Au Parloir - Épisode 53 Éric Chiasson

Episode Date: August 25, 2024

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Salut tout le monde, bienvenue à un nouvel épisode du podcast Au Parloir. Je suis Cédric Bergeron, l'animateur de ce merveilleux podcast. Si t'es un fan du podcast, tu veux supporter www.patreon.com slash Aux Parloirs, qui est un site payant, mais où t'as accès aux épisodes 6 semaines à l'avance. C'est ce qui nous permet de produire ce podcast-là et de faire ça dans les merveilleux studios des studios, bien entendu. La page YouTube, si t'es pas abonné, va t'abonner à la page YouTube, comme ça,

tu vas le savoir directement dès que je mets un épisode en ligne, tu vas recevoir une notification. Si t'as aimé le podcast, laisse un petit like, laisse-nous un petit commentaire, c'est super bon pour l'algorithme. Et si t'as aimé l'épisode, partage-le sur tes réseaux sociaux. Par contre, réseaux sociaux, il y a les miens, réseaux sociaux personnels, Cédric Bergeron Humour,

parce que je suis aussi humoriste. Je pars cet automne avec une petite tournée. On a déjà quelques dates de sortie. Les billets sont disponibles au www.cedricbergeron.com. Aujourd'hui, j'ai reçu justement un collègue humoriste du Nouveau-Brunswick, Éric Chiasson. Un podcast pas très long, mais extrêmement intense,

extrêmement touchant. Éric est venu nous parler de son fils. Son fils qui est en ce moment incarcéré pour une tentative de meurtre. Ce n'était pas un accident directement. Le but du geste

était le meurtre. Fort heureusement, ça n'a pas abouti. On va être content, malgré les sept coups de couteau que sa victime a reçus. Éric a deux autres enfants. Éric, c'est un bon père de famille. Pas de consommation, pas de violence. Une vie de famille plutôt normale. Ses deux autres enfants s'en sortent très bien. Pourquoi lui s'achirer? Il n'y a pas d'explication. Éric a parlé à son fils il y a deux semaines. Il semble être sur une bonne voie. On va lui souhaiter que sa réhabilitation, sa réinsertion, ça passe bien. Force à Éric, force à son fils.

Podcast, comme je vous dis, extrêmement touchant. Même mon technicien m'en a parlé après le podcast. Ça a été des moments touchants et troublants. Merci Éric, merci à tous pour votre écoute. Au parloir. Le podcast, c'est une présentation de Play Numbers Game. Play Numbers Game, c'est quoi? Un casino en ligne.

Casino qui existe depuis 6 ans. Un des casinos en ligne les plus simples et les plus faciles à utiliser. Paye tes gains en 24 heures via virement Interac. Super simple d'utilisation. C'est le seul casino en ligne qui donne des cadeaux à tous les jours à ses utilisateurs. Oh my God! Wow! Et il y a un lien pour le podcast Haut-parloir, description YouTube, tu vas cliquer direct dessus parce que si tu t'abonnes via le lien Haut-parloir, à chaque podcast qui commandite, il y a un tirage de 250$ parmi les gens qui vont s'être abonnés via le lien du Parloir. C'est malade, là, tu sais.

Et en plus, si tu vas sur le site, tu t'abonnes, tu mets un montant, ils t'en donnent directement. Je te dis, ils font des cadeaux. Il y a une chose super importante, c'est fait pour s'amuser. Le jeu doit rester un jeu. Play Numbers Game. Salut Éric. Salut.

Éric, collègue humoriste. Oui. On s'est croisés à quelques reprises. Originaire du Nouveau-Brunswick. Oui. Tu n'as pas fait la route juste pour moi, je le sais. Tu avais des shows en Montréal. Éric, la dernière fois qu'on s'est parlé, croisé,

c'était dans les débuts du podcast. On était sur le même show, Bordel. Oui. Puis, tu me parlais de ton gars, qui va être pas mal notre sujet principal aujourd'hui. Habituellement, mes invités, on parle d'eux autres. Aujourd'hui, on va parler de ton gars. Tu m'avais raconté l'histoire un peu, les grandes lignes.

Puis je t'ai dit, le projet a commencé, je t'ai dit, je pense que ce serait un angle intéressant pour le podcast. Tu n'as pas vraiment reparlé depuis ce temps-là, étant donné qu'on n'est pas proche. Non, c'est ça. Je vis au Nouveau-Brunswick. Je fais la route pour faire de l'humour et ça. C'est ça. La semaine passée, je pense, ou il y a deux semaines, c'est moi qui crie en me disant,

« Hey, je viens faire une couple de Champs-Montréal, puis je pense que je suis willing à venir parler de ce que je vis, de ce qui se passe dans ma famille. » Puis j'ai fait, bien oui, solide. Surtout, le projet a vraiment évolué depuis un an. Le podcast a vraiment évolué. On a touché à plein de choses. J'ai eu, comme je te disais tantôt, j'ai eu un fils qui est venu parler de son père, une fille qui est venue parler de son chum. Puis toi, tu vas venir nous parler de ton fils. On va le dire directement, au début, ton fils, en ce moment, est en prison. Il a été accusé de tentative de meurtre. C'est ça, oui. Fait que pour là, juste pour qu'on mette en contexte, là, on va repartir à la base.

Tu sais, je suis curieux de savoir, tu sais, je vais avoir ce que le père vit et tout ça, mais j'aimerais savoir aussi, en ayant le père, l'angle de qu'est-ce qui est arrivé, tu sais, comment ça que ton gars s'est rendu là, dans quel style de famille, comment vous l'avez élevé, tu sais. Je ne mets pas le blâme sur toi, rien, joueur tout à prendre ça même temps parce que j'ai eu des histoires vraiment des gens qui sont partis de titres déjà jeunes maltraitance de l'abus de la consommation puis autant que j'ai eu des gens qui ont grandi dans une belle maison des

parents riches qui ont mal viré ça va avoir du père, je trouve ça super intéressant. Puis en même temps, comme on disait tantôt, parce que tu n'étais pas sûr quand on avait parlé, c'est ça que tu me dis, tu n'étais pas sûr que tu voulais venir parler de ça, mais tu as dit, écoute, j'en parle à des gens autour de moi puis moi en même temps, je pense que ça va,

tu n'es pas le seul parent qui vit ça parce que toute personne criminalisée a des parents. Je pense que tu vas faire du bien, probablement, à plusieurs auditeurs. J'espère, c'est ça. C'est exactement ça, le but. Je me questionnais si c'était une bonne idée ou pas, mais à un moment donné, pendant un show d'humour au Nouveau-Brunswick,

j'ai rencontré une personne qui disait que son chum vivait ça avec son fils, qui était en prison pour histoire de drogue. Puis là, je dis, « Hey, mon garçon aussi, probablement, il est en prison pour tentative de meurtre. » Fait que, tu sais, j'ai parlé à quelqu'un, puis ça m'a fait vraiment du bien, parce que, tu sais, oui, je peux en parler à certaines personnes, mais s'ils ne comprennent pas, bien, c'est un peu parler dans le vide. Ça fait que... — Ou il y a un jugement,

peut-être, qui peut venir avec ça, tu sais. Puis pour connaître mes super bons auditeurs du podcast, honnêtement,nêtement j'ai eu des histoires très très trash puis tg on a vraiment des auditeurs qui comprennent qui sont vraiment empathique fait que tu es je pense je pense d'après moi tu vas recevoir plusieurs beaux messages de support de la part des auditeurs je pense avoir fait ça va faire du bien quand ça va sortir sur YouTube. D'après moi, tu vas avoir... Tu pourras lire les commentaires en général.

Les gens sont vraiment... C'est un bon support pour mes invités. Je vais en profiter justement pour remercier les auditeurs parce que c'est fou les gens qui viennent au podcast, à quel point ils me disent ça. Hey, tes auditeurs, je reçois plein de messages, les commentaires YouTube, ça fait du bien.

C'est ça que j'ai vu parce parce que justement, je suis dans le podcast, puis je vois à quel point c'est positif, à quel point les gens voient des choses qui leur aident, pendant un bout, j'y pensais, ça fait quand on a tombé sur le même gong show l'été passé, j'ai pensé t'en parler, j'ai pensé que ça t'intéresse,

puis même là, je t'en ai parlé, puis j'étais pas sûr moi-même si moi-même ça m'intéressait, mais j'ai pensé jouer le glissé, puis s'il me suis dit, ça t'intéresse. Même là, je t'en ai parlé et je n'étais pas sûr moi-même si moi-même, ça m'intéressait. Mais je pensais que je vais le glisser. S'il me dit oui, j'y penserais un peu en profondeur. S'il me dit non, on oublie le projet. Écoute, moi déjà, dès le début, je trouvais que c'était un angle intéressant. On était à une époque, comme je te dis, le show venait de commencer.

Je ne savais même pas moi-même où je m'en allais avec ce projet-là. Est-ce qu'il allait mourir dans deux mois, trois mois? Ça fait un an, on vient de célébrer les un an. C'est le 53e épisode qu'on tourne. Je suis vraiment content de t'avoir, honnêtement. Premièrement, parce que t'es un humoriste pour qui j'ai beaucoup de respect. Je te trouve très drôle. Si vous ne connaissez pas Éric, on va mettre de toute façon tous tes liens dans la description.

En dehors de ça, on va pouvoir te découvrir. S'il y a des gens du Nouveau-Brunswick aussi, honnêtement, t'es quelqu'un qui a beaucoup de talent au niveau humoristique. Ça parle comment de ton... T'as quel âge, toi? Moi, j'ai 48. 48. T'as eu ton gars, t'avais quel âge? Il est né en 2004. J'avais 29. Il est le milieu. J'ai trois enfants. J'ai une fille

de 26 ans. Lui a eu 20 ans le mois passé. Puis j'ai un garçon qui va avoir 14 ans au mois de septembre. OK. Lui, c'est celui du milieu. Oui. Comment va ta fille? Elle va très bien. Elle va à travailler. Elle s'amuse à voyager le monde. Je l'invite des fois. Je la texte. « Hey, veux-tu venir souper en fin de semaine? » « Je ne peux pas. Je suis en Irlande. » OK. C'est cool. »

Oui. Ça fait qu'elle amène une belle vie. Oui. Tout va bien. Elle est par elle-même. Elle a eu des chummies, c'était là. Puis elle a dit, « C'est trop de drame. » Puis je suis pas intéressé à ça.

Je vais faire ma vie. Tandis que je suis encore jeune. Puis, je me demande d'un moment que je veux changer de vocation ou prendre un autre chemin. Je le ferai, mais tout de suite. Elle a du fun. elle a du fun. Elle a du fun, elle profite de la vie. Celui de 14 ans, il est-tu sur une belle voie?

Oui, lui, il est sur le spectre de l'autisme. Il est fonctionnel, mais il a certains défis. C'est pas le plus social. Il est probablement un des seuls pendant la pandémie quand il y avait les lockdowns, on ne pouvait plus sortir. Lui, c'était, oh my God, c'est merveilleux. Je ne vois plus

personne, je reste chez nous, je joue des jeux vidéo, c'est parfait. Ça fait que, mais, jusqu'à maintenant, c'est un garçon qui est heureux, qui est imaginaire, qui est créatif, un bon sens de l'humour. Ça fait que, c'est de ce côté-là, je n'ai vraiment pas à me plaindre. En tant que parent, j'ai vraiment des bons enfants.

Il n'y a pas besoin d'un encadrement comme plus... À l'école, il y a besoin d'être un peu plus encadré. Mais fonctionnel dans la vie de tous les jours. Exactement, oui. Cool. Ton garçon du milieu, as-tu vu une évolution lente?

As-tu vu une évolution rapide? Comment ça commence? Son parcours à lui? Qu'est-ce qui fait que, contrairement aux deux, ta plus vieille, c'est sûr l'autre qui a juste 14, mais qu'est-ce qui a fait que son chemin a bifurqué? T'en es-tu rendu compte?

Pas tout de suite, honnêtement. On peut parler de mon passé. J'avais une dizaine d'années. J'ai volé une barre de chocolat et un paquet de gomme dans les dépanneurs. Ça s'arrête là. J'ai fait ça et j'ai eu tellement peur de me faire pogner pendant un mois, un mois et demi.

Je prenais le... J'allais à l'arrêt d'autobus pour aller à l'école et j'attendais qu'il y ait quelqu'un qui allait m'arrêter. Ça fait que... C'est comme... OK, c'est beau. À 40 ans, je n'ai jamais pris aucune drogue de ma vie. Je ne mets même pas de cigarette. Je ne bois même pas de café parce que quelqu'un m'avait dit

à un moment donné que la caféine, c'était comme une drogue. Puis avec la drogue, on m'a fait assez peu jeune avec ça. Ça fait que je n'ai jamais touché à ça. Ça fait que quand j'ai su que mon garçon, il a pogné l'adolescence, puis qu'il fumait ici, qu'il était là, j'étais comme... Je n'étais pas à l'aise avec ça.

Puis j'étais un peu surpris parce que ça ne venait pas de moi, puis ça ne venait pas de sa mère non plus. C'était juste son entourage, ses amis qui venaient avec. Mais j'étais comme OK. Mais le primaire ressemblait à quoi? C'était-tu un enfant, tu sais, turbulent, tout ça, ou... Il était... Il avait plus d'énergie que son frère et sa soeur.

Il était plus énergique à la maison, à l'école, mais, je sais, je le voyais grandir, puis des trois, je me disais, c'est lui que je vois moins m'inquiéter de, parce qu'il est extrêmement fonceur. OK. Il est une est tout jeune. Il était déterminé.

Il parlait déjà à la déconse comment il voulait travailler, se ramasser de l'argent. Il avait des plans. J'étais vraiment surpris. Parce que moi-même, je n'ai pas cette initiative-là en moi. Je me disais, s'il est sur le bon chemin, c'est parfait. En même temps, je comprends.

Je fais un parallèle, si tu penses à tous les grands criminels, je ne classe pas ton gars là-dedans, mais c'est tous des coches à remplir. Quelqu'un de déterminé, quelqu'un de fonceur, quelqu'un d'intelligent, quelqu'un qui aime l'argent, qui veut...

En même temps, tu te dis, Chris, oui, il va foncer dans la vie, tout ça, puis en même temps, c'est des qualités de criminel. Ce n'est pas parce que tu as ces qualités-là que tu deviens criminel. Si tu es un grand criminel, en général, quand tu gères une famille

de mafieux ou du crime organisé, tu es quelqu'un d'intelligent, de structuré, de fonceur, de leader. Des fois, c'est ça. Ça peut. Malheureusement, on sait que la Coupe a mal viré. Écoute, moi, j'ai la mentalité.

Je ne suis pas un gars où j'ai mis les pieds une fois au Nouveau-Brunswick. Ce n'est pas un coin que je connais beaucoup. Je ne sais pas. Ça ressemble à quoi? Moi, j'ai grandi dans un coin de Longueuil. Tu n'es pas surpris quand tu entends que j'ai commencé à fumer des Longueuil. Tu n'es pas surpris quand tu entends que j'ai commencé à fumer des joints à 12 ans

et que je volais, que j'ai volé des chars et que je me battais parce que je viens d'un coin un peu rat de Longueuil, un peu trash. Mais Nouveau-Brunswick, on dirait que ce n'est pas ce que j'ai en tête. À Nouveau-Brunswick, il y a de la dope, il y a ci, il y a ça.

Ce n'est pas une mentalité que j'ai. C'est moi qui est off? Non, pas nécessairement. Je reste du côté de Moncton, au sud-est de la province. Mais j'ai grandi au nord-est de la péninsule acadienne. Si tu regardes la map, il y a deux petites îles au nord-est. Tu as Lamec et Miscou. Moi, c'était à Lamec.

À l'époque, pré-Internet et tout ça, on était pas mal coupé de la société. Ça fait que c'était à la Mecque. Puis, je veux dire, à l'époque, pré-Internet puis tout ça, on était pas mal coupés de la société. Ça fait que c'était une place assez violente. Moi, je suis le dernier d'une famille de six. Puis mes parents m'ont eu quand même assez âgé. Ma mère avait déjà 43. Mon père était début cinquantaine. Tu sais, mon père est né en 1924.

Il aurait eu 100 ans au mois de juin, tu sais, là. Puis mon père était alcoolique, mais ma mère était tellement abusive et violente que, quand j'étais jeune, je pensais que l'alcoolisme était une qualité. Parce que quand je voyais mon père sur la brosse, il était joyeux, il était heureux, il jokait. Parce que mon père était quelqu'un d'habituellement assez calme, assez tranquille, réservé. Tandis que ma mère nous a tous battus, et je suis convaincu qu'elle a battu mon père à un moment donné aussi. Ça fait, tu sais, moi, quelqu'un m'approchait quand j'étais jeune,

puis il disait que j'ai un membre de famille qui est alcoolique. Moi, j'étais comme, « God! » Moi, j'étais comme, « Écoute, mon père, il boit, il est joyeux. Ma mère, aucune alcool, rien. » Puis elle nous bat pour aucune raison. Puis ma mère, quand elle fait ça, c'était pas pour nous donner des leçons, c'était pour créer des dommages. À un point tel, je suis parti de chez nous,

de mon plein gré, à trois ans. Je sais qu'on est là pour parler de ton gars, mais tu m'amènes dans un layer, je trouve ça complètement... C'est fou. Tu nous as dit, en plus... Là, écoute, ça file de tout bord, de tout côté dans ma tête

parce que ça me fait capoter. J'ai même des frissons avec l'image que je viens d'avoir en tête parce que ton gars a mal viré d'une bonne famille et tu avais toutes les cartes en main pour mal virer, clairement. Puis tantôt, quand tu me disais que je venais d'une petite place, on était isolés, tout ça, moi, je m'attardais à ce que tu me dises que c'était tranquille, il n'y avait pas grand-chose. Puis la première chose que tu me dis, c'était violent. J'étais comme, hé, Christ, c'est comme pas l'image que j'étais dans une petite place, on était isolés, tout ça. Moi, je m'attache à ce que tu me dises « Hey, c'était tranquille, il n'y avait pas grand-chose. » Puis la première chose que tu me dis, c'était violent.

J'étais comme « Hey, Christ, c'est comme pas l'image que j'avais. » Puis là, tu me sors d'une mère violente, d'un père alcoolique, puis le positif, c'était « T'sais, écoute, on dirait que tu viens de me flipper 180 de tout ce que j'ai en tête parce que la trois-quarts de mes invités, c'est complètement l'inverse. On parle d'un père alcoolique,

violent, d'une mère qui a été battue mon père c'était un ange c'était quelqu'un d'extrêmement calme sauf ça le défaut c'était justement l'alcoolisme mais moi je ne l'ai pas trop connu ça parce qu'il était déjà assez âgé par le temps que je suis né quand je dis que je suis parti de chez nous à 3 ans

je ne suis pas parti me pogner une job parce qu'on avait figure out c'est que ma soeur qui est la suis parti de chez nous à 3 ans, je ne suis pas parti me pogner une job. Non, non. Je pense qu'on avait figure out. Ma soeur qui est la plus vieille chez nous, elle qui a eu 70, c'est comme moi, j'ai 48, ma soeur a 70. C'est une bonne idée. Apparemment, parce que moi, je ne me souviens pas de ça. À 3 ans, on m'a expliqué ce soir-là

un million de fois, mais j'ai dit, j'ai demandé à ma soeur, qui est ma moraine, avec son mari d'époque et mon père, je lui ai dit que je m'en viens vivre avec vous autres. Et là, elle a appelé ma mère. Elle m'a dit, qu'est-ce qu'on fait avec ça? Éric veut rester avec nous autres. Nous autres, on a un appart. Puis ma mère a dit, gardez-les une semaine ou deux,

tant qu'ils sont ennuis, puis on reviendra. Je suis porté à bâtir un an pour mes études. Tu n'es jamais retourné chez tes parents? Je ne suis jamais retourné chez mes parents. Je reste avec ma soeur. Ils se sont construits une maison. J'avais ma chambre. Ils ont eu un enfant, qui est mon neveu, mais on est cinq ans plus jeunes. C'est un frère pour moi. Il ne m'appelle pas mon oncle.

Non, non, non. Je voyais mes parents. Chaque chance que ma mère avait de me mettre la main dessus, elle ne se gênait pas. Mis à part de ça, ma soeur a fait ça pour me protéger le plus possible. Parce qu'elle savait dans quoi tu vivais.

Oui, parce qu'elle a vécu ça elle aussi, mes frères, mes autres soeurs aussi. Ça fait qu'elle savait, ça fait qu'elle m'a pris et elle m'a protégé. En grandissant, quand j'ai vu qu'un jour j'aurais possiblement une famille, mon but c'était, OK, ils ne vivront pas ce que moi j'ai vécu avec mes parents.

En tout cas, du côté avec ma mère, je devrais dire. Je ne voulais pas qu'ils vivent ce que j'ai vécu non plus. Puis là, je dis pas que c'était partout où c'était violent, mais il y avait des places, étant donné que on était assez isolés de la société et tout ça. Beaucoup d'alcool. Exactement.

T'as rien d'autre à faire. Ben, c'est ça. T'as le bout de la gueule. Boire puis fourrer, c'est pas mal. On va le dire de même. Moi, gêné comme j'étais, je buvais juste. Je fourrais pas bien quand j'étais jeune. Mais c'est ça, ça fait... Mon idée, c'est OK, on va aller vivre en ville.

On va aller du côté de Moncton. Je vais déménager là pour mes études. Puis j'ai dit OK, si je pars avec des enfants, je vais les élever ici. Comme ça, ils vont être à l'abri de ça. Puis ils vont avoir une meilleure vie, du moins une meilleure enfance que moi j'ai eue. C'était ça le plan, ça a toujours été ça mon but

avec mes enfants quand je suis sorti de par chez nous. Puis jusqu'à date, je pensais que je réussissais, je pensais que je les avais écartés de ça. Puis là, quand j'ai vu mon fils commencer à virer tout croche, c'était comme... T'avais-tu une crainte? Tu sais, on répète souvent des patterns qu'on a vécu. Tu sais, souvent, beaucoup d'agresseurs sont désagressés.

Beaucoup de parents violents ont eu des parents violents. C'est-tu quelque chose que t'as craint de toi-même à un moment donné? De dire, « Hey, j'ai peut-être ces gènes-là de ma mère. » Est-ce que t'as déjà senti ça? Est-ce que t'as souvent fallu que tu te parles? Est-ce que t'as déjà frôlé la violence? Je ne sais pas si tu comprends ce que je veux dire. Moi aussi, je suis un parent.

Je ne frappe pas mes enfants. J'ai jamais frappé mes enfants. Je ne te dis pas que je n'ai jamais eu l'image dans ma tête de faire « il se tapait » par la fenêtre. Mais on s'arrête. Heureusement, il y a beaucoup de gens qui sont capables de s'arrêter. Malheureusement, il y a des gens qui ne sont pas capables de s'arrêter. Mais quand tu as vécu la violence, souvent,

elle sort sans contrôle. C'est ça. Surtout avec ma fille, parce que je l'ai eue, je suis quand même assez jeune, j'avais 22. Puis là, c'est ça, c'est un bébé. Là, tu apprends ça sur le tas. Oh, ça ne dort pas toutes les nuits. Ça pleure pour tout. Puis, tu sais, là, c'était comme...

Là, je sentais des fois des frustrations. Puis là, tu sais, à quelque part, c'est ça qui m'arrête aussi parce que là, ça m'a mené à ma mère. Ça fait que j'étais... Non, non, je ne veux pas être ça. Ça fait que... Elle va prendre une mort,

je vais respirer un petit peu. Puis, tu sais, là, adapte-toi à ça. C'est ça, ta réalité à ça. Tu as un enfant. Puis, c'est avant d'être parent, tu te disais tout le temps que personne n'allait revivre ça ce temps-là, tu as un enfant, puis avant d'être parent, tu te disais tout le temps que personne n'allait revivre ça chez vous, puis il y a ta promesse.

Ça a été, j'avoue, ça a été difficile, surtout aussi jeune que ça, puis c'est à l'époque, c'est comme je dis, je n'ai jamais pris de drogue, mais à un moment donné, je prenais un coup quand même assez solide, parce que je suis musicien, je jouais dans lesun club aussi ça fait que c'est toujours d'un club le tarif de coucher à 2 3 du matin tu peux pas dormir pour changer de couche pis et biberon dans une dernière c'est ça l'hôpital était un peu pacté là pour ne pas dire

beaucoup pas que c'est ça a été ça a été rough mais en même temps c'est à mon avis, si je veux vraiment être un bon parent, il faut que je prenne des bonnes décisions, il faut que je fasse des sacrifices. Ça fait que là, la musique a pris le côté un peu, même l'humour aussi. Je me suis concentré là-dessus. Aujourd'hui, c'est comme ma fille qui a 26. On a une bonne relation ensemble. On est capables de se parler, d'être francs et honnêtes avec nous autres, de joker ensemble. Tout ça, je m'aperçois que ça valait la peine.

Puis ça a été la même chose pour ses deux frères aussi. Ça fait que de voir son frère justement virer de même, des fois, je suis comme... Tu sais, je m'attends pas d'être nominé un jour pour père de l'année, mais en même temps, tu sais, avec les trois... Tu as été le même père pour les trois. Exactement. Puis même avec mon garçon, à en même temps, avec les trois... Tu as été le même père pour les trois. Exactement. Même avec mon garçon, à un moment donné, j'étais le plus proche parce qu'on avait

les mêmes intérêts que sur la musique, côté cinéma. Il y a un sens de l'humour et un sens de la répartie humoristique que des fois, ils m'envoyaient des jokes. J'irayais et après ça, j'étais comme « Écoute, c'est moi l'humoriste. Pourquoi je ne pense pas à ça?

On n'était vraiment pas chanceux. On faisait beaucoup d'activités. On allait voir. Il était passionné du groupe Kiss. On avait été les voir. Je l'avais porté voir ACDC. Il était dans le basketball. On allait voir la NBA à Boston.

On faisait plein d'activités. Quand ça arrivait, j'étais, voyons. Il n'était pas destiné à ça avec la vie qu'il avait avec les autres. Je ne pensais pas. Samir et moi, on n'était pas le meilleur match.

On s'est rencontrés jeunes et on était des personnes assez différentes. On a pris une chance pareille. On a quand même été ensemble pendant 20 ans. Comme toute coupe, on a eu des hauts et des bas. Mais en même temps, sa mère aussi, je la considère

comme une bonne maman avec les enfants. Oui, ça, on ne l'exclut pas. On ne le nomme pas. Ça ne te dérange pas, mais c'est ça. Je ne parle pas des gens qui n'étaient peut-être pas à l'aise avec cette histoire-là non plus. C'est ça. Dans les derniers trois ans, à part la pandémie,

je me suis séparé, divorcé et remarié. Ça fait que ça a été... Il y a eu des gros chemins. C'est avec tout ça, avec mon garçon justement, c'est surtout pendant la pandémie que pour lui, ça a vraiment tout... Je vais peut-être revenir sur ton ex un peu, parce que je serais curieux peut-être.

En tout cas, si tu es à l'aise, de voir aussi elle, comment est-ce qu'elle le vit. J'imagine que vous vous êtes séparés, mais en même temps, j'ai l'impression que ça garde un certain contact. En tout cas, on en reviendra tantôt. Je te ramène à l'adolescence de ton gars où tu disais justement que c'est les joints

qui commencent, puis tout ça, puis école secondaire, c'est là que ça commence. Oui, exactement. C'est là. C'est les amis qui se tiennent avec, puis tout ça. Puis moi, je ne suis pas vraiment conscient de ça, je ne le vois pas vraiment. Puis les amis qui m'apportent à la maison, ils se semblent d'être des bonnes personnes.

Si je parle à leurs parents, parce que des fois, il y en a qui couchent chez nous, lui, il va coucher ailleurs, puis on se parle, puis ça donne vraiment des parents, des bons parents à vous aussi, c'est là que j'ai des bonnes places. T'as pas de red flag là. Exactement, c'est là. Mais c'est ça, en cachette, mais quand tu te rencontres tout en cachette,

c'est là que... En même temps, je veux dire, c'est de l'adolescence, je veux dire, qui l'a à peu près pas faite, je me mets pour, tu sais, ça ressemble à ça, puis c'est à partir de quel moment qu'elle est là on parle de choses normales jusqu'à 20 ans tu es ado mais des jours mais c'est quand que ça prend une tournure c'est surtout pendant la pandémie parce que là je pense qu'on avait sorti

de ce qu'on a découvert la boxe et était devenu comme plus athlétique puis l'athlétisme d'un famille chez nous autref tout cas, moi, c'est son frère, sa soeur, non. Puis pas de problème. Mais lui, il était beaucoup plus athlétique. Puis là, il avait découvert la boxe. On avait découvert un gym qui entraînait pour boxeurs. Il a fait une couple de sessions. L'entraîneur venu moi, il a dit, je ne vais pas t'inquiéter, mais ton gars, il l'a. Puis là, il est fin de l'adolescence. Oui, c'est ça. Je me dis que 4 ans, il a 15-16 en pandémie. Puis là, il me dit, écoute, donne-moi un an et demi puis il va être prêt pour le ring.

Il a le power, il a la force, il a l'agilité, c'est juste de gagner l'expérience. Il dit, mais d'après moi, je peux faire de quoi avec lui puis s'il veut. Puis là, il était vraiment excité de ça, il était passionné, il s'entraînait. Comme un but un peu. Oui, exactement. Là, il y avait une direction puis c'était. Il était passionné. Il s'entraînait. Comme un but, un peu. Oui, exactement. Là, il y avait une direction. Puis c'était quoi qui était sain. Puis c'était clean.

Ça fait que j'étais comme, OK, on y va avec ça. De toute façon, on t'encourage. L'équipement que t'as besoin, l'entraînement, on y va. Là, la pandémie fesse. Le gym ferme. Le gym ferme. Puis là, au début, on a dit, bien, écoute, un mois ou deux, ça va être réglé, ça, là. Puis on va passer à autre chose.

Puis finalement, non. Ça fait que là, on est à la, ça va être réglé, ça, puis on va passer à autre chose. Puis finalement, non. Ça fait que là, on est à la maison. Moi et sa mère, ça commence à aller mal. Déjà un peu avant la pandémie, on s'apercevait qu'on allait un peu nos chemins séparés. Mais là, avec la pandémie, ça a accéléré les choses. Mais là, c'était en phase rouge.

Moi, je suis écoeuré. Je ne veux plus te voir de la face. Je m'en vais à nulle part. Je ne peux pas sortir. Du coup, dans ce cas-là, tu restes dans la maison. Je pense que ça a été dur pour bien des couples la pandémie. Il y a eu bien des bébés, mais il y a eu bien des divorces aussi, je pense.

Lui aussi, il ne peut plus voir ses amis. Il ne peut plus rien faire. Il vit cette frustration-là aussi. À un moment donné, il ne peut plus voir ses amis, il ne peut plus rien faire. Ça fait que lui, il vit cette frustration-là aussi. Puis là, à un moment donné, on s'est aperçus, il sort sans nous dire. Ça fait deux, trois fois, la police vient nous le ramener. Puis il dit, ça, c'est votre gars, il était à une maison, il n'est pas supposé être là. Puis oui, on s'excuse.

Là, finalement, moi et mon ex, on se sépare, je m'en vais. Là, je n'ai pas une situation idéale parce que je suis à temps pour un appartement qui allait être en construction. Mais là, avec la pandémie, il y a des délais, il y a des retards. Moi, je suis parti de la maison janvier 2021. Et le midi de l'appartement

va être prêt au mois d'avril. J'ai été voir mon neveu à qui j'ai grandi avec. J'ai dit, regarde, je peux-tu coucher sur ton sofa un mois ou deux? » Il y a une couple de mois, c'est ça? Oui, finalement, ça a été 13 mois sur son sofa. Ça a été construit. Ça fait que là, je n'avais pas la place idéale pour...

Il y a eu une petite distance qui s'est créée entre toi et ton gars à ce moment-là. Exactement. Tu n'avais pas de chez-vous, tu n'avais pas une chambre pour lui. Non, c'est ça. Ça fait que là, il continue à déraper plus. Puis, à un moment donné, il est juste comme disparu.

On savait plus où il était. Qu'est-ce que tu veux dire par déraper un peu plus? Ben là, la drogue. C'était plus de drogue. Au début, il se cachait. Il venait pas nous voir s'il était... S'il était gelé. Mais là, il se cachait juste plus. Il venait nous voir. Tu le voyais.

À un moment donné, il est parti avec ses amis. Il est resté dans les maisons. À un moment donné, j'ai eu un appel. Il y avait un enfant, un ado qui avait fait un overdose, qui était décédé. On voulait savoir si c'était le mien ou pas. OK, ça a été dépassé. Quand tu parles de la partie du moment où tu n'as plus eu des moments où tu n'as plus

d'asseoir, d'essayer de discuter avec lui de ce qui se passe. Mon gars, as-tu besoin? Je suis là. Oui, mais il était tellement rendu frustré. Il ne voulait plus écouter. À un moment donné, j'avais été le chercher chez ses amis. Il était gelé.

Il était grande. Il disait que la vie difficile que j'ai eue, puis là, j'étais comme, hein? Puis il dit, tu me battais à tous les soirs, papa. À tous les soirs, je te batte. Là, j'étais comme... C'est pour ça que j'ai pensé, non, j'ai dit, OK, là, on va se parler le lendemain matin, parce que là, t'as vraiment les affaires. T'es pas là, là. Oui, parce que lui'ai pensé, non, j'ai dit, OK, là, on va se parler le lendemain matin parce que là, t'es après moi et les affaires.

T'es pas là. Oui, parce que comme moi, on est tous les deux passionnés de lutte. Puis le soir, avant de se coucher, quand on était tout jeunes, on luttait pendant 15 minutes puis on faisait de la lecture pendant 15 minutes. Puis lutter avant de se coucher, c'était sacré.

Il n'y avait pas de lecture si on ne luttait pas avant. Mais là, il était après qu'on fasse ça que j'étais après le bat à tous les soirs. Ça fait là, le lendemain, il s'est apparlé. Il s'est ramené. Puis là, j'ai dit, OK, on va en parler. Parce que là, écoute, là, je suis sûr que tu ne m'aimes pas les affaires. Tu te rappelles que quand tu étais jeune,

on appelait ça se batailler. Il dit, oui, oui, papa, oui, oui, je le sais. Je dis, OK, regarde, peut-être que ce que tu prends, ce n'est pas la meilleure chose des trois. Si tu confondes les affaires de même. J'ai dit, je ne suis pas le père parfait, mais en même temps... Je ne t'ai jamais battu.

C'est un jeu. C'est toi qui voulais ça. Même quand ta mère travaillait, on se disait, tu vois, maman n'est pas ici, on ne l'ira pas, on va se batailler une demi-heure. Au lieu de 15 minutes de lutte, 15 minutes de lecture, on va se batailler une demi-heure. Au lieu de 15 minutes de lutte,

15 minutes de lecture, on va se faire une petite demi-heure de ring et on va s'amuser à la place de... Je m'en reconnais. Je m'en reconnais tellement. Le podcast est aussi une présentation Mind Blow. Mind Blow, compagnie québécoise de Sam Baudry. Sam qui est

déjà venu faire le podcast au Parloir épisode 20. Sam qui a aussi le podcast Pas Ordinaire auquel j'ai participé. C'est quoi Mind Blow? Mind Blow, c'est une boisson énergisante, mais avec des noeuds tropiques dedans. Ça, ce que ça fait, c'est que ça te donne un kick qui va durer

plusieurs heures sans te défoncer la patate. Fait que c'est super le fun. En plus, ça t'aide à rester focus puis ça aide la concentration. Ça goûte bon. C'est disponible dans plein En plus, ça t'aide à rester focus, puis ça aide la concentration. Ça goûte bon. C'est disponible dans plein de places, entre autres chez les shops santé. Sinon, tu vois le site Internet en ce moment. Sinon, description YouTube, t'as tous les liens. Mais si tu l'achètes directement sur leur site Internet, code promo, parloir, 10% de rabais. C'est bon, c'est beau, c'est efficace, puis en plus, il n'y a pas de sucre.

Pour les gars de gym, c'est excellent, pas de calories, bon goût, bon kick, mind blow, nootropique, check ça. Je me reconnais tellement. Je m'excuse. Une couple de jours après, il est gelé encore. Il revient à la maison.

Quand j'étais jeune, tu me battais. OK, bien, si on est pour tourner en rang. Je dis, quoi, qu'est-ce que tu veux? Mais tu le sais, mon enfant, ton coeur. Je dis, tu le sais, là. Après un bout, encore une fois, il est disparu. Il est resté avec des amis et tout ça. Puis, il nous revenait un moment donné.

Puis, moi, entre ça, j'ai rencontré elle que j'ai mariée l'été passé. On a déménagé ensemble. Puis, après un bout, il venait rester avec nous. Parce que sa mère ne voulait plus l'avoir. On a déménagé ensemble. Puis après un bout, ils venaient rester avec nous parce qu'ils ne voulaient plus l'avoir. Puis même quand je restais chez mon neveu,

au mois de juillet, à un moment donné, elle ne voulait plus l'avoir pendant le mois de juillet. Puis ça fait, je dis, bien, écoute, je ne te laisserai pas dans la rue. Ça fait, ils couchaient sous le sofa

puis je couchais dans mon char. Tu sais, là, je travaille deux jobs 7 jours sur 7. Je fais de l'humour, je fais de la musique. Je ne manque pas d'argent, mais je couche dans mon char.

Parce que j'étais réduit à ça. Pour ton gars, tu sais. Il est là, il est sur le sofa, il dort là. Au moins, je le sais. Le temps qu'il est avec moi. À un moment donné, ma soeur m'a dit, apporte-le à la pénalité.

Apporte-le avec moi. Parce que mes enfants, ma soeur, au lieu de l apporte-le à la péninsule, il ne peut pas se dire avec moi, parce que mes enfants, ma soeur, au lieu de l'appeler ma tante, elle l'appelle ma mère. Je l'apportais à la péninsule, elle n'a pas eu le temps avec sa grand-mère, elle aimait ça, mais quand elle est revenue, elle avait volé ses pilules. Alors, mon gars, j'ai dit, on essaie de t'aider. J'ai dit, regarde, je fais le plus que je peux.

Puis le plus que je peux faire pour toi, c'est de te rencontrer à moitié chemin. Mais toi, il faut que tu fais l'autre moitié parce que c'est ta vie à toi, c'est ta responsabilité. J'ai dit, je suis là et je te tiens à la main. Surtout que tu vas avoir de l'aide, mon homme, tu vas l'avoir. Je vais être là. Il a dit, oui, père, je sais. Il avait comme des bonnes passes, mais il se virait de bord, puis il était disparu. Une des dernières fois que j'ai vu,

il est arrivé chez nous, puis là, il était complètement gant, il voulait de l'argent, il voulait de l'argent, puis là, il fouillait. Il fouillait dans les tiroirs de la commune devant moi comme s'il allait comme... Non, je dis, il n'y a pas d'argent, c'est du stencil, mon homme. Puis j'ai dit, l'argent,

je ne pense pas que c'est une bonne idée. Je ne peux pas t'arrêter de t'autodétruire, mais je dis, je ne participerai pas à ça. Parce que... Ça fait cinq ans que je suis un cœur d'or, un cœur d'insensible. On avait été au restaurant une fois, puis j'avais pris à manger manger puis on avait un étiré en itinérant sauter il ya pas passé il ya des nissan burger c'est là ce genre de garçon le temps que j'ai dit je veux peut-être être détruit. Il m'a pas aperçu.

Il a pris les clés de l'auto à ma blonde, qui est mon épouse à ce temps-là. Il a essayé de le voler, mais il était trop gelé. Il était pas capable de conduire. Il est parti pendant à peu près trois semaines. Quand ils sont revenus, j'ai dit, mon gars, je veux plus t'avoir chez nous.

On peut pas vivre comme ça, nous autres. Ça fait que j'aie des coups de manga. Je ne veux plus t'avoir chez nous. On ne peut pas vivre comme ça, nous autres. Ça fait qu'elle est jusqu'à... Elle est juste partie. En quelle année, ça? Ça, c'était... 2022. Il était majeur, là. Oui, oui, il était majeur, oui. Puis... Il était majeur. Oui, il était majeur.

Comment je me mets dans ta tête, je me donne de père ce que je suis, je comprends. Il faut que tu tires la plogue pour toi, pour ton autre gars, pour ta blonde, pour ta vie, pour ton kit de 18 je comprends que manet

mais ça doit être un travail sur toi même de la cd de voir face aux autres on y est resté avec nous mais si je n'avais pas de clé pour chez nous je peux pas pouvais pas lui laisser une clé. Je ne lui faisais pas confiance. Je lui disais, écoute, tu vas voir tes amis. C'est correct. Il y avait un ami qui ne restait pas loin. Je connaissais ses parents. Mais viens pour 11 heures. Je lui dis, moi, je travaille le matin.

J'ai des choses à faire. Puis je lui dis, toi, venez te coucher. C'est une bonne discipline pour toi. Après devenir un adulte, les responsabilités, ça va commencer à venir. Oui, mais tu sais, il arrivait tout le temps à minuit, une heure, des fois deux heures. Moi, je n'attendais pas. À tous les fois, je lui disais, écoute mon homme, 11 heures s'il te plaît. À un moment donné, je vais dormir, je ne t'entendrai pas, tu vas rester dehors. Je ne croyais pas. Il y a un petit peu de respect mon homme. Je te prends avec toi parce que tu es mon garçon, je t'aime,

je vais faire n'importe quoi pour toi, pour t'aider, mais il y a une limite. Puis là, quand il a dit de nous voler, il est revenu, j'étais comme non, je lui ai dit excuse-moi, non, je ne peux plus. Tant que tu ne veux pas t'ai vu, là, j'étais... Moi et Samir, ça a mal fini. Là, on a un meilleur thème aujourd'hui, mais c'est... On garde nos distances, puis on se parle justement pour les enfants et tout ça. Puis là, je regarde ça des nouvelles de notre gars,

laisse-moi savoir, puis je ferais pareil. Puis là, le temps des fêtes arrivait, puis j'avais beaucoup de dis ferais pareil. Puis là, le temps des fêtes arrivait, puis j'avais beaucoup de difficultés, puis moi, le temps des fêtes, c'est spécial. Moi, c'est mon temps préféré de l'année, j'aime ça, c'est tout le temps... Comme tu dis, ma fille a 26 ans, puis c'est là, elle me texte tout le temps, laisse-moi savoir,

c'est quand tu décores l'arbre, je veux pas manquer ça, c'est parce qu'on a un souper, on décore l'arbre, on écoute des films de Noël, c'est là. Encore aujourd'hui, c'est chouette. C'est une chose importante. J'ai mes petites routinesoute des films de noir. Encore aujourd'hui, c'est chute. C'est sûr que c'est important. J'ai mes petites routines annuelles de Noël avec la famille, avec mes enfants. Puis là, il était pas là.

Puis... C'est dur, mais c'est... C'est la réalité. Je fais ce que je peux avec ce que j'ai. Faut-tu penser aux autres aussi qui sont là? T'en as deux autres. Moi, puis... Exactement. tu penses aux autres aussi qui sont là t'en as deux autres moi puis exactement

puis là je suis comme je parle justement à sa mère puis sa mère m'a dit écoute moi j'ai fait paix avec le fait que la police va m'arriver soit qu'il est mort soit qu'elle tue quelqu'un puis j'ai dit ouais je suis rendu là moi aussi je pense puis là le temps des fêtes

à Noël mon neveu, il était en route pour venir souper. Puis là, il me dit, j'ai vu ton gosse. Je me dis, je l'ai ramassé, il s'en vient avec nous autres. Là, il était avec nous autres à Noël. Il fallait passer, mais... Il ne s'en venait pas chez vous, c'est un peu raison. Oui, oui, c'est un 25 décembre, en plein hiver,

il était dans les rues, puis il n'avait nulle part à aller. Ça a été vraiment... Puis là, je l'ai vu, puis ça faisait, bon, 4-5 mois, je n'avais aller. Ça a été vraiment... Puis là, je l'ai vu et ça faisait quatre ou cinq mois que je n'avais pas eu de nouvelles d'Orient. Je l'ai vu et... Ce n'était pas beau avant. Pas juste la façon qu'il était, la façon dont il parlait.

Il parlait de ses overdoses et il commençait à consommer au point de faire des overdoses. Puis... Il a mangé et il a été se coucher. J'ai dit, écoute, mon homme, Il commençait à consommer au point de faire des overdoses. Il a mangé et il a été se coucher. J'ai dit, écoute, mon homme, je ne savais pas que tu allais être avec nous autres. J'ai dit, je n'ai rien pour toi. Je n'avais pas de cadeau pour mon garçon.

Il ne guérait pas. Il était vraiment comme, whatever. Il a été se coucher et il a dormi comme 15 heures jusqu'à temps que sa mère est revenue. Il a cherché les enfants parce qu'ils allaient voir sa famille le lendemain il est parti et puis ça a été la dernière fois que je l'ai vu là ça c'était ça décembre 2022 tu as comme envie de l'attacher je sais pas ce que tu veux dire tu as quasiment envie de le séquestrer de l'attattacher. Il ne sort pas de là. Il n'y a rien de bon dehors pour toi. Je voulais crier par la tête.

Je voulais le brasser. Réveille. Tu ne vois pas. Tu as toutes les options à toi. Je lui dis que tu as tellement de talent, tu as tellement de potentiel. Tout ce que tu fais, tu réussis. Mais là, tu te lances dans le chemin de la destruction,

de l'autodestruction. Si tu réussis à ça aussi, je lui dis que tu pourrais te virer de bord etances dans le chemin de la destruction, de l'autodestruction. Si tu réussis à ça aussi, tu pourrais te virer de bord et aller dans le positif. Imagine ce que tu pourrais réussir et aider les autres. J'ai dit que tu as ce potentiel-là en toi. En même temps, ça fait cinq mois que tu ne l'as pas vu, donc tu as juste envie de profiter d'avoir ce moment-là, de vivre ce moment-là parce que oui puis l'homme au

janvier ça m'a rappelé j'ai dit à 6,3 j'ai dit j'ai pas besoin j'ai dit c'est un ou l'autre. Puis elle m'a dit, la police est ici, il est accusé de tentative de meurtre. J'étais là, je me suis dit, bon, moi, il y a encore envie. C'est juste ça que j'étais capable de me dire. C'est un soulagement. À quelque part, je m'attendais à un ou l'autre.

Puis honnêtement, je pensais que c'était l'autre qu'elle arrivait les fois qu'il est arrivé chez nous complètement défoncé puis pied malade c'est déjà laissé me réveille la nuit parce qu'il dormait pas celui d'eau s'il vomissait pas aussi fort ce qui allait être mal à passer au moins qu'elle soit le côté possible avec sa tc ça fait côté et pas s'étouffer avec ça. Ça fait que je m'attendais vraiment à ça. J'ai dit, OK, c'est grave ce qu'il vient de faire. Est-ce que tu veux, est-ce que tu peux,

en train de détailler un peu ce qui s'est passé, tu sais-tu un peu... Il se tenait avec des gangs. C'était un règlement de compte. Il devait de l'argent pour sa consommation. OK, ton gars devait de l'argent pour sa consommation. Ça fait qu'ils ont dit,

tu vas nous rendre ça d'une façon ou d'une autre. Ils ont été dans le stationnement avec ce gars-là et ils ont dit, écoute, c'est toi ou c'est lui. Mon gars a dit, c'est pas moi, certain. Il l'a pas gardé sept fois dans le stationnement, puis il l'a laissé là pour mort. Mais lui, le gars, qui était un gars de l'Ontario, mais qui vivait au Nouveau-Brunswick,

s'est rendu de peine misère à une maison qui était pas loin du stationnement, qui avait été laissée, puis les gens dans la maison, quand ils ont entendu le bruit, ils ont paniqué. Ils ont appelé la police. Ils l'ont emporté d'urgence à l'hôpital. Ils ont réussi à lui sauver la vie. Je crois qu'il est retourné de nouveau dans sa province, de ce que j'ai su.

Je ne m'y ai pas trop tenu au courant. Je comprends. Non, non. C'était juste pour... On n'a pas besoin de plus de... Puis... Ça n'a pas été long qu'ils l'ont arrêté. Non, non, non. Il a été identifié, puis c'est tout de suite.

Puis... Sur le coup, il a dit... La seule chose qui est triste là-dedans, c'est que je n'ai pas fini la job. C'est ça qu'il a dit aux policiers. Ça fait que c'était OK. Il est vraiment... Il n'est plus là. c'est à dire aux policiers c'est pour ça un peu je me sens coupable de ça mais c'est pour ça que je me suis un peu écarté de ça quand même je serai là que ça va faire assitôt pressé à rien. Non, non, j'avais pas la force. J'y ai pensé, puis il y a une fois, j'ai mis mes souliers, j'ai pris mes clés,

puis je suis juste en train de dire non, je peux pas, je peux pas dire ça. Je peux pas voir mon carré. Je l'ai vu à Noël, il était plus là, il était tellement absinthe, il était tellement étranger pour moi. C'est quoi?

Il me parlait, puis tout ce que je disais, c'est qui, lui? C'est pas mon garçon que j'ai passé mes journées à écouter des vieux films des années 30-40 en noir et blanc. On était tous deux passionnés de ça. C'est pas lui, ça. Puis je me demande pourquoi il est le même. Il n'a pas eu ça chez nous. Il n'a pas de quoi qu'il a connu.

Il a vraiment sorti pour aller découvrir ça lui-même. Son frère et sa soeur n'ont aucun intérêt là-dedans. Jusqu'à 14, mais en même temps, jusqu'à date, ils n'ont aucun intérêt là-dedans. Ma fille non plus.

Il y a une partie de moi qui me dit « OK, je ne sais pas où j'ai failli. » Mais en même temps, mes deux autres enfants font bien aussi. En général, c'est comme « je suis tellement déchiré là-dedans. » Ton gars a eu quoi comme sentence? Il a fait un deal avec le juge.

Il a eu quatre ans. Mais le juge... Il a appelé deal avec le juge. Il y a eu quatre ans. Puis, le juge… Il a appelé des coupables directement. Oui, c'est ça. Il n'y a pas eu de procès. Non, il a appelé des coupables. Puis, le juge a dit, c'était chanceux que ce n'était pas la vie. Il a dit, j'espère que tu réalises ça.

Il a dit, j'espère que tu es en prison. Tu vas réaliser ça. Mais, c'est ça. C'est quatre ans pour, justement justement tentative de meurtre. Ça en est extrêmement bien sorti on va se le dire. Oui oui. C'est une sentence très... Parce qu'au niveau de Bonne-Duy avec Majord c'est 19 ans ça fait que je pense que ça...

Ça a joué un peu... Oui ça a donné un petit peu plus de temps parce que je pense qu'il y avait comme 18, le moment des effets et tout ça. Je pense que ça a eu un impact aussi. En quelle année? Ça fait combien de temps qu'il est en… La bonne nouvelle, c'est que j'ai parlé deux semaines passées. Il m'a appelé. J'écrivais régulièrement. Je lui ai dit, écoute, tu peux m'appeler, tu veux m'écrire, si tu veux m'ignorer, j'ai dit, je respecte ça, mais moi, je vais continuer à t'écrire.

Porte est ouverte. Oui, c'est ça. J'ai dit, écoute, là, j'ai écrit avec le garde-là, tu as fait ça au fond du baril, tant ça, je m'assure, c'est par en haut. Je dis, je sais que tu es capable, je sais que tu as le talent en toi, puis je dis, écoute, quand tu veux. Mais là, je le sais, il y avait un peu de difficulté parce qu'il a été transféré de prison quelque part à mi-chemin. Mais là, c'est ça, il m'avait appelé. Je vois mon téléphone,

c'était marqué gouvernement du Canada. Je lui réponds, puis là, j'étais comme, ah, ça doit être les impôts. Moi, je paie bien les impôts à tous les ans. Puis il m'appelait à tous les ans, puis j'étais comme, ah. Tente pas de délire avec ça, ma fille. Oui, j'ai laissé mon cellulaire là. Il a rappelé cinq minutes après.

J'étais OK, on va dealer avec ça. J'appelais quand la femme s'est présentée comme une agent de sécurité de la prison. J'ai dit, j'ai Alex qui veut te parler. J'ai dit oui, oui, oui. Il m'a dit... Il m'a dit allô. C'est comme une maladie à l'eau. Ça a dit, man,

t'as dit avoir une chaleur qui t'a traversé le coeur. Ah, c'est pire. C'est pire. Ça sonnait bien. Ça sonnait bien. C'est ça que... Une maladie à l'eau, puis elle m'a mis un petit halo énergétique. Ça fait...

C'était comme... Puis je dis, comment ça va? Puis je dis, je porte bien. Puis là, je lui parle de ça 100 ans. Puis je voulais pas vraiment qu'on parle de ça non plus. Je voulais pas que ça soit pesant comme conversation. Ça fait que, tu sais, je me demandais ce qu'il fait. Puis là, il disait, ouais, je fais de la thérapie.

Je travaille sous moi-même. Je garde à prendre des cours peut-être de soudeur. Puis là, il serait éligible pour de l'approbation dans 5 mois. Il dit, si tout va bien. Puis il dit, juste qu'à date, papa, ça va bien. Mais il dit, sinon,robation dans 5 mois. Il dit que tout va bien. Il dit juste qu'à date, ça va bien. Mais il dit que ça serait dans 10 mois. Puis là, j'irais dans une maison de transition

à 1h45 de Moncton, du côté de Fredericton. Puis, je pense peut-être m'installer par là, si j'ai de quoi. Je dis que c'est un plan. C'est tout ce que je souhaite. Je dis, je pense à toi tous les jours. Il dit que c'était juste que le mois d'été, il m'a appelé et qu'il fallait que ça paye car je n'avais pas beaucoup d'argent.

Je lui dis que je vais t'en envoyer de l'argent. Dans ce cadre-là, c'est plus ce que c'était, ça fait que là, oui, c'est plus que c'était. Non, ça fait que... C'est ce qu'on appelle de la cantine. Ça fait que ça aussi, ça a été comme un élément de clanchard pour dire, OK, je suis en contact avec Cédric, puis je vais te parler parce que... J'ai demandé la permission aussi. Je lui ai dit, regarde,

j'ai dit, il y a Cédric, j'ai dit, il est humoriste au Québec, mais il y a un podcast au Parloir, puis j'ai décrit, puis j'ailoir. J'ai écrit. J'ai dit, si j'ai ta permission, j'aimerais parler de ton histoire. J'ai dit, je veux qu'à la fin, que ce soit du positif. J'ai dit, parce que je sais que tu vas t'en sortir. Je crois en toi, mon homme.

Je ne t'ai pas aidé. Je pense à toi tous les jours. Je t'envoie des ordres positifs. Ta grand-mère aussi. Elle veut tout le temps avoir des nouvelles de toi. On sait que tu as beaucoup de talent. On faut que tu es toi qui fais la part des fois il était juste un encoche d'une couple d'années puis c'est ça c'est on va le souhaiter fort votre défense si je Si je peux me permettre un conseil,

si tu en vas en maison de transition, avant, tu ne pouvais pas l'aider, il était là. En prison, il n'y a pas grand-chose que tu peux faire pour lui. La transition, c'est dur. Ce que tout le monde me dit, c'est souvent plus rough parce que là, les accès reviennent,

les habitudes peuvent revenir, il y a moins d'encadrement. Il y a de l'encadrement, mais il y a moins d'encadrement. Tu peux juste de l'encadrement, mais il y a moins d'encadrement. Tu peux juste partir, tu ne rentres pas, tu retombes mandat. C'est là qu'il va avoir besoin de support vraiment. S'il a la tête clean, s'il est prêt,

s'il est jeune, je pense qu'avec la marde qu'il a vécue, peut-être qu'avec des parents, il y a des bons parents, il y a une bonne soeur des grands parents projet du monde proche de lui je pense que puis j'étais honnêtement je lance ou mais voir un jour aussi c'est peut-être lui qui va être assez en face de moi qu'il faut faire donner sa version à lui j'ai dit j'ai dit jamais un jour j quand est-ce que tu as fait des erreurs j'ai dit je sais comme

si sur les réseaux sociaux quand quelqu'un fait une erreur et qu'on devient parfait le haut lui a fait un erreur nous on veut juger mais j'ai dit à mon homme j'ai dit surtout si elle est une place qui est pas du jugement c'est bien sûr mon podcast c'était les dcp je dirais on est à l'épisode 52 la réinsertion la réhabilitation est possible en esthétique le fait est tu peux mettre tu peux mettre beaucoup de beaucoup d'espoir c'était c'est pas une carte garantie mais je pense que tu peux mettre beaucoup d'espoir en ton goût puis quand il ya parlé justement il ya deux semaines c'est le t'as reconnu ton gars. Oui.

Jusqu'à mettre il y a l'eau, il y avait de l'énergie, il avait l'air de bonne humeur, émotionnellement, il était à une belle place. Il a parlé de ses projets, il a parlé de la gare, je me fais suivre, j'ai de l'aide, j'ai des plans. Je travaille à me sortir d'ici.

Il dit que ma probation est là, elle est bientôt. Je travaille justement pour pouvoir l'avoir. Je suis vraiment content d'apprendre ça. Je sais que tu es capable. Tu vas toujours avoir du positif. Je veux toujours dire que je t'aime et que je pense à toi. Le reste de la famille, ta femme aujourd'hui, que tu viens d'épouser,

que tu ailles ça, as-tu trouvé ça dur de dégâts avec elle? Ça a été dur pour toi? Oui, c'est dur. Puis le reste de la famille, ta femme aujourd'hui que tu viens d'épouser et tout ça, que tu ailles ça, as-tu trouvé ça dur, elle, de dégler avec? Tu sais, ça a été un... amener un frein de dire, « Hey, ton gars, là, je ne sais pas ce que moi je veux dire. » Ça n'a pas été facile, surtout le fait que, OK, bien là, il faut se coucher, parce qu'on travaille demain.

Bien, toi, tu vas te coucher, moi, je vais attendre qu'il rentre, pour le laisser rentrer, tu sais. Ça, c'était comme... Puis, bien, ça comprenait ma situation, mais, tu vas te coucher, moi, je vais attendre qu'il rentre pour le laisser rentrer. » Ça, c'était comme... Ça comprenait ma situation, mais on est vraiment heureux ensemble. T'avais quelqu'un qui te supportait. T'avais un bon support, un bon...

Exactement. Là, mon ex, quand je faisais de l'humour, c'était quand je trouvais « Non, non, vas-y, va faire de l'humour, va faire ce que t'aimes c'est là fait que mais là quand il a tenté de voler son auto la décom surtout que j'avais vu pis c'est y assez il essaie de me voler devant moi les fouilles d'interweb je suis comme si je disais que je suis là devant toi tu me vois tu pas là j'ai Il était comme, j'ai besoin d'argent, j'ai besoin d'argent. Il avait une vision de tunnel.

Il était assez vite. Là, il a dit, moi, je m'en vais. À ton âge, je peux pas te retenir. Il est sorti, puis il a pris une église. Mais j'ai jamais reçu. Ta fille, parles-tu de ça avec ta fille? Comment que son frère soit en prison, qu'il aille faire ça?

Elle vit de la frustration avec ça. Je pense qu'elle est frustrée après parce que, justement, pour la vie qu'on leur a donnée, on n'était pas riches, on n'a pas fait le tour du monde, mais on a toujours été là pour eux.

On est encore là pour eux. Ma fille, elle voulait aller en Allemagne au mois de septembre. Elle m'a dit, peux-tu m'apporter à Halifax pour que je prenne l'avion? Pas de problème. On se retrouve, on fera la route. Ça fait qu'elle, pour que lui, il a reçu les mêmes travaux.

Même qu'avec mon ex, il y avait plus de traitements de faveur que ma fille a eu, ça fait qu'elle trouve qu'il est pas mal ingrat d'avoir fait ça avec toutes les chances qu'il a eues. Pour de suite, elle vit comme une certaine frustration envers ça. Mais comme j'ai expliqué, on fait tous nos chemins, on fait toutes nos décisions

à un moment donné. On fait des erreurs, des petites, des moyennes, des grosses. C'est le chemin qu'il a pris. Mais je dis, écoute, la fin de la journée, c'est de la famille, c'est ton frère, puis il faut continuer à l'encourager. – Étais-tu contente quand tu lui as parlé il y a deux semaines? Quand tu lui en as parlé, j'imagine? – Oui, oui. – Tu lui as dit qu'il t'avait appelé pour lui donner des nouvelles quand même. Étais-tu contente quand même

d'avoir, de savoir qu'elle allait mieux, qu'elle allait mieux, ou être un peu dans une zone... – C'est ça, elle est... – Parce que si j'ai fait, tu sais, puis je la comprends, j'ai fait ça avec certains membres de ma famille, moi aussi, j'ai fait si je la comprends j'ai fait avec certains membres de ma famille moi aussi j'ai fait gage peut-être un jour si tu te reprends prouve moi que ça va revenir tant que tu m'auras pas fait des preuves le je pense des gens en a c'est eu puis j'étais mis de côté puis c'est la porte est pas fait est fermée mais pas voir et moi je suis un peu d'aller aller un peu l'aller

sur le bas on va voir on va voir y en parle on va voir ses actions c'est ça qui est important ça fait qu'on va voir qu'est ce que ce point niac va vraiment choisir s'il va vraiment prendre le chemin qui dit qu'il va prendre là je pense que à pax ça arrive là les allées peu comme ok mais pas de lunettes roses non c'est important que tu en mettes pas non non c'est ça Je comprends que ça fait du bien, puis je sais qu'on veut juste voir le positif, mais il faut se rappeler de où ce qui vient, de où ça arrive.

Puis ce n'est pas la première fois. Il y a été des cures de désintoxication. Il y a été deux, trois fois, puis deux, trois fois, il m'a appelé. Il m'a dit que ça allait bien. Là, j'ai dit que je suis prêt à me ramener, je suis prêt à venir avec ce que j'étais. Là, je suis content d' avoir des idées, des projets.

Je voulais travailler. Je me suis dit que c'était bon. C'est bon que tu t'en sors. Je suis vraiment fier de toi. La semaine d'après, on m'a appelé. Il est sorti. Il est parti. Il ne veut plus travailler avec nous.

Il ne veut plus coopérer. Il est parti. Ça, c'est sûr. Autant que je veux croire en lui, je continue de croire en lui. Ça reste quand même dans ma tête qu'il peut toujours prendre une décision d'abandonner encore une fois. Je crois en lui, je continue de croire en lui, ça, ça reste quand même dans ma tête qu'il peut toujours prendre une décision d'abandonner encore une fois, tu sais, là, mais

je crois en lui. – Mais peut-être, tu sais, en prison, on va peut-être avoir des suivis, peut-être un diagnostic, tu sais, des fois, il y a de la bipolarité, du TPL, des trucs comme ça, des fois, qui peuvent être, tu sais, parce que c'est des ups et des downs, tu sais, il y a une médicamentation

qui peut aider justement un peu ces pics-là. Je lui souhaite honnêtement que du bien. Je vous souhaite à toi aussi et à ta famille que du bien. Ce n'est pas un long podcast, mais

je trouvais que c'était important comme podcast. Écoute, tu es venu me chercher, tu es venu me toucher. Il y a un papa d'un papa. Moi, depuis que j'ai des enfants, quand il se passe un affaire, quand un père est malade, ça vient tellement me chercher depuis que j'ai des enfants. Puis pour avoir entendu beaucoup d'histoires

de personnes qui sont venues me raconter ce qu'eux autres ont vécu, les rechutes, puis les rechutes, puis les... En même temps, ça me permet de croire toujours. Puis j'espère que ça va donner... de croire aussi, tu sais, que c'est possible.

Puis s'il ressort, puis il retombe, ça veut pas dire qu'il se relèvera pas à un moment donné. Ça sera en 40. Des fois, j'ai eu un dernière à 50 que le 50 avant 50 m le goût y sont x là je te souhaite pas ça mais juste de dire que tu es il paraît que c'était peut-être la seule marche qui avait à monter pieds loups il va être bien plus restant de ses jours ce qui va il va peut-être avoir des petites débâcles,

mais je pense qu'il ne faut jamais lâcher les bras, baisser les bras à 100 %. Je comprends qu'à un moment donné, il faut que tu tasses pour ta santé personnelle, ta santé mentale, mais il ne faut jamais perdre espoir en nos proches. Non, c'est ça. Puis comme je l'ai expliqué, j'ai dit,

écoute, tu m'as vu moi-même abandonner sur mes projets. J'ai été 15 ans sans faire de l'humour. À l'âge de 40 ans, j'ai dit, je vais commencer tu m'as vu moi-même abandonner sur mes projets. J'ai été 15 ans sans faire de l'humour. À l'âge de 40 ans, j'ai dit, on va commencer juste pour voir ce que ça va donner. Aujourd'hui, j'ai du fun. Je suis sur la route. Je viens faire de l'humour à Montréal. La première fois que je suis venu à Montréal,

j'avais fait le 10 heures de route. J'avais fait mon 5 minutes d'open mic au bord de l'aile. J'ai fait le 10 heures de route de nouveau. Je suis venu tout de suite après. On disait, ils vont revenir. C'était trop le fun. Ça, ça m'a ouvert des portes. J'ai dit, mon homme, la vie est pleine de possibilités. J'ai dit, moi, j'ai abandonné sur moi-même, l'an a passé, puis je le regrette beaucoup. Puis là, je suis après me rattraper, après la cinquantaine, j'ai dit, mon homme, tu as 20 ans. Je me

rappelle, j'ai une de mes tantes qui m'a dit, les 20 ans, ça va être les plus belles années de ta vie. Puis j'ai dit, moi, ça, t'es de la marde. Puis c'est de ma faute parce que j'ai fait plein de mauvais choix, j'ai abandonné sur moi-même. J'ai dit, je veux juste pas te voir faire ça. J'ai trop de potentiel, mon homme. Puis j'ai dit, peu importe ce que tu vas choisir de faire dans la vie, je sais que tu vas réussir. J'ai dit, t'es fonceurs comme que je n'ai jamais vus. J'essaie

juste de t'offrir le plus de positif possible. C'est pour ça aussi le podcast, s'il y a un chanteur de voir, un moment donné, tu peux l'écouter. Qu'est-ce que c'est que je l'aime et que je pense à lui. J'y souhaite

un bel avenir. Je te souhaite plein de beau Noël avec tes trois enfants et ta femme, Éric. Merci vraiment. Merci à toi. Je pense qu'il y a beaucoup de parents qui vont se reconnaître en toi. Je pense que tu vas inspirer des gens qui ont vécu qu'on peut-être même perdu des enfants

et ne peut-être qu'ils ont vécu sur qui ont baissé les bras puis finalement c'est revenu c'est moi je pense que tu es loin d'être le seul dans ta situation comme j'ai dit tantôt chaque Tantôt, chaque humain qui tombe, il a des parents, que ce soit dans la consommation, que ce soit dans la criminalité. Fait que t'es vraiment pas seul dans ta situation. Clairement, c'est pas facile. Il y a eu des moments d'émotion pendant le bâtillasse, que je comprends sans mêler à l'heure. Merci de ton temps, merci de ton partage, honnêtement.

Merci à toi. Puis Max, c'est ça? T'as dit son nom tantôt, Max? Non, Alex. C'est sûr que tu l'as dit tantôt, mais c'est pas ce que tu l'as dit. Si un jour, Alex, t'écoutes ce podcast-là, t'as un homme qui était là pour toi, qui t'a supporté, puis je te souhaite

juste du bien, mon chum. Merci, Éric. Merci tout le monde. Au revoir. Thank you.