Au Parloir - Épisode #20 Sam Beaudry
Episode Date: January 17, 2024Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations....
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Salut tout le monde, ici Cédric Bergeron, bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Au Parloir.
Avant de te présenter mon invité, je te rappelle, si tu es un fan du podcast, les meilleures façons de supporter le podcast,
financièrement, il y a le Patreon, www.patreon.com, slash Au Parloir, où tu as accès aux épisodes à l'avance,
environ un mois et demi, deux mois avant que tu te retrouves sur les plateformes gratuites. Sinon, écoute, YouTube,
abonne-toi à la chaîne, like,
laisse un petit commentaire, partage,
ça va te prendre deux secondes. Pour toi, c'est pas
grand-chose. Pour moi, ça fait toute une différence.
Aujourd'hui, j'ai reçu
Sam Beaudry.
Peut-être que vous avez vu Sam sur TikTok.
Il commence à être quand même assez viral
sur TikTok. Il y a une compagnie
de boissons énergisantes. Il y a
aussi son propre podcast
qui s'appelle le podcast ordinaire.
Sam a eu
une petite peine de prison.
En fait, je ne savais même pas la peine qu'il avait eu avant de le recevoir,
mais je trouvais intéressant
son parcours avec les réseaux.
Je savais que c'est un gars qui avait eu une sentence
puis je voyais que c'était un gars qui était très business
aussi. Je voulais voir, dans le fond, je neais que c'est un gars qui avait eu une sentence, puis je voyais que c'était un gars qui était très business aussi, fait que
je voulais voir, dans le fond, je connaissais
pas son histoire, puis j'ai voulu la connaître, puis
vous la partager en même temps. Dans le fond, c'était un gars
qui était, et qui est encore dans le milieu des
gyms, mais qui était très, très, très dans les gyms, qui a été
très, très, très dans les stéroïdes,
puis bon, bien,
ça tourne aussi alentour des autres substances,
il a fini par se faire arrêter
trafic, possession.
Puis,
il y a eu deux ans entre l'arrestation
et son incarcération.
Pendant ces deux ans-là, il a changé sa vie complètement.
Il a fait de son temps, il est ressorti.
Il a continué à être
au fond dans sa business.
Aujourd'hui, il s'en sort super
bien avec des bonnes business.
Encore là, je me répète à chaque fois,
je n'endosse pas nécessairement les gestes, les idéologies,
les termes utilisés par mes invités.
Je suis une personne qui prône la liberté d'expression.
J'aime les gens francs, honnêtes, qui parlent avec leur cœur.
Bienvenue au Parloir. Sous-titrage Société Radio-Canada Bon, ça, c'est le bas de plate, là, mais c'est une belle plug.
Mais ce qui est cool, eux autres, c'est qu'ils se spécialisent, dans le fond, dans les cas refusés.
Tu sais, souvent, les anciens détenus, c'est dur de se faire assurer.
Si t'as pogné une balloune,
après ça, c'est dur d'avoir de l'assurance. T'es cancellé
pour non-payement des assurances.
Si t'es jeune, des fois, c'est dur de se faire
assurer. Et eux autres se font la mission
du aucun cas
refusé. Il y a le site Internet ici
en bas à l'écran. Mais si tu vas
sur YouTube, dans la description
de la vidéo YouTube, ils ont tous leurs
liens. Tu cliques, tu vas tomber sur leur site Internet.
Rentre en communication avec eux autres
s'ils ont des problèmes d'assurance. Même si tu n'as pas de problème d'assurance,
ils vont faire des comparaisons et ils vont trouver
la meilleure prime possible.
Comparer votre prime.
Sam Baudry.
Sam, merci d'être là.
Écoute, moi, j'ai plein de questions
pour toi.
C'est parce que le peu d'infos que jcoute, moi, j'ai plein de questions pour toi. On y va.
Non, mais c'est parce que le peu d'infos que j'ai sur toi,
je les ai eues sur TikTok.
La première fois que je t'ai écrit,
tu parlais de ta business,
puis tu t'es parlé de prison.
Je me suis fait comme, ah, bien, il y a donc un gars de business
qui a de l'air droit dans la vie aujourd'hui,
qui a dit une mauvaise prison.
Ça, ça sonne un bon candidat pour venir au Parloir.
Écoute,
ça, c'est Mind Blow,
qui est ta business, une de tes
business, je vais dire une.
Énergie réinventée, on va
en reparler tantôt.
Tu as aussi un podcast auquel je vais
participer vendredi prochain
qui s'appelle
Le podcast Portdinaire. On va tous parler de ça. auquel je vais participer vendredi prochain qui s'appelle le podcast
Port d'honneur
on va tout
parler de ça
pour mettre le monde
en contexte
mais avant tout ça
c'est qui Sam
tu sais
t'es au parloir
c'est pas pour rien
c'est parce que
t'as une histoire
reliée au milieu carcéral
puis avant de toucher là-dedans
c'est ça
t'es qui
t'as grandi dans quel coin
quel secteur
quel style de famille
qu'est-ce qui a fait que tu t'es rendu où tu t' quel style de famille qu'est ce qui a fait que
tu t'es rendu où tu t'es rendu puis qu'est ce qui fait qu'aujourd'hui tu es le gars que tu es
c'est ce qui va être drôle parce que moi je suis né de deux parents comme d'un français mon père
était en face de moi j'ai peur d'avoir Jésus en face de moi je suis content mon père est pour les foyers d'accueil à
montréal ici donc des jeunes qui sont du milieu de la rue qui s'est réunie on a été élevé dans ce milieu là et ma mère était agent correctionnel j'ai été élevé
dans un milieu santé je voyais ce moment à me connaître d'affaires affectés puis moi je
pense à côté de la prison de saint-jérôme tout le temps on habite à saint-hippolyte
qui gardait jouer dehors puis j'étais comme un petit gang de caves et je dis jamais je me
ramasse et la marée gazelle de prison puis je pense que j'ai toujours été quelqu'un qui était super intéressé par le milieu de business.
J'étais un gars qui était très rêveur,
qui pensait à plein d'affaires tout le temps.
À l'école, pendant que le prof parlait,
j'avançais les affaires pour ne pas faire le devoir.
J'ai tout le temps été un gars performant.
Bon à l'école, bon en sport.
Ma première débarque, c'est arrivé au cégep
quand je suis tombé dans l'alcool,
dans les mauvaises fréquentations, etc.
Puis là, pour la première fois, je ne savais pas ce que je voulais faire dans la vie.
Tout ce qui m'intéressait, c'était le milieu du gym.
J'ai commencé à aller en entraînement, à entraîner du monde.
C'est là que je me suis fait d'autres moins bons contacts aussi.
Parce qu'à ce moment-là, j'étais un petit peu en recherche de qui j'étais, comme je ne l'avais jamais été étant plus jeune.
T'es jeune, tu ne penses pas à tout ça.
J'ai vu une photo de toi un matin,
justement, ça a donné, en scrollant mon Facebook,
qu'on parle de gym.
T'aurais été un gars de gym assez solide.
Ça paraît plus, j'ai l'air d'être un gars de primaire
à côté de toi.
Non, non, non, j'ai vu juste ça.
T'étais dedans, là, clairement.
Justement, quand t'es dedans,
quand t'es pour les compétitions, etc.,
il y a le stock qui vient avec ça,
il y a l'estéroïde.
Moi, j'étais là-dedans.
J'avais monté ma petite business d'entraîneur.
Ça venait avec des clients
qui voulaient aussi des produits.
Je ne veux pas,
je m'entourais de mauvaise personne
qui m'en procurait,
j'y revendais, etc.
Je me suis fait bien de l'argent
de ce côté-là.
On va se le dire,
pour ceux qui ne connaissent pas,
on ne va pas rentrer dans le milieu de l'esthéroïde,
mais ce que je veux dire,
c'est que ce n'est pas « fais-toi arrêterrer dans le milieu des stéroïdes mais ce que je veux dire c'est que c'est pas
fais toi arrêter avec un shitload
de stéroïdes
tu risques d'avoir une tape sur les doigts
t'arriveras pas grand chose
moi ce que j'ai l'impression c'est qu'à ce moment là
je voulais me faire accepter par ce groupe là
je me traînais avec ce monde là, je me sentais cool, je me sentais gros
je me sentais bof
c'était jeune, j'avais comme 20-21 ans
je me tenais avec du monde de 29-30 ans
pis on disait que je voulais être là-dedans
je voulais être avec ce monde-là, je voulais être cool
pis c'était les gars qui étaient cool
pis à ce moment-là on dirait que
je voulais pousser un petit peu plus au niveau business
fait que je continuais à grosser mon coaching
pis j'ai un client qui a commencé
à m'acheter régulièrement du stock
pis régulièrement, régulièrement il venait
pis c'est devenu même un ami qui venait des fois
chez la maison, il venait un petit peu régulièrement du stock. Puis régulièrement, régulièrement, il venait. Puis c'est devenu même un ami qui venait des fois à la maison,
il venait un petit peu.
Régulièrement pour son usage personnel
ou clairement,
il revendait de l'autre bord aussi?
Pour son usage personnel.
Ça faisait peut-être pendant un an
qu'il venait se faire un programme,
qu'il avait son aise à s'entraîner,
des affaires dans ce genre-là.
Puis un moment donné,
il a commencé à me demander pour plus.
Il voulait avoir de la drogue,
des choses.
Puis moi,
je suis comme,
j'en ai pas.
Un petit Viagra,
un petit Speed, un petit Poudre. Un petit Viagra, un petit P.I.D.
Un petit peu de poudre.
J'étais un gars qui prenait du jus des fois.
J'étais un petit jeune qui sortait puis qui avait du plaisir.
Des fois, je mets juste en contexte,
du jus. Du GH.
Non, non, mais je le sais, des fois.
C'est un commentaire que j'ai eu cette semaine
qu'à ce temps-là, quand le monde me sert un peu de slang,
j'essaie de mettre pour les gens
en contexte quand on parle de jus.
Le jus, souvent, on parle de stéroïdes.
La sauce,
c'est des stéroïdes.
Le jus, c'est plus souvent GHB.
C'était vraiment le milieu
bodybuilding à 100 %.
Je m'entraînais une ou deux fois par jour.
Je travaillais. Je sortais,
mais je prenais juste du jus pour ne pas prendre
d'alcool. Ce milieu- comme ce milieu-là à 200%.
Puis ce gars-là, quand il a commencé à m'en demander,
je trouvais un ami qui pouvait y avoir un petit quelque chose, puis un autre.
Jusqu'à un moment donné, avec les gens avec qui je me tenais,
je suis devenu comme une stach house.
Je suis devenu où est-ce que j'étais, que je gardais des choses pour les autres,
puis je faisais des petites commissions à gauche, à droite.
Puis à un moment donné, ce gars-là continue de m'en demander régulièrement,
puis j'ai dit « Hey, j'ai amené pour toi. »
Le gars est venu à la maison, j'ai donné.
Le lendemain matin, je m'en vais pour partir aux États-Unis
avec ma blonde du moment pour aller faire du
rafting. Le camion m'arrête.
Un gros fourgon qui vient me chercher.
Puis là, je suis comme, « Qu'est-ce que j'ai fait?
J'ai-tu roulé trop vite?
Whatever. » Puis il dit,
« La personne que tu vendais, c'était un agent
double. » Il dit, « On va aller chez vous fouiller. » On s'attend à trouver des choses en question. whatever pis il dit la personne que tu vendais c'était un agent double il dit
on va aller chez vous fouiller
pis il dit
on s'attend à trouver
des choses en question
fait que c'est
je te dis
j'en ai un petit frisson
parce que tout le temps
j'ai des souvenirs
que j'ai de ce côté là
fait que
d'avoir voulu plaire
aux gens avec qui je me tenais
d'avoir été stupide aussi
je veux pas
je suis comme
j'ai été le vendeur
à ce moment là
pis
je me suis fait arrêter
pour possession tra trafic.
Je fais juste arrêter parce que je suis de l'extérieur,
puis de l'oreille extérieure.
De la façon dont tu me comptes ça,
moi, je vois ça en un mois et demi.
Ça a été très long.
C'est ça, parce que c'est de la façon dont tu me parles.
Je veux dire, quand tu as commencé,
tu ne vendais pas ou tu faisais juste stacker ou t'avais commencé à distribuer aussi un peu?
Je me tenais avec ces gars-là, on avait le fun du
party, on avait les choses. Après ça, bam,
je me mets à vendre des stéroïdes avec ces personnes-là.
Ça, c'est clair. Ça dure pendant un an.
Parce que je suis dans ce milieu-là,
je m'entraîne et je me regarde.
Hey, j'aimerais savoir ton physique, je voudrais faire des compétitions
moi aussi. Parfait. En petit
upsell de mon programme, je peux
aussi t'avoir telle ou telle affaire.
Puis par la suite, ce gars-là, cet agent double-là,
il restait avec moi client pendant
un an juste pour les stéroïdes. J'ai l'impression
qu'il voulait m'attraper
pour ça, mais je pense qu'il s'est dit à un moment donné
« Why not aller voir s'il n'y a pas un petit peu plus
derrière ça? » Puis il a réussi au final.
On parle peut-être un an, deux ans
en tout dans le temporel.
Excuse-moi d'être coupé, si ça n'avait pas été cet agent'aube là penses-tu que tu aurais tombé là-dedans?
vu que ça a été le premier à t'en demander
au niveau de la drogue?
je pense pas, je pense que honnêtement
j'en consommerais personnellement
très occasionnel pour le party
le stash house
c'était une question de
vouloir me faire accepter
il n'arrivera rien, ces gars-là ont besoin de moi je veux faire partie d'un groupe le stach house c'était une question de vouloir me faire accepter vouloir que
il n'y arrivera rien
ces gars-là
ont besoin de moi
je veux faire partie
d'un groupe
c'est vraiment
c'est les autres
ils sont en rue
puis ils font de l'argent
pourquoi moi
je me ferais pogner
moi j'en vends pas
je fais juste
je fais rien
je fais juste le garder
puis là
c'est comme si
t'es mon grand chum
en fait je pensais
que c'était un ami
tu me demandes de quoi
puis je suis comme
merde je peux pas
je peux pas
puis il m'appelait
puis ça a été beaucoup beaucoup beaucoup de demandes jusqu'à un moment que je me rend, je peux pas, je peux pas. Puis il m'appelait, puis ça a été beaucoup, beaucoup, beaucoup de demandes.
Jusqu'à un moment donné, je me suis fait comme, hey, j'ai une check-in, puis j'en ai.
Ça a été une grosse stupidité de mon côté.
Par la suite, ça a été, bon, arrestation, les cachots, les ci, les ça.
J'ai pris le blâme pour tout le monde.
J'ai juste décidé de...
Fait que ce qu'il y avait chez vous, t'as fait...
C'est à moi.
T'as pas dit, ah, c'était à tel gars, c'est à tel gars.
On sait juste où ça peut aller, ces choses-là.
Pour moi, c'est comme, tu prends le blâme, tu fais tes choses.
Puis, dès ce moment-là,
énorme chiffre dans ma vie.
Comme une espèce de boum dans ma tête.
Ma mère, que je tombe de son estime,
parce que, Chris,
t'es le gars d'une fille, d'une femme,
une gardienne de prison.
C'est comme, qu'est-ce que tu fais là?
C'était quoi les accusations?
J'ai eu possession, possession dans le vif de trafic.
J'ai eu trafic.
J'ai eu conspiration de commettre un crime, je pense.
C'est quelque chose de même.
Puis je ne me souviens pas lesquels exactement qui ont passé au final à la fin.
C'est quoi la sentence que tu t'en donnais?
Dans le fond, ça a pris peut-être deux ans
d'attente pour avoir tout ça, avocat,
pendant ce temps-là, c'est là que ma vie a complètement changé
parce que j'ai rencontré ma femme,
j'ai mis à me contrer sur ma business,
mon coaching, je l'ai continué.
Je vais me contrer sur le meilleur,
j'ai changé complètement d'amis,
j'ai vraiment changé du tout au tout.
Pendant l'attente du procès,
j'ai perdu des amis face à ça qu'ils ont fait. Je ne peux pas croire que tu es rendu là-dedans. Vraiment, je suis en train de du tout au tout. Pendant l'attente du procès et tout ça.
J'ai perdu des amis face à ça qui ont fait comme,
« Je ne peux pas croire que tu es rendu là-dedans. » Puis là, ça a été l'attente d'à peu près deux ans, deux ans et demi pour la fin.
Puis en toute franchise, jusqu'au dernier jour, on pensait que je n'en ferais pas.
On pensait que je serais prison à la maison ou quelque chose dans ce genre-là.
Oui, un sursis.
Oui, puis on était confiants vers ça.
Peut-être que tu ne veux pas,
je ne veux pas trop
rentrer là-dedans,
mais quand on parle
de stache,
il n'y a pas grand-chose.
Il n'y a pas grand-chose.
Dans le sens où,
en toute franchise,
en fait,
allons-y plus simplement
que ça,
j'ai été un stache-house
pour les stéroïdes.
OK, oui.
La drogue,
c'est la première fois
que j'avais de la drogue.
C'est pour ça que j'ai été au cas où j'en ai. J'ai gard, c'est la first, première fois que j'avais de la drogue. Ah, qui était autre, ouais.
J'ai gardé 5000 pilules à la maison.
Puis quand j'ai vu la boîte,
je l'ai ouverte,
puis j'ai fait,
« Oh, fuck,
il m'en avait demandé la semaine passée. »
Je l'ai appelée,
puis j'ai dit, « Man... »
OK, fait que toi,
t'as pas dit,
« Hey, je veux des pilules. »
Fait que dans ta boîte de stéroïdes,
il y avait des pilules.
Fait que là, t'as dit,
« La fête, je gardais à la maison. »
Puis c'était comme,
« Hey, j'ai décidé de...
Dans le fond, je demande parenthèse, le lab
t'a demandé de garder le stock.
Toi, quand t'as besoin, tu l'as chez vous.
Tu prends ton stock à toi
que t'as besoin pour vendre à tes clients.
On peut y aller simplement.
Quand t'en as besoin, il y a du monde qui vient te chercher
l'horloge chez vous, finalement.
J'étais pas un magasin, j'étais juste un...
Un entrepôt.
Un entrepôt à stéroïdes.
Mais c'était très petit.
Ce n'était pas quelque chose
qui était comme,
tu rentres,
c'est la maison,
tout ce qu'il y a de plus simple,
mais ça reste dans l'idéalité.
Je veux dire, une boîte,
mettons,
prends une boîte Amazon,
ça de gros,
il rentre 2000 bouteilles minimum.
Je veux dire,
ça...
Prends juste ta 5000 pilules,
c'est très petit.
Non, c'est ça.
Ça ne prend pas de place
des stéroïdes.
Autant pilules qu'en fioles. Non, c'est ça. Ça prend pas de place des stéroïdes, autant en pellules qu'en
fioles. Exact. Puis les gars,
les policiers, ils ont défoncé
la maison à grandeur. Ils ont déchiré
les coussins, ils ont eu tout à faire. Et la boîte
était à plein milieu de garde-robe.
Genre pas moins subtile que ça.
Tu roules à bord, tu dis que c'est là. Mais ils ont
tout ouvert, ils ont ouvert le grenier. Il y avait des enfants qui
parlaient partout comme... Ils ont
salopé. Ils ont pris de l'argent qui était pas de l'argent de ça. Ils ont gardé, ils ont pas déclaré. Il y avait des enfants qui parlaient partout comme... Ils ont salopé.
Ils ont pris de l'argent qui n'était pas de l'argent de ça,
qui ont gardé, qui n'ont pas déclaré. Bref, on pourrait en parler pendant des heures.
T'es pas le premier qui me sort
ça, t'inquiète.
Je dis ça, puis juste pour faire une parenthèse quand même,
c'est zéro coup.
Non, non, non, tu braques pas.
Non, j'ai que de la honte de tout ça.
C'est probablement ça aujourd'hui qu'on va parler
le plus de façon explicite, où est-ce qu'habituellement c'est sur TikTok. J'avais que de la honte de tout ça pis je suis comme c'est probablement ensemble aujourd'hui qu'on va parler le plus de façon explicite
ou est-ce qu'habituellement
c'est sur TikTok
j'avais décidé de le faire
pour faire un mea culpa
pour dire
je suis un gars
qui est de plus en plus public
j'ai beaucoup de business
je suis populaire
sur TikTok
whatever
les gens
commencent à me reconnaître
pis je me dis
on le sait comment
que c'est facile
le cancel culture à Star
pis que je me dis
si je pars un projet
si je pars ma business
whatever
pis dans cinq ans,
journal,
il sort de quoi de même?
Je suis comme,
je vais m'être cancel
tout seul en partant.
Tu sais,
je te pose ces questions-là,
puis encore là,
c'est juste pour comprendre,
puis c'est pas,
tu sais,
on a parlé juste un peu
avant les caméras,
tu sais,
le but du podcast non plus,
c'est pas de glorifier
le crime,
au contraire,
c'est de démontrer
que c'est pas parce que t'as justement, exactement la raison pour laquelle t'as fait ton TikTok, c'est pas un geste, c'est pas de glorifier le crime. Au contraire, c'est de démontrer que c'est pas parce que t'as justement,
exactement la raison
pour laquelle t'as fait ton TikTok,
c'est pas un geste,
c'est pas une personne.
Puis tu sais,
tu peux être...
J'ai reçu un gars, moi,
qui est...
Son podcast est sorti
sur YouTube cette semaine.
Puis c'est...
Il était accusé
de violence conjugale.
Jamais touché à sa blonde.
Jamais physiquement.
C'est des bris de condition, des bris de condition. Il a pas le droit de rentrer en contact avec elle. Puis il l'appelait, puis il l'appelait. C blonde jamais physiquement c'est des bris de condition
il n'y a pas besoin de rentrer en contact avec elle
c'est pas que c'est cool
violence conjugale, c'est quoi l'image que tu vois
c'est un gars qui frappe sa blonde
c'est l'image que tu as
trafic de stupéfiants
c'est pour ça que j'essaie vraiment
je te pose la question pour te démontrer
à quel point c'est pas grand chose
c'est vraiment de la naïveté
puis d'essayer de me faire accepter
quand que... Je sais ma valeur
maintenant. À ce moment-là, j'étais jeune puis justement,
j'étais con. Puis... Mais...
Peu longtemps
après, avant mon arrestation,
avant mon incarcération, j'ai croisé
l'agent Dume dans un... Au Carrefour Laval
durant Noël. On s'est juste croisés
puis je te dis, j'ai eu un pincement au coeur,
je me suis reviré, pis on s'est fait un eyes contact
qui m'a fait un gros sourire, pis il est parti après.
Pis à ce moment-là, je le détestais.
Câlisse que je le détestais.
Ça, ok, ça c'était après. T'as été fait, t'es pas incarcéré.
Avant l'incarcération. Mais t'avais été arrêté,
t'étais en attente de procès. Oui, je savais que c'était un agent double.
Ok. Fait que,
à ce moment-là, j'avais envie
de sortir dessus. Parce que pour pour toi t'es un chum
t'as été trahi
par ce gars là
mais aujourd'hui
j'y serrerais la main
je le remercierais
il y avait une job à faire
ça
pis
je serais peut-être encore
dans ça
je serais peut-être encore
dans des mauvais patterns
ou des choses
et probable peut-être
c'est ça
pis
j'ai l'impression
parce que quand tu dis
la police sont rentrés
ils ont déchiré
tous les coussins
j'ai comme l'impression aussi si le tu dis que la police, ils ont déchiré tous les coussins, j'ai l'impression
aussi, si le gars se faisait longtemps
qu'il était après toi,
ça veut dire qu'ils ont mis du temps, ils ont mis de la filature,
ils ont mis bien de l'argent pour finalement...
Je pense que c'était plus que ça
qu'ils voulaient.
C'est ça, d'après moi,
ils pensaient, parce que probablement que tu as été filé
avec des chums à toi
qui étaient plus gros, puis qui étaient là-dedans,
puis qui ont fait un plus simple.
Peut-être. Au final, ils ont eu ça.
Je parle pas souvent de ma vie personnelle,
puis je vais pas rentrer dedans non plus,
mais je sais ce que c'est, tu sais,
faire cogner à ta porte chez vous, parce que
t'es allé voir un de tes chums, puis il y a des micros
puis des filatures, puis des ci, puis des ça, puis ça te retombe
dessus parce que t'as dit salut à quelqu'un.
C'est ça, tu sais. Mais, pensais pas que t'allais
en faire. Ouais. Pis ma femme non plus, tout le monde... C'est ce que ma femme, les avocats,
tout le monde... On pensait qu'on y allait. La journée de ma sentence, mon avocat vient
pas. Il envoie son assistante. Moi, je suis comme, oh, fuck. On dirait que je la filais
pas. Ma famille venait avec moi pour me supporter et montrer la juge j'étais bien entouré ma vie
avait changé la jeune avait compris tout ça puis elle voyait même dit au niveau de la jurisprudence
et des accusations il dit je le vois que tu as changé on voit ton background on voit tu étais
preuve de business de 6 à 10 si je te donne pas beaucoup sursis whatever c'est l'autre le vrai
talent dans deux ans qui lui va profiter de ta jurisprudence,
de ton cas. Elle dit, je ne peux pas rien faire.
Fait qu'ils m'ont condamné à 10 mois et demi.
C'est au bout de la ligne.
J'enlève les stéroïdes du lot,
même si eux autres, ils les ont mis dans le lot.
On parle de 5000 pellules
qui étaient vraiment
drogues. Je mets ça vraiment dans la section
drogue.
C'est le gars de gym, peut-être,
moi qui parle, je considère pas les stéroïdes comme
la drogue, c'est parce que t'as pas
d'effet qui t'affecte
le cerveau. Oui, mais pas en tout cas.
C'est plus le danger pour la population.
Ouais, c'est ça.
Je pense que s'il était rentré chez vous, t'aurais pas eu
5000 pellules, il serait juste tombé ses stéroïdes.
T'aurais pas eu 10 000. Là, c'est parce que vu qu'il était rentré chez vous, tu n'aurais pas eu 5000 pellules, tu serais juste tombé sur les stéroïdes, tu n'aurais pas eu 10,5 000.
Là, c'est parce que vu qu'il y avait des pellules,
ils ont mis ça tout.
Avec les stéroïdes, ça fait quelque chose de gros.
Juste 5000 pellules, ce n'est pas grand-chose.
Juste des stéroïdes, ce n'est pas grand-chose.
5000 pellules et des stéroïdes, ça devient plus gros.
C'est la conspiration.
Après ça, ils ajoutent trafic.
Complot.
Ils t'en mettent des affaires pour essayer de rendre ça
plus gros aussi.
On en parlait, j'ai reçu ma femme sur mon podcast la semaine passée
et les deux, on a broyé comme des assiettes bébés
parce qu'on est deux sensibles premièrement.
Ça a été une grosse étape.
Quand tu te fais
s'entenser comme ça, t'as peut-être pas
on va dire bye, ils te prennent.
Ma blonde a hurlé
en arrière. Ma blonde, avec le GIL
pis le TDAH,
c'est des symptômes
qui faisaient qu'elle avait...
Elle se contrôlait pas du tout
à ce moment-là.
Avec le stress,
ça doit être...
Elle a fait une crise d'anxiété.
Fait que, tu sais,
moi, tout ce que j'ai pu dire,
c'est que je t'aime
pis je me fais enlever
pis c'était...
J'en parle encore,
j'ai des frissons
parce que c'était vraiment
un gros moment pour nous.
Ma relation était
six months old,
on va dire comme ça.
Elle avait juste six mois
d'ancienneté de relation.
Ça fait que c'est très nouveau.
Puis à ce moment-là, on pense que je m'en vais dix mois et demi.
On ne connaît rien d'un sixième, puis d'un tiers, puis du deux tiers au Québec.
C'est ça. Écoute, la raison, tu sais, j'ai reçu des gens qui ont fait un peu de temps.
J'ai reçu des gens qui ont fait… J'ai eu des meurtriers qui sont venus au podcast, tout ça.
Tu n'étais pas un criminel.
Tu n'étais pas… Pour toi, tu n'as jamais été dans ton mindset qu'un jour, ça seriers qui sont venus au podcast. Tu n'étais pas un criminel.
Pour toi, tu n'as jamais été dans ton mindset qu'un jour, ça se peut que je me retrouve en dedans.
Comme tu l'as dit.
J'ai eu des années de ma vie où c'est quelque chose
que j'ai déjà eu en tête.
À un moment donné, je vais finir par y aller.
Ça fait partie de la game.
Je sais à quoi m'attendre.
Je sais ce qui m'attend.
Pour toi, ça n'a pas été ça.
Pour toi, tu ne faisais pas rien d'illégal en tant que tel.
Ce n'était pas un mindset que tu avais.
Un jour, je vais peut-être...
Tu n'as pas
la mentalité d'un criminel, tu n'es pas un criminel
à la base.
Au fond, je l'étais,
mais je n'étais pas dans cette mentalité-là.
Je n'étais pas dans...
Même si tu te tenais avec des...
Oui, mais il y avait plein de crimes commis,
mais on n'était pas... Je ne vais pas faire une comparaison
que je me sentais dans une gang de rue ou que je me sentais dans un...
Non, je comprends.
Ça restait quand même amical, comme si toi et moi, on jase
ensemble, mais en même temps, il y a un petit peu de drogue
qui traîne chez nous.
On dirait qu'à ce moment-là, je le minimisais tellement.
Aujourd'hui, je l'aimais. Mon Dieu,
t'as donc bien été naïf.
Tu voulais juste faire de l'argent. C'est vraiment du greediness aussi, mais quand t'es jeune, on dirait qu'un n'importe quoi va l'aimais. Mon Dieu, t'as donc bien été naïf. Naïf, oui. Tu voulais juste faire de l'argent.
C'est vraiment du greediness aussi.
Mais quand t'es jeune, on dirait qu'un n'importe quoi va t'impressionner aussi.
Puis ces gars-là m'impressionnaient.
C'était les filles, c'était la shape, c'était les chars.
Le cash.
Oui.
Moi, j'ai 20 ans.
Un ribbon reef avec la gang.
On dirait que c'est ça que je voulais.
Puis là, bien, moi, j'ai mangé à la claque.
Pas personne d'autre.
Mais dès mon arrestation, comme je l'ai dit,
ces gars-là n'étaient plus dans mon entourage.
J'avais changé ça. Des nouveaux amis.
Ma femme m'a beaucoup aidé.
Ça nous a rapprochés, l'événement.
J'ai été incarcéré à Sherbrooke.
Elle faisait chaque semaine
la route pour venir me voir.
On se parlait. Le plus qu'on pouvait
avec ça. Au final, on a été confiants
que je serais juste un sixième.
C'est ce qui s'est passé.
Je suis sorti après deux mois, une semaine.
Il y en a plein qui vont dire,
« Christ, c'est pas long, c'est pas grand-chose. »
Mais un gars comme moi, créatif,
un gars comme moi,
de même avec ma femme,
ça a été rough.
Puis encore plus, un gars de gym.
Je sais ce que c'est, un gars de gym.
Ça a une vie.
Tac, tac, tac, tac, tac, tac,
fait que t'es cadré, là,
tu gères plus rien, c'est plutôt qu'il gère.
Mais comment, mettons,
je trouve ça curieux,
bang, dis-moi, je t'aime,
tu le vis comment,
t'es-tu nerveux,
t'es-tu stressé, t'es comment,
je m'envoie en prison.
Ah, c'est sûr que je suis stressé, j'étais fucking stressé. Quelle image t'avais, parce que t'es 22, t'sais, avec je m'envoie en prison. Ah, c'est sûr que je suis stressé. J'étais fucking stressé, là.
Quelle image t'avais, là, t'sais?
Parce que t'as 22, mais t'arrives, t'es
quand même gros.
Je sais qu'il est certes, je veux dire.
Mais t'as une bonne largeur, t'as une bonne corure, là, t'arrives.
Mais je suis un gars zéro violent,
je suis un gars qui a pas vécu beaucoup de batailles,
beaucoup d'affaires, même plus jeune, t'sais.
Fait que pour moi, j'étais comme,
on allait dans, comment t'appelles ça, les boules, les boules peines. Fait Pour moi, j'étais comme... Comment tu appelles ça?
Les boules...
Les boules pen.
Les boules pen, oui.
Bon, là, tu as des gars comme moi
qui sont comme...
Je me suis fait pogner à voler,
whatever,
puis tu as les gros tannants
qui sont là,
puis c'est comme...
Moi, je m'en vais dans Tellwing,
je le sais,
puis on va se battre en arrivant.
Tu as vraiment une réalité
que je ne connaissais pas du tout.
Puis tu avais l'itinérant,
le voleur, le gros tannant,
tu avais lui qui hurlait,
qui est en psychose.
C'est juste entouré de gens que j'étais
zéro habitué d'être, premièrement.
Pis que je me... Asti, j'étais là pis j'étais comme,
merde, ces gars-là se vantaient.
Ça fait quatre fois que je viens cette année.
Mais 90%, pis tu peux en témoigner,
90% du monde qui sont là, c'est pas
justement les gros tannants.
C'est l'itinérant.
Les petits voleurs du monde qui sont
dopés, qui sont... C'est ça. Surtout où est-ce que moi, je m'en allais. Je m'en allais pas dans les petits voleurs du monde qui sont dopés, qui sont, tu sais,
c'est ça.
Surtout où est-ce que moi,
je m'en allais,
je m'en allais pas dans du...
Tu t'en allais pas du fédéral,
tu t'en allais dans le provincial,
fait que c'est ça.
Même si mon mère était gardienne,
j'avais pas les principes
de provincial, fédéral,
de toi, tu vas aller dans
Tellwing,
je connaissais pas ça,
fait que je sais pas
où est-ce que je m'en vais.
Pis d'Able Pen,
t'as des gars qui disaient
tu t'en vas dans Tellwing,
pis t'es comme,
fuck, fuck, fuck,
je m'en vais là,
à tous les fois,
ça a l'air qu'il y a
le gars nouveau qui rentre, faut qu'il se fasse péter pour commencer, pis de Tellouin, « Fuck, je m'en vais là. À tous les fois, ça a l'air qu'il y a le gars nouveau qui rentre.
Faut qu'il se fasse péter pour commencer. »
Moi, je me dis, « Je m'en vais où, là? »
Dans le fond, j'ai été à Saint-Jérôme,
qui était tranquille. J'ai eu une
transition vers
Bordeaux
pour me rendre après ça.
Tabarnak que Bordeaux, c'est effrayant.
Tabarnak que c'est effrayant.
Honnêtement, c'est un... Ma mère a travaillé là c'est effrayant. Honnêtement, c'est un...
Ma mère a travaillé là longtemps,
donc j'avais un petit peu les images,
mais c'est un...
C'est la prison qui ressemble le plus
à ce qu'on voit dans les films américains.
Pour ceux qui aiment les jeux vidéo,
le métro Exodus,
les affaires dans le métro en bas,
ça a l'air de ça.
T'as l'air d'un cachot avec les rats et les trucs.
T'as vraiment ta petite fenêtre,
t'as l'impression
que t'as des souris
entre toi
pis je suis arrivé là-bas
j'ai pris le mauvais téléphone
je me suis fait dire
par 15 gars
qui sont arrivés
hey c'est notre téléphone
pis j'étais comme
oh my god
donc à ce moment-là
que je me fais arrêter
moi oui je suis stressé
mais c'est le pur inconnu aussi
le pur c'est que
la corvure que t'as
fait qu'il y en a
qui savent
ça va peut-être
leur tenter de te tester
parce que t'as une corvure
t'as une bonne shape
fait que hey les gros bras tu veux-tu voir tu viendras pas jouer à ces sites peut-être mais çaer de te tester parce que t'as une cover t'as une bonne shape fait que l'ego brut
tu veux-tu voir
tu viendras pas jouer
à ces sites
peut-être
mais ça a bien été
ça a bien été
ça a été rapidement
comme je pense
que les gens m'ont respecté
j'avais des bonnes discussions
avec les plus jeunes
les plus vieux
ça m'a respecté
j'étais pas dans
des wings dangereuses
non plus
la transition Bordeaux
m'a fait peur
parce que j'étais comme
est-ce que je vais rester ici
parce que c'est de la crise
de la mat
puis finalement
Sherbrooke en toute franchise Sherbrooke c' ici parce que c'est de la crise de la mat? Puis finalement, Sherbrooke, en toute
franchise, Sherbrooke, c'était un playground.
C'était pratiquement une école avec des barbelés.
Encore une fois,
c'est pas cool, mais j'ai été
bien traité pour le temps que ça a été.
T'aurais pu faire
ce beau deux mois dans notre
belle Bordeaux.
Ça aurait été un petit peu plus fort. Pleine de vie,
mais de la vie à quatre pattes
et à six pattes.
Oui,
je me sens plus arrêté
moins dans la semaine.
Ça a bien été,
tu as fait le CM,
tu as fait tes shit.
Oui.
Tu faisais-tu des programmes
au Grand-Denis?
Non,
même pas.
Là-bas,
j'ai vu tellement de choses
justement,
on dirait que j'essayais
d'être un pilier
pour certains plus jeunes.
J'étais plus 22, mais il y en avait qui avaient 18 ans.
Il y en avait qui avaient des cas similaires à moi aussi, des affaires de comme « je n'ai pas d'affaires ici ».
Je pense qu'on était dans bien du self-motivation ensemble, à jaser, à se motiver, tu vas le faire ton 6e.
Il y en avait qui revenaient à « je ne l'ai pas eu ».
On essayait d'être bien dans des discussions avec les plus jeunes.
Les plus vieux, j'avais un peu moins d'affinité parce qu'il y en avait beaucoup qui revenaient régulièrement,
qui trouvaient ça cool,
qui essayaient tout le temps de faire des trades,
de rentrer des affaires.
C'est vraiment pas mon genre de monde,
mais j'ai juste fait le gars bien open,
en jasant à tout le monde.
J'allais m'entraîner, j'allais aider les gars
à s'entraîner là-bas aussi.
On allait là-bas, pas des programmes,
mais on s'entraînait ensemble.
J'ai juste essayé de rendre
ça le plus agréable possible. Je parlais
à ma famille tous les jours, ma femme tous les jours.
On avait nos visites, on avait, tu sais. J'ai essayé de rendre ça
le plus positif possible. J'ai lu
beaucoup de livres. Des affaires que, habituellement,
j'ai jamais ce temps-là. J'étais un hyperactif qui doit faire comme
gérer ma business à distance
avec ma blonde qui m'aidait à faire des paiements,
des trucs. J'avais des employés à
gérer par son entremise.
C'était spécial,
mais ça a pu fonctionner.
Puis techniquement,
quand je suis sorti,
personne n'a jamais su
que j'étais là-dedans.
Mes amis proches.
Mais la clientèle
et les gens pensaient
que j'étais en petit burn-out
ou en petite transition.
C'est quoi le business
que t'avais quand t'es rentré?
J'avais un projet physique
et ma business
de coaching.
C'est ça, c'est encore
dans le coaching.
Tu faisais des programmes
à distance encore. Les employés le faisaient. C'est encore dans le coaching. Tu faisais des programmes à distance encore.
Les employés le faisaient.
C'est sûr, parce que ça va mal prendre des pinces à distance.
Ça ne se faisait pas bien à ce moment-là.
Nous, on était très coaching en ligne.
Je pouvais conseiller mes coachs quoi dire.
Je pouvais, qu'est-ce qui est comptabilité, envoyer des documents à qui, le loyer à quel endroit.
C'est tous des choses que ma blonde a super bien gérées avec ma soeur aussi.
Ma soeur qui est plus vieille, qui a beaucoup aidé à ce moment-là.
Ça a juste été une transition qui a pu aider.
Les gens ont vu pas mal du feu.
Ça a été deux mois, mais ça a été deux mois qui ont quand même bien passé.
Ça fait combien de temps que tu as?
J'ai 29 ans.
J'aurai 30 ans d'ici quelques mois.
Ça fait quand même 8 ans.
En fait, j'ai 29 ans.
Ça fait 7 ans d'ici quelques mois.
Tu as été libéré.
Pardon, on n'est pas loin. Ok, je m d'ici quelques mois. Fait que je suis du même moment de pardon. On n'est pas loin.
OK, je m'en allais là.
C'est ça.
Tu vas faire ta demande de pardon.
Je suis un gars de business. Pour moi,
États-Unis, je vais te dire, c'est des choses que je déteste
de voir me priver en ce moment.
Tu sais que même avec ton pardon, les États, ça ne sera pas si facile.
Ça va prendre un waiver pareil probablement pour y aller.
Là, quand je parle,
faites vos recherches
pardon waiver
je vais pas vous mettre
à vous expliquer
c'est quoi
tous ces paperasses là
ça va être dans le projet
pas le choix
quand tu obtiens ton pardon
si quelqu'un fait une recherche
dans le fond
un policier va t'arrêter
dans son auto
il verra pas
que t'as un dossier criminel. Au poste,
il va l'avoir. Les avocats,
un juge, vont quand même toujours avoir accès,
mais ça sera plus à l'heure, ça sera plus au grand public.
Ton dossier sera plus
à l'heure du grand public. Fait que la compagnie d'assurance,
mettons, verront pas que t'as déjà un dossier criminel.
Ça va aider pour beaucoup de choses.
C'est ça, la douane,
écoute, là, c'est...
Je pense que c'est là qu'il y a...
Peut-être, là, c'est ça. À quel point il le voit,
qu'est-ce qu'il voit, je ne sais pas,
à quel point le waiver est-il plus cher
ou moins cher.
Je parle de travers mon chapeau, là.
Mais je sais à peu près,
je connais ce qu'ont fait les demandes de pardon,
pensant que je fais ma demande de pardon.
Non, non, ce n'est pas
une baguette magique qui efface tout ton passé.
On verra, rendu là,
pour l'instant, parce que j'ai des partners à Miami
aussi, donc j'ai des choses que je vais voir que je regarde à ce moment-là.
Mais en tout et partout,
j'ai juste, je pense, pris...
J'ai pris la shot.
Je suis un gars comme ça aussi. Je suis un gars qui a besoin
d'avoir des erreurs pour apprendre.
En tout franchi, il a fallu que je me plante
ça à 15, bien sous, pour apprendre à ne pas boire
en conduisant. Bien des
affaires dans ma vie que j'ai eu besoin de la grosse
claque pour apprendre. La claque ça y est.
Celle-là, c'était la plus grosse.
Je ne le referais pas, on s'entend.
Mais je n'avais besoin, en tout franchi.
Tu parlais que tu avais déjà quand même,
entre le moment où tu t'es fait arrêter
et le moment où tu étais sentassé, tu avais déjà quand même
un mindset différent.
Mais penses-tu que...
J'ai l'impression que
si tu avais été sentencé ou pas,
que tu avais fait du temps ou pas,
je ne pense pas que ça aurait fait une grosse différence.
Je pense que l'arrestation a fait une différence,
mais la sentence, pas tant,
parce que tu avais déjà un mindset différent.
Ça se peut.
Si je reste dans ce monde-là,
tabarnak...
Ben, ça a fait la claque.
Ça a fait le changement, comme je disais,
père d'ami qui était là-dedans.
J'avais un de mes meilleurs amis
que son père était sergent en police.
Le gars, il a fait, sorry, là.
Je me tiens pas avec toi, là.
Point.
C'est fini, c'est ça.
Les bullpens, les affaires en-dessous du palais de justice,
comme j'ai passé des heures et des heures, là.
Entre l'arrestation et la sentence.
J'ai même été réincarcéré une ou deux fois.
Une fois, j'étais à Québec.
Ils m'ont dit que c'était trop loin de chez vous.
On t'arrête. Passe un week-end là-bas.
Une autre fois, le monde s'est trompé.
Les policiers sont venus et disaient qu'ils avaient une demande d'arrestation pour toi.
Je me suis dit pourquoi.
Après ton sixième.
Non, avant ça.
Quand tu étais'attente de
procès ok ok ok il avait des conditions respectées quand même de procès québec je sais pas que j'étais
trop loin de ma roule ou un pilote fois après c'était des pas venus en cours la semaine passée
puis comme on avance comme jamais dit avec sa néerage d'ici à j'allais repasser une autre nuit
en dedans pour l'entendance,
fait que comme,
tous ces petits moments-là m'ont assez écoeuré aussi,
pis assez fait comme,
tu sais,
justement,
j'ai vu plein de monde
que je m'identifie zéro à ça,
dans les bullpens,
le monde que je voyais,
j'étais comme,
c'est pas moi,
j'ai pas d'affaires là,
je suis pas cette personne-là,
fait que ça a assez
donné un coup de pied
dans le cul pour me faire,
tu vaux mieux que ça,
t'as des beaux projets,
t'as une famille qui est là pour toi, tu as des bons amis.
En dehors de ces personnes-là, j'ai ma femme qui est super aimante et qui est là pour m'encourager dans mes projets.
Pourquoi tu as besoin de ces gens-là? Tu n'as pas besoin de ces gens-là.
En effet, entre l'arrestation et la sentence, le changement complet avait été fait. Ce qui fait que je pense que ça a pu aider
pour mon sixième aussi.
Parce que là-bas, ils l'ont vu en salle,
que j'étais bien entouré, que j'avais un plan.
Je sortais et quand j'allais voir l'agent de probation,
on ne disait rien.
Regardait mes papiers, regardait l'argent qui rentrait
et faisait comme « good job la semaine prochaine »
ou « whatever ».
T'as-tu, quand t'as eu après ton sixième
pis
t'sais on parle
de deux mois
comme je te dis
j'ai reçu du monde
qui ont fait des 14 ans
pis des affaires la même
pis deux mois
mais c'est drôle
parce que la semaine passée
j'ai reçu une fille
qui a pas fait de prison
fuck out
c'est drôle
parce que j'avais reçu
sa soeur qui elle oui
elle elle travaille
avec les itinérants
pis t'as vu
quelqu'un
toi t'es rentré avec une
bonne situation. Puis c'est ça qu'elle me disait.
Des fois, il y a du monde, je ne sais pas, ils vont prendre un deux mots
pour une niaiserie. C'est du monde qui sont démunis,
mais qui s'en sortent.
Mais après deux mois, ils sortent.
Ils ont perdu leur logement. Ils ont perdu leur job.
Là, mettons, à Sherbrooke,
c'est quelqu'un de Laval.
Il sort, il est libéré. Il est à Sherbrooke. Le gars, il est à Sherbrooke?
C'est un gars de Laval? Il sort, il n'y a pas une scène, il n'y a pas de famille, il n'y a personne. Il n'est pas ni à Sherbrooke. L'itinérant, c'est quelqu'un de Laval il sort, il est libéré, il est à Sherbrooke le gars est à Sherbrooke, c'est un gars de Laval il sort, il n'y a pas de scène, il n'y a pas de famille, il n'y a personne
il n'est pas ni à Sherbrooke
l'itinérance est...
je l'ai entendu même à des gens qui ne sont pas itinérants
mais des gens qui étaient dans une mauvaise situation
mon...
comment tu dis ça Chris? la personne qui était avec moi dans la chambre
ton co-chambreur
c'est ça ma vie
le détenu avec moi dans la chambre
dans la cellule
ton co
ouais
whatever
le gars
lui c'est exactement ça
il y avait pas une scène
en sortant
pis c'était pas un gars
qui venait de la rue
c'était un gars juste
qui avait tout perdu
dans la transition
d'être en prison
il avait perdu son logement
c'est un truc qui fait comme
aucune scène
pas de job
pas de logement
absolument
c'est pas une scène
mais qui sort
il y en a un pratiquement c'est exactement ben c'est ça c essai, il y en a un qui sort. Il y en a un pratiquement.
C'est exactement, c'est ça.
C'est pour ça que je dis, parce que le monde dit,
pourquoi tu reçois un gars qui a fait deux mois?
Moi, je sais,
quand tu es arrivé ici, moi, j'avais aucune idée.
Tu aurais pu me dire que tu avais fait trois ans, deux mois.
Je ne le sais pas. Je trouvais que tu avais une histoire
intéressante parce que c'est les business
puis ce que tu es devenu. Puis tu sais, tu as un look.
Je connais les looks. J'en ai un moi aussi, fait que je sais ce qu'on dégage. Mais justement, c'est les business pis ce que t'es devenu pis t'sais t'as un look je connais les looks
j'en ai un moi aussi fait que je sais ce qu'on dégage
mais justement c'est de démontrer que
c'est pas parce que t'as fait un temps
pis que t'es tatoué jusqu'à
la barbe justement
c'est un peu ça c'est la démocratisation
j'aurais pas dû appeler ça au parloir j'aurais dû appeler ça
la démocratisation de ce que t'as de l'air
fait que
mais c'est pour ça que je disais, tu sais, que
même en deux mois, tu sais, oui, toi, t'es rentré avec
une bonne situation, t'es sorti avec une... Mais tu sais,
il y a pas de petites sentences, tu sais,
chacun vit sa sentence, chacun...
Il y a du monde qui vont faire 25
deux mois dans leur vie, pis toi,
ça en a pris un pour faire...
Tout le changement. Tout le changement
de ta vie, pis
là, aujourd'hui
tu sais
en 8 ans
quand t'es sorti
t'as-tu
t'as-tu fait
de la maison de transition
non pas du tout
fait que j'ai pu
fait que t'as fait
ton 6e
t'avais
vraiment
le statut
de ce que j'avais
à ce moment-là
évidemment
j'avais déjà ma business
fait que pour eux
c'est déjà comme
par fait t'as déjà un travail
t'as ta femme
ma famille
était venue aussi pour la demande du 6e c'est comme il voyait vraiment que j'étais bien entouré
évidemment ils font leur poker face comme il a quasiment pas à supplier mais à leur faire
comprendre à ce titre ça va bien aller au venu que ça va bien aller son poker face tu as l'impression
que non ils n'aiment pas à faire ce que c'est ça se passe bien été à ce moment là même la psychologue
là bas question de camden à faire j'étais ça a super bien été à ce moment-là. Même la psychologue là-bas,
question,
elle me disait
qu'elle me disait des affaires
et j'étais comme,
tu me remets-tu en question
qu'elle me disait des choses
et comme si elle était pas sûre
qu'elle allait me recommander
pour le sixième
parce que tel et tel
et tel affaire
et je suis comme,
tu comprends pas
à quel point je regrette
d'être ici.
Je peux pas plus regretter.
J'ai dix mois et demi à faire,
deux tiers,
je sais pas exactement combien,
mais j'ai du temps à faire quand même qui est non, qui est pas une sentence de vingt ans, j'ai pas tué personne ni rien, mais j'ai 10 mois et demi à faire 2 tiers je sais pas exactement combien mais j'ai du temps à faire quand même
qui est non qui est pas une sentence de 20 ans
j'ai pas tué personne ni rien mais j'ai quand même quelque chose
qui vient peut-être scraper ma relation
peut-être scraper ma business peut-être
scraper d'autres relations d'amitié pis d'affaires
que je bâtis parce que si je suis là
pour être là pendant 9 mois
ça fuck bien les affaires là
pis ma blonde elle avait dans la mentalité que j'allais faire le 6ème
t'as six mois de relation
d'ancienneté ensemble.
Si je suis là pour dix mois,
peut-être qu'elle va changer d'idée
et s'arrêter tout son droit.
Ben non,
j'aurais compris ça
et tu aurais probablement
fait comme,
ben oui.
Pas le choix.
Ça m'aurait démoli
encore plus aussi.
Si tu étais là
au début vingtaine,
si tu étais aussi
une fille de début vingtaine,
je me doute.
C'est vraiment
ce que j'essaie
de leur faire comprendre
que je ne peux pas
plus regretter d'être là.
Comme j'ai dit, ça fait deux ans que j'ai les procédures
judiciaires pour venir jusqu'à
notre rencontre aujourd'hui, madame la psychologue,
mais en même temps, ça fait deux ans que je...
Tu sais, je veux juste oublier ça, je veux juste me mettre de côté,
je veux juste travailler sur mes business, avancer avec ma femme,
faire mes trucs. — Puis pour toi, justement, les autres,
les affaires que t'as vécues pendant ces deux ans-là,
c'en était une sentence.
— Hum-hum. — Tu sais, ça veut dire, en tant que tel, oui, t'étais dehors, t'étaisues, pense dans deux ans-là, c'en était une sentence.
Tu sais, ça veut dire, en tant que tel,
oui, t'étais dehors, t'étais libre, mais je me suis sorti vers Québec, je me suis fait arrêter parce que
j'étais à Québec. Voyons, tu sais.
Toutes ces arrestations-là
m'ont tellement rendu anxieux.
Aujourd'hui, c'est rendu passé.
Pendant mon deuxième,
un autre deux ans après l'incarcération,
j'étais tellement anxieux qu'à toutes les fois que ça cognait
à la porte, je courais au deuxième
pour voir c'était qui en bas.
J'ai, excusez mon langage,
chié de l'eau pendant un an
de stress.
Mon corps, il rejetait.
J'avais perdu du poids, j'avais plein d'empreintes
de la misère à manger.
C'est surtout ça, les conséquences, moi, de tout ça
qui était comme, je veux changer tout ça.
Mais un char de police me suivait en arrière,
me suivait pas, on faisait juste sa run.
Sa run.
Mais en arrière de moi, j'étais hâte.
Ah, s'ils vont me remonter pour...
Ils me faisaient arrêter pour un stop ou quelque chose.
Je me disais, je m'en vais dedans, je m'en vais dessus.
Parce que les petites arrestations, entre-temps,
m'avaient juste fait comme, OK,
ils peuvent vraiment me sortir pour n'importe quoi.
T'es quasiment PTSD, là, tu sais, de ça, tu sais.
Comme je dis, c'est pas grand-chose.
Mais les dommages que ça fait,
une chance que j'étais
bien entouré et que j'avais des projets.
Comme tu disais tantôt, j'ai eu cette chance-là
d'avoir un plan de sortie.
Mon Dieu, que je comprends les gens aussi qui n'ont pas
de plan de sortie ou qui ne sont pas
aptes à gérer ce stress-là ou qui...
Une de mes qualités, je pense,
c'est dans mon défaut de devoir aller jusqu'au
bout des choses puis d'avoir la conséquence je suis quelqu'un je pense qui est bon pour apprendre
de mes erreurs puis pas les reproduire. Parfait j'ai fait cette erreur là mais je ne vais jamais
la reproduire. Il y a beaucoup de gens par contre qui ont peut-être pas cette chance là puis qui
vont recommencer puis recommencer puis recommencer parce que comme tu l'as dit s'il sort qu'il y a
absolument rien, qu'il y a pas de logement, qu'il y a pas rien puis que lui il avait volé dans le passé
c'est avancé là
ça vient le pousser un petit peu à peut-être revoler pour essayer de sortir de la situation ou whatever c'est tout ce qu'il connaît puis c'est tout ce qui peut peut-être l'aider
c'est pas facile
c'est dit puis tu sais pour avoir parlé avec beaucoup de gens mais la réinsertion c'est pas la meilleure
c'est
donc les la structure de réinsertion
au Québec c'est pas la meilleure
de ce que j'ai entendu
pour quelqu'un qui m'a dit directement
face à face au podcast ici qui a demandé
à la personne de libération conditionnelle
pour la réinsertion
je lui ai dit mais t'es en prison c'est pas ici que tu vas trouver ça
il m'a dit tu me guises-tu heure ce n'est pas ici que tu vas trouver ça. Il y a un calice.
Tu me guises-tu?
Heureusement,
ce n'est pas quelqu'un
qui est retourné.
C'était pour des prix
de condition.
Dans le fond,
quand tu as eu ton truc,
tu avais des conditions
à respecter,
j'imagine,
jusqu'à la fin du 10 mois.
Oui,
mais en fait,
je pense que j'ai eu
4 ans ou 5 ans.
Avais-tu couvre-feu,
tout ça?
J'ai eu couvre-feu
pendant l'année de probation
jusqu'à 9h
pas de contact avec d'autres personnes
dans le milieu
pas de bar
pas de ces choses là, pas d'arme à feu
c'est assez classique
le couvre-feu ça m'avait fait chier mais c'est la vie
encore une fois rendu là j'étais pas dans
oh enlève moi ça
je fais pas de vague je peux juste pas être là C'est la vie. Encore une fois, rendu là, je n'étais pas dans « enlève-moi ça ». Non, j'étais comme « moi, tu peux faire
ce que tu veux, tu peux juste pas être là ».
Mais la vôtre, en allant de probation, moi, il montrait mes papiers,
mes trucs. J'étais vraiment dans la
politesse.
Je suis là vraiment pour montrer que j'ai changé.
Dans le fond, t'as été dans le...
T'as assumé
à 100% aussi.
Je veux dire, c'est pas la faute de personne.
À ce moment-là,
ça a pris plusieurs années.
OK.
Que c'était pas de ta faute.
Peut-être pas de ma faute
dès le départ.
J'ai toujours quand même pris,
je pense,
ma partie du blanc,
mais j'étais beaucoup
dans le...
Un petit peu de René
puis un peu de Denis.
De Denis, oui.
Denis.
Oui, je suis rendu René.
J'étais beaucoup
dans accuser les autres. C'est pas moi, c'est eux. Denis. Des histoires. Je suis rendu Reni. J'ai beaucoup d'en accuser les autres.
Pas moi.
C'est eux.
Ils ont fait son cave.
Aujourd'hui,
je suis vraiment
dans ces 100 % moi.
J'ai fait mon choix
d'être avec eux.
J'ai fait mon choix
de garder ça chez nous.
J'ai fait mon choix
de vendre ça comme...
Pas personne que tu aimes
un gars de sa tente
me dire tu vas garder
du stock chez vous.
Non.
Je le blâme sur l'immaturité.
Mais encore une fois,
c'est mes décisions
puis c'est moi
qui est allé là.
J'avais le meilleur... J'ai eu la meilleure éducation vis-à-vis une fois, c'est mes décisions, puis c'est moi qui est allé là. J'avais la meilleure
éducation vis-à-vis tout ça.
C'est peut-être une petite pause
de me se rebeller un peu que j'avais besoin.
Je l'ai pas eu, moi, dans ma jeunesse.
J'habitais à Saint-Hyppolite.
J'en ai un bois, Chris, il y avait rien à faire.
Fait que je l'ai eu très tard à 18, 19, 20,
que c'était la brosse, les parties, les filles,
consommation, vente, toutes ces affaires-là.
Fait que comme, c'était très court,
mais très intense.
Je te pose la question d'un gars qui a fait du stock
dans sa vie, à un gars qui en a probablement fait.
J'ai vu des photos.
C'est ça, tu sais.
Penses-tu que
ça a pu affecter, tu sais,
parce qu'on, je sais pas toi,
tu sais, chaque personne, mais tu sais,
là-dessus,
si on est on est beau,
on est grand,
on est invincible,
on n'est pas stressé,
on est fort,
penses-tu que ça a pu
t'amener à dire
il n'y a rien là,
je ne fais rien,
je ne sais rien
de ce que je fais
parce que tu es tellement
sûr de toi là-dessus
et quand tu as
un physique qui est imposant,
les gens te regardent.
On dirait que ça démocratise un peu ce que tu faisais.
Je ne sais pas si t'avais ça en tête.
C'est rare que je puisse parler de ça avec quelqu'un.
Moi, j'ai été là-dessus.
Je sais comment j'étais après.
À un moment, j'étais dépressif.
Pas bien.
Mais quand t'es là-dessus, ce ne sera pas un podcast sur les stéroïdes. je sais comment j'étais après. À un moment, j'étais dépressif. Oh, ça, on peut en parler longtemps.
Mais quand tu es là-dessus,
ça ne sera pas un podcast sur les stéroïdes.
Je sais que ça pourrait être intéressant,
peut-être à un moment donné,
de lire vraiment là-dedans.
Mais tu sais, c'est ça,
c'est quand tu es là-dessus, tu es... Oui, je pense que tu as l'ego,
peut-être, qui monte beaucoup là-dedans
à ce moment-là.
Tu te penses justement
« king of the world ».
Je ne mettrais pas le blâme là-dessus, par contre,
parce que je me souviens quand même moi-même,
mais oui, il y avait plus de l'ego
on va vraiment le dire là-dessus
je pense que c'est vraiment à ce moment-là
les gens avec qui je me tenais
je voulais leur ressembler
c'est plus là-dessus que je mets le blâme
parce qu'à ce moment-là j'étais facilement impressionnable
j'étais mon dieu que je vais être comme eux autres
puis aujourd'hui quand je me regarde
où est-ce que je suis là, j'ai deux enfants by the way
ma relation est tellement nice j'ai deux enfants, by the way.
Ma relation est tellement nice.
J'ai deux enfants merveilleux. Mes business vont bien. Je regarde
ces gars-là comme à qui ils étaient avant, puis je suis comme
à l'âge que maintenant j'ai.
Est-ce que j'aurais pas voulu être comme ça?
On dirait que c'est juste une affaire de jeunesse qui était
comme, ça donne bien l'air, le lifestyle,
incroyable. Puis après, je suis comme, je suis pas
cette personne-là. Ça m'impressionne même pas
les gros chars. Puis je dis les grosses mondes, puis les grosses... Je suis pas cette personne-là. Ça m'impressionne même pas, les gros chars.
Je dis les grosses mondes, puis les grosses... Je suis même pas
comme ça. J'ai une apport de watch depuis 3 ans.
J'étais un gars très simpliste.
Fait que pourquoi
j'avais ces envies-là d'être
moins simpliste à ce moment-là, d'être comme...
Fait que je pense vraiment que c'est une question d'ego, que non,
je me passe à la force du stock, que peut-être que la
chimpitude faisait que j'étais plus
sûr de moi. Les stéroïdes, justement,
j'étais comme « Ah, je me ferais jamais pas nier. »
Y'a rien. Là, tout le monde fait ça.
C'est beaucoup de déni, disons-le
encore comme ça. On va pas se le cacher,
beaucoup de policiers
sur le stock. Oui, énormément.
Beaucoup de policiers sur le stock.
Mais la drogue, on disait que c'était vraiment juste une erreur.
C'était comme « Ok, je veux faire un peu
plus d'argent. Ok, les gars ont besoin de moi.
Les gars ont besoin de moi.
Hey, tant qu'elle se taquait ça chez vous, veux-tu te taquait ça?
On va te donner un petit ça de plus, ça de plus, ça de plus.
Fait que c'était juste, oui, oui, oui, oui, oui.
Juste qu'à me faire pogner.
Puis à comprendre, mon Dieu, ça valait zéro la peine.
Puis même, ce que les policiers ont pris,
qu'ils n'ont pas déclaré,
il y avait peut-être de l'argent un peu là-dedans de stéroïde,
mais il y avait beaucoup d'argent de type
que je faisais en tant que serveur.
OK, aussi.
Mais quand tu regardes les montants,
encore une fois, quand tu as 21, 22 ans,
un montant va l'être beaucoup plus gros
que quand tu en as quasiment 30.
Tu n'as pas la même valeur de l'argent.
20 000 à 20 ans, ce n'est pas le même 20 000 à 40.
C'est exactement
ce montant-là,
by the way.
Quand je regarde aujourd'hui,
je suis comme,
ça valait pas la peine
de faire tout ça
pour 20 000.
J'avais pas 2 millions
dans mes boxers.
Non, non, non, c'est ça.
C'est là que tu repenses
à tout ça
et que ça valait
vraiment pas la peine.
Puis je comprends
qu'il y en a
qui vont jusqu'au bout
parce qu'il y a des montants
comme ça
puis peut-être que pour l'argent, il y en a qui vont faire
bien des choses. Moi, j'ai
calmé mon greediness un peu, puis
j'aime beaucoup mieux faire un peu moins d'argent
ou que ça prenne plus de temps,
mais d'être là pour ma famille et mes enfants.
C'est dur de reculer. Une fois que tu y as goûté,
c'est dur
de faire...
Surtout avec un autre individu impliqué. Comme je te dis,
je voulais les rendre fiers aussi.
Quand à ce moment-là,
tu ne te sens pas capable de dire non.
Parce que tu ne seras pas content.
Je ne serai pas content. Ils vont me trouver poche.
Il y a beaucoup d'influence.
Qu'est-ce qu'on peut faire des fois juste pour
être cool.
Ce n'est pas juste une affaire d'adolescence.
Moi, je vois
des fois du monde de mon âge dans la quarantaine
qui essaie de paraître
cool devant le monde.
Arrête d'essayer d'avoir la coupe.
Plais-toi à toi, plais-toi à tes enfants, plais-toi à ta femme.
Arrête d'avoir la cool
devant les autres.
Encore là, je juge.
Le bonheur de chacun
et le bonheur de chacun. Il y en a qui, à 40,
ils veulent pas payer des bouteilles à chaque semaine
ah mais ça
c'est même pas ça que je pense
c'est comme
si tu le fais
parce que toi
t'aimes ça être dans les bars
pour popper des champagnes
mais si tu le fais
pour que le monde te trouve cool
le monde fait
lui il est hot
lui il poppe tout le temps
des bouteilles
il faut que je poppe des bouteilles
parce que le monde me trouve cool
c'est pas la mentalité à avoir
c'est là que je me sens
que j'ai aucun intérêt
à le faire, fait que j'irais pas le faire
il y a des gens que je sais qui vont vouloir le faire
pour plaire aux autres ou ressembler aux autres
je l'ai fait étant jeune, moi j'ai ma leçon
pour le restant de mes jours, pis là je suis juste dans
le plus je peux marcher droit, le mieux ça va être
on va parler business
là, c'est ça, on parlait
de ça tantôt, mind blow
là, comment t'as passé, côté
business gym, t'es-tu encore dans le gym?
Je suis en train de vendre mon business en ce moment.
Ta business de gym existe encore, t'es encore là-dedans.
T'es-tu encore un gars de gym?
Parce que ton chandail est très large en ce moment.
Je suis en train d'aller à l'oversize.
J'ai toujours été aussi avec toi.
Depuis un an, ma femme m'a changé mon look un peu.
Ça m'a dû bien un peu le changer.
Mais t'es encore un gars qui s'entraîne
pas mal
je dirais
pas mal
c'est plus le mot
j'avais perdu la flamme
un peu pendant un temps
probablement du fait
que j'étais maillé
au monde de l'entraînement
j'étais encore
un gestionnaire
je n'étais plus coach
je n'étais plus coach
depuis peut-être 4 ans
j'avais une grosse équipe
à Mirabel
avec une équipe en ligne aussi
je pense que juste
d'avoir un gym
c'est con
mais ça me démotivait
parce que quand j'allais
pour m'entraîner il y a une patch au mur à faire là telle machine la vie c'est plus là j'avoir un gym c'est con mais ça me démotivait parce que quand j'allais pour m'entraîner si une patch au mur à faire la hôtel machine la vie c'est un gym physique
d'un gym physique à mirabel le nom projet physique projet physique qu'est ce que je
me le dis tantôt mais c'est ça j'étais pas ok ok ça que je le connais pas c'est vraiment un
gym privé pour les gens qui viennent chez nous c'est vraiment du one on one on dirait que j'étais
comme moins passionné avec les années de ce milieu là j'ai de la difficulté à m'est juste les gens qui viennent chez nous, c'est vraiment du one-on-one. Là, on dirait que j'étais moins passionné avec les
années de ce milieu-là. J'avais de la difficulté à m'entraîner
depuis que j'ai des enfants aussi. La routine change beaucoup.
Je suis un gars de business qui est très intense
niveau travail. Je suis un workaholic.
Quand tu veux mélanger,
tu as un papa présent, parce que j'ai toujours choisi d'être
vraiment présent. Puis d'être entrepreneur,
tu dois gérer tes horaires aussi.
De mon côté, si je me lève à 4h30
du matin, je travaille jusqu'à midi 1h.
Après ça, j'ai une journée avec mes enfants.
Puis le soir, je knock down vers 9h30-10h
parce que j'ai plus d'énergie.
C'est quand même tard.
De 10h à 4h30,
c'est quand même pas tant tard de la soirée que ça.
Ben tiens, je te file.
Je sais c'est quoi.
Je suis dans le même pageant que toi,
mais c'est ça.
On va avoir plus de choses,
les shows le soir.
Puis tu sais ça, on part.
Fait que là, t'es dans rien de vendre du business là.
Tu vas sortir du monde du gym au complet.
Mind blow.
Ouais, c'est là-dessus que je me concentre en ce moment.
Ben tu travailles là-dessus, ça fait combien de temps que ça existe?
Nous, on a l'accompagné depuis deux ans.
On a lancé le supplément en premier,
qui d'abord, c'est des nootropics,
c'est des ingrédients pour tout ce qui fonctionne au cognitif.
Quand tu dis, on a l'accompagné,
c'est une compagnie que vous avez achetée?
Non, fait que c'est moi et mon partner à Miami.
Vous l'avez bâtie de A à Z.
On a bâti la formule de A à Z avec des scientifiques à Miami, justement.
On était les premiers à avoir un supplément
à base de nootropic au Québec.
De nootropic?
C'est des ingrédients pour les performances cognitives.
C'est focus, énergie.
Ça, énergie réinventée,
c'est plus que juste un stimulant.
C'est quelque chose qui va jouer au niveau.
C'est un énergénie avec de la caféine aussi dedans qui pop, mais en plus…
Il y a un ingrédient qui va aider pour tout ce qui est, comme je disais, focus, mémoire, bonne humeur.
C'est vraiment super intéressant.
Puis nous, on était le premier produit au Canada avec ça.
Puis on s'est fait approcher l'année passée pour créer la version InnoDujrink.
Donc depuis janvier cette année, on a la version comme ça.
Parce qu'à la base, c'était juste
un supplément. C'était pas... Ah, Chris Cole!
Ouais. Fait que ça, on voit
vraiment le potentiel. Les ventes vont bien.
Le supplément est plus
connu et populaire en ce moment.
La boisson d'argent, c'est nouveau. Fait qu'on
pousse la distribution en ce moment. Mais c'était vraiment...
J'avais tellement de temps à mettre là-dessus.
J'ai une couple d'autres business aussi. Je suis un gars dans l'immobilier.
J'ai des e-commerce en ligne, comme j'ai toujours.
Je pense que la prison, depuis ce temps-là,
j'ai vraiment besoin de rester occupé.
Non pas parce que je sens que je pourrais
retomber ou whatever, mais
on dirait que mon petit deux mois et demi
de manque de créativité, d'être pris
entre quatre murs, là, je suis un gars qui...
Faut que ça sorte, faut que ça roule.
Faut pas... J'ai que ça roule, faut pas...
Fait que j'ai beaucoup de choses,
des fois trop,
des fois j'ai des projets
comme ça qui sont
sporadiques ou whatever.
Puis quand je me suis rendu compte
que la passion commençait
à me manquer
pour l'univers du gym,
l'univers de l'entraînement,
je me suis dit,
je pense pas être
la bonne personne
pour amener le projet ailleurs
et pour mes coachs,
mes employés,
tu sais,
je me sentais plus
un fardeau pour l'entreprise.
J'ai décidé cette année de... c'est assez. On vend ça pour le bien de l'entreprise,
des employés et de moi-même.
Puis toi-même, c'est ça en même temps.
Puis moi, de focusser sur mes autres projets.
Tu vas focusser vraiment... c'est ta priorité numéro un en ce moment?
Oui. Mes autres business sont pas mal autogérés. J'ai une bonne équipe. Ecommerce,
ça se gère quand même assez bien bien et commerce ce fut tu j'ai une compagnie de vêtements en ligne
ok ok que tu fabriques ou tout est juste un but alors ok ça veut dire qu'il ya quelqu'un
chez nous qui vient de sonner clairement l'ami de mes enfants fait que même si quand je coupe
ma salle je pense attendait que tu m'appelles au coût que ça refasse ben oui on va en deux pas de cash avait rallumé maçonnerie jeudi si jamais il
m'appelle pas de stress avec ça c'est un ami de mes enfants qui est né à la maison
ok c'est ça fait que tu tu es tu es dans le fond le convent des produits en fond avec le fitness
c'est ce qui a aidé justement à bâtir une belle clientèle par son décom qu'est ce qu'on vend des produits dans le fond avec le fitness c'est ce qui a aidé justement à bâtir une belle clientèle par exemple qu'est ce qu'on peut faire pour augmenter l'offre de service de
nos clients comment est ce qu'on peut augmenter on va appeler ça le panier de nos clients fait
qu'on s'est mis à vendre des suppléments de fournir des vêtements avec toutes des choses
comment est ce que tu vraiment conseiller sur le gym ou se l'était l'on commence à aller plus
expérimenté qu'on commence à aller plus en Europe.
C'est des projets comme ça
qui, moi, sont plus faciles
à gérer de la maison, etc.
Mais Mindblow, ça demande tellement de temps.
C'est tellement nouveau. On fait tellement d'erreurs
à chaque étape en ce moment.
C'est un gros projet. Je me suis dit
qu'il faut que je sois capable de mettre plus de temps.
Tu vas aller au Dragon dans la prochaine année?
Pourquoi pas? Le but, vraiment, c'est de mettre plus de temps à la vie. Tu vas aller au Dragon dans la prochaine année? Pourquoi pas? Je ne sais pas. Pourquoi pas?
On y pense.
Le but vraiment,
c'est de faire parler
de nous autres.
On a d'exportation
en cours aux États-Unis aussi.
On est pour parler en Europe.
Tu sais,
il y a des belles affaires
qui s'arrivent pour nous
avec ça.
J'ai décidé vraiment
de mettre 100 %
le focus là-dessus.
Le focus là-dessus.
De toute façon,
on va mettre
tous les liens
de tous tes business
qui vont être en dessous
de la vidéo
dans la description YouTube. On l pas de quel on ne parle vite aussi fait que tu appartiens pas
de casse le podcast ordinaire ouais c'est dans le fond dès que j'ai commencé comme je disais
à parler de mes histoires de prison sur tecto sur tecto quoi ça passe d'un bon temps quand même un
bon petit club 90 mille je pense puis asti que je comprenais rien à ce texte à cacher un goût
d'Instagram,
ces enfants-là.
Puis quand je l'ai vu sortir,
j'étais comme,
c'est pas vrai que je vais
faire des danses
puis des chansons.
Je ne suis pas comme,
tu sais,
j'étais un gars assez à l'aise
dans le monde caméra,
mais pas à ce point-là.
Puis,
quand j'ai commencé à comprendre
que je pouvais juste
être moi-même,
j'ai retrouvé le côté
Sam divertissement un peu.
Moi,
je suis un gars de théâtre.
Je fais du théâtre,
de l'improvisation
quand je suis plus jeune.
Fait que,
j'avais perdu ça
avec les années
où je voulais tout le temps parler de business.
« Hey, aujourd'hui, je prends du Mindblow.
Aujourd'hui, je m'en vais au gym. » C'était très axé
sur mes business. Fait que TikTok, j'ai retrouvé un côté
théâtral, un côté que je peux
faire des niaiseries, que je peux faire un peu
être moi-même, tout en plugant
mes business un petit peu par-ci, par-là.
Fait que mon TikTok a vite, vite, vite grossi.
Puis avec ça, par la suite, je me suis dit « Mané, regarde,
je pense que c'est un bon moment
pour juste faire mea culpa, parler de cette histoire-là. »
Puis c'est devenu viral du jour au lendemain,
tellement que j'en ai fait une série de comme peut-être 5, 6, 7 vidéos.
J'ai vraiment eu...
Tu parlais de ton histoire que tu nous as contée, justement.
Puis un peu moins en détail après ça,
un peu plus en détail,
des gens qui posaient des questions par rapport à l'agent double.
Je suis commencé à répondre.
Parce qu'au début, moi, la première vidéo,
tu disais juste,
je fais une vidéo,
je parle de ça, parce que le monde,
ça se parle. J'ai fait du temps,
je vous explique vite, vite, qu'est-ce qui s'est passé.
Je ne rentre pas dans les détails.
C'était une vidéo à base, c'était ça le plan.
Je pense que ce qui a déclenché,
c'est une gardienne
de prison de Sherbrooke qui est venue écrire
sur une de mes vidéos.
Ça avait juste fait
comme un pop-up
de comme,
OK,
il commence à y avoir des gens
des fois qui me reconnaissent
ou whatever.
Pourquoi pas juste en parler,
faire un trait là-dessus,
être sûr que ça ne sort jamais
aux oreilles de personne.
Le podcast,
moi à la base,
le podcast a commencé
un de mes locataires.
Le premier invité,
c'est un de mes locataires.
J'ai acheté un bloc
qui comptait sur une histoire qui m'intéressait. Je me suis dit mes locataires, j'ai acheté un blog qui contait de son histoire, je suis assez intéressé
je me suis dit, ah, ce serait cool, j'avais une idée de podcast en tête
je me suis dit, ah, ça pourrait, moi j'ai comme 10 épisodes
de parloir, je vais recevoir une couple de personnes, ça va être
pis c'est ça, tu sais, il y a un intérêt
ce milieu-là intéresse beaucoup les gens
pis tu sais, je savais pas ce que
ce podcast-là serait au début
qui je vais le recevoir, pis plus j'en faisais
plus je réalise que mon podcast
c'est justement un peu comme toi,
de démontrer un geste
puis de montrer qu'on peut s'en sortir.
Puis je comprends pourquoi est-ce que
ça blow out comme ça
quand on en parle directement.
Ça vient chercher le monde.
Oui, puis je pense que justement,
le changement positif que j'avais pu apporter à ma vie,
je pense que c'est ce qui a pu aider à blow up ça. En même temps, les gens, je pense, aimaient le changement positif que j'avais pu apporter à ma vie, je pense que c'est ce qui a pu aider à blow up ça.
En même temps, les gens, je pense, aimaient
le changement de personnage, voyaient la bonne
intention derrière qui j'étais aussi,
passaient par-dessus le physique
pis les trucs, pis voyaient justement qui j'étais
aujourd'hui par rapport à mes autres vidéos
aussi, que t'sais, j'ai pas l'air
d'un tannant quand je parle, en tout cas, je pense.
Je pense que je m'exprime quand même pas si mal que ça,
pis dans les vidéos, je pense que ça transparaîtait que j'étais pas l'air d'un tannant quand je parle, en tout cas, je pense. Je pense que je m'exprime quand même pas si mal que ça puis dans les vidéos,
je pense que ça transparaîtait
que je n'étais pas quelqu'un
de ce milieu-là.
Ça a été très, très bien reçu.
Ça a fait comme,
j'ai commencé à parler
avec un de mes assistants
puis on a dit,
pourquoi est-ce qu'on ne se lance
pas un podcast?
Parce que j'avais des idées
de podcast,
mais je suis comme,
j'ai pas de temps,
j'ai pas ça.
Puis en as-tu des podcasts?
Bien, absolument.
J'avais pas le goût
d'en faire un pour en faire un,
mais je suis dans mon année où est-ce que là,
j'ai envie de travailler mon networking.
Tu sais, c'est un peu même pour ça que je suis ici aussi en même temps.
Je suis comme, je veux être capable d'aller rencontrer des gens,
de parler avec des gens, d'aller dans des événements.
Ce que je ne faisais pas nécessairement avant,
pas par manque d'intérêt, par manque de temps, des excuses,
les enfants, la femme, les amis.
Fait que d'avoir commencé le podcast, c'était vraiment,
on va rencontrer des gens qui sortent de l'ordinaire, qui ont
des parcours à jaser.
Pas nécessairement par rapport à moi à prison,
comme on fait sur ton podcast,
mais on a rendu du monde au milieu de la pornographie,
des... Luc Poirier,
qui est des centaines de millions
dans son compte en banque. Du monde qui sort de
l'ordinaire, par leurs histoires,
par leurs gestes, par qui ils sont, whatever.
Puis à date, c'est super bien reçu.
Fait que, tu sais, on a été très dans des gros noms
dès le départ.
Ça a bien sorti.
Puis là, avec ma femme que j'ai reçue la semaine passée
par rapport, comme je disais, à Gilles Latourette,
on veut atteindre peut-être un nouveau type d'invité aussi
où est-ce que l'histoire peut être des fois
plus extraordinaire ou pas ordinaire
que nécessairement le personnage.
Ma femme, non pas qu'elle est moins cool
que Luc Poirier,
mais peut-être moins une figure
que les gens connaissent ou whatever.
Fait que je veux pas juste faire un podcast
pour recevoir des gens en entrevue
qui sont donc bien connus puis whatever.
C'est pour parler.
Ben, la preuve, je vais le faire la semaine prochaine.
Je vais le faire la semaine prochaine.
Pas quelqu'un de super connu.
Hey, hier, mon livreur de Saint-Hyper,
quand j'ai ouvert la porte,
j'ai fait, hey, t'es humoriste, toi? »
Yes!
Non, mais c'est ça.
C'est un peu ça. Moi, quand je t'ai écrit, ça va être
« Hey, j'aimerais venir faire ton podcast.
J'aimerais que tu viennes faire mon podcast. »
C'est un échange.
Je pense que
je ne suis pas nécessairement
la meilleure personne pour aller dans tous les podcasts,
mais je pense que je vais bien fêter dans le sien.
Parce que même chose, tu ne connais pas
beaucoup de moi non plus.
On va découvrir
plus ma facette la semaine prochaine.
Le podcast marche bien.
Tu es rendu à combien d'épisodes?
On est à 10 épisodes.
Le 11e sort ce lundi,
qui va être un épisode off-season
qu'on est plus à répondre aux questions des gens.
C'est un Patreon ou tu es directement YouTube?
Pas pour l'instant.
Pour l'instant, on est très organique.
Il n'y a pas nécessairement un...
Je ne dis pas qu'il n'y a pas un potentiel.
Pour l'instant, on ne pense même pas aux revenus ou rien.
On a été sponsorisé par Pistesse Salvatore.
On a une couple de sponsors en vue.
L'objectif premier, je te dirais,
c'est de m'assouplir que mes dépenses soient limitées. Ce qui veut dire avoir couple de sponsors en vue. L'objectif premier, je te dirais, c'est de m'assurer que mes dépenses soient
limitées, ce qui veut dire avoir
assez de sponsors ou de rentabilité YouTube
ou whatever, quel autre programme, pour juste dire
parfait, ça ne me coûte rien de produire.
Je le vois vraiment pour l'opportunité de se rencontrer.
On va rester en contact après aujourd'hui
et le podcast ensemble. C'est vraiment ce que je veux
aller chercher. Moi, me positionner
aussi dedans.
Moi aussi, me faire connaître de cette façon-là par
les personnes que je reçois, me connecter.
Oui, puis je veux dire,
l'Internet, c'est la façon
de la meilleure pub que tu peux avoir.
Tu promouvois ton produit
aussi en même temps.
Je pense pas que t'as pas
eu l'idée de faire un podcast pour
promouvoir ta business, mais si t'as un podcast qui marche
bien, puis t'as une business qui marche bien, c'est deux belles choses qui s'en vont en parallèle, un avec l'idée de faire un podcast pour promouvoir ta business, mais si tu as un podcast qui marche bien et que tu as une business qui marche bien,
c'est deux belles choses
qui s'en vont en parallèle, un avec l'autre
en montant.
C'est vraiment un beau jeu de contact, je pense.
Tu m'écris dans trois mois et tu me dis
« J'ai tel spectacle, je vais te faire un TikTok
pour qu'il y ait du monde qui l'aie. »
J'aime beaucoup le share et le partage,
la collaboration. Je pense que c'est le meilleur
médium pour le faire comme ça parce qu'au lieu de juste faire
un TikTok ensemble ou un whatever,
on prend le temps d'apprendre à se connaître.
Ça crée des belles connexions.
C'est là que je suis rendu aujourd'hui.
C'est la même chose.
Mon podcast n'est pas abulucratif.
Je vous le confirme.
Merci à mes Patreons. Maintenant, grâce à mes Patreons,
je peux le confirmer.
J'ai arrêté de perdre de l'argent avec
le podcast ce mois-ci.
C'est le premier mois où
on n'est plus dans le négatif avec le podcast.
Si je calcule mes heures, on dirait que je fais à peu près
72 cents de dollars, mais
au moins, ça ne me coûte plus rien.
Écoute, Sam,
merci d'être venu. J'ai trouvé
ça super intéressant. J'essaie
vraiment un peu d'aller ailleurs
dernièrement
avec le podcast
je veux pas juste
recevoir
tu sais
des gros tannins
qui ont fait du temps
qui se sont replacés
je savais que t'avais pas
une méga sentence
je savais pourquoi
t'avais été arrêté
mais je trouve intéressant
justement
toute l'angle
que tu apportes
tu sais de
c'était pas moi
je l'ai fait
ça t'a réveillé
même si c'était
une petite affaire
tu sais j'ai reçu quelqu'un
qui a fait cinq jours, mais ces cinq jours-là,
on changeait sa vie.
Des fois, c'est pas la sentence
qui est importante, c'est pas le crime, c'est vraiment
la personne.
Le milieu carcéral
amène du positif dans la vie de certains, du négatif
dans la vie de certains.
Je ne veux pas dire que ça t'a apporté du positif,
mais je pense que ça t'a peut-être fait bifurquer
un endroit où tu es aujourd'hui.
Je pense que tu es bien et que tu es heureux avec la vie que tu as.
Je le vois comme ça aujourd'hui.
Ça a été un cadeau malgré tout
parce que je ne serais pas la personne que je suis aujourd'hui.
Je le vois vraiment comme ça maintenant.
Si ça peut juste peut-être inspirer des jeunes
qui étaient le jeune que j'étais avant
à peut-être comprendre qu'ils sont dans un mauvais environnement en ce moment,
à prendre des meilleures décisions,
à faire attention à leurs décisions aussi, puis la
naïveté, même si on ne veut pas y penser à ce
moment-là, des fois, c'est de baisser son égo un peu,
puis de se dire, dans quel environnement je suis en ce moment,
est-ce que c'est le bon pour moi? Peut-être pas.
On n'est pas invincible, puis
il y en a qui peuvent avoir des pires sentences que moi, dans des
moins bonnes situations que moi aussi.
Je pense que c'est la seule leçon que j'aimerais que les gens aient.
On peut dire chanceux dans ta malchance en même temps, mais non, c'est une belle leçon. C'est une belle leçon. Fait que je pense que c'est la seule leçon que j'aimerais que les gens aient. On peut dire chanceux dans ta malchance en même temps, mais
non, c'est une belle leçon. C'est une belle leçon.
Des fois, on pense que, ah, c'est pas
grand-chose, puis j'aurai rien, puis finalement...
Puis comme tu dis, tu sais, entre le
moment où tu t'es fait arrêter, puis le moment où
tu t'es enfermé, il peut se passer
beaucoup de choses en deux ans.
Fait que, tu sais, des fois, tu peux...
Oui, puis ça fait peur. Ça fait peur juste de
la quantité de choses que tu peux perdre.
Puis comme je disais encore une fois,
je me considère chanceux de ce que j'avais
puis de ce que j'ai pu garder.
Ça aurait pu être une autre histoire.
On aurait pu jaser beaucoup plus négativement.
Aujourd'hui, au final,
ma femme est encore avec moi depuis maintenant sept ans.
On est fiancés.
La vie est belle.
Deux beaux enfants.
Fait que je suis chanceux,
mais je pense pas que j'aurais tout ça aujourd'hui
si j'aurais pas été en prison.
Sam, on se voit vendredi prochain à ton podcast.
Yes, sir!
Merci de t'être venu.
Merci à toi.
C'était super intéressant, super apprécié.
Au parloir. Thank you.