Au Parloir - Épisode #69 - LIVE - Équitem
Episode Date: December 15, 2024Dans cet épisode en LIVE, je suis à l'usine ÉQUITEM qui prône la réinsertion sociale, je reçois Elroy ayant eu une enfance difficile se retrouve dans la violence conjugale & la dépendance a...ffective, ainsi qu'Annie qui travaille chez Équitem faisant vivre la mission à chaque jour! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Salut tout le monde, ici Cédric Bergeron, bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Au Parloir.
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Pour moi, ça fait toute une différence.
Il y a mon site Internet, le www.cedricbergeron.com
où tout par rapport au podcast,
les chandails du podcast sont là.
Et il y a aussi tout ce qui est enclin
avec ma carrière d'humoriste aussi,
les billets, tout ça, les dates de spectacle,
tout se retrouve sur ce site-là.
Mes réseaux sociaux, tout ça, tout est là.
Là, vous voyez, aujourd'hui, on n'est pas dans les studios,
des studios, bien entendu, comme d'habitude.
Je suis à Jonquière, dans l'usine de Iquitem.
Là, on va en parler pendant le podcast.
C'est quoi Iquitem?
C'est une ressource qui aide la réinsertion sociale. Ici, ils ont une usine. On va tout vous expliquer ça pendant le podcast. C'est quoi Equitem? C'est une ressource qui aide la réinsertion sociale.
Ici, ils ont une usine.
On va tous vous expliquer ça pendant le podcast.
C'est vraiment, vraiment intéressant.
Mais je voulais aussi parler avec quelqu'un
qui a déjà eu l'aide d'Equitem.
Puis c'est Elroy Smith qu'on va recevoir,
entre autres, pendant le podcast,
parce qu'on a deux invités pendant l'épisode.
Donc, Elroy, un sujet qu'on a déjà abordé au podcast sur
la violence conjugale.
C'est suite à
une enfance difficile, beaucoup
de violence. C'est quelqu'un qui est devenu...
Écoute,
il a fait ça,
ce qu'il a connu dans sa vie.
C'est devenu un dépendant affectif.
Ça lui a causé plusieurs problèmes
avec la justice, entre autres.
Et on va recevoir aussi Annie Doyon.
Annie qui travaille justement chez Iquitem.
C'est elle qui m'a approché
et qui est venue nous expliquer plein de choses
sur la réinsertion, entre autres ce que Iquitem fait.
Donc, c'est ça.
Encore une fois, je vous le dis toujours,
je n'endosse pas nécessairement les gestes,
les idéologies, les termes utilisés par mes invités,
mais je suis une personne qui prône la liberté d'expression.
J'aime les gens francs qui parlent avec leur cœur.
Bienvenue au Parloir.
Le podcast est une présentation de Play Numbers Game.
Play Numbers Game, c'est quoi?
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ils t'en donnent directement. Je te dis, ils font des cadeaux.
Il y a une chose super importante,
c'est fait pour s'amuser.
Le jeu doit rester un jeu.
Play Numbers Game.
Monsieur Elroy.
Salut.
Ça va, mon chum?
Ça va bien, toi?
Yes.
First, merci d'être là.
Merci à toi.
Elroy, on va aller... Tu m'as dit en plus que tu étais un auditeur du podcast.
Tu sais comment on part.
On part de l'enfance, on part aujourd'hui.
Ça va être un sujet pas facile. On va le dire. En même façon que je l'ai dit dans mon intro. On va parler de violence conjugale aujourd'hui.
Oui.
Un truc qui part de loin, qui a malheureusement été même en escalade.
Oui. Puis, t'es un gars qui a fait beaucoup de chemin aussi. On est chez Equitem aujourd'hui. T'as jamais été dans l'usine d'Equitem,
mais Equitem a fait partie de ta vie.
Oui, vraiment.
Par obligation, en plus.
C'est ça que tu me contais tantôt.
Oui, par obligation.
J'étais avec Equitem pendant un an, en fait.
Par obligation des erreurs du passé, en fait.
Ça fait que ça m'a juste amené
où je suis rendu aujourd'hui.
Ça t'a aidé?
Ça m'a aidé.
Ça m'a juste ouvert les portes.
Je remercie énormément mon intervenante
pour son écoute.
On va revenir.
Comme dans tous mes podcasts, on part du début.
Enfance, tu viens de quel coin?
Quel genre de famille? En fait, je viens de Blanc-Sablon.
Blanc-Sablon,
c'est sa
basse-côte nord.
Une population peut-être 1500 personnes,
tes parents,
pas beaucoup d'argent,
avec un frère
puis une soeur.
Plus jeune, plus vieux?
Mon frère, il est plus jeune, ma soeur est plus vieille.
Ma soeur, elle vient pas
de mon père, en fait.
OK.
On a appris ça quand on avait peut-être
10-11 ans, à peu près.
Fait qu'on a quand même
assez mal pris ça parce que, tu sais,
on ne savait pas pendant tout, tu sais, c'est quoi ça?
Je suis ton frère, mais je ne suis pas ton père.
En tout cas, bref, fait que c'est ça.
Ça vient fucker un peu une enfance.
Ça vient fucker un peu une enfance.
Puis, tu sais, là, je te dirais,
mon enfance était basée vraiment sur la violence à côté.
Quand je te dirais, il n'y a pas une journée.
La violence parentale envers l'enfant?
Envers l'enfant, envers ma mère.
C'était rough.
Ton père, c'était-tu quelqu'un qui te consommait?
En fait, il prenait son petit 5 étoiles.
Je ne sais pas si vous vous en rappelez,
mais c'était une petite bouteille brun
avec une petite corde.
En tout cas, bref, il prenait ça assez régulièrement.
Je te dirais qu'il n'avait pas besoin de ça, mon père,
pour être violent
sans rentrer dans les détails
quand on parle de violence
on parle vraiment de violence physique
ah oui vraiment
en fait c'est que j'ai deux ancêtres fractures dans le cou
qui viennent de là
qui viennent de là
on va pas trop rentrer dans les détails
je vois que c'est correct
je respecte ça.
C'est quelque chose que tu as vécu toute ta jeunesse?
Toute ma jeunesse, je te dirais
jusqu'à l'âge de 14 ans.
À un moment donné,
j'ai dit que c'était assez.
Je m'en rappelle,
moi, j'étais un sportif.
Il y a beaucoup de tes podcasts
qui sont garachés dans la boisson,
dans la drogue,
mais moi, c'est plus dans le sport.
Ce qui est quasiment
une meilleure échappatoire.
Oui, c'est ça.
J'ai passé énormément de temps
en dehors de la maison.
Aussitôt que je rentrais dans la maison,
c'était lourd.
Je me rappelle un moment donné,
j'arrivais du volet, puis j'arrivais chez nous.
Je monte les marches, je m'assois sur la chaise.
La chicane est poignée chez nous.
Mon père, il ne savait pas ce qu'il faisait.
La guerre a été prise.
Il a pris un panier à linge,
excuse l'expression, il l'a collé sur le bas.
Il voyait tellement noir,
il a pensé que c'était moi qui l'avais crissé en bas.
Il m'a suivi jusqu'en bas,
puis il m'avait battu.
Pour aucune raison, t'étais même pas là.
C'est ça.
Il m'a tellement battu, c'est qu'à un moment donné,
je sais pas si vous vous en rappelez,
ceux-là qui sont plus vieux un peu,
il y avait des boîtes catonnées où on mettait d'autres balayeuses dedans.
Il m'a tellement vergé, j'ai volé,
puis bon, il m'a ouvert tout le dos au complet.
Il s'est emmené et m'a revergé encore.
Jusqu'à ce qu'il arrête.
Il a vu du sang. Il est arrêté.
Qu'est-ce qu'il a fait qu'à 14 ans?
Quand tu as dit tantôt, tu nous avais dit à 14 ans,
tu parlais du concept sportif.
Qu'est-ce qui a mis fin à ça?
En fait,
dans ce temps-là, j'avais 14 ans. J'avais un peu à ça en fait c'est que dans ce temps-là j'avais 14 ans
j'avais un petit bench en bas
j'avais
un truc
en spring
on avait un spring
on se prenait tout pour un coke
c'est ça
c'est ma soeur qui m'a rappelé ça
cet hiver quand j'étais chez eux
c'est que mon père est venu dans ma chambre
il m'avait battu
puis j'ai sorti de la chambre avec ça
puis il a dit c'est assez
puis je m'en allais
je m'en allais le tuer
c'était assez
c'est là que ma soeur a lâché un cri
parce que lui il s'en allait dans le passard
puis je m'en allais le tuer
c'était assez
puis c'est ça puis à partir de ce jour-là à lâcher un cri. Parce que lui, il s'en allait dans le passard et je m'en allais le tuer. C'était assez.
Puis c'est ça.
Puis à partir de ce jour-là,
je te dirais, ça a changé.
Parce que là, il a commencé à comprendre que je n'étais plus un jeune enfant.
Tu sais, quand tu te couches le soir
et que ton père, il pèse 240,
ta mère,
elle pèse peut-être tant à l'île.
Ta mère, elle va se coucher à côté de toi,
pis ton père,
il est à côté d'elle,
pis il est à l'avance, à côté de toi,
pis il est à l'avance, d'à côté d'elle, puis elle avance à côté de toi. Puis elle avance.
Puis à un moment donné, je me suis levé,
j'ai pris mes culottes.
J'avais 12 ans.
J'ai dit, va t'en, Christiane.
Il m'a dit, couche-toi,
parce que tu vas mourir la même colistère
que ta mère.
Fait que c'est ça.
Est-ce que
ta mère a fini par le quitter?
as-tu pu?
ouais, en fait ma mère
elle a quitté parce que
elle a eu
c'est correct
il y avait une genre de carnaval
chez nous, puis ma mère
elle a vendu tellement de billets
parce que si tu vendais des billets
plus que tu vendais de billets tu deven. Parce que si tu vendais des billets,
plus que tu vendais de billets,
tu devenais reine.
Si tu devenais reine,
tu avais un voyage payé à l'extérieur
avec qui tu veux aller.
Ma mère a devenu reine.
Pour avoir ce voyage-là?
Pour avoir ce voyage-là.
Je t'en donne un.
Pour avoir ce voyage-là. Mais ce voyage-là. Pour avoir ce voyage-là. Je t'en donne un. Merci. Pour avoir ce voyage-là.
Mais ce voyage-là,
il a sauvé la vie.
Parce qu'il est parti avec ma soeur.
Puis elle a jamais revenu.
Puis elle est partie de ce monde.
Ma mère,
dans mon village
c'était la première femme
qui quittait un mari
puis quand ma mère a décidé de partir
ça a fait boule de neige
toutes les femmes qui vivaient avec l'abus
tout ça
ça a fait boule de neige
puis ma mère c'est une reine pour moi vivait avec l'abus. Tout ça, ça fait de boule de neige.
Puis ma mère,
c'est une reine pour moi parce qu'elle a aidé plein d'autres
femmes dans mon village.
À partir de maintenant,
si elle est capable de le faire,
on est tous capables de le faire.
T'es comme une pionnière.
Je suis une pionnière.
Vraiment.
Puis son force de caractère...
Ça prendra vu quelque chose de même. T'as pas le choix d'avoir une force de caractère... Chris, après avoir vu quelque chose de même,
t'as pas le choix d'avoir ta force de caractère.
J'ai compté
un petit bout.
Quand tu vois ton père,
à Saint-Jean-Baptiste, partir en arrière
de l'école avec son 12,
il dit que j'en ai fini avec la vie.
J'ai dit, oui, mais vas-y, man.
Fais-nous un cadeau, Chris.
T'ébarrasses tout ça de ta vie.
Mais la fois, c'est qu'avec du recul,
j'ai tout compris.
C'était de la manipulation, 100 %.
Oui, c'était de la manipulation,
mais la fois, c'était au-dedans de ça.
Mon père, il était élevé comme ça.
Ma grand-mère, elle mesurait 4,11.
Elle était handicapée.
Mon grand-père, il était beau bonhomme.
Il était un perle.
Mais ma grand-mère avait tellement de confiancemère n'avait pas de confiance en elle.
Ma grand-mère
battait tout le monde.
Mon père mesurait 6 pieds.
Ma grand-mère, quand elle était 11,
elle le battait avec une corde.
C'était incroyable.
C'est un cycle qui se répète.
Quand ta mère est partie avec ta soeur,
étais-tu encore là?
Oui.
Fait que toi, tu t'es retrouvé tout seul avec ton père?
Bien, en fait, j'ai un petit frère en plus.
Oui, c'est ça.
Mais mon frère, tu sais, moi, je suis le deuxième dans la famille, en fait.
Ma soeur, comme je t'ai dit tantôt...
Plus bien, qui n'est pas sa fille, en fait.
Qui n'est pas sa fille, mais ma soeur en a mangé des...
Bien, c'est ça, je m'en allais aussi te demander
si c'était pas réservé à toi puis ta mère, là.
Non, c'était réservé. Je te te dirais ma soeur en a eu un peu
mon frère en a eu un peu
mais I'm the target
parce que moi je suis deuxième
puis moi je tiens tête à toi
puis c'est ça
t'es-tu un peu dans le minding que si il me bûche dessus
moi il vaut moins bûcher ses autres
t'as tout compris
c'est drôle parce que ses autres. T'as tout compris. T'as tout compris parce que...
C'est drôle parce que tantôt, tu m'as parlé
du syndrome de sauveur.
Fait que t'avais déjà ça en toi à cette époque-là.
En fait, tu sais, là,
il y a une année qu'un de mes oncles
est resté en Alberta et il voulait partir avec moi
parce qu'il savait ce que je vivais.
Puis mon père a dit, jamais de la vie.
Il va laisser mon fils partir.
Puis ma mère a dit, non plus.
Parce que je sais pourquoi.
Ma mère, elle voulait pas que je parte.
Parce qu'elle voulait que je la protège.
Il y a une année que mes parents
étaient partis pour des nours une semaine de temps
puis je les restais.
C'est deux personnages.
Prends ton temps, man.
Ouais.
Mes parents étaient partis une semaine
à l'émancipation, puis je restais
une semaine avec ma tante
puis mon oncle.
Puis j'ai vu c'était quoi?
Une vraie famille.
Une vraie famille.
Mon oncle, il dit à ma tante,
ton nez est probablement plus gros que la mienne.
Ça riait.
Mes parents, en revenant du voyage, c'est que ton nez est pas mal plus gros que la mienne ça riait mes parents
en revenant du voyage
le voyage se faisait à bateau
puis le soir
quand j'ai vu le bateau passer
j'ai dit mon voyage
il se termine ici moi aussi
c'est comme genre ta plus belle semaine
d'enfance
mon voyage se termis à soir.
Tu vois le bateau passer
plein de lumière, de la lune,
toute la guêpe.
Ma semaine, mon rêve,
ta sérénité se termine là.
C'est terminé là.
Je m'en rappelle, il est venu me chercher.
J'ai descendu chez nous,
c'était à côté.
J'ai dit à ma mère,
« Je peux-tu appeler ma tante?
Viens me chercher, s'il te plaît.
Je suis juste allé coucher chez vous une dernière soirée. »
Non, non, non, elle a inventé plein d'histoires.
Puis la dernière fois que j'ai appelé,
elle a dit à ma mère,
« Prie-moi ta mère. »
Elle a dit à ma mère, « Si je vais chercher le roi,
il va rester avec nous autres
pour le rester dans sa vie. » Ma mère a dit si je vais chercher le roi, il va rester avec nous autres pour le restant de sa vie.
Ma mère a dit non. Parce qu'elle savait que ça allait prendre quelqu'un pour la protéger.
Puis c'était moi.
Un rôle un peu pesant pour un enfant.
Un enfant de 14 ans, oui.
Quand ta mère a quitté, t'avais quel âge?
J'avais 16.
Pis ça s'est passé comment?
Parce que je suis parti...
Moi et mon frère, on a resté ensemble un an avec mon père.
C'était-tu pire ou c'était moins pire?
Ben, c'était moins pire parce que j'étais rendu un homme, là.
Ouais, OK.
C'était un peu...
Parce que c'est moi qui rentrais dedans après.
C'est moi qui disais que
t'étais un esti de cave, un esti de con
parce que ma mère est partie, parce que t'as fait ci, t'as fait ça.
Mais c'est moi qui faisais pleurer
après.
Le rôle inversé.
T'as-tu été...
T'es-tu tombé dans la violence
avec ton père?
Non, pas du tout. J'ai pas dans la violence avec ton père? Non, pas du tout.
J'ai pas été en violence avec mon père
parce que je sais que même si j'avais 16 ans,
16-17 ans,
si j'aurais été avec mon père,
j'aurais...
J'aurais 6,1 et peut-être 245.
Fait que, tu sais, là...
Mais, tu sais, mon père, il est parti, là...
avec un cancer. Il est parti avec un cancer.
Il est parti avec le pire cancer que tu peux avoir.
Il est parti avec le cancer des os, la tête aux pieds.
Je trouve ça triste parce que l'affaire,
ce qui a tellement fait du mal à nous autres,
je ne veux pas minimiser ce qu'elle a fait.
Je comprends.
Ce n'était pas un peu de sa faute.
Parce que dans les années 70-80,
un homme ne demandait pas de l'aide.
Je félicite les hommes aujourd'hui
qui prennent le temps et disent
« Hey, Houston, I have a problem. »
Tu fais partie de ces hommes-là.
Oui.
Peut-être qu'on t'a peut-être forcé
à demander de l'aide, mais tu aurais pu
cracher au visage de cette aide-là, par exemple.
Oui.
Puis, ton père est décédé. Tu avais quel âge?
En fait, je vais t'en mettre avec toi.
C'est vrai que je ne m'en rappelle même pas.
Je n'ai même pas pleuré.
Quand il est décédé,
j'étais à côté de son lit
et il y avait plein de monde.
C'était comme un genre de soulagement
pour moi.
Une grosse étape qui est passée
dans ma vie.
Ta mère est-elle encore parmi nous aujourd'hui?
Oui.
Je ne sais pas si c'est un sujet...
Elle est encore ici, mais elle n'est pas là.
OK.
Avec l'Alzheimer à côté,
je trouve ça triste.
Une femme aussi forte,
résiliente, tout ça.
Puis d'être
morte.
Mais à partir du moment où elle a quitté,
jusqu'à temps que cette maladie
prenne le dessus sur sa vie,
as-tu eu quand même
une bonne vie après?
As-tu été heureuse?
En fait, non.
Parce que l'affaire, c'est que tout ce que mon père lui a enlevé,
sa confiance en soi,
puis toute la violence, puis tout le quid qu'il a eu,
elle a juste connu des gars.
Pas violents,
mais le dernier,
violence psychologique à côté,
il était vraiment pas fin avec.
Comme je t'ai dit, j'étais rendu plus vieux un peu.
Puis lui, il me se pognait avec, par exemple, à point.
Parce que je voulais qu'il respecte ma mère.
Puis la journée que...
Lui, il avait aucun Christi de respect pour moi,
mais à peu près à tout.
Mais la journée qu'on s'est pogné,
puis que les polices sont arrivés,
puis qu'ils m'ont crissé ma note, puis lui était en train de l'étouffer,
c'est à partir de cette journée-là qu'il a appris que, what a peu,
il n'a pas protégé sa mère.
C'est tout le refoulement des années de ton père.
Oui, c'est ça.
Je veux dire, je me doute que si à 14 ans, tu avais une barre dans les mains
et que tu avais des idées noires
envers ton père, tu as dû en avoir
plus qu'une fois.
Je ne peux même pas imaginer.
Je me levais la nuit.
Des fois,
je te le dis, je voulais le battre
dans le lit avec ma mère.
Mais l'affaire, c'est que ça m'a redonné quoi
rien du tout
ton histoire à toi
là on parle de
t'es pas ici pour rien, t'as pas été avec Equitame pour rien
on en a un peu parlé
by the way juste avant de te reposer une question
je l'ai pas mentionné dans l'intro
si vous entendez du bruit c'est parce qu'on est avec une cinquantaine de personnes c'est rare que ça arrive mais on a un peu parlé. By the way, juste avant de te reposer une question, je ne l'ai pas mentionné dans l'intro. Si vous entendez du bruit, c'est parce qu'on est
avec une cinquantaine de personnes.
C'est rare que ça arrive, mais on a un petit crowd.
Si vous entendez des petits tous, des petites choses comme ça,
c'est pour ça qu'il peut y avoir
un peu de bruit pendant le podcast. On a un crowd
qui est à date très à l'écoute.
Merci beaucoup.
C'est ton parcours à toi.
En fait, quand je suis parti
de Blanc-Savlon à 17 ans,
tu sais,
ma confiance en toi, à moi,
était partie parce que la seule
personne qui devrait t'aimer dans la vie, c'est tes parents.
Puis j'avais aucun hostie d'amour
de...
Je te dirais de ni un ni l'autre parce que
ma mère a voulu se protéger, puis mon père,
bien, c'est ça.
As-tu gardé un certain contact avec ta mère quand tu as quitté?
Oui, mais à un moment donné, on a été un bout de sens parler, toute l'équipe.
Puis après ça, moi, avec mes bébés, je déménage à Sept-Îles.
Je connais une fille, zéro confiance en moi, comme je disais tantôt.
Après ça, bien,
c'est là que ça commence.
Tu sais, la jalousie à côté, dans le prologue.
La violence conjugale.
Je me rappelle que
elle étouffait jusqu'à perdre la carte.
Fait que t'es allé psychologique
puis physique, là.
T'es allé dans ce que t'as connu Ce qui t'a tellement dégoûté
Ce qui t'a tellement écoeuré
Ce qui t'a tellement frustré
T'as répété, tu parlais de ton père tantôt
Qui a répété les patterns de sa mère
Pis t'as répété ces patterns-là
Sachant très bien que c'était
C'était pas des gestes réfléchis
C'était des
Ça prenait le dessus sur toi
C'est comme fumer une cigarette C'est comme fumer une cigarette.
C'est comme fumer une cigarette.
C'est plate, là, mais...
Quand tu grandis avec une cigarette dans la maison,
qu'est-ce que tu penses que tu...
Il y a 90 % des chances que tu vas fumer.
Fait que moi, là, vu que j'étais dans la violence à côté,
moi, j'ai fait ça.
C'est juste ça que j'ai connu.
Fait que, tu sais,
je te dirais de 18 jusqu'à 30 ans.
18 à 30 ans,
c'est long pour une fille.
Tu étais avec cette fille-là.
J'étais 12 ans avec cette fille-là
dans la violence à côté.
C'était, tu sais, aujourd'hui,
on a eu un garçon ensemble.
Il est rendu à 30 ans on s'est parlé
il y a 5-6 ans
j'ai descendu à cette île
j'ai juste repeint son appartement
on a jasé
on a pleuré
on était jeunes
on était jeunes
mon gars aujourd'hui puis j'ai dit, on était jeunes. On était jeunes.
Puis mon gars aujourd'hui,
j'ai aucun contact avec.
Parce que c'est son choix.
C'est mon choix.
Mais l'affaire, c'est que... C'est parce que lui, il n'en veut pas?
Je te dirais plus moi.
Moi, je ne veux pas pour la maman. Tu as contact avec ton fils? Non. Moi, je ne veux pas.
Tu as contact avec ton fils?
Non, je n'en veux pas.
Je ne passerai pas trop loin là-dedans.
On va revenir.
J'essaie de garder une petite chronologie.
Ça va?
Oui, c'est correct.
Parfait.
12 ans avec cette femme-là
est-ce qu'elle a déjà porté plainte?
oui, elle a porté plainte
j'ai été à probation
pris de probation, je suis ramassé 3 mois en prison
rien compris
en sortant
tu n'as rien compris
je te pose la question
parce qu'on va se le dire
c'est pas quelque chose
qui est très bien vu.
Ça s'est passé comment, ces trois mois-là?
T'as-tu été protect pendant trois mois?
Non, j'étais pas protect, mais l'affaire,
il y avait des gars qui savaient
ce que j'avais fait pour tout ça.
Puis quand j'ai sorti,
moi, je travaillais dans les bars.
OK.
Il y avait quatre gars
qui étaient en prison. ils ont sorti aussi couple de mois après
moi ça s'est ramassé au bord après et qu'ils ont pas voulu augmenter leur sentence entre
chrissons de vol en dedans mais ils ont voulu venir se venger au bord je m'en rappelle comme
c'était hier mais l'affaire, ça ne s'est pas produit.
Parce que j'avais dit aux gars qui travaillaient là avec nous autres, aux doorman et tout ça,
et j'ai dit « ça risque de brosser à la soirée parce qu'il y a quatre gars qui sont venus ici pour me coller ici une volée ».
Ça ne s'est pas produit, mais ils sont venus pour ça.
Tu es venu pour ça.
Oui.
Tu as été quand même chanceux.
Chanceux, cus pour ça. T'es venu pour ça? Ouais. T'as été quand même chanceux.
Chanceux, c'est ça.
En même temps, je suis quasiment envie de me mettre... Je comprends la circonstance.
Si je vais du milieu carcéral, du milieu criminel,
je comprends la logique des gars.
C'est comme parce que ça se fait pas.
Ça se fait pas.
C'est dans le milieu criminel.
Je veux dire, oui, ils font des affaires
souvent très deep,
mais c'est des protecteurs.
Souvent, le monde des criminels
sont souvent des protecteurs
des plus faibles en général.
Ouais.
T'as parlé de travailler dans les bars, justement,
puis je suis curieux parce que c'est souvent des actions
qui sont reliées à la consommation.
C'est-tu quelque chose qui faisait partie de ta vie?
Pas en tout, sérieux.
Je te dirais que je n'ai jamais consommé,
parce que ça, c'est une affaire que je suis fier,
parce que je voyais mon père, tout ça,
qui était en boisson, puis ça, puis ça me dégoûtait.
Même, il y a une couple, je prenais un verre,
quand je voyais que je commençais à avoir un feeling,
peu importe, non, j'aimais pas ça.
Je détestais ça.
C'est peut-être pas une mauvaise affaire.
Ouais, c'est ça.
Parce que je te dirais, j'aurais peur de...
Comme tu disais tantôt,
quand tu prenais un coup pour toute l'équipe,
tu devenais quelqu'un d'autre.
Puis moi, j'avais peut-être peur de devenir quelqu'un d'autre.
Déjà que le gars à jaune était pas top. Puis moi, j'avais peut-être peur de devenir quelqu'un d'autre.
Déjà que le gars à jeun n'était pas top.
Puis justement, le gars à jeun n'était déjà pas top.
Tu parles de ça, à un moment donné,
j'étais tellement fucké dans la tête.
Je promenais, comme je te disais tantôt,
avec mon plus grand dans une poussette qui était petite.
Il y a un petit jeune, un autochtone, tu sais.
Il est rentré dans la poussette, tu sais, avec son vé vélo comme s'il avait fait pour exprès de les ramasser par la gorge j'étais tu assez ben ma peau du pan pour petit enfant
j'étais vraiment pas bien ma peau c'est pas bien à ta tête, clairement. C'est pas bien dans ma tête.
Après 12 ans de vie conjugale
grisement désagréable pour elle,
pour ton fils aussi qui subit ça
par la bande
et indirectement aussi,
comment ça se termine?
Ça se termine, c'est que moi, j'avais dit
que c'était assez.
Toi, t'as dit que c'était assez?
Oui, c'est ça.
Parce que t'étais tanné de toi?
J'étais tanné de moi, sérieusement.
Ce qui est déjà un gros step.
À 31 ans, je te dirais que j'étais tanné de moi.
J'ai rencontré une autre femme.
On était ensemble pendant six mois.
Elle m'a dit, moi, je redéménage.
Je m'en vais au lac Saint-Jean.
Tu me suis, tu me suis pas.
J'ai dit, je te suis. suis fait qu'à partir de ça je te
dirais pendant 17 ans il y avait pas de violence conjugale 0
violence psychologique oui parce que c'était ancré à moi mais c'est quand
même je te dirais c'était vraiment cool vraiment je pensais c'est quand même, je te dirais, c'était vraiment cool. Vraiment, je pensais que c'était cool
parce que je voulais pas me montrer
au monde
j'étais qui, moi,
le vrai, moi.
Tu jouais un personnage, mais en même temps,
le personnage que tu jouais, au moins,
c'était un moins pire
que la vraie personne.
Oui, exactement. L'affaire, c'est que
pendant ce processus-là,
ça m'a juste aidé un peu,
pas tout à fait,
parce qu'il y a beaucoup de choses qui ont changé.
Il est arrivé des trucs par après.
Ça m'a juste aidé à guérir un peu.
Juste à ramener sur une affaire,
parce que tu as dit qu'à 31 ans,
tu étais tanné de toi, de ce que tu vivais.
Oui.
Les pensées noires envers toi,
il y en a-tu eu à ce moment-là?
Oui, souvent.
Jusqu'à temps que j'ai décidé que j'allais faire
une thérapie.
J'ai fait une thérapie à Montréal.
À 31 ans? Oui.
À PDM. Avant de rencontrer la fille
avec qui tu es parti au Saguenay, mettons, entre les deux.
Oui, c'est ça. Ce qui a probablement aidé la création
de ton personnage et de vouloir camoufler un peu.
Oui, c'est ça. Mais la fois, c'était drôle parce que
quand j'étais à PDM, j'en ai parlé
avec mon intervallante aussi, je pensais qu'il y avait
un gars, une fille, un gars, une fille,
un gars, une fille. Puis maintenant,
il y avait comme deux gars.
Puis moi, j'avais un trouble d'attachement à savoir.
Puis en plus,
j'ai une dépendance affective à côté.
Puis là, on a commencé qu'il commencé avec un gars à côté de moi.
Quand on était à la pause, il y avait une fille qui est arrivée à côté de moi.
Elle fuck la thérapie un peu.
On jasait ensemble, toute l'équipe.
Pendant les breaks, toute l'équipe, on allait dans un petit coin.
On est là pour notre dépendance, notre dépendance
de drogue pis tout le kit, mais nous autres, on se guérissait
de notre dépendance, nous deux.
On est tous deux. Ouais, mais l'affaire, c'est que
peu importe ce que je dis,
c'est que l'affaire, c'est que cette thérapie-là,
tu sais, quand on voit
une thérapie, ça rentre là
pis des fois, ça sort,
mais ça reste toujours là.
C'est ça que j'allais dire, fait que dans le'est une thérapie, c'était mixé de tout, t'avais des alcooliques,
alcooliques, drogués, gamers, violence, tu t'es inscrit pour une thérapie pour violence?
Ouais, violence. C'était ça, ça a semé une graine mais mais ça n'a pas germé tout de suite.
Non, ça a pris du temps à germer.
Mais l'affaire, c'est que...
Ça, c'est une thérapie que tu as décidé de faire
parce que tu dis que tu étais écoeuré,
donc tu es descendu à Montréal pour l'affaire.
Ce n'est pas une obligation de la cour à rien.
Non, en tout, c'est que mes parents,
le nouveau chum à ma mère,
ils ont entendu parler de ça.
En fait, c'est eux qui m'ont payé ma thérapie.
Ça a coûté 700 balles à ce temps-là. Parce qu'il était conscient de... Il était conscient. Ils ont entendu parler de ça. En fait, c'est eux qui m'ont payé ma thérapie.
Ça a coûté 700 balles.
Parce qu'ils étaient conscients que tu faisais vivre
ce que tu vivais.
Mais la chose, c'est que, regarde, encore une fois,
quand je suis sorti de thérapie,
je retournais carrément dans la patrouille.
Avec cette fille-là, avec qui tu es parti au Saguenay.
Non, avec la mère de mes enfants.
OK, ça ne s'est pas fait tout de suite.
Tu es retourné... J'ai vécu la mère de mes enfants. OK, ça ne s'est pas fait tout de suite. Tu es retourné...
J'ai vécu le même pattern.
Une fois, elle a appelé la police.
Les policiers étaient avec mon beau-père.
Ils venaient m'embarquer.
Le beau-père m'a dit de me calmer.
Il sort de la thérapie.
Donne-lui une chance.
Il me connaissait maintenant.
Ton beau-père est-il l'homme de ta mère?
Oui, c'est mon père.
Il m'a rendu un homme.
Il m'a respecté.
C'est ça.
Tu pars au Saguenay avec cette fille-là.
17 ans, tu as dit, avec elle?
Oui, 17 ans.
Violence physique, fuck off?
Enfant avec elle?
Deux garçons.
Deux garçons, OK.
On va y revenir.
Mais tu disaisais violence psychologique.
Oui.
Manipulation.
À côté.
Parce que toi, tu as peur de la perdre.
Oui, c'est ça.
Dépendant affectif.
Dépendant affectif.
Tu donnes tout.
Je donne tout.
Je mets mes masques.
Je mets mes masques.
Il faut que je fasse tout.
Juste pas pour elle, pour tout le monde dans sa famille.
Ah, il est donc bien fin.
Il est donc bien fin.
Il fait tout pour tout le monde,
mais il ne fait rien pour lui.
Mais l'affaire, c'est que je faisais tout pour tout le monde.
En même temps, tu le faisais pour toi.
Oui, mais l'affaire, c'est que je faisais...
Pas pour moi, je te le dirais.
Mais si tu es le même,
dans le fond, c'est pour cacher qui tu es,
donc tu le fais pour toi.
Tu fais ça pour faire bien,
mais en même temps, c'est pour camoufler
le monstre un peu.
Moi, je te qualifie de monstre,
mais le monstre qui est en dedans de toi.
Parce que j'étais monstre aussi.
Je pense qu'on peut se le dire, si tu fais vivre ça à quelqu'un,
moi, je peux te mettre à cette époque-là,
dans cette catégorie-là.
Mais la fois, comme je te l'ai dit, pendant les 17 ans,
à mettre des masques,
à aider tout le monde,
à faire tout pour tout le monde,
elle faisait tout pour tout le monde.
Être un bon père de famille?
Oui, un très bon père de famille.
Pas de violence?
Zéro violence, zéro, zéro.
Mais la fois, c'est que là, je ne veux pas aller quelque part.
C'est correct.
Je ne veux pas aller quelque part, parce que c'est sûr qu'elle va l'écouter
et elle ne veut pas aller là.
OK.
Comment ça va avec tes fils,
tes deux fils, eux-là, aujourd'hui?
J'ai un garçon de 16 ans
et j'ai un garçon de 12.
Mais l'affaire, c'est que,
comme je t'ai dit, on a vécu 17 ans.
Ce n'était pas toujours facile.
À un moment donné,
la séparation est arrivée et tout ça.
Pour un gars dépendant affectif comme toi, une séparation, t'arriver et tout ça. Pour un gars dépendant affectif comme toi,
une séparation,
tu vis ça comment?
J'étais fini.
J'étais fini parce que j'ai donné 17 ans
de ma vie avec des masses
à donner à tout le monde,
sauf à moi.
Ça s'est fini comment, cette relation-là?
Je vais parler là.
Pas de problème. Puis, quand on s'est fini comment cette relation-là? Je vais parler là. Pas de problème.
OK.
Puis quand on s'est séparés,
on va ouvrir une parenthèse, OK?
C'est que pendant 17 ans, comme je te disais tantôt,
j'y vais, ça.
Mais la face, quand on s'est séparés,
ma vie était en chute libre, comme je t'ai dit tantôt.
Ma vie était en chute libre. F je t'ai dit tantôt. Ma vie est en chute libre.
J'ai séparé.
Je venais de perdre mon père.
C'était mon beau-père.
Ton beau-père, le chum de ta mère.
Non.
Le père de ma mère.
Le père de mon ex.
OK.
De qui tu étais proche?
On était 17 ans. C'était mon ex. OK. OK. De qui t'étais proche? On était 17 ans, mais c'était mon père.
Lui, là, avec tout ce que je voulais faire avec quelqu'un.
Là, tu parles, je sais-tu, tu parles de la mère de ton premier, là.
La mère de mes deux.
OK.
Celle avec qui t'étais 17 ans.
Oui, c'est ça.
Parce que là, c'est ça, je trouvais ça weird que celle que t'as eu était violente pendant 12 ans.
T'étais chum avec son père.
Je trouvais ça awkward dans ta barnaque, moi t'en être avec toi
lui, on est devenu amis après
quand même, ouais
pis que là, j'ai perdu
mon beau-père
elle a venu te perdre son père dans le fond
j'ai perdu mon beau-père
qui était une figure paternelle pour toi quand même
ce que tu n'as jamais eu tant que ça
vraiment, je faisais tout avec lui
de créer vraiment des
liens vraiment de père fils moi ce que je demande avec les lieux jamais trop tard pour créer ce moment
à 30 ans c'était c'était l roi et l roi et l roi on va me faire ça j'ai perdu mon beau père me me séparer. Je suis obligé de faire faillite.
La maladie de ma mère.
Comme je t'ai dit,
je suis en chute libre.
Maladie de ta soeur?
Oui, parce que ma soeur,
elle a la taxie célébroneuse.
Non, c'est éduquement un peu.
La taxie célébroneuse,
c'est que son cerveau est rapetitiste.
Elle a 52 ans.
Là, elle a perdu l'équilibre et le langage.
Fait que bientôt,
elle ne pourra plus parler
et elle ne pourra plus marcher.
Mais ses fonctions cognitives sont quand même
là. Fait que c'est ça.
Fait que pendant
10 ans,
les 10 dernières années, c'était ça. Fait que tu as tous ceuxix dernières années c'était ça que tout ce qui se brasse dans
ta vie en même temps moi puis après ça ben on s'appart c'est là que je reviens avec équitaine
parce que j'ai connu une autre fille qui quand je suis allé à tôt encore une fois avec mon dépendance affective je prenais mes
plumes je donnais mes plumes parce qu'elle aussi elle ne sortait d'une relation mais
un goût de bois un goût de gaille fait que je vais lui donner mes plumes je veux que tu m'aimes
que je donne à tous mes plumes tout mes plumes côté. J'étais gelé. Pas grave.
Il y en pousse d'autres.
Enlevé, c'est ça. Mon chandail m'a donné tout ce que j'ai.
Je veux que tu m'aimes.
Je veux que tu me trouves
merveilleux. C'est ça. J'étais merveilleux,
mais à moins de 9h, ma mère m'a dit que c'était terminé.
Après un an.
C'est là l'autre partie
d'incarcération avec...
C'est là que j'ai connu qui t'aime. C'est que l'affaire, c'est que j'autre partie d'incarcération avec... C'est là que j'ai connu...
L'affaire, c'est que j'ai fait de la violence psychologique aussi avec elle.
Après ça, c'était les abus téléphoniques à côté.
J'ai graffiné son char.
Tu es tombé dans le harcèlement.
À côté.
Un ado de 16 ans vient de se faire crisser là pour la première fois.
Oui, c'est là pour la première fois c'est ça mais l'affaire c'est que le 25 décembre je reçois un téléphone j'étais sur le chien elle
a dit c'était assez les polices m'appellent ils disaient ouais faudrait que tu viennes au poste
ben pourquoi ben t'as une plainte tu me tu me dis que j'arrive au poste. »
Il me laisse partir.
Je n'ai rien compris.
Pourquoi il t'a laissé partir?
C'est ça que tu veux dire que tu n'as rien compris?
Non.
Tu n'as rien compris de la plainte?
C'est ça.
Si tu t'approches de madame,
peu importe,
je n'ai rien compris.
Tu n'as pas pris ta leçon. Je n'ai rien compris. OK, donc,
tu n'as pas pris ta leçon.
Je n'ai pas pris ma leçon.
J'ai continué à tourner autour de chez eux.
Je passais mes soirées
à tourner autour de la maison.
Jusqu'à une soirée,
je connaissais
tout.
À quelle heure elle prenait sa douche,
à quelle heure elle se couchait,
je connaissais tout.
Il y a une soirée, j'étais parqué en avant,
elle sortait de la...
Je me rappelle, c'est maladif,
c'est fou ce que j'ai vécu.
Parce que des fois, quand tu pars
dans ton folie,
puis tu as tes heures de niaiserie...
T'es comme en psychose.
Oui, c'est ça. Fait que tu peux aller loin.
Je me rappelle, j'étais parqué en avant.
Je la vois sortir de la salle de bain.
Elle va s'habiller.
Je l'ai suivie.
Je l'ai suivie.
Elle a été se ramasser sur un autre mec.
J'ai été la suivre jusqu'à l'autre mec.
J'ai graphié son char.
Je suis parti.
J'avais laissé les portes ouvertes à son char pour que la batterie...
La batterie se draine avec les lumières.
La batterie se draine.
Là, je ne dors pas de la nuit.
Je me lève, je n'ai pas dormi, je redescendais.
Je ne voyais même plus Eileen.
Je ne voyais même plus Eileen.
Je ne savais même pas où j'allais.
Je retournais où elle était. C'était quasiment un an de route. Je ne voyais même plus Elling je ne savais même pas où j'allais je retournais où elle était
c'était quasiment un heure de route
je voyais même pas Elling
je n'étais plus là partout
mais 0-0
en revenant le 25 le soir
c'est fou parce que
c'est exactement là que je me retournais
le 25 au soir je me retourne chez nous
après avoir été au poste de police
après avoir été au poste de police je Après avoir été au poste de police.
Je m'en vais chez nous.
J'ai dit, c'est assez.
J'en ai plein de cul.
J'en ai vécu pendant 10 ans.
Ben, peut-être pendant 5 ans.
J'avais 48 dans ce temps-là.
J'en ai assez.
Je prends mes pelures je mets ma musique je m'en vais dans ma chambre
ma maman est dans ma chambre pis il y a deux photos des gars des megas
je peux pas faire ça puis deux soirs après
mon gars est couché avec moi dans mon lit
mon bébé
puis il me dit
papa j'ai tellement hâte
j'ai tellement hâte de retrouver
j'ai tellement hâte de retrouver. J'ai tellement hâte de retrouver mon père.
Le gars qui était avec sa mère pendant 17 ans.
Oui.
Parce qu'il voyait que tu n'étais pas...
Papa qui s'occupait d'eux autres.
Parce que quand il venait chez nous,
je leur faisais à manger, j'allais me coucher dans ma chambre.
Je ne m'en occupais pas pendant tout.
Zéro, zéro, zéro.
À Noël,
le 24 au soir,
avant qu'elle m'appelle la police,
le 24 au soir, j'étais plus là.
Je suis allé coucher dans mon lit.
C'était Noël.
Ils sont arrivés chez nous,
chez leur mère, tout le papier propre,
toute l'équipe. Moi, j'étais à gagner.
Pour venir fêter Noël avec leur père.
Fêter Noël avec leur père. Pour venir fêter Noël avec leur père.
Leur père, il est fini réel.
Le 25 au soir,
je voulais m'enlever à la vie.
Mon garçon me dit,
j'ai tellement hâte de retrouver mon père.
Quatre mois après,
il veut savoir ce qu'on fait, moi et mon bébé.
On est à Québec.
On se prépare pour aller courir
à 5 km en salle
le matin quand on part pour aller courir
mon bébé il est dans le char et il pleure
mais qu'il pleure
je lui dis moi mais pourquoi tu pleures mon amour
et tu te rappelles quand je t'avais dit
j'avais hâte de trouver mon père
j'ai retrouvé mon père
et il a mieux.
Moi, la raison pour laquelle
je voulais te ramener au 25 décembre,
en ce moment,
dans les dernières années,
le féminicide, c'est quelque chose
qu'on entend beaucoup trop parler dans les médias.
La police le savait,
puis il y a eu des plaintes, puis ils l'ont laissé sortir
toi en plus, t'avais déjà un dossier
même s'il datait
t'avais quand même un dossier
tu penses-tu
c'est sûr que c'est rough de répondre à ça
mais tu penses-tu que t'aurais pu te rendre là?
dans l'état où t'étais
tu penses-tu qu'il aurait dû te garder le 25
dans l'état où t'étais?
oui mais la fois où je me suis fait arrêter la deuxième fois Tu penses qu'il aurait dû te garder le 25 dans l'état où tu étais? Oui.
Mais la fois où je me suis fait arrêter la deuxième fois,
je me rappelle le nom du gars.
J'ai toujours le nom.
Bref.
C'est un agent qui a eu un anastème.
Je n'ai pas de problème avec ça.
Il s'appelait Sylvain Gaudreau.
Les policiers qui étaient supposés me laisser sortir
après la fois où il a graphié son char. Parce que les policiers, c'étaités me laisser sortir après la fois
qu'il a graphié son char,
parce que les policiers, c'était
les gars que je connaissais.
Ils se sont recherchés après cette chute-là.
Ils étaient supposés me laisser sortir,
mais Sylvain Gaudreau, lui,
lui a rentré et a dit, toi, tu restes ici.
Il a dit, tu restes ici.
Mais je te dis quelque chose,
Sylvain Gaudreau, il a sauvé ma vie.
Penses-tu qu'il a sauvé la vie
de quelqu'un d'autre aussi?
Je pense que je n'aurais pas été capable
d'aller jusqu'à là.
Ce serait impossible pour moi.
Je te pose la question, parce que quand tu dis,
je ne voyais même plus les lignes, je voyais noir.
C'est souvent des choses qui arrivent,
et ils s'en rendent compte
après. C'était pas planifié. Je ne veux, puis ils s'en rendent compte après.
C'était pas planifié.
Je veux pas te mettre plus monstre que tu l'as été.
Je me pose la question, toi, est-ce que c'est quelque chose
à laquelle toi, t'as pensé régulièrement?
J'aurais-tu pu me rendre là?
Non, j'aurais pas pu parce qu'elle avait trois enfants.
Tu disais tantôt,
il y a une partie...
On est toujours à fond de nous autres.
Il y a quand même un bon...
Tu crisses un volet à quelqu'un,
mais il est à terre,
mais tu ne vois pas de l'achever.
Moi, elle avait trois enfants.
Je n'aurais pas été capable de faire ça.
La seule personne qui a sauvé sérieusement,
Sylvain, c'est moi.
Parce que je te dirais que...
J'ai fait une tentative,
j'aurais voulu le faire, mais 25, que j'aurais voulu faire.
Mais s'ils m'auraient laissé partir...
La deuxième fois que tu t'es fait arrêter.
Oui, la deuxième fois que je me suis fait arrêter,
je pense que ça aurait été fait.
Mais la vie fait bien des choses.
Puis dernièrement,
j'ai un ami de chum qui est policier.
Je voulais parler avec Sylvain Gaudreau,
puis il a envoyé un message à Sylvain pour lui dire
que moi, Elroy, il veut juste en remercier.
Parce qu'avec tout ce qu'Elroy fait aujourd'hui,
c'est un peu grâce à lui.
Parce qu'Elroy est encore là.
Est-ce que tu as une femme dans ta vie en ce moment?
Non, pas du tout
Non, l'affaire c'est que là
je vais te donner de l'amour à moi
Cette situation-là, ça fait combien d'années?
Tu me parles du 24-25, mais on est en quelle année?
Ça fait peut-être 4 ans
Je te dirais
Il faudrait que je m'en amende à mon âge
Non, c'est à peu près
Depuis ça Il faudrait que je m'en amuse. Non, c'est correct. C'est à peu près.
Puis, depuis ça,
est-ce qu'il y a eu d'autres situations?
Quelconques?
Non, pas tant que ça. Un peu de jalousie.
Puis, comme je te disais tantôt,
je rencontre...
Je rencontre, dans ce temps-là,
puis maintenant,
je rencontre
les filles qui sont brisées.
J'ai pris connaissance
de ça depuis un petit bout,
mais l'affaire, c'est que je vais toutes les sauver.
Comme j'ai fait avec ma mère.
C'est ça qu'on parlait tantôt
du syndrome du sauveur. Je vais toutes les sauver. L'affaire, c'est que tantôt du syndrome de sauveur je vais tout les sauver la face que la
seule personne que je chauffe pour l'instant c'est moi parce que la face que je m'investis énormément
et qu'à qui me dit c'est fini mais ce qui se carré c'est moi qui vivais que cette peine parce que je
rendais encore donné plus que ça cause que je te disais tantôt,
je vais garder mon amour pour moi.
Mais qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui,
mettons,
on n'est pas à l'abri de ton amoureux,
heureusement,
parce que c'est une des plus belles choses au monde.
Premièrement,
vas-y.
J'ai hâte,
parce que j'ai connu une fille,
on était deux mois ensemble,
puis
la première fois de ma vie,
je n'avais pas de masque.
Puis on était au chalet,
je faisais des conneries,
mon frère, il pleure.
Puis mon frère, il pleure, puis tout le monde dit,
« Mais pourquoi tu pleures, mon frère? »
Parce qu'il dit, « C'est la première fois
que je vois un l'heureux de même en 18 ans. »
Quand tu parles que tu faisais des conneries, tu déconnais.
Oui, c'est ça.
Tu te faisais dire, « OK. »
Je déconnais.
OK, OK, OK.
Puis mon frère, il voyait que j'étais heureux,
j'étais bien.
Tu étais bien.
Puis c'est ça.
As-tu peur
de tomber amoureux pour vrai?
Non, je suis rendu là.
Pas là, mais je serais
rendu là. Non, mais c'est ça. Ton parcours,
as-tu peur de retomber dans ces patterns-là?
Non, pas du tout.
Qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui,
t'as-tu retravaillé? On a parlé d'équitame,
on a parlé, on ne le verra pas, les gens ne savent pas,
mais on parle de Caroline qui
a été avec toi,
qui a fait partie de ton parcours.
Est-ce que c'est...
Stéphanie.
Il y a une Caroline qui travaille chez équitame.
Je savais que je n'étais pas fou.
On m'a parlé de Caroline aujourd'hui.
Stéphanie, excuse-moi.
Caroline? Stéphanie?
Non.
J'avais les bonnes faces dans ma tête,
j'avais juste pas les bons noms.
En fait, ce que je te dirais,
quand tu disais tantôt,
c'est que, qu'est-ce que tu fais?
Faut pas que tu penses que t'es ça.
Tu comprends?
C'est que, oui, j'étais un gars violent,
à côté,
mais l'affaire, c'est que, par cause'étais un gars violent à côté, mais l'affaire, c'est que
par cause que tu es
incarcéré, que tu es
un gars qui va être en prison
pour le restant de ta vie, tu es en prison,
mais en tout cas, bref.
Tu es ta propre prison.
C'est une chose que j'entends souvent, ça.
Il y a beaucoup de gens qui m'écrivent,
qui me disent, je n'ai jamais fait de prison,
mais j'ai été en prison toute ma vie.
Tu es en prison en or, à l'intérieur de nous autres.
L'affaire, c'est qu'aujourd'hui, avec les podcasts,
avec la lecture, avec des suivis, avec mon agent,
même j'ai eu de l'aide d'un scologue, tout ça,
ça m'aide énormément
à devenir
la personne que je suis
aujourd'hui.
Moi, ce que j'aime vraiment, c'est premièrement
malgré ce que tu as vécu,
que tu ne te victimises pas en disant
« ce n'est pas de ma faute »,
que tu assumes ce que tu as fait,
que tu es conscient de ce que tu as fait.
Sincèrement,
je sais que ce n'est pas facile, puis ce n'est peut-être pas
nécessairement facile à écouter, je ne sais pas, pour les gens
qui sont dans la salle, puis pour les auditeurs qui vont
écouter ce podcast-là, parce que
ce n'est pas un sujet facile
à parler. Puis j'imagine
qu'il y a beaucoup de femmes qui vont écouter
qui ont été avec des gars comme toi.
Puis c'est... Je pense que les gars aussi, comme moi, qui est très protecteur, beaucoup de femmes qui vont écouter qui ont été avec des gars comme toi.
Je pense que les gars aussi comme moi
qui sont très protecteurs,
je ne me vois pas,
je n'ai jamais eu un ose de
violence physique, je ne te dis pas
verbale, psychologique, je ne suis pas parfait.
C'est une chose que je peux me donner.
Violence physique, ce n'est jamais arrivé.
On a de la misère
un peu à pardonner ce site c'est parce
que pourtant on pardonne des affaires qui sont quand même très grave mais c'est beaucoup le
côté où ce que l'avantagé physique de l'homme est présent c'est beaucoup demandé pas j'ai reçu une
fille au podcast qui était une fille qu'elle est devenue prof à 21 ans, qui a couché avec un élève de 16 ans. Je l'ai reçue, puis je lui ai dit
si c'était un gars versus la fille,
est-ce que j'aurais reçu, tu sais.
Mais moi, c'est un peu ça, c'est le côté avantage physique.
On a beau prôner l'égalité homme-femme,
je suis 100 % pour l'égalité homme-femme,
mais je suis désolé, mesdames, de vous apprendre
que physiquement, en général, on est beaucoup plus forts que vous.
Fait que, tu sais, moi, c'est pour ça que, tu sais,
l'abus de homme versus femme,
je trouve ça pire parce que justement,
on a tellement une puissance physique au-delà des femmes.
Mais juste le fait que tu sois là,
que tu en parles, que tu as fait ton cheminement,
que tu comprends pourquoi, que tu ne te victimises pas,
que tu ne mets pas la faute sur qui que ce soit,
que tu assumes, je te lève sincèrement mon chapeau.
Je te remercie vraiment de nous avoir partagé ce si j'aurais un message à faire le go c'est les femmes sont ici aujourd'hui le pic les femmes qui vont écouter toute l'équipe dénoncer s'il
te plaît dénoncer puis les gauls ccc rien d'aller demander de l'aide aujourd'hui.
C'est important de demander de l'aide.
Ça ne fait pas de toi un fait.
Si tu parles de ton problème,
tu es déjà gagnant.
Si tu dis que tu es un jaloux,
tu es déjà gagnant.
Si tu dis que tu es un alcoolique,
tu es déjà gagnant.
Si tu dis que tu es un drogué,
tu as déjà commencé ton cheminement
c'est important
parce qu'aujourd'hui
on est ici aujourd'hui
mais peut-être que tu ne seras pas là demain
aujourd'hui profitez de votre vie
à 100 000 $
puis aidez
donnez-le à la main à ton voisin
donnez-le à la main
parce qu'il en a besoin aussi puis aider chacun d'entre vous autres. Donnez-le la main à ton voisin. Donnez-le la main.
Parce qu'il a d'autres besoins aussi.
J'aurais pas pu dire mieux.
Une dernière chose, je vais te demander,
j'aurais pu vous appeler victime,
ce qui est le cas,
mais les femmes que t'as eues dans ta vie,
avec qui t'as vécu ça,
est-ce que t'as eu l'occasion de rediscuter par rapport à ces femmes-là?
Est-ce qu'elles ont eu le droit à tes excuses? Est-ce que tu as eu le droit à leur pardon?
Comme je t'ai dit tantôt, la mère de mon plus vieux qui a 30 ans,
comme je t'ai dit, oui, elle, mais la dernière, non.
Celle-là que tu es allée loin.
Oui, c'est ça. Elle, je n'ai jamais été capable
parce qu'il y a ya quand même interdiction de
contact ou pas mais l'affaire c'est que je juste lui dire que c'était pas de sa faute
puis j'ai même pardon c'est important de demander pardon, mais il faut que je me pardonne à moi aussi.
Si je me pardonne à moi, je vais être gagnant là-dedans.
Tout ce que je souhaite, cette femme-là aujourd'hui, elle est en relation,
puis je ne lui souhaite que du bonheur.
À elle, ses enfants, je ne lui souhaite que du bonheur.
Vraiment, je suis très sincère.
Je suis entièrement désolé de te faire subir ça,
mais tu ne le méritais pas.
L'affaire, c'est que j'étais là à ma souffrance,
puis je ne m'animise pas, mais j'ai appris.
J'ai appris vraiment.
Pierre-Anne, je suis juste curieux,
aujourd'hui, la relation que tu as avec tes deux derniers, on ne parlera pas de ton fils
de 30, tu nous en as parlé, tes deux derniers
la relation que tu as avec eux autres
ça ressemble à quoi?
C'est incroyable
juste hier soir, mon bébé
il a eu ça
que je l'appelle bébé
tu es 43, mon père m'appelle encore
il y a 13 ans prépare-toi qu'appeler encore de même. Il y a 13 ans.
Prépare-toi, qui est-tu? Ce n'est pas fini.
Il y a 13 ans, hier, j'étais de coucher.
Tu es revenu me chercher et tu dis,
viens me border.
On a un lien
avec mes deux gars.
Ils sont capables de me parler.
Gérer au jugement.
Faire des expériences.
Je veux être en nourrie de toi.
Je ne te dis pas que je ne
pogne pas les nerfs, mais ça, c'est
comme tout le monde. Mais l'affaire, c'est qu'ils sentent
que j'ai des respects.
Mais tu pognes les nerfs, normalement.
Il y a une structure, tu comprends.
Mais tu n'es plus dans l'excès de colère.
Des fois, je me fasse, puis après ça, je m'excuse.
Je dis, on aurait dû faire ça de même.
Tu aurais quand même compris le message. ça m'a pogné les nerfs
ça peut pas être mieux placé que toi
pour comprendre ça
mes filles
elles reçoivent des excuses
de papa qui des fois
fâche un peu trop vite
on est pas à l'abri d'une mauvaise semaine
une mauvaise journée, on est fatigué. On a la mèche un petit peu
plus courte. Quand ça fait huit fois, tu répètes la même
affaire dans la semaine. Mais moi aussi,
je suis un peu... Je te comprends
à 100 %. Les enfants, ils apprennent
dans la répétition.
Plus tu vas répéter, plus ils vont comprendre.
C'est OK. Il faudrait
que tu expliques ça aux miennes.
Ça n'a pas l'air.
Plus je répète, plus on dirait
qu'ils ont envie que je le répète.
Parce que...
En tout cas...
Mais sincèrement,
merci.
Ça a été extrêmement touchant.
Tu étais...
Je pense que tu as été même surpris
de toi-même. Parce que ça fait quand même
une couple d'heures qu'on est ensemble ici.
On a eu l'occasion de jaser pas mal.
T'avais une bonne assurance.
Je pense que t'as...
Ça a brisé ma carapace.
C'est bien correct, man. Je pense qu'on l'a senti.
Je pense que tout le monde l'a senti.
On va accueillir Annie.
Tu veux-tu rester avec nous autres?
Oui, pas de problème.
Le micro va être ouvert. Si tu veux intervenir pendant qu'on va être Annie.
Annie, tu veux-tu venir nous rejoindre?
Tu sais plus. Elle a peur de se mettre à pleurer devant la caméra.
Salut, Cédric Bergeron,
animateur du podcast
Au Parloir. Si t'es un fan du podcast,
un vrai fan du podcast, t'as déjà entendu
les mots Comparer ma prime.
Comparer ma prime, c'est une compagnie qui a été
un des premiers à supporter le podcast,
un des premiers commanditaires. Il a été là dès le début. C'est un peu grâce à eux autres, c'est une compagnie qui a été un des premiers à supporter le podcast, un des premiers commanditaires.
Ils étaient là dès le début. C'est un peu grâce à eux autres que j'ai pu garder ce podcast-là en vie.
La raison pour laquelle je vous en parle, c'est que j'ai des auditeurs qui ont fait affaire avec eux et qui m'ont donné un feedback positif.
Pour les remercier d'avoir été là dès le début avec moi, j'ai décidé de faire une petite vidéo.
Comparé à ma prime, dans le fond, ils se spécialisent assurance vie. Il n'est aucun cas refusé. Peu importe ton âge, que tu aies 20 ou 75 ans,
que tu aies eu une maladie comme un cancer,
que tu aies le diabète ou une maladie dégénérative
comme la sclérose en plaques,
même si tu as un dossier criminel,
si tu as déjà été refusé pour de l'assurance vie,
Comparer ma prime, aucun cas refusé.
J'ai vraiment eu du feedback positif de mes auditeurs
et c'est pour ça que je vous en parle.
Allez les voir si vous en avez besoin.
Comparez ma première.
En fait, je ne sais pas ce que je vais pouvoir dire
au plus percutant.
Non, mais c'est parce que pour moi,
on a parlé d'équitème, on est là.
Je vais juste approcher ça un peu.
Puis qu'il l'avait.
C'est à la cuisse, tu es-tu à l'aise?
Juste pour être sûr, c'est bien ajusté.
C'est mieux plus fort que pas assez fort.
Moi, le son, je peux le baisser,
mais si on lève, ça devient... Non, c'est parce quouté. C'est mieux plus fort que pas assez fort. Moi, le son, je peux le baisser, mais si on le lève, ça devient...
Non, c'est parce qu'il parlait d'équitème et tout ça, qui a été quand même
important.
Ça tombe parce qu'on est
chez équitème, qui m'en a parlé.
Ça aurait pu être une autre ressource, parce qu'il y en a
plein.
C'est toi qui m'as approché.
On est dans la semaine
de la réinsertion sociale.
Je ne sais pas ce que ça implique.
Tant que ça, un organisme qui fait de la réinsertion sociale.
Quand je suis arrivé ici,
on est dans une usine de transformation de bois.
Au début, tu me parlais de l'usine.
Je pensais que vous étiez un organisme
qui travaille avec des usines dans le coin de Jonquière
pour aider les gars à se trouver des jobs,
mais c'est zéro ça.
Puis là, je le sais qu'on passe du coq à l'âne,
mais moi, je trouvais ça important. Puis même
tantôt, on s'est parlé quasiment pendant une demi-heure,
enfermé dans un bureau, puis je t'ai dit, j'aurais pu faire un épisode
complet avec toi parce que c'est super intéressant.
Mais Equitem
fait quoi?
Vous faites plein de choses, je le sais, mais mettons
on est ici, on va commencer par l'usine
c'est quoi le but, le principe de l'usine
que vous avez ici à Jonquière?
En fait, je commencerais plus
à faire du pouce sur ce qu'Elroy a dit
En fait, c'est parce que
ce qui est beau du témoignage
qu'Elroy vient de faire, c'est que lui
il a bénéficié d'un service
qui n'est pas une mesure volontaire chez nous.
Non, c'est obligatoire.
C'est le coût d'une sentence.
Puis Elroy a fait un bout de chemin
qui est beau de voir aujourd'hui.
Et j'écoutais, parce que je savais,
je connaissais l'histoire d'Elroy.
Mais tu n'as pas travaillé avec Elroy sur son dossier.
Non, pas directement.
Et puis je me disais, mon Dieu,
ça veut dire que ce qu'on fait, ça porte fruit,
même dans la mesure imposée.
Dans ton travail, ça arrive-tu souvent que tu as l'occasion de revoir des gens plusieurs années plus tard qui ont passé par vous autres? Ça fait quand même longtemps que je suis là au bureau. En fait, oui et non, dans le sens que quand on ne les revoit plus, des fois, c'est bon signe. Oui, non, mais je pense quand tu le recroises, par exemple,
tu vas te chercher un beigne à Houghton-Martin,
puis un café, puis tu tombes sur quelqu'un
qui se fait cinq ans, puis « Hey, comment ça se passe? »
« Hey, ça va bien, j'ai ici, j'ai cheminé. »
Ça arrive.
Oui, de façon régulière, je dirais.
À un moment donné, on les oublie, mais quand on les revoit...
Ça doit faire...
Oui, c'est une paix, je dirais.
Fait que comment entendre ce que le roi raconte?
J'imagine pour tous les gens, il y a plusieurs personnes
qui travaillent chez Equitem dans la salle.
Aujourd'hui, je pense que ça doit aider
à continuer.
Oui, puis la surveillance communautaire
qu'on a, ça fait que ça montre
que ce n'est pas vrai que c'est toujours
une relation qui est difficile entre les deux.
Ça peut bien se passer quand
une personne est quand même
ouverte à ça. Pour en revenir
tantôt à ta première
question, en fait, que tu me demandais, que c'est quoi
Équitème? Équitème, on dit
souvent qu'on est une grosse bébite
très différente.
Avec bien des pattes!
Oui, plein de pioves,
plein de tentacules. En fait, oui,
ici, on est dans une usine de
transformation de bois, une de nos deux usines.
On en a une à Jonquière,
et une autre à Roberval.
Puis, on s'occupe de réinsérer
les gens. En fait,
on travaille avec la clientèle vulnérable,
la clientèle en situation
qui est éloignée
du marché du travail, et on leur
offre un plateau de travail de six mois.
À la base, on travaille,
on a une spécialité avec la clientèle
judiciarisée, mais pour travailler dans notre usine, ça peut être une clientèle seulement qui est éloignée du marché du travail, avec ou pas un passé judiciaire.
On est là pour les accompagner pendant six mois de temps pour régler le plus d'obstacles possibles à l'emploi pour qu'à la fin du six mois, ils soient en mesure de travailler de façon positive et d'avoir développé des habitudes de travail.
Parce que c'est ça, on parlait tantôt,
tu mets ça et c'est tellement plus
que ce que vous faites.
Vous êtes probablement la meilleure personne pour le vendre,
mais on dirait que moi qui viens de tout apprendre,
je suis comme, fuck,
parce que c'est ça que tu expliquais tantôt.
C'est un organisme
qui est financé par le gouvernement.
Donc, le salaire
est quand même... Vous êtes au salaire minimum.
En fait,
les participants qu'on a
dans notre usine, école,
effectivement, c'est financé par
Service Québec. Donc, on doit offrir
le salaire minimum. Ça, je comprends.
Mais c'est ça. Vous allez plus loin.
Tu m'as montré une pièce reliée
avec moisson. Les gars, chaque vendredi'as montré une pièce reliée avec moisson. Fait que les gars,
chaque vendredi, il y a une pièce qui est remplie.
J'ai vu du shampoing, j'ai vu de la bouffe,
du canard, des congélateurs, des frigos.
Fait que les gars, en plus,
ont l'opportunité de venir
se servir
le vendredi, de se faire un sac.
En fait, ça avait un objectif.
Ça cachait une problématique qu'on avait dénotée.
Quand on a notre clientèle qui arrivait,
il y en avait qui sortaient de détention.
Il y en a qui sont en situation presque d'itinérance aussi.
Donc, aller chercher un travail,
le ventre vide,
il n'y a personne qui peut faire ça.
Comment tu peux aller
penser à travailler quand tes besoins de base
ne sont pas comblés?
On s'est dit comment on peut faire.
On ne peut pas financièrement faire des épiceries tout le temps, même si on avait voulu.
On a les cœurs gros.
Mais on s'est dit, on a développé
un partenariat avec la moisson ici.
Et on a commencé très naïvement
avec un mini-congélateur en pensant
qu'on allait... Mais là, finalement, on a une pièce au complet.
Oui, non, non.
Il fait comme les gars sont gâtés.
Il dit, je ne me paye même pas.
Oh oui. Ils viennent nous livrer à chaque semaine
le mercredi.
On fait le vendredi quand on finit la semaine
avec les participants à l'usine.
Ils ont le droit
de faire leur épicerie.
Il y a des choses que tu m'as dit
qui m'ont fait triper.
Premièrement, tu me disais que les gars ont un horaire
de 40 heures,
mais s'ils ont des rendez-vous
soit avec la
DPJ pour les enfants,
soit avec whatever,
un detox ou whatever, s'ils ont des trucs
qui sont sélectionnés, qui sont
prévus, qui sont en lien avec leur
réinsertion. Si, mettons, le gars, il a
20 heures de rendez-vous dans sa semaine
relié à sa réinsertion,
bien vous allez pas couper ses heures. Vous allez pas couper ses heures. C'est ça qui est une chose
que moi j'ai trouvé premièrement incroyable. Il y a une autre chose, là je sais pas si tu vas être
à l'aise que j'en parle, je t'ai parlé de gens, mettons, qui rentrent, quelqu'un qui arrive un
matin puis qui est pas en état de travailler, donc état d'ébriété, état second
pour X raisons.
Pour des raisons de sécurité, on est quand même
dans une usine de transformation de bois.
Vous allez le retourner. Clairement,
pas y payer sa journée parce que là,
ça envoie un message
assez contradictoire.
Mais vous n'allez pas appeler son agent de probation
pour faire ça. Lui, il est rentré demain matin
parce que ce n'est pas ça le but.
Ce n'est pas de lui mettre des bâtons dans les roues
plus qu'ils en ont déjà.
En fait, on a la mission,
on peut dire ça comme ça,
on a six mois
dans les usines
pour les aider à cheminer
un petit pas à la fois.
C'est sûr que six mois, des fois, ce n'est pas suffisant.
Il faut essayer avec eux autres, l'intervenante qui est ici à l'usine, de régler une petite chose à la fois. C'est sûr que six mois, des fois, ce n'est pas suffisant. Il faut essayer avec eux autres,
l'intervenante qui est ici à l'usine à temps plein,
de régler une petite chose à la fois
pour qu'à la fin du six mois,
il y en ait le plus possible de régler.
Pour que quand il va arriver sur le marché du travail régulier,
il y aura moins ces casse-têtes-là.
J'ai vu même des photos
de monde, parce qu'ils
partent avec une certaine certification
aussi, puis qui t'aem, vous avez quand même votre nom
qui est fait dans la région aussi.
On existe depuis un peu plus de 40 ans maintenant.
Si un gars a complété son parcours,
six mois chez Equitem, j'étais six mois à l'usine,
je l'ai fait au complet, c'est une corde de plus
pour aller se trouver une job dans le coin.
Ça donne une bonne référence.
Puis en fait, on parle, on est physiquement ici à l'usine,
mais on a un service d'aide à l'emploi aussi.
On accompagne les gens.
Ce service d'aide-là s'occupe des personnes judiciarisées.
Donc, on apprend à outiller les gens,
à parler de ces antécédents judiciaires
ou comment on aborde ça chez les employeurs.
On a des services partout dans la région,
des points de service pour commencer à parler
de comment on aborde ça après la détention, quand il y a des points de service, pour commencer à parler de comment on aborde ça
après la détention, quand tu as un trou sur un CV de cinq ans parce que tu as fait
du pénitencier, comment on aborde ça, comment on fait ça, comment on outille, comment on
vit après l'incarcération sur le marché du travail. Ça, on le fait aussi, ça ne
veut pas dire que les gens vont venir ici à l'usine, mais on les accompagne pour faire de la recherche d'emploi,
pour démystifier tout ça.
Puis comme on disait, on n'enterrine pas,
on n'excuse pas les gestes,
mais on les accepte comme ils sont,
puis on les fait cheminer là où ils sont rendus.
Parce que c'est sûr qu'il y a des gars qui rentrent ici.
Là, je dis des gars parce qu'on va dire,
en majorité, c'est une usine à bois.
Tu me dis, il y a déjà eu des filles. C'est juste que des fois, ils sont moins qui rentrent ici. Là, je dis des gars parce qu'on va dire, en majorité, c'est une usine à bois. Tu me dis, il y a déjà eu des filles.
C'est juste que des fois, ils sont moins attirés, mettons, à venir ça.
Ça va être plus dans cette occasion-là qu'ils vont venir chercher plus l'aide
pour trouver de l'emploi que de venir à l'usine pour se réinsérer, des choses comme ça.
Je parle des gars, mais il y en a que vous avez, pas vous avez,
il y en a qui vous ont échappé
dans le sens que,
tu me le disais des fois,
je peux avoir 14 gars le lundi,
il m'en reste 4 le vendredi.
Il y en a qui ont été remontés,
il y en a qui ont lâché.
Ça peut être pour plein de raisons X.
Il y en a qui ont chuté,
il y en a qui se sont fait arrêter
pour d'autres raisons,
quelque chose comme ça.
Parce que tu me disais que vous aviez 41 26 semaines dans l'année.
Avec les deux usines.
Avec les deux usines.
On est autorisé comme ça.
Si un gars est venu faire une semaine,
ça laisse quand même la chance.
Ce n'est pas un cas, ce n'est pas considéré par cas,
c'est considéré vraiment par semaine.
En fait, chacun fait son petit pas.
Chacun a un petit pas
pour un et pas le même pour l'autre.
C'est sûr qu'on vise faire 26
semaines avec une personne qui rentre
ici, mais pour une raison X,
ça peut arriver qu'il se trouve un employeur.
Tu l'as dit, il peut être
remonté aussi.
Il y a des photos sur le mur
de monde qui les ont complétées, puis que ça a bien marché.
Là, quand même, je n'ai pas le chiffre en tête,
mais on a quand même un bon taux de réussite.
De réussite, de monde qui vient,
puis ça les aide à se replacer, à se refaire une tête.
Puis on les aide aussi.
Après qu'ils ont été six mois ici,
on ne les laisse pas de même tout seuls.
En fait, on les accompagne pour l'employeur,
un emploi après l'usine aussi.
On prépare après l'usine.
Parce qu'ici, ça a un début et une fin.
C'est un tremplin.
Puis tu me disais aussi que si quelqu'un quitte l'usine
après six mois, puis ça a bien été,
puis s'il trouve un job, puis un an plus tard,
il a eu des trucs, puis il peut revenir,
se retourner vers vous autres.
Vous allez refaire une demande pour lui auprès du gouvernement.
Si ça passe, puis let's go, on le reprend.
On lui redonne le petit coup de pouce qu'il a besoin.
Parce qu'il y a eu une rechute, il a perdu sa job,
il s'est fait laisser, il a un peu de dépréter.
Puis avant de retomber trop bas,
s'il a l'occasion de se retourner vers vous autres,
il peut venir se retourner vers vous autres.
Puis tu me dis que c'est assez efficace.
Tu rencontres le vendredi,
tu peux commencer le lundi quasiment.
Parce que le but, c'est
de mettre le pied à la porte le plus vite possible
pour ne pas le laisser démuni tout seul.
Notre spécialité,
c'est quand même de travailler avec les gens
qui ont
une problématique au niveau
de la délinquance, je dirais.
Maintenant, cette clientèle-là,
c'est ici, maintenant.
C'est sûr que si je dis qu'il va commencer
dans un mois et demi, deux mois,
c'est le plus vite possible.
Puis, tu dirais quoi
du monde qui a la mentalité
de « Moi, je paye de l'impôt.
C'est des criminels.
Ils font de la prison.
Pourquoi mes impôts? »
Aide ce monde-là à avoir une job,
à financer une usine,
la réinsertion, ils vont se retrouver en dedans de toute façon. ils ont, pourquoi mes impôts aident ce monde-là à avoir une job, puis à financer une usine, puis à ci, puis à ça,
puis la réinsertion, puis ils vont se retrouver
en dedans de toute façon. Le pourcentage de récidive,
c'est ici, c'est ça. À quoi
ça sert?
Wow!
100%. J'espère que tu l'as
sur le plan large.
Exactement.
Il y a la preuve,
il y a une preuve. si on avait voulu avoir une personne
qui monte un autre volet de notre organisme,
ça n'aurait pas été autant, je pense, démonstratif,
parce qu'il y en est un qui a fait,
bon, il a utilisé des mesures obligatoires
ordonnées par le juge,
il a coûté de l'argent, comme tu dis,
mais aujourd'hui, il est ici
et il est capable de montrer que
ça a eu des bienfaits pour lui.
Chaque personne vaut la peine.
C'est comme je disais tantôt,
oui, ça coûte l'argent au gouvernement,
mais il faut donner la chance
au coureur.
Le gars ou la fille
qui a vécu
de la haine pendant toute leur vie,
il y a quelqu'un
qui a le droit de les prendre par la main
et de dire, regarde,
tu as vécu de la misère, mais je suis là
maintenant pour te prendre
par la main.
Il y a une chose aussi que je pense que les gens ne sont peut-être pas au courant,
mais je pense que l'argent
qui vous est versé pour aider
ces personnes-là, ça coûte
quand même moins cher que de garder
quelqu'un derrière les murs.
Parce que garder quelqu'un derrière les murs,
c'est du budget.
C'est du chauffage chez des employés,
c'est des employés derrière le gouvernement,
donc sont syndiqués, donc ils coûtent cher.
C'est, tu sais, je veux dire...
Fait que, tu sais, c'est juste pour essayer...
Tu sais, je le dis souvent avec ce podcast
c'est pour amener une autre mentalité
les organismes
comme vous êtes, c'est sûr que vous en échappez
et ce n'est pas de votre faute
vous faites votre travail du mieux que vous pouvez
mais une fois que la personne acquitte ton bureau
tu ne peux pas le suivre, on ne peut pas avoir un intervenant
par humain qui passe pour le surveiller
24h sur 24, vous n'êtes pas des polices non plus
c'est aux gens aussi même s'il y avait quelqu'un le surveiller 24h sur 24. Vous n'êtes pas des polices non plus. C'est aux gens aussi. Puis à un moment donné,
même s'il y avait quelqu'un, excusez l'expression,
même s'il y avait quelqu'un dans le cul 24h sur 24,
s'il a décidé que
ce n'était pas ça, puis je veux dire,
ça ne l'aidera pas
d'avoir quelqu'un 24h sur 24 en l'air de lui.
Parce que la journée que tu vas y enlever cette personne-là,
il va retomber.
Si vous y amenez un...
Je parle souvent des outils fait que vous
vous donnez des outils des outils coffres à outils c'est à eux autres exactement mais ça
peut arriver j'imagine qu'il y en a que tu as vu victor vu victor ut qui reviennent un système qui
recommence à zéro puis il recommence pour nous autres moi j'ai toujours qu'on paiera comparé
ça un escalier faut que tu montes une marche à la fois ça se
peut que dans des boules de la fois d'après tu vas leur montée 3 au bonheur
des boulets mais il faut l'objectif c'est de monter puis d'acheter en haut
des fois il ya n'est que c'est plus facile que d'autres mais c'est plus dur
comme je suis comme jamais enfin ou à comme si, je coach au hockey, si tu n'essaies pas,
si tu n'essaies pas,
tu ne sauras pas.
Oui, tu as le droit d'être planté,
mais ça ne te détermine pas qui tu es.
Même si tu te plantes,
tu n'avais pas dit que tu étais un loser.
C'est ton force de caractère
qui va te guider.
Si tu veux mon avis, tant qu'à moi,
quelqu'un qui va chercher de l'aide,
tu l'as dit tantôt, Elroy, les gars,
n'ayez pas peur de demander de l'aide.
Puis si tu veux mon avis, ça prend pas mal
plus de couilles pour demander
de l'aide que pour faire
pas besoin de ça, moi.
Regarde, si ça fait
10, 15, 20 ans que t'es dans le même pattern,
bien clairement, t'es pas capable
de t'en sortir tout seul, on va le dire c'est assez évident il y a une autre chose que je veux te parler c'est
tapage c'est ça je dis que moi c'est ça tapage qui est un autre layer que vous voulez un programme
que je pense que vous voulez mettre un petit peu plus d'ampleur là-dedans en ce moment.
En fait, c'est nouveau depuis cet été.
C'est un travail alternatif payé à la journée.
C'est avec Ville de Saguenay qu'ils nous ont approchés pour travailler avec la clientèle
plus en situation d'itinérance, qui n'était pas en mesure de faire un travail à temps plein.
C'est aussi pour essayer
de diminuer la criminalité de survie.
Avant qu'on rentre dans les détails,
tu me diras si tu es d'accord.
Tu m'en as parlé, tu m'as expliqué.
Je vois ça un peu comme
ce qu'on appelle
les piqueries légales,
où ils vont donner des seringues neuves
et mettre un endroit clean pour les gens qui font...
C'est complètement de la réduction des méfaits.
C'est ça, exactement.
C'est réduire les méfaits le but.
C'est ça, on n'empêche pas.
On ne fait pas d'arrêt d'agir, pas du tout.
On accepte la personne comme elle est.
Ça peut être souvent...
Oui, pardon.
Ça peut s'adresser à des consommateurs, évidemment,
mais ça ne les exclut pas
de les autres personnes non plus.
C'est les gens qui ne sont pas en mesure de travailler
pour X raisons, des problématiques de santé mentale,
de consommation, d'itinérance.
Donc, on peut avoir des plateaux de travail
chez différents, peut-être,
organismes, employeurs,
qui font faire des tâches très...
Basiques, simples.
Qui ne demandent pas
de compétences précises,
qui sont là pour faire vivre un succès
à la personne, pas le mettre en situation
d'échec. Comme on parlait tantôt,
si quelqu'un arrive en consommation,
c'est une usine, c'est plus structuré, c'est pas
le même type, tu le retournes.
Mais ça, là-bas, c'est que si quelqu'un arrive,
tu le vois, tu le sens
qu'il n'est pas dans un état
apte, mais qu'il est capable de
faire le tour d'une place, puis ramasser les sacs, puisest pas dans un état apte, mais qui est capable de faire l'auto d'une place
puis ramasser les sacs puis les mettre dans un autre sac
pour jeter dans un container après.
Ce que j'ai trouvé
écœurant, c'est que tu me dis,
c'est des plateaux de deux heures à peu près
puis paye cash
à la fin de la journée.
C'est pas quelqu'un qui est un itinérant.
Tu donnes un chèque à quelqu'un qui vit dans la rue,
à part ce que tu disais de l'expression,
mais à part si tu rechèves avec, il ne faut pas grand-chose.
Ou aller chez Instachat qui va y bouffer la moitié
et encore là, c'est si la personne a des cartes.
Vous autres, ce n'est pas le but.
Ce n'est pas de te payer le cash
et de te payer de la dope après avoir travaillé deux heures.
Ce n'est pas du travail au noir.
On encourage ça.
C'est vraiment, en fait,
on a des contrats dans des employeurs, des partenaires employeurs,
puis on fait des tâches précises.
Puis à la fin de la tâche, c'est entre deux...
C'est deux et trois heures qu'on vit maximum
parce que la clientèle est assez éloignée
et plus que trois heures, c'est beaucoup.
C'est pour tranquillement.
Oui. Puis après, deux heures ou trois heures
qui étaient faites avec une intervenante aussi,
bien, on les paye en argent.
C'est ça.
Ce n'était pas un côté négatif.
C'était plus de dire justement
parce que vous voulez leur faciliter le plus possible.
C'est de dire, peu importe ce qu'ils vont faire
avec cet argent-là rendu là,
ça, c'est dans leur cours.
Il y a un commandant de l'ordre de moins
qui ne vont pas aller quêter,
qui ne vont pas aller voler.
Exactement, c'est ça.
Si la personne vient faire un plateau de deux heures
pour le montant que ça donne
et qu'elle décide d'aller geler avec cet argent-là,
on espère que ce n'est pas ça, mais ça y appartient.
En même temps, cette 40 piastres-là,
il a travaillé pour l'avoir, donc c'est valorisant.
En même temps, il n'y a pas de méfait qui a été fait.
Ces 40 piastres-là, il a-tu volé le bicycle à quelqu'un
qui lui avait besoin de son vélo pour aller travailler demain matin?
C'est un levier d'intervention pour nous autres
parce qu'il y a un intervenant qui travaille,
qui fait la tâche au quotidien
avec, et une discussion
informelle. Et s'il y a besoin
d'autres choses par la suite, on est là.
Il y a une usine aussi
qui peut être
possible par
la suite, dans d'autres étapes.
C'est ça.
C'est le début.
Ça fait deux, trois, quatre mois
que cette personne-là vient faire des plateaux
quelques fois par semaine.
Puis tu vois que tu discutes avec.
À un moment donné, tu peux l'amener.
Tu disais marche par marche.
Même si c'est une demi-marche,
mais écrire sur une demi-marche,
c'est mieux qu'une tape-saïole.
Je vous excuse, des fois, je suis un peu...
Je ne veux pas être à l'école longtemps.
Des fois, ça sort comme ça sort.
Y a-tu autre chose?
J'ai tellement...
Avec l'histoire de l'ROY, j'ai la tête pleine.
On a parlé de tellement de choses, mais y a-tu des trucs
reliés à la réinsertion,
reliés à Equitem?
Toi, on va y aller avec toi.
On va parler de toi.
T'as-tu été violente avec ton mari
non mais
qu'est-ce qui pousse quelqu'un
comme toi à aller travailler dans ce milieu-là
qu'est-ce qui
je sais que je t'ai posé la question en caméra
puis tu m'as dit je le sais de où ça part
puis je t'ai dit ben dis-moi l'époque
je veux que tu me le dises tantôt justement
qu'est-ce qui t'a poussé à t'intéresser
à ces gens-là
parce que moi,
souvent, je vais appeler
dans ma vie de tous les jours, j'appelle les garochers.
Parce que
c'est un peu comme ça que je les vois.
Il y a du monde qui se font amener,
il y a du monde qui se font pousser, puis il y a du monde qui se font
garocher dans la vie. Puis on s'entend
souvent, c'est des gens qui ont été
un peu...
Ça fait longtemps, moi, je le sais, secondaire 3, j'avais des gens qui ont été un peu... Ça fait longtemps.
Moi, je le sais.
Secondaire 3, j'avais à peu près 15 ans.
Dans ce temps-là, il n'y avait pas de podcast.
On n'avait pas d'internet.
Puis j'ai eu une conférence.
Une conférence à l'école de quelqu'un
qui travaillait dans ce milieu-là.
Puis j'ai fait, c'est ça que je veux faire.
Puis j'ai toujours continué.
Je suis allée au cégep faire un cours
en intervention de délinquance en toxicomanie à l'université puis depuis ce temps là j'ai
toujours travaillé dans le domaine ça fait 22 ans que je suis ici au bureau maintenant est ce que
tu as déjà eu envie de baisser les bras à cause de certains cas à cause des fois peut-être de
te sentir peut-être pas inutile mais tu sais de dire
des cas qui ont pu être plus frappant plus dur pis faire comme ouf tu sais je suis pas sûr je
vais être capable de délire ça tous les jours. Ben j'ai des bras non, non parce que j'aurais pu
j'ai toujours choisi de rester ici en fait, non.
Ce qui me reste,
ce qui fait que je suis encore capable d'être ici et d'entendre les histoires
qu'on entend parce qu'on en entend.
Moi, je l'entends une fois par semaine.
Des fois, je trouve ça rough, mais je n'imagine même pas
en entendre à tous les jours.
Je ne suis plus dans l'intervention directement,
mais ce qui fait que j'ai toujours dissocié la personne du geste.
C'est ce qui m'a protégée le plus.
C'est ça qui fait qu'on peut croire à la réinsertion aussi.
Une personne fait un mauvais geste,
quelque chose qui est impardonnable,
va pas tout invalider ses qualités.
Puis moi, ça a toujours été ma manière de fonctionner
puis de penser.
Sinon, j'arriverais chez nous
puis j'aurais plus le goût de revenir revenir très aider ces gens là tu déjà eu des
doutes sur la réinsertion sociale non non comme tu disais tant et a pointé
l'europe quand je t'ai posé un peu une question
c'est pourquoi quoi c'est la réinsertion est différente pour chacun c'est pour
un roi il a fait le chemin il a monté son échelle ses escaliers une à une
pour une autre personne la réinsertion va peut-être être le corps de ça mais Pour Hérault, il a fait le chemin, il a monté son échelle, ses escaliers, une à une.
Pour une autre personne, la réinsertion va peut-être être le corps de ça,
mais ça va avoir créé une petite étincelle quand même.
Je veux dire, chaque pas est important.
Chaque petit pas est différent pour une personne à une autre aussi.
Il faut juste le prendre où ils sont rendus. Non, mais c'est ça mon podcast.
Je veux dire, je reçois que des gens réinsérés au maximum.
Il y en a que ça a pris une thérapie.
Il y en a que ça a pris 17 ans de pénitentiaire.
Il y en a que ça a pris 20 ans de pénitentiaire.
Il y en a que ça a pris...
J'ai eu à la chienne une fois.
Chacun a son parcours.
L'important, c'est là-dedans.
Excusez-moi.
L'important là-dedans, c'est qu'il a pris un pas.
Tu comprends?
100%.
Il a pris le pas.
Comme je disais tantôt, si tu dis que tu es alcoolique,
tu as déjà pris un pas.
Fait que...
Faut que tu prennes le pas.
Si tu fais deux pas en arrière, c'est pas grave.
Si tu fais encore un pas par l'avant tu es déjà winner
juste déjà de faire face à la musique et ça puis d'assumer quitter c'est déjà méchant bon
le jour que tu vas lâcher le à cause je vais que tu vas lâcher là à cause c'est à cause de
ma mère à cause de mon père c'est à cause de rétabl c'est à cause de mon père, c'est à cause de... Arrête de se victimiser. Arrête. La journée que tu vas faire ça,
je te dirais que les pas vont être encore plus grands.
Là, on est à Jonquière,
donc s'il y a des gens,
je pense qu'Iquitaine est bien connu du milieu.
Mon podcast est regardé à travers le Québec.
Un petit peu le Canada.
Un minuscule en France.
Fait que désolé, français, on n'aura pas de réponse pour ça.
Mais quelqu'un qui est au Québec
puis qui chercherait une ressource similaire à Equitem,
c'est quoi son meilleur moyen de trouver un organisme comme Equitem
qui est chez eux, qui a Google, puis qui fait comme réinsertion sociale?
Ah, mais tu sais, pour trouver
la ressource de sa région.
Le comité consultatif
de la clientèle judiciarisée adulte.
Répète-les
et Tommy, je vais mettre ça
dans mon petit monteur. Tu me mettras ça
et de toute façon, tu vas m'envoyer. J'aimerais ça que tu m'envoies
le lien. Je pense même que quand j'ai reçu Patrick
Pilon de RehabEx, je pense qu'on a mis le lien,
mais on va remettre...
De la coordonnatrice, si, là, que tu rencontres.
Bien, c'est ça.
On s'envoie à Gatineau, je dis.
Mais on va mettre
vraiment le lien.
On est membre de ce réseau-là.
Bien, c'est ça. Puis on va mettre
les liens d'équitème aussi, ça, 100 %,
c'est sûr. Puis
on va le remettre. Ça fait que ça, les gens vont
là, ça fait que c'est catégorisé par région, ils peuvent trouver vraiment... Puis c'est sûr. On va le remettre. Les gens vont là. C'est catégorisé par région.
Ils peuvent trouver vraiment...
Ce n'est pas nécessairement quelqu'un qui vient juste
de sortir.
Même pas quelqu'un...
Ou quelqu'un
qui est un peu...
Peut-être poser des questions.
Moi, je vais te dire une chose.
Si tu n'es pas sûr à 100%
que tu fites là-dedans,
la meilleure façon de le savoir, c'est de communiquer
avec eux autres. Au pire, ils vont te dire
dans ta situation, on n'est pas à la bonne place,
mais ils vont être capables de te référer à la bonne place.
Je suis sûr que s'il y a quelqu'un qui vous appelle,
tu me le disais tantôt, vous n'êtes pas en toxico,
mais si quelqu'un vous arrive, vous allez lui donner
une référence, vous allez le guider vers
une structure
qui est faite pour lui dans son truc.
Exactement.
Vraiment, sincèrement,
c'est toi qui es en train de
rencontrer avec moi pour que je vienne ici.
Puis, sincèrement,
merci énormément
parce que j'ai découvert une place.
Je trouve extraordinaire ce que vous faites.
En plus, je pense que j'aurais jamais
été mis en contact avec Elroy.
J'ai parlé avec une couple de personnes.
Je pointe quelqu'un, vous ne voyez pas la caméra,
puis ce gars-là, on s'est parlé après-midi,
puis on va se reparler.
J'ai rencontré plein de gars de l'usine après-midi.
C'était vraiment, c'est vraiment le fun.
Je ne vais pas pousser ce que là,
mais en fait, c'est le fun ce que vous faites,
mais je parle de la façon que vous le faites,
la mentalité que vous avez.
J'ai rencontré à peu près tout le monde,
je pense à peu près,
en intervention, qui travaille ici.
Sincèrement, merci.
Alors là, je vais me pencher un peu parce que je veux que tu me la donnes. Merci sincèrement,
mon chum, pour
ce que t'es devenu.
Je vais pas dire pour ce que t'as été, mais pour
ce que t'es devenu, pour le cheminement
que t'as fait, pour les réalisations
que t'as faites fait puis d'assumer
ce que tu as fait gros respect pour ça Annie merci sincèrement d'être entré en contact avec
moi puis de m'avoir invité ici ça valait 5 heures de route sincèrement même si on est au mois d'octobre
je me suis tapé de la neige dans le parc sur des pneus d'été. Mais sincèrement, ça valait vraiment la peine.
Merci de ta générosité à toi.
Sincèrement,
je suis hyper satisfait
du podcast. J'espère que vous autres
aussi. J'espère que tu n'as pas de regrets
de ton passage. Pas du tout.
Merci au monde qui sont là.
Une petite clap. J'ai jamais ça.
Ben ouais!
J'ai jamais ça dans mon podcast.
Ça fait du bien.
L'humoriste en moi,
il était un petit peu accroclable.
Merci vraiment à vous autres.
J'espère que vous avez trouvé
le podcast vraiment intéressant.
Auditeurs, à chaque fois,
je vous le dis,
j'espère que vous avez apprécié.
Merci d'avoir regardé
Au Parloir. Thank you.