café snake - La réalité spéculative [Extrait Patreon]

Episode Date: November 12, 2024

NOTRE PATREON : patreon.com/cafésnake Le Je spéculatif : comment Polymarket, TikTok et la financiarisation de l’économie nous façonne. Retour sur les discours entourant la victoire de Donald Trump du 5 novembre 2024. Alphas de Simon Coutu, Amsterdam, les grammys +++

Bon matin! C'est la fin de la journée. sur le Patreon, donc là vous avez un extrait, mais si vous voulez l'écouter au complet, ça va être sur le patreon.com slash Café Snake. De quoi tu vas parler aujourd'hui, Daphné? Je vais parler de comment les médias sociaux et la financiarisation... Tu m'anglaises dans l'épisode. Moi, je vais parler d'un sujet fucking intéressant, un peu philosophique, un peu sociologique. Comment les médias sociaux et la financiarisation de l'économie façonnent notre subjectivité, notre jeu, la manière dont on s'envisage en rapport à une communauté. C'est un salaire vraiment théorique, blabla, mais c'est fucking intéressant. C'est en lien avec les élections américaines, mais surtout la plateforme de paris en ligne Polymarket, qui permet de parier sur des événements réels. Puis c'est quelqu'un qui écoute Café Snake, qui est abonné à notre Patreon,

qui nous a demandé de parler plus de ça. Et moi, j'ai parlé aussi dans la même thématique de semaine d'après-élection. C'est un retour débrief sur les discussions entourant le résultat des élections. Fait que je n'ai pas vraiment décortiqué le résultat des élections, mais plus parlé du aftermath, comme on dirait,

de l'élection américaine, puis tous les discours qui ont suivi l'élection de Donald Trump. Non, mais ça a-tu l'air vraiment nice? Comme, ça a l'air très théorique. Ben, c'est ça, that's what the people want. Really? On laisse dans l'épisode tout le méta, tout le méta, je te jure, il faut le laisser.

Ok, chef. DG News! I think some of the best moments I've had with myself is when my screen time is the highest like really truly like that's when I feel the most alive is when I'm on the phone as much as I possibly can Putain, elle est déconnue. Eh oui. Elle est marmite. Donc là, on a un sujet juste comme un retour sur un sujet qu'on a parlé la semaine passée. On est très fans des protagonistes du podcast Axo Hello. Ils ont eu leur première,

ou peut-être pas leur première, controverse en ligne. Ils ont mis un statement sur Instagram pour s'excuser d'une controverse qui aurait eu lieu dans un direct. Dans un live. Dans un live. Donc, on rappelle, dans le dernier épisode,

on avait mis un article d'Urbania dans les sources qui expliquait un peu c'était quoi Axo et Lo, ces deux jeunes de 13 et 14 ans qui sont partis à une podcast où est-ce qu'ils parlent de ce qu'ils ont bien envie de parler. Mais déjà, il est tournant, genre... Mais ça, par contre, on va commencer à s'habituer

parce que ça va arriver de plus en plus fréquent avec les réchauffements climatiques et tout ce qui se passe sur la planète. C'est vraiment inspiré du contenu qu'ils écoutent en ligne, donc ça tourne vraiment autour des conspirations et de la fin du monde comme le genre de contenu que tu écoutes à 13 et 14 ans. Mais là, un des protagonistes du podcast aurait dit dans un direct Instagram

« Les filles, c'est caca-wash ». Ou « Les filles, c'est wash-caca ». « Les filles, c'est caca-ouache. Ou les filles, c'est ouache-caca. Les filles, c'est ouache-caca. Puis moi, je trouve ça intéressant parce que cette semaine, comme vous avez vu, il y a toute la controverse autour du documentaire de Simon Coutu Alpha à Télé-Québec, puis on parle des masculinismes chez

les hommes, les jeunes hommes. Puis là, comme on a deux adolescentes, puis je trouve que c'est drôle que l'expression du masculinisme, je veux dire, c'est genre les filles, c'est ouache-caca, genre. Puis je pense pas que c'est drôle que l'expression du masculinisme j'ai dit c'est genre les filles c'est ouach caca genre pis je pense pas

que c'est vraiment ça mais je trouvais ça drôle comme que ça arrive la même semaine je pense qu'il y a comme un lien qui existe peut-être quelque part

c'est le zygote j'ai rien à rajouter c'était juste pour comme faire le spivy sur le sujet qu'on avait couvert ouais il y a une auditrice

de Café Snake qui voulait savoir si on allait parler de la couverture médiatique des affrontements qui ont éclaté à Amsterdam à la suite du match de football qui opposait l'Ajac et le Maccabi Tel Aviv, et qui a été remporté par les Néerlandais d'ailleurs. moment to moment every time someone with a palestinian symbol or anything walked by they got pretty violent middle fingers but also like physical violence then i passed the monument and they threw beer at me and they spit it at me in the dumpster but it was like a very aggressive

dance over here like yeah so maccabi hooligans threw beer at you and they spit at you yeah yeah Ça va pas être un sujet, non, mais je vais mentionner rapidement un tweet d'une personne que j'aime vraiment beaucoup et que je vous recommande. Donc, Paris Marks, qui est un chercheur, un technocritique, qui a un podcast que j'adore, qui s'appelle Tech Won't Save Us,

que je recommande à tous et toutes, qui habite actuellement, je pense, à Montréal, Paris Mark, qui est Canadien, qui vient des Maritimes, mais qui habite à Montréal parce qu'il fait son doctorat à Montréal. Et lui a retweeté un tweet de Justin Trudeau. Je vais lire la traduction de son tweet. Il nous dit toujours de nous méfier des fake news ou de la désinformation, mais il les diffuse volontiers eux-mêmes lorsque cela les arrange. Et là, Justin Trudeau, en fait, qui disait « Les nouvelles qui nous parviennent d'Amsterdam hier soir sont terrifiantes. C'est un moment sombre pour notre monde,

un moment que nous avons déjà connu. Je suis de tout cœur avec les victimes et l'ensemble de la communauté juive aujourd'hui. Le Canada condamne cet antisémitisme dégoûtant. » Donc, l'antisémitisme présumé, c'est que les supporters se seraient fait agresser, mais en fait c'était des hooligans, c'était des gens qui appelaient déjà à la haine, qui n'ont pas respecté la minute de silence pour les victimes en Espagne, qui ont chanté des slogans génocidaires tels «Death to Arab», qui se sont attaqués à des maisons qui affichaient le drapeau palestinien, qui les ont arrachés. C'était certains d'entre eux, probablement des soldats de Haïd-Yef, des meurtriers. Présumément, qui ciblaient des gens à la gare centrale d'Amsterdam

qui avaient l'air musulmans pour les provoquer de base. Ou qui avaient sur eux des symboles palestiniens. Donc, c'était des gens qui cherchaient le trouble, puis bon, ils ont... Il y a eu des affrontements. Ils ont goûté à une certaine violence disons-le mais là c'est rendu les victimes suprêmes dans les médias, les médias occidentaux. Netanyahou qui aurait été directement qui aurait réagi comme qui a fait envoyer deux avions à Amsterdam.

C'est vraiment comme une esti de réaction de fucking marde. Il y a même la presse qui a sorti un article titré « Les partisans israéliens passés à tabac dans une explosion d'antisémitisme ». Pour vrai, moi, j'ai pas vraiment grand-chose à dire là-dessus. Je suis juste comme en instance de désengagement par rapport aux médias. Je me sens peut-être déjà désengagée, mais là, je me sens encore plus désengagée, même voire dégoûtée. Puis je m'interroge aussi face à ma place au sein de ces médias-là, que ce soit Radio-Canada, que ce soit la presse,

je me demande si... Est-ce que je fais vraiment une différence? Est-ce que c'est vraiment pertinent l'espace que j'occupe? Qu'est-ce que j'écris? Pour vrai, je sais pas. Puis surtout, c'est la nature de la culture des hooligans, justement. On l'a vu, juste ici, on n'a pas pu trouver des billets pour aller voir la Boca Junior juste à Buenos Aires. Mais c'est une culture qui est très masculine, très violente, très fervente. Des affrontements entre des zones de différentes fans, ça fait partie de la culture de ça.

Puis le fait que, directement, ce soit mis sur de l'antisémitisme au lieu de, comme juste, des affrontements de gens complètement dégénérés qui sont trop fans d'équipe de soccer. Puis aussi le underlying du génocide en Palestine, mais qu'on arrive direct à « non, ils se sont fait attaquer, puis ils se sont fait attaquer parce qu'ils sont juifs ». Je pense qu'ils ont même qualifié ces affrontements-là de « pogroms ». Genre c'est tellement hyper bolé.

Puis le fait que ça soit littéralement cette version-là des faits qui soit relayée dans tous les médias, littéralement tu sais, tu check les grands titres en France aussi. Donc là, le troisième sujet des G-News, c'est toute la controverse qu'il y a eu autour du lancement de la campagne de promotion pour le documentaire Alpha de Simon Coutu. Depuis quelques années,

on manque d'hommes qui embrassent leur masculinité. L'homme a son rôle à jouer dans la société et aujourd'hui, on essaie de l'enlever complètement. Les hommes sont tous rendus des lavertes. Nous autres, on revendique que c'est l'homme qui l'est puis c'est la femme qui est plus soumise. La mouvance Moll Alpha,

c'est un phénomène qui prône un retour à certaines valeurs traditionnelles. Et ensuite, pour la campagne de promotion, l'invitation de certains des protagonistes du documentaire à l'émission Tout le monde en parle à Radio-Canada. Il y a eu une pétition qui a été lancée pour enlever la participation promotion, l'invitation de certains des protagonistes du documentaire à l'émission Tout le monde en parle à Radio-Canada. Il y a eu une pétition qui a été lancée pour enlever la participation d'un des animateurs du Lucide Podcast.

La pétition a été menée par beaucoup des plus grandes influenceuses au Québec. Elle a récolté plus de 20 000 signatures en 48 heures. Et finalement, Tout le monde en parle a cédé à la pression et a retiré l'invitation aux membres du Lucide Podcast, mais a tout de même invité Julien Bournival, qui est un autre, disons, influenceur de type masculiniste. On enregistre ça le 11 novembre, donc le documentaire est diffusé ce soir au Québec. Nous, on l'a pas regardé. Moi, qu'est-ce que je voulais dire là-dessus, c'est que ce documentaire-là a pour but d'attaquer le sujet

de la montée du masculinisme chez les jeunes hommes, ou dans la société en général. C'est un phénomène qui a commencé vraiment à prendre de l'essor mainstream. Et puis vraiment à prendre de l'essor mainstream. Puis je dis de l'essor mainstream parce que ça a tout le temps été un peu underlying sur Internet dans certaines sphères de gaming ou de blog, mais là vraiment c'est devenu mainstream par la montée d'une figure qui s'appelle Andrew Tate.

Puis je pense que ce documentaire-là, je ne l'ai pas encore vu, je ne sais pas quelle place qu'il va donner à Andrew Tate dans le documentaire ou à l'écosystème de la manosphère américaine anglophone sur Internet, mais je trouve que c'est intéressant qu'on mette ces gars-là dans le documentaire, ou à l'écosystème de la manosphère américaine anglophone sur Internet. Mais je trouve que c'est intéressant qu'on mette ces gars-là dans le documentaire parce qu'en fait, le Lucide Podcast, c'est du pur rage bait, c'est du pur... Puis l'appel à la haine, comme dirait Daphné en français.

Je suis sûr que, justement, qu'elle a pas nié l'attention, tu sais, du contrôle coercitif. Elle s'est ouest de Véronique Rougal, c'est elle qui l'a fait. Puis elle m'a montré avant de le poster, elle a dit, qu'est-ce que tu penses de ça? Elle a dit, c'est sûr, l'a faite. Puis elle m'a montré avant de me poster, elle a dit, « Qu'est-ce que tu penses de ça? » Elle a dit, « C'est sûr, ça va faire choquer le monde. » Je fais comme, « Let's go, poste-le. »

On savait ce qu'on faisait. Avant que ce contenu-là tombe dans les fils algorithmiques des gens qui sont offensés par ce contenu-là, ces dudes-là n'avaient aucun abonné, n'avaient aucun motion, aucune views. J'avais moins d'abonnés que ma page podcast vraiment underground, nichée, de mon podcast Back in the day, chose sérieuse.

Bien que je compte alimenter un jour. Eux, ils se sont fait mettre sur la main par les gens qui sont outraged par eux, puis je pense que leur recette a fonctionné parce qu'eux, ils veulent générer des vues sur leur chaîne YouTube. Ils s'en foutent un peu que vous les insultez. Après, moi, le documentaire, je pense que c'est une bonne chose, mais je ne l'ai pas encore vu.

Bien, je pense que c'est une bonne chose. C'est comme un blanket statement, mais je pense que c'est quand même un sujet qui est personnel à aborder. Puis je trouve que le fait de l'inviter à tout le monde en parler, puis ensuite retirer son invitation, ça fait en sorte qu'on leur donne raison. Ils vont pouvoir utiliser ça pendant longtemps pour dire « Regardez comment les médias sont contrôlés.

Regardez comment les médias nous censurent. Regardez comment toutes ces choses-là arrivent. Je vois déjà les gens de la droite, disons plus de Québec, Jeff Fillon adjacent sur Twitter, récupérer ça sans même savoir c'est quoi le Lucid Podcast. Donc déjà, ça s'inscrit dans quelque chose de politique. Puis après, ils ont annulé son invitation à Tout le monde en parle dimanche. Lundi, à tout un matin, le chroniqueur web, que j'oublie son nom,

nous dit « Ah ouais, on a annulé son apparition. » Puis il a réagi sur Instagram. Puis là, il nous joue sa story Instagram. Comme si cette figure du site podcast faisait maintenant partie du monde public de la société civile. Comme si son avis était quelque chose qu'on attendait tous

puis qu'il fallait qu'on diffuse à la radio d'État. Ça fait comme aucun sens. Je vais reprendre un take d'une page de mime que j'aime beaucoup. Queer Medium Seignant, qui analyse un peu la politique, la culture au Québec, qui dit le 10 novembre 2024, puis là, je lis juste un extrait. J'ai un peu de misère avec l'outrage constant

face à la spectacularisation de la masculinité toxique extrême. Les gros fluenceux sont de la fucking crash for sure, mais j'ai l'impression qu'ils ne sont vraiment pas le cœur du problème et que présentement, beaucoup se défilent et ne se regardent pas dans le miroir en focussant sur ce monde-là. Moi c'est un peu comme ce qui m'achale, j'ai l'impression qu'on vit dans un écosystème médiatique pas mal hypocrite et qu'il y a beaucoup

de gens, même à Radio-Canada, qui participent un peu à ce que ce genre de discours-là naisse, qui donne de la place, qui donne un micro à toutes sortes de voix, mais qui sont même qui poussent ce genre de discours-là masculiniste sans vraiment le savoir ou je sais pas, c'est comme ils se regardent pas dans le miroir pis après ça, c'est les premiers à pointer du doigt ces têtes de turcs-là, ces clowns-là, parce que...

Quand il y a un groupe Highland, un consensus qu'on peut tous faire comme... Exactement, c'est un consensus, c'est des bêtes de foire. Pis là, on peut leur jeter des tomates. Mais c'est comme, guys, vous faites partie de la culture qui fait en sorte que ce genre de discours-là existe. Moi, tu sais, les gars du Lucid Podcast,

honnêtement, j'ai regardé quand même beaucoup de leur contenu. J'ai même regardé leur live où est-ce qu'ils regardaient l'entrevue de Tout le monde en parle. Ces gars-là, honnêtement, il n'y a aucune idée originale qui vient d'eux. Tout ce qu'ils font, c'est traduire du contenu qui est déjà sur Internet. Puis là, tu peux prendre les inspirations

de soit Jordan Peterson, ou soit Andrew Tate, ou soit Fresh & Fit, qui est une autre podcast d'Amandossoir. Il n'y a aucune idée originale. Puis ça aussi, je trouve que c'est comme l'affaire, c'est nos médias, comment ils fonctionnent. Je suis sûr qu'on a dit à Simon Coutu

quand il a voulu faire son documentaire, il faut que tu trouves des exemples québécois. Fait que là, il met de l'avant des gens qui, en tant que tel, n'ont aucune influence sur le zeitgeist québécois. À part, je suis d'accord de mettre dans le documentaireis rascoult parce que ces vidéos d'entraînement était quand même viral mais après c'est je trouve que mettre louis rascoult dans cette catégorie là à cause que dans une vidéo il dit arrête de faire ta bitch après je connais pas tout le lord je sais pas ce que louis rascoult va dire dans ce documentaire

c'est un influenceur d'entraînement qui est devenu viral à cause qu'il y avait une vidéo ce qui était comme arrête de faire ta bitch va t'entraîner ». En fait, je trouve que le mettre là-dedans, ça fait partie de ce qui fait la montée de masculinisme, c'est qu'on va démoniser toutes les choses qui sont adjacentes à ce que les champs d'intérêt des hommes font. « Ah, si tu te cares à propos de ton corps, ton physique et ton entraînement, il faut que tu te cares de la bonne façon pour nous, sinon c'est une estie de fou puis lui rascou il faisait du clickbait fait la vidéo commence par arrête de faire ta bitch pour une quête algorithmique lui faisait ça pour plaire à l'algorithme je sais pas qu'est ce qu'il va dire dans le documentaire je connais pas son sa vision du monde peut-être qu'il est fan d'Andrew Tate il est

sûrement fan d'Andrew Tate moi en tant que tel pour avoir étudié comme complètement du début à la fin avant que tous les médias en parlent dans le monde Andrew Tate de décembre 2021 jusqu'à temps qu'il se fasse supprimer son compte, qu'est-ce qu'il disait la majorité du temps, je suis sûr que c'est ça que Simon Coutu va dire dans le documentaire, la majorité du temps, c'était dans le meilleur intérêt d'aider des gens qui sont perdus, c'est juste qu'à l'intérieur de ça, il slidait des opinions sur les femmes, il slidait des opinions sur les structures de pouvoir. Il se l'a aidé des opinions sur plein de choses, sur les médias, sur la vie, la santé, les pharmaceutiques, guinée, il rajoutait sa théorie politique pis ses idées dans des conseils

qui sont comme, yo, fais des choses dans tes journées, fais des projets, sois ambitieux, passe du temps avec tes amis, prends soin de ta famille. Je pense qu'il faut pas y aller avec la vision que comme tout ce qu'ils disent, c'est mal, tout ce qu'ils font, c'est mal. Tout ce qu'ils font, c'est mal. Il ne faut plus qu'ils existent parce qu'il faut

comprendre fondamentalement pourquoi ça n'existe pas. Juste faire que c'est mal et je veux que ça n'existe pas. Si je veux que ça n'existe pas, on va le faire disparaître. Ça ne fonctionne pas comme ça, la culture. Ça ne va pas juste disparaître parce qu'on n'a pas invité ce gars-là, tout le monde en parle. C'est ça. L'autre chose que je me disais

en regardant ça un peu de loin, c'est qui regarde vraiment tout le monde en parle. C'est ça. Moi, l'autre chose que je me disais en regardant ça un peu de loin, c'est que qui regarde vraiment tout le monde en parle? J'ai fait un sondage récemment sur mon Instagram, qui n'est pas nécessairement représentatif, mais je pense que il y a à peu près une personne sur dix qui disait qu'ils le regardaient. Peut-être moins. Les gens qui regardent

tout le monde en parle, je pense pas que c'est les gens qui vont consommer de façon non-ironique, mettons, le contenu discours de Lucide Podcast. Fait que qu'est-ce qu'ils font en ce moment ces gars-là quand tu les invites à l'émission? Ils sont là pour le show, le spectacle. C'est pour ça qu'on parle de spectacularisation de la masculinité toxique. Fait qu'ils sont là comme des amuseurs, des clowns, des personnages stéréotypés, grossis, c'est des métaphores, c'est des hyper-bols. Pis ça nous rassure dans à quel point

nous, on est bien. On est donc nice, on est donc bien cool, on est si loin de ces gens-là. Comme l'a dit Queer Médium Seigneur, regardons-nous fucking dans le fucking miroir. Juste un sujet que je voulais glisser un mot, parce que ça faisait comme, j'avais parlé de ça avec Daphné il y a genre deux mois, pis j'en ai pas parlé dans Café Snake.

Je sentais que cette année, les Howard Show allaient être back, allaient être plus populaires que jamais. Pis l'année passée, ça avait déjà commencé, les Grammys avaient beaucoup plus d'importance. Pis même l'année d'avant, t'sais, les gens qui sont dans le Stan Culture, parce qu'on a parlé de Stan Culture il y a deux épisodes, suivent les Grammys pour comparer leurs artistes. C'est une façon de démonstration

claire de compétition à part l'engagement numérique. C'est comme, ah, Billie Eilish a gagné tant de Grammys, Taylor Swift a gagné tant de Grammys, ça fait tout le temps partie de la discussion dans Stan Culture. Mais cette année, non seulement les nominations sont sorties, c'est Beyoncé qui mène les nominations, mais il y a plein d'artistes qu'on suit, Charlie Hicks,

Chapel Roan, Billie Eilish, Ariana Grande, tu sais, tout le monde a drop des albums. Puis je pense que cette année, 2024, c'est vraiment l'année où est-ce que la pop est back, genre, pis je trouve que c'est un message qui revient souvent, pis je trouve que ça, c'est moi qui prêche pour ma paroisse, mais ça se fait au détriment du rap, pis je pense que le rap est dans une période de reconstruction, je pense que Drake, ça va plus être la tête d'affiche,

pis le fait que la seule chanson de Kendrick soit là, c'est la chanson où est-ce qu'il fucking traite Drake de pédophile, c'est complètement absurde, fait que je pense que c'est vraiment pas une bonne année pour le rap, mais j'ai confiance pour le futur. Pis je veux juste dire que les Grammys sont back. Parce que pendant la pandémie, on parlait tout le temps des Golden Globes, des Grammys, des Oscars. Ah, les cotes d'écoute sont en baisse, il y a plus de pop culture, les Gen Z, ils sont trop nichés, ils aiment pas ça la pop, la pop c'est fini parce qu'on a des niches communautaires sur Internet. Mais comme non, la pop est back. Puis la pop culture est fédératrice.

Ça fait que c'est intéressant. Sur ce, les Dijunios sont déjà finis. Eh oui! Et si vous voulez écouter tout notre épisode en entier, puis ça vaut vraiment la peine pour vrai, abonnez-vous à notre Patreon. Donc c'est www.patreon.com. On va oublier Cafblie. Café Snake.

Café Snake. Puis, il y a déjà 4 épisodes que vous avez pas écoutés. Fait qu'il y a comme du contenu supplémentaire. Puis, honnêtement, c'est des épisodes à écouter et à réécouter. Prends nos notes, là.