Au Parloir - Épisode #57 - Renée Daigle
Episode Date: September 22, 2024Renée une femme dont on avais entendue parler dans l'épisode de Layla. Une femme qui a toute un parcours. Violence, substance, DPJ, une femme une mère qui à maintenant une vie calme. Hébergé par... Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Transcript
Discussion (0)
Salut tout le monde, ici Cédric Bergeron. Bienvenue à un nouvel épisode du podcast Au Parloir.
Si tu es un fan du podcast, je me répète à chaque début d'épisode, tu veux supporter, il y a le www.patreon.com
slash Aux Parloirs, site payant où tu as accès à 6 épisodes à l'avance, donc on est 6 semaines à l'avance de YouTube.
Il y a deux forfaits, il y a un forfait à 5 $ par mois qui donne accès aux podcasts audio et vidéo.
Il y a un accès à 20 $ par mois
qui donne exactement le même accès,
mais tu deviens producteur du podcast.
Donc, tu as ton nom au générique du podcast.
Ce n'est vraiment pas une nécessité,
mais il y a des gens qui m'ont écrit
et qui ont envie de s'investir plus
et de vouloir participer plus au podcast.
Donc, c'est la façon que j'ai trouvée.
Si ça vous
intéresse d'avoir votre nom au générique
en tant que producteur Patreon du
podcast. Sinon,
le YouTube,
justement, si t'es pas abonné à la chaîne,
abonne-toi. Comme ça, à chaque fois
que je sors un podcast, t'as soit une petite notification.
En même temps, bien, c'est super bon pour moi.
Si t'aimes le podcast, tu likes,
tu laisses un petit commentaire, t'as aimé l'épisode, tu le partages
sur tes réseaux, ça va te prendre une couple de secondes.
Pour moi, ça fait vraiment une différence.
Mes réseaux sociaux personnels,
Cédric Bergeron
Humour, parce que je suis
aussi humoriste. Maintenant que
on en parle pendant le podcast
vers la fin de l'épisode, j'ai laissé
mon day job, ma job de tous les
jours dernièrement. Donc, je me concentre
vraiment sur l'humour et sur
le podcast. Donc, bientôt, sur mes réseaux,
on va retrouver un petit peu plus d'humour.
On va continuer à poster beaucoup sur
le podcast, mais je vais travailler
des trucs aussi humoristiques.
www.cedricbergeron.com
qui est mon site Internet.
Donc, tu as accès aux dates de
spectacles, aux billets, tout ce qui est relié
au podcast aussi, tout est là.
J'ai une petite tournée qui s'en vient à partir du
mois de septembre. Je me promène un peu partout.
Rive-Sud,
Rive-Nord, Saguenay,
Québec, Gatineau.
Tout ça est disponible là.
Aujourd'hui, j'ai reçu
René Degle.
On avait déjà entendu parler de René, pas de son nom,
on avait déjà entendu parler d'elle dans le podcast de Layla.
Si tu es un fan du podcast, c'est sûr que tu connais cet épisode-là,
qui était un très gros épisode.
Si tu ne l'as pas vu, je te conseille d'aller écouter l'épisode de Layla avant,
parce qu'on en parle, ça revient.
René était une amie de la mère de Leïla.
En tout cas, vous allez tous comprendre ça dans le podcast.
Une vie qui commencera
avec des parents mineurs.
Son père,
il a eu 18 ans, deux mois
après sa naissance, puis un mois plus tard,
il est en prison.
C'est un gars qui a eu des sentences
à répétition. Une mère
assez problématique aussi. Elle a eu ses déboires aussi. Violence, consommation, prison, centre jeunesse. Elle m'a dit que le plus long moment qu'elle n'a pas été en centre jeunesse, c'est trois mois. Le plus court qu'elle n'a pas été, c'est six jours. Elle a fait des in-and-out,
plusieurs écoles secondaires, des déménagements,
cinq enfants,
mari violent,
abusif, name it.
Une vie pas facile.
Elle remonte de tout ça.
Elle va bien aujourd'hui. Elle a encore
du travail à faire sur elle,
mais elle s'en sort vraiment très bien.
Gros respect pour ça. Encore une fois, moi et mes commanditaires, on n'endorse pas nécessairement les gestes, les idéologies, les termes utilisés par les invités.
Mais je suis une personne qui prône la liberté d'expression. J'aime les gens francs qui parlent avec leur cœur. Bienvenue au Parloir.
Le podcast est une présentation de Play Numbers Game.
Play Numbers Game, c'est quoi?
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à tous les jours à ses utilisateurs.
Oh my god!
Wow!
Et il y a un lien
pour le podcast Haut-Parlour.
Description YouTube.
Tu vas cliquer direct dessus parce que si tu t'abonnes
via le lien Haut-Parlour,
à chaque podcast qui commande, il y a un tirage de 250 $
parmi les gens qui vont s'être abonnés via le lien du Parloir.
C'est malade, là, tu sais.
Et en plus, si tu vas sur le site, tu t'abonnes, tu mets un montant,
ils t'en donnent directement.
Je te dis, ils font des cadeaux.
Il y a une chose super importante, c'est fait pour s'amuser.
Le jeu doit rester un jeu.
Play Numbers Game.
Salut René.
Salut Cédric.
Premièrement, merci d'être là.
Ça fait plaisir.
René, on a déjà parlé de toi dans le podcast.
Oui.
Sans savoir qu'on parlait de toi dans le podcast.
Mais je me suis reconnue.
Mais tu t'es reconnue, c'est ça.
C'est fou comment le monde est-il.
On va en parler.
Un épisode qui a fait beaucoup de bruit,
qui a été beaucoup écouté, l'épisode de Layla.
De mémoire, épisode 46. là, je vais en mémoire.
J'ai raison? Oui, je pense que t'as raison.
C'est pas que le monde connaisse plus les numéros d'épisodes
que moi. Dans l'épisode de Layla,
si vous ne l'avez pas écouté, je vous le conseille, c'est vraiment un épisode
qui n'est pas facile à écouter, mais je pense
qu'il est important. Je le considère
un des épisodes les plus importants que j'ai fait.
Layla parle
de sa mère à Manet. Oui. À Manet j'ai fait. Leïla parle de sa mère à Manonnet.
Oui.
À Manonnet, Leïla parle d'une amie de sa mère.
D'une collègue de travail, mais dans le fond, moi, la mère de Leïla, je la connais depuis que j'ai 17 ans
parce que j'ai fait une thérapie avec elle dans le coin de Trois-Rivières.
Parfait.
C'est comme ça que j'ai rencontré la mère de Leïla.
Mais avant qu'on arrive là, je voulais juste mettre en contexte,
ce qui fait que tu es ici, c'est que tu t'es reconnu.
On s'est parlé.
Puis plus on se parlait, plus tu me parlais de toi.
Puis j'ai fait, bien là, il faut que tu viennes.
Parce que c'est ça.
C'est un parcours.
Je voulais juste mettre en tableau un peu la raison pour laquelle tu es devant moi.
C'était quoi notre contact?
C'était avec ça.
Une fois qu'on va voir ton histoire, je pense que
de comprendre l'ami de la mère
de Leïla, ça fait tout un
cercle, tout ça.
Mais on se concentre sur toi, ce soir,
sur ton histoire, sur ton parcours.
Je sais que t'es une
fin connaisseuse du podcast et même une membre
Patreon toi-même. Absolument. Merci
beaucoup pour ça. C'est grâce aux gens comme toi
que ce projet-là existe
encore. Donc, tu sais comment je pars.
Ton enfance, tu viens d'où,
quel coin, ça a l'air de quoi.
Puis on se rend jusqu'à dans 10 ans.
Exact. Exactement.
Bien, moi, je suis né de
deux parents mineurs. Oh, OK.
Dans le fond, ma mère a
17 ans. Mon père
va avoir 18 ans. Fait, mon père va avoir 18 ans.
Mon père a eu 18 ans deux mois après ma naissance et est en prison trois, quatre mois après ma naissance.
Wow!
Donc, deux parents mineurs, une famille assez spéciale, assez dysfonctionnelle.
Je me promène entre Montréal, l'ouest de la ville,
et puis Longueuil.
Ça, c'est, je te dirais, enfance, adolescence.
J'étais beaucoup, beaucoup, beaucoup à Longueuil.
Mais avec 27 écoles en 4 ans au secondaire,
je peux te dire que je me suis quand même promenée partout au Québec.
Wow! Quand tu parles de famille dysfonctionnelle,
déjà en partant un père en prison
mon père est en prison
ils sont jeunes aussi
je ne viens pas ici
pour bâcher mes parents
je ne viens pas ici pour jouer à la victime
ça c'est d'emblée
il n'y a pas personne qui le sait aujourd'hui
personne
je t'ai contacté
je me suis dit je pense que si je peux aider une personne c'est aujourd'hui que je dis. OK. Personne. Je t'ai contacté,
puis je me suis dit,
je pense que si je peux aider une personne avec ce podcast-là,
je vais en aider une.
C'est un début premier de ce show-là.
C'est que si on arrive à réveiller,
à allumer, à aider,
des fois, je me dis,
on ne va peut-être pas aider quelqu'un,
mais on va peut-être allumer
une des quatre switches qu'il faut allumer pour allumer quelqu'un, mais on va peut-être allumer une des quatre switches
qu'il faut allumer pour allumer quelqu'un. Je sais pas ce qu'on va dire.
Exactement. C'est peut-être pas toi aujourd'hui qui va
l'allumer, mais peut-être ce qu'il va entendre aujourd'hui, puis ce qu'il va
entendre dans un mois, puis ce qu'il va entendre dans six mois
vont tous faire. Moi,
gars, c'est dans l'univers,
puis tant mieux si ça aide,
puis...
Ben moi, je te confirme,
on aide du monde. Je reçois des messages.
Ah bien, moi aussi,
je les lis, les messages.
J'en reçois des privés, puis ça va
dire, puis je les apprécie.
Ça m'aide à continuer, by the way.
Je regarde la caméra, puis je vous le dis vraiment.
Les messages que vous m'envoyez,
quand vous me dites à quel point ce podcast-là vous aide,
merci.
Ça m'aide à continuer.
Et là, je vais faire ce que j'essaie d'éviter de faire de plus en plus parce qu'on n'aurait pas mal reproché,
je ne te coupe pas.
Je te laisse y aller.
Non, mais c'est correct.
Fait que c'est ça.
Je te dirais que je me promène vraiment
de Villers-Morts, Longueuil,
puis mes parents déménagent vraiment souvent.
Fait que mon père rentre en prison,
j'ai à peu près trois mois,
je fais le front de pêche du journal
de Montréal.
Ma tante, une de ses sœurs,
a collectionné beaucoup
ses allo-polices,
tout ce qui attrayait avec
la vie un peu plus criminelle de mon père.
C'était un peu quoi la vie criminelle
de ton père?
Écoute, au départ, c'était des vols de banque.
C'est sûr que je ne veux pas parler de tout
parce que, bon,
il a une vie maintenant,
puis
à ce qu'on me dit, il est plus droit qu'il l'était
aujourd'hui parce que je n'ai pas de contact avec lui.
Je m'en ai posé avec ces paroles-là,
tu m'as dit...
Ça ne fait pas très longtemps que je recommence à parler à ma mère.
OK. On reviendra à ça plus tard.
Je t'explique.
Fait que, 9-10 ans, moi j'habite à Longueuil,
puis je pense que tu viens de là toi aussi.
Fait que j'habite Sacré-Cœur-Gamarche.
Puis ça roule, tu sais, j'ai 8-9 ans,
je me tiens avec des filles de 14-15 ans,
puis tu sais, j'ai jamais... À 12 ans, j tiens avec des filles de 14-15 ans.
J'ai jamais... À 12 ans, j'étais dans les bars.
À 12 ans?
À 12 ans, j'étais dans les bars.
Bar Contact, ça a eu 5 fois qu'il a changé.
Je sais que ça ne se demande pas,
mais je peux te demander de quel âge?
J'ai 43 ans.
On a exactement la même âge.
Parfait.
J'étais à la Gérard-Flivion,
j'étais à la Jean-Courceau.
Bref.
Lionel Gros, à 3e gamme,
je suis pas mal mes écoles primaires,
puis un peu Brébeuf.
Fait que c'est ça.
Mais là, 12 ans, attends, moi,
j'ai grandi dans ce coin-là. Écoute,
j'ai déjà mis les pieds dans des bars à 12 ans,
mais parce que j'allais avec mes parents,
c'était des bars un peu fucked up.
Le bar Contact, si tu reviens
à l'époque sur Sainte-Foy,
c'était quand même un bar assez
rock'n'roll. Mais bref,
12 ans,
rendu là, mais moi, j'ai commencé à
consommer avant ça.
Avant ça. Parce que moi, ma mère
était un peu sur le party,
puis j'ai une famille qui revire pas mal,
puis
dans l'Ouest,
comme on n'aura pas de nom,
dans l'Ouest, ma famille est très connue.
Ça vire.
Ça vire sur un temps.
Quand je dis ma famille, dans le fond, c'est... Moi, ma mère, on s'entend.
Moi, je suis en fin unique de ma mère et mon père.
J'ai une autre soeur.
J'ai un frère, dans le fond, qui est le fils de ma mère et mon père. J'ai une autre soeur. J'ai un frère, dans le fond,
qui est le fils de ma mairie à ma mère
parce que ça fait
38-39 ans
qu'ils sont ensemble.
Puis j'ai un petit frère
qui a 16 ans.
Oui.
J'ai ma dernière belle-mère.
Elle a deux ans de plus que moi.
La mère de mon frère.
OK.
Fait que tu...
Tu sais, déjà là, tu vois d'emblée
qu'il y a des choses qui...
qui te tient, là, tu sais.
Fait que c'est ça.
Huit ans, je commence à fumer la clope.
Mais tu sais, ma belle-famille,
dans le fond,
on a des alcooliques, on a du toxicomane.
J'ai déjà mangé du hachiche quand j'étais très jeune.
Je n'ai jamais bu un litre de lait
autant que ma mère m'a fait boire.
Ça vire.
Ce n'est pas Disney.
Je ne suis pas allé à Walt Disney.
Il n'y a pas de structure chez vous.
École, tout ça, tu y vas parce que tu y vas.
Les notes sont dessus.
Je suis super intelligente.
C'est ça le bug.
Non, mais si j'aurais eu
une famille drette, on va dire ça,
ou conventionnelle,
on va plus dire ça comme ça,
mes chances, parce que moi,
mon père a eu trois femmes, mes chances d'être docteur
avocat étaient là.
J'avais des diplômes.
Moi, j'en ai des diplômes, mais je les ai
eu beaucoup plus tard.
Mais oui, les capacités,
très intelligentes.
Mais on va y revenir.
Genre, bulletin de maternelle, c'est écrit
votre fils est compté
lire sous strata... Non, non.
Une bright, mais...
Une garochée.
Oui, mais...
Tu comprends ce que je... C'est un terme que j'utilise
souvent quand je suis... Votre fille a beaucoup, beaucoup, beaucoup,
beaucoup de leadership. OK.
Maternelle.
Fait que ma vie évolue
entre encore là, Longueuil,
Villemort, puis
ça vire, puis il y a des parties.
Puis oups, mon père sort de prison, j'ai peut-être 3-4 ans.
OK, c'était…
Il sort, il revient, il rentre, il revient jusqu'à 2001-2002, dans ces années-là. Fait que non.
Pis quand il sort, moi, je suis un trophée,
mais je suis aussi une petite fille
qui a une carence paternelle.
Pis je suis une petite fille qui pleure
pis qui mange pas à 5, 6, 7, 8 ans, hein,
sur le bord de la porte-pasture à attendre son père,
qui dit « Ben ouais, je m'en viens. »
Mais que, oups, deux, trois mois mois plus tard soit il est reparti à la prison ou soit
il est venu me chercher une fin de semaine mais j'étais un trophée c'est ma fille j'ai été longtemps
le trophée de mon père j'étais atteint que j'aille un petit frère longtemps longtemps longtemps longtemps
c'est le genre mon père c'est le genre d'homme qui a été marié trois fois,
mais que quand moi, j'ai divorcé, il m'a renié.
Parce que ça ne se faisait pas dans la vie.
Il a été élevé par un grand-père militaire.
Mon grand-père, c'était un militaire.
Puis il a une super grand-maman.
Mais c'est le seul qui a reviré croche.
Du côté à mon vrai père fait que c'est
pas mal ça secondaire 1 arrive mais là attends ok il y en a beaucoup je sais non mais tu sais
ben moi secondaire 1 arrive c'est ça que tu dis c'est là 12 ans pis c'est là que tu commences les
bases secondaire 1 c'est pas mal ça 12 ans mais là mais là, 8 ans, tu me dis, je commence à fumer
la clope, mais tu sais, je veux dire, t'es dans les parties de famille,
puis je veux dire,
j'ai connu ces années-là, tu sais, fait que
les parties, je sais c'est quoi, c'est plein de mononcles puis de matantes
qui sont pas vraiment tes mononcles puis tes matantes, puis que ça
ça pire, ça chaise.
Mais il y a les deux, il y a autant de la famille,
mais qui étaient déjà eux autres
même des tenants. Des tenants, OK.
Fait que c'est ça, faitait que toi, tu bois des verres.
Ah oui.
C'est ça.
Les verres des autres.
Les punchs, les petites frises dans les punchs,
les oranges.
Ils pouvaient me ramasser dans les manteaux, moi,
au bout de deux, trois heures.
Fait que tu es à 9-10 ans, Jean.
Ma première bouteille de tequila, je l'ai reçue à Noël,
un mois avant mes 10 ans, de ma mère... Ma première bouteille de tequila, je l'ai reçue à Noël, un mois avant mes 10 ans,
de ma mère.
Ma première bouteille de tequila.
À l'âge de 9 ans, ta mère t'a acheté
une bouteille de tequila pour Noël.
Oui. Moi, je suis né
au mois de janvier, puis
un mois avant ma fête,
j'ai eu ma première bouteille de tequila.
Puis ça, c'était un beau cadeau, ça.
C'était un beau cadeau, avec un super ghetto, là.
Tu sais, je suis old school, moi, là.
J'ai grandi dans les années 80-90, là.
Ghetto Blaster, tu parles, là.
Ghetto Blaster, voilà, oui.
Pour la génération Julien,
notre technicien qui est début vingtaine,
c'était un radio cassette,
où on mettait des cassettes qu'on pouvait traîner, là, tu sais.
C'était ça, un ghetto blaster. Auto-reverse, là. Auto-reverse, c'était un radio-cassette. On mettait des cassettes qu'on pouvait traîner. C'était ça, un ghetto blaster.
Auto-reverse.
Avec le micro et toute la grosse patente.
Julien, on va tout t'expliquer ça après.
Tu feras des recherches Google.
Exactement.
Il va regarder comme ça.
Qui nous dit de quoi tu parles, man?
Exactement.
C'est OK.
Mais 12 ans dans les bars
je veux dire, à ce point-là
que ta mère le sait
ou c'est juste...
Oui, elle le sait.
Je garde les enfants d'une de ses amies
puis je garde souvent dans le bloc
moi je garde deux enfants de plus large de 8 ans
puis j'en ai eu beaucoup à ma charge
aussi, ça aussi on va y revenir.
Mais oui,
à 8 ans je gardais déjà des
enfants. À 12 ans, j'étais déjà dans les bars.
10, 11 ans,
peut-être 11.
Cinquième, sixième année,
je fume ma cigarette. J'ai été suspendue
parce que je me suis battue encore.
Et puis, je fume ma cigarette dans le bureau
de la directrice.
Parce que ça, la ça la violence fait aussi partie
intégrante de ta vie parce qu'on a
discuté ensemble un petit peu
on va y revenir
il y a plein de choses, on va y revenir
mais c'est ça, t'étais une fille
rock'n'roll
t'as parlé avec tes points beaucoup dans ta vie
absolument, puis moi
plus t'es grand, plus t'es gros, moins j'ai peur
plus ça te tente quasiment.
Plus ça me tente.
Plus que je suis à l'aile.
Moi, j'ai déjà pitché à un gars, puis on va y revenir aussi, parce que 17, 18, 19
ans, moi, j'ai vendu de la dope pas mal.
Écoute, attends, je te ramène 12 ans, début de secondaire.
Début de secondaire.
C'est là que tu allais, je te ramène là.
Fait que je vais, on va nommer l'école. Je vais à Jacques Rousseau.
Je commence, là.
C'est la grande vie, là.
L'école secondaire, wow!
Moi, je suis déjà in sur plein d'affaires.
Fait que, tu sais, je me dis,
wow, ça va bien aller.
Puis je suis un clown.
Ça, il faut que tu le saches.
Moi, j'ai manqué ma vocation.
Je suis un clown.
Fait que... Tu l'as jamais trop tard.
J'ai commencé l'humour à 37 ans.
Ouais, je sais. mais tout ça pour dire que
moi, je fais rire le monde.
Je suis intelligent.
Mes livres, fin septembre, début octobre,
sont déjà finis.
Fait que moi, je m'emmerde à l'école.
Je m'emmerde, puis je fais chier le monde.
Les profs, surtout.
Mais après trois semaines,
j'ai fait faire une dép burn out à ma directrice jean
crusaut puis est parti et partant bernard est revenu quand mon frère est en secondaire 5
quand elle a vu ma mère a appelé même plus mon frère par son nom de famille à l'appelé par le
mien tu le marque etas marqué, maintenant.
Je marque beaucoup de gens.
Je connais beaucoup de gens.
J'ai encore des amitiés et des gens avec qui je parle.
Je suis allé au primaire avec eux.
Je les vois encore et je leur parle encore.
On dit des vrais amis.
On peut se compter ça sur les doigts de la main.
Ça, c'est vrai.
Mais du monde qui me connaissent
et qui me reconnaissent,
il y en a en masse.
Pourtant, je ne suis pas une célébrité.
Tu as un nom.
Je suis un nom, exactement.
Je le dis souvent, notre nom,
c'est la seule chose qui nous représente.
Perdre ton nom, c'est...
Rock'n'roll. Mais bref, c'est rock'n'roll
mais bref c'est ça
pis là il faut que je te compte que aussi
de 9 à 17 ans
moi je fais du in and out
chez ma mère, placé en famille d'accueil
je vais chez ma mère, je vais tâcher ta tante
placé en famille d'accueil
à partir de l'âge de 9 ans
centre jeunesse la journée de ma fête de 2012
de ta mère qui t'en de 9 ans sans jeunesse la journée de ma faille de mes 12 ans de de tamar
qui tombe à son jeunesse de dpj qui sort de chez vous maman ma mère les voisins qui appelle sur
un canerau le schurin canerau mais j'ai des parents à canerau'roll. Fait qu'eux autres, ils portent pas tant attention à ce qui se passe parce que...
Non, pis c'est le party, là.
Ça a été... Tu sais, mais
mon beau-père travaillait très fort.
Pis il a été une belle présence
paternelle malgré tout.
Mais,
ça chire, pis ça vire.
Parce que, donc, je veux dire, tes parents
se sont séparés rapidement. Oui, absolument.
Mais quand mon père est rentré en prison,
puis dans ces années-là,
tu sais, mon oncle, tu l'as vu,
mais moi, mon oncle, quand j'étais plus jeune,
c'était pas le même.
Je m'appelais Renaud, mais j'avais un autre nom de famille.
Puis à l'époque, on pouvait enlever les droits de paternité
aux hommes qui étaient en prison.
Et c'est ce que ma mère a fait.
Elle m'a adoptée, même si c'était ma propre main parce que c'était comme ça que ça se passe à cette époque le fait quand tu parles de
tes parents que sa vie s'achirait chez vous donc c'est en mer et ton beau-père oui avec ton beau
père c'est un homme qui travaillait ce n', ce n'était pas un criminel, mais sa vie irait pareil.
Lui, plus l'alcool,
mais pas un alcoolique.
Il est funny, il est joker, il est party.
S'il fait de la poudre,
il est malade.
S'il fume du pot, il est malade.
Ça fait extrêmement longtemps
qu'il n'a pas touché à ça.
Dans ma jeunesse, je me rappelle qu'il en a fait.
Il en a fait. Lui, c'était un sportif. Il jouaitasseur. Mais dans ma jeunesse, je me rappelle qu'il en a fait. Il en a fait.
Puis lui, c'était un sportif.
Il jouait au football.
Puis il a eu une blessure.
Puis ça a comme tout changé dans sa vie.
Puis il a reviré.
Mais tu sais, c'est lui qui essayait de maintenir ça un peu.
C'était un pilier mou, mais un pilier.
Exactement.
Un bon... Exactement.
Exactement. Pas un mauvais homme, mais il écoutait beaucoup
trop ma mère, puis ma mère...
Puis encore là, c'est cyclique.
Quand on dit...
Je ne sais pas, moi, mes grands-parents,
c'est un peu de la génétique
ou peu importe.
Ma mère a été adoptée, elle a été brassée
par ses parents d'accueil. Ma mère,parents m'a été adoptée elle a été brassée par ses parents d'accueil
ma mère à meuget alors à me brasser j'ai eu mes enfants jeunes puis son voyage venait mais moi
aussi j'ai brossé mes enfants et c'est aujourd'hui je fais amende honorable pg j'ai consulté parce
que ouf c'est ça on va y revenir c'est ça on n'a pas le temps de tout faire on a y revenir c'est ça après moi
on n'aura pas le temps
de tout parler
mais
on a du temps
c'est un podcast
il n'y a pas de stress
on est les derniers
au studio à soir
ça dépasse
il n'y a pas de stress
parfait
ça on gère ça
en temps de vie
fait que 12 ans
fait partir
la directrice
mais là on me renvoie
ça n'a pas été trop long
on me renvoie
Gérard Fillon
dans l'ELA pour ceux qui ne connaissent pas si trop long. On me renvoie à Gérard Fillon dans l'ELA. Pour ceux qui ne connaissent pas.
Si tu viens de Longueuil
et que tu connais Gérard Fillon et que tu connais l'ELA,
ma soeur y a passé pas mal
de son secondaire.
Moi, je n'ai pas été à Gérard Fillon.
On s'en reparlera. Peut-être que je ne la connais pas, soeur.
Je ne pense pas parce que c'est mon âge.
Elle est plus vieille que moi.
Elle a 5 ans.
En tout cas cas tout ça
on parlera de ma famille en dehors des micros
exactement
3 semaines à un mois je suis transférée à Gérard Fillon
puis
ma mère
elle me parle encore de me placer
parce que
elle est à bout
elle est dans la consommation
elle est pas bien dans sa vie parce qu'elle a des carences, elle aussi.
Fait que bref, Gérard Fillon.
Moi, je jouais au Kazam.
Je jouais au hockey Kazam, puis on n'est pas beaucoup de filles dans l'Ella versus le nombre de gars.
Fait que je suis déjà un nom.
Je suis déjà celle qui est la reine de la montagne à Longueuil
que ce soit
Maison des jeunes, que ce soit, peu importe
je me bats
je suis une tanante et tout le monde le sait
c'est sûr qu'on s'est croisé au Parc Marquette
ça c'est sûr
je n'aimerais pas des noms mais
la Prémont a pas mal des amis communs
mon frère
hors caméra on se dira des noms on s'amusera c'est sûr qu si on... C'est vraiment des amis communs, là. Oh, ouais, mon frère, puis whatever, hors caméra, on se dira des noms, on s'amusera.
C'est sûr qu'on va faire un...
Oui, oui, c'est sûr.
C'est les mêmes années, c'est les mêmes conneries.
C'est sûr. Fait que, bon, je m'en vais à Gérard-Philion,
puis je me bats avec, à l'époque,
il y avait des DEP en arrière de l'ELA.
Puis, ce lundi midi, quand on est au Cossum,
bien, on sort avec nos bâtons de hockey
et on s'en va les battre.
Puis, se rendre avec Donald Cartier pour aller battre
les Anglais, ça, c'était
on the top.
Puis, j'étais en avant. Puis, les fautes-faites,
Gérard Fillon, encore moins
qu'il partait ça. Tu comprends?
Une tanne en l'angle,
juste pour attirer de l'attention, parce que moi, c'est la fois
que je veux.
T'as des daddy shoes. T'as des daddy shoes.
Oui.
T'as des daddy shoes, mais t'as des shoes tout court,
de tout bord, tout côté.
Exactement.
Puis tu te dis, pourquoi moi, je suis placé?
Pourquoi ma soeur n'est pas placée?
Pourquoi mon petit frère n'est pas placé?
Moi, je suis placé.
Bon, on ne m'aime pas. C suis placé. On ne m'aime pas. C'est ça.
On ne m'aime pas et je ne suis pas assez bien.
J'étais avec mon père avec mon petit baluchon sur le bord de la porte.
Je ne suis pas assez bien pour personne.
On me met en famille d'accueil et le monde ne peut pas me tolérer plus que deux ou trois semaines.
On décide de me mettre dans le centre jeunesse
qui est en arrière de Gérard Fillon, les pavillons au bas joli.
Mais moi, encore là, j'ai un pigement.
Puis, c'est une très, très bonne manipulatrice.
Parce que c'était dur à voir quelque chose pour moi.
Tu sais, côté familial,
oui, j'ai eu un beau gâteau,
mais ils me l'ont pris après un mois.
C'était à eux autres, pas à moi.
C'était juste...
Il n'y a pas fini au pawn shop?
Vendu à quelqu'un,
mais dans le même style.
Dans le même style,
puis c'est pas à moi,
parce que moi, je ne mérite pas ça.
Quand j'étais plus jeune, j'éballais des cadeaux, ils étaient à moi parce que... Moi, je mérite pas ça. Je déballe...
Quand j'étais plus jeune, j'éballais des cadeaux,
ils étaient à moi, là, mais...
Il y a eu un certain âge où j'éballais des cadeaux.
Je savais que 2-3 semaines après, c'était plus à moi.
Fait que le plus longtemps que j'ai été sorti du centre jeunesse...
3 mois. Le moins longtemps. 6 jours.
Pis je fais du in and out. trois mois le moins longtemps six jours je deviens de nantes d'une d'une unité un autre une famille d'accueil un autre d'un foyer de groupe à un autre tu étais
une fugueuse ouais ouais ouais ouais je me poussais tout le temps c'est quand ils
disent quand manu dit dans sa tournée ont pris des barreaux pour m'éduquer, mais ils n'ont même pas été capables de m'éduquer avec le barreau.
Ouh, please.
Tu sais que ça me fait caper, ils vont aimer ça.
À chaque fois que quelqu'un name drop Manu,
je suis en contact avec lui,
puis je pense que c'est la quatrième personne.
Oui, je sais, quand j'ai entendu l'autre qui dit,
elle veut juste l'amour de la rue, ça aussi, c'est vrai.
Le podcast s'appelle... Puis c'amour de la rue. C'est vrai.
C'est dans la même toune.
Le podcast s'appelle Au Parloir comme une des chansons de Manu.
C'est pas un hasard.
C'est ça.
Je retourne quand même une couple de fois
à Gérard Fillon.
Je vais aussi à Magdalen.
Je vais à Louis-Philippe-Paré,
qui est une école
secondaire de Châteauguay.
Puis,
je brasse aussi les profs, là.
Je brasse les profs.
Moi, secondaire 3, même dans l'ELA,
notre prof d'éducation
manuelle et technique, EMT,
pour ceux qui s'en rappellent,
faisait du buvard dans son cours, dans son corps qui s'était dit je
cac une première fumée du pote partagent notre joint le pire je le salue aujourd'hui va se
reconnaître si ton podcast et il allait fumer notre pote dans son charles d'un super prof
le mon prof de bio.
Parce que, comme je te dis, je suis intelligente.
Un moment donné, ils n'ont pas le choix de me transférer
au régulier
pour que je continue à évoluer.
Tu es au moins à des notes.
On va essayer.
Ce n'est peut-être pas un cas perdu.
Exact, mais ce n'est de la poudre.
Dans mon cours de bio
en secondaire 3.
J'ai deux questions pour toi.
Vas-y.
Il y en a une qui me démange depuis tantôt.
Je sais combien ça coûte.
Je sais qu'en secondaire 3,
on n'a pas d'argent.
Tu fais comment pour fumer?
Tu fais comment pour boire?
Tu fais comment pour faire de la poudre?
On a une petite allocation merdique
au centre jeunesse.
Je te dirais que j'ai des
bons amis, moi, depuis
l'âge de 12 ans, qui
encore là sont des tenants.
Puis, ils sont corrects avec moi,
je suis correct avec eux, je leur rends des services,
mais, tu sais, pour le moment,
c'est rien au niveau sexuel.
Ça vient plus tard, ça.
Parce que moi, j'en veux de l'argent,
parce que je veux consommer.
Mais... fait que j'ai 3, 4...
À l'époque, les cigarettes, ça coûtait rien,
comparé à aujourd'hui.
On avait tous des contrebandes.
T'avais la personne qui vendait de la viande,
t'avais la personne qui vendait des cigarettes,
pis t'sais...
C'était facile, là. « Venez, va porter trois, quatre affaires,
va porter ce sac-là pour moi,
puis va te donner deux paquets de cigarettes 20$,
20$ à mon époque, années 80-90.
C'est bon, là.
Oui, non, ça ne coûte pas cher.
Tu sais, je fais peut-être...
4,5$, 4$ un paquet de cigarettes à cette époque-là.
Oui, il y a eu la grosse hausse,
puis là, il y a eu de la contrebande,
puis tu sais, il avait essayé
de monter ça à 10$, ça avait pas duré longtemps le gouvernement, mais oui, il variait entre
3,5$ et 5$ du paquet. Puis moi je fume des humoriers, je fume pas n'importe quoi.
Il m'a envoyé, le centre jeunesse m'a envoyé en camp de vacances, puis tu sais, j'ai 12
ans, puis ils m'ont mis avec les 15-16 ans
parce que je filme déjà à la clope.
Je me sens amené bien plus d'affaires que ça là-bas.
Mais bref, c'est une autre histoire.
Mais oui.
En autre question, tu as comme un peu répondu.
Ça va.
Parce que tu n'es pas la première fille que je reçois.
Tu n'es pas la première fille qui a une enfance rough.
Et ça vient souvent avec
une relation très
malsaine avec les hommes, les garçons.
Mais toi, tu es une fille
qui a de la drive. J'imagine
que tu n'es pas une fille de qui on peut abuser
facilement.
Ça, je te dirais
qu'étant jeune,
c'est tellement
vague que je sais que c'est passé de quoi, mais que je ne peux pas te dire. Est-ce que c'est tellement vague que je sais que c'est passé de quoi mais que je peux pas dire si
possible est ce que c'est lui ou c'est lui ok il ya comme deux personnes que je pourrais dire que
patate oui mais c'est encore le tir comme je dis jeune mec qui est fuckée et qui dit déjà que mon père biologique,
c'est un tout croche et que c'est sûrement lui.
Est-ce que ça va me mentir avec ma relation avec mon père plus tard?
Encore là, je te dis que ma mère est tout croche,
mais quand j'ai commencé à avoir des enfants,
ma mère a viré bout pour bout,
elle est devenue témoin de Jéhovah.
Elle n'est plus là-dedans aujourd'hui,
mais bref, bout pour bout.
Parce que la mère qu'elle aurait
voulu être avec nous autres...
C'est devenu la grand-mère.
C'est devenu la grand-mère
qui voulait les enfants de sa fille.
Parce que ça aussi,
on va y revenir.
Moi, mon plus vieux a 23 ans
et j'ai déjà 47.
J'ai 47 signalements
à mon actif.
Je ne t'en avais pas parlé, mais oui.
Écoute, une autre chose,
je pense que tout va s'aligner.
Plus on va monter, on va rattraper
toutes les choses qu'on dit sur lesquelles on va aller.
Exactement.
Mettons, jusqu'à...
As-tu fini ton 5?
Plus tard.
Plus tard, OK.
Plus tard.
Moi, dans le fond, j'avais une directrice,
elle, Louis-Philippe Paré.
Puis elle, toutes les filles qui venaient des centres jeunesse,
on était des pas bonnes.
Malgré les notes, malgré tout.
À tous les jours, elle nous harcelait.
Moi, puis une autre fille avec qui je suis ensemble,
pour qu'on signe notre avis de départ.
Mais moi, si tu veux pas me voir là, tu veux pas me voir là, m'as-tu signé ton avis de départ?
Fait que j'allais signer cinq jours avant les examens du ministère pour passer en secondaire 4.
Bad move, mais...
Mais je comprends l'époque, je comprends la mentalité. J'ai fait exactement le même « move » que toi,
exactement le même âge.
Tu sais, quatre mois après mes 16 ans,
pis encore là, faut-tu te dire ce que je fais du « in and out »
chez ma mère pis dans les familles d'accueil,
pis dans les centres d'accueil.
J'ai été au moins quatre ans au centre jeunesse.
Mais moi, là, ma mère habite là, pis souvent, ma tante,
mon oncle ont habité soit avec nous ou côte à côte.
Ça se trouve être dans le fond le frère de mon beau-père et sa femme.
Mais moi, ma tante, des fois, sortait le matin.
Ma mère ne me laissait pas rentrer.
J'étais couché sur la chaise longue dans la cour.
C'est Bigol, c'était le surnom surnom qui me donnait bigo baby gold eagle
bref tout ça pour dire que c'est que ce fait là à pauvres me laisser rentrer sa paix sa tête mais
que sous la caf à ce parce que si elle me laissait rentrer, ma mère, elle allait à la police.
Centre jeunesse.
Exactement.
Ils trouvaient ça déplorable,
mais en même temps,
ils avaient eux aussi leurs problèmes
et ils ne voulaient pas s'en mêler
pour ne pas créer de froid dans la famille.
Elle trouvait ça épouvantable,
ma tante, mais qu'est-ce que tu veux qu'elle fasse?
T'as pas le point de dire la prochaine fois, viens cogner chez nous?
Même pas. Même pas. Même pas.
Parce qu'elle veut pas s'en mêler à ce point-là?
Non, non, parce que ma mère, quand elle pète une latte, tu sais, je suis violente,
moi, dans la vie, mais ma mère, c'est femelle.
Je t'ajoute juste à quand même à ce que quelque chose tu viens de dire. Est-ce que
tu t'es trompé? C'est-tu un lapsus, tu voulais-tu le dire au passé?
Non, non, parce que je te dirais qu'il y a encore une certaine range.
Je ne vais pas dire que je travaille là-dessus, je trouve que ça ne fait pas grand-chose, mais tu sais, moi, la dernière
fois que j'ai eu un...
quand j'ai eu un dossier pour violence,
parce que je n'en ai pas eu tout le temps, mais j'en ai eu un,
ça a été quand même
dans les dernières fois où ce que...
tu sais, que je me suis battu.
Mais sans dire violence,
un rage à l'intérieur. C'est parce que t'as dit, c'est pour ça que je me suis battue. Mais sans dire violence, une rage à l'intérieur.
C'est parce que tu as dit,
c'est pour ça que je t'ai ramené,
parce que tu as dit, je suis une personne violente.
C'est pour ça que je t'ai demandé si tu voulais te dire au passé,
parce que tu dis que tu as une rage en dedans,
mais je considère que c'est deux choses différentes
en disant, j'ai de la rage en dedans,
puis j'extériorise ma rage
sur des gens, des objets en
geste ou en parole, ça c'est
violence. Mais si tu dis
j'ai une rage en dedans, mais je la...
Je suis capable de vivre en...
Je ne suis pas tout le temps en train de péter des lattes.
J'ai déjà été une personne beaucoup plus violente
que je le suis aujourd'hui. Je ne me considère plus
comme une personne violente, mais
j'en pète des coches. Ça m'arrive des fois
de s'accriderème drette dans un mur
et caoliste où je fasse du plâtre.
Mais justement,
je tape dans un mur, je tape pas sur quelqu'un.
Non, je tape pas sur personne.
Mais c'est un peu plus dans ce sens-là,
mais en même temps,
un alcoolique va tout le temps
rester un alcoolique.
Je comprends ce que tu veux dire.
Tu comprends?
Puis moi, je suis pas du genre à minimiser
non plus.
Tu sais, je sais que
j'ai le lendemain de moi, je la contrôle.
C'est comme quelqu'un qui se contrôle pour
ne pas boire de l'alcool.
Je suis peut-être
ambivalente, je ne l'exprime pas
de la bonne façon.
Je te dis quelque chose, je le sais, je ramène toujours tout à moi.
Merci de me le dire dans les commentaires YouTube.
Je les lis et ça m'affecte énormément.
Il y avait un peu
à peine de l'ironie.
Je ne sais pas si tu vas te reconnaître
dans ce que je dis. Je dis ça dernièrement.
C'est une pensée que j'ai.
Je suis le gars, aujourd'hui,
je suis le gars que si tu me coupes en char,
je ne vais pas sortir de mon char.
Plus aujourd'hui.
Voilà. Même chose. si tu me coupes en char, je ne vais pas sortir de mon char. Plus aujourd'hui.
Voilà.
Même chose.
Mais si tu me coupes, tu pognes les nerfs,
tu me tausses, tu sors de ton char.
Je ne resterai pas assis dans le mien, par exemple.
Voilà.
Exactement ça.
C'est exactement ça.
C'est exactement ça.
C'est correct.
Oui, c'est ça.
C'est ça.
C'est exactement ça. Je comprends. Je comprends. Moi, j'ai mon chum, des fois. Non, regarde, c'est ça. C'est ça. C'est exactement ça.
Je comprends.
Moi, j'ai mon chum, des fois.
Regarde, laisse-le faire.
Laisse-le faire.
Make a show.
Tiens, mais moi-même, si tu cours… Tu ne seras plus la personne qui va y aller, mais…
Non, mais je me laisserai.
Si tu charges, je ne me laisserai pas.
I'm going to be there.
C'est ça, exactement.
Exactement. Je comprends. On est sur la même longueur d'onde là dessus pis zéro que chouette que ça arrive
la journée que ça va arriver
y'en a un qui sort de son char
je serai pas heureux de ça, je vais pas faire
yes sir, non ça me tentera pas
mais je veux dire
je viens d'une place
j'ai une éducation que je fais
je vais pas rester assis dans mon char
à attendre de manger des coups de poing dans sa gueule
parce qu'il est frustré.
Voilà, c'est sûr que je vais me défendre.
C'est sûr que je vais me défendre,
mais maintenant, ce ne sera plus jamais moi
qui va donner le premier coup.
Jamais.
Je suis là.
Jamais.
Je suis là.
Parfait.
Là où je voulais t'amener
pour qu'on puisse aller dans la lignée
et tout toucher, on comprend ton adolescence.
Je pense que tu aurais beau en dire.
Je pense qu'on a le pattern.
18 ans.
À partir de 18 ans...
Un petit peu plus jeune que ça.
15-16 ans, je chigne mon avis de départ.
De l'école.
De l'école. Je me ramasse dans des... Ma mèreigne mon avis de départ. De l'école, OK. De l'école.
Puis là, je me ramasse dans des...
Ma mère ne veut pas de moi.
Ça ne me tente pas de retourner au centre jeunesse.
Elle me déclare en fugue.
Mais je me pousse.
Je me pousse au centre-ville de Montréal.
OK.
Et là...
Tu as une autre coche.
Mais oui.
Mais oui.
Puis tu sais, sans dire... Je ne suis pas une grande gueule de... Je ne suis pas une sinistre, je je suis pas une grande gueule
je suis pas une snitch, je suis pas une stouf
ben j'ai une grande gueule
tu comprends, c'est pas trop long
ben sans me faire
remarquer, pas remarquer
remarquer dans le bon sens
c'était le monde qui ont
je me ramasse à la place Pasteur
qui, ceux qui connaissent pas, c'est en avant de l'UQAM.
C'est entre Sainte-Catherine et Maisonneuve-Saint-Denis.
Le petit parc là.
Le spot.
Il y en a des vendeurs.
En face du Archambault à l'époque,
Berry, première dalle, deuxième dalle.
La troisième n'est pas à nous autres.
La quatrième est à nous autres.
Tu vois le genre?
OK.
Hein?
Désolé pour ceux qui n'ont pas compris ça,
mais c'était un point de vente.
Fait que j'ai 16 ans.
On est en 97, 98.
Puis moi, je vends de la dote.
Puis j'en fais de l'argent.
Si t'es là, puis tu vends là,
tu frappes quelqu'un.
Oui, absolument.
Parce que sinon, t'auras beau avoir 16 ans, t'auras beau être un gars, t'auras beau être une fille, t' robert walser dans votre vie ce coin là les coups
vont partir ce repas de roulons ou épité je suis pas la première mais dans les premières filles mais
surtout la première féminin qui vendent la d'autres tu comprends on n'était pas beaucoup. On était deux filles mineures à l'époque.
C'est-tu une époque où est-ce que
je reviens
à ce qu'on a parlé tantôt,
mais justement,
une fille de 16 ans
au centre-ville de Montréal,
souvent, il va y avoir
le pimpage prostitué qui va rentrer.
Non, pas à tout. Ça, ça a été ma propre
décision juste pour faire plus d'argent.
OK, toi,
un autre fois sur lequel on reviendra, mais je veux dire,
à cette époque-là, il n'y a pas du monde qui essaie de t'embarquer.
Non, puis c'est avec la mère à Leila, moi,
que je commence à faire ça, danser
et faire de l'escoque.
On est encore à 16 ans
sur le coin de la rue.
Exact.
De 16 à presque 18,
parce que je suis retourné... Dans le fond,
la date fatidique a été
le 7 juillet 2000.
Du 1er au 7 juillet
2000, là où est-ce que
les gangs de rue ont commencé à rentrer,
là où est-ce que ma consommation
n'avait même plus de bon sens, que j'en ai
fait une psychose toxique. On parle de
quoi comme consommation?
Moi, je vais au red light,
je vais au sauna, je vais au stéréo,
je sors dans les bars de danseurs.
Fait que c'est l'alcool,
c'est les pellules, c'est la peau.
Oui, la kétamine.
Ah, mon ami, pomme-bombe de quai.
Je ne sais pas si tu appelles ça de chanson.
C'est tellement...
En tout cas, j'ai tellement vu de monde...
Exact.
J'ai tellement vu... Tu sais, il y a des drogues qui m'agganent, mais je ne sais pas pourquoi. C'est parce que c'est une j'ai tellement vu de monde se... Exact. J'ai tellement vu...
Tu sais, il y a des drogues qui m'agganent,
mais je sais pas pourquoi.
C'est parce que c'est une drogue qui était pas chère,
puis c'est qu'elle m'aggane.
Parce que moi, j'ai comme eu deux temps.
Tu sais, 16-17 ans, où est-ce que je vends de la dope,
puis ça va bien,
ou est-ce que je commence à consommer du crack?
Ouais.
Puis mon ami de l'époque qui me dit non tu peux pas
faire seul mais moi je suis au bell x voilà donc j'ai tombé dedans quand j'étais
petit tu comprends ça que non moi j'en veux et c'est là que la débandade
commence parce que tu voles tes amis j'ai pas volé la Je n'ai pas volé la run, je n'ai pas volé rien.
Ça, de ce côté-là, non.
Mais je vole mes amis qui travaillent avec moi.
Puis il y a des soirs qu'on dort au Gouverneur,
mais il y a d'autres soirs qu'on dort au 7-16 ans ou au Boléro.
Saint-Laurent-Sainte-Catherine ou Saint-Hubert, là.
Tu sais, Maisonneuve, les petits motels miteux, là.
Ça dépendait de si je consommais ou je ne consommais pas,
puis combien j'avais dans les poches.
Parce que quand tu consommes,
ce n'est pas trop long qu'il y en a de moins en moins dans tes poches.
En plus, quand tu vends, c'est parce que tu peux faire un mille par jour,
mais ça te coûte 1 000, 2 000, 3 000 dans ta journée.
C'est ça que le monde...
C'est facile de faire 2000 par jour,
mais il y a du monde qui font 2000 par jour,
mais qui finissent sa journée à moins 500.
Du 10 000 aussi.
Dormir dans un premier,
du 10 000, puis avoir un sac à dos,
un petit change.
Moi, les Pookie, elles ne me dérangent pas
qu'elles me donnent leur change.
J'ai envie de l'avoir.
Non. C'est ça.
Puis là, je commençais à consommer le crack,
puis...
Pas trop long, là.
Des bandanes, puis là, j'ai un de mes amis,
un ami aujourd'hui
qui est un travailleur de rue
de...
En marge, qui est pour ceux
qui sont en fugue 12-17 anscal me dire mais ça là des blagues
je sais pas ce que tu prends ces temps-ci ça va pas ben j'ai pas petit une carole mais je suis
rendu à 120 les 120 les rangs à la grandeur que j'ai, c'est pas très beau.
Ça te tente si on va aller à Dollar Corp.
Qui se trouve être un peu un centre de jour.
J'ai dit OK.
Ils prennent ma pression.
Je suis en bas de 100.
Je ne vais pas bien, ça fait 5 jours que je ne mange pas.
Pas parce que je n'ai pas d'argent dans les poches,
mais parce que mon argent dans mes poches,
je vais mieux le mettre ailleurs.
Tu comprends?
La puff.
Oui.
Oui, oui, à la fête du châssis,
puis sur la table, puis sur le tapis dans l'hôtel,
on s'atoche, on en retrouve, tu comprends?
Je vais ressortir cinq fois,
puis aller me chercher 25 roches,
pas de problème avec ça.
J'en ai consommé, puis j'en ai abusé. Il y en a qui consomment tout le long de leur vie, puis ça va bien,é et j'en ai abusé.
Il y en a qui consomment tout le long de leur vie et ça va bien.
Moi, j'ai abusé.
J'ai abusé.
C'est-tu tes vrais dents?
Non.
Ça, tu coupes ça au montage.
C'est clair et certain.
Non, ce n'est pas mes vrais dents.
Je trouvais que tu avais des belles dents.
Ça ne fait pas très longtemps, par contre.
Tu veux que je le coupe pour vrai?
Non, c'est correct. Mais non, ce ne sontais des belles dents pour... Ça ne fait pas très longtemps, par contre. Tu veux que je le coupe pour vrai? Non, c'est correct.
Mais non, ce ne sont pas mes vraies dents.
J'aurais pu, mais...
Tu me disais ça, puis je t'en regardais,
c'est comme, ils sont drettes, ils sont blancs,
ils sont là, parce que c'est ça.
Je pourrais te montrer mes dents à l'époque,
moi, c'est parce que c'est vraiment les grossesses,
parce que j'ai quand même arrêté de consommer.
Tu as consommé beaucoup, mais intensément.
Exactement. Exactement.
Exactement.
Pour ceux qui en ont peut-être qui ne savent pas,
la coke, le crack, ça fait fondre.
Littéralement, ça fait fondre les dents.
Exactement. Mais en tout cas, tout ça pour dire
que je consomme beaucoup, puis j'ai 17 ans,
puis là, je vois de l'or cormier, puis
il y a un petit monsieur qui passe
par hasard, là. Tu sais, comme
t'en as eu un, un podcast,
que lui, il va chercher les gens de prison.
Oui.
Bon, bien, j'en ai un.
Il est encore sur Patreon.
La preuve, tu demandes Patreon.
J'apprécie.
Mais c'est ça.
Bref, tout ça pour dire qu'il y a un petit monsieur,
je ne le nommerai pas,
mais c'était un intervenant dans le fond.
Puis lui, il faisait tous les tours des centres de jour et de dépannage
pour justement dire,
« On a une thérapie, nous, à Saint-Angèle-de-Laval,
qui se trouve être en face de Trois-Rivières,
à l'autre bord du pont, à côté de Bécancour. »
Fait que là, mon intervenant, Pascal, il me dit,
« René, ça serait un bon mot. »
J'ai 17 ans ok ok mais tu es 17 ans tu es en fugue pour être amène pour
échanger on me rappelle on me ramène non on me ramène pas que c'est mon père qui a fait de la
prison les venus me chercher une couple de fois à berry là il m'a sorti des bords de danseuse le
truc tu comprends lui n'était pas fier lui le sa. Sa fille, son nom, sa réputation.
Il y en avait juste une à l'époque, un enfant.
Pour lui, c'était...
Inconcevable.
C'était son petit trophée.
Oui, autant que lui, c'était un gangster.
Mon papa, c'était un gangster.
Je l'écoutais en boucle, moi, à 14-15 ans.
Mais tout ça pour dire que...
Lui, ça a toujours été ça.
Faites ce que je dis, faites pas ce que je fais.
Fait que je vais à la thérapie.
Puis ça va bien.
Je fais un mot, deux mots, trois mots.
On sort.
La mère à elle est là.
Elle est sortie un peu avant moi.
C'est là que tu l'as connue.
On était dans la même thérapie.
Quand je suis arrivé, elle était là.
On parle,
elle a peut-être 23-25 ans.
Peut-être elle à l'époque.
Moi, j'en ai 17.
Moi, je ne sors pas avec les adultes.
On a une chambre à part. On est deux mineurs dans cette thérapie-là.
On a une chambre à part.
Ça va bien.
Les deux étapes.
J'ai 17 ans et on m'offre d'aller à l'université toxicomanie.
Parce qu'en faisant la thérapie là-bas,
on pouvait aller à l'université de Trois-Rivières.
On faisait des cours.
Je trouvais ça hot.
Là, je peux ressortir mon intelligence
puis devenir quelqu'un de mieux.
Ça n'a pas duré longtemps.
Dès que tu as eu une sortie...
Exact.
Fait que la mère, elle est là.
Non, la mère, elle est là.
Elle sort.
Moi aussi, je sors.
Je m'en vais chez ma tante deux, trois semaines.
Puis je reviens dans le coin de Trois-Rivières parce que trop de règles.
Puis je suis tanné d'être enfermé.
Pas trop long, je pars de chez ma tante.
Je m'appelle Caro.
Je m'arrange chez Caro.
Je m'excuse, j'ai dit son nom.
En tout cas, bref. Et puis tout le monde aujourd'hui rends chez Caro. Je m'excuse, j'ai dit son nom. En tout cas, bref.
Et puis tout le monde aujourd'hui, de toute façon.
Ça fait que ça reste comme ça.
Mais elle aussi a recommencé ses patterns.
Elle a du linge à la grandeur, puis elle a la soeur.
Elle est là.
Elle vient juste de récupérer avec les centres de jeunesse.
C'est le bordel.
Ça fait que moi, 17 ans, pas d'aide sociale à cet âge-là.
C'est moi qui fais toute la vaisselle,
c'est moi qui fais tout le ménage.
Puis elle, elle va danser.
Elle revient avec de l'argent, puis elle m'en donne.
J'en veux, moi aussi, de l'argent.
T'as fait le déclic que c'est fait.
Ah! Capable de faire ça, là.
Faut aussi ramener en contexte que ma petite soeur,
à 12 ans, elle travaillait pour Ferrari.
Celle qui n'a pas été placée rien,
qui a été placée un mois dans toute sa vie.
Justement quand elle s'est faite
poignée, parce que c'est un autre histoire,
mais elle avait un chum beaucoup plus vieux.
Ce n'était pas un pimp,
mais elle va travailler.
C'est ça qu'elle a trouvé comme option.
Je le sais.
À 12 ans, elle travaillait pour Ferrari.
Pour ceux que moi,
je pense qu'on ne parle pas
du dealer automobile.
Non, on parle vraiment de l'agence d'escorte qui était dans le botin.
Elle a juste...
C'est pas tout le monde qui a ce référent-là.
Parce que Ferrari, c'est ça, c'est connu.
Je ne sais même pas si ça existe encore. En tout cas, à cette époque-là, c'était dans tout le monde qui ont ce référent là parce que faire assez ça c'est connu c'est encore m'en trouve pas ce n'est pas plus c'est ça c'est la journée c'était la chance mais
12 ans ouais elle travaillait comme travailleuse du sexe à 12 ans ouais que tu te poses la question
le piéton était d'un bord à 12 ans puis ta soeur toi, tu es dans les bars à 12 ans et ta petite soeur se retrouve
à travailler là à 12 ans...
Oui, puis on a une différence.
Entre 12 et 14 ans.
Vous avez développé jeune?
Physiquement?
Oui, mais non.
Moi, oui.
Au niveau sein, grandeur,
tout.
Mais elle, ça a tellement l'air d'un petit poupée
que les gros dégâts là, c'est comme ça.
Tu comprends?
Puis on n'est même pas dans la même ville.
On n'est pas dans la même ville, pas en tout quand ça arrive.
Elle habite chez son père.
Des parcours similaires,
mais on se voit une fin de semaine sur deux
quand je vais chez ma mère parce que ma mère m'autorise à être là.
Tu comprends? Ouais.
Mais on va se concentrer sur toi parce que déjà je pense qu'il y en a assez.
Non, non, je te l'ai dit, le prix logique c'est même pas assez.
Non, non, c'est ça.
Mais c'est ça, fait que je vais danser.
À 17, t'as pas encore 18?
Non, j'ai pas encore 18 ans.
À côté de l'institut de police à nicolette
ouais encore le monde qui vient de la policier des cadets puis tout puis moi je les appelais très jeunes et chaque fois qu'ils passaient et qu'ils venaient au bar, bon, c'était pas les chiots de Nicolette. Mais oui, oui, ça a fait... Si moi je faisais du
yéna nante, je suis allé à Fairmont, je suis allé au Nouveau-Brunswick, là où à cette époque-là,
la palette, ça revenait avec la mallette parle de la femme la ronde la ronde de
l'aide et que de nantes exactement c'est un signe d'un beau bref j'arrive à 18 ans qui
retourne en ville
quand tu es sorti thérapie pendantlà, tu fais de l'argent?
Je bois un peu.
Tu bois, mais c'est ça.
T'es pas en consommation.
Non, pas de cocaïne, pas de pot, pas rien.
Non, vraiment pas.
Alcool.
Grand Marnier, puis
Bungie, mélangé ensemble.
Je faisais un bon cocktail.
C'est dans le temps des tornades.
C'était deux 11 de grand marnier dans une bungee,
puis j'en buvais peut-être 10, 12,
à me rendre à perdre la carte.
Mais m'asseoir sur une caisse de 24 à cette époque-là,
marche encore de raide.
Quand tu commences à boire quand tu as quand on
se met des équilibrés en novembre je pense que tu as très ronds ça devient
bien je prends deux verres de la musique mais fait que j'ai retourné au centre
ville l'on parle j'ai neuf ans 18 19 ans est
vraiment début des années 2000 oui le bug de l'an 2000, je le passe dans un bar,
puis jusqu'à 5 heures du matin,
parce qu'on avait le droit à cette journée-là.
Il n'y a rien qui a bugué.
Mais là, comme je te dis,
si on parle de ton bug 2000,
à juillet 2000,
c'est la descente aux enfers.
OK.
Là, je dors dans la rue,
je squatte les motels des autres,
je vole, puis je vole, puis je vole,
puis je vire, puis je vole, puis tu sais...
Là, t'es retombé au même point
où ce que t'étais avant de rentrer en thérapie.
Exactement.
Voir plus deep, parce que souvent,
les rechutes sont plus rough que
la consommation avant
les rechutes souvent sont extrêmement violentes
comme je te dis du 1er au 7 juillet
moi le 1er
je consomme
on est en haut du 2 pieds roux
ça appartient à quelqu'un à cette époque
c'est un gros love
c'est la fête de cette personne-là,
puis la dope, là.
En veux-tu en vloge?
Encore là, ça me dirait que je suis dans mon party de famille.
Ça te donne une idée?
Mais en grosse, grosse, grosse quantité.
Fait que...
J'étais avec mon frère,
qui est décédé aujourd'hui.
C'est pas mon frère de sang, mais on a été
enlevé ensemble parce que c'est le fils
d'une des femmes.
Je comprends, j'ai un frère et une soeur, puis c'est la même situation.
À mon père,
puis qui a été
une bonne personne, puis qui est encore dans ma vie
aujourd'hui. Cette femme-là
est encore, mais encore
dans ma vie, puis
si tu lui parlerais aujourd'hui, elle dirait que je suis tellement fière d'elle. Cette femme-là est encore, mais encore dans ma vie.
Si tu lui parlerais aujourd'hui, elle dirait que je suis tellement fière d'elle.
Partout où elle a passé.
Elle était là quand j'étais plus jeune, jusqu'à 8-9 ans peut-être,
quand j'étais avec mon père.
La prison, la violence, elle, c'est une femme drette.
Quand je te dis drette, tu ne peux pas avoir plus drette que cette femme
pis encore aujourd'hui elle dit
moi je suis tellement fière de toi
tout ce que t'as passé
tout ce que t'as eu
toute la merde que t'as eu, ta mère, ton père
d'être en liberté pis d'être en vie
c'est déjà une astuce
exact pis elle trouve que je parle bien,
puis que je m'exprime bien,
puis que j'écris bien,
puis que...
Pourtant, je suis la droguée,
mais bref.
Le 1er juillet 2000...
C'est du 1er au 7 juillet.
Première fois, le gros party,
puis je fais un trait de quai.
Je dis, le bar est peut-être la grosseur de ta table.
Puis on est... Le trait de quai est peut-être la grosseur de ta table. Puis on est...
Le trait de quai est peut-être l'âge de même,
puis on est trop à le faire.
Puis là, il y en a
un autre petit jeune qui passe,
puis lui, il fait...
On a parlé tantôt, c'est un...
C'est un ligne de kétamine.
Pour le monde qui...
Kétamine, dans le fond, pour ceux qui ne savent pas c'est quoi,
c'est un anabolisant pour chat, chien, cheval.
Maintenant, il y en a pour enfants à Saint-Justine, mais bref.
Quand tu as revu ça, c'est comme de la cocaïne, mais ça bosse pas mal plus que ça.
Tout ça pour dire que je fais ça, puis là, le petit gars, il passe avec un Ziploc.
Un Ziploc de mâcheron.
Puis moi, je me dis, je suis jeune, 18-19 ans,
fait que je me dis, ouais, 19 ans, on est en 2000.
Je dis « Ah, je vais en prendre. »
Parce qu'encore là, tu sais, dans ma tête de consommatrice,
pis là j'en ai pis c'est le fun.
Je vais en prendre, mais on va en faire plus tard.
Ça donne comme ça, il y a des policiers qui sont rentrés dans l'offre
puis qui ramassent le ticket. Quel gros ziploc. Quand je dis un gros ziploc, c'est les gros
à congélateur, c'est pas les tiens sandwichs. Mais je vais m'en pogner moi-même. Moi, je
veux pas me faire arrêter parce que pour le moment, j'en ai pas fait de prison. Je
l'avale. Je le mets dans ma bouche puis je l'avale. Je le mets dans ma bouche, puis je l'avale.
Je le bois mon orange-croche.
Ça a pas été trop long, là.
Intoxiqué.
Intoxiqué, là,
je vais te dire,
c'est sûr que là, on revient encore
dans les années 2000, mais
je vais te donner trois films, puis tu vas comprendre.
Truman Show,
Blade, La Matrice.
Moi, j'hallucine des vampires partout.
Mais, fucking partout!
Comme tu crées, j'espère que tu vas écouter Sulmosh,
parce que le sacramé, il y a quoi de pas.
Mais t'as ça, c'est dans ton imaginaire.
Oui, c'est ça, exact.
Moi, j'habite Dorion-Sainte-Catherine,
dans le condo de ma super-maman,
que je te dis, là,
qui est l'ex-femme de mon père,
pis avec mon frère.
Mais là, pour me rendre là, j'ai envoyé des affaires bizarres,
pis c'est comme si je me revoyais tout le temps,
revenez au coin Amherst-Sainte-Catherine.
Pis quand j'arrive proche de chez nous,
oups, Amherst-Sainte-Catherine,
je sais pas si j'avance ou si je recule.
C'est deep là. J'arrive chez nous parce qu'il y a quelqu'un qui me reconnaît, qui vient me porter chez nous.
Parce qu'il faut ça le dire, de la dope chez nous, il y en avait aussi.
Fait qu'ils viennent me porter, puis là, je débose. Je débose total. Ça ne va pas bien. Quand j'ouvre mes yeux,
la TV, elle vient de la neige.
Quand je referme mes yeux, j'entends le film.
Je me lève.
Je pique du lait au monde.
Au lieu d'en boire, parce que ça dit
que du lait...
Non, non, mais à l'époque.
Mais au lieu de boire...
Je t'ai fait trop de moche, là.
Beau pas de volet, ça donne rien.
En caisse puis en deux.
Exact.
Fait que moi, je répète,
je suis le monde qui sont chez nous.
Parce qu'il y a du monde chez nous, là.
On est une couple, là, chez nous.
Fait que tu leur pètes du lait.
Je leur pète du lait.
Tu sais, c'est des amis à mon frère
qui étaient après avoir un pain de tasse.
Puis, tu sais, tu comprends que
ils se demandent ben gros ce qui
se passe avec à partir de l'austria je consomme plus jamais ce mois se mentira soi même absolument
le lendemain matin il se réveille on est le 2 juillet mais je la filme ma papef, mon 3,5 dans mon bain. Première affaire que je fais.
Deux, trois jours plus tard, je refais de la quille.
Parce que la kétamine, c'est rendu ma drogue de choix.
Je vais encore, moi.
Là, je suis rendu en avant du archambault.
Ça va prendre de l'argent pour consommer.
Pas parce que j'ai accès que je ne peux pas payer. Tu comprends? Là, je suis rendu en avant du archambault. Ça va prendre de l'argent pour consommer.
Pas parce que j'ai accès que je ne peux pas payer.
Tu comprends?
Mais le crack, c'est pas mal fini, ça.
Dans ma pause de vie, je suis sur le mode red light.
Dans la nuit du 6 au 7 juillet.
C'est là que je te dis,
on a juste cinq amis dans la vie et tu peux les compter sur tes doigts de ta main.
Parce que moi, dans le centre-ville,
ça me coûte facilement,
quand je suis assis sur le banc de parc,
ça me coûte un set de potes
et trois paquets de cigarettes.
Je m'en fous, j'en donne à tout le monde.
Je suis généreuse déjà de nature,
mais je m'en touche. J'ai de l'argent,, j'en donne à tout le monde. Je suis généreuse déjà de nature, mais je m'en touche.
J'ai de l'argent, ça fait que j'en donne.
Mais là, on s'en va...
Le 6, on s'en va sur le Mont-Royal,
puis on décide qu'on fait des retailles de buvards.
Encore là, mauvaise idée.
J'ai un gars qui...
Ça commençait justement les implants dentaires,
puis il y en avait un qui s'était fait faire des dents de grand-père.
Oh my Lord!
Ça repart, la cassette repart.
Pour descendre, j'ai descendu Saint-Denis.
Au complet du Mont-Royal, Saint-Denis.
Je m'en vais chez nous.
Je suis au métro et je gueule.
Je gueule ma vie et je veux deux piastres.
À l'époque, en 2000, ça coûtait deux piastres de prendre le métro et de m'ule. Je gueule ma vie, puis je veux deux piastres, parce qu'à l'époque, en 2000,
ça coûtait deux piastres prendre le métro, puis m'en rendre à Longueuil.
Ma mère
n'est pas fine avec moi tout le temps,
mais c'est mon seul point de rappel.
Tu comprends?
Il n'y a pas personne qui veut me donner deux piastres.
J'essaie d'arracher de l'argent dans les mains
du monde, puis il n'y a rien à faire.
Parce que tu n'en as pas sous toi?
Je n'en ai pas sous moi. Non, non, j'ai tout laissé. J'avais un petit chum à l'époque, j'ai tout laissé à faire. Parce que t'en as pas su toi? J'en ai pas su moi. Non, non, j'ai tout laissé.
J'avais un petit chum à l'époque, j'ai tout laissé à lui.
Pauvre, tu sais.
Fait que lui, il essaie de me suivre,
mais il est pas capable, il marche trop vite.
Il est décollé, la madame.
Fait que j'arrive à Berry,
pis pas trop long, tu sais, Berry,
Berry-Sainte-Catherine, Papineau-Sainte-Catherine,
pas loin, pas trop long
que le message se passe à mon frère. soeur a des bras encore le moi j'avais dit j'avais
arrêté moi fait que il venait me chercher au métro mais ramener à maison les gens qui viennent
chercher des affaires chez nous qui moi j'essaieie de leur voler leur argent. Je veux m'en aller à Longueuil. Je veux m'en aller chez ma mère.
Parce que je me dis, si je la vois, je vais débosser.
La personne qui me donne le moitié de deux piastres.
Fait que j'y vais pas.
Mais dans la nuit, je me lève,
puis moi, j'ai un pitbull,
puis elle aime pas mon vibe, là.
Fait qu'elle me grogne après.
Plus qu'elle me grogne après plus que je déboise
c'est malheureux
elle a mangé un coup de poing sur elle
sur le museau parce que j'avais peur d'elle
j'avais peur de tout le monde
de tout le monde
psychose
c'est un psychose toxique
mais cette nuit là mon frère essayait de me donner
des coups de skate pour m' somme et m'emmener
dans la douche chaude douche femme j'essayais de passer à travers mon miroir comme dans freddy
krueger moi je voulais juste sorti de ce mauvais rêve le chez pas garder mon chum de l'époque qui
finit par n'est pas loin d'un qui finit par n'estindre qui a fini par venir te rejoindre
oui qui s'est arrivé chez nous
puis dans la nuit
je ne l'ai pas gardé dans les veaux
parce que je ne voulais pas qu'il m'approche
je ne voulais pas que personne m'approche
quelqu'un voulait me croquer
tu comprends
puis moi je ne voulais pas devenir un vampire
je ne voulais pas me faire utiliser mon zin
non mais tu sais à cette époque là c'était ça
je deviens un vampire la dro drogue ne me fera plus rien,
je ne pourrai plus bosser.
Non, mais à partir de cette journée-là,
j'ai été
13 ans sans consommer.
Parce que je me suis ramassé les ambulanciers.
Quand je les poignardais,
la police, les ambulanciers sont tous nus.
J'hurlais ma vie
les voisins.
Les voisins, je veux bien,
mais j'habitais dans un super beau condo de Montréal.
Un moment donné, c'était comme...
Non, non, c'est assez.
C'est assez.
Mais tu es embarqué?
Non, je suis emmené en ambulance à l'hôpital.
OK, parce que là, tu étais...
Moi, j'étais pass-out.
Je suis pass-out, j'ai 19 ans,
pis ça va pas bien, ma vie, là.
Pis moi, ma tante, pas la même, mais une de mes tantes,
en fait, une bonne partie de ma famille,
travaille à l'hôpital Saint-Luc.
Pis là, je suis à l'urgence, puis je suis tapé de partout,
puis je demande à tout le monde la clé,
parce que je débosse pendant trois jours, là.
Ça essaie de me piquer au Demerol ou du Laudille,
puis ça essaie de me...
Shut down!
Ça n'existe pas.
Ils ont tout essayé, mais...
Oublie ça, là.
Au bout de deux jours et demi, ils m'ont détaché.
Mais moi, j'essayais de me pousser, là.
Encore là, je veux me pousser, là.
J'étais capable d'enlever un bras, deux bras,
trois, le pied.
Le pied.
Le troisième,
les centres
de psychiatrie.
Au quatrième, je ne sais pas pourquoi,
je me rassisais tout le temps pour essayer de l'enlever
et c'est là qu'il me pognait. Tu comprends?
Au lieu de tirer avec mes jambes
et de casser mes pnaits, mais bref.
Fait que là, ma mère est venue me chercher
après quatre jours.
Mais là, toute ma famille est laissée.
Une bonne partie de ma famille est dans cet hôpital-là.
Fait que...
Encore la pas bonne.
Mais là, oublie ça.
À partir de juillet 2000,
pendant...
quasiment six mois,
je n'étais même pas capable de sortir de chez nous.
Tu sais, le petit bloc, les blocs à longueur,
souvent, il y avait comme des demi-sous-sol.
J'ai de la misère à les masser.
Ça, c'est pour te donner une idée.
Ah, c'est que je lis la Bible.
Je lis la Bible. Je lis la Bible.
J'ai tellement peur des démons.
Moi, la toffe, celle qui se battait tout le temps,
celle qui avait peur de rien,
c'est à partir de ce moment-là que j'ai vu et que j'ai su
que finalement, je n'étais pas invincible et que j'avais des peurs.
Parce qu'avant ça, il n'y avait rien dans mon épreuve.
Moi, un gars de 6 pieds deux qui sort de prison,
je l'ai déjà ramassé au Duncan,
à Saint-Laurent-Sainte-Catherine,
puis je l'ai piché sur un char de police,
en disant « il écoeure les filles » aux policiers,
parce qu'ils se demandaient pourquoi je le brassais,
parce qu'ils me connaissaient par mon nom.
Ça fait qu'il n'y avait rien à mon épreuve,
mais à partir de ce moment-là,
je me suis dit que j'étais une poule mouillée.
Je ne voulais plus rien savoir.
J'ai été un bon six mois sans sortir,
même pas capable d'aller chez Walmart.
À mes amis qui m'appellent. Oublie ça.
Tu consommes.
Je n'en veux pas d'autres à côté de moi.
Tu as fait un X.
Ah oui, oui, oui.
Pas de drogue, pas d'alcool.
J'ai été longtemps comme ça.
Longtemps.
Ta vie,
tu as dit 13 ans?
Oui.
De 2000 à 2013.
Oui. Ta vie de 2000 à 2013. Oui.
Mais ta vie de 2000 à 2013, sans consommation,
c'est-tu une vie plus stable?
Non.
C'est-tu une vie plus clean?
Non plus.
Non plus.
Même sans consommation, tu n'arrives pas à…
Parce que j'ai eu un peu d'alcool,
mais je veux dire, de la dope, jamais.
Je n'avais rien retouché.
Rien du tout.
Non. de la dope, jamais. Je n'avais rien retouché. Rien du tout. Non, mais je retourne à Longueuil
et je suis tombé enceinte.
C'est réseau rencontre
au téléphone.
Il n'y a pas de Tinder à cette époque-là?
Non, c'était du LLU
puis du Chat Montréal
puis du Téléquibiton.
C'était ça notre moyen.
Tu as peut-être déjà parlé de ça
en télé dans l'anglais.
C'est même aussi de raison.
Sûrement.
Mais c'est ça.
C'est comme ça que, en fait,
les trois,
parce qu'ils ont trois pères différents,
ils viennent de là.
Donc, tu as trois enfants.
Non, non, non.
Moi, j'en ai cinq, mais j'en ai huit au total mais avec
mon conjoint aujourd'hui ok lui en a trois ans j'en ai cinq fait que ces deux mille j'ai accouché
de mon premier garçon en sept cinq cinq six jours où elle est le 5 septembre, 6 jours avant les attentats de 2000 heures.
En 2000?
Oui, dans le fond,
moi, en 2000 heures, j'ai eu mon premier enfant.
En 2000,
juillet 2000, j'ai arrêté de consommer.
Puis,
en septembre 2001, j'avais mon premier
enfant.
Puis moi, j'ai fait du réseau de partir de l'âge
de 13-14 ans.
T'es tombé enceinte rapidement. Oui. enfant puis moi j'ai fait du réseau de partir de l'âge de 13 14 tt tombant rapidement ouais ouais c'était voulu non non non pas du tout pas du tout puis je
mange pas cette époque là je voulais tellement pas d'enfants que je prenais
des contrats de service contre un service contraceptif je prenais des contraceptifs. Je prenais des Pupravera.
Ça faisait pico trois mois.
Puis j'ai eu mon fils avec ça.
En fait, mes bébés, c'est tous des bébés contraceptifs.
On le sauvait.
Fait que j'ai eu mon premier garçon.
J'ai fait le front page du...
Comment ça s'appelait?
Courrier du Sud.
Courrier du Sud.
À Longueuil.
Parce que j'étais la deuxième maman à avoir un enfant dans les apparts supervisés de Longueuil
qui appartenait à la Maison de la Paix.
OK.
Fait que...
Oh, les cadavres, tu sais. Puis, ouais, tout ça. Fait que... Pour les Kodaks, tu sais, tu sais.
Puis, ouais, c'est ça.
Fait que j'étais dans des appartements comme ça
parce que déjà, là, à l'époque,
moi, je trouvais que la vie coûtait cher.
Fait qu'on payait, mais tu sais,
moins qu'un logement normal.
Genre de HLM, dans le fond.
Ouh!
Genre, mais tu sais, avec des intervenantes,
on avait le goût de jaser parce qu'on était des jeunes mères.
C'est ça.
La raison pour laquelle tu t'es retrouvée là,
c'est parce que tu étais jeune et enceinte.
C'était une ressource.
Exactement.
C'était une des très bonnes amies de ma grand-mère
qui avait cet organisme-là à Longueuil.
J'ai eu un passe-droit.
J'ai pu aller dans ses appartements rapidement.
Je n'ai pas de brusquets.
Non, vas-y.
Mais on est à 19.
On a passé une heure.
Ça fait une heure. Ça ne paraît pas, ça passe vite.
Je n'ai pas vu le temps. Là, je le vois.
C'est ça.
Ce n'est pas que je veux te presser.
Il y a tellement de layers qui s'en viennent.
Exact.
Je ne veux pas te pousser, mais c'est juste parce qu'il y a tellement de points sur qui s'en viennent. Exact. Je ne veux pas te pousser,
mais c'est juste parce qu'il y a tellement de points
sur lesquels je ne veux pas qu'on arrive.
Tu sais, à Chris, on voulait parler de ça,
on voulait parler de ça, on voulait parler de ça.
Je sais qu'on pourrait faire un podcast de 4 heures.
Exact.
Mais en tout cas, premier enfant, 2001.
Il y a eu des problèmes de santé.
J'ai un fils, mon premier enfant est autiste.
C'est vrai?
Non. OK. Non, pas du tout. F fonctionnel avec des rigidités mais font très fonctionnel qui sont mes deux fils mes deux
autistes en ce moment ils sont au tac ton au palais des congrès hockey hockey aux trucs des
jeux animés le décartement tout cas. Leur trip.
Donc, je comprends que tu as deux fils.
Oui, c'est ça. J'en ai deux.
Mon premier et mon dernier.
J'ai mon premier garçon.
Mon père,
je le fréquente à ce temps-là.
Je te coupe parce que j'ai une question et je ne veux pas l'oublier.
Écoute, je parle complètement
à travers mon chapeau, je pose la question. Est-ce que j'ai une question et je ne veux pas l'oublier. Écoute, je parle complètement de mon chapeau, je pose la question.
Est-ce que c'est...
Vu que tu as eu deux fils,
est-ce que ça a un lien
avec la consommation?
Je te pose la question, je ne sais pas.
À quel point as-tu consommé enceinte
alcool et choses comme ça? Non, c'est ça.
Non, du tout, du tout.
Ça n'a pas de lien? Non, du tout, du tout.
Vraiment pas.
Parfait. De mémoire, il me semble, du tout, du tout, du tout. Ça n'a pas de lien? Non, du tout, du tout, du tout. Vraiment pas.
Parfait.
C'était juste... Non, c'est...
De mémoire, me semble,
c'est le syndrome du X,
du chromosome X ou Y brisé.
OK.
Ça, je sais que c'est moi
qui est porteur.
OK, OK.
J'ai assez de rigidité
puis de...
nos filtres
que peut-être que moi,
avec non-diagnosticé...
Tu es sur le spectre un peu.
Oui, exact. Parce que c'est ça. Mes deux fils, c'est pas le spectre de l'autisme.
Exactement.
Mais c'est ça.
Fait que j'ai mon fils 2001.
Je recommence à voir mon père parce qu'il sait que j'ai un enfant.
Puis encore là, c'est un show.
C'est un nouveau trophée.
Oui, oui, il est grand-père, exactement.
2002, entre 2001 et 2002,
mon père est retourné en dedans.
Il est à Coensville.
C'est plus que deux ans, encore une fois.
J'ai passé les étapes de mon père dans ce qu'on dit.
Oui, il a été incarcéré, moi aussi, quelques fois.
Ce n'était pas de lui nécessairement
que je voulais parler, mais ça a un impact
sur ma vie d'adulte
et sur mon adolescence, le fait que lui
était en prison
et que je ne le voyais pas.
Et que j'étais allée avec mes enfants,
mes deux premiers,
parce que j'ai eu un enfant tout de suite après.
Back à back. Deux pas différents.
Oui. 29 mois de différence après. Bac à bac. Bac à bac. Deux pères différents.
Oui.
29 mois de différence entre mon premier et mon troisième.
Ton troisième, OK.
29 mois.
Septembre 2000.
Donc, tu as été trois ans en cinq, quasiment. Non, plus que ça, non, non.
Non, non, mais je parle bac à bac, quasiment.
En fait, 12 grossesses, mes cinq enfants de vivant.
Mais tout ça pour dire 2001.
2002, je m'en vais voir mon père en prison commence à prendre contact plein me dit qu'il ya une nouvelle blonde qui a mon
âge que deux ans plus je fréquente pas encore il est pas sorti de prison j'ai mon troisième
enfant un autre garçon j'aime pas différent un troisième père mais avec lui, je vais être 11 ans de ma vie.
Les deux autres pères?
Non, le premier non déclaré, puis ma deuxième, elle a été à leur père de déclarer, mais c'est mon ex-mari.
Il a adopté en essence.
Je te rappelle, c'était des gars de réseau.
C'est ça. C'était sûrement plus
un coup d'un soir.
Je m'en ai dit quelque chose de trash,
mais je vais le dire, si c'était un podcast,
c'était de la queue.
On va le dire de même.
C'était le Tinder de l'époque.
Ou le Badoo, ou Facebook rencontre.
Tout ça pour dire que...
Tu allais chercher ce que tu avais de besoin.
Exact.
Moi, je veux juste de l'amour.
Mais je ne les choisis pas.
Tu penses pas aussi.
Exactement.
Exactement.
J'ai été mariée six ans avec mon ex mari et on a eu des enfants fait que
les trois les trois premiers mais ils ont tout le temps appelé mon ex mari papa mais exactement
même le plus vieux même si ils savent l'homme est de plus vieux que que je n'ai pas eu leur père, mais pour eux autres, ça reste quand même leur père.
Puis mon conjoint, ça va faire 10 ans en septembre
qu'on est ensemble, il l'appelle Papou.
Tu sais, fait que tout ça pour dire que c'est ça,
j'ai des enfants, mais à mon troisième,
ça brasse chez nous.
Ça brasse parce que, tu sais, je suis violente dans mes paroles puis
moi mon ex mari me traite de folle fait plus une tête de folle plus que je vais te le prouver que
je suis une fois tu as grandi avec les parents tu es aussi exacte homme que tu es jeune ouais non mais j'assume complètement non non je te dédouane pas
non exact
c'est juste qu'il y a des explications
qui peuvent venir à ça
t'assumes tes gestes
t'es responsable de tes gestes
mais il y a des choses que t'as vécu
qui font en sorte qu'à un moment donné
c'est dur de pas prendre les plis
dans lesquels t'as été élevé
exact tu cherches l'amour c'est dur de pas prendre les plis dans lesquels t'as été élevé exact
tu cherches l'amour
tu cherches juste à pas être seul dans la vie
fait que je rencontre mon ex-mari
qui est quand même 2 ans et demi
plus jeune que moi
pis pour moi c'est un bon petit gars
mais
aujourd'hui
maintenant on a quand même une belle relation
parce qu'on a une petite fille.
On est grands-parents.
C'est un peu le même pattern.
Mais quand on est ensemble,
c'est la guerre.
C'est pas trop long que c'est la guerre.
Moi, j'ai les hormones dans le tapis
et le postpartum.
Puis, tu sais,
c'est là que les signalements rentrent,
parce que moi, mon ex-mari, il a blessé ma mère.
Tu sais, tu comprends? Il est dans l'alcool.
Ça crie, ça part dans...
Il est dans l'alcool, pis il est jeune, pis tu sais...
Je minimise pas encore là, mais...
Tu sais, il a eu son chemin de vie lui aussi.
On le sait maintenant que c'est de la santé mentale,
mais à cette époque-là, on ne le sait pas.
Ça fait que c'est rock and roll.
On m'enlève mes deux plus vieux pendant neuf mois.
C'est là que j'ai été judiciaire.
Judiciaire accusé.
Merci beaucoup.
Parce que tu veux m'enlever mes enfants, oublie ça.
Là, je suis une lionne.
Je vais manger tout le monde.
La trahue sociale est comme de même au palais de justice.
Ce n'est pas toi qui vas décider.
J'avais le choix.
C'était ça le choix.
Tu restes avec ton ex-mari, on t'enlève tes enfants et de bo
se comprend
pas perdre mon chum de l'époque je peux pas me faire non plus mais la fille ouais la fille qui
ramasse un gars qui sort de prison qui mesure cc2 qui qui le pitch sur un char de police. Oui.
À cause de l'amour, du besoin d'amour que tu laisses arriver ce qui arrive.
Tu te laisses taper dessus.
Tu deviens une carpette.
Oui.
Pour l'amour, pour...
Pour les enfants, pour le fait de ne pas être
tout seul.
Je ne sais pas comment dire.
Je ne vais pas retrouver quelqu'un.
Je veux juste...
Quand tu n'as jamais eu de famille
et que tu as la tienne, tu essaies de la maintenir.
Exactement.
On m'enlève mes enfants.
Ça a été la seule fois qu'on m'enlevait mes enfants,
mais on m'enlevait pendant neuf mois.
Le temps de ma grossesse, de mon troisième.
Je les ai récupérés
un mois après avoir accouché de mon
troisième dédié c'est la seule fois que tu étais la première fois la seule la première qui était
judiciée oui parce que parce qu'encore le cheval front page du journal de saint-jean qui le canada
français bref ce produit que la travail, comme je te dis, est là.
Tu choisiras pas, parce que mes enlevés, ils venaient avec la police,
puis les policiers viennent.
Les policiers de Saint-Jean me connaissent, me reconnaissent,
puis voyons, René, laisse-nous rentrer,
parce que c'est pas la première fois qu'ils viennent chez nous.
Parce que ça bardasse chez nous.
J'en mange des classaïols.
Il y en a des assiettes Corvole. Renée, ouvre la porte, sinon on va défoncer.
Ça fait que cette traversée sociale-là,
mes deux enfants, on est vendredi,
je pète une lampe.
Mais avec qu'est-ce qu'elle me dit comme motif,
je sais d'où ça vient.
Ça vient de ma mère.
Tu comprends que...
Parce que la fête...
Ta mère qui a fait le signalement.
Oui. Parce que la fête de...
C'est drôle, hein?
Le Moses de 1er juillet,
c'est des dates que je déteste.
Parce que la fête de mon ex-mari
est dans ces eaux-là,
puis il arrive tout le temps quoi?
Il a des buzz aussi, ça a été ça.
Fait qu'en tout cas, bref, tout ça pour dire que je perds
mes enfants, puis au palais de justice le lundi,
parce qu'ils me les enlèvent le vendredi, le lundi,
elle me pointe dans la face, puis elle me dit « Je choisis pas. »
Puis là, je me dis « Hey, Renée, contrôle-toi, là.
Contrôle-toi, tabarnak. Tu les veux, tes enfants.
Tu veux qu'ils reviennent chez vous, fais-y rien.
Mais moi, mon poing, il me démange.
Tu comprends?
J'ai un verre d'eau dans cette main-là.
Je me dis, je ne crisserai pas ça dans les dents.
Je veux juste qu'il recule.
Je dis, recule, recule.
Qu'est-ce que tu vas faire?
Je prends mon verre d'eau, puis je lance dessus.
C'est pas la meilleure chose à faire à une travail sociale dans une salle de cours.
On est à l'extérieur des portes,
mais on est encore dans le palais de justice.
Mais moi, je sais pas que c'est un voie de fait simple.
Je me dis, tabarnak, avoir su,
tu aurais-tu cassé ça, ninder?
À cette époque-là, je me dis ça.
Fait que mon premier dossier, je l'ai.
Avec les délais, un an et demi
plus tard, mon fils, mon troisième,
doit avoir 6-8 mois.
C'est ça pour le monde qui le savent pas.
Parce que ça me fait penser à ça.
J'aime ça donner un peu d'éducation des fois.
Cracher sur quelqu'un.
Tentative de meurtre.
Non, mais...
Ça peut aller jusque-là.
Mais c'est un voie de fait.
C'est considéré comme un voie de fait cracher sur quelqu'un.
Oui.
I know.
J'ai même pas lancé le vote.
Non, non.
C'est un voie de fait.
Exactement.
Lancer une poignée de riz, lancer de la bouffe,
lancer un objet
cracher littéralement
je ne vais pas rentrer dans une histoire personnelle
mais j'ai été menotté
pour un crachot
avec la mention de voie de fait
personne n'a pas porté plainte
mais si la personne portait plainte
j'avais un voie de fait pour un crachot
j'avais la même pensée que toi
Chris, avoir su je me serais porté nu exactement mais j'avais pour un crash et puis j'étais j'avais la même pensée que tous chris avoir
reçu mais ce rapport tenu exactement fait que finalement je récupère mes enfants neuf mois
plus tard ce qu'au début lui part il s'en va quelqu'un d'autre mais finit par vous en
vendre et que du nnr chez nous y a des signalements qui viennent. Pas compliqué. Ma soeur, ma mère, mon ex-mari.
Plus tard.
Fait que j'ai des enfants, pis...
C'est la guerre, mais en 2006, on...
En 2006.
En 2006, j'ai battu la blonde du témoin à mon mari,
mon ex-mari, la veille.
Parce qu'elle a... Attends un peu, là.
Oui, oui, oui.
Tu sais, des anecdotes comme ça,
je pourrais t'en compter 50.
Attends, là.
Oui.
La blonde...
Attends, répète-moi ça.
OK, le témoin.
Le témoin.
Celui qui était supposé être le témoin de mon ex-mari.
À ton mariage.
À mon mariage.
OK, oui.
J'ai battu sa blonde la veille. Du mariage. Oui, mariage? À mon mariage. J'ai bâti sa blonde la veille.
Du mariage?
Oui, la veille de mon mariage.
Mais pas avec ton premier.
Avec le père, dans le fond,
2001, 2002, 2003.
OK? Le père
de mon 2004, dans le fond,
a adopté 2002.
Ah bien, qu'est-ce que t'as fait de ton ex-mari?
Mais t'étais pas marié encore à cette époque-là.
Non, on était pas. C'est ça, exactement.
On est pas mariés, on est juste sur un coup.
Je sais pas, j'étais tout seul.
C'est parce que tu dis ton ex-mari, dans ma tête, vous étiez déjà mariés.
Non, non, mais c'est parce qu'on est divorcés aujourd'hui.
C'est pour ça que je dis ex-mari.
Ok, fait que la journée avant le mariage,
t'as déglingué
la blonde du témoin.
Bon, là c'est clair.
Un mois, quand j'ai envoyé mes...
Elle t'a vu avec vous pour quel motif?
Ah, parce qu'elle est allée péter une coche
chez une de mes amies,
qui était mon témoin à moi.
Les deux ne se sont pas présentés.
On a pris un autre témoin-témoin
dans notre mariage.
Mais, tu sais, journée de marge.
Mais tu n'as pas été arrêtée.
Non, j'ai eu mon premier dossier à cause
de la traverse sociale qui le verre d'eau mon autre dossier je les ai eus en 2012 mais je
dis parce qu'il me dit des histoires de même fait passer surtout tu consommes et puis mais rené a avec un tas de béchants. Elle pète des plombs et elle pète des gueules. C'est ça.
On parlait tantôt de sortir de ton char.
C'est une époque où tu sortais de ton char et tu t'agressais.
Première fois que j'ai eu mon permis.
Ça fait que tu avances et tu n'es pas trop sûr.
Tu ne veux pas rouler trop vite.
J'ai trois enfants dans le char.
La fille me pousse dans le cul et elle me klaxonne.
J'ai mis ça sur le parc et je suis sorti.
Les deux points sur le houd. Non, mais t'as pu ce sport je sorti les deux les deux points
sur le haut non mais tu finis totalement tu comprends comme c'est encore même si
tu consommes puis oui la rage est l'opéra est l'op et chez mameche et
courtes et je t'ai le petit pot une rage que tu as encore en train aujourd'hui
mais tu arrives à contrôler exactement qu'on va souhaiter que ça continue pour
ton bien-être bien être bien-être de tout le monde, de ta famille.
Exactement.
Mais tu sais, ça a brassé autant à lui que moi, que moi, que lui.
À qui la faute?
Lui, sa santé mentale, ça ne fonctionnait pas.
Toi, ton vécu, ton background.
Ça ne fonctionnait pas non plus.
La personne que tu es.
Ça faisait des flamèches.
Puis je suis quelqu'un qui a fait des flammes et c'est pas
de moins en moins aujourd'hui pitié à ce qu'ils exactent si exact et j'étais en thérapie pour
cela personnellement à moi le vlo pas si longtemps que cela vaut leur nom puis c'est pas la seule
thérapie j'ai fait je vais peut-être en faire d'autres parce que je pense que c'est pas la seule thérapie que j'ai faite puis je vais peut-être en refaire d'autres parce que je pense que c'est un chemin
continu
c'est un esti de belle conscience
que t'as
c'est beau de dire ça se peut que j'en refasse d'autres
pour thérapie de violence
non pas du tout
thérapie psy
ok thérapie dans ce sens là
non thérapie de violence je l'ai faite
j'ai fait un virage et tout
non mais je pense
thérapie
comme detox mais pas comme detox
non thérapie personnelle
mais tu prends une thérapie pour continuer
de travailler sur toi
c'est la meilleure chose à faire
fait que tu sais
on peut avancer j'ai eu des enfants c'est 2006 meilleure chose à faire. Fait que, tu sais, on peut avancer.
J'ai eu des enfants.
C'est 2006, tu te maries.
C'est ça, mais ça brasse.
Puis, je me divorce en 2010
parce que moi, mon ex-mari m'a trompé
quelques fois avec une de mes soeurs.
La dernière shot,
on s'est divorcés en 2010,
mais
on s'est quittés en 2010, mais on s'est quittés
en 3-4 jours avant ma fête
en 2013.
Là-dessus, on a eu d'autres enfants,
puis bon, il y a eu
beaucoup de fausses couches.
Vous vous êtes divorcés, mais vous...
J'étais divorcée, mais il restait encore avec moi.
Pour la simple et unique raison
qu'il voulait se faire pardonner.
Moi, c'était clair que je n'étais plus sa femme.
Tu comprends?
Un moment donné, une fois, deux fois, trois fois, quatre fois,
tu as beau être fine,
tu ne porteras plus le titre de mon mari.
Mais en même temps, je me dis que ce n'est pas plus vrai
chez le voisin.
Puis tant qu'elle couche avec n'importe qui,
elle va coucher avec lui. Tu comprends?
Oui, puis...
Dans ma mentalité de cette époque-là.
Je comprends. Oui, je comprends.
Mais en même temps, je suis comme...
Mais je trouve ça...
C'est fou le...
Notre cerveau à quel point on se convainc de choses. Ah oui. C'est fou le notre cerveau à quel point est-il on se convainc de choses sans dire pas trop long
partir une cassette non mais ce que je veux dire c'est que tu dis je continue de subir ce mais je
ne suis plus ton époux à quel point c'est la même vie c'est la même affaire sa même personne mais je
comprends c'était c'est comme c'est un symbolique c'est simple c affaire, c'est la même personne. » Mais je comprends, c'est comme...
C'était symbolique.
C'est ça, c'est symbolique dans notre tête.
En tout cas, j'ai comme plein d'images qui me viennent en tête.
C'est des choses que je vis moi-même
et j'essaie de ne pas trop parler de moi, je sais.
Non, non, mais souvent, on va se comparer avec pire que soi. Oui, ça, je le fais souvent. Je ne suis pas si pire que ça, moi, je sais. Souvent, on va se comparer avec pire que soi.
Oui, ça, je le fais souvent.
Je ne suis pas si pire que ça. Moi, je check lui.
Mais oui, mais Chris, lui, voyons,
Chris, sacrement, c'est comme
« Regarde, oui, mon steak est trop cuit,
mais regarde, il y a un ton de marde. »
Là, tabarnak, il va manger quand même un steak
trop cuit à la place d'un ton de marde.
Quand on se compare, on se console.
Je dis souvent ça, moi, ma vie,
c'est pas si pire. Il y en a qui marchent
10 kilomètres à aller-retour pour voir de l'eau sale.
Tu sais, je disais...
Tu comprends? Souvent, je disais ça
pour me dire, ma vie, c'est pas si pire que ça.
Pourquoi tu te plains? Tu te plains le ventre plein.
En même temps, c'est peut-être ces pensées-là
qui t'ont gardé assez fort
pour continuer d'avancer, puis être en avant
de nous aujourd'hui. Exactement.
Fait qu'on arrive à 2012.
Ma deuxième et dernière
sentence. Puis entre ça,
j'ai violence sur du monde.
Je passe des fins de semaine, mais
le monde, le lundi matin
ou deux, trois jours plus tard, enlève
leur plainte. Fait que, tu sais,
j'ai beaucoup de dossiers fermés comme ça.
Mais tu sais, faites un peu de prison. J'étais beaucoup de dossiers fermés comme ça, mais fais un peu
de prison. Je suis allée à Tanguay, j'ai fait
du bullpen.
Les gens savent, si tu te fais
arrêter pour voie de fait, même si
la police te voit
te battre, si la personne
retire sa plainte,
il n'y a pas de... Exactement.
À ce temps-là, avec les féminicides, je pense
que les lois commencent à changer,
mais ça reste qu'au final,
tu sais,
peut-être les deux semaines, le plus long
que j'ai passé en dedans.
Mais tu sais, j'ai dit
un dossier à partir de 2004.
Puis,
René, en prison,
ça s'adapte sûrement
très bien.
Ah oui, René n'a pas de problème
en prison.
En prison, c'est ça.
Du tout.
Si t'avais eu du gros temps à faire rapidement...
D'après moi, j'aurais été chef de wing.
C'est ça que je m'en allais dire.
Il y aurait des bonnes chances que ça.
C'est de même que ça aurait fini.
Ça aurait marché sur Mount Clacksayol. Ça c'est le même j'avais fini à la marte et en esti swing le ouais ça a
marché sûrement au klaxon mais bref non c'est ça j'ai pas resté assez longtemps
il se passe quoi en 2012 en 2012 en 2012 une super belle amie qui m'envoie un
texte au le fait et 100 ans en 2012 veut dire que c'est arrivé en 2011.
22, 23, 24 décembre.
« Hey, ma chum, j'ai un super cadeau pour toi.
Viens me voir au bureau. » Elle, elle travaille dans un truc d'entrepôt,
mais elle travaille pour celui qui a les entrepôts,
c'est un avocat.
Tu sais, parce que tu viens de dire quelque chose,
puis ça m'amène à une question.
Désolé, je te coupe.
Toutes ces années-là où tu ne consommes pas,
tu vis de quoi?
Mon ex-mari,
c'est un travaillant,
il soutient la famille.
C'est-à-dire que tes mères...
Il va en Alberta,
puis il fait 25 000 pour 6 semaines.
Parce qu'elle t'a dit, viens me rejoindre au bureau, dans ma tête,
ça fait... parce que tu travaillais avec elle,
tu comprends le mot. Non.
Ça m'a fait penser à dire, tu faisais quoi,
mais t'étais une mère, j'avoue que...
Non, mais...
À vitesse, tes oeufs, ça t'y a occupé?
À cette époque-là,
c'est là où on pourrait revenir à Layla.
Parce que
je travaille aux petites soeurs,
moi aussi.
Avec la mère de Layla.
Aux petites soeurs?
Oui, c'était un CHSLD
de soeurs qui a été fermé
l'année passée. Même, ça avait passé dans les médias
parce qu'ils faisaient une grosse vente de garage
d'églises à la Réne.
Puis on travaille là.
C'est là que j'ai sorti l'ail de chez eux.
Parce que moi, le matin,
je n'étais pas supposé rentrer ce matin-là
après le party de bureau.
Moi, je n'ai pas été au party de bureau.
J'ai des enfants.
Ça ne m'intéresse pas.
Ça va boire.
Ça ne m'intéresse pas. Je ne boire. Ça ne m'intéresse pas.
Je ne vais pas là.
Mais ils savent que je peux aller.
Peux-tu rentrer à 5h du matin?
C'est le fameux soir
que Léla...
Que sa mère, oui.
Quand elle a sauvé sa mère.
Littéralement.
Si tu l'aurais vu le matin,
quand elle est rentrée à 10h,
tu serais comme Lé te dire qu'on ne sait même pas
comment ça se fait qu'elle est encore en vie.
Parce que dans sa tête de petite fille,
elle se rappelle de la robe,
de ce qu'elle a mangé.
Mais moi, dans ma tête de maman,
je me rappelle de chum de fille.
Son cou, qui est bleu et mauve,
puis les deux yeux au beurre noir, qu'elle a des lunettes.
Parce que nous, on travaille dans les cuisines,
puis on appelle ça un tapis roulant.
Dans le fond, c'est ton assiette, ton cabaret est là,
puis c'est à la fin, c'est celle qui met les ustensiles,
le napkin, le sel, le poivre, là.
Mais entre ça, là, t'as le pain, la soupe,
pis elle est au bout, elle met les assiettes,
pis moi, je suis à ce bout-là.
Elle arrive avec ses lunettes fumées.
On est au mois de décembre.
Fait que là, je regarde pis je dis...
Tu peux même dire pourquoi t'as des lunettes fumées,
toi, ta mère-mère?
Pis encore là, il y a la reine est violente, là, qui juste sur un dixième va se revirer, là.
Parce que moi, je commençais à 5, je finissais à 11. Il est 10 heures, elle vient de rentrer.
Moi, je sais où est-ce qu'elle habite, là.
Puis je la regarde, je lui dis, si tu n'enlèves pas tes lunettes, je vais aller te les enlever de ta face.
Ça fait qu'elle est là.
Puis là, je le vois.
Puis je suis comme,
puis d'un coup, c'est quoi que t'as?
Elle descend son col roulé.
Oublie ça.
Oublie ça.
Au dernier cabaret,
je lui ai dit, là, je m'en vais chercher la petite.
Parce qu'elle est là,
puis c'est vrai, à cette époque-là,
tu sais, elle dit la madame,
puis l'amie de sa mère, puis oui, à une certaine époque, on a trippé,
mais je ne trippais même plus, tu comprends.
Mais elle ne me connaissait pas, Léla.
Elle était venue l'été d'avant.
C'était la première fois qu'elle venait chez nous.
Je pense qu'elle était venue trois fois à la maison.
Quand j'ai commencé à travailler avec sa mère,
elle était venue à la fête de mes enfants,
parce que j'en ai deux en septembre, j'en ai une en octobre,
j'en ai une en janvier et en mars.
Elle était venue, ceux de septembre-octobre.
Elle m'avait vue deux, trois fois.
Il ne faut pas que tu obliges un dossier criminel.
Je n'ai pas le droit de la garder.
Tu comprends?
Même si j'aurais voulu, je ne peux pas la garder.
J'en ai eu d'autres, puis elle est revenue chez nous
avec le petit.
Je pourrais reparler, ça aussi. si j'aurais voulu je peux pas la garder j'en ai eu d'autres qui est revenu chez nous avec le petit ouais ton dossier de ce test est quoi finalement ce qui aurait été bien pas de stress mais ça pour
dire que c'est ça décembre tu suis pas riche puis c'est ainsi je pense que mon ex-mari ne travaille pas tant. Bref, mon amie, elle me dit, j'ai un super cadeau pour toi.
Oui, c'est ça. On était là. Excuse.
C'est toi qui m'as parlé.
Oui, c'est correct.
Je m'en vais à son entrepôt qui n'est pas très loin de chez nous.
Elle me dit, je te donnerais la petite caisse.
On va juste faire barouetter un peu le bureau.
Comme si...
Comme si je m'étais fait voler.
Elle,
elle s'enferme.
Tu vas m'enfermer là, ça va bien passer.
Fait qu'on fait ça.
On fait ça, j'ai de l'argent de plus.
Je peux inviter mon père parce qu'à cette époque-là, je fréquente encore mon père
et je vois mon petit frère de 4 ans
à l'époque.
Je le fais, ce coup-là,
avec elle.
Je me dis, « Bah,
c'est pas même bien grave. »
Il y a eu un processus
d'enquête.
Ce n'est pas trop long qu'il demande de passer un polygraphe.
Elle ne le passe pas.
Arrête de dire non.
Arrête tellement de dire non.
Légalement parlant, si vous ne le savez pas,
c'est zéro, zéro, une obligation de passer un polygraphe.
Vous avez le droit de refuser.
Quand je regarde le KGB, parce que moi, j'ai encore tout ça chez nous.
Quand je regarde le KGB et qu'elle me traite de bougon,
je me dis, wow, des amis comme ça, tu n'as pas besoin d'ennemis.
Mais pour finir, que devant le juge, moi, les policiers m'ont rencontré.
Vous le qualifiez?
Non, non, écoute, en premier, c'était séquestration,
méfait,
vol de plus de 5 000 $.
C'était pas si petit que ça, la petite caisse?
Non, non, moi, j'ai eu 700 $ là-dessus.
Oui, c'est ça.
Fait que, tu sais, c'est ça,
méfait public, séquestration,
vol qualifié, en tout cas, bref.
Quelques accusations, mais mais finalement ça a juste été vol moins de 5000 finalement pour moi et mes faits publics parce que quand tu appelles
les policiers puis que tu te passer pour quelque chose que tu es pas bien que c'est ça comme c'était
nous qui avait fait le coup on les a dérangés. On a une...
Exact. Donc, on a une charge
de plus. Parce qu'elle aussi, elle est
finalement, elle est retrouvée coupable.
Ah oui, puis en même temps,
on n'a pas 10 000 piastres ni l'un ni l'autre
pour se défendre.
Moi, j'ai vu...
Je ne vois pas tout de suite le KGB.
Elle, elle passe
le polygraphe.
Genre au mois d'avril.
C'est arrivé au mois de décembre.
Moi, je m'en vais au Bahamas au mois de mai.
La veille,
il m'appelle.
Il faudrait que tu passes au poste.
Je dis, écoute,
moi, je suis sur mon départ,
mais je reviens des Bahamas
le 12 12 mai.
Je vais passer le 13.
Est-ce que ça vous convient?
Je ne suis pas con.
Je sais que c'est ça.
Mais je ne veux pas y aller avant de partir.
Moi, je veux passer.
Parce que le vote fait 5,
je pouvais encore passer les douanes.
Bien, il y a des pays où tu peux...
En tout cas...
Je te confirme, là.
Tu peux avoir une certaine...
Ah non, non, mais moi, je voyage dans la vie, là, mais tu sais, moi, j'avais peur.
Puis je me disais, ah, je vais te roussiller.
C'est juste aux États-Unis que tu vas être bloqué.
Mais c'est là que j'ai passé, moi, j'ai passé par la douane de la colle.
Ah ouais?
Ouais, ouais, ouais.
La voie de façade simple, c'était pas considéré grave.
OK.
En tout cas, pour passer, parce qu'on s'était informé...
Peut-être à cette époque-là, mais je suis pas sûr... simple c'était pas considéré grave en tout cas pour passer parce qu'on sait pas que l'homme est
aussi informé puis ce charge le vote fait simple vaido le contexte j'avais tout mes papiers il nous
laisse pas ce fait que en revenant j'ai passé une très belle semaine au Bahamas, mais en revenant, il faut que j'assure.
Fait que moi aussi, je passe en interrogatoire.
Puis ils me demandent si je veux un avocat.
Je dis non, regarde, j'ai pas d'argent pour un avocat.
Je fais assez d'argent pour en avoir un,
mais avec cinq enfants, j'ai pas d'argent pour un avocat.
Puis à Noé, je l'ai volé le 700$, ils me disent « C'est pas 700$ là ».
Il dit « Il y en a pour quasiment 10 000$ » « Quoi? »
Je dis « Non, moi ce que j'ai fait, c'est de voler le 700$. »
Puis qu'est-ce que j'ai fait avec ça? Je suis allé chez Maxi, puis il y a eu un STI d'épicerie de fou chez nous mais moi je la défends pendant l'interrogatoire
parce que je dis ben non j'ai eu le 700 piastres et me le dis pas tout de suite que c'est beaucoup
plus que ça elle a appuyé de l'eau bon je suis à la seule affaire qu'elle eut qu'elle a fait un
set up elle a fait un set up c'était moi la bougon c'était moi la méchante qui s'exprime pas devant mes enfants
parce que là dans son cas Gébé
dans son interrogatoire à elle
je passe pour un astuce dégueulasse
tu comprends là
les boucons peuvent même aller se rasser
la famille la vigueur peut aller se rasser
tu comprends
le film
le film
si vous avez pas le référent c'est un pas n'avez pas le référent, c'est un...
Pas ceux qui ont gagné à l'auto,
le film.
Non, non.
C'est un film hollandais
qu'ils ont appelé
La Vigueur pour
runner sur la vraie famille.
La Vigueur,
ça a été traduit en québécois.
C'est un hostie de famille
qui peuvent passer les bougons
pour des hosties de ligne.
C'est ça.
Exactement.
Si vous n'avez pas ce référent-là,
faites des recherches Google
sur le film La Vigueur.
Fait que...
Mais moi,
je n'ai pas tout de suite entendu ça. Fait que moi, je la défends. Puis je dis, ben non, la seule affaire qu' Vigueur. Mais moi, j'ai pas de suites
à entendre ça. Moi, je la défends.
La seule affaire qu'elle a eue,
c'est que j'ai acheté un cadeau de Noël
pour son frère qui trippe sur le golfe.
C'était une passe
comme pour draver des balles,
mais sur un écran.
C'est là, après ça, qu'ils me disent
que c'est temps, puis ça, puis ça.
Fait que là,
vu qu'on est complice,
il enlève les charges de séquestration,
il enlève une couple de charges.
Fait que je me suis présentée au palais de justice de Vallée-Fille.
Puis là, il dit, le juge voulait voir un avocat.
Non, je n'ai pas les moyens, je n'ai pas le temps.
Fait qu'il me dit non la première fois,
il m'en remet la preuve.
C'est là que j'ai vu mon interrogatoire,
le dossier.
T'as la preuve au complet. Si t'as pas d'avocat, c'est toi qui l'as,
la preuve. Puis tu peux te défendre.
Et pourquoi pas avoir pris
un avocat de l'IGD?
Je pouvais pas à l'époque.
Le salaire...
Oui, le salaire était là,
mais pas...
Non, je comprends. Les dépenses. Pas le budget. Les salaires était là, mais pas... Non, je comprends. Les dépenses.
Pas le budget.
Non, je comprends.
Les salaires étaient là, mais...
C'est ça, ils s'arrêtent au salaire,
ils ne s'arrêtent pas aux dépenses.
Exactement.
Fait que...
La deuxième fois, je suis retourné.
Là, c'était comme un peu deal ou no deal
avec le procureur,
puis elle, elle ne voulait rien entendre.
Je crie ça.
Tu n'as même pas besoin d'aller faire
huit fois de proforma.
Je te dis que je suis coupable,
on passe devant le juge,
j'ai cinq enfants.
Moi, mais j'essaye de penser à l'enfant.
Avant, moi, mais j'ai cinq enfants.
T'as déjà un dossier,
ça joue contre toi.
Exactement, mais il est quand même loin.
On parle de huit ans de différence.
Mais il est là pareil.
Il est encore là aujourd'hui.
Exactement.
Mais finalement,
c'est le juge qui a été clément.
Le juge m'a donné 240 heures
de travaux communautaires.
Puis,
deux ans pour le faire.
J'ai eu une prolongation.
Vu que j'avais cinq enfants.
C'était...
Oui. Quand même.
Quand même.
Tu m'as dit que tu as été 13 ans sans consommer.
Puis là, on est en 2012.
2013.
Vite, vite. Je vais passer vite, vite.
Les réseaux,
ça existe encore un peu, mais c'est plus pareil.
Bref.
Les réseaux rencontrent, c'était MSN.
C'était MRC.
Puis Facebook.
Oui, Facebook.
Facebook existe.
On est en 2012.
Puis moi, je sais pas
pourquoi. Mon Godfailing,
il est très, très bon.
Puis je me dis, il y a quoi qui cloche?
Fait que j'ouvre mon ordinateur, puis je commence à fouiller dans mon ordinateur,
puis mon ex-mari est calé en informatique, mais il a oublié d'effacer son historique.
Fait que là, je me rends compte qu'il y a une autre adresse e-mail, qu'il y a un autre Facebook,
et qu'il est en train de dater notre gardienne de 18 ans.
Il est parti avec la gardienne.
Moi, j'ai réveillé à 5 heures du matin avec une claque.
J'ai mis ses affaires dans son sac de hockey
et il décalait.
C'était plus ton Maggie, c'était ton chum.
À partir de ce moment-là, c'était même plus ton chum.
Non, non.
C'était la goutte qui a fait déborder le vase.
Ça a été la goutte
qui a fait déborder le vase.
Encore là,
ça, c'est le 13 janvier.
Moi, ma fête, c'est le 17 janvier.
Puis dans la nuit
de 16 au 17, parce que lui, il n'a pas de char, puis'est le 17 janvier. Puis dans la nuit, de 16 au 17,
parce que lui, il n'a pas de char,
puis ils viennent d'avoir un permis.
J'ai payé 21 000 $ d'étiquette pour lui
parce qu'il ne chauffait pas de permis.
Bref.
Il est parti.
Ça fait trois jours qu'il est parti.
Là, il décide,
il appelle la police, puis il dit,
« Moi, je suis diabétique.
Insulino-dépendante. » Puis il me dit, il dit à la police que je veux faire comme Guiturka, me tuer et tuer mes enfants.
Le contraire? C'est assez dur de faire. Bref, l'ambulance vient me ramasser,
la police confie mes enfants à mon ex-mari,
ça n'a pas duré longtemps.
Mais t'étais pas...
Non, non, pas du tout.
T'étais agent, t'étais tout.
Mais oui, j'arrive au...
T'as juste tilté, là.
J'arrive à l'hôpital, ils prennent mon taux de sucre,
puis moi, je suis une bébête à sucre,
je suis à 10,2.
La normale, c'est entre 4 et 7.
Je suis loin de m'avoir injecté de l'insuline pour me tuer.
Tu comprends?
Là, la guerre, bug.
La guerre a pas mis jusqu'à deux ans.
Deux ans où on se parle bien.
Il y a eu les nombreux autres signalements.
Tu comprends?
Lui, il était avec la gardienne. Il nombreux autres signalements. Tu comprends?
Parce que lui, il était avec la gardienne,
il faisait un signalement, c'était elle qui faisait la gardienne.
Il y a eu deux autres enfants dans la même année.
Après, c'était ses blondes qui appelaient.
Là, il se mettait de chum avec ma mère,
parce que moi, ma mère, on est bien quand on est loin,
qu'on se parle.
Quand on est trop proche trop longtemps, ça va pas bien. Mon fait comme je te dis j'ai divorcé quand j'ai divorcé arrêtez de me parler
mon ex mari me battait me tromper là tu comprends exactement Exactement. Puis la consommation là-dedans?
Bien, j'ai chiré.
Parce que quand lui est parti,
il y a eu un autre...
Je te dirais, il y a eu un...
Jusqu'en septembre 2013.
De janvier 2013 à septembre 2013,
ça ne va pas bien.
Puis il me menace.
Je suis obligé de déménager à cinq heures de route dans le patelin que la famille à ma mère vient qui est très très loin mais n'en chaudière à palache
non mais je déménage par là parce qu'il menace assez qui dit un policier de la sq de la boue
femme ta gueule tu es la graine de la semaine,
elle va l'avoir, la grosse tabarnak, son drame familial,
elle va retrouver les enfants dans les sacs de danse. »
Tu comprends?
Elle va l'avoir, la tabarnak, son drame familial.
Il n'y a pas 100 cas pour ça dans le coin de Montmagny et tout.
À cause de fausses plaintes?
Non, à cause qu'il m'avait menacé
parce qu'il disait que...
OK, elle va l'avoir.
Qui surcote? C'est de la petite bière
à comparer moins. Elle va l'avoir.
La grosse tabarnak, son drame familial.
Ça a été ses mots.
Dans le sens que lui allait te passer.
Oui. Et c'était pas pour rien que je suis parti
loin.
C'était pas pour rien. j'étais parti loin. C'était pas pour rien.
Encore là, sans minimiser,
il y a des problèmes
de santé mentale qui ont fait que
aujourd'hui, il est traité,
il va bien,
puis il me souhaite pas de malheur,
puis loin de là.
Tu sais,
ça remettra jamais en couple.
Mais tu sais,
on est assez chummy chum et pour que cette année ben en octobre on a fait une fille de 21 ans qu'on le fait et chez eux ce
que j'aurais jamais passé mais bref tout ça pour dire que 2013 septembre mais plus de 1000 de mars ou ce que le lancement d'album d'un de mes amis
jusqu'à peut-être pendant un an même peut-être deux mains jusqu'en 2014 proche 2015 j'ai recommencé
à faire du speed mais encore là j'ai refait la même astide des bosses qui a fait
que il ya eu comme une tranche de vie aussi énorme et c'est encore les mêmes pas atteindre plus j'ai
fait comme alors que tu veux dans la ville continue à prendre ton verre une fois de temps
à temps occasionnellement finit en juin qui car pour personne comprend pas se connaître finalement, fais-moi ton petit joint, puis ne calque pas personne. Tu comprends? Tu connais ta limite.
Exact.
Exactement.
Tu l'as testé en masse.
Exactement.
Puis tu vois, en 2014,
c'est là que j'ai rencontré mon conjoint actuel.
Que j'ai vu en Zoom l'autre fois,
FaceTime.
Exactement.
Puis il ne sait pas que je suis ici.
Il ne sait pas.
Non.
Mais il savait qu'on se verrait. Non, même pas.
On s'est parlé, il était là.
On s'est parlé, mais...
On a parlé de peut-être que, mais OK, tu n'y as pas...
Non, je n'ai pas dit. Je n'ai pas dit
que c'était ça que je m'en venais faire ici aujourd'hui.
Parce que je venais aller porter mon fils à la convention
et je disais,
je vais aller voir ma soeur, mon autre soeur
et j'ai dit, t'inquiète pas,
je n'en reviens pas tout de suite.
Parce que moi, j'habite à Sorel maintenant.
Ça va faire 10 ans au mois de septembre qu'on est ensemble.
Il y a des hauts, des bas, ce n'est jamais parfait.
Mais ça reste quand même une plus belle relation que toutes les autres.
Comment tu vis avec toi en ce moment?
Ça va-tu, je veux dire, avec tout ce que tu as traversé,
tout ce que tu as vécu, la famille, la conso aujourd'hui, tu arrives-tu à avoir une vie saine,
zen un peu?
Saine? Beaucoup. Écoute, ça fait...
Depuis que je suis ta soeur,
je rentre dans ma quatrième année,
je n'ai pas déménagé.
Ce qu'il faut que tu dises,
c'est que moi, j'ai déménagé extrêmement souvent
dans ma vie, puis j'ai fait
déménager souvent mes enfants.
Mais tous leurs secondaires,
pas les plus jeunes malheureusement
parce que c'est plus difficile d'avoir des choix d'école,
mais mes plus vieux ont fait
tous leurs secondaires
dans la même polyvalente.
Ou presque.
Ton plus jeune enfant aujourd'hui, à quel âge?
Il a 15 ans.
Il vit avec toi? Oui.
Ça va bien? Oui. Il y a mon plus vieux
qui ne vit pas avec moi pour une raison X.
Je ne rentrerai pas là-dedans. Pas de problème.
Mais c'est
mon premier autiste. Lui, il habite chez ma soeur.
Ma fille,
ma fille
qui a eu son diplôme d'études secondaire,
qui gère
des restaurants,
elle va bien.
Elle a 21 ans.
J'ai mon fils, un autre.
Dans le fond, j'en ai trois qui habitent avec moi.
Mes trois derniers.
Ceux avec mon ex-mari.
J'ai mon fils qui a eu un enfant.
Sa femme, lui, sa fille, habite chez nous.
Ouais.
Ça, c'est hot.
Parce que... Ouais, ouais.
Être grand-mère, là, t'aimes ton feeling avec tes filles, là.
Être grand-mère, là, c'est familial.
L'amour que tu peux avoir pour un enfant, là.
Fait que là, il faut que je change de sexe pour devenir grand-mère?
Non, grand-père, ça va faire...
Grand-père, ça va faire la job, mais non, mais c'est ça.
En 2000, fait que ça, j'ai rencontré mon...
Je le connaissais déjà depuis que j'avais l'âge de 16 ans,
mon conjoint.
Avec qui que t'es en ce moment?
Oui.
Ça fait que c'est quelqu'un que tu connais.
Exactement.
C'est quelqu'un qui a une vie similaire à la tienne?
Non, des super-parents.
OK.
Des super-parents.
Une petite vie rock'n'roll un peu.
Je veux dire dire pas un ange
il y en a eu un dossier criminel
mais ça je rentrerais pas dans sa vie
à lui
je t'ai posé la question
parce qu'on dirait que je suis rendu
avec un sixième sens
pis je l'ai vu
il m'a parlé comme genre 30 secondes
pis j'ai fait
il y a un véhicule ce gars-là
il vient de Schlager Maisonnard
c'est comme un
il a brossé pas mal plus d'affaires
que moi, c'est très très différent
c'est la vie de la mienne, mais non
il a eu une super belle enfance, des super parents
puis ses parents sont proches de nous
ils sont là
mais lui là, il se faisait même pas.
C'est tellement drôle parce que j'ai entendu Laila dire ça,
mais lui, c'était ses parents, sa mère, elle faisait à manger
et c'est son ex, la mère de ses enfants, qui faisait à manger.
Lui, quand il disait qu'il faisait une sauce à spaghettis,
c'est parce qu'il avait mis du sucre dedans.
Mais il était rentré dans ma vie en septembre
et moi, il fallait que je finisse.
En septembre 2014, il fallait que je finisse.
J'en avais même pas fait cinq heures,
mes travaux communautaires au mois de novembre,
parce que j'avais déjà eu l'extension.
Fait qu'il est arrivé dans ma vie à...
pas s'occuper de ses enfants, parce que...
Il s'en occupait, il s'en occupait très bien de ses enfants,
mais tu sais, je veux dire...
être pris avec cinq enfants
qui viennent d'une mère rock'n'roll
puis d'une famille rock'n'roll
puis d'un père violent.
Hé, je lui lève mon chapeau
qu'il soit encore là.
C'est un homme patient.
Résilient, mettons.
Il s'est fait cracher dessus,
s'est fait lancer des pocs d'hockey.
Il a été obligé de faire de la contention avec mon
fils qui est pareil comme son père, TPL.
Mais tu comprends,
c'est pas de tout repos.
Ma vie,
elle est
parfaitement imparfaite.
Puis c'est correct comme ça.
Mais c'est
un monde carrément différent.
Tu fais quoi aujourd'hui?
Moi, j'ai donné ma démission
la semaine passée après huit ans
de loyaux servis.
Je suis sûr que tu as fait la même chose la semaine passée.
Je pense que peut-être...
Je t'ai-tu inspiré?
Oui, vraiment.
Pas vrai?
Toi, tu as travaillé pour le CN,
mais moi, je travaille...
Je suis encore jusqu'au 9 août
parce que j'ai donné...
Ah non, moi, tu n'aurais rien donné. Je suis fine. Jau 9 août parce que j'ai donné... Ah non, oui, tu aurais rien donné.
Non, je suis fine.
J'ai donné deux semaines, mais tu sais,
j'ai fait le calcul.
J'habite à Sorel.
Je travaille à la prairie.
J'ai rentré de deux boutiques, puis ça, depuis huit ans.
OK.
Deux boutiques érotiques.
OK.
Oui, une qui était à Saint-Hyacinthe,
qu'il a vendue, qu'il a fermée
puis une qui essaie de vendre
à la Prairie
puis que ça fonctionne pas
peu importe ce qui arrive, lui d'après moi
je suis pas sûr qu'il va continuer
je pense que
à écho échéant
moi ce qu'il nous a averti c'était
qu'en avril 2025
quand son bail serait terminé il pensait pas renouveler Moi, ce qui nous a avertis, c'était qu'en avril 2025,
quand son bail serait terminé, il ne pensait pas renouveler.
OK.
Puis je ne veux pas dire de la merde,
puis je ne veux pas mettre la charrue devant les bœufs,
ça, ça y appartient. Mais quand tu as fait ça, ton chose de CN,
je me suis mis à calculer.
Puis moi, je suis bonhomme,
puis là, je suis comme...
Il me semble que je suis sous-payé ici.
Je suis gérante.
Je fais tout sauf signer les chèques de paye.
Tu comprends?
Je fais les horaires, puis je gère la marde,
puis les nouveaux employés, puis les formations.
Je me suis rendu compte que...
À 4 piastres et 10 dollars,
ça valait pas la peine de faire 200 km par jour pour aller travailler
parce que ça fait quelques mois qu'ils ne nous donnent pas nos bonus.
À 4,10$, mais non.
Avec, qu'est-ce que ça me comptait en gaz, en temps perdu.
Ah, tu as été créé en gaz, tu as été créé en gaz.
En temps perdu.
Et puis là, c'était comme tabarnak.
Non, non.
J'ai payé plus que ça.
Non, non, je payais plus.
Je comprends avec le plus mais ça revenait à
4 et 10
dollars
fait que j'ai fait 3 mois mais moi je vaux plus que ça
fait que j'ai fait une belle lettre
pis le lendemain il m'a appelé
pis il m'a dit t'aurais pu me le dire en pleine face
parce que la dernière fois on s'est pogné
parce que tu sais
il m'a repris après tu sais
il m'a rappelé pis on s'estest rappelé, puis on s'est parlé.
Mais ça fait vraiment 8 ans,
là. Mais bref, tout ça pour dire que
là, t'aurais pu me le dire.
La dernière fois, je te l'ai dit,
puis tu t'es fâché, là, j'ai fait ça en bonne et due forme,
tu t'es fâché pareil. Bon, regarde,
vis avec.
Je l'aimais, parce que pour les gens qui comprennent pas,
puis il y a peut-être des gens qui écoutent le podcast qui me suivent pas
sur les réseaux, c'est ça, lundi passé, j'ai fait un post sur mes réseaux
parce que j'ai démissionné de mon travail
que j'avais depuis 13 ans pour le Canadien national,
la compagnie de chemin de fer.
C'est ça, moi, j'ai démissionné après 13 ans
pour me consacrer au podcast et à ma carrière en humour.
Ça fait que ça t'inspire.
J'ai certains contacts
auprès des Ross et compagnie.
Peut-être que c'est une expérience.
Oui, oui.
Je suis au bout des doigts
les produits.
Non, non, mais tu sais,
en tout cas,
pas derrière la caméra,
mais tu sais,
je me trompe que j'ai un lien proche.
Qui sait? T'as une émission, mais... Non, mais c'est ça. Mettons que j'ai un lien proche, qui sait?
Fait que t'as des émissions,
mais as-tu un plan après?
Moi, j'ai deux emplois.
Moi, je suis une work colleague.
J'ai changé une drogue pour une autre, je pense.
Moi, dans la vie,
il faut que je goûte à tes boissons aussi,
que tu ne te pones ça rire.
C'est plus le cas, mais on en reparlera.
C'est ça pour dire que moi, je bois du Red Bull.
En fait, c'est un chum mind- on en reparlera. C'est ça pour dire que moi, je bois du Red Bull.
En fait, c'est un chum mind-blow.
Oui, exact, parce que moi,
je bois du Red Bull en tabarnak.
Ça fait faire la patate.
Je t'en chouterai des canettes, j'en ai ici.
Mais tout ça pour dire que oui, je travaille dans un bar quatre jours semaine.
Pendant les vacances...
Tu m'en as parlé tantôt.
Pendant les vacances, je faisais des doubles.
Je te dirais que j'ai fait 50-60 heures au bar
plus du
22 heures parce que j'ai demandé
mes samedis à la boutique
pour la première fois en beaucoup d'années.
Oui,
70-80 heures semaine.
C'est vrai parce que tu me disais ça.
J'étais comme, ah oui, très dangereux.
Tu me disais que tu es capable
quand il y a quelqu'un qui est pas de red dans le bord il pas
besoin d'un dormant rené l'a non absolument puis mes clients dirait la
même chose puis non je vais terminer sur une chose qui me fatigue depuis tantôt
je le vois mon chandail non ton avant-bras à laquelle cette côte et le petit monde la caméra mais oui le beach way c'est moi mais
c'est thématique c'est un peu un ange un démon là mais la visite est dessus quelque chose après par rapport à ce mot-là, après caméra, c'est drôle, en esti que tu dis ça. Bien, je vais le dire à la caméra.
En fait, moi, j'ai longtemps été rapper.
J'ai fait du rap pendant des années.
Puis mon nom de rapper, c'était LB, LB, Life's a Bitch.
Ah!
Tu vois?
Mais si t'as…
Je sais peut-être même, je sais pas quelles années que t' as fait du rap ou du hip hop mais moi j'ai été j'ai fait
dans ma vie parce que j'ai fait bien des affaires dans ma vie j'ai fait tu connais ça ondelib.ca
dans le temps de Joe Beejee mais je connais Joe Beejee mais bon mais quand Joe Beejee est décédé
nous autres on faisait de la radio internet on vous passe est tout ok que ce soit le chum que
ce soit mike live que j'ai fait ça dans ma vie avec mon ex mari avec t'es d'avis pas juste en
chandail et c'est pas parce que tu trouves à beauce parce que tu étais tu es un fan des
épisodes avec diane oui absolument puis moi j'ai sûrement aimer l'épisode avec Soulja
qui travaille là-dessus.
Ça serait très...
Il a signalé,
il a signifié son...
Son intérêt.
Je te posais la question parce que je me demandais
si c'est un vieux que tu regrettes
et que tu gardes pour te rappeler où c'était voulu.
Non.
Tu comprends la mentalité que j'ai de te poser cette question
là des fois il ya un tion on dirait je le regrette mais je le garde non c'est quand même match homme
qui fait que faisait ses premiers tatouage actifs un peu moins de soi mais là pour ceux qui voyaient
qu'ils étaient moins boy qui est de l'air plus vieux, mais pourtant, non, lui, il est plus vieux que celui-là. Mais Life is a bitch,
autant que moi, je suis in love
et que je suis one love.
J'ai un côté très peace,
très généreuse de moi-même.
J'ai un côté
tellement démon.
C'est un combat
chaque jour.
Ça, c'était vraiment...
Il était supposé avoir
« Life is a bitch » avant.
Ha! Ha!
Tu sais, dis-moi, parce que j'ai eu « One love » moi aussi
de ta femme.
Non, c'est ça.
J'étais juste curieux.
Tantôt, j'étais curieux
s'il y avait une signification de...
Mais je trouve qu'il y a une belle signification
parce qu'avec ce que tu as vécu, tu fais
partie des personnes qui peuvent
grisement dire ça au F.R.
Life's a bitch.
Puis je
pense que... Écoute,
c'est pas ce que
je suis, c'est pas ce que je pense, mais
je sais pas pourquoi, j'ai le feeling que
il te reste des...
Il te reste des obstacles à franchir dans ta vie.
Absolument.
Absolument, mais rapide, rapide.
10 ans en couple, bientôt, au mois de septembre,
le 19 septembre.
Il est là pour mes enfants.
Mes enfants l'adorent.
Ils ne voudraient pas d'un autre beau-père
et ils me le disent.
Oublie ça, le mien, tu es pogné avec lui.
Il est pogné avec moi, tu es pogné avec lui.
Mais j'ai fini mes travaux communautaires en 2014,
puis moi, je pensais que je pourrais avoir
ma demande de pardon en 2024.
Fait que je trouve ça important de parler aussi
de la rédemption un peu dans le sens que moi j'ai
je voulais avoir ma demande de pardon parce que moi même maman m'avait toujours promis
qu'acheter tout comme amène à disney qui calme que je vends mais bien des médecins après c'est
mon but ultime mais ça dit tu as posé une n'as pas besoin d'une demande de pardon pour ça. Non, weather, mais je ne voulais pas.
Un waver.
Oui, c'est ça.
Bref.
En fait, je t'explique, je te dis tout de suite,
ce n'est pas parce que, même si tu as une demande,
parce qu'on a reçu, je ne sais pas si tu as écouté l'épisode,
on a reçu une fille, Sandra Renoius,
qui fait des demandes de pardon et des waver.
Ce n'est pas parce que tu as un pardon
que tu peux traverser les lignes.
Sinon, je ne l'ai pas écouté encore
c'est un plus vieux épisode
tu en verras mais sinon
tu le regarderas puis dans la vidéo YouTube
il y a son lien
c'est spécialisé
c'est ça sa job, elle fait des demandes de pardon
la compagnie pour laquelle elle travaille
ils sont trois propriétaires
c'est ça sa job, faire des demandes de pardon
puis des demandes de waiver
parce que t'as pas besoin
d'une compagnie
mais elle
est-tu du gouvernement
non c'est une compagnie
privée
parce que tout le monde
peut faire
tout le monde peut faire
les demandes
c'est juste que
si tu veux t'assurer
que c'est bien fait
puis que tu te fuck pas
puis tu sais des fois
c'est tes papiers gouvernementaux
fait que t'es spécialisé
que ton dossier soit
bien ficelé
bien monté
t'es pas fait affaire
avec sa compagnie à elle,
mais moi, j'ai fait affaire justement à ça.
Je voulais t'apporter parce qu'on pourrait parler ici,
on pourrait rester ici jusqu'à minuit.
Mais il faut que je retourne à Sorette.
Quand même, des affaires m'ont pris.
Oui, oui.
Tout ça pour dire que moi, j'ai fait des démarches.
J'ai vu beaucoup de mes amis
se faire avoir justement par des faux avocats
puis des fausses affaires.
Fait qu'on m'a référé.
Dans le fond, moi, j'ai refait...
Parce que j'ai quatre diplômes.
Ça n'a rien.
Oui, tu as refait.
C'est ça que tu me disais que tu avais.
Moi, j'ai fait dernièrement,
dans ma dernière année,
j'ai fait un diplôme en soins animaliers. Moi, j'aime ça étudier. Si je serais. Moi, j'ai fait, dernièrement, ma dernière année, j'ai fait un diplôme en soins
animaliers. Moi, j'aime ça étudier. Si je serais
riche, je serais tout le temps à l'UFES
à l'université. Je n'y ai pas eu une
de même. Parce que même si
j'étais à l'université de la vie,
j'aimerais ça aller à l'UQAM
pour avoir un doctorat ou quelque chose.
Aller à l'UQAM pour faire d'autres choses que de bonne langue.
Oui, d'être en avant
de ça. C'est ironique de, tu sais, je te le souhaite, de retourner sur ce coin de rue-là, mais pour rentautres choses que de venir là. Oui, d'être en avant de ça. C'est ironique, je te le souhaite,
de retourner sur ce coin de rue-là,
mais pour rentrer à l'université,
faire des cours au lieu d'être...
Exact, pas juste pour aller à la salle de bain.
C'est un petit coin, oui.
Mais tout ça pour dire, oui, c'est moi,
dans le fond, c'est la société Elizabeth Fry,
dans le fond, qui nous aide gratuitement
pour faire toutes les démarches.
Puis j'ai reçu au mois de mai,
bien, fin juin, début juin dans le fond,
mais était daté du 21 mai,
comme quoi que la commission des libérations conditionnelles
avait un an pour me donner ma réponse.
Puis qu'il me reste juste reste à attendre
votre souhait écoute le chp en tête à travers mon chapeau parce qu'un podcast qui date quand
même mais comme je te dis je pense pas que d'avoir son pardon ça va prendre quand même
un waiver pour traverser peut-être comme te comme sans pardon avec le waiver tu peux traverser ce
t'as pas eu de pardon mais je je pense que si tu as un pardon,
tu ne peux pas traverser sans waiver.
Je ne suis pas peut-être un chapeau, mais je suis sûr que pas mal à 80 %.
Peut-être. Mais le waiver,
tu le payes, mais... Oui, tu le payes une fois,
puis il dure quand même quelques années.
Il dure quand même un bout, puis après ça,
une fois que tu as ton pardon, je pense que ton waiver peut durer plus longtemps.
Puis tu sais, il est plus cher la première fois,
la deuxième fois, il est moins cher. En tout cas.
Tu avances dans le temps, peut-être. Whatever écoute écoute le le numéro de l'épisode le
cd auto de 19 dans ces rôles et c'est dans l'ancien studio ça je m'en souviens mais
regarder ça peut être surtout que tu es là dedans fait que ouais mais c'est ça. Ça, c'était... C'est mon petit bonheur. Ça, c'est ma richesse.
C'est mon bout.
Parce que...
Ça va...
aller mieux. Encore mieux.
Merci de t'être venu.
Après caméra, je te garde 5-10 minutes
parce qu'on a trop grandi dans le même coin.
On a trop vécu le même affaire. Je veux qu'on se parle un petit peu.
Merci de t'être venu.
Super intéressant.
On va se revoir
le 19 aussi, parce que moi, j'ai payé
des billets pour ton show.
J'en ai parlé dans l'intro.
Si vous voulez venir me voir en show,
j'ai bien hâte.
C'est lequel, le 19?
Le 19 Montréal, il me semble.
Au terminal, le 19 octobre.
Octobre.
Merci.
Merci tout le monde.
J'espère que vous avez apprécié
cet épisode-là.
Puis on a parlé de Layla.
Si vous n'avez pas vu
le podcast de Layla,
ça s'entremêle.
Je trouve ça écœurant.
Je pense que c'est des affaires
qui vont arriver de plus en plus
parce que c'est tellement
un petit monde.
Oui.
Il y a des podcasts
qui commencent à...
Il y a quelqu'un dernièrement
qui a parlé d'un juge
puis j'essaie d'avoir
ce juge-là.
Ça va arriver.
Ça fait un an
que le podcast existe.
Il y a des histoires.
Absolument.
Puis on a toujours six personnes,
d'être à six personnes qui nous connaissent.
Yes.
Merci.
Au parloir. Thank you. you