Mike Ward Sous Écoute - #14 - Studio - Vincent Léonard
Episode Date: February 3, 2022Dans cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Vincent Léonard des Denis Drolet.-------- Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://w...ww.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Salut tout le monde, bienvenue à Mike Ward sous-écoute, on a un bon show pour vous autres aujourd'hui.
Vincent Léonard, Vincent, c'était le fun d'avoir un Vincent, le vrai Vincent, pas le Vincent des Denis,
juste le vrai Vincent qu'on voit dans les loges, qu'on parle, c'est un gars brillant, il est intelligent,
il est drôle, il est touchant, il est attachant, je l'ai sucé dans le podcast, mais là, YouTube l'a censuré. Fait que si vous voulez
voir la discussion qu'on a eue avant
que je le suce, c'est ça que vous allez regarder.
Le podcast, cette
semaine, est une présentation
de terriens et terriens. J'aimerais remercier
terriens et terriens qui sont là depuis
longtemps. Puis avec
l'année qu'on a eue,
2021, on va se le dire,
c'était de la calice de marde.
Si tu es en business, tu as besoin d'aide.
Tu as besoin d'aide et qui de mieux que T'as rien, T'as rien pour t'aider,
pour t'aider avec ta tenue de livre, pour t'aider avec même ta recherche de crédit d'impôt,
aller chercher des crédits d'impôt.
Allez, ils peuvent t'aider, c'est des fiscalistes. Ils savent ce qu'ils font.
Ils vont te remettre sur le droit
chemin. T'es rien, t'es rien.
Et si tu veux savoir
c'est qui t'es rien, t'es rien, ils ont un podcast
qui s'appelle Les Éconos.
Va sur youtube.com slash
Les Éconos. Ils ont plein d'épisodes.
Ils en ont fait un avec Michel.
Ils ont plein
d'épisodes. T'es rien, t'es rien. C'est ça. Ça devrait être ça leur slogan. Ils ont plein d'épisodes. Terrien, Terrien.
C'est ça, ça devrait être ça leur slogan.
Ils ont plein d'épisodes.
Terrien, Terrien CPA, des comptables innovants.
Et aussi La Boîte Vegan.
La Boîte Vegan, comme vous le savez,
La Boîte Vegan est rendue avec un deuxième restaurant.
Il y a La Boîte Vegan qui livre de la bouffe partout au Québec,
partout en Ontario, partout au
Nouveau-Brunswick, mais ils ont aussi
des restos fast-food.
C'est le goût de manger de la bouffe
vegan qui ne goûte pas la bouffe vegan.
Ça, c'est un message pour tous les vegans,
tous les végétariens qui s'ennuient du goût
d'un Big Mac
de dans le temps. Tu sais, les Big Mac
de dans le temps, quand on était petit cul, tu goûtais un Big Mac,
c'était bon en tabarnak.
Tu vas manger un Big Mac à cette heure, c'est décevant,
c'est petit, c'est dégueulasse.
La boîte vegan fait le Big Gad
qui est comme Gad, c'est une copie
du Big Mac, mais c'est une copie
upgradée. C'est un
asti que c'est bon dans la gueule.
Le Big Gad, ils ont le Kentucky qui est bon.
Toutes leurs burgers sont faites à base d'Impossible Burger.
Vous savez comment j'aime l'Impossible Burger.
Vous allez, si vous n'avez jamais mangé,
Impossible Burger, la meilleure place pour goûter au Impossible Burger,
c'est à boîte vegan.
Les mercredis, si vous allez dans une boîte vegan,
vous allez avoir deux pour un.
J'ai dit 50 %.
Le Big Gad est en spécial deux pour 1. J'ai dit 50 %. Le Big Gad
est en spécial
2 pour 1. Fait que t'en commandes un,
t'en as un gratuit.
C'est juste si tu te présentes. Ils ont deux
succursales. Ils en ont une sur
le boulevard Tacheroy à la Prairie.
Ils ont l'autre succursale
et sur la rue Prince-Arthur à Montréal
devant le Café Campus.
Allez sur laboitevegan.ca
pour les détails,
les adresses, tout ça, le menu.
Merci tout le monde. Bon podcast.
OK, il n'y a pas de musique.
On est live?
Je pensais qu'il y avait de la musique.
Moi aussi, j'attendais de musique.
J'aime ça, les musiques d'intro.
Pas de musique d'intro.
Vincent, Léonard, comment ça va?
Ça va super bien, toi.
Ça va super bien.
Merci beaucoup d'être là.
C'est un vrai bonheur.
C'est comme une pierre deux coups
parce qu'en plus, vous testez votre monde
pour la COVID à l'entrée.
Fait que là, je ne l'ai pas.
Puis, c'est ton gérant en plus
qui m'a mis les écouvillons dans le nez.
Fait que c'est devenu un peu mon médecin par la bande.
C'est-tu lui qui te l'a rentré, en plus?
Il voulait la rentrer, mais je lui ai dit, tu te tiens loin.
Tu sais, ça se dit de gérant, comment ils ont toujours le goût de te la rentrer.
Crosseur.
Moi, j'ai essayé avec ma blonde de la tester.
J'y ai rentré l'affaire dans le nez.
Il était comme, moi, je ne suis pas capable, fais-le, toi.
Mais c'était tellement stressant.
Tu sais, quand tu te le fais, toi,
tu fais, OK, là, j'ai une pression.
Ce n'est pas agréable.
Mais tu sais, je ne voulais pas, hostie,
crever un oeil.
Le cerveau. C'est dangereux, ça.
Exactement. Toi, personne dans ta famille
a testé positif?
Non, personne, à moins qu'il y en ait qui sont bien hypocrites.
Mais non, je n'ai pas une grosse famille,
puis tout le monde a tellement eu peur,
puis c'est tenu bien, bien serré,
puis les vaccins et tout ça, on n'a pas le choix.
On a bien du monde le fun à protéger,
même si on est une petite gang, c'est tout du monde de qualité.
Le fait que toi, tu es hypochondriaque,
il y en a-tu beaucoup dans ta famille
qui sont de même?
Ta mère est de même aussi.
Non, ma mère est forte, c'est ça l'affaire.
Elle est vraiment solide. Je m'aperçois que l'anxiété
vient d'un autre place.
Probablement mon père, justement,
que j'apprends à connaître parce qu'on s'est retrouvés
après une couple d'années. Je m'aperçois
que j'y ressemble plus que je pensais
de ce côté-là. C'est un grand gars
bien anxieux dans la vie.
Moi, je règle mes affaires.
Ma mère a ça.
Je tiens un courage qui vient de elle.
Mais elle a eu peur de la COVID.
Parce que là, elle commence à être vieille, selon ses dires.
J'étais un peu plus vieille.
Elle a moins été strottée.
À quel âge?
Elle a eu 69.
Je ne suis pas si vieille dans le fond, mais elle a 100.
Parce que c'est une fille super active.
Toujours est impliquée dans plein d'affaires.
Toujours été aux premières loges
de la vie, mettons.
Sans qu'elle perd un peu de gaz.
Si je vais au sol de l'église
pour avoir du fun et de chiller
pour me trouver des cochonneries,
ça se peut que je revienne avec la COVID
et que je la donne à ma cousine que j'aime bien, qui est encore plus vieille
qu'elle. Ça déboulerait.
Elle se contente de rester chez elle.
Ça doit être un stress. Moi, on dirait
que le monde autour de moi sont stressés
parce que je suis diabétique, mais je ne suis même pas sûr
si ça l'affecterait.
Ce serait peut-être un plus.
Peut-être que ça guérirait mon collègue de COVID.
C'est ça peut-être la réponse au diabète, mais il le cache
pour qu'on paye les médicaments. Ah, c'est ça-être la réponse au diabète, mais il cache pour qu'on paye les médicaments.
Ah, c'est ça.
Chris, the big pharma.
C'est ça, on vit dans cette astuce de monde.
Yes, tout le monde va bien.
Je suis content, mais aujourd'hui,
pendant que je viens de te voir, Mike,
mes trois enfants retournent à l'école.
Ce n'est pas un stress, mais je m'aperçois
que plus la journée avance, plus c'est dans mes sujets
de conversation avec tout le monde.
Hey, mais qu'est-ce que c'est de retourner à l'école?
Sûrement que mon cerveau va commencer à se dire
« Ils vont ramener la COVID à la maison. »
Mais rendu là,
on fait partie de la gang.
Ils ont quel âge, tes enfants?
Ils sont tous plus vieux que moi. C'est bien fucké.
J'ai mon grand de 29 qui est en génie mécanique.
Oui, Stéphane.
On a hésité à en tester Stéphane
puis Stéphane.
Il s'appelait Stéphane. On a insisté entre Stéphane et Stéphane. Je l'ai appelé Stéban.
Non, mais ils ont... Écoute, j'ai Juliette
qui a 15, Elliot qui a 13,
puis Rémi qui a 10.
Les deux autres,
il y a juste Elliot
qui veut
être dans le showbiz, ou les deux
autres veulent-tu aussi?
Juliette aussi a ses envies, mais elle me ressemble bien plus
qu'Éliott peut me ressembler.
Éliott, il est super expressif. Il ressemble
genre à un mix de ma mère
puis de ma blonde. – OK. – Genre,
il ressemble à ma blonde physiquement,
mais il n'est pas bien grand comme ma mère, puis il parle
sans arrêt comme elle aussi.
Très expressif. C'est un gars émotif
qui a de la compassion,
qui a de l'empathie.
Il est à sa place présentement.
Il me dit toujours qu'il y a juste ça que je peux faire,
malgré qu'il a des talents fous dans plein d'autres choses.
C'est mon gars. Je l'admets bien.
Mais les autres, Juliette travaille fort
pour acquérir tous les atouts pour aller en comédie musicale au cégep.
OK.
Elle joue du piano, mais depuis des années,
elle joue du piano, ça n'a pas de bon sens.
Elle chante, elle a une super belle voix,
mais elle cache ça.
Elle n'a pas le goût d'en faire un spectacle présentement
ou de s'exposer.
C'est parce qu'elle est gênée?
Je pense qu'elle est plus réservée.
Moi, ce que j'en vivais quand j'étais jeune,
c'était où Sébastien me disait tout le temps,
« Vince, il faut que tu fasses de quoi?
Christ, t'es drôle, toi, t'es bon! »
Je n'avais pas cette confiance-là.
Je me checkais et je me disais, ben non.
J'allais loin et je me disais, OK, t'as pas
le sourcil découpé pour être un acteur.
Je trouvais genre que quand t'avais des sourcils un peu
Michael Keaton, ça te donnait une crédibilité
d'acteur. Fait que je me disais, tu peux pas être comédien,
t'as pas le faciès pour ça. Quelque chose
qui me travaillait là-dedans. Fait que je me cherchais
pour... Qu'est-ce qu'on est-tu dans ça?
Moi, j'avais...
Quelqu'un m'avait dit un moment donné
qu'un acteur, pour être un bon acteur,
il fallait être capable de ne pas cligner des yeux.
Il avait dit « Checkmate » dans les films,
il ne cligne jamais des yeux.
Puis là, il me disait « Checkmate Michael Caine ».
Puis à ce temps-là, je ne suis pas capable
de regarder un film de Michael Caine
sans y regarder les yeux.
Puis il ne cligne jamais des yeux.
Oh, wow! C'est peut-être vrai.
Tu apprends ça à l'école,
le Michael Keen. Aussitôt que le monde me disait ça, je suis comme, non, je vais être acteur,
pareil, puis là, j'étais comme... T'as-tu déjà
forcé une soirée pour ne pas cligner des yeux, genre?
Ben, moi, je cligne
des yeux vraiment
de façon... Là, c'est moins pire
depuis que je fais une pub. Dans le temps, je fumais, là,
mais des fois, je m'excusais,
je disais au monde, excuse, c'est pas d'é disais aux membres, excuse, ce ne sont pas des tiques
nerveuses. Je ne sais pas.
Je cligne des yeux.
Moi, ça m'a longtemps troublé, ça. Cligner des yeux
parce qu'un des meilleurs amis de mon père,
quand j'étais jeune, avait des tiques à un niveau.
À un niveau.
Quand on allait là,
c'était soit je me retenais
pour rire en crise,
ou soit ça devenait un peu malaisant.
Il fallait que je l'oublie parce que le clignage d'oeil,
puis il y avait de la misère à lui rentrer ses bouchées en mangeant.
Ça prenait une coupe de swing.
Il y avait eu un gros traumatisme en vieillissant, tu le comprends.
Mais j'ai eu peur de ça, puis je me suis longtemps forcé à ne pas cligner les yeux
parce qu'aussitôt que je me disais « ne cligne pas des yeux », je clignais des yeux.
Puis là, j'avais peur de devenir cet homme.
Ah oui?
Le cligneur d'oeil.
C'est quoi son traumatisme qu'il a eu, ce gars-là?
Je pense que son frère est mort.
Il avait le diabète.
OK.
OK, puis il était menuisier.
Il s'est rentré un clou rouillé.
Puis là, ils ont coupé le doigt.
Puis après, ça a pris la gangrène un peu partout
jusqu'à temps qu'il en meure.
Puis que lui, avec son propre diabète,
est devenu extrêmement nerveux par rapport à ça.
C'est ce qu'on m'a compté. Fait que j'ai eu
beaucoup d'empathie après ça pour ce monsieur-là
qui... Ouais, ouais, ouais.
Mais ça m'a remédié un peu, ça, le clignage
d'oeil. Fait que, combiné à ça, j'ai pas pu
devenir un acteur. Voilà.
Moi, j'ai eu... Ça, c'était-tu,
par exemple...
Si t'es jeune,
tu te disais-tu j'aimerais être acteur ou humoriste?
Ce n'était même pas une affaire.
Ce n'était même pas une affaire.
Ça existait parce qu'on écoutait juste pour rire beaucoup.
C'était comme la grosse patente, le fun à écouter à la télé.
Mais ça ne venait pas me chercher.
Ça ne me faisait pas rire, l'humour.
Encore aujourd'hui, je suis assez cérébral.
Il y a des affaires qui me font rire.
Il y a des univers bien précis qui me font rire.
Mais ce n'est pas la première affaire.
Moi, je rêvais, dans mon cadre de petit gros
qui avait l'air d'un castor sympathique,
de devenir acteur.
Je voulais être comédien.
En quatrième année au primaire, je me disais
qu'il fallait que je sois comédien, mais je ne faisais rien pour.
Je ne faisais rien pour,
mais je me disais, je vais faire ça.
Un moment donné, ça a été au secondaire,
avec la prof de théâtre
qui a monté une petite pièce, que j'ai pris goût à ça.
Ça a surtout été parce que Sébastien m'a dit,
il va y avoir un souper-pizza.
Si tu devrais embarquer, j'avais bien un pizza.
Un parcours de gros dégueulasses.
C'est ça.
Est-ce que c'est une affaire que tu aimerais
faire du dramatique?
Tu l'as-tu déjà pensé?
Ah, zéro.
Non, non, non.
Il est arrivé un moment dans ma vie
où ma prof de théâtre au secondaire,
là, on se prenait au sérieux en crise.
En théâtre, on faisait que ça, on se nourrissait de ça.
On se prenait au sérieux, puis finalement, on ne connaissait rien.
Mais la prof avait quand même dit,
« Toi, tu n'es rien que bon pour faire des jokes de toute façon. »
Puis vu que je développais un certain
talent dans l'impro,
puis que là, ça marchait fort, puis que
elle m'avait dit ça, ça a bien résonné dans ma tête,
fait que j'ai pas passé d'audition pour aller au cégep
en théâtre, par respect
pour ce métier-là. Moi, j'aurais pas
pu être un acteur dramatique comme j'aurais
pas pu être un chirurgien.
Elle, elle disait ça pour t'insulter?
Ouais, ouais. Oh, ouais, puis après ça, je l'ai pogné. Putain! Puis tu es dans un chirurgien. Elle, elle disait ça pour t'insulter? Oui, oui. Oh oui, puis après ça, je l'ai pogné.
Putain!
Puis tu es dans un coin du local.
Mais tu as, parce que, je pense, tu sais, tu es quelqu'un de bien sensible.
Tu serais, je pense que tu serais bon pour jouer du drame.
Sûrement, c'est juste que je n'ai pas cette confiance-là, je pense, où ça se peut
de laisser aller.
Puis je me regarderais jouer, je m'analyserais trop. Il y a quelque chose,
je ne sais pas, mais j'ai mis ça de côté
quand même assez rapidement, le côté dramatique.
Je pense que juste à cause
de ce que j'avais l'air déjà.
Je n'ai pas pu, j'aurais sûrement
pu, mais je ne l'ai pas fait,
me prendre au sérieux avec cette face-là.
D'assumer des grosses
dents de même, puis un air sympathique
de lapin pour aller jouer des affaires. Je l'ai fait, là, au Cégep,
jouer genre du Tennessee William,
de faire le romantique.
Moi, qui joue le romantique, c'est malade,
là, tu sais, il n'y a pas un niveau que tu ne peux pas
pogner, fait que non.
Puis mes idoles venaient des choses plus
extravagantes, déjà, je pense, là,
du côté humoristique, là, que ce soit
les Meuniers, là, il fallait
que je fasse du Meunier.
Il fallait qu'il y ait du plume là-dedans.
Au cégep, j'ai étudié quand même
en art dramatique et en lettres.
Ça m'a amené à découvrir Claude Gauvreau.
Cet auteur
quand même névrosé
qui a écrit du théâtre et des poèmes.
Tout ça mélangé ensemble
avec
l'impro, surtout. Bien avec l'impro surtout,
bien de l'improvisation,
le sens du rythme, du punch,
ça fait plus que je suis allé vers l'humour.
Je n'ai pas développé le reste.
As-tu le goût des fois,
je reviens au drame,
d'écrire des trucs qui ne sont pas de l'humour?
Vous écrivez de la musique,
mais de faire un projet,
j'aimerais ça écrire,
peu importe,
une série, des poèmes.
J'avais déjà lancé comme idée
que j'aurais aimé écrire
parce qu'il y a eu une époque
où je faisais juste ça.
J'écrivais, j'écrivais.
En tout cas, je me suis enfoui là-dedans.
Je n'ai pas développé l'envie
de faire ci, ça, ça. Je me suis dit, c'est le fun, j'écrivais. En tout cas, je me suis enfoui là-dedans. Je n'ai pas développé l'envie de faire ci, puis ça, puis ça.
Je me suis dit, aïe, aïe, tu sais, c'est le fun, l'écriture.
Même après ça, je renvoyais mes textes à Sébastien, c'est repunch dedans.
On travaille ça à deux, mais d'écrire les bases, ça me passionnait bien, bien gros.
Puis ça me passionne toujours, mais il y a une époque où ce que j'ai fait à mon gérant,
c'est que tu devrais lancer le signal que moi, j'aimerais ça écrire aussi.
Puis le retour qu'on a eu, c'est des personnes qui ont
fait « Ouais, mais lui, il écrit du Denis Drolet. »
Fait que tu sais, on ne va pas...
Là, j'ai comme fait « Ah, OK, c'est un type d'écriture
dans lequel
je me suis spécialisé. »
Moi, écrire du Denis Drolet,
je viens de sortir de quatre jours, j'ai écrit
40 pages de nouveaux stocks. J'avais rien
écrit depuis deux ans. Je me suis assis
dans la cuisine, j'ai juste été en tran nouveaux stocks. Je n'avais rien écrit depuis deux ans. Je me suis assis dans la cuisine.
J'ai juste été en transe.
C'est peut-être pas tout bon.
C'est tous des premiers, deuxièmes jets.
Mais l'envie de ça, de me commettre, de le faire.
Je pense que c'est pour les Denis.
Quand vous écrivez,
est-ce que vous avez tout le temps la même formule qu'il y en a un des deux qui écrit le premier jet?
Ça a toujours été pas mal ça.
Il y a eu, à l'époque, au début des Denis, qu'on était toujours ensemble, moi et Sébastien.
Mettons, les dix premières années, on était, avant les enfants surtout, jour et nuit, ensemble.
Fait qu'on prenait des notes, on brainstormait ensemble.
Puis quand je retournais à la maison, j'avais vraiment un rôle, entre guillemets, de secrétaire.
C'était comme, je rétablissais le texte, j'organisais ça, je prenais nos notes, puis je revenais avec le texte, on le répétait. Ça se bâtissait comme ça, puis au fil du temps, c'est ça, j'ai eu juste le goût de faire, bien, je vais essayer d'en écrire des premiers jets, puis je pense que depuis l'autre partie des données, ou à peu près, arriver avec les premiers Tu sais, j'ai développé la passion des dialogues des Denis. Fait que souvent,
le langage, la manière de dire
les choses, le rythme,
les jokes, je vais autant du côté trash
pour Denis Barbu que je connais, puis que vu que
son père nous a tellement inspirés,
on sait comment puncher de cette façon-là.
Pour moi aussi, pour le personnage
de Flyer, mais lui, Sébastien,
après, va acheter une couche de mise en scène,
de script éditeur, puis des punchs
qui vont être plus grand public.
Lui, il est capable d'aller chercher, de bâtir
des punchs qui sont des punchs.
Moi, depuis longtemps, les punchs ne sont pas
tant des punchs. Il n'y a pas de formule
mathématique pour arriver.
Puis je ne m'imprègne pas d'humour non plus.
Je ne suis pas un gars qui connaît ce qui se passe,
mais j'essaie le plus possible de ne pas trop
regarder le stock, surtout le pôle neutre,
pour ne pas être influencé et juste arriver
et faire. Il y a quelque chose de
bien spontané dans les démarches que j'aime faire.
Depuis plusieurs
années, j'écris le premier jet et Sébastien va
repuncher dessus. Après ça, on se lève, on travaille
ensemble, on improvise,
on bâtit, on se dirige.
C'est vraiment un travail à deux,
solide. Puis là, lorsque tu dirige. C'est vraiment un travail à deux, solide.
Puis là, lorsque tu es en train d'écrire les 40 pages,
c'est-tu pour le prochain show?
C'est-tu pour... Oui.
On s'est dit, à un moment donné, il ne voulait pas longtemps,
moi et Seb, on est allés faire une corpo.
Ça a été de la marde.
C'était dégueulasse.
Mais ça nous a remis en question sur le matériel qu'on avait,
sur quand est-ce qu'on était pour refaire un show.
Parce que là, à cause de Reinscrime,
on tripe tellement de faire ça.
La liberté, l'improvisation.
Il n'y a pas les personnages.
Il n'y a pas à inclure
la dimension des émotions entre eux autres.
De ficeler les affaires.
Mais ça fait qu'on amène
les choses tellement à l'extrême
que du Denis Drolet, j'ai peur et Sébastien aussi un peu, que ça fait qu'on amène les choses tellement à l'extrême que du Denis Drolet,
j'ai peur, puis Sébastien aussi un peu, que
ça ait l'air dilué en rapport à
Reims-Creme. Fait que j'ai suggéré,
puis Sébastien, c'est une bonne idée, qu'on
split les projets, qu'éventuellement
on parte en tournée avec Reims-Creme
puis le genre de joke à la Reims-Creme
qui, à ce temps, on ne peut pas
topper d'être Denis. Si on fait des jokes
Reims-Creme dans du Denis, ça me semble que ça fait...
Puis qu'on garde
le côté, finalement, de ce qu'on a toujours
aimé, plus théâtral, plus absurde,
plus non-sens du théâtre
avec les Denis, de ce qu'on a fait
avec le show Comme du monde, un peu. Ils sont dans leur
appartement, il se passe de quoi là.
Fait que c'est ça que j'ai eu le goût d'écrire
sans arrêt depuis 5 jours.
Rince-Crème,Creme a tellement marqué le Québec et le monde du podcasting québécois.
Et l'humour aussi.
Le dernier show que j'ai fait avant le COVID,
il y avait trois personnes dans la salle
qui n'arrêtaient pas de me crier Rince-Creme.
Ça, ça nous met mal.
Ce n'était pas pendant le show,
mais quand je suis arrivé.
Le riz et la crème.
Ils te sentent liés avec ça, ils ont le goût de te le dire.
Là, j'étais comme
« Ils le savent, tu sais que je suis pas
les deniers. » Ouais, mais t'es tellement
tu nous as guidés vers ça, Mike.
Puis on le dit, puis on le répète, puis on va toujours
tellement avoir de remerciements
à t'offrir par rapport à ça,
parce que nous autres, ça a changé notre vie,
notre façon de faire de l'humour,
notre rapport avec nos fans, tout a évolué.
On s'est écrits, moi et Sébastien, hier.
Chris, on en dit-tu trop
quand, dans un mime sur Facebook,
il y a des fans qui mettent
le nom du prof de sixième année de Sébastien,
M. Urbain.
Chris, ils en savent trop.
On a passé 20 ans de nez à dire
qu'on ne veut pas que personne
ne connaisse rien sur nos vies privées. »
Ça, on m'a dit qu'ils connaissent
le père à Sébastien, le nom de mon père.
Tu sais, je stroll Facebook, puis je vois
passer « Gislain Léonard » avec « Chris,
c'est quoi ça? » Ben oui, c'était un mime
avec Gislain Léonard dedans.
Je me suis dit « Ok, on en dit trop. »
Mais non, ça nous rend heureux comme êtres humains.
Ça nous donne le goût de faire ça. Merci. Tu fais partie de ça. L'épisode, ben merci. Mais non, ça nous rend heureux comme êtres humains. Ça nous donne le goût de faire ça.
Merci. Tu fais partie de ça.
L'épisode, merci.
C'est drôle,
ça me touchait pour vous autres
que le monde crie
« Rescrème » quand j'arrivais.
Comme d'ailleurs, quand je vous avais invité
quand on avait fait le sous-écoute
au vieux clocher.
La clap que vous avez eue en rentrant.
Mais tu sais, par ça, vous autres, j'ai l'impression que les Denis,
quand vous êtes arrivés, tu sais, ça fait mille ans, on dirait, à cette heure,
mais le milieu, on vous aimait tellement.
Tout le monde, tu sais, vous êtes arrivés,
vous êtes devenus des influences pour à peu près tout le monde.
Puis tu sais, on vous regardait comme « wow, c'est les Denis ».
Puis le public a été plus lent que les humoristes à embarquer.
C'est sûr.
Puis là, le fait de voir les Denis qui ont le succès que vous avez,
on dirait qu'il n'y a personne qui est jaloux.
Tout le monde est heureux pour vous autres.
Merci tellement de la compréhension
de ça, en plus, en même temps,
de l'intelligence que tu as, que vous avez,
de l'analyse que tu en fais, parce que
c'est ça. Ça a été... Les Denis, nous autres,
dès les premiers temps, on sortait
de des gigs où on se fait 30 piastres chaque
pour aller jouer à McMasterville, puis c'était
un demi-flop, puis on se disait,
on va toujours le faire pareil, puis on va toujours...
On a longtemps,
ça a bien été,
ça a été un build-up, ça n'a pas été simple,
simple, simple.
Ça mène à ça avec le public.
J'ai l'impression, mettons ça au début,
chaque fois que vous alliez dans les bars,
c'était weird, mais de savoir
que
ce public-là ne nous a pas aimés,
mais on est les humoristes préférés
à qui il y a la page.
Ça nous a tellement joué.
Tu dois faire...
Chris, c'est peut-être nous autres qui a raison.
On avait du fond...
Ça, ça vient pas mal de Sébastien.
Il y a quelque chose dans notre duo,
on a chacun nos tempéraments, on est super complémentaires,
puis il y a des affaires qu'on est juste
trop identiques. On est enracinés dans le même arbre
mais on a des branches
qui partent de tous les autres côtés dont son front
de bœuf, son caractère de chien
qui même après un show dans un bar
manouse qu'on avait vu dans la place
il est sorti en faisant
qu'il mange toute de la marbre
puis c'est vrai
qu'après ça par en dessous on se disait
ben Guilla il a aimé ça puis quand on rencontre genre Daniel Bélanger qui risque qu'après ça, par entier, on se disait, bien, Guy A, il a aimé ça.
Puis, quand on rencontre, genre, Daniel Bélanger, qui risque qu'il vienne au show,
il y avait quand même ce langage-là de persuasion entre nous deux dans le char après
de ceux qui apprennent pas, qui mangent de la merde, on s'en calisse.
Puis, c'est là que l'influence de Plume-Latraverse nous nous imprégnait, lui encore plus, parce que lui
a toujours eu une confiance écœurante,
a toujours eu un côté « on le fait ».
Ça amenait
beaucoup à ça de moi qui faisais ça.
On a vu dans la place, moi c'est fini.
J'avais dit à Martin Deshaies
ce soir-là, super
violemment en plus, en le pointant
de même, « toi tu passeras le mot, les bars
c'est fini. Il avait juste
figé dans le vide.
Tandis que Sébastien, lui, me disait
on s'en calisse, on le fait pareil.
Ça a aidé à ça,
cet ingrédient-là, puis
le fait de savoir qu'on était épaulé par autant
de monde intéressant, puis qu'on aimait
nous autres. Votre premier gérant,
qui était
le gérant d'RBO,
comment vous l'avez rencontré?
Lui, il est allé à un show de l'école
et il a capoté sur vous autres?
Ou c'est Guy A?
Je pense que c'est Guy A en plus,
mais je pense qu'il nous avait vu Jacques aussi.
En passant, on aime les gens dans ce milieu-là.
Lui, c'est quelqu'un de...
C'est un amour différent.
On l'aime inconditionnellement.
C'est vraiment...
C'est le gérant.
Puis un homme surtout magique, admirable,
qui a pogné la joke,
puis qui nous a défendus,
puis qui savait au bon moment où nous placer.
Fait qu'on a sauté sur l'occasion
quand il nous a dit...
On est allé au party des 40 ans de Guillaume Lepage. »
– OK.
– Ils ont eu une...
– Vous étiez étudiant à l'école à cette époque-là?
– On finissait.
– OK.
– Oui, l'histoire, c'est qu'on finissait l'école,
on s'en allait voir Louise dans son bureau,
Louise Richer, la directrice,
parce qu'on avait le goût d'embarquer
sur le show de Bruno Blanchet qui s'en venait à la télé.
On disait...
– Le show « N'assurez pas votre sécheuse ».
– OK.
– Comme writer ou comme collaborateur?
– Comme collaborateur.
Les Denis Drolet, là-dedans.
Ça leur était malade.
C'est ça qu'on pensait. On disait, OK, ça, il y a une place pour nous autres.
Peut-être que s'il y en a une où il y a de l'absurde,
ce serait là, une blanchette.
Ça n'a pas eu lieu, mais Louise
en a profité à ce moment-là pour nous dire,
les gars, seriez-vous disponibles
pour venir à la fête de Guy?
Il va y avoir 40 ans, on se célèbre au Lyon d'or,
on revient d'aller en vacances, on se rend le sud ensemble,
puis il a juste écouté vos tounes sans arrêt,
il capote tout ce que vous faites. »
Fait que nous autres, bien, c'était sûr.
Guy, c'était un idole.
Nous autres, ça a été vraiment...
Un de ceux, d'ailleurs, justement, le ton, l'audace, l'intelligence,
le front de beurre, tu sais, on le voyait même jeune que lui.
Vous autres, vous aviez comme 22, 23?
20.
OK.
L'école de l'humour, c'est 20, 21 maximum.
On s'est retrouvés au party de fête.
Quand vous êtes allés, vous êtes allés comme invités
ou pour chanter des tunes?
Comme invités, parce qu'ils faisaient ça au Lyon d'or.
Il y avait Bruno Landry qui faisait un petit number,
un bien cuit.
Il y avait deux, trois personnes qui faisaient
des numbers, dont nous autres qui venaient
y faire bonne fête, Gildard Roy.
C'était les deniers, c'était ton petit place.
Il pensait que c'était la fête à Gildard.
Guy a bien aimé ça.
Il a eu du fun, il a chanté des tunes. Dans la soirée,
on était archi timide.
On ne sentait pas tant qu'on avait notre place
là, à ce moment-là
de notre carrière. On sentait qu'on n'était pas à notre place nulle part.
De toute façon, on n'allait pas au party des Oliviers.
On n'allait pas nulle part.
Mais on est resté un peu parce qu'ils nous ont convaincus.
Puis Guy nous a dit, moi et mon gérant,
on adore ce que vous faites
et on aimerait ça produire votre premier disque.
OK.
Ça a été ça.
Vous autres, est-ce que vous aviez…
Ce que Guilla
écoutait en vacances,
c'était genre
des tunes...
En fait, il avait entendu au show
de l'École de l'humour, en tournée,
la tournée de l'École de l'humour, nos chansons,
puis ça y était resté dans la tête.
Entre autres, Échange de Félin.
Il était...
Cette affaire-là, il a chanté ça
sans arrêt dans le voyage.
C'était en été gossant.
Mais lui, il a accroché à ça.
Puis au Monde est heureux, je pense,
où on disait qu'il y avait un poster de Tom Selleck
qu'on va chier dessus.
Il y avait quelque chose là-dedans. Il avait aimé ça.
Je sais qu'il nous avait parlé un peu d'un coulisse
à l'École de l'humour aussi, parce qu'il avait bien aimé...
À l'école, il y avait trois sessions.
La première, on faisait M. Chartier.
C'était bien sur un animateur d'émission pour enfants.
Puis Guy était venu nous jaser tout de suite.
Ça l'avait interpellé, l'animateur, le côté grinçant,
les personnages.
Fait qu'on avait un petit lien, mais très peu développé.
On était bien surpris de cette soirée-là.
C'était malade. C'était magique.
On est revenu en criant dans le char,
en baissant les fenêtres, en criant, dans le char,
en baissant les fenêtres,
tout s'indonnant,
en criant,
« On a un gérard! » On avait l'air de deux Mongols.
C'est ce qu'on voulait avoir l'air aussi.
J'aime, on a eu,
puis encore aujourd'hui,
on collabore avec Jacques Primo,
qui est un gentleman,
qui est un gars super brillant,
puis qui, encore une fois,
on a eu un zoom avec lui récemment
pour un projet.
Il nous disait,
« Ça n'a pas de sens, la carrière.
Les gars, tout ce que vous avez pu faire dans ce genre-là,
tout ce que je voyais au départ,
parce que les autres gérants, ils avaient dit
« Ah, c'est hot, on le sent qu'il y a quelque chose,
mais on n'aurait pas le goth. »
Oui, bon.
Donc, lui, il avait le goth,
puis Guilla qui disait « Ben oui, prends ça, voyons donc. »
Ça nous a aidés.
Puis, vous savez, lui, il a produit l'album.
Votre premier album, c'est l'album
qui avait Fantastique.
Ça a vendu combien de copies?
Je ne sais même pas.
Sérieusement, les chiffres à ce moment-là,
on ne s'en foutait pas.
C'est un gros hit radiophonique.
Est-ce que vous étiez à Secouin
ou c'était juste que Secouin
a adopté cette atone-là,
que ça jouait non-stop?
On était à Sequoia l'année d'avant, on faisait des chroniques le matin.
Au show à Bratwit.
Au show de Bratwit, on faisait des chroniques à Weir.
La semaine des denis, qu'est-ce qu'on a fait, nos sorties culturelles.
C'était un peu convenu.
C'était ça, mais c'était…
Puis l'année d'après, on avait sorti l'album,
puis ils ont décidé, eux autres, d'en faire un événement pour lancer la saison.
On était plus grands que nous autres.
Ça n'avait pas de bon sens.
C'était rendu C'est quoi? C'est fantastique.
C'était big.
Ils jouaient fantastique.
C'était Mélanie Renaud et Fantastique
qui se battaient sans arrêt.
On riait, moi et Sébastien, les deux.
Ça n'avait pas de sens.
On est rendu contre Mélanie Renaud
dans des combats de radio.
Ça s'est emballé rapidement.
Ça a-tu duré
trois ans? Il y a eu une année, on a fait des chroniques.
L'année d'après, on a fait des tunes.
C'est ça l'affaire, parce qu'il a fallu les faire, ces chansons-là.
On a bâti l'album
Assez quoi on the side.
Parce que la première année, la première saison,
on avait fait des chroniques amusantes.
La deuxième saison, on a décidé de faire une chanson
à chaque matin.
On a développé l'album comme ça sur
20 matins, 20 chansons. On a choisi
12 et ça a donné le disque.
Avec Fantastique, c'est pour ça qu'ils se sont sentis concernés aussi.
Ils ont développé ça ici et on va en faire
un événement.
C'est
Sébastien qui a commencé à faire
les Fantastiques avant toi.
Mais toi, tu es arrivé… ça fait trois ans que tu es là?
Oui, déjà trois ans.
Puis, as-tu… parce que je me rappelle au début,
je pense que je t'avais parlé de ça, ce n'était pas dans un podcast, ça n'a rien.
Je t'avais demandé pourquoi tu ne le faisais pas,
puis tu étais comme « Ah, moi, j'ai plus de misère à être grand public.
Mais je t'ai écouté une couple de fois au Fantastique
et tu n'as pas,
tu n'as zéro misère.
Ça marche bien, c'est correct.
Tout le monde comprend.
Tu n'es pas…
Je suis d'accord avec ça,
mais j'avais justifié,
parce que moi,
je suis allé faire,
entre guillemets, l'audition.
C'était Éric Salveille
au Centre V
qui animait Éric
et les Fantastiques.
Je suis arrivé là
et je pense que c'était,
c'est comme il y avait
Réal Bélan, Antoine Vézina,
puis moi. Je trouvais ça malade. J'étais content.
C'est deux gars que j'admire au bout, mais qu'on a un ton
quand même assez semblable.
Puis Éric Salva, il avait l'air de s'en contre-câlisser.
Que je sois là, les regarder à terre.
Je pense que je n'étais pas assez cute.
Peut-être quelque chose qui ne marchait pas, mais bon...
Je ne sais pas où je n'étais pas. Je suis manqurice.
Cette fois-là, ça n'a pas passé.
Ça n'a pas marché comme ça.
J'ai fait, OK, je suis une bébite trop particulière
pour aller faire quelque chose de très, très grand public.
Sébastien pensait la même chose.
Lui, je l'ai fait offrir.
Il a dit non au départ parce que je ne pense pas
que je serais le bon pour faire ça.
Finalement, ça s'est avéré être vraiment très bon.
Moi, je suis plongé là-dedans.
Ça a été la première fois que j'étais plus Vincent, justement.
C'est quelque chose que je n'ai jamais transporté, moi.
Je n'ai jamais voulu présenter Vincent.
Puis tu sais, ça a toujours été la motivation.
On allait dans des talk shows,
puis avant, dans le briefing, dans l'âge,
c'était Seb qui me disait, là, là,
crains-toi, là, Chris, là,
que ça soit le malade, là, que j'arrivais n'importe où.
Ah!
Le monde ne veut pas tant ça,
Bugs Bunny puis Roger Rabbit à la TV.
C'est le fun dans un film,
c'est le fun dans un sketch.
Je pense que c'est le fun sur la scène
pour certaines personnes,
mais il y a des endroits comme ça,
puis même chez vous,
je suis à sous-écoute,
où le monde,
c'est sûr que je ne suis pas Vincent,
il y a comme toujours une couche
où je ne suis pas de même chez nous,
je ne suis pas de même dans la vie,
je suis tellement calme, réservé,
mais c'était déjà plus Vincent que le personnage.
Ça, as-tu développé ça
vu que dans la vie,
pour ne pas être obligé de dealer
avec les émotions?
Ou tu sais,
ou c'était juste,
tu faisais ça vu que c'était
le personnage
et Denis, puis...
Honnêtement, c'est artistiquement que ça me parlait plus de faire ça, vu que c'était le personnage et Denis. Oui, oui. Honnêtement,
c'est artistiquement que ça me parlait plus
de faire ça,
d'aller jouer avec les limites, de taper
sur le nerf du monde aussi. Je n'haïs pas ça.
Au début,
moi, je ne l'ai jamais vécu avec vous autres
vu que je vous avais rencontrés.
Puis aussi, le fait que je fais de l'humour,
je comprends qu'il y a des humains
derrière, peu importe le genre du mor fais de l'humour, je comprends qu'il y a des humains derrière,
peu importe le genre du humoriste.
Le genre, bien oui.
Mais en entrevue, le monde devait penser que tu étais un Christ de fou.
Malade.
Les premières années.
Ah, carrément.
Le monde pensait juste...
Les premières années,
ils pensaient qu'on était deux malades mentaux.
Après ça, je suis bien verbomoteur,
donc je prenais toujours le siège
de celui qui répond aux questions.
J'avais l'impression de dire,
Vince, ça se tient,
il fait punch,
puis il devient fait le fou.
Fait que, tu sais,
puis j'admirais beaucoup, tu sais,
des gars comme Courtemange,
quand j'étais jeune,
que quand il allait à Adlib,
c'était drôle,
qu'Yves Pelletier,
mais en vieillissant,
ces gars-là,
je trouvais que,
ah, c'était pas pathétique,
mais il y avait quelque chose
de ce domaine-là,
de faire le singe,
de faire le fou.
C'est pour ça que là,
je l'ai amenuisé.
Là, Vincent,
je trouvais que c'était important d'apparaître aussi, puis que
je sentais que c'était un bon moment. Mais au départ, c'était
vraiment artistiquement de
rentrer en criant.
Puis ceux qui n'aiment pas ça, ils n'aimeront pas ça à seconde.
Ça va être le coup de balai qui va être donné.
Mais c'était pas pour cacher
l'émotion, parce que j'étais ça, moi, jeune. J'étais
bien plus proche de Vincent, l'émotive.
Vincent, que tout le monde,
n'importe qui, les adultes, les grands, les plus petits.
Tout le monde m'aime, tout le monde m'aimait, tout le monde.
Puis d'aller faire artistiquement cette bibitte-là,
influencée par tout ce que j'ai vécu au cégep, par le front de voeux de Sébastien,
par la mort de mon frère aussi, genre deux mois avant l'école de l'humour,
que mon frère se suicide.
Moi, ça a fait comme de la marde.
Je ne ferais pas ça faire plaisir à personne.
Tandis que toute la première partie de ma vie a été faire plaisir à ma tante,
faire plaisir à grand-maman, à maman,
faire plaisir à mes amis.
J'étais le bon Vincent.
Depuis le suicide de mon frère,
depuis le début des denis,
le petit côté plus croustillant est apparu
et j'aimais bien ça.
Mordre là-dedans.
C'était plus ça. Artistiquement, je pouvais
le faire.
Puis là,
avec le succès
de Rincecrème, puis
le succès de chaque fois que vous allez
à, que ce soit sous-écoute
ou n'importe quel autre podcast que vous allez,
ça arrache tout le temps tout.
Les radios, ont-tu...
Vous êtes collaborateur au Fantastique.
Est-ce que vous avez eu des offres pour l'idée de votre propre show?
Oui, malade.
Oui, ça, c'est malade.
Parce que c'est arrivé récemment au printemps l'année passée.
Mettons, février l'année passée,
on a commencé à en entendre parler.
Ça se concrétisait au mois de mars.
Puis, il y avait une grosse radio qui nous voulait
pour être
les animateurs du retour.
Le gros retour est immense
à Montréal, tu sais, c'est pas une radio,
ça n'allait pas une radio à Maniwaki.
On sentait le grand contrat,
c'était immense, puis on
s'est jasé, puis à cause de Rince-Crème,
puis à cause de notre démarche artistique
aussi, peut-être que voilà,
dix ans, les données de relais,
les shows qui ne se vendent pas tant,
la démarche peut-être moins claire,
on aurait fait mes ans, on saute sur l'occasion,
puis on mettra de l'eau dans notre
vin, puis on pliera, mais là, on ne voulait pas
plier. Puis on sent que
dans ces endroits-là, même quand
ils proposent la liberté, c'est pas
la liberté.
C'est la liberté jusqu'à temps qu'une personne
fasse un commentaire.
Ah oui, c'est vrai. Carrément, parce que là,
tout le monde, finalement, assume que c'est pas tant
le goût, que c'est pas tant ce qu'ils pensaient. Puis là, ils te mettent
des bâtons dans les roues. Je me rappelle
qu'à ce moment-là, le père à Sébastien avait dit à Séb,
allez-y, les rencontrer, puis
dites-leur, c'est
2 millions par année.
Pas en bas de ça.
Au moins, vous faites un an, vous avez fait ça.
Tant qu'il reste, vous êtes riches.
On n'est pas allé jusque-là, mais ça nous a rebrassés la tête parce que même lui, il disait, pas besoin de ça.
Pas besoin.
Puis tu sais, sur le coup, moi, j'ai dit à la salle,
« Calisse, c'est gros pareil. »
Puis je lui ai dit, « Bien, mais non, c'est gros, mais... »
On en revenait au principe de liberté.
Puis au principe des fans aussi. On est des
hosties de bons patrons, du monde
qui capote sur nous autres dans ce genre-là.
Si on allait proposer quelque chose d'extrêmement
dilué ailleurs,
ils ne trouveraient pas ça le fun,
eux autres non plus. Fait que dans un esprit de gang,
de groupe, on est là, présentement, on est
là-dedans, on le prend en considération aussi.
On a tout mélangé ces idées-là, puis on a fait, bien non,
on n'ira pas.
Puis, vous avez eu combien de meetings?
Zéro.
Zéro? OK!
Non, c'est Jeff qui a géré ça par entour,
qui nous revenait avec.
Ben là, tu sais, il aimerait ça quand même vous rencontrer.
Non, pas besoin de ça.
Oui, c'est drôle.
Les meetings de même, les offres que j'ai eues,
j'y vais jamais,
mais je demande tout le temps à Michel
de demander
un prix
pour voir jusqu'à... Moi, j'aime ça
savoir jusqu'à
où il serait prêt à me payer.
C'est quand même drôle, ça, moi.
J'ai tout le temps fait...
Je n'ai jamais fait de publicité,
mais chaque fois que j'avais des offres,
c'était tout le temps, regarde, je veux pas faire
cette pub-là, mais demande-leur
jusqu'à où ils sont prêts à aller.
Puis là, ils me disaient le prix,
puis à chaque fois, je faisais,
je devrais le faire, mais fuck off, je le fais pas.
Je le fais pas.
J'étais bien fier de pas le faire.
Aussitôt que j'avais une petite passe,
que j'avais de la misère financièrement,
j'étais en tabarnak après moi.
Ça te revenait.
Chris Dynasant a dit non à ça.
La Valse, c'est féérique.
Il y a eu ça une fois. La Valse, c'est fantastique.
Là, on trouvait que c'était le bout de la marde.
Ça ne tentait pas zéro.
C'est la compagnie créole qui l'a pris.
On trouve ça génial. L'anecdote est meilleure
que le cash qu'il nous donnait.
On a été forgé comme ça. On revient tout le temps à lui, mais
plume, on entend des oui-dire, on entend
des légendes. Nous autres, on a entendu dire
qu'une grosse compagnie de bière voulait
prendre Bob Epine, puis qu'ils l'ont rencontré
puis qu'il a demandé
combien, combien, combien, puis qu'il est allé
lancer un ostie de montant de
malades qui ont débriefé, qui sont venus,
qui ont dit, bien, OK.
Puis qu'il leur a dit, bien, vous êtes des osties de malades. C'briefé, qui sont venus, qui ont dit, bien, OK, puis qui leur ont dit, bien, vous êtes des hosties
de malades. C'est non, puis vous êtes
juste des hosties de malades. Tu sais,
quelque chose de résumé de même, mais
je suis sûr qu'il y a quelque chose dans le principe d'un moment donné
de se dire, hé, ça vaut pas ça.
En tant qu'artiste, moi, j'ai l'air de, de quoi?
Qu'est-ce que ça prône? Il y a trop...
D'autres, on empoigne de la pub,
on est de la bébite quand même à pub.
Quand l'objet
fit avec le denier,
quand ça marche,
on a tendance à dire oui,
mais de plus en plus, on remet ça en considération.
Puis les corpos, ces affaires-là,
de juste être gourmand pour être gourmand.
Moi, c'est niaiseux.
Je dis non à toutes, toutes, toutes,
toutes les pubs, mais je fais
des pubs avant mon sujet.
Oui, mais ça alimente tes affaires à toi.
Mais tu sais, comme mettons, j'aurais une offre de par les slips,
de faire une pub télé, ils me diront, donne 100 000.
Je dirais non, je ne fais pas de pub de par les slips.
Ils me donnent 2000, puis je fais par les slips.
C'est le matin le plus confortable au monde.
C'est ça.
C'est comme le dame, ça.
C'est ça, t'as raison, Chris.
Ça nous aveugle, ces crises de podcast-là.
Voyons donc, toi.
C'est vrai qu'on fait ça.
Puis je pense que c'est juste parce que dans un certain cadre,
c'est approuvé par notre gang de monde aussi.
Moi, il y a de quoi que je...
Ça m'avait fait chier il y a une couple d'années.
Pat Lagacé avait insulté un des gars de radio de...
Je ne me rappelle plus de où,
mais il disait de la radio de campagne
qui font des pubs
live. Moi, j'ai tout le temps aimé ça.
Mettons, à Québec,
c'était tout le temps ça. C'était,
mettons, deux gars qui parlent, puis ils font...
Oui, il était bon, le film
hier qu'on a vu, mais sais-tu ce qui est bon?
L'OS Esca.
Moi, là, Esca, puis là, il se met...
Puis là, tu fais comme...
Parles-tu d'Esca, pour vrai?
On l'a, là!
Moi, j'ai tout le temps aimé ce genre de radio-là.
Oui.
Chaque fois que je fais des pubs,
j'ai l'impression de...
C'est comme un hommage à...
Un peu à ça, ici, dans un podcast. À travers le podcastest comme un hommage un peu à ça ici
dans un podcast
à travers podcast
il y a ça un peu
oui oui oui
il y a moyen de le tweaker
à ta façon
t'es pas pris dans un concert
il y a tout ça aussi
que
si tu fais de la pub
pour Esca
mettons là présentement
t'en fais ce que t'en veux
tu le dis
dans tes affaires
t'en parles à ton monde
ça reste que c'est restreint
tandis que
même si on a eu
une belle gang
on vient de sortir de faire une pub
avec Sico, le monde.
Généreux, ouvert, un beau tournage
du bon monde, mais on sent le cadre.
On sent, dans une heure,
il faut déplacer 6 vis.
Tu es à la merci de quelque chose.
Je pense que ça doit être ça qui fait que
on est tellement open à venir
coller la shot dans nos affaires.
J'aime bien aussi, dans Rince-Creme que vous avez
des pubs pour
n'importe quoi.
Oui, oui.
C'est un peu une façon, on vient
qu'à se dire que ce n'est pas un podcast,
ce n'est quasiment pas une parodie de podcast,
mais il y a des morceaux de frame de même
que justement on parle, c'est une pub juste
des images d'arbres, ça dit le Canada.
Ça se moque un peu
des pubs en général, tout simplement.
C'est juste de rendre ça...
Oui, il y a...
J'ai le forfait Patreon
que, tu sais,
tout, mais
j'écoute tout le temps en audio.
Souvent, il y a des épisodes
qu'il faut que j'aille réécouter.
Tu sais que là, je prends un screen grab
de mon téléphone.
À 22 minutes 40,
je vais aller voir.
J'ai écouté deux fois l'épisode
avec le père à Seb.
Je ne l'ai jamais vu.
Après, je me disais
qu'il faut que j'aille le voir.
J'ai fait non. Je veux le garder.
En mémoire.
Je me suis créé un
personnage dans ma tête.
C'est ça, je n'avais pas pensé.
Puis je sais qu'il n'a pas de l'air de ça.
Fuck off. Mais toi, tu as déjà une image.
Mais moi, j'ai une image de, c'est exactement
Seb, un peu chauve,
avec une bédaine.
Ben, tu n'es pas loin. Une petite moustache.
Il a gardé son beau chapeau.
Il a un beau chapeau. Ah non, ça a chapeau. C'est un bijou d'homme.
Il capotait.
Il disait à ses chums de gars,
il vit dans plusieurs petits appartements,
ils se réunissent le matin, les bonhommes,
et il leur a dit « Je suis plus populaire que Véronique. »
« Véro, t'es un tabarnak. »
Ce matin-là, c'était vrai.
Il a tellement eu de likes,
de monde qui s'est relancé.
Ça nous a dépassé,
mais on le sait depuis longtemps que c'est un personnage écœurant.
Tu as raison, en audio,
ça passe bien. Si tu vas le voir visuel,
c'est sûr que tu vas pogner d'autres choses parce que dans
sa mémique, il y a quelque chose de magique
aussi.
On ne se pose pas de questions, audio ou vidéo.
Ce qu'on fait, c'est, encore une fois,
on s'offre la liberté.
Puis on a des créateurs avec nous autres,
Jean-Philippe, le super tattoo qui est à réalisation.
C'est un gars qui a le goût d'en amener des idées.
Le bout où est-ce qu'on part avoir une pub du Canada,
lui, il nous y crée à trois semaines.
Envoyez-moi d'autres pubs, envoyez-moi d'autres pubs.
J'ai hâte de travailler des pubs.
Il met des visuels là-dessus, il met des sons.
On arrive des soirs où il a ajouté
quelque chose, des éléments.
C'est toujours proactif dans quelque chose
de différent, de quelque chose
d'éclaté. Puis vous les tournez
combien de temps
d'avance?
Ça dépend parce que là...
Là, vous devez être sur le bord de plus de n'avoir.
Il nous en reste quand même quelques-uns, mais on n'a pas
tant d'avance. On a 5 ou 7
tout le temps d'avance, puis
on les passe de manière aléatoire. Plus,
c'est Sébastien qui s'occupe de faire ça aussi. Lui, il aime
bien ça, les réécouter, trouver
l'extrait à mettre, puis
faire le pacing
aussi, de se dire, OK, là,
il y a eu tel invité, il me semble que c'était plus
dans ce genre-là, je vais mettre ça à la place.
Il fait un pacing quasiment comme si c'était
un album de musique.
Il aime ça avoir cette espèce de
vision-là, de contrôle sur
c'est ça qui va... Fait que je sais, tu sais, il y en a
qu'on a tourné v'là un mois et demi, deux mois, l'autre
ça va être v'là deux semaines, mais il fitte un à côté
de l'autre. Fait qu'il n'y a pas d'espace.
Oui, puis aussi, vous autres, bien, tu sais, moi,
déjà, sous-écoute, c'est le même qu'on le fait, on les tourne
bien d'avance, vu que c'est pas tant d'actualité. C'est ça. Mais sous-écoute, c'est le même qu'on le fait, on les tourne bien d'avance.
C'est pas tant d'actualité.
C'est ça.
Mais sous-écoute, c'est quand même un peu d'actualité.
C'est-à-dire que vous autres, c'est pas… Ah non, c'est ça.
À moins qu'il y ait, mettons, une guerre.
Oui, là, tu marques le temps.
Ou Noël, mettons.
C'est comme on a fait un spécial de Noël.
On sait que l'Halloween, on va le faire tomber à l'Halloween.
On est un peu de ce genre-là, un peu les Simpsons.
Le spécial Noël, le spécial Halloween.
Ça, ça peut venir marquer le temps.
Mais sinon, c'est intemporel.
Ça reste des sujets complètement divagués.
Puis vous êtes rendu à combien d'épisodes?
Aïe aïe, on en a un astuces de bâche.
Je ne suis pas bon là-dedans, je te dis.
Moi, je m'occupe juste de faire de la folie là-dedans.
Le nombre d'épisodes, on en a un autre. Je ne sais pas exactement. Je ne suis pas bon là-dedans, je te dis. Moi, je m'occupe juste de faire de la folie là-dedans. Le nombre d'épisodes, on en a
trop, je ne sais pas exactement.
Je ne pourrais vous dire.
Puis, est-ce que
le plan, c'est de continuer
à les faire à l'école?
Oui. Oui, oui. On a le goût
de continuer de faire ça à l'école, quoiqu'il y a
des soirs qu'on se remet en question sur le matériel
parce qu'évidemment, il faut tout ranger
après. L'équipe technique s'occupe
d'arranger. Puis là, il y a des choses qu'il faut qu'ils ramènent
parce qu'il n'y a pas de local pour entreposer
notre stock. C'est laborieux
pour eux autres. Les trois amis qui travaillent
là-dessus, à chaque fois, nous disent « C'est malade,
le décor est beau, c'est sûr, mais si on avait
un peu cet équivalent-là qui nous appartient
puis qu'on pouvait laisser le setup
toujours là, ça serait vraiment le fun. »
Ça, ça nous joue dans la tête.
Mais sinon, on aime bien ça, ça nous joue dans la tête. Mais sinon,
on aime bien ça, le côté un peu adlib.
Tu vois Montréal au fond avec les lumières
et ça, ça nous plaît énormément.
Et à voir avec les restrictions.
Ça n'a jamais été lourd
à date. C'est très
restreint. On sait ce qu'on a à faire.
Il y a une fille à la porte qui nous check.
On a d'affaires à mettre notre masque
et à se laver les mains solides
parce que sinon, ça le fait dire.
Mais c'est bien.
C'est comme ça qu'on veut ça.
Puis vous avez eu Mona de Grenoble
qui est venue,
qui a lavé le COVID.
Oui.
Puis personne ne l'a pogné.
Personne ne l'a pogné.
Vraiment, on a été chanceux
parce que tous nos amis... Si ce n'était pas cette mad. Personne ne l'a pogné. Vraiment, on a été chanceux parce que
toutes nos amies... Si ce n'était pas de cette madame-là,
vous seriez toutes contaminées.
Oui, exactement. Probablement. Oui, oui, oui.
Si ce n'était pas d'elle, on serait... Mais non, elle nous tient ça
solide, puis on est toutes... Tu sais, il y a
des distances, il y a des... Comme
l'invité est là tout le long du podcast, mais
elle est assise loin. Les autres ont
leur masque. Tout le monde a leur masque pendant la
période, à part nous autres, évidemment.
Puis non,
on a été chanceux, surtout Sébastien puis André, parce qu'eux autres,
ils ont été jouer après ces totons à Mona.
Ils ont demandé d'y toucher.
Mais Marc-André,
Marc-André a jamais pogné la COVID.
Il, non!
Il travaille dans un CHSLD.
Il est testé sans arrêt, sans arrêt, sans arrêt,
en plus, lui. Puis non, bien,
non, non, non, c'est ça.
Il dit qu'il faut la pogner.
Sinon, on va tout l'avoir. De toute façon, lui, on dirait qu'il
ne s'en fout pas.
Justement, il fait attention.
C'est pour ça qu'il ne l'a pas, sûrement.
Il ne faut pas.
C'est important.
Moi, je pense qu'on va tous venir par l'avoir.
Oui, je pense qu'il va falloir s'habituer à vivre avec ça.
C'est sûr que de l'avoir le moins fort possible,
c'est ça qu'on cherche aussi.
C'est sûr que c'est les personnes âgées.
Les personnes âgées sont plus à protéger,
mais bientôt, ça va être correct.
Présentement, c'est le cerveau des enfants qui me fait capoter.
Moi, je te disais tantôt,
mes trois sont retournés à l'école aujourd'hui,
mais moi, Rémi,
à 10 ans, il a trouvé
tough en crise son année.
Lui, ça allait très bien à l'école avant.
Cette année, ça va moyen, ça va
up and down. Puis un matin, il avait zéro
le goût de retourner là.
Avec le masque, il est
établi à cet âge-là, à 10 ans. Il est bien
chez eux à jouer de la guit électrique
puis à faire du... Il a fait l'école en ligne, il a bien chez eux, à jouer de la guit électrique, puis il a fait du...
Il a fait l'école en ligne, il a été super bon,
mais c'est en train de fucker un peu
le cerveau de tout le monde.
Puis déjà que les jeunes sont moins bons
socialement
que nous autres, on l'était.
Au contact humain, c'est clair.
Oui, fait que là, déjà que
avant, mettons, à part l'école,
ils étaient tout le temps sur leur téléphone.
Là, ils ne sont jamais avec d'autres humains.
On va créer…
Tu sais, ton gars va perdre sa virginité à 46 ans.
Avec moi.
Avec toi.
Avec moi, Chris.
Ça va être obligé de le dévierger si ça continue.
Non, mais c'est vrai.
C'est une génération, présentement, tu sais,
comme ma fille, il avait touché au bonheur.
Elle est secondaire 3, Elliot est secondaire 1.
Elle est rentrée en comédie musicale
cette année. À Paul-Valent-Saint-Jérôme,
c'est gros, ce programme-là. On a
un gros auditorium, la preuve de théâtre
est super intense. Là,
il monte Grease.
Là, il monte Grease
en Zoom, présentement. C'est n'importe
quoi. C'est horrible.
Elliot venait de rentrer dans l'impro
et l'impro interécole qu'on est allé voir
deux, trois matchs.
Puis ça, c'est même pas en Zoom,
c'est fini, fini, fini.
Voir ses amis, c'est fini.
Être ensemble, c'est fini.
C'est comme, c'est à coup de claque que ça y est,
je me mets dans le pot de cet âge-là.
C'est what the fuck.
Puis je les trouve super résilients,
intelligents de la façon qu'ils gèrent
ce moment-là, mais quand même, je le sens.
Le parenture, le côté dark
de ça, isolé dans
la chambre à jaser un peu avec des amis.
Mais tu sais, j'ai dit à Juliette, « As-tu pris des nouvelles?
Jases-tu le soir avec eux autres? » Elle a dit « Non,
pas tant, on n'a plus rien à se dire, on est juste
chacun dans nos chambres. » Fait qu'en plus
de ne pas se voir, ils ne savent plus
trop quoi jaser.
Fait que c'est une drôle de passe.
Je ne sais pas, ça va prendre combien d'années
avant que ça revienne?
Avant que ça revienne.
Ça va changer, ça va évoluer,
ça va faire comme n'importe quoi
et ils vont développer des aptitudes à d'autres choses.
Il y a des points positifs qui vont sortir de ça
et ils vont dire,
une chance qu'on ait passé par là.
Mais présentement, on passe par là et c'est moins le fun.
C'est juste ça.
Je veux revenir
à ton gars, Elliot,
qu'il a fait
Captain Bonhomme.
Il a fait Claude Blanchard.
Excuse-moi, pas Captain Bonhomme.
Claude Blanchard.
C'est Julien qui a fait
Captain Bonhomme. Je pensais que ton gars, c'était Julien. Ils Julien qui a fait ça. Il était malade, Julien.
Je pensais que ton gars, c'était Julien.
Ils ont coupé le meilleur moment de ce number-là à TV.
Moi, ça a donné que... J'ouvre la télé,
c'est ce gars-là, ce number-là.
Wow, je l'écoute, puis ils ont
enlevé... Ils faisaient... Ils chantaient
« Do the Barkman » en Capitaine Bonhomme.
C'était un free-for-all, le style.
Là, ils ont dû se dire, on coupe ça, ça.
C'est n'importe quoi. C'est un peu ce qui nous fait chier
de la TV, de dire,
cette gag-là, nous autres, nous faisait capoter
que Julien Bernatchand, capitaine bonhomme
un peu sous, chante
« Do the Bartman ».
Julien était quand même Elliot en Claude Blanchard.
Oui, oui, oui.
C'est un moment parfait.
Parfait, parfait.
T'es obligé d'aller l'analyser, d'aller voir du Claude Blanchard.
Pour un gars de cet âge-là,
c'est un peu drôle.
Il ne devait pas savoir c'est qui, Claude Blanchard?
Zéro. Zéro, zéro.
Il ne l'a pas vu même à la télé.
Il n'y a pas rien.
Il a juste découvert un gros bonhomme
et son style, la façon de parler.
J'y parlais de lui comme...
C'était pas ça, mais il dégageait quand même un côté
mafieux. Claude Blanchard,
côté la voix un peu, le cigare.
Il avait l'air d'aller dégager
une certaine richesse. Elliot est rien
en Christ. Il en revenait pas qu'il y ait eu cet humour-là
décalé de cette façon-là.
Il est allé tous les voir à ce moment-là.
Il est allé voir de la poudre.
Il est allé voir...
Claude Blanchard, il en était peurant.
Moi, j'ai dit « Check ça, Elliot.
C'est bizarre quand il fait le petit gars.
Il joue Nestor. »
Tu as le gros Claude Blanchard
qui a l'air d'un gros soulard,
qui joue le petit gars de 4 ans,
qui chante des chansons qu'on ne comprend pas les paroles.
Elliot est rié aux larmes.
Pas que des niveaux là-dessus.
Ça a été un beau moment dans son été.
C'était parfait d'être sur la scène
avec cette pléiade d'actrices ou d'acteurs-là aussi.
Ça, comment ça a marché, ce numéro-là?
C'était-tu…
Vous autres, en meeting, vous vous êtes dit
« Ah, Christ, on devrait faire un hommage à Claude Crest. »
Oui, on avait le goût de faire un hommage à Claude Crest,
faire un hommage à ses vieux styles de cabaret-là.
Puis, Maxime, Claude Crest, avaient le goût de faire ses vieux styles de cabarets-là. Puis, Maxime, Claude Cress
avait le goût de faire de quoi dans notre galop
aussi par la bande. On a su que
lui, il aimerait bien ça être là.
Ben, Chris, on va lui proposer. Oui, ça est temps
qu'on fasse l'hommage à Claude Cress.
Puis, ça a été un match parfait. C'était le fun.
C'était du parfait, ce personnage-là.
Puis, lui aussi, il était cœur.
Peu importe.
Ça donnait un super beau number
nous autres, en tout cas, on le trouvait le fun
un moment donné, il était rendu ben trop long
on faisait venir n'importe quoi sur la scène
il y avait un ballon qui faisait sol
je ne me rappelle plus, mais en le condensant
ça donne quelque chose de cute
avec Jean-Tom qui fait la
la poigne
on voulait juste que ça soit
de l'anticasting de malade comme ça que ça parle cute et bien c'est... On voulait juste que ça soit de l'anticasting,
de malade, comme ça, que ça parte
quiot et bien, parce que c'est pour ça qu'il y avait
T-Gus et T-Mousse. C'était Rémi-Pierre
et Anne-Élise Lavergne.
Ça part, puis tu fais, OK,
tout le monde va être à peu près ça.
C'est un beau clin d'œil,
ils sont habillés pareil, le même texte,
en plus. Et là, tranquillement,
puis Bernatchez.
Moi qui fais, on va essayer, puis Bernatchez. Puis là, moi qui fais,
on va essayer, puis Barbuc, tabarnak!
L'hommage des rêves, finalement.
Je trouvais que c'était le fun. C'était un bon terrain de jeu.
Ça, est-ce que vous allez...
Bien, cette année,
votre galop que vous avez animé,
vous l'avez rempli avec
vos patrons. Que ça, ça a
vraiment paru, tu sais, moi, je ne l'ai pas vu live, mais je l'avez rempli avec vos patrions. Ça a vraiment paru.
Je ne l'ai pas vu live,
mais je l'ai vu à télé par bout,
ce que je pouvais voir.
On voyait que c'était vote public.
Chose qu'on ne voit plus dans les galas. À cette heure, le gala de Guy Leroy
et le gala de Laurent Paquin,
c'est le même monde dans la salle.
Tandis que vous autres, on sentait...
Les Patréons sont sautés vite,
vite, vite, ces billets. Nous autres, ça a été
pour notre plus grand bonheur parce que, justement,
on peut amener, je me répète,
Julien Bernatchez, puis que le monde
leur place, savent c'est qui, sont contents.
Tu me rappelles, c'est quelqu'un
qui m'a envoyé
une copie pirate,
le lendemain que
vous l'aviez faite,
juste du numéro à Claude Crest.
C'est ça qui me fascinait de voir.
J'ai fait, c'est une bonne crowd,
parce qu'il y avait une grosse clap
quand Bernatchez est arrivé.
J'ai fait, ça, ce n'est pas
un public de galop
qui va triper.
C'est un vrai public du monde.
Carrément.
Qui en veulent et qui veulent qu'on y aille loin pour vrai
dans notre genre.
Qui nous disent, vous êtes main gala, mais on est là avec vous autres.
Let's go.
On avait écrit un peu en fonction de ça
parce que ça nous tentait de d'animer un gala.
À cause de la pandémie,
ça a trop pesé lourd
de retourner avec Rinscrème en plus,
qui nous permet d'être vraiment heureux,
de retourner dans une pression de production,
dans des délais, dans des meetings.
Ça ne nous tentait pas pantoute,
ça fait qu'on s'est gâtés d'un texte.
Puis ça a paru dans la salle avec notre gang
parce que ça réagissait fort.
Il y a eu même eu au début un bout
où on avait l'impression de dire
« On va-tu perdre le contrôle parce que ça s'est mis? »
À crier Rinscrème fort.
Mais ça a permis, genre, à Tom
Levesque aussi d'avoir
un crise de beau moment sur la scène
parce qu'eux autres, ils leur placent, ils savent ce qu'ils font,
ils savent c'est qui. C'était son premier
gala. On pouvait amener
ce genre-là avec nous autres aussi.
Quand vous montez un gala de même,
est-ce que, mettons,
il y a un gars, je ramène Gilderoy,
mais quelqu'un qui n'est pas habitué de faire de l'humour,
il va avoir 71 meetings avec les auteurs du festival.
Vous autres, c'est-tu genre, ils disent,
« Hey, les gars, montez un show,
puis dites-nous à peu près une fois par mois
vers où on s'en va. »
Oui, ça ressemblait plus à ça.
On avait vraiment une belle liberté là-dessus
parce qu'on a travaillé avec Félix
pour les textes, mais il était bien dans le rush.
On s'est ramassé à faire les textes quasiment
tout seul. On a fait les textes,
la mise en scène qu'on voulait faire. On était
à la mise en scène du gala aussi.
Les deux en plus, les deux
têtes à la mise en scène, ça nous permet de se splitter
les fameux
meetings.
Puis le booking un peu,
malgré que j'imagine comme Edith vous dit,
on a lui, lui, lui,
puis après vous avez comme un droit de veto.
On a envoyé notre liste, nous autres,
puis en large, du monde, du monde,
puis c'était extrêmement difficile d'avoir du monde, ces gars-là.
C'était soit justement parce qu'ils prenaient
un break à cause de la COVID, parce qu'il n'y avait pas de number.
Plusieurs de la nouvelle
génération nous ont signifié le fait
qu'ils n'aimaient pas aller là parce qu'il y avait trop de montage
dans le numéro, puis qu'ils n'avaient pas le droit
de visionner avant.
On le prenait en considération
parce qu'avec le genre qu'on fait, nous autres aussi, il y a des fois
qu'on aurait aimé mieux avoir accès au montage que de faire
charcuter notre number déjà absurde
qui passe tout croche à la TV.
J'ai l'impression que
les gars-là, ils ne devraient pas
avoir de montage.
Surtout à Star,
avec toutes les plateformes qu'il y a,
ça, c'est le gars-là des données.
C'est le même qui est.
Si tu as deux heures et demie,
si tu veux le regarder, regarde-le. Si t'as juste
40 minutes, regarde les 40 premières minutes.
C'est ça. Faisant ce que tu veux, on peut
faire ça. Je pense que
ceux qui font les montages font de la bonne job
la plupart du temps.
Il y aurait même moyen pour attirer du monde
sur leur plateforme.
Ce gars-là n'est pas monté.
À TVA, c'est les 42 premières
minutes. Après, si tu veux voir la suite...
Tu as tout accès à l'inédit.
Pas sur le Club Illico ou whatever.
Puis à la limite, tu as gardé des
numéros complets en bonus au lieu
de charcuter d'un nombre. Parce que même
quand c'est bien fait, il faut toujours se ramener
à la job de l'artisan au départ
qui a fait cette script
édition-là en travaillant bien fort sur un number.
On l'a faite, la script édition.
Moi, ce que j'haïs, c'est qu'il coupe tellement
qu'il laisse juste les jokes à clap.
Oui.
Fait que là, t'as des numéros de jokes clap, clap, clap.
Clap, clap.
Puis tu sais, un number, des fois,
ça prend un bas pour avoir un vrai haut.
Carrément.
Tu sais, tu peux pas juste être...
Tout le temps dans les airs.
Oui, c'est ça.
Non, puis ça crée le numéro aussi dans Melody
et dans le fond de ce que tu as le goût de dire.
Des fois, le bout que le monteur ne réalise pas,
que ça voit la perne avant, que ça penche.
Bref, il faut une bonne job,
mais nous autres, on l'a vécu.
Les amis qu'on a essayé d'inviter le vivent
et l'ont vécu. Il y en a plein qui n'ont plus le goût
de venir à ces galas à cause de ça.
Dans les circonstances, l'année passée,
c'était très dur de booker du monde
ces galas en général, je pense,
pour la prod, qui ont fait une crise de bonnes jobs
dans les circonstances, mais c'était tough.
Est-ce que vous allez en refaire un
l'été prochain? Non, on n'en fera
probablement plus de notre vie.
Ah oui? Oui, on s'est dit ça, moi et Sébastien.
Peut-être que
quand on va être à la vie, on va faire
« Ah, ce sera le fun, juste animer. » Puis on n'aille pas ça animer,ast peut-être que quand on va être à Lviv on va faire ce sera le fun juste animé
puis on n'aille pas ça animé
mais là on a le goût de faire Rince-Creme dans le tapis
encore plusieurs années
puis surtout on a le goût
de faire de la scène en Denis Drolet
fait qu'il va y avoir un show Denis Drolet
qu'on va bâtir, peut-être plus
pas théâtral mais plus comme ceux qui ont vu
Comme du monde, il y a quelque chose de moins stand-up
plus quatrième.
C'est un excellent show, d'ailleurs.
Merci, t'es bien fait.
Dans ce genre-là,
faire de la télé, faire du gala,
ça va être tough après ce qu'on est en train de vivre, qui nous rend vraiment,
vraiment très heureux et très créatifs.
Mais je le dis, moi, je suis
bien fier de vous autres. Je suis content pour vous autres.
Puis,
tous vos fans sont contents. C'est ça qui est
beau. Puis, vous l'avez dit,
c'est plus, Sébastien, que j'entends dire ça,
mais que votre big break, c'est
votre public qui vous l'a donné. Ça fait du
bien tellement. C'est fou. Ça n'arrive
pas, ça, dans la vie. Jamais. Jamais. Ceux
qui aiment ça, pour vrai, qui nous
permettent et d'en vivre et d'en produire
plus que jamais ou d'en avoir
le goût, en tout cas parce que
on aime donner des bonus,
on aime en créer, on en aurait
créé encore plus. On a vu souvent les moyens
physiques de le faire. Il y a des endroits
qu'on n'a pas pu louer, des locations qu'on n'a pas fait,
des tournages qu'on a dû remettre,
mais on veut donner l'univers drôlé
le plus possible là-dessus
puis peut-être un jour vivre
de notre rêve qui est aussi
faire du dessin animé
ça serait le fun d'immortaliser les denis
jamais vieillissant dans un univers
où encore là la liberté est totale
sûrement
par le biais de notre ami Alex
qui lui a le goût de transposer
ça, d'en faire quelque chose, mais
les moyens monétaires au Québec,
c'est vraiment un autre monde qu'aux États-Unis
pour faire un dessin animé, mais ça,
ça serait peut-être le projet télé
qui pourrait faire vivre les données de relève.
Ou si le Patreon continue
à...
à vivre.
À grossir comme ça grossit.
Carrément. Puis les coûts de production descendent aussi.
Oui, ou des fois, il y en a qui se spécialisent
puis qui nous lancent le call.
Je peux peut-être vous donner un coup de main là-dessus,
mais je sais que ça, c'est peut-être quelque chose
qui peut se concrétiser.
On a travaillé fort sur le film aussi.
Là, les Patreons avaient le goût à un moment donné
de faire un Kickstarter pour notre firme.
Mais tu sais, c'est peut-être tout là que ça va se passer.
Peut-être que finalement, on va décider de le réécrire
à un moins gros budget
puis de s'autofinancer par le biais
de notre podcast. C'est ce genre d'affaires-là
puis on est ce genre de bébites-là.
Que tu nous as donc longtemps motivés à faire ça
puis qu'il y a une chance qu'on l'a fait.
Je suis content que vous m'aviez écouté.
Chris, pour une fois que quelqu'un t'écoute.
Oui, exact.
Épisode court.
Moi, je voulais faire des épisodes courts
de sous-écoute, vu qu'il n'y a pas de public.
Après une heure, je suis pas à l'aise.
Ben non, moi aussi, je suis mal.
Après une heure, il faudrait qu'on passe à l'acte.
Puis aussi, là, toi, tu t'en vas à la radio.
À cause de la radio, ben oui.
La crise de la radio.
La crise de Véro.
La Véro, elle t'a tout volé, hein?
C'est elle, elle t'a tout volé.
C'était elle sous écoute au début?
Oui, c'était moi et Louis au début.
Je suis en train de le convaincre.
Pour les mecs comiques,
ça aurait été le jeune, le gay et l'autre gay.
Les deux gays et le jeune.
Les deux gays et le jeune.
On veut ça.
Merci Mike, c'était un bonheur.
Merci Poseidon.
Tout le monde, à bientôt. Salut les jeunes.