Au Parloir - Épisode #26 Kevin
Episode Date: February 25, 2024Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations....
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Salut tout le monde, ici Cédric Bergeron, bienvenue à un nouvel épisode du podcast Au Parloir.
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Pour toi c'est pas grand-chose. Pour moi, ça fait
toute une différence. Aujourd'hui, on a reçu
Kevin Bolduc.
Kevin, pas beaucoup
de temps carcéraux,
mais il aurait pu.
Ça aurait pu. Je pense qu'il a été chanceux quand même
malgré tout ce qui est arrivé.
Bon, consommation,
trafic, jusqu'au jour
où il s'est passé quelque chose pendant une transaction,
il est parti en psychose totale, il s'est passé plein de choses, il rentre dans les détails de
ça. En gros, il a été attaqué, poignardé par trois clients, puis il est parti sur une vanne
d'état personnel, prêt à mourir, littéralement. Son pattern était fait
dans sa tête. Heureusement,
pour une autre histoire, il a fini par
se faire arrêter, puis
il s'est retrouvé à faire
des thérapies, puis ça
l'a aidé. Il s'en est littéralement
sorti. Aujourd'hui, il se fait
trois ans et demi de sobriété
qui est un citoyen
qui travaille.
C'était vraiment...
Je trouvais ça fun parce que pour une fois,
on était vraiment dans l'univers
de l'histoire complète de la personne,
dans la psychose, puis tout ça.
À quel point ça peut se rendre loin.
Bon, encore une fois,
j'endosse pas nécessairement les gestes,
les idéologies, les termes utilisés par mes invités.
Je suis une personne qui prône la liberté d'expression.
J'aime les gens francs qui parlent avec leur cœur.
Bienvenue au Parloir. Sous-titrage Société Radio-Canada Aujourd'hui, le podcast est une présentation de Comparer ma prime.
Je te lis ça,
après ça, je te fais un résumé.
Comparer ma prime simplifie le processus
d'assurance en fournissant
une comparaison exhaustive et transparente
parmi les plus grandes compagnies d'assurance
au Canada. Ils ont une équipe qui
regroupe des CPA,
des conseillers et des planificateurs
financiers. Bon, ça, c'est le bas
de plate, là, mais c'est une belle plug.
Mais ce qui est cool, eux autres, c'est qu'ils
se spécialisent, dans le fond,
dans les cas refusés. Tu sais,
souvent, les anciens détenus,
c'est dur de se faire assurer.
T'as pogné une
balloune, après ça, c'est dur d'avoir de l'assurance.
T'es cancellé pour non-payement des assurances.
Si t'es jeune, des fois, c'est dur d'avoir de l'assurance. T'es cancellé pour non-payement des assurances. Si t'es jeune, des fois,
c'est dur de se faire assurer. Et eux autres
se font la mission du aucun
cas refusé. Il y a le site
Internet ici en bas à l'écran.
Mais si tu vas sur YouTube,
dans la description de la vidéo YouTube,
ils ont tous leurs liens. Tu cliques, tu vas tomber
sur leur site Internet. Rentre en communication
avec eux autres. Si t'as des problèmes d'assurance,
puis même si t'as pas de problème d'assurance,
ils vont faire des comparaisons
et ils vont trouver
la meilleure prime possible.
Comparez votre prime.
Kevin Bolduc.
Yes.
Kev, on s'est parlé
un peu Messenger.
On s'est parlé au téléphone.
Je te disais,
je voulais les grandes lignes
de ton histoire.
Il a fallu que je t'arrête
parce que tu es en train
de sortir l'histoire complète.
Puis quand je t'ai arrêté, je me suis fait, hey, garde ça pour le podcast.
Puis j'ai vraiment envie d'entendre.
Puis j'avais hâte parce qu'on a arrêté après un certain incident.
Il s'est passé ça.
Puis après ça, là, on n'est pas rentré dans notre conversation sur ce qui s'est passé après.
Ce qui a mené à une incarcération.
Mais tu as un background qui qui sa partait de loin
c'est tout se retrouvant dans une accumulation il ya une situation qui est
arrivé sur laquelle on va revenir qui a vraiment chamboulé ta vie qui te fait
t'es si on peut dire avant qu'on rentre tout là dedans et présente toi un peu
qu'on sache le gars qu'on en faisait d'autre. T'as grandi dans quel coin? Quel secteur? Style de famille? École?
Moi, dans le fond, je viens de Saint-Colomban.
Ça arrive nord pour le bon chambre.
Ça arrive nord, c'est ça.
Basse Laurentide.
Mes parents, c'est...
Mon père,
j'ai vu mon père
quand j'ai grandi en voyant mon père
gosser dans le garage sur un lait.
J'ai une mère qui s'en crisse un peu. J'ai grandi en voyant mon père gosser dans le garage sur un lait pis ma mère qui s'en...
J'ai une mère qui s'en crisse un peu
pis que j'ai pas...
J'ai pas vraiment d'affinité avec
pis que les liens sont séparés
pis qu'elle a jamais voulu d'enfant
pis que...
T'es un peu laissé à toi-même.
Ouais, c'est ça.
Pis ça me dit ça à 8 ans.
Ouais, c'est ça.
J'ai grandi pas mal tout seul.
Fait que t'avais, j'utilise le terme, t'avais le bonhomme qui travaillait dans le garage
sur le bicycle, t'avais la bonne femme en dedans qui se callait pas mal de toi, fait
que t'étais vraiment le laissé à toi-même. C'est ça oui.
Puis c'est des thèmes rough, mais tu sais on y va de même.
C'est exactement ça, puis moi qui étais dehors, qui jouais dehors, faire des cabanes
dans le sapin, du skate, n'importe quoi.
Les affaires qu'on fait, ça arrive dans l'eau.
J'ai commencé à consommer du weed,
je te dirais jeune en crise,
je te dirais 13 ans,
avec des chums brûlophones.
Sous le coup, je ne le remarquais pas,
mais ça m'a engourdissant, tabarnak.
Ça allait plus loin.
Fille des aiguilles, j'ai fait de la pinotte.
Quand tu parles que ça t'engourdissait, c'est le concept que tu...
Ça engourdissait le mal.
C'est ça, ça calmait des démons, ça calmait des bobos.
Exactement.
T'as des plasters sur...
Ouais exactement, c'est des plasters temporaires.
Ok. Apinote, on parle de speed.
Ouais de speed pis tout ça.
Non pas du tout, moi c'était vraiment stimulant et il fallait que ça bouge.
Je suis vite parti de chez mes parents parce que je faisais des fugues, mais je crissais mon camp,
puis j'allais dans Saint-Jérôme, puis j'allais traîner avec mes bougons.
Le monde de Saint-Jérôme, c'est ça.
Je ne sais pas pourquoi, ça n'a pas besoin d'explication. Saint-Jérôme.
J'avais 16 ans et je me tenais dans un crack house
avec du monde de 36.
Tout le temps, il était avec du monde
plus vieux et bizarre.
Ça m'a amené à faire...
T'étais-tu dans la consommation
plus extrême?
Tu disais crack house, mais t'étais-tu au produit?
C'est ça. C'est le speed, puis le weed,
puis l'alcool.
Mais à 16 ans, dans un crack house,
dans le bon esti des affaires fucked up dans un crack house.
Oui, mais c'est payant quand tu fais du speed
et que t'es dans un pocheur.
C'est pour ça que je me tenais là.
Ok, donc tu vendais du speed déjà.
Oui, c'est ça.
Je vendais à ma consommation. Un fou dans une poche. Je vendais du speed déjà à cette époque-là? Oui, c'est ça, je venais à ma consommation, tu sais, un fou d'une poche.
Donc je vendais du speed à eux autres, je me traînais tout le temps, je faisais des parties là-bas.
À un moment donné, ça fait 100 ans, j'ai grandi, 18-19 ans, puis mauvais coup par-dessus mauvais coup, tu sais, je me suis ramassé dans la rue, j'habitais dans mon char pendant deux ans.
Et c'est hiver là? Oui, été-hiver. Ça a été une de mes premières restations mais ça a été... j'ai pas eu le temps de danser été.
Mais je te pose juste la question, c'est quoi vivre dans ton char l'hiver? L'été,
je peux... qu'on se voit, j'ai déjà dormi dans mon char une nuit parce que, tu sais, j'étais trop saoul.
J'étais dans un party camping.
Je préférais dormir sur mon banc de char
que de dormir dans une tente à terre,
tu sais, toute mouillée.
Mais, Chris, deux ans, l'hiver,
tu fais quoi dans un char?
Ben, c'est ça.
Je vais en venir à l'aise.
Je me suis fait arrêter
parce que, moi, justement,
je dois aller dormir au chaud, Carlis.
Ben, c'est ça.
Fait que, pas d'argent pour le plein.
Fait que, j'enlevais ma plaque.
J'allais fouler mon char.
Je collissais mon clan.
Je pouvais laisser mon char passer toute la nuit.
Mais c'est quand même une affaire dangereuse à faire
parce qu'il suffit d'une fuite d'exhaust, mon gars,
puis tu ne te réveilles pas.
J'étais à un point que je m'enchauffais au colis.
Moi, j'ai dit...
J'ai chaud, puis au pire, je ne me réveille pas.
Exactement.
J'ai quoi à perdre?
J'étais dans mon char,ure, je me collissais.
Oui.
Je reviens, tu as enlevé ta plaque,
tu es allé dans une station de service, tu foulais,
tu collissais ton camp.
Oui.
Puis à un moment donné, le maître m'a envoyé une photo de moi.
J'ai passé dans l'article du Journal du Nord.
Tu me vois demain.
Regarde la caméra tabarnak en train de...
Je m'en contre
comme ça.
T'as pas une casquette avec un hoodie.
Un peu défoncé.
Oh oui, je m'en colle ça.
Fait que là,
j'ai tombé sur mon deudarré.
Il y a un de mes chums
qui m'a hébergé chez eux.
Lui, il a tombé dans la marde aussi
pis il a perdu son logement.
Fait qu'il fallait qu'il déménage.
Pis on était genre les deux qu'elle a viré encore dans la merde.
La mère de ce gars-là habite à Shawinigan.
Pis elle lui a dit venez-vous-en à Shawinigan, je peux vous héberger un bout de temps.
Ok.
Fait qu'on a call ici notre camp dans plein et nuit.
C'était avec un char avec trois spare pis un tire à moitié fini jusqu'à Shawinigan.
On a fait notre petite vie là-bas pendant un an, un an et demi.
Moi je m'avais trouvé une job là-bas.
Mais là tu es encore sous le mandat donc tu n'auras pas été arrêté.
Non pas encore, pas encore c'est ça.
Je m'en ai trouvé une petite job là-bas.
On s'est allé dans un appart en haut d. On s'est pris un appart en haut d'un bord abandonné. Ben, abandonné fermé, dans le fond. C'était deux appartements, un à
côté de l'autre, puis il y avait un garde-robe, puis le mien, il était là. On avait défoncé
les portes pour ça. C'est ça. Mais lui, il avait trois pitbulls. Il avait rencontré
une fille, puis il allait dormir chez eux, puis il n'en venait pas ses chiens. Moi, je
les gardais, genre, à travers la porte. J'allais sortir, puis c'est la petite affaire des chiens.
Maintenant, dans la nuit,
j'entends cogner, j'entends
japper que le tabarnak. Je me lève,
je m'en vais à l'autre bord.
Je vois des flashs dans la fenêtre.
Des flashs, là.
Ouais, je fais tabarnak. Quelqu'un qui essaie de défoncer.
Je pars à la course. J'ouvre la porte.
Tard, deux polices.
Je dis, tabarnak.
Il y a eu plein de pléchiens qui jappaient. Le gars, il n' polices, ça se dit, tabarnak. Il y a eu plein de pléchins que j'appelle.
Le gars, il n'est pas là.
Je le garde tout.
C'est quoi ton nom?
Je ne pense plus à ça, tabarnak.
Ça fait trois ans.
Non, c'est ça.
Je dis mon nom, on s'est checké.
Hop, tu es sous mandat d'arrestation.
J'ai signé une promesse de comparaître.
Ça finit avec une amende.
Une niaiseries de même
tu vas le laisser en bas de 1000$?
ouais non c'est ça c'est ça
pis là c'est ça, ça continue de même, finalement ça mal deviendra Shawinigan parce que le speed était moins cher que dans le nord
fait que je consomme encore plus, je crissement plus pis c'est moi mon speed je le sniffais
ok
ouais non c'est ça moi mon speed je l'ai sniffé.
J'ai recrissé mon camp de Saint-Jérôme, de Shawinigan pour retourner à Saint-Jérôme.
Tu vivais de quoi à Shawinigan, tu faisais quoi?
Des crosses.
Ok.
Ouais ouais genre moi tu me demandais « ah je veux du hash, j'ai un trouillé de hash
pis je pouvais t'emmener un paquet de cigarettes avec une boule d'aluminium vide dedans.
»
Ok.
Ouais gros j'suis pressé pis. Un p'tit hustler, un p'titium vide dedans. J'étais gros je suis pressé. Un petit crosser. Un petit crosser. J'ai crassé bien du monde. Je m'en calissais,
j'étais juste trop gelé pis fallait que je me rejèle. Fait que là j'ai recrissé
mon camp à Saint-Jérôme, j'ai commencé à vendre, je vendais juste du hash pis tu
sais je m'avais trouvé une petite job avec un gars
qui faisait de l'aréno,
Bob Bosch,
mais il avait trouvé,
je sais pas encore
comment il a trouvé
cette petite blogue-là,
mais il travaillait
au studio Merz.
OK.
Genre le film
de Spider-Man,
de Dark Phoenix
et tout ça même.
Je suis pas sûr.
J'ai travaillé
genre ces décors.
OK.
J'ai monté les décors
genre, comme ce petit drapeau-là, moi là, ça fait de son temps ces décors. J'ai monté les décors.
Il y a ce petit drapeau-là.
Ça a fait de son temps jusqu'à ce que...
Encore c'est la pinotte.
Je ne comprenais pas que je faisais ça.
Je faisais mes jobs, je faisais ma paix.
Le gars là-bas,
il n'y a pas d'allure.
Le Chris,
je passais mon temps là.
Un gars trop gelé.
Mon corps est ici dehors. Les studios sont pleins. le chris le il je pense à mon temps un gâteau gelé avec mon col c'est d'art
à celle des comédies studios sont plein de gomme m'a dit que le aucun aucun
sens que ce que le fait c'est le gars qu'est ce qui fait ici là que je
retournais à saint-jérôme le jeu qui est un clapis notes de jeter
en disant psychose puis tu es tu me t''sais mes tattoos pis tout ça. Quel âge à peu près
à cette époque-là on parle? Début 20 ans
Début 20 ans. Fait que t'sais, t'sais
c'est ta vie depuis genre l'âge
de t'sais 16 ans là que tu
Fait que t'sais, ça fait comme genre
5-6 ans là que t'es
sur le speed non-stop
à côté, après les crosses à gauche, à droite
Moi c'était pas, on tripe une soirée
moi c'était, j'avais vite de ça c'était pas on tripe une soirée. Moi, c'était... Je vivais de ça.
C'était 24 sur 24.
Il fallait que je me gèle.
J'étais jamais à jeun. Vraiment, jamais à jeun.
Puis, c'est ça. Le rendu à Saint-Gérard.
Là, tu parlais de tes tattoos.
Toutes moi qui me les ai faites en psychose.
J'ai eu le col, des chevilles jusqu'au cou
tatoué. C'est tout moi qui me les ai faites.
T'as acheté une machine, puis tu...
Bah, je suis pire, puis là,
tu vois, ils sont mal faits, c'est parce que je ne suis pas gaucher.
C'est ça.
Mais les astuces de bulles, mon gars, qui m'a pogné,
ça allait mal.
Mon père m'a envoyé dans une thérapie
dans le nord,
à Val-David,
une astuces de thérapie de 21 jours,
à 3-4 000 $.
C'est 21 jours au point où je me gelais.
C'est le temps que je tombe à jeun.
Mais c'est cool.
Parce que là, tu viens de dire que ton père t'a envoyé.
Pendant quand même toutes ces années-là...
Mon père a tout le temps été là pour moi.
Ton père a toujours été là.
Tu avais un contact quand même avec.
Oui, mon père a tout le temps été là pour moi
il essayait de te raisonner
de te ramener
ouais c'est ça
parce que mon père
c'était dans Saint-Anne
il me voyait beaucoup
dans
il se voyait en toi
il se voyait dans moi
tu sais mon père
il savait comment
ma mère était
il savait
qu'il n'avait pas
d'amour de ma mère
il compensait pour deux
mais en même temps
tu sais s'il se voyait deux, t'sais. Mais en même temps,
si il se voyait en toi,
il sachait probablement très bien qu'il aurait eu beau essayer de te parler
pis de te raisonner, il se dit, moi, à son âge,
quelqu'un de mon âge m'aurait parlé,
j'aurais juste dit, ben oui, ben oui, t'aurais tout raison,
pis t'arrivais de bord.
Probablement, j'imagine que lui me disait juste ça
pour que...
me montrer, s'il y a de quoi, je suis là, t'sais. C'est juste un petit signe de, s'il y a de quoi, je suis là.
C'est juste un petit signe de s'il y a quelque chose,
je suis là.
J'ai fait une thérapie, puis je suis ressorti
de là, ça a toffé, je te dirais, deux semaines.
C'était la thérapie, on va pas en parler,
mais c'est celle-là qu'on a une personne commune
qui a concocté. Non, ça c'est la dernière
que j'ai faite après mon âge.
On n'en parle pas, on aime
la situation de ne parler tantôt. J'étais juste curieux. Non, non. On n'en parle pas. On aime... Vu la situation, on en a parlé tantôt.
Oui, oui.
J'étais juste curieux.
Non, non, c'est pas ça.
Je suis juste exclué
parce qu'il y a...
C'est elle qui m'a changé.
Il a fait une thérapie
puis il y a quelqu'un
qui était dans la thérapie
avec lui
qui est une personne
que je connais.
Mais il y a eu des situations
où on ne va pas en parler.
J'étais juste curieux.
Oui, c'est ça.
Après deux semaines,
ça a juste recontinué
puis ça a dérapé.
Une thérapie, bien pas une thérapie, mais quand
tu arrêtes de consommer et que tu rechutes,
c'est le temps pire.
Tu recommences à la même place et tu fais juste monter encore pire.
Comment tu l'as vécu, cette thérapie-là
de 21 jours? L'as-tu vécu
dans le déni en disant
« Je vais m'en sortir »?
J'ai dormi le 21 jour.
Mentalement, tu étais dessus.
En sortant,
je change ou je prends une pause
et dès que je sors du site, je retombe là-dedans direct.
C'est ça.
Moi, je ne pense jamais à demain.
Même encore aujourd'hui, je suis un gars jour le jour.
Je suis là et je dors.
Je m'en colle ici.
Au moins, je ne consomme pas aujourd'hui. Je me dors. Je m'encolle ici, j'étais juste là pis au moins je consomme pas aujourd'hui.
Pis je me repose.
Je me repose.
Y'a pas personne qui me couvre après parce que j'ai des écrasés pis...
C'est ça, c'est ça pis je suis pas « ah ok faut que je me trouve amis qui travaillaient sur une run dans Saint-Jérôme de coke et de crack.
Il a commencé à m'en parler et il me fallait de l'argent. Je sortais de thérapie, je n'avais rien pis il me fallait de l'argent je sortais de thérapie, j'avais rien pis il me fallait de l'argent
il me présentait le gars pour qui il faisait ça
j'ai commencé à faire ça
j'ai fait ma première soirée
il me donne un sel
il me donne mes affaires
il te stack
quand ça s'est passé
tu as un téléphone, tu vas te stack
lui au début il faisait des chiffres de juste 12 heures. Il ouvrait juste 12 heures.
Ok, genre mettons de 3 heures du matin à 3 heures du matin.
De midi à minuit.
Midi à minuit, whatever.
That's it.
Ok.
Fait que là j'ai commencé de midi à minuit. Je m'envoyais porter le téléphone à minuit, ma première soirée.
Moi je suis un gars qui vit dans son char Il compte, tu fais les comptes
Il me donne ma paye
Et tabarnak
Je vois l'argent, je fais gros bisous
C'est qui qui le pogne après
Il me compte ça qu'il y a personne qui le pogne
Je suis allumé bien raide
On va continuer
J'ai continué
Je commençais à faire du 24-24
Tout le temps
Quand je dormais des 3-4 heures
C'était l'autre qui m'avait référé Qui le faisait Je commençais à faire du 24-24. Tout le temps, tout le temps. Puis quand je dormais, genre, des 3-4 heures,
c'était l'autre qui m'avait référé, genre, qui le faisait.
Puis là, je commençais à faire de la poudre.
Solide, là. Vraiment solide, de la poudre.
Puis me tenir dans les bords.
Parce que là, tu fais du cash.
C'est ça. Mais oui, mais... Sur le coup, tu penses que tu fais du cash.
Ouais.
Mais tabarnak!
C'est exactement où tu t'en vas.
Mais tabarnak!
Hé, gros gros des soirées
là tu sais
j'avais jamais eu ça
de l'argent là
fait que Chris
je virais man
encore plus fou
tu vois aux danseuses
ça te coûte
200$ de fille
500$ d'alcool
puis 400$ de pot
non non
moi j'étais pas une danseuse
mais moi j'étais les escorts
ok
moi j'ai pogné un esti
j'étais dépendant à tout
tout
je suis dépendant
à ce qui amène du plaisir.
J'allais dans les bars.
C'est ce que je viens de dire, mais enlève danseuse
par espoir.
Non, mais genre, si tu vas au danseuse
avec les boys, tu te dépenses
comme si tu n'avais pas de lendemain.
J'ai tout le temps été un gars solitaire.
J'avais un meilleur ami
que j'ai été avec toute ma vie.
Il a été incarcéré avec moi
la chatte puis c'est ça qui a séparé nos chemins mais lui il était avec moi et tout quand je vendais
mais saut saut quand j'étais pour quelqu'un d'autre ok mais là c'est ça fait que là mais
quand on vient parce que tu disais tu faisais de l'argent mais c'est ça parce que tu sais on va y
aller chiffrant mettons là tu fais une journée tu fais 800 tu fais que j'ai jamais eu de l'argent, mais c'est ça. On va y aller chiffrant. Tu fais une journée, tu as 800.
Tu fais que j'ai jamais eu tant d'argent que ça.
Sauf que tu n'as jamais eu d'argent.
Là, tu as 800.
Le lendemain matin, tu as 70.
Parce que c'est ça.
Tu as été péter une petite grosse bouche.
Tu as acheté de la poudre à côté.
Tu t'es payé une escorte.
Le lendemain, tu es en chambre d'hôtel.
Si il me restait 70, je serais heureux. Parce que le lendemain, une chambre d'hôtel. Si il me restait 70,
go, j'étais heureux, là.
Ouais, non, c'est ça. Parce que le lendemain matin,
je pouvais être dans le moins
un tabarnak,
pis go, donne-moi le téléphone
pour que j'aille faire de l'argent, là.
Oh, ouais, ben je...
C'est assez vicieux.
Ben, je pensais pas au lendemain.
Je m'en crissais.
Dans le fond,
tu sais, la poudre
avait pas été trop dans ta vie
étant donné le prix
que ça coûtait.
Fait que là,
t'avais moyen d'aller à la poudre
pis t'as réalisé
que la poudre,
ce n'est fait du speed,
ce n'est fait de la poudre.
La poudre,
tu viens de tomber dans...
Plus vite, c'est plus intense,
puis je crée ces...
Oui, mais... C'est similaire, mais...
Je vais switcher, je te dirais, le gros point que j'ai changé,
c'est à cause de mon nez.
OK.
J'ai le nez fini, avec du speed, ça te chauffe le nez,
maintenant, puis je n'étais plus capable.
Ça passait mieux de la poudre. Pourquoi tu as commencé à sniffer de la poudre? C'est chauffe le nez maintenant, pis non, j'étais plus capable ça passait mieux de la poudre
pourquoi t'as commencé à se défermer de la poudre
si t'es plus double le nez
ben gros, c'est carrément ça
c'est carrément ça
je peux en faire plus
c'est carrément ça, je peux en faire plus
c'est moins agressif sur le nez
c'est ça
pis là, j'ai tombé sur l'enquête
ben, j'ai jamais eu la certification
que j'ai tombé sur l'enquête, mais je m'en doutais en mnestie que j'étais tombé sur enquête. Ben j'ai jamais eu la certification que j'ai tombé sur enquête mais je me doutais en esti que j'étais sur enquête.
Un moment donné je voulais que mon char, esti j'étais en train de faire la run justement pis que mes break esti ils criaient là.
Fais arrêter esti, va faire twing à ton char pis tout. J'étais avec une fille, je crie les affaires dans sa sacoche, en slick, etc. Sors du char, swing le char,
ramasse chez nous,
j'appelle le gars pour qu'il fasse ça,
je lui compte tout ça.
Il s'en vient chez nous sur les affaires,
il dit, tout est brûlé, tu ne fais plus ça.
Il dit, on va se voir demain faire les comptes.
Trouble, gros, il faut qu'il se pose de quoi.
Moi, c'est pas vrai que tu vas me couper ça de même.
Non, non, c'est ça, j'étais obligé d'avoir ça.
Il y a de quoi qui va se passer c'est ce que je
trouve drôle c'est que tu es on sait qu'on fait de l'argent vite qu'on en dépense vite mais c'est
ça tu dépenses sur des filles se dépense sur si tu dépenses sur ce mais qu'est ce serait pas pour
les briques de ton char qui est ton outil de travail à la base c'est carrément ça c'est une histoire que j'ai entendue j'ai jamais pensé à ça
pis tu viens de me faire
gros c'est carrément ça
t'as pas tes chargements
t'as de l'argent
tu dis
j'ai besoin de mon char
pour travailler
les breaks sont finis
la strap est en train
de péter
mon muffler touche à terre
je viens de faire
1000$ aujourd'hui
on se paye une bouffe
on se paye une pute
on se paye de la poudre
même pas une bouffe
je mangeais même pas
mais tu comprends
je veux dire
c'est facile partie du truc.
Mais Christ, on est au-dessus du travail.
Donner ton char, il faut que tu en compétes.
Ma chute, le gros, a été que je mangeais même plus.
Je m'en ai pèsé 96 livres à 25 ans.
Je pèsais 96 livres.
Je mangeais fuck all, fuck all.
Moi, je buvais juste de la vodka.
Un 26 oz par jour.
Puis des lignes, des lignes.
Quand j'arrivais le soir au bar des vodkas puis
d'autres affaires puis je pouvais te striper un 3-4 milles dans la machine pis ça allait vite
là je sais tout j'étais un asti de gambler c'est ça fait que c'était tout c'était tout les filles
c'était tout ou rien la poudre c'est tout ou rien le jus c'était tout ou rien tout est un addict dans la vie ouais ouais solide
peu importe le vice
si tu y touches
je vais tomber accro
c'est ça
je vais tomber accro
il m'en faut plus
pis il m'en faut plus
ben que tu commences
le gym
c'est peut-être
que ça va tomber
un vice
qui va tomber accro
ouais gros
avec ma job
je pose du gyps
non
mais
là c'est
c'est quoi je disais là
t'étais
tout igné
il fallait que tu fasses
le compte
ouais c'est ça
le lendemain il arrive chez nous il fautasses des comptes. Ouais, c'est ça.
Fait que là,
le lendemain,
il arrive chez nous faire les comptes.
Moi,
oui,
je me gelais,
mais sur les comptes,
j'étais à mon affaire.
Je savais combien je devais,
j'écrivais mes affaires,
j'avais tout.
Lui,
il m'arrive,
il commence à monter
un bill
de 4000 de plus.
Ouais,
donc tabarnak.
Puis lui,
le gars,
il se gelait sa...
C'était quoi, c'tu?
Pas de la kétamine, la...
Je sais pas pourquoi, c'est sûr que j'ai menti.
Je sais pas pourquoi.
En tout cas, un affaire de même.
C'est un STI de zombie, genre.
Fait que là, moi,
je m'en sti de un peu, je vois que c'est un STI de clown.
Fait pas trop de monde
de me voir demain, je vais lui donner 4000
le lendemain
je lui redonne 4000 de plus
que c'est mon père
qui m'a aidé
justement mon père
pis on se parlait pas
t'sais
t'es dans une période
ouais c'est ça
mon père
quand j'étais dans mes
dans mes pauses de même
que je donnais plus de signes de vie
il m'écrivait genre de temps en temps
encore en vie
tu sais pis
je voyais le message ok c'est beau
c'est des textos que j'ai déjà reçu ça aussi
c'est ça
je l'ai texté je fais là je suis dans la merde
pis là il me faut 4000
tu sais
oui le gars c'est un petit con
mais tu sais on sait comment ça marche
dans ce petit milieu là
tu sais lui c'est un petit con. Mais tu sais, on sait comment ça marche dans ce petit milieu-là.
Tu sais, lui, c'est un petit con,
mais il travaille pour du monde.
Pour du monde qui est peut-être pas du con.
Lui, il est plus proche d'eux autres que toi.
Lui, il dit,
lui, t'es un crosseur, il nous a crossés,
il nous a volés 4000.
Puis attends, s'il dit à moi que tu me dois 4000, à lui,
il me doit 10 000.
Aux autres, il peut dire lui il me doit 10000$, aux autres il peut dire
il nous doit 10000$, je lui dis ça, tu peux-tu me passer 4000$, il me faut 4000$ live.
Il ne pose même pas de question et il s'en va à la banque tabarnak, il retire 4000$,
il vient me rejoindre et il me fait ça. Moi j'ai été à 4000$ comme un astuce en dessin,
je ne vends plusends plus je fais plus rien
je me ramasse aussi chez justement
le couple d'amis qui m'a hébergé
que je te disais que j'allais
je payais le loyer pis tout pis que je vais aller trouver une job
mais je vivais chez eux
pis là j'avais plus rien
j'avais plus une carliste de scènes
j'avais plus rien
consommation était-ce encore présente?
ouais ouais pis en à côté
parce que je commençais une dépression j'ai plus rien, fuck allation était-tu encore présente? Oui, oui, oui. Puis en à côté, vraiment en à côté,
parce que je commençais une dépression.
J'ai plus rien, fuck all.
Je me voyais retourner dans mon char.
Sur cette run-là,
je suis certain que tu te fais assez,
pour le char, pas de break,
puis ça, tu te fais saugner le 4000.
T'as été combien de temps sur la run, à peu près?
Trois ans, à peu près.
OK, c'est ça.
T'avais pogné le beat de vie.
Oui, oui, oui.
Je pense que j'ai été au moins deux ans sur enquête, là.
Non, mais je veux dire, t'avais le beat,
tout ce que t'es l'argent, tu voulais...
T'en avais jamais accumulé, mais t'sais...
J'avais un roulement.
T'as vu où ça roulait, là.
C'est ça, c'est ça.
J'avais quand même un bon roulement.
Là, je tombe à rien.
Les mois passent, les mois passent.
Est-ce que si la manie tombe sur Facebook,
est-ce que c'est une annonce sur le gars?
Se faire arrêter.
Le gars lequel?
Lui qui me faisait la vente pis qui m'a monté un billet de 4000.
Se faire arrêter avec du monde qui
faisait vendre maintenant. Je checke les autres
noms des personnes. Call list à des clients.
Des clients de rush qu'on allait
voir. Ok. Ok, c'est fait que
c'est des consommateurs de... Ok, il est engagé
de ses clients consommateurs de crac.
Il m'a switché parce que je suis tombé sur l'enquête.
Il m'a ditête je suis en enquête
mais c'est pas encore fait de pogner
il va me ta gueule
il va juste me mettre
tranquille
pour un petit bout
plus tranquille c'est ça
il s'en va faire vendre
des crackheads
évidemment
c'est fait de pogner
se ramasse à Bordeaux
mais là moi
j'ai
j'ai un de mes clients
que c'était un gars
que je connaissais
dans le temps
qu'il m'a texté
t'as-tu calme-moi
de quoi
parce qu'il textait
sur la run
pis il était
pis
il avait plus de ligne
dis-tu
donc là je le texte
j'explique la situation
donc ils m'ont crossé
de 4 000
pis tout
il me dit
gros je m'en viens de voir
on va jaser
pas trop beau
mais ok
t'as un fumé un bat
chez nous
commence à jaser
pis tout t'sais celui de son père faisait des affaires pis que pas trop beau mais ok on est en train de fumer un bat chez nous comment ça jase et tout
son père faisait des affaires
on pourrait se partir de quoi
justement dans Saint-Jérôme
un gars qui t'appelle parce qu'il arrive pas à trouver du stock
mais il veut partir une run
ouais
ouais
peut-être le soir même il arrive à pas rien trouver
il était un peu dans des choix là
ben c'est que je ne sais pas.
Son père, ce n'était pas
sûrement une personne qui ne vendait pas
de pays.
Il n'était pas à Saint-Jérôme.
Il y avait des contacts plus haut, mais tu ne sais pas.
Il n'était pas de la place, son père.
Là, il s'en est chez nous,
il fait un battre quand ça jase. Il me compte ça que son père
a prospéré quelque chose.
On organise un meeting.
Il m'a dit, amène-moi chez vous, on va jaser. J'ai dit, moi, j'étais 24h sur 24 battre quand on s'est jasé. On peut se passer quelque chose. On organise un meeting.
On va jaser.
Moi, j'étais 24h sur 24 sur l'autre run.
Puis,
je ne sais pas pourquoi, j'ai eu le réflexe de pogner les 300.
Il y avait une couple de contacts sur l'autre téléphone.
Je les ai switchés sur une carte
SD.
Puis, je ne sais pas.
J'avais encore tous les contacts.
J'avais tous les contacts
ce qu'on va se dire
les gars qui font de la poubelle
les craquettes
ce qui est payant pour le monde qui le sait pas
que ce soit souvent
surtout une run de craque ou une run d'héroïne
parce que la poubelle c'est plus facile à trouver
c'est plus accessible
tu rentres un prix dans 8 bars sur 10
pis tu vas être capable d'en trouver.
Crack l'héroïne, le numéro de téléphone
vaut beaucoup d'argent.
Parce que surtout l'héros, les gars vont te rappeler
2, 3, 4 fois par jour.
Ils en ont besoin.
Pas mal plus que ça.
C'est que les gars, ils en ont besoin.
Ils sont fatigants.
Ils ne t'appellent pas le matin pour en prendre toute la journée
parce qu'ils n'ont pas l'argent.
J'ai l'argent de ma dose, j'appelle le gars. à « OK, là, j'ai l'argent de ma dose.
Paf, j'appelle le gars. »
Là, 4 heures plus tard, « Hey, j'ai de l'argent de ma dose.
Paf, j'appelle le gars. »
Ils en ont besoin physiquement.
C'est pour ça que le numéro de téléphone est payant.
C'est pour ça que la liste des clients…
En fait, ce n'est pas le numéro de téléphone qui est payant,
c'est la liste des clients.
Parce que le numéro de téléphone change souvent.
Tu renvoies ta liste de clients.
« Hey, ça, c'est le nouveau numéro. »
Puis le client, si ce n'est pas toi,
c'est pour ça que la liste souvent vaut de l'argent. Parce que si un autre gars pointe ta liste de clients et ça c'est le nouveau numéro le client si ce pot oui fax pour ce que la liste
souvent vaut de l'argent parce que si qu'est-ce qu'un autre go pointe à l'île de clients il va
appeler des clients va dire et astar ce ligne le client lui s'en calisse il va appeler numéro
parce que ce qu'il veut c'est ça va c'est ça qui donne très faible à classer une semaine ou deux
passent sans rien me chercher mène chez son père plus loin.
J'ai l'air avec son père, il reste ici, je conseille.
Évidemment, c'est à l'aide, j'explique la situation, parce qu'il ne veut pas...
Le gars, il part d'une run, puis il arrive pour aller à une autre.
Tu ne pars jamais d'une run pour aller à une autre sans histoire.
Là, j'ai une histoire, puis il s'informe, puis il voit que c'est véridique, puis je suis parti clean.
Oui, tu n'es pas parti en croissant.
C'est ça, je ne suis pas parti en crassant personne malgré
que dans ma vie j'ai tout le temps été un petit crasseur
Mais shot là c'était pas le coup
Je savais à quoi je m'affrontais
Mais...
T'étais un crasseur mais tu savais qui crossait
Exactement, c'est ça
J'ai fait mes victimes
Pis c'est ça, je commence à y vendre ma salade
pis tout
Je monte ma lèse de contact
Il voit que c'est sérieux pis il me donne une poque de chaque pis un sac de mille pinottes et du thym.
On le rappelle moi quand tu l'as vendu.
Tu veux-tu nous préciser une poque de chaque?
Un onze, un vingt-huit grammes de crack pis de poudre.
C'est bon, c'est un petit plaisir de dire parce que c'est pas tout le monde qui est.
Ok, ok, ok.
J'essaie d'expliquer parce que c'est une demande qu'on m'a faite
quand il y a des street terms
des affaires la même, des fois c'est pas tout le monde
qui connait, puis je suis tout le temps en train de les expliquer
c'est pour ça que des fois je demande
c'est toi qui l'as dit
c'est ça
vraiment ça, si on repart
le gars
même moi, mon père, il m'aurait pas fait ça
je comprends pas trop sur le coup,
je me souviens juste d'avoir un cadeau empoisonné moi là.
Je continue je fais mes affaires,
je m'en vais chez nous,
je cote toutes mes affaires,
je fais des bagues,
je passe la nuit à faire des bagues,
pis je douches à rien pour consommer.
J'avais déjà d'autres affaires que je consommais.
T'étais-tu retourné sur la pinotte vu qu'il y avait moins d'argent?
Ouais, ouais, ouais, retourné sur la pinotte vu qu'il y avait moins d'argent?
Oui, c'était la pinotte.
Puis, je casse toutes mes affaires,
je vais me chercher un autre quartier,
un autre téléphone. Je ne me reprends pas une autre affaire,
je texte tous les clients.
Là, ça part en esti fou. Ça y est.
Je commence à vendre mes affaires.
Puis là, t'as quand même
un step de moins entre l'argent aussi ouais
c'est bien c'est sûr que je me rends compte si je me craque à moi quand je
t'en étais l'eau j'en faisais beaucoup
il ya un meilleur de moi la paie est plus gros pourcentage de bénéfices et
plus loin plus commencé j'ai trouvé deux ou trois personnes,
qui voulaient vendre. Mon meilleur ami,
il a tout le temps été là.
Lui, il n'avait pas de permis.
Je le faisais vendre, tabarnak,
avec mon char.
Il partait avec mon char, pas de permis,
puis il faisait la run. Tellement j'étais gelé,
je m'en collissais.
Avec ta plaque, avec ton nom dessus.
Oui, je m'en collissais. Vissais vraiment je m'en collissais de tout
il revenait
il faisait les affaires lui tout
ça marchait je l'ai jamais fait arrêter
dans ma vie
si ton permis est valide
en tant que tel
si vous êtes pas trop spoté
ben c'est ça
moi j'étais payé
j'étais clean sur ce côté là
roule roule, roule,
mes affaires restent ici.
Là, arrive à l'événement
un soir que
je suis au bord.
Ça, ça a duré un an et demi.
Un an et demi, fait que t'es sur cette run-là,
fait que t'es dans le même pattern.
Tu fais plus d'argent, mais
tu fais juste en préparer plus.
Fait que je fais juste triper plus.
Tu réparais- tous tes breaks au moins
non je changeais de char
ouais rendu là
je changeais de char
ton char il est pété tu te rachètes un char à 400 000
puis tu le lues encore
je ne veux pas je suis commencé à tomber
de plus en plus parano
je consommais de plus en plus
je faisais 3,5 grammes de poudre par jour
plus mon 26 ans plus je ne sais pas si ça existe encore je consommais de plus en plus, de plus en plus. Là, c'était rendu, je faisais 3,5 grammes de poudre par jour.
Plus mon 26-11, plus, mais tu sais,
je sais pas si ça existe encore, les octanes, 7%. OK, ouais, des...
Ouais, je buvais ça en tabarnak, là.
OK, fait que la poudre, un Smart Drink avec de l'alcool dedans,
plus l'alcool, plus tu gères une run,
t'as des gars en-dessus de toi,
fait que là, t'es toujours, je suis en train de me faire crasser. Ouais, me faire croiser je suis en train de me faire faire ce que j'ai fait à l'autre
je suis en train de me faire voler mes contacts fait qu'un soir est si je m'en
va chercher à faire je m'abat long pas le terrain du coup elle a Là, tu es rendu à la fin vingtaine quasiment? Oui, je suis rendu à la fin 26 ans.
Je m'en vais chercher mes affaires un soir et en revenant, il y a ma personne qui est
sur la route qui m'appelle et qui me dit « il y a quelqu'un qui en veut » et je
n'en ai pas assez sur moi.
Donc, toi dans le fond
parce que toi
t'étais plus vraiment
dans le street
t'étais plus
t'étais plus direct
avec les clients
t'allais chercher
la grosse barbe
j'étais juste chez nous
je cotais
tu prêtais tes affaires
tu jouais au Nintendo
tu prêtais à tes gars
pis tes gars étaient
dans le street
pis eux autres
ils vendaient
fait que toi
t'étais plus en contact
avec les clients
c'est ça
très sûr
parfait
fait que là
tu vas chercher ta batch
j'étais avec mon meilleur ami.
Mon meilleur ami était avec moi.
La personne me texte,
elle m'appelle ou me texte, je ne me souviens plus.
Je n'ai pas assez sur moi.
On peut-tu se croiser? Je fais, Chris,
je reviens d'être là, je m'en vais vers chez nous,
puis je passe devant chez la personne. Je vais arrêter.
Je suis dans la personne. C'est le coin où il fallait que j'aille.
Je m'en vais vers la personne.
Là, je me prends dans le parking de l'église de Saint-Jérôme.
Il y a quatre personnes qui arrivent à marcher vers mon char.
Il y en a deux qui arrivent vers mon char et deux qui restent sur le trottoir.
Ils embarquent en arrière du char.
Les deux?
Oui, les deux embarquent en arrière du char.
Ton chum est avec toi en avant?
Mon chum est assis à côté de moi.
Parfait.
Là, il me dit, le client commence à me dire,
« Ah, je peux-tu voir un piece, une roche,
pour voir de quoi qu'elle a l'air, tu sais,
pour le crack, lui, là, du crack. »
Je monte une roche.
Il me dit, « Ah, as-tu une roche pleine?
Je veux le voir, une roche pleine, pas de miettes. »
C'est tabarnak, là, c'est la même calisse d'affaires, là.
Rendu-le dans la pipe, elle va fondre. C'est la même, c'est exactement, le cas, ils pas de miettes. C'est un bâtard. Ça met une calisse d'affaire. Rendu là dans la pipe,
elle va fondre.
C'est exactement.
Puis là, je monte une autre roche
pleine, puis une belle petite roche.
Là, il me dit, ah ouais,
je vais t'en payer pour 40.
C'est une calisse.
Il me tient une poignée de change,
genre des 10 cents, 5 cents.
Je crie sur une poignée de clac. Je crie sur une clac, sa poignée de change, genre des 10 cents, 5 cents. Je crissais une poignée de clax à la poignée de change en lui pitchant un 40.
Je décalisse.
Prends ça et tu sers ton camp.
Parce que c'est plus ta job en tant que tel.
Je ne suis pas censé perdre mon temps.
T'as qu'à aller voir ton gars et ton gars voit lui.
Je vais passer, moi il donne son...
Exactement, je ne suis pas censé perdre mon temps.
Je ne suis pas censé faire ça
mais dans ma tête à moi
j'étais censé être au bord
pis me saouler à y'a
t'es un barnac
t'es saoulé sur le party
jusqu'à temps que je tombe
à terre
pis que je m'endorme
t'sais
là en pitchant le 40
les deux
le gars en arrière de moi
il me pogne
il me choke
de même sur le banc
ouais c'est ça
le gars d'à côté
il choke mon 1 à 1 en même temps lui qui est en arrière de moi il m'enlève ma choke de même sur le banc, ouais c'est ça le gars d'à côté il choque mon aramé en même temps
lui qui est en arrière de moi il m'enlève
ma casquette, commence à me piquer
sur le coup je l'ai pas su
je l'ai su après, avec un tournevis étoile
sur le crâne
il m'a donné trois coups de couteau sur le top du crâne
pis je l'ai mangé un ici en haut de l'oreille
là mon chum il a été
c'est ça c'est important
on était attaché
on sent qu'on a le disque
mon chum il a eu le temps
de se détacher, il se revirait
il crissait un coup de poing à lui qui était en arrière de lui
les deux ont pogné à la chienne
lui qui était en arrière de moi
il s'est viré en avant de moi pour pogner mes affaires
il est sorti du char,
il est parti comme une gazelle en laissant ces trois
chums-là. Mon chum, il a eu le temps de...
Ok, lui a ramassé tout le stack.
Comme toi, tu avais ton sex-tube, tu lui as sorti une rush,
puis il a montré. Fait que lui, il voulait voir ce qu'il avait
finalement, c'était ça.
Ouais, c'est vrai ça.
Là, mon chum, lui,
a eu le temps de sortir du char.
Il a kixé un coup de poing à lui qui était en arrière
de lui, il est parti à la course, il a eu le temps de sortir du char. Il a crissé un coup de poing. Lui qui était derrière lui, il est parti à la course.
Il a eu le temps de cogner les deux autres qui étaient sur le trottoir.
Là, il a vu que moi, je ne sortais pas du char.
Pourquoi il ne sort pas du char?
J'étais un petit nerveux quand même.
Là, il revient vers le char.
Je suis de même dans le char.
Je ne peux même plus ouvrir ma poignée de char. Je nai plus de force, je réalise pas trop ce qu'il se passe, je comprends que je me suis fait va à l'hôpital. J'ai fait non non, il faut que l'hôpital, moi je m'en vais à l'hôpital,
je vais venir moi chez vous et ta blonde va me désinfecter ça.
On arrive chez eux, sa blonde à me désinfecter, pas que des lingettes,
commence à me désinfecter à la tête, j'ai la face pleine de sang,
j'ai le polar pleine de sang, les lupolores pleines de sang j'appelle le monde
pour qui je travaille
t'as pas percé le crâne
ou ça t'a juste ouvert toute la tête
non mais aujourd'hui sur mon crâne
j'ai trois étoiles
je veux dire mais Chris
il a pas planté
non il a juste donné des coups
toi t'as sonné parce que ça a cogné
le cuir chevelu,
qui est une des parties qui saignent le plus.
Oui, c'est ça.
Je chante sur mon crâne,
mon crâne est creusé.
Probablement des fractures,
des fractures de crâne,
probablement de commotion.
C'est un mix de plein d'affaires.
Là, c'est ça.
Ça blonde me désinfecte la tête.
Moi, j'appelle le monde qui je travaille.
« Hey, tabarnak, j'explique l'histoire » pis tout.
« On s'en vient te rejoindre » pis tout.
Mais ça partait quand même de 45 minutes à 1 heure de route
quand tu roules au limite.
Là, elle finit de me désinfecter.
Je rembarque dans mon char avec mon chum.
On retourne à la même place où je me suis fait piquer.
Débarque du char,
c'est à côté de la pisciclable de Saint-Jérôme.
Marche la pisciclable, commence àérôme, marche la piste cyclable,
commence à azioter partout, je check sur le perron en haut, je vois deux gars pis je remarque les
astilles de patalons du gars qui était en avant sur le trottoir, il y avait des patalons lignés,
genre j'ai remarqué ça, je regarde mon chien, je fais « qu'est-ce qu'on a? » « Hey man,
ils sont drettes en haut, on fige, on check man, gars nous voient, ils rentrent à dedans,
on s'en va vers la rue, on défonce,
peu importe dans quel logement, on défonce le bloc, la grosse quête à crisser le feu
dans le bloc, ils vont sortir,
en tournant le coin, on voit les trois
qui traversent la rue,
mettons, la pisciclable est ici,
moi je me suis fait piquer ici, il y a la rue, puis il y a la gare
ici.
Ils traversent la rue, il y était la gare ici. Il traverse la rue,
il y était juste trois,
dont lui qui m'a piqué,
puis lui qui était en avant,
puis l'autre qui était dans le char en arrière.
Les deux qui étaient dans le char, plus le gars qui était patin.
Il en manquait un, c'est ça.
On part à la course,
on ramasse le gars.
On ramasse...
On part à la course, le gars qui a pogné mon stock
il part encore à la course comme une gazelle
l'autre aussi, il y en a un qui fige
en plein milieu de la rue, genre il virait blanc
il manquait un bras, il était coupé
ça m'a marqué
il a figé man, pis il savait plus quoi faire
pis on est parti, on l'a juste cogné
on l'a
je l'ai pogné par le moignon
c'est pas drôle
dans cette situation c'était drôle
parce que t'es parti à rire
tu fais juste l'image
tu l'as pogné par le bras
tu fais juste le pogné par le moignon
l'image est drôle
je l'ai pogné et je l'ai emmené en cris
dans le char
je le lance dans le char
il était assis en arrière avec mon chum, moi en avant
avec
le fils
des personnes qui travaillent
ton partner en tant que tel
oui c'est ça, lui qui est un partner
il t'a donné le contact et il fait juste ramasser de l'argent
ramasser de l'argent
il faisait juste m'appeler
viens me porter de la poudre
puis passer son petit temps à jouer Nintendo
mais le contact venait de lui oui, donc j'avais comme Il faisait juste m'appeler. « Viens me porter de la poudre. » Il passait son petit temps à jouer Nintendo.
Le contact venait de lui.
Oui.
J'avais comme... Je comprends.
J'étais calice.
Au début, mes comptes, je les faisais à lui.
Puis lui, il transférait ça à son père.
La rejeunesse ne rendait pas tout le temps.
Tu t'es rendu compte que...
C'est ça.
Au moins, son père savait que je connais mon gars.
C'est ça. Le il est dans le char je dis à mon chum vide les poches
il vide les poches
il commence à vider les poches cellulaires
on viraille dans Saint-Jérôme
on se park à la gare
j'appelle mon monge
on a un des quatre
on va venir nous rejoindre à la gare
le temps qu'il arrivevent, je te dirais,
le temps que je les ai appelés,
au temps qu'il s'est écoulé,
à temps qu'on le trouve,
il s'est écoulé, je te dirais,
30 minutes.
Puis eux autres sont arrivés 15 minutes après à la gare.
Trois caravanes
sont arrivées, droit sur le bord du char,
c'était comme dans un film,
c'était incroyable.
Ils sont arrivés sur le bord du char, les gars qui débarquent de la vanne,
sortent le gars du char,
l'embarquent dans la caravane,
les caravanes s'en aillent.
J'embarque dans le char,
j'étais dans le char à mon partner,
mon chum,
mon meilleur chum, lui,
il disait, moi je m'en vais, il avait une blonde.
Il était dans ça,
mais il avait une vie rangée quand même
il avait sa job
il faisait ça sideline
quand t'avais besoin de quelqu'un
il consommait
je dirais principalement du H
pis de la poudre
c'est moi quand j'ai payé
à la traite pis j'étais écoeuré de consommer tout seul
pis que
on commence à suivre les caravanes C'est moi quand j'ai payé la traite, j'étais écoeuré de consommer tout seul.
Fait que là, on commence à suivre les caravanes.
Virail dans Saint-Jérôme, Virail dans Saint-Jérôme, pendant un bon 15-20 minutes.
Pour revenir quasiment au même point de départ,
resté à l'ancien bar le 110, c'est rendu des chambres à louer.
Les trois caravanes arrêtent, ils sortent le gars du char Ils sortent du char
Le gars était magané en tabarnak
C'est ce qu'on appelle
Aller faire un tour de char
C'est ce qu'on appelle
Ça existe pour vrai
Faire un tour de char
Ils me pointent
Ils sont en haut
Ils louent une chambre en haut
On essaie d'ouvrir les portes Il n'y a rien qui marche Ils nous pointent, ils sont en haut, ils sont en haut, ils louent une chambre en haut.
On essaie d'ouvrir les portes, il n'y a rien qui marche, je commence à gueuler, monter dans les cages de... L'escalier.
L'escalier dehors, d'urgence.
On essaie de défoncer les portes, le concierge de la place commence à crier qu'il a appelé la police.
C'est clair.
Pas de chance à perdre, oui, moi je m'en calisse, mais les gars qui les gars qui je suis eux autres il faut pas qu'ils se fassent arrêter
on se pousse
on rembarque dans les chars
on tourne le coin
trois chars de cochons en avant
trois chars de cochons en arrière
qui nous calissent en sandwich
on a encore le gars
qu'on a pogné
kidnappé
ça y est
c'est là que ça se passe
ça se tient
moi je suis dans le char avec mon partner.
Les autres gars sont tous dans les caravanes.
Les policiers viennent nous voir.
Moi, je te rappelle, je me suis piqué.
J'ai la face pleine de sang.
Les policiers sont faits appeler parce que
il y a un gars dans le bâtisse
qui allait se faire casser la gueule par plein de monde.
Les policiers pensaient moi.
Ils me collisent dans un char de police tout seul
pis ils embarquent tous mes chums dans les autres chars.
Dont le gars...
Qui est mignon, là.
On va l'appeler mignon.
Ouais, c'est ça.
Pis tu sais, les gars sont arrangés avec
quand ils ont vu les polices, là, c'est-tu du un tabarnak d'hommes.
Ils ont fait comprendre que le gars parle pas
pis ça va être beau pour toi, là.
Ça ira pas plus loin que si t'allais là.
C'est ça. »
« Pendant que le policier m'interroge dans le char,
pourquoi tu es à la face pleine de sang? »
« Je travaille dans la rénovation. »
« Mes chums sont venus me chercher. »
« Ça ne va pas gagner de bien, mais aujourd'hui,
je me suis levé la tête trop vite. »
« Je me suis pogné dans un clou. »
« OK, OK. »
« Mais il y a un autre policier qui est allé fouiller le char. »
« C'est mon partenaire. » « Il ok, mais l'autre, il y a un autre policier qui est allé fouiller le char de mon
partner. Fouillé ce-ci,
il fouille, il ne trouvait rien,
il n'y avait rien dans le char.
Là, je vois le policier, il fouille en-dessous du banc
où j'étais assis. Il se lève la tête,
il fait signe à un autre policier de venir voir,
il s'en va voir, il sort un
astide machette, mon amour. Machette
à peu près longue d'un même. Que t'avais en-dessous de ton
banc. Je savais pas ce que c'était là, moi. Non, pas vrai à peu près longue de même. Que t'avais en dessous de ton banc. Non, pas moi.
Mais c'était pas ton genre?
Non, c'était le char de mon partenaire.
Mon partenaire était venu nous rechercher.
Excuse-moi, j'avais juste perdu le fil.
Quand j'étais chez mon chum
et que je me faisais des infectés.
T'étais repassé avec ton char.
Non, c'est ça, pour pas que les gars reconnaissent le char.
Mon partenaire venait nous chercher Pis on est parti avec son char
Là, ils sont à la machette
Ils viennent m'envoyer du statuette
Pas pour dire non, si je dis non, j'accuse l'autre
Ouais, c'est à moi
C'est pour le job, il fallait que je défriche des herbes
Aujourd'hui, le char n'écrit, c'est pas pour l'écrit
J'ai fait de quoi que ça, il est énorme
En tout cas, je suis chouette quand t'es là
Finalement, on est resté Je te dirais un bon en tout cas je suis chouette qu'elle est là pause de m'amener
finalement
on est resté
je te dirais
un bon
45 minutes
maintenant
avec les policiers
puis finalement
ok c'est beau
on est tous partis
on s'est tous rejoints
au McDo
à Saint-Antoine
dont le père
de mon partner
puis là
je m'en rejonce avec
je me dis
oui
j'ai perdu en crise du stock
t'as de l'argent
c'est ça
j'ai perdu
j'en ai perdu
en tabarnak l'argent il était'est là. J'ai perdu, là. J'en ai perdu un tabarnak, l'argent, là.
Il était smart.
Il me disait, je paye la moitié de ce que tu t'es fait pogner.
OK.
Chanceur, man.
Ouais.
J'en regarde mon poids.
T'es dans ce milieu-là souvent.
Non, je sais.
Mais j'avais quand même des bonnes relations avec.
Oh, ouais, non, non.
Là-dedans, j'étais crissement mon affaireaffaires la danse et je prenais vraiment trop trop à coeur
mais ça vraiment comme une entreprise le business au roi mais au pétage les mets
avait quand même logistique d'argent non mais tu avais quand même c'est un thinking de tcc
tu prenais ça quand même au sérieux d'une certaine façon. J'ai pris plaisir au pouvoir.
C'est ça.
C'est ce qui te permettait de maintenir ton vie.
Parce que moi, je faisais faire faire n'importe quoi au crackhead.
J'ai pris ça.
J'avais du plaisir.
Parce que le gars, il venait de rush.
Il n'y a pas une crise de scène.
Qu'est-ce que tu as chez vous?
Tu en vas magasiner chez eux?
Je suis parti des fois avec des sacs d'outils.
Des flambants neuf contre un 40
c'est ridicule ce monde là
c'est ça quand ils sont là
ils ont besoin de la roche
et puis souvent le sac d'outils est pas allé
c'est un sac d'outils fourni par la job
pis il va te soigner pour le temps
c'est un sac d'outils qui est allé voler à 4 heures
sinon il serait allé le peauviner le sac d'outils
mais non
c'est ça on se rejoint tout au McDo
je paye la moitié
on va se recroiser demain
je vais te donner du stock
prends ça tranquille
il faut prendre ça tranquille
parce qu'il y a de la chaleur
je vais me faire piquer
comment tu veux que je prenne ça tranquille
ils s'en vont tous
je vais voir mon partenaire
faut que tu viennes avec moi dans saint-jérôme tu viens avec mes gros faut le sort de
lui était à blainville gros faut tu sors de ton blainville tabarnak pis tu t'emmène avec moi
là et ils calissent faut y trouver oh les dando le plus important
moi je pars man j'étais sourd mais qui était quand même un bon conseil
de dire justement va te reposer
la soirée
les craquettes s'ils sont à Saint-Jérôme
ils vont être à Saint-Jérôme demain
non
ah non
c'est des coquerelles
en plus il y en a un des quatre
qui vient de se faire pogner par une douzaine de gars
le message c'est pas au centre à Barnac, ils veulent pas se faire pogner eux autres avec.
Et là, moi, une minute qui passe, oui c'est beau, c'est beau, mais on va me reposer. Fuck you man. J'étais allé tout consommer le stock qui me restait. Ben moi j'ai jamais de chat à la puff. Moi ça a tout le temps été poudre, speed pis alcool et là j'étais tout fait ma poudre le gros ah c'est sacrément
fait là je pars
je pars à la chasse mon homme
j'étais comme un
j'étais un chasseur de lapins
c'était ridicule
je me promenais dans Saint-Jérôme
comme un
comme un crackhead
dans un tapis
vraiment
je me promenais
pis là je checkais
toutes les personnes
vraiment c'est
c'est cruté
selon toi
t'étais-tu en psychose
oui
j'ai commencé
à partir de là j'ai commencé une psychose t'étais en psychose psychose oui j'ai commencé à partir de là j'ai commencé une psychose
t'étais en psychose psychose
pis t'étais en psychose chimique en même temps
ouais ouais mais là
ben j'étais en
j'sais pas si ça se dit j'étais en choc post-traumatique
ben aussi ben moi
c'est pas choc post-traumatique en fait comment t'appelles ça
en état de choc
en état de choc
post-traumatique c c'est plus tard.
Si tu vois un tournevis, ça te ramène là.
Ça l'a emmené à un choc post-traumatique.
T'es en état de choc.
Comme on dit,
un camionneur va frapper
quelqu'un et il va être en état de choc.
C'est exactement ça.
Ton corps, il s'est passé plein d'affaires.
Tu t'es fait voler, tu t'es fait piquer.
Des caravanes, un gars t'a fait planter la police.
Fait que t'es comme...
En plus, t'es sur la poudre, c'est-tu tilté?
Ben non, c'est ça.
Puis là, moi, j'étais pas prêt à me reposer.
Je te rappelle, j'étais allé vivre avec un père,
qui est grandi à l'Ouag,
un bonhomme.
Moi, j'ai pas grandi avec les Walt Disney,
puis ça va dans le même.
Le Roi Lion, j'ai connu ça l'année passée
parce que j'ai eu une blonde qui avait un enfant.
C'est même pas une joke.
Quand on a demandé à mon père
pourquoi je connaissais pas ça,
il disait,
« Mais, gros, ça existait pas
dans ton temps.
T'es parvenu,
t'as juste 30 ans, man.
Tu vois le genre de bonhomme.
Ouais, ouais, ouais,
je comprends.
Un bonhomme, un vrai...
C'est ça.
Fait que j'étais pas prêt à dire,
« Oh non, je sors plus.
Comment vais-je? »
C'est comme un cheval.
Toi, t'es élevé par un gars
qui dit,
« Si quelqu'un te donne
une tape sa gueule,
tu lui donnes un coup de poing
sa gueule. »
Je comprends. Je comprends. Je vois le vibe là.
J'trouve rien là. Le lendemain, si j'appelle mon partner, je fais « gros là, il me faut... »
Pas une arme là. Il me faut des armes le gars là.
Mais pas juste un... Je veux pas un cannef. Je veux quatre choses.
« Ah ok, je te rappelle. Le lendemain, il me rappelle.
Il me dit, viens-t'en chez nous.
Je m'en vais chez eux.
Je m'en vais chercher un petit Beretta
puis un fusil de chasse.
Toi, t'es en mission, là.
Moi, j'étais en mission.
Puis lui aussi, mais à son Nintendo, je te rappelle.
Tout le temps sur son Nintendo.
Et Chris, tu vois, j'étais en psychose.
Je viens de me faire piquer, tabarnak.
Toi, à la place, tu vas m'aider, esti,
puis essayer de remonter à Aaron, esti, de garder à Aaron. et je vais repartir parce que là moi je ne faisais plus rien.
Il te fournit des guns et il continue à gamer et il te laisse partir de même.
Solide là, c'est solide là.
Alors gros, c'était dangereux pour tout le monde et pour moi parce que là je me promenais dans Saint-Jérôme avec les guns, je me reformais, je prenais mes crackheads et je faisais gros trou-mots des informations
parce que je connais tous les noms des cats.
Je connais le nom des mères des cats,
des pères, je connais tout.
Je connais absolument tout.
Ça a été un an de grosses enquêtes.
Ça a été une grosse enquête pour finalement
jamais y retrouver.
OK, pendant un an, tu les as cherchés.
Oui.
Là, il se passe quoi?
Pendant cette année-là, tu continues quand même la run?
Je la continue,
mais les clients ne veulent plus m'appeler parce que
tous les clients viennent me voir. Moi, il n'y a plus
de questions, personne ne s'assise en arrière.
Il n'y a plus personne qui ne me prend pas de surprise.
Les clients se disent à côté de moi et je leur pointe la gun dessus.
Oui.
Oh, c'est solide.
J'étais assis de même. Comment tu veux?
Oh, 40. Mon 40. J'étais assis de même, puis « Ah, combien tu veux? » « Ah, 40. »
J'ai pris mon 40.
Je donnais.
Non, non, il n'y en a plus une, tu vas me pogner.
S'il y avait l'opportunité de l'acheter ailleurs,
on peut acheter Kevin qui nous pointe un gun
pour un 40 de crack.
Tu ne peux pas l'acheter ailleurs.
Moi, je me parquais devant chez vous.
Je trouvais qui vendait, puis maintenant, tu ne vends pas moi, tu counes.
Tu sais, c'est ça.
Puis là, non, c'est ça pis là c'est ça
t'es un crackhead tu veux pas acheter
tu craques à quelqu'un qui te pointe un gun
pis moi c'est ça
moi il est pas question que je vende du crack à quelqu'un si je te pointe un gun dessus
parce qu'il est pas question
exactement c'est ça parce que moi des surprises
il y en aura plus jamais
parce que là t tu es retourné.
Dans le fond, quand ça s'est arrivé,
tu n'étais plus dans la rue.
Mais vu que ça s'est arrivé...
Je ne voulais plus que mes gars soient...
Je ne voulais plus que les filles soient dans sa route.
Puis en plus, le fait que tu as perdu de l'argent...
Parce que je ne voulais pas que...
Tu enlèves une étape de moins, tu fais plus d'argent aussi.
Non, non, je ne pensais même pas à ça.
Je ne pensais même plus à l'argent.
Moi, c'était si quelqu'un que l'autre...
La sécurité de tes filles.
Oui, oui.
Puis c'est ça. Oui, oui, carrément. quelqu'un qui va se faire piquer, c'est moi.
Imagine, j'ai culpabilisé là-dessus
un bout de temps.
Tabarnak, man.
C'était des filles qui ne consommaient pas.
C'était des filles clean qui étaient en train de faire des...
Aujourd'hui, les deux filles, c'est drôle, sont infirmières.
Je te pose la question,
parce qu'à la base,
ton gars à toi qui t'a appelé,
il disait, j'en ai pas assez
puis finalement
il devait en avoir assez
si le gars il en prenait
pour 40 là
puis c'est toi qui y allais
parce que t'étais stacké
tu penses qu'il était
lui
il a
lui il a juste
17 personnes
pour être sûr
que la personne
s'en venait pas
juste avec un 40 là
ok
il voulait pas
il voulait pas faire
quelqu'un avec juste un 40
ok
c'est ça
ok lui il a lâché le car
là j'ai bot
j'en veux pas je vais acheter genre pour 300, il a lâché le cas. Là, j'ai botte. Je vais acheter
genre pour 300.
Il a dit, j'en veux pour 1000$.
Pour 1000$. Moi, je ne donnais pas
pour 1000$.
Il y en avait pour minimum pour 1000$.
C'est ça. Il voulait que ça valait.
Le bonheur n'avait rien à voir dans l'histoire.
Non, c'est ça. Il faut que ça valait la peine.
On veut consommer,
on n'en fera pas deux à soir,
on en fait juste un.
Puis là, c'est,
je suis calice avec ça.
Là, dans le fond, les gars,
ils venaient, tu le pointais.
Il n'y a plus personne
qui m'appelait.
C'est ça, puis là, en plus,
moi, je ne consommais pas de roches,
mes roches, je m'en servais pour avoir de l'information.
Fait que là,
de là est venu que j'ai connu l'adresse
des mères.
En premier, je suis allé cogner chez les mères.
« Ah, il n'est pas ici, il n'est pas ici. »
Puis là, d'autres informations.
« Ah, il vit dans le cabanon. »
« En arrière de chez sa mère, oui. »
Parce que là, il se cachait de moi.
Là, moi, je passais en char et tout.
Je prenais le fusil de chasse de l'autre,
je tirais dans la fenêtre,
en plein centre-ville de Saint-Jérôme,
avec mon char plaqué, je m'en collissais.
Je m'en collissais.
Genre, ta mère habite là, je te trouve pas,
tu passais en char, tu débarquais,
paf, un coup dans la fenêtre, puis tu les collissais.
Si je pogne quelqu'un, je pognerais quelqu'un.
J'étais rendu là, je m'en collissais.
T'étais plus là, là.
Ma mission, c'était, je tue les quatre,
les policiers sont venus pour m'arrêter,
je charge les policiers, puis je me fais tuer d'un...
Oh, tabar...
Attends un peu, là.
Toi, ton patron... OK.
Toi, t'as un plan dans ta psychose.
Oui, oui.
Le plan, c'est, je trouve les gars.
Je passe les gars. Quand la police arrive, je charge la police, la police me passe. c'est je trouve les gars. Je pense les gars.
Quand la police arrive, je charge la police.
La police me passe.
Je me suis vengé.
La vie de marde a fini là.
C'est fini. J'arrête d'être malheureux.
Parce que le poids de me dresser
quand t'as dit ça, c'est comme...
Non, mais je t'ai dit.
Je consomme depuis que j'ai 13-14 ans.
Et je ne consomme pas par plaisir.
Puis ça, je l'ai découvert à cause de la thérapie qui est faite
pour Chris
combler le stigmal que j'ai en dedans de moi
parce que Chris ne veut pas
sur le coup moi ça ne m'a rien fait
j'ai jamais voulu un enfant
moi j'ai grandi
c'est ça la vie
ça se peut qu'une mère ait une mère
ça se peut qu'on n'ait pas de mère
mais je me suis rendu compte que ce n'est pas normal c'était pour la vie, tu sais, ça se peut qu'une mère ait une même piquée, ça se peut qu'on n'ait pas de mère, tu sais.
Mais je me suis rendu compte que c'est pas normal, tu sais.
C'était pour ça que, tu sais, toute ma vie, j'ai eu bien de la misère avec les filles, là.
Tu sais, mes relations, là, je commençais à me sentir aimé, hop,
autour du sabotage, puis là, tu prends le barbe, là.
Mais ouais, non, j'étais sur... Mais c'est... tu sais, c'est que ça me fait capoter à quel point...
J'ai ça un plan de fin, là.
Tu t'es rendu dans ta psychose tellement loin.
C'est ça, fait que toi, tu avais planifié.
Ouais, ouais.
Fait que dans le fond, toi, la mort, ça te faisait plus peur.
Ton but, c'était avant que je parte, je me venge.
Moi, la mort, même encore aujourd'hui, moi, la mort me fait pas peur depuis j'ai à peu près 18 ans.
OK.
Ouais.
Ça va arriver puis...
Ça va arriver un jour.
Ça arrive à 18, ça arrive à 88.
Ça sert à quoi de s'en faire pour ça?
Ça arrive, ça arrive. Quand tu as le plan en tête, parce que je trouve qu'il y a quand même une différence. C'est rien, attends que je vais te dire. Il y a une différence entre ça va arriver un jour, un jour on va mourir.
Tu sais moi j'ai eu longtemps cette mentalité là, jusqu'à temps que j'aille des enfants, parce qu'aujourd'hui
je me dis moi que je parte mes enfants ont plus de père. J'ai eu de temps avec...
Je meurs, je meurs. Mon but, c'est pas de mourir jeune.
Mais la mort ne m'a jamais fait peur.
Aujourd'hui, oui, parce que j'ai des enfants
et que je réalise que ça change vraiment.
Je te le confirme.
Mais il y a une différence entre un jour
où je vais mourir et que ça ne me stresse pas
de... Je le sais comment ça va arriver
et si ça arrive, il arrive.
C'est un esti de différence.
On dirait que moi, à partir que je me suis fait
regarder, ma notion du danger
n'existait plus.
On s'en calisse.
T'étais vraiment en mode vente de teuf.
Même si le gars me prend une argane dessus,
il m'en calisse, il va foncer sur toi.
T'as même pas les couilles de tirer.
La poudre, c'est ça tu sais que tu deviens tellement
quand t'en abuses vraiment là tu deviens paranoïaque à ce point là
pis là je te laisse continuer fait que t'avais le plan
pis là ç'a été le même pendant un an genre à chercher pis j'te dis man
ces maisons des maires pis tout là j'ai tiré je te le dis plus qu'une journée là
tu devais pas avoir grand monde qui voulait être proche de toi là
tu devais avoir une petite réputation mais tu sais je veux dire tu devais tenter que... ben j'ai jamaisé, je t'avais plus qu'une journée. Tu devais pas avoir un grand monde qui voulait être proche de toi. Tu devais avoir une petite réputation.
J'ai jamais eu d'entourage, moi.
J'ai jamais eu d'entourage, j'ai juste eu mon
meilleur ami d'attitre. J'ai tout le temps été un gars
solitaire. On dirait que
je me suis tellement fait briser ma...
J'ai tellement eu...
Comment je pourrais dire?
J'ai tellement su que tu pouvais pas
faire confiance au monde jeune
que je ne m'entoure pas de beaucoup de personnes.
Le monde qui traîne
autour de toi, c'était soit
des toxicos, soit
des employés, soit du monde
qui était à côté de toi pour ramasser les miettes
qu'ils pouvaient récupérer en arrière de toi.
C'était juste du monde pour faire le party.
Non, non.
Moi, c'était dans les bars et je faisais une party avec le monde qui était dans le bar. Le monde qui était à l'entour de toi. C'était juste du monde pour faire la party. Non, non. Moi, c'était dans les bars et je faisais une party avec le monde
qui était dans le bar.
Le monde qui était à l'entour de toi, c'était ça.
Ce n'était pas des amis, c'était juste du monde qui était là
pour le temps et le nombre d'heures.
C'était un divertissement, c'est exactement ça.
C'était soit du monde qui travaillait pour toi,
soit du monde qui voulait ramasser les miettes que tu échappais.
Si je suis en train d'entourer de lui,
je voudrais avoir une petite baffe gratis ou une petite ligne gratis
tantôt ou un drink gratis ou du monde s'en a un
bobson mais tu payes la traite paye la peau fait que le monde à lui et cole
des plus ou des faits là je couche avec moi de la poudre puis non j'ai jamais trouvé plus je tombais j'étais vraiment rendu au bout de la psychose le plan Elle n'est plus l'état de prix. En tout cas, ça a duré à peu près un an. Ouais, je ne les ai jamais trouvés.
Je suis tombé, j'étais vraiment rendu au bout de la psychose,
en dépression.
Je ne les ai jamais trouvés, vraiment jamais.
C'était, je vais me passer.
Je vais me passer moi-même.
Je vais juste arrêter.
Je souffrais de tout ça en tabarnak.
Moi, je ne dormais plus.
Je dormais, il n'y avait pas de coffre.
J'étais juste non man
ça peut
ça peut arriver
demain encore
fait que là
je trouve ça dégueulasse
qu'un gars de 27 ans
se rendre
à 27 ans
c'est jeune
puis je sais
que ça arrive
à du monde
encore plus jeune
tu ris
mais moi je suis content
de l'avoir vécu jeune
non mais
que pas vivre ça
mettons
je comprends
ça aurait été juste encore mieux que tu le vives pas ça
c'est juste que
quand t'es rendu à 27 ans
excuse moi
j'entends ces histoires là
souvent avec le podcast
je suis comme, carrément est-ce que je trouve ça dur
ben c'est ça
après un an tu t'es dit je vais me passer
moi, je me suis ramassé avec un paquet de pilules des médicaments, je savais pas trop c'est ça fait qu'à 27 fait qu'après un an tu t'es dit je vais me passer pis là tu sais moi fait que là
je me suis ramassé
avec un paquet de pilules
des médicaments
que je savais pas trop
c'était quoi
j'en avais
une bonne cinquantaine
pis je suis sorti avec une fille
que elle
elle avait
tu sais j'étais plus là
mentalement
fait qu'elle faisait les comptes
pis tout
pis tu sais
c'est elle
qui gérait
pour pas que j'arrive
trop dans le trou
là mettons
pis c'était une comment je saurais dire c'était une relation malsaine C'est elle qui gère pour ne pas que j'arrive trop dans le trou, mettons.
Puis c'était une relation malsaine parce qu'elle a pensé me sauver.
Puis tu sais, c'était pas sauvable.
Là, j'étais tanné.
C'est que c'est ça, j'avais une cinquantaine de médicaments de je ne sais pas trop quoi.
Je les ai tous pris.
Elle travaillait.
Elle était en train de faire ses stages d'infirmière auxiliaire. J'étais tout seul chez nous. J'ai tout pogné, les cinquantaines de pellules.
Puis je me suis assis sur le divan et j'ai dit, il faut juste attendre. Il reste juste à attendre et ça va partir. Mon ex a fini de travailler, elle est arrivée à la maison, elle me dit « je vais chercher de quoi manger, tu as de quoi manger? » C'est ce qu'elle m'a conté.
Elle a passé de la niaiselle, c'était pas rare que j'étais légume.
Elle vient me voir et elle réalise que je n'ai pas de niaiselle.
Elle est en train de partir.
Elle a appelé l'ambulance.
Elle sait que ce que tu consommes d'habitude, ça ne te rend pas patate.
Elle sait que je ne prends pas de drogue qui endort.
Laïc, je n'ai jamais essayé ça.
Tu sais toutes ces affaires-là, jamais, jamais, jamais j'ai fait ça.
Justement, si tu prends une puff, là tu vas être...
Ah oui, non, c'est ça.
Quand tu te nimes de la poudre à côté, t'as assez rare,
t'as de la misère à marmonner, au contraire,
qu'on lisse la gueule de la poudre. Ouais, c'est ça.
Fait que là, à ce qu'elle m'a compté, elle a appelé
l'ambulance, je me suis ramassé branché à l'hôpital,
ils m'ont drainé, pis tout.
Je suis revenu,
pis elle me dit que le docteur
me dit, ah, ok que je pouvais y aller.
J'étais en congé.
Je me suis levé du lit.
J'ai tout arraché. Je suis planté en pleine face.
On s'en va, Steve.
Je pensais que j'étais au Mexique.
J'étais écarté, mon gars.
Je pensais que j'étais au Mexique.
Ouais.
Dans l'hôpital, ils arrachent tout.
On a la servesse.
Ah non, c'est ça. Dans l'hôpital, il y a racheté. On a la servesse à boire.
Ah non, c'est ça.
Fait que là,
coller sur mon camp de là,
je m'en vais chez nous
avec une prescription.
Je suis rendu avec la médication.
J'ai vu un psychiatre là-bas,
puis je suis rendu
avec beaucoup de médication.
C'est quoi ça?
Mon ex-femme me cherchait ça,
puis la cannelle,
elle prenait vraiment ça au sérieux. Parce qu'elle suivait les soins infirmiers. C'est ça. Puis Mon ex va me chercher ça, puis la cannelle, elle prenait vraiment ça au sérieux.
Parce qu'elle suivait les soins infirmiers.
C'est ça. Puis elle voulait me sauver.
Je commence à prendre sa médication. Je me sentais plus heureux.
Oui, j'étais enjoué, mais je n'avais pas arrêté de consommer.
Je n'avais pas arrêté de consommer et de boire, surtout.
Je ne faisais plus rien. Je ne vendais vendais plus j'avais plus de rien j'avais
éclairé mes billes avec les personnes j'étais juste en retraite chez nous avec aucun car liste
de revenus mais moi j'avais fronté à beaucoup de monde moi j'étais un crosser j'étais quand même
crosser j'en venais de voir pis j'en veux un 40 pis ah ouais j'arrivais pis aharrivais c'est à côté en 80
j'avais un 40
le prochain shot tu me donnes un 40
le gars il est fou comme la marde
je pouvais te monter des call list débiles
il y a du monde qui recevait leur chèque
j'allais avec eux autres à Instachec pour être sûr qu'ils me donnent l'argent
ah ouais
là je suis commencé à
aller voir, à texter le monde si tu a, tu me donnes de l'argent. »
Tout le monde s'est allé, « Ben, esti, ça me payait, ça me payait. »
Tout ça avec mon meilleur ami encore.
Lui, il a tout le temps été là.
Lui, il était où qu'on s'aimait, mais lui avait sa vie avec sa blonde, son appartement, sa job.
Un soir, il y avait un gars qui me donnait de l'argent que moi et lui, on connaissait de longue date.
On avait tous grandi dans la même rue, mais on s'avait perdu de vue.
Puis que je l'avais recroisé dans un des panneaux.
J'ai dit, « Hey, tu es rendu, tu fais de la poudre, tu veux dans le rue? »
C'était de même, tu fais de la poudre.
Puis c'était rendu un client, puis lui, j'y avais monté un tabarnak débile.
Parce que je le connaissais, puis il habitait à trois, quatre rues de chez nous.
Il me payait tout le temps. Il arrivait le jeudi, puis il me payait, il me clairait tout le temps, genre au moins la moitié de son bille, puis il me payait,
il avait tout le temps une routine.
Il avait un running bill, il en payait tant, il ne clairait jamais, mais ça…
À un moment donné, il est tombé sur le chômage, j'ai dit, je fais gros, il y a
un autre stress, de moins en moins, mais il a son chômage, on se connaît, le gros,
c'est pas un crackhead que je vous ai dit,
c'est de la poudre, tu me prends.
Pas de trouble.
Comment ça m'ignorer?
Répond pas à mes appels.
Répond pas à mes textes.
Mon meilleur chum, il écrit,
ce messenger, il va falloir que tu payes.
Il écrit,
si je vous croise, vos mails,
vous reconnaîtront plus.
Random de même.
On l'a aucunement menacé. Il me texte c'est mon chien de famille chez nous il me dit ça
moi j'étais déjà chaud en tabarnak pis là c'est la mêlée avec la médication
la poudre j'étais écarté chez nous il dit, vas-tu le voir chez eux? » « Voir s'ils vont nous dévisager? »
« On va y aller. »
Il a pas eu l'idée d'y aller avec des battes de baseball.
Arrive chez eux, je parle de mon chat dans la rue.
Moi, j'ai encore la...
Je suis encore sur la nestidrage de tabarnak.
J'ai jamais retrouvé les quatre.
C'est ça, ça te ramène...
J'ai jamais trouvé les quatre.
Ça te ramène dans une psychose que... J'ai jamais trouvé les quatre. Là, je m'en vais en battant. Un hostie qui va retrouvé les 4. C'est ça, ça te ramène. J'ai jamais trouvé les 4.
J'ai jamais trouvé les 4.
Je m'en vais en bâton.
Ah, c'est-tu qui va payer pour les 4?
Mais il n'y a aucun de ma rapport là-dedans.
Mais non, mais tu retombes dans un... Oui, en mode guerrier.
Là, on peut parler de post-traumatique.
Oui, c'est ça.
Là, tu retombes dans le laisseur dans lequel tu étais.
Le temps que de mon char,
lui, chez eux, on passait par en arrière,
par la porte patio.
Le temps que je m'en allais vers la porte patio, je me suis dit, je vais cogner.
C'est un gars qu'on connaît.
Je vais cogner, il va nous ouvrir la porte et on va jaser.
Il va voir qu'on a des bâtons de baseball.
En tournant dans le coin, il me prend la porte patio.
Je ne sais pas ce qui s'est passé.
J'ai pogné le bâton de baseball.
J'ai cliqué la porte patio.
C'est plus vite.
Je suis rentré dedans.
Il m'a amené dans le divan. « Oh gros, j divan. « Ah, gros, j'allais t'appeler.
J'allais t'appeler. Ouais, gros, là, mange de la marde.
Là, tu vas me payer. »
Mon chum rentrait dedans. Il avait des
gants de construction.
Il se lâche le bâton de baseball. Il saute à l'autre
bord de la table de salon. Il saute dessus. Il commence
à l'étamper dans la face.
Moi, j'ai regardé
le spectacle. Puis, je donnais des coups de bâton
ici ou là. Le meuf qui voulait bien l'accueillir.
On calisse notre camp, on rembarque dans le char, on s'en va chez nous.
Là, c'est bon, ça va où tes gants?
Là, ils sont dans mon truck, les gars? Non, man, j'ai piché sur le côté du container.
Dans le parking là-bas.
Je m'en calisse, je n'ai jamais trop posé la police, ils n'ont pas mes empreintes pis tout. Je comprends absolument ça, mais toi tu
comprends que le gars connaît nos noms, nos vrais noms, il va pogner ton sang, il va concorder avec
ton nom pis à soir la police vient nous voir, il ne croyait pas ça lui.
Il m'a dit, il est rendu là, même pas les noms.
Il connaît juste à partir qu'il connaît vos noms.
Tu n'as pas de preuves.
Tu n'as aucune preuve.
Tu es mouche.
Le gars, son nom est écrit au crayon vert.
Non, c'est pas ça.
Mais, non.
Tu arrives au poste de police. Tu n'as pas de preuves de ça.
On est de retourner.
La parole contre la mienne
c'est exactement deux paroles contre une
on joue Nintendo
on retourne dans le parking
parce que moi je voulais pas que mon
mon margin était placé dans la vie
je voulais pas que lui
regarde ce truc là
rembarque dans le char
tabarnak je fais oh la galère on va chercher
les gants pis je vais te porter chez vous »
« Rembarque dans le truck »
Je m'en colle ici, je le savais
Je le savais qu'il y avait 95% de chance
qu'il se faisait arrêter
Mais si 5% de chance aurait passé que j'avais pu récupérer les gants
pour lui sortir de là, je le prenais
Moi je m'en colle ici, j'étais à bout
Moi j'étais à bout.
Moi j'étais... ok, peut-être que je vais courir devant les policiers là.
On retourne dans le parking, je me vire, j'ai attendu genre.
J'ai attendu.
Pis là, wouh wouh wouh wouh, genre 12 chars de police qui arrivent.
Sors avec les guns, commence à pointer. Chars de chars, je m'en vais vers eux autres.
Puis, j'ai même pas eu le temps de rien faire.
Ils m'ont juste...
T'ont garoché la tête.
Non, même pas, même pas, non.
Ils ont été...
Ben, ils ont été smattes.
Ils m'ont juste collé ici sur le houd, mais...
Ils t'ont mis en état d'arrestation.
C'est ça, mais non, ils ont été...
Tu sais, c'est pas comme tu vois sur Facebook,
qui te collent sur l'asphalte, ça, tu sais, non. Ça a pas été ça, là. Ben non, t'es bien, c'est ça mais non ils ont été pas comme tu vois sur facebook qui te collisse sur l'asphalte
ça n'a pas été ça t'es correct? moi ça n'a pas rapport mais peut-être
c'est l'humoriste en moi qui est... mais non c'est ça puis là nous embarquons dans le char les deux
on arrive au poste de police mon chien n'a jamais été au post de police. Je le sais que lui va y croire les belles paroles.
Moi je suis dans la cellule, lui dans une autre cellule.
Je fais juste crier.
C'est moi qui nomme le nom du gars.
Je nomme mon nom.
Je dis même comment ça s'est passé en plein dans la cellule.
Mon meurtre chum dit tu formes ta gueule.
Je fais toi tu formes ta gueule.
Comment ça se tira compte?
Les enquêteurs s'en vont chercher mon meurtre chum
pour le passer en première en interrogatoire. Moi ça faisait une couple de fois qu'ils m'emmenaient pour des niaiseries. J enquêteurs s'en vont chercher mon merchant pis le passer là en première en interrogatoire.
Moi ça faisait une couple de fois qu'ils m'emmenaient pour des niaiseries, j'étais sur enquête mais moi je faisais juste arriver là-bas,
Kevin va le dire, je donnais ma note de naissance pis après ça je les regardais pis ils me demandaient « Ah, t'as-tu ça? »
Je disais « bleu » t'sais, je les niaisais ben raide là.
Fait que lui il est allé dans l'intrigatoire.
Je ne sais pas trop ce qu'ils ont dit, je n'étais pas là.
Moi, ce que je soupçonne gros, c'est qu'ils ont fait les astuces belles paroles.
Tu nous dis tout, tu vas avoir moins de temps,
tu auras de la chance de ne pas faire de temps.
Ton chum nous a parlé déjà avant.
C'est ça, ton chum est sur enquête, on le sait qu'il fait des affaires.
Lui, il a tout avoué.
Il a absolument tout avoué,
puis il a dit, je ne sais pas si Kevin, lui, a frappé.
Là, il a recris dans sa cellule.
Est-ce que toi, tu voulais éviter?
C'est ça.
Moi, il m'emmène dans l'interrogatoire,
il ne me parle même pas.
Il me fait juste glisser
le petit papier de l'autre.
Je commence à le lire, je fais c'est vrai mais c'est... il s'est trompé. Vous êtes trompé dans le nom.
Hein quel nom? C'est pas... c'est pas lui qui a frappé, c'est moi et puis c'est lui qu'on sait pas s'il a frappé.
Je comprends que tu vas pas le nommer. Non c'est ça, je vais faire attention, je vais pas le nommer.
Si c'est son nom glissemer je vais pas te faire chier
avant d'avoir des astuces de bip
je l'aurais juste coupé au montant
mais non c'est ça
donc là
nous emmène
nous emmène dans la cellule
là une policière
qui arrive
elle me dit de quoi
elle me reconnait elle était làak est-ce que tu me dis de quoi là elle me reconnait
elle disait je te reconnais pis tout
elle était là quand ils sont venus me chercher en blanc chez nous
ok quand t'avais
ouais
pis il y a une phrase que je me rappelais
c'est qu'elle m'avait dit il y a rien là
de prendre de la médication moi aussi j'en prends
fait que là quand je l'ai vu
pis elle vient me voir ça va pas mieux
je fais non est-ce que tu
disais c' ne va pas mieux.
Elle me dit qu'elle me parlait de la médication.
Elle ne voulait pas me parler de ça.
Je lui disais que je devais faire une cigarette.
Elle me trouvait des cigarettes et je n'ai plus fumé dans la cellule du poste.
Elle me dit que c'était super smart.
Quelle année est-ce que tu parles de ça? qu'elle est née en 2019 2000 juin 28 juin 2019
ouais c'est ça 2019 le sto des cigarettes
mais je vais m'emporter au job si donne une cigarette lendemain comme lundi
jamais n'a pas enons notre entrée et tout.
Le petit babochage, le dégossage dans le bullpen.
Je n'ai pas de contact avec mon chum.
Je ne sais pas ce qui se passe.
Je n'ai aucune astuce nouvelle.
Il nous chippe dans le temps du COVID.
Moi, j'ai fait du 24-24.
Il fallait que je me lave dans l'astuce de la de la vapeur qui a une débarbouillette.
T'es pas le premier qui est sur le podcast qui nous parle
de COVID et de carcérations.
Je suis sur médication, moi.
Là-bas, ils veulent pas me donner.
Moi, ça fait déjà 3-4 semaines que je prends de la médication.
Mon corps s'est adapté malgré que je consomme.
Là, je vais en sevrage d'alcool,
de speed, de coke,
de weed, de cigarette
pis de médication.
Pis de médication.
J'vais dans le psychose encore plus, x 1000 dans la cellule,
même à varger partout, j'essayais de me pendre avec mes patalons,
oh un solide, j'essayais de me pendre même à...
j'ai rien à se tigner avec mes patalons pis là,
il collait sur mon chum dans la cellule juste à côté de moi.
Je l'entends parler par la fenêtre, j'fais « ah, il s'est jasé, esti, »
pis tout, j'vois qu'il file pas pantoute, mais pas pantoute.
Il a parlé
à ma blonde, je braillais
et tout. Je fais sacrement.
Ah, sacrement.
On s'en va pas, nous autres, pour un 2-1.
Aggression armée avec
entrée par infraction.
Entrée par infraction, séquestration,
voie de fait grave avec lésion.
C'est l'entrée par infraction qui coûte cher. Entrée par infraction, séquestration, voie de fait grave, lésion. C'est l'entrée par infraction qui coûte cher.
Entrée par infraction, séquestration.
Ouais, ouais.
Là je me dis « tabarnaké, t'offres pas, t'offres pas ».
Là je commence à jaser pis tout. « Ah gros, t'es en train de m'arranger pour avoir une thérapie » pis tout.
Il avait passé devant le juge, quoi?
Vidéo. Son avocate. Toi t'avais pas passé devant le juge vidéo
son avocate
toi tu n'avais pas passé devant le juge encore
non parce que moi au début je ne voulais même pas d'avocate
ils m'ont demandé si j'avais un avocate
mais parce que le lundi normalement tu devrais quand même passer devant le juge
ça n'a pas été le cas tout de suite
ben écoute
ça se peut que j'aille passer
je suis rentré là j'étais maillé
ça se peut que j'aille passer dans les jours rentré là, j'étais maillé ça se peut que j'aille passer dans les jours qui suivent
Parce que normalement, t'es supposé
parce qu'ils peuvent pas te garder au moins
un juge promesse de comparaître
ou whatever
Non, non, c'est sûrement que j'ai fait ça
probablement que j'ai fait ça, mais comme je te dis
je suis sur le vage de tout
pis moi là, j'étais rendu
en psychose
dans un enclos à chiens, man.
Fait que lui, dans le fond, lui, il a passé
devant le juge, devant la vidéo, pis il a réussi à s'en sortir
avec une thérapie. Il a fait 4 jours, man, de prison.
Il a fait 4 jours de thérapie.
Il est venu le chercher, le gars, en prison.
Il a fait une thérapie pour drogue
et colère, genre. Ouais, il a fait une thérapie
de 3 mois.
Pis il piffa-fouf, lousse depuis, man,
comme un oiseau.
Puis toi, il s'est passé quoi?
Ah moi, c'est pas ça qui s'est passé mon âme.
Non, vas-y.
Moi, gros, j'étais pas tenable en dedans. J'étais pas tenable, mais j'avais pas ma médication.
Fait que là, les 2-3 fois, il a fallu qu'il rentre de ce style de chemise blanche dans la cellule,
ça me poivre, puis que ça me calme, puis qu'ils m'emmènent à l'infirmerie pour finalement,
après une semaine, parce qu'il fallait faire
14 jours de confinement.
Quand j'étais en interrogatoire,
je voulais pas d'avocat, je m'en crois le ciel.
J'étais genre, mais qu'est-ce que c'est ça? Arrête-moi,
arrive-moi quand ça arrivera.
Mais là, rendu en dedans...
Deux semaines avant, t'étais en train de vouloir te passer.
Mais là, rendu en dedans, dans le de semaines avant, t'étais en train de vouloir te passer. Ouais, mais là, rendu en dedans, dans le bullpen, je me suis dit, oh... Parce que moi, je savais pas comment ça se passait.
J'avais des chums qui étaient allés...
C'était ta première fois, toi, personnellement, en prison.
Moi, j'avais jamais mis mes pieds dans une prison.
Pis j'avais ben des chums, ben des...
du monde qui... Je savais comment ça marchait
pareil.
Je savais comment ça marchait dans les cigarettes
quand on fumait.
Moi, j'étais arrivé là suis arrivé là j'ai demandé
au screw dans le bullpen
comment ça marche
m'acheter des cigarettes
il me regarde
il dit ça
t'arrêtes de fumer
gros t'arrêtes
de me niaiser
tu me donnes
une petite cigarette
la grande laveur
dans mon porte-à-pain
va le chercher
non non
t'arrêtes
il me compte
il me dit
il n'y a plus de quoi
de fumer
fumer des patchs.
« Fume des patchs. » Gros, dans les cellules de confinement,
les prises marchent pas.
J'étais en tabarnak,
là, gros. J'étais vraiment en tabarnak.
Rien qui marchait, man. Fait que là, j'étais là.
Je virais juste en psychose, man.
Je me grattais dans la face. Je faisais tout.
Pis quand je suis arrivé dans le bullpen,
pis qu'ils m'ont transféré dans la cellule,
pis j'ai vu que c'est ça que j'allais vivre
je me suis dit ah non je peux pas tomber à jeun
je peux pas virer à jeun
puis pas savoir comment vivre à jeun dans une prison
t'es pas capable de vivre à jeun dans la rue
t'es encore moins capable de vivre à jeun en dedans
je voulais pas m'endetter en dedans non plus
ça a l'air que c'est facile ça aussi
j'ai pas traversé pour aller dans une wing mais ça a l'air que c'est facile ça aussi. J'ai pas traversé pour aller dans une wing,
mais ça a l'air que c'est facile aussi.
Ça a l'air que c'est facile dedans.
Je voulais pas vivre ça.
Pas que ça coûte plus cher là-dedans,
mais ça coûte croulissement plus cher.
Non, c'est ça.
Je sais pas si c'est vrai,
mais je me suis fait...
Je vais en venir après,
mais un lacteur bic,
ça a l'air de coûter 100$,
les gros lacteurs bics.
Ben, tu sais, ça dépend.
C'est ça.
Chaque prison, chaque wing,
chaque affaire, un téléphone ou à même si tout
tout tout tu peux tout avoir mais tout coûte quatre fois plus que je me trouve
un avocat plus moi j'avais pas de job je me vois la juridique lundi je suis mon
compte mon histoire quand ça me dit ok tu as des problèmes tout le chemin
peut-être un jeu des problèmes je suis sortir, tu veux aller dans une thérapie.
Puis après, tu tomberais en maison de transition.
Oui, tabarnak!
Parce que toi, en tant que test, c'est première offense.
Oui, exactement.
Ce n'est pas première arrestation, mais première offense.
C'est ça, première...
Je me dis, oui, il me donne une couple de numéros de thérapie.
Puis le Christ, il essaie de faire des appels
dans une cellule 24 sur 24
on avait 10 minutes d'appel par soir
encore une fois j'appelle mon père
j'appelle une thérapie
il me dit trouve moi une thérapie
il faut une thérapie de
3 mois au minimum je pense qu'il fallait
pour que ça marche
thérapie fermée probablement
j'ai pas le droit de sortir c'est pour que ça marche la thérapie fermée pour moi j'étais fermé je
pas le droit de sortie puis c'est ça parce qu'une thérapie fermée ce qui est dans le fond de thérapie
comme ça tu avais déjà fait 21 jours tout ce que tu es les gens peuvent venir te voir tu peux
rentrer tu peux sortir thérapie fermée c'est comme une prison dans le fond oui puis non ça dépend
desquels je sais qu'il y en a qui sont plus rough que d'autres qui sont 100% j'ai finalement fait aller dans une thérapie
que c'était 6 mois
pis tu sais
après 3 mois
que t'étais là
pis ça l'avait
bien été
tu pouvais recevoir
de la visite
ou tu pouvais partir
une fin de semaine
mais fallait-tu
justifier ta fin de semaine
en tabarnak
mais un gars carcéral
comme moi
qui sortait de prison
pour aller en thérapie
pouvait pas faire ça
mais un gars
qui était lui-même
ouais non c'est ça
qui prend la décision
c'est ça fait que prend la décision de...
C'est ça.
Fait que là, toi, dans le fond...
Fait que là, finalement,
avec cet avocat-là,
avec le juge,
t'as réussi à avoir une thérapie
un peu comme ton chum
m'avait réussi à avoir une thérapie.
Ouais, c'est ça.
Mais là, moi, une thérapie de trois mois,
ça marche pas.
Le juge, je veux pas.
OK.
Là, c'est...
Ouais, il reste à maintenant
avec tout ce qu'il me faut.
Alors, une thérapie de six mois.
Pas trop, bestie. J'ai trouvé une thérapie de six mois. Pas de trouble, est-ce que tu sais?
J'ai trouvé une thérapie de six mois.
C'est que c'est toi qu'il faut qu'il paye?
Non.
Non, j'ai juste...
J'ai pas de revenu, fait que là, moi, quand je travaille...
C'est ça.
Ah non, là-dessus, moi, j'étais chanson de tabarnak.
J'avais aucun revenu, fait que là, j'ai pris un acte juridique.
Là, elle me dit, OK, t'acceptes ta thérapie,
mais faut-tu que tu fasses deux semaines de confinement en prison
je fais déjà deux semaines que je suis là
bon ça là
après deux semaines en dedans
ils vont me transférer dans une wing
je vais être mieux au moins
je vais avoir 24-24
c'est ça je vais pouvoir avoir du monde
mais non tabarnak il me laisse là
ça sert à rien
ça sert à rien ça sert à rien
c'est des nouveaux qui arrivent à tous les astigios
pis moi je suis là comme un astigpoirot
qui vous dit du monde rentre-t-en
j'ai fait finalement
mon deux semaines là
la thérapie est venue me chercher
t'as fait quatre semaines
au total
j'ai fait un mois en cabanée
tes deux premières semaines après deux semaines il aurait dû sortir
mais tu sais de l'autre côté
aussi s'ils sont rentrés
je sais pas combien de fois
pis t'as poivré ou tout ça
ils ont peut-être pas envie
de te crisser dans une wing
non mais c'est ça
ils voient eux autres
ils vont juste
toi tu t'en vas dans la wing
ça va juste être des problèmes
ils savaient là
moi j'arrivais dans une wing
pis tu sais
surtout à Saint-Jérôme
surtout à Saint-Jérôme
j'arrivais dans une wing
j'arrivais 8 secondes
moi je t'y saute
parce que j'ai fait
des braquages de bande
probablement
pis t'es dans une petite wing
même ta gueule parce qu'il y a Saint-Jérôme tu connais pas encore des craquettes qui arrêé parce que j'ai fait des braquages de bande, puis t'es dans une petite wing, même ta gueule,
parce qu'il y a Saint-Jérôme.
Tu connais encore des craquettes qui arrêtaient là.
C'est ça, tu sais, Saint-Jérôme.
Non, mais c'est ton coin.
C'est pas Bordeaux, puis c'est pas Saint-Anne-des-Blancs,
mettons. Non, je connais Saint-Jérôme.
Puis,
là, c'est ça, la thérapie vient me chercher.
Mais le jour que je suis censé
me sortir de là,
je ne sais pas ce qui se passe passe mais je suis tellement impatient que le jeu capable d'être dans la pièce si j'essaie quasiment de passer
entre la porte puis de tige pour short pour short manche suffoque de la patine psychos man que j'ai
juste gueuler tout arraché mais j'ai pas eu mon mac le décolle c'est dans la porte pour que ces
voix c'est un peu d'un dernier journée que tu es exposé la dernière journée la journée qui gueulé tout arraché même j'ai pris mon mac là je l'ai collé dans la porte pour que ils voient ça ils rentrent tout de suite.
C'est sur la dernière journée que tu étais exposé?
La dernière journée.
La dernière journée.
Oui la journée qu'ils venaient me chercher.
Pour la thérapie le matin t'as comme tilté.
Oui oui oui j'ai pété une coche parce que le matin ils m'ont dit, le matin ils
m'ont pas donné ma médication, ils m'ont dit ça sert à rien tu t'en vas aujourd'hui.
Ils vont te la donner là bas ils vont s'arranger avec toi.
À quelle heure ils viennent me chercher?
Je sais pas, courant de la journée.
Ok. Oui c'est parce que j'ai une médication à venir le matin, le midi. à quelle heure ils viennent me chercher? je sais pas, courant de la journée ok
oui c'est parce que j'ai une médication à fin de gagne le matin
le midi
bien non, ils ne viendront pas me chercher à 7h à voir le matin
finalement
fuck you man, on s'en corrige de ta médication
puis demain tu ne seras plus là
t'es en psychose, esti tu pètes la coche
puis là ils commencent à voir que c'est dangereux pour moi
puis je me gratte partout dans la face
je ne sais pas pourquoi mais quand je suis enose, j'ai cet astique-là,
je me manquais de gratter partout, pis de loin.
J'ai la face pleine de sang, parce que t'as pas de coupons
pendant un mois. Fait que t'as des bonzongues.
Des astiques bonzongues.
Pis là, il vient de me maîtriser,
il dit « Ah, si tu continues à faire de cristal, tu vas me...
dans une camisole, pis de... »
« Fuck you, man. »
On va appeler la thérapie et dire qu'ils viennent pas te chercher, c'est dangereux pour eux autres.
« Va chier. »
« Va chier, c'est du niaise. »
Ils m'ont recalé dans la cellule.
Je sais pas, moi, si c'est vrai ou non.
Juste laisser là à l'abandon,
la matinée, il était genre
5-6 heures le soir, man.
Il vient de me chercher.
Il dit, viens-t'en, amène tes affaires.
Bon, c'est lui qui me transfère dans une wing.
Chris, il t'attend.
Il m'emmène à l'accueil.
Les deux me tiennent par le bras, genre.
Ça, je fasse.
Pas de tac au riz, resté conjoint dans la tag, là.
C'est vraiment...
Mais non, mais tu sais, mais tu veux dire je comprends
sans que tu peux te pètes une piscose à matin mais sont deux trois petits chez
la mer et un gomme ce qu'on a un grand tabarnak le paiement quatre mains pour
l'onu qui frappe tu craches tu t'es bien tout est possible mais non c'est ça va
que les mamans ne jouent un goût et c'est à la boue qu'on pourrait le chloé
un autre prix un autre détenu qui est là avec ses sacs et qui attend et qui me regarde.
Je ne comprends pas trop, il me laisse là.
Je me dis, c'est quoi, on s'en va?
C'est le gars de la thérapie.
La thérapie vient me chercher.
C'est ça, puis il y a un autre gars.
On va à la thérapie, on s'en va jusqu'à la thérapie.
Dans le trajet, c'est ça que le chauffeur me disait.
Ils nous ont appelés et ils ne voulaient même pas venir te chercher.
Ils m'ont dit, tu ne fais pas ça. J'étais cédulé là, fait qu'ils se sont dit qu'on va venir.
C'est une thérapie, man, je te dirais.
Je donnerais pas le nom, mais c'est pas conseillé,
mettons, que c'était vraiment que...
Tu vois que c'est du monde qui sont trop heureux
d'avoir arrêté de consommer, puis là, ils ont une tête enflée.
Toi, t'es un estime minable
parce que t'es allé en prison.
La petite confrontation, puis de... Ils se contredisent vraiment carrément de nous autres, Toi, tu étais un astide minable parce que tu étais allé en prison. L'astide de confrontation.
Ils se collent ici
carrément de nous autres.
Il n'y a personne
pour me donner d'outils.
Je ne vais pas aller chercher.
Je sors de prison. Je n'ai aucun astide moyen
d'aller chercher les outils.
Je me faisais rentrer
des affaires par mon ex parce qu'il y avait
une cour en arrière.
Puis en arrière, c'est une piste cyclable.
OK, fait que cette thérapie-là de 60 jours...
C'est celle-là.
J'ai eu un animal actif.
Ouais, c'est ça, c'est celle-là.
Ouais.
Fait que là, je me faisais même pas rentrer de dope.
Je me disais, gros, là, c'est assez.
J'ai réussi à aller à une thérapie, je vais essayer de m'en sortir pour vrai.
OK, au moins, t'est assez. J'ai réussi à aller en thérapie, je vais essayer de m'en sortir pour vrai. Au moins, tu avais
cette lucidité-là.
Je viens de passer un mois sans consommer,
puis en thérapie, il me donne ma médication.
Je vais l'essayer, tabarnak.
Contrairement à la dernière fois
que tu avais fait ça pendant 21 jours,
mais dès que tu es ressorti.
C'est ça, c'était les 21 jours.
Il s'était passé plein de choses depuis ce temps-là.
J'ai eu le temps de déjouler.
J'ai eu le temps de déjouer,
pis tout.
Là, j'arrive à ma thérapie,
pis je me faisais rentrer des monsters,
je me faisais rentrer des
cartoons de cigarettes, parce qu'il y avait des commissions
juste une fois par mois, pis tu vas pas gagner
plus qu'un paquet, pis t'sais.
C'est-tu qu'il y a rien de même? Mon ex
me suit ça à travers la clôture, pis je me suis fait
pogner sur les caméras, pis ça je me suis fait cauler dehors
au cinquième mois de ma thérapie
il me reste ça un moment pour que je suis lousse
c'est juste parce que j'ai l'image
ton ex
à travers la clôture
t'es une bonne ex
t'es généreuse
après 5 mois
un matin on se lève
les autres arrestations ils faisaient ça le matin
le carcéral qui se faisait arrêter en thérapie
c'était le matin
moi j'étais un lefto
j'étais le teinté de bonheur
je me lève je me promène
je vois qu'il y a un char de SQ
un autre plus loin ça vient d'arrêter quelqu'un je sais que jil y a un char de SQ parké plus loin un autre plus loin
ça vient d'arrêter quelqu'un, je sais que j'ai fait de quoi de pas correct hier
après part
je m'en vais dans ma chambre
je graine toutes mes cigarettes
je commence à me faire des plugs
je me sers 6 grosses plugs de tabac
plus un gros bic, je sais que ça vaut 100$
hé gros
j'ai pas de la m****
pas le choix je commence à me pluguer
Toi tu nomme mon nom à l'intercom, ah descend bas
pas de trouble mon homme prêtement vient
Je descend bas, une lignée de policiers de SQ
Mais bon qu'est-ce qu'il y a encore, je suis à l'innocent tu sais bien
Je veux voir on a de quoi te montrer
T'as du te montrer la vidéo meilleur moment
as-tu déjà écouté
une vidéo de toi
qui se fait un souci
avec genre
6 policiers
non
c'est le coeur
gros
le début de la phrase
je vais pas dire
non
mais la fin
non
ça m'est jamais arrivé
fait que le marat
il était style
c'est une thérapeute
c'était Adèle
il rentre dans le char de police
il m'emmène jusqu'au poste de police à Lachute.
Aucun n'a jamais compris pourquoi.
Elle est au poste de police.
Puis tu sais, j'étais en thérapie,
puis j'étais pas encore toute lucide,
mais tu sais, j'étais plus lucide.
J'étais quand même plus clean.
Je consommais pas.
C'est vrai, parce qu'avec ton moi en dedans,
fait que j'étais capable d'avoir une discussion normale avec quelqu'un.
Fait que ça fait six mois que tu prends tes médicaments,
que tu consommes pas.
C'est ça, ça fait six mois
que je... ben, cinq mois que je prends ma médication
comme du monde, pis que je
consomme pas, pis que, tu sais, je suis bien suivi.
Fait que t'es un peu plus lucide. Lucide, pis tu sais,
je commence à plus réaliser des affaires.
Fait que, tu sais, j'étais smart avec les policiers,
tu sais, j'étais... J'en riais même
avec la... J'en riais même avec la policière,
j'ai dit, ouais. Faisais un mois, j'étais
en prison, faisais cinq mois, j'étais insolite, t'as dû, tu sais. Fait que j'en riais même avec la policière, elle disait « ouais, ça faisait un mois que j'étais en prison, ça faisait cinq mois que j'étais insolite, t'as dû, t'sais »
et t'sais, j'en riais même, fait que là, arrive à la chute, elle disait « tu me laisses-tu fumer une cigarette avant? »
pis t'sais, elle était super smart, pour vrai, elle était vraiment sweet, pis elle me laissait fumer, elle me disait « non, fume-en une autre avant, au cas où que c'est long »
ça va une dame, fait dîner ensemble, cherchait du thème, elle dit « je vais l'appeler mon avocate. J'appelle mon avocate.
Elle répond, je dis, ouais, c'est moi,
Kevin Bolduc. Elle dit, ouais,
mais attendez que tu m'appelles.
Elle fait une belle, ça, ça va déjà.
Ouais.
C'est ça, une autre thérapie, je pourrais aller.
Elle dit, gars, j'ai un dernier numéro, mais oublie ça.
T'as besoin d'un numéro, mais de un.
La policière, elle ne se sera jamais rappelée.
C'était un appel.
De deux, mais que t tu appelles la thérapie
puis tu compte pourquoi tu sais pas de crise et d'art il pas sûr que le pilier mais parce
que tu t'es dans faute et en thérapie pour pas être en prison fait qu'il y aurait peut-être
remonté dit et tout dans le fond et était plug et tout ce passé que c'est sûr le temps n'allait
c'est sûr que si le jeu avec la police a Est-ce que je dois faire une dernière appel?
Est-ce que je dois appeler
une thérapie?
Au cas où que ça marche.
J'ai le choix
de m'en sauver.
J'ai le choix
de m'en sauver
en retournant en prison.
Elle me laisse appeler.
Est-ce que j'appelle
un autre thérapiste
à l'entier?
Je trouve que c'est un gars
qui parle français,
mais tu sais,
français cubain.
OK.
Un accent vers le nom. Je fais mon admission quand je demande mais tu sais, je pensais à Cubain. OK, un accent latino.
Je fais mon admission quand elle me demande,
elle dit pourquoi je me suis fait de Christodore.
Je me dis, il va l'appeler la thérapie.
C'est ça, il va l'apprendre de toute façon.
Là, il me dit, là, ils se disent,
si ils sont acceptables, tu ne vas pas te faire sucer,
parce que c'est des thérapies mixtes.
Moi, comme un nastie d'innocent, je dis,
t'as-tu du clôture?
Je me suis dit, Chris,
si aucune chance, ça passe.
Si aucune chance, ça passe.
C'est aussi bien, c'est pas une belle histoire qu'on va raconter après.
J'en riais en tabarnak.
J'ai dit, c'est beau,
on va appeler ton avocate, mais qu'on aille de la place.
Il me raccroche la lingotin.
Chris dans la cellule,
j'attends. À 3h l'après-midi, je passe en cours vidéo.
Je rêve en cours vidéo.
Le juge me dit, qu'est-ce qui change dans tes conditions?
En fait, c'est l'adresse de ta résidence.
À la place de cette adresse, à Sainte-Adèle, c'est une adresse à Lantier.
Je ne savais même pas c'était où, Lantier.
Moi, quand j'ai appelé, je ne savais même pas que j'allais appeler à Lantier.
Je me dis, j'ai une prison à Lantier?
Une prison à Lantier, c'est ça.
Elle dit, non, tu t'en vas en thérapie. Je dis, ok, j'ai une prison à Lantier. Une prison à Lantier, c'est ça. Elle dit, non, tu t'en vas en thérapie.
Je dis, ok, j'ai été accepté.
Elle dit, oui, oui.
Elle dit, oui, mais on s'entend qu'ils ne sont pas de même.
Non, non, non.
Dans le fond, le gars qui t'a raccroché un goni,
il a appelé ton avocat.
Oui, c'est sûr.
Ton avocat, ça parlait avec la procureure.
Oui, j'ai été accepté.
La procureure m'a laissé une autre chance d'y aller.
Je fais, ok, je m'en vais faire 14 jours.
Parce que, tu sais, en même temps,
parce que, tu sais, oui, il est arrivé ça,
mais tu sais, si de la raison,
c'est que aussi, il y a probablement
qu'ils ont appelé la maison de thérapie où tu étais.
Puis, autre que ça, tu sais, je veux dire,
si tu faisais ta thérapie, tu faisais tes affaires,
tu ne faisais pas le trouble.
Moi, je faisais un peu de trouble.
Oui, mais...
Non, mais ils n'ont pas appelé.
Ils n'ont pas appelé.
Je ne m'aurais pas fait prendre.
OK. Non, non, non, j'étais... OK, tu étais... Je sortais de prison, puis tu sais, Ils n'ont pas appelé. Je ne m'aurais pas fait prendre.
Non, non, non.
Je sortais de prison et je n'étais pas prêt à arrêter de consommer.
Non, non, je n'étais pas prêt.
Le petit désinfectant qu'il y avait
au début,
qui sentait l'alcool,
il y avait sans thérapie.
Tantôt, c'est toi qui t'as dit que tu ne faisais rien rentrer.
Non, je ne faisais rien rentrer.
Par ta blonde. Non, parce que tantôt c'est toi qui t'as dit que tu faisais rien rentrer. Non, je faisais rien rentrer.
Par ta blonde.
Non, parce que moi... Pas de dope, mais tu buvais de Purell finalement.
Oui, il est déjà de même.
Mais c'est ça, je faisais fin des bouteilles d'eau vide, je crissais du Purell, j'avais crissé un congélateur.
Parce que l'alcool ça ne gèle pas, parce que ça je le transmisais dans du jus ou whatever.
Non mais c'est sous la thérapie.
Je suis prêt à arrêter la séance et c'est vrai que c'est le couvre-feu fait de se coucher je me suis l'échec pour ça mais je peux le lendemain me réveiller
pour faire ce premier à sa cramasse loups uranement. Ah, c'est pas ça le plus rough.
C'est d'être carcéral dans une thérapie,
avec tout le monde à jeun,
puis de dire, moi, je suis un peu défoncé,
faut pas que je me fasse pogner.
Il y a plein de monde ici qui ont le goût de consommer,
je sens peut-être encore un peu le formeton, tu sais.
Ouais, fait que fallait voir.
Fait que t'es pas encore à 100% dans le minding
de changer à 100%
non
non
un début de commande
je suis plus sur des
genre fera pas de conneries
tu sais
je vais
je vais
la dope peut-être pas
mais l'alcool
non c'est ça
c'était l'alcool
j'étais pas prêt
je n'ai pas parlé
parce que c'est rien
mais à 26 ans
j'ai pété
un ulcère d'estomac
deux fois
pis tu sais
j'avais eu de la médication
pis j'ai même pas pris
pis ça je l'ai pris
mais mélangé d'autres affaires pis je me suis magané beaucoup avec l'alcool pis c'était mon
dada j'étais pas prêt à... Non mais je comprends parce que tu sais quand t'arrêtes de consommer
c'est parce que tu sois prêt à le faire toi t'étais prêt à arrêter à dope mais l'alcool
t'étais pas rendu là. J'étais je te dirais 30% prêt à arrêter à dos puis 70% prêt à sortir de la prison avec tout
autre valentier je vais retrouver à l'entier le long
l'eau j'étais prête il restait un mois de thérapie à faire mais ce qui tombe
craint que ça zéro jean juin sur pétain six mois mais six mois parfait c'est
ça je me serre pétain six mois mais là bas quand la cour bio est fini puis
je suis allé et mon nom à cellule le temps qui se passe de quoi
j'ai
je sais pas je me suis juste dit si ce shot là
je t'acceptais pis je vais
en thérapie
j'ai eu le déclic le gros pis là je change tout
pis je vais chercher pourquoi je suis le même
y'a une raison tabarnak pourquoi je suis le même
là t'as fait j'ai eu une chance
je l'ai scrappé. J'ai une deuxième chance.
Faut pas que je la pète.
Là, justement, tu parlais du 30%.
Là, t'étais à 100%.
Oh, solide.
Dans un minding.
Là, j'essaie pour vrai.
Ouais.
Les policiers me ramènent de Lachute jusqu'à Lantier.
Je sais pas si c'est où Lantier.
Moi non plus, c'est une suite tantôt.
C'est à 20 minutes de Saint-Donat. OK, sais pas c'est où Lantier non plus c'est une suite tantôt c'est à 20 minutes
de Saint-Donat
ok
fait que c'est dans le nord
dans le Lantier
ouais
mais oui
maman là
si tu commences
à rentrer dans le bois
rentrer dans le bois
si pas de lumière
pas de chemin
elle est pas ici
je fais
call it
c'est tu une trap shot
parce que vous m'avez pas pogné
quand j'étais sur enquête
ta maman
c'est ça
vous descendez dans le bois
non non
thérapie est loin
on arrive dans pas long.
Elle arrive, c'tit, une nestie d'affaires.
Tourne, man, ça a l'air d'un nestie chalet, broche à foin, man.
Ben pas broche à foin, c'tait clean, mais t'sais,
un chalet genre avec des chevaux pis une cranche pis des affaires,
là, man, j'fais aïe aïe aïe aïe.
Rentre là-bas, gros, pis pour vrai, c'était la meilleure thérapie de ma vie.
J'ai rencontré
ma théra...
mon état venant, dans le fond,
qu'elle, c'était une ancienne
justement vendeuse,
pis qu'elle passait par là, mais pas par le post-traumatique.
Pis c'est elle qui m'a fait
découvrir bien les affaires, parce que là,
je me suis... au début, je m'ouvrais pas
vraiment sur moi, parce que
j'avais jamais eu
le déclic de
c'est peut-être que je vis le problème
moi dans ma tête il y a 4 choses
que je sais pas c'est quoi le problème
c'est pas tout
je savais que c'était moi le problème
mais c'est pas les situations que je vis
qui fait que c'est ça le problème
tu savais que t'avais un problème mais tu faisais pas le déclic
de le problème partait de où
non c'est ça pour moi c'était ça fait partie de mon cheminement de vie.
Je suis né de même pis c'est ça la vie c'est pas fait pour tout le monde.
J'étais un électron libre pis...
C'est ça, tout le monde a son enfance, tout le monde a grandi différemment pis y'a des...
Fait que là je parlais à ma thérapeute mais vaguement pis là elle voyait que j'étais vague. Oui, je voulais m'en sortir, mais j'étais sceptique.
Parce que moi, la confiance, comme je t'ai dit, a été brisée.
Surtout auprès des femmes.
Oui, c'est ça, solide.
Tu te retrouvais avec une thérapeute.
Plus que les femmes, cet événement-là a fait que ma confiance a été brisée envers tout le monde.
Vraiment envers tout le monde.
À part mon père, que lui, j'ai confiance totale, mais tu sais que
il pourrait se switcher
du jour au lendemain, comme mon meilleur ami,
que lui, finalement, après
le tuile des aiguilles, j'ai appris
que lui, il avait commencé
à se virer de bord contre moi.
Puis il s'est fait jouer dans la tête
lui, carrément.
Dans la rue, quand il est ressorti, lui...
On n'a plus contact pis il me bloque de partout,
pis lui il pense
que j'ai tout mis ça
sur son dos
pis que, tu sais,
parce que sa famille
a joué dans la tête
pis que son avocate
pis tout.
Mais on va rester
sur le lentier,
ouais?
Ouais, c'est ça.
Fait que là,
je commence à me donner
des activités.
Genre sur l'écrit,
je suis quand même,
je m'ouvre beaucoup plus
écrit.
C'est plus facile de...
Parce que j'ai une petite
pause dans ma vie,
je faisais du rap pis tu sais, je... On a tous eu une pause là. Ouais, ben c'ouvre beaucoup plus à écrire. J'ai une petite pause dans ma vie, je faisais du rap.
On a tous eu une pause là.
Ouais, c'est ça.
J'écrivais beaucoup
et je n'ai jamais arrêté d'écrire dans ma vie.
J'ai tout le temps écrit, pas nécessairement
ce que je ressens, mais...
Non, non.
J'écris juste ce que j'ai en tête.
La phrase que j'ai en tête, on l'écrit sur le papier
et je vais l'avoir. Là, elle me fait écrire. J'écris juste de quoi dans la tête. La phrase que j'ai dans la tête, on l'écrit sur le papier.
Je vais l'avoir.
Là, elle me fait écrire.
J'écris.
Puis là, elle me dit, j'aimerais ça que tu me fasses une activité,
que tu écrives un récit de ta vie, genre, vaguement.
Elle ne voulait pas que je dise trop de détails.
Un peu comme moi quand on s'est parlé. Oui, c'est ça.
Moi, il y a des grandes lignes.
Parce qu'elle ne voulait pas me bloquer tout de suite.
Parle-moi tout de suite de ta vie au complet. Je vais commencer à dire, c. « Parle-moi de ça, t'as eu au complet. »
C'est ça, c'est ça, c'est ça.
Elle me disait « Ok, mais dans cette situation-là,
tu sais, me trouver des points, puis tout, puis aller travailler. »
J'ai senti, elle, elle voulait vraiment,
c'était vraiment une thérapie,
puis pas juste elle, toutes les intervenants là-bas.
C'était une thérapie qui se concentrait vraiment sur la personne,
puis qu'elle voyait le potentiel,
puis qu'il y a un cheminement,
puis c'était pas du monde de « Ah, toi, tu sors de'école, t'as un diplôme pis t'sais, viens être
un thérapeute. »
C'est du monde qui avait du vécu aussi.
Ouais, c'est ça, c'était tout du monde qui avait du vécu.
Chris, ça...
On peut le dire, c'est du monde qui était là, qui faisait ce job-là pour les bonnes
raisons.
Il était là pour les bonnes raisons, ça c'était pas là pour la paix.
C'était vraiment pas là pour la paix.
Il était là parce qu'il aimait ça,
aider le monde.
Puis qu'il voulait repartager ce qu'eux autres avaient fait.
Parce que c'était tout du monde...
Cette thérapie-là, j'ai l'impression,
les intervenants, c'est tous
des anciens résidents par-dessus
les anciens résidents.
Oui, c'est ça.
C'est du monde qui ont passé par-là.
Ils ont été dans...
C'est qui la meilleure personne pour t'aider?
Quelqu'un qui a été là-dedans
qui a vécu la thérapie
c'est ça elle t'es en vie
t'es une thérapie de 6 mois
elle a vécu dans le même bâtisse que toi
t'as pas vécu ce que j'ai vécu
c'est ça exactement
en écrit
j'ai commencé à
les cloches étaient sonnes
ça faisait mon 5 mois j'ai commencé à... Je te sonne un moment donné, ça faisait mon 5 mois,
plus le temps que j'ai commencé à réaliser,
ça faisait 3 mois que j'étais là.
Ça faisait 5,
ça faisait 7 mois que j'étais à jeun,
pas tout à fait que je travaillais sur moi,
mais que je ne consommais pas.
Au moins, je ne consommais pas pendant au moins 7 mois.
C'est pas que tu n'avais plus de purède dans le corps non plus?
Non, à la deuxième thérapie, non, il n'y en avait plus.
Parce que eux autres étaient intelligents sur de la mousse,
parce qu'ils savaient la crosse.
Mais non, ça fait que ça a fait 6 mois,
je suis sorti de thé...
j'arrivais pour ma dernière journée de thérapie,
j'ai été libéré,
j'étais sûr que moi je retournerais dedans, mais que ça allait juste me faire sauver du temps.
Le lendemain, je passais en cours.
Le lendemain, une semaine après,
je passais en cours.
Je me présente au Palais de justice à Saint-Jérôme.
Je vais avec mon avocate.
Elle me présente.
Mais tu étais-tu encore en thérapie?
Non, je finissais ma thérapie.
Mais quand ta thérapie a fini,
puis la semaine, tu as passé en sans cours j'étais chez mon ex
fallait que j'aille
comme je t'expliquais tantôt
quand tu faisais 3 mois que t'étais dans une thérapie
pis que ça allait bien, après ça tu vas aller fin de semaine
mais moi je pouvais pas
mais pour la dernière
ils ont accepté
on l'emmènera pas
de la thérapie en prison
c'est ça
je comprends
j'arrive devant le juge et elle veut que je raconte un peu
mon chemin de manquement, par où je suis passé
dans la thérapie
je parle de tout ça, moi je m'en rends pas compte
quand j'en parle du chemin de manquement
je m'en rends pas compte
c'est un peu absurde
c'est un peu flou
c'est flou, genre. C'est flou, c'est ça.
C'est ça, c'est flou.
C'est écrit, ça fait ce que je suis aujourd'hui.
Tu ne réalises pas vraiment le cheminement que tu as fait.
Tu en parles, mais dans le fond...
Je réalise le cheminement,
mais je ne réalise pas l'ampleur du cheminement.
Le cheminement, OK, oui.
C'est ça.
Je pense que c'est la meilleure façon de le dire.
C'est ça.
Fait que là, j'ai passé une semaine chez nous, je passe en cours.
J'ai cop de
80 jours de fin de semaine
en dedans, plus 240
heures communautaires,
plus une amende, je ne me souviens plus
exactement le prix.
J'ai sourci
chez nous. Pas sourci,
les couvre-feu chez nous. Pas sourci, couvre-feu
chez nous.
Tu as des conditions respectives.
Oui, c'est ça.
C'est des conditions de base
quand tu fais ce petit délit.
Il ne faut pas que j'aille en contact
avec les personnes en tant que telles.
Je suis mes conditions.
Il faut que j'aille voir un agent
de probation une fois par mois.
Mes rencontres, ça dure cinq minutes.
Chris, mon camp, as-tu quoi à changer dans ta vie?
Tu vois bien, il y a rien à changer, tu es encore à jeûne.
Tu vois bien, tu sais.
T'avais-tu commencé à travailler?
Oui, c'est ça, j'avais déjà.
Moi, en sortant de thérapie, j'ai tout de suite commencé à travailler.
Un gars pour qui je travaille présentement, c'est un gars que je connais depuis qu'on est tout petit.
Lui, il s'accompagne de poses de gypses pis là je viens de travailler pour lui sur un petit bout. Ça va me donner ça. C'est ça et tout qui a fait valoir mon point du 90 jours de fin de semaine.
Même la juge crie que j'ai une job dans la construction. J'ai une job avec...
Vous me criez que c'est pas dans la rue pis ok, va te débrouiller pis on vaai une job dans la construction. Je sors déjà avec... Vous ne me crissiez pas dans la rue.
OK, va te débrouiller.
On va se revoir dans un mois.
J'ai commencé à travailler.
J'ai fait mes petites affaires.
Comment dire?
Depuis, man...
C'est ça que je voulais dire.
Kev, on est à la très, très fin 2023.
Ton pâtissier, les gens qui le regardent,
on est au début 2024. Les gens qui le regardent on est au début 2024
les gens qui le regardent nous en ce moment
on est le 16-17 décembre
whatever on est en tout cas mi-décembre
t'es sorti de ta thérapie la dernière
l'entier quelle date?
le 4 mai 2022
21
21 fait que c'est fait 2 ans et demi
ouais que je suis sur l'asphalte t'as tes fins de semaine c'est fait deux ans et demi ouais que je suis sur l'asphalte
t'as tes fins de semaine
c'est fait
ouais
t'as tout fini
ben j'ai
j'ai fait deux fins de semaine
là-dedans
ok
parce que
ils me donnaient pas
ma médication
pis je verrais fou
ok
fait que mon avocat
s'est arrangé
le Christ faisait
ses fins de semaine
chez eux à la maison
ok
le tabarnak
le gars se place
pis il arrive là-dedans
vous riez de lui
parce qu'il a pas
sa médication
pis vous lui donnez pas pis whatever j'ai été capable de faire les fins de semaine chez nous ok Ok. Le tabarnak, le gars se place, il arrive là-dedans, vous riez de lui parce qu'il n'a pas sa médication,
puis vous ne lui donnez pas, puis whatever.
J'ai été à la fin de semaine chez nous.
Ok.
Assigné à résidence.
Oui, c'est ça.
J'ai juste fait deux fins de semaine là-dedans.
Après ça.
C'est ça.
Ça s'est fait?
C'est fini?
Les fins de semaine sont finies? Non, mes fins de semaine sont finies.
Mes heures communautaires, je les ai faites à thérapie.
J'ai fait ma thérapie à l'entier
t'es allé à ça c'est cool
j'allais à thérapie
en même temps ça te garde
ça me garde un pied
avec eux autres
tu vas donner un coup de main
je parlais avec des résidents
je faisais
tu vois peut-être où t'es
je voyais du monde rent vois je suis rentré dans le
même mois avec moi c'est ça c'est un bon reality check le débat fac les fins de
semaine sont faits des tchankos conditions ouais je le tu vois j'ai mon
j'aime au dernier rendez vous avec moi jean de probation le 18 janvier.
Puis ça se finit début décembre. Après ça, j'ai plus de...
C'est début décembre
2024.
Ouais.
Non, début
février, excuse-moi.
Février, OK.
D'ici deux mois, t'as plus de conditions respectées.
T'es un homme libre 100%.
T'as un dossier criminel.
Ouais, j'ai resté avec un doss dossier mais je suis quelqu'un de très clean
pis de très
fait que ça fait 2 ans et demi
que c'est fini fait que pratiquement 3 ans
ça fait 3 ans
et quelques mois
ça fait 3 ans le 15 septembre
qui vient de passer que j'ai pas
consommé
first félicitations pour ça
pis là ça va bien tout va bien j'ai ma job j'ai mon appart. First félicitations pour ça. Merci beaucoup. Puis là, ça va bien?
Tout va bien.
J'ai ma job,
j'ai mon appart
avec des meubles à moins.
J'ai fait trois ans
que je suis dans la même place.
Un char avec des bons breaks?
J'ai un char
quasiment neuf.
Toi, tu es numéro un.
J'ai pas de problème d'argent.
Tu es straight.
J'ai réglé mes problèmes
que j'avais dans la tête.
Ma mère,
j'ai borré ça de ma vie.
Tu prends encore ta médication.
C'est ça qui sauve ma vie.
Ça, c'est la vie, tes médications.
Ça, je l'ai essayé de ne pas les prendre.
Mais quand je ne les prends pas, je reviens à la scène.
Quand je me suis expliqué, je reviens à la scène.
J'ai des médications pour la schizophrénie
puis bipolarité puis dépression
c'est ça parce que dans le fond
c'est ça c'est que
c'était le fameux événement
de me rendre schizophrène puis bipolar
mais c'est quelque chose qu'on a en dessous
moi j'imagine à la base
moi ça m'a laissé
t'étais une personne schizophrène mais qui en souffrait pas tant
mais cet événement là
je suis pas schizophrène au point que je me promène
Pis que quoi?
J'pense qu'il y a quelqu'un qui me parle
Mais j'suis schizophrène au point que
T'sais mettons quand je vais dans les psychoses
J'ai des voix qui me disent
Ah là y'a du monde ça, ça parle contre toi
Ça a le temps d'être réalité
Ça a le temps d'être réalité
Pis ça lit le pire Christ
C'est une petite fête pis t'sais j'ai jamais trouvé
Pis là j'en reviens à la scène Pis je me mets à me refondre réalité. Ça a été ma réalité solide. Puis, oh Christ, c'est-tu faible, tu ne les as jamais trouvés.
Puis là, je reviens à la scène, puis je me mets à me refondre. Tu prends tes médicaments,
ça va bien, la vie va bien, la job
va bien. Tout va bien, mais oui.
On va juste, je pense, la seule chose,
j'ai deux choses. La première,
merci d'être venu.
Parce que c'est ça, au parloir,
la prison n'a pas été tant que ça présente
dans ta vie. Elle aurait pu l'être vraiment plus. Non, mais c'est la prison qui a changé ma vie. Mais c'est la prison qui t'a changé parloir la prison n'a pas été tant que ça présente dans ta vie elle aurait pu l'être
non mais la prison
c'est la prison
qui a changé ma vie
mais c'est la prison
qui t'a changé la vie
puis qui t'a sauvé la vie
ouais
vraiment merci d'être venu
merci d'avoir
le plaisir
partagé ton histoire
merci d'écouter le podcast
parce que c'est comme ça
que
yes
t'as écrit parce que
t'aimes le podcast
puis merci d'être venu
puis bonne chance
yes
puis je te souhaite
mon gars de garder
sur la ligne sur laquelle tu es
et que tu ne retournes pas
dans ces marins là, que tu ne lâches pas ta médication
que tu ne retournes pas dans ce pattern là
je te le souhaite
j'espère que vous aussi vous le souhaitez, j'espère que vous avez apprécié le podcast
je trouve ça vraiment intéressant mon chum
merci beaucoup
un grand merci à toi
au parloir Yes. Je vous remercie. Au revoir. Au revoir. Thank you.