Mike Ward Sous Écoute - #15 - Studio - Mona De Grenoble
Episode Date: February 7, 2022Cet épisode est une présentation de Nord VPN (http://nordvpn.com/mikeward ) et de la Boîte Végane ( https://www.laboitevegane.ca/ ) Pour cet épisode de Sous Écoute Studio, Mike reçoit ...Mona De Grenoble. -------- Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Le podcast cette semaine est une présentation de la boîte vegan et NordVPN.
NordVPN, vous les connaissez?
Super facile à utiliser, pas besoin d'un geek pour savoir comment ça marche.
NordVPN est là pour changer ta localisation pour que tu puisses regarder des trucs que t'es pas supposé de regarder dans ton pays.
Pis pas des affaires illégales.
Des affaires légales.
NordVPN fait que si tu veux regarder tes shows
qui sont sur 2.tv
ou je ne sais pas quelle plateforme tu utilises,
là, ça a tous tes jeux localisés.
NordVPN fait que la géolocalisation ne fonctionne plus.
Il règle les problèmes sur Internet. Vous savez que
si vous utilisez le code promo
Mike Ward, tu as 70% de rabais
sur un abonnement de 2 ans.
Mais NordVPN
sont généreux.
Créés sont généreux. Ils vont
vous donner accès à un essai
de 30 jours. 30 jours
100% gratuit. Si tu n'es pas satisfait
après 30 jours, ils vont, 100 % gratuits. Si tu n'es pas satisfait, après 30 jours,
ils vont te rembourser.
Va sur nordvpn.com
slash Mike Ward.
Tu as 70 % de rabaisse
ton abonnement de deux ans.
Et si tu n'es pas satisfait,
après 30 jours, ils vont te rembourser.
La vie est simple.
Maintenant que les restos sont ouverts,
vous pouvez aller vous asseoir, travailler d'un café. La sécurité de leur Wi-Fi n'est pas garantie, mais avec NordVPN, tu peux te protéger peu importe où tu es. Tu vas pouvoir changer ta localisation virtuelle. Tu vas être en sécurité 70% avec le code promo Mike Ward. Je le répète, nordvpn.com slash Mike Ward
et la boîte vegan. La boîte vegan
a une nouvelle succursale
sur la rue Prince-Arthur
à Montréal. Si t'as le goût de manger
un Impossible Burger à Montréal,
si t'as jamais mangé de Impossible Burger
encore, qu'est-ce que tu fais
de ta vie, Chris de
Cologne? Asti de niaiseux.
T'es une marde.
Bon, là que je t'ai cassé,
moi, pour la pub
de la boîte vegan, j'utilise
la stratégie d'un pimp.
J'enlève ta confiance, asti,
jusqu'à temps que tu veux te racheter.
Là, t'es comme, je m'excuse, je suis une marde,
comment je peux me racheter? En allant
sur la rue Prince-Arthur
à Montréal et rentrer dans la boîte vegan
et t'acheter un Big Gad, achète-toi un Big Gad, achète-toi un, ils ont plein de, ils
ont le Kentucky, ils ont le Bragg, ils ont le Louisiane, ils ont plein de burgers, tout
fait à base du Impossible Burger, ça va être le meilleur burger de te manger de ta
vie, boîte vegan, la boîte vegan, il y en a un à la Prairie, sur le boulevard Tachaud,
J'ai de ta vie.
La boîte vegan, il y en a un à la Prairie,
sur le boulevard Tachaud.
Il y en a un sur Prince-Arthur, à Montréal.
C'est juste l'autre bord de la rue,
du Café Campus, les mercredis 2 pour 1,
sur le Big Gad.
Quoi de mieux?
Et dans VPN.com slash Mike Ward.
Bon podcast, tout le monde. Sous-titrage Société Radio-Canada me rater ça. Je suis crissement ballonné comme personne. En général ou juste aujourd'hui? En tout temps.
Pourtant, tu bois... Il me semble le monde
ballonné. Tu sais, comme moi, je bois
de la bière, puis de la bière, ça
ballonne au bout. Oui, tout.
Tu sais, un matin, j'ai parti à la cafétéria, puis l'odeur
m'a fait imploser, là, genre.
Je sais pas ce que je vis, là. Tu sais, je pourrais pas
faire ça des émissions genre Big Brother
parce que je ferais vomir Geneviève Borne à côté,
lâcher la planque de la nuit.
Oui, un cauchemar.
OK.
Un cauchemar.
Puis même quand tu ne bois pas ou c'est juste…
Oui, non, même quand je ne bois pas.
N'importe quoi me fait baronner.
C'est ça ma réalité.
As-tu déjà pensé à aller voir un médecin pour ça?
Non. Ça doit faire 10 ans que je ne suis pas allé chez le docteur.
J'ai peur qu'il me dise que je crève dans deux semaines.
Moi, je le dénie.
Ils vont me trouver dans mon lit le soir.
Ça va être ça.
Moi, je n'ai pas de carte d'assurance maladie.
Parce que je suis diabétique
et je n'ai pas de spécialiste pour mon diabète.
Je n'en trouvais pas.
J'ai fait de crise. Je j'ai pas de médecin.
Pourquoi j'aurais une carte? J'ai pas besoin de carte.
Puis là, j'ai trouvé un médecin
à refuser de me voir vu que j'ai pas de carte.
C'est-tu vrai?
Tu fais quoi? Tu veux juste pas aller...
C'était un accident, mettons.
Je te laisse mettre ça.
J'y vais. Je vais faire à croire
que j'ai perdu ma carte.
Ils vont me soigner.
Après, je vais aller attendre en ligne.
Tu vas leur mentir quand tu viens de
caller sur un podcast qui a été écouté
par trop de monde.
La raison pourquoi ils savaient que j'avais pas
de carte, c'est que je suis
sur speakerphone avec ma blonde.
Ils ont dit, n'oubliez pas d'amener
votre carte de soins de maladie.
J'ai fait, parfait, il n'y a pas de trouble.
Ma blonde a dit, c'est parce qu'il n'y en a pas. »
Mon chum fait tout le temps ça.
Un petit mensonge blanc de manigance.
Lui, il le colle tout le temps.
Il ne s'en rend pas compte.
Pour l'affaire de la carte,
quand tu l'as dit au téléphone, ils font « Non, monsieur,
vous n'avez pas le droit. »
Mais quand tu arrives, tu te dis
« Oui, je n'en ai pas.
Tu es là, ils ne te cancelleront pas.
Arrache-toi pas pour crever, Mike.
Oui, oui.
Je traîne tout le temps,
j'ai tout le temps au moins 7000 piastres cash.
Oh, bonne affaire.
Je vais toujours te suivre de pas loin.
Dès le coup, tu te fais frapper par un autobus,
il va te faire les poches après.
C'est bon de savoir.
Il semble aussi, il faut être dans cette poche-là.
Il y a 5000 tout le temps.
T'as la barnaque.
Là, toi, merci d'être là.
Merci de me recevoir.
Ça fait quelque chose à faire.
Rasti, je regarde les quatre mêmes murs depuis mi-décembre.
Puis là, je me disais, quand je t'ai vu arriver,
on aurait dû dire que c'est juste audio.
C'était pas le cas.
C'est bon.
Mais mettons, toi, aller faire une entrevue,
on va dire à, mettons,
si Radio-Énergie te bouquait,
t'as quasiment pas le choix d'arriver en drague
pour les animateurs,
animatrices, pour créer
l'ambiance. Ouais, s'ils me connaissent pas,
peut-être que t'as raison. S'ils filment pour les
réseaux sociaux, c'est sûr, je vais être maquillé.
Mais je me cherche souvent des portes de sortie
pour ne pas le faire.
Mais là, aujourd'hui, je me suis dit que je reçois une note.
Ça fait longtemps.
C'est le même maquillage sur scène,
mais au moins, tu peux porter
des pantalons.
J'ai pas de corset, je suis en jeans, j'ai le lunch
au vent, je suis collissement bain.
Complètement confortable.
La dernière fois, c'est quoi tu m'as dit l'autre fois?
Il y a deux semaines,
j'ai l'air d'une vieille juive
new-yorkaise.
Cette semaine,
je suis allé pour René Simard
dans le temps de ma petite japonaise.
C'est vrai,
c'est la coupe de cheveux
à René Simard.
René Simard qui vit sa vérité.
Il commence à se mettre
des totons en cailloux de chou.
René Simard qui vit sa vérité.
Tu vas me mettre plus belle
que ma crise de soeur chialeuse.
Chris, mais ça,
cette perruque-là,
tu les achètes-tu toutes en même place?
C'est du vieux stock.
Moi, je recycle. C'est rare que j'achète du nouveau.
C'est ça. C'est une perruque
qu'il y avait sur ta coupe-là?
Je ne sais plus qui l'a fait.
Je ne sais plus ce qui se passe.
On dirait du Playmobil. C'est en plastique.
C'est une coque de plastique que je vais mettre sur la tête.
C'est drôle.
Tes cheveux, dans la vraie vie, ils ont l'air de quoi?
Je n'ai pas le choix de me raser à peu près ça tout le tour de la tête.
Parce que sinon, si je mets une perruque courte,
j'ai l'air d'un petit tas de marbre.
Puis long sur le top.
Une petite coupe de gué.
Des cheveux de gué.
J'ai des cheveux de gay,
des mains de gay, des totons de gay.
Je suis collissement gay, mec.
Chris, mais mon public,
t'avais tellement... Moi aussi, je t'ai
aimé au bout quand t'es venu.
Est-ce que tu as
marqué le public
de sous-écoute?
Là, toi,
Prochain Stand-Up, c'est ça que ça, toi, tu sais, Prochain stand-up,
c'est ça que ça s'appelle?
C'est Prochain stand-up.
Oui, oui.
Là, on est rendu où
à télé en ce moment?
Complètement fini.
OK, c'est fini.
Oui, oui, oui.
Toi, tu t'es rendu en finale.
Oui.
C'est Bizarion qui a gagné.
C'est Biz, oui.
OK.
C'était les deux derniers
qui se sont ramassés
au vote du public.
C'était Suzy Bouchard
puis Bizarion.
OK.
Oui, exact.
Mais ça, toi,
tu te rends loin. Tu t'es rendu en demi-finale. Je meard et Bizarion. Mais ça, toi, de te rendre loin,
tu t'es rendu en demi-finale?
Je me suis rendu en finale.
J'étais là à la finale.
On est quatre, puis il y en a deux qui passent au vote du public.
Moi, juste me rendre là, j'étais comme parfait,
job est fait, je n'ai jamais fait ça de ma vie.
Mais ça, pour vrai,
sens-tu que tu fais chier
le monde que ça fait...
Bizarion, ça fait 14 ans
qu'ils font ça à temps plein.
Je veux pas y penser.
Au début, ça me stressait.
Je me disais, le monde,
ils vont-ils se dire,
parce qu'il y a une drag queen,
on va la mettre à la TV,
il y a un quota de feu-fille sur l'émission.
Mais non, je pense pas à ça.
Je fais mon affaire.
Non, mais de toute façon,
je pensais à ça l'autre fois.
Puis je pense même, je l'avais dit à ce... Écoute, vu que je bousse à ça l'autre fois. Je pense même que je l'avais dit.
Écoute, vu que je bousse, je m'en rappelle.
Si je l'ai pensé ou si je l'ai dit.
Mais le fait de toutes tes années de drague,
c'est de l'expérience de scène.
Exact.
Les juges disaient,
« Chris, c'était ta quatrième fois sur scène. Incroyable. »
J'étais comme, « Non, ça fait dix ans. »
Ça a aidé. C'était ma quatrième
ou sixième, peu importe, fois en stand-up.
Mais
il y a un bagage quand même de 10 ans en arrière
de ça. Puis là,
t'es rendu avec combien de matériel?
Avant que tout te fasse, moi,
j'ai eu le temps de me faire un autre beau 15.
Puis là, je commençais à gosser d'autres affaires.
Puis là, j'ai commencé à roder, à me promener.
Je trouvais ça malade.
Fait que j'étais comme, yahou, on travaille.
J'avais lâché ma job de jour puis tout.
Puis, fait que là, j'ai un bon 15.
Plus le stock du prochain stand-up,
je vais avoir à peu près 30, mettons.
OK.
Que je n'ai peut-être pas besoin de retoucher,
mais encore là.
C'est quand même bon.
Oui, mais dans un an, je vais le trouver dégueulasse.
Oui, mais c'est normal.
Puis même, j'ai remarqué, pas de te faire capoter,
mais dans 10... c'est normal. Même, j'ai remarqué, on n'a jamais plus
qu'une heure de bon matériel.
Ou qu'on aime.
Peu importe, ça peut être Louis-José Hood
qui écrit huit heures par jour.
À un moment donné,
tu as une heure que tu aimes.
Là, tu es à moitié
d'être tanné.
Oui, exact.
C'est cool aussi parce que Prochain, t'étais à moitié d'être tanné. Ouais, exact. C'est ça, exact. Mais c'est cool aussi
parce que, tu sais, Prochain Stand-Up,
il demandait de faire des gens de 7-8 minutes.
J'en faisais 8-10, mettons.
Puis, il montait
ça après, il baissait ça à 4
minutes, 4 minutes et demie.
Ce qui fait que mes deux derniers numéros,
à mon goût, à moi, vu que je connais l'8 minutes,
faisaient plus de coller, c'est de le sens.
Puis, il n'y avait plus de gags.
C'était juste des prémices.
Il enlevait des punchs.
Peut-être trop trash.
Ça veut dire que toutes ces gags-là sont à moi encore.
Je peux les reprendre et essayer de les remettre en quelque part.
C'est weird.
Est-ce qu'ils font ça?
Je ne savais pas comment ça marchait.
Les commentaires que tu as eus,
c'était-tu bon pareil?
Ah ben, c'était vraiment meilleur la première ronde, la deuxième ronde.
C'est normal.
Ils n'ont pas enlevé mes jokes.
Je regardais ça à TV, je hurlais.
Il n'y avait plus de punch-out, rien.
C'était comme un oral du primaire,
le dernier numéro.
J'ai un père, moi aussi j'ai une mère,
j'ai un frère, une soeur.
Bye.
Ah ouais.
Mais toutes les gammes, tu sais,
c'est correct aussi, je disais des affaires
assez salues, mais genre... J'étais comme fru sur le coup. bye. C'est correct aussi, je disais des affaires assez sales.
J'étais comme fru sur le coup.
Moi, je n'ai pas vu mon roast,
mais j'ai fait un roast
pour TVA.
Je pense qu'il n'a pas passé
à Téland encore, mais le bout
qu'il y a sur Internet,
je parlais de Jean-Thomas Jobin
qui était là.
Je ne sais pas si tu savais, Jean-Thomas,
il se masturbe en effouérant son pédale.
Oui, oui, oui, ça a fait le tour en crise.
Une nouvelle pratique sur Grindr.
T'as top, bottom, botin.
Mais là, je parlais de ça.
Puis à la fin, je finissais avec quelque chose.
Puis là, j'y disais, je t'aime.
Après l'avoir insulté et ridé de sa sexualité pendant quatre minutesy disais « Je t'aime ». Tu sais, après l'avoir insulté et ri de sa sexualité
pendant quatre minutes, je dis « Je t'aime ».
Mais ils ont tous enlevé le bout
que je riais de lui.
Fait que là, c'est comme... Je fais une joke
sur Laurent Paquin, je fais une joke sur Christine
Morancy. Là, c'est genre, moi, je fais
« Je t'aime ».
Puis you, en même temps,
essayer de créer une histoire d'amour.
Ouais, c'est bizarre, ça. Ça me fait pas chier,
tu sais,
vu que je fais,
OK,
le monde sait
qu'il y a du montage,
j'ai été allé.
Oui, oui,
puis la vie continue.
Mais,
c'est juste weird.
Oui.
Mais en même temps,
c'est pas des jokes
que tu peux refaire ailleurs,
tu sais,
dans ton show,
pourquoi tu ferais des jokes
sur Jean-Thomas,
maintenant?
C'est froid,
c'est froid.
Oui, oui, oui.
Oui, oui.
Mais ça,
ils te font-tu,
mettons,
quand tu fais
le prochain stand-up, ils te font-tu sign mettons, quand tu fais le prochain stand-up,
ils te font-tu signer une affaire
que ces numéros-là sont exclusifs?
Oui.
Mais ce qui passe au montage,
pas le numéro complet.
OK.
Fait que c'est pour ça que les gags
qui ne sont pas passés, je peux les garder.
Fait que ça, c'est nice.
Fait que je peux les...
J'essaie de...
Je vais essayer de les réintégrer
dans d'autres affaires.
C'est-tu genre exclusif à Juste pour rire
ou exclusif au prochain stand-up?
Vu que le prochain stand-up,
c'est Just Pour Rire.
Oui, je n'en ai aucune idée.
Just Pour Rire, je ne sais pas comment ça marche.
C'est la star, j'ai Christine
qui m'aide avec ces affaires-là.
Moi, ma job, c'est d'ignorer mon téléphone,
de me couler un vodka soda et d'attendre.
Ah oui, c'est le fun.
C'est la belle vie.
Oui, je suis content.
Puis là, le fait que tu n'as pas le droit de faire de show,
t'écris-tu quand même?
Un petit peu, mais je ne sais pas si toi tu capotes,
mais moi, ce confinement-là,
je l'ai trouvé plus rochant que l'autre
parce que là, j'avais du plaisir.
Tout allait bien.
J'étais comme, OK, let's go.
Fait que là, puis finalement,
du jour au lendemain, je fais fuck out.
J'ai l'impression que personne ne le voyait venir.
Les autres, on le voyait venir.
Puis quand tu avais du monde qui était comme,
je ne peux pas croire qu'ils ont tous fermé.
On s'en allait vers là.
Au mois de décembre,
mon dernier show, c'était devant 1200 personnes.
Trois jours après,
j'apprends que...
Tu as une journée pour appeler les salles
et splitter tes salles en deux.
Le lendemain, ils sont comme,
fuck that, on cancelle ça. »
Mais non, ça m'a vraiment fait chier.
Ouais, ouais.
Fait que j'ai essayé d'écrire un peu, mais sinon, je suis comme
« OK, vas-tu faire un petit live sur Instagram,
mettons, des TikToks,
je sais pas, on check ça, j'écris des petites patentes. »
Puis, la fille
que t'écris avec, je m'en rappelle plus.
Virginie Chauvert.
Virginie, quand vous écrivez, elle vient-tu chez vous?
Tu vas chez eux ou vous faites ça sur Zoom?
On se voit.
Elle habite seule,
pour pas qu'elle s'en collisse une dans la tête
et sa santé mentale, on mélange nos bulles.
On se voit.
On a pogné la COVID en même temps aussi.
Ah oui?
C'est qui qui a infecté qui?
Tu le sais-tu?
Je ne le sais pas.
Moi, j'avais peur en crise d'avoir tué Denis aussi.
J'étais comme, bon... Oui, c'est vrai, les
Denis m'ont dit que t'es allé
full infecté. Mais je le savais
pas, j'avais rien. Moi, je pense que tu le savais.
Mais tu disais rien, il se crème.
C'est-tu la première fois que tu rencontrais
Barbu? Euh, ouais, ben non.
J'ai rencontré Barbu à Rose Battle
l'été passé. Ah oui, je crie ce que je t'ai fait.
Mais les autres premières fois,
on n'avait aucune collesse d'idées qui ont été infectées.
Mais c'est parce que cette semaine-là,
je suis allé au cabaret le dimanche, mettons.
J'animais le match d'impro.
Puis là, après ça, je suis allé à bière au menu.
Je suis allé à plein de places.
Puis toutes les places où je suis allé,
le monde appelait.
Puis il y a eu une éclosion.
Au cabaret, il y avait 30 personnes qui étaient positives.
J'étais comme, tabarnak.
J'ai su ça le vendredi quand j'ai
trouvé ce crème. Le lendemain,
je me suis fait tester et j'étais positif.
J'étais genre, nice, ça rencontre les deniers
la première fois de ta vie.
Tu es dessus.
Mais en même temps,
sur ce show-là, Marc-André
travaille dans un CHSLD.
Il ne l'a jamais
pogné. Je pense que lui...
Il est full distance aussi.
On ne s'est pas touché.
Vincent,
il a peur des maladies.
Lui, il se tient loin.
Sébastien, je pense qu'il a un bon
système immunitaire.
Ça me stressait. J'étais petit dans mes shorts.
J'étais comme tabarnak. Ça fait chier. Ça faitétais un petit dans mes shorts à la crèche. J'étais comme « tabarnak ».
Ça me fait chier. Ça fait pauvre
d'aller me rappeler
« je vais peut-être devenir une maladie ».
On dirait là, vu que ça fait
tellement longtemps
que... Pogner la
COVID il y a un an,
c'était comme pogner
une maladie transmise sexuellement
que tu te sentais obligé d'appeler.
Mais là,
j'ai l'impression que tu pognes la COVID.
Bon, j'ai la COVID.
J'ai rien eu. Toi, tu ne l'as jamais
pogné en date? Je ne pense pas.
Mais tout le monde à qui je parle, ils n'ont pas de symptômes.
Peut-être que je l'ai eu
les deux premières années.
Vu que tu ne dors pas tant, j'aurais l'impression
que tu aurais quand même une bonne toux.
Oui.
Mais moi, je pense en plus, pour vrai,
c'est un joke, mais ce n'est pas tant un joke.
Je ne fais tellement pas attention à ma santé.
Je pense que je serais mort.
Peut-être Omicron,
c'est la première que ça serait
égal.
Je suis vacciné 52 fois,
mais pareil.
Tu y retournes sous tu fais un autre nom.
C'est qui qui m'a compté ça cette semaine?
Je ne sais plus. Il y a du monde,
parce que là, à cette heure, ils vendent des faux passeports vaccinales.
Il y a du monde qui paye
des itinérants pour aller se faire vacciner
pour avoir après ça une preuve, Jean.
Il y a des itinérants qui se sont fait
piquer 43 fois
pour un café.
Ah, c'est une bonne idée.
C'est une bonne idée.
Non, c'est une excellente idée.
Tu as une business là.
Tu as une business là.
Tu vas à la maison du père,
tu en ramasses trois, quatre.
Ma famille va aller à Cuba.
Sauf des cartes.
Je ne dis pas ça, je pose une question.
Ta carte d'assurance maladie,
tu as ta photo.
Il faut que tu trouves un sans-abri
qui te ressemblerait si tu avais eu
un 3-4 années rough.
Non, je ne sais pas comment ça marche.
Vu que c'est un sans-abri, ils peuvent peut-être
juste y aller et ils font comme, OK, tiens.
Je ne sais pas comment ça marche, honnêtement.
Sûrement qu'il faut qu'ils donnent un nom.
Peut-être.
Je ne sais pas. Moi marche, honnêtement. Sûrement qu'il faut qu'il donne un nom. Peut-être. Peut-être.
Je ne sais pas.
Je ne sais pas, Asti.
Moi, je me suis fait piquer comme le monde normal,
mais c'est lancé, Asti.
Faites-les.
Allez vous ramasser des robineux, faites-les piquer.
C'est une bonne idée.
Ben oui.
Ça fait... Comment...
Je demande pour un ami.
Comment ça paye?
Je ne sais pas.
J'imagine qu'il y a un itinéraire à un moment donné.
Une madame qui est allée le voir.
Il a donné 100$.
Il est allé se faire piquer.
Il a dit « Je m'appelle Anne Casabonne. »
Avec sa grosse barbe.
Ils l'ont shooté.
Anne Casabonne est politicienne.
Mais pour vrai,
un, tu rends le sans-abri heureux.
Oui.
Il y a ça de positif.
C'est de la charité weird, mettons.
C'est de la charité weird. Oui, oui, oui. Chrisma. C'est peut la charité weird, mettons. Oui, c'est de la charité weird.
Oui, oui, oui.
C'est peut-être pour ça, j'ai vu hier dans le journal,
il y avait un truc sur les antivax
qui sont allés faire du bénévolat pour les sans-abri.
C'est vrai?
Oui.
Ah, c'est clairement ça.
Ils rentrent d'un truck après.
Moi, je regardais ça et je me disais comme,
« Ah, regarde comment on juge le monde.
C'est du bon monde. »
Oui, ils ne veulent pas se faire vacciner,
mais c'est du bon monde.
C'est un cartel de vaccins.
Oui, il y en a.
Je pense que c'est Pascal Cameron qui me disait ça.
Ils se sont fait piquer 52 fois.
L'argent de même.
Pavardac.
On crée de l'emploi au Québec.
Oui, mais je vois que...
Mais c'est peut-être pour ça, vu qu'il y avait trop de
faux... du monde
qui n'était pas du vrai monde. Bien, c'est du vrai monde,
les sans-abri.
C'est débattable.
Moi, mes deux premiers vaccins, c'était facile
au bout. J'ai pas de
carte d'assurance. Mon premier, pas de carte
d'assurance maladie.
Ils m'ont piqué. Deuxième fois,
ils m'ont dit que ça prend un numéro
de carte d'assurance maladie.
J'ai fait...
J'ai regardé sur mon premier.
Il y avait mon vieux numéro.
Je l'ai donné. Ça a passé.
Troisième vaccin,
je ne peux pas prendre de rendez-vous
vu que je n'ai pas de carte.
Mais en tant que résident du Québec,
elle est comme gratuite, cette carte-là.
C'est de la paresse.
Ça, c'est niaiseux.
C'est que moi, au début,
quand j'ai commencé à faire de l'humour,
j'avais vu le film Goodfellas.
Il disait que la manière
de ne pas te faire pogner par le gouvernement,
c'est... Le Le gouvernement c'était où
Si tu as un permis de conduire
Ça eux autres il n'y a pas de carte d'assurance
Mais carte d'assurance sociale
Et moi
Les 6 premières années que je faisais de l'humour
Je gagnais assez pour vivre
Mais pas assez pour mettre de l'argent de côté
Pour payer de l'impôt
Fait que là j'ai juste fait
Je vais vivre off the grid. »
Je n'avais pas de compte de banque.
Complètement pas une question.
Mes premiers galas,
je me donnais des chèques. C'était des bons montants.
Il fallait que j'aille au Instachec
et faire changer
un 4800.
C'est depuis ce temps-là que tu n'as pas
de carte d'assurance-monnaie?
Non, après ça, j'ai repogné
mon permis de conduire.
J'ai tout clairé mes impôts.
Là, je suis à jour, tout est parfait.
Mais on dirait, vu que j'ai été tellement damné,
pas de permis, que je fais comme,
« Ah, il est expiré, ce n'est pas grave, je vais y aller le mois prochain. »
Puis je suis allé, il y a comme un an ou deux,
pogner une nouvelle carte.
Puis là, j'ai attendu en ligne.
La madame m'a dit, il faut que tu remplisses ça.
Fait que là, j'ai fait...
Je suis allé chez nous.
Il faut tailler au bureau et c'est long que le crise.
Ah oui, c'est long.
Mais tu sais, en même temps, le monde...
Moi, si je pogne une crise cardiaque,
je suis dans la merde.
Il faut que je trouve un sans-abri et une carte d'assurance maladie.
Non, parce que je n'ai pas eu pendant comme un an ou deux
par pur parrain, moi, avec.
Je n'étais pas off the green.
J'étais juste...
Ce qu'on me disait, c'est que s'il y a de quoi
qu'arrive, une ambulance te ramasse.
À l'hôpital, ils vont t'en refaire une carte d'assurance maladie.
Tu l'as depuis que tu es né, que tu es résident.
Tu penses.
Là, je suis en train d'encourager ton problème.
Je vais juste dire, mon colis, l'ambulancier
va m'en imprimer une. Mais je pense que c'est quand même correct. J'ai deux cartes d'hôager ton problème. Je vais dire, mon calice, l'ambulancier va m'en imprimer une.
Mais je pense que t'es quand même correct.
J'ai deux cartes d'hôpital, par exemple.
Donc, eux autres, ils expirent pas.
C'est tout proche.
Le gars, il est millionnaire.
T'as pas de dingue.
J'ai l'air d'un gars qui est arrivé
au pays illégalement.
Complètement. Il a sa business,
son podcast.
Tu vas apprendre
si je suis né au Cameroun.
Wow!
Je n'ai même pas
le droit d'être ici.
Fait que là,
ton T-Show,
tu sais qu'aujourd'hui,
tu avais un meeting
avec une compagnie
de production.
Oui.
Fait que là,
tu prépares déjà
ton... C'est du web. C'est eux autres qui m'ont approché pour une petite affaire web avec une compagnie de production. Oui. Fait que là, tu prépares déjà ton…
C'est du web.
C'est eux autres qui m'ont approché
pour une petite affaire web,
un genre de 12 épisodes, 15 minutes, puis tout.
C'est encore en brainstorm, en fait.
C'est assez embryonnaire.
Mais sinon, je ne suis pas en production de show encore, non,
parce que moi, j'avais vraiment comme but cette année
de me faire le plus de stock possible.
OK.
Puis après, de faire,
OK, on peut-tu faire un show avec ça ou non?
Sinon, je partais
en mini-tournée avec
Bizayon, Mégane Brouillard, puis Péo Forget.
On faisait des 15...
C'est quoi ça s'appelle? 4x15.
C'est littéral comme nom, mais
ça, j'avais hâte de vivre des petites expériences
de même, de me bâtir le plus de stock
possible après de parler à des compagnies de production.
Mais je sais encore...
C'est le meilleur mot pour faire.
Il y a tellement de monde qui signe trop rapidement.
J'ai compris.
Tu te fais dire par quelqu'un
que sa job, c'est de découvrir du talent.
On t'aime, on va mettre 200 000 sur toi.
C'est dur de dire non.
Oui, c'est clair.
Mais aussi, moi, je n'ai pas les fonds
pour, mettons, investir dans un show.
Un show mado, un petit 25 piastres de cossin
sous de l'orama, ça, je l'ai.
Je suis lousse, mais genre,
100 000 pour un show, non.
Je ne sais pas, Morancy, elle a attendu 5 ans
avant de lancer son One Woman Show.
Je trouve ça tristismabrillant.
Elle s'est faite un nom, elle s'est promenée, elle a du stock en chrismant.
Elle l'a faite rapidement, mais rapidement bien faite.
Exact.
Il y en a qui font ça plus vite que cinq ans.
Oui, mais c'est quasiment tout le temps des mauvais mots.
Je vais me donner le temps de trouver mon espèce d'aisance comme stand-up, mettons,
puis de trouver mes réflexes.
J'ai l'impression que ça, tu l'as déjà.
Ça va être juste de
trouver ton public.
Exact. C'est ça. Il faut que je m'en trouve aussi.
Tu es en train de le bâtir
et tu le bâties rapidement.
Je trouve que c'est tout le temps une erreur.
Tout rushé.
Vraiment.
J'ai signé rapidement avec une gérante, mais c'est une chum de fille que je connais déjà. Ça, c'est tout le temps une erreur, tout tranché. Oui, oui. Vraiment. J'ai signé rapidement avec une gérante,
mais c'est une chum de filles que je connais déjà.
Ça, c'est juste parfait.
Ça m'ouvre des portes.
Mais avant de lancer un show de quoi,
je ne pense pas que je suis rendu là pantoute.
Tantôt, tu as parlé un peu de Big Brother.
As-tu parlé de Big Brother ici ou de l'autre bord?
C'est-tu ici qu'on parlait que j'étais ballonné?
Oui, oui, ouais.
Deux vieux, mais les ducrises.
C'est là que tu vois que la vodka
ça brise. La vodka, c'est pas super bon.
Ça brise le mot.
C'est un appel à l'aide en cas de podcast.
Non, mais vraiment.
Mais souvent,
je commence
à parler de, hey, as-tu vu le film avec... »
Puis là, je fais « Fuck off. »
Il n'était pas si bon, ce film-là.
On passe à autre chose.
On change de sujet.
Non, c'est ici que j'ai parlé de Big Brother.
Ça, à part le fait que tu es tout le temps
ballonné,
c'est-tu quelque chose l'année prochaine?
Parce que j'ai l'impression que tu commences
à être assez connu pour le faire. Cce que tu as quelque chose l'année prochaine? J'ai l'impression que tu commences à être
assez connu pour le faire.
Est-ce que tu as quelque chose
que tu ferais?
Peut-être. Si on m'approche,
oui, peut-être. Je ne sais pas. J'ai bien peur.
Je suis assez sauvage dans la vie.
Le monde, je suis très potant.
Genre, je suis crissement
sauvage, en fait. D'être dans une maison
que je connais semi,
peut-être qu'il y en a où je connais un peu plus,
mais tu sais, de tout dormir dans la même chambre,
puis je fais des bruits bizarres la nuit.
Je suis genre... Puis mon chum est rentré tard hier soir,
puis j'y racontais je sais pas quoi.
Tu sais, je suis un astide fou.
En plus, un mégabar à 20.
J'ai peur de j'en faire un marichant.
Je sais pas si on a le droit d'en parler. Oui, oui, oui, mais oui. Non, non, je pense que je ferais pas de quoi de raciste, mais j'ai peur de j'en faire un Marie-Chante. Je ne sais pas si on a le droit d'en parler.
Je ne ferais pas de quoi de raciste,
mais j'ai peur d'être complètement fou.
C'est vrai que
c'est ma blonde
qui m'a fait réaliser ça. Cette année,
on dirait qu'ils boivent vraiment
moins que l'année passée.
L'année passée, il y a tout le temps un verre.
Des fois, en fin de soirée,
nous autres, on écoutait les shows à vrac.
Tes voyelles étaient comme un peu
marmonnées. Mais là, je pense
que le monde, à cause de Marie-Chantal Toupin,
ont fait écrir.
Ils ont vidé la pharmacie, ils ont enlevé le Tylenol, le Rhumicinus.
Ça rend mauvais, ça.
Mais non, j'aimerais
crissement ça. Ça serait drôle, les confessionnels
et tout, mais
c'est ça, un peu, tu sais, comme abandonner
mon intimité pour, c'est quoi, c'est trois mois, genre?
Ouais, trois, un peu plus
que trois. Ouais. Ça, j'ai
de la misère un peu, mais
je le ferais peut-être pour essayer, ça doit être cool.
Ouais. Mais je pense que je choquerais bien
de la matante, là. Tu penses?
Ouais, vu que,
tu sais, l'année passée, Rita
est plus, tu sais plus drag queen Disney.
Oui, mais c'est genre notre Véronique Cloutier.
Oui, c'est vrai. C'est votre Véronique.
Oui, 100 %.
Puis toi, tu es Denis Barbu au moins.
J'ai un problème avec du rouge à lèvres.
C'est quand tu vas te faire canceller, tu penses?
Les paris sont ouverts.
Je prévoyais comme demain,
si ça n'avait pas fermé,
mais on verra où ça mène.
Tu as un humour vraiment choquant,
mais j'ai l'impression que tu ne te choques pas.
En tout cas, toutes les affaires que j'ai vues de toi
qui sont trash...
Ça vient d'être une drague, je pense.
Vraiment, ça désamorce tout.
Il y a l'aspect
peut-être personnage. Je ne suis pas
en train de jouer ça. Je ne suis pas
un personnage. C'est quand même l'humour que je ferais si je le faisais
en gars. Mais il y a de quoi qui
désamorce. Le fait qu'on est une drague,
que c'est associé au party, puis ils disent n'importe quoi.
Je pense que ça aide.
Mais tu sais, mettons, le jour
où ça devient grand public ou de quoi,
j'ai bien peur qu'il y en ait qui soient fâchés
penses-tu mettons quand tu vas lancer un show
que
tu vas être obligé de changer de quoi
ou tu sais
tu vas avoir déjà bâti ça
tout le monde me dit de pas me dénaturer
je pense que je suis pas capable de me dénaturer
je peux aller à la frissade
et dire j'aime mes parents
mais c'est sûr qu'en deux minutes et demi je vais dire à l'animateur
je te tuerais mettons, juste pour le plaisir
je suis pas capable
de me dénaturer
je te farderais
la face à grands coups d'âge
tabarnak
j'ai tellement aimé ça
regarder la face à Christine
qui te regarde et t'es comme
il vient te dire qu'elle est tuée.
J'ai pas nommé de nom.
C'est encore Guy Jaudoin, par exemple.
Gino Chouinard, elle est tuée.
Gino Chouinard.
T'en as-tu fait des
entrevues à télé ou c'est juste
des podcasts? Juste des podcasts.
Je sais pas, tu sais, je suis encore...
Ça fait huit minutes que je fais
du stand-up, donc je suis encore un très, très relève,
un petit bébé.
Les seules preuves qu'il y a de moi sur Internet,
c'est qu'on sous-écoute.
Il n'y a pas de Chris Dalleux et d'autres podcasts
qui n'ont pas de bon sens.
Peut-être que ça refroidit des gens.
J'ai l'impression
qu'à télé,
ça passerait.
Parce que le monde ferait
« Ah, carrière, ça ne se peut pas dire ça. »
Et qu'est-ce que ça allait,
mon Dieu.
Si je veux faire de la télé,
peut-être pogner un peu un créneau.
Ma tante de party,
elle est salée, mais on l'aime pareil.
Elle est un peu saoule,
qui te pogne la queue.
Exact. Je vais aller à la télé pogner des queues.
Ça ne se fait plus. Qu'est-ce que c'est passé? Qu'on ne pognene la queue. Exact. Je vais aller à la télé pogner des queues. Ça se fait plus.
Qu'est-ce que c'est que c'est passé?
Qu'on pogne plus de queue.
Le mitou va se craver de ta carrière.
Kéris de chiole.
J'ai plus moyen d'aller pogner des queues à la télé.
Il n'y a pas deux ans,
ça se fait pogner la poche à Gino de même.
Kéris de monde.
Mais non, c'est ça.
Je pense que je suis capable,
ça me dénaturait de passer un peu, c'est ça. Je pense que je suis capable, semble dénaturé,
de passer un peu, peut-être,
avec un peu plus de politesse
pour avoir un peu plus d'allure,
mais tout ça, c'est en formation.
Puis, tu as fait un podcast en Alexandre?
J'en ai fait deux, je pense.
J'ai fait trois bières.
Tu sais que j'ai fait d'autres.
Le podcast, c'est à Pébé-Rivard,
le corps extant.
Puis là, j'ai fait arc.
Pascal, il a recommencé
en confinement à refaire arc.
Je suis allé là hier.
En Alexandre.
Est-ce que tu t'offres
d'être aussi à l'aise
en gars?
Non.
Hier, Pascal m'a mis super à l'aise.
C'était bien le fun, Charles. Non Tu sais, c'est... Non, non,
je suis dans mes vieilles bottines. Je parle des mêmes sujets.
T'aurais-tu aimé mieux qu'on t'invite
en Alexandre?
Ça aurait été plus simple pour toi. Ben non.
Ben non, c'est ben trop drôle, là,
la première fois que je vous écoute. Ça me stressait un peu,
tu sais, le public, les commentaires,
mais non, je voulais y aller en vrai, c'est sûr.
Tu pensais-tu que le monde se s'écoute à l'être homophobe
dans les commentaires? Non, mais je m'attendais
que X1, mais finalement, comme quasiment zéro.
Il y en a juste 2-3. Mais ça,
je pense, les 2-3
qui étaient homophobes,
la semaine d'avant, c'est les mêmes qui étaient
racistes. La semaine d'avant,
qui haïssaient les gros.
C'est juste des hostiles désagréables.
Ta crowd était moins pire que Weekend Radio.
C'est lancé. Ah ouais, c'est vrai? Non, mais il y en a un à Weekend Radio
qui a commenté...
En plus, je pense que j'ai été transphobe avec,
sans le vouloir.
Mais c'est un Claude ou une Claude
qui commente,
« Stop les transgenres, ça suffit.
Pourquoi on les voit partout? »
Moi, j'ai répondu,
« Joyeuses fêtes, mon Claude. »
Il dit, « Non, moi, je suis une vraie transsexuelle.
C'est ma Claude. »
J'étais comme, « Bon, je vais supprimer mon commentaire. »
Je réponds plus au monde parce qu'on me le déconseille fortement.
OK.
Ça, c'est une trans qui n'aime pas les drags,
vu qu'il pense que les drags, c'est de l'appropriation culturelle.
La trans, dans son commentaire, elle dit « Stop les transgenres. »
C'est une trans qui n'aime pas.
C'est une trans qui utilise le terme transsexuel, qui est contre les transgenres. C'est une trans qui n'aime pas. C'est une trans qui utilise le terme
transsexuel, qui est contre
les transgenres. C'est fucking weird.
Ça vient de Tracy, c'est sûr.
C'est une vieille crise de maillot.
Sûrement que ce n'est même pas une vraie
trans, parce que j'ai l'impression
que les trans s'appellent tous transgenres
à ça. Transsexuel, c'est juste
la vieille pointe.
Les trans, ils s'appellent tous genre,
c'est Stéphanie, il y en, ils s'appellent tous genre... Ça dépend.
C'est Stéphanie.
Je sais qu'ils ont des noms.
Ils ont toutes une petite étoile.
C'est écrit trans.
Transsexuel numéro 706.
Ça n'a pas de sens.
Non, je ne sais pas.
C'est seulement une vieille tout croche.
On a beaucoup de ça. Le monde sur Internet, ils ont de la misère à la crise. Non, non, mais je ne sais pas. C'est seulement une vieille tout-croche. Ah, calisse.
Le monde sur Internet,
ils ont de la misère à Chris.
Mais, ah, tu sais,
je n'ai jamais compris ça.
Tu penses que c'est de la jalousie
ou c'est de la...
Tu sais que si elle, elle se disait
« Chris, moi, quand j'étais jeune,
avant de faire... »
Peut-être qu'elle pense que tous les drags, c'est des gars qui sont
en transition. Peut-être qu'elle n'a juste pas
catché le concept
de la drague. Peut-être qu'elle a fait
« Chris, moi, quand j'étais en transition,
tout le monde me jugeait. »
Puis elle, ça se fait éviter.
Ça se peut que ça vienne d'une
place dark pour cette personne-là.
Mais même
« Fuck Claude,
tout le monde qui met leur opinion,
genre, j'ai pas aimé ta robe cette semaine, Marie-Mé.
Ferme donc ta gueule.
Si tu y retournes,
coucher à côté de ta femme qui t'aime pas,
puis calles-nous patience.
Le monde, j'ai de la misère.
Mais là, toi,
tout le monde t'a dit de ne plus le faire,
mais tu réponds encore?
Non, je réponds plus.
Je l'ai fait une fois,
mais ça serait trop rapide.
Genre, chouturesse,
flamber tapis haut,
ça va virer trop vite en violence
gratuite. Moi, ça me fait rire.
Je me dis que les gens qui me suivent qui voient ça, ils vont faire
ahaha, mais je ne veux pas.
Scandale, je n'ai pas l'argent
pour ça encore.
Ça, ça serait un astuce vidéo viral
de te voir coller ça une volée
à quelqu'un. Surtout si t'es va
en drague avec des talons hauts.
Ah ouais, ouais. Peut-être que si t'as
agé ça, ça serait malade, moi qui débarque
fait ta gueule à quelqu'un.
Ça doit exister des bottes d'acier
talons hauts. Je sais pas.
Il y a un marché pour ça.
Un coup de botte d'acier dans la face
avec le talon haut.
J'aimerais ça. Je rêverais d'aller faire de la lutte une fois.
Je ne suis pas en forme, mais j'aimerais ça
en mon âge, aller lutter.
Voir, mettons. J'aimerais ça me battre.
Ah oui?
Oui, avoir la shape.
C'est quand la dernière fois que tu t'es battu?
Jamais. Une fois au primaire, oui.
As-tu gagné ou as-tu perdu?
Oui, j'ai gagné. En plus, c'était la journée
qu'on fêtait Noël, tu sais, mon primaire.
Dans le gymnase, il y avait un petit tabarnak,
Antonin, je pense qu'on a, ou Anthony, je sais plus trop.
Il faisait chier tout le monde. Puis là, quand il est arrivé à moi,
j'étais comme, hey, j'entendais pas arriver, je pense que j'avais,
je me cherchais, j'avais le goût de sucer, là,
une queue de 8-9 ans.
Puis là, j'y ai pogné la tête, j'allais se mâcher sur le mur du gymnase.
T'as banné!
Oui, puis je l'avais pigé dans l'échange de cadeaux
en plus. Fait qu'à la dernière période, je t'allais
donner son cadeau. Des collants
de bobble éponge, genre, je sais pas ce que c'était.
Pendant qu'il y avait le nez plein de papier,
c'était bien. Je me suis
sentie puissante.
Mais c'est la seule fois. Non, non, je suis pas
quelqu'un qui va virer physiquement violent,
mais j'aimerais ça, par exemple,
sans avoir un thérapeutique.
Puis lui, ce petit Anthony,
tu l'as-tu connu tout ton primaire
ou il a changé d'école après le jour-là?
Non, non, tout mon primaire.
Il avait passé avec un beau visage d'enfant
à Matt Doc Vachon en un coup sur le mur de gymnase.
Ah, Varnon.
Par contre, c'est pas une bataille.
Une bataille, c'est un coup de poing, un coup de poing. Toi, c'est mon tabarnak. Oui, je sais pas ce que j'est pas une bataille une bataille c'est un coup point toi c'est
mon tabarnak
je sais pas ce que j'ai
c'est surprenant que je sois en liberté
t'aurais dû te rebattre
parce que t'as l'accès à la violence
rapide
c'est un signe de bon batailleur
ben non ben non
faudrait pas
on va faire des blagues, faire rire le monde
et ça va être ça.
OK.
Mais Chris,
ça a l'air thérapeutique,
par exemple.
Chris a une volée.
Tu pognes-tu les nerfs?
Mettons-toi en char,
tu te fais couper.
Tu te mets-tu à crier,
klaxonner?
Ah oui, je tuerais.
OK.
Je pourrais te tuer.
OK.
Mon chum,
quand je l'ai rencontré,
au début,
quand on se datait,
on se datait dans des chars.
Puis il capotait.
Au début, je n'étais pas sûr.
Parce que tu es agressif en conduisant.
Tu veux dire, vu qu'il n'y avait rien d'ouvert.
Oui, oui.
J'habitais encore avec mon ex.
C'est un peu dur d'inviter un gars chez vous
quand tu as un autre qui pleure.
Il est déjà brisé.
Il dormait dans la pièce de costume.. Il dormait dans la pièce de costume.
Ton ex dormait
dans la pièce de costume.
Pas été fin là-dessus.
Est-ce que ça doit être
une peine d'amour rough, ça?
Pleurer dans les cheveux.
Moi, j'étais apprécié d'une priusse.
J'étais trop cul, mais attachant.
C'est un calice, ce tabarnak.
C'est-tu bon, je dis tout ça?
T'as été...
Fais une minute, je suis comme,
je pourrais te tuer, j'adore me battre,
j'ai les...
Les fesses serrées en ce moment, ouais.
Est-ce que c'est stressant,
la gérer?
Non, parce que...
Attends, on va te pousser
le micro.
L'arrêt de la chambre à se ranger.
Wow!
On vient équiper en tabarnak.
Sauf que Christine n'est pas cadrée,
mais ce n'est pas grave.
Mais ce n'est pas tant stressant,
parce que à la minute qu'on sort d'ici,
elle va faire « j'aurais dû dire ça la prochaine fois,
il faut que je dise ça »,
comme elle s'introspecte beaucoup après.
Comme ça sort sur le coup,
mais par après, elle réfléchit quand même
pour la prochaine fois,
peut-être faire comme
« ah oui, ouais ça c'était
comme menacer de mort
un animateur
d'une émission
j'ai pas nommé
d'animateur
j'ai dit
l'animateur
de ce qu'est Salé
je l'attire
dans le déto
non mais pas de farce
j'ai jamais tué
pis je tuerai jamais
que le monde le sache
on niaise
c'est la meilleure chose
c'est créer ton l'alibi
tout de suite
ils vont trouver un corps dans 8 valises différentes
spreadé
dans les champs de Saint-Jean-sur-Richelieu
c'est pas moi
avec des bouts de perruques
et les ongles peinturés rouges
c'est pas moi
moi je pense pour vrai
c'est correct
de demander
mais il ne faut pas changer ça, je pense.
Sinon, il n'y a rien
de plus triste. Moi, c'était
Yann Thériault qui fait
le sous-écoute en bas
qui m'avait dit un moment donné,
il ne me parlait même pas à moi,
mais il répondait au monde qui disait
que j'allais trop loin dans mon humour.
Puis que ça serait drôle,
mais il n'est pas obligé d'aller si loin que ça.
C'est de l'humour trash.
Quand tu vas voir de l'humour trash,
tu veux de l'humour trash.
L'exemple qu'il disait,
c'est comme aller dans un bar gay.
Si tu vas dans un bar gay,
tu veux un bar gay. Tu ne veux pas un bar
un peu gay.
C'est quoi un bar un peu gay?
Un bar un peu gay. Une fine odeur de d un peu gay? Un bar un peu gay.
Une fine odeur de dèche, mais pas trop.
Ça va de la bière, mettons.
Un bar un peu gay, ça doit être ça.
Non, mais tu sais,
je ne sais même pas
c'est quoi un bar un peu gay, mais j'aimais son exemple.
Oui, mais c'est ça. Tu ne vas pas consommer quelque chose
si tu sais que
ce n'est pas ça que tu veux.
La monde qui prend l'humour au sérieux, c'est pas un document tu veux. La vente qui prenne l'humour au sérieux,
c'est pas un documentaire qu'on fait
tabarnak, qu'on fait des jokes.
Relaxer.
Si t'aimes pas l'humour noir, va pas voir un show
d'humour noir.
C'est ça, exact.
Ouais, c'est ça.
Exact, exact, exact.
C'est vraiment moi dans mon impro, anyway,
ce que je vais violent.
Ce que j'écris, c'est plus genre
de l'anecdote, des affaires sumoïdes,
des trucs un peu sexus. Mais c'est rare que je vais dans. Ce que j'écris, c'est plus de l'anecdote, des affaires sumoïdes, des trucs un peu sexus.
Mais c'est rare que je vais dans
le meurtre, mais
dans mon impro, tout le temps
dans le meurtre.
Constant. Ça, c'est d'où que ça vient?
Je ne sais pas.
Je ne sais vraiment pas.
Je ne sais pas, d'abord, parce qu'avec mes amis, je suis habitué
qu'on va tout le temps trop loin, on se fait rire
de même quand on prend un verre.
Des fois, j'amène ça à l'extérieur par réflexe,
mais il y a du monde que ça saisit.
Mais c'est vrai que c'est de l'humour entre amis proches.
Oui, oui, oui.
C'est tout le temps plus drôle.
Quand je rencontre quelqu'un de nouveau,
et qu'on est avec des amis proches,
des fois, ils vont me faire « Faut-tu l'interner? »
« Est-ce qu'il est correct? »
Etais-tu de même, mettons,
quand ton petit gars à l'école,
avec tes amis,
c'était-tu de l'humour trash?
Oui, vraiment.
Vraiment.
Mais tu sais, c'était pas aussi trash
parce qu'on était des enfants.
T'avais 7 ans.
Mais j'ai toujours été un peu dans l'humour
puis allé un peu trop loin.
Sinon, on est pro secondaire,
je faisais beaucoup de personnages,
mais ça, j'ai arrêté bien vite.
Les accents, puis tout.
J'ai l'accent français, ça va de même.
Ça, j'ai arrêté, puis j'ai revu des vidéos
il n'y a pas longtemps. Ma chum Virginie,
elle a tout.
Elle a des disques durs, genre
2004, 2005, 2005.
Il y a tout, donc on a retrouvé des vieilles impros là-dedans.
Je me trouvais dégueulasse.
Mais j'étais capable de
trouver certains petits réflexes Mais j'étais capable de trouver
certains petits réflexes que j'ai encore aujourd'hui.
OK.
Mettons de faire
des personnages, mettons dans
ta série web que
je ne sais pas si tu vas faire ou tu ne vas pas faire,
vas-tu jouer plusieurs...
Non, non, c'est vraiment en mode
entrevue chronique
des enfants de même, c'est moi. C... C'est entrevue chronique. C'est moué.
C'est mona tout le long.
Exact.
T'as combien de costumes?
T'as une pièce pleine.
Je pourrais pas te donner un chiffre,
mais une douzaine de bacs rubber made remplis.
Il y a un mur à peu près grand
comme celui-là rempli aussi, cordé.
C'est un affaire.
Chaque fois que j'ai parlé à des dragues,
je réalisais qu'il faut être riche.
Il ne faut pas aimer
gérer son argent comme du monde.
Oui, c'est ça.
Il ne faut pas que des REER soient importants.
Non, je ne pense pas que j'aurais
ça ever dans ma vie.
Il faut une assurance aussi.
Il faudrait que je pense à ça bientôt.
Assurance pour tes costumes?
Si je passe au feu, c'est mes outils de travail.
Là, tu n'as rien de ça?
Oui.
Mon adresse est nulle part.
Il faudrait que je ne fasse ça pas.
Ça doit être stressant.
J'ai l'assurance maladie.
Ça, c'est chill.
L'assurance costume, je ne sais pas pourquoi.
C'est-tu déjà arrivé,
comme une des dragues
du Mado, sûrement
c'est arrivé qu'il a passé au feu, puis là,
pendant trois semaines,
le costume, c'était dégoté.
Ouais, je pense que c'est déjà arrivé.
Un des jeux de Montréal-Canada.
Puis aussi, dans le sous-sol, c'était une banque avant le cabaret Mado,
donc dans le sous-sol, c'est comme dur à rénover
ou je sais pas ce qu'ils font, mais c'est
décrissé, puis il y a une loge en particulier
où il y avait les tuyaux à marde pètent non-stop.
Il y a des dragues
qui renouvellent beaucoup de costumes parce qu'elles sont toujours
bien pleines de marde. C'est une belle
réalité.
Le cabaret Mado, c'était
l'ancien entrepôt
qui était avant ça une banque.
Non, ça a été autre chose.
Je pense que la banque, ça fait quand même assez longtemps.
Je ne sais pas trop l'historique,
mais je sais que... Il y a-tu un coffre-fort dans le sous-sol?
Ils l'ont enlevé. OK.
Il y a encore une place où il y a une porte en métal
grosse d'un même, mais c'est scellé,
puis on ne va pas là. OK.
Mais oui, il n'y a pas de Wi-Fi dans la loge.
OK. Oui, ça fait que c'est ça,
mais je ne sais pas la banque,
c'était quand exactement. C'est flou. OK. Je ne sais pas quand c'était l'entrepôt. Puis oui, ça, mais je ne sais pas la banque, c'était quand exactement.
C'est flou.
Je ne sais pas quand c'était l'entrepôt.
Ça, c'est il y a... Ça fait 18-19 ans cette année,
le cabaret Mado.
Je pense 18 ou 19, je ne suis plus sûr.
Moi, j'allais dans le temps, souvent à l'entrepôt.
C'était ma place de première date.
J'en venais tout le temps.
Aussitôt que je rencontrais une fille,
je les amenais là parce que à cette époque-là,
la part du monde n'avait jamais vu des shows de drague.
C'était du entertainment
que les filles trippaient au bout.
Ça faisait spécial, ça avait un air ouvert.
Oui, c'est ça.
Là, ils disaient, Christ, il ne doit pas être homophobe.
Ils m'amènent dans une place
où c'est quasiment juste des gays.
Et aussi, personne n'essayait de voler ma fille.
C'est vrai.
Moi, je me faisais des fois croiser un peu.
La fille qui était plus belle que moi,
elle ne se trouvait
pas à mon niveau.
C'est une game
que tu jouais.
T'arrangeais qu'elle se trouve un peu lède.
Michel, ça a été quand tu étais capable d'être plus belle que toi.
Descends de tes grands chevaux, qu'attends.
C'est drôle, ça.
Puis j'ai...
Mais moi, j'ai réalisé que c'était ma place de première date.
Tu vois, ma blonde, ça fait...
Je pense que je suis allé une fois avec ma blonde
depuis que c'est le mado, mais juste une fois.
Je suis allé voir aussi un show de drague à Québec,
au drague, quand c'était
le maire d'Huntington déguisé
en femme. Ah, c'est vrai, il a fait ça,
lui, Chris. Ouais, ouais. Y a-tu comme eu
un shift de personnalité, là? Il est rendu
ouvert ou genre... Ben, je pense
y a eu un
switch dans sa tête qui est arrivé
parce que là, il est rendu
ben de gauche, je pense. Pendant un bout de temps,
il était full à droite.
Tu l'entendais à la radio dire qu'il avait tué
un chat avec sa Ford Mustang.
Il avait un estifou dans le temps.
Puis là,
je ne sais pas ce qui est arrivé,
mais je pense
qu'il a tout le temps été de même, mais là,
il l'assume plus.
Il a de l'espoir.
Ce gars-là, je ne le connais pas pas beaucoup mais il a tout le temps été bien fin
moi j'ai
tout le temps aimé les personnages comme lui
et ça c'est une petite grand-iole
que la moitié qui disent
ça a aucun sens
moi j'ai tout le temps été attiré vers
ce monde-là parce que
t'es un peu de même
quand je suis pas d'accord avec eux autres
je fais asti qui est épais ».
Tu sais, je ne me choque pas.
Je fais juste comme « Chris, il n'y a pas d'écoute. »
Ça n'a aucun sens.
Je pense que c'est le fait...
Tu sais, je viens de Québec.
Puis quand j'étais petit, André-Arthur,
c'était comme le roi de Québec.
Oui, oui, oui.
Et André-Arthur...
Un Chris de fou, lui, avec.
C'était un Chris de fou.
Oui, oui, oui.
Puis mes parents, je ne me rappelle pas
c'est lequel des deux
qui l'adorait
pis l'autre l'haïssait
mais il l'écoutait
les deux non-stop
pis moi j'aimais bien ça
de voir
ça doit être pour ça
je fais un peu
l'humour que je fais
de voir
Chris
tu peux aller chercher
le monde encore plus
quand t'es haï
ouais ouais c'est clair
c'est aussi entertainant
de lire quelqu'un
que de l'aimer
c'est qui
l'animateur radio
il est vieux que le Christ, un historien.
Comment il s'appelle?
Gilles Proulx.
Astuce, monsieur, génial.
Je l'haïs, j'haïs tout ce qu'il dit.
Génial.
Il s'écoute parler des beaux grands mots.
Oui, c'est ça qui m'avait marqué de lui.
Parce que c'est d'une vulgarité
pas possible
avec un français impeccable.
Il parle, des fois, il faut que tu fasses
« false to Google » le mot qu'il vient d'utiliser.
Edgar Frutier, s'il était choqué, ça serait ça.
Quoique Edgar Frutier ne dirait pas grand-chose
vu qu'il a des pénis d'enfant dans la gueule.
Edgar Frutier, d'ailleurs, je suis tombé sur quelque chose.
Il y a un cartoon, c'est pas un cartoon,
c'est du Claymation.
Des petits bonhommes en pâte à modeler.
C'est des tueurs en série.
C'est un show pour enfants,
mais chaque personnage,
c'est basé sur des tueurs en série.
Et il y avait plein de vedettes
qui ont participé là-dedans.
C'était un show des années 90.
Dont Edgar Fruittier,
qui jouait un des maniaques,
et le punch-out, c'est que
il va fourrer un enfant.
Non! C'est peut-être ça qui l'a
starté. Il a peut-être dit, « Chris, ça passe
à la TV. C'est acceptable. »
Je suis capable de faire ça dans un cartoon.
Ben non!
Mais c'est une petite fille.
OK.
Elle avait-tu ses premières chaleurs, la petite fille? C'était dur à voir, vu que c'est en petite fille. OK. Fait que c'est pas la... Correct. Fait que c'est pas la... Elle avait-tu ses premières chaleurs,
la petite fille?
Ben, c'était dur à voir
vu que c'est en Claymation.
Ben, elle a dépeint
des petits totons
de pandémie.
C'est pas ça,
c'est des boules
qui ont juste pas eu le temps
de baisser ça
jusqu'à la bedelle.
Asti que c'est bon.
Ah oui,
comment ça s'appelle le show, là?
J'ai aucune idée,
mais je vais regarder
sur Twitter après.
OK, parfait.
Mais ça, là, Chris, lui, il a eu vraiment une...
Ça a été long avant de s'en faire pogner.
Oui, mais il a quel âge, là?
Il a en haut de 90.
Il modèle plus que les autres pédophiles.
Il a moyen de s'en sortir.
Tu l'avais-tu vu quand il était sorti de prison?
Il est sorti? Oui, il est sorti de prison? Il est sorti?
Oui, il est sorti de prison.
Puis là, le journaliste, il a demandé...
Parce qu'ils l'ont sorti de prison vu qu'il est passé en santé
pour être en prison.
Puis là, ils ont demandé, mais qu'est-ce que vous pensez
de la victime dans tout ça?
Et il a dit, c'est moi la vraie victime
dans tout ça.
Non!
Ah, si, tabarnak!
Il y a du front autour de la tête. On peut le péter en claquant des doigts. dans tout ça. Non! Ah, c'est si tabarnak! Tu voyais son...
Il a du front autour de la tête. On peut le péter
en claquant des doigts.
Tu voyais son avocat qui était comme
« Pourquoi je fais ça
comme métier? »
C'est ça qu'il aime beaucoup, les violons.
Les violons des enfants,
violons des rois, violons
du monde. Il aime
beaucoup ça.
Tu es arrivé trop tard dans le showbiz pour l'avoir rencontré. violon des rois, violon du monde. Il aime beaucoup ça. Oui, mais non,
toi, t'es arrivé trop tard dans le showbiz
pour l'avoir rencontré.
Ben non, jamais. J'ai rencontré à peu près
personne. Moi, j'ai
travaillé avec tous les
prédateurs sexuels du Québec. Non.
Ben quasiment. Tu sais, Edgar Fruittier,
il jouait mon boss dans le Mike Ward show.
OK.
Et son rôle, c'était
comme un vieux fou. On trouvait
ça drôle d'avoir Edgar Fruittier.
Dans notre tête, c'est tellement un homme clean
qui sort des
obsédités. Fait que,
j'ai travaillé avec lui.
À Rouge, avec...
Avec Éric Salvaille.
Avec
Julien Lacroix,
sous-écoute.
Gilbert Rozon, que je faisais son festival
à chaque année.
Il y en a...
J'ai fait la première partie à Bill Cosby.
Non!
Puis, au début...
T'as-tu vu des affaires weird, mettons?
Non, mais la seule affaire qui était
vraiment complètement absurde,
moi, je m'étais fait booker pour faire sa première partie
et là, j'avais dit,
c'est un comédien à Québec
à l'époque qui était le grand rire,
on a booké Bill Cosby, on aimerait ça
que tu rouvres pour lui.
Je peux pas rouvrir pour lui.
Bill Cosby, il haïssait la vulgarité.
Eddie Murphy avait
une bite là-dessus, puis c'était vraiment
arrivé. Bill Cosby l'avait
appelé pour lui dire, ce que tu fais sur scène,
c'est inacceptable. Tu peux pas dire ça.
Tu peux pas parler de même. Quand
le show Les Osbournes sont rentrés en ondes,
Cosby avait appelé Ozzy pour dire,
tu peux pas faire ça à télé.
T'es un père. Il faut qu'un père
agisse droit. Blablabla.
Personne ne savait qui droguait du monde.
Non, mais il faisait tout le temps la morale à tout le monde.
Il faisait la morale
aux hommes noirs qui disaient
vous n'êtes pas des vrais pères. Faites des hommes
de vous. Puis là,
marcher avec des culottes baissées en bas
des fesses. Il jugeait tout le monde.
Moi, je me disais que je ne pouvais pas rouvrir
ce gars-là.
Je venais de faire des shows à L.A. et ils m'ont dit que j'étais capable.
« Es-tu capable de faire
10 minutes clean? » J'ai dit oui.
Ils m'ont fait « parfait ».
« Son gérant veut voir ta bio
avant d'accepter. »
J'ai fait « ok ». Moi et Michel,
on a fait une nouvelle bio.
Ma bio en anglais,
c'est juste,
il a fait le Nasty Show.
Ça parlait juste
de comment j'étais trash.
Fait que là,
on a fait une bio
que je parlais de,
j'avais été faire des shows
pour les troupes
puis que j'avais fait
une affaire pour CBC.
Fait que là,
j'étais comme,
ça va montrer
que les troupes,
CBC,
un bon monsieur canadien.
Ils ont dit oui, tout est beau.
Ils ont dit oui.
Puis après, le gérant de Cosby m'a googlé.
Puis là, il a rappelé pour dire non.
Mais moi, il était trop tard.
Mon contrat était signé.
OK.
Puis ils ont fait une menace.
Ils ont dit à Comedia, mettez des micros,
des speakers dans l'âge de M. Cosby.
S'il n'aime pas ce que Mike fait,
s'il trouve ça vulgaire,
il va s'en aller et il faut le payer pareil.
J'avais un stress.
Une pression de ne pas chier le chien.
Il fallait que je sois clean, il fallait que je sois une bonne
personne.
Il fallait que je sois une bonne personne
pour un violeur
qui a violé
58 filles
ou 62 filles
qui ont sorti.
Ça veut dire qu'il doit en avoir...
En plus, il les endormait.
Il doit en avoir au moins le triple.
Ils ne sont même pas au courant.
Il doit en avoir qui font un Christmas chanceux.
En est-ce que c'est arrivé?
Une chance, je me suis couché tôt ce soir.
Une chance. J'étais bien fatigué.ché tôt ce soir. – Une chance aussi,
j'étais bien fatigué.
– Câlisse de câlisse.
Tu as-tu parlé?
– Oui, mais c'était juste weird parce que
il était
mêlé, mêlé.
Il pensait qu'il était...
Moi, je savais que c'était...
Je savais pas que c'était un prédateur sexuel,
mais j'avais entendu dire
qu'il y avait des maîtresses
dans chaque ville à l'époque.
Puis en vieillissant, il avait arrêté
de coucher avec d'autres femmes. C'est ce qu'on disait
avec d'autres femmes que sa femme.
Mais que là, quand il allait en tournée,
il mangeait tout le temps le junk food
de la ville. Fait que mettons, s'il allait
à Philadelphie, il mangeait des cheese steaks.
Fait que là, moi, j'arrive
puis je demande à personne dans l'âge, je fais, c'est quoi que t. Fait que là, moi, j'arrive et je demande à personne
dans l'âge, je fais, c'est quoi
que t'es allé chercher, M. Cosby,
comme bouffe? Elle dit, ben, il voulait des croissants
pis un pain baguette.
J'ai fait, asti, il pense qu'on est en France.
Pis là,
elle dit, non, non, non, je pense, il sait
qu'on est au Québec. J'ai fait, c'est sûr que c'est pas
qu'on est au Québec. Non, ça serait une poutine.
Ouais, ouais, exact. T'as un smoked meat. Fait que là, j'ai fait, c'est sûr que c'est pas qu'on est au Québec, sinon ça serait une poutine. Ouais, ouais, exact, un smoke meat.
Mais tu sais, fait que là, j'étais comme,
ah Christ, ok, je vais
aller dire qu'on n'est pas
en France pour pas qu'il y ait de l'âne à un
assiette vieux mêlé. Fait que là, je suis allé
le voir, pis on m'avait
dit, t'as cinq minutes avec,
sois pas longtemps
avec, pis il fallait que j'attende en ligne
pour y parler, il y avait deux, trois personnes avant moi. Pis là, moi, j'attende en ligne pour y parler. Il y avait deux ou trois personnes à vendre.
J'attendais en ligne juste pour dire à un vieux
mêlé, on est au Québec.
Là, j'attends.
Il y avait
Louis-José
qui a parlé. Il demande à Louis-José
si c'était français ou anglais.
Louis-José dit que c'était français.
Casu, il se met à faire
des jokes en France.
Tu sais, puis là, des jokes
en France, puis là, Louis-José
mal, il répond pas, il s'en...
Il le replace pas, il corrige pas. Personne le replace, tu sais.
Il prend une photo, là, il demande, il y avait
Christopher Hall, tu sais, le gars de Radio-Can,
qui est un anglophone, il demande à lui « Toi, anglais
ou français? » Puis il dit « Je suis anglais. » Là, il fait
des jokes sur l'Angleterre. Fait que là, je suis
comme « Tabarnak! » Puis là, il demande à moi,
puis moi, je me dis
« Je peux pas dire
anglais, je peux pas dire français, sinon
il va penser qu'on est à Londres. »
Fait que je fais, je suis comme
les deux, parce que on est au Québec.
Au Québec, au Canada,
il y a des Canadiens français, des Canadiens
anglais. Puis comme on est au Québec,
puis là, il me regarde et il dit juste,
« Je n'ai pas demandé,
I didn't ask to hear your life story.
Je n'ai pas demandé d'entendre l'histoire de ta vie.
Je suis français. »
Puis là, il m'a fait des jokes de pain et baguette.
C'est bien weird.
Le monde est weird.
Puis après, moi, j'ai fait mon show.
Puis moi, j'ai été clean à mort.
Christopher Hall,
qui jouait aussi,
on était deux qui faisaient la première partie,
lui, c'est un gars de Radio-Canada
qui joue du jazz.
Lui, c'était juste des jokes
sur le fait que tous les Québécoises,
c'est des salopes.
C'était éveillé.
Moi, j'aime ça, les Québécoises,
parce que vous êtes cochonnes.
Puis là, j'étais comme tabarnak.
J'ai tout enlevé mes jokes.
J'avais été voir Sylvain, puis j'avais dit,
« Là, s'il s'en va, tu le diras.
C'est une joke de violer
des Québécoises. C'est pas moi,
c'est Christopher Hart. »
Finalement, il n'est pas parti.
Mais c'était weird. C'étaitement, il n'est pas parti. Mais c'était weird.
C'était vraiment weird.
Y a-tu d'autres prédateurs connus à ton acteur?
Il y avait John Gomeshi,
qui était animateur à Radio-Canada anglais, CBC.
C'était la seule vedette canadienne pendant une époque quasiment.
Lui, ce n'était pas des viols,
mais lui, c'était...
C'était du sexe violent,
mais non consentant.
C'était un viol, ça, Chris?
Oui, mais tu sais, mettons,
il disait à la fille,
« Hey, dans le sous,
je te fais des petites claques sur les fesses. »
Elle disait non, puis là,
la claque virait en punch.
Tu sais, c'était...
C'est un astuce.
C'est un astuce malade.
C'est un astuce malade.
C'était des dates
qui viraient en viol.
Puis lui, j'avais fait...
La première entrevue
que j'avais faite en anglais, c'était avec lui.
Puis après, le premier gros show en anglais, j'était avec lui. Puis après, le premier gros show
en anglais que j'avais fait, c'était la première partie
à Cosby. Fait que pendant
un bout de temps, mon CV,
ma bio en anglais, c'était...
Il y a des violeurs. Oui, deux violeurs.
Puis là, je me rappelle...
Puis ils sont arrivés genre la même été.
Puis là, moi, j'y pensais pas.
Je pense pas à ma bio.
Puis à un moment donné, j'étais juste sur mon site web. Puis là, je fais un clicy pensais pas. Vu que je pense pas à ma bio. À un moment donné, je suis juste sur mon site web.
Puis là, je fais un clic, section anglaise.
Je fais « Il faudrait changer ça. »
Ça presse, mettons.
Tabarnak, c'était peurant.
Moi, il était peurant.
Moi, ce qui m'a fait capoter,
c'est que surtout, mettons, pour un gars comme Cosby,
pour un gars comme Edgar Fruits,
c'est l'image qu'il projette.
Oui, genre léché,
puis drète du tout.
Bon monde, un peu sophistiqué.
Un peu beaucoup sophistiqué.
Crosby a ce bon père
de famille qui allait
donner de l'argent
pour aider les plus démunis.
C'est comme tabarnak.
Ce gars-là, il violait.
Le monde, il paye pour ça. Il y a du monde qui dit,
à l'occasion, je tuerais Gino Chouinard,
peut-être moins, tu sais.
Moi, c'est ça qui m'avait fait peur
il y a une couple d'années.
Moi, j'avais une théorie que n'importe qui
qui faisait de l'humour
clean, il était un peu dangereux.
Claudine.
Claudine a clairement voté quelqu'un de fort.
Ah, ça va!
Ah ouais, ça, c'est ta théorie.
Non, non, mais pas de tout.
Il y en a du monde qui font de l'humour clean,
qui sont clean.
Mais je parlais, mettons, si tu m'avais demandé,
OK, les humoristes qui sont violeurs,
d'après toi, ils font-tu du trash ou de l'humour clean?
J'aurais fait, ils vont faire de l'humour clean
vu qu'ils veulent cacher leur côté
trash. Mais après ça,
il y a eu...
Il n'y a pas un étude Québec
crâne-chauve.
Alex D'Ouville qui fait
dans le trash. Après, j'ai réalisé
qu'il y en a même plus
probablement qui font du mot
trash. Tout le monde est dégueulasse.
Oui, c'est ça.
Mais moi, pendant comme cinq ans,
j'étais comme, Chris,
oui, je suis trash sur scène,
mais je suis une perle dans la vie.
Gardez Clémence Desrochers.
Cache de quoi.
Non, mais je ne pense pas que...
Parce qu'il y avait,
aux States, avant Cosby,
il y avait un gars, je ne me rappelle pas de son nom,
il avait gagné
Star Search, qui était une compétition
à l'époque.
Tu gagnais 100 000 piastres dans les années 80.
C'était gros.
Avec Ed McMahon.
Je regarde tout le temps des vidéos de ça,
on dirait de la télé communautaire.
Ça fait cheap au bout.
Lui, il avait gagné 100 000, puis il s'était fait, il fait cheap au bout. Lui, il avait gagné
100 000.
Il était clean au bout.
Il s'était fait booker pour faire
une grosse tournée des collèges américains.
Il est devenu ultra populaire
pour ces collèges américains.
Après, ils ont réalisé
qu'il y avait un serial rapist
que ça donnait
que c'était tout le temps dans la ville
qu'il y avait un show.
On a découvert que c'était lui,
le violeur en série.
Là, il est en prison à vie.
Au début, je pensais que tu t'enlignais.
Il est tout le temps dans la même ville
qu'un violeur en série.
Le monde l'accuse, mais ce n'est pas lui.
Non, c'est lui.
Un collège en plus.
Un collège.
J'haïs le monde.
Le monde normal, les viols,
j'haïs tout égal.
Tout le monde.
Pour toi,
tu dis dans un collège,
c'est encore pire.
Toi, des vieux qui se font violer,
c'est moins épais.
Ça dépend ce qu'ils portaient.
Non, c'est pas vrai.
C'est pas vrai.
C'est Chris Macabre
ce que je viens de dire.
C'est toujours pire,
c'est un enfant.
Je t'ai corrigé
parce que c'était pour la joke.
Parce que je le sais que tu ne penses pas que
des vieux qui se font violer,
ils ont une belle vie.
Il reste combien de temps?
Les 80 premières années,
même si les 5-6 dernières,
c'est des cauchemars.
Mais ça, ça me fait
tout le temps freaker que
on dirait, mettons,
des vieux d'un foyer
ou des déficients intellectuels d'un foyer
qui sont protégés
et après tu réalises,
il y a bien des prédateurs sexuels
qui veulent juste travailler là.
C'est des nobody qui sont
en situation de pouvoir, ce que quelqu'un a dans le besoin
et qui en profite.
Ils sont malades.
Ah, ils sont dégueulasses. Ah, c. Ils sont malades. Ils sont dégueulasses.
Astic, ils sont dégueulasses.
Je n'ai pas regardé.
C'est ça, je m'étais dit
que je vais partir de mon timer
parce que je ne savais pas à quelle heure on partait.
À quelle heure on est parti?
Je pense que c'était une heure et demie,
une heure quarante.
J'ai regardé et j'ai fait crainte.
Ça fait deux heures et demie qu'on parle. Mais c'est parce qu'il est deux heures et demie, une heure quarante. Puis là, parce que j'ai regardé, puis j'ai fait craindre, ça fait deux heures et demie qu'on parle,
mais c'est parce qu'il est deux heures et demie.
Mais toi,
après le
déconfinement,
c'est quoi tes buts à court terme
et à long terme? Est-ce que ça fait une question
comme si t'appliquais pour une job?
Oui, oui, oui.
J'adore la compagnie.
Je me vois flipper des boulettes dans 5 ans.
Non, mes buts à court terme, c'est de roder, roder, roder,
avoir le plus de stock possible.
Avoir un heure, mettons, au plus crisp,
puis me faire ça dans des petites salles,
mettons, m'amuser, puis checker si je suis capable
de tenir une heure de temps, une heure et demie,
puis que le monde aime ça.
Sinon, des petites apparitions.
Essayer de me faire voir le plus possible.
Ça, c'est mes buts, mais c'est tout dans le très flou.
On travaille là-dessus, mais là,
ma seule job, c'est d'écrire du stock et d'en faire.
Le plus possible.
Mais tu sais, cet été,
j'aimerais peut-être ça. Je ne sais pas,
est-ce que tu réalisables ça, la première année, un galop?
Oui, c'est sûr que oui.
Christine, pas Christine
ici, mais Christine Morancy,
moi, j'avais oublié son
premier gala, ça faisait un an,
même pas un an qu'elle faisait ça.
Elle a dû chier dans son shop.
Mais ça avait bien été pareil.
Mais elle, avec du recul,
elle trouve que ce n'était pas bon.
C'est sûr que le gala,'était pas bon. C'est sûr que
le gala, l'été prochain,
c'est sûr que tu peux faire un gala.
D'après moi, c'est sûr que tu arraches tout.
Mais tu vas te revoir dans cinq ans.
Je vais être comme tabarnak.
Moi, quand je regarde mes vieilles affaires,
j'haïs tout
ce que j'ai fait avant 2010.
J'ai commencé en 93.
J'ai comme un 17 ans. j'ai commencé en 93. J'ai comme un 17 ans
que j'ai gagné
des trophées avec
des affaires qu'à cet âge, je regarde
et je me dis « Calisse dans ma tête! »
Il y en a-tu en même temps qui ne se jugent pas
de même négativement?
Tout le monde, quand tu prends du recul,
tu es dégueulasse. Mais il y a du monde qui aime encore ça
et qui le regarde, j'imagine.
Il y a de quoi qui me fascine du monde
qui regarde leurs vieilles affaires
et qui aiment ça. Sur le coup, j'y juge
tout le temps et je fais tabarnak,
il n'y a aucun sens. Mais après, je me dis
qu'ils doivent être vraiment plus heureux
dans la vie. Oui, mais en même temps, ça montre peut-être
que tu n'as pas beaucoup évolué.
Tu as peut-être plafonné.
Tu n'as pas évolué ou tu n'as aucune notion.
Moi, c'est une affaire
que j'aurais tout le temps voulu avoir.
Tu sais, des fois, tu fais des shows.
Puis là, comme toi,
en ce moment, tu es à un niveau
où tu fais des shows, il y a plein de monde sur le show.
Puis il y en a des fois qui se plantent
mais qui ne le réalisent pas.
Oui, oui, oui, ça, c'est le fun en tabarnak.
Ils ont l'air heureux, ce monde-là.
C'est fascinant, ça.
Parce que, tu sais,
j'en ai vu un une fois.
Je nomme pas de nom, mais je regardais après
et j'étais comme, sacrement, moi, quand je me plante,
j'ai déjà le poignet ouvert
ça de long, tu sais, dans la loge en arrière.
Puis toi, t'es de bonne humeur.
Ils ont l'air bien, ce monde-là.
J'avais vu un gars, un moment donné,
les lundis,
juste pour rire à Québec,
c'était une grosse soirée du monde,
il y avait genre 2000 personnes, c'était énorme.
Il y avait un gars, il avait fait cinq minutes,
pas payé juste, c'était comme une audition,
puis il s'était planté, pas possible.
Puis il était revenu en coulisses,
puis là, il était dans la loge,
puis là, tout le monde était mal, on ne lui parlait pas.
Puis là, lui, il était dans la loge, puis là, tout le monde était mal, on ne lui parlait pas. Puis là, lui,
il dit au booker,
il fait, si tu veux,
je suis capable de faire 40 minutes,
ça va rentrer aussi fort que ça. Lui, dans sa tête,
il avait tout arraché.
Non! Puis j'étais comme, ah!
Puis le booker qui fait, c'est sûr, 40 minutes va être aussi mauvais
que ton sein.
Non, mais tu sais, il y en a un autre
qui avait de l'air bien, c'était
quand je suis venu à Sous-Écoute, la dernière fois, la première fois, dans le fond. avec ton sein. Il y en a un autre qui avait de l'air bien.
C'était quand je suis venu à Sous-Écoute la première fois.
Après, il y avait un show.
Le gars qui a passé
cinq minutes à faire
« est bonne, est bonne, est bonne ».
Il était heureux.
C'est malade.
Les personnages weird,
c'est malade.
Pour vrai, je suis sûr qu'ils sont heure. Mais il n'y a rien de plus...
Pour vrai, je suis sûr qu'ils sont heureux.
Il n'y a rien de plus heureux.
C'est même pas heureux.
Il n'y a rien de plus confiant
que quelqu'un qui n'a pas de talent.
C'était genre ça, le mec qui a fait du crystal meth.
C'était bon, ça.
Je n'ai jamais aimé ça.
YouTube est homophone.
Oui.
Est-ce que ça l'enregistre encore?
Oui.
OK.
On va continuer,
puis laisse-le,
si tout le monde...
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Calisse.
Non, non, non.
Ça, c'est une affaire que...
C'est sûr que ça va t'arriver.
Des gags de même.
Mais tu ne name-drop pas vraiment.
Tu décris...
Non, non, non.
En plus, tantôt avec Gino,
je donnais juste un exemple,
genre sucré-salé.
J'ai bien peur des fois de dire
« Je vais te tuer en joke,
mais je ne veux pas tuer Gino. »
Mais oui, j'ai peur des fois.
Mettons, celle-là, je suis comme « Peut-être. »
C'est vrai qu'il y a beaucoup de gens qui écoutent.
C'est souvent les gags.
Ce ne sont jamais les gags que tu penses qu'ils vont te mettre dans la marde.
En tout cas, moi.
Oui, toi, tu ne t'attendais pas pour tout.
Tous les jokes que je m'attendais à avoir de la marde,
je n'en ai jamais eu.
Tous ceux que j'ai faits, que j'étais comme,
ben, personne ne va encore prendre ça, le joke,
ils ne comprennent jamais.
Tu as réagi comment, mettons, la fameuse, le petit Rémi,
quand tu l'as vu, que ça faisait de la marde,
tu devais être en tabarnak, genre,
« Ah, quoi, celle-là, pour vrai? »
J'ai dit ça la semaine passée, puis c'était pire, mettons.
Moi, sur le coup,
le bout qui a vraiment choqué,
en tout cas, la Commission des droits de la personne,
c'est que je disais que je l'avais noyé.
Là, il disait ça, c'est tentative de meurtre.
Puis là, j'étais comme, Christ!
J'avais dit à Patrice Lécuyer ou aux Oliviers
que je voulais le noyer.
J'ai fait un film à un moment donné
que le personnage principal,
je dis que je rêve de y effoirer la face dans mon bain pour le voir se noyer. J'ai fait un film à un moment donné que le personnage principal dit que je rêve
de y effoirer la face dans mon bain
pour le voir se noyer.
C'est rigoureux quand même.
Il y a de quoi
que j'aime de tuer quelqu'un en le noyant
pour le gag, parce que
c'est l'affaire la plus violente au monde.
Mettons,
tu peux poignarder
quelqu'un par accident.
Si t'as un couteau et que quelqu'un vient vers toi,
tu fais « Ah, Christ, j'ai pas réalisé. »
Ou un gun, t'es stressé,
tu tires et tu le regrettes.
Mais noyer, il faut que tu te pousses
et que l'autre se débat.
C'est sûr qu'il y a une façon.
Non, je sais pas, c'est vrai qu'il y a peut-être pas plus violent
parce que c'est extrêmement long.
C'est tellement long.
Tu dois être, pas au vrai, c'est vrai qu'il n'y a peut-être pas plus violent, parce que c'est extrêmement long. C'est tellement long! Tu dois être fatigué et essoufflé.
Après un coup,
tu n'as plus d'énergie, tu fais
« Bon, si il est mort, il relève. »
Moi, dans ma tête,
quand on avait eu...
Au début, j'avais eu un appel.
Michel a eu un appel de la Commission des droits de la personne.
Michel m'appelle. Moi, je suis parti à rire parce que j'ai fait « appel. Michel a eu un appel de la Commission des droits de la personne. Michel m'appelle.
Moi, je suis parti à rire parce que j'ai fait « Voyons, tabarnak! »
C'est une joke de vouloir noyer quelqu'un.
Ça n'a aucun sens.
Là, je pars à rire.
Puis là, Michel a dit « Oui, il aimerait ça voir ton show.
La Commission des droits de la personne veut venir voir ton show. »
J'ai fait « Bien, qu'il y ait des billets. »
Je ne leur donnerai pas de billets.
Puis il a fait « Bien, ils veulent le ton show. » J'ai fait « Ben, qu'ils achètent des billets. Je leur donnerai pas de billets. » Puis il a fait « Ben, ils veulent le texte. »
J'ai fait « Ben, crée ce qui engage
quelqu'un, qui achète un billet
et qui prenne des notes. »
Je sais comment,
je commencerais pas à...
Moi, je me disais « Ça va
finir là. » Là,
j'ai reçu une mise en demeure. Puis c'est quand
j'ai reçu la mise en demeure que j'ai fait
« Oh, Chris, c'est peut-être vrai. »
C'est plus sérieux que je pensais.
Oui.
Mais même...
Il y a bien du monde qui est en Chris
après moi qui était comme « Un coup que tu as reçu
la mise en demeure, pourquoi tu n'as pas retiré
la joke? »
Mais moi, ma tournée me restait
genre huit shows. J'ai fait « Bon, mais moi, c'était, ma tournée me restait genre huit shows.
Fait que j'ai fait, bon, mais Chris, là,
tu sais, puis
c'était pas fait, hey, la joke me fait
mal, tu peux-tu arrêter de la faire? C'était
la joke me fait mal,
donne-moi 150 000.
Là, j'ai fait, bon, mais fuck you.
Puis moi, je suis pas batailleur
physiquement, mais je suis
un tabarnak, là. Moi, je savais que çaatailleur physiquement, mais je suis un tabarnak.
Moi, je savais que ça allait me coûter plus cher
que juste payer.
Puis je savais que ça allait nuire à ma carrière.
Non, mais des principes, à ce moment-là.
Il y a bien du monde qui dit que ça l'a aidé.
En bout de ligne, je pense que ça a fini par aider,
mais ça m'a tellement nuit.
Parce qu'avant, ça arrive,
tu sais, j'étais rendu
respecté pas mal de
même de monde
qui n'aime pas l'humour noir, qui faisait,
OK, je comprends, c'est de l'humour trash,
mais c'est quand même bien fait.
Tu sais, j'allais, je faisais
prière de ne pas envoyer de fleurs
à Radio-Can. Fait que j'étais le gars
éveil que tu peux montrer à ta mère
pis elle est pas choquée.
Pis là, j'ai tout perdu ça.
Mais...
C'est pas mal revenu.
Ouais, ouais.
Moi, je me disais
je pense
que ça va revenir.
Mais ça a été plus long
que je pense.
Cette valeur de faire une dépression au travers de tout ça.
Oui, puis moi aussi, je pensais, je me disais...
Moi, au début, tu sais, je regardais ça
avec bien du recul.
Je faisais... Non, OK, fuck that.
Je ne paye pas.
Mais j'avais oublié que je suis un humain
qui me force à me faire insulter
sur les réseaux sociaux.
Ça allait m'affecter.
Je ne pensais pas que ça allait m'affecter.
Au début,
je lisais tout.
Je venais fâché.
Quand tu réalises que tu es seul
chez vous, il y a beaucoup de gens sur Internet
qui me disent que je suis une merde.
Tu fermes ton téléphone et tu es encore
chez vous. Tu fais comme,
tu ne peux rien faire.
Ça doit être l'enfer, ça.
Oui, puis partout où je suis allé,
le monde parlait de moi.
Non!
Il y en a qui disaient juste,
« Check, c'est Mike Ward, je l'aime, lui. »
Mais là, « Je l'aime, lui. »
Puis, « Cré, je l'haïs. »
De loin, il est pareil.
Il a le coiffier récomblé de mon fils.
Pendant un bout de temps,
ça, je n'ai pas été longtemps de même,
mais quatre mois,
aussitôt que quelqu'un me regardait,
j'allais dans leur face et j'étais comme,
oui, je peux-tu t'aider?
Non, excuse-moi.
Bon, OK.
J'étais agressif.
J'étais agressif avec tout le monde.
Tu étais peur en Christ.
Les seuls qui me fixaient, en plus,
c'était des vieilles madames.
J'avais juste l'air d'un boulet de personnes âgées.
Ils ne connaissaient peut-être même pas.
Qu'est-ce que tu veux, vieille conne?
Elle se disait,
je demande si ce monsieur-là travaille ici.
Si je veux juste
les petits points en canne,
monsieur, qu'on lisse.
Ça, je ne le voyais pas venir.
J'en ai eu plein d'autres,
mais ça, c'est le seul qu'on se rappelle aujourd'hui.
Oui, oui, oui.
Mais c'est ça.
Fait que toi, quand tu vas te mettre dans la marde,
ça ne sera pas pour une joke.
Parce que c'est clair que tu vas te mettre dans la marde.
J'adore qu'on parle de quand tu vas te mettre dans la marde.
Mais tu sais, parce qu'avec ton sens d'humour,
là, tu peux te protéger
en faisant « non, non,
c'est une drag ».
Oui, oui.
Quand on va faire un bout,
on va dire « ok, ça va,
ce n'est pas parce que tu as la queue tapée ».
Peut-être.
Ce n'est pas parce que tu as la queue tapée
que tu peux tout dire.
Je vais peut-être m'adoucir avec le temps aussi.
Comment ça fait de la ventre éloquée?
C'est ça.
J'ai la queue tapée,
c'est la marionnette qui parle. Gino meurt. La mar C'est ça. C'est pas moi, c'est la marionnette.
Gino meurt. La marionnette,
c'est pas moi, c'est la grenouille que j'ai dans la main.
Parce que au début,
il y avait tout le monde qui se faisait,
mettons, censurer.
Il disait comment ça que les humoristes
peuvent dire ce qu'ils veulent et pas nous autres.
Après, là, ils sont allés vers moi.
Fait que là, moi, je pense que je vais partir de l'affaire. Comment ça que les dragues peuvent dire ce qu'ils veulent, puis pas de nous autres. Puis après, là, ils sont allés vers moi. Fait que là, moi, je pense que je vais partir de l'affaire.
Comment ça que les dragues peuvent dire ce qu'ils veulent?
Bien, comment ça que Denise Bombardier
peut dire ce qu'elle veut, tabarnak de crinquer,
elle avec, là, tu sais?
Non, mais moi, je pense, pour vrai,
ça t'offre une protection, mais pas tant.
Oui, oui, oui, non, non.
Tu es encore très sensible.
Si je me fais gonner.
Ça ne protège pas
de tout, mettons. – Ça, par exemple,
la beauté du Québec, il n'y en a pas eu
encore, mais il n'y en a pas eu
encore. Ça ne veut pas dire...
– Elle est née tantôt, tu parles.
– Ben, tu sais, mettons, n'importe qui
d'un peu connu a déjà eu
des menaces de mort. Il y en a qui sont sérieuses,
il y en a qui non. Mais on n'a pas eu
notre John Lennon encore.
Oui, c'est vrai.
Pauline Marois, tu as l'air un peu
de Beatles.
Je le demande. Je ne demande rien qu'à me faire
tirer ça à bout de portant.
Je me souviens quand c'est arrivé, Pauline,
j'étais chez mon ex
et on regarde ça.
Le gars en robe de chambre qui a essayé de gonner Pauline,
le père de mon ex, c'était comme,
« Ah, par là, je travaille avec, hostie! »
Il travaillait à une affaire de
soudure, je sais pas trop. Il dit, « C'est mon collègue,
hostie, il est en robe de charme, il a essayé de
gonner Pauline. » Ça, ça m'a
fait beaucoup... C'est tragique, mais ça m'a fait rire.
Qui a tué un tech
puis qui a blessé...
Il a réussi à tuer quelqu'un, finalement.
Mais il a tué un gars qui a... Jeé... Il a réussi à tuer quelqu'un, finalement?
Il a tué un gars qui est un gars de son
ou un régisseur, mais il a tué
quelqu'un et il a blessé aussi
un gars de sécurité.
C'est beau, ça. Tout ça en pyjama.
Tout ça en pyjama.
Je ne sais pas si c'était parce que...
Je pense que...
C'était-tu parce que Pauline Marois, c'était une femme ou parce que c'était une francophone?
Une francophone.
Elle était vraiment...
Puis ça, je ne suis pas d'accord
avec elle pendant tout.
Je n'étais pas d'accord
avec grand-chose de elle.
Mais oui, beaucoup d'affaires
comme anti...
Pas anti-anglo,
genre on va y brûler,
mais genre...
Elle était comme vraiment
contre tout ce qui est anglophone.
Puis elle ne les considérait pas
alors qu'il y a des Québécois
anglophones depuis toujours.
T'es embarnant.
Oui, mais oui.
Ça fait que c'est peut-être ça
le faitilité, mais il y en a qui sont fragiles.
En même temps, tu peux
faire Asti que j'haïs ça qu'elle pense
de même. Crise prochaine élection,
je vais convaincre mes chums
de voter contre elle.
Ça ne sert à rien de se lauder en co-quarantisé.
Le faire un taux au Votre National.
En plus, s'il y a tu,
c'est quelqu'un qui va la remplacer.
Et là,
cette personne-là va faire, regarde,
elle avait raison d'aller aux Anglais.
C'est des fous tabarnak qui veulent nous tuer.
C'est con.
Ouais, ouais.
J'étais comme à un ou deux degrés du monsieur en robe de chambre
qui voulait gonner Pauline.
Je me rappelle de son nom, en plus.
C'est Richard Bain.
Qui est un nom de psychopathe.
Oui, vraiment.
C'est pas un méchant dans Batman, ça, Bain,
ou Jean Dane, ou Crane Bain.
Oui, oui, oui.
Est-ce que c'est bon?
Regarde, peut-être. On touche du bois.
Serais-je le premier de John Lennon
du Québec ou non?
Ça, par exemple,
ça, c'est un bon gag,
mais là, je veux juste...
C'est un gag. S'il y en a...
S'il y a un craqué qui veut me gonner.
J'avais tout le temps des jokes
de j'allais me faire tuer
et j'allais devenir une légende.
Un moment donné,
je n'ai pas arrêté, mais pendant
un bout de temps, j'expliquais tout le temps que c'était un gag.
Après, vu que j'avais un peu peur
et que j'avais reçu des menaces.
Pas que j'avais peur, mais juste,
je me disais, je veux juste que ça soit clair.
Oui.
C'était un wake-up call, toi. Tu ne t'es pas cassé.
Parce que quand tu es habitué pendant 10 ans de faire des jokes
sur scène au mado, super rêvé,
c'est vrai qu'il faut faire attention quand il y a du monde qui te regarde.
Moi, toi, profite-en. C'est vrai qu'il faut faire attention quand il y a du monde qui te regarde pour vrai. Moi, toi, profite-en
parce que c'est ça que j'aime pas d'être connu.
Je fais les mêmes
jokes que je faisais dans le temps,
mais dans le temps, personne n'entendait parler.
Fait que t'as une liberté totale.
Puis là, plus le monde
entend parler de toi, plus t'as des yeux
sur toi, de monde qui aime pas
ce que tu fais.
Moi, toi, blâme l' ce que tu fais. Mais moi, avec toi,
blâme l'homophobie à chaque fois.
N'importe qui fait
« Carlis, as-tu entendu ça? »
« Chris, d'homophobe. »
« J'ai fait la finale, prochain stand-up, si vous m'éliminez,
on va sur Facebook après, je vous traite d'homophobe. »
« Pas une gang d'homophobes. »
« Ben, Chris. »
« C'est pour ça que Louis a arrêté les becs comiques. »
« Les astuces de cheveux à l'expert.
Merci, Mona.
Merci à toi.
Vraiment, c'était très, très, très, très cool.
Merci.
C'est le fun aussi de voir ça, pas de public,
le vibe différent, très cool.
Oui, à jeun, les deux, à jeun.
Merci, je ne me reconnais plus.
Ah non, bien non.
Aussi violent à jeun, par exemple.
Oui, c'est ça.
C'est le fun, tu es capable de faire des jokes de meurtre,
même à Jean.
Tu es à toute heure, mec.
Yes, excellent.
Merci beaucoup.
Merci, Christine.
C'était très cool.
C'est ça.
C'est sucré et salé.
Moi, dans ma tête, j'avais salé bonjour.
C'est ça.
Je t'ai maillé.
Je me relève, Gino.
Sucré et salé.
Ça existe ça encore, ça?
Oui.
C'est... Comment ça'il s'appelle?
Patrice Bélanger. Patrice Bélanger.
Ah oui, qui est... Ah non, mais il est pas tuable.
Ben non, il est sodo, il bouge vite.
C'est impossible à attraper, ça.
Je retiens mes paroles. Ah, c'est-tu que je me sens...
Je me rappelle plus. On dirait que je mélange
tous les shows. Je vais jamais écouter ça,
une colisse de fou. Sucré et salé,
c'est sûr, sucré et salé, c'était Salut, Bonjour.
Comment qu'il s'appelle lui encore?
Le gars de Sucré-Salé?
Patrice Bélanger.
Patrice Bélanger, que j'ai rencontré 60 fois,
que je devrais me rappeler de son nom.
Je me rappelle jamais de son nom.
J'ai bien peur de rencontrer du monde pour ça.
Moi, Pénélope McQuaid, Geneviève Borne,
la même hostie de personnes dans ma tête.
Je ne sais pas laquelle qui a été malade,
laquelle qui a eu
un accident de char.
Fait que t'imagines
tes rencontres,
t'es comme,
ça va-tu mieux
depuis ta maladie?
Elle a dû y avoir
un accident civique
en me taillant.
Fait que ça,
je mélange tout le monde.
Je ne suis pas bon là-dedans.
Oui, mais tu peux,
moi avec toi,
je combinerais les deux
ensemble comme ça.
Tu fais,
l'hôpital,
ça devait être rough.
Ah, Chris,
t'es bon.
C'est con.
Mais t'es un génie.
Je le sais.
Merci, Mike.
C'est que des conseils.
Que des conseils.
Merci beaucoup.
Merci, Fassade.
Merci à vous autres.
Merci, mon beau bébé.