Mike Ward Sous Écoute - #222 - Les Grandes Gueules
Episode Date: June 18, 2019Cette semaine à Sous Écoute, le duo des Grandes Gueules. Ou doit-on dire, les "Amuses-Gueules"? Pour acheter des billets du nouveau spectacle NOIR: https://mikeward.ca/ -------- Boutiqu...e en ligne - http://sorsavec.com Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
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L'émission cette semaine est une présentation de Planet Hoster.
C'est quoi Planet Hoster, tu te demandes?
C'est la compagnie qui me donne de l'argent depuis 5 ans.
C'est des hébergeurs web.
Si tu as besoin d'hébergement web, tu vas sur planethoster.com,
tu utilises le code promotionnel, signe-moi Michel,
c'est signe-moi-Michel, tu vas avoir 25% de rabais.
En direct du Bordel Comedy Club à Montréal,
voici Mike Ward, sous-écoute!
Merci!
Merci.
Merci beaucoup tout le monde.
Bonsoir, bienvenue à Mike Ward sous écoute.
J'ai passé une belle fin de semaine.
J'étais à Québec, j'avais des shows.
C'était vraiment le fun.
J'ai eu beaucoup de plaisir hier.
Je disais en fin de semaine, je c'était là, jeudi-vendredi.
c'était vraiment... Samedi, j'ai rien fait.
C'est rare que je fais rien.
J'ai juste resté chez nous.
J'ai regardé Game of Thrones.
J'ai embarqué dans Game of Thrones là.
Dites-moi rien si je suis encore
dans saison 1, épisode 4.
Mais c'est ça qui est cool, quand t'es tellement en retard d'une série,
tu t'en collises des spoilers alert,
puis que le monde fait « lui, il est-tu mort encore? »
Puis je fais « je sais pas de qui tu parles ».
Je connais personne.
Mais j'ai bien aimé ça.
Toi, Yann, qu'est-ce que t'as fait en fin de semaine?
J'ai regardé, on a reçu Roxane Bruno
oui
puis je suis allé voir
ce qu'elle faisait
parce que moi
j'ai 46 ans
Roxane Bruno
je connaissais pas grand chose
puis elle m'a tellement impressionné
ici sur le show
puis elle a dit
qu'elle faisait des vidéos
YouTube
tout ça
puis ma fille m'a dit
va voir ce qu'elle fait
elle est vraiment bonne
je suis allé voir
j'ai trippé bien raide
c'est bon
ce qu'elle fait
ses vlogs
c'est excellent
c'est comme des petits films fait que j'ai passé le week'est bon, ce qu'elle fait, ses vlogs, c'est excellent. C'est comme des petits films.
Fait que j'ai passé le week-end à regarder
ce qu'elle avait fait. À regarder Roxane Bruno?
Ouais, j'ai comme... ça fait comme...
Mais elle dirait qu'elle est bonne.
Elle est un peu un peu, là.
Moi, je me trouvais...
C'est drôle.
C'est drôle qu'en plus, t'as commencé
en disant, tu sais, j'ai 46 ans.
Ça fait creepy old man. »
Tu regardais-tu plus
ses vlogs ou ses vidéos de musique?
Non, ses vlogs.
Moi, j'aime bien ça, regarder la valeur
du montage, la valeur de la réalisation.
C'est tellement bien fait. Ils ont une belle équipe.
C'est comme des petits films, des mini-documentaires.
C'est en plein ce que je fais avec les miens et avec les petits documentaires que je fais.
C'est vraiment bon. Je suis tombé en amour avec son channel.
J'ai quasiment tout à regarder.
Ah, c'est cool. C'est très cool.
Cette semaine,
on a annoncé
qu'on allait être à Québec.
Les dates, pour ceux
qui veulent venir nous voir, si vous écoutez,
on le fait tout le temps à Montréal.
On s'est promenés un peu,
mais là, on va être...
C'est six soirs à Québec
pendant le Comédia Fest.
Ça, venez.
Ça va être le fun, je pense.
On va avoir un épisode
avec Denis Barbue, Jean-Thomas
puis Bob Lacuyer.
C'est ça.
Je veux...
Je veux ramener, Asti,
le Dream Team.
Mais ça va être le fun.
Ça a l'air compliqué, par exemple, pour avoir des billets. Je ne suis pas sûr comment c'est.
Mais je sais que ça prend les lunettes
de Comedia.
Puis après, c'est 10 piastres
par show. Mais sur leur
site web, ils disent que c'est gratuit.
Je suis à attendre en ligne. Mais si je me fie
à quand on fait des sous-écoutes d'habitude,
tu vas attendre en ligne, tu vas être en tabarnak.
Mais si tu payes 10$,
tu réserves ta place.
10$ plus des lunettes.
Les lunettes donnent accès à tout.
Toi, ça va être ta première fois au comédien?
Non, on est allé...
On avait fait une soirée
dans une tente avec la gang de Trois Biages
à côté. L'année que
de Martino s'était
saoulée, c'est vrai,
c'est vrai, c'était à Québec, ça.
Ouais, mais c'était tellement un beau
week-end, c'était tellement un beau festival, le Comedia.
Pis là, ces deux semaines, tu vas-tu amener ta blonde?
Ouais, elle va venir, elle est supposée
venir me rejoindre, elle va venir passer un petit peu le temps,
elle va se promener à Québec
puis on va essayer
de faire des activités dans le jour. Je pense que nous autres,
les podcasts vont être le soir. Oui, c'est à
10h30. À 10h30, fait que tu sais, on va
pouvoir, le jour, aller se promener, peut-être
aller voir des petits shows qu'il y a le jour,
je sais pas. La beauté d'être à 10h30,
puis tu sais, si t'étais avec ta blonde,
tu pourrais même aller souper,
finir ton souper, t'as pas à te presser
pis après
elle apprend
qu'elle va retourner
avec à l'hôtel
toi tu décoallistes
tu fais du cash
pis après
on s'en va
aux danseuses
yes
qu'elle mange
la merde
t'incoalliste de blonde
j'ai ben ben hâte
j'aime ben ça sortir de
t'sais on était
à la Val d'Or
y'a des gens aussi
du festival de Val d'Or qui sont titres mais t'sais l'année Tu sais, on était allé à Val-d'Or. Il y a des gens aussi du festival de Val-d'Or
qui sont ici.
Mais tu sais, l'année passante,
on était allé à Val-d'Or
et c'était vraiment...
C'est un peu comme mes vacances.
Moi, j'aime ça sortir de...
Oui, oui.
Tu vas-tu faire un documentaire
quand on va être à Québec?
Oui, oui, oui.
Là, il va y avoir six jours.
Il va se passer plein d'affaires.
Fait que tu sais, je vais filmer.
Je vais faire un heure et demie avec ça.
Même, tu pourrais en faire plein.
Tu sais, vu qu'il y a la série Rose Battle,
il y a la série Ramène un piment fort. Tu pourrais faire même y a la série Rose Battle, il y a la série qui ramène le piment fort.
Tu pourrais faire même un documentaire
sur le Rose Battle. Un piment fort,
ce serait intéressant. Tu sais, tu
suis Bratwet dans
ta journée. Je ne sais pas si lui va
accepter d'être suivi. C'est sûr que oui.
Il y a eu des années un peu
plus... Il était plus dur d'approche,
mais de ça, il est bien cool.
D'après moi, il le ferait.
Oui, c'est peut-être moi que je suis niaise, juste pour que...
Moi, j'essaye de criser une claque.
C'est sûr,
il m'a frappé.
Le gars, il arrive bien à l'aise.
« Salut, Normand, je m'en viens de filmer. » Appelle-le Big Norm, il aime bien ça.
Big Norm.
« Salut, Big Norm, on ne se connaît pas, mais j'ai un voisin qui te ressemble un peu.
Tu dis ça là.
Et sur ce gag louche semi-inside, je pense qu'on va commencer le show. Yes, yes, yes. Cette semaine, vraiment, ce show-là, honnêtement,
c'est...
Le temps du temps, je suis content de voir c'est qui mes invités,
mais c'est rare que je sois surexcité.
Puis là, eux autres, depuis qu'ils sont bookés,
ça fait comme trois semaines, je pense juste à ça.
Mesdames et messieurs, voici les grandes gueules!
Josée Godette,
Mario Tessier.
Mario, merci.
Yes.
Parlez!
Tu veux montrer que t'en montres tu veux montrer
que t'en as fait
du cash
ah oui
avec mes clés
de pick up
du gros cash
c'est ça
j'ai dit à Mario
tantôt il me met
ses clés sur la table
je cache ça
carrément
bonsoir tout le monde
vous allez bien
bonsoir
bonsoir
merci pour
l'alcool
merci
merci d'être là
les gars
ensemble
je sais que
vous vous aimez plus vous que vous parlez pas,
mais Chris...
On s'est fait une date.
On est super ensemble. Ça fait longtemps
que t'avais le droit de...
La magie est là comme au début.
S'il m'a donné des frissons, ça va pas.
J'avais des poils dans le dos qui me sortaient.
À cause de notre rencontre?
Non, mais quand même, on s'est parlé aujourd'hui.
J'ai dit, tu te souviens qu'on a un truc ce soir?
Tu avais oublié.
En fait, non, aujourd'hui, je m'en rappelais.
Mais hier, ma blonde me l'a rappelé.
Elle a dit, tu sais que tu fais le podcast à Mike?
Ah, tabarouette, c'est vrai.
J'avais hâte de venir, mais je ne me souviens pas que c'était à soir.
Il avait vraiment hâte, tu sais.
Non, il avait hâte.
C'était une week-end.
Le gars avait hâte.
Il a pensé à ça comme Mike depuis trois semaines.
Il était surexcité.
Il t'a dit, moi, j'ai hâte.
Non, mais pour vrai, j'avais hâte, mais je me souvenais pas
que c'était ce dimanche-là.
Ta gueule, t'avais oublié.
J'avais pas oublié.
T'avais oublié.
Ça m'était sorti de la mémoire, j'avais pas oublié.
OK.
Le gars qui veut toujours avoir raison.
Vous autres, c'est-tu la première fois
que vous mangez ensemble depuis que vous travaillez
un peu ensemble?
Non, mais on a cette activité quand même.
Mais on se voit moins souvent de par les
oreilles qui sont différentes.
Moi, j'ai le vie.
Non, toi, t'as encore une job.
C'est ça.
Mais
on se parle quand même assez
souvent.
C'est toujours très brillant quand on se parle.
Ça, j'apprécie ces moments-là
30 quelques années d'amitié
ça commence aujourd'hui au téléphone
on répond c'est le premier qui va se dire
esti que t'es écarpe
esti que t'es écarpe
tu sers à rien
vite vite vite
j'aimerais pas ça être toi
48 ans que t'as en jeu
je te vide
t'as guise de, j'te vide.
Qu'est-ce de vie de marde!
Fait qu'on fait juste s'insulter de marde pendant... Ça peut durer 5 minutes pis on est content.
Ça nous rend plus de bonheur, ça.
C'est-tu un autre qui fait ça, Christian Tétrault?
C'est vrai?
Connaissez-vous Christian Tétrault?
Oui, oui, oui.
Il m'appelle la semaine passée, pis je travaille,
fait que je réponds pas.
Tu devrais pas dire ça.
Pis aussi que j'ai l'afficheur, fait que je réponds pas.
Ouais, mais il me laisse un message.
Il dit,
pis il prend son ton de Christian Tétrault,
il dit,
je veux juste te dire que
t'as pas de talent.
Je t'aime pas
et je connais personne
dans la colonie artistique qui t'aime.
Pis il raccroche.
Mais c'est drôle en temps,
sauf que ça fait 20 ans
qu'il me fait le goût.
Fait qu'à un moment donné,
il se fait comme
« Qu'est-ce qu'un nouveau gag,
c'est vrai! »
Vous devriez garder ça
juste pour...
Tu sais, mettons,
si tu meurs,
tu demandes à ta famille
de faire sortir ça
sur Internet.
Les gens vont le planter après.
Intimidation. Mario Tessier est mort après. Intimidation.
Mario Tessier est mort d'intimidation.
Christian Tétrault a tué Mario Tessier.
J'adore ça.
Une bonne idée.
Ça met de l'aide d'un cancer finalement.
C'est un suicide.
Les apparences.
Pour répondre à ta question d'il y a 50 minutes...
Lequel?
Rose Toaster?
Non, on se fréquente plus.
Non, non, on se fréquente plus.
C'est quoi le nom de ton épingle?
On est conjoint, Rose Toaster?
C'est Planet...
Oster.
Mais pourquoi?
Planet...
Espace...
Mais Planet Toaster ou...
Non, non.
Planet...
Oster.
Oster.
C'est pas un bord comme la cage Oster?
Non, non.
Non, pas Hooters.
Non, mais comme Oster.
C'est pas... C'est pas mon genre, là cage au spa ou ça? Non, non. Non, pas Hooters. Non, mais comme au temps. C'est pas...
On jase, là.
On jase.
Hey, regarde.
On a pas à se connaître.
C'est le sapin avec les filles qui ont des jupes oranges
avec des bols nylon couleur épices.
Avec des washers.
Mais ouais, mais...
C'est un site d'hébergement avec des gros totons?
Ouais.
Mais tu peux avoir des gros totons
puis aller à Planète Ocean,
mais t'es pas obligé.
Ah, OK, je comprends.
Tu peux avoir des petits totons.
Les tiens sont juste corrects.
Les miens sont parfaits.
Exact.
Est-ce que ça va être long?
Oh, j'ai pas de fun.
J'ai pas de fun, je suis pas content.
Mon Dieu, c'est quoi ça?
T'as vraiment du sirop d'érable?
Qu'est-ce que c'est, man?
C'est quoi ça?
C'est ça, vous buvez de la bière pis vous poussez ça dedans?
C'est quoi ça?
C'est-tu une bière, ça? Ouais, c'est quoi ça? Vous buvez de la bière et vous poussez à dedans? C'est une bière?
Oui, c'est une bière.
Voyons donc, c'est un format familial?
C'est quoi ça?
Sérieux, si jamais j'en vis, je ne me lève pas.
Pour vrai, ça a vraiment l'air de ce que les camionneurs
ont à côté de leur banc.
La cruche?
Les camionneurs font-ils ça pour vrai?
Les Trailer Park Boys font ça.
Dans ma tête, c'est la norme.
Parce que moi, c'est ça que je ferais.
Moi, je n'arrêterais pas.
Oui, mais parce que je regarde le goulot.
Ce n'est pas large-large.
Non, mais il y a un truc pour ça.
J'ai déjà poussé dans une bouteille d'eau et viens, moi.
Oh, Christ!
La petite boute.
Mais j'étais...
Ça fait 5 minutes qu'on est là.
C'est beaucoup d'informations.
Mais je veux juste te dire que ça se fait.
J'étais pris, on était dans la toilette,
on était à l'hôtel, puis il n'y avait pas de lavabo,
il n'y avait rien, puis je voulais mourir tellement j'avais envie.
Fait que j'ai pris une bouteille d'eau vide,
puis je me l'ai accoté.
C'est comme gênant tout d'un coup.
Je l'ai accoté.
Ouais.
Puis là, bien, fais attention,
il y a un trou gros de même.
Moi, c'est la meilleure. Ouais. Puis là, bien, fais attention, il y a un trop gros de même. Moi, la meilleure, je suis...
Ouais.
Ouais.
Là, t'es stressé que ça va déborder
en esti.
Mais tu y penses, en même temps, je ne suis pas un chameau.
Je ne veux pas pousser un litre.
Parce qu'un chameau, ça lui ruine beaucoup?
Probablement.
T'as raison, je ne m'y connais pas en chameau.
C'est assez rare que...
Mais probablement.
Probablement.
J'ai l'impression qu'un éléphant pisse plus qu'un lapin.
Tu sais, je n'ai jamais vu un éléphant pisser.
Je n'ai jamais vu un lapin pisser.
Il y a...
Il y a un calcul facile à faire.
En fait, l'éléphant s'est su avec le lapin.
Hey, comment t'es arrivé là? Ben, c'est sa b calcul facile à faire. En fait, l'éléphant s'est su avec le lapin. Hey, comment t'es arrivé là?
Ben, c'est sa bouteille, lui.
Ouais, mais c'est une question de Planète Oster.
Oster, en tout cas, c'est le fun.
Bravo, bravo.
Pis il m'a dit que c'était le fun en Simonac
de devoir faire tes pubs.
Ben, il faut faire de la pub, on n'a pas le choix.
On n'a pas le choix, gang. Planète Oster.
Vous autres,
c'est-tu au primaire
ou au secondaire que vous vous êtes rencontrés?
On s'est rencontrés en secondaire 2.
Oui, parce que j'étais heureux en secondaire 1.
À Cabellier-de-la-Salle,
on a 12 ans. Et puis, moi, je reviens à la ville de la Salle on a 12 ans et puis moi je reviens ville la salle
c'est une ville que ma mère a tripé sur deux villes saint-jean ville la salle
fait qu'elle faisait un an à la salle d'un an saint-jean j'ai jamais compris
la rotation de beaucoup de choses et donc C'est un maquillage permanent.
Oui, mais à l'époque,
dans les années 70,
c'était fait au fait par... Avant-gardiste.
Oui, exactement.
As-tu fait de tatouer
dans les années 70?
En fait, c'est arrivé...
Je pense que oui.
Non, c'était différent.
Elle était belle, ma mère.
Ta mère, c'était une femme magnifique.
Arrêtez de dire pour vrai.
Ta mère, c'était une très belle femme.
Très belle femme.
Il y a 140 ans,
mais c'était une femme...
Non, non! Non, ça a l'air chiant ce que je dis là, mais prenez pas de mal. C'était vraiment une très belle femme. Il a 140 ans, mais c'était une femme... Non, non!
Ça a l'air chiant, ce que je dis,
mais prenez pas de mal, c'était vraiment une très belle femme.
Si vous saviez tout ce qu'on s'est déjà dit...
Ça n'a pas de sens.
À un moment donné, mon père est décédé.
Mon père est décédé, et puis...
Il me fait des gags sur mon père
qui est décédé.
C'est parce qu'on s'en souvient, puis je t'avais dit
« Moi, au moins, mon père n'est pas mort, non, mais c'est parce qu'on s'assinait pis je t'avais dit, moi, au moins, mon père est pas mort. Ouais.
Ben, moi, c'est ça.
C'est ça à quoi j'avais répondu.
Ouais, mais au moins, le mien est jamais fait de prison.
Ton père a-tu fait de la prison?
Ben, il a passé un petit week-end.
Un petit week-end, ça l'avait brossé.
Mais... C'était pour quoi?
Elle écoutait pas.
Il faisait des podcasts.
Elle écoutait pas.
Non, non, non.
C'est pas vrai.
Il prenait de l'alcool en faisant des podcasts.
Ça avait chié.
Prenez pas du cash tout ce qu'on dit.
Ça avait chié.
Mais tout ça pour dire que c'était quand même une belle défense.
Oui, merci. Mais maintenant, mon père est décédé
aussi, donc on est égales. Ça s'annule.
Donc là, il faut se bicher sous nos mères.
On n'a pas le choix. Mais on s'est rencontrés
à Ville-la-Salle. Oui.
En secondaire 2, et puis c'est la partie-là.
Ça a-tu cliqué tout de suite?
Oui, il m'a fait chier tout de suite.
J'ai aimé tout de suite. Non, mais c'est parce que ça m'a quasiment fait chier de l'aimer tout de suite ouais il m'a fait chier tout de suite j'ai aimé tout de suite non mais c'est parce que
ça m'a quasiment fait chier
de l'aimer tout de suite
autant
c'était comme un coup de foot
de chum là
tu sais il y a des amis
des fois que tu crois
tu fais comme
je peux pas croire
je veux avoir du fun
avec ce gars là
c'est malade
il me fait rire
on était tout le temps ensemble
tout le temps
il était
il avait déjà sa gang
comme lui
sa mère
elle faisait du
ville-ville là
moi j'étais nouveau à Villassalle je connaissais très peu de gens mais lui il avait sa clique il y avait déjà sa gang. Comme lui, sa mère, elle faisait du Villeville.
Moi, j'étais nouveau à Ville-la-Salle,
je connaissais très peu de gens.
Mais lui, il avait sa clique.
Il avait déjà son fan club.
Non, mais il y avait des gens qui te connaissaient.
Je connaissais du monde.
T'avais du fun.
Moi, je pleurais dans le coin.
Tellement timide.
C'est quand je l'entendais en entrevue,
moi, plus jeune, j'étais timide.
J'étais timide, genre.
T'es hier.
Au primaire, tu m'as pas reconnu au primaire!
Pas de grise, aïe!
T'as pas de timide, pas en doute.
Mais tu peux pas
rire fort de même
être quelqu'un de timide.
Tu peux pas être, excusez, excusez,
je veux pas te déranger.
Je veux pas te déranger.
C'est vrai.
J'ai changé Mario à cause de toi.
Tu m'as changé.
Donc, ce que je disais, c'est que je l'ai beaucoup...
Il m'a fait capoter, il m'a fait beaucoup rire.
Puis là, on a beaucoup raconté notre histoire
où il m'a emprunté de l'argent, deux piastres.
Puis là, ça a pris.
On est devenus amis aussi parce qu'à trois jours,
j'allais dire, tu m'as dû mon deux piastres,
puis ça se dit là.
Après trois semaines, un mois, j'allais dire, as-tu mon deux piastres? Après trois semaines,
moi, je ne me rappelle pas,
il a fini par me donner une piastre.
Non, non, non. L'histoire, je la racontais dans le show.
Il a redonné son deux piastres.
Ah oui, est-ce que l'argent rentrait avec ça?
Fait que,
j'ai emprunté deux piastres,
j'ai ordonné une journée,
et je suis allé le voir.
À 11h le matin?
À 11h30, je suis allé le revoir en disant « Serais-tu malade si je t'aurais emprunté
notre deux piastres? »
Je n'avais pas d'argent pour le dîner.
Il est over le deux piastres
depuis 35 ans.
Mais on a commencé à faire de l'impro ensemble.
Beaucoup de spectacles.
Nous avons donc arrivé à Cavalier de la Salle en son R2.
Et Stéphane Rousseau allait à la polyvalente. Et c'était la vedette de l'école. de la Salle en secondaire 2 et Stéphane Rousseau
allait à la polyvalente
et c'était la vedette
de l'école.
Il était en jour
dans le temps, Stéphane.
Il était avec un autre gars
qui s'appelait Dominique Boudreau
et il faisait des shows.
Tu te souviens du nom?
Boudros Rossbot.
C'est là qu'on avait eu le goût.
Boudros Rossbot.
C'était un nom
d'un monde de polyvalence.
Je ne comprends pas
pourquoi ça n'a pas perçu
le nom de Stéphane.
C'est tellement bon.
C'est drôle,
tu as Stéphane Rousseau et l'autre gars
et l'autre gars fait « On devrait prendre mon nom
de famille. »
Ils s'appellent trop Stéphane Rousseau
et l'autre gars. Mais c'est bon aussi l'autre gars.
Oui, je l'ai recroisé une couple de fois
sur Réussite de Montréal. Mais il était très bon
et il a manqué son timing.
Comment ça marche, le show business, c'est un timing
dans ce temps-là. Stéphane l'a pris, lui, non.
Et on sait, Stéphane nous a beaucoup inspiré. On est arrivé en disant « Ah, c'est ça qu'on veut timing dans ce temps-là. Stéphane l'a pris, lui, non. Et on sait,
Stéphane nous a beaucoup inspirés.
On est arrivé en disant,
ah, c'est ça qu'on veut faire ça,
nous autres aussi.
Alors, tout ce qui était prétexte après à monter sur un stage
ou à se faire voir
par un public,
on embarquait là.
Stéphane, mettons,
vous autres secondaire 2,
Stéphane,
il était-tu secondaire 5
ou il était déjà rendu
après l'école?
Il était en secondaire 5,
il se faisait de 2,
5 ans.
En secondaire 5.
Il faisait 7-8 ans qu'il était là, il avait la deux en secondaire 5. 7-8 ans, il était là,
il avait la barbe,
il était plus vieux que mes profs.
Non, mais il avait un char,
je me rappelle qu'il avait son char.
Moi aussi, en secondaire 5,
il avait un char.
Oui, mais lui, il était à lui.
Moi, j'étais cassé.
Lui, il empruntait des deux pièces
au monde qui avaient des chars.
Non, mais Stéphane,
tu te souviens-tu,
il avait un char.
Il était revenu,
le show qu'on a vu,
juste pour rectifier,
parce que moi, j'aime ça
quand les séances sont claires
ok
c'est qu'il était
déjà parti
pour vrai
il était revenu faire un show
ce qui fait que nous autres
on les connaissait pas
mais tous les 3, 4, 5
les connaissait
c'est pour ça qu'il y avait
un engouement dans l'école
on était allé voir par hasard
puis les deux gars
étaient sortis de la polyvalente
ils étaient revenus
donner un show
comme on a fait
quand on est parti
on est retourné l'année d'après
donner un show
il est revenu finir ses maths parce que moi j'ente et t'es revenu donner un show. Comment on a fait quand on est parti, on est retourné l'année d'après donner un show?
T'es revenu finir ses maths, quoi.
Parce que moi, j'ai fait ça,
je suis revenu par la suite.
Ouais, mais toi, t'es... Mais bref, c'est ça
qui nous a donné le goût
de faire ça.
À l'école.
Tout ce qu'on faisait,
c'était passer du temps,
essayer de monter des numéros
qu'on présentait
dans des spectacles
de fin d'année à Noël
puis des trucs de même.
Puis est-ce que vous le...
Quand vous y avez parlé à Stéphane, est-ce que vous lui avez
dit « on veut faire ça » ou…
C'est là que ça a cliqué.
Nos chemins se sont croisés mille fois avec Stéphane.
Stéphane faisait dans le temps
l'irrigolable du gros Bill.
Tu te souviens de ça?
Il faisait des bars aussi avec
Roméo Pérusse où il y avait des concours d'amateurs.
Il faisait semblant d'être un amateur
puis il gagnait le prix et ils gagnaient tout l'argent.
Oui.
C'est une crasseur de showbiz.
C'est showbiz, buddy, showbiz.
Et quand Stéphane a arrêté de faire ces concours-là,
ça prenait une relève, faire des concours.
On en a fait une couple au prélude à Ville-la-Salle.
Non, mais ça, c'était du niaisage.
Encore une fois, c'est dans l'idée d'avoir une vitrine.
T'allais au rigolade du gros bille.
Excusez, je t'entends mieux.
Puis là, il demandait à du monde d'aller faire
n'importe quoi en avant, puis nous autres, les gars, on y allait.
Ben oui, pour faire 25 piastres à deux.
Les rigolables
du gros bill.
Il n'y a rien là-dedans qui marche.
Non, il n'y a rien.
Ben, il y a un rigolable.
Mais c'est pour vrai, à l'époque des clubs
où il commençait à y avoir un peu de comédie dans les clubs,
ça a marché solide, ça.
Personne se rappelle de ça.
Ça remplissait un mercredi soir où il n'y aurait rien eu dans le club.
Oui, oui.
Exact.
Moi, j'ai été chum avec une couple d'humoristes.
Avec le gros Bill?
Non, mais...
Je ne sais pas si vous vous rappelez de Gilles Thibault.
Oui.
Gilles Thibault, dans le temps,
qui n'est jamais devenu connu au Québec.
Genre de Gilles Latulippe?
C'est comme un jeune Gilles Latulippe,
mais lui, il faisait tous ces shows-là
et il devait gagner 150 000 par année.
C'est quand même, hein?
Mais il n'avait pas un compte de banque
et tout était en cash dans des sacs
ou dans des boîtes dans sa maison.
Ah, mais là...
Il est-tu encore vivant? Non, il est mort. Non, maistes dans sa maison. Il est mort.
Il est mort.
Il reste sous, lui.
Il a-tu le Wi-Fi?
Non, il est décédé, Josée.
Oh, il est décédé.
Ça fait un instant de malaise.
Ce premier fret est une
commandite de Planet Outers.
Ooster. Ooster!
On va l'avoir à la fin.
Quand, mettons, tu vois les podcasts
et qu'on est obligé de lire
des live reads, tu te dis-tu
qu'est-ce qu'on est bien à radio
que ça joue automatiquement?
Vous autres, vous n'avez jamais
fait ça, même dans le temps.
Non, mais sais-tu quoi? Je fais bien des jokes avec ça,
mais moi, blague à part, je trouve ça plus intéressant
une pub de même qu'un jingle
préenregistré à la radio où tout le monde,
dans deux secondes, change de poste.
Je trouve ça plus fun.
Là, c'est un produit particulier dans une ambiance.
Tu peux le dire, tu travailles pas à la radio.
Il essaie pas ce qu'il écoute, là.
Non, c'est super bon, un jingle.
Non, mais sans offense à rien,
le premier exemple qui me vient, mettons, je me verrais très mal
arrêter le show et faire « Hey, gang,
ça vous tente de gagner une croisière?
Oui,
Brouhaha Martineau,
aller magasiner Antico,
pis gagner à la vaisselle.
Tu sais,
ça,
ça me tenterait pas de faire ça,
là,
mettons,
tu sais,
mettons,
eux autres dans ce moment-là.
Ça dépend combien ils donnent,
moi.
Il est au cash.
Moi,
ça non,
ben tellement.
C'est ça qui nous a détruits.
Les grands gars,
c'est à la même,
le money,
cash!
C'est le cash. C'est du cash.
Si tu dansais à l'île,
tu m'aurais assez fait de broyer.
Ah, ma rabâche.
Une petite chienne.
Excuse-moi, ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vus.
Ça se peut qu'on perde la carte à un moment donné.
Je pense que c'est déjà fait.
Quand vous avez fait...
L'année passée, tu as fait son show radio
à Énergie. Quand tu l'as fait, l'année passée, t'as fait son show radio à Énergie.
Quand tu l'as fait, tu disais-tu
« Ah, c'était le fun,
on devrait refaire ça plus souvent ».
Tu parles de l'émission où on a fait beaucoup de
personnages. On a fait un spécial
« Grande gueule » où on a fait genre
20 sketchs
dans une émission. C'est ça que j'entends.
Oui, c'est ça. On a tellement eu de fun,
mais je me suis rappelé
à quel point c'était de la job aussi.
Oui.
Parce que le fun de le faire
à tous les soirs,
une fois que c'est rendu
et que c'est écrit,
juste le jouer,
c'est une partie de plaisir.
Mais m'installer à tous les jours
devant mon laptop
pendant 8-9 heures
pour écrire des niaiseries,
je ne peux pas dire
que c'est une quête
qui me manque beaucoup.
Non, on l'a fait.
On l'a donné,
on l'a fait 20 ans.
Mais l'autre affaire aussi,
c'est que ça serait moins le fun
dans le sens où aujourd'hui,
les vitrines agréables
où tu peux vraiment dire
ce que tu penses,
c'est genre toi,
ce que tu fais maintenant.
Il n'en reste plus beaucoup.
Il n'en reste plus.
Je veux dire, Chris,
à la radio, on s'entend,
je veux dire,
prends ce qu'on faisait
dans les 10 premières années,
mets ça en ordre
et Chris,
on est toujours en train
de se battre en cours.
En fait, moi, je pense
qu'on travaille 3 semaines
pour ne pas perdre notre job.
Ah, c'est clair.
Parce qu'aujourd'hui, le problème,
c'est que la parole est aux offensés.
C'est-à-dire que
si toi, tu as le goût de raconter quelque chose,
ton intention compte pas.
Si toi, t'es offensé, t'as le droit de dire
ce que tu veux. Mais moi, ce que j'ai dit
au début, ça compte plus. Toi, t'es offensé.
La parole est aux offensés. J'ai entendu
dans une manifestation, l'autre fois, je capotais. Le gars, je me rappelle plus c'est lequel, mais j'entends le gars, ça compte plus. Toi, t'es offensé. Fait que les paroles, t'es aux offensés. J'ai entendu dans une manifestation,
l'autre fois, je capotais.
Le gars, je me rappelle plus c'est lequel,
mais j'entends le gars crier
après la personne, genre,
« Fils d'Étler! »
Tabarnak, c'est une insulte
assez solide, là, tu sais.
« Fils d'Étler! »
Personne n'a jamais rien dit à ce gars-là.
Pourtant, l'autre gars,
c'était un assez trucule.
Je me rappelle plus c'est quoi,
mais j'ai tellement été abasourdi
de me dire, « OK,
si moi, je suis offensé,
je peux dire
hey je suis fils de pleurs
de cagis
mais l'autre personne
a dit quelque chose
de bien moins pire que ça
qu'est-ce que tu fais là
mais c'est ça
là on est dans un monde
où la parole
est aux offensés
fait que
des gens
avec une vitrine
comme nous autres
on avait
et une liberté en fait
c'est la liberté
ce qu'on retrouve ici
ça se fait plus nulle part
mais vous autres
vous l'aviez.
Ah oui, on l'avait. Nous autres, on l'avait gagné.
Le public nous donnait le droit
parce qu'il avait du fun avec nous autres.
Mais les réseaux sociaux n'étaient pas encore
ce que c'est rendu aujourd'hui.
On est vieux, nous autres.
On commençait, nous autres, Internet
dans noir et blanc.
Il fallait le craquer.
On partait ça au primer, moi, tu sais. On marchait pour aller à l'école nous autres
à Noël on avait un orange
on savait ça net à la fois
c'est comme en janvier
moi et ma femme on avait un orgasme
N-O-N
selon l'estime
excuse moi c'était quoi la question?
mais tu sais comme vous autres,
avec la...
Je pense où vous avez eu la liberté.
C'est quand René Angélil est allé après vous autres
et après vos fans vous ont montré du sport
et que lui, il a comme compris de...
Oh, Christ, moi, je suis René Angélil,
mais si les gars voulaient,
ils pourraient se fâcher
et ils pourraient un peu faire mal à ses amis.
M. Angéline, quand c'est arrivé, l'affaire, la dernière fois
que je suis venu, on a parlé de l'épisode de Michel Richard.
D'ailleurs, je m'en ai refait à parler.
C'était tellement magique.
Les gens ont été revoir ça. Je reçois des messages.
Qu'est-ce qui se passe? Pourquoi tout le monde
me parle de Michel Richard?
L'affaire de M. Angéline, quand c'est arrivé,
la poursuite, en fait, la mise
en demeure, lui, probablement qu'il s'est dit, je suis René Angélil, quand c'est arrivé, la poursuite, en fait, la mise en demeure,
lui, probablement qu'il s'est dit « Je suis René Angélil, je vais juste faire ça
et ça va arrêter. » Et là, le public
a pris notre défense parce que c'était vraiment David
contre Goliath. Puis là, il a fait
« Non, c'est assez. » David qui?
David Lemieux.
Non, mais...
C'est toujours ça, David contre Goliath, mais David qui, collé?
Mais c'était à l'époque où M. Angélil
avait fait plusieurs sorties comme ça.
Tu te souviens-tu, il avait fait
changer la une du 7 jours parce qu'il n'aimait pas
le titre qu'il avait donné à la une à propos de Céline.
Il avait actionné Michel Girouard parce qu'il n'aimait pas son chien.
Il est allé trop loin. Non, mais pour vrai,
il avait actionné Michel Girouard
à cause que dans le Allô Vedette,
c'est même pas l'écho sur Allô,
il avait dit que Céline et lui
prenaient des bains de minuit à Las Vegas
pis ils voulaient le poursuivre pour une coupe de millions.
Chris, Michel, Gerroy, il y a un caniche pis une sacoche.
Ah oui, je comprends.
C'est un bichon maltais.
Non mais Chris, j'aime ça quand c'est éclair, c'est un bichon maltais.
Mais bref...
Je sais, je l'ai vu au Grand Prix, Chris au bar avec son bichon maltais.
Le pire, c'est un Yorkshire.. Le vide, c'est un Yorkshire.
Pour de vrai, c'est un Yorkshire.
T'as raison!
T'as raison!
Elle le sait.
Anyway, t'as un estichet qui met une poille de terre à mes municipes.
T'as raison, c'est un Yorkshire.
En tout cas, Chris, c'est la même affaire.
C'est un hamster qui grogne.
C'est un castigo.
Elle va chier.
Bref, ils nous ont envoyé cette mise en demeure-là.
Puis là, ça a pris des proportions.
On reçut, dans le temps, c'est encore des faxes.
Écoute, une feuille, c'est pas gros.
On avait des piles de même de faxes.
J'ai gardé des mails pour le fun
dans une boîte à souvenirs à quelque part.
Je sais pas pourquoi un jour, on m'en revirait.
Tu sais, Nono, dans le fond, je viens de réaliser ce que je dis là.
J'ai gardé ça d'épais de mails imprimés
de gens qui me disent...
Un jour, on m'assoit avec ça à l'hospice.
Ouais, lui, il était de mon bord.
Lui, il était d'accord avec moi.
Ça te servirait à rien.
Non, mais je l'ai. Je l'ai.
Ouais.
Mais, ouais... T'as fait d l'ai. Oui. Mais, ouais.
T'as fait imprimer
des mots pour les garder.
Oui, oui.
Ben, moi aussi,
j'ai fait ça,
mais à un moment donné,
je les ai jetés, tu sais.
Ben, t'es malade,
jeter ça!
C'est, c'est,
c'est notre patrimoine,
Mario!
Mais c'est parce que
le patrimoine s'effaçait,
c'était à l'ancre,
ça s'effaçait tranquillement.
En tout cas, moi, je l'ai.
C'est juste que tu devrais faire,
si tu veux garder
sous écoute comme souvenir, installe-toi une caméra devant ton ordi puis l'ancre. Ça s'effaçait tranquillement. C'est-tu ce que tu devrais faire? Si tu veux garder sous écoute comme souvenir,
installe-toi une caméra devant ton ordi
et l'enregistre.
Non.
Je peux mettre sur Patreon
et downloader sur Patreon.
C'est le même, non?
Oui.
C'est à peu près ça.
C'est à peu près ça, Josée.
Planète Toaster.
Nous autres,
si on dit le nom plein de fois,
ils vont-tu nous envoyer un chat?
Peut-être.
Tu peux essayer.
Planète Ooster.
J'aimerais mieux un ordu.
Si je peux choisir.
Ou un site.
Plug une compagnie, peut-être qu'ils vont t'envoyer de quoi.
Ferrari.
J'aimer le masque Ferrari.
J'aimerais ça que Ferrari me commandite
avec un code promo.
Pour même sur toi.
Utilise le code.
Signez José.
25% de rabais, Khalil.
Est-ce qu'elle monte toi plus grosse?
T'es-tu un maniaque de chante aussi non c'est mon
nom plus à moi aussi c'est une des gros à la fois c'est une des différences qu'on
a tous les deux là j'ai jamais mis il parle de charles c'est comme si on parle
de golf ouais genre comme quand moi je parle de golf
écoute il me parlait tout le temps de chocs comme c'est bien que je me le
connais que tu me le connais tu es dans ma tête c'est même ça sonne plus tu m'en parles
dans ta tête ça sonne
non ça c'est dans tien
dans mienne ça sonne comme
là c'est notre week-end à la pêche.
Ce qu'on se fait là, c'est parce qu'on était fascinés de voir qu'il y avait une gang de grenouilles
à ce point-là.
Parce qu'il est nuit, le carliste,
vous avez tout raconté.
Quand on est allé à la pêche,
justement avec Stéphane Rousseau,
le pote n'a pas encore l'égal, mais nous autres, on avait pris de l'avance.
On était un bon 15-20 ans d'avance.
On était un peu gelés sur le bord du feu.
Et on est fascinés par les « e » « d'u » « e » « e ».
Et là, on comptait combien de « e » et de « pi ».
À un moment donné, tu ne les entends pas dans le jeu. Tu sais, dans le jeu, c'est une criquette. Dans le jour tu es dans le jour c'est dans le jour
les tasses et c'est pas ta criquette à parmax ont installé le plus grand qui se raconte de
journée le soir les grenouilles font des rôles j'ai essayé les adieux sont arrivés s'installe
les jambes et tiens moment donné ça fait quatreest-ce? » Et ça, un peu frosté,
c'est drôle à la crise.
C'est vraiment drôle.
Là, à minuit, tu fais comme « Non,
faut t'arrêter, là. T'as tout dit ce que t'avais à dire, là.
Je veux dire, laisse ta place au...
Ah, ah, ah.
Assis, t'assois, tu meurs.
« Calisse, ça me fait chier, j'ai plus d'assonance sur lui.
Comment tu gages? »
Non, mais surtout qu'ils ont de l'air de toujours se dire la même affaire.
Ben oui!
Il y a rien qui ressemble plus à...
Ben ça, c'est parce que
je suis pas capable de le faire,
mais c'est quand même le coup, je...
Ben, le menton, tu l'as bien, du coup.
Ça gonfle super bien.
Ça? Ça, ça m'a blessé.
C'est peut-être là que je vais quitter.
C'était à quoi question,
il y a 20 minutes?
Il n'y en a pas de question.
Tu parlais de char.
Savais-tu que lui, il trippait ses chars
quand vous étiez pauvres?
C'est une affaire que tu découvres.
Parce que dans le temps que, ses chars quand vous étiez pauvres? C'est une affaire que tu découvres. Dans le temps
que vous avez commencé
à faire de l'humour,
tu gagnes 15 000 par année, même si ton chum
trippe ses Ferrari.
Josée a toujours aimé
les voitures. Je vais te donner la plus belle preuve
de ça. Sa mère avait
acheté une Firefly
dans ce temps-là.
Josée,
il la conduisait toujours
pour aller à l'école
en 75.
Et Josée,
il aimait ça
que son char soit propre.
Il flashait un peu.
Et tu sais,
dans le temps,
avant d'avoir des sujets de l'air,
il se vendait
des fausses antennes
en plastique.
Ah oui,
avec le petit cœur.
Que tu collais sur le bord.
Et il s'en était collé
une sur le bord
de la Firefly.
Et il avait mis
un faux téléphone. Et là, au lumière, il faisait comme s'en était collé une sur le bord de Firefly et il avait mis un faux téléphone
et là, au lumière,
il faisait comme s'il parlait au téléphone.
Faisait de la business.
C'est vrai. Bon.
C'est à mon tour.
Ce qu'il faut comprendre là-dedans,
ce que vous voyez comme un élément ridicule
était de la visualisation.
Parce que cela dit,
pour une raison que je gagne, je me suis trouvé
une job au gouvernement, puis six mois après,
j'avais un vrai tabarnak de cellulaire dans mon char.
Puis j'étais le seul, la gagne, à avoir un vrai cellulaire.
J'avais un cellulaire de la SQ qu'ils m'avaient donné.
Avec une valise grosse de même.
Non, non, c'était un beige vissé.
Non, mais tu le traînais.
Oui, ça c'est pour la job.
Mais moi, le chef de cabinet m'avait donné un téléphone sur l'air
en me disant, si tu veux installer ça, jeune, il est à toi.
Mais je l'avais installé en crise.
Dans le temps, il fallait-tu payer par mois?
Mais c'est ça que je veux dire.
Non, c'était pas par mois, c'était à la minute.
OK.
Puis c'était une pièce la minute.
Mais là, Chris, il y a 20-30 ans.
Fait que c'était cher en six monnards.
Quand tu gagnes quatre pièces de l'heure,
c'était...
Ça fait que tout ça pour dire que...
C'était dans quel char que t'as installé ça?
Dans Firefly.
Non, c'était rendu...
J'avais échangé.
C'était pas Firefly.
C'était un Suzuki Swift.
OK.
Qui est le même char, mais...
Le même char, mais qui a un quart-cylindre.
Oh!
Firefly, Firefly 3.
Cela dit, pour continuer ce que Mario disait,
pour vous montrer à quel point j'étais malade mental...
Chris, pour de vrai, juste pour continuer ce que Mario disait, pour vous montrer à quel point j'étais malade mental. Chris, pour de vrai,
juste pour partir
la batterie du téléphone,
il fallait que tu le mettes
en première vitesse.
Tu veux te gâter.
Chris, tu veux pas être en troisième.
Mais peux-tu croire
que c'est le poche en plein, là?
Parce que le téléphone
n'était pas connecté,
sauf que tu pouvais appeler
l'opératrice.
C'est vrai, gratuit.
Ah oui, oui, oui.
Fait que moi,
en se dit, t'attends, je prenais le téléphone, j'appelais 611 pour l'opératrice c'est vrai que moi si tu attends je connais le téléphone j'appelais que j'appelais c'est ça pour l'information
boucher comment ça marche le forfait et je dois l'allemand des 500 voix
je parle au téléphone d'achat trois sacs ou la juste pour flasher qui parle au
téléphone ou alors moi ça lui moi j'appelle moi j'ai un téléphone
s'installer je crois qu'il faut faire pas comment ça marche
combien ça coûte il faut faire je savais pas maintenant j'aurais moi j'ai un téléphone s'installer je pense que le fort je vois pas comment ça marche combien ça coûte les tuyaux pour faire je savais
pas maintenant j'aurais pu répondre même au travail
tu avais 17 ans j'avais 18 ans et demi le juin mais c'est ça fait que
visualisation messieurs mais ça tout ce temps là c'était ça fait que toi tu
étais comme le livre le secret secret. Oui. En gros.
Je sais, pour vrai,
il y a toujours eu ce côté-là.
J'y crois pas mal à ça, moi.
Pour vrai.
Mais la différence,
si tu veux tomber dedans,
pour vrai,
puis je te jure sur la tête
de mes enfants,
j'essaie de l'enseigner aux enfants,
mais ils ont tellement une tête.
Avec un iPad,
c'est dur d'y croire.
Mais ce que je veux dire,
c'est qu'il y a une différence
entre penser positif dans la vie
puis le sentir.
Moi, j'ai toujours dit,
puis quand je travaille avec des jeunes humoristes
comme Sam Breton, par exemple,
ça a été notre première conversation,
je le regardais sur scène, je me disais,
mais sais-tu, t'es bon,
t'es où dans ta tête, t'es où dans ton cœur?
Faut que tu le sentes en dedans.
Si tu le penses, puis tu rêves à quelque chose,
c'est une chose, mais le sentir, le vibrer en dedans de toi,
peu importe ce que tu fais dans la vie et ce que tu veux faire,
mais si tu descends ça dans ton cœur,
puis dans ton sentier,
puis que tu sens que tel truc,
peu importe, je m'en fous, je n'ai pas d'exemple qui me vient,
mais dans notre cas présent de notre carrière,
ce qu'on a fait, comme on l'a fait,
moi je pense que si tu es capable d'amener ta pensée dans ton sentier,
que chaque être humain a une vibration,
puis que tu vas t'aider à attirer
le positif. Puis les gens qui vont
t'aider à prendre l'eau où tu veux, ça ne va pas apparaître.
Ce n'est pas un cadeau. Il faut que tu fasses des choix.
Il faut que tu travailles. Il faut que tu fasses tout le reste.
Je pense que chaque être humain
est un émetteur d'ondes.
Si tu veux attirer les mêmes fréquences que toi, pour parler en termes
de radio, si tu griches,
tu vas attirer de la marde. Si tu es à la bonne fréquence
et que tu es à la bonne fréquence
dans toi, tu vas t'aider.
C'est ce que je pense. Je vais le croire.
J'ai du fun avec ça. Ça ne me fait pas mal. Puis ça me fait avancer.
Merci.
Ça fait combien de temps qu'on a commencé?
Combien de temps qu'on a commencé?
Ça fait, mettons, 35 minutes.
C'est la première affaire intelligente
qui sort d'ici
une aux 35 minutes
c'est bon
c'est notre moyenne ça
avant c'était une aux 4
mais tu sais comme vous autres
la radio
que vous l'avez pognée
direct en sortant
de l'école
tu penses-tu
que c'était
toi tu passais-tu
genre
tes fins de semaine
à faire
on va être à la radio
pendant que lui...
On voulait même pas
faire de radio.
On voulait même pas faire ça.
On avait un gérant
à l'époque,
José Lito Michaud,
qui faisait, tu sais,
dans le train avec José.
Les boys, ouais.
Bon.
On a aimé...
Il vous appelait-tu?
J'ai...
J'achetais...
José Lito,
t'as ses lunettes?
Ouais.
Il faisait...
Mais José Lito était visionnaire puis un moment donné, il nous avait dit les gars, j'as ses lunettes? Ouais. Mais Joselto était visionnaire
pis un moment donné, il nous avait dit
« Les gars, j'ai une vision pour vous.
J'ai fait un rêve. J'ai fait un songe.
J'ai fait un songe.
Je vous entends à la radio.
Et ce sera un immense succès. »
Fait que nous autres, on dit
« Il est fou. On n'a jamais vu
un micro de radio de notre vie. »
Et il nous a
une audition
avec Yves Guérard
qui est le fils
de Yolan Guérard
un monument de la radio
qui nous reçoit
en entrevue
probablement
parce qu'il était
que Eric Josito
à telle
pas probablement
c'était ça
Yolan Guérard
Yolan Guérard
un crise de nom
absurde
mais c'est un monument
de la radio
et lui Yves
c'était son fils
qui était boss
de CKMF
à l'époque
il nous reçoit dans son bureau
on est deux kids
je me rappelle
on avait des jeans
tu sais dans le temps
on coupait nos jeans
pour se faire des shirts
avec les boxers
tu sortais
deux estes kids
on a 19 ans
moi je sors de l'armée
on faisait très coucou
on faisait
on était dans la même équipe
et puis
on arrive devant lui
et on lui a fait un show
dans son bureau
en sachant pas ce qu'on faisait
parce qu'on a jamais vu un micro de radio
il a aimé notre vibe, il a aimé notre drive
tellement qu'il nous a donné la chance de faire un démo
c'est comme ça qu'on est arrivé
d'un démo mané
pis on s'est mis à faire n'importe quoi
en 3 semaines on a écrit 25 minutes de démo je pense
on a passé tout l'été
tu sais l'été qu'il avait fait beau
nous on l'a passé dans un deux
et demi à écrire des jokes c'est tellement drôle l'autre fois pierre bruno rivard son podcast il
me dit tu dois dire pierre bruno rivard un autre podcast ok non on est pas assez brisé pour ce C'est pas Seco Énergie des années 90. Écoutez pas Pierre Bruno Rival.
Seco, listen up.
Amour!
J'aimerais ça que les podcasts deviennent
le même que Mike Ward, numéro 1
chez les 16-18.
On est tous segmentés.
Parce que tout le monde est numéro 1.
Mais il me disait
qu'il pensait la rumeur
chez les jeunes humoristes
c'était que
on avait pogné la gig
avant de finir
l'école de l'humour
ben non
on a traîné des chiens
pendant l'été
pour essayer d'avoir la job
pis on était chanceux
c'est un concours
de circonstances
en fait
il était vraiment mal
il était dans marre
pour vrai
c'est qui le show
avant que
il y a eu Stéphane Rousseau
tu sais quand je te dis
que nos destins
se sont croisés
l'écuyer
Rousseau là il y a un an et demi ça va mal il y a eu JCéphane Rousseau. Tu sais, quand je te dis que nos destins se sont croisés plein de fois. L'écuyer, Rousseau.
Là, il y a un an et demi, ça va mal.
Il y a eu JC Lauzon, Pierre Verville.
Puis nous autres, on est arrivés là.
Et au début des Grandes Gueules, avec Mario Lirette,
il y avait Michel Lafrance qui a déjà fait de la radio dans le temps du zoo pour les plus vieux.
Et on a commencé là.
Et dans leur tête, ils nous l'ont dit plein de fois après,
c'était vraiment en attendant parce qu'ils étaient mal pris.
En fait, ça nous coûtait quasiment de l'argent à aller travailler.
Après deux ans, je devais 15 000.
C'était épouvantable.
C'est vrai, c'était n'importe quoi.
Mais là, ils ont commencé à avoir des sondages,
ils ont commencé à monter un peu.
Ils ont dit, ça ne va pas si mal que ça.
Puis, ils ne nous écoutaient pas.
Anyway.
Nous autres, on prenait de l'expérience pendant ce temps-là.
Puis, à un moment donné, ils ont fini par nous offrir une vraie job.
Puis, on a été 20 ans.
20 ans de radio.
C'est impressionnant. Oui, c'est vraiment impressionnant.
Merci.
Comment sont les...
Tu sais, tu parlais de PB
que les jeunes pensaient que
vous aviez eu
ce job-là pendant que
vous étiez à l'école. Vois-tu, moi, j'ai fait
l'école d'humour deux ans après vous autres.
Puis même nous autres, on pensait ça.
Pour vrai? Oui. Moi, je pensais que vous
l'aviez eu, genre que vous aviez
fini l'année, mais
de justesse.
Genre le vendredi,
l'école finie, le lundi, vous rentrez.
Non, ça s'est tout fait. On a gradué dans ce temps-là
au mois de mai, je pense.
Puis il y avait une tournée d'à peu près quatre choses a gradué dans ce temps-là au mois de mai, je pense. Il y avait une tournée d'à peu près quatre choses.
Oui, dans ce temps-là.
Et à peine.
Puis là, on avait eu cette audition-là de par Joselito.
Puis là, pendant tout l'été, ils ont fait,
OK, faites-nous un démo.
On est arrivé en démo.
Et Mario Lirette, je le racontais dans mon premier show,
est arrivé en studio à un moment donné en se flattant à Bédène.
Parce que Mario avait tout le temps le temps de faire de la Bédène de même. studio moment donné en fait si vous
pensez au travail de mon nom à la web et tabarnak c'est de moi j'ai beaucoup aimé
l'image de mon travail aujourd'hui cette phrase de passe moi bien
c'est vraiment j'ai dit avant ou après tout, tu te laves les cheveux.
Et il faut croire qu'on a passé
au travail de mon oncle parce qu'ils nous ont engagés.
Mario a vraiment dit ça.
En fait, si on a fait 20 ans
de radio, sans Mario Lirette, ça n'existait pas.
À chaque fois que je croise Mario,
je me fais un devoir d'y rappeler à quel point
il est important. Parce que lui, à ce moment-là,
c'était une superstar de radio.
C'est encore, à mon humble avis,
une superstar de la radio.
C'est un monument de la radio.
Je veux dire, c'est plus jeune premier.
Non, mais je trouve encore
que c'est un des meilleurs à la radio.
Mais lui avait assez de pouvoir
pour dire au boss qu'il était très inquiet
d'engager deux gars qui n'ont jamais fait ça.
Tu sais, habituellement,
il t'envoie un à B2B,
puis va apprendre, tu reviendras.
Fait qu'il était très, très, très inquiet.
Mais lui, il avait dit non, non.
Il a pris vraiment...
Il nous a comme endossés.
Non, non, ils vont être bons. Je vais m'en occuper.
J'aime leur drive parce que ce qu'ils avaient fait aussi,
dans « Vous passez au travail de mon oncle »,
on avait fait un premier démo,
pis là, on faisait un démo avec lui.
Pis dans ce démo-là, il a pogné nos carlistes de feuilles.
Ah oui, c'est vrai, j'ai oublié ce bazar.
Il les a garrochés à terre.
Parce qu'on avait préparé les textes.
Il dit, parlez-moi.
Il voulait qu'on le fasse rire sans nos textes, pis nous autres, on était nerveux.
On a dit, bon, là, là.
Fait que, Mario, on était crime,
Mario Lirette, c'est un monument, pis...
Faites-moi rire, là, tu gars. Pis il nous avait dit,
il est pas peur de me planter, pis là, il a regretté
en criant ça.
Il est pas peur de rire de moi.
Ça y en a par là, nous autres, des gens, d'être calés,
pis de cheveux gras, c'est tabarnak.
C'est con.
Trois codas, ils ont dit sur le B.S.
Ouais, ouais, tac, tac, tac, tac.
Mais ils avaient dit qu'on pouvait.
Ben, c'est ça. Ils ont fait la grappe. Après ça, ben, l'année
après, tout le monde savait que c'était un stade
d'alcoolique fini, donc on a décidé.
Comme Mario disait,
on est du Soudan, merci!
Il y a peut-être les quatre fois où il s'était fait arrêter sur le pont aussi.
Hey!
C'est caliste, là!
C'est des chameaux, là!
Non! Arrête avec ton chameau!
Un chameau, ça ne boit jamais!
Mais oui, Mario, ça boit une fois de temps en temps
et ça engourgite, ça traverse le désert.
Là, Carlis, vous avez pissé dedans, c'est une nouvelle.
Vous me fascinez, les gars.
Moi, je bois ça, pis c'est sûr que j'ai...
Arrête de parler de vous, c'est un tout seul qui boit ça.
Non, non, c'est en deux.
Ah, vous êtes en deux, vous séparez ça, OK.
Ben oui, comme dans le temps où c'est joli, pis c'est en deux, c'est sûr.
Ben oui, c'est ça.
Je parlais du joint.
Là, vous autres,
est-ce que vous pensez
que vous allez retravailler ensemble?
J'espère que non.
Non, non, ça ne se passe pas.
Écoute, c'est drôle.
Josée, en commençant à parler de ça,
il y a une couple de fois...
J'attaque Mario,
il faut que je sois plus mature. Et ça s'en vient. J'osais, en commençant à parler de ça, j'attaque Mario sur Plumature.
Et ça s'en vient.
J'ai fait une sieste après-midi.
Ça, là, je me sentais mal.
Ça trahit ton âge.
Je n'ai jamais fait ça de ma vie.
Moi, je suis hyperactif, tu comprends?
Je me suis couché après-midi.
C'est-tu ta première sieste de ta vie aujourd'hui?
Chris, oui!
Je ne suis pas obligé d'en faire une. Quand je fais des shows, on se tape, tu... Chris! Oui! Ouh!
Je suis pas obligé
d'en faire une, mettons.
Tu sais, quand je fais des shows,
mettons, on se tape,
tu le sais, 4-5 shows,
ben toi, c'est parce que
t'es en lendemain de brasse.
Non, mais mettons...
Non, mais...
Oh!
Méchant!
Je fais des blagues.
Ça, c'est méchant,
mais je veux tellement
un rock'n'roll.
C'est méchant, mais...
Fais-le-moi.
Mais, tu sais,
j'en fais quand je fais
des spectacles
parce que je vais être en forme le soir, mais là, j'en fais quand je fais des spectacles parce que je vais être
en forme le soir,
mais là,
j'ai rien à faire.
Je veux dire,
il n'y a pas de stress.
J'aime ça, Mathieu.
Il est 3h,
à un moment donné,
je fais...
Tu sais,
je suis allé me canter.
Ah, c'est cœur, Mathieu.
Fait que je commence
à être plus mature
pour répondre à ta question.
Mais là-dessus,
tu me fais plaisir
parce que moi,
je te vois,
merci.
Oui, merci.
Mais ce n'est pas fermé,
vraiment pas,
de retravailler ensemble.
Tu sais,
de toute évidence,
à chaque fois qu'on se voit,
il y a quelque chose... Ça fait la même complice. Tu sais, il y a... D'habitude pas fermé, vraiment pas, de retravailler ensemble. Tu sais, de toute évidence, à chaque fois qu'on se voit, là, il y a... Ça fait la même complice. Tu sais, il y a...
D'habitude, tu sais, les groupes qui se séparent,
tu sais, même s'ils s'entendent bien,
tu sens un peu ta merci.
T'as pris trois minutes, t'es comme,
OK, je comprends pourquoi ça a arrêté, mais...
Tu parles l'RBO.
Non, les gars, ils s'entendent bien.
Ils s'entendent bien, mais n'ayant qu'un qui fait de l'argent.
Je sais pas de qui tu parles.
Et bref, vous.
Non, mais c'est des blagues.
Et Chris.
Mais non, il n'y a pas d'amertume.
Puis un projet ensemble, ça serait le fun.
Mario est en train de...
Il part son nouveau show, son deuxième one-man show.
Est-ce que tu parles de transparents
dont les billets sont en vente sur mariotessier.ca?
Ben oui.
Planet Hooster!
Mais...
Oui, je parle de ça.
On se donne le temps de terminer
certains projets de gauche à droite.
Mais à un moment donné, sais-tu quoi?
Moi, refaire un show des grandes gueules,
mais vraiment...
Revival, pour le trip.
Juste pour s'amuser, pour avoir du fun,
pour les gens qui ont aimé ça, qui nous ont suivis pendant
20 ans, puis juste pour aller triper
comme deux gamins qu'on a toujours été.
On se retrouve, tu sais, j'ai 48 ans,
mais quand je suis avec lui...
Merci, mais je les en estie pareil.
Mais quand on se retrouve, tu sais, tantôt,
on est en train de se passer ensemble, en deux minutes,
dans ma tête, j'ai 17 ans.
C'est ça que j'aime quand je suis avec José.
Si jamais on refaisait un autre show,
c'est ça que je voudrais retrouver,
cette espèce de folie qu'on a toujours eue.
Je pense que le public a toujours apprécié aussi.
Merci.
Mais ce n'est pas dans vos projets.
Oui, mais on n'a pas mis de date de calendrier.
À un moment donné, oui, mais on n'a pas mis de date. Cela dit c'est à dire à un moment donné oui mais on n'a pas mis de date
cela dit
puis il y a un autre truc
que j'aimerais faire moi
c'est que
dans la deuxième tournée
on a dû l'arrêter
pour revenir à la radio
finir la deuxième tournée
ce serait une bonne idée
de finir la deuxième tournée
c'est même pas de même
je le vois
c'est que dans cette tournée là
on avait travaillé assez fort
parce que
on avait voulu montrer
pour rien d'ailleurs
aux journalistes qui avaient un peu levé le nez sur ce qu'on faisait.
On avait voulu montrer qu'on faisait autre chose.
Qu'on pouvait être intelligent de temps en temps.
Oui, qu'on pouvait faire autre chose.
C'est ce qu'on a fait et c'était un beau show.
Sauf que ça a été un peu une gaffe pour nos vrais fans.
C'est-à-dire qu'eux autres, c'est encore l'ISEC, les journalistes nous aiment ou whatever.
Ce qu'ils voulaient, cétait de venir triper pendant deux heures avec
les grands gueules.
On les a privés de 30 minutes de ça
parce qu'on a mis les 30 minutes pour faire plaisir
à une autre clientèle qui n'est pas la nôtre.
Ah oui, c'est vrai?
Volontairement.
Le show était construit comme ça, avec les idioms.
Après, avec le recul,
en plus, on était obligés,
la radio est venue nous chercher,
on l'a déjà raconté,
mais c'est comme...
Bon.
Fait que tu te dis,
Colin, si je peux refaire un projet
avec l'autre cave...
Ça va être 100% juste pour les fans.
Ça va être fucking 100% grande gueule.
Puis les journalistes seront pas invités
si je n'ai pas besoin.
Si vous voulez venir, venez.
Mais c'est pas ça.
On va rencontrer...
Tu sais, nous autres,
on a deux générations.
20 ans, c'est deux générations.
De gens qui nous ont écoutés avec... Moi, constamment, nous autres, on a deux générations. 20 ans, c'est deux générations. Deux gens qui nous ont écoutés
avec...
Moi, constamment,
à Mario, ça doit arriver,
je croise des jeunes,
tu sais, mettons,
dans vingtaine
qui m'ont écouté
les kids avec leur père
et ainsi de suite.
Ça, d'aller revoir...
C'est vraiment
trois générations, José.
Surtout, maintenant,
on a eu
Les Grandes Gueules s'animent
à TéléTour.
TéléTour de la nuit,
il y a des kids
qui viennent me voir
et qui disent
« Hey man,
on va dire
que nous allons faire grande saison. »
« Hey man, c'est une grande saison. »
Je suis devenu hot
avec les amis de mes enfants.
Moi aussi, depuis que je fais les grandes gueules s'animent.
Ils s'en collent ici avant que j'y aille.
C'est drôle que vous aviez
le show
numéro un
Radio-Canada.
Vous en fassiez encore l'issue.
Mais là, vous avez un show à Télé-Town.
Deux, trois bonhommes.
Encore avec Chris et Antoine.
Je ne sais pas pourquoi.
Mais c'était les mêmes personnages, cela dit.
Ils ont retrouvé un peu l'univers quand même.
Ce qui fait que, comme José a dit,
si on recommence ça, ça va être aussi.
Est-ce que vous avez encore le même gérant?
Non.
Pour ma part, on est des amis encore.
Mais Jean-Pierre,
parce que maintenant, il fait d'autres choses aussi.
Mais la vérité,
c'est que Jean-Pierre est en train, tranquillement,
de prendre sa retraite.
Mais moi, je voulais plus dire
si les deux, vous aviez le même
est juste qu'il ya pas longtemps oui c'est la même chose
moi j'ai moi j'ai pu gérer moi j'ai pas gérant présentement je m'occupe de je
m'occupe de ma carrière mais non jamais truc si je dis ça vingt queues cannes et
je fais ça j'ai une bonne idée quand Je commence à comprendre tranquillement. T'es capable de dealer un ponton pour l'été tout seul?
Oui.
Asti, oh!
Oh, plein de marbre! Ben, écoute,
chez Tomo Marine, c'est 100% bateau.
Oui. Alors... T'auras compris qu'il y a
un été qu'il y a un ponton gratis.
Hey, t'es malade. Un été, deux étés.
Bon.
Planet Oster.
Oui.
Moi, ils m'ont donné un matelas gonflable.
Mais c'est votre forêt.
Oui.
T'as-tu un matelas?
Non, non, non.
Je voulais le plugger. J'en veux un, moi.
Mais oui, on n'est pas fermé à ça du tout.
Non, pas à tout.
Puis,
moi,
je me demande tout le temps comment vous faites rebâtir On n'est pas fermé à ça du tout. Non, pas en tout.
Je me demande tout le temps comment vous faites rebâtir
après un show de même.
Vu que le monde
a tellement d'attentes,
est-ce que ça serait
avec les mêmes writers
que...
Quelques-uns sûrement, oui.
Je ne vois pas ça compliqué du tout.
Parce que si tu'as été 10 ans
sans donner de nouvelles,
t'as un point de départ extraordinaire.
Tout le monde a 10 ans de plus.
Qu'est-ce qui s'est passé?
T'es dans l'écriture d'un show,
c'est malade.
Je veux dire,
« Allô, chère,
il est arrivé quoi?
C'est pas ma légitimité,
c'est pas ma nature,
c'est que j'ai mis un tournée,
t'es allé en prison,
t'as malade. »
Fait que là, tu écris ça
10 ans plus tard.
Il est arrivé quoi?
Fait qu'il insiste.
« Julien Poulin,
il est arrivé quoi?
Il va venir.
On reste dans le bois,
on est des loups!
Hé!
La seule affaire,
c'est que... Guacamole!
Comme ton personnage
de 57 ans.
Ben,
Raymond au 57 ans,
Chris,
il va quasiment
avoir 57 ans.
Il va être plus jeune
que toi.
C'est ça qui est...
Ça,
c'est weird.
Raymond au 57 ans,
tu vas être comme...
C'est quoi,
j'en ai eu il y a 4 ans. quoi, je venais il y a 4 ans.
Comment je cruisais il y a 4 ans?
Non, mais tu sais...
Mettons qu'on fait ça dans 4 ans,
je vais avoir un gris,
je vais avoir 52.
Les petits poules de Mathieu.
J'ai jamais autant pensé à ce que je te dis.
T'avais quel âge?
Parce que Rémy, à 57 ans,
il n'était pas là au début.
Il a commencé quand t'avais
fin trentaine.
Non, Raymond est arrivé,
mettons, je devais avoir 40 ans.
OK.
À peu près.
Parce que c'est un vrai gars
qui existe.
Je pense que je t'avais déjà raconté.
C'est un gars qui s'appelle
Marcel Savard.
Oui.
Et c'est un gars
qui vient des Laurentides
et c'est vraiment plein de...
Il a le même style,
ça a pas de bon sens.
Moi, j'étais un souper un soir,
OK, avec des amis à Saint-Sauveur. Puis il est dans un resto puis il y aest vraiment plein de poids. Moi, j'étais à un souper un soir, OK, avec des amis à
Saint-Sauveur. Puis il est dans un resto.
Puis il y a un astique de belle blonde.
Vraiment, il joue pas dans la même ligue
qu'elle. Je sais pas ce qu'il raconte,
mais Christ, ça fonctionne. Tu comprends?
Et là, puis à un moment donné, ils sont en train de
danser. Puis il vient me voir tranquillement.
«Ca, là, c'est en train de me brûler. Est-ce que je suis
capable?»
Fait que là... Puis moi, je ne connais pas.
Je ne connais pas ce gars-là.
Il se met à me raconter des affaires.
Hier, il arrivait.
« Moi, c'est mon colisse.
Moi, c'est all-in.
Hier, j'en vois trois en même temps.
Hier, il y avait une petite chez nous qui reste toute la nuit.
Demi-viagra, colisse, toute la nuit.
Je ne connais pas ce gars-là. »
Tu comprends?
Non, mais il y a toujours Tout à la nuit,
elle a dit,
57 ans,
je suis un super-héros.
Elle sort de l'appartement,
l'autre rentre,
ils se sont croisés,
ils m'en calissent.
Moi, tu rentres chez nous
à un spa,
plafond cathédral.
C'était n'importe quoi.
C'est même,
moi, je suis là,
je fais juste boire
ces paroles,
ça te dérange-tu
que je t'enregistre?
Tu sais, tu sais.
Non, mais dans ma tête,
c'est ce que je me dis. Les premiers mois, Mario ne faisait que redire ce que l'autre lui racontait.
Quel manque de jugement de...
Tu vois un gars, tu sais,
dans la vie, il fait des personnages
et toi...
Non, il était content.
Parce que lui, c'est quoi le plus fou?
Marcel, tabarnak, tu ne peux pas croire
ce que je vais te dire.
C'est déjà exceptionnel dans la vie quand tu deviens un personnage,
tu deviens le personnage d'un humoriste
connu qui a une grosse vitrine.
Mais Tabarnak, il l'avait été
avec un autre angle.
Il y a 25 ans, avant ça...
Michel Lafrance faisait Marcel Couché-Tard.
C'était le gars qui était à sa brosse.
C'est le même gars?
C'est le même inspiration, c'est le même inspiration c'est le même goût deux fois
dans sa vie ça donne des commandes
je sais pas je sais pas il va peut-être fâché et il va y va
j'ai pas j'ai pas son numéro mais je pense qu'il va être fâché si je donne son pseudonyme sur Facebook.
Ouais, d'après moi, il va être fâché.
Ça dépend, est-ce que c'est fâché,
je donne ton seul?
Asti, que ça me tente, on dirait.
Mais le gars...
C'est quoi son vrai nom?
C'est Marcel Savard.
Marcel Savard.
Fait qu'il doit pas être si tough que ça
à trouver sur Facebook. Je te jure que le nom n'a pas rapport avecard. Marcel Savard. Fait qu'il doit pas être si tough que ça à trouver sur Facebook.
Ah man, je te jure que le nom a pas rapport avec ça.
Non, non.
Ah non, pis au look aussi, tu vas faire le zoo.
Mais il doit être...
Il a l'air d'un vendeur d'assurance.
Il doit être un monsieur trop bronzé.
Non.
Avec une décapotable.
Non, non.
Il ressemble à José qui a mal vieilli, mettons.
Ok.
Non, c'est pas vrai.
C'est un monsieur qui paraît bien.
Le premier soir, je l'ai vu, il avait un coat...
En France?
Non, il avait un veston jaune moutarde,
Century 21.
OK.
C'est en train de me brûler.
C'est là que le Réjean de Terrebonne...
Non, non, non.
Il est plus raffiné que ça.
Un Réjean de Terrebonne qui a gagné à Banco
il y a 7 ans.
Pis lui,
il fait de l'argent.
Je sais pas ce qu'il fait, mais il travaille jamais.
Il fait de l'argent.
Moi, d'argent, pas un problème d'argent.
Je fais de l'argent comme du cash.
Je pense qu'il était dans les ventes pharmaceutiques.
Je pense qu'il était dans les ventes pharmaceutiques.
Quelque chose au médical.
Il y avait des Viagras collés, c'est comme des tic-tacs.
Les viagras, ils sortaient par les oreilles.
Et tu te tiens, tu ne te moques pas avec ta blonde.
Si tu prends une demi, tu m'en parleras.
Là, c'est une petite demi-soir, tu vas penser que c'est un super héros.
Tu m'en parleras, comme si tu m'avais appelé.
Hey Marcel, je suis encore bandé.
Là, je suis bandé. Hey, Marcel! Hey, Marcel! Je suis encore bandé. Là, je suis bandé.
Hey, écoute ça.
Tu l'as entendu?
Hey, Marcel, elle est pour toi, celle-là.
Mais ça n'avait pas de bon sens.
Hey, puis il est venu à la fin des Grandes Gueules.
On l'a fait venir à la radio pour présenter au public le vrai...
Le vrai personnage.
Mais là, on n'avait pas dit son nom.
Mais regarde.
Bon, t'as pas toujours été Monsieur Jugement.
Callis,
local stalker.
Moi, quand je parle Jugement,
mettons que c'est pas ton premier nom qui pop.
T'as raison.
Donc, il est venu à la radio. Il est rentré en ondes
il nous racontait des vraies histoires
c'est inventé
et les gens pensaient que c'était scripté
quand il est parti après
parce qu'il a posé une question un peu comme nous autres
il a fait deux heures
et les gens nous appelaient
c'est arrangé, c'est un sketch
c'est ça
il y en a un qui m'avait fasc Ok, c'est arrangé, c'est un sketch, c'est un personnage. » Non, non, c'est ça. Il y en a un enfant qui m'a raconté qu'il m'avait fasciné.
Cela dit, c'est un gars hyper le fun.
Très gentil.
Pour vrai, il a vécu la vie de huit personnes.
Il devrait être mort fait longtemps.
Sa grande force, lui, c'est...
Le livre, le secret.
Non, non, mais...
Sa grande force à lui, c'est qu'il essaye.
Il essayait.
On était dans une autre époque aussi,
mais lui, mettons, il allait se faire masser.
Il nous a raconté ça.
Moi, je suis un flabbergaste.
Il va se faire masser d'un vrai salon,
d'un massothérapeute, pas un salon de massage.
Non, non.
Mais lui, il demandait un happy ending
à un massothérapeute.
Il se prenait 50 piastres,
il les mettait dans sa bobelette,
puis il faisait...
Oh!
T'as le jeu, gars! il le mettait dans sa bobet pis il faisait oh ah ah ah ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah
ah ah ah ah ah ah ah ah Il ne cache pas. Il est teint et il est correct. Il passe bien, mais...
Il a quand même des grosses veines ici.
Tu sais, mettons,
quand on joue au hockey dans la rue,
ce n'est pas le premier qui aurait pris d'art.
Mais,
lui, sa façon de voir ça
avec les femmes, il disait,
les femmes ont besoin d'être gâtées.
Elles ont besoin d'être aimées, d'être gâtées.
Mais c'est un gars drôle aussi.
Il était fin. Il dit, moi, je vaisest un gars drôle aussi. Il était à faim.
Il dit, moi, je vais faire passer un beau week-end.
On a du fun.
Après ça, bien, bon.
Moi, j'ai les traits comme des princesses.
C'est ça.
Les traits comme des princesses.
Mais les 50 pièces, ça marche.
Il dit qu'il est arrivé souvent.
Mais il n'a jamais eu le courage.
Il faisait-tu ça quand il allait voir le docteur?
Oui, c'est ça.
Pour la pièce de Prostat.
Pour la Prostat.
Le test de Prostat la prostate le test de la prostate
il y a 50 pièces dans le crack
50 pièces avec un grand box
oui
ça
lui là
on s'entend qu'il va
il va réentendre
son nom popper à soir
tu comprends
je pense que ça va se partager un peu.
C'est quand ça va être diffusé
et que tout le monde va sur Internet
à le googler.
Je n'ai pas encore dit son nom Facebook.
Non.
Mais tu l'as décrit.
Son nom complet.
Il l'a dit lui-même.
Un gars vraiment gentil.
Pour vrai, on a fait plein de jokes.
Un vrai bon gars. Dans un souper en gang, tu le veux à sa côté de toi. Tu ne le veux pas à l'avait dit lui-même, j'ai rien dit. Mais un gars vraiment gentil. Pour vrai, on a fait plein de jokes, mais un vrai bon gars.
Dans un souper en gang, tu le veux à sa côté de toi.
Tu le veux pas à l'autre bout.
Non, tu mets 25 cents dans le joke box, tu le laisses aller.
Ça arrivait-tu souvent, ça, que le monde venait vous voir
et que tu sentais que,
« Ah, Chris, lui, il veut devenir un de nos personnages. »
En fait, ils n'en sont pas conscients.
Les gens qui sont des personnages,
ils ne sont pas conscients
de ça.
Il y en a eu
plus de plein,
c'est arrivé.
La plupart des gens
qu'on a personnifiés
étaient des gens
qu'on a rencontrés.
Jean-Marie Dieudonné,
bien sûr.
Que je ne pourrais
plus faire aujourd'hui,
ça l'a dit.
C'est un gars
qui était passé
dans l'émission
La Belle et McCloud.
Dis-moi que c'est un blanc.
Ça serait magique. C'est un anci qui était passé dans l'émission La Belle et McLeod. Dis-moi que c'est un blanc. Ça serait magique.
C'est un ancien.
Il s'appelle Jean-Fils-Aimé.
C'est un docteur
en sciences occultes.
Pour vrai.
Il a fait son doctorat.
C'est comme un monsieur sorcière.
Il a fait son doctorat
sur l'histoire du vaudou, je ne sais pas trop quoi.
Il passe à l'émission La Belle et McLeod.
Et ce qu'il a dit, de façon intégrale,
c'est un sketch.
Tout le long, j'écoute la radio.
C'est fascinant.
Le vaudou existe, bien sûr.
La zombification, bien sûr.
À Montréal, bien sûr.
Puisqu'ils ne vont pas aller.
Et pourtant, je veux parler.
Et là, pendant...
Moi, je suis dans mon char,
je fais, « Oh, lui, c'est un personnage! »
Et je fais une demi-heure de route
me rendre à la station de radio.
Il est encore là.
Je suis rentré dans le studio.
Je l'ai imité devant lui.
C'est comme ça que le personnage est né.
Mais je n'ai rien inventé.
Je veux dire, c'était ça.
Puis en fait, je l'imitais moins
qu'il s'imitait lui.
Tu comprends?
Moi, Joe Solange, top model, c'est ta soeur.
Ouais, je sais, elle est devenue ma soeur,
mais c'est-tu quoi, Véronique Loutier m'a rappelé
qu'on l'avait, c'est la partie en république américaine,
on était en vacances ensemble,
pis c'était une fille qui parlait un peu comme ça,
pis que j'ai, c'est là que Jocelyne est née,
le début, début, après ça, j'ai emprunté la vie de ma soeur,
mais au début, là, juste les dollars,
Jocelyne, allô chère, c'est vrai Colin,
j'avais oublié, c'était ma soeur. C'était dans le sud? On était dans le sud en vacances, pis il y avait une fille... Il y avait une fille Jocelyn, Allô Cher, c'est vrai, Colin, j'avais oublié.
Ils ont été dans le sud en vacances.
Il y avait une fille dans le sud, Allô Cher?
Non, mais oui.
Parlant comme en anglais pour se donner un peu de prestige.
Stéphane Sans Souci que José faisait.
C'est mon cousin.
Non, ce n'est pas ton cousin. Tu ne t'en rappelles pas.
Non, l'attitude.
C'est ça. On est au Mexique.
On est sur la plage. Pis il y a un gars
qui se promène qui vend des huîtres.
Fresh Oyster.
Fais-le, toi, tu siffles mieux.
Fresh Oyster.
Mais à chaque fois qu'il dit Oyster,
il siffle.
Colline, il est bon, lui.
Tu comprends?
Non, mais écoute, un minute.
Tes lives à tous les jours à la radio,
tu ne passes pas à côté d'un rayon d'IP
à l'entour de nous autres avec un défaut tabarnak.
On n'a pas besoin de personne.
Passe-moi avec un défaut.
Avec un défaut.
T'as avantage.
On n'a pas besoin de personnages!
Nos parents y ont passé, moi et ma mère,
on racontait tout.
On a raconté que ma mère se levait la nuit
avec un rouleau de papier toilette à la tête.
Moi, je l'ai écrit, je l'ai dit trois ans en tournée.
Oui, exact. Avec ses bonnes élans,
on faisait le saut.
Excuse-moi, qu'est-ce que tu en as dit?
Le part des personnes,
vu que vous nommez vos mères,
ils savent vous parler d'eux autres.
Mais les autres personnages,
comme le Stéphane Sansouci,
vu que c'est un gars dans le sud du Céphaux.
Oui, mais après ça, tu inventes une vie.
Puis là, la vie, après ça,
elle a été calquée sur un de mes cousins
qui était vraiment la nerd.
Finalement, on a découvert
qu'il n'était pas si nerd que ça,
mais c'est une autre histoire.
Mais en tout cas, après ça, tu calquais.
Tu sais, moi, ma soeur Martine,
qui est devenue mon inspiration pour Jocelyne,
Chris, la réalité a dépassé la fiction.
Moi, j'avais emprunté sa vraie vie.
Son mari Gilles, supervisor chez Chip Mium Mium,
c'est mon beau-frère.
C'était mon beau-frère.
Il n'a rien inventé.
Lui, il arrivait des magasins à Montréal,
des dépanneurs,
puis c'était Gilles, supervisor chez Chip Mium Mium. Il faisait « Ha! Ha! » comme à la radio. « Ben oui, Chris, c'est moi. » Lui, il arrivait dans les magasins à Montréal avec des panneurs. J'étais agile, super agile.
J'ai chip, mium, mium.
Il faisait « Ha! Ha! » comme à la radio.
« Ben oui, Chris, c'est moi. » Personne ne le croyait.
Tout le monde pensait que c'était un hasard.
Mais elle, en plus, son mari la trompait à tour de bras.
C'est ça.
Quand je te dis que la réalité a dépassé la fiction,
c'est-à-dire qu'on a découvert qu'elle était cocu, Corlisse.
Pour vrai,
j'aurais jamais pensé ça
de ce gars-là,
vraiment pas.
Toute la famille,
lui, il devait faire
comment qu'il sait,
le tabarnak.
Pour vrai,
le colis,
le tabarnak.
Partout,
il rentrait à quelque part
en checkant les caméras.
« Ah non,
chier,
j'osais,
tabarnak. »
Il devait seulement
dire en estime
pourquoi je le savais.
Fait que quand c'est arrivé,
on était tous sur le cul,
on s'empêchait de pas rire,
c'est sûr.
Mais j'aurais jamais
pensé ça de lui.
« Ben non, Chris,
non, ben non. »
Il dormait avec ses combines,
calisse.
Il s'habillait le soir.
C'était la meilleure antidote
à l'amour qui existe.
Oui.
Il s'habillait le soir,
en hiver,
surtout avec ses bodelins,
ses combines, prête à se lever le matin. Cillait le soir en hiver, surtout avec ses bottes laines, ses combines,
prêt à se lever le matin.
C'est là,
pour aller travailler.
Chris,
tu ne rentres pas
dans le laine
en faisant...
C'est qui le monsieur
qui a eu chaud
dans les combines?
C'est Carlis.
Il est venu,
il se réveillait le lendemain.
Il mettait sa petite chemise
au miroir,
dans ses pantalons,
il partait.
J'aurais jamais pensé
qu'il pouvait convaincre
une autre femme
de regarder son kiki.
Non.
Non.
Non.
Puis Robert,
par exemple,
Robert,
ça c'était mon père.
Au début,
c'était le père
d'un de nos chums,
Daniel Germain,
à cause de la voix.
Mais en cours de route,
t'as plus de jus,
t'as plus d'inspiration,
fait que tu transfères
tes affaires.
Fait que le spectacle,
fallait que la voix
soit différente.
Quand on a essayé
de faire la tournée,
on a réalisé qu'il y a des voix qu'on faisait trois minutes à
radio pas de 12 minutes par m
si tu y en as pas de job c'est mon cousin daniel
c'est que tu as de l'argent votre métier prochaine paye qui se fait 20 ans tu
travailles pour jeais que c'était
toi au secondaire
qui en prenais deux piastres.
Ben, c'est la même famille.
La pomme n'est pas tombée
loin de l'arbre.
C'est ça, là.
Lui, par exemple,
il devait le savoir,
mais il était content.
Il est encore lisse.
Imagine.
C'est ça qui est...
C'est ça qui est spectaculaire.
Les gens manquent
de jugement.
C'est ça qui est triste, mais c'est spectaculaire aussi.
Les gens manquent de jugement.
Ils veulent faire parler d'eux autres à la radio.
Aujourd'hui, tu as Instagram.
T'allais chercher ton stardom ailleurs.
Ton cousin, c'est le premier Instababe.
Daniel, tu sais comment on est dans la famille.
Attends.
Ouais.
Hé!
Daniel, tu sais comment on est dans la famille.
Attends.
Bravo.
Ouais.
Puis, tu t'inspires.
Thunder, ça, c'est un autre
qui existe pour vrai.
Tu manques tellement.
C'est pas que tu manques
d'inspiration,
mais tu as tellement
besoin d'inspiration
qu'à un moment donné,
tu fais des films.
Mais vous faisiez
cinq sketchs par jour.
Tu le sais,
tu as écrit pour nous autres.
Mike était excellent
d'ailleurs pour écrire.
Tu étais vraiment très bien.
Beaucoup de moi.
Merci.
Très bon. T'étais solide. En fait, t'étais déjà le Mike que t'ailleurs pour écrire. T'étais vraiment très bien. Merci. Très bon.
T'étais solide.
En fait, t'étais déjà le Mike que t'es aujourd'hui.
Chaque semaine, j'avais un nouveau personnage de pédophile.
J'ai eu une idée.
Mais tu sais, nous autres, on n'avait pas de limite ben ben.
Mais Mike trouvait le moyen de dépasser le pas de limite qu'on avait.
Ouais. On le trouvait super drôle, mais on disait,
Mike, man, on ne peut pas dire ça.
On avait quand même conscience
d'une ligne qu'on ne pouvait pas franchir.
Mais c'était 20 minutes de gag
par jour, puis c'est sûr qu'on
ne touchait pas Dieu tout le temps,
mais je pense que sur la moyenne,
je me souviens que David Letterman, dans le temps qu'il a fait
à peu près 20 ans de late show,
disait, si j'ai eu trois bons shows
sur cinq dans ma semaine, je suis content.
Ça veut dire que ma moyenne est bonne.
Puis nous autres, on se disait, si j'ai trois
sketchs sur cinq, qu'on a vraiment eu du fun.
Vous aviez 20 minutes de sketchs par jour?
À peu près, oui.
Fait que 100 minutes par semaine,
plus qu'un heure et demie,
vous aviez plus qu'un film
ou qu'un one-man show
par semaine.
C'est fou.
On ne l'aurait pas
tout le temps.
Pendant 20 ans.
On ne l'aurait pas fait
tout le temps.
Non, c'est pas pareil
parce que tu vas défendre
le matériel.
Tu sais, à Radio Maton,
tu dis OK.
Parce que c'est tellement weird.
Il y a tellement plein de fois
qu'on pensait
qu'on avait la capsule
la meilleure de toute notre vie
entre les mains
puis tu la fais en ombre
puis ça passe correct.
Puis d'un fois, tu as le couteau entre les dents,
puis tu dis « C'est pas bon, c'est pas bon. »
C'est très ordinaire.
Puis tu fais le hit qui se retrouve sur un album l'année d'après.
Tu le savais pas parce que l'énergie à la radio,
l'énergie que tu y mettais à le défendre,
était 50% de la job.
La folie du moment.
Un peu ce que tu fais ici.
Il y a des trucs, il y a des soirs, j'imagine,
ça lève en temps.
Tu ne sais jamais
ce qui va arriver.
C'est un peu de l'impro en même temps.
L'affaire de la beauté,
par exemple,
de la radio,
que nous autres,
vu qu'on enregistre d'avance,
on a moins...
Il y a quoi de magique
dans le live?
Oui, j'adore ça.
C'est la seule chose
qui manque d'un podcast,
je trouve.
En même temps,
vous ne faites pas de montage?
Non.
On l'a avec le... Ça m'est ma faille. Ça s'appelle du live to tape. C'est la même affaire. Oui, mais ce, vous ne faites pas de montage? Non. Fait qu'on l'a avec le premier point.
Ça s'appelle
« Live to tape ».
C'est la même affaire.
Oui, mais ce n'est pas pareil
de savoir que les gens
vont le revoir plus tard
que c'est maintenant.
C'est là.
Je le sais parce que
moi, pour avoir fait
« Juste pour rire »
en direct,
animé show-là,
je capotais sur le fait
qu'on était live.
Il fallait que je vive
avec ta farce
et ce que tu avais dit
et ainsi de suite.
Je ne voulais pas ça
à sa fin de semaine.
Pourtant, on fait comme si,
mais ce n'est pas pareil.
Moi, c'est surtout, des fois, pour l'humour,
des fois, il y a une joke d'actualité.
Il y a quelqu'un qui a papé,
mettons, dans les nouvelles aujourd'hui,
que c'est super drôle la soir,
puis dans trois jours, tu vas faire « Qui? Ah, ça me dit quoi? »
Tu as raison.
Ce côté-là de la radio est cool.
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25$ pour vrai, ça vaut crissement pas la peine.
Mais toutes les autres, ça vaut la peine.
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Grâce à vous, Asti, je peux vivre la vie que je vis.
Je suis libre et sous.
Et merci beaucoup au Patreon.
Bon.
Moi, j'ai regardé l'autre fois
mon
premier show des vendredis
de l'École Lumont avec ma blonde.
Je suis tombé sur un vieux VHS
et je suis allé acheter un VHS
et j'ai regardé ça avec ma blonde.
C'était pas mon premier vend blanche. Puis c'était mon...
Mais c'était pas mon premier vendredi,
mais c'était mon best-of.
Puis là, je regardais, puis il fallait que j'y explique
chaque joke. Parce que
des fois, il y avait des jokes
des fois que même moi, je comprenais pas, mais j'avais une
clap. J'étais comme, voyons, Christ, pourquoi...
T'as la référence de l'époque, ça?
J'étais comme, ah, c'est-tu... Ah oui, il y avait une secte
qui... Le leader avait tué tout le monde. Ça doit être... C'était à la référence de l'époque, c'est-tu ça? J'étais comme, ah, sti, ah oui, il y avait une secte que le leader
avait tué tout le monde.
C'est une joke de l'Église.
C'est ça.
C'est Winnie the Pooh qui arrive à la ferme.
Trois petits cochons,
la brique, la pierre.
Vous avez donné l'école deux ans plus tôt?
Vous autres, c'est 92?
Oui, 92-93. 92-93?
92-93.
Moi, c'était 94-95.
OK.
Il y a eu un fallu entre nous autres.
OK.
Oui.
Vous autres, c'est l'année.
Vous autres, McLeod, Pierre Prince.
Puis Dominique et Martin.
Dominique et Martin.
Oui.
Odette Audrey et Caroline Léonard.
Oui.
Il y en avait d'autres aussi.
Il y avait l'autre qui se décrotait.
Ah, c'est qui était drôle, lui.
Comment il s'appelait?
Éric Carly. Lui, ça me fascine. Il y en a que'autres aussi. Il y avait l'autre qui se décrotait les orteils. Ah, c'est-tu qu'il était drôle, lui? Comment il s'appelait? Éric.
Lui, ça me fascine.
Il y en a que tu trouvais bons.
Comment ça se fait? Je ne les ai pas vus.
Il faisait un numéro d'un gars qui se fait cuire du barbecue.
Tu sais, genre un voisin, un peu comme Réjean de Terrebonne,
mais il se décrotait l'orteil avec sa fourchette à barbecue.
Mais c'était puissant.
C'était drôle même.
C'était vraiment drôle.
Mais on ne l'a jamais
je pense qu'il fait pas ça
malheureusement
racontez de même
je sais que ça lève
plus le coeur
qu'une autre chose
mais lui était l'autre
Éric Bussière
c'est ça
non Éric Bussière
c'est un gars
au secondaire
qui aujourd'hui
il vend des billets de spectacle
de scalper
de scalper
ça marche un peu
avec ton affaire
du secret
mais
c'est souvent
la confiance.
Moi, quand j'avais commencé à faire de l'humour,
je me rappelle, il y avait bien du monde
que je trouvais plus drôle que moi,
mais qu'ils abandonnaient.
Puis ceux qui avaient du succès,
c'est les têtes de cochon qui arrêtent.
Ben oui, l'acharnement.
C'est ça une carrière.
Peu importe ce que tu fais,
c'est la tête de cochon qui va s'offrir.
Tu te souviens-tu le nombre de fois qu'on s'est croisés
dans des bars pour boire,
mais aussi pour faire des shows?
On était au Dagobert à Québec
et c'était un running gag.
T'étais tout le temps là.
Pis t'arrivais, les gars, ça vous dérange-tu que je fasse 5 minutes avant vous autres?
Ils sont pas trop.
Ils arrivaient, ils faisaient 35 minutes.
Pis en plus, toutes ces 35 minutes, genre. Mais, pis en plus,
t'sais,
toutes ces gags,
Mike,
après ça,
toi,
ton gag le plus hard,
t'as l'air de Carmen Campagne.
Hey,
attends,
au Dagobert à Québec,
pis nous autres,
t'es toujours adoré.
Je t'aime,
je t'aimais dans le temps,
je t'aime encore.
Et pis,
je te trouve brillant,
pis je te trouve drôle,
pis t'es hard en crise,
pis des fois,
tu dis des affaires
que j'aimerais le dire,
mais il me semble
que ça ne fait pas
que ma face.
Mais là,
on est au DAG,
pis il arrive demain,
il me dit,
je ferais une petite 10 minutes,
pis nous autres,
on l'aime,
on fait,
ben oui,
pis on est headliner,
donc on termine la soirée.
Asti,
qu'on s'en évolue.
Parce qu'après,
écoute,
ça a été un long moment
de solitude.
Hey,
ce soir-là,
en plus,
dans notre 30 minutes,
à la fin,
on avait du matériel plus crunchier
pour finir ça.
On faisait pas Canel et Bruno.
On avait un petit numéro de Canel et Bruno.
Il venait de ce que femme veut, Dieu le veut.
Dieu veut que je l'encul.
Tu viens-tu de ce joke-là?
Ce que femme veut, Dieu le veut.
Je suis pas sûr que Dieu veut
que je le tire par les cheveux et que je l'encul.
C'était ça mon gars!
Je sais pas, mais sûrement.
Il y a quelque chose dans le genre.
On est en coulisses et on fait « ta parisane ».
Nous autres, on s'en va faire deux marionnettes.
Canel et Bruno.
On a déjà mieux performé que ce soir-là.
Mais ça valait la peine, Tu vois, on a une belle anecdote
à raconter aujourd'hui.
Hey, Cusac!
Je m'en rappelle de ça.
Très bien.
Est-ce que le DAG...
Moi, j'ai eu tellement
de fun là-bas.
Est-ce que tu as vu
que je ne faisais pas
Cannelle et Bruno
après Mike Ward?
Il t'aurait invité.
Mais pour vrai,
l'autre fois, je parlais de ça
je sais pas trop qui
le DAG, vu que moi je suis un gars de Québec
puis Québec c'est très
si tu viens de Québec
on dirait que j'ai jamais su ça
tu l'as bien gâché
mais le fait de venir de Québec
ok si je te fais ça
ah ah ah
ah ah ah c'est le bonhomme Mais le fait de venir de Québec... Ok, si je te fais ça.
C'est le bonhomme.
C'est le bonhomme.
Il tape son pied.
Il se fait super bien.
Pas super flexible.
Mais moi, le fait que je venais de Québec et que le monde savait
que j'avais commencé là,
j'avais des réactions aux dagues que ça m'a pris.
Je n'ai jamais eu, jusqu'à ma dernière tournée, un gag.
Puis là, je suis allé sur scène.
Le premier coup, j'ai eu cette réaction-là.
Je me suis dit, il y a de quoi de triste là-dedans.
C'est la première fois que j'ai un rire fort de même depuis 1994.
C'est la première fois que j'ai un rire fort de même depuis 1994. C'est-tu...
J'ai fait une belle vie, une belle carrière,
mais il n'y a rien qui est à côté.
C'est 1994 au DAG.
Mais tu sais, Québec, c'est le même.
Tu regardes un gars comme P.A.
C'est-tu que la ville de Québec,
le fait que P.A. vit encore à Québec,
c'est un dernier. On est tous de la marde comparé à lui
pour le monde de Québec
PA
il a beaucoup de mérite parce que
il y en a plein qui dans son cas
auraient abandonné des années
où ça a été difficile
crevée de faim solide mais il s'est acharné
ça paraissait pas crevée de faim par exemple
mais le vin caché crevée de faim solide, mais il s'est acharné parce qu'il aimait ça. Ça paraissait pas crevée de faim, par exemple.
Mais... Le vin caché.
Les mots de ma choisie.
Mais sais-tu quoi?
En le disant, je me suis dit,
je vais le dire,
il n'a pas un assez sale pour le dire.
Il a crevée de faim, mais en passant,
on drive-thru.
C'est un problème de glandes.
Parce qu'il est mangé avec la mayonnaise.
Non, mais il a des gros os,
mais il va bien.
Non, il faisait panier ses glandes.
Mais c'est un gars qui a toujours aimé
aller du...
Il est drôle, puis à Québec, t'as raison.
PA, il pourrait faire 152
soirs en ligne, Albert Rousseau,
ça serait plein.
Il est bon, il livre aussi
la marchandise.
Mais je ne savais pas que tu venais de Québec.
Oui, c'est une des raisons
pourquoi j'étais tout le temps là.
Je ne savais pas.
Finalement, ça, c'est une astuce
de façon à me dire, Chris, de calme.
Il restait là.
Il était au dac.
Ils ont pensé qu'il venait nous voir. Non, il restait là. Vu que au dac, il restait là Nous autres on pensait qu'il venait nous voir
Non, non, il restait là
Vu que ma mère est encore vivante à l'époque
Est-ce que tu es de Québec?
Ben oui, tu sais
Ben on l'a enterré à Québec
Il est encore à Québec
À moins que quelqu'un
À moins que quelqu'un l'a volé
Si quelqu'un l'a volé, ramenez-le à ma tabarnak.
Il venait te dire...
Il venait te dire il y a une minute qu'il était décédé.
J'avais pas manqué ce bout-là.
Mais t'es une belle écoute.
En général, oui.
T'es un gars qui a beaucoup d'écoute.
Moi, je suis une chambre de vie.
Elle est morte, c'est ça.
Puis après, on l'a démontée, puis on l'a vendue pour les pièces.
Mais il y a un bon marché à Québec pour ça.
En Asie, là, ils payent ça les prix de vous. Oui côte d'ivoire techniquement on va changer de sujet non c'est pas qu'on
n'aime pas québec mais la demande comment votre mère est encore à Québec. Elle est encore à Québec.
Elle est stable.
Veux-tu te raconter quelque chose?
Elle a un pied à terre.
Hey, j'ai que...
Elle a un pied à terre.
J'ai l'affaire la plus gênante
que je peux te conter, que j'ai jamais
contée. Ça, ça m'amène à...
Tu me l'as jamais racontée? Même toi, tu sais pas.
Ok, ça, ça arrive
rarement.
J'ai quelque chose de maladement à t'en raconter.
C'est gênant. Mon frère et ma soeur sont
mal à l'aise.
Mon père est décédé il y a un an et demi.
Il y a pas de fret à avoir là. On était bien contents.
Mais... est décédé il y a un an et demi. Oui. Il n'y a pas de fret à avoir là. On était bien contents.
Non, non, non. C'est pigné.
Ça ne nous a pas surpris
qu'on lise
« Il est amourable »
après cette semaine.
On va pas faire de l'osso.
Non, non,
on va faire des blagues.
Mais,
l'histoire en question,
j'essaie de me faire une tête,
c'est qu'évidemment, on est des bouffons, ça a été tough, mais moi au salon, à la fin, il faut passer à la chapelle, puis là j'ai l'urne dans les mains, puis là, quelqu'un dit « qu'est-ce que tu fais avec ça? » Je lui cherche un container, tu sais, je niaisais.
T'as-tu dit ça pour vrai?
Oui, c'est sûr qu'il l'a dit.
Ben oui, c'est sûr qu'il l'a dit. Ben oui.
Je voulais faire mon vrai massage.
Ça a marché, sauf que sa blonde était toute offensée.
Ben, je comprends pas pourquoi.
Me semble que le timing était parfait.
Je l'aurais pas lancé.
Je l'aurais déposé.
Souffoudré.
C'est pas un câble, hostie.
C'est ce que papa a voulu.
C'est ce que papa a voulu. C'est ce que papa a voulu.
Je veux dire, Chris, il a passé sa vie à traiter tout le monde du sac à vidange.
Non, non, non.
C'est des blagues.
Mais c'est drôle, c'était
la blonde de ton frère
qui était la blonde de mon père.
OK.
D'ailleurs, moi, j'ai dit à ma mère,
on invite des amis proches de la famille à monter.
J'ai dit à ma mère, tu restes là proches de la famille à monter, puis j'ai dit à ma mère, j'ai dit, toi, tu restes ici,
tu te cales, c'était des blagues.
Sauf que ça s'est bien passé,
j'ai arrêté de faire le cave en haut,
j'ai même fait un beau mot, j'ai fait ce qu'il fallait.
Puis ça m'avait pogné quand même.
Alors, l'histoire la plus folle
est la suivante, c'est-à-dire que nous,
on a laissé l'urne là-bas,
puis on s'est dit, bon, bien, on va s'organiser,
puis on revient.
Ça fait un an et demi.
L'urne est là-bas.
À un moment donné, c'est bon.
Dans Lost and Found ou...
Y'a-tu su?
Les objets perdus.
Là, on va y aller cet été, c'est sûr.
C'est juste que...
C'est gênant, c'est sûr. C'est qu''en cours de route ça s'est passé à l'automne
plus moi je voulais aller j'ai une terre sur le top d'une montagne un petit lac
qu'on voulait aller comme une poudre et ne pas devoir de l'enterrer
je sais pas pourquoi coller c'est ma terre je pourrais m'enterrer ce que je veux j'ai une petite boîte en bois grosse de même mais t'as pas le droit
fait que là on s'est dit on va faire ça le temps a manqué là. Là, l'été passé, ben,
on n'est pas allé.
Ça nous est sorti de la tête.
Ils l'ont-tu encore? À l'automne,
ils ont téléphoné.
Là, mon frère
était gêné en crise.
Ah ouais?
Ben, voyons donc!
Monsieur Godet,
vous avez oublié
votre père ici.
Puis lui,
c'est comme lui qui est...
Il y a un titre, là,
pour le patente
qui gère la succession
de blablabla,
fait que c'est...
Ouais, succession, là. C'est ça. Ah ouais? Non, mais il y a un titre C'est pas si fancyère la succession de blablabla. Oui, succession.
C'est ça.
Non, mais il y a un titre.
Ce n'est pas si fancique.
Testeur légamentaire, tuteur, je ne sais pas quoi.
Tuteur, exécuteur testamentaire.
C'est qui qui a des études en avant?
C'est toi?
Merci, exécuteur.
Exécuteur testamentaire.
Est-ce qu'il y a une phase dans les gars qui vont à l'université?
Donc,
et là,
il était bien gêné.
Fait que moi,
je prends mon courage
à deux mains.
Mais moi,
carrément,
je fais de la TV
et tout.
Je dis,
carrément,
j'appelle,
c'est gênant.
J'ai appelé ma femme.
Oui.
Je me suis excusé.
Oui, bonjour.
Excusez-moi,
j'ai oublié mon père.
Merci.
J'ai laissé ça aller
T'as-tu plané le showbiz?
Excusez,
c'est les BBM. J'avais pas le temps. Non, non, j'étais beaucoup plus cool que ça. J'ai oublié mon père. T'as-tu blâmé le showbiz? Excusez, c'est les BBM.
J'avais pas le temps.
Non, non, j'étais beaucoup plus cool que ça.
J'ai dit, Chris, Patrick Bourgeois,
les bébés morts, ils sont avec.
Il y a des priorités,
si, showbiz.
Non, non, je me suis excusé.
J'ai dit, sincèrement...
Mais c'est des choses qui arrivent.
Oui, oui.
Non, non, mais...
J'essaie d'être...
Non.
Non.
Non.
Mais il y a une raison.
Mais il y a une raison à ça.
Je peux vous l'expliquer.
Il y a une raison.
J'ai hâte.
Est-ce que vous êtes partis avec la mauvaise urne?
Non.
Sans s'en sortir.
Ça m'était bon.
Puis mettre les cendres
sur le dessus de sa tête,
c'est pas une bonne.
Madame Garivy dans ton lac.
C'est ça qui est weird de faire ces astides affaires-là.
Tu bois un verre, tu racontes ça.
La raison...
Je ne me rappelle plus où je m'en allais avec ça.
Mais c'est vrai qu'on a manqué de temps.
Puis aussi que je ne voulais pas... Moi, premièrement, jamais j'aurais rentré lourde dans ma maison.
C'est impossible.
J'ai une croyance qui fait que c'est non!
Tu aurais peur que ton père,
s'il ne commencera pas à t'hanter...
Non! Couché, tapis, non!
Pour moi, c'est non.
Toi, tu ne voulais pas que Marceau...
Tu ne voulais pas être dehors. Non! Pour moi, c'est non. Toi, tu ne voulais pas être dans une boîte d'or?
Dans le cabanon?
C'est que ça l'a, je me suis fait dire par des médiums
que c'était vraiment pas bon.
Les gens qui gardent l'urne à la maison avec les cendres,
ça l'a que c'est vraiment pas bon.
T'es une fille de 19 ans.
Oui.
Mais il croit
des maris christine vivian et julie mélanger mais comme une chambre de
vie ça m'a brûlé ça vaut c'est mais là donc ça pour moi c'est pas bon fait que
je le porte ma soeur la porte je voulais pas que mon frère non plus parce que le
milieu jusqu'à manière ce l'eauautre fois, qui a piqué une crise
précis là. Elle était un peu
chaudaille. Fait que je m'en allais chercher
le grand-papa. Fait que...
Tu pourrais pas le laisser dans le char?
Tu l'attaches en arrière?
Comme un Garfield, je le dache.
Il tente un peu.
Tu sais, il met une petite main de mêmenes même salut au monde à l'arrière mais je prends je sais Urne au volant. Tout ça pour dire que... C'est notre plan cet été
d'aller chercher et s'en occuper comme il faut.
Ça va faire un an et demi là-bas.
Bon, parfait.
Parce qu'on ne voulait pas acheter un cossin
pour le laisser là.
Mais en même temps, un an et demi sur l'éternité,
c'est rien.
À quelque part.
T'as raison.
Raison, Mike. c'est rien t'sais à quelque part t'as raison t'sais ben ouais t'as raison Mike ouais
mais
y'a quelque chose
de weird pareil
de ça
de garder les cendres
de quelque chose
et voilà
chacun a ses croyances
la fille de 19 ans
sort de ce corps
non mais avoue
avoue y'a quelque chose
de spécial
moi je veux pas faire ça
j'avais un de mes chums
dans le temps
y'avait son grand-père
dans son salon
t'sais mais
pas empaillé,
mais les cendres.
C'est quoi, un week-end à Bernie?
Mais les cendres.
Moi, j'ai aucun problème
avec ça, mais chaque fois que j'allais chez eux,
je fixais
leur nastie.
Je la fixais et je n'étais pas bien.
Bon.
Mais ça a l'air en plus que ce n'est pas bon énergétiquement parlant.
Des animaux.
Moi, j'ai mon chat dans mon bureau.
Les cendres de mon chat, c'est correct ou il va falloir que je te les donne et que tu les mettes dans ton lac?
As-tu les cendres de ton chat?
J'ai mon chat dans mon bureau.
Tabarnak!
Tu n'entends pas les mettre dans le tien?
Non.
Non. Non, mais
c'est parce que moi, j'ai pas d'enfant.
Fait qu'on dirait que je m'attache
trop aux animaux.
Fait que... Je comprends.
Tu peux pas juger ça parce que j'adore les animaux aussi, mais...
Je te juge pareil.
Non, mais c'est que là... Mais je veux pas.
Je le sais que je suis le même, puis je le sais que si j'avais un enfant,
je ferais... Oh, tabarnak, c'est un chat, puis je le crisser si j'avais un enfant, je ferais « Ah, t'appartenais à un chat
et je le crisserais au vidange. »
Mais pour moi, il est important.
C'est très bien, je comprends absolument.
Mais cela dit, même chose,
ça ne doit pas être bon de garder les centres de ton chat.
Des centres de quelque chose de vivant.
Tu penses pour la respiration
ou juste pour les...
Tu sais, genre, vu que tu as de la poussière
dans l'air.
Non, lui, il veut dire la vibe.
La vibe, oui, je pense que c'est ça.
Moi, je suis plus sur l'énergie, Mike.
Mais je pense que la santé
puis la respiration, c'est un bel argument aussi.
Mais j'y vais vraiment plus
pour la santé.
Toi, tu te dis, je veux pas l'avoir chez nous.
J'aime mieux le laisser chez des étrangers
pendant un an et demi, tu sais.
Non, pas des étrangers. C'est ça, le job, man, ici.
I agree with the decision. Les autres font des morts. Non, pas les étrangers. C'est ça leur job, man. I Grave fait des saucisses,
eux autres font des morts.
Ils ne font pas,
ils les entretiennent.
Mais il y en a.
Il m'a dit,
il n'y a pas une journée
qui n'en rentre pas deux, trois.
C'est une grosse business.
Ça marche en six monarques.
Ça n'arrêtera pas de marcher.
Ça n'arrêtera pas.
C'est ça la beauté.
Plus on est nombreux,
plus ça marche,
cette place-là.
Tu devrais leur dire
de faire une promotion
deux pour un
que tu amènes ton père
et il te donne les urnes de deux personnes,
puis ça serait
la famille de quelqu'un d'autre qui s'en occuperait.
C'est pas fou.
Écoute, je prends l'idée, la collègue, c'est évident.
Moins passé.
Moins passé.
Non, mais ça m'est sérieux.
On va conclure là-dessus.
Mais c'est quand même quelque chose que j'ai pas hâte de faire. C'est sérieux. On va conclure là-dessus. Mais c'est quand même quelque chose
que je n'ai pas hâte de faire.
C'est clair.
Mais ça, ça va être vraiment la...
Moi, j'aurais bien...
Moi, ma mère, ça fait 20 ans qu'elle est morte.
Je ne pense pas que je serais capable
de prendre ses cendres
et les mettre dans un lac.
Je suis sûr que vous n'avez juste pas fait ça.
Aussitôt que tu fais ça,
le livre est fermé.
On n'avait pas le courage.
Tu as vraiment raison. Là là c'est clair que il est mort même si dans ta tête tu le sais qu'il est mort c'est pas parce qu'il y a tant de temps
comment t'as dit?
j'ai dit je sais qu'il y avait du jugement dans ce sujet-là?
C'était une blague!
Bon, t'as bien fancy!
Si, mon âge, je pensais qu'au bordel, c'était...
Faut faire que j'arrête ça.
Toi, ton père, il attend pas
Gilles Bourget.
Non, pis écoute,
mon père,
ça a été mon héros
absolu,
tu comprends?
Non, il est enterré
à Bois-Arnois, mon père.
Je vais le voir
à l'occasion,
mais il faut que je me fasse
vraiment une tête.
Il va bien, il va bien.
Pas bouger.
Pas bouger.
Il a aussi un pied
à terre à Bois-Arnois.
Il a-tu une vue
sur les gats?
Je suis allé...
Ça, c'était
Valéphile
sans dessin
on est à côté
ouais
20 minutes de bateau
mais
ouais c'est ça
c'est loin un peu
ça prend des bons yeux
pis ses yeux
ils ont été mangés
par des verres
fait que
c'est sérieux c'est résolvant fait que mais non je suis allé, je suis retourné
il y a quelques années
avec mes enfants. C'est con, mais
une des plus grandes peines que j'ai,
si on est sérieux deux secondes, c'est que...
C'est là, c'est le temps.
Non, mais un des grands manques
de ma vie, je te dirais,
c'est que mon père n'a pas eu la chance de rencontrer mes enfants. À un moment donné, je me suis dit même s'il est mort, je sais que ça ne se peut pas, mais ce qui est un des grands manques, admettons, de ma vie, je te dirais, c'est que mon père n'a pas eu la chance de rencontrer mes enfants.
Fait qu'à un moment donné, je me suis dit, même s'il est mort,
je sais que ça ne se peut pas, mais Christ, dans ma tête, ça se peut.
À un moment donné, un dimanche, je suis parti,
j'ai amené mes enfants, puis j'ai présenté mes enfants
à mon père au cimetière.
Mais quand je vais là, il faut que je m'affascine la tête.
Je broye ma vie à chaque fois,
mais c'est con, puis je le sais,
c'est rien.
Tu es-tu à voix haute ou dans ta tête? À voix haute. Avant chaque spectacle, puis ça, c'est con, puis je le sais, c'est rien. Tu parles-tu à voix haute ou dans ta tête?
À voix haute. Avant chaque spectacle,
puis ça, c'est weird, mais...
À voix haute aussi?
Oui, mais je ne fais pas ça devant tout le monde.
Je ne pogne pas le mic.
Tu ne vas pas dans le lobby.
Excusez!
Elle va en forme, Saint-Jérôme!
Papa!
Non, mais je fais toujours...
Je demande à mon père de me donner de l'énergie,
puis je crois à ça.
Chacun a ses croyances.
Moi, je ne crois pas à aucune religion ou quelconque.
Mais c'est ça.
Mais l'énergie.
Toi, ça marche aussi.
Mais moi, quand j'ai peur de l'énergie,
de ce désordre, ça ne marche pas.
Oui, mais c'est deux affaires.
Tu m'as jugé, Carlis.
Non!
Oui!
Non!
C'était moi qui te jugeais.
Ce n'était pas lui.
C'est lui qui a dit que tu étais une fille de 19 ans, c'est pas moi.
Mais il a dit que j'avais 19 ans!
Oui, je parle, et il me semble que j'ai déjà entendu en entrevue que tu parles à ta mère aussi.
Oui, moi je parle à ma mère, mais dans ma tête.
Je parle jamais à haute voix.
À chaque jour? Est-ce que tu le fais à chaque jour?
Pas à chaque jour, mais souvent.
J'avais complètement arrêté.
Puis à un moment donné, quand j'ai réalisé que j'avais arrêté de le faire,
j'ai recommencé.
Sais-tu, dans les pans, moi souvent, c'est ça.
Tu sais, quand ça va moins bien,
là, je parle plus souvent.
Moi, je n'y parle pas quand ça ne va pas bien,
vu que je veux qu'elle pense que ça l'aille bien.
Pas vrai?
Je ne veux pas qu'elle pense.
T'es deux ans sans y parler, finalement.
Mais c'est vraiment ça. fait tes deux ans sans y parler, finalement. Mais c'est vraiment ça.
Un beau deux ans
sans y parler.
Toi, Mario,
je veux juste te dire
que le bout où tu as présenté
ton père à tes filles,
c'est terrible.
Mais c'est vrai,
pour vrai,
je fais ça.
Je trouve ça très beau.
C'est vrai que je fais ça.
Je veux juste se plaitre
que tu as compté ça ici
et que ça fait bien la semaine,
mais c'est correct.
Mais ils m'ont pas posé la question.
Il y a un petit show pour ces affaires.
Je te le raconterai l'année prochaine,
on va faire semblant, c'est la première fois.
Pour une fois, t'as vécu quelque chose de mauvais,
un petit petit con de Mike Ward.
C'est pas vrai, tu sais à quel point on est allé loin.
Oh, chier!
Mais, moi,
c'est souvent quand ça va mal,
ben, je parle tout le temps, mais quand ça va mal,
on dirait que j'ai une menthe, c'est comme ses conseils, pis une espèce d'inspiration quelconque. Pis, t'est souvent quand ça va mal, je parle tout le temps, mais quand ça va mal, on dirait que j'ai une menthe,
c'est comme c'est conseil
et une espèce d'inspiration quelconque.
Puis, tu disais que tu n'es pas croyant,
donc tu ne crois à rien sauf...
J'ai un numéro dans mon prochain show
où j'ai hâte de tester,
mais je ne l'ai pas testé encore,
où je dis que ça a l'air le fun
de croire à une religion.
Tu sais, quand tu vois,
mettons, des détenus à la télé
qui sont condamnés à mort,
mais qui croient à une religion, peu importe laquelle, on dirait qu télé qui sont condamnés à mort, mais qui croient une religion,
peu importe laquelle, on dirait qu'ils sont plus sereins
face à ce qui les attend.
Sauf, d'après moi, si t'es détenu à mort,
t'es dans la mauvaise religion.
Si ton dieu te l'a fait faire ça,
il y a un sens où ils sont sereins.
Ça a l'air le fun.
J'ai le goût de croire une religion, mais laquelle?
Ça me prendrait un genre de courtier en religion
pour me faire faire le tour.
Dans ma tête,
c'est ça le sketch où je me magasine une religion.
Parce que pour vrai, des fois,
je trouve que ça a l'air le fun de croire
en quelque chose. Puis il y en a qui y croient
vraiment solide. Pour adhérer à
certaines religions,
c'est-tu qu'on lit ce qu'ils ont l'air de croire.
Puis ça a l'air le fun d'être dans leur tête.
La dernière journée de ta vie, tu sais, moi, je'être dans leur tête. La dernière journée de ta vie,
moi, je suis athée.
La dernière journée de ta vie athée,
ça doit être dur en tabarnak.
Mais si tu penses que
j'arrive au paradis,
je vais rencontrer Dieu,
peu importe qui tu vas rencontrer.
Tu vas t'accrocher à ça.
Tu vas être asthme, tu vas être bien.
Il y a une théorie là-dessus d'un gars
qui s'appelle Blaise Pascal
qui disait que si dans ta vie, tu as cru une religion,
toute ta vie, puis que tu te rends compte à la fin que ce n'est pas vrai,
mais tu n'as rien perdu.
Tu n'as rien perdu.
Au contraire, si tu as cru à rien, tu te rends compte à la fin
que c'est vrai, il y a quelque chose, mais là, tu as tout perdu.
Par tant de sa théorie, tu sais que c'est mieux de croire en une religion,
mais laquelle?
Il y a une vraie théorie là-dessus.
Le gars s'appelle Blaise Pascal.
Peu importe qu'il y ait un dieu, des dieux, whatever.
Peu importe.
Quand les hommes, il y a plusieurs centaines, voire milliers d'années,
se sont mis à inventer des religions, évidemment, c'était pour contrôler les gens.
Les pauvres.
Contrôler les gens qui n'avaient pas d'instruction.
Les gens qui n'avaient pas de connaissances.
Il y avait des gens qui avaient zéro éducation, zéro connaissance.
Ce qui n'arrive à peu près pas aujourd'hui. Il y a écrit sur l''instruction. Les gens n'avaient pas de connaissances. Il y avait des gens qui avaient zéro éducation, zéro connaissance, qui n'y arrivent à peu près pas aujourd'hui.
Il y a le Christ de l'école gratuite.
Pas partout.
Non, mais ici, en tout cas, il y a une base.
Donc, cette façon de penser-là t'amène quand même des bonnes valeurs au travail.
Il y a du bon dans chaque religion.
Souvent, le monde chiale depuis longtemps.
Depuis, mettons, 20 ans sur les religions chrétiennes
surtout les religions catholiques
avec tous les prêtres pédophiles
mais tous les
bénévoles
d'un pays pauvre, c'est tout le temps des groupes
religieux, c'est rare
qu'un groupe d'athées
fait, ça vaut Yémen
donner, on va donner de la bouffe
parce que tu crois pas que les gestes
que t'es en train de poser vont être recompensés
dans un paradis quelconque.
T'as raison, j'avais jamais arrêté à s'en dire plus, t'as raison.
C'est un peu ça. Cela dit, moi, de mon bord,
si on peut jaser, je sais pas
si... Je sais pas.
Mais j'ai de la misère
à ne pas croire à l'énergie.
Moi, je trouve que la nature, je trouve que...
En fait, Avatar, le film Avatar...
Attends, mais tu vas voir.
Tu vas voir.
Attends.
Tu vas voir.
Wow!
T'en rappelles-tu, Avatar?
Amène-moi-en un autre.
Ah oui.
Plus ça va, plus on dirait
que je suis sur une date
avec une Amérindienne.
Plus ça va, plus on dirait « Je suis sur une date avec une Amérindienne. »
Attends.
Je m'en veux.
Attends, je vais quand même t'expliquer mon point.
Oui, oui.
Comme tu dis,
les avatars sont en harmonie avec l'environnement.
Et le bleu.
Ils sont en trois dimensions.
Avec leur planète, avec la nature.
Oui.
Non?
Mais moi, je crois à ça.
Moi, je crois à cette énergie-là.
Pour moi, c'est beau, ça.
C'est tout vrai.
Les arbres, les poissons.
Non?
Oh, fuck off.
Ha, ha!
Ha, ha!
Je comprends ce que tu veux dire,
mais je ne suis pas gelé, je ne peux pas embarquer.
Je ne suis pas gelé, je peux pas embarquer. Je suis pas gelé non plus!
C'est où ta bière?
En tout cas, moi, je crois ça.
Je ne sais pas quoi tu crois.
Je vois que la lumière est allumée.
Y'a-tu des questions?
Y'en a des bonnes sur Internet.
Il doit y en avoir... Y'a 10 Vod questions? Y'en a des bonnes sur Internet. Il doit y en avoir...
Y'a Divocop14 qui demande...
Ça, ça veut-tu dire
qu'il y en a 13 autres aussi?
Ouais, vraiment.
C'est le 14e.
C'est le 14e de l'année, j'imagine.
Ça, c'est la patente pour...
En plus, c'est Divocop14
sur Patreon.
Ça veut dire qu'il y a 13 autres Patreons
qui capotaient sur Divocop.
Non, mais c'est sur
YouTube. Comment
s'est réglé ton conflit avec
Grégory Charles? Je ne me souviens pas
qu'il y avait eu un conflit avec Grégory Charles.
Ah oui, oui, je me souviens.
Oui, oui, je me souviens.
Mais techniquement,
je n'ai pas le droit encore de parler de ça
avant septembre.
Pour vrai?
Je suis sous un contrat
avec lequel je n'ai pas le droit
d'avoir la conversation là-dessus.
J'aimerais ça en temps.
Crois-moi, j'aimerais ça en temps.
Je vais t'expliquer.
Mais tu peux quand même dire que ça s'est bien réglé.
Ça s'est bien réglé.
Je peux te dire une chose que personne ne sait.
C'est qu'il y a eu des
plaintes générées par ce mouvement-là
de haine sur ma personne,
sur un commentaire,
sur un ami.
Et des 34
plaintes, zéro a été retenu.
Aucune.
J'ai été blanchi de toutes ces accusations-là.
Par le CRPC. Par le
Conseil des normes. Parce que je n'avais pas l'intention d'eux.
Je n'ai pas voulu X, Y, Z.
C'est toi, Gregor Charles.
C'est un ami.
Tu connais bien.
Si le journaliste avait fait ça sur mon Facebook,
c'est ton quatrième ami.
J'étais avec lui dans un événement
trois semaines avant pour le casino de Montréal
avec des petits chapeaux de forme.
On a célébré
un mariage ensemble.
On s'est pissé dessus.
On a ri.
On a eu du fun
comme des fous.
Mais...
Mais...
Mais...
Non, Varnac.
Ils sont très proches.
Ils se sont pissés dessus.
Il y avait des chapeaux.
Comment?
Varnac!
C'est pour ça
qu'il faut lui donner
les cheveux de son père.
Moi, je pense,
plus ça va, plus je pense
que c'est dans une secte.
Fais attention à ce que je dis.
Mais c'est ça. Donc, j'ai pas le droit de
commenter, de discuter de ça maintenant
avant septembre, fin août,
début septembre. Mais c'est ça. J'ai pas voulu être méchant. J'ai une phrase de discuter de ça maintenant, avant septembre, fin août, début septembre. Mais c'est ça, j'ai pas voulu être méchant.
J'ai une phrase dans le vide de même.
Moi, je pense que le mieux,
c'est juste finir ça en disant,
Gregor Charles, c'est un ami.
Lui, il est pas en crise.
C'est juste du niaisage.
Exact.
Puis l'intention de base qu'on oublie aujourd'hui,
quand quelqu'un parle, c'était quoi son intention?
Mon intention n'était pas d'être méchant envers personne.
Ton intention n'était pas raciste,
c'était pas pour blesser, c'était pas...
J'ai-tu...
Son intestin non plus. Ah, j'ai-tu dit intestin?
On est...
Ni son intention, ni encore moi,
son intestin. Son intention
est pas raciste. J'en connais des intestins, mais
sien est chrissement pas raciste.
Ton intestin est pas raciste.
Yann, y'a-tu une autre question?
Il y a Samuel Tougas
qui demande, avez-vous des exemples
de sketchs que Mike aurait écrits
et que vous n'avez pas pu faire?
Avez-vous des souvenirs de quelque chose?
J'ai écrit pour eux autres
en 95 pendant
six mois. Ça serait autiste
en tabarnak de faire « Je me rappelle,
il y a écrit que Petit Rouge
est arrivé. »
Mais ce n'est pas tant des sketchs
que souvent c'est un pool
de writers. C'est-à-dire qu'on était,
nous, aussitôt qu'on a commencé à faire un petit peu
de sous, au lieu de se le donner à nous autres,
on a réinvesti dans des scripteurs parce qu'on
comprenait que la survie des missions passait
par ça.
C'était comme un pool de gags.
C'est la même affaire.
C'était un show sketch,
télé, mais à radio.
C'est exactement ça.
C'est un pool de gags.
Il y avait souvent des gags dans un sujet X.
Mettons qu'on écrit demain sur
« C'est rouge, c'est fait
refuser une demande
à l'aide sociale. »ettons que c'est ça.
Et dans le pool de gags,
je pouvais facilement identifier
les gags qui étaient de Mike.
Ceux que je trouvais
souvent le plus drôle, mais que je ne pouvais pas faire.
C'est ça.
Mais pas tous, parce qu'il y avait quand même du jugement.
Mais il y a certains
gags où tu fais « Colline que j'aimerais! »
Non, mais pas vrai. Il y avait des super bons gags, mais il y a des gags où tu fais « Ça, c'estaimerais ». Non, mais pas vrai. Il y avait des super bons gags,
mais il y a des gags où tu fais « Ça, c'est une couche de trop,
mais autour de la table, est-ce que je la trouve bonne? »
Il y a Guillaume
Dubois-Pellerin qui demande
« Comment ça
que c'est Guillaume Dubois-Pellerin
pis c'est DivaCup14? »
Ça veut dire que...
Je pense que c'est le même.
Question pour les deux.
Est-ce que vous avez toujours le réflexe de spotter des gens
un peu particuliers ou avec des défauts
autour de vous autres?
C'est une bonne question.
J'ai encore ça, moi.
De dire, des fois,
j'étais avec ma blonde au resto, pis au matin,
on rencontre des gens d'un party quelconque,
pis tu tombes sur quelqu'un
de particulier, parce que si t'ouvres les yeux, il y en a partout.
Puis là, quand je parle pas, puis elle me voit,
elle me dit « Asti, t'es en train de prendre des notes, hein? »
J'ai dit tellement,
et j'ai se réflexé. Tu sais, c'est
20 ans de radio, fait que j'ai encore
la mécanique de me dire « C'est ancré dans toi. »
Ça ferait tellement un beau personnage. Ça disparaît pas,
là, l'autre fois aussi, là, j'étais avec ma blonde
dans un taxi fait comme ça.
Ça vous incite-tu
des fois à revenir?
Y'a-tu des fois
où tu fais comme
c'était tellement solide
ce que j'ai pensé
de ce personnage-là
qu'on devrait recommencer?
Y'a des journées
où tu dis
que ce soit
par l'actualité
ou un personnage
que tu as déjà fait.
Ça serait une journée
de paroles.
Ça serait la journée
idéale pour faire ce sketch-là
avec ce personnage-là.
Et ça, moi, ça fait 5...
Josy, il refait de la radio, moi, ça fait 5 ans...
Moi, je ne fais pas de personnage.
Non, mais ça fait 5 ans que je ne fais plus de radio de façon quotidienne
et ce réflexe-là est encore présent.
C'est une mécanique qui est dure à sortir.
Puis il va probablement l'être toute ta vie.
Même toi, même si tu fais de la radio,
même si ce n'est pas la même forme de radio, ça va... C'est probablement l'être toute ta vie. Même toi, même si tu fais de la radio, même si ce n'est pas
la même forme de radio,
c'est ça qui vous a formé.
C'est comme,
mettons,
quelqu'un
qui va à l'université.
Chris,
vous autres,
vous êtes allé
à l'université 20 ans.
Oui,
c'est un peu ça.
On est docteur.
Puis,
écrire des gags.
Tantôt,
je te disais
que je n'étais plus capable
de m'installer devant mon laptop
pour écrire des blagues. Ça, je t'ai écœuré. Force est d'admettre qu'à chaque jour, je te disais que je n'étais plus capable de m'installer devant mon laptop pour écrire des blagues.
Force est d'admettre qu'à chaque jour,
je me lève et j'écris tout le temps des niaiseries.
C'est juste ça qui me vient en tête.
Je ne pense à rien d'intelligent.
C'est comme si le bon Dieu
m'a donné un ordinateur super puissant,
mais je m'en sers juste pour jouer avec Andy Crush.
Tu comprends?
Comment tu fais, par exemple?
C'est ça que je me demandais,
quand tu as commencé à faire tes shows solo,
vu que tu avais écrit tellement longtemps pour la radio,
c'est que ton cerveau est formé pour écrire pour la radio,
ça doit être...
Des fois, tu te dis,
« Ah, Chris, c'est drôle, ça marcherait mieux à la télé,
tu as fait de la télé aussi,
ça, c'est plus un gag radio, ça, c'est plus un accent. » C'est juste la formulation. C'est la télé aussi. Ça, c'est plus un gag radio.
C'est juste la formulation.
C'est qu'un bon gag, c'est un bon gag.
C'est comment l'amener.
C'est comment l'amener et quelle clé tu vas donner.
C'est vraiment dans ton wording
et dans la façon de l'amener.
Je trouve qu'il y a une grosse différence
pour radio, TV, scène.
Nous autres, on fait beaucoup plus de radio.
Quand même pas mal de scène.
Même si on...
Comment dire? On ne s'était pas annoncé
tant que ça, on n'avait pas besoin.
On avait tellement une grande clientèle à la radio
qui venait nous voir qu'on pouvait passer...
On a passé quatre ans en tournée avec le premier show
et peu de gens le savaient. Si tu n'écoutais pas
les grandes gueules, tu ne le savais même pas qu'on existait.
Ça fait que ce n'était pas grave, on avait notre vie.
Mais...
Oui, vous autres, votre marketing sur votre premier show,
c'était quasiment comme du marketing moderne des réseaux sociaux,
mais avec la radio.
Avec notre gang qui nous suivait à la radio.
Votre premier show, vous avez vendu plus que 100 000 billets.
Zéro pub d'acheter.
Nous autres, en fait, on ne savait même pas qu'on était pour vendre des billets.
On a annoncé, à un moment donné,
on avait fait le Bourbon Street à Mont-Roland,
qui n'existe plus, mais peut-être les plus vieux vont se rappeler de ça.
C'était le fun, ça place.
C'était tellement sympa. Nous autres, on avait été jouer l'été
parce qu'on était des gars de scène à la base. On disait, on va refaire
de la scène parce que ça nous manquait.
Après, ça va assurer que je serais allé 10 minutes avant pour
gâcher vos affaires.
On a dit oui.
On faisait trois heures le show.
À un moment donné, on disait que ça marchait tout l'été.
On va essayer pour notre trip de faire
un soir au Défense Spectrum
à Montréal. En se disant
« Crème au pire, on donnera des billets. »
Ça, c'est de la fausse humilité.
Non, mais je veux savoir.
Même si tu as le jeu sur la tête
de nos enfants, on pensait qu'on ne vendrait pas
une petite étiquette.
On fait deux études au Bourbon, puis c'est sold out, sold out, sold out. Mais sold out, on pensait qu'on vendrait pas une autre petite étiquette. Ça décolle, là. C'est que on fait deux états au bourbon, puis
c'est sold out, sold out, sold out. Sauf que...
Mais sold out, on donnait les billets, qu'est-ce que c'était? C'était pas cher.
C'est ça, c'était 15$ les billets, puis
c'est dans le nord, vacances, ça.
Fait que là, d'essayer Montréal,
c'était une autre game.
Puis ce qui est arrivé, où Mario a raison, c'est-à-dire
on s'est dit, bon, ben, un, on verra.
On a essayé un spectacle. Sauf qu'à ce moment-là,
là, on a compris qu'il y en avait
un monstre entre les mains
c'est parce qu'on a battu
le record de RBO
avant de jouer
on a vendu 15
en une semaine et demie
tabarnak
15
t'as vu les abos
sold out
au bouchon
et la première fois
quand vous vous disiez
peut-être un
on va en essayer un
pis si on est chanceux
si on vend en bas
on mettra un rideau
sur le balcon
exact
c'est du quoi
et on était je vais toujours me rappeler de ça 15 en une semaine sur le balcon. Exact. C'est-tu quoi?
Je vais toujours me rappeler de ça.
15 en une semaine et demie.
C'est une journée de février, la première,
où on s'est fait ramasser par la critique.
T'as pas callé cette idée.
La critique, c'est que le 10, il y en a un qui est venu.
Celui qui est venu. Le premier au Saint-Denis, un an après.
Il n'y avait pas de place assignée au Spectrum.
Il y avait comme un line-up.
C'est une journée où il toment du verglas à Puffenir.
Et là, il y a un line-up qui fait trois coins de rue.
Il y a des gens qui attendent pour venir nous voir.
Nous autres, on voit ça.
Tu te souviens de la réaction qu'on a eue?
Écoute, on pleure comme deux bébés de voir
« Chris, ces gens-là sont forts,
puis ils attendent pour nous venir à Puffenir. »
Non, mais tu sais, c'était mieux.
Tu fais comme Chris.
On a réalisé l'impact que la radio pouvait avoir
à ce moment là vraiment
ok là tu sais
quand on parle à la radio
il y a du monde à l'autre bout
pis ce monde là
ben il est là
on le voit
c'est ça notre public
mais moi j'ai
pour répondre à ta première question
tantôt
de savoir comment j'ai fait
pour ajuster mon écriture
c'est à force de faire des shows
en venant ici
en allant faire des soirées
avec des jeunes humoristes
qui sont hallucinants
il y en a tellement
des bons jeunes humoristes
que ça challenge en tant que vieux crouton
de dire que ça va vite, le puck roule vite.
Puis de faire plein de soirées d'humour,
j'ai dû en faire 150 dans un an.
Et c'est comme ça que j'ai repogné le beat
et la nouvelle mécanique, la nouvelle musique de l'humour
où c'est rendu pour être actuel.
Puis c'est ça que j'ai fait. J'ai fait mes devoirs,
en fait. Je suis content
d'avoir fait. J'ai trippé.
Je redécouvre mon métier en faisant des places
comme ça parce que c'est l'essence du métier
qu'on fait. Un petit stage, un micro, des jokes,
un public.
C'est vraiment vrai. Et là, toi, ton nouveau show,
c'est pour quand?
Le rodage officiel commence au mois d'août.
Tu sais, l'humoriste qui va être en rodage, il n'y en a pas beaucoup, c'est moi. C'est tout le? Le rodage officiel commence au mois d'août. Tu sais, l'humoriste qui va être en rodage,
il n'y en a pas beaucoup, c'est moi.
C'est tout le monde dans le rodage.
Tes billets sont déjà en vente pour ça?
Oui, exactement.
Sur mariotessier.ca?
Exact, mariotessier.ca.
C'est un show qui va être vraiment très stand-up.
Écoute, ça revole, je suis content.
Ça redevient...
Tu sais sais les gens
qui ont aimé
les grandes gueules
un peu
il y a quelque chose
pas hard
parce que je suis pas hard
mais c'est trash un peu
je m'amuse
puis c'est sans filtre
vraiment
c'est 100%
du niaisage
on s'amuse
il y a un propos
qui est tenu
qui s'appelle transparent
donc je garde cette ligne-là
tout le long du show
mais je suis content
ça rit beaucoup
vraiment content
très cool
très cool c'est pas ça très cool Je garde cette ligne-là tout le long du show. Mais je suis content. Ça arrive beaucoup. Vraiment content. Très cool. Très cool.
C'est pas ça?
Très cool.
J'ai l'impression...
On pourrait arrêter ça là, mais j'ai l'impression
qu'il y a un million de questions.
Tu peux-tu en choisir des bonnes?
Il y en a une ici, juste à côté de moi.
Non, elle n'est pas bonne.
Elle prend quelqu'un.
C'est qui la personne? C'est moi. Non, elle est pas bonne. Prends quelqu'un. C'est qui la personne?
C'est moi. Salut.
C'est Planète Oster?
Exactement. Il y a de la base
là-dedans. Ma question est pour vous deux.
Au début, vous vous appeliez les Amuse-Gueule.
Pourquoi vous vous êtes changé au Grande-Gueule?
Parce que c'était mort.
C'est...
Asti...
Ça, c'est quelqu'un que tu suis depuis longtemps.
On s'appelait
les Amuse-Gueules.
Asti, c'était mauvais
comme nom.
Puis au début,
c'était les Grandes Gueules
mettant en vedette
les Amuse-Gueules.
Oui.
Ça a pas duré longtemps
parce que c'était
trop mêlant.
Mais c'était l'idée
de José Litovich.
C'est vrai.
Il a pensé à ça
dans un train.
Vous êtes très amusant.
Vous avez une bonne gueule.
Les Amuse-Gueules. Voilà. Mais, tu sais, il a pensé à ça dans un train lui. Vous êtes très amusant, vous avez une bonne gueule. Les amis se gueulent.
Voilà.
Mais, tu sais, il se faisait autre chose que Joe Dumorice, tu comprends?
Et on s'était fait faire.
C'était mieux, c'était pas Dominique et Martin maintenant, tu sais.
José et Mario, whatever.
On cherchait quelque chose, tu sais.
C'était à l'époque où les noms étaient à la mode.
Fait qu'on s'est dit, on va se trouver un nom.
Tu sais, péfé-paf, je sais pas c'est quoi.
Digné d'angle.
Nous autres, nos idoles, quand on était kids, c'était Digné d'angle. Claude Meunier, Serge Thériault. Fait qu'on s'est dit, on va se trouver un nom. Tu sais, piff et paf, je sais pas c'est quoi, dingue et dong. Nous autres, nos idoles, quand on était kids, c'était dingue et dong.
Claude Meunier,
Serge Thériault.
Fait qu'on se dit,
on va se trouver un nom.
Fait que les Amuse-Gueule,
c'est ce qu'on avait trouvé
à l'époque,
mais on avait fait faire
un jingle,
vraie histoire.
Ça,
Martin Petit.
Martin Petit a tellement
ri de nous autres.
Astique,
il a ri de nous autres.
On faisait une soirée
d'humour et on avait
un jingle avant d'entrer
sur scène qui nous présentait
qui ressemblait à...
Attends,
c'est juste pour dire parce que c'est François, comment il s'appelle? L'éveillé. François L'entrer sur scène qui nous présentait, qui ressemblait à... Attends, attends, attends. C'est juste pour dire,
parce que c'est François, comment il s'appelle?
L'Éveillé.
François L'Éveillé,
qui était un prof à l'École nationale de l'eau.
Qui est humoriste.
Qui est humoriste.
Il connaît, c'est abarnant.
François L'Éveillé, vous parlez de lui
comme s'il a été open-minded pendant trois semaines.
Il a quand même eu une belle carrière, François L'Éveillé.
Ma salle, super carrière.
Mais t'as raison, je sais pas pourquoi.
Mais bref, dans son sous-sol, il nous fait un jingle.
Il y a une madame, elle s'appelle Lise Dion.
Elle a déjà fait des skates.
Beaucoup trop d'informations pour fuck off.
Mais bref, il nous fait un jingle
qui ressemble à ça de mémoire.
Les a les amus-mus, les amus-à les amus-mus.
Amuse quoi? Amuse qui ça?
Les amus-gueule.
C'est de l'estime.
Et
on ne connaît pas Martin Petit
tant que ça. On se croise à l'occasion.
On allait jouer en impro ensemble.
On jouait en impro. Martin était commencé
dans les bizarroïdes. Il vient nous voir après le show.
Martin est quand même assez honnête.
Avec son 8 pieds 4.
Là, il fait...
Vous autres, là...
Les amus-mus, les as.
Il disait, êtes-vous bien attachés à ça?
Mais il était cool d'avoir eu le courage
de venir nous le dire.
Il nous a dit que c'était de la merde,
pis il avait raison, fait qu'on a le de ça.
Hé, je me vois encore le regarder de même.
Les amus-mus, aimez-vous vraiment ça?
Hé, qu'on laisse tu sourire en coin, là.
C'est pour ça qu'on est devenus les Grandes Gueules
parce que l'émission de radio s'appelait les Grandes Gueules
et tout le monde, de toute façon, nous appelait
les deux kids des Grandes Gueules.
J'aurais aimé ça, par exemple,
d'entendre, c'est les Amimus,
les Amimus, les Amimus,
et Richard Turcotte, les Amimus,
Amimus, à part moi.
On n'aurait pas fait d'intérêt à dire ça.
Les Amimus, Richard Turcotte, les Amimus, les Amimus. Je pense que je l'ai encore. On n'aurait pas fait 20 ans à se dire ça. Les amus-mus! Richard Ducard!
Les amus-mus!
Je pense que je l'ai encore.
C'est quoi?
Les amus-mus!
Ça va être diffusé dans combien de temps?
Dans à peu près un mois.
Je pense que j'ai encore la cassette du jingle.
Taïa, je l'ai aussi et je n'ai pas parlé.
Je vais vous le donner.
C'est tellement mauvais. Je vais vous le donner c'est tellement mauvais
on devrait faire
vu que tu nous offres ça
à la fin du show
après le générique
on va avoir la chanson des amis mûrs
les amis mûrs
je pense que j'ai ça à la maison
tu l'as-tu toi?
je t'en prie des mélangements
je ne fouillerai pas pour ça
honnêtement je pense que je l'ai. Je t'en prie des ménagements, je ne fouillerai pas pour ça là.
Mais je pense, honnêtement, je pense que je l'ai.
Je te la refais en rejuste.
Mais pour vrai, je pense que je l'ai.
C'était vous autres qui chantiez ou c'était des chanteurs-chanteurs? Non, non, non, c'est François qui l'avait fait.
Ok.
C'est ça les amus...
Parce que François...
Les amusements...
C'est qui ça?
Ah, arrête, j'ai mal au coeur.
Les amus...
Les amusulements?
C'était ça?
Les amusulements? Non, non, non. C'est une chanson. Amuse quoi? C'était ça? Les amusulmans?
Non, non, non.
Amuse quoi?
Qui ça?
Pousse pas ta langue, chef.
Ça serait drôle que...
Les musulmans, les musulmans.
Les musulmans, les chrétiens, les catholiques.
Non, les choufacitiques.
Les musulmans, les chrétiens, les catholiques!
Non!
Les juifs ascétiques!
C'est comme une... C'est comme une troupe un peu beatbox religieuse, là.
Tu sais quelque chose, tu sais qu'il va passer, là.
Les musulmans, les musulmans...
Juste rappeler qu'il a 48 ans.
Moi, ma tête, elle sait jamais,
mais qu'est-ce que mon dos le sait le soir.
Ça, c'est une affaire.
J'entends, moi, j'ai bien m'écrit souvent,
quand je fais des commentaires,
il me réécrit genre 10 minutes après,
t'as 45 ans.
Place toi.
Ou il me fait genre,
si on se dit des conneries,
là, il m'écrit, il fait,
si on compte nos années
ensemble, on a 88 ans.
C'est ça
qui nous rend heureux.
Il nous reste ça.
Il nous reste ça.
Y'a-tu, Yann, d'autres que ça?
Y'a Viviane Larivière qui demande
est-ce que vous aimeriez vous partir
un podcast? Est-ce que c'est quelque chose que vous regardez?
Un peu ce qui se passe dans le milieu du podcast
On l'a jasé tantôt
On va nous autres le but c'est d'acheter
Mike le call-in évident
Pis de repartir ça
avec un autre nom
Mike a mis le standard je trouve
de l'excellence en podcast
Y'en a des très bons podcasts,
mais Mike, c'est celui...
Je suis le amumu
des podcasts.
Exact.
Il est le musulman des podcasts.
C'est ça.
En fait, si on faisait quelque chose,
ça serait pour retrouver cette espèce de folie-là
et de liberté qu'on a eue à soir.
Tu sais quoi? Ça fait comme deux heures qu'on a eue à soir, tu sais. Tu sais quoi,
ça fait comme deux heures
qu'on jase,
elle sait que c'est le fun.
C'est-tu ce qui ferait
un hostie de mon podcast,
pour vrai,
qui serait simple
à faire pour vous autres,
c'est genre,
vous deux,
avec des writers
ou des invités
ou des fans
des Grandes Gueules,
que vous reparlez
de, tu sais,
des histoires de,
tu te rappelles,
tu t'es la femme,
t'es la femme,
ça fait très nostalgique, mais
ça serait malade mental.
Ou juste, sais-tu, moi, ce que j'aimerais,
c'est faire un peu comment étaient nos meetings.
Ça, je trouvais ça extraordinaire.
Souvent, c'est encore plus drôle que ce qui est en ondes
parce qu'on allait beaucoup plus loin.
Mettons, on se dit, demain, les sketchs,
ça va être ça, ça, ça. Et là, on brainstorm
autour de la table de genre 6-7 cerveaux
qui essayent de vendre. Qui essayent de puncher.
Ça, là, c'est drôle.
C'est-tu ce que j'aimerais, moi?
Perdre mon bourrelet, ça.
Mais, euh...
Je sais pas si tu l'as mentionné,
mais je l'avais même pas vu. Ah, ta gueule!
Ah, laisse. Monsieur, je fais du
crossfit, hostie. Non, non. Tu vas mourir
plus jeune que moi tellement que tu t'es battu le coeur à t'entraîner
tu sais tu du gag de jean brujo quand son gars il avait dit hey popin mon gars est arrivé arrête
mon gars vient me voir il me dit popin commence à faire du crossfit j'ai dit c'est pas grave mon gars, papa aussi se masturbe. » On le sait tous mon gars.
Que tu le fasses vite ou pas.
C'est correct.
Je peux te cresser mon gars.
Cresse-toi tant que tu veux.
Il n'y a pas de mal là-dedans.
Papa est en speedo, il sait que je suis fait.
C'est correct.
Moi il y avait une affaire que, mettons vos meetings de writers,
c'était Brainstorm là. Dans le temps, j'avais pitché une idée à Juste pour Rire. affaire que, tu sais, mettons vos meetings de writers, ces brainstorms-là,
dans le temps, j'avais pitché une idée à Juste pour Rire
et je ne comprends pas pourquoi les festivals
n'embarquent pas là-dedans. Ils veulent tout le temps
créer du contenu, tu sais, entre
les numéros, que c'est des sketchs, des affaires.
Mais moi, je trouve le plus intéressant,
c'est voir,
mettons,
le brainstorm. L'embryon de la création.
Fait que, tu sais, tu as la gang
autour d'une table qui fait, ça, je te jure,
c'est bon. Puis tu en as un autre qui fait, me semble,
c'est mauvais. Puis après, tu vois le sketch.
Tu as le résultat. Puis tu vois, c'est
lequel des deux qui avait raison.
Puis il n'y a aucune télé
qui le fait encore.
Aucune radio, mais
il devrait. Puis comme contenu
pour les gars-là, c'est bon. Moi, il y a un autre truc que je n'ai jamais compris.
C'est-à-dire, les gens font des numéros
de 8 à 10 minutes.
Tu t'en fâches, tu fais 10.
Si tu étais fin, tu fais 8.
La TV s'est charcutée en 4.
Ils sont là, ils tournent en rafale
et ils mettent du monde.
Ça a un peu enlevé l'ambiance du temps
d'aller voir un gars-là.
Tu savais que tu vivais
une soirée spéciale.
Là, aujourd'hui,
t'assistes à un show de TV.
T'sais?
Sans offense, là,
mais ça a été aseptisé.
Ouais, ouais, tu vas voir
la poule aux oeufs d'âme
avec Jay DuTampe.
Ouais.
Non, mais c'est pas pour chialer,
c'est juste que
ça coûte tellement cher
pis ils ont la misère
à faire l'argent,
fait qu'ils condensent,
ils condensent.
Pis moi, je me disais,
« Chris, relax, man. Je veux dire, qui t'a demandé de chopper il condense. Puis moi, je me disais, relax man,
qui t'a demandé
de chopper un numéro
de 8 minutes en 4?
Mais les 8,
tu vas avoir
le double de contenu
puis tu vas pouvoir
continuer de présenter
un bon numéro,
un bon gala
pour la salle
et pour la télé.
Je n'ai jamais compris ça.
il y a une question monétaire
là-dedans.
Oui,
mais une question monétaire,
tu engages deux fois plus
de monde,
c'est garroché,
garroché,
puis tu massacres tout le monde en montage.
Je veux dire, si tu es un maniaque d'humour,
puis j'en ai en six monnards qu'au Québec,
je veux voir le vrai number,
je vais comprendre qu'il y a un standing à la fin.
Si moi, il a fait quatre gags, le monde est de bout.
Voyons, c'est quoi ça?
Merci, madame.
Un peu d'accord.
Ça, premièrement, c'est un monsieur
deuxièmement
bon mais monsieur madame
monsieur dame
bonjour aïe
mais
moi c'est ça
d'un gars là, pis ça fait
mille ans que je dis à tout le monde
aussitôt qu'un nouveau festival
commence, je dis tout tout le monde, aussitôt qu'un nouveau festival commence,
je dis tout le temps,
tu sais, tu peux pas,
pour que le gros rire soit un gros rire,
il faut avoir des rires qui marchent un peu moins.
Ça peut pas être 8 d'affilé qui sont des standings.
Parce que sinon, en tant que public,
tu regardes, tu fais, ça marche pas.
C'est pas bon, il était là 3 minutes,
il y a déjà un standing.
Dans ton cerveau,
tu vois pas la croissance du number.
Puis là, t'arrives...
Des fois, ils réussissent
à avoir quatre minutes
que ça se tient
puis tu fais comme moi.
Tu viens-tu dans les premières années
de Juste pour Riz?
C'était pas ça.
Parce que ce qu'on avait...
Un, il y avait beaucoup moins d'humoristes,
mais les premiers galas
qu'on voyait à la télé,
t'avais quasiment l'intégral.
Ben oui.
Mais à un moment donné,
quand ils ont vu que ça fonctionnait,
je sais pas comment ça s'est passé dans le processus.
Puis ça coûterait moins cher.
Tu comprends-tu?
Je veux dire, il y a bien trop de monde à booker,
il y a trop de montage, il y a trop...
Elle dépense pas là.
Je veux dire, maman, va épurer un gag ou deux,
si ça met ça à mal.
Un peu de nettoyage, mais...
Oui, j'ai l'impression...
Il y a deux affaires qui sont arrivées.
C'est que c'est les diffuseurs
qui ont eu trop de contrôle dans le contenu.
Ça, je pense que tu as raison.
Tu as du monde qui n'a pas rapport avec l'humour,
qui disait, ça, ce n'est pas bon, ça, ce n'est pas bon, ça, ce n'est pas bon.
Puis le montage, en humour,
le montage, tu peux tuer ou créer un numéro.
Ah, c'est tellement, oui.
Puis quand les Chickenswell se sont séparés,
j'ai fait, c'est juste pour rire d'intelligence
ils vont engager
les Chick pour devenir monteurs
moi je trouve des monteurs
en humour ça devrait tout être
des anciens humoristes
ou des humoristes
ils vont savoir
quelle gag
ça il vaut-tu la peine
ça il vaut-tu pas la peine
il est-tu important dans la chronologie de l'histoire aussi?
Parce que souvent,
c'est plus le nez de la guerre
et puis là,
c'est que là,
ça fait 8 minutes,
ça fait 3 minutes et un grand diète
parce que là,
il y a une pub,
il y a un commanditaire,
le Bruno Martino,
c'est pas le nez,
ça marche pas.
Fait que là,
c'est pensé comme ça.
T'enlèves tout l'essence
de ce qu'on a travaillé
à faire avant.
Mais je pense
qu'ils sont en train d'essayer de revamper
ça parce que c'est dur de réinventer
quelque chose qui roule depuis très longtemps.
Mais dans la proposition, j'ai assisté
à une couple de meetings où ils parlaient des galas,
comment ils voulaient les proposer à la télé pour
essayer d'aller chercher un nouvel engouement. Parce que
maintenant, pour que tu me surprennes,
envoyer un gala d'humour à la télé, je veux dire,
on est inondé, il y en a partout.
J'ai besoin d'une nouvelle proposition.
Fait que le numéro conventionnel
coupé avec...
C'est pas ça, Chris.
On a besoin
d'autres choses.
Fait que c'est...
Dans la nouvelle façon
de proposer,
je sais qu'il se questionne
beaucoup présentement
à savoir les nouvelles idées
qu'il pourrait explorer.
J'ai-tu entendu
que les diffuseurs
avaient le mot à dire
sur ceux qui faisaient
ou qui animaient
les galas.
Oui,
pour les animateurs surtout.
Les animateurs surtout.
C'est clair que oui.
Si le gala est diffusé
à Radio-Canada,
ils veulent des gens
qui sont associés
à la chaîne.
Et à TVA aussi.
TVA, même chose.
Mais c'est depuis
le début des temps
que c'était ça.
Même dans le temps
qu'il y avait
Juste pour rire
et que Juste pour rire
avait pas mal
un contrôle absolu.
Tu sais, Radio-Can
au début
puis après TVA
pouvait dire
« Hey, lui, je l'aime pas,
mais lui, il appela. »
Cela dit, là,
le diffuseur
achète,
paye le show.
Moi, je suis pas contre
l'idée que ce soit
quelqu'un d'associé
à la chaîne
à quelque part.
Les deux noms, tu sais, tout le monde l'a.
Ça a du sens.
Tu ne vas pas prendre un joueur des Bruins
pour le mettre dans l'équipe du Canadien un soir
en disant « Hey, c'est correct, on fait tous du hockey. »
Non, il y a des équipes.
Ça fait que c'est un peu de même chose.
Il y a une équipe, ils se battent eux autres
pour des chiffres, pour des sondages.
Sauf qu'en même temps, RDS ne décide pas
c'est quel joueur qui vient jouer à Montréal
pour diffuser le Canada.
Sauf que RDS, il achète un produit
fini qui a aucun contrôle dessus.
Tandis que le diffuseur,
lui, commande le produit.
C'est pas la même chose.
Mais c'est une assez belle analogie, ça me fait chier.
T'as-tu vu, Yann?
Yann, tu l'as cassé
mais il a quand même parlé pendant deux minutes après
C'est mon énergie
On t'a dit techniquement
qu'il va regarder l'heure brésilienne
21h17
Mais je te respecte
T'as raison Yann, c'est comme ça
parce que pour n'avoir animé plusieurs des galas live à la télé
ces demandes-là de dire quand j'animais le gala artiste on a fait deux ans ensemble, j'est comme ça, parce que pour avoir animé plusieurs des galas live à la télé, ces demandes-là de dire,
mettons, quand j'animais le gala artiste, on a fait
deux ans ensemble, j'ai fait deux ans tout seul.
Oui, mais parle des galas du mot surtout.
C'est un peu la même chose de dire à un moment donné...
C'est un peu, je pense, c'est tout du showbiz,
mais on s'entend des galas
du mot, c'est plus
des humoristes que des vedettes, mais...
Mais tu te fais dire à un moment donné,
d'un gala, peu importe les numéros,
quand j'étais à TVA,
c'est bien correct,
Josée l'a bien mentionné,
c'est des équipes.
Moi, je me faisais regarder
le line-up
sans même savoir
c'était quoi le numéro.
C'est le fun,
mais il manque un peu
de TVA, mettons.
Ou il y a trop de ça,
il n'y a pas assez de ça.
Ça fait que c'est vraiment...
Ça peut devenir débilitant
pour eux autres.
Faire des gars-là,
pour vrai, à la télé,
moi, j'en ai fait quatre,
puis jamais je ne ferais ça.
Moi, j'avais compris après deux.
C'est beaucoup trop
de contraintes versus le plaisir
que tu en retiens parce que tu ne contrôles
fuck out.
Avec Netflix qui arrive,
ils ne sentent pas un peu de pression parce que
Netflix, c'est des shows complets.
J'imagine que les gens consomment à ce temps-là leur humour Netflix, c'est des shows complets. J'imagine que les gens
consomment à ce temps-là
leur humour sur Netflix.
Ils ont des shows complets
qui ne sont pas découpés.
Netflix fait mal en esti.
Soyons sérieux.
Pas juste au monde de l'humour,
il fait mal partout.
Netflix a réinventé
le divertissement.
Ça fait mal.
Tout le monde est en train
de trouver une solution
à Netflix.
Parce qu'ici, au Québec,
on est chanceux.
On a un show business
parce qu'on parle français.
Au Canada anglais,
à Toronto,
une vedette de Toronto,
la vedette de Toronto,
c'est parce que c'est
une vedette aux États-Unis.
Ça n'existe pas.
Il n'y a pas de show business
local, très peu.
Il y a un petit,
petit show business
Calgary, Vancouver,
peu importe.
On est un micro-climat ici.
Micro.
Bon, mais nous autres,
on est aussi en péril.
Ce show business-là
qu'on a créé
pour se divertir entre nous, ça remonte à des jeux de la tulipe et des cabarets. Mais ce show business on est aussi en péril. Ce show business-là qu'on a créé pour se divertir entre nous, ça remonte à des jeux de la tulipe
et tout le reste, les cabarets.
Mais ce show business-là est en péril parce que Netflix
nous bouffe tout. Netflix,
tu sais, la télévision, la réalité,
j'ai un show à la télé en ce moment,
puis à chaque année, en ce moment,
depuis des années,
l'auditoire diminue. Pas juste à TVA
ou à Radio-Canada, ça diminue.
Il disparaît 100 000 personnes
qu'on liste aussi, moi.
Je veux dire, s'il y avait 7 millions de personnes potentielles,
bien là, il y a 6 millions de neufs.
6 millions, 8.
Ils ne reviennent pas. Ils sont disparus
des grands radars.
Qui est heureux de ça?
Planet Hoaster.
Que Planet Hoaster...
Wow!
Tout est dans tout!
Tout est dans tout!
Wow!
Est-ce que tu veux
un wrap-up?
Je pense qu'on va
finir le show.
Merci les gars.
Merci tellement
d'être venus.
Les Grandes Gueules.
Merci Mike.
Merci mon chien.
Est-ce que je vous appelle
encore?
Je vous déprésente
comme les Grandes Gueules. C'est ça. Vous appelle encore? Je vous déprésente comme les grandes gueules.
C'est ça. Vous êtes, tu sais,
les Beatles.
Les Beatles, c'est resté les Beatles.
Vous êtes encore les grandes gueules.
On va toujours être les grandes gueules ensemble.
Merci beaucoup d'avoir été là.
Quelle belle soirée. Honnêtement, des dimanches de même,
any time, merci tout le monde. Ça a été
chrismal fun. Merci tout le monde.
À la semaine prochaine. Merci.
Merci, Yann.
T'aimes le genre de merde
que t'entends ici
pis tu parles anglais?
J'ai un podcast anglais
qui s'appelle
Two Drink Minimum.
C'est avec Pantelis
pis Poseidon.
Si tu veux voir
c'est qui ces gars-là,
ils ont fait sous-écoute
épisode 215.
On sort un show
gratuit à chaque semaine qui s'appelle les Two Drink Minimum Shots.
Allez l'écouter sur iTunes, Google Play, SoundCloud, YouTube, Stitcher, c'est partout.
Allez écouter Donnez-nous 5 étoiles. Merci beaucoup. Thank you. I'm out.