Mike Ward Sous Écoute - #08 Studio - Max Lalonde
Episode Date: November 19, 2019Dans cet épisode, Mike est en studio avec l'animateur Max Lalonde.Pour acheter des billets du nouveau spectacle NOIR:https://mikeward.ca/--------Boutique en ligne - http://sorsavec.comPatreo...n - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Je suis encore en tournée.
Ma tournée n'a pas été cancellée.
Mike Ward Noir, c'est mon show qui marche le mieux.
C'est mon show qui vend le mieux.
Au mois de novembre, je suis en spectacle.
Il reste encore des dates.
20 novembre, Brossard, 21, Terrebonne, 22, Victo, 29, 30, Chicoutimi.
Au mois de décembre, je suis à Dolbeau.
Je suis à Saint-Jean-sur-Richelieu.
Je n'ai même pas dit de date.
1er décembre, Dolbeau.
7 décembre, Saint-Jean-sur-Richelieu. 13-14,
Magog. Il y a la part
de ces dates-là. Ils sont sold out, mais
des fois, il reste des billets. Si tu veux savoir s'il reste
des billets, va sur MikeWard.ca
et je vais avoir plein d'autres dates
après les fêtes. Et mon
commanditaire, cette semaine,
c'est moi. C'est mon podcast
Two Drink Minimums. Si tu ne sais pas
c'est quoi Two Drink Minimums,
c'est un podcast que je fais en anglais avec un gars
qui s'appelle Pantelis, qui est un humoriste
excellent de Montréal.
Si vous m'avez vu à Joe Rogan, il était
là avec moi. Il est drôle
à Nesty et on a
un third mic
slash fave à l'oie qui s'appelle
Poseidon. Il est
parfait. Il est parfait. c'est un show.
Si t'aimes l'humour un peu trash,
tu comprends l'anglais,
tu vas adorer les Two Drink Minimum.
Il y a un nouvel épisode.
Chaque mardi, on est live sur YouTube à 2h.
Après, on le sort pour tout le monde
le mercredi midi.
C'est sur Google Podcasts,
Apple Podcasts,
Spotify, Stitcher, iTunes, Balado, c'est sur Google Podcasts, Apple Podcasts, c'est sur Spotify, Stitcher, iTunes, Balado,
c'est partout, partout, partout, partout.
SoundCloud, YouTube, Facebook, c'est partout.
Tu ne seras jamais capable de te débarrasser de moi. Max Lalonde, merci beaucoup d'être là.
Écoute, Mike, merci de l'invitation.
Je suis vraiment content de t'avoir pour ça.
Ça, quand...
Je voulais t'inviter parce que t'es un gars
que j'ai toujours apprécié
quand je t'entendais à radio.
Puis le fait que là, t n'es plus à radio,
je me suis dit, tu vas avoir 171 000 anecdotes.
Ah, c'est sûr, j'en ai plein.
Un peu méchantes.
Pas nécessairement méchantes,
mais tu sais, c'est tellement un domaine
qui a fait partie de ma vie pendant longtemps
qu'il en fait encore partie.
Je suis encore chroniqueur au 91-9,
mais oui, j'ai deux, trois histoires de radio
et c'est différent parce que, tu sais, je n'en ai pas fait. J'ai deux ou trois histoires de radio. C'est différent parce que
j'en ai fait un peu à Montréal
en remplacement, mais j'en ai fait à Val-d'Or en région.
J'en ai fait à Sherbrooke.
Tu as été longtemps morning man à Énergie Sherbrooke.
J'ai été sept ans à Énergie Sherbrooke,
morning man deux ans.
J'ai été morning man trois ans à Énergie Val-d'Or.
Avant ça, tu étais
à Cécois comme G.O.?
Oui, j'étais G.O. va, à C'est quoi? OK.
C'était ma première job. J'ai été engagé
en The Spot à C'est quoi? Puis c'est vraiment drôle
comment c'est arrivé. Je faisais un travail
de... Moi, la radio, c'est clair dans ma tête depuis
que j'ai 6 ans. OK.
Mon oncle et Jean avaient un ami qui faisait
des reportages en direct au Centre Hi-Fi.
Puis à un moment donné, ça me fascinait qu'il parle des micros. Puis ça sortait
à la radio. À un moment donné, ils m'ont amené visiter
le 211 Gordon à C'est quoi? Dans le temps. Là, j'ai décidé que c'est ça que je fais dans la vie. À un moment donné, je fais un travail d'ils parlent des micros. Ils sont sortis à la radio. Ils m'ont amené visiter le 211 Gordon à Sequoia dans le temps.
J'ai décidé que c'est ça que je fais dans la vie.
Je fais un travail d'école au cégep.
Tu avais quel âge à cette époque-là?
Peut-être 12.
J'avais déjà de l'intérêt, mais la première fois que j'ai été visité,
c'est quoi? Peut-être 11-12 ans.
Ça doit être impressionnant quand tu as 11-12 ans.
On s'entend. Je ne sais pas si tu as déjà vu le 211 Gordon.
C'était dégueulasse.
Il y avait des rats qui passaient en studio des fois.
Mais il y a quoi de magique de ces vieilles bâtisses-là
que tu te dis, c'est là que Bratwait a fait ses affaires.
Il était au bonheur, c'était là.
Oui, oui, oui.
C'est mythique.
Absolument.
Les grosses années de la radio, c'était dans cette bâtisse-là. Beaucoup. C'est mythique. Les grosses années de la radio, c'était dans cette abastisse-là.
Beaucoup. C'est quoi?
Il était longtemps et est encore, selon moi,
une des meilleures radios à Montréal
dans ce qu'ils font, dans le format qu'ils ont.
Encore aujourd'hui, mais dans le temps,
la formule est incroyable.
J'ai fait un travail d'un cours de télé au cégep.
J'ai fait hors-électre profil de communication,
spécialisation télé.
J'allais faire un reportage télé sur ce qu'on voulait.
J'ai fait un reportage sur la radio.
Sur la bataille des radios commerciales.
Puis là, j'ai envoyé des e-mails pour dire
« Tu peux faire un reportage? J'aimerais
aller faire une entrevue avec Michel Barrette. »
Je me suis ramassé là
dans le studio. Puis en sortant,
de faire une entrevue avec Michel Barrette
et Claudine Prévost,
Sarah Morissette, qui est encore à
C'est quoi aujourd'hui,
est venue me voir et a dit « Hey, tu travailles en radio, on cherche des géos,
ça te tenterait-tu, je dis « C'est quoi, ça fait des géos? »
Ben, tu vas au Centre Bell, tu ouvres la porte aux gens,
tu tapes dans les mains et tu te dis « Merci, bonne soirée. »
Parfait, tu commences demain.
Le lendemain de cette journée-là où je tournais un reportage pour le Cégep,
j'ai commencé comme géo au Centre Bell dans un show de banjo.
J'ai fait ça deux, trois,
deux ans et demi. Ils m'ont donné mes reportages
sur la route. Je remplaçais le cochon
un peu à Bromont dans certains événements.
Super cochon, il est encore à Cécois.
Non, il est encore à Cécois.
Il est parti à rythme. Il est revenu à Cécois.
Il a-tu fait rythme à Montréal?
Oui, il a fait rythme à Montréal.
Chris, ça n'a pas de sens.
Comment allez-vous, messieurs?
Non, mais son personnage
radiophonique... Il se déguisait pas en cochon.
Oui, oui. J'imagine
qu'il a fallu qu'il tone down un peu.
Là, tu vois, il est morning man à Victoriaville.
À Victo. Ça va super bien.
Ça va super bien. Puis Luc, c'est un des gars les plus talentueux
de la business. Dans ce que Luc faisait,
dans le temps, faire du terrain,
c'était le meilleur. C'était le meilleur.
Mettons un saut de cochon, va au coin de Prince Arthur
puis à telle rue, puis va donner...
Il était super bon.
Oui, il était willing. Il n'avait aucune
idée trop folle. Tu sais, il s'est fait
tatouer le...
le nom de Richard Z.
C'est fait tatouer le nom
du maire de la bombe.
Il en a fait plusieurs.
Pourquoi on parlait de le cochon?
Non, parce que t'as dit que tu remplaçais.
Oui, c'est ça, je le remplaçais. Je faisais des reportages en direct
et à un moment donné, je voulais un micro.
Je parlais au bas, ça c'est quoi?
Max, t'es trop jeune, t'as 20, 21.
À un moment donné, j'ai envoyé mon CV et mon démo
partout au Québec.
À Penetanguishen, à Havre-Saint-Pierre, à Namit.
À un moment donné, il y a un gars, Yann Clermont,
qui m'a appelé et a dit « Je cherche un morning man
pour Énergie-Val d'Or. » J'ai fait « Ça me tente! »
J'ai raccroché et j'ai dit « C'est où ce Val d'Or? »
J'allais faire mon entrevue au Pacini à Val d'Or.
J'étais engagé, j'étais à l'université,
j'animais dans cinq bars en même temps.
Je travaillais au Sport Expert, je travaillais à C'est quoi?
J'ai tout sacré ça là. Je suis parti à Val-d'Or, mais j'ai fait
deux ans et neuf mois en habitudes.
Puis à 20 ans?
À 22.
J'ai commencé le 16
mars 2008, j'avais 22.
Puis t'étais-tu,
ça c'était le poste énergique?
Oui, c'était énergie 127 à Val-d'Or.
La fonte, je m'en allais remplacer Louis Pelletier,
qui était là-bas à Morning Man depuis 12 ans
qui était comme le maire de la ville,
le populaire,
connu comme Barabas en passion.
Ça n'avait pas de sens.
Puis lui, il partait
parce qu'il avait accepté une job
à la fondation de l'hôpital de Val-d'Or.
Puis il cherchait quelqu'un pour le remplacer.
Fait que j'ai hérité de cette dure tâche-là.
C'est drôle, c'est parce que Val-d'Or,
c'est tellement une belle place.
Puis salut les gens de la B2B.
Première affaire qu'on m'a dit,
finis pas par toutes tes phrases
par nous autres à Montréal. C'est la première affaire
qu'on m'a dit. Il faut que tu deviennes un gars
de Val-d'Or. Je me suis forcé à faire ça et je pense que
ça a bien été.
Quand ils sont venus te chercher,
l'Estrie, c'était-tu toi
qui a fait les démarches
ou c'est eux autres?
Il y avait un gars
qui s'appelait Mark Bryson
qui animait,
qui co-animait l'émission du matin,
qui faisait les sports,
qui s'en allait
dans une radio parler
pour faire juste du sport
dans du talk radio
puis il y a une chaise
qui s'ouvrait.
Le poste a comme été affiché,
j'en ai entendu parler,
j'ai envoyé mon CV
entre-temps.
Je suis en démarche aussi
pour une job
à Trois-Rivières
parce que Jacky Pop
était parti de Trois-Rivières
puis là, moi, je voulais partir de Val-d'Or
parce que je voulais me rapprocher de chez nous.
Un plus gros marché aussi.
Ben oui, puis moi, je viens de Montréal aussi.
Fait que tu sais, je me donnais à aller voir mes parents
puis ma blonde dans le temps.
C'était à cinq heures de route.
Oui, Val-d'Or en plus, c'est loin,
mais c'est le parc qui donne l'impression
que c'est deux fois plus loin.
Absolument, c'est cinq heures et quart de route.
Puis quand tu dépasses, j'oublie le nom de la place,
mais t'as Mont-Laurier, t'as une place,
non pas Louvico, Louvico, c'est en Val-d'Or,
t'as Mont-Laurier, t'as une ville après Mont-Laurier,
puis après ça, t'as rien pendant deux heures et demi.
T'as rien, oui, oui.
T'as rien.
La radio appoigne pas, puis il se passe rien,
donc il faut que tu t'amènes décéder.
Oui, puis surtout, ça, c'était avant les années des podcasts,
donc là, t'avais deux heures
à juste entendre tes roues.
Ah oui, ça, où je partais avec, tu sais,
on avait comme un cartable de CD en nylon,
je partais avec mon cartable de 83 CD,
pis là, je changeais mes CD,
t'écoutais de la musique, t'allais t'écouter ce que t'avais envie d'écouter,
pis ouais, non, mais Val d'Or,
ça a été exceptionnel, c'était une
super école de radio, pis c'est pour ça
que, tu sais, je donne des conférences
des fois dans les cégeps, dans les écoles.
Je parle de radio avec les jeunes et je leur dis
« Tu veux faire ça dans la vie? On t'appelle
pour Rav Saint-Pierre, pour Penitent Gwishin.
Va te casser les dents là-bas parce que
mes grosses gaffes de radio,
je les ai faites là-bas. Des gaffes de Morning Man
de « Tu sais pas », de « T'essaies des affaires »,
des trucs.
Je l'ai faite à Val-d'Or,
ça fait moins mal, no blood.
Si je l'avais fait à Montréal, ça aurait été différent.
Puis quand t'es arrivé en estrie,
au début, t'es arrivé
comme chroniqueur ou co-animateur?
Oui, co-animateur, je faisais les sports
puis l'humeur dans l'émission.
Je venais puncher.
C'est tout le temps un gars qui a eu un sens de l'humour
assez développé.
Je ne suis pas un humoriste, je n'ai pas cette
prétention-là parce que j'ai tellement de respect pour ce que vous faites
et je sais à quel point c'est dur
et c'est tough. Mais je sais que si tu me mets dans
un show de radio comme Sidekick avec pas mal n'importe qui,
je suis assez préparé
et j'ai fait de l'improvisation pendant longtemps.
Je peux puncher et je sais que je n'aurai pas l'air fou.
Cette chaise-là
me faisait plaisir parce que
les sports me passionnent en même temps
et ça me permettait de faire d'autres choses.
T'es-tu... Désolé, j'ai
écris le feu avant de te laisser à côté.
J'ai été pompier sur la mienne.
Mais ouais, c'est ça.
Toi,
là, tu fais bien, bien, bien des affaires
pour le golf, mais t'aimes le sport en général.
Oui, beaucoup. J'aime le sport en général.
J'aime beaucoup le golf, le hockey. J'ai fait du play-by-play de hockey pendant longtemps. J'ai fait le sport en général. Oui, beaucoup. J'aime le sport en général. J'aime beaucoup le golf, le hockey.
J'ai fait du play-by-play de hockey
pendant longtemps. J'ai fait le Phoenix de Sherbrooke
à Énergie. À un moment donné, Énergie ont décidé
quand Jocelyn Thibault a ouvert un club à Sherbrooke
de le mettre à la radio.
Je faisais le play-by-play avec Anthony Marcotte.
Ça, c'est quelque chose que t'aimerais faire
pour TVA Sports ou RDS?
Je trouve...
J'ai aimé ça dans le junior.
Je sais pas aujourd'hui
si j'aurais l'intérêt
de...
Je viens de dire si j'aurais, c'est super beau.
De le faire
à temps plein. Un de mes meilleurs
chums, Anthony Marcotte, le fait pour le Rocket de Laval
pour le 91-9. Ça route
dans les autobus tout le temps.
Les jobs de descripteur au Québec,
il y en a deux.
Une à RDS,
une à TVA Sports.
Il y a les autres équipes
de la Ligue nationale de hockey,
mais il y a tellement
d'affaires à faire
dans le sport.
Ou les Olympiques
aux quatre ans.
Ou les Olympiques
aux quatre ans.
Ou Sharks Edmonton
le dimanche
à 22h30.
Mais tu sais,
il n'y a pas beaucoup
de jobs.
Je pense qu'il y a
d'autres affaires
qui arrivent pour moi
sur la liste avant ça.
Je pense aussi que ça doit être le genre d'affaires vu qui arrivent pour moi sur la liste avant ça je pense aussi
ça doit être le genre d'affaires
vu que tu as été longtemps
morning man
que là
tu es tellement habitué
de laisser ta personnalité
sortir
puis quand tu fais
la description d'un match
tu ne peux pas trop
montrer
tu sais
tu peux montrer
qui tu es
mais tu n'as pas le temps
tu le fais
mais dans des intonations
puis dans des expressions
puis les gens
te reconnaissent par ça tu sais Pierre-Aude tout le monde son et le fais, mais dans des intonations et dans des expressions et les gens te reconnaissent par ça.
Pierre-Aude,
tout le monde,
son « et le but »
est fameux.
Félix Séguin,
écoute!
C'est propre à chacun,
mais tu ne peux pas,
surtout dans le professionnel,
avoir la couleur
que nécessairement
des fois,
tu aimerais avoir.
Tu l'as de part
comment tu livres
le produit en nombre.
Nous autres,
dans le junior,
on avait un peu moins
de balises. Souvent, on était un petit peu plus libres de nos commentaires. L'analy nombre. Nous autres, dans le junior, on avait un peu moins de balises. Souvent,
on était un petit peu plus libres de nos commentaires.
L'analyse que je faisais dans le junior, j'aurais pas
pu la faire dans le hockey professionnel.
Souvent, dans le hockey junior,
il y avait des soirs où les arbitres étaient tellement mauvais.
Je sais que beaucoup de gens défendent
le travail des arbitres, mais il y a des soirs où ils l'ont juste pas.
J'en ai au bureau. J'ai déjà dit des affaires
comme « Hey, ce soir, il t'écrit
Phoenix contre Drummondville sur le billet.
Pas One Man Show de Nicolas Dutille.
S'il veut donner un show, il louera le vieux clochette de ma gosse
45 minutes et on va aller le voir. »
Tu peux pas faire ça. Tu fais ça à la TVA, c'est terminé.
Puis, y'avait-tu...
Tu te pratiquais-tu
pour, mettons, avoir un
« Hé, le but! » pour que ça sonne bien?
Moi, je faisais l'analyse. C'était mon partenaire Anthony qui faisait le play-by-play.
Moi, j'analysais,
j'expliquais après les buts ce qui s'était passé,
pourquoi ça avait mené à un but.
Mais mon partenaire Anthony,
c'est un gars,
c'est un Assyriopédie humaine,
un genre de polote.
Oui, un moyen autiste.
Mais tu sais, lui,
tu lui parles d'un joueur.
Ah, Vincent Blanchet.
Oui, Vincent Blanchet,
repêché en troisième ronde
par les play-by-play.
Il n'y a pas de note, il n'y apops. Puis là, il n'y a pas de note,
il n'y a pas d'ordi,
il n'y a pas rien,
mais c'est un gars.
Puis moi,
j'étais à côté.
Moi, j'avais la job
d'expliquer ce qui se passait
sur la glace
vu que tu étais à la radio
de le mettre dans la tête
des gens animés.
Oui, oui.
Ça, mais…
Puis là, toi,
tu es rendu à TVA Sports.
Oui, Chronique en golf,
TVA Sports.
Mais ça,
tu étais à l'époque à RDS
pendant que tu'étais à Radio
pis toi t'es mort en même temps
quand j'ai été congédié à Inerchy
c'est drôle hein, c'est comme un drôle d'adulte
c'est un drôle d'adulte
mais tu sais, je te cacherai pas que je m'en attendais
un peu à ce que ça se termine
parce que c'est des propriétés
c'est Bell qui est propriétaire des deux
moi j'ai pas de ressentiment envers personne
ça fait quasiment deux ans et demi, c'est derrière moi mais comment ça s'est passé, c'est Belle qui est propriétaire des deux. Moi, je n'ai pas de ressentiment envers personne. Ça fait quasiment deux ans et demi
que c'est derrière moi.
Comment ça s'est passé, c'est drôle.
Les raisons qu'on m'a données pour RDS
étaient très drôles parce que je savais
pertinemment que ce n'était pas ça.
Le directeur des nouvelles là-bas
m'a envoyé un e-mail qui dit, malheureusement,
coupez un budget de taille. On doit couper dès
chroniqueur. Dès, c'était au singulier.
C'était moi.
Mais c'est correct. Je Fait que, tu sais,
mais c'est correct, pis tu sais, j'étais un gars dans la vie qui est fonceur, pis moi, j'ai pas fait
comme, oh, il va aller pleurer dans ma chambre, pis j'ai fait
OK, gars, il y a une autre station, ça s'appelle TVR Sports,
je vais aller les voir, je suis allé les voir, ça a pris quelques mois,
pis j'ai été engagé, pis aujourd'hui,
je suis bien fier de faire partie de cette station-là,
je travaille sur, à l'occasion
quand l'actualité de golf le commande,
sur le show du matin avec Charles-Antoine
et JP, j'ai beaucoup de plaisir
à faire ça, je m'ennuie derrière, je m'ennuie
du 5 à 7, les gars étaient super fins
ça c'est fini, qu'est-ce que tu veux qu'on fasse?
T'as-tu, ça fait
deux ans que t'as pas fait de radio, sais-tu
dans tes plans retourner
à la radio? J'ai eu des offres, j'ai eu bien des offres
dans les deux dernières années
3, 4 concrètes,
pas assez payantes comparativement à ce que je fais là aujourd'hui,
qui ne valaient pas la peine,
qui m'empêcheraient de faire ce que je fais avec la MSOP aujourd'hui.
C'est une décision à prendre.
Éventuellement, c'est sûr que c'est mon premier amour,
c'est le média,
que malgré tous ces travers
et tout ce que je trouve que la radio fait pas correct aujourd'hui,
je retournerais pour essayer d'aller mettre mon grain de sel
un peu et apporter un peu
de la couleur que j'avais.
J'en ferais avec de la liberté.
J'en referais plus dans des micros de 4 minutes
avec 17 chansons à l'heure.
Ça me tenterait plus.
Mais aller m'asseoir autour d'une table comme on fait là,
raconter des anecdotes, avoir des invités,
mettre des invités de l'avant,
avoir des artistes, des humoristes.
Moi, j'avais du fun.
Moi, mes meilleurs moments de radio,
c'est quand tu venais en studio,
c'est quand Mario Tessier venait en studio,
c'est quand Yann Kelly vient en studio,
il amène sa guitare.
Ça, c'est le fun.
C'est le fun parce que je me faisais un devoir.
Tu sais, combien d'entrevues à la radio t'as faites?
Toi, Mike, tes inspirations,
ton spectacle parle de quoi?
As-tu des personnages?
C'est pas ça.
Moi, j'aimais ça, prendre du temps,
vous amener ailleurs, vous faire faire d'autres choses.
T'étais tout le temps préparé.
Moi, c'est une affaire que
le genre de radio que je fais,
moi, je considère les podcasts une forme de radio.
Oui, c'est de la radio.
Moi, j'ai aucune préparation
et la raison pourquoi je n'en ai pas, c'est pour
vraiment garder la spontanéité
pure. Toi, par exemple, tu te préparais
et tu étais quand même
capable d'avoir la spontanéité
qui n'est pas donnée à tout le monde.
Je me préparais parce que c'était une base,
selon moi. Il y avait un minimum à respecter
sur l'invité
qui s'en vient, qu'est-ce qu'il faut qu'on plaque,
qu'est-ce qu'il s'en vient dire,
puis si je ne le connais pas, je vais faire des recherches.
Pour avoir une idée,
mais ça nous est déjà arrivé
à un moment donné, quand j'étais co-animateur
dans le show du matin, souvent tu fais des entrevues
pour faire plaisir à des organismes de la région.
On fait un spectacle, tu peux-tu prendre mon fils
en entrevue, on va y aller.
C'est déjà arrivé
que personne ne rentre
mais des clous là.
Tu ne sais pas
si c'est équipé.
Un mot que je salue
qui est maintenant
Morning Man à Val-d'Or,
on a déjà demandé
à un gars
qui organise un festival.
Ça, c'est la première édition
de votre festival.
Le gars a dit
que c'est notre 12e année
en entrevue.
Oui, j'avais lu.
J'avais lu
mais ça m'est sorti de la tête.
Tu sais, par respect pour les gens qui viennent
te voir, pour le temps qu'ils prennent.
Surtout que des fois,
Steve Veilleux de Cain qui arrive à 7h30 avec sa guitare
qui vient de chanter une chanson,
la moindre des choses, c'est de connaître ce qu'il veut dire,
les dates qui s'en viennent.
Mais c'est important
pour moi, mais le côté
spontané l'a toujours
été beaucoup, beaucoup.
En plus, tu dois te sentir privilégié quand
t'as un
narcissiste qui vient, qui te fait une
toune. Un humoriste, il arrive, il
jase, il plug ses dates, il crée son
camp. C'est pas un privilège,
mais d'avoir un chanteur
ou une chanteuse qui te fait une
toune, une plug, c'est tabarnak. C'est surtout à cette heure-là, puis surtout qu'à un chanteur ou une chanteuse qui te fait une toune en vlog,
c'est tabarnak.
C'est surtout à cette heure-là,
puis surtout qu'à un moment donné,
tu développes des relations avec les artistes
qui font en sorte que quand ils appellent,
quand ils savent,
moi je suis sûr que t'as en tête
les stations de radio en région
que t'as envie d'aller voir.
Puis des endroits où tu ne retourneras plus jamais
ou des gens que tu ne retourneras plus jamais voir
parce que la première fois
que tu es été,
ça a bien été,
ils t'ont fait de la place,
ils ne t'ont pas écœuré
puis ils t'ont servi ce matin-là.
Fait que moi,
ces relations-là
faisaient en sorte
que ça ne me dérangeait pas
de prendre le téléphone
et d'appeler Vincent Vallière
et faire « Hey Vincent,
tu as une nouvelle toune février
qui vient de sortir,
viendrais-tu nous la faire? »
« Hey, j'habite à Magog,
mets ça dans mon char,
je m'en viens. »
Tu sais,
quand j'ai été nommé Morning Man
puis qu'on a changé
l'identité du show pour l'appeler
« Debout l'Estrie », on a fait un show de lancement
dans un McDo. C'est super glamour.
C'est un McDo à 7h le matin, c'était le fun au bout.
Mais j'ai appelé Steve Veilleux
et j'ai appelé Yann Kelly et j'ai dit « Les gars,
je veux des perfos live, ça vous tente-tu? »
Steve Veilleux est descendu de Drummond avec sa guitare
pour me faire deux tonnes. Yann Kelly est parti
de Morning Nights avec sa guitare pour me faire
deux tonnes. Je l'appréciais énormément
parce qu'il n'est pas obligé de faire ça.
Mais pour eux autres aussi, c'est
payant. Pas
payant financièrement sur le coup, mais
c'est des héros payants financièrement
sur le coup.
Mais ça fait
partie de la business.
C'est la radio qui fait vendre
les disques, même si le monde n'achète plus
de disques, mais c'est la radio qui fait vendre la disques, même si le monde n'achète plus de disques.
C'est la radio qui fait vendre la musique.
Je ne suis plus sûr aujourd'hui.
Je ne suis plus sûr.
En fait, ce n'est pas vrai.
La radio contribue à faire la promotion de certains artistes.
Je ne suis plus convaincu que les gens
achètent des disques, à proprement dire.
On télécharge sur Apple Music,
on télécharge sur Spotify.
On achète des disques western.
Oui, on achète des 33 tours,
à moins que tu t'appelles MC Gilles
et que tu achètes des disques,
vous avez fini plus.
Mais la radio aujourd'hui
met de l'avant des artistes.
C'est pour ça que c'est intéressant
de les entendre en entrevue
parce que là, tu fais,
j'ai le goût d'aller les voir en show.
Moi, je pense que le vecteur aujourd'hui
pour la musique,
c'est beaucoup le spectacle puis beaucoup le
contenu inédit. Mais tu sais, Ryan Kelly,
qui est un de mes artistes préférés, vient de sortir un nouvel album.
C'est sur Spotify, c'est gratuit,
tu le télécharges puis
j'essaie de l'acheter, je ne sais même pas où.
Je pense, tu sais, ce qu'il faut que
les musiciens fassent,
c'est juste
trouver une manière
de faire de l'argent. La business a changé.
Avant,
ils faisaient des shows pour vendre leurs disques.
Puis là,
ils sortent des disques pour faire des shows.
Oui, puis aujourd'hui, les gens téléchargent
des singles, téléchargent une chanson
qu'ils aiment. Les gens se font des playlists.
C'est bien marrant maintenant que tu donnes un CD,
que tu pars dans ton char et que tu dis dis « Je l'écoute au complet! »
Tu t'es fait « Summer Hits 2019 »
et que tu écoutes ça dans ton char et que tu envoies ça à tes amis.
La musique fonctionne beaucoup
comme ça. Les radios,
je pense, aujourd'hui, et je le dis vraiment
en toute politesse, ne sont plus
propriétaires de la musique. Il y a
15 ans, quand Denis Fortin disait
au CSA6 « Dans 30 minutes,
je te joue la nouvelle de Madonna. Arrête
tout ce que tu fais. Il y a nulle part
ailleurs sur la planète que tu vas entendre la nouvelle
de Madonna que quand Denis Fortin va
t'ajouer. Fait que là, t'avais ton tape cassette,
t'attendais de passer sur le record, pis t'espérais qu'ils
disent rien sur le début de la chanson,
pour l'avoir au complet sur ta cassette. C'est vrai, c'est ça.
Pis aujourd'hui, moi je recevais
des feuilles de musique, il y a deux années, je recevais des feuilles de
musique, c'était marqué, on avait des notes de présentation
mettons, présenter la chanson
exclusivité énergie, à un moment donné je reçois
sale, all nation, exclusivité énergie
là je vais voir dans mon téléphone quand je l'ai téléchargé
c'est sur YouTube, c'est ça aussi
en 2016, j'avais la chanson dans mon téléphone depuis début 2015
je sais pas si le monde sont pas caves
c'est pas
en grande exclusivité
non, elle joue dans les bars depuis
six mois, j'allais dans mon téléphone.
Tu sais, les gens ne découvriront
plus d'artistes.
Eux autres, ils voulaient dire exclusif, vu que ça
joue pas à rythme.
Genre, probablement,
la découverte,
on a...
Musicalement, à part peut-être
Weekend à Québec
et C'est quoi Montréal
les radios ne prennent
pas beaucoup de risques
musicalement
tu sais
C'est quoi Montréal
Éric Martel
qui est à la programmation
là-bas
est extraordinaire
va pousser des tonnes
une fois de temps en temps
hé je la connais pas
je l'entends pas
on va sortir mon chasam
c'est les seules stations
qui me font prendre ça
C'est quoi
c'est un hit breaker
des stations comme Énergie
des stations comme d'autres
vont jouer des sure-shot.
Ils ont joué depuis un mois. On est sûr que ça marche.
On va le mettre en ordre. On va mettre Old Town Road
de Cowboy et Nass et tout ça.
On va la jouer 40 fois dans la journée.
C'est des sure-shot. Mais c'est bien, bien rare
qu'on fait « Hey, cet artiste-là, il joue pas
à la radio au Québec. Je l'entendais à quelque part.
Je trouve ça tripant. J'aimerais ça vous la faire
découvrir. Moi, il fallait que je me batte pour faire des segments
comme ça à la radio, pour faire
jouer des tonnes au complet. Ok, mais
30 secondes, pas plus.
Mais non, d'un coup, le monde aimerait ça.
C'est drôle. Tu penses-tu que
les boss de radio vont...
Tu sais, je trouve
qu'ils l'ont échappé dans les dernières années.
Ils font-tu les bons mots
pour ramener la radio où il faut que ça soit?
Je vais te donner mon avis vraiment personnel là-dessus.
Je n'ai pas la science infuse,
mais de ce que j'ai vu de l'intérieur des murs
de studios de radio,
la radio est en bonne posture dans les endroits
où on met les personnalités de l'avant.
Même dans la radio musicale.
Quand tu tapes sur ta personnalité,
tu lui laisses de la place,
puis tu la mets sur des billboards,
puis tu fais parler d'elle,
je pense que ça peut fonctionner. Si tu lui laisses à l'attitude de devenir une personnalité, de se donner de la couleur, puis tu te la mets sur des billboards, puis tu fais parler d'elle, je pense que ça peut fonctionner.
Si tu lui laisses à l'attitude de devenir une personnalité,
de se donner de la couleur, de raconter des anecdotes,
de donner son opinion sur des affaires, je pense que ça peut marcher.
Si une radio, aujourd'hui...
Tu sais, une des choses qui me fait le plus rire,
puis j'ai des collègues là-dedans, puis je veux pas taper sur la tête de personne
parce qu'ils sont talentueux, puis ils remplissent des commandes,
mais mettons, le show du matin, c'est fini,
la fille du met d'arrente, elle dit « Bon, mon show s'en vient!
Dans la prochaine demi-heure,
je vous joue Bon Jovi,
Sheryl Crow Platinum, ce qu'elle va te jouer. »
Je suis dans mon char, je dis « So what? »
Puis, tu sais,
pourquoi? Ça ne change rien.
Je vais les écouter sur mon téléphone.
Par mois de tes concours, par mois de ce que tu vas me donner,
dis-moi ce qui s'en vient. La radio d'aujourd'hui
est beaucoup dans le force-tune,
mais les force-tune, dans la grande majorité
des cas, sont mal faites.
Force-tune, c'est appel à l'écoute.
Je reste là parce que je vais faire ta la fin.
Souvent, en 2019, j'entends encore ça
à la radio à Montréal, des fois.
« Une chanteuse aujourd'hui qui a fait quelque chose de vraiment
stupide, je vous dis qui dans 3 minutes. »
Je le sais, Faye.
Je l'ai vu sur Twitter, j'ai lu sur Instagram.
Je le sais déjà. Je le sais qui.
Dis-moi. Hey, à matin,
quecha a fait de quoi? C'est vraiment
cave. C'est telle ou telle affaire. Mais ça
ne battra pas la foi que mon ami a fait ça.
Je te le raconte dans quatre minutes. Là, il n'y a aucune
chance que tu saches ce que je vais te raconter.
Mais ça, moi, ça me fâche.
Il y avait quelqu'un, c'est quoi, l'année
passée qui a fait ça. J'écoutais et il disait
« T'arrivais de quoi à un mariage
en fin de semaine? » Là, il commence l'histoire.
Je vous compte la fin après la pause.
J'ai fait mon tabarnak.
J'ai changé de poste.
Je t'ai insulté.
Je t'ai vraiment insulté.
À la radio, on donne des blocs de temps.
Faut que tu remplisses dans 7 minutes,
dans 4 minutes.
Des fois, c'est dur.
Puis il y a des... Tu sais, la faculté
de raconter, c'est pas tout le monde qui l'a.
Il y en a qui essaient de le faire du mieux
qu'ils peuvent. Des fois, il raconte des
anecdotes pour raconter des anecdotes. Puis des fois, il y a
des balises à respecter. Fait que tu sais, des fois,
tu racontes une anecdote qui était sectisée.
Puis là, tout le monde rentre sur la table et fait « Ah,
franchement, gros rire, on part
à la pub. » Tu sais, c'est très, très, très fréquent dans la radio d'aujourd'hui,
mais le pain et le beurre de la radio, c'est de garder le monde à l'écoute.
Ce qui s'en va à la radio présentement, ce qui revole,
ce n'est pas nécessairement les auditeurs, c'est les heures d'écoute.
On l'a vu, nous autres, quand j'étais à Énergie Sherbrooke,
ce qui partait de sondage en sondage, les gens restaient là.
C'était les heures d'écoute.
Ça partait à coups de 50
et 60 000 heures d'écoute
par sondage.
Puis là,
tu te demandes pourquoi.
Mais pourquoi?
Mais pourquoi?
Là,
il faut qu'on garde le monde.
Fait que là,
on parle de quelque chose,
on le fait dans 10 minutes,
dans 15 minutes.
Puis là,
on faisait que du 4SUNE.
Mais,
à la base,
ta programmation est solide
toute la journée.
Tu sais,
souvent,
je suis dans mon char,
je ne me souviens plus que j'écoutais une radio musicale.
Il y a deux tonnes.
Il y a un bridge d'à peu près 12 secondes.
Il y a vraiment un gros accident sur la 13.
Si vous êtes dans le coin, faites attention,
l'autre tonne commence.
13 secondes.
Où c'est la 13?
À quelle hauteur?
Je m'en vais, c'est la 13.
Je suis dans la marde.
Je check mon téléphone, j'écoute sur la radio Circulation.
On donne plus la place aujourd'hui, pis la latitude.
Même dans des émissions musicales,
un animateur doit faire, hey, ça,
c'est important. Je prends 90 secondes
pour arrêter la toune. Y'a personne qui est mort.
On va attendre 90 secondes pour te jouer de bas caracole.
Pis là, on va te jouer rien.
Faut qu'on va aller sur la 13. Y'a un accident
à telle hauteur. Faites attention.
Détour recommandé, c'est par là. Parce que la radio, pour moi a un accident à telle hauteur, faites attention, des taux recommandés,
c'est par là. Parce que la radio, pour moi,
ça demeure du service.
Il faut que ce que j'ai fait à la radio
dans la journée, si je le refais le lendemain,
c'est pas bon. Il faut que le show soit jetable
journée après journée.
C'est de l'actualité.
Il faut que tu arrives à la matin,
à ma chaîne à café, à la job,
et que tu dises, hey, t'as-tu entendu à la matin ce qu'on racontait à la radio?
Et que tu aies une discussion là-dessus, que tu sois capable d'avoir une discussion là-dessus.
C'est ça.
Ça m'intrigue parce qu'aujourd'hui, à la radio,
les animateurs, c'est quoi le maximum
de secondes qu'ils ont pour une intervention?
Je te parle pas le matin pis le soir,
je te parle dans le jour.
Dans le gros top 45.
Hé!
C'est pas gros. Non, non, 45. C'est pas gros, non.
Non, non, non, c'est pas gros.
Puis des fois, c'est moins que ça.
Et il y a des légendes urbaines
de patrons de radio
qui demandaient aux animateurs
de pre-taper les interventions
sur un bed de 45,
de les mettre dans un tracker spécial
dans l'ordi,
puis que lui puisse les écouter
pour faire, OK, ça peut aller en nombre,
puis là, les placer dans son show.
Moi j'ai toujours, toujours, toujours refusé
de faire du pre-tape à la radio, j'ai jamais
voulu faire du pre-tape. Quand on me disait
« tu vas prendre un invité pre-tape, tu vas mettre des cotes »,
non, c'est demain matin 8h,
s'il est pas disponible, je le prends pas,
on le prendra une autre journée. Je déteste
le pre-tape, pis la radio
c'est beau quand il y a des erreurs,
quand l'animateur échappe ses feuilles,
son crayon, quand il y a un bruit.
Des fois, ils tuent tous.
Ils arrivent tous, ils sont tous dans la vie.
Il y en a qui ont fait de la radio
là-dedans pendant...
As-tu déjà pogné le hockey en nombre?
Le hockey, un faux rire, une envie de pisser.
Il y a un journaliste à Trois-Rivières
qui n'a pas complété son bulletin
parce qu'il fallait qu'il y ait la bolle.
Je vais le saluer, c'est Fred Beaulieu.
Comment c'est...
Il faudrait que je retrouve
l'extrait et que je te l'envoie. C'est merveilleux.
Il est dans le blog pub.
Il dit au Morning Man,
Pascal, je pense pas que je vais me rendre.
Faut que tu perdes tes nouvelles.
C'était un numéro 2. C'était important.
Je pense pas que je vais me rendre. Faut que tu parles des nouvelles là.
Ça dure 2h40.
Fais tes nouvelles.
Vas-y après.
Dis OK.
On s'en va aux informations.
Fred Beaulieu.
Fred Beaulieu.
François Pelletier.
Nouvelles.
C'est passé telle, telle, telle, telle, telle affaire
à Trois-Rivières.
On écoute la clip.
Partant la clip.
Ils reviennent de la clip.
Tout le monde en studio est plié en deux.
Puis là, le morning man, Pascal Guité,
il dit, c'est ça là.
Fred est aux toilettes.
Il est dans la clip. Il a fait de la mort. Il est parti Pascal Guité, il dit, c'est ça, Fred est aux toilettes. Il est dans la clé, puis il a fait de la mort.
Ça, par exemple, je ne sais pas si les boss le réalisent,
mais des moments de même à la radio, c'est magique.
Ça, c'est magique.
C'est la meilleure chose au monde.
Moi, j'ai fait 10 ans à Énergie.
Tous les moments desquels on me parle le plus,
c'est les faux rires qu'on a eus.
Il y a un micro,
parce qu'on avait été nommé aux Oliviers,
ma première année à Énergie Sherbrooke,
on avait été nommé aux Oliviers,
puis cette année-là,
on avait soumis des extraits.
Tu sais comment ça marche les Oliviers,
tu soumises des extraits de radio.
Puis l'extrait qu'on avait soumis,
c'était un affaire,
c'était un faux rire,
une niaiserie,
puis ça arrivait le lendemain
d'un party bébé,
d'un party de sondage.
On était tous chaudailles,
on a dormi une heure et demie,
on arrive, on est fripés. Puis le premier
matin, c'est un... Le premier matin,
le matin, on fait un tour d'actualité, puis on raconte
des nouvelles. Pour ma job, c'était de faire
une...
C'était de faire une nouvelle insolite, une nouvelle
absurde. Puis la nouvelle que je racontais ce matin-là, c'est qu'il y a
un gars qui avait été arrêté à Gatineau
parce que
il rentrait dans les bureaux d'agents
de l'immeuble, puis il se masturbait dans le
portique, puis il s'en allait. Puis il était
arrêté. Moi, je racontais ça. Puis il est 6h03
le matin, mais c'est peut-être pas la meilleure affaire.
Puis mon journaliste, à ce moment-là,
le journaliste de l'émission, Marc Toussaint, qui est un des gars
les plus talentueux avec qui j'ai travaillé,
lui, il est paf de la veille, il a dormi 40 minutes,
il a bu je sais pas combien,
puis il a mangé des oeufs de poulet à la fenêtre. Il a bu je sais pas combien et il a mangé ça depuis la fin.
Il a pas dit un son depuis le début de l'émission.
Puis là, moi, je raconte la nouvelle.
Puis le père avec qui je travaille dit,
« Ouais, mais la fille, elle travaillait pour qui?
Elle travaillait-tu pour La Capitale? Je suis venu.
Et là, Marc Toussaint fait juste répondre,
« Dans la face. »
Et là, il est 6h03.
6h03 à Radio-Hébergé.
Et là, disons...
C'est ça
on a envoyé ce genre d'extrait là
puis cet texte
cette affaire là de dans la face
il y a encore des gens qui m'en parlent aujourd'hui
la fois là, Marc Tussais avait dit
dans la face
c'est niaiseux, ça marchait comme ça
c'est magique ça
ça quand t'es en nomination
aux Oliviers, ça doit
être spécial. En plus,
vu que c'était... Il n'y a pas eu d'autres
shows à l'extérieur
de Montréal qui étaient nominés après vous.
Il y avait eu Mario Grenier
qui a gagné, je pense,
la première année.
Après ça, ça a été que des shows de Montréal.
L'année où j'étais en nomination avec ma gang,
avec Pat, Jen et Marc,
c'était contre Midi-Morancy,
qui avait gagné.
C'était contre...
J'ai le goût de dire les Grandes Gueules
parce que je pense que les Grandes Gueules
sont encore en ondes.
Je pense qu'il y avait le Spornographe
et il y avait les Appendices.
C'est une grosse année.
C'est un gros field.
Nous autres, on était là,
on écrit des mots de remerciement.
Moi, j'étais comme,
je ne penserais pas.
C'est Midi-Moranty qui avait gagné avec raison
parce que le show était super bon à ce moment-là.
C'était une solide expérience
d'aller aux Oliviers, de vivre ça.
Nous autres, on l'avait envoyé tout bon an.
Je me souviens,
c'est les Oliviers qui nous avaient envoyé
un request en disant
« On aimerait savoir
votre candidature,
on vous a écouté. »
Parce qu'on allait
un peu plus loin
que ce qui se faisait
d'habitude à la radio
dans la région.
J'ai ça dit région
pour Sherbrooke,
mais c'est qu'on s'était
à Montréal, à Québec.
Tout le reste,
c'était toutes des régions.
Mais on allait un peu plus loin
puis le show allait bien
puis c'était un show
qui était vraiment
à tendance humoristique.
Toi, étant un gars
qui voyage pas mal au Québec, c'était un show qui était vraiment à tendance humoristique. Toi, étant un gars qui voyage pas mal
au Québec, c'est où
le meilleur marché radio?
C'est Québec.
C'est Québec.
Le marché où la radio
est le plus mise à l'avant-plan,
c'est Québec. La radio,
les animateurs de radio ont le plus de latitude,
c'est Québec. Puis la radio
où je consomme le plus sur la route, c'est Québec. Puis la radio que je consomme le plus
sur la route, c'est celle de Québec.
Moi, ici, à Montréal, j'écoute
des morning shows. J'écoute pas l'arcade,
j'écoute le 91.9 une fois de temps en temps.
Le matin, j'écoute
C'est quoi? J'aime beaucoup Martin Cloutier,
son émission du matin. Après ça,
quand on rentre dans les shows de journée, je suis
tune-out souvent, j'écoute des podcasts.
Le soir, quand je reviens, je suis beaucoup, beaucoup dans la shows de journée, je tune out souvent, j'écoute des podcasts. Le soir, quand je reviens,
je réécoute. Moi, je suis
beaucoup, beaucoup dans la radio parler. Quand je vais à Québec,
je me plogue. Je fais le tour. J'écoute Bouchard,
j'écoute Jeff Fillon. J'écoute à Weekend,
Martin Dallaire à Québec. C'est exceptionnel.
Il est écœurant, Martin Dallaire.
J'aime ça l'écouter. Mais
je viens de t'énommer, j'écoute
des animateurs. J'écoute
des personnes. Moi, pourquoi j'écoute, tu écoutes?
Oui, je suis un grand fan de Mike Ward depuis longtemps.
Je te l'ai déjà dit et tu le sais.
Mais je regarde ton listing.
Yannick Demartino, il me ferait ça. J'écoute ça.
Dano, c'est un chum. J'ai hâte d'entendre ce qu'il va dire. J'écoute ça.
Les Grandes Crues, j'ai trop de rôles. J'écoute ça.
C'est du contenu spécialisé.
C'est un peu ce que je fais à la radio.
Je sais qu'à Québec, moi, c'est Vingbouchard.
Je le trouve exceptionnel. Je le trouve super bon.
Le meilleur pour moi,
pour un gars de radio,
moi, je viens de la radio,
c'est Québec sans hésiter.
Fait que toi, mettons, retourner à radio,
t'aimerais-tu mieux
retourner à Québec ou
Montréal, vu que t'es un gars
de Montréal? Ben, je retournerais à Montréal
assurément parce que je suis
un gars d'ici.
J'aimerais beaucoup.
Tu sais, moi, une situation
comme...
Moi, j'ai grandi
avec C'est quoi dans les oreilles.
Ce qu'ils font aujourd'hui,
C'est quoi,
ça me colle à la peau.
Je me reconnais
dans ce qu'ils font.
Tu sais, le nouveau show
d'Alex Barrette,
le midi avec Pat Marcellet
et Caroline Dubois,
je trouve ça super bon.
Ils ont de la latitude,
ils ont de la liberté.
MJ Gauvin, qui est dans le drive avec Peter.
M.G. Gauvin, pour moi, c'est une des meilleures animatrices de radio
au Québec. Ce n'est pas la meilleure.
Si tu me donnes le choix, c'est sûr que je prends C'est quoi.
Si j'ai une offre de Québec
et j'en ai déjà eu,
j'écouterais attentivement.
Tu parles souvent de
radio parlé.
Mais allez, mettons, un 98.5
ou tu sais,
98.5, ils vont plus
avec des personnalités connues
et du monde, c'est ça,
des nouvelles. Oui, c'est du monde, des nouvelles,
c'est des personnalités connues. La radio est dans ce
catch-22-là d'amener des personnalités connues
en onde. Ça ne marche pas
toujours. Non, ça marche rarement.
C'est ça la beauté
de Québec. Québec,
ils font la radio comme du monde pour ça.
C'est qu'ils rendent
des gars et des filles de radio
connus. C'est ça qu'il faut que tu fasses.
Howard Stern, c'est un gars de radio.
Souvent,
c'est que c'est arrivé par le passé
et ils ont donné
un show du matin à Ian England,
parce que Ian avait été nommé aux Oscars.
Il était nommé aux Oscars, pis là, ils ont fait,
ça va être bon pour nous autres, ça, fait que là, on va mettre Ian en nom.
Mais Ian, à ce moment-là, ils ont fait,
OK, ben, go, amuse-toi,
attends un peu, là, t'as un
timesheet, t'as de la musique,
t'as des pubs, t'as une façon d'ouvrir
un micro, t'as une façon de fermer un micro,
t'as de la relance, pis Ian, je connais pas le gars, j'ouvrir un micro, tu as une façon de fermer un micro, tu as de la relance.
Puis Yann,
je ne connais pas le gars,
je ne l'ai jamais rencontré,
faisait son gros possible.
Il faisait son gros,
gros, gros possible.
C'est pareil comme si on te prend,
Mike,
on va faire pousser
des plantes d'un jardin,
on te donne trois jours
que ça soit beau.
No clue.
Tu es clueless.
Puis quand tu es quelqu'un
du...
Tu sais,
quand tu n'as pas évolué
dans ce domaine-là,
ça s'attend et tu te dis, c'est bien pas bon. Moi, je le sais que pas évolué dans ce domaine-là, ça s'entend, pis tu fais « Oh, c'est ben pas bon ».
Moi, je le sais que le gars, il pédale,
pis il essaie de s'en sortir, mais qu'il a juste été garroché là.
Pis, tu sais,
c'est pas un club-école, Montréal.
C'est pas supposé être un club-école.
T'es pas supposé faire... Il me semble qu'il a de la misère, lui.
Ton monde, qui sont là, sont supposés
être bons, sont supposés avoir été formés.
Pis y'en a qui a, tu sais,
de leur plein gré, mettons,
Roselyne Fillon, qui veut travailler
dans les médias. Roselyne, de son plein gré,
elle a dit, « Hey, je vais aller prendre une formation.
Je suis une athlète. Je veux travailler
en communication. Je sens
qu'il me manque des outils.
Je vais aller voir les bonnes personnes. » Puis ça,
c'est une super belle marque de
humilité et de persévérance.
Et de respect aussi pour le milieu.
Moi, je trouve, souvent souvent quand je vois du monde
accepter d'animer un show radio
qui n'ont jamais fait ça,
je suis comme tabarnak,
c'est avoir aucun respect pour le métier.
Puis aussi les boss,
où je trouve qu'ils l'échappent vraiment.
Mettons, le show Médimorancy,
la beauté de ce show-là,
c'était Éric Nolin qui l'aidait, mais il l'aidait
comme Nolin est capable de le faire,
super discrètement. C'est ça qu'il faut
faire si tu veux avoir
un Ian England, mais le pas lead.
Mais le... C'est le show
d'Ian England, mais
il y a quelqu'un d'autre qui anime.
Qui est là pour... Comme ils font avec le
Claude MacLeod, c'est Peter qui est lead, c'est MJ
qui... C'est Peter le visage,
mais c'est Peter qui va diriger le trafic.
C'est ça.
Parce que c'est un métier.
Parce que le show du matin
est le show le plus dur à faire.
De un sur le quart, c'est pas vivable.
Je l'ai fait pendant 10 ans.
Tu prends du poids, tu dors mal.
Moi, en plus, j'avais aucune discipline.
Moi, j'étais un gars qui...
Il y a un 5 à 7, il y a un spectacle,
il y a un show.
Je veux y aller.
Je veux aller voir les shows.
Je te voyais des fois à Montréal, au bordel. Puis là, j'étais un gars qui a un 5 à 7, un spectacle et un show. Je veux y aller. Je veux aller voir les shows. Je te voyais des fois à Montréal, au bordel.
Puis là, j'étais comme...
Christ, es-tu encore à Radio Sherbrooke?
Je m'en vais là. Je fais des shows
puis je retourne. Mais j'aimais ça.
J'aurais eu l'impression de manquer
des trucs si je n'avais pas fait ça.
Comment tu veux que je raconte
le show que j'ai vu hier à Maurice O'Brady?
Si tu t'es couché à sa table. j'ai été voir 40 minutes pis je suis parti
je dormais l'après-midi
j'avais un setup de sieste incroyable
je mettais dans mon
Google Agenda où fallait-je faire des siestes
pour être capable de me lever le matin
t'en faisais combien par jour?
une mais une solide de 2h-2h30
des fois ça m'ohépait pis la journée au complet
des fois j'essayais de me coucher de bonne heure
mais je me suis jamais couché de bonne heure, mais je ne me suis jamais
couché de bonne heure
parce qu'avant d'être morning man,
j'arrivais à l'univers des bars.
Tu vois,
quatre, cinq ans
comme animateur de bar.
J'ai essayé des affaires.
Des fois, j'animais au sommet
à ma chère Brooke.
Je suis dans le show du matin.
Puis là, il me disait
« On a un staff night lundi.
Tu viendrais-tu animer? »
Non, non.
C'est parce que
je suis en ordre, moi,
un mardi matin.
Ils font « Non, non,
mais on va te donner le double
de ce qu'on te donne d'habitude.
Là, je dis, ben, 800 piastres,
on va y aller. Fait que là, j'ai une idée de génie.
Allô, bar? Allô, Charlie,
à côté, je m'en déjeuner,
je me couche pas, je vais faire mon show du matin.
Pis dans la soirée, je boirais pas.
C'est un staff night.
C'est des vodka Canberra,
je les en prends à l'heure à 16.
Arrive le lendemain au sport
Maxi Allon
excusez
tu sais
des affaires comme ça
t'apprends sur le temps
mais le show du matin
c'est tough pour le corps
ça prend une discipline
exceptionnelle
puis
j'ai eu des problèmes
de voix à cause de ça
parce que je dormais pas assez
parce que
je faisais beaucoup d'événements
parce que
je commençais à avoir
des demandes pour Montréal
pour venir faire des événements ici
j'allais m'en anglais aussi
fait que
des fois je me promenais je prenais l'avion la fin de semaine,
j'allais animer des trucs à Toronto, je revenais.
Puis déjà, on le voit dans ta voix,
que t'as une voix de gars qui a crié
dans les bars. T'as une voix de vieille fumeuse.
Une vieille fumeuse.
Une ancienne prostituée.
Je vais vous dire, c'était comment
s'ils se débattent dans les années 30.
Mais non, mais t'as une voix de...
Moi, j'ai animé
une couple d'années dans les vattes.
Moi, j'ai tout le temps eu une voix assez haute.
Puis, tu sais,
je sonnais après trois ans,
j'avais la voix de...
la voix de cigarette,
boisson, puis de crier dans un micro.
Ah non, je sais. Puis tu sais, un moment donné, ça joue là-dessus.
Là, tu vois, j'ai des polyps, c'est la corde vocale,
il faut que je me fasse opérer. Mais là, il faut que je choisisse la date de l'opération
parce que là, j'ai des trucs à animer
pour le restant de l'été.
Fait que là, j'essaie de le fitter dans un frame
parce qu'il va falloir que je me la ferme
pendant environ une dizaine de jours.
Fait que là, j'essaie de trouver 10 jours
où je ne serai pas obligé de parler.
Fait que là, ce n'est pas facile à faire,
mais ça va arriver éventuellement.
Mais tu sais, non, ça a été tough sur le corps,
mais je le referai demain matin, le show du matin, parce que c'est le plus beau
show de Radio-Cap.
Puis là, j'ai écouté
hier, comme je t'ai dit avant qu'on rentre en ondes,
ton show
Le temps d'un panier.
Merci de me dire le nom. J'ai oublié tout le temps le nom.
C'est vraiment...
J'avais pas d'idée pour le nom.
Je cherchais, puis là, j'ai fait...
C'est un bon nom, mais c'est juste moi que...
Vu que je ne joue pas au golf,
je suis comme... Dans ma tête,
je me disais, c'est quoi le nom de la chadière
de golf?
C'est le temps d'une chadière.
Le temps d'un market.
Merci, je l'apprécie. C'est un super beau concept
que j'avais en tête depuis
un an, un an et demi.
À un moment donné, les commanditaires se sont mis en place,
le projet s'est mis en place.
Je n'avais pas l'angle exact.
Là, je l'ai trouvé, j'ai mis le doigt.
Moi, je veux que quand je fais des affaires,
je veux que ça soit bon tout de suite.
Je ne suis pas dans l'essai-erreur.
Je n'aime pas bien ça.
Surtout quand j'ai des gens qui viennent me visiter
et j'ai des gens qui viennent me voir, je vais être prêt
et je vous en souhaite tant de briques.
Essentiellement, c'est des personnalités connuesiter pis j'ai des gens qui viennent me voir je vais être prête pis je vous asseoir une tente de briques donc essentiellement
c'est des personnalités
connues du monde artistique
du monde du sport
qui jouent au golf
qui aiment le golf
qui viennent me voir
on s'assoit
on est au Golf Exécutif Montréal
à l'Île-des-Sœurs
une place incroyable
qui sont un des commanditaires
de l'émission
c'est vraiment sharp
c'est comme un genre
de Top Golf
je sais pas si tu connais
Top Golf
c'est un champ de pratique
c'est stéroïde
aux États-Unis
c'est genre un bar, un restaurant, un DJ
avec des cibles, la lumière.
OK, oui.
Il y en a-tu un à Dallas?
Il y en a un à Dallas.
Il y en a 54 en Amérique du Nord présentement.
Dernière fois que je suis allé à Dallas,
c'était à côté de mon hôtel.
Je ne l'ai jamais joué au golf.
Je l'ai regardé et j'étais fasciné.
C'est un driving range. Tu rentres là, tu peux aller manger
C'est fou
Celui à Vegas, il y a 5 étages de haut, 5ème étage
Une piscine
Le golf exécutif, c'est un peu dans ce principe-là
Plus classique un peu que le Topgolf
Puis eux autres, ils nous reçoivent, puis on frappe des balles
Puis on parle de golf, pourquoi t'aimes la game, qu'est-ce que t'aimes dans ce game-là
Pourquoi t'aimes le sport, t'as voyagé où
Moi, je suis pas un pro
J'ai 6-7 d'handicap.
Je serai jamais un pro. Ça arrive des fois
d'échapper à un calice après une drive
dans le bois. Mais je veux,
j'aime la game. Mon mandat avec Golf Québec
est un de mes travails aujourd'hui.
C'est de vendre le golf au Québec,
de montrer que c'est cool, que c'est le fun, que c'est accessible.
C'est ça que je voulais faire avec le temps d'un panier.
Mon premier invité, c'est Ben Gagnon.
À venir, j'ai Pat Côté qui vient de voir dans Pologne.
C'est par là aujourd'hui.
Pat, il joue-tu au golf?
J'ai l'impression qu'un athlète professionnel
doit être bon
plus rapidement que
quelqu'un comme moi.
Mettons ça un pas de côté,
j'ai l'impression que la quatrième fois qu'il a joué au golf,
il comprenait déjà des affaires.
Ils ont la mécanique.
Il y a des joueurs de hockey, Stéphane Lebeau, l'ancien du Canadien,
qui est exceptionnel au golf.
Jonathan Drouin du Canadien Montréal est exceptionnel.
Anthony Manta, qui joue pour les Red Wings de Détroit,
il frappe la balle à 1 000.
Après, il sort du club, tu entends « ssss » pendant 10 minutes.
Ils sont tous très bons.
Il doit y en avoir des joueurs de hockey qui sont nuls à chier au golf.
C'est sûr qu'il y en a.
Est-ce que ça doit être humiliant pour eux autres?
Ils ne veulent pas jouer souvent.
Ils ne veulent pas jouer
et il y en a que j'ai invité.
Ils vont dire,
oui, mais...
Il va-t-il y avoir
des caméras?
C'est-tu juste un podcast?
Tu peux juste filmer ma face.
C'est le sport
le plus difficile au monde.
Il y a à peu près
170 points techniques
dans un swing de golf.
On a toute une morphologie
différente.
Il y a une fille aux États-Unis,
sur Instagram, Paige Perenac,
elle a 1,4 million sur Instagram.
La fille, elle apporte du 38
double D. Elle a fait des vidéos sur comment
soigner quand tu as des gros seins.
Tout le monde a une morphologie
différente. C'est tough,
ce sport-là.
Le monde qui écoute, ça doit être surtout juste les vieux mononcles qui veulent voir des tatons. C'est tough, Mansoor, ce sport-là. Elle, le monde qui écoute, ça doit être surtout
juste les vieux mononcles
qui veulent voir des tatons.
C'est pour les conseils de golf.
C'est pour les conseils.
Elle est-tu bonne, par exemple?
Elle est super bonne.
Elle a été professionnelle.
OK.
Je vais te raconter une histoire
à propos de ce fille-là.
C'est super drôle.
Professionnelle de golf,
pas prostituée.
Non, non, professionnelle de golf.
Elle a joué universitaire
aux États-Unis,
division 1, je pense.
Après ça,
elle est devenue professionnelle.
Quand elle s'est rendue compte
que c'est une super belle fille
puis qu'elle peut faire
des contrats
à coup de 25, 30, 50, 60 000
pour faire des voyages
à golf organisés
elle est mieux
que d'aller se faire
dans la carte
pour gagner sur la LPGA
18 000 par année
avec la MSOP
on voyage
l'année passée
on est à Phoenix
puis elle Paige
son following
sur 1.3 million
ça doit être
96% des gars à peu près puis elle, Paige, son following sur 1.3 million, ça doit être 96% des gars
ou à peu près,
tu sais.
Puis,
elle a un chum,
mais elle ne markete pas
qu'elle a un chum.
OK,
ouais.
Elle fait le move
de barmaid
dans le temps.
Non,
elle a pas le choix,
là.
Puis la fin de semaine
qu'on est à Phoenix,
au club où on fait
le MSOP,
cette fin de semaine-là,
elle est là.
Je la vois,
là.
« Cole,
on va la voir,
j'en suis un peu avec.
Salut,
nana,
papa, genre, genre, présente mon chum, Steven, qu'est-ce que tu fais ici? Je me marie ici en fin de semaine. Je la vois là. Je vais la voir, je vais aller avec. Salut, parle-pas à Georges.
Présente mon chum,
Steven,
qu'est-ce que tu fais ici?
Je me marie ici en fin de semaine.
Je dis quoi?
Je me marie.
Je me marie en fin de semaine,
j'ai dit ok,
parfait.
Notre événement
est le lendemain.
Quand on est arrivé
au club le lendemain,
on n'avait pas le droit
de cellulaire,
pas le droit
de prendre d'image
parce qu'elle,
elle ne voulait pas,
de tous ses invités,
elle a pris les cellulaires
parce qu'elle ne voulait pas
que personne sache
qu'elle était mariée
parce que ça changerait son following, son les cellulaires parce qu'elle ne voulait pas que personne sache qu'elle était mariée parce que ça changerait
son following, son engagement
et les contrats qu'elle a parce qu'elle
joue sur son physique.
Ça, ça m'a
toujours fasciné.
Parce que pour vrai,
je ne sais pas c'est qui cette fille-là,
mais mettons que je la trouve belle et que je la regarde
sur YouTube, je devrais
être assez intelligent pour savoir que
le fait qu'elle a un chum
ou pas, je n'affourerais pas
pareil. Il y a des chances que ça n'arrive pas.
Ça me fascine, ça.
Ah oui, c'est vraiment
une belle fille.
Ah oui, c'est ça.
Je ne sais pas si on peut...
Non, non, ne filme-le pas, elle a un chum.
Non, non, ne filme pas.
Elle a un chum elle a un chum
elle a un chum
elle a
on n'a aucune chance
avec
c'est un beau breton
mais tu sais
tu vois
mais non
le gars
c'est vraiment
vraiment
ça
moi ça m'a toujours
fasciné
quand il y a des gars
qui font ça
moi et Astar
mais moi je me rappelle
dans le temps,
j'écrivais pour Anthony Cavanaugh.
Anthony, il y avait une blonde à l'époque,
mais il
faisait tout le temps semblant d'être célibataire
parce qu'il se disait
qu'il y a bien des filles qui viennent me voir
en show parce qu'ils pensent qu'ils ont des chances avec moi.
J'étais comme,
« Christ, ça me semble pas cool, la blonde. »
C'est parce que maintenant, on est rendu... Ça, c'est rendu la blonde mais tu sais c'est parce que maintenant on est rendu
ça c'est rendu fou
l'Instagram aujourd'hui
le branding
que t'essaies de te donner
comme là moi
je suis là dedans
je veux pas me peinturer
dans les coins
en faisant juste du golf
parce que je veux pas
que les gens pensent
que je fais juste ça
mais je veux garder
un pied dans l'animation
donc là je fais attention
à ce que je fais
là tu sais
c'est rendu
un moment donné
j'y pense c'est rendu à un moment donné,
je pense que c'est cave,
mais on le fait pour une bonne raison.
Il y a des gens qui regardent.
Les stations de radio aujourd'hui,
ça arrive à des humoristes pour des shows de télé qui se font dire, Dano m'a déjà raconté ça,
qu'il est en lice pour un show de télé
et il y a des gens qui n'ont pas été pris sur le show
qui se font dire qu'il n'y a pas assez de monde
qui te suivent sur Instagram.
Ça arrive aujourd'hui. La radio, regarde ça aujourd'hui maintenant. puis il y a des gens qui n'ont pas été pris sur le show qui se sont fait dire « t'as pas assez de monde qui te suive sur Instagram ». OK, ouais.
Puis ça arrive aujourd'hui.
La radio, c'est ça.
Regarde ça aujourd'hui, maintenant.
Regarde ça, puis si t'as du following un peu,
t'as plus de chance qu'un autre qui est peut-être un peu moins talentueux.
Mais tu sais, c'est parce qu'à quel point les gens suivent ça,
ils regardent ça vraiment.
Les gens qui en ont beaucoup, beaucoup, beaucoup,
c'est hyper ciblé souvent.
Toi, tu as combien tes réseaux sociaux?
J'ai 8000 à peu près sur Facebook.
7900 sur Facebook.
A peu près 4005 sur Instagram.
Tu as combien sur Twitter?
Sur Twitter, j'ai 3000 quelques.
Je ne mets plus rien sur Twitter.
Je mettais Twitter quand je faisais du hockey à la radio, beaucoup.
On faisait du live tweeting pendant les matchs.
Mais Twitter ne me sert plus.
Parce que j'ai passé
beaucoup de temps
à critiquer l'actualité
et je passais des soirées
à m'assiner avec du monde
sur Twitter,
sur Facebook,
sur mon taquet d'enfants.
Ça devient lourd.
Puis là, à un moment donné,
j'ai réalisé un soir
que ça faisait trois heures
que j'étais dans mon sofa,
la télé fermée
à répondre à deux tatas
à propos de je me souviens plus quoi
et j'ai fait tout quoi.
On va arrêter.
Depuis ce temps-là,
je fais Facebook, Instagram et on est à la place en fin de semaine. Moi, je me souviens plus quoi puis j'ai fait tout quoi, on va arrêter. Depuis ce temps-là, je fais Facebook, Instagram
puis on est à la telle place en fin de semaine.
Moi, je me sers
encore beaucoup de Twitter en anglais.
C'est pour ça que mon Twitter
est uniquement en anglais
parce qu'il me sert en anglais.
Mais en français, ça ne me sert aucunement.
C'est juste des gars qui vont m'ostiner
ou 3-4 journalistes
de Radio-Can.
J'ai l'impression que c'est très
clique du plateau ou
du monde qui déteste le showbiz.
C'est un newsfeed. Tu vois,
avant, je
trouvais mes nouvelles sur Twitter. Il y avait une couple de personnes
que je suivais et je lisais ça de passé.
Ces personnes-là, aujourd'hui,
mon téléphone est organisé que le matin
quand je me lève, je swipe.
J'ai les sites que j'aime,
les nouvelles que je veux voir.
Je suis correct pour partir ma journée.
Je ne m'en sers plus
parce qu'on est beaucoup
dans l'image aujourd'hui.
Fait que si on est beaucoup
dirigé vers Facebook,
vers Instagram.
Puis là,
mettons,
je suis le temps d'un panier.
Il y a une fille
avec qui je travaille
qui est en Alainville-Neuve,
qui est une experte
en médias sociaux,
qui est une kingpin.
Là,
elle m'explique ça.
Là,
Instagram,
il faut que tu postes
en telle heure,
telle heure, tel jour, quand le soleil est à tel point dans le ciel ça. Là, Instagram, il faut que tu postes en telle heure et telle heure,
tel jour,
quand le soleil
est à tel point
dans le ciel.
Puis là, Facebook,
c'est les jours
qui font...
Moi, c'est bien compliqué
cette affaire-là.
Puis tu essaies
de tout démêler ça
et tu te rends compte
que calling,
c'est une job
et que ça marche
quand tu le fais comme il faut.
Puis moi,
je me suis toujours fait dire
qu'un gars sur Instagram
qui a 4000,
c'est comme une fille
qui en a 70.
C'est la même chose.
C'est à peu près là. Tu sais, en tout 4000, c'est comme une fille qui en a 70. C'est la même chose. C'est à peu près là.
En tout respect, c'est facile.
Une fille qui est autre sur Instagram,
45 photos, boum, c'est parti.
Les gars, il faut qu'on travaille fort.
Toi, ton cul, il n'est pas assez beau.
Moi, je me mets en chair.
J'ai pas de followers.
Ça n'arrive pas.
Tu parlais de Dano, qui est un chum.
Tu l'as rencontré où, Dano?
Festival du Monde à B2B Témiscamingue. Il est venu
en show à l'époque
quand j'étais là-bas.
Je l'avais présenté là-bas. On avait été prendre une bière.
Dano, c'est le meilleur recenseur. Il est généreux
fois mille.
J'ai eu un podcast
avec qui a duré une saison, qui s'appelait
Affaire de gars, mais c'était tellement demandant.
C'était tellement de temps. On n'avait pas de studio, on allait pas faire ça
avant les files, n'importe quoi.
Fait que maintenant, on a arrêté par manque de temps les deux.
Pis après ça, on s'est liés d'amitié.
Manny revenait jouer à Val-d'Or à la Baie d'Or
avec Guidoune
pis P.A. Méthode.
La Baie d'Or, c'est un bar?
La Baie d'Or, oui. C'est tout un autre bar.
La Baie d'Or à Val-d'Or, il y avait des shows
d'humour là-bas. Pis ouais, on est restés proches depuis ce temps-là. Pis tu sais, mais c'est tout un autre bord la baie d'or avant l'or il y avait des shows d'humour là-bas pis ouais on est resté proche
depuis ce temps-là pis tu sais mais
c'est un peu ça que la radio m'a amené
des relations avec
Dominique Paquette c'est un de mes super bons chums
on est devenu chums par la radio, Alex Barrette
on a travaillé ensemble à C'est quoi, on est devenu chums par la radio aussi
il y a bien des gens
aujourd'hui que j'ai leur numéro de téléphone pis je suis pas
gêné d'appeler parce que
Dominique Paquette je suis allé dans le sud
avec. On est allé
plus loin que juste, tu viens dans mon
show et je ne t'appellerai pas juste
pour faire un émile.
J'ai des bonnes relations
avec plein de monde de la colonie artistique
aujourd'hui à cause de ça parce que j'étais là-dedans aussi.
Ton podcast avec Dano,
tu as fait combien d'épisodes?
J'ai fait 24 épisodes,
à peu près 24-25 épisodes.
Ça, c'était-tu avant que Dano
fasse son espèce de... Les Danios?
Non, non, non, tu sais, il y avait eu
pendant un bout de temps un show qui
changeait de place à chaque semaine.
Ah oui, oui, il faisait ça chez eux.
C'était un podcast, mais c'était plus
sur Facebook. C'était après ça
Parce que moi et lui ça fait longtemps
Tu sais moi j'ai une liste de personnes avec qui j'aimerais travailler à la radio
Demain matin tu me dis, tu retournes à la radio
Tu montres le show que tu veux
J'ai une liste de personnes
Dano, Dominique Paquette je le trouve
Incroyable à la radio
Dominique Paquette, Pat Grou du temps
L'été où il remplaçait Dominique et Martin
On en entend encore parler Pat Grou du temps l'été où il remplaçait Dominique et Martin on en entend encore parler
Pat Grou c'est le seul
humoriste qui est capable
de lider un show pour vrai
il l'aide aussi bien que
c'est un des rares
qui a poigné rapidement
c'était quoi animer un show
il l'a fait à la télé aussi et je pense que Pat
c'est un gars qui est ultra travaillant
moi j'ai animé de la télé et je ser je pense que Pat, c'est un gars qui est ultra travaillant aussi. Mais tu sais, moi, j'ai animé
de la télé, puis je serais pas capable
d'aider un show radio.
Malgré le fait que le podcast,
ça fait 200 que je fais.
Je comprends un peu comment ça marche.
Mais tu sais, d'aller
à la pause, puis pas
sonner comme un...
Moi, ça sonnerait... Moi, je te vois pas
nous envoyer à la pause. Bien, ça sonnerait... Je te vois pas nous envoyer en pause.
Ça sonnerait comme là, tabarnak,
c'est intéressant, pis il faut aller
vendre Dubois et Martineau.
Moi, c'est le downside de la radio.
Mes moments les plus frustrants
à la radio, c'est quand on me donnait un time frame
pis un de mes collaborateurs, c'était Stéphane Gendron.
Moi, Gendron, on ouvre les micros,
il part.
Il est drôle.
Stéphane, le gars que vous entendez à la radio,
que vous voyez à la télé, c'est pas le même gars
que dans Vides tous les jours parce qu'il est ultra.
C'est-tu correct? Fais-tu ton affaire?
C'était-tu bon? Il donne un show.
Il donne un show.
Souvent, je voyais mon timer cliquer et je voyais que c'était bon.
Je voyais qu'il fallait que je m'en aille.
Je me disais, c'est quoi la prochaine chanson?
Je peux-tu la couper? j'ai-tu du temps?
Je sais que si je la coupe, la toune va me faire donner de la marde.
Je le sais très bien.
Souvent, je la coupais quand même
parce que je voulais continuer.
La message de texte se remplissait.
J'avais 200-300 textos.
Le gendron, c'est soit
il est fou en formuliste, ce style-là,
ou gendron pour président.
C'était blanc ou noir.
Je me disais, je vaisas coupé une tonne.
En plus, il est surprenant parce
qu'il est tout le temps dans les extrêmes.
Mais il va souvent
du côté que tu t'attendais. Tu penses que c'est un gars
de droite, finalement. Il donne des arguments
d'un gars de gauche. Après, tu penses qu'un gars de gauche
est ultra de droite. Il est ultra
de droite pour un paquet d'affaires. J'avais fait
un affaire un moment donné
dans le temps d'Éric et les Fantastiques.
Oui, c'était dans les Fantastiques avec.
Oui, sur le...
Je ne sais pas c'est quoi l'échelle de...
L'échelle de homosexualité.
Tu sais, de 1 à 7.
Sais-tu l'échelle...
J'ai Scoville dans la tête,
mais ça, c'est pour la bouffe épicée.
C'est pas Richter non plus.
Je ne me rappelle pas c'est quoi le nom,
mais en tout cas, je parlais de ça. Puis là, il me rappelle pas c'est quoi le nom, mais en tout cas,
je parlais de ça, pis là,
il était comme, c'est quoi ça que j'ai fait?
Ben regarde, mettons, 1, ça veut dire
t'es vraiment hétéro,
7, t'es vraiment gay.
Pis là, il m'a regardé pis il a fait, moi je suis un 5.
J'ai fait, oh tabarnak!
Il vient de dire
en ondes qu'il est plus gay
qu'hétéro. Non, mais c'est un gars qui est super ouvert
sur sa sexualité.
C'est-tu l'échelle de King Z?
Oui, c'est ça.
Merci à l'équipe de recherche.
Ça fait plaisir.
Non, mais Stéphane, écoute,
je me rappelle, il imitait Mathieu Boccote
en ondes. Boccote avait mis ça
sur sa page. On s'était ramassé avec des milliers
d'extraits sur...
Je suis allé à Québec le voir
faire un show de drag queen.
Oui, oui, oui, il a fait ça.
Ah oui, Stéphane Gendron.
Il s'est rasé la barbe.
Il a tout le temps son pinch.
Il a rasé sa barbe.
Il s'est déguisé en femme parce que
sa fille...
Son excuse était weird.
Toutes les excuses sont bonnes, c'est que c'est en femme.
Ma fille a tout le temps voulu voir
que j'aurais de l'air en femme.
Il fallait chez vous.
Ben oui, c'est ça que j'ai dit.
J'ai fait, Chris, achète-toi une robe.
Puis il fait ça dans ton sol.
Ben écoute, j'étais propriétaire
de bloc appartement à Sherbrooke.
On avait des locataires à un moment donné, puis il y en a un
qu'on rentre, puis il est ouvertement anguille.
Je ne suis pas trop bien avec ça. On un moment donné, pis il y en a un qu'on rentre, pis t'sais, il est ouvertement anguille, le gars, pis j'ai pas de trouble avec ça.
On y jase, pis il est super fin.
Pis, t'sais, il y a des gens
qui se déguisent en femme, pis que c'est bien fait.
Il y en a d'autres qui se déguisent en femme,
pis ça en a un accident de train,
là, ou à peu près, là. Pis une année, j'arrive
au bloc pour aller collecter les loyers, pis il est assis
ses marches en avant, déguisé en femme, mais maquillé,
shooté, là, au... T'sais, l'épisode d'un
Simpsons, quand Marge s'est fait shooter au gamin de maquillage.
Il est dedans même avec une perruque.
Il a l'air de Priscilla,
Jean-Michel Actile, ou à peu près.
Là, il est dehors et il fume.
Il y a juste le haut en femme,
le reste, il est en bobette.
Là, il est comme samedi,
11h le matin.
Là, je vais le voir, je fais,
écoute, moi, Charles,
j'ai pas de problème avec ce que tu fais.
C'est juste que là,
on a des appartements à louer
on a des enfants
on a des pancartes
dans les fenêtres
on aimerait ça les louer
peux-tu aller fumer en arrière
s'il te plaît
il dit aujourd'hui
je m'appelle pas Charles
je m'appelle je sais pas
les bonnes de son nom
c'est correct là
peu importe
mais peux-tu aller fumer en arrière
c'était pas bien
c'était pas super bien
il était-tu allé
non il était allé en arrière
il était super gentil
mais tu sais
j'étais juste comme
essaye de louer le bloc
déjà que je ne suis pas
un super coin, donne-nous une chance.
C'est comique.
Moi, il y a
l'humoriste britannique
Eddie Hazard qui se déguise en femme.
Lui, par exemple,
lui, il est vraiment
travesti.
Lui, c'est le premier.
J'ai jamais vu un autre. D'habitude,
les hommes qui se déguisent en femmes
ça va être plus drag queen
ou tu sais
c'est du gros maquillage
mais lui il s'habille comme une madame
qui travaille dans une bibliothèque
tu sais fait qu'il y a
des petits souliers
confortables
des souliers que ma mère
portait dans le temps.
Puis l'autre fois,
il y a une couple d'années,
j'avais fait un show avec.
Il est arrivé habillé en femme,
mais personne ne l'avait remarqué
parce qu'il était habillé
un peu comme Hillary Clinton,
mettons. Un kit de même.
Un habit
bleu
que tu fais
c'est laid
mais c'est laid
pour un homme
c'est laid pour une femme
ah mais c'est
mais t'sais
pour revenir à Gendron
Gendron il faisait
des gags
ouvertement là-dessus
le métier ouvertement
pis nous autres
on embarquait là-dedans
pis c'était drôle
mais c'était un gars
qui était ultra généreux
pis moi ce que j'aimais
de lui
c'est que tu savais que t'avais un show.
Ça fait que c'est bien dur pour le gars à moi de faire.
Mon 7 minutes à louer est presque terminée,
mais on est dans le milieu de l'affaire.
J'ai pas le goût de m'en aller.
J'ai pas le goût de faire,
« Hey, on s'arrête 3 minutes de l'autre côté,
je te joue un excellent succès de Marimé. »
J'ai pas le goût de faire ça.
Puis ça, c'était mon Mon combat intérieur avec la radio,
c'était ça tout le temps.
Ça, c'est-tu, mettons...
La raison pourquoi il y a tous ces règlements-là,
c'est-tu parce que
c'est devenu trop une grosse industrie
puis c'est juste...
Il y a deux grands boss.
J'ai l'impression que dans les années 70-80,
quand chaque station était
une petite station indépendante,
même Séquoie était... C'est une grosse station, mais c'est une grosse station indépendante. Même Séquoie était,
c'est une grosse station, mais c'est une grosse station
indépendante. J'ai l'impression
que c'est un animateur
qui faisait, OK, fuck cette tourne-là,
on va là. Il n'y avait pas
d'appel à faire à Toronto
si c'est correct.
Ça, il y a des balises,
ils font des formats de show,
ils engagent des spécialistes qui font des comités d'écoute, qui arrivent avec
l'horloge de ce qui marche, de ce qu'il faut faire
la courbe qu'il faut respecter, l'ordre
dans lequel il faut mettre les nouvelles
ils essayent un paquet d'affaires, puis finalement ça revient tout le temps
à la base qui est juste
d'être toi-même, puis d'être...
je le dis vraiment sans aucune prétention, puis en tout respect
parce que j'ai travaillé avec des gens ultra talentueux
mais ouvrir le micro
qui est intéressant pendant 10, 12,
15, 20 minutes, c'est dur en STI
à faire. C'est pas tout le monde
qui sont capables de faire ça. Il y a des animateurs
de radio qui sont d'excellents jocks
qui vont faire « Hey, aujourd'hui, le 6 à 6,
ils vont te présenter les tonnes, ils vont te donner des nouvelles musicales.
Ils vont te dire que Rihanna est en show
à Shanghai, à Bangkok, partout.
Mais demande-leur.
Je te donne six minutes.
Raconte-moi ta journée.
Minute numéro trois, tu es couché et tu dors.
Ou à peu près.
Ça, je l'ai vu à Québec.
Les années que Jeff Lyon est arrivé,
tous les postes de musique
ont essayé de donner plus de temps de glace
à leurs animateurs.
Il y en a gros qui étaient des excellents animateurs
pour nommer la toune, dire l'heure,
tout était le fun, mais tu leur donnes 5
minutes, pis c'est un désastre.
Parce que, c'est pas
facile, parce qu'il faut que ton histoire se
construise dans ta tête au fur et à mesure que tu la...
C'est pareil comme un stand-up du monde, c'est la
même chose, il y a une mécanique là-dedans,
il y a une façon de sortir, il y a une
façon de puncher, pis il y en a
qui ont appris la radio
par des cours qui sont,
tu sais, comme mettons,
Promedia, le CRTQ,
où on ne te montre pas nécessairement
avoir de la personnalité.
Ça, tu l'as ou tu ne l'as pas.
Puis tu la développes avec les gens
avec qui tu travailles.
Tu la développes avec...
Moi, l'improvisation,
j'en ai fait beaucoup dans ma vie.
Ça m'en a apporté beaucoup.
C'est un bagage exceptionnel
pour la radio, pour moi.
Puis c'est pour ça que,
moi, ça ne m'a jamais dérangé de... Mettons, tu sais, souvent, ça C'est un bagage exceptionnel pour la radio, pour moi. C'est pour ça que ça ne m'a jamais dérangé.
Mettons,
ça m'est arrivé, je remplaçais la sim
dans Laurentide. Il y a une panne
d'électricité.
Le système shutdown,
il fait noir en studio. La seule affaire qui marche,
c'est les micros.
Ma co-animatrice, la seule affaire qu'elle trouve.
Il faut mettre des tons, il faut mettre des tons. On a Réal Belin
en studio avec nous autres.
Je fais, non, on va ouvrir les mics, Réal est là
et on va jaser. Mais on va jaser de quoi?
On l'a pas préparé. Non, non.
On va ouvrir les mics, on va parler avec Réal.
On ouvre les micros, salut Réal.
10-12 minutes, le power
revient et ça a passé comme dans du beurre.
Mais faire ça, c'est tough.
Tu sais, puis
encore une fois, je le dis en tout respect,
il y a beaucoup d'animateurs de radio,
t'es prêt, t'es à soi ici.
Ça dit, fais-moi un deux heures de podcast,
pas de pub, pas rien, on jase, là.
Et là, là, que ça va aller vite, vite
sur Google, des sujets.
As-tu vu ça, toi?
C'est dur à faire.
As-tu, toi, quand t'as commencé à faire la radio,
ou même aujourd'hui,
pour toi, c'était qui tes influences?
Selon toi, c'est qui le meilleur à radio au Québec?
Pour moi, le meilleur...
Maintenant ou dans le passé?
Maintenant, pour moi, le meilleur morning man,
Paul Harkin est dans une ligue à part.
Paul est vraiment dans une ligue à part
parce que c'est d'autres choses.
Le meilleur morning man au Québec, pour moi, présentement,
c'est Martin Cloutier à C'est quoi?
Parce que je le trouve bon.
Il est capable d'être drôle. Il est capable d'être drôle.
Il est capable d'être punché.
Il est capable de faire des personnages.
Quand c'est le temps de prendre le micro et de dire,
ça, ça ne fait pas mon affaire.
Je vais te raconter une nouvelle.
Je vais te donner mon opinion.
C'est toujours bon et tu restes là.
Il est bon parce qu'on lui donne la liberté,
la latitude de faire ça.
Parce qu'on lui fait confiance de faire ça.
On sait que quand Martin prend le micro, ça va être percutant
et que quand il décide que...
Je me souviens, c'était quoi à un moment donné? Je pense que c'était
pendant MeToo, il avait fait
un super bon micro,
un 8 minutes, qui avait poigné 270 000
vues sur Facebook parce que c'était
bon, parce qu'on lui a donné le temps et la confiance
de le faire. Lui est très bon.
Je suis obligé de te dire, Jeff Fillon,
je suis obligé de te dire que Jeff, c'est un catchy.
Aime ou aime pas le gars.
Aime ou aime pas ce que le gars a fait
par le passé, c'est un
catchy. C'est un gars qui est...
Tu vas l'écouter.
J'ai le prou dans le temps.
Il disait, j'ai travaillé un peu avec Jeff
quand j'étais géant. Lui, il était à Cool FM
dans le temps. Il disait, c'est du bon au Québec,
c'est parce qu'il m'aime pas, envoyez en bas les marches
pis quand il faisait son 2 à 3
sa ligne ouverte l'après-midi
pis le monde appelait, pis là on dit, monsieur Proulx
pouvez-vous m'envoyer en bas les marches?
pis le monde en voyait promener
c'était le meilleur show d'humour à la radio
ça c'est une affaire que je trouve, Québec a plus fait
que Montréal, ou Québec a mieux compris
moi quand j'étais petit, c'était
c'est André-Arthur qui était bien populaire.
Puis mes parents, je ne me rappelle pas
c'est lequel des deux qui aimait André-Arthur
puis l'autre l'haïssait, mais les deux
l'écoutaient.
Je pense que c'est ma mère qui haïssait
André-Arthur. Elle l'écoutait, puis
tout ce qu'il disait, « Asti d'épée!
Asti d'épée! » Puis j'étais comme, « Ben,
change de poste! » « Non, non, je veux voir ce qu'il va dire. »
Mais on est au Québec, on est maso pour ça. Je ne sais pas si c'est propre à nous autres, je ne sais pas si c'est débile. Je suis comme, bien, change de poste. Non, non, je veux voir ce qu'il va dire. Mais on est au Québec, on est maso pour ça.
Je ne sais pas si c'est propre à nous autres,
je ne sais pas si c'est canadien, je ne sais pas si c'est québécois.
Je pense que c'est américain.
Tu sais, Howard Stern, dans le temps, le monde…
Je ne sais pas si c'était le même dans la vie,
mais tu sais, dans son film Private Parts,
il y a une scène que son boss, dans Nouvelle Station,
il fait…
On a vu que le sondage, le monde qui aime Howard Stern
écoute pendant 52 minutes,
puis le monde qui le déteste
écoute un heure et demie.
Mais, tu sais, oui. Pourquoi?
Parce qu'il génère des réactions. Puis ce que je trouve
aujourd'hui, c'est que quand tu enfermes tes animateurs
dans une boîte, puis que tu les empêches
de susciter des réactions,
c'est là que tu perds le monde, puis c'est là que tu perds l'écoute,
parce qu'il n'y a plus de différence en t'écouter
toi, l'autre, Rit, Rouge.
Si ton micro, c'est...
Tu sais, pis mettons la radio d'été.
C'est pas... Ah, bon matin,
8h32, fait vraiment beau aujourd'hui.
Avez-vous vu ça hier? C'est passé telle, telle, telle affaire.
Ah oui, on part à la pause.
Tu vas à l'autre poste, ils ont la même affaire, la même nouvelle.
C'est le même micro.
Fait que tu te différences, c'est pas... Moi, de toutes mes années à Énergie, tout ce qu'on affaire, la même nouvelle, c'est le même micro. Tu ne te différencies pas. Moi,
de toutes mes années à Énergie, tout ce qu'on
m'a raconté, c'est quand tu as raconté
des anecdotes personnelles, quand ma mère
est décédée il y a trois ans, quand j'ai raconté
en ongle comment ça s'était passé, les gens qui m'écrivent
encore, ma mère a la même maladie que ta mère
elle a eue, puis je me rappelle de ce que tu avais
dit à la radio. Tu sais, c'est quand tu rentres
dans le personnel, quand tu suscites des réactions,
quand tu vas chercher les gens, c'est là que tu les accroches. Puis aujourd'hui, dans la major. Tu sais, c'est quand tu rentres dans le personnel, quand tu suscites des réactions, quand tu vas chercher les gens,
c'est là que tu les accroches.
Puis aujourd'hui,
dans la majorité des cas,
dans plusieurs cas,
on laisse à la titule
aux animateurs de faire ça.
Dans d'autres cas,
on a peur
comme la pluie des réactions
parce qu'on a reçu
deux courriels,
parce que,
tu sais,
je le comptais à Pierre
tantôt avant que tu arrives.
À un moment donné,
je me rappelle,
j'ai fait un gag en oncle qui est un de mes meilleurs gags
probablement de l'histoire de la radio
pis il était sur le spot l'improvisé
mon boss après le show dit
t'as l'affaire on a reçu deux courriels
il y a 50 000 personnes qui nous écoutent
je pense que deux courriels c'est pas si pire
ouais il dit mais là ils sont vraiment fâchés
c'est quoi le nom de ces courriels là on check
c'était genre Carole pis Colette
ce gag là était supposé
parce qu'on jouait
je te raconte vite vite
on jouait un jeu
qui s'appelle Bo Jackson
genre je te nomme des affaires
pis tu me dis
une lettre
des restaurants
qui commencent par M
quand tu l'as pas
t'es éliminé
on faisait ça
pis c'était pour gagner
un prix avec un auditeur
fait qu'à un moment donné
ma co-animatrice
Val
une solide animatrice
de radio
elle me dit
le bar le Magog je dis ben « Le bar Le Magog. »
Je lui dis « Val, le bar Le Magog,
c'est pas un restaurant. » Elle fait « Ben oui, c'est un restaurant,
le bar Le Magog. » Je lui dis « Val, c'est un bar.
C'est le bar Le Magog,
c'est pas un restaurant. » Elle dit « On peut manger
au bar Le Magog. » Je lui dis « La seule affaire que tu peux manger au bar Le Magog,
c'est une volée. »
Gros rire, on part à la pause,
tout ça. On a reçu
deux courriels.
Moi, ce que je trouvais dommage, gros rire, on part à la pause, on a reçu deux courriels. Oui!
Moi, ce que je trouvais dommage,
c'est que, tu parlais de Québec tantôt,
Québec, quand il y a des réactions,
les boss se positionnent
derrière leurs animateurs.
On est avec eux autres, on va en guerre avec eux autres,
on tourbatte avec eux autres. C'est ça l'identité de la station,
c'est ça l'angle qu'on veut.
Nous autres, on fait des gags, ça se suit des réactions,
on a 400 textos de « Ah, c'est drôle, c'est drôle, c'est drôle, mets ta fesse veut. Nous autres, on fait des gags, ça se suit des réactions. On a 400 textos de
« Ah, c'est drôle,
c'est drôle, c'est drôle,
mais tape ses cuisses. »
Deux personnes.
« Est-ce que vous êtes fous? »
Là, on reçoit deux courriels
de Madame Fâché.
Puis là, on fait
« Ah, on est désolé. »
On va les rencontrer
puis on va leur dire
qu'au lieu de juste faire
« Oui, Madame, on le sait.
Merci de nous écouter.
Bonne journée. Bye. »
Puis de ne pas en faire de quoi.
Ça serait tellement facile
aussi de dire
« Madame, allez écouter Rhythme FM.
Ben, ouais.
Pis en plus, tu sais, ou Rouge FM,
qui est les mêmes propriétaires,
fait que tu perds pas ton public.
Non, tu perds pas ton public.
Mais tes tasses à bonne place.
Mais tu sais, présentement,
il y a beaucoup de...
Tu sais, Énergie a longtemps été une radio.
Parce que nous autres, ils donnent des cibles à la radio.
Ils font ça depuis les dernières années.
On parle à Étienne,
34 ans. Puis là, ils te mettent
une photo d'Étienne avec Yéki,
il fait quoi dans la vie. Puis on parle à Caroline,
41 ans. Puis à un moment donné,
ça m'avait tellement fait rire dans un meeting
d'Énergie. Ils font un meeting au début d'année,
ils nous parlent de la cible, puis ils nous disent...
Là, je dis, fait que là, on est une radio de gars.
On est une radio 25-44.
On est une radio d'hommes
sans toutefois s'aliéner la femme.
Hein?
Une radio d'hommes
sans toutefois s'aliéner la femme.
Comment on fait ça?
On peut-tu juste être une radio de gars
et les filles qui ont envie d'écouter une radio de gars
écoutent la radio de gars?
On peut-tu être une radio de filles
et si des gars se retrouvent là-dedans
et écouteront la radio de filles, puis si des gars se retrouvent là-dedans, ils écouteront une radio de filles.
Puis là, ils essaient de définir un format,
puis le matin, t'es comme, t'es plus dedans,
puis là, t'es...
Il y a des gens, des fois, qui sont juste
pas dans le bon format. Quand j'ai remplacé à Sim,
Sim, c'est comme le penchant
de Rhythme FM, mais dans Laurentides, j'étais zéro dans le bon
format. Je me retenais gros, gros,
gros, gros, parce que j'étais dans un genre de Rhythme FM.
Fait que je trouvais des sujets légers,
mais une fois de temps en temps, je l'ai.
L'idéal, c'est que
les propriétaires fassent... Si
tu veux faire triper, mettons,
Caroline de 41 ans,
book des animateurs, des animatrices
qui vont naturellement
faire quelque chose que Caroline de 41 ans
va aimer. Dis pas à quelqu'un
que pendant 4 ans,
tu l'as pris parce que les jeunes
hommes l'aiment. C'est comme là, écoute,
Astaire, c'est les filles de 45.
Mais, tu sais, il y a ça,
il y a le combat de...
Je te l'avais raconté sur Twitter aussi.
Moi, l'animatrice,
mettons, dans les meilleures au Québec, je vais en rajouter
deux, Marie-Josée Gauvin, à C'est quoi?
Puis une qui s'en vient, là, elle était à Énergie Gatine Marie-Josée Gauvin à C'est quoi? Une qui s'en vient, elle était à Énergie.
Est-ce que tu nommes juste du monde de C'est quoi?
Non, mais attends.
C'est une nouvelle job.
Je les trouve très très bons.
Je vais t'en nommer une à Énergie.
Je vais t'en nommer deux à Énergie.
Catherine Guilmette à Québec, que je trouve
exceptionnelle. Une fille rock un peu.
Elle a des tattoos. Elle est dans le drive avec Jérôme Landry.
Elle a des opinions. Elle n'a pas peur.
C'est pas la nounoune
de servir. Tu sais, des fois, on place dans l'émission,
le bloc, il faut qu'elle fasse, ah franchement, les gars,
elle a ses opinions, elle est vraiment super bonne.
Puis, la prochaine grosse star
de radio au Québec, selon moi, c'est Géraldine
Lamarche, qui est à Énergie Gatineau,
qui était à Rimouski, qui venait à Sherbrooke
avec nous autres, j'ai travaillé avec, elle était à Gatineau.
Elle est vraiment jolie, travaillé avec, elle était à Gatineau. Vraiment jolie,
vraiment intelligente, elle était
40 en ondes. Les gens
l'aiment, cette fille-là. Si
tu énergies la market comme il faut,
elle va devenir
une méga star. Et les radios
ont le privilège de faire ça.
Au lieu d'aller piger, d'aller
prendre un gars qui a fait deux fois le bordel,
de lui donner trois spots d'infantile.
Si tu prends quelqu'un dans tes murs
qui est bon. Chose qu'ils ne feront pas.
Par exemple, ils vont booker une fille d'occupation double
et ils vont l'amener avec Véro.
Après deux ou trois malaises, ils vont faire comme
« Calite, mais ça me fait de la misère. »
Mais tu sais, Géraldine,
c'est « the next big thing » pour moi
en radio au Québec. Elle est écœurante.
Elle a compris la game. Elle est déjà rendue à 10-12 000 sur Instagram
puis à Sherbrooke on la retenait
avec un harnais, là à Gatineau
ils sont en train vraiment de mettre le vent
dans les voiles
puis cette fille-là va éclore
à un moment donné, puis elle va être connue de tout le monde au Québec
parce qu'elle a
rendu à 24-25
elle est exceptionnelle
elle est écœurante, 25, elle était exceptionnelle. C'est super jeune. Oh, et puis elle est écoeurante.
Mais elle, elle a passé par un bout
où elle essayait de se démarquer,
puis elle essayait d'avoir de la personnalité,
puis on la retenait, puis on la retenait.
À un moment donné, le boss à Jabouk
a fait enlever son nom dans le jingle de l'émission
parce que c'était rendu trop populaire.
Ah, ouais?
Est-ce que c'est stupide?
Écoute, écoute, elle s'appelle Géraldine.
C'est un business. C'est stupide? Écoute, elle s'appelle Géraldine. C'est une business.
C'est comme avoir un resto, faire
Chris Boss, on vend beaucoup de Big Mac.
Enlève ça, Asti.
Il faut vendre plus de cheeseburger.
Chris vend des Big Macs.
Écoute, à un moment donné,
quand elle m'a conté ça, je suis tombé sur le dos.
C'est tellement radio, frère.
Asti de move de colon.
Non, mais écoute
elle fait son show du week-end
elle est exceptionnelle
les gens l'aiment
les gars capotent
Instagram se remplit
le Facebook se remplit
elle fait des vidéos
sur la page d'énergie
pour faire tirer
non attends
elle fait tirer des vidéos
sur la page d'énergie
pour faire tirer
genre des billets de ciné-parc
puis elle ramasse
225 000 vues
180 000 vues
on n'a jamais fait ça
dans le show du matin le top c'était 40-50 000 vues, on a jamais fait ça, dans le show du matin, le top, c'était
40-50 000 vues, la fée,
c'est incroyable le reach qu'elle a.
Un moment donné, elle arrive dans son show
la fin de semaine, elle veut placer ses IDs,
elle l'écoute, parce qu'elle veut voir si tout rentre,
là, elle s'appelle Géraldine,
c'est un nom funky, fait que ça fait,
le jingle, genre, Géraldine,
là, elle le trouve pas, pis dans le jingle,
pis dans les cartes, elle le trouve pas, fait qu'elleine. Là, elle ne le trouve pas. Puis dans le jingle, puis dans les cartes,
elle ne le trouve pas. Fait qu'elle fait son show.
Demande au boss, elle dit,
j'entends plus mon nom dans les jingles.
Qu'est-ce qui s'est passé?
Je ne les trouve plus dans l'ordi. On les a enlevés.
C'est de quoi de les enlever?
Elle dit, on veut que les gens chantent énergie,
on ne veut pas que les gens chantent Géraldine.
Wow.
C'est un move d'enfant.
Un petit Christ de jaloux qui n'a aucune vision de c'est quoi la business. Là, tu fais comme, mais c'est parce que d'enfant un petit Christ de jaloux
qui a aucune vision
de c'est quoi la business
là tu fais comme
mais c'est parce que
si t'en mets de l'avant
c'est parce que là
il est le week-end
fait que là ça devient populaire
pis ça devient indispensable
t'es obligé de la payer
en conséquence
parce que tu sais
sauf
tu sais mettons
si elle devient
si populaire
tu sais
ça vient avec des chiffres
ça veut dire
il y a du monde qui écoute
ça veut dire ta pub est capable a du monde qui écoute.
Ça veut dire que ta pub
est capable
de la vendre
quatre fois le prix.
Fait que si tu vends
ta pub quatre fois le prix,
même si elle,
elle te coûte le double,
tu fais plus d'argent.
Mais à un moment donné,
tu sais,
les vidéos à 200 000
pour des billets de Cinébac,
le monde la regardait
parce qu'elle est bonne.
Elle est bonne à la télé,
t'as le goût de l'écouter.
Elle est bonne en vidéo.
Fait qu'à un moment donné,
elle s'est faite dire
« Ouais, on fait plus de vidéos
pourquoi?
parce que là
les clients payent pas assez cher
pour les prix qu'on donne
pour le reach qu'ils ont
fait que là Mané
on dit
on va commencer à charger
les clients
pour que tu fasses
des vidéos
fait qu'elle a fait
ok moi je fais combien
dans ces vidéos là?
elle dit ben ça c'est dans tes tâches
dans tes heures
tu fais ça pendant ton show
j'ai dit ça comme ok
c'est
fait qu'elle est partie à Gatineau elle a le vent d'un voile elle va bien c'est une vedette là-bas vous allez l'entendre à Montréal tes tâches, dans tes heures, tu fais ça pendant ton jour. J'ai dit ça comme, OK.
Elle est partie à Gatineau.
Elle a le vent dans les voiles. Elle va bien.
C'est une vedette là-bas. Vous allez l'entendre à Montréal bientôt. Elle est exceptionnelle. Je suis convaincu
que ce n'est pas la seule histoire.
J'ai l'impression
que la radio,
à l'époque, c'était surtout
de la manière qu'ils congédiaient le monde,
que c'était un manque de respect total.
Ça n'a pas changé. Tu es congédié à l'hôt n'a pas changé. Il congédiait à l'hôtel.
Ah, toi aussi, tu congédiais à l'hôtel?
C'est ça, Martin Grenier, quand il est venu,
c'était à Chant...
Toi, c'était comment?
Vendredi, j'ai fini mon show.
Mon téléphone sonne.
C'est mon boss qui appelle.
Puis tu étais numéro un à Chanterelle.
J'étais numéro un.
Moi, je remplaçais Pat Enrichon.
J'ai été connu avec Pat pendant quelques années.
Je remplaçais Pat.
J'ai été Morning Man pendant à peu près
deux ans. Ce qui est drôle en plus,
c'est que je savais que j'allais devenir Morning Man
parce qu'on avait déjà entamé des discussions
avant qu'on me nomme et que j'avais
une clause dans mon contrat qui disait qu'on allait
négocier éventuellement avec les monnommés
Morning Man parce qu'ils aiment ma personnalité
et qu'ils aiment qui je suis et qu'ils aiment le genre de gars.
Après trois semaines, ils ont commencé à me dire
« C'est un peu moins toi.
C'est un petit peu moins toi. »
En tout cas, ça a duré.
On a eu une super belle relation
pendant vraiment très longtemps.
Vers la fin,
à cause d'affaires des cachets
que je te contais tantôt,
ça a commencé à chier un peu.
Moi, mes affaires avançaient.
Je faisais de la télé à Montréal.
J'avais des corpos à Montréal.
Vu que ça,
tu l'as dit avant qu'on soit en oncle,
c'est que…
Ah oui, c'est vrai.
Je pensais qu'on avait commencé.
C'est que toi, mettons, pourest vrai, parce que je pensais qu'on avait commencé. Moi, c'est que, toi, mettons,
pour faire des appearances
d'un bar à Montréal,
chargé, on va dire,
1 500.
C'est même plus des bars,
j'arrête pas,
mais des corpos.
Mais des corpos.
Puis à Sherbrooke,
ils te donnaient 2,50.
Genre 2,32.
Au lieu de 1 500.
Au lieu de 1 000 quaiques.
Je voulais pas nécessairement
ce prix-là,
mais mon point,
c'était que...
C'est sûr que quand tu le racontes de même,
t'as l'air d'un plein de marde.
Le Morning Man
devrait pas être le même prix
que la personne du week-end
ou que le gars qui en aime en soirée.
Au même titre que Mike Warren en corpo,
c'est pas le même prix que Sébastien-Louis XVI.
Mettons, c'est un bon référent.
Là, le monde,
cliquez, suppose, googlez Sébastien-Louis XVI. C'est un bon référent. Là, le monde, cliquez, suppose, googlez Sébastien Louis-Salle.
C'est un des fantastiques.
Oui?
Oui, Sébastien Louis-Salle.
Ah, les fantastiques, les magiciens.
Les magiciens.
Pas Éric ou Véro.
Oui, c'est ça.
Moi, j'avais juste dit,
j'avais essayé de faire augmenter
une de mes cachets
et c'est là que ça a commencé à chier.
Il est arrivé une couple d'affaires.
Honnêtement, je sentais que j'allais me faire
casser dehors, parce que ça faisait une semaine que mon boss
me parlait plus. Fait que j'avais déjà un bon indice.
J'ai fait plus de meetings, parce qu'on avait des meetings
quasiment tous les jours.
J'avais plus de meetings, je parlais plus, je m'adressais pas à la parole,
je me voyais dans le quart d'heure, je regardais la terre.
Fait que le vendredi, j'ai fini mon show,
j'ai reçu un appel, il m'a dit « Maxime, j'aimerais te voir
à l'hôtel, au Concorde, dans telle salle de conférence. »
Fait que là, je savais
que c'était pas pour un party.
Concorde à Québec?
Pas le Concorde, le Delta.
Le Delta à Sherbrooke.
Ça, c'est raide.
Veux-tu venir à Québec?
Je suis de Sherbrooke à Québec.
C'était au Delta, le cinéphile animateur.
Fait que j'arrive là, je me rends en...
Fait que toi, tu savais qu'un meeting
à l'hôtel... Tu m''un meeting à l'hôtel...
Fait que je fais une semaine que tu me parles pas, tu m'invites à l'hôtel.
Tu m'attends pas pour un dîner romantique.
Fait que je m'envoie une couple de courriels importants,
je fais le tour de la station pour dire salut au monde.
Puis j'arrive là-bas.
T'as pris le temps de mettre tes affaires dans une boîte.
C'est quand des monuments, t'as pas grand-chose d'important.
J'avais un masque de lutte, des cartes cadeaux McDo,
puis des CD.
Des affaires de même. J'ai fait une semi-boîte, je me suis envoyé des courriels importants que je savais que j'allais masque de lutte, des cartes cadeaux McDo et des CD. J'ai fait une semi-boîte,
je me suis envoyé des courriels importants que je savais que j'allais avoir de besoin.
Je suis allé là-bas, je suis rentré,
il était assis avec la Fédération des ressources humaines.
Il m'a dit,
je me souviens de ça,
il m'a dit, malheureusement, je n'ai pas de bonnes nouvelles.
Ton contrat se termine aujourd'hui.
Moi, j'étais dans ma première année d'un contrat de deux ans.
Je signais souvent des contrats.
Mes premiers contrats, comme Morning Man, avaient été des contrats long terme, un troisun contrat de deux ans. Je signais souvent des contrats. Mes premiers contrats, comme Morning Man,
avaient été des contrats long terme,
un trois ans, un deux ans.
Fait que toi, il fallait qu'ils te payent un autre année.
Non, c'est ça l'affaire.
C'est allé en cours après,
je ne peux pas trop en parler,
mais il m'a dit, malheureusement,
ton contrat se termine aujourd'hui.
J'ai fait call-in,
parce qu'il me reste à peu près un an et six mois de contrat.
Qu'est-ce qu'on fait?
Il me dit « je ne sais pas quoi te dire ». Je lui dis « peux-tu te demander pourquoi?
Je suis numéro un, ça va super bien,
le show roule. » Il m'a dit
« je n'ai pas de raison à te donner ». Il s'est levé et il est parti.
« Je n'ai pas de raison à te donner ».
« Je n'ai pas de raison à te donner ».
Il m'a dit « quand la poussière
va retomber, je te l'expliquerai. » Je ne l'ai jamais su.
Il n'y a jamais personne qui m'a dit, quand la poussière va retomber, je vais aller te l'expliquer et je ne l'ai jamais su. Il n'y a jamais personne
qui m'a contacté
après ça.
Puis,
c'est ça.
Fait que maintenant,
j'ai juste fait,
bon,
ben,
OK.
Fait que,
ça va être ça.
Fait que toi,
t'es parti de là.
Je suis parti de Sherbrooke.
Puis après,
t'as reçu un appel
de RDS
à peu près en même temps.
J'ai été congédié
en mai
puis trois semaines
et demie après,
mon boss RDS m'a envoyé un email
pour me dire que, malheureusement,
il coupait des chroniqueurs, cause budgétaire
et tout. Je me doutais bien que c'était
des causes. Ça, c'est ça, l'honnestie.
Quand tu as une grosse compagnie de même.
Le pire, je n'étais pas à temps plein,
RDS. J'étais une chronique par semaine,
400$.
Ce n'était pas une grosse affaire.
J'étais comme,
OK,
c'est correct.
Mais,
les deux premiers mois
sont paniquants
parce que c'est l'affaire
que tu aimes le plus faire
dans la vie.
J'étais bien avec ma gang,
j'étais bien avec mon équipe,
je travaillais avec du monde
super talentueux
que j'aimais beaucoup.
J'étais content
du show qu'on faisait,
j'étais content
de ma gang.
En ville,
ça allait bien,
j'étais de plus en plus
connu en ville. Le show marchait bien,étais content de ma gang. Puis en ville, ça allait bien, j'étais de plus en plus connu
en ville, fait que le show
marchait bien, les résultats étaient là.
Tu te fais dire ça, tu te fais comme,
voyons, qu'est-ce que j'ai fait?
Puis là, je l'ai su comme il y a à peu près
6-7 mois que c'était l'affaire, même pas
6-7 semaines que c'était l'affaire des cachets.
Comme quand
j'avais eu Martin Grenier, je parlais,
il y a 20 ans
t'aurais pu juste faire
Chris je suis numéro 1
je vais aller voir
le compétiteur
mais là à cette heure
ben
tu sais
il y a deux propriétaires
ou trois propriétaires
au Québec
l'autre propriétaire
à Sherbrooke
c'est Kojeco
puis eux faisaient
de la radio parler
je suis allé m'asseoir
avec eux autres
la semaine d'après
on s'est parlé
tout de suite
puis c'était pas
le format dans lequel tu sais c'est de la semaine d'après. On s'est parlé tout de suite. Ce n'était pas le format dans lequel...
C'est de la radio parlée de nouvelles.
C'est genre, hier au conseil municipal,
je fais de la radio phonée,
je fais de la radio du mâle.
Je veux faire de la radio
talk, talk.
Peut-être plus tard, peut-être dans la quarantaine.
As-tu pensé
t'enligner vers le monde du podcast?
Oui, mais là, avec
le MSOP, les voyages et tout ça,
je n'ai pas le temps. Honnêtement,
je ne sais pas ce que je ferais dans un podcast
parce que j'en écoute
plein que je trouve bon. J'en écoute plein
que je trouve que c'est difficile.
J'écris
parce que c'est
mon oreille de gars de radio
mais je veux pas
faire un podcast pour faire un podcast
pour dire que je fais un podcast
si j'en fais un, je ferais pas un podcast
pour inviter des humoristes
moi j'avais une idée
que j'ai en tête encore
que je cherche une façon
George Trombopoulos qui est à CBC, qui est exceptionnel
il fait une affaire dans ce style-là
il a un studio dans sa maison de musiqueles qui est à CBC qui est exceptionnel il fait une affaire dans ce style-là il a un studio
dans sa maison
de musique
ça s'appelle
CBC Studio
moi ce que j'avais en tête
c'était de louer
un studio de musique
d'inviter 2-3 artistes
à la fois
mais qui jouent pas
leur toune à eux
qui jouent des influences
qui avaient
mais qu'on jase de musique
pourquoi Clapton
pourquoi telle telle affaire
qu'on fasse des bouts de toune
qu'on fasse un jam
que ça devienne un podcast
j'avais ça en tête J'avais cette idée-là
de faire, cette semaine, j'ai
le Coyote, Yann Kelly, Steve Veilleux,
on parle de musique, on est à l'entour
de la table. Tu veux-tu nous en jouer un bout?
Ramasse la guitare. J'avais ça en tête,
mais là, tu rentres dans les droits d'auteur, tu rentres dans les droits de chanson,
tu rentres dans tout ça.
Mais quoi que tu pourrais, mais tu pourrais
pas mettre de pub.
Il n'y aurait aucune manière de financer ça.
C'est ça.
C'est une bonne idée qui ne te coûte rien
si tu ne fais pas d'argent.
Oui, c'est ça.
Mais en même temps,
qui ne te coûte rien
sauf un studio qui va te coûter 60 000 $.
Bien, c'est ça.
Puis tu sais, Manu,
ce projet-là me trotte encore en tête
parce que la musique a tout le temps été super importante.
Pour moi, mettre de l'avant les artistes aussi a toujours été
super important. C'est pour ça que je garde un pied dans
l'animation du Festival de blues à Tremblant
chaque année pour faire « Hey, je fais pas juste du golf,
pis je fais un paquet d'affaires. »
Oui, ça me tente énormément le podcast,
mais tu vois,
moi je suis convaincu qu'à un moment donné,
la radio va s'ouvrir les yeux pis vont mettre
sur des plateformes, des podcasts,
des spin-offs de leurs shows de radio pis que le show de radio va s'ouvrir les yeux et vont mettre sur des plateformes, des podcasts, des spin-offs de leurs shows de radio
et le show de radio va devenir
alternatif.
Honnêtement, là, au moment où on se parle,
je ne peux même pas retourner à la radio
avec mon emploi du temps.
À moins d'avoir une offre exceptionnelle.
C'est comme un c'est quoi que tu sembles
apprécier. Beaucoup.
C'est un show là.
Je ne bullshit pas, j'aime ce qu'ils font pour vrai.
Ce que tu viens de décrire,
les seuls qui pourraient
se permettre ça financièrement,
ça serait soit
Énergie ou c'est quoi?
Soit Belle ou Kajeko.
Oui, absolument.
Cube, un peu vers les podcasts aussi.
Mais Cube,
il s'enligne pas vers le côté musical.
Non, non, non, zéro. Dans ce style-là, c'est sûr.
Cube s'enligne plus vers
le... C'est juste
pour répondre au 98.5.
On dirait que 98.5,
ça va plus vers la gauche.
Tu penses?
Avec Pat Lagacé?
98.5, je trouve, ils ont fait une vraie gaffe
récemment
c'est que
Luc Ferrandez
ben tu sais
le Cube
c'est de la radio
parlée de droite
ouais
mais que personne écoute
mais ça dépend
tu sais
Jen Peterson
c'est pas vraiment de droite
non
tu sais
t'as Jen Peterson
dans la journée
c'est pas vraiment de droite
Jen Peterson
mais leur gros show
c'est plus de droite
du Trisac
Martineau
pis j'ai l'impression
que 98.5
pour répondre à ça
sont allés un peu plus
vers la gauche
mais il aurait dû juste faire
comme si Cube Radio
existait pas
mais tu sais
tu crois-tu à ça
mettons une programmation radio
pis je me pose la question
une programmation radio hybride
t'as des animateurs de gauche
t'as des animateurs de droite
t'as des animateurs
qui sont un peu
des deux
avec des gars
comme on disait
de gendron
pis c'est la plus
t'sais
honnêtement
Paul Arcand
es-tu capable de me dire
pour qui il vote aux élections
t'as aucune idée
moi je pense
t'sais le 98.5
ou ce qui sont le plus fort
c'est avec des gars
comme Paul Arcand
ou Paul Hood
que c'est
90% de la planète
on est au centre
la plupart du monde
sont au centre
mais les seuls
t'as des extrémistes
qui viennent tout fucker le portrait.
On dirait à Radio, maintenant,
ils donnent de plus en plus la parole
aux extrémistes.
Oui, parce qu'ils veulent susciter des réactions.
Aujourd'hui même,
c'est dur aujourd'hui de trouver des gens
qui vont aller se commettre.
Je te donne un exemple.
Quand j'avais Gendron à Radio,
j'étais souvent d'accord avec Gendron pour tout ce qui était.
Moi, je suis un peu plus de droite, je le dis ouvertement.
Économiquement, je suis un gars de droite.
Je suis pour le filet social, ces affaires-là.
Moi, je suis pour le talent,
les meilleurs partout, tout le temps.
Gendron, je me suis déjà fait dire par mon boss,
« Tu es trop d'accord avec.
Faudrait que tu fasses la part des choses. »
« Oui, mais je suis d'accord avec.
Faudrait que tu fasses la part des choses. »
Non, je suis d'accord avec. Si je ne il faudrait que tu fasses la part des choses. Non, je suis d'accord avec.
Si je ne suis pas d'accord avec,
je vais le dire.
Je vais le dire.
Non, non, Stéphane, ça,
je suis désolé,
mais ça ne marche pas,
selon moi.
Puis, on n'a pas...
Jamais je vais prendre
les auditeurs pour des imbéciles.
Les gens qui écoutent
Mike Ward sous-écoutent.
Tu sais, si un de tes invités
dit,
ah, mais là,
il ne veut pas vraiment dire que,
mais de l'autre côté,
les gens qui t'écoutent
sont assez intelligents pour savoir que... Tu sais, aujourd'hui, mettons, il y pas vraiment dire que, mais de l'autre côté, là, on t'écoute, ils sont assez intelligents pour savoir
que, tu sais, aujourd'hui, mettons, il y a des gens
que j'apprécie à la radio, que j'écoute,
que je suis pas d'accord, on le disait tantôt.
Moi, quand Pat Lagacé faisait sa commission
avec Pierre Curzi, 95%
du temps, je suis pas d'accord avec Pierre Curzi,
mais je suis capable, je m'en vais pas fâcher,
je suis pas d'accord, puis
regarde, moi, je pense que t'as une telle affaire.
On dirait à ce temps, puis ça, on l'a vu cette semaine
ou la semaine passée avec le special à Dave Chappelle,
qu'il y a bien du monde qui était choqué
parce qu'il disait, je ne suis pas d'accord avec lui.
Mais on peut écouter du monde
et ne pas être d'accord avec eux autres.
Puis tu peux l'apprécier.
Puis surtout, mettons un gars comme Chappelle,
moi, je n'écoute pas un gars comme Chappelle
pour faire, il a raison, il a raison, il a raison »,
je l'écoute pour m'amuser
et rire. Il y a des bouts que je fais
« ah, vois-tu, ça, je ne pense pas de même,
mais c'est bien écrit. »
Ça revient à dire ce qu'on disait
tantôt, et ce qui est le plus important,
c'est que collectivement, pour que la radio continue
de bien fonctionner, ça prend deux choses,
qu'on fasse confiance aux animateurs, qu'on élargisse un peu
leur corps et ça, qu'on leur donne la latitude.
Puis de l'autre côté, il faut que
les gens comprennent que
t'es pas obligé de l'écouter si tu
l'aimes pas. Arrête de te faire violence
puis arrête de faire ça. Moi,
il y a des artistes que j'aime pas, que j'aime pas
leur musique. C'est pas moi, je suis des billets de show,
me planter dans la salle puis faire astuquer de la marde pendant
deux heures. J'encourage
les gens que j'aime,
les artistes que j'aime,
je vais les voir en show,
je parle d'eux autres.
Je ne comprends pas pourquoi on fait ça.
Je ne comprends pas
pourquoi on fait ça
et tu as le droit
de ne pas être d'accord,
de vouloir...
Aujourd'hui,
il y a des trucs
que tu ne peux plus dire.
Il y a des trucs
que tu ne peux plus dire
et tu ne peux plus
faire lever la main.
Ça, c'est peut-être
un peu...
Guys,
aujourd'hui,
on bâtit
mettons
une émission de télé
une émission de radio
on a des cases
ça prend une personne
issue des communautés
culturelles
ça prend une personne
de la diversité corporelle
ça prend une personne
de ci
ça prend une personne
là on a notre groupe
on fait une émission avec ça
ok
on a-tu les meilleurs
y'a-tu des gens
qui sont plus
je me suis déjà fait
écoute
c'est une vraie histoire
je me fais approcher
par le gouvernement du Canada
pour animer un événement.
J'envoie mes affaires,
mes... tout ça.
Je me fais...
Je me fais répondre
et je cite par la personne, Max,
je peux pas te prendre.
Pourquoi? Cette année, je suis obligé de prendre quelqu'un.
J'en ai déjà un blanc.
J'ai déjà mon blanc.
Je suis obligé de prendre quelqu'un
issu des communautés culturelles cette année.
De quoi tu es obligé?
Je fais genre, mais est-ce qu'il est meilleur que moi?
Il dit, ben pas vraiment.
Celui qu'on a en tête, pas vraiment.
Je dis, ok. Moi, je vais perdre un contrat.
Mais tu sais,
si la personne est meilleure,
pas de trouble.
Tu nous mets tout le monde ensemble, tu prends les meilleurs, tu fais ta programmation avec ça, jure, pas de trouble. Tu nous mets tout d'un paquet, tout le monde ensemble,
tu prends les meilleurs,
tu fais ta programmation avec ça,
j'ai pas de problème.
Mais là, le talent est en train
de s'en aller tranquillement,
pas vite au profit
de faire plaisir à tout le monde
puis faire,
regarde, j'ai quelqu'un
issu de telle communauté
puis j'ai quelqu'un
puis j'ai quelqu'un
de la diversité corporelle
puis j'ai quelqu'un de là.
Puis là, on perd
la qualité du produit là-dedans
parce qu'à un moment,
des fois, ça fait en sorte...
Des fois, ça se peut que ton meilleur
dans Bunch, c'est un gars
qui vient te saquer. Ça se peut que ta meilleure
soit une haïtienne. Ça se peut très bien.
Les gens talentueux dans toutes les communautés.
Mais Karine s'est rendue
débile pour ça, la télé et la radio.
Elle s'est rendue fourrade.
Les gens se font plaisir à faire.
On ne voit pas ci, on ne voit pas ça.
On ne se reconnaît pas. Oui, mais là, on ne voit pas ci, puis on ne voit pas ça, puis on ne se reconnaît pas dans...
Oui, je comprends.
Il faut mettre les bonnes personnes et les meilleures
tout le temps en place.
Ça finit là.
Ça vient de s'éteindre.
Non, merci.
J'ai vraiment aimé ça.
C'était vraiment cool, Mike. Merci de l'invitation.
Si les gens veulent voir ce que tu fais,
c'est où qu'ils vont?
C'est ton Facebook?
Oui, Facebook ou Instagram, Max Lalonde.
C'est facile à trouver sur YouTube
pour le temps d'un panier.
Sinon, les liens sont directement sur mon Facebook.
Si vous aimez le golf,
ou même si vous n'aimez pas le golf…
Moi, je ne suis pas un fan de golf,
puis j'ai aimé ça parce que c'est souvent…
C'est comme… Des fois, tu écoutes une série et tu fais
« Ah, j'aime pas ça, une affaire médiévale. »
Mais c'est
juste, c'est des discussions. En tout cas,
dans le pilote que j'ai regardé, c'est
des discussions. Fait que, tu sais, vous auriez
pu faire ça
en jouant au soccer.
Non, mais tu sais, juste en marchant
autour d'une table. Tu sais, c'est juste, mais tu sais, juste en marchant autour d'une table,
tu sais,
c'est juste,
je trouve,
le golf,
c'est l'habillage du show.
Oui, oui,
c'est le prétexte. Oui.
Puis tu sais,
dans les invités que j'ai
qui s'en viennent,
je n'ai pas de côté
qui s'en viennent voir bientôt,
j'ai François Lambert,
le dragon,
j'ai la championne du monde
de boxe.
Ah, lui, il va être intéressant.
François Lambert,
il me parle de golf
comme si c'était
un plan d'affaires.
L'analogie est super bonne.
Tu bâtis une business,
tu fais un plan d'affaires
puis tu te dis, ma business, elle ouvre telle date, je m'en vais là, c'est ça qu'on fait, les étapes pour se rendre là, c'était un plan d'affaires. L'analogie est super bonne. Tu bâtis une business, tu fais un plan d'affaires,
puis tu te dis, ma business, elle ouvre telle date,
je m'en vais là, c'est ça qu'on fait, les étapes pour se rendre là, c'est ça.
Tu arrives au terrain de golf, tu fais, aujourd'hui, je joue à tel terrain,
je vais faire ça, tu as le trou, je le connais, je vais faire ça.
Est-ce que c'est jamais ça qui se passe?
C'est gym.
Donc, il fait une analogie entre le plan d'affaires puis la game de golf.
Marie-Ève Ducard, championne du monde de boxe,
est venue nous voir.
Marie-Ève était incroyable. Marie-Ève, elle a appris
à jouer au golf parce qu'elle était invitée dans des tournois.
Elle a eu ça à voir l'air folle.
Elle n'était pas bonne. Elle a commencé,
elle a appris des cours. C'est une athlète naturelle.
L'entrevue est super bonne. Étienne Boulay
est venu nous voir. Étienne, c'est super bon.
Étienne, c'est un gars qui n'a pas le temps de jouer au golf, mais quand il joue au golf,
il s'amuse beaucoup. C'est un gars le fun.
Il est animé. C'est bien drôle.
Tu vois, ça, c'en est un autre. Étienne, c'est un gars qui a sa place dans les c'est bien drôle mais tu vois ça c'en est un autre
Étienne c'est un gars
qui a sa place dans les médias
parce qu'il a fait son chemin de croix
il a pris les formations
qu'il avait à prendre
c'est un gars qui
tu sais il m'a déjà écrit
Étienne
t'as l'affaire en radio
comment tu fais ça
t'as l'affaire
je sais pas trop
il va chercher des conseils
qu'il rentre pas là
en disant
gagnez trois Coupe Gris
t'en sais vous
mais animez un jumeau
il est vraiment cool
pis mon dernier invité,
en fait,
je vais avoir Anthony Marcotte
que je te disais tantôt
qui fait le play-by-play
du Rocket de Laval.
Puis j'ai Mario Tessier.
OK.
Ça, c'est un show
que tu as financé
à l'aide de tes commanditaires.
À l'aide de commanditaires.
Puis c'est un show
qui t'appartient à 100 %.
Ça m'appartient à 100 %.
Il va peut-être avoir
des deals de diffusion à venir.
OK.
Vers la télé ou le web?
Vers le web, en podcast, présentement. Vers la télé ou le web? Vers le web,
en podcast, présentement.
Télé, je le souhaite.
En fait, tu sais quoi? Si ça s'en va à télé,
je suis content.
Mais si ça ne va pas à télé,
ce n'est pas le bout de la marde. Parce que les gars de WeSurf,
mettons, ont été à télé pendant longtemps et sont plus
populaires que jamais maintenant sur le web.
Mais si tu es capable, pour de vrai,
si tu es capable de financer tes affaires, le web, c'est tellement jamais maintenant sur le web sans être à télé. Mais si t'es capable, pour de vrai, si t'es capable de financer tes affaires,
le web, c'est tellement mieux
parce que le reach est tellement
plus... Tu sais, mettons, YouTube,
tout le monde a YouTube,
tandis que TVA Sport,
c'est pas tout le monde qui l'a.
Ouais, c'est ça. Mais ça serait
un super beau compliment. C'est sûr que le plan
premier et le web, puis le show,
n'ont pas été pensés pour la télé. Je ne me suis pas dit qu'il faut que je fasse
un 22 minutes et que j'ai un timer.
La conversation est finie quand la conversation est finie.
Tu vois Ben, c'est 17 minutes.
Mario Tessier, c'est 41 minutes.
Mario est deux fois plus intéressant
que Ben Gagnon.
Mario, c'est parce qu'on a parlé
de tellement d'affaires.
Mario et moi, on se connaît depuis longtemps.
On est des chums depuis longtemps.
Il m'a raconté des anecdotes.
C'est un moment de...
Je n'ai pas cette balise-là.
Je n'ai pas cette balise-là.
C'est le fun, cette liberté-là.
Il y aurait moyen, par exemple,
la beauté de la télé,
c'est qu'ils peuvent prendre tes affaires
et ils montent.
À la limite, ton épisode de 17,
tu mets un autre bout
d'une émission de 5 minutes.
Ou tu fais un intro de toi de 5 minutes.
On a un intro, comment on fonctionne,
c'est que, mettons, j'ai un extrait d'une minute
qui amène à un landing page qui est la page de Jean Drongolf
et on a une communauté de gens 100 000 golfeurs
qui cliquent sur la page par mois,
donc eux autres peuvent voir ça directement,
mais ça s'en va directement sur YouTube.
C'est toi, Caroline, qui m'as expliqué ça.
Moi, je ne connais rien là-dedans.
J'ai posté où je peux poster.
Évidemment, j'essaie de bénéficier
aussi du reach de mes invités.
Dans la mesure où tu viens,
moi, je te donne des cadeaux,
comment tu te sens,
je te donne des souliers,
des calottes.
Si tu veux, la meilleure...
En tout cas, je parle pour moi.
J'ai remarqué le monde qui me...
Mettons, quand je fais quelque chose,
ils me disent, tiens, voici le lien pour le show.
Je suis porté à le partager.
Mais quand le monde fait,
tiens, voilà le lien,
partage-le sur tes réseaux sociaux.
Je le fais quasiment jamais
vu que je fais tout le temps.
C'est pas ma job de le partager.
On dirait...
C'est exactement ça.
J'ai vu que tu l'avais compris.
Chaque fois que tu me parlais,
je t'ai invité au podcast
parce que tu ne m'as jamais demandé
de t'inviter au podcast.
Ça a l'air weird.
Mais j'ai bien du monde
qui souvent me parle
et après une seconde et quart,
c'est « Hey, peux-tu aller au podcast? »
On dirait que c'est gossant.
Non, mais c'est ton show.
C'est ton show.
Je me serais sentiment
en temps de faire ça.
C'est ton show.
Tu connais tes affaires.
Tu sais où tu veux t'en aller.
Tu sais l'âme que tu veux donner
et les invités que tu veux avoir.
On se connaît depuis une couple d'années.
On se jase une fois de temps en temps
pour un paquet d'affaires.
Je t'ai écrit souvent
dans la période
avec Guy Nantel,
ton show.
On s'était parlé beaucoup là.
Moi, j'avais acheté les billets pour ton show
que t'avais fait pour
payer ton histoire
le show de
Just for Life
pis moi jamais j'aurais fait
je trouve ça super
mais je comprends que
aujourd'hui il y a des gens qui ont besoin
de visibilité pis ça c'est un affaire
pour le temps d'un panier,
en fait, j'appelle déjà ça un podcast,
pour le show, j'avais pensé au début,
je vais me faire une page Facebook.
Là, à toutes les 40 minutes,
je m'écris à mes amis Facebook pour dire,
je me suis parti à une page Facebook.
Veux-tu aller liker?
Ah, je ne veux pas écœurer le monde avec ça.
Je veux juste, j'ai confiance en ce que je fais,
j'ai confiance en mes talents d'animateur et d'intervieweur.
Je sais qu'il y a une communauté derrière moi qui me suit, les gens qui m'a confiance en ce que je fais. J'ai confiance en mes talents d'animateur et d'intervieweur. Je sais que j'ai une communauté derrière moi qui me suit.
Les gens qui m'aiment vont l'écouter.
Les gens qui aiment les invités que j'ai vont l'écouter.
On partira de là.
Si ça marche, ça marche.
Si ça ne marche pas, ça ne marche pas.
Si je me fais à l'épisode 1,
l'épisode 1 est vraiment de qualité.
J'ai remarqué que quand tu donnes un contenu de qualité,
le reste vient naturellement.
Peut-être que c'est bon d'avoir des stratégies.
C'est sûr que c'est bon d'avoir des stratégies. Bien, c'est sûr que c'est bon d'avoir des stratégies.
Mais même sans stratégie,
un bon show va finir par trouver son public.
Oui, puis tu sais, c'est comme ça que ça a été tourné.
Ça n'a pas été tourné en disant mes premières questions
parce que, tu sais, ça me ferait des fois,
tu te fais un plan d'entrevue, tu as huit questions.
Puis après deux questions, l'invité s'en va par là
et c'est super intéressant.
Puis tu fais non, non, non, non.
Il me reste six questions. Attends, je n'ai pas fini. Tu sais, l'invité s'en va par là et c'est super intéressant et tu fais non, non, non. Il me reste 6 questions.
Attends, je n'ai pas fini.
C'est pour ça que souvent,
il y a des podcasts
que je n'écoute pas
parce que je commence
et je me dis
qu'il y a de quoi d'intéressant
à ta gueule.
Laisse-les faire
et surfe là-dessus.
Mais c'est là
que ce que toi,
tu fais avec la beauté
de ne pas se préparer
avec sous-écoute en studio.
C'est que tu écoutes
et tu suis.
C'est ça. Parce que des fois, je sais que, mettons, la beauté de ne pas se préparer avec sous-écoute en studio. C'est que tu écoutes, puis tu suis. C'est ça.
Parce que des fois, moi, je sais que, mettons,
l'épisode que vous avez fait à Québec,
que Pepper est arrivé en retard,
c'est du bonbon, ça.
Oui, oui.
C'est incroyable, cet épisode-là.
Ils avaient Marilyn qui va fumer,
qui revient,
que Pepper,
que les sièges en avant
avec les filles qui sont...
Tu sais, c'est bon.
Tu ne sais pas où ça va aller.
C'est ça qui va faire le succès de la radio.
C'est ça qui va faire le succès de la radio c'est ça qui va faire
le succès des podcasts
c'est l'inattendu
surprends-moi
je vais t'écouter
ça c'est une fin
là on l'a
tantôt
je pensais
que c'était la fin
mais en disant
le show il est fini
j'ai senti un malaise
pis là
il y a plus de malaise
il y en a plus
merci
merci pour de vrai
Max
c'était vraiment le fun
merci d'invitation
quand tu veux.
Excellent.