Mike Ward Sous Écoute - #02 Studio - Martin Grenier
Episode Date: October 1, 2019Cette semaine à Sous Écoute, Mike est en studio avec le vétéran de la radio Martin Grenier qui lance sa plateforme de radio web «C'est juste pour le fun». https://www.cjpf.ca/Pour achet...er des billets du nouveau spectacle NOIR:https://mikeward.ca/--------Boutique en ligne - http://sorsavec.comPatreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Je vais être en spectacle avec mon One Man Show noir à Sherbrooke le 3 octobre, à Trois-Rivières les 4 et 5 octobre, à Grambay le 11 octobre, à Thetford, Thetford!
Parce que j'ai tout le temps Thetford Mines, pis y'a un gars de Thetford qui m'a dit que c'est Thetford.
Fait que je vais être à Thetford le 12 octobre, pis après y'a plein d'autres dates, plein d'autres dates partout à travers le Québec.
Allez sur MikeWard.ca pour plus de détails.
On est live avec Martin Grenier.
Martin, merci beaucoup d'être là.
Merci à toi de m'inviter.
grenier martin merci beaucoup d'être là à yara merci à toi de m'inviter moi je veux avant de commencer je veux dire la fac qui m'a toujours impressionné de toi c'est dans le temps que j'allais
faire ton show radio comment tu donnais de la peau juste la place aux humoristes mais si tu
pognais un humoriste pitu le vendait au public d'une façon incroyable puis je pense c'est à cause de
toi que j'ai fait ça pour mon podcast c'est moi sur mon podcast c'est tout le temps important
pour moi quand j'ai des humoristes que le public connaît pas de les mettre en valeur pour les
mettre à l'aise puis ça j'ai vraiment pogné ça de toi. Ben t'es gentil mais ça c'est le boulot d'un
animateur de radio.
C'est ça, la job.
On appelle ça un « anchorman » en anglais,
un « faire-valoir » en français.
C'est, je pense, le plus beau terme, « faire-valoir ».
Donc, on se doit de mettre la personne
qu'on reçoit sur un piédestal.
Chris, puis c'est là que je vois
que tu as une vraie voix de radio.
Parce que j'entends ta voix,
puis je fais comme...
Je pense qu'on m'écroule, il est brisé.
Est-ce que tu as le livre?
Parce que moi, je chône le cul, lui, il sonne bien.
Là, toi, c'est ça,
t'étais...
T'es devenu un monument à Gatineau.
Mais merci.
Un monument, non, mais j'ai fait de la radio
longtemps là-bas.
J'en ai fait 30 ans avec la radio. J'en ai fait 30 ans avec de la radio.
J'en ai fait un petit peu partout au Québec.
J'ai commencé en Estrie.
Je suis déménagé en Abitibi
pour après ça me ramasser dans le bas du fleuve à Rimouski.
Après ça, le Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Je suis arrivé en Outaouais,
du côté de Gatineau, en 98.
OK.
Et je suis parti pour Montréal.
Je suis retourné en Outaouais.
Je suis retourné au Saguenay.
Et depuis trois ans, je ne fais plus de radio. Je ne savaisaouais. Je suis retourné au Saguenay. Et depuis trois ans, je ne fais plus de radio.
Puis, je ne savais même pas
que tu étais retourné au Saguenay.
Oui, je suis retourné un an là-bas.
Ouvrir Rhythme FM qui est fermé maintenant.
Tu te souviens? OK.
Moi, oui, mais pas eux autres.
C'était comment?
Là, toi, tu lances
ton poste radio.
Ton poste de podcast, en fait.
Bien, c'est deux façons.
C'est une radio web qu'on va ouvrir.
Ça s'appelle CJPF.
C'est juste pour le fun.
On ouvre ça le 2 septembre prochain
ou c'est ouvert depuis le 2 septembre dernier.
Dépendamment de où le monde écoute.
C'est ça, exact.
Et cette radio-là va fonctionner de deux formules.
Formule continue et formule podcast.
Moi, j'ai demandé à plein de personnalités,
plein de gens que j'ai rencontrés
au fil des 30 ans de radio,
de me faire un heure de show.
Un heure de show intemporel de leur trip.
Donc, quand je parlais avec eux autres, je disais,
écoute, chez nous, il n'y a pas de directeur des programmes.
Ce que je veux que tu fasses, c'est que tu prennes un caténa
à hauteur du nombril, tu te rends ça dans la bédaine
et tu te vides les tripes dans le micro.
Ce que tu as envie de faire, tu le fais.
Quand j'ai parlé, les premières personnes
avec qui j'ai parlé, ça a été
Geneviève Gagnon, courte-automne,
l'humoriste. Geneviève sautait
partout, elle m'a dit oui tout de suite, tout de suite, elle a dit moi je veux
le faire live à toutes les semaines. On lui a
accordé tout de suite, c'est clair.
Ensuite de ça, Michel Courtemange, qui devait
être au Mexique, j'imagine, dans sa maison là-bas.
Michel, quand je lui ai écrit, il me disait écouteoute, je ne comprends pas trop ce que tu veux me dire.
Donne-moi ton cellulaire.
Je lui donne mon cellulaire.
Il m'appelle et quand je lui raconte le projet que je veux faire, il ne répond pas.
J'ai dit, allô?
Et là, j'entends un tabarnak.
Ben oui, j'embarque.
Et là, je savais que j'avais quelque chose.
Après avoir accroché après, avec Michel,
je te dirais 15-20 minutes après,
c'est tout nu qui m'a appelé, Michel Grenier.
Michel me parle, et là, il me raconte que,
bon, vous autres avec sous-écoute,
que ça fonctionne super bien.
Et là, on jase, on jase, on jase.
Il me parle de Patreon, il me parle d'un paquet de bébelles. Puis il me dit, écoute, Martin,
tu réinventes la formule radio.
Je la réinvente pas.
Ce que je fais, c'est un projet qui est dans ma tête
depuis à peu près 7-8 ans que j'avais lancé à Vidéotron,
que j'ai lancé également à Juste pour rire.
C'est un projet qui date d'il y a bien longtemps.
Et je le mets en branle parce que j'étais écoeuré
d'attendre après des grosses multinationales.
J'ai dit, bon, moi je pensais qu'avec une plateforme
grosse comme Vidéotron ou grosse
comme une plateforme se doit d'être,
je vais être en mesure d'avoir un beau projet.
Puis j'ai dit, je vais le faire tout seul chez nous, dans mon sous-sol.
J'ai mis un message sur Facebook en disant,
regarde, ça me manque la radio. Je vais en faire
encore, puis je vais en faire de ma cave chez nous, si ça vous tente.
De toute façon, à ce temps,
tu sais, la radio,
c'est le
contenant, mais le contenu, c'est les contenant, mais le contenu,
c'est les animateurs, puis les
humains qui sont en ondes,
puis les moteurs en ondes. Puis ça, en ce temps, avec la
technologie, tu peux avoir une qualité
radio
pour quasiment rien.
Tu n'as plus besoin...
À l'époque, il y a 20-30 ans,
pour avoir un son
radio, ça coûtait des centaines de milliers.
Juste les antennes, les gens n'ont pas d'idée comment ça peut coûter
une antenne radio, les licences que ça te coûte,
le CRTC qui se mêle à ça,
c'est une fortune.
Tandis que le faire sur le web, écoute, en Norvège,
l'année passée,
j'ai lu un article, et je n'en revenais pas,
la Norvège a aboli les stations AM,
FM, ça n'existe plus.
On est uniquement sur le web maintenant, de ce côté-là, puis la Norvège, c'est un pays nordique. Ça n'existe plus. C'est vrai? Oui, on est uniquement sur le web maintenant,
de ce côté-là.
Puis la Norvège, c'est un pays nordique comme nous autres.
Ça s'en vient chez nous, ça aussi.
On va voir ça disparaître.
Le discours que j'ai là,
Claude Rajotte l'avait il y a à peu près 25 ans
à Musique Plus en disant,
quand le web est arrivé,
Claude Rajotte disait,
c'est fini les radios conventionnelles,
on ne verra plus ça, c'est fini, c'est fini, c'est fini.
On est à l'aube de ça.
On est vraiment à l'aube.
Ça veut dire, dans une couple d'années,
ce qui arrive avec les podcasts,
ça va être comme ce qui est arrivé avec les Uber et les taxis.
Tu vas avoir du monde de...
Moi, j'ai payé 7 millions pour mon antenne.
C'est ça.
Tu as tout à fait raison.
Mais c'est vrai que ça va arriver.
C'est clair qu'il y a des gens qui vont s'ouvrir les veines pour ça.
C'est écrit dans le ciel.
Parce que, bon, un, les jeunes ne sont plus à la radio du tout.
La radio conventionnelle, il n'y en a plus.
Ce qu'on regarde maintenant, c'est le 25-54.
Il y a peut-être, je ne sais pas, 10, 15, 20 ans de ça,
on regardait seulement le 18-34 ans.
Et aujourd'hui, c'est le 25-54, c'est la clientèle qu'on vise.
Hommes, femmes.
Le web ne s'adresse pas, la radio conventionnelle ne s'adresse pas aux jeunes.
Parce que, un, la musique, ils n'ont pas ce qu'ils veulent.
Ils écoutent du hip-hop à tour de bras.
Il n'y a pas de radio commerciale qui tourne du hip-hop.
C'est vraiment ça qu'une ville comme Montréal,
qui est quand même une ville multiethnique,
tous les postes de radio sont faits en fonction pour la Madame Blanche de 34 ans.
Tu sais, c'est que ça.
Tu écoutes...
Tu sais, il n'y a aucun poste rock en français.
Il n'y a aucun poste hip-hop en français.
Français ou anglais,
il y a un petit poste genre universitaire.
Mais ce qui est dur, Michel, pour...
Michel.
Michel, t'entends?
Michel Ward. Michel Ward.
Michel Ward. Ça te va pas bien?
Ça me va vraiment pas bien. Mike, ce qui est
dur pour les radios conventionnelles,
c'est les lois du CRTC
sont obligées de tourner
65% de produits francophones
et il y a le produit
canadien également qui rentre en ligne de compte. C'est qu'un poste d'hépop.
T'sais, t'as du bon hip-hop
francophone, mais pas 65%. C'est ça. C'est juste'un poste d'hépop. Tu as du bon hépop francophone,
mais pas 65%.
C'est juste ça qui est difficile.
Donc, les radios ne s'enlignent pas là-dedans
parce qu'ils vont se péter la gueule.
Ça, le CRTC, tu penses-tu qu'un jour,
ils vont allumer et faire
« Chris, on est en train de nuire. »
Vu que là, il y a une compétition web
qui est vraiment féroce.
Mettons, tu as le choix
d'écouter la radio,
on va dire, c'est quoi,
qu'il y a une pub, c'est ça, aux 4 minutes,
ou écouter une radio
web qui est plus libre, que oui,
il va y avoir de la pub, mais ça ne sera pas
rentrée
intense comme c'est quoi.
Il va falloir qu'ils changent leur plan d'affaires.
Si le CRTC avait eu affaire à changer, je pense que ça se serait
fait depuis longtemps. Moi, je pense que
ils ont un gros carcan, les radios
ont un gros carcan, ils sont poignés
là-dedans et ils sont poignés pour un maudit bout encore
parce que
on veut légiférer
sur tout ce qui se passe en
ondes et ça, ça n'a aucun
maudit bon sens à l'aube de 2020.
Tu penses-tu que le CRTC va essayer
d'entrer dans le web?
C'est sûr que oui.
Il me reste combien d'années?
13-10 minutes.
Écoute, là, on en parle,
on lui fait peut-être penser, je ne sais pas.
Honnêtement, c'est sûr qu'ils vont essayer
d'embarquer. Le pire, moi, j'ai déjà mon plan.
Parce que j'ai déjà mon plan pour quand le CRTC va rentrer dans le web. Moi, j'ai déjà mon plan. Parce que, tu sais, j'ai déjà mon plan.
Quand le CRTC va rentrer dans le web,
moi, j'ai...
Tu sais, on fait les podcasts en direct du bordel.
Il y a un village qui s'appelle Rouse's Point
qui est à 5 minutes de Saint-Jean-sur-Richelieu.
Je m'ouvrirais un petit bar là
puis j'organiserais des voyages d'autobus à Roses Point.
J'anime un show
des États-Unis. Radio Pirate, le film,
t'as vu ça? Oui, oui, oui. Les gars sur le bateau.
Ça serait exactement ça. C'est brillant, c'est bon
à part ça, ce film-là. Vous avez pas vu ça? C'est le meilleur film de radio au monde.
Oui, oui, oui. Avec Christian Slater.
Non! Oui! Non, non, non!
Pas en tout! Christian Slater, t'es pas là-dedans?
Non, pas lui. C'est... Comment il s'appelle? Il est décédé
à un blanc de mémoire
Il a joué également dans le film Tornade
On l'a vu dans un paquet de films
Il est décédé d'un overdose il y a peut-être 2-3 ans
Le Chubby là?
Oui
On dirait qu'on joue un quiz
Alors Google
Philip Seymour Hoffman
Oui exact, lui il jouait là-dedans
Il y avait un acteur qu'on a vu également
dans le film Ladies' Night,
un acteur britannique.
Il est red mag là-dedans.
Oui, c'est vrai.
Pirate Radio, c'était un film anglais.
Oui, exact.
Moi, je le mélangeais avec un autre film
qui sonnait un peu de même avec Christian Sater
qui était bon, mais pas tant.
OK, mais on ne parle vraiment pas du même.
Je trouvais que tu donnais trop d'importance.
Non, non, non.
Je vais vous dire, le meilleur film de l'histoire,
Pretty in Pink.
Oh!
Mais moi, Pirate Radio,
ça, c'était de même que je pense
que les Sex Pistols avaient parti de leur carrière.
C'est possible.
Pour vrai, tu sais, qu'ils jouaient du punk,
tu sais, pis le punk était nulle part en Angleterre,
fait qu'ils jouaient juste dans les bateaux.
C'est vrai?
Oui, avec des antennes.
Ça, je ne savais pas.
La radio rock qu'on a connue, qu'on connaît,
ça s'est fait comme ça
parce que les gens, les Britanniques à l'époque,
ne voulaient rien savoir de faire tourner du rock pour les jeunes.
Donc, il y a des animateurs de radio
qui ont décidé de partir sur un gros paquebot
qui était une station de radio, en fait, et sur un gros paquebot, qui était une station
de radio, en fait. Et ils ont fait
une radio pirate, et c'est parti comme ça.
Puis là, on faisait jouer n'importe quoi à la radio, et le monde trippait.
On écoutait ça à cachette, et ça a fait
un gros go-hit. Le film est très, très bon.
Fait que là, toi, en te lançant d'un projet
de même,
t'as-tu mis
beaucoup d'argent là-dedans, ou...
Honnêtement? Pas de monde se tient. Pas de monde se tient. T'as-tu mis beaucoup d'argent là-dedans?
Honnêtement?
Honnêtement?
Pas de monde se tient.
OK.
Pas de monde se tient.
Fait que le monde font leur truc de chez eux.
Ils te l'envoient.
Carrément.
Puis après, vous autres, vous partagez les profits par les downloads?
Les abonnements.
OK.
Moi, je fonctionne aux abonnements.
C'est JPF.
C'est JPF.
C'est juste pour le fun.
Qui était le nom de ton show de radio.
Exact. Et ce qu'on fait, c'est qu'on fonctionne aux abonnements.
Comptez du 2 septembre, ça te coûte 25$
plus taxe pour un an. Pour un an. Tu vas avoir
accès à tout ce que je vais chercher
de contenu. Donc, tous les
artisans qui sont là, puis il y en a vraiment,
vraiment beaucoup. Moi, je suis allé sur le site.
T'en as... Moi, je m'attendais à voir
toi, puis genre deux, trois personnes.
Parce que c'est rare
que tu pars de quoi
avec autant de contenu.
Mais la réaction, Mike,
des gens que j'ai approchés,
c'est ça qui m'impressionnait le plus.
Je te dirais que pendant
peut-être trois semaines,
j'ai pas dormi,
j'ai pas mangé,
j'ai fumé des cigarettes
en tabarnouche, puis bu du café.
J'étais sur le téléphone, stade, là.
Stade, stade, stade. Sur Facebook,
sur le téléphone, puis je communiquais avec tout le monde.
Et j'ai pas eu grand nom. Il y en a
qui m'ont dit nom de façon sec, plate.
Veux-tu nommer des noms?
Ben oui, j'aimerais ça.
Eh oui.
Le pire... Tu sais, Jean-Claude Jolina me l'a dit.
Qui a dit nom? Oui. Ah oui. Jean-Claude,olina me l'a dit qui a dit non?
Jean-Claude en fait il m'a pas dit non à moi
tu comprends?
il me répond pas
c'est là tu t'es dit
non non mais je comprends
t'es allé parler sur Twitter vous êtes bloqué
non non non
il m'a pas dit non de façon sec
il y a d'autres intérêts
mais c'est que Jean-Claude aussi,
il vend encore ses capsules
à une quinzaine de postes radio
en Ontario.
Quinze, c'est gros, quinze radios.
C'est son gantin.
Oui, c'est ça. Mais la chose qui est importante
de savoir, c'est que si c'est chez nous,
c'est privé.
Ça ne s'en va pas. Ce n'est pas tout le monde qui a le droit d'écouter.
C'est les abonnés seulement.
Dans le fond, il aurait pu faire les deux.
Oui, parce qu'on offre les deux formules.
La personne qui ne s'abonne pas chez nous
va avoir accès à Patreon.
Donc, toutes les capsules des 70 personnalités
qui sont là, tu vas pouvoir aller
les choisir et l'écouter.
C'est ton choix. Soit tu t'abonnes pour avoir accès
à tout le matériel. Moi, je vais faire
de la radio de 6h à 9h à tous les matins
du lundi au vendredi. 5 jours semaine?
5 jours semaine, je vais être là. T'as pas pensé faire 4?
Parce que j'ai remarqué tout le monde qui partent leur poste
radio. Je vais être là
toute la semaine du lundi au jeudi.
T'as pas pensé faire ça?
Non, non, parce que, ben écoute,
probablement parce que je suis vieux.
T'aimes la radio pour vrai? C'est ma passion.
C'est vraiment ma passion. C'est ma passion. C'est vraiment ma passion.
C'est mon trip.
C'est mon bonheur.
Il n'y a rien de plus grisant.
Tu le vis à tous les jours.
L'adrénaline que ça te donne sur une scène,
c'est la même au micro.
C'est la même adrénaline.
C'est juste que tu n'as pas de public.
C'était comment, là?
Fait que là, toi, ça fait trois ans que tu n'es pas en radio.
Ça doit...
Tu sais, mettons, moi, c'est ça que j'aime du stand-up.
Moi, mettons, perdre... Tu sais, mettons, moi, c'est ça que j'aime du stand-up. Moi, mettons, perdre...
Tu sais, mettons, j'aurais une job,
j'apporte, je peux aller
faire des open-minds, mais l'affaire, je peux le faire.
Mais quand t'es animateur radio...
C'est fini.
Les trois dernières années, qu'est-ce que tu faisais
pour pas te créer
une balle dans la tête?
C'est-à-dire t'es un peu
raide comme question? Non, ça se dit.
Un, j'ai pas de gun.
Ça aide pas mal.
J'ai pas de permis d'armes, j'ai pas rien.
Non, j'ai pas...
Mais c'est...
C'est en moi, c'est ma bébelle.
C'est un défaut
et une qualité en même temps. Ça m'appartient.
C'est dans mon sang, moi.
J'ai fait ça pendant 30 ans de ma vie c'est
petit j'ai des collègues avait jamais vous allez l'entendre et probablement au cours de cette
entrevue là j'en ai un de mes vieux collègues c'est mike on se connaît depuis 1998 on a travaillé
ensemble et on se voit encore régulièrement on s'appelle régulièrement on va déjeuner une fois
de temps en temps ensemble puis on travaille plus ensemble depuis un maudit bout
mais c'est resté
c'est mon best body
on se confie encore, puis il y en a d'autres
avec qui j'ai travaillé, avec qui j'ai saigné du nez
à la radio, on se parle même plus
parce que
cette gang-là, puis tu l'as vécu
cette gang-là, quand tu pars de la radio
t'es personnel en grotte
la radio puis les témoins de
Jehovah, c'est la même affaire.
Les témoins de Jehovah sont moins pires.
Pour vrai, ouais. Moi, c'est un travailé.
Tu sais c'est quoi?
Quand tu sors de ce métier-là, quand tu sors de la boîte
radio, t'es un perdu,
t'es un parvenu, t'existes plus.
Moi, l'affaire qui m'a toujours fait capoter de la radio,
pis j'ai toujours aimé faire la radio,
mais j'ai jamais fait confiance au boss de radio puis j'ai toujours aimé faire la radio mais j'ai jamais
fait confiance au buzz radio la raison c'était mettons moi j'avais eu un meeting dans le temps
avec énergie qui voulait remplacer mac là je me rappelle très bien qui m'éclaire des temps en
ondes faisait sept ans qu'ils étaient lourds je parle au boss puis la première chose qui m'a dit
c'était why mclaren sans vle j'ai fait assez plate il était
bon non ça jamais été bon mais claire qui s'agit mais c'est pas si sage et tu peux dire à gance
a fait de plus avec ou qu'on s'envole mais si tu dis ça a jamais été bon tu l'a gardé sept ans ça
veut dire tu es un christ d'innocents d'avoir gardé quelqu'un de pas bon pendant sept ans
puis le meeting moi je fais partie j', asti, je me rappelais
qu'à C'est quoi avant ça, il avait fait
la même chose avec Bratwait. Bratwait,
c'est un dieu, Bratwait est parti.
Là, Bratwait, c'est une marde, il connaît rien à radio,
c'est un ostie de lâche. Puis j'avais fait,
Cré, veux-tu vraiment rentrer
dans ce game-là? C'est très dur.
C'est très, très dur, parce que quand
ça va bien, tu le vois pas.
Mais tout le monde en arrière, puis j'ai plein de collègues ou ex-collègues
qui pourraient dire que j'ai raison là-dessus, tu le vois pas.
Mais quand ça va bien, t'as plein de poignards dans le dos.
Plein, plein, plein.
Il y a plein de monde qui essaie de t'enfarger dans ta propre boîte.
Le monde qui ont les heures qui sont pas des heures...
Bien, c'est normal parce que ce qu'on veut, c'est avoir, on veut avoir le pôle.
T'as trois shows de pointe qui existent à la radio.
T'as le matin, le morning show qu'on appelle, le midi
et le retour, le drive.
Puis le midi, c'est ce qu'ils font à croire
aux gars du midi, que c'est un des trois
importants. Parce que les deux
importants, c'est matin, retour.
Ben, écoute, Midi-Morancy,
François a fait un maudit job à Montréal
pendant des années.
Oui, oui, oui.
Je parle des shows du midi, c'est des lignes ouvertes
qu'ils font et qu'ils mettent des tonnes.
C'est plus eux autres qui en aiment.
C'est « Appelez-nous, appelez-nous, appelez-nous »
et ils mettent des tonnes et ça vient de sa tête.
Écoute, quand on dit que c'est un show de demande spéciale,
c'est même pas vrai. Je l'ai dit!
Ils vont dire « Tu vas demander cette tonne-là. »
C'est tout prévu d'avance
ça a changé beaucoup la radio
la radio
c'est plus de l'instantanéité maintenant
la radio c'est
ça la beauté, c'est le médium le plus direct
qui existe, c'est le plus rapide qui existe
c'est en quelle année que ça a changé
il y avait juste
deux propriétaires de toutes les stations au Québec,
ou peut-être trois?
En quelle année ça a changé?
Peut-être début des années 2000,
que c'est devenu un peu plus difficile,
parce que c'était maintenant des actionnaires.
Moi, je me rappelle du temps de Radio Mutuelle,
avec Paul-Émile Beaune et Normand Beauchamp.
Écoute,
les artisans de radio
étaient lâchés lousses.
Eux autres, c'était des gérants,
puis t'avais des artisans de radio,
faites ce que vous voulez, le cash sonne.
Tu sais, ça rentre.
C'était éclaté à la radio.
T'avais des stuns, t'avais
des coups qui se faisaient.
C'était complètement fou, la radio, dans ce temps-là.
Puis début des années 2000, 2002, 2004,
quand les grosses, grosses multinationales ont rentré là-dedans,
c'est devenu plus frileux.
Là, c'était des affaires d'avocats.
On n'a plus le droit de faire ça.
Et là, les directeurs des programmes,
c'était des gens qui étaient engagés.
C'était des gérants de chiffres et non pas des gérants d'artisans.
On gérait vraiment des chiffres. Puis maintenant, à Montétait des gérants de chiffres et non pas des gérants d'artisans. On gérait vraiment
des chiffres. Puis maintenant,
à Montréal, moi, je trouve ça complètement fou.
J'ai été à Secoua pendant un an. Moi, j'ai fait le show
du matin six mois de temps,
jusqu'à temps qu'on me dise, ben écoute,
t'es ici par intérim. J'ai un contrat
de prêt, tout est fait, tout est réglé.
J'ai un contrat de prêt, puis là, on me disait à un moment donné,
ben finalement, tu vas être en intérim. Je disais, en intérim
de quoi? Vous m'avez dit que j'avais un contrat. Ouais, mais
Martin, écoute, dans le temps, on t'aurait mis un T-shirt
sur le dos, tu serais une vedette, mais
étant donné que t'es pas une vedette, bien, j'ai dit, écoutez,
vous venez de me déménager à Montréal, vous venez
de me faire vendre ma maison en Outaouais,
j'ai
tout laissé là-bas, mes enfants sont là-bas,
je m'en viens ici, je viens de me louer un condo,
j'ai hébergé,
j'ai, en fait, j'ai abouti chez mon chum Michel, qui était ici à Montréal louer un condo, j'ai hébergé, en fait, j'ai abouti
chez mon chum Michel qui était ici à Montréal
pendant 4-5 mois, j'ai resté
chez eux, il m'a hébergé,
et du jour au lendemain, vous m'enlevez
ça, et là, vous me dites, bon, on va te nommer
comme directeur exécutif,
le directeur des...
OK, il va le prendre, puis finalement, non, ça fera pas,
on te met dehors.
Bonsoir. Et c'est comme ça.
C'est comme ça pour moi,
mais c'est comme ça pour un paquet d'autres à la radio.
Ben oui, c'est sauvage, sauvage, sauvage.
C'est un porteur.
C'est-tu stressant, mettons, toi,
mais en même temps,
chaque fois que je t'ai vu animer un show,
chaque fois que tu as eu un show,
je me rappelle quand tu étais rentré à C'est quoi,
puis j'ai fait, ah, c'est bon.
Tu m'as appris, Mike.
J'étais content que...
Tu sais, animateur radio,
c'est un job. C'est un métier.
Oui, excuse, je voulais pas
t'insulter. Non, non, non, mais un job, un métier,
c'est parce que c'est pas
donné à tout le monde.
Non, non, vraiment pas.
Mais à Montréal,
il est mieux avoir'avoir une vedette
que quelqu'un qui sait vraiment ce qu'il fait.
Puis là, quand je t'entendais en Onde,
j'ai fait, bon tabarnak,
enfin Montréal comprend que
t'es mieux d'avoir quelqu'un
qui a du talent en Onde,
puis le monde va l'écouter,
fait qu'il va devenir une vedette.
C'est de même que tu deviens une vedette.
C'est le temps.
Les grandes gueules, ça a été ça.
Oui, oui. Mais tu sais. C'est de même que tu deviens une vedette. C'est le temps. Les grandes gueules, ça a été ça. Oui, oui. Mais, tu sais,
c'est juste
Montréal
qui a cette façon-là
de penser. Tu sais, tu regardes, mettons,
les stars radio
à New York, à L.A.,
il va y avoir des vedettes
de la télé, mais il n'y en a pas gros.
C'est des gars, mettons, un Ryan Seacrest à L.A.,
mais à base, c'est un gars de radio avant de faire de la télé. C' n'y en a pas gros. C'est des gars, mettons, un Ryan Seacrest, ça l'est, mais à base, c'est un gars
de radio avant de faire de la télé.
C'est juste, ça donne que
c'est un gars de radio qui est beau bonhomme.
Oui, oui.
Mais normalement, un gars de radio, c'est pas beau.
Non, non.
Non, mais...
J'en suis la preuve vivante.
Mais j'étais content. Quand je t'ai entendu,
j'ai fait, bon Finalement, ils ont compris.
Puis genre, trois mois plus tard,
tu n'étais plus là.
Puis là, j'étais comme,
hé tabarnak, comment, asti.
Rappelle-toi, moi, ce qui m'a frappé dans ce temps-là,
puis c'est correct,
je n'en veux pas du tout, du tout, du tout.
Ce n'est pas vrai.
Moi, je leur en veux.
Écoute, il avait été chercher Ian England
pour venir faire l'émission avait été chercher Ian England pour venir faire
l'émission du matin
Ian England
était en nomination
aux Oscars
ben écoute
il y avait une visibilité
qu'aucun autre artiste
au Québec avait
on s'en colle
mais c'est drôle
ce que tu dis là
on va le mettre là
parce qu'il est en nomination
aux Oscars
la crise ça n'a rien à voir
avec la radio
c'était leur façon de penser
c'était leur façon de penser
on va avoir un coup
parce que
ce qu'on cherche
à la radio à Montréal pas dans les rég avoir un coup parce que ce qu'on cherche à la radio,
à Montréal, pas dans les régions,
mais à Montréal, ce qu'on cherche, c'est le coup
qui va faire que ça va rapporter
right now. Tu comprends? Bang, tout de suite.
Ça arrive pas, c'est pas le même.
Tu crées pas une habitude d'écoute.
Sauf que tu peux pas bâtir là-dessus.
C'est comme, tu sais, au States,
quand Howard Stern était parti,
il l'avait remplacé par David Lee Roth.
En se disant, David Lee Roth,
il est plus connu qu'Howard Stern.
Puis il est drôle à la radio,
mais il y a une différence à être drôle
de te faire interviewer
puis l'aider à un show.
L'aider à un show, c'est une autre affaire.
Moi, ça fait 230 podcasts que je fais
puis je ne l'aide pas vraiment encore.
Imagine.
Mais tu ne l'aides pas. J'ai regardé quelques-uns de tes podcasts. Ce n'est pas vrai que tu ne l'aide pas vraiment encore. Imagine, tu sais.
Ben, tu l'aides pas. J'ai regardé quelques-uns de tes podcasts, c'est pas vrai que tu l'aides pas, c'est...
Je l'aide à ma façon. C'est ça.
Tu le fais super bien, c'est à ta façon à toi,
c'est le savant manquoir, c'est correct, c'est correct.
Si les stations de radio
se donnent la peine d'attendre,
d'être un petit peu patient, il y a des stations, il y a des groupes
qui veulent rien savoir d'attendre,
ça leur prend ça instantanément, ça arrive pas ça. Ça, à l'époque, en plus, il y a des groupes qui ne veulent rien savoir d'attendre. Ça leur prend ça instantanément. Ça n'arrive pas ça.
Ça, à l'époque, en plus,
la télé a toujours été de même
qu'il faut que ça se casse tout de suite.
Mais moi, à l'époque que je commençais,
je ne travaillais pas à la radio. J'avais des amis
qui travaillaient à la radio. Puis, il me semble, dans le temps,
les boss de radio
comprenaient que monter un show,
ça prend...
Tu ne seras pas numéro un dans ton premier sondage ou même ton deuxième. un show, ça prend... Tu ne seras pas numéro un dans ton premier
sondage ou même ton deuxième.
Ça prend... Si le show est un vrai
hit, ça va prendre peut-être deux ans.
Puis là, à ce temps-là, j'ai l'impression
que c'est comme s'ils avaient oublié
tout ce que les générations avant
avaient appris.
La formule numériste, les anciens BBM,
les sondages, le numériste du côté de Montréal,
on appelle ça des PPM.
Ça n'a pas de sens. C'est à la minute près.
À la minute près. Moi, il y a un boss
à Montréal qui me dit
à chaque fois qu'un animateur
parle en ondes, on perd de l'argent.
J'ai dit, t'es bien cave.
Mais t'es bien cave de me dire ça.
C'est ma job.
Ça n'a pas de bon sens.
Christ d'imbécile. Et tu sais-tu qu'est-ce qu'on me dit?
Pourquoi il t'a dit ça?
Parce que pour eux autres,
écoute, le réalisateur que j'avais,
puis tous les réalisateurs d'émissions de radio,
eux autres sont suivis par ce qu'on appelle
un directeur des programmes.
Eux autres se font taper ses doigts.
Tu as une intervention, exemple,
de 45 secondes à faire.
Moi, je me rappelle,
on avait deux minutes à faire le matin.
Tu as une intervention de deux minutes à faire le matin.
On est cinq alentours de la table.
Moi, je travaillais avec un gars,
puis je m'excuse, je vais le nommer.
Patrice Bélanger.
Pat, c'est un verbomoteur, là.
Pat, tu lui dis « pinotte » et c'est parti
pour trois heures et quart. Il parle, il parle, il parle.
T'en as quatre autres qui veulent parler.
Ton Dieu, maintenant, tu le défonces.
Et là, t'as ton réalisateur qui te flash ta petite lumière
dans la face
moi c'est pas bien lent, je l'ai menacé à plusieurs reprises
il m'a pété ta lumière
arrête, c'est complètement ridicule
et j'arrivais dans le bureau du patron
et là Martin t'as défoncé, j'ai défoncé quoi?
ben on avait demandé 2 minutes
2 minutes 20 plus, pis là t'as fait 3 minutes 4
ben c'était-tu bon?
oui c'était bon mais t'as fait 3 minutes 4. Ben, c'était-tu bon? Oui, c'était bon, mais t'as défoncé.
Ben oui, mais...
Tu sais, je fais de la radio,
je fais du direct.
On improvise, laissez-nous aller.
Si vous voulez qu'on calme tout ça,
on va taper le show le soir,
puis on le peaufinera,
on coupera ce que vous voulez couper,
puis présentez-le le lendemain matin,
mais c'est du direct. Ça se coupe
pas de même un show de radio. Je peux pas
dire à Pat Bélanger, Pat, ferme ta gueule.
Tu sais,
Billy, il y a une joke à faire. Pat,
ça se fait pas, ça marche pas de même.
Mais ça, les patrons ne le comprennent pas.
Et c'est nous autres dans le feu de l'action.
C'est à nous autres dans le feu de l'action.
Puis là, ils te disent tout le temps, sois bref et concis,
sois bref et concis.
En fait, ils te demandent de fermer ta gueule
pendant que tu fais de la radio.
Tu engages un gars comme Patrice Bélanger,
qui est verbomoteur,
puis là, tu lui dis,
« Je suis pas trop long. »
Ben, Chris, c'est quoi que tu veux?
Puis j'espère que Pat m'en voudra pas de parler de ça,
mais écoute, l'histoire de ces petits bonhommes,
je sais pas si t'as déjà rencontré Pat Bélanger.
Pat parle de ses
jumeaux, c'était
épouvantable.
Je travaille avec Billy Tellier, il y a
Joël Bouchard qui est là à l'époque.
Joël qui nous dort d'en face
dans le studio parce qu'il est brûlé, il a son équipe
de hockey, il est à terre.
Écoute, nous autres, on arrive à 4h du matin,
il est à terre, il est fatigué, raide.
Tammy Verge,
ça n'avait pas de bon sens.
Il y a 5-6 verbomoteurs,
et moi, je suis le hunker de tout ça,
puis je suis obligé de diriger. Je deviens un genre de chef d'orchestre,
mais je n'irais pas dire à une personne,
regarde, fassi, fassi, fassi, fassi.
Parce qu'en plus, si tu faisais ça,
ça créerait
une ambiance de marde.
Tu ne veux pas travailler avec quelqu'un
que chaque fois que tu parles, il fait
« Chut, c'était drôle, mais ça me taille. »
C'est
bye-bye. En plus, si tu avais fait ça,
c'est clair que ton boss, le lendemain, il t'aurait
dit « Ouais, écoute, je sens
qu'il y a comme une tension entre toi et tout
le monde. » C'est drôle que tu
parles de ça parce que
à un de tes podcasts, tu as reçu Martin Cloutier. Martin avait parlé que je m'étais chicané avec les boss de C'est drôle que tu parles de ça parce que à un de tes podcasts, t'as reçu Martin Cloutier.
Martin avait parlé que je
m'étais chicané avec les boss de C'est quoi dans le temps.
J'ai même pas eu le temps de me chicaner.
J'ai même pas eu le temps de me chicaner. Je sais que j'ai
un gros caractère, mais je sais où aller.
Je sais ce que j'ai à faire. Je dis pas
que je suis meilleur qu'un autre, mais j'ai
l'expérience à la glace.
Je peux pas couper, je peux pas écoeurer,
je peux pas... On est en course, viens pas m'enfarger pendant que glace. Je ne peux pas couper, je ne peux pas écoeurer, je ne peux pas... On est
en course, ne viens pas m'enfarger pendant que je cours.
Je fais un show.
Si tu es sur la scène, c'est la même maudite affaire.
Si quelqu'un te fait...
Maintenant, il va te dire, laissez-moi aller,
laissez-nous aller. On va essayer
de se reprendre le lendemain. On a un autre
choix à faire le lendemain. C'est trois heures de radio.
C'est trois heures de show
à tous les matins.
As-tu déjà calculé combien d'heures tu as été en
ondes dans ta vie t'es rendu à quel âge t'es rendu à quel âge tu veux savoir ça
pour moi j'ai 52 52 puis tu as commencé à 17 ans ça fait longtemps que tu étais
tout le temps tu sais du lundi au vendredi ah oui je l'ai fait longtemps que t'étais tout le temps du lundi au vendredi.
Ah oui, je l'ai fait longtemps.
Je l'ai fait longtemps pour à un moment donné me ramasser
juste les fins de semaine, mais je voulais le faire
pareil parce que j'aime ça.
Et je sais que dans le milieu,
on s'est payé ma gueule. C'est clair qu'on s'est payé
ma gueule. Je suis un has-been,
c'était fini.
Tu penses? Ah ben oui, c'est clair.
Les jeunes qui arrivent, t'es un vieux à 52. C'était fini. Tu penses? Ah ben oui, c'est clair. Ben oui, c'est clair. Les jeunes qui arrivent,
t'es un vieux à 52.
C'est la mentalité du Québec.
Tu sais, au Québec, les comédiens,
les comédiennes, les animateurs de radio
rendus à un certain âge, on débarque.
Moi, j'ai souvent dit, pis quand j'étais
plus jeune, je disais, à 40-45 ans,
l'animateur de radio, c'est fini au Québec.
En haut de ça, c'est du gravy, là.
Ça a été ça pendant longtemps, longtemps, longtemps.
Oui, c'est vrai que c'est rare.
Sauf à Radio-Can, mettons.
Oui, mais ils sont syndiqués.
Tu regardes du côté du Canada anglais
ou du côté des États-Unis, les animateurs de radio,
ça a 60 ans, puis c'est encore numéro un.
Larry King, il fait encore...
Il arrête son show, je pense, il y a 87 ans.
Il est mort depuis 8 ans,
mais il ne se sait pas.
C'est l'histoire.
Mais la radio est bien différente.
On a un marché qui est tout petit au Québec.
C'est tout petit, tout petit.
Puis on essaie de le...
Je vais employer un mot que les stations n'aiment pas.
On essaie de moréaliser la radio.
Moi, savoir...
Tu sais, quand tu es à Chicoutimi, quand t'étais à Rimouski,
quand t'étais à Val-d'Or,
quand t'étais à Sept-Îles,
savoir ce qui se passe sur le pont
de Jacques-Cartier, là...
C'est clair, là.
Mais ça, on le passe
en nombre. On le passe souvent,
pis c'est régulier, là. Les nouvelles,
c'est Montréal. T'écoutes les nouvelles de TVA,
on va parler de Montréal, tout le temps, Mont nouvelles, c'est Montréal. T'écoutes les nouvelles de TVA, on va parler de Montréal, tout le temps
Montréal, la mer de Montréal.
C'est sacrifice.
J'ai du local, j'ai du
chez nous à faire. Quand ils ont
enlevé les lettres d'appel des stations de radio,
le jour où on a enlevé
les lettres d'appel de toutes les stations de radio
pour appeler ça X, Y ou Z,
pis c'est nous autres,
on a tué le marché local.
On tuait petit à petit les personnalités locales.
Le seul marché qui a résisté à ça, ça a été Québec.
C'est le seul.
Puis Québec, toi, tu sais, ton frère, Mario,
que j'ai l'impression que toi,
quand c'était le seul marché que tu ne pouvais pas aller,
parce que toi, Mario, vous avez à peu près la même voix.
Bien, sais-tu quoi? On m'a offert souvent, du temps de chic, tu pouvais pas aller parce que tout mario vous avez à peu près la même voix ben c'est ce quoi
on m'a offert souvent du temps chic d'aller faire le show du matin mario face le retour à
l'arrêt et drôle on a rappelé sa grenier les retours et à l'époque c'est sûr que c'est un
temps mais à l'époque moi j'avais appelé mario et je dis à Mario, écoute, personnellement, ça me fait peur, parce que
Mario, ça a tout le temps été mon
mentor radio. C'est,
à mon humble avis,
l'un des meilleurs gars de drive
qu'il y a eu au Québec. C'est
le meilleur animateur de retour à la
maison qu'il y a eu au Québec, et encore aujourd'hui, je le pense.
Puis Mario fait plus radio,
puis je le pense encore. Le meilleur morning man
que le Québec a connu,
selon moi, c'est Gilles Parent,
du temps du zoo du FM 93.
Gilles avait compris ce que c'était qu'un hankerman.
Gilles me l'a fait comprendre.
Gilles m'avait dit une phrase,
il était venu faire de la radio avec moi une couple de fois,
puis Gilles m'avait dit à un moment donné,
« Martin, know your rules.
Prends ta place, il y a des règles à suivre.
Tu vas avoir des passurs de POC,
toi, tu es le passeur de POC officiel.
Tu passes ça à la palette de la personne qui est avec toi.
Donc, ta fille aux arts et spectacles,
ton gars au sport, ton comédien,
c'est-à-dire ton humoriste qui est avec toi,
parce que dans le temps, la radio, il y en avait.
Tu y passes la POC, il te la redonne.
Si lui n'a pas scarré, c'est à toi de scarrer.
Et quand ça scarre, on sort.
C'est ça de la radio. Ça se fait vite, c'est bang, bang, bang, c'est à la de se carrer, et quand ça se carre, on sort. C'est ça de la radio.
Ça se fait vite, c'est bang, bang,
bang sur la palette, et on sort.
Mario et moi,
on s'était dit dans le temps,
écoute, ça me faisait peur,
je disais à Mario, t'en penses quoi?
Mario, il dit la même affaire, ça me fait peur.
Parce que c'est sûr qu'on va être comparé.
Moi, j'ai fait du stand-up dans ma vie deux fois.
Une fois,
avec Stéphane Rousseau, dans le village d'où je viens, en Estrie, à Asbestos,
j'ai fait la première partie de Stéphane Rousseau.
Et après ça, je suis allé au Dagobar
une fois. J'ai fait un 15 minutes là-bas.
Et quand je suis arrivé sur la scène,
les gens n'écoutaient pas ce que je disais.
Les gens écoutaient seulement la voix. Et la seule
chose que j'ai entendue, c'est la même voix
que Mario, c'est la même voix que Mario, c'est la même voix que Mario,
c'est la même voix que Mario.
Moi, je suis le petit frère de.
Un peu comme les frères Canville,
les frères Hood,
t'es le frère de.
Ça, ça a été pesant en colline.
Ça, ça a été pesant.
Puis toi, tu m'as aidé là-dedans
parce que tu m'avais dit à un moment donné,
t'étais venu me voir
puis on était en Outaouais
puis tu m'as dit,
Martin, il y a une grosse, grosse différence
entre toi et Mario.
Tu m'avais dit, t' il y a une grosse différence entre toi et Mario. Tu m'avais dit,
tu n'avais pas employé le mot
« momoun ». Tu avais employé le mot
« humain ».
Tu es plus « human » que Mario.
Mario cherchait plus à « puncher » tout le temps.
Mario est drôle au bout au bout.
Moi, je suis plus le côté « momoun ».
Je suis plus le côté
humain.
Mario est très humain de son bord,
mais Mario, lui, c'était plus de puncher
pour rire. Moi, c'était d'aller chercher l'émotion.
Mais t'as pas nié avec tout nu avec ton gérant
sur des affaires
d'émotion, justement, parce que le rire, c'est une émotion.
Pleurer, c'est une émotion. Avoir peur, c'est une émotion.
Puis on s'estimait pour les
humoristes qui mettaient des numéros un petit
peu tristes à un moment donné dans leur show,
moi et Michel Grenier,
puis je disais à Mike, je disais, ben non, c'est normal,
puis ça en prend, c'est de l'émotion, vous dégagez.
Un stand-up comédien, c'est la plus
belle traduction qui existe, je pense.
C'est un comédien à la base.
C'est quelqu'un qui est capable de jouer
avec les émotions des gens.
C'est ça un stand-up comédien. Il est capable
d'aller piquer où ça va faire mal,
où ça va faire rire, où ça va faire pleurer. C'est ça un stand-up comédien. Il est capable d'aller piquer où ça va faire mal, où ça va faire rire, où ça va faire pleurer.
C'est ça un stand-up comédien pour moi.
Puis toi, c'est ça, pour revenir à ton affaire humaine,
je viens d'avoir le flash.
Quand la première année que j'avais sorti un show
que j'avais rodé en Ottawa,
tu m'avais offert, il m'avait offert sa maison.
Oui, je t'en ai parlé, je suis ici.
Mais ça, il m'avait s'il m'avait dit,
il m'avait dit,
tu peux pas dormir à l'hôtel,
reste chez nous.
Il a dit, moi, je vais être en vacances, tu restes chez nous.
Puis je le trouvais tellement fin.
Puis là, j'arrive chez eux.
Attends, je pense que je vais me faire rentrer dedans.
Je sais, s'il y avait...
En échange de dormir
chez eux gratuitement,
il fallait que je m'occupe des lapins à sa fille.
Ça pue.
Ça pue le tabarnak.
Ah, le mot est faible.
À la fin, ça chie et ça mange.
Chris, j'aurais pu être dans un 4 étoiles.
Puis là, je dors resté dans l'odeur de lapin.
Mike, il faut que tu expliques par exemple.
C'est vrai que ça sentait le goddamn, mais je t'avais dit, il faut que tu expliques par exemple. C'est vrai que ça sentait le goddamn,
mais je t'avais dit, il faut que tu changes la litière.
Oui.
L'affaire est que...
C'est moi le problème.
Non, non, non.
Non, c'était vraiment mes lapins.
Mais écoute, l'affaire est que quand tu étais venu dans ce temps-là,
mes enfants, Amélie et Maxime, sont tous jeunes.
Moi, je me suis séparé.
J'ai été 17 ans avec la mère de mes enfants.
Je me suis séparé. Puisai été 17 ans avec la mère de mes enfants je me suis séparé
puis j'ai deux enfants fantastiques sont beaux sont fins et c'est l'art en barre pour moi et
mes petits me demande dans ce temps-là papa est ce qu'on peut avoir des lapins ok on va aller voir
on est allé dans un animalerie j'ai acheté deux lapins femelle c'étaitétait pas ça pendant tout. J'ai eu un mâle et une femelle.
Je me suis ramassé avec 16 lapins.
Puis essaye de dire à un enfant,
honnêtement... C'est quel tes deux
préférés? Je vais noyer les uns.
Les autres ont moins de mange.
Mais écoute, ça se passe pas de même.
J'essayais de faire comprendre
aux enfants qu'on en avait trop.
Je sais pas si tu te rappelles
de la face de ma fille quand elle avait 7-8 ans.
Mon gars, écoute, c'est des yeux avec...
Ils ont des cils, c'est des palais.
Ils ont des superbes beaux yeux.
C'est comme le petit chat dans Shrek.
Tu as compris.
Il te regarde de même.
Non, tu vas regarder, lapin.
Je me suis ramassé avec 16 lapins,
deux furets, un chien, un autre chien, un chat.
J'ai tout eu.
J'ai eu la totale.
Moi, c'était pour mes enfants.
Mais quand je l'ai fait,
parce que je te voyais avec ta blonde,
ça n'a pas de bon sens. Vous ne resterez pas toute l'été à l'hôtel.
C'est débile. Je ne suis pas à la maison.
Prends-les, mais il faut que tu changes la cage.
Ça, c'est clair.
Je me rappelle très bien de ça.
Toi, quand tu as commencé,
tu as dit que tu as commencé à 17 ans.
Ça veut dire que tu n'as pas étudié, tu n'es pas allé à une école.
J'ai fait le studio Jean Malot à Sherbrooke. C'est une école qui dure deux mois. Jean Malot était, je ne sais pas si tu te rappelles de lui, ça a été une grosse, grosse, grosse vedette radio au Québec.
À l'époque, il a fait des émissions de télé dans le temps du côté de CHLT à Sherbrooke qui ont été diffusés à Télémétropole dans le temps, avant TVA.
Ils faisaient des shows de musique et tout ça.
Un peu le
rock de nid de notre génération,
nous autres, mais pour plus vieux.
La génération avant. Exact.
Lui donnait un cours, une formation
de base à la radio qui durait deux mois, deux mois et demi.
Moi, j'avais dit à mon père, dans le temps,
je disais, écoute, je retarde ma retraite si je vais à l'école,
si je m'en vais au collège pour
apprendre ça, je vais retarder ma retraite.
J'ai décidé d'aller faire ça, j'ai fait ça,
puis j'ai eu une place de suite. J'ai rentré dans une
citation de radio, puis après ça, j'ai eu un poste
du côté de Val-d'Or. Ta première
citation, c'était...
CGAN à Asbestos, 1340, c'était un AM.
Ça, c'était-tu... Tu sais, ta
première job de même, un petit poste AM
à Asbestos, c'est tu du bénévolat
ou t'es payé genre 6$
je me rappelle
non je pense qu'on était même pas payé
je faisais des critiques de films dans ce temps là
j'avais 16-17 ans
pis y'avait même pas de cinéma à Asbestos
le bowling t'en bas en plus
toutes tes critiques de films
c'était correct mais
trop de bruit de qu de films c'était correct mais trop de bruit de quille
un dallo
non c'était
non mais écoute
c'est l'année où on voyait
le vidéo VHS
arriver dans les clubs
dans les dépanneurs
pis tout ça
donc les VHS
rentraient dans les maisons
et moi j'avais
un monsieur Legault
à Asbestos
qui me prêtait des films
j'écoutais 4-5 films par jour
j'étais heureux au bout
pis on regardait des films
on regardait des films
on regardait des films pis une fois par semaine j'allais à la radio et j'ai suivi 4, 5 films par jour j'étais heureux au bout puis on regardait des films on regardait des films, on regardait des films
une fois par semaine j'allais à la radio
et j'ai suivi une équipe de hockey aussi
pendant quelques semaines
quelques mois à vrai dire
et je donnais les scores de cette équipe
de hockey là, c'était le MDM dans le temps
ça a été ma première job
puis après ça je suis déménagé pour la VTB
Quand t'as eu ta job à Val-d'Or
c'est que toi t'as pris mettons un best-d'Or, c'est que toi, t'as pris, mettons,
un best-of, tu t'es fait une cassette
de, mettons, ton meilleur show
que t'as envoyé à plein de stations?
Non. Quand j'ai eu
l'offre de Val-d'Or,
je suis arrivé là pour faire les week-ends.
J'ai fait peut-être, quoi,
un mois, un mois et demi de fin de semaine. Moi, je commençais
à la radio, je connaissais rien là-dedans.
Et j'ai commencé à faire ça, et le gars
du retour est parti.
Il a sacré son camp. Pourquoi? Je me rappelle pas.
Il est parti de là-delà.
Donc, j'ai remplacé, j'ai fait le show pendant
7 mois, 8 mois,
jusqu'à temps qu'on engage quelqu'un d'autre.
Puis là, bien évidemment, quand l'autre personne
est arrivée, parce que moi, j'étais là par intérêt, mais j'étais
beaucoup trop jeune,
on m'a remplacé tout de suite.
Tu t'animais le retour à
18 ans, 17-18 ans?
Je travaillais dans les bars le soir, je travaillais dans un magasin
ça s'appelait au Lazard d'or.
On louait des disques Lazard
dans ce magasin-là.
Des disques Lazard, c'était pour des films?
Non, des CD. On louait des CD,
ça arrivait. Le monde louait des CD?
Oui. Écoute, comment ça s'appelle l'album de des films? Non, non, des CD. On louait des CD, ça arrivait. Le monde louait des CD? Ben oui, écoute. Ah ouais.
Comment ça s'appelle, l'album de
Dire Straits, j'ai juste monné
For Nothing, Brothers in Arms,
c'est-tu ça? Oui, oui. C'est ça?
Je me rappelle, écoute, c'était tout le temps, tout le temps
sorti, le monde louait ça, c'était l'album à avoir.
On allait louer le CD.
C'est vrai, mon frère,
mon frère à Québec louait des CD.
Ah oui, c'était impressionnant. On s'était abonnés à Columbia. Et ça va encore ôter aujourd'hui, c'est vrai mon frère mon frère à québec loué décédé on s'est abonné à colombia pierre c'est
ça voir quand tu es aujourd'hui c'est ce moment mais sur le truc c'était ma blonde qui l'avait
fait pour moi avait fait à quoi je t'aime en picante fait croire témoin c'est fini il tâche
à le plus bon à savoir mais ça existe encore quand on Je pense pas. Je sais pas. J'imagine que non.
Je sais pas.
J'imagine que non.
Imagine comment tu dois te sentir,
Niachon,
d'encore être obligé d'acheter
une bombe par mois
quand la musique a au grand complet
gratuit silhouette.
Ben, si tu la veux gratuite, oui,
mais normalement, tu devrais la payer.
Non, mais tu sais, même...
Tu sais, mettons...
Moi, je suis abonné
à plein de trucs musicals.
Fait que je paye ma musique, mais
j'ai plus le réflexe d'acheter...
Non. D'acheter un album.
C'est triste, ça. C'est triste
parce que, écoute,
tu vois, dans les
artistes que j'ai, Mike,
il y a qu'un. Il y a qu'un qui a fait
un show, les gars, pis c'est bon, au bout, au bout.
Qu'est-ce que ça, t'y parles d'histoire de show?
Ils font... Le show commence,
ils débouchent une bière, OK?
T'entends le bruit de capsuler
une bière, et c'est bienvenu
dans le Trocamaeux. OK. Et on part
en tournée. Et ils nous racontent
leur vie de tournée. C'est vraiment,
vraiment génial.
T'as Jeff Dubé de Noir Silence,
Stéphane de Yellow Molo qui est là également.
J'ai demandé à Mario Pelchat, j'ai demandé à
France d'Amour. Il y en a un...
France d'Amour va faire un show aussi.
Mario Pelchat,
il a-tu dit oui? Oui, il m'a dit oui. Son show
n'est pas fait encore, mais il m'a dit oui. Puis là, il me dit qu'il n'y a plus le temps,
mais il va le faire, je sais qu'il va le faire. Ça va-tu être lui
puis c'est curé? Ça serait le fun, ça.
Sais-tu quoi?
Comment Mario travaille fort?
Il y a une clientèle
pour Mario Pelchat.
Parce que quand j'ai annoncé que Mario Pelchat
était à être de la programmation,
t'aurais dû voir le nombre de likes qu'il y a.
Il y a une clientèle pour ce monde-là.
En plus, ça, c'est une clientèle.
Moi, je l'avais vu, je m'en rappelle pas avec quel podcast,
mais tu sais, des podcasts, c'est que des jeunes qui écoutent, quasiment vu, je ne me rappelle pas quel podcast, mais tu sais, des podcasts,
c'est que des jeunes qui écoutent, quasiment.
Fait qu'aussitôt que tu as un Mario Pelchat,
le monde vient écouter.
Puis après, ils vont écouter d'autres affaires
puis ils vont faire, « Hey, j'aime bien mieux ça.
Aller sur le web,
choisir le show de radio que je vais écouter. »
Puis après, ça leur fait découvrir
des trucs comme moi,
comme tous les autres podcasts.
Moi, je l'avais vu avec
Josée, comment qu'elle s'appelle?
Asti, je suis mauvais,
je ne me rappelle plus de son nom.
Qu'est-ce qu'elle faisait?
Elle et son chum, la fille qui a fait un...
Josée Boudreau.
Josée Boudreau.
Elle et son chum,
ils ont partagé un podcast ensemble.
C'est vraiment bon,
mais c'est vraiment rouge FM,
rythme FM. C'est très bon, mais c'est vraiment rouge FM, rythme FM.
C'est très Madame
de 45 ans et plus.
Mais moi, j'étais content quand j'ai
vu ça parce que tous les autres podcasts
d'humour avant celui-là,
ça visait juste
des kids de 22-24 ans.
Puis ils en ont en masse.
Oui, il y en a en plus. Mais Louis-Philippe
et José, tu vois, je les ai approchés.
Puis, ça a branlé dans le manche.
C'est pas, c'est pas, c'est pas.
Pour finalement me dire, Martin, on va attendre.
On va partir à quelque chose d'autre.
Puis, c'est correct. C'est bien correct.
Mais il y en a plein qui font ça.
Il y en a plein qui se lancent.
Puis, tu l'as vécu aussi parce que tu en as approché du monde aussi.
Oui, oui.
Moi, au début, avant de partir de mon Patreon,
j'avais eu l'idée,
c'était à peu près comme ton idée,
mais moi, c'était vraiment juste des humoristes.
Puis j'ai approché tout le monde
qui avait un podcast d'humour, puis je leur ai
dit, regarde, ça va être 7 pièces.
Moi, c'était pas par année, moi, c'était
7 pièces par mois. Puis je disais,
on split, on garde
un petit pourcentage pour
l'administration, mais le reste, on split, on garde un petit pourcentage pour l'administration,
mais le reste, on split exactement par le nombre
de views ou downloads.
Fait que si
c'est toi qui as tous les downloads,
c'est toi qui as tout l'argent, on va y aller vraiment
démocratiquement.
Puis tout le monde m'a dit, ah ouais, mais vu que ton
show est populaire, c'est toi qui vas faire tout l'argent.
Mais, puis...
C'est tellement pas ça. Là, j'ai fait, ouais, mais il y a'est toi qui vas faire tout l'argent. C'est tellement pas ça.
Là, j'ai fait, oui, mais il y a plein de monde
qui vont vous découvrir grâce à moi.
Puis après, ça va se réajuster.
Puis ils ont tous dit non. Puis après,
quand j'ai parti mon Patreon,
puis là, mon Patreon a grossi.
Là, il y en a une couple qui m'appelaient,
oui, finalement, ton projet. Mais tu sais, moi,
mon Patreon, il roule.
Je ne repartirais pas une autre affaire risquée
de perdre mon Patreon. Je comprends.
Je comprends très bien. Mais tu vois ça, moi,
ce qu'on a décidé de faire, parce qu'on est
trois gars là-dedans. Il y a
Michel Richard, un gars
de... C'est pas de Madame?
Non, c'est un gars de l'Est ontarien.
Il est super fin, par exemple. Il est vraiment super.
Puis il ressemble pas pantoute. Il y a Patrick Bazinet
puis il y a moi. On a décidé de partir
cette boîte-là ensemble. Michel m'a
appelé quand j'ai lancé le petit message
sur les réseaux sociaux que ça me manquait
la radio. Michel m'a appelé pis il me dit
écoute, moi j'ai une radio web. Adore.
Il se passe rien.
Fuck out sur ma radio. Ça tente-tu de faire de quoi?
Ben j'ai dit écoute, si ça tente, on va faire
un beau tour. Et c'est là que j'ai parti.
Lui, il en revenait pas.
Fait que lui, il avait tout déjà, la technologie en place. Tout était là.
Donc, on a juste
déménagé nos pénates chez moi
où je reste en Outaouais.
Je me suis fait un studio dans le sous-sol, dans l'ancienne
chambre de mon gars, qui reste plus
chez nous. J'ai fait un studio là. J'ai mon
studio de radio. Donc, le matin,
à 5h du matin, je vais descendre tous les
matins dans mon sous-sol. Puis si
mon chien jappe parce que quelqu'un sonne à la porte,
vous allez l'entendre. Si mes chats
s'ostinent puis ça se bat, vous allez les entendre.
Mais c'est de la radio qui va être faite
chez nous, bonne franquette, avec de la
bionne, de la musique, c'est clair.
Est-ce que vous avez une application pour que le monde
dans leur téléphone, pour qu'ils soient
capables d'être écoutés en se rendant à leur job?
On y va uniquement streaming pour partir,
dépendant du nombre d'abonnés qu'on va avoir.
Et si on en a assez, c'est sûr qu'on se prend une application.
De toute façon, comme nous autres, avec le Patreon,
je pense qu'il y a moyen, avec un fil RSS privé,
que le monde va être capable de streamer.
J'ai l'impression.
Je suis sûr que oui.
Mais c'est du podcast, c'est nous.
Donc, ils vont pouvoir les écouter,
les prier enregistrés.
Ça peut se faire.
Ça ne m'inquiète pas.
Ça ne m'inquiète pas du tout.
Mais c'est sûr que si on a assez d'abonnés,
on va se partir en application.
Toi, pourquoi?
Vu que tu avais le choix
de faire cinq shows semaine,
tu avais le choix de faire l'heure que tu voulais,
pourquoi tu as pris la pire heure de la journée?
C'est la plus belle.
Mais pour un poste de radio,
oui, vu que c'est là que tu fais le gros
cash, mais quand t'es payé
le même prix que tu fais ton show l'après-midi
ou 6h du matin...
Je m'attends à bien moins que ça. Je m'attends à rien faire d'argent
là-dedans. Non, mais pourquoi?
Pourquoi, tu sais, tu lèves à 5h?
Ben, je suis de bois 5h pareil.
C'est vrai? Oui, oui. Sur 30 ans, j'ai fait ça pendant
à peu près 20 ans, me lever à cette heure-là.
Je me levais tout le temps à 3h
3h15 du matin
ça a tout le temps été mon beat de vie
je l'ai perdu à un moment donné mais depuis à peu près
7-8 mois
c'est 5h
4h30-5h du matin paf les yeux m'ouvrent
même si je me suis couché à minuit-minuit et demi
c'est
c'est une habitude
c'est juste une question d'habitude
c'est dur parce que mon chumest juste une question d'habitude. C'est dur parce que...
Mon chum Michel qui est ici à côté
pourrait te le dire, la phrase qu'on dit le plus souvent,
puis Mike a été morning man pendant plusieurs années lui aussi,
la phrase qu'on dit le plus, les morning man
au monde, c'est « hostie, je suis fatigué ».
On dit ça
« stead, stead, stead ».
« Hostie, je suis fatigué, tu dors pas ».
Tu sais, du temps que j'étais à Chicoutimi, Mike,
je faisais de la radio le matin,
je me levais à 3h12 le matin,
je finissais de travailler dans un club
à 1h30, j'arrivais chez nous vers
moins quart, moins dix,
je finissais à 1h30, je devais être
2h45, 2h10, j'étais chez nous,
je dormais 20-25 minutes, je me levais,
je sautais dans la douche, puis je partais travailler.
Puis après, tu te couches en revenant de la radio?
Pas en tout, parce que j'avais du remote.
Parce que quand tu es morning man
dans les stations régionales,
si tu veux faire des sous, il faut que tu fasses du remote.
Il faut que tu fasses ce qu'on appelle du reportage.
Donc, tu t'en vas en direct de chez un tel, un tel,
un tel, un tel. Et c'est là que tu gagnes des sous
dans la région. À Montréal,
le salaire est bon, c'est sûr. Mais dans les régions,
c'est dépendant des villes, évidemment.
L'Outaouais, c'est quand même
le quatrième plus gros marché québécois.
C'est une grosse ville.
Numéro un, c'est Montréal,
deux, Québec, trois...
C'est Gatineau-Radiou?
C'est Gatineau, oui.
Pour l'argent, par exemple, j'ai tout le temps l'impression
que les gars de Québec gagnent plus
d'argent que les gars de Montréal
ou les filles de Montréal. J'ai tout le temps
l'impression que Québec, c'était des gros, gros, gros salaires.
À une certaine époque, je vais te dire oui.
Du temps de la jungle
ou du temps du zoo du FM 93,
je vais te dire oui. Pierre, il a été
un bout de temps avec ton frère.
Oui, avec Mario.
Good Morning Québec.
À cette époque-là, tu avais combien?
Moi, j'étais à Good Morning
Québec en 90.
Honnêtement, je me souviens plus
comment je faisais, mais quand j'ai été transféré à Montréal,
un an après,
j'étais dans le zoo à Montréal,
le matin, j'ai pogné
genre 85,
90 000. En 90?
Ouais, c'est en des 15 000
dans ce coin-là.
Moi, sois honnête.
Oui, oui, je suis très honnête.
Attends un peu, la question va être bonne.
Oui, oui, vas-y.
Entre la radio de Montréal et la radio de Québec,
ce que tu avais connu,
rappelle-toi du FM 93 à l'époque de Gilles Parent,
et ce que tu as connu à Montréal.
Sois honnête, là.
Mais de la vieille, vieille époque.
Oui, mais la radio, ce qu'était la a radio on faisait ce qu'on voulait oui mais la halle en ondes la différence oui pouvant à moi je me
rappelle d'avoir québec montréal et c'était hallucinant québec c'était écoute c'est à
qui s'est fermé los angeles oui c'est pierre saucisse rousseau qui était le producteur du show. Que t'as trouvé étrange.
Écoute, c'était
phénoménal.
T'avais un bruiteur pour
l'émission du matin.
C'était... Quand on faisait
un sketch, t'étais dans le jungle,
t'étais dans le bois,
t'entendais les branches craquer.
T'entendais tout. À Montréal,
c'était pas ça. C'était bocché à l'os
toi quand, à ce moment-là, pognais-tu les postes de Québec?
oui, c'est en plein cadre
t'es en plein cadre, t'es entre Montréal et Québec
donc on pognait, moi je me rappelle
au Trois-Lacs, je descendais sur la plage
et j'écoutais le zoo du FM 93
j'étais super, j'écoutais ça
pis je trippais là
tu sais c'est quoi la différence, parce que moi j'ai fait
le zoo ici pendant qu'il y avait
la jungle à Québec, un peu le zoo.
Eux, c'était tout cané à l'avance
avec des effets sonores de fou et de malades
produits comme solides.
Puis nous autres, c'était live.
Mais la différence était forte.
C'était guéling-guéling, bonjour madame
Leighville. C'était le gars console qui avait sa pile
de cassettes de son.
Tu sais, à cette heure-là, du live,
si t'as un ordi...
Mais il n'y en a plus de live à la radio.
Mais oui, il mettait des son-effets live.
C'est fini, ça. Les animateurs enregistrent
maintenant en tour de bras.
Il n'y a plus beaucoup de directs à la radio.
Les gros shows, par exemple, du matin,
ça, c'est toute live.
Puis le reste, c'est genre
quelqu'un en studio qui fait
hey vous écoutez
telle affaire
pendant une tourne
il enregistre
ce qu'il va dire
pis c'est rendu ça
ça doit être tough
la météo
ben moi je suis
de la vieille école
moi je suis de la vieille école
moi de la radio
c'est direct
aujourd'hui
c'est ce qu'ils demandent
pis je suis content
de peut-être là
parce que c'est pas ça
que j'aime
moi c'est mettez-moi sur un fil d'affaires de peut-être là parce que c'est pas ça que j'aime.
Moi, c'est... Mettez-moi sur un fil d'affaires
puis il n'y a pas de corde.
Il n'y a rien qui me tient.
C'est ça qui est le fun.
Tu pars.
Mais aujourd'hui, ce qu'on veut avoir,
c'est...
On essaie d'avoir la perfection.
On essaie.
Ça serait quoi ton conseil, mettons,
à une jeune ou un jeune qui rêve d'être...
Lâche pas tes études.
Mais pour vrai, ça serait...
Non, non, non, mais lâche pas tes études.
Finis ton école.
Finis ton école, puis va te chercher
le plus de bagages possible.
Le plus de bagages possible.
Tu vas en faire de la radio, peut-être,
peut-être, parce que c'est hyper contingenté,
mais tu ne feras pas ça toute ta vie. Puis quand on décide que c'est fini, ce n'est pas toi qui vas décider premièrement, c'est ça contingenté. Mais tu ne feras pas ça toute ta vie.
Puis quand on décide que c'est fini,
ce n'est pas toi qui vas décider premièrement,
c'est ça qui est plate.
Ça peut être ton meilleur chum qui va t'enfarger.
Ça peut être...
Tu ne sais jamais aller à la radio,
pourquoi tu te fais coller sur la porte.
En fait, parce que tu ne sais pas mettre à la porte.
Tu te fais coller sur la porte à la radio.
C'est souvent le vendredi.
Oui.
Moi, écoute,
peux-tu me permettre de raconter ça? Non, j'en referai plus jamais de radio commerciale, ça fait que ce n'est souvent le vendredi. Oui. Moi, écoute, peux-tu me permettre de raconter
ça? Ben non, j'en referai plus jamais de radio commerciale,
fait que c'est pas grave. Il y a
en Outaouais, en 2004,
OK, et dans
le temps, de mémoire, j'ai 43
parts de marché le matin, là. Dans
le temps, là. Et je me rappelle
parce qu'on avait amené le grand rire
de Québec à Gatineau.
Le deuxième, juste pour mettre ça en contexte,
le monde qui écoute, qui ne comprennent pas
les parts de marché,
en deuxième place, ça devait être quelqu'un qui avait
6. Non, non, non, non.
Non, non, non, ça...
Mais 43,
les parts de marché, c'est sur 100.
Oui.
T'avais 43 % du monde qui écoutait.
Mais le gros le gros
qui est dans le coin ici que vous entendez rire peut-être des fois là on
avait claqué nous autres sur le retour mike 50 sa part de marché 55 c'est
phénoménal 55% puis avec 17 compétiteurs ouais ah non non c'était violent c'était
vraiment violent.
C'est une flouque.
On a été chanceux.
On a été vraiment chanceux.
Est-ce que les boss avaient eu des cahiers dans le temps?
On ne l'a jamais su. S'ils en ont eu, tant mieux.
Mais c'était phénoménal.
Il y avait une drive
à la radio que tu ne verras
plus jamais.
Il parle avec Richard Turcotte,
José Godet et Mario Tessier.
La drive qu'ils ont eu une certaine
époque à la radio, on verra
jamais ça. Jamais, jamais,
jamais, jamais. C'était phénoménal.
Mais tout ça pour te dire que
je veux revenir sur ce que je te parlais.
Moi, en 2004, quand on a décidé de me mettre dehors,
j'étais en vacances.
La directrice générale à l'époque m'appelle
pour me coller un rendez-vous, un meeting
au Hilton du Lac-Limé,
en haut du casino,
la suite, là. Fait que je me dirige
là, je sais pas en tout ce qu'on me veut,
j'allume pas, moi, je pense pas
à ça, pas en tout, j'étais en vacances.
J'arrive à l'étage, et là, on est obligé
de me débarrer à la porte, me débarrer l'ascenseur
pour que je puisse monter au loft en haut
j'arrive là, il y a quelqu'un des ressources humaines
qui est là, ma directrice générale
et là on m'annonce que c'est fini
bang!
c'est fini
j'étais au gars des ressources humaines, je lui dis écoute ça fait
6 mois, 7 mois, 8 mois
qu'on vous dit qu'il y a une petite lumière rouge qui devrait allumer
parce que ça va pas bien dans la boîte
parce qu'on chicane, parce que ça va pas bien avec les patrons, on nous laisse plus libre de faire ce qu'on vous dit qu'il y a une petite lumière rouge qui devrait allumer parce que ça va pas bien dans la boîte, parce qu'on chicane,
parce que ça va pas bien avec les patrons,
on nous laisse plus libre de faire ce qu'on veut.
Non, c'est fini. Et cette journée-là,
on a engagé un gardien de sécurité
à la station.
J'ai jamais revu mes effets personnels.
Jamais, jamais, jamais.
J'avais un tiroir, j'avais un bureau à moi,
j'avais des bébelles à moi. J'ai jamais retouché à ça.
Ils ont tu mis dans une boîte, les ont-tu mis dans une boîte?
Jamais! Jamais, jamais, jamais.
J'ai créé ça dedans.
Moi, j'ai appelé, il y a un de mes chums qui m'a appelé
cette journée-là pour me dire,
« Big, c'est-tu vrai? Tu viens de t'affaire mettre dehors? » Je dis, « Oui, c'est vrai. »
Il dit, « Il y a un gardien de sécurité qui est ici. »
Je dis, « Passe-moi-le. » Il a donné le cellulaire,
puis à l'époque, ça devait être des cellulaires de près de 3 livres.
Il a donné le cellulaire, puis j'ai dit au gars,
« Salut, ça a l'air que t' as une photo de moi dans tes poches. »
Il dit, « Oui. » Je dis, « Écoute, ramasse ton choc,
mon gars, va-t'en parce que je ne remettrai plus jamais
pieds-là de ma vie. » C'est clair.
Ils n'ont pas besoin de faire ça.
C'était ridicule.
C'était n'importe quoi.
C'est de même.
Mais c'est de louer une suite pour te flasher.
Oui, oui.
Oui.
Tu aurais pu juste faire ça au téléphone.
Même pas en faire une bouteille d'eau à rien.
Il y a quelqu'un que je connais très bien
qui s'est fait flocher par téléphone.
Mais tu sais, par téléphone, c'est mieux.
C'est horrible, mais c'est mieux que
te déplacer pendant
des vacances. Surtout monter
dans une suite parce que tu as l'impression
de « OK, ça roule, en estime mes affaires.
Je m'en vais à la suite. » Ah, mais ça all l'air ben moi dans ma taille ça l'abîme
et ça l'est ben pour vrai aussi ben je pense que oui écoute on a mené le grand
rire pour la première fois je me rappelle quand je suis sorti de là
écoute je mange une plaque sur la gueule c'est clair je viens de perdre ma job
c'est pas évident j'ai deux jeunes enfants je trouvais ça rough au bout et je rencontre
c'est normand bradway et mon frère qui était loupé mario d'honneur mais tu comprends ça il ya 43
parts de marché puis vient de le criser d'or mais je t'attends de cochon je suis encore une tête de
cochon ça je le sais mais là le le petit désolé je m'en rappelle jamais du nom, l'équivalent du 98.5,
c'est là qu'ils t'ont ramassé.
Ou as-tu eu une période sans radio?
Oui, bien oui.
J'en ai eu longtemps, ça.
Sur 30 ans, j'en ai eu longtemps.
Non, mais entre Énergie puis ce poste-là.
Peut-être...
Un six mois.
Non, moins que ça.
Moins que ça.
C'est Sylvie Charette qui est venue me chercher.
Peut-être un trois, quatre mois après. OK. Ça n'a pas été trop long. Ça, ça n'a pas été trop long. Ça, avec, ça a C'est Sylvie Charette qui était venue me chercher, peut-être un 3-4 mois après.
Ça n'a pas été trop long.
Ça, ça a été pas pire.
Ça avait que ça se carré au bout.
Ça a bien été.
Écoute, moi, je retombais sur la radio AM,
la radio AM qui était moribonde au Québec.
Puis ça, encore, tu vois...
Ah, c'était AM, c'était pas ça?
Dans ce temps-là, oui, oui.
Avant qu'ils décident de retomber sur la bande FM.
Mais les radios AM, du côté du Canada anglais
et du côté des États-Unis, ça marche
encore à toi. À Montréal,
les CJD
scorent
plus que chants. Puis je le crois.
Parce que la radio AM,
ça diffuse. Écoute,
tu t'en vas sur... Moi, je me rappelle, j'étais au
quai de Rimouski quand je demeurais là.
J'allais au quai de Rimouski le soir, fumer une cigarette
de reggae. J'allais là-bas,
je m'assoyais sur le bout du quai, puis j'écoutais
la radio de Boston. C'est vrai!
C'est très vrai! Je trippais.
Tu faisais juste appeler ta radio un peu,
puis ça rentrait une tonne de break.
Les ondes en M, voyage
à tour de bras, tandis que les FM,
tu rentres dans le tunnel
Ville-Marie, ici, là. Fini.
T'entends plus rien,
mais l'AM va se promener.
Écoute,
ça diffuse n'importe où.
Mais on cherche une qualité sonore.
Moi, je me rappelle
quand jeune,
c'était CKTS
du côté de Sherbrooke.
C'était une radio anglophone.
On écoutait nos tunes
là-dessus
et on trippait.
Puis là,
tu étais Play Records
sur ton enregistreuse
pour pogner ta tune.
Ta tune.
Puis quand l'animateur parle,
on l'aïsse en con.
C'est plus de même aujourd'hui.
Évidemment, tu vas sur Spotify ou iTunes pour avoir ça.
Ça, dans le temps, est-ce que vous vous pratiquiez pour...
J'ai trouvé bon les animateurs qu'ils étaient capables de parler jusqu'aux paroles.
Le meilleur au monde que j'ai connu là-dedans, sérieusement,
c'est un gars qui s'appelle Sylvain Simard.
C'est un boss de radio, Sylvain, puis tu le connais.
Oui, Sylvain, qui est rendu
agent de monde
de radio et d'influenceurs. Exact.
Sylvain était
à la radio à Rimousquet avec moi dans ce temps-là.
C'est un DJ
exceptionnel. Il est bon au bout,
au bout, au bout, et lui,
à l'oreille il était capable
de savoir quand les gouttes a pour commencer à chanter moi ça je ne
comprenais pas ça mais ce qu'on ce que ce que tu parles c'est on appelle ça
s'est tapé un poteau ok quand tu te fermes la boîte puis la
tourne parle tu viens de frapper ton poteau il ya comment que s'appelle
broadway broadway bill billy billy c'est ça c'est ça? Oui, oui. C'est ça? Broadway Bill.
À New York?
Exact.
Oui, oui, oui.
C'est Broadway Bill.
Broadway Bill, c'est ça.
Oui, merci.
Il fait encore ça.
Il a 60 ans, le bonhomme.
Et il se tape des poteaux.
Puis il s'enregistre sur Facebook encore.
Puis il est présent, puis il est fier.
Il se tape des poteaux.
Ça sonne comme ses fours des Meg.
Il se tape des potos.
C'est pas moi qui l'a dit. Non, mais c'est ça.
C'est la beauté de la radio.
C'est de la radio musicale.
Donc, tu veux aller chercher
à la dernière seconde.
C'est ce que ça prend.
Le feeling. C'est ça de la radio.
C'est de l'émotion. C'est du feeling.
Puis toi, dans un monde idéal,
ton poste, c'est où que ça...
Jusqu'à où que tu veux que ça grossisse
ou que ça aille?
C'est ce que je fais?
Oui, c'est-tu...
Ton rêve, c'est de compétitionner
avec les radios ou de...
Non.
De pouvoir vivre de ça.
T'es-tu le genre...
Là, je te pose 22 questions en même temps.
Mais, oui, on va aller avec ça, puis après, je vais te demander
si t'es le genre de gars qui met de l'argent de côté.
Hé!
Je vais te répondre suite à celle-là, non.
Fait que l'autre, il faut que ça marche.
Non, non, non, non, non, non.
Je rêve pas en couleur, Mike. Je rêve pas en couleur
parce que... T'es trop vieux pour être un gigolo.
Hé!
Il y en a trop.
Un, au départ, écoute,
Radio Web, t'ouvres ça demain matin,
t'es pas tout seul, là.
Il y en a, il en pleut, là.
Mais en même temps, toi, t'as...
Pis je pense que tu le réalises pas à quel point
t'as marqué du monde qui t'ont entendu.
Fait que le monde
qui t'écoutait, qui t'aimait,
vont être contents de te retrouver.
Ben, j'espère.
J'espère que oui.
C'est clair que
tu sais, je sais pas,
tu prends un vieil humoriste
qui a fait
ce qu'il a scoré au Québec à tour de bras
pis qui en fait plus,
pas par scandale, mais qui en fait plus par décision
pis du jour au lendemain il décède que
m'en repartir la machine, m'en essayer de voir
pis son public revient, bon c'est rendu des têtes blanches
mais son public revient
c'est trippant, c'est le fun
c'est amusant ça
de penser ça, mais ça va-tu arriver, je sais pas
qu'est-ce qui va arriver dans le pire des mondes
vu que toi, il y a pas moyen de s'abonner
pour juste un mois, c'est l'année
fait que si mettons t'as a pas moyen de s'abonner pour juste un mois. C'est l'année. Fait que si, mettons,
t'as juste trois personnes
qui s'abonnent, toi, tu vas être
obligé de faire de la radio pendant un
an, cinq jours semaine
pour trois personnes. Sais-tu quoi, Mike?
Quand j'ai lancé ce projet-là, puis je l'ai même dit,
si vous êtes deux, si vous êtes quatre,
si vous êtes cinq, je vais le faire pareil parce que j'aime
ça. C'est mon métier.
C'est mon métier. Mais si t'en as juste deux, c'est pas un métier.
Ah, je m'en sacre. Honnêtement, je m'en sacre.
Sérieusement, là.
Puis je peux te dire aujourd'hui que j'en ai pas deux.
Ça, je le sais.
Là, t'en as déjà. Ça fait une couple de...
Ça fait trois mois.
Ça fait trois mois qu'on a lancé le projet.
Puis ça décolle où ça a décollé le 2 septembre.
OK.
Puis on va
on va offrir
de mon côté à moi pour le show du matin
parce que écoute
j'ai travaillé à Chicoutimi
bon je vais refaire un recap vite fait
86-87
j'étais à Val d'Or en Abitibi
après ça j'ai fait
Rimouski jusqu'en 93
93 à 98 j'ai fait Rimouski jusqu'en 93 93 à 98
j'étais à Chicoutimi
après ça 98 à 2004 j'étais en Outaouais
puis je disais en 2004 ça a été plus long que ça en Outaouais
mais je te parle du temps que j'étais avec Énergie
j'ai été dans ces stations-là, j'ai resté un peu plus longtemps
du côté de l'Outaouais
il y a du monde de Montréal, j'ai été là 6 suis venu à Montréal, il y a du monde de Montréal,
j'ai été là six mois sur le show du matin
puis il y a du monde de Montréal qui m'écrivent encore
des auditeurs de la région
de Montréal. Je trouve ça trippant au bout.
Des gens qui disent qu'ils ont hâte de me réentendre.
S'ils le font, tant mieux.
S'ils font ça pour me faire plaisir, ça marche,
ça me fait plaisir, c'est sûr. Mais je l'essaye.
Mais je ne le fais pas pour gagner
ma vie, j'ai un autre job dans la vie.
Moi, il y a une affaire que j'ai vue qu'il y a bien des
Américains qui font, puis que j'avais commencé
à faire pour mon podcast en anglais,
puis je te le suggère, c'est si tu fais
cinq shows par semaine, tu devrais en mettre
un qui est tout le temps gratuit pour tout le monde.
On le fait, ça. Mais pas juste
sur Patreon gratuit, mais
vraiment partout, partout.
Tu le mets Facebook, YouTube, même si c'est juste audio. L'idée, partout. Tu le mets Facebook, YouTube,
même si c'est juste audio.
Tu le mets partout.
Partout, partout, parce que tu vas voir,
il va y avoir du monde.
Mettons quelqu'un qui ne te connaît pas,
quelqu'un qui te découvre en ce moment,
qui fait « Ah, je le trouve drôle, je le trouve sympathique,
je vais l'écouter. »
Mais ils ne sont pas
« willing » de payer 25$
de suite, à moins d'avoir un attachement.
Mais en faisant ça...
Mais sais-tu quoi, Mike, le 25$
là, en fait, c'est parce que
c'est sûr qu'on a des frais. Pour ouvrir
une boîte de même, on a des frais. Un, il a fallu s'ouvrir
une compagnie. On est trois gars, il a fallu
s'ouvrir une compagnie, il y a des frais pour ça.
Internet, il y a des frais pour ça. Les serveurs,
il y a des frais pour ça. On était sur un multiserver au départ et la compagnie, il y a des frais pour ça. Internet, il y a des frais pour ça. Les serveurs, il y a des frais pour ça.
On était sur un multiserveur au départ et la compagnie qui s'occupe de notre multiserveur nous a écrit en nous disant,
écoute, il y a deux mois et demi, trois mois, deux mois et demi de ça, il y a 314 000 visites uniques sur votre site.
On ne sera pas capable de vous servir sur un serveur multi. Ça vous prend votre serveur unique.
On va se calmer, on n'est même pas ouvert encore.
Il y a deux semaines et demie de ça,
on a reçu l'ultimatum en nous disant « Regarde, on est rendu à 484 000 personnes
uniques de visite.
Vous mangez toute la serveur. »
Vous avez eu plus que 400 000 visites
avec un projet
qui n'existe même pas encore.
Qui n'est même pas parti encore.
Normand Damour,
le comédien, qui est là-dessus.
Marcel Leboeuf.
Allez voir le www.cjpf.ca
Allez voir, vous allez voir le nombre.
Sonia Benesra, quand j'ai parlé avec,
j'ai commencé à parler avec son gérant.
Elle va-tu être dessus?
Oui.
Elle hurle.
C'est le fun que làonde sonia pieds celles fun que l'on passe un peu à maire fait qu'à va être plus le fond d'antan
j'ai déjà j'ai déjà écouté son show parce que me l'envoyer ok puis moi j'ai été sur le cul raide
je savais pour achat cette femme l'eau savait-tu ça ben oui elle avait sorti un album dans le temps
écoute j'étais non non, mais c'est...
Wow! J'ai fait ben voyons.
Puis à part à rire après, tu dis non, non, c'est elle qui chante, ça se peut pas.
C'est phénoménal.
Courtemanche, Michel Courtemanche est là-dessus.
Michel, la façon... Juste vous donner une idée de la façon dont ça commence.
Salut tout le monde, ici Michel Courtemanche.
Ah non, c'est salut tout le monde.
Ah, j'ai oublié de me présenter.
Je m'appelle Michel Courtemanche, je non, c'est salut tout le monde. Ah, j'ai oublié de me présenter. Je m'appelle Michel Courtemanche.
Je suis un ancien humoriste.
C'est sûr que vous vous attendez à rire.
Puis là, je me suis posé la question,
pourquoi je serais obligé de vous faire rire?
Bien, pendant la prochaine heure,
ce n'est pas ça qui va arriver.
Je vais vous parler de moi.
Puis là, ça part.
Ah, c'est le fun.
Cool.
Mais écoute, moi et ma blonde,
on écoutait ça, là.
J'étais sur mon cellulaire dehors.
Il faisait faire à peu près 32 dehors, parce qu'en Outaouais,
il fait plus chaud que partout au Québec, venez vous en rester là,
c'est la Floride du Québec, l'Outaouais,
pis il y a des belles plages,
il y a du beau monde, les femmes sont belles,
le monde est fin, il y a un casino,
il y a tout pour être heureux. Bref, on est là,
on est assis dehors sur ma pelouse qu'il faut que je tombe,
parce qu'elle est longue,
on est assis dehors, on écoute,
on a une oreille chaque,
et ma blonde vient les yeux pleins d'eau Moi, j'ai les yeux plein d'eau
et on écoute le show de Courtemange.
Tu pognes quelque chose en bâtisse.
Sérieux, là, tu fais « wow ».
Ève Salveille, je ne sais pas. Tu connais-tu Ève?
Oui, c'est la mannequin. T'as-tu déjà rencontré?
Non. Mike, il faut que tu invites ça
dans ton show. Elle est complètement
pétée. Oui, pétée, elle.
Elle est drôle.
Elle, sa vie,
c'est la muse de Jean-Paul Gaultier.
Jean-Paul Gaultier, depuis 1991,
quand il dessine une robe,
il le dessine sur le corps de Ève Salvaire
qui est une petite fille de Matane.
Celle qui a le tatou du dragon sur la tête.
Elle qui a joué dans mon film favori de tous les temps,
Le cinquième élément.
Là, tu as le droit de rire parce qu'il y en a plusieurs qui ont trouvé ça mauvais, ce film-là. Moi, j'ai adoré ça. C'était super bon, Le cinquième élément. Là, tu as le droit de rire parce qu'il y en a plusieurs
qui ont trouvé ça mauvais, ce film-là. Moi, j'ai adoré ça.
C'était super bon, Le cinquième élément.
Moi, j'ai adoré ça. Parce qu'il y a de la radio là-dedans
avec Chris Tucker, je le trouve bon au bout.
En tout cas, bref. Moi, Ève Salvaille
m'a fait triper dans ce film-là.
Elle est dans mes amis Facebook, mais je ne la connais pas.
J'ai une de mes chums de filles qui travaille
pour les Caisses Desjardins, ici, à Montréal.
Elle s'appelle Sonia Simard. C'est une de ses grandes, grandes, grandes, grandes chums.
Sonia me dit, «Martin,
si t'es chum avec Ève Salvaire, pourquoi tu lui demandes pas?
Je la connais pas.
Moi, je fais juste triper sur elle parce qu'elle joue dans le cinquième élément.
Ben, t'aimerais-tu ça?
J'ai dit, «J'aimerais-tu ça? Mais c'est vrai que j'aimerais ça.
Ça a pris dix minutes. Je reçois un courriel.
C'est elle qui m'écrit.
Puis elle me dit, «Martin, elle sent l'air que tu veux me parler.
Ah ben, elle est chaude partout. dis ben écoute j'ouvre une radio de radio web en septembre prochain
puis sa tante albert ou jean bac ça va être le fun ça va être drôle à tracons des affaires
elle a vie pour disney elle sa vie l'a canté pas dans un pan avion à New York, à Paris, à Tokyo. Non, elle est chez elle, dans son
salon, puis elle écoute des films de Disney
à jour et à l'ombre. Les nouvelles,
les vedettes, les silices, elle connaît
personne. Je crie ce que c'est drôle.
Elle connaît personne. En plus, t'imagines
le monde, mettons,
mannequin qui est sans poudre.
Attends, non, non, non. Je vais te raconter
deux anecdotes de
Eve Salvaille, puis tu vas voir le type de personne que c'est.
Un de ses premiers shows de mode en 91,
elle se présente, je vais dire Los Angeles ou New York,
dans une grosse ville, OK?
Elle est là-bas et là, elle attend pour monter sur le catwalk.
En avant d'elle, il y a une madame.
Elle n'a aucune idée de c'est qui.
Elle ne connaît pas aucune vedette.
Elle écoute du film de Disney. Donc les Pinocchios, les petites sirènes, les Rois Lyons, elle y a une madame. Elle n'a aucune idée c'est qui. Elle ne connaît pas aucune vedette. Elle écoute du film de Disney.
Donc, les Pinocchios, les petites sirènes,
les rois lions, elle connaît tout par cœur.
Par cœur, par cœur. Elle est en
attente. La femme en avant d'elle se
tourne et en anglais, elle lui demande
son nom. Elle dit, t'es qui? Tu viens d'où?
Fait qu'elle dit, bonjour, je m'appelle Elve
Salvaille, fille du Québec.
Elle dit, toi, t'es qui?
La fille se lève les yeux dans les airs
en me disant, elle se retourne de bord.
Ève, elle dit,
dans sa tête, ça marche pas.
J'ai pris le temps d'y répondre.
J'ai été polie.
Elle lui retape sur l'épaule.
La fille se retourne. Elle dit, écoute,
moi, je me suis présenté. Je m'appelle Ève Salvaille.
Toi, t'es qui?
Elle se lève encore les yeux,
elle se retourne d'abord.
Elle dit qu'elle mange la marde.
Elle fait le catwalk, elle fait son défilé,
elle revient. Elle dit à son
habilleuse, c'est qui cette maudite fraîchie-là?
Elle me demande mon nom, je lui donne.
Elle dit, t'es impolie, bien raide.
Elle dit, c'est Claudia Schaeffer,
tu n'as pas demandé son nom.
En plus, c'est quelqu'un de la mode.
C'est l'artiste, à l'époque,
la plus connue sur la planète.
Mais c'est comme ça
tout le temps de sa vie.
Elle va faire un shooting photo à Toronto
pour Bryan Adams.
Elle arrive là-bas.
Elle dit, je m'entends bien avec.
Il est super fin.
On prend des photos. On a du fun.
On échange nos numéros de téléphone.
Elle dit, on s'appelle, on devient des amis.
Puis elle dit, à un moment donné,
il m'appelle puis le gars me dit,
je m'en vais faire un show à New York,
ça te tente-tu?
Ben, elle dit, moi, comme une bonne amie,
elle dit, OK, moi, y aller.
Fait que j'arrive au Madison Square Garden.
Elle, elle pensait que ça allait être dans un petit bar.
Non, elle est sûre que c'est un photographe
qui s'en va voir.
Elle connaît les tunes,
mais c'est pas
c'est qui Brian Adams.
Elle connaît les tunes.
Les tunes, elle les chante,
elle peut les nommer
une après l'autre,
mais elle a aucune idée
de la vedette qui les chante.
Elle connaît pas les vedettes.
Elle dit,
j'arrive là-bas
puis je vois ses photos,
ses murs puis tout.
Elle dit, voyons,
qu'est-ce que c'est ça?
Je m'en vais backstage
puis je le vois sur le stage.
Est-ce que c'est qu'il fait lourd, lui? Elle dit, quand il sort de scène, voyons, qu'est-ce que c'est ça? Je m'en vais backstage, pis je le vois sur le stage. Elle dit, qu'est-ce qu'il fait là, lui?
Elle dit, quand il sort de scène,
elle dit, hey, you're famous!
Il dit, qu'est-ce que tu pensais que j'étais?
Ben, elle dit, moi, je pensais que je m'en vais faire du l'éclairage pour toi,
comme photographe, pis ça. Il rit encore de ça aujourd'hui. C'est ça, sa vie.
C'est très drôle. Et c'est ça qu'elle nous raconte
pendant une heure de temps.
C'est des moments exceptionnels de toutes
ces personnalités-là. Normand D'Amour,
le comédien, qui joue les chiens
sales dans à peu près toutes les séries qu'on a au Québec,
il est aux Îles-de-Madeleine
avec trois de ses chums, un petit peu feeling,
puis il parle de n'importe quoi.
Jeff Boudreau,
moi, je l'aime, ce gars-là. Il est dans
Bière, il est dans
les émissions pour enfants,
il joue dans District 31, c'est un super
bon comédien. Qu'est-ce que tu veux dire, il est dans bière, il a une compagnie
de bière? Oui, il a une compagnie de bière, c'est un brasseur.
Il nous parle
de ça, il nous parle, puis moi
quand j'ai fini d'écouter son show,
je l'ai appelé, Jeff a dit, tu m'appelleras
pour me donner un in, savoir si t'aimais ça,
puis la réponse que j'ai donnée à Jeff Boudreau,
puis je te jure, mot pour mot,
je m'excuse, je vais choquer des gens
mais j'ai dit mon colis, si jamais tu ramasses
un contrat radio, je prends 2% de ton contrat
c'est vraiment bon ce que t'as fait
c'est trippant
d'entendre ce monde-là se raconter
puis c'est pas
prétentieux, c'est pas...
c'est rare que ce monde-là s'ouvre
puis ils le font, ils le font pendant une heure
pour moi, d'abord, parce qu'ils ont
accepté de le faire, mais c'est surtout
pour le public. Puis eux autres,
ils vont-tu
juste donner un épisode ou
ils donnent ce qu'ils veulent?
Tu sais-tu ce que Steve Veilleux de
Cahiers me dit? Il m'a rappelé
après avoir fini, il dit « Big, on a tellement
trippé, là. On va en faire pour notre
site Internet. Comment qu'on fait? » Bien, je dis « Tu penses-tu sincèrement que moi, t'as le dire? » Là, il est parti à, on a tellement trippé, là, on va en faire pour notre site Internet, comment qu'on fait?
Ben, j'ai dit, tu penses-tu sincèrement que moi, t'as le dire?
Là, il est parti à la rire. J'ai dit, Steve,
écoute, laisse-moi l'exclusivité de celle-là,
là, pendant une couple de mois,
pis après ça, tu le mettras sur ta page
si tu veux, mais fais-moi en d'autres.
Il dit, c'est clair qu'on va t'en faire d'autres.
Ça, c'est une bonne affaire aussi à faire,
si, mettons, comme moi, avec
les shows sur Patreon,
tu sais, si le monde,
tu le mets
sur ta page, puis après, un mois après,
sur ton site, un mois après,
eux autres, ils font ce qu'ils veulent avec.
Comme ça, toi,
tes membres
ont une exclusivité,
mais aussi, ça donne
le goût aux autres
d'embarquer, vu que
c'est pas juste pour ton public.
Oui. J'ai hâte de voir ce que ça va donner.
Écoute, on met pas
nos chemises là-dedans. Il y a pas personne
qui va perdre de sous. C'est ça une expression, ça?
On met pas nos chemises là-dedans? Oui, parce que
quand tu perds ta chemise,
il y a pas personne qui va perdre sa chemise là-dedans.
Donc, parce qu'on a pas
mis beaucoup de sous là-dedans.
À l'heure actuelle...
Mais c'est un projet qui te tenait à cœur, puis je suis content,
puis je te souhaite vraiment
bonne chance. Si tu veux donner
l'adresse, Pien et Oui Pierre
vont l'avoir écrit pour quand ça sera pas
live, mais c'est quoi l'adresse?
www.cjpf.ca
Allez, je te donne un oeil là-dessus.
Je pense que vous allez avoir un gros, gros plaisir à découvrir ça. Enfin, je le souhaite.
Puis on va essayer de...
Moi, dans le fond, Mike, je me suis
redonné un micro en faisant ça.
Parce que les gens ne viendront pas pour m'écouter. Moi, je suis un ticu.
Mais d'écouter les personnalités
qu'on a, moi, c'était le but. C'était de me
redonner un micro pour moi parce que ça me manque.
Moi, j'ai appris il n'y a pas tellement longtemps que je suis maintenant un diabétique avec le cholestérol dans le tapis.
Puis je dis pour ça, il faut faire pitié parce que je le sais avec les années d'abus, parce qu'un morning man, ça mange mal.
J'ai mangé mal pendant 20 ans de ma vie, en fait pendant 30 ans de ma vie.
J'ai mangé des cheeseburgers à 7 heures le matin.
Fait que c'était sûr et certain qu'il était pour moi.
Donc, je fais du diabète, j'ai perdu 40 livres.
J'ai le goût de me donner un trip, puis mon trip à moi,
ça a toujours été, et ce sera toujours
la radio, donc je me redonne un job.
C'est très cool. Très cool.
Merci beaucoup. Merci à toi, t'es vraiment
fin. Merci. Puis allez le supporter,
c'est un Chris de bon gars, Chris de bon gars
de radio, en plus. Mais qui a des lapins.
Non, je n'ai plus! Qui a sa maison
sans la marde.
Quand tu vas écouter son show
le matin, dis-toi
qu'il parle de même.
Bon matin tout le monde.
J'ai vécu ce que tu as vécu chez nous parce que j'avais loué
ma maison, puis les locataires que j'ai eus
ont scrappé ma maison pour 80 000$
de dommages. Quand je suis arrivé, il y avait
dessus de la marde, il n'y en avait pas à peu près.
Tu l'avais loué Airbnb?
Non, je l'ai loué deux ans à ma maison
à des locataires.
Ils ont scrappé ma maison solide pendant deux ans.
Tabarnak! 80 000!
Pas un mur qui n'avait pas de trous.
Il y avait des couches pleines partout de bébés.
Des verres blancs.
Il y avait-tu un bébé au moins?
Il y en avait.
Il y avait une collection.
Ils ont tout détruit à la maison. Je suis en train de la rele collection. Il y en avait une collection. Non, c'était terrible.
Ils ont tout détruit la maison.
Tabarou. Je suis en train de la relever.
Donc, si vous vous abonnez pas,
ma maison va tomber en ruine.
Abonnez-vous.
Yes.
Eh bien, merci.
C'est fait, mon gros.
Merci beaucoup.
Yes.
T'as aimé ce show
pis tu trouves qu'il y a pas assez de podcasts
avec Mike Ward sur Internet en ce moment.
C'est pour ça que je vais vous parler de vous.
Écoute, Si tu veux avoir...
Je chie du contenu
de ce temps-ci. J'ai une
diarrhée informatique.
J'ai Vous Écoute
avec Jean-Thomas.
C'est Jean-Thomas et Mike Vous Écoute.
J'ai En Route vers Two Survivors,
un podcast bilingue avec Jean-Thomas
Jobin pour le pratiquer, pour le préparer
pour si jamais il réussit à faire Survivor. J'ai Two Drink Minimum, mon podcast enilingue avec Jean-Thomas Jobin pour le pratiquer, pour le préparer pour si jamais il réussit à faire Survivor
j'ai Two Drink Minimum, mon podcast
en anglais avec Pantelis
puis Poseidon, j'ai les sous-écoutes
ici en studio, j'ai les sous-écoutes
devant
public, il y en a en estime
mettons là que tu ne m'aimes pas
ça doit être plate pour toi aller sur
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