Mike Ward Sous Écoute - #10 Studio - Georges St-Pierre
Episode Date: February 13, 2020Dans cet épisode, Mike est en studio avec Georges St-Pierre.Pour acheter des billets du nouveau spectacle NOIR:https://mikeward.ca/--------Boutique en ligne - http://sorsavec.comPatreon - h...ttp://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Cette semaine, c'est vraiment un épisode qui a été le fun à faire.
Je veux remercier, remercier, je veux remercier Georges Saint-Pierre.
Ouais, c'est ça, je veux remercier GSP.
C'est vraiment cool qu'il accepte de faire mon podcast.
Si vous voulez me voir en spectacle, allez sur micworld.ca.
Je suis présentement en tournée avec mon one-man show noir.
Je m'en vais en Abitibi.
C'est pas mal sold out.
Côte-Nord, Gaspésie, il reste encore des billets.
Et l'été prochain, je vais être le mois d'août au complet,
les vendredis et samedis à Gatineau.
Ça, il reste des billets.
Allez sur myquad.ca pour des billets.
Bon podcast, tout le monde. Sous-titrage Société Radio-Canada T'es tellement hot qu'on tenait la chanson thème deux fois. Deux fois pour toi. T'es trop big pour avoir juste une chanson thème.
C'est deux tonnes.
Deux fois.
Chaque fois que tu vas nous conter une histoire,
la chanson thème va remonter.
Là, tu reviens de L.A.?
Los Angeles, oui.
OK.
Et puis ça, moi, t'as joué dans Captain America.
Oui.
Ça, c'est le genre d'affaires que tu veux,
ta carrière à partir de maintenant,
que tu t'enlignes plus vers le cinéma?
C'est-tu un de tes rêves ou un objectif?
Oui, c'est un objectif,
parce que c'est certain que la vie d'un athlète,
c'est limité.
Je ne pourrais pas me battre dans une cage toute ma vie.
Il y a quelque chose qu'on ne peut jamais
gagner contre, et c'est le temps.
Il y a plusieurs athlètes qui ont fait l'erreur
de défier le temps.
Ils se sont retirés trop tard. Moi, je ne veux pas
faire la même erreur.
Je prends le modèle, par exemple,
comme plusieurs athlètes, comme Le Rock,
Batista, c'est des
athlètes qui étaient dans la WWE.
Ils ont comme changé Le Rock, Batista, c'est des athlètes qui étaient dans la WWE. Puis ils sont
comme changés, ils sont transformés
en... Ils sont restés dans le
entertaining business, mais ils sont devenus...
Ils sont passés d'athlète à acteur.
Alors c'est un peu le plan que je me fais
pour mon après-carrière
d'athlète.
Tu prends-tu
des cours de théâtre ou de jeu?
Oui, j'ai des cours à chaque semaine
que je prends avec beaucoup de monde.
J'ai même beaucoup d'énergie là-dessus.
J'ai déjà eu des petits rôles avant que j'avais fait,
mais je ne prenais pas ça au sérieux
parce que j'étais concentré sur ma carrière de combattant.
Mais j'ai appris que dans le cinéma,
tout ce que tu fais, ça reste pour toujours.
Alors, si tu fais des choses qui te font paraître mal,
ça va rester là pour toujours.
Donc, c'est important pour moi.
Jusqu'à partir de maintenant, tout ce que je vais faire,
ça va être vraiment...
Je vais bien m'appliquer et je vais le faire au sérieux.
Est-ce qu'une des affaires t'a fait que t'as honte un peu
en le regardant maintenant?
Il y a des rôles que j'ai faits que j'aurais peut-être pas dû faire
parce que je pensais pas à mon après-carrière.
Je l'ai fait parce qu'ils me payaient énormément d'argent
pour le temps que ça prenait, donc je l'ai fait pour l'argent.
Captain America, je suis très heureux de ma performance.
J'étais bien entouré, j'étais bien préparé.
C'est aussi comment t'es entouré.
Donc ça m'a fait bien paraître mon rôle
dans Captain America. C'est un petit rôle,
mais ça a été très, très bien.
Par contre, j'ai fait d'autres
petits rôles dans un film.
J'ai fait avec Steven Seagal.
J'ai fait avec Jean-Claude Van Damme.
Je l'ai fait aussi par rapport à mes idoles,
des idoles de jeunesse.
Mais mes qualités d'acteur
n'étaient pas vraiment...
Je n'étais pas préparé à ça.
Donc, je l'ai fait un peu pour
me faire plaisir, mais j'aurais dû
mettre plus de temps
et vraiment mieux me préparer pour ça.
Ça, quand... Toi, tu as commencé
avec le karaté
à 6-7 ans?
J'ai commencé, j'ai fait du karaté.
Mon père a commencé à m'enseigner quand j'avais 7 ans.
Mais il travaillait beaucoup trop.
Il travaillait comme presque 60 heures semaine.
Il partait le matin, il revenait souvent tard le soir.
Donc, il était fatigué, puis c'est normal.
On a juste 24 heures dans une journée.
Puis après, il m'a mis dans une école
où il y avait un monsieur qui, lui, à l'époque,
s'entraînait avec mon père, Jean Couture.
Malheureusement, il est mort aujourd'hui,
mais ça a été lui mon premier sensei en karaté.
J'avais neuf ans quand j'ai changé.
Karaté Kyoko Shinkai, à Saint-Constant.
Puis ça, à cette époque-là,
vu que c'est avant le UFC,
tes idoles, c'était avant le UFC, tes idoles,
c'était, mettons,
des Jean-Claude Van Damme.
Chuck Norris, Jean-Claude Van Damme.
Arnold Schwarzenegger.
Bruce Lee, c'est plus au côté
philosophie.
Souvent, il y a beaucoup de gens qui pensent
que Bruce Lee pourrait compétitionner au UFC.
C'est que Bruce Lee a changé les choses dans les arts martiaux.
Il a changé la façon de penser.
Il a pris plusieurs éléments de différents styles,
il les a combinés ensemble.
Côté philosophie, c'était incroyable,
vraiment révolutionnaire ce qu'il a fait.
Comme au Rice Gracie aussi,
il l'a fait plus récemment au début du UFC.
Mais son talent de combattant,
il était-tu
juste visuellement
beau pour les films
ou dans des vrais combats?
Je pense que c'est certain que si
quelqu'un l'aurait probablement
attaqué dans la rue, il aurait été capable de se défendre.
Oui, non, c'est ça.
Mais si tu me demandes
contre un combattant
d'élite mondiale,
je ne crois pas.
Il y en a qui vont être fâchés à cause que je dis ça,
mais souvent, Hollywood,
les films ont tendance à faire
augmenter les...
Quelqu'un, c'est un acteur,
il fait des chorégraphies,
c'est un acteur, il va être très, très
bon pour la télé mais
compétitionner la faire pour vrai contre des gens qui sont d'élite mondiale c'est différemment
c'est une autre chose mais tu es comme stallone tu es dans un rocky tu fais wow c'est un acteur
incroyable mais on pourrait un combattant pourra pas faire ce qu'il fait non plus donc lui est très
bon à ce qu'il fait c'est pour la Puis même quand tu fais un combat à la télévision,
moi, j'ai appris ça justement
quand j'ai eu des rôles.
Quand tu lances un coup point à quelqu'un,
en combat, tu vas lancer un coup point d'une façon très technique.
Mais à la télé, tu ne peux pas le faire
de la même façon parce que ça paraît mal.
Donc, tu dois tout faire plus
gros, plus... Tu dois amplifier
ton mouvement. Mais si tu fais ça dans
un vrai combat, c'est comme si tu donnes
un signe à ton adversaire
que tu t'en vas le frapper avec un coup point.
Donc, c'est pas une bonne chose à faire. Donc, il y a
plusieurs choses comme ça qui sont
très différentes
quand tu le fais pour la télé
parce que tu le fais pour une audience
ou tu le fais pour un vrai combat.
Quand, mettons, tu t'entraînes pour un rôle
dans un film, que tu te bats dans le film,
tu te filmes-tu pour
te pratiquer?
Oui, on fait beaucoup de pratiques,
des rehearsals,
qu'on appelle en anglais.
C'est comme un kata, c'est de la répétition,
c'est de la répétition,
t'améliores ton timing.
Aussi, des fois,
les gens me permettent de donner mon opinion.
J'ai fait des emmarts sociaux pendant des années.
Souvent, je peux changer certaines choses.
Je parle aux gars.
Au lieu de faire ça, est-ce que je pourrais faire ça?
Peut-être qu'il y aurait une façon de le faire mieux pour la caméra.
Puis là, on parle, puis on essaie de changer des choses
pour que ça fasse plus mon affaire aussi.
Puis le fait que je fais aussi de la gymnastique,
ça, c'est un gros plus.
Parce que souvent, les acteurs qui prennent pour faire des films,
ils ne peuvent pas faire vraiment les scènes d'action.
Parce que si jamais ils se blessent,
ça retarde toute la production.
Une chose qui m'aide beaucoup dans ce milieu-là,
c'est que je fais de la gymnastique.
Je suis capable de faire des backflips,
des cascades que la
plupart des acteurs ne peuvent pas faire.
Donc, c'est bon, ça sauve beaucoup de temps pour la
production, puis ils peuvent prendre des close-ups,
ils n'ont pas besoin de changer la
langue de la caméra, donc ça facilite beaucoup les choses.
Oui, oui, oui. Là,
toi, vas-tu
refaire un combat ou sais-tu...
J'ai pris ma retraite.
Je ne pense pas.
Les chances sont très minces.
On ne dit jamais jamais.
Ce n'est pas parce que je ne pourrais pas.
Je pourrais me rebattre.
Je l'ai encore.
Je suis encore hot.
Je n'ai pas perdu la flamme.
J'ai encore le talent et tout ça.
Je suis encore dans mon prime.
Mais c'est le talent puis tout ça. Je suis encore dans mon prime. Mais c'est le stress et tout ça.
J'ai fait ça pendant tellement longtemps puis ça me tente pas de retourner faire la même chose.
Oui, oui, oui.
Bien, moi, j'étais là.
C'est ça, tes deux derniers combats, j'étais là.
Puis c'était tellement motivant de te voir te battre.
Ça, je n'ai jamais parlé publiquement,
mais tu m'as aidé à sortir de ma dépression.
Ah wow!
Parce que, tu sais,
moi, j'étais en dépression, puis je voulais voir ton dernier combat.
Puis là, tu sais,
j'étais vraiment remise en question
sur ma vie, ma carrière.
Puis là, je faisais, ah, tu sais, je ne sais pas
si j'ai l'énergie d'encore faire ça.
Puis là, je voyais tous les
nouveaux qui étaient arrivés après moi. Puis j'avais fait
« Ah, peut-être que je suis trop vieux. » Puis là, quand je t'ai
vu dominer
le best-of-ing, à la fin, j'étais comme « Yes!
Asti, moi aussi, je suis capable! »
J'avais l'air d'un imbécile.
Je fais un comeback!
Puis je l'ai dit à un ami
puis il m'a dit « Dis pas ça à personne,
t'as l'air d'un aigle. »
Non, mais je pense que quand t'as confiance en toi
puis que tu fais les choses bien,
c'est sûr que pour un athlète, on a toute une fenêtre.
Moi, j'ai 38 ans maintenant.
Je pense pas que j'ai ralenti,
mais une chose que je peux te dire, par contre,
c'est que ça me prend plus de temps à récupérer.
Quand je fais un entraînement
très dur,
le lendemain,
je vais rester raqué plus longtemps.
Ou si je sors avec mes amis prendre un verre,
mettons que je prends une brosse,
ça me prend plus de temps à récupérer.
Quand j'étais jeune, je m'en foutais. Je pouvais sortir
avec mes amis, partir sur la brosse, le lendemain,
je m'entraînais, gros sparring,
je le suais, puis je continuais
de m'aimer, même si je n'avais pas dormi.
Aujourd'hui, c'est plus dur. Je risque
plus de me blesser si je fais ça.
Par contre, d'un autre côté, c'est que j'ai plus de connaissances,
j'ai plus de sagesse,
je suis plus intelligent. Donc, c'est comme
si la connaissance,
le savoir dans
le sport de combat, c'est une arme.
C'est comme si tes connaissances augmentent,
mais ta physicalité descend.
Donc, le but, c'est d'être…
Quand tu es au sommet, c'est quand les deux se rejoignent.
Les deux se rencontrent, oui.
Donc là, je ne sais pas.
Je suis peut-être physiquement un petit peu plus en bas,
mais côté connaissance, je suis un peu plus haut.
Mais bientôt, je vais atteindre le point
que je ne pourrai pas revenir en arrière. Puis ça, tu dois juste t'en rendre compte un coup que tu es dans le ring. C'est malheureux à dire mais il faut
apprendre à l'accepter c'est extrêmement difficile de l'accepter puis des fois j'essaie de pousser
mon corps un petit peu trop fort encore comme si j'avais 25 ans comme si j'avais 30 ans puis j'ai
38 ans puis je le vois la différence puis c'est dur accepter, puis je veux pas l'accepter.
Puis c'est vraiment
difficile. Parce qu'on est habitué, en tant
qu'athlète, on a le rush d'adrénaline,
on est tellement d'émotions fortes que
quand on arrête tout ça, c'est comme si on sent que notre
vie est vide. On a plus de...
On se sent pas vivant.
Mais il y a de quoi de fucked up aussi pour vous autres.
C'est que, mettons, quand tu prends ta retraite,
t'es encore crissement jeune, puis pour avoir du succès comme toi, t'as et aussi pour vous autres. C'est que, mettons, quand tu prends ta retraite, tu es encore crissement jeune.
Puis pour avoir du succès comme toi,
tu as et tu as eu, c'est que tu es tellement
travaillant que tu ne peux pas aller
du jour au lendemain à,
bon, qu'est-ce que tu fais aujourd'hui?
Ah, je regarde la TV pendant 14 heures.
C'est sûr. C'est comme,
même encore aujourd'hui, je m'entraîne au gym.
Puis souvent, je tourne avec des jeunes
qui se préparent pour des combats.
Même eux me le disent.
Ils me disent, dis-moi la vérité,
tu vas te rebattre bientôt.
Parce que je suis encore en forme.
Je leur dis non.
Ils me disent, dis-moi, je ne vais pas le dire à personne.
Je l'ai encore.
J'ai encore le niveau de l'élite mondiale.
C'est juste que
le monde oublie que ce n'est pas juste un combat.
C'est deux mois de stress,
puis de conneries,
puis de blablabla,
puis de bullshit,
puis tout ça, puis du stress.
C'est beaucoup de sacrifices.
Ça me tente pas de retourner là-dedans.
Si je le referais, il faudrait que ça soit quelque chose de vraiment spécial,
quelque chose que j'ai jamais fait auparavant.
C'est pour ça que je voulais me battre contre
Khabib Numagomedov. Le gars,
il est invaincu. Il a un aura d'invincibilité.
Ça peut paraître fou pour
quelqu'un qui fait un travail
normal, mais pour un combattant,
le but d'un combattant,
c'est de battre
quelqu'un qui est invincible.
Quelqu'un qui a un aura d'invincibilité. Puis Khabib,
c'était ça qui amenait.
Il n'a jamais perdu. Il n'y a jamais personne
qui l'a exposé. Puis moi, mon désir, c'était
d'être le premier à le faire. C'est pour ça que
j'aurais pris ce combat-là. Malheureusement,
ça ne s'est pas concrétisé.
Puis là, ça fait un an depuis que ça s'est
passé, les négociations. J'ai pris ma retraite.
Et je vis bien avec ça.
Il y a plusieurs athlètes, quand ils prennent leur retraite, ils partent à pleurer
et tout. Mais moi, j'avais le grand sourire
parce que je ne me suis pas fait forcer à prendre ma retraite
c'est pas le sport qui m'a kické out
c'est moi qui est parti du sport
puis l'important en sport de combat surtout
c'est de te retirer au top
c'est très rare que les gens réussissent à le faire
oui oui
toi en plus
tout le monde le dit
t' es le meilleur
de tous les temps.
Il y a beaucoup d'autres gars qui peuvent
être...
C'est un argument qui est...
Il y a beaucoup d'autres athlètes
qui ont fait des choses extraordinaires.
Si on dit que tu n'es pas le meilleur de tous les temps,
tu es dans...
Même quelqu'un qui taillit
va avouer que tu es dans...
Il n'y a pas beaucoup de monde
qui ont fait ce que tu as fait
ou qui pourraient faire ce que tu as fait.
Ça rajoute un stress.
Tu ne veux pas finir mal.
Tu ne veux pas mal finir.
Aussi, d'un autre côté,
tu as pris tes retraites et je me dis tout le temps
que je regarde les combats
à la télévision.
Quand je regarde les gars,
même les gars qui se battent pour les championnats du monde,
je les regarde et je me dis dans ma tête,
je pourrais le battre, ce gars-là.
Je suis certain.
Pourquoi je n'y retourne pas?
Je ne vais pas le refaire.
D'un autre côté, je me dis,
peut-être que c'est moi qui ai perdu la raison.
Peut-être que je me ferais planter
et que j'ai passé mon prime
et que je suis le seul à pas le savoir,
tu sais. Fait que, il y a un
proverbe qui dit en anglais,
si on traduit en français,
c'est la dernière personne à savoir
quand un combattant, il finit,
c'est le combattant lui-même, pis c'est vrai.
Si tu regardes les boxeurs,
pis les combattants, parce qu'on est dans un entourage
que l'entourage avec
lequel qu'on est, ils vivent avec que l'entourage avec lequel on est,
ils vivent avec nos performances.
Donc, ils font de l'argent à chaque fois qu'on combat. Puis c'est normal pour eux.
Ils ont intérêt qu'on continue à combattre
parce qu'ils font beaucoup d'argent, tout ça.
Puis c'est, on amène beaucoup de monde avec nous.
Par contre, il faut apprendre à écouter nos vrais amis.
Puis moi, la plupart de mes amis, même ma famille,
me disaient, qu'est-ce que t'as à prouver?
Même avant même mon combat contre Michael Bisping, ils me disaient, qu'est-ce que t'as à prouver? Même avant mon combat contre Michael Bisping,
ils me disaient, pourquoi tu veux retourner te battre?
Ça sert à quoi?
Mais je l'ai pas fait pour personne,
je l'ai fait pour moi. Donc si je retournerais
me battre, ça serait pour moi. Faudrait que ça soit quelque chose
vraiment spécial.
Ça, c'était pourquoi tu t'es abattu contre Bisping?
J'ai eu trois
critiques majeures
dans ma carrière, puis ça m'a toujours...
Ça a toujours été me chercher.
On essaie de ne pas regarder
la critique, mais...
Des fois, il ne faut pas trop
la regarder, mais des fois, il faut
la regarder d'une autre façon. Il faut la regarder pour pouvoir
s'améliorer, mais il ne faut pas que ça devienne
une maladie.
J'ai juste un milieu. donc moi moi j'ai eu
trois critiques majeures une des critiques c'est que j'ai jamais été parce que j'avais j'avais
clean et ma division 3 3 3 générations dans ma division c'est la vieille la mienne puis celle
d'après j'ai été champion durant trois générations de combattants donc j'avais une critique qui qui
qui est qui me disait
pourquoi je ne monte pas de catégorie poids
pour aller challenger un champion
d'une catégorie poids plus pesante.
Aussi, je me faisais reprocher souvent
de ne pas être assez émotif.
Je suis quelqu'un que je n'embarque pas dans le trash talk.
Mais qui n'est pas une mauvaise chose.
Ce n'est pas une mauvaise chose,
mais il n'y avait pas assez d'émotion
dans la promotion des combats
et aussi l'autre c'était que
j'étais trop
je finissais pas mes adversaires
j'étais trop méthodique
je prenais pas assez de risques
parce que des fois pour pouvoir
aboutir à finir ton adversaire
il faut que tu te compromettes, il faut que tu prennes un risque
donc je me suis
dit, je vais faire un retour, puis je vais adresser
ces trois choses-là. Je vais me
battre contre un champion d'une catégorie de poids
plus
pesante que la mienne.
À Michael Bisping,
qui était le champion quand j'ai fait mon retour,
c'était quelqu'un qui faisait beaucoup de trash talk.
Il parlait beaucoup.
C'est quelqu'un qui a de la gueule, qui est charismatique.
Donc, je me suis dit, du coup, en faisant ça, il va y avoir de l'émotion,
dans la promotion du combat, il va y avoir beaucoup d'émotion,
ça va faire parler, ça va être très émotionnel,
ça va être quelque chose qui va aller chercher les gens.
Et l'autre chose, c'est que j'ai changé mon type d'entraînement.
Je me suis plus entraîné pour être un finisher.
Je savais que je ne voulais pas aller pour 5 rounds.
J'allais là, ça passe ou ça casse.
Puis j'ai changé ma façon d'entraîner.
Je suis allé plus pour finaliser mon adversaire.
Donc ça a bien fonctionné.
Oui, oui.
Puis ça, ça devait être dur pour lui, par exemple, aussi,
en plus, vu qu'il s'est entraîné pour battre
un différent combattant.
Vu que toi, tu changes ta stratégie,
lui, ça le fuck dans la sienne.
C'est comme un jeu d'échec.
On ne sait pas ce qu'il va faire.
Il y a des ajustements dans le combat.
Quand je me suis battu avec Michael Bisping,
je m'attendais,
à cause qu'il est beaucoup plus pesant que moi,
plus gros que moi, je m'attendais qu'il était pour
foncer sur moi pour vraiment
en finir d'un coup.
Donc moi, mon jeu, au début,
c'était un peu de jouer comme au chat à la souris.
Le principe de ça,
si tu étudies l'art de la guerre,
c'est la même chose que quand un petit
armé se bat contre une grosse armée.
Une armée qui est moins forte qu'une grosse armée,
comment elle peut faire pour gagner?
J'ai pris exemple sur le Vietnam contre les États armée. Une armée qui est moins forte qu'une grosse armée. Comment est-ce qu'elle peut faire pour gagner? J'ai pris exemple sur le Vietnam
contre les États-Unis.
Le Vietnam n'avait pas la puissance de feu des Américains.
Il n'avait pas les ressources des Américains.
Mais comment est-ce qu'ils ont fait pour eux ça les battre?
Ils se cachaient dans des trous. Ils sortaient. Bang! Bang!
Ils se recachaient dans le trou. Ils allaient d'un autre place.
Ils sortaient. Bang! Bang! Ils se cachaient dans un trou.
Ils ne se sont pas battus
contre les Américains comme ça.
Ouverts. D'homme à homme. Ilsaient dans un trou. Ils sont pas battus contre les Américains comme ça, ouverts,
d'homme à homme.
Ils sont déplacés, ils sont cachés.
Ils ont joué un peu à la cachette,
au chat, à la souris. C'est un peu ma stratégie que j'avais contre Michael Bisping parce que je savais qu'il était pour
venir fort à moi. Donc, je voulais pas
lui faire face, aller force pour force
parce qu'il m'aurait battu comme ça.
Donc, j'étais obligé de me servir de mon
intelligence, d'être plus technique.
Je le frappais, j'utilisais
beaucoup de mouvements, beaucoup de changements
d'élévation, des takedowns,
beaucoup de variétés.
Et ce que ça faisait, c'est que je gagnais
le premier round, ça l'a frustré.
Au deuxième round, lui, il s'est ajusté.
Là, au lieu d'être
le hunter,
de me chasser, de venir vers moi
il a été le runner
il a arrêté
de foncer vers moi
pour venir à moi, pour me frapper
il a commencé à se sauver un peu
c'est ça le deuxième round
ça m'a un peu surpris
il a eu le meilleur sur moi au deuxième round
il m'a même frappé avec une droite
que les gens ne savent pas mais j'ai peut-être eu une commotion
durant le combat
j'ai eu une lég eu une commotion durant le combat.
J'ai eu une légère perte de mémoire.
Ça m'a ébranlé.
Au troisième round, je me suis ajusté à son ajustement.
Freddy Roach me disait, quand tu es à l'intérieur,
que tu rentres pour tes combinaisons, reviens avec ton
crochet de gauche. Des fois, dans le
combat, tu fais des choses.
Il ne faut pas que tu penses à ce que toi, tu veux faire,
il faut que tu penses à ce qu'on te dit de faire.
Il faut que tu fasses confiance à tes entraîneurs parce qu'eux, ils voient,
ils ont une vision externe de ce qui se passe.
Je me rappelle, je suis rentré
dans un échange, j'ai passé
dans le vide, il a passé dans le vide, puis je suis revenu
avec un crochet de gauche par-dessus, bang!
Je l'ai pris direct sur la mâchoire, puis il a tombé
au sol. Quand il a tombé au sol,
je savais que Michael Bisping,
une de ses façons préférées de sortir du troupe quand il est en dessous,
dans un combat, il est très bon pour se relever debout.
Mais quand il se relève, il donne son dos.
Donc, j'ai fait ce qu'on appelle un leg drag.
J'ai fait un piège.
J'ai laissé la chance de se relever, mais en se levant, il m'a donné son dos.
En me donnant son dos, j'ai pris une prise qu'on appelle le mataléon, qui est un étranglement.
Puis c'est là que je l'ai endormi, comme ça.
Donc, c'est des choses que j'ai
beaucoup pratiquées à l'entraînement.
Puis inconsciemment, dans le combat, ça se passe
tellement vite, bien, c'est comme
un déjà-vu. Tu fais juste
refaire ce que tu as fait des centaines de fois
à l'entraînement.
Puis comment tu fais, mettons, que s'il faut
que tu écoutes
ce que ton entraîneur t'a dit,
mais ton instinct a dit quelque chose,
ça vient-tu,
avec le temps, ça vient plus facile
plus te dire,
OK, je vais faire ça, même si
mon feeling est de faire ça?
C'est sûr. Non, mais des fois, on n'est pas toujours en accord.
Des fois, même les coachs ne sont pas
en accord. C'est pour ça que c'est important d'avoir une bonne équipe
que quand tu t'en vas te battre tout le monde est en accord
tout le monde a un plan de match
tout le monde sait d'une façon générale où est-ce qu'on s'en va
puis si ça marche pas
on a un plan B puis si ça marche pas on a un plan C
c'est ça qui est arrivé dans le combat
j'ai plusieurs autres exemples
que je peux te donner
quand je me suis battu contre BJ Penn
le premier combat que j'ai eu contre BJ Penn,
j'ai essayé de le battre de vitesse.
Parce que normalement,
je suis très athlétique, je suis plus rapide
que mes adversaires. Mais contre BJ Penn,
le premier round, quand le combat commençait,
j'ai mangé une volée le premier round
parce que ma stratégie n'était pas bonne.
On s'est trompé,
on a mal analysé notre affaire.
J'ai essayé de le battre de vitesse puis il était plus rapide que moi
BJ Penn, on avait un scientifique
qui travaillait avec nous
qui mesurait les frames
le reaction time des combattants
puis BJ Penn
c'est le combattant de l'UFC qui a eu le meilleur
temps de réaction de l'histoire
donc quand j'étais contre BJ Penn
j'essayais d'aller en premier puis de le frapper
mais à chaque fois il me voyait venir puis je passais dans le'étais contre BJP, j'essayais d'aller en premier et de le frapper, mais à chaque fois, il me voyait
venir et je passais dans le bar.
Ça ne marchait pas. Je le manquais.
Donc, j'ai été obligé
dans le milieu du combat de changer ma stratégie,
de ne plus essayer d'aller en premier,
de le prendre au corps à corps et de le battre avec la lutte.
C'est ça qui est arrivé. C'est comme ça que j'ai gagné
le combat. La deuxième fois que je me suis
battu contre BJP, ça a été encore plus facile
parce que là, j'avais l'expérience et puis on l'a
étudié davantage. Et le gars
qui travaillait avec moi, lui, ce qu'il fait, c'est qu'il mesure les frames.
Quand il mesure les temps de réaction, c'est
qu'il mesure le temps que toi, quand tu lances son
coup point, puis il coupe l'image
en frame, comme
des photos. Puis en
étudiant les frames, il peut savoir qui a
le meilleur temps de réaction que l'autre.
Fait que BJ Penn, je savais qu'il avait le meilleur temps de réaction,
beaucoup meilleur temps de réaction que moi,
puis de tous les combattants de l'UFC.
Par contre, il y a ce qu'on appelle le reset time.
T'as le temps de réaction, puis t'as le reset time.
Le reset time, c'est un peu comme l'endurance au niveau neurologique.
C'est que si tu mets ta main
sur la table, puis je te dis,
quand je vais venir te frapper, enlève ta main.
Vas-y, on va le faire.
C'est ça.
Là, tu vois,
si ton temps de réaction
est plus vite que moi, t'as vu, je ne suis pas capable
de te toucher. Par contre,
là, regarde, si ton reset time
est faible, fais-le encore, OK, maintenant.
Tu veux? Là, je te feinte.
Là, si je te feinte et que tu réagis,
tu vas devenir fatigué parce que ton cerveau,
c'est comme un muscle.
BJ Penn, son temps de réaction est très, très bon.
Son reset time, il n'est pas aussi bon.
Si tu fais semblant de le fêter...
Si je le feinte, il réagit, il réagit,
mais il se fatigue.
En se fatiguant, son endurance,
son niveau cérébral, son temps de réaction,
il baisse.
Fait que c'est comme ça que j'ai fait pour le battre.
Je voulais plus aller premier sur lui.
Je voulais le feinter pour qu'il réagisse,
qu'il se fatigue au niveau de son temps de réaction.
Puis après ça, j'allais battre sur lui.
C'est pour ça que mon deuxième combat contre BJ Penn
a semblé beaucoup plus facile pour moi que le premier.
Je me suis ajusté.
Oui, oui.
Donc, il y a beaucoup de choses.
On a un peu des armes secrètes.
C'est comme la guerre, t'as des armes secrètes,
comme la bombe atomique.
Les Américains, ils voulaient pas le montrer.
Mais c'est un peu la même affaire.
Lors de la guerre, le combat,
tous les athlètes ont des armes secrètes.
Nous, on avait un gars qui checkait les temps de réaction.
Donc, on savait ça.
On savait comment qu'on pouvait battre certaines personnes.
Ça, il y a-tu, dans la part des équipes,
il y a-tu un gars qui fait ça?
Ils ont tous des trucs semblables.
Il y en a même qui ont des scientifiques avec eux autres.
Ils prennent des performance enhancing drugs.
Chaque équipe, tout le monde a leur petit truc, tu sais.
Tu as des trucs que c'est triché, il en a d'autres que c'est pas triché
moi je trouve pas que c'est triché
c'est des connaissances
mais c'est sûr que si tu t'injectes des produits dans le corps
ça c'est triché, je suis pas d'accord avec ça
mais ça c'est des trucs, c'est des connaissances
souvent
on pense que
on se demande tout le temps, est-ce que les athlètes d'aujourd'hui
sont meilleurs que les athlètes d'avant?
Je pense pas que les athlètes sont meilleurs.
Je pense qu'on a la technologie
qui fait qu'en sorte qu'on a des meilleurs résultats.
Parce qu'en sport de combat, on peut pas mesurer.
Mais par contre, si tu prends un 100 m ou un Olympic lifting,
on a un résultat.
Donc, on peut savoir le résultat.
On sait qu'aujourd'hui, les gars lèvent
beaucoup plus pesant qu'avant.
Le 100 m, Usain Bolt, côté 100 m,
il est meilleur à son temps.
C'est le record du monde.
Ça n'a jamais été fait auparavant.
Mais par contre, ils ont fait l'expérience.
J'ai regardé ça quand j'étais dans l'avion.
Ils ont pris André Degrasse contre Jesse Howen.
Mais ils ont donné le même équipement à André de Grasse
que Jesse Owen avait.
Il n'y avait pas de bloc de départ.
Il y avait des souliers pareils.
Ils coursaient sur une surface différente.
Et quand ils ont fait la course,
Jesse Owen a gagné.
Ils ont comparé les deux.
Jesse Owen a gagné
presque quasiment
40 centièmes de seconde.
C'est sûr qu'André Degrasse n'était pas
dans son pic.
Puis quand Jesse Owen a fait ce temps-là,
je pense que c'était aux Jeux olympiques de Berlin.
Donc, c'était le record du monde de l'époque.
Mais c'est juste pour dire que
je ne pense pas que les athlètes sont meilleurs.
Je pense que c'est la technologie
qui devient meilleure et qui aide la performance.
Ça fait une énorme différence. Puis aussi, je pense, il y a la technologie qui devient meilleure et qui aide la performance. Ça fait une énorme différence.
Puis aussi, je pense,
il y a beaucoup de mental aussi là-dedans.
Comme dans le 100 mètres, moi, quand j'étais petit,
je me rappelle
le premier qui a couru
en bas de 10 secondes.
On faisait, voyons, ça ne se peut pas
courir en bas de 10 secondes, mais il y a un coup
qu'il y en a eu un, après, tout le monde
court en bas de 10 secondes. Puis c'est commeil y en a eu un, après, tout le monde court en bas de 10 secondes.
Puis c'est comme le 1000,
c'est-tu le 1000?
Là, c'est 4 minutes.
Oui, oui, oui.
Oui, une affaire comme ça.
Avant, ils pensaient que c'était impossible.
Puis un coup qu'une personne le fait,
on dirait que le monde réalise.
Ah oui, c'est faisable.
C'est intéressant.
Je pense que le record du monde en 100 mètres,
c'est 10, 57 ou 53.
En tout cas, bientôt, on va peut-être le courir
en bas de 10 secondes
et demi.
Ah non, le 100 mètres,
même Ben Jantin,
il avait couru 9,8.
Ah non, pardon, je veux dire
9 secondes et demi.
9 secondes et demi, mais c'est quand même exceptionnel.
C'est sûr qu'on va toujours descendre le temps,
mais à un moment donné, on va être obligé de compter les millième de seconde.
Oui, oui.
Parce que ça va devenir…
On va baisser, mais c'est impossible de courir le 100 m en une seconde.
À un moment donné…
Il y a des limites.
Toi, mettons, quand tu n'es pas…
Tu sais, comme là, tu t'entraînes comme si tu étais encore un combattant.
Y a-tu…
Quand tu ne t'entraînes pas,
c'est quoi tes journées? C'est quoi que t'aimes faire?
Ah, je m'entraîne presque
chaque jour. Par contre, y'a plusieurs choses
comme quand j'étais à New York,
je suis allé au musée d'histoire naturelle.
Je suis allé voir les dinosaures,
les mammifères
qui sont éteints. J'aime beaucoup la paléontologie.
C'est une de mes passions.
Quand j'avais une pause
d'entraînement, après mon combat contre
Johnny Hendrix, j'ai voyagé
le monde. Je suis allé sur
des sites
archéologiques
de paléontologie. Je suis allé voir
ça, aider les gens
à déterrer les ossements,
les fossiles, tout ça. Je suis allé voir des sites
qui avaient des œufs de dinosaures, là. Fossilisés.
C'était vraiment... C'était exceptionnel.
C'est dans quel pays?
Je suis allé aux États-Unis, au Dakota.
Je suis allé aussi
dans le sud des États-Unis, puis il y a aussi
un autre endroit en Argentine,
Patagonia. Patagonia, c'est un endroit
au monde où il y avait, il y a environ
100 millions d'années, les plus
gros animaux qui ont vécu sur la planète Terre. On appelle ça les titanosaurs, c'est des dinosaures
avec les longs cou, des sauropodes. Puis eux, ils ont vécu en Argentine, en Amérique du Sud il y a
environ 90 à 110 millions d'années. C'était des bêtes énormes. Puis de voir ça, tu vois les ossements,
puis tout, tu vois les traces
de pas, puis tout ça, les
os, les oeufs, puis tout ça,
c'est absolument incroyable.
Tu dis que ça l'a vécu, là. C'est malade.
OK. Ah, ça...
Puis...
On a même pris, quand j'étais
au Dakota, on a...
On est allé voir des fossiles, des os fossilisés de tyrannosaures.
Puis après ça, je suis allé dans les Everglades en Floride.
Puis on a pris un alligator.
OK.
On l'a sorti du marécage.
Puis on l'a pris pour tester sa force de morsure.
On avait un instrument pour mesurer sa force.
Ça nous a donné une idée
comparativement avec un
tyrannosaure, puis tout ça,
pour avoir des
data. C'était vraiment intéressant.
Le tyrannosaure, c'était probablement l'animal
de l'histoire
de tous les animaux terrestres qui avait la morsure
la plus puissante. Il y avait aussi le sens de l'odorat tous les animaux terrestres qui avaient la morsure la plus puissante.
Ah oui, OK.
Il y avait aussi le sens de l'odorat le plus développé.
Ça veut dire qu'il pouvait même chasser sans même voir.
Même s'il était aveugle,
il pouvait marcher dans une pièce.
Ah, ça, c'est Mike Ward.
Ah, Mike Ward, il est ici.
Même s'il est caché en dessous de la table,
je vais aller le chercher à cause de son odorat.
L'odorat est extrêmement développé.
Donc, c'est... Ça, TQ, t t'étais dessus obsédé par les dinosaures j'ai
toujours été passionné j'étais passionné à parler mon jeu dessinait toujours des
monstres qu'est ce qui ressemble plus à un monstre mais c'est un dinosaure
donc j'ai toujours lu là dessus puis je suis des cours par correspondance aussi
ok je suis un grand fan à chaque fois qu'il ya une nouvelle découverte Je suis des cours par correspondance aussi.
Je suis un grand fan.
À chaque fois qu'il y a une nouvelle découverte,
j'ai une application.
Je suis avec un des paléontologistes en Alberta.
J'ai l'information directement dans mon e-mail. Je peux savoir les dernières découvertes
dans le monde de la paléontologie,
ce qui est arrivé.
C'est fascinant pour moi mais quand à l'époque que tu te
battais tu avais qu'est ce que j'ai toujours j'ai toujours été passionné
là dessus j'ai toujours lu la tige moi je suis pas quelqu'un qui lie je lis pas
des romans des trucs comme ça quand je veux lire des papiers scientifiques comme
des sur la paléontologie dernière découverères découvertes, ces trucs-là, c'est ce qui me passionne le plus.
Les trucs aussi sur l'anthropologie
et tout ce
qui est arrivé dans le passé,
pour moi, c'est fascinant.
Est-ce que tu as quelque chose que tu penses
que tu aurais fait comme carrière
si tu n'avais pas le talent?
C'est intéressant parce que
l'affaire, pour être un bon paléontologue,
il faut que tu ailles sur le terrain et il faut que tu sois très patient.
Ce ne sont pas des qualités que je possède.
J'aime avoir les connaissances, mais le temps d'aller les chercher
et d'être sur le terrain avec une brosse, ce n'est pas trop mon fort.
Peut-être que j'aurais pu travailler dans ce domaine-là,
mais sans être sur le terrain.
Il y a un musée à Montréal, c'est le Redpath Museum.
Le professeur Larson, il est là.
C'est quelqu'un...
Es-tu dans le coin de McGill, ça?
Oui, McGill, McGill.
Redpath Museum.
OK.
Je suis allé là quelques fois.
Puis, oui, le professeur Larson, il est là.
Le monde doit se pogner de quoi,
tu sais, quand il voit...
Oui, il trouve ça bizarre un peu.
Tu sais, c'est des scientifiques, ils trouvent ça bizarre un peu. C'est des scientifiques,
ils font comment ça que JSP connaît ça?
Non, mais
il y a le...
Comme à Los Angeles, je reviens de Los Angeles,
j'étais au
musée, il y a un musée où c'est
un tar pit museum, tu sais.
Il y a un...
C'est comme un sable mouvement,
puis ça fait des milliers d'années que ça existe.
On s'aperçoit qu'il y a eu plusieurs airs dans l'existence
depuis que la Terre existe.
Tu as eu le myocène, le pleistocène.
À chaque millier d'années,
tu as différentes espèces d'animaux
qui sont ramassés dans ce sable mouvement-là.
Même si tu tombes dedans, tu peux pas...
Si t'essaies de tirer ta jambe, c'est tellement fort
que ça te fait renfoncer encore plus.
Fait qu'il y a un humain qui s'est fait prendre dedans,
qui est mort, mais il y en a juste un.
Mais il y a tellement d'espèces comme des mammouths,
des Colombian mammouths, des Cybertooth cat,
des tigadans de sabre,
tous les animaux, des saber tooth cat, des tigres à dents de sabre, tous les animaux,
des giant sloth,
des animaux préhistoriques qui ont été pris là-dedans.
Parce que souvent, t'as un animal qui est pris là-dedans,
donc ça l'attire le prédateur.
T'as toute la
chaîne alimentaire au complet qui se ramasse
là-dedans. C'est exceptionnel.
C'est une trappe à mort,
mais ça nous permet de connaître
tous les animaux qui vivaient
à l'époque dans le passé
c'est vraiment exceptionnel
donc je suis allé voir ça
c'est vraiment cool parce qu'à chaque année
ils ont différents trucs
donc c'est le fun, je m'update à chaque fois
ça, on dirait moi quand j'étais petit
dans l'île de Guiligan
puis dans les films, il y a eu une mode
dans les années 80 qui avait souvent
du sable mouvant. Oui, c'est vrai.
Dans les Mario Bros, puis toujours
aux jeux vidéo. Non, mais à la télé, c'est vrai.
Moi, quand j'étais petit, j'étais comme
si jamais je sors du Québec,
il va falloir que je fasse attention.
Je pensais que ça allait devenir un vrai
bâtiment. Mais ça existe pour vrai.
Si tu piles dedans, c'est parce que
je pense que la façon que ça se passe, c'est que les animaux pensent, c'est parce que je pense que la façon
que ça se passe,
les animaux pensent que c'est de l'eau.
Il y a de l'eau qui se ramasse en surface.
Ils vont là pour boire et ils se ramassent
sur le poignet là-dedans.
Plus que tu bouges,
plus tu t'enfonces.
Oui, parce que la suction te fait
renfoncer. Par moment, tu renfonces, tu renfonces.
Ça attire d'autres animaux qui voient que tu n'es pas là.
Ils veulent te manger.
Toute la chaîne alimentaire est là-dedans.
C'est vraiment une trappe à mort.
C'est terrible.
Mais au point de vue scientifique,
c'est exceptionnel.
Les connaissances qu'ils peuvent acquérir
à cause de ça,
c'est incroyable.
À Los Angeles, tu en as une.
Tu en as d'autres en Sibérie aussi. Angeles, t'en as une, t'en as d'autres en
Sibérie aussi, mais t'en as pas beaucoup à travers le monde.
Mais celle qui est à Los Angeles,
t'es en plein milieu de
la ville de Los Angeles.
C'est une des plus populaires au monde.
Fait qu'ils ont juste...
Mais ce qu'ils font après, c'est qu'ils retirent
tous les ossements, les animaux, parce que c'est
très bien conservé. C'est une des meilleures
choses pour conserver un animal. Quand tu tomb les animaux, parce que c'est très bien conservé. C'est une des meilleures choses pour conserver un animal.
Quand tu tombes là-dedans, c'est parfait.
Tu n'es pas à l'air libre.
Donc, il retire ça, puis c'est bien conservé.
Donc, tu as toutes les caractéristiques de l'animal
qui sont dedans.
C'est vraiment super.
Chris, je suis au courant de rien.
Je vais t'annoncer que moi non plus.
Chris, tu sais. Mais ça,'arriver. Je vais t'annoncer que moi non plus. Chris, le tigre.
Mais ça, tu sais, tantôt, tu parlais
qu'il y avait une des critiques que
t'avais, que t'étais pas un gros trash talker.
Puis ça, moi, je trouve
que c'est quasiment une qualité que t'as eu
parce que, tu sais, je pense
que ce que t'as fait vraiment du bien
pour le UFC et les sports
de combat en général, c'est le fait
que quand tu parles,
on voit que tu as
vraiment beaucoup de classe
et tu parles bien et tu es
intelligent et tu as des beaux propos.
Ce qui était parfait
pour quand...
Vu que le UFC,
avant toi, c'était comme
ultimate fighting, c'était
combat extrême.
On avait l'image qu'un combattant, ça allait être une brute.
Un bully.
Oui, c'est ça.
Un gars qui fait de l'intimidation.
Mais chaque personne a un style différent.
Moi, je ne suis pas très bon pour essayer de trash-talker quelqu'un.
Ce n'est pas quelque chose que je suis bon naturellement.
Je ne parle pas non plus.
Je ne parle pas bien anglais.
À l'époque, je parlais encore moins bien.
Donc, si j'allais me rentrer dans une guerre de mots
avec quelqu'un que l'anglais, c'est sa langue première,
c'est sûr que je n'allais pas gagner.
Puis aussi, je ne suis pas doué à ça.
Ce n'est pas ta nature.
Ce n'est pas ma nature.
Je n'ai pas les mots qui me viennent à l'esprit.
Donc, je laissais parler mes points.
Puis je pense que les gens... Je vendais
beaucoup de pay-per-view
et de télé à la carte parce que je restais
authentique à moi-même. Je pense
que si tu restes authentique
à toi-même, les gens peuvent se reconnaître
à travers toi parce que tu ne joues pas
une game, tu es authentique.
Là, maintenant, on est
rendu dans l'ère Conor McGregor.
Conor McGregor, il est authentique, il est bon pour faire du trash talk, il est naturel, mais il est bon, il est rendu dans l'ère Conor McGregor. Conor McGregor, il est authentique.
Il est bon pour faire du trash talk.
Il est naturel, mais il est bon.
Il est charismatique.
Puis ça marche pour lui.
Mais là, tout le monde voit ça.
Tout le monde veut le vendre des télés à la carte.
Tout le monde essaie de faire comme lui.
Mais ça ne marche pas parce qu'ils ne sont pas authentiques eux-mêmes.
Reste toi-même.
Reste authentique.
Puis les gens vont t'aimer.
C'est comme ça.
Il y en a qui ont des personnalités peut-être plus attachantes que d'autres
mais si tu essaies de jouer une game
ça va pas fonctionner
tes premiers combats
avant de savoir
que t'étais pas bon dans le trash talk
tu l'avais-tu essayé
quand t'étais le jeune
jeune jeune GSP
moi quand j'étais jeune j'étais victime d'intimidation
j'étais de l'autre côté moi j'étais celui qui se faisait trash, quand j'étais jeune, j'étais victime d'intimidation. J'étais de l'autre côté.
Moi, j'étais celui qui se faisait trash-talker.
Je n'étais pas celui qui trash-talkait.
Je n'ai jamais été bon pour ça.
Ce n'est pas parce que j'ai des idées noires
qui ne me passent pas par la tête des fois.
J'ai un côté sombre dans ma tête aussi des fois.
Des choses que je ne peux pas dire en public.
Mais, tu sais, je veux dire,
si je rentre dans une guerre de mots, là,
je suis vraiment pas bon. Puis j'ai des amis
qui, au contraire, eux, sont
très, très forts. Fait qu'ils me disent
tout le temps, ils me disent « Hey,
tu devrais aller à la conférence de presse avec moi,
puis je vais te feeder les informations,
qu'est-ce que tu pourrais dire. » Bien, ils sont
vraiment bons, mais moi, je suis nul, complètement nul avec ça.
Ça, c'est...
Oui, ça serait comme un Cyrano de Bergerac, mais de combat.
Tu devrais m'aider.
Toi, tu es humoriste.
Tu dois être vite à trouver des...
Moi, je suis bon dans le trap.
Parce que moi, c'est drôle.
Moi, quand j'étais petit, je me faisais intimider.
Puis, j'ai découvert que j'étais vite avec les mots pour insulter le monde.
Grâce à ça.
Tu pourrais m'en donner un peu.
Mais toi, quand tu te faisais intimider, petit cul,
c'est là que ton père t'a appris le karaté au début
ou tu en faisais déjà un peu avant?
J'en faisais déjà un peu,
mais c'est les arts martiaux qui m'ont aidé à m'en sortir.
Parce que moi, quand j'étais jeune, j'étais quelqu'un qui manquait beaucoup de confiance en moi-même.
Quand je me regardais dans le miroir, je ne m'aimais pas vraiment.
Je me voyais comme quelqu'un qui avait beaucoup de lacunes.
C'est quoi que tu n'aimais pas? C'est quoi que tu trouvais qui te manquait?
À cause que je me faisais battre, je trouvais que je n'étais pas fort.
Puis moi, quand j'étais jeune, je me lichais les lèvres.
Quand c'était l'hiver,
je venais avec les lèvres toutes gercées
avec un spot rouge tout autour de la bouche.
Mon nom, c'est Georges.
Le monde ne m'appelait pas Georges.
Je disais Gorge.
Tout le monde m'a niaisé.
À l'école où j'allais,
il y avait des TGA,
troubles graves d'apprentissage.
C'était des jeunes qui redoublaient
leur année plusieurs fois.
Eux, ce qu'ils faisaient, ils se ramassaient
dans un programme spécial et ils les envoyaient
à notre école.
Ce n'est pas que l'environnement
où j'ai grandi, ce n'était pas un mauvais
environnement. C'était en campagne.
Ce n'était pas un quartier dur,
loin de là, mais il y avait beaucoup de jeunes
qui étaient à notre école, qui faisaient partie de ce programme
spécial-là, puis eux, ils intimidaient
les jeunes. Quand t'es jeune,
puis t'as trois ans, t'as trois ans
de différence avec un autre, ça fait une grosse différence.
C'est pas comme quand t'as 25,
puis l'autre a 28 ans, ou 30, 33.
Quand t'as comme 9 ans,
puis l'autre, il a 12 ans,
c'est une méchante différence, parce que le jeune,
il est rendu un ado, toi, t'es encore un kid.
Pis moi, j'étais quand même
bon dans les sports, j'ai tout le temps été un bon sportif.
Pis la plupart de mes amis, c'était
des intellectuels.
J'étais pas populaire. Mes amis
à qui je me tenais, c'était pas du monde
populaire non plus. C'était pas du monde
cool, tu sais, que les filles
nous regardaient pas. On était entre
nous autres. On était un peu des
intellectuels. Moi, j'étais bon dans les sports,
puis souvent, ça rendait les plus vieux jaloux,
tu sais. Fait qu'ils
m'insultaient, tout ça. Puis même
souvent, à un point que j'étais
dans la classe, puis au lieu de me
concentrer à
ce que le professeur était en train d'expliquer
sur le tableau, j'essayais de trouver...
Je pensais à comment j'étais pour faire
pour sortir de l'école, prendre mes livres dans mon casier
puis me rendre à l'autobus sans me faire casser la gueule.
Fait que j'étais pas concentré. Ma tête
était pas à la bonne place.
Je me suis fait battre souvent comme ça à l'école.
Malheureusement, c'est une réalité
qu'il y a beaucoup de jeunes qui ont vécu.
Par plusieurs de cette gang-là
ou tout le temps le même?
Ah, souvent, souvent. Il y avait beaucoup de monde.
Puis moi, j'étais quelqu'un de très fier.
Quand tu m'insultais et tout ça,
des fois, je disais rien, mais des fois, ça explosait
puis je te répondais.
Peut-être que des fois, je n'aurais pas dû répondre,
mais si tu étais plus fort que moi,
ça allait me chercher, je me sentais humilié
puis je répondais.
Puis je me souviens une fois,
j'étais avec un de mes amis, puis
on prenait nos... En fait, c'était l'hiver,
il faisait très froid, on prenait nos
manteaux, nos livres, puis on marchait
pour aller à l'autobus, j'étais avec lui, puis
on passe à côté d'un mur, puis il y avait
trois gars qui étaient là, puis là, en passant à côté
d'eux autres, on entend un...
Là, je continue de marcher
avec mon ami, puis on le sait les deux que ce qui vient d'arriver, il vient de nous cracher dessus, là, rout, rout ». Là, je continue de marcher avec mon ami, puis on sait
les deux que ce qui vient d'arriver, il vient de nous cracher
dessus, là. On le sait.
Mais là, tu sais, quand je te dis, moi, je suis un gars qui est fier,
puis ça allait me chercher, puis j'étais écoeuré
de me faire intimider.
Puis là, je dis à mon ami, j'écoute,
« Regarde, ils m'ont-tu craché dans le dos? »
Et il me dit, « Non, non, non, ils m'ont pas craché dans le dos. »
Il savait comment moi j'étais, j'étais un peu une tête
forte, tu sais. J'étais pas un conformiste. Puis là, je la regarde, j'ai... « Non, ils m'ont pas craché dans le dos. » Il savait comment j'étais. J'étais un peu une tête forte. Je n'étais pas un conformiste.
Je la regarde.
« Non, ils ne m'ont pas craché, mais toi, ils t'ont craché dessus. »
J'enlève mon manteau en plein hiver.
« Fuck, ils m'ont craché dessus. »
Je dis « Écoute bien, je t'écœurais. »
On retourne les deux.
On fait semblant qu'on a oublié nos livres.
Je dis « Tu vas frapper le plus petit. »
Moi, je frappe l'autre à côté.
Celui du milieu, on le pogne à deux.
« Non, tu es un malade. Oublie ça. Je ne fais pas ça. Je m'en vais chez nous. » Il est je frappe l'autre à côté puis celui du milieu, on le pogne à deux. Non, t'es un malade, oublie ça,
je fais pas ça, je m'en vais chez nous.
Il est allé dans l'autobus. Fait que moi, je me retrouve
tout seul, j'ai, tu sais quoi, de la merde.
Je vais tout seul.
Là, je prends mon...
Je prends mon sac à dos,
j'enroule mon sac à dos autour de ma main
pour me servir de ça comme une matraque
pour frapper plus fort que des livres.
Là, je fais semblant, je m'approche desque, pour frapper plus fort que des livres. Là,
je suis face à blanc,
je ne regarde pas,
je m'approche des gars,
je suis face à blanc
que j'ai oublié
quelque chose
dans mon casier,
que je suis en retard.
Le premier qui est là,
ils ont vu
qu'il y avait de quoi
dans mes yeux
qui était bizarre.
Quand je suis lui
pour le swinguer,
je l'ai manqué.
Je l'ai mal poigné,
comme poigné sur l'épaule,
mais ils ont resté surpris.
Après ça,
j'ai commencé à frapper
dans les trois,
mais ils étaient plus forts que moi. Ils m'ont mis au sol, ils m'ont frappé. J'épaule, mais ils ont comme resté surpris. Après ça, j'ai commencé à frapper dans les trois. Mais ils étaient plus forts que moi.
Ils m'ont mis au sol, ils m'ont frappé.
J'ai mangé une autre volée.
Le fait que je réponde et que je me tienne debout,
ces trois gars-là, ils ne m'ont plus jamais écoeuré après.
Parce qu'ils se sont dit, ce gars-là, c'est un fou.
Ce n'est pas une proie facile.
Puis quand j'ai commencé à faire du karaté,
j'aimerais ça te dire que la façon que j'ai combattu l'intimidation,
c'est qu'à cause du karaté, j'ai pu me défendre,
puis pif, paf, j'ai cassé la gueule à tout le monde.
Mais ce n'est pas de même que ça s'est passé.
Moi, quand j'étais jeune, comme je te dis,
je manquais de confiance en moi.
Je regardais par terre quand je marchais.
Quand je serrais la main à quelqu'un,
je ne regardais même pas dans les yeux.
J'étais comme ça, tu sais.
Je parlais à quelqu'un, je parlais,
puis je manquais de confiance. Je ne regardais pas dans les yeux. Jelais à quelqu'un je parlais pis je manquais de confiance, je regardais pas dans les yeux
je parlais un peu
tu voyais que je manquais de confiance
les arts martiaux, qu'est-ce que ça a fait
ça m'a appris à me tenir droit
parce que quand j'ai commencé à faire du karaté
la personne au monde que j'avais le plus peur
au monde, c'était mon sensei pis mon père
c'était les deux personnes que j'avais le plus peur
fait que quand il me disait tiens toi droit
je me tenais droit parce que j'avais peur
ça l'a appris à me tenir droit
quand je sors la main à quelqu'un
je la regarde dans les yeux pis une poignée ferme
quand je parle à quelqu'un je parle avec autorité
pis c'est comme ça tu sais
je me tiens droit, je regarde devant moi
pis juste le fait que
je change ces petites choses là
que j'ai appris avec les arts martiaux ça a changé
ma façon d'agir avec le monde.
Et je pense que ceux qui font l'intimidation,
c'est comme les prédateurs dans la nature.
Un prédateur va toujours s'en prendre
à l'animal qui est le plus faible.
Le plus faible ou celui qui est blessé.
Un lion, quand il chasse des zèbres,
il va pas aller pour le mâle dominant.
Ils vont aller chercher, par exemple, le bébé
ou celui qui est blessé.
C'est normal, ça permet à la nature de...
Ça enlève ceux qui sont blessés
et ça garde les plus forts.
Sélection naturelle.
Exactement.
Mais c'est comme ça aussi dans la nature,
dans la société.
Ceux qui font de l'intimidation,
ils ne vont pas aller écoeurer celui qui est fort.
Ils vont s'en prendre à celui qui manque de confiance,
celui qui est une proie facile.
Donc, les hommes martiaux m'ont permis
de changer la perception que j'avais
de moi-même dans le miroir.
Je voulais changer mon environnement,
mais ce que j'oubliais de faire,
c'est de me changer moi-même
de l'intérieur vers l'extérieur.
C'est en faisant ça que j'ai réussi à me débarrasser
de l'intimidation. J'aimerais ça te dire
que c'est un scénario différent,
que je suis arrivé, puis j'ai appris à me défendre,
puis j'ai cassé la gueule à tout le monde.
Ça serait beaucoup plus fun à raconter,
puis ça serait un scénario de film vraiment intéressant,
mais ça ne s'est pas passé comme ça.
Mais c'est plus impressionnant, ça,
parce que c'est...
En plus, mettons, pour un jeune qui écoute,
tu réalises, OK, un coup que je vais avoir la confiance,
je ne serai pas nécessairement obligé de me battre.
C'est ça.
Puis la confiance,
souvent, c'est un état d'esprit.
Ce n'est pas un choix.
C'est un choix que tu fais.
Je veux dire, ce n'est pas un état d'esprit.
Tu peux faire à semblant d'avoir confiance.
C'est sûr que si tu as une analogie,
si tu as un examen à l'école et que tu n'as pas étudié. C'est sûr que si tu as un... Je fais une analogie. Si tu as un examen à l'école
et que tu n'as pas étudié,
c'est sûr que tu vas avoir peur
et que tu n'auras pas confiance.
Par contre, si tu as un examen à l'école
et que tu as étudié fort,
tu as vraiment mis du travail pour étudier,
tu sais que tu es prêt.
Tu vas peut-être avoir peur,
mais tu peux avoir confiance.
Donc moi, en faisant du karaté,
je savais me défendre. J'ai appris comment me défendre
j'avais peur quand même
mais je savais que si quelque chose
arrivait, j'étais capable
de me défendre, au moins j'avais des bases
pour me défendre
donc la confiance venait beaucoup plus
facilement à cause de ça
c'est pas arrivé juste en pensant
que je vais avoir confiance, c'est un processus
qui s'est passé au cours de plusieurs mois.
Mais c'est comme ça que j'ai réussi à m'en sortir.
Puis mettons, pour se battre, même en bas du calibre UFC,
mais la confiance, c'est quoi les choses les plus importantes?
C'est travail, confiance,
talent, mais c'est lesquels en quel ordre, d'après toi?
Pour être un combattant...
Pour devenir, mettons, niveau comme toi.
Je veux pas dire faire
monter et monter dans l'octogone,
perdre. Ça, je serais capable de perdre.
Je pense
pour être champion du monde,
ça prend des choses
spéciales.
C'est un mélange de plein de choses.
Je ne connais pas toutes les causes,
mais je pense que ça prend le talent.
J'avais un talent exceptionnel déjà en partant.
Quand le professeur montrait quelque chose,
j'étais capable de le refaire directement la journée même dans le combat.
C'était un affaire que j'avais. J'étais capable de répliquer une technique que j'apprenais comme combat. C'était un enfant que j'avais.
J'étais capable de répliquer une technique
que j'apprenais comme ça.
J'avais un bon talent.
Si j'étais né, par exemple,
paralysé, je n'aurais pas pu être champion du monde.
Je suis né, je suis un bon athlète
et j'étais doué pour les sports de combat.
Déjà, l'an partant, j'avais un talent.
J'ai travaillé très fort aussi.
Mais je pense aussi qu'il y a un autre facteur
qui est un facteur de chance.
J'ai eu la chance d'avoir des mentors exceptionnels
que j'ai rencontrés.
J'ai été au bon moment au bon endroit.
J'ai eu la chance de rencontrer les bonnes personnes
qui m'ont influencé dans ma vie.
Ça, c'est quelque chose peut-être que je ne contrôle pas
à 100 %.
C'est sûr que je suis allé vers eux pour les rencontrer.
Mais si ces gens-là...
Si notre chemin ne s'était pas croisé,
je ne serais jamais rendu où je me suis rendu dans ma carrière.
Donc, je pense que c'est le talent, travailler fort,
puis aussi un facteur de chance. C'est puis aussi, il y a un facteur de chance.
C'est sûr qu'il y a un facteur de chance.
Être au bon endroit au bon moment,
puis question de timing,
puis de rencontrer des gens qui ont une influence sur toi.
Puis il faut, quand la porte est ouverte,
bien, il faut que tu rentres dedans.
Le problème, c'est que le monde, souvent, il attend que la porte ouvre.
Puis si la porte n'est pas ouverte, bien, man,
il faut que tu la défonces, la porte, puis tu rentres.
Puis si cette porte-là, tu ne peux pas rentrer parce qu'elle est trop seule, bien, va en défoncer un autre, puis va.
Tu sais, il faut que tu crées tes propres opportunités aussi dans la vie, mais il y a un facteur de chance, c'est certain.
Puis ça, toi, quand tu es… l'équipe que tu as travaillé avec, tu as commencé à travailler avec quand?
Moi, j'ai commencé quand j'étais jeune
à faire du karaté. Mon professeur de karaté
est mort quand j'étais un adolescent.
Il est mort malheureusement du cancer des poumons.
Il s'appelait Jean Couture.
C'était un professeur qui était... Il fumait-tu ou non?
Il fumait même pas. Mais je pense que
d'après ce que j'avais compris,
ce qu'il racontait, c'est qu'il avait travaillé souvent dans les bars.
Il fumait secondaire.
Mais il y a peut-être un facteur génétique aussi.
Des fois, il y en a qui vont fumer toute leur vie.
Ils n'auront jamais le cancer.
Il y en a qui vont peut-être être victimes de fumée secondaire pendant un an.
Il l'attrape tout de suite.
Malheureusement, c'est comme ça.
Lui, il est mort de cancer des poumons.
Quand il est mort, je pense que j'avais environ 15 ans.
Je ne savais pas quoi faire.
J'avais arrêté de faire du karaté.
Je ne savais pas. Je voulais rester dans les sports de combat, mais je ne savais pas quoi faire j'avais arrêté de faire du karaté puis je ne savais pas
je voulais rester dans les sports de combat mais je ne savais pas
où m'aligner
puis un de mes amis avait loué une cassette
dans ce temps-là c'était les VHS
une cassette de UFC
je ne savais pas c'était quoi à l'époque
puis on avait
les premiers genre un sumo
contre un lutteur
donc j'avais 15 ans à l'époque
et on a commencé à regarder ça.
Puis là, j'ai vu
Royce Gracie.
Royce Gracie,
pourquoi ça m'a
influencé,
ça m'a inspiré, c'est parce que
Royce Gracie, c'était celui
dans tous les combattants qui paraissait probablement
le moins intimidant de toute la gang.
Il était plus petit que toute la gang, mais il a gagné le tournoi.
Il a gagné tout le tournoi au complet. Il a battu tout le monde.
Puis il a battu tout le monde avec quelque chose que personne ne connaissait à l'époque,
qui était le combat au sol, le jujitsu brésilien.
Et quand je l'ai vu gagner le tournoi, ça m'a tout de suite inspiré.
J'ai dit à mes amis, à ce moment-là, j'ai dit, unai dit un jour je vais champion du monde au UFC puis ils sont tous mis à rire on était comme cinq gars ils sont tous mis à rire
c'est un gros câble ils m'ont dit t'es un malade jamais de la vie ces gars là c'est des machines
c'est des tueurs toi tu es jamais de la vie tu vas jamais être capable de faire ça ça a resté comme ça
la raison pour laquelle ça m'a inspiré, c'est que
Royce Gracie, comme moi, quand je me faisais
intimider à l'école,
j'ai jamais pu prendre ma revanche
envers ceux qui
m'intimidaient. Mais quand je voyais
Royce Gracie, un gars plus petit
qui avait l'air de rien, qui battait
les gros monstres, ça m'a
vraiment inspiré. Je me suis vu
en lui prendre ma revanche contre les bullies. Ça m'a inspiré. Je sais que c'est con, mais ça m'a vraiment inspiré. Je me suis vu en lui prendre ma revanche
contre les bullies.
Ça m'a inspiré. Je sais que c'est con, mais à cause
peut-être de ce qui s'est passé dans
ma vie, ça m'a inspiré. Donc, je voulais
être comme lui.
J'ai commencé à faire des recherches.
J'ai
commencé à suivre des cours de
jujitsu.
Il y en avait...
Il y en avait à Montréal un petit peu.
Il fallait que tu partes de chez vous.
De Saint-Hubert à Montréal.
C'est une demi-heure, 40 minutes?
Oui, à peu près une demi-heure, 40 minutes.
Mais ce n'était pas assez pour moi.
Parce que le jujitsu qu'il y avait à Montréal,
moi, je voulais faire le Gracie jujitsu.
Je suis allé voir, j'ai fait mes recherches.
Je savais qu'il y avait l'école de Gracie
qui avait la plus proche, c'était celle
de Renzo Gracie à New York.
Donc j'avais 16 ans, je venais d'avoir mon
permis, j'avais vraiment pas beaucoup d'argent dans ce temps-là,
je travaillais comme un fou.
Fait que j'ai pris les économies
que j'avais, puis je suis parti à New York.
Avec une voiture que je savais même pas à l'époque
s'il était pour faire le chemin, s'il était pour
se rendre. Fait que je suis parti à New York,
puis je me suis rendu là avec ma quest.
Je me suis perdu dans le Bronx
sans m'amener un truc de fou.
Finalement, dans ce temps-là,
je ne parlais pas anglais.
Je parlais un petit peu plus espagnol qu'anglais.
« Donne des estames à Nathan, pour favor. »
Ils m'ont tous dirigé.
Finalement, je me suis rendu.
Je couchais dans un hostel.
C'était une auberge jeunesse pour étudiants.
Je couchais là-dedans.
Il y en avait qui fumaient du pot dans la chambre. C'était dégueulasse.
Mon linge, je sentais
la merde après. En tout cas,
j'ai eu tellement de problèmes. Je vous passe
cette longue histoire-là.
Fait que j'arrive à New York, m'entraîner,
puis je parle pas un mot anglais, puis
je me souviens à l'époque, j'étais quand même,
j'ai tout le temps été fort, tu sais, physiquement. Pour ma
grandeur, très, très fort.
Je suis athlétique.
J'étais déjà ceinture noire en karaté.
Puis là, je rencontre un gars qui s'appelle Sean William.
Renzo Gracie n'était pas là.
Donc, je rencontre Sean William.
Sean William est environ 10 à 15 livres moins pesant que moi, plus léger que moi.
Donc, le cours commence.
J'apprends des techniques incroyables, des détails que je ne connaissais pas auparavant.
Ça m'a fasciné. J'étais au paradis. J'apprends des techniques incroyables, des détails que je ne connaissais pas auparavant. Ça m'a fasciné.
J'étais au paradis.
C'était incroyable.
J'étais vraiment impressionné. Mais là, à la fin du cours,
on commence à faire des combats live, roulés. On appelle ça roulés.
Donc, je vais avec plusieurs
autres partenaires
qui sont ceinture bleue
en juge et dessous, de mon niveau.
Je fais bien contre eux. J'ai le meilleur sur eux.
Et là, le professeur, il voit que...
Ça va bien.
Ça va bien, mais il voit que je suis pas de New York.
Je viens de l'extérieur.
Puis là, il me regarde, je suis en Olympe.
Il me dit, hey, kid, come here.
Puis il est à peu près comme je vous dis,
c'est une ceinture noire. Moi, j'étais ceinture bleue.
Puis il est à peu près 15 livres
plus léger que moi.
Il m'a foutu une volée.
Mais pas méchamment.
Mais vraiment, je pense qu'il m'a fait
cinq prises de soumission en cinq minutes.
Je tapais dans tous les sens.
Arm bar, clé de bras étranglement, clé de cheville.
Je n'ai jamais vu ça.
Et après le cours, je me souviens, j'ai pris ma douche
et j'étais un peu déprimé parce que mon rêve
de devenir un combattant venait de
briser.
Je me suis dit dans ma tête, c'est impossible,
je serais jamais à ce niveau-là.
Ce gars-là, il a 15 livres
moins que moi
puis il me fout une volée.
Qu'est-ce que je vais faire contre un gars du même niveau
mais qui a mon poids ou qui est même plus gros que moi?
Je serais jamais capable de me défendre.
Je me souviens à l'époque, Sean, il est vraiment,
maintenant, je suis encore ami avec lui, il s'entraîne toujours.
Il est venu me voir et il m'a dit,
je ne parlais pas beaucoup anglais à l'époque,
il m'a dit, tu sais, genre, j'ai dit, le jujitsu,
les arts martiaux, c'est un sport de connaissance.
Knowledge is a weapon.
Il dit, I beat you not because I'm stronger.
Je ne t'ai battu pas parce que je suis plus fort que toi,
parce que j'ai beaucoup plus de connaissances que toi.
Il dit, continue de venir et de t'entraîner,
tu vas acquérir des connaissances
et tu vas devenir beaucoup plus fort.
Puis ça m'a donné un regain d'espoir.
Je suis retourné à Montréal
puis j'essaie de revenir à New York le plus souvent possible.
Quand tu y allais, tu restais une couple de jours?
Oui, une couple de jours?
Oui, une couple de jours, 3-4 jours, 5 jours.
À 16 ans, tu avais-tu une petite job à temps partiel pour travailler ça?
Oui, j'avais des jobs. Je travaillais dans un
magasin de couvre-plancher,
un magasin Langteau à Saint-Idoire.
Je travaillais là. C'est des tapis
de céramique,
prélors, des trucs comme ça. Je travaillais là-bas.
OK.
Je donnais aussi des cours. J'avais une école de...
Ça, c'est drôle.
Je pense pas que j'en ai déjà parlé
dans des entrevues. J'avais une école
de karaté que je donnais à Saint-Isidore
à des jeunes. J'avais un programme.
J'avais beaucoup d'étudiants que je donnais des cours.
Mes jeunes étaient vraiment
exceptionnels. Il y en avait vraiment
des bons. Il, ils étaient tellement bons
que quand on allait en compétition comme à Sherbrooke
pis tout ça, moi je suis dans la fédération de karaté
Kyokushin
j'allais dans des compétitions, mes jeunes
ils gagnaient tout le temps les médailles en combat
tellement que même avant les compétitions
j'avais des meetings avec les autres
Saint-Sœur Noir, les autres Saint-Cypre
là ils venaient me voir et ils me disaient
Saint-Cégeorge, là, dites à vos jeunes,
c'est pour le fun, hein,
une compétition amicale,
dites à vos jeunes
d'aller tranquillement. Là, j'ai dit, ouais,
mais vos jeunes, ils vont-tu aller tranquillement? Ouais, ouais, ouais.
Là, j'ai retourné à mes jeunes, je dis, hey,
de la marde, si vous allez là, vous allez
défoncer tout. Non, mais tu sais,
si mes jeunes vont tranquillement, puis le tien, il va
à 100%, oublie ça, là, tu sais.
On s'amuse, mais on essaie de mes jeunes vont tranquillement, puis le tien, il va à 100%, oublie ça, là, tu sais. On va là, tu sais,
on s'amuse, mais on essaie de gagner,
tu sais, tu comprends? Puis c'était vraiment cool.
Ça, l'école, c'est quoi le nom de l'école?
C'était une école à Saint-Hudor. Je donnais ça,
il y avait l'école à Saint-Hudor,
l'école primaire à Saint-Hudor. Bien, ce qu'on faisait, c'est qu'on mettait les tapis ensemble, puis à chaque,
c'était lundi, mercredi, j'avais des cours
le soir, des âges différents.
Je commençais à 6h
6 à 6h45 pour les plus jeunes puis j'avais de 7h à 8h et après 8h je pense que c'est 8h30 à 10h
avec des adultes ok ouais j'avais énormément de jeunes malheureusement après j'ai commencé ma
carrière en MMA j'ai commencé à combattre,
j'avais 19 ans. Puis je travaillais
aussi, puis j'étais aux études.
J'étais trop occupé
pour pouvoir continuer, mais j'ai donné des
adresses aux jeunes qui voulaient
continuer à s'entraîner, comme où est-ce qu'ils
pouvaient aller pour continuer
l'entraînement. Puis il y en a qui ont continué, il y en a qui ont
lâché. Puis ça leur fait
toutes des histoires malades.
Oui, c'était vraiment cool.
J'en ai même vu un
récemment.
C'est vraiment drôle parce que j'avais un jeune
qui était exceptionnel.
Il s'entraînait avec nous.
C'était un jeune
d'origine haïtienne.
Lui, il était tellement bon.
Il était naturel
puis moi je le voyais
qu'il était fort
je voyais qu'il était naturel
quand je demandais aux jeunes
10 pochards, lui j'en demandais 15
puis je l'ai revu récemment
quand je l'ai revu
il me dit
t'étais dur avec moi
je pensais que t'étais raciste
puis moi j'ai dit ben non j'étais pas raciste c'est parce, t'étais dur avec moi je pensais que t'étais raciste pis moi j'ai dit, ben non
j'étais pas raciste, c'est parce que t'avais du talent
donc je voulais que tu te surpasses
au lieu de te demander 10 push-ups
c'était facile pour toi, fallait que je t'en demande 15
il dit, ouais mais 15, j'étais pas capable de les faire
ben c'est ça, si t'es capable
d'en faire 15, je vais t'en demander 20
si t'es capable d'en faire 20, je vais t'en demander 25
fait que c'est drôle, j'allais y aller
pis ça m'a fait plaisir de le revoir.
Qu'est-ce qu'il fait, lui, à Star?
Tu sais-tu?
Je pense qu'il a un travail maintenant.
Il était aux études, je pense, à l'UQAM,
puis il me racontait.
Il s'entraînait, mais je pense pas qu'il faisait des emmarches.
Il faisait d'autres sports.
Il avait de l'air en forme, tu sais.
Puis tu sais, toi, mettons, de ta jeunesse,
es-tu encore ami avec ta gang quand tu étais jeune?
Oui.
Il y en a plusieurs que j'ai perdu contact, c'est certain,
mais il y a plusieurs personnes aussi
que des fois, on s'en va des textos.
« Hey, comment ça va? »
« Hey, joyeux Noël. »
« Bonne année. »
Ces trucs-là, c'est certain.
Puis ta vie, c'est ça.
Toi, tu es...
Excuse, c'est des questions.
Mais toi, tu as une maison à Montréal.
Tu vas souvent à New York aller.
C'est l'hôtel là-bas, par exemple?
Oui.
Avant, j'avais un timeshare à New York.
Par contre, ça venait compliqué
parce que le timeshare,
il faut que tu le réserves d'avance.
Puis moi, ma vie,
c'est souvent des trucs de dernière minute.
C'est...
Ils me bookent
pour une semaine. Ils me disent
ces dates-là, ça peut être n'importe quand durant ces dates-là.
Garde ces dates-là ouvertes. Mais des fois,
finalement, c'est pas cinq jours qu'ils ont besoin de moi.
Ils ont besoin de moi deux jours. Fait que je me retrouve avec
trois jours de libre. Fait que là, je peux voyager.
Je peux faire certaines choses.
Donc, quand je vais
à Los Angeles, ces endroits-là, c'est tout le temps des hôtels.
J'aime ça
changer, avoir
une variété de choses
à faire ou même
à rester.
Mettons que toi, vu que tu es connu mondialement,
c'est où les
places que tu ne peux pas
sortir? C'est une bonne
question, mais je peux sortir partout les
endroits que je vous dirais que le sport est le plus populaire que je me fais le reconnaître le
plus c'est sûr si les états unis comme la côte ouest des états unis vegas quelqu'un événement
à vegas oublie ça c'est j'aime même pas ça y aller parce que quelqu'un événement de combat comme il
ya le combat de conor mcgregor qui va être bientôt le monde me disait estaime même pas ça y aller. Quand il y a un événement de combat, comme il y a le combat de Conor McGregor qui va être bientôt,
le monde me dit « Est-ce que tu vas y aller là-bas? »
Non, oublie ça, je vais pas là-bas.
Si j'ai pas affaire à y aller,
j'y vais pas.
C'est pas le fun pour moi, tu peux pas rien faire.
Souvent, les fans
qui sont à Vegas
pour l'événement, ils sont sur le party,
tout le monde est saoul,
ça vient que c'est fatiguant un peu.
J'aime ça avoir à interagir avec mes fans,
mais des fois, quand ils sont sous,
ça n'arrête pas, puis il y a un autre, puis un autre.
Mais un fan sous, c'est tout le temps désagréable.
Ça ne pue pas en tout temps.
J'y vais pas. Ça, c'est les pires places.
Je te dirais des fois, l'Ouest canadien.
À Montréal, c'est pas mal différent.
Les gens sont différents. Je pense qu'ils sont habitués
de me voir.
En Australie, beaucoup. J'étais me voir. En Australie, beaucoup.
J'étais surpris.
En Australie, en Asie, beaucoup.
Même en Afrique.
Il y en a qui me connaissaient quand je suis allé en Afrique.
J'étais même surpris.
Vous savez le pay-per-view là-bas?
Ils disent « Ben oui, on regarde sur Internet. »
J'étais comme « Wow, OK. »
Oui, mais l'UFC, c'est vraiment mondial.
International, oui.
Moi, j'ai remarqué quand… Brésil, c'est vraiment mondial. International, oui. Moi, j'ai remarqué quand…
Brésil, c'est très populaire au Brésil.
Ah, ça doit, ça doit.
Mais j'ai remarqué quand…
Il y avait une affaire que j'étais vraiment heureux.
Moi, aussitôt, je disais au monde,
j'étais Canadien quand je sortais du Québec ou du Canada.
Ils me parlaient tout le temps de toi.
Ah oui.
Tu sais, les premières fois que je sortais du Québec,
au début, ils me parlaient quand j'étais plus jeune,
mettons, Wayne Gretzky. Après, c'était
Céline. Puis après, c'est devenu
toi, puis c'est encore toi.
C'est Céline.
Ça fait, mettons, 15 ans.
Je pense pas que j'ai battu Céline.
Tu sais, dans la célébrité, t'as les
athlètes qui sont en bas. Après ça, t'as
les... Je pense, c'est quoi? Les acteurs,
je dirais, puis après, les chanteurs, tu sais.
Non? Ou c'est acteurs après, ou... Mais je pense, athlète, vous êtes... Ah, je dirais, puis après, les chanteurs. Non? C'est acteurs après?
Je pense, athlète, vous êtes...
Je pense pas qu'on est au top.
Ah, ouais?
Ça, je pense que c'est ton humilité.
Non, non, non. Mais t'as Floyd Mayweather,
t'as LeBron James qui sont exceptionnels.
Moi, je suis pas dans cette catégorie.
Ben oui. Ben voyons.
Ben non, ben non.
Conor McGregor, côté popularité Ben non, ben non. Tu sais, tu as Conor McGregor côté popularité.
Je parle popularité, là.
Tu sais, tu as des acteurs comme, mettons,
Arnold Schwarzenegger ou The Rock.
The Rock, c'est sûr qu'il ne peut pas sortir nulle part.
Kevin Hart, l'humoriste, c'est sûr que lui, il blisse ça.
Tu sais, c'est un autre niveau.
Drake, le rappeur Drake
moi je peux aller manger au restaurant
je me promène
c'est le fun
eux autres oublient ça, ils ont besoin des bodyguards
eux autres c'est un autre niveau
moi je suis pas à ce niveau là
j'ai jamais été à ce niveau là
je vais être à ce niveau là si mettons je vais à Las Vegas
durant un gros combat
comme Conor McGregor là oui je vais à Las Vegas durant un gros combat comme Conor McGregor,
là, oui, je vais me faire
achaler. C'est terrible.
Parce que le monde qui sont dans la ville...
Vegas, c'est une ville touristique.
Le monde qui va venir dans la ville,
c'est des fans de combat.
C'est sûr. Si il y a un événement,
quand je vais dans la ville
et qu'il y a un événement de combat, c'est sûr que c'est plus difficile.
Mais en temps normal
je ne vis pas ça tous les jours, par contre
Drake ou The Rock
l'acteur The Rock, j'imagine que
les autres c'est un niveau
Lebron James ça doit être
terrible
par exemple si tu t'en vas vers
le cinéma
ça va
moi je pense qu'un affaire qui va vraiment t'aider c'est ton work ethic va vers le cinéma.
Moi, je pense qu'un affaire qui va vraiment t'aider, c'est ton
work ethic. Ça, tu dois pogner
ça de ton père. Tu sais, il travaillait des journées
de 16 heures par jour.
Je pense que c'est quelque chose que j'ai appris de mon père.
Ça me fait vraiment rire parce que
on parle de cinéma. Je suis allé au...
Souvent, je fais les Comic-Con.
Parce que j'ai joué le rôle de Batroc.
Batroc, c'est un personnage dans l'univers Marvel
c'est un mercenaire
et souvent je vais dans les Comic-Con
pis quand je vais dans les Comic-Con
il y a d'autres acteurs qui sont là
comme celui qui joue Thor
Iron Man, Chris Evans, Captain America
donc ils sont tous là
pis c'est le fun, parce que ceux qui viennent dans les Comic-Con
ils portent des costumes c'est comme fun parce que ceux qui viennent dans les Comic-Con ils portent des costumes et tout
c'est comme un... tout le monde
en retourne en enfance
souvent je signe des autographes, le monde me reconnaisse
quand je suis dans les Comic-Con
ils me reconnaissent pas en tant que combattant
ils me reconnaissent, c'est Batroc
pis là je suis comme
Batroc? Tu sais que je suis champion
du monde aussi, j'ai quasiment le goût
mais juste pour te dire que la télé,
le acting, la télévision,
c'est tellement plus populaire que le sport.
Le film, l'entertainment,
le milieu du cinéma,
c'est une coche au-dessus.
Je pense que c'est plus populaire que le sport même.
En tout cas, que le MMA.
C'est sûr, comme je te dis,
il y a des athlètes comme LeBron James,
Usain Bolt,
Mohamed Ali.
C'est des faces. Mike Tyson.
Je pense que c'est ton humilité
que tu réalises pas.
C'est pas le même niveau.
C'est ce niveau-là, mais c'est ça aussi ta beauté
de pas faire cracher le meilleur.
Je suis bon dans ce que je fais.
Je parle côté popularité.
Je parle pas côté succès. Je suis le meilleur. Je suis bon dans ce que je fais. Je parle côté popularité. Je parle pas côté succès.
Je parle pas côté...
Achievement. Non, mais je parle
côté popularité.
T'es un gars de rock.
Lui, ça doit être...
Il peut pas aller nulle part, le gars.
Il est énorme, en plus.
Il peut même pas se cacher. Moi, je peux
fondre dans la foule. Je me mets
une casquette au pied.
Quand t' es arrivé ici,
quand le monde te voit, ils sont tellement contents.
C'est de suite.
Comme quand je te présentais à Charles,
qui est un de mes partners ici,
juste le fait que j'ai dit ton nom,
j'ai vu dans sa face, il a fait « C'est cool. »
Genre, j'ai entendu mon nom.
Honnêtement, ça me fait plaisir aussi.
Rencontrer le monde, rendre le monde heureux, ça me fait plaisir.
Jamais, jamais je refuse
de prendre une photo ou un autographe.
Jamais je dis non.
La seule fois, mettons, je vais dire non,
c'est si je suis à un bachelor party
chez Paris avec un de mes amis,
ou je prends un verre,
puis le monde est sous.
Ça, c'est un milieu que tu ne veux pas,
mais dans la rue, n'importe où,
ça va me faire plaisir
ça fait partie de mon travail
en tant que, tu sais parce que je suis un athlète
mais je suis aussi, on appelle ça un
entertainer
j'entertaine le monde
c'est tout le milieu de l'entertaining
acteur, chanteur
athlète, on fait ça
on vit parce qu'on est dans le milieu
de l'entertaining, on gagne de l'argent à cause de ça.
On le doit aux fans.
On le doit à nos supporters.
Pour moi, ça me fait toujours plaisir.
C'est très... Je pense que ça fait...
OK. J'avais l'impression...
Je voyais ta montre.
Non, il faut que j'aille la faire réparer.
Il est là.
Il est là pour se réparer.
Ça m'avait stressé parce que je voyais
ta montre et j'étais comme
« Ah, Chris, ça fait-tu deux heures? »
Non, non, désolé, désolé.
Il faut que j'aille la faire réparer.
Il dit désolé.
C'est une montre que le chic m'a donnée.
Tu regardes,
c'est le chic
de le prince d'Abu Dhabi
m'a donné.
OK.
C'est une belle montre.
Moi, je ne suis pas un fan. Je ne peux même pas dire la différence
entre une montre,
telle montre et telle montre, mais ceux qui connaissent
les montres, c'est une
Rolex Daytona. C'est une belle montre.
Ah oui, vraiment une belle montre.
Je n'aurais jamais acheté une montre
de cette qualité-là parce que je ne suis pas un fan
de montres, mais quelqu'un me l'a offert en cadeau.
Donc, pour moi, ça me fait plaisir de la porter.
Une Rolex, ça va.
C'est drôle qu'un chic...
Mais là, il est cassé. Il faut que j'aille à la fois se réparer.
Il faut que j'aille à la fois se réparer.
T'avais-tu un combat
là-bas?
C'est lui qui est venu à Vegas.
Non, en fait, il y a deux princes
arabes que je suis ami.
Il y a le
Sheikh Maktoum
qui est à Dubaï.
Lui, il s'entraîne en Jiu-Jitsu
et je me suis déjà entraîné en Jiu-Jitsu avec lui.
Je l'avais rencontré la première fois en Angleterre.
Il est-tu bon? J'ai l'impression qu'un prince
qui fait du Jiu-Jitsu, il doit être ordinaire.
C'est surprenant.
Maktoum, lui, il est plus jeune que moi même. Moi, j'ai 38. Lui, il doit être ordinaire. C'est surprenant. Tu as Mactoum. Lui, il est plus jeune que moi.
Moi, j'ai 38. Lui, il doit avoir
environ 34-35.
C'est sûr qu'il ne pourrait pas
se battre à l'UFC, mais il fait ça pour garder
la forme.
J'avais rencontré en Angleterre.
Une fois, il avait envoyé un de ses émissaires
me demander si je voulais le rencontrer.
Ça m'a fait plaisir de le rencontrer.
Quand je suis allé le rencontrer, il m'avait donné un autre monde.
C'est pas lui qui m'a donné cette montée, il m'a donné un autre monde.
Il donne souvent des cadeaux comme ça,
ils sont super gentils.
Ça, c'est Maktoum.
Je sais que Tanoun,
lui, il est à Abu Dhabi.
Lui, je l'avais rencontré.
J'avais été à Abu Dhabi.
Il avait entendu parler comme quoi que j'étais là.
J'étais là pour donner une conférence,
puis ils m'avaient envoyé quelqu'un
me voir, demander si je voulais
m'entraîner avec. Puis moi, ça m'a
tout le temps fasciné, justement, un prince
disait « Ah ben ouais, je vais m'entraîner avec. »
Quand je suis arrivé là-bas,
on s'est entraîné, puis il s'entraînait
la nuit, lui.
C'était vraiment surpris, parce qu'il peut faire ce qu'il veut là-bas,
les autres, c'est les grands patrons.
J'arrive là-bas dans son palace. C'est comme un
château, mais comme un domaine.
Les portes ouvrent
avec des gardes de sécurité.
Il nous avait dit
à 11h le soir. On est arrivé là à 11h le soir.
Il y avait moi, mon entraîneur, John Danaher
qui est de New York. Il y avait d'autres
gars qui étaient là-bas, avec qui on s'entraî qui étaient là-bas, qui s'entraînaient.
Puis on a commencé à s'entraîner avec lui.
Il était comme 11h, 11h30.
Puis il était quand même bon.
Ça m'a surpris, tu sais.
Il avait un bon niveau.
Puis après, quand on a fini de s'entraîner, on a mangé.
Je pense que j'ai bu le meilleur jus d'orange que j'ai bu de ma vie là-bas.
C'était pressé, c'était frais, c'était tellement bon.
En tout cas, juste pour te dire que c'était
vraiment exceptionnel, ils nous ont
offert vraiment un traitement royal.
Ils étaient vraiment gentils.
Des bonnes connexions à avoir.
C'est spécial. C'est des princes,
c'est des rulers,
ceux qui prennent des décisions.
C'est un coin du monde qui fonctionne
d'une façon différente qu'ici.
Puis, dans les autres pays,
tu dois avoir eu des présidents,
des premiers ministres.
T'as-tu déjà fait du judo
avec Justin ou non?
Justin,
j'ai déjà rencontré avant, mais
après mon combat contre Michael Bisping,
il m'avait envoyé un mémo, un message
avec les médias sociaux comme
« Félicitations pour ton combat, on est content
de voir ton retour, tu nous as rendu fiers.
Ça fait toujours plaisir.
C'est vraiment cool.
En plus, c'est ça,
c'est beau que tu aies un de même.
C'est un sport avant
qui avait une mauvaise image.
Je pense que beaucoup de politiciens
essaient de rester loin de ça. Je sais que
Vladimir Poutine, c'est un politicien en Russie.
Lui, c'est un gros, gros fan de la combat.
Lui, c'est un méga fan de la combat.
Mais tu sais, c'est vraiment toi,
toi seul qui as changé l'image du sport.
Oui, bien écoute,
il y a plusieurs personnes qui ont aidé
à changer l'image du sport.
Moi, je voulais juste...
Crise que t'es un...
Non, mais...
Il n'est pas capable.
Il n'est pas capable. Il est pas capable.
Je suis pas tout seul à avoir fait le travail.
Mais moi,
pour côté gentleman,
je voulais montrer...
Je dis que je voulais montrer.
J'ai même pas essayé de montrer.
Je suis juste resté authentique et fidèle à moi-même.
Moi, je connais pas mille combattants,
mais j'en connais 4-5.
J'en ai jamais rencontré
que c'était des trous de cul agressifs.
Non, mais...
La plupart des combattants,
je pense, pour te battre,
toute la rage que n'importe quel humain a dans la vie,
vous autres, vous pouvez le sortir
en vous entraînant.
En fait, même les combattants
qui ont une image de bad boy,
comme même Conor McGregor, Michael Bisping,
quand je me suis battu avec, il m'insultait.
En fait, c'est pas
vraiment des bad boys, c'est des gens super gentils
que je suis certain que si
les gens iraient les voir, ils seraient les premiers
à leur signer un tographe,
prendre une photo. C'est juste
que pour la promotion du combat, pour vendre le combat,
si t'as tout le temps deux gars
qui se font des compliments,
c'est un petit peu plate.
Il faut créer un élément
d'émotion.
Quelque chose qui force
les gens à avoir l'intrigue
de savoir ce qui va se passer.
S'il y a deux gars qui se haïssent,
qui vont se battre, là, ça attire l'attention. De savoir ce qui va se passer. S'il y a deux gars qui se haissent, qui vont se battre,
là, ça attire l'attention.
Deux gars qui s'aiment, qui se font des compliments,
qui vont se battre, le monde a tendance à s'en foutre un peu.
Pas toujours, mais des fois,
c'est comme ça.
Souvent, la promotion des combats est faite
avec l'émotion.
Par contre, les combats ne sont pas gagnés avec l'émotion.
Souvent, aussi, quand tu fais des arts martiaux,
peu importe le style que tu commences
à t'entraîner, si c'est taekwondo, judo,
karaté, lutte, tu peux pas être
bon en partant. Fait que souvent,
comme tu dis que t'as jamais rencontré vraiment des trous
de cul, comme tu dis, c'est que
t'apprends à être humble.
Parce que si t'es champion,
c'est sûr que tous les champions
dans les sports de combat,
il y a un moment de leur histoire
dans leur vie qui n'était pas champion
ils sont faits péter la gueule
ils sont faits ramasser
ils ont dû se relever puis retourner
puis se refaire ramasser encore
puis retourner puis se refaire ramasser encore
pendant longtemps avant que tu commences à gagner
tu peux pas commencer
tu peux avoir des bonnes aptitudes
de départ d'avoir un talent mais c'est
sûr qu'au début t'es jamais le roi c'est jamais toi le meilleur puis ça donne un coup sur ton
orgueil sur ton ego c'est une expérience qui te rend très humble grandir avec les hommes martiaux
donc je pense que c'est pour cette raison làlà, souvent, c'est des gentlemen. Aussi, tu te rends compte à quel point le corps est fragile
et à quel point aussi,
on dit tout le temps,
il n'y a personne qui est le plus fort
au monde.
Tout le monde peut faire mal à tout le monde.
Même si un gars est tout petit,
il arrive avec un couteau, flac, flac.
Tu peux être le meilleur combattant au monde,
si tu ne l'as pas vu venir, tu vas mourir.
Tu te rends compte à quel point c'est facile
de blesser les gens, puis ça te rend humble.
C'est facile de blesser les gens,
mais c'est très difficile de pouvoir
les soutenir, puis leur faire du bien.
Ça, c'est difficile, faire ça.
Faire du bien aux gens, c'est difficile.
Leur faire mal, c'est très facile.
C'est pour cette raison-là, je pense,
tu apprends ça souvent avec les arts martiaux,
puis ça te fait grandir beaucoup
mais il doit y en avoir
la première fois
t'as gagné
la ceinture UFC
tu dois avoir une fin de semaine
que tu te prends pas pour de la marde
quand t'es tout seul
dans ta chambre d'hôtel
tu dois avoir la ceinture autour de la terre
voyons tabarnak
la première fois
c'est une bonne question
j'ai une belle anecdote
quand que
quand j'ai gagné mon premier combat
de championnat du monde
je combattais contre Matt Hughes
Matt Hughes à l'époque c'était le combattant
le meilleur de la planète.
Il avait un peu un aura d'invincibilité.
Il était vraiment exceptionnel.
Il était vraiment fort.
Quand je l'ai battu,
c'est comme si j'étais rendu la nouvelle coqueluche du sport.
Tout le monde me disait à quel point j'étais imbattable
et que c'était moi l'homme invincible
parce que je n'ai pas de battement.
Donc, j'ai fait l'erreur de commencer à y croire un peu.
Sans devenir arrogant,
à l'intérieur de moi-même,
je me suis cru meilleur que je l'étais en réalité.
Donc, je me suis cru un petit peu invincible.
Fait que tu t'entraînes moins fort.
Je m'entraînais moins fort, je faisais plus de party.
Puis, le combat que j'avais d'après,
c'était ma première défense, c'était contre Matt Serra.
C'était un adversaire qu'au point de vue des statistiques
puis des experts, il n'y avait aucune chance de me battre.
Puis même, c'est un gars que je m'avais entraîné avec.
Je l'avais vu dans le gym.
C'était quelqu'un qui était gentil. Donc, donc il me donnait pas le feu de la rage pour
pouvoir m'entraîner, tu sais, c'était quelqu'un qui était gentil, donc quelqu'un qui était
cœur, qui crie des bêtises, ça me dirait, moi, ça me donne de la motivation, mais lui,
il faisait pas ça, c'est quelqu'un, c'est un gars super gentil.
Puis mon prochain combat d''après c'était contre lui
donc je venais de passer du, je venais de battre le gars
que j'étais pas supposé battre
que je suis après ça devenu
t'as battu le lion pis là tu te battais contre un zèbre
j'avais non hockey le meilleur combattant de l'époque
là j'étais rendu le top
la coqueluche, pis là je m'en vais me battre
contre un gars que tu sais c'est
il va le battre facile, personne
lui donnait une chance
pis il y a beaucoup de monde même qui qu'il va le battre facile. Personne ne lui donnait une chance.
Il y a beaucoup de monde même qui se demandait pourquoi
lui allait se battre pour le titre.
Ça restait comme ça.
C'était plus au niveau psychologique.
Je m'entraînais toujours, mais au niveau psychologique,
je le prenais moins au sérieux.
Le combat commence et je me fais frapper
avec un coup en arrière de l'oreille.
Je me fais ébranler.
Bref, je perds le combat. Je je me fais frapper avec un coup en arrière de l'oreille. Je me fais ébranler. Bref, je perds le combat.
Je perds par KO.
L'expérience est la plus humiliante de ma carrière.
J'ai appris
qu'il ne faut jamais
sous-estimer aucun
de ses adversaires. Même si tu penses
que tu es le meilleur combattant de la planète,
ce n'est pas le meilleur combattant
qui gagne le combat. C'est celui qui combat le mieux le soir du combat.
Au hockey, c'est pas la meilleure équipe
qui gagne la game au hockey.
C'est l'équipe qui joue le mieux le soir du match.
Puis ça, ça arrive souvent.
Des équipes sur papier qui sont les meilleures,
ils se rendent des fois en séries éliminatoires
puis se font éliminer par une équipe qui est moins bonne.
Puis tout le monde se demande comment ça se fait,
comment c'est possible.
Mais c'est parce que l'équipe qui est moins bonne, sur papier,
ont joué d'une façon plus intelligente.
Ils ont été plus efficaces. Ils ont joué
une meilleure partie. Le monde pense que c'est
différent en combat, que c'est tout le temps l'homme
le plus fort qui gagne. Être l'homme
le plus fort, c'est une illusion.
Je m'en suis rendu compte en grandissant.
Même si tu es l'homme le plus fort de la
planète, tu peux te faire battre. Il n'y a personne qui est invincible. Parce que le soir du combat, c'est suis rendu compte en grandissant. Même si tu es l'homme le plus fort de la planète, tu peux te faire battre.
Il n'y a personne qui est invincible.
Parce que le soir du combat, c'est là que ça compte.
Être champion, une qualité d'être un champion,
c'est qu'il est capable de performer quand ça compte.
Quand les lumières sont allumées,
c'est le temps de performer.
Ils sont capables d'y aller à fond
et de bien performer.
Il y en a beaucoup qui sont bons en pratique. Quand c'est le temps d'y aller à fond et de bien performer. Il y en a beaucoup qui sont bons en pratique
et quand c'est le temps d'y aller pour vrai,
la nervosité, le stress,
ils ne se concentrent pas
sur les bonnes affaires.
Ça leur nuit.
La qualité d'un champion, c'est d'être capable de performer
quand ça compte.
Ça doit être dur à gérer au début, par exemple.
C'est très dur. C'est un apprentissage.
Tu apprends ça beaucoup avec l'expérience
t'as des trucs aussi au niveau psychologique
moi j'ai eu la chance de rencontrer
j'ai eu un psychologue sportif
qui a travaillé avec moi qui était exceptionnel
quand j'ai perdu contre Matt Serra
ça a été un coup très très dur pour moi
sur ma confiance
parce que quand tu perds par KO
tu te remets en question
tout le monde disait, la critique, tu veux pas...
Des fois, tu essaies de pas l'écouter, mais elle a pareil.
« Ah, Georges St-Pierre, c'était juste un feu de paille.
Il est pas aussi bon qu'on pensait qu'il était.
Il a pas de mâchoire. »
Puis là, tu te demandes, tu te parles dans ta tête,
tu te dis peut-être qu'ils ont raison, peut-être que c'est vrai.
Donc, moi, après mon combat contre Matt Serra, je pensais juste à ma défaite. tu te parles dans ta tête, tu te dis peut-être qu'ils ont raison peut-être que c'est vrai donc moi
après mon combat contre Matsuera
je pensais juste à ma défaite
même j'avais d'autres combats
après j'ai pas eu un match revanche
directement après
contre Matsuera, j'ai eu d'autres combats
contre d'autres aspirants qui étaient pour le titre
mais même si j'avais
un combat
dans un mois, je pensais quand même à ma tirage.
Je ne me concentrais pas sur la bonne
chose. Au lieu de me concentrer sur
la tâche qui est next,
qui est la prochaine chose à faire,
je pensais encore à ma défaite. Je pensais
comment j'étais pour faire pour revenir.
Le psychologue, qu'est-ce qu'il m'a appris à faire?
Il m'a appris à me concentrer
sur le moment présent.
Apprendre à remonter les escaliers tranquillement. Il m'a appris à me concentrer sur le moment présent. Apprendre à remonter les escaliers tranquillement.
Il m'a fait prendre une brique.
Il m'a dit, je veux que tu traînes cette brique-là dans ton sac.
J'ai écrit avec une craie le nom de famille Sarah sur la brique.
Je l'amenais dans mon sac d'entraînement, partout où j'allais.
Parce que j'avais une brique que je portais sur moi
que je n'étais pas capable de me défaire.
Puis je l'avais sur le cœur, puis je pensais juste à ça
puis elle était dans ma tête, puis j'avais peur.
Je pensais juste à reprendre
ma revanche contre lui.
Quand tu ne te concentres pas sur la bonne
chose, quand tu es
tellement concentré sur une chose, tu peux te faire
voir par quelque chose que tu ne vois pas venir. C'est ça
qui s'en allait se produire. Lui, il le voyait.
J'ai porté la brique
pendant longtemps dans mon sac.
J'ai gagné plusieurs combats.
Je gagnais les combats,
mais je pensais quand même à ma tireur. Jusqu'à temps qu'un jour,
j'étais écoeuré de porter la brique.
J'ai pris la brique. Je suis allé
jusqu'à le fleuve Saint-Laurent. J'ai lancé la la brique je suis allé jusqu'à le fleuve Saint-Laurent
puis j'ai lancé la brique le plus fort
que je pouvais dans le fleuve Saint-Laurent
ça peut paraître con
mais ça m'a fait tellement du bien
c'était une expérience que je n'oublierai jamais
ça m'a tellement soulagé
ça m'a libéré
j'ai comme
ça m'a fait tellement du bien, ça m'a soulagé
puis là j'ai pu me concentrer sur mes combats
à venir, puis
j'étais allé prendre ma revanche contre Matt Serra,
puis j'avais la tête, tout ce qu'il fallait, puis
je l'ai battu. Mais
c'est des petits trucs comme ça. J'ai rencontré
du monde exceptionnel dans ma vie.
Puis souvent, j'étais nerveux avant
les combats, puis
un de mes psychologues sportifs m'a fait,
mon psychologue m'a fait un exercice.
Il m'a fait marcher sur un 4x4,
un bout de bois,
un beam de bois,
par terre.
Il m'a dit,
« Es-tu capable de marcher là-dessus? »
Je lui ai dit,
« Oui, c'est facile. »
Il l'avait accroché en haut,
je me souviens,
à peu près à la hauteur de la pièce ici.
Il m'a dit,
« Vas-y, marche dessus encore. » Je lui ai dit, « Oui, mais là, c'est dur. » Il m'a dit, « Pourquoi c'est facile. Il l'avait accroché en haut. Je me souviens, en haut, à peu près à la hauteur de la pièce ici. Il dit, vas-y, marche dessus encore.
Je dis, oui, mais là, c'est dur.
Il dit, pourquoi c'est dur? C'est le même beam de bois.
Pourquoi tu dis que tu n'es pas capable?
Je pense que je serais capable, mais c'est un peu dur.
Il dit, non, non, va marcher dessus.
J'ai marché dessus.
Je ne serais plus me faire un match. J'ai marché dessus.
À la fin, j'ai réussi.
Il me dit, tu es capable de le faire?
C'est quoi la différence? Il est bien plus haut. Je lui dis, oui, mais c'est le même beam de bois. Il dit, c'ai réussi. Puis il m'a dit, tu sais, t'es capable de le faire. C'est quoi la différence? Bien, il est bien plus haut.
Il dit, oui, mais c'est le même beam de bois.
Il dit, c'est la même chose.
Il dit, si tu t'entraînes à chaque jour, tu fais des combats.
Il dit, là, parce qu'il y a du monde qui te regarde, c'est différent.
Il dit, tes entraînements sont même beaucoup plus durs que ton combat en général.
Je dis, oui, c'est vrai.
Fait que quand tu me sens en perspective, tu essaies de penser à ça, c'est vrai.
Tu sais, je suis nerveux. Je le sais que j'ai peur, mais c'est normal d'avoir peur.
Il faut que tu apprennes à apprivoiser cette peur-là.
C'est ce qui m'a appris.
C'est comme Koso Moto, le coach de Mike Tyson, il disait,
la peur, c'est comme le feu, tu peux t'en servir pour faire cuire ta nourriture,
ça peut être ton allié.
Mais aussi la peur, ça peut te brûler.
C'est comme le feu, ça peut te brûler, ça peut te faire mal, ça peut te ton allié aussi la part ça peut brûler c'est comme le feu ça peut brûler ça peut te faire mal ça peut détruire
donc moi j'ai appris à me servir de la vie la barre dans l'eau et la journée
que je vais me battre puis j'ai pas peur mais je sais que c'est là que c'est
dangereux on m'attire j'avais pas peur quand j'ai pris mon premier combat
contre matzah j'avais pas peur j'allais gagner le combat c'est ça qu'on
voit que j'avais pas peur je les perdallais gagner le combat. C'est le seul combat que je n'avais pas peur. Je l'ai perdu.
Je l'ai perdu d'une façon humiliante.
Maintenant, je sais que je performe
le mieux avec la peur. Je l'ai accepté
avec ça. J'ai fait la paix avec ça.
Après ton combat
qui était ton avant-dernier
à Vegas, la première fois
que tu as pris ta retraite,
as-tu pensé...
C'est sûr que tu'as eu des offres
de Bellator. T'as-tu
passé proche, signé avec...
Malheureusement,
je dis malheureusement,
quand j'ai arrêté, quand j'ai pris ma pause,
on a un contrat
d'exclusivité avec le UFC.
Si je revenais
à la compétition, il fallait que je reste avec le UFC.
Le UFC, de la façon que ça fonctionne
quand tu es un combattant...
Ils ont une clause d'exclusivité pour combien de temps?
Ça dépend.
Tout le monde est différent, mais pour moi,
personnellement,
de la façon que ça fonctionnait,
c'est qu'ils me prenaient sur un contrat
de, par exemple, quatre combats.
J'avais trois ou quatre combats.
Mettons que j'avais 4 combats dans mon contrat,
je faisais 3 combats. Après mon 3e combat,
ils voulaient me renégocier
parce que si je finis mon 4e combat,
je tombe à Jean-Libre,
Bellator,
Pride, dans ce temps-là,
là, c'est la guerre
aux enchères. Qui m'offre le plus?
Ils ne veulent pas que ça, ça arrive.
Après, ton avant-dernier combat, que ça arrive. Après ton avant-dernier
combat, après que tu finisses ton avant-dernier
combat, tout dépendamment si tu as eu du succès
ou pas, tu es comme un stock.
Tu es comme un...
Ton prix monte ou baisse.
C'est ça. Tu es un stock.
Soit tu es en montée ou soit tu es en pente descendante.
Selon tes performances,
selon les ventes,
selon ce que tu produis, ils jugent avec cette façon ventes selon qu'est ce que tu
produis baisse il juge il juge avec cette façon le fax c'est à toi patty
manager d'en venir avec une entente qui est bonne mais ça moi je sens sur une
autre chose je suis je fais extrêmement chanceux j'ai rencontré des gens
exceptionnels qui m'ont aidé de ce côté là des bons des bons agents qui sont mes
amis personnel aussi qui m'ont sauvé. Parce que moi, j'avais des problèmes avec des
lawsuits et tout ça.
Je me faisais... Je me suis souvent
fait arnaquer.
Puis eux, ils m'ont
beaucoup aidé. Si j'ai la qualité de vie
que j'ai en ce moment,
c'est beaucoup à cause d'eux.
Côté affaires, côté vie,
ils m'ont vraiment aidé.
Je leur dis un gros merci.
Puis, mettons... que là là techniquement tu es encore sous contrat avec le uef si je reviendrai compétitionner parce que plusieurs
personnes me disent tu veux la banque contre kabyb de chalets en russie puis
un des allagants lagarde ce qui va le faire
oui mais on n'a pas le droit de faire j' J'ai l'exclusivité avec le UFC encore.
Je ne sais pas combien d'années, mais
quand ça va être fini, je vais être trop vieux pour
penser même à retourner en batte.
OK.
Parce que ça, je me suis tout le temps demandé,
tu sais, après
ce combat-là,
tu sais, Dana White, je trouve
qu'il t'avait manqué de respect, puis là...
Dana White, j'ai même envoyé un texto récemment pour lui souhaiter une bonne année.
Puis j'ai dit, Dana, on dira ce qu'on voudra.
Même toi et moi, on a eu des mésentendus.
On a eu des querelles à cause du business.
Tu as fait des choses que tu devais faire pour le meilleur de tes intérêts.
J'ai fait les choses que je devais faire pour le meilleur des miens,
mais on dira ce qu'on voudra.
Je suis très reconnaissant
de ce que tu as fait.
Tu as amené le sport à un niveau
que c'était incroyable.
À cause de lui,
le sport est rendu super populaire.
Dana White, c'est le meilleur
promoteur au monde.
Je m'en fous de Don King
de n'importe qui
Dana White il est numéro 1 au monde
il peut vendre la glace à un Eskimo
il est incroyable
tu l'écoutes parler il donne des frissons
c'est le meilleur
pis si on avait pas eu Dana White
on aurait peut-être pas pu vivre de ça aujourd'hui
donc j'ai ma reconnaissance
envers Dana White
pour cette raison-là.
Puis là, les nouveaux,
tu sais, comme...
Toi, ça a pris combien de combats
avant que tu fasses du vrai cash?
Parce que les premiers combats...
Oui. Ah, mon premier combat,
je me suis battu au UCC.
J'ai fait quelque chose comme...
C'était comme 1100$
ou 1300$
parce que mon adversaire
n'avait pas fait la limite de poids,
donc il m'avait donné 15%
ou 20% de sa bourse, 1300$.
Premier combat
professionnel, j'avais 19 ans, 1300$.
Mon premier
combat à l'UFC qui était
mon...
Je pense que c'est
6e ou 7e combat de ma carrière.
J'ai fait 3000 plus
3000. 3000 pour
show-up, 3000 avec la victoire.
Ça marche pas tout le temps comme ça,
mais souvent, c'est comme ça. Là, après ça,
ça a augmenté. Mon premier combat
de championnat du monde
contre Matthews
j'ai fait 9000
plus 9000
puis j'ai perdu
ce combat là
je m'en ai fait avoir
avec une clé de bras
première fois
Matthews il m'a battu
la première fois
je l'ai battu après
mais la première fois
mon premier combat
de championnat du monde
imagine toi
dans l'UFC
9000$
pour eux
t'as mort de rire
ils m'avaient pour 9000$
c'est une joke
mais c'était comme ça puis moi dans ce temps là c'était l eux et à bord de rire là il m'avait pour 9000 dollars mais c'était comme
ça puis moi dans ce temps là j'ai c'était l'ignorance qui faisait que ça fonctionnait
parce que moi je savais pas puis dans ce sens j'étais pour peut-être pas aussi bien entouré
que je l'étais on savait pas c'était l'ignorance à la paix c'était la première fois il n'y a pas
de manuel d'instruction tient une personne personne l'a fait avant moi on ne pouvait pas savoir comment ça marchait
les choses ont changé
Matthews a 9000$
après ça
la première fois que j'ai fait le million
dans ma vie
c'est après mon combat
je ne sais pas si c'est John Fitch ou Thiago
je pense que c'est John Fitch ou Thiago Alves
bref j'ai passé le cap du million tout cas, bref, j'ai passé
le cadre du million. Puis je me souviens,
quand j'ai signé le contrat,
j'ai déposé l'argent à la banque,
j'ai appelé la femme
à la caisse où
ma famille a mis l'argent
pour mon compte à moi
et à mes parents. Puis là, j'ai dit à la responsable,
j'ai dit, là, j'ai déposé un chèque
dans mon compte de banque.
Je veux que tu prennes l'argent et que tu déposes ça.
Je veux que tu claires toutes les dettes
à mes parents. Toute la maison,
les voitures, tout ça. Je veux plus que mes parents
payent aucune dette pour le reste
de leur vie. Ça m'a fait tellement
du bien.
C'est une des journées
que j'ai été le plus heureux
de ma vie.
Je me souviens, après, ma mère m'a appelé à capoter mon père.
Mon père était fâché.
« C'est ton argent! On n'a pas besoin de toi! » Il est super orgueilleux, le genre.
Ça me fait plaisir.
Il voulait que je l'enlève.
J'ai dit non, c'était vous autres.
Je ne veux plus que mes parents payent aucune dette.
C'est fini.
Ça m'a fait énormément du bien.
Parce qu'ils ont pris soin de moi toute ma jeunesse.
Ils m'ont changé les couches quand j'avais de la merde.
Tout ça, pour moi, c'est juste normal.
Quand on est bébé,
c'est eux qui prennent soin de nous.
Quand eux vont devenir vieux un jour,
c'est notre tour de rendre la paire.
C'est comme ça, la vie.
Ça, c'est hot.
Moi, ma mère, c'est le genre d'affaires
que j'aurais aimé faire, mais ma mère est morte juste avant
que j'aille de l'argent.
Je n'ai pas ton genre d'argent,
mais pour éclairer, un de ces cas.
Un de ces cas.
Un de ces cas.
Ça fait vraiment plaisir.
C'est vraiment quelque chose
qui est libérateur.
Ça fait vraiment plaisir.
Mais tu es fondamentalement une bonne personne.
Oui, oui.
Non, tabac. Moi, écoute, ça, vraiment plaisir. Mais t'es fondamentalement une bonne personne. Oui, oui, oui. Non, tabac.
Écoute, ça c'est un peu
du côté philosophique de penser.
Moi, je crois pas aux bons et mauvaises
personnes. Je crois pas qu'il y a aucune
personne qui est née de mauvaise.
Ok, bien une belle personne d'abord.
On peut dire ça. Je fais de mon mieux.
Il y a personne,
je déteste pas personne dans la vie.
Moi, j'ai aucune personne. Il y en a peut-être qui m'aiment pas, qui sont jaloux, je déteste pas personne dans la vie moi, moi j'ai aucune personne
il y en a peut-être qui m'aiment pas, qui sont
jaloux ou je sais pas, mais
il y a personne que je peux dire que je déteste
il y en a que c'est peut-être
des gens que je veux éviter
que j'aime pas être avec eux, pis c'est correct
j'aime pas ça être passé du temps avec eux
je les évite, mais il y a personne que je peux
dire, qui que tu souhaites
du malheur, je souhaite pas de malheur à personne
j'ai pas besoin de ça dans ma vie
je ne pense pas
je ne crois pas aux bonnes ou mauvaises personnes
je ne crois pas
qu'il n'y ait aucune personne qui est née mauvaise
même si tu prends la pire personne au monde
qui serait la pire personne au monde
de tous les temps
Hitler
n'importe qui
Hitler
ou un dictateur quelconque.
Je ne crois pas que c'est un bébé
qui est né mauvais en partant.
Je pense qu'il y a des choses qui sont produites
dans sa vie qui ont créé un monstre.
C'est comme ça que je pense.
Il y en a qui peuvent faire des arguments
que non, il est mauvais de nature.
C'est pour ça à chaque fois que moi,
quand le monde me disait
si tu étais capable
d'aller dans le passé, t'aurais-tu
tué le bébé Hitler?
À chaque fois, je faisais, ben non, t'es mieux de
adopter-le puis
aime-le.
Il y a beaucoup de gens,
des philosophes qui disent
que dans le futur,
on va regarder
ce qu'on a fait dans le passé, puis on va
trouver ça stupide de mettre des gens
en prison. Parce qu'on met des gens en prison,
mais on ne sait pas qu'est-ce qui fait
les causes
qui fait devenir une personne un
psychopathe, ou un
tueur en série, ou un violeur,
ou un ci, ou un ça.
Je pense qu'il y a une cause.
Moi, c'est la façon que je pense.
Il y a cause et effet.
On ne comprend pas toujours la cause.
Dans un monde mécanique,
quand ta voiture casse,
on ne dit pas juste
que ta voiture a décidé de casser.
Mais il y a une cause.
Tu roulais,
tu as roulé dans un nid de poules, puis bang! Le choc a fait en sorte qu'il y a quelque chose qui a cassé.
Il y a une cause.
On ne comprend pas la cause, mais il y a toujours une cause.
Pour des raisons que j'ignore, souvent les gens pensent que l'humain est différent.
D'un côté mécanique, mais l'humain, on pense qu'on est différent parce que on dit « Ah, on a le choix. » Mais moi,
le monde, je pense que j'ai des
discussions philosophiques avec ma
famille, les gens. Moi, je ne crois pas que
j'ai le choix dans la vie. Je ne crois pas
au choix. Je crois que
déjà, en partant,
quand je suis né, je n'avais pas le choix d'être comme je suis.
Il y a un côté génétique que je ne contrôle pas,
donc je n'avais pas le choix. Je crois que c'est des causes.
Je crois que le déterminisme, c'est des causes. Je crois que les déterministes,
c'est les causes qui font en sorte
que je pose certaines actions.
Il y a toujours une cause.
On ne les comprend pas toujours,
la cause du pourquoi,
mais je pense qu'il y a une cause.
Ça, c'est un argument qu'on peut aller vraiment loin
et profond quand on rentre dedans,
mais c'est une théorie intéressante.
Philosophiquement, je n'ai jamais vu quelqu'un
avec un bon argument pour contredire
cet argument-là.
Le déterministe.
C'est quelque chose d'intéressant.
Le free will.
T'as vraiment le free will
ou le free will, c'est une illusion.
En fait, c'est une cause. Tout est déterminé
par la causalité.
C'est dur. C'est une cause. Tout est déterminé par la causalité. C'est dur.
C'est comme au pool.
Quand tu joues au pool, tu sais que si tu frappes la balle de telle langue
avec telle affaire, elle va arriver.
Peut-être que la vie, c'est la même chose. On ne sait pas.
Quand tu dis une mauvaise personne,
souvent, je ne crois pas qu'il n'y ait personne qui est mauvais.
Je crois qu'il y a une cause.
Il y a quelque chose qui est arrivé, qui a déclenché.
Peut-être une ou plusieurs choses, en fait.
Oui, oui, oui.
Mais ça, on le voit souvent, tu sais,
comme, mettons, souvent, les pédophiles
sont ceux qui sont faits abuser.
Mais, fait que les meurtriers,
peut-être qu'il y a quelque chose qui est arrivé.
Mais, puis peut-être qu'il y a plusieurs affaires.
Mais, on dirait, on ne sait pas c'est quoi
qui crée un meurtrier.
Je crois que c'est notre ignorance.
Notre ignorance,
en fait, parce qu'on ne sait pas c'est quoi,
on veut se donner une réponse. Ah, c'est une mauvaise personne.
C'est un trou de cul.
Il y a quelque chose qui est arrivé.
Moi, j'avais un de mes meilleurs amis quand j'étais jeune.
Je ne peux pas dire son nom,
mais paix à son âme, il est mort maintenant.
C'était une personne avec qui je m'amusais
beaucoup, c'était un sportif, une personne que j'avais beaucoup de plaisir avec. Puis
il y a eu un accident de voiture quand on était jeunes, quand on avait environ 16 ans.
On venait d'avoir le permis, puis il y a eu un accident de voiture. Il était dans
le coma pendant quelques jours, puis quand il s'est réveillé,
je me souviens, il est revenu à l'école et tout,
il est revenu à son train de vie normal, il était plus
la même personne. Plus la même
personne du tout. Je me souviens,
il battait sa copine,
c'était vraiment plus la même personne.
Déréglé. Déréglé, déréglé.
Fait que là,
c'est ça qui m'a fait penser dans la vie,
c'est-tu une mauvaise personne? C'est la même personne, mais on dirait qu'il arrive plus à s'expr penser dans la vie c'est une mauvaise personne
c'est la même personne
mais on dirait qu'il arrive plus à s'exprimer de la même façon
donc c'est la cause
je comprends pas la cause
je sais qu'il y a eu un accident de voiture
mais je sais pas ce qui est arrivé
le cerveau c'est le centre de contrôle
t'as le côté endocrinien des fois
quand tu fais un impact
je pense que c'est la dopamine
c'est la dopamine,
c'est les hormones qui te font sentir bien.
Je pense qu'il y avait peut-être plus ça.
Je ne suis pas un expert dans la matière,
mais il y a quelque chose qui était déréglé dans son cerveau.
Puis il s'est suicidé malheureusement.
C'était vraiment dommage, mais je n'ai jamais compris.
Il s'est suicidé une couple d'années après ça?
Il y a eu un autre accident de voiture qui est mort,
mais on pense que c'est un suicide.
On pense que beaucoup de gens croient qu'il a volontairement rentré dans un camion.
C'est un mystère, mais je pense que malheureusement...
Imagine si tu fais un accident et que tu réalises
que tu n'es plus le même gars et que tu n'aimes pas l'humain
que tu es devenu. »
Si tu ne sais pas
comment revenir comme tu étais
ou si... Probablement
qu'avec des pilules,
il aurait trouvé une manière de balancer ça.
Mais si tu ne le sais pas,
tu es mieux mourir
que d'être le gars qui bat sa femme.
C'est ça.
Je ne sais pas ce qui est arrivé.
Souvent, j'ai des discussions avec ma famille.
Souvent, il y a du monde qui est très religieux dans ma famille.
Ils pensent que je suis une bonne personne,
que je suis une mauvaise personne.
Moi, je ne le suis pas du tout.
J'ai des discussions philosophiques.
Je fais référence à ça.
Je leur dis que c'est une bonne personne.
Il est devenu une mauvaise personne
ou c'est parce que c'est pas de sa faute?
C'est pas vraiment de sa faute, tu comprends?
Fait que c'est fascinant.
La vie est vraiment fascinante, puis
c'est un mystère, puis
on dirait que maintenant que, tu sais, j'ai plus
le stress du combat, des fois j'essaie de...
J'ai plus de temps à penser à ces choses-là
puis ça m'intrigue, tu sais. Je suis curieux.
Je suis très curieux dans ces affaires-là.
Ça, t'as-tu déjà eu peur,
vu que toi, en mangeant des coups sur la tête,
de faire...
Je veux pas, mettons,
manger un coup de poing
qui va me changer.
Écoute, j'ai...
Avant que je fasse mon retour
contre Michael Bisping, je suis allé voir
Dr. Cantu,
qui est une sommité dans le monde.
Il est à Boston, au Massachusetts.
Puis lui, c'est la sommité pour les... Les commensales.
Les commensales cérébrales, les troubles de démence,
Parkinson, les troubles reliés au contact à la tête.
Puis je suis allé faire des tests,
parce que je voulais être sûr que si je retourne me combattre,
je n'ai pas des indices
précurseurs
qui me disent que tu ne devrais pas retourner te battre.
Donc j'ai fait des tests.
Puis le docteur m'a dit, écoute Georges,
j'ai roulé tous les tests sur toi.
En tant que docteur,
je ne peux pas te dire que c'est bon
d'aller te faire frapper sur la tête.
Mais il n'y a rien en ce moment
qui me permet de voir
que tu risques d'avoir des CTI,
des problèmes
de démence, d'Alzheimer
ou de Parkinson.
Mais ça ne veut pas dire que tu ne vas pas les avoir.
C'est que l'ignorance,
notre technologie
ne permet pas de les
identifier en ce moment.
Donc, je ne suis pas un combattant
qui a fait des guerres beaucoup dans ma carrière.
Puis même dans le gym,
je suis quelqu'un qui s'entraîne
vraiment relativement, je dirais,
d'une façon intelligente.
Je ne fais pas des guerres à l'entraînement.
Il y a beaucoup d'athlètes
qui laissent leur carrière dans le gym.
Je les vois faire des sparrings.
C'est terrible.
Puis ça me fait peur.
Mais ce qui me faisait
le plus peur, c'était le stress.
Parce qu'on pense que le stress, c'est la cause de plusieurs
maladies de nos jours.
C'est le stress de la compétition qui allait me chercher,
qui me faisait le plus peur.
Souvent, tu me parles des commotions
à la tête. J'ai mon ami
Adonis Stevenson. Il a fait son retour, malheureusement,
il est tombé dans le coma.
Ça m'a fait réaliser aussi des choses.
J'ai 38 ans maintenant,
ça ne me tente pas que ça m'arrive.
Des fois, tu es à un coup près de faire une erreur,
boum, c'est fini.
C'est malheureux.
Pour lui, je suis content.
Maintenant, il va mieux.
Il marche. Chaque jour, Mais pour lui, je suis content. Maintenant, il va mieux.
Il marche et tout.
Chaque jour, il reprend des forces.
Donc, je suis vraiment heureux pour lui.
Ça ne me tente pas de passer par là non plus.
Comme toi, après ton combat à Bisping,
tu as fait une commotion.
Dans le combat, tu en as fait combien dans ta vie,
tu penses, des commotions?
En fait, des commotions, je ne suis pas un docteur, mais jees, des commotions? En fait, des commotions,
je ne suis pas un docteur,
mais je pense que des commotions, ce n'est pas nécessairement quand tu perds conscience.
OK.
Je n'ai jamais vraiment
été noqué, perdu de conscience
comme ça. Même le combat que j'ai perdu
contre Sarah, j'ai tapé, j'étais étourdi,
je savais que j'étais pour me faire battre,
donc il n'y avait plus espoir que je gagne.
Donc j'ai décidé, au lieu de prendre du dommage inutile j'ai dit c'est fini je suis capable de j'ai assez d'orgueil
j'ai beaucoup d'orgueil mais je suis capable d'avouer quand je suis battu et c'est un sport
on dit comme les spartiates ils disaient tu reviens avec ton bouclier ou dessus.
Ils amenaient les morts avec les boucliers.
Ça, c'est un sport. On fait ça, c'est un sport.
On s'en va dans le combat avec la même
mentalité, mais la réalité est qu'on
ne fait pas ça pour mourir. On fait ça pour
le sport.
Et voyons,
c'est quoi déjà que tu me disais?
Tu as fait combien de commotions?
Des commotions, je pense que
je me souviens
que j'ai eu des signes,
des symptômes de commotions, je te dirais
que je m'en souviens
peut-être 4-5.
J'ai eu des petites pertes de mémoire
comme après un sparring,
je suis en train d'enlever mes NRAP et je suis comme
« Merde, où est-ce qu'il faut que je m'en aille? »
Ça me prend à peu près une demi-heure à m'en souvenir.
Ça, c'est une commotion. Même si
durant l'entraînement,
tu t'en es pas rendu compte
et personne s'en est rendu compte,
mais c'est un signe de commotion.
Je te dirais à peu près
cinq.
Ou que tu te fais frapper
et que les jambes qui shakent
ça arrive à tout le monde
les combattants qui disent
ça me va jamais arriver, c'est pas vrai
c'est comme tu joues au hockey
pis tu veux pas te faire plaquer
c'est sûr que tu vas te faire enlever la rondelle
si tu fais un sport de combat
tu vas te faire taguer
c'est la loi de la nature mon ami
c'est comme ça
je te dirais à peu près 5 je sais que j'en ai eu probablement tagué. C'est la loi de la nature, mon ami. C'est comme ça.
Je te dirais à peu près 5.
Je te dirais que je sais, mais je sais que j'en ai eu probablement plus.
Mais ce qui n'est pas beaucoup
pour un... J'en ai eu probablement
beaucoup plus. C'est juste que je ne suis pas capable
de les identifier ou peut-être que je n'ai pas eu
de symptômes qui m'ont indiqué
que j'avais eu une commotion. Tu peux avoir une commotion
quand tu vas fouiller dans ta valise,
tu prends quelque chose, tu te relèves la tête
et tu te cognes sur ta tête.
Ça peut être une commotion à différents niveaux
de commotion cérébrale.
C'est-tu une affaire
en vieillissant
qui te stresse de faire,
mettons, quand tu vas pogner 50-60,
de réaliser « Ah boy,
j'ai fait
deux combats de trop. » Je ne pense pas que j'ai fait deux combats de trop. »
Je ne pense pas que j'ai fait des combats de trop.
Ça ne me stresse pas beaucoup parce que...
La raison pour laquelle ça ne me stresse pas beaucoup,
c'est que j'ai vu des cas,
j'ai été témoin de cas 100 fois plus pires que moi.
Mais c'est sûr que si tu me compares à un humain normal
qui travaille dans un bureau, peut-être que c'est différent.
Mais j'ai été élevé dans les sports de combat, dans le monde du sport.
J'ai vu des joueurs de football, même de soccer, les toucher avec la tête.
Souvent, ce n'est pas la force de l'impact, c'est comment d'impact que tu as sur la tête.
Comment d'impact que tu as sur la tête.
Puis aussi, une autre chose que Dr. Cantu,
puis je pense que c'est super important aux auditeurs qui nous écoutent, qui nous regardent aussi en ce moment.
Oui, il y a des caméras qui nous regardent aussi,
qui nous écoutent.
Dr. Cantu m'a dit une chose,
puis ça, c'est très important pour le monde qui écoute.
Il m'a dit qu'avant la puberté,
il n'y a aucun jeune qui devrait faire une activité ou un sport
que du contact sur la tête.
Même le soccer,
tu ne devrais pas faire de touche avec la tête.
Ce n'est pas bon de se faire frapper la tête
même quand tu es un adulte.
Ce n'est jamais bon.
Quand tu es à l'âge
dans l'enfance ou même avant la puberté,
ton cerveau n'a pas grandi.
Il n'a pas pris la pleine expansion
dans la boîte crânienne.
Puis quand tu as un impact,
c'est beaucoup plus pire.
Le dommage est exponentiellement pire.
C'est beaucoup plus pire.
Donc, ils ont fait des études.
Ils ont trouvé une relation
entre les gens qui souffrent de Parkinson, de démence, d'Alzheimer,
reliés au sport de contact, à l'âge qu'ils ont commencé à faire un sport de contact.
Et souvent, c'est que c'est les sujets qui souffrent de ces maladies-là, de ces problèmes-là,
c'est qu'ils ont commencé très jeunes. Ils ont commencé même très tôt.
Moi, j'ai été chanceux. J'ai commencé à faire du karaté,
mais le karaté que je faisais, c'est du
kyoko shinkai. Donc, les coups
de poing sont au corps et c'est contrôlé
à la tête. Donc, j'ai pas eu de coups.
Fait que t'as jamais eu de coups?
J'en ai peut-être eu, mais j'en ai pas eu comme un boxeur
ou comme un joueur
de soccer ou un joueur de football.
Donc, si vous avez des jeunes qui font, par exemple,
qui jouent au football ou au soccer,
au football, avant la puberté,
avant l'adolescence, ça devrait être
du tag football, du touch football.
Karaté,
boxe, des contacts
à la tête, ça devrait être très contrôlé.
C'est très, très dangereux. Maintenant, on sait,
avec les tests, les études, nos connaissancesissances maintenant on peut identifier le problème on sait que la
cause majeure de ces problèmes là est dû au fait que tu commences à faire les contacts très jeune
c'est pas bon de se faire frapper sur la tête c'est jamais bon d'avoir un contact à la tête
mais c'est encore pire quand on est jeune en développement très très très important quand
tu es en développement laissez pas vos jeunes faire un support de contact
et se faire frapper sur la tête.
Très, très dangereux. Mais les parents qui prennent les jeunes
pis qui les brassent comme ça, là, en tête,
qui fait ça, faites pas ça à votre jeune.
Très, très important.
J'aime ça.
J'ai l'impression qu'on...
Tu sais, t'as été motivant, pis là,
ça a fini avec éducatif.
Merci, Georges. Merci beaucoup.
C'est un plaisir.
Ça a été un honneur de te recevoir, de te rencontrer.
C'est gentil. Un honneur pour moi. Je suis un grand fan.
J'adore ce que tu fais. C'est super cool.
Bien, merci. Tu es super fin.
Merci tout le monde. Merci, Pierre.
Merci, Georges, vraiment.
On se revoit bientôt.
Yes, vraiment. On se revoit bientôt. Yes, sir.