café snake - café ceo [Extrait Patreon]
Episode Date: December 10, 2024NOTRE PATREON : cafésnake.com/cafesnake Les dernières sessions parlementaires provinciales et fédérales, l'art et l'intelligence artificielle, le CEO de United Healthcare, Spotify Wrapped et ++++ ...
Transcript
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Bon matin! Allô mon air!
Salut Daphné! Bienvenue dans ce nouvel épisode de Café Snake.
Un épisode qui est entièrement disponible sur notre Patreon.
Donc si vous l'écoutez sur Spotify, Apple ou une autre plateforme, vous allez juste avoir un preview.
On vous rappelle que c'est votre dernier épisode avant les fêtes.
Puis on revient avec un épisode le 31 décembre.
Ça va être un épisode spécial.
On va parler de nos in et nos out pour l'année 2025.
Nos prédictions, dans le fond.
On va spéculer.
Merci à tout le monde qui s'est abonné au Patreon.
Merci à tout le monde qui écoute Café Snake.
Ceux qui partagent aussi Café Snake sur vos plateformes, c'est vraiment apprécié.
Puis on a vraiment eu une belle surprise la semaine passée.
On a été featured dans la baladoise
du devoir Café Snake.
Je pense que c'était exactement
un incontournable pour comprendre notre époque.
C'est ça qu'elle a dit.
Je sais plus.
Elle a dit quelque chose de même.
Mon père a dit que c'est un très beau témoignage.
Charlotte, mon père qui écoute.
De quoi tu vas parler aujourd'hui, Daphné?
Je vais rebondir sur un commentaire
d'un de nos patrons qui voulait
qu'on parle un peu... Patron? Ouais.
Qui voulait qu'on parle un peu d'intelligence
artificielle, sa relation avec les
arts visuels. Pis moi aujourd'hui,
pour faire un rappel à qu'est-ce que j'ai fait au début de la session parlementaire,
faire un résumé sur vol de la
situation politique du Québec et du Canada
à travers Malentier, Café Snakers
et sans plus tarder...
Les DigiNews! You know how it is. I've always been in this. And since we were little, the air has shown us to dance.
We come from all over the world.
The police...
So I didn't know what any part of it meant.
People are taking the lyrics of Defying Gravity and really holding space with that.
I didn't understand the first sentence.
Sentence.
And then I definitely didn't understand what was happening, how you responded.
I just wanted to be there,
because I knew something big was happening.
That's really powerful.
I didn't know that was happening.
She had said that she was seeing it
because she was in queer media.
You know, I am in queer media.
And I was like,
I honestly didn't know what that meant.
And am I also in queer media?
I was surprised because I was like,
I had no idea that that's this thing.
Menendez brothers, move over!
Luigi's about to take the girls by storm.
With those eyebrows and that nose.
Mm, mm, mm!
He went to an Ivy League?
Educated.
Dave Franco is waking up on the West Coast right now
with a call from a producer about a documentary
about this guy.
Everybody get their Spotify wrapped. about a documentary about this guy. Did everybody
get their
Spotify wrapped?
On dirait que tu voulais parler du Spotify
wrapped. Ben oui, je voulais parler du Spotify
wrapped. De un, nous, on a eu le Spotify
wrapped pour Café Snake. Content d'apprendre
qu'on était dans le top 10 podcast de l'année
pour plus de 1000 auditeurs, puis
plus des centaines qui avaient top 1.
Pour les gens qui n'ont pas Spotify mais toutes les autres
plateformes de streaming
le font
c'est une espèce
de résumé statistique
de ta consommation
musicale de l'année
ton temps d'écoute
quelle musique t'as écouté
quelle chanson
t'as le plus écouté
et c'est devenu
un phénomène
la semaine de Spotify Rap
les autres plateformes
de streaming
ont rattrapé le terrain
parce que Spotify
dominait vraiment
le terrain des rétrospectives
musicales
depuis quelques années
Apple Music
fait Apple Replay
puis cette année
il y a eu beaucoup de critiques sur Spotify Rap.
Je pense que les gens n'étaient pas satisfaits de quoi ça avait de l'air.
Beaucoup de discours sur l'implication de l'intelligence artificielle pour créer le Spotify Rap.
On nous fournissait une podcast AI qui débriefait nos goûts musicaux cette année.
Moi, ce que j'ai vu, c'est « It reeks of AI ».
Donc, ça pue l'intelligence artificielle.
C'est comme si on avait un dégoût soudain pour cette manufacture synthétique.
Moi, je trouve que, honnêtement, graphiquement,
visuellement, c'était pas le plus beau
Spotify rap. Je pense que les gens sont
forgés contre Spotify rap cette année parce que ça manquait
de statistiques un peu. Puis ça revient un peu à ce qu'on
parlait dans le dernier épisode. Cette aire de tout le monde
veut des datas. Tout le monde veut des datas sur eux-mêmes.
Puis je pense que Spotify rap, c'est devenu, surtout
dans Stan Culture, tu veux performer Spotify Rap, tu veux montrer que je suis le
plus grand, tu sais comme moi j'ai Kanye, ça fait 5 ans, je suis content d'avoir Kanye
numéro 1. Que t'es le plus grand fan de Kanye au Québec. Ben j'irais pas jusqu'à
dire ça, mais moi c'est pas dans l'optique de le partager aussi, je partage pas mon Spotify
Rap, mais il y a beaucoup de gens qui l'ont pour le partager. Non, mais évidemment, comme à chaque année, il y a tout le temps des critiques aussi de
Spotify en soi. Donc, le modèle d'affaires de Spotify qui appauvrit les artistes, puis
qui s'enrichit sur le dos de ça. Donc, encore une fois, cette année, je pense que le CEO
a empoché des profits records, mais en coupant, justement, dans son staff.
Puis ce qui arrive avec Spotify, c'est que ça
récompense vraiment plus les gros artistes.
Parce qu'en fait, comment c'est calculé les redevances sur Spotify?
C'est que t'as tout l'argent
des abonnements que les gens payent,
puis ça, les redevances aux artistes, c'est divisé
en pourcentages
que tu représentes de l'écoute sur Spotify.
Par exemple, des gros artistes comme Taylor Swift
ou comme Drake, eux,
sont quand même bien payés par Spotify
parce qu'ils représentent un gros pourcentage du temps d'écoute
sur l'application. Mais c'est pour les petits artistes
en tant que tel que là, ça devient dérisoire
l'argent qu'ils reçoivent par écoute sur Spotify.
Moi, j'ai vu des critiques aussi comme quoi on était
rendu à une espèce de surenchère
overdose de wrapped concept.
C'est comme si, comme tu dis, ça a
parti le bal Spotify, mais là, c'est rendu
qu'il y a beaucoup d'applications
qui vont te faire une rétrospective
statistique de ton année.
Je trouve ça intéressant. Moi, j'ai...
Des statistiques qui vont concerner
finalement toutes sortes d'actions
quotidiennes. Par exemple, toi,
je sais, Mounir, que tu regardes souvent ton
nombre de pas effectués dans une journée.
Qu'est-ce qui est intéressant avec Spotify wrapped pis tout ce qui qui est culturel, c'est que ça devient un cultural signifier.
C'est comme, moi, j'ai Clairo dans mon top 3.
C'est de même, je le vois, en fait.
Puis je vois même du monde qui sont gênés.
Genre, j'ai vu une TikTok d'une créatrice québécoise qui était gênée de share son Spotify Rap
parce que sa chanson la plus écoutée de l'année, c'était Carnival de Kanye West.
Pourquoi c'est négatif?
Bien parce que je pense que c'est pas ça son branding.
Elle aurait préféré que ce soit
Charli XCX. Je sais pas pour vous,
mais moi, j'ai eu, comme dans mon Spotify
rap, que j'étais une Pink Pilates
princess. Je trouve que ça me représente
pas du tout. Puis il y a plein de gens
qui ont reçu la même étiquette.
Puis d'ailleurs, on a dit, effectivement,
cette étiquette-là a l'air
générée par l'intelligence artificielle.
Parce que ça reflète aucune
réelle identité ou tendance
consommation musicale. Qu'est-ce que c'est
une Pink Pilates Princess?
J'ai vu aussi comme une certaine fatigue
par rapport au rap parce que c'est rendu
un mime. Justement, on l'a utilisé
pour parler du génocide.
Donc, on a fait le
Netanyahou 2014 rap.
Puis, en même Québec solidaireire tu m'as montré hier
qui a fait un rap
de Legault
ouais pis c'est un de leurs
TikToks qui a le plus de succès
c'est un bon TikTok
de Québec solidaire
dans le monde des
Youtubers
ou des créateurs de contenu
t'es tellement tout le temps
confronté aux statistiques
ça ce genre d'exercice-là
de rap-up
de statistiques de l'année
c'est vraiment important
pis aussi avec la musique
ce qui arrive c'est que
il y a le Spotify rap
pour les utilisateurs mais aussi le rap pour les artistes dans le rap en tout cas je peux ce qui arrive, c'est qu'il y a le Spotify Rap pour les utilisateurs,
mais aussi le rap
pour les artistes.
Dans le rap, en tout cas,
je peux juste parler pour ça,
c'est rendu vraiment
comme un moment de l'année
où est-ce qu'on compare
quel rapper a eu
la plus grosse année
à ce moment-là.
Ça fait que ça devient
un outil de calcul
de performance, en fait.
Un outil de promotion, même.
Oui, bien oui.
Mais même, moi,
c'est ce que je te disais,
pour Café String,
j'ai comme lui aussi du monde
qui nous share dans leur rap.
On le share comme ça fait
de la propagande.
Plein de gens écoutent Café Street.
Prochain sujet, le CEO de United Healthcare.
Brian Thompson.
A été tué à bout pour temps en se rendant à un meeting d'investisseurs à Manhattan, New York.
Par un tueur masqué inconnu qui a laissé sur les balles un message.
Donc c'était écrit sur les balles. Un message. Pourquoi les compagnies d'assurance ne paient pas les sinistres et que pouvez-vous faire pour y remédier?
Donc, un essai écrit par Jay Feynman, un juriste américain.
Et évidemment, c'est un livre qui fait la critique des compagnies d'assurance spécialisées dans la santé aux États-Unis.
En plus d'écrire des messages sur ses munitions ou les cartouches qu'il a tirées,
il paraît que dans son sac à dos qui aurait été retrouvé, c'était plein d'argent Monopoly.
Donc il y a plein d'espèces de mots, de messages codés.
Ben qui valident le fait que, parce que tu sais, la vidéo apparaît sur Internet,
les gens publient la vidéo, on voit l'assassinat direct sur Internet,
ça je trouvais quand même ça fou, puis après on veut connaître la cause en fait,
puis c'est comme tous les indices laissent à démontrer que c'est un move activiste en fait. Il y a un message qui est délivré, puis c'est comme tous les indices, là, ça démontre que c'est un move activiste, en fait.
Il y a un message qui est délivré, puis qu'est-ce que moi, j'ai trouvé intéressant dans ce...
comment le message est déployé, c'est comme
une chasse au trésor, presque, puis à chaque
fois qu'on tombe sur quelque chose, c'est comme
si on tombait sur un indice, puis ça,
pour moi, ça fait écho un peu à
notre consommation médiatique qui est très
participative de nos jours, fait que ça
encourage la participation des gens sur les réseaux sociaux.
Ils sont investis dans cette espèce de quête-là,
mais il y a un phénomène quand même assez important qui se passe.
C'est l'idée que derrière ce tueur masqué naît un fandom.
Littéralement. Parce que dès qu'après on voit la vidéo, il est de dos, on le voit pas bien,
le service de police de New York sort des nouvelles photos.
Est-ce qu'on voit, on aperçoit son visage dans un Starbucks, en fait, je pense.
On voit un peu les caméras de surveillance, on le voit sans sac à goul.
Pis directement, moi, je le vois sur Twitter.
Les gens sont comme « Hey, c'est-tu moi? Il est vraiment beau. »
Pis ensuite, directement sur TikTok, je commence à voir des edits de lui
avec le peu de footage qu'on a de lui.
Les gens commencent à produire du content. Je pense aussi que c'est très
en relation avec le true crime.
En direct, on essaye de le sauver,
on essaye de voir si
on le supporte ou si on le supporte pas, parce que
plus gros que le spectre gauche-droite, parce que je pense que
l'industrie de l'assurance médicale aux États-Unis,
il y a beaucoup de gens, même à gauche-droite,
qui ont des expériences terribles avec ça,
puis que ça les radicalise, dans le sens que moi,
je déteste les compagnies d'assurance, même si j'ai voté
pour Trump. — Bien c'est ça, il y a comme
un mouvement populiste qui est bipartisan,
puis c'est quelque chose qui unit
deux factions de l'Amérique
qui, finalement, on ne cesse de répéter
qu'il y a un clivage, qu'il y a un clivage,
qu'il y a un clivage qui s'accentue. Puis là,
à travers cet assassinat-là, ce meurtre-là,
c'est comme si, de part et d'autre,
il y avait un consensus, et les gens se réjouissa, ce meurtre-là, c'est comme si, de part et d'autre, il y avait un consensus.
Et les gens se réjouissaient du meurtre.
Juste pour ajouter à cette idée de fandom,
il y a même eu un Lookalike Contest.
Donc ça, on n'en a pas parlé dans Café Snake,
mais ça semble être en vogue depuis les derniers mois,
où il y a souvent des concours de ressemblances
ou de sosies qui sont organisés aux États-Unis.
Et là, il y a eu un look-alike contest du tueur
à New York. Ouais, à Washington Square Park
à New York. C'est là où est-ce qu'il y avait eu le premier look-alike
contest viral de
Timothée Chalamet. Puis là, ils en ont refait un nouveau.
Tu peux voir la photo sur Twitter. Ils ont
vraiment... Ils ressemblent aux tueurs. Moi, si je disais à Daphné,
je te disais comme, imagine, le gars, il chouette puis il va
à son look-alike contest. Tu sais, c'est très
sensationnaliste, en fait. C'est comme un
tueur en liberté dans New York.
Mais c'est intéressant aussi de voir,
il y a beaucoup de journalistes qui ont analysé
la réponse des médias d'héritage face à ça,
qui continuent de parler de la loi,
de comment on ne devrait jamais se réjouir d'un meurtre.
Mais parallèlement à ça,
l'establishment politique aux États-Unis,
qui a tout fait, on dirait,
pour délégitimer le pouvoir
de la loi. Il pourrait y avoir un genre
de justicier masqué, un Robin des
Bois moderne qui arrive,
qui tue la représentation
de beaucoup de violences aux États-Unis,
de violences invisibles,
de violences qui n'est pas nécessairement faites justement
en tuant quelqu'un à bout portant.
Max Bernstein, que je suis
à travers sa podcast A Bit Fruity,
qui a dit, par exemple,
aux États-Unis, ou en tout cas en Amérique,
ou en Occident, on semblait comprendre
la violence seulement quand elle arrivait
sous la forme d'une balle,
alors que les compagnies d'assurance
en santé aux États-Unis,
ce sont des grands actants
de violence. Fait que là, finalement,
il arrive cette figure de justicier masqué
qui tue quelqu'un, qui assassine quelqu'un
en pleine... in broad daylight,
comme ils disent. Et c'est comme si,
finalement, dans le paradigme dans lequel
on est, ça devient acceptable, ça devient
même une figure qu'on a
le goût d'aimer, de soutenir,
de supporter. — Puis c'est ça.
Puis quand ce discours-là est tenu dans les médias de l'héritage,
c'est juste... il est démonisé, en fait. C'est comme... il y a pas de... C'est juste, non, le meurtre, c'est ça. Puis quand ce discours-là est tenu dans les médias de déroutage, c'est juste, il est démonisé.
En fait,
c'est comme,
il n'y a pas de...
C'est juste,
non,
le meurtre,
c'est mal,
c'est violent.
Il y avait une famille,
il y avait des enfants.
C'est une personne.
Je comprends
l'éleveur de discussion,
mais en fait,
c'est la discussion
plus large.
Analyser pourquoi
il y a autant de gens
qui se réjouissent de ça
dans la collectivité américaine,
c'est pas nécessairement
de s'arrêter comme,
oui,
la vie,
c'est précieux,
puis la mort,
c'est tragique, mais c'est pas ça. La discussion, c'est une piste. Non,, c'est pas nécessairement de s'arrêter comme, oui, la vie, c'est précieux, puis la mort, c'est tragique, mais c'est pas ça.
La discussion, rest in peace.
Non, mais c'est quand même intéressant,
parce que, tu sais, durant toute la campagne électorale,
on sentait qu'il y avait pas...
Les démocrates ont abandonné,
tu sais, l'idée d'avoir un appel
populiste, mais là,
on voit qu'à travers cette
cause-là de s'aller
contre les compagnies d'assurance en santé
qui font du profit sur le dos de la souffrance des gens,
il y a réellement un enjeu
qui plaît autant à la gauche qu'à la droite.
Ben oui. Notre dernier sujet pour les DJ News,
c'est la sortie que François Legault a faite, puis ça va tailler avec mon sujet.
C'est la sortie qu'il a faite au dernier
jour que les députés siègent à l'Assemblée nationale
pour nous rappeler qu'il voulait envoyer
un message fort aux islamistes
pour le citer. Moi, je veux aujourd'hui l voulait envoyer un message fort aux islamistes, pour le citer.
Moi, je veux aujourd'hui envoyer un message très clair aux islamistes.
Et qu'il allait dire que si on va contre les valeurs d'égalité homme-femme et de liberté du Québec,
dans le fond, vous allez avoir affaire à nous.
Puis cette expression de l'islamiste public pour François Legault,
c'est des prières de rue, des prières publiques,
qu'on a pu voir récemment devenir virales sur les réseaux sociaux.
Entre autres à cause que pendant les manifestations en support à la Palestine,
si ça tombe pendant les heures de prière,
ils vont souvent prendre des pauses pour prier.
Donc ces prières-là, pendant les manifestations, sont filmées et ensuite sont packagées sur Twitter comme si c'était un move de prosélytisme,
une façon d'envahir l'espace public du Québec. C'était une
démonstration de force, comme s'il y avait
une intention, en fait,
dans cette prière pendant une manifestation,
de prendre le contrôle du territoire.
C'est comme ça que les penseurs comme Mathieu Bocoté...
J'étais à la radio en fin de semaine, ça a pas été
facile, puis il y avait un juriste
à côté de moi qui a repris
cette idée comme quoi, oh mon Dieu,
c'est un phénomène tout à fait récent
puis qu'on voit ça, des prières
dans l'espace public ou des événements
religieux, alors que c'est quelque chose qui a lieu
depuis, je sais pas, au moins
depuis que je suis née, tu sais.
Comme j'ai dit, tu vas dans l'autre monde,
il y a beaucoup de, souvent
d'événements, de fêtes dans la
communauté juive assidie. Ça fait partie
de l'ADN de Montréal, en tout cas, du moins,
c'est la ville où j'habite,
d'être multiculturelle,
puis j'ai
comme l'impression, moi, que
si c'était pas des manifestations
pro-Palestine,
puis de l'islamophobie,
c'est souvent perçu comme
un signe de l'ouverture du
multiculturalisme au Québec. Puis c'est comme pour l comme un signe de l'ouverture du multiculturalisme au Québec et tout.
Puis c'est comme pour l'islam en général,
c'est des fêtes dans des parcs pour des fêtes religieuses,
des mosquées qui vont organiser des espèces de barbecues,
si on veut utiliser le terme occidental,
ou juste des parties de la communauté.
Puis si ça tombe pendant l'heure de prière,
les gens vont prier dans le parc.
C'est juste quelque chose de communautaire en fait.
Puis ça, ça existe depuis qu'il y a des communautés musulmanes au Québec. C'est vraiment quelque chose de communautaire en fait. Puis ça, ça existe depuis qu'il y a
des communautés musulmanes au Québec.
C'est vraiment... Moi, je voulais en parler dans les DG News
parce que je trouve ça intéressant comment...
Puis c'est drôle parce qu'on a une nouvelle vidéo hier qui est sortie
parce que des musulmans ont prié devant
la basilique Notre-Dame à Montréal. Puis là, c'est comme
si c'était volontaire en fait.
C'était pour acerter la dominance de l'islam
sur l'église catholique ici. Puis c'est
comme ça que c'est frameé sur Twitter. Les gens, ils disent
« Aucun média n'en a parlé,
une chance qu'on a Twitter pour pouvoir en parler. »
Mais en fait, moi, je veux dire, c'est
vous en parlez parce que Twitter existe,
parce qu'il y a quelqu'un, puis c'est Alex
Lavoie de Rebel News, la première
qui a commencé à publier ça massivement,
qui a réalisé qu'il y avait de la valeur algorithmique
d'en partager ces vidéos-là.
Fait que là, à chaque fois qu'il y en a, on les publie, mais avant on ne les publiait pas, mais il y en avait aussi.
En fait, c'est juste quelqu'un à découvrir comme « Oh my God, c'est le parfait framing, les gens sont allés à des manifestations pour la Palestine,
les gens n'aiment pas l'islam, ben publions ça ensemble, puis on va lui donner une connotation politique. »
En fait, quand on est allé dans ces manifestations-là, les gens qui sont là, qui sont issus de la communauté musulmane, souvent, c'est comme
des familles, c'est des gens qui sont là pour...
On les caricaturise comme des espèces de
djihadistes, en fait. Fait que c'est pour ça que François Legault a dit,
pis c'est le langage qui est important, il a dit,
« Je vais envoyer un message aux islamistes. »
C'est quoi? Il aurait dû le définir. Il veut pas envoyer
un message à la communauté musulmane. Il reprend le langage
des gens sur Twitter, qui, quand moi
pis Ribery Hazard, on pose une photo, ils disent qu'on est des
islamistes. Moi, ça...
Je pense que l'idée derrière ça, c'est de faire
l'équation-corrélation musulman
égal islamiste.
C'est ça, puis ça, c'est complètement absurde,
dangereux, stupide.
Puis François Legault serait pas capable d'expliquer son raisonnement
dans une discussion de plus que 5 minutes.
Genre, il serait juste pas capable. Mais en France,
c'est à commencer qu'on utilisait ce mot-là, islamiste.
Il faut faire attention aux islamistes pour qu'ensuite, ça fasse naissance à un politicien comme Éric Zemmour
qui dit qu'il n'y a pas de différence entre islamiste et islam.
C'est la même chose.
C'est ça la progression de ça.
C'est qu'on va juste faire l'amalgame complet.
C'est comme l'islam, c'est l'islamisme.
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Ça, c'était l'extrait gratuit.
Merci, pis sinon, on se revoit au jour de l'an.
Ouais, Joyeux Noël. Voyez un musulman,
vous avez dit Joyeux Noël, the fuck?