Mike Ward Sous Écoute - #18 - Studio - Pantelis
Episode Date: February 24, 2022Cet épisode est une présentation de Polysleep ( https://bit.ly/3I3TTEM ) de Nord VPN ( nordvpn.com/mikeward ), et du podcast Les Éconos de Therrien-CPA ( http://youtube.com/leseconos ) Da...ns cet épisode de Sous Écoute Studio, Mike reçoit son ami et co-animateur du 2 Drink Minimum Podcast, Pantelis -------- Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
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Le podcast aujourd'hui est une présentation de NordVPN, de Polysleep et de Terrien Terrien.
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à Terrien-Terrien, merci à Paul et Sleep, merci à NordVPN Et surtout, merci à vous de regarder mon podcast.
Merci.
Bonne écoute, tout le monde.
Pantelis Paliudakis, merci beaucoup.
On n'utilise jamais ton nom de famille.
Non, tu vois pourquoi.
Oui, mais je l'ai dit comme il faut.
Oui, toi, tu peux le prononcer parce que ça fait...
Je pense que tu m'avais déjà demandé.
Je me suis pratiqué.
Chaque soir, je fais Palliodakis, Palliodakis.
Oui, je ne l'utilise pas sur scène à cause que c'est juste trop complet.
Au début, je faisais tout mon nom complet,
mais il y avait plein de personnes qui ne pouvaient pas le prononcer.
Fait que c'était, mesdames et messieurs,
here's a Pantos Papalopoulos.
Puis j'étais comme, ok, première fois,
deuxième fois, après, j'étais comme, écoute,
c'est impossible que quelqu'un
va le dire correctement s'il ne le connaît pas.
Alors, c'était
Mike Patterson, on était ensemble
dans le Green Room avec d'autres humoristes
au Combiné Nest. Lui, il dit que c'était pas à cause de lui,
mais c'était vraiment lui qui avait dit ça.
Il a dit, arrête de réagir
comme si t'es un de
cinq ou dix Pantelis
dans la scène de l'humour.
Si on dit je suis Pantelis,
on sait c'est qui.
Si on google Pantelis, il y a un chanteur populaire
en Grèce qui s'appelle Pantelis.
Oh, qu'il est mort?
Moi, je sais qu'est-ce que je fais. Il y a un chanteur populaire en Grèce qui s'appelle Pantelis. Il est mort. Moi, je sais ce que je fais.
Il y avait trop de...
Mike Patterson m'a dit
qu'il y avait juste un Pantelis.
Il est mort de quoi?
Accident d'auto.
Accident.
Lui, est-ce qu'il utilisait son nom de famille
ou c'était juste Pantelis?
Non, lui, il utilisait son nom de famille.
Il était Pantelis Padelidis. C' son nom de famille. Il était Pantelis, pas Delidis.
C'est comme dire Pantelis, Pantelis.
Alors, je suis le seul qui utilise juste son prénom.
OK.
C'est moi puis Seal.
Ah oui?
C'est-tu...
Ça, est-ce que tu penses en vieillissant,
tu vas faire le mot...
Tu sais, comme Sugar Sammy,
quand il y a des articles sur lui,
ou même dans ses communiqués de presse,
c'est souvent « Samir Kular »
ou « Alias Sugar Sammy ».
Tu penses-tu qu'en vieillissant,
tu vas utiliser les deux noms
ou tu vas être Pantelis?
Je vais juste être Pantelis.
Tu sais pourquoi?
Parce que ce n'est pas une alias,
c'est mon nom.
Oui, oui.
Alors, ça complique l'affaire
si j'utilise mon nom complet,
mais c'est mon nom.
Non, si c'était comme Sugar Pantelis
ou Sweet Pantelis, oui, bien sûr.
Je peux être Sweet Pantelis et avoir 40 ans.
Sweet Pantelis, ça sonne
comme vraiment
quelque chose qui vendrait bien.
Un Sweet Pantelis?
Oui, un désert grec.
Sweet Pantelis.
Mais non, alors, je reste avec le
prénom, c'est plus facile.
Puis toi, t'es dans le...
Bien, on fait un podcast ensemble depuis plusieurs années.
Mais t'es dans le podcast game depuis 2007?
2010.
2010.
OK.
Ah, je pensais.
Mais 2010, c'est quand même...
J'avais commencé 2008, mais c'était pas officiel.
Je faisais ça, mais... 2010, j'ai commencé un podcast avec mes amis.
Et là, c'était officiel.
Je faisais ça une fois par semaine.
Quand tu faisais, moi, je me rappelle à l'époque, sur le site,
où tu es tombé sur mon radar, c'était sur le site du Comedy Works.
Des fois, tu faisais des podcasts live.
Une fois.
OK, juste une fois.
Juste une fois, oui.
J'ai l'impression, parce que j'avais vu ça,
j'avais fait, c'est une bonne idée,
mais sûrement que je suis allé quatre fois sur le site
et j'ai vu la même annonce.
Oui, il m'avait demandé parce que
le monde commençait à écouter mon podcast
et il m'a demandé, veux-tu venir le faire live
pour Comedy Works?
Au début, j'avais dit non.
Je me suis dit, je ne sais pas si ça va marcher comme ça. Je ne sais pas si quelqu'un
va acheter des billets pour voir un podcast
live. » Ils m'ont poussé
un peu. Je dis « ok, tu sais quoi, je vais inviter des amis
que je connais. » J'avais comme Joey Elias,
Franco Taddeo, puis ça
avait du fun. Puis honnêtement, c'était
beaucoup de fun devant un public pour la première fois.
Puis le monde avait acheté des billets,
ils voulaient venir voir ça. Alors,
ça marchait bien, mais j'ai jamais pensé
à le refaire. Puis pourquoi que la...
Tu sais, souvent en français,
on dit que
le Québec est un peu en retard
des États-Unis, mais dans
les podcasts,
pourquoi que la communauté anglophone
de Montréal est-ce en retard?
Tu sais, parce qu'en Montréal, il y a eu
juste toi pendant
huit ans.
Après, il y a eu toi et moi.
Ta compétition, c'était toi.
Après,
il y a eu Trana qui a eu un podcast
l'année passée.
Il y a Terry and Ted.
Il y a les gars de Joe Faux.
Ça fait une couple d'années qu'ils sont super bons.
Mais pourquoi il n'y a pas plus de podcasts anglo à Montréal?
Je ne peux pas te répondre sans savoir ce qu'ils pensent,
mais moi, c'est à cause de mes influences.
C'est le même que toi.
C'était Opie & Anthony.
Pendant que moi, j'étais au travail, je travaillais pour EA, Electronic Arts,
ils étaient sur SiriusXM.
Alors à chaque
quelques semaines, je faisais un profil
sur SiriusXM avec un nouveau email
pour avoir l'accès gratuit.
Pendant toute la journée, c'était juste des clips
d'Opie & Anthony, tous les humoristes que j'aime.
J'entendais ça.
C'était un podcast,
mais c'est sur Satellite Radio.
Alors,
je voulais toujours trouver un moyen de faire ça avec mes amis.
Tu vois, j'aimais ça.
Alors, pour moi, ça faisait partie de la culture humoristique parce que tous les humoristes que j'aimais, ils faisaient ça.
Oui.
Mais beaucoup d'humoristes montréalais que moi, je connaissais dans le temps
et que je connais maintenant, ils n'ont pas les mêmes influences que moi.
Ils étaient influencés par des humoristes canadiens.
OK.
Plus américains un peu, mais pas le système américain,
pas la culture de l'humour américain.
Ça fait qu'eux autres se disaient, de la manière de percer,
c'est aller faire un gala au CBC.
Oui, c'est ça.
Ou faire CBC Radio.
Ils travaillaient pour ça.
Puis il y en a des gens maintenant qui ont 60 ans, 50 quelques,
puis ils n'ont jamais rien eu du festival,
puis ils n'ont rien fait pour eux-mêmes.
Alors, pour moi, je vois ça,
puis ils sont coincés.
Ils attendent encore pour que quelqu'un leur dise
« OK, t'es assez bon, tu peux faire ça comme métier. »
Moi, je ne voulais pas attendre après quelqu'un.
Tu vas le faire, puis si je suis assez bon,
le public va embarquer.
Oui, c'était ça.
Puis là, toi, j'imagine,
bien, je dis j'imagine, mais je le vois,
souvent le monde te demande des conseils.
Qu'est-ce que tu donnes comme conseil
à un jeune humoriste qui dit,
« Hey, comment qu'on fait partir un podcast? »
Le plus important,
c'est vraiment
ton setup audio.
Après ça,
tu apprends plein de choses, d'être intéressant,
de parler clairement.
Ça, c'est des choses que je ne peux pas te dire
et tu vas le faire. Tu vas l'apprendre
en regardant
tes podcasts qui sont un peu plus vieux,
les vieux épisodes.
Je ne parlais pas dans le micro.
Je ne laissais pas l'invité parler, discuter un peu. » Ça, tu vas apprendre.
Mais vraiment, si l'audio est clair,
tu as un bon setup,
tu peux utiliser une fucking webcam de merde.
Le monde s'en fout.
S'il peut t'entendre,
il peut connecter comme ça,
le podcast va marcher.
Puis, bien sûr, d'être intéressant,
mais ça, c'est difficile.
Il peut connecter comme ça.
Le podcast va marcher.
Puis, bien sûr, d'être intéressant,
mais ça, c'est difficile.
Il y a un gars qui était à CBC Radio.
C'est un journaliste, Le Gazette,
qui a parti à un podcast la semaine passée.
Et il a demandé au monde, il a dit,
« Hey, donnez-moi des commentaires. » Puis j'ai essayé d'écouter.
Puis c'était, quand il parle,
ça sonne comme s c'était le même.
J'allais juste répondre
« Unlistenable ».
Mais là, j'ai fait
« Ça me donne quoi de dire à quelqu'un
que c'est pas écoutable. »
J'ai juste écrit, j'ai fait
« Hey,
il est avec un des gars de Simple Plan,
un invité de Simple Plan. »
J'ai juste fait...
Pour de vrai,
travailler sur le son, ça sonne trop l'écho.
Je savais qu'il était
chez le gars.
J'ai dit, peut-être
ne faites pas ça dans les maisons
avec des toits de 18 pieds.
Lui, il m'a répondu.
Il a fait, ah non,
j'ai réécouté le son il est bon
ben c'est pas de bonne forme
j'ai fait
ok
s'il voit pas
le mauvais son
il le verra jamais
on avait une discussion
avec Poseidon
dans le studio
ça fait deux jours
parce qu'il y avait
un autre podcast
qu'on a enregistré
puis moi
j'avais aperçu
qu'il y avait quelque chose
avec le son
ça lui a pris 10 minutes
pour le voir aussi
puis c'est là
où même Poseidon
a dit
ah c'est vrai une même Poseidon a dit,
« Oh, c'est vrai, une heure de ça, je ne peux pas.
Je ne peux pas une heure de ça. » Tu dois savoir quand il y a des problèmes comme ça.
Puis lui, comment qu'il est…
Je sais comment il est tombé sur ton radar,
mais c'est quand qu'il est devenu ton esclave?
Peut-être un ou deux ans avant que moi
puis toi, on commençait à travailler
ensemble. Ouais, quelque chose comme ça.
C'était pas trop longtemps.
C'était vraiment, il était foisté
sur moi. Un de mes autres amis
m'a échangé
lui pour un spot sur mon équipe d'hockey.
Puis, j'étais vraiment
tanné avec lui au début. Il me fâchait
beaucoup. Plus que maintenant.
Parce que maintenant, je l'apprécie plus, je le
comprends plus que je le comprenais au début.
J'étais fasciné à cause qu'il y avait plein de choses qu'il ne savait
pas, comme tu sais, mais des choses
normales. Alors, pour moi, je pensais
qu'il niaisait. « Oh, je ne sais pas
c'est qui lui. Oh, je ne sais pas c'est quoi ça. Je ne sais pas
comment... N'importe quoi. Je ne sais pas comment...
Brasser mes dents. Je ne sais pas comment acheter ça.
Je ne sais pas comment payer mes impôts.
Des choses simples. Alors moi, je pensais
qu'il me niaisait. Alors je suis toujours
en mer avec lui. Je suis toujours franchi.
Puis après un certain bout de temps, j'ai
devenu comme un peu son père.
À lui apprendre des choses. Puis après,
j'ai vu beaucoup de moi dans lui.
J'ai vu beaucoup de qualité
dans lui que lui, il ne savait même pas
qu'il l'avait. Moi, je ne savais pas qu'il l'avait.
Tu prends le temps et je suis comme « Ah, fuck, non, non. »
C'est juste qu'il n'y avait pas la chance
d'avoir quelqu'un, de se développer.
Parce que personne ne voulait l'aider au début.
Personne ne lui donnait des infos.
Mais il a un grand cœur.
Il aime ça travailler. Il veut travailler.
C'est juste que ça prend du temps.
Comme moi, s'il y a quelque chose que je ne connais vraiment pas,
ça va me prendre du temps, même si c'est simple
de le connaître et de l'apprendre.
Maintenant, comme tu sais, il fait partie
de notre équipe.
Là, grâce à toi,
c'est ça, Poseidon,
tu n'as pas d'autre job
sauf les podcasts
depuis un an?
Oui. Non, depuis
deux ans. Oui, depuis deux ans.
Oui, depuis deux ans.
Ah, c'est vrai.
Oui, depuis le début de la pandémie.
Oui.
Tu vois ça?
C'est une histoire de succès.
C'est grave.
Wuhan a créé un monde.
Mais il était fâché hier.
Il m'a dit, c'est quoi ça?
Mike veut juste acheter des maisons
pour les sans-abri.
Moi, je veux une maison aussi.
Fake news.
Je voulais te remercier publiquement à propos de ça. Je savais déjà, ça fait un an que
tu avais acheté ces maisons, mais la ville ne voulait rien entendre de ça. Je voulais
juste te remercier publiquement parce qu'il y a plein de gens qui ne connaissent pas le
vrai Mike Ward. C'était qui? Je veux juste dire au monde que tu es un gars vraiment mauvais.
Honnêtement, ça doit se dire.
Tu es vraiment mauvais
parce que toi,
tu penses juste à toi
et les sans-abri.
C'est juste ça que tu veux faire.
Tu veux juste aider les sans-abri
parce que tu n'aimes pas ça,
les cycles pour les bicyclettes.
Exact.
On a besoin que ces gens-là
se dégagent un peu.
Parce qu'on a besoin de bicyclettes ici à Montréal.
C'est ça qu'on a besoin.
Tu es un gars mauvais parce que toi, tu niaises.
Tu niaises les enfants qui se font déjà exploiter par leurs parents pour l'argent.
Parce qu'ici au Québec, l'exploitation des enfants, c'est d'accord,
mais on ne peut pas les niaiser.
Je voulais juste que le monde sache qui tu es.
Je suis une mauvaise personne.
C'est vrai que c'est ridicule.
D'ailleurs, l'affaire des maisons,
c'est arrivé grâce à Two Drink.
On avait parlé du gars à Toronto qui avait fait ça.
Oui.
Et j'avais juste dit,
« Hey, on devrait faire ça. »
Et il y a un gars qui s'appelle Nicolas Jacques
qui écoute Two Drink,
qui écoute ou qui écoutait To Drink,
qui m'a écrit, qui a dit,
« Moi, je les fabriquerais. »
Et ça a été vraiment simple à faire,
mais compliqué à vendre l'idée.
La bureaucratie est dégueulasse.
C'est juste ça.
C'est ça.
Moi, honnêtement, j'étais un peu choqué
parce que pour moi, c'était vraiment quelque chose qui était logique.
Écoute, tu viens de dire que quelqu'un d'autre est mort.
J'ai ces petites maisons-là qui peuvent aider,
puis après, on peut les enlever.
Oui, non, c'est ça.
Non, non, je ne veux pas de ça, tu ne comprends pas.
Ils ont besoin de plus d'itinéraires pour aller leur parler,
des choses comme ça.
Mais j'ai trouvé ça ridicule que j'offre ça,
qui est une solution ultra-temporaire.
Ultra-temporaire qui sauve juste un problème,
mourir de froid.
Oui, c'est juste ça.
Mais le monde faisait, non, ce n'est pas une solution,
c'est juste un pansement.
C'est comme mettre un band-aid.
Oui, exactement.
C'est comme mettre un band-aid. Quand tuest comme... Oui, exactement. C'est comme mettre un band-aid.
Tu sais, quand tu te coupes,
il faut que tu mettes un plaster.
Oui.
Même si tu as besoin d'aller à l'hôpital.
Mais quelque chose en t'en allant à l'hôpital.
Oui.
On ne va pas dire,
non, non, on peut laisser les gens mourir pour un peu.
Oui.
Puis après, on va trouver une solution.
Puis on ne trouve pas de solution.
Non.
Mais si ces sans-abri-là avaient des bicyclettes,
je te dis, man,
il y avait des solutions.
Oui, ça serait différent.
Mais ça m'a fait du bien.
Avant, c'était quelque chose
que je faisais souvent,
que j'avais arrêté de faire
dans les dernières années
à cause de mon procès.
Mais j'aime ça
« call out »
du monde puissant publiquement.
Parce que les politiciens,
je dis du monde puissant,
ce n'est pas vrai.
C'est juste « call out »
des politiciens parce qu' du monde puissant, c'est pas vrai. C'est juste qu'à l'air des politiciens,
parce qu'ils ont...
C'est weird, leurs réflexes,
ils sont tellement faciles à voir venir
et ils répondent tout le temps.
Comme un politicien.
Comme un politicien, exactement.
Pas de réponse.
C'est des mots sans substance.
C'est vraiment ça.
Puis, tu sais, à cause de toi,
je regarde beaucoup d'émissions maintenant, comme Québécois,
je rentre dans la culture un peu pour voir
qui parle de quoi.
J'essaie de comprendre le show
la semaine des 4 juillet, parce que
tout le monde parlait de ça. Puis, écoute, notre show,
c'est meilleur parce que c'est la fin de semaine des deux bullies.
Mais, en regardant ça,
j'ai vu qu'ils cherchent
des controverses.
Parce qu'il y avait des enfants,
ils avaient amené des enfants,
puis les enfants ont dit
qu'on a besoin de mettre les gens
qui ne veulent pas se faire vacciner en prison.
Puis il y avait Joe Cormier là-bas,
puis le monde est fâché à propos de lui
parce qu'il riait.
Mais ils sont fâchés aux mauvaises personnes
parce que Joe Cormier, par exemple,
c'est sûr qu'il ne savait pas
ce qui allait se passer.
Puis tu ne sais pas comment tu vas réagir.
À cause qu'il riait, ça ne veut pas dire qu'il acceptait ça. C'est peut qu'ils ne savaient pas ce qui allait se passer. Tu ne sais pas comment tu vas réagir. À cause qu'ils riaient, ça ne veut pas dire qu'ils acceptaient ça.
C'est peut-être comme « Qu'est-ce qui se passe ici? »
C'est juste ridicule comme concept.
Mais eux, je pense qu'ils ont fait ça, honnêtement,
pour le controverse.
Parce que le monde, comme dans les médias,
ils cherchent ça.
Je pense qu'ils ont fait ça en juste en parlant.
En sachant que ça aurait du sens.
Pourquoi tu peux penser que ça va bien aller
avoir des enfants qui font ça?
Oui.
C'est-à-dire que quelqu'un doit aller en prison
à cause qu'il n'est pas vacciné.
Je trouve ça suspect.
Je pense qu'ils ont fait ça par exprès.
OK, tu as vu ça, tout le monde parle de nous.
Mais j'ai l'impression qu'Astar,
c'est une nouvelle mode
que beaucoup de compagnies utilisent.
Comme les M&M qui ont
dit que les personnages
vont changer pour être...
Je pense qu'il y a les petits bonhommes
M&M. Il y en a un
qui est une tranche, je pense, Astar.
C'est du chocolat.
Pour être plus inclusif, mais je suis sûr
qu'ils font juste ça.
Une M&M? Je ne sais même pas si c'est ça.
Transition à une pomme de terre?
C'est une M&M.
L'article disait
que les M&M vont être plus inclusifs
dans leur personnage. Moi, je suis sûr
que c'est M&M qui ont juste
inventé cette histoire-là, parce qu'ils
savent que tout le monde va se
choquer et faire « Voyons,
tabarnak, c'est des M&M.
Who cares s'ils sont trans,
s'ils n'existent pas? »
C'est moins trending.
Après, il va y avoir du monde qui va faire « Moi, je boycotte
M&M. » Après, il va y avoir du monde
qui va dire « Les skittles sont
toutes gays. »
Les skittles sont gays.
Mais je suis sûr que souvent,
il y a cinq ans,
les compagnies se faisaient
surprendre avec des scandales de même.
Mais là, à ce temps-là,
la plupart des scandales de même sont planifiés.
C'est ça que je pense.
Dès que j'avais vu l'histoire au début,
j'étais un peu choqué.
Je commençais à penser un peu à ça.
Je me suis dit que c'était fait par exprès.
Moi, je rentrais dans ça parce que quelqu'un m'avait
demandé à propos de Joe parce que c'est une
modiste. J'ai dit « Calme-toi.
T'es pas dans cette situation-là.
Lui, c'est une trap. C'est une
piège pour lui. Il savait pas que
ça allait comme ça. »
Elle, tu peux dire, Julie
Snyder, c'est son show à elle. Elle, tu peux dire
« Ok, elle le savait, puis ses opinions,
mais les invités, come on, qui peux dire qu'elle le savait, puis ses opinions, mais les invités,
come on, qui peut penser
qu'ils vont faire ça?
C'est pour ça que je ne veux pas qu'on attaque
les gens qui ne sont pas vraiment
coupables.
Là, toi, depuis
deux ans, tu as commencé en français.
Oui.
Comment tu trouves la transition?
Ce n'est pas une vraie transition.
Vu que tu ne t'en vas pas de l'anglais au français,
tu t'en vas de l'anglais au show en français et show en anglais.
À cause que je fais les deux en même temps?
Oui, c'est ça.
Tu n'as pas abandonné l'humour en anglais.
Je n'ai pas abandonné, mais je mets beaucoup plus d'efforts en français.
Juste le fait d'être à Montréal, je pense que c'est normal.
Pour moi, il y a plus d'opportunités.
Oui, oui, exact.
Puis maintenant que je pratique mon français,
depuis deux ans,
je pense,
on va voir les premiers épisodes de Sous-écoute que tu m'avais invité,
si c'est amélioré.
Je pense que c'est amélioré.
Oui.
Puis même sur la scène,
je vois que le monde me comprend mieux.
Je n'ai pas vraiment de problème de communication
en tant qu'une joke qu'ils ne comprennent pas.
Tout ça, ça marche maintenant pour moi en français.
Puis j'aime ça.
J'ai un nouveau public.
C'est beaucoup plus facile,
comme je t'avais dit déjà en français.
Toi, je ne sais pas si tu étais au courant,
mais tu peux pousser beaucoup plus.
Oui, je comprends.
Ce n'est pas arrivé à moi encore,
comme les controverses comme toi,
que tous les
journalistes
se sont sautés dessus.
Mais pour moi, au moins, je vois le public qui aime l'humour,
eux, ils sont prêts pour tout.
Oui, oui, vraiment. Vraiment.
Eux, ils rentrent avec toi et disent, OK, on sait
qu'on est avec une humoriste,
on sait que c'est des blagues, let's go.
Les médias, ça, c'est une autre histoire.
Comme je t'ai dit, ils cherchent les controverses.
En général, c'est une communauté
de fans d'humoristes ici
qui
est vraiment proche
à celui de New York pour les anglophones.
Toi, tu le sais parce que tu le fais dans les deux.
Mais c'est vraiment proche. Ils connaissent
la scène.
Ils te supportent.
Même pour les podcasts, le monde pousse.
Il fait une autre chose en français. Alors, j'ai commencé
Club Zeus sur le Patreon.
C'est vraiment quelque chose de fun.
Ça, c'est une affaire. Moi,
à l'époque, j'avais arrêté
de faire des shows en anglais.
Chaque fois que je retournais en anglais,
je me disais, ça n'a pas de sens. Il faut que je joue en anglais.
Pourquoi j'ai arrêté? Pourquoi j'ai arrêté?
Et là, je recommençais. Après cinq, six shows, je me rappelais pourquoi n'a pas de sens, il faut que je joue en anglais. Pourquoi j'ai arrêté? Pourquoi j'ai arrêté? Et là, je recommençais.
Après cinq, six shows, je me rappelais pourquoi j'avais arrêté.
On dirait, Montréal, surtout là, sans le Comedy Works,
il n'y a pas assez de support, on dirait, pour les humoristes anglophones.
Tu sais, tu as le Nest, mais le Nest…
Mais non, c'est juste le nest, puis c'est fermé.
Même quand c'était juste le nest,
il n'y en a pas assez de...
Il n'y en a pas de support, puis tu n'as pas assez de gig.
Tu ne peux pas faire assez de show pour pratiquer.
Puis maintenant, je suis au courant,
je sais qu'est-ce qui peut énerver le public anglophone ici.
Le même joke ne va pas énerver le public francophone. Je ne sais pas pourquoi, le public anglophone ici. Le même joke ne va pas énerver les francophones.
Je ne sais pas pourquoi,
le public anglophone est vraiment
beaucoup plus woke
que le public francophone.
C'est l'inverse.
Il y a 20 ans,
les francophones,
tous les choquaient.
En anglais,
dans les années 90,
tu pouvais aller n'importe où en anglais.
Joke de pédophile,
de viol, puis là,
c'est l'inverse. Mais la culture humoristique au Québec n'était pas
à la même place, au même niveau.
Ils ont rattrapé vraiment, vraiment
vite, puis maintenant, ils sont au niveau
où, comme tu disais, les étoiles
humoristiques aux États-Unis
étaient à leur prime. Alors qu'eux,
comme... Non, on peut dire que c'est de l'art, mais on ne peut pas coincer une humoriste et dire États-Unis étaient à leur prime. Alors eux, comme...
Non, on peut dire que c'est de l'art.
On ne peut pas coincer une humoriste et dire
« Tu peux juste parler de ça. » C'est plus d'art.
C'est plus de l'art.
Il y a une joke que je ne vais pas
le dire maintenant, mais je travaille sur.
C'est pour la scène quand on retourne.
J'avais appelé Poseidon pour lui expliquer ça
hier soir. C'est à propos
des avortements.
Je suis sûr qu'en à propos des avortements. Puis je suis sûr
qu'en français, ça va
rire.
En anglais, je vais avoir des problèmes avec ça.
OK. Bien, je pense
que c'est vrai ce que tu dis.
En français, en ce moment,
je trouve que la
crowd, il commence à y avoir beaucoup,
beaucoup, beaucoup de comedy nerds
qui comprennent l'humour.
Puis on est dans le
heyday de l'humour
francophone. Je ne te parle pas
pour faire de l'argent, mais
juste pour comprendre, OK,
c'est quoi un gag. Tandis qu'en anglais,
je pense, les
belles années étaient il y a 10 ans.
Avec comme Greg Giraldo, ce temps-là.
Oui, j'ai l'impression...
Quand Patrice n'était pas mort.
Début 2000, les années de Patrice O'Neill,
que
si Patrice était encore vivant,
il serait devenu un énorme star
et il serait fait de canceller.
Oui, exactement.
C'est vraiment vrai.
Oui, je pense C'est vraiment vrai. Oui, c'est vraiment vrai. Lui,
oui, je pense que
tu as raison,
mais c'est drôle
qu'on peut faire ça
parce que même toi,
tu avais vécu tout ça
pour une dizaine d'années.
C'était quand même beaucoup.
Oui, pour un gag
qui n'est pas très hard.
Non, pas du tout.
Mais la manière
où ils ont changé
dans les médias,
moi, je me souviens
de ça en anglais quand je t'avais envoyé des textas, moi, je me souviens de ça en anglais,
quand je t'avais envoyé des textes,
je me suis dit, regarde comment ça lit en anglais.
Ils ont changé tout le contexte pour dire,
Mike a essayé de tuer un enfant.
Mike a essayé de tuer un enfant, de quoi tu parles?
CTV avait écrit,
Comedian that tried to murder,
was it tried to murder or tried to kill?
Mais comme cette semaine,
il y avait, je te l'ai envoyé
dans Nouveau, que j'avais
dit la phrase à la mairesse
pour les petites maisons, j'avais dit
un simple oui,
prenez mes maisons, blablabla,
un simple oui de votre part et personne
d'autre va mourir. Et c'était ça
le type. Mike Ward dit à la mairesse
un simple oui de votre part
et personne d'autre va mourir.
C'est comme le Joker.
Ça sonne tellement gangster.
C'est Gotham City.
Je me dis, oh fuck.
Si CBC
ou The Guardian tombe là-dessus,
ça va être humoriste
qui a blessé un handicapé
au sud des sans-abris à Montréal.
C'est ça. C'est ridicule.
Mais je vois ça.
Les médias ici sont drôles.
C'est tous des gens qui s'appellent,
entre eux, des journalistes,
mais c'est comme si c'était des variety,
c'est juste des tabloids.
Mais c'est TMZ.
Oui, c'est tout TMZ à Montréal.
Tout le monde à Montréal fait partie de TMZ.
Tu penses qu'ils sont au courant
ou non, ils pensent que c'est des vraies nouvelles?
Je pense qu'ils sont au courant.
Les gens qui font ça, pas les gens qui lisent ça,
mais les gens qui font ça.
Mais tu sais, à chaque fois qu'il y a deux journalistes,
n'importe quel sujet, quand tu allumes TVA,
tu sais en regardant les deux personnes,
OK, lui va être pour, lui va être contre.
On dirait, c'est comme quand tu écoutes CNN ou Fox News.
Oui, oui.
Mais TVA, des fois, le monde qui n'aime pas TVA,
ils disent, ah, c'est Fox News.
TVA, ce n'est pas Fox News.
TVA, c'est Fox News et CNN en même temps.
Ils mettent tout le monde ensemble.
Ah oui, je suis connu.
Ça fait qu'il va y avoir un gars
qui va avoir des opinions
juste de droite, mais
qu'il ne bouge pas. C'est juste la droite,
la droite, la droite, après quelqu'un d'autre,
juste la gauche, après ils les mettent
ensemble.
Il y a quelqu'un qui m'a envoyé
une vidéo qui parlait de moi
et il y en a deux qui m'insultaient.
Je savais déjà c'est lesquels les deux.
Et là, l'autre qui ne m'insultait pas,
j'ai fait, OK, lui, il doit insulter la mairesse.
Vu que c'était comme son rôle à lui,
ils se sont dit, OK, vous quatre,
vous autres, vous êtes team Ward,
vous autres, vous êtes team Plante,
puis let's go, let's have fun.
Tu sais ce qui est drôle,
c'est même pas dans cette situation-là,
c'est pas Ward versus Plante.
Nous, on niaise, puis on dit ça.
Mais c'est pas ça. C'est vraiment juste...
Écoute, j'ai pas d'autres idées.
J'ai mis mon argent,
j'ai essayé de faire ça. C'est la seule idée que j'ai.
Personne n'a d'autres idées. Juste pour
maintenant. Juste pour les prochains mois.
Puis après, on peut en discuter. Qu'est-ce qu'on peut faire
pour eux? Puis c'est devenu...
Oh, si elle accepte ça, c'est comme
si c'est Ward qui la dirige. Non, c'est juste... qu'on peut faire pour eux. Puis c'est devenu, oh, si elle accepte ça, c'est comme si c'est Ward qui la dirige.
Non, c'est juste, voici une idée.
Oui, mais c'est juste quelqu'un
qui avait une façon d'aider,
qui a fait, bon, bien, je vais essayer d'aider.
Mais c'est compliqué.
J'ai remarqué, c'est ça,
n'importe quelle grande ville, c'est ça.
Je suis sûr, ça doit être comme ça, je suis sûr ça doit être comme ça
à New York, ça doit être comme ça à Toronto
c'est pour ça que
chaque fois que des villes
traitent les handicapés
les sans-abri
différemment
c'est des petits villages
plein de monde m'envoyait
Medicine Hat
en Alberta que eux autres, le maire c'est un petits villages. C'est comme plein de monde m'envoyait Medicine Hat en Alberta.
Que eux autres, le maire, c'est un gars de la droite,
que lui, il avait regardé,
ça coûtait 100 000 sans-abri par année
parce qu'ils sont tout le temps gelés,
ils sont tout le temps...
Le parc des villes,
ils essayent de régler le problème de drogue,
de consommation,
avant de les mettre dans des maisons. Mais
le monde, ils vont
geler avec leurs amis dans le parc.
Après ça, ils s'endorment dans
le parc. Il faut les amener à l'hôpital.
Il faut les réanimer. Ça coûte 100 000
en moyenne par sans-abri à la ville.
Et ils avaient calculé que si on les mettait
dans des logements, ça coûterait
20 000 par année. Fait que lui,
il a juste, il a réglé le problème
des sans-abri en juste leur donnant
des 1,5.
Chaque sans-abri a eu un 1,5.
Ça réduit
l'argent
que ça coûtait à la ville de
80 %. Et lui, il a de l'air
d'un héros. Et là, personne
meurt de froid. C'est sûr,
il meurt d'overdose.
Tu ne règles pas le problème de sans-dose. Tu ne règles pas le problème
de ces humains-là,
mais au moins, tu fais qu'il
ne meurt pas de froid.
Je ne pense pas qu'on peut régler
ces problèmes-là à 100%
parce que toutes les situations
sont différentes. Il y a des gens que ce n'est pas
qu'ils veulent être là. Ce n'est même pas qu'il y a
de la malchance, c'est des personnes
avec des problèmes mentaux
puis on fait pas assez.
Parce que nos systèmes
ici, on a vécu ça pendant deux ans,
on sait qu'il y a plein de problèmes.
Puis je pense pas que
on veut, pas nous,
le peuple veut adresser ça, mais je pense pas
que le gouvernement veut adresser ça parce que
ils vont avoir l'air d'imbéciles.
Parce que ça fait pas 20 ans
que les infirmières, les médecins, tout le monde
dans ce secteur te disent qu'on a des problèmes, puis on doit
mettre de l'argent, puis tout ça, puis tu
vous disais non, non, non, on a d'autres problèmes.
Ben maintenant, on est venus ici,
puis on est rendus que
pour les lits,
si c'est dans le
emergency room, pour les lits, si c'est dans l'Emergency Room,
pour les personnes
qui ont des maladies mentales,
on n'a pas assez
de personnes,
on n'a pas assez de place
pour eux. Alors, clairement, il y avait
un problème que vous n'avez pas réglé.
Puis là, vois-tu, dans les deux dernières années,
ça leur a été le temps de faire
« Hey, on a... »
Moi, j'en ai parlé
avec le dernier podcast,
mais ça m'a fait capoter d'apprendre
le nom de lits d'hôpital qu'on a au Québec,
comment qu'on n'en a pas beaucoup.
Mais quand on a vu que ça fait deux ans
que la pandémie a commencé,
tu voyais en Chine,
ils construisaient des hôpitaux en une nuit.
Nous, on n'a même pas mis un lit de plus en deux ans.
Ça aurait été le temps de dire,
« Hey, regarde, on ferme tout pendant un mois,
c'est le temps de construisons des hôpitaux.
On a du monde en construction,
on va construire des hôpitaux.
On n'a pas assez d'infirmiers, infirmières.
OK, on envoie des jeunes à l'école.
Puis on met de l'argent pour donner des incentives pour qu'ils viennent.
On demande à tous les immigrants, les nouveaux arrivants
qui ont travaillé en médecine,
on les certifie au Québec.
Lâche l'Uber puis viens ici.
Oui, c'est ça.
Au lieu de m'amener ma pizza,
Chris vient sauver ma vie. Ça, c'est ridicule qu'il y ait des vient ici. Oui, c'est ça. Au lieu de m'amener ma pizza, Chris vient sauver ma vie.
Ça, c'est ridicule
qu'il y ait des gens ici.
Puis c'est vrai,
c'est la vérité.
J'en connaissais beaucoup.
Ma blonde,
à son resto,
il y a deux de ses employés
que c'est des infirmières.
Mais ils ne peuvent pas
rentrer dedans.
Ils ne peuvent pas.
Mais en même temps,
moi, je chialais de ça.
Puis Marie m'a dit,
elle dit,
ils ne parlent pas français
ou anglais.
OK, c'est difficile. c'est un peu normal. »
Mais eux autres donnent leur un cours, un mois intensif.
Tu es en barre dans une pièce avec des cartons en français.
Eddie King, après parler anglais en regardant Fresh Prince of Bel-Air, Preacher aussi m'avait dit ça en regardant Fresh Prince of Bel-Air,
Preacher aussi m'avait dit ça
en regardant Fresh Prince of Bel-Air.
C'est deux gars qui sont parfaitement bilingues
maintenant. À cause de Will Smith.
Mais Will Smith
qui joue en boucle
devant des infirmiers, infirmières.
C'est quand même une idée.
Ou à la limite,
si tu as des infirmières
qui parlent juste marocain,
on va mettre elle,
puis mets un d'aude qui traduit.
Ce n'est pas l'idéal,
mais c'est mieux que rien.
Tu viens de parler de Harry King.
Quelqu'un m'a texté hier.
Je ne regarde pas les shows comme Big Brother.
Il a amené la COVID à tout le monde et il a
infecté tout le monde à Big Brother. C'est ça qu'il a fait,
Eric? Il a infecté cinq autres personnes.
Puis ils m'ont dit que les gens étaient méchants
avec Fallu. Ah oui, vraiment?
Ils ont bullié Fallu, puis ça, ça m'énerve.
Ah oui, ils ont vraiment bullié Fallu. C'est l'un des gars les plus gentils.
Oui, oui. Moi qui étais un fan de
bullying, ça m'a fâché.
Pas pour lui, lui, mais même le
bullying qu'on fait,
habituellement, on le fait avec
un bon esprit. On veut que le monde rie. On ne veut pas faire
le monde pleurer.
C'est vrai, ils ont bullé Fallu.
En plus, Fallu, je l'ai parlé
dans le dernier épisode, mais Fallu
est un enfant de la DPJ.
Lui, quand il était petit,
son père est mort quand il était jeune.
Son père s'est suicidé quand il était
jeune. Sa mère, je pense, avait
des problèmes de drogue ou je sais pas trop quoi.
Fait qu'ils l'ont mis dans les familles
d'accueil et ça marchait
jamais. Fait qu'il changeait de famille.
Il a changé de famille
une trentaine de fois.
T'essayais de dire que c'est lui le problème?
Non, mais jusqu'à l'âge de 7 ans. Fait que lui, sa jeunesse
c'était tout le temps, il l'amenait dans une nouvelle maison. de 7 ans. Fait que lui, sa jeunesse, c'était tout le temps,
il l'amenait dans une nouvelle maison,
il essayait de se faire aimer,
la famille faisait non, non, non.
Puis là, il le mettait dans une autre famille.
Et là, lui, à 50 ans,
on l'a mis dans une maison avec du monde qui font,
on veut pas toi.
Fait qu'on l'aurait fait vivre
le cauchemar qu'il a vécu
quand il était enfant.
Pas au value. Pas au value. Mais ça lui a vécu quand il était enfant. Pauvre value.
Pauvre value.
Mais ça lui a fait...
Il a eu du fun.
Ça lui a fait de la peur.
Oui, oui.
C'est Big Brother.
Ce n'est pas la vraie vie.
Oui, oui.
Mais c'est drôle
qu'Eddie King a essayé
de tuer tout le monde avec...
Eddie King a essayé
de tuer tout le monde.
C'est une bioweapon.
Tranna, qui est là.
Il y a beaucoup d'humoristes
cette année.
Mais ce n'est pas toujours
d'humoristes. Non. L'année passée, il y a beaucoup d'humoristes cette année mais c'est pas toujours d'humoristes
non, l'année passée
il y avait juste
Jean Thomas
moi j'étais juste heureux
quand quelqu'un connait, il gagne ça
mais je m'en fous de ces choses
je pense la raison pourquoi
il y a autant d'humoristes
c'est que la compagnie de production qui fait ça
c'est des producteurs d'humour
il y avait Richardson's
à faire aussi l'année passée.
Ils ont produit le show et là,
Richardson est inconnu.
Quand il est sorti, il était populaire.
Et là, ils produisent
le show à Richardson.
Je pense qu'ils se sont dit, on va mettre
plein d'humoristes. Il y en a
qui vont popper, qui vont devenir
des stars. En sortant, on va les signer, on va les partir
en tournée. C'est quand même smart, ça.
C'est une bonne stratégie. C'est juste
une show que... C'est pas pour moi.
Est-ce que tu ferais un
show réalité? Non, mon gérant
m'a demandé ça, ça fait une semaine.
Pas quelque chose comme ça
parce que, premièrement, j'ai une vie.
On a tous ces podcasts.
Je peux partir pour deux,
trois mois. Puis si quelqu'un
fait du...
Il réagit comme une bitch, comme ils ont fait à Falu,
je vais battre quelqu'un.
Puis ça va être sur la caméra.
Je vais me rendre en prison.
Alors non, je peux partir pour des mois.
Je n'aime pas ça.
J'ai ma petite chienne, j'ai ma femme.
Je ne vais pas partir.
Tu as pensé proche, mais tu ne l'as pas fait finalement.
Mais adopter, c'est ça qui est drôle.
Comment?
C'est drôle.
À quel point tu es gentil et généreux avec les animaux.
Ça, souvent, je ne me rappelle plus.
C'est qui qui disait?
C'est-tu Gandhi qui disait?
Tu peux juger quelqu'un par comment il traite un animal.
C'est ça qu'il a dit.
Je ne sais pas si c'était lui qui disait ça,
mais il y avait quelqu'un qui disait ça,
qui est une phrase que j'ai tout le temps crue.
Comment quelqu'un traite un...
Aussitôt que je rencontre quelqu'un
qui n'est pas fin avec les chiens,
je fais, ce n'est pas une vraie bonne personne.
Moi aussi. Parce que
les chiens t'aiment sans condition.
Oui, c'est de l'amour
inconditionnel. Si tu n'as pas de patience avec eux,
tu ne vas pas avoir de patience avec moi.
Toi, ta chienne,
tu l'as eue, c'est un chien qui avait été
battu. Pendant sept ans, oui.
C'est un chien qui est
grosse comme ça.
Pour vrai, elle est grosse comme ça.
Elle pèse cinq livres.
Dix livres parce qu'elle
mange beaucoup.
OK.
Quand tu l'as eue, elle avait peur de tout le monde.
Ils m'ont dit, quand je l'avais adoptée,
écoute, elle a 7 ans, on l'a sortie d'une situation vraiment affreuse.
Elle se faisait battre.
Elle lui restait comme 5 dents dans sa bouche.
Elle avait peur de tout. C'est juste des tremblements. Elle ne voulait pas jouer. Elle ne jouait comme cinq dents dans sa bouche. Elle avait peur de tout.
C'est juste des tremblements.
Elle ne voulait pas jouer.
Elle ne jouait jamais.
Elle ne jappait pas.
On pensait qu'elle avait un problème.
Puis, elle se cachait.
On m'a dit, je ne pense pas qu'elle allait trop loin.
J'essayais de me dire qu'à cause qu'il y avait une arrhythmia avec son cœur,
tu es-tu sûr que tu vas avoir...
Ah, eux autres, tu pensais qu'ils allaient mourir dans l'été?
Oui, pendant la première année.
Tu es sûr?
Je pensais à ça et je dis oui parce que personne d'autre ne veut prendre ce chien-là.
Je sais ce qui se passe au SPCA si le chien ne se fait pas adopter.
Ce n'est pas un chien...
Ah, c'était du SPC?
Oui.
Puis eux autres, c'est après 7 jours ou 10 jours qu'ils tuent?
Je ne sais pas, mais j'étais quand même chanceux
parce qu'elle était dans une foster home.
Alors, quelqu'un avait pris pour un peu
pour essayer de trouver une maison pour le chien.
J'ai lu son histoire.
Elle était mal nourrie.
Elle était comme un grand rat.
Ça ressemblait à un rat.
Puis ça me faisait mal au cœur.
Je regardais ça et je me suis dit, je ne peux pas laisser.
C'est sûr qu'ils vont le tuer.
Alors je questionnais ça.
Je suis allé le rencontrer.
Je l'ai adopté.
Puis ils m'ont dit, prépare-toi.
Elle va mourir.
Puis elle a peur de tout et tout ça.
Mais ce n'était pas vrai parce que, oui, ça a pris du temps.
Ça a pris, je pense, plus d'un an avant qu'elle commence à jouer.
OK.
Deux ans pour qu'elle commence à japper.
OK.
Encore.
Puis maintenant, c'est normal.
Elle est grossie.
Elle est heureuse.
Elle court.
Tout va bien avec son santé.
Mais au début, il m'avait dit que non,
ça ne va pas marcher.
Alors maintenant, elle va avoir 12 ans.
OK.
Cet été.
Puis c'est un nouveau
chien. Ah, c'est le fun. Puis vu que
des petits chiens de même aussi, sa vie,
ben, tu sais,
sa vie vieux, ou ça peut vivre vieux,
fait que là, elle va avoir eu
l'équivalent d'une vraie vie
de chien, plus
la vie de marde qu'elle a eu
avant. C'est ça. Moi, je voulais faire
tout ce que je pouvais pour qu'elle oublie ça. C'est ça. Moi, je voulais faire tout ce que je pouvais
pour qu'elle oublie ça.
Oui, oui.
Puis, c'est ce qui est affreux à penser.
Elle était toujours, même avec moi,
vraiment gentille.
C'est pas une...
Tu sais, il y a peut-être des chiens ou des chats
qui causent des problèmes dans la maison.
Qui le méritent un peu.
Qui le méritent.
Comme les enfants.
C'est pas tous des bons enfants.
Imagine les enfants de Chris Benoit.
Mais je ne sais pas
pourquoi le monde
pouvait la kiquer et la pousser.
Elle avait peur
des escaliers au début aussi. Elle ne pouvait pas marcher
elle-même. Elle tremblait parce que
la madame a dit qu'elle pense qu'il
kiquait le chien sur les escaliers.
Chaque fois qu'elle voyait ça, elle avait peur.
Oh shit.
Mais là, toi, tu t'occupes d'elle.
Elle est super bien.
Et quand on était partis sur la Côte-Nord,
tu m'avais dit que tu allais adopter un chien au Vermont
qui avait trois jambes.
Oui.
Elle ressemblait à mon petit chien aussi.
OK.
Non, c'était un gars, je pense.
Oui, c'était un petit gars.
Puis, j'avais payé pour mon test pour aller cross-border, tout ça. C'était tout préparé. Puis, j'avais un gars, je pense. C'était un petit gars. Puis j'avais payé pour mon test pour aller cross-border.
C'était tout préparé.
Puis j'avais parlé avec la madame
parce que moi, je pensais qu'ils vont tuer ce chien-là.
Elle m'a dit non, non, non.
Moi, je l'ai adopté pour qu'il vienne ici.
Puis on a discuté un peu.
Puis elle m'a dit, on préfère que...
Parce que moi, je suis dans le condo.
Le chien a un peu plus de place.
Puis si on ne trouve pas une famille maintenant,
là, tu peux venir l'apprendre, je vais te rappeler.
Parce que je dis, même si je n'ai pas assez de place
et qu'ils ont des problèmes avec ça au condo,
moi, je vais l'adopter quand même.
Je m'en fous.
Ils vont m'envoyer des lettres.
Ça va faire quoi?
Puis, elle m'a dit, OK, si on ne trouve pas quelqu'un,
mais c'est sûr qu'on va trouver quelqu'un
parce que nous, on ne va pas le laisser mourir.
Ils ont gaspillé plein d'argent
pour faire la chirurgie
pour son petit... Qu'est-ce qui est arrivé?
Tu sais-tu qu'est-ce qui est arrivé à cet agent?
Oui, un auto le frappait. OK.
Puis on le trouvait comme ça.
Au début, le monde dit « OK, laisse-le mourir ».
Puis il y a toujours des gens comme ça, des gens gentils
qui mettent de l'argent de leur poche
pour essayer d'aider des animaux ou des enfants.
Ça dépend de la situation. Pour moi, c'était des animaux.
Mais je suis sûr qu'autour du monde, il y a des gens
qui font ça dans des situations foquées pour des enfants.
Je suis content, par exemple, qu'on a évolué
comme société,
qu'il y a...
Puis ce n'est pas tout le monde qui est rendu là,
mais tu sais qu'un animal qui est en souffrance,
au lieu de faire
« Ah, c'est juste un animal, tu l'as »,
qu'on fait « Ben non, tu sais,
chaque espèce vivante
mérite du respect. »
Je ne peux pas faire ça avec des animaux
ni avec des personnes.
Comme toi, moi, ça fait long,
il y a plein d'histoires que j'ai avec toi
que je t'ai vu faire ça. Moi, je me souviens
la première fois où moi et toi, on est allés à New York
pour annoncer le show
« To the Junkman » C'était où la première première fois où moi et toi, on est allés à New York pour annoncer le show de Toujank Man.
C'était où?
La première ou la deuxième journée
qu'on était là, on est allés à Queens
pendant la journée. On a essayé de trouver quelque part à manger
où c'était vegan.
Puis on a trouvé une place qui était de la merde.
C'était dégueulasse. Mais quand
on marchait dehors, il y avait une
dame qui avait besoin
de l'aide. Puis elle'a dit « Mister, Mister,
as-tu un dollar à me donner? »
Et toi, tu as cherché tes poches.
Tu étais comme « Malheureusement, j'ai juste
20, alors tu dois le prendre.
Je sais que tu m'as donné pour un dollar,
mais je n'en ai pas. » Et elle te regardait et t'étais comme
« Quoi? » « Oui, tu dois le prendre. C'est juste
ça que j'ai. Je n'ai pas d'un. »
Puis elle a dit en anglais
« Thank you. Thank you, man. T'es-tu fou?. Puis elle a dit en anglais, « Thank you,
thank you, man. T'es-tu fou?
Are you okay, sir? T'es-tu fou? Merci pour ça.
T'es-tu fou? » Puis après, je t'avais demandé,
puis tu m'as dit, « Ouais, c'est sûr qu'elle avait
besoin, puis ce serait bon si j'avais
ce qu'elle m'avait demandé, mais j'avais juste ça. »
Je dis, « Mike, mais t'avais plus que ce qu'elle avait besoin. »
Mais toi, t'étais comme, « Je sais que t'as demandé pour ça,
mais c'est ça que j'ai. »
Donner aux sans-abris, puis donner aux animaux, puis là, je sonis comme, je sais que t'as demandé pour ça, mais c'est ça que j'ai. Donner aux sans-abri,
puis donner aux animaux, puis là,
ça sonne comme si je compare
les sans-abri à des chiens.
C'est pas le même.
Mais les deux, sur une chose,
sont exactement pareils, sont extrêmement
faciles à rendre heureux.
Pour vrai,
mettons que tu donnes 25 cents à un sans-abri,
il va juste faire à remercier. Mais si tu donnes plus 25 cents à un sans-abri, il va juste faire un merci.
Mais si tu donnes plus que
10 à un sans-abri,
il va faire...
Vu que lui, il se rappelle de
tout le monde qui sont passés à côté,
qui ont fait comme s'ils n'existaient pas.
Ils sont vraiment...
N'importe qui
qui a un peu d'argent, ça vaut la peine
juste pour voir
le bonheur que t'ajoutes.
Oui.
Tu peux aider le monde. C'est pour ça que je te dis,
même avec les maisons et tout ça,
c'est pas tout le monde qui a accès...
On va dire que c'est pas tout le monde qui a l'argent que toi,
t'en as, pour construire des maisons.
Non, c'est clair.
Moi, je vois beaucoup de gens qui aident
avec leur manière.
C'est des restaurateurs qui donnent de la nourriture.
C'est des gens qui rentrent dans la politique
pour essayer de changer certaines lois pour aider le monde.
Il y a un gars, je ne me rappelle pas de son nom,
mais le propriétaire du Amir à Place Versailles.
Lui, il faisait une affaire, je ne sais pas s'il le fait encore,
mais il y avait un soir par semaine,
il donnait la bouffe
gratuite aux sans-abri.
Quand, mettons, toute sa bouffe
pour la semaine,
c'était
sous le bord
de ne plus être bon.
Au lieu de jeter ça?
Au lieu de jeter, il écrivait
« Si vous voyez des sans-abri,
envoyez-les à mon amir.
Je vais leur donner
des falafels gratuits. »
Il disait ce qu'il y avait.
Ça, c'est un truc que j'ai tout le temps trouvé drôle
de la part des humains.
Souvent, les humains vont faire
« Ah, les sans-abri, ils ne veulent pas de bouffe.
Comment ça, tu sais ça?
Ah, l'autre fois, j'ai donné
un restant de mon restaurant
aux sans-abri,
le doggy bag, puis il ne l'a pas pris.
Moi non plus, je n'apprends pas ça.
C'est un doggy bag. Tu as mangé dedans.
Un chien va le prendre.
Parce qu'il ne sait pas.
Un chien, c'est stupide.
Mais un humain...
Donne
une pizza à un sans-abri. Il va la manger. c'est stupide. Mais un humain... Hé, hé, wow, wow, là. Mais tu sais, Donne, Donne,
tu sais,
une pizza à un sans-abri,
il va la manger.
Donne un deux-pointe,
là,
il va être comme,
t'es-tu touché à ça?
Tu sais,
je dors dans la rue,
je sens la pisse,
mais Chris...
Un peu de respect.
Un peu de respect, tu sais.
Je sens la pisse.
Un peu de respect, tu sais.
T'as-tu hâte?
Je pense que le 7 février,
on peut commencer à faire des petits shows.
Le 7 février, on commence à faire des shows.
Vu que j'étais en podcast
pendant qu'ils ont annoncé la nouvelle,
aussitôt qu'on finit,
je vais m'informer.
Je pense qu'on va repartir direct en tournée.
Je ne sais pas si c'est
déjà sur mon site web. J'ai à peu près
150 messages.
Sûrement que ça va partir
bientôt. J'ai vraiment hâte de repartir.
Moi aussi, parce que moi, j'ai trouvé mon rythme
en anglais puis en français, puis ils m'ont
coupé les pieds.
Puis je vais recommencer
ma tournée aussi. J'avais l'honneur d'âge au début.
Là, tu avais deux dates de bouquets
au Poutineville à Laval.
Oui, au Poutinebar.
Ah oui, c'est vrai.
J'ai tout le temps appelé ça Poutineville.
Moi aussi, peut-être que je n'ai pas raison,
mais je suis sûr que ça s'appelle Poutinebar
parce que moi aussi, j'utilisais la...
C'est Émile Couric qui me disait
non, non, c'est Poutinebar.
Oui, c'est qu'en anglais,
je pense qu'il y a des soirées au Poutineville que Joey Elias fait souvent. C'est Émile Couric qui me disait « Non, non, c'est Poutine Bar. » Oui, c'est qu'en anglais, je pense qu'il y a des soirées au Poutineville
que Joey Elias fait souvent.
C'est pour ça que…
Oui, c'est pour ça.
À Hudson ou quelque chose à même.
Oui, c'est exactement ça.
C'est pour ça que je l'ai mélangé.
C'est pour ça qu'on se mélange.
Mais oui, au Poutine Bar, j'avais déjà fait plein de shows avec eux là-bas.
Ça vendait bien.
Oui, je n'avais pas de problème.
J'étais sûr à vendre les billets que j'avais.
C'est juste que je devrais annuler.
Mais j'étais chanceux quand même
parce que cette fois-ci, Eventbrite m'a pas crossé.
Ils ont redonné tout l'argent à tout le monde avec les frais.
La dernière fois, au début de la pandémie,
toutes les dates que j'avais bookées,
je devrais payer de ma poche tous les frais.
Puis on avait vendu des billets ici, Toronto.
Parce qu'ils ne me donnaient pas d'options.
C'était juste, tu veux te donner de l'argent,
mais on doit garder les frais.
Si tu veux redonner les frais, tu dois payer la différence.
Les frais d'Evan Bright,
c'est une et demie à peu près?
Oui, entre une et demie, deux pièces.
Ça revient cher.
C'était beaucoup de tas.
Puis après, une semaine
après que j'avais donné tout cet argent-là,
il avait annoncé, à cause de la COVID,
maintenant, on rembourse à 100 %.
Mais j'avais envoyé une email
en disant, est-ce que je peux avoir mon argent?
Ils ne m'ont jamais répondu.
Mais je n'avais pas de choix parce que le monde avait payé.
Moi, j'ai vu ça comme
un cost of doing business.
C'est un coût de mon business
puis là pour les shows
tu vas mettre
une nouvelle date pour le Poutine Bar
je pars déjà avec Emile pour trouver une date
est-ce que tu fais 45 minutes
ou tu fais une heure?
au début on avait dit 45 minutes mais moi j'ai une heure
je pense que ça va être
une heure puis je vais amener des amis
humoristes
qui vont venir faire
ma première partie
je vais pratiquer mais ça peut être des surprises
il y a des gens que je vais amener
comme Emile c'est sûr
mais une soir on va dire qu'on est ensemble
puis toi tu fais rien
ça peut être toi
moi je veux juste qu'on a du fun
si je rode je veux que le monde s'en soigne
ok il niaise un peu c'est du fun on peut voir n'importe qui c'est vraiment, si je rode, je veux que le monde s'en soigne. OK, il niaise un peu,
c'est du fun,
on peut voir peu importe,
n'importe qui.
C'est pas comme
des shows officiels.
Puis quand je commence
la tournée officielle,
là,
ils vont en savoir plus.
OK.
Mais c'est vraiment,
je vais faire une heure
puis pour l'autre demi-heure,
on peut faire n'importe quoi.
Là,
l'idée,
c'est de faire
le plus de dates,
de faire des 45,
une heure,
pour après,
cet été,
faire un des festivals
avec ça?
Je parlais déjà, juste pour rire mon père,
on va voir s'il veut. Sinon, je vais
faire moi-même. Je vais booker la salle et le faire moi-même.
Mais j'aimerais que l'heure
fait partie du
festival parce que je vais faire ça en anglais
et en français. Alors, je veux
l'album quand ça sort.
Avoir les deux.
Tu peux l'acheter ou pas l'acheter, quand ça sort, c'est... Avoir les deux. Avoir les deux.
Puis tu peux l'acheter. Ou bien pas l'acheter, ça va être streaming, ça va être gratuit.
Mais c'est juste, je veux que...
Je trouve ça vraiment important
pour moi que je fais les deux langues,
que le monde qui aime
mon style d'humour, ils ont accès
à ça. Parce que, tu sais, je suis ici.
Je suis né ici, j'habite ici.
Alors, ça me donne un peu de fierté de dire
« Hey, tu parles pas anglais? » Pas de problème. « Hey, tu parles pas français? » Pas de problème.
Ça me donne un peu de fierté et j'aime faire ça. Oui, comme tu sais, les jokes ne marchent pas de
la même façon. C'est pas tous les mêmes gags, alors c'est les gens bilingues qui vont vraiment
gagner parce qu'ils vont dire « Oh shit, je ne savais pas que tu peux faire ça,
ça marche. » Parce qu'en français, on peut jouer plus.
Surtout tes trucs, vu que
tu es un storyteller,
des fois,
c'est la même prémisse,
mais ce n'est pas
exactement pareil. Oui, ça se déroule un peu
différemment à propos de la langue.
Mais c'est ça,
j'ai engagé le gars qui fait
l'album de Sabaton
puis des metal bands que j'aime.
C'est lui maintenant qui travaille sur le cover
de l'album.
Puis, le faire en grec,
c'est-tu quelque chose que t'aimerais
essayer?
Oui, puis non, j'aimerais pas
parce que j'ai pas
le public pour pratiquer ici.
Ce serait impossible de broder sauf devant des vieillards.
C'est ça.
Moi, je parle grec
meilleur que je parle anglais.
Le part des Grecs à Montréal
parlent grec?
C'est quoi le pourcentage
que tu serais capable de faire du stand-up
en grec qui comprendrait
toutes les références? Ce n'est pas un grand pourcentage. tu serais capable de faire du stand-up en grec qui comprendrait toutes les références?
C'est pas un grand pourcentage.
Ils vont pas tous avoir mon âge.
Il y en a plein de gens de mon âge,
comme Phil Balabalos,
qui fait des shows avec moi. Lui, il parle grec comme moi.
Poseidon est fort
en grec aussi.
Tu parles que vos mères vous parlent
en grec? Non, parce qu'avec
ma mère, je parle grec, mais en anglais. Je parlais anglais aussi, mais plus en grec. Tu regardais Fresh Prince of vous parlent en grec? Non, parce qu'avec ma mère, je parle grec, mais en anglais.
Je parlais anglais aussi, mais plus en grec.
Tu regardais Fresh Prince of Bel-Air.
C'est à cause de l'école.
Mon école primaire, c'était français, anglais et grec.
Mais grec, c'était le moindre.
C'était français en premier.
Après, je pense, c'était quoi le pourcentage?
Anglais, c'était moins de 50 %. Puis après ça, c'était gre français en premier après je pense, c'était quoi le pourcentage anglais c'était moins de 50%
puis après ça c'était grec
10%
puis j'avais appris ça, je regardais les émissions
de quelle année à quelle année ça?
de première année
jusqu'à sixième année
fait qu'ils vous montraient à écrire
moi je sais comment écrire, lire tout ça
mais tu sais pourquoi je parle
à cause que j'aime ça le soccer européen, je sais comment lire. Tu sais pourquoi je parle? À cause que j'aime ça, le soccer
européen. Je suis
fasciné.
Je suis mon équipe.
Je lis
toutes les nouvelles de sport en Grèce.
À cause que je fais ça, je rentre
dans les nouvelles générales.
Je sais ce qui se passe. Je regarde la télé.
Puis,
je m'informe.
Puis j'ai l'habitude d'entendre le monde.
Comme mon français, quand on avait fait sous-écoute la première fois,
j'avais arrêté de regarder ça faisait des années, ou de parler en français.
Mais dès qu'on commençait à travailler ensemble, puis tu m'as montré un autre monde,
je suis re-rentré dans ça.
Alors imagine, dans deux ans, si je peux améliorer mon accent, puis ma connaissance,
puis ma manière de parler en français,
imagine pendant toutes ces années le grec,
que je n'avais jamais perdu accès.
Ça va bien.
Quand je vais en Grèce, ils ne savent pas.
Mais quand je suis avec des amis qui sont d'ici,
c'est eux qui pensent que ce ne sont pas des Grecs.
Mais moi, ils ne savent pas.
Ils pensent que je suis un gars d'Athènes.
OK.
Puis en Grèce,
mettons les nouvelles qui ne sont pas les nouvelles sportives,
c'est-tu comme les États-Unis ou comme le Québec,
le Canada? C'est comme le Québec.
Mais est-ce que c'est très
la gauche contre la droite?
Oui, là, c'est pire.
C'est comme ici. C'est rendu mondial, ça?
C'est les mêmes histoires.
Des fois, c'est les mêmes types d'histoires.
Puis là-bas, c'est plus drôle pour moi
parce que là, ils ont les extrêmes de tout.
Comme en Grèce, il y a des partis communistes
qui font partie du système.
Alors, c'est ridicule.
Tu as des extrêmes droits, extrêmes gauches,
puis ils se chicanent à la télé.
Il y avait une fois où un gars de l'extrême droit avait frappé
une communiste. Ah ouais?
Elle parlait de lui, puis
je pense qu'elle avait lancé de l'eau sur lui.
Puis lui, il s'est dit, quoi?
Tu marceles? Il s'est levé, puis il s'est appris
bam! Une claque sur la face.
À une madame? À une madame.
Puis on met en prison, et tout le monde
en guise, c'est inacceptable. Mais moi, j'écrivais
toujours, je dis ça, c'est fucking drôle.
C'est ça qui arrive. Tu sais, tu veux...
Moi, je veux ça, la loi,
ça doit être égale avec tout le monde.
T'harcèles quelqu'un de l'extrême droit,
qu'est-ce que tu penses qu'il va te faire?
Surtout si ton parti, c'est « On est
tous pareils, tu peux pas
préférer... T'as pas le droit de frapper
une femme. Non, non, on est tous pareils.
Tu l'as dit, là. Alors, c'était drôle, tu vois.
Mais c'est extrême.
Ah oui? Mais, tu sais,
ils sont un peu en arrière à propos de
certaines choses, télévisuellement.
OK. La qualité,
on va dire, c'est pas comme au Québec.
C'est plus avancé ici, imagine. Puis nous aussi,
on est un peu en arrière des États-Unis.
Mais ils sont quand même
dans les arts vraiment forts.
OK.
Ils aiment ça, les films, les festivals, le théâtre, la Grèce.
Stand-up en grec, il y en a-tu beaucoup?
Non, pas beaucoup.
Ça commence.
Ça commence maintenant parce que moi,
je sais que Louis C.K. est allé à Athènes.
On avait discuté, on avait parlé de ça
parce qu'on parlait, moi puis toi, d'aller là-bas faire des shows. Peut-être
dans le futur, on peut faire ça, parce que si on sait
qu'on peut le faire en anglais,
imagine un show où moi je le fais en grec,
toi tu le fais en anglais, ou quelque chose comme ça, ou les deux
on fait ça en anglais, ça serait du fun.
Alors, ça commence à percer,
parce que leur système,
c'était vraiment plus
du satire politique,
comme en France, comme ils faisaient en France les one-man shows, c'était vraiment plus du satire politique comme en France, comme ils faisaient en France
les one man show, c'était plus proche de ça
qui critiquait les politiciens
puis la vie en Grèce en général
mais c'était pas la manière
du stand-up, de hide the punchline
ils faisaient pas ça
alors maintenant c'est nouveau à cause de Netflix
puis les médias
on voit ce que tout le monde
YouTube a vraiment fait
que le stand-up
est devenu fort
partout sur la planète.
J'aimerais ça
te voir faire du stand-up
en Grèce, là-bas.
Non, le plus qu'on parle de ça,
je n'étais pas intéressé, mais pas d'une manière
mauvaise. Je n'étais pas
intéressé parce que je n'avais pas pensé à ça.
Mais peut-être
que ça va arriver. Ce serait drôle d'avoir
trois albums dans trois langues différentes.
Oui, oui. Ce serait cool.
Mais jokes, je dois avoir
quasiment... Il y a certains jokes que je peux faire
en grec, mais d'autres
qui ont...
qui parlent de ma vie ici,
pour eux, ils ne vont pas de ma vie ici, bien, pour eux,
ils ne vont pas connecter.
Oui, oui. Non, oui, c'est clair.
Tu sais, comme moi, j'avais... Je me rappelle les premières fois
que je suis allé en Europe, j'avais un gag.
Je ne me rappelle pas c'était quoi la joke,
mais c'était sur le fait que
les enfants au Canada sont
tous obèses.
Oui, là-bas, ils sont comme...
Et j'avais fait ça en Angleterre,
puis rien, parce qu'eux autres, Angleterre, puis rien. Parce que
eux autres étaient comme, ben non, nos kids
sont minces, c'est des enfants.
Il y a un obèse
dans chaque classe, mais ça, il y a toujours eu ça.
Mais j'étais comme,
ah oui, c'est vrai. Ça, c'est juste
un problème américain
qui est devenu un problème canadien,
québécois.
C'est nord-américain.
Mais là, à ce temps-là, je pense, c'est nord-américain. Mais tu sais, là,
je pense que c'est rendu en Angleterre.
Oui, peut-être que tu as raison, parce que même
Boris Johnson a l'air d'un...
Il a l'air de Trump.
Il a l'air un peu comme un clone,
physiquement, mal fait.
Oui, oui. C'est la version
Wish de Trump.
Oui, oui, oui. Il a ça avec version Wish de Trump. Oui, oui, oui.
Il a ça avec les cheveux.
Oui, oui. Oh, fuck, c'est fucking bizarre.
Je ne sais pas si tu as vu Biden.
Il a appelé une journaliste. Il ne savait pas que le micro
était on. Il a dit,
stupid question. Son of a bitch.
Ah, oui?
Oui, il a dit.
Le micro est on. Il a dit, ah, shit, OK.
Il fallait-tu
lui expliquer c'était quoi un micro
c'est drôle de voir
le policier faire ça
mais c'est drôle
j'ai vraiment l'impression
qu'on est en train d'assister à la fin
d'un empire
qui était tellement fort
que
c'est rendu pathétique
de voir ça.
Comme la semaine passée,
il y a un article qui disait que peut-être
Hillary va revenir.
Contre Trump, c'est la même affaire.
C'est du monde
qui sont trop vieux
pour avoir leur permis de conduire
sans être obligé de passer des tests médicaux à chaque année,
qui dirigent le pays qui est supposé être le pays le plus fort au monde.
C'est ridicule.
Mais tu sais pourquoi on ne peut rien faire pratiquement?
Parce que qui d'autre veut ce job-là?
Honnêtement, il faudra dire moi.
Moi, je ne suis pas vieux, mais veux-tu gâcher ma vie là-dedans?
Je n'aime pas. Tu sais, c'est quoi le problème? Moi, je ne suis pas vieux, mais veux-tu gâcher ma vie là-dedans?
Je n'aime pas.
C'est quoi le problème? Moi, par exemple,
j'aimerais ça faire quelque chose qui est
actuellement bon pour
le peuple. Oui, j'aimerais ça.
Mais si je rentre dans
la politique, là, je dois
faire avec des politiciens.
Oui, exact.
C'est impossible. C'est impossible.
Le système, je pense, est trop...
Pas brisé,
mais il est trop complexe pour
penser que tu vas rentrer
et que j'ai une idée pour arranger
les hôpitaux. Non, parce que
tu fais partie d'une autre équipe. Comme toi,
maintenant, avec les petites maisons.
Non, parce que Mike Ward
a donné l'idée. Non.
Si c'était l'idée de quelqu'un d'autre, on va voir.
C'est ça que je déteste.
C'est pas le but.
Non, non, non. Ça vient de qui?
Non, moi, je fais partie de cette équipe-là.
Je déteste ça, ces affaires de policiers.
Je devrais construire 25 petits hôpitaux.
Ouais!
Vraiment petits.
Exact. Ils vont les mettre où maintenant en Victoriaville?
il y en a 5 à Victoriaville
20 à Drummondville
Drummondville
c'est un centre
qui s'occupe des sans-abri
des itinérants
qu'eux autres ont eu l'accord de la ville
et ils ont dit
si ils en ont trop avec 20,
ils vont aller les porter
et les installer dans d'autres villes
qui en ont besoin. Ils ont déjà parlé
à Shawinigan.
Moi, c'est exactement ce que je voulais.
C'est eux autres qui font tout.
Moi, je n'ai rien à faire.
Est-ce qu'ils vont plutôt aller
les aider ou non?
Nous, on a trouvé
quelqu'un de Drummondville
qui fait ça gratuitement.
J'y donne juste 500$ pour son gaz
vu que c'est quand même
un 18 roues.
Moi, j'avais l'impression que c'est moi et toi qui va prendre
les petites maisons. On n'a rien fait.
Non, lui, il arrive avec
un flatbed truck et un lift.
Il va mettre les maisons.
C'est comme les maisons de la prise.
Il va les amener
à Drummondville.
Après, il va les monter,
visser. Apparemment, c'est super
rapide à faire.
C'est la gang de Drummond qui fait ça
et la gang de Victor.
Moi, ma job est complètement finie.
Ça, c'est bon. Ça, c'est nice.
Oui, je suis vraiment heureux.
Au moins, quelqu'un va être aidé
à cause de ça. Ça fait un an.
Oui, un an.
Même, j'avais décidé,
avant Noël, je m'étais dit
que je vais aller les mettre illégalement à Montréal.
On avait discuté ça.
Ils vont se faire détruire.
Mais tu sais,
c'est plate, mais c'est ça qui va arriver.
Mais là, je suis content que les maisons vont durer une couple d'années.
Oui, les garder pendant l'été.
Ils peuvent les nettoyer.
Oui, c'est ça.
Peut-être faire des petits upgrades.
Oui, c'est ça.
Ils sont minuscules.
Ils sont vraiment minuscules.
Il y avait beaucoup de monde qui me demandait
de mettre des photos, mais
il n'y en a pas de photos. J'ai juste des photos
de monde en train de construire,
mais je n'ai jamais vu une maison
monter.
Imagine que c'est de la merde.
Mais c'est sûr que ça va être de la merde.
Mais visuellement.
Tu m'avais dit que dedans, ils ont des télés.
Ils ont des télés, Ils ont des télés,
ils ont des jacuzzis.
Ça serait drôle,
si quelqu'un est fâché. Où est la télé?
C'est juste, vu que je sais que
les sans-abri aiment l'alcool, il y a un mini-bar.
Ça serait drôle
s'il y avait juste une media player,
puis c'est juste sous-écoute, puis ils jouent on repeat.
Il y a juste sous-écoute.
C'est tous des fans.
Sous-écoute, on loop, puis un mini-bar.
Puis t'as vu le convoy des 18 roues,
les trucks qui vont à Ottawa?
Oui, oui, oui.
C'est fou, hein?
Oui.
J'aime ça.
C'est cool de voir les gens se mettre ensemble
et dire, tu sais quoi?
Non, assez, c'est assez.
Mais aussi, ça, c'est une affaire
que j'ai vu beaucoup de camionneurs dire.
C'est les seuls
qu'on a vraiment besoin.
Oui, c'est ça que je dis.
Sans notre système de santé,
il y en a qui vont mourir.
Mais si
t'as pas de bad luck, t'es correct.
Moi, je peux survivre
sans... Je suis pas allé à l'hôpital
depuis des années.
Mais sans de l'eau? Sans de nourriture?
Mais sans...
Oui, c'est ça, sans nourriture.
Je n'irais pas cueillir
des fruits dans la forêt.
Je n'irais pas tuer
des écureuils pour la bouffe.
Non? Non.
Puis Trudeau, parce qu'apparemment,
ils ont fait 4 milliards de dollars, 4 millions de dollars sur GoFundMe.
Puis Trudeau a appelé GoFundMe pour leur dire
non, non, non, n'ont pas accès à leur argent.
C'est une organisation terroriste.
Tu n'as pas vu ça hier?
Non, non, non.
Moi, je commençais à rire.
Tu as donné 10 millions de dollars à un terroriste.
Oui.
Qu'est-ce que tu fais?
Qu'est-ce que tu fais, man?
Il a donné des tanks à l'Arabie saoudite.
Ouais, ouais.
Présentement, je m'excuse d'interrompre,
les truckers sont en train...
GoFundMe,
peux-tu le dire en anglais?
Mais pas GoFundMe, dis GoFundMe
en français.
Non, non.
GoFundMe.
They're withholding. GoFundMe is withholding GoFundMe. They're withholding.
Withholding. GoFundMe is withholding.
GoFundMe garde l'argent.
4,5 millions maintenant.
4,5 millions?
Ah, ils retiennent.
Ils retiennent l'argent.
Tu vois ça?
Ce sont combien de camionneurs?
Je pense...
50 000
et 500 000 personnes.
Quelque chose comme ça.
C'est beaucoup.
C'est exagéré,
mais on avait besoin de ça.
C'est des chiffres
que, au début, c'est facile
de dire quand tu as une couple,
c'est juste des crazy anti-vax.
C'est ça qu'il a dit au début.
Quand tu es rendu, 500 000 personnes
et que
tu ne peux pas avoir 500 000 personnes
qui sont juste
fous.
Il y a plein de personnes, même
j'ai vu des policiers à Ottawa
qui sortent des vidéos pour dire, on vous supporte,
on vous attend vendredi,
c'est bon ce que vous faisiez. Il y a plein de gens qui sortent des vidéos pour dire « Hey, on vous supporte, on vous attend vendredi, c'est bon ce que vous faisiez. » Il y a plein de gens qui sortent.
Ça n'a rien à faire avec
« pro », c'est les mandats.
C'est le problème. Comme Hélène Boudreau
que tout le monde voulait dire que c'est juste une perte de sein
ou whatever, nous on la connaît maintenant. Même elle est allée
sur une show hier, puis elle a dit
la même chose. Elle dit « Tout le monde parle de...
Il veut savoir c'est combien d'argent que je fais,
parle de ces pics, des seins.
Mais elle voulait parler qu'elle est contre
la vaccination obligatoire.
Il ne fait pas partie de notre société.
Ça ne devrait pas exister ici.
Quand elle dit des choses comme ça,
tu vois que les médias ne parlent pas de ça.
Mais si elle montrait ses seins,
ça serait partout.
Tu vois ça?
Je te dis, c'est cool de voir que le monde commence à se réveiller un peu.
Ça serait qu'à flash ses tits pour lui,
des nipple rings à deux seringues.
Oui, avec un message.
Oui, avec un message à propos des vaccins.
Mais oui, c'est ça.
Mais là, je pense, tout le monde est à bout.
Tout le monde est à bout. Tout le monde est à bout.
Même le monde qui a tout fait,
qui a tout suivi les règlements,
on est tous écoeurés.
Nous, on avait fait plein de choses,
plein de sacrifices à propos de ça.
On pensait qu'on faisait la bonne chose
et que ça allait terminer.
On a vu que non, ça ne termine pas.
J'aime ça quand je vois le peuple
uni.
Quand tout le monde est ensemble et qu'il arrête. puis on a vu que non, ça ne termine pas. Mais j'aime ça quand je vois le peuple unis.
Quand tout le monde est ensemble, puis ils arrêtent.
Parce que je n'aimais pas ça que Trudeau disait, ça fait un mois,
que tes voisins sont des terroristes,
les méchants. Non, le problème,
ce n'est pas eux. Ce n'est pas mes voisins.
Je sais ça. Alors, j'aime ça voir
le monde s'unir
puis dire non, c'est nous.
C'est nous qui contrôlons le pays. Il faut arrêter. La division fait juste
créer de la violence.
Moi, je ne veux plus de ça.
Moi, je veux qu'on soit tous ensemble
et qu'on puisse continuer à rire
à propos des enfants qui chantent mal.
C'est ça le message que j'envoie au monde.
C'est un beau message.
C'est un beau message.
Moi, je suis là pour aider
les sans-abri. Toi, tu es là pour aider
les animaux.
Puis à deux, on va rire
des handicapés.
Tu penses-tu qu'un jour,
tu peux faire ça ou moi, je peux faire ça, que je vais avoir l'argent
et le temps d'avoir
une place où je peux aider
vraiment? Les animaux?
C'est-tu possible ici? Il y a-tu des gens qui font ça?
Ah oui, oui.
Il y a même une couple de refuges qui font ça.
Puis techniquement, la beauté de quelque chose comme ça,
de partir à un no-kill shelter,
parce que c'est qu'il y a beaucoup de monde
qui sont prêts à donner leur temps gratuit.
Ça coûte pas si cher que ça, je pense.
Après, ça coûte pas si cher que ça.
Ça a besoin d'aide.
Ça doit être quand même 200 000, même plus que ça,
peut-être 500 000 par année à gérer.
Mais si c'est 500 000 par année à gérer,
avec des spectacles levés de fond,
avec un GoFundMe,
si on ramassait 4,5 millions,
en autant que tes chiens
ne sont pas des terroristes.
Tous mes chiens,
c'est des chiens arabes, alors on va avoir un problème.
Mais non, ça,
ça serait une bonne idée.
Peut-être dans le futur. Il y a plein de choses que je veux faire.
C'est pour ça que je veux travailler maintenant.
Pour avoir
du savings.
Comme toi, j'aime que toi, tu fais
ce que tu veux. Il y a plein de choses que tu fais,
mais c'est under the radar.
Tu ne veux pas que le public sache.
C'est peut-être
beaucoup de monde.
Et la beauté, quand quelque chose
est sur le radar,
et tout le monde le sait, ça fâche
le monde qui le déteste.
Moi, on dirait que ça m'a rendu heureux
cette fois-ci qu'il y avait du monde
qui était fâché que je donne
de mon argent. Oui, il y en avait du monde qui était fâché.
J'ai vu même une madame
Denise Bombardier.
Oui, oui.
Elle avait écrit des fucking choses
fous. C'est pour ça que je te dis
je trouve ça les médias ici ridicules
il y a plein d'humoristes
des gens assez
connus au Québec
qui ont peur de dire
leur opinion publiquement
j'ai eu la chance à cause de toi
je connais assez
quand on parle de ça
behind the scenes,
ils ont des opinions comme nous.
Mais ils ne veulent pas
dire ça publiquement à cause...
Je pense qu'ils ont peur des médias.
Moi, je suis le gars avec le moins d'opinions
sur la planète.
Pour vrai...
Nos opinions ne sont pas compliquées, elles sont assez simples.
C'est juste que le monde ne veut pas dire.
Moi, souvent, quand tu me parles
de quelque chose,
t'es-tu beau ou t'es-tu con?
Tu me manquerais ça un peu,
mais je le dis honnêtement
quand je compte quelque chose.
Puis pour le Québec,
je suis quelqu'un d'opinion.
Mais je suis le contraire
d'un gars d'opinion.
Mais tu sais pourquoi?
Parce que d'autres mondes
qui sont connus,
ils ne donnent pas leur opinion.
N'importe quoi.
Dire que, je ne sais pas,
tu n'aimes pas Village de Valeurs, c'est une opinion
controversée. Tu ne peux rien dire ici.
Ils ont peur. Ce n'est pas bon ça.
Ce n'est pas bon parce que,
écoute, le monde te connaît. Je ne te dis pas
de devenir extrême,
mais au moins
pour que le monde
sache qu'ils ne sont pas
tout seuls,
tu dois parler des fois.
Tu ne dois pas avoir peur.
Puis si tu n'as pas raison,
moi, il y a plein de fois
que je n'ai pas raison,
au moins, c'est public.
Tu vas voir qui a raison,
qui n'a pas raison.
On peut discuter ça.
Mais si tu te caches
derrière les médias
et que tu veux
que les médias
dirigent le monde,
de quoi penser,
fuck that. Mais je pense, au moins, c'est ça. Leas dirigent le monde. De quoi penser? Fuck that.
Mais je pense, oui, c'est ça. Le monde, on part.
Le monde, on part.
Moi, je ne suis pas part. Excellent.
Eh bien, merci, Pantalus.
Merci de m'avoir invité.
D'avoir passé l'heure avec moi. C'était très cool.
Je suis content que tu aies découvert
le studio de ce côté-là.
Oui, c'est bien pour moi.
Là, tu as vu ce que je vois tout le temps.
Merci, Poseidon.