Au Parloir - Épisode #34 Gabriel Julien
Episode Date: April 21, 2024Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations....
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Aujourd'hui, j'ai reçu
Gab Julien, un gars, justement,
que j'ai découvert sur TikTok,
le terme psychose a souvent été dit
au podcast et
Gab fait partie des personnes
qui ont fait, il totalise
quatre psychoses,
dont une qui est au Mexique,
qui s'est retrouvée incarcérée au Mexique
suite à sa psychose et tout ça.
Mais il travaille maintenant
dans une clinique
avec des gens justement qui font des psychoses,
ces choses-là.
Ça fait que c'est une personne qui savait de quoi il parlait.
De l'avoir vécu, puis maintenant d'avoir appris,
puis de travailler avec des gens comme ça.
Ça fait qu'on est allé deep, vraiment,
dans c'est quoi une psychose, qu'est-ce qu'une psychose,
dans ses psychoses à lui.
Podcast super, super intéressant.
Si vous avez des questions reliées à ça, on va mettre les liens de Gab sous la vidéo YouTube,
dans la description de la vidéo YouTube.
Vous allez pouvoir avoir tous les liens de Gabriel.
J'espère que vous allez apprécier ce podcast-là qui est super intéressant.
Au parloir. Sous-titrage Société Radio-Canada simplifie le processus d'assurance en fournissant une comparaison exhaustive et transparente parmi les plus grandes compagnies
d'assurance au Canada.
Ils ont une équipe qui regroupe des CPA,
des conseillers et des planificateurs financiers.
Bon, ça, c'est le bas de plate, là,
mais c'est une belle plug.
Mais ce qui est cool, eux autres,
c'est qu'ils se spécialisent, dans le fond,
dans les cas refusés.
Tu sais, souvent, les anciens détenus,
c'est dur de se faire assurer.
T'as pogné une balloune,
après ça, c'est dur d'avoir de l'assurance. T'es cancellé pour
non pas mal des assurances.
Si t'es jeune, des fois, c'est dur de se faire
assurer. Et eux autres se font la mission
du aucun cas
refusé. Il y a le site Internet ici,
en bas à l'écran. Mais si tu vas
sur YouTube, dans la description
de la vidéo YouTube, ils ont tous leurs
liens. Tu cliques, tu vas tomber sur leur site internet,
rentre en communication avec eux autres
s'ils t'as des problèmes d'assurance. Puis même si t'as pas de problème
d'assurance, ils vont faire des comparaisons
puis ils vont trouver la meilleure prime possible.
Comparez votre prime.
Gab, Julien, ça va?
Ça va super bien, toi.
Yes.
Écoute, je crève l'absence
des gens partant
parce que pendant le podcast,
il y a sûrement du monde
qui va faire
« Mais ça me dit que ce gars-là
me dit quelque chose. »
C'est normal si les gens
ont l'impression
de t'avoir déjà vu
parce que t'es un gars
qui a déjà participé
à des téléréalités au Québec.
Je pense,
occupation double,
love story.
Exact.
Moi, je suis un des seuls ou presque d'en avoir fait deux. Fait deux, là. C'est à part, je pense, Kevinupation double, off-story. Exact. Moi, je suis un des seuls ou presque
d'en avoir fait deux. Fait deux, là.
C'est à part, je pense, Kevin St-Pierre.
Je pense qu'il en a fait deux. Il est dans un autre
ligue. C'est un autre ligue.
Mais t'es pas là pour nous parler de télé-réalité.
Je voulais juste en parler parce que je voulais pas que les gens
fassent tout le long. Voyons, ça me dit de quoi.
Si vous avez déjà vu
Gab, c'est là
probablement que vous l'aviez vu.
Moi, le premier, c'est là que je t'ai vu.
En fait, ce n'est pas la raison pour laquelle tu es là.
Ce n'est pas que je te connaissais de ça.
En fait, c'est sur TikTok.
Sur un de tes TikToks, je l'ai écouté.
Puis tout de suite, je t'ai écrit.
C'est là que moi, j'étais même.
Il me semble que ce gars-là me dit quelque chose.
C'est là qu'on a parlé de ça.
Le mot « psychose » a souvent été dit dans ce podcast-là.
Psychose chimique, psychose, j'étais en psychose.
J'ai des gens qui ont poussé ça jusqu'aux homicides,
tentatives de meurtre, tentatives de suicide, tout ça.
Et toi, sur ton TikTok, c'est quelque chose que tu parles beaucoup,
les psychoses.
C'est la raison pour laquelle je voulais te recevoir,
parce que je voulais avoir un autre angle, même si on est au parloir,
milieu carcéral. Je sais que t'as quand même eu des problèmes
avec la loi
hors Canada aussi,
relié à ça. Puis je voulais
vraiment avoir un autre angle de vue
là-dessus,
puis en apprendre. Parce que c'est sûr que
en fait, t'as l'air d'avoir
étudié ton propre cas,
la façon que je t'écoute en parler. Fait que t'as de l'air d'avoir étudié ton propre cas, la façon que je t'écoute
en parler. Fait que t'as de l'air de bien être
conscient de ce que c'est, parce que j'ai
l'impression que c'est pas tout le monde qui est passé ici qui en a parlé.
J'ai fait une psychose, mais
on n'est jamais rentré dans ce sujet-là.
Puis je voulais l'aborder avec toi.
Bien, c'est bien parfait.
Il faut comprendre qu'il y a comme 3 %
de la population qui est apte
à faire des psychoses,
puis j'en fais partie.
Puis les psychoses, c'est lié directement au stress, en fait.
C'est un surplus de stress qui va causer une psychose.
C'est un peu une protection du cerveau qui va créer une alternation de la réalité.
Fait que, tu sais, moi,
cette sensibilité-là, je l'ai.
Puis j'essaie de sensibiliser les gens aujourd'hui, justement, à en connaître un peu plus.
Puis j'ai du recul parce que pour moi, dans mon rétablissement,
ça a pris tout son sens de comprendre qu'est-ce qui m'est arrivé pour plus que ça me réarrive, tu sais.
Parce que c'est épeurant comme situation de faire une psychose.
Tu en as fait, c'est-tu à peu près, ce n'est pas un brag non plus,
mais tu en as fait combien à peu près qui ont dégénéré,
où tu as eu besoin d'aide, où ça a dégénéré dans ta vie?
Quatre au total.
Je te dirais qu'avec le temps, ça fait 7 ans que je n'en ai pas fait
il y a eu des moments
si je n'avais pas eu l'apprentissage que j'ai fait
au fil des années que je me serais
probablement retrouvé à l'aide psychiatrique
encore
j'ai vécu de la contention
j'ai vécu des choses dans les hôpitaux psychiatriques
ça va revenir
tantôt, j'aimerais ça que vous passiez
peut-être pas une page une chacune rentrée
profond mais c'est qu'on sait quoi qui se passe autant en tant que tout ce que tu peux te rappeler
pis qui se passe autour de toi donc les gens qui tantôt les autant que ce soit du la police ou des
médecins ou la famille des chutes de voir c'est quoi l'ambiance toi ce que tu ressens ce que tu te rappelles puis
comment tu le vis quand ça arrive ben ça va me faire plaisir de parler de ça puis j'en fais un
peu une mission de vie aussi là je sais pas si tu savais je sais pas je te l'aï dit mais je suis
par aidant dans une première d'une clinique de premier épisode psychotique ok fait que moi je
j'aide des gens à mieux comprendre ce qu'ils vivent
en 18 et 30 ans.
Tu parlais de milieu carcéral.
Il y a des gens qui, justement,
sont à l'hôpital psychiatrique,
mais quand ils vont sortir, c'est peut-être
une possibilité d'aller en dedans.
Est-ce qu'il était responsable
des actes qu'il a eus
durant sa psychose?
Ce sont des cas qu'on voit quand même assez souvent.
La fameuse responsabilité criminelle.
Exactement, oui.
Je pense que, tu sais, puis on en a parlé juste off-mic avant qu'on commence,
justement, souvent le mot psychose, du moins dans mon podcast,
et moi, de ce que j'ai vécu, déjà, je connais des gens qui en ont fait,
et c'est souvent relié psychose toxique donc souvent relié à la consommation tout une disait que effectivement
mais c'est pas c'est pas c'est pas 100% toujours relié à ce mais c'est un fort déclencheur ce que
tu me fais tantôt bête augmente les chances d'en faire honnêtement des psychoses induites par de
la consommation il y en a plusieurs puis
si je te parlais c'est la drogue c'est un perturbateur donc ça crée du stress puis comme
je disais en début de podcast le stress tu sais admettons la crise de panique ça serait 9 sur 10
sur l'échelle du stress puis la psychose pour les gens qui sont âpres, ça serait le 10 sur 10. OK, ça fait que c'est la coche...
La crème de la crème.
La crème de la crème de la crise de panique.
Oui, exact.
Parce que dans le fond, quand on fait une crise de panique,
ça dit qu'on est
en état de panique, mais c'est qu'on a
l'impression qu'on va mourir.
On a le cœur
qui nous débat. On a l'impression qu'on fait
une crise de cœur.
Ça, c'est le corps qui se protège parce que justement
il nous envoie le signal t'es au bout
il faut qu'il se passe quelque chose
puis la psychose dans le fond comme tu disais
c'est vraiment une surprotection
c'est que lui va complètement
altérer la réalité
parce que dans le fond
t'as protégé parce qu'il est plus capable de dealeré, parce qu'il n'est plus capable de se dérouler avec ce qui se passe.
Oui, c'est comme un système d'autodéfense. Le corps ne comprend plus ce qui se passe, puis il va créer des liens, il va avoir des hallucinations auditives,
possiblement des hallucinations visuelles, l'altération des sens, il peut avoir des apparitions de pouvoirs magiques qu'on pense qui sont réels.
C'est des choses qu'on vit et c'est réel dans le moment présent.
C'est difficile de faire la différence entre les deux parce qu'on a une déconnexion qui se passe qui est assez flagrante. Y'a-tu un parallèle entre la schizophrénie,
mettons, puis une psychose?
Parce que tu parles d'entendre des voix,
des hallucinations, ce qu'on va souvent entendre
de personnes schizophrènes.
Si t'as le gêne, mettons,
schizophrène, t'as-tu plus de chances de faire une psychose?
Ou c'est deux éléments complètement différents?
Un qui est vraiment relié au stress,
l'autre qui est vraiment un problème de santé mentale.
Même si la psychose est un problème de santé mentale,
mais je parle, tu sais, schizophrène, c'est que tu peux
naître avec le facteur
de schizophrénie en toi.
Oui, exactement. Puis des fois, c'est des événements
qui vont déclencher un peu
la schizophrénie.
Les psychoses, moi,
tu vois, comme ça m'est arrivé,
c'est suite au décès de ma mère,
puis on parlait de l'off-story.
Ma mère est décédée.
Trois semaines après, je rentrais à l'off-story quand même parce que je décidais d'être le mâle fort
puis de faire abstraction de mes émotions.
Puis, boum, une psychose s'est déclenchée.
Puis, pour répondre à ta question, c'est vraiment majoritairement les diagnostics associés,
les plus courants à
la psychose. Ça va être la bipolarité
comme dans mon cas,
ou de la schizophrénie, schizoaffectif,
etc.
Puis c'est souvent...
Tu sais, tu parlais
de voix avec la schizophrénie.
C'est des moments
stressants aussi d'entendre des voix
puis d'apprendre à les contrôler avec le temps,
ce qui est chose possible,
et un peu de les accepter et de vivre avec,
de faire un avec ces voix,
et de ne pas voir ça juste comme du négatif.
Parce qu'il y a des gens qui entendent des voix,
qui les aiment, leur voix aussi,
et qui aiment les avoir,
et qui sont capables de vivre une vie saine aussi avec tout cela mais
d'accueillir ce dans nos vies c'est pas tâche facile j'ai même si c'est peut-être que pas du
tout mais est ce que tu as l'impression ça peut être comme un rêve éveillé je dis des fois tu
fais des rails ou des patients de dire yannick qui dit bien mais ça peut être des fautes sur
un rêve il ya des affaires fucked up qui peuvent se passer.
C'est normal, tu es dans un rêve.
Des fois, ça peut être négatif, donc un cauchemar.
Des fois, tu peux avoir tes beaux rêves,
je te rencontrerai mes beaux rêves.
J'en ai aussi des beaux rêves.
Je ne veux pas être un parental adversary.
Non, mais tu comprends.
C'est un peu ça que ton cerveau fait, justement, pour te...
Dans un rêve, c'est ton subconscient qui te fait vivre des choses dans ton rêve. C'est un peu le même principe en psychose. C'est ton subconscient m'arrive, je dis souvent que je sky rock. Ça
veut dire que bon je me sens pas bien, ok la psychose embarque pis ça prend pas 24 heures
que probablement je suis soit contentionné ou à l'aile psychiatrique. Il y a des gens qui peuvent
planer sur des psychoses durant un an, un an et demi, ils peuvent être fonctionnaires, ils peuvent aller à l'école, ils peuvent fonctionner dans la société. Fait que de dire que c'est
un rêve éveillé, c'est pas tout le monde qui a des hallucinations qui sont constantes,
c'est pas tout le monde qui vit ça de la même façon. Puis je te dirais que c'est
très dur à évaluer parce que c'est pas tout le monde qui ose en parler. On parle de tabou dans la santé
mentale, bien c'est des choses qui sont
vraies, puis d'apprendre à
communiquer
qu'est-ce qu'on a vécu,
il y a beaucoup un jardin secret qui se
crée.
C'est plus complexe
qu'un rêve, puis il y en a
qui vivent bien là-dedans, puis il y en a qui aiment
ça être en psychose parce que, tu sais,
c'est l'adrénaline.
Tu sais, des fois,
tu as l'impression d'avoir des super pouvoirs,
comme je disais.
Dans des épisodes maniaques,
en manie, tu es très motivé,
très énergisé.
Ça peut être quelque chose de trilat.
Surtout si tu es une personne qui consomme puis que tu es habitué d'avoir des sensations fortes. Ça peut être quelque chose de trilat, surtout si tu es une personne qui consomme, puis que tu es habitué
d'avoir des sensations fortes
ça peut être quelque chose
d'intéressant
est-ce qu'à long terme
ça soutient, moi je pense que
il va y avoir un moment
où tu vas pogner
ton mur
exactement, parce que c'est pas
soutenable.
Après une psychose, il faut que tu prennes du repos.
Le cerveau, il est épuisé.
Non, ça doit.
Ta première psychose que tu l'as...
En fait, je vais te dire,
je vais peut-être complètement parler à travers mon chapeau,
mais je vais te dire, ta première psychose,
que tu ne savais pas que c'était ça que tu vivais,
mais je vais sauter avant que tu me répondes à ça, en disant ça que tu ne savais pas que c'était ça que tu vivais. Mais je vais sauter avant que tu me répondes
à ça en disant ça que tu ne savais pas.
Mais quand les autres sont arrivés,
est-ce que tu te rends compte que c'est ça
ou tu ne te rends pas compte? Une fois que tu l'as
vécu et que tu sais que tu fais ça,
quand les autres épisodes arrivent, est-ce que tu es
conscient que tu es en psychose ou pas?
Ton cerveau se protège tellement
qu'il te rend inconscient que c'est ça qui est en train d'arriver.
Bien, pour ma part
moi ma première psychose
je l'ai vécu
le début à Love Story
j'ai demandé de quitter
dans la maison?
ouais carrément
dans Love j'ai demandé de quitter
pis tu sais ce que je disais
dans le fond c'est que j'avais accompli ma mission
pis que je sortais, dans le fond, c'est que j'avais accompli ma mission, puis que je sortais de voulais passer le message à tout le monde que dans l'acceptation,
c'est là la clé du bonheur.
Il y a une phrase de George Orwell qui dit
« Happiness only exists in acceptance ».
J'ai peut-être fait ce lien-là
avec la phrase que j'avais déjà lue.
Je voulais partager ça
à tout le monde. Je dois quitter.
J'ai ma mission.
J'ai quasiment « preacher style ».
J'ai propagé la bonne parole. faut que j'aille propager la bonne parole.
Puis,
c'est de la télé-réalité, on est
un peu le soin, l'équipe n'est pas complète,
ça prend du temps avant que je quitte,
il faut qu'ils préparent ma sortie.
Là, c'est long, c'est long,
je sors, je vois un psychologue,
je suis
irritable à la puissance 1000,
je dis, ma mère est décédée, je sors d'une TRT.
Ça fait trois, quatre jours que je n'ai pas dormi.
Qu'est-ce que tu veux savoir?
Non, je ne vais pas bien.
Je ne suis pas bien.
Puis, il est rendu chez nous.
Ça a dégénéré.
J'ai fini à l'hôpital.
Puis, dans le fond, mon père a tout fait en sorte
pour que je sorte de là sans diagnostic,
pour mettre ça sur les faits que je viens de t'expliquer.
Donc, le manque de sommeil, trop bu de café, de décès.
Puis au final, moi, ça m'a repété deux ans après au Mexique.
Si tu ne veux pas aller deep dans ce qui s'est passé, je respecte ça aussi, mais quand tu dis « je suis rendu chez vous, ça a dérapé. Es-tu à l'aise d'aller jusqu'en dire, quand tu parles
de déraper, à quel point,
si à un moment donné que tu es rendu,
justement, tu te retrouves à l'hôpital,
c'est parce qu'il faut que tu dérapes.
Il faut qu'il y ait des lumières qui allument,
que quelqu'un fasse...
Je veux dire, tu viens de parler avec une psychologue
deux jours avant peut-être?
Dans la même journée,
on parle de... Ça faisait peut-être six heures que j non mais ça faisait peut-être j'avais parlé
c'est quoi qu'est ce qui est ce qu'elle a dit ben en fait qu'est ce qui arrive c'est que comme tout
être humain normal c'est fini ta journée à mettons puis tu analyses un peu analyses un peu ce qui s'est passé. As-tu bien été à job? Si ça. Ah les collègues, c'était cool. Julie m'a dit bonjour, excellent.
Puis là, bien moi, tu sais, je suis en manie un peu là. Fait que j'analyse ma journée.
Je viens de sortir d'une télé-réalité, j'ai quitté à cause que j'ai élaboré
un plan d'acceptation pour communiquer aux gens. Puis c'est ça qui roule dans ma tête, là.
Fait que je ne suis pas capable de dormir encore.
Fait que ça ne va pas bien.
Puis là, mon téléphone lâche.
Puis là, je me retrouve un peu tout seul parce que j'ai mis dehors l'ami
qui me raccompagnait chez moi du psychologue parce que j'étais trop irritable.
Puis là, bien, je me mets à écrire des niaiseries sur Facebook
parce que c'est des appels à l'aide
que je lance d'une manière complètement maladroite.
Puis ça peut arriver durant une psychose
que les gens s'ouvrent sur les réseaux sociaux.
Puis même à l'époque,
ce n'était pas super connu en 2009,
mais c'est quelque chose que j'ai fait.
Puis tu as à vivre avec ça
quand tu te réveilles de la psychose,
mais ça, c'est une autre histoire. Puis là, je commençais à penser que je suis encore dans l'émission, puis t'as à vivre avec ça, tu sais, quand tu te réveilles de la psychose, mais ça, c'est une autre histoire.
Puis là, je commençais à penser que j'étais encore dans l'émission,
puis tout ça.
Que t'es filmé encore.
Je pensais que j'étais surveillé.
C'est un peu un classique aussi de la psychose,
la sur-observation,
de la haute surveillance,
Big Brother, puis tout ça.
Tu sais, tu me parles de ça,
puis j'ai l'impression d'écouter un gars
qui est sur la poudre depuis deux semaines,
genre, qui s'endormait.
On dirait que c'est quasiment ça.
C'est le même...
Ça semble similaire.
Beaucoup de paranoïa.
Beaucoup de paranoïa, mais tu sais,
il y a un lien direct. J'étais observé
sous caméra, pas long, mais même...
Ton cerveau, lui, est encore'il est en train d'être
très chocs qui ont venu voir des caméras chez nous je reste dans l'émission l'autre part dans
ta tête c'est moi y ont fait une touisse quand je rentrais dans l'offre il m'avait enlevé ma
valise c'est pourquoi j'ai de vêtements pour que les autres il ya pas sa valise pourquoi ya pas
sa valise puis moi je suis dans l'acceptation du décès de ma mère fait que de a pas sa valise, pourquoi il n'y a pas sa valise. Puis moi, je suis dans l'acceptation du décès de ma mère.
Fait que, donne-moi pas de valise.
Ça ne me dérange pas en tout.
Fait que chez nous, je prends ma valise, je l'ai,
je commence à capoter un peu.
J'ouvre la porte de ma maison, je la pitche en bas.
Vous en voulez un chaud? Je vais vous en donner un.
Prenez-la, ma valise, je n'en ai pas besoin.
Puis tu sais, mon ami qui est parti chez nous, que j'ai mis dehors, bien mis d'or bâti pas plus fou qu'un autre il est resté pas loin il
est belle et crée l'état d'alerte dans mon entourage c'est enfin qu'il ya un
autre mes amis qui est débarqué qu'est ce que tu as besoin gab je veux dormir
plus je monte à l'étagé j'arrive devant mon lit puis je comprends immédiatement
que c'est quelque chose d'impossible fait que je redescends en bas j'arrive devant mon lit puis je comprends immédiatement que c'est quelque chose d'impossible.
Fait que je redescends en bas, je dis j'ai besoin de quelque chose pour dormir,
puis dans ma tête, moi c'est la pharmacie, prendre des somnifères,
puis c'est quelque chose qui va réussir probablement à me calmer.
Puis là, dans l'auto, c'est là que je me rends compte que mon ami est très inquiet.
Je commence à paniquer vraiment.
Je dis qu'il pense que je ne vais pas bien, mais je ne vais pas bien.
Ma mission, je la mets un peu de côté.
Je dis que je ne suis pas fou.
Honnêtement, j'ai juste de la peine.
Je n'en ai pas de mission.
Je me défends contre si lui il comprend pas
t'écoutes ta mission
t'as juste l'air encore pire
je vois la panique
je la ressens
on croise
une ambulance sur le chemin
tu veux dormir?
on va arrêter l'ambulance
elle était pas déjà là
elle m'attendait
de toute façon. Fait qu'arrête-la,
tu sais. L'ambulance s'arrête
pis là,
je sors du char. Je dis
« Chard de Love Story, je veux dormir. »
Ben tu sais, gros drapeau rouge
pour les ambulanciers, tu sais. Ils m'emmènent
à l'hôpital pis là, j'arrive, tu sais.
Rien pour aider
ma situation, tu sais. Je sarrive. Rien pour aider ma situation.
Je sors d'une télé-réalité.
Je ne suis pas vraiment supposé être sorti.
L'épisode n'est pas sorti pratiquement.
Comme c'est gaffe, il n'est pas dans l'offre.
Puis là, moi, en temps des affaires...
Le monde te regarde, le monde te chuchote,
le monde te pointe.
Comme la pire chose
arrivait à quelqu'un en psychose.
Ça, ça arrive déjà dans ta tête, puis en plus, ça arrive pour vrai. Ça fait que Chris s'est comme la pire chose d'arriver à quelqu'un en psychose. Oui. Ça, ça arrive déjà dans ta tête,
puis en plus, ça arrive pour vrai.
Ça va pas bien.
Puis là, on m'offre des somnifères
que je refuse,
parce que tout ce qui est
cinéma,
ailes psychiatriques,
asile,
ça me vient en tête.
Bon, ils vont me donner quelque chose.
Ils veulent me droguer pour vous.
Exactement.
Moi, je veux aller à la pharmacie.
Je me couche à terre.
Je veux dormir, je veux dormir.
Je crie.
Puis là, une fois que tu as fait un peu un acting out,
qu'on appelle comme...
En français, ça pourrait être...
Une scène, faire une scène. Comme un enfant, on dit, il fait une scène. Une fois que tu être une scène faire une scène
une fois que tu fais une scène
puis tu ne sors pas vraiment
en contrôle, bien tu sais là il y a
la P38 qui est une loi au Québec
pour restreindre en fait
ta sortie
soit tu es un danger pour toi-même ou pour les autres
bon, bien c'est ça
qui est appliqué, puis là
c'est là que
tu ravales, puis tu dis
OK,
ça ne va pas bien.
Tu tombes un peu
dans l'acceptation?
Moi,
j'ai pris ça
relativement
calmement,
mais très énervé.
Mais ça engendre
énormément, énormément de colère.
La P-38, tout dépendant
dans l'état.
Quand on dit « j'ai les droits »
c'est ça que tu dis.
J'appelle mon père, il vient me chercher.
Ils ne veulent pas me laisser sortir.
La nuit passe. À terminer c'est
ce parle tu te deviens peu un disurbant pour les autres je peux se faire bon si vous avez
compris les gens des gens vient dérangeant pour les autres patients puis l là, tu agites les gens. Puis il va falloir que ça arrête un moment donné.
Puis là, mon père, il me disait,
« Gab, c'est là où je vois des agents pas loin.
C'est là où c'est de force. »
Puis dans ma tête, j'ai accepté ma mort.
Je me suis dit, c'est bon.
Puis j'étais sûr qu'elle allait m'injecter
une substance
létale, puis que je
pouvais pas partager mon message
parce que c'était trop puissant
pour la terre.
La société était pas prête pour ça.
On m'a injecté, puis
ça a pas pris beaucoup de temps.
Tu t'es endormi, tu voulais dormir!
On va te faire dormir, mon chum!
Puis comme je disais,
le lendemain, mon père a tout fait
en sorte pour que ça se passe
calmement, que je n'ai pas de diagnostic,
mais ce n'est pas nécessairement
tout le temps la chose à faire.
Non, mais c'est sûr que quand tu as dit ça,
c'était pas
vilain de sa part.
Il est allé avec ce qu'il connaît
et que la majorité connaît.
Tu ne veux pas...
Tu ne connais pas
c'est quoi un traitement en santé mentale.
Tu ne veux pas ça pour ton fils.
J'imagine qu'il y a un million de questionnements
qui se passent dans la tête de leurs parents.
Mon fils, il a un problème de santé mentale.
Je vais avoir l'air de quoi?
En même temps, je veux protéger mon fils.
C'est des questionnements qui vont à 100 000 à l'heure.
Il a juste fait comme sa mère est morte, télé réalité c'était juste au mois il était juste
comme correct le jeu le connaît le roi je suis pas l'oeuvre le pas long là il était correct
fait qu'il correct là puis à tout a pas fait de suivi poste c'était un peu dit la même chose que
ton père tout dans ta tête était juste comme c'était juste trop trop de choses en même temps
j'ai juste il t soit le pédate c'est c'est plus loin que ça c'est ce qu'on me dit j'ai
passé deux semaines assez un peu weird et essaie de mettre le casse-tête les pièces pitté comme
se parle pas trop de qu'est ce que tu as pu ressentir et puis deux semaines trois semaines un mois passe puis
finalement tu te surprend un peu ta vie tombé bien mais ce que le terme psychose avait été
utilisé à l'hôpital un psychologue ou un psychiatre qui a fait ce que vous avez fait c'est une psychose
ou ça m'a même pas été jusque là combien des camps ça va bien matin tu es capable de parler normalement
tu parles pas comme personne de pot était poté pour freak out, ok c'est beau, pop, that's it, ça a été ça.
À mon souvenir, c'est pas une peur que j'ai eu au fil du temps d'en refaire une où j de panique. J'ai jamais fait de psychose.
Je sais ce qu'est une crise de panique.
J'ai eu à dealer avec ça pendant des années.
Même si je voulais pas me faire traiter non plus.
Je voyais gérer ça.
Jusqu'à un moment où c'était plus gérable.
Je me gérais plus moi-même.
C'est ça.
À un moment donné, tu finis par paniquer
à l'idée de faire une crise de panique.
T'es toujours dans les effets c'est
que la part d'avoir passé ce type je suis quasiment rien demandé dit ok de bruit diagnostique mais en
même temps c'est peut-être pas son arrêt d'attendre et ça se peut que j'en fasse une c'est ça si je
sais pas à quel point mais tu es conscient ce que des fois la lait consciente de problèmes qu'on
nous sait c'est ça te le remet mort tout le
temps c'est comme je suis totalement d'accord peut-être pas être conscient peut-être que ça
t'aider à n'a pas en faire si deux trois semaines plus tard parce que on t'a pas mis un sticker de
dix est vraiment intéressant ce que tu dis puis j'ai eu des réflexions à partir de 2011 à ma
deuxième scoze par rapport à ça.
Puis c'est super intéressant parce que tu rumines moins.
Puis aujourd'hui, en santé mentale, les soins ont beaucoup évolué,
puis on est moins porté à mettre un diagnostic rapidement.
Prendre le temps d'accepter certaines choses,
puis finalement, quand on est pratiquement certain,
là, on va appliquer un diagnostic.
Moi, on m'a appliqué mon diagnostic à ma deuxième psychose en 2011.
J'avais des tics schizophrènes un peu, comme tu disais,
des fois de voir quelqu'un à droite, à gauche, tellement inconfortable socialement.
Puis on me dit, tu as une maladie bipolaire.
Moi, je suis comme
qu'est-ce que je fais avec ça
j'ai aucune idée
tu manges du phoque
exactement les nutriments
puis il y en a qui vont se pencher
vers des trucs naturels
puis il y a plein de belles solutions pour son
rétablissement puis honnêtement
je pense que je suis en jaquette bleue encore
quand on m'apprend que je suis
bipolaire.
Pas que je suis bipolaire, que j'ai une maladie
bipolaire, c'est important parce que ça ne me définit pas.
Ok.
J'aime l'angle que tu viens de dire.
Je suis bipolaire,
j'ai la maladie
de la bipolarité, dans le fond.
C'est souvent le réflexe que les gens
ont eu ou
on sait maintenant je me présente à toi puis j'ai eu le cancer c'est salue gab je cancer
ok on annonce c'est ça fait s'y les oreilles c'est pas beau facture moi j'ai une maladie
bipolaire puis je vis mieux avec que je suis bipolaire. Ça ne me définit aucunement.
Tu arrives à, aujourd'hui, tu gères bien avec ta bipolarité, dans le fond.
Moi, je suis de l'école de penser que la médication m'aide, puis je pense que ça peut aider énormément à contrôler ces états.
Je ne suis pas là pour te contredire là-dessus, je te confirme.
Puis,
tu apprends à faire la paix avec un million
de choses, puis à comprendre aussi.
J'ai regardé mon passé de fond en
comble. Ah, c'est pour ça que
j'avais quatre soirées du
mot par semaine.
Tu ne le savais pas, mais j'organisais
des soirées du mot.
J'avais quatre soirées du mot par semaine en région à Montréal.
J'organisais plein, plein de shows.
Je roulais à droite, à gauche.
Puis, tu sais, à un moment donné, j'étais comme, je comprends un peu.
À l'époque, il n'y avait pas grand-chose.
Je te parle de ça.
Puis, on était dans ces années-là, 2000.
Tu parles à un gars qui a des immeubles,
une job 40 heures, une famille, un podcast,
qui fait trois, quatre choses du bon par semaine.
Écoute,
moi,
souvent, c'est un running guy
que je dis,
mais je dis,
moi, j'ai des diagnostics dans ma tête
et je ne vais pas les chercher professionnellement
parce que je ne les veux pas.
Parce que là, je deal bien.
Mais je sais qu'à un moment donné,
il va falloir que je m'assoie avec quelqu'un
et fasse comme...
C'est pour ça, tout ça.
Tout ça, c'est à cause de ça.
Prends ça, ça va t'aider.
Je comprends ton école de pensée aussi
et de s'associer trop à un diagnostic.
L'important, c'est d'avoir la paix intérieure
le plus souvent possible, puis utiliser l'énergie
qu'on pense nécessaire pour accomplir ce qu'on veut accomplir,
mais toujours s'en garder un peu.
Puis une fois que tu es capable de trouver ton air d'aller,
je pense que c'est là que t'es comme bien. Ouais, c'est...
Moi, de mon côté,
je pense que c'est le système...
Ça parle... Il y a longtemps,
on parle d'il y a plus de 20 ans,
le système de médicaments,
d'antidépresseurs, puis le système
de santé au Québec. Justement,
moi, les crises de panique ont commencé
jeunes, suite à une rupture.
Puis ça a juste été... après ça, tu sais, pas…
Justement, quand tu dis aujourd'hui, on pose des diagnostics, tu sais.
Moi, je suis allé voir un médecin, puis je suis rentré dans son bureau.
J'ai dit, prends mon pouls.
Puis après mon pouls, le cœur me débat.
Elle dit, qu'est-ce qu'il y a?
J'ai dit, j'étais dans ta salle d'attente, puis tu m'as appelé.
C'est ça, le résultat.
Le cœur me débat parce que c'est mon tour.
Je dis, il faut bien avoir pas bien ma vie. Je ne suis pas un peu nerveux dans vie je pense que stressé le j'en fais de la niaiserie le pjg pas
peur d'envie pour le stress et puis le juge pierre de sortir de chez nous ça fait comme
basses et sa part dans deux semaines puis on va bien moi moi j'ai jamais retourné voir ce
métier le j'ai vidé le pot d'antidépresseurs la part probablement à partir du moment où ça devait commencer à faire effet j'avais été fait mais ça les faits le parce qu'en ta règle j'ai fait
comme trois fois dans ma vie j'ai un peu dessus aujourd'hui juste appris à vivre avec mais que
ça me tait j'ai des toques pour justement tu es où il prend des médicaments mais j'ai comme ça
par des stocks qui me gosse mais je
dirais qu'on vient avec l'histoire je t'encore en train de se jager j'essaie de vivre sans médicaments
factice c'est ma façon c'est sûr que c'est pas des pistes cause pas j'ai pas de diagnostic de
bipolarité bien que je le crois mais c'est comme je te dis je vois pas le chercher parce que
justement je pense mais avec temps que je les pose pas grave tant que j'ai pas le vix c'est
pas un conseil que je donne à personne.
Suivons pas, je n'ai quasiment pas un exemple à suivre.
Je trouve ça important.
Tu parles de quelque chose qui est super pertinent.
Tu as trouvé tes points de repère à toi,
dans tes TOC, dans tes SI, dans tes SA,
pour te créer un équilibre, une balance.
Quelqu'un qui est médicamenté a à faire ce cheminement-là.
Pareil, il n'y a rien de
miraculeux dans la médication.
Il ne sait pas, ah, je suis comme ça,
je ne suis plus comme ça.
Il y a plein de façons de
se rétablir sainement.
Le médicament ne fait pas tout. Ça va être un aide.
Je mets ça sur le même dos que
des stéroïdes. Tu auras beau t'injecter la quantité
de stéroïdes que tu veux dans la vie, si tu ne lèves pas de poux,
tu n'auras pas plus de muscles.
Je pense à un médicament,
c'est beau prendre un médicament, il faut que tu prennes soin de toi aussi.
Avec ça, le médicament
ne fera pas tout.
C'est une science.
Si tu ne fais pas à la lettre ce qui est dit,
rien ne se passe.
Même chose avec le médicament, il y a des pellules miracles,
ça n'existe pas.
Les statistiques
par rapport
aux causes pour la rechute
sont énormes
sans médication.
On parle de 80 % de rechute
la première année s'il n'y a pas de médication
qui est prise.
C'est énorme. On est capable de baisser
à beaucoup moins.
La première,
ce n'est pas que je veux spoiler ton âge,
mais tu disais 2009, t'avais quel âge à peu près, toi, à cette époque-là?
25?
25.
25-26.
T'es encore jeune, là.
25-26, oui.
Puis là, tu parlais de la deuxième,
parce que je sais que c'est ça, tu disais la deuxième au Mexique.
Puis là, je pense que ça n'a pas super bien viré.
Non, non, non.
Ça fait que ça fait deux ans. En deux ans fait que tu en as pas eu ça va
bien entre les deux mettons ta vie le 25 27 de 25 à 27 entre les deux je réussis à ouvrir deux
bars je vis ma vie mais bah c'est des succès ne sont plus ouverts aujourd'hui à cause que, justement, je suis tombé malade.
Je suis un peu le pilier de la place.
Puis, tu sais, mon staff, je suis pris au Mexique.
Ah, et Gab, il n'est pas là en soirée, non.
Il est un peu en prison au Mexique, tu sais.
Fait que j'ai réussi quand même à avoir du succèsès de rouler ma bosse comme on dit là mais moi je
suis parti au mexique avec des tenanciers de bord des danseuses relaxer j'avais besoin de
vacances qu'elle a fait la fin de cette pas aller au Mexique, on peut le dire de même.
Oui, exactement. C'est un voyage organisé. C'était planifié, on s'en va. La dérape était planifiée au Mexique. Oui, totalement. Je suis arrivé là-bas, il y a eu un élément
stressant juste avant mon départ qui m'a un peu déstabilisé on se prépare toujours un voyage on
se crée des mindset je vais faire si je vais faire ça là ça m'a un peu déstabilisé puis il
ya beaucoup de gens que je connaissais pas puis comme tout bon consommateur qui sent pas bien ou
pas à l'aise ou socialement, c'est difficile,
on tombe un peu dans l'alcool.
Puis là, tu trouves de la coke.
Après ça,
il y a des gens qui ont passé du GHB.
Puis là,
on rencontre quelqu'un, un petit joint.
Là,
c'est beaucoup de stock.
T'étais-tu une personne qui,
côté consommation, tantôt, tu m'as dit « Félicitations, ça fait deux mois que t'arrêtais de boire. » Mais c'est beaucoup de stock. T'étais-tu une personne qui, côté consommation, tantôt tu m'as dit
« Félicitations, ça fait deux mois que
t'arrêtais de boire », mais c'était-tu
un enjeu dans ta vie
ou la consommation,
c'était-tu une chose récréative qui est devenue
problématique ou ça
juste était quelque chose qui était
là, mais qui ne prenait pas
toute la place dans ta vie? Ça prenait
totalement toute la place. Je devais
consommer entre 30 à 40
ounces d'alcool par soir.
Au tabarnak,
30 à 40 ounces d'alcool par soir?
J'imagine, oui.
Toi, c'était l'alcool qui était...
J'imagine que...
Le classique, justement, quand tu es rendu à ce point-là
d'alcool, que tu as toute la misère à te tenir,
l'une des rares affaires qui est de traîner ben c'est moi j'ai pas eu conscience vraiment
que j'ai fait beaucoup de coke dans ma vie il y avait tout le temps bon samaritain qui
arrivait puis c'est moi j'adorais danser fait que j'étais sur dancefloor puis au
caire partait tu sais tu étais pas genre faut jamais m'acheter parce qu'il y en avait
toujours alentour de tout je me souviens pas avoir acheté
de cause souvent dans ma vie honnêtement
pis fait que
fait que quelque chose
en tout cas whatever peu importe ce qui s'est passé
il y a eu un élément qui est arrivé avant que tu partes
de ton voyage qui m'a stressé un peu
pis ben là je suis tombé dans la consommation
pis là tout d'un coup là
j'ai
je me souviens pas de tout le honnêtement j'ai
quand tu penses que tu es tombé dans la consommation rendu au mexique
avant de partir s'est passé quelque chose tu en es déjà power au mexique
mais vu ce qui est arrivé tu allais pas bien fait que tu entends engourdissant
encore plus le power était juste pour aller mais tu es allé genre x10
quasiment exactement vraiment je voulais
faire abstraction de casque petit rencontre du nouvel monde super stimulant puis j'ai
déchiré mon passeport au deuxième ou troisième jour j'étais plus bon'était même pas ça
je sais pas combien de temps
j'ai porté des menottes
je me souviens de dire aux policiers
arrêtez à la plage là
parce que je me suis fait
promener un peu pis c'est super vague
dans ma tête
je veux du vin, je commence un sevrage
d'alcool qui
peut causer des
déliriums en soi. Quand on consomme une grande quantité d'alcool, il faut un suivi pour
arrêter. Cold turkey, la quantité d'alcool que je buvais, il aurait fallu que j'aide
de l'aide. Je buvais une psychose, un sevrage d'alcool.
Moi, je voulais qu'on m'aide fin à mes jours.
J'étais épuisé.
Puis je ne savais pas qu'est-ce qui advenait de moi.
En tout, j'étais en arrière des barreaux.
Je me suis frappé la tête à quelques reprises.
Puis finalement, mon père vient me chercher,
selon les dires, trois semaines après.
OK, tu es déconnecté au point que tu ne te souviens pas de l'arrestation.
Tu ne te souviens pas de ce qui se passe.
On me dit que j'aurais probablement été battu par des policiers.
Je ne me souviens pas vraiment.
J'arrive
dans le fond mon père il me sort de la prison
je dois refaire ma photo de passeport
c'est super compliqué
j'ai dû prendre
200 photos
à l'ambassade
parce que je pense que la pièce est gazée
je suis genre de même
parce que c pense que la pièce est gazée. Je suis genre de même. Puis on finit...
Parce que c'est ça.
Trois semaines en prison au Mexique,
mais en psychose parce qu'elle ne s'est pas calmée.
Non, non.
Je ne sais pas si j'ai dormi.
Je n'ai aucune idée.
Je faisais des liens avec...
le triangle du mercantilisme. l'indien là j'ai refait le monde je les déconstruis j'ai
je me suis caché dans des petits raccoings parce que je pensais qu'on voulait m'abattre
c'est mon père m'a trouvé j'avais 40 livres en moins parce que je ne me suis pas
nourri.
Si j'étais dans une prison
qui n'était pas touristique,
j'étais mort.
J'étais mort.
J'étais dans une prison touristique.
L'ami avec qui j'étais
a pris le soin de s'arranger
et c'était ça mon sort.
On ne sait pas trop où le mettre. Ce n'arranger que c'était ça mon sort puis on sait pas trop le maire puis c'est pas c'est pas comme au québec le crime il va pas bien on voit la mort des bons à l'aide psychiatrique
tout seul c'est pas autre mais on va te mettre là là c'est comme une prison pour justement les
voyageurs qui boivent trop qui se battent moi exact là ouais parce que c'était dans un local dans une prison
local qui tabarnak c'était au mexique les cartels n'a pas quoi c'est dessus pour un oui puis un non
fait qu'un blanc à psychose qui doit taper ses mails de tout le monde parce qu'il crie ou elle
veut j'avais pas géré seul à manger de la volée au pied carré j'avais pas tu as fait de jouer des chanceux notamment le champ oui totalement totalement mais je vais je pense que tu y
pense que ils n'ont pas été câble ils ont vu que j'avais pas tenir le coup mais pas pantoute lot
c'est si l'ambassade sur l'on ne revient le tt comme pas compasité on te dit que ton père me
chercher mon père je me souviens la russie n'était même pas conscient de
s'appel deux semaines et demie trois semaines un mot et même pas sûr je pense
que mon père m'a dit que ça a pris trois semaines le temps d'arranger toutes les
trucs me retrouver il ya eu des transferts aussi là c'est ça d'où coûter de l'argent sur face à un
passeport au mexique assez trouvée puis j'ai été chanceux le jeu touche du bois
j'avais pris des assurances parce que c'est la suite sans bien puis
c'est bien que vous y mettez je te coupe pas je je trouve ça... Fait que j'arrive de là avec mon passeport,
puis mon père,
on se prend un hôtel,
puis là, je mange probablement
mon premier repas en trois semaines.
Mais comme je te disais,
ça peut altérer les sens.
Fait que moi, je pense que mon père m'empoisonne.
Fait que ça va pas bien pantoute.
J'attends qu'il s'endorme. Moi, je dors pas
parce que je suis très stimulé encore.
Je me retrouve dans le lobby
en serviette.
Puis je demande de l'aide. Mon père essaie de m'empoisonner.
Puis là, je me retourne
dans ma chambre. Mon père est endormi.
J'ai vu dans son visage
là, mais il était
découragé là. Puis j'ai fait, ah visage mais il était découragé
puis j'ai fait ah non c'est beau
finalement je vais être correct
mais tu sais ça a continué
à ruminer dans ma tête
comme quoi
il essayait de prendre mes barres
puis c'était tout arrangé
c'est un setup pour prendre possession
de mes barres
puis là à un moment donné
j'ai dit à mon père
viens on va aller marcher
puis j'avais une intention
de violence avec mon père
parce qu'il a essayé de m'empoisonner
il veut voler ta business
il veut voler mes business
puis je me souviens d'y avoir dit
enlève tes lunettes
je ne suis pas quelqu'un d'extrêmement violent,
très, très peu de rage intérieure.
Puis j'y ai donné une claque, puis la police est arrivée,
puis ils m'ont remis en dedans.
Puis mon père, il est revenu bredouille à la maison.
Puis je ne sais pas dans quel imaginaire je me suis retrouvé après ça,
mais c'est ma tante puis mon oncle qui ont fait un plan de,
pas d'évacuation, mais ils ont fait un plan pour me rapatrier au pays.
Donc, clinique, j'ai décompressé là pendant cinq jours
ok ils ont réussi à se faire passer d'une prison mexicaine à une clinique
pour que justement je décompresse là parce que clairement c'est ça ils
connaissent clairement des points criminels pour quelqu'un de violent puis ma tante me dit à mon retour que
j'y aurais dit c'est dans, il faudrait que je le reconfirme,
« Ah, j'aurais aimé ça, j'ai envie de comfort food,
de la bouffe réconfortante. »
Elle m'a dit ça, j'y aurais dit ça.
Puis là, c'est appelé un air ambulance,
donc il y en a deux au Canada pour me rapatrier.
Fait que là, on m'attache,
puis direction la clinique JAP,
qui est Clinique Jeune
Adulte Psychotique,
où je travaille aujourd'hui comme par aidant,
dans le fond.
Puis, bien là,
aujourd'hui, je vois des
patients ou des
personnes en rétablissement arriver, puis
on a un peu un topo
de l'histoire c'est
moi en travaillant là je me demande c'était quoi leur face c'est jeune homme qui arrive du mexique
en air ambulance marque au poignet c'est ça c'est quelque chose là sais. Je t'ai pas coupé quand t'as parlé de ça,
mais toutes les poêles que j'ai sur le corps
ont eu envie de te couper.
Avec ton père,
quand t'as dit que t'as eu des envies. Parce qu'écoute,
je t'ai dit, le terme psychose
a été dit ici,
puis ça s'est rendu
à un double meurtre.
La perpsychose que j'ai eue ici, tu sais.
Par après, parce qu'écoute, quand tu m'as contenté aussi c'est l'image que je vois parce que c'est ce que j'ai beaucoup entendu à mon
podcast mais je viens mais juste je sais pas la relation de ton père je connais la relation que
j'ai que le me plus pour moi c'est inconcevable de mettre une plaque ça y est dans mon père je
me doute c'est ce que c' Ce n'est pas pour aller
et ce n'est pas pour creuser et avoir
des images et des clips
pour les réseaux sociaux.
Est-ce que c'est
cette soirée-là, cet événement-là,
est-ce que c'est quelque chose que tu as reparlé avec ton père
ou tu étais conscient de
la chance que ça se soit
arrêté là? Parce que une psychose,
c'est ça. Tu aurais pu tellement partir loin,
tu aurais pu étouffer ton père.
Tu veux pas l'aider,
puis non plus, je veux pas te faire filer.
Je suis capable d'y aller.
Mais tu comprends, parce que je l'ai vu,
je l'ai entendu.
Ça doit... Quand tu reviens à toi
puis tu repenses, puis on reparle de ça,
à quel point, Chris, ça t'a affecté, ça, de dire
« Hey, j'aurais pu me rendre
chrissement loin. »
Passer d'un gars qui fait une psychose au Mexique
à un gars qui a tué au Mexique,
c'est deux choses complètement différentes.
C'est deux rétablissements
complètement différents.
Je suis très heureux que ça soit pas arrivé, toi aussi,
et ton père aussi, mais comment
on vit avec ça? As-tu reparlé de ça avec ton père,
de cet événement-là?
Pour commencer, j'aimerais juste
dire ça. Il y a plus de violences
qui sont faites à des gens
qui ont des problèmes de santé mentale
que des gens
qui ont des problèmes de santé mentale qui en font.
Ça, pour moi, c'est important.
J'adore ce que tu viens de dire.
C'est vraiment j'adore ce que tu viens de dire c'est vraiment important puis si je
me transpose dans les événements ça a tout pris mon petit change donné ce cette main ouverte là
à mon père parce que je savais plus quoi faire, mais plus quoi faire.
Puis si j'ai un message
à lancer à des gens qui ont commis
des actes, ils se sentent
pas responsables ou ils ont
énormément de culpabilité, au contraire,
quand on n'est pas nous-mêmes,
essayons
d'être doux avec nous, là.
C'est pas nous, là.
On est dans un autre état.
De ne pas te fouetter,
de ne pas t'auto-immutiler après.
Il y a des gens qui sont violents
dans la vie, qui n'ont pas de troubles de santé mentale.
Il y a moi
qui se fait
empoisonner dans ma tête,
qui se fait voler
tout ce qu'il a bâti
et que ça résulte
à une main au visage.
Oui, c'est mon père, puis je minimise
pas la gravité du geste,
mais la rage,
l'incompréhension
peut nous amener à
faire des choses immondes.
Immonde, c'est ça.
Il faut pas penser que toutes les personnes psychotiques ont des tendancesondes, c'est ça. Puis, tu sais, il ne faut pas penser
que toutes les personnes psychotiques
ont des tendances violentes.
Ce n'est pas le cas.
Non, mais, tu sais, si tu avais été une personne violente,
à la base, peut-être que c'est ça.
Tu sais, quand je t'ai parlé de la psychose
puis du double meurtre, c'était une personne violente.
C'était un gars qui avait des antécédents de prison
puis des années, puis du retour, puis du NNR,
puis grosse consommation, tu sais.
Les réflexes viennent souvent. C'estest ça c'est déjà une personne violente faxé sûr que c'était en psychose
à jeun et non je dis pas jean puisque c'était pour son coup mais non via le nom vient non à
psychose était violent fait qu'en psychose tout tout décuple comme tu parlais tantôt justement
il y en a qui peuvent être sur un vibe waouh fact! Si tu prends de la drogue, c'est dix fois plus quand tu es en psych se possède pu en tant que tel mais si on se
possède réellement pu probablement que c'est les les premiers réflexes qu'on va avoir j'imagine
j'espère jamais faire de piscine je peux vous je prends une personne violente mais tu sais
que c'est une personne qui n'a jamais dit c'est ça que je suis hyper protecteur
je vois quelqu'un je suis quelqu'un qui veut qui peut rapidement confronté physiquement si
pour protéger ou quelque chose c'est protecteur c'est ça le tissu il ya quelqu'un qui est souvent
je fais et et je vois je vais être l'eau physiquement affecté je me dis quelque chose
est quelque chose m'arriverait comme ça, je serais sûrement
dans la défense.
Je pourrais voir deux personnes qui discutent
et j'ai l'impression que c'est un gars qui attaque une fille.
Je pourrais... Tu comprends?
Parce que si dans la vie, tous les jours, non en psychose,
je vois un gars qui, verbalement,
avec une fille, n'est pas correct,
je vais avoir le réflexe
de m'interposer physiquement.
Pas de dire d'aller cuire son volet,
mais de me planter entre les deux. faits qui me dit si je t'en
psychose puis je vois la même chose qu'est ce qui s'est même pas sûr en fait
que je pense que c'est ce que je vois pas interprété le pain des chaînes des
choses c'est fait que tu es mais c'est fort top je suis loin d'être un expert
mais c'est dans ton hypothèse est mon hypothèse aussi que probablement
car nos réflexes ça doit être ce qui arrive t'es chanceux d'être justement une bonne personne, une personne calme, une personne non-violente à la base
parce que tes psychoses auraient vraiment pu
mal finir. Revenu au Québec.
Je pense que, tu sais,
bonne personne, il y a plein de personnes
qui sont plus violentes que c'est des bonnes personnes.
Oui, oui, non, mais c'était...
Je comprends ce que tu veux dire.
C'était peut-être pas le meilleur terme que j'ai utilisé en disant bonne personne.
Je suis un peu un ours, là.
Ce que je veux dire c'est
l'alcool coupe les inhibitions
oui
une personne
dit ah j'ai fait ça parce que j'étais sous
c'est pas l'alcool qui a fait ça
l'alcool t'a juste dénibé
ça veut dire que t'as ça en toi
t'as du monde qui sont sur l'alcool
qui sont super chers, qui sont super finis
moi c'est une des raisons pour laquelle je ne bois plus d'alcool justement parce que l'alcool qui sont super chers sont super fin mois ils ont parlé d'arrêter moi c'est une des raisons pour laquelle moi je ne bois
plus d'alcool justement parce que l'alcool fait que je serai un gars qui
va être un gars très loud dans la vie par le fort prendre la place sur
l'alcool c'est du faux pays puis je peux snapper pour aucune pour une connerie
quand je suis sur l'alcool parce que dans la vie je suis quelqu'un de pronds
rapidement mais à jeun j'arrive à me contrôler
je distribue pour des taf saïa la qui veut bien dans ma vie c'est loin de l'eau mais avec l'alcool
fait à l'aide cette émission l'eau parce que c'est à moi j'ai l'impression que la psychose
fait ça c'était quelque chose en toi à vol à décupler que ce soit positif ou négatif d'attenté par certains positifs c'est pas dans une
ce qu'on va pas mais pas positif mais c'est quand il ya un ex-fondé qui aime
ce salaire je pas fait que ça fait que c'est très dur se prendre en main puis
d'arrêter la consommation kaki quand tu es moi moi j'arrête et la coke à cause
que j'avais peur de faire des psychoses.
Puis j'ai réessayé d'en faire de la coke parce que j'avais une joie de vivre à peu près à 2 sur 10.
Puis quand j'en prenais, je montais peut-être à 2.2.
Le risque était bien trop gros.
J'ai fait un arrêt de coke.
Après ça, j'ai fait un arrêt de weed parce que j'ai eu une peur terrible sur le THC que j'ai réussi à me contrôler.
Mais quand tu n'as pas cette peur-là de tomber en psychose,
c'est dur de faire des choix pour ton rétablissement
qui enlève la consommation.
Quand tu es revenu au Québec,
tu parlais justement de la place avec qui tu travailles maintenant
et que toi, tu t'es retrouvé là.
Ça a pris combien de temps? Parce là en fait on parle de 4 semaines
5 semaines
de psychose, parce que mettons
ton père 3 semaines, après ça
ils t'ont rentré le temps que ta tante puis toute la clinique
ma tante
puis mon oncle
d'une main dans la main, tout était préparé
je suis arrivé, je rentrais
puis tu sais j'ai été hospitalisé d'une main dans la main, tout était préparé. Je suis arrivé, je rentrais,
puis tu sais,
j'ai été hospitalisé,
puis mon suivi a commencé.
À l'époque, c'était un suivi de 5 ans.
Maintenant, c'est plus 3 ans. Puis c'est important de dire
qu'en premier épisode
psychotique, on favorise
le traitement précoce.
Plus c'est traité vite,
mieux ça va.
On va attendre à 3-4 psychoses.
3-4 psychoses ou un an et demi en psychose.
Ça ne veut pas dire que le rétablissement n'est pas possible,
mais ça facilite
le tout. Il aurait fallu que tu sois pris
en charge de la première, dans le fond.
Moi, j'ai passé un bon moment
et cette psychose-là,
j'ai passé un bon moment. Puis cette psychose-là, j'ai passé tellement de moments dans mon lit de désespoir, de pensée à dépendance.
Une personne sur deux qui font des psychoses ont des pensées suicidaires. Ce ne sont pas des événements qui sont faciles. Je n'ai pratiquement rien
fait pendant deux ans et demi.
Mes économies
y ont passé. Mes commerces ont
disparu.
Mais vu que j'ai eu un suivi,
j'ai vu
des sourires, des gens qui ont cru
en moi. J'ai fini
mon secondaire.
On est venu avec ma réussite au secondaire ça vient
avec un aïe crime je suis pas si paie finalement c'est quoi que ça fait un gars qui consomme c'est
qu'un arrive il veut l'intensifier fait qu'ils cherchent à retomber j'ai refait deux autres
causes après même à réussir tout au petit à manet tu fais comme
ben là je commence à être tanné là j'ai mis un système en place qui j'ai quitté
l'univers des barges et changer de téléphone
non je n'ai plus de même numéro Fait que c'est du monde qui regarde à votre tête. Je vais l'appeler, regarde, ça fait longtemps. Je parlais dans le temps.
Non, ça n'existait plus.
Ça n'existait plus.
Fait que j'ai pris des moments de réflexion parce que je devais trouver une paix intérieure
qui m'amène à un bien-être
parce que c'est dur de faire du sens,
tu sais, avec tout ça.
Puis tu sais, tu me fais venir un peu
pour parler des psychoses puis des milieux carcérales puis tout ça. Puis tu sais, tu me fais venir un peu pour parler des psychoses
puis des milieux carcérales
puis tout ça,
mais les milieux carcérales,
tu sais, stress, psychose,
milieu carcéral,
je ne sais pas si tu fais un lien là,
mais c'est des moments
qui sont hyper stressants
de jouer dans le crime
organisé,
que ce soit n'importe quel crime,
c'est beaucoup de stress.
Ça peut être le lien
qu'il y a à avoir avec les psychoses.
La consommation aussi,
pour soutenir autant de stress,
des fois, la consommation peut être une béquille.
J'ai connu des gens qui s'impliquaient dans le milieu du crime organisé.
Ce ne sont pas des gens qui dorment bien.
Il y a souvent le fameux « on dort avec un gars en dessous du matelas ».
Ce n'est pas à cause de ça que tu dors pas bien
c'est tout ce qui se passe dans ta vie
la plupart des gens que je connais
qui ont trempé fort et profond là-dedans
c'est des gens qui ont eu des problèmes
de consommation, beaucoup d'alcool
justement
le GHB
pour essayer de
calmer ce stress-là
parce que oui, c'est un stress énorme vivre au quotidien avec
un gossement de la tente la prison c'est oui ça fait partie de ce game l'homme est un méga stress
j'en ai eu des gens qui ont fait des grosses sentences sort de la magane et même pour ma
gagne parce que tu es battu c'est ça magane j'ai reçu une personne qui
travaille avec des gens qui font des grosses peines fédéral dit quand tu sortes tu as fait
une grosse grosse peine tu as 80 quand tu sors non non tu as 90 quand tu sors ton corps a 10 ans de plus
c'est des matelas d'épais des lits je veux dire ça magan corps, mais moi, la vidéo que j'ai vue
et qui m'a fait écrire,
parce que étant donné qu'on est un podcast
sur le milieu carcéral,
donc j'ai reçu beaucoup d'anciens détenus,
la police n'a jamais eu l'air glorieuse dans mon podcast.
La vidéo sur laquelle je suis tombé,
tu parlais d'un policier
qui a mis la main sur ton épaule puis ça a été un je pense quelque chose de
très positif le tc je pense que quelqu'un qui tout ça des moments les plus les plus forts de ma vie
ben pis quand j'ai vu sur ses côtés je pense tomber sur la meilleure vidéo de toi pour moi
pour te recevoir ici parce que tu expliquais plein de choses il y
avait le policier fait je trouvais ça le fun de recevoir quelqu'un justement qui je suis pas
quelqu'un je peux pour la police pour contre la police mais d'avoir quelqu'un qui va venir parler
d'un policier qui a fait sa job comme il faut vous faites pas votre job comme fou mais c'est lui à ce moment là c'était
la bonne police au bon moment avec la bonne personne totalement puis c'était la troisième
ou la quatrième c'était la troisième la troisième ok fait qu'elle est née dans l'objet de rentrer
dans l'analyse Mais c'est ça.
Après celle du Mexique,
c'est ça que tu disais.
Deux ans, tu ne fais pas grand-chose.
L'argent part, les business part.
Tu quand même te retrouves un semblant de vie avec ton secondaire.
C'est là que tu retombes dans la consommation.
J'imagine que c'est de là qu'a découlé la troisième.
Le manque de sommeil de la consommation j'ai
rencontré une personne qui me faisait vivre des belles émotions dormait pas beaucoup puis
c'est le sommeil pour moi c'est primordial ça fait partie de mon éthique de vie là si j'ai pas assez dormi ben tu me verras pas trop faire
d'activités parce que je vois je pensais aller récupérer mon sommeil c'est mon hygiène de vie
qui est qui fait en sorte que je me sais c'est rendu ton hygiène de vie ce n'était pas à ce
moment là c'est aujourd'hui tu t'en fais un devoir c'est un devoir c'est un plaisir surtout c'est un
plaisir c'est un devoir qui est devenu un plaisir de d'avoir de la gratitude quand tu te couches
tôt puis tu sais que tu vas te réveiller là c'est un cadeau de vie que je m'offre c'est la vision
que j'ai là moi j'ai ouvert mes couvertes je comme c'est mon safe space puis'ai là moi j'ouvre mes couvertes comme c'est mon safe space puis je
suis bien là j'ai aucun problème là pis si on passe le tiers de notre vie dans notre lit là
t'as aucune idée à quel point la phrase que c'est hyper challengeant pour moi pour moi c'est une
personne qui dort très peu dans la vie. Ce n'est pas par choix.
Je te le confirme.
Pour moi, quand je vais toujours me coucher le plus... Je ne suis pas quelqu'un qui se couche
super tard étant donné que je ne dors pas beaucoup.
Je finis par crasher le soir.
Mais pour moi, c'est comme
il faut que j'aille me coucher.
Je comprends.
Des fois, je me réveille
et je me dis que j'ai juste dormi 4 heures.
Pour moi, c'est pas positif, le sommeil,
parce que c'est tout le temps,
on dirait que c'est,
il faut que j'aille me coucher,
puis l'autre côté négatif,
c'est que je dors jamais assez,
donc je suis tout le temps comme...
Pour moi, le sommeil n'est pas une chose positive
dans ma tête, parce que j'aimerais,
je me souviens, j'ai eu un collègue, je le connaisse dans ce que l'on a aujourd'hui sont
cadrés dans sa chambre réveillé dans mon colloque pas les jailles le réveiller lui il ya ça dans
les oreilles il peut se coucher à 9 heures le soir puis à dormir jusqu'à 11 heures le lendemain matin
c'est une chose qui au moins c'est impossibleest impossible, j'y arrive pas. Puis il y a un moment que j'étais comme ça.
Je closais le bar,
les caisses étaient comptées,
le ménage se faisait,
on continuait à boire parce que...
T'as le droit, c'est ton bar.
C'est ça.
On rentre à...
Si on n'est pas à un autre party
ou quoi que ce soit, on rentre à 5 6h
j'ai mon partenaire qui m'appelle il boit pas trop au gym je ben oui oui
au gym j'aime pas que tu es un peu encore à tout c suite. La différence entre mes hangovers de l'époque
et les hangovers maintenant,
il y avait
le fun du hangover.
J'adorais ça.
Après le gym,
j'arrivais au restaurant,
j'étais funny un peu.
J'envoyais un ordre de bacon.
J'étais encore dans mon rôle de bar. Pais-y un chat, tuy un ordre de bacon. » J'étais encore dans mon rôle de bar,
comme « Hey, paye-y un bar. »
« Paye-y un chat, tu payes des ordres de bacon. »
C'est qu'un...
La fille avec Youg,
« Envoie-y un petit pain doré. »
C'était vraiment dans l'humour.
C'est drôle en crise.
Je pense à ça,
puis je ne faisais pas ça. C'est arrivé une fois. C'est drôle en crise je pense à ça je faisais pas ça
c'est arrivé une fois
c'est drôle en crise
c'est sûr je te call
c'est sûr je fais ça un jour
je me retrouve avec des humoristes après un show
puis on va déjeuner le matin
c'est sûr je call un autre de Bacon
à quelqu'un dans le restaurant
c'est sûr je garde ça dans ma poche
je te laisse volontiers mais à l'époque c'était sûr, je garde ça dans ma poche. Je te laisse volontiers.
À l'époque, c'était quelque chose
que
j'aimais faire, que j'avais
une drive, toujours, toujours,
toujours de l'énergie.
Puis à un moment donné,
ça a disparu, ça n'a pas eu le choix.
Ça va avec
tous les stimuli
que tu mets dans la vie.
Si tu dis que tu n'as pas de cas,
ton cerveau est très occupé.
Il ne faut pas que tu aies peur
de quoi que ce soit
par rapport à ça.
Par contre, moi, ce que je te conseille,
c'est d'avoir la meilleure
structure organisationnelle
pour t'offrir
la meilleure qualité de vie possible
se mettre des alarmes avoir un agenda alors mais quand il faut être épuisé se passe pas ce point
qui d'armes t'es moi aujourd'hui j'ai brûlé j'aime peut-être une sieste en plus de la journée
aujourd'hui le tic et je m'écoute quand même le si je vous fais c'est parce qu'à maner honnêtement si j'avais si j'avais pas fait mon maciès je serai
pas un bon autre en ce moment ça serait pas le fun comme merci c'est sûr que je suis comme
c'est oui des fois j'ai besoin de petits coups de pieds et puis c'est la même chose des fois il ya
des choses soit je fais comme pourquoi pourquoi je me suisé en soi elle souffre une fois que je suis là le vif actif et le fun c'est moi je fais pas des
shows parce que pour payer mon loyer je fais les temps mieux on paye merci j'apprécie mais
c'est ça oui je m'en mets plein ses épaules mais c'est tout des choses qui m'ont trippé le podcast
et personne qui m'oblige à le faire ce podcast podcast-là, je le fais parce que je suis tripe à le faire.
Je suis avec ça non plus, je paie mon loyer.
Oui, je m'en mets beaucoup,
mais c'est des affaires qui me font triper dans la vie.
Là, je vais revenir sur toi.
Oui, pas de stress,
mais j'adore ça.
Non, c'est ça.
Tu n'es pas le premier. Il y a souvent des gens...
En fait,
je ne suis pas obligé de le faire,
mais ce podcast est un
peu rendu une thérapie quasiment pour moi tu sais beaucoup de gens qui comme humoriste vont
dire à moi écrire faire des choses pour moi c'est une thérapie moi l'écriture j'aime ça puis j'aime
ça le faire mais pour moi c'est pas je me libère pour moi écrire ça me on dirait que c'est pas pour moi un exutoire.
Mais mon podcast est rendu
qu'il l'est parce que je partage
les gens comme toi qui vivent des trucs.
Moi, je suis un éponge aussi.
Je prends et j'ai l'impression que chacun...
Je garde un petit quelque chose de chacun
de mes invités qui me font réaliser
des choses et j'en sors juste grandi.
Dans la discussion,
c'est incroyable.
Pour l'écriture, certaines personnes, c'est ça leur exitoire. Moi, c'est un peu les deux. Jaser, quand j'ai des personnes en
rétablissement que je vois à job, ils ne sont pas conscients, mais ils m'apportent des fois autant
que je leur apporte. Puis cet échange-là entre personnes personne que de l'expérience vécue là c'est
c'est tellement du bonbon là puis c'est ça va être de plus en plus d'actualité puis mis de l'avant
ces choses-là tu es quelqu'un qui a fait du temps mais quelqu'un qui a fait du temps mais chrissia
une connexion qui est quelqu'un qui a un problème il ya une connexion quelqu'un qui a fait du temps, mais Chris, il y a une connexion qui se fait. Quelqu'un qui a un problème, il y a une connexion.
Quelqu'un qui a des dépendances,
parler de nos problèmes,
c'est la plus belle chose.
Puis trouver les bonnes personnes aussi.
Qui parlent, c'est ça. Parce que des fois, tu parles à quelqu'un
puis il t'écoute à peine
puis il pense déjà à huit conseils.
Puis tu es comme, je veux juste que tu m'écoutes.
Je ne veux pas mille conseils.
Présentement, je veux de l'écouté moi c'est dur je veux pas de jugement exact je veux pas de son tour de juge exactement je
veux juste revenir au décembre que tu possèdes souvent oui vous me le reprocher souvent je ne rayonne c'est la troisième ce que je t'aimais la consommation est revenue
cette histoire là avec le policier qui est une des plus belles choses ou des meilleurs choses
qui est arrivé dans ta vie puis moi je trouvais ça le fun d'avoir cet angle avec un policier qui
sait pas ce qu'on parle souvent tu es dans la rue que les policiers sont beaucoup confrontés aux problèmes psychologiques.
Énormément.
Il y a beaucoup de gens, souvent,
les gens pensent en prison.
Pas tous des gros criminels
en prison. Il y a beaucoup de gens,
il y a beaucoup d'itinérance.
L'itinérance est souvent reliée
à des problèmes psychologiques aussi.
C'est quoi qui s'est passé dans ton cas
dans la troisième psychose?
En fait, moi,
à ma troisième psychose,
j'avais accumulé un bagage
un peu d'apprentissage par rapport
aux ateliers
que j'ai suivis, aux groupes que j'ai suivis
à la clinique.
Je me sentais un peu plus outillé.
J'ai vu que je n'allais pas bien parce que je n'avais pas beaucoup dormi. Je me sentais un peu plus outillé. J'ai vu que je n'allais pas bien
parce que je n'avais pas beaucoup dormi.
Je me sentais escaladé.
Pour la première fois, tu étais conscient
de ce qui se passait.
Exactement. Tu en parlais tantôt.
Tu te sens dessus.
C'est comme au Mexique, tu as blackout total.
Tu n'as aucun souvenir, mais là, tu le sais.
C'est là.
Moi, ce que j'ai fait,
ça a été
mon réflexe aujourd'hui je ferai plus la même chose j'ai appelé ma famille puis ma famille
évidemment compte puis pour faire un rapport en cours je me suis retrouvé chez ma tante puis la même non non ok ok ok j'ai les tentes fabuleuses
mieux c'était juste le curieux en moi qui puis je suis capable de maintenir des discussions comme je
te parlais tantôt j'ai de l'air quand même correct on parle de film on parle de films, on parle de... Puis je me contrôle, mais je me sens escaladé.
Puis ils s'en vont se coucher, puis moi, je me retrouve à écouter la télé.
Puis là, la télévision commence à un peu me jouer des tours.
L'impression qu'elle me parle un peu.
Je ne dors pas de la nuit.
Puis ma tante, c'est quelqu'un qui se lève relativement tôt fac dans le fond
à ce réveil je suis debout puis c'est la confrontation je suis je suis capable de
me contenir le fait que je me sens nerveux je la sens nerveuse puis il décide d'appeler la police parce qu'ils ne savent pas quoi faire.
Parce qu'ils ont peur de toi à ce moment-là?
Ils ont peur de moi.
Une des choses que je me souviens que j'ai fait, c'est que j'ai commencé à déblatérer sur les expressions
parce que je suis un passionné des expressions.
Je trouve ça fabuleux comment,
admettons, Petit Train va loin, c'est quoi
d'où ça part, pourquoi,
comment ça, on se les transmet.
Je me suis rendu à
essayer de mourir,
de rire.
J'étais là,
parce que j'étais en détresse
et je pensais à ma mère et je voulais
aller la rejoindre.
C'est le moyen que j'ai trouvé,
tu sais.
Ça ne marche pas.
Une chance que tu n'existais pas.
Après
Mike Ward,
il y a un autre qui s'est mort de rire,
tu te retrouves en prison pour...
Tu te retrouves en justice, tu as tué quelqu'un de rire.
Mais c'est quelque chose que...
Une chance que ça n'existe pas.
Oui, exactement.
Mais tu sais, il y a un moment où on est tellement épuisé.
Je suis déjà allé voir des shows du mot avec des amis,
puis mon ami m'a déjà dit, dis-y qu'arrête.
Mais tu sais, il fait sa job, puis il te fait rire,
mais il n'était plus capable.
Puis il dit, dis-y qu'arrête.
Moi, je ne suis pas arrêté.
Moi, quand tu dis ça
durant un show d'humour, dis-lui qu'il arrête.
Qui est probablement le plus beau compliment
que tu peux faire à un humoriste.
Oui, totalement.
Pour avoir été dans l'humour, c'est la plus belle chose
que j'ai entendue par rapport à un numéro.
Oui.
Puis, la police arrive.
Moi, je suis assis devant les marches.
Puis, l'environnement fait en sorte que c'est super clément
pour avoir une belle intervention policière.
Puis, moi aussi, je n'ai rien contre les policiers
ou pas ou contre.
Je pense que c'est un métier vraiment difficile
pour avoir été répartiteur médical d'urgence pour le 911.
J'ai été en lien avec des policiers,
puis rentrer dans des situations d'overdose, des cris,
c'est très difficile de faire ce métier-là.
Puis c'est tout ce que j'avais à dire sur le sujet.
Non, non, mais quand le policier est arrivé,
c'est ça, c'était l'intervention.
Il met sa main sur mon épaule
puis là
il me dit de me lever
je me lève
pour sa sécurité
c'est ce que je constate
il se protège
il s'en harfe un peu
je pèse 200 quelques
je le sens
puis là j'avance pas
si tu mets une pression sur l'épaule
pis là on dirait qu'il y a comme
lâché doucement
pis là j'avance
chaque pas était
vraiment
une nouvelle aventure
une découverte exactement
j'aime l'image.
Des fois, il mettait,
puis là, j'arrêtais.
Jusqu'à temps qu'on a compris ensemble,
les deux, que j'allais rien faire,
qu'il allait rien me faire.
Puis on a avancé.
Dans mon TikTok, j'en parle.
Il a vécu beaucoup d'émotions,
puis j'en ai vécu énormément en 10 mètres là il m'a remis sa carte
puis il m'a dit si jamais il t'arrive de quoi je veux que tu m'appelles puis j'ai perdu la carte
parce que dans les deux sens plus tard parce que ça a été super complexe
parce que j'ai été traité
dans un hôtel psychiatrique.
Je me suis retrouvé en chaquette,
j'avais caché la carte à quelque part
puis là, ça a été difficile.
Mais c'est une des belles interventions.
Mais tu voulais la garder
parce que tu avais senti quelque chose.
C'était comme un...
Tantôt, je parlais de mes TOCs, anti-crise de panique. J'ai des choses que je fais, des choses que je traé pour moi. C'était comme un... Tantôt, je parlais de
mes tocs, anti-crise de panique.
J'ai des choses que je fais, des choses que je traîne avec moi,
des actions que je pose.
Ça, pour toi, c'était peut-être comme
un genre de
safe.
Tu fais bien
de parler de ça
parce que je me souviens qu'elle est psychiatrique.
C'est quelque chose
de spécial pour moi aujourd'hui
d'en parler parce que
à ce moment-là, je n'avais pas de temps
vu d'être psychiatrique,
pas de temps de souvenirs.
Le médecin est arrivé
en sarreau, le psychiatre,
il y avait des converse.
J'ai commencé à douter.
Ce n'est pas vrai que... Ce n'estest un vrai médecin et j'ai la carte
je suis protégé et on avait tellement connecté le vous allez pouvoir rien me faire on s'entend le
psychiatre policier c'est tout je pense que majoritairement, ces gens-là sont là pour ton bien.
Puis il y a des conditions qui sont atroces en santé mentale.
J'en suis totalement conscient.
Mais fondamentalement, je pense que les gens veulent aider.
Ils sont là, mais c'est ça leur but.
C'est ça leur but premier.
Il va falloir faire des expériences. Oui, exactement.
Puis ça a été une expérience qui a été vraiment positive. Mais au début, tu parlais d'occupation double. Je suis en auto un soir, puis ça, c'est une expérience négative avec les policiers. Je ne voulais pas en parler sur TikTok parce que je trouve qu'il y a beaucoup de négatifs par rapport à un moment donné, ça devient redondant.
L'avantage du podcast, c'est que
depuis une heure vingt qu'on parle,
c'est ça, c'est pas un clip de deux secondes
pis c'est pas un clip que je vais utiliser sur TikTok non plus.
Il n'y a pas de mise en contexte, il n'y a rien.
Tu m'as donné beaucoup de matériel que je puisse faire
des clips TikTok pas mal mieux.
Qu'est-ce que tu vas nous dire là probablement?
Dans le fond,
je pense qu'on se trompe de chemin on arrive dans un détour puis là la police nous
colle puis on est en décapotable fait qu'on est un peu louche fait froid un peu pas l'hiver la
police me reconnaît d'occupation double puis là me pose des questions c'est qui gabriel gilet c'est moi mais t'es pas gabriel d'occupation
d'objets aussi mais des gabriels julien ou gabriel d'occupation double je comprends pas le man déjà
que je suis la poste soit le d'attal qui commence à se piner là mon ami a rien compris
de la suite
c'est pas dans mon comportement
mais j'ai eu peur
parce que j'étais pas bien
dedans de moi
et de me faire confronter comme ça
c'était pas le moment
j'ai dit tu me feras pas faire un obstacle
ils sont retournés au véhicule
puis
ils ont dit « Vous pouvez y aller. » Parce qu'il y avait une part de responsabilité dans mon état. Me faire attacher des menottes au moment où j'étais en détresse, c'est sûr que c'était la psychose assurée. C'était la psychose
assurée. Puis j'ai eu beaucoup
d'altercations parce que mes
bars étaient sur Saint-Laurent.
Un de mes bars était sur Saint-Laurent. Je sortais
d'Occupation double. On allait au Radio Lounge.
Si ça,
j'ai eu
des problèmes de boisson. J'ai uriné
dans des ruelles. Puis ils me spottaient
ou ils me donnaient des
contraventions. Puis tu sais, j'ai uriné dans des ruelles pis ils me spottaient ils me donnaient des contraventions
pis t'sais
j'ai rien
contre les policiers, vraiment rien
mais d'agir
comme ça quand c'est pas la
situation que la personne vit dans sa tête
présentement
pis tu connais pas son diagnostic en plus
prends pas de chance là
prends pas de chance là tu te metsrends pas de chance, là.
Tu te mets à risque
d'être arrogant pour rien.
Puis,
c'est inconcevable.
Ça, c'est les policiers, moi, j'appelle ça des jaloux,
là, tu sais, parce que t'es un beau char,
ben oui, mais, tu sais,
je le travaille, ce beau char-là,
puis, tu sais, c'est ça.
T'as l'occupation double,
tu vas jouer à la vedette avec moi. Non, c'est toi qui joues à ça, c'est pas moi. Je suis assis dans mon char, c'est ça t'as l'occupation double tu vas jouer à vedette avec moi
c'est toi qui jouera ça c'est pas moi
j'étais assis dans mon char c'est toi qui est venu me chercher
pis ça m'a pris du temps à m'en remettre
j'étais pas comme content on a rien eu
j'étais comme c'était bizarre
pis tu conçois pas que
quelqu'un peut être aussi méchant
tu sais j'ai
juste baveux pour être baveux.
Exact.
Ça rumine dans ma tête.
Je ne me suis pas demandé
qui je suis.
Est-ce que je suis Gabriel Julien
ou Gabriel de Cunard?
Qui suis-je?
La dernière, ça fait combien de temps?
Ça fait sept ans.
C'est vrai, tu me l'as dit tantôt.
C'est là que
j'ai appris ma dernière leçon,
qui est le stress.
Je me suis mis dans un contrat événementiel.
Je n'aimerais pas rien.
C'était exigeant.
Beaucoup d'improvisation.
Ça a été très dur pour moi d'être stimulé autant.
Je me suis rendu moi-même à l'hôpital.
Je te disais tantôt que...
Plus ça va, plus t'es né conscient.
Que je n'appellerais plus ma famille si ça ne va pas
parce que je ne veux pas leur faire vivre ça
et ce n'est pas la solution.
Je me suis rendu à l'hôpital.
Je ne veux pas faire pitié ou quoi que ce soit,
mais ça n'a pas bien été.
OK.
Je suis arrivé là-bas, je n'avais pas ma carte d'assurance maladie puis ils m'ont dit
d'un verre et de barres
je vais marcher mes mots je suis sorti puis je me suis dit je sais pas où aller
j'ai aucune idée où aller.
Je suis revenu.
On s'attendait si tu avais eu une balle dans l'épaule, tu n'aurais pas dit ça.
Mais là, parce que tu arrives de ton plein gré
en parlant.
C'est ça que tu as dit, j'imagine.
Je pense que je suis en train de faire une petite cause.
Je commence, j'ai des antécédents.
Je leur ai même dit, je suis suivi
à la clinique JAP
qui était un aile
de l'hôpital
à l'époque.
Je me sens vraiment pas bien.
La situation est tellement complexe
dans le système de santé
qu'on peut pas
en vouloir trop, trop.
À part qu'on met pas assez
d'argent dans le système
puis il y a de la mauvaise gestion
qui se fait puis il y a de l'argent qui va à moi c'est ça tu veux
tu es chez je rectifierai le tic on n'en met pas assez où je pense qu'on en met vraiment beaucoup
à quel point est bien utilisé bien que le risque est de la quantité d'impôts qu'on paie et la
quantité d'argent qui est injectée dans le système j'ai bien aimé que tu te rappelles on va être au club ont changé d'impôt je pense qu'on a
massé mais je trouve ça je te mets je trouve ça ridicule puis je veux dire clairement le
regard de parler tu étais pas arrivé de russie pour te faire soigner gratuit au Canada. Totalement, mais... C'est un autre soir.
Mais au moins, tu t'es rendu.
J'essaie de faire la paix. J'ai pété un plomb.
J'ai pété un plomb.
On m'a mis en aile psychiatrique.
J'ai pas été capable
de me calmer.
Puis c'est là que j'ai vécu
la contention pour la première fois.
On a été 12 personnes
à me maîtriser mais
sur un lit je te parlais de l'injection début a été plus longue à faire effet fac la dans ma
tête c'était spécial ils veulent me garder réveillé oui puis ça fait sept ans aujourd'hui que j'ai pas
fait compris puis on est on est dit tantôt que tu fais deux mois que tu arrêtes et de
bois mais ce que le deux mots de précision le, quand tu as pris cette décision-là,
étais-tu plus rendu une décision personnelle ou c'était encore un besoin que tu avais d'arrêter?
Parce que, étais-tu encore trop présent dans ta vie?
C'était-tu un risque? Parce que tu dis, le sommeil pour toi, c'est un...
Maintenant, tu as compris le stress que c'était ça.
Tu as compris que ton sommeil, c'était ça.
Mais est-ce que tu n'avais pas encore compris que l'alcool ou c'était encore trop dur de le lâcher?
Ma décision n'est pas liée
à mon état
de maladie bipolaire ou quoi que ce soit.
C'est une décision personnelle.
J'ai appris, entre parenthèses,
à boire avec modération
dans ma dernière relation.
Mais je devais tout le temps
jongler avec le désir
viscéral
de me retenir, de ne pas me retenir.
Puis quand je me suis séparé,
c'était plus difficile
de contrôler ce...
Quand on a quelqu'un
qui nous regarde par-dessus l'épaule,
c'est plus facile de...
Je suis quelqu'un
qui est super positif dans la vie.
Ça peut être
bon 9 fois sur 10, même
modéré.
Il y a la dixième fois
qui me fait de la peine,
qui me fait voir un côté de moi
que je n'aime pas,
que je me fous de tout.
Il ne peut rien m'arriver.
Tu es la meilleure personne
pour te comprendre.
J'ai arrêté de boire
et aussi par choix,
pas par problème,
par choix,
parce que justement ça,
comme je te disais tantôt,
ça va faire sortir le vrai de toi. choix pas par problème par choix parce que justement ça comme je te disais tantôt ça
va faire sortir le vrai de toi tu sais de les avoir enlevé l'inhibition puis c'est justement
moi je peux être chaud d'ail puis avoir du gros fun neuf fois c'est à dixième que je vais me
pogner avec un de mes chums parce qu'il est en train de jaser avec ma femme pendant que la sienne
est juste à côté puis qu'ils vont juste parler parce que ça fait 18 ans
que je suis avec ma femme et ça fait 18 ans qu'ils se connaissent
et qu'ils jasent.
Mais cette dixième fois-là, ça va me fatiguer
parce que j'aurai l'impression
de psychose
qu'il est en train de croiser
ma femme. On est des chums.
Je vais tilter et je vais pogner les nerfs.
Je vais vouloir me battre avec.
Je comprends le choix personnel qui
qui honnêtement
j'étais tanné de
d'être mardi puis de prévoir
mon week-end comme si c'était
ma vie tu sais
de profiter de mon week-end parce que je travaille
la semaine tu sais
puis malgré
ce que tu vivais mais le fait d'avoir peut-être l'hygiène sur le reste
au fait que tu as réussi à profiter d'un petit cas où vous êtes à toi un véhicule le reste était
plus oui mais c'est plus encadré tu sais il ya une discipline à avoir quand on est dans un
rétablissement de psychose mais c'est aujourd'hui on est plus dans la réduction des méfaits que dans le paternalisme
tu feras pas tu feras pas ça tu consommeras pas c'est qu'est ce qui va t'aider bon ben tu consommes
beaucoup de weed est ce que tu peux diminuer ton nombre de thc puis mettre un peu plus de
cbd bon tu bois à qui tu consommes protège toi-toi. Même chose pour le pot.
Tu es à l'aise avec les gens que tu consommes?
Fumes-tu du weed avec des inconnus?
Un nouveau weed?
Tu te mets à risque.
Tu ne sais pas comment ça va te hit,
si on peut dire.
Protège-toi.
Apprends à consommer d'une plus belle façon pour éliminer le maximum de stress possible.
C'est ça que tu fais aujourd'hui, dans le fond.
Moi, j'ai éliminé pas mal de consommation.
Ton travail, ce que tu viens de dire,
c'est ce que tu dis à des gens au quotidien.
Ça peut être
dans mon speech.
Est-ce que c'est ton travail
maintenant, temps plein, c'est ce que tu fais?
28 heures semaine.
J'en ferais pas plus, honnêtement. Non, non, c'est ça. C'est ce que tu fais ou 28 heures semaine ok j'en ferai pas plus honnêtement
c'est sûr c'est cette clinique l'a été assez importante pour toi que tu as assez compris
puis appris que tu as décidé ben pour moi je te parlais de mes tentes qui sont la raison pour pourquoi je suis en vie j'ai vu mon père changer d'une énorme façon puis m'accompagner puis grandir
à un âge que tu penses plus que c'est possible d'évoluer puis je trouve ça magnifique j'ai des
amis en or que parfois ils m'ont lâché parce qu'on ne renaît pas la situation puis sont
revenus aujourd'hui c'est merveilleux puis il y a l'autre personne
qui est tout seul
puis moi je trouve que ça fait pas de sens
toi tu vas être tes tantes
tu vas être ton père pour les autres
qui en ont pas
bravo pour ça
puis j'espère que
la quatrième
jusqu'à la fin de tes jours va avoir été ta dernière
j'espère aussi honnêtement je te le souhaite de tout coeur la quatrième jusqu'à la fin de tes jours va avoir été ta dernière.
J'espère aussi, honnêtement.
On te le souhaite de tout cœur.
Je pense que tu es sur une belle allée pour que ça continue comme ça.
Avec la
belle décision que je viens de m'offrir
d'abstinence
totale à toute substance.
Une corde de plus à l'arc qui allait déjà bien.
Exactement.
Il faut juste contrôler ses envies
des fois
c'est difficile
Gab, merci
merci d'être venu, merci d'avoir partagé
je ne m'attendais pas à ce que tu ailles aussi loin
merci d'avoir été un livre ouvert avec nous autres
j'espère que vous avez apprécié
j'espère que vous avez appris des choses
j'ai trouvé vraiment un podcast hyper intéressant
t'es venu me toucher à plusieurs reprises.
Merci.
C'est-tu comment je me suis préparé pour
venir ici? Non. J'ai écouté
à l'ombre de Shawshank.
Aujourd'hui, le podcast est aussi une
présentation de Bless Inc.
Je le sais, quand tu me regardes, ça t'étonne
que je connaisse des tatoueurs, mais c'est le cas.
Et c'est le cas de Bless Inc. Ce n'est pas juste un shop comme ça qui veut commentiter le podcast. Ce sont des amis personnels, des gens que je connais très bien. La shop est située sur le boulevard Lacroix à Saint-Georges-de-Beauce. Une shop super clean, hyper professionnelle. Trois tatoueurs sur place c'était dans le coin de québec et dans le coin de la bosse envie de faire beurrer un peu c'est le spot où aller bless ink tattoo shop boulevard lacroix saint georges de beausse dans la description youtube tu vas les voir le
lien de la chope va être loté à un clic de pouvoir avoir un rendez vous chez
blessing so Thank you.