Au Parloir - Épisode #40 Maître Nada Boumeftah
Episode Date: May 26, 2024Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations....
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Salut tout le monde, ici Cédric Bergeron. Bienvenue à un nouvel épisode du podcast Au Parloir dans les superbes studios du studio, bien entendu.
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sur YouTube, prends le temps de
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déjà fait. Ça va te prendre 30 secondes. Pour moi,
ça fait toute une différence.
Aujourd'hui, j'ai reçu Maître
Nada Boumefta,
avocate criminaliste.
Ça fait longtemps que je voulais recevoir
un avocat criminaliste sur le podcast
et quand j'ai entendu cette
fille-là dans un autre podcast,
ça faisait à peine 15 minutes que le podcast
a commencé, j'avais déjà envoyé un message
parce que c'est une superbe
vulgarisatrice au niveau du
droit et c'est aussi une personne
directe, franche,
sans flaflas et vous savez à quel point
j'aime les gens qui sont francs, directs
et honnêtes, et c'est son cas.
On est allé dans plein de sujets,
autant sur des cas
qu'elle accepte ou qu'elle n'accepte
pas de représenter.
Podcast super,
super intéressant, et probablement
podcast part one, probablement
une personne qu'on va revoir
dans un épisode
ultérieur. Merci
d'écouter le podcast. Merci de
supporter le podcast. C'est grâce
à vous autres que ce projet-là peut continuer
de vivre, de survivre.
Merci à tous. Bonne écoute
au Parloir. Aujourd'hui, le podcast est une présentation de Comparer ma prime.
Comparer ma prime, c'est des conseillers en assurance spécialisée en assurance vie.
Les aucun cas refusés ». Ça, ça veut dire que si t'es vieux
pis que t'as plus de cataractes dans les yeux
que de cheveux sur la tête,
si t'as une maladie grave pis que t'es condamné
pis que tu veux laisser quelque chose à ta famille,
si t'es un criminel, ça fait trois fois
que tu te fais tirer dessus dans la dernière année,
bien, comparez ma prime « aucun cas refusé ».
Ils vont être capables de t'avoir une Assurance Vie
sans problème.
Tu vois, l'adresse est là.
Tu peux les contacter dans la description YouTube de la vidéo.
Tous les liens sont là.
Tu es à un clic de pouvoir faire affaire avec.
Comparez ma prime.
Maître Boumefta.
Yes!
Je le dis comme il faut.
Absolument.
Là, on est en prise 2.
Oui, en prise 2.
C'est un peu awkward pour nous autres. Il y a comme un moitié de décor qui a tombé. Oui, c'est vrai. Ça a comme il faut. Absolument. Là, on est en prise 2. Oui, en prise 2. On repasse ça. C'est un peu awkward pour nous autres.
Il y a comme un moitié de décor qui a tombé.
Oui, ça va.
Ça va comme fuck up.
J'ai dit maître, avocate.
Oui.
Ce n'est pas toi qui es rentré en contact avec moi.
C'est moi qui suis rentré en contact avec toi.
J'ai des avocats qui étaient rentrés en contact avec moi
qui voulaient venir sur le podcast.
J'ai eu des avocats en droit carcéraux.
J'ai eu des avocats criminalistes.
Ce que tu es. J'avais l'intention de recevoir ces gens-là. Je t'ai entendu quand tu venir sur le podcast. J'ai eu des avocats en droit carcéraux, j'ai eu des avocats criminalistes, ce que tu es.
J'avais l'intention de recevoir ces gens-là.
Je t'ai entendu quand tu as fait le podcast
« Deux princes » qui est enregistré ici
dans les merveilleux studios, bien entendu.
J'étais à peu près à moitié du podcast
et j'ai envoyé un message à Thomas Lévesque.
« Il faut que tu me mettes en contact avec cette fille-là.
Je veux cette fille-là au parloir. »
Strike 2, parce qu'on était censés enregistrer.
On s'était parlé d'abord.
Quand même longtemps. Il y a plusieurs semaines. C'était vraiment intéressant. Tu devais venir.
La vie fait en sorte des fois que
les horaires, on est
des parents et des personnes
occupées. Ça fait que ça a fait. Et là,
ce soir... On s'enligne comme l'éclipse!
On est là! On est là.
On se fusionne. Absolument, yes.
Et la raison pour laquelle c'est toi
que je voulais recevoir, c'est quand
je t'ai écouté dans le podcast,
c'est une avocate qui parlait
puis je n'entendais pas une avocate. Puis c'est ça
qui m'a fait tripper. J'entendais...
Tu ne jouais pas l'avocate dans le podcast.
Je sentais que tu étais une personne vraie
et c'est ce que j'aime au podcast.
Je reçois beaucoup de gens, bon, criminalisés
et j'ai toujours la même intro où je dis
que je n'endosse pas nécessairement les gestes,
les idéologies, etc.
C'est une chose que je ne dirais pas dans mon intro.
Probablement, tu n'es pas une personne judiciarisée,
mais en même temps, j'entends tellement
que tu es une personne vraie.
Pour moi, la liberté d'expression,
c'est une chose primordiale pour moi.
J'aime les gens vrais,
les gens qui parlent avec leur cœur.
C'est ce que j'ai entendu dans le podcast
que tu as fait avec les gars
de Deux Princes. C'est la raison
pour laquelle tu es aujourd'hui.
Je trouve ça important d'avoir
au podcast, au parloir,
un avocat criminaliste. Là, je dis un avocat,
mais là, tu es une avocate.
Je voulais criminaliste.
Ça prenait ça à maner dans le podcast, puis c'est je voulais criminaliste genre ça prenait sa manie dans le podcast pis c'est
toi que je voulais j'apprécie énormément vraiment je veux vraiment prendre le temps sur le tape que
tu m'as invité et avec les conversations qu'on a eu je pense aussi ton objectif de traiter de ces
sujets là je pense que le nom de ton podcast parle déjà en soi. Ça dit beaucoup de choses. Parloir, c'est se parler aussi,
c'est communiquer, s'ouvrir
sur des choses qui sont vraies,
très humaines. Je pense que c'est ça
qui me ramène à l'être moi-même.
Juste revenir sur jouer à l'avocate,
parce que j'ai tilté quand tu me l'avais dit à l'entrée,
tu ne parles pas comme une avocate.
Je t'ai dit que tu ne parles pas comme une avocate.
C'était pas négatif, au contraire.
Ce n'est même pas le négatif. Moi, ce que j'ai vu, c'est que j'assume pleinement le fait que je une avocate. Ah ouais, j'ai tout de suite pris. On dirait que c'était comme ça que tu t'es fait, hey, c'était pas négatif, au contraire. Ben, c'est même pas le négatif.
Moi, ce que j'ai vu, c'est, mais non,
mais j'assume pleinement le fait que je suis avocate aussi.
Oui.
Pis qu'effectivement, à la cour, il y a un certain,
par exemple, quorum, certains mots,
certaines expressions que je dirais jamais devant le juge.
J'irais pas dire quête devant la cour.
Yo, G-Man, c'est pas vrai que ça a pas de sens.
Je comprends comme I just can't.
Fait que c'est sûr que ce slang-là,
que j'assume totalement,
et j'espère évoluer avec le slang de la société,
donc toute notre jeunesse, toute la culture,
tout le rap, par exemple,
puis on en parlait avant qu'on commence à tape,
comme « It's part of me », je l'assume,
mais j'ai aussi ce côté-là avocate,
qui n'est pas un jeu,
même si certains peuvent le voir
comme théâtral, mais plutôt être dans l'action,
littéralement, de cette humanité,
puis de ce que je peux apporter avec ce titre de maître.
De maître. Mais tu sais, puis là, il y a peut-être
des gens qui font « Hein, il me semble que les J'ai vus
« Autre deux princes », tu es quand même présente
à la télévision assez régulièrement. Je n'écoute pas la télé, honnêtement, autre deux princes, tu es quand même présente à la télévision assez régulièrement.
Je n'écoute pas la télé, honnêtement,
je te dis, moi, je ne te vois pas à la télé, mais je te vois sur Instagram.
Oui, très présente sur les réseaux.
Sur Instagram, je vois que tu passes
à la télé. J'imagine
qu'à la télé, justement,
tu gardes un peu plus ce décorum-là
pour la télévision.
C'est une question?
Oui, honnêtement, je te dis parce que je n'écoute pas, mais je vois souvent le GoTBA. pour la télévision? C'est une question? Ben, oui.
Je te dis parce que je n'écoute pas.
Je vois souvent le logo TVA. À moins que tu cherches mon côté trash.
Comme si par le voir, on est trash.
Non, non, non. C'est juste que
les podcasts, c'est plus...
Il n'y a pas de barrière.
Il n'y a pas de barème.
Intéressant.
Mais pour moi, il y en a partout.
Je peux dire ça dans un podcast. Ce que tu ne vas pas dire à TVA. Intéressant. Tu sais, Chris Collier, ce tabarnak, je peux dire ça dans un podcast,
ce que tu ne vas pas dire à TVA.
Intéressant.
Je crois, en tout cas.
Non, je n'irai pas sacrer à la télé.
De toute façon, ma mère va tout de suite me ramener à l'ordre.
D'ailleurs, on a une genre à la maison.
Une genre à...
Oui, oui.
Ça me coûte cher, sacrer.
Je serais riche s'il y en avait une.
Écoute, je suis à peu près dans le même type de budget que toi
en termes de sacrilège et sacrage.
Mais c'est sûr que, tu sais, à la télévision,
surtout avec mon objectif ultime,
que d'avoir des micros, puis même ici, pour moi,
le podcast est la même chose en un sens,
sur toute cette proximité-là qu'on a,
puis de m'inviter, merci,
parce que ça peut aller toucher des gens,
puis j'essaie de le faire à titre d'information juridique,
d'accès à la justice,
mais de vulgarisation.
Fait que mon langage d'avocate,
quand je joue à l'avocate, c'est pour ça que j'avais tilté,
mais c'est vrai qu'il y a un dictionnaire
puis il y a des paroles qui viennent avec,
versus quand je suis plus
peut-être dans un médium qui me
permet un autre vocabulaire,
je l'assume totalement, vraiment.
Bien, puis c'est ça, je te disais tantôt, au Parloir,
quand je te disais tantôt, moi, je n'ai pas de feuilles,
je ne suis pas préparé, je n'ai pas de questions,
puis c'est ça, je te dis, c'est comme, on est dans un party,
on se t'a coté sur l'îlot, on ne se connaît pas,
on se présente, puis on s'est mis à jaser,
puis tu me parles de ta job.
C'est comme ça, je veux que tu m'en parles.
Comment tu m'aurais perçu, pas comme une avocate.
Pas comme une avocate.
Ah, c'est fou, hein?
Tu es arrivé avec des Jordan, fra, fresh, un peu de bling.
J'aime ça, moi.
Je me reconnais.
Si t'es arrivé avec la toche,
je serais comme...
Ah, mais là, si tu voulais
que j'arrive avec la toche...
J'aurais enlevé ma casquette,
j'aurais enlevé ma chaîne.
Ça, ça aurait été stagé.
Ah, mon Dieu,
comme si le gars était à la cour,
littéralement, tu vois.
Bon, on n'a pas le quorum
nécessairement de la cour.
On va assumer...
Moi, j'ai longtemps eu
une chemise qui était
ma chemise de cour.
Oh, wow! Ça te montre-tu
à quel point...
À manches longues,
cachées le plus d'encre.
Ah, mais pour vrai?
Parce que c'est vrai, il faut le dire quand même.
Quand on va à la cour, le quorum s'applique à tout individu
qui rentre dans la salle de cour.
Je rappelle que nos salles sont publiques,
donc n'importe qui peut rentrer, à moins qu'il y ait des huis clos ou des ordonnances particulières. En jeunesse, c'est
fermé, évidemment, pour protéger l'identité de nos jeunes. Mais au criminel adulte, vous
pouvez y aller, il faut juste être habillé en tenue de ville. Donc, effectivement…
– T'as pas un gogo dans le choc pendant qu'il y a des gens.
– Non, tu vas te faire virer de bord assez vite, ou par les constables, ou par les huissiers,
ou par le juge. – Ou le juge peut faire ça que t'en veux.
– D'ailleurs, en parlant de toge, moi, c'est quand j'ai commencé ma carrière
que la toge est devenue obligatoire
à chaque étape judiciaire criminelle.
Moi, au début, j'y allais en mode suit,
genre vraiment le petit tailleur.
Le petit tailleur.
Oui, vraiment.
Puis après, la toge est embarquée dans le décor
et c'est devenu officiellement notre costume.
C'est tellement…
Un peu comme ta chemise, c'est ça que j'utilise encore.
Je trouve ça tellement plate.
Ah non, c'est beau.
Non, mais moi, c'est parce que je trouve ça beaucoup plus joli,
une femme en taille.
Oui, mais là, attention, entre tes fantasmes,
c'est pas trop beau.
Non, mais tu sais, c'est comme une grande toge
avec une affaire blanche.
Ah, mais ça peut être beau.
On dirait qu'on est en 1782.
Non, non, il faut que tu ailles voir mon Insta.
Va voir les rabats que je porte, va voir les styles, la to peut être beau. On dirait qu'on est en 1782. Non, non, il faut que tu ailles voir mon Insta. Va voir les rabats que je porte,
va voir les styles, la toge et fly.
OK, vous avez des choix.
Ah, bien oui, la mienne est custom.
OK, il y a... Oh!
Tu peux avoir comme un...
Tu as fait designer ta toge.
Ah, j'aurais dû l'amener.
Oui, absolument.
Bien oui, bien oui.
Il faut aller voir Insta.
Il y a des petits détails, les roses.
On va dans la description.
Oui, allez voir.
Je les drop.
C'est ce qu'ils ont fait de ma coche.
Je l'ai payé quand même de mes sous, mes poches.
Mettons Insta, tous tes trucs vont être dans la description YouTube.
En fait, oui, si on veut partager.
Surtout parce qu'à travers les réseaux sociaux,
je peux partager des petits moments, des flashs de ma vie à moi.
Comme mettons les clips d'hier.
Des trucs judiciaires aussi.
Oui, absolument. Tr trucs judiciaires aussi.
Oui, absolument. Très importante, mais aussi mettre en lumière autant des projets, autant des gens,
autant, tu sais, un peu,
mon Dieu, avoir un
multi-purpose, que ce soit une plateforme
qui soit plus inspirante
et d'ordre informatif et de connexion.
Donc, ceux qui, par exemple, ne me suivent pas sur des plateformes
comme la télévision, par ailleurs, c'est disponible
en ligne partout. Vous suivez les plateformes applications.
Dans l'eau-délé, c'est en reprise partout.
J'ai la chance, justement, d'avoir des plateformes comme des émissions de télévision de débat,
mais aussi des plateformes d'information qui sont liées à ça et à Radio-Canada également, Novo.
Donc, c'est quand même des chaînes d'information où j'ai ce titre-là d'avocate
que je dois assumer pleinement avec tout ce que ça implique. Donc, je dois faire attention même des chaînes et formations où j'ai ce titre-là d'avocate que je dois assumer pleinement
avec tout ce que ça implique.
Donc, je dois faire attention à ce que je dis.
Et clairement, si tu as ces gigs-là,
je constate ça comme des gigs.
Non, mais si tu as ces gigs-là,
c'est parce que, je veux dire,
je ne me trouve pas mauvais de t'avoir invité
parce que je ne suis pas tout seul
qui a vu quelque chose en toi.
J'ose espérer que j'apporte une chose. Au moins,
c'est ça, ce mot-là, vulgarisation.
C'est ça. Moi, c'est ce que j'ai aimé.
Quand je te dis que tu ne parlais pas comme une avocate,
c'est juste que c'est de la façon que tu en parles,
c'est que tout de suite, on comprend.
Moi, je vais te donner un exemple. En humour,
je me dis tout ça. Moi, quand j'écris une joke,
j'essaie toujours de faire quelque chose
d'intelligent, de réfléchir,
mais en même temps, je l'écris de façon
à ce que le plus épais de la salle
va être capable de le comprendre, par exemple.
Ça veut dire que tu essaies de mettre le plus,
moi, comme je le perçois,
de layers de lentilles possibles
pour que ce soit visible pour tous.
Exactement. Ça veut dire de faire du nettoyage
puis de rendre un gag
intelligent,
mais facile à comprendre.
Accessible, facile à comprendre.
C'est ce que j'ai trouvé
dans ta vulgarisation
de la loi. Merci, parce que c'est important.
Parce que justement, on a notre dictionnaire à nous juridique,
notre langage, un peu comme un médecin
va parler de termes médicaux.
Puis nous, on va avoir des termes juridiques
que les gens ne comprennent pas.
Mais toi, tu vas être capable de les mettre, je trouve, rapidement dans tes mots pour qu'on les comprenne.
J'ose espérer. En tout cas, c'est mon but principal.
Là, on va parler de nada.
On dirait de rien.
Oui.
Bon, petit gag, parce que tout le monde…
De nada.
Ah oui, j'ai voyagé dans l'Amérique du Sud.
Les gens riaient même jusqu'à mon entrée dans l'avion en voyant mon passeport.
Oui, j'avoue.
Qu'est-ce qui t'a décidé? Premièrement, quand t'as décidé « je vais devenir avocate », à la base, as-tu fait « je-le comme ça, académique jusqu'à venir avocate,
parce que ça nécessite un niveau d'études universitaires, baccalauréat, qui est accessible, à mon avis, à tous.
Donc, n'importe qui qui veut devenir avocat. Ah! Fais un peu d'effort, même si c'est malgré le passé.
Non, non, mais je ne suis pas sûr. Non, non, mais je pense juste au niveau, tu sais, être assis et écouter un prof, pour moi, ça a été…
Ah! Tu vois? Ah! Mais ça, c'est d'autres défis que chaque personne peut vivre. C'est ça. C'est ça. Oui, ça a été… Ah, tu vois. Ah, mais ça, c'est d'autres défis que chaque personne peut vivre.
C'est ça. C'est ça.
Oui, absolument, en fonction de… Bien oui. Bien, après ça, c'est d'autres « layering ».
Je te laisse.
Mais je me plais, disons-le comme ça, à plaider que les études sont accessibles.
On va le dire comme ça. Surtout ici.
Surtout au Québec, effectivement.
Oui, bien oui, bien oui, bien oui. Puis tous les combats qui ont été menés dans les rues,
puis qu'on a fait, te rappelons, hein?
On s'en rappelle.
C'est aussi pour une question d'accessibilité à cette éducation-là,
d'ailleurs, qui a besoin d'amour.
Mais bon, pour revenir à ça, ce chevillement...
Oui, à moi.
Ce chevillement académique-là, je pense que c'est par la force des choses
puis par l'implication, surtout que j'ai découvert ce que j'aimais,
ce que je n'aimais pas,
puis où la vie allait peut-être me mener professionnellement parlant.
À quel âge tu étais?
J'imagine, je veux dire, je sais que tu viens de dire
que c'est accessible à tous, tout ça,
mais je veux dire, pour devenir avocat,
on va se le dire, tu devais être quand même bonne à l'école,
tu débrouillais bien à l'école, j'imagine.
Écoute, mon parcours scolaire est assez particulier
parce que, comme je disais, je m'appliquais beaucoup.
J'allais aussi... Je suis une sportive,
je fais du karaté. Fait que j'étais athlète
quand même de haut niveau à l'époque.
Ça remplissait beaucoup mon temps.
Don't fuck with that, girl.
J'ai vu des kicks qu'elle peut faire.
C'est impressionnant.
C'est pas moi qui l'a dit.
Non, non, moi, je te le dis.
Je vais juste prendre le street credit.
Ah, solide.
Oui, oui. Ça, je l'assume aussi pleinement.
J'ai grandi avec le karaté.
D'ailleurs, je pense que c'est ce qui m'a aidée
comme jeune enfant, adolescente,
tout ça a passé à travers ces étapes-là
en focussant sur quelque chose.
Parce que pour moi, le karaté a été beaucoup
l'imposition de se calmer, se taire.
Une structure, une droiture.
Oui, un certain ordre. Un certain ordre,
un certain sport aussi individuel, mais d'équipe.
Parce que karaté, tu ne peux pas être tout seul
pour évoluer. Tout ça, ça m'a aidée
beaucoup à aussi
focusser sur autre chose, dont l'implication.
J'ai toujours voulu donner, donner, donner, donner.
Mais j'ai souvent été porte-parole,
grande gueule.
À l'université, on avait des prix citron. Pour te dire jusqu'à quel point ça m'a suivie, j'ai eu le-parole, grande gueule. Genre à l'université, on avait des prix citron, là.
Pour te dire jusqu'à quel point ça m'a suivi, j'ai eu le prix citron de grande gueule.
Fait que c'est pas caché de personne, puis je l'assume pleinement.
Ah, je l'aurais probablement eu!
Fait que tu vois que ce côté-là, il y a déjà quelque chose qui m'attirait,
en tout cas vers le milieu de la plaidoirie, de représenter des gens.
Pour moi, c'est des gens.
D'ailleurs, c'est une ligne que j'aimerais tracer rapidement
dans mon parcours scolaire en droit.
Rapidement, le droit des affaires, j'ai fait,
non, c'est pas mon gig.
Traité de chiffres, traité d'administratif,
ce qui est passionnant, par ailleurs,
il y a des fiscalistes de ce monde
qui peuvent faire des choses de génie.
Mais c'était pas ton thing. Vraiment pas. Puis moi, j'ai un autre parcours scolaire où j'ai fait mes sciences nat par ailleurs, il y a des physicalistes de ce monde qui peuvent faire des choses de génie. Mais c'était pas ton thing.
Vraiment pas.
Puis moi, j'ai eu un parcours scolaire
où j'ai fait mes sciences nat.
Par ailleurs, je me suis claqué tout,
bio, chimie, physique.
Je fais encore des cauchemars, des vecteurs.
T'aurais pu être médecin aussi.
Bien, je visais la pédiatrie, la vérité.
Au cégep, j'avais été m'impliquer dans un hôpital
près de chez nous, puis de mon cégep,
pour voir comment je pouvais
«feel» un peu le «vibe» d'être médecin, peut-être spécialisé avec des enfants.
Parce que depuis toujours, j'adore les enfants.
Première job à vie, c'était prof de karaté d'abord, à un très, très jeune âge.
D'ailleurs, probablement pas un âge légal pour travailler, mais je vais pas «snitch» parce que j'ai adoré.
Je n'étais pas payée au début, c'était bénévole, mais après ça, j'ai travaillé comme monitrice de quand de jour.
Fait que les enfants, ce lien-là,
j'ai toujours bien, bien aimé.
Puis tu sais, dans un parcours, il faut partir de choses
qu'on aime, je pense, qu'on apprécie,
ou dans lesquelles on se valorise.
Fait que je me valorisais beaucoup
dans cette entraide-là
et cet apprentissage, qu'est-ce que je peux transmettre
à l'être vivant qui est devant moi.
Fait qu'autour de ça, je me suis dit, ah,est-ce que je peux transmettre à l'être vivant qui est devant moi?
Fait qu'autour de ça, je me suis dit,
ah, peut-être la pédiatrie.
Je vais être dans l'aide, en plus,
la plus humanitaire possible,
quand l'individu est le plus vulnérable possible.
Puis avec du knowledge,
bien, je suis capable d'étudier, moi, le faire.
Tu comprends?
Puis, bien, la famille, tu veux représenter.
Fait que tu comprends, il y avait beaucoup de... Fait que I tried it.
Puis médecin, c'est pas dégueulasse comme ça, non plus.
Non, mais j'ai vite tourné les talons,
puis je me suis dit que c'était vraiment pas ça que je voulais faire.
Parce qu'on m'a envoyé dans l'aile gériatrique
des gens, personnes âgées,
dans l'hôpital. Ouais, tu vas le soupir que tu veux me faire.
Ouais, non, non, c'est ça.
Au day-to-day, ça devient lourd, là.
Ouais, j'étais en 2010-2011,
quand j'étais au cégep à peu près, fait que c'était à cette époque-là.
Imagine le post-pandémie, tout ce qu'on a vécu,
tous les reflux de comment on traite nos personnes âgées.
J'ai été voir ça, parce que c'était l'aile à laquelle,
avec l'âge que j'avais, je pouvais avoir accès comme bénévole.
Ça s'appelait d'ailleurs bénévole de cœur.
C'est super cute.
On allait passer des journées ou des après-midi avec des gens hospitalisés.
Je n'avais pas accès à l'aile pédiatrique,
parce que j'étais trop jeune.
J'étais mineure.
Alors, je ne pouvais pas avoir accès à l'aile pédiatrique c'est trop jeune j'étais mineur alors je peux pas avoir accès à des enfants j'ai choqué complètement la médecine j'ai l'impression que je me mets en face de moi
je parle beaucoup plus je vais ramener à l'occasion des atris en gros à quel moment ma question est
au moment des avocats j'allais droit parce que ça ouvrait des portes.
Je ne savais pas encore que j'allais être criminaliste.
Je ne savais pas que ça existait.
Je ne savais pas que le droit s'était divisé en plusieurs sections
avec des spécialités. J'avais aucune idée.
Personne n'étant avocat dans mon milieu.
Pas de ressources
d'aucune façon liées au juridique.
Je me suis lancée là-dedans
parce qu'on m'a dit que ça ouvrait des portes.
J'étais grande gueule.
Être avocat, ça pourrait être quelque chose d'intéressant.
Ça braque bien, tu sais.
Bien, honnêtement...
La famille aime ça.
Bien, attends, attends, attends.
Honnêtement, intéressant, parce qu'à l'époque,
je pense pas nécessairement que c'était cette vision-là
que j'avais du droit.
On n'était pas à l'époque de suits,
on n'était pas à l'époque où il y avait des images
nécessairement, en tout cas pour moi.
Puis j'avais personne qui était avocat non plus dans ma famille.
Fait que je pense pas que j'ai été vers ça
parce qu'il y avait ce prestige-là
plutôt que parce que c'était grande gueule
puis un avocat, bien,
c'est supposé parler.
Mais on est réalistiquement que 10 % des plaideurs
c'est les criminalistes et les avocats des péchés.
Oui, non, c'est ça. D'après moi, tu passes plus de temps à faire de la paperasse dans ton bureau
qu'à plaider. Non? Non, c'est ça.
On est le peu d'avocats qui vont très souvent à la cour,
d'où la toge.
J'ai pris le temps de costume parce que c'est mon costume.
Bref, c'est au bac.
Littéralement, c'est au bac
en découvrant des chargés de cour
qui étaient criminalistes,
avec des collègues qui venaient d'un passé
en technique policière, par exemple.
D'autres qui avaient fait d'autres études dans d'autres domaines.
J'ai découvert le monde du droit criminel.
J'y ai pris goût.
J'ai lâché rapidement le monde des grands cabinets,
des droits des affaires, comme je disais tantôt.
Oui.
Ça fait que c'est un peu comme ça que ça s'est dessiné au fil du temps
jusqu'à créer le comité de droit criminel et pénal
de l'Université de Sherbrooke
pour attirer l'attention sur ce domaine-là,
pour démontrer qu'il y a des portes ouvertes.
Non seulement ça, que c'est une, j'allais sacrer,
belle profession.
– Hé, sacre!
– Fait que...
– Sacre!
– Bip!
– Il n'y a pas de genre ici.
– C'est une bip de profession, puis je l'adore et je l'embrace.
Puis je pense que j'y ai trouvé ma vocation.
Puis c'est en cours de route, imagine-toi donc,
que j'ai découvert la protection de la jeunesse des PJ.
Fait que ça, ça a été de fil en aiguille.
Je reviens à mon implication.
C'est ça, j'allais dire.
La fille qui voulait être pédiatre
est revenue en protection de la jeunesse.
Fais-tu que de la protection de la jeunesse?
Non, je fais criminel adulte,
criminel délégué en juvénile,
donc les mineurs.
Je traite également de ce type de dossier-là
qui est traité complètement différemment
de dossier adulte.
On va en parler sans nommer le nom, comme de raison,
mais on va parler de peut-être certains cas
que je trouve ça vraiment intéressant d'aller dans
cet angle-là tantôt. Bien, de façon générale,
sans nécessairement parler de dossier en tant que tel,
c'est sûr que tout ce qui est mineur, c'est à huis clos,
mais on peut en parler quand même sans donner le nom.
Oui, oui, mais tu sais, sans nommer le nom,
j'ai une histoire, c'est ça, genre de choses.
Oui, absolument.
Je vais en revenir, puis c'est peut-être pas le cas,
mais je veux dire,
j'ai 42 ans, puis je veux dire,
j'ai adolescent, jeune,
j'ai fait des choses,
mais de ce que je vois de plus en plus,
autant du niveau des gangs de rue,
mais que de la violence dans la rue,
la criminalité, j'ai l'impression
qu'il y a de plus en plus de jeunes.
Tu sais ce que je veux répondre à ça?
Le mot qui est problématique, le mot qui est un mot positif, c'est l'impression qu'il y a de plus en plus jeunes. Tu sais ce que je veux répondre à ça?
Le mot qui est problématique,
le mot qui est un mot positif,
c'est l'accessibilité. La criminalité rendue accessible en un clic.
Tu download une application,
tu peux avoir accès à toutes. C'est ça
qui est dangereux. Puis nos jeunes sont sur quoi?
Ils me re-téléphonent en général.
Fait que c'est sûr que nos jeunes, très, très,
très, très jeunes, puis je parle de 12-13 ans,
c'est très, très, très jeune, 12-13 ans.
Tes filles ont 10.
Criminalité avec un niveau quand même assez élevé de criminalité.
On ne parle pas d'un vol de chewing-gum.
Malheureusement, j'ai tourné un podcast avec un jeune de 21 ans qui a commencé une vie criminelle à l'âge de 13 ans.
Très intéressant.
Malheureusement, le podcast ne sera jamais
diffusé à sa demande suite à la première...
Non, mais c'est correct.
Puis, tu sais, je respecte ça aussi.
Mais suite au premier reel que j'ai fait
quand le podcast est sorti sur Patreon,
ça ne faisait pas longtemps qu'il était sorti.
Puis, il a reçu beaucoup, beaucoup de messages.
Puis, il a décidé de...
Des messages négatifs?
Oui.
Tu sais, ça ne faisait pas longtemps qu'il était sorti.
Puis, dans le reel, on parlait de choses.
Là, il y a du monde qui est avec.
C'est parce qu'on est encore... Nous autres, on est avec
toi là-dedans puis on est encore là. Pourquoi tu vas
parler de ça dans un podcast?
Tu sais, ce qui me frappe dans ce que
tu me décris comme situation, c'est encore une fois l'impact
que les réseaux sociaux peuvent avoir sur
toute vie puis tout être humain.
Un seul clic, un seul whack,
une question de timing. Parce qu'en passant,
on peut faire le parallèle avec les gens
qui ont été dénoncés et qui reprennent
la place publique de façon très à l'aise en ce moment,
sans faire de name drop.
Puis ça passe comme une lettre à la poste.
Après, quand tu donnes des exemples comme ça,
précis, d'individus précis, qui sont
déjusticiables, surtout dans une société
où la réhabilitation est un mot
clé et que personne ne comprend, à mon avis.
Mais ce que j'ai trouvé dur, c'est parce que lui, son but, c'était justement de parler avec les jeunes.
Puis lui a été influencé par la musique, par un groupe de rap de Montréal.
Intéressant, on fait beaucoup le lien comme ça avec ça.
Puis l'erreur que j'ai, bien l'erreur, c'est parce que c'est un podcast, donc je dois faire des reels pour attirer les gens à l'écouter.
Je pense que c'est un podcast que j'aurais juste dû sortir
sans faire de reels, parce que c'est un podcast
qui était dans son intégralité à mener un message.
Mais quand on amène sur le côté, je veux dire,
en une minute, on ne peut pas release l'heure et demie
qu'on a parlé en 50 secondes.
Mais c'est pour ça, puis c'est vraiment...
J'ai découvert à quel point, à 12-13 ans,
criminel violent à 12-13 ans, ça m'a frappé.
Mais c'est sûr. C'est sûr et certain,
parce qu'on est dans ce qu'il y a de plus vulnérable aussi
à cet âge-là, un âge aussi très important
au niveau des changements d'hormones de nos enfants,
de prise décisionnelle, de prise de confiance en soi.
C'est surtout...
Tu forges. Exact. Tu forges l'adulte que tu vas devenir.
Exactement.
C'est assez particulier parce qu'ils sont modélables à cet âge-là.
Donc, en plus d'être forgés, c'est là.
Les adultes maganés, j'en ai reçu des adultes maganés sur mon podcast.
C'est rarement des gens qui ont été maganés à 25 ans.
Je n'aime pas ce mot-là, maganer, mais quand on prie, on take. Tu vois qu'ils ont
passé à travers des défis.
Oui.
C'est important.
C'est pas des gens qui ont été maganés à 25 ans.
Ça part de loin.
Malheureusement. Je le vois autant dans mes dossiers
en DPJ, autant dans les dossiers, évidemment,
de gens qui sont criminalisés.
Il y en a qui vont revenir dans le système.
D'ailleurs, j'en parle souvent, puis je le
plug souvent. Je ne suis pas là-dedans, mais c'est un
documentaire qui s'appelle
« À ma défense », qui est sur Radio-Canada.
Puis ils suivent, en fait,
comment je m'inclus dans un projet en lequel je ne suis pas?
Non, mais je veux dire... Ils suivent des avocats
de l'aide juridique, dont ceux
en criminel. Puis, tu sais,
tu vois une vulnérabilité puis une problématique de
judiciarisation de gens. Là, c'est moi qui ai envie de partir. Ah oui, il y a tellement de sujets. Non, mais c, tu vois une vulnérabilité puis une problématique de judiciarisation de gens.
Là, c'est moi qui ai envie de partir.
Ah oui, il y a tellement de sujets.
Non, mais c'est parce que tu viens de dire
l'avocat de l'aide juridique.
Oui.
C'est une chose que tu fais?
Je ne prends malheureusement plus de mandat d'aide juridique.
Non, non, mais je pose la question.
Pour des raisons, je vais te le dire.
Puis on a fait la grève, puis on s'est obstinés.
Puis honnêtement, la justice, je pense que c'est
un des domaines au québec au canada
qui sont les moins financés malheureusement alors que beaucoup de choses a changé en système de
justice je veux quand même faire ouais ouais vraiment vraiment juste une mention on veut
juste dire le mot leclerc puis des jours moins qu'en compte et la prison leclerc et moi il est
une des choses qui me fait mais c'est pas que ce pas beau ce pot mais au niveau politique ce papeya
comprennent pas payé à mettre de l'argent pour défendre les crimes qu'on ramène non mais non
mais non on n'a pas ce concept de réhabilitation je me fous pour me faire et les parce que j'ai
des êtres humains parce que je rénover une prison c'est être humain à guérir sa stade
écoute on pourrait partir sur un homme et j'étais curieux parce que tu as dit ça puis j'étais curieux de savoir un peu, mais tu… Donc, si tu dis que tu n'en prends plus, c'est que tu en as déjà pris.
– Parce que quand je te dis que c'est sous-financé, la justice, c'est sous-financé à un tel point que l'aide juridique, premièrement, comment ça fonctionne, c'est où t'es un avocat de l'aide juridique, donc t'es salarié, mais tu peux prendre des cas de gens qui sont éligibles, ça veut dire qu'ils rentrent dans la grille de leurs affaires, qu'ils calculent pour voir effectivement tu n'as pas les moyens de te payer un avocat.
Sinon, dans le droit à l'avocat de ton choix,
tu peux choisir quelqu'un comme moi
qui est en pratique privée,
qui pourrait accepter des mandats d'aide juridique.
Ça veut dire que moi, je vais être payée par l'État
pour te représenter, mais tu sais combien il me paye?
Pour un dossier qui peut durer deux ans,
je suis payée quasiment 600 $, 1000 $,
quelque max. C'est ça.
OK, ça ne fait aucun sens. Mais là mais le tzv fixer un avocat comme ça tu peux
pas prendre des caisses par exemple c'est comme toi toi tu es à ton compte je voudrais prendre
des codes juridiques mais quelqu'un qui est un avocat d'aide juridique ne pourrait pas prendre
des caisses des mandats privés non il peut pas arcest normal, il est salarié. Tu ne peux pas prendre de l'argent, c'est couvert, c'est ça l'idée.
Moi, à un moment donné, je veux dire, moi, je suis
salarié, puis je fais des spectacles
de mots, puis j'ai un podcast, même si je suis salarié.
Ah non, bien non, bien non. Après ça, il y a toute
une question de conflit d'intérêt ou d'intérêt.
Parce que je comprends qu'un procureur
ne pourrait pas être avocat de la défense.
Bien, écoute,
écoute, on peut
donner des exemples. Il y en a qui sont procureurs pour des tickets, par exemple.
Ils font aussi de la défense.
C'est vrai, j'en connais.
En tout cas, au Québec, il y a quand même une certaine mobilité là-dessus.
Mais oui, il y a quand même une ligne très claire entre le rôle de procureur en poursuite,
l'avocat de la défense.
Ça, je pense que c'est important quand même de le mentionner.
Mais après ça, ça dépend de ton employeur.
Mais les avocats de l'aide jurideur mais les avocats de l'aide
juridique sont des avocats de l'aide juridique mais il y en a qui font de la télé par ailleurs
qui sont dans des shows aussi d'ailleurs sur Novo vous allez les suivre des femmes extra-tilales
ben en fait pas nécessairement en terme d'argent puis money parce que eux aussi d'ailleurs se sont
battus pour avoir une échelle salariale à la hauteur du travail qu'ils faisaient absolument
parce que quand je te dis que c'est sous-financé,
on a vraiment sous-financé tout en justice.
C'est l'enfer. Et d'ailleurs, la pandémie,
c'est ce qui a poussé un peu le système de justice
à se mobiliser en termes de
technologie. Puis même là,
on est arriéré.
Parce que je constate, tu sais, tu as des médecins au privé,
puis tu as des médecins qui sont dans les hôpitaux,
puis des médecins qui sont dans les hôpitaux. Tant qu'à moi, c'est comme des avocats
des juridiques, parce qu'ils sont payés par le gouvernement.
Oui, mais on est chanceux.
Non, mais tu comprends?
Pourquoi est-ce qu'un avocat payé par le gouvernement
ne serait pas payé à son juste prix?
Je veux dire, probablement qu'un médecin au privé
fait plus d'argent qu'un médecin qui est dans le système.
Mais un médecin qui est dans le système
gagne quand même très bien sa vie.
D'ailleurs, par rapport à ça, je veux le dire, les avocats,
tout le préjugé que les avocats font, bien, du cash,
puis c'est automatique. Enlevez-vous ça de la tête, ça n'a rien à voir.
Surtout quand tu embarques dans des fields
comme le criminel, puis la DPJ,
puis la protection de la jeunesse, tout ça,
je ne vais pas là-bas pour faire le bling.
Ce n'est vraiment pas ça. C'est des dossiers d'abord humains.
Après ça,
la tarification, par exemple, au privé n'est pas régie par aucune règle. C'est des dossiers d'abord humains. Puis, tu sais, après ça, la tarification, par exemple, au privé
n'est pas régie par aucune règle.
C'est une profession libérale.
Chaque avocat peut effectivement charger ce qu'il veut
en fonction de l'entente avec le client.
Puis ça peut être établi comme ça.
Mais quand tu arrives avec l'État,
puis c'est des règlements comme, par exemple, l'aide juridique
qui tarifient les choses,
ça veut dire, Nada, tu rentres dans le dossier,
tu représentes Cédric, tu as du début à la fin dans sa vie de dossier, c'est ça le forfait que tu vas être payé. C veut dire, Nada, tu rentres dans le dossier, tu représentes Cédric, du début à la fin
dans sa vie de dossier, c'est ça le forfait
que tu vas être payé, c'est tout.
Si tu veux plus, il faut que tu justifies.
Ça fait qu'on rentre dans une espèce de pattern particulier.
Quand tu es un avocat de l'État, tu es salarié,
tu représentes l'aide juridique
et tu représentes les gens
qui sont qualifiés financièrement
pour être représentés par les avocats de l'État
qui sont par ailleurs excellents,
puis ça, je tiens à le mentionner.
Allez voir à ma défense.
Je l'ai dit parce que ça aussi, c'est un autre préjugé qui ressort
très, très souvent.
C'est un avocat de la juridique, c'est sûr, je vais perdre mon cas.
Exact. Oubliez ça. C'est un rapport.
Ils ont fait les mêmes études que toi.
J'ai confiance, je pense, en notre système
puis en mes collègues en défense.
Là, loin de moi
vouloir te vendre à rabais,
parce que non, mais t'as dit,
vos tarifs ne sont pas régis.
Ça veut dire que toi, si maintenant,
il y a quelqu'un qui arrive avec un...
Moi, je le régis dans mon bureau.
Je vais m'établir certaines « boundaries ».
Mais tu sais, je veux dire,
s'il y a quelqu'un qui arrive avec un case X
qui vraiment vient te toucher
et que la personne ne fait que...
Ah, le nombre de cases sur Bono que j'ai fait, Cédric,
je pense que j'en ai donné un...
Pas parce que tu ne fais pas d'aide juridique
que tu n'aides pas personne.
Non, vraiment pas, surtout pas dans mon cas.
Moi, d'ailleurs, c'est un apprentissage
de donner de la valeur à mon travail
comme n'importe qui d'autre, comme un dentiste,
comme ce que tu fais.
C'est tout un défi.
C'est un défi en tant que travailleur autonome
et entrepreneur. Je donne une valeur aussi à mon travail.
Je n'ai pas le choix. Tu l'as dit,
il y a quand même des études que, d'ailleurs, je pense que je paie encore
toujours comme dette. Fait que ça te donne une idée.
Parce que, justement,
j'ai pas valorisé nécessairement ça.
Mais après ça, chacun a ses valeurs à sa place
pour des raisons inégales. Chacun a sa passion.
Chacun a ses raisons d'être.
Mais moi, j'ai trouvé vraiment
une possibilité pour moi de parler,
de représenter, de défendre, de comprendre, d'écouter, d'évaluer.
Mon Dieu, j'en ai beaucoup de rôle.
J'ai la chance comme avocate, en tout cas, de le faire,
en criminel et protection générale.
Là, j'ai une avocate criminaliste en face de moi.
Oui.
Je ne vais pas dire…
En défense depuis Day One, toujours en défense aujourd'hui.
Parfait.
Comment je le « drop » comme si je fais une fierté?
Non, non, c'est correct.
Ce n'est pas que des criminels
qui regardent au paroi,
mais n'importe qui dans la vie
peut être amené à avoir besoin.
Comme si ton crowd était...
Salut, gang!
Fais pas peur aux gens autour de moi.
Ils vont capoter.
Ce que je veux dire, c'est que n'importe qui dans sa vie
peut avoir un jour besoin d'un avocat criminaliste
parce que tu sais jamais ce qui peut arriver.
Absolument.
Peu importe la situation, on parle d'un coup de poing,
on parle d'une arrestation en état d'ébriété,
qu'on parle d'un vol à l'étalage, comme même.
Tu te fais arrêter par la police.
Peu importe.
En fait, dès qu'il y a contact avec l'autorité.
Tu fais quoi?
Tu m'appelles.
Ça, c'est ça.
514-699-9697, tu m'appelles.
On va mettre...
Faisons-le, tes liens vont être dans la description.
C'est ça, c'est le running gag.
À chaque fois, je donne des potes.
C'est ça, le running gag.
C'est important, parce que c'est ça.
Tu nous donnes de ton temps généreusement,
ça va faire plaisir d'être là.
Ce que tu ramènes, Cédric, c'est vraiment
le droit à l'avocat. Parce que dès que
l'autorité fait face à toi, je le dis,
le mot, c'est autorité. Ils ont une position
de pouvoir, face à l'être humain que tu es,
de pouvoir te détenir.
Détenir, c'est de te priver de ta liberté.
Est-ce que tu es en droit de comprendre
ce qui se passe, de poser des questions?
Absolument.
Maintenant, ça dépend des étapes,
ça dépend de comment c'est appliqué,
beaucoup de questions, et là, c'est du cas par cas.
Il faut connaître ses droits.
Mais le fameux femme tailleule.
Oui.
Je veux dire, à partir du moment...
C'est ton deuxième droit.
Là, j'y vais, exemple X.
Moi, j'ai eu altercation avec quelqu, j'y vais, exemple X, moi,
j'ai altercation
avec quelqu'un
pour un parking,
je sors de mon char,
je le gèle.
Oui,
mon Dieu.
OK,
Cédric,
t'es temps.
Non,
mais j'y vais,
on fabule.
OK,
t'es pas en train
de m'admettre un crime.
J'ai jamais fait ça
de ma vie.
Juste au cas où,
parce que si on fait un reel
de juste ça,
t'es cuit, là.
J'ai jamais fait ça
de ma vie.
C'est bon.
Promis,
j'ai pas les droits croisés fait je donne un exemple
je fais ça et le 3 coin de rue plus loin police m'arrête super jose est en état d'arrestation
voies de fait en mode direct mettons le jeu fait ce qu'il pourrait on a une petite étape à mon avis
tu serais suspect faut quand même qu'ils t'identifient.
En fonction de questions comme preuves. Tu vois comment
ça peut devenir complexe comme dossier.
D'où l'importance d'avoir un avocat.
Mettons, à partir du moment, je me fais embarquer
au poste. Tu fermes ta gueule.
Oui. En fait,
à partir du moment où la police
te parle, parce que ça peut être même
avant l'arrestation qu'ils te parlent,
parce qu'ils sont en mode enquête, c'est leur travail.
L'idée n'est pas d'entraver leur travail.
Rappelons à tout le monde que « ferme ta gueule », c'est un droit.
C'est un droit.
Fondamental de garder le silence.
Ce n'est pas pour faire chier.
Ce n'est pas pour empêcher quoi que ce soit.
C'est pour se protéger, mais s'assurer aussi de comprendre ce qui se passe.
Ça ne fait pas de toi une personne coupable.
Du tout, du tout, du tout.
Ils ne vont pas faire « OK, vu que tu ne veux pas nous parler, fait pas de toi une personne coupable. Du tout, du tout, du tout.
Vu que tu ne veux pas nous parler, ça veut dire que tu es coupable.
Ton silence ne sera jamais retenu
contre toi. Jamais.
Ça, c'est super important.
Il n'a jamais voulu nous parler.
Il n'a jamais voulu nous expliquer.
Au contraire, j'ai même des cas où mes clients,
puis moi, je leur dis, dis-leur, mon avocate m'a dit de ne pas parler.
Les seuls mots qui sortent de ta bouche, c'est ça.
Mon avocate m'a dit de ne pas parler. Mon avocate m'a dit de ne pas parler. Sinon, tu qui sortent de ta bouche, c'est ça. Mon avocate m'a dit de ne pas parler.
Sinon, tu sais quoi? Mets ta casquette de l'autre côté.
Penche-toi, couche-toi sur la table.
Tranquille.
Tu as vu la tute d'âble?
Parce qu'ils peuvent continuer, eux autres,
de te questionner même si tu ne peux pas parler.
Absolument, parce que c'est leur travail. Il ne faut pas oublier, c'est leur travail.
S'il n'y avait pas l'autorité, s'il n'y avait pas la police,
il faut rappeler les crimes.
Le code criminel est là pour une raison. On a décidé comme société, on n'y avait pas l'autorité, s'il n'y avait pas la police, il faut rappeler, les crimes, le code criminel est là
pour une raison. On a décidé comme société,
on n'acceptait pas certains gestes.
On a essayé de les catégoriser comme étant
criminels, donc pas accepter
à un point où on va punir, parce que
l'ultime aboutissement d'un
dossier criminel, c'est une sentence.
Si la personne
est retrouvée coupable, hors de tout doute
raisonnable, ou plaide coupable, tu vois comment chaque dossier peut trouver différentes conclusions.
Mais pour revenir à l'étape des autorités, quand elles font face à nous par ce terme-là, autorités, déjà sont en pouvoir.
Souvent, en fait, ont une arme à feu sur eux. Ce sont des policiers.
Ils peuvent tenter de plusieurs façons. Ils ont des techniques d'enquête, évidemment,
qu'ils peuvent appliquer
et utiliser pour te faire parler. C'est pour ça que je dis répète
tout le temps, parle pas. Puis on a
déjà tenté, là, bon, de dire que
il y a des raisons pour lesquelles il y a eu un aveu,
par exemple, qui a été fait après,
mais ça fait comme 12 fois que mon client vous dit qu'il veut pas
parler. Fait qu'à un moment donné,
il faut l'appliquer, ce droit au silence-là.
On a dit ça dans le district 31.
Oui, c'est drôle.
La personne s'est comme acharnée.
Il y a eu des interrogatoires
de genre 16 heures.
Tu vois, la durée est un élément.
L'environnement est un élément.
La façon dont c'est utilisé.
Même que j'ai eu des cas où ils ont médicamenté
mes clients. Ils leur ont donné un médicament
avant de le faire entrer pour un interro.
Comme vous n'étiez pas conscient que ça pouvait affecter ses facultés.
Puis un aveu, il faut que ce soit fait de façon libre, éclairée.
Tu te fais arrêter, c'est avocat, avocat, avocat.
Tant que tu parles, peu importe la question, tant fait, la jurisprudence, ce qui est établi, c'est que
le policier doit donner
dans un temps, un délai raisonnable,
puis vraiment rapidement,
surtout avec l'existence de ces bébelles-là,
le droit à l'avocat de la personne
qu'il vient de détenir ou arrêter.
C'est super important.
Maintenant, il y a quand même des circonstances.
Je vais te donner un exemple, par exemple, tantôt,
de faculté affaiblie. Si on est en plein milieu d' un exemple, par exemple, tantôt, de faculté affaiblie.
Si on est en plein milieu d'un accident, par exemple,
si tu as une faculté affaiblie,
bien, tu sais, il y a peut-être l'implication d'urgence avant ça.
– Tant de fois, passer de trafic, remarquer les véhicules. – Non, mais non, non, non, non.
Ah, ça, même ça, c'est contesté.
Il y a certaines choses.
Chaque cas est un cas d'espèce.
Mais tu comprends ce que je veux dire,
c'est que tout ça va être établi pour voir
si, effectivement, tu as eu ton droit
à la vacance d'un délai raisonnable en fonction des circonstances.
Mais tu sais, il ne faut pas non plus en faire un cas où on va empêcher les policiers de faire leur travail parce que malheureusement, ça peut virer en accusation d'entrave.
C'est pour ça qu'il n'y a pas un délai prescrit, c'est un raisonnable.
Dites, sachez qu'il existe, appliquez-le, répétez-le, notez-le, notez les moments.
Puis de toute façon, quand moi je reçois la preuve, je le vois.
À quelle heure il a été arrêté, la personne.
Puis à quelle heure est-on appelé?
Exact.
Tous les détails sont là.
Et là, c'est à mon rôle,
c'est pour ça l'importance d'être représenté par avocat,
d'évaluer si ce droit à l'avocat a été respecté
dans les délais qui sont imputables, évidemment, aux autorités.
Fait que tout ça est à évaluer.
Mais, oui, appelle un avocat.
À partir du moment où tu vas parler,
le client t'appelle.
Il te le dit. En fait, pour ne pas parler,
tout ce que le client peut dire à l'autorité,
tout peut être retenu ou sera retenu
contre vous, qu'on entend dans les movies.
C'est ça. Vous avez le droit de garder
le silence. Tout ce que vous direz pourra
et sera retenu contre vous. Ça, c'est sur une carte
d'appel, puis la police le lit.
Parce que c'est ça,
ils veulent légalement être sûrs que ce soit bien dit.
Une fois que quelqu'un se fait arrêter
et t'appelle, toi, tu dis
« Tu ne dis
rien. » Oui, et je rappelle à mes clients
toujours qu'ils doivent comprendre
ce qui se passe. Puis moi, je demande disponible
s'il y a quelque chose qu'il aurait expliqué.
Par exemple, on te dit
« Cédric, on va t'arrêter pour un voie de fait,
puis finalement, d'où t'es arrêté pour je ne sais pas quoi d'autre,
tu ne comprends pas que tu peux redemander ton droit à l'avocat,
puis normalement, ils doivent te le donner.
Ça fait que c'est plus que juste ne parle pas.
C'est une assistance normalement juridique
pendant ce processus-là.
Mais attention, ce n'est pas comme dans les films,
on ne va pas dans les postes de police
pour assister nos clients.
Non, non, tu vas le voir.
S'il reste incarcéré, tu vas le voir au bullpen.
Exactement, exactement.
Puis avec la technologie, les parloirs,
ils ne déplacent plus les détenus.
Il y a beaucoup de choses qui ont changé
à cause de la pandémie, de façon positive,
parce que le bullpen, ce n'est pas très le fun
de passer par là pour y avoir été comme avocate,
du côté avocate, pour avoir vu des gens.
Non, c'est assez... Surtout des gens qui ne sont pas
criminalisés ou qui n'ont pas l'habitude.
Dès que tu es détenu, puis tu passes
par le palais de justice, tu vas passer par le bullpen.
C'est assez particulier. J'ai même des gens
bégayes, des jeunes, des mineurs
qui ont déjà passé par des bullpens.
Je questionne même cette pratique-là.
En tout cas, bref. C'est parce que dans un bullpen,
tu n'as pas juste des gros criminels.
Tu as des gens qui sont probablement souvent affectés
par des substances
où il va y avoir de l'itinérance,
il va y avoir des problèmes de consommation,
il va y avoir des problèmes de santé mentale.
Tu n'as pas juste du gros tannin qui s'est fait arrêter.
On se dit que 80 % de nos prisons,
ce ne sont pas des gros criminels notoires
qu'il y a dans nos prisons en général.
En tout cas, ce que je lis à cette description-là,
dans le jargon, on appelle ça des criminels à col blanc
versus des gens qui pourraient être déjà vulnérables,
qui ont déjà des pressions sociales
ou des problématiques personnelles ou sociales
qui, effectivement, leur mettent des...
Malheureusement, qui créent des boulets mais je pense
que la société devrait être capable d'assumer mais je veux dire maintenant aussi je décide
se retrouve dans un bull pen mais on est chanceux quand même en raison nos droits fondamentaux puis
l'existence de cette justice l'anquel je crois sinèrement, des raisons de détenir quelqu'un ou pas.
D'où l'importance aussi de tenir une enquête caution
dans les 48 heures maximum de l'arrestation d'un individu.
Ça, ça veut dire d'être entendu et d'avoir la possibilité
de demander sa remise en liberté.
Même pour des cas de meurtre, on peut demander d'être entendu
pour une enquête caution.
Imagine même pour le crime, le plus grave,
le sens du cas de criminel, pour t'es automatiquement détenu,
que tu sois la sainte Vierge-Marie, là,
qui a rien fait, versus quelqu'un de ultracriminalisé,
puis peu importe,
il y a quand même des façons de travailler établies.
Puis la remise en liberté, c'est ce qu'on prime chez nous,
parce qu'on a décidé que la présomption d'innocence
prenait tout son sens et sa place,
et qu'on préférait ne pas avoir d'individus qui sont non coupables en dedans versus l'inverse.
Ça fait que c'est tout aussi cette articulation de notre système de justice qui s'applique.
Puis au niveau de la détention, on a raison. Si t'es en dedans, il peut y avoir une raison, mais je tiens à rappeler que l'exemple de Camara, qui est sorti à peu près pendant la pandémie, cet individu-là a été détenu pendant à peu près 6-7 jours
sans raison. On pensait que c'était lui
qui avait commis un crime, alors que ce n'était pas le cas du tout.
Il y a aussi des gens qui sont détenus
malheureusement, ou des mailles dans notre système
qui font en sorte qu'il y a des gens
encore aujourd'hui qui vont être détenus sans raison
et passer à travers ces traumas-là.
Tu parles du 48 heures,
je me souviens d'une époque...
C'est codifié.
L'époque où il fait comme, « Ah, Chris, il ne faut pas que je me fasse arrêter vendredi
parce que je vais passer toute la fin de semaine en dedans au lieu de voir... »
Non, c'est ça. Ils ont quand même établi
une certaine
accessibilité à cette justice-là
pour avoir accès à cette remise en liberté-là.
Parce qu'effectivement, chaque minute
compte, à mon avis, quand on est détenu.
Détention est empêchée de qu à mon avis, quand on est détenu. Détention est
empêchée de quitter un lieu, être
physiquement retenu, puis par l'autorité
en plus, en état d'arrestation si on est
arrêté. Parce que moi,
puis je ne vais pas rentrer dans les délais, mais moi, la dernière fois
que j'ai été arrêté,
on m'a amené
au poste, puis je suis ressorti direct
avec une promesse de comparabilité. Ah, tu vois, mais tu es quand même passé
par le poste. Oui, je suis passé par le poste. Est-ce que t'as été détenu, t'es passé par les crews, t'as été...
J'ai été... J'ai tout fait ça,
mais promesse de comparer, puis je suis ressorti
sans voir un juge. Ça, ça se peut aussi.
Ça, ça dépend, parce que la police... C'était pas très grave
non plus. Bien, la police a discrétion,
il faut que les gens le sachent, pour remettre en liberté
pour certains types de crimes avec une promesse
de comparer. Donc, on donne une date de cour
à laquelle on invite l'individu à se présenter
pour recevoir la preuve, plaider coupable ou plaider non coupable.
Puis là, si tu ne te présentes pas,
là, tu vas tomber mandat, puis...
Bon, il y a plusieurs étapes, mais comme tu dis,
de toute façon, dès que tu vas faire ça,
tu t'appelles un avocat.
J'implifie ça, oui.
Fait que techniquement, à cette étape-là, tu as un avocat.
Tu vois, je ne l'avais pas fait, moi, à ce moment-là.
Vu qu'ils m'ont donné une promesse de comparer,
je suis reparti et je n'ai pas appelé d'avocat jusqu'à quel
moment tu réalises et que tu as un avocat si tu en as pris un c'est pas indiscret de poser la
question le lendemain le lendemain ok puis qu'est ce qui t'a convaincu ce que c'est la cour parce
que les juges invitent les gens à se constituer un avis bien d'accoutum c'était plus loin puis
j'ai juste la même fait je me suis fait arrêter pour ça j'ai eu une promesse de comparer ça puis mode honnête
l'avocat me fait ça va tomber ben écoute tant qu'on n'en parle pas ça va tomber dix si tu veux
mais ça va tomber non quand même que c'est ça que c'est ça qu'il ya déjà arrivé je me souviens pas, c'était un truc que j'avais déjà plaidé coupable, mais j'avais pas eu de dossier criminel, j'avais juste une contravention à payer.
Il peut y avoir toujours des négociations, mais il faut toujours un avocat dans tous les cas.
Oui, là j'avais un avocat.
La finalité du dossier, peu importe quoi. Honnêtement, je ne conseille pas les gens de le faire seuls, quoi que vous ayez le droit d'être représenté seul.
Mais c'est ça que tu conseilles.
Absolument.
Peu importe la situation.
Un avocat. C'est votre vie.
Tu es mieux de payer une heure d'avocat parce que tu y as parlé.
Moi, je ne cherche pas l'heure. Premièrement, c'est forfaitaire, mais c'est un exemple que je peux donner.
Puis oui, quand on dit « investir en vous », avoir un entessange judiciaire, ça peut quand même changer ta vie sur un bip de tournant. Fait que, bien oui.
Probablement, la chose qui arrive,
la criminel qui arrive probablement le plus fréquemment,
c'est les ballons.
Bonne question. Statistiquement, tu parles?
Bien, en tout cas, everyday, j'ai l'impression que tu parles.
Je ne veux pas m'aventurer là-dedans,
mais disons que c'est malheureusement un fléau.
Un fléau.
Malheureusement, des arrestations qui arrivent souvent. Et oui arrive souvent et oui effectivement moi mais dire je ne pourrais pas être qu il y en a beaucoup
moi je le dis il y en a beaucoup mais il y en a beaucoup j'ai l'impression qu'il y a plus de
monde qui se font arrêter en état d'hybridité chaque jour que pour une tape sa gueule faudrait
voir je questionne les stats écoute là tu es une ma gueule finalement moi je lance des chiffres de
même non mais je sais pas parce que je parle dans chiffres de même. Non, mais je sais pas,
parce que je parle dans les médias aussi, puis je peux pas.
Je sais pas. Mais disons que c'est une infraction
qui peut être considérée, qu'on peut qualifier
de commune. Commune, ouais.
Qui peut toucher M. et Mme Tout-le-Monde.
Je vais y aller, moi. J'aime mieux ta...
C'est ça. C'est super avocat.
Non, non, je suis pas avocat. Comment j'ai acquitté?
J'aurais dit ça devant n'importe qui.
Probablement. Je suis pas sûr. J'aime pas tes stats. Non, non, mais je vais comment comment j'ai acquitté. J'aurais dit ça devant n'importe qui. Probablement.
Je ne suis pas sûr. Je n'aime pas tes stats.
Non, non, mais je vais commenter quand je peux commenter sur des choses comme ça.
Parce qu'après ça, les reels, c'est ça l'affaire.
T'inquiète, j'envoie les reels aux gens maintenant.
Ah, cutey, c'est bon.
Non, mais ce que je veux dire,
c'est que j'ai entendu,
ça ne m'est jamais arrivé,
ça m'étonnerait bien gros
que ça arrive, ça ne ça ne se passe pas plus.
Bravo. Ça a été un objectif.
C'est un choix très personnel.
Ce n'est pas vraiment important.
Merci, je l'apprécie.
Le refus.
Parce que là, c'est ça que j'ai dit.
C'est une accusation criminelle à part.
C'est ça. Parce que le policier va te faire
souffler. Et ce n'est pas parce que
tu souffles et que tu pètes la ballonne que
tu vas être accusé au criminel
mais que tu vas te retrouver.
Mais si tu refuses de souffler,
c'est une accusation criminelle
automatique aussi. En soi.
À part. À part, ça fait que c'est une de plus.
Très grave.
Si tu as un antécédent de refus
aux yeux de la loi, c'est quand même considéré comme limite plus grave que si tu avais soufflé à 0.08.
Parce que vraiment, tu ne démontres aucune collaboration avec les policiers pour un ordre qu'on est obligé de suivre.
Quand on veut te faire passer un test d'ADA, d'où le pouvoir d''ailleurs, des barrages routiers, quand on passe et que tu ne peux pas dire
« Non, je ne soufflerai pas, M. l'agent »,
c'est ce pouvoir-là de pouvoir enquêter,
mais évidemment aussi à baser sur des motifs.
Et ça, c'est des choses qu'on peut évaluer en justice,
en fonction des rapports.
Pourquoi ils t'ont intercepté à la base?
Est-ce que c'est vraiment pour des motifs
de faculté affaiblie ou pas?
Mais ne jamais refuser parce que, oui,
c'est une accusation à part.
Ça fait que ça, c'est un conseil d'avocat.
Oui, attention, ce n'est pas un conseil,
une information juridique,
parce que je ne donne pas de conseil juridique,
sauf à des clients, dans des
dossiers à titre d'avocate. Donc, c'est
une information juridique que je vous donne, effectivement,
ne pas refuser parce que c'est une accusation
à part criminelle qui peut avoir des
conséquences même aux yeux de la SAC.
Donc, n'oubliez pas, en FACAF, c'est un lien
automatique avec le permis de conduire qui est un privilège.
Et si vous avez consommé,
vous êtes derrière le volant,
effectivement, ça vient aussi avec un retrait de ça.
Puis d'avoir dans son dossier un refus,
ça peut affecter beaucoup de choses
dans votre vie à titre d'information.
Je te pose la question d'une autre, une personne
qui sait qu'elle a zéro, zéro but.
Tu sais comme moi, je me fais arrêter en partant d'ici,
puis ils veulent me faire souffler. Impossible.
J'ai bu de l'eau puis elle était glacée.
Puis je décide de le refuser pareil.
Je peux-tu me retrouver dans le trouble?
Ah, mais non, il ne faut pas. Bien oui, absolument,
il pourrait être accusé de refus.
OK. Fait que je peux être accusé au criminel
d'avoir refusé un alcool test, même si je suis zéro, zéro.
Absolument. Mais là, après, ça dépend du dossier.
Ça dépend, encore une fois, pourquoi ils t'ont interpellé.
Alors, si tu me plaides que tes facultés
n'étaient pas affaiblies, puis il n'y a pas juste l'alcool
pour la consommation de drogue. Je tiens à mentionner que les facultés
affaiblies, ça peut être...
Tu es au volant tout le temps.
Il faut faire attention à ça. Mais généralement, c'est en lien
avec la consommation, malheureusement.
Parce que c'est dur de prouver que tu t'es endormi au volant
parce que tu étais fatigué.
Il y a des cas quand même, c'est souvent des...
On fait des reconstitutions de seins, en passant,
souvent dans les cas où il y a des accidents.
C'est souvent relié à ça.
Rarement un policier va nécessairement détecter
une question de fatigue.
Mais il peut avoir des symptômes comme le louvoiement,
malheureusement des accidents.
Avec des témoins qui peuvent...
Tu vois comment ça peut être très complexe.
Mais bon, en ce sens qu'effectivement...
Parce que c'est ça, j'ai...
Un refus, on n'en veut pas.
Moi, j'ai vécu quelqu'un en état d'ébriété
qui a eu un accident, qui est parti.
En plus d'Élie Tuit, bravo.
Oui, mais non, il a laissé le véhicule là.
Mais lui, il a fui, c'est un délit de suite.
Lui, il a fui.
C'est un délit de suite.
Il est arrivé chez eux.
Et plus tard, on ne l'a pas laissé arriver.
Il a dit, moi, j' je commence à voir quand je suis arrivé
chez nous, derrière le volant. J'ai eu un accident.
Il n'y a pas de tournage, il n'y a pas de téléphone. Je suis parti. »
Il n'a jamais été accusé
d'avoir conduit avec la faculté.
Ce que je sais, qu'il était clairement en état
d'ébriété quand il a eu l'accident.
Chacun a un cas d'espèce. Après ça, c'est une question d'enquête policière
de comment ils vont cumuler
les éléments pour démontrer hors de tout
tout raisonnable la commission de l'infraction. Je ne suis pas dans la tête de tout tout raisonnable la commission d'infraction.
Je ne suis pas dans la tête de chaque policier.
Il y a d'autres dossiers dont je pourrais te donner des exemples
dans d'autres matières qui n'ont jamais même vu le jour
en raison de décisions policières.
Donc, de la discrétion des policiers.
Écoute, je ne sais pas.
Je ne peux pas aller plus loin en disant ça.
C'est un peu d'accusation, un peu d'accusation.
Chaque cas, c'est vraiment...
C'est un policier qui enquête.
Si le juge a le nécessaire pour accuser,
il envoie un dossier au DPCP
ou à un procureur poursuite
qui va déterminer sur quel chef d'accusation
il va accuser l'individu,
sur quelle preuve, sur quelle base.
L'avocat criminaliste que tu es,
je parle de toi, je ne parle pas des avocats,
je parle de toi personnellement.
Oui, puis je ne parlerai jamais des avocats en général,
sauf pour dire qu'on est exceptionnels
et qu'on travaille très fort.
C'est une question pour toi.
Je ne pose pas la question à une avocate.
Tu as une opinion personnelle.
Je pose la question à toi comme avocate criminaliste.
Vas-y.
Est-ce qu'il y a des cas que tu dis non?
Oui, je l'ai déjà fait.
OK.
Bien, déjà fait, en fait, déjà flagué,
comme quoi ça, par exemple,
ce serait un cas que je n'aurais jamais pris.
Mais si, genre, mettons, tu vas plus aller avec un cas
ou avec un type de crime?
Premièrement, j'ai commencé ma carrière en disant
que je n'allais jamais toucher de dossiers de récréation sexuelle.
OK.
Et j'en fais beaucoup.
OK.
Ça fait que ça te montre à quel point je suis partie de loin,
de refus total.
Je peux refuser des dossiers si je veux.
Ça fait partie de la profession libérale, justement.
Je peux accepter ou refuser des mandats.
Je ne suis pas dans l'obligation de représenter tout le monde
versus un médecin qui a fait son serment
d'aider tout le monde.
Il est obligé.
Obligé.
Que tu sois le pire criminel,
le pire T2C du monde,
le médecin doit traiter.
Un avocat, je peux refuser un mandat pour les réseaux de même
pas de raison à donner mais oui je peux le dire comme par exemple ce neige aurait jamais pris
par exemple qui dit ce neige aurait jamais pris ok c'est lui qui est allé tirer dans la mosquée
de québec c'est assez troublant comme par rapport à tes origines nous par rapport aux oublis a fait
tout ok tout c'était trop un tout ok fait que justement le ça rentrait littéralement un conflit Par rapport à tes origines ou par rapport à ce qu'il a fait? Tout. OK.
Tout. C'était trop un tout.
OK.
Fait que, justement, là, ça rentrait littéralement dans un conflit d'intérêt,
parce que là, mon personnel rentrait en ligne de compte.
Fait que si ce gars-là, par exemple, m'avait appelé,
j'aurais probablement décliné.
Par respect pour notre système de justice,
pour cet individu-là, pour moi-même aussi.
Parce que t'aurais pas senti que t'aurais pu faire ta job
à 100 %?
J'aurais trop eu de jugement, point.
En partant?
Oui, non.
Puis tu vois, ça, c'est une règle de base.
Parce que j'ai un être humain devant moi.
Mais dès qu'il y a du jugement, je ne peux pas.
Ça, c'est ce que je promets à tous mes clients, d'ailleurs.
Il n'y en aura pas de jugement.
OK.
Ce n'est pas mon rôle.
Non, tu n'engages pas un avocat pour qu'il vienne te dire...
Mais je suis là pour te donner l'heure juste, par exemple,
sur la réalité de ce que tu vis face
au système de justice qui a une autorité
pratiquement totale sur toi
parce qu'ils peuvent te détenir. »
Avant de continuer, je veux te dire, si je te pose des questions avec lesquelles
tu n'es pas à l'aise, tu me dis...
Parce que tu as ouvert une porte
dans laquelle je veux rentrer
en tant que...
Là, je veux, en tant que femme,
représenter
des accusés.
Je ne vais pas dire des agresseurs,
des gens qui sont accusés d'agression sexuelle.
Présumé.
Mais j'ai aussi représenté des gens
qui ont admis leur culpabilité.
Je tiens à le préciser.
Je tiens à préciser que j'ai aussi des gens
qui ont eu tout un cheminement
au temps de réhabilitation,
de rédemption,
de travail de soi.
Ça aussi, c'est mon rôle d'avocate
dans un processus comme ça.
Fait que tu as la vraie mentalité
de tout le monde a le droit à une défense juste.
Pleine et entière.
Pleine et entière sont les mots justes.
On a le droit, évidemment,
on dit à cette écoute humaine-là,
mais à cette accessibilité-là aussi. Parce
que, tu sais, exemple, à l'étape de l'enquête de questions, quand on remet quelqu'un à
liberté, le juge peut aussi tenir en compte du processus ou du cheminement que l'individu
est prêt à faire pour travailler sur lui-même. Déjà, à l'étape de l'enquête de questions,
on n'est même pas sur sentence, on n'est même pas post-sentence, on n'est même pas
à l'étape de réhabilitation avant. Puis ça aussi, c'est mon rôle comme avocate
d'évaluer avec mon client,
en fonction aussi de la preuve, en fonction de ce qu'on dit.
Pareil pour la DPJ, s'il y a des ressources
puis tu es prêt à faire le pas, go, on va y aller,
puis on va démontrer justement
qu'il y a quelque chose de...
Ouais, rédemption, c'est ça le mot.
Tu me triggers,
tu me triggers parce que
moi, on m'a déjà
posé la question,
en tant qu'invité dans un autre podcast,
est-ce qu'il y a des types de crimes que moi, je ne recevrais pas.
Ah, intéressant.
Ça a été sans hésitation.
J'ai dit que je ne recevrais jamais de personnes qui ont été accusées de crimes sexuels.
Je comprends.
J'ai reçu des victimes.
Et ça a été extrêmement troublant pour moi de tourner.
J'ai un podcast en tête, là,
et je pense que les fans du Parloir connaissent ce podcast-là
avec la survivante intervenante.
Mais tu vois, tu viens d'apporter des points
que je suis comme...
Peut-être que je serais...
Tu sais, quelqu'un qui a justement plaidé coupable
puis qui a fait un cheminement...
Quand il y a des accusations,
il ne faut pas oublier à un moment en matière...
Oui, puis surtout en matière sexuelle,
parce qu'il y a aussi les dossiers
de pornographie juvénile là-dedans.
Tout ce qui est matière sexuelle, c'est très large,
mais c'est quand même
toutes des circonstances à considérer.
Ça reste que c'est un être humain,
ça reste que c'est des crimes, oui,
qui sont punissables, il ne faut pas l'est des crimes, oui, qui sont punissables.
Il ne faut pas l'oublier, c'est plus punissable.
Cet individu-là ne s'en sort pas. Mon but, ce n'est pas qu'il s'en sorte.
Tu comprends? Il y a tellement de « layering » qui sont tellement importants
qui reviennent à quoi? L'être humain que j'ai devant moi
dans le système de justice qui est établi.
C'est pour ça que je dis que tu viens de trigger
parce que je n'ai rien à me dire que, tu sais,
si, mettons, je recevrais
une personne comme ça,
mon but, ce ne serait pas
de... Probablement, c'est sûr,
je ne raconte pas ton crime.
Parce que ça dépend de l'exposition que tu veux donner.
Moi, ce serait pour démontrer, peut-être,
justement... Tu es à un autre niveau. Là, tu parles de médias.
C'est quand même big versus représenter
quelqu'un à la cour.
Ce n'est pas pour donner la lumière à cette personne-là,
mais plus peut-être pour aider certaines,
et moi le premier, à comprendre...
La réalisation.
On va refaire un show là-dessus.
Qu'est-ce qui te passe?
Non, mais qu'est-ce qui te passe?
Qu'est-ce qu'il y a?
Écoute, pour moi, c'est parce que...
Qu'est-ce qui peut justifier le passage à l'acte, c'est ça?
Parce que pour moi, c'est inconcevable.
Tu sais, je veux dire...
Puis écoute, là, ça va peut-être être
complètement fou ce que je vais dire.
Puis je veux pas passer pour un psychopathe mon dieu comment il dit
non mais pour vrai parce que je suis conscient
de ce que je vais dire
le meurtre
je peux comprendre
je sais pas si tu comprends ce que je vais dire
je peux comprendre
de péter un plomb, de tilter après quelqu'un
tu vis dans le milieu criminel c'est aussi moi ça va
être toi je peux comprendre c'est un crime que je peux pas déjà accepté pas dit que je suis dans
avec le concept je veux dire que dans mon cerveau peut comprendre qu'une personne peut se rendre
mais ce je peux pas comprendre qu'une personne se rende là. À quel point tu n'es pas capable de...
De comprendre le non.
Écoute, il y a des pulsions, un coup de poing, ça y est,
je peux comprendre que des fois, c'est dur à retenir.
Je n'ai pas toujours été capable de retenir les miens dans la vie.
Ah, c'est dans ce sens-là.
Donc, tu fais l'analogie avec le meurtre, je comprends.
Là, je te suis. Dans ton cheminement ou...
À quel point agresser une personne...
Avec un geste sexuel.
Sexuel.
Parce qu'il y a la connaissance, il faut le dire, tout ce qui est gestes, attouchements. Sexuel. Parce qu'il y a la connaissance,
il faut le dire,
tout ce qui est gestes,
attouchements sexuels,
parce qu'il y a plusieurs types d'accusations.
Mais je vais,
mettons,
pour le mettre clair,
je vais dans le viol.
Oui, je comprends.
Tu l'as vu, elle,
tu te dis,
je la prends,
puis j'ai décidé,
puis je la viole.
À quel point tu n'es pas capable?
Ou même pendant la relation,
en passant,
le consentement peut changer
à tout moment.
Puis quand c'est non,
c'est non. Je suis 100 %. Qu'est-ce que tu n. Quand c'est non, c'est non.
Qu'est-ce que tu n'as pas compris dans non?
Je ne sais pas.
Je ne peux pas comprendre que
« Fais juste me laisser fainé. »
Non, elle te dit non.
Va t'en toilette, va te fainé.
Mon gars, c'est épicard.
Pour moi, c'est quelque chose que
je ne comprends pas.
Est-ce que je serais capable
de parler de ça avec quelqu'un?
Moi, c'est ça qui me trigger.
Est-ce que j'aimerais donner la place à une personne comme ça?
Ça, ça t'appartient.
Mais je peux te parler, en tout cas, de point de vue d'avocat de tribunaliste.
Mais c'est ça. Toi, comment tu...
Parce que j'ai accepté et puis j'ai dit, j'en fais des dossiers de ce type-là
pour plusieurs raisons.
Parce qu'encore une fois, la croyance en cette défense plénière est importante.
Puis il ne faut pas oublier, en acceptant des mandats,
un, je ne juge pas l'individu,
mais je n'endosse pas non plus ce qu'il a fait.
Non, non, ça...
Ça fait qu'à la fin de la journée, je ne peux que faire mon travail.
Puis comme un chirurgien qui va établir
qu'il y a un cancer ou une masse à aller enlever, retirer,
c'est ce que je vais tenter de faire,
au mieux de mes connaissances et de mes capacités,
avec tous les éléments que j'ai autour de moi.
Et là, dans le conseil juridique, je vais suivre la personne dans ce cheminement juridique-là.
Donc, par exemple, dans des cas où la personne admet son crime, je répète qu'il y a des cas comme ça,
ou d'autres cas où on va à procès, il est démontré hors de tout autre raisonnable, il y a une déclaration de culpabilité,
il y a plusieurs chemins pour se rendre à cette étape-là
où on est au 100 %
de « tu le fais », tu comprends ce que je veux dire?
Parce que toute l'étape de raison
sobre d'innocence est très, très, très importante aussi
avant d'en arriver à ce point-là.
Puis que tu sois accusé à raison sexuelle,
tu comprends, il ne faut pas faire les associations courtes.
Oui, parce que, tu sais, malheureusement, on va le dire,
parce qu'il y a eu quand même une grosse vague de dénonciations,
il faut le dire, qui a ramené des gens
que ce n'était pas nécessairement ça.
Parce qu'ils ont été nommés
sur Facebook.
J'ai reçu beaucoup d'appels pour diffamation, des choses comme ça,
puis ce n'était pas nécessairement ça. Puis on l'a même vu,
on veut le name drop, mais avec Julien Lacroix,
les victimes sont revenues, ont repris position,
il y a eu un cheminement aussi.
Ça aussi, c'est intéressant par ailleurs, de le noter, mais quand il y a des victimes, il y eu un cheminement aussi. Ça aussi, c'est intéressant, par ailleurs, de le noter.
Mais quand il y a des victimes, il y a un cheminement comme victime aussi.
C'est incroyable.
Oui, on peut le dire, un parcours de courageuse,
d'aller porter plainte déjà,
parce que souvent, c'est sa version contre celle de l'autre individu.
Il n'y a pas d'autre preuve.
C'est « behind closed doors ».
Il y a aussi tout un cheminement de plaignante ou de plaignant
qu'il ne faut pas sous-estimer non plus.
En tout cas, on est des êtres humains.
Tu vois comment c'est tout interreli.
Je m'en vais.
Excuse-moi, je reste beaucoup sur ça.
Non, mais...
Parce que pour moi, c'est quelque chose qui me trigger.
C'est super important aussi.
Je me doute surtout.
En plus, je te dis, quand j'ai commencé,
je me disais que je n'allais pas en train.
Oui, oui.
Tu veux savoir ce qui m'a fait...
Non, peut-être, mais pas tout de suite.
Ce que j'ai en tête, dans le fond, c'est...
Parce que ce qui a été souvent relayé,
ce qu'on entend souvent,
c'est qu'à la cour, les victimes se font...
C'est très dur pour les victimes.
Il y a des avocats qui sont... Mais j'entends que ça change, mais qu'il y a des avocats, justement, comme de la défense. Toi, ton but, c'est de dé pour les victimes et il y a des avocats qui sont mais j'entends que ça change mais qu'il y a des avocats
justement comme de la défense, toi ton but c'est de défendre ton client
donc pas de
là j'allais dire dénigrer puis c'est vraiment pas le
terme, non mais c'est pas le terme que je voulais
c'est le terme qui est venu en tête mais c'est pas ça
mais tu sais de
ben tu vois je te le dis c'est parce que je l'entends
démolir la victime
la rabaisser
la dé, la dé, la rabaisser. La dé...
J'ai le mot sur le bout de la langue.
Une personne est crédible,
tu veux y retirer sa crédibilité.
On va démêler tout ça, s'il vous plaît.
Décrédibiliser, mais je ne pense pas que ça se dit.
Parce qu'il y a plusieurs choses dans ce que tu dis
et c'est très important. Je pense que dans le cadre de ton podcast,
c'est intéressant qu'on trouve ça.
Je ne pensais pas qu'on irait là, mais
la conversation nous a amenés là. Go, go, go. Ça, c'est quelque chose que les gens ne vont pas voir, probablement parce qu'ils ne viennent ça. Je ne pensais pas qu'on irait là, mais écoute, la conversation nous a amenés là.
Ça, c'est quelque chose que les gens ne vont pas voir
probablement parce qu'ils ne viennent pas dans nos tribunaux
observer. Je rappelle que c'est ouvert au public.
Par contre, dans les cas de réaction sexuelle, il peut y avoir
des ordonnances de non-publication
juste pour protéger l'identité souvent des victimes.
Mais on peut assister
quand même à ça, premièrement.
Puis j'invite les gens à venir observer,
je pense, dans nos salles de cours,
pour voir en action les avocats de la défense,
voir en action les avocats de la poursuite,
comment notre système de justice s'articule
autour des gens qui acceptent
de venir raconter leur histoire
devant des gens qu'ils connaissent pas,
parce qu'ils sont devant un juge.
Tu sais, il faut pas oublier,
entre tout ce côté humain-là,
que moi, je considère, dès le départ,
dans mon travail d'avocate,
d'abord avec mon client ou ma cliente,
puis après ça, avec la personne qui est de l'autre côté.
Quand j'arrive à cette étape cruciale
qui est le contre-interrogatoire,
c'est-à-dire le moment où je me lève comme avocate,
que j'ai devant moi un individu
qui vient de raconter,
littéralement, devant une salle
de cours, c'est déjà intimidant.
Absolument.
Présumée victime.
C'est ça. Absolument. Présumée victime. Ça reste que c'est ça.
C'est une présumée victime à ce moment-là.
C'est ça. Elle vient parler de... Écoute,
t'es la preuve ultime dans un dossier
d'accusation. Allons-y avec l'extrême accusation
d'agression sexuelle. Tu viens parler de ça.
Il arrive l'étape où un autre
avocat, que t'as jamais vu de ta vie
avant probablement d'arriver en salle de cours,
va te poser des questions en contre-interro.
Revenir sur certains détails,
puis je le fais parce que c'est mon travail
de revenir sur les éléments,
entre autres essentiels,
constituent d'une infraction, pourquoi,
tester si la preuve est hors de tout doute raisonnable.
Si, dans le cadre de certains dossiers,
Cédric, j'ai fixé un procès avec mon client,
que c'est l'orientation qu'on a prise,
c'est qu'il y a quelque chose aussi
à voir, à comprendre, à tester,
à écouter.
Puis des victimes, et c'est là où le chemin
de la courageuse et le parcours peut être long.
Une fois qu'on porte
plainte de la judiciarisation
et donc de revenir devant les tribunaux
témoigner, ça vient avec tout un fardeau
encore une fois de part et d'autre
que j'ai en tête quand je fais mon travail.
Moi, j'ai un être humain devant moi.
C'est pas un punching bag.
Puis, tu sais, je suis pas...
Mon but, c'est pas de dénigrer ton travail au contraire.
Non, mais c'est important de comprendre,
je pense, puis ça, je le dis même à la jeunesse
qui veulent devenir avocat, surtout de la défense,
ce côté empathique,
humain,
qui est nécessaire à la profession
et surtout si t'acceptes, parce qu'il y en a qui sont nichés, il y en a qui vont refuser les agressions sexuelles, il y en a qui n'en font pas, il y en a qui vont faire juste des facultés affaiblies d'ailleurs, fait que chaque avocat peut se spécialiser, mais il faut avoir ça, parce, ne pas être en contact avec l'individu qui est présumé l'avoir agressé.
On essaie de mettre ça le plus en zone de confort pour les plaignantes.
Puis il y a la loi qui va contrôler les contraintes rédactoires d'un avocat,
parce que c'est toujours fait par avocat dans les cas d'agression sexuelle,
même pour les gens qui décident de se représenter seuls.
Il y a un avocat ad hoc qui va être
assigné pour s'assurer justement
que le contre-interroge ne vire pas
en attaque. En attaque vers la victime.
Exact. De un et de deux,
il y a des règles en place en droit.
Entre autres, il oblige
les avocats de la défense de faire
des requêtes, des demandes préliminaires
pour m'autoriser ou non à poser
certaines questions à la victime.
Tout ça est contrôlé et filtré jusqu'au
moment où même je vais poser des questions, puis il peut avoir
des objections de la part de la poursuite, ou même
des refus de la juge, ou du juge,
je dis la juge, il y a de plus en plus de femmes
juges, je vais le dire, de la juge,
qui peut dire, bien non, le maître, vous allez trop loin
dans vos questions, je ne vais pas permettre
la question. Fait qu'il y a quand même
beaucoup de filets de protection
pour éviter ça et arrêter de penser
qu'on démolit les victimes.
Je sais que ça ne fait pas 20 ans,
vu ton âge, que tu es avocate non plus,
mais je sens que c'est quelque chose
qui est vraiment dans les dernières années.
J'ai beaucoup d'expérience là-dedans.
J'ai eu la chance de pratiquer dans le Nord,
à Coudjouak en criminel et en DPJ.
DPJ, j'en ai fait quasiment un bon 5-6 ans de ma carrière.
Fait qu'écoute, j'étais dans le feu de l'action.
Non, mais en voulant dire, est-ce que tu as vu vraiment
une différence de ce côté-là
pour les victimes dans les dernières années?
C'est ça que je voulais dire par...
Excellente question.
Tu sais, juste que depuis que toi, tu pratiques,
est-ce que tu as vu vraiment les victimes sont mieux encadrées,
sont mieux protégées dans les dernières années? Est-ce que tu trouves ça?
Bonne question. Bonne question parce qu'elle est très complexe. Parce qu'on en parle de plus en plus dans nos médias, dans notre politique.
Évidemment, hashtag MeToo a fait en sorte qu'on a mis en lumière une problématique sociétale grave et un mouvement de dénonciation qui était peut-être nécessaire. D'ailleurs, j'ai déjà pris des positions là-dessus. Mais après ça, les procès publics, je ne serai jamais pour. Mais le cheminement, encore une fois, du combattant, de la combattante, d'agressions sexuelles, pour accueillir des victimes de violences conjugales.
J'ai malheureusement encore des histoires, Cédric,
de victimes de violences conjugales
qu'on a revirées de bord en leur disant
« T'es une adulte, va gérer tes affaires en cours civil. »
Tu vois comment ça peut aller loin.
Puis on est au Québec, puis il y a des féminicides.
Ça fait que ça va loin, là.
Alors, aujourd'hui, est-ce que j'ai vu une différence
sur le terrain? Je vois encore des problématiques,
je te dirais. C'est plus ça, le « issue ». Est-ce que les tentatives du gouvernement, puis d'ailleurs, je suis en train de lire et d'évaluer le projet de loi qu'ils viennent d'établir en civil pour protéger les victimes de violences conjugales, parce qu'on parle entre autres de pouvoir coercitif, des individus qui vont continuer à manipuler ou à contrôler, malheureusement, une victime qui a été victime de violence conjugale.
C'est assez particulier, comme par exemple au niveau des finances.
Quelqu'un pourrait décider de contrôler la personne, contrôler ses contacts avec les gens extérieurs.
C'est pour ça qu'il y a des ressources d'ailleurs, SOS, violence conjugale.
N'hésitez pas à aller chercher de l'aide, il y a des shelters aussi pour les gens qui n'ont pas de toit.
Tu vois comment ça peut aller loin puis toucher des vies de façon
assez profonde.
On va sortir de ça.
Oui!
Je pense qu'on a donné beaucoup, en tout cas,
d'essentiel, puis surtout de la compréhension
de la complexité, Cédric, de ce type de dossier-là.
C'est clair.
Qui font en sorte que j'accepte
de sauter là-dedans pour
tous ces liens-là humains qui sont vraiment importants.
En tant qu'avocate, je vais sortir de...
C'est sûr, on parle de tout.
Parce que toi, tu peux arriver,
ton client,
you know he's guilty.
Tu sais qu'il est coupable.
Basé sur quoi?
La preuve?
Ben, mettons, toi,
puis même lui...
Je n'importe, aucun jugement.
Donc, tu as un gros doute qui est coupable.
OK.
Quelque chose que tu doutes.
Vas-y.
La preuve est là.
Et avec la preuve, toi, tu fais comme...
C'est clair, c'est lui.
Mais toi, ta job, c'est de trouver la faille.
Si les policiers et les procureurs ont fait une job parfaite,
puis que la personne a vraiment fait ce crime-là,
pour toi, c'est impossible qu'il soit déclaré, mettons, coupable.
Parce que maintenant, s'ils ont fait leur job, ça coche.
Toi, ta job, c'est de trouver l'affaire.
Il y a sûrement des gens qui n'ont pas été retrouvés coupables
grâce à toi de crimes qu'ils avaient commis.
Mais en même temps, si à la base, la police avait bien fait sa job,
le procureur avait bien fait sa job.
Premièrement, l'essentiel de bypass, on ne va pas couper des ponts,
puis ça, c'est important parce que tu m'amènes sur un terrain
où le grand public, malheureusement, j'ai l'impression,
et peut en fait, et parce que beaucoup ne sont pas informés,
et peut-être mal informés ou tombés dans les préjugés de,
oui, de certaines façons de voir les choses par rapport, sont pas informés et peut-être mal informés ou tombés dans les préjugés de
de certaines façons de voir les choses par rapport et à mon travail à mon rôle
d'avocate mais aussi par rapport au traitement judiciaire de certains
dossiers puis le concept hors de tout doute raisonnable et le concept
aussi de défense pleine et entière comment j'évalue un dossier je vais
toujours évidemment analyser la preuve qu'est ce qu'il y a comme élément, sur quoi on se base.
Puis quand tu parles de dossier parfait, permets-moi de mieux comprendre.
Je vais te dire, dis-moi si c'est ce que je comprends bien.
C'est en ce sens qu'aucun droit fondamental n'a été lésé,
toutes les demandes ont été faites en bonne et due forme,
tout a été obtenu de la bonne façon, on a respecté autant les délais.
Bref, tous les droits fondamentaux inexplicables.
Les mandats sont bons, ils ont été bien demandés.
Inexplicables, c'est pas ça, mais bref, établis, plutôt, le mot serait juste. Puis oui, comme je t'ai dit, il y a des dossiers qui se terminent par des plaidoiries de culpabilité, il ne faut pas l'oublier, puis ça où je peux partager l'histoire rapidement. Ça a terminé avec
un acquittement, mais l'individu était accusé d'avoir, de s'être introduit, imagine, c'était
quand même un crime très sérieux et grave, s'être introduit dans une maison d'habitation,
d'avoir commis un crime en plus armé, d'avoir volé en présence d'autres suspects. On retrouvait
sur les lieux les empreintes digitales de l'individu. Comment expliques-tu ceci à cela? Maintenant, mon travail d'avocate,
ce n'est pas de trouver une faille, mais plutôt de comprendre et d'établir si cette preuve-là,
bien premièrement, y a-tu une défense? Parce que ton empreinte est sur un sac de plastique là.
Un sac de plastique qui bouge, puis en passant, on ne peut pas dater une empreinte.
Fait que oui, il y a une empreinte,
mais tu vois comment rapidement on aurait pu juger
que là, il est coupable, ton mec, qu'est-ce que tu fais là?
Tu comprends? Non.
Puis la faille, oui puis non,
en ce sens que c'est une évaluation globale de la preuve,
c'est des questions, ça a été un procès qui a été...
De là, le hors de tout doute raisonnable est important.
Voilà, absolument.
Puis tu vois là-ded là, le hors de tout doute raisonnable est important. Voilà. Absolument. Puis tu vois, là-dedans,
le doute était là. Il y avait un doute
en fait raisonnable qui avait même
été souligné parce qu'il y avait toute une grosse question
d'identité aussi des suspects dans ce dossier-là,
de témoignages. J'avais tout recoupé
la preuve. Puis c'est ça aussi ma job
et j'adore faire ça, mais de tout évaluer.
Puis il y avait toute une preuve scientifique aussi.
Il y avait trois experts en empreintes digitales.
Je suis experte là-dedans, by the way,
quand ça se développe dans notre vente.
C'est ce qui me fait tripler en criminel, by the way.
By the way, je vais dire ça souvent.
De pouvoir toucher à des fields,
des terrains qui ne sont pas nécessairement juridiques,
donc plus du domaine scientifique,
et de le tester du domaine policier-enquête.
Donc, quand tu dis parcours parfait,
bien oui,
je vais évaluer ta job certain, être sûr que tu l'as bien faite.
C'est ça, ta job à toi, c'est ça.
Dans le respect de nos droits et libertés.
Puis en faisant ça pour numéro 1, numéro 2, numéro 3, numéro 4,
je l'ai fait pour toi, je l'ai fait pour lui, je l'ai fait pour moi.
C'est notre liberté à toi.
Parce que j'ai un cas en tête d'une personne qui est venue au podcast.
Cette personne-là s'est retrouvée incarcérée
pendant quelques années en attente de procès.
En attente de procès.
Tu vois, Jordan, d'ailleurs, est sorti en 2016.
Oui, mais c'était pas assez pour ça.
La personne aussi a été arrêtée pour un autre cas.
Pendant qu'elle était en prison,
elle a été arrêtée pour un autre enquête.
Sauf qu'à la base, les policiers se sont présentés chez eux
pour une raison X, ont obtenu des mandats.
Et quand ils sont rentrés dans la maison,
ils ont trouvé.
Tu ne peux pas dire trouver arme, drogue,
whatever, ils l'ont trouvé.
C'était dans sa maison.
Oui, mais attention, il y a tout un cheminement
pour se rendre l'encontre.
C'est un peu comme l'interpellation policière
pour une facave.
Il faut quand même des motifs.
Si on a eu les mandats, à ce moment-là, nous, on peut quand même les lire,
les mandats. On a accès à ça dans la preuve.
Ils ont fait tomber les mandats.
Bon, faire tomber les mandats juste pour le commun des mortels,
c'est de remettre en question les motifs raisonnables
pour lesquels on a autorisé
l'entrée de l'autorité pour fouiller
chez vous. C'est la vie privée,
c'est quelque chose de super intense.
Quand on y pense, cette personne-là avait
en sa possession... Je comprends. Je comprends ce que tu veux dire. C'est un peu de super intense. Quand on y pense, cette personne-là avait en sa possession.
Je comprends ce que tu veux dire.
C'est un peu là que j'amenais à... À la conversation de l'importance
de nos droits et libertés,
de tous et chacun, puis les droits de la charte, oui.
Mais en tant qu'avocate,
tu trouves-tu ça...
Injuste?
Un peu rough de le faire, mettons.
Toi, dans ta maison, t'as des armes, t'as de la drogue, c'est de le faire, mettons. Toi, dans ta maison,
tu as des armes, tu as de la drogue,
tu as de l'argent.
Je ne vais même pas là-dedans.
Tu arrives vraiment à faire
la part des choses.
Ça, c'est ce que je pense
quand je ne suis pas avocate
et que j'écoute la télé.
Non, parce que je ne suis pas
dans le jugement ni dans l'un ni dans l'autre.
Sauf pour des cas peut-être dans lesquels ça me touche
vraiment personnellement.
Non, mais c'est ça.
Comme tu l'as dit, c'est pas pour te mettre on the spot.
Non, mais c'est intéressant.
C'est quoi la mentalité qu'il faut avoir quand on est à l'autre?
Il faut avoir une mentalité professionnelle.
Et là, c'est ma mère
qui m'appelle.
C'est la fin du mois de Ramadan, bien de oui.
Voilà. Alors, essentiellement...
T'as faim au moment où on se parle.
C'est pour ça que la gorgée d'eau, elle a fait du bien en Chamonix.
J'ai checké l'heure tantôt, je sais qu'on venait à Saranto Post.
Mais,
mon Dieu,
ça revient à toute
la raison d'être
des avocats
criminalistes en défense,
à mon avis, qui est de défendre
ces piliers de la société
de justice. Tu comprends?
Je suis... Écoute, je suis pas...
Écoute, puis je me fais vraiment...
Je suis pas du tout dans le... C'est drôle de dire...
Bien là, il l'a fait, il devrait payer. Non, le système de justice
est là pour ça. Non, non, puis...
Le procureur est là pour s'assurer
que ça a suffi pour son cheminement. Le juge est là pour juger, trancher puis... Le procureur est là pour s'assurer que ça se fait prochainement.
Le juge est là pour juger, trancher.
S'il y a bien une personne qui est 100 % d'accord avec ça.
Mais on cherche pas les bibittes.
Ça, je veux qu'on enlève ça de la tête des gens.
Puis je cherche pas à ce que la personne s'en sorte.
OK.
Mais c'est sûr que j'ai l'intérêt de mon client en cœur.
C'est mon rôle numéro un comme avocate.
J'ai même prêté serment.
Puis c'est ta job de faire ça, c'est ça.
Donc, elle doit une défense pleine et entière.
Entière.
Ça veut dire que oui, même la petite roche,
je vais la tourner et je vais poser des questions.
C'est pour ça que je dis qu'il faut que tu laisses de côté.
C'est important.
Il n'y a pas le préjugé.
Je suis maman, je suis aussi une fille,
je suis aussi une migrante, je suis plusieurs layers. Si j'embarque tout ça là-dedans, il y a du jugement, il y a du préjugé. Bien, je suis maman, je suis aussi une fille, je suis aussi une migrante, je suis aussi... Je suis plusieurs
layers, là. Fait que si j'embarque tout ça là-dedans,
il y a du jugement, il y a du préjugé,
je peux pas faire ma job. Je peux pas faire ma job.
Puis j'assume pleinement d'être capable
de... Oui.
Ça donne quasiment envie de faire un crime puis de t'appeler comme...
Ah, cute! Juste pour avoir affaire à toi.
Je vais sortir.
Là, je m'en vais dans...
Si vous êtes dans la rue aujourd'hui,
faites attention.
Mais non, je trouve ça cool.
Écoute, j'avais même
posé ce qu'on irait. Je trouve ça super intéressant.
Oui, parce que je pense qu'on a couvert
des dossiers
qui sont ultra importants, pertinents,
dont la vulgarisation devient ultra importante
et pertinente. Puis surtout, comme tu disais,
toutes les perspectives que tu essaies de mettre, Puis surtout, comme tu disais, toutes les perspectives
que tu essaies de mettre, par exemple, comme humoriste dans tes shows,
c'est important aussi de l'avoir
dans notre justice
pour tout le monde et accessible à tout le monde.
Même si tu n'es pas judiciarisé,
il faut que tu saches comment ça se passe,
parce que justement, dans les réseaux sociaux, ça peut partir dans tous les sens.
Une mauvaise compréhension.
Non, revenons
à nos moutons. il y a une justice,
on va y croire, mais je te le dis, et malheureusement,
il y a des injustices quand même dans notre système
de justice, même si je plaide
pour celui-ci, même si je le défends
même devant nos médias, puis même aujourd'hui
dans le podcast, il y a des injustices
claires, basées sur des éléments
clairs, problématiques de nos sociétés.
Le côté
plaider coupable au lieu d'aller en procès pour
réduction de sentence mais on sait une entente entre la procureure puis la défense actrice c'est
quoi le pourcentage c'est tu quelque chose qui est envisagé rapidement souvent ou c'est vraiment du
cas par cas de dire tu sais je veux dire à quel point il y a eu beaucoup de choses
tu fais comme gars même tu l'as pas fait mais prends ce tof pareil parce pareil. Non, tu ne l'as pas fait. Non, mais ce que je veux dire, c'est que la preuve est tellement solide.
Non, je t'arrête. Tu as plaidé coupable.
Le juge s'en assure à chaque fois qu'il y a un individu
qui plaide coupable devant un tribunal.
Normalement, tu es protégé à ce point-là.
Quand tu plaides coupable, pour que tu le fasses,
évidemment, tu as de la connaissance de cause.
Tu plaides coupable à des faits spécifiques, par ailleurs,
souvent dans le cadre d'entente,
qui fait partie d'une administration saine de la justice,
que les deux parties, la poursuite et la couronne, la défense, pardon, comment j'ai…
Oui, poursuite et couronne.
Oui, oui, je comprends.
Dans notre jargon, la couronne, c'est l'État, c'est eux qui accusent,
la poursuite, c'est eux qui accusent, la DPCP, par exemple, et la défense, le Sénat.
La défense, bien c'est ça.
Il faut que ces deux entités-là puissent se communiquer, se parler,
et ce, dès la naissance du dossier judiciaire.
Parce que oui, certains dossiers peuvent être traités sans passer par un procès, sans passer par des étapes
judiciaires où il y aura de la présentation de la preuve, de l'administration de preuve,
qui par ailleurs coûte de l'argent à tout le monde, à nos justiciables, et on paye
ça de nos taxes aussi, je tiens à le mentionner. D'ailleurs, on manque de staff en ce moment
dans nos palais. Il y a des salles qui n'ouvrent pas. C'est assez troublant. Je fais un lien
rapide des corrélatifs. Le déc a des salles qui n'ouvrent pas. C'est assez troublant. Je fais un lien rapide et corrélatif.
– Plaide et coupable, ça va libérer de la situation.
– Non, non, non, mais corrélatif avec les ressources et le fait qu'en système de justice,
on s'en fout un peu. À l'inverse, pour ce qui est des histoires de plaide et coupable,
revenons à ça, qui n'est pas administratif, qui est vraiment aussi en pleine conscience,
le juge va s'assurer qu'il le fait de façon libre, qu'il le fait sans contraintes ni menaces
et il s' sans promesses également.
Donc toute l'histoire de tu plaides coupable, tu vas avoir, ça sonne pas mal comme une promesse ici.
Il faut vraiment que la personne comprenne d'abord pour quelle accusation elle plaide coupable.
Moi, c'est ce que je fais et c'est mon rôle d'avocate, d'expliquer les conséquences évidemment
et l'impact que ça a. Là, tu es en train de dire on ne s'en va pas à procès, de un. Tu admets des
faits et gestes qu'on aurait dû démontrer pas à procès, de un. Tu admets des faits et gestes
qu'on aurait dû démontrer hors de tout d'autre raisonnable,
si je suis allée mentionner,
et dont tu sais qu'il va y avoir des conséquences.
Donc, une sentence qui ne sera pas
nécessairement acceptée par le juge,
même s'il y a entente avec les parties,
il faut le savoir, le juge a le mot final.
Voilà, le dernier mot.
OK, ça veut dire que, là, je ne vais pas
nommer de crime, mais on va juste mettre du temps,
mettons, pour X crimes. OK, ça veut dire que... Là, je ne vais pas nommer de crime, mais on va juste mettre du temps, mettons, dire...
Écoute, toi, pour X crime,
toi, tu demandes deux ans,
la procureure, elle veut sept ans.
On peut le plaider à ce moment-là.
Trois ans.
Tu sais, mettons, on dit,
regarde, on s'entend de trois ans,
t'es-tu dans ça, t'es-tu dans ça?
OK, parfait.
Et le juge peut faire...
Mon Dieu, t'es-tu dans ça, t'es-tu dans ça?
Comme si je commandais un Big Mac, mais...
Non, non, mais tu sais, tu comprends...
Non, mais le cas, j'ai... Non, non, mais parce que c'est vraiment important, il faut que les gens comprennent. Souvent, d'ailleurs...tu tendre avec ça? Comme si je commandais un Big Mac. Non, mais le cas de J...
Non, non, mais parce que c'est vraiment important.
Il faut que les gens comprennent.
Souvent, d'ailleurs...
J'avoue que j'ai mis ça au plus simple.
Non, non, mais parce qu'il y a des gens
qui vont penser, d'ailleurs,
qu'entre dans la vie d'un dossier
qui peut d'ailleurs durer à peu près un an et demi,
deux ans quand même, là, en criminel.
Ça peut être long.
Puis ça peut prendre beaucoup de temps
parce qu'il y a toute une orientation, évaluation.
Bon, désolé. 24 heures sur 24,
toute une évaluation qu'on a à faire de ça,
mais entre les dates, même s'il n'y a pas de procès,
les parties se parlent, il y a de l'évolution qui peut arriver,
fait que c'est pas vite, c'est pas sur un coin de table,
et il faut dire que quand on arrive à l'étape d'un pluriel culpabilité,
donc sur des faits et des gestes établis,
il y a de la jurisprudence et des fourchettes
de peine déjà établies, puis
il y a toute une section du code criminel
qui est l'imposition des peines
et en fonction de l'individu qui est
devant nous. Fait que là, on tombe dans les rapports
présententiels, on tombe dans des évaluations
à un autre niveau avant d'imposer
une sentence. Fait que c'est pas juste on gauge
puis on coupe la poire en deux puis let's go,
le dossier est réglé. Voyons donc, c'est beaucoup plus complexe que ça.
Non, non, non, mais là, mais j'allais… Non, mais ça, c'est des préjugés aussi,
Cédric, que j'entends… Non, non, mais c'est bien que tu le dises.
… qui sont très clairs pis tu te dis « Ben voyons donc, après ça, est-ce qu'on
a déjà entendu pis malheureusement même chez nous des cas de gens qui ont plaidé coupable
alors que c'était peut-être pas le cas, alors qu'il y avait peut-être une défense,
alors qu'il y avait peut-être ci, peut-être ça, fort probablement dans la même catégorie
que des injustices, effectivement, il y a, bien, oui,
il y a peut-être des failles dans notre système,
mais j'y crois, puis je pense que notre système de justice,
jusqu'au juge qui prend le plaidoyer de culpabilité,
se doit de s'assurer que c'est fait,
comme tu as dit tantôt, parfait, le dossier parfait, parfait.
Oui, oui.
C'est ça qu'on vit.
On va essayer de closer ça,
parce que j'ai l'impression qu'il y a vraiment quelqu'un
qui veut te parler en ce moment.
Bien, on peut, écoute, la vérité, je me suis mis sur mute,
mais en même temps, je suis avocate criminaliste.
C'est ça.
Tantôt, j'ai vu effectivement que c'était maman,
mais là, je pense qu'il y a peut-être d'autres choses.
D'ailleurs, ça aussi, c'est un aspect de mon travail
que j'embrasse totalement, cette accessibilité-là,
parce que c'est tellement humain.
Et des moments d'urgence, comme par exemple quand la police nous interpelle,
ou des cas comme la DPJ aussi qui peuvent...
Écoute, je pense que j'aurais pu...
On aurait pu continuer une heure,
mais ça fait une heure et demie qu'on est ensemble.
Il y a clairement quelqu'un qui tente de te rejoindre
et je vais te laisser aller.
Mais écoute, c'est rare, je dis ça,
mais I got the feeling that's part one.
Ah ouais, mon Dieu!
J'ai peut-être l'impression que c'était une personne
qu'on va revoir au parloir.
Avec grand plaisir, avec grand plaisir.
Parce qu'honnêtement, il y a infini de sujets
qu'on peut traiter, qui doivent être traités,
puis multifacettes.
Tu le vois juste en une conversation d'une heure trente,
on a touché à tellement de choses.
Tellement. Puis honnêtement, j'avais envie d'aller vers la DPJ,
le droit des mineurs, mais on n'y a pas été.
Mais ça, ça mérite honnêtement un épisode à part, spécifique.
Exactement. Je pense vraiment qu'on y est.
Comme les lois qui sont applicables, spécifiques.
Parce que la DPJ, c'est quelque chose qui a été beaucoup mentionné,
mais pas très peu au niveau de jeunes contrevenants,
plus au niveau des enfants envenants. Plus au niveau
des enfants enlevés par la DPJ
et de ce qu'ils ont vécu.
Mais c'est ça.
Parce que, oui, tout un système...
C'est pour ça que je te dis, je pense que c'est
part one qu'on vient de faire.
Avec plaisir, Cédric.
Je pense que tu es peut-être une personne qui pourrait être intéressante
en tant que personne ressource
pour le podcast, parce que tu as accès
peut-être à des gens qui vont peut-être des fois, tu fais « Hey! »
ou quelqu'un qui a cheminé dans son parcours,
tu entends qu'on voit des gens qui ont eu des sentences,
qui se sont passé des choses, tu peux faire « Hey! »
J'ai cette personne-là, c'est vrai que je pense
que tu devrais parler.
Je pense que cette personne-là aimerait,
ça ferait peut-être du bien.
C'est sûr que faire ce lien-là, c'est quand même beaucoup
parce que ça, c'est tout.
Écoute, ce serait le rêve si je pouvais faire
tous ces liens-là avec toutes ces personnes-là
parce que je pense qu'il y a beaucoup de travail à faire
en ce sens-là.
Mais c'est clair pour moi qu'à travers mes implications,
par ailleurs, quand je disais que j'acceptais
des cases pro bono, que j'en ai fait tantôt.
Tu vois, je viens de sacrer, je n'ai pas bipé.
Mais j'en ai fait.
J'ai quand même, à travers ça, continué mon implication
au niveau juridique, via des cliniques juridiques qui offrent des consultations gratuites d'informations juridiques.
Fait qu'utilisez-les. Ce sont des ressources qui sont accessibles.
D'ailleurs, j'essaie de créer d'autres cliniques satellites ailleurs à travers nos députés.
Fait qu'à travers la politique un peu, mettre nos mots aux actions et être de réels agents de changement.
Fait qu'hésitez pas à avoir accès à tout ça.
Nada, merci beaucoup de ta présence.
Là, les liens, tous ces liens, son Instagram,
son numéro de téléphone pour son bureau,
pour la rejoindre à n'importe quelle heure.
Faites-le pas pour des jokes.
Je ne sais pas si vous l'entendez vibrer,
mais ça vibre en tabarnak.
Fait que on va tout mettre dans la description YouTube.
Tous les liens de Nada vont être disponibles.
N'hésitez pas à commenter.
Pas pour rien.
S'il te plaît, contrôlez-vous.
Non, c'est ça.
Comme Don Bimini.
On ne veut pas de haters.
Non, on ne veut pas d'haters.
On ne veut pas de « Hey, achetez-vous au podcast,
c'est vraiment cute.
Tu fais quoi samedi soir? »
Ce n'est pas le but.
Non, parce que je vous dis
la shop est fermée.
J'ai déjà mon grand blond.
C'est une avocate criminaliste
si vous avez des besoins
en droit carcé...
En droit criminel. Ça, il faut le dire, parce que
carcéral, c'est spécifique.
C'est un lapsus de ma part.
Je vais vous référer à des collègues.
Donc, en droit criminel,
tous tes liens vont être là.
Absolument. Tout ce qui est au sens du code criminel,
appelez-moi, ça me fait plaisir de vous aider.
Merci de ton temps. Merci à tous.
Au parloir.
Respire, robustesse. Thank you.