Au Parloir - Épisode #12 Chris Lanthier
Episode Date: November 15, 2023Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations....
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Hey, salut! Aujourd'hui, le podcast est une présentation de Humoristes Québec.
Donc, vous voyez, il y a leur adresse e-mail juste ici en bas de l'écran, si vous voulez les contacter.
Humoristes Québec, c'est simple, ils sont présents sur toutes les plateformes, donc Facebook, Instagram et TikTok.
Ils regroupent toutes les soirées d'humour à travers le Québec. Donc, ça rejoint toutes les billetteries. Fait que tu vas là-dessus,
tu peux voir
toutes les soirées d'humour
qui sont à travers le Québec
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puis tu as accès
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Ils postent aussi
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et des podcasts.
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Merci beaucoup, Humoriste Québec!
Bonjour, ici Cédric Bergeron. Bienvenue à un nouvel épisode du Parloir.
Aujourd'hui, j'ai reçu Chris Lantier.
Chris s'est retrouvé en prison suite à des faux témoignages de policiers, du traficotage de preuves, une sorte de belle marde.
Une fois en prison, il s'est retrouvé avec des fausses accusations, en plein COVID.
C'est un gars qui a brassé pour faire changer les affaires en dedans, mais il a malheureusement toujours retombé sous le nez.
Mais c'est un gars qui s'est battu et qui s'est battu solide avec des avocats.
Il s'est représenté lui-même aussi
et il a gagné beaucoup.
C'est un podcast long, mais
super intéressant. Il y a eu tellement
de mal qui s'est passé dans son dossier que le gars
a pu déposer des poursuites
contre le système carcéral,
contre des procureurs
et tout ça. On entend parler
dans le podcast, c'est pas même que Chris revienne
quand ces procédures-là vont
commencer ou en tout cas qui seront terminées
quand il aura le droit d'en parler.
Il va peut-être revenir. Mais écoutez
ce podcast-là, c'est intéressant.
Un gars haut en couleur, mais intéressant
à écouter. Encore une fois,
je me répète, à chaque podcast,
je suis pas nécessairement d'accord
avec les gestes, les idéologies ou les termes utilisés par mes invités, je ne suis pas nécessairement d'accord avec les gestes,
les idéologies ou les termes utilisés
par mes invités, mais je suis quelqu'un
qui prône la liberté d'expression.
J'aime les gens francs qui parlent avec leur cœur.
Bienvenue au Parloir. Sous-titrage Société Radio-Canada Chris, merci d'être sur le podcast.
On ne se connaît pas.
On a un chum commun, un grand chum commun.
Il m'a dit, écris à Chris.
Chris, il y a des histoires intéressantes
en dehors, en dedans,
puis après.
Puis je t'ai écrit, puis je t'ai envoyé une couple de podcasts.
Tu as regardé c'était quoi le projet,
puis tu es super down. Au début, je t'ai dit,
tu es même en cours aujourd'hui encore. On va en parler tantôt. Je t'ai demandé, c'était quoi le projet pis t'es super down au début je t'ai dit t'étais même en cours aujourd'hui encore
on va en parler tantôt
je t'ai demandé
on dit-tu ton nom au complet
tu m'as dit
la semaine prochaine
dans le journal de Montréal
mon nom va être là au complet
pis j'ai dit
bon ben parfait
il a déjà été là
il a déjà été là
pas trop
fait que écoute Chris
parle-nous de toi
t'es qui un peu
tu viens d'où
t'es grandi dans quel genre de famille
juste pour te présenter à nous autres
ok ben moi je suis un gars j'ai grandi sur la rive nord de Montréal
j'étais habité sur la rive nord
je suis fils unique dans le fond
pas mal ça
j'ai pas de frères ni de soeurs
dans le fond la raison que je suis ici
c'est justement pour parler un peu de ce qui s'est passé
dernièrement, moi j'ai passé dans le fond
de 2018 à 2022 je suis en prison
au provincial
pas sentencé
c'est que toutes les tout ça c'est tout
des affaires je vais te compter tout est vrai puis j'ai toutes des preuves de tout ça aussi
dans mon jugement de la cour les affaires de mon téléphone les affaires qui se sont passées dans
le fond mais que j'ai le compte tantôt je vais plus comprendre que je vais pas c'est ça parce
que je suis allé dans moi je dis toujours au monde avant les rencontrer, les gens que je connais pas, comme toi,
je veux pas les détails, parce que
justement, quand on tourne le podcast, moi, je veux
l'apprendre en même temps, parce que je veux que mes réactions
et que mes questions soient franches, soient directes,
qu'elles soient préparées. J'ai un carnet ici pour me prendre
des notes, il y a pas de questions préparées, tu sais.
Mais si, avant de tomber
dans ce qui est en train de se passer dans ta vie
en ce moment, mettons, on comprend,
t'es débrouillé pour vivre ta vie,
ça c'est cool.
Ta première arrestation,
c'était quand?
Ta première arrestation,
c'était en 97.
J'avais
19-20 ans dans ce temps-là.
Ça, c'est une espèce d'histoire
abracadabrante un peu.
Je vais raconter, ça me dérange. Non, je ne fais pas d'agression. Moi, c'est une espèce d'histoire abracadabrante un peu. Je vais raconter, non,
ça me dérange pas. Non, non, mais je te pose la question. Moi, je force pas le monde.
Si t'es à l'aise d'aller... De toute façon, on va mettre de quoi au clair de suite. On
sait pas parler avant. Non, non. T'es au courant de rien, tu sais pas de quoi je vais
parler. Absolument pas. Là, tu vas apprendre en même temps que tout le monde qu'est-ce
que je vais raconter. Parfait. Moi, je prends ce que tu me donnes. Moi, on va commencer
ma première restauration, dans le fond, en 97, quand j'étais plus jeune.
Maintenant, avec
du monde plus vieux, du monde qui était
des bombes, comme tu dis justement.
Il y en avait qui étaient dans les clics.
Il y en avait toutes sortes de monde.
J'avais des amis autant du légal que du illégal.
J'avais du monde de tous les milieux,
de toutes les sortes de monde, si tu veux.
Puis, dans ce temps-là, en 97,
un soir, moi, dans ce temps-là, je ne buvais soir, moi, dans ce temps-là, je buvais jamais.
Tu sais, je faisais de la boite, je m'entraînais, puis tout.
Puis, ça, l'affaire que je faisais dans le temps,
c'est quand j'allais au cégep, je fumais du pot un peu,
mais tu sais, pas plus que ça, là.
Récréatif.
Exactement.
Fait que, longue histoire courte,
c'est qu'un moment donné, un soir, on était sur la brosse,
puis il y avait un gars qu'on avait entendu parler,
puis c'était vrai, là.
Le gars, il avait une quarantaine d'années,
puis il vendait de la coke à des mineurs.
OK.
Les petites filles, puis quand les petites filles n'ont pas d'argent,
bien, on se comprend vite.
Ça a fini à coups de marteau dans ma valise de char.
OK.
Le gars est parti avec dans la valise,
puis finalement, il est ressorti de la valise,
puis il a appelé la police,
puis il a appelé à peu près 25 pages de déclaration,
puis il se présentait à la cour, l'enquêteur,
il allait le chercher pour l'emmener à la cour.
Pour être sûr qu'il se présente.
Oui, mais quand que...
J'ai quand même été chanceux dans tout ça, parce que
on s'entend qu'un enlèvement, une séquestration,
puis un voie de fait grave, un coup de marteau,
ça fait...
Ça peut aller chercher une couple d'années, là.
On parle d'un 7-8 ans minimum.
Puis dans ce temps-là, ce que j'ai été
vraiment chanceux,
c'est que j'avais justement un bon ami
qui m'avait présenté un avocat.
C'était l'avocat des Beaux-Frères à mon oncle.
Mon oncle, c'est Beaux-Frères, c'était des voleurs de char.
Ils étaient en prison quasiment à l'année
et à la cour à l'année.
Il y avait des bons contacts en avocat, mettons.
Exactement. Ils m'avaient référé leur avocat
qui était Maître Richard Brouillard,
qui était un ami encore personnel, Qui est rendu à 70 ans
Qui prend pratiquement plus de clients
Je l'appelle, on va manger
C'est encore un bon chum
Un astide bon gars
Ça a fini finalement cette histoire
Que je n'étais pas né il y a 7-8 ans
Moi dans le fond, j'étais arrivé au pas
J'ai fermé ma yole
J'ai fermé ma yole jusqu'au bout
Quand on a passé en cours
Le procureur connaissait mon avocat
L'enquêteur connaissait mon av cours, le procureur connaissait mon avocat, l'enquêteur connaissait mon avocat,
le juge connaissait mon avocat.
J'ai fini avec un entourci à la maison,
rentrer à 11h le soir et sortir à 7h le matin.
Ça, ça a été ma première choc.
Pour un enfant qui était extrêmement grave.
Les gars, on va se le dire,
même eux autres l'ont dit, ils le méritaient.
Mais malheureusement, au Canada et au Québec,
tu ne peux pas faire justice toi-même.
Non, non, c'est ça, malheureusement. En certains cas, je dirais malheureusement. J et au Québec tu peux pas faire justice toi-même c'est en certains cas je dirais malheureusement
j'ai fait ce que j'avais à faire
le seul bout que j'ai manqué c'est que c'est pas moi qui l'avais attaché
sinon il serait pas sorti
sinon il serait pas sorti de la vallée
moi je sais faire des nœuds
en tout cas
sans commentaire
tout ça pour dire qu'il méritait ce qui est arrivé
puis ça serait à refaire.
Non, je comprends.
Je comprends, mais...
Je reviendrai pas là-dessus, mais...
Je me mets de l'envers de la médaille, c'est peut-être
pas une mauvaise chose qu'il a réussi à se détacher
puis à se pousser, parce que des fois, il y a des histoires
comme ça qu'ils peuvent pousser trop loin, puis ça peut...
Tu sais, le gars, il manque d'air,
tu le...
Non, mais tu comprends ce que je veux dire.
Oui, mais quand je passais de la charge, j'étais tout seul. OK, OK, OK. C'air tu le... Non mais tu comprends ce que je veux dire Oui mais quand je passais
de la charge
j'étais tout seul
Ok ok ok
C'est bon
C'est bon
Fait que anyway
t'as supposé que
Anyway
Fait que non
c'est ça
Fait que ça c'était
ma première shot
On parle en 97
Écoute
Dans ce temps-là
Saint-Jérôme
La prison de Saint-Jérôme
C'était pas comme
un star séparé
en gauche pis en droite
Pis des wings coupés en deux
Non non non
Des gangs d'un bord
L'autre gang de l'autre bord
des clics différents, dans ce temps-là c'était des gros swings
tout le monde était mélangé
premier shot je me ramasse là-bas, je me ramasse dans le D
le D c'est le supermax, les gars qui sont là c'est des gars qui ont fait des mops
pis des patentes de fucker pis tout
pis moi je sais pas, j'arrive là-bas
pis je me ramasse dans la dernière cellule au bout
pis là les gars ils voient que je suis jeune, j'ai 19-20 ans
j'étais un petit nouveau
regarde-moi faire ça imagine-moi à 19-20 ans j'étais un petit nouveau regarde-moi la face
imagine-moi à 19-20 ans
t'as un petit babyface, c'est clair
à 46 t'as un babyface, j'imagine même pas à 19
moi j'arrive là-bas
quand je rentre, on va aller au bout d'un dernier cellule
les gars commencent à dire attention
il va essayer de t'enculer
moi je suis là
je m'en calisse avec la raison pour laquelle je cite
je pense que personne va commencer à m'étonner.
Je ne sais pas, tu avais-tu ce correur-là au premier à 19?
Un peu moins, mais j'étais quand même en forme à côté.
Tu as une bonne correur si tu borsais, donc tu étais capable.
Je borsais dans son dossier, mais de toute façon, le but, ce n'était pas ça.
C'est juste que quand ça s'est arrivé, je suis parti s'arrêter.
J'ai écouté les gars.
Le mois dernier, quand ils m'ont accueilli, je me serrais les fesses
et je les ai traînés jusqu'au poste de police.
Puis ils l'ont poigné.
Là, tout le monde part arrêt, mais là, j'arrive, j'entends un gars qui rit, pis
j'entends comme le gars qui se lève, pis qui
commence à tuer, pis il rit vraiment trop fort, pis tout.
Pis il dit « Hey, t'es un p'tit qui, toi? »
Pis là, j'ai dit « Mon nom. » « Chris, c'est le père
d'un de mes chums. » Le père à mon chum,
il allait vraiment pas bien, pis dans ce temps-là,
il avait essayé de trancher la gorge
de sa femme, parce qu'elle disait qu'elle l'avait laissée,
pis tout, pis elle voulait plus rien savoir.
Pis mon chum, il avait vu le le coup venir et quand ça c'est arrivé
mon chum il a pogné
les carabines dans la maison
il a tout ramassé
toutes les balles
il a laissé les carabines là
mais il avait plus de balles
fait que quand le bonhomme
il a fait ça
il est venu pogner la carabine
pis il a fait la chute
il avait pas de balles
ok ok
fait que lui il voulait faire
c'est clair
pis il voulait se suicider après
exactement
finalement ben
c'est pas ça qui s'est passé
elle a réussi à faire le 9 en 1
elle est pas morte
pis il s'est ramassé en prison pis quand c'est arrivé là le fait queest passé elle a réussi à faire le 9-1 elle est pas morte pis elle s'est ramassée en prison
quand j'étais arrivé là
le fait que lui était là
justement
j'étais arrivé
t'avais un bac là un peu
exactement
pis j'avais comme un pied dans la place
parce que lui connaissait tout le monde
pis c'est
quand j'étais arrivé
pis tout le monde a vu
qu'il me connaissait
ben regarde
j'étais rendu VIP
t'étais correct
moi j'arrive là-bas
j'ai jamais fait de ménage
jamais rien fait
t'as des gars
le lendemain c'est qui le ménage
ben moi j'ai jamais fait
je vais le faire si tu veux tu feras jamais de ménage c'est ça finalement le peu de temps que j'étais là-bas, j'ai jamais fait de ménage, jamais rien fait Les gars le lendemain c'est qui le ménage Moi j'ai jamais fait, je vais le faire
Si tu veux tu feras jamais de ménage
Finalement le peu de temps que j'étais là-bas, j'ai jamais rien fait
La fois d'après ça a été 10 ans plus tard
Moi je suis pas un gars qui
Je gèle
Moi qui se font arrêter pour des assises de conneries tout le temps
Mon premier dossier c'est en 97
J'arrive là en 99, j'ai pas eu un an de sourcil
Qu'est-ce que je te comptais
La shot d'après c'est en 2009, c'est 10 ans plus tard Fais juste à en 99, j'ai pogné un an de sourcils, qu'est-ce que je te comptais. La shot d'après, c'est en 2009,
c'est 10 ans plus tard. Fais juste à Ramik,
t'as trouvé ça comment un an de sourcils? Parce que dans le fond,
il fallait que tu sois chez vous, t'avais le droit de sortir pour travailler,
aller faire ton épicerie.
J'allais rentrer à 11h le soir et que je sortais à 7h le matin.
That's it?
C'était un petit sourcil en plus.
C'était nouveau les sourcils.
C'était nouveau, nouveau, nouveau. On parle de 99.
Parce qu'à Star Star c'était quasiment
une heure avant
le début de ton chiffre
une heure après
le début de ton chiffre
comme tant d'heures
par semaine
pour sortir
faire l'épicerie
tes commissions
c'est pas mal
c'est plus tight
c'est ça
dans ce temps-là
c'était pas comme ça
à Star
t'as bien du 24 sur 24
des affaires de remède
avec des conditions
non plus finies
moi j'avais un couvre-feu
je te dirais
le premier 6-7 mois
puis à un moment donné
je rencontrais
une agente d'approbation
pour toute l'équipe
je te dirais même pas au 2 tiers de tout ça j'avais plus de couvre-feu le premier 6-7 mois, puis à un moment donné, je rencontrais comme une agente d'approbation toute l'équipe.
Je te dirais que même pas aux deux tiers de tout ça, j'avais plus de couvre-feu,
j'avais plus rien. Free to go,
j'étais libre de faire tout ce que je voulais.
Juste c'est genre garder la paix,
puis classique.
Les affaires de la base, garder la paix ou une bonne conduite,
mais j'avais plus de couvre-feu, j'avais plus rien.
Je te ramène 10 ans plus tard où tu étais.
Je t'ai juste intéressé par...
10 ans plus tard. T'as faitis. Je t'ai juste intéressé par... C'était quoi ton truc? 10 ans plus tard.
Fait que t'as fait, whatever, on rentre pas,
tu faisais ta vie, tu gagnais
ta vie, tu faisais tes affaires.
Comme tu dis, tu gèles pas,
tu fais pas des esticots un peu trop défoncés
pour le cash vite-vite. Fait que t'étais quand même
à tes affaires, ta business.
Tu voudrais pas aller faire une intro pour m'endormir sur la règle d'autobus?
J'ai des parorphines avec une TV dans mes bras.
On a reçu
du monde qui s'en sont sortis aujourd'hui,
mais ce pattern-là, on l'a beaucoup entendu.
C'est ça, mais moi, ce n'est pas mon cas.
Non, c'est ça. Je sais,
je ne rentre pas dans les délais, mais
je sais qui j'ai en face de moi quand même,
même si on ne se connaît pas, mais je sais qui j'ai en face de moi
que je te ramène dix ans plus tard.
C'est ça. Moi, en 2009, après ça, j'ai construit
une maison pour toute la quête.
Quand j'ai construit ma maison, dans ce temps-là, j'ai construit une maison pour toute l'équipe. Puis quand j'ai construit
ma maison, dans ce temps-là,
j'ai commencé à faire
pousser du pot pour toute l'équipe.
Faisais du pot, justement,
pot médical, toute la patente.
Puis en 2009, dans le fond,
moi, j'étais partner
avec un gars qu'on travaillait
ensemble puis tout.
Puis lui, il est tombé dans le coke.
Fait qu'il a commencé
à se gérer tout le temps.
Puis écoute,
c'est rendu l'enfer.
Mon chum, il venait chez nous
des fois.
Il m'appelait, mettons,
« Je m'en viens chez vous.
Il est 8 heures le soir.
Il est vendredi. OK, viens-t'en. Je vais t'attendre. Un an après, je m'en viens. Qu'enfer. Mon chum, il venait chez nous des fois. Il m'appelait, mettons. « Je m'en viens chez vous. Il est 8h le soir. Il est vendredi.
OK, viens-t'en.
Je vais t'attendre. »
Une heure après, « Je m'en viens.
Qu'est-ce que tu fais, gros?
T'arrives-tu? »
En tout cas, à 2h, 1h, 1h.
Rendu à 1h30 du matin, j'ai dit,
« Oublie ça, Big.
Viens plus, je m'en vais me coucher. »
3h30 du matin, le char de travail dans la rue,
les lumières allumées, sous traverserettes gelées.
Ça en vient cogner dans la porte.
Ma blonde de l'époque, je lui dis, « Regarde, va le voir le petit qui dit qu'il décalisse pique sans maille parce que sérieusement
en mal fait si je descends en bas et marcher en contrepoint tabarnak puis voici en ayant
tout crache dans son char j'ai joué je vois les deux fils si on complique chez du pavé
tu viens pareil quand ça c'est arrivé ce que l'on malheureusement, après ça, il chicanait avec sa blonde
et tout.
Moi,
dans le fond,
quand ça,
c'était arrivé,
je me séparais d'avec.
Je ne faisais plus rien avec.
Il avait investi
de l'argent avec moi.
J'ai mis du monde de moi
et je n'en veux pas.
Je n'ai rien à savoir
de ça.
J'avais tout remboursé
que ce qu'il avait investi.
Quand tu parlais
de pote médicale,
c'était avec les papiers
et tout?
Non,
c'était le grand médical
que je faisais.
Le monde en sait,
on va appeler ça
du 3A et du 4A.
C'était juste pour mettre en contexte.
Non, j'avais pas de papier dans ce temps-là, ça existait pas encore.
Non, non, c'est ça. Je m'en doutais, mais je l'ai juste
mis au cas où le monde se pose la question.
Non, c'est ça. C'était vraiment
du top ce que je faisais.
Puis c'est ça, je me suis séparé
avec le gars. Une journée, c'est l'été,
il fait beau, les fenêtres sont ouvertes chez eux.
Quand ça chicanait avec sa blonde, ça criait au meurtre. Les voisins
appelaient le 911. La police rentre chez eux
Quand ils rentrent, ils trouvent plein d'affaires
Ils trouvent un gun, ils trouvent des plantes
Ils trouvent des boutures, ils trouvent des pelules
Ils trouvent de la coke
Ils ramassent un paquet d'affaires
Ils se ramassent en prison pour 3 ans
Une journée, il est sorti de prison
Il a pris le téléphone et il a appelé 7 fois au poste de police
Pour me framer pour qu'est-ce que je faisais pour mon affaire de porte médicale
fait que la police
il a fait ça quand il est sorti
ouais
je veux dire probablement
ta gueule mais
pourquoi tu l'as pas fait quand tu t'es fait arrêter
pour que tu te sauves
en général les gars font ça pour se sauver du temps
lui il l'a fait de façon anonyme
lui il a grugé de la jalousie pis de la rancœur
pendant 3 ans pis en sortant c'était juste lui il avait plus rien pis il façon anonyme lui il a grugé de la jalousie pis de la rancœur pendant 3 ans
pis en sortant c'était juste, lui il avait plus rien
pis il voyait ce que toi t'avais pis il a fait ah ouais mais mon esti
le pécède dans tout ça c'est que lui
dans le fond quand je me suis séparé d'Avec j'ai tout ordonné
tout l'argent qu'il avait investi
j'avais des contacts dans l'immobilier pour faire passer
à la banque toute la quête, j'ai fait avoir deux autres maisons
y'en a une qui a revancé
qui a fait un gros profit pis y'en a une autre qui encore
je pense qui reste dedans, il fait du locatif. Mais peu importe, j'ai donné
un esti de coup de main à ce gars-là, je l'ai starté dans la vie, tu sais. Puis en
plus, ce gars-là, il avait tout le temps des problèmes avec les gars du coin qui s'occupaient
des affaires, parce que lui, il avait des runs de potes, des affaires de même. Fait
qu'il était tout le temps appuyé dans des estis de problèmes. Puis la seule raison
que le monde, il lâchait la peau, parce que c'était mon chum.
C'était à cause de toi, oui.
Lui qui avait un problème, c'est moi qui allais le voir, je garde ses appels, qu'est-ce qu'il fait, c'est pas... Surtout moi qui allais voir surtout si j'étais sap ou dans plus aide pour à pas dire ou
faire des conneries ok fait qu'ils étaient déjà un peu problématique
quasiment à ces affaires qui faisait parce que les vendes à tout le monde
vivant des spots à côté ok ok ok quand tu arrives et tu fais ça je dis ça se
peut que tu aies du monde qui est connu chez vous demander c'est normal parce
que quand même les affaires respecter, lui, pas de permission pour rien,
moi, je suis avant toi, je suis avant toi, sans poser de questions.
On en a plein de même.
Tu sais comment c'est.
Oui, ça finit avec des tapes sur le nez souvent.
En tout cas, ce gars-là, comme je te l'ai dit,
je l'ai aidé à coter dans ce temps-là.
Finalement, dans ce temps-là, à cause de lui,
ils sont rentrés, ils ont ramassé ce que j'avais qui restait.
Ça m'a coûté plein d'argent.
J'ai poigné dans le fond, dans ce temps-là, 18 mois.
Il y avait même un blocage sur la maison.
Dans ce temps-là, quand on a eu le blocage sur la maison,
moi, je rentrais en prison en 2012.
Là, on est en 2009, on est rendu en 2012.
J'ai été sur un cautionnement pendant deux ans et trois quarts
du, mettons,
du mercredi 10 juin 2009
au mardi 21 février 2012.
J'étais sur un cautionnement, j'ai jamais
cassé une de mes conditions, j'ai tout respecté
mes conditions, tout ce temps-là, je travaillais, j'ai fait tout ce que j'avais
à faire, puis quand ça a été le temps
de faire le deal, dans le fond, pour régler
tout...
T'allais tout ramasser, puis les découpables, one-shot, puis...
Ben oui, puis non, moi, dans le fond, le premier avocat
que j'avais,
il m'a crossé. Quand il a fait mon
cautionnement, il m'a dit, mettons, ça allait coûter un chiffre, il m'a crassé. Quand il a fait mon cautionnement, il m'a dit, mettons,
ça allait coûter un chiffre. Il m'a donné un bonus. Quand il était loin de mon père,
moi, je suis en prison, c'est mon père qui était poigné, qui s'est arrangé avec les
affaires pour moi et tout, pour essayer justement d'arranger ça. Dans ce temps-là, quand
il y a eu le blocage sur la maison, moi, la maison, je leur donnais que la banque, je
rentrais en prison, je les prenais 18 mois. Moi, mon temps de 2009, qui compte en double,
dans le fond, trois mois que j'ai fait en préventif en 2009 en un cancer les 6 18 mois c'est vraiment ça un homme ou un âge
est fait j'ai fait mon tour au complet plus sorti après vous avez plus rien personne quand
mais ça écoute je quand ils sont rentrés lui testé chez je sais pas sur quoi sont tombés
mais tu es quand même été je suis magie chanceux par rapport à ce que t'avais. L'intégration des armes à feu, tu sais.
Déjà, c'est écrit, c'est armes à feu. Bien, aujourd'hui,
c'est quasiment trois mois ferme.
Un arme chez vous. Trois ans, je veux dire.
Trois mois. Trois mois, ça se rend
compter que ça l'est déjà encore dans les rues en ce moment.
Je pense qu'il n'y en a plus de minimum. Je pense que
c'est Harper qui avait changé ça. Je pense que Toudou a tout
enlevé ça, les affaires de minimum. Mais l'accro, ça bosse
quand même pas mal là-dessus tout le temps.
Écoute, moi, j'aime mes chums. Un morceau
dans la maison, il était pas dans la maison
36 mois. Ça, je te dis, il se bosse pas mal
là-dessus, mais avec toutes les affaires armées qui se passent
dans la ville aussi, ça met de la pression.
Oui, puis là, on parle de... Avant que ça tire,
on parle de 7-8 ans,
peut-être déjà 5-6 ans, peut-être, oui.
Oui, parce que la sœur, tu regardes, les petits jeunes,
c'est à 16-17-18 ans, ils ont tous des affaires.
Ah, ils sont tous frappés, c'est fou. Ça, je te dis, c'est pas en tout la même game. Fait que, tu sais, quand tu regardes, même la police ont dit qu'ils vont brouiller au monde ce qui est organisé pour assez fait
de quoi mais c'est ça mais de n'a aucune notion de comment ça marche
n'importe où, n'importe comment
il n'y a plus le respect qu'il y avait avant
comme femme, famille, enfant
maison
tu sais, en général
si tu popes quelqu'un, tu le popes pas devant sa maison
où est-ce que ses enfants vont le trouver
mais à cette heure, il n'y a plus, c'est en plein jour
en plein centre-ville, n'importe où, c'est fini
ce temps-là, c'est fou
ça c'était ta deuxième
plantation, bon, âme prohibée
tu as fait tes trucs
quand ça s'est passé
j'ai consulté, comme je faisais dans la construction
ventilation, aux affaires d'électricité
tout des patins de domaine
puis après ça, quand j'ai
fini toutes mes affaires, de régler mes affaires
de cours, plus tard, j'ai fait une demande pour un permis légalement.
Je commençais avec la prescription médicale de Santé Canada
que j'ai eue en mars 2017.
Donc pour faire pousser du weed légalement.
Pour commencer, oui.
Moi, j'avais demandé ma prescription pour en avoir tout le temps,
que je puisse en prendre quand je veux.
Moi, le piste, je le prenais en tisane,
je le fumais pratiquement jamais
parce que j'avais une adulte de 14 ans à la maison,
la fille de mon ex, dans le fond,
puis il n'était pas question qu'elle ait des histoires de potes
ou d'affaires qui se passent, qu'elle ait des notions,
des connaissances de ça à l'âge qu'elle a, parce qu'on s'entend
qu'à l'adolescence, tu ne veux pas sortir.
Non. Ça va arriver
assez vite à l'école, ça n'arrivera pas
chez nous au moins. Je vais te donner un exemple,
moi dans le fond, j'ai fumé mes
premiers joints, j'avais plus que 18 ans.
Avant 18 ans, je n'ai rien fait. Rien du tout.
J'aimerais ça pour Adi et Paris,
mais c'est pas mon cas.
En tout cas, comme je t'ai dit,
je voulais pas non plus pour que la fille de ma blonde
se ramasse dans des histoires de même.
Dans ce temps-là, j'avais été chez ma prescription médicale
avec Santé Canada.
J'avais le droit de mes affaires et tout.
J'ai fait ma demande de permis.
C'est là que ça va nous amener où est-ce qu'on est rendu.
C'est ça, j'ai hâte de voir.
Mais je reviens pendant
ta sentence, je suis sûr,
de 2012, dans ces années-là.
En dedans,
tu as fait ton temps, t'as pas eu de fuck
en dedans, ça a bien été...
Ça a bien été.
J'ai sorti de là,eau personne le sait sur paquet le
temps demandé quand une tête le tamal et on permis pour pour la pousse légal payé de tout ça. Moi, ce que j'ai fait dans ce temps-là, avec l'accord de la cause, le procureur général, du juge,
tout le kit, mon père a acheté la maison.
J'ai vendu à mon père.
J'ai pris l'argent que ça m'a donné.
J'ai payé l'amende que les autres me demandaient.
L'amende que les autres me demandaient pour
régler tout ça et ne plus avoir rien à personne.
J'ai tout payé ce que j'avais payé, autant
financièrement qu'en temps légalement.
Exactement.
J'ai sorti ça de là, je ne devais plus rien à personne.
Mes affaires étaient toutes réglées.
Ça nous amène en 2017.
En 2017, moi, j'arrive,
puis je suis après une compagnie d'électricité à Laval,
une grosse compagnie,
puis j'avais vraiment,
je faisais des bons salaires et tout,
puis toutes les affaires d'une job légale,
puis j'avais fait mes demandes de permis et tout
pour justement faire pousser légalement
pour du cannabis médical.
Je connaissais déjà ça pas mal, tu sais, en fait, quand j'avais fait mes demandes de permis, puis tout, pour justement faire pousser légalement pour du cannabis médical. Je connaissais
déjà ça pas mal, tu sais, en fait, quand j'étais plus jeune.
C'est un peu hypocrite.
C'est une parenthèse avec ce que je vais faire.
C'est comme dans le temps d'Al Capone. Ils vendaient de l'alcool.
Le gouvernement voulait que je crie ça en prison.
Ils ont ramassé pour l'impôt. Ils ont commencé à vendre de la boisson
après, ils ont mis l'argent dans les poches.
Le pot, on fait la même affaire. Je faisais pousser du pot pour
le monde, justement, qui en a vraiment besoin.
Je me fais crie ça en prison. Je me fais arracher quasiment ma maison. Je paye des amendesaire je faisais pas de profitial le mot jamais vraiment besoin je me fais crise en
prison arraché quasiment ma maison je paye des amendes je fais du temps j'arrive sur de la
version donne un permis vous le fasse légalement la star ce jour qui le manque il serait ça j'en
ai pas hâte à vulga le gars des champignons font des gaz à mon avis sont son côté qui arrête pour
un blocage ça va on s'en bat la bâtisse tata tata garantie de trois ans
gouvernement les vont commencer à vendre au fait son temps va payer pour absolument rien parce que
nous on va commencer à rentrer légal on en vend à tout le monde parce que l'argent en fait de toute
façon c'est pour la grosse affaire non plus c'est naturel non non je suis fier mais tu sais c'est
c'est sûr que l'autre serait sûr ben si les'est illégal. Ils vont le faire avec toutes les affaires.
Ils n'auront pas le choix.
Un, il y a de l'argent à faire, puis deux,
il y a tellement de monde qui meurt pour des affaires,
justement, qui prennent des affaires qui ne sont pas bonnes.
À un moment donné, le gouvernement,
ils n'auront pas le choix à cause de ça.
On est rendu avec des places à piqueries, je pense.
À Vancouver, ça a commencé.
C'est ça, j'entendais, à Vancouver,
c'est ça, il y a des places
où tu peux acheter ton héroïne directement,
puis c'est légal, c'est une place parce qu'ils veulent être sûr. C'est ça, il y a des places où tu peux acheter ton héroïne directement et c'est légal.
C'est une place pour ceux qui veulent être sûrs
que le monde ne se choute pas fentanyl
et qu'il crève dans la rue.
Moi, je te le dis,
je n'ai pas le choix.
Ils t'ont donné ton permis
pour que tu fasses pousser légalement.
Ils m'ont donné mon permis
pour que je fasse pousser légalement.
Ils m'ont donné mon prescription médicale,
mon permis de rentrer après.
C'est là que ça nous amène,
c'est que l'histoire va commencer là.
Moi, en 2017, je n'avais pas une grosse compagnie d'électricité à la bain plutôt
de pieds je t'en attend pour mon permis j'avais juste en train de regarder pour partir une
compagnie de location d'auto aussi je le parle beaucoup beaucoup de véhicules mais je leur ai
comme des bons véhicules si j'avais eu condamné les flambants nous de l'année j'avais un casque c'était ce vif l'emballement de l'année où c'est le moteur de 540 moi je connais un petit mercedes un c'est le 2 50 j'avais un pic à 2
p 4 d'algérames dans le fond flambe en fait que tu voulais faire de la location luxueuse un peu
plus pour la compagnie parce que mon chum a fourni un truc que je travaillais mais les autres véhicules
c'était vraiment fois de la location l'entente que j'avais avec les gars, que moi je n'étais
pas au courant, les gars faisaient de la fraude, puis ça je ne savais pas. Dans le fond, ils
achetaient des véhicules, ils prenaient du monde des prêtements, ils payaient. Puis
quand après ça, le véhicule faisait le paiement pendant peut-être trois mois, ils
prenaient le véhicule, ils le mettaient dans le conteneur, puis ils chupaient à l'extérieur.
Après ça, les assurances faisaient qu'ils payaient parce que le char avait disparu.
Moi je me suis ramassé dans une enquête, que j'ai pas rapport
là-dedans d'aucune façon, j'ai jamais été accusé
de fraude non plus
pour arriver finalement que
la police vient chez nous pour le véhicule, le Yukon Denali
ils disent ah ben là
on vient pour le Yukon Denali parce que la fille qui l'a acheté
elle a fait de la fraude
ok, premièrement la fille je la connais pas
pis si c'est de la fraude
je suis pas au courant.
Vous voulez les clés, les papiers, tiens.
Ah non, c'est ça, pas avec.
Le véhicule, il est pas à moi.
Quand ils s'en viennent pour le véhicule,
je sais pas, ils montrent le mandat.
Il y a un autre véhicule qui est sur le papier de mandat.
C'est un Kazakh XT-5
2017 aussi, qui est flambant neuf.
Qui avait déjà été reconnu
comme étant dans une enquête de fraude,
puis que ça a déjà été prouvé que le char était fraudé
de toutes les façons possibles.
Parce que c'est un fraudeur récidiviste,
multirécidiviste, qui était impliqué dans ces affaires-là.
Puis finalement, le véhicule,
moi, la policière, elle mettait cet auto-là chez nous.
Elle venait faire des surveillances, tout ça.
Cet auto-là, je l'ai jamais eu chez nous de ma crise de vie.
À chaque fois qu'elle vient chez nous,
qu'elle met le véhicule dans ma cour,
quand j'ai d'autres policiers le lendemain qui viennent me prendre en filature,
tu as 6 ou 8 policiers qui viennent me prendre en filature,
l'auto n'est jamais là.
Fait que toutes les dates qu'elle a dit l'auto,
plus que j'en parle de ça, c'est parce que ça va être important plus tard,
parce que tu vas comprendre de quoi je vais parler tantôt,
moi, tout est inscrit pourquoi j'en parle là.
Fait que toutes les dates qu'elle a venu chez nous,
elle mettait cet auto-là dans ma cour, mais je ne l'avais pas.
Fait qu'elle a daté un char et x t5 dans ton
drap vous et j'entends journée telle heure on va dire le 23 octobre 26 octobre jamais vu charles
a jamais été chez vous ok ok 23 octobre 26 octobre 1er novembre de novembre 3 novembre 6 novembre la
veille de la perquisition qui était le 7 novembre 2010 à quel arrêt à ce tour là sur le mandat puis
elle m'attend dans ma cour d'un, ça ne donne pas un mandat pour rentrer
chez nous. Deuxième des choses,
c'est que quand il y a un mandat et qu'il
cherche ce qui est sur le mandat,
tant qu'ils n'ont pas trouvé ce qui est sur le mandat,
ils peuvent fouiller. Ils ne trouveront pas
ce qu'ils ont besoin, dans le fond, qu'ils veulent trouver.
En mettant
cet auto-là chez nous, en sachant qu'il n'était pas là,
ça ouvrait la porte tout grande à fouiller
tout ce qu'ils voulaient parce qu'ils n'auraient, ça ouvrait la porte tout grande à fouiller tout ce qu'il voulait
parce qu'il n'aurait jamais rien trouvé parce que le véhicule, je ne l'ai jamais eu.
Donc, eux autres, dans le fond, c'est le même que tout a commencé.
Dans le fond, eux autres, ils t'avaient dans la main pour d'autres choses
et ils trouvaient juste une raison d'entrer chez vous avec un mot de...
C'est un motif public. On va se le dire.
La vérité, on va le prouver de toutes les façons possibles.
Parce que, de un, un procureur de la couronne, c'est un officier de justice.
Quand il se fait donner des rapports de police et des documents,
il faut qu'il les analyse,
qu'il sache son livre de droit,
qu'il regarde les accusations qu'il va mettre sur la personne
avec les informations et les données qu'ils ont
dans leur dossier.
La fille qui se dit qu'elle a fait de la fraude,
elle a fait des déclarations, elle avoue qu'elle a été payée
5 000 pour mettre le choix à son nom.
À l'esprit de Modus Operandi, elle était garde.
Elle a fraudé.
Tu viens chez nous parce qu'elle a fraudé.
Mais quand ils sont venus chez nous, il y avait deux demi-livres de potes
dans le camion en plus.
Le chef de perquisition,
le sergent, il s'en vient voir,
il dit, on va aller chez un mandat pour les stupéfiants,
il y a du cannabis dans ton camion.
Premièrement, ce n'est pas mon camion,
donc tu n'en auras pas de mandat parce que le camion,
il n'est pas en moi.
Mais la personne que c'est son camion, par exemple,
si tu dis qu'elle a fait de la faute
ou n'importe quoi, regarde, les clés, je te les ai données,
moi, j'ai plus de rapport dans rien, c'est pas mon camion en moins,
fait que fais ce que t'as à faire, mais
t'auras pas de mando pour ici.
Il part, il va parler avec l'autre policière,
qui est très importante dans l'histoire, je vais te donner son nom,
je vais te le donner tantôt.
Fait que lui, M. Bouchard, Mathieu Bouchard, de la Sûreté du Québec,
sergent enquêteur, c'est un agent enquêteur.
C'est le chef de perquisition.
Fait qu'il me compte son histoire.
Après ça, il va parler avec Danny Lafleur.
C'est l'autre pourrite qui va tout te compter.
Elle, j'en ai long à dire.
Elle, ça va être intéressant.
Fait que finalement, tu vois,
Mathieu Bouchard, tu as Danny Lafleur,
puis il parle avec un autre policier.
Puis là, il revient me revoir.
Ils sont dans la cuisine.
Moi, je suis dans le salon.
Ils viennent me revoir après ça,
peut-être même pas deux minutes après.
Finalement, ça sent le pot dans ton garage.
On va aller chez un mandat pour les stupéfiants.
Je pars à Réj.
Je prends mon papier.
Je claque.
Ils voulaient mon permis de Santé Canada.
J'ai une prescription médicale.
J'ai le droit d'avoir du pot.
Je peux te le fumer, te le souffler dans la face.
Tu ne peux pas rien dire.
Tu ne peux pas rien faire.
Il prend mon papier, ta face se décompose.
Là, ils viennent de comprendre, genre que
son histoire, elle marche plus.
Fait que là, qu'est-ce qu'il fait? Il prend le papier, il le regarde,
il le regarde partout, il me le donne, là, faut-tu quitter.
Moi, il me donne le papier, il me dit, décolle ici
mon papier. Fait que moi, je m'en vais
avec ma femme de l'époque, avec sa fille,
on va au restaurant déjeuner, pis là,
en m'assisant au restaurant,
j'ai dit, ah, j'ai oublié mes lunettes dans le truck.
Je retourne chez nous.
Quand j'arrive à la maison,
il y a une policier qui est là,
excuse-moi, M. Barnett,
je pense son Barnett.
Je lui dis, j'ai oublié les clés,
pas les clés, j'ai oublié mes lunettes dans le camion,
je peux-tu avoir mes lunettes, s'il vous plaît?
Il dit, oui, pas de trouble.
Je prends mes lunettes de soleil, comme que je viens
pour quitter. La fille qui est en charge des exibis,
Dani Lafleur, elle est là.
Moi, je lui donne mon document de Santé Canada,
je garde, je l'ai donné tout à l'heure
à ton partenaire, il m'a ordonné, il m'a dit, décolle-y,
fait que je suis parti, mais là, je suis revenu chez mes lunettes.
Là, mon papier de Santé Canada, vous voulez rentrer
chez nous pour des histoires de potes, gars, appelle Santé Canada,
faites tes vérifications, moi, j'ai le droit d'avoir du potes.
Vous n'avez pas d'affaires ici.
De toute façon, je vous ai donné ce que vous alliez venir chercher, le camion, les clés.
Il n'y a rien d'autre que ça. »
C'est ça.
« Eux autres, entre-temps, qu'est-ce qu'ils ont fait? »
« Il ne faut pas cacher un char en-dessus de mon lit. »
« Non, il ne faut pas rien que ça.
Je te parle, ça a commencé à 6h le matin.
Il est rendu 7h44 le matin.
Je te dis les heures précises. »
« Ah, parce que tu es connu. »
« Ah, mais pas juste pour ça.
Parce que moi, après ça, quand ça s'est arrivé, un an plus tard,
je suis tombé mandat.
Quand je suis tombé mandat, ils m'ont arrêté à l'aéroport.
Je suis parti comme bien souvent.
Je vais rester
à ton 7h44
avant que tu tombes mandat un an plus tard.
C'est là que je m'en vais.
Parfait. C'est beau.
Moi, dans le fond, quand je suis arrivé avec la cour plus tard,
c'est là qu'on a fait déceler
les mandats, qu'on a su toutes les affaires
avec les vraies données, les vraies histoires.
Puis l'histoire de tout ça, c'est que les autres,
dans le fond, quand ça s'est arrivé, l'affaire du
pote dans le camion, puis l'odeur dans le garage,
le pote dans le camion s'est réglé, le camion est pas à moi.
L'odeur dans le garage, c'est un petit
paquet de menterie, mais regarde, ça lui tentait
de dire ça au juge pour avoir un mandat.
Moi, j'ai donné mon papier de Santé Canada,
elle n'est pas bonne.
Elle a pris mon papier.
Elles autres ont fait suspendre la perquisition
à 8h et 4 le matin.
L'autre mandat est rentré à
11h30.
Ils sont sortis à 8h, ils étaient obligés de sortir.
Ils n'ont pas vraiment sorti, mais ils ont arrêté de fouiller.
Ils ont attendu le deuxième mandat.
Quand ils ont eu le deuxième mandat,
dans le fond, c'est là que je te dis que le mandat
est rentré à 11h30.
Ça, c'est un mandat pour stupéfiants.
Un mandat pour fouiller dans la maison.
On m'a vu l'émois, ce coup-là.
Ce qu'ils n'avaient pas le droit de faire.
En plus, moi, tant que c'est meilleur que ça,
c'est que dans ce temps-là, en plus,
ils ont fait faire un télémandat
dans les heures entre 9 et 5
des heures du palais de justice
que tu peux aller rencontrer un juge
parce que t'es pas allé rencontrer un juge
un télémanda dans le fond tu fais ça
quand t'es la nuit, quand t'as pas le choix
c'est genre
une alternative
pour faire lever un juge de chez eux
à 3h du matin
quand ça c'est arrivé on fait faire un télémanda
nous autres rendus à la cour on a contesté à l'ég faut faire un télémandat. Nous autres, on a contesté
à l'égalité du télémandat.
Mais là,
quand on a commencé
à faire des voies libres,
des requêtes,
on a fait venir les policiers,
on a eu les rapports,
on a fait décéler
tous les mandats
de les affaires.
Moi, quand j'ai regardé ça,
je me suis occupé
de tous mes dossiers.
Les avocats, dans le fond,
tout ce que j'ai tout fait,
ils ont fait
ce que moi,
je les ai donnés,
ce que je les ai dit de faire.
Tout ce qu'ils ont dit,
dans le fond, que j'ai
demandé de faire, qu'ils ont fait et qu'ils ont écouté, c'est ça
qui a fait qu'on a gagné notre dossier.
Je ne sais pas si tu as vu, mais si suite à
cette perquisition-là, si tu t'es retrouvé en cours,
c'est parce que dans la
perquisition, ils sont tombés sur des affaires.
Ben oui.
Non, non, mais c'est juste pour mettre en contexte.
Moi, j'arrive dans le fond,
on commence à avoir les vraies histoires.
Finalement, la policière qui dit qu'elle a mis le document
sous-salé à 7h44 le matin
qu'elle l'a saisi,
mon document a été retrouvé,
caché à côté
de mon micro-ondes, dans des papiers,
par une fouilleuse à 11h53.
Le papier que toi,
tu lui as montré deux fois.
Que j'ai donné au premier policier Qui travaille au crime économique pour fraude
Qui t'a l'ordonné, qui t'a dit
Christon Camp, quand t'es revenu, tu l'as donné à la policière
Elle, elle l'a gardé
Elle dit qu'elle l'a saisi, mais c'est pas vrai
Elle l'a caché à côté du caron
Comme si elle l'avait jamais vu
Exactement, pis la peine dans tout ça
C'est malade mental
Le gars travaille au crime économique pour fraude
Il dit au juge que
Sa version, lui il est venu se parjurer à la cour en passant. Il n'y a rien qui concorde
avec ce qui est arrivé, avec ce qu'il a dit.
Moi, dans le fond, j'ai mon jugement. Je pourrais te le montrer
après, si tu veux. J'ai mon jugement écrit.
Mon document, il a été saisi par
trois policiers, à trois moments différents,
de trois façons différentes, mais il y a juste un document.
Moi, je le donne
au premier policier qui travaille aux fraudes pour les crimes économiques.
Il dit au juge... Qui sont la raison numéro un pour laquelle
ils sont là? Pour les camions. Le camion, oui. Liques, il dit au juge... Qui sont la raison numéro un pour laquelle ils sont là? Pour les camions, le camion.
Lui, il dit au juge,
« Monsieur s'en allait se sauver,
j'ai fait une feuille sommaire sur lui quand il s'en allait s'en aller,
puis en fouillant dans son portefeuille,
dans sa sacoche, j'ai trouvé le document,
puis je l'ai saisi à cette heure-là,
genre à 7h et quelques. »
C'est pour ça, pendant tout qu'il est arrivé,
il prend le papier, il me le redonne, il me dit « décolle-le-ci avec. »
En partant, tu travailles au crime économique pour le front, tu dis que mon papier, c'est un faux. Tu ne dis pas que c'est moi qui te l qui est arrivé. Ils prennent le papier, ils me le donnent, ils me disent « décolle-le-ci avec ». Quand tu vas au crime économique pour le front,
tu dis que mon papier, c'est un faux.
Tu ne dis pas que c'est moi qui te l'ai donné au juge,
parce que si tu dis que c'est moi qui insiste
pour que ça soit des vérifications,
il y a de quoi qui ne marche pas.
Tu dis au juge que mon papier est probablement faux,
mais tu me le donnes, tu me dis « décolle-le-ci avec »
et je m'envoie.
Ça, c'est l'affaire 1.
L'affaire 2, c'est Annie Lafleur.
Elle, il est 7h44 le matin.
Elle dit qu'elle a mis mon document sous-salé
et qu'elle l'a saisi.
Après ça, c'était Mme Pelletier, qui est la fouilleuse,
à 11h53, qui retrouve mon document dans une pile de papier
caché en arrière de mon micro-ondes.
Moi, après ça, j'arrive,
et quand on a passé en cours, on a justement
toutes faites les questions par rapport à ça.
Puis, quand ils se sont aperçus
de ça, qu'il y avait trois versions de trois policiers
différents pour le même document,
les procureurs, ils ont appelé Dany Lafle avait trois versions de trois policiers différents pour le même document. Les procureurs,
ils ont appelé
Danny Lafleur
pour lui demander
de lui faire
un deuxième témoignage.
Quand il est venu témoigner...
Question de se reparjurer
un peu plus.
Question, genre,
d'essayer de récupérer
le tir, tu sais.
Quand elle est revenue
témoigner en deuxième fois,
ça, c'est fucké.
On lui a demandé,
je disais à l'avocat,
tu vas lui demander
qui l'a contacté,
c'est quoi que s'est dit
dans l'appel
et il était question de quoi. Elle a carrément dit que c'était la procureure, mettonsais à l'avocat, tu vas lui demander qui l'a contacté, c'est quoi que c'est dit dans l'appel, puis il était question de quoi.
Elle a carrément dit que c'était la procureure, mettons, de l'intra-hôpital qui l'avait communiqué avec elle, puis qui était question d'un deuxième document.
Parce qu'on l'avait vu venir le coup.
Quand elle est venue, elle a dit, moi, le document, je l'ai mis sur la 7h44, puis le document à côté du micro-ondes, c'est un deuxième, c'est une copie, c'est pas le même.
Où est-ce qu'elle s'est plantée? C'est que la fouilleuse qui est venue à la cour
qui a trouvé le document,
elle avait écrit des affaires de ce comme un numéro de l'eau,
je sais pas trop quoi avec elle.
Quand elle est venue à la cour, elle a identifié le document,
comme de quoi c'était le document qu'elle avait trouvé à côté du micro-ondes,
que c'était pas un autre document.
De toute façon, quand ils font des perquisitions, la police sait comment ça marche.
Ils ont des cadets, ils ont des photos.
Ils font des rapports.
C'est malade mental.
Si j'avais eu deux documents, il y aurait eu des deux documents sur une photo tu aurais eu, mettons, premièrement
t'es au crime économique
et t'aurais deux documents
c'est ça, c'est là que je m'en vais
t'es au crime économique, t'es au fraude
t'es en train de me dire mon document, au juge, tu penses que c'est un faux
mais il y en a deux, tu vas me laisser l'autre
tu en iras pas avec, tu vas me le laisser
ça c'est comme le cave qui s'en va à la banque avec de la fausse argent
ils vont y redonner et il y a des dépenses ailleurs ça tient pas de bout, ça me le laisser. Ça, c'est comme le cave qui s'en va à la banque avec de la fausse argent, ils vont y redonner et il y a de la dépense ailleurs.
Ça ne tient pas de bout, ça ne marche pas de même.
Moi, c'est ça qu'ils m'ont fait.
Si on revenait à la cour, ils sont revenus dire que c'était un deuxième document.
Le juge l'a dit dans son affaire,
c'est un témoignage de complaisance, elle a fait ça
pour rendre service au procureur, elle a tout inventé ça
et ce n'était pas vrai. Moi, ce qui m'a aidé dans tout ça,
j'ai dit au juge, j'ai mis deux documents
d'aucune façon. De toute façon,
tu as un document de Santé Canada qui est original et en fond, je le sens, ils nai dit au juge, j'ai mis deux documents, d'aucune façon. De toute façon, t'as un document de Santé Canada
qui est original, pis en fond, je le sens,
ils en émettent pas plein, pis tout, là.
Pis quand ça s'est arrivé, dans le fond, ben elle,
elle s'est carrément tirée dans le pied
en faisant ça, pis c'est la fouilleuse qui est venue
identifier le document de la cour que c'était celui-là.
C'est celui-là que j'ai trouvé, pis que j'ai mis sous-cellé,
pis tatata.
C'est ça, fait que, c'est ça qui est arrivé.
Après ça, nous autres, on a demandé à Lafleur, c'est quoi les vérifications
que tu as faites? Ah, moi, j'ai appelé
Santé Canada, mais ils ne m'ont jamais
rappelé. J'ai dit, ah ouais, OK, mais Santé Canada,
le problème, c'est que, c'est pas un problème
dans le fond, c'est la meilleure affaire qu'il n'y a pas,
c'est qu'il y a une ligne 24 heures sur 24,
7 jours sur 7, 365 jours par année
qui répondent tout le temps.
S'ils ne répondent pas, le temps de rappel,
c'est entre 8 et 12 minutes.
Ils ont un registre avec un lock-book
qui va écrire les appels, ça vient de qui,
la matricule, l'adresse, l'annonce du détenteur de permis,
la date, tout est écrit,
tout est répertorié.
Puis il n'y avait aucune collègue d'adresse de son appel.
Il n'y avait aucun appel à Santé Canada.
Mais là, attends, pire que ça,
on a demandé, tu as appelé quel téléphone?
Moi, j'ai appelé mon téléphone de l'ASQ.
OK, pas de trouble.
On fait produire ses factures et tout le kit.
Il n'y a pas d'appel.
Les procureurs, comment ça s'arrache les cheveux.
Je veux dire, ils sont en trois contre moi.
C'est le bureau de la grande criminalité et des affaires spéciales.
Ce n'est pas un petit bureau de procureurs du coin de la rue,
de la ville et tout le kit.
C'est le gros bureau des procureurs.
Chaque fois que j'arrivais en cours, j'en avais trois ou quatre en avant de moi.
À la fin, je me représentais tout seul.
Je ne suis pas venu me battre contre 3,4 tout seul.
Ça, on va en parler après.
Finalement, quand ça s'est arrivé,
la procureure a envoyé un e-mail à mon avocat.
Finalement, ce n'était pas son téléphone de travail.
C'est son téléphone personnel.
Malheureusement, de 2017 à 2020,
les factures ne sont plus disponibles.
OK, regarde, on va faire une affaire. »
– Déjà, ça, ça vient de l'envie
de la crédibilité de dire « J'ai appelé avec tel téléphone.
Ah non, il n'y a pas de preuve de ça. Ah bien, finalement,
j'ai appelé avec un autre téléphone, Christelle. »
Mais la crédibilité d'un policier, hein, c'est...
– Sans commentaire. – En tout cas.
– Mais tu sais, regarde, là, c'est rendu
qu'elle a fait des pirouettes, puis des culbutes, puis des acrobaties.
On s'entend, là, c'est rendu, même les procureurs,
puis... Fait que moi, je regarde ça, là, moi, je suis à Bordeaux rendu qu'elle a fait des pirouettes, des culbutes, des acrobaties. On s'entend, c'est rendu même les procureurs.
Moi, je regarde ça.
Moi, j'étais à Bordeaux dans ce temps-là. Je suis rendu dans le B2.
Avec du bon monde et tout.
T'attends? J'attends.
Pendant que je suis là-bas, j'ai rien que ça à faire. Je m'occupe de mes dossiers.
Je vais à l'ordinateur, je checke mes affaires.
Je connais mes dossiers par cœur.
Je fais des appels. Je m'occupe de tout.
Pour apprendre finalement par un autre gars
qui est là, un ostie de bon gars,
que les archives, c'est 7 ans.
Ah!
Fait que c'est une histoire de téléphone personnel.
C'est pas vrai. Ben, que les factures
se retrouvent pas, c'est pas vrai.
Écoute, j'ai fait venir le gars,
le directeur du service à la clientèle de la compagnie
de cellulaires qui a fait ça en faire.
J'ai fait sortir toutes ses factures.
On a reculé jusqu'à la date de, je ne sais pas,
c'est 7 ans des archives. On est rendu en 2020.
On s'entend que 2017, on peut tout avoir
en compte. Elle avait trois comptes.
Elle avait un sûrement à elle, à son mari,
à un de ses enfants, whatever. Je n'ai pas gardé
le détail des factures, mais je les ai produits
à la cour et je l'ai prouvé. Elle n'a jamais appelé.
J'ai fait venir Santé Canada.
Elle n'avait pas appelé. J'ai fait venir ses comptes de téléphone,
elle n'a pas appelé.
Puis finalement, ça a fini que
le juge a reconnu que
c'était un bâtot inventé.
Le mandat a été annulé.
Donc la perquisition est tombée illégale.
Le mandat avait déjà été annulé.
Parce qu'un télémandat, c'était pas la bonne affaire à faire.
À Star-Lord, la non-journée.
En plus de ça, c'est qu'eux autres,
c'est dans le territoireaire à faire. À Star-Lord, la non-journée. En plus de ça, c'est qu'eux autres, où est-ce qu'ils sont venus?
C'est dans le territoire de Joliette, comme on dit.
Mais à l'Opéra de justice de Laval,
il y avait des juges disponibles.
C'est encore plus proche pour eux autres
que d'aller, mettons, à Joliette ou whatever.
Fait qu'il n'y avait aucune excuse.
Fait que le juge, à cause de ça, il a cassé le mandat.
Puis là, à cause de tous les comportements policiers,
puis là, attends, on va te le dire,
on parle des comptes de téléphone,
on parle de parjure, on parle de faux témoignages.
Ça, c'est passible le maximum de 14 ans de prison
selon la déontologie policière, l'article 8.
Tu ne peux pas faire une affaire plus grave dans la vie
quand tu es une police,
fabriquer de la preuve,
faire des faux témoignages,
falsifier des documents.
Moi, dans mon cas, elle a fait tout ça.
Elle mettait des autos dans ma cause avait
pour fabriquer une preuve avait mettons dans le dossier d'un des fraudeurs moi quand j'ai
appelé je te disais tantôt le bon avocat richard brouillard charles canet par coeur son numéro de
cellulaire puis pour donner créons de téléphone quand je vais l'appeler au joli joli sept pieds
là j'ai appelé richard le matin de l m laissait un appel privilégié, j'appelle un avocat.
Elle s'est à côté, puis elle l'écoute.
Moi, je m'en crie, c'est nous, j'ai pas rapport là-dedans,
je suis pas un fraudeur, puis moi, je veux juste qu'ils décollissent
chez nous. Ils ont pas d'affaires ici, en partant.
Créez-les, créez-les pas.
Le fraudeur de l'histoire de fraude
des véhicules, c'est un ancien notaire qui s'appelle
Richard Felks, qui est barré,
qui est radié à la Chambre des notaires du Québec.
C'est un fraudeur
à répétition.
Un des pires fraudeurs de l'histoire, peut-être,
des notaires.
Quand j'appelle Richard Brouillard, qui est l'avocat,
elle a décidé dans sa tête que le Richard que j'appelle,
c'est Richard le fraudeur.
Dans le dossier de Richard le fraudeur,
elle a été faire un document de rédaction
en disant
« Le matin de la perquisition du 7 novembre
chez Christian et tal, blablabla,
il nous aurait dit qu'il faisait affaire
avec un certain Richard.
Le problème, c'est parce que moi, j'ai sorti toutes les notes
des policiers. Premièrement, je ne les parle pas.
Je n'ai rien à leur dire. Je ne sais pas
dans l'histoire de front. Il y a-tu le truc?
Je ne sais pas que c'est de la front. Ce n'est pas de mes crises d'affaires.
Tu es voulu être libre. Va-t'en avec.
Je vais m'arranger avec mes astuces de trouble. Après, c'rends-le. Moi, je ne sais pas que c'est de la fraude. Ce n'est pas de mes crises d'affaires. Tu as voulu être libre. Va-t'en avec. Je vais m'arranger
avec mes astuces de troubles.
Après, c'est un problème.
Mais moi, il n'est pas à moi
de traiter.
Oui, oui, oui.
Je t'ai fait ça.
Ça fait que j'en ai mis
une à foutre.
Il n'est pas à moi.
Donc, eux autres,
dans le fond,
elles ont décidé
que c'était avec le truc
que je parlais
avec le fraudeur.
Donc, elle a fait
des documents de rédaction
dans le dossier du fraudeur
en disant que j'avais dit
que je faisais affaire
avec lui.
Puis moi, j'ai ces notes
que j'ai sorties
dans ces notes de police
que c'est marqué
partout noir sur blanc.
Ne collabore pas, ne fais pas de déclaration,
ne veux pas donner de nom,
ne donne aucune information.
Dis qu'il ne sait pas que c'est de la fraude,
mais n'est pas au courant de rien, puis il redonne les clés.
Ça, c'est les notes que moi, j'ai de la police
dans mes affaires de chez nous.
Mais tu lui as dit que tu appelais le fraudeur au téléphone, Mme.
J'ai même pas dit ça.
J'ai pris mon téléphone.
Il avait saisi mon téléphone. Je l'ai pris pour appeler l'avocat.
Je lui ai dit que j'appelle l'avocat.
Parce que l'avocat s'appelle Richard et le fraudeur s'appelle Richard,
j'appelais le fraudeur.
Elle connaît pas ce gars-là. Moi, j'ai fait affaire avec deux autres gars.
Je faisais pas affaire avec ce gars-là. Je connais pas.
Mais pour elle, elle a décidé
qu'un plus un, ça faisait deux.
Mais c'était pas un plus un.
C'était un fois un et c'était pas le bon Richard.
Finalement, ça a resté comme ça fait que là après toutes ces affaires là
qu'on s'est servi à court
pour les affaires des faux témoignages, les parjeux
les registres, les cilés et ça
le juge a exclu toute la preuve
qu'est-ce qu'il y avait dans la maison
là je reviens à l'histoire de la fraude du camion du début
la famille Oukondoneli
mais je
je veux pas te couper, mais dans le fond,
peu importe ce qui a été trouvé
chez vous, si on rentre pas dans les détails, on s'en fout,
on est pas là pour ça. Fait que tout ça, ça a été annulé.
Tout ce qu'il y avait dans la maison est tombé.
Fait qu'ils ont pas pu t'inculper pour absolument rien
de ce qu'ils ont trouvé. Fait que c'est quand même deux ans que je suis en prison.
En attente de ces procès-là.
Fait que dans le fond, je suis rentré en décembre
2018. Les procureurs
m'ont libéré de consentementement mais j'ai été détenu
dans d'autres dossiers après
je dis c'est un show
la raison
j'imagine c'est ça la raison pour laquelle on précise
pas ce qu'ils ont trouvé
utilisez votre imagination si ça vous tente
mais comme il n'y a pas eu de condamnation reliée à ça
ça n'accorde personne
ce qui a été retrouvé chez vous
je vais te donner un exemple,
je peux le mettre un peu en situation sans rentrer dans les détails,
j'avais 15 accusations,
j'ai 15 acquittements,
pis le deal,
ils ont mis des charges à ma femme dans ce temps-là,
ils ont dit qu'elle allait faire 4 ans de prison, écoute,
ils ont fait peur à côté, regarde,
elle allait vraiment capoter, pis je la comprends,
elle avait pas rapport dans rien de ça, t'es pas au courant de rien,
elle est arrivée, le jour ou le lendemain, elle se réveille, il y a une bombe en dessous de son lit,
t'as pas le c'est pas, tu comprends ce que je veux dire?
— Ah non, j'étais bien. — Là, ça saute ce matin-là, t'sais,
ben, y'avait pas de bombe, mais...
— Non, non, non, façon de parler, là,
moi, j'avais compris, ça, ça,
— Juste mettre ça au clair, là. — Après, le gars, il est terroriste,
finalement. — Ouais, c'est ça,
fait que non, fait que là, finalement, c'est ça,
ils ont fait peur, puis moi, ben, le dé, qui me disait, ben,
là, c'est le bureau de la grande criminalité, comme je te dis, c'est des acharnés, puis c'est, excuse-moi le langage, mais c'est des astides ont fait peur puis moi l'AD qui me disait, c'est le bureau de la grande criminalité
comme je te l'ai dit, c'est des acharnés
excuse-moi le langage, mais c'est des astides pas bonnes
désolé de te dire
moi je suis la liberté d'expression
tu vas comprendre pourquoi je te dis ça
premièrement, un mandat, quand t'es au Canada
un mandat pour Québec, pour être capable d'attaquer
un mandat, il faut être du standing
le mandat c'est toi qui serais visé, tu peux pas attaquer le mandat d'un tiers
au Québec
quand ils sont venus chez nous pour le camion,
en partant, le premier mandat pour le camion,
pour le Yukon, il n'était pas bon.
Depuis 2015, la loi pour les institutions financières
et pour les données sensibles des clients,
depuis 2015, toute information sortie
d'une affaire de client de banque à cause des fraudes,
ça prend une ordonnance judiciaire
ou le consentement de la cliente
ou un ordre d'un juge.
C'est les seules façons que tes données peuvent
sortir de la banque et être données à quelqu'un d'autre.
Quand la police va te voir l'enquêteur de la banque,
c'est des anciens enquêteurs
de police qui travaillent, les enquêteurs de la banque.
Ils se connaissent, c'est des chums. Ils ont tous
donné gratuitement. Exactement, ils n'avaient pas le droit.
Le premier mandat,
la seule personne qui pouvait casser le mandat,
c'est la propriétaire du camion.
Ce qu'ont fait les procureurs, ils ont décidé de ne pas l'accuser. En ne l'accusant pas, il n'y a plus personne qui peut casser le mandat, c'est la propriétaire du camion. Ce qu'ont fait les procureurs,
ils ont décidé de ne pas l'accuser.
En ne l'accusant pas,
il n'y a plus personne qui peut casser le mandat parce que tu n'as pas de standing,
ce n'est pas ton mandat.
Au départ, le premier mandat n'était pas bon.
Tu aurais été supposé tomber automatiquement
avec le premier mandat,
mais ça ne s'est pas rendu là.
Ça, c'est une autre affaire
qui me met vraiment en tabarnak par rapport à ça.
Je reviens à ma conjointe de l'époque.
Elle, dans le fond, tout ce qui était dans la maison,
ils l'ont mis sur le dos.
Dans le camion, les affaires dans le camion,
par rapport au camion, elle n'avait pas été là.
Elle n'a jamais pris ce camion-là.
Pour accuser du monde, ça prend des preuves.
Ça prend de la filature. Ça prend de l'ODN.
Ça prend des emprunts. Il n'y avait rien de ça
contre ma conjointe de l'époque.
La journée que je suis arrivé et qu'ils m'ont libéré
de mon dossier, ils l'ont fait de consentement.
J'étais détenu dans une opération à Québec aussi.
J'étais 29 quand on s'était fait arrêter.
Ils sont venus m'arrêter en dedans des murs en 2019.
On est rendu en 2020.
Je suis détenu dans un autre dossier, mais l'autre dossier
ne me libère pas à cause de ce dossier-là.
De Québec, tu parles.
Le dossier de Québec, ils sont venus m'arrêter. J'étais déjà dedans.
Tu étais déjà dedans. Ils sont venus t'arrêter en dedans.
Je vais te montrer ma
mugshot après, papy.
Fait que finalement, écoute, ils sont venus m'arrêter
pendant que j'étais déjà dedans des murs, tu sais.
Puis là, on est rendu en 2020,
après, je suis dans mes requêtes, puis le dossier de
Joliette, le gros dossier, j'ai 15 accusations
qui veulent me donner 11 ans de prison, toute la patente.
Puis là, quand j'arrive, puis que
j'ai la libération,
c'est le 3 décembre, ils font ça de consentement avec les procureurs, puis mes avocération, c'est le 3 décembre.
Ils font ça de consentement avec les procureurs et mes avocats.
C'est l'avocat à moi et l'avocat de ma conjointe.
Mais plus tard, quand je n'avais plus d'avocat et que je me défendais de ça,
j'essayais de sortir parce que je me suis fait mettre des charges à répétition dans des murs sur mon emparle-après.
Oui, non, je suis curieux d'aller là.
Non, tu vas capoter.
Je te dis, je vais même te montrer les jugements.
Une affaire de fou,
ma conjointe,
dans ce temps-là, le camion, il n'y avait rien
sur elle. Il n'y avait pas de preuve de rien de elle.
Ils n'ont pas accusé la fille pour le camion.
Ils n'ont pas mis de la fraude à la fille pour le camion.
Ils n'ont pas mis le pot à la fille pour le camion.
Même ma conjointe, qui n'a pas rapport avec le camion,
ils ont mis ces charges-là à elle.
Quand ça s'est arrivé, ils ont insulé la preuve
et on a dit, bon, les charges restantes, écoute,
je suis en salle de cours. J'ai commencé à crier
comme un hostie de pendu après le procureur.
J'étais en tabarnak. Ça prend de la preuve.
Ça prend des empreintes. Ça prend de la filature.
Tout ce que je viens de dire, je le répète.
Ils ont rien, ta femme dans le char.
Rien, jamais. Ils n'ont pas de photo
d'elle qui conduit ce truc-là.
Le Love Race, c'est le moyen de pression
pour avoir de quoi de moi
pour me faire plaider coupable.
C'est ça.
On va mettre ta femme
en dedans quatre ans
en plaide coupable,
on te donne 11 ans,
t'as ça au-delà.
Mais sais-tu quoi?
Toi, t'as une famille serrée,
on va se tenir,
on va attendre.
On va attendre de voir
qu'est-ce qui va arriver.
Puis quand ça va être le temps,
si tu veux que je pleure,
peu importe le nombre de temps,
je vais le faire.
Ils mettent la pression
en bonne place.
J'ai un gars que j'ai reçu
ici cette année, puis s'est amené
pis c'est ça
qu'il me dit
ils ont dit
mais tout ensemble
tout va tomber
succéquent
tout ensemble
pis ils disent
si tu plaides pas coupable
ils disent
on va t'en ressortir
une par mois
à toi et moi
on va t'en ressortir
une accusation de plus
c'est ça
mais là
ils mettent de l'empreur
du poids sur ta femme
disant
regarde ta femme
va se retrouver en dedans 4 ans
plaide donc ou pas
en donnant un an ta femme est libérée
je regarde c'est du quoi, on va attendre un peu
je vais attendre d'avoir la preuve
à mon livre à moi et tout ça, regarde j'en recule dans la règle
comment c'est drôle, moi j'ai été arrêté en décembre 2018
mais pour les fins de la cour
puis tout, en décembre 2017
ils ont mis un blocage sur la maison
la maison appartient à mon père et pas à moi mon père a racheté la maison en 2012 avec l'accord de la cour des procureurs En décembre 2017, ils ont mis un blocage sur la maison. La maison appartient à mon père et pas à moi.
Mon père a acheté la maison en 2012 avec l'accord de la cour
des procureurs. Tout le monde est heureux de ça.
Dix ans plus tard,
je suis encore à la cour à matin pour ça encore,
l'affaire de la maison.
Mon père n'a pas répondu à mes affaires. Ma femme avait un bail dans ce temps-là.
On habitait là comme des locataires.
Je payais des affaires avec mon père et tout.
Les autres ont décidé
qu'avec la maison à mon père,
ils vont aller la chercher.
L'argent qu'ils ont trouvé chez nous,
j'avais 55 900 $.
J'ai fait des prêts, des papiers notariés avec des avocats,
tout en bonne et due forme, bail de bouche,
sortie d'argent de marge de crédit hypothécaire,
tout l'argent illégal, je peux tout approuver la provenance.
Ils ne veulent pas leur donner.
Les polices, quand ils sont venus chez nous,
ils ont volé 11 500 $.
J'avais 57 900 $. J'avais 57 900 $.
J'avais 59 000 $.
J'avais 60 000 $.
La semaine d'avant, j'étais à mon père.
Je suis tout payé au complet.
La semaine prochaine, je vais commencer à déposer l'argent
dans le compte de banque.
Mon père me faisait confiance.
J'avais une procuration.
Les deux yeux fermés.
Mon père me disait que j'étais un assidu de drape.
Je ne vais jamais te voler une salle noire.
Peu importe qui.
Il n'écrélait pas. Mon père, en 2017, a fait une crise'ai un astide de droite. Je ne vais jamais te voler une salle noire. Peu importe. Créer, s'créer, ne crée pas.
Mon père, en 2017, a fait une crise cardiaque.
Il est mort pendant 45 minutes.
Il est ressuscité.
Il est revenu.
Aucune séquelle.
Là, mon père, depuis 2017, depuis qu'il a fait sa crise cardiaque,
ça, c'est arrivé après.
Là, c'est rendu que pendant mes affaires criminelles,
il se servait de ma blonde comme moyen de pression.
Je vais me rendre là après, mais on va quand même en parler un peu tout de suite.
C'est que mon père, dans le fond,
on est rendu en instance de confiscation civile
avec le procureur général du Québec.
Ça, comment ça fonctionne, dans le fond, c'est eux autres
qui veulent se ramasser, qu'est-ce qu'ils peuvent.
Ah, mais ça ne fait pas de sens.
Moi, j'ai des propriétés. Moi, j'ai des propriétés
à Saint-Jérôme.
Si j'ai un de mes locataires,
ils ne peuvent pas saisir mon bloc
parce que mon locataire
est criminel.
Ça n'a aucun sens.
Ils font ce qu'ils veulent, Cédric.
Tout ce qu'on a dans la vie, c'est prêté.
Il n'y a rien qui est à nous autres.
On pense que c'est à nous autres, mais ils peuvent te l'enlever n'importe quand.
C'est décidé de te l'enlever.
Le plus bel exemple que je peux te donner, c'est la maison de mon père.
Mon père, à la fin de la marge de crédit,
ils ont volé de l'argent
quand ils ont déclaré l'argent
on a déclaré 46 400$
c'était 57 900$
le vrai montant
je sais
je connais mes affaires
je suis content
c'est une qualité
que j'ai dans la vie
je suis content
je suis proche de mes cendres
je sens nasty
comment j'avais de l'argent
mais non
ils m'ont volé
ils ont saisi l'argent
ils ne veulent pas leur donner
ils ont réussi à avoir
une ordonnance
pour récupérer l'argent
ils ont un mois pour leur donner.
La dernière journée, genre dans la dernière demi-heure avant que ça soit à nous autres,
ils ont fait une requête. C'est les avant-jugements.
Là, on retombe en compte, on est allé en grenage, ça continue.
Mon père, depuis 2017, on est rendu en 2023,
on a passé un matin pour l'histoire de la maison et tout.
J'ai fait des requêtes à le procureur général du Québec, l'avocat du PGQ.
Il me dit « Ah, tu vas pouvoir faire tes représentations devant le juge. » Moi, j'ai mis des avis de présentation. Moi, je Québec, l'avocat du PGQ. Il me dit, « Ah, tu vas pouvoir faire tes représentations
devant le juge. »
Moi, j'ai mis des avis
de présentation.
Moi, je vais passer
mes requêtes un matin
pour que ça l'arrête
parce que mon père
n'a pas rapport là-dedans,
mais pas en tout.
Puis là, la maison est encore...
Fait qu'elle est...
Quoi?
Elle est sous-cellée encore
ou elle est saisie?
Non, la maison est bloquée.
Mon père ne peut pas la vendre.
Il ne peut pas la vendre,
il ne peut pas la louer.
Il ne peut pas la transférer,
il ne peut pas rien faire.
Il faut qu'il paie les taxes,
il faut qu'il paie tout.
Puis il ne peut pas
la louer à personne. Non, mais
on doit l'habiter, là. OK, au moins.
Sauf que, il peut pas rien faire.
Non, non, je comprends. Il essaie de la saisir,
pis la faire de l'argent, l'argent, là, dans le fond,
à tous les mois depuis 2017,
là, les taux d'intérêt ont monté.
Au début, c'était 3 points quelque chose, le taux d'intérêt.
Le marge de crédit, non, mais c'était le fun. Non, non, je...
Ça n'a fait rien. Je sais.
Là, je te dis... J'ai fait refinancer deux de mes blocs avec les gros taux d'intérêt, pis j'avais 150 000 sur ma marge de crédit, pis, mais c'était le fun. Non, non, je... Ça ne vautait rien. Je sais. Là, je te le dis... J'ai fait refinancer deux de mes blocs
avec les gros taux d'intérêt
parce que j'avais 150 000 sur ma marge de crédit
et ça n'avait plus de sens.
Regarde, moi, je te le dis, Cédric,
l'argent, à tous les mois,
ça coûte 400 et quelques piastres d'intérêt.
Quand on a pas ça le matin,
moi, je suis arrivé là-bas le matin,
mon idée était faite.
C'est l'argent qu'ils ont saisi,
dans le fond, qui était...
L'argent qu'ils ont saisi en 2017.
... qui allait servir à payer... Dans le fond, j'allais remettre dans la marge de crédit, c'est l'argent qu'ils ont saisi en 2017 qui allait servir à payer
la marge de crédit.
Dans le fond, j'allais remettre dans la marge de crédit, c'est l'argent que j'avais prêté à un gars.
J'avais une hypothèque sur sa maison en Joliette.
Le gars n'a pas payé, j'ai ramassé la maison, j'ai fait
une cessation volontaire avec les avocats.
Tout était fait by the book.
Il n'y a rien d'illégal dans tout ça.
T'as retiré de l'argent sur ta marge de crédit
pour faire un...
Whatever, t'as le droit de faire ce que tu veux, c'est ton argent. J'ai le droit d'aller en banque, moi, de retirer 100 000 sur ta marge de crédit pour faire un... Whatever, tu as le droit de faire ce que tu veux, c'est ton argent.
J'ai le droit d'aller en banque, moi, de retirer
100 000 sur ma marge de crédit de maison, puis de l'avoir
dans mon garde-robe, ça me tente.
Ben ouais, mais eux autres n'aiment pas ça. C'est des jaloux.
Il n'y a aucune loi qui interdit d'avoir de l'argent.
Moi, pour moi, excuse-moi,
c'est pas pour péter de la boue, mais moi, 50 000,
moi, je me collise de ça. Je veux dire,
c'est pas que je me collise de ça parce que ça vaut rien,
mais qu'est-ce que je veux dire c'est que
le fait d'avoir 50 000
de jouer avec ça
pour faire des prêts
faire ci pis ça
je suis habitué là-dedans
ça me dérange pas
pis je l'ai fait légalement
de la bonne façon
avec des papiers notariés
tout en bonne uniforme
une hypothèque sur une maison
comme garantie
des prêts avec des garanties
des affaires
tu te trompes pas
moi j'ai fait ça
de cette façon-là
pour pas perdre une salle
pour finalement
me faire voler par la police
fait que cet argent-là est encore sous-celléalle, pour finalement me faire voler par la police.
Fait que cet argent-là est encore sous-solé.
Oui, puis à matin, ça c'est là que je m'en allais avec mon histoire. À matin, on a passé
en cours pour ça. Bien, imagine-toi
donc que le juge
de la cause supérieure a remis le dossier
à mai 2025.
Fait que tu en as encore pour un an
avant de... Plus. L'année prochaine,
c'est 2024. Ah bien oui, calé! C'est bon, je te dis en 2024. J'en ai encore pour un an avant de... Plus. L'année prochaine, c'est 2024.
Ah ben oui, calé, c'est moi.
J'étais déjà en 2024.
Fait que j'en ai encore pour plus qu'un an et demi. Un an et demi passé.
Pour un enfer que mon père, il est pogné là-dedans,
qui n'a pas rapport là-dedans d'aucune façon.
Mon père, il a mené une vie irréprochable toute sa vie.
Il était directeur de compagnie, directeur des ventes,
faisait des six chiffres par année.
C'est lui à base, il a racheté ta maison pour pas que tu te la fasses saisir
quand tu t'es fait arrêter.
Non, mon père, il a racheté la maison parce que j'ai redonné saisir quand tu t'es fait arrêter. Non, mon père a racheté la maison
parce que j'ai redonné les clés et je l'ai remis.
Je suis capable de payer ça.
Moi, dans ce temps-là, j'avais une grosse équité
sur la maison. La maison valait peut-être
500 000 dans ce temps-là. Je l'avais
142 000. Les autres, ils la voulaient.
Dans ce temps-là, j'étais coupable.
Ça a coûté 30 000 piastres d'amende. Mon père a racheté
la maison. J'ai payé l'amende. Depuis ce temps-là,
la maison est à mon père. Il paye, il fait tout. Regarde, c'est mon père qui s'en va. Après ça, mon père a rejeté la maison, j'ai payé l'amende. Depuis ce temps-là, la maison est à mon père, il paye, il fait tout, regarde, c'est mon père qui s'en vient.
Non, non, non.
Après ça, quand ça a été fait avec l'accord de la cour,
j'étais coupable, ça a coûté 30 000 $.
Là, je suis non coupable, la maison ne m'appartient plus.
Il essaie de la saisir,
il va garder 46 000 $,
dans le fond, c'était 57 000 $ qui m'ont volé d'une partie.
Ils ont gardé cet argent-là,
ils ont gardé la moitié de l'équité de la maison,
mon père est de quoi? 140 sur la maison?
En ce qui me fait peut-être, je sais pas, moi, 6, 7,
800, je sais plus comment ça vaut, mais ça a monté
pas mal.
Je comprends pas pourquoi
si
il y a eu ça sur la maison,
mais que t'as été déclaré non coupable, puis que tout a été...
Je veux dire, les mandats
ont été... T'avais 15
accusations, t'as eu... 15 équipements. Les mandats ont été... T'avais 15 accusations, t'as eu...
15 équitements.
Les mandats sont plus bons.
Christophe, ça aurait dû lever automatiquement.
Oui, mais sais-tu quoi? Les procureurs, je reviens tantôt,
je te disais, c'est des estites pas bonnes.
Quand c'était le temps du premier mandat,
ils n'ont pas accusé la fille. Quand c'était le temps
du stock dans le truck, ils ont accusé ma femme.
Quand j'ai commencé à crier après eux autres à la cour,
le juge a suspendu. 20 minutes après, ma femme était acquittée
parce que je les ai criés après, parce que là,
ils se sont comme aperçus que j'avais raison.
Tu sais, 99,9% du monde arrive,
ils vont pas dire une crise d'amour.
Moi, ils ont la chienne, ils sont pas habitués.
C'est vrai, j'étais rendu au point où j'étais rendu.
Moi, j'avais des avocats au début, j'avais plus d'argent.
J'étais en prison depuis 2 ans.
Ma femme est partie avec un autre.
Elle s'est mariée avec l'autre.
Ça, je m'en calisse.
C'est la vie.
C'est la vie, oui.
9 points.
Je te dirais que 89 % des filles,
quand les gars se ramassent en dedans,
ils s'en vont.
C'est normal.
Ils n'ont pas d'affaires à être poignés là-dedans.
Ce n'est pas le crise de vie à eux autres.
C'est nos affaires.
C'est nos conneries à nous autres.
Je l'assume pleinement.
Je suis très bien avec tout ça.
C'est bien correct.
Le bout qui me dérange,
c'est comme je te dis,
les procureurs,
comment ils ont manipulé leurs affaires.
Comment ils ont navigué le navire, si on peut dire.
C'est qu'ils n'ont pas accusé la fille.
Ça s'est ramassé qu'elle n'a rien eu.
Ma femme a tout eu pour elle.
Elle était supposée être accusée de fronte.
Il y a des affaires dans le truc, c'est son truc qui accuse là.
Ils ne l'ont pas faite.
Après ça, mon dossier à moi, il m'a dit comment ça a fini.
Moi, je n'ai plus d'avocat.
Mes avocats me disent,
« Ah, peut-être coupable de rester dans des accusations,
tu ne vas jamais gagner ça. »
J'ai annoncé, « Regarde, de toute façon, je ne suis plus capable
de vous payer. » J'étais en prison, ça fait deux ans.
N'importe qui qui est en prison
après une année, tu as le droit à l'aide juridique.
Pas moi.
Moi, je n'avais pas de placement, je n'avais pas d'immeuble,
je n'avais pas une crise d'ascense, je n'avais plus rien.
Tu n'avais plus rien maintenant.
Je n'avais pas le droit à l'aide juridique parce que moi, dans le fond,
l'aide juridique disait que vu qu'ils ont trouvé de l'argent chez nous,
je suis capable de le payer.
Là, je dis, « Parce que moi, je vu qu'ils ont trouvé de l'argent chez nous, je suis capable de le payer. Là, j'ai dit parce que moi, je peux justifier
la provenance de l'argent, mais au pire, allez,
qu'est-ce qui m'approchait à l'aide juridique?
Ah ben, t'as jamais fait une requête, dans le fond, toi.
Est-ce que...
T'as su parler de ton échec?
Est-ce que je voyais...
Je m'éloignais du micro, j'étais comme,
si ça part, ça va faire un chew trop fort.
Excuse-moi.
Dans le fond, eux autres, ce qu'ils me reprochaient à l'aide juridique,
c'est qu'ils n'avaient jamais fait une requête pour demander
de prendre l'argent saisi pour justement
payer des honoraires d'avocat.
Les procureurs, les trois crises de pas bonnes,
je n'aimerais pas de nom, mais ils se reconnaissent.
S'ils entendent ça, ils vont se reconnaître en STP
et ils savent en tabarnak ce qu'ils ont fait.
C'est qu'eux autres, dans le fond, ils n'arrêtaient pas de se plaindre
aux juges, le dossier n'avance pas,
monsieur, dalala. » Moi, je me défends du sol.
Quand j'essaie de prendre justement
des moyens pour faire avancer mes affaires plus vite
pour avoir un avocat, vous autres faites des requêtes
en rejet sans maire pour que mes affaires
ne marchent pas. Dans le fond, moi, je fais tout
pour que ça avance. Vous autres, vous faites tout pour que ça ne marche pas.
Ils sont juste en maire et aigris
de ne pas avoir réussi à te coincer
sur les 15 chefs d'accusation, probablement.
D'après moi, ils n'en donnent pas encore.
Il y avait de la preuve dans les mains.
On ne rentre pas dans les détails, mais c'était avec 15 chefs d'accusation.
Ils n'ont pas apparu du ciel,
les chefs d'accusation.
Ça, c'est ta vie.
Il y avait des preuves dans les mains,
mais ils n'ont pas pu y toucher.
C'est ça qui est enrageant pour un procureur.
J'aime le mot « preuve ». », le mot « preuve », parce que, regarde bien ça.
Moi, j'étais arrivé après ça. On est rendu là, justement, en contexte.
On est rendu en 2021.
Moi, en décembre 2020, je suis libéré de ce dossier-là.
Mais je veux s'en venir, parce que je suis juste intrigué par ton...
Quand tu as été arrêté, justement, tu disais pour la...
En dedans, mais pour l'affaire de Québec.
Oui.
Ça, il s'est passé quoi avec ça? Tu es tombé ça aussi?
Dans le fond, au moins, dans le cadre.
Ou tu as mieux pas... Non, mais je peux le dire, je relève pas longtemps.
Tu vas tout comprendre, les autres histoires d'après.
Je vais pas commencer tout.
On en parle après.
Je vais pas mélanger les histoires.
T'en as parlé.
On va y toucher.
Ça va tout faire un triangle.
On arrive tout au bout.
On va arriver dans l'entonnoir et ça va juste passer tout au complet.
C'est bon. Dans le fond, il arrive tout au bout. On va arriver dans l'entonnoir et ça va juste passer tout au complet. C'est bon.
Je te laisse aller. Dans le fond, il y a bien ça.
Fait que là, finalement, je suis rendu là.
L'affaire des... On parle de preuves.
Fait que là, je suis vraiment en contexte.
On est rendu en 2021.
On est rendu au mois de juillet.
Je me défends tout seul dans toutes mes affaires.
Puis ça, je vais parler d'autres choses
après, ce qui est bien important. Mais en tout cas,
je reviens à mon dossier de solide et 15 accusations
moi j'ai fait une requête moi-même
que j'ai faite dans le fond, j'ai demandé une requête
en divulgation de preuves puis en abus de procédure
puis quand j'ai fait ma requête je disais
deux trois affaires que je parlais
je parlais de Danny Lafleur et du véhicule qu'elle mettait chez nous
qui était pas là, je parlais du document
du fameux Richard qu'elle a falsifié
dans son dossier en disant que c'était des informations
que j'avais discutées, elle avait rien de vrai là-dedans. Elle a vraiment
tout inventé. Moi, ce que j'ai pris
d'autre à faire, c'est de faire de l'argent. L'argent qui avait
disparu. Même avec les propres photos, je peux prouver
qu'il y a de l'argent qui manque sur une photo à l'autre.
Avec le propre crise de photos, de le journaliste,
de le photographe
de la Sûreté du Québec.
Moi, dans le fond, je mets tout ça
dans une raquette. Je dépose ma raquette
le 6 juillet au Pékin de Montréal. Parfait. C'est parce que j'étais en prison. J'étais à Rivière-des-Prairies. J'ai tout, je mets tout ça dans une requête. Je dépose ma requête le 6 juillet au Pékin de Montréal.
Parfait, parce que j'étais en prison.
J'étais à Rivière-des-Prairies.
J'avais toutes mes affaires tout seul, encore pas d'avocat.
Dans ma requête, moi, ce que je dis au juge,
je me suis dit, je veux que vous ordonnez avec un histoire de Cadillac,
la localisation GPS du Cadillac XT5 2017,
qui était supposément fraudé que j'avais dans ma cour,
à toutes les dates que Mme Lafleur le met chez moi,
vous allez me sortir l'occasion sur le GPS du véhicule,
vous allez me dire il est où, parce que je n'avais pas cet auto-là chez nous.
Puis, je parle de la provenance de l'argent.
J'ai des papiers notariés,
que c'est un prêt, que tout est légal.
Les procureurs, quand ils ont vu ça,
le 8 juillet, j'ai mon procès verbal,
je te le montrerai tantôt, puis tous les papiers, je vais te le montrer.
Les procureurs, ils ont regardé ça.
À cause de la gravité
des comportements policiers, ça aurait dû être un arrêt
des procédures complète. Tout arrête là,
ça finit là, puis on n'en parle plus.
Eux autres, on se dit, on acquitte monsieur,
on n'a pas de preuve à offrir.
Le juge Michel Penoud, de la cause supérieure,
un excellent juge en passant,
qui avait exclu la preuve puis toute l'équipe,
il connaît son droit. Je vais te donner un exemple
comment j'ai du respect pour ce monsieur-là.
On connaît toute l'histoire du cardiologue Guy Turcotte.
M. Penoud, dans le fond,
quand il était procureur de la couronne,
c'est lui qui était spécialisé dans les demandes d'appel.
Turcotte, le sable qui a tué 16 enfants,
dans le fond, s'il est en prison à 25 ans,
c'est grâce à M. Penoud.
C'est lui qui est le grand juge aujourd'hui et c'est lui qui a fait il rentre juge aujourd'hui
c'est lui qui s'occupe de ton dossier
je ne traite pas ses procureurs
mais j'ai le plus grand respect qu'il n'y a pas pour ce juge
pour deux raisons, premièrement qu'est-ce qu'il a fait pour l'affaire de Turcot
puis mon affaire de mon dossier
comment ça a été fait
parce que ce n'est pas tous les juges qui auraient mis leurs culottes
qu'est-ce que la police a fait
de faire une exclusion de la preuve
il est tellement solide dans son truc
que personne ne pouvait faire des appels de ses jugements.
Ouais, c'est ça.
Tu sais, les procureurs qui voulaient me donner 11 ans, c'est sûr qu'ils l'ont avalé de travers,
mais ils n'ont pas payé en appel parce que le jugement était…
Il était tellement béton son jugement que…
Exactement. Le fait que les procureurs n'ont pas accusé la fille, ils ont fait des affaires
de cette façon-là, puis quand j'ai fait ma requête en divulgation de preuves,
ils ont décidé justement qu'ils m'acquittaient sans preuve à offrir ça reste un arrêt des procédures ce
poste qui ont fait qu'en faisant ça comment ça fonctionne après ça on va prendre du temps
réfléchir prendre position pour la suite des choses sur des choses c'est la suite des choses
je vais dire qu'au québec mon chum mais comment ça fonctionne à sa visite sur marc robes j'en
parle tantôt et à coller les paysosseurs au canada je peux parler contre les
québécois mais toutes les astuces grâce des affaires pas correct ça part tout du québec
le tronc comme du temps sans parler contre les québécois en général gage fait à l'été
reprend juste au sein d'un des commandes toutes les histoires ça partait tout de du monde ça n'a
pas fait de différence dans cette affaire le garde. Regarde, les procureurs, en faisant ça,
ce que ça a fait, c'est qu'ils ont
tous changé les lois. Fait qu'à cette heure,
quand tu te fais poignard avec Decoët,
même si t'es acquitté,
à cette heure, ils transfèrent ça aux civils
en instance de confiscation civile.
Ils disent que c'est des biens infractionnels,
les fruits de la criminalité. Peu importe les termes
qu'ils vont employer,
ils vont tout faire pour t'arracher tout ce que t'as.
Même si t'es acquitté.
Fait qu'à moins...
Pis même si t'y gagnes pas au bout de la ligne, ça va tellement traîner
sur des astides années à Pupenay.
Je vais te donner un bel exemple. J'étais coupable en 2012,
la maison était à moi, j'ai payé 30 000 $ de l'amende,
ça s'est tout raidé, j'étais en prison.
Là, j'étais allé en prison pour rien,
j'ai été acquitté.
Pour arriver qu'après ça, c'était supposé être un arrêt des procédures, ils m'ont acquitté. Pour arriver qu'après ça,
c'était supposé être un arrêt des procédures, ils m'ont acquitté.
Ils ont décidé de manipuler ça de cette façon-là pour pouvoir
continuer à me faire la mort.
Ces deux estidonés-là, ils ne te redonneront jamais?
Non. En plus de ça,
les comportements policiers sont tellement
graves. Dans le temps, je ne sais pas si tu te rappelles
de ça, l'affaire Matix.
Je te remets en contexte. En 1995,
ils ont fait une commission d'enquête.
Ce qui est arrivé, c'est que
M. Matix était comme le boss
qui travaillait au port de Montréal.
Ils étaient des Irlandais.
Tu regarderas, tu iras voir sur Crave
les rois de la Cogue.
Ça parle d'ici.
Ça parle de Montréal.
Ça parle de la famille Matix.
Ça parle de Dooney Ryan.
Alan Ross, tous ces gars-là.
La Sûreté du Québec voulait tellement arrêter le monsieur
que le monsieur était là
et travaillait légalement au port.
Pour eux autres, c'était lui la tête dirigeante
de tout ça. C'est des hosties de coeur.
Regarde ce qu'ils ont fait. Ils ont été dans son bureau.
Ils ont pris son fax et ils ont faxé un papier
de son fax. Ils ont fabriqué une preuve.
Dans ce temps-là,
cette histoire-là, ça a sorti, les médias,
la GRC enquêtait, ça a sorti du Québec.
« Ouais, tu googleras ça tantôt, la Faxmatix, commission Poitras. » Ils ont fait une commission d'enquête
qui s'appelait la commission Poitras. Ça a coûté quasiment
32 millions au gouvernement, cette histoire-là,
à cause que deux astutes tatas de l'ASQ qui ont décidé
de faire ça, de fabriquer une preuve, de se servir du fax
du monsieur pour faire ça, pour être capable d'avoir
de quoi pour l'incriminer. Quand dans le fond,'était pas vrai. Moi mon dossier à moi c'est
dix fois plus grave que ça, c'est dix fois plus pire que ça. On parle de parjure, on parle de faux
témoignages, on parle de falsification de documents, on parle de fabrication de preuves. Je l'ai prouvé
de toutes les façons possibles. Faire des procureurs, la seule affaire, le seul remède, comme on dit en droit,
le seul remède applicable dans mon cas, c'était pas un acquittement.
C'était un arrêt des procédures pour que tout
arrête. En m'acquittant, c'est sûr que...
C'est ça, c'était pas un acquittement, c'était un arrêt
des procédures. Il aurait fallu qu'il fasse.
Moi, ils ont décidé de m'acquitter.
Un acquittement, c'est mieux pour toi.
C'est mieux pour toi, sauf qu'ils peuvent garder
ton dossier ouvert, comme tu disais, aux civils.
Quand ils t'acquittent après ça, ils peuvent transférer
ça au procureur général,
justement en instance de confiscation.
Tandis que c'est un arrêt des procédures.
Ça l'arrête là.
Il n'y a plus rien à faire.
Ça stoppe, c'est terminé, on n'en parle plus.
En m'acquittant, ça lui a donné le loisir de transférer ça.
Mon père, qui a 70 ans, qui est retraité,
qui n'a pas répondu en rien, qui a marché droit toute sa vie,
il était dans l'armée, il était répartiteur,
poste de police, conseiller municipal, adjoint au maire.
Il n'a rien qui n'a pas fait, mon père.
Il a tout le temps été légal.
Il a marché droit toute sa vie.
Rendu à sa retraite à 70 ans.
Depuis 2017, il est payé dans les procédures de cour.
Parce qu'il a acheté... Il a fait 5 coûts des avocats.
Parce qu'il a acheté la maison...
Le pire, c'est que...
Parce que moi, j'habitais dans la maison quand c'était arrivé.
Mon père, avant 2017, avant qu'il fasse la crise cardiaque,
mon père travaillait.
Le soir, quand il arrivait chez eux, il prenait un coup.
Il arrivait avec sa bouteille de vin, une coupe de bière.
Sa blonde, sa femme, ils buvaient tout le temps.
À tous les soirs, il se couchait sous,
il se relevait dans le main, il allait travailler.
C'était comme la roue, il était poigné là-dedans.
Quand mon père a fait sa crise cardiaque,
ça s'est arrivé, il a tout arrêté. Il n'a jamais rebut,
il n'a jamais refumé. Il ne faisait que ça avant.
Mon père et moi, on se parlait,
on ne se voyait jamais parce que mon père, à partir de 5h30,
6h, le soir, mon père était sous.
Il venait pas me voir
j'allais pas le voir non plus
on se parlait d'attir
mon père est au courant, il est impliqué dans quoi que ce soit
avec mes affaires à moi
je pense que c'est l'affaire la plus basse que tu peux pas faire dans la vie
même il voulait pas longtemps, je le dis
je suis pas gêné de le dire
je parle avec le procureur général
par rapport à mes dossiers parce que je me représente tout seul, donc ils sont obligés
de me parler. J'ai envoyé une couple
de petites craques dernièrement. « Tu es un ostie de crosseur
et tu es un ostie de vidange. Par exemple, la police,
tu n'es pas mieux qu'eux autres. Je suis moins de malhonnête
et de mauvaise foi dans la vie. Moi, ça serait comme toi. »
Parce qu'ils savent tous que mon père n'a pas
rapport, mais là, qu'est-ce qu'ils font? C'est de l'acharnement.
Ils vont mêler mon père là-dedans.
Mon père n'a rien à s'approcher et n'a jamais rien fait
de sa vie de pas correct, à part d'être mon père. La fois qu'il peut s'approcher, c'est de l'acharnement. Ils vont mêler mon père là-dedans quand mon père, il n'a rien à s'approcher et il n'a jamais rien fait de sa vie de pas correct.
À part d'être mon père.
La vache pour s'approcher, c'est moi.
Le restant, je veux dire, il n'y a pas d'affaires
à pogner là-dedans. Fait que les autres, ils continuent.
Puis regarde, le matin, ils remis ça en 2025.
Mais pourquoi ils n'ont pas réglé le matin?
C'était quoi leur raison?
Ben non, parce que ça prend cinq jours.
Les autres, ils ont des témoins.
Ils disent ci, puis ça.
Les autres vont essayer de faire bien ça.
On t'en compte une bonne.
Quand c'est arrivé, ces affaires-là,
quand tu passes à la cour
Pour ces histoires-là d'instance de confiscation
Il y a des protocoles, il y a pas ça des protocoles d'instance
C'est des interrogatoires à faire
Moi, quand je suis arrivé à la cour
Le procureur s'objectait, Danny Lafleur
La fameuse policière pas bonne, la crise de menteuse
Elle, là
Moi, je voulais la passer en interrogatoire
Le procureur s'objectait
Moi, je suis arrivé à la cour, j'ai pas le misère à m'exprimer Je parlais avec le juge super poliment Monsieur le juge, je vais passer en interrogatoire. Le procureur s'objectait. Moi, je suis arrivé à la cour. Je n'ai pas le misère à m'exprimer.
Je parlais avec le juge super poliment.
« Monsieur le juge, je vais vous expliquer une chose.
Je parlais justement de l'affaire Mathis que je te contais tantôt.
La commission Potra, monsieur. »
« Mais monsieur, je faisais partie de la commission Potra.
Je sais de quoi vous parlez.
Et ça, vos allégations, c'est très, très, très sérieux.
Dis-moi, je redonne que madame se fasse interroger. »
Moi, je me suis ramassé au palais de justice de Montréal,
au mois d'avril, je pense, dans ce bout-là.
Avril ou mai cette année
dans une salle de conférence avec le procureur général
en avant de moi, l'avocat à mon père
à côté de moi, le sténographe avec le micro
qui enregistre tout, puis la crise
de vidange de pas bonnes en avant de moi et la policière
que j'ai interrogé pendant
deux heures et demie de temps, des questions
à répétition
là il était assis du mauvais bord
pour la première fois de sa vie.
Tabarnak, crée-les, crée-les pas.
Chaque affaire qu'elle répond,
t'as le droit de demander des engagements.
Comme si elle a dit, mettons,
l'affaire du coup de téléphone,
il y a d'ici, ça, ça.
Bon, OK, parfait, engagement.
Le nombre de dossiers que tu fais dans une année,
tu ne te retiens pas de ça dans ta tête.
Tu as des notes, oui, oui, oui, OK.
Engagement, ils vont me fournir des notes de cette affaire-là.
Première affaire. Après ça, l'affaire
d'une autre histoire. En tout cas,
tous les engagements que j'ai demandé,
elle n'a pas pu en fournir un tabarnak.
Elle n'a pas fourni un. Ça n'existe pas.
Elle a tout inventé.
Plus bel exemple que ça, ces appels de Santé Canada.
On l'a déjà prouvé à court, hors de tout doute.
J'ai le jugement. Tout est réglé.
Elle continue encore de vivre dans le déni, de dire non, non, moi J'ai le jugement. Tout est réglé. Elle continue encore de vivre
dans le déni, de dire « Non, non, moi, j'ai appelé,
mais je comprends pas. » Mais là,
c'est rendu qu'elle va avoir du monde de belles,
avec d'autres enquêteurs de la police
qui essaient de la sortir de la marde,
puis elle est en train de s'étouffer dans sa marde
tranquillement, pas vite. D'après moi,
elle a une part de sa tête. Parce que
là, c'est rendu son histoire pour se sortir de ça.
Ah, mais moi, finalement... Attends, ça, tu vas l'aimer, celle-là. Moi, Parce que là, c'est rendu son histoire pour se sortir de ça. Ah, mais moi, finalement...
Attends, ça, tu vas l'aimer, celle-là.
Moi, finalement, là, ben...
Mon téléphone, je faisais des transferts
d'appels avec mon téléphone. Fait qu'à cause de ça,
on voit pas les appels. OK, attends une minute, là.
Si tu transfertes ton téléphone
sur un autre téléphone, les appels entrant,
t'y verras pas parce qu'ils sont transférés.
Tes appels sortants sont tous là.
Mais là, je dis, regarde, engagement.
Ils vont fournir ta facture
avec tes preuves de transfert d'appel.
Oui, oui, oui, pas de problème.
Écoute bien, j'ai reçu ces crises de papier
par le procureur et le général.
Puis, je ne l'écris pas.
C'est la facture de téléphone.
Le transfert d'appel, moi, l'événement, c'est le 7 novembre.
Le transfert d'appel commence
le 15 novembre.
Même ces affaires qu'elle fournit,
ça n'existe pas.
Mais le procureur, le petit trou de cul,
continue de dire,
« Ah non, nous autres, on a fourni ces engagements. »
Puis il est en train de dire, finalement,
qu'il y avait deux documents, qu'il n'y en a jamais eu deux.
Là, ils sont en train d'essayer de reprendre la même affaire.
Oui, oui.
On a déjà tout réglé ça, puis tout est fini.
Fait que ça, c'est l'histoire de 2017 quand je me suis fait arrêter.
Là, on s'en va dans des murs.
Là, je suis à Bordeaux.
On est le 20 novembre.
C'est un vendredi en 2020.
COVID commence dehors. Le monde qui revient de vacances
commence à avoir les quarantaines.
Nous autres, on est dans ma wing.
Dans le fond, il y a une wing de
44 gars. On est 40. Il reste 4 places. Mais on ne veut pas de nouveau. Dans ce temps, il y a une wing de 44 gars.
On est 40.
Il reste 4 places.
Mais on ne veut pas de nouveau.
Dans ce temps-là,
comment ça fonctionnait?
C'était le début de la COVID.
Personne ne savait c'était quoi.
Vous autres, vous laviez votre épicerie.
Ça fait que c'est un peu mon air.
Ça fait que en tout cas...
Tu as eu chance là.
Tu n'as pas eu à laver
ton petit boite de céréales.
Je n'ai pas lavé mes céréales.
Je sais.
C'était une joke.
Je préférais laver mes céréales qui étaient enfermées à Bordeaux.
Écoute, tu vas capoter. Dans ce temps-là,
les voisins, tu les voyais aux nouvelles,
les voisins se plaignaient parce que les gars étaient emborrés
24 heures sur 24, de 14 à 21 jours
quand il y avait des symptômes ou des cas de COVID.
Fait que les gars piochaient,
puis tu entends une ligne de 180 gars qui piochent.
Tu entends, c'est pire que quand
tu vas, mettons, au Centre-Belle et qu'il y a le monde qui se comprend. C'est pire qu'un show de Metallica. C'est pire qu'un show de Metallica,, c'est épais que quand tu vas, mettons, au Centre-Belle, pis que le monde, tu comprends ça.
— Non, c'est épais qu'un show de métallique.
— C'est épais qu'un show de métallique, mais c'est la journée longue.
C'est matin, midi, soir, c'est sans arrêt.
Quand Spunwings est l'autre à côté, écoute, c'était...
— Infernal. — Épouvantable.
Infernal. Le monde voulait tout déménager.
Même nous autres, en dedans des murs, c'était déplaisant.
Mais tabarnak, il nous rentre un nouveau
le vendredi soir. Le nouveau, il arrive,
il y a pas de loisir après ses instituts liés, il arrive du poste de police, en plus, c'est un Français.
Le monde pense ça qu'il arrive de l'extérieur. Là, tout le monde commence à paniquer. Moi, je suis dans le B6 à Bordeaux.
Je vais te mettre en contexte, le B6, c'est genre que tu es dans le supermax. Les gars qui sont là, c'est des charges de meurtre, c'est des gangs de rue, des erreurs.
Regarde, je n'ai rien contre ce monde-là parce que j'ai plein de gars que j'ai j'ai plein de gars que j'ai connu
le meilleur gars que j'ai connu
de ma vie
je l'ai connu dans ce bout là
les tabarnaks
crélaient, crélaient pas
les agents
ont été nous mentir
dans la face
en disant qu'ils avaient passé des tests
le gars nous l'a dit
il pleurait le gars
les gars voulaient piquer le gars
pour qu'il se fasse sortir de la wing
les gars sont venus voir
il va l'envoyer à l'infirmerie
comme ça il rentrera pas
on écrit ce 3-4 coups de pique
le gars va saigner assez
ils vont sortir de là il reviendra plus.
Les gars, c'est pas de la faute du gars.
Finalement, je parlais avec les gars.
Moi, les gars, ils savaient que je suis à l'ordinateur, je faisais mes affaires,
je suis dans mes affaires de cours à côté.
Ils voyaient mes affaires, je faisais toutes mes affaires,
ça commençait à bien aller, tranquillement, pas vite.
Les gars faisaient confiance vraiment beaucoup.
Ils m'ont demandé si j'étais capable de faire une plainte pour la wing.
Les plaintes en prison, comment ça marche? Le premier niveau, c'est le sergent qui te répond.
Le deuxième niveau, c'est la direction. Le troisième niveau, c'est le directeur général en haut de la prison.
Premier niveau, on fait la plainte à premier niveau. Je donne la plainte à 21.
Je donne la plainte au représentant du secteur. Le représentant donne la plainte au SCRU.
À 21h50, la plainte est reçue. À 22h07, j'ai un rapport de discipline,
un rapport de discipline. un rapport disciplinaire.
Ces hosties de trous de cul, eux autres,
ils n'aimaient pas ça, travailler.
Ils n'aimaient pas ça, faire de la paperasse.
Quand ils ont vu que c'était mon nom et moi sur le papier,
ils m'ont dit, mon tabarnak,
si on nous fait faire de la paperasse à 10h le soir,
tu as un rapport de discipline.
Moi, j'assiste sur le rapport, c'est pas vrai.
C'est écrit parce que lui, c'est marqué que j'aurais dit
que le gars avait le COVID.
J'ai jamais dit ça.
Moi, ce que j'ai dit, c'est qu'on ne voulait pas
de nouveaux arrivants.
Les nouveaux arrivants, si eux autres, ils veulent en pas de nouveaux arrivants. Puis que les nouveaux arrivants,
si eux autres, ils veulent en avoir,
les nouveaux arrivants qui rentrent dans la wing,
on veut qu'ils fassent une quarantaine de 14 jours, comme dehors.
Parce que la logique, c'est pas de rentrer du monde avec nous autres. Parce que si on n'a pas eu le COVID...
Parce que personne ne savait c'était quoi à cette époque-là.
C'est pas juste ça. C'est pire que ça.
C'est que nous autres, dans le fond,
c'est pas nous autres qui vont pas y aller avec le COVID.
Nous autres, on sort pas. C'est le monde dehors qui va nous le rentrer,
pis c'est nous autres qui vont être embourrés pendant 14 heures.
Pis dans ce temps-là, les gars, ils sont embourrés 24 heures sur 24,
fait que t'avais pas de téléphone, t'avais pas de douche,
t'avais pas de cantine,
pis les gros swings de 180 gars, c'est l'ancien système
de plomberie de la prison, y'a pas d'eau chaude.
Fait que moi, t'as dit, dans le plein mois de mars,
quand t'es dans le C ou dans le E, pis t'as pas d'eau chaude,
faut-tu te laver dans ta cellule, pis t'es embourré 14 à 21 jours,
24 heures sur 24, là. C'est pas drôle, là, t'es pas pantoute. T'as pas de linge propre, t'es dans le C ou dans le E, pis t'as pas d'eau chaude, faut que tu te laves dans ta cellule pis t'es tambouré 14 à 21 jours, 24 heures sur 24, là.
C'est pas drôle, là. T'es pas pantoute.
T'as pas de linge propre, t'as rien. C'est pas possible de
laver. Je peux pas appeler. Le monde pouvait même pas aller à la crise
de côte. Tu passais à la côte, tu passais pas.
À cause de la COVID. Fait que ça,
quand ça c'est arrivé, mais c'est ça. Fait que là, moi, je prends un rapport
de discipline pis tout.
La discipline, comment ça marche quand t'es dans des murs?
Quand t'as un rapport disciplinaire, un manquement, t'as un jour ouvrable
pis t'as passé la discipline pour un manquement mineur.
Si t'es pas un avocat, c'est 20 jours ouvrables.
Puis si t'as un manquement majeur, c'est 20 jours ouvrables.
Moi, le rapport de discipline,
il date du vendredi 20 mars 2020.
Ils m'ont passé la discipline le 5 mai 2020.
Deux mois plus tard.
Oui.
Entre-temps, il y a eu un escalade entre moi et l'agent.
Parce que moi, je voulais voir la direction.
J'ai regardé les caméras, je n'ai jamais été voir les agents, je n'ai jamais donné le papier,
je n'ai pas rapport, j'ai écrit le papier, ce n'est pas moi qui ai été donné.
Il n'a jamais dit que le gars avait COVID, donc il y a eu une shot à demander la direction,
je suis tenté de se faire écœurer par moi, puis j'ai envoyé des speedy memos,
« Regarde, vous allez m'arrêter ça, puis moi, je vais te rencontrer,
puis checker les caméras, puis là, je n'arrête pas. »
À Bordeaux, comment ça marche, le système de caméras, après 30 jours, ça rentre juste par-dessus. Moi, je me dis qu'en dedans de 30 jours, ils commencent pis checker les caméras pis là j'arrête pas pis à Bordeaux comment ça marche le système de caméra après 30 jours
ça rentre juste par dessus
moi je me dis
qu'en dedans 30 jours
ils commencent à checker les affaires
mais ça va arrêter
pis là moi
la journée qu'ils sont supposés
me rencontrer
c'est le style
trou de cul de pas bon
qui est aguerrit
pis ils ont pris les images
non pas ça
ils m'ouvrent la porte
moi je crosse trop fort
pis j'aime pas ça
me sentir pogné
la porte elle roule
c'est une porte croulissante
moi je passe de même
ils m'ouvrent la porte de ça
fait que je passe de côté ils me ferment la porte dessus pis je commence à capante je passe de même, ils ouvrent la porte de ça je passe de côté, ils me ferment la porte dessus
j'ai commencé à capoter, j'ai réussi quasiment
à casser la crise de porte
quand je me suis dépris, j'ai essayé de le pogner
t'écoutes, je m'en allais le battre, je m'en allais le frapper carré
je te passais out
t'allais se cacher dans le bureau, tout de suite après ça
ils m'ont emboré dans ma cellule, ils m'ont mis un arrêt d'agir
la même journée, ils m'ont transféré après ça
dans le B2
je me suis ramassé dans le B2, une wing de 10,
t'es au super, super max.
C'est vraiment là, je le dis.
Parce que t'as une tentative d'agression
sur un gardien, fait que eux autres, c'est...
Non, c'est même pas une tentative d'agression, c'est qu'eux autres
ont décidé de nous séparer parce que là, ils ont vu que...
OK, ça a entupi lui.
La seule façon, eux autres, dans le fond, quand ils arrivent...
Ils vont te déplacer toi, ils vont te déplacer lui.
C'est sûr. Puis eux autres, quand il arrive des affaires d'irrégulièrement carcérale,
c'est marqué noir sur blanc que
quand il y a des situations entre un détenu
et un agent ou quelqu'un de l'administration
ou de la prison,
il faut qu'il fasse ce nécessaire pour que tout se passe bien.
Logiquement, quand ils m'ont changé de place,
c'était pour que tout se passe bien,
pour que je n'aie plus de contact avec lui.
Parce que là, à un moment donné,
regarde mon dossier,
ils savent un peu quand même qui j'ai à faire.
Ils n'ont même pas mis un gars,
juste pour te dire, c'est là que j'étais passé
à autre, la chasse de la porte.
C'est qu'à un moment donné, lui, il me donnait des rapports
à répétition, il y en a eu deux puis trois dans la même semaine
pour ça, pour cette histoire-là, que ça a commencé
avec le gars, le français.
Mais sa dernière tentative, sous-moi,
ils ont fait une fouille visée
d'un gars que je connaissais
qui était là.
Le gars a perdu son cellulaire
à cause de ça.
Le lendemain,
il a fait venir le gars
dans le bureau.
Ils lui ont dit,
regarde,
vous voulez garder vos téléphones,
vos affaires,
vous voulez avoir la paix,
bien,
nous autres,
vous occupez-vous de lui
pour pouvoir vous crisser la paix.
En parlant de toi.
Oui.
Le screw,
le style pas bon,
il a essayé de se servir de d'autres
il ya c'est une montée à wing contre toi dans le fond mais il ya pas pu c'est pourquoi j'avais un
ange gardien qui était là qui était là pour moi parce que quand je me serai moi servir des
prairies je t'adore l'est roi je me serai moi c'est dans le fond la grosse ronde la prison
c'est homme le sécuritaire toutes les plus gros cas sont là
sont toutes là moi j'ai rencontré un gars là bas mon chum me présenté
présenté ce gars là j'ai fait quasiment tout mon temps rdp avec on s'entraînait
ensemble on mangeait ensemble on avait de la physio quand tu as de la physio rdp tu vas au gym
faire tes exercices on avait 4-5 jours de gym on était tout le temps ensemble
la journée longue quand je je me suis ramassé
à Bordeaux dans le B6, qui était là?
Lui.
Présentement, mon chum fait une vie,
il est à Dona. Il fait une centaine de vies
pour 25 ans, pour un mort.
C'est ça, c'est quelqu'un de pesant,
il n'y a rien qui allait t'arriver.
Quand je suis arrivé là-bas, puis qu'ils ont essayé,
puis ça n'a pas marché, là ils ont capoté, puis ils m'ont changé de place.
Parce qu'ils ont dit « garde, pour vrai ». Il n'y a rien à rien à faire ça fait de l'écho parce que c'est sûr que le goc lui s'est fait rentrer le bureau
qui était il y en a parlé des gars d'abord qu'ils savent qu'ils ressortiront pour le fait des affaires
dans même un gars qui ressortira pour ça se peut que ça se passe vraiment pas maintenant c'est ça
surtout les gars ici qui ressortira pour moi je savais j'allais ressortir parce que j'ai pas de ça par ça je vois pas commencer puis j'étais rendu dans là
je t'ai rendu là je te dis là je suis en train de me parler comme du monde je mettais mes souliers
le matin mais ramasser un pic puis regarde le style de le secours je te dis je suis à décoller
comme du monde finalement j'ai été j'étais bien content ils m'ont transféré dans le B2 fait que
là je reviens mon histoire je suis rendu dans le B2
pour le rapport du trou de cul qui est au B6 en haut
ils me passent la discipline le 5 mai
c'est un mordi
pour le fameux papier
l'affaire de
le français mais que t'avais une discipline pour
le rapport de discipline dans le fond
c'est que moi dans ce temps là
j'avais eu pas mal de rapports de discipline pour plein d'affaires
quand ils m'ont poigné j'ai passé la mal de rapports de discipline pour plein d'affaires.
Quand ils m'ont pogné, j'ai passé la discipline de, un, ils sont supposés faire entendre mes témoins.
Ils sont obligés.
Ils n'ont pas laissé entendre aucun de mes témoins.
Quand c'est arrivé ça, en plus,
je n'ai pas eu le droit de rien dire.
Ils m'ont sentancé il y a quatre jours de trop
et trois jours de deadlock.
Le deadlock, c'était d'emborrer 23 heures sur 24
dans ta cellule.
Le trou m'était en isolementrer 23 heures sur 24 dans ta cellule. Puis le monde ne sait pas c'est quoi.
Puis le trou, tu étais en isolement.
Et 23 heures sur 24 dans ta cellule,
tu as peut-être une demi-heure sur le plancher
puis une demi-heure pour te laver.
Fait que tu es emborré, tu es du sol, tu n'as rien.
Tu n'as pas de cantine, tu n'as pas de livre.
La seule affaire que tu peux lire, c'est le Coran ou la Bible.
Tu ne peux pas amener de la lecture.
Le temps que tu rentres là-bas, le temps est arrêté.
C'est ça le trou.
Puis quand ils m'ont crissé dans le trou,
c'était en plein COVID.
On est le 5 mai 2020.
Moi, j'arrive, ils m'amènent avec des gants tués.
Premièrement, c'est pas des gants conformes.
C'est supposé être des gants jetants,
mais en latex, comme des gants d'infirmiers.
Ils sont supposés changer entre chaque détenu.
Ils m'ont emmené avec des gants tués d'intervention.
Ils m'ont poigné par les bras, les menottes dans le dos.
Ils m'ont emmené là-bas.
D'autres équipes du trou m'ont ramassé
les mêmes astides gants pour que pas les bons gants conformes.
Quand ils m'ont mis dans le trou, ils m'ont déshabillé
fouillé à nu. Là, j'en mange.
Moi, je vais aller prendre ma douche à cause de la COVID.
Tu te t'inquiètes. Non, tu ne prendras pas de douche aujourd'hui.
Je peux te dire non, tu n'as pas le droit de s'abonner dans le trou.
Mais tabarnak,
on est en pandémie. On n'est pas en 1902.
Je comprends vos règlements. Peut-être que c'est vu réglement,
mais il faut s'ajuster.
Je veux dire, Chris, on évolue. Il y a une pandémie, il y a la COVID.
On lavait nos épiceries.
On lavait nos épiceries dehors.
Moi, je te demande, tu savons me laver les mains, les zones de contact,
c'est normal, c'est légitime.
Non, t'as pas le droit à rien, là, ils s'en vont.
Moi, il y a un bouton d'urgence, les enfants médicaux,
je pèse sur le bouton d'urgence, ils reviennent.
Là, ils sont agressifs, t'es pas en arrêt de casse-tout respiratoire,
t'es pas en choc anaphylactique, blé, blé, blé, blé, blé, blé, blé, blé.
Je vois mes tabarnak, le COVID, rapport de discipline.
Pah! Un autre rapport.
Là, là, je suis en tabarnak.
Là, moi, j'ai une diopte pour tout.
Ma diopte qui rentre, moi, mettons, là, les repas, c'est préparé,
c'est les gars de la cuisine, les gars de chariot, les agents.
Ça a passé dans 8 ou 10 mains avant de ramasser dans mes mains.
Moi, dans ce temps-là, moi, j'étais un peu époucondrière.
Je veux pas être malade. Je suis en prison.
Ça me tente pas de tomber malade en prison.
Fait que je me lavais les mains la journée longue.
Je faisais tout ce que la santé publique disait de faire.
Je le faisais. Fait que
quand j'arrive dans le trou, ils me disent «Gar, t'as pas de savon?»
«Gar, OK, mais je pourrais pas manger.»
Fait que le mardi, mercredi, jeudi,
vendredi, j'ai rien eu à manger.
La deuxième journée, ils m'ont coupé l'eau dans ses loups.
Fait que ça,
il n'a pas le droit de faire ça. C'est considéré.
Puis ça, en passant, Nelson Mandela,
en fait, il écrit
comme un livre de règlements carcéraux.
C'est une doctrine, dans le fond. À cette heure, c'est appliqué à l'endroit québécois
depuis que la Cour d'appel l'a reconnu.
Je pense en 2020 ou en 2019.
Fait que tous ces règlements,
ce qui est dit par rapport au nombre des affaires carcérales,
ça dit noir sur blanc
qu'il a coupé des rations de nourriture,
au dos, un détenu, c'est de la torture.
Pendant quatre jours d'attente,
pas de bouffe.
La deuxième journée, ils m'ont coupé l'eau.
Moi, dans ce temps-là, on est six semaines.
Je commence à faire des démarches toutes.
J'appelle au protecteur du citoyen,
j'essaie de parler à quelqu'un.
Quand t'appelles là-bas, des fois,
on dirait quasiment que t'appelles la prison
et qu'ils risent de toi quand t'appelles,
parce que c'est pas tout du monde qui travaille là
qui sont là pour les bonnes raisons.
C'est les gens là qui sont là, sûrement que
ils sont beaux frères, ils rentrent dans la porte dans la mer.
Ils sont là pour le chèque de paye, c'est sûr.
Sans dénigrer personne, regarde, moi j'arrive,
j'appelle là-bas, finalement, eux autres, ils m'ont donné une enquête.
En dedans de 17 jours,
l'enquête, ils m'ont donné raison.
La coupure d'eau, tout le kit.
Le savon COVID.
À cause de moi, à cette heure, tout le monde a dit savon.
Le monde n'avait pas le droit de shampoing.
Tu passais doucement avec la même linge crottée.
À cette heure, le monde a dit shampoing.
Qu'est-ce qu'ils ne donnaient pas avant?
Ils ont dit savon à cause de ce que j'ai fait.
Quand c'est arrivé ces affaires-là, en plus,
quand je te parle de la coupure d'eau et tout,
les autres, ils battaient du monde dans le trou. C'est amusant à battre des jeunes.
Il y a un gars qui travaillait là, un secouille,
il s'appelle Jimmy Bernier.
Je m'en collise à dire son nom, c'est un astuce de vidange.
J'ai eu connaissance, moi, de plusieurs personnes
qui ont battu pour aucune raison pendant que j'étais là-bas.
Même moi, un moment donné, je suis allé en salle commune,
il est rentré pis il avait une bouteille de poivre décaillante,
il m'a décrit ça un pouce de la face.
J'ai aucune raison.
Il aimait ça. Lui, là-bas, il va très bien.
Jouer à ça, là.
Non, mais lui, il travaille là-bas, lui, voilà, c'est un abuseur pis il aime ça abuser lebas. Il va très bien. Jouer à ça, là. Lui, il travaille là-bas.
Lui, voilà, c'est un abuseur.
Il aime ça abuser le monde.
Il avait battu un jeune quand j'étais là.
Le jeune, écoute, il était 3-4 dessus.
J'ai entendu le jeune râler.
Moi, je suis allé en deuxième cellule quand tu rentres.
Lui, tu es en première.
J'ai entendu le jeune râler pendant deux jours de temps.
Sûrement des coachs, je ne sais pas trop,
mais il se lamentait et tout.
Les infirmières allaient le voir.
Ils ne répondaient pas.
Ils ne mangeaient pratiquement plus.
Écoute, il est allé en Magané, bien comme du monde.
Moi, quand ça s'est arrivé, le 14 mai,
il y a eu une intervention auprès de la direction du protecteur
pour l'enquête pour les coups d'oeufs et de la bouffe.
Quinze jours après,
ils m'ont mis des accusations criminelles, les scouts,
qui étaient impliqués.
Ils m'ont mis des accusations de menaces et d'intimidation.
Ça, ce dossier-là,
j'ai pas ça encore, écoute bien ça. Quand le protecteur et le citoyen ont fait leur enquête, ils ont demandé les caméras, la prison a dit qu'il d'intimidation. Ça fait que ça, ce dossier-là, j'ai passé en cours, écoute bien ça.
Quand le protecteur du soyer a fait leur enquête,
ils ont demandé les caméras, la prison a dit qu'il n'y en avait pas.
Quand ils m'ont mis les accusations
criminelles, la Sûreté du Québec, ils ont demandé
les caméras pour l'enquête, la prison a dit qu'il n'y en avait pas.
Quand j'ai passé en cours,
en procès, j'ai fait une demande
d'exviguation de preuve avec l'avocat,
ils m'ont demandé les caméras, ils ont dit qu'il n'y en avait pas.
Le juge ne m'a pas cru sur rien.
Il m'a déclaré coupable.
Il m'a sentencé en neuf mois de prison.
J'étais déjà en attente de mes autres procédures.
Oui, c'est ça.
Le pire, c'est que tu étais en prison
pour des mandats qui n'étaient pas bons.
Tu n'étais même pas sentencé.
J'étais en dedans pour l'opération au sein.
En dedans des murs, je prenais des charges à répétition
avec les agents et les affaires dans la main.
Ça n'arrêtait plus.
C'était tout passé le mot, pis le gamin
ça, c'est ça, là, t'es écoeurante, ça, y'a malade mental.
C'est que quand je suis arrivé après ça, moi,
pis là, on est rendu en juillet, en juin
2021, le juge m'a dit que l'on coupable.
Moi, je suis rendu à Rivière-des-Prairies, je suis plus à Bordeaux,
là, ils m'ont changé de place pour plus j'allais en contact
avec eux autres, parce qu'à un moment donné, moi, je sais que c'était fait,
tu comprends, pis je sais que c'est fait,
que c'est pas vrai, pis je sais qu'ils t'ont battu, pis je sais,
regarde, je sais tout, là. Pis quand ça, c'est arrivé, que tu fais que c'est pas vrai pis je sais qu'il t'a battu pis je sais tout pis quand ça c'est arrivé moi j'étais RDP
là justement en contexte on est en pandémie
les agents correctionnels sont en négociation
pour leurs conditions de travail
pis leurs contrats de travail
les autres ils ont pas le droit de faire la grève comme les infirmières
pis tout c'est pas comme le monde de la garderie
que les autres ils décident qu'ils rentrent plus pis là tout le monde ils prennent en charge
ils ont pas ni de leurs enfants ils peuvent pas aller travailler
ils ont tout ce qu'ils voulaient tout de suite.
Ça serait de l'ordre dans une semaine.
Nous autres, ils débrayent.
Ils font des barbecues.
Il y a pas d'agent pour nous sortir de cellules,
mais ils sont à peu près 80 sur le terrain
à se faire des hot dogs
avec leurs pancarts de manifestation.
Tout va bien.
La vie est belle.
Mais nous autres, ça fait 32-33.
On est en tambourant en cellules
et on sort pas.
On est en double souvent.
T'es pas nié que quelqu'un
et t'es tambouré 24 heures sur 24 avec.
T'as de la misère à prendre deux douches par semaine. Ça dit, c'est épouvantable. Ils rentrent pas. Puis on est en double souvent, t'es pas le nien que quelqu'un, puis t'es embarré 24h sur 24 avec, t'as de la misère à prendre deux douches par
semaine. Regarde, ça dit, c'est épouvantable.
Ils rentrent pas, puis de...
Le vendredi ou le jeudi, on rentre en cellule,
puis on ressortait le mardi d'après, je te donne une idée.
Quand il y avait des affaires de COVID,
on passait deux semaines d'emboré au Dijon avant qu'on ressorte
de cellule. Regarde, ça a été dégueulasse
puis l'enfer. Moi, une journée, je m'attends de tout ça.
Moi, je suis là depuis 2018. On est rendu en 2021.
Moi, j'ai traversé la pandémie, J'ai vu toute la patente, comment ça allait.
Fait que quand ça, ça arrive,
moi, je dis bon, ben là, là, je suis habitué
de faire mes affaires de cour. Je vais faire un habeas corpus, moi.
Putain, je suis tanné. C'est ça, un habeas corpus.
C'est une requête extraordinaire. C'est une requête en urgence
à cause supérieure pour la légalité
pis des conditions de détention.
Fait que moi, je suis arrivé à la cour.
Les autres font tout le temps témoigner.
Il revient des prairies un sergent.
Le sergent qui va là-bas, je n'aimerais pas de nom,
ça ne donne rien.
Il connaît son livre de règlement par cœur.
Quand il arrive devant le juge et qu'il parle,
il récite la livre de règlementation,
l'instruction provinciale au complet.
Mais qu'est-ce qu'il récite versus la réalité,
c'est complètement l'opposé.
Ce n'est pas ça pantoute qui se passe.
Moi, il a commencé à témoigner, là, j'en regardais,
j'étais à bout. Il a commencé à parler,
j'étais déjà à bout de l'écouter.
Je le savais, c'était tous des astimenteries, qu'est-ce qu'il disait.
J'ai dit, regarde, moi, on va faire ça, ben, ben,
moi, on va te poser deux questions.
T'as-tu un registre des journées qu'on sort
de cellules, qu'on rentre de cellules,
les cours extérieurs qu'on a pis qu'on n'a pas?
Est-ce que t'as un registre de ça? Il dit, non, ben, il dit, moi, je l'ai. Moi, j'étais arrivé, mon gars, j'on rentre de cellule, les cours extérieurs qu'on a et qu'on n'a pas. Est-ce que tu as un registre de ça? Il dit non. Bien, il dit moi, je l'ai.
Moi, j'étais arrivé, mon gars, j'ai droppé mes papiers
au juge. Quand le juge
est parti, il était prêt à connaissance de mes affaires.
J'avais une centaine de journées de répertoriés.
Moi, j'avais fait un registre. J'écrivais à tout.
Quand j'ai dit, as-tu un registre? Il a dit non.
Je lui ai dit, moi, j'en ai un, man. Check bien ça.
Le juge est revenu.
Il était passé out. Il criait
à eux autres. C'est illégal.
Écoute, moi j'ai gagné, mon habillage corpus sans avocat.
La procureure générale du Québec est venue me voir parce qu'il y a eu un émeute dans le bout de la semaine du 16 juillet 2021.
Il y a eu une grosse émeute à Rivière-des-Prairies.
Quand il y a eu l'émeute, l'escouade tactique, la police extérieure sont venues, écoute, ils lançaient des gaz.
Ils avaient oublié des gars dans le cours extérieur, les gars n'étaient pas là parce qu'ils ne voulaient pas rentrer.
Ils s'étaient fait oublier.
Ils ont gazé. Il n'y a rien qu'ils n'ont pas fait.
Les gars, ce n'était même pas de leur faute.
En tout cas, j'ai une gang d'abuseurs qui aiment ça.
Je me rappelle, comme je disais ailleurs,
avec la procureure générale,
le maître Emmanuel Jean,
il s'en vient me voir en personne à la prison.
Elle était 40, 60 ans.
Elle a l'air de se faire capoter.
Elle arrive, elle s'en vient me voir en prison en personne. Elle dit, moi, elle était 40 tu vas capoter elle elle arrive
elle s'en vient me voir
à prison en personne
pis elle elle dit
moi
quelqu'un vient me voir
super cool
pis elle dit
moi j'ai pogné
un STI de 2 minutes
elle dit pour vrai
moi quand j'ai vu ton nom
se présenter tout seul
pis
j'arrive à la cour
t'en mettais à moi
c'était gagné d'avance
c'était pas work at the park
elle dit tabarnak
un autre STI de zinzin
en dedans
qui veut venir passer
du temps à court
au lieu d'être dans sa cellule quasiment.
Elle arrive et elle me connaît pas bien.
Elle me dit ça, mot pour mot,
je suis à la tête de ma fille.
Elle dit tabarnak, tu nous as torchés.
Moi, je me fais dire par la procureure,
du procureur général,
que je viens de battre en habeas corpus,
que je les ai torchés.
Elle est venue en personne pour me féliciter
et en même temps pour voir les dégâts Elle est venue en personne pour me féliciter,
puis en même temps pour voir les dégâts.
Puis moi, à cause de moi, RDP, la direction,
ils ont été obligés de fermer des secteurs.
Ils ont fermé le S2 au complet, ça c'est quatre wings.
Ils ont fermé des wings dans le G.
Parce que moi, j'ai dit au juge,
« Monsieur le juge, j'en ai pas 50 solutions. » Ils disent qu'ils n'ont pas assez d'agents pour le nombre de détenus.
Regarde tous les gars qui ont des dossiers à Montréal,
le monde qui n'a pas de dossier ici,
qui n'ont pas d'affaires ici, mais qui les envoient ailleurs. Moi, j'ai des dossiers à Montréal, j'ai ont des dossiers à Montréal, le monde qui n'a pas de dossier ici, qui n'a pas d'affaires ici, mais qui les envoie ailleurs.
Moi, j'ai des dossiers à Montréal, j'ai plein de dossiers à Montréal,
puis moi, parce qu'ils n'ont pas assez d'agents,
parce qu'ils font des négociations pour les conditions de travail,
moi, je sors pas de ces lèvres,
j'ai la misère de prendre deux douches par semaine,
j'ai plus de cours extérieurs quand c'est obligatoire.
Je vais te le demander,
la liberté résiduelle, les horaires,
l'instruction provinciale, ça commence à 8h le matin,
ça finit à 10h30 le soir, la semaine
la fin de semaine c'est 11h le matin
à 10h30 le soir
moi là, si je sors 2h dans ma journée, le lendemain je sors pas
puis l'autre journée, l'autre journée, puis j'ai pas de cours extérieur
puis j'ai pas de douche, c'est pas légal
le juge à cause de moi
quand il m'a donné raison, la prison à cause de moi
est obligée de fermer des secteurs, de transférer du monde
après ça, tout le monde...
Pour être capable de suivre le schedule qui est supposé d'être.
Après ça, l'équilibre a été comme un peu
rétabli, le nombre de détenus versus le nombre
d'agents. Tout le monde est sorti de là à cause de moi.
Moi, j'ai fait ça.
J'ai fait ça à mon nom tout seul.
Il y a une bonne gang qui t'aime bien, finalement.
Oui et non, mais il y a tant des jaloux là-dedans.
Peu importe, parce que quand tu fais des affaires d'en même, des fois,
tu sors de la wing. Il y a du monde,
comme moi, le monde me connaît.
Là, ils pensent que t'es snitch, il pense que t'es...
Les gens vont penser n'importe quoi.
Tu sais comment ça va vite.
Moi, j'ai fait ça. Tout a bien été.
Mais là, regarde, le bout qui est intéressant, c'est là que je m'en vais.
Le meilleur bout de l'histoire, check-mais.
Quand la procureure générale est venue me voir,
elle, dans le temps de l'histoire
du trou du mois de mai 2000,
moi, j'avais pas d'affaires là parce que, un,
c'était hors délai. Moi, dans ça,
j'ai appris un avocat. J'avais encore de l'argent dans ce temps-là.
J'ai fait un avocat.
J'ai pris pour faire un pouvant contre aux judiciaires
puis un habillage sur puce dans ce temps-là
parce que quand ils m'ont mis dans le trou,
quand je suis sorti du trou, ils m'ont ramené
après ça à l'infirmerie. J'étais déshydraté. Mon cœur battait
à 134 au repos le matin.
Moi, mon cœur, le matin, il bat à 50, 52. J'étais en grande forme. J'étais en train de crever carrément dans le trou à cause dinfirmerie, j'étais déshydraté, mon coeur battait à 134 au repos le matin. Moi, mon coeur, le matin, il boit à 50-52,
j'étais en grande forme. J'étais en train
de crever carrément dans le trou à cause d'eux autres,
eux aussi de conneries, parce que la nuit, quand ils partaient,
il n'y avait plus d'eau. Le seul qui pouvait ouvrir
la crise de valve et la porte, c'était un sergent,
il n'y avait pas de sergent la nuit, donc la nuit, je n'avais pas d'eau
pendant tout, puis dans le jour, ils me disaient de me donner un verre d'eau
de temps en temps, puis ils fermaient la valve, puis ils s'en allaient.
Rendu au vendredi matin, je me ramasse
hospitalisé à l'infirmerie
en observation. Après ça, je recommence à manger
quand je suis sorti de là.
Ils m'ont envoyé dans mon secteur. Le dimanche,
c'est important ce que je te montre.
Le 10 mai, j'ai une date de cours le lundi
11 mai 2020
justement avec mon ancien avocat.
Le 10, j'ai un rendez-vous téléphonique avec
mais j'étais en deadlock pour la continuité
de cette sanction illégale qu'ils m'ont fait faire
puis ils m'ont laissé
embourré dans celle-là, j'ai jamais pu appeler
il y a un gars de ma wing qui se traite évident
c'est moi qui ai pogné un rapport de discipline comme c'était moi qui l'avais dit quand j'ai jamais rien dit
j'ai été acquitté par après de ça
parce qu'il y a un gars qui est venu dans la discipline
pour le témoignage
tout ce que je reviens par rapport à ça, je reviens à mon histoire
j'ai encore de l'argent, je prends une avocate
elle fait de la base corpus, elle fait le pouvoir contre le judiciaire. C'est qui la procureure
dans mon dossier? Amène. Amène Jean.
Fait qu'elle, elle m'a connu sur papier en 2020.
Elle a eu affaire à moi en personne
en 2021. Quand elle est venue
me voir à prison, elle m'a dit que je l'avais torché.
Elle m'a amené trois lettres. Ça, c'est malade mental.
J'ai bien ça.
J'ai dit, j'en parle, j'avais quasiment le même motif.
La première lettre,
à date du 6 mai 2020,
c'est l'assistante de mon avocat
qui fait une demande à la direction
pour écrire de garder les caméras.
La deuxième lettre, c'est la blonde de mon avocat
qui est une avocate de criminalisme,
une avocate carcérale,
qui a envoyé une lettre pour les cours extérieurs
qui dit que j'ai pas le droit parce que je suis dans le trou
et que c'est totalement faux.
Puis le savon pour la pandémie et le COVID
qui dit qu'ils donnent pas à personne
mais que dans le fond, à cause de la pandémie, ils sont obligés.
C'est ça la deuxième lettre. La troisième lettre.
À date du 13 mai 2020.
François Landreville,
directeur de la prison, répond par écrit qu'il a gardé
les caméras.
Ouais.
Fait qu'ils ont menti au protecteur du citoyen.
Ils ont menti à Sûreté du Québec.
Ils ont menti au tribunal pour le juge.
Là, on parle de ces systèmes de justice.
On parle de l'intégralité du système.
On parle des représentants du système.
On parle de la direction de la prison.
On parle du système ici, au Québec.
Ce qui m'écoeure de tout ce que tu racontes,
c'est que tu peux le dire parce que tu l'as vécu
et que c'est arrivé.
C'est parce que toi, tu t'es tenu.
Toi, ton voyage ailleurs.
T'imagines-tu
la quantité d'affaires
qui est faite sur du monde
qui font juste courber le dos.
C'est pas fini.
Sacrement.
C'est le 100 points de l'iceberg.
C'est pas fini.
Moi, quand j'ai vu, quand j'ai eu connaissance de tout ça,
j'appelle mon ancien avocat
parce que mon ancien avocat ne me présente plus
parce que je n'ai pas d'argent.
J'ai vendu mon véhicule,
il n'y a rien que je n'ai pas fait, j'ai tout donné ce que j'avais à donner,
j'ai appelé une crise de la salle.
Quand j'ai appelé
l'avocat, l'avocat m'a dit
« Qu'est-ce que tu vas faire? Tu as deux solutions.
Tu mets ça de côté
et tu t'encaulisses, mais tu ne peux pas faire ça, c'est trop grave.
Ça, on parle de parjeu,
on parle d'entrave à la, on parle de destruction de preuves.
Quand j'ai passé en cours,
j'ai fait une requête de type là,
avec mon avocat, une type là, dans le fond,
c'est le nom de la requête,
c'est une requête pour arrêter des procédures pour destruction de preuves.
Le juge a rejeté ma requête,
il m'a mis coupable de tout, il ne m'a jamais cru.
Puis, il a donné raison aux agents.
Là, j'ai une lettre qui prouve qu'ils ont menti.
J'ai une lettre qui prouve que les caméras existaient.
La fin qui est arrivée, c'est que le directeur de la prison
a répondu le 13 mai,
qui avait gardé les caméras.
Mais le 14, l'intervention du protecteur du citoyen
a fait allumer ce qui est arrivé dans le trou.
Là, ils ont été voir les caméras,
ils ont vu que j'ai pas eu de bouffe pendant 4 jours,
que j'ai eu des coupures d'eau, que j'avais pas d'eau,
mais en plus de ça, ils ont vu le gars quiéras Ils ont vu que j'ai pas eu de bouffe pendant 4 jours Que j'ai eu des coupures d'eau, que j'avais pas d'eau Mais en plus de ça
Ils ont vu le gars qui a battu à 4-5 dessus
Parce que moi j'ai demandé les caméras de la salle commune
Du corridor pis de ma cellule
Moi je savais que dans mon temps, de caméras que je demandais
Il y avait pas assez de tabac
Ouais
La raison pourquoi ils ont tout détruit
C'était pour cacher d'un qu'est-ce qui m'est arrivé à moi
En plus le gars qui a mangé une tabarnak de volée pour absolument rien. Puis ça, parenthèse,
ils font tout le temps ça dans des mains. Ils arrivent de quoi? Un matin, ils vont battre
le gars bien comme du monde. Le gars n'aime pas. Le gars mange une tabarnak de volée,
mais ils vont lui mettre des charges après. Ils font tout le temps ça. Moi, je l'ai vu
tout le temps. J'étais là, j'ai vu ça un paquet de fois. Puis je l'ai vu de mes yeux
vus. J'ai même un gars qui était là, un monsieur qui faisait une vie,
qui était là pour revenir, pour repasser après son dîner.
Le monsieur, il parle anglais.
Il est dans ma wing.
Super bon monsieur.
Écoute,
il arrive à un événement dans ma wing, ça pète.
Une affaire, une guerre,
une histoire de gang.
Ça pète, un coup de pic.
Une affaire de fou
comme dans les films.
Il y avait du sang partout sur les murs.
C'est épouvantable, je te dis.
Mais là,
les screws,
ils osaient même pas rentrer
dans la crise de place.
Ils osaient même pas rentrer
dans la wing
tellement que ça pétait.
Quand ils ont rentré,
le bonhomme, il est là,
il parle anglais,
il parle pas français.
Il comprend pas, lui.
Il couche trois terres.
Il comprend rien. Il collisse la terre. Il met un coup de main dans le dos. Il comprend pas, lui, couche-toi à terre, il comprend rien.
Il calisse à terre, il met un coup de main dans le dos,
calisse du poivre dans la face pour aucune
crise de raison. C'était tout le temps
comme ça. Tu comprends?
Parce que j'ai le flash
de quelqu'un, je vais pas le renommer, mais qui est
venu sur le podcast, pis il a une histoire dans la main,
pis il dit, pis j'avais pris
le clip pour faire une pub, parce que la façon qu'il dit,
pis là, pis les autres sont là, puis remplis,
c'est avec le petit Chris de papier,
parce que justement, lui avec, il a vécu ça.
Il parlait avec un gars, il n'a même pas mis le pied
dans sa cellule, il parlait avec un gars, il est parti,
ils ont fouillé la cellule du gars qui n'était pas la sienne,
ils ont fouillé la cellule du gars, ils ont trouvé des affaires
dans sa cellule.
On crissait des charges à lui.
Je ne suis même pas rentré, j'ai juste parlé.
Il fabriquait des boîtes en bois, il a montré sa boîte. Le gars, il a ordonné sa boîte
pis c'est...
En tout cas.
Tout ça pour dire que c'est ça.
L'avocat, il a pas 50 options.
Il va appeler l'enquêteur
au dossier de la Sûreté du Québec
qui s'appelait Gabriel Lereux.
Il dit, tu veux pas de déclaration?
Il dit juste, regarde,
on a un document,
plusieurs documents qui prouvent
qu'ils ont menti, qu'il y a eu
une entrave à justice, qu'il y a eu un parjeu
et qu'il y a eu dans le fond une destruction de preuves.
Ça, c'est trois
accusations qui sont extrêmement graves
parce que là, c'est pas du cul
du coin de la rue, le carré qui a été volé le dépanneur
que lui, dans le fond, il s'est fait accuser de quelque chose.
Là, on parle de l'intégralité du système
de justice, du monde qui représente
le système de justice, qui est la prison pis toute la quitte,
qui font des affaires
illégales pis criminelles, à répétition.
Pis là, t'as des preuves
qui sont incontestables.
Les documents arrivent directement de la Procureur générale du Québec.
Fait qu'il y a pas personne qui peut
contester ces papiers-là, là.
Moi, j'ai la main-tête, si t'es un criminel,
t'es un criminel, mais si t'es du
bon côté de la loi
c'est le chemin que t'as
si t'as choisi une vie de criminel, t'as choisi ta vie de criminel, tu l'assumes
mais si t'as choisi de travailler
du côté légal, puis de
travailler dans le milieu carcéral
t'es pas supposé être un criminel, t'es pas supposé agir
comme un criminel, tu comprends?
C'est vrai, je vais te dire clairement, tant qu'à moi, si tu fais ce que tu fais là,
t'es obligé d'avoir une attitude irréprochable.
Tu peux pas rien faire de pas correct.
Tu représentes la loi.
Puis moi, quand j'ai appelé les enquêteurs
pour leur dire, regarde,
moi, je vais pas refaire la police,
j'ai pas de déclaration à te faire,
mon avocat m'a dit de t'appeler
pour venir ramasser des documents à la prison
pour ça, entrave à la justice,
destruction de preuves,
pour témoignage et parjure.
C'est des motifs qui sont
extrêmement sérieux.
Ta job, t'es un enquêteur,
t'es obligé de prendre les documents
et de faire ce que t'as à faire, même si je veux pas faire de déclaration,
même si je veux pas te parler.
L'avocat dit de prendre l'enveloppe,
de venir la chercher,
de faire ce que vous avez à faire avec ça,
et qu'après ça, au pire, vous contacterez l'avocat,
vous ferez ce que vous avez à faire, mais ça peut pas enaprès ça, au pire, vous contactez l'avocat, vous ferez ce que vous avez à faire,
mais ça peut pas en rester là, c'est trop grave.
Ils sont jamais venus.
Fait que j'ai fait
la sentence au complet.
Le neuf mois que t'avais pas émis. Le neuf mois que j'étais déjà
là-bas de toute façon. Mais entre-temps,
moi, dans ce temps-là, j'avais gagné mon
abéas corpus en juillet, tout était revenu normal,
on sortait de cellule, paf, après ça, ça recommence à revenir
pareil. Puis ils ont commencé
à s'encoler ici.
Ils inventaient des histoires de COVID.
Un gars qui a été contaminé,
il n'avait pas de temps. Ils inventaient des histoires de COVID
pour nous emborer, pour avoir des justifications.
C'est la seule fois qu'ils pouvaient justifier ce qu'ils faisaient, c'était de COVID.
Comme on dit tout le temps, COVID a le dos large.
Quand c'est arrivé, ces affaires-là,
j'ai fait un autre
tabiat corpus au mois d'octobre.
Là, c'était rendu que la représentante juridique du ministère de la Sécurité publique,
le MSP, elle s'appelle Mme Béatrice Beltrami.
Elle, c'est la cliente, l'avocate du procureur général.
Elle, c'est la représentante juridique du MSP, Mme Beltrami.
Là, c'était rendu, écoute,
j'ai tellement shaké le système
à faire ce que j'ai fait avec mes affaires,
ici, des salles, tout seul, sans avocat,
que c'était rendu que les représentants du ministère
de la Sécurité publique, quand j'allais en cours,
ils se présentaient en souhaitant
que je sorte. Puis c'était rendu
qu'ils disaient à même les avocats, deux, deux avocats
allaient rencontrer les procureurs.
Sortez-les! On veut qu'ils sortent!
Il y a le vide d'orage, là, il faut faire de la place en dedans.
– Il faut qu'ils sortent.
Je suis allé au mois d'octobre, je suis allé à l'arrivée le 15 octobre,
je suis devant le juge Pierre Labrie de la cause supérieure.
Je suis en requête en ambiance corpus,
moi je veux sortir, je suis écoeuré.
Je lui ai dit, monsieur, vous vous libérez-vous bien aujourd'hui?
Vous êtes en train de purger une peine de prison
pour neuf mois, pour le menace
et l'intimidation de ces agents correctionnels.
Malheureusement, je ne peux pas vous libérer.
Vous purgez une peine. Moi, j'aurais pu sortir
en octobre
2021.
Puis finalement, à cause de leur
histoire... Parce que t'as une peine de neuf mois
puis t'as les documents qui prouvent
que cette peine-là est illégale, mais
ils sont jamais venus chercher les documents parce que...
Tant que ça n'a pas été statué par un juge,
la peine, il faut que je la fasse.
Là, j'ai commencé mes procédures
avec la cour d'appel. Je ne suis pas avocat.
Je commence mes démarches avec la cour d'appel.
Écoute, le greffier de la cour d'appel, M. Blanchet,
c'est rendu...
Quand je l'ai vu, quand j'étais loin en sortant de prison,
je m'étais tellement occupé de mes affaires
tout seul, tout le temps, à faire mes procédures
tout seul, à cause que j'étais poigné tout seul, justement, j'avais plus
d'avocat, que la première fois que j'ai mis mes pieds dans le cours d'appel, j'ai
commencé à parler, il m'a appelé par mon nom avant même que je me présente. Il m'a
reconnu. T'as-tu un idée comment j'étais à mon affaire?
T'as-tu offert un job après?
Non, mais un gros d'avocat qui m'a offert un job pour vrai. En tout cas, là, finalement,
là, c'est ça, on est rendu là. Moi, en octobre,
je vais les libérer,
je peux pas.
Là, finalement,
en décembre,
ma peine est terminée.
Les deux crises de pas bon
d'enquêteurs,
j'ai appelé,
mettons,
c'était Og,
puis l'autre,
c'était Lereux.
Ils se présentent à la prison
pour venir prendre mon Odean,
parce que le juge avait ordonné
qu'on prenne mon Odean,
parce qu'il y a des menaces
et des intimidations,
c'est considéré comme de la violence,
parce que les lois,
t'es obligé de donner l'Odean après,
c'est rendu avec tout. Ils prennent l'Odean, des intimidations, c'est considéré comme de la violence. Les lois, t'es obligé de donner l'ODN après, c'est rendu avec tout.
Ils prennent l'ODN pour tout pis rien.
Pis quand ça
c'est arrivé,
je me reculais dans l'affaire. Je te disais tantôt
le dossier de 2017,
j'étais arrêté en 2018, le dossier des 15
accusations.
Quand je te disais depuis le début, je savais
que ça allait bien aller pis j'allais pas
plaider coupable à 11 ans.
Quand je me suis présenté en janvier 2018,
je me présente qu'ils prennent mon ADN justement,
parce qu'il y avait des armes chez nous, toute l'équipe,
qu'on voulait pas rentrer dans les détails.
Ils ont demandé mon ADN pour ça.
Je pense que tout le monde avait figuré qu'il...
Fait que il y avait bien ça.
Moi j'arrive, je vais à la boucle prendre mon ADN,
puis là je tombe sur le petit trou de cul qui m'a redonné mon document,
qui m'a dit de m'en aller avec.
Dans ce cas, je suis tout de suite un assis de pas bon.
T'es un trou de cul pis une vidange.
L'autre, il était à côté.
Il disait, attention, comment tu parles?
Je te fais faire de ta gueule.
T'étais pas là.
Lui, il sait pourquoi je dis ça.
J'ai un mot, il m'a dit une affaire.
Regarde-moi la face, rappelle-toi ça.
Là, je te donne mon Odean aujourd'hui.
Quand mon dossier va être fini, je vais être acquitté de tout.
Pis mon Odean, tu vas être obligé de la détruire.
Rappelle-toi ça, je te le dis.
Prends mon Odean que je découvre.
OK, c'est ça, fait qu'il l'avait pu.
Fait que eux autres, lui, il a pris mon Odean.
Quand j'ai été acquitté de tout, ça a été détruit.
Ils ont été obligés de la détruire.
Mais à cause de l'autre dossier, ils sont venus la rechercher.
Quand ils sont venus, les policiers,
je suis en Rivière-des-Prairies.
Moi, je suis habitué, je fais mes procédures,
mes affaires de côte seule.
Je me fais souvent appeler au bureau du sergent
parce qu'à chaque fois que je recevais de la malle,
il y a comme un pad, il faut que j'aille signer
et qu'il me donne mes enveloppes.
J'ai mes papiers légaux,
mes affaires de côte, des jugements,
protecteurs, tout ça.
Toutes mes affaires, ça rentrait j'étais tout le temps en train de signer les papiers
moi je me fais coller là-bas, moi je penche en cours de la main
j'arrive là, les deux osties de trou de cul
d'enquêteurs qui sont là pis regarde
j'y regarde pis je suis dégoûté bien comme du monde
j'ai dit c'est du quoi?
1 je te donnerai pas mon ADN parce que je suis à cour d'appel
de 2 on va faire un affaire de toute façon
quand j'ai affaire à Paul D, je pense que j'ai le droit d'appeler l'avocat
si je me trompe pas il dit ouais, ben regarde je vais appeler l'avocat. Si je ne me trompe pas, il dit « Ouais, bien, regarde, je vais appeler
l'avocate. » Puis j'annule, j'ai des papiers
à vous montrer. Il dit « Ah, bien, est-ce que tu nous prends ton
ADN? On va checker tes papiers. Après, je dis « Hey, tu me prends pour un
cave. Tu vas prendre mon ADN.
Pendant, je vais aller chercher tes papiers. Mais revenez,
vous allez avoir grissé votre cas. » – Bien oui, c'est clair.
– Si t'avais voulu venir chercher mes papiers, c'est au mois de juillet,
pas au mois de décembre. La sentence est finie.
Fait que là, j'appelle l'avocate.
L'avocate était à court
je la connaissais pas beaucoup
c'est une jeune
qui a commencé
à me donner un coup de main
avant de travailler
les branches
les affaires
j'avais réussi à en faire
pis mes jugements sortaient
j'ai fait de la jurisprudence
j'ai fait des jugements
avec mon nom pis tout
les autres voient mon nom passer
quand ils voient
que je leur demande
un coup de main
ça les intéresse
parce que
c'est un futur bon client
pas juste pour ça
c'est que j'ai tellement
tout fait tout seul
que pour eux autres, je connais tellement mes dossiers
que ça sera même pas du travail.
C'est ça.
Ça va juste peut-être de m'aider un petit peu.
Mais tu sais, rendu là, je l'appelle à Taco.
Elle dit, gars, faut que tu me rappelles dans une heure.
Fait que là, je dis, regarde, les gars,
vous êtes pas mis un an de temps ici.
Je vais aller chercher mes papiers.
Écoute, je te jure.
Écoute, Cédric, quand je suis arrivé,
j'ai mis mes papiers sur le bureau.
J'ai jamais vu deux enquêteurs regarder
le soulier et se mettre à bégayer, plus capable
de me regarder dans les yeux, plus capable de parler, plus capable
de rien dire. Ils ont
capoté parce que
de un, toute l'histoire
des caméras pour eux autres,
il n'y avait rien de vrai. Tout était vrai.
Entre temps, après ça, on en parlait
après, j'ai eu d'autres fausses accusations par un agent dans des murs. Ça, j'en ai parlé après. Ça, c'est une autre histoire de fou, t'étais vrai. » Entre-temps, après ça, on en parlait après, j'ai eu d'autres fausses accusations par un agent
dedans des murs. Ça, j'en en parlais après.
Ça, c'est une autre histoire de fou, ça, avec.
Puis, quand ça s'est arrivé, en tout cas, les papiers,
écoute, le sergent qui était dans le bureau
que je veux pas nommer,
quand j'ai été libéré, il est sorti dans le parking pour me voir dehors
parce que moi, je lui disais, « Nous autres, vous êtes des enquêteurs.
Ta job, c'est d'enquêter. »
Moi, personnellement, être à ta job,
ma plus grande fierté dans la vie
moi ça serait de pogner
un gars qui est en prison
pour un erreur judiciaire
puis sortir le gars
j'aime mieux avoir
10 coupables dehors
qu'un non coupable
en dedans
hum hum
hum hum
hum hum
bégayer à côté
pas capable de me regarder
pas capable de rien dire
ils sont partis
à la campagne
entre les deux jambes
ils ont pris mon ADN
ils avaient juste hâte
de crisser le camp
quand j'ai été libéré le sergent qui a tout vu ça qui a été témoin de tout ça il est venu me voir il dit écoute je te serrerai pas en main Ils sont partis à 52 jambes, ils ont pris mon ADN. Ils avaient juste hâte de crisser leur camp.
Quand j'ai été libéré, le sergent qui a tout vu ça,
qui a été témoin de tout ça, il est venu me voir.
Il dit, écoute, je te serrerai pas en main à cause qu'il y a des caméras.
Il dit, tabarnak, ton affaire, ton histoire, c'est mal en mental.
Il dit, c'est pas vrai, va jusqu'au bout, puis arrête pas.
Vas-y, puis lâche-le pas.
Justement, ça, ça datait de 2020.
Le 31 août, c'était ma date limite pour déposer un recours en dommage contre eux autres.
Moi, le 31 août, j'étais allé au palais de justice de Montréal.
J'ai été imprimé en enquête.
On a déposé pour 7 millions pour cette histoire-là.
Ça commence.
Ça commence, là.
On est rendu à pas loin de 10 en tout.
Les procureurs de mon dossier,
le premier dossier,
ils n'arrêtaient pas de dire tout le temps quand je vais à la cour
« On ne peut pas le libérer, monsieur est détenu
à Québec ». Oui, mais ma crise de vidange,
quand j'étais détenu dans mon dossier
de 15 accusations,
ils m'avaient libéré de consentement avec mes avocats,
parce que dans ce temps-là, j'avais des avocats.
Ça a été fait sans faire de requêtes, sans non.
On voulait le fait de consentement. On disait « OK, c'est bon, on libère ».
J'étais encore en prison parce que j'étais déjà détenu dans un autre.
Mais là, quand je m'apprésentais de ça, ils arrivaient devant moi « Monsieur, on ne peut pas le libérer, il est détenu dans l'autre dossier ». Mais, c'est bon, on libère. » J'étais encore en prison parce que j'étais déjà détenu dans un autre. Mais là, quand je me présentais tout seul,
il arrivait devant moi « Monsieur, on ne peut pas le libérer.
Il est détenu dans l'autre dossier. » Mais quand c'était avec des avocats,
il me libérait.
J'avais été arrêté dans ce temps-là.
Quand j'étais mandat, j'avais été arrêté à l'aéroport pour mon mandat.
Puis l'arrestation
qu'ils m'ont faite, moi, dans le fond,
j'étais mandat, je m'en allais aller-retour.
Je partais pour quatre jours. Je ne voulais pas me faire arrêter.
J'avais une carte d'identité au nom d'un de mes chums et ma photo.
Quand ils m'ont arrêté, ils m'ont arrêté avec cette carte-là.
Ils ne l'ont pas prise.
C'est une raison pour laquelle j'ai crissé mon avocat après.
Moi, j'avais sorti mes effets personnels
de la prison. Mon avocat était dans un procès de mort
à Gouin. Le plus long délibéré
de l'histoire du Québec pour un procès de mort,
c'est les gars de Val-d'Or.
En tout cas, c'est mon avocat qui représentait.
Les gars qui étaient dans l'hélicoptère et toute en tout cas c'est mon avocat qui représentait les gars qui étaient les vedans en hélicoptère
pis toute la patente
fait que là mon avocat il est là-bas, il est à Gouin
moi j'étais à Bordeaux, fait que c'est à côté
fait qu'il vient à la prison, j'ai réussi à sortir mon enveloppe
d'effets personnels pis j'ai la crise de fausse carte
dans mon enveloppe
la police a appelé mon avocat, ils ont fait fouiller dans l'enveloppe
ils ont fait sortir la carte pis ils l'ont obligé à venir à court
la portée de la semaine d'après, fait que mon avocat a été donné
la carte d'identité, il m'incinait moi, dans mes effets personnels,
parce que les procureurs et la police
ont demandé de le faire.
Au lieu de dire, il y a quelqu'un qui est déjà venu à chercher,
je ne l'ai plus, il a tout donné ça à eux autres,
puis à cause de ça, j'ai été accusé.
Les procureurs dans ce dossier-là, ils demandaient neuf mois de prison.
Je suis rendu à 30.
Pour faux, dans le fond?
Premièrement, un entrave,
il faut avoir une carte d'identité
S'il n'y a pas de fraude, il n'y a pas de plaignant
Il n'y a pas de perte d'argent, tu n'as pas de temps pour ça
Les autres ont voulu mettre ça plus grave
Parce que c'est dans un aéroport, c'est plus grave
Non, non, non
Tu sais combien de temps j'ai pogné pour ce dossier-là?
Dis-moi un chiffre de temps
Ben écoute, Chris, normalement rien
Mais écoute, peut-être peut-être faire chier
Genre 4-5 mois?
Zéro
J'ai pas pogné de temps.
J'espère.
Elle a la bonne histoire qui s'en vient.
Moi, j'ai pas pogné de temps. J'ai eu zéro temps.
Les astuces pas bonnes.
J'étais rendu à 38 mois plein.
À temps et demi, puis bonus COVID
qui en valait comme 65.
Il demandait 9 mois, puis il refusait
de me libérer. J'étais rendu à 38
mois plein de fait.
Puis il voulait pas me libérer.
Pour un petit papier, une carte.
En plus, mon chum, quand la police est allée le voir,
il dit « Moi, je porte pas plein. »
Ça, on voulait absolument qu'il porte plein.
C'est clair que ton chum, il avait pas porté plein.
Fait que, il avait pas de plaignant,
il avait pas de victime, il avait pas de perte d'argent.
Moi, mon but, c'était pas de frauder ou de faire des affaires dans le dos du monde.
Moi, je l'ai juste pour me faire arrêter.
Partir, aller-aller-retour, me voir l'interne au Canada,
aller voir des chambres, revenir.
Puis après ça, bien, me présenter
à la cour le 11 janvier, en
2019,
11 janvier 2019,
régler mes mandats, mes affaires, me retourner à la maison
avec ma caution pour mes affaires.
Ça s'est pas passé comme ça du tout.
Moi, j'étais arrivé, il m'aurait été en décembre,
je suis jamais ressorti avant 2022.
Moi, dans le fond, j'étais en prison
de décembre 2018 jusqu'à juillet 2022,
intégralement.
Là-dessus, j'ai pluré une peine de neuf mois
pour des affaires et des papiers qui ont trafiqué.
Il y a des caméras qui ont détruit.
Ils ont menti à tout le monde,
mais les autres, les polices,
ils ont rien fait.
C'est pas grave, un chum, c'était un chum.
Ça, quand c'est arrivé,
entre-temps, je suis vraiment content,
parce que moi, je me défends tout seul dans mon dossier de Québec.
Ça, c'est quand t'es arrêté
entre les murs.
Opération Oursin, arrêté en 2019.
Ils sont venus m'arrêter, c'est malade mental,
parce que
je suis une jeune dans des murs,
moi, je me représente tout seul
pour un gros dossier qui était
une affaire de fou.
Une affaire qui avait un agent civil de l'infiltration
que je ne connais pas, que j'ai vu une fois dans ma vie.
Le gars, il continuait de trafiquer
et il n'a pas le droit d'être un civil.
Il y avait des téléphones.
Ils ont tout à remettre, toute la preuve du dossier.
Mais tu vois comment c'est corrompu, ça.
Le gars, dans le fond, on le prend en défaut
pour un paquet d'affaires.
On a le droit d'avoir... Tu sais, je te disais, t'as entre une requête
en arrêt des procédures pour destruction de preuves.
Le gars, il y avait des cartes SIM
et des téléphones qu'ils n'ont pas remis, qui avaient servi
à l'enquête. Juste ça.
À cause de ça, c'est des vices de procédure.
Ça veut dire qu'il y a un arrêt de procédure à cause de lui,
à cause de cette affaire-là. Le juge a rejeté
la requête en arrêt des procédures.
Moi, quand c'est arrivé, cette affaire-là, je me représentais tout seul
et je faisais mes affaires tout seul, justement,
sans avocat.
Quand ça s'est arrivé,
j'ai demandé
à un ordinateur exclusif
pour préparer mes dossiers.
J'avais un ordinateur qui avait juste moi qui servais.
L'affaire d'exclusif, parce que quand tu es en prison
et que tu prêtes un ordinateur pour faire tes procédures,
chaque personne qui sort de l'ordinateur
va mettre un CD, ils appellent ça ghosté.
C'est que tout ce qu'il y a dans l'ordinateur va disparaître.
Va disparaître pour être sûr que...
J'avais un ordinateur à moins un poste
exclusif,
non ghosté.
Moi, à cause de la grosseur de mon affaire,
j'avais comme le disque à douce, c'était 1TB
à cause qu'on était 29% à 20 du stock.
Mais moi, je mettais mes sauvegardes dans l'ordinateur
parce que c'est des CD, premièrement, c'est pas assez gros,
j'avais pas le droit des disques durs externes,
j'avais pas le droit d'être USB.
Ça finit plus, ça m'a coûté
300-500 piastres de CD, j'ai pas d'affaires à payer ça.
Moi, je prends l'ordinateur,
il faut mes sauvegardes dedans.
Là, je m'en vais, je reviens des Prairies,
là, on est en mars 2021.
Je m'en vais. Je me fais coller pour la cour.
Il est 9h30 le matin.
Moi, je passe à 2h de l'après-midi.
Je sais, c'est moi qui fais mes dossiers.
Je me représente tout seul.
Je me fais appeler pour la cour.
Quand je me fais appeler pour la cour le matin,
j'arrive là.
Il y a un gars qui travaille à l'admission.
Il n'est pas aimé par tout.
Il est grand et gros.
Il s'appelle Ludovic Bruins.
Tout le monde le connaît dans la prison.
Il n'est pas vraiment apprécié.
Personne qui est là-bas.
Je ne l'aime pas pantoute.
Il ne m'aime pas pantoute.
C'est réciproque, c'est bien correct.
On s'arrête là.
Je demande à voir le sergent.
Je ne suis pas d'affaires ici.
Je passe en cours après-midi.
De toute façon, je n'ai pas mes crises de papier.
Je suis ici pour un parloir avocat. Pour un vidéo avec avocat. Moi, je demande à voir le sergent. Je dis, moi, j'ai pas d'affaires ici. Je passe en cours après-midi. De toute façon, j'ai pas mes crises de papier. Moi, je me ressemble,
j'étais ici pour un parloir avocat,
pour une vidéo avec avocat,
pour rencontrer un avocat
qui est supposé rentrer dans mes dossiers
parce que je me représentais de sorte.
Je parlais de Richard Brouillard, mon ami tantôt.
Son nouveau bras droit,
qui ramasse comme tous ses clients,
s'appelle Osep Dalagallian.
Ça, c'est le petit avocat qui est rendu le nouveau...
Mon avocat, c'est le nouveau mentor.
Lui, dans le fond,
il est supposé me rencontrer,
entrer dans mes dossiers, tout le kit.
Moi, je pense que j'ai une vidéoconférence avec lui.
Alors, il faut que je sorte du site.
Je n'ai pas d'affaires ici.
J'ai parlé avec l'avocat au téléphone.
Je n'ai pas de vidéoconférence avec le matin.
Je passe en cours après-midi.
L'avocat, pendant que je suis au téléphone,
il m'a même appelé à la prison pour confirmer
que je n'avais pas d'affaires.
L'autre, il ne veut rien savoir, il veut absolument que je reste là.
Puis lui, son but, c'est de me faire rester là de 9h30 à 12h30, regarder le plafond.
Puis quand la bouffe va arriver en 12h45, je vais arriver dans ma wing à 12h30,
ma bouffe va être sur la table, va être en diffraite, puis ça sera pas mangeable.
Puis il s'en calisse que je reste là pendant 3 heures, lui, ça lui fait plaisir.
Fait que, je suis à côté de la porte, je l'essaie d'avoir Il arrive qu'un autre détenu à la porte à roue.
Je sors du local pour laisser rentrer le gars.
Il commence à crier après moi comme un esti de débile.
Comme je reviens d'abord pour rentrer dans le local,
il me collait sur une poussée dans le dos de toutes ses forces.
« Excuse-moi, je n'ai pas vu le coup venir.
Mange un esti de coup, je ne m'attendais pas pendant tout. »
Ça reste dans la main, je me reviens d'abord.
« Je suis tabarnak, es-tu fou? Tu n'as pas d'affaires à me toucher.
Moi, si je te touche, je vais avoir des accusations.
Tu n'as pas d'affaires à me toucher. Tu n'as pas d'affaires à me toucher, moi si je te touche, je vais avoir des accusations, t'as pas d'affaire à me toucher.
T'as pas d'affaire à me toucher d'aucune façon.
Puis là, il commence à me parler, puis il doit d'en faire,
je pince son doigt, je tasse sa main,
je pince les menottes dans le dos, je pince un autre coup,
il m'envoie dans un autre bullpen, il faut venir le sergent,
le geste-fils, regarde, M. Leclerc,
moi tu le sais, j'arrive une journée,
je te dis, je passe pas encore, 99,9% du monde,
99,9% du monde,
qui vont passer en cours,
qui disent qu'ils ne passent pas,
tu vas les amener pareil,
ils vont passer à la journée au palais de justice,
tu vas avoir fait ta job, ils vont être amenés.
Moi, si je te dis que je ne passe pas,
puis que j'ai remis ma date, puis c'est ta date,
ils me faisaient confiance, puis ils ne m'amenaient pas.
Ils ne font pas ça à personne.
Les tabarnaks, ils me renvoyaient dans mon secteur.
Le gros, il n'arrêtait pas d'inciter pour qu'il me crisse dans le trou. Il me renvoyait dans mon secteur le gros il arrêtait pas d'inciter pour qu'il me crisse dans le trou il me renvoyait dans le trou
il me renvoyait dans mon secteur
le soir à 10h30 les portes fermes
j'en reçois deux rapports de discipline
le premier rapport ça dit que je l'ai poussé et que je l'ai insulté
le deuxième rapport ça dit
qu'il m'a croisé à 1h de l'après-midi dans un corridor
pis j'ai fait de menaces de mort
bon, fait que là moi qu'est-ce que je fais
il t'apprécie hein j'appelle le protecteur du citoyen,
la déléguée qui est Mme Maître Valérie David,
l'avocate déléguée du protecteur du citoyen,
c'est elle, personnellement, qui gère mes dossiers.
Tellement que les affaires, c'est fucked up
qu'est-ce qu'elles ont fait.
Elle a tout vu ça.
Elle me fait tout de suite un rapport de caméra,
elle ressort les caméras, elle va voir toutes les images.
Premier rapport qu'elle sort,
monsieur était de dos, il n'a jamais fait aucun gestort les caméras. Elle va voir toutes les images. Premier rapport qu'elle sort. Monsieur était de dos.
Il n'a jamais fait aucun geste menaçant en direction de l'agent.
Il n'a jamais touché à l'agent.
Il n'a jamais rien de ce que l'agent a dit qui est vrai.
Après ça, elle me disait à moi,
« Oui, mais là, pour le rapport d'une heure de l'après-midi,
je ne peux pas rien faire. »
Je lui dis, « Madame, je ne t'expliquerai rien d'en faire. »
« Tu vas sortir le registre des entrées sorties de mon secteur. »
C'est écrit dessus noir sur blanc que de 10h le matin à 1h55 d'après-midi, je n'ai jamais sorties de mon secteur. C'est écrit dessus noir sur blanc que de 10h le matin à 1h55
d'après-midi, je n'ai jamais sorti de mon secteur.
Elle dit, oui, mais là, il s'est trompé d'heure.
Ça devait être à 12h.
C'est-à-dire, madame,
prends le rapport de discipline.
Regarde en haut à droite, c'est marqué 13h19.
Ça, c'est l'heure du système d'accord.
C'est l'heure du système informatique.
Cette heure-là ne se change pas.
Qu'est-ce qui est marqué un heure d'après-midi?
Il peut se tromper.
Mais s'il a imprimé le rapport à 13h19,
c'est plat, hein?
Moi, j'étais dans mon secteur jusqu'à 13h55,
fait qu'il a imprimé ça.
Ça, c'est de la fraude.
C'est un document falsifié
avec un ordinateur de la détention provinciale
de la Sécurité publique du Québec.
Le ministère de la Sécurité publique,
le MSP, c'est gouvernemental. Vous avez un agent
qui est en train de faire des faux rapports au pays de la fraude,
avec des faux documents, des fausses accusations,
avec un terminal du gouvernement,
contre une personne
qui est détenue, qui est moi.
C'est criminel, puis c'est pas supposé
être acceptable. Moi, je fais une plainte
de premier niveau. Premier niveau, c'est le sergent
qui me répond. Ma plainte a été recevable.
Je peux pas faire une plainte contre la discipline. Moi, je fais pas une plainte contre la discipline je fais pas une peine contre la discipline sur une plainte parce
que la jambe a poussé pour porter plein comme la police mais le système des traitements des
plaintes à l'étendue que ce fut justement quand les enfants dans ma vie à l'intensité des traces
parmi ça mais ça précise sur faire des recours au moins des affaires étaient faites comme du
monde que je fais ces démarches là je me fais répondre que c'est recevable au deuxième niveau
la directrice à me répondre par écrit que l'agent avait raison,
il avait bien agi, puis tout était dans le temps.
T'as plein de tes noms fondés.
Je vais pas au troisième niveau, j'attends, je laisse ça sur la glace.
Mais là, entre-temps, moi, on est 31 mars,
quand ça s'arrive, on est rendu le 26 avril.
Le 26 avril, je passe la discipline.
Le sergent qui me passe la discipline,
je lui demande les caméras.
T'as pas le droit d'avoir les caméras parce qu'il y a des anglements,
on veut pas que t'aies blablabla. Quand tu demand demande les caméras. « T'as pas le droit d'avoir les caméras parce qu'il y a des angles de mort, on veut pas que t'aies… »
Quand tu lui demandes les caméras, on fait un rapport écrit.
Fait que eux autres, qu'est-ce qu'ils font?
Ils prennent un autre secours qui travaille avec, qui est son chambre.
Lui, il va regarder les caméras et il écrit ce qu'il voit.
Fait que la fille…
C'est-tu que c'est bien fait, hein?
Fait que la fille qui a fait le rapport écrit,
tout ce qu'elle dit, c'est pour pantoute qu'est-ce qu'on voit.
Fait que quand, moi, après ça, j'ai envoyé ça à Maître David,
elle l'a constaté.
Écoute, elle a fait des rapports contre eux autres.
C'est fourette de tout ce qui s'est passé.
Après ça, le registre des entrées et sorties de mon secteur
confirme que je n'étais pas là parce que, justement,
le registre dit qu'à 2h50, je suis encore dans ma wing,
je sortais pour aller à la cour à 2h.
Fait que c'était impossible. Mais ils m'ont mis coupable
de tout. J'ai pogné 5 jours
de deadlock quand je suis arrivé à Des Prairies.
Ils nous ont transféré.
On était dans l'estroi au gauche. Ils nous ont transféré dans le bas gauche.
C'était une wing de quarantaine. Il y avait de la marde
du crayon. En gros, c'était dégueulasse. C'était insalubre.
Moi, je suis en deadlock. Je suis enboré dans ma cellule.
Il y a eu un soulèvement. Il y a eu une émeute dans ma wing.
Les gars se sont révoltés.
Ils voulaient juste des produits nettoyants pour faire le ménage.
La prison, ils ont dit « Vous n'avez rien à avoir. »
Ils ont emboré tout. Ils ont gazé
sur la rentrée.
Plus tard, je te parle de ça en avril,
je vais en révision de la décision.
La décision est maintenue. Je fais mes 5 jours
au complet pour une affaire qui n'est pas vraie
de A à Z. Il n'y a rien qui est vrai.
Ça reste dans le même.
L'entretemps, moi,
rendu au mois de mai,
le 13 mai, c'est un jeudi,
6h05 le soir, je m'appelle transfert,
Sherbrooke.
Moi, je ne le sais pas.
L'autre a ce petit gros plein de marde,
il n'arrête pas de broyer,
parce que là, toute la prison me connaît,
tout le monde sait ce qu'il a fait.
Par tout ce qui passe, il se fait insulter, il se fait attaquer de mange-jeune-mère,
de menteur, de gros pas bons, grosse
vidange, rien qu'un gros crise de menteur.
Puis regarde, il se fait écœurage, on est long.
On en aurait une maladie.
Entre-temps, il n'arrête pas de se plaindre, il n'arrête pas de se plaindre.
Fait que réussissant pour être transféré à Sherbrooke.
Moi, je suis transféré à Sherbrooke. Moi, mon ordinateur,
toutes mes affaires sont dedans. Mon procès, ça fait huit mois
que je prépare mon procès de Québec.
Puis je l'avais fait des heures et des heures.
Je te dis, regarde, c'est épouvantable.
Quand j'arrive à Sherbrooke, je suis tombé en quarantaine
pendant 14 jours à cause de la COVID.
À la misère de prendre deux douches par semaine,
je suis emborré 14 jours en ligne.
Je me pogne avec eux autres parce que le matin,
quand tu arrives dans notre prison,
ils savent que tu es envoyé là-bas pour une raison
parce qu'ils se débarrassent de toi,
donc ils te font chier.
Moi, tous les matins à 7 heures, ils viennent me réveiller.
Pourquoi tu me réveilles? On veut voir si tu es correct. Le trou de cul. À 3 heures du matin, quand je dors, tu ne viensais me réveiller Pourquoi tu me réveilles
On veut voir si t'es correct
Le trou de cul
À 3h du matin quand je dors
J'ai 14 jours à faire
Quand je dors ça passe plus vite
Arrête de m'écoeurer
Décalisse
Le pressé revient pour un rapport
Je signe rien
Moi j'arrive à passer la discipline
Finalement j'ai fait 14 jours à rembarrer Plus 4 jours de plus Mon premier 1 jour non parce que j'ai pas voulu signer. Moi, j'arrive, je passe à la discipline. Finalement, j'ai fait 14 jours en barré plus 4 jours
de plus.
Mon premier 1 jour, non 2 que j'ai fait, c'était pour la fête
que j'ai pas voulu signer. J'étais allé en révision.
Ils m'ont donné raison. Fait que là, j'ai dit, bon,
j'avais 4 jours à faire, il va m'en rester juste
2. Non, non, non, faut-tu faire ces 4 jours pareils.
Même si t'es acquitté,
tu recommences. Au lieu d'appliquer comme...
Ouais, ouais, c'est des crasseurs. Puis ça, je vais te donner un exemple.
Mettons que tu prends un rapport de discipline.
À la prison provinciale, c'est eux autres
qui font tout. Les sergents,
les agents. Quand tu es trop fédéral,
moi, je ne suis jamais trop fédéral. Mais quand tu es trop fédéral,
c'est un tiers indépendant qui n'a aucun rapport.
C'est un avocat. Ce n'est pas quelqu'un qui travaille
avec un chum qui se bac entre eux autres
et qui ment tout pour se couvrir.
La plus belle preuve que tu as, c'est le rapport écrit tantôt
que je te disais. La crise d'Avache qui est allée
tout mentir pour protéger le trou de queue.
Mais crise, quand ça c'est arrivé,
eux autres, ils m'ont mis coupable de tout.
Après ça, ils me ramènent à Rivière-des-Prairies
parce que je passe le 7 juin à présentiel,
mais moi je suis parti le 13 mai. J'ai fait 18 jours en barré
pour me faire amener faire un autre 14 jours
en barré de quarantaine.
Parce que, ben oui, t'as refait la quarantaine à chaque fois.
J'ai fait 32 jours emborés
à cause de eux autres, puis eux, ils se disent de conneries.
De quoi qu'ils n'avaient aucun rapport. J'avais pas d'affaires
à Sherbrooke, j'avais pas de dossier là-bas.
Puis quand je suis parti à Sherbrooke,
je suis arrivé, puis je suis en quarantaine, j'ai commencé à envoyer des documents
tout de suite à la direction.
Pour mon ordinateur.
Au moins qu'ils le conservent, parce que de toute façon,
je retourne à Rivière-des-Prairies, j'ai des dossiers
à Montréal, puis j'ai le dossier de Québec.
Puis les dossiers de Montréal, c'est les accusations,
comme je te dis, là, je te mets en contexte, on est rendu en juin 2021,
c'est l'accusation, je te disais, des agents correctionnels
pour la faille des lettres que je te contente.
Donc, en juin 2021, je reviens à Rivière-des-Prairies
le 7 juin. Là, je passe toutes ces affaires-là
pour toute l'équipe.
Je m'aperçois, après ça, un coup, je suis revenu,
je suis en quarantaine, ils ont effacé mon ordi.
J'ai perdu mon 8 mois que j'ai fait
J'les ai avisé le 21, puis le 31 ils m'ont effacé mon ordinateur
10 jours après que j'les ai avisé
Fait que là
J'arrive dans mon dossier de Québec, devant le juge de Québec
T'es pas prêt
En juillet, mais non, on procède pas tout de suite
Là, tous les mois, puis ça c'était rendu un running gag
Entre moi et la procureure générale
Parce qu'elle était dans des dossiers, parce que quand tu fais des arrêts de procédure
Ça passe par les avocats du procureur général Puis elle, dans le fond, c'était rendu un running gag entre moi et la procureure générale parce qu'elle était dans des dossiers. Parce que quand tu fais des arrêts de procédure, ça passe par les avocats
du procureur général. Puis elle, dans le fond,
c'était rendu un running gag parce que chaque fois que j'arrivais devant le juge,
j'expliquais à lui tout le temps. « J'entends ce que
vous me dites, monsieur. J'entends ce que vous me dites.
OK, mais tu entends ce que je te dis,
mais tu colles ça rien. » Je dis « Chris,
je viens de te dire que là, il va y avoir des délais
supplémentaires. Le procès,
on s'est posé être en janvier 2022.
Là,
on est rendu en juillet 2021,
en août 2021, en septembre 2021, en octobre, à tous les mois.
J'ai dit, ah, j'entends ce que vous me dites,
pensez pas que je vous entends pas. Il collait
jamais rien, puis il fait jamais rien.
J'ai dit, moi, regarde, rendu en décembre, je dis, bon, mais regarde,
on va faire une requête.
Ah, ben attends, avant décembre, on est rendu en novembre.
Il m'a fait coller pour la cour
le 26 novembre
nouvelle accusation
votre fils est un agent de la paix
pis maintenant c'est la mort
ça sort de où?
le rapport que je te contais tantôt
du gros
qui m'a poussé
ok
ils sont allés
ils ont poussé ça jusqu'au DPCP
pour me mettre des accusations criminelles
pour de quoi qui était même pas vrai
fait que le 26 novembre
moi je me fais appelé en vidéo
j'étais à RDP
j'arrive là-bas je je m'assieds,
j'étais à la salle 4.quelque chose sur l'ordinateur.
C'est la salle des nouvelles accusations.
J'étais accusé de menace de mort
puis de voie de fait sur un agent de la paix.
Quand j'arrive après ça, je dis, moi,
je vais avoir mon cautionnement, vous avez trois jours ouvrables,
je veux le plus vite possible. Moi, c'était le 26 novembre.
Le 30 novembre, c'est mon enquête de caution.
Je demande, je suis là, je suis connecté.
Je dis, moi, le 30, mon enquête de caution. Je demande, je suis là, je suis connecté. Moi, le 30, mon enquête de caution,
je veux venir ici en personne
parce que je vais avoir des documents à vous montrer.
Moi, entre-temps, entre quand ça s'est arrivé
et toute l'équipe,
j'ai fait une requête en prouvant le contrôle judiciaire.
Ça, c'est comme si je comptais la fête de Bordeaux
et les affaires, il y a du délai, du jour.
Ça, ils m'ont acquitté de tout en passant.
Ça, quand j'ai passé après ça, ils m'ont acquitté de tout.
C'est là que la procureure, l'avocate,
elle m'a reconnu sur papier à cause de ce dossier-là.
Parce que quand j'ai transféré à Sherbrooke,
elle a communiqué avec moi parce que
j'ai un dossier, je me représentais tout seul.
J'ai parlé en vidéo. J'ai dit, écoute,
regarde-moi dans les yeux, moi, je ne mens jamais.
Moi, je te dis tout ça, ce n'est pas vrai.
Fais-en ce que tu veux. Dans toi, si tu es fier, Moi je te dis tout ça, c'est pas vrai. Faisant ce que tu veux,
dans toi, si t'es fier,
tu sais ce que t'as à faire par rapport à ça.
Moi je te le dis, c'est pas vrai.
Sans rentrer dans les détails,
c'est tout démontré, puis tu vas t'en apercevoir plus vite
que tu penses.
On est rendu le 26 novembre, accusation,
le 30 novembre, enquête de caution. Le juge a dit devant moi,
il m'en doit d'amener à personne.
Il vient des prairies, quand c'était le temps de m'emmener, il m'a pas amené, il m'a laissé à la prison. Quand j'ai passé mon enquête de caution. Le juge a dit devant moi, il m'en doit d'amener en personne. Il vient des prairies quand c'était le temps de m'emmener,
il m'a pas amené. Il m'a laissé à la prison.
Quand j'ai passé mon enquête de caution,
je me connecte en vidéo, je suis devant le juge
Paradis, puis la procureure s'appelait
Emmanuel André, maître Emmanuel André, puis le juge
Paradis, oui, à Côte-du-Québec.
Fait que quand j'arrive, puis que je passe,
je suis posé en personne, puis qu'ils m'amènent pas,
je fais ça, eux autres, la première affaire
qu'elle dit, elle dit là, on va faire une requête 5-25.
Une requête 5-25, un 5-20,
c'est une révision de cautionnement.
Un 5-25,
non, un 5-24, un 5-24,
dans le fond, c'est annuler
tes cautionnements dans tes autres dossiers.
Moi, j'ai commencé à sortir
mes dossiers un par un pour être libéré,
pour sortir.
Puis elle, dans le fond, à cause de ces accusations-là,
c'est des accusations qui sont très graves et très sérieuses.
M. Jeux, blablabla, ils sont décollés.
Ah oui, vous avez raison.
Ça n'a pas de bon sens.
Je suis quasiment à l'aise d'un terroriste.
Je n'ai pas rapport à rien de ça.
Je fais suspendre la cour.
Tu sais, des fois, le timing,
des fois, il est bon et tu es chanceux.
J'appelle la procureure à son bureau, maître Jean, la procureure générale du Québec.
Moi, j'ai fait mon pouvoir en contrôle judiciaire.
J'ai mis tous mes documents avec les rapports du protecteur du citoyen,
les preuves avec les caméras, le registre, tout le kit.
Je l'appelle. Normalement, elle est en télétravail.
Je l'appelle, elle est à son bureau.
Elle a mis sa tâche d'avocat.
Elle a pris mes papiers. Elle est rentrée dans la salle de cours.
Elle a été donnée ça au juge
quand je me suis reconnecté, le juge et la procureure s'excusaient
quasiment, ils m'ont donné une promesse de la comparaitre
j'ai passé trois semaines après
le 21 décembre 2021 devant la juge Mastromatteo
la Côte-du-Québec
puis un procureur qui s'appelait Maître Ardenus
j'ai été acquitté de tout sans que ça procède
trois semaines après
le 21 décembre pour ces accusations-là qui étaient fausses
quand j'ai été acquitté de tout ça, j'ai ramassé tous mes documents avec toutes les preuves de tout ça trois semaines après. Le 21 décembre, pour ces accusations-là qui étaient fausses.
Quand j'ai été acquitté de tout ça, j'ai ramassé tous mes documents
avec toutes les preuves de tout ça.
J'ai mis ça dans un...
Tu sais, je t'avais parlé tantôt des niveaux
des plaintes. Premier niveau,
irrecevable. Deuxième niveau, non fondé.
La directrice, l'agent a raison.
Là, j'ai mis les preuves. J'ai été acquitté au criminel.
Tout le monde me donne raison.
Le juge, le procureur, tout le monde me donne raison, le juge
le procureur, tout le monde
parce que c'est pas vrai, pis je l'ai prouvé
de toutes les façons possibles
tabarnak qu'il écrivait pas le DG1 ou la prison
quand je te dis qu'il est corrompu à tous les niveaux
il a répondu la réponse de niveau 2
avec la conforme, que moi j'ai pas raison, pis que l'agent
avait raison, pis il avait bien agi
pis que c'est moi dans le fond qui a été dans le tort
mais t'as été acquitté
malgré l'acquittement, il y avait rien de vrai, pis on l'a prou dans le fond, qui a été dans le tort. Mais t'as été acquitté.
Malgré l'acquittement, il y avait rien de vrai,
pis on l'a prouvé avec tes caméras.
Le gars, il dit, mettons, que je l'ai poussé,
pis je l'ai insulté, tu sors les caméras,
je rentre de dos, pis je mange une poussée dans le dos,
pis j'ai pas vu le coup venir, pis j'ai jamais rien fait.
Pis là, moi, dans le fond, ça m'arrive,
pis Chris, ils sont en train de me dire,
dans le fond, si je me suis fait pousser dans le dos,
c'est moi, dans le fond, qui ai rentré dans ses mains quand il m'a poussé.
C'est toi qui as reculé vite dans ses mains.
Tu comprends-tu?
Là, c'était rendu là. Même en haut de la direction,
en haut de la prison, écoute, c'est corrompu au niveau des agents,
des sergents, des directeurs de services,
de la directrice, même en haut de la prison,
des DGA. Puis attends, là, tu vas capoter,
check bien ça. Là, moi, à tous les mois,
je me plains à Québec. « Ah, moi, j'entends ce que vous me dites,
monsieur, j'entends, mais ils font rien. »
Moi, rendu en décembre, là, j'explique
au juge, regardez, monsieur le juge, moi, je fais une requête
en désassignation et en remise de mon procès du mois de janvier.
Parce que là, Chris,
toute l'année, j'étais poigné dans les astilles de marde
à me battre des affaires qui n'ont pas rapport.
Je sortais pas de cellules.
Je suis emboré. J'ai gagné deux ABH Scorpus
que le juge m'a donné raison.
Ils ont détruit mon ordinateur
pendant... Si le 8 mois, je l'ai perdu, je peux pas
le rattraper dans une semaine.
Fait que moi, eux autres, ils viennent à la cour, comme, écoute,
quand je sais que c'est des professionnels du mensonge,
ils s'en viennent témoigner à la cour.
Là, ils arrivent...
Ils arrivent à la cour, puis là,
c'est rendu que moi, je suis impliqué dans l'émeute.
Je suis l'instigateur de l'émeute du 26 avril.
Ils donnent des documents.
C'est quoi des documents caviardés?
Ah oui!
Dans le fond, on l'explique
pour tout le monde. Quand on donne
des documents, mettons, on est 16 dans le secteur,
il y a 8 cellules, on est 2 par cellule.
Il y a un événement qui se passe. Tout ce qui parle
de moi, quand je demande en divulgation, ils vont me le donner.
Tout ce qui parle des autres, il y a du noir par-dessus.
C'est caviardé.
Tu peux pas lire, tu peux pas voir ce qui est écrit. Fait que les vont me le donner. Tout ce qu'ils parlent des autres, il y a du noir par-dessus. C'est caviardé. Ça, je te lègue mon crayon.
Tu peux pas lire, tu peux pas voir ce qui est écrit.
Oui, c'est ça. Fait que les autres, qu'est-ce qu'ils ont fait?
Ils ont dit que j'étais impliqué dans les meutes, que je suis un des
instigateurs, que ça pétait à cause de moi.
Puis les gars, ils viennent témoigner.
Pas pendant que t'étais en deadlock, ça?
T'as tout compris. Fait que moi, dans le fond...
Moi, je t'écoute.
Je parle pas beaucoup, mais je t'écoute.
Moi, dans le fond, j'arrive ici j'arrive, moi, je suis en dedans.
Ça fait un crisse. On est rendu en 2021.
Je suis là depuis 2018. Comment ça fait longtemps pareil?
Puis là, pas s'entenser à part l'histoire du neuf mois.
Il arrive des affaires
que j'ai pas rapport là-dedans.
Il se passe tout le temps quelque chose.
Là, finalement,
notre ami commun,
il entend parler de tout ça, puis il est tanné.
Il a hâte de me voir,
puis tout le monde est écoeuré.
Fait que les gars,
ils se sont tous mis ensemble,
puis ils ont dit,
regarde,
on envoie un avocat
pour le sortir de là,
pour que ça arrête,
parce que ça n'a plus de crise de bon sens.
Moi, là,
c'est rendu,
je m'étais fait à l'idée
que je ne sortirais plus.
Moi, j'ai rentré là-bas.
C'est ça,
parce qu'en gros,
tu as été arrêté
pour tous les effets qui ont tombé.
Tu as eu une peine de neuf mois
pour une affaire.
Ça n'a pas rapport
parce que j'étais à la cour d'appel qu'ils vont être obligés de m'ac affaire. Ça n'a pas rapport. Quand je suis à la cour d'appel,
ils vont être obligés de m'acquitter.
Puis, regarde.
Puis, comme je te l'ai dit,
la cour d'appel, quand ils vont m'acquitter…
Ça fait trois ans que tu es enfermé.
Oui, passé.
Fait que moi, dans le fond,
quand tout ça, ça arrive,
la cour d'appel, quand ils vont m'acquitter,
moi, la poursuite, j'ai déposé,
j'ai marqué que c'était quitte à parfaire
puis elle va être amendée
parce que je n'ai pas fini.
Fait que ça, écoute,
là, on est rendu que c'est rendu des fausses accusations.
C'est rendu qu'ilsse accusation c'est rendu que
il vient dans la cour
écoute
le gars qui m'a passé
la discipline
m'a-t-il expliqué
si je prends tantôt
les caméras
à Bordeaux
après 30 jours
ça reviendra juste
par dessus
Rivière-des-Prairies
c'est 10 jours
ok
moi quand je passe
à Rivière-des-Prairies
pas à Rivière-des-Prairies
mais à Québec
la procureure générale
du Québec est là
puis la procureure de Québec
là je suis rendu
dans mon dossier de Québec
que j'ai fait le temps depuis 2019
qu'ils m'ont arrêté le 14 février 2019.
Ils sont venus m'arrêter à la prison.
Entre les murs, à Bordeaux, ils sont venus m'arrêter.
Je vais te montrer ma mugshot après.
Oui, je l'ai vu à l'envers tantôt.
On checkera ça après.
Là, finalement, on est rendu, c'est ça.
Je suis poigné.
Je me suis fait à l'idée que je sortirais plus.
Plus que ça va, plus ça avance,
plus je me dis « Chris,
ils vont venir me mettre d'autres choses.
Ils vont tuer un gars,
ils vont crisser dans ma cellule pendant que je dors.
Ils vont dire que c'est moi.
Je suis rendu.
Je m'imagine le plus pire.
C'est ça que tu es en train de dire.
La maison des fous d'Astérix,
ils vont t'avoir.
J'ai tenu mon bout tout le long.
Je n'ai jamais lâché.
Pour vrai, c'est épouvantable ce qu'ils m'ont fait
parce qu'il n'y a personne dans la vie
qui mérite ça.
99% du monde
sont en prison.
Ils ne pourront pas se défendre contre des affaires
de même parce que ça coûte de l'argent. Tu as le choix de sortir
de prison ou de battre
pour des affaires qu'ils font.
J'en reviens, tes chums, notre ami commun
et tes chums se sont mis ensemble pour te payer un avocat parce qu'ils font. J'en reviens, tes chums, notre ami commun, pis des chums se sont mis ensemble,
pis t'as payé un avocat, parce que là, ils ont fait comme
enough is enough. Ça marche pas. Fait que là, l'avocat, il rentre là-dedans.
Là, l'avocat, au début, j'y parle,
il me prend pour un fou, là. Ah, il te prend pour un clown,
quasiment, là. J'ai mis dans sa tête à lui,
j'suis comme, tabarnak, ce gars-là, c'est un illuminé,
il est fou, raide de si, c'est impossible,
qu'est-ce qu'il compte, là. Plus qu'il...
J'ai commencé à donner... Il venait me voir à la prison,
là, pis là, j'ai commencé à donner des papiers.
Pis là, plus qu'il prenait connaissance de ça, plus je commençais à donner des papiers, plus il prenait connaissance de ça,
plus il capotait.
Il disait, bien voyons donc,
ça n'a pas de crise dans l'oeuvre.
Puis lui, c'est un nastie de bon avocat.
Écoute, il est rendu à 60 écus qu'il a népassé.
Il passe ses fins de semaine avec des juges.
Écoute, il est apprécié de toute façon.
C'est un bon bonhomme.
C'est un nastie.
Je suis content d'avoir eu le renouer.
Pour vrai, c'est un nastie de bon bonhomme.
Puis tout ça pour dire que quand il a tout vu ça, écoute,
il m'a tant rendu une bonne.
Les autres, ils ont donné des papiers justement au juge de Québec
en disant que j'étais impliqué dans les meurtres, etc.
Mais là, l'avocat, qu'est-ce qu'il a fait?
Il a appelé en divulgation de preuve au juge,
avec la procureure générale et l'autre avocat du procureur.
Il dit, garde, il dit, moi, je vais avoir le dossier au complet du DPCP
du mois de novembre, quand ils l'ont accusé au criminel
pour ce dossier-là, que le gars qui était impliqué
pour la faille de la poussée et toute la quête, que mon client est innocent.
On veut toute la divulgation de preuve
de ces documents-là, puis on va comparer
avec les documents qu'ils vous ont donnés à vous, pour justement
voir la vérité,
ce qu'est-ce qui s'est passé.
Là, je reviens, une petite parole, on va finir après.
Je te parlais des enregistrements, des vidéos tantôt.
Le sergent qui m'a passé la discipline, qui a été supposé de m'acquir après je parle des enregistrements des vidéos tantôt sergent qui me pose à discipline
qui a été supposé de m'inquiéter qui est en fond plus avec parce que même est coupable protéger
son chat est allé dire à cause moi je vais faire des admissions les admissions quand tu es à cause
pour sauver du temps m'a donné un exemple dont je dis mettons une chaîne avec une boîte à changer
de la meilleure ça doit dire moi je fais une admission c'est vrai ou super faire d'admissions
on va brûler une journée de cours en ferme et du monde on est dit oui c une admission, c'est vrai. Si tu veux pas faire d'admission, on va brûler une journée de cours, on va faire venir du monde, on va venir dire, oui, c'est ça, c'est ça.
On va le faire avec la cour, on va le prouver.
Mais si tu fais des admissions, ça simplifie
les affaires, ça fait une histoire de cours.
Moi, j'avais déjà anticipé le coup, comment ils étaient trop de cul,
eux autres, être des histoires plus mentries,
qu'ils allaient probablement essayer d'aller sortir
une histoire par rapport aux caméras.
Moi, j'ai dit, moi, je vais refaire des admissions,
on va demander tout de suite au procureur, puis ils ont dit oui.
Je veux comme admission que les caméras viennent des prières après le jour, ils s'effacent automatiquement, puis ça arrive juste par-dessus. Ils ontaire des admissions qu'on va demander tout de suite au procureur, puis ils ont dit oui. Je veux comme admission que les caméras
viennent des prières après le jour, ils s'effacent automatiquement
puis ça arrive juste par-dessus. Ils ont fait des admissions
puis ils ont dit que c'était vrai. L'autre, Chris Decaves,
il remplait une affidavit, il a fait une fausse déclaration
à Sarmenté. Dans son affidavit,
dans sa déclaration à Sarmenté,
ce qu'est-ce qu'il dit? Il dit que
le 26 avril, c'est arrivé le 31 mars,
le 26 avril, on est rendu 26 jours plus tard.
Il devoyait ses caméras. Après, il n'avait pas ça à discipliner, on est rendu 26 jours plus tard il te voyait à sa caméra
après, il m'avait passé à la discipline, il est allé regarder
les caméras pour en avoir le cœur net parce que moi
je disais que c'était pas vrai, puis finalement
moi j'ai vu que mon collègue avait raison, puis ce que monsieur
dit c'est pas vrai, c'est mon collègue qui a raison
le problème avec ça, c'est qu'on avait déjà
fait faire les admissions, fait qu'est-ce qu'il était allé dire
le 26 avril pour les caméras
ça faisait 18 jours que ça avait été effacé, puis qu'il s'avait
enregistré deux fois par-dessus.
C'est impossible. Mais lui, il est allé faire ça.
Ils ont fait des faux documents.
Des affidavits faux.
Des documents qui disent que j'étais impliqué dans les meurtres.
On a sorti le dossier
du DPCP avec le dossier
qu'ils avaient donné aux juges, les mêmes documents.
Ceux qu'ils ont, ils ne sont pas caviardés.
Les autres, ils sont caviardés.
Qu'est-ce qu'ils parlent de moi, ils se posent être visibles.
Ils ont caché des affaires qu'ils parlent de moi.
Le vrai motif de mon transfert
à Sherbrooke,
c'est le gros trou de cul qui m'a poussé, qui m'a mis en accusation.
Les plaintes, qu'est-ce que tu disais tantôt?
Je n'arrêtais pas de se plaindre, de faire des demandes écrites,
des plis, ils appelaient ça des plis, c'est des plans de lutte à l'intimidation.
Ils disaient qu'ils étaient victimes d'harcèlement,
que ça partait tout de moi, il fallait absolument
que je change d'établissement.
Les autres, dans le fond,
ils m'ont transféré à cause de lui.
Puis ils ont essayé de mettre ça sur ma faute
en disant que moi, j'étais impliqué dans un émeute
quand c'était totalement faux.
Puis quand je suis sorti de prison,
dans le fond, en juillet 2022,
c'était à cause de ça.
Le juge, moi, dans mon dossier de Québec,
je m'en allais en arrêt des procédures
parce qu'eux autres, ils voulaient pas me libérer.
J'étais libéré de tous mes dossiers,
sauf le dossier de Québec.
Là, écoute, jeient pas me libérer. J'étais libéré de tous mes dossiers, sauf le dossier de Québec. Là,
écoute, je ne regarde même plus mon heure.
C'est quasiment fini.
Juillet 2022, tu viens de dire?
Oui.
Ça fait un peu plus qu'un an.
Je ne sais pas si c'est là,
mais y a-tu encore quelque chose
avec le truc de Québec?
C'est là, je m'en vais.
Excuse-moi, il s'est coupé au moment...
Vas-y.
Fais-moi confiance.
Check bien ça.
Dans le fond, moi, le 28 juin 2022,
j'ai été libéré, mais ça a pris
à cause, justement, mon chambre est allée serrer,
ça a pris une couple de jours de plus
que la date que je suis allé être libéré.
Finalement, on me sent contexte.
Le juge, dans le fond, moi, je me donne un arrêt des procédures
dans mon dossier de Québec. Pour la simple
et unique raison, dans le fond,
l'histoire des fausses accusations, le temps que j'ai perdu
à cause d'eux autres, la gravité de ça,
le fait que le juge de Québec
refuse de me libérer,
puis,
dans le fond, il est responsable
de ma détention parce que c'est lui qui veut
que je reste en prison. Être détenu dans un dossier,
c'est pas la norme, c'est l'exception.
S'il n'y a pas de victime,
qu'il n'y a pas d'arme, qu'il n'y a pas de violence, qu'il n'y a rien,
peu importe c'est quoi qui arrive,
il n'y a pas de raison. Surtout, moi, mon dernier
cautionnement, je te l'ai dit tantôt, 2009,
le mercredi 10 juin 2009,
au mardi 21 février 2012,
j'ai resté sur un cautionnement pendant deux ans et trois quarts,
je n'ai jamais pris une condition.
De toi à moi, je suis quelqu'un de fiable, je vais respecter mes conditions,
puis tu peux me libérer, puis je vais tout faire ce que tu me demandes.
Nous autres, on s'en est allé à l'arrêt des procédures pour ça.
Là, finalement, de ce que j'ai compris,
c'est que si j'avais eu l'arrêt des procédures dans mon dossier de Québec,
je n'aurais pas pu faire de recours
après ça en dommage contre eux autres
parce que j'aurais arrivé devant n'importe quel juge
et j'aurais dit « Monsieur, vous avez eu votre réparation.
Vous avez eu un arrêt des procédures.
C'est réglé. Votre dossier, on n'en parle plus. »
Et là, moi, qu'est-ce que j'ai fait, dans le fond?
J'ai repassé à mon enfer
et j'étais écoeuré d'être là-bas.
Quand ils m'ont libéré,
le juge m'a libéré. Normalement, tu libères après le nombre deeuré d'être là-bas. Quand ils m'ont libéré, le juge m'a libéré,
mais normalement, tu libères après le nombre
de temps que j'étais là-bas,
avec les conditions les moins contraignantes, les moins sévères
possibles. Moi, qu'est-ce qu'ils m'ont fait?
Ils t'ont mis ça dans la panne à côté.
Quand ils m'ont libéré, maintenant, j'ai un couvre-feu à 8h
le soir, à tous les jours.
Je rentre à 8h. Tout le temps
que j'ai été sorti, jusqu'à cette année, pendant un an
de temps, il fallait que je rentre à 8h le soir
le couvre-feu.
J'avais pas de vie pendant tout.
Pour me fâcher jusqu'au bout,
le juge m'a mis des conditions à 8h le soir toute l'année,
à tous les jours.
Pas de break pour Noël, aucun crise de break.
Moi, pendant un an,
à tous les jours, avant 8h, j'étais chez nous.
À tous les lundis, il fallait que j'aille signer une feuille
au poste de police.
Je pouvais pas aller dans les restaurants, les bars,, j'étais chez nous. À tous les lundis, il fallait que j'aille signer une feuille au poste de police. Regarde, je pouvais pas aller dans les restaurants,
les bars, je pouvais pas rien faire.
Un moment donné, je me suis tenu.
Là, je parlais de l'avocat.
Je dis, regarde, de toi à moi, là.
Ça vaut des scènes, qu'est-ce qu'ils ont fait, hein?
C'est grave en tabarnak, là.
Fait que moi, là, si j'avais rentré demain matin,
disait, mettons, on m'a poigné 5 ans pour la fin de Québec.
Je rentre demain matin. Je vais prendre l'arrêt des procédures ça me tente plus de rentrer, je suis fatigué
mais là le temps, j'ai déjà fait au complet, j'ai déjà un dossier criminel
entre tout et moi
le procureur dit qu'on va régler
je suis écoeuré de rentrer à 8h, je suis écoeuré de pas avoir de vie
je suis tanné pour vraiment aboutre
j'ai besoin de
débarquer de tout ça
fait que
j'ai plaidé coupable à complot.
Pour Québec.
Pour Québec. Tout le restant
a tombé.
Puis comme je t'expliquais tantôt, quand on a sorti
les documents, je te disais, caviardé, pas caviardé,
mais c'est ça, on a vu que la vraie raison de mon
transfert et toute la patente, c'était à cause de
l'agent. Fait que là, regarde,
moi, dans le fond,
on va déposer des poursuites en dommage qui s'en viennent par rapport à tout ça Fait que là, regarde, moi, dans le fond, on va déposer des poursuites en dommages
qui s'en viennent par rapport à tout ça.
Parce que là, c'est pas juste l'agent qui fait des fausses
informations ou des fausses accusations.
La prison, ils ont menti, ils ont falsifié des documents,
ils ont fait des fausses affidavits,
ils ont donné des documents au juge caviardé
qui était supposé être décaviardé, qu'on a trouvé de l'autre bord par la bande
à cause des autres dossiers de la DPCP
qui n'étaient pas caviardés. Écoute, c'est le système
de justice au complet. On parle de la prison, on parle des directeurs de prison caviardés. Écoute, c'est le système de justice au complet.
On parle de la prison, on parle des directeurs de prison,
on parle de... Écoute, c'est dégueulasse.
Puis Chris, on est payé dans un pays du serment,
dans un assis de République de Bananes,
là, on est au Québec, puis regarde, ça demande que ça marche.
Les pay-vendeurs,
les pay-menteurs les plus corrompus
que j'ai vus de ma vie, les plus croches,
qui mentent tout entre eux autres, qui se protègent les uns puis les autres,
que le gars arrive, mettons,
ils vont y mettre des charges après,
« Regarde, moi, ils me l'ont faite, ils battaient le monde tout,
moi, ils arrivent, pas d'eau, pas de bouffe pendant 4 jours,
pour après ça, me mettre des accusations,
15 jours après, « Ah, c'est arrivé le 7 mai,
mais on a attendu pendant 22 jours avant de mettre des charges,
voyons donc. » Ils se sont fait taper sur la tête,
tout de suite après, ils se sont virés de bord,
ils se sont vengés, ils ont mis des accusations, ils ont détruit
toutes les preuves, puis j'ai réussi à avoir les preuves,
ils avaient toutes détruites. Puis quand c'était le temps de faire
leur job, la police, ils n'ont rien fait.
Puis moi, je me colise de la police qui mange ça de la marde,
j'en ai rien à foutre d'eux autres, mais
ta job, t'es un enquêteur,
t'es supposé ramasser des documents pour faire ta job.
T'as décidé de devenir enquêteur, bien fais ta job.
Ouais, fait qu'eux autres, ils ont décidé de pas en faire,
puis comme je te l'ai dit, c'est comme ça que ça se passe au Québec.
Puis, il s'est passé quoi avec, justement, le Québec,
vu que tu as plaidé coupable?
Bien, j'ai plaidé coupable à complot.
Mon dernier temps fait, il me reste encore du temps en banque
de ramasser du temps que j'ai fait, que je ne me suis pas servi.
Oui.
Ah, parce que, oui, dans le fond, c'est vrai,
parce que tu as été retrouvé coupable de rien, finalement,
à part le neuf mois, mais d'ailleurs,
qui n'était même pas légal en tant que tel, que tu méritais pas légalement
dans le fond
le dossier de Québec que j'ai fait découper avant complot
ils ont pas calculé le 1 an
que je rentrais à 8h le soir
dans le fond ce 1 an là c'est comme un 6 mois de temps de plus
parce que j'étais à la moitié du temps à la maison
ils m'ont pas donné de crédit pour ça
ils m'ont pas donné de crédit de COVID, ils m'ont pas donné de cadeau de rien
pour complot à Québec
ça vaudrait une tape sur les doigts ils m'ont pas donné de crédit de COVID, ils ne m'ont pas donné de cadeau de rien. Pour complot à Québec, ça vaudrait une tape sur les doigts,
ils m'ont donné 60 mots.
T'es en fête.
J'ai encore du temps en banque.
T'as comme une carte sortie de prison,
Monopoly, encore quasiment dans ta poche en arrière.
Pour des accusations en attente.
On te le souhaitera pas?
C'est ça, pas pour des nouvelles, ça ne comptera pas.
OK, c'est juste pour des vieilles
que c'est juste pour dire mais on ne souhaitera pas qu'ils ont reçu dans ce sport non plus à son
regard des anciennes morts sorties moi je te dis écoute une shot que je trouve james sont en mai
2022 je t'avais des prairies dans ce temps là que tu vas faire de la boxe tapis dans le sac de boxe
et de donner des gants de boxe puis de dégâts la texte mais d'accord à l'hépatite moi je mets
bien je me sens m'entraîner sur mes affaires finit de m'entraîner il fautnes des gants de boxe, puis tu te donnes des gants à la tête, tu te mets dedans à cause de l'hépatite. Moi, je mets les gants, je commence à m'entraîner,
je fais mes affaires, je finis de m'entraîner,
il ne faut pas garder les gants, il faut les jeter dans la poubelle.
Moi, j'enlève les gants, je les jette dans la poubelle du gym,
je charge, je donne les gants de boxe.
La fille commence à crier après moi.
« Va chercher les gants dans la poubelle, tu ne les as pas mis dans la bonne poubelle,
le monde peut les ramasser. »
Écoute bien, si tout le monde crache dans cette poubelle-là,
il y a à peu près deux pouces de crachats dans la poubelle,
je ne vais pas aller jouer dans le crachat
je vais pas aller ramasser les gants
je travaille pas pour toi
tout ce que t'as à faire, pogne le sac, change le criss de sac
arrête de m'écoeurer, ça m'intéresse pas ton histoire
de toute façon, je travaille pas pour toi
j'ai jeté les gants, je les ai pas gardés
j'ai fait ce que j'avais à faire, l'autre bout ça t'appartient
elle commence à crier, puis elle se tape sur la tête
puis elle me traite de secoupe, puis elle m'insulte
il y en a plein des comme ça à la prison.
Des petites crises de connes,
des asticons qui travaillent là.
Parce que ça m'aide.
Tu comprends ce que je veux dire?
La fille me parle mal à l'insulte.
Moi, je suis en train de me mettre du Purell.
La bouteille est vide. Je pompe.
Je colliste deux asticons.
Il y a un jet qui part.
En juin 2023,
j'ai une nouvelle accusation au palais de justice de Montréal.
Agresseur armé.
Agresseur armé, votre fils est un agent
de la paix. Le Purel. Le Purel sur
sa manche. Puis écoute, c'est
accidentel. Elle va vouloir qu'il s'aboute de Purel.
J'aurais collé sa bouteille dans la face, mais c'est une fée.
J'aurais pas fait ça. Mais pour vrai, ça aurait été un gars
que j'aurais pensé.
Elle a commencé à m'insulter pour absolument rien.
Quand elle a reçu le purède,
j'ai des charges qui ont pas payé en juin 2023.
Les charges, les procureurs,
mon nom a fait le tour de toutes les histoires.
Ça doit pas le tenter tant que ça, eux autres.
Le temps de plus, je te le confirme.
Quand ils ont vu mon nom avec les accusations
de l'histoire du purède,
ils ont vu que ça partait encore de la prison.
Ils ont parlé de l'avocat de la juridique
qui est allé voir.
Il a dit, regarde, dis à ton client
qu'il nous fournisse la preuve
qu'il y a une sanction disciplinaire. »
Moi, il m'avait mis dans le trou
et tout pour ça.
Puis on donne l'arrêt des procédures.
On ne veut plus rien savoir.
Ils n'ont plus aucune crédibilité.
De toute façon,
on ne veut plus rien savoir
des histoires de ton client
avec ces affaires-là.
On est tanné.
Moi, je suis arrivé,
j'ai fourni mes papiers.
J'ai appelé encore
la procureure générale.
« As-tu mes papiers de la note
de l'arrêt des P? »
Elle m'les a envoyés par courriel.
J'ai pogné une crise de papier.
Je les ai envoyés à l'avocat.
Ils envoyaient ça au DPCP.
« Parfait, arrête des procédures. »
Ça a tombé.
On a tué ça direct dans l'offre.
Fait qu'ils auront beau vouloir essayer
de te ressortir des hosties d'affaires,
ils...
Fini.
Le monde travaille dans les prisons, man.
C'est du monde dangereux.
C'est du monde...
de mauvais espoir.
Écoute, je te pose la question,
puis ça...
Malgré tout ça,
as-tu croisé
des agents du service correctionnel
que tu considères corrects
puis qui faisaient le job comme du monde?
Oui, le sergent, je te le disais tantôt, il donnait tout le temps
l'heure juste, puis il était dans le bureau quand je suis sorti,
j'ai été libéré, il est super correct,
regarde, j'en ai croisé des corrects,
c'est des êtres humains comme tout le monde,
ça en prend du monde pour garder le monde
quand on est en prison,
si ça n'avait pas été d'eux autres,
les joueurs contre Tambourin,
on n'aurait pas mangé,
c'est eux autres qui nous donnent d'abord.
Non, non, je te posais la question,
c'était pas un piège,
c'est juste que c'était...
Non, non, je comprends,
mais non, mais là,
il y en a des corrects,
c'est des êtres humains
comme tout le monde
c'est pas tous
des pas bons
c'est pas tous
des pommes pourrites
mais je te dirais
que
des fois une pomme pourrite
en plein milieu d'un sac
ça fait pourrir le reste
parce qu'ils veulent
se protéger entre eux
même si t'en as un correct
il va protéger son chum
avant de te protéger toi
je te donne un exemple
concret
moi j'avais mon ordinateur
comme je te dis
exclusive
j'avais un petit local
que moi j'allais
même si on était embarré
il était obligé
de me donner accès moi j'avais réussi à faire au juge une ordonnance d'ordonner à la prison quand j'ai besoin d'aller à mon ordinateur, comme je te disais, exclusif. J'avais un petit local que moi, j'allais. Même si on était emboré, il était obligé de me donner accès.
Moi, j'avais réussi à faire au juge
une ordonnance de...
Quand j'ai ordonné à aller à mon ordinateur,
mes affaires, je me représente tout seul,
de m'amener, puis l'ordonnance disait
de me laisser faire mes affaires.
Malgré tout, ça, il ne le faisait pas tout le temps.
À un moment donné, j'étais à l'ordinateur,
puis eux autres voulaient me sortir de là.
Genre, je n'ai pas fini, je passe à la cour.
Puis là, je me pognais avec eux autres.
Avant de me pogner,
la fille, la scrooge,
elle commence à chialer,
elle commence à me parler mal,
elle m'insulter.
Je me fâche pour sa salle.
Je me gâte.
Je pogne un rapport de discipline.
Qu'est-ce qui est marqué?
Je vous parlais très poliment et calmement
et tout d'un coup,
vous êtes même insultés pour aucune raison.
Ce n'est pas ça.
En tout cas,
la fille qui travaillait avec elle
qui était là cette journée-là,
elle repose dans ma wing
comme deux ou trois jours après.
J'ai un passant juste à dire,
je t'avertis,
tu ne la prendras pas par la bande.
Mais quand je passe à la discipline,
je te demande de venir comme témoin.
Ah, mais là,
je ne veux pas aller témoin
contre ma collègue.
Écoute-moi,
on se collise à ta collègue.
Je veux juste dire la vérité.
Elle écrit ce qu'elle n'écrirait pas.
Elle est venue.
Elle dit la vérité.
J'ai été acquitté
parce que l'autre avait menti
et il n'y avait rien de vrai
dans ce qu'elle avait écrit.
Puis cette fille-là n elle est plus agent de correction
elle est agent de probation pis elle travaille genre, sais-tu quoi
c'est la nièce d'un de mes chums dehors que je savais même pas
ah ouais?
fait que tu sais, regarde, le monde est petit des fois
elle se tient à venir dire la vérité
pis j'ai été acquitté à cause d'elle
qu'est-ce que tu fais à closer ça?
ah ben c'est ça
ça se peut que je fasse un peu de montage
dans le podcast
c'est pas vraiment important ça, mais non, non, non, mais c'est cool Ça se peut que je fasse un peu de montage dans le podcast.
C'est pas vraiment important, ça, mes gars.
Non, non, non, mais c'est cool d'avoir aussi la médaille qu'il y en a
qui sont là et qui font le job comme il faut.
Exactement.
Là, on l'a effleuré vite, mais c'est ça.
Fait que là, t'as déposé...
Là, à date, il y a bien ça. Les procureurs de la Couronne,
quand on a déposé pour le temps qu'ils m'ont fait faire
quand ils demandaient neuf mois,
j'ai calculé le temps par jour.
Eux autres, à date, pour l'affaire de...
Je vais rajouter, je vais amender ça, ça va monter à plus.
Le fait qu'ils n'ont pas accusé la fille de fraude,
qu'ils n'ont pas accusé la fille pour le pot,
mais qu'ils ont mis les accusations de pot à ma femme.
Le fait qu'ils m'ont donné un acquittement
quand ça se faisait un arrêt des procédures,
qu'ils ont transféré ça au procureur général.
Mon ex, moi, je suis prêt avec elle,
elle a rendu qu'un gars, depuis 2020, ils sont mariés depuis tout. Qu'elle l'ait, qu'on transférait ça au procureur général. Mon ex, moi, je suis prêt avec elle, elle rendait qu'un gars, depuis 2020,
son mari est l'hôpital.
Elle ne l'écrédit pas.
Elle, quand ils l'ont acquitté,
j'ai crié après le procureur,
ils ont décidé de l'acquitter.
Mon ex, elle traîne dans un salon de soins de beauté.
Tu connais ça au Pro Gem, dans le fond.
Le salon, mon ex, elle travaillait là.
Elle faisait des soins aussi à la maison.
Elle avait ramassé de l'argent,
elle avait comme 6 850 $.
Quand ils l'ont acquittée dans l'entente,
ils ont dit, tu donnes ton argent au procureur général
et tu es sorti de tout et il n'y aura plus de rien après.
Elle a dit, pas de problème, gardez l'argent.
Je ne veux plus rien savoir de ça.
On n'est pas ensemble.
Je ne l'écrédit pas.
Quand c'était le temps, les affaires,
comme je te le disais tantôt,
ils n'ont pas mis mon pain dans les procédures.
Mon ex, ils l'ont mis dans les procédures.
Ça a coûté 3 000 quelques piastres d'avocat,
puis on n'est pas ensemble.
Ça a continué, même si eux autres avaient dit que c'était fini.
Ça a continué quand même.
C'est toutes ces affaires-là que tu as mis toutes.
Le temps qu'ils demandaient neuf mois,
je suis rendu à 38 mois, à un an et demi,
puis COVID, qui en valait comme 65,
puis ils refusaient de me libérer.
J'ai demandé un montant.
En tout cas, ça monte à 500 quelques milles,
la poursuite que j'ai déposée contre les procureurs à date,
puis ce n'est pas fini. J'ai, après ça, la crise de folle la poursuite que j'ai déposée contre les procureurs à date, puis c'est pas fini.
J'ai, après ça, la crise de folle qui disait
que j'assoufflais partout, que c'était pas vrai, que c'est par juraco,
que tout son témoignage, c'est du Ouidier, de qu'est-ce qu'elle entendait,
à gauche, par la droite, qu'il y a rien de vrai.
Mais elle, on l'a déposée contre elle aussi,
une poursuite en dommage, puis tout le kit.
Après ça, le dossier de Bordeaux
que je t'ai compté pour la fin des caméras,
puis tout le kit. Le dossier de Bordeaux,
j'ai fait la demande, j'ai laissé la demande
introductive d'instance, je poursuis le ministère de sécurité
publique, la Sûreté du Québec,
je poursuis les agents qui n'ont pas été
chez les papiers,
l'agent de la prison qui a fait
rentrer l'autre dans le bureau pour la fin du téléphone,
qui a voulu me faire passer,
qui, dans le fond, lui, m'a donné le faux rapport de discipline,
l'agent Cerné, qui s'appelle,
lui avait été en poursuite, les gestionnaires du trou, quand j'étais dans le trou, puis là,a donné son rapport de discipline. L'agent Cerné, qui s'appelle. Il est avec et dans poursuite.
Les gestionnaires du trou,
quand j'étais dans le trou.
Ce que j'ai oublié de te dire tantôt,
c'est que quand ils m'ont mis dans le trou,
c'était l'affaire du 4 jours.
Après ça, j'étais dans ma wing.
Le lundi, je suis passé en cours.
En revenant de la cour, il y a une sergente
qui me ramène.
Elle dit, tu vides ta cellule,
tu t'en vas en ségrégation.
Quand tu tombes en ségrégation,
comment ça marche en prison,
c'est que tu as 14 jours à faire.
Tu n'as pas d'avoir aucun rapport de discipline
parce que si t'as un rapport de discipline, ton 14 jours
recommencent à zéro après ton 14 jours, tu comprends-tu?
Fait que c'est comme une histoire sans fin.
Ouais, parce qu'il y a toujours le moyen de te mettre
une discipline. Mais quand je te parle, moi,
de falsification de documents, puis des astides
vidanges, des astides menteurs,
moi, mon 14 jours, c'était du lundi
le 11 mai 2020
au lundi le 25 mai 2020. Pis regarde, je connais mon 14 jours, c'était du lundi le 11 mai 2020 au lundi le 25 mai 2020.
Puis regarde, je connais mon affaire.
Pour poser une calendrier, je te dis que c'est dundi
à lundi du 11 au 25.
J'ai pas eu aucun rapport de discipline.
J'ai demandé un reclassement. Bien, j'avais pas d'affaire là
parce que de toute façon, l'affaire du trou, j'étais pas coupable.
J'ai passé le temps. Il est obligé de m'acquitter.
Ils m'ont crassé et m'ont envoyé l'appareil.
Même en révision directeur, il est tout maintenu.
J'ai été acquitté tout après par le procureur et le juge
Bernard Sinod de la cause supérieure
Qui a émis une ordonnance
Qu'à l'avenir quand je passe à la discipline
Ils sont obligés de faire entendre mes témoins
De respecter l'équité procédurale
Puis de me laisser parler quand j'ai des affaires à dire
Parce que c'est mon moyen de défense
Quand j'ai passé à la discipline
Puis qu'ils m'ont crassé et m'ont envoyé en ségrégation
C'était du 11 au 25
J'avais aucun rapport de discipline
Ils ont pogné les papiers,
ils ont trafiqué, ils ont changé ça du 8 au 22.
Tu te rappelles-tu tantôt, je t'ai dit le 10, c'était un dimanche,
j'avais un rendez-vous avec l'avocat,
ils m'ont laissé embourrer dans ma cellule, il y a un gars qui s'est traité de vidange,
j'ai pogné un rapport. Eux autres, ils voulaient se servir
de ce rapport-là du 10.
Pour se remettre en 14 jours.
C'est là que
l'avocat du procureur général, c'est là qu'elle a vu
toute la patente. C'est elle qui m'a sorti de procureur général, c'est là qu'elle a vu toute la patente. C'est elle
qui m'a sorti de là, avec le jeu, qui a ordonné
que je retourne dans mon secteur. La direction
de Bordeaux, qu'est-ce qu'ils ont fait dans ce temps-là pour
être capable que je puisse plus rien faire, puis faire ce qu'ils
voulaient avec moi, ils m'ont mis quérulant.
Quérulant, ça veut dire que tu peux plus faire de plainte.
Tu peux plus faire de mémo.
T'as deux agentes de probation, que toutes tes demandes sont
filtrées par eux autres, puis eux autres, leur job,
dans le fond, c'est de s'arranger que toutes tes affaires
n'aboutissent à rien.
Moi, ils m'ont mis ça dans les pattes.
J'ai réussi à me débarrasser de ça,
mais ça m'a fait la marde
pendant tout le temps que j'ai été pogné.
Ça n'arrêtait plus.
C'est comme la maison, tu parlais d'Astérix,
c'est en tout cas la maison des fous.
Moi, j'arrivais, il faut que j'écrive au directeur
de l'infirmerie pour X raisons,
pour mes affaires,
pis d'un an à l'autre, bon, mes soins,
pis tout le kit.
Ils ont envoyé mon mémoire au directeur de l'infirmerie,
l'ont envoyé au directeur de l'admission.
Fait que c'était comme... Un affaire pour te pousser à la boutte, pis écoute,
à la fin, c'était rendu qu'ils disaient qu'il fallait qu'ils me filment tout le temps,
pis tout le kit, ça a tout tombé,
pis ensuite, ils reviennent deux, six, dix, pas quatre.
On savait que c'était pas nécessaire, pis écoute,
je les ai fait débarquer.
Ils ont plus jamais été dans mes affaires.
Mais eux autres, ils sont dans une crise de poursuite.
Même affaire, là.
Mon affaire de Bordeaux, tout ça,
le gestionnaire du trou,
le gestionnaire de la ségrégation,
le monde impliqué pour les affaires de Coupé-Eudeau,
l'affaire des faux rapports de discipline,
les tout de A à Z,
j'ai tout mis ça dans une poursuite
pour un montant de 7 millions.
Puis c'est pas fini.
Parce que là, t'as l'histoire de l'autre agent
arrivé à Desprairies. La perte de mon ordinateur,
le transfert, le CIL, ça,
les fausses accusations, les faux rapports,
les faux affidavits, les faux témoignages
à la cour, le traficage de papier.
Ils ont manipulé le juge.
Le juge, c'est à cause de ça qu'il m'a libéré.
Il dit « Christ, t'es inquiet, t'en aurais des procédures. »
Il est vraiment pertinent.
Il dit « J'ai pas le choix. Je suis obligé de te renvoyer chez moi. » — Non, c'est ça. T'as fait ta job comme du monde. C'est dit t'es inquiet t'en aurais des procédures elle est vraiment pertinente pis dis j'ai pas le choix je suis obligé de te renvoyer chez moi
non c'est ça
t'as fait ta job
comme du monde
c'est pas
ça c'est grâce à l'avocat
que notre ami
il m'a envoyé
pis écoute
comme je t'ai dit
on le salue
on va pas le nommer
on le salue
c'est Yiki
fait que en tout cas
fait que tout ça
pour dire que
ce shot là
ça avait que ce dossier là
ça va être un autre
probablement un autre 7
ou un autre 10
qui va se rajouter
parce que c'est grave en tabarnak parce parce que moi, ça a bien été pour moi.
J'ai fait mes affaires comme il faut.
Mais n'importe qui d'autre, il aurait été poigné dans mes culottes, dans mes souliers.
Il aurait poigné un 6, 7 puis 8 ans pour des affaires qui sont même pas vraies,
puis sûrement qu'ils l'ont faite à plein de monde,
puis que le monde n'a pas été capable de s'en sortir.
Au même titre que moi, l'histoire de Bordeaux,
quand j'ai passé à la cour, j'ai pogné neuf mois.
Pas d'affaires à pogner ça.
Moi, j'arrive, je suis dans le trou, tu me tortures, j'ai pas de bouffe,
tu me donnes pas d'eau, puis tout le kit pendant quatre jours de temps.
Peu importe ce que je fais.
Je peux pas me mettre criminellement responsable de rien de ça.
Peu importe ce que je te dis.
Parce que rendu là, c'est comme si je te tirais dessus,
que tu penses à me crier après pour m'envoyer chier.
Mais regarde, où tu me menaces, je suis en train de te tirer dessus.
Tu dois, si je te tire dessus. Tu dois t'envoyer chaces, je suis en train de te tirer dessus. Tu dois, si je te tire dessus,
je dois me menacer.
Je suis en train de te tirer dessus.
Tu peux-tu me menacer? Oui, tu as le droit, Chris.
Rendu là, tout ce que tu fais, ça ne vaut plus rien.
Ça, ça risque de commencer
quand?
J'ai déposé le 31 août.
J'ai un mois pour signifier
les huissiers vont aller porter ça la semaine prochaine.
Parce que moi, j'envoie toutes mes affaires par courriel
le procureur général avec les dossiers
que mon affaire, mon père et tout
là ils veulent mettre des bâtons dans les ronds
ils savent que ça coûte de l'argent
ils me demandent de faire tout par huissier à cette heure
les nouvelles demandes il faut que je fasse par huissier
moi la femme à mon chum est huissier
j'ai commencé à lui envoyer papier
la semaine prochaine elle va mettre son sautre
elle va aller lui porter ça
ça commence la semaine prochaine l'article du Nord de Montréal les papiers. La semaine prochaine, on va mettre ça sur le trottinette, on va aller lui porter ça. On va envoyer tout ça par lui ici. Ça commence d'ici la semaine prochaine.
L'article du Général de Montréal,
il va le sortir la semaine prochaine aussi.
Je ne sais pas,
le parloir,
je sais que ça va être des procédures
qui vont être très longues,
ça ne le cachera pas,
mais écoute,
si d'ici là,
le parloir existe encore,
on va faire un suivi.
Yes sir, mon chum.
Chris,
merci mon chum.
Ça a été un plaisir de te rencontrer
au parloir.