Au Parloir - Nouvel épisode #5 Adam
Episode Date: August 31, 2023Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations....
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Bonjour tout le monde, je m'appelle Cédric Bergeron, je vous présente un nouvel épisode du podcast Au Parloir.
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Aujourd'hui, j'ai reçu Adam Prévost, qui a un parcours sinueux, si on peut le dire,
qui a beaucoup tourné alentour de la consommation qui a amené à la criminalité. Aujourd'hui, Adam s'en est sorti. Il y a des rêves, il y a des projets, puis on y souhaite de parvenir à ses objectifs. gestes, les idéologies et les termes utilisés par mes invités, mais je suis une personne
qui prône la liberté d'expression. J'aime les gens francs qui parlent avec leur cœur.
Bienvenue au nouvel épisode Au Parloir.
Je reçois aujourd'hui Adam Basco.
Adam, c'est notre deuxième rencontre.
On s'est croisés une fois, pas par hasard, mais dans le fond, je connais un peu ta soeur.
Tu es venu visiter un de mes logements que tu voulais louer.
Puis le podcast, à ce moment-là,
n'existait pas,
mais il était en cheminement.
Je travaillais là-dessus
dans ma tête, tout ça.
Puis tu m'as un peu parlé
de ton histoire.
J'ai fait comme,
alors, Mac,
je suis comme en train
de créer quelque chose.
Puis je pense que
tu aurais ta place
sur le podcast.
On a discuté, tout ça.
Puis voilà, tu es là.
Tu vas nous parler de ton histoire.
Écoute, en partant, je te laisse aller.
Présente-toi. T'es qui?
Tu viens d'où?
Vas-y. Carte blanche, mon chum.
Oh boy.
C'est rare que j'ai une carte blanche.
Les huit dernières années,
je ne l'ai pas eu ben ben.
Moi, je viens de Mont-Saint-Michel,
dans le bout de Mont-Laurier.
OK.
Mes parents se sont séparés, j'avais 2 ans et coq.
OK. Et quoi, les années, je suis arrivé début 80, j'imagine, fin 70?
Fin 70, 74, 76.
Puis, ça a été comme une jeunesse un peu difficile à cause que je me faisais beaucoup écoeurer
puis moi j'avais le défaut de mordre.
Ok.
Ça continuait puis ça arrêtait pas.
Pitbull, fait qu'on t'agace, tu mords.
Ben, tu sais, je mordais pas bien bien quand j'étais jeune parce que j'étais
beaucoup moins de confiance.
Je pense que ça venait de l'entourage que j'avais.
Je veux pas dire de nom,
whatever.
Pas de stress, pas de stress.
Mais ça venait de l'entourage que j'avais
et le monde était un peu...
Quand tu parles de ton entourage,
l'entourage où tu grandissais
ou l'entourage familial?
Familial.
Familial, OK.
C'était un petit peu...
Tu sais, mes modèles,
ce n'étaient pas les bons modèles.
OK.
Fait que j'ai beaucoup souffert de ça.
À 18 ans, je me suis ramassé dans la rue.
J'ai fait trois étés et deux hivers de rue.
Tu parles de rue, c'est la rue.
Au Refuge des Jeunes, au Bunker.
Tu es dans le nord encore.
Non, non, Montréal.
Là, tu es rendu à Montréal.
Je me suis mis au Corée-Saint-Loup. dans le nord non non non montréal l'a été rendu à l'hôpital et c'est là mon beaucoup appris sur moi même j'ai appris que je pouvais me débrouiller pas quand tu parles dans la rue tu es genre tu
vivais comment squeegee d'affaires même non? Non, même pas. Je vendais du pot. OK, tu vendais du weed. Je vendais du pot
et je vendais du buvard
en ce temps-là.
OK.
En ce temps,
du vrai,
les dévents.
Ça, c'était 18-19,
buvard,
je ne sais pas c'est quoi,
mais ça,
c'était quelque chose
de cool.
On est fait cool.
Il ne faut pas faire
la glorification de la drogue,
mais c'était...
À ce temps-là,
il n'y en a plus.
Il n'y en a plus,
oui, non, c'est ça.
C'est quelque chose
qui était très populaire,
disons, dans les années 90, on peut dire ça. Oui, c'est ça. J'ai vécu mes trois plus belles années là encore aujourd'hui, ça fait partie de mes plus beaux souvenirs.
Fait que tu dis trois ans dans la rue, ça fait partie des plus beaux souvenirs de ta vie?
Oui.
Je me doute que l'enfance ça devait pas être hot.
J'ai vécu de 10 ans jusqu'à 18 ans en centre d'accueil. Tu te fais dire quoi manger, où aller, où dormir.
On dit que ta vie est un peu...
Mais centre d'accueil...
J'ai fait du bardeau.
Non, mais ce que je veux dire, centre d'accueil,
c'est depuis que tu as enlevé ton milieu familial.
Au début, c'était ça.
Parfait.
Au début, la première année, c'était ça.
Par ça, à un moment donné, j'avais brûlé une cabane avec deux autres gars.
Les meubles étaient en carton, on a décidé de faire un flou.
On avait 11 ans.
C'est vraiment le parti de l'histoire.
Là, je suis devenu contrevenant à partir de ce moment-là.
Le centre d'accueil, c'était dur aussi.
À 18 ans, je suis tombé dans la rue après.
Après ça, en 95, le 28 décembre 95,
je me suis fait arrêter pour 8 hold-ups.
OK.
Ouais.
Moi, j'étais rendu à 21 ans,
puis la vie, c'était fini pour moi.
Je voulais plus rien savoir. OK. la vie était finie pour moi. Je ne voulais plus rien savoir.
OK.
Ça fait que j'ai fait ça pour manger.
OK.
Je fais juste 8 hold-ups.
Bien, des hold-ups.
On ne va pas passer chacun, mais tu sais, genre…
Des dépanneurs.
Des dépanneurs, genre…
Tu sais, quand tu es inconscient de ce que tu fais,
tu veux juste manger même.
Tu veux juste dormir dans une place chaude.
Ça fait que j'imagine que tu n'avais pas le budget de procurer un arme, là.
Fait que là, c'était genre un exacto, n'importe quoi, tu rentrais.
Un couteau de cuisine.
Un couteau de cuisine, genre plus de moins.
Un petit couteau de cuisine, ouais.
Fait que tu rentrais genre semi-pocagoulé, puis dans ta caisse.
Ouais, ouais.
T'en foutais un peu.
Je m'en foutais, je pensais pas vraiment à ça.
Tout ce que tu voulais, c'était ce qu'il y avait dans la caisse pour pouvoir manger,
puis à la limite, te la fasse un peu, parce que j'imagine que dans la rue... Ben, je me mets un joint, c'était ce qu'il y avait dans la caisse pour pouvoir manger. Puis à la limite, tu as joué la face un peu, parce que j'imagine que dans la rue…
Bien, je me mets un joint. C'est ça. Moi, j'étais pas…
Jamais j'ai été dans la grosse drogue. Surtout étant jeune.
La première fois que j'ai touché à la cocaïne, c'était en 2003.
OK, OK, OK. Là, je te rappelle, tu me disais 95.
Ça fait que dans le fond, ils ont fait le lien, les 8. Ils t'ont mis 8 au-delà. C'était des tiens, j'étais en train de dire que tu me disais 95, fait que dans le fond, ils ont fait le lien,
les 8, ils t'ont mis 8 hold-up.
Oui, ça, j'ai pogné...
C'était des tiens, j'imagine, ils t'en ont pas mis plus.
J'ai pogné 32 mois.
Premier 100 ans, j'ai trouvé ça dur.
Mais bizarrement, ça a passé,
ça a passé vite, vite, vite.
Après ça, je suis sorti,
j'ai commencé à travailler chez PMH, j. Après ça, je suis sorti.
J'ai commencé à travailler chez PMH, j'ai appris un autre métier.
OK.
Je te ramène.
Quand tu dis que tu as trouvé...
36, ça veut dire que
tu as une sentence fédérale?
Oui.
Tu as retrouvé où?
Archambault.
Tu dis que tu as trouvé ça dur.
Qu'est-ce que tu veux dire par ça?
Je comprends que tu es jeune et que tu es habitué d'être dans la rue. Puis tu dis que tu as trouvé ça dur. Genre, qu'est-ce que tu veux dire par « tu as trouvé ça dur »?
Je comprends que là, tu es jeune, puis tu es habitué d'être dans la rue,
fait que tu avais quand même une certaine liberté malgré tout.
Mais, tu sais, aujourd'hui, la prison, ça a beaucoup changé.
À ça, ce n'est plus vraiment les détenus qui mettent la loi dans les wings.
C'est une autre histoire. Mais dans ce temps-là, c'était qui est le plus fort.
Moi, quand je suis rentré là,
j'avais pas de confiance en moi.
Fait que j'étais prêt à perdre...
de mettre mes limites.
OK?
Fait que je me faisais tout le temps
me rabaisser, puis c'était tout le temps
de même que je trouvais ça dur sur ce côté-là.
Mais c'est un autre côté.
Aujourd'hui, je crée les que ça me renforçait.
Quand je suis sorti de là, je commençais à travailler.
J'essayais de faire mon possible, dans le fond.
Prendre ta vie en main un peu.
Essayer, mais tu sais, j'avais des problèmes non réglés,
des vieux problèmes de ma jeunesse.
Je n'ai jamais pu régler
sur un corps mais aujourd'hui oui mais dans ce sens là non à cet âge de consulter
un psy en dedans c'était comme c'était mal vu pas mal vu mais c'était aujourd'hui
c'est plus aujourd'hui je le dis à tout le monde, je suis TDAH.
J'oublie quelque chose,
mes clés, TDAH, pas grave.
Tu comprends?
Aujourd'hui, on prend ça avec mot,
dans ce temps-là, c'était tabou un peu. On en parlait pas trop.
Un gars, ça broye pas,
pis ça a pas de problème mentaux,
ben, tes caves, t'es ferme.
T'as un câble, t'es ferme.
Ouais, non, j'étais ferme.
Moi, j'étais pas mal, ben, t'es gaffe, t'es fier. T'es un gaffe, t'es un fier. Ah non, j'étais fier. Fait que... Puis moi, j'étais pas même bien TDAH.
Fait que des fois...
Mais ça m'a permis, toutes ces années-là...
Moi, je parlais pas beaucoup dans ce temps-là.
Ça m'a permis d'observer le monde.
Puis un jour, j'ai justement vu mon gars,
puis il était reculé sur une balançoire,
puis il observait, tu sais.
Puis j'ai dit à le voir, puisa dit « Ça va, le voir. »
J'ai dit « Il t'observe. » Il m'a dit « C'est bon, ça, observer. »
J'essaie de l'encourager à observer parce qu'il est un grand gars comme moi.
Moi, à ça, je suis un grand gars. Ça a quand même changé.
C'est correct, ça.
J'ai de quoi dire tout le temps.
Je me reconnais un peu là-dedans.
Quand j'étais Ticu, j'étais un peu plus réservé
plus timide, plus un un
aujourd'hui je vais être plus
à la défense de quelqu'un
avant je voyais quelqu'un
c'est aussi niaiseux que je vais aller chez McDonald's
je vais voir le gérant ou un client
qui criait après un ado de 16 ans
quand j'étais plus jeune
je vais être à la défense de ce personne
moi moi aussi je vais défendre
des fois on vit des affaires qui nous font vieillir mais moi ça me touchait aussi étant
jeune mais j'interviens pour pas j'avais pas eu manqué de courage moi et non je savais que
je manquais de confiance en moi fait que ça a comme j'ai puis fait t'es sorti, t'avais quoi, 23?
24.
23, 24.
Puis là, t'as commencé à travailler.
J'ai commencé à travailler chez Pémoré.
J'ai travaillé un bout là.
J'ai trippé en ville beaucoup.
Fouf, fouf.
Fouf, ouais.
J'ai fait du sport sur la montagne.
J'ai eu une période assez fucked up.
OK.
Tu travaillais, mais tu continuais de vendre un peu de weed on the side.
Ouais, ben, quand même.
C'est moi un peu qui te ferais.
Oui, c'est ça.
Tu disais un peu, c'est correct.
Mais je veux dire,
dans ce temps-là, c'était l'intérieur qui sortait.
J'ai bénéficié un peu de ça.
J'ai beaucoup trippé.
J'avais un peu d'argent, pas mal d'argent même.
Tout ça, ça t'apprend des choses sur toi-même.
Des fois, tu vois des choses que tu te vois aller.
Si tu es rough, tu joues à ça.
Moi, j'ai fait une prise de compte.
Dans les dernières années de prison que j'ai faite, j'ai fait une prise de compte j'ai eu d'un dernier ami de prison les faire
j'ai rencontré une psychologue le coin de ville à trois ans à montrer une fois par semaine par
semaine je vais en revient revenir à tapis je vais pas sauter les tables parce que je trouve
ça super intéressant et l'angle fait que dans le fond, tu es sorti, tu trouves une job,
tu continues un peu de talent, tu fais tes « tap party ».
Tu as une joie, mais j'avoue que quand au début des vingtaine,
tu te fais enfermer, tu sors.
J'avoue que tu as envie de te peser au fond et de profiter.
Ça n'a pas été pire.
J'ai retourné chez Power Emeritus après en 2002, 2003, début 2003, je pense.
Là, je suis passé à vendre de la patente, mais hors gang.
Puis à un moment donné, ils m'ont comme…
On rentrait chez nous, puis là, c'est ça, ça m'a coûté… T'as fait comprendre que…
T'as fait comprendre que j'étais pas à bonne place.
Tu ne travaillais pas tout seul.
Je ne travaillais pas tout seul.
Pour les bons gars, mais un oui.
Fait que, c'est sûr, là, j'ai parti sur une dérape solide encore.
Pis j'ai demandé, je me suis fait arrêter.
Pis là, moi, j'étais dans des bouches bien rares.
C'était la première fois que j'ai vu trop de crack.
OK.
Pis je m'avais endetté avec mon pusher,
à cause de plein d'histoires.
Quand je me suis arrêté, je parle à mon avocat.
Il me dit, « Adam, c'est mon premier avocat quand j'étais jeune.
Il me dit, « Adam, qu'est-ce que tu fais? Qu'est-ce qui se passe avec toi? » Je dis, « Je ne peux pas sortir demain matin. Si je ne demain matin ça va continuer à qui l'atteint
peu quand tu t'es fait arrêter ce fois-là c'était c'est encore pas de la non je vais
t'arrêter dans un char volé ok ok voilà si je récapitule, là, tes parties, on est sur la puff, on est sur la sniff,
on est sur la dérape totale.
Il n'y a pas de souci de la puff.
Non, non, c'est ça.
Fait que là, tu es sur une grosse, grosse, grosse dérape.
Tu continues, trafic, vol.
Ah, vol d'outils, vol...
Peu importe la façon de faire du cash.
T'es junkie, finalement.
Tu te prenais du cash à trois jours
pour continuer à être sur ton trip.
Parfait, juste en contexte.
Là, char volé,
tu te fais coller.
Oui, puis c'était une drôle d'anecdote.
C'est quand je me suis dit ça.
Vas-y, on est là. On a une heure, mon chum.
Vas-y, vas-y.
Je suis dans un jetot à Caisse Populaire
à Saint-Antoine.
C'est à Saint-Antoine-sur-Calais.
C'est à Saint-Antoine-sur-Calais.
Oui, oui, oui.
Saint-Antoine, le chercher à la rue,
c'est le lien qu'on est dans le Nord.
Moi, j'avais spoté un trailer,
mais ça faisait comme 5-6 jours que je n'avais pas dormi.
Je me roulais un bate.
Là, je m'endors.
Il y avait du monde à côté.
Là, j'ai dit,
je vais attendre que ça se calme un peu, j'ai dit « Ah, je... »
Il était en 3 du matin, donc je m'endors.
Tu sais, la nuit, ça fait de la brume dans tes vitres.
Moi, j'ai un char volé, tu sais.
Donc, un moment donné, j'entends « tic, tic, tic, tic »
avec un petit acclé dans ma vitre.
J'ouvre la porte. Il me dit « Ah, attends, M. Prévost!
C'est qui, toi, man? C'est qui, toi? »
Mais c'était... Ce polic Prévost, c'est qui, toi, merde, c'est qui, toi? » Ben, c'était le policier-là.
C'était moi, quand j'étais à 17 ans, je suis allé avec une fille.
Puis elle m'a laissé pour sortir avec un autre gars
qui était en technic-policeur.
Fait que je lui ai dit, « Hey, merde, c'est qui, toi? »
« Tu connais ça, Caroline? »
« Ah, non. Tu le sav savais c'était lui. »
Fait que c'est ça.
Je m'arrêtais ce fois-là, puis là je parlais à mon cas,
mon cas il me dit « Chris t'en vas où? »
J'ai dit « Moi, tu m'en sors de M. Martin, ça va continuer. »
Fait que j'ai dit « Moi, gars, je vais dénoncer le coup d'affaire que j'ai fait.
Faut que je reste un six mois dans le bain. »
Pour toi, tu voyais ça comme une thérapie. Pour toi, c'était une thérapie?
Tu voyais ça comme une thérapie?
Pour moi, c'était... Je suis repas excité.
C'était un mal pour un bien.
C'était un mal pour un bien.
J'ai dit merci aux policiers.
J'ai dit, regarde, merci, mais je ne suis plus capable.
Si ça continuait de même, c'était...
Ça m'a coûté plus cher que je pensais.
Non, non, mais ce que je veux dire,
c'est que tu t'es enligné.
C'était la mort de l'hôpital. Il n'y avait rien de bon qui t' pensais. Non, non, mais ce que je veux dire, c'est que tu t'es enligné, c'était la mort de l'hôpital.
Il n'y avait rien de bon que tu attendais.
Non, non, rien de bon pendant tout.
Je ne voyais pas le bout.
Puis, c'est ça, je me disais que deux gars,
deux fuckers, puis tout.
Fait que, anyway.
Fait que j'ai dénoncé une petite affaire,
puis je pensais faire, je ne sais pas, un an.
Finalement, j'ai pris trois ans.
Oh, pas l'air.
Oh, Christ.
Peut-être que tu endonc'un peu moins.
Là, j'ai été libéré en 2006.
Comment c'était cette sentence-là?
Ça a été comment?
Tu t'es retrouvé où?
J'étais à Roux-la-Claire, j'étais à Coindville.
J'étais à Drummondville, je l'ai faite ma première sentence.
Quand j'avais remonté, ma maman y est là. J'avais vu Éric Lapointe à Drummondville. Je l'ai faite la première sentence. Quand j'avais remonté ma marmottière.
J'avais vu Éric Lapointe à Drummondville.
Tu l'as vu...
En show.
À Saint-Jean-Baptiste.
En 97, 98.
Je pense que c'était Éric Lapointe.
Je ne suis pas sûr.
Moi, on dit de baboche.
Mais je pense que c'était Éest Eric Lapon que j'avais vu
C'est ça
Mais là on était rendu
Là t'es charvelé
Tu t'es dénoncé un peu
T'as finalement pogné 3 ans
Tu t'attendais à faire un an pour un genre de thérapie
Finalement t'as fait 3 ans
Je t'ai juste demandé où t'avais été
Je te fie dans un télé-home aussi
T'inquiète
C'est pas pour rien qu'il des hommes aussi, t'inquiète.
C'est pas pour rien qu'il y a un père d'à côté de moi avec un crayon dans mes mains.
Fait que c'est ça.
Là, à un moment donné, il est arrivé
une situation au Lac-Large
qu'un gars
a profité de
mon malheur, dans le fond.
À un moment donné, moi, j'étais libéré.
J'ai été libéré.
Tu vas bien.
Mais attends, moment que moi j'étais libéré j'étais libéré de travail mais attend ce que tu t'es juste un peu il s'est passé une couple d'affaires ou la claire et un gars profite de moi il profite de
moi et puis profiter de moi il savait d'être pour moi ok le moins je comme tu es ce que
vous avez quelque chose plus avant marché n'est n marché. À partir du moment-là, tu prends le temps de t'arrêter tes intérêts,
mais là, tu te montres rendu un autre, tu m'as prêté 2 grammes comme toi.
Tu comprends? À un moment donné, je me dis que je suis libéré.
Elle m'a envoyé de la merde.
Moi, tu es affaire de crasseur.
Dans l'histoire, c'était moi le crasseur, mais dans le fond...
Non, non. C'est le genre de Shylock de prison.
Oui, c'est ça. C'est le gars.
Il a mis ses dettes là-dedans,
je ne sais pas ce qu'il a fait.
Je ne connais pas l'histoire, je ne lui ai pas demandé,
il ne m'a rien dit.
Mais moi, j'étais libéré.
J'ai été libéré ce mois-là.
Je suis tombé sur une petite dérape.
Ça n'a pas pris de temps.
J'ai fait trois jours à Manuel Gregoire.
Il est arrivé là,
on lui a fait la casquette. C'était une grande salle là-même.
Là, tu parles de ta transition dans le fond?
Transition, j'arrive là. Là, il faut que je sois en haut à partir de 8 heures.
Je ne peux pas me promener. Je suis au 15 minutes pour aller au dépanneur.
Il faut que je reste dans la grande salle. Ça fume comme une cheminée.
Je n'ai pas ni cuise à salle ni ma télésicarette, moi.
Puis là, je m'en vais, je m'en vais dans ma chambre en bas.
Puis là, tu t'en vas dans ma chambre en boucle au stade attachant mamba le vint au roi
la transition c'est souvent plus rapide ciment tchè Moi, je connais des gars qui m'ont dit,
moi, je vais faire mon full-time.
Moi, quand je sors, j'ai fuck-out de transition.
Non, mais j'ai vu un gars, il a fait 9 ans, le gars.
Il va le voir son père.
C'est 1h45 en aller-retour, mais il a 2h.
C'est quoi, là?
C'est assez drôle de comprendre
que le gars, il a besoin de socialiser un peu, même.
Il fait 9 ans qu'il est en dedans.
Il veut voir le monde.
C'est normal.
Là, tu l'empêches, ça fait quoi?
Un quimper tord dans la main, ça te pète la main.
C'est ça qu'ils font.
Je ne vais pas en parler longtemps de ça.
Non, non, je le sais.
Mais c'est ça.
C'est parce que quand tu es en dedans,
tu as quasiment plus de liberté en prison
qu'en transition souvent.
C'est ça.
La prison, c'est aucune responsabilité.
Tu sais, souper,
dans le micro,
caler, t'essayer,
il faut pas travailler, il cal, il ferme la porte.
Tu comprends?
T'es pas le premier qui me le dit, t'es pas le premier qu'on tombe.
Si ça, le monde me dit, Chris, une fois que t'es là,
t'es un enfant de 5 ans, t'as rien à t'occuper.
C'est ça, t'as tant d'enfants qui sont tellement infantilés.
C'est tellement insultant.
Aujourd'hui, moi, je me suis senti insulté
derrière 100 ans. J'ai pris conscience, je me suis senti insulté derrière la sentence.
J'ai pris conscience de tout ça.
Même du monde, du système, ils m'ont aidé à me défendre.
Je peux te dire que ça n'a pas d'allure.
Il est infantile.
Quand tu sors dehors, mais là, ta vie est plus dure
que les autres.
Moi, dans mes mon dernier deux ans
j'ai perdu trois jobs à cause de mon dossier
trois jobs
il me donne d'autres raisons
je te ramène quand t'es sorti de ta transition
dans le fond t'étais rentré
t'étais même auto-snitch
pour dire j'ai besoin de ça pour
genre de thérapie
t'es sorti après 3 jours de transition
t'as fait
je suis pas capable d'être en transition
t'es reparti exactement
sur le point où t'étais quand t'es rentré
j'ai commencé à refaire les coffres
c'est ça que tu me disais un peu
ta spécialité c'était
pas ma spécialité
c'est pas ma spécialité
c'est des guichets automatiques,
puis des coffres
de...
des coffres de
bureaux de poste.
On va les éteindre.
On va se désaffronter.
Dans ce temps-là, il n'y avait pas de système de l'âme
dans les bureaux de poste.
C'était facile.
Passons la nuit, il n'y avait pas de trouble
Une place au chaud
Dormir, je pars les poches pleines
Ça va bien
Je suis parti sur une autre petite dérape
Puis là je me suis fait arrêter
Pour un autre guichet
Un guichet
Puis là ils ont voulu m'en mettre d'autres
Ils sont venus me voir
Je ne sais pas si Tu veux parler là tu ne veuilles pas aller là-dedans,
mais je suis un peu curieux.
Moi, j'ai jamais fait des guichets.
Non.
Mais en tout cas, ce n'est pas mon histoire.
J'ai des histoires avec les guichets,
mais j'attendais plus que le monde sorte du guichet.
Mais quand tu parles de guichets,
vous défoncez littéralement les guichets.
Non, on prend un câble en acier, un demi-pouce,
une basique à main de lasso, on tire avec un truck.
Genre des AMT, des...
Le premier de la bande nationale que j'ai faite, on ne l'a pas levé.
Mon chum, c'était un master,
qui n'a jamais été capable de mettre dans le truck,
mais il nous présente la bande.
Les autres, c'est pas rien, mais c'est en temps.
Oui, les AMT, ils font beauté dans le béton, puis chlac, c'est arraché.
À ce temps-là, il n'y a plus d'argent là-dedans, c'est fini.
Non, non, de toute façon, tu envoies des vidéos du monde qui essaie de partir avec des AMT,
même s'ils arrachent la moitié du truck, l'AMT est encore...
À ce temps-là, il faut une coude-coude, puis c'est tout.
Bien, c'est ça.
Dans le fond, tu esas repogné pour ça
j'ai repogné
j'ai pris un autre
j'ai pris un autre 3 ans
pour ça
après ça je suis sorti en 2009
ces 3 ans là
comme les autres
t'avais un peu plus de
ouais mais là je faisais plus mon chien
je faisais de l'affaire
je m'entraînais,
j'avais perdu du poids.
À un moment donné, j'étais rendu, je m'en ai demandé des sers,
je m'étais allé dans la cuisine, j'ai demandé des sers.
Je me suis dit, je vais me peser 186 livres.
Je suis capoté.
Oui, tu n'es pas super grand avec 186.
J'ai envoyé une photo à ma grand-mère,
même la baleine sortie, tu as mis le gant de boxe.
Je voulais vraiment m'entraîner grandement.
Ma mère, elle l'a encore. Je suis curieux je te ramène qu'à voir parce
qu'en tête et tu te dis le truc qui s'était passé tu t'es juste fait comme un mouche des
calles est ce ça t'es tu retombé dans la face à manon non non non parce que non mais tu es
des fois les gars c'est un maison les deux il a deux sortes de gars. Parce qu'il y a deux côtés.
Dans le côté gamique,
il y a deux sortes de gars.
Il y a du monde qui joue à ça.
Lui, peu importe,
il veut faire son nom,
il veut un client,
il veut de l'argent.
Il y a ces gars-là.
Comme mon chum,
un grand chum que j'ai connu
en 2005 à Archambault.
C'était mon voisin de cellulite.
Il va sûrement se reconnaître.
Lui, c'est un gars intelligent, ce gars-là. C'estjeu d'un groupe une tête et des épaules puis capable d'écouter
puis va il va prendre une décision réfléchie et deux sortes de monde qui a fait faire des
fois le moins intelligent le monde pointe et jamais c'était juste ce que je me rends
genre de gars qui donne la patente à du monde qui qui sait qu'ils n'ont jamais moyen de le payer,
puis là, il va juste le manger à l'aine sur le dos.
Le genre de gars de même, ça, je ne suis pas capable.
Ça va devenir le marionnette.
Je ne suis pas capable.
Tu sors des clients, là.
On a eu un invité au Parloir qui...
C'était dans les vieilles années,
puis il était contre ça, puis il racontait,
moi, ça marche à la main, c'est tout charré.
Il est rentré dans sa lutte,
deux ou quatre bons coups de poing,
coup d'exacto sur l'oreille, t'as arrêté de presser le monde. Ah, bien, c'était bien pire avant. Oui, moi, ça marche à main, si tu te charais, il rentrait dans sa lutte, deux ou quatre bons coups de poing, coup d'exacto sur l'oreille,
t'avais arrêté de presser le monde.
C'était bien pire avant.
Avant, les meutes d'Archambault,
c'était bien pire que ça.
J'ai entendu des histoires
de ce qu'il y a à portée.
Il y a eu ces meutes-là, parce qu'il y a des gars,
ça j'ai entendu comme une histoire,
mais plusieurs gars, ça va être vrai.
À un moment donné, il y a des gars qui sont tannés
de voir des jeunes, des nouveauxs et psypses ou le test
est vraiment une genre de gage quand je peux mais sa partie de tout ça que les fouilles
parce que la plupart de l'oncle se retrouve souvent prison c'est du monde qui ont été
justement tu es qui ont pas été élevés
dans des milieux super faciles,
qui ont été abusés de tout ça.
Là, tu vois ça,
tu revois des choses que tu as vécues dans ton enfance.
En prison, il y a juste du monde
qui l'ont eu dur.
Tu ne te ramasses pas aux perles
parce que tu as eu une fille facile.
Le peu de monde qui s'arrive,
ça va être des crimes à cravate blanche.
J'en connais un coup de gars.
Comme mon venez-de-sélo, je te parlais.
Lui, c'est un gars qui...
Il veut l'adrénaline.
C'est ça qu'il recherche.
Lui, c'est pas pareil.
Il y en a des gars de même.
Mais en prison,
99-95 % des gars sont là
parce qu'ils n'ont pas eu facile en vie.
Aujourd'hui, comment il s'est rendu à la prison,
moi, je trouve ça dégueulasse, honnêtement.
Le gars, il arrive là, il est détruit même,
puis toi, tu es là, puis tu craches dessus.
Des fois, tu l'accuses pour des affaires minimes de même,
puis tu gonfles ça.
Pour quelles raisons? Je ne vais pas embarquer là-dedans pour les raisons.
Tu gonfles ça pour avoir...
Tu sais, c'est comme quand je suis
sur n'importe quoi, là. Même dehors,
moi, je me suis sorti dehors, mais je me suis dit
que cette mentalité-là, ça va pas dehors, mais oui.
Partout, à ce temps-là.
Tu sais, j'ai... Tu sais, j'ai entendu
aussi, tu sais, des trucs comme...
Tu sais, un gars qui se fait pas rien
avec un cellulaire, puis ils savent que c'est pas son cellulaire.
Ils le gardaient pour quelqu'un parce qu'ils n'avaient pas le choix
de le garder pour quelqu'un, parce qu'il a peur de cette personne-là.
Parce que s'il ne garde pas le téléphone dans sa cellule,
il va manger une volée, mais c'est lui qui...
Ils le savent.
Tu comprends, c'est des affaires...
Je ne suis pas tout à fait sûr que je te parle.
Je vais te compter une...
À un moment donné, si je me fais...
Moi, je vais dire des coffres avec des dessins dans ce
projet de rue en est ce que ce moment mon titre va le voir ok puis j'avais des décors des dessins
de semaine et les meilleurs je me dirais je veux voir ton petit corps je pense que je pense dans
sa cellule que je rends sa cellule pour monter mon petit corps n'est pas un garde les scouts
passent en arrière et qu'est ce que tu fais fais tout le monde un petit corps il dit cette fouille
ok c'est mon corps ils ont donné à leur hockey fouillé j'ai rien tu vois tu as moi j'ai oublié
ce soir le lui l'a eu en poignée ce qui prend ses poches puis il en a fait que le mot c'est
rendu de ta faute parce que c'est pas moi toi. Moi, je passe aux libérations de mon dessin-là.
Je fais attention, mon boy.
Je ne m'implique dans rien.
Pas de violence.
Je fais tout.
J'ai un enfant à l'entrée.
Je me dis que si je fais ça comme il faut,
il va me libérer avant.
Moi, je fais tout ça.
J'ai vécu des humiliations en prison
dans la dernière sentence
pour protéger cette libération-là.
Là, j'arrive devant la libération.
Puis là, l'ALC a dit « Ah, on a reçu de dernière minute une petite note.
M. Prévost a été impliqué dans le trafic de la drogue dans des murs à cause de ce défaitement-là. Moi, je suis impliqué
dans le trafic de stupéfiants
dans des murs
parce que j'étais présent.
Il y a eu
cette petite affaire-là.
Un gardien
qui n'a pas de...
C'est quoi ton cours?
C'est quoi ta formation?
C'est quoi, toi?
T'es qui, toi, pour commencer à juger le monde? Ça, c'est quoi ton cours? C'est quoi ta formation? C'est quoi, toi? T'es qui, toi, pour commencer à juger le monde?
Ça, là, ça, c'est une sur un million.
Je peux t'en compter.
On a-tu deux semaines de choses?
Malheureusement, non.
Même la dernière shot,
je me suis arrêté le 9 janvier.
C'était malade.
Cette année?
Ah oui.
Attends, attends. Tu vas trop vite. Tu vas trop vite, tu trouver trop vite là on était bas avec elle était partie à des rats
bac offre sentence sur son état bien qu'elle a née ce 2009 2009 l'est mon frère le moment où on va chercher ont tous ma mère que j'ai
que j'ai rencontré avec non non non mais tu étais venu avec ton frère mais oui tel
homme mais avec lui puis les gens ont pris la main de mon goût moi comme je te dis, mes problèmes sont pas réglés dans ma tête. T'es un gars instable.
Parce que tu me parlais de ton gars, mais là,
t'es sauté d'une sentence à une autre.
Fait que là, 2009, t'as pas encore ton gars, rien.
Là, tu viens de sortir, t'es avec ton frère.
C'est ça. Puis là, je rencontre la mère de mon gars.
Puis elle, c'est une femme...
Moi, j'appelle ça une fidèle.
Il y a pas fidèle. OK.
Elle est pas fidèle dans le sexuel, je parle.
Elle est fidèle dans tout.
Tu sais, une femme qui est vraie.
Une femme qui va te dire vraiment...
Elle va tout faire pour te trouver.
Tu sais, trop bien.
Une vraie bonne fille, tu vois.
J'en ai rencontré une de ma même.
Plus ou moins égoïste comme je suis,
parce que c'est vrai que je suis égoïste.
J'ai profité beaucoup de ça,
de cet engouement-là, puis à un moment donné,
à un moment donné, tu sais,
ça va bien, puis là, tu arrives en haut,
puis là, si tu fais pas attention,
comme mon père dit, quand ça va bien, c'est là qu'il faut que tu checkes.
Mais là, ça a l'air trop bien.
Puis à un moment donné, j'ai perdu.
J'ai vu ça basculer. J'yculée j'y commence à m'endetter si
c'est bien l'argent qu'une carrière j'ai marqué dit tout mais quand tu vas jouer là dedans tout
ça commence à consommer que ça a tout déboulé on a perdu j'ai perdu j'avais un atelier, j'étais à mon compte, un petit charneux, tu sais le centre-truc, tu vois, j'avais un bleu super rue dans le temps, j'étais constructionnaire même, j'avais un beau petit truck, un bel atelier, des outils en masse, aujourd'hui j'aurais ça, je serais en feu. mais qu'est ce qui fait justement ça va bien fait toi dans ta vie à la bain
factu dit ailleurs je peux porter un peu je suis capable de me gérer je suis
capable de prendre dessus je suis capable de ben ça partie sa partie c'est
pas de la fausse pour de la faute à personne c'est de ma faute c'est à 100%
de ma faute puis mon et mon moment donné, mon cousin perd son permis.
Puis là, lui, il fléchit sous la balloune.
Puis là, il veut sortir.
On s'appelle, là.
Bon.
Là, il va là.
Dans ce temps-là, il trippe un peu.
Pas beaucoup.
Mon cousin, il a tout le temps été trippé de même.
Il a tout le temps été responsable de ses affaires.
Il n'a jamais l'âge de travailler. Il a tout le temps été trépé de même, il a tout le temps été responsable de ses affaires, il n'a jamais l'âge de travailler, lui est capable de faire ses affaires,
moi je ne suis pas capable.
Je ne sais pas ce qui se passe là.
Il est capable d'arrêter un certain point.
C'est plus, plus, plus, plus, plus, plus,
ça n'a jamais l'air.
Je connais tout le monde.
Moi je suis prêt à avoir un contenu.
Mon cousin, lui, il a fait ça longtemps,
ça fait comme je pense 8 ans qu'il n'a rien fait,
puis qu'il a ses affaires et tout.
Mais il a toujours tenu la ligne.
Il a fait ses expériences et c'est tout.
C'est soit que tu ne les touches pas ou...
C'est ça.
J'ai commencé à déraper, tranquillement, pas vite.
Je travaillais en même temps.
J'ai commencé à faire le journal,
travailler le jour en plus.
Cette période-là m là comme épuisé fait que
moralement physiquement j'étais à bout de monnaie mais j'ai comme peut-être long plus gentil une
fille dans le centre-ville de saint-jérôme pilule. Je suis tombé dans la poche, ça a déboulé.
C'est pas long, hein?
Non, c'est pas long.
La première poche est bonne.
Les autres, tu cherches la première.
C'est ça, c'est l'histoire qu'on entend tout le temps.
La première est malade, puis toutes les autres,
c'est juste pour essayer.
T'arrêtes de réfléchir.
C'est ça, c'est un théâtre.
T'as plus rien. C'est dégueulest un c'est un t'as plus rien tu sais c'est
c'est dégueulasse
parce que tu sais
en même temps
t'as
tu sais
c'est quelque chose
qui fait tellement du bien
parce que t'as tellement
le cerveau
pis le corps
comme ah
c'est quelque chose
vraiment qui fait du bien
pis qui détruit
tellement en même temps
moi j'ai trouvé
un autre drug
mais attends
on va en parler
là-dessus
fait que là
t'avais
vie de famille atelier tu me dis ça va pas retomber dans pas fait
que tu es tombé d'un connerie mais j'aime pour le cash pour commencer à attendre était solide
moi je te recommence et coffre ces affaires le peter tombé dans exactement le même temps
tu vois les tout-ci je m'agite a vendu tout ce que tu avais tout est utile toutes les affaires
après l'autre classique c'est un pattern je connais fait que
c'est le même dans la ville à coupes de maison ok ok waouh on va le faire on va le voir c'est
de la coupe d'amérique défoncé aussi moi ok tabarnak non mais là on avait comme sorti de
cette maison l'autre on avait comme fait une faillite pis là tu vas retourner à ton ancienne maison pour pogner la coppe
le cop ça vaut cher mais ça a quand même une limite tu voudrais pas te chercher vite une
maison de cop là chris tu vas pas aller en piaf non mais t'as le cerveau qui est tellement pas
là tu veux tu cherches juste du cash il y a juste une chose qui est tellement tu étais tellement pas le tout cherchent du cash pour juste une chose importante à partir du moment de ce qu'on sent c'est une chose importante
mais tu as ce qu'imaginer ton ex aujourd'hui était encore avec toi rendu le faillite se
met à rester resté bébé je m'imagine pas au goût il va pas être quand je veux pas y avait presque cinq ans ça avait été deux mois ça fait un
gain sur mon état 2015 2015 le jet a été le charité avec le temps d'aussi quand
même assez épais fait que j'imagine le faisait des déchets de temps des deux
des trois ans des télés parce que mononnaie qui est le nain il y avait une gauche
à plus et elle me fait mal plus mal tout en paris mais c'est un homme levé jeune avec séquestration
ok comme ça dans le fond c'était rentré dans une maison de séquestrer le monde pour non je
pense que c'est bien non mais ce que le moi je répète un peu j'ai pas su que c'était ça. Moi, je répète un peu. Je n'aurais jamais été capable de faire ça.
Quand j'ai fait ça,
c'était le manque.
Oui, c'est clair.
J'agrède
ce geste-là.
On n'est pas là
pour glorifier ce qui s'est passé.
On est là pour comprendre à quel point
un cerveau affecté par la consommation...
Mais pas affecté par la consommation mais pas affecté par la convention
c'est dix autres à parler consommation il ya pas beaucoup en d'entrepreneurs sont arrêtés
pendant des si on le dit si on le voit c'est pas la consommation le problème c'est qu'est ce qui
t'amène à la consommation c'est que c'est ça que tu veux être unies choses, c'est d'apprendre d'autres choses aussi.
Comme un exemple, les gangs de rue.
Ces gars-là, ils arrivent en dedans, tu sais quoi faire d'autre que les chums.
Puis si c'est ta famille, tes chums, tu peux...
Après ça, tu arrives en dedans, tu as peur de les aider à trouver d'autres choses, une autre voie.
Tu les pointes du doigt,, tes insultes, tu leur craches
dessus, puis toute la paix en fait,
tu te salis avec tes papiers.
Peut-être tous ces gars-là.
Peut-être pas ces gars-là, tant pis.
Ces gars-là vont sortir dehors, c'est un gang de chiens.
Ils sont crainquerelles.
Ils sont deux fois plus crainqués.
J'en ai connu plein.
Moi, ça me vaut de la...
Je me dis, c'est ça,'est ça moi où je respecte ce système
non désolé je peux le tout leur dit le hockey monsieur prévaut ses coupes de
sur les vols pour tant par l'europe en taille en taille au pire en dessous
dans le système il m'a... Je peux en parler longtemps.
Je le comprends.
Tu n'es pas le premier qui en parle.
De l'autre côté,
ce n'est chrissement pas zéro
mon intention de les défendre.
À un moment donné, tu fais comme...
Tu prends chaque détenu
un par un.
Sacrement, ça prendrait
300 psy par...
Je me fais dire moi il devrait leur montrer
d'autres des métiers à billes il ya un atelier de camacou ans ville il ya la mécanique des basse
large c'est moi mais tu apprends pas à faire des ministéries tu fais un ége là
puis tu as du ége de la table
tu fais ça pendant deux ans
puis si tu fais cinq ans, tu vas faire ça pendant cinq ans
tu vas pas fabriquer des chaises
puis des tables
tu vas sabler un coin de table, tu vas avernir
tu t'en vas au rembourrage
moi une semaine
j'avais tout appris déjà
c'est pas une usine c'est des ateliers et est payé en plus en plus
c'est vraiment ce pays le poste est un monde pourquoi que tu es à ce point on n'hésite pas
éviter la drogue dans tout ce sens comme de coups de sport j'ai vu des humains de faire
craindre à leur famille même qu'elle est mourue et qu'ils allaient se faire tuer pour avoir 50 piastres et aller chercher un demi-gramme.
Parce qu'il faut qu'ils descendent leur...
Ces gars-là, tu ne les aides pas.
Avec l'attitude des gardiens.
Parce qu'avant, en 1995, quand je suis rentré, c'était les détenus qui avaient le contrôle.
En ce temps, c'était les gardus qui avaient le contrôle. À cette heure, c'est les gardiens qui ont le contrôle.
Puis ça, ça l'amène...
Tu sais, les autres, leur technique, c'est diviser
pour mieux régner.
À cette heure, nous autres, les détenus, on se tient plus.
On est des clients, l'un l'autre.
Tu sais?
On veut avoir le petit point de gloire,
puis des amis, j'en ai pas eu.
J'en ai connu un... j'ai connu un black, un noir.
Hein? Un noir.
C'est le meilleur gars que j'ai vu dans la prison.
Il s'appelle Billy.
Je peux le dire, il n'y a pas de trouble.
C'est un vrai bon gars.
Un gars intelligent.
C'est le plus gros, le plus fort.
Il a toujours eu du respect pour tout le monde, ce gars-là.
C'est que, tu sais,
poigné,
ces gars-là ont passé des années à essayer de faire d'autres choses dans leur vie.
Puis, ils ont eu des problèmes.
Moi, j'ai été chanceux, j'ai rencontologue je pose son nom je peux la mettre mais c'est un
incendie avec la home invasion c'est à dire c'est ta dernière sentence et puis elle me l m on a
parlé beaucoup à moi la maman tout temps dedans avec mon éthique.
Ton éthique, en ce que tu dis, pense et fais.
Il faut se soucier de l'éthique.
Vraiment d'être franc, de t'entourer de gens de même.
J'ai commencé à travailler sur mon éthique, mon personnel.
Qu'est-ce que je veux? Où je veux aller?
Puis j'ai eu... J'ai été chanceux.
Ça, elle, elle m'a sauvé.
Elle m'a aidé à me sauver, moi, c'est ça, moi.
Parce qu'elle a vu qu'en nom de toi, tu sais ça,
t'avais un cas désespéré, t'étais pas une mauvaise personne,
t'étais pas une personne violente, t'es juste comme...
Moi, chaque fois que je sortais de son bureau, je disais...
J'ai fait ça de bonne chance, elle a continué à aider
les gens qui souffrent, Elle dit oui, merci.
Parce qu'elle est consciente qu'il y a beaucoup de souffrance.
Puis si elle souffre,
elle rentre en prison.
Moi, je suis convaincu qu'une personne qui est heureuse ne fait pas souffrir les gens.
Une personne qui est malheureuse
peut faire souffrir les gens par son monde
de calme.
De confiance en elle aussi.
Aussi. Quand tu n'as pas confiance en toi,
tu n'es pas heureux.
Tu ne peux pas rendre les autres heureux
quand tu ne l'es pas.
Tu ne peux pas protéger.
Tu ne peux pas rien faire de bon.
Tu as des problèmes toi-même.
Moi aussi, je vais me faire entendre mes problèmes.
Tout le monde est un peu le même.
Il y a de moins en moins d'écoute.
Elle m'a beaucoup aidé mon projet c'est mon idée de faire des jours un jour je vais faire des planches et des dessins des planches
de bofranc web et c'est ça j'ai vu des trucs donc le pire tu vois sur un dessous 3 1 3 tic toc tu m'as envoyé des vidéos de ce que tu faisais mais ça c'est important parce que
j'ai fait en prison moi je veux vous aider pour faire des planches et de la même technique même
plancher un jour le temps de g grande, comme une table de salon.
Là, je l'ai dessiné et fait. Il me reste deux jours d'ouvrage et 500$ à mettre pour que je finisse la table
et on va voir si mon projet peut avancer. Moi, je me bats à ça pour ça.
Moi, ma drogue, tantôt je t'ai dit ma nouvelle drogue, c'est mon accomplissement personnel. C'est ça.
Faire un pot à tous les jours en avant. j'ai besoin de faire un point à tout
avoir un but finalement un but un objectif
ça c'est ça qui me c'est ce qu'aujourd'hui fait mon bonheur
j'aime à ça des fois le montrer la voix à ceux qui étaient en prison je serais
bien placé pour le faire parce que mais c'est ça que tu peux pas arrêter je me sens impuissant
d'un peu mais tu le fais pour moi tu veux commencer par moi même parce que même si
mon homme n'aime pas une question en avion le trou nage au plus vous allez vous couvrir
chez whatever a dit il ya un masque d'art nomme sur ton fils tout tellement tout mais
je n'aime mon fils a dit non et de demain à toi parce toi tu meurs tu peux plus jamais
prendre ton fils tombe au monde et tout ça veut dire prend soin de toi et après ça tu
produisant des autres pieds les autres la marche qu, je connais une fille qui est dans le centre-ville à Saint-Jérôme.
Son surnom, je peux le dire, c'est Carmo.
Puis elle, elle, elle justifie, elle dit, moi, j'aide les gens.
Mais avant d'aider les gens, faut-tu t'aider toi-même,
elle, elle s'aide pas soi-même.
C'est l'exemple classique de ce que tu peux faire, de ce que tu dois faire
dans ta vie. Moi, aujourd'hui, je peux prendre soin de mon gars parce qu'aujourd'hui,
j'y prends soin de moi. Avant, je ne prenais pas soin de moi. Avant, c'était les autres,
l'image des autres qui était l'important. C'était toi qui décidais de ma vie, dans
le fond. C'est ça que j'ai fait avec la main de mon gars. C'est ça que j'ai fait. Avec la main de mon gosse, c'est ça que j'ai fait.
C'était l'apparence, c'était si, c'était moi.
Je recevais, je sortais des gros steaks.
Je faisais à chaque fois, je faisais des gros jeux.
Montrais-tu une grosse façade pour cacher...
C'est ça, 80 000 $ de marge de crédit à côté.
Pour cacher le petit gars fragile qui est en arrière, dans le fond,
qui a de la misère à mettre son pied à terre.
Même pas envers moi-même.
Moi, j'avais une idée des fois,
puis là, je n'osais pas.
Comment ça, tu n'oses pas?
À ce temps-là, tu peux m'en demander à ma blonde
que j'ai présentement.
Je vais le premier à le dire.
Je vais le gueuler le plus haut possible.
Tu es sorti en quelle année, la dernière fois?
Je suis sorti le 7 décembre 2020 2020 fait que ça fait deux et demi consommation bien de mon joint en fait les dernières années en danse a été un c'est la première fois que tu es un casse-feu que tu avais un kit de rome est arrivé d'une
situation j'étais confondus quand d'autres en bain et c'est la phase jalousie aujourd'hui
la canal j'en connais plus le profond de l'histoire de ouf ça vient de pousser partie
la vraie raison ok il ya de la jalousie là dedans mais je peux pas t'en parler pas tant parlé parce que ça arrive des vieilles ou un pied
aujourd'hui c'est passé tout ça moi aujourd'hui je suis content d'avoir de l'avoir quasiment
vécu parce que ça m'a fait changer ça va être mal mais sans rentrer des détails événements
je dis quelque chose qui était arrivé physiquement par rapport à cet événement mais je rentre à l'inter donc je pense que tout le monde comprend c'est passé quelque chose c'était
pas nécessairement tout qui était exposé de viser mais c'était comme un peu de
bouc et mais c'est une question de je parle je veux pas embarquer les raisons mais qu'est ce
que je veux en est c'est cet événement l'eau m'a fait changer mais me fait comprendre que dans ce
monde où il y en a pas de chum.
Puis si tu veux te bien entourer,
là-dedans, tu ne seras jamais bien entouré.
Parce qu'il y a de la jalousie, il y a de ça,
puis il n'y a pas de loi.
Il n'y en a pas de loi.
Il n'y en a pas de loi.
Moi, je l'ai appris, il n'y en a pas de fucking loi, man.
Tu veux des chums entre ta famille, man.
En gros, finalement, ils ont voulu te faire mal de lumière,
mais ça t'en a allumé une, finalement.
Tu comprends? Après ça, j'ai rencontré Fabienne.
Dans ce temps-là, c'était pas facile.
J'avais des mini-absences, des mal de tête.
Fabienne.
Ah! Merci.
OK, excuse-moi.
On va dire son prénom.
Ah, excuse! On peut le blu-ray, mais...
Non, non.
Fabienne, je pense pas qu'il y ait personne qui va le retrouver.
Non, mais ceux qui sont à Coindesit, le bleu mais non je suis fabienne je pense pas que personne peut retrouver mais non mais ce sont
à quoi d'épargnant et qui l'ont rencontré vont comprendre que je vais probablement juste être
d'accord avec toi je pense pas que c'est vraiment la nommée son nom on raciste si ça vient c'est
vrai va peut-être juste être content de voir qu'elle a puis je sais d'un faux je les ai vus j'ai brouillé c'est quelque chose
depuis que les articles de continuer d'essayer de voir quelqu'un justement même si j'ai eu deux
années au dessus et notre suivi ok je trouve un bon goûtest pas là. Puis il était correct. Moi, c'est ça que je voulais.
On travaillait mes affaires sur mon passé
avec Fabienne.
Quand je suis sorti dehors, on parlait des affaires
qui se passaient. Présentement,
dans le moment présent.
Avec mon ex, puis mon nouvelle blonde.
Puis moi, j'étais en feu dans toute son prison.
Fait que là, je suis
tout à l'air plein de filles et tout.
Je pense que comme tout le monde qui sort de prison, je pense qu'on a faim la main d'elle
a dit lui m'a beaucoup aidé sur à stabiliser à faire le switch en d'un vidéo c'était pas
facile et en plus avec les conditions c'était épouvantable. Parce que si quelqu'un t'a fait pour moins de 5 ans,
t'as rien fait.
J'ai fait 5 ans et 8 mois en tout.
Un an de confinement là-dessus.
Un an de confinement?
À cause du COVID.
Un an moins un jour.
Ah oui, oui.
Exactement.
Un des derniers qu'on a reçu, lui, il était chanceux
parce qu'à cause du COVID, ils ont écourté sa sentence.
Ah oui? Moi, j'ai gagné une semaine.
Moi, je suis en train de la sport, non, même pas.
J'ai eu quatre jours parce que je suis supposé
sortir le 11,
le vendredi, en tout cas.
Puis j'ai été libéré le lundi.
Grâce à ça.
Grâce à la COVID.
Après cinq ans, huit mois.
Avec des frissons, à ce moment-là.
Puis,
tu sais,
tes dernières années, en dedans, dedans tu as réussi à les faire justement sans
consommer en étant plus tranquille petit soir ce qu'ils imaginent à aider la transition ou
un mec ou si j'ai passé trois dernières années à travailler ce monde et j'ai fait une canne
au tout cas en prison mais ça m'a occupé les cas que tu parlais de temps où l'eau ce que je
te dis attends on va revenir on va revenir tantôt puis ça m'a sauvé'esprit ok les coffres que tu parlais de tantôt ce que je te disais attends on va revenir tantôt
ça m'a sauvé quand même un peu la vie
aujourd'hui ça va me sauver encore la vie
aujourd'hui je peux espérer
avoir
à sous 100 ans
être bien installé
comment on dit ça le mot
c'est bien établi
grâce à cette idée là elle m'a sauvé la vie en prison.
Aujourd'hui, je mise dessus parce qu'elle va me sauver la vie encore aujourd'hui.
À tous les jours, je vais essayer de faire un pas.
Soit pour ça ou pour d'autres choses.
Moi, je conseille beaucoup au monde, faites-vous une feuille ou un tableau.
On est pas de courant.
Marque tout ce que tu veux dessus.
Tu veux changer ça, je veux être plus patient, je veux apprendre sur tout ce que tu désires dans la vie, tu le marques
tout. Après ça, tu te lèves le matin et tu te dis qu'est-ce qui nous tenterait de faire un pouce
sur quelque chose. Puis juste à chaque fois que tu fais quelque chose, tu peux boire et tu as un
complacement. Peut-être quelque chose, peut-être un conseil que je devrais c'est un peu plus important d'aller de l'avant puis
moi le conduit la demande ça marche je compte pas moi j'ai conduit une main tout le monde
jusqu'à l'aube de 45 ans par avoir tu finis tout le temps par avoir un accident quand tu ne regardes pas en avant.
C'est Fabienne qui m'a fait comprendre ça.
Que je conduis à moi-même.
Ça ne marche pas.
Tu vas te planter.
C'est sûr que tu vas te planter.
Il faut que tu regardes en avant.
Ta feuille, ça, c'est ton avenir.
C'est ça, ton avenir.
C'est ce que tu veux.
Qu'est-ce que tu veux changer?
Qu'est-ce que tu veux améliorer?
Qui tu vas avoir comme ami?
Qui est-ce que tu vas avoir comme entourage?
Qu'est-ce que tu veux pour ton fils? Toutes ces choses que tu veux, tu les marques sur ta feuille. Tu restes focus. Moi, c'est cece que tu veux améliorer, qui tu veux avoir comme ami, qui tu veux avoir comme entourage, qu'est-ce que tu veux pour ton fils,
toutes ces choses que tu veux, tu les marques sur ta feuille.
Tu restes focus sur moi, c'est ce que je fais.
Je reste focus sur ma feuille.
Tu me disais tantôt de où est-ce que tu partais.
Je sais que tu viens, tu as passé, j'imagine,
un bon temps à Saint-Jérôme, dans ce secteur-là,
Montréal, on en a parlé aussi.
Là, je pense que t'es comme deux ponts
plus loin, t'es au bord.
L'Assemblée, là.
Je voulais pas nommer la ville, mais
si toi ça te dérange pas, c'est pas à moi
de dire où est-ce qu'elle est.
Non, non, non, mais tu comprends.
J'ai pas le droit de m'approcher.
Puis,
j'imagine que c'est pas une mauvaise option aussi d'être dans un coin peut-être un peu plus
un peu plus tranquille je connais saint-jérôme je connais chambly chrisman paul même genre de
ville j'ai un projet je vais me tourner dans le nord j'ai été me promener 2-3 semaines j'ai
trouvé mon père j'ai fait le tour j'ai passé par le chemin que j'étais jeune juste un bout de garde
de la garde je suis un gars notre que bon la nappe le jouet des mondes bien salé tranquille
j'ai fait 20 km rencontre personne la monde qui est ce m'occupe de mes affaires, je fais un petit feu dehors, je bois ma petite bière.
Je continue mes projets,
je me fais un bel atelier.
Je te pose la question,
avec tes antécédents,
tu es encore capable de dire
« je me roule un peu tard, je me prends deux ou trois bières. »
Non, je n'ai pas de trouble avec ça.
Même,
il y a des journées où je ne fais même pas.
Non, mais c'est ça.
C'est ça, tu esest ça que t'es capable,
t'as assez de confiance,
t'as cette confiance-là que t'es capable de,
tu sais que si à un moment donné tu sors,
puis il y en a un qui est au toilette,
il te sort une petite clé,
que restes capable de,
fuck off, j'ai aucun intérêt.
Moi je me suis fait t'offrir encore
la Patrobo 1000 pis ci pis ça,
bien ça va, moi j'étais en retraite,
j'ai mon auditif là,
pis je focus sur ma feuille.
Mais j'ai énormément de respect pour ça,
parce que je connais bien des gens
qui ont arrêté de consommer,
puis je veux même pas une bière sans alcool,
parce que je sais que je vais pas.
Ils ont peur parce qu'il y a des chauves-à-l'ail encore.
C'est ça, mais c'est bon que tu sois quand même capable de...
C'est la façon au monde.
La façon que cette personne-là a trouvé,
ça tient loin, mais il reste loin.
C'est quand ça va... Mon père me le dit souvent,
c'est quand ça va bien, c'est là qu'il faut que tu checkes.
Quand ça va trop bien,
continue de checker. Reste responsable.
Reste dans tes valeurs.
Là, ça va bien, mais pas trop.
Il faut que tu restes...
Continue à focusser en avant.
Pas un embraie, je peux m'accorder un peu de côté, non.
Reste focussé.
Si ça va bien, tu restes, tu keep ton mind.
Genre, ça va bien, tu t'assoies, puis ça va bien,
puis laisse-toi à l'excel.
Moi, des fois, j'envoie du monde, là.
« Ah, moi, je veux ci, je veux ça. »
Bien, lève-toi, tu te battes autour de toi et mange,
puis crache-toi dans les mains, puis go, autre chose.
Tu parles une journée journée à te plaindre.
Je cherche une place.
Ça envoie bien du monde.
Ils m'enlèvent tout de bout.
J'essaie de les faire rire en leur disant...
Moi, je vais toujours par l'humour.
Je dis de la vérité, mais avec l'humour.
Je peux te dire que tu es un cave. Je vais toujours par l'humour. Je te dis de la vérité, mais avec l'humour.
Des fois, je peux te dire que tu es un cave, mais avec l'humour.
Des fois, c'est pas fort.
Il y a un petit côté chummy.
Je suis humoriste, donc je peux te confirmer que des fois, je fais des shows et j'ai envie de regarder quelqu'un et de farmer sa gueule.
Mais si tu dis de farmer sa gueule,
on s'entend que ça vient de mettre un fret au show.
Je trouve toujours une façon de dire de farmer sa gueule
avec l'humour. Lui, il ne rira pas, mais tout le monde va rire.
Au moins, j'ai la salle de mon côté.
C'est sûr, l'humour,
c'est une clé sur bien des choses.
C'est la voix,
dans le fond.
L'humour, c'est le rire.
C'est le meilleur médicament au monde.
C'est notre deuxième rencontre. Première rencontre, je t'ai vu. T'étais avec ton
gars?
Oui.
Oui, ton gars était là. Je te confirme. Je m'en rappelle bien, je me suis dit que
ton gars était là.
Tu sais, de la vache que j'ai vécue, que je suis en rire, bien, j'ai des problèmes
de mémoire.
OK.
Des fois, mon dernier mois, c'est ça.
Si tu vas plus loin, ça semble des années.
Tu étais avec ton gars.
Quel âge?
Il a 12 ans.
12 ans, c'est le début de l'ado.
As-tu des discussions avec lui par rapport
justement à des périodes où t'as pas été là?
Es-tu un peu conscient?
Oui, mais tu sais...
Tu te trouves encore trop jeune pour...
On se connaît pas beaucoup.
Mon gars est très...
très allumé par ces affaires-là.
Il a des affaires un peu comme...
Oh, je te dis!
Tu sais, mais...
Mais l'homme peut être confirmé.
Il a une bonne table sur ses épaules.
Je vais dire que sa mère,
elle a fait une caisse de bonnes jobs.
Sérieusement, bravo à sa mère.
Un gros bravo.
Béga pour maman.
Non, mais c'est vrai.
Il y en a qui dirait le contraire
par orgueil ou whatever
moi je suis assuré
mon éthique me dit que
la vérité c'est une crise de ma mère
elle se protège trop
quelle mère ne fait pas ça
exactement
tu le vois
moi j'ai eu la chance de la connaître et elle m'a appris.
Tu avais quand même une bonne relation encore.
Pendant ma thérapie avec la suicide, ça a été mon modèle. On a beaucoup travaillé sur les
erreurs que j'avais faites et j'ai pris toute la conscience de la personne que c'était. Puis aujourd'hui, c'est un grand modèle pour moi, celle-là,
parce qu'elle avait une éthique.
C'est une fidèle, c'est ça.
C'en est une, fidèle.
Parce qu'elle a une éthique entre ce qu'elle dit,
pense et fait.
Elle ne s'attend pas à faire « whatever man »
puis quelque chose qui agace, « man ».
Tu vas le savoir, mon chum, c'est garanti. garanti avec vous avons encore une super belle relation un peu ces choses un peu
c'est dans des fois parce qu'on était on est deux deux patentes
on se rend moi je dis direct je suis pas de filtre elle non plus
à que son été un peu paris ont été des hache tous les deux, même. Fait qu'on ponce nos gros chevaux
assez vite.
Moi, rien, ça marche pas.
Décroche!
Elle lui dit, là, tu n'as pas... Des fois, puis on se rappelle,
c'est correct. Des fois, on se rappelle un an après.
Un an après. Je l'appelle le temps que l'estime a descendu.
Ça paraît pas. On ne fait même pas l'habitude.
On se parle bien normal.
C'est bien correct. On le sait tous les deux.
Je pense qu'on me connaît, puis je la connais.
Ça me fait beaucoup penser à moi. C'est bien commun. On le sait tous les deux. Je pense qu'on le connaît et je la connais. Ça me fait beaucoup penser à moi.
C'est une situation que j'ai vécue hier
très, très similaire à ça
avec mon épouse.
C'est drôle,
je me vois ça pendant quasiment une heure.
On était dans la même maison,
mais on ne se connaissait pas.
Une heure après,
comme s'il n'y avait rien qui s'était passé.
C'est ça.
Ça, je te connais.
Ça, je te délie.
Tes émotions, prendre une décision sur tes émotions moi j'étais
fort là dessus très fort là dessus moi là c'est une émotion là j'étais bon pour prendre des bonnes
décisions des décisions importantes j'ai prenait sur l'émotion tu travailles j'imagine ouais cabanon
cabanon
si vous voulez des bons cabanons
c'est moi qui les installe
je vais prendre ça en note
le mien il s'est décroulé
il va y passer
ah ouais
t'en fais un
tu te vaux où
mettons
10-15 ans
genre
penses-tu un jour
que tu vas remettre
les pions dedans
non
je sais que t'en as pas
l'intention
c'est pas
c'est bon
finis je suis à la retraite.
That's it.
Ne viens pas me gosser.
Viens me voir prendre une bière.
On va être si fun.
On va fêter, on va rire, on va aller danser.
Pas de trop.
Viens me parler de tes histoires.
Je ne veux pas te la brasser.
Je ne me souviens pas de ça.
J'ai vu de quoi.
Je sais que tu me parles de ça je t'arrête et d'être Ta future business, son gars. Où je me vois dans 10-15 ans. Ta blonde. Je me vois dans le nord.
Ta petite maison.
Ta petite maison.
Ton gars qui vient de voir avec sa blonde.
C'est ça.
Puis elle continue à travailler sur mes projets et mes affaires.
Puis faire des planchers.
Man, je te le fucking souhaite.
Tu as un parcours atypique, on va se le dire.
Merci de ton ouverture.
Merci de nous avoir raconté tes affaires,
par où t'as passé.
Clairement, pas été facile.
Clairement, grosse preuve que
on est toujours capable de remonter à la forme,
de se reprendre en main.
Je suis sorti le 7 décembre, j'avais fuck all.
J'avais rien, endetté de 20 000.
J'avais tout, même.
À côté, je n'ai plus rien.
Il faut que tu le fasses.
Il faut que tu fasses un problème à la fois.
Tu prends un, tu le règles.
Tu prends l'autre, tu le règles.
Tu le règles un après l'autre.
Il ne faut pas que tu relâches.
Je pense que tu fais partie des personnes qui se retrouvent en prison
et que tu n'es pas un méchant.
Je ne sais pas ce qu'on va dire.
Non, non, je n'ai jamais été méchant.
Tu n'es pas un méchant.
Clairement, on dirait que le système casséral
fait pas de différence entre
un méchant puis un gars qui a des problèmes
c'est ça, tout le monde est dans le même panier
puis tout le monde s'en va à la même place
si je le fais à toi, tu vas m'obliger à le faire à l'autre
ouais
veux-tu redonner ton TikTok
si le monde veut aller voir tes trucs
Adam
Adam
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Ces messages-là font du bien à ce monde-là aussi. Fait qu'ils n'hésitaient pas
à leur envoyer un petit
big up, un petit what's up. Adam,
merci vraiment de ta
présence, de ton partage, mon chum,
pis je te souhaite tout le meilleur.
Ouais. Au parloir.
Merci, Yves. All right. Au revoir. Merci. Thank you.