Mike Ward Sous Écoute - #20 - Studio - Martin Matte
Episode Date: March 10, 2022Cet épisode est une présentation du groupe Rouge Pompier ( http://www.rougepompier.com/ ) et de la Boîte Végane ( https://www.laboitevegane.ca/ ) Pour cet épisode de Sous Écoute, Mike r...eçoit son vieil ami Martin Matte. -------- Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Salut tout le monde, j'espère que vous allez bien, j'espère que vous êtes heureux, j'espère que la vie est belle pour vous.
Je commence tout le temps mes podcasts comme ça, de cette façon-là, comme un motivateur.
Je suis un coach de vie, tabarnak. La seule différence entre moi et les autres coachs de vie, c'est que moi j'ai du succès dans mes affaires.
Je suis pas obligé de vendre des mensonges à des losers.
Moi, je parle juste aux winners.
Merci aux winners qui regardent sous écoute.
Je veux remercier mon commanditaire aujourd'hui, Rouge Pompier.
Rouge Pompier, le band Rouge Pompier.
Si tu ne connais pas Rouge Pompier, ils sont impressionnants, tabarnak.
Ils sont deux.
Ils sont deux, mais tes écoutes,
ça sonne, Chris, comme s'il était,
j'allais dire comme s'il était huit,
on va se calmer, là, un band
qui sonne comme s'ils sont huit, t'sais comme,
il me semble qu'il y en a quatre de trop, mais
ils sonnent, ils sont vraiment bons,
ils sont vraiment bons, ils ont trois
albums, ils étaient venus à l'époque,
à ce show, à Musique Plus, je pense que j'les ai eus,
au Mike Ward Show.
Leur premier album, c'était Chevy Chase.
Leur deuxième album, Kevin Bacon.
Leur troisième album, c'est Neve Campbell.
Les gars sont drôles.
Moi, en plus, ça fait un bout.
Je connais Jesse.
Jesse Fuchs.
Je le connais, mais je ne sais pas comment dire son nom de famille.
C'est Jesse Fuchs ou Jesse Fox. Jesse Fox. Moi, j'aime ça penser que son nom, c'est Jesse Fox. Mais Jesse Fuchs, qui était anciennement avec Extério. Extério, que Poudy et Chabot, on avait fait une tourne, puis il faut le dire vite, on n'a pas fait une tourne avec Extérieur, on a jasé dans une toune d'Extérieur.
Francis Cloutier des Chickenswell a réalisé une couple de leurs clips.
JC avait écrit une couple de chansons pour les Chickenswell. Je suis vraiment content de parler d'eux autres.
Parler de Rouge-Pompier, pas d'Extérieur.
Mais Rouge-Pompier sont en tournée
en ce moment, et la tournée
commence le 17 mars. Le 17 mars,
ils sont à Rivière-Ouelle, 18 mars,
Rivière-du-Loup, 19 mars, Québec,
après ça, ils s'en vont à Sorel, Saint-Jean-sur-Richelieu,
Sherbrooke, Gatineau,
Saguenay, Rouyn, Val-d'Or,
Montréal, Trois-Rivières et
Almône. Vraies de vraies
grosses tournées québécoises.
Si tu veux acheter des billets pour les voir live,
ils sont impressionnants, tabarnak.
Je te le dis de suite, tu ne seras pas déçu.
Va sur rougepompier.com
et cet été,
le band va faire des festivals,
ils vont faire une tournée en France pour les Français qui nous écoutent
et ils vont enregistrer
dans un studio en Grèce.
Ça, j'ai juste dit ça pour
Poseidon et Patel.
S'ils écoutent, allez sur
rougefompier.com et Jesse, si jamais
t'aimerais venir faire
sous-écoute, appelle-moi.
Moi, c'est le même, je vaux que mon monde
astreur.
Pendant une commandite, je leur dis
« Hey, appelle-moi, appelle-moi.
Et mon autre commanditaire cette semaine
que j'aimerais qu'il m'appelle, c'est la boîte vegan.
La boîte vegan, la business à ma femme.
C'est ma femme, puis
son associé,
son associé, Zach.
J'aimerais que Zach appelle-moi pas.
Bien, ma femme, elle est pas obligée. Marie, t'es pas obligée de m'appeler.
T'es là, calisse.
Mais la boîte vegan, si tu veux
de la bouffe vegan,
c'est du comfort. Ils ont deux business.
Ils ont le business du fast-food,
si tu veux manger un Impossible Burger, un pain à viande,
un hot-dog vegan. Si tu veux
manger du bon fast-food vegan,
ils ont une succursale à La Prairie, sur le boulevard
Tachereau et à Montréal.
Sur Prince-Arthur, tu peux commander
ça, Skip, DoorDash
Skip the Dishes, DoorDash
Uber Eats, blablabla
et si tu veux du comfort food
faites maison de la bonne bouffe
comme ta mère te faisait dans le temps
ou ton père te faisait dans le temps
ou ton voisin qui voulait te fourrer
te faisait dans le temps
tu sais le vieux pédophile là
mais qui était foodie
oui c'est un pédophile, mais c'était un foodie
aussi. Ton foodie cochon
te faisait de la bonne bouffe, sauf
lui, il mettait des somnifères dedans.
Là, c'est la même affaire,
mais il n'y a pas de somnifères, il n'y a pas de
viande, c'est juste du bon comfort food vegan.
Ils livrent partout au Québec.
Tu peux te faire livrer
que tu sois à Sept-Îles, à Bécamo,
tu commandes ta bouffe si tu commandes pour plus de 85$, la livraison est gratuite.
Ça arrive chez vous, tu réchauffes ça dans le micro-ondes, tu réchauffes ça dans le four, sur le poêle.
C'est comme tu veux, c'est délicieux.
Ça goûte comme ça goûtait quand tu étais jeune, mais il n'y a aucun animal qui a été blessé.
Et il n'y a aucun pédophile qui a préparé ta nourriture.
La boîte vegan.ca,
rougepompier.com,
bon podcast seulement.
Martin, Matt,
merci beaucoup d'être là.
C'est un plaisir.
De prendre de ton temps.
Oui.
Je vais te présenter, pour les gens qui ne te connaissent pas,
futur participant de Big Brother Célébrité, saison 3.
Ça, tu ne l'as pas regardé pendant tout le temps.
Mais je l'ai vu l'année passée.
Mes enfants l'écoutaient, donc je l'écoutais un peu.
Il y avait Jean-Thomas qui était là.
Je trouvais ça correct, inégal quand même, pour être franc.
Je ne trouvais pas ça tout le temps trippant.
Mais je ne connais pas tant le concept.
Moi, j'adore les commentaires du public.
Puis ton nom sort souvent.
Parce que le monde,
au début de la saison, le monde fond.
C'est quoi ce petit show-là?
Ce ne sont pas des célébrités. Je ne les connais pas.
Le monde répond. Mais ce ne sera pas Martin Matt
puis Céline, Carlis. Comme si le monde pense qu'il y a un show télé les connais pas. » Là, le monde répond « Mais ça sera pas Martin Matt pis Céline, Carlis. »
Comme si le monde pense qu'il y a
un show télé qui va faire « Hey, Martin Matt,
ça te tenterait-tu de gagner un appart
à Mirabel pour trois ans? »
C'est ça. Non, c'est quelque chose
où je me verrais pas, là. Mais j'aime
ça le regarder. O'Day, mes enfants, ils écoutent
ça. Je sais pas si t'écoutes ça. Moi, j'écoute pas
O'Day, mais j'écoute Big Brother. OK.
Mais O'Day, j'ai du fun. J'observe
ça comme phénomène social. C'est vraiment intéressant
à écouter. C'est drôle. J'aime ça beacher,
rentrer là-dedans. Parce que mes
enfants, ils ont 17,
19, ils sont vraiment dans l'âge où ils trippent là-dessus.
Ça, c'est vraiment le fun. Mais Big Brother,
je sais pas. J'avais vu...
Ce que j'ai vu, je l'ai peut-être pas assez
écouté pour embarquer. Puis peut-être que c'est mieux
après sa deuxième saison.
Pour vrai, c'est pas mieux.
Si t'as pas embarqué la première saison, t'embarqueras pas la deuxième.
On dirait, moi, ce que j'aime,
surtout l'année passée, c'est le fait qu'il y avait
Jean-Thomas. Cette année, il y avait
Fallu. Ça venait me chercher.
Et puis, il est-tu encore là, Stéphane?
Stéphane, il a pas resté longtemps.
Stéphane, il a laissé son char,
ses quatre flèches à l'entrée.
Il a dit, regarde-moi la bouffe au frigo,
j'en reviens bien vite.
Mais ça a été, c'est ça,
je pense que ça a été bénéfique pour lui
de ce que je vois passer dans les réseaux sociaux.
C'est cool pour lui.
Oui, tu sais, déjà, le monde l'aime,
mais là, tu sais, surtout,
on aime ça au Québec, des victimes. Puis lui, il a été une victime
là-dedans. Fait que là, il est...
Puis il est sympa. Ah, il est super fin.
Toi, ça fait, on se connaît
depuis nos débuts.
94. 94.
Effectivement. Puis il y a un enfant
que Michel me disait en s'en venant ici,
qui est une histoire que je raconte souvent.
Oh, ça, ça m'inquiète.
Non, non, non.
Non, c'est que, tu sais, je disais à l'école,
mettons, il y avait, tu sais, notre année,
il y avait moi, il y avait toi,
il y avait Julien Tremblay,
il y avait Laurent, il y avait Paris,
il y avait les Chick, il y avait Guylaine Gay,
il y avait, tu sais, c'était une grosse, grosse, grosse année.
Puis, tu étais le seul, on dirait,
qui comprenait que c'était une business.
Tu sais?
Peut-être. Mais moi, c'est ça que, la dirait, qui comprenait que c'était une business. Tu sais? Peut-être.
Mais moi, c'est ça que... La seule différence, parce que j'étais pas vieux, j'avais
24, puis toi, tu devais avoir 19,
genre. Oui. Mais dans ce temps-là,
c'était comme immense, la différence. Oui, oui.
J'avais été université en administration, j'avais travaillé
avec mon père. Fait que c'est vrai qu'il y avait peut-être
un côté
structuré, business, naturel
que j'avais, que j'ai appliqué là-dedans,
que j'aime encore. C'est sûr que tu fais ça
parce que t'es un artiste, tu veux créer
pour raconter tes histoires, mais
il y a un côté business qu'il y en a qui n'ont pas du tout.
Tu sais, ma blonde, elle est artiste,
elle joue, elle a zéro ça, puis c'est correct.
Moi, j'ai ça, puis j'aime ça aussi.
J'haïs pas ça voir comment
on vend les billets,
comment ça marche, les promos,
quand tu fais une émission de télé,
les codes d'écoute, ces affaires-là,
puis d'avoir ma business, mon entreprise,
mon ordinateur.
Je m'étais acheté un ordinateur à l'école Lumo,
tu te rappelles peut-être pas de ça,
parce qu'il faut se rappeler que c'est 94.
Fait qu'on n'avait pas d'ordi.
T'avais acheté un laptop, un Mac,
qui était 3 200 pièces. Puis c'était un affaire épais de même. Un Mac. J'ai l'encore. Qui était 3200 pièces.
Puis c'était un affaire épais de même.
Gris.
Tu étais capable de sauvegarder 9 emails.
Oui, je peux mettre une photo sur les réseaux.
Écoute, il y avait une grosse boule.
Oui, c'était la boule.
Mais il était encore beau.
Il y a de quoi de vintage.
Il y avait le signe Apple, ligné avec les couleurs.
Mais je me rappelle, l'école nous passait.
Il y avait une espèce de formulaire
puis il pouvait te passer genre 3000
piastres pour t'acheter un ordinateur.
Il m'avait passé. Mais moi, avant de rentrer
à l'école, j'étais vendeur avec mon père.
Sachant que l'école coûtait cher, j'ai vendu
au bout et je me suis mis de l'argent de côté.
J'ai pris cet argent-là, je l'ai mis de côté.
J'ai acheté mon ordi.
Je me rappelle,
je sais que c'est quasiment absurde de parler de ça aujourd'hui
mais tu sais quand t'écris des stand-up en main
pis là tu changes pis tu fais un rond
pis tu fais une flèche pour faire cette ligne là
pis là tu fais des copies collées
écoute je trouvais que c'était l'outil du siècle
pis écoute
c'était tellement
hot d'avoir ça là je me rappelle
des pérides qui me l'empruntaient
pour écrire de quoi, puis imprimer,
parce qu'il y avait comme deux ordi à l'école.
Toi, t'avais-tu un imprimante
ou tu te servais de l'imprimante de l'école?
J'avais un imprimante.
Oh, shit, ça roulait.
24, 25, ça roulait.
Tu penses-tu, tu sais, mettons aujourd'hui,
vu que t'avais travaillé pour ton père
4 ans, 3 ans?
Écoute, j'étais sorti de l'université
en 91, ça fait 3 ans.
3 ans. Tu penses-tu que tu serais
capable de revendre
des fenêtres aujourd'hui?
Il y a deux volets.
C'est oui, je pourrais faire ça
parce que j'aimais ça et j'avais
des aptitudes là-dedans. Puis l'autre volet, c'est non,
je n'ai aucun intérêt.
Non, je suis conscient que
c'est pas Aïe Martin,
t'sais, les beaux malaises,
un coup, ça va être
fini. Mais c'est même pas ça,
des fois, j'y pense à ça. Il y a des artistes,
mettons Jacques Chevalier, qui était
dans Bleu Poudre,
avec Giselin, puis
Pierre Brassard. Pierre, il a continué, il fait de la radio,
tout ça. Giselin, il écrit des livres.
Un moment donné, je ne sais pas si tu te rappelles,
mais dans le temps de Juste pour rire,
il animait des galas, il faisait des émissions,
Gilles, Robidoux, je ne sais pas trop.
Il a tout lâché ça, il fait d'autres choses,
il fait de la business.
Des fois, ça se pourrait, des fois, je me dis,
mettons, je lâche, je ferais quoi?
C'est impensable, je retourne faire ça.
Mais même de me partir une compagnie,
je ferais de la production, je ferais de la mise en scène
ça serait quelque chose dans le showbiz
dans le showbiz que j'aime beaucoup plus
mais moi je voulais plus dire
mettons tu fais faillite
pis t'as pas le choix
pis
c'était pour voir si tu serais
encore capable
techniquement
je pense que oui, pis j'écris là-dessus en ce moment,
j'écris pas là-dessus précisément,
mais tu sais,
les Beaumarais,
j'ai fait 2.0,
j'ai écrit ça l'année passée,
je me suis séparé,
puis j'ai pris beaucoup de ça.
Puis là,
ça c'est...
Il va-tu avoir une deuxième saison
du 2.0?
Peut-être ça,
non.
OK.
Mais je l'ai déjà conté
dans d'autres entrevues,
mais j'ai dit,
Julie Le Breton m'avait dit,
on est en deux scènes,
on avait tellement de fun, on riait,
fait ça à toi, 5 ans.
Alors, viens que les bouts me l'enlèvent, ça va où on est rendu,
puis j'ai fait, quelle bonne idée de dire,
là, je reviens, j'ai plus des petits-enfants, j'ai des ados,
je me suis séparé, je rencontre une nouvelle
fille, dans 5 ans,
comment ça s'est passé, comment c'est avec mon ex,
on est-tu revenus ensemble,
les enfants à 20 quels, qu'est-ce qu'ils font.
T'as-tu ta fille, as-tu un enfant?
Ton vie, as-tu mis quelqu'un enceinte?
Pat Robitaille et Péride sont rendus où là-dedans?
On a tourné de quoi pour le bye-bye,
puis Robitaille, il me contait que c'était opéré dans le nez,
puis il y a eu de quoi.
Puis Péride, lui, il fait de l'apnée du sommeil, sa machine.
Puis l'autre, il ne faut pas qu'il prenne ce pilule-là
avec l'autre pilule.
Puis là, je me disais, ça, c'est beau malin.
T'as 4 ans de 50 ans que tu vieillis, puis me disais, « Man, ça, c'est beau malin dans quatre ans de 50 ans
que tu vieillis et parler de ça. »
Ça, je trouve que c'est vraiment quelque chose...
Je ne sais pas si tu vas le faire, mais j'aimerais ça,
au cas de cinq ans, faire une saison,
montrer que ces personnages-là...
Ma mère est rendue où? Elle ne finait pas.
Elle faisait de l'Alzheimer.
Ça... Mais là,
j'écris de quoi? Complètement d'autres.
Sur une autre étape de...
C'est souvent
inspiré de ma vie
peut-être plus mon père
encore humour ou
plus dramatique?
c'est une bonne question parce que je m'en fous un peu
c'est toujours drôle, je veux toujours qu'il y ait des bouts très drôles
mais la dernière saison des Beaumalaise
quand j'écrivais Beaumalaise je voulais que ça soit très très drôle
puis je mettais des petits bouts
où je trouvais ça dramatique et touchant et important.
Si je n'avais deux, trois tuites,
je n'en levais que deux.
Parce qu'il fallait que ça soit drôle.
La dernière saison, j'ai fait
« Je veux juste que ça soit bon. »
Si je me sépare, après ça, il faut l'annoncer aux enfants.
Après ça, il y a la réaction de ma mère.
Ce n'est pas drôle, les trois.
Je m'en fous.
Je veux faire une super bonne émission.
Il y a des gens qui ont beaucoup plus aimé ça.
Il y en a qui ont moins aimé ça.
Moi, c'est ça. J'avais le goût de compter.
La prochaine, c'est ça aussi.
C'est un petit peu plus dramatique,
mais il y a des bouts drôles.
C'est bien gros inspiré de ma vie d'avant
quand mon père avait
une shop et ça allait vendre
sa route. On va-tu voir ton ordi?
Ou c'était avant l'ordi? C'est juste avant l'ordi, mais ça allait vendre sa route. On va-tu voir ton ordi? Ou c'était avant l'ordi?
C'est juste avant l'ordi, mais ça se pourrait.
C'est dans ces années-là. C'est de la fiction.
Tu vas-tu jouer le rôle de ton père?
Le rôle principal,
ça serait inspiré de mon père.
Je jouerais ça.
Il y aura sûrement ses enfants qui vont être joués
par quelqu'un qui serait inspiré de ce que moi,
j'ai fait avant, Qui veut devenir humoriste.
C'est cool, ça.
Oui, c'est trippant.
Je voulais faire une série de six heures.
Je me demande si ce n'est pas plus un film.
Des fois, parce que...
Quand tu écris, mettons, Les beaux malaises,
des fois, écris une autre saison.
C'est plate, t'arrêtes.
Quand ça fait trois ans que tu écris,
c'est 25 pages par épisode.
T'en fais 10, c'est 250 pages.
Écoute, c'est 25 pages par épisode. T'en fais 10. C'est 250 pages. Écoute,
c'est le plus dur de tout.
Tu sais, moi, je suis bien plus auteur que
n'importe quoi d'autre. Quand je fais
Les beaux malaises, je fais ça 7-8 mois par année. Je fais juste
écrire. Fait que des fois, je viens...
Puis l'autre, c'était ça aussi. Je voyais
la montagne d'écriture, puis je me suis dit...
Il y a quelque chose que je n'ai jamais fait aussi. Je n'ai jamais écrit de film.
Puis il y a de quoi d'excitant
de faire un projet différent.
Je ne sais pas ce que ça va donner par cet embryonnaire.
Tu vas-tu le faire encore avec Ava?
Oui.
Pour le moment,
j'écris tout seul, comme je fais aussi
avec les beaux malaises.
J'y envoie mes textes.
Puis, lui,
il est tellement bon conseiller où je bloque, il me débloque, il repunge.
Je n'ai pas encore ouvert ça,
parce que des fois, je me suis dit ça.
Je sais que Fabien Cloutier fait ça,
mettons que Léo brainstorme,
il y a cinq auteurs,
il écrit, il script-édite.
Je pourrais faire ça un moment donné aussi,
peut-être sur un autre projet,
mais là, pour le moment,
j'ai l'impression que c'est tellement dans mon ventre, ce que j'écris,
comme les mots malaises,
j'aurais de la misère que quelqu'un m'écrive
mon personnage principal, il fait de quoi,
puis je fais non, non, non, c'est pas dans la lignée.
Peut-être aussi,
là, tu serais capable,
mais au début,
vu que
t'étais pas acteur à la base,
je pense que c'est plus facile de jouer quelque chose
que tu as écrit.
Mais là, avec les années...
C'est aussi...
Tu as une vision d'un projet
comme un one-man show qui est télé.
Tu te fais beaucoup d'écrire.
Ce n'est pas la même affaire.
Tu n'as jamais écrit de télé.
Mais ça, je trouve ça beau.
Ça a été un succès
par quelqu'un qui n'a jamais écrit de télé de sa vie.
Comme un one-man show.
Quand tu sors de l'école.
Ton premier show.
Tu ne sais pas c'est quoi,
puis tu as des numéros de 17 minutes,
puis tu te fais dire, ça ne se peut pas.
Tu ne peux pas parler.
Ah non, puis ton autre, il est 16,
après c'est 8 minutes.
Puis là, tu le fais, puis ça marche.
C'est comme les beaux-malaises.
Des fois, je te parlais de ce qu'on tournait.
Puis là, la production,
il me disait, tu ne peux pas faire
casser la magie en disant,
dans le premier épisode, tu m'as dit ça.
Fait qu'arrête de répéter.
Puis là, elle me disait, voyons, je t'ai jamais dit ça.
Je sortais le DVD, puis là, j'y montrais l'épisode qu'elle se voyait.
Tu sais, fait que, mais ça marche.
Les gens, ils aiment cette folie-là.
Fait que, quand tu connais pas ça,
tu peux essayer des fois peut-être plus d'affaires.
Sont-tu mal le monde, tu sais, mettons,
qui te disait, hey, ça, tu peux pas faire fois peut-être plus d'affaires. Sont-tu mal le monde, mettons, qui disait
« Hey, ça, tu peux pas faire ça. »
Puis après, tu sais, qui disent « Regarde, Martin,
t'es bien bon sur scène,
mais la TV, c'est moi qui connais ça. »
Puis après, ça devient un...
Les beaux malades, c'était pas juste un hit,
c'était devenu un phénomène.
Fait qu'après, ça doit déjà y en arriver, faire...
Pour être franc, faut que je sois honnête,
les gens, à TV TVA en tout cas
ils étaient vraiment en faim
ils disaient mettons ça on pense ça marche pas
ça je pense ça va trop loin
ça va nuire à l'émission ça va te nuire à toi
les gens t'aiment beaucoup
ça c'est quelque chose qui fait qu'ils t'aimeront plus
mais là je disais non non moi j'y crois
ça va marcher
quand je retournais chez nous dans mon char
j'étais en train de me dire si c'est eux autres qui ont raison.
Mais ils ne m'ont pas dit, fais pas ça, tu vas te planter.
Je n'ai pas eu ça.
Mais, mettons, Francis Leclerc, des fois, il me disait,
les mises en abîme, c'est le fun, mais ça, c'est trop.
Vous allez trop loin là-dedans.
Puis là, mettons, j'étais avec Ava, parce qu'on avait les textes.
Ava disait, ça va marcher.
Moi, j'étais, non, ça marche.
Puis après, il était content
que ça marche. Francis, il ne me disait pas...
Si quelqu'un veut que le projet marche
puis qu'il fait tout puis que ça marche,
qu'il dit « Ça, je ne suis pas sûr. »
C'est mieux que quelqu'un qui fait juste...
espérer quasiment
que ça ne marche pas.
Puis TVA, je comprends qu'eux autres...
Tu sais, mettons, je me rappelle,
il y avait une fille pauvre, là.
Mes enfants, il y a la fête de ses enfants,
c'était dégueulasse.
Puis là, son enfant, j'ai demandé
si c'était le même père que sa fille,
puis elle me disait, non, non, elle, c'est un glory hole.
Je disais, c'est quoi un glory hole?
Puis elle disait, ben, tu vas dans les bars,
puis là, les gars, ils mettent leur graine,
puis là, tu sais, tu fous là-dedans,
mais tu sais pas ce qu'il perd après.
Là, TVA mettait ça. Ça se peut pas, tu sais, c fous là-dedans, mais tu ne sais pas ce qu'il perd après. Là, tu es venu mettre ça.
Ça ne se peut pas. C'est trop éveil.
On ne peut pas mettre ça.
J'avais dit, OK, on va le tourner.
C'est toujours mon truc.
Si ça ne se peut pas, je le dis honnêtement,
si je me sens mal en le voyant, on l'enlève.
En le voyant, je suis parti à rire.
Ça a passé.
Ils acceptent qu'on le tourne
au montage quand on voit que ça marche.
C'est sûr qu'il y en a qui ont trouvé ça
de 3V des bouts, mais quand la masse
aime ça, il ne faut pas que tu t'arrêtes.
C'est ça le problème aujourd'hui.
Quand tu as un petit scandale, c'est souvent ça,
ce petit pourcentage-là.
Je parle de scandale à toi.
C'est sûr que toi, c'est tellement gros.
Moi, c'est des petits scandales,
mes enfants, ça dure 48 heures. Ça ne dure pas 10 ans. Ce n'est sûr que toi, c'est tellement gros. Mais moi, c'est des petits scandales, mes enfants. Ça dure 48 heures. Ça ne dure pas 10 ans.
Ce n'est pas pareil.
Mais c'est vrai que c'est fou l'importance
qu'on donne à une minorité.
À 10 %, à 15 %, à 8 %.
Puis la part du temps,
ce n'est même pas 10 %, 8 %.
C'est genre 62 personnes.
Oui, c'est ça.
Moi, on a fait une pub un moment donné sur
le confinement, que tu manges trop
et que tu deviens gros.
Tu te moquais des gros.
On n'a pas vu ça venir.
Le nombre de personnes que, quand le premier confinement a eu,
j'ai pris du poids, moi, avec.
Faisons un clin d'œil à ça.
Avec toute l'expérience que j'ai,
que l'agence a, on n'a pas pensé
que ça pouvait fâcher du monde.
Ça n'a pas fâché tant
de monde. Mais il y a une association
qui a écrit et
je ne sais pas ils sont
combien, mais moi j'ai eu 15 000 messages
dans les jours qui ont suivi.
Puis tu as ça, je ne sais pas si tu savais,
mais tu as,
dans tes statistiques, tu as le nombre de messages
négatifs. Ils analysent les mots.
Puis moi, je n'avais trois
sur 15 000. C'est vraiment
pas gros. Pas 3 %.
Trois personnes. Et les gens
étaient fâchés
parce que l'agence leur tirait.
C'est leur choix et c'est correct.
Ils gèrent le client. Moi, ça ne me regarde pas.
Moi, est-ce que
je leur enlevais le nom? Parce que moi, je trouvais ça drôle.
Mais il y a des gens qui étaient
fâchés de ça. Même des gens en surpoids
qui m'écrivaient « Chris, c'est drôle ».
Il y a un moment donné, c'est-tu si grave de dire
que si tu manges plus, tu peux prendre plus de poids
parce que c'est quelque chose qui est possible,
sans dire que c'est juste ça.
C'est ça, c'est fou,
cette importance-là qu'on accorde à ce petit pourcentage-là.
Puis TVA, moi, ils ont eu
cette sagesse-là de faire...
Puis tu sais, des vraies plaintes,
là,
on n'a presque pas eu.
On a eu une vraie une fois.
C'est fou ça, tu sais, parce que
les gens, ils ne savent pas, mais tu sais, tu peux envoyer
un courriel parce que tu es fâché ou tu peux appeler,
mais tu peux faire une plainte au CRTC
si tu es fâché.
Et là, eux, ils analysent et
si la plainte est fondée
puis la personne qui porte la plainte
y gagne, faut-tu t'excuser.
Le diffuseur s'excuse
publiquement. Puis nous autres, c'est arrivé une fois,
une personne,
puis dans ce temps-là, on avait une moyenne de
en haut de 2 millions, 2,1 millions
de cotes d'écoute. Puis
c'était un moment donné, il y avait une...
Moi, j'avais écrit, en tout cas, l'ami à ma fille,
elle faisait de la danse poteau.
Elle avait 7-8 ans en bikini.
Puis là, ma fille, elle vient me chercher,
puis elle dit, viens voir mon ami, il a fait de la danse.
Puis là, elle se met à danser.
Parce que j'avais vu ça pour vrai dans les nouvelles
qu'il y a des mères qui apprennent le pole dancing
avec leur enfant.
Puis ça m'a fait capoter. Ça fait que j'ai mis ça dans les beaux'il y a des mères qui apprennent le pole dancing avec leur enfant. Puis ça m'a fait
capoter, fait que j'ai mis ça dans les beaux malaises.
Puis il y a quelqu'un qui a écrit
« C'est inacceptable d'avoir
une enfant personifique
qui est comme une danseuse. »
Puis moi, je capote.
J'arrête la musique, puis je fais « Vous arrêtez ça tout de suite. »
Puis elle, elle ne danse plus ici.
C'est un peu ça le gag.
C'est la fille, justement, de la pauvre avec le glory hole et tout.
Ah oui, je me rappelle de cet épisode-là,
je ne me rappelle pas de la petite qui dansait, par exemple.
Là, c'est venu à mes oreilles.
Ils m'ont dit que je n'étais pas obligé de m'excuser,
mais je pouvais m'excuser.
J'ai dit, moi, je ne m'excuse pas de ça.
Puis TVA, ils ont écrit un communiqué
qui sont excusés dans les journaux,
mais ils ont écrit cette émission
regardée par 2,2
millions de personnes. On veut s'excuser
à la personne qui a porté plainte.
J'ai trouvé que c'était vraiment bien wordé.
Chris qui s'excuse,
mais il a fait passer pour une crise
de con.
Ça, dans
la version 2.0,
tu as le personnage de Patrice
qui bat sa blonde.0, tu as le personnage de Patrice qui bat sa blonde.
Ça, là,
il vende l'idée
à lui. Lui, il a-tu
fait comme, moi,
je vais quand même aller à l'épicerie.
Lui, ça n'a pas passé.
Ça n'a pas passé pantoute.
C'est pour ça qu'il fait les annonces de violences conjugales.
Oui, c'est ça.
Mais ça a été positif. Mais Oui, c'est ça. Mais ça a été positif.
Mais Pat, c'est un
grand, grand comédien. Il est vraiment talentueux.
C'est un gars qui est welling,
mais il y a des zones...
Quand il y a une zone où il n'est pas à l'aise,
il ne veut pas y aller. Puis il te le dit.
C'est arrivé une fois dans les trois saisons.
Parce que lui, il crouse
pas mal toutes les filles.
Il y a des aventures le personnage
puis à un moment donné il y avait
je crois une amie à
GF, Peridz, parce que Peridz il se cherche
il y a des chums, des blondes
il y a une amie qui est
trans puis c'est jouée par Pierre Brassard
puis elle vient souper à la maison
mais elle n'a pas encore
dans un corps d'homme, elle est travestie
puis elle veut se faire
devenir une femme, la transition,
mais Pat, il accrouse quand même,
puis là, elle va aux toilettes, puis
elle suit, puis tu t'assoies
dessus quand tu fais pipi,
puis là, il fait
des allusions
de crouse, puis
en tout cas, il met du savon,
le savon, il est couleur crème, il sort des cliniques, en tout cas, il met du savon comme si le savon était couleur crème.
Il sort des Kleenex.
En tout cas, c'est limite.
Ça, il ne voulait pas aller là.
Il me l'avait dit.
J'avais dit, regarde, je ne suis pas un calve.
Je pense que c'est drôle.
Finalement, il l'a fait.
Ça a marché.
Je ne veux pas parler.
J'espère qu'il est à l'aise.
Ça, il n'était pas à l'aise.
Il me l'a dit.
C'était correct.
Il m'a appelé. J'y ai parlé. J'y ai raconté. Je ne dis pas à l'aise il me l'a dit puis c'était correct puis il m'a appelé puis j'y ai parlé
j'y ai raconté
là je l'ai dit, je dis pas ça d'habitude
mais tu sais quand tu parles de violences conjugales
c'est un épisode vraiment délicat à écrire
j'ai vraiment fait des recherches
j'ai parlé à quelqu'un au SPVM
qui s'occupe des violences conjugales
j'ai fait des recherches sur les comportements de ces gens-là
puis il y a vraiment des bases
des comportements ils vont essayer-là. Puis il y a vraiment des bases, des comportements qui...
Tu sais, ils vont essayer d'isoler leur blonde,
de dire que leur entourage,
c'est des pourris,
leur soeur, c'est une salope.
Puis il va te dire
que tu plies mal les couvertes pour casser ta confiance.
Il va t'isoler.
Tu coupes mal les légumes.
Je me suis tout inspiré de ça.
Après ça, qu'est-ce qu'il faut faire?
À moins, lui, c'était qu'elle coupait mal les légumes. Oui, elle coup inspiré de ça. Après ça, qu'est-ce qu'il faut faire? Ah oui, lui, c'était
qu'elle coupait mal les légumes.
Oui, elle coupait, Chris, les champignons en dés
quand il faut que tu les coupes en slices, si tu dépaisses.
C'est normal, tu lèves la main.
En tout cas, tout ça,
moi, j'étais fier de
comment je l'avais écrit.
Mettons, tu as un chum,
tu le vois raide avec sa blonde, tu fais,
il était raide, tu pourrais peut-être faire plus que ça. Tu devrais peut-être faire « Woup, woup, woup », je vais en parler à mon un chum, tu le vois raide avec sa blonde, ben tu fais écrire s'il était raide. Ben, tu pourrais peut-être faire plus que ça.
Tu devrais peut-être faire « Wop, wop, wop,
je vais en parler à mon autre chum ou à lui. »
Pis c'est ça que j'ai, tu sais, pis moi j'ai,
tu sais, mettons, violence, SOS violence,
ils m'ont écrit un courriel après cet épisode-là
que le lendemain, ça a été leur journée
record de leur histoire d'appel.
Fait que ça a réveillé des affaires, pis ils m'ont dit
« Merci de faire ça d'une vision de gars,
tu sais, qu'est-ce que les gars
ils font quand...
C'est vrai que d'habitude des trucs de violence conjugale
c'est tout le temps du point de vue de la femme
c'est elle qui souffre puis c'est elle qui le subit
mais quand même on peut faire de quoi de mieux
j'ai tout expliqué ça à Pat
il a fait ok, après ça
à lecture il était pas bien
parce que moi je fais toujours une lecture de tous les épisodes
avec Avar,
puis voir le temps,
voir quand tu entends où il manque des punchs,
où il y a des longueurs.
Puis là, quand on a fait cette lecture-là,
Pat, il a dit, moi, encore une fois,
je ne suis pas bien avec cet épisode-là.
Puis là, il y avait Michel Deslauriers qui était là.
Puis Michel, je ne sais pas à quel point ça l'a influencé,
mais Michel, elle a dit, moi, quand j'ai lu ça,
j'ai fait l'histoire d'une de mes proches,
je ne dirai pas qui, puis quai fait l'histoire d'une de mes proches, je dirais pas qui,
puis qu'elle s'était faite mettre la face dans des céleris qu'elle avait mal coupés,
puis c'est là qu'elle a fait,
OK, là, il va me battre,
puis qu'il est parti, puis tout ça.
Après ça, il y a d'autres gens autour de la table
qui ont dit, ben moi, avec...
Pat, il a dit, je peux l'engueuler,
mais je peux pas lui pogner le bras.
Finalement, de discussion en discussion, à un moment donné, Pat, je l'ai croisé à un essayage, puis il a dit, peux l'engueuler mais je peux pas lui pogner le bras finalement de discussion en discussion
à un moment donné Pat je l'ai croisé
à un essayage puis il a dit je vais le faire
puis Pat quand il dit qu'il le fait
il le fait, puis il va à All-In
à fond à All-In
ça l'a fait, il était encore un peu mal
même après
c'est normal
c'est tellement touché
le public
pas 99,99% du monde
comprennent que quand tu vois un acteur
faire quelque chose à l'écran
c'est un acteur qui fait quelque chose à l'écran
mais il y a quand même
le minime pourcentage qui fait
check list, il bosse à fond
que tu les croises à une lumière
et qu'il t'envoie chier
mettons je vois un pédophile
je fais ça, moi c'est un esthétique
c'est vrai que les gens peuvent penser
c'est vrai que quand tu l'écris puis t'es dedans
puis selon toi tu l'as bien écrit
t'as pas la violence
de recevoir le texte que le comédien a eu
que lui il voyait pas
puis JF aussi périsse des fois
je relis des affaires, je dis qu'est-cece qu'il va-tu être à l'aise?
Parce que, tu sais,
tu sais, Manu, il se rende des affaires dans les fesses,
qu'il reste pris, il dit, tu sais, il faut qu'il aille à l'hôpital.
Mais tu sais, j'en avais parlé avec Pérides avant.
J'ai dit, là, il y aura pas de limite, là, tu sais,
il va avoir des affaires, puis il était correct pour le faire,
mais c'est vrai que le...
Fait que Pat, c'est une zone...
Parce que toi, t'as eu le temps de faire des recherches,
de tout penser à ça pendant six mois.
Lui, il est comme, je me demande
où que je...
On va-tu faire du ski dans cet épisode-là?
Ben non, je bois ma femme.
Puis ce qui a été plate,
ça c'est un des épisodes qui a été le plus dur
à tourner pour Robin, Robin Aubert, c'était le réel.
Parce qu'à un moment donné, il pognait le bras
puis il attirait.
Je voulais qu'il y ait de quoi de physique.
Pas juste engueuler.
Parce que moi, je pense
quand tu parles violemment,
est-ce que la ligne est maigne? C'est pour qu'à un moment donné,
tu le fasses. À un moment donné, lui, je voulais qu'il passe
puis je voulais pas une claque, des coups de poing,
mais juste pogner le bras. Puis là,
Catherine Proulhémé était
sur District 31. Puis quand
t'es sur District 31 dans le temps, les règles de
COVID, t'es lead sur
une série. T'as pas le droit d'être
ça s'appelait Zone 1. T'as pas le droit
d'être Zone 1 sur une autre série. Ça veut dire
quand tu joues, faut tout le temps que tu sois à 2 mètres
de la personne ou t'as un masque ou une visière.
Fait que quand Pat
y joue avec, puis le Kodak y est sur elle,
c'est elle. Quand t'y es sur Pat, c'est sur Pat.
Mais quand il pogne le bras,
c'était une doublure.
Ça fait super
mal filmé un peu ces shots-là,
parce que quand il tient le bras...
Comment c'était écrit,
on n'a pas pu le tourner de même, parce que
tu voyais trop
le changement de comédienne, on l'a mis dans l'ombre.
Finalement, on a coupé
ces bouts-là. Robin n'était pas super content
de ça, mais l'essentiel passe.
C'était pas...
Ça nous a fait un peu chier. Pat, il était moyennement
content de ça, peut-être parce qu'il était encore
mal avec ça. Mais après ça, quand la série
a passé, ça a vraiment...
Moi, je recevais des messages,
mon gars, là, j'étais...
On en reçoit à appel, les beaux malaises,
des messages, mais ça... Je me rappelleçoit à appel, les beaux malaises, des messages. Mais ça,
je me rappelle d'une femme qui m'a
écrit d'un centre
où elle a quitté son mari
parce qu'elle avait mal coupé les carottes.
Je te jure. Puis elle m'a dit,
c'est un long message. Je l'ai envoyé à Pat
en plus. Je l'ai envoyé à Pat. Je l'ai envoyé
à Julie aussi, parce que Julie est bien impliquée dans les beaux
malaises. Puis c'était fou.
Elle a fait merci de compter ça parce qu'elle dit,iquée dans les beaux malaises. Puis c'était fou, là, le fait, merci de compter ça,
parce qu'elle dit, moi, j'ai honte de ça, tu sais.
J'ai honte. Elle dit, pour moi, j'ai été la pire
dans la pire. Puis elle dit,
tu sais, je me suis sauvé avec ma fille.
Puis elle a dit, de voir quelqu'un qui fait ça à télé,
qui a des millions de personnes qui voient ça,
qui savent que ça se peut, elle dit, le bien que ça m'a fait.
Puis ça fait trop... Je suis même
gêné de dire ce que je dis en ce moment. Ça fait trop cliché
de dire ça, une fille qui fait des... Ou un gars qui est malade, qui fait des traitements, qui dit, ton show m'a fait. Je suis même gêné de dire ce que je dis en ce moment. C'est toujours cliché de dire ça. Une fille
ou un gars qui est malade,
qui fait des traitements, qui dit « Ton show m'a fait du bien. »
Mais c'est vrai.
C'est arrivé. La télé, ça arrive en show,
mais la télé, ça arrive encore plus
parce que c'est 2 millions.
C'est du monde.
Ça sent... J'avais juste le goût
pour moi en tant qu'auteur
d'aller dans cette zone-là.
Puis finalement, ça a fait
un bien-être que j'avais
pas vu venir.
Tu trouves ça... Tu sais, t'as une émission
d'humour. Tu l'as faite trois ans.
T'as traité pas mal tout ce que t'as voulu traiter. Là, tu parles
de séparation qui est
supposée être banale, mais ça l'est pas pantoute. Puis là, tu cherches
des sujets aussi auto, parce que dix épisodes,
faut t'aider du jus.
Puis ça, c'était vraiment un petit défi que je m'étais donné.
J'avais vu une scène de violence dans
un film dramatique ou une série,
puis j'avais fait, ça serait fou de réussir
à mettre ça dans une série d'humour, puis rire,
puis quand on l'annonce,
Perid, moi je le trouve drôle, il est mal,
il fait de l'hypertension, il est étourdi,
il y a des bouts de drôle,
l'autre, il broye. En thérapie, les gars étourdi il y a des bouts de drôle l'autre il broye
en thérapie les gars
ils me font rire moi quand Pat
il y avait François Chénier là-dedans
je trouve que c'est fort cette scène-là
quand il se confie
quand à un moment donné Pat
parce qu'il dit qu'il a frappé sa femme
et qu'il le regrette
c'est juste qu'à un moment donné elle a coupé les champignons
et le Pat il les coupe, elle les a coupés en dés à Christian Sl, c'est juste comme m'amener à couper les champignons, puis le pat, il les coupe. Ils ont coupé en dés, ouais.
Christian Slice, yes! Tu sais, ils se font que ça.
Je sais que c'était vie, mais ça me choque.
Ah, c'est drôle.
Puis, il y avait Robin, je trouve,
c'était... Souvent, quand il y a
un nouveau réalisateur qui arrive,
n'importe qui qui arrive dans une équipe
qui est rodée, huilée,
tu fais comme, ah, Chris,
c'est weird. Puis lui, c Puis lui, il est rentré parfaitement.
Naturel, naturel.
Mais Robin, ce que les gens ne savent pas,
c'est que quand il y a...
Bien, là, ça fait plus que ça.
2013, à peu près, quand j'ai écrit la première...
J'ai écrit un démo.
J'avais jamais fait de télé.
Je ne faisais que du stand-up.
Puis je ne voulais pas essayer à télé.
Je voulais être sûr de mon affaire.
Ça allait être bon.
J'ai tourné sur mon bras.
Un pilote.
J'avais un petit appart où j'écrivais.
J'ai tourné un pilote.
J'ai appelé Robin pour réaliser la série.
Robin a dit « Don, tes textes. »
Il a trippé.
Il est venu tourner ça.
On avait casté une petite fille qui était super bonne.
Ma blonde, c'était Julie. J'avais appelé Julie.
Puis, je me rappelle, Bénédicte...
Tu le savais déjà que ça allait être elle?
Oui, Julie, je le savais. J'avais checké plein.
J'avais comme un feeling que...
T'en connaissais-tu un peu ou juste tu l'avais vue à tes yeux?
Oui, je l'avais vue dans des affaires,
en audition avec Simon.
Une espèce de...
En tout cas, moi, je voulais une fille
qui balançait mon énergie,
ma colère. Parce que moi,
je suis sur scène, je suis fort, je suis confiant,
je suis bon. Puis là, je suis mauvais
en réno, je suis violent
envers mes enfants, je suis peu heureux
quand il arrive de quoi. Tu sais, c'était vraiment...
Mais pour jouer ça dans le tapis,
je voulais une fille qui était capable
de se crisser de mes affaires.
Je l'avais vu jouer et j'avais vraiment un instinct.
C'est logique aussi dans la vie.
Un gars qui est trop crainqué,
il ne peut pas être avec une crainquée.
Ça va être fou.
Julie, quand elle a lu les textes la première fois,
elle a fait non, non, non.
Ce n'est pas vrai que je laisserais passer ça dans la vraie vie.
Si tu dis ça, puis avoir, elle a fait non, non, non.
Je te dis, ça se peut, ça se peut.
Puis c'est vrai, elle a joué
beaucoup plus douce que
comme elle est d'instinct, puis ça a été
un personnage qui a été adoré de la série.
Fait qu'elle était là au pilote,
on a fait le pilote, puis Robin...
Pilote de 22 minutes?
Non, j'ai fait 8 minutes.
8 minutes, puis...
Parce que moi, pendant la scène, je regarde
la caméra, puis je parle, ça se peut-tu
dans une fiction?
Je voulais tout essayer ça,
puis ça marchait. J'étais fier du pilote,
puis je chantais une toune à la fin.
Les beaux malins, ça fait toujours
qu'une toune. Ça marchait.
On l'a montré à TVA.
De suite, ils ont fait go,
puis on adore Robin,
on a confiance en lui parce que tu gardes go et le robin quand
est venu le temps de tourner il a fait le moins je tourne un film joue d'un film j'écris un film
ma blonde est enceinte je peux pas réaliser ça je capotais c'est lui qui m'a référé francis
leclerc qui est un gars qui fait du dramatique. Puis Francis,
je l'ai rencontré, il avait jamais fait d'humour.
Puis j'y ai dit,
il dit, moi, Réal, d'habitude, je suis le seul
capitaine de mon bateau. Ça va être ça.
Puis j'ai fait, là, c'est une autre affaire.
Moi, je l'ai écrit, je sais où ça s'en va.
Je te fais confiance. Moi, je connais rien dans Réal.
Tu m'enrobes ça de beauté,
comme une série de qualité.
Parce qu'en humour, c'est souvent
des sitcoms un peu chipettes, mais tu sais,
faire une série qui look sharp,
une belle maison. Regarde, dans la vie,
j'ai une belle maison, je suis pas gêné.
C'est la vie. Tu sais, je veux pas jouer le jeu de...
Tu veux pas être 4-5-0 au chemin.
C'est ça. Fait que Francis,
il a tout fait de ça, puis il m'a fait confiance en humour.
Puis tout ça, pour revenir à ta question,
quand Robin est arrivé, il a dit,
moi, ça boucle la boucle.
J'ai passé trois ans à me faire dire,
c'est-tu que c'est bon, il est bon ou malin?
J'aurais pu réaliser ça.
Puis il dit là, je veux rien casser,
c'est bon de même.
Il veut juste continuer, puis amener sa couleur.
C'est vrai que quand tu l'écoutes,
il n'y a personne qui va faire.
Tu sais, le show a changé,
mais ça a changé vu que
les personnages ne sont pas à la même place.
Il a gardé le tennis,
il a fait des petits changements.
Robin,
c'est un autre gars que j'aime
depuis toujours, depuis l'école de l'humour,
qui était proche des chicks.
On l'avait vu tout nu avant d'y parler.
Avant d'y parler.
Qui est arrivé un vendredi
pour faire un punch.
Un sketch des tchics. Puis il passait
en arrière tout nu. Flambe en neuf.
Puis c'était, faut juste dire, quand t'es
à l'école de l'humour, tu fais un numéro, t'es dans une
classe petite, t'as pas de stage.
Fait qu'il est au même niveau que
nous autres. On est assis sur un banc
et tu vois ce gars-là à dix pieds tout nu.
Puis je me rappelle les tchèques qui se retournaient
et ils disaient, qu'est-ce que vous faites là?
Puis ils faisaient, non, non, je ne suis qu'un passant.
Et là, il passait, estime, on avait hurlé de rire.
Fait que Robin, ça a été
pas une rencontre, parce que je le connaissais
déjà, mais ça a été un bonheur.
Je trouve vraiment qu'il y a une espèce
de vision de ce gars-là
qui est authentique, que j'aime
bien, bien, bien. Puis il est drôle aussi.
Tu vas-tu faire pour la prochaine,
soit le film
ou la série
que tu travailles dessus en ce moment?
Je ne sais pas pourquoi j'ai pointé...
Travaille dans ma tête.
Oui, c'est ça. Ça va être long,
comme je te disais, comme si ce n'était pas vrai.
Ah oui, ton...
Ton projet, là.
Mais tu vas-tu faire
le même exercice,
juste de filmer quelque chose
qui servira pas avant pour voir...
Non, là, je le ferai.
Parce que là, j'ai comme pris confiance
à écrire de la télé,
parce que j'ai quand même fait quatre saisons.
C'est sûr qu'un film,
encore une fois, je connais pas ça, ça va être la première fois. Des foisest sûr qu'un film, encore une fois, je ne connais pas ça.
Ça va être la première fois. Des fois, je parle à du monde
et des gens
qui écrivent ça.
As-tu des structures? As-tu des chutes?
Je ne connais pas ça.
As-tu acheté un livre pour apprendre
après 22 minutes,
faire le revirement?
Les Beaubardaises, c'est pareil. Des fois, je me faisais dire ça.
Je me rappelle, Yann, qui était le
premier assistant, il écrivait
et il me disait, tu prends la technique.
Je ne peux même pas la dire, ce qu'il m'avait dit.
A plus B plus C ou je ne sais pas quoi.
Je lui dis, qu'est-ce que tu faisais?
Il dit, c'est clair qu'il arrive ça.
Tu mets un tennis pour couper ça.
Tu reviens à ta scène.
Je te jure.
J'étais dans mon char et je commençais à écrire
Les Beaumarnaises. J'étais rendu peut puis je commençais à écrire Les beaux malins
j'étais rendu peut-être
plus qu'à moitié
de la première saison
puis il y avait
Jeannette Bertrand
en entrevue
qui a écrit
80 000 émissions de télé
puis elle disait
c'est quoi vos conseils
vous donneriez
puis là j'écoutais
puis j'ai pas de conseils
à donner
chacun travaille
mais elle dit
la seule affaire
c'est qu'il faut
que t'ailles à un plan
si tu bâtis une maison
puis ton plan est pas fait
ta maison va être tout croche.
Quand tu commences à créer ton épisode, tu as ton plan,
tu sais où tu t'en vas, ton début, ta fin.
J'ai dit, j'ai aucun plan.
J'avais appelé à avoir.
J'avais dit, qu'est-ce que tu penses de ça?
Il m'avait dit, es-tu content de tes épisodes?
Moi, je les trouve bons.
J'avais dit, écris-toi-en, puis continue à écrire.
C'est vrai, dans le fond, il n'y en a pas de façon.
C'est comme le stand-up, tu sais.
Il y a des bases qu'on connaît tous,
d'aller roder nos numéros.
Mais, tu sais, tu peux écrire 40 minutes
puis faire une folie d'aller le roder,
puis que ça marche.
Mais tu sais, pour le stand-up,
je trouve souvent quand tu as trop de bases,
on les voit venir. Peut-être, oui. Tu trouve souvent, quand t'as trop de bases, on les voit venir.
Tu sais, comme moi, avant,
j'utilisais beaucoup de règles
de trois, mettons, je te parle
début mi-90,
début 2000, même
dans les années 90, puis après, je m'étais dit,
« Chris, moi, chaque fois que je vois
quelqu'un faire une règle de trois, je vois
venir, puis ça me gosse. » Fait que là, j'avais
arrêté, puis même des fois, je faisais des règles de quatre
juste pour...
Je haïssais ça, les règles de trois.
Puis là, dernièrement, j'ai recommencé.
Si j'écris de quoi,
puis la troisième affaire est drôle,
je fais, regarde, c'est le même qu'elle est sortie.
Oui, oui, oui.
Mais c'est vrai que tu peux venir fou à faire ça.
Moi, je me rappelle...
Parce qu'avant, tu le découvres,
tu es fait, tu es content, puis ça marche.
C'est comme une petite science. Après ça, tu le découvres, t'es fait, t'es content, puis ça marche. C'est comme une petite séance. Après ça, tu le fais
beaucoup, beaucoup, beaucoup, des centaines de fois.
Après ça, tu l'observes des centaines de fois.
Là, tu changes ta façon.
Puis à un moment donné,
il ne faut plus que tu penses.
Même chose pour la télé. Ça, j'ai l'impression.
Moi, le stand-up, je suis un petit peu plus
loin de ça. Dans les dernières années,
j'ai fait plus de télé qu'à du stand-up.
Mais je me rappelle qu'à la fin,
d'aller voir un show d'humour
puis d'oublier puis de rire, ça me faisait tellement
bien. C'était tellement rare
que t'es pas là à analyser.
Puis là, la télé, je fais ça souvent.
Je regarde. Ils ont tourné ça de même.
Comment ils ont fait ça?
C'est-tu une vraie...
Ah, ça fait que t'as perdu ton fun
de regarder. Un peu.
Mais des fois fois je suis capable
mais tu sais quand tu passes
15 heures
4-5 jours
semaine sur un plateau
pis tu vois tout, pis quand t'écris
tu penses à comment, pis des fois tu sais pas comment le faire
pis là t'en parles avec le réel
fait que c'est sûr que quand t'écoutes
des séries tu le vois de même aussi
fait que ça coupe le fun un peu.
Tu as-tu peur que ça fasse ça pour...
Je suis vraiment déprimé.
Tu as-tu peur que ça fasse ça pour le cinéma?
Que ça va gâcher?
C'est la même affaire, je pense.
C'est fou.
Je ne sais pas, des vrais réels,
ils le diraient, mais moi,
c'est la même affaire.
Quand je tourne,
mettons, d'un film,
d'une série,
ou Maxi, c'est pareil.
Tu as une équipe, tu le fais.
Quand j'écris,
je ne vois pas de différence.
Quand je tourne une scène à la table,
mettons,
c'est la fête à ma fille, elle a 18 ans,
son chum vient chanter une toune de rap,
on avait une scène d'Ebo Malès puis la toune est super rêvée.
Puis pour moi,
ça pourrait être d'un film.
Ça changerait rien.
Et c'est les mêmes caméramans,
les mêmes réals assistants.
Puis la science du cinéma,
c'est le septième art-là
qui est plus lent.
Je connais pas ça, moi.
Peut-être que si je fais un film, le réal,
parce que je ne veux pas le réaliser,
peut-être qu'il va mettre une touche que je vais faire.
Tu vas faire la même affaire, par exemple,
tu ne réaliseras pas, mais tu vas être le...
Tu participes au casting,
tu es au montage.
Parce que quand même, si c'est un
hit,
c'est ton hit, mais si c'est un...
Si c'est un hit, c'est ton hit, c'est le hit du réal, toute l'équipe, c'est un hit, c'est ton hit. Mais si c'est un... Si c'est un hit, c'est ton hit.
C'est le hit du Real.
Toute l'équipe, c'est un hit.
Si c'est un flop, c'est ton flop à toi.
Moi, les Beaumarais, je le savais
que c'était mon flop total
parce que tu portes tellement de chapeaux,
tu produis, tu as le premier rôle,
tu écris, tu es au montant.
Ton personnage s'appelle Martin.
Oui, même.
Je le sais que ça va être la même chose.
Il faut que j'assume ça.
Je n'ai pas eu beaucoup d'échecs,
mais je veux juste
bien le vivre.
Quand ça arrive ou si ça arrive.
Tous les plus grands réels,
tous les plus grands comiques ont eu des passes rough.
Tu sais, comme l'échec,
il y a eu le film Nitro,
mais qui n'était pas ton film.
Tu étais un comédien
dans un Fast and the Furious québécois.
Oui, puis qui avait une barbe.
La barbe était quand même...
C'est ça le plus gros flop.
C'est la barbe.
D'ailleurs, tes seuls flops sont soit
tes pantalons de cuir et ta barbe.
Mais ça, je ne suis pas d'accord parce qu'il y avait
Jim Morrison. C'est juste que j'étais
comme 10 ans trop tard.
C'est pas une pantalon de cuir. C'est aussi le fait d'accord, parce qu'il y avait Jim Morrison. C'est juste que j'étais juste comme 10 ans trop tard. C'est pas une des pantalons de cuir.
C'est aussi le fait de les avoir portés
trop longtemps. Les tournées, on pense pas
qu'on va faire notre show pendant 5 ans.
Moi, la beauté de ça, c'est que les années que tu portais
des pantalons de cuir, je portais des pantalons
de cuir aussi, mais je passais pas à TV.
Fait que moi,
j'ai failli le dire.
Moi, les années gênantes de pantalons de cuir
J'étais tout le temps à cuir
Tu penses à ça aujourd'hui
De remettre des culottes de cuir
J'avais même un moment donné
J'avais pensé à toi
Soit j'avais une veste de cuir
Ou j'avais des pantalons de cuir
Puis il y avait un soir
J'avais mis les deux ensemble
Et là j'étais comme Chris Martin
T'avais un gag que tu disais que quelqu'un
était un pouf. – Ouais, ouais, ouais.
– Puis là, j'étais comme, j'allais monter sur scène
puis j'étais comme, ah, call it, j'étais un
pouf. Puis j'étais sur scène
puis je pensais juste à ton astuce joke.
Tu m'intimidais
sans être là. – Sans être là, c'est fort pareil.
On intimidait à l'école aussi.
– Ça, on a parlé un peu avant
d'aller en ondes, comment notre... Ben, pas qu'école aussi. Ça, on en a parlé un peu avant d'aller en ondes. Comment...
Oui.
Pas qu'on intimidait, mais
on était...
On pensait pas aux sentiments
des gens.
À l'époque, en humour. Je te parle pas...
Moi, je trouve que des fois, je pense,
je vais le dire, aux filles, aux femmes,
c'est un monde
d'hommes. Quand ça a sorti, le Me Too,
puis tout ça, puis ça s'est élargi,
puis j'ai entendu des humoristes filles
parler des souffrances qu'il y avait
quand il passait d'un bord, puis tout ça,
c'était pas considéré à notre époque.
Je peux pas dire que j'ai des regrets,
parce que, un moment donné,
tu fais du mieux que tu peux
dans l'époque dans laquelle t'évolues.
Je peux dire que j'ai évolué, puis j'ai changé,
puis j'agis et j'agirais différemment.
Mais c'est vrai que
c'était comme une jungle,
une guerre. Tu t'en vas sur scène,
on était 8-10
dans une loge, puis tu veux
se carrer, puis il y en a qui n'étaient pas capables,
puis il y en a qui pleuraient, puis souvent les filles
se tairaient off, puis on n'avait
pas cette empathie-là de faire « Hé, attends un peu,
il y a trois filles, les trois, ils pleurent, trois qui marchent pas.
Qu'est-ce qui se passe? C'est quoi vos...
Tu sais, qu'est-ce qu'on peut faire pour aider?
C'était...
Ça, c'est il y a 25 ans.
— Ouais, on le voyait pas. — C'est ça.
C'était rough en tabarouette. Puis à l'école,
c'était ça aussi. Quand il y en a qui...
Tu sais, je me rappelle d'un qui avait eu
un trou de mémoire
violent, là. — Ouais, ouais. — Puis... — En tournée. Je me rappelle d'un qui avait eu un trou de mémoire violent.
Oui, oui.
En tournée.
En tournée, devant public.
Je parlais à Perid, c'est le seul souvenir que j'ai de notre tournée.
C'est pendant que lui était sur scène,
puis que nous autres, on riait, puis on trouvait ça drôle.
Ça n'a aucun sens.
Puis je me rappelle le show d'après,
pour l'aider quand même, le mettre en confiance j'avais donné
ces textes j'avais dit si un texte et des feuilles blanches c'était tellement chien
puis l'on riait, j'avais 19 ans.
T'avais 20, ouais, c'est ça.
Hostie, j'ai encore un enfant.
Martin, Matt, c'est un hostieux vieux sale, par contre.
Le vieux monsieur de 25, il avait pas de cas.
Mais c'est vrai que ça a pas d'allure.
Mais ça, c'est une autre affaire aussi,
de se connaître depuis si longtemps.
Tu sais, j'étais encore bien ami avec Dan, Grenier, Péride.
Puis je me rappelle, Dan, c'est un petit gars lui aussi,
il avait comme 19-20, puis moi j'avais 24.
Mais là, aujourd'hui, il y a comme...
Non, même qu'il avait 21-22,
parce que là, il doit avoir comme 49.
Moi, j'ai 51.
Il n'y a tellement pas de différence d'âge.
On est pareil. Là, on a le même âge.
Même toi, j'ai à peu près le même âge.
J'ai 51, t'as quoi? 48?
Moi, j'ai 48. Mais vois-tu,
quand on était à l'école, cette année,
tu sais, Guylaine, Guylaine Gay,
qui est ta big brother, ma blonde
m'a demandé, elle a dit, à quel âge, Guylaine?
Puis j'ai fait, je me rappelle pas, mais à l'école,
je me rappelle qu'elle était bien plus vieille
que nous autres. Mais d'après moi,
elle avait 27.
Puis quel âge qu'elle a aujourd'hui?
J'ai aucune idée. Je n'ai pas regardé, mais elle a...
Ça doit être proche
de nous autres. Oui, oui. Non, non, mais je suis sûr
qu'elle a... Même...
Elle avait un an de plus
que nous autres. Oui, mais c'est ça, deux,
trois ans à cette époque-là. Moi, je suis allé...
J'avais travaillé. Il y en a plein qui arrivaient du
cégep. Oui, tu avais
plus d'expérience de vie que nous autres, un peu.
Oui. Vois-tu, Chris,
à 52, à un an plus que toi...
My God! J'avais mon âge.
On pensait qu'elle était plus vieille.
Oui, oui. Mais si toi, mettons, t'avais 24,
25, elle avait 25, 26.
C'est fou, arrête.
Mais moi, c'est surtout vous autres.
Je me rappelle
plus jeune, tu sais, toi, Perid, Dan, Francis, Moi, c'est surtout vous autres. C'était des petits... Je me rappelle plus jeunes.
Toi, Perrids, Dan, Francis.
Puis pourtant, aujourd'hui,
quand je vois qu'on a deux, trois ans de différence,
c'est comme... Mais pour moi, Perrids et Julien Tremblay,
c'était des enfants.
C'était des enfants.
C'était des enfants.
Moi, j'avais 19, eux autres avaient 18.
T'as 18 ans, t'as parlé.
Puis j'étais comme...
Puis des fois, quand Perritte me dit son âge,
je suis comme, t'es bien vieux.
T'es bien proche.
Moi, ça m'a fait ça, de un moment donné.
Les chics, il y a une année,
ils animaient les Oliviers.
Ils étaient sur scène.
Les deux, ils perdaient leurs cheveux.
Ils étaient un petit peu plus
cossus, plus baquets un peu.
J'ai comme fait,
c'est des adultes, c'est des hommes.
C'est plus des petits gars.
Avec leur humour, on dirait que c'est des
éternels petits gars. Je me rappelle,
j'avais ma blonde
de l'époque, j'y avais dit,
c'est exactement ça, je pense.
Ils sont comme devenus des messieurs.
J'ai pas la transition.
Ça enlève à rien qu'il est jeune, créatif, trippant. C'ai pas la transition. Mais tu sais, ça enlève rien à...
Il est jeune, créatif, puis trippant.
Mais c'est vrai qu'à un moment donné, physiquement,
il y a quelque chose que...
Tu es tellement proche du monde que tu ne te vois pas.
Moi, des fois, je vois mon âge
sur, mettons, un papier
que tu t'inscris pour quelque chose.
J'ai fait du ski.
On louait un cat-ski qui nous montait.
Puis là, il y avait mon nom.
Puis là, il y avait un chiffre à côté. C'était 51.
Je faisais ça.
C'est pas mon âge.
Ça m'a fait bizarre. C'est pas mon âge.
Des fois, quand j'étais jeune, j'écoutais
des vieux comédiens qui disaient,
j'ai cet âge-là, mais je le sens pas.
T'es vieux.
C'est comme ça que je me sens.
Vu que j'ai des enfants, des fois, je leur parle et je me rappelle. Quand j'étais comme ça je me sens je ne sais pas vu que j'ai des enfants
des fois je leur parle
puis je me rappelle
quand il était petit
je ne me rappelle pas
quand moi j'étais petit
avec mon père
mais là je me rappelle
des affaires avec mon père
quand j'avais mettons
18
19
puis là je parle à mes enfants
puis je me dis
il me voit vieux
comme je voyais mon père
ça c'est un peu freak
un peu capoté
mais c'est pas dramatique
comment tu vois ton vieil âge?
Toi, tu te vois-tu prendre ta retraite
ou continuer les projets, mais juste moins intense?
Je suis déjà le même. C'est bizarre.
Tu es semi-retraite depuis 20 ans?
Non, mais depuis quelques années,
j'ai toujours fait une affaire à la fois,
mais j'ai vraiment beaucoup travaillé pendant Vincent.
Vraiment.
Mais tu as toujours été un gars d'un projet à la fois.
Oui, mais quand tu fais une tournée,
sauf que j'avais aussi une campagne de pub à côté,
puis tu sais, les gens ne savent pas,
mais quand tu fais 300 shows pendant trois ans,
c'est fou comment tu n'arrêtes pas de relancer,
de faire des pubs,
de faire un peu de promo,
de faire un show
on the side parce que
il y a un gala sur quelqu'un.
Ça fait des années de fou.
Puis, je te dirais
qu'après Beau Malaise, j'ai fait là,
vas-y, ce mot.
Puis, tu sais,
pas m'étourdir dans le travail, pis, tu sais, manquer
comme il y en a qui disent que c'est tes enfants, tu devais y aller
d'abord, tu les as pas vus. Fait que, c'est plus de même
je le vois, mais
tu sais, comme mettons pour le stand-up,
je trouve ça dangereux parce que
faut t'en face, tu sais, tu peux pas dire
tiens, je vais en faire trois
semaines, pis j'en referai dans quatre mois,
tu sais. Tu sais, quand j'ai commencé à faire de la télé,
je faisais un show par deux mois.
Puis à un moment donné, j'ai appelé au bureau
et j'ai dit « J'en fais plus. »
Parce que je voulais mourir de stress.
Puis j'étais correct.
Je le fais, ça va bien.
Si je me remets à faire de la scène,
il va falloir que je reparte
et que j'en fasse beaucoup, beaucoup, beaucoup.
Tu vas en refaire, pardon?
Sûrement, oui.
Des fois, j'entends des vieux humeurs.
Parce que quand tu trippes à la télé
et au cinéma,
c'est le fun, tu sais.
Moi, la scène, mon problème,
c'est que je ne sais pas comme...
Si je le nomme en termes scientifiques,
je fais de l'anxiété de performance.
Je veux tellement que ça marche,
ce qui est bon,
parce que tu te prépares
et tu travailles fort.
Quand je suis sur scène,
ça, c'est depuis l'école du monde.
6.8, je suis complètement angoissé.
Ah oui?
Puis sur scène, des fois.
Tabarnak!
Des fois, non.
Mais des fois, comme mettons sur...
Je n'ai pas de moyenne,
mais sur 10 shows, ça peut m'arriver une fois ou deux.
Que là, je suis sur scène,
puis là, ça arrive passé.
Voyons, ça n'arrivait plus que ça hier.
Pendant que je fais mes numbers.
Ça doit être insupportable la création
d'un show qui est supposé d'être
le bout le plus fun.
Mettons,
moi,
un nouveau numéro qui marche,
ça fait plus de bien
que n'importe quoi.
Mais ça, je l'ai.
Oui, mais si tu as le contraire fait plus de bien que n'importe quoi. Mais ça, je l'ai, ça.
Mais si tu as le contraire pour quand ça marche
moyen, ça vaut moins la peine.
Mais où je dis que c'est une maladie,
c'est que, puis je pointe ma tête,
c'est que c'est pas vrai souvent
que ça marche moins bien. C'est juste que tu fais
tellement de chaud, puis là, un moment donné,
les salles,
ils ont leur personnalité.
Toi, t'as ton...
Puis ça marche
aussi bien
à peu près un soir
que l'autre.
Mais il y a des soirs,
je fais...
Ouf!
Ça lève pas, là.
Puis là,
les techs rentrent dans l'âge
après qui font...
Ah, si t'étais là,
t'assois, ça a marché.
Puis moi, j'ai angoissé
80 % du show.
Puis là, on fait plus ça,
mais dans le temps,
je filmais mes rodages
en DVD. Puis là, ils me donnaient le DVD. Puis des fois, je ça, mais dans le temps, je filmais mes rodages en DVD.
Puis là, ils me donnaient le DVD. Puis des fois,
je faisais, mettons, je faisais trois soirs à
Sainte-Thérèse. Là, je pognais un des soirs
que je savais que ça n'avait pas
bien été. Puis là,
c'était... J'écoutais le deuxième
soir, puis je ne voyais pas de différence.
C'est vraiment fou dans ta tête
où tu as peut-être un 2 %.
Ça fait que ça, je suis rendu dans une place
que si je n'ai pas de fun, je ne le ferais pas.
Quand je fais de la scène...
C'est-tu ça, mettons, pour quand c'est juste un numéro?
Comme quand tu as fait
le Monroe cet été,
tu avais-tu un stress?
Ça, j'ai eu du fun.
J'ai eu un stress pour une autre raison que tu sais.
OK.
Que tu n'as pas eu ton drink de la petite soirée.
Non, c'est que j'étais le dernier.
Puis ça, j'avais dit,
quand ils m'ont dit, tu viens-tu faire un roast pour Mike?
J'ai fait, parce que ça, j'aime ça de faire des affaires
à l'occasion de même. Puis tu vois, je suis venu
de rodé ici au bordel, j'ai eu du fun.
Ça faisait même longtemps.
Ça faisait longtemps que j'avais eu ce feeling-là.
Ça avait rentré. Puis je me suis dit, est-ce que c'est le fun
quand même comme métier d'écrire et de quoi
d'aller le faire? Puis on parlait de l'école de l'humour
tantôt, de creuser dans des affaires
qu'on avait vécues ensemble, puis tout ça, ça me faisait
rire. Puis là, quand...
Ben, ça...
En tout cas, ça te joue? Ça te passe à la télé, peut-être pas?
Je pense que ça passe à TVA.
Ça doit être la semaine prochaine
ou la semaine d'après. Moi, j'avais dit à mon bureau,
je dis, dites-leur que si je suis dernier
qui check tous les textes,
que ça ne s'entrecoupe pas.
Puis là, ils ont dit,
oui, on va être très vigilants là-dessus.
Puis ça me faisait chier d'être dernier,
mais je dis, bon, s'ils ont bien checké.
Puis là, la première journée,
quand je suis arrivé au Capitole,
le metteur en scène est venu me voir
puis il m'a dit,
il y a tel gag puis tel gag,
tu es sûr que tu vas le faire?
Cathy Gauthier, il y en a un qui ressemble.
L'autre, il y a une telle qui a un gag qui ressemble.
Je dis non, ça ne peut pas.
Il y en a un, j'ai fait parfait, je ne le fais pas.
L'autre, c'est la structure de mon numéro
du début puis de la fin
que je ne peux pas enlever.
Tu ne peux pas me dire...
Il n'est pas pareil son gag.
Dans le fond, ça va être correct.
Pendant que les autres, ils jouent,
à chaque fois qu'il y a un gag qui ressemble un peu,
ça te rentre dans la tête.
Puis là, tu sais que toi, tu t'en viens.
Fait que ça, ça m'a fait un peu capoter.
J'aurais aimé mieux être premier
ou de dire, montre-moi les textes des autres.
Après ça, moi, écrire le mien.
Mais des fois, ils sont weird
pour des galas
puis des festivals
moi j'avais eu un année
je faisais un gala de Patrick Huard
pis je prenais
un numéro de mon show
pis là genre une semaine avant ils m'ont juste dit
hey t'as cette joke là
qui ressemble à la joke
Patrick il y a une joke qui ressemble beaucoup
pis j'ai fait ouais mais moi tu sais je l'ai écrit
il y a 3 ans là tu sais c'était dans ma vieille tournée ouais joke qui ressemble beaucoup. J'ai fait, moi, je l'ai écrite il y a trois ans. C'était dans ma vieille tournée.
Ça ressemble beaucoup à Patrick.
J'ai fait, c'est un show.
Regarde, j'ai écrit il y a trois ans.
Le writer à Patrick,
il m'a vu en show.
Tu penses qu'il l'aurait peut-être poigné de tout?
Je pense que c'était
pas voulu.
Mais j'ai fait, regarde,
moi, je ne l'enlève pas, la joke. C'est ma joke. C fait, regarde moi je l'enlève pas la joke
c'est ma joke
c'est à lui de l'enlever, puis là on s'est obstiné
puis finalement j'ai fait
fuck off
je me rappelle plus
j'ai fait un autre numéro
puis après quand j'ai vu, wow, il a fait
mon astuce gag
puis là j'étais comme, qu'est-ce que je voulais dire
ça c'est bizarre.
Je le sais qu'il ne le sait pas.
Ça se peut.
Des fois, tu fais...
On a déjà fait les parlementeries ensemble.
Oui.
Quand tu regardes mon Wikipédia,
c'est la première affaire.
En plus,
quand on parlait de travailler beaucoup,
quand j'ai fait les parlementeries,
je me rappelle, j'avais fait
16 shows en 14 jours.
Puis c'est le 16e jour que j'étais tombé
d'épuisement sur le scène au Québec.
Ça m'a tué, cette affaire-là.
J'ai dit ça parce qu'il y avait Guy Lévesque
qui faisait la mise en scène.
Il disait « Oh, Martin, t'as tel gag qui ressemble à lui.
Là, toi, Mike, t'as tel gag. »
Puis pauvre Guy, c'est tous des gros égaux.
Puis les gags qu'on a faits qui marchent,
on ne veut pas les enlever.
Tout le monde tenait son bout.
Mais quand tu regardes le show,
c'est tellement poche d'entendre deux fois
un gag sur le fait qu'il y a eu or,
il y a ci, parce qu'on punchait
sur les autres parties.
Il y a quelque chose.
Puis moi, quand tu es assis dans ton banc
et que tu fais le roast dans 16 minutes,
tu ne peux pas dire que tu veux écrire d'autres choses.
Tu y vas avec ton number.
C'était correct, cela dit.
Un roast, pour avoir du fun, il faut être le premier.
Le premier, tout est nouveau.
Mais tu sais, j'avais pensé à...
C'est ça.
Par après, j'ai pensé à des'est ça tu sais j'avais par après
j'ai pensé à des lignes
où tu sais
pendant que j'étais sur mon banc
j'aurais pu faire justement
pour
rire de ça
mais
j'ai pas eu la
tu sais
j'étais
mais tu sais
j'ai eu du fun
parce que j'aime vraiment ça
faire ça
j'aime ça
crier de quoi
je suis venu tester ici
c'était drôle
j'ai eu du fun
mais c'est la seule affaire
tu sais
les roasts
c'est délicat
en tabarnane
d'être
pis tu sais c'est sûr que les gens vont toucher un peu
la cause
tu es à l'enco
j'avais une ligne au début je l'ai enlevée
on est 10 humoristes
puis on écrit tout un numéro sur Mike
quand le roast peut se résumer
à une ligne, un obèse
alcoolique qui est à encosuprême.
C'est juste ça, j'avais cette ligne.
Mais moi, il y avait une affaire aussi
qui m'avait déçu de ça.
J'avais appris qu'ils vous avaient
tous dit, parlez pas de tel sujet,
Mike est pas à l'aise avec ça.
Puis moi, c'était pas vrai.
Puis moi, je m'y ai parlé.
Puis quand j'ai appris ça, je vous ai tous écrit
et dit, c'est pas vrai, si vous avez des jokes, faites-le. Non, c'était comme moi, j'ai appris ça, je vous ai tous écrit pour dire, c'est pas vrai, si vous avez des jokes, faites-le.
Non, c'était comme moi, j'ai plus pris ça,
parlez pas de ça parce que tout le monde va en parler.
OK. Ah, mais
c'est peut-être la personne qui m'a dit l'affaire.
Parce que ça... Puis moi,
j'ai comme écrit, puis à un moment donné, il m'est venu
de quoi que... Tu sais, j'aimais comment ça finissait,
mon number. Puis là,
j'ai envoyé un petit courriel avec le texte
en disant, tu sais, vous avez dit de pas parler de ça, c'est-tu correct si je fais ça? Puis en fait, vas-y à fond, j'ai envoyé un petit courriel avec le texte en disant, vous avez dit de ne pas parler de ça.
Est-ce que c'est correct si je fais ça?
Puis on fait, vas-y, à fond.
Ah oui, c'était sûrement juste ça.
C'est parce que la première affaire qui nous vient en tête,
c'est tellement marquant.
On s'est dit, tout le monde va parler de ça.
Mais c'est une bonne affaire.
Je n'ai pas vu les autres.
Moi, je n'ai rien vu d'autre.
La seule affaire que j'ai entendue dire
que le mien,
ça marchait mieux
vu que tout le monde était un petit peu plus méchant.
Je pense que le monde s'en permettait plus
vu que c'était moi.
Tu sais que je ne ferais pas comme
« Là, là, tabarnak, il y a quand même des limites. »
J'ai quand même fait des bonnes affaires.
Googlez-moi, Ecolis.
Mais des fois, ça c'est une vraie question,
mais des fois, si tu raides pareil,
c'est pas vrai que tu te fous de tout.
Non, mais les affaires
qui font mal, c'est des affaires qui devraient
pas faire mal. Comme?
Comme Preach, tu sais, Éric Preach,
il avait un gag sur mon
autobus de tournée qu'il a pris en photo.
C'est un petit motorisé.
Puis là, il était comme, c'était un camper, c'est pas un autobus de tournée. Puis j'a pris en photo. C'est un petit motorisé. Puis là, il était comme, c'était un camper,
c'est pas un autobus de tournée.
Puis j'étais comme, dans ma tête, j'étais comme,
tu m'avais dit que tu le mettais.
Ça, ça m'a,
ça m'a, c'est venu me chier.
Ça m'a un peu blessé. Puis j'étais comme,
asti que je suis faible, tabarnak.
Les autres affaires que
tu me traites de pas drôle, tu me traites
d'obèse, tu me traites d'alcoolique.
Je suis comme ça, il n'y a rien là.
Mais tu ne touches pas mon camper.
C'est vrai que des fois, dans toute notre carrière,
il y a des bitcheries qui sortent.
Des fois, dans des galas ou tu vas aux Oliviers,
c'est tout le temps drôle.
Mais de temps en temps, tu as quelque chose.
Ce n'est pas vrai.
Si ce n'est pas de même, c'est arrivé.
Je me rappelle, il y avait eu une bitcherie sur la France. À un moment donné, mais de temps en temps, t'as quelque chose. C'est pas vrai, ça. Si c'est pas de même, c'est arrivé. Je me rappelle,
il y avait eu une bitcherie sur la France.
Puis à un moment donné, j'étais en France,
je tournais dans une série télé là-bas.
Ton enfant avec Anne Roumanoff.
Avec Anne Roumanoff. Après ça, je faisais des shows.
Le producteur, il me voyait comme... Je m'en ai dit à Gad Elmaleh, mais une grosse star
là-bas.
Puis j'étais pas heureux.
J'étais comme,
« Fais-tu besoin de ça? »
Puis, la série télé était
correcte.
Puis, je proposais des affaires.
Puis, elle me disait, « On ne peut pas faire ça à la télé,
Martin. C'est trop dangereux. Tu ne peux pas faire ça. »
Mais moi, je trouvais ça drôle. Je me suis mis à écrire des affaires.
Puis, c'est là
que, dans le fond, c'était les bons malaises.
Puis, j'ai fait fait j'avais un contrat
avec un
Caltele
qui est un gros gros producteur
là-bas
pis j'ai fait
écoute regarde
je pense que j'ai pas le goût
si tu veux retourner
pis faire mes
je pense que j'essayerais
d'écrire une série télé
pis
fait que là des fois
il niaisait que
t'avais essayé
que j'avais essayé
pis ça n'a jamais pas marché
il disait
ah non c'est ça
il veut être plus proche de ses enfants non regarde ça n'a pas marché ça n'a pas marché. J'avais essayé, ça a pas marché. Je les disais, il va être plus proche de ses enfants.
Non, regarde, ça a pas marché.
C'est fait comme...
C'est correct de dire ça, c'est un bon gag.
Mais à la limite, j'ai pas essayé.
J'ai pas fait de tournée.
Si j'avais été un an et demi là-bas,
j'avais fait des stand-up, ça avait jamais levé.
J'aurais fait... ça a pas marché.
Mais là, j'ai fait vraiment...
J'ai pas le goût
de me battre. J'ai fait
des radios, je me rappelle à Europe 1 avec Anne.
Tu fais des chroniques.
Je ne sais pas
quel âge j'avais, 42, 43.
C'est sûr que
j'étais quand même assez bon parce que je n'avais
fait en esti des affaires.
Après la chronique,
ils ont adoré, tu peux venir chaque semaine
je faisais ça
à C'est quoi à 26
au Midi Fou
ça me stresse, ça me demande du jus
pour l'écrire
le producteur m'avait appelé
tu déconnes ou quoi
il me dit le nombre d'auditeurs au quart d'heure
eux autres c'est le même, ça marche
il y a 400 000 personnes au quart d'heure
et tu dis non.
Je dis, regarde,
j'ai pas le goût d'écrire des chroniques chaque semaine.
Ah non, mais c'est pas une question d'avoir le goût.
Non, c'est tu crées ton public,
tu vas remplir des salles.
Non, mais je...
Fait que tout ça, en fait,
j'ai pas le goût, tu sais, j'ai pas...
Tu penses-tu si t'étais allé en France 10 ans avant?
Ça se peut.
Est-ce que tu...
Peut-être.
T'as trop attendu. Ben, j'ai trop attendu puis j'ai pas... J'avais pas le goût de 10 ans avant, ça se peut. Est-ce que tu as trop attendu?
J'ai trop attendu et je n'avais pas le goût
de 10 ans avant.
Et aussi, tes kids étaient
kid, kid, kid.
Je te dis, je me rappelle,
ça me flash que tu viens de me dire,
il y avait un talk show bien populaire
dans le temps quand j'ai commencé,
L'Écuyer, tu te rappelles de ça?
C'était Patrice L'Écuyer, c'était live,
tu arrivais là, tu tournais.
Et je me rappelle, il m'avait dit,
ça va bien, ça repart.
T'as-tu des ambitions?
T'as l'air ambitieux.
Puis je jouais le jeu, je me vantais.
Veux-tu ça à l'enfance?
J'avais dit non, ça ne m'intéresse pas.
Il a dit, ça ne t'intéresse pas.
Et je me rappelle qu'il m'a dit,
si on te proposait demain matin un rôle dans quelque chose
ou d'aller faire des shows là,
là, ça t'intéresserait.
Puis j'ai dit non.
Puis je me rappelle, parce que ça,
quand je fais une entrevue, je veux toujours
que si je la regarde dix ans plus tard,
je ne suis pas gêné. Puis si je ne veux pas répondre,
je vais dire une niaiserie pour contourner.
Mais je ne dirai pas
des affaires que je ne crois pas.
C'est une des affaires que je suis le plus fier
après 25 ans de temps.
Et je me rappelle que j'avais dit ça, puis c'est vrai, ça ne m'intéressait pas.
Moi, j'admirais bien plus Yvon
des chants que
n'importe quel humoriste ailleurs.
C'était comme si je réussissais à se carrer fort ici.
Puis ça s'est continué.
Mais à un moment donné, ils ont tellement appelé.
Ils sont venus ici. Ils sont venus me proposer
Caméra Café. Là, j'ai joué là-dedans.
C'était le même producteur. Il m'a invité en France.
Il me crousait beaucoup. À un moment donné, j'ai joué là-dedans. C'était le même producteur. Il m'a invité en France. Il me crousait beaucoup. Fait qu'à un moment donné, j'ai fait, je vais
y aller. Mais quand tu y vas parce qu'il tire après
toi, c'est peu probable que ça marche.
Faut que t'ailles une petite flamme
pis tu t'en vas tout arracher.
Parce que c'est dur, là.
On a à peine
la langue. Il y avait à chaque
paragraphe, il fallait changer un mot ou une expression.
Que les Québécois, ça serait pas rendu compte. Mais moi, il fallait que un mot ou une expression. Les Québécois, ça ne se serait pas rendu compte.
Mais moi, il fallait que je le change.
Tu es méprisé un peu.
Mais surtout dans ces années-là,
vu que c'était avant YouTube,
les premières années de YouTube,
là, à cette heure,
ils ne sont plus habitués d'entendre
l'accent québécois.
Oui, là, tu as raison. Ça, ça jouait.
Moi, j'avais un complexe d'infériorité aussi.
Fait que fallait...
C'était dur. T'arrives là,
faut que tu joues du coude, faut que tu t'imposes.
Je pense qu'il aurait fallu
que j'y aille même avant que j'aille avec des enfants
pour faire des bars, voir que ça se corde.
Parce que moi, des fois, il m'appelait,
je prenais l'avion,
j'arrivais à Paris, t'arrives le matin,
puis j'avais un show le soir.
J'étais brûlé.
Mais t'arrives avec ton stock rodé,
t'as d'autres humoristes,
t'en as des comme ici, des moyens, des bons.
Mais il voit que t'es solide.
Puis pour eux autres,
t'es un débutant, t'as aucune carrière.
Ils savent même pas t'es qui.
Fait que là, ils font,
c'est très fort.
Puis là, il vient me dire, t'es le gars. Jees qui, fait que là, ils font, c'est très fort, puis là, ils viennent dire tel gars, je l'ai fait 200 fois,
je sais que ça... Fait qu'il y a de quoi
qui se peut, mais c'est
ceux qui sont allés, puis qui ont bûché
des Stéphane Rousseau, Rachid,
je sais que Louis-José est allé beaucoup
aussi, ils savent de quoi ils parlent,
ils savent de quoi je parle aussi,
c'est vraiment, tu t'en vas
t'attaquer à quelque chose
moi je pense minimum un an et demi
oh ouais
moi ça m'a toujours fait capoter
à l'époque là c'est plus ça
mais tu sais à l'époque
il y avait des articles mettons
Marlise Pilote est en France
fait un carton puis devient une star
puis là t'étais comme
si ça lui a pris des années au Québec,
pourquoi que ça serait instantané?
Puis là-bas, contrairement ici,
faut que tu t'installes à quelque part.
Ici, tu joues, tu rodes à gauche, à droite, tu joues d'un bas.
Là-bas, il te trouve un théâtre.
Moi, c'était à Gaîté-Montparnasse. C'était un gros théâtre de 400 places.
Parce qu'il croit.
J'avais déjà été voir
Véronique Ducard, là-bas.
C'est drôle parce que
elle, on avait un petit peu le même profil
de...
Pas de métier parce que je ne gémite pas,
mais de jouer.
Puis je suis allé la voir,
j'avais mangé avec,
puis elle m'a dit comment...
Parce qu'eux autres,
tu vends huit billets,
t'es cinq soirs semaine.
Non, moi, c'était six soirs semaine.
Puis si tu vends 400 billets,
tant mieux, c'est plein.
Si t'en vends huit,
tu joues devant huit.
Puis elle, elle m'a dit qu'il y a des soirs des fois ça sortait, il disait c'est gratuit
une humoriste québécoise venez voir
parce qu'il y avait tellement peu de monde dans la salle
pis elle dit je braillais
des fois je braillais pis là ça finit
qu'à après je sais pas
après 30 ou 20 soirs
ou 100 qu'à un moment donné le bouche à oreille
ou une personnalité connue
en parle à la télé pis, ça débloque.
Puis là, tu remplis tes salles, puis ça roule.
Mais je pense que je n'avais pas l'envie
puis la force de vivre les
130 soirs vides
quand tu en as fait 800
ici, plein, tu sais.
Quand j'ai fini
Condamnant l'excellence, j'ai fini au Centre Bell,
on avait fait trois soirs à peu près à 10 000
par soir. C'était vraiment un événement.
C'était fou.
On vendait beaucoup de billets.
Et là, après ça, j'ai pris un petit peu de temps.
Puis là, la France me creusait beaucoup.
J'étais allé en France. Puis le premier show que j'ai fait,
c'était à Nantes.
C'était une salle de sang.
Pendant le festival? Non. C'était un petit show
qui m'ont booké des salles pendant que je tournais
ma série. Puis Avoir est venu.
François Rozon était là.
Je me rappelle...
D'habitude, on sait un peu d'avance
c'est quoi la salle, comment ça marche,
c'est quoi les billets vendus. Mais moi, je sais que c'est 100.
Il y a 100 personnes dans la salle. Je tasse le rideau.
La loge était
dans une petite maison à côté. Il fallait que je passe par la fenêtre
pour rentrer dans la salle.
Il fallait que tu rentres par la fenêtre?
Il y avait un petit escabeau trois mètres.
Imagine-le.
C'est comme un voleur.
C'est comme un voleur.
Puis le dernier jour,
t'es au centre-bel.
Et là...
C'est magique, ça.
Je tasse le rideau.
Puis je fais, voyons, tabarnak.
La moitié...
Il y a moins que la moitié de la salle.
Puis je l'ai su par après,
il y avait 42 personnes.
Puis là, j'ai dit à mon gérant,
tabarnak, c'est pas plein.
Puis là, je me rappelle, François, il était comme un peu mal,
il riait, puis il a fait, « On va aller s'asseoir dans le sas,
on va faire plus de monde. »
« Ah, c'est-tu, puis là! »
Fait que là, j'ai comme digéré ça en 3-4 minutes.
Le rideau s'est ouvert, je suis embarqué sur scène,
il y avait 42 personnes.
Puis là, je l'ai compté, j'ai eu cette rapidité-là d'esprit,
de dire, « Hey, tu sais, un peu à la blague, vous avez aucune idée
comment je suis une star
pis là ça arrive, non non non, pis là je commence à compter
pis là il y avait un gars qui a joué en l'un des Canadiens
le seul Québécois dans ça
qui fait, c'est vrai, on n'est pas capable d'avoir des billets
au Québec, fait que là ça arrive, j'ai niaisé avec ça
j'ai parti mon show
pis ça a super bien marché
même si, tu sais, 40 personnes
on le sait, ça peut...
Mais je me suis dit, ok,
ça va être ça
minimum un an.
Si t'es chanceux, juste un an.
Si t'es chanceux, c'est un an, un an et demi,
ça devrait être ça,
pis c'est ça, j'avais pas la force
à 42 de faire ça.
J'avais pas le goût, pis je le regrette zéro.
Je suis heureux quand je vais en France.
J'aime ça. Puis je pense
qu'aujourd'hui, je le ferais différemment.
Tu sais, mettons, les Cowboys, c'est quand même fou.
Ils ont pas fait de promo, pas de tournée.
Ils sont tellement hot, leurs chansons,
qu'ils s'en vont à l'Olympia
trois soirs. C'est sûr qu'en humour, c'est un peu plus dur.
Mais je pense qu'avec l'Internet,
c'est tellement puissant avec le Facebook.
– Ah ça, avec l'Internet, tu peux
le jouer différemment. – Moi, je suis sûr que je pourrais faire
aller dire, « Hey, je vais aller trois soirs
dans une salle de 500. » – Oui, c'est sûr.
– C'est sûr que je peux faire ça. Puis ça, je serais heureux.
Tu sais, j'aurais pas la... – T'as pas
la pression. – La pression, puis la
job de bras. Puis tu sais que
quand tu y vas, ben,
si on chute des billets, ils te connaissent,
ils te capoteront pas. Parce que quand tu joues
dans des salles,
c'est les membres,
si tu joues au point-virgule,
ils vont voir quelqu'un.
Ils savent même pas t'es qui,
mais il y a du monde.
Pis ça,
ça peut être rough
en tant qu'arroi.
Moi,
je n'ai vu des comics.
Tandis que là,
si tu l'annonces
sur tes réseaux sociaux,
c'est les Français
qui ont vu soit ton special
de Netflix
ou les beaux malades.
si je fais un autre show,
je ferais sûrement ça.
Ouais.
Pis t'as pas de pression
de dire que tu as un producteur.
Regarde, tu acceptes-tu de me prendre
trois ou six soirs dans ta salle?
Tu y vas, tu t'amuses. J'adore Paris.
Je trouve que c'est une des plus belles villes au monde.
Je suis vraiment heureux quand je vais là.
Ça pourrait être une affaire que je suis très prêt.
Mais de retourner
trois mois dans une salle de sang
et de piroder, je ne suis pas sûr que j'aurais la force de faire ça.
Je te comprends.
Hé, merci, Martin.
C'est un plaisir.
C'est tout le temps qu'on a.
On a loué la salle.
Il y a un mariage à 4,5.
Mais c'est différent de...
De me voir à Jean.
C'est bizarre.
C'est la première fois.
Il y avait à l'école, avant midi.
Puis là, deuxième fois.
Chez nous, quand t'étais venu chez nous,
puis que ma mère avait dit que t'étais poli,
ça, c'était à jeun.
J'avais dit, j'allais dire tabarnak,
j'avais fait, c'est bon en tabarnouche.
Puis ta mère, elle était partie à rire.
Puis elle avait vu le show,
puis elle avait été un peu scandalisée de toi.
Puis après, elle m'avait dit qu'il était poli
parce qu'elle était sûre que tu rentrais
et que tu allais l'envoyer chier.
Cette fois-là, j'étais vu à jeun.
On était l'endemain de brasse.
Je suis comme Robin.
J'ai bouclé la boucle. On s'est rencontrés à jeun.
Là, je reviens à jeun.
La job est faite. Merci beaucoup, Martin.
C'était un plaisir, Mike.
Merci à vous autres. On job est faite. Merci beaucoup, Martin. Merci, Poseidon.
Merci à vous autres. On se revoit
très bien.