Au Parloir - Épisode 54 Dylan
Episode Date: September 1, 2024Dylan qui à l'époque du covid était une des personnes qui était en charge d'émettre les passeport vaccinales. Après avoir accepté d'en faire quelques un pour des non vaccinés, elle à été ra...pidement été obligée de continuer sous la menace jusqu'à son arrestation médiatisée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Je pars avec une petite tournée
de mon show. Il y a des dates qui se rajoutent
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Aujourd'hui, j'ai reçu Dylan Fortin.
Si tu googles son nom, tu verras pas sa photo.
Tu vas entendre son histoire qui a pas été creusée.
Bref, elle a été accusée pour avoir fabriqué de faux passeports vaccinal pendant le COVID. À la base, elle a accepté par naïveté et elle a dû continuer, quand il y a du monde qui a vu à quel point c'était rentable, sous la menace de continuer à en faire. ça n'a pas été vraiment facile pour elle tout ça
c'est une fille qui est zéro zéro
reliée au milieu criminel carcéral
elle n'a jamais rien vécu de ça
de police dans toute sa vie
et là écoute, elle se fait arrêter par 5 chars de police
interrogatoire et tout ça
mais ça, ça n'a jamais été mentionné dans les médias
ça a été mentionné qu'il y a eu une fille qui avait fait des passeports vaccinales
mais ça n'a pas été mentionné
tout ce qu'elle a vécu
à travers tout ça.
Elle est encore aujourd'hui en probation.
Elle a même demandé
une dérogation ce soir pour
pouvoir venir faire le podcast.
J'ai trouvé ça vraiment intéressant.
Il y a eu plusieurs
aspects aussi qu'on parle reliés
au dossier criminel, de ce qui se passe et tout ça.
Podcast vraiment intéressant.
Vraiment une autre facette de l'univers carcéral, je le demande parenthèse parce qu'elle le fait à prison à la maison,
mais l'univers juridique, enquête et tout ça.
Vraiment, honnêtement, un podcast super intéressant.
Je le mentionne toujours, moi et mes commanditaires,
on n'endosse pas nécessairement les gestes, les idéologies,
les termes utilisés par les invités,
mais je suis une personne qui prône la liberté d'expression.
J'aime les gens francs, qui parlent avec leur cœur.
Bienvenue au Parloir.
Le podcast est une présentation de Play Numbers Game.
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ils font des cadeaux. Il y a une chose
super importante, c'est fait pour s'amuser.
Le jeu doit rester un jeu.
Play Numbers Game.
Dylan, ça va bien?
Oui, toi?
Oui, je sais que tu es un peu nerveuse.
Mais là, entre nous, ce c'est pas pire parce que
là, on vient de se taper un 45 minutes d'auto
ensemble. On habite dans le même coin, fait qu'on
a fait le trajet ensemble, puis il a fallu
que je te dise plusieurs fois, arrête,
arrête, garde ça pour le podcast, garde ça pour le podcast.
C'est vrai, mais je m'en rappelle plus quand même.
Mais non, mais c'est bon parce que
tu sais, ça m'a déjà donné un vibe que
tu sais, tu vas être généreuse
dans tes
dires.
Beaucoup de layers. T'as comme
une histoire, mais il y a beaucoup de layers
dans cette histoire-là, puis c'est la raison pour laquelle
je voulais te recevoir.
T'as une histoire qui a été médiatisée.
Pas ton visage, ton nom.
L'histoire a été médiatisée.
Et très
en surface, malheureusement. La preuve, c'est que quand j'ai parlé de ça à ma femme, elle me dit, bien oui,histoire a été médiatisée et très en surface, malheureusement.
La preuve, c'est que quand j'ai parlé de ça à ma femme, elle me dit « Ben oui, ça a été médiatisé. »
Puis j'ai fait « Ouais, mais ça a été sous la contrainte. »
Donc, ce que tu as fait, tu as un dossier criminel, ça, on va en parler.
Puis tu l'as fait « Ah, mais ça, ils n'en ont jamais parlé. »
Puis effectivement, les journalistes ont effleuré ton histoire
parce que c'était l'époque COVID.
C'était quelque chose de gros.
Fait qu'on va aller là-dessus.
Avant qu'on tombe dans cette histoire-là,
juste connaître un peu la fille qui est en avant de moi.
Tu viens d'où? Quel genre de famille?
Tout ça, on va parler un peu jusqu'à cet événement-là.
Qu'est-ce qui a mené à ça?
Puis qu'est-ce qui est arrivé après?
Et qu'est-ce qui se passe maintenant aussi?
Oui, pas de problème.
Tu viens de quel coin?
J'ai grandi à Saint-Sauveur.
À Saint-Sauveur, parents séparés
depuis presque ma naissance.
Saint-Sauveur d'un côté,
Saint-Jérôme de l'autre côté.
Quand même un clash.
Oui, mais venant de ma famille, non.
Tout était correct.
Je n'avais pas un style de vie différent de chaque côté, par contre.
J'allais à l'école privée.
J'ai eu vraiment un enfance en surface chanceuse.
En surface?
En surface, je veux dire, si on regarde l'histoire de mon enfance,
j'ai voyagé, j'ai été super chanceuse là-dessus,
j'ai pu voyager, j'allais à l'école privée,
il ne manquait jamais d'arriver chez moi.
Puis aussi, comment je pourrais dire ça?
Privilégiée peut-être, dans un sens.
C'est correct, je veux dire, ça en prend.
Oui, oui.
Ce n'est pas une mauvaise chose
d'être privilégié dans la vie.
Je reçois assez de personnes qui ne l'ont pas été
que je ne mettrais pas ça comme un défaut
d'être né plus dans la ouate,
plus avec, disons,
des plus grandes ressources
dès le début.
Quand tu pars avec de l'aide
et un bon entourage,
ça aide à... Puis, t'es quand même
la preuve qu'il y a des choses
qui peuvent mal virer dans la vie,
malgré que t'as été à l'international
aussi.
C'était une école internationale.
Il y avait un côté qui était aussi...
Les gens, ils dorment là. Pensionnaires.
OK, pensionnaires.
Il y avait des gens un peu partout, Les gens, ils dorment là. Pensionnaires. OK, pensionnaires.
Il y avait des gens un peu partout, pensionnaires.
Moi aussi, je pouvais être pensionnaire.
Ça coûtait énormément d'argent.
J'ai une petite écueille qui ressemble à une ferme.
Quand j'ai une ferme, c'est que ça coule.
Il y avait des plafonds qui pouvaient couler, mais on faisait du cheval, cheval ou chevaux,
kayak, on avait tout. arbre en arbre.
Je pense que la seule raison
pourquoi j'ai été capable de finir l'école,
c'est que j'avais un sport étudiant.
Il y avait beaucoup de stimuli alentour.
Exactement, rugby, football, rien que j'ai pas fait.
Oui.
Puis l'école,
le secondaire, ça se passe comment?
Je détestais l'école.
J'étais la fille qui... J'étais pas bonne.
J'ai jamais été bonne à l'école.
J'ai jamais aimé apprendre. J'ai jamais aimé
regarder. Puis juste être
assise puis apprendre
les choses. Moi, c'est difficile
de l'attention. Tant que t'as
celle qui riait, celle qui gossait
tout le monde, c'est moi.
La tannante, là. La tannante. la fatigante, là, oui, ça, c'était moi.
Et secondaire, j'ai redoublé mon secondaire 2,
parce que mes parents ont essayé de m'envoyer à l'école publique pendant un an.
Puis je pense que c'est la péricole de Laurentine, niveau secondaire.
J'ai été intimidée.
Solide.
Solide.
Il a fallu qu'ils me renvoient moi de l'école au lieu de gérer ce qui se passait. Ça a été quand même une grosse situation. C'était plus simple d'envoyer la fille
intimidée que de gérer les intimidateurs. Oui, pour vous dire à quel point,
mettons, c'est qu'ils m'ont envoyée pendant un mois dans une classe avec des gens qui avaient des retards mentaux.
Pour t'isoler des autres.
Oui. Quand je n'avais pas d'affaires là du tout,
mes parents m'ont juste renvoyée à l'école privée.
Là, ça a pu bien aller, mais
ça a été un peu difficile.
Un bout de roche.
Dans ta jeunesse et tout ça,
est-ce que tu as eu
un parcours? As-tu eu affaire à la loi, des choses comme ça?
Non. Je n'ai jamais eu affaire à la loi, mais j'ai eu affaire avec ma mère, mettons.
On ne va pas en parler trop en détail parce que je la respecte en tant que personne.
Je comprends ça.
Mais mettons, on avait des situations où elle avait une dépendance,
qui est maintenant résolue.
Parfait. Félicitations à elle.
Oui, on est fiers d'elle, on l'aime.
Parfait.
Elle est super bonne, mais ça a été quand même assez difficile pour moi dans un sens,
parce qu'il y a des choses que j'ai vécues par rapport à ça,
et je pense qu'il fait en sorte que j'ai de la difficulté à faire confiance aux gens ici.
Je pense que ça part de là, un peu.
Parce que c'est ça aussi,
comme on a parlé aussi,
il y a des moments de ta vie
où tu as eu à faire certaines choses pour vivre,
qu'on ne rentre pas dans les détails.
C'est toi qui m'as demandé,
parce que, comme tu disais aussi,
il y a des gens de ta famille,
puis c'est du passé, c'est passé, c'est réglé.
Des choses que tu as dû faire.
Avec ce que toi, tu as pu vivre et avec ce que tu vivais auprès de ta mère,
il y a eu certaines montagnes russes, on peut dire ça, dans ton plus jeune temps.
Oui.
Avec des débarques.
Tu as étudié en quoi?
Après ton travail.
Mettons, on y va avant la COVID.
Avant la COVID, écoute, moi, j'ai travaillé souvent,
je te dirais, au niveau de la santé.
En psychiatrie, j'ai travaillé à l'Annonciation
dans une grosse hôpital de psychiatrie.
J'ai adoré.
Je me suis toujours promenée dans les services de santé.
J'ai travaillé aussi au Red Gym. J'étais au bar santé. Il a fallu que je parte à cause d'une situation X
qui m'est arrivée encore une fois assez spectaculaire. Il a fallu que je passe en cours pour ça aussi.
Es-tu à l'aise d'en parler?
On peut en parler.
C'est toi?
Je ne vais juste pas nommer de nom.
Non, non, je ne veux pas de toute façon.
Mais en fait, qu'est-ce qui est arrivé, c'est que moi, je travaillais là-bas.
À Rosemeyer ou celui-là?
Saint-Jérôme.
À Saint-Jérôme, OK.
J'allais à celui de Rosemeyer avant, c'est pour ça.
Oui, mais c'est un super de beau gym.
Effectivement.
Moi, quand j'ai commencé à travailler là-bas, on m'a dit,
« Ah, attention, il y a un client qui est assez spécial. »
Je me suis dit, « Bon, spécial, il est spécial, spécial, c'est pas si pire que ça.
Puis moi, à savoir que j'ai un enfant que j'ai eu quand j'avais 20 ans, je vivais dans ce temps-là
toute seule avec mon fils. On est en 2019, j'avais ma petite maison à Saint-Sauveur. Je n'avais pas
de problème. Je faisais mon cours justement infirmière à ce moment-là. Le soir, j'allais travailler là-bas pour avoir un plus gros revenu.
Puis là, je travaille doucement, puis il y a un gars qui m'approche, puis il me dit quelque chose d'anodin,
comme « Hey, toi, tu t'appelles Dylan Fortin? » Je dis « Oui. »
Puis il part. Puis je me dis « Qu'est-ce qu'il veut. Je me dis genre pourquoi il vient me voir.
Ça reste comme ça.
À chaque fois qu'il venait au gym, il me fixait dans le gym.
Acquard un peu.
Oui.
Tu sais, quand quelqu'un te regarde,
puis tu sais de loin qu'il y a quelqu'un qui te regarde,
puis là tu te retournes, puis il est juste là,
puis il te regarde, mettons.
Malaisante, disons.
Oui, j'étais pas à l'aise.
Puis à un moment donné, j'avais un... Mon patron, il était assis à côté de moi, puis il est derrière, mettons. Malaisant, disons. Oui, je n'étais pas à l'aise. Puis à un moment donné, j'avais un...
Mon patron, il était assis à côté de moi.
Puis là, il arrive, il dit,
« Hey, toi, tu habites à telle adresse à Saint-Sauveur. »
Puis là, on est comme...
Comment tu sais? Tu sais pourquoi?
« Ah, j'habite dans le coin. J'habite dans le coin. »
OK.
Tu sais, c'est bizarre, mais comme... Au pire, il y en a des bizarres dans la vie.
On va se le dire. Il continue. Puis après ça, il vient et il reste là devant moi.
Il attend que je finisse de travailler. Le gars, il vient s'entraîner, mettons, de
trois heures l'après-midi à neuf heures le soir. Puis quand je m'en vais, il s'en
va. Ça a commencé à être étrange un peu.
Il se pogne avec les gars autour du gym, ceux qui viennent me parler.
Là, c'est rendu que les employés viennent même me reconduire à mon char parce qu'ils
trouvent bizarre. Lui, il s'est passé une autre situation, je pense. Il s'est fait renvoyer
du gym parce qu'il se passait des choses et il voulait se battre ou peu importe. c'est fait renvoyer du gym parce qu'il se passait des choses puis vous laisse battre ou peu importe un spécifique moi je suis sur facebook
un soir et un de mes amis m'envoie lui écrit un article un article mais un post
avec une photo de moi disant qu'à cause de moi il allait plus au gym que le père
de mon enfant est en prison qui dit des'est pas le cas. Des choses comme ça.
Je me suis dit, voyons donc, c'est quoi son problème à lui?
J'ai crié,
tu peux supprimer ça,
en plus tu poses mon enfant sur Facebook.
Pourquoi tu fais ça?
Il m'envoie promener.
Je me suis dit, c'est correct.
Le lendemain soir, je suis chez moi,
j'avais une grosse fenêtre dans mon salon,
je me suis dit, je pour fermer mon rideau,
puis il était debout sur le trottoir devant ma maison.
Puis il me regardait.
J'étais juste comme...
Comment ça a été fréquent un peu, là?
Tu sais, le style de maison centenaire,
que mon sous-sol, c'est en pierre,
avec une entrée qui mène au sous-sol.
J'ai une véranda avec un entrée puis je suis comme hmmm
patate à pompe tu fermes tu le rideau puis tu sais plus où est-ce qu'il s'en va tu fais quoi
je texte mon ami il me dit appelle la police j'appelle la police il me demande est-ce que
tu connais son nom je dis oui puis quand je dis son nom 10 bord les portes on s'en vient la tk au hockey c'est pas première non je suis pas la première
pourquoi c'était quoi son histoire à base à base lui qu'est ce que j'ai su par an c'est
que ce gars qui avait vraiment des problèmes mentaux
puis qui faisait des fixations
puis qui harcelait des filles autant que des gars.
Puis dans des gyms aussi.
Fait que c'était un pattern qu'il y avait.
Un pattern qu'il y avait,
mais comme, mettons, les policiers m'ont dit
que les gens qui portent plainte,
ils enlevaient leur plainte parce qu'ils allaient leur faire peur.
Moi, je m'étais dit, OK, non.
Moi, là, c'est pas vrai. Tu vas venir faire ça chez nous quand j'ai un enfant. »
J'ai porté plainte.
Quand il l'a su, il est revenu chez moi un autre jour,
encore en me disant « Hey, tu vas l'enlever. »
J'ai dit « Va-t'en. Juste t'en aller si tu veux avoir une belle vie, va-t'en. »
Mais là, tu étais en bris de condition.
Il revenait, il repartait. Moi j'appelais.
Je disais « Il est encore revenu.
Fait que là, eux autres, ils allaient de la vertu.
J'ai comme un petit
deux semaines tranquille.
Puis là, je me disais, bon, il a compris.
Mais non.
Un moment donné, je suis chez moi. Il revient.
Puis il commence à frapper
dans ma porte. Puis là, il me dit que
il va m'assassiner.
Puis que personne va me croire. puis je suis en appel avec la police.
Moi, la policière, elle me dit, bien, pas la policière, mais la répartitrice,
elle me dit, on l'entend, c'est enregistré, comme, qu'est-ce qu'il dit, c'est pas vrai,
tu sais, on te croit, là. Tu sais, ça faisait plusieurs fois aussi que j'appelle la police,
comme, faites quelque chose, là, le gars, il ne me lâche pas, là.
Mais sauf qu'il connaît, puis là, c'est ton fils qui va y passer, non, non, non,
t'es une si, t'es une ça.
Il avait un sac à dos.
Puis là, j'ai dit comme,
la police s'en vient. Puis là, il entend les sirènes
puis il part en courant.
Fait qu'il y a eu une poursuite policière
à Saint-Sauveur.
Pourquoi?
Pour ça?
Puis il s'est passé quoi au bout de la ligne?
Il est allé se cacher dans un Starbucks
où mon frère travaillait.
Il l'a vu. Je l'ai dit. Il s'est fait arrêter.
Il avait un couteau. Il avait du tape.
Puis il avait des choses dans son sac.
Lui, il avait un plan.
Puis moi, je suis capotée.
Ils l'ont mis en dedans.
Le procureur l'a gardé.
Ça a pris à peu près un an.
Ils m'ont appelée pour me dire que j'allais passer en cours.
Puis en cours, j'ai su tellement de choses sur lui.
Ils sont comme, OK, il aurait pu vraiment me faire mal, pour vrai.
Puis j'ai gagné.
Puis est-ce que tu as eu des nouvelles après ça?
Bien, il n'était pas censé revenir dans la Rive-Nord.
Il n'a pas le droit d'aller... Il n'a pas le droit de t'approcher, clairement. Oui, il n'a pas leé revenir dans la Rive-Nord. Il n'a pas le droit d'aller...
Il n'a pas le droit de t'approcher, clairement.
Oui, il n'a pas le droit de m'approcher.
Le pire, c'est que pendant que je faisais mon témoignage,
il riait.
Son avocat l'a laissé tomber en plein
pendant le...
Le procès?
Oui, oui.
Il a dit que je suis désolée,
je ne peux plus continuer avec lui.
Ça a été vraiment compliqué, mais oui, c'est un...
Ah, bon, mais...
Oui.
Hey, c'est pas pour ce soir-là que t'es là,
mais qu'il reste ici, voir...
Mais maintenant, j'en ris parce que...
Bien non, mais t'es capable de minimiser, mettons, un peu.
Je minimise, puis surtout, je suis plus comme...
À qui j'ai demandé d'envie que ce personnage-là vienne voir moi?
Aucune idée.
Quand on se parlait tantôt, je te disais
toutes les choses étranges m'arrivent.
Voilà.
Entre autres.
Ça, c'en est une.
Non, non. Je pense qu'il est sorti.
Pas une nouvelle.
Je n'ai pas une nouvelle. Je ne cherche pas à en avoir une.
Je m'imagine.
Il me reste loin de moi.
De toute façon, j'ai l'impression
que c'est un manège
qui va répéter et il va se faire rentrer en dedans.
Je pense pas vraiment, parce que là,
je pense qu'il est contrôlé pour sa médication aussi.
Ah, peut-être aussi, oui.
Oui, parce que là, il habitait avec sa pauvre mère.
En tout cas, on va souhaiter à tout le monde,
si il peut croiser son chemin,
qu'il prenne ses médicaments comme du monde.
Oui, puis qu' il porte plainte.
Puis il tient.
2020.
Le COVID arrive.
Oui, le COVID arrive.
Moi, dans le fond, à ce moment-là,
je travaillais dans une...
Je faisais la maintenance, surtout.
Parce qu'on s'entend-tu, pendant la COVID,
dans le système de la santé, c'était intense.
C'était intense, le système de la santé.
Masques, visières, les gants,
la veste, tout le kit.
Puis là, un moment donné, j'ai été transférée
au centre de dépistage de Saint-Jérôme.
Fait que moi, j'étais la fameuse
personne qui était
vers toi quand tu venais avec ta voiture
pour te faire tester
pour la 75e fois.
Oui, j'en ai travaillé une shot.
C'était long.
C'était pénible, honnêtement.
Mais à refaire, je pense que je ne le referai pas.
Puis je salue les gens qui sont encore dans le système de la santé à ce jour.
La pandémie a été horrible.
Oui. santé à ce jour la pandémie a été horrible
ouais si on parle de tout ce pour rien je te laisse je sais pas comment ça commence chez l'histoire mais je sais pas comment ça commence fait que je te
laisse ça prend combien de temps comment comment tout ça arrive en fait qu'est ce
qui est arrivé c'est que moi je suis tombé enceinte
puis quand on tombe enceinte puis on travaille au centre de dépistage parce que tu as la COVID dans tes mains, bien, on ne peut pas travailler là.
Puis moi, je n'ai pas été chanceuse. Ils ne m'ont pas accepté un retrait préventif de ma grossesse.
Ils m'ont juste transféré le département au passeport vaccinal.
Moi, j'ai commencé à travailler là-bas, enceinte, brûlée déjà.
On était au mois de juillet.
Je rentre là-bas, je vois comment c'est fait, les passeports vaccinales, la charge de travail, ça rentre.
On en fait à peu près 300 par jour.
Là, je remets les gens en contexte parce que des fois, on a tendance à oublier. Ça a été rough ces deux années-là, mais on dirait que moi, je je ne repense même plus à tout ça, mais c'était une époque.
Ça te prenait ça pour sortir de chez vous, pour aller dans un magasin,
pour aller quelque part, pour sortir du pays, pour voyager.
C'était fou.
C'était une époque où tu veux aller manger au resto,
tu n'as pas de passeport vaccinal.
C'était vraiment... Ça prenait ça.
Et pour les gens qui se faisaient vacciner, ce n'était pas un problème.
Non.
Pour les gens qui ne voulaient pas se faire vacciner,
c'était un problème?
Oui.
Ça, c'était un problème majeur, j'imagine,
pour ma situation.
Dans le fond, ce qui est arrivé,
c'est qu'on a vu à quel point c'était facile
de faire des passeports vaccinales.
Puis là, je ne peux pas entrer dans les détails
parce que les gens ne savent pas, mais je suis
présentement encore en train de faire
ma sentence.
Tu es en sentence. La preuve, c'est qu'on
s'est parlé aujourd'hui. Tu as demandé
une dérogation
de ton couvre-feu parce que
avec l'heure qu'on tourne le podcast, le trafic,
en plus, il pleut aujourd'hui.
On ne sait pas. Il faut que tu ailles chercher
tes enfants après.
Tu as demandé une dérogation au cas où
pour ne pas brûler ton couvre-feu
parce que tu es encore en probation.
Tu as des trucs à respecter
encore aujourd'hui.
On va y revenir tantôt
à la sentence et tout ça.
À cette époque-là, c'est ça.
Tu es là et là.
Vous vous rendez compte que c'est ça. Fait que t'es là, puis là, vous vous rendez compte
que c'est facile de faire des passeports vaccinales
parce que c'est quelque chose qui a été instauré tellement rapidement
que les aspects sécuritaires n'ont pas été mis de fond en comble
parce que tout devait être fait vite puis rapide.
Oui.
Moi, j'en parle avec mes amis.
Quand on parle avec nos amis, on en parle en grande ligne.
C'est stupide le système, comment il est fait.
En devenant le cas, ça tombe dans les oreilles de personnes
que j'aurais aimé pas croiser leur chemin dans ma vie.
Je peux pas rentrer dans les détails exactement,
mais l'expression se sentir pour avoir un gun sur la tête »,
c'est exactement comment je me suis sentie,
en le vivant dans un sens,
si on peut le lire dans le sens des détails.
Tu dis que tu ne peux pas trop aller,
on n'aura pas de gens, on ne va pas.
Mais comment tu as été approchée?
La première fois, mettons?
La première fois, je me suis sentie en confiance avec la personne parce que j'étais une personne qui, je pense, j'étais très naïve aussi.
Il ne faut pas qu'on oublie qu'à ce moment-là, j'étais enceinte.
Puis quand on est enceinte, avoir des nouvelles personnes
qui rentrent dans notre vie, ça peut faire du bien.
C'est pas vrai. Parce qu'on se sent
seule, déjà qu'on est tout seul.
Parce que le père de l'enfant n'est pas là non plus.
Non, exactement. Tout seul, avec mon garçon.
Puis je mène
ma vie. Puis dans le fond,
les gens,
ils ont pris peut-être un peu
accès
là-dessus. Ils se sont dit
comme, ah, ça va être
facile. Bien, on m'a qualifiée
de proie facile pendant mon procès.
Fait que j'imagine que
c'est une bonne façon de voir
les choses. Je te dirais que
les tannants, je me sens de parenthèse,
les tannants, disons, qui ont comme
un sixième sens
pour sentir la proie facile.
Oui.
Tu sais, les filles qui se retrouvent
en griffe de pimpes, par exemple,
puis j'en ai reçu plusieurs,
tu sais, je veux dire, c'est pas des imbéciles, là.
C'est juste que les gars savent quoi faire,
savent comment le faire,
puis ils savent reconnaître des proies faciles, si on peut dire,
entre parenthèses.
Puis parce que c'est ça,
t'as un petit gars,
t'es enceinte, t'es tout seul,
il n'y a pas de papa
ni de ton plus vieux, ni de celui que tu portes
à cette époque-là.
Puis quand tu te fais approcher,
eux autres t'approchent gentiment,
friendly.
Oui. Ils veulent apprendre à me connaître.
Puis moi, je me dis, je ne sais pas tout de suite, moi, c'est quel genre de personne.
Je sais que c'est des gens qui sont tannants, mais je ne sais pas de quelle façon non plus.
Juste au jour, je me rends compte que'est dans un autre gang et je suis pris.
Ils t'ont demandé de faire des passeports vaccinales.
Oui, exactement.
Mais combien? Je ne savais même pas.
C'est ça. Au début,
ils te le demandent gentiment.
« Peux-tu nous faire une couple de passeports? » Exact.
« Nous autres, on est anti-vaccin et on veut voyager.
On est moi seule au resto.
Es-tu capable de...
Ah oui, donc, vas-y.
Vas-y, tu l'as dit, c'était facile.
Puis là, t'es comme...
Puis ils t'offrent de l'argent en échange.
Oui, exact.
Là, tu y penses dans ta tête, t'es comme, oui,
mais en même temps, si tu dis non,
mais là, t'as dit, c'était facile.
Fait que, tu sais, à ce moment-là,
je vais pas me victimiser.
Parce que dans tous les cas, j'aurais pu dire non à ce moment-là, je ne vais pas me victimiser. Parce que dans tous les cas, j'aurais pu dire non à ce moment-là.
À ce moment-là.
C'est important de dire.
Parce que c'est ça.
Le but n'est pas de minimiser ou de dire que ce n'est pas de ta faute.
C'est bien de dire qu'à ce moment-là, tu aurais pu dire non.
J'aurais pu dire non.
Est-ce que le non aurait été accepté si on ne le sait pas?
Parce que tu as dit oui à cette époque-là, mais tu aurais pu dire non. J'aurais pu dire non. Est-ce que le non aurait été accepté si on ne le sait pas? Parce que tu as dit oui à cette époque-là,
mais tu aurais pu dire non. Oui.
Parfait. Puis ça, c'est...
Papa, je l'ai dit.
C'est de ma faute.
Parce que c'est important.
Mais par la suite,
ce qui est arrivé, c'était facile.
Ça va être encore facile.
Puis tu te dis oui, mais non, je ne peux pas
en faire plusieurs parce que je vais tout perdre.
C'est moi qui perds tout en bout de ligne. »
Puis je le savais de départ que c'est moi qui allais tout perdre.
Mais les gens, ils sont bons pour nous mettre en confiance.
« Bien non, on va te protéger. On va te protéger. »
Mais là, tu te mets dans la tête, ils vont me protéger comment?
Mais est-ce que je leur fais confiance?
À qui je dois faire confiance en même temps?
Puis, là,
ça a commencé à avancer comme ça.
Comme, ah oui, 2-3, 2-3,
2-3, 2-3. Oui, mais là,
je suis rendue à combien? Puis là, en même temps,
il faut que tu travailles, il faut que tu en fasses d'autres.
T'as tes patrons qui sont derrière.
Puis, c'est pas juste ça, c'est que là,
tu fais la correction des autres aussi en même temps.
Parce que j'avais un poste, justement, c'était vraiment
moi qui faisais les passeports vaccinales.
Moi, je recevais les vaccins
puis dans le système,
je vais pas te dire comment le système est fait,
mais
c'était tellement facile dans un sens.
Mais en même temps,
t'as des gens qui vérifient derrière toi aussi un peu,
mais les gens font confiance que tu fais bien ton travail. C'est vraiment comme
mentalement j'en ai eu des problèmes pendant ma grossesse, j'en ai eu des
problèmes avec ma famille parce que ils voyaient que je changeais de comportement
et j'étais sur un stress constant. Je me réveillais la nuit et j'avais peur parce
que je voyais mon téléphone les messages messages rentrés. Comme oui, mais là, les gens attendent.
Oui, mais je ne peux pas en faire aussi vite.
Je ne peux pas faire ça comme ça.
Oui, mais là, les gens m'ont payé.
OK, oui, mais...
Parce que c'est ça qui arrive, c'est que toi, ils te donnent un montant.
Oui.
Puis eux autres, ils leur vendaient pas mal plus cher.
Là, eux autres, c'était une vache à l'oeuvre aux autres
faits du cash et que ça fait que le thé au début c'est quand même peut-il en faire pour nous autres
et wall ça marche et j'ai un chum qui en veut un et j'y vais en temps plein mané c'est ça fait
qu'ils ont fait chitchat signe de pièces le lumen on s'en crisse on s'en crisse l'été devenu signe
de pièces je t'ai resté une signe de pièces puis un numéro pour Pas vrai. Moi, j'existais pas. J'étais l'ordinateur.
J'étais...
Comment je présente ça?
C'était moi, la marchandise.
Tu sais?
Puis je capotais tellement,
puis j'en parlais avec une de mes amies,
puis elle me disait comme, Dylan, tu peux pas continuer comme ça.
J'avais des contractions.
J'ai fait des chutes de pression au travail.
J'allais voir à chaque semaine
ma patronne pour lui demander si elle pouvait me changer
de département. Parce que
je savais que si je change de département, je ne peux plus
en faire.
On dirait que j'espérais qu'elle comprenne
dans un sens qu'il y a quelque chose qui cloche.
Mais elle me disait, non, tu es bonne.
Tu te dis dans ta tête, non,
je ne suis pas bonne. Qu'est-ce que je fais?
Ce n'est pas bien.
Mais je ne sais pas comment arrêter.
Puis à un moment donné, j'ai perdu connaissance au travail.
J'étais allée à l'hôpital.
Puis quand j'étais dans le bureau du médecin, je la regardais,
puis j'étais comme, je ne suis pas capable de travailler.
Je ne suis plus capable.
Tu sais, on dirait que tu es enceinte, puis tu touches ton bébé,
puis tu es comme, qu'est-ce que je fais si je dis que je n'en fais plus?
À quel point ils peuvent me faire mal? Ou à quel point
je suis dans la merde? Parce que je recevais des messages comme,
c'est parce que si eux, ils se fâchent,
je ne pourrais pas te protéger autant.
Mais tu sais, c'est le mot protéger,
moi. Mais là, après ça,
tu te demandes dans ta tête de femme enceinte,
protéger de quoi?
Ils vont aller jusqu'où pour ça?
Puis tu sais, à la fin de la journée,
est-ce que c'était juste la manipulation?
Probablement.
Peut-être que oui, mais en même temps,
tu ne sais pas, peut-être que non.
Parce que c'est...
Pour connaître ce genre de personnes-là,
ils n'auraient jamais donné...
Ils ne t'auraient jamais donné comme contact.
Je ne sais pas ce qu'on va dire.
Tu es leur contact.
Ils ne vont pas dire, « Hey, la fille qui m'y est faite, c'est elle.
Ils viennent de perdre leur vache à lait. »
Il n'y a personne à part ces personnes-là qui peut te faire du mal.
Oui, mais
le problème, c'est qu'il y était plusieurs.
C'était surtout
deux personnes en tant que telles que je ne vais pas nommer.
Ils font leur vie.
C'est correct.
Je ne voudrais pas que je les bais près de toute façon.
Ce n'est pas le but du podcast.
C'est ton histoire à toi qui m'intéresse.
Les messages que je recevais à chaque jour,
c'était vraiment tout le temps...
Parce que là, maintenant,
je peux le savoir. J'ai vu un psychologue,
j'en ai parlé, mais je peux voir
le style de manipulation
que j'ai eu.
C'était carrément ça.
« Mais non, as-tu passé une belle journée?
Ah, là, tu seras en travail.
Là, j'ai tel nom, tel nom, tel nom, tel nom. Maintenant, tu l'as fait. »
Puis toi, tu es comme,
« Je ne peux pas parce que je ne suis pas
à cette hauteur. Non, mais tu l'as fait là. »
Puis à chaque matin,
j'avais une liste de noms
différentes.
Ça me fait vraiment penser justement
à la relation pimp
puis la fille.
C'est vraiment ça.
Je te caresse les cheveux.
C'est comme vraiment ça.
C'est vraiment une manipulation comme ça.
Je sais, tu me dis,
on ne rentrera pas dans les détails,
mais tu as reçu des menaces
même physiques.
Tantôt, tu as parlé que tu te sentais
comme si tu avais une arme.
C'est arrivé aussi.
On t'a montré des armes pour faire
« Hey, là, ça nous les prend.
La monnaie, fuck la game. »
C'est sérieux.
Dans le fond,
on était au mois de juillet
puis au mois de juillet,
puis au mois de décembre.
Début décembre, c'est là que j'ai perdu connaissance,
enceinte.
Ça fait 4-5 mois,
5-6 mois que tu fais ça, tu fais des passeports.
Oui. J'ai commencé les passeports
deux semaines après que je commençais à travailler
au passeport vaccinal.
Puis j'étais tombée enceinte au mois de fin mai, mettons.
Fait que tu sais, j'étais enceinte tout le long aussi.
Fait que toute ma grossesse, le début de ma grossesse...
Dans le stress.
Dans le stress, oui.
Puis j'ai réussi à avoir deux semaines d'arrêt de travail par mon médecin.
Puis là, je savais que quand j'allais recommencer, ça allait recommencer.
Puis j'imagine que même pendant ces deux semaines-là,
eux autres n'étaient pas contents.
Tu devais recevoir des messages pareils.
Mais non.
Puis là, c'était comme, bien là, qu'est-ce que je fais?
Qu'est-ce que je fais?
Je ne peux pas t'aider.
Les gens, ils attendent.
Après leur deuxième dose, je ne peux pas t'aider.
Je t'en arrête de travail.
Trouve quelqu'un d'autre.
Non.
Non.
Je ne vais jamais trouver quelqu'un d'autre.
Tu ne vas pas faire vivre ça à quelqu'un d'autre.
Non.
Puis tu te dis en même temps, tu fermes ta gueule,
parce que si tu le dis à ta famille,
c'est quoi qu'ils vont penser?
Puis tes collègues,
si elles décident d'essayer de trouver quelqu'un d'autre
puis qu'elle a tout niche, bien, tu viens de te perdre.
Oui. Puis, à y repenser,
j'aurais quasiment aimé ça.
J'aurais quasiment aimé ça.
Ça aurait fini plus vite.
Dans un sens.
Parce que le résultat final,
aurait-il été le même,
voire peut-être moins pire.
Peut-être. Peut-être que si même moi, j'y serais allée.
Tu en avais parlé. Oui, c'est ça.
Mais en même temps, ça serait revenu au même parce que j'aurais quand même eu une sentence.
Ou pas. Je ne sais pas. Je ne vais jamais savoir cette partie-là.
Au bout de ces deux semaines-là, le matin, je pars.
Je vais porter mon garçon à l'école.
Comme d'habitude.
Puis là, je sais que ça s'en vient,
que je vais recommencer à refaire des passeports,
le stress va recommencer.
Puis ce matin-là, je me sentais vraiment pas bien.
Tu sais, comme un sixième sens qui me dit qu'il y a quelque chose qui va arriver.
Je vais le porter à l'école, je le dépose au service de garde.
Je fais... j'arrive devant l'école. C'est sur le côté de l'école, j'arrive à l'école, je le dépose au service de garde, j'arrive devant l'école, c'est sur le côté de l'école, je me fais arrêter par la police, par cinq chars de police, devant l'accusation contre moi. Puis elle me demande si je sais pourquoi qu'elle est là ce matin-là. Puis j'étais en appel avec ma mère au téléphone en plus.
Ma mère, elle savait rien.
J'ai dit, ah, j'ai dit,
ma mère, faire mon stop, ou peu importe.
C'est ça que tu penses au début.
Puis là, quand tu vois les cinq autos,
tu raccroches.
T'as un gros stop.
Oui. Puis là, c'est là que, probablement,
j'ai eu mon plus gros choc post-traumatique, je pense.
Moi, voir autant de policiers autour de moi, avec des fusils, comme si j'avais tué le premier ministre, mettons.
Puis je suis juste comme, OK, je suis en marre.
Comme, devant l'école en plus, devant devant les parents quand on va se dire de nos
jours les parents le francky voit quelque chose de même qu'ils regardent
pas les films
l enquêteur justement dit est ce que tu sais pourquoi qu'on est là oui merci Oui, merci. Là, elle a fait comme, OK.
OK.
Là, elle leur a dit comme... Comme down.
Oui, comme down.
Elle me dit, est-ce que tu veux embarquer avec moi
ou tu veux aller dans une patrouille?
J'ai embarqué avec vous, madame.
S'il vous plaît.
Ils m'ont amenée dans une petite pièce
au poste à Saint-Jérôme
pendant 11 heures de temps
pendant que j'étais enceinte.
C'est là qu'ils m'ont passé
le plus gros interrogatoire de ma vie, je pense.
Puis moi, j'étais en contraction, j'étais en pleurs,
je respirais ma propre mort, mettons, je me sentais pas bien.
Puis je faisais juste penser que je vais perdre mes enfants.
Je suis enceinte, je vais perdre mes enfants.
Je vais tout perdre. J'ai tout perdu.
Je n'étais pas capable de m'enlever ça.
Ils m'ont proposé un avocat.
Moi, je ne connais rien là-dedans.
Tu n'as jamais été arrêtée de ta vie,
tu n'as jamais eu affaire à la police et tout ça.
Non, à part pour le procès que j'avais eu.
Oui, mais tu étais une victime, tu ne savais pas...
Oui. Puis, là tu étais une victime. Oui.
Puis, là, je suis juste... Bien non, si je prends un avocat,
qu'est-ce qui va m'arriver?
Ils vont penser que j'ai quelque chose
à cacher, tu sais.
Puis, tu es enceinte, tu es vulnérable.
Mais je tiens à préciser qu'ils m'ont demandé
à plusieurs fois si je voulais avoir un avocat.
Puis à chaque fois, j'avais l'impression
que c'était une trap shot.
J'étais comme non.
En fait, ils se baquaient.
Oui.
Parce que c'est ça.
C'était vidéo.
On était filmés.
Oui, oui, non, mais c'est sûr,
eux autres, ils vont te le proposer à plusieurs reprises
pour pas que ça leur retombe sans tête.
Oui.
Si vous n'avez pas écouté le podcast
où j'ai reçu Nada Boumefta,
Maître Nada Boumefta,
allez l'écouter et jamais faire
ce que tu as fait.
Tu le sais aujourd'hui.
Donc, la première chose que tu fais, c'est
avocat. Tu ne parles pas,
tu dis avocat, avocat.
Ça ne va jamais
être pris contre toi.
C'est drôle parce que, exactement
ce que tu pensais,
j'ai posé exactement la même question à Maître Boumefta
en lui disant, « Ouais, mais tu sais, si tu
ne parles pas, ça peut être dit
comme de quoi que tu ne voulais pas parler. »
Puis elle fait comme, « Ton silence
ne sera jamais retenu
contre toi. » Je pense qu'elle l'a dit comme trois fois
back à back.
Honnêtement,
si il y a des choses
comme ça, si vous ne l'avez pas vu, Maître Boumefta, elle l'écoutait. C'est... Tu sais, s'il y a des choses comme ça, là, tu sais, si vous l'avez pas
vu, Maître Boumefta, l'écoutez.
C'est une des avocates les plus intéressantes à écouter parler.
Puis vous allez apprendre des choses.
Puis, tu sais, comme tu dis, on sait jamais
qui et quand on va avoir besoin d'un avocat
dans la vie, tu sais. Je voulais juste
faire ce petit truc-là parce que, tu sais, je sais
que ça t'est arrivé, puis je veux pas que ça arrive à d'autres gens,
tu sais. Des gens, justement, qui sont...
Non, non, je veux. Je n'ai rien
à me reprocher. Je vais parler. Je ne suis pas une criminelle.
Non, non. Prends-toi un avocat pareil.
Cybèle, tu sais,
ça ne peut pas aller pire
si tu es un avocat. Ça peut juste être mieux.
Est-ce que c'est sûr que ça va être mieux?
Non, mais c'est sûr que ça peut être
pire si tu n'en as pas. Au moins, on va être conseillé.
Il ne te lâche pas pendant...
Bien enceinte,
la dernière fois que tu as vu ton gars,
c'était le matin, tu étais allée le déposer à l'école.
Est-ce qu'ils t'ont juste amenée en interrogatoire
ou ils t'ont mis en état d'arrestation?
Non, c'était en interrogatoire.
En interrogatoire.
J'avais huit chefs d'accusation.
Est-ce que tu pouvais quitter à tout moment?
Non.
Tu étais en garde à vue. Je pense que oui. Oui. Et j'avais huit chefs d'accusation. Est-ce que tu pouvais quitter à tout moment? T'as dit que tu pouvais quitter.
Fait que t'étais en garde à vue.
Je pense que oui.
Puis à date d'aujourd'hui, je ne sais pas exactement parce que mon cerveau, il a figé ce jour-là.
Mais tu vois, c'est ça l'importance d'avoir un avocat.
Parce que peut-être qu'à ce moment-là,
t'étais simplement interrogatoire.
Fait que t'aurais pu juste te lever et quitter
quand t'aurais voulu.
C'est ça que les gens, ils ne savent pas, je suis-tu en état d'arrestation,
je suis-tu détenu, c'est quoi le statut que j'ai en ce moment,
les gens font juste, ah oui c'est la police, je les suis,
ils me disent de m'asseoir là, de m'asseoir là, puis ils me parlent,
fait que je ne peux pas m'en aller, puis des fois, ben oui, oui,
tu peux sacrer ton camp de là.
– Mais tu sais, ils ont tous pris mes effets personnels.
– Je sais, mais c'est ça, peut-être qu'à ce moment-là,
tu étais en état d'arrestation, je ne sais pas, je n'étais pas là, mais tu sais, et c'être qu'à ce moment-là, tu étais en état de recette, je ne sais pas.
Je n'étais pas là, mais c'est l'importance de l'avocat. Peut-être que l'avocat
aurait fait comme, non, non, tu fermes
ta boîte, tu sors de là,
tu passes la nuit en prison, demain, tu vas passer
devant le juge, bing, bang, tu ressors
puis on attend le procès, puis
qu'ils fassent leur job, puis tout.
Mais moi, de ce que j'ai pu comprendre, c'est que
quand ils m'ont rencontré, c'était vraiment, ils étaient en train en train de faire un article parce qu'il faut savoir que ce jour là on était
le 15 décembre 2021 ça fait quand même longtemps on est quand même en 2024 mais c'est ça c'est
ça fait que ça au moment où tu étais arrêté on dans déce 2021. Exactement. Puis, huit chefs d'accusation.
J'avais gangstériste, complotiste,
j'avais fraude,
j'avais complot, j'avais...
Production de faux, j'imagine.
Production de faux, utilisation frauduleuse d'un ordinateur,
abus de pouvoir envers le gouvernement.
J'en avais.
Gangstériste, celle-là, je de style ouais mais je lis eu parce que il
enquêtait déjà sur la situation qui se passe c'est il enquêtait sur le fait ces gens le
faisait affaire avec d'autres personnes qui l'a eu ont vu que c'est moi qui avait fait
plus la pression commençant à quitter sur moi mais tu y avais quand que j'étais là il y avait
les photos les les gens.
C'est ça que tu me disais tantôt, hors caméra, dans l'auto.
Tu me disais que, dans le fond, à la base,
ce n'est pas toi qui étais ciblé.
Il y avait une enquête sur des gens.
Je sais qu'il y a beaucoup de gens du milieu criminel
qui ont eu accès à ces passeports-là
parce que, d'un, c'est des gens
qui ne voulaient pas se faire vacciner,
c'est des gens qui voulaient voyager,
c'est des gens qui avaient les moyens de se payer
parce qu'ils n'étaient pas gratuits,
ces passeports-là.
Moi, personnellement,
je connais des gens qui ont eu accès
et je suis sûr...
On en parlait,
c'était un passeport vaccinal illégal,
donc un faux, 90 % de chances que c'est toi qui l'as fait.
Je connais des gens, tu as fait des passeports vaccinales
pour des gens que je connais, que je ne vais pas nommer
et je ne vais pas aller plus loin que ça.
Il y a eu des gens qui étaient sous enquête.
Puis là, ils ont découvert qu'il y avait des faux passeports vaccinales.
Là, ils ont fouillé, ils ont vu ton nom.
OK, à chaque fois qu'on pogne un tannant
qui a un passeport vaccinal, c'est elle qui les a faits.
Puis là, il y a une pointe qui s'est faite vers toi.
Exactement.
C'est comme ça que c'est arrivé.
Toi, quand t'as été arrêtée,
ils te montraient des photos de monde.
Puis il y a des gens.
Des noms.
À ce moment-là, je ne savais pas
combien de passeports vaccinales que j'avais faits.
Parce que j'en avais tellement que...
Ils me nommaient des noms, puis je me disais,
je l'ai déjà vu, mais en même temps,
dans une journée, je pouvais en faire 500.
Pas illégal, là.
Non, non, non.
On parle de passeport, là.
Exactement.
Fait que tu sais, des noms de personnes,
j'en voyais tout le temps c'est mon
travail c'est ça c'est comme oui ça c'est un petit quelque chose c'est un petit quelque chose mais
tout le monde me disait quelque chose en tant que tel mais les gens à qui j'en ai fait j'y connais
pas c'est des gens que j'ai jamais vu moi même ou bien le coup mais en a que oui, mais il y en a que... Très peu, disons. Oui, exactement. Les premiers que tu as faits, mais les autres, c'était...
Non, c'était tous des gens que je ne sais pas d'où ils viennent.
Je ne connais absolument rien d'eux,
à part les photos que je recevais avec les noms
et les informations.
Je vais te poser une question
et je ne sais pas si tu peux y répondre.
Étant donné que tu ne sais pas si tu peux y répondre. Étant donné que tu ne sais pas
combien tu en as fait,
on ne va pas dire,
moi tu me le dis, mais on ne va pas le dire,
combien tu étais payé par passeport.
Est-ce que tu as eu,
c'est-à-dire des questions qui t'ont posé,
est-ce que tu as eu besoin de rembourse?
Non, c'est ça, ils n'ont pas
fouillé plus là-dessus.
Ta sentence a été ton remboursement,
si on peut dire ça.
Très dur.
Je comprends.
Durant cette journée-là,
ils m'ont posé toutes les questions pas possibles.
J'ai pas pris d'avocat, rien.
Mais quand on est sortis de là,
il était tard le soir.
J'étais juste comme, il est où mon garçon?
À savoir que mon garçon,
c'est ma vie.
Je me bats, puis je travaille à chaque jour de ma vie depuis sa naissance
pour qu'elle ait la plus belle vie possible.
Je ne veux pas perdre mes enfants.
Si on pouvait écouter mon interrogatoire,
toutes mes questions, c'est, je ne vais pas perdre mes enfants.
Je ne vais pas perdre mes enfants.
Je leur ai dit, enlevez-moi tout ce que j'ai.
Mais n'enlevez-moi pas mes enfants.
Puis, tu sais, en bout de ligne,
je l'ai fait pour mes enfants en tant que tel.
Parce que, premièrement, j'avais peur,
mais deuxièmement, j'étais rémunérée pour.
Puis je me disais, opé, cet argent-là,
je vais le mettre sur mes enfants.
Je sais que ce n'est pas correct.
Mais c'était le seul point positif que je voyais à la chose.
C'était comme une petite porte de plus pour m'aider, mettons.
L'aide que je n'ai peut-être pas eue dans ma vie
ou que je n'ai pas eu la chance d'avoir non plus.
Puis après ça, c'était ma famille.
Je veux les protéger.
Je vais aller jusqu'au bout. On va les protéger. Quand ça va être fini, ça va être'était ma famille. Je veux les protéger. Je vais aller jusqu'au bout.
On va les protéger.
Quand ça va être fini, ça va être fini.
Mais non.
Pendant tout ce temps-là, eux autres, ils disent pas
que ta mère est allée chercher ton gars
ou que c'est quelqu'un de la DPJ.
T'as aucune idée.
Fait que toi, quand tu sors le soir,
tu sais même pas où est ton gars, là.
En fait, je leur demande.
Puis ils disent-tu?
Ils me disent, oui, ton garçon, il est chez toi.
OK.
OK.
Fait que là, ils vont me porter chez moi.
J'arrive chez moi.
J'ai mes parents.
Mon père qui est là.
Ma mère qui est là.
C'est peut-être
une des pires journées
de ma vie.
Tu te dis,
je te ramène peut-être pas,
mais c'est une image
que j'ai parce que tu te dis,
mon père est là
avec un certain ton
puis tantôt,
tu lui as lâché un petit câble.
Oui.
Tu t'es dit à la caméra, je vais prendre tort, papa.
Oui.
J'ai l'impression que c'est moi, je t'amène ailleurs, mais c'est moi ou c'est quelque chose qui a été dur avec ton père, cette situation-là?
Le feeling que j'ai, si tu te parles…
Si on regarde ma vie en général,
moi et mon père,
on a une relation fusionnelle depuis toujours.
Mon père, c'est un homme formidable.
Ça se peut que je devine émotive,
mais toute ma vie,
je n'ai jamais eu peur de décevoir ma mère.
Comme son avis,
elle n'a jamais été importante à ce point-là à comparer seule de mon père.
Puis mon père, c'est un homme,
il m'a jamais crié après.
Il a jamais été fâché.
Il a déjà été fâché.
Mais il m'a toujours conseillé.
Puis c'est quand j'ai vu mon père,
j'ai fait...
Là, c'est grave.
Il était déçu.
Puis si c'était pas qu'il était déçu, Là, c'est grave. Il était déçu. Oui.
Là, tu voyais... Puis, c'était pas, il était déçu,
je pense qu'il avait peur.
J'ai l'impression que j'ai fait vraiment peur.
Puis, il était comme, qu'est-ce qui se passe?
Puis, je pense que dans son cheminement à lui,
c'était comme, il cherchait,
où est-ce qu'il aurait pu le voir,
que je vivais tout ça?
Puis, il était pas capable de le voir.
En tant que père, tu veux protéger tes enfants.
Toi-même, tu as deux filles.
Je pense que dans ma situation, tu aurais été prête à faire n'importe quoi pour protéger.
Je pense que c'était le sentiment que lui a ressenti.
Moi, je pouvais me l'imaginer,
puis lui faire vivre ça.
Ça a été, je pense, pire que tout.
Puis en même temps, j'avais ma mère.
Ma mère, c'est plus une personne qui est extravagante,
fait hystérique, totale.
Tu sais, fait que j'ai été dans un trou noir.
J'avais plus le droit à mon téléphone. j'avais plus loint de réseaux sociaux j'ai comme disparu de la carte ils m'ont déménagé question sécurité je me serais parce
qu'il était quand même conscient ouais tu veux dire tu l'as fait tu l'as fait un peu sous la
menace parce que tu y a une chose que tu m'as dit à un moment donné
hors caméra tantôt, je vais le dire.
Le podcast
est aussi une présentation
Mind Blow. Mind Blow, compagnie
québécoise de Sam Baudry.
Sam qui est déjà venu faire le podcast au Parloir
épisode 20. Sam qui a aussi
le podcast pas ordinaire
auquel j'ai participé.
C'est quoi Mind Blow? Mind Blow, c'est une boisson énergisante
mais avec des noeuds tropiques
dedans. Ça, ce que ça fait, c'est que ça te donne
un kick qui va durer plusieurs
heures sans te défoncer la patate.
Fait que c'est super le fun. En plus,
ça t'aide à rester focus, puis
ça aide la concentration. Ça goûte
bon. C'est disponible dans plein de places,
entre autres chez les shops santé.
Sinon, tu vois le site Internet en ce moment.
Sinon, description YouTube,
t'as tous les liens. Mais si tu l'achètes directement
sur leur site Internet, code promo
par loi, 10 % de rabais.
C'est bon,
c'est beau, c'est efficace.
Puis, en plus, il n'y a pas
de sucre. Pour les gars de gym, c'est
excellent. Pas de calories, bon goût,
bon kick, mind blow,
nootropique. Check ça.
Il y a une chose que tu m'as dit un moment donné
hors caméra tantôt, je vais le dire.
Un moment donné, tu leur as juste dit
«Gar, prenez mon téléphone».
Oui. Vous voyez ce que je vis.
Vous voyez ce que je vis.
En disant «Gar, écoute...»
Il avait déjà mon téléphone.
C'est ça, mais en vous l'en disant «Gar, écoute...» Il avait déjà mon téléphone. C'est ça, Marv Landier.
«Guy, vous allez comprendre que
oui, je l'ai fait, mais
pas de gaieté de cœur
et pas de mon plein gré
tant que ça au début, oui, mais
rapidement, non. Comme on dit, on ne va pas...
On ne veut pas t'enlever ce que tu as fait.
Tu l'as fait, tu l'as fait.
Tu en assumes les conséquences.
La preuve, tu les vis encore aujourd'hui.
Mais tu sais, c'est ça, c'est quand même...
Fait qu'ils étaient conscients qu'il
aurait pu avoir des répercussions sur toi.
Fait qu'ils t'ont déménagé
pour ça.
Jusqu'au procès,
dans le fond, ou non?
Non, même pas. Moi, ils m'ont déménagé.
Puis j'ai comme
disparu pendant, je te dirais,
une semaine avant mon accouchement,
j'ai pu avoir un téléphone.
Sinon, j'utilisais le iPad à mon garçon.
Mais je pouvais juste parler avec son identifiant à lui
parce qu'eux, justement, ils avaient mon téléphone
puis c'était saisi puis je n'avais plus accès.
Ils ont re-accès à mon compte de banque.
Ils ont tous fait les trucs qu'ils avaient à faire,
j'imagine.
Puis quand j'ai pu recommencer à être plus moi-même,
ils m'ont dit, continue à vivre normalement en Islande.
Tu as juste des chefs d'accusation.
Puis tu es enceinte,
puis tu es comme...
Premièrement, à savoir que ce jour-là,
ma mère a reçu une lettre par la poste. Elle habitait juste en haut de chez moi. Ils se sont trompés d'est comme, premièrement, à savoir que ce jour-là, ma mère, elle a reçu une lettre par la poste.
Elle habitait juste en haut de chez moi.
Ils se sont trompés d'adresse, puis ils ont collé dans leur fenêtre
ma lettre de renvoi du 6 délorentine, au lieu de dedans la mienne.
Fait que ma mère, elle a reçu, dans le fond...
Ta lettre de...
De congédiement.
De congédiement.
Oui. Fait que là, tu sais, mes parents, ils étaient comme...
Puis ça a été vraiment assez horrible du côté de ma famille, du congédiement. Mes parents étaient comme...
Ça a été vraiment assez horrible du côté de ma famille.
Je ne savais pas
quoi faire.
Parce que personne n'a vécu ça.
Tu n'étais pas zéro dans un milieu.
Il se passe quelque chose comme ça dans votre vie.
La pire chose, je te dirais,
c'est ma mère.
Tant qu'elle était alcoolique,
mon père n'a jamais eu de délit ou peu importe.
Je te dirais, à la base, j'étais déjà un mouton noir sans être dans la criminalité.
Fait que là, je devenais le mouton noir de... T'as passé de gris à noir, mettons.
Ouais, j'ai passé de Kanye, Shadow, Berman, mettons. Puis, ouais, fait que là,
je suis tombée dans une spirale
comme assez dark, mettons.
J'avais l'impression que je méritais pas de vivre,
de faire vivre ça à mon fils,
qui avait quand même...
En 2021, il avait 6 ans.
Tu sais, à 6 ans, ta mère,
qui se fait arrêter par la police devant l'école,
les questionnements.
Tu sais, de quelle façon que je peux apprécier
un enfant de 6 ans pour lui expliquer
qu'en ce moment, maman a été arrêtée,
mais c'est pas une criminelle,
mais où est-ce que ça va s'en aller, tu sais?
Puis c'est dur aussi en tant que mère,
parce qu'après ça, tu te dis que quand je rends ma sentence,
c'est qui qui va s'occuper de lui si t'es toute seule à t'en occuper?
Pendant ce moment-là,
tu avais pas ordinateur,
mais c'était-tu des conditions
que t'avais à respecter?
Est-ce que t'avais vu un juge?
Non, mais c'était pas des conditions,
mais c'était une recommandation.
Une très grosse recommandation
par les enquêteurs
à mes parents, parce que mes parents,
ils ont été...
Ils ont comme eu un droit sur mon dossier.
Je pense que
j'étais très vulnérable et très, très anxieuse.
À savoir que je faisais des crises
de panique, puis que je me décomposais en tant que personne, parce que je ne comprenais plus rien.
Mais c'est pour ça que je te pose la question, parce que ça, depuis le début,
tu sais, j'ai le feeling que je ne suis pas avocat, mais tu sais, avec ce que tu me dis,
je ne pense pas que tu as été mis en état d'arrestation puis que t'as pas vu un juge, que t'as pas eu de
date de cour, t'as pas eu de
conditions respectées.
Mais c'est ça.
La fameuse interrogatoire d'11 heures, je pense
que si t'avais écolé un avocat, t'aurais pu te le vivre
de partie n'importe quand.
Probablement.
Un temps, ils ont une job à faire, puis t'allons proposer, c'est toi qui le refusais.
Oui, mais tu sais, c'est ça qui arrive,
c'est que tu connais rien là-dedans
à ce moment-là.
Puis tu te dis à quel point
il faut que tu essaies
de t'en sortir,
mais en même temps,
où est la limite?
Mais quand je dis encore une fois,
tu es enceinte, ton cerveau ne fonctionne plus
de la même façon.
Tu es en mode survie.
Tu es en mode, il faut que je me défende.
Qu'est-ce que je fais?
Oui, ça a été mon erreur de ne pas aller voir un avocat.
De ne pas en demander un.
Mais de l'autre côté, même après ça, les policiers étaient comme,
non, regarde, gars fait avis normalement
problème puis c'est ça ils ont vraiment dit qu'il y avait je fais exactement ce
qu'elle a fait il ya une heure puis toi tu es une branche t'es pas le t'es pas
le le top mais dit à me dit avec ton interrogatoire le jeu est sienne j'étais encore plus donné à ce genre qui
qu'est ce que je fais c'est fait que le premièrement tu as pu de revenus que tu
vas tomber sur la queue ap est ce que tu dis qu'est ce que je vais faire dans
vie moi puis comment tu veux être une personne normale mettons à quel point
c'est peut être une personne normale tu mettons, à quel point tu peux être une personne normale, tu sais.
Tu prends ton char le lendemain, puis la vie continue, mais t'as tout perdu, puis tu peux parler à personne, à part deux, trois personnes qui te donnent la permission, tu sais.
À partir de quand tu passes de sous-enquête à accusée?
C'est long moi j'ai eu le temps de rencontrer mon ex
conjoint peut-être à coucher le jacques j'ai rencontré mon ex conjoint je lui
comprenait dans le taux qu'on parle on n'en parlera pas trop mais rendu là on
peut en parler de lui mais c'est une relation toxique qui est terminée
aujourd'hui heureusement en. En plus, fait que
en plus de tout ce que tu vis, t'es retrouvée
avec quelqu'un de... Bien, honnêtement,
je pense que ça, ça fait partie de mes problèmes
en tant que personne.
D'être naïve, puis de voir peut-être
du rose quand c'est noir, mettons.
Puis d'être naïve aussi, là.
Mais tu sais, comme tu me disais aussi,
t'es une mère monoparentale,
tu viens d'accoucher, tu es isolée, tu vis tout ça, tu es en attente, tu n'es pas trop sûre.
Puis c'est ça, tu as comme dit, cette personne-là est arrivée comme une lumière.
Oui, totalement.
Tu étais comme un peu laissée à toi-même avec tous tes problèmes, puis il y a eu deux enfants, postpartum et tout ça.
C'est comme une petite main, un vent de fraîcheur qui arrive.
Une vulnérabilité à côté.
Mais oui, quelqu'un qui est là pour toi
et qui te dit comme,
je suis là, j'en avais besoin.
Finalement, tu t'es rendu vite compte
que Chris n'est pas celui que tu avais besoin.
Non.
On ne rentrera pas, tu m'en as compté,
mais je peux vous confirmer que tu n'es pas une très bonne personne.
On a eu l'occasion de discuter avant nous autres.
Ce n'était pas nécessaire.
Tu n'avais pas besoin de ça personne. On a eu l'occasion de discuter avant, nous autres, pendant le chemin. C'était pas nécessaire. C'est ça. Tu n'avais pas besoin d'être ça,
mettons, à ce moment-là, vraiment.
Exactement.
J'ai ouvert ma garderie.
C'est la façon que... Puis, c'est vrai,
tu t'es informée avant de l'ouvrir.
Non, pas sur le moment.
Sur le moment,
j'ai appelé, parce que quand on a une garderie,
il faut savoir que, premièrement,
on doit avoir un dossier criminel vierge.
Ce qui était le cas.
Oui. Moi, j'ai appelé l'enquêteur
et il m'a dit, non, Dylan, continue.
On est fiers de toi.
Continue ta vie.
En plus, tu vas travailler pour faire en sorte
que les gens puissent travailler.
C'était l'encouragement.
C'est ça.
Exact. Il m'a dit, ne mentionne pas parce'était l'encouragement. C'est ça. Exact.
Il m'a dit, mentionne-le pas,
parce que t'en as pas.
T'as un dossier vierge pour l'instant.
OK.
Mais pour l'instant,
c'est à retenir, pour l'instant.
J'ouvre ma garderie.
J'aimais ça.
Je pense que j'étais très bonne.
Les parents,
ils avaient absolument rien à dire sur moi. J'avais ma gard ça. Je pense que j'étais très bonne. Les parents, ils n'avaient absolument rien à dire sur moi.
J'avais ma garderie à Mirabel.
J'avais des listes d'attente pour venir à ma garderie.
J'imagine que...
C'est un bon signe.
C'est pas pire.
Puis là, j'ai déménagé à Laval
avec un nouveau bureau coordonnateur.
Mon dossier, c'était le même.
J'avais absolument rien. J'avais ma garderie.
Je m'entendais un petit peu moins bien
avec le bureau coordonnateur.
C'était pas la même vibe,
pas la même énergie que j'avais.
C'était correct.
Je faisais mes affaires, je travaillais.
Puis le 30 octobre
2023,
on est rendu en 2023.
Ça fait plus que deux ans.
Oui, ça fait deux ans.
On m'appelle, l'enquêteur m'appelle et me dit,
« Oui, Dylan, demain tu vas être chez toi. »
Je suis comme, « Oui, avec ma garderie. »
Il dit, « C'est pas grave. »
Il dit, « Je vais venir. Je vais te donner un document.
Tu vas passer en cours le 1er novembre 2023.
Puis là, je suis juste comme, OK, mais je pensais que c'était correct, tu sais.
Il dit, bien, pendant l'enquête, oui.
Je suis comme, OK.
L'enquête est finie.
L'enquête est finie.
Ton dossier est terminé.
Je vais venir te le porter.
Puis là, à savoir que moi, je m'étais fait dire que normalement, c'est un policier qui vient te donner les documents chez toi.
Puis là, il te donne un mandat pour aller prendre tes empreintes digitales par la suite pour ta date de cours.
Mais moi, c'est l'enquêteur qui est venu chez moi directement.
Là, il m'a dit « Tu peux demander à quelqu'un de venir avec toi si tu veux. » Fait que mon père, il est venu avec moi.
Puis là, il m'a dit que finalement,
au lieu d'avoir autant de chefs d'accusation,
j'en avais deux.
Puis là, qu'on allait
parler de ma sentence.
Parce que lui, il savait déjà
avec le procureur, c'est quelle sentence que j'allais avoir
avec mon interrogatoire et tout.
C'était quoi les deux chefs d'accusation qu'ils ont gardés?
Dans le fond, moi, je suis accusée
d'abus de pouvoir envers le gouvernement,
puis utilisation frauduleuse d'un ordinateur.
OK. Même pas production de faux, ça m'étonne, mais...
Oui.
À savoir que c'est quand même très grave, abus de pouvoir envers le gouvernement,
quand tu es une personne qui n'a jamais vraiment voulu ça non plus.
Ça aussi, ça a été un nombre de chocs pour moi, mettons.
Puis là, il m'a dit que je pouvais me trouver un avocat
pour le 1er novembre, qui était quasiment dans deux jours.
Oui, non, c'est ça. Tu n'as pas...
Oui. Cette fois-là, j'ai essayé d'avoir un avocat.
J'ai fait mon appel,
mais ils ne m'ont jamais rappelé.
Ils ne m'ont jamais rappelé.
Tu aurais dû appeler Maître Boumefta.
Je ne connaissais pas vraiment les avocats. Non, non, non, c'est une blague.
J'aurais aimé, sûrement.
Je peux te confirmer qu'elle aurait répondu
juste pendant notre podcast.
Son téléphone sonnait et ça lui démangeait de répondre.
Oui. Dans le fond, elle aurait répondu juste pendant notre podcast. Son téléphone sonnait et ça lui démangeait de répondre.
Dans le fond,
j'ai été prendre mes empreintes digitales
avec mes enfants.
Ça, c'est comme une vraie arrestation
parce qu'il faut qu'ils suivent dans les règles
et tout ça. C'est comme là
ta mise en arrestation.
Tu allais être relâchée directement
jusqu'au procès, mais c'est ça.
Puis là, j'arrive à la date de cours,
je me présente,
je ne connais absolument rien,
je fais juste pleurer en cours criminel.
Pas d'avocat?
Pas d'avocat.
Puis je me dis, je sais déjà c'est quoi ma sentence.
Parce que l'enquêteur en a déjà parlé au procureur?
Exactement.
Fait que tu sais, je me dis dis ça sert à quoi un avocat c'est déjà c'est quoi ta
sentence pas mal mieux quand on n'avait pas négocié que la couronne que
l'inquiète heures parce que les deux c'est ça mais tu es on m'a tellement dit
que parce que normalement je me rappelle l'inquièteur qui m'a regardé petit
cela normalement une personne peut faire dix ans de prison pour ce que tu dis là, normalement, une personne peut faire 10 ans de prison pour ce que tu as fait. Fait que moi, dans ma tête, je me dis
« Wow, j'ai eu une belle sentence. »
J'essaie de ne pas
prendre de parti pris en général,
mais il y a une chose que je veux dire
et puis, ce n'est pas pour les mêmes
raisons, mais tu sais, on a parlé
de manipulateurs, tu sais, les gens
qui t'ont demandé, qui t'ont exigé
de faire les passeports, ce sont des gens sont des manipulateurs dans le but de commettre des crimes.
Les policiers, les enquêteurs sont d'excellents manipulateurs
pour arriver à leur fin.
C'est légal, mais c'est ça.
Quelqu'un qui n'est pas dans le milieu comme toi, qui est naïf,
eux autres vont utiliser les mêmes tactiques qu'ils qui est pas dans le milieu comme toi qui est naïf eux autres vont
utiliser les mêmes tactiques qui vont utiliser avec un criminel de carrière c'est juste que
toi tu connais pas les codes de ce sépaux d'une game ce c'est pas qu'ils bullshiten c'est pas
qui te manipule lui ce qu'il veut c'est le plus gros chiffre possible il s'est beau dans son
dans son cv le ténor factice ça je trouve ça plate un peu. Je trouve que des fois, il doit y avoir un
jugement un peu plus...
Faites des enquêteurs.
À un moment donné, arrête de voir le
crime et analyse
la personne qui est en avant de toi.
Mais si je t'ai à préciser qu'ils l'ont quand même fait.
Parce que quand
je suis arrivée dans ma salle de cours,
premièrement, j'étais la seule fille.
Tout le reste, c'était des hommes
qui avaient fait des gros délits.
On part d'un 250 sur l'autoroute
qui rend quelqu'un qui est...
Anticapé.
Anticapé.
C'est ça que tu m'en parlais tantôt.
45 jours de fin de semaine.
Deux ans, pas de permis de conduire.
Là, moi, je suis là.
Aïe,ïe aïe
il aurait pu tuer quelqu'un
pis c'est dangereux là
moi là j'ai pas tué personne
j'ai absolument pas tué personne
j'ai pas fait de mal à personne
j'ai fait quelque chose contre le gouvernement
contre mon gré
pourquoi je suis ici
ce qui est le plus ironique aujourd'hui
c'est un passeport vaccinal.
Qui a un passeport vaccinal?
Qui a encore le style d'application?
Personne.
C'est pas comme si t'avais
des passeports
qui seraient quelque chose de plus grave
qu'on utilise encore aujourd'hui.
Des vrais passeports fédéraux.
Que t'aurais fourni des passeports des criminels
qui puissent se sauver.
C'est pas ça. T'as fait des passeports des criminels qui puisse se sauver et c'est pas ça fait des
passeports que le monde puisse demain oui voyager mais c'est aller manger au restaurant ou aller au
cinéma ou aller voir un spectacle mais c'est avec l'ordinateur du gouvernement je comprends
ce qui est un étudier que tu aurais pu faire dix ans pour ça et je veux dire si tu craches
sur le trottoir policiers des tickets paroi jusqu'à 15000 piastres d'amande ou à cracher
ben oui mais personne aura 15000 piastres d'amande ou à cracher sur un trottoir, le policier dit que tu peux avoir jusqu'à 15 000 $ d'amende pour avoir craché. Bien oui, mais personne ne va avoir 15 000 $ d'amende pour avoir craché sur un trottoir.
Tu pourrais faire 10 ans de prison pour ça.
Peut-être la personne qui a fraudé.
Si on parle de passeport vaccinal, je comprends qu'à l'époque, COVID, ça avait fait un gros tollé.
On en a parlé, ton histoire a été médiatisée.
Mais tout ce qui a été dit, c'est...
Que j'avais profité de mon statut
pour faire des passeportes. Mais ça n'a jamais été mentionné
que tu as reçu des menaces,
que si, que ça, par exemple.
C'est ça aussi, les journalistes,
des fois, ça beurre épais sur
certaines affaires, puis c'est
sensationniste. Elle a fait ça, pas
que je veux
te victimiser,
mais en même temps,
tu as été victime un peu.
Je peux assumer, mais pas à ce point-là.
Tu as été victime
de ta naïveté
en disant oui au début
et que tu assumes.
Je respecte ça que tu assumes,
mais c'est ça, c'est que ça s'est rendu beaucoup plus loin.
Tu en aurais peut-être fait pour ces gars-là.
Tu en aurais peut-être fait 5-6, tu aurais arrêté. Là, c'est ça, c'est deven ça s'est rendu beaucoup plus loin. Tu en aurais peut-être fait pour ces gars-là, tu en aurais peut-être fait 5-6, tu aurais arrêté, mais là, c'est ça, c'est devenu l'eau.
Puis le procès, ça se passe comment?
Bien, c'est ça.
Le monsieur, avec son permis coupé, passe avant moi.
Par la suite, il donne mon nom, Dylan Fortin, faux passeport vaccinal.
Là, tout le monde, pour les gens qui sont déjà allés dans une salle de cours, tout le monde veut savoir c'est qui qui se lève.
Tout le monde cherche en même temps.
Moi, je me lève, les gens ne comprennent pas.
Je m'avance en avant.
Et puis, là, ils nomment le nombre de passeports que j'ai faits.
Et les gens se mettent à applaudir.
Pendant que moi, je pleure et que je ne comprends rien.
J'essaie de rester debout.
Parce que la plupart de mon son
en salle de cause et des tanais exactement c'est probablement eu accès à
certains ont probablement eu accès à des passeports en avoir mais comme moi je me
fais applaudir le pire jour de ma vie je comprends c'est parce que tu as fait mal
au gouvernement c'est du monde sont anti gouvernement-gouvernement en général. Bien oui, bien oui, mais comme... Là, j'étais comme, wow, OK.
Fait que là, il demande aux gens de se calmer.
Le juge me regarde, me dit,
est-ce que vous avez un avocat?
Je dis non.
Il dit, en voulez-vous un?
Puis il y a comme deux avocats qui lèvent leurs mains.
Mais moi, je me dis,
je sais déjà c'est quoi ma sentence.
Fait que rendu là, ça me sert à rien.
Je veux juste que ça finisse. Non, il aurait reporté, il va prendre connaissance du dossier, puis il n'aurait pas spawné la date.
Mais en date d'aujourd'hui, là, j'aurais dit oui.
Tu comprends.
Mais sur le moment, tu ne penses pas à ça. Tu es juste comme…
Tu veux juste que ça arrête.
Oui, juste que ça arrête, je veux aller avec mes enfants. Mon fils, j'ai besoin de l'allaiter.
Mes enfants, mes enfants.
Je le regarde, le juge, dans ma tête, je suis juste comme...
Je veux garder mes enfants.
Toute personne qui est parent,
arrache-moi un bras.
Pète-moi ailleurs.
Mais enlève-moi jamais mes enfants.
C'est ce qui me faisait tellement peur.
Fait que là, la sentence, elle arrive.
Fait que là, finalement, ils me donnent six mois 24 sur 24 à la maison
avec des permissions de sortie pour aller faire mes courses,
assignées à domicile avec un téléphone, une ligne, toute l'équipe.
Ensuite, j'ai un an de couvre-feu. J'ai une amende à payer. J'ai deux ans de probation. Et le juge m'ordonne de voir un psychologue. Et il me dit pendant la cour que j'ai besoin de voir un psychologue. Je suis comme, vous avez raison. Vous avez raison.
Après ça, dans le fond,
tu sors de là, puis tu deviens
un petit lent de la criminelle.
On va...
Non, c'est...
Non, mais ce que je veux dire, c'est qu'on va dire,
tu t'en es quand même bien sorti.
Oui, puis il me l'a dit, le juge.
C'est une sentence bonbon.
Puis que ça sert de leçon.
Vu tes noms antécédents, vu la situation aussi,
il ne pouvait pas balayer ça en dessous du tapis.
Non.
Mais en même temps, vu la situation,
il ne pouvait pas non plus...
Tu avais tes enfants, c'est ça, tu venais d'accoucher,
ça faisait pas si longtemps... Ben là, ça faisait peut-être
deux ans que t'avais accouché, un an et demi, un an et demi.
Un an et demi. Fait que t'sais, t'es ça, t'es encore,
t'as pu au moins...
Sauf que là, c'est ça, là, ça vient chambouler ta vie.
J'ai... Cette journée-là,
je savais pas encore que j'avais tout perdu.
Sauf mes enfants.
Ce qui est bien, mais en même temps,
les enfants, il faut que ça mange.
Un loyer, il faut que ça se paye.
Oui.
Moi, je ne m'attendais pas à ça.
Le jour avant
ma date de cours, j'étais allée voir
mon bureau coordonnateur avec
le papier de l'enquête, avec la
sentence que j'allais avoir.
À savoir que quand tu es assigné à domicile,
tu peux travailler quand même.
Mais moi, je travaillais de la maison,
donc c'était encore mieux pour eux.
Puis au contraire, moi, ils m'ont même dit
qu'ils voulaient que je continue de travailler
et d'avoir ma garderie.
Donc moi, j'ai tout expliqué ça.
Merci d'être honnête avec nous, Dylan.
On apprécie vraiment.
Tu sais, ça ne change rien pour nous.
J'ai eu ma date. Ils ont fait un bel article sur moi,
sur TVA. Le lendemain, quand j'ai travaillé, j'ai appris que je n'avais plus aucun enfant à
ma garderie. Ma garderie, puis l'ironie là-dedans, c'est qu'ils m'ont dit « On peut t'aider à trouver
d'autres personnes, mais j'ai donné une place en garderie à tes enfants, en CPE.
Puis je suis comme, pourquoi?
Ah non, c'est juste qu'on avait de la place.
Depuis quand il y a de la place dans des CPE du jour au lendemain?
Puis les parents qui te donnent
pas de nouvelles puis qui te parlent plus.
T'es comme,
OK.
Fait que là, tu te dis, OK, je dis, bien, je vais juste faire...
Parce que tes enfants étaient parmi les enfants de ton CPE.
J'avais mon garçon, oui.
Mon plus jeune, mon plus vieux.
Oui, il allait à l'école.
Fait que là, plus rien qui rentre.
Plus rien.
Puis par la suite, même, on m'a dit,
on va peut-être faire une enquête au ministère de la Famille
pour être sûr que t'as pas fait des fausses déclarations pour les enfants.
Là, je me suis fâchée. J'avais été calme, mais là, je me suis fâchée et je lui ai dit, ça, c'est de l'abus de pouvoir en ta parouette.
Ce n'est pas quelque chose qui esty elle joue à les attendre je leur dis ce que
tu as fait le jour même de ma santé parce que si tu avais des doutes avant de rétablir je n'ai
jamais entendu parler j'ai jamais eu mes pays de vacances de là bas j'avais plus rien.
Puis de garderie, plus rien.
Assignée à la maison.
Avec une maison qui me coûte 2700 $ par mois.
J'ai déménagé. J'ai tout perdu.
Je me suis retrouvée un petit appartement au Sky Blue.
Puis c'est là que mon choc post-traumatique a commencé avec la police.
À savoir que quand tu es assigné à domicile, tes déplacements, tu dois les faire dans les heures de tes déplacements.
Puis à partir de ce jour-là, j'ai arrêté de vivre.
Je ne comprenais plus rien de ma vie.
Prendre mon auto, c'était un supplice. J'étais en auto, puis je croisais une police.
Je pleurais dans l'auto.
Mon fils me disait, arrête, maman, arrête.
Pour qu'un enfant qui a maintenant 8 ans
essaie de te rationaliser, c'est que tu es rendu loin.
J'appelais mon père.
Parce que la rue, pour aller à l'école,
une nouvelle école,
il y avait toujours 2-3 polices.
Puis à chaque fois,
je figeais dans mon auto,
je n'étais plus capable d'avancer.
Puis là, je me disais, je vais encore avoir
une autre sentence.
C'est comme si j'avais l'impression
que ce n'était pas fini, puis qu'il allait en voir
encore autre chose, puis encore autre chose.
Parce qu'ils t'ont tellement laissé comprendre
que ça allait comme tout tomber,
qu'il n'y avait plus de problème pendant deux
ans quasiment, tu sais.
Puis de revenir avec un coup de pelle dans la face
après, là, c'est ça. J'avais refait ma vie,
totalement. Parce que c'est ça, t'as perdu ta job,
tu fais « OK, je m'enlève, parfait, je lance une garderie,
tout va bien, on me dit « oui, il n'y a pas de trouble », puis
paf! On vient te scie en deux,
c'est comme deux fois, dans le fond, là, tu sais, il faut que
tu repartes à zéro deux fois.
En deux ans et demi.
Puis là, tu te dis,
ta job de vie que tu avais au 6 de Laurentide,
tu ne peux plus l'avoir.
Ta job de vie qui t'est rebâtie avec une garderie,
tu ne peux plus l'avoir.
Tu es qui?
Tu es qui?
Puis là, tu es 24 sur 24.
Tu ne peux pas retourner à l'école.
Parce que moi, dans...
Ça, c'est pas...
Moi, dans mes...
Dans ma sentence, il est marqué que
je peux travailler.
Mais il est pas marqué que je peux aller à l'école.
Puis juste parce qu'il était écrit
que je pouvais juste travailler,
si j'avais voulu faire un cours,
je pouvais pas pendant mon 24 sur 24.
À moins de le faire de chez vous.
Oui. Mais tu sais, qu'est-ce qui se fait
de nos jours à distance?
Pas grand-chose.
Les cours universitaires.
Oui.
Le PC que tu faisais en COVID, par exemple.
C'est ça. Je ne pouvais même pas penser
faire un cours pour me réorienter
à quelque part.
Mais tu es une femme forte.
Oui. Tu es une femme intelligente.
J'ai appris
à être intelligente un peu plus,
mettons. Ce n'est pas de l'intelligence.
Mettons, tu as compris que ta naïveté
était une lacune.
C'est ça que tu me dis.
Le juge t'a obligé de voir un psychologue.
Ça t'a sûrement peut-être fâché au début,
mais je suis sûr que tu l'apprécies aujourd'hui.
Bien, en fait, j'ai apprécié surtout parce que j'en avais besoin, parce qu'avec mon choc post-traumatique, j'étais capable de rien faire.
J'avais peur de sortir pour faire mes commissions.
Parce que j'avais peur de ne pas revenir à temps, de manquer un appel.
À savoir que quand on manquait un appel, ça peut être très grave. Il y a des gens qui ne savent pas peut-être comment ça fonctionne.
Comme aujourd'hui, la raison pour laquelle tu as demandé
une dérogation d'art, parce que tu es encore
en probation et tout ça.
Oui.
En fait, non. Je veux rester
parce que c'est une femme forte et je veux parler
de quoi tu fais aujourd'hui,
justement. Il y a d'autres choses
que je veux te parler après.
Tu t'es relancée y a d'autres choses que je veux te parler après. Tu t'es relancée
dans complètement d'autres choses.
Tu me disais que
tu as fréquenté beaucoup de gars de gym.
Oui.
Un petit pattern.
Un petit pattern, oui, c'est ça.
Tu t'es lancée
dans l'alimentation. Exactement.
Vas-y. Plug-toi, garde-toi
et on va mettre tous tes liens en plus
dans la description vidéo.
À savoir que ce n'était pas mon but.
Non, non, non, non, non,
parce que j'y ai dit, puis c'est vrai,
parce que quand on s'en est amené en auto,
puis tu me dis ça, puis je ne le savais pas,
je l'ai appris tantôt,
puis j'ai dit, ah, bien, Chris,
on va plugger tes trucs, là, tu sais,
let's go, là, tu sais, moi,
quand il y a des gens qui viennent donner leur temps,
moi, ça me fait plaisir de supporter leur business, là, tu sais.
Mais moi, en fait,
j'ai une petite business de plats préparés.
Je suis enregistrée avec la MAPAC.
Tout est légal. Tout est legit.
Parce que j'ai toujours une passion pour la nourriture.
J'ai toujours adoré cuisiner.
Maintenant, c'est ça que je fais.
Je fais mes petits plats à la maison.
Je sors mon menu au courant de la semaine.
Les gens passent leur commande le vendredi.
Je cuisine toute la fin de semaine.
Le lundi, mardi,
je livre mes repas.
C'est toujours santé.
Puis j'ai toujours, mettons,
100 grammes, 150 grammes,
200 grammes de viande avec
les à côté. Sinon, je fais
les repas de préparation
des diètes.
Les gens ont leur propre diète avec leur coach.
De compétition, OK. Même si quelqu'un est en prep
de compétition, eux autres vont t'amener
leur truc du coach
et tac, tac, tac, tac, tac.
Exactement. Moi, j'y vais avec les épices.
Tout ce que je peux utiliser,
je le fais. Parce que tu as cuisiné
pour des bodybuilders, parce que tu en as
côtoyé plusieurs dans ta vie.
C'est ça. tu connaissais déjà
le pattern et tu t'es recyclé là-dedans.
Je vais pouvoir vous dire bientôt si c'est bon
parce que là, je ne le savais pas.
Moi, je vais tester parce que j'étais un gars
qui est très... Le gars de gym
que je suis est très plat, préparé.
Clairement,
on va essayer ça. Je pense que c'est via
ta page Instagram, tu me disais.
Exactement.
Ton lien va être là. Si va même, je pense, c'est via ta page Instagram, tu me disais. Exactement. Ton lien va être là.
Si je peux plugger quelque chose,
j'ai une collation protéinée qui fait fureur. C'est les petites boules,
que ça s'appelle. Ça, mes clients
qui vont regarder, là.
À savoir qu'en ce moment, j'ai eu un gros dégâteau
chez moi. C'est une affaire
que je voulais parler aussi.
Mais du coup, continue.
Ça fait comme à peu près 20 jours
que je n'ai pas eu de repas,
mais que je ne peux pas cuisiner non plus.
Parce que tu n'étais pas chez toi à cause des gâteaux, c'est ça?
Puis là, j'ai un de mes clients qui me dit,
c'est quand tu recommences, je mange trop mal,
il fait chaud, je ne sais pas quoi faire.
Je veux mes petites boules.
Je veux mes petites boules.
On s'ennuie de tes petites boules.
Je suis comme, ça s'en vient. Je ne dir petites boules. Je veux mes petites boules. On s'ennuie de tes petites boules, puis je suis comme, ça s'en revient.
Je ne dirais pas
ces mots-là, je pense que
sorti de ma bouche, ça pourrait être weird
de dire que je m'ennuie de ça,
mais je comprends.
Il y a deux autres choses que je voulais te parler.
Les fameuses
personnes qui t'ont approchée
puis qui t'ont menacée, puis
est-ce que t'as eu du feedback après ce que t'as recontoyé?'ont menacé? Est-ce que tu as eu
du feedback après ce que tu as recontoyé?
Non, on n'a pas le droit.
Tu connais bien des gens qui n'ont pas le droit de faire
des enfants et qui le font.
Je me demandais,
avant le procès, pendant l'enquête,
ils ont-ils essayé de te contacter?
Quand j'ai été arrêtée,
la personne principale
qui m'écrivait moi chercher
pas se demander qu'est ce qui se passait mais j'ai jamais répondu à savoir que ces gens là
eux ont été accusés au pénal c'est le pays ouais puis moi j'ai été accusé au criminel parce que
c'est moi qui travaillais pour le gouvernement fait que mettons on m'a dit oh ouais ils ont une
grosse amende j'aurais aimé eu une grosse amende, hein? »
J'aurais aimé mieux avoir une grosse amende, moi aussi. J'aurais aimé mieux travailler pour ma grosse amende.
En bout de ligne.
Ouais, je comprends ce que tu veux dire.
Mais non. La vie fait les choses, puis...
Fait que t'as un casier pour le restant de tes jours.
Exactement. Malgré qu'eux, ils en ont aussi, un casier, mais dans le passé, pas maintenant.
Non, c'est pas relié à ce casier-là, C'est ça, c'est des gens qui en avaient déjà.
Ça leur aurait pas fait même plus mal
un dossier pour ça.
Par la suite,
ce qui est dur, c'est...
Quand tu te présentes à quelqu'un,
quand tu vis
une situation comme la mienne,
quand t'es maman,
quand les gens sur Instagram te suivent
ou peu importe, à savoir que j'ai des abonnés,
tu te présentes comment en tant que personne?
Ça, ça a été dur pour moi.
Parce que je me sentais comme si j'allais aux alcooliques anonymes,
comme Dylan, criminel.
Puis ça, je trouve ça tabou de nos jours aussi.
À quel point il faut que tu le mentionnes?
C'est pour ça que je voulais revenir sur ton dégât d'eau.
Oui.
Parce que tu me dis de quoi tantôt, que j'ai trouvé...
Puis tu sais, ça arrive à plein de monde.
Vas-y, dis-le.
Tu as appelé ta compagnie d'assurance?
Oui.
Il y a eu le dégât d'eau.
Pas juste pattern, mais en tout cas,
tu as appelé ta compagnie d'assurance.
Oui, oui.
Pour me faire relocaliser,
il faut que
ce soit tes assurances.
Parce que dans le fond,
tu n'es pas le propriétaire d'où tu habites.
Les travaux tombent
sur l'assurance de la propriétaire.
Mais toi, pour
être relocalisé,
c'est tes assurances maison à toi
parce que tu n'as pas eu de bris matériel
de tes choses à toi personnel. C'est ton matérielances maison à toi parce que tu n'as pas eu de bris matériel de tes choses à toi personnelle.
Donc, c'est ton matériel, l'immeuble ou whatever est endommagé de tes assurances.
Mais là, pour la relocalisation, c'est tes assurances.
Donc, tu les appelles.
Oui. Et je me fais dire comme oui, oui, on fait comme un mis à jour.
À chaque fois qu'on appelle nos assurances, est-ce que c'est toujours la bonne adresse?
Oui, oui, oui.
Ils font une mise à jour du dossier.
Mise à jour du dossier.
Puis, avez-vous un dossier criminel?
Oui.
Depuis quand? Le 1er novembre.
Ah oui, c'est récent. Oui, désolé, on va
canceller votre
contrat d'assurance avec nous.
Directement? Oui, exactement.
Pourquoi t'as un dossier?
Ils ont un dossier,
ils ont tiré la porte. Non, non, eux, c'est
dossier fini. Fini. Non, non, eux, c'est dossier fini.
Fini.
Non, je n'ai pas eu droit aux assurances.
Donc, j'ai été
chez mes grands-parents qui m'ont accueilli
de tout cœur. Avec tes deux enfants?
Avec mes deux enfants. Pendant 20 jours?
Pendant 20 jours, oui.
Parce que là, tu n'es plus assurable? Non.
Pour l'habitation, je ne suis pas
assurable, pas du tout. Pour mon auto, oui, mais ça aes plus assurable. Non. Pour l'habitation, je ne suis pas assurable. Pas du tout.
Pour mon auto, oui, mais ça a augmenté.
Considérablement?
Considérablement, oui.
Surtout quand tu vas être assuré des deux côtés,
c'est rendu horrible, mettons.
Oui, tout change quand on a un dossier criminel.
Même quand tu appelles,
parce qu'à savoir que quand on est assigné à domicile,
ton contrat de téléphone,
il faut que
tu n'aies pas de
renvoi d'appel.
Il faut que ce soit une ligne physique,
une ligne dure, comme on appelle.
Puis eux, ils vont regarder ton contrat
pour être sûr que tu n'as pas de transfert
d'appel, conférenciat, trop, pas.
Que tu ne puisses pas répondre sur ton cell, transférer l'appel.
Mais là, même chez Bell, oui, pourquoi vous ne voulez pas
tous les ajouts?
Écoutez, monsieur, je suis en prison chez moi.
Ah, d'accord.
Est-ce que notre technicien
peut se présenter quand même?
Je ne vais pas le tuer, ton technicien.
Je veux juste ma ligne pour vivre ma vie.
Tu sais?
C'est plein de petites choses comme ça.
C'est un stigma, un dossier criminel. C'est plein de petites choses comme ça. C'est un stigma,
un dossier criminel, c'est un stigma.
Les États-Unis,
oublie ça.
Walt Disney.
Pas avant ma retraite.
En fait, tu vas...
Je pourrais te mettre en contact
aussi avec quelqu'un qui a déjà fait le podcast.
C'est comme 7 ans.
Elle spécialise pour les wavers. je pourrais te mettre en contact aussi avec quelqu'un qui a déjà fait le podcast. C'est comme 7 ans. Oui, c'est ça.
Mais elle spécialise pour les wavers.
Ils vont nous charger pour.
C'est sûr.
C'est sûr.
Ça vient avec des frais.
Mais écoute, ça fait partie d'assumer ses actes.
On va le faire le tour du Mexique encore.
Ça, le Mexique,
le dossier criminel, ça ne les bug pas.
Pour le dossier, ça ne leur dérange pas.
Mais quand tu as des tattoos et que tu vas au Mexique,
je ne sais pas pour toi, mais moi, je me fais fouiller à chaque fois.
Écoute, moi,
les douanes, on n'en parlera pas.
Non, c'est ça.
En fait, en avion, pas si peu.
Non, c'est le contraire.
Excuse-moi.
En route, la route,
quand je passe les douanes,
ça ne me fait jamais que rire. À l'avion,
tout le temps. Moi, les deux.
Pour y aller, puis pour
revenir.
C'est comme si c'était écrit dans mon front.
Ils poussent la machine un peu plus loin.
Non, exact.
Maintenant, il y a...
Un an. Il pousse la machine un peu plus loin. Non, exact. Fait que maintenant, il y a... 13 combien de temps?
Un an.
Là, t'es juste à couvre-feu pour un an encore.
Exactement.
5 heures le matin, je peux sortir de chez moi,
mais il faut que je revienne pour 10 heures le soir.
10 heures.
Oui.
Puis j'ai des rencontres avec mon agent de probation
à chaque mois, qui a été très patiente avec moi.
À savoir que j'étais tellement stressé
je ne savais pas comment tout fonctionnait à l'été patiente à m'a tout expliqué pieds et
super gentil faut savoir que au début je pensais que les agents de probation c'était comme nos
ennemis qui allait tourner d'eau mais au contraire pour elle ça dépend des situations je pourrais
te raconter des histoires
de gens que je connais, mais en même temps,
ils ont les antécédents que t'as pas.
Fait que je comprends que maintenant,
quand t'as un multirécidiviste, assume aussi.
Moi, je mettrais jamais tout le temps
le monde fait comme...
Non, ça assume.
C'est ça.
T'as été ce que t'as été. Même si t'es plus ça,
tu l'as été. Faut que t'assumes.
Comme moi, je dois assumer à tous les jours
en me levant le matin, en expliquant
à mon fils que
maman, on ne peut pas aller au ciné-parc.
On ne peut pas partir le week-end
au chalet. Non, on ne peut pas aller en camping.
Mais tu sais, tu pourrais aller en camping
avec mamie, papi.
Mais c'est plate.
Si tu n'es pas là, vraiment.
Oui, mais tu sais, pour vrai, Je vais faire une mention là-dessus.
J'ai des enfants extraordinaires.
J'ai un petit garçon
qui aurait pu mal virer.
Il aurait pu faire de l'anxiété.
Il aurait pu mal vivre
ma sentence, mais il l'a vécu avec moi
à savoir qu'on est tombés en grève
quasiment en même temps.
La grève d'école.
Je m'en souviens bien, cette grève.
Oui, mais l'avoir à la maison avec moi,
comprendre qu'à la fin de semaine,
maman ne peut pas aller te porter chez tes amis,
elle ne peut pas aller te chercher non plus,
fait que tes amis peuvent venir à la maison.
Mais faire une petite mention là-dessus,
c'est les parents, quand ils ne te connaissent pas,
tes enfants, ils vont regarder tes kits.
Quand tu écris mon nom sur Google,
je suis une criminelle.
Ça, ça a été dur.
Le jugement des parents.
Les parents qui disent ça aux enfants,
les enfants vont dire ça à mon fils.
Mon fils qui essaie d'expliquer la situation
dans le...
du mieux qu'il peut,
mais à un autre enfant.
Ça va vite,
tu comprends?
Mais il est tellement
bien mané, je ne sais pas.
On m'a dit que tu avais des super bons enfants.
Moi, je pense qu'ils ont
une Christy de bonne mère aussi.
Oui, je fais bien.
Honnêtement, c'est ma raison
de vivre, ces deux petits-têtes.
Je pense qu'ils m'ont sauvé la vie une couple de fois
sans le savoir, mettons.
J'ai une dernière question pour toi.
Comment ça va aujourd'hui?
Oh!
Je te dirais que ça va bien.
Ça va bien.
Je pense que ma plus grosse sentence, c'est moi-même contre moi-même.
Parce que j'ai hypothéqué la vie de mes enfants.
J'ai hypothéqué ma vie. J'assume.
Mais je pense que je suis la plus grosse menace envers moi-même.
Puis ça, j'essaie de travailler à chaque jour là-dessus, mettons.
Mais si je peux regarder où est-ce que je suis partie au mois de novembre,
à ce que je suis aujourd'hui, ça va vraiment bien.
Je suis content de l'entendre.
Je suis capable de croiser la police sans pleurer.
Puis tu es capable de parler, puis de raconter ton histoire,
puis ta version.
Puis moi, je trouvais ça important qu'on ait ta version
parce que justement, quand tu dis, tu googles ton nom,
les détails qui sont donnés ne sont vraiment pas approfondis.
Puis moi, je trouve que ton histoire méritait d'être approfondie.
Puis je trouvais ça important justement,
puis je l'ai répété à plusieurs reprises,
que tu ne te caches pas en disant,
j'ai été victimeivine j'ai fait
sous la menace oui mais à base c'est ce qu'on prend ça je respecte ce que tu t'essaies pas
de minimiser l'impact que tu as eu là dedans parce qu'il y aurait aurait pu appeler la police
directives de dire il y avait des options qui s'offrent à tous je comprends que les a pas pris
puis ceci pendant le jugement focaux parce que je respecte le fait que tu assumes tes actes. C'est plus le temps de mettre des lunettes, des lunettes de flamant rose
et de dire « non, j'ai rien fait ». Je l'ai fait et dans un an, je vais être normale. En ce moment,
c'est ma condition de vie, mais ça va être fini. Il y a une tâche noire au dossier puis gagne quand
une grosse les années à avoir parlé avec les années à part de la force de la
frappe et avoir parlé oui mais oui puis tu es bon sens merci énormément je trouve
ça super intéressant c'est vraiment j'ai trouvé que c'était on a eu des histoires
plus rock'n'roll que d'autres mais des fois je trouve qu'il ya des histoires
justement avec les journalistes que ça a été tellement traité en surface puis Vraiment, j'ai trouvé que c'était... On a eu des histoires plus rock'n'roll que d'autres, mais des fois, je trouve qu'il y a des histoires, justement,
avec les journalistes, que ça a été tellement traité en surface,
puis d'avoir ta version complète,
puis même, j'ai eu des gros criminels,
puis je ne considère pas ça comme un gros crime,
mais c'est de mettre en perspective aussi
à quel point ça peut arriver à n'importe qui,
n'importe quand.
Puis c'est cet angle-là
que je voulais explorer avec toi.
Je pense qu'on y a réussi.
Oui.
Merci de ton partage.
Reste forte.
Reste un an.
On recommence.
On voyage, on fait du camping.
On se paye une chambre d'hôtel
juste pour ne pas dormir à la maison. Oh mon Dieu, tellement. Juste pour être dépays paye une chambre d'hôtel juste pour pas dormir à la maison
ah mon dieu tellement
juste pour être dépaysé de ta chambre
le pêche ça je vais m'ennuyer
que ça se peut
merci Dylan, merci à vous d'avoir écouté
l'épisode, j'espère que ça vous a plu
à la semaine prochaine, au parloir Thank you.