Mike Ward Sous Écoute - #13 - Studio - Christine Morency
Episode Date: January 31, 2022Cet épisode est une présentation de Nord VPN ( http://nordvpn.com/mikeward ) Dans cet épisode, Mike revient en studio pour vous offrir un One on One avec Christine Morency. -------- Pat...reon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Salut tout le monde, bienvenue à Mike Ward sous-écoute en studio.
Je suis en studio parce qu'il ne nous reste plus de sous-écoute devant le public.
Et là, quand le gouvernement a fermé les salles de spectacle, je me suis dit
« Fuck, on va-tu au Mexique, Asti, faire des shows, une présentation, Sunwing? »
Ça n'a pas marché, fait qu'à la place, on les fait en studio.
On va en en faire deux par semaine pendant un bout de temps.
J'espère que vous allez les aimer.
L'épisode que vous allez voir, c'est avec Christine Morancy.
C'est vraiment un bon épisode.
J'aimerais remercier mes commanditaires,
mes commanditaires de vous présenter ce contenu-là gratuitement.
Tout d'abord, NordVPN.
NordVPN, vous les connaissez.
C'est quoi un VPN?
C'est un Virtual Private Network.
C'est pour protéger
toi quand tu es sur Internet.
Quand tu es sur Internet, comme ça,
tu peux aller sur
n'importe où,
sur le web, et personne ne sait
qui tu es, où tu es, de où tu viens.
Fait que si tu as le goût de voir
des films qui sont juste pour les Américains,
du contenu juste pour les Américains, fais semblant que tu viens des Si tu as le goût de voir des films qui sont juste pour les Américains, du contenu juste pour les
Américains, fais semblant que tu viens des États-Unis.
Internet pense que tu viens des États-Unis.
Internet est un imbécile
grâce à NordVPN.
NordVPN t'aide à fourrer
le système.
Souvent, le problème des VPN,
c'est que les VPN ralentissent ta
connexion. Pas avec NordVPN. NordVPN
est le VPN le plus rapide sur le marché.
Toi, ton contenu, tu es dans un tunnel encrypté.
Je pense que c'est ça qu'ils ont écrit.
Je ne sais même pas comment ça marche.
Un VPN, la seule chose que je sais,
c'est que ça te protège.
Tu ne peux pas te faire voler tes données
et personne ne sait où tu es quand tu es sur Internet.
C'est comme mettre un condom.
NordVPN, c'est le condom du web.
Allez en fait sur nordvpn.com.
Tu vas à nordvpn.com.
Tu vas avoir 70 % de rabais sur ton abonnement de deux ans.
Et mon autre commanditaire, La Boîte Vegan.
La Boîte Vegan, je ne sais pas si vous le saviez,
est rendue avec une deuxième succursale à Montréal.
La Boîte Vegan a un resto sur la rue Prince-Arthur,
juste l'autre bord de la rue du Café Campus.
Et pour fêter leur ouverture, ils offrent un deal. Les mercredis,
si tu veux manger de la bonne bouffe vegan, c'est du fast-food vegan. C'est des burgers
de qualité mondiale que tu ne remarques même pas que tu ne manges pas de la viande. C'est
tout fait à base d'un Impossible Burger. Les mercredis, il y a les Big Gad
qui sont en spécial 2 pour 1
si tu viens le chercher en personne.
Si tu as mieux de te faire livrer,
tu peux te faire livrer Uber Eats, DoorDash,
Skip the Dishes.
Mais si tu veux avoir un 2 pour 1,
tu ne vas en personne sur la rue Prince Arthur
devant le Café Campus Google.
Tu vas le trouver.
Et le 2 pour 1, les mercredis,
la boîte vegan est aussi valide
à la boîte vegan à La Prairie.
Fait que sur le boulevard Tachereau à La Prairie,
sur la rue Prince Arthur à Montréal,
laboitevegan.ca,
nordvpn.com,
slash Mike Ward.
Bon podcast, tout le monde.
Christine Morancy, merci beaucoup,
beaucoup, beaucoup d'être là.
Ça me fait plaisir, Mike. Ça fait tellement longtemps que je ne t'ai pas vu.
Oui, tu m'as vu en plus tester positif
à la COVID, vu que je ne sais pas
comment les hosties d'hommes testeurs marchent.
Oui.
C'est grâce à toi que j'ai appris
finalement que je suis négatif.
J'ai acheté plein
de kits en me disant
que le studio est petit, lui, il touche
tout le monde.
On va acheter des
testeurs maison, mais
ça vient avec un
test qui est automatiquement positif.
Ouais, t'en as un positif, puis un négatif.
Mais je sais pas pourquoi c'est dans Borde, mais je pense
que c'est comme pour, peut-être
pour tester, puis genre voir
comment ça réagit
quand t'as un test positif
pour avoir un comparatif?
Moi, je pense que c'est plus un test de QI
et je n'ai pas passé.
Échoué, Mike.
Dans la panique,
tu paniquais tellement?
Comme de tabarnak, comment ça?
J'ai fait attention.
En plus, moi,
c'était de savoir, t'es-tu sitte.
Puis là,
moi, pour la joke, c'était de savoir tes sites. Moi, pour la joke,
j'avais... La joke.
On a pris une photo de toi
avec un masque, puis moi,
pas de masque.
Je me disais, je ne peux pas croire
que je vais donner la COVID à tout le monde.
Je ne savais pas
où je ne l'avais pas eu.
Oui, c'est ça.
Jusqu'à temps que je t'explique que finalement,
c'est le petit...
Tu es sûr que tu n'as pas pris le tester,
le petit bâton qui teste positif
à chaque fois.
Tu es comme, non, non.
Ah oui, j'ai pris ça.
C'était un beau moment, Mike.
C'était un très beau moment.
Un beau moment de te voir soulagé,
mais en panique.
Parce que tout le monde n'arrête pas de dire,
tu sais, là, avec un micron,
c'est pas si grave que ça.
Moi, j'ai une santé que c'est encore grave.
Moi, ça va me prendre deux...
Rendu à la septième vague, je vais être correct.
Ouais, ouais.
Tu sais, même pas une petite toux,
juste un chat dans la gorge.
Là, je vais être comme, OK, je vais aller à l'hôpital
les hôpitaux sont vides
branchez-moi
j'ai un chat dans la gorge
pauvre Mike
ça aurait été triste que tu l'ailles
que tu m'aurais vu
sur tes derniers moments
exactement
juste avant que je meurs
au moins tu aurais eu
tes meilleurs cheveux. Oui, mes meilleurs cheveux
que là, j'ai modifiés.
C'est que quand
tantôt, je ne sais pas pourquoi,
ou sont-ils revenus comme ils étaient? Non, non, là, ils sont bien.
C'est que ça,
je ne sais pas pourquoi, c'était tout peigné
de même. Par en avant.
J'avais vraiment l'air du monsieur
un peu chauve, mais
qui l'accepte pas. Oui!
Qui essaie de cacher, là,
un petit début de calvitie, là,
pis qui se repeigne par en avant. Il reste dans mon temps,
il disait que 50 ans, c'est vieux.
Et le monde disait ça!
C'est quand même vieux, ça!
Tu vois marquer tous les gars qui disent que
50 ans, c'est plus vieux, c'est tous des gars
qui ont toute la barbe
teinte noire, noire.
Oui, bien coupée carrée,
et puis là, ça devient foncé, foncé.
Ou qui s'habillent vraiment en jeune.
Moi, j'ai ce problème-là un peu.
Pas que je m'habille jeune.
Tu t'habilles neutre.
Je m'habille neutre, oui.
C'est ni jeune, ni vieux. Tu t'habilles neutre. Je m'habille neutre, oui. Vraiment. Oui. C'est ni jeune ni vieux.
Ni jeune ni vieux.
C'est intemporel.
Exact.
C'est des hoodies noirs, des jeans noirs, des souliers noirs en cuir.
En cuirette.
En cuirette.
Oui.
Toi, as-tu peur de ça en vieillissant?
D'être comme l'ancienne jeune, tu sais, de… Oui. D'être une vieille qui essaimpression d'être comme l'ancienne jeune.
Oui.
D'être une vieille qui essaie d'être hip.
Tout le monde de 20 ans fait « Ah, pauvre Mme Morancy. » Pas tant dans mon look, mettons, plus que les réseaux sociaux.
OK.
Il y a des fois...
Ah, la fille de 60 ans sur TikTok.
Tu sais, qui essaye.
Parce que TikTok, ça va finir par mourir
et il va y avoir autre chose.
C'est tout le temps le même.
À un moment donné, Facebook, comme ça s'éteint.
Parce que là, à toutes les fois que je vois
des personnes d'une autre génération essayer
d'utiliser des réseaux sociaux, j'ai tout le temps
un peu mal. J'ai tout le temps
comme « Eh, c'est pas ta force.
Mise sur autre chose.
C'est pas grave si tu ne maîtrises pas le réseau. »
Sauf que là, j'ai peur d'un jour
devenir cette madame-là qui ne comprend pas.
On devient tout ça, par exemple.
Oui, c'est ça. Mais je sais que je vais devenir ça.
J'espère que je vais m'en rendre compte. Le pire, on devient tout ça, par exemple. Oui, c'est ça. Mais je sais que je vais devenir ça. J'espère que je vais m'en rendre compte.
Le pire, on devient tout ça,
puis on ne s'en rend pas compte.
Mais on s'en rend compte,
mais après tout le monde.
C'est trop tard.
Oui, parce que c'est ça.
Mettons quelqu'un qui est mauvais sur TikTok,
il fait ça, puis il fait...
Je pensais que c'était juste les jeunes,
mais moi aussi, je suis jeune.
Là, tu le mets, puis après,... Je pensais que c'était juste les jeunes, mais moi aussi, je suis jeune. Là, tu le mets,
puis après, tu sais...
Comment ça? Si je suis trending,
mais j'ai zéro like.
C'est ça, comment ça? Je suis grande
viralité, puis là, tu fais...
Tout le monde parle de moi, mais
personne me regarde dans les yeux
quand je vais... Personne même.
Ah non, c'est ça, ça me fait vraiment
peur, parce que je le sens, tu sais, des fois que... C'est ça, ça me fait vraiment peur.
Parce que je le sens des fois que...
Surtout en temps de pandémie,
j'ai vu tous ceux qui
maîtrisaient vraiment beaucoup le web.
Arnaud Solly, Pierre-Yves,
Matt Duff même qui faisait des lives.
T'étais comme...
Filmer son quotidien,
se voir en selfie.
Moi, avant de prendre un selfie, ça m'a pris
des années. J'étais tellement pas
habitué. Je crainquais des Kodaks
et je prenais en photo
ce que je voyais, pas moi.
Ça a vraiment pris du temps avant que
j'inverse mon Kodak de bord
et j'assume
de me mettre comme moi
qui parle à personne
vraiment, mais qui parle à des gens.
Vois-tu, moi, je suis encore bien au-dessus.
Même quand il faut que je fasse des vidéos pour quelqu'un,
je le fais tout le temps devant
une vraie caméra.
Tu sais, comme cette semaine,
il y a une fille qui voulait une vidéo.
Puis là, j'ai fait, ah, Chris,
ça ne me tente pas d'allumer tout mon équipement.
Puis j'ai fait, je vais le faire avec mon téléphone.
Puis j'ai haï ça.
En le regardant, j'étais comme,
c'est-tu que je n'aime pas ça, être cadré de même?
J'aime ça.
Imaginez qu'on peut me regarder sur Emax.
C'est aussi que
quand tu le prends avec ton téléphone,
automatiquement, on dirait,
tu te places,
tu te vois.
Tu essaies
de te prendre ton meilleur angle.
Tu es conscient
de l'image que tu as
quand tu filmes.
Moi, je n'y pense jamais.
Pour ton meilleur angle, il faut que tu sois pris de plus haut,
même si à moins de peser 102 livres.
Moi, c'est tout le temps
pris de même.
J'ai l'air de peser 900.
Je suis ridé
je suis poché
toutes les vidéos
j'ai commencé ma vidéo en faisant
regarde je le sais que je suis dégueulasse
c'est 2h du matin
mais c'est ça mon direct
d'avoir cette conscience là
ça me gosse
c'est plus fort que moi parce que je me vois.
Sauf qu'en même temps, Chris, Mike,
à toutes les fois, tu installes ta webcam.
Non, c'est que moi, j'ai un studio chez nous.
J'ai juste à l'allumer.
Ce n'est pas plus compliqué.
Par exemple, aurais-tu aimé ça vivre à une époque?
Ce n'est pas si longtemps que ça.
Mettons la carrière que t'as là.
Si tu l'avais dans les années 50
ou 40, le monde t'aurait
découvert à la radio sur des
records.
Puis là, il arriverait de voir
et il ferait « Ah, c'est ça qui a l'air, Christine! »
Ah, c'est-tu...
J'ai l'impression que je serais capable de faire...
C'est parce que, tu sais, j'ai tellement... Je sais pas si je serais capable de faire... C'est parce que j'ai tellement...
Je ne sais pas.
Ça serait quoi mes jokes
s'ils étaient juste
audits, audio.
Tu comprends?
C'est un autre game de faire du stand-up
en sachant
que les gens vont t'écouter
audio mais sans l'image.
Oui, oui, oui.
C'est fucked up.
Oui, il y a une affaire.
As-tu déjà fait le show devant,
je pense, ça s'appelle Dans le noir,
c'est-tu ça?
Oui, à Comedia.
Oui?
Oui.
L'as-tu fait?
Oui, je l'ai fait une fois.
Puis, comment t'as aimé ça?
Bien, c'était une expérience.
Je n'ai pas. Je n'ai pas
eu ça, mais ça me faisait prendre
conscience.
Ce gag-là, il ne marche pas si on ne le voit pas.
Tu vois, là, je fais un son.
Ce son-là appuie
une mimique que je fais.
D'habitude, j'ai un rire. Là, je n'en ai pas
parce que les gens ne voient pas.
Quand même pas que je fais « clac, clac »,
les gens, ils voient pas.
Ça me faisait prendre conscience
de tout ce qui était plus physique
dans mon numéro, puis qui était pas
des mots, qui était pas
un gag écrit.
Mais sinon, c'était...
Ouais, je trouvais ça tough quand même.
Moi, il y avait...
Toi, t'as aimé ça?
Non, mais moi, j'as aimé ça?
Non, mais moi, j'ai juste réalisé que toutes mes jokes commencent avec moi
qui parle au public.
J'ai aucune...
Toutes mes jokes, tout le temps.
Je ne leur parle pas vraiment,
mais je les ai incluses dans tout.
Puis là, d'être devant
une salle dans le noir,
je touchais tout le temps le public.
Imagine, tu le pokes dans le noir, je touchais tout le temps le public. Imagine, tu le pôques dans le front.
Non, mais tu sais, de la manière,
moi, je ne l'ai pas faite à Comédia,
je l'avais faite dans le temps avant.
C'était dans une tente.
Je donnais des petites tapes sur les cuisses du monde.
Mais là, ça me stressait à Christ
parce que j'avais regardé avant
un groupe
que c'était juste
des gars. Vu que je ne voulais pas être le gars
qui tapait
une petite slappe
dans la pelote.
Toi, les attouchements.
Excuse-moi.
Parlant de Me Too.
Non, non, c'est ça.
Oui, vas-y.
Je l'avais vécu aussi.
J'ai sorti un album,
deux albums audio de stand-up.
Oui.
J'en ai sorti beaucoup dans le temps.
J'ai réalisé chaque fois que j'écoutais
mes affaires je me disais
c'est un gag là ça marche pas
je me pointais
je pointais quelque chose sur mon corps
puis au lieu de dire mon coude
je faisais lui il le sait pas
c'est écrit lui
c'est ça
je trouve que le stand up
on est souvent très visuel.
On ne s'en rend pas compte parce qu'on est tellement habitué
que ce soit en salle.
Même s'il est enregistré pour l'audio,
tu prends quand même l'audio
d'un show que tu as fait en salle
pour avoir les rires.
Tu es quand même devant du public.
Tu perds vite ce réflexe-là.
As-tu fait le show
à Comedia
où tu es deux humoristes sur scène en même temps vite ce réflexe-là. Pis, t'as-tu fait le show à Comédia où, ben,
sûrement pas, mais où t'es deux humoristes
sur scène en même temps,
pis le public switch
d'un humoriste à l'autre?
Non, mais crée, j'aime ça.
Ouais, c'est vraiment fucked up.
C'est une joke à la fois? Non, c'est
les deux en même temps, genre,
les humoristes, on a des coquilles sur les oreilles.
Ah, c'est dégueulasse, ça! Avec les oreilles bouchées, on a des coquilles.
Tu peux faire
show A, show B.
Le public, mais nous autres,
tu as ta coquille
et tu jasses dans ton micro.
Le public, à un moment donné,
toi, tu es dans ta prémisse.
Il y a quelqu'un dans le public qui rit.
Tu sais qu'il est switché sur l'autre.
C'était vraiment... C'était tough,, y'a quelqu'un dans le public qui rit, fait que tu sais qu'il est switché sur l'autre, tu sais. Fait que là,
c'était ça, c'était vraiment, c'était tough, mais j'aimais ça, le concept,
j'étais comme, je vais aller le tester.
Tu l'as fait avec qui? Je pense que
j'étais avec JC Surette.
OK. Ouais.
Pis c'est ça.
Sauf que je parle tellement fort
que lui, il m'entendait
à travers ses coquilles.
Il était comme, je vais juste entendre Morancy qui crie parce qu'on est vraiment
sur la même scène, un à côté de l'autre.
Ça, c'est un drôle.
J'aime ce concept-là.
Mais ça, c'est un concept d'un festival
que ça fait trop longtemps qu'il dure.
On dirait que tu dis...
Non, non.
Il est pas vrai que coméd commets ça en encore pas 20 ans
au moins.
Le concept,
ça peut-tu être juste des humoristes
qui viennent faire des jokes?
En même temps,
j'ai quand même aimé ça
d'essayer ce concept-là.
C'est comme, juste pour rire,
qu'il avait fait la cabane à blagues.
Tu étais un humoriste, puis il rentrait
trois personnes
qui regardaient, genre, deux minutes de joke.
C'était comme un show privé.
Ça, t'y as-tu fait, toi?
Non. Parce que toi, t'as été chanceuse,
parce que t'es arrivé, puis t'es allé
de shows
qui n'ont pas de sens à des shows
qui ont du sens sens quand même rapidement.
Ça, tu y penses-tu des fois
quand tu parles à des amis
et tu te dis « Asti que je suis chanceuse
de ne pas avoir fait
quatre ans de temps
dans la cabine à blagues. »
Parce que c'est des expériences.
Le fun n'est pas quatre ans.
Mais c'est le fun quand tu as
le choix. Quand tu choisis que tu vas faire ça
et pas que tu fais ça
parce que sinon,
tu n'as pas de contrôle.
Fallu avait fait
son one-man show.
Une année,
il faisait son one-man show
dans 30 salles différentes
d'une personne à 30 personnes.
Il y avait un de ses shows, c'était ça ou quelque chose de même.
Il y avait un de ces shows, c'était dans un ascenseur
avec une personne.
Quand j'avais entendu ça, j'avais fait
« Ah, c'est-ci! Qu'est-ce que c'est le fun! »
L'idée, parce que je me disais,
c'est un beau défi d'être obligé
de faire rire une personne
pendant une heure de temps. Ça n'a aucun sens.
Ça doit être tellement tough.
Mais c'est le fun. Quand il fallait, ça allait bien.
Il n'était pas obligé de faire ça,
il payait son loyer, mais une chance.
Oui, oui, oui.
Sinon, tu fais ça juste parce que
tu es comme, ah, Christ.
Mais en même temps, c'est mieux ça que travailler
au Tim Hortons.
Absolument, oui.
À moins de ne pas aimer l'humour.
Bien oui.
C'est mieux faire du oui. T'es forcé.
T'as mieux de faire du café ou des beignes.
Ça, c'est peut-être la meilleure chose.
C'est sûr que si ta passion, c'est les beignes, t'es obligé
de faire de l'humour parce que
ton plan B, il n'y a plus de poste
à combler. Ça, c'est rough.
Mais non, j'avoue.
Mais tu sais, c'est sûr que des fois, j'y pense
pis genre, j'en reviens pas, mettons, de la chance que j'avoue. Mais tu sais, c'est sûr que des fois, j'y pense et je n'en reviens pas, mettons,
de la chance que j'ai eue de rapidement
faire un gala
et être sur des
gros shows.
En même temps, je n'ai pas connu.
Ce n'est pas une chance.
Parce que tu étais prête pour...
Oui, mais c'est un mélange de timing.
Oui, c'est le bon endroit, le bon moment.
C'est ça, exactement.
Mais tu étais... Ton premier gala, ce n'est un mélange de timing. Oui, c'est le bon endroit, le bon moment. C'est ça, exactement. Mais c'était pas comme...
Ton premier gars-là, c'était pas genre...
Ça nous prend une fille,
sinon on va avoir de l'air sexiste,
on va mettre elle.
T'as tout arraché, ton premier gars-là.
Ben non.
Non, mais oui.
Oui, dans les circonstances,
je m'en suis bien tiré. Mais t'as été révélation cette année-là. Non. mais oui. Oui, dans les circonstances, je m'en suis bien tirée.
Mais tu as été révélation cette année-là.
Non. Bien oui.
Oui, c'est vrai.
J'ai été révélation l'année
où il n'y avait pas de prix révélation,
mais tu m'en as donné un.
Mais c'est parce que ton premier gala,
tu as fait deux fois
le même numéro.
Un des soirs, tu'as tout arraché.
En fait, le premier,
c'est deux shows le même soir.
Le premier show,
ça a bien été.
J'avais entendu dire que t'avais tout arraché.
Pas la première année, la deuxième.
Vu que t'étais nerveuse devant 3000.
C'est mon premier.
Il se fait 5 minutes, je fais du stand-up.
Honnêtement, moi, c'était dans
ma première année, mon premier gala.
J'ai fait, genre,
10 mois, je faisais du stand-up.
Puis j'ai fait un gala
à Place des Arts devant 3000 personnes.
Tu pognes un step, pareil.
Je veux dire, mon plus gros show,
ça avait été, genre genre Saint-Eustache
fait que là j'arrive là
pis je fais comme ok pis là c'est filmé
aussi là tu sais c'est capté
fait que t'as des caméras t'as le jib
qui te passe dans la face fait que c'était comme
de tout assimiler ça pis de
la vague de rire
comment le son voyage
dans une place dans une salle
de 3000 places
c'est un autre niveau là tu sais je veux dire le rire part d'en avant comment le son voyage dans une salle de 3000 places,
c'est un autre niveau.
Le rire part d'en avant,
mais le temps qu'il te revienne,
ton timing est plus le même. Le rire commence en bas,
il monte en haut,
puis la clope part en haut.
Le premier, tu as comme un tabarnak.
Tout le stress,
c'est immense.
Toute l'arrière-scène aussi.
Prends ton micro, marche jusque là-bas.
La régisseur vient te chercher.
Marche jusque dans la coulisse.
Là, on t'explique.
Tu te rappelles, tu rentres là, tu tournes là.
Tu montes deux marches, tu te retournes,
tu en descends deux.
Tu te places sur l'X.
Il faut que tu sois rendu sur ton X
avant que la toune finisse. Il faut que ton rythme... Là, j'étais comme «X, il faut que tu sois rendu sur ton X avant que la toune finisse. Fait que il faut que ton
rythme... Fait que là, j'étais comme
OK, il faut que je me rappelle de ça.
Fait que, bref, quand je suis arrivé
la première fois, j'en ai pas profité
au maximum parce que j'étais comme...
C'est tellement énorme.
J'étais beaucoup dans
ma tête aussi à... OK, là,
le ré, OK, là, je peux enchaîner,
là, je peux... Fait que C'était moins naturel, évidemment.
Puis deuxième année, tu te sentais
100% dans ton élément.
Oui, parce que le deuxième show de la première année,
ça a été, je pense,
après Jean-Marc.
Qui a fait une demi-heure.
Alors qu'il restait
moi et Adib après.
On était supposés de passer avant lui, puis lui, il closait, évidemment.
Puis là, finalement, Jean-Marc, il ne peut pas closer parce qu'il faut qu'il parte.
Puis là, le gars-là ne veut pas le laisser partir parce qu'il veut l'avoir, Jean-Marc.
Fait qu'ils font passer Jean-Marc.
Jean-Marc défonce.
Puis là, après ça, après Jean-Marc parent, il est rendu minuit.
Le public est comme « Ah! »
Fin du spectacle.
Et maintenant, Christine Morancy,
la fille de qui tout le monde
se turbo-chrisse.
J'ai eu un standing, mais un standing
de monde qui partait reprendre le métro.
C'était épouvantable.
Il y a quoi de magique qu'on
ne réalisait pas à l'époque?
C'était ton premier gars-là.
C'est juste Chris Haraf.
Mais avec du recul,
le monde qui était là ce soir-là,
ça leur fait une crise de bonne histoire
à raconter.
Parce que là, toi, ça fait
trois ans?
Oui, quatre ans.
En quatre ans, t'es allé de
la petite nouvelle qui est drôle
à...
Tu viens de lancer ton show,
tes sold-out un an d'avance.
De voir quelqu'un qui est sold-out un an d'avance
avoir de la misère.
Oui.
Il y a beaucoup de magie.
Pour le public, pas pour toi.
Pour toi, c'était dégueulasse.
C'était épouvantable, mais en même temps...
En plus, le deuxième soir, ma mère était dans la salle.
Elle était là, sur ce show-là.
Elle était dans la salle et elle voyait tout le monde se lever.
C'était tellement mal, la pauvre maman.
Mais tu sais, en même temps...
T'étais-tu en crise après Jean-Marc, ta mère?
Tu penses où?
Sûrement, parce que c'est ma mère.
Fait que t'es comme
le tabarnak. Mais
en même temps,
je faisais quand même un galop,
tu sais. Fait que peu importe, tu sais.
Mais le deuxième,
ça a vraiment... Là, ça a été
un autre
niveau, parce que là,
c'était la carte blanche de J du
temple. Là, je savais.
J'avais eu un an de plus
aussi de...
De devenir une vraie humoriste.
Pas que tu n'étais pas
une vraie humoriste au début, mais au début,
tu as
la base, mais
tu as la base.
C'est juste des instincts et du talent.
Tandis qu'après un an, tu as du travail. Après 2, 3, 5 ans, tu as la base. C'est juste des instincts et du talent. Tandis qu'après un an,
tu as du travail.
Après 2, 3, 5 ans,
tu as l'expérience.
J'ai encore plein d'affaires
à apprendre. C'est du fine-tuning
et d'essayer
de doser
aux bonnes places
et de rendre ça
plus stable sur
un show, mettons, d'une heure
et quart, une heure et vingt,
de pas rentrer
comme quand tu fais un quinze, ou quand tu fais
une demi-heure, tu sais.
De plus équilibrer tes affaires.
T'as-tu eu de la misère les premières fois, mettons, que tu faisais une heure et quart,
de rentrer trop raide,
d'être en partant, qu'après
20 minutes, tu peux t'ébrûler, puis le public aussi.
Oui, complètement. Au début,
je rentrais... Même quand je faisais
un headline, quand j'ai commencé à faire des headlines,
je rentrais mes headlines comme si
je faisais un 7 minutes serré.
Là, le monde était
comme...
C'était trop violent.
À cette heure,
j'ai une demi-heure,
j'ai le temps de m'installer,
je pose tes valises, je jase avec le monde.
Ça, c'est un bon soir.
Mais il y a des soirs où tu es comme « Ok, il faut que je teste ça, ça, ça.
Comment je vais faire? »
Là, tu rentres trop vite.
Tu te dis « Je suis mal parti.
Comment je fais pour me rattraper? »
Il y a plein de défis à chaque fois que tu fais
des demi-heures. C'est vraiment le fun
de travailler ça.
Ça me manque de faire des shows.
Je suis tanné.
Quand tu as monté le show,
il s'appelle
Grâce.
Toi, tes billets,
tu n'as pas de show. Tous tes billets jusqu'à l'est ça, tous tes billets, bien là, tu n'as pas de show,
mais tous tes billets jusqu'à l'année prochaine,
c'est pas mal tout sold out.
Il y a des coins de salle,
des fouets,
si tu es chanceux.
Oui, il reste des fonds,
mais c'est des petites salles,
c'est du rodage.
Non, je sais,
mais par crisse, un an d'avance,
c'est quand même fou.
Oui, c'est hot.
C'est malade, C'est malade.
Là, on a commencé à ouvrir des dates pour 2023.
C'est comme un an
et demi d'avance.
Les billets se vendent
super bien.
Le show, tu l'avais monté,
tu rodais du stock
puis aussi,
tu faisais de l'impro pour monter des numéros.
Oui, ça c'est quand je faisais
l'autre show qui était
Grosse soirée.
Ça, c'était pas du rodage pour ce show-là?
C'était du rodage en général.
C'est du rodage pour la vie.
Oui, c'est ça.
Quand je faisais une captation télé
pour un gars-là, il fallait que j'ai un numéro prêt.
Ça servait à créer du matériel.
Mais ça me servait surtout à apprendre
à faire une heure et quart, une heure et demie de stage
sans entraque.
C'était comme sans filet.
Moi, c'était vraiment mon terrain de jeu
pour apprendre à être capable
de faire une heure et vingt
sans avoir l'impression que
je l'échappe.
Parce que tu ne peux pas
faire une heure et vingt quand tu es headline
sur une soirée. Tu as une demi-heure
45. À moins d'être Jean-Marc.
À moins d'être Jean-Marc. Ça, tu as le droit.
Mais sinon, c'est ça.
Je voulais, moi, m'acheter
comme du temps de scène.
Puis aussi aller faire des tournées,
rencontrer un peu le public
parce que je sentais, tu sais, que la demande
était là, mais j'étais pas
prête pour partir à un show
tout de suite. Je trouvais que c'était trop
tôt, mettons.
Puis là, je le sentais, là, tu sais,
que c'était le temps. J'avais hâte aussi de faire ça.
Mais j'ai voulu, pour le show
Grasse, j'ai vraiment voulu faire
partir
un show from scratch,
pas des numéros que j'ai déjà
fait ou... Il n'y a rien
qui a déjà été capté.
Moi, mettons, quand je vais voir ton show,
il n'y a rien là-dedans que j'ai vu.
Il y a un numéro que tu devrais avoir vu.
Parce que celui-là, je tenais à le garder.
C'est le numéro sur les inconduites sexuelles.
Celui-là, je l'ai gardé
parce qu'il ne sera jamais capté télé.
Je veux que ce soit un show de scène.
C'est un esti de bon nombre.
Je l'ai gardé pour le show
parce que je trouve qu'il passe
un super bon message.
Je trouve que c'est vraiment un bon... Un message qui est
pertinent là, mais qui va être pertinent
dans 15 ans
quand tu vas écouter la captation.
Exact. Puis sûrement
que ça va mal vieillir, comme à peu près
tous les numéros du monde.
Mais le message derrière
vieillit bien.
C'est comme quand tu écoutes un numéro
qui dénonce le racisme
des années 60-70.
Tu utilises le mot
« chin-talk » souvent
pour dire qu'on ne devrait pas dire ce mot-là.
Mais ça vieillit
de la bonne place.
Ça vieillit bien.
Tu n'es pas trop
piqué sur ces mots.
Ouais, non, mais c'est le même
qu'on devrait regarder l'humour.
L'humour, c'est juste un reflet
de la société.
Mettons, d'écouter de quoi
des années 80, comment ça, ils utilisent
tout le temps le mot tapette? Parce que tout le monde
utilisait le mot tapette.
Sois fâché après moi
qui viens m'en servir là.
Oui, c'est ça. C'est pas en Sois fâché après moi qui viens m'en servir là. Oui, c'est ça.
C'est pas au propos d'eux autres
des années 80.
Surtout que, en fait, si tu le remarques, ça veut dire que les choses
ont changé. Tant mieux.
On est rendu là de faire comme ça.
C'est wrong.
Toi, quand t'as commencé,
moi, c'est
un affaire qui m'a tout le temps fasciné.
Première fois que je t'ai vu
sur scène, tu étais monté
peut-être 30-40 fois
je me suis tout le temps demandé comment t'as appris
à écrire des jokes
sans, mettons ton premier
number, c'était de l'instinct
à 100%
tu regardais les humoristes
tu disais, ok, ben oui
je suis capable de faire ça.
En même temps,
je raconte des anecdotes.
Je suis moins
dans le stand-up.
J'ai vécu ça
et là, j'ai rafale de jokes.
Je raconte une anecdote.
C'est comme quand
tu racontes une anecdote
en soupingang des chums
et tu te rends compte que ça, ça a fait rire.
OK, ça doit être
une joke.
Oui, c'est des réflexes.
Après ça, je faisais de l'impro avec Justine.
Justine a toujours été
avec moi. J'ai fait comme
« J'ai écrit ça, veux-tu regarder? »
Elle regardait et était comme
« Tu as souvent
le même procédé.
Souvent, ta joke a fini de même.
Tu fais tout le temps des comparaisons,
des mêmes patterns.
Essaye de varier ça.
En moins, c'est quoi une comparaison?
J'utilisais ce mécanisme-là,
mettons, d'écriture,
mais je ne savais pas nommer les choses.
Aussi, j'ai fait un cours
du soir à l'ENH
pour monter mon premier
numéro, mais finalement,
je me suis rendu compte...
On t'explique c'est quoi un
rieur aveugle, mais jamais quand j'écris
un texte, je fais... Je vais mettre un rieur
aveugle. Ça n'arrive'écris un texte, je fais « je vais mettre un rieur aveugle », tu sais, comme
ça arrive pas, je pense que c'est bon
d'avoir ce
cours-là, ne serait-ce que pour
apprendre, tu sais quoi, un peu
l'avoir là, en arrière de la tête
quelque part, mais fait que ouais,
c'était beaucoup de l'instinct, puis après ça,
c'était sur scène, tu sais, puis
des fois, t'écris une joke, puis là,
la façon que tu l'as écrite,
ce n'est pas la façon que tu la livres.
Finalement, la façon que tu l'as livrée,
c'est vraiment plus drôle que comment tu l'avais écrite.
Toi, tes textes,
est-ce qu'ils sont écrits dans ta tête
ou vraiment sur papier?
Non, je les écris sur papier.
Le frame de l'anecdote.
Après ça,
je repunche dedans. Je l'ouvre tout le. Après ça, je repunche dedans. Je l'ouvre
tout le temps à Justine qui repunche aussi.
Puis après ça, je vais
l'essayer sur scène.
Mais une fois que je suis sur scène, j'ai appris
le frame, mais j'oublie tout le reste.
OK. Fait qu'il n'est plus à jour.
Mettons que je regarde tes textes
pour ton show-là. C'est tout
TV1.
Puis là, c'est ça qui est tough.
De dire après, payez les droits
d'auteur.
Pour mon show, on est à
pourcentage égal.
Je ne veux pas me battre.
C'est juste toi et Justine?
Non, pour le show, on est
quatre. Il y a Justine
qui est ma script-édite.
J.C. Lauzon. Sylvain Larocque. Il y a Justine qui est ma script-édite. J.C. Lauzon.
Sylvain Larocque.
Il y a moi,
Étienne Marcoux,
Audrey Rousseau,
et Justine qui est script-édite.
Mais moi, ce que je voulais,
c'est mon premier show.
Je voulais vraiment que ce soit comme un trip
de gang.
On se loue des chalets, on va écrire ensemble,
on niaise, on déconne, on parle de...
Qu'est-ce qui est arrivé?
Ça, c'est bon, c'est drôle, on écrit là-dessus,
on repunche, on se relance.
Puis un gang, pour vrai,
mettons, j'ai écrit le début,
Étienne a punché,
Audrey a levé le flag sur un mot, puis c'est sur scène où j'ai écrit le début, Étienne a punché, Audrey a levé le flag sur un mot,
puis c'est sur scène où j'ai mélangé ces trois affaires-là,
puis ça a donné un gag.
Ça fait que c'est ni le gag à Étienne, ni le gag à Audrey,
ni mon gag, c'est comme un mélange des trois cerveaux.
Ça fait que j'étais comme, je ne peux pas séparer au pourcentage
en disant, bien, Ét, t'as 0,2%,
Audrey, 0,1%, puis moi, j'ai le reste. »
Fait que j'ai dit
«Êtes-vous chill avec qu'on se paye
tout en pourcentage égal?»
Tout le monde
va être content.
Tout le monde est content.
Je veux juste que ce soit un trip de gang.
Je m'en crisse.
Il n'y a rien de pire
que quelqu'un
qui paye mal ses writers.
Je trouve ça épouvantable.
Parce qu'à quelque part,
c'est la base.
Un show qui n'a pas de texte,
il n'y en a pas de show.
À moins de faire un événement d'impro.
Même à ça, un événement d'impro,
il y a tout le temps une structure, une base.
Il y a tout le temps du texte. Même l'événement d'impro, il y a tout le temps une structure, une base. Il y a tout le temps du texte.
Même l'événement d'impro,
le risque que ce soit pas égal
est grand.
Avec Grosse soirée,
il y a des soirs,
ça pétait tout.
Il y a des soirs où j'étais comme,
excusez, je vous rembourse.
Ça dépend tellement.
Je veux qu'il y ait quand même une qualité assurée avec le show.
C'est le premier aussi.
C'est sûr que tu as plus de pression que ton premier.
Comme moi, ce que je fais dans ma carrière,
si je me plante avec un show, il va y en avoir un autre.
Mais ton premier show… Tu ne serais pas capable de te planter avec un show. Non va en avoir un autre, anyway. Mais tu sais, ton premier show...
Tu serais pas capable de te planter qu'un show.
Non, mais tu sais, je pourrais.
Mais tu sais, si je me plante, le monde ferait juste
« Ah, c'était pas bon, ce show-là. »
Mais tu sais, ton premier show,
t'as ton
fanbase qui vont accepter,
qui vont faire « Non, non, je l'ai déjà vue ailleurs,
elle était bonne, elle va se reprendre. »
Mais il y en a gros qui te découvrent.
Qui sont comme,
c'est quoi ce style de merde-là?
Mais en même temps, mon show ne sera pas vraiment différent
de ce que je fais à la radio,
de ce que je fais là où tu m'as écouté.
Je me dis,
la surprise ne sera pas
si grande.
Si tu m'aimes à la radio,
tu devrais m'aimer quand même en show.
Là, ta crowd,
le monde qu'ils vont te voir,
c'est surtout du monde
des fans de radio ou c'est tout mélangé?
C'est tellement mélangé.
Il y a du monde
de partout.
Il y a du monde qui me suive à radio.
Après ça, j'ai l'impression que c'est beaucoup du monde qui me suivent à la radio.
Finalement, je me rends compte,
comme je fais un show,
que c'est plein de monde
qui m'ont vu à corde raide,
ça vient d'un peu partout.
Il y en a plein aussi
que c'est des podcasts, honnêtement.
Les podcasts...
T'es tellement forte en podcast.
La preuve, en ce moment...
Je te parle.
OK, laisse faire.
Non, non, ferme-toi.
Mais vois-tu,
t'as une connexion même
avec le monde.
C'est ça.
Je les replace, assis.
Tu me trouves-tu drôle? Non, ouais. OK, c'est ça. Je les replace. Tu me trouves-tu drôle?
Ben ouais.
OK.
C'est bon.
Excellent.
Non, mais pour vrai,
j'ai eu du fun.
Lui, il m'a tellement accompagné
dans des moments
où je me sentais seule
parce que
il m'a...
Quand je faisais
les corpos virtuels,
tu sais, au début
de la pandémie,
ça, c'était la grande mode
de on engage un humoriste pour faire un show
d'humour sur Zoom.
Ça, je n'ai jamais eu
autant le goût de me tuer
que quand j'ai fait des shows par Zoom.
Quand je te disais,
je me sentais comme une matante
qui essaie de maîtriser un médium
qui n'est pas le sien.
Mais Zoom,
ce n'est pas une question d'âge, je pense.
Tu peux avoir 9 ans,
puis si tu maîtrises
Zoom, t'es pas bon.
Oui, je comprends.
Mettons que j'ai parlé à d'autres humoristes qui étaient comme
« Ah oui, mais je faisais... »
Je m'en crissais. Il n'y avait pas
de retour du public. Je faisais
mes affaires. En fait, je trouvais ça moins pénible
que d'être dans un vrai corpo
où il faut que je gère du monde complètement
torché avec une piste de danse
moi j'étais comme, n'importe quand, donne-moi
le monde trop torché pis une piste de danse
qui me sépare, j'aime mieux gérer
ça qu'un zoom
où il y a un délai
entre le rire, il y a des micros
fermés, il y a madame qui a son chien et j'ai, pis il y a un zoom où il y a un délai entre le rire, il y a des micros fermés,
il y a Madame qui a son chien Jean,
puis il y a le gars qui dit « Christ, qu'elle est pas drôle, elle »,
puis son micro est ouvert, tu sais, comme...
J'ai l'impression, tu sais, une corpo normale,
c'est comme parler à ton père qui t'aime pas,
puis corpo zoom, c'est de parler à ton père qui t'a abandonné.
Tu sais?
Fait que t'as pas... Tu sais père qui t'a abandonné. Tu sais pas,
t'es comme si t'écrivais une lettre,
« Cher papa. »
J'attends une réponse
d'ici
5 ans.
Même quand j'aurai pas, quand je vais avoir
plus que 18, tu vas être mon père pareil.
C'est ça, génétique.
Bref, c'était lui qui était là.
Il me connectait sur le Zoom.
J'étais comme, tu peux-tu rire,
tabarnak, quand il était mon seul
public.
Avec la même face
de quand il dit
combien je te dois pour ta pipe.
Comme ça n'a pas de bon sens.
Je m'excuse.
Ça, moi, c'est ça.
Les shows Zoom,
tout le monde qui disait, non, j'avais du fun,
j'avais du fun. Il y avait du fun,
mais
c'est pas un vrai fun.
Il n'y a personne qui avait,
mettons, des millions
à la banque qui en a fait.
Louis-José n'a pas fait de show Zoom. Penses-tu?
Non, c'est clair que non. Faudrait demander.
Je serais curieuse de savoir.
Imagine, mais tu sais, combien ça aurait coûté
avoir Louis-José qui te fait
un show Zoom? Moi, le pire,
je n'ai pas fait de show Zoom,
mais je faisais des sous-écoutes
Zoom avec Jean-Thomas,
puis j'en ai fait avec Seb
des Denis
mais je me disais, c'est Zoom
tabarnak, on peut pas charger le prix d'un vrai show
fait que je chargeais pas cher
puis après j'apprenais
que des open micers
chargeaient 6 000
puis j'étais comme, voyons, call this
moi puis Barbie, on split
1500
ah ça c'est drôle ah ça c'est drôle J'étais comme, voyons, Cali. Moi et Barbie, on split 1500.
Ah, ça, c'est drôle.
Ah, ça, c'est drôle.
C'est trop gentil.
Je me disais, qu'est-ce que ça vaut?
Et la réponse, c'est que ça vaut rien.
Je comprends.
Je comprends. Je comprends tellement.
Mais toi, parlons de ça.
Mais tous tes amis vont à Big Brother ouais
Jean-Tom
là Falou
comment tu penses
que Falou va s'en sortir
Falou va
sortir cette semaine
il va sortir rapidement
parce que
c'est trop fun
tu sais déjà
tout le monde faisait
il y a trop d'humoristes
il y a trop d'humoristes
pis là
t'as un humoriste
qui arrive
ouais
pis Martin Vachon
là ça va être
weird pis la vache
qui va l'écouter sur YouTube
dans trois semaines.
Ah oui, c'est vrai que Fallu était là quatre jours.
Mais tu sais,
Martin Vachon, aussitôt qu'il a vu Fallu
arriver, qu'il a fait.
Là, je veux juste vous dire
la semaine qu'on a vécue ensemble,
je vous connais plus.
C'est plus important, vous êtes tous plus importants
pour moi que Fallu, que ça ça fait 10 ans que je le connais.
C'était juste pour vous montrer.
Ça, j'en suis pas revenue.
J'étais là.
C'est un bon compliment.
J'ai l'impression de plus les connaître que toi.
Moi, un que j'aurais aimé,
Chris, il était magique,
c'est Seb.
C'est Jason qui m'a dit ça.
C'est Mario Rock.
Ah, oui!
Il est très rock'n'roll.
Ça a bien été.
T'as perdu
12 à 1.
Comment tu peux perdre 12 à 1
pis dire
ça a bien été
c'est ça que je voulais
ah non
j'ai eu mal
le montage
m'a fait crier de rire
quand il dit je maîtrise la game
pis il est assis dans le salon
pis il fait juste
checker, genre, il compte les
pommes de plantes qu'il a.
Il a sept plantes.
Ça, c'est un bol en papillon.
En fait, t'es comme « Mais qu'est-ce que tu fais? »
Comme « C'est pas ça la game? »
T'aurais-tu peur, toi,
parce que c'est clair que
mettons, ils prennent
une partie de toi
pis ils font, ok, ça, ça va être
ok, parce que
j'y ai déjà parlé, c'est pas un épais
mais mettons, comme n'importe
qui, il va dire des affaires épaises
fait que là, ils ont fait, c'est lui notre épais
pis là, il va
en avoir, tu sais, Michel
Chris, on va juste mettre
les bouts à toutes les fois qu'elle parle
de faire des alliances.
Oui, c'est ça.
Non, non, mais c'est sûr, mais c'est pour ça, moi, tu sais,
c'est pour ça que je voulais pas
faire Big Brother, tu sais, parce que je...
Ils te l'ont demandé la première année.
Ben, oui. Ils te l'ont redemandé
cette année ou non? Oui, oui.
Mais, tu sais, ils me l'ont demandé,
genre, tu veux toujours pas le faire.
OK, oui.
Mais tu sais,
c'est parce que,
pour vrai,
j'adore regarder
de la télé-réalité,
mais en faire,
je suis trop une marde.
Ça ne me servirait pas,
tu comprends?
Je serais trop méchante
parce que je pèterais
un plomb.
Mais toi,
tu es compétitive
au bout.
Je suis compétitive.
Fait que tu serais fâchée
aussitôt que tu perdrais n'importe quel jeu.
Je pèterais un câble.
Ça de un. De deux,
je peux pas cohabiter.
Moi, j'ai besoin de mes moments.
J'habite tout seul.
Je suis pas en couple. Je vois du monde
quand je vois du monde.
Même quand je fais des shows,
moi, je suis sur scène.
Fait que je suis avec du monde,
mais le monde n'est pas trop dans ma bulle.
Après ça, je vais rencontrer le monde.
Après ça, c'est comme
on s'est rencontrés sur scène.
Tandis que là,
tu dors avec du monde,
tu chies à la même place que tout le monde,
tu prends ta douche dans la même douche.
Non, non, non. Il y a une affaire aussi cette année qu'on ne voit pas à la même place que tout le monde. Tu prends ta douche dans la même douche que tout le monde.
Non, non, non, non.
Il y a une affaire aussi cette année qu'on ne voit pas à la TV.
Mais vu que c'est fait dans un studio, il n'y a pas de plafond.
Tu n'oublies jamais.
L'année passée, c'est une maison.
C'est une maison avec des caméras.
C'est comme si on vivait ici.
Au moins, tu as un plafond,
t'as des murs, mais là, t'as un décor. La complète angoisse.
Tu m'en parles, je suis pas bien.
Je suis comme...
Non, non, non, non.
Juste l'idée de ne pas pouvoir
sortir quand tu veux,
ça me rend
folle.
Pour vrai, ça ça me servirait pas
je passerais mon temps à dire
après là mettez pas ça
là mettez pas ça
fait que tu deviendrais le petit
control freak à l'écran
il te mettrait juste tes shots
ça serait épouvantable pour tout le monde
pis c'est pas parce que je suis une mauvaise
personne ou que eux c'est des mardes
c'est vraiment
j'ai besoin de mes moments tout seul.
Là, je deviendrai...
Moi, Marie m'en avait parlé au début de cette saison-là.
Elle avait dit, toi, tu serais bon
vu que quand le monde vient de chez nous,
tu es accueillant et tu t'entends.
Mais moi, je m'entends bien avec le monde
une couple d'heures ou une coupe de jour,
y'a-tu? On a-tu payé, Hydro?
Ils peuvent pas nous couper,
hein, avant le premier match.
Non, je pense pas.
On est correct.
Alright, t'as-tu dit?
J'ai eu peur.
Non, mais c'est juste la petite lumière qui a eu
comme une connexion bizarre.
Ok.
Je sais pas pourquoi ça a fait ça.
Peut-être que quelqu'un a connecté
et ils peuvent contrôler
parce que tu peux connecter au Wi-Fi.
Quelqu'un qui niaise, je pense.
Merci de ton intervention.
De rien.
Imagine, c'est ça qu'il fait Michel en ce moment.
Il est juste sur l'autre bord.
Il déme une lumière.
Tantôt, il m'a dit,
« Chris, écoute, quand on fait ça... »
C'est peut-être Big Brother
qui a dit ça.
Moi, ça, Marie, elle me disait,
quand le monde arrive...
Marie, ta femme ou Marie-Mé?
Moi, je parle juste de Marie-Mé.
OK.
Non, Marie, ma femme,
elle disait, mettons, quand le monde vienne,
tu checkes, tu veux-tu un autre verre?
J'ai fait, oui, mais je suis de même
une soirée de temps.
Mettons, quand le monde
vienne chez nous,
je suis de même une journée et demie, puis après
trois jours, je suis comme,
quelle heure vous partez?
C'est ça, bien oui, je suis comme... Quelle heure vous partez?
Ben oui, je comprends.
C'est ça.
Je pense que le fait que je suis accueillant,
je trouve ça épuisant.
Ben oui, je comprends.
Parce que t'es tout le temps en train de
« carry » pour l'autre.
Tu te demandes tout le temps,
« As-tu besoin de... »
T'es jamais bien,
t'es jamais en mode
« relâche chez nous ». C'est ça.
Comment tu fais pour te faire dans
une game qui est tout le temps
ça, tout le temps en train de penser
à des... Non, non, non.
Non, je pourrais pas.
Toi, ton appart,
t'as encore le même logement.
Ça fait combien de temps que t'es là?
Ça fait genre 7 ans.
Ça fait que t'es comme un rapper qui a du succès.
Mais qui est dans son appart de pauvre. Qui reste dans son petit quartier de pauvre,
mais qui a bien des bijoux.
Oui, c'est ça, exact.
Honnêtement, oui, j'essaie de m'acheter
quelque chose, mais en ce moment,
ça n'a juste pas rapport.
Ça n'a pas rapport. Je ne vais pas payer
une vidange
575 000
juste parce que je veux avoir
ma maison. Je veux
un coup de cœur.
Je suis continuellement sur les sites
de...
Tu cherches, mais tu attends
le crash économique.
J'attends en fait
que les taux
de pré-hypothécaires augmentent
et que tout le monde qui se sent trié…
Tu vas essayer les astuces.
Si je m'en viens.
Non, non, mais honnêtement, j'ai été visiter…
Il y a deux maisons où je me suis presque rendue à la visite
sans qu'il y ait déjà une offre d'achat d'accepté.
Puis finalement, il y en a une
que j'ai visitée qui était à Delson
parce que je cherche dans
la... parce que je veux un terrain.
Je veux pouvoir me faire creuser
une piscine, avoir un chemin.
Tu veux une maison que tu vas pouvoir garder ta mère?
Ben là,
les plans ont changé parce que visiblement,
acheter un bi-générationnel
en ce moment, ça n'a pas rapport.
Parce que les prix, ils demandent genre 1,5 million, pas d'inspection.
Tu fais comme, ben non.
Fait que là, pour l'instant, le plan, c'est que je m'achète une maison
pour comme 3-4 ans.
Puis quand je finis ma première tournée,
le profit que j'aurais fait avec le show sert à faire construire.
OK.
Fait que j'aimerais ça faire
construire quelque chose à notre goût
qui fait que je peux
payer une maison à ma mère qui est
sur mon terrain, mais pas
dans la même maison. OK. Ah, tu veux comme
un... Une bi-général...
Ben, acheter comme deux maisons, dans le fond.
À créer ça, ouais.
Vraiment, ça, c'est le rêve
américain, là. J'adore. Ouais, c'est ça. C'est un peu ça. Ah ouais? Ouais, c'est un peu ça, oui. Vraiment, ça, c'est leur rêve américain.
Oui, c'est ça.
C'est un peu ça.
Oui, c'est un peu ça.
Mais d'avoir deux petites maisons.
Elle a sa maison.
Oui, mais on partage le même terrain.
Oui, c'est cool.
C'est cool.
Puis, elle vient profiter de la piscine en même temps.
Parce que ma mère est quand même super respectueuse.
Puis, ma mère est en retraite.
Puis, son plan, c'est vraiment de voyager.
Six mois par année, elle ne sera pas chez eux.
Elle va être là l'été.
Elle va partir en voyage l'hiver.
C'est ça que j'y souhaite.
Ma mère a travaillé toute sa vie
fucking fort et elle ne l'a
vraiment pas faite de cash.
En plus, pendant
une partie de sa vie, elle a travaillé
18 ans pour la banque Laurentienne.
À un moment donné, elle s'est vraiment tannée.
Elle a essayé d'être agente d'immeuble.
Elle a haï ça, mais elle a lâché
sa job à la banque.
Quand elle a repris sa job à la banque,
elle est repartie comme le compteur à zéro
pour sa retraite.
Elle n'a pas
une grosse retraite.
Je suis comme si je pouv peux faire de l'argent.
Mon but, c'est que tu t'inquiètes plus de rien
et prends l'argent que tu as mis de côté
pour en profiter et voyager.
Mais là, toi, ta tournée,
qui n'a pas commencé, mais qui commence,
tu t'attends à vendre quoi?
Ça va être une grosse, grosse, grosse tournée.
Honnêtement, j'ai aucune idée.
Ça existe ça encore dans le temps
parce que tu es le genre d'artiste
qu'il y a 10 ans, tu aurais vendu
comme un 300 000-400 000 billets.
Je ne sais plus si ça, c'est encore possible
avec le climat actuel,
mais tu vas quand même vendre
un 200 000 billets.
Je ne sais même pas ce que ça représente.
Comme toi, tu vends combien?
Moi, je vends 100 000.
Je vends 100 000, mais...
Si je peux vendre 100 000, c'est malade.
Tu comprends?
Je ne sais même pas.
300 000, c'est parce que j'ai l'impression...
Mettons, Madza s'est rendue à 300 000.
Mais j'ai l'impression qu'elle a tourné pendant 5 ans.
Oui.
Puis aussi, ils ont mis bien de la...
Moi, j'ai tout le temps fait des tournées plus organiques.
Je pense qu'il y a 100 000 personnes qui veulent me voir.
C'est ça que je vais faire.
Tandis que, mettons, des tournées entourage,
c'est souvent qu'on va mettre du cash pour pousser.
C'est ça.
Je ne suis pas en train de rien enlever à Madza.
Non, c'est deux façons de fonctionner.
Madza, c'était son premier show aussi.
C'est correct,
mais c'est juste que j'ai l'impression
qu'elle l'a regretté
de faire aussi longtemps.
Je pense qu'elle l'a dit même en entrevue
de genre « j'étais tanné,
rendu la dernière année de répéter le même show.
Puis aussi, moi, une affaire que j'ai vraiment remarquée avec mon...
Là, je le remarque moins avec ce show-là que mes autres shows.
Mais moi, après 85 000 billets, les shows étaient moins le fun.
Vu que les 85 000 premiers, c'est les fans qui voulaient me voir.
Puis après ça, c'est les cousins, deslaient me voir. Après ça, c'est les cousins,
des amis,
comme des wear-eux.
Ça, je ne le vis pas
avec ce show-là.
Je pensais que c'était parce que j'avais
juste 100 000 personnes
qui aimaient mon humour.
J'ai parlé à du monde
qui est des gros vendeurs de billets.
Apparemment, c'est le même pour tout le monde, à peu près.
Les 100 000 premiers billets
sont vraiment le fun, parce que c'est ton monde.
Puis après ça, tu as des amis, des cousins.
Mais il y a du monde.
Tu sais, comme toi, tu as un humour que je pense,
tu peux dire à quelqu'un,
« Hey, Christine, elle est bonne, tu vas aimer ça. »
Puis ils vont aimer ça.
Tandis que moi, j'ai un humour que,
souvent, c'est « Hey, va voir ça, tu vas aimer ça. » Puis là, ils arrivent,
puis ils font « J'aime pas ça. »
Pourquoi tu pensais que j'allais aimer ça?
Moi, je comprends.
Je comprends.
En même temps, pour vrai, moi,
tu sais, moi,
j'ai ri fort à ton show.
Ma mère a ri fort à ton show.
Fait que, tu sais,
je sais pas. J'ai l'impression que ça rejoint
aussi. – Ouais, ça rejoint.
– Large, là, tu veux dire. – Ouais, ouais, quand même.
Relativement. – Tu sais, je pense que ton
branding est sur
Mike, l'humour noir,
l'humour trash, mais tes sujets
sont tellement bien amenés. Il y a quand même
un propos vraiment intelligent
dans ce que tu dis.
N'importe qui est capable d'apprécier ce show-là aussi.
Je ne pense pas que tu n'es pas si trash que ça.
J'ai vu d'autres humoristes
qui étaient
américains, mettons.
J'ai écouté...
Tu m'avais recommandé, quand je suis allée
à New York, tu m'avais dit
« Va voir... » C'est Big J. Je suis allée à New York, tu m'avais dit, va voir Big J.
Je suis allée le voir, puis je me souviens
que quand je suis allée, j'étais au Caroline,
je pense. J'ai vraiment ri.
J'ai trouvé ça incroyable.
Ça m'a fait capoter.
Je trouvais que les humoristes,
parce que je me suis mis à comparer ce show-là
du Caroline à
des shows bordels.
J'étais comme, qu'est-ce que ça marche, leur pacing, tout ça.
Puis je trouvais que les thématiques des humoristes étaient vraiment souvent les mêmes.
C'était beaucoup sur les différentes cultures.
Mettons, les Noirs, les Latinos,
les... J'étais comme,
OK, c'est donc bien
souvent ce thème-là.
Bref, tout ça
pour dire que ça n'a aucun rapport à ce que je te dis là,
mais c'est que là,
je me suis mis à suivre Big J, parce que là,
je l'ai découvert, je l'ai trouvé drôle,
j'ai fait, ah, je vais le suivre.
Puis, des fois,
il met
des numbers sur
Instagram, mettons, puis là, je l'écoute
et c'est comme à coup de cinq minutes.
Il y a des fois où je suis genre
outré dans mon salon. Je suis comme
« Tabarnak! »
J'aurais le goût d'y répondre.
J'ai comme le goût
de me perfectionner en anglais
pour me placer sur un pacing,
passer après lui, puis faire là mon tabarnak
au casse-face.
Motorplacé.
Ça vient me chercher des fois.
Comment ça se fait que j'ai trouvé ça si drôle
quand je l'ai vu
en personne, mettons?
Puis que quand je vois un number
isolé en cinq minutes,
des fois, je trouve que ça n'a pas de bon sens ce qu'il dit.
Je pense que c'est juste quand c'est sorti de son contexte.
Puis lui, son contexte, comme bien des humoristes
qui font ce genre d'humour-là, il faut que tu sois dans place.
Tu sais, comme quand tu es allé le voir,
aussi de la manière qu'il fait son stand-up,
il est assis, c'est très relax.
Ça fait que tu te sens quasiment comme si tu étais dans son salon. On dirait que tu acceptes plus,
tu vois plus, tu sens plus le côté humain. Comme tantôt quand j'ai utilisé le mot chin-talk,
la manière dont c'est utilisé, tu comprenais que il n'a pas dit ça pour être
raciste, c'était d'un gag.
Mais si
juste en disant
« quand j'ai utilisé le mot chin-talk »,
même moi, je fais comme...
C'est juste...
Oui, je pense qu'effectivement,
c'est parce que tu comprends
le personnage, je le comprends.
Je ne suis pas
complètement débile non plus. Mais des sais, le personnage, je le comprends. Je veux dire, je ne suis pas complètement débile non plus.
Mais des fois, il y a des jokes que je fais,
mais il n'y en a pas.
J'ai l'impression qu'il n'y a pas de deuxième degré derrière.
Mais des fois, il n'y en a pas aussi.
C'est tabarnak.
Tu penses que tu lis trop de Marc Cassivy?
Non, c'est juste ça.
Oui, c'est ça, complètement.
Ça, as-tu peur pour ton... c'est vie. Non, c'est juste ça. Ah oui, c'est sûr, complètement. Complètement.
Ça, t'as-tu peur pour ton...
Tu sais, comme là, ton show, excuse-moi, je reviens tout le temps
à ton show, mais
là, il est écrit, il est rodé.
Non, non, mais non.
Je suis en rodage.
Mon rodage commençait là, en janvier.
Mais c'est une crise de bonne affaire, tu sais, parce qu'on n'arrête pas
de repousser, de repousser, que c'est mieux de roder
pendant qu'on repousse
que d'être le show, il est prêt,
il est tight.
Dans 4 ans et demi, quand on va sortir
de la COVID.
Honnêtement, je pense que
cette vague-là va être moins longue
que les autres.
J'espère qu'on va
s'en sortir plus vite.
C'est juste que là, ça devient difficile
de déplacer des dates.
Tous les humoristes sont partis
des shows.
Les salles se sont remplies vite parce qu'on a hâte
qu'il se passe quelque chose.
Moi, j'avais
booké il y a un an.
On était en préparation
de cette tournée-là. Fait que les shows de rodage
étaient déjà bookés
avec les diffuseurs.
C'est juste que le lancement n'était pas fait.
Fait que là, mettons, je me ramasse que
toutes les salles qu'on a
vendues, mettons, les vendredis,
samedis,
de janvier,
bien là, il faut les déplacer à avril-mai, mettons,
mais là, il reste juste des mordis.
Ah oui.
Ça me fait chier que quelqu'un
qui a acheté, il y a trois mois, mettons,
un samedi soir,
pour enfin aller voir un show,
faire garder les enfants,
pas d'école le lendemain, pas de gestion,
que là, tu te ramasses avec
ton billet est encore valide, mais
un mardi soir.
Je suis comme, j'espère que
les gens vont être là pareil,
en même temps, on a tellement besoin de vivre les enfants.
Moi, je pense que le monde va te blâmer, toi.
Oui, c'est ça, je le sais.
Ils vont m'en vouloir.
C'est ça qui est mauvais.
Mais on vit tout ça en ce moment. Je le sais, mais c'est juste, je le sais. Ils vont m'en vouloir. C'est ça qui est mauvais. Mais on vit tout ça en ce moment.
Je le sais, mais c'est juste que ça me fait chier.
J'avais tellement préparé.
En plus, avec la manière
que le gouvernement est,
moi, l'affaire
qui me fait capoter, c'est qu'on ne peut pas
dire que les shows
de la première semaine de février sont retardés
à telle date.
Il faut que ce soit le gouvernement qui l'annonce.
Sinon, on paye des pénalités aux salles. »
Ah oui, hein?
Oui.
Moi, j'étais comme « Chris, pourquoi?
Regarde, on va tous repousser.
On sait qu'on ne repartira pas avant le 15 février. »
Puis là, Jean-François, mon booker, était comme
« Non, mais on va falloir payer une pénalité.
Tant que tu n'attends pas, mettons.
Que ce soit la salle qui me l'annonce.
Mais là, moi, j'ai décidé, janvier,
j'ai fait Christmas et j'ai une pénalité,
je vais l'annoncer.
Parce que c'est ça que j'haïs.
Recevoir des messages, mettons, là.
« Hé, ton show demain, marches-tu encore? »
J'ai tout le temps le goût de répondre
« T'écoutes pas les nouvelles, tabarnak! »
Si les restos sont pas ouverts,
je pense pas que
je sold out Albert Rousseau.
Mais,
c'est ça, on dirait que tout le monde est à bout.
Oui, tout le monde est à bout.
Mais, toi, comment tu vis ça?
Parce que, tu sais là ta tournée
était vraiment
bien entamée
là t'étais-tu
sur la fin
de ta robe
là moi j'étais sur la fin
je venais
je finissais
je finis cet été
ouais
fait qu'on va essayer
de tout garder
pour quand même
finir cet été
parce que moi
à base noir
ça se posait durer
comme même pas un an
je voulais une mini tournée
mais là avec la COVID c mini-tournée,
mais là, avec la COVID,
c'est ma tournée la plus longue.
Je regardais,
quand je parlais à du monde,
quand j'avais parlé à Madza qu'elle trouvait sa tournée trop longue,
j'avais fait, OK, moi, je veux une petite tournée.
Puis là, aussitôt
que ça a rouvert,
j'étais juste heureux de jouer.
Je disais à mon équipe,
bouquez-moi le max de dates possibles.
Vu que j'aime ça jouer,
mais ça va être une tournée,
ça n'aura plus de sens, ça, tu sais.
Ma tournée va finir.
Le monde va être comme, pourquoi il parle encore de son procès?
Carlis, ça fait 22 ans.
Ah oui, il faut que ce soit le coup.
Moi, je comprends.
Bon, hey, on va
terminer ça, là.
Parce qu'on a...
On a juste une pause pour respirer.
Oui, mais moi, c'est de même, ça marche.
Si tu respires, tu décollisses.
Non, mais il n'y a pas de questions.
Il n'y a rien. On finit ça de même.
Il n'y a pas de questions. Veux-tu des questions?
Oui.
Non, mais qu'est-ce... OK, il nous reste 10 minutes. rien. On finit ça de même. Il n'y a pas de questions. Veux-tu des questions? Oui. OK.
Non, mais qu'est-ce? OK, il nous reste 10 minutes. L'autre, il rentre à
1,5. Il rentre à 1,5. On peut faire
10 minutes. OK, on fait 10 minutes. Où t'as
passé ton temps des fêtes? Au chalet?
J'ai passé mon temps des fêtes, oui,
à ma maison de campagne.
OK, ce n'est pas un chalet. Ce n'est pas un chalet.
Excuse-moi. Non, mais vu que
la grand-mère à ma blonde vivait là l'année,
je trouve ça weird.
Chaque fois que je dis chalet,
je suis comme, chalet, ça fait bois rond,
ça fait... Moi, c'est une maison
de campagne.
On était là. C'était bien le fun.
Mon père était supposé venir.
Comment il va, ton père?
Il va bien, mais il a 91 ans.
Oui, c'est ça.
Comme là, j'ai dit, regarde,
tu vas venir,
on ne te cancelle pas le gouvernement.
Limité. J'ai fait, non, non.
Chris, tu viens. Après,
Yann, il a pogné la COVID.
Moi, j'avais vu Yann
le jour avant
qu'il pogne la COVID.
Là, je me dis, je ne veux pas tuer mon père.
Oui, bien oui.
Fait qu'il n'est pas venu?
Non, finalement, c'est juste moi et ma blonde.
Ton père est-il encore autonome?
Il vit-tu encore seul chez lui?
Oui, mais il est dans un appartement.
Il n'a plus sa maison, mais dans un appartement.
Mais dans une résidence de personnes autonomes?
C'est comme semi-autonome,
mais c'est même plus que semi-autonome,
parce que c'est un appartement
de vieux. OK, c'est ça.
Fait qu'il y a des petites activités,
une pharmacie pas loin.
Il y a son 3,5.
Tous ses repas sont chez eux.
Avant, il y avait un petit,
pas un cafétérium,
un petit resto dans sa bâtisse.
Là, il l'a pu.
Il se fait livrer de la bouffe.
Il est bien autonome. Il est plus en chef
que moi.
Il a-tu rencontré une petite madame dans sa résidence?
Lui, ça fait des années
qu'au début,
il y a eu comme un 10 ans
qu'il aimait bien ça d'été.
C'est vrai?
Mais là, à l'instar,
il y a une femme qui va souvent,
je ne sais pas s'il va encore,
mais il allait prendre un drink avec à chaque soir.
OK.
Mais ça, ça compte comme une relation.
Mais il m'avait dit qu'eux autres s'étaient dit,
on n'est pas un couple,
mais quand tu as des affaires de couple, amène-moi pas un couple, mais quand tu as des affaires de couple,
amène-moi, puis moi, quand j'ai des affaires de couple,
je vais t'amener.
Très cute.
C'est plus...
L'as-tu déjà rencontré?
Oui, oui, oui, bien fine, la madame.
Puis à bout, c'est drôle,
à bout, il y a des vodka-cook-diet.
Non!
Oui, c'est ça, bien drôle.
Quand mon père m'avait...
À un moment donné, il était chez nous,
je m'étais fait un vodka-cook-diet,
puis il avait dit,
je ne me rappelle pas de son nom.
Mais mettons, on va dire...
Lady McMurray.
Lady McMurray, elle boit ça.
C'est ça parce que mon père, c'est que de la monarchie.
Oui, c'est ça. J'adore ça.
Lady McMurray.
C'est le fun. Je suis contente.
C'est vraiment cute ton pain.
Il est super fin.
Il est 91 ans. Il est 91 ans.
C'est hot.
C'est âgé.
On lui avait réservé.
Lui, il fêtait ses 90 ans,
mois de mars 2020.
C'est le mois qu'on a tous fermé.
On lui faisait un surprise
ce mois-là, à la fin du mois.
Finalement, il a fallu le retarder.
Je parlais à mon frère.
Tous ses amis sont morts.
Ils ne sont pas
tous morts, mais il y en a une crise
de guerre. Il manque des invités sur le parti.
Pas à cause de la COVID, mais à cause
de la vie de 90 ans.
C'est rare que
tes amis à 90 ont 37.
Ton frère,
lui, est pilote?
Mon frère,
tu sais, WestJet a recommencé à rouler. Puis ton frère, lui, il est pilote? Mon frère,
tu sais, WestJet a recommencé à rouler.
Mais pendant un bout de temps, non?
Lui, il a été un an qu'il ne travaillait pas.
Puis il faisait juste attendre que ça reprenne.
Il n'a pas pris un sideline quelconque?
Non. Bien, lui,
il est prof aussi pour WestJet.
C'est lui qui fait tous les nouveaux pilotes.
C'est lui qui les entraîne dans le simulateur.
Il travaillait
à temps plein vu que
il fallait que les pilotes se pratiquent
même s'ils ne pouvaient pas.
Lui, il était tout le temps là.
Je pense que c'est plus
sa femme qui l'a fait vivre l'année.
Elle fait quoi, sa femme?
Elle travaille à l'université
d'Imbiro, à l'université de Calgary
mais lui quand la pandémie
est arrivée
WestJet se sont dit
on peut clairer je pense
25% du monde
pour survivre
ou on coupe nos salaires
de moitié puis tout le monde peut rester
ou quelque chose de même
puis ils ont décidé de couper leur salaire de moitié
pour que tout le monde reste.
Ils étaient bien contents de faire ça, mais après
un an, ils avaient le goût
que tout le monde perde leur job.
Ils étaient comme,
« Moi, la moitié de mon salaire,
j'ai un bateau, j'ai un
chalet, j'ai deux enfants,
ma vie me coûte cher. »
Quand tu penses que ça va durer trois mois,
c'est fun, mais quand ça fait un an et demi,
c'est plus rough.
Toi, t'as eu la radio, t'as eu la télé,
fait que toi,
côté argent, t'as pas eu
de stress? Non.
J'ai été chanceuse.
Honnêtement, je touche du beau bois,
mais j'ai été chanceuse
parce que quand la pandémie a kické
au début,
il y a, j'ai l'impression,
dix ans,
j'ai pris la PCU
deux mois parce que
tous mes contrats s'effacent
de mon agenda. J'étais
sandelle, pestie.
J'ai pris la PCU deux mois.
Après, la pandémie a kické en masse,
puis genre, fin février,
je signais mon contrat de radio de remplacement
à l'été, à NRJ.
Fait que quand la pandémie a kické,
je venais de signer,
fait que j'étais genre, Dieu merci,
parce que là, tu sais,
tous les humoristes devenaient disponibles,
fait que là, tu sais, moi,
je deviens un choix F, là, tous les humoristes devenaient disponibles. Moi, je deviens
un choix F
comparé à, mettons,
je ne sais pas moi, Cathy Gauthier qui est rendu
disponible.
Parce que la radio aime quand même ça,
les gros noms.
Mais tu es rendu un gros
nom.
La radio, le showbiz en général
aime les gros noms, mais nouveaux. On aime les nouveaux gros noms. Oui showbiz, en général, aime les gros noms,
mais nouveaux. On aime les nouveaux gros noms.
Oui, mais là, deux
ans et demi, là, mon nom
s'est aussi buildé pendant la pandémie,
mais là, deux ans et demi,
j'avais remplacé
une fois au show du matin parce que
Olivier Martineau, c'était sa semaine des premières.
Je l'avais remplacé, j'avais fait
une chronique, Ça avait scoré.
Ils ont fait que « OK, on va
tester pour l'été. » Finalement,
j'étais à Énergie.
L'été,
la seule radio qui continuait
malgré la pandémie,
toutes les stations continuaient,
mais les corps de métier
qui écoutent Énergie, c'est tous des gars de construction,
des femmes de troc, c'est tous des gars de construction, des femmes de troc.
C'est tous des corps de métier essentiels
qui n'arrêtaient pas.
Tandis que les madames de bureau
qui n'écoutent pas Énergie,
mais qui écoutent Rouge ou Rythme,
ils écoutaient moins la radio
parce que tous les magasins étaient fermés.
Tu n'es plus dans ton char,
tu fais du télétravail,
tu ne te lèves plus pour écouter.
J'aime qu'on dirait que...
On dirait que t'insultes tout le monde.
Non, non, mais j'insulte...
Non, j'insulte personne, mais c'est juste que...
Ça fait rouge, c'est juste que t'écoutes ça
quand t'essayes des culottes.
Énergie, c'est-tu, quand tu chauffes un truck
ou tu pètes de la marde.
Mais c'est un peu... T' chauffes un truck ou tu pètes de la marde. Mais c'est un peu, tu sais,
t'as la clientèle type qui écoute le...
Bon, ben là, c'est pas incitaire.
Non, non, je sais, je sais.
Mais moi, pas dans la marde, c'est-tu.
Non, mais tout ça pour dire que...
C'est pour ça qu'il y a eu...
Je pense que parce qu'on était excellents,
moi, Rémi, Pierre, puis Pierre,
mais je pense aussi que la radio
avait beaucoup de codes d'écoute
parce que c'était des gens
qui continuaient de se lever à 5h le matin
pour aller travailler
au lieu de se lever à 7h
parce qu'ils sont sur la PCU
et ils attendent que les commerces réouvrent.
Fait qu'on a vraiment scoré cet été-là
et de cet été-là est découl été-là, il est découlé
comme « Viens travailler à Rouge.
Viens parce que c'est belle. »
C'est un propriétaire qui a tout.
Je pouvais travailler.
C'était vraiment le fun de pouvoir travailler
et à Rouge et à Énergie.
Parce que c'est deux
crowds différentes.
Le matin à Énergie.
Par exemple, tu ne changes pas bien.
Je t'ai écouté aux deux places.
C'est la même Christine.
Oui, mais dimé un peu
différemment.
C'est comme Christine.
Comme tu es, mettons,
dans une cage au sport et à une caisse populaire.
J'aime ça que tu sépares.
Non, non.
Mettons, quand tu vas pour, tu sais,
magasiner une hypothèque,
t'es pas aussi phoné que quand...
T'es plus corporate, tu sais.
...que quand tu jases à la serveuse à la cage au sport.
Exactement, c'est ça.
Mais c'était vraiment le fun, les deux.
Tu sais, le matin, mettons, jamais, tu sais, à énergie.
C'est arrivé, mais je pouvais
sacrer et c'était moins grave que
quand tu as des enfants assis dans le char
qui sont comme
« Maman, qu'est-ce que la madame vient nous dire?
Qu'elle adore l'anal? »
C'est plus rough.
Qu'est-ce que c'est ça?
Bref, tout ça pour dire que j'haïs l'anal.
C'est sûr que je n'ai pas dit ça, mais
voilà. Ce serait weird qu'on finisse là-dessus, Mike. pour dire que j'haïs l'anal. C'est sûr que je n'ai pas dit ça, mais...
Ça serait weird qu'on finisse là-dessus, Mike.
Avec j'haïs l'anal.
On farme.
Bon, on a fait le tour. Bon, c'est super.
C'est le fun.
Je suis déçu quand même que ce soit déjà fini.
Non, mais c'est parce que je voulais...
Je veux faire des épisodes
courts en studio
pour en sortir deux par semaine.
Le temps... On dirait que c'est
niaiseux, tu sais. Je me dis, plus
j'en sors par semaine,
plus ça va revenir à normal.
Il n'y a aucune logique.
C'est juste dans ma tête.
Écoute, j'espère que tu as raison.
À date, j'ai tout le temps raison
bon ben tu vois sauf peut-être
au début de cet entretien
mais on sait pas quand ça va passer
sur Youtube
peut-être que celui-là il va être vrai
finalement
je vais mettre la photo que j'ai prise
sur mes réseaux sociaux
oui
ça le pire je voulais le le pire, je voulais le montrer
au début, puis je voulais le mettre
sur les réseaux sociaux avant que
cet épisode-là sort, mais le monde
se rend tabarnak. Puis que la photo,
c'est moi avec mon test positif.
Mais Christine
qui sait pas.
Mais tu vois-tu,
penses-tu que ça va fâcher du monde?
Ah, c'est clair.
Ah oui, hein?
C'est clair.
Oui, la légende.
Oui, il faudrait que je...
À moins que je fasse...
Puis même à ça, c'est même pas...
Il faudrait que je fasse...
On s'en va au Mexique.
Ah!
Ha, ha, ha!
Tulum.
Tulum.
En tout cas, bien, merci beaucoup.
Merci.
Merci, Pastor Aden.
Oui, c'est déjà fini.
Merci à vous autres.
On se revoit très bien.