Les Pires Moments de l'Histoire - Les pires princes et princesses
Episode Date: December 17, 2019Ne les cherchez pas dans les contes de fées, les membres de la monarchie les plus odieux ont trouvé refuge à la table de Charles. Non, les princes ne sont pas tous charmants. Oui, les princesses pr...éfèrent parfois dormir avec un poignard plutôt que sur un petit pois. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Salut, c'est Égo Meunier, un des meilleurs journalistes et les plus grands auteurs du Québec.
Égo, le texte!
Ah oui, oui.
Bon, je suis aussi le rédacteur en chef d'Urbania, un média québécois indépendant
qui vous aide à voir le monde différemment.
Notre mission? Vous amener ailleurs.
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T'as-tu bon?
Oui, oui.
Bienvenue au Balado Urbania.
Bonjour et bienvenue au Pire moment de l'histoire avec Charles Beauchesne,
le podcast où on réalise peu à peu que les pailles en papier et le compost,
ça effacera jamais le vrai problème, l'être humain.
Am I right?
Donc après le retentissant succès en standard de podcast de mon top 10 des pires papes,
j'ai décidé de refaire un Buzzfeed de moi-même,
question de capitaliser sur le format le plus populiste possible
pour augmenter le nombre de téléchargements
qui est à galvauder le concept de bord en bord pour toujours.
Inutile de vous dire qu'il y a de la poudre de fée dans l'air dans ce studio.
C'est pourquoi aujourd'hui, je vous propose de vous brosser
un portrait peu flatteur de nul autre que la royauté.
Mais pour une fois, laissons de côté les rois et les reines
et allons faire un tour du côté de leur famille élargie,
les princes, princesses, ducs, comtesses, impératrices,
pour se rendre compte à une vitesse surprenante
que c'est aussi quand même pas pire coucou sur les coco-puffs sur le palier d'en dessous.
Bref, inquiétez-vous pas, même si on parle pas techniquement toujours de rois ou de reines,
vous serez pas en reste côté zinzin.
Laissez-moi candidement vous rappeler que la plupart des lignées royales
sont très agressivement congénitales,
puis vous pouvez être certain qu'il y a du bébé génétiquement faillite qui sort de l'atelier à héritier.
Et même dans les cas où la personne est issue d'aucune lignée royale,
des fois c'est la seule promesse du pouvoir qui suffit à transformer les gens en individus
qui pitchent des femmes de chambre par la fenêtre quand ils perdent aux échecs.
Bref, aujourd'hui, je vous fais un petit top 10 des pires princes, princesses
et autres membres de la royauté complètement cinglés.
Envoye Manon, pèse sur le piton.
Mais pas comme avec qui.
Numéro 10.
Princesse Alexandra de Bavière.
1826 à 1875.
Alors, commençons notre palmarès de boîte de créola royale
à qui manque une coupe de couleur
avec la princesse Alexandra de Bavière.
La Bavière, c'est de là que vient
le stéréotype des Allemands ridicules
en salopettes courtes avec des chapeaux de Robin des Bois
et des peintres de deux litres en forme de bottes
qui se tapent les fesses de façon rythmique.
Bref, Alexandra est à la huitième des neuf enfants
du roi Ludwig Ier de Bavière.
Elle a écrit, entre autres, un recueil de pensées,
un livre de Noël intitulé Les Roses de Noël,
ou dans son titre original, Weihnachtsrosen.
Elle traduisait des oeuvres populaires.
Elle a organisé du théâtre pour enfants,
Das Kindertheater.
Cela dit, la princesse Alexandra de Bavière
ne va pas passer à l'histoire pour sa contribution à la littérature allemande,
mais plutôt parce qu'à partir de l'âge de 23 ans,
elle est persuadée d'avoir avalé un piano de verre au complet.
Oui, peu importe ce que vous croyez avoir compris, je vous assure que c'est la bonne affaire.
Elle croyait, dur comme fer, qu'un piano résidait à l'intérieur d'elle
et qu'il était, bien sûr, tellement fragile que le moindre mouvement pouvait le faire éclater,
la déchiquetant instantanément à cause de toute cette vitre de piano.
Ouais, c'est certain qu'on n'a pas la totalité du cheminement de la princesse sur celle-là,
mais ça devait pas être évident de passer plusieurs années avec quelqu'un qui a de la misère à comprendre
que c'est juste pas possible d'avaler quelque chose sur lequel tu peux t'asseoir.
Détail intéressant.
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, la lubie d'Alexandra n'était pas qu'une pittoresque création
tout droit sortie d'un esprit brisé
comme celui qui a imaginé la saveur de chips rondelles d'oignon
Tu peux pas assaisonner de la friture avec plus de friture
C'est de la friture!
Est-ce que le monde entier est devenu dément?
Effectivement, Alexandra n'était pas la première à être affectée
par ce que certains appellent le délire de verre
Il existe des centaines de cas rapportés dans l'histoire Effectivement, Alexandra n'était pas la première à être affectée par ce que certains appellent le délire de verre.
Il existe des centaines de cas rapportés dans l'histoire.
Le plus connu étant celui de Charles VI, le roi de France surnommé Le Folle, c'est bon signe,
qui a, à un moment donné, cru être entièrement fait de verre.
Il voyageait dans un carrosse de coussins tirés par des bœufs
pour aller plus lentement, pour ne pas se casser.
Il portait des vêtements en fer pour ne pas exploser,
passaient des heures immobiles et parfois se cachaient dans les armoires
parce que c'est là où on range les verres, donc synonyme de sécurité.
Ça a peut-être aussi rapport avec le fait qu'on le surnommait le Folle.
Détail intéressant dans un détail intéressant.
Le délire de verre est en fait apparu au Moyen-Âge, à peu près au même moment
que l'arrivée du verre lui-même.
Vers la fin des années 1830,
alors que le verre devient un matériau relativement
commun, la maladie disparaît graduellement
pour faire place au délire
de ciment, une maladie clairement plus durable
mais ô combien plus difficile à déplacer.
Bref, Alexandra ne se
maria jamais, probablement convaincue
que les coups de bassin d'un homme
allaient faire un véritable numéro sur son piano.
Et elle meurt seule à
49 ans, après 26 années dans la paranoïa
la plus absolue, à marcher sur la pointe
des pieds puis à mettre des coussins
par-dessus des coussins parce que, vous savez,
fallait vraiment faire attention au piano.
Numéro 9.
Peter III,
tsar de Russie.
1728 à 1762
Bon, je sais que Peter était techniquement un tsar,
mais pour être honnête, il l'a seulement été un grand total de six mois
avant d'aller rejoindre une famille aimante sur une ferme très loin en campagne,
si vous voyez ce que je veux dire, les enfants.
Peter III, donc né Karl Peter Ulrich,
semblait destiné à de grandes choses.
Il était le petit-fils de pas un, mais bien deux empereurs,
soit Pierre Ier, dit le Grand, tsar de Russie,
et Charles XII, roi de Suède.
Son père étant Charles Frédéric, duc d'Allemagne.
Disons que sa famille avait le doigt dans plusieurs tartes aux empires en même temps.
Toujours une bonne nouvelle pour le développement émotionnel,
la mère de Peter meurt quelques jours après sa naissance et son père, dès l'âge de 7 ans, Sa famille avait le doigt dans plusieurs tartes aux empires en même temps. Toujours une bonne nouvelle pour le développement émotionnel.
La mère de Peter meurt quelques jours après sa naissance et son père, dès l'âge de 7 ans, lui impose une sévère éducation militaire
qui va évidemment le foquer bord en bord.
Suite au décès de son père 4 ans plus tard,
Peter va être confié à une espèce de crackpot suédois
qui a pour mission de le préparer au trône de Suède.
Ce qu'il va évidemment faire en le battant et en le privant de nourriture pour le motiver à étudier,
genre d'anticlub des petits-déjeuners.
Il finit par sombrer dans l'alcoolisme à l'âge de 11 ans.
Avez-vous déjà vu un enfant de 11 ans s'abrosser?
L'âge adulte ne les rend pas miraculeusement équilibrés.
Donc, une fois rendu un alcoolique de 14 ans,
la tante de Peter, la tsarine de Russie, Elisabeth,
vient le chercher un peu de force et le proclame héritier au trône de Russie.
Hourra! Seul problème, Peter déteste la Russie
et tous les Russes le lui rendent bien.
Ça, ça peut juste pas bien se terminer.
En fait, Peter aimait surtout les royaumes de Prusse et d'Allemagne.
Deux affaires que c'est correct d'aimer, mais avec persimonie, disons.
À 17 ans, il va marier la princesse Zophie Frédérique Auguste Danhelt-Zerbst.
Je vous laisse deviner de quel pays elle vient.
Une jeune femme excessivement intelligente, affirmée et à toute fin pratique très carriériste,
comme on le verra plus tard, puisqu'elle ne deviendra nulle autre que la tsarine Catherine-la-Grande.
Malheureusement pour l'ambitieuse princesse, son mari est un peu un tas de marde en comparaison
qu'il aurait traité, et je cite,
de « stupide putain à table
avec plein de monde super important
parce qu'il était saoul ». Pas le genre d'histoire
qui se termine par « il vécu heureux
et eure beaucoup d'enfants, mettons ».
En plus, ce sale colon de Péter
n'était intéressé que par
une seule chose, jouer avec
ses poupées soldats.
Vous avez bien compris, le futur tsar de toutes les Russies
aimait beaucoup plus les G.I. Joe que les Joe tout court.
J'aimerais vous rappeler qu'il a 17 ans.
Pour vrai, c'était la seule astuce d'affaires qui l'intéressait,
au point où il fallait cacher ses poupées pendant la journée
si on voulait un temps soit peu qu'il fasse sa job de prince.
Mais même là, le soir venu, Catherine était obligée
de le regarder jouer, parfois elle-même déguisée en soldat avec sa femme de prince. Mais même là, le soir venu, Catherine était obligée de le regarder jouer, parfois
elle-même déguisée en soldat
avec sa femme de chambre. Et non,
ce n'était pas un jeu sexuel.
Mon mari, vous vouliez me voir?
Piu, piu, piu, piu, piu, piu, piu, piu, piu, piu, piu, piu, piu!
Oui! Votre costume
de soldat est sur la chaise! Piu, piu, piu, piu, piu, piu, piu, piu!
J'en profite d'ailleurs pour vous rappeler
que vous êtes une stupide putain!
Allez chercher la femme de chambre pour nous regarder! Trop tard! J'ai déjà envie d'ailleurs pour vous rappeler que vous êtes une stupide putain. Allez chercher la femme de chambre pour nous regarder.
Trop tard, j'ai déjà envie d'aller battre mes chiens maintenant.
Ah ouais, parce que Peter était aussi reconnu pour tout bonnement
aller péter la gueule à ses chiens de chasse quand il était tanné de jouer au bonhomme.
Détail weird.
Peter aimait vraiment ses fucking poupées.
Un jour, il aurait surpris un rat en train de grignoter la tête d'un de ses soldats adorés.
Et là, attachez bien votre Utshanka avec du borsche
parce que Peter était tellement en tabarnak
qu'il aurait capturé le rat
pour lui faire un procès
avant de le déclarer coupable de trahison
envers l'Empire
et le pendre sur une petite potence
qu'il avait fabriquée lui-même.
Dans ses temps libres de futur tsar,
Peter hérite éventuellement du pouvoir à la mort de sa tante
et en quelques mois seulement, il va réussir à se faire détester de tout le monde.
Il a tout d'abord mis fin à la guerre entre la Russie et la Prusse,
alors que la Russie était clairement en train de gagner.
Il a ensuite ordonné à ses armées de porter l'uniforme militaire prusse. Il a aboli le service militaire obligatoire chez les nobles et obligé les
prêtres orthodoxes à se raser la barbe et s'habiller comme des pasteurs protestants.
Les gens étaient très attachés à ces barbes-là. Donc, tous les Russes sont en beau tabarnakovski
et Catherine, qui est convaincue que Peter veut la divorcer, organise un coup d'État et lui prend le pouvoir, devenant ainsi grande. Ah oui, quelques semaines plus
tard, Peter est mystérieusement assassiné dans des circonstances mystérieuses, mais
ça n'a certainement aucun rapport.
Numéro 8. César Borgia. 1475 à 1507.
1475 à 1507 César Borgia, également surnommé le Valentinois,
et non, c'est pas pour son amour des hot dogs cheap,
était un seigneur italien de la Renaissance,
audacieux, ambitieux et fils de pape.
Pour ceux qui se sont tapés mon autre top 10 sur les pires papes,
c'était le fils d'Alexandre VI,
celui qui organisait la joute des peutes.
Ça, c'est l'homme de qui il a tout appris.
Dans la série de Borgias,
César, c'était celui qui était joué par François Arnault.
Puis, fun fact, on a fait du théâtre ensemble au cégep.
François Arnault, pas César Borgia.
Appelle-moi François.
Selon les historiens, César aurait été un beau jeune homme,
grand et mince, au corps d'athlète, en habit de soie,
toujours avec sa fidèle épée à la ceinture.
Sérieux, François, appelle-moi. Je n'aurai aucune limite pour toi.
Aucune!
Traditionnellement, à cette époque, c'est à l'aîné que revenait la carrière militaire,
alors que le cadet est condamné à une carrière ecclésiastique excessivement plate.
Malheureusement, son père trippe vraiment plus sur Juan, son plus jeune frère,
fait qu'il décide d'inverser les rôles et oblige César
à prendre le parcours religieux.
Ce qu'il va faire, surprenamment
bien, parce qu'à 7 ans,
il était pronotaire de la papauté.
À 15 ans, il était évêque
et il est devenu cardinal à
17 ans. Ça semble un peu jeune pour être cardinal,
mais en même temps, j'imagine que si tous les
curés avaient 7-8 ans, ils coucheraient avec
des gens de leur âge.
Par contre, malgré son ascension fulgurante de l'escalier ecclésiastique,
César n'était pas satisfait, car le jeune Borgia était un soldat dans l'âme.
Mais père, je ne peux pas devenir homme de foi.
J'aime trop la guerre, l'alcool et les femmes.
Ça tombe bien, mon fils. Ce que tu décris là, ça s'appelle à notre époque
être pape.
Dans la vraie vie, César était un peu plus en jéruboir que ça.
En fait, il s'en contrebranlait d'être cardinal.
Lui, ce qu'il voulait, c'était aller semer la terreur
à travers l'Italie du 15e siècle
et il était prêt à tout pour avoir sa propre armée.
La rumeur veut que pour lui voler ses responsabilités,
César aurait éventuellement fait tuer son frère
après un souper de famille par des spadassins.
C'est quoi des spadassins?
Des genres de doudes avec des épées.
Il y en a aussi qui disent que c'est parce que
Juan et César se disputaient la même maîtresse
qui était en fait l'épouse de leur plus jeune frère.
Si quelqu'un a la chaude pisse chez les Borgias,
tout le monde a la chaude pisse.
Pour vous donner une échelle
d'à quel genre de fucker triplengue
on a affaire ici,
vous devez savoir que c'est César Borgia
qui a servi de modèle et d'inspiration
pour le livre Le Prince de Machiavel.
Tu sais, la maxime, la fin justifie les moyens,
mais ça a été créé pour lui,
en parlant de lui.
Et un incident qui représente parfaitement ça
a été baptisé le coup d'Urbino.
Un jour, César aurait fait appel au prince d'Urbino
pour lui demander une faveur,
une grande partie de son armée,
pour assister les Borgias.
Le prince d'Urbino, bon prince,
lui envoie la majorité de ses troupes
et dès que l'armée a quitté,
César arrive en courant
et s'empare de la ville comme un enfoiré.
L'équivalent Renaissance de sonner à la porte avant de décrisser
puis revenir pour te stabber.
Numéro 7.
Jean Santerre.
Né en 1166 ou 1167.
Décédé le 18 ou le 19 décembre 1216.
Oui, les historiens sont à la fois très spécifiques
et très flous sur celle-là.
Jean Santerre était mieux connu sous le nom du prince Jean.
Oui, je parle ici du lion pas de crinière
qui suce son pouce dans le Robin des Bois en renard de Disney.
Donc, Jean Santerre était le cinquième fils
de Henri II d'Angleterre, qui l'a eu à 45 ans.
Donc, il était quasiment pas supposé devenir roi
ni avoir de territoire.
C'est pourquoi son père l'a appelé Jean Santerre,
parce que quoi de mieux pour te stimuler
à être une bonne personne dans la vie
qu'à être désigné en fonction de toutes les affaires que t'as pas?
C'est comme si je m'appelais Charles Beauchesne
sans François Arnault.
Et ça, c'est simplement pas une réalité
que je suis prêt à accepter.
Sauf que coup de théâtre,
quelque part entre 1173 et 1174,
ces trois grands frères se révoltent sans succès contre leur père,
aidés par leur propre mère.
Parlez-moi d'une famille dysfonctionnelle!
Fait que pour le remercier d'être le seul
à pas l'avoir backstabé,
il le fait seigneur d'Irlande,
donnant finalement des terres à Jean Senter,
qui va quand même continuer à s'appeler comme ça,
parce que Jean avec terre, ça sonne un peu blaireau.
Cela dit, profitez-en, parce que c'est la dernière fois
que le prince Jean va faire quelque chose
d'un temps soit peu loyal, surtout que l'affaire
en question, c'était ne rien faire.
Parce que quelques années plus tard,
s'entend que son frère Richard Ier dit
Richard, coeur de lion, celui qui arrive toujours à la fin
du film quand Robin des Bois a déjà fait toute la job,
lui allait gagner le trône,
Jean s'est rangé de son côté, abandonnant
son père qui mourut pas longtemps après.
Possiblement d'un coeur brisé. Mais pensez pas que Jean s'est rangé de son côté, abandonnant son père qui mourut pas longtemps après. Possiblement d'un coeur brisé.
Mais pensez pas que Jean s'enterre avec terre sur papier
et en avait fini de ses fourbes fourberies.
Parce que dès que Richard, coeur de lion,
eut le dos tourné pour aller brasser de la chite
pendant la troisième croisade,
le prince Jean s'est mis à dire à tout le monde
qu'il était mort alors qu'en vrai, il avait été capturé
et le roi de Germanie demandait une rançon.
Votre demande de rançon est importante pour nous.
Veuillez garder la ligne afin de conserver
votre priorité d'appel.
Comme Disney nous l'a appris, ça n'a pas duré.
Richard est revenu et
contre toute attente a pardonné à son frère
d'avoir un peu essayé de
tout lui voler. Le gars était vraiment
relax. Par la suite, Richard
premier meurt et Jean va manoeuvrer pour
voler le trône à son neveu Arthur
en proposant aux Français de s'allier
avec lui en échange de territoire pour
lesquels son frère s'était battu pendant des années.
Ce genre de politique lui vaut le surnom
de Jean l'épée molle.
Et c'est un peu drôle parce que... pénis.
Mais la descente aux enfers
de Jean ne s'arrête pas là. Il va voler
la future épouse de 13 ans d'un seigneur
pour la marguer lui-même.
Il va perdre la Normandie qui appartenait à l'époque
à l'Angleterre depuis full longtemps.
Il va tuer son neveu à mains nues.
Il va trouver le moyen de se faire excommunier par le pape,
puis à un moment donné, les barons anglais vont finir
par en avoir leur voyage.
Il lui impose donc la Magna Carta,
un document qui l'oblige à respecter les droits féodaux, redonne du pouvoir aux nobles et aux clergés,
en plus de l'obliger à faire approuver ses décisions par un conseil qu'il trouve super con, donc qui dit non à tout.
En gros, il y a pas mal juste ces bobettes qui sont encore sous son contrôle, et encore.
Jean meurt de dysenterie, une maladie qui a pour particularité de te faire chier à tombeau ouvert,
aussi bien dire qu'il aurait été dans la marge jusqu'au bout.
Numéro 6.
Wen Jiang, la princesse de l'inceste,
décédée en 673 avant Jésus-Christ.
Non, ce n'est pas une exagération.
C'est réellement le surnom utilisé
dans tous les documents qui parlent d'elle.
À quel point faut que l'inceste soit le pivot central de ta vie
pour en être la princesse.
Wen Jiang était la princesse de l'état de Qi en Chine,
dirigée par son père, le duc Xi.
Le duc Xi de Qi.
Viens là, là. Restez concentrés parce que ça va être tough de dire
« Qi » et « Xi » dans tout ça.
Quelque part dans sa jeunesse, elle a entamé une première liaison incestueuse
avec son demi-frère,
ce qui peut être vu comme dégueulasse
ou visionnaire, vu le nombre de vidéos
porno du genre qui roulent sur Internet 3000 ans plus tard.
Donc, en 709 avant Jésus-Christ,
le père de Wen Jiang,
la mari au duc Wan,
qui venait d'accéder au trône de l'état de Lu.
Wen Jiang quitte donc sa maison,
le coeur doublement brisé d'abandonner
à la fois sa famille et son plan cul, qui, je vous le rappelle, ne font qu'un.
La princesse Wen Jiang était réputée pour sa beauté et son charme.
Elle était même mentionnée dans le légendaire Shijing, une anthologie qui recueille 305 poèmes,
choisis apparemment par Confucius lui-même, le gars des proverbes de biscuits chinois.
Mais enfin, Confucius, vous êtes au courant que c'était la princesse de l'inceste, right?
Peut-être, mais elle est vraiment chaude, la coquine.
Pardon? Je veux dire, choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie.
Et maintenant, sortez et laissez-moi seul avec le recueil.
J'ai dit laissez le putain de recueil, merde!
Euh, j'ai dit laisser le putain de recueil, merde!
Une quinzaine d'années plus tard, alors que le duc Qiang, le demi-frère de l'inceste,
était finalement assis sur le trône de Qi,
Wen Jiang propose mystérieusement à son mari d'aller visiter sa terre natale.
Comme ça, sans raison apparente, à part peut-être l'inceste.
Effectivement, ce qui semblait naître qu'une proposition ludique de vacances en amoureux était une belle menterie pour pouvoir en faire commencer à saper la nouille à son demi-frère.
Et de toute évidence, ça devait solidement se faire aller le rouleau impérial dans la sauce aux prunes,
parce que même les habitants de la région ont pas mal toutes fini par s'en rendre compte.
Évidemment, c'était juste une question de temps avant que son propre mari, le duc Juan, l'apprenne.
En bon prince qui gauge mal la situation, le demi-frère offre un énorme festin au duc Wan, parce qu'il y a rien qui dit mieux
« Excuse-moi d'avoir sauté ta femme qui est aussi
ma soeur qu'un banquet avec énormément
d'alcool pour que tout le monde réagisse sans débordement. »
Donc une fois Wan bain sous,
évidemment, ça dégénère. Le duc Yang
ordonne alors à son demi-frère,
le prince Peng Sheng, d'assassiner
le mari de sa soeur. Peng Sheng,
qui sera éventuellement exécuté par le duc
qui avait besoin d'un bouc émissaire pour apaiser le peuple
de l'état de Lu qui réclamait justice.
Ouais, je sais, c'est un petit peu confus tout ça,
mais souvenez-vous que le deal, c'était juste de détourner
l'attention pour que Wen Jiang puisse continuer
à se faire claquer le dumpling avec son demi-frère
en cachette.
Numéro 5.
Messaline, la putain impériale.
Possiblement née en l'an 20,
probablement décédée en l'an 48,
mais who knows?
Oui, c'est vraiment ça, son surnom.
Et là, je vais être bien clair.
Je suis pas en train de traiter qui que ce soit de guédaille.
Je rapporte simplement ce qui a été dit sur elle.
S'il y a quelqu'un qui fait du slot-shaming ici,
c'est l'histoire.
Messaline était donc l'épouse
de l'empereur romain Claude.
Et dans les seuls écrits qu'on possède sur elle,
Mais Saline est carrément dépeinte
comme une infomane manipulatrice
avec un appétit sexuel plus insatiable
que le manque d'amour d'un humoriste.
C'est beaucoup de manque d'amour.
On rapporte, entre autres,
que malgré sa position politique importante,
elle passait beaucoup de temps dans les bordels
et pas pour faire de la comptabilité.
Tout ça, apparemment, au vu et au su de son mari,
qui, lui, ne va être un fan de comptabilité.
Détail intéressant.
Semblerait-il qu'un soir où elle se sentait
d'humeur sexuelle joyeuse,
Messaline aurait mis au défi une prostituée
dans un bon vieux duel de
qui va fourrer le plus de dos dans une soirée.
Défi où les deux femmes relevèrent la cuisse avec brio,
se tapant chacune 25 saucissons italiens en une seule nuit.
Je pense que moi, j'en mange juste un et je fais des rôtes de viande pendant trois jours.
Mais Saline ne se contentait pas seulement de sexes frivoles avec des inconnus.
Elle se prenait aussi des amants sérieux, tous plus importants les uns que les autres.
Elle aurait obtenu de son mari, clairement un fan de Coco Holding,
la permission d'exécuter quiconque refusait ses avances.
Hé, vous là-bas!
Êtes-vous en train de ne pas baiser ma femme?
Euh, merde!
Elle en aurait d'ailleurs profité pour faire éliminer
tous ceux qui pouvaient lui causer du tort,
comme les femmes de ses amants,
les gens à qui elle voulait piquer des affaires,
des concurrents potentiels à sa dynastie
ou simplement ceux qui menaçaient
sa sécurité. Éventuellement,
Messaline s'est mise à trouver que l'adultère
la dégoûtait parce que c'était
juste trop facile. Et c'est à ce
moment qu'elle est tombée amoureuse d'un d'Aude
qui s'appelait Caius Silius.
Et les deux s'aimaient tellement qu'attendre
la mort de Claude était un scénario
insupportable. Ils se sont donc
mariés, mais pas en cachette,
au grand jour, dans une grande cérémonie publique
avec un acte légal, une dot, des devins,
des sacrifices de bovins, des casques en métal
avec un balai sur le top, puis toutes les autres affaires
qui nous rappellent qu'on est à l'époque des Romains.
Tout ça, évidemment, sous les yeux de l'empereur Claude,
qui voulait apparemment pas ruiner le grand jour de sa femme,
jusqu'à ce que certains de ses proches le convainquent
que Silius et Messaline prévoyaient le tuer et partager son empire.
Claude fait donc exécuter Silius à contre-coeur,
le sentiment, pas la ville,
et décide de parler à sa femme pour mettre les choses au clair.
Un ordre très étrange dans lequel faire les choses.
« C'est sûrement juste un banal quiproquo.
Oui, oui, ma femme ne fait que me tromper avec un homme puissant
et elle fait tuer tous ceux qui se mettent dans son chemin
en influençant dans l'ombre toutes mes décisions politiques.
Je ne vois pas en quoi ça prouve qu'elle a une idée derrière la tête.
Hé, vous, êtes-vous en train de ne pas baiser ma femme? »
« Merde. »
Avec les proches de Claude en ont comme eu plein le cul de Messaline
et se sont arrangés pour le faire tuer
avant que l'empereur ait la chance de tout oublier
et repartir à zéro une énième fois.
Évidemment, on est en droit de se demander
si tout ça ne serait pas qu'un autre bon vieux cas de propagande
puis de manipulation pour descendre une femme au pouvoir.
Probablement, mais ce serait pas uniquement
l'oeuvre de méchant vieux monsieur phallocrate.
Il y aurait aussi eu une certaine agrippine dans le décor
qui, alors que le corps de Messaline
était encore chaud,
prendra sa place aux côtés de ce
pauvre imbécile heureux de Claude.
Numéro 4
Agrippine, la jeune,
née en l'an 15 et décédée
quelque part en 59.
Excellent segue
une fois de plus, Charles.
Alors que Messaline était assoiffée de tout un arc-en-ciel de plan cul,
Agrippine, quant à elle, était intéressée par le pouvoir.
Les ouvrages anciens et actuels la décrivent comme impitoyable,
dominatrice et excessivement ambitieuse.
Et ça s'explique de par sa mère,
qui était l'arrière-petite-fille de l'empereur romain Auguste,
et de par son père, qui descend de Marc-Antoine,
le gars qui a joué aux fesses avec Léopâtre.
Donc, comme cadeau de fête pour ses 13 ans,
on la marie de force, eh boy.
À Gnaeus Domitius Aenobarbus,
un vieux d'aude de 45 ans avec qui elle n'a rien en commun,
à part que lui aussi descend d'Auguste et de Marc-Antoine.
Je crois qu'elle aurait préféré un poney.
Ça va donc prendre un gros 7 ans de zignage de vieux
pénis mou de Romain décadent
avant qu'Agrippi n'ait son seul enfant, le futur
Néron. La légende veut d'ailleurs qu'après la naissance
de son fils, elle ait consulté
les mages caldéens.
Et eux autres,
ils auraient prédit que oui, son fils règnera,
mais qu'il tuerait
aussi sa mère. Donc, elle, si vous suivez.
Qu'il me tue pourvu qu'il tuerait aussi sa mère. Donc, elle, si vous suivez. Qu'il me tue, pourvu qu'il règne.
OK, cool. Bonne chance pour la suite.
Donc, à la mort de son premier mari,
pour cause de... il y avait 50 ans à l'époque des Romains,
elle se marie à l'orateur au nom de
Croustille of Brand européenne,
Salustius Caius Crispus Pacienus,
qui, lui aussi, meurt quelques années plus tard.
Cette fois-ci pour cause de
« Ma femme m'a empoisonné après m'avoir convaincu
d'en faire la seule héritière de ma fortune de 200 000 sesterces. »
Agrippine devient alors une femme excessivement en vue,
riche et puissante.
Peu de temps après la mort de Messaline,
Agrippine commence à manœuvrer pour devenir
la nouvelle femme de l'empereur Claude.
Il a fallu manœuvrer big time
puisque Claude était techniquement son oncle.
Et oui, ici aussi, on a droit un petit peu d'inceste.
Une fois son mariage officialisé,
Agrippine fait éliminer toutes les femmes
qui ont tenté de séduire Claude,
celles qu'elle considérait comme des rivales potentielles
et toutes celles que Claude trouvait simplement belles.
Bref, le pouvoir ne lui a pas monté à la tête du tout.
Et ce qui devait arriver
arriva le 13 octobre 54,
Agrippine empoisonne Claude.
Pourquoi changer une formule gagnante à ce stade-ci?
Grâce à sa fortune et son influence,
Agrippine réussit finalement à mettre son fils
Néron sur le trône.
Pendant cinq ans, Néron
supporte la présence de sa mère à ses côtés
qui continue de régner avec une main de fer
dans un gant de fer avant qu'I se tanne d'elle et la fasse assassiner dans sa villa,
complétant ainsi la prophétie et réalisant le plan à long terme d'Agrippine
de se faire tuer par lui.
Croyez en vos rêves.
Numéro 3.
Galeazzo Maria Sforza, duc de Milan.
1444 à 1476.
Galeazzo Maria Sforza était le fils du précédent duc de Milan, Francesco Sforza,
un général très populaire qui était connu à un certain moment comme l'homme le plus puissant d'Italie.
Certains disent que nos enfants finissent toujours par nous décevoir.
Eh bien, Galeazzo, dans le domaine de la déception, n'a pas déçu.
Alors que son père a, à toute fin pratique, fait entrer Milan dans la Renaissance,
Galeazzo semble avoir été l'archétype du typique Légo-Sito de marde
qui veut juste abuser du pouvoir qui lui est tombé gratuitement sur les genoux.
On se souvient surtout de lui pour avoir été excessivement cruel.
Il adorait la torture, comme arracher des membres de ses ennemis à main nue.
Il a également exécuté un braconnier en le forçant à avaler la fourrure du lièvre qui venait de tirer.
Il aurait fait clouer un doude sur son propre cercueil.
Pauvre imbécile! Ce cercueil sera ta tombe!
Excellente exécution, seigneur Sforza! Ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha qui refilaient à ses courtisans dès qu'ils réussissaient à rentrer dans leurs culottes. Et ça, c'est quand ils violaient pas carrément les femmes et les filles de tous les autres nobles de Milan.
Les gens n'aimaient pas cette situation.
En fait, il s'est tellement fait d'ennemis qu'éventuellement,
trois officiers haut-gradés de la cour de Milan, aidés d'une trentaine de spadassins,
des gens de doudes avec des épées,
l'ont assassiné en pleine église le lendemain de Noël
en le poignardant dans la poitrine et dans la fourche.
Et une perdrie dans un poirier.
Euh, vous êtes bien un galéa de sauce forte, ça?
Horreur! Des spadassins, des genres de doudes avec des épées.
Quoi que vous fassiez, ne me poignardez pas dans la fourche!
Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe!
Numéro 2
Prince Sado
1735 à 1762
Le prince Sado était le deuxième fils du roi de Corée, Yongjo,
et prétendant officiel au trône suite à la mort de son grand frère, Yoning,
une mort qui dévasta son père, qui ne s'en remettra jamais.
Peu importe ce que Sado faisait, s'enrageait Yongjo,
qui avait la patience de quelqu'un qui se fait piquer les testicules par une abeille.
Sado était apparemment tellement nerveux en présence du roi
qu'il prenait un temps fou à répondre à ses questions.
Il ne voulait pas déplaire, ce qui, ironiquement, déplaisait au roi plus que jamais.
Quand Sado faisait quelque chose de mal, il se faisait réprimander violemment.
Et quand Sado faisait quelque chose de bien, il l'ignorait.
Il lui offrait aucun amour.
Je me demande si cette éducation va donner à un adulte
sans équilibre.
Donc, dès l'âge de 17 ans, Sado s'est mis à obséder
sur ses vêtements.
Chaque fois qu'il voulait mettre du linge,
ses servants devaient lui préparer jusqu'à 30 kits,
tous en soie.
Et après en avoir choisi un,
il brûlait tous les autres.
À toutes les fois!
Et ça, c'est s'il réussissait
à choisir, parce qu'à la moindre erreur de son valet
pendant l'habillement, il se sentait plus capable
de porter son linge, puis il fallait amener 30 autres soutes.
Mais ce n'est pas pour sa consommation
outrageuse de soie qui se retrouve
en deuxième place de ce palmarès.
Le prince va aussi commencer à développer des pensées suicidaires,
à voir des passants qui n'existaient pas,
à utiliser un langage vulgaire devant les enfants,
ce qui est apparemment très grave en Corée,
et à s'en prendre à ses propres serviteurs avec violence.
Il a par exemple battu plusieurs euneux
le jour de la mort de sa mère parce qu'il y avait de la peine.
Ils n'ont déjà pas de battes, pas besoin de les battre.
En fait, tuer des euneux qui est à peu près devenu son passe-temps préféré, de la mort de sa mère parce qu'il y avait de la peine. Ils ont déjà pas de battes, pas besoin de les battre.
En fait, tuer des oeufs nus qui est à peu près devenu son passe-temps préféré,
il y en aurait même déjà décapité un
pour pouvoir traîner sa tête sur un bâton
partout avec lui, pour aucune autre raison
à part peut-être dire
« Regardez cette tête d'oeuf nuque sur un bâton,
maintenant il lui manque deux parties du corps
essentielles pour fourrer. »
Sado aurait été aussi quelqu'un qui agressait sexuellement
n'importe quelle femme qui disait pas immédiatement
oui à ses avances, et ça inclut
sa propre sœur, surprise, un peu plus d'inceste.
Pendant ce temps-là, sa femme
aurait presque perdu un oeil
après que Sado l'ait frappée à la tête avec un jeu
d'échecs, une juste métaphore de leur mariage.
Et là, la cerise sur le sundae, c'est quand
il s'est mis à boire et organiser
des orgies, même si l'alcool était techniquement
interdit à la cour de Corée,
ce qui faisait juste exacerber ses tendances psychopathes,
c'était vraiment beaucoup d'affaires qu'il n'était pas censé faire en même temps.
Détail dark.
Au moindre événement stressant dans la vie du prince,
c'était attendu que Sado réagisse en tuant une couple de serviteurs.
Sa femme rapporte que Sado aurait un jour déclaré
« Cela soulage ma colère refoulée de tuer des personnes ou des animaux lorsque je suis déprimé. »
Et tout le monde au palais, qu'il soit de la famille ou des serviteurs,
était à toute fin pratique constamment en danger de mort.
On rapporte que plusieurs corps devaient être emportés hors des murs du palais à tous les jours.
C'est pourquoi son père a éventuellement décidé de prendre les choses en main,
c'est-à-dire se débarrasser du fils qui a jamais aimé autant que son grand-frère,
mort 34 ans auparavant.
Écoute, mon petit Sado, tu es simplement trop fuck-top, mon fils. Je te déchois donc
de tous tes titres et maintenant, nous allons t'enfermer dans une boîte de riz jusqu'à
ce que tu meurs dans huit jours. Je suis simplement trop fatigué.
En Corée, à cette époque, c'était illégal
de punir corporellement un membre de la famille royale.
De plus, dans le cas extrême
où on doit exécuter un prince pour acte criminel,
on doit normalement aussi exécuter sa famille,
dont sa femme et son enfant,
et ça devient chiant rapidement.
C'est pourquoi le roi a eu l'idée ingénieuse
de juste enfermer sa dos dans un coffre
pour le cacher comme un dildo quand on a de la visite.
Un tour de passe-passe sémantique
qui faisait en sorte que, techniquement,
c'est pas le roi qui l'a tué, c'est juste le coffre.
C'est vraiment stupidement malin, en fait.
Numéro 1.
Élisabeth Bathory.
1560 à 1614.
Enfin, la pire coucou de ce palmarès.
Certains historiens l'ont même déclarée la plus grande tueuse en série de tous les temps.
Juste pour vous donner un avant-goût, on la surnomme l'Augresse des Carpates,
l'endroit d'où venait Vlad l'Empaleur,
et laissez-moi vous dire que ça en prend beaucoup pour impressionner le monde là-bas.
Élisabeth Bathory, ou
Hercebet Bathory, en hongrois,
parce qu'évidemment, ça va se passer en hongrois, cette affaire-là,
était une comtesse de la très puissante
famille des Bathory. À 15 ans,
elle marie son lointain cousin, le baron
Ferenc Nadojdi, qui sera éventuellement
surnommé le chevalier noir
de Hongrie pour la façon excessivement
vidéoclip de métal qu'avaient de massacrer les Turcs.
Tout comme Vlad Tsepej, Ferenc s'adonnait joyeusement à empaler publiquement ses ennemis
et ça me réconforte de savoir que tous ces gens-là se seraient bien entendus dans vie.
Donc pendant que son mari fait la guerre aux Ottomans, ce qui est pas mal tout le temps,
Elisabeth essaie de se désennuyer toute seule dans son château et découvre les plaisirs de la cruauté.
Ah oui, vite de même.
Elle punit ses servantes à la moindre erreur
en leur enfonçant des crises de grosses aiguilles
un peu partout.
Elle les déshabille pour ensuite les enduire de miel
et les garrocher dans des nids d'abeilles.
Ou encore, elle roule des tout petits papiers
pleins d'huile entre leurs orteils
avant d'y mettre le feu.
Quelque chose qui serait probablement pas arrivé
si elle avait eu un accès à du mousseux
et des DVD de Sex and the City.
J'ai pas raison, les filles!
Détail intéressant.
La cruauté légendaire d'Elisabeth Bathory
est le deuxième 50 % d'inspiration
pour le personnage de Dracula de Bram Stoker.
Certains pourraient dire que la prétendue vilainie
de la comtesse Bathory serait en fait une rumeur posthume
pour la traîner dans la boîte,
mais non, il existe des correspondances
entre elle et son mari dans lesquelles Ferench
lui donne des trucs sur les meilleures méthodes de torture
pour maintenir l'ordre sur le territoire.
Il lui aura même offert un gant avec des griffes
pour arracher la peau avec les mains.
C'est ça, le secret d'une longue relation.
Avoir des intérêts communs.
Ça, c'est la communication.
Mais tout bon conte de fées
a une fin et son mari est éventuellement
rattrapé par son karma et meurt à l'étranger.
C'est alors Élisabeth qui hérite
de son comté. On pourrait croire que
de devoir gérer un aussi gros territoire
serait assez préoccupant pour slacker sa torture,
mais ce n'est pas le cas.
Elle est tout simplement incorrigible.
Elle commence par faire venir
des paysannes au château sous prétexte
de les faire travailler, mais une fois arrivées,
les choses tombent bien vite en mode gants
avec des griffes pour arracher la peau avec les mains.
Vraiment rapidement.
Selon ce qu'on rapporte, elle pouvait les attacher
pour les battre à mort tellement longtemps
que la chair noircissait avant de tomber
en lambeaux, ce qui requiert un nombre de coups
qui pourraient vous surprendre.
Il lui arrive aussi de couper des doigts,
de poquer leur face avec des tisonniers brûlants
ou encore de leur étirer la bouche
avec les doigts jusqu'à ce que leurs lèvres
se déchirent.
Elle ne met définitivement pas les visages.
Détail dark.
Selon les historiens,
la rumeur comme quoi elle se baignait dans le sang
des jeunes vierges serait complètement infondée.
Il n'y aurait aucune mention de bain de sang
nulle part. Ce qu'on a trouvé toutefois,
c'est qu'il y avait une quantité excessive
de sang qui couvrait les planchers
de ces chambres de torture.
C'était un bain de sang au sens figuré.
Désolé tout le monde.
Le pire, c'est que ça ne se limitait pas à son château,
parce que ça a l'air que même lorsqu'elle était en voyage
et s'arrangeait pour torturer on the go
au point où, à Vienne,
certains moines ont dû pitcher des cailloux dans ses fenêtres pour faire arrêter les hurlements qui les empêchaient de dormir.
Et dire que moi je sacre après cette satanée moufette du quartier qui fait du bruit d'invidange.
Évidemment, à force de passer à travers ces paysannes comme Martin Picard passe à travers une tarte aux pigeons,
on a commencé à avoir un certain problème de manque de monde d'actuée en série.
Alors, elle a eu la brillante idée
d'ouvrir une école d'éducation pour jeunes nobles,
ce qui ouvre la porte à une toute nouvelle classe
de jeunes femmes, en plus de renflouer ses coffres.
Ça aussi, c'est vraiment stupidement génial.
C'était le plan parfait, si on fait abstraction
de cette idée selon laquelle un jour,
les parents allaient revenir chercher leur fille
et qu'apparemment l'excuse de la comtesse comme quoi une des filles aurait viré folle
et aurait tué toutes les autres avant de se suicider en s'auto-torturant à mort,
pas besoin de poser plus de questions, n'a pas été reçue de façon particulièrement enthousiaste.
Éventuellement, les parents se sont assez plaints au roi de Hongrie
qu'une enquête a été ouverte sur Élisabeth et ça n'a pas été trop compliqué de prouver sa culpabilité.
Quand l'enquêteur est arrivé chez elle,
il y avait littéralement des cadavres de femmes
qui traînaient dans l'entrée.
Donc, après un long procès,
Élisabeth a réussi à éviter l'exécution sur papier
pour être plutôt emmurée jusqu'à sa mort.
Une chance que l'exécution ait été évitée!
Qu'est-ce qu'il y a à retenir
de tout ça? Eh bien que partout où il y a du pouvoir,
il va forcément y avoir de la corruption.
Moi, je suis exactement à la même conclusion
que mon top 10 des papes, mais qu'est-ce que vous voulez?
Par contre, une des constantes qu'on observe,
c'est que souvent, des gens très jeunes se retrouvaient
avec beaucoup de pouvoir et très peu
de préparation. Quand je pense que nous, on se demande
si c'est raisonnable d'exiger à des jeunes de 17 ans
de choisir un cégep d'un coup qui se tromperait.
C'est sûr que quand tu te fais dire que t'es plus important que tout le monde,
pis que ta fortune et ou ta position politique te permettent de faire un peu n'importe quoi
sans rendre de compte à personne, faut vraiment être fait solide pour pas que ça te monte à la tête.
Personnellement, je veux juste gagner une game de Mario Kart,
pis mes amis en ont pour toute la soirée à m'entendre les traiter de pisa.
Prenez donc ça comme un petit avertissement sur l'importance d'aimer
et d'éduquer vos enfants à être de bonnes personnes, peu importe ce qu'ils
vont accomplir. C'est ça l'important. Ça et la communication.
Bref, c'était les pires moments de l'histoire avec Charles Beauchesne. Et le cauchemar se
poursuit dans un autre épisode.
Les pires moments de l'histoire, c'est
au texte et à la recherche.
Charles Beauchesne, Audrey Rousseau et François de Grandpré.
Pour Urbania, à la réalisation,
Barbara-Judith Caron.
Au montage, Lucie Fournaison
et la productrice exécutive,
Raphaël Huismans.
Le balado Les pires moments de l'histoire
avec Charles Beauchesne est une production d'Urbania.