café snake - Ins et Outs 2025
Episode Date: December 31, 2024On fait nos ins et outs pour l'année 2025. Bonne année! Notre Patreon : patreon.com/cafesnake Sound pack de Katerine_dm : https://www.beatstars.com/katerinedm/sound-kits/229271 ...
Transcript
Discussion (0)
Bon matin! Bonne année!
Bonne année, bon réveillon si vous écoutez ça le 31, je suis sûr que vous avez passé un bon temps des fêtes, un bon Noël.
Aujourd'hui, c'est notre épisode des In-N-Out de 2025.
C'est vraiment des spéculations sur qu'est-ce qui va se passer dans le Zagat.
C'est pas nécessairement des choses qu'on souhaite.
Exact, c'est par rapport à nos observations parce que depuis plusieurs années, on voit le modèle
des in-and-out revenir sur Internet.
Les gens publient leur in-and-out, puis
cette année, j'en consultais plusieurs, puis c'est comme un peu
des aspirations pour l'univers que les gens
envoient. Moi, j'espère que c'est ça.
Tu dis que la montée du fascisme, c'est
in, ça veut pas dire que t'es pour ça.
Ok, ouais, non.
Comme moi, l'année passée, j'avais écrit les out,
les wow. C'est arrivé, pour vrai. Je veux juste mentionner aussi que j'avais écrit les out, les wow, c'est arrivé pour vrai.
J'ai juste mentionné aussi que j'ai un article dans La Presse le 5 janvier, c'est un peu la même formule que l'article que j'avais écrit pour La Presse l'année passée, donc 5 tendances à suivre pour la prochaine année.
Toutes les choses que j'ai mentionnées dans cet article-là, j'en parle pas aujourd'hui. Donc allez le lire, c'est censé sortir le 5 janvier. Là on n'a pas fait le montage encore
évidemment, mais ça se peut qu'on inclue plus de bruits étranges, gracieusité de l'artiste
québécoise Catherine Diem qui a fait un espèce de sound package. Je viens d'acheter 150 de ses
sons puis je vais mettre dans les notes de l'émission le lien pour se procurer ce paquet
de sons. Mais merci à tout le support sur Patreon pendant les fêtes, tout le monde qui a reçu
Café Snake, abonnement Patreon.
Vous pouvez donner ça comme cadeau à l'année longue,
des cadeaux de fête, peu importe.
C'est ça, c'est 2025, qu'est-ce qui est in
si Café Snake, en fait, c'est la seule chose.
Première prédiction, nous n'ayons pas.
Bonjour à toutes et à tous, ici Dr Alexandre Hudon,
je suis médecin psychiatre dans la région de Montréal.
J'espère que vous allez bien. L'effervescence en défaite se fait déjà sentir à Polytronique.
N'attendez pas à la dernière minute pour trouver le cadeau unique.
J'espère que vous allez bien. à manger au bon la soupe chinoise ou la soupe chinoise ou la soupe chinoise
ou la soupe chinoise
Ouvre le bal.
Pas vrai?
Ouais.
Aïe, aïe.
J'ai nommé mon premier,
ma première tendance à suivre
la sacoche saga.
OK.
Parce que je pense que les sacoches,
ça risque d'être au centre
de plusieurs débats de société.
Tu me crois?
Non, mais vas-y.
Je parle de la sacoche de luxe, qui est quand même un objet assez important dans l'économie de l'attention avec les influenceurs, les créateurs de contenu.
C'est un symbole, un signe, un exemple, tu sais, dans la crise de l'authenticité qu'on traverse.
Dans une réalité un peu comme à la Baudrillard où c'est difficile de distinguer, de faire
la différence, voire même impossible entre ce qui est vrai et ce qui est faux.
So these bags are identical, but one is real and one is fake. Can you tell me which one
is which? Hello, I'm Pauline and today we are going to authenticate together a Birkin bag.
Which one do you think is fake? pour authentiquer ensemble un verre de verre. Quel est le verre que vous pensez être faux?
Est-ce que c'est encore possible de distinguer le vrai du faux?
Est-ce que c'est même souhaitable ou important?
Je pense que la sacoche saga, c'est intéressant justement parce que
ça remet en cause la différence qui existerait entre le vrai et le faux.
Parce que non seulement les sacoches sont importantes dans l'économie de l'attention
et sont utilisées par les créateurs de contenu pour
renvoyer à un statut social
ou à un statut économique particulier.
En parallèle, t'as toute une industrie
du double, de la contrefaçon,
qui fleurit en ce moment, notamment à travers
TikTok, à travers des sites
comme AliExpress, DHgate.
T'es sûrement déjà tombé sur un sacoche
stream sur TikTok, mais c'est
la vente vidéo, donc la vente en direct, où il y a des gens qui te vendent des sacoches Louis Vuitton ou Herm luxe et la contrefaçon de luxe remet en cause la différence qui existe entre le vrai et le faux, le réel et l'imaginaire.
Puis là, évidemment, je fais toujours référence à l'hyper-réalité, mais c'est parce que j'ai finalement lu Simulacre et Simulation de Baudrillard pendant les vacances.
Fait que je risque d'en parler quand même. Qu'est-ce qui sépare la sacoche réelle, donc la vraie, de sa contrefaçon, de son
imitation? La différence est de moins en moins visible. Il y a de nombreux authentificateurs
sur le marché, notamment parce qu'en ligne, le commerce secondaire, c'est-à-dire des
gens qui ont des items de luxe puis qui les revendent à travers des sites comme The RealReal, donc des sites de consignation.
Il a vraiment pris son envol depuis quelques années.
Tous ces sites-là font de la revente de marchandises luxueuses.
Fait que là, rentre en ligne de compte le travail de l'authentificateur
puis son travail à cette personne, c'est vraiment d'authentifier la marchandise,
de dire si oui ou non, c'est vrai ou c'est faux. Et c'est au centre
quand même de ce marché-là. Ce marché-là
s'écroule le jour qu'on n'est plus
capable de faire la différence entre le
vrai et le faux. Comme je te disais tantôt,
la différence est majeure entre le prix
déboursé pour une contrefaçon
et l'objet
réel. Tu sais, entre 100$
puis 20 000$,
il y a vraiment un esti de faussé.
Ce faussé-là crée une anxiété, un malaise. Il y a aussi de plus en plus d'influenceurs
sur TikTok qui spécialisent dans l'authentification et même la dissection de sacoches de luxe.
Je pense notamment à Tanner Leatherstein, qui apparaît souvent sur mon feed, qui dissèque
des sacoches qu'il est littéralement avec des exactos
qu'il les découpe, qu'il les défait.
Il les détruit finalement, ces sacoches-là,
puis il va commenter
le savoir-faire des artisans qui les ont
construits, il va commenter la qualité
du cuir, puis il répond toujours
à la question « Is it worth it? »
How good or bad could this
$3,000 Prada bag really be?
So, I did what I was going to do in the first place, and I dissected it. The dissection revealed ou mauvais, ce produit de 3 000 $ pouvait vraiment gagner. Donc, j'ai fait ce que je devais faire en premier lieu et j'ai dissécuté.
La dissélection a révélé un mix curieux de preuves.
Le hardware basse-graduelle a confirmé mes suspicions.
Sans le code de manufacture derrière, un détail que mes experts de hardware ont considéré très suspicieux.
Mais d'autres éléments ont raconté une autre histoire.
Il y a aussi cette tension-là entre la valeur sur le marché de la sacoche et sa valeur réelle. Mais d'autres élémentsires de sacoches sur TikTok.
Il y a le Birkin du Walmart,
donc Birkin, qui est une sacoche
d'Hermès. C'est un sac à main qui a été
conçu dans les années 80, fabriqué
à la main. Puis quand on achète
un sac Birkin, puis ça on l'a déjà dit dans une
autre émission, mais c'est un peu comme investir
dans une action parce que la
cote du sac Birkin essuie une
courbe ascendante, c'est-à-dire que le sac à main gagne de la valeur.
Il y a un nouveau sac qui ressemble en tout point au Birkin qui and how Hermès has gotten rid of the requirement
that you need to spend a certain amount of money before you can buy a Birkin.
Everything in this video is alleged, not confirmation of validity of allegations.
Là, t'as les sœurs Darnell qui sont deux filles de l'Alabama. Les sœurs Darnell,
dont une est assez connue, c'est une figure assez forte de ce qu'on appelle le Bama Rush
ou le Bama Tuck.
Quand les sororités vont faire le recrutement
en début d'année à l'université
d'Alabama, il y a toutes sortes de
contenus sur TikTok qui sortent là-dessus.
Ça symbolise aussi comme l'espèce de
classe privilégiée
blanche, américaine,
républicaine même.
Toute la mise en scène de cette opulence-là
attire beaucoup de gens. Cette fille-là,
Kylan Darnell, qui avec sa sœur font un unboxing de leurs cadeaux de Noël, des sacoches Chanel,
des escarpins Chanel, pis ça finit plus. Pis les gens ont très vite identifié le fait que c'était
pas des items réels, c'était des contrefaçons que tout le monde peut acheter
à 10, 20, 30$ sur le site d'EHgate. Évidemment, elles se font accuser de pas être honnêtes,
de mentir, de cacher la vérité, tout ça. Ces filles-là représentent pour beaucoup
de gens un modèle aspirationnel. Donc on aspire à quoi? À l'hyper-réel? Au fait
d'être des filles qui faken l'opulence?
Ce modèle aspirationnel finit à travers la sacoche de luxe
par révéler ses craques.
Puis on comprend que le train de vie qu'elle nous vend
est même pas réel,
et même pas nécessairement possible, en fait.
Que c'est une mise en scène.
Pour se défendre, une des sœurs d'un elfe
a fait un TikTok et dit « Ben voyons donc! »
Je pensais que ça avait toujours été su, puis que c'était pas un problème,
que nous, ce qu'on vous montre, c'est à la fois du vrai et du faux.
Elle a dit ça?
Oui! La sacoche de luxe encapsule finalement le paradigme dans lequel on vit, l'hyper-réalité,
puis je pense que ça va encore faire parler, parce que la contrefaçon, elle prend de l'importance,
parce que les contrefaçons qu'on peut acheter maintenant sur le marché, c'est très facile sur Internet, elles sont luxueuses, elles sont faites parfois même à la main avec justement des matériaux qui sont raffinés, Bethany Frankel, qui est une ancienne housewife. C'est drôle parce que
elle est vraiment dans l'espèce
de théorie du complot par rapport à
tout ce qui se passe au niveau des drones
au New Jersey. Donc, les gens
voient apparaître des drones dans le ciel.
Elle a commencé à parler de ça, puis elle a vu que
ses vidéos se faisaient effacer
et disparaissaient de TikTok. Donc,
elle a commencé à utiliser un nom
de code pour parler des drones,
pis son nom de code c'est quoi? C'est Dior Bag. Dior Bag. Fait qu'il y a cette idée aussi que la
sacoche de luxe devient littéralement un mot codé pour parler d'autres choses. Fait qu'on...
Mais là c'est sur retweet chez twit, là genre c'est pas vrai, c'est ça c'est... J'entends
ça plus. Genre on est pour faire des spoofs de café snake pis c'est... J'en ai à ce cul. J'ai envie de faire des spoofs
de café snake.
Je vais conclure avec
une citation de Baudrillard.
Lorsque le réel n'est plus
ce qu'il était, la nostalgie
prend tout son sens.
Dans un état où c'est
de plus en plus difficile de faire la différence
entre le vrai et le faux,
surtout dans le marché
de la luxure, vers quoi on va se tourner? Les archives, les archives. Archival fashion!
Moi mon premier in, qui est quand même évident mais que je veux comme mettre à la table tout de
suite pis qu'on a déjà vu comme les signes de ça, c'est vraiment le Trump Circus. Ça m'a vraiment
marqué cette année. Je pense qu'on a oublié un peu c'était comment quand Trump était président.
Tweet après tweet, après gaffe après gaffe.
Juste cette semaine, il y a deux jours, Donald Trump voulait envoyer des messages textes à ses amis.
Il voulait envoyer des félicitations pour un mariage.
Il voulait envoyer une espèce de late night texte à Elon Musk.
Au lieu de les envoyer par message texte, il les envoyait sur Truth Social.
Donc on pouvait voir que Donald Trump presque...
Truth Social, c'est le...
C'est son média social.
Fait que dans le fond, il postait sur Internet au lieu de l'envoyer en privé en message texte.
Tu vois le message texte, c'est...
Yo, on s'ennuie full de toi.
When are you coming back to, entre guillemets, the center of the universe?
Comme si...
Mar-a-Lago.
Mar-a-Lago.
Comme si c'était genre une citation de Elon qui reprenait
que Trump adorait
il y a comme une espèce de relation
pendant qu'il y a une guerre civile
dans le mouvement républicain
je vais en parler plus tard mais eux ils s'envoient
des petits messages textes à late night
pour dire qu'ils s'ennuient de l'autre
est-ce que tu penses que cette espèce de fuite
ou cette erreur là est orchestrée
je pense pas qu'elle est orchestrée non du tout
c'est pas une mise en scène. Non, non, je pense
vraiment que c'est un L, c'est genre une erreur.
Mais comment tu fais pour, à la place
de texter quelqu'un, publier sur
ton réseau social? Ça dépend qu'est-ce que tu utilises
pour texter avec la personne.
Je sais pas sur quoi le président parle. C'est-tu sur
Signal? C'est-tu sur WhatsApp? C'est-tu
sur Telegram? Je sais pas qu'est-ce que tu
utilises pour communiquer entre eux, mais c'est... Peut-être
c'est sur un ordi.
Parce qu'on a vu dans son documentaire
le Art of the Search,
je pense qu'on voit
que ce n'est pas lui
qui écrit ses publications
sur Twitter.
Il les dit à voix haute
puis quelqu'un
les retranscrit.
Moi, je pense qu'il a dit
ces choses à voix haute
puis la personne
à côté de lui
l'a mal écrit.
Ça, c'est le cirque Trump.
C'est le cirque Trump
qui va être omniprésent.
Puis nous, au Canada, on l'a vraiment testé en premier
parce que Trump a réalisé qu'on n'a rien à foutre du Canada.
Si Trump dit quelque chose sur le Canada,
ça va être au centre de notre actualité
pendant des semaines puis des semaines.
Ça va faire tomber le gouvernement.
C'est comme littéralement ça qui est arrivé.
Ben, Bayon.
Ben oui, Justin Trudeau a failli démissionner.
Chef Milan a démissionné à cause des tarifs de Trump.
Là, il voulait qu'on était comme, ah, il faut qu'on garde de l'argent, on peut pas donner des chèques à tout le monde, bla bla bla.
Je démissionne.
Tu sais, tout ça, ça serait pas arrivé si Trump avait pas fait de pause sur le Canada,
s'il était pas complètement en train de ridiculiser le Canada, s'il était pas en train de diviser le Canada,
parce qu'il y a plein de gens qui veulent rejoindre les États-Unis au Canada, genre mine de rien.
On oublie un peu, comme quand
Trump était président, qu'il fait des
bombardements en Iran, puis que
pour, comme réponse sur Twitter,
comme annonce, il fait juste publier le
drapeau des États-Unis en photo sur Twitter.
Troll, rage bait
à échelle mondiale.
C'est une machine médiatique. Fait que c'est comme juste
ça va être ça comme un peu notre réalité pendant
les quatre prochaines années, puis c'est cette année que ça va vraiment prendre forme.
Puis oui, Trump 2.0,
Trump nouvelle administration a l'air différent.
Mais au niveau des coms,
il est encore...
Il veut générer de l'attention.
Il veut qu'on le trouve drôle.
Il veut qu'on l'aime.
Puis il veut nous en donner.
Que Trump, il parle et il se filme.
Il fait des discos.
Il prend des questions des journalistes.
Il va donner des longues entrevues. C'est le cirque médiatique.
Tout le contenu que Trump crée,
quand ils ont tué le chef de l'État
islamique, à 11h30
le soir, il sort faire un discours
d'une heure, pas de script, il fait
juste parler. Il est comme « he died like
a dog », « he cried »,
du stand-up. C'est vraiment un gros
« in », c'est mon premier « in » de la vie. Il fait donc un « out »raiment un gros in, c'est mon premier in de l'année.
Pis il fait donc un out tant qu'à y être?
Ben c'est mon premier out qui est juste comme trop évident.
C'est ça que j'ai mis premier au début. Trudeau out.
Radio-Canada discourse, c'est comme ça que je l'ai appelé.
Ça c'est un out en soi?
Ouais. Parce que Trudeau va perdre les élections.
Le Parti libéral, en fait, va perdre les élections.
Une des grosses promesses de
Pierre Poiliev, c'est de définancer la CBC.
Il dit qu'il veut pas nécessairement définancer Radio-Canada,
mais juste tout le discours sur Radio-Canada va venir quand Poiliev va rentrer.
J'ai hâte de voir comment ça va se matérialiser.
J'ai hâte de voir à quel point il va miser là-dessus pendant les élections.
On voit déjà que le changement de ton a vraiment commencé à Radio-Canada,
où est-ce qu'il va y avoir de plus en plus de collaborateurs qui sont adjacents aux conservateurs.
Je regarde pas Radio-Canada en anglais, le CBC, mais je parle au Québec.
Il y a clairement eu une espèce de changement de ton
par rapport aux idées conservatrices à Radio-Canada.
C'est comme la préparation à ce que Poiliev rentre.
Je pense qu'une fois que Trudeau va avoir perdu,
j'ai hâte de voir si on va vraiment définancer Radio-Canada.
Justement, dans la foulée de ça,
ce n'est pas très surprenant par rapport à nos discussions
qu'on a déjà eues sur la podcast, mais j'ai mis out les médias d'héritage. Après, je pense que, ou on pourrait même appeler les médias d'héritage des médias établis, c'est-à-dire des médias qui existent,, mais je pense que de plus en plus, si on l'a vraiment remarqué en 2024, il y a une forme de perte non seulement de confiance répétée, que ce soit avec le génocide à Gaza, la couverture du génocide, la pandémie, mais même tout récemment l'histoire de Luigi Mangione, comment les médias d'héritage ont traité cet événement-là. Le traitement médiatique. Le traitement médiatique de cet assassinat-là, contrairement à ce que les gens disent, pensent réellement sur les réseaux sociaux, on va à elle décalage. Une perte de confiance, oui, mais aussi, j'ai l'impression qu'une perte de contact avec le monde. Puis ça, on l'a déjà vu, notamment dans la couverture de la campagne électorale américaine, quand ça s'est vraiment passé dans les memes.
Aussi, juste perte de popularité.
Manque de budget, j'allais dire, mais manque surtout d'expertise.
Le nombre de fois qu'on m'a appelée pour que je passe à Radio-Canada le soir en direct pour commenter un sujet d'actualité, puis c'est tellement peu payé.
C'est pas payé a priori.
C'est juste...
Oui, les médias d'information, c'est comme si c'était un...
Il fallait que je rende service à la population
en allant travailler gratuitement.
Fait que j'ai dit tout le temps non.
Mais manque d'expertise, après ça,
les recours aux experts, ça fonctionne pas non plus.
Parce que quand on parle de commenter la culture web, c'est quelque chose qui se
fait pas nécessairement dans un paradigme universitaire
où il y a des études qui sont
approfondies, qui prennent des années à faire,
de la collecte de données, etc. On est
dans un rapport avec l'actualité.
Puis après ça, je trouve qu'il y a eu un fort
développement aussi des médias alternatifs
dans les dernières années, puis pas juste un
développement de ces podcasts
ou chaînes YouTube ou infolettres,
mais aussi le public
est de plus en plus attaché à
ces médias-là.
Ça me fait penser, une discussion me fait penser
à un tweet que j'ai tweeté,
que j'ai blue-skyé.
By the way, une affaire qui est hot
dans ma liste, si on veut y aller
tout de suite, c'est blue-sky.
Non, mais c'est...
Mais Ed Dutronron, qui est un
genre d'écrivain qui couvre un peu la culture...
Pas la culture web, je dirais peut-être
plus comme un technocritique,
qui a écrit,
j'avais retweeté,
il dit que la plupart des reportages
dans les médias d'héritage sur la culture
internet, ça ressemble à « Hey, voici
ce que signifie ce mime-là ».
Puis il dit que c'est vraiment inutile,
puis qu'on s'en fout au final.
C'est comme une espèce d'interprétation
vraiment en surface, puis qu'il faudrait
plutôt parler de l'interaction entre
Internet et la vie physique,
parler de la façon dont Internet change
les gens, nous façonne,
et non pas des absurdités réchauffées
et à moitié cuites
du type « Oh my god, I'm hip », genre « je suis branchée ». Fait que c'est pas juste
une affaire de décoder tel nouveau mot ou telle nouvelle référence.
Mais je pense que chaque chose a sa place, genre tu sais comme ça dépend.
Oui, mais ça serait correct si comme on décode un mot, mais il faut toujours aller plus loin.
Qu'est-ce que ça veut dire de façon sociale?
Ça pointe vers quoi? Quel phénomène?
Moi, je veux rajouter un out live.
Je l'ai normalisé, mais Blue Sky est complètement out.
Le trafic descend quotidiennement depuis le 5 novembre.
Ça, c'est Mounir qui prie secrètement pour que Blue Sky...
Non, je ne prie pas secrètement.
Je fais juste dire qu'il y a plein de gens qui étaient comme full...
Puis tu sais, j'ai eu genre une espèce de tweet exchange,
un Blue Sky exchange avec les dudes des décrypteurs.
Puis ils étaient comme, ah non, mais le network affect, c'est très fort.
Tu vas voir.
Là, je suis comme, ok les boys, men, comme thumbs up.
Allez voir le graph du trafic quotidien de Blue Sky.
Ça ne fait que descendre, même si
Doug là, je pense que j'en ai revu un qui tweet
maintenant, c'est comme tout le monde va revenir
progressivement sur Twitter. Ou peut-être,
ils vont juste peut-être lâcher les textes
basiques, ça va être ça la lèche, c'est comme non,
mais dans le fond, moi j'ai abandonné
les réseaux sociaux, c'était trop pour moi
anyway, ça fait qu'on va laisser Jeff Fillon run
Twitter, c'était vraiment nice, genre
moi cette grosse débandade
shoutout aux gens à gauche qui sont encore sur Twitter
parce que partir
c'était tellement lâche
c'est mon vraie opinion
dans les post mortem de l'année
si tu te fais harceler
désactive ton accord
moi je veux pas nécessairement revenir à ce débat là
qu'on a déjà couvert
je partage pas ton opinion pis je pense que c'est très contextuel. Qu'est-ce que tu recherches à travers ce média-là? Comment tu l'utilises? Qui t'es? Si tu es comme un reporter, un journaliste qui doit couvrir les médias sociaux, la culture web, la politique, tu as intérêt, du moins, pas nécessairement à publier sur Twitter, mais à y jeter un coup d'œil. Moi, je parle pas nécessairement des gens en général.
Si les gens, ils trouvent que dans la vie, ils veulent...
Moi, je parle des power users.
Je parle des power users.
Puis c'est pas juste des journalistes ou des reporters.
Il y a des gens qui ont passé comme les 5, 6, 7 dernières années de leur vie
à cultiver un following sur Twitter pour aucune raison.
C'est des power users.
Ils publient quotidiennement.
Des fois, ils ont des tweets qui go semi-viral.
Ces gens-là, qui ont quitté
puis qui s'identifient plus à gauche, qui ont laissé
Jeff Fillon, puis genre Jonathan Amel,
puis tous ces dudes-là de Québec, de droite,
genre run Twitter.
Mais c'est juste un held. C'est comme,
qu'est-ce que ça nous avance?
Elle m'a aussi monté que là-dessus, c'est Blue Sky Out,
ils vont-ils revenir sur Twitter ou ils vont quitter les réseaux sociaux?
Bon, bien, j'y vais avec un in.
J'ai écrit « La normalisation de la chirurgie
esthétique invasive ».
Et ça, c'est à mettre en parallèle
avec la « filler fatigue ».
Donc, tout ce qui est injectable,
on a beaucoup parlé dans les
dernières années, dernières années, de « filler
migration », donc les agents de comblement
que tu t'injectes dans le visage
qui finissent par bouger,
déformer un peu ton visage, créer ce qu'on appelle une « pillow face », donc une espèce de
visage bouffi. Des injectables qu'on a souvent vendus comme étant réversibles en injectant
une enzyme, puis finalement on se rend compte que non, des fois ça crée des dommages ou
ça affecte ton visage de façon permanente. Donc ça, c'est la filler fatigue. Puis c'est comme si la fameuse face
Instagram que la journaliste
Sia Tolentino avait
forgée en 2019, mais c'est comme
si elle avait mal vieilli finalement. Puis là,
on se rendait compte que, oups, ok, c'était peut-être
pas une si bonne idée. Puis je pense
que, parce que le monde
de la chirurgie, le monde de l'esthétique,
c'est quand même une business qui fait beaucoup
de sous, on commence de plus en plus à mettre de l'avant des chirurgie, le monde de l'esthétique, c'est quand même une business qui fait beaucoup de sous. On commence de plus en plus
à mettre de l'avant des chirurgies
esthétiques invasives.
Donc passer sous le bistouri,
notamment le lifting
facial. Moi, je vois de plus
en plus d'influenceurs
ou d'influenceuses de lifting
sur TikTok, par exemple. Ça devient
plus accepté comme procédure,
plus normalisé.
Puis c'est pas non plus seulement associé à la vieillesse,
c'est-à-dire que je vois de plus en plus de femmes dans la vingtaine, voire début vingtaine, subir des liftings.
Jour 22, post-opératoire. Bon matin.
Hé, bon jeudi matin, regardez.
Comment je t'en fais ici encore. »
Ça, c'est vraiment un changement, je trouve, social intéressant.
Puis c'est comme si le lifting, c'était plus quelque chose nécessairement qu'on associait à la vieillesse,
mais plus au capital beauté.
Donc capital beauté, quand je parle de ça, c'est un terme qui a été peuplarisé dans les années 90,
mais qui va référer à tous les privilèges, notamment économiques,
qu'ont les gens qui sont considérés comme étant beaux ou belles. C'est aussi un rapport avec la création
de soi. On est habitué de s'auto-créer, de se mettre en scène. Il y a beaucoup de ça. Je suis
en train de lire un livre d'ailleurs qui s'appelle Self-made, qui retrace cette espèce de philosophie.
Dans cette perspective-là, pourquoi ne pas faire nous-mêmes nos propres visages? Les altérer avec la chirurgie parce que c'est lié à une forme d'ascension
économique et sociale. Oui, il y avait beaucoup de nose job chez les jeunes, mais là, il y a
vraiment beaucoup de lifting, puis il y a même ce qu'on appelle des mini-lifts. Le mini-facelift,
encore moins invasif que la version traditionnelle, et sont publicisés comme étant des chirurgies qui ont une guérison beaucoup plus rapide.
Je suis notamment tombée sur un compte, c'est une influenceuse chirurgie esthétique, une Québécoise qui s'appelle Chantal Denis,
et aussi une influenceuse qui est dans la trentaine, qui a mon âge, qui a pris beaucoup de drogue dans sa vie qui rendu maintenant sobre et à travers ce parcours-là, elle a voulu justement gommer ou un peu effacer l'empreinte de ces années de consommation-là dans son visage.
Donc elle aussi va vloguer toutes les étapes de ses chirurgies esthétiques. Fait que je vois vraiment de plus en plus de contenu là-dessus sur les liftings faciaux. Juste mentionner au passage
que c'est intéressant parce que...
The Substance. Ouais, on a regardé The Substance,
l'espèce de... Comment t'appelles ça?
Body Horror. C'est le film
d'horreur satirique. Ouais.
C'est ça le terme. Pis t'sais, je sais qu'il y a
la peau qui s'ouvre, pis il y a
des stitches là-dedans, mais je pense que
plus largement, la procédure
esthétique qui est mise en scène, c'est vraiment lié à des injections.
On s'injecte des fluides.
C'est comme si maintenant, c'est comme ça qu'on est en train de percevoir l'injection, comme quelque chose qu'on ne peut pas vraiment maîtriser,
qui est un peu hors de notre contrôle, tandis que le lifting apparaît comme quelque chose de plus safe maintenant, plus sécure, plus permanent,
et donc quelque chose qu'on est capable de mieux contrôler.
Toi, un in?
Moi, un in, j'en ai un.
Je pense le rage bait discourse.
En le sens que, qu'est-ce que je veux dire, le rage bait?
L'appel à la rage.
On a traduit ici pour l'appel à la rage.
Et vraiment, ça fait partie de la conscience populaire d'Internet,
mais pas vraiment à the mainstream level. Je trouve qu'il y a beaucoup d' conscience populaire d'internet mais pas vraiment à de
mainstream la vaux sauf que il ya beaucoup d'utilisateurs d'internet qui réalise pas
quelqu'un est en train d'essayer de ranger puis je vois une espèce de mouvement de fond de me de
nouveaux blogueurs qui se promène dans les rues ou dans les dans les parties puis qui font du
riche bête ailleurs fait dans le fond ils s'en vont du rythme et ailleurs font de l'appel à la
rage en vrai qui s'annonce filmer en train IRL, dans le fond, ils font de l'appel à la rage, en vrai. Ils s'en vont se filmer
en train d'essayer de trigger du monde en disant
des opinions qui font aucun sens.
Et dans les commentaires, les gens vont
rater le Ragebait. Ils vont le donner.
C'est comme 8 sur 10 Ragebait.
Dans le sens, les gens, sur Twitter aussi,
dans le monde du basket ou du hip-hop,
il y a plein de gens qui vont dire des choses
inflammatoires, puis en dessous, les gens vont
tout se dire, c'est comme 7 sur 10 rage bait.
Les gens sont vraiment rendus aware que les gens font ça sur Internet.
Je pense que ça va atteindre le mainstream, qu'on va vraiment nommer les gens sur Internet qui font du contenu inflammatoire pour le but de générer de l'engagement.
Qu'est-ce que ça veut dire, on va les nommer?
Dans le sens que ça va être un phénomène qui va être beaucoup discuté.
Puis on va les apprécier peut-être? On va trouver la qualité. Moi, sens que ça va être un phénomène qui va être beaucoup discuté. Puis on va les apprécier, peut-être?
On va trouver la qualité.
Moi, je trouve ça drôle, des fois,
des gens qui ragebaitent.
Je ragebait des fois.
Tu vas évaluer, on va se mettre à évaluer,
à apprécier, à avoir un discours critique
sur leur performance,
de à quel point ils ont été capables
de vexer les autres.
Exact.
Puis ça va créer une espèce de dédramatisation
du ragebaiting,
parce que là, tout le monde le prend au premier niveau.
Tandis que des fois, c'est comme juste pour être drôle.
Puis tu vois un post, il y a des gens qui n'ont pas du tout la même réaction.
Il y a des gens qui rient, des gens qui sont fâchés.
Tu sais que je pense qu'on va devenir plus...
Puis même au Québec, je pense qu'on va devenir comme plus conscient
de quand quelqu'un fait de l'appel à la rage.
Puis on va trouver ça même drôle.
Je pense que c'est comme un in que j'ai de good feeling.
Comme ça va arriver
le Ridge Bay Discourse, sinon avec un out
ça a commencé maintenant
aux États-Unis pis je croyais que ça allait commencer
un peu plus tard, mais c'est vraiment comme
out l'unité de la droite genre, pis même au Canada
je pense que c'est
vraiment fini, parce que moi je regarde
les fans de Pierre Poiliev pis les conservateurs
en ligne, quand ils vont avoir ce qu'ils veulent
quand Poiliev va être premier ministre,
quand Trump va rentrer au pouvoir,
ces gens-là, qui chaque jour sont fâchés,
publient à quel point le Canada, c'est de la merde,
du jour au lendemain, quand Poiliev va gagner,
vous pensez qu'ils vont arrêter de se fâcher?
C'est comme nous, on l'a vu avec Trump.
Il y a de la division parmi les républicains en ce moment.
Je pense qu'on l le moyen d'expliquer. qui est largement en faveur, ainsi que son associé au département, Department of Government Efficiency, le DOJ, Vivek Ramaswani, sont pour.
Puis ça a semé une grosse controverse.
Ils sont pour ces visas-là.
Ils sont pour ces visas-là, puis ils sont pour les augmenter,
puis pour amener le plus de high-skill workers aux États-Unis.
Tandis que la base MAGA, disons, que beaucoup de gens appellent,
du côté d'Ilan, appellent les MAGA-tards, trouvent que non, ilent, du côté d'Elan Menard, appellent les MAGATARD.
Ils trouvent que non, il faudrait voir
pourquoi ce n'est pas des Américains qui peuvent avoir ces jobs-là.
Pourquoi on devrait
donner la priorité aux Américains
qui sont nés ici. Pourquoi qu'on voudrait
importer les autres du monde. Nous, on est les
Américains, on est le meilleur pays. On peut faire
le meilleur talent. Puis Elon, lui, son discours,
c'est comme, non, vous ne comprenez même pas à quel
point on a besoin des plus intelligents,
on parle de 0,1%,
0,1%,
puis là, Vivek est comme, non, mais en fait,
c'est un problème avec la culture des États-Unis,
une culture qui récompense plus
le joueur de football que le gagnant
de compétitions mathématiques. Il attaque frontalement
la culture américaine, puis
Vivek Ramaswani... — D'ailleurs, c'est parce que Musk
met de l'avant que la raison pour laquelle il est aux États-Unis
c'est grâce à ce visa-là. Parce qu'à la base c'est pas un Américain Musk.
Non c'est ça, il est rentré sur un visa d'étudiant qui a overstay finalement,
il y a eu un autre visa. Ça, ça a sparké un gros débat...
Sur le racisme. Sur le racisme en fait,
puis même Elon qui appelle les gens qui sont contre ces visées-là des « raging racists ».
La personne qui lead ça, ce mouvement d'opposition à Elon, ça fait quand même longtemps,
c'est Nick Fuentes qui est littéralement un néo-nazi de droite très assumée,
de droite identitaire, de droite nationale chrétienne,
qui lui est contre Elon depuis le début, contre Vivek,
et son espèce de groupe online qui s'appelle les Gropers,
c'est ça leur terme, sont vraiment comme, il y a une intersection
parce qu'ils sont vraiment anti-Israël, mais c'est pas
antisémitisme. Je crois qu'il y a vraiment une
fragmentation de la droite américaine.
C'est ça, pis Elon, il se pognait
avec du monde sur Twitter, instantanément après
tu voyais que ces cons-là se faisaient ban,
faisaient des purges de cons de Gropers
adjacents. Tout ça pour en venir qu'il y a
vraiment eu une grosse chicane, des
insultes, des épithètes, des subtartes,
mégatartes, magatartes.
On parle maintenant aussi de woke
right, donc la droite woke.
C'est vraiment comme là, on a vraiment
le mot woke, si on parle de simulacre.
Là, on est dans l'hyper-réalité
totale. Ça, je pense que ça va arriver
ici aussi. Je pense qu'une fois que Pierre Poiliev
va gagner, ces gens-là qui sont remplis d'une agressivité profonde, ça va arriver ici aussi. Je pense qu'une fois que Pierre Poiliev va gagner,
ces gens-là qui sont remplis d'une agressivité profonde,
ça va être sûr de quoi d'autre.
Parce que quand le camp néolibéral canadien va complètement s'effondrer et que les conservateurs vont avoir la majorité absolue,
je pense que ces gens-là vont juste, du jour au lendemain,
juster des choses positives.
Je pense que ça va être un peu le même mécanisme.
Ça fait que c'est un out, l'unité de la droite.
C'est déjà quelque chose dont j'ai parlé dans la presse, justement, en 2024.
J'avais dit que chat GPT, ça va être un peu out.
Mais je pense que qu'est-ce qu'on voit dans les médias, pis tout ça,
c'est qu'il y a une espèce d'édain pour une esthétique d'images ou de textes,
ou peu importe, de toutes sortes de contenus de médias
qui semblent être générés par les gens artistiques.
C'est ça que tu avais collé dans ton article de la presse de l'année passée. Ouais, c'est ça. Et en fait, tu... de contenu de médias qui semble être généré par les gens.
C'est ça que tu avais collé dans ton article de la presse de l'année passée.
Oui c'est ça. Et je pense que ça va continuer. Tu sais tout ce qu'on disait par rapport au
Spotify rap, les gens disent « ah ça pue l'AI ». Quelque chose qui va nous apparaître
comme sûrement de l'AI va susciter chez nous un genre d'énervement. Un film comme
The Substance, on préfère un parallèle avec ça parce qu'il y avait quand même, j'ai l'impression,
peu d'effets spéciaux comparativement
à une bonne emphase sur justement
des costumes, des marionnettes,
des prosthétiques,
des prothèses. L'univers du monstre
analogue est là comme en espèce
de contrepointe, puis aussi face à
une espèce de, ben justement, de
saturation d'effets spéciaux, de saturation
d'opulence,
de médias synthétiques, d'images synthétiques.
On voit réapparaître, finalement,
on revalorise le physique.
Puis on voit ça même dans des films d'horreur.
Au cinéma, c'est le même avec Beetlejuice.
C'était tout ça, le discours autour de ça.
Même avec Wicked, on parlait que
les décors ont été faits.
Les scènes avec beaucoup de gens
parce que maintenant
même les espèces
de scènes de foule
quand tu vois
beaucoup de gens
dans un plan
c'était généré
par CGI
CGI c'est
Computer Generated Images
fait que c'est ça
toutes les espèces
de fonds verts
dans Wicked
on met ça en scène
dans le marketing
du film
donc c'est ça
qui est intéressant aussi
c'est qu'on va dire
non mais ce film là
ils ont souligné
le fait qu'ils avaient vraiment
créé des décors de toutes pièces,
qu'ils avaient créé un univers que c'était
physique, que les gens avaient vécu.
Puis ça paraît, parce que ça paraît quand tu regardes le film
à quel point, tu sais, quand tu regardes Wicked,
à quel point la caméra bouge tout le temps pendant les gros
performances, parce qu'il y a beaucoup de gens,
mais tu peux pas faire ça nécessairement quand tu
travailles avec un fond vert, parce que ça paraît
beaucoup le mouvement quand c'est des décors artificiels.
Mais là, vu que t'as vraiment construit un set,
qu'il y a vraiment 100 personnes, 150 personnes en train de danser,
ben tu peux bouger la caméra tout le temps.
Pis même, si c'est dans The Substance, c'était vraiment mis de l'avant.
Dans Beetlejuice, c'était vraiment mis de l'avant.
Il me semble qu'il y avait même un autre film que c'était ça aussi.
Pis moi, c'est un de mes out aussi.
Pis là, on parle de cinéma, moi j'ai juste mis out Disney.
Je pense que là, le nouveau Mufasa vient de sortir pis nous justement
quand on est allé voir Wicked
c'est pas Simba?
je pense que c'est le nom du film
le Roi Lion
on l'a vu l'appareil en haut quand on est allé voir Wicked
c'était genre semi computer generated
semi réaliste
réaliste prequel du
Roi Léon. Hyper réaliste.
Une histoire qui ne fait même pas partie du canon
du Roi Léon, donc on a inventé une histoire
un peu faire comme ils l'ont fait avec
Magnificent, avec
Angelina Jolie,
raconter l'histoire d'origine
d'un vilain, mais comme
en fait c'est un peu wicked, mais
wicked de le faire. Mais c'est un peu wicked, mais comme... Wicked de le faire.
Mais c'est cette toute petite idée que Disney
est en train de ruiner leurs propriétés intellectuelles
avec ces films-là.
C'est tout ce qui est rapport à leurs propriétés intellectuelles
pis les films qu'ils font
basés sur des vieilles propriétés intellectuelles,
ils sont tous en train de gâcher leurs légacies
avec des films comme Moana en vrai,
Blanche-Neige en vrai,
qu'est-ce qu'ils font avec l'univers des super-héros,
comment ils ont ruiné Marvel
post-Avengers Endgame.
Ils sont vraiment en train de perdre
qu'est-ce qu'il y avait,
le nouvel âge d'or de Disney des années 2010.
C'est la dégringolade.
Non seulement Pixar était up,
Star Wars était up,
Marvel était up pendant les années 2010.
Là, le Mufasa qui vient de sortir, parce que j'ai regardé une espèce de compte-rendu du box-office,
performe vraiment en dessous des attentes.
Disney, à la fin des années 2010, c'était une machine à imprimer de l'argent.
Ça faisait tellement d'argent, Disney.
Moi, je parle juste de leur côté cinéma.
Je ne parle pas des parcs, mais vraiment de leur studio de production de films
ça se passe pas, puis je pense qu'il y a
beaucoup de discours dans les espèces de
films Twitter ou Film Talk
sur à quel point les gens sont tannés de la propriété
intellectuelle, puis découvrent en fait
pendant longtemps le discours c'était
tous les films qui sortent c'est pas des films originaux
mais c'est juste que c'était pas les films qui étaient mis
de l'avant mais pendant tout ce temps là il y avait du cinéma d'auteur
il y avait des films indépendants, il y avait des films de plus petits studios.
Tu sais, là, on voit la montée en prééminence d'un studio comme A24 depuis des années. C'est genre juste la réponse.
Oui, mais pourquoi Disney fait ça pour maximiser les profits?
Parce que c'est la stabilité, ce n'est pas la prise de risque. Tu veux miser sur quelque chose que les gens connaissent déjà, tu vas avoir plus de chances statistiques. Non, mais parce qu'ils ont
besoin de faire de l'argent, puis de
plaire à leurs investisseurs, donc c'est un
processus un peu semblable à ce qu'on
dit l'entitification, l'emmerdification,
mais j'ai vu aussi sur les réseaux
quelqu'un qui disait, tu sais,
l'emmerdification ou
l'entitification d'un produit
médiatique, c'est juste
le capitalisme. Ça fait ça,
le capitalisme. T'es pas obligé de trouver un nouveau
mot pour parler du capitalisme.
Pis le découvrir comme si c'était un fait
qui était nouveau. C'est intéressant, ça.
OK. Moi, j'ai noté
dans mes hymnes le story time.
Pis c'est vraiment quelque chose qui
est présent dans la culture web depuis
vraiment longtemps, je dirais.
15 ans. T'sais, Get Ready With Me,
par exemple, moi, j'étais vraiment dans
l'univers du maquillage, puis c'est
des femmes qui profitent, ou des
hommes, ou des sortes de personnes, mais
qui profitent du moment où ils vont se maquiller
pour jaser avec leurs abonnés
puis souvent raconter, bon,
qu'est-ce qui s'est passé dans ma vie récemment,
ou une anecdote. Dans la dernière année,
on a vraiment vu ce type de compte oral, numérique se déployer,
notamment à travers la figure de Wissatissa.
Qui a raconté, je pense, en 50 épisodes sur TikTok, 50 épisodes de 10 minutes,
fait que je sais pas c'est quoi les maths, mais beaucoup d'heures,
comment elle en était venue à marier un menteur compulsif. C'est quelque chose qui se répète,
là je sais pas si t'as vu récemment, il y avait comme la olive oil girl, donc là c'était pas
raconté de façon orale, mais avec des espèces de vignettes, donc un carousel de vignettes,
pis là on apprenait l'histoire folle d'une fille qui s'était faite un masque d'huile d'olive capillaire,
puis finalement, elle avait glissé sur une flaque d'huile,
elle avait perdu connaissance,
elle s'était réveillée en plein milieu de la nuit.
Tu sais, tout ça a déboulé, la police est arrivée,
bref, c'est devenu viral.
Mais je pense que les conteurs sont des figures.
On peut dire que Risa Tessa, c'est une conteuse.
Elle a ce don-là d'accrocher les gens,
d'établir un lien d'intimité. Je veux
dire, elle crée une forme de suspense finalement. Puis tout ce qu'elle fait, c'est raconter sa vie.
Fait que l'art du conte, je pense, c'est quand même présent puis ça va prendre une certaine
place au niveau des gens qu'on va décider de suivre ou non sur les réseaux. Surtout le
FaceTime content, avec la caméra devant, filmé vertical, genre comme si tu FaceTimais quelqu'un, c'est vraiment ça le go-to content.
Pis des espèces de récits qui parlent de nos vies, mais qui se déploient en plusieurs
épisodes.
Fait que je pense que le maximum de temps que tu peux faire une vidéo sur TikTok, c'est
10 minutes encore.
Fait que peut-être genre partie 1, partie 2, partie 3.
Pis là, t'espères juste que les gens vont tomber dans ton espèce
d'histoire puis vont vouloir la binger. Littéralement, comme on binge un téléroman ou une téléréalité.
Puis c'est ça qu'on fait quand on est vraiment investi dans une histoire. Grâce aux romans
audio qui sont disponibles gratuitement sur la plateforme audio de Radio-Canada, je me
suis mise à rattraper un peu mon retard en termes de
littérature québécoise. Puis j'ai récemment
écouté la version qui n'intéresse
personne d'Emmanuel Pierrot, qui était
parue au Quartanier, il me semble, l'année passée
ou il y a deux ans, je sais plus.
Bref, c'est vraiment bien réalisé. C'est pas
tous les romans sonores sur audio qui sont comme ça,
mais là, il y a vraiment une ambiance sonore,
tu sais, il y a toutes sortes de... C'est intéressant, comme,
à écouter, pour vrai. Puis c'est le genre de produit médiatique
que moi, je binge.
Ben, moi, j'ai pas de soucis.
Mais dans ma tête, ce livre-là,
aussi, fait partie d'une forme de conte,
de my lore.
Je vais vous raconter ma version des faits.
D'ailleurs, le titre, c'est
« La version qui n'intéresse personne ».
Puis ce type de littérature,
de produit médiatique-là,
je pense que ça va se tailler
une place quand même significative. Ben, elle pense que ça va se tailler une place quand même
significative.
Elle est déjà présente, mais c'est quand même quelque chose
qui nous intéresse.
Moi, je pense, tu sais, t'en as mentionné
brièvement, vraiment tout ce qui a rapport
aux extraterrestres.
Genre E.T.?
Non, non, non. Aux UFO ou les
UAPs, les Unidentified
Aerial Phenomenon. Ça,
il y a plein d'audience publique. En fait, tout ça
commence avec un article du New York Times
en 2017, qui, pour la première fois dans un
grand média américain, parle du fait que
il y a des documents classifiés,
il y a des pilotes qui ont vu des phénomènes
aériens qu'ils ne peuvent pas expliquer.
Il y a même des programmes, des services
secrets qui sont cachés. Il n'y a
pas de transparence gouvernementale.
Puis tout ça déboule à des audiences devant le congrès en 2022, en 2023, où est-ce qu'on voit clairement des anciens militaires qui disent qu'ils ont « recovered ».
Il y a tous des clips que je vais mettre qui ont « recovered » de la matière biologique, de choses, de vaisseaux qu'on ne connaît pas la provenance, qu'on ne sait pas s'ils viennent d'ailleurs ou d'un autre monde.
Il y en a qui disent clairement que oui, ça vient d'un autre monde.
En 2017, le New York Times a publié une histoire
qui expose un programme de gouvernement secret qui investigue les UFO.
Cette histoire a été un catalyse pour beaucoup de choses qui se sont passées depuis.
Les membres du Congrès ont commencé à poser des questions.
Les instruments rapportent qu'il y a quelque chose là-bas.
Puis avec ce qui s'est passé au New Jersey, la semaine dernière,
où plusieurs des centaines de citoyens ont vu des drones de la taille des VUS
qui volaient au large du New Jersey et par-dessus leur propriété.
Moi, je pense que ça va juste, avec Trump qui rentre au pouvoir,
je pense qu'on va juste culminer quelque chose.
Je ne sais pas s'ils vont nous annoncer qu'il y a des extraterrestres l'année prochaine,
mais je pense que ça va être dans l'air.
Les objets volants, moi je pense
que c'est in à 100%. Le mystère aérien.
Le mystère aérien.
Ok. Pis qu'est-ce qui est out?
Ben, pour faire une espèce
de show back à... Pis ça c'est mon
dernier out, moi j'ai passé mes 5 outs.
C'est pour faire un show back à mon out de l'année
dernière. Je go back to back
avec Netanyahu à Out
cette année on a eu l'inculpation
moi je pense que cette année Netanyahu
son procès pour corruption
il y a de quoi qui se passe, il est plus à la tête de...
mais je pense qu'il est Out définitivement
il est Out as fuck
l'année passée je l'ai mis, on a quand même eu quoi
l'inculpation, je suis pas reconnaitre coupable
par la règle mais
mais je suis pas sûre s'il va être...
Trump, il va comme...
Je pense qu'il va le répéter.
Je pense que Trump, ce qu'il veut, c'est arrêter la guerre,
arrêter le génocide, puis du moment
que ça va arriver, son espèce de procès
pour corruption, qui est encore
là, il y a de quoi qu'il va se passer.
Il y a beaucoup de dissensions
en Israël, il y a beaucoup de gens qui sont opposés
au régime de Netanyahou,
fait que juste ça, je pense que ça s'en vient.
Ça fait deux ans de suite que je le mets. Je pense que je le mettrais l'année prochaine
si ça change un peu.
Moi, j'ai mis les Kardashians out. Moi, je trouve Kylie
tellement in. Non, mais je pense
que les Kardashians, en tant qu'unité
médiatique, la famille en soi, je pense
qu'elle a vraiment moins de...
qu'elle a moins de pertinence culturelle.
Moins in touch avec le nightguys.
Ok, désolée, je l'ai dit encore.
C'est les pionniers, comme je disais,
plutôt de l'économie de l'attention.
C'est vraiment comme emblématique, je pense.
Quand on parle des médias sociaux,
par exemple Snapchat, Instagram,
c'est la figure emblématique.
C'est la famille Kardashian,
célèbre parce qu'ils sont célèbres. Quand on parle de ça, c'est la figure emblématique, c'est la famille Kardashian. Célèbres parce qu'ils sont célèbres.
Quand on parle de ça, c'est eux.
Je pense que depuis ce temps, depuis, mettons, les dix dernières années,
le paysage s'est fragmenté, s'est multiplié, a changé.
Il y a des nouvelles figures.
Notamment, on en a beaucoup parlé dans la podcast, mais des streamers,
des gens qui font du streaming avec lesquels tu peux avoir des relations peut-être plus immédiates.
Les Kardashian pour moi, notamment Kim Kardashian,
ils ont peut-être moins d'importance en ce moment.
Le luxe ostentatoire qu'ils ont mis de l'avant aussi,
c'est quelque chose qui est moins favorisé dans l'œil du public.
On l'a vu vraiment beaucoup cette année avec les campagnes médiatiques numériques,
la guillotine numérique, puis tout ça.
D'ailleurs, elle a sorti un vidéo juste avant
Noël, Santa Baby,
qui avait une esthétique un peu
creepy, eerie.
Pis je pense qu'elle essayait
de justement verser dans
le cinéma d'auteur. C'était dirigé
par Nadia Lee Cohen pis Charlie
Dennis. J'ai eu cette impression
que Kim K essayait de se réessayer
justement dans les
agaces qui, cette année, ont notamment
été portés par des figures
du pop comme Charlie XX,
Bratt comme Chapel Roan.
Donc, des gens qui n'ont pas peur
d'aller dans le grotesque, mise en scène
d'une certaine trashiness.
Je trouvais que pour elle,
je la regardais dans cette vidéo-là, marcher à
quatre pattes dans un appart désaffecté, sais pas trop ça fit pas c'est juste comme ça
marque son espèce de branding son image de marque est tellement forte que je
pense qu'elle s'est un peu calcifiée qu'elle est moins malléable ou elle peut
moins la modifier aussi facilement tu sais c'est quoi pour ça tu sais c'est à cause de quoi c'est
non c'est à cause qu'elle est pire avec Connie C'est à cause qu'il y a pire avec Connie. Ouais, peut-être.
Un autre signe que j'ai l'impression que
c'est un peu la floppy rat des Kardashians
c'est que c'est beaucoup leurs enfants
qui sont mis de l'avant. Comme par exemple dans le cas
de Kim c'est... North.
North. Pis dans le cas mettons
des Barkers, il y a beaucoup Alabama
Barkers. C'est comme si
ils préparaient déjà la prochaine génération
pis ils savaient aussi qu'il y avait
une espèce de fatigue où tu pouvais pas toujours rester le roi ou la reine de la montagne pendant...
Il y a une limite temporelle à ton hégémonie culturelle. Le fait qu'Hailey Jenner soit avec
Timothée Chalamet, d'aussi, c'est quand même inconnue. Ils ont même pas encore commencé à
cash off cette relation. Timothée Chalamet c'est comme le top dog,
c'est le Leonardo DiCaprio de notre génération. Ben je suis d'accord, il y a une opération,
un pivot dans son image de marque à Kylie Jenner mais il faut quand même dire que par exemple son
empire cosmétique s'était bâti il y a flop cette année. Attends ben moi j'ai mon dernier in, j'ai
mis la musique québécoise pis je pense que ça c'est... C'est ton dernier « in »? T'as même pas parlé de la...
du nationalisme? Ben ça, c'est comme
dans ce point-là, en fait. Parce que je pense que
dans le fond, le nationalisme québécois,
le souverainisme va revenir encore plus que cette année.
L'année prochaine, ça va être encore pire.
Puis l'année d'après, encore plus
quand il va y avoir les élections en 2026.
Dans le dernier mois, il y a comme un
utilisateur TikTok qui s'appelle
Sondex, qui est comme un jeune qui a l'air d'être
un adolescent qui a commencé à se filmer
en train de faire du lip-sync sur des chansons classiques
du répertoire québécois
pis c'est devenu immensément viral
donc plus que des dizaines de milliers de likes par vidéo
des centaines de milliers de vues
pis ça a fait naissance
à une nouvelle trend qui était comme
de faire du lip-sync sur des vieilles chansons québécoises
pis je pense que ça va juste sweep, genre ça va ça fait naissance à une nouvelle trend qui était comme de faire du lip-sync sur des vieilles chansons québécoises.
Puis je pense que ça va juste sweep, genre ça va continuer.
Ça va prendre
de l'ampleur.
De plus en plus, il va y avoir des discours
sur la musique québécoise.
Il y a comme une grosse scène émergente
de musiciens québécois
comme dans la région de Québec, puis à Montréal
aussi, mais je pense qu'ils vont juste plus monter
de l'avant. Moi, en tout cas, je veux écouter
plus de musique québécoise, ça fait que c'est comme une résolution.
Mais...
Pourquoi? Parce que ça va être en
synergie avec la montée du nationalisme
québécois. Peut-être que ça travaille de
concert, dans le sens que nous, on a couvert
Kinji. «Ma fleur préférée, c'est la fleur de lys. L'art s'est pas lanté, je lui ai donné une fleur de lys.
Des choses illégales, j'en fais pour la fleur de lys.
Jacques-Étienne, c'est un tabarnak, il a volé ma fleur de lys.»
Je pense qu'on va le mettre dans... on l'a mis dans le mix au début, mais une espèce
d'extrait d'un groupe qui se prétend être les successeurs des Cowboys Fringants. « On s'appelle classe moyenne, les coulottes c'est déjà pris, on a la phobie de la trentaine, est-ce qu'on peut profiter de la vie? »
« Classe moyenne »
Sauf que si je pourrais apporter un bémol, c'est qu'une des forces des Cowboys Fringants résidait dans leur texte.
Puis là, je dirais que les paroles, ça pourrait...
Faut peut-être les aider à écrire.
Ça pourrait être amélioré. J'ai fait une erreur.
J'ai un autre in après ça.
Ok, ouais. Ben, moi, j'en ai aussi, là, d'autres.
C'est ça, j'ai mal.
Mais c'est ça, fait que je pense que
la musique québécoise, la musique francophone,
l'indépendance du Québec, parce que moi,
ma théorie sur la montée de l'indépendance du Québec, ça passe
par la culture, fait que ça va passer par
la musique qui est comme... Pis pourquoi pas les écrivains,
les peintres, les...
Il faut des pop stars.
Ok.
Pop stars.
Il faut des pop stars.
Ah non, c'est ça que je voulais dire aussi sur la musique québécoise.
J'ai comme un gut feeling que Star Academy est in.
Je vois les previews, j'ai vu les vidéos, la stratégie TikTok pis ça va tailler avec
mon autre in là.
Combien tu paries?
On est dans un paradigme spéculatif.
0,015 bitcoin.
Ouais, je pense que Star Academy va être
in, pis c'est ça, je vais en parler
dans mon prochain in, tu peux y aller.
Ben là, moi j'ai dit que
un des in pour l'année 2025,
ça serait la figure du justicier
de type Vigilante
Gunman à la Luigi Mangione.
Celui qu'on
prétend être l'assassin du patron de United Elker.
Donc on veut avoir cette espèce d'amour pour ce genre de figure-là, qu'on a déjà rapproché d'ailleurs de Robin Desbois.
Donc quelqu'un qui est là pour faire advenir la justice, la justice qui ne réside plus et qui ne réside pas dans le système de justice.
Effectivement, ça pourrait avoir d'autres régimes.
Ça pourrait effectivement partir une genre de tendance, de courant.
Souvent, la violence ou par exemple les tueries de masse aux États-Unis, c'est associé avec une éruption de nihilisme, de désespoir nihiliste qui nie tout sens
et qui est au final une forme
d'autodestruction, mais qui emporte
les autres avec lui. Alors que dans le cas
de Manjoni ou dans le cas du justicier
armé, ben...
Porteur d'espoir.
L'assassinat est porteur d'espoir
et porteur de sens, et c'est
comme une espèce de... On essaye
finalement à travers ça de changer le
monde ou d'avoir un effet sur le monde donc c'est le contraire du nihilisme. Puis moi je dirais même
que la figure, puis là ça c'est pour reprendre Baudrillard que j'ai juste de lire, mais la figure
du terrorisme entre guillemets, c'est une figure qui, là après ça c'est, tu sais je marche sur des
oeufs un peu, mais qui fait, c'est un moment de réel
dans l'hyper-réel. Puis qu'est-ce que je veux dire par ça,
c'est que, puis là, on vit
dans une époque où on a l'impression que
l'avocalisme va arriver d'un moment à l'autre,
tu sais, où on parle des
aïes, on parle de « ah, les robots vont nous détruire,
la planète va exploser,
c'est le réchauffement climatique », fait qu'on vit
avec l'espèce de menace, ou même
la certitude que la catastrophe
s'en vient, va advenir ou est déjà
en train de se produire. Le justicier
masqué ou le justicier, qu'est-ce qui fait
advenir, il produit ou
il reproduit la catastrophe
réelle. Puis qu'est-ce qui...
En fait, c'est une autre quote de Baudrillard.
Mais tu sais, j'en profite.
Ce à quoi s'emploie le terrorisme,
c'est faire surgir une violence réelle
palpable contre la violence
invisible de la sécurité ou de l'état
tu sais
on en a déjà parlé avec Luigi
en tout cas désolé
mais c'est juste pour dire que c'est un moment de réel
dans l'hyper réel, c'est un moment
où on voit la violence réelle
alors que sinon
la violence elle est cachée.
Moi, mon prochain in, c'est vraiment
l'adoption complète des plateformes numériques
par les médias québécois.
Fait que je pense que cette année, c'était vraiment l'année
de test pour tous nos grands
médias québécois, médias d'héritage,
de publier du contenu sur YouTube pis sur TikTok.
TikTok, ça fait un peu plus longtemps du contenu
vertical. Là, vraiment, le contenu
horizontal publié au complet sur YouTube,
comme les médias de
Cogeco, de Québécois, de Radio-Canada
font, je pense que cette
année, 2025, ça va être l'année
où est-ce qu'ils vont aller all out. Tout le contenu
qu'ils publient, même Télé-Québec,
qui publie des documentaires complets sur YouTube,
publie des émissions de Stéphane Bureau
presque au complet sur YouTube. Je pense que cette
année, enfin, 2025, 15 ans plus tard, ça va être l'année de l'adoption complète et je pense que c'est une
bonne chose ultimement, mais je pense que c'est in. Kojiko a mis l'entrevue de fin d'année de
Patrick Lagassa avec Pierre Poilievre sur YouTube, elle a fait 100 000 vues en deux jours sur YouTube,
c'est la course en fait. Je ne sais pas comment ils vont incorporer ça dans le numérisme ou dans
leur plan de vente d'annonceurs, mais je pense que ce serait la prochaine étape. Puis on voit
déjà le 88.5 qui au début
publiait des extraits sans faire de thumbnail
et ils ont compris comment faire
des miniatures, mais les thumbnails,
la photo sur laquelle tu cliques sur YouTube,
ils ont compris comment en faire, ça a généré
encore plus d'engagement.
Radio-Canada ne fait pas encore de thumbnail tant que ça.
Cube ne fait pas du tout de thumbnail.
Ça va être ça, la prochaine
curve, ça va être l'apprentissage de l'usage
de la plateforme pis ça va venir par
engager du monde soit qui oeuvre des jeux là
ou des jeunes qui ont beaucoup consommé ça
qui sortent des écoles de com genre je peux me pas
stresser que ça va arriver. Mais je pense même pas que
les écoles de com les universités
qui enseignent la communication par exemple
le CAM donnent des cours à voir
comment faire
une vignette, une miniature.
C'est juste, c'est justement, ça fait pas partie de ce que, c'est un savoir qui est
pas encore institutionnalisé, là, je pense pas.
Non, c'est ça, mais c'est par l'usage, par les... Moi, c'est juste par leur âge
que, genre, je leur donne 40 ans, ils vont trouver un qui sait comment Photoshop un thumbnail.
Non, mais c'est, je dis ça parce que c'est intéressant de penser que l'expertise médiatique,
en ce moment, elle se retrouve peut-être moins dans des institutions que, justement, dans l'usage.
Comme IN, les communications publiques de crise comme sujet de conversation et d'analyse.
C'est niche, mais ça veut dire les PR crisis.
Puis, justement, ce matin, je suis tombée sur un TikTok de Farnell qui faisait une analyse de relations médiatiques,
donc de PR,
par rapport au retour à la télévision de...
Guillaume Lemaitre.
Exact.
Donc, je trouvais ça intéressant.
C'est directement collé sur mes prédictions.
Qu'on soit d'accord ou non
avec les choix qui ont été faits dans cette publicité-là,
c'est un coup de génie de relations publiques
à plusieurs niveaux.
Je pense que ça vaut la peine d'en parler.
Les relations publiques,
c'est un euphémisme
qu'on utilise maintenant parce que c'est vraiment une industrie.
Ça désigne, en fait, la propagande.
Tu sais que le terme
« relations publiques », ça a été créé par le neveu de Freud?
Non, je savais pas.
Ah, ça dit dans le documentaire
« The Century of Self » d'Adam Curtis.
Quand il y a une crise,
en fait, une crise de relations publiques,
ça veut dire que ton client, par exemple,, la personne n'est pas vue de façon favorable médiatiquement. Donc, qu'est-ce qu'il faut faire? Il faut réduire l'annulation est au centre de nos rapports médiatiques et sociaux.
Ça fait partie de notre société, ça fait partie des réseaux sociaux,
parce qu'on est en particulier liés finalement maintenant avec l'idée de notre image de marque,
le personal brand.
Donc c'est comme si on était tous notre propre entreprise,
on dirigeait notre entreprise qui était collée à notre image publique,
et à travers cette entreprise-là, on devait gérer des crises de relations publiques. Je l'ai déjà dit dans un article de la presse, mais les réseaux sociaux, c'est aussi devenu un lieu d'éducation sur le monde des célébrités et sur la mécanique des relations publiques en particulier. Il y a même une TikTokers qui est devenue vraiment populaire dans la dernière année qui s'appelle Molly McPherson, qui est justement quelqu'un qui travaille dans le PR.
À chaque fois qu'il y a une crise, elle va l'analyser,
elle va donner son opinion,
son take sur la
crise, puis comment elle ferait pour
la gérer. Je pense que les espaces comme Reddit
au Québec sont vraiment avant-gardistes dans ce genre
de discours-là, parce qu'ils font ça quand même depuis 2-3 ans
maintenant. Oui, c'est ça, ça arrive, mais c'est quelque chose
que j'avais couvert cette année dans la presse,
notamment avec la disparition
de Kate Middleton, puis
l'espèce de photo altérée
qu'elle avait publiée sur Twitter.
Ça, c'est une crise médiatique de relations
publiques. Après ça, il y a eu le...
Juste avant, je pense qu'il y avait le divorce médiatique
de Joe Jonas et Sophie Turner,
donc deux célébrités qu'on s'en fout.
Mais ça l'avait fait les manchettes
parce que, après la demande de divorce de Joe Jonas, il y a eu vraiment une opération de communication qui
avait été lancée par son équipe, une campagne de salissage que les tabloïds américains reproduisaient,
puis là, les gens, le public n'était pas dupe finalement. On sait que c'est une campagne de
salissage. On est vraiment conscients maintenant des mécanismes qui encadrent la circulation des messages et de ce qu'on pourrait appeler les campagnes de salissage, donc les façons de diffuser dans l'espace des discours et d'influencer...
Les sayop. publique. On sait aussi que les campagnes de relations publiques, ça fonctionne parfois de concert avec
certains médias qui sont établis, par exemple
la presse apotin britannique,
etc. TMZ.
Hein? TMZ, je veux dire.
Ouais, puis là, d'ailleurs, il y en a une
grosse crise médiatique qui occupe
quand même nos écrans, et c'est
celle qui oppose l'actrice
Blake Lively à l'acteur Justin
Baldoni. Je pense que c'est intéressant parce qu'on dit souvent que les réseaux sociaux,
c'est l'univers du faux, de la désinfo et tout ça,
mais au contraire, puis ça je l'ai déjà dit aussi dans la presse,
mais ça peut stimuler, favoriser ce qu'on appelle l'intelligence collective.
Et ça fait aussi en sorte qu'une certaine génération ou certaines personnes
développent une meilleure littératie numérique, médiatique. C'est ça que j'ai dit dans une entrevue.
C'est faux de croire que c'est un
monolithe unique de gens
qui... Parce que le discours
qui revient plus généralement, c'est que les réseaux sociaux
diminuent la littératie médiatique.
C'est le contraire.
C'est juste que c'est les deux en même temps.
Non, mais moi, je pense que
il y a beaucoup de contenu sur les réseaux sociaux
surtout sur TikTok
qui est très méta
puis même
même Café Snacks
c'est méta
ça veut dire
qu'on produit un contenu
qui est auto-réflexif
on réfléchit
sur les médias en soi
moi je pense que
ça favorise
une littératie médiatique
je pense que c'est les deux
parce que c'est pas tout le monde
qui gravite
vers ce genre de contenu-là
puis dans les masses
je sais parce que je vois aussi tellement il y a tellement deite vers ce genre de contenu-là. Puis dans les masses, je sais, parce que je vois aussi
tellement, il y a tellement de gens que leur niveau de littératie
médiatique est basse. Juste dans les commentaires
qu'ils laissent en dessous de mes vidéos, en dessous
des vidéos que je regarde, il y a du monde qui ne savent pas comprendre
quand tu fais une vidéo, puis que t'enfiles
deux idées qui n'ont pas le niveau de
compréhension assez haut pour comprendre que t'as
enfilé. Il y a du monde qui ont vraiment un bon
niveau de littératie médiatique, mais dans
une ère hyper médiatique,
il y a aussi un contingent de gens
que, eux,
ça augmente
leur littératie médiatique,
les réseaux sociaux.
Je pense que les deux
existent en même temps.
Je pense que de tomber
dans la caricature
de faire non, en fait,
les médias sociaux,
ça augmente
la littératie médiatique,
c'est la même erreur
que les gens
qui disent
que ça la diminue.
Je pense que c'est
les deux en même temps.
Oui et non,
parce que je pense
qu'on a
presque un
devoir de parfaire
notre littératie médiatique parce que,
puis ça, je l'ai déjà écrit, je vais te le lire,
dans un monde où notre présence numérique
nous rend hyper visibles,
parfaire notre éducation médiatique se présente
comme un atout essentiel,
une vraie stratégie de survie.
C'est comme, t'as pas le choix si t'es dans, si tu perçois, mettons, les réseaux sociaux,
le monde numérique comme étant, t'sais, une partie de ta vie, ça fait partie des aptitudes
que tu dois développer pour...
Mais à quelle échelle de la population, la majorité du monde n'a pas un rapport à l'existence
comme ça, ou au temps analytique? Genre, c'est juste ça qui c'est la...
Ben, plus à, je veux dire, peut-être pas certaines personnes qui n'existence comme ça, autant analytique. Genre, c'est juste ça qui s'élève. Ben, plus ça, je veux dire,
peut-être pas certaines personnes qui ont pas
nécessairement grandi avec ça, mais je pense
que les plus jeunes générations,
je pense que ça devient quelque chose
qu'ils vont acquérir, c'est des atouts.
For sure, mais je veux dire,
moi, je pense juste pas que c'est...
Je pense que c'est les deux en même temps.
Après, c'est sûr que pour développer une littératie
médiatique, il faut que t ailles des atouts de base,
des compétences de base,
donc lecture, écriture,
puis que tu sois aussi capable d'avoir,
de faire de l'analyse critique.
Donc, c'est sûr que tu as besoin de ça.
Si tu n'as pas été capable d'acquérir ça,
que tu devrais acquérir à l'école primaire, secondaire,
c'est dur d'être capable.
Puis je trouve que médiatiquement,
il y a plein de gens comme ça.
En fait, je serais même prêt à dire qu'une bonne partie
des gens sont comme ça.
Moi, je te dis, j'ai tellement été overexposé
sur Internet et lire des commentaires de gens.
Non seulement, ils ne répondent même pas à ce que je dis,
ils répondent à quelque chose qui n'a jamais été dit.
Je me demande, j'aimerais ça discuter
avec ces gens-là. Moi, je trouve que c'est beaucoup de gens
dans la société. Tu vois sur Twitter,
tu lis les commentaires.
Est-ce que c'est des gens
d'une certaine génération? Non, même des jeunes.
Ça, c'est un mythe aussi. Même des gens jeunes,
c'est juste... Il y a plein de gens
qui comprennent juste pas.
Moi, j'ai la ferme conviction.
Puis je pense qu'il faut parler à ces gens-là aussi.
Fait qu'il faut faire des shit très simples,
des shit très populistes.
Mais là, je parle de politique, là.
Mais des shit oversimplifiés,
évidentes,
émotionnelles.
Oui.
Parce que c'est assez...
De venir les chercher comme ça.
Oui, parce que ça,
les émotions, c'est universel.
Je serais juste curieuse de...
C'est juste un discours...
Je ne veux pas tomber non plus
dans l'aube, justement,
de m'inscrire de façon binaire
par rapport au discours ambiant
de comme...
Je pense que c'est le piège.
Les médias sociaux, ça nous pourrit le cerveau
puis après on n'a plus
de distance critique, on n'est plus capable
de savoir ce qui est vrai, ce qu'il faut
moi je suis comme non, ça peut au contraire
favoriser une certaine
littératie médiatique, mais je pense que
le niveau de littératie médiatique que certaines
personnes atteignent
en ce moment n'a jamais été
aussi fort poussé.
Des gens qui n'ont pas étudié
la théorie des médias, genre moi, j'ai pas étudié
ça, puis je trouve que ça fait
partie du discours, c'est quelque chose qui apparaît
finalement. Ça, je suis d'accord.
OK, good.
Sinon, tu vas
passer un mauvais quart d'heure.
J'avais un autre que j'ai pas dit.
Ça tombe un peu dans le « out » que Mounir avait dit l'année passée,
mais la politique identitaire,
les identités, utiliser son identité pour faire valoir certains points,
je pense qu'on en est venu socialement,
en tout cas, du moins, c'est sûr que la droite a favorisé ce discours-là,
mais on en est venu à identifier cette politique-là
au statu quo.
Ça a été quoi, par le big business, par les banques?
L'idée, c'est que les gens, en ce moment, en tout cas, par rapport à tout ce que j'ai lu dans la dernière année,
puis ce que j'ai vu aussi, c'est qu'on a plus tendance à aller vers ce qui est justement le contraire du statu quo.
On a tendance à favoriser quelque chose de perturbateur, quitte justement à prendre des risques.
Ben voilà, c'était ça.
Puis là, maintenant, on va en profiter pour faire un peu comme lire un...
Ben là, je vais lire en rafale les in et les out des gens de notre
Patreon. Sans contexte, puis on va voir...
In. Fait que les in
de nos abonnés Patreon.
Choisir rapidement un film à écouter.
Les pantalons en cuir de
cow-boy ouverts au niveau de l'entrejambe.
La couleur rouge sang.
La transgression. La crème de mentbe. La couleur rouge sang. La transgression.
La crème de menthe.
La broderie.
Les lip-dubs.
Les lip-dubs, c'est drôle.
Marcher.
Ça, c'est drôle parce que l'année passée, j'avais écrit se promener dans In.
Wow.
Les insectes.
Le pantomime.
Le cinéma direct.
Flicker.
Les vampires. Les chapeaux. Le tricot. Flickr. Les vampires.
Les chapeaux.
Le tricot, encore, qui revient.
Glenn Miller.
Lire des livres. OK.
Les débris spatiaux.
Voter pour n'importe qui d'autre
que libéral ou conservateur.
Louer des livres à la bibliothèque.
Le logement social,
tous les sprits,
sauf avec l'apérole.
Attends, moi, j'en ai un
dans les out au niveau cocktail.
Attends, mais non, dans les in.
Le long-form content, consulter
Instagram seulement sur son ordi
et un Québec libre.
In, se coucher tôt, l'hydromel,
le mascara brun, Zach Fox
moi j'aime Zach Fox aussi
Vendetta populaire, fait que c'est en mode lutte des classes
Juste, oui
Comeback, le troc
In la souveraineté
In Café Snake
Ok, out, Espresso Martini
Ok, out
Manger à des heures fixes
Les institutions Le juste milieu Le earth fryer qui est out manger à des heures fixes les institutions
le juste milieu
le earth fryer
les complices du génocide
les rénovations
les cinéphiles qui disent
haïr le cinéma
le AI, François Legault
les snark reddit, surtout avec les scandales
de astroturfing
ok c'est intéressant, le parti conservateur mettent ses enfants sur les scandales de AstroTurfing. Ok, c'est intéressant. Le Parti conservateur, son âgé.
Mettre ses enfants sur les réseaux sociaux.
Chat GPT.
La famille Abathielou.
C'est drôle, c'est tellement random.
Je pense pas qu'il va être...
La Romantasy.
Tesla.
Griffintown.
Les médias d'héritage.
Le tag World Music.
Course à pied dans la vingtaine.
C'est tellement niché.
Out. Le quinoa moi je suis quand même
in sur le quinoa
je sais pas
je pense qu'ils ont tous lu
nos abonnés, merci à tout le monde
ok ben merci à tous
et à toutes, pis on a vraiment du plaisir
à faire ça cette année avec vous.
On continue en 2025.
À chaque semaine, on sort un épisode.
Oui, un épisode disponible complètement sur nos fils gratuits
puis un épisode disponible au complet seulement sur notre Patreon.
On a quand même fait 23 semaines consécutives de Café Snake.
C'était vraiment nice.
Merci à la communauté que ça a été créé, aux gens qui sont sur Patreon. Ce n'est
qu'un début, comme disait
Star Academy. On vous souhaite le meilleur
pour l'année qui s'en vient et on vous
retrouve la semaine prochaine. La semaine prochaine
de la santé, du bon temps
et plein de belles choses.
Et la musique d'intro d'Outro
est faite par Aslo.
A-Z-L-O. Et faites attention
à vous bonne année
bye