Au Parloir - Épisode #32 Steve White

Episode Date: April 7, 2024

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Salut tout le monde, ici Cédric Bergeron, bienvenue à un nouvel épisode du podcast Au Parloir. Merci d'écouter l'épisode et si tu es un fan du podcast, je me répète à chaque fois, si tu veux aider, supporter le podcast, il y a le www.patreon.com slash Aux Parloirs où tu as accès aux épisodes à l'avance. Sinon, il y a toutes les plateformes audio, vidéo, tu t'abonnes, tu laisses un petit commentaire, tu partages et un petit thumbs up, c'est toujours apprécié. Tu t'abonnes à la page YouTube, ça va te prendre deux secondes. Puis pour moi, ça fait une grosse différence. Aujourd'hui, on a reçu Steve White, chef d'entreprise de SWE, une compagnie d'échafaudage qui est sur la Côte-Nord.

Steve a un parcours assez rock'n'roll. Déjà à 15 ans, il se retrouve un peu à vivre par lui-même dans la rue à 18. Vol de banque. Sentencé 18 mois.

Il décide de se pousser. Pendant qu'il s'est poussé, il a accumulé les conneries. Il n'a pas été longtemps dans la rue, mais il a accumulé assez de conneries pour se faire embarquer pour un 7 ans pénitentiaire fédéral. Steve, qui est un gars quand même assez de petite taille, fait qu'à l'époque, 18 ans, tout petit, sans 5 livres, il a réussi à faire son nom, il a réussi à faire sa place, il a réussi à s'en sortir et il a même eu de la misère à sortir de la prison. Il en a même fait une tentative de suicide, on en parle pendant le podcast. Puis aujourd'hui, c'est un homme d'affaires, business, c'est un gars qui donne à son prochain, c'est un gars qui aide, c'est un gars que j'ai apprécié recevoir au podcast. J'espère aussi que vous avez apprécié. Comme d'habitude, je vous le dis, j'endosse pas nécessairement les gestes, les idéologies, les termes utilisés par mes invités. Je suis une personne qui prône la liberté

d'expression. J'aime les gens francs qui parlent avec leur cœur. Bienvenue au Parle-Loire. Aujourd'hui, le podcast est une présentation de Comparer ma prime. Je te lis ça, puis après ça, je te fais un résumé. Comparer ma prime simplifie le processus d'assurance en fournissant

une comparaison exhaustive et transparente parmi les plus grandes compagnies d'assurance au Canada. Ils ont une équipe qui regroupe des CPA, des conseillers et des planificateurs financiers. Bon, ça, c'est le bas de plate, là, mais c'est une belle plug. Mais ce qui est cool, eux autres,

c'est qu'ils se spécialisent, dans le fond, dans les cas refusés. Tu sais, souvent, les anciens détenus, c'est dur de se faire assurer. Si t'as pogné une balloune, après ça, c'est dur d'avoir de l'assurance. T'es cancellé pour non-payement des assurances. Si t'es jeune, des fois, c'est dur

de se faire assurer. Et eux autres se font la mission du aucun cas refusé. Il y a le site Internet ici en bas à l'écran. Mais si tu vas sur YouTube, dans la description de la vidéo YouTube, ils ont tous leurs liens. Tu cliques, tu vas tomber sur leur site Internet. Rentre en communication avec eux autres. Si tu as des problèmes d'assurance,

puis même si tu n'as pas de problème d'assurance, ils vont faire des comparaisons, puis ils vont trouver la meilleure prime possible. Comparez votre prime. Steve White. Salut. Bienvenue au Parloir. Premièrement, merci d'être là. Steve, tu fais partie des personnes qui m'ont contacté directement. Tu m'as envoyé un courriel. On s'est parlé au téléphone. Quand tu m'as raconté un peu ton histoire, j'ai fait « Hey, j'ai une bonne liste d'attente.

Je vais te monter un peu dans ma liste parce que je trouvais ton histoire intéressante. Fait qu'écoute, on va t'écouter. Tu me racontes ça. Une conversation entre deux gars. Tu viens de quel coin? Tu as grandi dans quel univers? Qu'est-ce qui a fait que les gestes qui ont été posés ont été posés? La raison pour laquelle tu es au Parloir aujourd'hui. J'étais un gars qui est grandi dans le Chagas-Maisonneuve. Une mère gaspésienne,

un père anglais, famille dysfonctionnelle, père parti, là je restais chez ma mère, je voyageais d'un bord à l'autre. Père, mère, mère, mère. Quand tu dis père anglophone ou anglais de British? Anglophone. C'est pour ça le white de mon nom.

Puis, à Chagas-Maison-Neuf, c'était rough. 35 ans, pas mal. J'ai grandi ici pas mal. Puis, à un moment donné, je me suis poussé chez mon père en campagne. J'avais 15-16 ans peut-être. Je volais mon père. Puis, comme... Tout le monde vole leurs parents.

À un moment donné, je n'ai pas volé dans la chambre où mon père me faisait garder. Le gars qui me gardait, c'était mon oncle. Lui, il a dit que j'avais volé dans la chambre où mon père. Je me suis poussé de la campagne. Je savais que j'aurais mangé une coulisse de voler. Je me suis poussé dans mon bout.

Je suis la gommaison neuve. Quand tu traînes un peu dans la choc de la gomme à zone 9 mais tu rencontres un gars un autre gars un autre gars fait comme à 15 ans fait que tu t'es comme poussé de chez ton

ouais à 15-16 ans on peut être dans un coin tu parlais de la campagne à Saint-Roch-de-la-Chugane à Saint-Roch-de-la-Chugane ouais c'est une campagne pour nous autres c'est un coin je connais

mais non effectivement quand tu viens d'Aux-Lagos Saint-Roch c'est de la grosse campagne c'est pas longueuil pis fait qu'à 15 ans mais t'es comme pas poussé chez ta mère non non non j'étais bien c'est de la grosse campagne c'est pas longueuil pis fait qu'à 15 ans mais t'es comme pas poussé

chez ta mère non non non j'étais bien déjà là j'ai volé ma mère pis tout le reste les parents mettons que c'était pas le grand luxe on avait pas la communication

qu'on a aujourd'hui ok fait que ils ont eu des moments rough avec moi c'est solide je volais je faisais tout les temps

des chars je prenais son char sans permission la police m'arrête. C'est un peu le vécu. Un petit Chris. Mon surnom, quand j'étais en prison, c'était Bart. Bart Simpson.

J'avais les cheveux en brosse et un petit Chris, mais c'était mon pen. C'était comme ça. 15 ans, tu étais un petit Christ de 15 ans comme plusieurs ont été. Je me mets un peu dans ce paquet-là aussi. Tu te retrouves dans l'Hochelaga,

dans la rue? Non, j'avais tout le temps des contacts. Je connaissais tout le temps un peu de monde. Je me suis remonté. Je ne sais même pas si ça a ajouté Audor ou un autre à côté. C'est une madame que je connaissais parce que j'avais été fumer du pot de chez eux.

Je restais chez eux. Il y a un gars qui m'a dit « Tu veux-tu vendre un peu? » Oui que j'avais été fumer du pot chez eux. Puis là, je restais chez eux. Puis là, il y a un gars à un moment donné, « Ah, tu veux que tu vendes un peu? » « Ah oui, j'ai vendu un peu. » Puis après ça, mais tu sais, quand tu vends, puis là, j'étais rendu peut-être à 16, 17 peut-être. Là, c'était Jean-Louis. Il fouillait dans le sac. Fait que là, à un moment donné, c'est ici que tu rentres, puis c'est ici que tu le fais. J'ai rentré dans une cabane.

Ça a commencé très, vite tu sais le comment je pourrais dire d'entrer par infraction à un vol de banque je pourrais dire ça a pris une semaine ok là je te mets je vais aller

tu nous as donné beaucoup d'informations en peu de temps fait que dans le fond en gros c'est le gars pour qui tu roules tu finis par ta main d'avoir de l'argent

fait que là il faut que tu fasses une passe pour le payer pour le payer pis fait que l'invasion'amener d'avoir de l'argent. Fait que là, il faut que tu fasses une passe pour le payer. Fait que l'invasion de domicile a été l'option. Parce que là, t'as dit rapidement entre l'infraction

et le vol de banque, on va y venir. Parce que c'est ça, ça a été ta première condamnation, mais on va... Je te ramène juste un peu. Je t'artire encore un peu avant le vol de banque. Fait que c'est ça. Fait que là, c'est là que t' de banque fait que c'est ça fait que là c'est là que t'as t'as comme réalisé

que c'était un bon sideline en plus devant la dope dans tout mon cheminement que j'ai fait dans le criminel j'ai quasiment tout fait tu sais vol de coffre

système d'alarme all kit fait que j'aimais ça je pensais d'être le prochain Al Capone pendant que j'étais kid j'avais pas peur de rien même si je mangeais une volée

je me relevais pis regarde demain c'est un autre jour pis go j'avais pas peur de rien. Même si je mangeais une volée, je me relevais. Puis regarde, demain, c'est un autre jour. Puis go. Je n'avais pas peur. Coup point sérieux, ça ne fait pas si mal que ça. Non, non.

Une balle, ça tue. Mais un coup point, c'est bien rare. Ce n'est pas le fun, mais ça passe. Puis, pendant une couple d'années, c'était un mix de ventes,

de toqués. Tout, tout, tout. Qu'est-ce que je pouvais faire une pi pièce je la faisais tout le temps tout le temps avec 16,17 fait que tu vis je vis de tout un crochet un bout de l'homme a gagné un appart ou non mais là on en est sur la place à mon nom c'était pas mon oncle je suis chez eux c'est un gars qui était dans ta tente ok moi je couche elle a l'homme se pognait 1,5 2,5 j'ai commencé à grossir le jeu était rendu que le je pouvais démén l'homme se pogner un ami de l'ennemi j'ai commencé à grossir le

jeu est rendu que le je pouvais déménager dans un toit et demi pas chaud mais pas mal tu sais s'il y avait c'est sûr s'il y avait été il y avait beaucoup de barres dans le coin j'étais tout le temps là j'avais même pas l'âge pour entrer je suis chez mon seul et remporté à moissé mais message pitié je t'avais rendu pas pire je je voulais ma bosse. T'avais une bonne relation. Une bonne relation avec le monde du coin. Puis quand je suis dû pour monter, tu sais, grandir un peu mon affaire, mais là, c'est là que je me suis fait pincer. Là, c'est ça, parce que là, c'est ça,

fait que tu commençais à monter dans l'échelle de la criminalité, en vente de stupéfiants dans le vol, puis tout ça. Mais tout le temps, tout seul, tu sais, j'avais pas rapport avec les gars, puis toute l'équipe, je les connaissais quasiment toutes, mais je faisais mes petites affaires tranquilles, puis j'avais pas rapport avec les gars j'ai connaissé quasiment tout je faisais mes petites affaires tranquilles on va y aller vol de banque, comment tu te rends

à faire un vol de banque comme je te le dis, je suis parti de entrer par infraction j'ai défoncé la porte il y a du monde qui sont arrivés j'ai entendu qu'il était en haut le gars pour qui je fous cheval il est en bas, il est dans le char un peu plus loin.

Il s'est poussé. Vu que le monde est rentré, je me suis poussé par-dessus, à travers une vitre pour sortir de là. Parce que si le gars me pogne, c'est sûr qu'il me tue. Je vais aller chez eux. J'ai eu peur. Je disais plus jamais je vais faire ça. J'ai réussi à repogner le char de mon chum. Il m'a dit « Faut que tu tirs où l'argent gros mandou et il

m'a donné couteau la veille garage sur ontario agathe sur l'entrée de recherche et le cash la même journée vous suivez la patate et à marne pour me je ne faisais sans c'est un livre dans le temps on peut pas super grand c'est un livre 18 ans à peu près et 2-3 holes quasiment dans ce temps-là. J'ai rentré, j'ai fait le garage. Garage qui est ouvert là. Ouais ouais, j'ai fait au couteau. Le gars, j'ai eu plus peur que le gars. Tu sais j'ai pogné l'argent que j'ai donné, ma dette était payée. Mais après ça ils ont vu que j'étais game. J'avais pas peur. J'avais peur. Tu sais ça paraît, tu sais, j'ai eu le guts.

Ouais c'est ça, t'étais stressé mais t'avais quand même Ça paraissait... T'étais stressé, mais t'avais quand même les couilles de faire la job. Après ça, ils m'ont apporté des vols plus hauts. J'en ai fait quelques-uns. On n'est pas obligé de... Il y a des affaires pour lesquelles si t'es pas fait arrêter, on va y garder entre nous.

Hors caméra, tu me compteras ça. Quand je me suis fait pogner, j'étais bien frosté sur tu m'as dit des Valium pis toute la quête les gars

étaient tous c'est belul mais t'étais-tu un gars qui consommait quand même non pas tellement mais oui tu mets du weed de pelules une fois de temps en temps

plus de pelules pis de la poudre pis là je suis j'aimais ça solide solide pis même aujourd'hui faut que je fasse attention à ça ok

je sais que j'ai un trou bécsou. Ça peut être fragile. Tu sais ça, tu peux être fragile. S'il y a un party puis ça sort, tu vas... Ah, je m'en vais.

Je m'en vais. Bien, c'est déjà bon que tu arrives à te parler. Non, non, non. Mais j'ai perdu beaucoup de choses. Fait qu'à un moment donné, tu réalises... Écoute, on va venir à ça

puis je trouve ça intéressant. Puis tu sais, t'es un gars aujourd'hui qui a une business, puis tout ça. Fait que tu sais, il faut que tu sois capable de te cadrer.

Tu es là-dedans à 18 et tu commences à te faire des coups un peu plus... On prend des Valium et on va faire voir la banque. On est frosté. Frosté, solide. Pas grave, c'est facile. On va aller à Bouchardville. On rentre dans la banque.

Rien de planifié. C'est sur le lot. C'est la seule que rien de planifié. Tu sais, sur le lot, c'est la seule, zéro planifié, zéro été ouvert, sweet fuck off. OK, c'est vrai, sur tous les coups

que vous avez fait dans la dernière année. C'est ça. Celle-là, c'était rien. On était frustrés. OK, on va chercher du cash puis go, on part. On arrive à la banque à Poucherville. En quelle année, à peu près?

En 92. Je vais sûrement dire des années 90. J'ai encore mon numéro de... Comment tu as placé avant? C'était pour... Partenais. OK. Tu sais, quand tu rentres,

tu donnes PAV 0238 95 92. J'ai ça encore, puis ça date de 30 ans. Tu sais, fait que... J'ai eu peur quand je suis rentré, mettons. Fait qu'on rentre dans la banque. J'avais même pas de gun, parce que moi, je pouvais pas avoir de gun

parce que sinon je suis trop nerveux ça peut partir, je peux fesser quelqu'un moi j'avais pas de gun moi je shotais le comptoir, c'est moi qui remboursais le cash dans le temps il y avait ça puis on se pousse mais on est frosté on a dépoigné l'argent puis toute l'équipe

le coup s'est bien passé le vol s'est bien passé puis c'était avec un gars Le vol, c'est bien passé. C'était avec un gars qui venait de sortir du pen. Je suis tabarnak. Je lui ai pris un autre salé. Tu voyais ton ampère se crier. C'est avec des gars qui ont fait du temps.

Je me sentais king, je me tenais avec du monde de même. J'ai tout le temps été le plus petit de la gang, de la famille. Le gars est laissé de côté tout le temps par le père et la mère. Pis je pensais que c'était ça. Pis ça, je pensais que c'était ça. Fait qu'on s'est poussé de Boucherville pis en place de pogner le tunnel sur Monner Montréal,

qui est à côté, là, on a été chercher Pont-Champlain. Fait qu'elle a volé. Fait que la police s'est portée par nous autres. On s'est poussé du char. Moi, ils m'ont pogné pis ils m'ont pogné le gars un petit peu plus tard, t'sais. Fait que là, je me remosse à partir d'un an, 18 ans, 3 jours.

Mais quand ils sont partis après vous autres, ils sont-ils partis après vous autres pour char voler? Oui, bien là, quand ils ont vu qu'on est partis de la banque, ils ont sûrement dit, je sais pas moi, «T'as le char, whatever». On s'en vient bien frosté, puis on ne l'a pas vite, mais bien frosté, oublie ça.

Surtout si c'est Valium, c'est quelque chose. Ah, parce que t'avais traversé le tunnel, arrivé en ville, c'est métropolitain, c'est plus d'aise-fille, t'aurais pu... En Montréal, c'est pas même plus facile que ça, 132! Fait que là, je me suis remonté en prison, les déshabilles, pis t'sais, j'ai jamais été là, moi, encore, je connais pas,

ben t'sais, je n'ai entendu parler par mes oncles, pis ça, comment ça se n'ai entendu parler par mes oncles, comment ça se passe, la fois-ci, la fois-ci, je ne parle pas de ça. Je me ramasse là. Ma tante vient me porter du linge parce qu'elle garde tout mon linge en preuve.

Mon partenaire, lui, il n'y a pas personne qui va porter son linge. Lui, il passe à la cour le lendemain matin avec un habit blanc. Tu gommer pouvoir travailler la construction il se promène et que les chemins comme on se promène et que les chaînes qui tout le kit c'est sûr qu'il va te battre moi je trouvais ça drôle avait l'air de la peine et rjc la capuche en arrière mais c'était pas drôle national notre salaire sa quelle je me suis remboursé aux peines mon bâtisse voilà 18 mois parce que vraiment 18 mois ce qui est pas beaucoup pour un vote de banque non parce que c'est ma première offense j'ai joué tu es quand tu es un crosseur

dans la vie tu sais que tout le monde à la prix des gens qui m'ont la plus de piches kid se fait pogner joue la victime des jeunes ptc ta ta ta fait que moi j'ai joué de a à z j'ai tout le temps fait sur le petit dit que tu avais à chienne de 18 petits pays genre 108 livres mouillés à un jeu de bogo clément battait 18 mois m'envoyer au cff puis c'est ma première sentence cf n'a pas aussi à faire au b16 au b16 c'est le premier niveau minimum j'ai été là, j'ai toffé deux semaines je me suis poussé j'ai vu la clôture partir ils m'ont repogné quatre jours après

là je veux revenir là-dessus pousser parce que c'est vité au minimum deux clôtures barbelées il n'y a même pas de clôture il n'y a même pas de barbelée c'est pour voir la porte du tambour d'habitude c'est deux clôtures barbelées. Ah, même pas. Non, non, il y a même pas de clôture. Il y a même pas de barbelée. C'est pour voir la porte, tu t'en vas. Bien, tu sais, d'habitude, c'est un provincial minimum.

Il n'y a plus, à ce temps-là, ça n'existe même plus. C'était quasiment une école. Puis là, il y en a un qui parle, il y en a un qui mange la marde, moi, je t'ai collé. Mais comment... Ça a été comment les...

Quatre semaines, t'as dit que t'as fait? Deux semaines. Comme, ça se passait comment, ces deux semaines-là, avant que tu te pousses? Je m'en souviens plus bien. Parce que je n'ai pas resté là longtemps. Je ne me souviens plus comment c'est fait en dedans.

Je me souviens de la claire, Chambaud, les peines que j'ai faites. Oui, parce que j'ai resté là longtemps, mais deux semaines dans ma vie, je ne sais même pas comment c'est fait. Qu'est-ce qu'il a fait? Il n'y a pas eu un déclic qui était fait? Je savais que je jouais à la game pour me recolter dehors. Je pensais que tu as fait

encore un bout dehors. Je suis jeune, je ne suis pas fiché avec la police bien bien et toute l'équipe. J'aurais dû être correct. Tu as crissé ton camp quatre jours plus tard.

Quatre jours plus tard, je me suis fait arrêter. J'avais un gars en dessous de moi. On voulait claquer de quoi avec un de mes chums. Lui, il a pogné un gars en sortant du quichet.

Je n'étais même pas au courant qu'il voulait claquer de quoi, tu sais, avec un de mes chums. Mais lui, il a pogné un gars sortant du cliché. Puis je n'étais même pas au courant qu'il voulait pogner le gars. Mais le gars, la police, elle a tourné sur le coin de rue, elle l'a vu pogner le gars. Fait que moi, je me suis poussé. Puis ils m'ont pogné avec le gars. Fait que là, il a pogné 7 ans.

Parce que tu avais un mix, dans le fond, tu avais une sentence, un mix. Oui, mais là, après ça, ils ont tous sorti les sentences. Tu sais, dans 4 jours, là, je ça, ils ont tous sorti les sentences. Dans quatre jours, je l'ai fait pas mal. OK.

Je me suis donné. Ils ont eu des empreintes partout. Je faisais des vols. Je faisais un paquet d'affaires. Ils m'ont sorti des charges. Je ne me souviens plus c'est combien d'années en charges que j'ai eues,

mais ce n'est pas loin de 90 cents. Déguisement, port d'armes, le ci, le ça, le ça, le ça. Ils donnent deux ans, trois ans, deux ans, trois ans. Toutes il a ça, il a ça il donne 2 ans, 3 ans tout concurrent entre elles

je broyais dans le box quand il se rend je dis Chris va poser ma bande-bande il dit mais non, il faut faire 7 ans 5 t'es dormi, c'est gros 5 j'ai 18 ans j'ai pas eu le temps de sortir j'ai pas connu la vie encore

j'ai pas connu la vie encore j'ai pas eu le temps de sortir j'ai pas connu la vie encore j'ai pas eu le temps de sortir, j'ai pas connu la vie encore, tabarnak. C'est à peine trempé mon coucou. Qu'est-ce que tu veux m'enfermer qu'il me gagne le gars? C'est ça. Ah non, j'étais pas gros. Puis, c'est comment? T'es 18, 19, whatever. T'es encore 18 ans.

T'es encore tout dans ton année. Il m'a envoyé au 11e étage de partenaire. 11e étage, c'est tout du gars du pen pis du monde qui vont faire des sentences lui pis tout le kit c'est maison tout le temps des fantailles a pas personne regarde avec qui tu vas te mettre chum puis si je suis pas gros mais le stécie un gars qui me nécessaire côté de moi comment ça coûte non je pas de même des jeux jachin appartenait c'est juste des barres ou il n'y a pas une porte qui ferme et rien en voilà ma cellule pu choper le rondeau j'ai la chienne, puis appartenait, c'est juste des barreaux. Il n'y a pas une porte qui ferme, il n'y a rien.

Je m'en vais dans ma cellule, puis je ne sors pas de la ronde-nez. J'ai peur, je suis humain de me faire défoncer le cul. Mes oncles, un qui est mort en dedans, lui, il défonçait des gars en dedans. Ça existait dans ce temps-là. Je suis genre, non, non, non. Je reste dans ma cellule, je n'ai pas bougé là, puis j'avais la chienne.

Le lendemain matin, j'ai eu faim, Chris. Il est assis à côté de moi encore, puis il me pogne la cuisse, puis il me pogne la poche. Il dit, comment ça coûte? J'ai la chienne, Le lendemain matin, j'ai eu faim, Chris. Il est assis à côté de moi encore, puis il me pogne la cuisse, puis il me pogne la poche. Il dit, comment ça coûte? J'ai la chienne, solide. Je me suis levé, puis ça coûte, t'as vu, la mienne. Ils ont tous éclaté la règle. Toute la gang, toute une gang, ils ont tous éclaté la règle.

Il dit, plus jamais tu vas le faire écoeurer. Tu t'es tenu de bout. Tu sais, il voulait juste me tester, je suis pourri, j'ai réplié. Puis là, j'ai vu que, même si je suis petit, laisse-toi pas plier ses pieds, tu vas avancer pareil. Bien, je me suis fait écoeurer longtemps. Tu sais, j'allaisié pis là j'ai vu que même si je suis petit laisse toi pas plier ses pieds tu vas avancer pareil ben je me suis fait écoeurer longtemps j'allais au doucher

les petites vestes t'as ta gueule mon assi on est devenu des chums veut veut pas à un moment donné ben j'ai trouvé ça rough ben c'est quand même

gars tu es 18 ans ça coûte combien ça va te coûter ta vie ou la mienne pis tu l'as dit tu le pensais jeter ce passé si je me fais violer ou je meurs c'est tout c'est l'autre c'est tout c'est moi mais c'était juste être une comment je pourrais dire mais essayez pour

agir et plier ou une job deux autres c'est ce qu'est ce qu'elle dit comme ça appartenait de même ça serait probablement pas arrivé, sauf qu'il aurait vu... À appartenance, c'est rough. Au 11e étage, tu avais le 13e, tu avais le 12e, puis tu avais le 11e. Le 13e, ils appelaient ça poignard, c'était toutes les premières sentences.

Le 12e, c'était un récidiviste. Puis le 11e, tu t'en vas aux peines. Ça, c'est automatique. Oui, mais tu t'en vas aux peines, mais je pense à appartenance, c'était quand même rough, même si ce n'était pas encore le... Ben, du coup, moi, j'avais 18 ans. Oui, mais tu t'en vas au peine, mais je pense appartenait, c'était quand même rough, même si ce n'était pas encore le... Oui, oui.

Ben, du coup, moi, j'avais 18 ans. Je pose la question. Peut-être qu'à 40, je la trouverais pas rough. Je me dis que peut-être à cette époque-là, ce serait peut-être pas ça,

mais peut-être que t'aurais fait du ménage de cellules ou t'aurais tout fait faire, sachant que Chris, OK, il va fermer sa gueule, il ramasse mon linge, il fait ci, il fait nous de la bouffe,

tu sais, c'est ça. Faut que tu montres que t'as des couilles, mais faut que tu sois prêt, parce que c'est ça le fait faut que tu montres que tu as des écoles mais faut que tu sois prêt à manger une volée soit mangé à manger en train de voler dans le but c'est sûr que c'est sûr que j'ai fait la partie m'envoyer j'ai pas ni moins certain il m'a envoyé à la réception la réception temps waylau après c'est évalué à peu près voir où est ce que tu vas aller là je t'avais que ton ton qui est là lui avait pour un autre charge tout le temps tantôt ok ok je connais ce soir

c'est ça puis c'est tout lui qui m'a appris le monde criminel mettons à l'intérieur comment ça marche si tu veux que le chef de son prof dans le fond c'est sûr puis j'aimerais des claques par lui là c'est parce que c'est pas comment ça marche la prison. Oui, c'est sûr. Puis j'ai mangé des claques par lui. Parce que tu ne sais pas comment ça marche, la prison. Quand tu ne le sais pas, tu fais des niaiseries. Puis pour toi, c'est normal. Mais dans le monde criminel, ça n'existe pas. Tu ne peux pas dire que tu es un astuce de cochon. Tu vas manger une claque.

Tu vas te faire poignarder parce qu'un cochon, ce n'est pas bien vu. Crosseur. Toutes les affaires que je disais à mon oncle. Astuce des crosseurs. Paf! Une crise, une crise de la claque. On est en train de manger. Une crise d'une claque. Tu sais, on était en train de manger. Il me disait, « Une crise, une claque. »

Je dis, « Moi, je sais ce que tu veux dire. » Mais lui, lui, lui à côté, ils ne savent pas. Ils vont passer, je suis un crosseur. Il est vraiment taillé, lui, le crosseur. Je suis en détente un peu, tu sais, justement, je fais mes joints, puis ainsi, ainsi, une autre claque. Je lui ai demandé trois. À un moment donné, il a compris.

Je lui ai dit, « OK, on va se party. » Ça fait que lui, il m'a appris à faire du temps. Je l'ai envoyé à la réception. À la réception, je jouais encore la game du petit jeune. À 18 ans, je vais retourner à l'école et je vais me reprendre la main. Mais eux autres n'ont pas cru à ça.

Ils m'ont envoyé au Leclerc. C'est pas pire, j'étais avec un gars dans ma cellule. Je n'ai pas le nom, mais c'est un gars présent. Je trouvais ça nice. Je m'en suis appris d'autres affaires pour me calmer. Je n'ai pas plus réfléchi. Le Leclerc,

c'est une prison qu'on a souvent entendu parler dernièrement au podcast, mais on entendait le Leclerc, la prison pour femmes. Avant que ça devienne une prison provinciale pour femmes, c'était une prison fédérale pour hommes. C'est juste pour mettre en contexte. Ils appelaient ça la pharmacie. Le Leclerc. Il y avait plus de drogue

dans le Leclerc que dans la rue. Dans le temps, il y avait une pénurie de hache, mais nous autres, il n'en manquait pas. Il m'envoyait là, là, j'ai eu peur. J'étais arrivé un mercredi de cantine. Je pèse encore 103 livres, 105 livres. Un mercredi de cantine.

La cantine, ça veut dire que tu dois de l'argent ou tu vas collecter de l'argent. C'est tout le monde là où tu peux passer de l'argent ou de la hache ou n'importe quoi, la boisson. Écoute, je te le demande à toi parce que c'est des termes qu'on a... Tu veux-tu aller un petit peu plus profond

là-dedans? La cantine, ça implique quoi? La cantine en prison, t'es au fédéral, une journée de cantine. Explique-nous un peu... Un travail, mettons, deux semaines, ça nous donne à peu près 40$ dans le temps. Ça nous donnait 40$ clair par deux semaines. Tu as le droit d'acheter chips, boires, chocolat,

comment on pourrait dire, des pâtes, des légumes, des affaires pour manger, puis toute l'équipe. Des affaires classiques de prison, des cannes de thon. Des cannes de thon, puis l'argent dedans, il n'y en a pas.

Dans le sens-là, il y a la star peut-être, mais dans le temps, il n'y avait pas d'argent. C'était des paquets de cigarettes qui faisaient de l'argent. Fait que supposons que tu louais de l'argent, je sais pas moi, 50 piastres à un gars, ben là, tu lui donnais des paquets de cigarettes. Fait que lui, il était payé.

Lui, après ça, il devait un autre. Les paquets de cigarettes, tu pouvais se promener 300 fois dans la même journée. T'as acheté des cigarettes à la cantine? Ouais, t'as acheté des cigarettes à la cantine. C'est le même que t'étais capable de vivre. Si t'avais des cigarettes, t'étais correct. C'est le même que tu étais capable de vivre si tu avais des cigarettes tu étais correct c'est ça le cash et tu avais pas de boite plus que 3 cartons dans ta cellule

quand tu roules ta bosse un peu là faut que tu payes quelqu'un pour cacher tes cigarettes à Star c'est plus les téléphones ben tu payes soit tu payes ou la personne n'a pas de choix. Je te fournis un téléphone, mais tu gardes le mien, tu gardes la plug. Quand j'ai besoin de mon téléphone, arrange-toi qu'il soit plein quand je l'ai dans les mains.

C'est ça. C'est aujourd'hui parce que les cartons de cigarettes en prison, il n'y en a plus. Je suis capable de le faire, je fume. C'est ça. La cantine, c'est ça. Puis tu as la famille qui peut déposer de l'argent. Oui, la famille. Pas dans le fédéral. ça puis tu as la famille qui peut déposer de l'argent oui la famille oui mais

pas dans le fédéral le fédéral on doit déposer mais c'est pour acheter une fois par année du linge du ci du ça tu ne peux pas transférer

ou je pense une fois dans l'année tu dois transférer 500$ sur quelque chose dans ta cantine mais c'est fou tu travailles pour ta cantine

si tu ne travailles pas tu n'as pas moi je me suis quand je suis arrivé là je n'ai pas parlé à personne. Personne, personne, personne. Parce que ça, tu dis que tu es arrivé un mercredi. Un mercredi, c'est la tension qu'il y avait.

Puis au Lac-Lac, comme je disais tantôt, c'est une pharmacie. Tout le monde se duvelait, puis toute la quête. Puis c'est tout du monde qui sont là plus de deux ans, puis il y avait bien du monde criminel, tu sais, des patchés, puis ci, puis ça. Fait que là, c'était impressionnant pour un petit gars comme moi. Fait que je suis arrivé là, je me suis assis, puis je suis checké, il y avait la cour intérieure qui appelle.

C'est tout un bloc. Là, tu es dans le milieu, puis tu ne vois pas dehors, tu vois juste le ciel. Je checkais le monde, puis le monde regarde tout le monde. Il y a de la tension, tu peux couper ça au couteau. Je me suis dit, il va me faire tuer ici. J'ai eu peur, solide, solide.

Puis là, il m'a envoyé au 3FT, choisir ce tunnel. C'est un tunnel assez rock'n'roll. Il m'envoie là, puis il y a un gars qui commence à puffer. Quand j'arrive dans ma cellule, on est deux dans une cellule, il puffe. Il fait de la coke, puis tout le monde. Moi, je puffe pas, puis il lèvera pas à tous les deux minutes pour aller chercher des grenades à terre, puis tout le monde. Je me suis pogné avec. Ils l'ont sorti de la cellule, fait que là, j'ai été tout seul.

Pendant à peu près deux mois et demi. J'ai pas parlé à personne. Je faisais mes... Il fallait que j'aille à l'école. Puis là, il n'ai été tout seul pendant à peu près deux mois et demi. Je n'ai pas parlé à personne. Il fallait que j'aille à l'école. Il n'y avait pas de place à l'école, alors j'allais juste m'entraîner. Je faisais juste ça pendant les trois premiers mois à peu près. Juste aller m'entraîner parce qu'il n'y avait pas de place à l'école. Je suis monté à 165 livres à l'espace de six mois à peu près. Je ne faisais rien que ça. Mange, puis va t'entraîner, mange, va t'entraîner, mange, va t'entraîner. Bouffe, pousse, bouffe, pousse.

Ah, c'est ça. Alors, je suis devenu assez bien. Je n'ai jamais eu peur de personne, puis va t'entraîner. Mange, va t'entraîner. Mange, va t'entraîner. Bouffe, bouffe, bouffe, bouffe. Ah, c'est ça. Fait que là, je suis devenu assez bien. Puis là, j'ai jamais eu peur de personne. Fait que tu sais, j'ai fait ma place tranquillement. J'ai connu un gars qui faisait de la boisson. Tu sais, la boboche qu'on appelle. Tu sais, d'itillé, puis toute l'équipe. Tu veux-tu stasher?

C'est moi, d'habitude, je fais travailler le monde. Je suis pas moi qui travaille, tu sais. Je vais checker comment il fait. Il a stashé une. Ça prend trois jours, puis tu fais 2,40 ans, si mettons. J je vais checker comment qui fait il a staché une ça prend trois jours pis tu fais 2,41 si mettons j'ai checké comment qui fait je suis ok je vais en partir j'ai parti une boisson moi fait que à la place de faire trois paquets c'était 6$ mettons dans le temps trois paquets fait que à la place de faire trois paquets mais là j'en faisais 30 pour faire ma boisson fait que là ça a commencé j'ai commencé à rouler ma bosse

pis tout le temps avec le même petit gars lui il faisait dix tiers pis moi il se tachait pis là un moment donné je pognais la chaîne j'ai dit fuck you va donner trois paquets à quelqu'un

pis là j'avais du monde qui travaillait pour moi juste pour sa boisson il se tachait un se tachait pour moi pis l'autre il se tachait pour moi fait que se tachait c'est à dire

cachait cachait c'est ça lui il prépare la mixture non moi je fais tout tu faisais tout pis je laisse le stock dans sa cellule. Parce qu'il faut que ça me serre.

Ça dure trois jours, quatre jours. Puis, s'il se fait buster, mais c'est just too bad, c'est tout. Si jamais vous trouvez des recettes et que vous essayez d'en faire, je vous donne un conseil. Dévissez le bouchon. Il ne faut pas que ça se remonte.

Oui, bien sûr, on a fait. Moi, je l'ai vécu personnellement dans un deux litres. Quand ça explose. Oui, c'est sûr. Ça explose, puis ça sent mauvais, puis c'est collant. On l'avait fait parce que justement,

il y a des screws, des gardiens de prison, il y a des screws des alcooliques, ça fait qu'ils sentent de loin eux autres. Là, il fallait trouver un moyen pour pas que ça sente. La fermentation, ça sent. Ça sent fort, ça sent le sac à poubelle des fois.

On a mis, tu sais, on mis ça dans une boîte, dans deux sacs à vidange, trois sacs à vidange, on met notre liquide, on brossait avec la levure, puis on mettait un muffler dessus, pour sortir l'air, pour pas qu'elle gonfle. Puis en haut, on mettait une bouteille de Tylenol, on coupait du spécifique, pour faire des petits trous. Quand l'air sortait, ça sentait le sp le speed stick on l'a pas pensé à ça mais ça vient chaud ça le speed stick a fondu ça a coulé dans on a fait un spécial speed stick pendant

une semaine ça sentait pas mais ça goûtait à la merde ça sentait pas à la merde mais ça goûtait à la merde c'est ça il y avait l'option feuille de bain t'as pas accès à ce que tu veux.

Je me souviens quand j'étais jeune, j'étais dans un rouleau de Scott Powell, je mettais des feuilles de bande pour souffler nos pofs de oui, pour pas que ça sente trop. Fait que tu as commencé à faire ta business. Oui, j'ai roulé là pendant 4 ans à peu près. Où la classe allait bien, j'ai fait mon nom, je me suis battu une fois

j'ai pogné le gars, un gros j'étais fou j'ai grossi le temps tout le monde disait, c'était ramé battu je me suis tout le temps accoté avec des gars qui s'entraînaient, je m'entraînais avec lui on fumait du harf, on était tranquille t'avais des collos à côté de toi

le gars disait, tabarnak tu veux pas me voir il descend en bout dans la cour intérieure je le clenche pis je me ramasse parce que lui il voulait que tu y en vendes

mais il devait être l'objet justement fait que là là t'avais la réputation de hey tu collectes mais si on dit non

tu vas faire quoi si on dit non j'ai pas fait de preuves fait que je l'ai clenché je l'ai amoché pas pis mais il était pas tout là. Il était sous whatever. Le lendemain matin,

quand t'es assis les deux yeux fermés, pis tu vois de l'ombre passer en avant de toi, tu ouvres les yeux, c'est lui. Pis il est maganant, tabarnak. Hier, j'étais pacté. Pis il dit, aujourd'hui, c'est le temps. Je suis au boy. Hier, j'étais en colis.

Quand t'es pas primé, tu l'es pas. Je me suis levé, je me suis dit, capable hier, capable, je suis en colis. Mais là, je ne suis pas. Quand tu n'es pas primé, tu ne l'es pas. Je me suis levé. Je me suis dit, capable hier, capable aujourd'hui. Colis. Il s'est fait taper sur l'épaule par le président des détenus. Parce qu'il avait fait une couple d'affaires un peu partout. Ça m'a sauvé. Je n'ai pas eu besoin de me... Mais là, j'étais protégé par le comité.

Le comité, comme tu es aujourd'hui. Le comité m'avait comme protégé. Je n' suis pas battu mais mon nom était fait j'ai tout le temps collecté mes paquets, tout allait bien il me reste pas grand temps à faire fait que tu sais quand t'es quelqu'un

tu rentres à 18 ans ça c'est le moment rough de ma vie que j'ai trouvé ce rough en STI j'ai peur de sortir parce que je suis rien d'or mais en dedans, tout le monde me respecte t'as 22-23 genre? je suis quelqu'un en dedans, tout le monde me respecte. T'as 22-23 genre? Ouais. Je suis quelqu'un en dedans.

Même moi, on me respecte. Si je dis que je suis en taille, ça va me saillir. Tu sais, j'ai ma petite affaire à moi, ma business roule bien. Je ne dois rien à personne.

Tu sais, c'est ma vie là. Les gars me boivent, tu peux leur fournir de la boisson. Puis tu sais, t'es à côté sur du monde assez solide. Personne ne te fait chier.

Tout le monde veut ton produit. Puis je n'ai pas de trouble. Tu sais, quand tu n'as pas de trouble, je n'écoute pas personne non plus. En prison, on ne met pas ta musique forte, tu ne fais pas ci, tu n'as pas ta floche. Il y a bien des affaires que tu ne le sais pas au début, tu l'apprends assez vite. Je suis très tranquille. Quand il me restait une couple de mois à faire, j'ai eu peur. Je me suis dit que je vais faire du d'or et toute la qu monde je pense c'est ok moi je suis de focaux je prends des vallions comme je te dis j'étais un amateur de pelouse puis je parle à map se trancher à gauche de l'eau ah ben oui

chris tellement que j'avais peur de sortir mon disque et puis mon sauver les autres ont comme un pg fait ça dans ma cellule. J'étais frusté. J'ai coupé ça à la lame. Le clair, c'est des portes pleines. Il y a juste un petit carreau que tu peux ouvrir. On met tout le temps un carton là-dedans.

Le carton est juste tombé un petit peu. Une de mes chums au verre est tabarnak et plein de sang. Il a appelé les screws et ils te mettent un cor screws. Ils m'ont envoyé en hôpital. Après ça, ils ne m'ont pas retourné là. Ils m'ont envoyé à Pinel. Tentative de suicide. Toute l'équipe.

Ils se demandent pourquoi. J'ai vu thérapeute, psychothérapeute. Je trouve ça foqué. C'est une affaire que j'ai entendue souvent. Des centaines de vies qui ont fait du 20-25 ans. Je ne sais pas comment ils font. Non, mais tu sais, je pense, puis sortir, ils sont freak out de sortir.

Mais de l'autre côté, c'est la première fois que, hey, 18, mais je comprends. Tu sais, j'étais jeune. Mais je comprends ta mentalité de dire, je suis rentré à 18, je suis nobody, je suis tout petit. Je suis rentré à 22-23, paf, j'ai un bon coffre, j'ai des chums, je juste à côté, on me respecte. Et dehors, c'était pas si glorieux. Tu sais, quatre ans plus tard, quand tu penses à ce que c'était dehors,

c'était pas si glorieux que ça, faire des petites vols de banque sur les Valions. Non, c'était ça, c'était pas... Ah, j'ai eu peur. Fait que là, ils m'ont envoyé à Pinel. Pinel, la fille, je suis tout cousu. Je suis poignu. Ça faisait mal. Je me laissais tout ça pour que ça fasse mal. Excuse-moi, c'était plus pognable. Parce que je regarde. Oui, c'est ça.

C'est ça. On la voit bien, ta ligne, en plus. Mais si tu n'es pas pogné gigulant. Elle à moitié. Elle à moitié. Elle à moitié. Ça pissait en sac. Non, non, c'est ça. Je regardais parce que Chris... Ah, puis ça rouait en sacre non non c'est ça parce que je regardais parce que Chris

ah pis ça rouvre ouais parce que ça rouvre ça rouvre à l'épais pis tu sais quand t'es basé je lui ai même pas senti que c'était

sweet franco pis j'étais là pis tout tu sais quasiment quand tu je veux dire t'as pris l'évaluant en conséquence du chiasse

non parce que j'étais parti sur le party tu sais quand tu passes, on vendait des rouleaux. Non, non, explique. Un rouleau, c'est 10 Valium. Tu sais, la fan. On vendait ça. Là, moi, je suis tombé.

On jouait au hockey. Moi, c'est Valium, je suis agressif. Je ne suis jamais agressif. Je vais prendre un coup, je vais être mollo-mollo. À jeun, un petit peu. Mais c'est Valium, je suis une autre personne. Je m'appelle. Je veux battre tout le monde, je ne joue pas au hockey, mais là je vais aller jouer au hockey pour planter le gars.

C'est peut-être des astignaiseries de même, puis là j'ai été jouer au hockey, je me suis battu, je suis arrivé dans celle-là, puis là je commençais à penser, je me dis, que vais-je faire, puis deux jours, trois jours, c'est Valium, à un moment donné, tu viens crackpot, c'est la troisième journée, je pense, ou la quatrième journée, c'est ça que j'ai fait.

Je me suis coupé, il m'a envoyé à Pinel, à Pinel, la femme, la thérapeute, je pense, ou la quatrième journée, c'est ça que j'ai fait. Je me suis coupé. Il m'a envoyé à Pinel. À Pinel, la femme, la thérapeute, elle dit, OK, on vient, on va aller dans ta chambre. C'est pas une chambre, Chris, c'est une cellule. C'est une chambre. Je lui dis, c'est quand tu m'envoies chez nous. Elle dit, où, chez vous?

Je dis, au Lac-Lac. Elle dit, pas chez vous. Je lui dis, c'est chez nous. C'est une cellule, t'es là, temporaire. Pour moi, c'était chez nous. C'est quand tu m'envoies là. Non, t'entraînes plus là. C'est fini. T' Elle était là, temporaire. Pour moi, c'était chez nous. C'est quand tu m'envoies là. Non, tu retournes plus là. C'est fini.

Tu retournes plus là. Je vais aller. Ma place est là. Mes chums sont là. Ma vie est là. Ta vie, c'est dehors. Moi, j'ai refusé le traitement. Ils m'ont transféré de l'hôpital. Ils m'ont transféré à Archambault.

Ils m'ont sorti à chambault et fait tout au monde et puis mon sorti comment ont été trois mois chambaud pas tranquille se tourner mais l'artigier j'ai essayé d'appeler mes parents psy assez de reprendre contact un peu le titre mais justement pendant ces quatre ans le maire voilà mon tac extérieur mon père est jamais venu maman est venue une fois ou deux au début on est une famille assez fuckée j'ai pas été proche de maman, elle assaillait pis moi j'étais trop révolté mon père c'était un gars qui chauffait le truck

il ramènait là mais quand je suis sorti j'ai plus jamais la journée que je suis sorti, j'ai vu c'est quoi dehors 18 pis 23 t'as pas la même vision non plus j'ai vu c'est quoi dehors 18 pis 23 t'as pas la même vision non plus j'ai trouvé ça rough très très rough

moi je viens de Saint-Roch tout le monde sait que je suis un des criminels de Saint-Roch là j'ai décidé de partir un petit restaurant je demande à mon père tu veux-tu m'aider partir un petit restaurant parce que tu sors pas de 4 ans. Tu ne vas pas avoir un resto.

Non. Il y a eu des étapes. L'étape que j'ai eue en premier. Tu as eu la transition? Non, je faisais mon 2 tiers. J'avais une petite cocotte. J'ai rencontré un petit peu avant. J'ai déménagé à Saint-Roch.

Dans le coin, je suis le gars de Saint-Roch. Je suis un bandit. Il ne faut pas engager nulle part. J'ai appliénagé à Saint-Roch pis dans le coin justement je suis le gars de Saint-Roch pis je suis un bandit tu te fais pas engager nulle part j'ai appliqué un peu partout pis là il y a Olymel la femme de cochon à Saint-Esprit je vais aller là pis il m'engage

je suis en colis c'est un dossier j'ai travaillé à trois mois pis je me suis poigné avec le contre-maître parce qu'il te montrait pas comment affiler le couteau. Moi, je suis nerfé. Je suis en sortie. Tu me regardais dans les yeux parce que tu avais de quoi me parler. Sinon, ne me regarde pas. Regarde ailleurs.

J'avais encore un peu de mentalité de frotter. Je me suis poigné avec le contre-maître et il m'a collé sur le dos. C'était ailleurs. J'étais à travailler dans les restaurants. Je me suis bisouné un peu partout. Mais je ne suis pas fait pour me faire driver. Dans ce temps-là, on dirait que la mentalité des patrons a changé.

Dans ce temps-là, tu crées après tout le monde. C'est moi le boss, toi t'es de la marde. Tu fais ce que je te dis ou tu t'es collé. Mon père m'a passé 5000$ et il y avait un petit restaurant à louer en face d'une polyvalente, où j'étais polyvalente quand j'étais kid. J'ai loué ça, j'ai eu ça pendant deux ans. Mais tu sais, la police venait fréquemment. J'étais un gars avec une coupe de tatou, le chandail serré, les pipes.

Tu vois, tu viens vendre de la drogue à côté de l'école. J'ai arraché un peu avec eux autres, mais ils ont bien vu que j'étais calme. Fait que, après ça, c'est quoi que c'est passé? Ma cousine, elle travaille pour le syndicat FTQ, tu sais. Elle dit, tu veux savoir tes cartes de construction? J'ai eu de la misère à planter un clou. Elle dit, non, non, tu vois, au moins tu vas les avoir, pis toute l'équipe. J'ai eu mes cartes, j'ai tombé dans l'échafaudage.

J'ai donné mon restaurant à mon oncle, pour qu'il continue à rouler ça. Maman était malade, je lui ai dit regarde, je vais aller là pour m'occuper de maman une fois de temps en temps, je vais être plus libre. Je suis tombé dans l'échafaudage, c'est ça qui a sauvé ma vie. L'adrénaline. Je volais des banques, je volais ci, je volais ça,

tout le temps. Mais marcher sur ma driée à 300 pieds, t'as le même buzz. OK. C'est ça qui m'a sauvé. C'est à partir de là que j'ai tout le temps travaillé et je n'ai jamais arrêté. Tout le temps, tout le temps, tout le temps. Tout le temps. Tout le temps, j'ai rien que faire ça.

J'ai rénové, j'ai mis un bord, j'ai une coupe de grosse depuis ce temps-là. Puis l'échafaud, tu tu m'en passeras pas une j'en mange j'arrivais je voyais une job ailleurs chris hockey il a fait ça j'aimais ça pis c'est foutait de la tête pis c'est mon métier la casquette que tu as sur la tête c'est ta compagnie SWE Steve White échafaudage là ça va changer ça va être Steve Whiteprise. J'ai d'autres affaires qui... D'autres business qui sont venus. J'ai une cantine, un restaurant.

Je veux m'acheter un towing. Ok. T'es parfait. Tu touches un peu... Tu mets tes tentacules un peu partout. Je reste à Côte-Nord. Je suis à Côte-Nord. Il y a beaucoup d'opportunités. C'est ça. Là, c'est ça. Parce que, exactement, c'est ça. Là, t'habites à Sept-Îles. T'es un gars de la Côte-Nord, il y a beaucoup d'opportunités. C'est ça. Là, c'est ça. Exactement, c'est ça.

Là, tu habites à Sept-Îles. Tu es un gars de la Côte-Nord en star aujourd'hui. Je suis parti de loin pour me rendre là. Je suis sorti à Ventoux. J'ai roulé ma bosse beaucoup dans l'échafaudage. Puis, à un moment donné, je suis tombé sur le speed. OK. Je n'en prenais plus.

Moi, ça faisait 10 ans. Ça a rendu à 30 queues qu'années. Je ne touchais pas à rien. Je veux dire, les vieux chums les coups non j'ai eu tonton qui m'a offert

15 000 piastres par semaine viens travailler avec moi je te donne 15 000 par semaine pis tu peux aller à la gare pis tout le kit ah non pis là j'étais en vue d'avoir ma petite fille

pis tout le kit je dors bien j'ai pas de gare dans le saut de laurier pis tu sais j'ai voué encore j'envoyais à l'épicerie du bon haut

on se donnait un hug pis ok bye bye pis ça me tentait plus j'ai voué encore tu sais j'envoyais à l'épicerie du bon haut on se donnait un hug pis ok bye bye pis ça me tentait plus j'avais promis à mon père de plus jamais genre moi je serai pas en prison pis

what the nigga parce que t'as passé de t'es rentré t'avais la chienne de rentrer ouais la chienne de rentrer t'avais la chienne de sortir

ouais pis là j'ai la chienne de rentrer t'as la chienne de rentrer mais tu sais quand t'as connu réellement la liberté à 18 ans tu sais pas c'est quoi la vie

ben à 30 tu sais c'est quoi une tabarnak la vie ça te tente pas d'aller en dedans pis ta femme elle pleure pis le bébé ou tu sais non non pis le même patron à 18 ans t'as rien à voir cette conversation là avec quelqu'un il y a pas longtemps justement moi avant d'avoir ma femme pis mes enfants c'est comme the part of the game je sais pas quand mais ça va arriver

aujourd'hui je fais comme ben non une semaine sans mes filles, je vais fou. Tu m'imagines, tu as 18 mois. Non, c'est pour ça que je fais partie des tranquilles aussi aujourd'hui. On comprend. Qu'est-ce qui a fait que tu es rendu à Sept-Îles? J'ai eu une business.

Moi, j'ai travaillé dans l'échafaud, un bout, toute l'équipe. Ma femme allait hériter. Je me suis marié. Moi, en fait, c'est ça. Tu as dit que tu allais voir ma petite-fille. J'ai eu ma petite-fille, mais quand je suis sorti de prison,

je me cherchais. Qu'est-ce que je vais faire? Puis toute l'équipe. Puis là, j'ai parti à mon restaurant. Je suis rentré dans le monde de l'église, un peu chargueux, puis toute l'équipe. Je suis rendu dans les bâtisses, puis toute l'équipe.

J'aimais ça. J'aimais la... Puis tu sais, sans niaiser, savoir que c'est pas la crosse, là. Tu sais, comme... Je suis des gens hyper religieux aujourd'hui. Je suis meurtrier qui, aujourd'hui, il a consacré sa vie

à Jésus, puis moi, j'ai... J'approuve ça. Moi, il y a aucun jugement ici. Parce que j'ai vu que c'était pas la parole, c'était l'homme. Tu sais, quand tu crois plus en l'homme que la parole, tu n'es pas à la bonne place. Tu crois plus au preacher qu'à ce qu'il dit.

Là, j'ai vu la gamique, le 10% de la dim, puis ça. Un moment donné, je disais, je la mange la mort. Je n'y ai pas été. Il était assez comme ça de crasser un crasseur. Non, c'était assez. J'ai divorcé. Il a fall fallu je me marie que la cocotte que j'avais dans ce temps là ok je les restais avec les choix mariés puis tout le quai on est divorcés j'ai commencé elle avec elle avait commencé à me donner du pib ou ok et man, j'aime ça la pellule. Fait qu'oubli ça, j'ai accroché solide.

Puis je suis un des meilleurs monteurs au Québec. Tu sais, j'ai fait ma bosse. Puis même si ça passe à TV, je suis un des très bons à Montréal. Monteur. Monteur d'échafaudage. Fait que là, ils m'envoient à Toronto monter une job. Je suis là-bas, je suis tombé de 50 pieds sur l'asphalte. Wow.

150 pieds? 50 pieds. OK, c'était comme ça. Non, non, pas 15 étages, 5 étages. C'était comme 6 bois. F 6 bois j'étais tout débattu t'sais t'es magané un peu mais j'ai rien de cassé juste le doigt de casser

pis à Toronto c'est la police qui fait la signaleur pis toute l'équipe pis à Toronto dans ce temps-là c'est pas pareil que Montréal

c'est pas pas arrivé je l'ai sur un chantier c'est criminel pis c'est ci pis c'est ça fait que je me suis poussé de l'hôpital pour pas que la police arrive pis j'ai entendu les infirmières pis toute l'équipe pis la police va sest ça. Fait que je me suis poussé de l'hôpital. Pas que la police arrive, j'ai entendu les infirmières pis toute l'équipe, que la

police va s'en venir, fait que moi je me suis poussé. J'étais vraiment à Saint-Roch, tout déboîté, pis toute l'équipe, j'ai pris deux semaines offre, j'ai recommencé à travailler. Là j'ai décidé d'aller en thérapie. En thérapie à trois semaines. Au pavillon du Nouveau. Au point de vue alarmant. Et parce que le problème quand même... Oh non non non, là je prenais 15 pips par jour. Sacrèlement! J'ai maigri peut-être à 130 livres.

Puis je travaillais. Fait que j'étais encore dur demain, mais là, j'étais chico. Fait que j'avais l'air malade. Fait que là, j'ai travaillé. J'ai été en thérapie trois semaines et un mois. Ça m'a calmé. Puis j'ai recommencé à travailler tranquillement.

Puis là, j'ai vu que je suis pas mal moins tough dans l'échafaud, tu sais. Puis là, je me suis poigné une nouvelle femme. Puis tout le monde a dit, ça va bien, on s'est mariés. Elle, elle a l'hérité. Moi, je suis déboîté, j'ai tombé de la terre. Elle a dit, qu'est-ce qu'on fait? Qu'est-ce que tu veux faire?

Elle a dit, on va partir d'ici. On s'en est jusqu'à Gaspésie par Internet. Qu'est-ce qu'il y a à vendre? Qu'est-ce qu'on peut acheter? Qu'est-ce qui te reprend dans le dos? Elle a trouvé le bar où elle était. Elle a trouvé, en dépendant qu'elle étudie, l'é... comment c'est ça? L'affaire de chevaux, la poquetière. Fait qu'elle a dit j'allais à ce bar-là, il est à vendre

puis toute l'équipe, on va voir le bar. Puis délabré, il y a de l'argent à mettre dedans puis toute l'équipe, je dis non le gars vend trop cher. Le gars nous a rappelé deux semaines après, si on le payait cash, c'était 60 000, une bâtisse trois étages. Fait qu'on l'a acheté. Fait que là on l'a parti un bord. Pis moi je suis fiché là. Tu sais ça a coûté 58 000 $ avoir le permis de boisson. Pis je travaille même pas là là. Ben tu sais c'est pas même par mon nom, c'est tout est à son nom à elle, pis toute l'équipe on a pas ça à cause.

La police elle est là, ok c'est un gars affilié avec les criminels, nananinana. Pis tu sais on l'a réussi à l'avoir pis là ça a coûté, tu sais la bâtisse ça va coûté 2 000 $ c'est un gars affilié avec les criminels, danani, danana, pis, tu sais, on l'a réussi à l'avoir, pis là, ça a coûté, ça va coûter 2000, c'est un permis de boisson, ça a coûté 58 000. On a eu ça pendant deux ans. Moi, je me suis fait appeler par des chums à Montréal, comme quoi, qu'ils voulaient partir

dans une compagnie d'échafaudage. J'ai pas une cente, ils amènent ta tête. J'ai eu ça, ça s'appelait un pack d'échafaudage à Montréal, j'ai eu ça pendant sept ans. Fait que t'es un bon en Gaspésie. À l'Apocatiaire, c'était àènent de ta tête. J'ai eu ça, ça s'appelait un pack échafaudage à Montréal, j'ai eu ça pendant 7 ans. Fait que t'es un bar en Gaspésie. À l'Apocatiaire, c'était à 4h, tu sais. C'était à 4h de Montréal. Pis j'ai une business à Montréal.

Là, je voyage tout le temps. Mais là, le bar, ma femme, elle m'a pas géré ça parce que moi, je travaillais 3 jours par semaine à Montréal pis j'en descendais. Je commençais à être fatigué. Fait que là, ma femme, elle dit, on peut-tu, on ferme sur le bar? Elle dit, tiens, le dormant, les cils et ça.

On a un petit bébé, nous autres. Je ne suis plus capable. On l'inrange. On commence à avoir des affaires et il n'y a pas le temps de tout faire. Alors, virer ça, on l'a fait à une animalerie. Dans le même building? Dans le même building. On l'a changé le bord. On a crissé le bord, tous les systèmes de son, les lumières,

les friges d'air, tout en bas, dans la cave. On l'a fait à une grosse animalerie. Elle a eu ça pendant le bord, tous les systèmes de son, les lumières, puis tout le kit, les frigidaire, tout en bas, dans la cave, puis on a fait une grosse animalité. Elle a eu ça pendant un an, un an et demi. Ça a passé au feu. Puis, c'est pas une pause d'assurance. T'as vu ma face? Excuse-moi! Tout le monde a pensé ça. J'allais pas te poser la question,

mais je pense que t'as vu la question dans mes yeux. J'ai dit, ben, bon, j'ai over. Non, c'est 100% légal. On a passé au feu, c'était un trouble électrique. Pis ma femme, on est overbooké à un moment donné, t'as oublié de payer un paiement, deux paiements. Elle a pas payé les assurances pendant une couple de mois.

On a tout perdu de l'argent qu'on avait mis là-dedans. Le temps pis ci pis ça. J'ai trouvé ça rough, moi, parce que... C'était pas une pause d'assurance? Non, on a tout perdu, tu sais. Mais une une chance j'avais ma petite business à montréal que j'avais 25% de tecad dans ce business là c'est encore des ailes existent encore aujourd'hui le business puis moi je n'étais plus capable à mon nez là c'était trop on est parti sur une tête 4,4 employés moins plus de

trois petits boys plus les actionnaires en haut. J'ai monté ça à 120 hommes en l'espace de 7 ans. Ça faisait 16-17 millions de chiffres d'affaires. Ça me plaît, tu sais. Mais à un moment donné, c'était trop. Je ne suis plus capable. Il y a une manière de penser que moi, j'ai vieilli parce que les 3 petits boys qui ont créé en moi,

puis c'est grâce à eux autres que je suis rendu de même. Ils ont investi de l'argent sur moi. Il y a des coaches de vie, des coaches de business. J'ai été au Maroc pour le bien-être. J'ai plein d'affaires. Aller me ressourcer, comment parler au monde, être agressif, arrêter. J'ai reviré des tables en envers dans les meetings.

Ils voulaient que je sois un bon président de compagnie. Parce que c'est ça, dans l'échafaudage, les gars t'ont pris parce que tu avais des connaissances là-dedans. C'est ça. Puis eux autres avaient l'argent. Le day-to-day, c'était pas le best. Non, ça fait que lui, moi, j'ai eu des coachs, je te dirais, pendant cinq ans.

Une fois par semaine, j'allais voir. Puis un coach de ti, un coach de ça. C'était le fun, par exemple. J'ai appris plein, plein, plein d'affaires. Mais c'est cool que tu sois un gars ouvert d'esprit à des trucs comme ça. Le premier coach qui est venu me voir, Benoît Duchesne. Il m'a sauvé.

Benoît Duchesne, il a l'air d'un métro sexuel. Beau bonhomme. Parabain. Il m'explique le coaching qu'il veut me faire. Je vais t'apprendre à comment le monde va aimer travailler pour toi

juste à faire ça, à les connaître, faire ça. Je suis prêt, c'est de la crosse. Bien non, c'est pas de la crosse. J'arrête de coller, c'est de la crosse. Tu vas voir, d'attendre parler à toi, oui, mais tu vas voir, le monde va aimer ça. Puis c'est vrai que ça marche. Tu sais, tout le monde a sa couleur, tout le monde a ses affaires. Puis j'ai appris pas mal de lui. Je l'ai eu pendant

deux ans, deux ans et demi. T'as adapté aux gens avec qui tu parles. J'avais du monde en dessous de moi. Je m'assisais quand on engageait des personnes. J'ai mon broderette qui est là, mettons le directeur. J'écoute la fille parler et toute l'équipe. Je fais ça avec l'aideur.

Je me lève, je m'en vais. Je ne sais même pas si c'est l'expérience. Ça va fêter avec moi. Moi, ce n'était pas l'expérience. Tu vas t'apprendre le métier pourvu que tu fasses dans ma gang dans mon univers la personnalité avant les compétences

va t'en apprendre, pas de trouble avec ça c'est la même affaire aujourd'hui si tu fasses dans la clique, tu vas rentrer même si tu es le meilleur monteur d'échappement au Québec ma calisse tu ne pollueras pas tout mon environnement parce que tu es le meilleur c'est le meilleur.

C'est une astide belle mentalité. Oui. Vous avez tout perdu. On a tout perdu. Là, je n'étais plus capable avec les frères et toute l'équipe, mes partenaires. Il y avait une autre vision et moi, je l'avais une autre. J'étais fatigué.

Quand tu fais des coups de « mange la marche des calisses », je l'ai un autre, puis j'étais fatigué, puis tout le reste. Tu sais, quand tu fais des coups de marge de la marge des calices, bien, je l'ai fait. Je gagnais 150 000 par année, compte de dépense de 100 000. Je vivais bien, là. Tu sais, allé dans la surveille, n'importe où, les cartes des crédits loadées, puis tout était payé, puis tu sais, ça allait bien.

J'étais en Chine, j'étais au Maroc, tu sais, j'ai voyagé pas mal avec cette compagnie-là. Fait que, je dis non, un matin, j'ai garagé mes clés, mon téléphone, puis j'ai dit ok c'est pas il, c'est fini, je suis plus capable. J'aime pas la manière dont tu agis, la manière dont tu traites les hommes, pis ça. Pis tu sais quand tu deviens trop gros, moi je pourrais dire, moi je suis moins là, je suis tout le temps avec des clients, fait que je suis plus dans mon équipe, je suis plus dans mon univers que jamais là. Là je suis rendu un businessman tout en sous. Au hockey aussi.

J'ai déjà payé 10 000 $, tabarnak, pour aller à une game de hockey. Pourquoi? Pour avoir un contrat, puis OK, ça entraille, les ci, les ça. Tabarnak, j'aime mieux pogner mon argent dans ma poche pour aller donner une épicerie à quelqu'un. C'était plus mon univers à moi. Parce que t'es plus un gars de terrain,

t'es plus un gars d'échafaudage. Que ce soit de l'échafaudage, de l'assurance, tu es un vendeur des chars, c'est de la business, c'est de la business. Ce qui est rendu en dessous, toi, tu étais un gars d'échafaudage. Tu n'avais même plus l'impression d'être là-dedans. C'était juste le business. Il y avait des meetings, des ici.

Je n'avais plus le droit de travailler pendant trois ans à Montréal. La condition, quand j'ai vendu. quand ils t'ont racheté tes parts ça c'est juste en mal de coeur une clause de non-concurrence non-concurrence c'est ça ils m'ont fait signer le papier juste 2 semaines avant que le COVID parte puis toute l'équipe

ça fait pas si longtemps que ça j'ai pas eu grand chose c'était correct, moi je voulais coller mon coeur parce que ça me grugeait par en dedans tant qu'à tuer quelqu'un ou whatever, parce que tu sais, on dirait qu'on, ça fait 30 ans que je vais pas être, regarde, non. T'es-tu heureux, là? Je dis, là, je commence à être heureux, je suis plus avec eux autres, pis tout. Il dit, prends ton argent, pis va-t'en. C'est pas une question d'argent, là. C'est plus l'argent, là. Tu veux-tu être bien avec toi, tu vois? Prends ton argent, pis décolle-le.

C'est juste ça, c'est juste ça. T'as pas d'affaire à vouloir personne. Tu veux décoller, c'est que tu décolles. Tu sais, il y a quelque chose, je te dis, moi, qui vient... Tu sais, ça fait 30 ans que j'ai pas été en prison, mais la mentalité est là, pis des fois, j'ai cette conversation-là avec ma femme, ça fait 30 ans que je n'ai pas été en prison, mais la mentalité est là, puis des fois, j'ai cette conversation-là avec ma femme, ça fait 18 ans que j'étais avec ma femme,

c'est pas mon podcast, mais pour mettre un peu en perspective l'idée aux gens, tu sais, ça fait 18 ans que j'étais avec ma femme, les conneries sont derrière moi, puis tout ça, mais des fois, tu sais, j'agis, puis j'ai certaines mentalités qui font, ça n'a aucun sens.

Oui, mais c'est un manque de respect. Ça ne se fait pas, me manquer de respect. C'est une tape-sailleule, me manquer de respect. Je vais te donner une tape-sailleule. Moi, tu me manques de respect, c'est comme si tu venais de me gifler. Il faut que tu me gifles, moi aussi. Tu as 42 ans. Mais c'est en moi. Dans le quartier où j'ai grandi,

si tu te laisses donner une tape-sailleule, tu vas manger des tape-sailleules le restant de tes jours. J'ai encore cette mentalité-là. Aujourd'hui, je là dedans moi tu viens chez nous tu sais le monde souvent il me parle en dehors des podcasts en dehors de la scène puis ils viennent chez nous on s'attend pas à ça de voir cette maison là puis ce style de vie là je sais je suis conscient de ce que je projette mais il est toujours là ce gars là le gars. Le gars de 18, là, qui... Alors, regarde-moi pas croche dans un... C'est encore là, parce que on a demandé... On était... Tu te forges à l'adolescence.

Ton... Ta personnalité se forge à l'adolescence. Fait que même s'il se fait 30 ans, pis toi, en plus, c'est pire, parce qu'avec tout ce que t'as traversé, le peine... Fait que t'as ça qui est en dedans de toi. Faut pas que tu l'aies sorti, mais c'est là, tu sais. Fait que je comprends cette...

À un moment donné, je me disais, non, regarde, moi, je vais crisser mon camp parce qu'à un moment donné... J'ai perdu des jobs, justement, à cause d'agressivité. Tu sais, quand tu commences, t'es jeune, tu t'es rendu boss d'une grosse compagnie, contre-maître, là. C'est une grosse compagnie, mais je jouais au boss. Renaud, le boss, là. Comme t'as dit, regarde, il a marqué boss en haut de la chaise.

C'est ma chaise, c'était si pas là. Tu vois comment que j'étais. Tu sais, t'en rappelles, tantôt, je t'ai dit, j'ai battu un gars au pen. Renaud, le boss. Comme tu as dit, il y avait marqué boss en haut de la chaise. C'est ma chaise. Tu ne te souviens pas comment j'étais. Tu te rappelles, tantôt, je t'ai dit que j'ai battu un gars au pen. Je l'ai engagé, ce gars-là. Tu t'imaginais?

Je ne savais pas que c'était lui. Tu ne l'avais pas connu? Non, mais oui. Parce que dans le temps, on l'appelait au syndicat pour savoir qui on pouvait avoir

de monde. Je travaillais à la référence Michel à Montréal. Je l'appelle. Je disais, j'ai besoin de quatre gars. Il dit, OK, vous voulez un nom? Il est décédé à Star Michel. Je lui dis, je t'envoie Michel.

Il dit, OK. Je me souviens de ce nom-là, mais je me dis, c'est-tu lui? Ça ne peut pas. Ça date de 6, 7, 8 ans. Le gars arrive, c'est lui. Lui, il m'a eu une colisse à cause de moi. Je me demande, qu'est-ce qu'il va faire.

Il va-tu me sauter dans les bras ou il va me fesser? Gros chum, salut le gros et toute l'équipe. C'est devenu un de mes chums. On s'est battu en dedans. J'ai trouvé ça drôle. Le monde en dedans ou dehors. C'est deux mondes différents. Tu peux avoir des chums dehors, en dedans, ils ne s'en seront plus.

Tu peux avoir des chums en dedans, dehors, ils sont en sont plus petits pour aller chôme en danse à brosser vous êtes apte et tu vas leur croisé trois ans plus tard pierre aiguë c'est fini histoire de voir vous c'est des barons c'est pas même ville c'est souvent on sait mais c'est moi comme ça je sais qu'à une époque c'était plus comme ça tu sais c'est des gangs qui était séparé à l'extérieur, mais en dedans, souvent, parce que la manière était plus chouette, tu ne peux plus... Il faut que tu te tiennes en train... C'était très par couleur. On va dire couleur de peau. À l'époque, c'était très ça.

Aujourd'hui, c'est plus couleur de vêtements. Puis là, t'es rendu sur la Côte-Nord. Pas sur la Côte-Nord, sur la Côte-Nord. J'ai vendu ma business j'ai été voir j'ai un sens pour ça, ça sent l'argent même dans le crime, j'arrivais ça sent ici, je vais se taire, je vais pogner 30 000 il y avait tout le temps un sens pour ça

je sais pas pourquoi j'ai descendu à Port-Cartier, 7 îles il y a un contact qui me dit regarde, va voir lui, peut-être qu'il arrête de l'ouvrir j'ai encore des contacts dans l'échafaud, j'ai été làouvrir. » Puis là, j'ai encore des contacts dans l'échafaud. J'ai été là, j'ai passé six mois, puis j'ai été rencontrer une couple de businessmen.

Il y en a un qui m'a donné ma chance. Je me dis « Chris, on va voir. » Il y a un gars de Montréal qui arrive ici, d'habitude, il ne reste pas longtemps, puis ils ont juste la grand-aïeule. « Chris, tu n'as pas poigné le bon bonhomme. » Puis moi, j'aimais ça parce que c'est un autre monde. Tu sais, ça m'a donné le temps de... C'est un autre vibe, c'est plus... C'est calme, c'est calme c'est calme

pis sans niaiser demain matin tu me dirais Steve je te donne 3 millions par année tu t'en vas à Montréal je vais à Sabo le monde se parle le monde ils sont souriants

il y a moins de stress que partout tu sais le trafic c'est l'hôtel Morton la seule place qui a du trafic c'est là j'aime ça

c'est ma ville à faire j'aime ça que même à cette île, le style de Moïse, il faut que tu rentres dans le bar. J'aimais ça. J'étais là depuis ça fait trois ans. J'ai ma petite business, ça va bien. Toute la famille t'a suivi?

J'ai été voir pendant six mois, puis j'ai fait à ma femme, j'ai dit, regarde, on a le choix. Moi, je m'en vais là-bas, tu travailles ici, puis je voyage, ou c'est all in. Elle a dit, OK, all in. On a une famille assez fuckée je m'en vais là-bas. Tu travailles ici, puis je voyage. Ou c'est all in. On a une famille assez fuckée. Ma belle-mère, la mère à ma femme, ça fait 10-11 ans qu'elle travaille avec moi. C'est mon adjoint.

C'est elle qui gère ma vie. De A à Z. Je ne sais même pas comment j'aime dans mon compte de banque. C'est elle qui gère tous mes business, toutes mes affaires. Ma femme, elle a travaillé un bout avec moi. Elle est repartie à un salon de toilettage. Là, on l'achève.

Elle va s'en venir avec moi un peu, puis elle va faire d'autres affaires. À Sept-Îles? Oui, à Sept-Îles. On est tous dans ce coin-là. La belle-mère m'a suivi, le petit, puis toute l'équipe. Mais le petit, on restait à l'épiphanie dans le temps, avant qu'on déménage. Là, je faisais que récolte, pis ci, pis ça. Quel âge est-on? Mon temps, avant qu'on déménage. Là, il se faisait qu'un récolte. Quel âge, ton gars? Mon gars, avant qu'on parte, il avait 9 ans.

C'est au primaire. Mon gars, c'est couvert de maman. Réellement, maman, maman, maman. C'est pas moi qui l'élève. Moi, je trouve... C'est elle qui gère la partie de ça. Moi, je trouve sec. Elle a été élevée.

On est deux mentalités différentes. Elle a été élevée dans On est deux mentalités différentes. Elle a été élevée dans de la ouate. Puis non, la communication. Regarde, il veut nous expliquer quelque chose. Il m'a dit, il expliquait de quoi, moi, Chris? Oui, non, je comprends. Tu sais, j'ai eu de l'adaptation.

Ça a pris un bout. Ça fait, je te dirais, deux ans, je commence à me calmer avec le flou. Parce qu'à un moment donné, Chris, il est rentré dans le mur. J'ai expliqué l'autre jour. Il ne fait pas longtemps, mais tu sais, je te dirais un mois et demi, deux mois. Je dis, sais-tu qu'il n'y a je suis rentré dans le mur. J'ai expliqué l'autre jour, il ne fait pas longtemps, mais ça dirait un mois et demi, deux mois. Je disais, « Est-ce qu'il n'y a pas un homme qui me parle comme tu me parles? »

Il me regardait. « Tu vois, quand papa est choqué, quand il met les yeux chants, la prochaine fois, à un moment donné, je ne peux plus me retenir. Faut-tu comprendre? Tu ne parles pas à papa de même. Les yeux dans les airs, puis à un moment donné, « Hé, Christ, maintenant, quoi, il s'est... » Je n'ai pas un homme qui me fait ça, puis toi, tu me le fais, maintenant, call us in. » Je ne suis pas capable. Il n'y a pas un homme qui me fait ça

puis toi, tu me le fais, là. Regarde, en tout cas, je ne sais pas. Non, c'est parce que, écoute, hier, je suis au restaurant, en famille, puis j'en ai une.

Un moment donné, j'arrête ma fille, je fais, « Regarde, on se lève, on décolle ici. » Chez moi, ton attitude, je t'invite au restaurant, c'est l'attitude que tu as.

Parfait, on... Là, tu sais, ma femme, elle dit, « Regarde, tu fais un pace, là, ton. » Moi, c'est comme, « Chris, ça ne me tombe pas. » C'est rough, c'est rough. Moi, quand je t'ai dit que tu m'amenais au restaurant, c sais, ma femme, elle dit, « Regarde, tu fais un pace, là, ton. » Moi, c'est comme, « C'est rire, ça. » « Ça me tombe pas, c'est pas... » C'est rough, c'est rough. Moi, quand j'étais tiqué, tu m'emmenais au restaurant, là.

C'était un party, là. Ça arrivait une ou deux fois par année. Nous autres, ça arrive trop souvent. Vous êtes trop gâtés, là. Non, c'est sûr. Pis là, t'es au restaurant, tu me fais de l'attitude de marde, là. Non, non, regarde, déconne. Non, mais c'est fait que je comprends tellement, c'est ça.

C'est comme, « Hey, ma... » Tu sais, à la grosseur que t'as, là. J'ai des legs plus gros que toi et personne qui sait ça je comprends mais t'es capable j'ai une petite fille de 22 ans pis j'ai mon fils de 12 ans

jamais qu'il m'en a une claque mais c'est dur de travailler sur toi 3 fois qu'il parle je m'en vais parce que je peux comment je pourrais dire il ya du monde qui tue du monde ou ici c'est pas c'est quoi il ya tué sa femme un coup de poing c'est un moment de over fait que faut-il s'acheter ou ton au vol moi star des colis on prend une

marque va faire tout de ce qu'il nous qu'elle trouve à d'abord été un père moins présent moins effectueux au moins que justement à vlandry c' en voulant dire, tu sais, des fois, t'as une conversation que t'es pas capable d'avoir, mais t'aimes mieux être le père. Gars, je peux pas avoir cette conversation avec toi. Je suis désolé. Au moins, Chris, je vais pas trop loin. Quand c'est l'éducation, l'école, si ça... Quand je fais le bain dans ma tête, tu sais, parce qu'on a tout le temps des moments, tu sais,

j'ai un business, j'ai des problèmes de cash flow, pas qu'il y a des affaires que je connaissais pas avant. Fait que, tu sais, je vis du stress. Pis là, petit niaise pour l'école. Puis là, c'est ta mère qui dit « Ah ouais, fais tes devoirs! » « Ah ouais, fais tes devoirs! » Je dis « Qu'est-ce que je suis tanné de t'entendre! » « Est-ce qu'il fallait tes devoirs? »

« Ouais, mais là, mais, mais, mais, c'est ça, tu sais, juste des petites affaires. » Je dis ça, je l'expliquais à ma femme d'autre jour. « Oui, il n'y a pas de trouble. » « Bien, toi, tu répètes, en tabarnak! » « Arrête de répéter, fais une shot, puis c'est tout. » « Il ne veut pas, bien, dans sa chambre, tu sais, faites quoi? » Fait que tu sais, c'est une adaptation. À ce temps-là, c'est beaucoup, beaucoup moins pire dans sa chambre. Il fait quoi? C'est une adaptation. À ce temps-là, c'est beaucoup moins pire.

Je rie avec eux autres. Mon fils, il vieillit. Il comprend son père. Il sait que quand je le regarde, je pense que je suis rendu à la limite. Non, il est un gars de sa paix. Ils ont tout. Mon gars, il a son 4 roues, son ski-do, son motocross.

Il chauffe mon lift. L'autre, il vient travailler dans ma compagnie. Il chauffe le lift, il charge mes trucks. Il y a quoi, 13-14 ans? 12 ans. Depuis l'âge de 5 ans, il chauffe des lifts. Il a tout le temps suivi son père les fins de semaine. On va faire ça.

Il a commencé à monter un peu de l'échafaud avec moi quand on fait des petites maisons. Là, c'est ça. C'est ta business d'échafaudage. Tu as de la business, tu as de la job en masse. J'étais seul. On est 12-13 employés. J'en veux pas plus.

On est une belle petite gang. Tu n'as pas envie de te revirer pour une business au Sierre-Rose qui est en Montréal et te retrouver dans le même pattern pour lequel tu as cru. J'ai appris de prendre soin du monde en bas et de prendre soin du monde en haut. C'est un gars qui m'avait conté ça, justement, à Rénal.

Il dit, tu es dans une business, il faut que tu prennes soin du monde en haut. Tu es à même plus haut. Tu as tes clients plus haut que toi, il faut que tu prennes soin de ton client. Je prends soin de mes employés à côté. J'ai fait un bar en haut, table de poules, un petit bar, la musique, je m'achetais une aboukane, le fin 5 à 7, le vendredi, tous les employés viennent avec leurs femmes, leurs enfants, ils dansent,ète une aboukane, tu sais, le fin 5 à 7, le vendredi, tous les emplois, ils viennent avec leurs femmes, leurs enfants, ils dansent, ils jouent au pool,

puis je fais ça en haut. Je prends, tu sais, je fais des voyages, j'emmène la famille, puis ça. T'as-tu fait une mission, mettons, justement, de d'engager justement des gars qui ont fait du temps ou des gars qui ont du temps dur?

Si l'opportunité arrive, tu laisses la place, mais c'est pas… J'aide beaucoup le monde. Pendant que je suis en Montréal, j'aidais le 21-49. Je sais pas si tu connais la maison 21-49. Non, ça me dit rien. C'est une maison à Longueuil. Le monde, quand ils sont placés jusqu'à 18 ans, à 18 ans, ils collent les pieds dans le cul et ils les envoient.

Oui, de la DPJ, on peut en voir. Il y a de la maison avec qui je suis en contact avec quelqu'un de proche qui a fait le podcast Philippe Vaillancourt lui c'est de la maison Stéphane Fallu quand il sort de la DPJ 17-18 c'est une maison pour les aider à rentrer en société c'est la même affaire mais c'est à Longueuil

j'étais ambassadeur de Tchouche j'ai été expliquer un peu ma vie avant j'aide le monde j'aime ça voir les jeunes réussir, puis même dans l'échafaud, c'est tout, le 3 quarts, c'est tout. Je dirais, pas le 3 quarts, mais beaucoup, c'est des criminels, des anciens criminels ou du monde qui essaie de s'en sortir, parce que c'est un métier rough.

Tu peux pas pogner un gars qui sort de l'école là, où c'est « je vais perdre les monteurs », je crie, ça te fera pas. Faut peut-être que tu sois craqué dans la tête pour faire de l'échafaud, parce que c'est forçant, puis il faut que tu penses, puis... J'engage beaucoup de monde qui ont eu des problèmes ou qui n'en ont pas. J'ai envoyé du monde en thérapie.

Je prends soin de mon monde. Ce qui ne serait peut-être pas le cas si tu étais parti en business, mais que tu n'avais pas eu le vécu que tu as vécu. Probablement que tu ne laisserais pas la chance à ces gars-là. Tu ne serais pas aussi empathique. Au lieu de l'envoyer en thérapie, tu ferais juste le crisser dehors.

Je le rengage après et il retourne. Le gars, regarde, retourne-y, tu n'as pas été pour toi. Tu es allé pour moi, là, vas-y pour toi. Oui, c'est ça. Tu y étais pour ta femme. Je travaille souvent dans ça. Là, tu disais que tu voulais un peu peut-être ah ben là j'ai acheté

une comment t'appelles ça une cantine mobile ouais ouais une cantine mobile j'ai parti ça l'année passée

ça va bien le restaurant ça te manquait ouais c'est ça j'aime ça j'aime ça le restaurant tu sais c'est un autre buzz tu sais là je travaille

encore physique tu sais je vais encore aider mes hommes tu sais j'ai gardé mon tu sais j'en faisais plus de ça de l'échafaud pis là je rentre dans des trous, dans des minières, faire des chutes

ici et ça. Mon boss, je vais le chercher encore. Je suis rendu à 50 ans. Je suis moins flexible que quand j'avais 30. Le restaurant, j'aime ça, j'ose avec le monde et toute l'équipe. Puis là, je suis rendu que j'ai du bois, gore à Dieu,

tout va bien dans ma vie. J'aime plus le monde. Mon boss, ma sais, je suis rendu que j'ai dit, bon, go, adieu, tout va bien dans ma vie. J'aime plus le monde, mon boss. Tu sais, ma femme, on parlait de ça l'autre jour. Elle dit, c'est quoi ton boss? C'est quoi qui te fait vibrer, toi? C'est quoi que t'aimes? Moi, c'est voir le monde heureux parce que j'ai fait de quoi pour eux. C'est pas bon. Pour moi, oui. Sans te filmer, puis mettre ça sur les groupes sociaux.

Non, c'est ça. Il n'y a rien. Non, c'est pas à gare, j'ai donné. Si c'est ça, j'aime ça. Tu sais, voir le monde. Chris, à gare, j'ai donné, je sais pas moi, 2000 piastres de, comment t'appelles ça, des épiceries. On a fait des commandes, j'ai dit à mon adjointe Martine, Martine va voir si c'est la maison de la famille qui appelle à Port-Cartier,

trouve-toi aux familles. C'est eux qui nous arrachent. Je veux pas savoir les noms pis tout, mais renseigne-vous, c'est un enfant, deux enfants, nanny, nana, qu'est-ce qu'ils veulent pour le spin-out. On a été chercher de l'épicerie, tu sais. On lui a donné ça, pis elle a dit,seigne-vous si c'est un enfant, deux enfants, nanny, nana, qu'est-ce qu'ils veulent pour le spin-out. On a été chercher de l'épicerie, tu sais. On a donné ça, pis elle a dit, on peut-tu prendre une photo, je veux, mais je veux pas passer d'une part, là. Je veux pas que le monde sache que je fais ça

pour une pub. Elle a dit, non, non, non, ça n'a pas rapport. C'est beau. Ça, t'as mon... Par temps, c'est un gros respect, là. C'est le monde qui font ça. C'est bien le fun, le monde qui font ça, pis c'est les réseaux sociaux. C'est le fun parce que, oui, ça aide du monde. En même temps, le style bragging, les hamburgers pour les donner aux pauvres,

bien, fais-les. Fais-le ta gueule. C'est justement. Puis là, tu veux, j'ai eu un meeting hier avec mon groupe Alphonse, un de mes chums qui m'a aidé

à partir de ma business là-bas. J'y comptais que c'est ça mon buzz, la star. Il dit, regarde, j'en parle avec toi l'année prochaine.

Je suis rendu avec six épiceries. Je vais faire vivre un moment magique que le monde n'arrache pour Noël à six familles. Je comptais à la madame de la famille.

L'année prochaine, on va en avoir six. Comment tu vas faire? Laisse-moi, Alex. L'année d'après, ça va être neuf. Je vais essayer de tout le temps grosser le pattern. Je vais au Tim Hortons. Souvent, je paie le gars d'en arrière. Je ne sais pas qui c'est. Je m'en fous.

Aujourd'hui, tu es gratuit. Tu es une petite mère. Tu es un bon travailleur. On s'en arrière, je sais pas qui c'est. Je m'en fous. Aujourd'hui, t'es gratis pour toi. T'es bien une petite mère, t'es bien un gars de travailleur, on s'en fout. Écoute, je te pose la question. C'est-tu le gars qui a fait du mal, qui veut se racheter ou c'est juste parce que t'es en dedans de toi aujourd'hui? J'aime... Je vais tout donner

avant... Tu sais, je vais donner ce que je veux pas. C'est dur à comprendre. J'aime ça. J'aime ça donner c'est que c'est dur à comprendre sam sam j'aime ça j'aime ça d'années du tic et jouer mais chum ou à la vague aux études et des services ou à la voie je suis le premier à les jusqu'à pas d'y aller moi y aller mais si l'église m'apprécie un peu de ces données au suivant psy miso pasteur tigé ni je n'ai manqué de l'argent à ce que j'en manque moins que je peux me le permettre de payer 5$ au gars d'en arrière. Le gars va dire que c'est gentil.

Moi, juste ça. Lui, il va peut-être payer. Le gars qui est en arrière de toi, il est peut-être millionnaire, mais il va faire, oui, on ne le crie pas. Il va crier, c'est mon pays. Peut-être qu'il y en a trois qui vont le faire. Le quatrième, lui, si c'est 5$, c'est une astuce différente. C'est une chaîne que

tu commences, mais elle va se rendre quelque part. Il n'y ait ça c'est une astuce différente c'est une chaîne que tu tu commences mais c'est pas mais elle va se rendre quelque part il y a jamais rien qu'on fait de bon qui se rend pas quelque part de toute façon j'ai tout le temps dit je me suis arraché dans la vie puis là un moment donné j'étais en train de faire le pont Champlain je faisais les chauffants dessous du pont Champlain

puis je disais à mes chums j'ai hâte que l'ascenseur revienne parce que j'ai sorti des cartes à du monde j'ai aidé beaucoup de monde puis à un moment donné tu peux te chenaser mais à un moment, mais à un moment donné, aide-moi, tabarnak. Il faut qu'il se passe de quoi, il faut que tu m'aides à réussir à faire de quoi. Puis un de mes chums me dit, regarde, tu sais où est-ce que tu es rendu? Tu es en grosse crise de business. Je pense que l'ascenseur est en train de revenir. Pour moi, celle-là n'était pas bonne.

Tu ne t'en rends pas compte, toi. Oui, mais aujourd'hui, où est-ce que je suis présentement? J'en ai voulu aux petits frères, j'en ai voulu à mes anciens partners, et à ce temps-là, je les ai remerciés. Parce qu'ils m'ont appris plein d'affaires que je ne serais pas à cette île, si je ne m'étais pas poigné avec eux autres. Je n'aurais pas réussi tout seul mes affaires à moi

et toute la famille soudée. À ce temps-là, on se promène dans le bois en side-by-side, la famille et tout. C'est un autre pattern, et c'est grâce à toutes les expériences de vie que j'ai eues que je suis rendu là. La famille proche? Mes parents.

Ma mère est décédée, ça fait 23 ans. Mon père est encore vivant. Il a 115 ans. Il m'a gagné. J'essaie de le faire venir avec moi cette année. Je lui dis, on va bâtir une bâtisse, faire un aile, ta chambre, ton salon, toute l'équipe, mais on va faire une cuisine c'est mettons 40 par 40 on saute toute la gare ensemble pas sûr votre tombeau mal et de mon barbie on est là dessus la salle du frère qu'on sait de le ramener

à métier quand que ça fait 50 ans tu vis dans ma maison l'autre c'est à l'état des lestis 75 ans le pas de temps de réparer un tuyau c Tu vas à part de ta maison, c'est ton argent. Profite bien pour ce qui te reste. Vends là et profite. C'est sûr. Tu es un chinois. C'est pas que ton argent, mais ça dans ton gant, tu vas flipper.

J'ai un petit chalet sur le bord de l'eau, justement là-bas. Si tu entends une vague péter, tu es dans le sport, tu appelles. Va-t'en dans le sud l'hiver et tu reviens quand tu veux. On va le voir lundi. On va être dans le sud l'hiver, puis t'arrives quand tu vas. On va le lundi. On va te souhaiter un bon voyage. SWE, c'est ta business. On vous va le coup de

fait de la pub si jamais il y a quelqu'un dans le coin du nord qui a besoin d'un échafaudage. Puis, qu'est-ce... Est-ce que... J'essaie de voir comment je peux te poser cette question-là, mais tout ça, le gars que tu es

aujourd'hui et ce que tu fais, le vol de banque que tu as fait, si tu ne serais pas fait pogner, ça aurait juste été une question de temps ou le pattern aurait été le même de toute façon? J'aimais tellement le cash pis le monde criminel

pis tu sais, comme je t'ai dit tantôt, je pensais être prochain à El Capone n'importe quoi pour faire une pièce là t'es pas game, j'étais là, assis, ça, ça fait que si je m'aurais fait pas pogner jean pis je m'aurais fait pogner plus tard pis je m'aurais fait tirer ou whatever, tu sais, c'est... Ou t'aurais fini par tirer quelqu'un. Quelqu'un, tu sais, c'était le monde

dans ce temps-là, c'était rock'n'roll un peu pis encore aujourd'hui. Je voulais monter dans le grade. Je me pensais à un top et un gars où il m'a foncé. C'est gloire à Dieu. Toi, tu aurais aimé ça avoir un code de queue avec des amandos. C'est ça. Je suis bien content de m'avoir fait arrêter à 20 ans.

C'est ça que je voulais dire. À cette époque-là, non, mais aujourd'huihui le gars de 50 ans fait hey à 18 là une chance qu'on était à faire un vol de banque c'est Valium finalement tu fais partie des personnes que j'ai reçu au podcast

qui sont justement la preuve que peu importe comment que la vie elle commence il y a toujours des fois c'est ça, c'est qu''est que des étapes dans la vie au lieu de mettre un sticker dans face ou dans le dos de quelqu'un de hx tango qui a fait du temps moi j'ai fait faire du micro j'ai agréé à partir et qu'il y a un livre j'ai fait faire parce que j'aime le rap et écrit des photos n'a pas pour moi oui je le dis à ce qu'elle est l'exil est écoute je deviens c'est vrai tu m'as envoyé les tonnes c'est vrai j'ai caché le

pot j'écoute ma tournée c'est moi qui ai tout les tués j'ai été massé avec toute la quête puis tu es je les fais pour mon fils ma ma fille, puis son petit-fils. Tu sais, c'est toute la génération après. YouTube, ça va tout le temps être là. Fait que tu sais, ils vont se dire,

c'est qui le grand-père? C'est qui l'arrière-grand-père? Écoute, je te l'ai dit, c'était lui, ça. J'ai fait une toune sur Scaffolder, mon métier que j'aime.

Puis là, j'ai fait une toune sur mon père puis ma belle-mère. Tu fais les tounes, parce que c'est ça, j'ai eu, psychédélique,

d'un rappeur pour qui j'ai énormément de respect. On se parle à l'occasion sur TikTok. C'est drôle, parce que c'est ça, je suis psychédélique. C'est un rappeur pour qui j'ai énormément de respect. On se parle à l'occasion sur TikTok. C'est drôle parce que c'est un fan du podcast. Probablement qu'il... Je suis un ancien rappeur, moi-même. Je suis un fan, fan, fan de hip-hop québécois. Je fais partie des artistes pour qui j'ai énormément de respect,

que j'aime beaucoup. Est-ce que c'est toi qui as écrit les chansons? Non, même pas. Tu as raconté ton histoire? Oui. Quand j'ai rencontré Psycho-Délic, il me disait à moi, il dit, tu sais, j'ai jamais fait ça. Moi, je veux que mon histoire perte dans le temps.

Puis je pense que, moi, j'aime le rap. Puis le français, je comprends tout, puis tout le guide. Puis j'aime ses tonnes. C'est un beau mélodiste, un très bon artiste. J'ai été masser avec lui. On était au restaurant. C'était un gars qui s'entraîne à côté et tout.

J'ai la brosse. Je m'en vais un bord pour me dégêner un peu pour savoir c'était qui. On a parlé deux ou trois fois. Je suis dans le sud. Il dit, ta tourne est faite. Je te l'envoie. Il est 7h le matin. Je suis assis dans le sud, j'écoute ça, je bâle. Je dis que c'est moi. Là, quand je fais le down, puis je fais l'agressif, ou je pense, regarde, tu sais, on a le temps de te de yob à côté, ah regarde là, tu sais, quand t'as plus de troubles de, tu sais, avant, je vais arrêter de consommer je suis d'argent master je peux consommer

bout avant je n'ai plus fait que tu sais si le yacht est encore plus fort que quand je suis le d'acquérir on va la mettre dans les descriptions sur sur la youtube sur la vidéo du podcast on va mettre le lien de la tournée de psychanalyse qu'elle fondeurs ce qu'elle faut dire c'est je rencontre encore et c'est dur écrit sur un métier mais quand tu vois c'est quoi tu es j'ai envie des photos psy pso la tonne qui fait la date c'est une des tonnes entre les deux qui a marché le plus sur youtube et sa famille parce que les monteurs la reconnaissent on va tous les mettre dans le fond tout les tonnes on va mettre les tonnes on va mettre le lien de ta business aussi découvrez

un artiste qui a vécu quelque chose il y a une couple d'années aussi, qui s'est fait tirer il y a un studio c'est un producer il y a un studio chez eux il était avec sa blonde dans la maison MCM effectivement

il y a des voleurs qui sont rentrés pour piquer tout le stock du studio, puis ça finit avec une balle d'enjambe. Fait que quand même, puis c'est un artiste à découvrir. Puis de toute façon, vous allez le découvrir avec les tonnes de Steve. T'as parlé

de consommation, c'est ça, tantôt tu disais la poudre, je m'en... Est-ce que t'arrives à... Oui, j'arrive. T'arrives à te garder dans un... Comme je te dis, je suis un gars de la pellule pis ci pis ça, pis faut pas j'en prendre. J'ai pris des pellules pour dormir pis ça, ça fait

deux ans et demi. Je suis business man, tout va bien dans ma vie. Mais je dors pas, j'ai de la misère à dormir. Fait que j'ai pris deux pellules pour dormir. Je me souviens plus. Je me suis fait arrêter. Je couchais au Super 8 à Lachenay. Le Costco est à l'autre bord de la rue. Moi, dans ma tête, je m'en allais au Costco.

Combien de pellules j'ai pris après, je ne sais pas. Ils m'ont arrêté à Trois-Rivières. Faculté affaiblie. J'étais comme sous. J'étais sous. J'étais comme sous. J'ai perdu mon permis de 3 mois. J'ai eu un souffleur pendant un an. C'est...

T'avais pas bu, là? Non, non. T'avais juste tellement pris de pellules. J'étais comme gommé. Mon chum qui est venu me chercher, il dit, tabarnak, tu étais gommé. Je trouve que j'étais correct. J'étais ramé vu de même. Comment tu l'as pris? Je ne me souviens pas.

J'ai vécu la même affaire, mais moi, j'étais, écoute, je suis sûr que je suis beau, moi, je ne me suis pas fait arrêter. Moi, c'est, j'ai rentré dans le cul de quelqu'un sur l'autoroute. Ok. Je n'ai aucun souvenir. Je suis parti de Saint-Jérôme. Il fallait que je sorte à 6.40. Maintenant, j'ai fait, crée, je suis à Laval. Comment ça, je suis à Laval? J'ai viré de bord, je ne me souviens pas. 6.40, S en direction de chez nous. Bang, j'ai rentré dans le cul d'un gars. J'ai pris son permis en photo, sa plaque en photo. Il a fait la même affaire.

Je me suis rendu chez nous. J'ai appelé ma femme. Je lui ai dit, viens te mâcher. Je vais prendre mon Impalum 1962. Je me suis dit, on va chercher les enfants. Elle a fait, non, c'est correct, je vais aller les chercher. Elle l'a entendu dans ma voix. Je ne suis pas quelqu'un qui a des problèmes de consommation mais c'était une journée où ce que

je me souviens, je peux même pas dire le nombre d'activants que j'ai avalé cette journée-là je filais pas c'était un bout un mauvais bout c'était un post-compétition de fitness, bodybuilding la tête, le corps suivait pas

les activants se sont se sont fait aller fait que je comprends ça moi j'ai juste été plus chanceux que moi c'est un camion rouge de mémoire mais c'était tellement pas j'étais complètement complètement pas là fait que ça c'est il y a deux ans puis après ça tu l'as fait ok fait que même des pollules pour dormir j'en prends même plus tu sais j'étais nerveux pour venir ici c'est dur de compter sur tout le monde que je ne connais pas. Hier, j'ai vu toutes les heures. Avant hier, j'ai dormi deux heures, trois heures.

Avant hier, j'ai dormi quatre heures. J'ai hâte de tomber. C'est fait. C'était pas trop pire. J'essaie de mettre le monde le plus à l'aise possible. Je comprends qu'il y a des gens qui viennent des fois raconter des histoires qu'ils n'ont pas nécessairement racontées devant du public. on est juste deux

avec le le le tec sam mais je sais que des fois c'est ça peut être nerveux mais si j'essaie de rendre le plus t'arrives à apprendre un verre je peux boire tu veux j'ai justement fait sa main j'ai été supprimé avec ma fille ma fille c'est minime ou ainsi à l'âme sur prendre une tasse pour peter fait qu'il ya plus de la tequila puis tout le kit c'est un moment par fil c'est de baisse j'ai mis au bout de ma fille à chevauche de 100 à l'étudiant en soins infirmiers qui a qu'à tuer quand je viens à montréal on se fait un petit souper de l'équipe on va ça va la chambre d'hôtel

au propos de charles le nassar la tcp c'est sûr que tu es quand tu commences à puis tu as de l'équipe, on va sur la brosse. Tu as payé la chambre d'hôtel, on ne prend pas nos chars, on a la paix. Le nord, ça ne l'a-t-il pas? C'est ça, là, tu sais, quand tu commences à t'occuper de tes affaires comme que je ne faisais pas avant, je faisais un testament, puis ça, tu sais. Je disais à ma puce, « Putain, il va falloir que tu viennes, parce que je vais faire avec le business,

s'il se passe de quoi demain matin. Ton frère va suivre, tu sais, il est dans le moule déjà, mais toi, tu n'es pas la même affaire si t'as pas une assurance tu veux venir voir c'est quoi la Côte-Nord elle veut venir voir ok, elle va se dire

dans ton testament tu vas pas donner la moitié de ta business à ta fille si elle a zéro intérêt donner la business peut-être avec une rente à ta fille puis elle a la business puis une assurance vie on est là-dessus t'as une belle relation avec quand même ma fille c'est fille à paupère

elle a tout intégraté elle a fumé du pot à l'école dans son dossier si il est en point de la drogue il appelle son père c'est moi qui est à chercher je pensais pas que j'allais agir de même j'ai ple agir de même.

J'ai pleuré à la place de crier. La première fois de ta vie, tu déçois ton père. Et Chris, ça a pas fumé. Elle fume de temps en temps. C'est normal, c'est une adulte. Elle fait ce qu'elle veut. Mais elle a vu que ça, ça fait de la peine à son père.

Puis plus jamais après. Chris, Steve m'a dit, je suis quasiment désolé de pas être un humoriste et de pas avoir envie d'aller sur le continent. J'aimerais ça t'avoir comme boss. Ça serait le fun de travailler avec et pour toi. Mais écoute, merci d'avoir fait la route. Je sais que tu n'as pas fait la route juste pour le podcast. Tu avais des trucs. On a donné un

moment où tu étais là. Ça a bien donné. Je suis vraiment content que tu sois venu. C'était cool parce qu'on était allé un peu plus déboussé avec des trucs qui se passent en dedans. On est allé, tu sais, et ça, on y a moins touché. Pas beaucoup d'histoire des gars, mais un peu moins de ce qui se passe derrière les barreaux.

Ça fait que j'ai trouvé ça vraiment intéressant, cet aspect-là de ta rencontre. J'espère que vous avez apprécié le podcast. Steve est un gars super intéressant. Je vous conseille fortement, moi, je les ai écoutés les tunes. Je vous conseille d'aller écouter les tunes que Psychedelic a faites à sa demande.

Ça amène une perspective de plus sur le personnage qui est Steve White. Merci tout le monde. Au revoir. ... Thank you.