Au Parloir - Épisode #59 - Sam

Episode Date: October 6, 2024

Aujourd'hui Sam qui malgré un passé de consommation de violence et de problèmes familiaux, à pris la décision de ce battre avec ça tête et son coeur pour ça famille. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Salut tout le monde, ici Cédric Bergeron, bienvenue à un nouvel épisode du podcast Au Parloir. Si t'es un fan du podcast, tu veux supporter, www.patreon.com, barre oblique, Au Parloir. Il y a deux forfaits, 5$ US par mois, t'as accès à 6 épisodes à l'avance. Et sinon, il y a un forfait à 20$ où tu deviens producteur Patreon. Ça veut dire qu'à la fin du podcast, ton nom est au générique. Ça te donne quoi? Ça te donne ton nom au générique, c'est tout. Tu n'es pas obligé, mais si tu veux supporter, donner un coup de pouce de plus au podcast,

c'est une façon de le faire. Sinon, la chaîne YouTube, si tu n'es pas abonné, abonne-toi. Tu as aimé le podcast, laisse un petit like, un petit commentaire. Partage-le sur tes réseaux, ça te fera une couple de secondes. Pour moi, c'est toute une différence. Mes réseaux sociaux personnels, Cédric Bergeron Humour, parce que oui, je suis aussi un humoriste. www.cedricbergeron.com

Il y a toutes les dates, autant les liens pour le podcast que pour l'humour. Il y a un calendrier avec les dates de spectacle à partir du 14 septembre. J'ai une petite tournée septembre-octobre. D'autres dates qui vont sûrement arriver. Aujourd'hui, j'ai reçu Sam.

Sam, qui en plus m'a apporté un beau cadeau. Un gars qui essaye l'entrepreneuriat, qui essaye de se reprendre en main. Un gars qui a un parcours criminel, tannant, pas de prison. Ce qui n'est pas un essentiel personnellement pour venir au podcast. Moi, j'y vais avec l'émotion, j'y vais avec

l'histoire, j'y vais avec la raison pour laquelle la personne a envie de venir, de partager. Sam, ça a commencé jeune, un père pas présent, un abus d'une voisine.

Elle avait 14, lui avait 5-6 ans. Intimidation, consommation, vente de stupéfiants, bardassé, papa à maman, guerre entre les parents, problèmes affectueux, problèmes personnels. Deviens papa. Le papa qui apprend que sa petite-fille qui a un an et quelques a un cancer stade 4.

Je vous rassure, aujourd'hui, elle va bien. Beaucoup de problèmes avec la famille de la mère. Travaille là-dessus. Travaille encore sur lui. On lui souhaite que du bon. Encore une fois, je me répète, j'endorses pas nécessairement les gestes, les idéologies, les termes utilisés par mes invités.

Je suis une personne qui prône la liberté d'expression. J'aime les gens francs qui parlent avec leur cœur. Bienvenue au Parloir. Le podcast, c'est une présentation de Play Numbers Game. Play Numbers Game, c'est quoi? Un casino en ligne. Casino qui existe depuis 6 ans. Un des casinos en ligne les plus simples et les plus

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Et il y a un lien pour le podcast Au Parloir. Description YouTube. Tu vas cliquer direct dessus parce que si tu t'abonnes via le lien Au Parloir, à chaque podcast qui commande, il y a un tirage de 250 $ parmi les gens qui vont s'être abonnés via le lien du Parloir. À chaque podcast qui commandite, il y a un tirage de 250 $ parmi les gens qui vont s'être abonnés via le lien du Parloir.

C'est malade, là, tu sais. Et en plus, si tu vas sur le site, tu t'abonnes, tu mets un montant, ils t'en donnent directement. Je te dis, ils font des cadeaux. Il y a une chose super importante, c'est fait pour s'amuser. Le jeu doit rester un jeu. Play Numbers

Game. Salut mon Sam. Salut. Ça va? Ouais. Yeah, t'es un peu stressé? Ouais, pas mal. First, merci d'être là. J'ai trop aimé ça te faire. Merci d'être là. Merci d'être venu quand même de loin.

Tu parles d'asbestos. C'est plus le gear. C'est plus le gear. Il m'a apporté un petit cadeau. C'est ça, tu me disais, c'est ton brand. Ça fait partie d'un de mes projets qu'on va parler plus tard. Très good.

En tout cas, un futur invité. Si vous voulez m'amener des cadeaux, moi, je suis super down avec ça. Sam, écoute, tu m'as envoyé un courriel qui m'a vraiment touché. Je pense que ça va être un podcast rough

pour toi. Je pense pour moi de recevoir ça. Je pense pour les auditeurs aussi. C'est une bombe, là. Ce que j'ai lu, puis je repense à ton courriel que j'ai relu ce matin, j'étais comme, pouf! Écoute, je sais que t'écoutes le podcast,

tu sais comment je pars, ça commence de l'enfance, puis toi, ça commence jeune, exactement. Écoute, je te laisse te présenter comme il faut, tu viens de quel coin? Quel genre de famille? Puis go with the flow. Je me présente, je m'appelle Sam Desjardins. Je suis originaire de Victoriaville,

mais depuis quelques temps, j'habite à Asbestos parce que justement, j'avais besoin de me recentrer sur moi-même, mettre mes priorités en avant, me tasser de certaines personnes aussi. Puis c'est ça, tranquillement, pas vite. Je suis né ici à Longueuil. Je suis né dans Griffith Park. J'ai grandi un petit peu à Saint-Jean

sur Richelieu, puis c'est là que toute l'histoire a commencé. Moi, j'ai grandi avec un père plus ou moins présent qui, je l'espère, va écouter le podcast parce qu'il va beaucoup parler de lui. Puis dès mon jeune âge, j'ai vu certaines

choses concernant mon père, comme quoi, écoute, je te donne un exemple, quand j'étais jeune, j'ai vu certaines choses concernant mon père comme quoi, écoute, je te donne un exemple, quand j'étais jeune, j'en avais pas conscience, mais en donné, je pense qu'on revenait de la garderie ou de l'école, puis on rentre chez nous, on s'est fait voler. Puis là, sur le coup, moi, j'ai jamais fait le lien, c'est plus tard que j'ai réalisé

que c'est probablement, soit mon père devait de l'argent, ou peu importe, mais c'était lié avec mon père. Je ne connais pas grand-chose de mon père. J'en ai su par-ci, par-là. Mais c'est un petit peu à cause de lui, j'ai pris le chemin que j'ai pris afin de vraiment aller chercher des réponses à mes questions.

Dès mon jeune âge, j'ai été abusé sexuellement par une jeune fille de 14 ans. J'avais 5, 6, 7 ans. Je ne me souviens plus. Juste avant d'aller là, je savais qu'on irait là jeune, tu nous apparaîs de ton père, ta mère. Ma mère, c'est un ange. Une chance que j'ai eu ma mère. Une maudite chance que j'ai eu ma mère parce qu'elle a joué le rôle de mon père et joué son rôle. Il y a une seule personne sur qui je peux compter, c'est sur ma mère. Encore aujourd'hui, tu as une belle relation avec elle.

Oui, très bonne. Parfait. Tu as quel âge aujourd'hui? as une belle relation avec elle oui très très bonne t'as quel âge aujourd'hui? j'ai 25 ans on repose ce que tu nous disais à 5-6 abus sexuels d'une jeune fille de 14 ans ça a été présenté sous un jeu

j'en ai jamais eu souvenir en tant que tel je savais qu'il y avait de quoi qui s'était passé dans mon jeune temps, mais je savais pas c'était quoi. Puis c'est à mes 20 ans que là, ça... cauchemar des... des rêves qui

revenaient à la surface, puis à un moment donné, je me suis présenté devant ma mère, j'ai dit, là, va falloir que tu m'expliques qu'est-ce qui s'est passé quand j'étais jeune. J'ai été abusé. C'est là qu'elle m'a conté l'histoire. Une de nos voisines, probablement qu'elle vivait aussi la même chose de son côté familial

ou je ne sais pas trop quoi, m'a emmené dans un cabanon juste à côté de chez ma mère. Puis, elle m'a présenté ça sous l'effet d'un jeu. Je ne me souviens pas grand-chose. Je me souviens juste de l'habitacle. Je ne me souviens pas grand-chose. Je me souviens juste de l'habitacle. Je ne me souviens même pas de la face.

Rien pendant tout. Je me souviens juste que ça a été un jeu. Ça a été le début de les choses qui ont suivi. Beaucoup, beaucoup de souffrance à l'intérieur de moi a été créée à ce moment-là parce que l'incompréhension, pour moi, c'est un jeu. Je ne sais pas. J'ai 5-6 ans.

Ma mère qui découvre des brillants dans mes boxeurs, qui se demande de où est-ce que ça vient, j'y explique. Puis, en faisant ses recherches, elle apprend que la petite fille vit probablement la même chose de son côté. Fait qu'à ce moment-là, elle décide probablement, pour mon bien et pour le bien de la petite fille, de tenir ce mort. Mais, après ça, on est

déménagé dans la région de Victoriaville. Ma mère, selon moi, a voulu éviter qu'on ressemble à notre père. Chose qu'elle a peut-être échoué un petit peu. Parce qu'on a voulu aller chercher nos réponses. Moi et mon petit frère. C'est ça que je voulais dire. Quand tu parles de « on »,

c'est moi et mon petit frère. Ton frère, on ne le voit pas, mais qui est présent dans le studio en ce moment, donc qui entend cette conversation-là avec qui j'ai parlé un petit peu. Il nous a demandé une chose qu'on va respecter, c'est de ne pas rentrer dans ses histoires à lui. Il a ses histoires et il veut les garder pour lui. Je respecte ça,

mais c'est juste qu'on aille un peu, sans rentrer dans les détails, qu'on comprenne que ton frère aussi a un parcours assez rough. J'ai donné la vie rough. Tu lui as donné OK. J'ai été rough avec ça. Ça a été mon punching bag longtemps. Longtemps, longtemps.

La vie va me faire chier, je vais te faire chier. Ça, c'est quelque chose qu'aujourd'hui, j'ai de la misère à vivre. Moi et mon petit frère, on a passé huit ans en guerre. Ça commence à se régler. La maladie de ma fille nous a aidés à nous rapprocher. J'ai été la victime de mon grand frère. Aujourd'hui, dès qu'il y a un verre dans le nez et qu'on se parle, c'est les excuses qui sortent.

Je suis comme, arrête ça. Aujourd'hui, je peux le planter de nouveau. En plus, mon petit frère, il était tout petit avant. Là, il a un pouce de plus petit que moi. C'est ça, il était avec mon frère. Moi, j'avais près 63 de presque. Tu veux l'écœurer, mais lui aussi, il grandit. Il est capable avec. Tout arrête de grandir. À un moment donné,

lui, il s'en vient. Mais, en tout cas, comme on a dit, on ne rentrera pas dans les détails de la vie de ton frère à sa demande si jamais ça slide ben écoute on fera du montage je comprends des fois quand on s'ouvre ça part la machine

exactement fait que étant donné que t'as pas tant de souvenirs je vais pas rentrer dans les détails de ça mais c'est rare pis c'est drôle parce que dernièrement, j'ai sorti un épisode d'une fille de 21 ans

qui était professeure et qui a couché avec un élève de 16 ans. Elle était 14 ans et 5-6 ans. C'est clairement ce qu'elle avait vraiment des problèmes personnels, psychologiques pour faire un affaire comme ça.

Je ne sais même pas. Je ne sais même pas. Je l'ai appris à 20 ans. Ta mère, quand tu as eu cette discussion-là avec elle, elle a préféré tenir sa mort pour toi et pour elle. Je ne sais pas exactement.

Il faut comprendre que dans ce moment-là, mon père ne donnait pas la vie facile. Il ne donnait vraiment pas la vie facile. Il était encore présent jusqu'à ce qu'on déménage à Vitoreville. Je ne me souviens plus trop. Il venait, mais pas plus que ça. Mon père, je le considère comme mon géniteur.

Ce n'est pas vraiment réellement mon père. Je comprends ça. Pour l'instant, je suis ouvert à ce qu'un jour on se parle et qu'il porte ses couilles. T'es-tu... Est-ce que... T'as-tu des nouvelles au fuck-out? Oui, mon frère le voit encore.

J'ai ma soeur aussi qui le voit. On se parle encore. C'est juste qu'il a pris des décisions qu'il m'a jetées sous les épaules très jeune. Genre, c'est toi l'homme de la famille. J'avais même pas 10 ans. Tu dis pas ça à un enfant. Tu dis pas ça à un enfant parce que lui,

je me suis ramassé avec son rôle sous les épaules. On était à Victoriaville. J'ai déménagé là. Ma mère vient de là, dans le fond. Elle vient de la région là-bas. En déménageant là-bas, je me suis dans le fond vient de la région là bas quand déménagé là bas je me suis ramassé avec mon petit frère ma mère qui avait ma grand mère aussi qui est venu se joindre à nous mais ma mère puis ma grand-mère ont acheté la maison ensemble fait

que j'ai grandi avec ma mère et ma grand-mère maternelle j'ai posé un autre question puis après ça on revient plus sur le sujet de la fille de 14. Excuse-moi. C'est juste parce que tu me dis que tu as des choses à régler avec ton père, à discuter. Tu me dis que j'espère qu'il va écouter ce podcast-là.

Quand tu as appris ça à 20 ans, de ce que tu m'en dis, peut-être que je me trompe, mais est-ce que c'est quand même une conversation que tu n'as pas été en profondeur avec ta mère? Bien, je connais ma mère. Je connais ma mère quand je touche un terrain qui...

Elle a souffert, elle aussi, énormément. Elle aussi, elle a son bagage de vie. Je ne défends pas... Je n'attaque pas mon père parce que lui aussi, il a un bagage de vie. Je respecte leur bagage, j'aurais aimé ça être peut-être un petit peu plus au courant, savoir un petit peu plus

en détail leur histoire. Ce serait peut-être pas non plus, si tu dis que t'espères que ton père va écouter le podcast, peut-être pas de mauvaise chose que ta mère l'écoute, puis elle va peut-être... Ma mère, elle va l'écouter. Elle va peut-être comprendre qu'il y a eu des plasters qui ont été mis sur des coups de couteau,

puis se passer un plaster sur un coup de couteau, mettons, puis se passer un plaster sur un coup de couteau. Parce que, tu sais, veux-vous pas de leur bord, ils ont chacun leur temps. Moi, j'ai grandi avec deux parents qui... La misère à s'entendre, là. C'était la guerre. C'était la guerre pour faire le moitié chemin parce qu'ils se rejoignaient à Drummondville ou Tim Hortons pour faire

le changement de char. J'ai vu des téléphones, puis tu es dans le mur. Tu sais, c'était la guerre.phones, c'est plus que je suis dans le mur. Tu sais, c'était la guerre. C'était vraiment pas beau. Quand tu dis que ton père t'a mis la pression un peu sur les épaules de dire c'est toi l'homme, la famille, c'est...

Tu sais, en ce moment-là, tes parents sont pas ensemble. Non. Mais c'est ça. Fait que lui, tu le vois pas souvent, c'est une fois de temps en temps ou c'est... Quand ça est temps. Quand ça est temps, c'est ça. C'est pas des réguliers, une fin de semaine pas souvent. C'est une fois de temps en temps? Quand ça y est temps. Quand ça y est temps.

Ce n'est pas dérégulier. Une fin de semaine sur deux. C'était censé être une fin de semaine sur deux, mais je pouvais passer un mois, un mois et demi sans le voir. Il venait nous chercher quand il décidait. Il arrivait souvent en retard. Des fois, ma mère était tellement tannée d'attendre après lui qu'elle décidait de partir de la chambre et de repartir.

Moi et mon frère, c'était la crise. C'est rare qu'on voit notre père. Mon père y arrivait. Dans ta tête, c'est de la faute à ta mère parce que c'est elle qui s'en va et elle l'attend pas. C'est la faute aux deux. C'est nous, moi et mon petit frère qui en avons écopé. On en a écopé vraiment.

Elle a voulu nous protéger en partant d'ici, mais est-ce que ça a été vraiment la bonne chose? Mon calvaire a commencé ici, mais il a continué là-bas. Ça l'a empiré de pire en pire. Quand tu parles à 10 ans que tu deviens l'homme de la famille, ton père fait quoi dans la vie?

C'est un mécanicien. À l'âge de 17 ans, quand j'ai commencé à vouloir faire des conneries, vouloir connaître la vie en tant que tel, c'est là que j'ai appris que mon père a déjà fait des conneries. Fait que c'est là que j'ai appris que mon père a déjà dit, a déjà fait des conneries. C'est là,

je ne savais pas l'information, je ne savais rien de mon père. Je me suis pitché là-dedans. C'était à l'encontre de mes principes. Je m'en rencontre plus tard quand la claque décide de me rentrer dans la face, quand tu te passes de ce milieu-là.

On va revenir à ça. Là, on était à 10 ans. On reste à 10 ans pour là. J'ai l'impression qu'il y a beaucoup d'étapes qui s'en viennent. Mais à 10 ans, toi, tu deviens un peu, quand il te dit que tu es l'homme de la maison, tu sens qu'il faut que tu protèges ton...

J'étais un père pour mon frère avant d'être un frère. Moi, mon frère, on était comme ça. On était comme des jumeaux. On a été élevés. Moi, je partais à quelque part. Mon petit frère me suivait. Mon frère partait à quelque part.

Je le suivais. C'était inséparable. C'était insane. Ça a été le plus beau cadeau que je n'ai pas pu avoir. On l'a magané au fil du temps, bien évidemment. Mais ça, c'est normal. Aujourd'hui, on apprend à guérir ça. Aussi, il y a 10 ans,

j'ai rentré dans une école où personne ne me connaissait. Je ne connaissais personne. Un petit gars de Montréal. C'était une petite ville, Victoriaville. C'était une petite ville. C'était une grande ville campagnante. Oui, c'est ça. C'est une grande ville, mais comparée à Montréal, c'est une petite ville.

C'est pas une insulte au même temps. Mais en voulant dire, c'est une grande ville, mais comparé à Montréal, c'est une petite ville. C'est pas une insulte aux autres. Mais en voulant dire, c'est pas le même mode de vie, c'est pas le même ambiance. C'est moins stressant. C'est quand même stressant. Justement, l'école, ça ressemble à quoi?

Ça ressemble à quoi, Sam, au primaire? Intimidation, mon chum. Intimidation par-dessus intimidation. Tu vis ou t'en fais? J'en vis. OK. Énormément. Énormément.

Première tentative de suicide, j'étais en troisième année du primaire. Avec une paire de ciseaux en-dessus de la gorge en plein milieu de la classe, si je me souviens bien. Attends, là. T'es en troisième année à l'école. Et toi, tu te mets...

Une part de ciseaux. Tu sais, les petits ciseaux à coloriage. Je me suis mis ça en-dessus de la gorge. J'étais à bout. Prêt à... C'est quoi, c'est le prof qui t'a arrêté? Je me souviens de rien. En réfléchissant à ce que je m'en allais dire,

en venant ici, c'est là que ça est revenu. C'est revenu. C'est revenu. Parce que dès mon jeune âge, il y avait déjà des signes à l'arbre. Mon frère m'a déjà pogné en train d'essayer de me pendre dans ma chambre. Il'est revenu. C'est revenu. Parce que dès mon jeune âge, il y avait déjà des signes à l'arbre. Mon frère m'a déjà pogné en train d'essayer de me pendre dans ma chambre. Il a ouvert la porte, je suis en train

avec une petite corde. T'avais un mal de vivre déjà. Dès mon jeune âge. C'est pas normal de voir être l'homme de la famille, puis excuse. Non, je connais pas ça. C'est pas normal d'être l'homme de la famille, puis d'avoir, de toucher même pas, de peser haut comme trois pommes. C'est pas normal d'être l'homme de la famille et de toucher même pas

des pesées hautes comme trois pommes. C'est pas normal. Je veux dire, que ton père t'a dit ça, c'est une chose, mais t'as quand même une mère. Une mère et une grand-mère. Qui te laissent quand même jouer le rôle de père. Je sais pas si tu comprends ce que je veux dire.

Oui, bien... Parce que dans le fond, tu es comme une figure paternelle pour ton frère, mais je veux dire, est-ce que tu as d'autres... Est-ce que tu sens une pression, justement, de ta mère et de ta grand-mère pour... Non, non, sérieusement.

Pour être... Est-ce que tu penses que tu t'auto-mettais cette pression-là? C'est la phrase que mon père m'a dit. Je ne peux rien faire, arrange-toi, c'est toi l'homme de la famille. C'est la phrase que mon père m'a dit. « Je peux rien faire, arrange-toi, c'est toi l'homme de la famille. » Moi, c'est cette phrase-là qui a résonné. Fait qu'automatiquement...

Il a semé cette graine-là qui a poussé. Qui est encore présente. Qui est encore présente, puis heureusement, aujourd'hui, je suis capable d'aider. J'essaie d'être un bon frère pour mon frère. J'essaie d'être un bon fils pour ma mère. J'essaie d'être un bon père pour ma fille. Tu sais, oui, quand j'étais jeune, j'essaie d'être un bon père pour ma fille.

Oui, quand j'étais jeune, c'était peut-être trop. Mais aujourd'hui, je vois l'homme que je suis en train de devenir. C'est là que je suis là. C'est correct, mon chum. Tu le mérites. Après ce que tu as traversé, tu le mérites. Oui. T'as-tu, je veux dire, en troisième année, tu te mets une paire de ciseaux qui ne coupent à peu près pas en dessous de ta gorge,

c'est plus le signe. C'est des signaux d'alarme. La façon dont tu me dis que j'ai l'impression que ta corde n'aurait même pas toffé, c'était une petite corde jaune, toute petite, à vous de même. Mais est-ce que tu en es déjà venu au point où tu es assez grand pour comprendre que si tu le fais, ça va fonctionner ce fois-là? La dernière fois. OK. On va y revenir. Le primaire, c'est intimidation, intimidation, intimidation.

Tu as des amis, tu n'as pas vraiment d'amis, tu es tout seul. Tout seul, solitaire. Je savais qu'il y avait de quoi de pas normal chez moi. Je me sentais différent. Je ne me sentais différent. Je me sentais pas inclus dans la société. Ça, ça a duré jusqu'à 17 ans. Mais, tu sais, je veux dire, t'étais-tu, tu sais, côté familial avec ta mère, ta grand-mère,

c'était, tu sais, étiez-vous, ce qu'on peut dire, pauvre, ou, tu sais, c'était correct, t'avais, tu sais... Ma mère, elle s'est endettée pour remplir le frigo. On n'a jamais manqué de rien. On a eu du soir de belle maison, du soir de belle jeunesse, mais c'est endettée pour remplir le frigo. On n'a jamais manqué de rien. On a eu du support de belle maison, du support de belle jeunesse, mais c'est privé. Elle a arrêté de vivre pour que nous, on puisse vivre. C'est privé énormément,

puis encore aujourd'hui, elle s'est pris. Il faut que je la... Parce qu'autant que toi, tu t'es mis le rôle de père à cause de ton père, elle aussi, elle se l'est mis. Il faut que je sois le père, il faut que je sois la mère, il faut que je sois la protectrice. Il y a eu ma grand-mère aussi qui est tombée malade. Moi, ma grand-mère, c'est moi qui l'ai sauvée.

Elle vivait beaucoup, beaucoup de choses avec son passé, des choses avec un homme violent. Il était alcoolique, il était vraiment loin. Ma mère, je m'en venais. Regardez, ma grand-mère, elle dit, là, je te donne un choix.

Si tu veux te reprendre avec tes petits-enfants, c'est là. Ma grand-mère rentre en thérapie, puis aujourd'hui, ça fait 25 ans qu'elle a arrêté de boire. Bon, aujourd'hui, elle n'est plus, par exemple. Tu l'as sauvée dans le sens, ta naissance a sauvé ta grand-mère. Elle a voulu se reprendre, puis ça a été le plus beau cadeau

que j'aurais pas pu avoir, ma grand-mère. Cette femme-là. C'est mon ange gardien aujourd'hui. T'es en train de me faire frissonner. Ça fait rien de commencer. Non, mais C'est mon ange gardien aujourd'hui. T'es un barnaque, mon gars, tu me fais frissonner. Ça fait rien commencer. Non, mais c'est parce que j'ai... Excusez-moi, c'est rare que ça m'arrive, ça. T'es un barnaque.

Excuse-moi, je ne m'attendais pas à ça, Martin. Excusez, les auditeurs, j'ai eu une grand-mère dans ma vie qui a été un astide fort, man. Ça a été... Nous aussi. En tout cas, excusez. Ça a été vraiment un fort, cette femme-là, dans ma vie.

C'est battu jusqu'au bout. Je ne sais pas si... Je ne sais pas si, man... En tout cas. Ouais. Je comprends. Excusez. Si, ouais.

On peut mettre ça en stand-by et on reviendra un petit peu plus tard. Non, non, non. C'est cool, c'est cool, c'est cool. Je ne sais pas pourquoi, man. Écoute, j'ai 43 ans, elle est décédée, je n'avais 14. Ça fait très longtemps qu'elle n'est plus là. Mais je ne sais pas pourquoi, man,

tu m'as fait. Ça fait longtemps que je n'avais pas pensé à cette femme-là, puis ce matin, je l'ai reçue, man. C'est correct, c'est correct. Ça fait partie, mon gars. C'est une thérapie pour moi aussi, c'était pas de gaffe. J'ai des émotions, man, puis je les exprime aujourd'hui, c'était juste longtemps que j'avais pas je trouve ça beau

parce que je sais c'est quoi une relation avec une grand-mère qui quand elle te dit, ça a été important, j'entends encore sa voix dans ma tête elle fait pas ça! j'ai vu mémé, c'est le même qu'on l'appelait mémé, c'est le même qu'on l'appelait enémé. C'est de même qu'on l'appelait.

En tout cas, moi, quand elle est décédée, mon grand-père est décédé après. Quand mon grand-père est décédé, on a appris beaucoup de choses sur mon grand-père. Ça choque aussi. En tout cas, whatever. C'est pas la mienne.

On me dit souvent que je parle trop de moi. C'était trop puissant. Puis là, tu dis, c'est ça. Elle vous a quitté quand t'avais 17 ans. Elle s'est battue jusqu'au bout. Cancer par dyscancer, maladie par dysmaladie. C'est moi qui ai dit, partez.

Elle a 17 ans. C'est correct, Armand. C'est correct. Je vais prendre soin de moi. Je suis là. C'est correct. Tu peux y aller. » Puis quelques heures plus tard, ma mère me l'a conté. Ma mère me l'a conté. Quand elle l'a raccroché avec moi, elle s'est levée de son lit. Elle était à la force terminale. Il n'y avait plus rien. Elle s'est levée de son lit. Ma mère s'est appro'y avait plus rien elle s'est levée de son lit ma mère s'approchait elle a dit j'attends elle est partie je te

c'est weird ce que je vais dire je te trouve chanceux d'avoir pu mettons au moins jusqu'à 17 puis d'avoir pu avoir

un genre de conversation avec elle ben oui j'ai pas eu de peur mais j'ai eu deux moeurs j'ai reçu un appel puis elle s'est pas réveillée un matin elle était pas malade elle était pas rien moi là c'est juste je l'ai appris comme paf j'aurais pu aller la voir puis j'aurais peut-être dû aller la voir j'aurais aimé ça au moins dire en

pleine face j'étais déjà rentré bien profond dans un domaine. Là où on s'en va. Exactement. Mais au moins, il y a eu un appel. Il y a eu l'appel. Tu as ce souvenir-là. Tu as un dernier souvenir. Je ne sais pas si tu comprends. C'est mon dernier. Je vais être honnête avec toi pour avoir vu,

dans les dernières années, des gens quitter à l'hôpital en phase terminale. Tu préfères avoir le souvenir que tu avais, que tu as en ce moment, que probablement les derniers jours de sa vie, je te le confirme. Je te le confirme. Moi, j'ai perdu quelqu'un très, très proche

d'un gros cancer. Puis quand je suis allé le voir, j'ai dit je t'aime, mais je ne peux plus revenir te voir parce que je voulais garder l'image que j'avais. C'est peut-être mieux pour... Je pense que tu as assez d'images en tête avec tout ce que tu as vécu dans ta vie

je pense que tu n'as pas besoin de cette chose j'ai son petit lampion à côté de ma table de chevet elle m'a donné un toutou avant de mourir aujourd'hui c'est le toutou de ma fille c'est le toutou de ma fille je l'appelle mémé imagine-tu ma grand-mère rendue un toutou. Après, excuse.

J'avais un souvenir de... Une bague en or. Je l'ai vendue. Dans des mauvais moments de ma vie. En tout cas. Le secondaire. Secondaire, même enfer. Intimidation, tentative de suicide.

Je gaimais, j'avais un ami au moins. Mon meilleur ami. Aujourd'hui, j'ai scrappé ma relation avec lui quand j'ai commencé à descendre. On était... On gaimait tout le temps. On était des petits seins de litouche. À 17 ans, quand ma grand-mère est décédée, au final, 2017, 6 mars 2017, je perds de ma grand-mère.

Puis durant ma 17e année, premier char, permis, je sors de chez moi, je rencontre du monde qui... Le monde que j'ai rencontré à ce moment-là, aujourd'hui, c'est méga mais je fais juste un an et passe tu me dis quand ta grand-mère est décédé t'as pas été la voir parce que tu étais déjà mais j'étais déjà ici dans le coin ok mais avant que m'en venir ici mais dans le fond moi puis mon front commence à déraper puis ma grand-mère était sur le point de mourir si on savait forcément on savait quand tu parles de déraper, es-tu à l'aise?

Qu'est-ce que tu veux dire par déraper? Sans, mettons, inclure ton frère là-dedans. Je suis tombé dans le milieu de la drogue. Commencé à vendre. J'ai touché à la vente. J'avais mon chum de gars qui est décédé le 20 juin 2017, quelques mois après ma grand-mère. Puis ma fille est née le 20 juin 2022.

Puis quand tu parles de ça, c'est que tu commences à vendre, est-ce que tu étais dans la consommation aussi? J'étais dans la consommation. J'ai commencé avec le Speed. J'ai commencé avec le Speed, j'écoutais du Explicit dans le tapis, j'avais un gros Camry noir, l'exhauste s'est enlevé,

le bateau arrivait, il savait qu'il fallait sortir en barguant dans le char. En barguant dans le char, c'est ce que tu as à faire. l'exhaust s'enlevait. Le bateau arrivait, il savait qu'il fallait sortir. En barrant le char. En barrant le char, fais ce que t'as à faire. À ce moment-là, tu commences la vie de criminel. Mais comment on passe d'intimider,

j'ai pas d'amis, je suis un peu renfermé, je joue à des gamers. Le dessin de ma grand-mère, c'est un pilier qu'on perdait. C'est un pilier. Au moins, quand je rentrais chez nous, j'avais ma grand-mère sur le coin de la table

avec sa cigarette, modèle à TV. À chaque fois, « Salut grand-mère. » Je la vois encore. Je la vois sur le bout de la table dans sa chaise roulante. Je vous attendais, les gars. C'était un phare?

C'était la roue motrice. C'est ce qui vous donne envie de retourner chez vous? C'est notre ange gardien. Elle a été présente lors de l'événement avec ma fille. Je l'ai ressentie et je la sens encore. Elle nous a souvent envoyé des messages. On a passé au feu. Elle est venue me voir dans mon rêve quelques jours avant. Faites attention, il y a quelque chose qui va arriver.

Mon frère a fait une overdose. Elle est allée le voir quelques semaines avant. Faites attention, il y a quelque chose qui va arriver. La conso était quand même assez forte. Je ne sais pas, avec ce que tu as dit de ton frère, qu'on ne rentrera pas dans les détails de quoi, puis de quand, puis de tout ça. Comme on a dit, on respecte ça.

T'étais-tu dans une consommation aussi élevée que ça, au point que ça aurait pu t'arriver, étant donné que t'avais des pensées suicidaires? Non, parce que je touchais à du speed. C'était tout nouveau pour moi. Mais j'ai touché à du speed, puis première fois que j'ai fait de la MD, j'étais tellement habitué d'écraser la pin-up.

J'ai écrasé une petite MD blanche. Je l'ai écrasée, j'ai fait une traque. Sniffait ça. À trip. Ma maman m'a ramassé en plein milieu de la rue, m'a emmené à l'hôpital. Elle savait même pas que je consommais. Ça a été la première fois qu'elle a su que je consommais.

T'as-tu fini ton secondaire? Non, secondaire 3. Décroché. J'avais vécu de l'intimidation. Je voulais m'en aller des E.P. pour l'entrage. Puis j'ai vécu de l'intimidation. Ça a été la goutte de trop. C'était rendu qu'on me dessinait au tableau puis qu'on riait. Toute la classe riait de moi.

En donné, je me suis tanné. Ça suffit mon estime. C'est là qu'on riait, toute la classe riait de moi. En donné, je me stannais. Là, ça suffit mon estime. C'est là qu'elle montre. La violence a commencé à faire partie de ta vie. Exact. C'est là que la colère a commencé à vouloir. Je serais un impulsif agressif. Aujourd'hui, je me calme.

J'ai pris des décisions, j'ai pris des mesures en conséquence pour limiter mon agressivité. Ça se voit pas à la caméra, mais... J'ai des des décisions, j'ai pris des mesures en conséquence pour limiter mon agressivité. Ça se voit pas à la caméra, mais... J'ai des cicatrices partout, j'en ai dans la face, j'en ai même une dans le sourcil. Fait que t'as un véhicule, ça a brassé. Je suis capable d'en prendre.

T'es capable d'en donner. Mais là, t'es curieux. Je comprends. Je comprends ça parfaitement. Ouais, je suis capable d'en donner. Là, écoute, à 17, il semble se passer beaucoup de choses. Tu parles à ta grand-mère. Tu consommes. Tu m'as parlé d'un ami.

Lui, je l'ai peur parce qu'on est envoyé chez notre père. Ma mère. J'ai dit la phrase de trop. Si ça continue de même, envoie-moi chez mon père. Parfait. Bye. Mon frère plie les bagages. On s'est ramassé chez notre père. Ma mère était très, très chez mon père. Parfait. Bye. Moi et mon frère, plier les bagages, ramasser chez notre père.

Ma mère était très, très stricte. Mon père était très, très lousse. Entrer dans le milieu ici, commencer à vendre du H, du pot, de l'AMD. Je m'étais fait une copine et vendais de l'AMD. Mais j'étais dans la consommation.

Tu ne vends pas pour payer ta console. À un moment donné, mon petit frère A aussi, dans ce temps-là, quand on était ici, il y avait de la 3X. C'était une petite pilule orange. C'était de l'AI avec de l'acide sur le top. On était deux à avoir la plug pour ça. Mes meilleurs boss étaient là-dessus.

Mais l'arrivée du fentanyl est venue nous frapper. Moi, je travaillais, heureusement. C'est pas moi qui l'ai vendu, cette pilule-là. Mais quand on part d'une pilule orange, une dose, on part à une petite pilule verte qu'il faut couper en quatre

pour avoir une dose de 1. Les jeunes, on est innocent, on ne sait pas. Moi en plus, c'est là que j'ai commencé à rapper. C'est là que j'ai eu trois gars qui m'ont donné la piqûre de voir des party rapper. C'était insane. À cette heure, je rappe tout seul. Il n'y a pas de party, mais au moins je rappe. L'écriture de la musique, c'est une des meilleures soupapes qui existe. Mon premier beat, je l'ai encore, je ne l'ai juste pas enregistré, je l'ai écriture de la musique c'est une des meilleures soupapes qui existe mon premier beat je l'ai encore je l'ai juste pas enregistré je l'ai écrit en psychose

psychose toxique puis pour venir finir cette histoire là mon petit frère c'était fou ce soir là je travaillais c'est pas moi qui avait la plug puis de toute façon la personne qui l'a vendu n'était pas pluggée à la même place.

La pilule est arrivée dans le milieu. Puis mon petit frère, l'avertissement, ta copain en quatre, ben non, je suis habitué. Je suis habitué. Pas pire au grand complet. Je finis de travailler,

mon frère était plus là. C'est moi qui ai réussi à calmer un petit peu son overdose. On a passé peut-être une heure ou deux, trois ensemble. Après le show, les gars, puis party encore. Puis moi, je suis parti avec la copine que j'avais dans ce temps-là en autobus. Le temps d'arriver chez eux, c'était pas si loin. Chambly, l'autobus, c'est à peu près 10-15 minutes.

J'arrive, je reçois un appel du sergent pour moi c'est mon frère est en overdose tout se passer plus qu'ils étaient en batterie ben oui pour moi c'est un bad trip tu as voulu tu as voulu apprendre au complet mon estime de l'écouter les règles correctes n'a pas voulu écouter les règles qu'on te donner ma soeur de gratter ben assez rentrer dans la chambre d'hôpital puis voir ton frère blague est bâtie côté puis y'a rien à faire faut juste attendre j'étais chanceux ça aurait pu être moi ou ça va être toi qui vend ben c'est ça c'est ça je vous ai dit c'est aurait pu être moi il a fallu qu'on sorte le gars de chez eux lui il vendait pas ça habituellement c'est juste que je pense

moi j'étais occupé puis ce que vous, whatever. Il l'a trouvé, il l'a passé. Puis, il fallait qu'on se sorte. Passer une semaine enfermé chez eux, sans être coupable, c'est normal. Quand tu es jeune, tu vends ça pour te faire de l'argent, pour que le monde avec tes tripes, tu ne réalises pas les conséquences que ça fait. J'aimerais tellement ça,

je ne le ferais pas, puis je sais qu'il m'entend en ce moment, mais j'aimerais tellement ça qu'il vienne juste prendre le micro pour regarder la caméra, pour allumer une gang de petits culs. » « I wake up, là. » « Mets-toi pas, esti, mets-toi pas dans la gueule, n'importe quoi qu'on présente,

tu le sais pas, man. À Starz, il y a tellement de marde, il y a tellement de stock, esti, man. Faisons juste pas toucher à ça, man. Comme il y a un bon dicton qui dit, une, c'est trop, mais mille, c'est pas assez. Je l'ai entendu une fois en thérapie. J'ai pas resté longtemps.

J'ai resté là deux semaines. Une fois, c'est trop, mais mille, c'est pas assez. C'est vraiment tabarouette. Ça m'a pris du temps. Des rechutes par-dessus rechutes. C'est une belle phrase, ça. Une, c'est trop, mais mille, c'est pas assez. Ça m'a résonné.

Je me souviens plus qui avait dit ça en thérapie. Je l'ai entendu et j'ai fait « fuck, man ». Des fois, il y a des affaires qui te marquent à vie. Une phrase, une poignée de main, un regard. Mais tu sais, il y a des affaires, des fois, qui nous restent ancrées jusqu'à la fin de nos jours. Puis si tu ressens le besoin de consommer de même, en général, je m'adresse aux jeunes. Si tu sens le besoin de consommer de même, c. Je m'adresse aux jeunes. Si tu sens le besoin de consommer de même,

c'est parce qu'il y a d'autres choses. Il y a d'autres choses. Avant, geler tes émotions qui te font mal, parle, appelle. 1-800-APPEL. 1-866-APPEL, excusez. Je le dis souvent. Même si tu n'es pas suicidaire,

appelle. Ils ont des ressources. CLSC, va parler à quelqu'un si tu es un adulte de confiance un prof et whatever tu es avant le style d'auto médicaments en fait tu fais juste oublié parce que le jour où est ce que tu vas décider d'arrêter tu vas d'être tout confronter à qu'est ce que tu as voulu oublier de paul schumann chambre pas le choix, mon chum. T'as pas le choix. Puis après cet événement-là, avec ton frère, t'as-tu un reality check ou... Qu'est-ce que tu veux dire? Une prise de conscience?

Non, parce que j'étais dans le drône moi aussi, puis quand t'es dans le drône, ça arrive bien qu'aux autres. Ça arrive bien qu'aux autres. Jusqu'au jour où est-ce que ça te pète dans la face, mon chum. Quand est-ce que ça te pète dans la face? Mais taum. Quand est-ce que ça te pète dans la face? Ta fille, elle arrive à... Tu avais quel âge quand ta fille est arrivée?

22 ans. OK. 22 ans. Donc, on est encore à 17. Non, on est entre 17 et 19. Oui, oui. Donc, entre 17 et 19, c'est... Consommation, vente.

Je vendais de la M2. Puis moi, ma manière de passer ma M2, c'était je pop une pilule dans un party. Chris, ça a l'air bon ce que tu prends. Non, t'as envie, tu dis? OK. Comme des smallies. Passer ma MD, je pop une pilule dans un party. Chris, ça a l'air bon ce que tu prends. T'en veux-tu? Comme des smallies. La violence, es-tu quand même présente? Tranquillement, pas vite.

Première soirée que je suis arrivé là, il faut comprendre qu'à Vito, je m'étais fait une gang de chums. Aujourd'hui, je les considère comme mes frères. Même si on n'est plus connectés, il a fallu que je prenne mes distances, puis je les aime, puis s'ils écoutent ça, je veux qu'ils le sachent.

Puis je respecte la prise de conscience que tu as faite. Je comprends, il y a des gens que j'aime beaucoup à qui je parle très peu, parce que justement, c'est mieux. Je les aime, mais c'est mieux que je ne les aille pas trop. Il faut se protéger, effectivement. Puis là, en plus, il n'y a plus juste moi, il y a ma fille.

Ma fille aussi qui a vécu le calmeur. Quand tu dis, dans les débuts, quand tu es revenu, c'est ça que... Je parlais de violence, tu allais me raconter quelque chose. Tu avais ta gang de chums. C'est ça, j'avais ma gang de chums. Quand on est arrivé ici à Chambly, première soirée qu'on est arrivé, moi j'ai une petite soeur.

Ma petite soeur, elle a été adoptée par mon père. Son père à elle, ça n'a jamais m'occupé. C'est tout ce que je vais dire par rapport à ça. Ok, tiens, je vais juste... Par rapport à son côté à elle, on peut parler de mon père.

Ce que je veux dire, c'est que ton père était comme, j'ai deux gars biologiques. Il y en a trois. Il y en a un qui est parti t'as un autre frère. Il y en a trois. Il y en a un qui est parti dans le brume. On a essayé de reprendre contact avec. Il veut fuck à rien savoir.

Je le comprends. Avec ta mère ou avec une autre femme après? Mes deux frères, ils ont sensiblement la même argent, en tout cas. OK, ton frère. Oui. En plus, j'ai demandé en fait à ma mère, est-ce que tu l'as appris que papa t'a trompé?

Puis elle ne m'a pas répondu. OK. OK, elle a encore des blessures. Oui, oui. Ma mère est encore... Ma mère est maganée. C'est fou que j'ai... Il y a Julien, notre tech de son, je ne sais pas s'il pense à m'en faire comme moi,

mais j'ai un peu un copier-coller d'hier. C'est fou, hein? C'est parce que le gars qui était là hier, c'est fou à quel point vous avez des histoires vraiment... Ce n'est pas négatif. Non, non. C'est juste qu'on voit à quel point c'est sacoires vraiment... C'est pas négatif. C'est juste qu'on voit à quel point c'est sacrément de la souffrance à part jeune, à part beaucoup des parents.

Si ça a été la même chose avec un père, quand il était chez sa mère, il arrivait chez son père, c'était comme, « Ben, ce que tu veux, je m'en fous. » Il n'allait pas à l'école, puis l'école l'appelait chez eux. C'était comme, « Moi, et puis? » « Si tu veux, je fais ça aussi. Acc chez eux, puis c'était comme, moi et puis. Il n'est pas à l'école, moi et puis, si tu veux faire ça aussi.

Accroche, c'est un peu ça. Fait que c'est ça, dans ton 17-19, c'est assez rock'n'roll. Puis là, c'est ça, on était dans le... Tu me contais que t'avais ta gang de chums à Victo, puis c'est ça, quand tu t'es revenu, parce qu'on parlait de violence, c'est un peu là que ça commençait.

Ben, première soirée, moi, ma petite soeur, c'est ma petite soeur. C'est ça qu'on parlait de ta petite soeur. Là, il y avait un cut et il y avait un son dans le studio juste pour que les gens comprennent. On se replace. C'est ça qu'on parlait de ta petite soeur. Ton père, dans le fond, il y avait un fils

qui est à peu près l'âge de ton frère. Exactement. Il y a eu une fils qui est à peu près de l'âge de ton frère. Exactement. Il y a eu une fille d'un autre. D'un autre père, sauf que lui, c'est mon père qui l'a élevé. Oui, c'est ça. C'était un autre père. Oui, c'est ça. Dans le fond, ma belle-mère et mon père sont ensemble depuis qu'on est jeunes. À peu près comme toi. Comme ma situation.

Oui, exactement. On a parlé hors caméra, justement. C'est lui qui l'a élevé. Elle, elle le considère comme son père. Puis, lui, elle le considère comme sa fille. Puis, toi, tu la considères comme ta soeur. Oui, exactement. Parfait.

Mon père, il est juste plus proche de ma soeur qu'il peut l'être de ses gars. Des fois, les papas vont être plus proches, plus protecteurs de les petites filles. Les mauvais papas, je veux dire. Non, non, c'est correct. Mais écoute, ce que tu m'as donné, j'ai de la misère à dire le contraire.

C'est un truc de cul. C'est correct, man, c'est tes mots, c'est ton père, c'est... je suis d'accord. Avec ce que tu dis, mais peut-être que ta soeur, celle-là est moins, celle-là est pauvre, je sais pas comment... Il y a de la jalousie de créer, pas envers elle, c'est envers, hey,

t'as trois gars, man, trois gars qui t'ont payé de ta poche, ta propre poche, pis tu t'occupes d'un enfant qui est même pas le tien. Je suis fucking fier de mon père, il s'est repris avec ma soeur, ma soeur est chanceuse d'avoir eu mon père dans sa vie. Chris, moi aussi, j'avais le droit. Mon petit frère aussi avait le droit.

Mon frère, il aurait pu mourir. Moi, j'aurais pu mourir. Tu sais même pas l'autre, s'il est en... On essai de rentrer en contact avec vous encore le rien savoir je le comprends je comprends parce que je me mets à sa place ce que je vis avec ma soeur ben lui doit le vivre avec moi mon frère puis par intérim ma soeur parce qu'il le suit il ya quelques années qu'il était rendu avec une soeur et lui fait comme j'ai fait ma vie man fuck off j'espère qu'un jour il va m'appeler puis il va me dire

attends je veux boire une bière avec je veux lui dire gagne peut-être que c'est ce podcast là tu arrêtes de dire son nom si il y a des gens qui le connaissent peut-être ou t'aimes mieux pas Nicolas Chamberlain Desjardins Nicolas Chamberlain Desjardins si vous le connaissez

si vous écoutez le podcast peut-être juste il est envoyé, si vous l'écoutez, qu'il l'écoute j'ai plein de choses à lui dire si je ne t'attaque pas ou quoi que ce soit, qu'il rentre en communication avec moi je serais en plaisir de faire le lien entre vous autres moi le message que j'ai à lui dire

c'est prends ton temps, viens me voir viens me voir, puis tu passeras par tous les moyens que tu veux. Je suis ton grand frère. Est-ce qu'il sait qu'il est mon oncle? Oui, il sait. Il sait aussi que ma fille a failli mourir. On a même essayé de rentrer en contact avec sa blonde. Écoute, c'est sa décision, son choix.

Si le podcast peut faire des liens, je l'espère. Never know. Ta petite soeur, le premier soir que t'es arrivé. C'est ça, le premier soir qu'on arrive, on descend avec quatre de mes chums de vie de tôt. Il y a un gars qui lâche pas ma petite soeur. Puis à un moment donné, paf, on décidait de le péter à quatre.

Puis on l'a magané. Magané en tabarouette. Ça a été vraiment l'essence de la violence qui est rentrée en moi. Puis après ça, moi, mon petit frère, je l'ai magané, mais tu touches pas mon petit frère. Moi, j'ai le droit. S'il y en a un qui a le droit de le bardester, c'est moi. Moi, j'ai le droit.

Puis quand il y avait des problèmes avec les gars que je côtoyais dans le milieu ou quoi que ce soit, tu viens régler ça avec moi, tu règles pas ça avec lui. J'aurais peut-être dû le laisser régler ses problèmes. Manger une couple de tables, des fois, ça a ses idées. C'est correct, je vais manger une table par mon frère, je suis habitué, mais manger par d'autres, ça arrive à être, disons...

C'est ce que je disais tantôt, le reality check. Des fois, ça fait « Oh, OK, mon frère, peut-être qu'il sortit un peu sous moi et les autres ne sortent pas. » Exact. Ça a été comme un élément déclencheur que tu as réalisé que les points ils peuvent régler des problèmes à sacré fait soit j'ai décidé de j'en ai des cicatrices de la monnaie je suis cuisinier fait donc quand je travaille au-dessus du grill, ça devient tout rouge.

Les petites serveuses, tu n'as pas ma vie, calme-toi. À quel point ça a été une présence? Je te pose la question parce que je connais bien des gars qui, à un moment donné, ça devient un personnage. C'est là que mon personnage a été créé.

J'étais un petit gars la main sur le cœur. Je suis là pour tout le monde. Ma petite fille était malade, puis j'ai aidé un gars à trouver un toit. J'étais là pour lui, puis il m'a craché dans la face, le petit tabarnak. C'est au jour d'aujourd'hui, il m'appellerait, puis il me disait, regarde,

j'espère qu'il va écouter ce podcast-là, parce que moi, des chums comme lui, j'en veux pas. J'en veux pas et surtout pas... En plus, c'est le fils de quelqu'un. Tu devrais être conscient qu'il y a des principes, des valeurs et surtout, en plus, qu'on est des... On se considère comme des frères, on s'appelle bro.

C'est les seuls gars, man, que j'appelle bro. Sinon, appelle-moi pas frérot ou bro parce que ça vient avec des codes et il faut que tu respectes ces codes là on a beaucoup parlé de la période 17 à 19 y'a-tu quelque chose qui se passe à 19? 19, psychose toxique consommation, pas pas ma pilule pour vendre la dope

mais quand tu fais ça le jour d'affilée à un moment donné la switch a... A pété. A pété. Mon père m'a collé ici dehors. Il m'a se remboursé dans la rue deux semaines. J'étais en psychose toxique. Je n'avais pas tous tes problèmes.

Puis psychose toxique, j'ai perdu mon entourage. J'avais ma blonde, j'avais ma gang. Ils m'ont tous tassé. Tu sais, ces deux semaines-là, dans la rue, tu parles.

Dans la rue. Pas avoir de toit où dormir. Heureusement, j'ai pu aller. J'ai un de mes amis qui a pris la situation en main. Rapidement, ça n'a pas été longtemps. Je ne me souviens pas en tant que tel avoir dormi dans la rue. Nulle part. Tu n'avais pas de rep dans rue nul port avait pas de repas un

peu de repas mon seul point de repas que j'avais c'était mon père ou si tôt qu'il ya vu que je m'en ai un petit gars problème pendant ce temps là il se passe quoi que ta mère est à l'autre bout est en train de guérir de ma grand-mère est en train de anti-drug. On rentrait chez nous, on était défoncés. On le voyait tout de suite, le radar. Le radar. C'était ta décision de dire je ne vais pas amener ces problèmes-là chez ma mère?

Non. Parce qu'à un moment donné, je n'ai pas eu le choix de retourner chez ma mère. Je m'en suis foutu. Je j'en avais rien à foutre pour moi, ma mère a autant de temps que mon père parce qu'elle a pris des décisions pour nous protéger, même si c'était pour notre bien qui nous a fait souffrir, veut veut pas, en quelque sorte

puis les deux y ont des temps moi dans la vie c'est 50-50, pas 90-10 arrêtez de vous pitcher à la balle c'est de la faute à elle, c'est de la faute à l'une. Non, c'est de vos deux fautes. Assumez vos conséquences. Si je te dis que c'est... Je te lance quelque chose, t'aimerais peut-être pas ce que je vais te dire.

Si je te dis que le 50-50, c'est 50% ta mère, ton père, 50% c'est toi. Ouais, ouais. Parce que, tu sais, je veux dire, c'est facile de pelleter la faute sur, tu sais, je veux dire, c'est facile de pelleter la faute sur la tête des autres. Mais il y a des jeunes qui ont vécu

ce que tu as vécu et ils ne sont pas tombés dans d'autres, ils ne sont pas tombés dans la violence. Si j'aurais suivi le chemin que je m'étais tracé, je serais dans l'armée. J'étais dans les cadets, moi, quand j'étais jeune. J'étais dans les cadets, j'étais de raie. Tout allait super bien. Jusqu'au jour où est-ce que le permis est arrivé, puis le char, les chums, la drogue, l'étais de règle. Tout allait super bien. Jusqu'au jour où le permis est arrivé.

Puis le char, les chums, la drogue, l'alcool, les femmes. Bref. Je comprends que tu avais des bobos, mais c'est des décisions que tu as prises. Oui, oui, exactement. Je comprends que c'est un chemin, mais il ne faut pas non plus...

Je veux dire, il y a des choix que tu as choisis. Oui, oui. Ce n'est pas de leur faute que j'ai pris le chemin que j'ai pris. C'est les blessures qu'ils ont créées qui m'ont emmené à ça. L'envie de... Je suis responsable de mes choix.

Ce n'est pas ma mère qui m'a poussé à ça. Ce n'est pas mon père. Je voulais juste que ça soit clair. Ce n'est pas mon père qui m'a poussé à aller vendre la drogue. C'est moi qui ai voulu. Papa, c'est quoi? C'est quoi que tu fais? Tu comprends pourquoi je te demande ça. Parce que quand tu dis qu'ils ont 50-50,

je comprends de dire que tu ne considères pas que ton père a plus de temps dans ta vie que ta mère. Mais moi, l'important, c'est que oui, ils ont leur temps. Oui, ils ont fait des choses qui ont fait que toi, tu as dérapé. Mais je veux dire, les choix que tu as faits, les coups de poing que tu as donnés... Ça a monté loin, plus que les coups de poing. Il fallait tuer un de mes meilleurs chums.

Es-tu à l'aise de... On peut embarquer là-dessus. Pas dans des détails, mais de dire, c'est quoi les situations qui peuvent te faire justement, qui faisaient que tu arrives à un point comme ça? Je suis un TPL de base, trouble de personnalité limite, puis c'est ça un TPL. J'ai vu un podcast, il y en a un

qui était en fréquentation, en couple avec une TPL, mais en tant un TPL, j'ai vu un podcast, il y en a un qui était en fréquentation, en couple avec une TPL, mais en tant que TPL, c'est wow. Quand la colère décide d'exploser, man, tu vois noir, puis tu as conscience de rien, puis c'est après ça que tu ramasses les dégâts. Puis man, pour se projeter, j'ai tué mon chum à coups de poussade d'en face,

parce que toute la soirée, ma chalet, puis le phare, il était là. En donné, il a voulu me taper. Puis il a tapé qui est aujourd'hui la mère de ma fille. Elle s'était mis entre nous. C'était pas volontaire. Il l'a tapé. Puis moi, j'ai vu noir direct.

Je l'ai pogné, je l'ai tassé de la chambre, puis je l'ai pété. Pour être sûr, parce que c'était un gars costaud. Je savais que j'allais manger une volée après. C'était un gars costaud je savais que j'allais manger une volée après c'était un gars costaud un gars qui trippe bien raide sa UFC moi c'était tu t'enlèveras pas mon tabarnak ça a été l'élément déclencheur

wow faut que j'arrête depuis ce temps là je me bats plus j'suis plus capable j'ai peur j'ai peur de moi parce que en plus avec ce que j'ai vécu avec ma fille cet enfant là c'est l'enfant de quelqu parce que c'est en plus avec qu'est ce que j'ai vécu avec ma fille c'est un enfant le c'est l'enfant de quelqu'un ce que le c'est l'enfant de quelqu'un moi avoir fait passer

pas j'appelle ma fille m'a fait réaliser beaucoup de choses et eugène cicatrice apparaît peut-être pour la voie j'ai coup de couteau coup d'un bataille couteau à couteau puis si j'avais pas fait ça je l'avais dans le coup j'ai été chanceux d'avoir un petit couteau que la lame a pli parce que le gars, il serait pas de bout, là. Il serait vraiment pas de bout. Puis man, ça fesse. Ça fesse quand tu dégrises,

puis quand t'es dans le rug, man, t'es tough. Je me prenais pas le Pablo. Je suis fucker le Pablo. Je suis plus Ricardo ou je sais pas trop quoi. Non, c'est ça, parce que tu te vois tu te vois big mais tu étais j'étais un petit christ était un peu d'eau pour payer d'adopter les pressionner pour l'impressionner je le démontrer moi aussi je capable moi si j'en ai découvert j'aurais peut-être dû les garder mais tu sens que j'ai fait ça en pleine face. Après ça, elle m'a fait péter la gueule.

J'ai eu une copine qui, moi, je l'appelle la sorcière. J'espère qu'on va tomber là-dessus. Elle connaît ce nom-là. Elle a l'ombre à poule. Non, non, elle connaît ce nom-là. Puis elle, elle m'a fait vivre le calvaire. J'ai couru après trois mois.

Puis tu sais, c'est le genre de fille qui aime avoir les hommes à ses pieds. J'avais de la misère à la coller. Elle ne dormait jamais à la maison. On ne se voy pieds. J'avais de la misère à la coller. Elle ne dormait jamais à la maison. On ne se voyait jamais. Elle avait de la misère à s'embrasser. Elle allait danser avec les gars. Elle se frottait ses gars.

Tout pour me mettre en tabarnak. Vraiment tout. J'ai un de mes chums. Je vais l'appeler le Doc. C'est lui qui venait réparer. C'était un infirmier de profession. Il faisait ses conneries. Moi, c'était lui. À un moment donné, puis il faisait ses conneries, puis moi, c'était lui,

et à un moment donné, j'étais tellement rendu à l'appeler, « Bon, qu'est-ce que t'as fait encore? C'est quoi qu'il faut que je fasse? C'est quoi qu'il faut que j'apporte? » C'était cette phrase-là, quand le doc m'a dit ça. Quand le doc m'a dit ça, j'ai fait « Wow, relax, mon chum. » Je pouvais plus rentrer dans les bars sans me faire sortir 10 minutes après,

parce que j'étais trop trop de colère trop de violence ça l'allumait de te mettre en crise il y en a des filles comme ça voir des bad boys et être en crise c'est pas ça il a planté un gars pour moi parce qu'il trippe tellement sauf qu'elle

elle aimait ça, mettre les gars en crise après moi je me suis fait battre. Puis, ça se pointait chez nous. Puis, elle était tout petite, mais elle ouvrait la porte. Puis, les gars, ils étaient cachés. J'ouvrais la porte. Elle faisait exprès, là. Elle faisait exprès pour me casser.

Puis, elle venait me mettre en tabarnak. Puis, à cause d'elle, j'ai fait ma dernière tentative de suicide. J'ai planté un couteau en-dessus de la gorge. Puis, j'étais chaud. Puis, let's go, man. J'ai tellement appuyé fort. Puis, c'était là, là. Cétait là, là, que ça se faisait. Moi, il n'y avait pas de lendemain.

Tellement appuyé fort, j'étais chaud, du connaissant, je me réveillais le lendemain. Première chose que je fais, c'est que je pleure. Fuck! Un autre astide journée. Fuck! Là, t'es tellement dans... OK, fait que t'es en état second. Ouais.

C'est le plan, tu veux le faire. Ouais, c'est tellement... T'es tellement mort, t'es tellement chaud que t'as pas eu... Pis t'as «wipé», genre. Ah, exact. J'ai pas ça. Pis tu t'es réveillé en me disant «Fuck, j'ai pas réussi». Le lendemain, fuck, man. Première chose que j'ai faite, c'est de voir les yeux.

Je m'en souviens comme c'était hier, couché dans mon lit. Je me lève, paf, m'embrouille. C'est pas un autre jour de ma vie, Chris. Tu rencontres quand la mère de ta fille? En fait, la mère de ma fille, on était à l'école ensemble. La mère de ma fille, ça a été l'histoire d'un soir. C'est là que le métier de cuisinier

est arrivé dans ma vie. J'avais 22-21. C'est là que le métier de cuisinier est arrivé dans ma vie. J'avais 22-21. Puis c'est là que le métier est rentré dans ma vie. Puis j'ai poigné la passion. Il y a un gars qui m'a sorti de Victor, m'a apporté dans le Nord, parce que c'est quatre mois dans le Nord. Puis je suis très peu béré,

je suis tombé en amour avec le métier. Puis je sors de là, dans le Nord. Tu vois pas, ben ben, j'ai fourré une fois, puis c'est une chauffeuse de taxi. Là, je reviens si on couche ensemble puis tu sais moi j'en avais déjà perdu deux dans une fausse couche avec une de mes ex qui elle a vraiment vécu le calvaire après la sorcière, genre? Oui, après. Non, avant. Avant, j'ai rencontré la sorcière. J'ai lâché elle pour aller avec la sorcière.

En fait, je n'ai jamais été avec. Les autres ont été avec, mais pas moi. OK, mais quand tu dis... Là, on est revenu un peu en arrière, mais parce que... Des fois, tu me rajoutes des... Attends un peu, on va aller fouiller un peu. Puis quand tu dis qu'elle a vécu le calvaire...

Bien, c'était là, man. J'avais 30 000 piastres de gift card cachés à quelque part. J'avais des livres de potes cachés à quelque part. J'avais 3-4 guns à plomb parce que je me trouvais bien cool d'avoir ça. Man, tu sais,

j'en ai fait vivre un calvaire. Je me souviens d'un soir, je venais de faire le coup des gift cards je pars avec un de mes chums au toton au danseur, excusez ça va au toton on revient, t'as 2-3 guns

dans le char, dans la valise t'as le sac de 30 000 gift cards, t'as 33 je l'ai ici je l'ai tatoué ici on me l'a tatoué on se fait arrêter à moitié chaud le même je capote moucher qu'est ce qu'il en valise il décide de fouiller charge normal c'était son char elle en plus elle adormait savait même pas j'étais parti avec le char on va peut-être l'ont pas fouillé? Non, ils l'ont pas fouillé. Ben, il y avait pas le droit. Ben, j'étais chaud.

Ah, ok. J'étais chaud. Si j'aurais pété la balloune, oublie ça. Ben, c'est ça. Je veux mentionner une chose. Parce que t'es un gars... Je vais dire chanceux puis malchanceux.

Tu vas comprendre ce que je veux dire. Parce que malgré tout, la vente de stupéfiants, c'est ça, les gifti-cars, pour le moment, c'est dans le fond

des cartes d'ado volées, whatever, fraudées. Ah, exact. Puis les batailles, la violence. Ouais. les gifti-cars, pour le moment, c'est dans le fond des cartes cadeaux volées, whatever fraudées. Oui, exact. Puis, les batailles, la violence. Oui.

Tu n'as pas de dossier criminel. Je n'ai pas de dossier, j'ai été mis sous enquête. C'est ça, tu as été enquêté. Oui, souvent,

moi, je m'en congresse. Ils n'ont jamais réussi, dans le fond, il n'y a personne qui a porté plainte pour quoi tu fais, tout ça.

Puis, quand je dis que tu es chanceux, malchanceux, je je sais pas si tu vas être d'accord avec moi peut-être pour répondre non plus chanceux dans le sens que tu as pas fait de prison t'as pas de dossier criminel aujourd'hui non malchanceux peut-être que ça aurait peut-être fait du bien peut-être j'aurais même mieux que ce soit moi que ce soit quelqu'un d'autre de mon entourage c'est moi qui ne méritait pas lui il ya juste ses copains à cause de toi Par respect, on n'ira pas plus loin là-dedans. Donc, la mère de ta fille. Oui, à un moment donné, ma fille nous a repris contact. On passe quatre mois dans le Nord.

Je reviens, Benign-Badang, on le fait. Je vais m'en souvenir comme si c'était hier la chute où est-ce qu'elle me l'a appris. C'est une chamoyer. Puis, à un moment donné, je vais savoir pourquoi. Elle me dit, je pense, je t'appelle sur le ventre, je lui dis une maudite chance que t'es pas ne vais pas savoir pourquoi, elle me dit, je pense,

je tapais sur le ventre, je lui disais, une maudite chance que tu n'es pas enceinte, puis elle m'a fait des gros yeux, mais moi, sur le coup, je n'ai pas réalisé. À un moment donné, je m'en vais m'acheter des boissons énergisantes, je rentre dans le champ, elle me dit, je m'en viens, ok, parfait, là, je conduis, je me regarde, elle me dit, Sam, j'ai quelque chose à te dire, je dis, quoi?

Je pense que je suis enceinte. De qui? De toi. J'ai arrêté de rire pense je pense un de qui de tous j'arrête et de rémoteurs mon jeu au silence radio tu as trop moins drôle ma fille rentrer dans rester ensemble ça tu étais tableau non non mais moi aussi tôt qu'à tomber aussitôt que j'ai su que je m'en ai papa moi c'était clarinet j'ai vécu avec un père absent. Moi, je voulais être présent pour ma fille. J'ai été présent pour la mère de ma fille tout le long de la grossesse. Malheureusement, elle est tombée amoureuse de moi. Mais moi, je l'avais

mis ça au clair dès le départ. Ça ira jamais plus loin. Puis, sa famille, elle, a réussi à y rentrer dans la tête. Un jour, un jour, un jour, ça va finir ensemble. Puis, ouais, le calvaire que sa famille m'a fait vivre. T'es-tu prêt à parler de ta fille?

Yes. Là, ça se peut que je tombe dans mes émotions. Il n'y a pas de problème, man. Parfait. Ma fille, j'avais perdu un de mes chums le 20 juin 2017. 20 juin 2022, 5 ans, jour pour jour, naissance de ma fille. Puis, ce gars-là, c'était le grand frère de notre gang. C'était

le pilier. C'est lui qui m'a appris. J'étais son driver. On allait faire ses commissions ensemble. Vous avez perdu comment? Accident de char. J'ai perdu deux chums en accident de char. Un dernièrement, puis un en 2017. Je te reviens cette année. Oui. 20'ai un 2022 naissance de ma fille plus beau jour de ma vie c'est là que j'ai réellement compris ce

que c'est l'amour de commencer comme à traiter à partir du moment où ce qui est enceinte a dit tout le temps par présente comme un peu tassé personnage la, la violence? C'est là que j'ai commencé. C'est là que j'ai commencé à me sortir. Ce que le monde, il faut qu'il comprenne, c'est que moi, je voulais mourir. J'allais trouver une solution de mourir. Moi, c'était soit je tue ou je me fais tuer. Un moment donné, mon père,

je vais retourner là-dessus, il me regarde et me dit, si tu ne travailles pas, c'est soit à mort ou à prison qu'il t'attend. Il avait raison. Une des rares bonnes choses que ton père t'a dit? Oui, c'est l'une des ra prison qui t'attend. Il avait raison. Une des rares bonnes choses que ton père t'a dit? C'est l'une des rares fois que je l'ai vu pleurer. Probablement qu'il voulait pas avoir ça, sa conscience.

Tu voulais pas être père, là? Non. Faire vivre à ma fille qu'est-ce que mon père m'a fait vivre? Fuck off, man. Un enfant mérite aucunement de vivre ça. Mérite d'avoir ces deux parents les deux ont un rôle à jouer on voit des chums qui ont une mère absente pour des chums qui un parent absent avait des blessures différentes mais ça fait quand même des blessures qui suit Qu'est-ce qui se passe avec ta fille? Ma fille...

6 octobre 2023, diagnostic, cancer du foie, hepatoblastome, stade 4. Elle a un an et demi? 15 mois. Puis il faut comprendre que moi, j'étais pas présent.

J'étais présent tout le long de la grossesse avec la mère, mais à partir du moment où ma fille est née, je me suis ramassé tout seul chez ma mère avec ma fille 2 2 3 3 je peux ce que n'est seulement un petit bébé bébé qui demande maman qui a besoin de maman et que j'ai chez papa j'étais dans le sous sol de la maison puis j'étais là même si c'est pas facile pour les pères de famille des deux premières années c'est quelque chose quelque chose ton enfant veut rien savoir de tout il veut juste maman j'étais là j'étais là pis les soirs qu'elle pleurait pis qu'elle était pas capable de dormir pis je chantais je la prenais dans

mes bras pis je chantais c'est mes minutes de boute à chanter pis à la berc, être là, puis dire, « Hey, papa, il est là. » Puis envoyer un finger à mon père, « Fuck off, moi, je serai jamais comme toi. » Attends, ça, c'est la claque que j'ai donnée. Puis il l'a encore, puis il a vu ma fille trois fois. Trois putains de fois. Dernière fois, c'est quand elle a failli mourir, puis that's it.

Quand tu as le diagnostic, quelques semaines avant le diagnostic de ma fille tu es faut comprendre 2023 était une grosse année pour moi j'ai voulu me lancer en entreprise je pensais ça allait être facile car de gérer de la drogue gérer la drogue non en tant que téléné je suis capable d'avoir ma drache à pas d'avoir n'importe quoi oui mais pour tout de suite tu dois comprendre ben ben ben des choses assez longs les business au fond tu manges des claques c'est la faute ce plan pourrait exactement le but c'est savoir sur le vin c'est ce qu'il faut de janvier 2023 à juillet 2000 juin 2023 j'étais en relation une fille qui rentre dans ma vie

je pensais fonder une famille avec pieds les six premiers mois de ma fille j'étais là pour ma fille qui quand il rentrait dans ma vie j'ai comme pitch et tout ce que je te fasse un enfant parfait moi commenté avec ma fille après son art par le temps av Juin 2023, je me pète la jambe en plein déménagement. Je pars d'une maison. J'avais une maison que mon beau-père me passait dans ce temps-là. Je vivais avec elle. Elle avait son appartement.

On décide de déménager ensemble. Moi, je dois vider la maison dans laquelle je suis. Je dois vider son appartement pour faire le ménage dans les deux places. Je travaillais en même temps dans un restaurant à déjeuner j'étais booké puis j'ai voulu déménager trop vite

je me casse la jambe en plein déménagement je l'ai vu tout de suite dans sa face ah non, je me ramasse à devoir m'occuper de lui je l'ai vu dans sa face correct, c'était beau c'était beau un gars en projet, ayant des projets.

C'est pas beau un gars en dépression. Mes projets commençaient à pogner. Je commençais prêt à manger. Je commençais à pogner. J'avais fait un menu, ça pognait. Je me pète la jambe, dépression. Trombé, dépressif. En plus, j'ai eu des problèmes d'alcool.

Un alcoolique, ça tombe facilement là-dedans. Buvait, buvait. J'avais ma fille chez moi, même pas capable de m'occuper de ma fille. J'ai la jambe cassée. Je saute sur ma jambe. Premièrement, il y avait tout plein d'animaux. Il y avait de la marde de chien partout, de la pisse de chien partout. C'était dégueulasse.

Elle m'a laissé vivre dans de la marde. Elle, de son côté de lit, c'était super beau. Il n'y avait jamais rien. Moi, de mon côté de lit, la marde la pisse partout. Mon linge puait la pisse. Elle, son linge était bien correct. Le mien puait.

C'était... C'était rough. Puis en plus, elle a voulu utiliser ça contre moi. J'ai la jambe pétée. J'ai des projets, ça me pète dans la face, ça me chie dans la pelle. Parce que madame, elle n'a pas ce qu'elle veut. Elle s'attendait à ce que je sois l'homme de la famille,

que je gêne tout. Puis là, elle s'est ramassée à devoir gérer mon rôle. Puis elle a réalisé bien assez vite qu'un homme, ça a un rôle. Puis quand la femme doit prendre cet homme, cet rôle-là, c'est une toute autre affaire. Je te reviens avec la question que je t'ai posée.

Il arrive quoi quand tu as le diagnostic de ta fille? En fait, le diagnostic de ma fille, pour finaliser ce point-là, mon ex s'est poussé avec le voisin en étant enceinte de mon deuxième enfant c'est là où est ce que je m'en ai excuse moi c'est là où est ce que je m'en ai le pci j'ai relu ton courrier la voie c'est carrément c'est vrai tout ça est arrivé plan donné à elle voisin est donc bien c'est beau il est chez pépi et pas le savoir exactement

le casque pouce avait l' enceinte de mon deuxième enfant. On réussit à le faire avorter. Moi et son père à elle. OK. Là, tu es allé vite. Cette fille-là, pendant cette période-là, elle est tombée enceinte. Oui, elle est tombée enceinte. Elle est enceinte de toi.

Oui. À moins que c'était ailleurs, je ne suis pas au courant, mais c'était à moi. Les probabilités font qu'il y a des chances que ce soit le crime. Si t'es capable de pousser avec le voisin, c'est pas la première fois que tu traverses l'autre bord de la clôture. Fait qu'elle fly avec le voisin.

Elle fly avec le voisin. Moi et son père et elle, on réussit à la convaincre de « tu te fais avorter, t'es pas en mesure de t'occuper d'un enfant ». En plus, j'étais déjà séparé de la mère de ma fille. J'avais déjà fait un enfant avec quelqu'un d'autre. Je ne suis pas une banque d'aspergne privée. Tu ne voulais pas...

Non, parce qu'en plus, cet enfant-là, je n'aurais pas été capable d'être là. Tu veux une famille. Je veux des enfants partout avec des mères différentes. Exactement. Je ne veux pas que mes enfants vivent le calvaire que mon père m'a fait vivre. Moi, c'était impossible. C'était ce qui allait arriver avec cet enfant-là.

Avant de revenir à la question que je t'ai posée, Moi, c'était impossible, puis c'était ce qui allait arriver avec cet enfant-là. Fait qu'avant de revenir à la question que je t'ai posée, là, à part avec le voisin, il se passe quoi? Moi et son père et elle ont réussi à la convaincre de se faire avorter. Puis, il y a peut-être deux à trois semaines entre l'avortement et le diagnostic du cancer à ma fille.

Diagnostic. J'étais déjà dans mes émotions. Il se passe quoi dans ces deux, trois semaines-là, justement? Je suis en dépression, mon chum. Je suis en dépression. En plus, elle, elle m'a fait arrêter. Les charges sont tombées parce qu'ils se sont rendus compte que c'était quand même du niaisage.

Elle m'a fait arrêter pour harcèlement. Alors que moi, j'essayais juste de prouver aux autres. Elle disait comme quoi c'était moi le fucké. Je la battais. Je n'ai jamais levé la main sur une femme. J'étais abusé sexuellement partais. J'ai jamais levé la main sur une femme. J'ai été abusé sexuellement par une femme. J'ai été levé par deux femmes. Tu penses-tu vraiment

que je vais lever la main sur une femme? Ma mère, c'est elle qui m'aurait tué. C'est elle. Oublie ça. Ma mère, ma grand-mère. Non. Ta respect pour ce que ta grand-mère a vécu. Oui, en plus

elle se pousse avec le voisin je pète ma coche c'est normal je les vois c'est le voisin normal que ça me met en crisse c'est le voisin elle se promène avec dans le quartier

elle se pousse avec le voisin elle est partie mais le voisin il est là Chris j'ai passé 8 moisin est parti, mais le voisin, il est là. J'ai passé huit mois les côtoyer tout le temps. Là, lui, je le croise. Chaque fois, je le croisais. J'avais envie.

Le bad boy, le batoyeur. J'avais envie de lui faire la face. Faire comprendre. Tu ne me connais pas, mon chum. Tu as réussi à garder le contrôle là-dessus. Parce que ma fille est tombée malade. Mais quand tu es en connais pas, mon chum. Tu as réussi à... Garder le contrôle là-dessus. Parce que ma fille est tombée malade. Mais quand tu es en dépression, puis que tu es alcoolique,

puis que ça ne va déjà pas bien, puis que ta blonde se pousse avec le voisin, j'imagine que la consommation augmente, la déprime augmente. Tu as le diagnostic de ta fille qui arrive, que tu es dans un état psychologique vraiment décaudisé.

Un gars qui a des gros antécédents de tentatives de suicide en plus. Tentatives de suicide, mais le suicide, la dernière tentative, quand je me suis réveillé. Mais le fait d'avoir, j'imagine, ta fille aussi, ça doit donner envie de rester en vie. J'ai parlé au bourron Dieu quand ça doit donner envie de rester en vie.

J'ai parlé au bourron Dieu quand j'ai dit agnostic. J'ai dit, tu me l'enlèves, mon esti, je me monte en haut, je m'en viens. On va se parler en tant que comme. Tu veux me faire chier? Enlève-moi ma fille. Ça s'est calmé. Ça s'est calmé parce que ma fille est tombée malade et j'ai perdu un autre de mes chums

dans un accident de char. Lui, c'est un suicide. C'est un suicide. Il était à bout. Ma fille tombe malade. Lui'ai perdu un autre de mes chums dans un accident de char. Lui, c'était un suicide. C'était un suicide, il était à bout. Fait que, ma fille tombe malade, lui, il meurt. Quand lui, il est mort, je m'en souviens, je retournais à Victor, tout s'est passé à Sherbrooke, fait que j'étais assis au chemin du retour. J'ai dit, lève-moi ma fille.

Tu vas voir. Mon frère aussi, il a dit à mon enfant, enlève-moi là, tu vas voir. On va arriver entre frères, puis on va se prendre le barbu. C'est correct, tu veux me faire chier, c'est correct. Mais relax mon chum. Mais ça fait, tu sais, des fois c'est des conversations

qu'on a dans notre tête, tu sais, qui font du bien. Ça m'a fait du bien. Ça a calmé en tout cas. Mais tu réagis, tu sais, je veux dire, il se passe quoi, tu sais, je veux dire, il se passe quoi? Est-ce que tu arrives à le gérer? Cette nouvelle-là, tu arrives-tu à la gérer?

Ça a été rough, mais je l'ai senti près de moi. Je l'ai senti près de moi, je le sens encore près de moi. En fait, je l'ai senti tout près de moi. Dès un moment, je suis quelqu'un des motifs spirituels, la spiritualité m'a beaucoup aidé. C'est un niveau-là, j'ai des croy spirituels. La spiritualité m'a beaucoup aidé à ce niveau-là.

J'ai des croyances. C'est parfait et je respecte ça. C'est ça. Chacun a ses croyances. Chacun a ses trucs. Que ce soit Bouddha, Allah, une langue postigue à moi. Si il y a quelque chose qui t'aide à t'accrocher, c'est parfait. Je n'ai aucun jugement là-dessus. Je suis un anti-propagande.

Impose pas tes croyances aux autres, mais tes croyances, ils t'aident, man. J'ai 100% de respect pour ça. Stade 4, normalement, quand on entend Stade 4, c'est final, en général. En plus, c'est un des cancers

les plus rares et les plus malsains chez les enfants. Je me souviens quand on a été trans... C'est normal, il n'y avait pas les résultats, mais il nous tenait loin de ça. Moi, je l'ai catché assez vite. Je l'ai catché assez vite.

Je revenais de ma session de studio, je rentre chez maman, je vois ma fille, elle ne file pas, toi tu ne files pas. Non. Je me suis mis à genoux, je l'ai regardé, j'ai dit, tu viens voir papa. Descendu des cuisses à maman, elle est venue me voir, j'ai fait un câlin, j'ai dit, t'inquiète, paille est là, tout va bien aller. Trois heures plus tard, je la montre, transfert à Sherbrooke, j'arrive à Sherbrooke, je regarde le docteur,

j'ai dit, là tu vas me dire, c'est quoi qui se passe avec ma fille? Tu vas me le dire. Parce que je la trouve pas drôle. Puis là, c'est là, pouf, ça tombe. J'ai demandé, y a-tu des chances qu'elle soit enceinte? Aujourd'hui, j'en ai conscience, mais sur le coup, j'en ai pas eu conscience. C'est-à-dire un jour à la fois.

Puis après ça, c'est là que j'ai su, l'hépatoblastome, c'est un des cancers vraiment malins. T'es-tu là pendant toutes les opérations, les traitements, t'es-tu là? On m'a torsé de l'hôpital. On m'a torsé de l'hôpital à cause de mon passé de bad boy. Le grand-père maternel, il avait pas besoin de moi. Comme on m'a déjà

dit, on a pas besoin de toi. Moi, j'ai toujours voulu être présent dans la vie de ma fille, mais depuis le début, on me considère comme la petite goutte. La mère de ma fille a déjà eu le culot à l'hôpital de me dire que c'est moi qui l'a forcé à mettre mon nom. Alors que c'est fuck all vrai. C'est elle qui voulait pas voir le nom de son père son père à elle m'a

mené la vie dure il y a 50 ans le petit chris il y a 50 ans j'en ai 25 tu oses me faire chier de même excuse tu oses me faire chier de même voyons donc j'ai ma fille qui est sur le point de mourir tu me tasse l'hôpital parce que tu n'es pas capable de me sentir. C'est ton esti de problème, pas le mien. Moi, je me force à te sentir. Puis là, man, j'ai été tassé aussi. Il y a eu des collectes de fonds. À Vito, il y a eu Max Poutine, un don.

C'est un restaurant qui nous a aidés à récolter de l'argent à l'achat d'une poutine. Tu avais tant de dons. Puis mon nom, il n'a même pas été nommé. C'est que des photos de ma fille avec sa mère et de sa famille à elle. Moi, ma famille n'a jamais apparu nulle part. Il a fallu que je me tente, que je mette mon pied à terre

et que je dise, hey, j'existe moi aussi. J'existe moi aussi. Je suis là, puis je veux être là. Ouais, ouais. Peu importe ce qu'on dit sur moi, ma fille m'a sauvé. Mon frère me le disait. Ta fille t'a sauvé.

Oui, elle m'a sauvé. Une maudite chance. Lui, c'est un contrôlant. Il faut que ça marche à sa façon. Il faut qu'il le contrôle sur tout. J'ai été traité comme un petit chien de poche pendant deux ans de temps. Ma famille et mes amis m'avertissaient de ce qu'elle faisait. Moi, je la défendais. Pourquoi?

Parce que j'ai la sécurité de ma fille sur mes épaules. J'ai la sécurité de la mère à ma fille aussi. Moi, c'est dingue que je vois ça. Elle m'a donné le plus beau cadeau au monde. Je dois m'assurer que les deux soient en sécurité et en santé, elle me bitchait dans mon dos j'ai vécu de l'aliénation parentale pis ça je m'en suis rendu compte quand l'histoire

a éclaté l'aliénation parentale, c'est pas normal mon premier papa je l'ai eu il y a même pas deux mois deux ans de ta fille ma fille est passée sous la table d'opération. Puis, pour finir un petit peu,

Max Poutine, un don, nous ont donné deux chèques. Un de 15 000 à un, l'autre 15 000 à l'autre. La mère de ma fille, son regard voulait tout dire. Elle a pris son chèque de 15 000. Moi, j'ai dû splitter mon chèque de 15 000 en deux. Son père, à elle, a pris le contrôle de l'argent qui a été donné pour l'avenir à ma fille mais c'est parce qu'on a notre besoin de l'eau de besoin de l'on est à côté par dessus la tête les deux on n'est

plus capable de travailler ma fille a le droit d'avoir un toit ma fille a le droit d'avoir un toit ma fille a droit d'avoir un toit chez son père a le droit d'avoir un toit chez sa mère deux places moi j'étais tassé des fondations puis eux se sont mis de l'argent dans les poches puis ils ont même il y a eu le gros fond de mine qui a été créé puis moi je me ferme pendant six mois de temps, je me disais, il arrive quoi avec cet argent-là? Qu'est-ce qui arrive avec cet argent-là? Puis, ah, c'est bloqué dans un compte. C'est bloqué dans le compte de la fille qui a créé. C'est eux qui ont voulu se mettre l'argent dans les poches puis ils ont été dire que c'est elle qui avait volé.

Parce que moi, à un moment donné, quand j'ai décidé de faire, hé, c'est assez, il est où l'argent de ma fille? Puis que je suis allé chercher, je me suis même ramassé dans le journal et depuis mon c'est ce que c'est dire avec le passé que j'ai dit comme quoi que j'étais voir la police pour leur dire comme quoi que je sais fait voler je m'en calisse mois du street cred whatever mais c'est ma la main de ma fille qui est de ce. Moi, pour la protéger, j'ai mis ça sur mon dos. Pourquoi? Parce que je la protège. Paf! La fille qui avait parti de gros fond de mie,

elle m'envoie des screenshots, des preuves. Ils se sont mis la moitié de l'argent dans les poches. Moi, mon laissement d'été, j'avais deux appartements parce que j'étais en transfert. J'ai des crochets de vitaux. J'ai fait le stassé. Je m'en vais à Asbestos.

Je voulais la paix. Puis là, je l'ai. Le man me ramasse pendant un mois à avoir deux appartements à 900$ chaque. Ça fait 1800$. Puis eux, ils m'ont laissé. Au lieu de me le dire, au lieu de m'en parler ou whatever,

ils m'ont laissé m'endetter. Comment va ta fille? Elle va super bien. Super bien. Elle s'en est sortie. à lui sa grève de foi tout serait maintenant derrière nous je me recherche la garde 50 50 parce que le fait deux ans comme dit fait si tu vas l'avoir fait ça tu vas l'avoir fait si en donner quand C'est moi l'homme de la famille. Vous m'écoutez. J'ai des droits. On m'a déjà rentré dans la tête que je n'étais pas le tuteur légal de ma fille. C'est mon avocate qui m'a dit

t'es le tuteur légal de ta fille toi aussi. Ils ont pris des décisions sans même m'appeler. J'ai tout le long des médicaments, du processus, on ne m'a jamais appelé pour me demander mon avis là-dessus. Si on m'appelait pour me dire ce qui se passait, quand j'ai su que j'aurais pu

demander à ce que... Si on m'appelle, ça va être l'une des choses que je vais demander à mon avocate lors de la négociation, de faire, à partir de maintenant, papa, papa doit,

tout doit passer par papa. J'ai le droit d'autorité. J'ai autant de droits qu'elle, qu'à la main de ma fille. Même si j'ai un passé, même si j'ai un background, une maudite chance que j'ai ma fille. Dieu sait où est-ce que je serai. Tu la vois-tu régulièrement quand même?

J'ai passé trois mois et demi sans la voir. Elle a passé sa tête d'opération au mois de février. Ça a été la dernière fois que je l'ai vue. Pendant trois mois et demi sans voir ma fille, parce que j'ai découvert la vérité. Puis eux, pour que je garde le silence, moi je suis un impulsif agressif, je pète ma coche.

Puis en plus, selon moi, dans ma tête, j'avais des comptes à rendre à ceux qui ont donné de l'argent. Pour éviter qu'eux soient blasphémés ou peu importe, de m'en retirer ma fille, ce n'est pas juste moi qui ai souffert. De l'en retirer légalement? Illégalement.

Sans l'accord de personne. J'ai eu une nouvelle. J'étais en crise. J'avais de la colère, de la tristesse. Je me souviens comme si c'était hier d'écouter. Moi, j'écoute de la musique. J'écoute de la musique, pleure, me saoule la face. Il était chanceux en tabarouette, lui.

Le grand-père, comme coquet. J'ai eu le contrôle sur mes émotions que je l'ai aujourd'hui. J'ai eu envie en tabarouette de me pointer dans sa face. Je lui disais, viens t'amènes. On va régler nos histoires. Je n'ai eu envie en tabarouette de me pointer dans sa face plus de 10 et amène et on va régler nos histoires j'étais jamais rien fait en plus de consommer traite je peux tabitch l'eau comment on a repris tranquillement pas vite une fin de semaine sur deux j'ai eu mon premier papa dans ma faite une première fin de semaine c'est le

ticket j'ai catché ma fille s'ennuyer de moi. Ma fille elle-même. Je la regarde à ma fille. Je ne te montrerai rien des photos, des vidéos. On est comme ça. On est comme ça. Je l'attaque. C'est fou. C'est tellement un beau sourire. J'aime ça de voir ça.

C'est ma fille. C'est mon petit trésor. J'ai failli perdre ma fille. J'ai failli perdre mon souffle. Tu, étant donné que ta fille a eu une greffe, est hypothéqué à vie, médicaments, jusqu'à la fin de ses jours. On a transformé une maladie incontrôlable

par une maladie contrôlable. Puis, est-ce qu'il y a des risques, des risques de, pas récidive, mais est-ce que, est-ce que c'est au moins récidive? De rechute, excuse-moi, c'est ça. Le mot récidive vient aussi souvent dans la vie. C'est normal.

De rechute, es-tu élevé? Il est là, il est présent, mais il y a un protocole à suivre. Chaque année, je m'admets, il y en a des tests. Oui, c'est à chaque semaine, à chaque deux semaines. Elle a une dizaine de médicaments à suivre. Chaque année, je m'en souviens. C'est à chaque semaine, à chaque deux semaines. Elle a une dizaine de médicaments à prendre. Elle a des choses qu'elle n'a pas mangées, qu'elle n'a pas boites.

Elle a un protocole. On a un protocole à suivre. Puis, je me lève le matin à 7h30. Je lui donne des médicaments à 8h, des médicaments à midi, des médicaments à 5h,

des médicaments à 8h quand elle se couche. Elle a 25 couche 25 ans 25 ans de voir donner tu sais ta vie aujourd'hui ressemble à quoi? ta vie aujourd'hui? je commence à guérir

on est lundi, demain c'est mardi c'est quoi ton quotidien? je recommence à travailler je suis parti dans le coin j'habite à Asbestos, mais pour vraiment limiter les contacts, que le monde me reconnaisse, je travaille à Sherbrooke. Je fais un voyage matin et soir.

J'ai ma copine qui vient de Coaticook. Je suis en train de recréer quelque chose de beau. Ma copine a deux filles. On se ramasse avec trois enfants à gérer. Je suis chanceux de l'avoir ma copine c'est récent, ça s'est fait au mois de juillet elle est là pour moi

elle a même pas hésité quand elle a su que je m'en venais elle a dit je m'en viens ça va m'éviter de devoir répéter elle va connaître ton histoire au complet comme j'ai dit, soit tu restes, soit tu pars penses-tu que c'est la famille que tu as toujours voulu avoir tu vas pouvoir bâtir ça, tu te sens-tu prêt à bâtir ça?

Je suis entouré de filles. J'ai grandi avec deux mères. Des filles partout. Est-ce que tu es prêt à ça? Je suis rendu là. Je vais leur faire la plus belle des vies à ma fille et à mes futurs enfants, à ma future femme. Je suis vieux jeu.

J'ai une belle vision de l'amour. C'est assez perdu avec le temps, mais j'aimerais ça au moins le vivre moi. La consommation? Puis de consommation. J'ai eu une rechute quand ma fille est tombée malade la soirée. La journée, on est rentrés là le matin, puis on est

sortis là le soir. Moi, le soir, j'ai rechuté. J'ai rechuté pendant un mois, un mois et demi. Après ça, depuis ce temps-là, j'ai eu une autre petite rechute au début de l et demi. Après ça, depuis ce temps-là, j'ai eu une autre petite rushute au début de l'été. Après ça, j'essaie de me tenir loin. Rushute au niveau de l'alcool? Non, alcool toujours présent. Je me dis, je bois ma bière, ça me relaxe.

Tu es capable? Tu gères sur l'alcool? Je me gère, oui. Est-ce que tu as encore un problème d'alcool? Le problème est encore là, mais au moins, c'est déjà moins peu que ce que ça a été. Ce n'est plus une nécessité. C'est une envie.

Je le mérite. As-tu pensé sortir de ta vie? À 100%? Il faudrait peut-être. Une chose qu'on ne peut pas enlever de ma vie, c'est le boss, c'est le pote. J'entendais en plus en parler, peut-être à un moment donné, je n'aurais pas le choix

parce que je ne veux pas le pote, il crie de l'anxiété pis toi j'ai cru comprendre que t'as arrêté ça à cause de ça je suis honnête je suis très franc pis je le dis devant la caméra ça me manque énormément le

le wig de le pot le cannabis me manque j'adorais ça. J'en ai fumé comme un hostie de cochon. Sauf que c'est ça, il y a plusieurs choses qui ont fait, les autres choses que j'ai prises, ont fait qu'aujourd'hui, l'état second

n'est plus pour moi. L'alcool, j'y arrive plus en état second parce que ça me rend agressif. Moi, je n'ai pas besoin de ça. Ma femme et mes enfants ont pas besoin de ça dans leur vie. Mais je suis capable de prendre... Je me suis tapé un bon soupeau au resto hier.

Je suis capable de prendre une bière. Mais c'est ça, j'en prends une, j'en prends deux. Mais je me rends pas en état second. Puis malheureusement, le cannabis génère de l'anxiété et pour moi, c'est explosif l'anxiété. J moi c'est explosif l'anxiété que le j'aimerais être capable de jouer au playstation mon gars dégommé des putes dans le gta je n'aurai ce que c'est pas l'anxiété que ça crie maudit que tu es ben là dessus c'est pas c'est pas une glorification

dans une validation c'est surtout pas pour les jeunes parce que moi j'ai commencé justement fumé jeunes puis c'est probablement pour ça que je fais de l'anxiété quand j'en fume aujourd'hui. Compliqué, quand tu touches à du pot, automatiquement, les autres options arrivent plus vite. Souvent, c'est ça. Ce n'est pas tout le monde qui a l'ascension de la drogue, comme on appelle, mais ça a été mon cas, ça a été ton cas,

ça a été le cas de malheureusement beaucoup trop de gens. De toute façon, j'ai 43 ans, je me dis, est-ce que je fumais, puis ce qui se fait aujourd'hui, ah, ben mec! C'est un peu l'image que quand moi, tu vas me dire, est-ce que je fumais? Puis ce qui se fait aujourd'hui, ah, barbe mère! Ah oui, c'est un peu l'image que quand moi, j'étais jeune, puis les bonhommes qui nous disaient dans les années 70, nous autres, c'était clean, c'était naturel.

Dans mon temps, c'était quasiment plus naturel. Aujourd'hui, il mène des affaires. Si le weed, c'est supposé être vert, le weed, c'est tellement givré que ton weed est rendu blanc. Ça fait même plus de différence entre du moche et du weed, ils ont quasiment la même couleur qu'Alys. Non, mais tu sais, c'est de dire, des fois, le fait d'avoir des problèmes de colère, d'agressivité, même si tu arrives à les gérer,

l'alcool n'est pas toujours, puis des fois, c'est... Il faut que j'aille bien pour les gérer parce que quand je ne vais pas bien, c'est là que je suis plus à risque d'imploser ou d'exploser. Je ne suis pas là pour te donner des conseils, mais pour moi, l'alcool est quelque chose qui n'est pas positif dans mon niveau familial. J'ai grandi dans de l'alcool.

C'est tellement, personnellement, une des pires drogues qui peut exister. Comme toi, tu as des antécédents. Je te dis, peut-être, je vais peut-être semer une petite guérène en tout. – Ça fait longtemps qu'elle se met, c'est juste moi qui... – Ah, non, je comprends, mais, tu sais, je pense que c'est une petite fille qui mérite un père solide sur ses deux pieds.

– Solide là aussi, tu sais. Ça prend un esprit, un esprit sain, un esprit clair pour gérer ça, une petite fille. Puis, je te le souhaite pas. Puis écoute, c'est 0-0-0-0. Mais tu sais, si tu reviens à une épreuve

dure comme celle-là, puis que tu es un gars « grounded », qui a le cerveau clair, tandis que si tu es dans le « des fois, un peu », puis que tu... il t'es dans le des fois un peu pis tu t'arrives une grosse situation grave la rechute va être beaucoup plus facile

que si t'es grandé pis que ça fait longtemps que tu fais hey j'suis assez fort j'suis assez fort pour pas avoir ma béquille peut-être pour l'instant je commence à relaxer t'as 25 t'es encore jeune t'as du temps

tu viens d'embarquer ton train c'est rail Tu as 25, tu es encore jeune. J'appréhende des années. Tu as du temps. Tu viens d'embarquer ton train C-Rail. Prends le temps que tu as besoin. De toute façon, quand tu fais quelque chose, il faut le faire pour soi, il ne faut pas le faire pour les autres. En gros, ce qui m'a forcé à le faire pour moi, c'est ma fille. L'arrivée de ma fille. Si je fais ça pour moi, ma fille en bénéficie à 110 000 %

ou whatever. J'ai des projets. J'ai des projets de cuisine, de rap, de vêtements. Moins plus tard, je sais où je vais finir. C'est clair et net que ma fille le mérite. Garde tes rêves,

parce qu'un gars qui n'a pas de rêve, quelquun gars qui n'a pas de rêve, gars ou fille, quelqu'un qui n'a pas de rêve, qui n'a pas de but, est-ce que tu vas les atteindre? Je te le souhaite. Mais t'es mieux de te fixer des rêves inatteignables pour essayer de les atteindre que de te fixer des rêves

facilement atteignables et de se tarler. C'est ce que je dis, je pense que... Mais comme on m'a déjà dit, c'est... Tes rêves te déjà dit c'est des rêves de sauveur mais rave me sauve c'est que sans une série pas envie d'avancer pour la wii c'est important je pense que ta fille de mérite et tu mérites ta fille mon chum sam désolé la main tout rien mon chum et pas trop baisse merci ça fait le nu ton partage. On va souhaiter le meilleur pour ton avenir. On va souhaiter

à ta petite-fille une santé, une vie saine. Puis on va te souhaiter, man, on va te souhaiter une famille, on va te souhaiter une vie tranquille. On va te souhaiter une belle relation avec ton frère. On va te souhaiter une belle relation, peut-être, avec ton père.

On va te souhaiter peut-être des conversations un peu plus deep avec ta mère. On va te souhaiter une belle relation, peut-être avec ton père. On va souhaiter peut-être des conversations un peu plus deep avec ta mère. On va souhaiter peut-être que ton autre petit frère te fasse signe de vie. J'espère ça. C'est ce que j'espère le plus. J'ai un souvenir de lui, c'est quand je le tenais dans mes bras quand j'étais petit.

C'est comme si on m'avait arraché une partie de moi. Mon frère, pour te le confirmer, c'est quand même un bon grand frère, malgré mes défauts, malgré les... T'as un bon fond, t'as un bon cœur, on le sent. Je suis là pour tout le monde. Merci Sam. Ça fait plaisir man.

Au parloir.我帮了忙 Thank you.