Mike Ward Sous Écoute - #07 Studio - Marie-Mai
Episode Date: November 13, 2019Dans cet épisode, Mike est en studio avec l'auteure-compositrice-interprète Marie-Mai.Pour acheter des billets du nouveau spectacle NOIR:https://mikeward.ca/--------Boutique en ligne - http...://sorsavec.comPatreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Je suis présentement en tournée avec mon One Man Show noir.
Au mois de novembre, le 20, je suis à Brossard.
21, Terrebonne. 22, Victo. 29, 30, Chicoutimi.
Après, au mois de décembre, le 1er à Dolbeau.
Le 7 à Saint-Jean.
Ma gogue, je suis là le 13-14 décembre.
Puis après ça, je prends des vacances.
Puis j'ai plein d'autres dates après le temps des fêtes.
Si tu veux acheter des billets, ça fait un bon cadeau de Noël.
Va sur MikeWard.ca pour des billets.
Marie-Mé, merci beaucoup d'être là.
Ça fait plaisir.
Première question, pourquoi t'as dit oui?
Parce que je t'aime.
Puis j'aime ce que tu fais, puis je te suis
depuis que tu fais tes podcasts,
puis ce que tu fais devant le public aussi,
puis je trouve ça rafraîchissant,
puis je trouve que c'est toujours intéressant.
Ça, c'est le même.
Quand je suis sur un plateau, on perd le contrôle.
Mais bref, c'est ça, parce que j'aime ça,
puis en même temps, ça me sort de
ma zone de confort habituelle,
des mêmes entrevues avec
des sujets qui reviennent. – C'est tout le temps les mêmes
questions, quand tu vas en entrevue.
– Je dirais moins depuis
que j'ai quitté
l'Empire.
– Ok.
Tu fais-tu encore des entrevues à TVA
ou...
Là, TVA fait semblant que la madame
qui remplit le Centre Bell trois soirs n'existe pas.
C'est un petit peu ça.
Mais en même temps, c'est correct.
Pendant des années, ce que j'entendais le plus souvent,
c'est que j'étais trop partout.
Je faisais tout.
J'étais sur tous les plateaux.
Je faisais toutes les entrevues, tous les covers de magazines.
Là, c'est un peu le contraire.
Ça crée une certaine rareté, puis
je dirais que les entrevues que ça m'a permis
de faire pour la suite,
c'est vraiment le fun. Je parle de ma
musique pour la première fois. Je parle pas
juste de ce que je mets dans les céréales de ma fille.
Puis ça fait du bien aussi, tu sais.
Donc, c'est ça.
C'est juste, c'est la réalité d'aujourd'hui, puis en même
temps, tu sais, avec les choses,
comment je les fais, puis la suite, puis mon album,
je me trouve à la bonne place au bon moment.
Puis je ne changerais pas de place pour personne.
Et aucune équipe non plus.
Puis là, toi, c'est ça, ça fait...
C'est en Académie, il y a 17 ans?
On va faire la...
Oui, c'est 2003, ça fait que ça va faire 17 ans.
Christy, puis c'est fort parrain
que t'as fini troisième.
Oui, j'espère.
C'est quand même, tu sais.
Ah oui, je sais.
Si c'était aux Olympiques,
on t'aurait oublié une minute après la cérémonie.
C'est vrai, c'est vrai.
Il n'y a rien de pire que de finir troisième en plus.
Non, mais puis, oui, ça me rend vraiment fière
parce que dès le départ,
j'ai fait face à quand même l'adversité,
tu sais, pas gagner. Tu sais, là, oh my God,
j'avais 18 ans, j'étais super jeune, c'était comme
pas mal mon premier,
ma première perte, la première fois où j'étais
confrontée à ne pas gagner, puis
moi, ça m'a donné envie de
retrousser mes manches, puis de faire comme, OK, moi, je fonce,
puis moi, je vais, puis je vais aller chercher les gens les uns
après les autres, puis en même temps, ça m'a permis de me créer une gang solide autour de moi.
Je pense que si j'avais gagné ce concours-là,
j'aurais eu un parcours totalement différent.
Après ça, c'est difficile.
Comment tu fais quand tu pars là, de maintenir ça?
Donc moi, j'ai fait, en fait, l'effet contraire.
J'ai commencé avec un album qui était déjà là,
très différent de l'image que j'avais à Star Academy
puis en même temps, c'est ça.
C'est aller chercher les bonnes personnes
puis ça crée quelque chose de solide, je pense, pour du long terme.
Ton premier, il a vendu combien?
Je pense que c'était 120 000.
120 000. Oui, 120 000, mais je me rappelle
qu'au départ,
après la première année,
ou le premier six mois, en fait, je dirais,
j'en avais vendu 15 000.
Puis là, la compagnie de disques disait
OK, là, je pense qu'on a vendu
les albums qu'on avait à vendre pour celui-là.
Faudrait qu'on pense déjà à faire un deuxième album
parce qu'on a comme pas mal plafonné.
Puis j'avais pas encore fait de tournée.
J'étais chez nous, puis j'attendais,
puis j'espérais que ça marche.
Puis j'étais chez Production J dans ce temps-là.
Puis Production J a fait comme,
« Man, il faut que tu prennes la route,
il faut que tu ailles voir tes fans,
il faut que tu fasses des shows. »
Puis en bout de ligne, c'est à travers la tournée
puis un spectacle à la fois que j'ai senti
qu'il y avait des gens, puis un petit peu plus,
puis un petit peu plus, puis à chaque fois
que je faisais un spectacle, je vendais des albums,
puis en bout de ligne, j'en ai vendu.
T'as-tu tout le temps été forte de même sur une scène?
Tu sais, par chaque fois que j'entends parler de toi,
c'est que live, tu torches plus que n'importe qui, tu sais.
Ah, c'est fin.
En fait, tu sais, quand je regarde des vidéos,
c'est sûr que j'avais beaucoup de choses à apprendre,
mais je pense que...
T'avais de l'énergie.
C'est la passion, c'est ça.
La passion.
J'aimais ça, puis j'avais de l'énergie,
puis je voulais communiquer.
Fait que, tu sais, à la limite,
moi, je trouve que j'en faisais trop, là.
Ah oui, quand tu te regardes, là...
Ben oui, elle était à mort,
puis je faisais juste courir pour courir
des fois je tournais en rond
c'est comme une crise d'épilepsie
genre genre
c'est sûr
moi j'étais sur le centre d'El Parto au Québec
même s'il y avait 20 personnes dans la salle
mais oui j'ai toujours aimé ça
ça se fait tout seul
tes premiers shows
mettons
après Star Academy ton plus petit show seule, la toune à part, puis c'est comme... Tes premiers shows, mettons, t'es plus...
Après Star Academy,
ton plus petit show,
au début, y'en avais-tu des gens devant
50 personnes, 40 personnes? Ah oui, absolument.
Pour vrai, ça a commencé comme ça,
puis ça a été comme ça pendant un bout,
puis je capotais, puis moi, je voyais,
j'allais voir les shows, mettons, de Marie-Hélène,
puis d'Annie Villeneuve, puis
je voyais les salles pleines
les gens qui faisaient des ovations
moi c'est vraiment pas ça ma réalité
je m'étais dit bon peut-être que moi
c'est ça, puis c'est correct
si c'est ça, mais les 30 personnes
qui sont dans la salle, moi je vais m'assurer
qu'ils repartent d'ici, puis qu'ils disent
c'était le plus hot show que j'ai jamais vu
en ayant cette mentalité-là
c'est ça qui faisait en sorte que la fois d'après
les diffuseurs avaient aimé ça
puis les diffuseurs me réinvitaient même si la salle
n'était pas pleine, mais là il y avait plus de monde
puis la fois d'après, il y avait plus de monde
j'ai pas eu tout
d'un coup, il a fallu vraiment
que je me prouve, puis je pense que
ça s'est montré dans toutes les sphères de ma carrière
après ça, je pense que 17 ans
après, il faut encore que je me prouve à chaque jour à chaque show.
– Tu sais, mettons, quand tu vendais du 40 billets,
t'avais-tu ton band avec toi ou tu y allais genre…
– Full band.
– Full band, OK.
Fait que tout le monde perdait de l'argent.
– Oui, c'est ça.
Dans le cas des musiciens, c'était eux qui se faisaient plus d'argent.
– Sauf les musiciens, tu sais.
– Oui, c'est ça.
– Oui, oui, absolument.
– Comme je crois que la base était le plus riche présent de la gang.
Exactement.
En même temps, je pense que même ça,
ça place tes priorités au bon endroit.
Je ne faisais pas ça pour faire du cash.
Je faisais ça parce que je n'avais vraiment
aucune autre issue.
Il y a des gens qui ont plein de talents.
Moi, mon talent, c'est écrire des tonnes et faire des shows.
Je n'avais pas de plan B.
Il fallait que j'utilise mon plan A
vraiment du mieux que je pouvais, tu sais.
OK. Puis là, mettons, si...
Moi, tu dis que t'avais pas de plan B.
Si t'avais eu un plan B, ça aurait été quoi?
Tu sais-tu?
Ou y a-tu une passion que t'as que tu dis,
mettons, si je m'écarte de la musique,
ça va être ça?
Ben, tu sais, ben, en fait, ça dépend.
Si tu me demandes ça aujourd'hui, moi, c'est sûr que c'est un plan b mettons pour
t une carrière future j'aime beaucoup la direction artistique j'ai travaillé beaucoup avec des nouveaux
chanteurs à la voix ou de l'âne joue j'aime ça développer des talents j'aime ça créer un son
une image travailler avec les artistes directement j'aime ça le faire pour moi mais j'aime ça créer un son, une image, travailler avec les artistes directement. J'aime ça le faire pour moi,
mais j'aime surtout ça le faire pour les autres.
J'aimerais ça.
Genre être gérante ou vraiment...
Directrice artistique.
OK, plus directrice.
Aider à développer un univers,
développer un artiste,
puis partager un peu ce que j'ai appris
au fil des années,
avec quelqu'un qui commence
pour m'assurer qu'il y a les bons outils
au bon moment dans sa carrière.
Moi, j'aurais aimé ça avoir un genre de mentor comme ça
qui me dit, écoute, attache-toi,
ça va être long, puis tu vas pas te faire dire oui tout de suite,
mais accroche-toi, puis sois patiente.
Donc, oui, c'est se redonner, en fait.
Je pense que j'ai beaucoup reçu
dans ma carrière, je suis rendue à une place
où j'ai envie de juste redonner.
L'équivalent de faire du bénévolat,
mais avec des chanteurs, des chanteuses.
Oui, mais genre
dans le sens où ce que
j'aime le plus aussi de ma job,
c'est aider. Moi, l'écriture
pour moi, c'est vraiment
partager
mes moments
plus difficiles en
disant, regarde, on est tous pareils, on a
passé par des moments plus tough.
Il y a des journées qui sont bonnes,
il y a des journées qui sont moins bonnes.
J'aime sentir que mes messages voyagent
et prennent une deuxième vie avec les gens.
Pour moi, à 6 ans, la première fois que j'ai écouté une chanson
et que ça m'a fait sentir quelque chose,
moi, j'ai fait, je veux faire sentir les gens
de la même façon que la musique.
Tu te rappelles-tu, c'était quel tour?
Oui, c'était « Je? Oui. C'était quoi?
Je voudrais voir la mère.
OK.
C'était Michel Rivard.
Ah, oui?
Oui. Puis ça, ça me faisait pleurer. Puis je suis allée voir ma mère.
Puis j'étais comme, pourquoi ça me fait pleurer?
Ma mère était comme, bien, c'est ça, écrire des chansons.
Tu racontes une histoire, puis les gens se l'approprient.
Puis ça les fait sentir d'une certaine façon.
Puis j'étais comme, bien, c'est ça que je vais faire.
Moi aussi, je veux faire sentir des émotions.
Fait que si je n'avais pas fait de la musique,
je pense que j'aurais voulu aider les gens d'une autre façon
de travailler pour des personnes âgées
moi c'était ma première passion, je pensais
vraiment que j'allais faire ça dans la vie
ah ouais c'est vrai?
fait que si mettons t'avais pas
mais si Star Academy aurait pas existé
tu penses-tu que t'aurais chanté dans un bar?
ah ouais, ouais, ouais, c'est sûr
quand t'as rentré t'avais
18, mais tu venais d'avoir 18, ouais, ouais oui, oui, c'est sûr, Quand t'es rentrée, t'avais 18, mais tu venais d'avoir 18.
Je venais d'avoir 18, oui.
Oui, oui, c'est sûr.
C'est sûr, j'aurais fait, en fait,
n'importe quoi pour que ça fonctionne.
Puis mon père me disait tout le temps,
tu vas voir, il faut que t'ailles chanter dans les bars.
Puis j'étais comme, bien oui,
j'allais chanter dans les bars,
c'est ça qu'il faut que je fasse.
J'ai eu la chance de me faire découvrir assez jeune,
mais le fait cocasse quand même,
c'est que quelques mois avant de faire les éditions
pour star academy j'avais fait un show de pour c'est du théâtre de la danse du chantier un
genre de show variété puis il y avait les producteurs de mixmania qui était dans la
salle puis était venu me voir parce que je fit elle exactement dans le corps ce qu'ils recherchaient
pour le premier mixmania puis les viennes de voir c, puis c'est comme, t'as quel âge?
Je vais avoir 18 ans! Puis t'es comme, ah, t'es trop vieille.
Là, j'étais comme, non!
Moi, c'était mon opportunité.
Puis genre, deux mois après, j'ai fait Star Academy.
Fait qu'il y a rien qui arrive pour rien, mais
j'étais vraiment dans la bonne lignée.
Je sentais que je m'en allais vers quelque chose.
Puis peu importe c'était quoi,
j'allais fighter jusqu'au bout.
Puis, es-tu encore en contact
avec le monde de Star Academy?
Excuse, toutes mes affaires ont un rapport
avec Star Academy.
C'est correct, voyons!
Dans 20 minutes, ça va être...
Il est comment, Wilfred?
Il est comment, Wilfred? Non, Wilfred, ça fait longtemps,
mais Wilfred, c'est un méchant bon gars.
Il est vraiment, il est vraiment...
Je suis allé en Afghanistan
avec Wilfred. Je suis allé aux danseuses en Allemagne
avec Wilfred et avec Émilie Bégin.
C'est dommage.
Il y avait l'air de quoi dans le strip club, Wilfred?
Il était super gêné.
Il était vraiment gêné.
C'est vraiment un bon gars.
Je vois des gens, une fois de temps en temps,
je parle à Suzy Villeneuve
une couple de fois par année.
Même chose avec Annie.
Émilie aussi, Bégin.
Mais on n'a pas gardé un lien.
On n'est pas des meilleurs amis.
Vous ne faites pas genre des retrouvailles, comme au secondaire?
Ils ne m'invitaient pas.
C'est-tu vrai?
Ils en ont fait quelques-uns.
Ils ne t'ont pas invité?
C'est correct.
C'est horrible. Je t'ont pas invité? Ah, Chris, c'est bien mauvais, ça. Ben non, mais c'est correct. Ben oui, c'est horrible. J'étais sûrement tournée,
je sais pas, là. Non, mais non, non,
ils m'avaient pas invité, mais en même temps, c'est correct.
C'est correct. Ben non, c'est zéro correct.
C'est le contraire
de correct. Voyons donc,
c'est barbelé. Ils m'ont réinvité
une couple de fois parce qu'ils en faisaient vraiment comme
à chaque année, tu sais. Pis, ouais, c'est ça.
Pis ils t'ont invité au sixième, genre?
Genre, là.
OK.
C'est ça, pas au début.
Quand t'as réalisé que ça faisait six ans.
Mais, ah, ouais, c'est ça.
Il y en a-tu d'autres qui n'ont pas invité ou...
Je pense pas.
Je veux pas parler, je sais pas, je sais pas, je sais pas.
C'est juste que j'étais pas dans les mails les premières fois.
Mais pour leur défense, par contre,
moi, quand j'étais à Star Academy, j'étais super jeune
puis je n'étais pas là pour avoir
du fun. Moi, j'étais là pour...
Pour gagner. Même pas, même pas pour avoir
une carrière. Moi, c'était pour gagner. Moi, là,
j'étais là pour travailler. Je voulais montrer
aux gens que je n'allais pas lâcher,
que moi, j'étais là pour scorer. À chaque fois que j'allais
mettre le pied sur une scène, ça allait être bon.
Fait que, tu sais, pendant que les autres
se créaient des liens puis avaient donc du fun ensemble, bien, moi, j'étais dans mettre le pied sur une scène, ça allait être bon. Pendant que les autres se créaient des liens
et avaient donc du fun ensemble,
moi, j'étais dans ma chambre
et je me préparais pour le dimanche et je travaillais.
C'est sûr et certain que ce n'est pas comme ça
que tu te fais des amis pour la vie,
mais en même temps, moi, j'étais comme,
regarde, oui, on est des amis,
mais moi, je suis là pour donner le meilleur
de ce que je suis capable de donner.
Puis, la fois qu'ils t'ont invité,
es-tu allée?
Non.
OK, tu n'es pas allée.
C'est où qu'ils font ça?
Je suis curieuse.
C'était dans une maison. Je ne vais pas dire n'importe quoi.
Ça fait longtemps qu'on parle de...
Je suis allé en Afghanistan avec eux autres
et ils m'ont invité à une des réunions.
Ils t'ont invité, toi?
Il y avait moi et tous les autres de Star Academy.
Organise-toi.
Organise un party retrouvailles.
Organise-en un et n'invite-les pas. Ils t'ont invtoi, organise un party retrouvailles, organise-en un, puis invite-les pas.
Si, invite-les pas.
Inviter, toi?
Il m'aimait vraiment pas.
Mais je pense que ça changeait.
Je pense qu'ils l'ont fait une année, je pense,
chez Dave, puis
peut-être chez Stéphane aussi, une fois.
Je sais pas.
Deux personnes que je me rappelle pas,
deux autres.
Non, mais j'écoutais parce que j'écoutais pas.
Tu sais, j'écoutais, mais pas tant.
Fait que je me rappelle, je me rappelle
de toi, puis...
Puis je me rappelle de Wilfred.
Yeah!
Puis d'Émilie.
Puis d'Émilie, oui, exactement.
Je me rappelle de tout le monde que j'ai rencontré.
Je suis très mauvais là-dessus.
Si je ne t'ai jamais rencontré, on dirait
que je ne m'en rappelle pas.
Là, toi, avec, mettons, quand tu étais à Vois...
Je reviens à Star Academy.
L'année que tu avais fait Star Academy, c'était dans le temps que...
Je ne me souviens plus de rien.
Vous étiez dans une maison.
Oui.
OK.
Fait qu'au début, ils voulaient faire un peu plus télé-réalité.
Oui, oui, oui.
C'était complètement ça.
Oui, oui, oui.
On allait aux toilettes
puis on pensait
qu'on se faisait filmer.
Oh, shit.
Ah, oui.
Oui, oui.
Je pense qu'il y avait
des caméras,
mais pas dans l'angle
de la toilette,
mais même dans la chambre
de bain,
il y avait des petits, oui.
Ah, oui, c'est vrai.
Ah, oui, c'est ça.
C'est spécial.
C'est pour ça qu'après ça,
j'arrive sur des plateaux,
il y a des caméras partout,
je ne les vois même plus.
Je suis née dans un monde de caméras. C'est incroyable.'après ça, j'arrive sur des plateaux, il y a des caméras partout, je ne les vois même plus. Je suis née dans un monde de caméras.
C'est incroyable.
J'avais vu cet hiver un show,
je ne sais pas si c'était à TVA,
c'était sûrement plus à TVA,
mais je ne sais pas si c'était à quel poste.
C'était toi et ton chum chez vous.
Oui.
C'était comme un show réalité,
puis c'était vraiment bon.
Ça, c'est quelque chose que tu laisserais
arriver souvent?
Faire une série à la
The Osbournes? Non, non, non.
Non, non, non, pas du tout. En fait,
c'est un documentaire, puis
je pense que le désir de ce documentaire-là,
c'était
d'exposer un peu plus
qui je suis dans mon quotidien.
Parce que, tu sais, je pense que règle générale,
ce que les gens voient de moi souvent,
c'est le résultat final.
C'est la robe avec le kit, la perfo.
C'est la star, exactement.
Puis ça, c'est une version amplifiée de moi,
mais ce n'est pas qui je suis dans mon quotidien.
Ce n'est pas qui je suis en tant que personne.
Je ne pourrais pas être cette Marie-Mélla tout le temps, tu sais, elle mangerait
tout rond, c'est pas...
C'est ça, c'est pas moi.
Mais toute la...
la partie la plus importante
de ma vie, puis ce qui m'a définie en tant que
personne, ça, les gens le voient rarement.
Puis j'avais envie de
le partager, j'avais envie que les gens voient
ce qu'il y a en arrière de mon image, dans le fond.
Puis ça, ton image, c'est toute toi qui l'a créée.
Vu que ça fait tellement...
Au début, t'avais-tu comme un modèle, tu disais j'aimerais être comme...
Mettons, c'était même avant Beyoncé, mais tu sais...
Moi, j'avais des femmes fortes comme idoles.
Moi, Gwen Stefani, c'est encore à ce jour.
C'est une de mes premières idoles.
Pink aussi.
N'importe quelle femme qui a du goth,
qui n'a pas peur de faire quelque chose de frondeur,
puis de s'assumer, de se tenir debout.
Donc, moi, j'avais vraiment ces femmes fortes-là
en tête, mais en même temps,
je n'avais pas envie d'être
comme elles. J'avais envie de trouver
mon image à moi, mon son à moi.
Mais c'est sûr que quand tu commences aussi jeune,
à un moment donné, tu te laisses
influencer, puis tu essaies de te trouver.
Fait que tu essaies des affaires. Des fois, tu vas trop loin.
Puis je pense que ça m'a pris une bonne dizaine
d'années avant de vraiment trouver
un style qui me... Exactement, c'est ça.
Puis là,
entre
ton dernier album qui est sorti
puis l'autre avant, t'as eu quand même
une grosse transition, tu sais, changement
de compagnie de disques.
Puis en plus,
tu sais, toi et Fred,
tu sais, la création de cet album-là, ça devait être la création le plus stressante que tu as eue?
Avant de commencer, je dirais.
Ça a été les deux années et demie avant que je remette le pied dans le studio.
Parce que je ne m'étais jamais vraiment remise en question auparavant.
Moi, je suis une auteure-compositeur, puis j'écris des tonnes,
puis j'ai eu la chance de rencontrer quelqu'un dans ma vie qui m'a tout appris.
Il m'a tout appris comment écrire une bonne chanson,
comment écrire des bonnes paroles.
Je le faisais avec lui, puis ça allait dans les deux sens,
mais il m'a vraiment formée. Il a fait
en quelques parties,
l'auteur-compositeur
que je suis aujourd'hui. J'ai eu un professeur
extraordinaire. Une fois
que tu l'enlèves,
tu fais comme, OK, je sais que je suis capable
d'écrire des chansons, c'est ça que je fais depuis longtemps,
mais tant que tu n'as pas eu la chance de mettre le pied
dans le studio, tu fais comme,
OK, j'ai besoin d'un partner. C'est qui ce partner-là? » Fred, c'était le meilleur pour me comprendre.
Je n'avais même plus besoin d'y parler. On savait ce qu'on voulait faire. Comment je fais pour me
recréer cette bulle-là? Comment je fais pour travailler avec quelqu'un qui a la même vision
que moi, qui veut aller dans le même sens que moi, qui va m'aider de la même façon que Fred
m'aidait? Puis ça, ça finit par créer beaucoup d'insécurité. Puis là, tu te dis, peut-être que
je suis pas capable,
finalement. Peut-être que j'étais bonne avec lui,
mais que là, c'est rendu différent.
Puis j'entendais certains médias
dire, « Ah, Marie-Mie, c'était bien le fun. »
Mais là, elle a perdu Fred.
Fait qu'elle aura plus de... — Ah oui? — Oui, oui. Il y en a eu.
— C'est qui qui disait ça?
— Je nommerai pas de nom, parce que je suis pas là pour...
— Mais tu sais, il le disait pas en ondes.
Mais t'entendais ça...
Ah oui, oui, oui.
Ben si il le disait en ondes, Chris, tu peux les nommer.
Ben...
Non, mais tu sais, je vis pas dans le passé.
Pis en même temps, j'ai pas d'animaux.
Moi, c'est une carbure.
C'est la haine,
la revanche et
Star Academy saison 1. Mais c'est ça. Quand t'entends ces genres d'aff la haine, la revanche et Star Academy saison 1.
Mais c'est ça. Quand tu entends
ces gens d'affaires-là, dans un moment
où toi, tu es déjà insécure, c'est là
que tu as la chienne. Puis la journée
où je suis embarquée
en studio pour la première
fois, puis j'ai écrit
Empire, puis en 15
minutes, c'était terminé. J'ai fait
« Oh my God! »
J'ai été conne de me remettre en question
et de laisser l'opinion des gens
venir m'influencer
dans ce que je fais.
Tu penses-tu, par exemple, ça t'a peut-être même aidé
vu que je pense que ce qui t'a aidé dans ta carrière,
c'est de commencer en
pas gagnant sur l'Académie.
Fait que là, de revoir,
vu que tu étais dans une zone que
plus personne ne doutait de toi,
tout le monde faisait « Ah non, elle est bonne,
elle est belle, elle a du talent,
ça va bien. » Puis là, d'avoir
du monde qui font « Ouais,
c'est pas sûr que ça va marcher. »
On dirait...
On dirait que t'as besoin d'un peu de...
Je pense que oui.
D'adversité.
Oui, exactement.
Je pense que oui. Puis s'il yadversité. Oui, exactement. Non, mais oui. Oui, je pense que oui.
Puis s'il y a une chose que je sais à propos de moi,
c'est que je suis extrêmement résiliente.
Puis je pense que ça vient aussi du fait que j'ai un TDAH.
Puis à l'école, ce n'était pas facile.
C'était vraiment, vraiment tough.
En partant, j'étais comme travailler plus fort.
Puis là, cette année, ça va être mieux que l'an passé.
Ça ne pourrait pas être pire.
Ça va être mieux.
Es-tu contrôlée avec des pellules? Maintenant, oui. C'est quoi que tu prends? Concerta. Ça pourrait pas être pire. Ça va être mieux. Y es-tu contrôlé avec des pellules?
Maintenant, oui.
C'est quoi que tu prends?
Concerta.
Concerta?
Oui.
OK.
Ça buzzes-tu?
Pas du tout.
OK.
Ah, qu'est-ce que moi, j'ai pris ça.
Ben, ceux qui n'en ont pas besoin.
Moi, j'en avais besoin, mais ça... Ça t'a pas fait.
J'ai viré sur le top.
Ah, t'es sérieux?
Je suis venu comme pas bien, là.
Non, moi, ça m'a apaisé.
C'est quoi, ça, la fête?
La fête, ça marche par milligramme, ça.
Tu sais, tu commences à 17, 18,
le plus bas. Après ça, tu remontes à 21.
Moi, je m'en suis monté à 38
ou 28, quelque chose comme ça.
Je suis venu que je buvais deux fois plus
agressif, pas patient.
Mais bien concentré.
Mais concentré que le Christ, mais...
Mais c'est des molécules
cette molécule là elle faisait pas avec toi
mais je l'ai trouvé une bonne là
le pote
exactement
mais le Chris ça marche
ça m'a aidé au secondaire ça aussi
la journée où j'ai commencé à fumer du pote
tabarouette man j'écoutais le prof
j'avais jamais écouté de pote
parce que j'étais comme unidirectionnelle. On dirait que ça
éteignait tout.
T'as commencé à être bonne à l'école.
Vu que tu fumais du pas.
À la maison, écoutez pas ça. Mais oui,
ça m'a aidée. Puis mes notes,
drastiquement, ont augmenté.
Parce que ça faisait quelque chose dans mon cerveau
qui faisait en sorte que j'étais capable de focusser
en avant, puis juste là-dessus.
OK. Puis quand, mettons,
quelqu'un qui fait un TDAH, à l'époque que j'étais capable de focusser en avant, puis juste là-dessus. OK. Oui. Puis quand, mettons, quelqu'un qui fait un TDAH,
à l'époque que tu étais à La Voix,
est-ce que tu es déjà arrivé qu'à un moment donné,
quelqu'un est en train de chanter,
puis là, tu étais dans l'une,
puis tu as fait,
« Oh, tabarnak, je n'ai pas entendu. »
C'est sûr.
« Ah, pauvre jeune. »
C'est sûr.
Non, mais dans n'importe quelle facette de ma vie,
tu m'aurais parlé,
puis là, j'aurais fait,
« Oh, my God, qu'est-ce qu'il m'a demandé? »
Moi, ça m'arrivait constamment.
Il fallait que je me pince en entrevue.
Il fallait que je me pince pour revenir en entrevue.
Parce que sinon, je faisais juste...
Tu te mettais-tu à fixer sur, mettons,
tu regardais le nez à quelqu'un?
OK, les lèvres.
Moi, j'ai remarqué, il y a beaucoup de monde
qui me regarde sur le front ou la bouche,
puis là, je fais, « OK, moi, eux autres, ils ont... »
Ils sont plus là. Ils sont plus là. Mais ça varie. Mais maintenant, je peux... OK, moi, eux autres, ils ont... Ils sont plus là.
Ils sont plus là.
Mais ça va arriver.
Mais maintenant, je peux fixer quand même,
mais je t'écoute.
C'est ça, la différence.
OK, OK.
Puis là, en Christi, je vais lever ça.
Je me sens trop observé.
On va t'en regarder les deux, comme ça, dans le front.
Pogne la bouche, mais pogne le front.
Puis, tu t'ennuies-tu de la voix?
Ah, non. Non? Non, non, non.
T'as fait combien de saisons?
J'ai fait la première
saison, puis
deux années de la voix junior.
T'as juste fait une saison de la voix?
Moi, je pensais que t'avais fait une couple de la voix
puis après la voix junior.
Non, c'est ça. Une puis deux de la voix junior.
Ça doit être... La voix junior, ça doit être'est ça. Une puis deux de la voix junior. Ça doit être...
La voix junior, ça doit être plus le fun
vu que tu sens que
les jeunes trippent plus
vu que c'est des enfants. Mais sûr que
tu ne te revires pas de bord, tu dois te sentir comme une vache.
Oui, mais moi, mon
rôle, c'était
justement de ne pas
les faire sentir comme des losers.
Que chaque personne qui soit sur scène
reparte.
Tu l'as fait à la fin de son bon temps.
Non, mais qui a appris quelque chose.
Si t'es pas choisi, je vais t'expliquer
exactement ce qui fait en sorte
que peut-être t'es pas encore prêt,
mais c'est de les motiver
et non pas de les écraser. Mais ce qui est le fun
avec La Voix Junior, c'est qu'il y a personne
qui a l'énergie du désespoir.
De là, c'est ma chance.
Si je ne réussis pas ça, ma carrière est finie.
Les jeunes sont juste là pour avoir du fun.
Ils ont 11 ans.
Oui, c'est ça.
C'est ça la beauté.
Y'en avais-tu des fois à La Voix que tu voyais que...
Tu sais, quand ils partaient, tu faisais...
Boy, s'il y en a un de nous autres qui s'était reviré,
il ne se suiciderait pas l'été prochain
peut-être pas à ce point là
c'est sûr qu'il y en a des fois où c'est vraiment
c'est crève-cœur
mais en même temps
juste ça, ça prouve quelque chose
en soi, t'es pas censé
te mettre dans tous tes états
pour un show télé
si on remet les choses en perspective
c'est pas grave si j'avais pas été choisie à Star Academy je me serais dit dans tous tes états pour un show télé. Si on remet les choses en perspective,
ce n'est pas grave.
Si je n'avais pas été choisie à Star Academy,
je me serais dit,
« Colline, je n'étais pas prête.
Je vais retourner chez nous, je vais travailler,
je vais réessayer.
Ici, ce n'est pas avec la voix au Star Academy.
Ça va être autre chose. » Donc, l'attitude, je pense que ça en est pour beaucoup.
Oui, c'est 100 % ça.
Mais souvent, c'est ça.
On dirait le monde qui n'a pas de carrière
ou qui n'a pas de succès.
Ils pensent tout le temps de
« Ah oui, mais elle, elle a eu ça à cause de ça. »
Mais c'est souvent, c'est que
tout le monde a à peu près les mêmes opportunités,
mais le monde qui réussit,
ils sont juste prêts quand l'opportunité arrive.
Puis c'est ce que tu en fais, cette opportunité-là. fait c'est comme le toit j'ai vu sur ton twitter il ya un gros gros panneaux toi
dans le temps de toronto oui pour la tournée que tu fais avec ce que le nom
qui t'aiment et ok elle est bonne la tournée c'est moi j'avais c'est drôle on
dirait chez moi je ne jamais le country, j'ai décroché du country.
Puis depuis 5 ans, j'ai recommencé à aimer ça.
Puis j'aime ça, tu sais, c'est pas country...
Non, non, non, c'est pop country.
Oui, c'est pas country western.
Non, non, non.
Moi, ce que j'aime, en fait, de ce style de musique-là,
c'est le storytelling.
C'est la façon dont ils écrivent les paroles.
Tu sais, pour vrai, là,
toutes les tunes de Country ont un sujet extrêmement
similaire. S'il n'y a pas « pick up »,
s'il n'y a pas... Il y a vraiment des mots-clés
dans toutes les tunes, mais la façon
dont c'est écrit, c'est tellement
hot, c'est précis, puis tu as des images
quand tu écoutes ça, puis j'ai un grand,
grand respect pour ce style de musique-là.
Puis je passe beaucoup de temps à Nashville,
je travaille avec beaucoup d'auteurs-compositeurs de là-bas,
je fais des sessions d'écriture, puis pour moi,
c'était une question de temps avant que j'essaie
d'aller un peu dans cette avenue-là,
sans dire que je fais du country,
mais d'essayer dans ce style-là,
puis quand cette proposition-là est arrivée,
tu sais, c'est le genre de chanson que tu écoutes pour la première fois,
puis c'est comme, oui, ça, c'est un hit.
Que je sois dessus, que je ne sois pas dessus, ça va être un hit,
c'est une bonne toune, tu sais, donc j'ai embarqué.
Puis ça, lui, il l'as pitché.
Tu as juste
reçu la musique.
Puis les paroles.
Ou c'était-tu genre que lui chantait
puis il n'y avait
pas lui. C'était juste lui qui chantait.
OK. Il n'avait pas fait
une voix de fille aussi.
Non, parce que j'aurais peut-être pas chanté.
J'aurais trouvé moi une bonne.
Non, c'était juste-être pas chanté. J'aurais trouvé moi une bonne. J'aurais trouvé moi une bonne.
Non, c'était juste celui qui a chanté.
Puis j'ai fait comme,
OK, moi, j'ai besoin
de mettre ma voix là-dessus.
Puis ça, c'est quel label
qui distribue ça?
C'est Sony.
Sony.
Tout en anglais,
t'es-tu signée avec eux autres?
Non, je suis pas signée
avec personne encore.
On est en train
de regarder ça.
Là, vous êtes en...
C'est ça.
En développement. En développement, oui. Puis je suis en écriture. Je suis en studio. On écrit des trucs en regarder ça. Là, vous êtes en... C'est ça. En développement.
Je suis en écriture. Je suis en studio.
On écrit des trucs en anglais. C'est le fun.
Pour moi, genre, 16 ans après
avoir écrit un paquet de chansons en français,
là, je fais des trucs en anglais.
Je trouve ça cool de
voir ça un peu comme une page blanche.
Je peux avoir
un style un peu différent
que ce que j'ai fait auparavant. C'est comme si
je me présente pour la première fois
à un nouveau public. Fait que je fais une première
bonne impression. C'est comme quand t'es jeune pis tu changes d'école.
That's it, exactement.
Je vais me refaire une personnalité. Ils vont m'aimer, tu vas voir.
C'est ça. Dans
16 ans, la réunion en anglais,
tu vas être invitée. Non, ça,
imagine, imagine.
Pis The Launch, as-tu
un gros impact?
Oui.
Ça, c'était à CTV?
Oui.
Puis, tu refais-tu la deuxième saison?
Ils ne refont pas de saison cette année.
Ça va peut-être revenir l'année prochaine,
mais là, ils prennent une pause
pour cette année.
Mais pour vrai, écoute, c'est irréel.
Même si je t'en parle, c'est vrai, j'ai été là-dessus. Une semaine après, écoute, c'est irréel. Même si je t'en parle, c'est vrai,
j'ai été là-dessus. Il y a une semaine
après l'autre, c'est comme Brian Adams, Sarah
McLaughlin, Bebe Rexha,
c'est comme, man, Scott Borchetta,
qui est le créateur de ce show-là,
qui était la compagnie disque de Taylor Swift
pendant les 15 premières années.
D'être avec des personnes comme ça
qui ont tellement de choses
à m'apprendre.
Moi, j'étais comme une éponge.
À chaque semaine, j'arrivais pas à croire
que Brian Adams parle, puis moi,
j'écoute, puis il faut que ça reste là.
Il faut que je me rappelle
de ces moments-là. Puis oui, c'est sûr
qu'après ça, quand je travaille sur des trucs en anglais,
je sais que Scott, il est pas loin, puis qu'il est curieux,
puis qu'il va entendre ce que je fais.
Puis même chose avec Brian Adams, puis même chose avec CTV.
Donc, ça m'a créé des liens,
puis ça m'a surtout fait découvrir un public
qui ne me connaissait pas pas en tout.
Oui, oui.
Fait que vraiment, très sympa.
Puis quand, tu sais, il y a une couple d'années,
tu avais été, tu avais joué à LA.
Oui.
Ça, c'est où? Tu avais joué au Whiskey?
House of Blues.
OK, House of Blues.
Oui, oui, oui.
OK. Tu avais fait un soir ou deux soirs? C'était un soir, hein? Oui, oui, c'est où? T'avais joué au Whiskey? House of Blues. OK, House of Blues. OK. T'avais fait un soir ou deux soirs?
C'était un soir, hein?
Oui, oui, c'est ça.
Un soir.
Ça, ça devait être surréaliste de jouer dans...
Très weird.
Très weird.
Tu sais, j'en garde un bon souvenir
parce que c'est le House of Blues,
puis ça n'existe plus, tu sais.
Puis c'est vraiment...
C'est une salle mythique,
puis ça m'avait donné...
Ça, c'est le premier, en plus, tu sais. Oui, oui, oui. C'est l'original, une salle mythique puis ça m'avait donné ça c'est le premier en plus
c'est l'original
absolument
il y a une partie de moi qui était comme
tu vas faire un bon show ça va être cool
mais avec le recul
je regarde ça je pense pas que j'étais prête
pour faire un show comme ça
je pense pas que j'avais les chansons
pour me faire découvrir
je sais pas ce que j'attendais d'un événement comme ça, je pense pas que j'avais les chansons pour me faire découvrir je sais pas ce que j'attendais
d'un événement comme ça
mais en bout de ligne, ça m'a
juste mis une corde à mon arc, pis encore là, ça m'a fait rencontrer
des gens de l'industrie
à qui je parle encore aujourd'hui
le show que t'avais fait, t'avais-tu fait
juste des compos?
c'était compos pis des covers aussi
c'était quoi le ratio?
C'était trois quarts compo.
OK.
Oui, oui.
C'est quoi la réaction?
On dirait des tunes,
ça peut être la meilleure tune
t'as entendue de ta vie,
mais la première fois
que tu l'entends,
ce n'est pas la même réaction
que la dixième fois.
C'est ça.
Même, tu aurais pu faire l'alends, c'est pas la même réaction que la dixième fois. C'est ça. Fait que même, t'aurais pu faire
l'album Thriller de Michael Jackson,
pis là, le monde, ils font...
Ils sont comme, ça va être bon dans une couple d'années.
Mais, fait que...
C'est weird.
Mais moi, j'aime ça, encore là,
aller chercher les gens,
pis je le savais que les gens connaissaient pas
ce que je leur présentais.
En fait, il y avait une bonne partie de francophones,
tous les francophones qui sont à L.A. pour la jeune
étaient là. Il y avait vraiment
un genre de congrégation. Il y était
une bonne centaine à être francophone.
Ça, c'est le fun.
Ça supporte vraiment.
Quand tu sors du Québec,
chaque fois que je joue à l'extérieur du Québec,
il y a tout le temps
beaucoup de Québécois
que je ne m'attendais pas
qu'il y en ait autant
dans cette ville-là.
C'est comme un peu toi quand tu fais des shows
aux États-Unis où tu vas dans un endroit, ça devient de plus en plus rare
mais dans un endroit où les gens ne te connaissent pas nécessairement
à prime abord,
c'est ta job de
rendre ça intéressant, puis rendre ça drôle
puis c'est ton delivery
qui fait en sorte que les gens aiment ça.
Moi, c'est un peu la même chose.
Moi, c'est ça, quand j'avais vu que t'avais fait ça,
c'est ça qui fait que je te respecte beaucoup.
J'aime ça le monde qui, mettons,
j'aime ça le monde qui
veulent encore, même après des années
de succès, se prouver,
c'est souvent juste à eux-mêmes que
je suis assez bon ou assez bonne
pour aller les chercher.
Bien oui.
On dirait souvent en vieillissant, tu deviens…
Tu ne veux plus prendre ça.
Oui, tu es bien dans tes pantoufles.
Mais ça, si je me rendais à ce stade-là, moi, j'arrêterais de faire ça.
Ah oui?
Oui, oui.
Moi, j'ai besoin de sentir que je continue à apprendre.
C'est comme ça qu'on apprend.
C'est quand on est challengé.
Ce n'est pas dans la facilité.
Puis tu dirais, « Ma gosse, j'ai réussi.
Je vais juste refaire la même affaire tout le temps. »
À un moment donné, tu t'essouffles.
Tu perds le feu, tu perds la passion.
Moi, j'ai pas envie de ça.
Puis jouer dans une salle
où il y a 30 personnes, mettons, à Toronto.
Je vais avoir un sale high de faire comme ça.
Moi, les 30 personnes,
elles vont repartir d'ici
puis elles vont vraiment avoir eu une belle expérience et je vais avoir
livré un show comme je veux leur livrer.
Moi, c'est dans ces petites choses-là.
Je pense qu'après des années à avoir voulu plus gros,
là, je veux avoir du fun.
Mais je pense que ça aussi,
c'est la même manière
de garder
ta tête.
C'est de faire des fois des petits shows, des gros shows.
C'est de ne pas avoir juste des gros shows
et pas juste des petits shows.
Tu sais, de faire ton petit show devant
30 personnes, c'est le fun parce que
t'es comme, ah, c'est bien cool.
La semaine passée, il y avait 8000 personnes et là,
ils sont 30. Mais s'ils étaient tout le temps
juste 30, là, le moment où tu serais
comme, tabarnak, il y a 7 ans,
il était 1000.
Oui, c'est sûr, absolument.
C'est fou à quel point
un apporte à l'autre.
Comme tu dis, je ne ferais pas juste une tournée
d'aréna. Je sais que il y a une couple d'années,
c'était venu sur le sujet.
Peut-être qu'on devrait faire pour la prochaine tournée
juste une tournée d'aréna.
Tu ne m'enlèveras pas de mon petit boss
de tournée, dans les petites salles
et aller voir les gens
j'ai aimé ça que tu fais encore des salles brunes
je ne veux pas insulter Shavonigan
mais tu vois Shavonigan
comme bientôt
qui est une salle impossible à remplir
je regardais et je pense qu'il reste
deux billets dans chaque coin
je trouvais ça cool
que tu fais des salles
qu'il y a bien du monde
que ça fait deux ans
qu'ils sont un peu connus
déjà ils font plus
cette salle-là
mais c'est dommage ça
c'est dommage
moi j'aime ça faire
j'aime ça faire des shows
j'aime ça aller
à la rencontre du public
j'aime ça
juste passer du temps
avec le band
puis c'est un nouveau band
aussi que j'ai
sur ma tournée
puis c'est dans ces moments-là
qu'on se crée vraiment un lien.
C'est important. Comme toi, tu es technicien en tournée.
C'est le temps que tu es dans la vanne,
que tu te prépares pour ton show qui fait en sorte
que ça devient une famille à un moment donné.
Tu pars-tu en tourbasse
ou en vanne?
Un légaré.
Je suis en amour avec mon légaré.
Pourquoi tu n'as pas un tourbasse?
Ça te prend un tourbasse?
Parce que pour moi, ce n'est pas comme ça que j'ai commencé.
Moi, j'ai commencé avec les...
Moi, c'est peut-être la nostalgie,
mais j'ai commencé avec les garés.
Moi, je suis une fille de gang.
One of the boys. J'aime ça être dans le van
avec les gars, puis entendre leurs jokes.
J'ai pas besoin
d'être comme dans ma petite doudou, dans mes petites affaires.
Moi, quand je suis en tournée,
c'est la fille de Ben qui est là.
Puis après, mettons, après tes shows,
est-ce que vous prenez
un verre, genre, à l'hôtel
ou tu peux pas sortir d'un bar?
Ça dépend.
Oui, oui, je sors d'un bar de temps en temps.
Tu mets un costume? Oui, exactement.
Non, mais c'est une calotte puis une moustache.
Non, non, non, non. Mais, tu sais,
ça, par exemple, je le fais moins qu'avant. Je le fais moins
parce que je finis quand même tard.
Je finis de signer des autographes. Il est souvent
comme minuit et demi.
Puis je suis fatiguée.
Avec un enfant, quand je reviens des runs
de show le lendemain matin à 7 h, je suis levée.
Puis à un moment donné, ça finit par te rattraper
un peu. Fait que j'essaie d'être plus sage.
Tu n'amènes pas ton enfant tourner?
Pas systématiquement,
non. Moi, je veux qu'elle ait sa
routine à elle, puis je veux pas qu'elle commence à être à gauche,
puis à droite, elle aime ça être à garde. C'est le fun
de l'écarrer pour des adultes.
Oui, c'est ça, exactement.
À quoi? À comme deux ans?
À trois ans.
Elle sait-tu ce que tu fais dans la vie?
Oui, oui, oui. Elle chante mes tunes.
Mais elle sait-tu que le monde
te connaît? Oui, puis, oui. Elle chante mes tunes. Mais, sais-tu que le monde te connaît?
Oui, puis elle est un petit peu
protectrice. C'est comme
quand il y a quelqu'un qui me demande une photo,
elle va devant, puis là, elle me fait un câlin,
puis elle veut sentir que ça ne prend
pas sa place à elle.
Puis c'est correct. Mais c'est pour ça
que quand je suis avec elle,
je suis un petit peu plus timide sur
prendre des photos.
J'essaie juste de lui donner un environnement normal.
Oui, tu ne veux pas.
Mais elle, elle chante-tu un peu?
Même trois ans.
Elle chante beaucoup, mais surtout de l'oreille.
C'est incroyable.
N'importe quel son, elle va l'entendre,
elle va l'imiter,
elle va le recréer exactement comme elle l'a entendu puis elle est capable d'écouter comme
dix choses en même temps. C'est surprenant
puis son père est comme ça aussi.
Fait que je suis contente, elle n'a pas de TDAH.
Mais en plus, le fait
d'avoir deux parents musiciens,
ça doit faire...
Comment tu vas réagir si elle te dit
qu'elle veut être chanteuse?
Il est tôt, là, quand même.
Mais avec... Il a mis un break mic, là. qu'elle veut être chanteuse? Il est tôt, quand même.
Il a mis un break mic.
Non, mais je pense que avec le caractère
qu'elle me montre,
je n'aurais pas peur pour elle.
J'aurais tendance à penser
qu'elle va être capable de prendre les bonnes décisions.
Je parle d'un enfant de 3 ans.
Mais c'est sûr que mon rôle,
ce serait quand même de la préparer. Ce qui est fou, c'est que que mon rôle, ça serait quand même de la préparer.
Puis ce qui est fou, c'est que mon père a fait
vraiment ça quand j'étais plus jeune.
Puis il avait le rôle ingrat de me dire,
tu vas voir, c'est tough, tu vas voir.
Ton père, il avait-tu chanté ou joué dans le band?
Oui, c'est un auteur-compositeur.
Puis il a été quand même échaudé
par le milieu. Il n'a pas eu facile.
Puis lui, pendant longtemps, c'est ça.
Il essayait de me prévenir.
Puis moi, je voyais ça comme...
Mon père, il me laisse pas faire.
Mais en même temps, lui,
il forgeait mon caractère, puis il voulait s'assurer
qu'une fois que je fasse ça,
que je sois préparée
à ce qui s'en vient. Puis c'est exactement ça que ça fait.
Donc moi, ma fille, j'aimerais ça faire la même chose.
Oui, ça prend vraiment...
On dirait que le monde le réalise pas. Même moi, tu sais, vu que l'humour et la musique, c'est pas pareil, mais j'aimerais ça faire la même chose. Oui, ça prend vraiment... On dirait que le monde ne le réalise pas, même moi.
Vu que l'humour et la musique, ce n'est pas pareil,
mais j'ai l'impression que pour la musique,
ça prend vraiment une carapace.
Hallucinante parce que tu as tellement de monde
qui te décourage entre ton point A et ton point B.
C'est ça.
Mais toi aussi, c'est la même chose.
Je pense que
il y a beaucoup de ça
qui est relié à une certaine
quand même pression médiatique.
Des fois, si on se fiait juste à ce que
les gens pensent de nous,
ça ne ferait pas nécessairement
une grosse affaire, un gros sujet.
Mais avec les médias
et avec les réseaux sociaux aujourd'hui,
la moindre petite affaire finit par devenir une grosse histoire.
La moindre opinion, il n'y a plus de gris, c'est noir, c'est blanc.
Ce n'est pas dans le milieu, il n'y a rien dans le milieu.
C'est des deux côtés.
Donc ça, à un moment donné, oui, c'est sûr que ça pèse.
Puis oui, ça prend une carapace.
Il faut être capable d'essayer de taire ce bruit-là
parce que ça devient aliénant.
T'es-tu encore beaucoup à ces réseaux sociaux?
Au bon endroit, je te dirais.
J'ai enlevé
ce qui était toxique puis ce qui
m'apportait rien. Je le sais que c'est pas
tout le monde qui m'aime. Je le sais que
je suis parfois polarisante, puis c'est
correct. C'est ça qui crée une passion,
puis c'est ça qui crée un engouement, puis qui fait en sorte
que 16 ans plus tard, 17 ans
plus tard, je suis encore là. tu sais. Mais j'ai pas besoin
de me nourrir de ces commentaires-là.
Je le sais que je suis pas parfaite. Je le sais que j'ai des qualités,
j'ai des défauts. Moi,
c'est pas ça
qui me définit en tant que personne non plus.
Fait que j'ai appris à, tu sais, comme, plus aller
en dessous des sites, à pas tant lire qu'est-ce que les gens
pensent, puis... — OK. C'est quand
t'as appris ça? En quelle année?
Euh... Ça a été un genre de build-up,
parce qu'au départ, c'était pas comme ça.
Il n'y avait pas ça avant les réseaux sociaux.
Moi, je me rappelle, les premières années de Twitter,
j'étais comme, c'est incroyable,
tellement cool, c'est juste du monde drôle,
puis tout le monde niaise.
Puis à un moment donné, c'est viré à...
180.
180.
Puis Facebook, c'était ça aussi.
Là, je sens que Facebook est comme redevenu...
Gentil.
Oui, c'est ça.
Oui, c'est vrai.
Mais moi, je pense que le gros tournant,
ça a probablement été pendant ma séparation.
Parce que là, je vivais, puis je lisais un paquet de choses.
Pourquoi tu fais de la peine à Fred?
Oui!
Puis tellement de choses qui n'étaient pas vraies.
Puis j'étais comme, même, la façon dont c'est spiné, ça donne
une narrative qui n'est vraiment pas la nôtre
nous pendant ce temps-là, Fred et moi
on se parlait, tout allait bien
puis c'est plate une séparation
mais ça spinait ça comme si
la méchante m'arimait, comme si dans une relation
il fallait absolument qu'il y ait un bon et un méchant
peu importe de quel bord tu te trouves
d'une séparation, c'est plate, c'est triste
il n'y a personne qui a envie de traverser ça, mais c'est une étape
souvent inévitable que
t'essaies de traverser du mieux que tu peux
donc ça de lire des choses qui étaient loin de ma réalité
puis je voyais que ça changeait la perception
des gens tranquillement
avec des gens de
des entrevues, pas des entrevues mais des reportages
à potin
si tu te prononces pas par rapport à ça, bien, les gens
restent avec cette perspective-là. Puis j'ai comme,
aïe, ça n'a pas de fin. Qu'est-ce que je fais?
Moi, il y avait une affaire que
pendant ta séparation,
j'étais à la radio, puis il y avait
une semaine, genre,
tous les shows à radio parlaient.
Est-ce qu'ils ont le droit de pas
en parler? Parce que là, tu sais, c'était devenu
comme quasiment un débat de... Bien là, c'est un en parler? Parce que là, c'était devenu quasiment un débat
de... Mais là, c'est un couple
public. Vu que c'est un couple public,
leur séparation devient publique.
J'avais dit une affaire en honte.
C'est comme quelqu'un qui a un resto.
Si le resto,
tu allais manger à toi et Jo,
si le resto ferme, le monde du resto,
ils n'ont plus besoin
de te donner des sandwichess mais le monde puis
marie-pierre morin en ce moment que l'on dirait les journaux à patins il pense que ta vie leur
appartient oui mais en fait moi ce que je me suis rendu compte mais en premier lieu quand
ouvre la porte sur ta vie privée, c'est un choix.
Tu prends la décision d'ouvrir la porte et de t'exposer.
Mais c'est aussi ton choix de la refermer la porte quand ça retente.
Ceci dit, moi, quand je pense à la lettre que j'avais composée dans un temps de crise,
on s'entend, je disais que je n'allais pas faire d'entrevue par rapport à ça.
je disais que je n'allais pas faire d'entrevue par rapport à ça
en fait ce que j'aurais dû dire
c'est je ne ferais pas d'entrevue par rapport à ça
en ce moment
parce qu'en bout de ligne ce n'est pas que je ne voulais pas en parler
c'est que je n'étais pas prête
laisse-moi vivre un peu
laisse-moi processer ça
essayer de comprendre ce qui s'est passé
puis j'en parlerai quand je serai prête
puis un peu la même chose avec Marie-Pierre
quand j'ai vu son communiqué,
j'ai fait « Fuck, elle a fait la même erreur que moi!
Elle a juste pas mis le mot pour le moment! »
Parce que c'est sûr qu'elle va vouloir en parler
à un moment donné, quand elle va sentir
que c'est le bon moment d'en parler.
Quand elle, elle va se sentir assez forte.
Puis les gens, et surtout les médias,
devraient
comprendre que c'est
un sujet qui est sensible, puis devraient avoir l''est un sujet qui est sensible,
puis devraient avoir l'intelligence émotionnelle de dire,
on la comprend, même s'ils sont communiqués,
il était mal écrit, puis c'est pas nécessairement ça qu'elle voulait dire.
C'est la première fois peut-être qu'elle s'exposait autant que ça,
avec son cœur, et c'est très...
Et non pas avec son cerveau de businesswoman,
qui a toujours le bon mot à la bonne place.
T'étais-tu encore dans l'Empire à cette époque-là
ou t'étais partie?
J'étais partie.
Ça fait que ça aussi, il y avait eux autres
qui ne te défendaient pas la façon qu'ils auraient faite
si t'étais encore sous contrat.
J'ai l'impression.
Vu qu'ils contrôlent 98 % des médias
portails. Oui, oui, c'est sûr.
Mais en même temps,
je pense que peu importe que je
sois avec eux ou pas, ils en auraient
parlé. Puis c'est devenu
pour vrai, c'est une des
premières fois que je faisais la page couverture
avec une rupture.
C'est la fin.
C'est comme le journal de Montréal, really.
Écoute, c'était gros de même. C'est la fin. Je suis comme le journal de Montréal. Écoute, c'était gros de même.
C'est fort, pareil.
Quand tu avais 6 ans,
je suis sûr que tu ne t'attendais pas
à ce qu'une rupture
soit front page.
Non, c'est sûr.
En même temps, c'est vrai
que ce que les gens voyaient de nous,
c'était le meilleur.
Il n'y a personne qui veut partager le pire,
mais en même temps,
j'ai que des bons souvenirs avec cette personne-là.
Ce n'est pas comme si j'avais caché que j'étais malheureuse.
Puis là, du jour au lendemain, on se sépare.
Puis oh mon Dieu, quelle surprise.
C'est juste que la vie avance, continue avec le temps.
Tu te rends compte que dans 18 ans et 30 ans,
il s'en est passé des affaires
et tu n'as pas nécessairement eu le temps
d'être à la page de ton cœur.
Parce que la carrière, elle va vite, puis elle va vite.
Puis à un moment donné, là, ça ne marche plus.
Puis on n'est plus à la même place.
Puis ça termine.
Mais c'est sûr que de voir l'ampleur,
c'est comme, mon Dieu, si tout d'un coup,
on était le couple chéri qui s'était séparé.
Mais on n'avait même pas tant d'attention
que ça quand on était ensemble.
Mais j'ai l'impression que ça, c'est souvent, mettons,
le monde vous regarde. En plus,
vous venez de faire un road trip.
Fait que là, on vous voyait en photo
et on était comme, ah, ils sont bien chanceux.
J'aimerais ça que moi, mon
couple soit heureux de même.
Puis là, vous vous laissez, puis là, on fait
ah, tabarnak. J'ai aucune chance.
Mais nous, ce road trip-là, c'est juste pour dire
à quel point les gens pensent savoir, mais ne savent pas nécessairement. C'est que nous, ce road trip-là, c'est juste pour dire à quel point les gens pensent savoir,
mais ne savent pas nécessairement,
c'est que nous, ce road trip-là, on l'a fait pour essayer
vraiment de se reconnecter ensemble.
Pour nous, c'était comme la chance de s'en aller loin
de la pression, puis de notre job,
puis d'essayer de se reconnecter ensemble.
Puis c'est vraiment ça que ça fait.
Ça a vraiment eu un effet sur notre relation
en tant que deux individus,
en tant qu'amitié, en tant que partnership.
Mais c'est aussi ça qui a fait en sorte
que ce qui avait à être confirmé
sur notre relation amoureuse, ça s'est fait.
– Bien, tu sais, même si vous étiez dans une bonne place,
deux personnes dans un petit camper,
ça va... – Ça marche pas.
– Non, non, c'est impossible.
– Ça va péter.
– Tu sais, tout le monde qui font des vidéos van life
sur YouTube. C'est sûr qu'un
an après... T'apprends pas ta douche,
mais ne tues plus. Fais pas semblant que ça va
bien. C'est clair qu'il y en a un
des deux qui finit mort.
Puis, je voulais
te parler un peu de
Guillaume Wagner. Quand
il avait fait la joke sur toi,
comment tu l'as entendu
parler? Puis comment tu l'as pris?
Tu l'as-tu déjà parlé à quelque part?
Je me souviens pas.
Peut-être genre sur Twitter,
dans le temps.
Mais moi, j'avais écrit personnellement.
Moi, il faut
vraiment savoir que j'étais
un peu immature dans ce temps-là.
J'étais très jeune et je ne le connaissais pas.
Moi, ma première réflexion, c'était comme,
« Hey, t'es qui, man? »
Tu parles de la jo qui se tire une balle.
J'étais comme, « T'es qui, toi? »
Mais rapidement, puis j'y parle encore une couple de fois par année à Guillaume.
Ah oui, c'est vrai?
Chris, c'est en meilleur terme avec lui
que le monde de Star Academy.
C'est vraiment une drôle.
Invite-moi à faire un souper.
Mais, ouais,
non, mais c'est ça.
Ça va être un souper, toi, les soeurs Boulay et Guillaume.
Exactement, exactement.
Mais on s'était parlé, puis lui m'avait expliqué,
puis en même temps, moi, ça m'avait
vraiment juste comme reviré le miroir
sur moi, fait « Hey man, vas-tu vraiment jouer à la fille
qui est pas capable de prendre une joke? »
Puis depuis ce temps-là, je me suis dit
que j'allais plus
aller prendre
la joke d'un humoriste personnel.
Puis au contraire, c'est ça que j'aime de toi,
t'es tellement irrévérencieux, puis quand
quelqu'un ose dire les choses
d'une façon tranchante, « Colin, que ça a du punch,
puis ça marche, puis Guillaume aurait fait
cette même joke-là aujourd'hui, je la rirais
puis je l'aurais applaudie. »
Vraiment. Je l'ai juste placé différemment
parce que c'est ça.
Puis ça, c'est une affaire. Tu sais, comme un moment donné,
je t'avais vu, t'étais venu
me voir dans le temps avec Fred à New York.
Que ça, ça m'avait vraiment
surpris, touché.
J'avais trouvé ça complètement
absurde. – Quelle belle gig en plus.
– Mais c'était weird, tu sais, parce que
je jouais dans
un petit comedy club. J'avais juste
tweeté « Hey, s'il y a du monde à New York,
venez me voir, je vais
vous payer un drink. » Puis là, je te vois
arriver. – Cheers! – Puis là, je te vois arriver.
Puis là, j'avais pas eu la chance
de te payer un drink après, fait que je me
sentais comme une graine.
Fait que là, il m'a payé un drink
genre l'an passé quand on est allé voir.
C'était quel show? On est au Centre Bell.
Oui, Martin Peredzolo m'avait
demandé, c'était YouTube.
Ah oui, c'est ça, exactement.
Là, t'as eu droit à un verre.. Là, tu as eu droit à un verre.
Là, j'ai eu droit à un verre, puis on a fait une vidéo qu'on a envoyée à Fred.
On t'avait dit qu'on allait faire un chin, mais là, tu es là.
En tout cas, vous n'êtes plus ensemble.
Cheers.
Mais même, en plus, je pense que j'étais sorti de la loge pour vraiment l'acheter
parce que je me sentais mal de faire.
Je te payais un drink, mais tu sais, dans une loge,
dans une loge de Vinco, que tout est gratuit,
je te paye un drink.
C'est l'intention qui compte, c'est l'intention qui compte.
Mais oui, moi, j'avais vraiment adoré ça,
puis je t'avais vraiment redécouvert,
je t'avais déjà vu en show ici,
mais je t'avais vraiment redécouvert,
puis c'est quand tu es dans une salle, justement,
où les gens ne te connaissent pas nécessairement,
puis man, tu avais été le meilleur acte de la soirée, puis c'est quand t'es dans une salle, justement, où les gens te connaissent pas nécessairement, puis man, t'avais été le meilleur acte de la soirée,
puis c'était évident, en plus,
j'étais comme, good for you, tu sais.
Mais ça, c'est une affaire que je trouve
qui doit être plate pour toi, tu sais, que t'es
quelqu'un qui aime,
ben, tu sais, si tu vas voir des shows
d'un gars,
tu sais, tu connais, moi, tu sais, à New York,
t'es le genre de personne qui aimerait ça aller
voir des spectacles, mais toi, aller voir, mettons, tu sais, le show d'Alex Barrette, tu peux York, tu es le genre de personne qui aimerait ça aller voir des spectacles.
Mais toi, aller voir, mettons, le show d'Alex Barrette,
tu ne peux pas.
Tu vas te faire achaler.
Il faudrait que tu t'achètes le balcon au complet.
Ben non, ben non, ben non.
Es-tu capable de ça?
Par exemple, pour vrai, je me demande c'est quoi ta vie quand tu vas à l'épicerie, il faut que tu mettes une calotte des lunas.
Pas en tout, pas en tout, pas en tout.
Puis j'habite à Saint-Adèle.
Tout le monde à l'épicerie me connaît.
Ils sont habitués de me voir.
Quand je suis à l'épicerie et je vais voir un show,
je ne suis pas marimée,
je ne suis pas en représentation.
Les gens savent que je la couette tout croche.
Je ne suis pas maquillée.
Je suis en jeans, en t-shirt.
Oui, mais tu es marimée.
Oui, mais pour eux, ils me connaissent d'une autre façon.
Ils m'ont vue autrement.
Ça doit être à l'épicerie. La première fois, ils me connaissent d'une autre façon. Ils m'ont vu autrement. Ils sont habitués.
Ça doit être à l'épicerie. La première fois,
ils capotent. J'ai rendu à la septième fois.
Mais sauf, il faudrait que tu ailles voir Alex Barrette sept fois.
Avoir d'être capable de voir
le show pour moi.
C'est ça.
C'est intense, mais en même temps,
au Québec, on est quand même chanceux.
Les gens ne sont pas si intrusifs que ça.
Ils viennent te voir, ils viennent te faire un sourire
et te disent un beau
salut. Puis après ça, ils veulent passer une belle soirée
et écouter le show eux autres aussi.
Au début, tes fans étaient
très très jeunes. Puis là,
tu les as gardés
en vieillissant et tu as élargi.
As-tu encore des jeunes
qui viennent?
Absolument. Puis ça, c'est un phénomène
que j'ai un peu de difficulté à
expliquer parce que
tu fais rien pour
il y a des jeunes qui
sont là, qui ont genre 7 ans, 8 ans
9 ans, comme ils m'ont même pas
vu à la voix à la limite
donc eux ont adhéré à ma musique
à l'énergie, peut-être au vidéoclip aussi
puis c'est hallucinant.
Mais visuellement, c'est le fun.
Tes shows, chaque fois que je vois des images,
c'est un vrai gros show.
Ça, les kids...
C'est sûr.
C'est d'avoir cette gang-là qui est solide,
qui est fidèle.
Les fans qui m'ont suivie dès le départ,
qui maintenant viennent à mes shows avec leurs enfants,
c'est comme what the...
c'est quand même un full circle, c'est cool
des hommes puis des femmes qui
avec le temps puis avec mon vécu
puis ce que j'ai partagé, viennent me dire
aïe aïe man, j'écoutais pas ce que tu faisais
mais là Colleen, je t'ai vue en entrevue
puis j'ai trouvé que t'avais un bon propos
puis là j'écoute ta musique puis je l'écoute pas de la même façon
puis j'aime ça ce que tu représentes
puis c'est hot parce qu'il y a rien de tout ça
qui était placé. Je me suis pas dit à un moment donné
là, il faut que j'aille chercher plus large.
J'ai juste continué à faire ce que je fais
puis à m'exposer
davantage puis à être transparente
puis à essayer d'arrêter d'être parfaite tout le temps
puis Colin, en bout de ligne,
c'est bon.
Puis là, pour le futur,
comme là, t'as la tournée en anglais,
j'imagine, prochain step,
ça va être un album en anglais?
Je ne sais pas.
Peut-être un hippie.
T'attends-tu de voir si cette tournée-là
devient un hit massif?
Oui, mais en même temps,
je me demande à quel point...
Massif, ça se dit-tu en français?
Non. Massif.
Massif, ben oui.
Mais en le disant, j'ai fait, me semble,
j'entends juste ça en anglais,
mais ça devrait...
Le titre de mon album.
Mais ça devrait être utilisé en français, Massif.
Ben oui, absolument.
En fait, je ne sais pas, je remets un peu en question
le concept de faire un album.
C'est sûr, c'est sûr. Ça fait un ancien temps un peu, vu que... album. C'est sûr.
Ça fait ancien temps un peu vu que... C'est surtout...
Ça vendra pas.
C'est comme pourquoi...
C'est tellement... Beaucoup d'investissements
personnels faire un album.
La création d'un album.
Écrire 12 pièces qui se tiennent.
Le visuel. Partir en production.
À côté, je vois plein d'artistes émergents
qui font pas nécessairement d'albums, mais qui font
des hippies, puis qui réussissent
comme ça, puis j'ai envie
d'écrire plus spontanément,
puis si j'ai des tonnes à sortir, j'y sors,
au lieu de dire, non, non, je vais attendre deux ans à sortir mon album,
j'attends un autre trois ans, je veux sortir
du matériel, je veux faire des collaborations, fait qu'on dirait
qu'en gardant ça un petit peu plus
vivant, c'est comme, ça me permet d'être
plus spontanée.
T'as-tu l'impression que là, t'es rendu à une place que
tu sais, quand tu commences, vu que t'étais
tellement jeune, que tout,
tout, tout, mettons, le monde que tu regardais
avait 20 ans de plus que toi,
mais là, avec l'expérience que t'as,
je trouve ça cool d'entendre que tu regardes
ce que les jeunes font. Ben absolument puis je pense que j'ai beaucoup à apprendre de la nouvelle génération
tu sais moi je viens d'une époque j'arrive pas à croire que je dis ça mais où on en vendait
encore des albums c'était quelque chose qui était vraiment le considérable. Dans le temps
quelqu'un qui vendait mettons qui avait une grosse prod en arrière d'eux autres qui vendait 25 000 albums,
c'était considéré un flop.
Là, tu en vends 25 000, c'est un hit.
C'est fou quand même.
Sauve une compagnie.
Absolument.
C'est le fun de voir les nouvelles façons de faire,
voir comment certains artistes travaillent
leurs réseaux sociaux.
Comment tu sors ta musique.
Je veux rester un peu dans le milieu.
C'est sûr que je suis attachée à faire des grosses productions de tournées,
par exemple. J'aime ça faire
un album. J'aime ça le processus créatif.
Puis je veux...
Puis il y a encore des artistes, by the way, qui font
encore ce format-là. Taylor Swift, c'est un
bon exemple. Elle, elle attend trois ans.
Puis là, elle sort un album, puis elle est capable de créer
un buzz quand même avec ses albums.
Un coup que t'es connue,
je pense, pour, mettons, quelqu'un qui
commence nouveau, nouveau,
tu pourrais pas faire ça, mais comme toi,
le fait d'avoir pris un break
entre tes deux
albums, ça t'a aidé.
Vu que là, tes fans avaient hâte de te revoir,
puis le monde qui t'aime pas,
ça leur a permis
de te bitchicher un peu
de te motiver
t'es comme Rocky
quand même
je t'avoue qu'il y a quand même des moments
où je fais comme
je suis tannée là
où t'aimerais juste que ça soit facile une fois de temps en temps
j'ai l'impression que j'ai toujours eu à me battre
j'ai toujours eu à
essayer de convaincre les gens que j'avais ma place puis que j'avais du talent parce que je suis une fille puis j'ai le look que j'ai l'impression que j'ai toujours eu à me battre. J'ai toujours eu à essayer de convaincre les gens que j'avais ma place
puis que j'avais du talent. Puis parce que
je suis une fille, puis j'ai le look que j'ai, puis
j'ai le style de musique que je fais aussi, tu sais.
Puis c'est souvent associé avec,
ben oui, c'est sûr, elle a des gens qui font tout pour elle.
Puis ben non, elle écrit pas ses tunes, tu sais.
Il a fallu vraiment que je me batte. Puis c'est vrai que des fois,
je suis comme, oh my God, j'aimerais ça,
tu sais, juste avoir comme
deux jours de, ah, ça, ça va bien.
Mais en même temps, c'est correct,
c'est pas ça ma réalité, puis ça va bien.
J'ai des fans, j'ai un public, j'ai une armée en derrière
de moi qui me motive, puis qui me
pousse à faire ce que je fais. Puis je le sais
que quand j'écris une toune, c'est pas pour
rien, puis que c'est entendu, puis que ça a un
impact dans la vie des gens, puis j'essaie de focusser
là-dessus. Mais je pense que je vais toujours devoir
me prouver.
Toi, ça doit être...
En plus, tes fans sont vraiment fidèles et intenses.
Ça doit être...
Aussitôt que quelqu'un parle en mal de toi,
sur ta page Facebook...
Je n'ai même pas besoin de répondre.
Eux autres prennent le lead.
Eux autres sont comme...
On va la défendre.
En même temps, ils font ça avec beaucoup de cœur.
Des fois, j'ai envie de leur dire,
« Vous n'êtes pas obligé, c'est correct. »
Il ne faut pas donner plus d'importance non plus
à ce genre de commentaire-là,
mais en même temps, eux me connaissent,
puis ils sont comme, « C'est pas vrai. »
Puis j'avais Lou Marin qui travaille avec moi,
qui travaillait avec toi,
puis qui me disait à quel point,
tu sais, c'était fou
le temps de... Tu passais avec tes fans après,
puis le merch que tu vendais.
Un moment donné, j'avais eu cette discussion-là,
puis je me disais « personne ne vend du merch à Star »,
puis là, il faisait « tabarnak, tout le monde va voir Marie-Mé par avec un T-shirt ».
C'est fou, ça.
Oui, c'est fou.
Puis en même temps, c'est un super privilège.
Puis ça me rend bien, bien fière.
Puis ça me pousse à faire du beau merch.
Puis je pense que ça aussi, c'est quand même une différence.
Mon merch, là, c'est pas comme un T-shirt
avec ma face dessus, comme printé cheap.
Puis tu sais, j'ai vraiment un souci du détail.
Je veux faire quelque chose de cool.
Je veux faire quelque chose
qu'ils vont pouvoir porter à l'école.
Moi, j'ai eu...
Cet été, il y a un gars qui est venu me voir
avec un T-shirt, Mike Ward, tu s'écoutes? »
Et c'était...
Tu sais,
tout était scrap sur le T-shirt.
Après, j'ai fait...
Tu dois en vendre du merch, non?
« Mike Ward, tu s'écoutes? » J'en vends beaucoup.
Mais de juste « Mike Ward »,
j'en vends plus. Mais là,
j'ai fait, j'ai dit à Michel, mon gérant,
j'ai fait là, regarde, il faut qu'on aille à un meeting.
On va arrêter
de vendre du merch cheap. J'étais gêné
pour le pauvre gars.
Moi aussi, ça m'a arrivé dans le passé.
Ça m'a poussé à vraiment faire quelque chose de qualité
pour m'assurer que c'est ça.
Mettons, ton merch,
c'est-tu quelqu'un
qui te pitche des idées ou c'est plus toi
qui dis, j'ai eu un flash, j'aimerais te le faire
c'est un travail d'équipe
tabarce là
ça c'est du tonnerre
ben oui
de l'électricité
on est-tu encore là?
on est encore live
ça risque d'être la fin du podcast
bientôt
ça finisse de même mais en fait c'est un travail d'être la fin du podcast bientôt. Ça risque d'être la fin du podcast bientôt. Ça risque d'être la fin du podcast bientôt. Ça risque d'être la fin du podcast bientôt. Ça risque d'être la fin du podcast bientôt. Ça risque d'être la fin du podcast bientôt. Ça risque d'être la fin du podcast bientôt. Ça risque d'être la fin du podcast bientôt. Ça risque d'être la fin du podcast bientôt. Ça risque d'être la fin du podcast bientôt. Ça risque d'être la fin du podcast bientôt. Ça risque d'être la fin du podcast bientôt. Ça risque d'être la fin du podcast bientôt. Ça risque d'être la fin du podcast bientôt. Ça risque d'être la fin du podcast bientôt. Ça risque d'être la fin du podcast bientôt. Ça risque d'être la fin du podcast bientôt.
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Ça risque d'être la fin du podcast bientôt.
Ça risque d'être la fin du podcast bientôt.
Ça risque d'être la fin du podcast bientôt.
Ça risque d'être la fin du podcast bientôt.
Ça risque d'être la fin du podcast bientôt.
Ça risque d'être la fin du podcast bientôt.
Ça risque d'être la fin du podcast bientôt.
Ça risque d'être la fin du podcast bientôt. Ça risque fait qu'après ça, moi je me fais un tableau de référence, je me fais des trucs que j'aimerais avoir avec le visuel que j'ai sur l'album du moment,
sur la tournée.
Mais j'aime ça.
Mais moi, en fait, ça va comme ça
pour tous les aspects de ma job,
que ce soit en show, sur les albums,
pour le merch, pour moi, c'est un tout.
C'est important qu'il y ait une cohésion
entre le visuel, ce que je chante,
les paroles, l'énergie qu'on va sur scène.
Tu n'as pas de langue?
Est-ce que c'est ça?
C'est tout le show
que je me retiens. Si je n'ai plus de voix,
tu m'entends-tu? C'est fou.
Ça va bien.
Je me sens mal que je suis le seul qui ne s'en retenait pas.
J'ai toussé une couple de fois,
mais j'éteins mon micro.
J'ai toussé tellement souvent que
je tousse dans mon coude et je sers mon chandail
et je suis mouillé.
Comme si j'étais un sais que mon chandail est mouillé comme si j'ai juste un pot un peu
un chandail
un chandail de liné
ah c'est dégueulasse
c'est dégueulasse
t'as de l'âme de genre
c'est dégueulasse moi mais toi Marimé
c'est vraiment dégueulasse
si t'étais des demi-hauts
non moi c'est ça moigueulasse. Volv... Ah, si t'es dédaigneux, toi! Non, moi, c'est ça. Moi, je chante de personne.
Ah, je dis bien oui, oui.
Toutes, toutes, toutes me répugnent.
Même, vois-tu,
avec ma blonde,
ça fait 20 ans qu'on est ensemble,
puis quelqu'un, l'autre fois, me demandait
« T'as-tu déjà, avant elle,
t'as-tu déjà pogné un MTS? » Mais moi,
je portais tout le temps des condoms,
surtout parce que j'étais dédaigneux.
Je ne peux pas mettre mon pénis dans un vagin.
Que tu ne connais pas.
À moins de connaître la personne au moins 7 ans.
Ça a pris 7 ans?
Non, avec Marie, on n'a jamais mis de condom.
Mais c'était avec mon ex.
Elle était un petit peu moins dégueu.
Elle était moins dégueulasse que les autres filles.
Elle était moins dégueulasse que les autres filles.
That's love.
Mais tu sais,
ma blonde avant elle,
ça a pris un an avant
qu'on ne mette plus de condom.
Puis c'était vraiment...
Elle faisait bien.
Les premières fois, tous mes amis disaient
tout le temps, c'est bien mieux pas de condom.
J'étais comme, ouais...
C'est juste dégueu.
Ouais, je trouvais...
C'est le premier gars
que j'entends dire qu'il trouve ça dégueu.
Mais non, je trouve
la sensation le fun, mais quand je pense
de...
Je suis en dedans d'un corps.
C'est sale. C'est dégueulasse.
Non, mais c'est propre.
Hé, hé, hé.
Ça se nettoie seul.
C'est dégueulasse.
Wow.
Parlons des...
Grâce à ça,
j'ai jamais eu d'NTS.
Yes, tu vois tout et dans tout. Oui, c'ai jamais eu d'NTS. Yes!
Tu vois tout et dans tout.
C'est à cause de ça.
J'ai chaud.
Je me sens dégueu.
Non, t'es pas. Ah, Christi.
Moi, j'ai pas d'enfant,
pis j'ai une chance, parce que, mettons,
voir un bébé sortir de ma femme,
il faut que je te laisse.
Attends, c'est pas fini.
C'est pas fini après, Mike Attends, c'est pas fini. C'est pas fini après, Mike.
Après, c'est pas fini. Papa, j'ai envie de caca.
Il faut que tu ailles.
Ça, j'ai essuyé
mon fiole une fois.
Pas la même chose.
Ah, c'est-tu que je trouvais ça dégueulasse.
T'as eu de la misère, ouais.
Là, j'étais au téléphone avec ma blonde.
Arthur, il était assis sur la toilette.
Il attendait.
J'étais comme, mais c'est dégueulasse.
Je ne peux pas.
C'est pas grave.
Tu t'essuies les fesses.
Oui, mais c'est dégueulasse.
C'est weird.
Quand tu es mère ou père,
je le sens même.
Je sais que ce n'est pas agréable.
Je le place dans une case
où je le fais,
j'en ai ses doigts.
Moi, quand mes gars étaient à l'âge,
j'avais un linge à vaisselle, comme un foulard.
Je respirais pas
parce que je changeais la couche.
Là, je viens d'apprendre
que t'as de la merde sur les doigts.
Tout ce que tu t'es touché,
je vais le brûler.
Moi, je me lave pas!
Chaque fois que je vais arriver dans une nouvelle salle,
je vais checker, Marie-Mère,
as-tu joué ici? Parfait!
Tu brûles le micro.
Lave le rideau, brûle le micro.
Hey man, si je te disais les affaires
que j'ai eues sur moi, là!
Tu m'aurais pas évité.
Toi, t'es pas dédaignante?
Pas vraiment, mais pas en ce qui a trait à ma fille.
Ça dépend, là.
Mais mettons, juste
de la bouffe sur une table,
quelqu'un met une toast sur une table,
c'est clairement moi le problème.
Es-tu capable de manger la toast après?
Non, non, non, non.
Non, non plus.
Non, mais ça me fait pas sentir aucune émotion, là. Je suis comme, ah, non, non. Non, non plus. Ça ne me fait pas sentir
aucune émotion. Je suis comme,
il y a une toast, je ne la mangerai pas,
mais ça ne me dérange pas non plus.
Pour vrai, il n'y a pas grand-chose qui me dérange.
Moi, je suis vivre et laisser vivre. Je fais mes petites affaires.
Je ne vais pas parler en anglais,
mais I try not to sweat the small stuff.
Tout va bien.
Moi, c'est ça que je fais
80% de la journée.
Je souhaite tout ce qui est petit.
Mais c'est peut-être pour ça que...
Là, en ce temps, vois-tu,
j'aime pas ça me promener dans des autos louées,
dans les hôtels, je trouve tout dégueulasse.
Ah, ça, c'est difficile aussi, les hôtels, quand même.
Faut qu'on se le dise.
Là, en plus, tu sais,
c'est ça qui est plate de faire de la tournée au Québec.
Il y a des belles chambres dans les villes majeures,
mais il y a cinq villes majeures.
Puis nos tournées, souvent, tu sais,
puis après, le monde, ils sont comme,
« Hey, tu dors là, c'est beau à l'estie,
puis c'est dégueulasse. »
Moi, j'apporte mon oreiller, tu sais. On dirait que ça me donne ça au moins, tu sais. là, c'est beau en esti, puis c'est dégueulasse. » Moi, j'apporte mon oreiller. On dirait que ça me
donne ça au moins.
Mais, ouais.
Moi, j'avais commencé à faire ça,
dernière tournée. C'est quoi ta laideur?
Je prends juste un petit verre de plus le soir pour mieux
m'endormir. Mais l'oreiller change tout.
Moi, c'était les lésions qui m'avaient donné
ce truc-là. Puis j'avais
commencé à traîner mon oreiller, puis c'était
malade. Mais après, j'ai perdu mon ore oreiller puis ma blonde m'a donné de la marde parce que
c'était la tête d'oreiller là il fallait jeter le set au complet
fait que là j'ai fait ah fuck off je vais dormir mais il y a une odeur aussi associée aux
chambres d'hôtel en région. Oui, les petits tapis.
Le concept du tapis me fascine.
Après ça, tu vois une chambre avec un plancher de bois,
c'est pas mieux.
Non.
Le plancher flottant, c'est plus clean,
mais ça fait cheap.
Oui, c'est ça.
Apparemment,
dans les hôtels qui ont du sens,
ils changent le tapis
à chaque année
qui est ridicule, c'est gaspillé
comme ça se peut pas
mais en même temps
ceux qui font pas ça
sont dégueulasses
c'est niaiseux comme question mais est-ce que c'est vrai que
les couettes qu'il y a sur
ça ils lavent pas à toutes les fois
je pense pas non c'est ça.
Quand tu arrives dans une chambre, tu t'attaches.
Tu ne te couches pas dessus en fond.
Damn.
Même juste.
Moi, l'affaire
qui me fait capoter, c'est tous les reportages
que j'ai vus à Dateline NBC.
Quand ils ferment les lumières et qu'ils mettent
le black light.
Il y a du monde qui réussit
à mettre du sperm sur le plafond
c'est que t'es comme
il y a des choses que t'es pas censé savoir
que t'es pas censé voir
mais vois-tu moi les manettes
mais on dirait que je suis
dédaigneux à mort mais
j'y pense jamais
pis je vais regarder la télé, j'ai la manette
Après je mange
Oui c'est ça, là tu y passes pas nécessairement
Oui c'est ça
Je suis dédaigneux si je prends le temps d'y penser
Puis le reste du temps je vais en créer ça un peu
Mais mettons
Je pige pas dans ton assiette si tu manges là
Mettons tu manges là
Est-ce que ça t'écart les gens qui pigent?
J'ai dans ton assiette, tu saisart les gens qui pigent j'aime pas ça
même ma blonde
ça fait 20 ans qu'on est ensemble
ça c'est ça
mon chum aussi il est comme ça
mais lui il pige tout le temps dans mon assiette
moi si je le fais il est comme
genre toi c'est pas bon ce que tu manges
attends un peu je vais juste goûter
il va-tu bien ton chum
il va bien
parce que dans sa tête t'es plus sale OK, c'est correct. » Il va-tu bien ton chum? Oui, il va bien.
Parce que dans sa tête, tu es plus sale que lui.
C'est ça que ça veut dire.
C'est pas peu d'intables.
Je vais être crotté en terre.
Moi, ça, Pierre a travaillé avec ton chum.
Ça fait... Je ne me souviens pas en quelle année.
Ça doit être en 94.
Il est mordu.
Puis après ça, trafic. Mais ça, trafic, c', pas vrai. Ça doit être en 94, la fin de ma vie. Les Mordus. Puis après ça, Trafic.
Mais ça, Trafic, c'est pas ça.
T'étais-tu writer là-dessus ou t'étais réalisateur?
Je réalisais des capsules dans Les Mordus.
OK. Puis Trafic,
j'étais quoi là-dessus, moi?
J'étais concepteur, réalisateur de capsules aussi.
La fin de ma vie, oui, oui.
Puis Trafic, ça a duré 4 jours à TVA.
C'est arrivé le 11 septembrebre parce que le 11 septembre est arrivé
ils ont cancellé le show
les hosties d'Arabes
les gars c'est con
c'était un hit assuré
c'était ses premières gigs en télévision
il était super jeune, il avait 24 ans dans le temps
le petit nouveau
mais il change pas, il a une face de bébé
belle face
il est beau, Dave.
Pour vrai.
Il est fou.
Non, c'est vrai.
Je pense qu'on va finir là-dessus.
Il y a-tu quelque chose que tu veux parler
ou plugger?
J'ai rien à plugger.
Moi, j'étais ici pour le fun
et j'ai adoré ça, te jaser. Puis, tu sais, c'est fou
parce qu'on s'est croisés quand même
plusieurs fois dans plein d'endroits
différents, mais c'est toujours des
settings sociaux, tu sais,
où il y a plein de gens. Puis moi, je suis quelqu'un
d'assez awkward en public,
puis je me sens tout le temps comme pas à ma place.
Je n'ai jamais de quoi dire.
Souvent, les gens disent, mon Dieu, Marimé,
elle ne parle pas de personne personne c'est juste parce que
je suis vraiment gênée d'envie
puis je suis contente qu'on ait juste pu échanger
puis jaser ensemble parce que c'est jamais dans ces moments là
que je me sens vraiment comme à mon meilleur
tu penses-tu que t'es autiste un peu?
non
ça doit être un des petits symptômes
de l'ETDAH aussi peut-être
c'est des années
c'est des années.
De pratique.
Puis de me dire, là, j'ai pas entendu.
Je veux pas dire un mot à la place.
Ça me réfère à me fermer un peu.
Puis t'entends quatre conversations en même temps.
Fait qu'à chaque fois, mettons, t'arrives à quelque part,
c'est-tu là pour toi, mettons,
quand tu vas, on va dire, une soirée,
mettons, les Félix,
ou tu sais...
C'est drainant, tu sais... C'est
drainant, en fait. C'est que ça me prend
plus d'énergie arriver
au même résultat que tout le monde.
Je sais pas si ça fait du sens. Comme même
chose sur un plateau télé, c'est à la voix.
C'est 15 heures. Mais moi,
l'énergie que ça me prend pour être certaine
de rien manquer, puis de pas
oublier ce que la fille a chanté.
C'est incroyable.
Moi, je finis ma journée et je suis
drainée. J'ai plus rien.
Des fois, à la voix, tu te reverrais pas de bord
parce que t'avais pas le goût de voir la personne.
J'ai rien à dire.
C'est vrai, il y a quelqu'un qui chante.
Non, non, non. Pas à ce point-là.
C'est des petits écarts quand même.
C'est juste plus drainant. J'arrive au même résultat, mais c'est
10 fois plus de travail.
C'est lourd. Ah, mais merci
d'être venue. Content de t'avoir parlé.
Puis, c'est ça,
touche à rien en sortant.
Merci.
Triste.
Je suis plus alcoolique.
Elle vient de guérir mon problème d'alcool.
Ah, ça y est, c'est chez Redly.
Marimé a sauvé Mike.
Il y a du monde qui a les AA.
Moi, j'ai marimé.
Merci à toi.
Tu comprends l'anglais,
puis t'aimes l'humour un peu trash.
J'ai un podcast qui s'appelle
Two Drink Minimum.
Two Drink Minimum.
Le monde, les francophones disent tout le temps
c'est two drinks. C'est pas disent tout le temps, c'est Two Drinks.
C'est pas Two Drinks. Oui,
c'est Two Drinks, mais c'est un Two Drink
Minimum. En tout cas, c'est
carré. C'est pourquoi c'est devenu une leçon d'anglais.
Tabarnak, j'ai essayé de faire une pub
pour mon podcast en anglais
pis vous m'avez arrêté.
Fait que là,
vous avez gâché la pub.
Allez, écoutez Two Drink Man O'Moore.
C'est partout.
C'est YouTube, c'est Facebook, c'est SoundCloud, Spotify, Stitcher, iTunes, Apple Play, Apple Podcast, Apple Play.
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