Au Parloir - Épisode #30 Sandra Rénoüs
Episode Date: March 24, 2024Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations....
Transcript
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Bonjour tout le monde, ici Cédric Bergeron. Bienvenue au 30e épisode du podcast Au Parloir.
Je le dis avec fierté parce que quand j'ai parti ce projet-là, je pensais faire une dizaine d'épisodes
puis arrêter là, mais apparemment les sujets s'enchaînent, les views augmentent grâce à vous, je vous remercie.
Parlant de ça, si t'es un fan du podcast, tu veux supporter, il y a le www.patreon.com
slash Au Parloir, où tu as accès
à 7 épisodes à l'avance.
Sinon, bien, comme d'habitude,
tu vas sur YouTube, un petit commentaire
après le podcast, abonne-toi,
like, partage, parle-en
autour de toi, ça va te prendre 2 secondes.
Pour moi, ça fait toute une différence.
Aujourd'hui, j'ai reçu
Sandra Renoïs.
Podcast super intéressant très différent, là je vous le dis tout de suite
c'est un podcast très très très différent
c'est un podcast éducatif
Sandra dans le fond
travaille, elle fait des demandes de pardon
donc quelque chose qu'on
entend souvent dans le milieu
je veux faire
une demande de pardon, je sais pas je devrais faire une demande de pardon. Je ne sais pas si je devrais faire une demande de pardon.
Je vais-tu être accepté? »
On a parlé de tout ça.
On a parlé aussi des waivers,
donc pour les gens des dossiers criminels
qui vont traverser aux États-Unis.
On a parlé à 17 ans, tu as fait des affaires.
Mineur à 18 ans, ton dossier s'efface.
Tu vas avoir toutes ces réponses-là dans ce podcast-là.
Un gros merci à Sandra.
Un bon podcast éducatif au Parloir. Sous-titrage Société Radio-Canada « Comparer ma prime ». Je te lis ça, puis après ça, je te fais un résumé.
« Comparer ma prime » simplifie le processus d'assurance
en fournissant une comparaison
exhaustive et transparente parmi les plus
grandes compagnies d'assurance au Canada.
Ils ont une équipe qui regroupe
des CPA, des conseillers
et des planificateurs financiers.
Bon, ça, c'est le bas de plate, là,
mais c'est une belle plug. Mais ce qui est cool
avec eux autres, c'est qu'ils
se spécialisent, dans le fond,
dans les cas refusés. Tu sais, souvent,
les anciens détenus, c'est
dur de se faire assurer.
T'as pogné une balloune,
après ça, c'est dur d'avoir de l'assurance,
t'es cancellé pour non-payement des assurances.
Si t'es jeune, des fois, c'est
dur de se faire assurer. Et eux autres,
ils se font la mission du aucun cas refusé. Il y a le site Internet, ici, en bas à l'es jeune, des fois c'est dur de se faire assurer et eux autres se font la mission du aucun cas refusé
il y a le site internet ici en bas
à l'écran, mais si tu vas
sur Youtube, dans la description
de la vidéo Youtube, ils ont tous leurs liens
tu cliques, tu vas tomber sur leur site internet
rentre en communication avec eux autres
si t'as des problèmes d'assurance, puis même si t'as pas de problème d'assurance
ils vont faire des comparaisons puis ils vont trouver
la meilleure prime possible
comparez votre prime.
Bonjour Sandra.
Salut, ça va bien Cédric?
Ça va super bien toi.
Merci, merci, merci d'abord pour l'invitation, je tiens à le dire.
Écoute, je te relance ça, merci d'être là.
Tu m'as écrit puis tout de suite,
quand tu m'as dit ce que tu faisais dans la vie, je fais
oui, il faut que tu viennes au
Parloir, Parloir
podcast sur l'univers carcéral.
On va le dire tout de suite,
tu n'as pas fait
de crime, tu n'as pas fait de prison,
tu n'es pas une ancienne détenue.
Merci de le préciser.
Non, non, on en a reçu
beaucoup au podcast, c'est pour ça que je voulais le préciser. Non, non, on en a reçu beaucoup au podcast,
c'est pour ça que je voulais le préciser.
Dans le fond, écoute, présente-toi,
puis explique-nous ce que tu fais,
puis après ça, on va rentrer dans ce sujet-là.
Bien, en fait, la raison pour laquelle je t'ai dit merci d'abord
de l'invitation, parce qu'à prime abord,
le but n'était pas pour moi de venir faire un podcast.
Je ne sais pas si tu te souviens de nos échanges.
Dans mon fil de Facebook, sur un ami qu'on a en commun,
j'ai vu ce que tu faisais comme podcast,
puis je t'ai écrit, j'ai dit, j'ai plein de belles histoires pour toi,
parce que dans mon quotidien, j'accompagne des gens à faire
ce qu'on appelle communément la demande de pardon,
la demande de suspension de casier judiciaire.
Oui, c'est ça. Aujourd'hui, c'est comme ça que ça s'appelle.
Depuis 2012, c'est la demande de
suspension de casier judiciaire, mais avant,
c'était une demande de pardon.
C'est resté dans la tête des gens,
puis quand les gens nous appellent, c'est pour
une demande de pardon.
Mais si on veut utiliser les bons termes,
c'est une suspension de casier judiciaire.
Pourquoi? Parce qu'on peut la révoquer en tout temps,
mais on pourra rentrer dans le fil.
On va rentrer. On a du temps, t'inquiète.
On va pouvoir rentrer dans le détail.
C'est quoi? C'est pour ça que t'es là. C'est pour nous
expliquer ça, parce que je pense que la plupart des gens
ont déjà entendu le terme
« demande de pardon »,
mais je pense que c'est flou. Puis comme je te disais tantôt,
même pour moi qui connais quand même bien le milieu carcéral,
c'est
quand même quelque chose de flou.
C'est qui a le droit, qui n'a pas le droit, ça implique quoi.
On va tout rentrer là-dedans aujourd'hui.
Ça va être un podcast éducatif.
Merci, merci beaucoup, merci.
Puis c'est ça que tu disais.
Dans le fond, c'est ça toi à la base.
Donc tu me dis juste, j'ai des belles histoires,
mais moi je te dis, non, non, moi je veux que tu viennes nous parler
de ce que tu fais, de ton travail.
Ta compagnie, dans le fond, toi, c'est une décision.
Toi, tu as parti de ta propre compagnie pour faire les demandes de pardon.
En fait, non. Je suis actionnaire de l'entreprise.
La compagnie, elle a sept ans maintenant.
Mes partenaires sont de Québec.
C'est un ancien policier et quelqu'un qui fait des ressources humaines
qui ont parti de l'entreprise. Moi,
je suis courtier immobilier.
Dans notre bureau, au-dessus de nous,
il y avait un monsieur qui faisait
des empreintes digitales. On va revenir sur ça.
C'est un ancien policier
aussi. Lui, il voulait fermer
l'entreprise. Mon directeur me disait
« Ça te tenterait-tu de faire
des empreintes digitales? » Je lui dis « Pourquoi? »
Je suis allée voir la personne qui le faisait. Il me l'a expliqué. Je lui dis « Pourquoi pas? » J'tu de faire des empreintes digitales? Je lui dis, bien, pourquoi? Puis là, je suis allée voir la personne qui le faisait.
Il me l'a expliqué.
Je lui dis, ah, pourquoi pas?
Puis j'ai commencé par les empreintes digitales
parce que les empreintes digitales,
on ne le fait que pour du civil, pas pour les...
OK, mais écoute, je te reviens
parce que faire des empreintes digitales,
on parle de prendre les empreintes.
Exactement.
Dans le but de, c'était quoi le...
Bien, en fait, on peut avoir,
on peut demander les empreintes digitales pour...
En fait, nous, on le fait vraiment juste pour le civil.
On demande les empreintes digitales pour quelqu'un qui fait une demande d'adoption.
Je ne sais pas si tu te souviens de ton processus,
parce que j'ai un petit peu regardé ton parcours.
Tu as adopté des petites...
Mais j'ai adopté au Québec, moi.
Au Québec.
Écoute, je ne te dis pas non, mais je n'ai pas souvenir d'avoir pris mes emprunts, mais c'est possible.
On demande. Peut-être la loi a changé, je ne sais pas depuis quand est-ce.
Ça fait 10 ans, moi.
Peut-être que depuis, la loi a changé, mais on fait les empreintes digitales pour les adoptions.
Les gens qui font une demande d'immigration, souvent dans leur processus d'immigration, on leur demande leurs empreintes digitales.
Les gens qui veulent faire du bénévolat pour s'assurer qu'ils n'ont aucun
casier judiciaire, on leur demande de faire
les empreintes digitales. Donc, nous, on fait les empreintes
digitales et on envoie ça à la GRC
et la GRC envoie le rapport
à savoir s'il y a quelque chose
ou pas dans le casier judiciaire.
Les demandes des étudiants qui s'en vont
étudier dans un certain programme,
on leur demande de faire ça,
les visas pour des gens qui vont à l'étranger.
On leur demande leur casier judiciaire.
Donc, le parcours, c'est par les empreintes digitales.
Et la seule manière qu'on peut vraiment déterminer
s'ils ont un casier ou pas,
c'est avec les empreintes digitales.
Je l'avais dit que ce serait éducatif.
Tu veux, déjà, on n'est même pas dans le monde de pardon,
puis on apprend.
Mais pour vrai, je n'ai pas...
Il ne faut pas te mentir, on a déjà pris mes empreintes digitales, mais je n'est même pas dans le monde de pardon, puis on apprend. Mais pour vrai, je n'ai pas... On n'a pas de mentir, on a déjà pris mes empreintes digitales,
mais je n'ai pas ce souvenir pour l'adoption.
Ma femme pourrait me le confirmer, mais je n'ai pas ce souvenir-là.
Peut-être qu'il y a dix ans, le processus était différent
parce qu'il y a eu tellement d'histoires dans les cas de familles d'accueil.
Donc, peut-être que le gouvernement a changé leur procédure.
Mais maintenant, pour l'adoption,
que ce soit en banque mixte, que ce soit pour une famille d'accueil, on prend les...
Comme je te dis, je ne m'embarque pas.
Il y a de fortes chances que ce soit arrivé.
Ce qui serait logique, en fait,
mais je n'ai pas souvenir de...
Mais écoute, le processus a été assez long. Il y a eu tellement
de... Ça englobait tellement de choses
que je te dirais que... Écoutez, des fois, il y a des gens qui viennent
deux fois parce que c'est bon pour un certain
nombre de temps. Donc, le processus est
tellement long. Donc, après deux
ou trois ans, il faut qu'ils reviennent puis ils reprennent
encore pour s'assurer qu'entre-temps, il s'est
rien passé. Il s'est rien passé.
Fait que t'as commencé, bon, avec les empreintes?
Avec les empreintes, puis
celui à Québec
qui faisait les... Pardon, je lui ai demandé, « Écoute, donc,
c'est-tu compliqué? » Il dit « Tu sais lire?
Tu sais écrire? » J'ai dit « Oui. » Il dit « T'es allé à l'école? »
J'ai dit « Oui. » Il dit « Bien,
je vais venir au bureau puis je vais te montrer comment faire. »
Tout le monde peut faire
sa demande de pardon. C'est que
le processus, il est long.
Puis souvent, les gens, ils viennent nous voir
pour ça. Parce que c'est long. Ça leur
tente pas de courir après les papiers. Ça leur tente
pas de faire les suivis.
Est-ce que ça vaut la peine
de mandater quelqu'un?
C'est libre à chacun.
Tu dis que tu es en immobilier, je connais,
j'ai été aussi agent immobilier dans une autre vie,
et tu sais, c'est ça,
tu peux vendre ta maison partout même,
puis tu peux prendre un agent d'immeuble
pour, si tu ne veux pas gosser avec les papiers,
les visites, les rendez-vous, ça fait que c'est ça, toi, c'est une spécialité. Je veux dire, dans le domaine artistique, il y a ce qu'on appelle des demandes de subvention. Tout le monde peut faire, tout artiste peut faire une demande de subvention, mais t'as des gens chacun. Est-ce que vous pouvez le faire? Oui. Maintenant, est-ce que vous voulez qu'on vous accompagne? Bien, on est là pour...
Éviter certaines erreurs qu'ils peuvent faire.
Même nous, on en fait des erreurs,
je ne vais pas nous s'en cacher.
C'est juste qu'on le fait une fois l'erreur,
on ne va pas le faire deux fois. Donc, les gens, des fois,
ils vont envoyer la demande, ils vont le retourner,
ils vont envoyer, puis dans la demande,
il y a des délais. Donc, c'est tout ça
qu'il faut éviter.
Tu n'es pas obligé de me répondre, mais ça ressemble au coût financier pour une personne qui va faire une demande de pardon, ça ressemble à quoi?
Chez nous, tout inclut, si c'est pour une possession de cannabis, c'est 400 $, puis si c'est pour une, comme j'aime dire, les baccalauréats en criminologie. C'est 850 $ plus les taxes. Mais c'est du début jusqu'à la fin, de l'empreinte digitale jusqu'à l'envoi à la Commission des libérations conditionnelles.
Aux libérations conditionnelles, pour qu'ils étudient le dossier, il y a un frais de 50 $. Le tarif a changé depuis 2022. Au début, c'était 650 quelques dollars quand on l'envoyait à la commission des libérations. Depuis le 1er janvier 20-22,
c'est descendu à 50 dollars.
Donc, c'est...
C'est une bonne chose pour les gens
qui font... C'est-tu
la même chose provinciale,
fédérale, c'est tout fédéral, même si t'as eu
une sentence provinciale? C'est la même chose.
C'est gouvernemental
canadien. C'est le canadien qui fait... C'est canadien, c'est la même chose. C'est gouvernemental canadien. C'est le Canadien qui fait le coup.
C'est le Canadien, c'est ça.
Donc, quelqu'un qui n'a pas passé en cour fédérale,
c'était juste, mettons, ça a été gardé provincial,
qui a fait une sentence provinciale,
la demande de pardon se fait au Canada pareil.
C'est au Canada.
On fait notre crime au Québec,
mais on est pardonné par le Canada.
Pardonné par le Canada.
Merci, Justin.
Puis,
toi, c'est ça.
Tu as appris à faire ça,
puis tu as fait comme...
Bien, j'ai commencé avec les petites...
Martin, il m'envoyait...
Oups, pardon, je l'ai nommé,
mais bienvenue, Martin.
Martin, il m'envoyait les petites causes.
Au début, il les filtrait au téléphone.
Il va dire, OK, c'est comme ça,
c'est comme ça, c'est comme ça.
Des cas plus simples, maintenant.
Plus simples.
Ce que vous appelez les ballons,
les petits voies de fait.
Les petites possessions.
Les petites possessions de rien du tout.
Les possessions, c'est juste une fois, c'est facile.
Parce que c'est presque…
C'est accéléré.
Les récidivistes.
Les récidivistes, il faut faire une demande complète
de demande de pardon.
Donc, on m'accompagnait dans tout ça.
Et puis, jusqu'à présent, des fois,
on a des cas, puis
j'appelle encore.
C'est comme ça.
T'appelles Martin?
Oui, ou bien j'ai mon autre associé,
Nathalie. Nathalie, elle se spécialise
dans ce qu'on appelle les waivers,
ceux qui veulent aller au...
Ça aussi, bien, c'est ça, on va en parler de ça.
J'avais hâte, parce que c'est ça, c'est tous ces termes-là,
le waiver aussi, on va tous parler de ça. Il y a hâte parce que c'est tous ces termes-là, le waiver aussi, on va tous parler de ça.
Il y a juste une mention, je pense que
tu veux faire parce que tu me dis, tu veux le mentionner,
tu n'es pas avocate. Non,
je ne suis pas là. On n'est pas des avocats,
ni Martin, ni moi, ni Nathalie. Nous ne sommes pas
des avocats. Nous ne donnons aucun avis
juridique. On ne fait que guider
les gens dans le
processus. Donc,
est-ce que ce que j'ai fait,
c'est toi, est-ce que je peux aller en appel?
Nous, on n'est pas là pour...
C'est ça.
Si quelqu'un vous appelle pour avoir des questions
concernant les pardon, les waiver, mais...
On ne donne aucun avis.
C'est ça, il n'y a aucun avis.
Je voulais juste s'en dire.
Au contraire, on leur dit, moi, des fois,
il y a des...
Je vais donner un cas à quelqu'un qui m'a appelé.
C'est un étudiant étranger.
Il a conduit en état d'ébriété. Qu'est-ce que je fais? Appelle ton avocat. m'a appelé, c'est un étudiant étranger, il a conduit
en état d'ébriété, qu'est-ce que je fais?
Appelle ton avocat. Rendu là, moi, je ne peux pas
rien faire.
Il y a eu une erreur sur le dossier,
je ne peux pas rien faire, contacte ton avocat.
Par contre, une fois que tu as pu gérer ta
sentence, tu as fait ta sentence, tu es éligible,
tu peux me rappeler. Mais est-ce que je suis là pour
te donner des avis juridiques? Est-ce que l'avocat
m'a bien représenté? Nous, on n'est pas là pour faire ça.
L'avocat fait son travail et nous, on fait notre...
Non, mais je voulais dire, vraiment,
parce que tu me l'as dit hors caméra avant,
que tu voulais le mentionner,
que c'est ça, que vous n'êtes pas avocat et tout ça.
Écoutez, il y a même des avocats
qui en font des demandes de pardon.
La première étape est de venir prendre
les empreintes digitales.
Puis nous, on prend les empreintes digitales, puis on envoie
les dossiers chez l'avocat. Et jamais,
peut-être qu'il y a d'autres entreprises qui gardent les clients,
mais nous, on leur envoie.
Y'a-tu des avocats qui font de la
sous-traitance avec vous autres? Leur client, on va faire
une demande de pardon, puis vous l'envoyez, vous le fassiez.
Non, non, pas...
Non, mais je connais une couple d'avocats, ça serait l'argent. Je te charge 1000$ pour ta demande de pardon, puis ils l'envoyez, vous le fassiez. Non, on n'a pas... Non, je connais une couple d'avocats, ça serait l'urgence.
Je te charge 1000$ pour ta demande
de pardon, puis ils te payent 650$.
Écoutez, s'ils veulent nous les référer
puis nous les donner en sous-traitance,
bienvenue, on va les
prendre jusqu'à... C'est drôle parce que
dernièrement, j'ai reçu un
client qui est venu me voir, puis quand ils
prennent leur rendez-vous, c'est à même
un portail, puis sa demande,
c'était « demande de pardon ».
Donc, c'est un bloc de rare, donc je le reçois,
je prends ses empreintes,
puis là, il me dit « Ah, c'est l'avocat qui m'a référé
à vous ». Je dis « Ah, oui, il est donc bien gentil,
cet avocat-là, c'est la première fois que ça me...
que ça m'arrivait.
Et puis, il dit « Oui, oui, c'est l'avocat
à tel, tel, tel endroit ».
Je dis « Ah, un instant, cet avocat-là, il a déjà l'habitude de m'en envoyer pour les demandes de pardon. Je lui dis, vous êtes sûr qu'il vous a réf est venu. Il est venu faire ses empreintes. Puis, il m'a dit que vous l'avez référé pour les empreintes
de pardon. Pour la demande.
Pour la demande de pardon. Mais habituellement,
ils viennent juste prendre. Je veux juste m'assurer que...
Je vous vole pas un client.
Il dit, oh non, non, il s'est peut-être mal...
Il a peut-être mal compris. Donc,
sur la demande, j'ai changé qu'on envoie
directement la demande.
Donc, c'est le client de l'avocat.
On le laisse.
Tu es une femme droite.
Tu aurais pu... Je pense que l'avocat m'aurait rappelé
pour me demander où est le dossier.
Je veux dire, à la base,
c'est le client.
Tu aurais pu faire...
C'est mon erreur.
Non, ce n'est pas ton erreur.
Tu as tout mon respect pour ça.
Tu aurais pu prendre le client. Non, mais j'ai demandé si c'était pas ton erreur. Moi, écoute, tu as tout mon respect pour ça parce que tu aurais pu prendre le client,
mais tu as eu le professionnalisme.
Non, mais j'ai demandé si c'était qui son avocat.
Ça m'a juste sonné une cloche pour me dire
qu'habituellement, il m'en envoie pour les empreintes.
Donc, si je veux continuer qu'il m'en envoie
pour les empreintes, je vais y retourner son...
Oui, c'est sûr.
Je préfère perdre 850 que de perdre
tous ceux qui m'envoient pour les empreintes.
Parce que les empreintes, c'est quand même 90 $ taxes incluses. Fait que multiplier par pour ce qu ceux qui m'envoient pour les empreintes. Parce que les empreintes, c'est quand même
90 $ taxes incluses.
Multiplier par pour ce qu'ils m'envoient,
je vais les... Il y a eu un calcul
rapide qui s'est fait dans ma tête.
Tu fais-tu que ça maintenant ou tu touches encore un peu
à l'immobilier? Je touche encore
à l'immobilier.
Je fais... Oui, je fais...
Oui, on fait ça. Les deux.
Les deux. Puis souvent, je trouve que c'est un qui amène l'autre
parce que, comment je pourrais dire ça
des gens qui font des, tu sais des fois
ils viennent nous voir et ils sont pas prêts pour acheter
une maison ou encore
ma maison me coûte plus cher pour assurer
j'ai ça dans mon dossier
on les récupère
parce que les assurances coûtent plus cher
les hypothèques coûtent plus cher
j'ai déjà raconté sur le podcast, moi j'ai de l'immobilier on les récupère. Parce que les assurances coûtent plus cher, les hypothèques coûtent plus cher.
J'ai déjà raconté sur le podcast, moi j'ai de l'immobilier puis un de mes premiers duplex que j'ai
acheté, je l'avais acheté justement avec un ami
qui venait tout juste de sortir
de prison.
On l'a mis comme troisième assureur
puis on l'a mis troisième emprunteur.
Lui, ça l'a aidé à rebâtir
son crédit en même temps qu'en sortant
parce qu'il n'y avait rien.
T'as pas l'air de s'assurer, tu n'as pas l'air d'avoir un prêt
ou quoi que ce soit.
Donc, souvent, c'est pour ça que les gens font la demande
de suspension de casier d'ici à parce que
ça les suit.
Donc, c'est un bien pour...
C'est un bien pour un...
Là, on va y aller direct.
Qui peut faire ça?
Quand on peut faire ça?
Est-ce que tout le monde est accepté?
C'est trois questions.
On va y aller par un point.
Quand on peut faire?
À partir de quand?
Non, qui?
Qui peut faire une demande de pardon?
Écoutez, est-ce que la décision finale ne vient pas de nous?
La décision finale vient du commissaire à la libération conditionnelle.
Donc, toute personne qui a purgé sa peine, sa sentence, vient du commissaire à la libération conditionnelle.
Donc, toute personne qui a purgé sa peine, sa sentence,
donc, dépendamment quand est-ce qu'ils ont commis la peine,
c'est soit 5 ans, soit 10 ans.
Donc, par voie sommaire, une balloune, c'est 5 ans.
J'y vois 5 ans à partir du moment où ils sont condamnés ou à partir du moment où...
Que la sentence, elle est terminée.
C'est-à-dire que...
Amende payée, sentence terminée, probation,
tout est fini, sursis, tout fini, fini, fini, fini.
C'est ça, c'est ça.
Probation aussi. Fait que la journée que t'as fini ta probation...
Je vais pire, je vais loin.
Quelqu'un a pas payé l'amende.
La probation est terminée, mais t'avais une amende à payer.
Mettons 10 000, whatever.
T'as pas payé l'amende, puis l'amende, tu l'as payée hier.
Ton 5 ans, il commence
à partir du moment que tu as fini.
Tout au complet. Il faut que tout
soit réglé à 100 %.
Pour que le dossier soit
fermé. J'en ai eu.
Ils étaient illigibles. Quand je reçois le dossier
de cours, l'amende, elle n'a pas été
payée. Il faut attendre.
C'est plate, mais c'est ça. Ce n'est pas moi qui décide.
C'est le... J'imagine que. Ce n'est pas moi qui décide.
J'imagine que les ballons,
comme on dit,
quelqu'un qui a conduit un état d'ébriété,
ça doit faire quand même une bonne partie, j'imagine,
des demandes.
Je vais revenir sur mes questions après,
mais c'est parce que moi,
j'ai déjà entendu à quelques reprises
des amis dire,
« Ah, je ne peux pas aller là, je ne peux pas faire ci, je ne peux pas faire ça. »
Je me suis dit, « Fais ta demande. Pourquoi tu ne fais pas ta demande de pardon? »
Ils m'ont fait comme, « Pas de suite. »
Je me suis dit, « Tu ne peux pas. »
Ils m'ont dit, « Oui, oui, je suis éligible, mais il vaut mieux me donner encore 10-15 ans
parce que je me suis fait dire, tu ne peux pas le faire plus qu'une fois?
Bon, encore une fois, je ne suis pas là pour donner des avis juridiques.
Non, non, non.
Est-ce qu'il y a des gens qui l'ont fait plus qu'une fois? Oui.
Mais non, est-ce que nous, on va le faire? Non.
J'ai des principes. Selon la loi, oui.
OK, fait que quelqu'un, mettons qu'il fait une demande, il est éligible,
il fait sa demande de pardon, la demande de pardon est acceptée pour
what's fair, whatever.
Fait 10 ans, il a eu son pardon.
10 ans plus tard,
il éclate, bing, bang, bang, boom.
Il se fait arrêter, dossier criminel.
Il pourrait refaire, légalement
parlant, il pourrait refaire une demande de pardon.
Mais c'est à la discrétion des commissaires
c'est ça, parce que vous si quelqu'un
peut pas venir vous voir et dire
si je fais ma demande de pardon, ça va-tu passer
moi je
vais faire la demande, est-ce qu'elle va être acceptée
vous vous-même vous décidez pas
si elle va être acceptée
dans notre contrat c'est écrit que c'est pas nous qui prenons les décisions
puis nous on y va selon ce que vous nous racontez.
Mais mettons, avec ton expérience,
est-ce que t'es... Si quelqu'un t'arrive avec un dossier, est-ce que t'es capable
de regarder un dossier et faire comme
« Honnêtement, ça vaut pas la peine d'essayer,
ça passera pas » ou... Écoutez...
Ou tu te gardes pas cette discrétion-là?
Je me garde pas cette discrétion-là
parce que j'en ai eu un cas, c'était
jamais de ma vie et même la personne ne pensait pas que ça allait passer.
Mais il y a eu un beau cheminement.
Écoute, on écrivait la bénéfice mesurable ensemble et les deux ont pleuré tellement que son histoire était belle.
C'était impossible que ça ne passe pas.
Il s'est repris en main, mais le dossier était pas mal épais.
Bénéfice mesurable, tu as dit ce terme-là.
On remplissait ça, le bénéfice?
Le bénéfice mesurable, c'est sûr qu'il y a des étapes.
Les bénéfices mesurables, c'est pourquoi on doit t'accorder.
Un petit peu comme quand les gens passent devant le payroll.
Comment on appelle ça?
Je l'appelle ça le trio de libération conditionnelle.
C'est à peu près la même chose.
Les gens doivent aller s'expliquer pourquoi
ils sont éligibles pour une libération conditionnelle.
Puis le monsieur, il est venu.
Son cas, il était quand même assez...
À l'eau.
C'était très, très, très, très, très lourd.
Mais il a eu...
Quand il est venu chercher,
il a pleuré.
On pleurait quand il écrivaitait puis quand je l'ai appelé pour dire
que ça lui a pris 18 mois avant qu'il reçoive la réponse
mais quand il a reçu la réponse
on pleurait les deux
parce que je dois préciser que
quand vous faites la demande de pardon
eux ils vérifient tout encore
ils vont vérifier
est-ce que c'est vrai que vous n'êtes plus en contact
avec ces gens-là
est-ce que c'est vrai que vous n'êtes plus en contact avec ces gens-là? Est-ce que c'est vrai
que
vous travaillez?
Donc, quand même qu'on me raconte n'importe
quoi à moi, eux, là-bas,
ils le vérifient. Comme tu as dit,
ça a pris 18 mois. Ça n'a pas pris 18 mois
parce que ça a pourri sur le coin d'un bureau, parce qu'ils
font une enquête, ils font une recherche.
Surtout avec un dossier.
Je ne peux pas le dire. C'est ça. Fait que quelqu'un, ça ne donne rien. Non, mais avec un dossier qui est... Je peux pas le dire.
Ça fait que quelqu'un, ça donne rien.
Non, mais tu sais, j'aime bien aussi parce que le but
est pas que tu sois bombardé d'appels après le podcast.
Faire comme, « Hey, moi, ça t'a pas passé?
Hey, y a-tu des gens? »
Tu t'avances pas là-dessus parce que justement,
lui, peut-être que t'as lu son dossier,
ça t'a peut-être tenté de dire,
« Tu vas perdre 850 piastres. »
Mais tu l'as pas dit, puis heureusement que tu l'as pas dit et tu veux heureusement que tu ne l'as pas dit.
Au pire, je pense que rendus là, les gens,
avec l'expérience, avec du
recul quand je regarde,
ils n'ont plus rien à perdre.
Donc, ce n'est pas 850
dollars
qui vont les challenger.
Ça ne va pas
les breaker à faire le move.
J'en ai même eu un que son dossier,
il avait été refusé trois fois.
Puis il est venu nous voir.
Puis là, sa demande est en étude.
Puis il l'a reçu dernièrement.
Mais il avait été refusé trois fois auparavant.
Je te pose la question, peut-être que je vais te lancer des fleurs.
Est-ce que ça a été refusé
deux fois parce que la demande n'a été
pas bien faite, puis la troisième fois, ça a marché parce que
vous autres, vous avez fait une super belle demande,
c'était plus professionnel, c'était plus...
Je ne penserais pas. Je pense que
c'est le cheminement de la personne.
OK.
Oui, des fois, on fait une demande,
puis encore une fois, je dis, les gens,
ils doivent sans doute faire des vérifications. Est-ce que vous êtes encore
dans le même milieu? Est-ce que vous travaillez?
Est-ce que vous êtes pris en main? Mais je pense que
le délai qui s'est passé
quand il est venu nous voir,
versus les trois premières fois qu'il l'a fait,
il y a un délai qui s'est fait. Il s'était repris en main,
il a retourné travailler,
il a pris du temps sans jamais
voyager, il s'est mis à faire
du bénévolat, aider des gens.
Donc, tout ça, je pense que ça vient
à savoir faire. Donc, nous,
c'est pas moi qui... c'est pas mon travail,
c'est son travail à lui. C'est lui
qui a fait son travail pour arriver
où est-ce qu'il en est. Moi, je l'ai juste accompagné
à remplir son formulaire.
Si je comprends,
bullshiter sur une
demande de pardon, ça donne absolument rien. Absolument rien. Peut-être que ça va passer, peut-iter sur une demande de pardon, ça ne donne absolument rien.
Absolument rien.
Peut-être que ça va passer.
Peut-être.
Mais encore une fois,
on peut révoquer la demande.
Ça peut être révoqué.
Ça peut être révoqué.
OK, ça peut être révoqué.
OK, si elle est acceptée,
puis eux autres se rendent compte...
Que ce que vous avez dit,
ce n'est pas bon,
ils peuvent venir la rechercher.
Ça n'est pas arrivé,
mais c'est écrit.
Ça peut arriver.
Ça peut arriver.
Légalement parlant, ils ont le droit.
Oui, ils ont le droit.
Donc non, ça ne sert à rien de...
Oui, raconte-moi ton histoire.
Raconte-moi ce qui est vrai.
On va le mettre.
Puis le but, ce n'est pas de vous caler.
Le but, c'est justement de réinsérer la société
pour les bonnes causes, pour la bonne raison.
As-tu un bon pourcentage au bâton,
si on peut dire ça?
Par rapport au pourcentage de demandes qui sont
faites à ceux qui sont acceptés.
Mes demandes sont acceptées. Par contre, il y a des demandes
qui sont retournées
parce que, comme j'ai dit, des fois, on fait encore
des erreurs, elles ne sont pas encore éligibles.
Donc, j'ai mal calculé
le temps. Le 5 ans.
Mais vous vous suffiez aussi à ce que la personne te dit? Non, c'est mon travail à moi. On doit regarder. Peut-être que j'ai mal calculé le temps. Le 5 ans. Le 5 ans. Mais vous vous tutifiez aussi à ce que la personne te dit?
Non, c'est mon travail à moi.
C'est comme miakou le pas.
On doit regarder.
Peut-être que j'ai mal calculé son délai de probation.
Là, j'ai mal calculé son délai.
Donc, souvent, c'est comme il faut qu'il attende un an.
Donc, je leur dis, est-ce que vous voulez être remboursé
ou vous voulez qu'on…
Mais rendu là, le dossier, il est monté.
On ne va pas le recharger l'année prochaine.
La seule chose que peut-être qu'on va avoir à refaire,
c'est...
À rajouter, mettons, dans la dernière année,
mon travail s'est rendu sûr, je fais du bénévolat
depuis un an.
Et la demande, le formulaire de police.
Parce qu'il y a un délai prescrit, comme tu disais.
C'est ça qu'on fait. Mais tous les autres
documents sont encore bons.
S'ils n'ont pas commis, d'autres...
Mais habituellement... Quand ils viennent nous voir, je vous dirais, ils sont encore bons. S'ils n'ont pas commis, d'autres habituellement rendent. Quand ils viennent
nous voir, je vous dirais,
ils sont prêts.
Ils sont prêts. Oui. Il y a même des gens qui
viennent, quand je leur fais lire, on va faire
les bénéfices mesurables. Ils reprennent
leur paquet et ils repartent parce qu'ils ne veulent pas
revivre.
Tu sais, me raconter ce qui s'est passé.
OK. Ils préfèrent te laisser
ça entre les mains.
Oui.
Ils disent, je vais revenir.
OK.
Moi, je pose la question,
en telle année, vous avez fait ça,
qu'est-ce qui s'est passé?
Là, ils se mettent à réfléchir.
Ils repartent.
OK.
Parce qu'ils ne veulent pas.
Contrairement à ceux,
les gens, ils viennent au podcast,
c'est le contraire.
Ils viennent nous déballer.
Je pense que des fois,
c'est des traits de personnalité.
Il y a des gens à qui j'ai parlé,
j'ai rentré en contact avec plusieurs personnes pour venir ici, que je trouvais que c'était des histoires.
J'étais comme, il faut que tu viennes.
C'est comme, non, c'est pas...
Je suis en arrière de moi, ça ne me tente pas.
Je respecte ça à 100 %.
Ironie, c'est...
Quand on s'était écrits,
suite à ça,
j'ai...
J'ai commencé à sonder quelques clients
qui venaient au bureau,
puis c'est 50-50. Il y en a d'autres qui disent
« Ah oui, ça serait bon, ça ferait comme
une leçon de vie pour montrer que oui, on peut
se reprendre en main. » Puis il y en a d'autres qui disent
« Ah non, moi, c'est passé, c'est fini.
C'est justement, c'est la raison pour laquelle
je veux pas revenir en arrière,
puis je veux pas mettre ça sur...
C'est ça. Moi, j'ai des gens qui me disent,
«Guy, aujourd'hui, je fais ci, je fais ça dans la vie.
Ma famille le sait, mon employeur le sait,
mais la plupart de mes collègues ne sont pas au courant de mon passé,
puis ça ne me tente pas. Je respecte ça aussi. »
Il y a un regard de la société, je pense. Puis moi, la première, il y a des crimes dans ma tête à moi, là, c'est... Puis je le dis avec toute franchise, il y a des crimes à moi dans ma tête, là, ça ne passe tout simplement pas. Tu viens à mon bureau, puis tu me dis que t'as fait ça.
C'est... je retourne de bord maintenant est-ce qu'il y a des pardons parfaits
non, est-ce qu'il y a des excuses parfaites
non, dans une société
de droit par exemple, ils ont le droit
donc ils peuvent
le faire, est-ce que moi je veux aider
non, est-ce qu'ils ont le droit de le faire
comme un avocat de la défense qui va pas
nécessairement être d'accord
je veux dire, un avocat de la défense
c'est là pour défendre les droits, pas défendre
le geste qu'une personne a posé.
Si quelqu'un
va y aller en termes
de viol, je l'ai déjà dit moi en tant qu'invité
dans un autre podcast où on m'a demandé
est-ce qu'il y a des gens que tu ne recevrais pas à ton podcast?
Moi, toute personne accusée
de crime sexuel
ne mettra pas les pieds dans ce studio-ci
en tout cas pas avec moi.
Pour moi, ça, à deux autres.
Pour moi, ça, c'est non.
Prochainement, on va recevoir un cas quand même très, très, très, très, très délicat.
Je t'en ai parlé un petit peu hors caméra,
j'en parlerai pas, mais
je me sens un peu des fois justement comme un avocat
de la défense où je dis
cette personne-là,
un avocat va dire cette personne-là a le droit
à un procès juste et équitable.
Même moi, je ne suis pas là,
et je le dis souvent en début de podcast,
je ne suis pas nécessairement d'accord
avec le propos, les gestes,
mais je suis un gars qui prend
une liberté d'expression. C'est pour ça que moi,
viens me raconter ton histoire. Quand on parle de crime sexuel,
moi, ça c'est une question,
c'est des principes à moi
au-delà desquels je ne dépasserais pas. Je comprends un peu
que des fois aussi, si quelqu'un dit
« je veux faire un demande de pardon, le crime était ça »,
je fais comme « je ne suis pas la personne,
je ne suis pas outillé pour t'aider ».
Oui, mais...
Oui, mais je comprends.
Il y a une ligne que tu ne franchis pas.
C'est moi. Les autres pas. Puis c'est moi.
Les autres le font, c'est correct.
Une autre entreprise va vouloir le faire,
c'est correct. Moi, est-ce que je veux le faire?
Je respecte ton intégrité.
Tu as une limite que toi, tu t'es fixée.
Puis je la comprends, je la respecte
parce que j'ai aussi la mienne.
Je pense que c'est important que toute personne, peu importe
le milieu dans lequel on évolue,
je pense que si on se met des barrières pour se protéger soi-même
ou on s'est mis certaines barrières, bien c'est mieux
de les respecter pour nous-mêmes.
Par respect pour nous-mêmes.
Qui a le droit, outre le temps,
qui a le droit de faire une demande d'impact?
Est-ce que tous les crimes...
Non.
Mettons, on voit un meurtre qui s'entend en vie.
Donc, on parle d'une personne qui va être en liberté conditionnelle
jusqu'à la fin de ses jours.
Non.
Ça, cette personne ne pourra pas faire.
Bien, c'est toujours, je pense que c'est...
Je ne voudrais pas m'avancer là-dedans.
Je préférais le laisser à quelqu'un qui est plus expérimenté.
Je pense que c'est toujours la manière que son dossier a été...
Bien, c'est parce que tu disais jusqu'à quand la probation s'est finie.
Tu sais, moi, j'en connais un.
On parlait de M. Jean-Louis. Je pense que les gens
qui connaissent bien le podcast connaissent M. Jean-Louis,
qui a été mon premier invité, qui est un de mes locataires.
Donc, je suis en contact
mensuel avec lui.
Il est rendu à 81 ans.
C'est 18 ans, je pense, qu'il est sorti.
Mais une fois par mois,
il y a encore un agent de probation
jusqu'à la fin de ses jours qui est affilié à son dossier parce que c'est ça, il y a encore un agent de probation jusqu'à la fin de
ses jours qui est affilié à son dossier parce que c'est ça, il y a une probation,
c'est une sentence vie.
C'est ça.
Donc, 25 ans de réclusion avec libération conditionnelle, lui, je pense que c'était
15 ans, il l'a eu à 17, après 17 ans. Mais c'est ça, c'est jusqu'à la fin de
leur jour.
Mais si on lit, même si on lit, exemple, quand on remplit les formulaires ou bien les
étapes à suivre pour la demande de suspension de casier judiciaire, ils disent que le cas peut être refusé pour tant de crimes de la même nature.
Pourtant, il y a des gens qui viennent à nos bureaux.
Ils veulent tirer du vis et ça passe par là.
Ça va quand même, je pense, dépendamment comment les…
Il n'y a pas de chiffre préétabli. Ils ne vont pas dire après tant de...
Ils laissent ça ouvert parce que c'est à la discrétion d'eux.
Je donne un exemple.
Quelqu'un de 18
à 25 qui s'est fait arrêter
10 fois pour le même crime,
qui est rendu à 45, donc ça fait 20 ans.
Peut-être que...
C'est ça.
Quelqu'un qui a été arrêté
pour qu'il ait fait la même chose
10 fois le même crime, mais sur 25 ans,
puis après,
c'est peut-être une autre histoire.
C'est ça, c'est à la discussion.
Comme une fois,
c'est pas nous qui prenons la décision,
c'est vraiment...
Tu sais, les meurtres, oui,
c'est comme, on en a eu dans...
Il y en a qui viennent faire
les demandes pour... Parce que par un deuxième
degré, c'est pas une
sentence de vie, c'est ça exactement.
Fait que ça, tu peux avoir ça aussi. Puis ça, souvent,
ces gens-là, ils viennent pas nous voir.
Ils sont... Ils vont voir l'avocat
parce que leur dossier est plus...
plus touché. Bien, peut-être que Nathalie
puis Martin, ils en
reçoivent, étant donné qu'ils sont plus expérimentés,
plus outillés que moi. Comme je dis,
ils me réfèrent pour le moment
ceux qui sont plus...
Tu vas faire tes classes demain.
Je vais faire mes classes, justement.
Ils nous donnent les codes de loi.
On les connaît.
Peut-être que c'est weird comme question, mais as-tu hâte
d'arriver à des cas peut-être un peu plus
lourds?
C'est quelque chose que tu appréhendes? J'appréhende. Est-être un peu plus reconnus, un peu plus lourds? C'est quelque chose
que tu appréhendes?
J'appréhende. Est-ce que j'ai hâte? Non.
Mais que j'appréhende,
j'ai peur que justement...
Il y en a un que dernièrement
qui est venu, puis
j'ai appelé ma collègue, puis justement,
c'est un cas que j'ai
refusé, parce qu'à prime abord, quand il est venu
au bureau, il est juste venu faire
ses empreintes. Je ne savais pas
c'était quoi la nature de...
Sans dire le nom, es-tu à l'aise de nous dire si c'était un crime
relié à quoi ou tu n'es pas à l'aise d'en parler?
Je ne veux pas le nom du tout.
Mon histoire va le dire.
OK, parfait, parfait.
Il est juste venu prendre ses empreintes
puis il dit, je fais ma demande
de pardon tout seul. Je dis, « Ah, pas de problème. »
Parce qu'il y en a quand même plusieurs. Je dis « Est-ce que vous êtes
référé par un avocat? »
Il dit « Non, je le fais tout seul. »
Je le laisse aller encore. Mais quand il sort du bureau,
on leur donne toujours le petit pamphlet que je t'ai
donné. Je dis « Écoutez, si vous vous sentez
à l'aise à faire votre
pardon, c'est correct.
Mais on fait aussi ce qu'on appelle la révision.
Donc, si vous voulez être sûr que c'est bien
monté, votre dossier,
on fait aussi la révision
de votre pardon.
Donc, quelqu'un peut remplir
sa demande de pardon seul,
puis il peut vous l'envoyer une fois fini,
juste pour vous faire un gêne.
Il manque ça, il manque ça, ou bien on les aide
à rédiger le bénéfice.
Ça, c'est un tarif un peu moindre, j'imagine, vu que c'est juste une révision.
Une révision.
OK, cool.
C'est bon que les gens en aient conscience.
Oui, donc juste pour voir s'ils sont corrects, s'ils sont alignés, s'ils ne manquent pas
ça, si c'est bien signé.
Donc, on offre ce…
Un petit check-up, comme on dit.
Oui, c'est ça.
Puis, peut-être deux mois après, il me rappelle, puis il me dit, oui, je suis venu à vos
bureaux, j'ai pris mes empreintes, puis je voudrais que vous m'accompagnez pour faire votre… »
La demande de pardon.
Mais souvent, avant même qu'ils nous appellent, avant même qu'ils viennent au bureau, on leur demande c'est quoi qu'ils ont fait et tout, mais j'étais comme pressée.
Il m'a donné son nom, puis il m'a dit «'est M. Hintel. Je viens vous faire une demande de pardon
avec juste pas de problème.
Fait que je l'ai pris.
Puis là, pendant qu'il me raconte,
je remplis les formulaires, tac, tac, tac.
Puis quand j'arrive au bénéfice mesurable,
c'est là qu'il me raconte son histoire.
Puis il me dit, j'ai été accusée pour des attouchements.
Ça, ça fait guiding, guiding, guiding.
Mais il dit, mais c'est rien passé.
Il y a eu juste des attouchements. Ça me fatiguait. Ça, ça fait guiding, guiding, guiding. Mais il dit, mais il s'est rien passé.
Il y a eu juste des attouchements.
Ça me fatiguait, ça me fatiguait.
Moi, non, il s'est rien passé.
Il y a juste... Dans ma tête, ça sonne,
je suis pas raciste, mais tu comprends,
c'est comme, il y a rien eu.
Mais des attouchements.
Puis là, ça me fatiguait, ça me fatiguait.
Puis là, on se dit,
ils ont quel âge? Des fois, il faut regarder l'âge. Il y a-tu 20 ans? Puis là, ça me fatiguait, ça me fatiguait. Puis là, on se dit, tu sais, ils ont quel âge?
Tu sais, des fois, il faut regarder l'âge.
Y a-tu 20 ans?
Puis elle, elle a...
Il n'y a pas de bon attouchement,
mais tu comprends où...
Je comprends ton « minding » parfaitement.
Je faisais...
Puis là, il n'arrêtait pas de me dire,
« C'est rien passé, c'était pas grave, j'ai eu... »
Là, il y a...
J'appelle ma collègue, je lui dis,
« Je me sens pas bien avec... » « Je me sens vraiment... » Elle dit, « C'est quoi ton « feeling » du, je lui dis je me sens pas bien avec, je me sens vraiment pas
elle dit c'est quoi ton feeling?
je me sens pas bien, elle dit bien
fais venir son dossier de police
pour avoir le rapport
je le rappelle
je lui dis est-ce que vous avez le rapport de police
pis là il y a comme une petite hésitation
je lui dis ben moi je peux voir juste
si vous êtes éligible ou pas par rapport à
c'est pas vrai, c'était juste
je voulais pas leur virer de bord pisétait pas vrai, c'était juste...
Je voulais pas leur virer de bord.
Puis là, il vient, il m'amène son dossier.
Plus que je lisais, plus que j'avais raison.
J'ai dit, excusez, j'ai remis son dossier.
J'ai dit, vous savez, je suis une maman, j'ai pas de fille, j'ai pas de...
Mais personnellement, je peux pas vous... Puis je l'ai remboursé, puis j'ai dit, allez, j'ai pas de mais personnellement je peux pas vous, puis je l'ai remboursé
puis j'ai dit allez retrouver quelqu'un pour
dernièrement
puis là je l'ai appelé ma collègue
puis elle a dit comment tu te sens, je dis je pense que
je l'aurais
je l'aurais, c'est pas, il y a le droit
il y a le droit, il y a le droit
il y a des personnes qui m'ont parcouru
c'est juste que je suis allée vite
c'est comme quand ils m'ont raconté son histoire, j'ont parcouru. C'est juste que j'étais allée vite.
C'est comme quand ils m'ont raconté son histoire.
J'ai arrêté d'écrire.
J'ai dit, attends une minute.
Mais j'étais rendue loin.
Son dossier était monté.
Le dossier de cour était arrivé.
Mais c'est pendant qu'ils me racontaient l'histoire que j'ai fait, wow.
J'ai remis.
Écoute, le dossier était monté.
J'ai remis son dossier.
Mais tu sais, c'est parce que, comme tantôt, je parlais des avocats, tu sais,
puis je veux dire, il y a des avocats, c'est leur travail de défendre,
mais il y en a qui peuvent refuser des cas comme ça, comme toi, tu as le droit.
Je veux dire, tu peux être un avocat de la défense, faire comme moi,
non, moi, les crimes à caractère sexuel, je ne défends pas ça.
Puis je veux dire, légalement, tu n'es pas obligé non plus.
Il n'y a rien, la même chose que pour toi.
Il n'y a rien qui t'oblige légalement.
Est-ce que ces gens-là ont le droit?
Oui.
Est-ce que toi, tu as le droit de dire
que ce n'est pas moi qui vais le faire?
Oui, aussi.
Effectivement.
Je pense qu'il n'est pas parti fâché.
Je pense qu'il a compris
la raison.
Il n'est pas la meilleure personne... Il n'y a pas
la meilleure personne,
la personne la mieux placée pour être fâchée contre quelqu'un.
Mais ce n'est pas fâcher.
Ce n'est pas être fâché.
C'est...
Est-ce que ça me tente de t'aider?
C'est tout. C'est tout.
Ce n'est pas être fâché. Je n'étais pas fâché.
Je n'étais pas... Est-ce que ça me tente
de m'investir? Bien, je m'étais déjà investie. Oui, non, je comprends. Mais est-ce que ça me tente de m'investir? Je m'étais déjà investie.
Oui, non, je comprends.
Mais est-ce que ça me tente de poursuivre?
Non, comme je t'ai dit, je suis quelqu'un qui prône la liberté.
Je suis une personne hyper ouverte d'esprit,
mais là-dessus, surtout depuis que je suis papa,
quand tu disais tes mamans, c'est comme non.
Moi, dans mon livre, c'est...
Décrir ma caractère sexuelle,
encore une fois, je ne défends pas.
Puis il y a sûrement des gens qui viennent ici.
Des fois, j'en écoute.
Puis c'est toujours deux versions.
Donc, il y a la personne qui subit,
puis il y a la personne qui le fait.
Donc, il y a toujours les deux versions.
Puis est-ce que la personne qui l'a fait a le droit de s'exprimer?
Oui, c'est ça.
C'est quoi la différence entre une demande de pardon puis un waiver?
La demande de pardon, c'est juste au Canada.
C'est-à-dire que c'est souvent pour réduire les frais d'assurance,
pour pouvoir faire du bénévolat, pour travailler,
pour des niveaux de codes de sécurité.
Des fois, la demande de pardon, ce ne sont pas les codes de sécurité,
mais pour avoir certains emplois pour plus que ça apparaisse dans le dossier.
C'est juste au Canada.
Par contre, le waiver, quand même qu'on fait une demande de pardon, puis vous êtes fiché dans le système américain, bien quand même que vous avez fait la demande de pardon, vous êtes encore dans leur système. Donc, il faut demander aux Américains l'autorisation d'aller sur leur territoire, le waiver.
Même si on a une demande de pardon.
Même si on a une demande de pardon, oui.
Parce que ça, ça doit être quelque chose qui est très...
Moi, je l'ai entendu.
Il y a des gens qui prennent la chance
et ils vont.
Mais c'est toujours à la discrétion du douanier.
Il suffirait que le douanier fasse une petite recherche.
Et il voit.
Donc, pour jouer safe,
comme on aime dire aux gens,
ça serait plate que vous ayez planifié.
On a eu un cas, justement.
Il a planifié sa vacance, puis il est arrivé, puis au douane,
il s'est fait arrêter, puis il s'est fait retourner de bord
puis il a perdu toute sa vacance.
Fait qu'un waiver, dans le fond, c'est une...
Une permission d'entrer sur le territoire.
C'est ça, pas de sortir du pays,
mais d'entrer...
Chez les Américains, oui.
Ou autres pays qui... À date, c'est juste les Am, mais d'entrée. L'entrée chez les Américains, oui. Ou autres pays qui...
À date, c'est juste les Américains qui le demandent.
Par contre, le pardon, souvent, les gens vont le demander justement.
Il y a des gens qui vont faire des demandes de résidence dans certains pays.
Je regarde, il y a beaucoup de retraités qui s'en vont maintenant au Costa Rica.
Puis on leur demande leur casier judiciaire.
Ils ont le droit d'y aller présentement,
mais quand ils vont faire leur demande de résidence,
ils doivent avoir un casier vierge
parce qu'ils leur demandent le casier du pays
de où est-ce qu'ils viennent.
Donc, ils font leur demande de pardon avant
pour pouvoir faire la demande.
Donc, eux, ils n'ont pas besoin de waiver.
Par contre, s'ils vont sur le territoire américain,
ils en ont besoin, s'ils sont fichés dans le système.
Est-ce qu'on peut faire une demande de waiver
si on n'a pas eu de pardon?
Donc, si on a un dossier criminel actif?
Oui.
Mais il faut laisser un certain
laps de temps.
Moi, ce n'est pas ma probation
à finir hier, je fais une demande de waiver.
Non.
Et encore là, on peut faire une demande de waiver.
Même si vous avez le waiver, c'est à la discrétion. Même si vous avez le waiver,
c'est à la discrétion
du douanier à savoir
si on peut rentrer ou pas.
Mais n'importe quel individu,
on peut être legit
puis le douanier,
il décide qu'on rentre pas.
Wow!
Donc, c'est ça.
Donc, il suffit
qu'on le regarde tout croche,
qu'on réponde pas
comme il voulait
qu'on lui réponde
puis vous rentrez pas.
Fait que si t'as fait
une demande de waiver,
ça veut pas automatiquement
dire 100 % sûr que tu vas être accepté puis que tu vas passer l'autre bord de toute façon. Exactement une demande de waiver, ça ne veut pas automatiquement dire 100 % sûr
que tu vas être accepté et que tu vas passer l'autre bord.
Exactement. Et le waiver, c'est un laps de temps.
Il peut être un an, trois ans, cinq ans.
Ce n'est pas à vie.
Donc, c'est à refaire tout le temps.
Là, j'y vais de
oui dire,
waiver, ça serait
cher quand même.
Je sais que ce n'est pas ta spécialité.
Chez nous, oui, ce n'est pas ma spécialité. Chez nous, oui, c'est pas ma spécialité,
mais les tarifs, ils viennent pareil.
Il faut payer les Américains
pour les mettre,
mais chez nous, pour t'accompagner à faire ta demande
de Weaver, c'est le même prix qu'un pardon, c'est 850 $.
Mais le frais
que ça en coûte, justement,
au prix du gouvernement
américain, ça... C'est 600
quelques dollars américains.
Donc, on est à peu près...
On a un 15-100 canadiens à peu près.
Mais, il faut toujours le redemander, le waiver.
Tandis que le pardon,
si on ne fait rien et qu'on reste tranquille,
on n'est pas tannant, c'est à vie.
OK.
Donc, le waiver, maintenant, tu m'en donnes un waiver de un an.
Il valait d'un an. Un an. C'est-tu ce que j'avais compris? C'est à vie. OK. Fait que le waiver, mettons que tu demandes un waiver de un an, il valait d'un an.
Un an, oui.
C'est-tu ce que j'avais compris?
C'est long.
Donc, si vous planifiez
une vacance,
ça serait bon de commencer à...
OK, tu veux dire
la demande de waiver est longue.
Moyenne de combien de temps
après pour avoir un waiver?
Minimum 12 mois.
Oh oui, OK, à ce point-là.
Fait qu'il faut planifier
un voyage un an d'avance.
Il faut planifier,
planifier quand est-ce
qu'on va faire la demande
pour savoir quand est-ce qu'ils vont l'émettre
pour que les délais soient encore
bons, mais là encore peut-être
faudrait peut-être inviter ma collègue Nathalie
c'est à peu près
mais de toute façon
ce que je l'ai dit dans l'intro aussi
mais tu nous as donné
les informations, tu m'as même apporté
justement le dépliant, puis tous les liens de la compagnie vont être dans la description YouTube de la vidéo.
Fait que, tu sais, si vous avez des questions concernant tout ça,
vidéo YouTube, description, tous les liens vont être là.
Fait que, les gens, s'ils ont des questions, que ce soit pour un ou pour l'autre.
Puis, le waiver, c'est la même chose.
C'est pas parce que tu fais une demande que ça va être accepté.
Exactement. Puis, C'est pas parce que tu fais une demande que ça va être accepté. Exactement.
Puis il y a tout un processus
pour la demande de waiver.
Il faut avoir des lettres de référence.
En tout cas, c'est quand même assez...
C'est pas complexe,
mais le processus est long.
C'est pas complexe en plus
si on passe par vous autres.
C'est ça.
Mais les gens, comme je viens de dire aux gens,
ils doivent nous aider aussi quand on demande les documents.
Il faut nous les fournir.
Des fois, on court après les gens, mais ça, c'est partout pareil.
Tu me disais que tu avais des histoires plus difficiles,
mais une des raisons pour lesquelles tu étais rentré en contact avec moi à la base,
c'est que justement, tu avais des belles histoires. Puis,
au parloir, on
met beaucoup d'emphase sur la réinsertion,
la réhabilitation, la preuve qu'un
geste, c'est pas une personne,
ça définit pas une personne pour le restant de 5 jours.
J'aimerais ça que tu...
Mais des fois, c'est... Non, non, mais
des histoires que tu as eues, que tu sais,
comme tu disais tantôt, l'autre,
« Regarde, je n'ai pas eu envie de le faire, mais il doit y en avoir justement que tu fais comme,
bien oui, si je pouvais te le faire gratuitement, je te le ferais gratuitement, Jean-Gazemar. »
En fait, le monsieur, il avait 82 ans.
Puis, là, on leur demande, pourquoi vous faites la demande?
Pardon, parce que souvent, c'est pour réduire les assurances.
Rendu là, ces assurances n'ont plus d'impact.
Ces petits-enfants, pas vraiment.
Ils disent, moi, je t'avais de mourir,
puis je vais avoir l'esprit tranquille quand je vais aller au ciel.
Quand je vais partir.
C'est beau, monsieur, je vous aide.
OK.
Juste, je vais avoir l'esprit tranquille.
J'ai fait, j'ai réalisé ce que j'ai fait
c'est sûr que je me suis repris en main
mais juste pour que ça soit clean dans mon dossier
avant de partir, je vais faire une demande de pardon
j'en parle puis j'entends
non, je comprends
non, non, juste
des vieilles histoires
il a compris
c'est pas pour voyager c'est pas pour avoir un meilleur emploi c'est pas pour voyager
c'est pas pour avoir un meilleur emploi
c'est pas pour se soumissionner au gouvernement
c'est juste partir
l'esprit tranquille
c'est son dernier
les dernières choses judiciaires
qui vont être dans mon dossier
c'est un pardon
j'ai trouvé ça
c'était pas anodin c'est un petit peu c'ai trouvé ça... C'était pas que c'était pas anodin.
C'était un petit peu...
C'est beau de dire
« Écoute, j'assume
ce que j'ai été,
mais aujourd'hui, avant de partir, j'aimerais ça que... »
Il était mal en point.
Il était vraiment mal en point. Il était accompagné
par quelqu'un qui l'accompagnait. Il était mal
en point. Mais juste le fait
de m'avoir dit ça, j'ai dit, OK.
Puis c'est... Là, tu nous racontais
la personne, bon, les attouchements,
puis tout ça. Y a-tu d'autres situations
dans lesquelles tu t'es retrouvée que t'as fait...
Ben, j'ai eu un cas de...
J'étais quelqu'un qui...
Il faisait de la fraude.
Puis il me dit, ben, à refaire, je le referais. J'étais quelqu'un qui... Il faisait de la fraude. OK.
Puis il me dit,
à refaire, je le referai.
Bien, t'es pas à la bonne place, mon homme.
OK.
Parce que même si...
Va réfléchir, là.
Oui, oui, oui, t'as fait ton temps.
Mais comme...
Ça veut dire que peut-être que tu vas être...
En tout cas, moi, je vois...
Si t'as l'opportunité...
Si t'as l'opportunité, peut-être que...
Tu vas retourner.
Tu vas retourner.
Fait que si tu le penses, ne me le dis pas.
Fait que moi, c'est comme ça que je l'ai vu.
Fait que j'ai pris ton petit paquet, puis il est parti.
Fait que c'est ça, parce que même si t'es pas...
Tu travailles pas au niveau de la loi, c'est ça.
T'as tes propres...
Puis tu sais, on est quand même accrédité par...
On est accrédité pour le...
D'abord, on est accrédité par la GRC
pour pouvoir faire les empreintes.
Ce n'est pas M. et Mme Tout-le-Monde qui peuvent faire les empreintes.
Donc, j'ai un devoir.
Je ne suis pas avocat,
mais j'ai un devoir. En tout cas, c'est moi.
C'est Sandra. Peut-être qu'il y a d'autres gens
qui ne sont pas comme ça. Mais mon devoir
est... Bien, oui, je t'aide. Oui, tu'est Sandra. Peut-être qu'il y a d'autres gens qui ne sont pas comme ça. Mais mon devoir est, bien,
oui, je t'aide.
Oui, tu as le droit.
C'est correct que tu as fait, mais
comme j'ai dit,
oui, tu peux me...
Je suis le premier front avant que tu arrives à la commission.
Donc,
donne-toi une chance.
Toi, tu as un filtre. Ce n'est pas un filtre
imposé, c'est un filtre personnel de toi.
C'est ça.
Exactement.
C'est pour ça que j'ai dit...
Non. Est-ce qu'il va me rappeler? Peut-être.
C'est...
Si il écoute le podcast,
c'est peut-être pas horrible.
Mais d'un autre côté, il y a des gens
qui viennent, puis c'est après
qu'ils ont terminé, ils disent
« Ah, bien, c'est un tel qui m'a référé. »
Je me dis « Ah, OK, c'est bon, on a fait une bonne... »
La demande de pardon,
je reviens dessus parce que c'est la spécialité,
la demande de pardon,
là, excuse-moi,
c'est résiliation,
c'est ça que tu m'as dit, de dossier criminel?
De suspension.
Du casier judiciaire.
Je fais une demande
de pardon. Si, mettons,
là, j'ai pas de demande de pardon,
j'ai un dossier criminel. La police m'arrête, je brûle
un stop, tout ça, entre mon permis.
Voix, mes antécédents.
La demande de pardon. Le policier
va toujours les voir. C'est ça, là, je vais vous le dire.
Fait que dans son auto, même s'il
tape ça...
C'est pour le public. OK. Fait que le policier, lui, même s'il tape ça... C'est pour le public.
Le policier, lui, même si tu as fait une demande de pardon,
si en 1993, c'était le voie de fait, il va voir les 93.
Si tu as eu une demande de pardon, tu passes devant un juge.
Tout ce qui est gouvernemental, ils vont le voir.
Tout ce qui est loi?
Oui. La demande de pardon, c'est pour le public, quand tu vas chercher un travail,
quand tu vas faire du bénévolat, quand tu vas… Par contre, ce qu'on appelle les secteurs vulnérables, ceux qui travaillent avec les enfants, les personnes handicapées,
les personnes pour personnes âgées, c'est un autre département, ça. OK.
Disons, Garda, compagnie de sécurité Garda.
Transport d'argent, tout ça, tu sais.
Si tu as une demande de pardon, peux-tu...
Ah, Garda, ils vont faire leur recherche, c'est sûr.
Oui, mais est-ce que le fait que tu aies une demande de pardon va apparaître quand même?
Eux, c'est une autre chose,
parce que c'est ce qu'on appelle une cote de sécurité.
Fait qu'ils vont vraiment aller chercher plus loin encore même? Eux, c'est une autre chose parce que c'est ce qu'on appelle une cote de sécurité. Fait qu'ils vont vraiment aller chercher
plus loin encore.
Est-ce que c'est la même chose
pour la possession d'armes à feu?
Possession d'armes à feu, il y a ce qu'on appelle
les ordonnances. Quand on a des ordonnances,
quand même que tu fais une demande de pardon,
l'ordonnance est toujours là.
Dépendamment pour combien de temps que l'ordonnance est...
Même si on fait la demande de pardon, si tu as une ordonnance
de plus de port d'armes, ça va t'être
indiqué que tu n'as plus le droit de...
Ça, ça ne s'efface pas.
C'est ça. Une demande de pardon,
ce n'est pas un efface.
Ce n'est pas une déchiqueteuse.
Non, pas du tout.
On le suspend.
Donc, moi, je suis propriétaire.
Quelqu'un veut, si je fais une recherche,
je n'aurai pas accès au fait que cette
personne-là a déjà eu un dossier criminel. Non.
Je suis un employeur, accepté dans
les zones. Dans les cas, oui, c'est ça.
Mais, si je vais
à l'autre, comme tu disais... Une école,
par exemple, ils ne viennent même pas chez...
Bien oui, ils viennent chez nous s'ils sont référés par la
police. Par contre, c'est
un autre type de recherche,
c'est une autre banque dans laquelle on va aller chercher
pour ceux qui font ce qu'on appelle les secteurs vulnérables.
Quand tu dis que, mettons, pour les demandes d'empreintes,
ces choses-là, tu parles ou qui c'est ça?
Pour les secteurs vulnérables,
ce n'est pas à vous qu'ils vont aller demander les emprunts.
Parce que moi, je me souviens, pour une job,
je suis déjà allé faire prendre mes empreintes, justement, mais c'était
sur... Est-ce que tu sens, Guinée,
au truc de la police, justement?
Oui.
Je ne viens pas à Montréal, donc c'est ça. Dans les bureaux de la police,
j'ai pris. Ce n'était pas dans un bureau privé.
En fait, il y a certains corps
de police qui le font toujours,
puis il y a des municipalités qui ne le font plus.
Donc, quand les municipalités ne le font plus,
ils nous les réfèrent. Mais il y a des postes de police qui le font encore. Par contre, il y a des municipalités qui ne le font plus. Donc, quand les municipalités ne le font plus, ils nous les réfèrent. Mais il y a des postes
de police qui le font encore.
Par contre, il y a des secteurs que nous,
on ne fait pas si ce n'est pas référé
par la police.
Parce que moi, justement, je parlais de Garda, parce que c'est ça.
Puis c'est ça, moi, c'était pour Garda.
Puis là, j'ai été envoyé. Parce que eux autres, justement,
ils veulent être sûrs, vu que c'est en sécurité,
que même si tu as un pardon, eux autres, ils veulent le voir.
Ils veulent voir les antécédents pareil. C'est ça, ce n'est pas un efface, pas une déchiqueteur. Puis même chose, c'est en sécurité, que même si tu as eu un pardon, eux autres, ils veulent le voir. Ils veulent voir les antécédents pareil.
C'est ça, c'est pas un efface, pas une déchiqueture.
Même chose, c'est ça, on vient,
si t'as fait ta demande de pardon,
si un douanier arrive, fait des recherches,
lui, il a accès encore.
Même si c'est américain.
Il y a deux discours.
Il y a deux discours,
puis je voudrais pas m'avancer.
Il y a deux discours. Il y a des gens qui disent que oui
il y en a qui disent que non, donc si on fait la demande de pardon
avant de retourner sur les douanes
il paraîtrait que ça paraîtra plus
puis il y en a d'autres qui disent que oui
nous ce qu'on aime dire pour se protéger
c'est que t'as fait une demande de pardon
ça veut pas dire que tu vas pouvoir traverser
on se protège
parce que si tu fais ta demande de...
Je vais aussi de oui dire
de ce que j'ai entendu.
Si tu fais...
Pendant que tu avais un dossier actif,
souvent, ce que je me fais dire,
c'est que la première fois que tu as un dossier,
c'est que la première fois que tu passes,
souvent, tu vas passer.
Mais c'est une fois que ton scanner,
ton passeport va avoir été scanné.
La deuxième fois, ils vont le savoir.
La première fois, ils ne feront pas la recherche, mais la deuxième fois, automatiquement, ils vont le savoir.
Je ne pourrais pas dire comment ça fonctionne aux douanes.
Puis là encore, il y a des gens, il y a une dame qui est allée aux États-Unis.
Plein de fois.
Plein de fois, plein de fois, plein de fois, plein de. Plein de fois, plein de fois, plein de fois,
plein de fois, plein de fois, plein de fois,
puis il est rendu à un certain âge, puis pouf!
Madame, vous avez quelque chose dans votre dossier?
Bien, oui.
À s'obstiner avec le douanier, j'ai toujours passé,
mais ce douanier-là... Il a fait des recherches un peu plus.
Il a fait des recherches, il n'a pas fait ses recherches. La madame
a dit qu'il était zélé. Comme j'aime dire, il n'était
pas zélé. Il a juste fait sa job.
C'est plate.
Puis elle dit, ouais, mais pourquoi je vais faire une
demande de waiver? Là, nous, qu'est-ce qu'on essaie de lui
dire? Comptez-vous chanceuse.
C'est maintenant que vous allez faire votre
waiver. Parce que sinon, vous auriez pu
le faire bien avant. C'est maintenant
que vous vous êtes fait prendre.
D'expérience personnelle,
je connais quelqu'un, ça, c'est pas du oui-dire. Ça, c'est la personne
a passé, mais
par avion. Donc, quand tu vas aux
États-Unis, à l'aéroport de
Montréal, t'as des douanes américaines
avant de rentrer dans l'avion.
Et il a passé,
il était assis dans l'avion. Et il a passé. Il était assis dans l'avion.
Ils sont venus le chercher avant que l'avion décolle.
Il a passé.
Il a acheté son billet d'avion en disant
c'était un flip-coin.
Je passe ou je ne passe pas. Il n'était pas sûr.
Il a décidé. Ça a marché. Il est assis dans l'avion.
Avant qu'il ferme la porte,
les douaniers sont venus.
Ils sont venus le chercher. Ils l'ont sorti de l'avion
il y a quelqu'un qui a pris l'avion
puis il a passé aux premières douanes ici
puis il devait repasser une douane parce qu'il allait prendre
une croisière puis il s'est fait arrêter à la deuxième
donc c'est d'un douanier à
c'est d'un douanier à
d'un douanier à l'autre, donc c'est pour ça comme j'aime dire
aux gens, prenez pas la chance
mais ça dépend, si vous êtes des gamblers
go, allez-y.
Mais si t'as fait un waiver
pis que t'as passé au premier,
normalement... Habituellement, quand il y a le
waiver, il faut vraiment que le douanier
n'y est pas dessus. Là, sois-y allé.
Là, on peut parler de zèle un peu.
Ou bien, des fois, c'est de notre attitude aussi.
J'aime dire à mon gars,
c'est lui qui a le gros bâton.
Je ne dis pas qu'il faut que tu te soumettes.
Mais oui, monsieur.
Prends ton gaz égal.
Tu veux faire ta vacances?
Regarde.
Non, c'est ça.
Il faut commencer à jouer.
J'ai un waiver.
Tu commences à dire,
moi, j'ai atteint ton waiver.
Soit au profil, soit...
Prends ton gaz égal, comme tu dis. Si tu décides que c'est soit au profil, soit... Prends ton gaz égal, comme tu dis.
Si tu décides que c'est un dossier,
tu veux prendre la chance de l'essayer,
essaye-le par la route
au lieu de te payer un billet d'avion en premier.
C'est ça.
Dépendamment de où les gens habitent,
le Québec,
que tu sois en Beauce, tu es proche des États-Unis.
Que tu sois en Ontario, tu es proche des États-Unis.
À Montréal, on est proche des États-Unis. Donc,
prends cette chance-là, prends-toi une petite ride,
puis... — Va jusqu'à l'aéroport de Burlington,
puis achète-toi un billet à Burlington,
puis après ça, part.
— C'est ça. Mais planifie pas.
Puis comment je pourrais dire ça?
Oui, il y a des gens qui connaissent notre passé,
mais tu sais, quand on organise une vacance
organisée, j'ai eu le cas de quelqu'un
qui me vient, puis elle avait organisé sa vacances, puis les gens ils ont ce thinking là qu'après un certain
nombre de temps, ça s'efface. Tant et aussi longtemps que vous ne faites pas une demande
de suspension de case judiciaire, ça c'est ce qui se passe. Les seuls moments que ça peut disparaître,
c'est quand vous avez eu une absolution.
C'est comme une petite tape sur les doigts,
l'absolution ne va pas apparaître.
Des fois, l'absolution apparaît, des fois, elle n'apparaît pas.
Donc, c'est l'absolution, je dirais, oui, ça s'efface.
Mais si ce n'est pas une absolution, ça ne s'efface jamais.
Donc, oui, tu peux avoir voyagé plusieurs fois avec quelqu'un,
puis là, tout d'un coup, le douanier a fait son travail, tu es avec un groupe d'amis,
puis toi, tu ne vas pas à la vacances.
Qu'est-ce que tu as fait?
Dans ton jeune temps,
t'avais fait ce que t'as fait.
C'est comme...
Il y a aussi, je suis pas avocat,
mais en tout cas, je l'ai retrouvé dans une situation
où l'avocat,
il y a un truc,
coupable, en tout cas, c'est un terme,
ça finit que tu payes une amende,
t'es comme coupable,
mais t'as pas de dossier.
Écoute, on parle de ça il y a plusieurs années,
mais je me souviens de ça.
Moi, je dirais toujours de ne pas prendre de chance,
soit de consulter un avocat pour voir si...
ou bien de faire sortir son dossier.
C'est comme quand tu sais que tu as été tannant,
puis tu n'es pas sûr, ça te coûte 90 $,
tu as l'esprit...
On fait ça où?
Mettons que je veux faire sortir notre dossier, tu dis que ça coûte 90 $, t'as l'esprit. On fait ça où? Pour, mettons, juste faire sortir notre dossier,
tu dis ça coûte 90 $, c'est auprès de qui?
En fait, il faut avoir une raison
pour faire le... C'est sûr que vous pouvez toujours
aller sur la Soquille,
pour faire la Soquille, c'est le
portail où est-ce que les gens
vont vérifier
où est-ce que tous les plumitifs...
Tu vas être assez fine pour m'envoyer le lien de ça,
on va le mettre dans la description.
Oui, oui, oui.
Habituellement, les gens, ils le savent.
Ils peuvent aller en cours, mais les gens... Oui, non, mais tu sais, il y a peut-être des gens,
des auditeurs qui vont faire...
Je vais lutter juste par curiosité qu'ils peuvent aller...
Ils peuvent sortir le dossier.
Mais des fois, étant donné que c'est des infractions
qui ont été commises trop loin,
ils ne sont pas inscrits, ils ne sont pas numérisés.
Ils ne sont pas numérisés, c numérisés. Donc, le seul moyen
qu'on peut l'avoir, c'est soit par les empreintes
digitales ou encore, il faut qu'il aille vraiment
à la cour pour
savoir. Mais tu sais, comme quand tu as 10 cours,
ça te tente tout de faire, toutes les palettes.
C'est ça. Si quelqu'un,
mettons, qui se pose ces questions-là,
il peut venir vous prendre
les empreintes digitales, puis toi, tu vas
avoir accès à tout.
Il faut avoir une raison. La personne vient me voir, je veux faire une demande prendre les empreintes digitales, puis toi, tu vas avoir accès à tout?
En fait, il faut avoir une raison.
La personne vient me voir,
je veux faire une demande de pardon.
Je ne fais pas des empreintes juste pour le fun.
Par contre, si quelqu'un veut avoir
son dossier, bien oui,
on va le charger. Il y a la soquille,
puis on va voir grosso modo.
Mais la soquille, c'est bon juste pour le Québec.
Ce n'est pas pour l'Ontario. Ce n'est pas pour le reste en Suisse. OK. Ça, c'est bon juste pour le Québec. C'est pas pour l'Ontario. C'est pas pour le
reste en Suisse. — OK. Fait que ça, c'est pour des crimes
qui ont été commis au Québec. — Oui.
— Il y a une autre affaire...
— Au Québec, mais même s'il a
été jugé fédéral, mais il faut que ça soit...
— Oui, oui, oui, c'est ça. Il faut que tu ailles à une sentence
ou un crime commis au Québec, une sentence au Québec,
même si c'est une sentence fédérale.
C'est bien de préciser.
Le fameux cheminard, ça s'est fait sentence fédérale. C'est bien de le préciser. Le fameux
« Je suis mineur »,
ça s'efface à mes 18 ans.
Je ne sais pas si tu comprends.
Le fameux « J'ai volé un char à 16,
j'ai été retrouvé coupable », à 18 ans,
ça s'efface. Moi, sur le dossier, ça s'écrit
« Crime commis ».
Il apparaît. Il faut que je demande quand même.
Il apparaît.
Mais si quelqu'un, je veux dire,
si quelqu'un a fait, exemple,
bataille, 17 ans, accusé,
voie de fait, retrouvé coupable,
j'ai 19-20, j'avais 17 ans,
mon dossier s'efface à 18 ans.
Ça, c'est mythique.
C'est pas vrai.
Ça apparaît.
Oui, il apparaît. Moi, j'en ai des cas qu'il apparaît.
Puis ça va être... On fait la demande pour tout.
Ça va être interprété.
Si c'est le seul crime,
un crime justement à 17 ans,
puis tu es rendu à 25, 30,
est-ce que tu sais si ça va apparaître?
Mettons que c'est une compagnie ou quelque chose
comme ça, des assurances.
Ça ne m'est pas arrivé. Ce que j'ai vu,
c'est parce qu'ils avaient ensuite une longue feuille de route.
Il y avait une feuille de route. Ça a commencé à dire, c'est pas ça.
Si tu as fait un crime mineur, si tu n'as rien fait après, tu ne peux pas me confirmer.
J'en ai pas vu. Je ne voudrais pas m'avancer non plus, mais ce que j'ai vu, qu'il apparaissait,
et qu'il a fallu que je fasse venir le dossier de la Cour de la jeunesse,
c'est parce qu'ils avaient une feuille de route aussi au niveau adulte.
Ça serait une bonne option de route aussi au niveau adulte.
Ça serait une bonne option de ne pas prendre ça pour acquis,
de dire « J'étais mineure à 18, ça s'efface. »
Ça s'efface, oui. Non.
C'est pas vrai.
Ça s'efface jamais.
Non, non, non.
Mais tu comprends, je sais pas,
j'ai souvent entendu ça, « Ah, c'est pas grave,
je suis mineure à 18 ans, ça va s'effacer. »
Non, c'est pas vrai.
Vraiment intéressant.
Je trouve ça cool.
C'est sûr que c'est un podcast très différent
de ce que je fais d'habitude,
mais on peut pas dire qu'on touche pas
le milieu carcéral avec ce podcast-là.
Mais tu sais, des fois, c'est même pas le milieu
carcéral. Des fois, c'est des...
des petites...
J'aime pas dire des petites niaiseries
non mais t'sais comme une balloune
écoute j'ai un père de famille
son fils il était pas fin
pis il a voulu arrêter son fils
pis il a frappé son fils
fait que son fils il a plaidé
il a accusé
son père
pis entre temps le fils
il était pas fin non plus.
Il était dans...
Mais le papa,
il a pris
les causes du fils.
Il a pris les charges.
Les charges de son...
Pour être sûre que son fils...
Tellement le genre de move que je ferais,
en même temps, en tout cas. Mais je comprends.
Il a pris... Dans le fond, il a dit... fils tellement genre de mouv que je ferai puis en même temps en tout cas mais je comprends il ya
dans le fond il dit au lieu de donner l'exemple n'ira pas dans le détail mettons ils ont trouvé
quelque chose fait qu'il va dire c'était pas mon fils c'est à moi là il est venu faire sa demande
de pardon pour ça avec des fois c'est même pas le milieu. C'est... C'est ça. C'est des histoires
comme ça. C'est même pas...
C'est même pas quelqu'un, c'est quelqu'un que c'est...
Il y a des gens qui...
qui vont au magasin, ils sont distraits
pis ils sortent avec une casquette.
Est-ce que c'est vrai, est-ce que c'est pas vrai?
Mais tu regardes la personne, tu dis ben ouais.
Mais ils ont un dossier pour ça.
Pas en même temps, s'il veut faire effacer son dossier,
c'est...
Si ton but, c'est de rester dans ce milieu-là,
ben fais pas une demande de pardon.
Souvent,
les gens
qui viennent chez nous,
peut-être à Québec,
dans notre bureau, peut-être, j'en ai eu un,
même celui que j'ai eu,
j'aime dire que c'est pas des criminels.
C'est comme, ils étaient à la mauvaise place
au mauvais moment, ils ont pris des mauvaises
décisions, ils ont...
ils ont jonglé là-dedans,
ils se sont retrouvés là, puis c'était comme
une famille pour eux autres, puis on dit « let's go », mais
avec du recul,
quand je les regarde, là,
c'est pas des psychopathes regarde c'est pas des psychopathes
c'est pas des
oui c'est des, parce qu'on appelle ça
des infractions criminelles
mais la base là
c'est ce que j'ai eu dans mon bureau
peut-être que d'autres gens qui y vont
mais ce que j'ai eu dans mon bureau
c'est pas des...
je fais partie de ceux qui en ont fait de la connerie
par l'attraction de la gang
on fait ça à soir
je parle d'une époque
plus jeune mais c'est comme
ça va pas nous rapporter d'argent
c'est juste criminel et stupide
on était jeune et stupide puis avec l'entraînement
de la gang puis tu te retrouves avec
un dossier criminel pour quelque chose qui t'a rien
rapporté à part c'était plate
on avait rien à faire fait que t'sais on va détruire quelque chose qui nous, c'était plate, on avait rien à faire, fait que t'sais, on va détruire
quelque chose qui nous appartient pas parce que
on a rien à faire. Puis là, tu te retrouves...
Puis même les gens, comme...
Je réfléchis encore.
Puis il dit, j'en ai fait de l'argent.
J'ai vécu
une vie, mais... Puis il me dit, vous savez quoi,
madame? Je dors aujourd'hui.
Juste ça.
Il dit, aujourd'hui, là, je dors tranquille, j'ai plus peur, j'ai comme... Je dors aujourd'hui. » Juste ça. Aujourd'hui, je dors tranquille.
Je n'ai plus peur.
Je dors. Je vais laisser ce milieu-là.
Je ne suis plus dedans.
Est-ce qu'ils m'en veulent encore? Peut-être.
Mais moi, j'ai l'esprit tranquille. Je dors maintenant.
Je ne suis pas riche. Je fais un petit job normal.
Je ne pourrais plus avoir de bels jobs
à cause de mon...
C'est pas vrai. Il pourrait, là.
À cause de mon passé.
Mais aujourd'hui, je dors tranquille. Un oreiller, c'est plus confortable. Il, là, mais... C'est comme à cause de mon passé, mais aujourd'hui,
je dors tranquille.
Un oreiller, c'est plus confortable. Il n'y a pas un 9 mm caché en-dessous.
C'est plus confortable pour les oreilles
et pour la tête.
Écoute,
merci. Merci d'être venue
nous parler de cet univers-là
qu'on entend
et qu'on
a mis vraiment des points sur ce que c'était
puis même moi, comme je te dis, j'ai appris plein de choses
je trouve ça super intéressant, merci
merci pour le petit cadeau que tu m'as fait en arrivant
c'est super gentil
c'est rare des invités qui m'ont apporté un petit cadeau
pour me dire merci, j'apprécie
j'ai eu des gens, comme je te dis, qui ont écrit des livres
qui sont venus avec leurs livres
puis toi tu m'as apporté un petit cadeau
puis j'ai aucune action là-dedans non, non, non, c'est ça, t'es d'origine haït, tu m'as apporté un petit... Puis j'ai aucune action là-dedans.
Non, non, non, c'est ça. T'es d'origine haïtienne.
Tu m'as apporté un produit haïtien
que je vais découvrir avec grand plaisir.
Merci de t'être venu.
Merci de ton partage. Merci de nous avoir
éclairé, éduqué sur les
waivers, sur les
demandes de pardon.
Puis comme je te disais tantôt, on va mettre
tous les liens
autant de ta business que l'autre site.
Tu me dis la soc...
La soc...
Toutes les liens vont être dans la description
sous la vidéo
YouTube. J'espère que
vous avez apprécié. Je vous dis
merci. Au parloir. Thank you.