Mike Ward Sous Écoute - #14 - Studio - Vincent Léonard

Episode Date: February 3, 2022

Dans cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Vincent Léonard des Denis Drolet.-------- Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://w...ww.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★

Transcript
Discussion (0)
Starting point is 00:00:00 Salut tout le monde, bienvenue à Mike Ward sous-écoute, on a un bon show pour vous autres aujourd'hui. Vincent Léonard, Vincent, c'était le fun d'avoir un Vincent, le vrai Vincent, pas le Vincent des Denis, juste le vrai Vincent qu'on voit dans les loges, qu'on parle, c'est un gars brillant, il est intelligent, il est drôle, il est touchant, il est attachant, je l'ai sucé dans le podcast, mais là, YouTube l'a censuré. Fait que si vous voulez voir la discussion qu'on a eue avant que je le suce, c'est ça que vous allez regarder. Le podcast, cette semaine, est une présentation
Starting point is 00:00:33 de terriens et terriens. J'aimerais remercier terriens et terriens qui sont là depuis longtemps. Puis avec l'année qu'on a eue, 2021, on va se le dire, c'était de la calice de marde. Si tu es en business, tu as besoin d'aide. Tu as besoin d'aide et qui de mieux que T'as rien, T'as rien pour t'aider,
Starting point is 00:00:52 pour t'aider avec ta tenue de livre, pour t'aider avec même ta recherche de crédit d'impôt, aller chercher des crédits d'impôt. Allez, ils peuvent t'aider, c'est des fiscalistes. Ils savent ce qu'ils font. Ils vont te remettre sur le droit chemin. T'es rien, t'es rien. Et si tu veux savoir c'est qui t'es rien, t'es rien, ils ont un podcast qui s'appelle Les Éconos.
Starting point is 00:01:15 Va sur youtube.com slash Les Éconos. Ils ont plein d'épisodes. Ils en ont fait un avec Michel. Ils ont plein d'épisodes. T'es rien, t'es rien. C'est ça. Ça devrait être ça leur slogan. Ils ont plein d'épisodes. Terrien, Terrien. C'est ça, ça devrait être ça leur slogan. Ils ont plein d'épisodes. Terrien, Terrien CPA, des comptables innovants.
Starting point is 00:01:33 Et aussi La Boîte Vegan. La Boîte Vegan, comme vous le savez, La Boîte Vegan est rendue avec un deuxième restaurant. Il y a La Boîte Vegan qui livre de la bouffe partout au Québec, partout en Ontario, partout au Nouveau-Brunswick, mais ils ont aussi des restos fast-food. C'est le goût de manger de la bouffe
Starting point is 00:01:51 vegan qui ne goûte pas la bouffe vegan. Ça, c'est un message pour tous les vegans, tous les végétariens qui s'ennuient du goût d'un Big Mac de dans le temps. Tu sais, les Big Mac de dans le temps, quand on était petit cul, tu goûtais un Big Mac, c'était bon en tabarnak. Tu vas manger un Big Mac à cette heure, c'est décevant,
Starting point is 00:02:08 c'est petit, c'est dégueulasse. La boîte vegan fait le Big Gad qui est comme Gad, c'est une copie du Big Mac, mais c'est une copie upgradée. C'est un asti que c'est bon dans la gueule. Le Big Gad, ils ont le Kentucky qui est bon. Toutes leurs burgers sont faites à base d'Impossible Burger.
Starting point is 00:02:24 Vous savez comment j'aime l'Impossible Burger. Vous allez, si vous n'avez jamais mangé, Impossible Burger, la meilleure place pour goûter au Impossible Burger, c'est à boîte vegan. Les mercredis, si vous allez dans une boîte vegan, vous allez avoir deux pour un. J'ai dit 50 %. Le Big Gad est en spécial deux pour 1. J'ai dit 50 %. Le Big Gad
Starting point is 00:02:45 est en spécial 2 pour 1. Fait que t'en commandes un, t'en as un gratuit. C'est juste si tu te présentes. Ils ont deux succursales. Ils en ont une sur le boulevard Tacheroy à la Prairie. Ils ont l'autre succursale et sur la rue Prince-Arthur à Montréal
Starting point is 00:03:00 devant le Café Campus. Allez sur laboitevegan.ca pour les détails, les adresses, tout ça, le menu. Merci tout le monde. Bon podcast. OK, il n'y a pas de musique. On est live? Je pensais qu'il y avait de la musique.
Starting point is 00:03:24 Moi aussi, j'attendais de musique. J'aime ça, les musiques d'intro. Pas de musique d'intro. Vincent, Léonard, comment ça va? Ça va super bien, toi. Ça va super bien. Merci beaucoup d'être là. C'est un vrai bonheur.
Starting point is 00:03:36 C'est comme une pierre deux coups parce qu'en plus, vous testez votre monde pour la COVID à l'entrée. Fait que là, je ne l'ai pas. Puis, c'est ton gérant en plus qui m'a mis les écouvillons dans le nez. Fait que c'est devenu un peu mon médecin par la bande. C'est-tu lui qui te l'a rentré, en plus?
Starting point is 00:03:48 Il voulait la rentrer, mais je lui ai dit, tu te tiens loin. Tu sais, ça se dit de gérant, comment ils ont toujours le goût de te la rentrer. Crosseur. Moi, j'ai essayé avec ma blonde de la tester. J'y ai rentré l'affaire dans le nez. Il était comme, moi, je ne suis pas capable, fais-le, toi. Mais c'était tellement stressant. Tu sais, quand tu te le fais, toi,
Starting point is 00:04:09 tu fais, OK, là, j'ai une pression. Ce n'est pas agréable. Mais tu sais, je ne voulais pas, hostie, crever un oeil. Le cerveau. C'est dangereux, ça. Exactement. Toi, personne dans ta famille a testé positif? Non, personne, à moins qu'il y en ait qui sont bien hypocrites.
Starting point is 00:04:26 Mais non, je n'ai pas une grosse famille, puis tout le monde a tellement eu peur, puis c'est tenu bien, bien serré, puis les vaccins et tout ça, on n'a pas le choix. On a bien du monde le fun à protéger, même si on est une petite gang, c'est tout du monde de qualité. Le fait que toi, tu es hypochondriaque, il y en a-tu beaucoup dans ta famille
Starting point is 00:04:45 qui sont de même? Ta mère est de même aussi. Non, ma mère est forte, c'est ça l'affaire. Elle est vraiment solide. Je m'aperçois que l'anxiété vient d'un autre place. Probablement mon père, justement, que j'apprends à connaître parce qu'on s'est retrouvés après une couple d'années. Je m'aperçois
Starting point is 00:05:01 que j'y ressemble plus que je pensais de ce côté-là. C'est un grand gars bien anxieux dans la vie. Moi, je règle mes affaires. Ma mère a ça. Je tiens un courage qui vient de elle. Mais elle a eu peur de la COVID. Parce que là, elle commence à être vieille, selon ses dires.
Starting point is 00:05:17 J'étais un peu plus vieille. Elle a moins été strottée. À quel âge? Elle a eu 69. Je ne suis pas si vieille dans le fond, mais elle a 100. Parce que c'est une fille super active. Toujours est impliquée dans plein d'affaires. Toujours été aux premières loges
Starting point is 00:05:32 de la vie, mettons. Sans qu'elle perd un peu de gaz. Si je vais au sol de l'église pour avoir du fun et de chiller pour me trouver des cochonneries, ça se peut que je revienne avec la COVID et que je la donne à ma cousine que j'aime bien, qui est encore plus vieille qu'elle. Ça déboulerait.
Starting point is 00:05:48 Elle se contente de rester chez elle. Ça doit être un stress. Moi, on dirait que le monde autour de moi sont stressés parce que je suis diabétique, mais je ne suis même pas sûr si ça l'affecterait. Ce serait peut-être un plus. Peut-être que ça guérirait mon collègue de COVID. C'est ça peut-être la réponse au diabète, mais il le cache
Starting point is 00:06:03 pour qu'on paye les médicaments. Ah, c'est ça-être la réponse au diabète, mais il cache pour qu'on paye les médicaments. Ah, c'est ça. Chris, the big pharma. C'est ça, on vit dans cette astuce de monde. Yes, tout le monde va bien. Je suis content, mais aujourd'hui, pendant que je viens de te voir, Mike, mes trois enfants retournent à l'école.
Starting point is 00:06:18 Ce n'est pas un stress, mais je m'aperçois que plus la journée avance, plus c'est dans mes sujets de conversation avec tout le monde. Hey, mais qu'est-ce que c'est de retourner à l'école? Sûrement que mon cerveau va commencer à se dire « Ils vont ramener la COVID à la maison. » Mais rendu là, on fait partie de la gang.
Starting point is 00:06:33 Ils ont quel âge, tes enfants? Ils sont tous plus vieux que moi. C'est bien fucké. J'ai mon grand de 29 qui est en génie mécanique. Oui, Stéphane. On a hésité à en tester Stéphane puis Stéphane. Il s'appelait Stéphane. On a insisté entre Stéphane et Stéphane. Je l'ai appelé Stéban. Non, mais ils ont... Écoute, j'ai Juliette
Starting point is 00:06:49 qui a 15, Elliot qui a 13, puis Rémi qui a 10. Les deux autres, il y a juste Elliot qui veut être dans le showbiz, ou les deux autres veulent-tu aussi? Juliette aussi a ses envies, mais elle me ressemble bien plus
Starting point is 00:07:05 qu'Éliott peut me ressembler. Éliott, il est super expressif. Il ressemble genre à un mix de ma mère puis de ma blonde. – OK. – Genre, il ressemble à ma blonde physiquement, mais il n'est pas bien grand comme ma mère, puis il parle sans arrêt comme elle aussi. Très expressif. C'est un gars émotif
Starting point is 00:07:21 qui a de la compassion, qui a de l'empathie. Il est à sa place présentement. Il me dit toujours qu'il y a juste ça que je peux faire, malgré qu'il a des talents fous dans plein d'autres choses. C'est mon gars. Je l'admets bien. Mais les autres, Juliette travaille fort pour acquérir tous les atouts pour aller en comédie musicale au cégep.
Starting point is 00:07:39 OK. Elle joue du piano, mais depuis des années, elle joue du piano, ça n'a pas de bon sens. Elle chante, elle a une super belle voix, mais elle cache ça. Elle n'a pas le goût d'en faire un spectacle présentement ou de s'exposer. C'est parce qu'elle est gênée?
Starting point is 00:07:52 Je pense qu'elle est plus réservée. Moi, ce que j'en vivais quand j'étais jeune, c'était où Sébastien me disait tout le temps, « Vince, il faut que tu fasses de quoi? Christ, t'es drôle, toi, t'es bon! » Je n'avais pas cette confiance-là. Je me checkais et je me disais, ben non. J'allais loin et je me disais, OK, t'as pas
Starting point is 00:08:08 le sourcil découpé pour être un acteur. Je trouvais genre que quand t'avais des sourcils un peu Michael Keaton, ça te donnait une crédibilité d'acteur. Fait que je me disais, tu peux pas être comédien, t'as pas le faciès pour ça. Quelque chose qui me travaillait là-dedans. Fait que je me cherchais pour... Qu'est-ce qu'on est-tu dans ça? Moi, j'avais...
Starting point is 00:08:23 Quelqu'un m'avait dit un moment donné qu'un acteur, pour être un bon acteur, il fallait être capable de ne pas cligner des yeux. Il avait dit « Checkmate » dans les films, il ne cligne jamais des yeux. Puis là, il me disait « Checkmate Michael Caine ». Puis à ce temps-là, je ne suis pas capable de regarder un film de Michael Caine
Starting point is 00:08:39 sans y regarder les yeux. Puis il ne cligne jamais des yeux. Oh, wow! C'est peut-être vrai. Tu apprends ça à l'école, le Michael Keen. Aussitôt que le monde me disait ça, je suis comme, non, je vais être acteur, pareil, puis là, j'étais comme... T'as-tu déjà forcé une soirée pour ne pas cligner des yeux, genre? Ben, moi, je cligne
Starting point is 00:08:56 des yeux vraiment de façon... Là, c'est moins pire depuis que je fais une pub. Dans le temps, je fumais, là, mais des fois, je m'excusais, je disais au monde, excuse, c'est pas d'é disais aux membres, excuse, ce ne sont pas des tiques nerveuses. Je ne sais pas. Je cligne des yeux. Moi, ça m'a longtemps troublé, ça. Cligner des yeux
Starting point is 00:09:12 parce qu'un des meilleurs amis de mon père, quand j'étais jeune, avait des tiques à un niveau. À un niveau. Quand on allait là, c'était soit je me retenais pour rire en crise, ou soit ça devenait un peu malaisant. Il fallait que je l'oublie parce que le clignage d'oeil,
Starting point is 00:09:28 puis il y avait de la misère à lui rentrer ses bouchées en mangeant. Ça prenait une coupe de swing. Il y avait eu un gros traumatisme en vieillissant, tu le comprends. Mais j'ai eu peur de ça, puis je me suis longtemps forcé à ne pas cligner les yeux parce qu'aussitôt que je me disais « ne cligne pas des yeux », je clignais des yeux. Puis là, j'avais peur de devenir cet homme. Ah oui? Le cligneur d'oeil.
Starting point is 00:09:46 C'est quoi son traumatisme qu'il a eu, ce gars-là? Je pense que son frère est mort. Il avait le diabète. OK. OK, puis il était menuisier. Il s'est rentré un clou rouillé. Puis là, ils ont coupé le doigt. Puis après, ça a pris la gangrène un peu partout
Starting point is 00:10:00 jusqu'à temps qu'il en meure. Puis que lui, avec son propre diabète, est devenu extrêmement nerveux par rapport à ça. C'est ce qu'on m'a compté. Fait que j'ai eu beaucoup d'empathie après ça pour ce monsieur-là qui... Ouais, ouais, ouais. Mais ça m'a remédié un peu, ça, le clignage d'oeil. Fait que, combiné à ça, j'ai pas pu
Starting point is 00:10:15 devenir un acteur. Voilà. Moi, j'ai eu... Ça, c'était-tu, par exemple... Si t'es jeune, tu te disais-tu j'aimerais être acteur ou humoriste? Ce n'était même pas une affaire. Ce n'était même pas une affaire. Ça existait parce qu'on écoutait juste pour rire beaucoup.
Starting point is 00:10:33 C'était comme la grosse patente, le fun à écouter à la télé. Mais ça ne venait pas me chercher. Ça ne me faisait pas rire, l'humour. Encore aujourd'hui, je suis assez cérébral. Il y a des affaires qui me font rire. Il y a des univers bien précis qui me font rire. Mais ce n'est pas la première affaire. Moi, je rêvais, dans mon cadre de petit gros
Starting point is 00:10:52 qui avait l'air d'un castor sympathique, de devenir acteur. Je voulais être comédien. En quatrième année au primaire, je me disais qu'il fallait que je sois comédien, mais je ne faisais rien pour. Je ne faisais rien pour, mais je me disais, je vais faire ça. Un moment donné, ça a été au secondaire,
Starting point is 00:11:07 avec la prof de théâtre qui a monté une petite pièce, que j'ai pris goût à ça. Ça a surtout été parce que Sébastien m'a dit, il va y avoir un souper-pizza. Si tu devrais embarquer, j'avais bien un pizza. Un parcours de gros dégueulasses. C'est ça. Est-ce que c'est une affaire que tu aimerais
Starting point is 00:11:22 faire du dramatique? Tu l'as-tu déjà pensé? Ah, zéro. Non, non, non. Il est arrivé un moment dans ma vie où ma prof de théâtre au secondaire, là, on se prenait au sérieux en crise. En théâtre, on faisait que ça, on se nourrissait de ça.
Starting point is 00:11:38 On se prenait au sérieux, puis finalement, on ne connaissait rien. Mais la prof avait quand même dit, « Toi, tu n'es rien que bon pour faire des jokes de toute façon. » Puis vu que je développais un certain talent dans l'impro, puis que là, ça marchait fort, puis que elle m'avait dit ça, ça a bien résonné dans ma tête, fait que j'ai pas passé d'audition pour aller au cégep
Starting point is 00:11:53 en théâtre, par respect pour ce métier-là. Moi, j'aurais pas pu être un acteur dramatique comme j'aurais pas pu être un chirurgien. Elle, elle disait ça pour t'insulter? Ouais, ouais. Oh, ouais, puis après ça, je l'ai pogné. Putain! Puis tu es dans un chirurgien. Elle, elle disait ça pour t'insulter? Oui, oui. Oh oui, puis après ça, je l'ai pogné. Putain! Puis tu es dans un coin du local.
Starting point is 00:12:09 Mais tu as, parce que, je pense, tu sais, tu es quelqu'un de bien sensible. Tu serais, je pense que tu serais bon pour jouer du drame. Sûrement, c'est juste que je n'ai pas cette confiance-là, je pense, où ça se peut de laisser aller. Puis je me regarderais jouer, je m'analyserais trop. Il y a quelque chose, je ne sais pas, mais j'ai mis ça de côté quand même assez rapidement, le côté dramatique. Je pense que juste à cause
Starting point is 00:12:31 de ce que j'avais l'air déjà. Je n'ai pas pu, j'aurais sûrement pu, mais je ne l'ai pas fait, me prendre au sérieux avec cette face-là. D'assumer des grosses dents de même, puis un air sympathique de lapin pour aller jouer des affaires. Je l'ai fait, là, au Cégep, jouer genre du Tennessee William,
Starting point is 00:12:49 de faire le romantique. Moi, qui joue le romantique, c'est malade, là, tu sais, il n'y a pas un niveau que tu ne peux pas pogner, fait que non. Puis mes idoles venaient des choses plus extravagantes, déjà, je pense, là, du côté humoristique, là, que ce soit les Meuniers, là, il fallait
Starting point is 00:13:04 que je fasse du Meunier. Il fallait qu'il y ait du plume là-dedans. Au cégep, j'ai étudié quand même en art dramatique et en lettres. Ça m'a amené à découvrir Claude Gauvreau. Cet auteur quand même névrosé qui a écrit du théâtre et des poèmes.
Starting point is 00:13:20 Tout ça mélangé ensemble avec l'impro, surtout. Bien avec l'impro surtout, bien de l'improvisation, le sens du rythme, du punch, ça fait plus que je suis allé vers l'humour. Je n'ai pas développé le reste. As-tu le goût des fois,
Starting point is 00:13:37 je reviens au drame, d'écrire des trucs qui ne sont pas de l'humour? Vous écrivez de la musique, mais de faire un projet, j'aimerais ça écrire, peu importe, une série, des poèmes. J'avais déjà lancé comme idée
Starting point is 00:13:57 que j'aurais aimé écrire parce qu'il y a eu une époque où je faisais juste ça. J'écrivais, j'écrivais. En tout cas, je me suis enfoui là-dedans. Je n'ai pas développé l'envie de faire ci, ça, ça. Je me suis dit, c'est le fun, j'écrivais. En tout cas, je me suis enfoui là-dedans. Je n'ai pas développé l'envie de faire ci, puis ça, puis ça. Je me suis dit, aïe, aïe, tu sais, c'est le fun, l'écriture.
Starting point is 00:14:08 Même après ça, je renvoyais mes textes à Sébastien, c'est repunch dedans. On travaille ça à deux, mais d'écrire les bases, ça me passionnait bien, bien gros. Puis ça me passionne toujours, mais il y a une époque où ce que j'ai fait à mon gérant, c'est que tu devrais lancer le signal que moi, j'aimerais ça écrire aussi. Puis le retour qu'on a eu, c'est des personnes qui ont fait « Ouais, mais lui, il écrit du Denis Drolet. » Fait que tu sais, on ne va pas... Là, j'ai comme fait « Ah, OK, c'est un type d'écriture
Starting point is 00:14:32 dans lequel je me suis spécialisé. » Moi, écrire du Denis Drolet, je viens de sortir de quatre jours, j'ai écrit 40 pages de nouveaux stocks. J'avais rien écrit depuis deux ans. Je me suis assis dans la cuisine, j'ai juste été en tran nouveaux stocks. Je n'avais rien écrit depuis deux ans. Je me suis assis dans la cuisine. J'ai juste été en transe.
Starting point is 00:14:49 C'est peut-être pas tout bon. C'est tous des premiers, deuxièmes jets. Mais l'envie de ça, de me commettre, de le faire. Je pense que c'est pour les Denis. Quand vous écrivez, est-ce que vous avez tout le temps la même formule qu'il y en a un des deux qui écrit le premier jet? Ça a toujours été pas mal ça. Il y a eu, à l'époque, au début des Denis, qu'on était toujours ensemble, moi et Sébastien.
Starting point is 00:15:14 Mettons, les dix premières années, on était, avant les enfants surtout, jour et nuit, ensemble. Fait qu'on prenait des notes, on brainstormait ensemble. Puis quand je retournais à la maison, j'avais vraiment un rôle, entre guillemets, de secrétaire. C'était comme, je rétablissais le texte, j'organisais ça, je prenais nos notes, puis je revenais avec le texte, on le répétait. Ça se bâtissait comme ça, puis au fil du temps, c'est ça, j'ai eu juste le goût de faire, bien, je vais essayer d'en écrire des premiers jets, puis je pense que depuis l'autre partie des données, ou à peu près, arriver avec les premiers Tu sais, j'ai développé la passion des dialogues des Denis. Fait que souvent, le langage, la manière de dire les choses, le rythme, les jokes, je vais autant du côté trash pour Denis Barbu que je connais, puis que vu que
Starting point is 00:15:53 son père nous a tellement inspirés, on sait comment puncher de cette façon-là. Pour moi aussi, pour le personnage de Flyer, mais lui, Sébastien, après, va acheter une couche de mise en scène, de script éditeur, puis des punchs qui vont être plus grand public. Lui, il est capable d'aller chercher, de bâtir
Starting point is 00:16:10 des punchs qui sont des punchs. Moi, depuis longtemps, les punchs ne sont pas tant des punchs. Il n'y a pas de formule mathématique pour arriver. Puis je ne m'imprègne pas d'humour non plus. Je ne suis pas un gars qui connaît ce qui se passe, mais j'essaie le plus possible de ne pas trop regarder le stock, surtout le pôle neutre,
Starting point is 00:16:26 pour ne pas être influencé et juste arriver et faire. Il y a quelque chose de bien spontané dans les démarches que j'aime faire. Depuis plusieurs années, j'écris le premier jet et Sébastien va repuncher dessus. Après ça, on se lève, on travaille ensemble, on improvise, on bâtit, on se dirige.
Starting point is 00:16:42 C'est vraiment un travail à deux, solide. Puis là, lorsque tu dirige. C'est vraiment un travail à deux, solide. Puis là, lorsque tu es en train d'écrire les 40 pages, c'est-tu pour le prochain show? C'est-tu pour... Oui. On s'est dit, à un moment donné, il ne voulait pas longtemps, moi et Seb, on est allés faire une corpo. Ça a été de la marde.
Starting point is 00:17:00 C'était dégueulasse. Mais ça nous a remis en question sur le matériel qu'on avait, sur quand est-ce qu'on était pour refaire un show. Parce que là, à cause de Reinscrime, on tripe tellement de faire ça. La liberté, l'improvisation. Il n'y a pas les personnages. Il n'y a pas à inclure
Starting point is 00:17:15 la dimension des émotions entre eux autres. De ficeler les affaires. Mais ça fait qu'on amène les choses tellement à l'extrême que du Denis Drolet, j'ai peur et Sébastien aussi un peu, que ça fait qu'on amène les choses tellement à l'extrême que du Denis Drolet, j'ai peur, puis Sébastien aussi un peu, que ça ait l'air dilué en rapport à Reims-Creme. Fait que j'ai suggéré,
Starting point is 00:17:32 puis Sébastien, c'est une bonne idée, qu'on split les projets, qu'éventuellement on parte en tournée avec Reims-Creme puis le genre de joke à la Reims-Creme qui, à ce temps, on ne peut pas topper d'être Denis. Si on fait des jokes Reims-Creme dans du Denis, ça me semble que ça fait... Puis qu'on garde
Starting point is 00:17:48 le côté, finalement, de ce qu'on a toujours aimé, plus théâtral, plus absurde, plus non-sens du théâtre avec les Denis, de ce qu'on a fait avec le show Comme du monde, un peu. Ils sont dans leur appartement, il se passe de quoi là. Fait que c'est ça que j'ai eu le goût d'écrire sans arrêt depuis 5 jours.
Starting point is 00:18:07 Rince-Crème,Creme a tellement marqué le Québec et le monde du podcasting québécois. Et l'humour aussi. Le dernier show que j'ai fait avant le COVID, il y avait trois personnes dans la salle qui n'arrêtaient pas de me crier Rince-Creme. Ça, ça nous met mal. Ce n'était pas pendant le show, mais quand je suis arrivé.
Starting point is 00:18:26 Le riz et la crème. Ils te sentent liés avec ça, ils ont le goût de te le dire. Là, j'étais comme « Ils le savent, tu sais que je suis pas les deniers. » Ouais, mais t'es tellement tu nous as guidés vers ça, Mike. Puis on le dit, puis on le répète, puis on va toujours tellement avoir de remerciements
Starting point is 00:18:41 à t'offrir par rapport à ça, parce que nous autres, ça a changé notre vie, notre façon de faire de l'humour, notre rapport avec nos fans, tout a évolué. On s'est écrits, moi et Sébastien, hier. Chris, on en dit-tu trop quand, dans un mime sur Facebook, il y a des fans qui mettent
Starting point is 00:18:57 le nom du prof de sixième année de Sébastien, M. Urbain. Chris, ils en savent trop. On a passé 20 ans de nez à dire qu'on ne veut pas que personne ne connaisse rien sur nos vies privées. » Ça, on m'a dit qu'ils connaissent le père à Sébastien, le nom de mon père.
Starting point is 00:19:12 Tu sais, je stroll Facebook, puis je vois passer « Gislain Léonard » avec « Chris, c'est quoi ça? » Ben oui, c'était un mime avec Gislain Léonard dedans. Je me suis dit « Ok, on en dit trop. » Mais non, ça nous rend heureux comme êtres humains. Ça nous donne le goût de faire ça. Merci. Tu fais partie de ça. L'épisode, ben merci. Mais non, ça nous rend heureux comme êtres humains. Ça nous donne le goût de faire ça. Merci. Tu fais partie de ça.
Starting point is 00:19:27 L'épisode, merci. C'est drôle, ça me touchait pour vous autres que le monde crie « Rescrème » quand j'arrivais. Comme d'ailleurs, quand je vous avais invité quand on avait fait le sous-écoute au vieux clocher.
Starting point is 00:19:43 La clap que vous avez eue en rentrant. Mais tu sais, par ça, vous autres, j'ai l'impression que les Denis, quand vous êtes arrivés, tu sais, ça fait mille ans, on dirait, à cette heure, mais le milieu, on vous aimait tellement. Tout le monde, tu sais, vous êtes arrivés, vous êtes devenus des influences pour à peu près tout le monde. Puis tu sais, on vous regardait comme « wow, c'est les Denis ». Puis le public a été plus lent que les humoristes à embarquer.
Starting point is 00:20:13 C'est sûr. Puis là, le fait de voir les Denis qui ont le succès que vous avez, on dirait qu'il n'y a personne qui est jaloux. Tout le monde est heureux pour vous autres. Merci tellement de la compréhension de ça, en plus, en même temps, de l'intelligence que tu as, que vous avez, de l'analyse que tu en fais, parce que
Starting point is 00:20:32 c'est ça. Ça a été... Les Denis, nous autres, dès les premiers temps, on sortait de des gigs où on se fait 30 piastres chaque pour aller jouer à McMasterville, puis c'était un demi-flop, puis on se disait, on va toujours le faire pareil, puis on va toujours... On a longtemps, ça a bien été,
Starting point is 00:20:47 ça a été un build-up, ça n'a pas été simple, simple, simple. Ça mène à ça avec le public. J'ai l'impression, mettons ça au début, chaque fois que vous alliez dans les bars, c'était weird, mais de savoir que ce public-là ne nous a pas aimés,
Starting point is 00:21:04 mais on est les humoristes préférés à qui il y a la page. Ça nous a tellement joué. Tu dois faire... Chris, c'est peut-être nous autres qui a raison. On avait du fond... Ça, ça vient pas mal de Sébastien. Il y a quelque chose dans notre duo,
Starting point is 00:21:18 on a chacun nos tempéraments, on est super complémentaires, puis il y a des affaires qu'on est juste trop identiques. On est enracinés dans le même arbre mais on a des branches qui partent de tous les autres côtés dont son front de bœuf, son caractère de chien qui même après un show dans un bar manouse qu'on avait vu dans la place
Starting point is 00:21:35 il est sorti en faisant qu'il mange toute de la marbre puis c'est vrai qu'après ça par en dessous on se disait ben Guilla il a aimé ça puis quand on rencontre genre Daniel Bélanger qui risque qu'après ça, par entier, on se disait, bien, Guy A, il a aimé ça. Puis, quand on rencontre, genre, Daniel Bélanger, qui risque qu'il vienne au show, il y avait quand même ce langage-là de persuasion entre nous deux dans le char après de ceux qui apprennent pas, qui mangent de la merde, on s'en calisse.
Starting point is 00:21:59 Puis, c'est là que l'influence de Plume-Latraverse nous nous imprégnait, lui encore plus, parce que lui a toujours eu une confiance écœurante, a toujours eu un côté « on le fait ». Ça amenait beaucoup à ça de moi qui faisais ça. On a vu dans la place, moi c'est fini. J'avais dit à Martin Deshaies ce soir-là, super
Starting point is 00:22:19 violemment en plus, en le pointant de même, « toi tu passeras le mot, les bars c'est fini. Il avait juste figé dans le vide. Tandis que Sébastien, lui, me disait on s'en calisse, on le fait pareil. Ça a aidé à ça, cet ingrédient-là, puis
Starting point is 00:22:35 le fait de savoir qu'on était épaulé par autant de monde intéressant, puis qu'on aimait nous autres. Votre premier gérant, qui était le gérant d'RBO, comment vous l'avez rencontré? Lui, il est allé à un show de l'école et il a capoté sur vous autres?
Starting point is 00:22:53 Ou c'est Guy A? Je pense que c'est Guy A en plus, mais je pense qu'il nous avait vu Jacques aussi. En passant, on aime les gens dans ce milieu-là. Lui, c'est quelqu'un de... C'est un amour différent. On l'aime inconditionnellement. C'est vraiment...
Starting point is 00:23:10 C'est le gérant. Puis un homme surtout magique, admirable, qui a pogné la joke, puis qui nous a défendus, puis qui savait au bon moment où nous placer. Fait qu'on a sauté sur l'occasion quand il nous a dit... On est allé au party des 40 ans de Guillaume Lepage. »
Starting point is 00:23:25 – OK. – Ils ont eu une... – Vous étiez étudiant à l'école à cette époque-là? – On finissait. – OK. – Oui, l'histoire, c'est qu'on finissait l'école, on s'en allait voir Louise dans son bureau, Louise Richer, la directrice,
Starting point is 00:23:35 parce qu'on avait le goût d'embarquer sur le show de Bruno Blanchet qui s'en venait à la télé. On disait... – Le show « N'assurez pas votre sécheuse ». – OK. – Comme writer ou comme collaborateur? – Comme collaborateur. Les Denis Drolet, là-dedans.
Starting point is 00:23:47 Ça leur était malade. C'est ça qu'on pensait. On disait, OK, ça, il y a une place pour nous autres. Peut-être que s'il y en a une où il y a de l'absurde, ce serait là, une blanchette. Ça n'a pas eu lieu, mais Louise en a profité à ce moment-là pour nous dire, les gars, seriez-vous disponibles pour venir à la fête de Guy?
Starting point is 00:24:03 Il va y avoir 40 ans, on se célèbre au Lyon d'or, on revient d'aller en vacances, on se rend le sud ensemble, puis il a juste écouté vos tounes sans arrêt, il capote tout ce que vous faites. » Fait que nous autres, bien, c'était sûr. Guy, c'était un idole. Nous autres, ça a été vraiment... Un de ceux, d'ailleurs, justement, le ton, l'audace, l'intelligence,
Starting point is 00:24:20 le front de beurre, tu sais, on le voyait même jeune que lui. Vous autres, vous aviez comme 22, 23? 20. OK. L'école de l'humour, c'est 20, 21 maximum. On s'est retrouvés au party de fête. Quand vous êtes allés, vous êtes allés comme invités ou pour chanter des tunes?
Starting point is 00:24:38 Comme invités, parce qu'ils faisaient ça au Lyon d'or. Il y avait Bruno Landry qui faisait un petit number, un bien cuit. Il y avait deux, trois personnes qui faisaient des numbers, dont nous autres qui venaient y faire bonne fête, Gildard Roy. C'était les deniers, c'était ton petit place. Il pensait que c'était la fête à Gildard.
Starting point is 00:24:53 Guy a bien aimé ça. Il a eu du fun, il a chanté des tunes. Dans la soirée, on était archi timide. On ne sentait pas tant qu'on avait notre place là, à ce moment-là de notre carrière. On sentait qu'on n'était pas à notre place nulle part. De toute façon, on n'allait pas au party des Oliviers. On n'allait pas nulle part.
Starting point is 00:25:10 Mais on est resté un peu parce qu'ils nous ont convaincus. Puis Guy nous a dit, moi et mon gérant, on adore ce que vous faites et on aimerait ça produire votre premier disque. OK. Ça a été ça. Vous autres, est-ce que vous aviez… Ce que Guilla
Starting point is 00:25:26 écoutait en vacances, c'était genre des tunes... En fait, il avait entendu au show de l'École de l'humour, en tournée, la tournée de l'École de l'humour, nos chansons, puis ça y était resté dans la tête. Entre autres, Échange de Félin.
Starting point is 00:25:42 Il était... Cette affaire-là, il a chanté ça sans arrêt dans le voyage. C'était en été gossant. Mais lui, il a accroché à ça. Puis au Monde est heureux, je pense, où on disait qu'il y avait un poster de Tom Selleck qu'on va chier dessus.
Starting point is 00:25:57 Il y avait quelque chose là-dedans. Il avait aimé ça. Je sais qu'il nous avait parlé un peu d'un coulisse à l'École de l'humour aussi, parce qu'il avait bien aimé... À l'école, il y avait trois sessions. La première, on faisait M. Chartier. C'était bien sur un animateur d'émission pour enfants. Puis Guy était venu nous jaser tout de suite. Ça l'avait interpellé, l'animateur, le côté grinçant,
Starting point is 00:26:15 les personnages. Fait qu'on avait un petit lien, mais très peu développé. On était bien surpris de cette soirée-là. C'était malade. C'était magique. On est revenu en criant dans le char, en baissant les fenêtres, en criant, dans le char, en baissant les fenêtres, tout s'indonnant,
Starting point is 00:26:26 en criant, « On a un gérard! » On avait l'air de deux Mongols. C'est ce qu'on voulait avoir l'air aussi. J'aime, on a eu, puis encore aujourd'hui, on collabore avec Jacques Primo, qui est un gentleman, qui est un gars super brillant,
Starting point is 00:26:39 puis qui, encore une fois, on a eu un zoom avec lui récemment pour un projet. Il nous disait, « Ça n'a pas de sens, la carrière. Les gars, tout ce que vous avez pu faire dans ce genre-là, tout ce que je voyais au départ, parce que les autres gérants, ils avaient dit
Starting point is 00:26:51 « Ah, c'est hot, on le sent qu'il y a quelque chose, mais on n'aurait pas le goth. » Oui, bon. Donc, lui, il avait le goth, puis Guilla qui disait « Ben oui, prends ça, voyons donc. » Ça nous a aidés. Puis, vous savez, lui, il a produit l'album. Votre premier album, c'est l'album
Starting point is 00:27:07 qui avait Fantastique. Ça a vendu combien de copies? Je ne sais même pas. Sérieusement, les chiffres à ce moment-là, on ne s'en foutait pas. C'est un gros hit radiophonique. Est-ce que vous étiez à Secouin ou c'était juste que Secouin
Starting point is 00:27:23 a adopté cette atone-là, que ça jouait non-stop? On était à Sequoia l'année d'avant, on faisait des chroniques le matin. Au show à Bratwit. Au show de Bratwit, on faisait des chroniques à Weir. La semaine des denis, qu'est-ce qu'on a fait, nos sorties culturelles. C'était un peu convenu. C'était ça, mais c'était…
Starting point is 00:27:39 Puis l'année d'après, on avait sorti l'album, puis ils ont décidé, eux autres, d'en faire un événement pour lancer la saison. On était plus grands que nous autres. Ça n'avait pas de bon sens. C'était rendu C'est quoi? C'est fantastique. C'était big. Ils jouaient fantastique. C'était Mélanie Renaud et Fantastique
Starting point is 00:27:57 qui se battaient sans arrêt. On riait, moi et Sébastien, les deux. Ça n'avait pas de sens. On est rendu contre Mélanie Renaud dans des combats de radio. Ça s'est emballé rapidement. Ça a-tu duré trois ans? Il y a eu une année, on a fait des chroniques.
Starting point is 00:28:11 L'année d'après, on a fait des tunes. C'est ça l'affaire, parce qu'il a fallu les faire, ces chansons-là. On a bâti l'album Assez quoi on the side. Parce que la première année, la première saison, on avait fait des chroniques amusantes. La deuxième saison, on a décidé de faire une chanson à chaque matin.
Starting point is 00:28:28 On a développé l'album comme ça sur 20 matins, 20 chansons. On a choisi 12 et ça a donné le disque. Avec Fantastique, c'est pour ça qu'ils se sont sentis concernés aussi. Ils ont développé ça ici et on va en faire un événement. C'est Sébastien qui a commencé à faire
Starting point is 00:28:44 les Fantastiques avant toi. Mais toi, tu es arrivé… ça fait trois ans que tu es là? Oui, déjà trois ans. Puis, as-tu… parce que je me rappelle au début, je pense que je t'avais parlé de ça, ce n'était pas dans un podcast, ça n'a rien. Je t'avais demandé pourquoi tu ne le faisais pas, puis tu étais comme « Ah, moi, j'ai plus de misère à être grand public. Mais je t'ai écouté une couple de fois au Fantastique
Starting point is 00:29:07 et tu n'as pas, tu n'as zéro misère. Ça marche bien, c'est correct. Tout le monde comprend. Tu n'es pas… Je suis d'accord avec ça, mais j'avais justifié, parce que moi,
Starting point is 00:29:16 je suis allé faire, entre guillemets, l'audition. C'était Éric Salveille au Centre V qui animait Éric et les Fantastiques. Je suis arrivé là et je pense que c'était,
Starting point is 00:29:23 c'est comme il y avait Réal Bélan, Antoine Vézina, puis moi. Je trouvais ça malade. J'étais content. C'est deux gars que j'admire au bout, mais qu'on a un ton quand même assez semblable. Puis Éric Salva, il avait l'air de s'en contre-câlisser. Que je sois là, les regarder à terre. Je pense que je n'étais pas assez cute.
Starting point is 00:29:37 Peut-être quelque chose qui ne marchait pas, mais bon... Je ne sais pas où je n'étais pas. Je suis manqurice. Cette fois-là, ça n'a pas passé. Ça n'a pas marché comme ça. J'ai fait, OK, je suis une bébite trop particulière pour aller faire quelque chose de très, très grand public. Sébastien pensait la même chose. Lui, je l'ai fait offrir.
Starting point is 00:29:54 Il a dit non au départ parce que je ne pense pas que je serais le bon pour faire ça. Finalement, ça s'est avéré être vraiment très bon. Moi, je suis plongé là-dedans. Ça a été la première fois que j'étais plus Vincent, justement. C'est quelque chose que je n'ai jamais transporté, moi. Je n'ai jamais voulu présenter Vincent. Puis tu sais, ça a toujours été la motivation.
Starting point is 00:30:11 On allait dans des talk shows, puis avant, dans le briefing, dans l'âge, c'était Seb qui me disait, là, là, crains-toi, là, Chris, là, que ça soit le malade, là, que j'arrivais n'importe où. Ah! Le monde ne veut pas tant ça, Bugs Bunny puis Roger Rabbit à la TV.
Starting point is 00:30:26 C'est le fun dans un film, c'est le fun dans un sketch. Je pense que c'est le fun sur la scène pour certaines personnes, mais il y a des endroits comme ça, puis même chez vous, je suis à sous-écoute, où le monde,
Starting point is 00:30:36 c'est sûr que je ne suis pas Vincent, il y a comme toujours une couche où je ne suis pas de même chez nous, je ne suis pas de même dans la vie, je suis tellement calme, réservé, mais c'était déjà plus Vincent que le personnage. Ça, as-tu développé ça vu que dans la vie,
Starting point is 00:30:52 pour ne pas être obligé de dealer avec les émotions? Ou tu sais, ou c'était juste, tu faisais ça vu que c'était le personnage et Denis, puis... Honnêtement, c'est artistiquement que ça me parlait plus de faire ça, vu que c'était le personnage et Denis. Oui, oui. Honnêtement,
Starting point is 00:31:06 c'est artistiquement que ça me parlait plus de faire ça, d'aller jouer avec les limites, de taper sur le nerf du monde aussi. Je n'haïs pas ça. Au début, moi, je ne l'ai jamais vécu avec vous autres vu que je vous avais rencontrés. Puis aussi, le fait que je fais de l'humour,
Starting point is 00:31:22 je comprends qu'il y a des humains derrière, peu importe le genre du mor fais de l'humour, je comprends qu'il y a des humains derrière, peu importe le genre du humoriste. Le genre, bien oui. Mais en entrevue, le monde devait penser que tu étais un Christ de fou. Malade. Les premières années. Ah, carrément.
Starting point is 00:31:34 Le monde pensait juste... Les premières années, ils pensaient qu'on était deux malades mentaux. Après ça, je suis bien verbomoteur, donc je prenais toujours le siège de celui qui répond aux questions. J'avais l'impression de dire, Vince, ça se tient,
Starting point is 00:31:45 il fait punch, puis il devient fait le fou. Fait que, tu sais, puis j'admirais beaucoup, tu sais, des gars comme Courtemange, quand j'étais jeune, que quand il allait à Adlib, c'était drôle,
Starting point is 00:31:54 qu'Yves Pelletier, mais en vieillissant, ces gars-là, je trouvais que, ah, c'était pas pathétique, mais il y avait quelque chose de ce domaine-là, de faire le singe,
Starting point is 00:32:02 de faire le fou. C'est pour ça que là, je l'ai amenuisé. Là, Vincent, je trouvais que c'était important d'apparaître aussi, puis que je sentais que c'était un bon moment. Mais au départ, c'était vraiment artistiquement de rentrer en criant.
Starting point is 00:32:13 Puis ceux qui n'aiment pas ça, ils n'aimeront pas ça à seconde. Ça va être le coup de balai qui va être donné. Mais c'était pas pour cacher l'émotion, parce que j'étais ça, moi, jeune. J'étais bien plus proche de Vincent, l'émotive. Vincent, que tout le monde, n'importe qui, les adultes, les grands, les plus petits. Tout le monde m'aime, tout le monde m'aimait, tout le monde.
Starting point is 00:32:34 Puis d'aller faire artistiquement cette bibitte-là, influencée par tout ce que j'ai vécu au cégep, par le front de voeux de Sébastien, par la mort de mon frère aussi, genre deux mois avant l'école de l'humour, que mon frère se suicide. Moi, ça a fait comme de la marde. Je ne ferais pas ça faire plaisir à personne. Tandis que toute la première partie de ma vie a été faire plaisir à ma tante, faire plaisir à grand-maman, à maman,
Starting point is 00:32:54 faire plaisir à mes amis. J'étais le bon Vincent. Depuis le suicide de mon frère, depuis le début des denis, le petit côté plus croustillant est apparu et j'aimais bien ça. Mordre là-dedans. C'était plus ça. Artistiquement, je pouvais
Starting point is 00:33:08 le faire. Puis là, avec le succès de Rincecrème, puis le succès de chaque fois que vous allez à, que ce soit sous-écoute ou n'importe quel autre podcast que vous allez, ça arrache tout le temps tout.
Starting point is 00:33:24 Les radios, ont-tu... Vous êtes collaborateur au Fantastique. Est-ce que vous avez eu des offres pour l'idée de votre propre show? Oui, malade. Oui, ça, c'est malade. Parce que c'est arrivé récemment au printemps l'année passée. Mettons, février l'année passée, on a commencé à en entendre parler.
Starting point is 00:33:41 Ça se concrétisait au mois de mars. Puis, il y avait une grosse radio qui nous voulait pour être les animateurs du retour. Le gros retour est immense à Montréal, tu sais, c'est pas une radio, ça n'allait pas une radio à Maniwaki. On sentait le grand contrat,
Starting point is 00:33:57 c'était immense, puis on s'est jasé, puis à cause de Rince-Crème, puis à cause de notre démarche artistique aussi, peut-être que voilà, dix ans, les données de relais, les shows qui ne se vendent pas tant, la démarche peut-être moins claire, on aurait fait mes ans, on saute sur l'occasion,
Starting point is 00:34:14 puis on mettra de l'eau dans notre vin, puis on pliera, mais là, on ne voulait pas plier. Puis on sent que dans ces endroits-là, même quand ils proposent la liberté, c'est pas la liberté. C'est la liberté jusqu'à temps qu'une personne fasse un commentaire.
Starting point is 00:34:29 Ah oui, c'est vrai. Carrément, parce que là, tout le monde, finalement, assume que c'est pas tant le goût, que c'est pas tant ce qu'ils pensaient. Puis là, ils te mettent des bâtons dans les roues. Je me rappelle qu'à ce moment-là, le père à Sébastien avait dit à Séb, allez-y, les rencontrer, puis dites-leur, c'est 2 millions par année.
Starting point is 00:34:46 Pas en bas de ça. Au moins, vous faites un an, vous avez fait ça. Tant qu'il reste, vous êtes riches. On n'est pas allé jusque-là, mais ça nous a rebrassés la tête parce que même lui, il disait, pas besoin de ça. Pas besoin. Puis tu sais, sur le coup, moi, j'ai dit à la salle, « Calisse, c'est gros pareil. » Puis je lui ai dit, « Bien, mais non, c'est gros, mais... »
Starting point is 00:35:01 On en revenait au principe de liberté. Puis au principe des fans aussi. On est des hosties de bons patrons, du monde qui capote sur nous autres dans ce genre-là. Si on allait proposer quelque chose d'extrêmement dilué ailleurs, ils ne trouveraient pas ça le fun, eux autres non plus. Fait que dans un esprit de gang,
Starting point is 00:35:18 de groupe, on est là, présentement, on est là-dedans, on le prend en considération aussi. On a tout mélangé ces idées-là, puis on a fait, bien non, on n'ira pas. Puis, vous avez eu combien de meetings? Zéro. Zéro? OK! Non, c'est Jeff qui a géré ça par entour,
Starting point is 00:35:32 qui nous revenait avec. Ben là, tu sais, il aimerait ça quand même vous rencontrer. Non, pas besoin de ça. Oui, c'est drôle. Les meetings de même, les offres que j'ai eues, j'y vais jamais, mais je demande tout le temps à Michel de demander
Starting point is 00:35:49 un prix pour voir jusqu'à... Moi, j'aime ça savoir jusqu'à où il serait prêt à me payer. C'est quand même drôle, ça, moi. J'ai tout le temps fait... Je n'ai jamais fait de publicité, mais chaque fois que j'avais des offres,
Starting point is 00:36:05 c'était tout le temps, regarde, je veux pas faire cette pub-là, mais demande-leur jusqu'à où ils sont prêts à aller. Puis là, ils me disaient le prix, puis à chaque fois, je faisais, je devrais le faire, mais fuck off, je le fais pas. Je le fais pas. J'étais bien fier de pas le faire.
Starting point is 00:36:20 Aussitôt que j'avais une petite passe, que j'avais de la misère financièrement, j'étais en tabarnak après moi. Ça te revenait. Chris Dynasant a dit non à ça. La Valse, c'est féérique. Il y a eu ça une fois. La Valse, c'est fantastique. Là, on trouvait que c'était le bout de la marde.
Starting point is 00:36:36 Ça ne tentait pas zéro. C'est la compagnie créole qui l'a pris. On trouve ça génial. L'anecdote est meilleure que le cash qu'il nous donnait. On a été forgé comme ça. On revient tout le temps à lui, mais plume, on entend des oui-dire, on entend des légendes. Nous autres, on a entendu dire qu'une grosse compagnie de bière voulait
Starting point is 00:36:52 prendre Bob Epine, puis qu'ils l'ont rencontré puis qu'il a demandé combien, combien, combien, puis qu'il est allé lancer un ostie de montant de malades qui ont débriefé, qui sont venus, qui ont dit, bien, OK. Puis qu'il leur a dit, bien, vous êtes des osties de malades. C'briefé, qui sont venus, qui ont dit, bien, OK, puis qui leur ont dit, bien, vous êtes des hosties de malades. C'est non, puis vous êtes
Starting point is 00:37:08 juste des hosties de malades. Tu sais, quelque chose de résumé de même, mais je suis sûr qu'il y a quelque chose dans le principe d'un moment donné de se dire, hé, ça vaut pas ça. En tant qu'artiste, moi, j'ai l'air de, de quoi? Qu'est-ce que ça prône? Il y a trop... D'autres, on empoigne de la pub, on est de la bébite quand même à pub.
Starting point is 00:37:24 Quand l'objet fit avec le denier, quand ça marche, on a tendance à dire oui, mais de plus en plus, on remet ça en considération. Puis les corpos, ces affaires-là, de juste être gourmand pour être gourmand. Moi, c'est niaiseux.
Starting point is 00:37:39 Je dis non à toutes, toutes, toutes, toutes les pubs, mais je fais des pubs avant mon sujet. Oui, mais ça alimente tes affaires à toi. Mais tu sais, comme mettons, j'aurais une offre de par les slips, de faire une pub télé, ils me diront, donne 100 000. Je dirais non, je ne fais pas de pub de par les slips. Ils me donnent 2000, puis je fais par les slips.
Starting point is 00:38:01 C'est le matin le plus confortable au monde. C'est ça. C'est comme le dame, ça. C'est ça, t'as raison, Chris. Ça nous aveugle, ces crises de podcast-là. Voyons donc, toi. C'est vrai qu'on fait ça. Puis je pense que c'est juste parce que dans un certain cadre,
Starting point is 00:38:14 c'est approuvé par notre gang de monde aussi. Moi, il y a de quoi que je... Ça m'avait fait chier il y a une couple d'années. Pat Lagacé avait insulté un des gars de radio de... Je ne me rappelle plus de où, mais il disait de la radio de campagne qui font des pubs live. Moi, j'ai tout le temps aimé ça.
Starting point is 00:38:35 Mettons, à Québec, c'était tout le temps ça. C'était, mettons, deux gars qui parlent, puis ils font... Oui, il était bon, le film hier qu'on a vu, mais sais-tu ce qui est bon? L'OS Esca. Moi, là, Esca, puis là, il se met... Puis là, tu fais comme...
Starting point is 00:38:50 Parles-tu d'Esca, pour vrai? On l'a, là! Moi, j'ai tout le temps aimé ce genre de radio-là. Oui. Chaque fois que je fais des pubs, j'ai l'impression de... C'est comme un hommage à... Un peu à ça, ici, dans un podcast. À travers le podcastest comme un hommage un peu à ça ici
Starting point is 00:39:05 dans un podcast à travers podcast il y a ça un peu oui oui oui il y a moyen de le tweaker à ta façon t'es pas pris dans un concert il y a tout ça aussi
Starting point is 00:39:12 que si tu fais de la pub pour Esca mettons là présentement t'en fais ce que t'en veux tu le dis dans tes affaires t'en parles à ton monde
Starting point is 00:39:21 ça reste que c'est restreint tandis que même si on a eu une belle gang on vient de sortir de faire une pub avec Sico, le monde. Généreux, ouvert, un beau tournage du bon monde, mais on sent le cadre.
Starting point is 00:39:32 On sent, dans une heure, il faut déplacer 6 vis. Tu es à la merci de quelque chose. Je pense que ça doit être ça qui fait que on est tellement open à venir coller la shot dans nos affaires. J'aime bien aussi, dans Rince-Creme que vous avez des pubs pour
Starting point is 00:39:48 n'importe quoi. Oui, oui. C'est un peu une façon, on vient qu'à se dire que ce n'est pas un podcast, ce n'est quasiment pas une parodie de podcast, mais il y a des morceaux de frame de même que justement on parle, c'est une pub juste des images d'arbres, ça dit le Canada.
Starting point is 00:40:04 Ça se moque un peu des pubs en général, tout simplement. C'est juste de rendre ça... Oui, il y a... J'ai le forfait Patreon que, tu sais, tout, mais j'écoute tout le temps en audio.
Starting point is 00:40:20 Souvent, il y a des épisodes qu'il faut que j'aille réécouter. Tu sais que là, je prends un screen grab de mon téléphone. À 22 minutes 40, je vais aller voir. J'ai écouté deux fois l'épisode avec le père à Seb.
Starting point is 00:40:36 Je ne l'ai jamais vu. Après, je me disais qu'il faut que j'aille le voir. J'ai fait non. Je veux le garder. En mémoire. Je me suis créé un personnage dans ma tête. C'est ça, je n'avais pas pensé.
Starting point is 00:40:50 Puis je sais qu'il n'a pas de l'air de ça. Fuck off. Mais toi, tu as déjà une image. Mais moi, j'ai une image de, c'est exactement Seb, un peu chauve, avec une bédaine. Ben, tu n'es pas loin. Une petite moustache. Il a gardé son beau chapeau. Il a un beau chapeau. Ah non, ça a chapeau. C'est un bijou d'homme.
Starting point is 00:41:07 Il capotait. Il disait à ses chums de gars, il vit dans plusieurs petits appartements, ils se réunissent le matin, les bonhommes, et il leur a dit « Je suis plus populaire que Véronique. » « Véro, t'es un tabarnak. » Ce matin-là, c'était vrai. Il a tellement eu de likes,
Starting point is 00:41:24 de monde qui s'est relancé. Ça nous a dépassé, mais on le sait depuis longtemps que c'est un personnage écœurant. Tu as raison, en audio, ça passe bien. Si tu vas le voir visuel, c'est sûr que tu vas pogner d'autres choses parce que dans sa mémique, il y a quelque chose de magique aussi.
Starting point is 00:41:39 On ne se pose pas de questions, audio ou vidéo. Ce qu'on fait, c'est, encore une fois, on s'offre la liberté. Puis on a des créateurs avec nous autres, Jean-Philippe, le super tattoo qui est à réalisation. C'est un gars qui a le goût d'en amener des idées. Le bout où est-ce qu'on part avoir une pub du Canada, lui, il nous y crée à trois semaines.
Starting point is 00:41:56 Envoyez-moi d'autres pubs, envoyez-moi d'autres pubs. J'ai hâte de travailler des pubs. Il met des visuels là-dessus, il met des sons. On arrive des soirs où il a ajouté quelque chose, des éléments. C'est toujours proactif dans quelque chose de différent, de quelque chose d'éclaté. Puis vous les tournez
Starting point is 00:42:13 combien de temps d'avance? Ça dépend parce que là... Là, vous devez être sur le bord de plus de n'avoir. Il nous en reste quand même quelques-uns, mais on n'a pas tant d'avance. On a 5 ou 7 tout le temps d'avance, puis on les passe de manière aléatoire. Plus,
Starting point is 00:42:29 c'est Sébastien qui s'occupe de faire ça aussi. Lui, il aime bien ça, les réécouter, trouver l'extrait à mettre, puis faire le pacing aussi, de se dire, OK, là, il y a eu tel invité, il me semble que c'était plus dans ce genre-là, je vais mettre ça à la place. Il fait un pacing quasiment comme si c'était
Starting point is 00:42:45 un album de musique. Il aime ça avoir cette espèce de vision-là, de contrôle sur c'est ça qui va... Fait que je sais, tu sais, il y en a qu'on a tourné v'là un mois et demi, deux mois, l'autre ça va être v'là deux semaines, mais il fitte un à côté de l'autre. Fait qu'il n'y a pas d'espace. Oui, puis aussi, vous autres, bien, tu sais, moi,
Starting point is 00:43:01 déjà, sous-écoute, c'est le même qu'on le fait, on les tourne bien d'avance, vu que c'est pas tant d'actualité. C'est ça. Mais sous-écoute, c'est le même qu'on le fait, on les tourne bien d'avance. C'est pas tant d'actualité. C'est ça. Mais sous-écoute, c'est quand même un peu d'actualité. C'est-à-dire que vous autres, c'est pas… Ah non, c'est ça. À moins qu'il y ait, mettons, une guerre. Oui, là, tu marques le temps.
Starting point is 00:43:19 Ou Noël, mettons. C'est comme on a fait un spécial de Noël. On sait que l'Halloween, on va le faire tomber à l'Halloween. On est un peu de ce genre-là, un peu les Simpsons. Le spécial Noël, le spécial Halloween. Ça, ça peut venir marquer le temps. Mais sinon, c'est intemporel. Ça reste des sujets complètement divagués.
Starting point is 00:43:36 Puis vous êtes rendu à combien d'épisodes? Aïe aïe, on en a un astuces de bâche. Je ne suis pas bon là-dedans, je te dis. Moi, je m'occupe juste de faire de la folie là-dedans. Le nombre d'épisodes, on en a un autre. Je ne sais pas exactement. Je ne suis pas bon là-dedans, je te dis. Moi, je m'occupe juste de faire de la folie là-dedans. Le nombre d'épisodes, on en a trop, je ne sais pas exactement. Je ne pourrais vous dire. Puis, est-ce que
Starting point is 00:43:50 le plan, c'est de continuer à les faire à l'école? Oui. Oui, oui. On a le goût de continuer de faire ça à l'école, quoiqu'il y a des soirs qu'on se remet en question sur le matériel parce qu'évidemment, il faut tout ranger après. L'équipe technique s'occupe d'arranger. Puis là, il y a des choses qu'il faut qu'ils ramènent
Starting point is 00:44:07 parce qu'il n'y a pas de local pour entreposer notre stock. C'est laborieux pour eux autres. Les trois amis qui travaillent là-dessus, à chaque fois, nous disent « C'est malade, le décor est beau, c'est sûr, mais si on avait un peu cet équivalent-là qui nous appartient puis qu'on pouvait laisser le setup toujours là, ça serait vraiment le fun. »
Starting point is 00:44:23 Ça, ça nous joue dans la tête. Mais sinon, on aime bien ça, ça nous joue dans la tête. Mais sinon, on aime bien ça, le côté un peu adlib. Tu vois Montréal au fond avec les lumières et ça, ça nous plaît énormément. Et à voir avec les restrictions. Ça n'a jamais été lourd à date. C'est très
Starting point is 00:44:39 restreint. On sait ce qu'on a à faire. Il y a une fille à la porte qui nous check. On a d'affaires à mettre notre masque et à se laver les mains solides parce que sinon, ça le fait dire. Mais c'est bien. C'est comme ça qu'on veut ça. Puis vous avez eu Mona de Grenoble
Starting point is 00:44:57 qui est venue, qui a lavé le COVID. Oui. Puis personne ne l'a pogné. Personne ne l'a pogné. Vraiment, on a été chanceux parce que tous nos amis... Si ce n'était pas cette mad. Personne ne l'a pogné. Vraiment, on a été chanceux parce que toutes nos amies... Si ce n'était pas de cette madame-là,
Starting point is 00:45:07 vous seriez toutes contaminées. Oui, exactement. Probablement. Oui, oui, oui. Si ce n'était pas d'elle, on serait... Mais non, elle nous tient ça solide, puis on est toutes... Tu sais, il y a des distances, il y a des... Comme l'invité est là tout le long du podcast, mais elle est assise loin. Les autres ont leur masque. Tout le monde a leur masque pendant la
Starting point is 00:45:23 période, à part nous autres, évidemment. Puis non, on a été chanceux, surtout Sébastien puis André, parce qu'eux autres, ils ont été jouer après ces totons à Mona. Ils ont demandé d'y toucher. Mais Marc-André, Marc-André a jamais pogné la COVID. Il, non!
Starting point is 00:45:39 Il travaille dans un CHSLD. Il est testé sans arrêt, sans arrêt, sans arrêt, en plus, lui. Puis non, bien, non, non, non, c'est ça. Il dit qu'il faut la pogner. Sinon, on va tout l'avoir. De toute façon, lui, on dirait qu'il ne s'en fout pas. Justement, il fait attention.
Starting point is 00:45:57 C'est pour ça qu'il ne l'a pas, sûrement. Il ne faut pas. C'est important. Moi, je pense qu'on va tous venir par l'avoir. Oui, je pense qu'il va falloir s'habituer à vivre avec ça. C'est sûr que de l'avoir le moins fort possible, c'est ça qu'on cherche aussi. C'est sûr que c'est les personnes âgées.
Starting point is 00:46:15 Les personnes âgées sont plus à protéger, mais bientôt, ça va être correct. Présentement, c'est le cerveau des enfants qui me fait capoter. Moi, je te disais tantôt, mes trois sont retournés à l'école aujourd'hui, mais moi, Rémi, à 10 ans, il a trouvé tough en crise son année.
Starting point is 00:46:29 Lui, ça allait très bien à l'école avant. Cette année, ça va moyen, ça va up and down. Puis un matin, il avait zéro le goût de retourner là. Avec le masque, il est établi à cet âge-là, à 10 ans. Il est bien chez eux à jouer de la guit électrique puis à faire du... Il a fait l'école en ligne, il a bien chez eux, à jouer de la guit électrique, puis il a fait du...
Starting point is 00:46:45 Il a fait l'école en ligne, il a été super bon, mais c'est en train de fucker un peu le cerveau de tout le monde. Puis déjà que les jeunes sont moins bons socialement que nous autres, on l'était. Au contact humain, c'est clair. Oui, fait que là, déjà que
Starting point is 00:47:01 avant, mettons, à part l'école, ils étaient tout le temps sur leur téléphone. Là, ils ne sont jamais avec d'autres humains. On va créer… Tu sais, ton gars va perdre sa virginité à 46 ans. Avec moi. Avec toi. Avec moi, Chris.
Starting point is 00:47:14 Ça va être obligé de le dévierger si ça continue. Non, mais c'est vrai. C'est une génération, présentement, tu sais, comme ma fille, il avait touché au bonheur. Elle est secondaire 3, Elliot est secondaire 1. Elle est rentrée en comédie musicale cette année. À Paul-Valent-Saint-Jérôme, c'est gros, ce programme-là. On a
Starting point is 00:47:32 un gros auditorium, la preuve de théâtre est super intense. Là, il monte Grease. Là, il monte Grease en Zoom, présentement. C'est n'importe quoi. C'est horrible. Elliot venait de rentrer dans l'impro et l'impro interécole qu'on est allé voir
Starting point is 00:47:48 deux, trois matchs. Puis ça, c'est même pas en Zoom, c'est fini, fini, fini. Voir ses amis, c'est fini. Être ensemble, c'est fini. C'est comme, c'est à coup de claque que ça y est, je me mets dans le pot de cet âge-là. C'est what the fuck.
Starting point is 00:48:01 Puis je les trouve super résilients, intelligents de la façon qu'ils gèrent ce moment-là, mais quand même, je le sens. Le parenture, le côté dark de ça, isolé dans la chambre à jaser un peu avec des amis. Mais tu sais, j'ai dit à Juliette, « As-tu pris des nouvelles? Jases-tu le soir avec eux autres? » Elle a dit « Non,
Starting point is 00:48:18 pas tant, on n'a plus rien à se dire, on est juste chacun dans nos chambres. » Fait qu'en plus de ne pas se voir, ils ne savent plus trop quoi jaser. Fait que c'est une drôle de passe. Je ne sais pas, ça va prendre combien d'années avant que ça revienne? Avant que ça revienne.
Starting point is 00:48:34 Ça va changer, ça va évoluer, ça va faire comme n'importe quoi et ils vont développer des aptitudes à d'autres choses. Il y a des points positifs qui vont sortir de ça et ils vont dire, une chance qu'on ait passé par là. Mais présentement, on passe par là et c'est moins le fun. C'est juste ça.
Starting point is 00:48:48 Je veux revenir à ton gars, Elliot, qu'il a fait Captain Bonhomme. Il a fait Claude Blanchard. Excuse-moi, pas Captain Bonhomme. Claude Blanchard. C'est Julien qui a fait
Starting point is 00:49:03 Captain Bonhomme. Je pensais que ton gars, c'était Julien. Ils Julien qui a fait ça. Il était malade, Julien. Je pensais que ton gars, c'était Julien. Ils ont coupé le meilleur moment de ce number-là à TV. Moi, ça a donné que... J'ouvre la télé, c'est ce gars-là, ce number-là. Wow, je l'écoute, puis ils ont enlevé... Ils faisaient... Ils chantaient « Do the Barkman » en Capitaine Bonhomme.
Starting point is 00:49:19 C'était un free-for-all, le style. Là, ils ont dû se dire, on coupe ça, ça. C'est n'importe quoi. C'est un peu ce qui nous fait chier de la TV, de dire, cette gag-là, nous autres, nous faisait capoter que Julien Bernatchand, capitaine bonhomme un peu sous, chante « Do the Bartman ».
Starting point is 00:49:34 Julien était quand même Elliot en Claude Blanchard. Oui, oui, oui. C'est un moment parfait. Parfait, parfait. T'es obligé d'aller l'analyser, d'aller voir du Claude Blanchard. Pour un gars de cet âge-là, c'est un peu drôle. Il ne devait pas savoir c'est qui, Claude Blanchard?
Starting point is 00:49:52 Zéro. Zéro, zéro. Il ne l'a pas vu même à la télé. Il n'y a pas rien. Il a juste découvert un gros bonhomme et son style, la façon de parler. J'y parlais de lui comme... C'était pas ça, mais il dégageait quand même un côté mafieux. Claude Blanchard,
Starting point is 00:50:07 côté la voix un peu, le cigare. Il avait l'air d'aller dégager une certaine richesse. Elliot est rien en Christ. Il en revenait pas qu'il y ait eu cet humour-là décalé de cette façon-là. Il est allé tous les voir à ce moment-là. Il est allé voir de la poudre. Il est allé voir...
Starting point is 00:50:23 Claude Blanchard, il en était peurant. Moi, j'ai dit « Check ça, Elliot. C'est bizarre quand il fait le petit gars. Il joue Nestor. » Tu as le gros Claude Blanchard qui a l'air d'un gros soulard, qui joue le petit gars de 4 ans, qui chante des chansons qu'on ne comprend pas les paroles.
Starting point is 00:50:38 Elliot est rié aux larmes. Pas que des niveaux là-dessus. Ça a été un beau moment dans son été. C'était parfait d'être sur la scène avec cette pléiade d'actrices ou d'acteurs-là aussi. Ça, comment ça a marché, ce numéro-là? C'était-tu… Vous autres, en meeting, vous vous êtes dit
Starting point is 00:50:54 « Ah, Christ, on devrait faire un hommage à Claude Crest. » Oui, on avait le goût de faire un hommage à Claude Crest, faire un hommage à ses vieux styles de cabaret-là. Puis, Maxime, Claude Crest, avaient le goût de faire ses vieux styles de cabarets-là. Puis, Maxime, Claude Cress avait le goût de faire de quoi dans notre galop aussi par la bande. On a su que lui, il aimerait bien ça être là. Ben, Chris, on va lui proposer. Oui, ça est temps
Starting point is 00:51:13 qu'on fasse l'hommage à Claude Cress. Puis, ça a été un match parfait. C'était le fun. C'était du parfait, ce personnage-là. Puis, lui aussi, il était cœur. Peu importe. Ça donnait un super beau number nous autres, en tout cas, on le trouvait le fun un moment donné, il était rendu ben trop long
Starting point is 00:51:30 on faisait venir n'importe quoi sur la scène il y avait un ballon qui faisait sol je ne me rappelle plus, mais en le condensant ça donne quelque chose de cute avec Jean-Tom qui fait la la poigne on voulait juste que ça soit de l'anticasting de malade comme ça que ça parle cute et bien c'est... On voulait juste que ça soit de l'anticasting,
Starting point is 00:51:45 de malade, comme ça, que ça parte quiot et bien, parce que c'est pour ça qu'il y avait T-Gus et T-Mousse. C'était Rémi-Pierre et Anne-Élise Lavergne. Ça part, puis tu fais, OK, tout le monde va être à peu près ça. C'est un beau clin d'œil, ils sont habillés pareil, le même texte,
Starting point is 00:52:00 en plus. Et là, tranquillement, puis Bernatchez. Moi qui fais, on va essayer, puis Bernatchez. Puis là, moi qui fais, on va essayer, puis Barbuc, tabarnak! L'hommage des rêves, finalement. Je trouvais que c'était le fun. C'était un bon terrain de jeu. Ça, est-ce que vous allez... Bien, cette année,
Starting point is 00:52:18 votre galop que vous avez animé, vous l'avez rempli avec vos patrons. Que ça, ça a vraiment paru, tu sais, moi, je ne l'ai pas vu live, mais je l'avez rempli avec vos patrions. Ça a vraiment paru. Je ne l'ai pas vu live, mais je l'ai vu à télé par bout, ce que je pouvais voir. On voyait que c'était vote public.
Starting point is 00:52:37 Chose qu'on ne voit plus dans les galas. À cette heure, le gala de Guy Leroy et le gala de Laurent Paquin, c'est le même monde dans la salle. Tandis que vous autres, on sentait... Les Patréons sont sautés vite, vite, vite, ces billets. Nous autres, ça a été pour notre plus grand bonheur parce que, justement, on peut amener, je me répète,
Starting point is 00:52:54 Julien Bernatchez, puis que le monde leur place, savent c'est qui, sont contents. Tu me rappelles, c'est quelqu'un qui m'a envoyé une copie pirate, le lendemain que vous l'aviez faite, juste du numéro à Claude Crest.
Starting point is 00:53:09 C'est ça qui me fascinait de voir. J'ai fait, c'est une bonne crowd, parce qu'il y avait une grosse clap quand Bernatchez est arrivé. J'ai fait, ça, ce n'est pas un public de galop qui va triper. C'est un vrai public du monde.
Starting point is 00:53:26 Carrément. Qui en veulent et qui veulent qu'on y aille loin pour vrai dans notre genre. Qui nous disent, vous êtes main gala, mais on est là avec vous autres. Let's go. On avait écrit un peu en fonction de ça parce que ça nous tentait de d'animer un gala. À cause de la pandémie,
Starting point is 00:53:41 ça a trop pesé lourd de retourner avec Rinscrème en plus, qui nous permet d'être vraiment heureux, de retourner dans une pression de production, dans des délais, dans des meetings. Ça ne nous tentait pas pantoute, ça fait qu'on s'est gâtés d'un texte. Puis ça a paru dans la salle avec notre gang
Starting point is 00:53:57 parce que ça réagissait fort. Il y a eu même eu au début un bout où on avait l'impression de dire « On va-tu perdre le contrôle parce que ça s'est mis? » À crier Rinscrème fort. Mais ça a permis, genre, à Tom Levesque aussi d'avoir un crise de beau moment sur la scène
Starting point is 00:54:11 parce qu'eux autres, ils leur placent, ils savent ce qu'ils font, ils savent c'est qui. C'était son premier gala. On pouvait amener ce genre-là avec nous autres aussi. Quand vous montez un gala de même, est-ce que, mettons, il y a un gars, je ramène Gilderoy, mais quelqu'un qui n'est pas habitué de faire de l'humour,
Starting point is 00:54:30 il va avoir 71 meetings avec les auteurs du festival. Vous autres, c'est-tu genre, ils disent, « Hey, les gars, montez un show, puis dites-nous à peu près une fois par mois vers où on s'en va. » Oui, ça ressemblait plus à ça. On avait vraiment une belle liberté là-dessus parce qu'on a travaillé avec Félix
Starting point is 00:54:48 pour les textes, mais il était bien dans le rush. On s'est ramassé à faire les textes quasiment tout seul. On a fait les textes, la mise en scène qu'on voulait faire. On était à la mise en scène du gala aussi. Les deux en plus, les deux têtes à la mise en scène, ça nous permet de se splitter les fameux
Starting point is 00:55:04 meetings. Puis le booking un peu, malgré que j'imagine comme Edith vous dit, on a lui, lui, lui, puis après vous avez comme un droit de veto. On a envoyé notre liste, nous autres, puis en large, du monde, du monde, puis c'était extrêmement difficile d'avoir du monde, ces gars-là.
Starting point is 00:55:25 C'était soit justement parce qu'ils prenaient un break à cause de la COVID, parce qu'il n'y avait pas de number. Plusieurs de la nouvelle génération nous ont signifié le fait qu'ils n'aimaient pas aller là parce qu'il y avait trop de montage dans le numéro, puis qu'ils n'avaient pas le droit de visionner avant. On le prenait en considération
Starting point is 00:55:41 parce qu'avec le genre qu'on fait, nous autres aussi, il y a des fois qu'on aurait aimé mieux avoir accès au montage que de faire charcuter notre number déjà absurde qui passe tout croche à la TV. J'ai l'impression que les gars-là, ils ne devraient pas avoir de montage. Surtout à Star,
Starting point is 00:55:58 avec toutes les plateformes qu'il y a, ça, c'est le gars-là des données. C'est le même qui est. Si tu as deux heures et demie, si tu veux le regarder, regarde-le. Si t'as juste 40 minutes, regarde les 40 premières minutes. C'est ça. Faisant ce que tu veux, on peut faire ça. Je pense que
Starting point is 00:56:13 ceux qui font les montages font de la bonne job la plupart du temps. Il y aurait même moyen pour attirer du monde sur leur plateforme. Ce gars-là n'est pas monté. À TVA, c'est les 42 premières minutes. Après, si tu veux voir la suite... Tu as tout accès à l'inédit.
Starting point is 00:56:29 Pas sur le Club Illico ou whatever. Puis à la limite, tu as gardé des numéros complets en bonus au lieu de charcuter d'un nombre. Parce que même quand c'est bien fait, il faut toujours se ramener à la job de l'artisan au départ qui a fait cette script édition-là en travaillant bien fort sur un number.
Starting point is 00:56:46 On l'a faite, la script édition. Moi, ce que j'haïs, c'est qu'il coupe tellement qu'il laisse juste les jokes à clap. Oui. Fait que là, t'as des numéros de jokes clap, clap, clap. Clap, clap. Puis tu sais, un number, des fois, ça prend un bas pour avoir un vrai haut.
Starting point is 00:57:01 Carrément. Tu sais, tu peux pas juste être... Tout le temps dans les airs. Oui, c'est ça. Non, puis ça crée le numéro aussi dans Melody et dans le fond de ce que tu as le goût de dire. Des fois, le bout que le monteur ne réalise pas, que ça voit la perne avant, que ça penche.
Starting point is 00:57:14 Bref, il faut une bonne job, mais nous autres, on l'a vécu. Les amis qu'on a essayé d'inviter le vivent et l'ont vécu. Il y en a plein qui n'ont plus le goût de venir à ces galas à cause de ça. Dans les circonstances, l'année passée, c'était très dur de booker du monde ces galas en général, je pense,
Starting point is 00:57:29 pour la prod, qui ont fait une crise de bonnes jobs dans les circonstances, mais c'était tough. Est-ce que vous allez en refaire un l'été prochain? Non, on n'en fera probablement plus de notre vie. Ah oui? Oui, on s'est dit ça, moi et Sébastien. Peut-être que quand on va être à la vie, on va faire
Starting point is 00:57:44 « Ah, ce sera le fun, juste animer. » Puis on n'aille pas ça animer,ast peut-être que quand on va être à Lviv on va faire ce sera le fun juste animé puis on n'aille pas ça animé mais là on a le goût de faire Rince-Creme dans le tapis encore plusieurs années puis surtout on a le goût de faire de la scène en Denis Drolet fait qu'il va y avoir un show Denis Drolet qu'on va bâtir, peut-être plus
Starting point is 00:58:00 pas théâtral mais plus comme ceux qui ont vu Comme du monde, il y a quelque chose de moins stand-up plus quatrième. C'est un excellent show, d'ailleurs. Merci, t'es bien fait. Dans ce genre-là, faire de la télé, faire du gala, ça va être tough après ce qu'on est en train de vivre, qui nous rend vraiment,
Starting point is 00:58:18 vraiment très heureux et très créatifs. Mais je le dis, moi, je suis bien fier de vous autres. Je suis content pour vous autres. Puis, tous vos fans sont contents. C'est ça qui est beau. Puis, vous l'avez dit, c'est plus, Sébastien, que j'entends dire ça, mais que votre big break, c'est
Starting point is 00:58:35 votre public qui vous l'a donné. Ça fait du bien tellement. C'est fou. Ça n'arrive pas, ça, dans la vie. Jamais. Jamais. Ceux qui aiment ça, pour vrai, qui nous permettent et d'en vivre et d'en produire plus que jamais ou d'en avoir le goût, en tout cas parce que on aime donner des bonus,
Starting point is 00:58:52 on aime en créer, on en aurait créé encore plus. On a vu souvent les moyens physiques de le faire. Il y a des endroits qu'on n'a pas pu louer, des locations qu'on n'a pas fait, des tournages qu'on a dû remettre, mais on veut donner l'univers drôlé le plus possible là-dessus puis peut-être un jour vivre
Starting point is 00:59:08 de notre rêve qui est aussi faire du dessin animé ça serait le fun d'immortaliser les denis jamais vieillissant dans un univers où encore là la liberté est totale sûrement par le biais de notre ami Alex qui lui a le goût de transposer
Starting point is 00:59:24 ça, d'en faire quelque chose, mais les moyens monétaires au Québec, c'est vraiment un autre monde qu'aux États-Unis pour faire un dessin animé, mais ça, ça serait peut-être le projet télé qui pourrait faire vivre les données de relève. Ou si le Patreon continue à...
Starting point is 00:59:39 à vivre. À grossir comme ça grossit. Carrément. Puis les coûts de production descendent aussi. Oui, ou des fois, il y en a qui se spécialisent puis qui nous lancent le call. Je peux peut-être vous donner un coup de main là-dessus, mais je sais que ça, c'est peut-être quelque chose qui peut se concrétiser.
Starting point is 00:59:54 On a travaillé fort sur le film aussi. Là, les Patreons avaient le goût à un moment donné de faire un Kickstarter pour notre firme. Mais tu sais, c'est peut-être tout là que ça va se passer. Peut-être que finalement, on va décider de le réécrire à un moins gros budget puis de s'autofinancer par le biais de notre podcast. C'est ce genre d'affaires-là
Starting point is 01:00:11 puis on est ce genre de bébites-là. Que tu nous as donc longtemps motivés à faire ça puis qu'il y a une chance qu'on l'a fait. Je suis content que vous m'aviez écouté. Chris, pour une fois que quelqu'un t'écoute. Oui, exact. Épisode court. Moi, je voulais faire des épisodes courts
Starting point is 01:00:28 de sous-écoute, vu qu'il n'y a pas de public. Après une heure, je suis pas à l'aise. Ben non, moi aussi, je suis mal. Après une heure, il faudrait qu'on passe à l'acte. Puis aussi, là, toi, tu t'en vas à la radio. À cause de la radio, ben oui. La crise de la radio. La crise de Véro.
Starting point is 01:00:41 La Véro, elle t'a tout volé, hein? C'est elle, elle t'a tout volé. C'était elle sous écoute au début? Oui, c'était moi et Louis au début. Je suis en train de le convaincre. Pour les mecs comiques, ça aurait été le jeune, le gay et l'autre gay. Les deux gays et le jeune.
Starting point is 01:00:59 Les deux gays et le jeune. On veut ça. Merci Mike, c'était un bonheur. Merci Poseidon. Tout le monde, à bientôt. Salut les jeunes.

There aren't comments yet for this episode. Click on any sentence in the transcript to leave a comment.