Mike Ward Sous Écoute - #225 - Laurent Paquin et Anaïs Favron
Episode Date: July 8, 2019Cette semaine à Sous Écoute, Mike reçoit Anaïs Favron avec qui ils ont une connection au niveau de leur toilette japonaise et Laurent Paquin qui nous raconte l'histoire derrière ses chan...sons engagées. Cette épisode est une présentation de Juste Pour Rire:http://hahaha.comPour acheter des billets du nouveau spectacle NOIR: https://mikeward.ca/ -------- Boutique en ligne - http://sorsavec.com Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Laurent Paquin revient cet été en animant un autre gala, juste pour rire, c'est sa 16e année qu'il anime des galas.
Il revient avec le cabaret à Laurent du 12 au 14 juillet au Monument National et Laurent, il aime ça travailler.
Ça paraît pas là, il y a une shape de gars qui est un peu lâche, mais c'est un travaillant et il va être aussi,
il fait une pièce qui s'appelle « On va tous mourir », que c'est des sketchs par rapport à la mort avec Simon Boudreau.
C'est du 4 au 27 juillet au Théâtre Le National et c'est une mise en scène de Serge Denonco.
Billet sur hahaha.com
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal,
voici Mike Ward, sous-écoute!
Merci!
Bonsoir!
Merci beaucoup!
Bienvenue à Mike Ward, sous-écoute. Très content d'être là. Cette semaine, mon panneau a fini par être installé. Je vous avais dit que j'allais acheter un panneau.
On a eu comme un petit « fuck », il a fallu changer le texte. Mais moi, j'ai été surpris parce que moi, je faisais ça juste pour un gag. Puis tout le monde l'a pris comme si c'était un fuck you à TVA.
Ben, ton texte,
ton texte était assez fuck you pareil.
Mais c'était...
C'était pas...
Pas le texte sur le panneau,
mais tu sais,
t'as écrit un texte sur Facebook.
Moi, tout, je pensais,
c'était comme un gag.
Jusqu'à temps que je vois ton texte sur Facebook,
j'ai fait comme,
ah, Chris,
il y a un petit peu de fuck you là-dedans.
Non, non, mais c'était...
Ben, il y avait un peu de fuck you,
mais c'était... J'avais jamais peu de fuck you, mais c'était...
Je n'avais jamais pitché ce show-là à TVA, par exemple.
J'aime Chris.
Imagine, sous écoute à TVA,
comment ça serait la pire affaire de l'histoire.
Comment tu vas chercher des subventions en disant
« OK, là, c'est un show du monde.
Est-ce qu'on va voir les textes? »
Il n'y a pas de texte mais
ok on peut voir les questions il ya pas de question on peut rencontrer l'animateur billy
soumise moment une belle période il est dans le bain je peux on peut faire un festin tu vas juste
voir son front mais ouais c'est ça.
Moi, j'envoyais pas ça comme un fuck you,
mais j'ai trouvé le gag que je vais mettre devant
Radio Cannes parce que
les Patréons
financent mes billboards.
Là, le premier billboard, c'était
TVA. Le deuxième,
ça va être pendant Just for Love,
Just for Ray. Et le troisième,
je voulais faire un joke
sur René Aumérois, puis là,
je pense que
je vais me faire amener en cours par Radio
Cannes. Fait que je pense que ça va être juste
écrit en gros
devant Radio Cannes,
c'est podcast, pas balado.
Je trouvais ça drôle.
As-tu vu ça? C'était un fuck you.
C'est beau, en tout cas.
C'est le balade que ce soit.
C'est des styles.
Je pensais, mais c'est tellement beau
à voir le panneau
puis le logo de TV
à côté.
Mais j'ai,
tu sais,
le pire,
tu m'as tellement fait rire
quand tu as partagé
la photo
que,
tu sais,
parce que dans mon texte,
je fais merci,
c'est avec l'argent
que je fais,
c'est de même,
je dépense mon argent.
Puis là,
Yann,
il a juste répondu
ou tu veux-tu le dire,
ça va être plus drôle.
Oui, j'ai écrit, il m'avait promis des assurances dentaires
puis c'est allé dans un panneau publicitaire. »
Christ, Yann.
Ça serait drôle.
Ça serait drôle que tu fasses rentrer les syndicats.
Pour vrai, ça me ferait beaucoup rire.
Qu'un soir, vu qu'on est tellement une petite équipe,
j'arrive, il y a toi et Charles qui font la grève.
Merci de ne pas faire la grève.
Merci.
Je ne le voyais pas comme un fuck you à l'industrie.
Pour de vrai, c'était un remerciement. Moi, j'ai
tout le temps aimé la radio.
Puis la radio,
moi, j'aimais donner de show. Ils m'ont
tout le temps offert des gigs
de chroniqueurs. Puis là, c'était...
Pour de vrai, je voulais les remercier de m'avoir
inspiré pour ça.
Je voyais pas ça comme un fuck you.
Y a-tu du monde dans l'industrie
qui, admettons, contactent et qui font crime que moi, je you. Y'a-tu du monde dans l'industrie qui te contacte pis qui font
« Crime, comment je pourrais faire ça? »
Y'a-tu du monde qui a un show de radio ou un show de télé
pis qui te disent
« Crime, j'aimerais ça peut-être me partir
un balado pis qui te demande conseil là-dessus? »
Non. Le monde qui sont à radio,
non, parce qu'ils ont des salaires,
mais ça arrive souvent, quand ils sont un peu à radio,
là, ils appellent.
Ah ouais?
T'sais, comme mettons un du Trisac, quand il sont un peu à radio, là, ils appellent. Ah oui? Oui. Tu sais, comme mettons un du Trisac,
il aurait dû, quand il a perdu son show radio,
il aurait dû tout de suite sauter sur un podcast.
Il n'aurait pas perdu son public.
Mais là, vu qu'il a attendu un an,
on est allé à Cube Radio, c'est fini.
Oui.
Oui, mais ça, c'était sûrement dans son contrôle.
Tu sais, tu as une clause que tu ne peux pas aller ailleurs.
Mais la radio se voit tellement au-dessus des podcasts.
Il aurait pu faire un podcast.
Surtout, c'est un podcast gratuit.
Ils ne peuvent pas t'interdire de faire un podcast gratuit.
Oui, je pense que oui.
Je pense qu'aucune présence médiatique.
Habituellement, ils font des contrats de même.
D'ailleurs, tu as des médias, Astar?
Tu as un podcast,
je suis-tu une média?
Je suis-tu rendu une... Chris, on devrait se mettre en nomination au gala artiste.
Bien, c'en est
une forme de média. Je pense que ça
commence à le devenir ici au Québec. Aux États-Unis,
ça fait longtemps, depuis Maren,
mais ici, ça s'en vient.
Au Québec, c'est tout le temps plus. Oui. C'est encore surprenant qu'on échappe, adm Maren, depuis... Mais ici, ça s'en vient. Au Québec, c'est tout le temps plus.
Oui. C'est encore surprenant
qu'on échappe, admettons,
à des journaux traditionnels.
Tu sais, là, tu as Hollywood, PQ qui vont en parler,
Monde de Stunt qui vont en parler.
Mais tu sais, si admettons, les médias traditionnels
se mettaient le nez là-dedans et qu'ils venaient
écouter toutes les choses, tout ce qu'ils se disent ici...
Pour vrai, si ça, ça arrive,
la seule solution, c'est un suicide collectif. toutes les choses, tout ce qui se dit ici. Pour vrai, si ça, ça arrive,
la seule solution, c'est un suicide collectif.
Ça, ça va valoir la peine
les lives sur Patreon.
Mais, non,
je pense pas
que ça...
Ils embarqueront jamais.
Ils embarqueront jamais. Les médias traditionnels,
je pense.
Je sais qu'aux États-Unis, ils commencent avec Rogan
à aller chercher des quotes de politiciens
et de gens plus...
Mais tu sais, Rogan, c'est un show plus
avec une recherche, puis c'est des
débats, tandis que
ici, c'est « ha, ha, ha, puis on boy ».
On a des vraies
discussions, mais tu auraisaurais l'air d'un
petit colon cité
genre t'écris dans le devoir
puis tu cites « alors Jer Alain
a dit que »
je le sais pas
je le sais pas, j'espère
que ça vient pas à ça parce que c'est ça
la raison pourquoi c'est le fun encore, c'est que c'est pas si écoutespère que ça ne vient pas à ça. Parce que c'est ça, la raison
pourquoi c'est le fun encore,
c'est que ce n'est pas si écouté que ça.
C'est beaucoup écouté, mais pas tant que ça.
C'est ça la beauté.
Qu'est-ce que je viens de mal vendre le podcast.
Là, tu as-tu, je pense,
Charles, il y a un secret pour toi.
Oui, il veut changer
un micro.
Avec un de mes micros?
Attends un peu, il va changer un micro. On a des... OK. Avec un de mes micros. Attends un peu.
Il va changer un micro.
OK.
OK, parfait.
Oui, ça bosse-tu?
Tout le monde chaleure.
Ça bosse tout le temps.
Ça bosse encore.
Oui, on pensait qu'on avait réglé le problème.
Puis en fin de compte, ça revient.
Puis là, on pensait que c'était la clim.
Puis des fois, c'est une prise.
Mais là, avec Luc, on veut faire un bolquette.
Mais là, il faut se mettre sur ce projet-là.
Ça fait longtemps. Je peux l'enlever?
Je pense que c'est les huit anneaux que j'ai dans le gland.
C'est sûr.
Ils font un feedback.
Je vais juste couper
pour 30 secondes.
Parfait. J'ai réalisé à travers
ça aussi que je n'avais pas des bonnes
oreilles pour la post-production parce que Charles
il l'entend, il est capable de le détecter
pis là, tu sais, je vois des messages
que le monde, ils l'ont entendu pis il faut
que je le réécoute pour voir
qu'il y a vraiment eu un buzz parce que sinon
on dirait que quand je le montre
moi je l'entends pas pis là d'un coup je vois les commentaires
je fais comme il y a pas de buzz pis là d'un coup
je l'écoute, faut vraiment que j'y porte attention
fait que j'ai pas, je suis montant il n'y a pas de buzz. Puis là, d'un coup, je l'écoute. Il faut vraiment que j'y porte attention. Je suis monteur vidéo,
mais je ne devrais pas.
Il faut que je continue de parler.
Ok. Ok.
Aïe.
J'ai mis.
Ok.
Ah!
Asti qui est cheap,
qui a un piton on-off.
Ça, pour ceux qui ne connaissent pas les micros,
ça, ça veut dire que c'est de la crise de marde. Quand tu as un piton on-off sur ton micro,
c'est une vidange.
Pour vrai?
Oui. Oui, c'est vraiment un micro cheap.
Oh yes, on est prêts.
Non, non.
Mais oui, là, j'aurais plus de fun.
Ce micro-là, il est moins drôle.
Non, fait que là, oui, c'est ça, on coupe, j'aimais rien, mais on va garder le bout.
Toi, tu parlais, mais tu as...
C'est ça, tu parlais, puis après, quand moi j'ai eu le micro,
même si Charles a dit que ton micro n'est pas allumé,
toi tu as fait « ma job est faite ».
Tu n'as pas parlé, donc'à maison le monde ont juste entendu yes oh nice oh merci GabiTibi yes fait que je pense je pense on est prêt
pour commencer ça yes alright très content cette semaine j'ai une de mes invitées. C'est sa première fois au podcast. L'autre, il est venu à maintes reprises. J'ai commencé à utiliser le terme « maintes ». Très fier de ça. Je vais l'utiliser maintes fois dans le podcast. Vous allez voir.
Mesdames et messieurs, voici Anaïs Favron et Laurent Paquin.
Comment ça va?
Comment ça va?
Yes.
Allô tout le monde.
J'aime ça vu que t'es pas grande quand tu grimpes là-dessus.
Mais j'ai un grand corps et des petites pattes
c'est vrai
on dirait qu'on t'a mis un bottin de téléphone
pour que tu sois plus haut
c'est aussi que moi j'ai un maintien
et vous autres vous êtes mou
alors
salut
là je me sens mou
rentrez votre ventre, oh trop tard
ça c'est méchant juste méchant Là, je me sens mou. Rentrez votre ventre. Oh, trop tard.
Ça, c'est méchant.
Juste méchant.
Je le savais.
Ça, je sais que tu vas être bonne au podcast.
Je suis méchante.
Non, mais tu es bonne pour piner le monde.
Tu sais, piner de... Je pine.
Oui, oui.
Non, mais...
Non, mais dans la légalité.
Tu as l'air de juger tout le monde sur tout ce qu'ils disent.
C'est pas faux.
Ça doit être insupportable d'avoir comme client,
mettons, quelqu'un,
un resto, que tu es comme,
c'est vraiment bon, ça.
Non, je pense que je suis molle.
Quand je ne suis pas contente, je ne le dis pas,
je suis trop gênée.
C'est vrai?
Oui.
Quand tu aimes ça, tu insultes.
Oui, c'est ça.
C'est ça quand je suis heureuse. C'est quand tu es bonnement désagréable. Sinon, c'est gênée. C'est vrai? Oui. Puis quand t'aimes ça, là, t'insultes. Oui, c'est ça. C'est ça, quand je suis heureuse.
C'est quand t'as de bon humeur
qui est désagréable.
Sinon, c'est une soirée.
Puis vous autres, les colons.
Est-ce que vous autres,
vous avez fait de l'impro ensemble,
j'imagine?
Oui, oui, oui.
On se connaît.
On se connaît depuis assez longtemps,
quand même.
Cégep.
Elle avait 16 ans
quand je l'ai connue.
Tu faisais de l'impro,
t'étais toute jeune au Cégep.
16-17.
17, oui.
Mais pas légal.
Mais j'ai pas couché avec.
Non, non, non.
On dirait qu'il y a un malaise.
On dirait qu'il y a un malaise.
J'ai dit l'âge à laquelle je t'ai connue.
J'ai couché avec mon ami.
Oui, c'est vrai, j'ai couché avec son ami.
Son ami qui avait 15.
Je pense qu'elle, elle avait 16.
Elle était plus vieille que toi. Non, plus jeune que moi. Elle a l'air plus vieille parce qu'elle est ma galère. Elle était plus vieille que toi.
Non, plus jeune que moi.
Elle a l'air plus vieille parce qu'elle est ma galère.
Non, j'ai sorti que ça.
Dans le temps, j'avais 24 et son amie avait 18.
Je m'en souviens très bien.
C'est vrai?
C'est ça qu'elle t'avait dit?
C'est ça le truc souvent quand tu veux pas
que tu te fasses attraper par la police?
C'est ça que ses parents maïssaient.
Ils m'attendaient tout le temps devant son école secondaire. que ses parents maïssaient. C'est pas que ses parents maïssaient. C'est pas que ses parents maïssaient. C'était juste un vieux cochon.
Il m'attendait tout le temps devant son école secondaire.
Ouais.
Mais on dirait,
tu sais, moi, mon père, il a rencontré
ma mère. Lui, il avait 22, elle avait 16.
Puis aujourd'hui, ça serait
impossible.
Tu sais, t'aurais ça, tout le monde sortirait des fusils.
Mais dans le temps, c'était normal.
Oui, mais en même temps, René Angélil, Céline Dior.
Mais René...
Il faut juste attendre, ça prend de la patience.
Mais quand Céline avait 16, René avait 54.
S'il n' était pas gérant,
il aurait attendu
une journée devant l'école, puis il aurait fait
« Là, là, monsieur,
vous êtes louche. »
Ben, les mœurs, c'était
différent avant aussi. Les gens étaient responsables.
Les gens devenaient adultes bien plus vite, on dirait.
À 20 ans, t'avais une job, puis déjà
t'avais des enfants, fait que...
Aujourd'hui, t'as 35 ans, t'es encore jeune.
C'est normal, t'as 35 ans, tu sais pas encore qu'est- tu avais des enfants. Aujourd'hui, à 35 ans, tu es encore jeune. C'est normal, tu as 35 ans,
tu ne sais pas encore ce que tu vas faire plus tard.
Sérieusement.
En Chine, à 9 ans,
ils ont déjà une job depuis 4 ans.
Ils ont de la séniorité.
Ils font vivre une famille.
C'est vrai,
j'en ai parlé une couple de fois ici,
mais ici au Québec, à ce temps-là,
jusqu'à l'âge de 9 ans,
quand tu es dans une auto, il faut que tu ailles
dans ton petit siège pour bébé.
Ton booster seat.
Puis en Chine, tabarnak, à partir d'un an,
ils sont debout dans des scooters.
Même il n'y a pas longtemps,
quand on montait en vacances,
il y en avait un qui couchait dans le coffre.
Le chanceux des enfants qui gagnait à courte paille
dormait dans le coffre.
On ne s'attachait pas.
Moi, je le coffre. Le chanceux des enfants qui gagnait à courtes pailles dormait dans le coffre. On ne s'attachait pas en arrière.
Moi, je le fais encore.
Là, en ce sens,
j'ai un tourbasse, mais avant,
quand j'allais à quelque part, je me couche,
je pliais mes bains, puis j'étais couché en arrière de mon truck, puis ma blonde,
un moment donné, on s'est fait arrêter pour de la vitesse,
puis là, le policier était comme,
« Madame, vous... » Puis elle était comme,
« Chut, chut, chut, il essaie de dormir. » Puis là, moi, j'étais comme, « Ah, c'est-tu qu'il m'avait pas puis là le policier était comme la madame vous prêtez comme chichi
moi j'étais comme asti caisse il m'avait pas vu à ce niveau là on va être dans
mante mais finalement le policier il a baissé le ton il était plus vieux fait
que là il a fait au excusez fait que c'est un excellent truc quand on se
promène avec un cadavre. « Shoot, monsieur l'agent! » Il essaie de dormir.
Il a saigné du nez assez longtemps
avant de s'endormir.
Le policier est comme « Ça doit être dur
s'endormir avec les mouches dans les yeux. »
Moi, j'ai connu l'époque où
le siège en avant, c'était un siège,
c'était pas deux sièges, c'était comme...
C'est sûr qu'on l'appelait les sièges baquets?
En tout cas, c'était un siège en avant, mais le siège en avant, c'était un siège... C'était pas deux sièges. C'était comme... C'est sûr qu'on l'appelait les sièges baquets? Un siège... En tout cas, c'était un en avant.
Le siège en avant, c'était juste un long siège.
Tu pouvais te ramasser.
Il fallait que tout le monde en aille.
Oui, oui, oui.
Dans un petit coup.
Moi, j'étais dans le milieu, pas de ceinture.
Puis mon père m'avait dit, fais-toi en pas.
Si on pogne un accident, je vais mettre mon bras.
Oui.
Je vais t'empêcher.
C'est comme si nos vieux avaient moins de valeur.
Ah, oui.
Tu sais?
Aujourd'hui, il y a moins d'enfants,
il faut faire plus attention.
Avant, ce n'était pas grave.
Oui, mais il y avait une sélection naturelle
qui se faisait à l'époque.
Aujourd'hui, les épais survivent,
ils ont des casques.
C'est vrai.
Il faut être...
On dirait, dans le temps,
n'importe qui pouvait mourir jeune
à ce temps, quoi qu'il y en a
des jeunes qui sont juste malchanceux
mais il y a bien des épées qui surviennent
avant on avait toute une histoire d'horreur
de quelqu'un qui était mort, qui s'était fait frapper
qui était handicapé
c'est la peur qui faisait
qu'on faisait attention
on n'avait pas des objets pour nous protéger
c'était notre peur qui nous protégeait.
Moi, en tout cas, c'est la pression que j'ai.
Mais aussi, les familles étaient plus nombreuses.
Quand tu as neuf enfants, tu peux en perdre deux.
Moi, j'ai conduit.
Non, mais c'est pas grave, il t'en reste sept.
Tu t'en aperçois même pas.
Toi, tu en as deux.
Moi, je disais à mon fils, c'est mieux qu'il t'arrive rien
parce que sinon, après, j'ai plus d'enfants.
Je n'ai juste un.
Moi, je peux en perdre un encore.
Lequel tu perdrais, toi?
C'est ça qui n'est pas évident.
Je pense lequel va être le plus utile
et où va me rapporter le plus.
Ce n'est pas clair encore.
Parce que ta fille, ce n'est pas clair.
Ma fille a de la drive, mais mon fils
est Asperger.
Donc, ça se peut qu'il fasse plus d'argent.
Oui.
La comptabilité.
En plus, il a la sympathie du monde.
Asperger, le monde,
ils sont comme,
oh, Chris,
on le crisera pas à port.
Non, on va se faire dire qu'on a crissé dehors
dans Stargard.
Il y a quel âge, son jeune?
Mon gars, il a 13.
13 ans.
Ma fille, il a 7.
OK.
Puis toi, ton jeune,
toi, ton jeune,
il est vieux, là.
Il est avec ses amis
à Amsterdam
puis il se paye sûrement
des putes.
C'est vrai.
C'est vrai. C'est vrai.
Il a quel âge, là? Il a 20?
Lui aussi, il a 7.
Mais il est vraiment mature.
Son gars a 20 ans, t'imagines ça?
Mon gars, il a 20 ans et il est parti avec sa gang d'amis.
Il a sa même gang d'amis depuis la maternelle
et ils sont partis fumer des barres.
Amsterdam.
C'est lest légal ici.
Ça doit être bizarre
quand tu es la mère
d'un gars qui est dans un autre pays
en train de prendre la drogue
avec ses chums.
Tu dois faire comme...
Je me rappelle, il n'y a pas longtemps,
je fais comme...
Fini des légumes!
Va prendre ta douche,
c'est important, l'hygiène.
Puis là, il se lave plus.
Mais de son propre choix.
Il faut les laisser vivre leurs expériences d'hygiène corporelle.
Il est pas propre?
Je trouve qu'il sent souvent le gars qui a chaud.
Ah, moi?
Oui.
Soit il a un problème
d'odeur
ou soit toi t'es trop proche de ton fils
parce que
t'es juste tout le temps
non mais les gars de 20 ans
je sais pas s'il y en a dans la salle mais ça sent pas
c'est les glandes, les hormones
ou le, ce chandail là il est propre
ce pantalon là
je l'ai lavé le mois passé
c'est correct
tu te sens plus,
donc tu prends ton T-shirt et tu le sens.
Il est correct, je peux le mettre.
Je pense qu'il se dit juste qu'il est correct.
Mais ça, moi, je ne sais pas.
Ton gars, il vit-tu encore avec toi?
Oui.
Parce que ça, c'est le genre d'affaires
que moi, je faisais quand je rentrais en appart.
Mais je n'aurais jamais fait ça chez nous parce que ma mère
m'aurait tué.
Ta mère, déjà, devait laver ton linge, probablement.
Oui, exactement.
Moi, je ne lave pas son linge.
Je veux qu'il apprenne par lui-même.
C'est ça le problème.
Mais non, mais...
Tu sais, si je ne le laisse pas tout de suite,
quand il va partir en appart,
il va être comme pris au dépourvu.
Fait que là, j'y fais plus à manger,
j'y paye rien, je lave pas.
C'est comme un itinérant,
mais qui a une place au dormant.
Ça, t'as commencé ça à quel âge?
À 18 ou à...
Ça s'est fait progressivement.
À 18 ans, il a fallu qu'il paye son téléphone.
Puis là, à 19 ans, il a fallu qu'il paye, mettons,
son permis de conduire. Il faut qu'il paye tranquillement des affaires
pour pas que toute sa paye
aille en bière.
Il boit-tu pas mal?
Hum, hum.
C'est ça.
Il tient de sa mère.
Son père était sage, quand même.
Oui.
Son père, il quand même. Oui.
Son père, il sent bon.
Il sentait-tu bon, son père? Pas tout le temps.
Pas tout le temps?
Il fait du surmenage.
Non, non, il est correct.
Il se lave chaque jour.
Ce qu'il ne sent pas, son père, c'est Vincent Bolduc.
Oui, le père de mon fils.
C'est une soirée potin, c'est ça?
Oui, c'est ça.
C'est des potins. C'est des potins.
Il est comment sexuellement?
Il est comme
il était des filles de Calais.
Mais c'est parce que ton fils,
physiquement, il lui ressemblait tellement.
Quand je l'ai vu, à un moment donné, je lui ai fait la joke.
Ah, t'es revenu avec Vincent.
C'était son portrait tout craché, vraiment.
Il ressemble. Mais en plus beau, moi, je trouve.
En plus beau. En plus jeune.
Oui, si.
Là, toi...
Toi, t'es revenu,
t'étais au Japon.
Oui, mais je suis juste partie deux semaines au Japon.
J'ai pas habité là-bas.
Pour le fun ou pour des tournages?
Pour le fun. J'ai eu un tournage annulé ici.
Je me suis retrouvée avec deux semaines complètement off.
Tu as booké ça dernière minute?
Oui, mais j'ai booké ça vite avant que mon agence me book quelque chose.
Tu es allée faire quoi?
Rien.
Manger, dormir, marcher avec des Japonais.
Non, mais aller se promener à l'heure de pointe au Japon, c'est un thrill.
Parce que pour la première fois de ma vie,
j'étais à une heure de pointe
où tout le monde n'a pas un pied de plus que moi.
Oui.
Tu sais?
Fait que là, tu es dans un tas, mais tu vois?
Oui.
Je capote.
Je capotais.
Pour vrai, moi, je devais penser que tu es juste
une Japonaise qui capote,
vu qu'elle a les yeux ronds, ronds, ronds.
Comme Carl, tu sais quoi?
Carboy.
Ah, oui.
Mais je suis un peu plus ronde qu'eux autres là-bas.
Eux autres, ils pensent que je suis l'Italienne.
OK.
Puis, t'as-tu...
Moi, on m'avait dit que le Japon,
personne ne comprend l'anglais.
C'est bien rare.
Fait que, t'avais-tu un interprète ou t'avais un...
Moi, je voyage avec un interprète, un chauffeur.
Allô, j'aimerais aller là.
Je ne suis pas toi, Mike.
Non, c'est un itinérant qui parle anglais.
Mais tu avais-tu une application dans ton téléphone?
Qu'est-ce que tu faisais?
Non, non.
Je sais dire merci, bonjour, bonne journée.
Puis oui, tu pointes.
Mais là-bas au Japon, dans les restaurants,
ils ont comme tous leurs plats en plastique.
Puis tu pointes ce qui a l'air bon.
Mais de toute façon, je la connais, la bouffe.
Il y a beaucoup de photos.
Oui.
Mais sinon, tu dis
celle-là, celle-là, celle-là.
Tu ne sais pas
qu'est-ce que tu manges.
Ça arrive.
Tu en commandes trois.
Comme ça, c'est sûr
que sur trois,
il y a quelque chose
qui va être bon.
OK.
Puis, ça t'arrive-tu souvent
de partir tout seul demain?
Non.
Non, mais sauf que
quand à la dernière minute,
j'ai du temps
puis que je n'ai jamais
de temps dans mon horaire,
s'il n'y a personne
qui peut venir,
je vais pareil.
Mais le Japon,
il a une belle place pour aller tout seul. Oui? Oui. C'est propre, c'est droit, c'ai du temps et que je n'ai jamais de temps dans mon horaire, s'il n'y a personne qui peut venir, je vais pareil. Mais le Japon, il a une belle place pour aller tout seul.
Oui? Oui. Bien, tu sais, c'est
propre, c'est droit, c'est bien organisé.
C'est des pays sécuritaires, j'imagine. Il y a des places où tu n'irais pas, toi,
petite, fille,
parce que quand même... Tu sais, j'irais moins
chiller seule au Moyen-Orient, je te dirais.
Moins. Moins. Non, mais déjà,
moi, je prends pour... En tout cas, je pense que
voyager seul, déjà, pour une femme,
ça doit être plus difficile.
Ça doit être plus éclairant.
Mais le Japon, il n'y a pas de voleurs.
Les gens ne barrent pas leurs portes, ni leurs vélos.
Les toilettes publiques sont propres.
Tu peux manger à terre.
Qui mange à terre dans les toilettes publiques?
Surtout, Chris, baisse le banc du bol,
puis mange là-dessus.
Non, c'est ça.
Tu vas être au moins plus confortable.
Il n'y a pas de bol, c'est un trou.
Tu t'accroupis puis tu fais dans le trou.
Ben non, il y a des toilettes japonaises au Japon,
j'imagine.
Oui, mais pas dans la rue.
Dans les maisons.
Les toilettes chauffantes
avec le petit jet qui pétouille.
Moi, j'ai été au...
Je suis jamais allé au Japon,
mais j'ai passé genre 12 heures
à l'aéroport de Tokyo en layover.
Puis il y avait les toilettes japonaises
à l'aéroport.
Moi aussi.
Une fois que tu l'as goûté,
on a un petit gé chaud dans le cul.
Pardon.
C'est parfait.
C'est pas vrai.
C'est depuis quand?
Chris, c'est la première fois.
Je me sens à bord.
C'est clair.
Dis-moi pas, Laurent Parquet,
tu penses qu'on est du papier en 2019?
Écoute, je suis dans de l'eau fraîte
comme un ostie de pauvre.
Qu'est-ce de pauvre?
Toi, c'est de l'eau.
Hein?
Toi, c'est de l'eau.
Oui, oui, c'est de l'eau.
Bien basic.
J'ai pas de gêne.
T'es pétillante, t'es pétillante.
Oui, non!
Même pas!
Non!
Ah, non, non!
Mais par exemple, j'utilise pas le sèche-cul. L'air chaud, je trouve ça trop long. Moi, je prends le débarbouill exemple, j'utilise pas le sèche-cul.
L'air chaud,
je trouve ça trop long.
Moi, je prends le débarbouillage.
T'aimes pas le sèche-cul?
Non, mais c'est trop lent.
J'ai le cul tout en haut.
Moi, je commence tout le temps
avec le sèche-cul.
Puis à un moment donné,
je fais pas rien que ça à faire.
Puis après,
je m'essuie malhabilement.
Tu chies dans le ventilo.
Non.
Mais ouais,
ça fait combien d'années
que tu l'as?
Ah, genre 10-12.
Combien tu l'avais payé? Oh Christ, tu me bats! Je l'avais fait de Venise, du Ah, genre 10-12. Combien tu l'avais payé?
Mon Christ, tu me bats de 6 ans.
Je l'avais fait venir du Japon, il n'y en avait pas ici.
Je l'avais payé 5 000 piastres, je l'avais commandé du Japon.
Par la poste.
Non, mais quand tu ne veux pas de ton chèque du papier,
quand tu ne veux pas.
Mais pourquoi?
C'était-tu pour être écolo?
Il y a un peu d'écolo et un peu de confort.
OK.
Le siège est chauffant, l'hiver. Un petit jet d'eau chaud dans le peu de confort. Le siège est chauffant.
L'hiver.
Un petit jet d'eau chaud dans le trou de pète,
ça fait toujours du bien.
Tu as le jet de trou de pète qui est plus fort et tu as le jet de noun qui est plus léger.
Le jet de noun, tu t'en sers à moi.
Moi, j'appelle ça le jet de trou de pète
et le jet d'éjaculation.
On va se protaner.
Je commence à m'essayer les fesses,
je finis par me masturber.
Bon, ça commence à lever,
ce podcast-là.
Ça lève, ça lève.
Mais non,
oui, mais moi,
je prends le jet,
je prends les deux,
je ravance,
je pense mon trou de cul
est trop vers en avant,
fait que je ravance
le jet de cul, puis je ravance le jet de cul,
puis je recule le jet de noun, fait qu'ils se rejoignent.
Ah, tu peux mettre les deux en même temps?
Non, je croise les écluses.
Des fois, le jet de cul, je le trouve trop fort,
puis s'il pogne à la bonne place, ça rentre.
Oui, oui, oui, super agréable.
Moi, celui-là que j'ai, je le fais faire ça.
Il oscille dans le nez? Ah, le mien ne fait pas ça, mais j'ai, je le fais faire ça. Il y a cils dans le nez?
Le mien ne fait pas ça, mais j'ai un premier modèle.
Tu as le sprinkler qui fait... C'est la première fois que je rencontre quelqu'un d'autre qui a ça.
C'est beau.
Nous, on est témoins de ça.
Tu penses-tu...
Ça serait weird.
Tu penses-tu que c'est la seule raison
pourquoi ils nous ont demandé d'animer en route
vers mon premier galop?
Ils checkaient les clients de toilettes japonaises.
Il y en a maintenant ici.
Il y a des boutiques Toto.
Ça coûte une fortune.
Mais moi, j'ai le siège qui va sur un bol.
Je n'ai pas le bol au complet.
Je déménage et je la porte. Moi, j'ai la vraie toilette, mais j. J'ai pas le bol au complet. Comme ça, je déménage et j'ai la porte.
Moi, j'ai la vraie toilette, mais j'avais acheté
ce que toi, t'as à mon frère.
Moi, le monde venait chez nous les premières années
pis « Va pisser chez nous! Viens pisser! »
Tu vas triper! C'était une activité.
Mais pour vrai, c'est une activité.
Moi, ma blonde a encore peur.
Dans les journées de la culture, c'était une des activités.
On pouvait aller pisser chez Anaïs.
En plus, quand tu vas au Japon,
tout le monde doit penser que quand un blanc arrive là-bas,
ils vont capoter ses toilettes.
Tu es blasé au bout.
Almost Japanese.
Ta chambre,
était-tu bien petite?
J'imagine les chambres minuscules là-bas.
Moi, j'ai dormi dans un
airstream dans une cour intérieure
au centre-ville de Shinjuku.
J'ai trouvé ça sur Airbnb,
une affaire fuckée. Je dormais là.
Dans une petite roulotte? Oui.
Tout équipé et tout. Je trippais. Mais tu es en sécurité
parce que tu es là-bas.
C'est vrai qu'il y a aussi des étrangers.
Ils ne sont pas particulièrement gentils.
Tu ne parles pas à grand monde, mais ça me va. Moi, je suis belle. Hey, ça vous passionne? C'est vrai qu'il y a aussi des étrangers? Ben, ils sont pas particulièrement gentils. Tu sais, tu rentres pas en...
Tu parles pas grand monde, mais ça me va.
Moi, je suis belle.
Tu penses ça que t'es en sécurité
vu qu'ils veulent pas salir leurs mains sur nous autres?
En nous tabassant?
Ils sont persuadés qu'on a le sida, tout le monde.
Non, attends, mais ils sont trop fins.
Il y a personne qui traverse la rue
si la lumière est pas verte avec le petit bonhomme.
Puis il y a personne qui vole parce que...
C'est pas bien.
Tu comprends?
Ouais, ouais. Mais tu sais bien ils ont été bombardés en sa
torte à ce qu'elle gagne on bombardait aussi oui je suis qui ont bon moment mais quand on mange une
solide après cette heure c'est comme un peu la fessée collective c'est ce qui manque dans nos
écoles est bombardé les jeunes vont apprendre la polémique sur dans nos écoles. Être bombardé. Les jeunes vont apprendre la politesse.
Fais sauter deux ou trois écoles.
Les autres vont se nisser.
Tu ne sais pas sur quelle école ça va tomber.
Si tu tiens les fesses serrées.
Puis ton podcast,
est-tu correct quand on tue du monde?
Non, c'est parfait.
Es-tu encore à la radio?
J'ai fini mon dernier jour de radio vendredi
C'est vrai?
Oui
Tu reviens-tu l'année prochaine?
C'est pas clair
Comment ça c'est pas clair?
T'es où donc déjà?
Ritme
Excuse-moi, oui déjà
Moi je fais le tour des radios moi
Ben là c'est parce qu'ils ont flushé toute l'équipe du matin
Ils l'ont remplacé
Tu sais là c'est le moment des annonces
Moi là la radio je fais des pauses
Ils t'ont pas dit que tu revenais ou pas?
J'ai pas de poste. L'animateur
s'est fait dire.
Oui, les animateurs, ils savent qu'ils reviennent pas
tout ça. Moi, c'est qu'ils m'ont proposé quelque chose
mais il y a rien de signé. Peut-être que
je vais faire quelque chose qui n'est pas
un poste à temps plein, qui est quelque chose
de spécial, mais ça se peut aussi que
je dise non.
Parce que c'est moins intéressant?
Parce qu'il faut développer ce que c'est.
Déjà, j'ai trop
parlé. Développer ce que c'est?
Fait que c'est comme un...
Ils veulent quelque chose de nouveau.
Ils veulent se lancer dans le podcasting
ou non? Non, non, non, non, non.
Jamais je jouerais dans tes plates-bandes, Ritme FM.
Ils ont trop peur. Ils avaient le même public.
D'ailleurs, je suis sûre, c'est sûr.
Les gens ici, tout le monde écoute Rhythme.
Sans s'accepte.
Des adeptes.
C'est pour ça qu'ils ont eu de la misère.
Moi, c'est tout.
J'allais les chercher.
Je sortais les nouveaux.
T'es un vidé, littéralement.
Toi, t'as fait énergie longtemps.
T'avais fait c'est quoi aussi avant ça?
Un peu grâce à Laurent
Tu faisais le show du matin
t'avais donné mon nom pour que je sois sur ton équipe
mais finalement il cherchait plus une journaliste pour faire les nouvelles
pis mon nom est resté pis j'ai fait le retour
avec Normand Brattoy
Je t'avais jamais dit merci
Bon ben c'est fait
Comme journaliste?
Non, comme conne.
Je faisais des tunes improvisées.
Je faisais des parodies de tunes.
Je m'amusais vraiment beaucoup.
Moi, la première fois que je t'ai vue, je ne sais pas si tu étais connue avant.
C'était quand tu as commencé
en route vers mon premier galop.
Je t'avais trouvé tellement bonne.
La première année, c'est moi qui animais.
J'ai commencé à aimer le show
quand je n'étais plus là.
C'était plus facile pour toi
de ne pas te regarder.
Moi, je m'énerve aussi.
Je trouvais que tu amenais beaucoup.
Moi, j'amenais « Fuck All »
sauf mon nom pour la première saison.
Mais tout ce que je disais aux jeunes du Maurice,
c'était mon frère.
J'étais comme inquiète.
T'as pas tous ceux qui ont aimé ça.
Puis là, il avait haï ça.
Tandis que toi, t'étais capable d'être généreuse,
quasiment maternelle avec les jeunes,
mais de pas leur faire croire qu'ils étaient hallucinants
quand ils venaient de se planter.
Chose que moi, je ne suis pas capable de faire.
Je suis plus animatrice aussi. Toi, tu étais plus comme eux autres.
Oui, oui.
Tu étais comme le modèle, alors que moi, j'étais vraiment là pour animer le chou.
Je ne voulais pas participer au concours.
Puis ça,
après, ça l'a mené
que tu as animé deux galas, juste pour rire.
C'est-tu ça?
C'est-tu...
Je ne sais pas.
C'est quoi?
J'avais fait d'autres choses
avant.
Oui, je sais.
Je faisais Dieu merci.
Je faisais la Hélénie.
Oui, c'est ça que je voulais dire.
Tu as fait énormément d'impro.
Mine de rien,
c'est beaucoup de jeux comiques.
Oui, c'est beaucoup l'impro
qui m'a amené à l'humour,
je pense plus.
Mais le stand-up,
ça ne t'a jamais tenté?
J'ai toujours eu la chienne
et cet été,
je le fais.
Oh, nice! Tu fais quoi? Non, tu fais quoia jamais tenté? J'ai toujours eu la chienne, puis cet été, je le fais. Oh, nice!
Tu fais quoi?
Ben non, tu fais quoi dans le galop?
Je fais un number dans le galop de Phil Roy.
C'est normal cool, ça!
Moi, je sais pas encore.
C'est toi qui l'écris?
Ouais, ouais.
J'ai toujours écrit mes affaires,
mais tu sais, moi, j'ai toujours...
Quand j'animais des galops juste pour rire,
j'étais l'animatrice.
Fait que je m'enlevais de la pression.
Quand, en route, je faisais toujours un number,
je faisais un six minutes à chaque finale.
J'ai toujours fait des numéros, mais cachés sous l'animatrice.
J'ai toujours écrit mes affaires.
Au Gémeaux, chaque année, ça fait cinq ans que j'anime,
je m'écris tous des numbers.
J'ai quatre numbers de cinq minutes à écrire.
J'ai du fun, mais je suis l'animatrice.
Mais là, présenter comme tout le monde vous avait payé,
je vais vous faire rire, ça me fait chier.
Faire rire quand tu animes,
c'est pas comme faire rire quand t'es un invité.
Parce qu'animer, il y a un décorum.
On s'attend pas tant que ça à ce que tu sois drôle.
Quand tu l'es, c'est comme
un bonus. C'est pas méchant, ce que je dis,
c'est vrai. Quand t'animes une soirée,
en plus t'es drôle, mon Dieu, c'est super,
en plus t'es drôle, mais là, t'es obligé
de l'être. Il faut que tu le sois.
C'est super stressant, mais là...
J'ai pas encore rodé. J'ai même pas écrit
à moitié mon numéro.
Tu parles de quoi?
OK. Ils m'ont demandé de faire quelque chose
sur les 20 ans. Puis moi, il y a 20 ans,
j'expulsais un enfant au moment où c'était
le premier gars-là. Fait que je fais comme un parallèle
entre ça. Mais en gros, je parle aussi de mon snobisme.
Ça fait beaucoup ça parce que je suis très snob.
OK. T'as parlé de je traite non ouais ta gueule
tu es tu snob un peu tu dégages vous l'êtes aussi un peu on les tous là où
ça dépend c'est quoi être snob ne pas aimer quelque chose si c'est ça être snob oui il y a des affaires qu'on n'aime pas
avoir des préjugés pis c'est pas être pas. Non, mais avoir des préjugés, puis... C'est pas être snob, c'est avoir des préjugés.
En fait, je dirais, être snob,
c'est regarder quelque chose de haut en se prétendant au-dessus.
Être snob, c'est snobber un style de musique, mettons.
Parce que tu fais ça, c'est pour les gens qui n'ont pas de culture.
Tu ne snobbes pas un style de musique, mettons.
Bien, pas un style.
Les gens qui le font mal, oui.
Tu sais ça.
Non, mais si on prend le country, mettons.
Moi, je ne suis pas contre le country. J'en écoute, je ne suis pas contre le country, j'en écoute.
Je ne suis pas contre le country, j'espère.
Non, mais c'est ça que je te dis.
Tu ne peux pas être contre un style de musique.
Le country, c'est peut-être le style de musique
où il y a le plus de mauvaise musique.
Parce qu'il y a de la stile marde dans le country.
Mais ça, je l'écoute
parce que ça me fait rire.
Parce que...
Ça, c'est pire que d'être snob. Oui, c'est pas juste... parce que ça me fait rire parce que non non mais
ça c'est pire
que d'être snob là
oui
oui c'est pas juste
oui mais ça
c'est supérieur
écoute
mais non mais tu sais
mettons tu te pognes
un album
de Patrick Normand
c'est super bien réalisé
le gars c'est un
astide guitariste
il a une voix écœurante
Guylaine Tanguay
chante bien
elle a des bonnes tons
mais il y a beaucoup de gens
qui font du country
dans le temps ils faisaient ça sur des cat-tracks.
Ils vendaient des cassettes.
Moi, j'achetais ça dans les magasins.
Ça n'existe plus, mais le colisée du livre.
Il y avait des cassettes.
Moi, je cherchais la pochette qui avait l'air la plus cheap,
la plus mauvaise.
Mais Laurent, pour les gens à la maison,
pourrais-tu nous faire un petit extrait?
Ben non!
Excuse, Laurent.
Tu peux juste parler plus proche de ton micro.
Plus proche de mon micro.
Dominique Paquet et moi, on faisait de la radio dans le temps à Trois-Rivières.
Puis on se relançait, on s'envoyait des cassettes,
on se faisait écouter des affaires.
C'était formidable.
Mais aujourd'hui, je serais gêné parce que j'ai dit un nom
à un moment donné d'un groupe, Country.
Puis j'avais parlé de ça à la radio
en disant que c'était comme mon plaisir coupable.
J'avais dit que c'était quétaine pis là je m'étais senti cheap
après
pis j'ai fait
les gens qui ont fait ça
cette musique-là
ils l'ont faite
avec tout leur coeur
eux autres
pis ceux qui aiment ça
ils aiment ça
pis là je me suis dit
ah c'est vrai que c'est un peu
poche de dire en ondes
à la radio
que c'est quétaine
fait qu'à ce temps-là
je nomme plus les gens
je me contente d'écouter ça
dans mon char
il n'y a plus de cassette
dans les chars
c'est ça
je ne peux plus écouter
mes musiques
ben tu pourrais trouver
un char avec une cassette c'est juste que tu ne l'aimerais pas,
ce char-là. Non, je suis trop snob.
Il est trop snob.
Non, mais quétaine, moi,
j'aime les affaires quétaines, mais je ne peux pas dire
que c'est quétaine parce que la personne qui le fait va être blessée
par le mot quétaine, mais il faudrait se trouver un autre mot
pour dire ça.
Il y a psychotronique.
Psychotronique, c'est pour quétaine.
Oui, mais je ne sais pas si le terme est si répandu. Ce n'est pas quand tu es gelé. Comment? Psychotronique, ce n' c'est pour quétaine ouais mais je pense
je sais pas si le terme
est si répandu
c'est pas quand t'es gelé
comment?
psychotronique
c'est pas quand t'es gelé
quand tu consommes
non ça c'est les psychotropes
mais non
psychotronique
c'est le côté un peu quétaine
mais qui est bon
parce que c'est mauvais
tu sais
MC Gilles
pourrait mieux te définir
ce que c'est
le psychotronique
ok
mais oui quétaine
c'est un bon mot
pis en plus
ce qui est quétaine
ben que t'écoutais
quand t'étais mettons de la musique moi je, que t'écoutais quand t'étais...
Mets-toi de la musique, moi.
J'écoutais Gérard Lenormand.
Quand j'étais petit. Pour un paquet de monde, c'est Ketten.
Mais moi, ça jouait chez nous.
Quand j'étais enfant.
Aujourd'hui, je vois Gérard Lenormand,
je suis... Oh my God!
Je l'ai rencontré une fois et je trippais bien.
Parce que j'ai grandi avec ça.
Donc, pour moi, ce n'est pas Ketten.
J'ai aucune idée c'est qui G n'est pas quétaine. Ouais.
J'ai aucune idée c'est qui Gérard Lenormand.
Gérard Lenormand il chantait la balade des gens heureux.
Ah ouais c'tit quétaine.
Il chantait...
Non mais c'est une bonne toune ça.
Ben ouais pis c'est lui qui chantait voici les clés pour le cas où tu changerais d'avis.
Je savais qu'on allait finir par avoir un numéro de variété.
À ta santé, à tes amours, à ta folie.
Non, non, non.
Non, OK, je viens de te perdre.
J'ai perdu tout le monde, mais c'est pas grave.
Moi, j'aime ça.
Mangez de la marde.
Bon!
C'est où que tu l'as rencontré, ce monsieur-là?
Je l'ai rencontré en direct de l'univers.
OK.
Parce que j'avais mis dans les noms,
mettons, mes premiers idoles, les premières personnes.
Ah, puis lui, il est venu chanter.
Oui, mais en fait, il pouvait pas être là
à l'enregistrement de l'émission, mais ils m'ont fait
un genre de prank. J'avais
rendez-vous chez le dentiste,
et ils m'ont fixé un rendez-vous une journée
où, en tout cas, le bureau
était pas encore ouvert, fait que là, ils avaient installé
des caméras, puis moi, je suis couché sur ma
table avec la bavette en papier dans le cou.
À ton meilleur. Ouais, ouais.
Moi, à mon meilleur, tu sais, bien habillé,
la barbe faite. Puis tout, là.
Puis là, j'entends de la guitare dans le fond.
Puis là, je dis,
qui c'est qui joue de la guitare dans un bureau de dentiste?
Puis là, j'entends,
voici les clés pour le chaos.
Qui c'est qui chante?
Voici les clés.
C'est le dentiste.
Puis là, je vois arriver,
t'as toute la gang, la caméra,
France Beaudoin, Gérard Lenormand.
Ça, tu dois partir de là en faisant,
mais crée, j'ai une carie, moi, est-ce que... »
C'est le fun que vous avez fait de la télé.
C'est un petit nettoyage de routine.
Moi, je suis parti de là en disant
« Mon Dieu, je n'ai pas dit le centième
de ce que j'aurais voulu dire à Gérard Lenormand.
J'ai-tu eu l'air cave? »
Est-ce que tu avais-tu le petit truc d'air dans la bouche?
Non, heureusement, il m'ont carrément...
Non, mais écoute, j'avais l'air du yaourt.
J'étais en t-shirt, pas en short ou en jean.
Je me rappelle plus trop.
Avec la barbe de trois semaines à un mois.
Voilà.
Mais c'est pas grave.
Je suis content.
Je l'ai rencontré.
Puis comment?
Il était-tu...
Bien, t'es super fin.
T'es super fin.
T'es super content aussi.
Ça a l'air qu'il était stressé.
Parce qu'il se disait...
C'est vrai qu'il m'aime.
C'est vrai qu'il m'aime dans mes chansons.
Il avait jamais joué dans un bureau de dentiste. Il avait jamais jou parce qu'il se disait « C'est vrai qu'il m'aime, c'est vrai qu'il m'aime dans mes chansons. » Il n'avait jamais joué dans un bureau
de dentiste. Il n'avait jamais joué dans un bureau de dentiste.
Mais on lui avait
dit que c'était mon idole quand
j'étais jeune, que c'était un de mes premiers idoles.
Il voulait être sûr qu'il n'allait pas se ridiculiser
devant quelqu'un qui fait « C'est qui, lui, Christ? »
Mettons, il aurait eu l'air
fou, mais oui, j'ai trouvé bien sympathique.
Ça, ça doit être
stressant. Pour vrai, là,
quand, mettons, t'sais,
ça fait 20 ans que tu fais plus rien,
pis là, t'arrives parce que t'es l'idole
de jeunesse à quelqu'un, pis il te reconnaît
pas, ou si ta réaction
aurait juste été « Ah, ouais, ouais,
ma mère, elle aimait ça, cette
amargure-là! » Mais des fois, ils veulent
faire des surprises. Moi, ils m'ont fait ça avec Patrick Bruel
à tester sur des humains. Ils voulaient
tester la groupie, mais je le
suis zéro. Puis Patrick Bruel, il me laisse
un peu froide.
Ils ont fait ça sans savoir s'ils t'aimaient Patrick Bruel.
Complètement. Puis là, j'arrive quelque part,
on est en répète. Puis là,
ils me disent, peut-tu rester à Naïs? On va faire des tests.
Maintenant, je me retourne. Puis je suis comme ça
à côté de Patrick Bruel. Puis je fais,
ah! Puis là, lui, il fait, je de Patrick Bruel puis je fais ah puis là lui il fait
je suis Patrick Bruel
puis là je fais
ah oui oui
je suis au courant
mais elle est plus sur lui
t'as même pas donné la peine
de faire semblant
d'être contente
pour la prod
puis la TV
je pense pas qu'on est
en train de tourner
moi je pense qu'on est en répète
puis là je fais comme
il doit être sur une autre show
puis il est perdu
je vais aller le reconduire
à sa loge
je sais pas
je sais qu'est-ce qu'il fait là
je vais en colisse
mais ça a l'air
qu'une fille normale
aurait fait
oh my god Patrick Bruel ça a l'air que les fill fille normale aurait fait « Oh my God, Patrick Bruelle! »
Ça a l'air que les filles capotes...
Moi, je trouve... Je coucherais avec vous deux avant.
Je peux te dire...
Pas en même temps, là.
Pas en même temps.
Ça dépend de l'occasion.
Appelle-nous quand Patrick Bruelle est en ville.
Appelle-nous quand Patrick Bruel est en ville.
T'as Laurent qui retourne à 4h du matin.
Ding dong, Patrick Bruel,
il est en chaud de main.
C'est Patrick qui vient me reconduire.
T'as Patrick Bruel qui vaille sur la fenêtre. C'est Patrick Bruel!
On s'en connaisse! Moi, j'avais un manège qui va se laver. C'est Patrick Bruel! On s'en connaît!
Moi, j'avais...
Un moment donné, juste pour rire,
il m'avait fait une surprise.
Il avait fait rentrer ma blonde,
genre, juste pour rire, en direct.
Pour te remettre quelque chose, un prix?
Non, mais c'est juste comme pour une surprise.
Il me parlait de ma blonde.
Je parlais de ma blonde.
Là, elle arrivait.
Puis là, à la pause, je faisais...
Tu faisais comme si tu n'étais pas surpris de la voir.
J'ai fait... J'ai soupé avec.
Il y a 22 minutes.
Elle était...
Amène quelqu'un que je n'ai pas vu depuis 14 ans.
Puis je vais faire... Voyons, tabarnak!
Mais Christ, quelqu'un que j'ai vu toute la journée.
Puis tu dors avec depuis une dizaine d'années en ce moment-là.
Non, c'est ça. Moi, je serais
plus inquiet de me dire
ça va-tu être bon pour la TV?
Ça va-tu faire de la bonne TV?
Moi, j'ai fait une émission dans le temps qui s'appelait
« Des vertes et des pommes mûres ». C'était animé par Sébastien Benoît.
Puis c'est passé une semaine,
je pense, il faisait quatre émissions ou cinq.
Puis c'était sur tes souvenirs d'été,
d'enfance
puis là
il te faisait des surprises
il te ramenait
mettons ta première blonde
quand t'avais 12 ans
tu sais
des affaires de même
t'es en train de me dire
que l'émission première fois
ça a déjà été fait
peut-être un petit peu
il y avait la vie de recherche
aussi dans le temps
avec Gaston l'heureux
mais bref
puis moi là
maintenant il y avait
à un moment donné
c'est mon frère qui arrivait
c'était un de mes
grands chums qui arrivait
puis qui racontait des anecdotes.
Moi, j'étais content de les voir,
mais dans ma tête, je me disais juste,
OK, enchaîne, enchaîne, c'est plate.
Enchaîne, enchaîne.
Je passais juste à la télé.
C'est un petit montage.
Je me sentais obligé.
Il faut que ça soit de la bonne télé.
Tout le monde sait que Marco, il n'est pas intéressé.
Non, non.
Dis-moi si ton ami est enfant.
Dans ma tête, je me disais juste,
ça intéresse-tu le monde?
Moi, ça m'intéresse, mais le monde,
c'est encore à l'aise des anecdotes de mes étés.
C'est pour ça que l'émission n'est pas revenue l'année d'après, j'imagine.
Moi, j'aurais peur
de ne pas reconnaître la personne.
Mettons, moi,
mon prof ou ma prof
préférée de, mettons,
troisième année, c'est clair,
ça l'arrive ici, je ne la reconnais pas.
Non, parce qu'à l'époque, elle avait les cheveux grichés,
du rouge à lèvres rouges et des souliers vernis
à talons hauts. On ne la reconnaîtrait pas aujourd'hui, c'est sûr.
Mais moi, j'ai appris ça parce que j'ai tellement peur
de ne pas reconnaître les gens. Quand quelqu'un fait
« Hey, tu me reconnais-tu? » Je fais « Non,
mais j'imagine qu'on se connaît. Go, vas-y,
je ne te reconnais pas. » Comme si j'étais excitée. Comme ça, ça passe.
Ah, Christ, c'est intelligent, ça.
Parce que moi, je fais tout le temps semblant de te reconnaître.
Le truc, c'est d'avoir l'air excité.
Oui.
Ah oui, oui.
Moi, en fait, des fois, c'est vrai,
des fois, ça l'est moins, mais je dis,
je sais que je te connais, mais je me rappelle pas de où.
Mais ça apparaît pas bien, je trouve.
Je sais.
C'est pour ça que je fais comme,
oh mon Dieu, j'ai hâte de savoir du mot d'où est-ce qu'on se connaît.
Je te reconnais pas, oh, c'est excitant.
Ah oui, mais ça, c'est cool, ça.
Je comprends.
Là, je me sentirais important à tes yeux.
C'est ça.
Moi, c'est ça. Je suis pas bon là-dedans.
Moi, si je vois quelqu'un,
je peux l'avoir vu la semaine avant.
Si je le vois dans un autre contexte,
je reconnais personne.
J'ai croisé une femme à l'épicerie
que je savais que je connaissais,
mais je savais pas du tout.
Là, elle me dit « Hey, allô, comment ça va? » Moi, je savais que je la connaiss. Puis là, elle me dit, « Hey, allô, comment ça va? »
Puis moi, je savais que je la connaissais assez
pour que ce soit naturel de répondre,
« Allô, comment ça va? »
Mais je ne savais pas c'était qui,
je ne savais pas de où je la connaissais.
Puis à un moment donné, je dis,
« Puis toi, qu'est-ce que tu fais de bon? »
« Ah, bien, je suis toujours sur telle émission. »
Puis là, je me dis, « OK, c'est ça. »
C'est là que je la connais.
La fille, j'avais travaillé avec elle pendant 5 ans,
3 fois par semaine.
Mais je l'avais tout le temps vue dans les mêmes locaux, à faire le même job, pendant 5 ans, 3 fois par semaine. Mais,
je l'avais tout le temps vue dans les mêmes locaux,
à faire la même job.
Là, je la voyais à l'épicerie, pas habillée pareil.
Puis j'ai fait, je sais pas c'est qui.
Je sais pas c'est qui. Moi, ça m'arrive avec des gens que je connais pas pour vrai.
Une fois, je croise quelqu'un sur la rue,
puis je fais, c'est sûr qu'on se connaît, j'ai dû travailler avec.
Salut, comment ça va? Ouais, cool, ça va.
Puis après, je fais, Chris, c'est Dorothée Bérimande, j'en connais zéro. J'ai juste vu à la télé, on s'est jamais croisés, j'ai eu l'air Salut, comment ça va? Oui, cool, ça va. Puis après ça, je fais, Chris, c'est Dorothée Berryman, j'en connais zéro.
J'ai juste vu à la télé,
on s'est jamais croisés,
j'ai eu l'air d'une nostie groupie.
Parce que t'es sûre que t'en connais.
Oui, mais c'est normal.
Ça doit être une amie de ma tante,
mais non.
Chris, tu aurais dû prendre
Dorothée Berryman
au lieu de Patrick Bruel.
Ça aurait fait de la crise
de la bonne télé.
Je coucherais avec toi
avant Dorothée Berryman.
Puis elle ou Patrick Bruel en premier?
Oh shit, attends, on est-tu en train de se monter
des top 3, top 4?
Dorothée avant Patrick.
Oui, parce que j'aurais l'impression d'être plus spécial.
Fait que Patrick...
C'est sûr.
Ça filmait dessus. Ah, c'est public en ton enfant.
Il y a des gens.
Il y a du monde.
Patrick Bruel.
T'aurais pas été sa première Québécoise?
Écoute, peut-être sa dernière.
Majeure.
Ah, on lance des choses, là.
Ah, ça, c'est bon, ça.
N'importe quoi, c'est un show de Mike Ward.
Mais pas vrai.
Patrick Bruel, il doit juste coucher C'est un show de Mike Ward. C'est n'importe quoi. Mais pas vrai. Patrick Bruel,
il doit juste coucher avec des femmes
en haut de 40 ans.
Parce qu'une fille de 17 ans,
elle n'est pas impressionnée
par Patrick Bruel.
Non, mais il y a des filles
de 17 ans.
Ça dépend.
Peut-être aujourd'hui,
moins,
mais à l'époque,
mettons,
de Qui a le droit,
écoute,
lui, il faisait juste chanter
Qui a le droit?
Puis là, toute la salle chantait
et c'était des filles
de 12 ans.
Non, mais même aujourd'hui,
une fille de 20 ans ne le connaît pas.
Mais mettons, une influenceuse au hasard.
Elle va faire,
« Oh, il est connu en France. »
Ça, ça l'intéresse.
Ah, ouais, OK.
Tu vois comment je suis snob?
Comment je juge?
J'ai jugé toutes les influenceuses.
Toutes les influenceuses.
Toutes.
Hé, si je couche avec,
j'aurai des likes.
Ça va peut-être avoir d'autres choses aussi.
Achetez.
J'aimerais tellement ça
voir qu'ils deviennent
youtubeurs avec une influenceuse.
Ça serait magique.
J'aimerais tellement ça voir Patrick Brunel
d'une influenceuse de 19 ans
qui font des questions-réponses en anglais.
C'est beau tes rêves, Mike. C'est beau.
Pour rêver.
Oui, c'est important de rêver.
Le rêve, c'est ce qui tient l'homme.
Si on avait tout, on ne pourrait rêver de rien.
C'est vrai, c'était beau.
Personne ici a Patrick Bruel.
Je ne savais même pas cacher la référence. Je trouvais que c'était beau. Personne ici a Patrick Bruet. Je n'avais même pas catché
la référence focale.
Moi, je trouvais que c'était juste poétique.
Si j'étais un influenceur, je te sucerais le bas.
Je te le dis tout de suite.
Tu n'aurais pas tant de likes.
Je vais sucer leur un.
Hashtag pénis.
Hashtag suivez-moimoi je vais avoir des maillots
Ça, ça doit être décevant
si tu couches avec quelqu'un
pour que ça te rende
plus populaire
puis ça change rien
ou tu deviens
un peu moins populaire
ça doit faire mal
Je t'annonce
que si tu couches avec moi
tu vas être un peu
moins populaire
Tu penses-tu?
Je pense que oui
En tout cas, moi
je vais l'être moins.
Il y aurait quelque chose de magique
qu'on découvre que ma blonde
et ta famille, c'est juste des front
depuis plusieurs années.
Qu'on est un couple.
Il y aurait quelque chose de magique.
Moi, je pense que ce serait le moment d'en parler.
Moi, je trouverais ça drôle en crise.
Moi aussi.
Il n'y a pas une sitcom là-dessus qui a été faite aux États-Unis?
Un deux vieux couple d'amis
et les deux hommes finissent ensemble.
Avec Jane Fonda.
Frankie and Grace.
On pourrait se faire un Frankie and Grace version québécoise.
Puis moi, je ferais qui, moi?
Tu fais Frankie?
Je fais la fille cocu oui ok ça me va tu vas avoir un rôle important dans l'histoire c'est ça ou sinon tu peux être une serveuse mais tu vas être juste dans un épisode
moi non je vais être la cocu c'est bon c'est bon
ça c'est assez mais là, je me suis tout le temps demandé,
quand tu sors avec quelqu'un ou tu es mariée avec quelqu'un,
puis après, tu découvres, tu sais, qui font leur coming out,
je me demande comment tu deals avec ça.
Moi, j'ai déjà eu un chum qui était gay après moi.
Comme j'étais sa dernière, je me suis toujours dit,
moi, j'ai une belle transition entre un gars et une fille.
C'est vrai?
Oui.
Tes petites jambes.
Il avait l'impression d'enculer Patrou.
Non, mais moi, je l'ai pris comme un compliment.
Ben oui, tu devrais.
Tu sais, un gars...
Tu sais, un gars qui aime les gars,
mais qui sort quand même avec moi,
je me dis, je dois être spéciale.
Puis après ça, il fait,
elle ne reste plus jamais une fille.
Mais bon.
Mais après...
Je ne sais pas quoi répondre à ça.
Quand tu as fait son coming out,
tu t'es-tu dit, ça a du sens?
Non, écoute, l'histoire,
c'est que moi, j'ai fait son coming out,
puis il n'était pas prêt.
Moi, j'ai fait...
Tu as dit, toi, tu ne le sais pas encore, mais tu es gay. Moi, je suis québécoise. Lui, il était belge. Ah, c'est que moi, j'ai fait son coming out pis il était pas prêt. Moi, j'ai fait... Moi, je suis québécoise, ok?
Lui, il était belge.
Ah, c'est lui?
Gaétan.
Ah, oui!
Ouais, tu l'as connu.
Ben, on se connaissait quand j'ai commencé à travailler.
Ah, ouais!
Pis là, un mané...
Fait qu'il était gay, Gaétan.
Mais il l'est encore, mais là, il l'est avec des gars.
OK, mais là, il ne savait pas.
Tu lui as fait découvrir.
Non, il ne savait pas.
Puis quand je lui ai dit,
« Tu sais, tu penses-tu que peut-être les gars... »
Tu as fait, « Mais voyons de quoi tu parles. »
Puis là, j'étais comme fâchée.
Vu que ça ne marchait pas avec lui,
je mets ça sur le dos de l'homosexualité.
Puis là, je passais pour une fille fâchée.
Puis le matin, je me disais,
« Je me retourne dans mon pays. Fuck off. »
Puis des années après,
il est venu me présenter son chum et tout ça plaît m'a dit merci piqué tg mais lui
était pas prêt ça marche et ça dit que lui considère que tu y a ouvert les
yeux ouais ok
non mais si je suis une bonne ex tu as été combien de temps avec un an
peut-être même pour lui il vivaitait au Québec ou c'était une relation...
Non, non, il était venu en tournée ici, on s'était rencontrés
puis j'étais partie vivre là-bas pour lui.
T'as vécu en Belgique?
Ouais.
Un an de temps?
Tout 97.
T'es connue en tournoi d'impro, en fait.
Ouais, ici, t'étais là. On jouait ensemble, je pense.
T'étais-tu ici ou le tournoi qu'on avait été ensemble?
C'était ici, avant.
OK, parce qu'on a fait un tournoi à Belgique, moi, ça.
T'étais là, hein?
Ouais.
Puis toi, t'avais fait des levétons avec les autres.
J'étais passée des affaires là-bas.
Ah, c'était mon goal là-bas.
C'était mon goal.
Qu'est-ce que tu faisais
l'année que tu étais là-bas
pour survivre?
T'avais-tu une job là-bas?
Je faisais de la mise en scène
de spectacles acrobatiques
parce que je suis
une ancienne acrobate.
C'est vrai?
Oui, tu sais pas?
Non, je savais pas.
On va te faire des backflips.
Veux-tu?
Oui.
Tu veux-tu?
Tu l'appelais, je vais en faire.
Un beau backflip, là,
maintenant que j'ai pris du poids, je vais tomber direct sur la tête. On va s'amuser. Mais tu faisais pas de On va nous faire des backflips. Veux-tu? Oui. Veux-tu? As-tu la place pour en faire? Un beau backflip, maintenant que j'ai pris du poivre,
je vais tomber direct sur la tête.
On va s'amuser.
Mais tu faisais pas de l'impro aussi, là-bas?
Oui.
Je coachais de l'impro.
Parce qu'en Europe,
il y a moyen de gagner sa vie
juste avec l'impro.
Oui.
Là-bas, l'impro, c'est malade.
Mais en France plus qu'en Belgique.
Ah oui, plus en France.
OK.
Parce que je sais que Diane,
on a une amie commune de Diane,
le François qui fait de l'impro,
a joué là-bas.
Puis tu peux vivre juste de ça.
C'est des salles de 600-700 personnes
qui trépent sur l'impro.
Ça marche fort ici,
mais là-bas, c'est encore plus.
Ça marche. On fait des tournées en France
d'impro. Ils viennent, ils te donnent des bouteilles de vin.
Ils te donnent des cadeaux.
Tu fais comme, moi, je suis déjà payé, les amis, ça va.
C'est-tu de même
que tu as eu Gaétan, quelqu'un, en fait?
C'est quand même temps de l'appeler Gaétan.
Je donne mon copain, hein?
Non, comment ça s'est passé?
Je ne sais pas, on faisait de l'impro, j'étais charmante.
Mais comment tu t'es sentie après,
quand tu as appris qu'il est sorti du garde-robe?
T'as-tu fait...
Ah, j'étais contente pour lui.
OK.
Parce que quand tu sais
que quelqu'un est comme
pas bien dans sa peau,
mais pas bien quelque chose
puis ça va pas bien,
c'est triste,
tu peux rien faire pour lui
puis quand là, il va mieux,
t'es contente.
Mais vu que c'est arrivé
juste une fois,
t'étais contente.
Ah, si, ça m'arrivait
tout le temps, dis-donc.
La dernière fille
de toutes mes vies.
Tous les ex sont devenus
vieux.
Je suis sortie avec
Alex Perron deux ans.
Avec Éric Salvaille. Non, mais on a déjà fait semblant, moi et Alex Perron deux ans. Avec Éric Salvaille.
On a déjà fait semblant, moi et Alex Perron,
d'être un couple sur Twitter.
Il y a du monde qui sont tombés dans le panneau.
C'est vrai?
Vous n'êtes pas ensemble. Je pensais que vous étiez gays.
Non, on est ensemble. Pas parce qu'il était féminin
que ça ne veut pas dire qu'il n'est pas en amour avec moi.
Les gens faisaient « Je suis contente pour vous ».
On a beaucoup ri.
Alex Perron, ça me surprendrait tellement.
Qu'il soit gay.
Qu'il soit pas gay.
J'avais demandé à un moment donné,
j'avais travaillé avec dans le temps,
je sais quoi,
puis j'étais juste curieux,
j'avais demandé à quel âge il avait,
quand il était sorti du garde-robe,
puis il avait fait,
mais je suis jamais sorti.
Tout le monde le savait tout le temps.
Il n'a jamais été dans le garde-robe.
Oui, c'est ça.
Lui, il avait une chambre ouverte.
C'est parfait, comme dit.
Ton belge, il l'a découvert sur le tard en tabarouette.
Imagine-tu comment ça doit être épouvantable
quand tu le sais qu'il y a de quoi qui ne marche pas avec toi.
Il y a de quoi qui ne va pas,
mais tu n'as pas réussi à mettre le doigt sur la bonne.
Là, tu te dis que c'est ça.
Tu peux te dire que je n'ai pas trouvé la bonne.
Comment on a d'amis célibataires qui sont toujours célibataires?
Pas automatiquement que tu es gay
parce que tu ne trouves pas quelqu'un.
Non, mais à un moment donné,
il devait sentir qu'il n'était pas jamais bien
avec une femme complètement.
Il devait le savoir.
Peut-être qu'il était un peu bien quand même.
Non, Anaïs!
Non, il était pas bien avec toi.
C'était comment
baiser un homme qui pleure?
Tu sais, il te prenait
en arrière, t'étais comme,
t'as-tu éjaculé? Non, c'est mes larmes.
J'étais jeune, j'avais pas beaucoup d'expérience,
mais j'ai eu des pires hétérosexuels.
C'est vrai?
Ben oui.
OK.
Moi, j'ai un de mes amis qui est...
Moi, je l'ai connu gay,
mais avant qu'il sorte du garde-robe,
il m'avait dit un moment donné...
J'avais demandé comment il avait découvert qu'il était gay.-robe, il m'avait dit un moment donné, j'avais demandé comment il avait découvert qu'il était gay,
puis là, il m'avait dit,
« Ah, je ne le savais pas. »
Tu sais, je regardais de la pornographie,
puis là, je suis comme,
« Te regardais-tu? »
Quand tu regardais, mettons, un film de cul,
tu te voyais-tu comme si tu étais le gars ou la fille?
Puis tu es comme,
« Non, je regardais, c'était deux gars qui baisaient. »
Puis je suis comme,
« Ben, Christ, il me semble que c'est un indice.
Mais lui,
dans sa tête,
il n'était pas gay,
mais ça l'excitait de voir deux gars fourrés.
Absolument,
c'est ça.
C'est un indice.
C'est un peu ça,
être gay.
Je ne sais pas.
Moi,
mettons,
Brokeback Mountain,
c'est deux gars.
Mais moi,
je voyais l'histoire d'amour
et j'étais capable
de penser à comment
tu peux être en amour
quand tu n'as pas
le droit de le laître.
Oui,
mais tu n'étais pas un gars qui se masturbait en les regardant.
Non, tu as raison.
La petite nuance.
C'est sûr que la porn gay,
quand on regarde ça,
on se met plus à la place du gars
qu'on sait que ce n'est pas facile pour lui.
Tu sais que ses parents ne l'ont pas accepté. Puis là, on se dit, là,
il laisse libre cours à ses fantaisies, puis c'est formidable.
Donc, regarde la psychologie
du personnage.
Nous, on a connu l'époque où la porn avait une histoire.
Faut dire aussi, aujourd'hui,
ça n'existe plus.
Des livrages de pizza, on en a vu en Estie.
Chris qui était pas payé souvent,
ces gars-là.
Mais il y avait, à l'école,
Laurent avait la meilleure joke de pornographie.
À l'école de l'humour.
À l'école, il y avait de la porn.
Mais sûrement que...
Un vieux gag.
Mes premiers one-liners de stand-up.
Excuse-moi.
Tu voulais t'en faire?
Je veux m'accoter sur le mur.
Il veut s'accoter.
Voilà.
On est bien de même, je trouve.
Qu'est-ce que tu disais, Max? Oui, ta joke, c'étaitoter sur le mur. Il veut s'accoter. Voilà. On est bien de même, je trouve. Qu'est-ce que tu dis à elle, Max?
Oui, ta joke, c'était les films de cul.
Quand t'en as vu un, t'les as tous vus.
Je le sais, je les ai tous vus.
C'était tellement un gag
simple, mais parfait.
C'est un gag qui est tellement court,
t'as pas le temps de le voir venir.
Vu que c'est...
Non, non.
C'est zéro à un instant.
Les gens se font des gags,
tout seul, dans leur tête.
Le monde pense,
« Oh, Chris vient de le remettre à sa place. »
Non, non, mais c'est ça qui est parfait
d'un gag court de même.
C'est que, t'es d'habitude,
t'entends une prémisse,
là, tu fais,
« OK, je pense qu'il va aller là,
il va aller là, il va... » Mais ça, c'est... Déjà, t' entends une prémisse, tu fais « Ok, je pense qu'il va aller là, il va aller là. » Mais ça,
c'est...
Déjà, tu es rendu à un petit bon punch
pendant que mon cerveau est comme
« Qu'est-ce que c'est? Ah oui, il m'a surpris. »
Oui, un gag que j'aimais,
on est dans les vieux gags,
le premier gag qui m'a marqué de toi,
tu parlais de masturbation,
tu avais lu quelque part que la masturbation pouvait causer
des maladies mentales.
Tu dis, moi, je fais juste ça pour arrêter les crises de voix dans ma tête.
Ça m'a... Ah!
C'était...
Tu te rappelais-tu de ça?
Oui, OK.
Vous êtes drôles depuis longtemps.
On a commencé.
C'est vrai, Quand on faisait des soirées
et que t'invitais tous tes amis humoristes
et que les gens à la porte payaient 5$
pour payer nos billets d'avion
pour faire de l'impro en Europe.
C'est vrai.
Mike était là.
Martin, Matt venaient.
Périt de l'eau.
Salut, toi.
C'était tout dans le temps
que vous valiez 5$ en guerre.
La belle époque.
Es-tu nostalgique des fois de cette époque-là?
Moi, il m'arrive des fois de repenser à cette époque-là
quand on commençait, qu'on n'était pas
connus et qu'on faisait des gigs de marde.
Je ne sais pas si c'est parce que le temps a fait que
on élimine tout le côté
marde, justement, et on pense juste à
comment c'était trippant.
Mais moi, des fois, je suis un peu nostalgique de ça.
Moi, je ne suis jamais
nostalgique, mais tu sais, Patrick Gros,
quand il a commencé à mettre des vidéos
pour fêter ses 25 ans de carrière,
je suis devenu nostalgique.
Je regardais ses vidéos,
c'est vrai que c'était le fun dans le temps.
J'étais ému.
Je regardais ses vidéos quasiment en pleurant.
Mais les années passent, puis lui, ses vidéos sont drôles
à cause de son linge aussi.
Non, mais il était à la mode.
Moi, ce que j'aime...
Ah, ça, c'est ce qui était drôle.
L'autre fois, j'ai fait son prière de ne pas envoyer de fleurs.
Puis la première chose qu'il a dit,
parce qu'il voyait toutes les affaires qu'il portait,
puis là, il est arrivé et il a dit...
Puis là, il pointait ce qu'il portait.
Il a fait, ça, c'est ta chem ta chemise là je vais avoir honte dans deux ans
qui était un gag parfait
mais moi ce que j'aimais de cette époque là
c'est que
quand tu commences et que t'es pauvre
tu fais juste ça parce que t'aimes ça
c'est ça que ça devrait être
toute ta carrière
des fois tu le fais vraiment pour manger
parce que t'as pas une crise de sang
mais on se rappelle pas de tes gigs
c'est ce qu'on perd en de marde, mais c'est vrai que... Mais on se rappelle pas de ces gigs-là.
C'est ce qu'on perd, en fait, je pense, en vieillissant.
Des fois, c'est la passion pis qu'on retrouve un moment...
Moi, j'ai retrouvé ici, avec le bordel Comédie Club,
pas que j'aimais plus ma job, mais je veux dire,
j'ai comme retrouvé un feu sacré,
un trip de...
Ce que je te disais, ce dont j'étais nostalgique,
c'est-à-dire que l'espèce de trip
de retourner recommencer jouer dans des bars,
dans des contextes des fois plus difficiles. Ici,
c'est un contexte idéal, on va se le dire,
mais je sais pas, j'ai comme retrouvé cette petite
fébrilité-là d'être en attente
puis de voir quelqu'un sur scène, puis là tu dis
« Ok, le public est-tu bon à soir? Ah, ils sont bons, ils sont bons,
ils sont cool. Oh, Chris, il rentre fort, lui.
Oh, je passe après ça. Ok, Asti, il faut que
je tâche. Ok, je vais te changer ma joke d'ouverture. »
C'est le fun, ça, ce stress-là.
C'est trippant à faire, ça.
C'est un stress-là que si tu faislà. C'est trippant à faire, ça. Ce stress-là, que si tu ne fais pas
des shows comme au bordel, mettons,
au Terminal ou n'importe quelle soirée du monde,
tu oublies c'est quoi
d'être stressé de suivre
quelqu'un. Parce que ton one-man show,
tu n'as pas à suivre
personne. Tu choisis ta première partie
et tu apprends ordinaire pour être sûr.
Non, mais...
Ta première partie, elle apprends ordinaire pour être sûr. Non, mais... Mais tu sais, ta première partie,
elle fait juste
10 minutes. Fait que tu sais,
ils arrivent à fret,
ils font 10 minutes. Fait que t'arrives,
ils sont réchauffés, mais c'est facile.
Tu souffres pas de la comparaison, jamais.
Je pense que c'est ça qui fait qu'on arrive à un moment donné
à un certain âge en humour, puis tu peux dire
« Je me mets plus en danger, moi. Je fais mon show.
Je sais que les gens viennent me voir parce qu'ils m'aiment déjà.
De toute façon,
je n'ai pas...
Tandis que quand tu recommences
à la base
et que tu refais des shows,
bordel,
tu vois le monde.
Tu vois que celui
qui torche le plus un soir,
ce n'est pas le plus connu
de la guerre.
Ce n'est pas celui
qui est rentré
sur la plus grosse claque,
mais c'est lui qui est sorti
sur la plus grosse claque.
Moi, j'adore ça,
voir ça.
Moi, je trouve ça...
Mais se mettre en danger,
c'est important.
C'est triffant.
Puis des fois,
les années passent vite
puis on travaille
puis on fait les mêmes affaires
tout le temps puis on oublie qu'au départ, on n' passent vite, puis on travaille, puis on fait les mêmes affaires tout le temps,
puis on oublie qu'au départ, on n'était pas payé,
puis on appelait nos amis, puis personne n'était payé,
puis on montait des shows, puis c'était cool.
Faut retrouver ça avant de crever, les gars.
Ouais. Mais toi...
Mais toi, tu vas faire de la scène,
tu vas faire un stand-up.
Pourquoi si tard, tout d'un coup,
puis est-ce que t'es stressé, justement, de dire le stand-up a tellement évolué d'un coup? Est-ce que tu es stressé justement de dire
le stand-up a tellement évolué et les gens qui en font
aujourd'hui sont tellement meilleurs
que ceux qui le faisaient quand on a
commencé, nous autres? C'est vrai,
les gens qui commencent aujourd'hui sont
meilleurs que quand nous on commençait, moi je trouve.
Puis toi, tu arrives et tu commences maintenant.
Comment tu trouves ça?
Vous, vous le savez que moi je commence maintenant.
Mais le public pense que j'ai toujours
fait ça. Le monde, moi, il me dit quand est- je commence maintenant. Mais le public pense que j'ai toujours fait ça.
Le monde, moi, il me dit, quand est-ce que tu viens en show dans mon coin?
Je fais pas de show.
J'ai jamais fait de show.
Je fais pas de tournée.
Mais le monde, tu sais, qu'est-ce que je fais dans la vie?
C'est la même job que vous faites, sauf les one-man show.
Puis le monde, ils savent, même le monde du milieu,
les comédiens, le monde, les producteurs,
« Ah oui, toi, t'es rendu à ton combien de show? »
Aucun, jamais.
Pas fait.
Fais pas ça.
Mais le monde, ils sont sûrs que je fais ça. Oui, mais là, rendu à ton combien de tièmes chauds? » « Aucun, jamais. Pas fait. Fais pas ça. » Mais le monde sont sûrs que je fais ça.
Oui, mais là, je suis à une période de ma vie,
c'est un suicide professionnel, mon été.
C'est ça que je fais.
Non, mais moi, ça fait des années.
Ça fait 22 ans que je fais ça dans la vie.
Puis, ça fait des années
que je serve sur des trucs faciles.
Des trucs que je fais depuis longtemps
et qui ne me stressent plus.
Puis là, tranquillement, j'ai lâché des affaires
et il y a d'autres affaires
qui m'ont lâché
et je me retrouve à avoir du temps
que je n'ai jamais eu dans ma vie.
Puis là, j'accepte
tout ce qui me fait la chienne.
J'accepte.
Don faire un stand-up.
Don faire un stand-up
et deux, trois autres affaires.
As-tu des rêves?
Imagine-tu, toi,
te lancer un show solo.
Ce n'est pas un rêve.
Ça se peut.
Ça va se faire.
Ou au contraire,
ce n'est pas un rêve
dans le sens que tu ne le feras pas pendant. Souvent, on me l'a proposé. Il y a plein de producteurs qui m'ont proposé ça. À chaque fois, j'ai pas un rêve. Ça se peut. Ça va se faire. Ou au contraire, c'est pas un rêve dans le sens
que tu ne le feras pas pendant.
Souvent, on me l'a proposé.
Il y a plein de producteurs
qui m'ont proposé ça.
À chaque fois,
j'ai eu la chienne.
Des fois, j'en ai parlé.
Des fois, j'y ai pensé.
J'ai toujours eu la chienne.
Je n'ai jamais voulu le faire.
Je ne pense pas
que je vais le faire.
Mais là, je veux juste m'amuser
pour les années
qui me restent à travailler.
Dès que tu as
un standing ovation.
Les années qui te restent,
tu sommes comme si
tu avais 77 ans.
Je suis une fille, une fille devant
la caméra dans la quarantaine, ça
prépare la fin de carrière.
Mais je l'ai toujours su, pis
moi j'écris, pis j'ai déjà
réalisé. Peux-tu dire ton âge ou ça te gêne? J'ai 42 ans.
42 ans. Ouais. Mais pour
mon métier, j'ai 65.
Non, mais c'est vrai.
Non, mais t'as un casting de 28.
Non, t'as qu'une fille de 28, y'a une différence. Non, non, mais c'est vrai. Non, mais t'as un casting de 28. Non, check une fille de 28,
y'a une différence.
Non, non, mais...
À TV, mettons, dans un télé-roman,
t'auditionnerais pour un rôle de, mettons,
42, 43 ans, tu penses que tu serais crédible
dans un... jouer une madame, une maman,
43 ans?
Ben non, mais tu fais plus jeune que ça.
56.
56. Non non peut-être
mais comme
tu sais je suis là depuis longtemps
t'es la femme à
Richard Forgette
Michel Forgette
Michel Forgette
il a 70
il a plus que ça
Michel Forgette
non non
mais tout ça
elle dit sans amartume
mais tu sais
nos carrières changent
tout le temps
pis moi
tranquillement
je vais être plus en création
qu'en animation
je pense
je sais pas
je pense pas par exemple
que le fait
qu'on est en train
tu sais pis le mouvement
MeToo
amenait ça un peu
qu'on est en train
de réaliser
le fait
qu'on traite pas
les femmes pis les hommes pareil,
que ça aide
les femmes à avoir des carrières plus longues.
Je pensais que ça aiderait les femmes,
mais depuis ça, remarque autour de toi,
il y a plus de gars que de filles que jamais.
Ah oui?
Oui. Mais on est dans une période
où c'est beaucoup plus la diversité
que les filles.
On l'a eu notre chance.
Je suis bad.
Non, mais avant, regarde.
Déjà, on ne vous touche plus.
On va vous laisser de la place plus tard.
Une chose à la fois.
Laurent, si je ne vais plus sucer des producteurs
dans leur bureau, comment tu veux que je travaille?
Fuck!
C'est vrai que, par contre,
sur l'âge, du moment où tu crées
ta job, du moment où tu crées quelque chose,
justement, si tu tenais à faire de l'humour,
à faire du stand-up, là, tu peux
te faire jusqu'à 100.
Oui, probablement, mais je trouve ça dur.
Votre métier, écrire des affaires faire payer
cher au monde cette pression le nom mais c'est vrai quand tu fais comme ok tout
le monde a payé 45 piastres au choix drôle pour 45 piastres non stressant
sopi faire la tournée, tu sais.
Engage des filles, est-ce que tu te sexistes?
Non, mais je ne sais pas ce qui va arriver de moi dans deux ans.
Peut-être que je vais me partir à une ferme
où je viendrai acheter mes saucissons.
Tu penses-tu que tu vas virer de même qu'un moment donné,
tu vas faire « fuck that », « moi, je déménage
en Gaspésie
je me rouvre
un garage
je fais des tresses
ça se pourrait
mais moi je fais déjà
moi je fais des meubles
pis des lumineurs
pis j'ai un garage
pis je gosse
tu fais des meubles?
ouais
moi j'ai mes outils de bois
ah ouais
elle fait de la réno
moi j'aime ça
j'ai fait des maisons
c'est vrai
j'ai toujours eu ce side là
ouais
pis les meubles
que tu fais
question de l'air
rough
ah ben ah lisse Oui. Puis les meubles que tu fais, question de l'air? Rof.
Là, j'ai le feeling que tu guettais, tu l'enculais
tout le temps.
C'est ça votre vie sexuelle?
J'ai ressenti un...
Je ne peux pas croire qu'on parle de lui.
Pour sa fête, il avait acheté un strap-on.
Mais je n'avais pas compris le message.
Les meubles que tu fais,
as-tu moyen de les acheter?
Non. Je les fais pour moi
et après, je les donne.
Mais c'est des affaires recyclées.
Je ramasse du bois dans les vidanges
et je fais des meubles avec.
C'est où que tu as découvert ça? ce talent ou cette maladie mentale-là?
Quand je faisais des maisons, puis que je regardais dans les magasins
combien coûtaient les fucking luminaires ordinaires
que je savais que je pouvais faire avec 30 piastres,
c'est de la frustration du coût d'achat dans les magasins
qui m'ont fait essayer de gosser moi-même.
Puis je trouvais que c'était vraiment plus beau,
puis j'avais eu du fun à le faire.
J'ai commencé à en faire plein.
Quand tu rénovais, tu achetais
et tu flippais des maisons?
J'ai déménagé dedans un an ou deux.
J'en trouvais une autre.
Je la refaisais.
Je suis comme architecte sans aucun papier.
C'est cool.
Perid, il est le même.
Oui, mais Perid,
il n'a pas flippé mille fois,
mais il est super bon.
Il est vraiment habile
de ses mains.
Toi, je ne savais pas ça.
Oui.
J'aimerais l'être plus.
Attends, arrête.
Je suis un dumb.
Tu peins, tu crie, tu éteins.
Oui, non, mais je suis des bonhommes.
Je dessine, ce n'est pas pareil.
Arrête, ils sont beaux.
Moi, je ne suis pas capable
de dessiner quelque chose.
Oui, non, non, mais ils sont corrects.
Je ne suis pas quelqu'un
qui est habile de ses mains. Je peux clouer un clou de règle et je suis capable de poser une tablette qui va être d'é pas pareil. Arrête, ils sont beaux. Moi, je ne suis pas capable de dessiner quelque chose. Ils sont corrects. Je ne suis pas quelqu'un qui est habile de ses mains.
Je peux clouer un clou de règle
et je suis capable de poser
une tablette qui va être d'équerre.
C'est pas mal...
Je peux poser une Switch.
Ben déjà!
Je peux poser un luminaire.
Si, ce n'est pas un triway.
Tu es en train de me dire
que tu vises des marrettes.
Je vises des marrettes. Mais moi, je mets toujours du table électrique par-dessus la marrette.
Pas obligé.
Non, mais tu sais, je sais pas, c'est un réflexe.
Il y a un truc, Aster, tu sais, tu fais juste brancher normal,
puis t'ajoutes genre un Alexa, tu sais, pour contrôler la lumière.
Ouais, ouais.
Tu sais, fait que t'as plus besoin de three-way, tu sais.
C'est mon petit conseil de rénovation On ira pas beaucoup plus loin avec cette conversation-là
Pis vois-tu
Tu vois que je connais tellement pas ça
Je pensais qu'un three-way c'était un démarre
Pis après je viens de catcher
C'est pour l'allumer et la fermer à deux places
Moi je pensais que three-way c'était comme nous autres à soir.
C'est comme nous autres tantôt.
Ah, je me trompe avec tuissons.
Tu bois-tu beaucoup d'habitude?
Moi, j'ai arrêté de boire pendant dix ans.
C'est vrai?
J'ai recommencé l'été passé
oh nice, pourquoi t'as arrêté
pendant 10 ans
quand t'as appris que son ancien chum était gay
ça m'a rien fait mais j'ai lâché l'alcool
pourquoi t'avais arrêté
pourquoi t'as recommencé?
j'ai arrêté parce que je travaillais trop
je faisais de la radio l'après-midi
je tournais les soirs, les fins de semaine
j'ai commencé à travailler 7 jours sur 7 puis il fallait que je so la radio l'après-midi, je tournais les soirs, les fins de semaine, je commençais à travailler 7 jours
sur 7, puis il fallait que je sois « on » l'après-midi
à la radio, puis c'était toujours la période où j'étais comme fatiguée,
puis je suis allée voir un nutritionniste, puis là, je déjeunais pas,
puis je buvais de l'alcool le soir, puis tu sais,
nous autres, tu sais, après un show, on prend un verre,
après un tournage, on prend un verre, au souper, on ouvre une bouteille
de vin, tu sais, c'est comme maintenant, tu bois tout le temps,
puis c'est gossant pour rien, fait que
j'ai juste arrêté pour un 3 mois de rush de travail,
puis j'étais tellement bien
que je n'ai plus jamais eu le goût.
Je me donnais le droit, mais je n'ai juste plus eu le goût.
Ça a duré dix ans.
Je me permettais juste deux ou trois verres de champagne par année.
À des occasions spéciales, seulement du champagne.
C'est juste du champagne pour vrai?
C'est la seule affaire que j'aimais
et qui ne me donnait pas des conséquences.
Pourquoi tu as recommencé?
Parce que je me suis mis
à travailler moins,
à avoir des journées de congé.
Des fois, je travaillais
juste 4 ou 5 jours
par semaine.
J'avais des lendemains
où je n'avais pas
de travail à faire.
Je n'avais pas de texte à remettre.
Tu devais te réveiller
pour pas qu'il...
Je pouvais, si je voulais.
Je prenais juste un verre.
Quand tu arrêtes 10 ans,
un verre,
tu n'y es pas là.
Tu es écrite en baisse.
Vite, vite, vite.
C'est ça
pis j'ai
ben t'sais
je bois pas souvent
mais maintenant
si ça me tente
je bois de temps en temps
mais là depuis que c'est l'été
je bois trop
ah ouais
ouais
y'a trop d'occasion
de boire l'été
il fait beau
on boit
ben oui
ça
ça c'est
c'est-tu vodka soda
ou gin tonic
tantôt c'est un gin tonic pis là moi je suis tellement pourrie en mensonge ça c'est un pér-tu vodka soda ou gin tonic tantôt c'était un gin tonic
pis là
moi je suis tellement
pourri en mensonge
ça c'est un périllé
parce que j'ai dit au serveur
un gin tonic
un périllé
les gens vont penser
j'en bois 4
je suis encore debout
fort temps
les gens vont se dire ça
pis là
j'ai dit ça
pis là tout le monde le sait
personne va me trouver tough
je voulais vous parler
du gala de Laurent Paquin
cet été. C'est pour ça que Laurent
n'est pas ici. Il est trop humble.
Il n'aime pas ça quand le monde fait des compliments.
Lui, il s'en va. Il s'en va et
il amène Anaïs avec lui. Anaïs
voulait rester, mais Laurent a fait « Non, non!
On décoallisse! » Parce qu'il savait
que j'allais le vanter et j'allais
parler de son cabaret à Laurent. Le cabaret
à Laurent, c'est Laurent qui anime
son, pour la 16e année
consécutive, un gala juste pour
rire. Cette année, pour la première fois,
c'est au Monument National,
qui est une plus petite salle. Laurent est
là du 12 au 14 juillet et
c'est un gala très, très, très
stand-up. Fait que c'est exactement
ce qu'on fait ici au
bordel. C'est, au lieu d'être des numéros de 6, 7, 8 minutes, c'est exactement ce qu'on fait ici au bordel. Au lieu
d'être des numéros de 6, 7,
8 minutes, c'est des numéros de
12, 14 minutes. Ça donne
une ambiance très, très, très comme les clubs
de New York. Et Laurent a choisi
des humoristes qui aiment beaucoup.
Les humoristes changent à chaque
soir. Fait que va falloir aller sur
hahaha.com pour voir lequel
soir que toi tu veux voir. Mais dans les invités,
il y a Jay Dutemps, il y a
Corinne Côté, il y a Maud Landry,
il y a Philippe Audrey, La Rue Saint-Jacques,
il y a Jess Solomon, il y a
Simon Delisle, il y a moi, il y a Rachid,
il y en a vraiment
pour tous les goûts. Si tu veux
voir ça, c'est hahaha.com
et Laurent aussi. C'est peut-être pour ça
qu'il n'est pas ici en ce moment parce que
il est trop occupé. Il n'a pas rien que ça à faire
avec des podcasts parce que cet été,
dans le cadre du festival Juste pour Rire, il va aussi
participer au spectacle On va tous
mourir. Il ne fait pas juste participer,
c'est lui et Simon Boudreau,
c'est un show de sketch
qui a un rapport avec la mort. Chaque sketch
a un rapport avec la mort, ce qui est
un sujet ultra tabou,
mais que c'est ça les meilleurs sujets.
C'est de rire des choses qu'on ne devrait pas rire.
Et c'est d'une mise en scène de Serge Denoncourt.
Ils sont là du 4 au 27 juillet au Théâtre Le National.
Allez sur ha-ha-ha.com pour des billets.
Recherchez Laurent Paquin, vous allez tout trouver
et vous allez avoir du fun.
En plus, le gala à Laurent, c allez tout trouver et vous allez avoir du fun. En plus,
le gala à Laurent, c'est 45$
le billet. Les autres années,
même, je ne sais pas les autres galas sont quel prix,
mais je trouvais ça abordable.
C'est rare que j'utilise ce terme-là,
mais la raison que je n'utilise jamais
le terme abordable, c'est que les billets
sont tout le temps carlissement trop chers.
Moi, c'est juste
la root beer depuis le début. C'est vrai chères. Moi, c'est juste la root beer depuis le début.
C'est vrai?
Oui.
Mais le truc, c'est de faire un petit ACV, là.
Comme ça, tu te mets à marmonner.
Toi, c'est toujours vodka...
C'est toujours vodka.
Merde!
C'est juste du colorant pour dire qu'il y a du coke?
Ben oui, mais...
Ça, c'est fort!
C'est vodka comme bien. Ça, je finis ça, puis je tripe sur Patrick Bru oui, mais... Si, c'est fort. C'est votre cocodiel.
Je finis ça,
puis je tripe sur Patrick Bruel.
Ah, non, c'est ça.
Oui, c'est votre cocodiel.
Mais je pense que ça goûte
plus fort que ce que c'est vraiment,
vu que...
Mais il est pâle, un peu.
Il est pâlo.
Il est pâlette, oui.
Mais, oui.
Il est délic l'eau. Il est pas à l'air. Mais, ouais. Il est délicieux, pareil.
J'ai bu dans ton verre.
Ça se fait pas, hein?
Ben non, c'est pas grave.
Je manque de classe, hein?
Pas grave.
C'est sûr que la part des snob manquent de classe.
Tu juges sur le monde, mais...
Ah, je me juge aussi, là.
T'inquiète.
Là, moi, j'ai commencé à boire de l'eau
la semaine passée.
Comment tu trouves ça?
J'aime ça.
C'est pas pire, ça ne goûte pas grand-chose.
Vraiment?
C'est comme la vodka, ça ne goûte pas grand-chose.
C'est le fun parce que ça chatouille la papille.
Parce que pour vrai,
je suis allé voir ma médecin
et elle me disait que j'étais déshydraté.
Je ne sais pas pourquoi, j'ai des maux de tête et ma peau est comme un raisin sec, docteur.
Apparemment, ce n'est pas normal que l'urine soit en forme de molasse.
C'est ce qu'il dit.
Moi, il faut que je fasse comme quand tu vides un tube de pâte à dents,
quand tu finis...
Moi, je ne suis pas en santé, mais...
Quand tu viens, c'est en poudre.
Hein?
Ouais.
Non, je ne suis pas rendu lourd, mais quasiment. Ah ouais. Ouais. c'est en poudre. Hein? Pouf! Ouais! Ah! Pouf! Ouais, non,
je suis pas rendu là,
mais quasiment.
Ah ouais.
Ouais.
Ah,
si ça,
mais pour vrai,
je pense que j'étais pas loin
de ça,
de venir en poudre.
Ça doit être pratique.
Toi,
t'es-tu...
Moi,
si je viens en poudre,
non.
Non,
non,
mais là,
t'as de l'air plus en santé
que tu avais il y a une couple d'années.
Es-tu en santé de ce temps-ci?
Je suis en santé.
Moi, j'ai perdu beaucoup de poids il y a une couple d'années.
J'en ai malheureusement repris.
Je n'ai pas tout repris, mais j'en ai repris.
Non, je ne dirais pas que je suis en santé.
Depuis une couple de semaines et mois,
à cause du travail, je mange à des heures pas possibles.
Je ne mange pas bien parce que je n'ai pas le temps
ni le goût de me cuisiner.
Je mange du fast-food.
Je mange à des mauvaises heures.
Tu dois te sentir coupable.
Chaque fois que tu manges du fast-food,
vu que tu as été tellement longtemps faire attention.
Oui.
Coupable, je ne sais pas, c'est un mélange.
Des fois, c'est « Ah, fuck, j'ai le goût de ça. »
Tu sais, quand tu te prives
longtemps, à un moment donné,
t'as le goût de dire « Va chier »
à toute cette bouffe santé.
T'as le goût de te taper une poutine.
Des fois, quand t'es dans un rush,
je suis un gars qui est angoissé.
Des fois, le plaisir
de la bouffe, c'est le plaisir immédiat.
Il y a une satisfaction.
T'es bien le temps que tu manges ta crap
et une poutine, mettons.
T'as-tu pensé de te faire vomir après tes repas?
Parce que, en vrai,
ça marche en esthétique.
Toi, c'est ça que tu fais?
J'ai essayé une fois dans ma vie de faire ça.
C'est il y a longtemps. J'avais pas un problème de poids
comme ça. C'est juste que j'avais mangé trop.
Je me sentais pas bien. Je me suis dit qu'il faudrait que je me fasse vomir.
J'ai pas été capable. J'ai fait l'expérience, c'est pas le fun.
Non, ça m'est jamais passé par la tête,
mais je devrais peut-être, tu vois,
on vient peut-être de trouver la solution.
On peut essayer, poutine,
puis après ça, on le fait en gang.
Moi, je suis trop...
Live au podcast, manquez pas dans une demi-heure,
on vaut mieux à terre.
Je pense que je suis trop déshydraté pour vomir.
Oui, mais là, maintenant que tu bois de l'eau...
Parce qu'à chaque fois, pour de vrai, j'ai essayé
une couple de fois, puis je fais juste cracher
de la mort, tu sais.
Fait que c'est pas...
Moi, je suis capable juste avec le mental.
T'es capable de te faire vomir sans te rentrer
un doigt dans la yacht?
Ouais. Mais t'as juste à y penser comme il faut.
À qui tu penses?
Pas à quelqu'un, mais tu sais, c'est les fois où t'as trop mang y penser comme il faut. À qui tu penses? Pas à quelqu'un, mais tu sais,
c'est les fois où t'as trop mangé pis ça fait mal,
pis tu fais « Si j'attends que ça part, je vais être mal toute la nuit,
je dormirai pas toute la nuit. »
C'est dégueulasse, mais je veux le voir.
Y'aurait-tu moyen?
Ou non? Je veux pas...
Parce que pour vrai, je vais vomir.
Non, non, moi je suis dédaigneux pour vrai.
C'est un sketch, 4 ans d'école de théâtre pour ce sketch-là
Mais pour vrai, moi je suis tellement dédaigneux
que je suis pas capable de vomir
mais si te vont faire semblant de vomir, je vais vomir
Mais ça t'a écœuré
Moi je vomis, mettons, quand je ramasse
des cacas de mon chien
je peux vomir
Moi le caca, ça me fait vomir
Moi c'est le vomi de chat liquide
qui me... Ça là, c'est le vomi de chat liquide qui me...
Ça, là, c'est impossible que je vomis pas en ramassant ça.
Ça m'est arrivé de vomir en ramassant
les cacas de chien. Quand ils sont
un peu diarrhéus,
je vomis.
Pis toi, quand tu ramasses
du caca, Laurent... Moi, je ne ramasse pas
de caca.
Mais t'as pas d'animaux.
Non, j'ai pas d'animaux. Mais mettons que ta blonde est super malade. Ouais, mais je ramasse pas son caca. Mais t'as pas d'animaux. Non, j'ai pas d'animaux.
Mais mettons que ta blonde est super malade.
Ouais, mais je ramasse pas son caca.
J'ai essayé de te faire sortir
la vérité.
Toi, t'as combien de chiens?
T'as un chien, deux chiens. C'est quoi que t'as?
Moi, j'ai un chihuahua et un bichon maltais.
Ok. Oh, Chris!
J'ai des petits chiens de maison de quelqu'un qui travaille trop.
Je peux partir 24 heures et ils sont corrects.
Je ne pourrais pas avoir un gros chien qui faut...
Tu as des petites laitières à la maison?
C'est ça.
Avec des pipi-pads ou avec...
Pipi-pads, tu connais ça?
Oui, oui.
Moi, j'ai un Yorkshire.
Ah, bien oui, c'est la même catégorie de chien.
Tu sais, mon chien, le monde le fond, il prend-tu des marches? Il est tellement petit. Juste la maison, c'est parfait monde font tu prends tu des marches mais tellement
petit jeu je la résonne c'est parfait on a des bonnes maisons le parc à chiens
battent une cour moi j'ai une cour mais là j'ai un autre chien depuis deux ans
qu'elle est un peu plus grosse puis j'avais pas pris l'habitude de
prendre des marches puis l'eau va falloir que je marche pour elle, parce que là, elle, tu sais... Ça va être bon pour toi aussi.
Câline, c'est ton jugement, là.
Non, mais on devrait tous faire ça.
Avoir un chien, je te pense, ça arrive quand même.
Passer du temps avec moi te donne envie
d'enculer quelqu'un.
Il n'y a jamais un homme qui va juger de même.
Un chien...
Moi, j'adore les chiens,
mais le chien, c'est comme l'animal que tu vas aimer
parce qu'il est intelligent,
mais Chris qui est cave, des fois.
Un chien, c'est imbécile.
Mais t'as pas un chien?
C'est de l'amour pur.
C'est hyper intelligent, mais Chris que c'est épais.
Tu comprends-tu?
Le chien, il va sauver la vie de quelqu'un,
mais il va manger sa marde. Tu comprends-tu? C chien, il va sauver la vie de quelqu'un, mais il va manger sa marde.
Tu comprends-tu? C'est vrai.
Il va vomir et il va faire crisse.
Il y a encore du bon là-dedans.
Mais c'est vrai qu'il y a encore du bon là-dedans.
Un chien...
Je parlais de ça avec un de mes chums.
Lui, il dit, oui, mais moi, c'est ça
qui les rend attachants.
Il est super intelligent, mais il est
épais, mais en même temps,
c'est cute. C'est épais,
cute. Mais moi, je...
Ouais, OK. On va dire. Mais moi, je trouve ça surtout...
Je trouve ça du trouble. J'ai pas le goût
de m'occuper d'un chien.
T'es-tu... Puis les chats, t'es-tu de même
aussi, ou... J'ai jamais aimé les chats,
non plus. Je suis une mauvaise personne.
Non, non. Pas vrai. Non, non, personne. Pour vrai, j'aime les chiens,
mais je n'aime pas m'occuper d'un chien.
Je n'ai pas envie d'être celui
qui va mettre propre un chien.
Je n'ai pas envie d'être celui
qui va avoir la responsabilité
d'aller le faire marcher.
Moi, j'ai grandi en campagne.
Le chien, il japait pour la porte.
On lui ouvrait la porte.
Puis quand il japait, c'était pour rentrer.
Moi, j'ai grandi avec des chiens
qui allaient chier dans le bois
parce qu'on avait des terrains immenses.
Fait que moi, en ville, me pencher,
ramasser des petits cacas avec un sac de plastique,
ça ne m'intéresse pas.
Ça ne m'intéresse pas.
Moi, j'adore ça.
Je pourrais, moi.
Mais moi, j'adore rentrer chez nous
puis avoir deux petites bêtes qui me donnent de l'amour
puis qui se collent l'hiver avec moi pour regarder la télé.
Cet amour-là, c'est correct de ramasser des cacas pour ça.
C'est-tu ce que tu devrais faire?
C'est comme un bébé.
Moi, je n'ai jamais eu de misère à changer les couches.
J'ai changé les couches de mes deux enfants.
Puis même, des fois, évidemment, on sait que c'est dégueulasse.
Des fois, c'est pénible.
Mais je n'ai jamais eu de réticence à le faire.
Mais c'était quelqu'un que j'aimais inconditionnellement.
Le chien, pour moi, il n'y a aucun chien qui a atteint ce niveau-là
d'amour, pour moi.
C'est parce que tu n'as pas rencontré le bon.
Je vais sortir du garde-robe à un moment donné.
Non, mais je sais
que je vais recevoir des messages.
T'es mort en dedans, Laurent Paquin,
j'ai vu tes spectacles.
Les gens qui aiment les animaux, c'est des gens...
Oui, ils sont intenses.
Oui, oui. Mais moi, laaux, c'est des gens... Oui, elles sont intenses. Oui. Bien, oui, oui.
Mais moi,
la fin, quand tu parlais de ton chien,
tu le laissais aller chier dans le bois,
ce que tu pourrais faire,
tu sais, tu pourrais,
tu promènes ton chien,
ton chien chiatant,
tu piles dessus,
puis tu crées au monde,
« Je viens de la campagne! »
Puis...
Tu pourrais l'essayer.
Je te promets de l'essayer au moins une fois.
Essaye-le avec le caca d'un autre chien, pour commencer.
Ben oui.
Tu vas voir si t'aimes ça.
Moi, par exemple, même à cette heure,
quand je vois un caca de chien,
même quand c'est pas le mien, je le ramasse.
Mais un caca de chien qui est pas le mien,
c'est dégueulasse.
Là, je réalise que j'ai de la marde dans les mains,
tandis que mes chiens, je réalise pas que c'est degueulasse. Là, je réalise que j'ai de la marde dans les mains, tandis que mes chiens, je réalise pas que c'est de la marde.
Mais tu ramasses les cacas des autres chiens.
Ouais. Mike Ward est une
meilleure personne que bien
du monde. Ben oui. Ça, là, c'est malade.
Dis pas à ton public. Si, faudrait-tu dire ça.
Faudrait-tu dire ça à TVA?
Si.
Là, ben, tu te rappelles... Au lieu de leur mettre des panneaux dans la face pour les insulter. Si. Non, mais...
Au lieu de leur mettre des panneaux
dans la face pour les insulter.
L'année passée, on a fait une entrevue
ensemble pour l'émission Le Grand Rire 2.
On présentait des...
Puis là, mon père, qui est encore plus snob que moi,
il a vu l'émission, puis là, il fait
« Hein, j'ai vu l'émission avec Mike. »
Il était fin. Il t'écoutait. Il te laissait parler.
Puis après ça, il répondait. Je fais « Ouais? » Puis là, il fait « Ben, c'est pas l'image qu avec Mike, il était fin, il t'écoutait, il te laissait parler, puis après ça, il répondait. Je fais,
« Ouais? » Puis là, il fait, « Ben,
c'est pas l'image qu'on avait. »
« Comment c'est l'image que t'avais? C'est quoi l'image que t'avais? »
« Ben, tu sais, il est rough. » Je fais, « T'as-tu vu ses spectacles?
Tu le connais-tu? » « Ben, ta gueule! »
T'sais, t'as comme une image qui a aucun bon sens,
puis après ça, quand t'es fin, le monde capote.
Qu'est-ce qui se passe avec Mike?
Mais j'ai remarqué, le monde,
ils ont une mémoire courte.
Parce que moi, à chaque fois
que je fais n'importe quoi de cute,
le monde me fait « Ah, il est fin! »
Avant, on t'aime, là, on t'aime.
Puis après, deux semaines après,
aussitôt qu'il y a quelque chose qui arrive,
je redeviens la marde.
Puis il oublie.
Moi, j'avais un numéro dans mon premier show
sur ma mère que j'avais un numéro dans mon premier show sur ma mère
que j'avais fait à Juste pour rire.
Puis à chaque...
Mettons, quand il avait joué, le monde m'aimait.
Puis une semaine après, le monde m'a hissé.
Puis après, genre une couple d'années après,
il s'avait rejoint en reprise.
Puis les mêmes personnes faisaient...
Ah, si, je ne savais pas que t'étais une bonne personne, mais tu sais,
c'est juste des jokes,
le monde ne comprenne pas que c'est juste
des jokes.
C'est particulier quand ton métier, c'est de faire des jokes,
puis t'es obligé de préciser que ce que tu fais, c'est des jokes.
Oui, mais je pense,
j'ai l'impression que
ceux qui ont,
c'est l'humour hard
comme moi, mais le pire, c'est l'absurde.
L'absurde, je pense que ça fâche le monde.
Il dit, si je ne comprends pas,
c'est parce que ce n'est pas bon.
Pourquoi tout le monde rit?
C'est pas drôle, s'arrêter de rire.
Tabarnak, c'est pas drôle.
J'avais entendu que les Denis,
au début, se faisaient envoyer de la haine.
Des gens qui aissaient.
Comment tu fais que que le monde rit?
Qu'est-ce que c'est ça?
Il avait l'impression que les deniers
se foutaient de leur gueule.
C'est vrai pareil que quand tu comprends rien...
Mais tu penses que t'es pas intelligent.
Ça te fait chier.
Probablement.
Ou t'as l'impression que l'autre se fout de ta gueule
parce qu'il dit n'importe quoi.
T'es supposé trouver ça drôle.
Tu trouves pas ça drôle.
Tout le monde rit.
Il dit n'importe quoi.
Je peux pas croire que c'est payé avec no tax!
Hey, no tax en humour!
Oui, oui, bien sûr.
Hé là là!
No tax!
Comme si on n'en payait pas.
Moi j'ai, mais on n'a pas,
t'as-tu des commentaires de même souvent?
Ben, pas souvent, mais oui, ça arrive, ben oui.
Ben, le moindre moment que tu fais une joke politique,. Le moindre moment que tu fais une joke politique
ou le moindre moment
que tu fais une joke
un peu méchante
ou un peu crunchy
où il y a toujours
quelqu'un qui est offusqué,
oui, ça arrive tout le temps.
Puis l'argument
avec les taxes,
ça marche quand tu passes 50,
tu fais de quoi à la TV?
Pas du tout sur la TV
parce que les gens pensent
que c'est grâce à eux
qu'on fait de la TV.
À chaque fois qu'ils retrouvent leur slip de paye
et qu'ils voient combien ils n'ont pas
sur leur salaire de base,
ça s'en va à Mike Ward.
C'est marqué Laurent Paquet, Mike Ward.
La déduction Paquet.
Te rappelles-tu quand, je pense que c'est
Guy Lepage qui a fait ça en début d'émission
de Tout le monde en parle, il a fait un calcul que par
Canadien, ça leur coûtait à peu près 25 cents
par année pour l'émission Tout le monde en parle. Il avait dit un calcul que par Canadien, ça leur coûtait à peu près 25 cents par année pour l'émission Tout le monde en parle.
Fait qu'il avait dit, tiens, il y a un pot de 25 cents,
on va le mettre à l'entrée de Radio-Canada,
venez vous en prendre un, pis crie c'est nous, patience.
À un moment donné,
je trouvais que c'était tellement
bon. Moi, à un moment donné, quelqu'un,
il faisait référence au fait que je payais
avec ses taxes, pis des
subventions, pis je dis, tu sais que j'en reçois aucune,
pas des subventions. Pis là, il fait direçois aucune cahotage de subvention.
Là, il fait dire que je passe dans des émissions
de TV.
À la fin de l'émission,
dans le générique,
tu le vois,
c'est marqué
le ministère.
Ils disent
que ce n'est pas moi
qui ai subventionné.
C'est toute l'équipe
qui a subventionné.
Ça serait comme
si tu embarquais
dans un avion
d'Air Canada
qui est subventionné
et que tu criais
à l'hôtesse de
« Esti c'est avec mon argent tabarnak
tes taxes esti
de subvention »
Le problème c'est que les gens les subventions ils pensent que c'est de l'argent que tu reçois
pis tu mets dans tes poches pis tu te payes un char avec ça
les gens on s'entend là
des gens ne figurent pas
qu'est-ce que tu fais. Non non mais c'est vrai parce qu'on dit tout le temps
les gens pis ça a l'air de parler de tout le monde
mais tu sais j'ai...
C'est parce qu'on dit tout le temps les gens, puis ça a l'air de parler de tout le monde. C'est huit fâchés.
Bien, c'est souvent ça.
Des fois, si on dit 12, ça dépend.
Oui, c'est ça.
Puis les gens ne s'imaginent pas que nous autres,
on en paye des taxes.
Oui, qu'on en paye des taxes.
Du moment où tu gagnes bien ta vie,
c'est la moitié de ton salaire qui part.
Puis ça, c'est juste l'impôt.
Après ça, les taxes, surtout les produits que tu consommes.
Chris, fais-moi pas brailler.
Moi, la plus drôle qui est arrivée, ça m'avait bien ferré, mais ça, c' sur tous les produits que tu consommes. Chris, fais-moi pas brailler. Moi, la plus drôle
qui est arrivée, ça m'avait bien ferré,
c'était pendant le conflit étudiant. Moi, j'étais
plus du bord des étudiants,
mais il y avait une fille qui était du côté
des étudiants, mais qui m'écrit en disant
« Je suis content que tu aies pris position. Les humoristes
ne se prononcent pas assez. Vous me
donnez envie de vomir. »
Elle chiait
sur les humoristes en général.
Puis là, elle finissait en disant que,
« Je paye ça avec mes taxes et mes impôts qui payent vos affaires. »
Puis là, à la fin, c'était marqué, genre, mettons,
Chantal Touchette, je dis n'importe quoi,
étudiante et auteur.
Fait qu'elle paye beaucoup de taxes.
Elle disait, « Tu penses que c'est tes impôts qui payent ton salaire? »
Étudiante et auteur.
Puis elle disait qu'elle payait mon salaire avec ses impôts. Ça m'avait salaire. Un étudiant, t'es auteur, pis elle disait qu'elle payait
mon salaire avec ses impôts.
Ça m'avait bien fait rire à ce moment-là.
Moi, il y a une affaire que je fais tout le temps.
Là, ça m'arrive plus
des messages à moi. À l'époque, quand j'avais
des... c'était avec nos textes, j'allais voir
ce que la personne faisait dans la vie.
Pis là, je le félicitais de
tabarnak, c'est bien fort qu'en
travaillant temps partiel au Pacini, t'as payé le salaire à Guy Litais de tabarnak. C'est bien fort qu'en travaillant temps partiel au Pacini,
t'as payé le salaire à Guy Lepage, tabarnak.
Là, j'ai demandé des conseils financiers.
Hey Yann, la lumière est allumée.
Ça veut dire qu'on a fait combien de temps?
Là, ça fait une heure...
Une heure et demie, il va dire.
Il dit tout le temps une heure et demie.
Une heure et demie.
Regarde, je suis tout trempe, Mike.
C'est mon bras qui est le même.
Tabarnak!
C'est quoi le truc?
Ça vient en noir. T'es habillé en noir.
T'es sûr que t'aimerais pas mieux coucher que Patrick Bruel en premier?
Sûr.
Ah oui, Chris.
C'est ça.
Mauvais choix de vêtements.
Mauvais choix de vêtements.
Si t'étais déshydraté, ça n'arriverait pas.
Je m'habille avec du buvard, c'est ça qui arrive, ça me sort tout le liquide que j'ai à l'intérieur. C'est pour perdre du poids que je mets ça.
C'est pas vrai, c'est fou. J'ai réalisé que dans mon show aussi, évidemment dans un show d'une heure en plus, une heure et demie, j'ai chaud avec le crisse. Puis là, je finis mon show, évidemment, on est mouillé, je suis mouillé ici,
mais je suis toujours plus mouillé sur le côté à cause du crisse de bras.
Qu'est-ce que tu veux?
Peut-être te mettre de l'anti-sidorification avant.
Faudrait que je me remette au micro-casque
avec les bras comme ça.
Ah, c'est drôle, ça.
C'est drôle.
J'ai jamais...
C'est la première fois que je vois ça.
C'est souvé. Oui,est la première fois que je vois ça.
Oui, mais toi, tu es toujours en noir.
On ne peut pas le voir.
Moi, j'ai peut-être des grosses potes,
mais je suis en noir.
Oui, la beauté du noir.
Voilà, moi, j'ai voulu être coloré. Toi, tu es estival.
Avec une chemise Tommy Bahama.
Ça, c'est hot, ça?
C'est hot. Je ne vois pas si c'est hot.
C'est une marque.
Mettons que c'est cher, donc ça veut dire que ça doit être hot un peu.
Plus ou moins.
Tommy Bahama, moi mes meubles en Floride,
c'est des Tommy Bahama dans le temps.
Ils font des vêtements,
ils font surtout dans la chemise fleurie de Floride.
Moi, à chaque fois que j'étais assis dans mon divan,
ils étaient tous pleins de sueur.
Ça serait drôle de dire
que tu as des tissus qui suent tout seul pour toi. divan il était tout plein de soeur il y en a trois quatre bonnes il y en a une de
guillaume du bois il y en a combien que c'est de la marde là trois quatre bonnes sur 28 parce que toi tu trouves que tu juges le monde t'es un peu snob
tu devrais voir Yann
c'est-tu
crête le monde
de pauvres
de maganés
ouais
moi j'ai
ça va être un peu plus loin
c'est du mépris
c'est du mépris assumé
des gens qui se touchent
avec du papier
tu veux dire
la petite classe
Guillaume Dubois-Pellerin
qui demande
question pour Anaïs est-ce qu'il y a
un thème en particulier
que tu veux ou
que tu tiens abordé pour ton stand-up
cet été?
Non.
Non, mais
à date, j'ai mes deux lignes
entre avoir un enfant
puis créer un festival d'humour puis mon
snobisme, mais j'ai juste ça fait.
Tu sais,
il pourrait aussi m'arriver
un accident
puis je le fais jamais, là.
Tu sais,
c'est pas parce que j'ai signé
un contrat
que je suis obligé de le faire,
hein, les gars?
Oui, je pense que bien oui.
Je suis obligé?
Oui, mais si je suis à l'hôpital,
là, ils vont pas venir
me filmer, là?
Non.
Non?
Non, c'est ça.
Il va peut-être avoir
d'autres sujets,
mais je sais pas encore.
Je vais faire des rodages,
je sais pas.
C'est où que tu vas aller roder?
Tu vas-tu venir ici? Probablement. Je viens toujours roder ici mes numest où tu vas aller roder? tu vas-tu venir ici?
probablement
je viens toujours roder ici
mes numéros des Gémeaux
tu vas-tu faire
les open mic
ou juste les vrais shows?
juste les vrais shows
je suis jamais venue
aux open mic
les open mic
toi pour vrai
les open micers
doivent capoter
quand ils te voient
vu que
tu sais
en route
t'as créé vraiment
une génération
d'humoristes
fait que
toi tu vas avoir
plein de petits
humoristes nouveaux
qui te voient comme
c'est la madame
qui m'a donné beau
que je l'ai pas vu
que je le fais plus
pis là
il y a des jeunes
qui savent pas
je suis qui
c'est vrai
les jeunes
qui me suivaient
Catherine Levesque
elle écoutait l'émission
elle était groupie
pis quand elle est venue
à l'émission
elle m'a fait
ah mon dieu
je peux pas croire je te rencontre pis là ça donne un coup de vieux solide les jeunes qui me suivaient, Catherine Levesque, elle écoutait l'émission, elle était groupie et quand elle est venue à l'émission, elle m'a fait, « Ah mon Dieu,
je ne peux pas croire que je te rencontre. »
Ça donne un coup de vieux solide.
Les derniers,
ceux qui ont participé
aux dernières émissions,
ils écoutaient
les premières émissions.
Mais là,
les jeunes,
dans les soirées du monde,
la moitié ne savent pas
que je suis une madame de TV.
Je suis comme
la nouvelle Louise Deschâtelais.
OK.
C'est vrai que ça change vite vite vite mais je te trouve pas stressé à propos de ben tu me dis tu t'appelles commencé à écrire moi j'en
vois numéro à faire pis sont finis d'écrit puis je vois les rôder le plus
que je peux mais moi c'est pas pour juste pour elle pour le fin août le
passé pour le comédien tous les jours OK. T'as un peu plus de temps.
Le comédien, là, je suis là tous les jours.
Je fais des rose battles.
Je fais des piments forts.
Je fais des impros un contre un.
Tu vas faire un rose battle?
Je fais un gala.
Je fais une semaine au complet à comédien.
Contre qui?
Contre qui tu vas?
Je pense que sur scène, je suis juge.
OK.
OK.
Ah, tu vas être une bonne juge.
Je vais faire l'émission de télé.
Je sais pas si j'ai le droit de le dire.
Ben oui, t'as le droit.
Ça, c'est si j'ai pas d'accident.
Fait que toi... La vie, elle commence. Ça se peut l'émission de télé. Je sais pas si j'ai le droit de le dire. Ben oui, t'as le droit. Ça, c'est si j'ai pas d'accident. Fait que toi...
La vie, elle commence, pis ça se peut qu'elle se tinge d'un accident
de voiture. Mais tu parles trop
de ton accident pour pas
que t'ailles à un plan avec les assurances.
C'est clair, clair.
Si t'es trouvé un hostie de niaiseux
qui va signer, qui va prendre l'argent
déposé dans un compte de banque, te l'envoyer
à Guadeloupe ou... Je sais pas, c'est où que tu vas vivre. Ah, ben non, non, j déposé dans un compte de banque, te l'envoyer à Guadeloupe ou je sais pas
c'est où que tu vas vivre.
Ah ben non, non, j'ai dit ça parce que
c'est stressant.
C'est stressant pis je me pitch.
Les blagues d'accident, c'est comme si j'avais une porte
de sortie qui n'existe pas. Je sais, je vais le faire.
Pis je vais être nerveuse, pis je vais être en coulisses
pis je vais faire « Mais pourquoi je fais ça? J'avais pas besoin de ça!
C'est quoi l'affaire? » Pis là, je vais aller sur scène, je vais trouper, je vais sortir,
je vais faire « J'aime ma vie! On. C'est quoi l'affaire? Puis là, je vais aller sur scène, je vais tromper, je vais sortir, je vais faire jamais de vie.
On est mon gars.
Mais je pense,
le fait que t'as tellement fait de l'impro et que t'es bonne en impro,
t'es moins stressé d'écrire là.
Parce que c'est vrai ce que Laurent dit.
Ton number devrait être écrit.
Oui.
J'ai commencé, mais ce qui arrive, c'est que...
Moi, en janvier, je suis déjà à penser
à ce que je vais faire à l'été qui vient.
Pour vrai, là, je dis pas pour t'écoeurer.
Mais moi, je suis peut-être...
Parce que c'est moi qui ai trop ce passé.
Non, mais c'est parce que moi,
j'ai d'autres deadlines avant.
Moi, j'aime bien arriver assez d'avance
pour dire que je l'ai fait au moins 10, 15, 20 fois
avant de le faire sur scène devant 3 000 personnes.
Oui, mais vous autres, vous aimez ça roder.
Moi, je suis meilleure au début.
Tu sais, moi, à l'école de théâtre,
quand on travaillait une scène...
Tu as peur de perdre ton naturel si tu le fais souvent, quoi?
Oui, puis je n'aime pas répéter.
Puis moi, quand je vois quelqu'un qui est dans la salle
qui a déjà entendu mon numéro, ça me décrisse.
Je veux que ça soit toujours nouveau.
Moi, j'écrirais un nouveau numéro à chaque semaine
puis je ne voudrais jamais refaire deux fois la même affaire.
J'ai cette maladie-là.
Tu sais que si tu fais un show un jour,
les producteurs vont souhaiter que tu le fasses plus qu'une fois?
Chaque jour! Ça va être différent.
Non, non, je le sais, je le sais,
puis je sais que tu as le droit.
Puis je vois des humoristes faire des numéros,
puis je vois deux, trois fois les mêmes numéros,
puis c'est correct, je le sais que c'est ça.
Mais moi, je n'aime pas ça me répéter.
Fait que j'essaie de le faire le moins souvent possible.
Quand je fais les Gémeaux, je les robe maximum deux deux fois. Pis même j'aime ça faire la première fois live.
C'est pour ça que comme comédienne, t'es allée beaucoup plus vers… t'es allée dans
l'animation plus que dans le jeu. Je t'ai jamais vu courir des rôles de théâtre pis auditionner
tant que ça pis t'as toujours préféré la télé, animer, présenter, faire de la chronique…
Ben quand j'anime… Parce que c'est toujours une fois.
C'est ça. J'aimais ça. Le cinéma, j'aime ça. T'écris un film, tu le tournes, après c'est fini. Pis lui, il continue de jouer, mais toi, tu l c'est toujours une fois. J'aimais ça. Le cinéma, j'aime ça.
T'écris un film, tu le tournes, après c'est fini.
Lui, il continue de jouer, mais toi, tu l'as fait juste une fois.
Moi, j'ai entendu que le standard, c'était
de te prendre un coach et de te pratiquer pendant
six mois. J'ai entendu ça quelque part
à la radio.
Ça, t'as-tu vu ça?
C'est un
gang à propos de...
Il y a un open micer
qui a fait une chronique à Radio-Can
qui parlait contre les autres open micers
qui disait qu'il trouvait ça plate
de voir des humoristes
faire le même numéro
dans différentes soirées
puis lui il disait son truc
c'est qu'il engageait un coach
pour pratiquer son numéro pendant 6 mois
qui est une technique que j'avais jamais mois, qui est une technique que je n'avais jamais entendue.
Qui est une technique lente.
Oui, c'est une technique que lui a inventée,
parce que personne ne fait ça nulle part.
Mais sûrement qu'il faisait ça dans le temps.
Ça, c'est une technique, genre,
avant qu'il apprenne le rodage,
puis qu'à un moment donné,
quelqu'un a fait le même numéro
trois fois, puis il a fait « Chris, on apprend
bien plus en le faisant trois fois qu'en
écoutant notre coach qui fait
« C'est bon, tu te rappelles
de tous les mots. »
Non, mais c'est le fun d'un œil extérieur.
Moi, j'aime mieux le faire tout seul chez nous
que de le faire en rodage.
Fait que tu vas le roder juste deux ou trois fois?
Oui. Ça va être bien correct.
Mais si tu le joues
comme c'est improvisé, tu vas tout arracher.
Je sais. Je veux que ça soit comme improvisé.
Je veux que j'aille l'air.
Je ne veux pas trop le répéter.
Je suis meilleure en impro qu'en jeu.
Je sais.
Est-ce que tu aimerais ça jouer
dans, mettons jouer dans une série
je ne sais jamais
juste dans un truc humoristique
un truc dramatique
c'est vrai pourquoi
je ne serais pas bonne
moi j'ai fait l'école de théâtre
je faisais des auditions
elle est meilleure que moi
je trouvais tout le monde meilleur que moi
quand j'ai commencé à animer
c'est bien cool
j'étais capable d'apprendre des pages de texte
que je n'étais pas capable
en dialogue.
Mais tu sais,
je joue des fois.
Je fais un épisode
dans ça, dans ça,
des petites affaires.
Le fun, ça m'amuse.
Mais avoir un vrai gros rôle
avec des briques de texte
à apprendre,
être stressée sur un plateau,
ça me tue.
Puis des auditions,
je ne suis pas capable.
OK.
Quand tu rentres
dans un petit crise de bureau
et qu'il y a quatre madames
en arrière d'une table
avec un petit Kodak VHS,
ils font « Ok, tu sors du camion,
tu enlèves le kayak sur le top et tu passes sur l'eau. »
« Ok. »
« Tu prends ton kayak. »
« Voyons, c'est n'importe quoi. Personne n'est bon en audition. »
« C'est de la merde, les auditions. »
« J'haïs ça. »
Le fait que tu es tout le temps meilleur la première fois,
tu devrais te torcher en audition.
Je ne devrais pas le préparer,
mais là, je me dis, j'ai de la misère à apprendre les textes,
donc il faut que je les prépare.
Tu devrais arriver comme ça.
Tu apprends ton texte, puis là, tu es dans un bureau.
Des fois, il n'y a même pas de réplique.
Tu parles à quelqu'un dans le vide.
Ah oui, puis toi?
Puis là, quelqu'un est loin avec le texte, puis le lit.
Ah, mon Dieu, c'est malaisant.
Les auditions, c'est une machine à humilier le monde.
C'est une machine à rabaisser le monde. Non, mais c'est vrai, parce que les auditions, c'est une machine à humilier le monde. C'est une machine à rabaisser le monde.
Non, mais c'est vrai, parce que les auditions,
c'est souvent du monde qui s'en calisse.
Puis souvent, ils savent déjà qu'ils veulent,
mais ils font passer des auditions pareilles
parce qu'ils veulent faire plaisir aux clients.
Quand c'est pour une pub,
ils veulent justifier leur salaire puis les coûts.
Fait qu'ils disent, on a auditionné 32 filles
pour ce rôle-là,
mais ils savaient déjà d'avance qu'ils voulaient une telle.
Qu'elles allaient prendre Martin Mat.
Non, mais des fois,auditionnes pour une pub là
j'ai déjà auditionné pour une pub de char, fallait être debout
pour faire oui moi moi moi
j'en ai pas eu
ça c'est en quelle année
ça fait longtemps, quand je suis sorti de l'école de théâtre
en 2003
c'est épouvantable
puis tu vois le gars qui l'a eu
et tu fais « Christ, il est tellement mauvais.
Est-ce que c'est vraiment pire que ça? »
Non, parce qu'être bon en audition
et être bon en tournage,
c'est deux jobs complètement différents.
C'est comme si tu fais,
OK, le plombier vient,
tu connais les tuyaux,
parfait, tu vas construire mon deck dehors.
Là, ça n'a pas rapport.
C'est ça.
Ça ne veut rien dire.
Des fois, c'est les clients... Là, je suis dans la pub, mais c'est parce que moi, je n'ai pas fait beaucoup d'est ça. Ça ne veut rien dire. Des fois, c'est des clients.
Là, je suis dans la pub,
mais c'est parce que moi,
je n'ai pas fait beaucoup d'auditions
pour des rôles télé.
Non, toi, on te les offre.
Non, mais on ne m'en offre pas tant que ça.
Mais bref, pour des pubs,
des fois, c'est les clients
qui sont là et qui décident.
Mais les clients,
ils ne savent pas c'est quoi
un bon acteur ou une bonne actrice.
Puis souvent,
c'est des clients de Toronto
qui ne parlent pas français.
Ils se font traduire.
Moi, j'ai eu un rappel.
J'ai fait une audition.
J'ai été rappelé
pour une deuxième audition. Il en élimine une couple. Puis là, je qu'ils se font traduire. Moi, j'ai eu un rappel, j'ai fait une audition, j'ai été rappelé pour une deuxième audition.
Tu sais, genre,
il en élimine une couple,
pis là, j'ai pas eu le rôle.
Là, ils traduisent
ou ils font juste
« He's very, very famous ».
Ben moi, à l'époque,
j'étais pas famous
parce que j'auditionnerais pas
aujourd'hui pour ces pubs-là.
Mais c'est ça.
Pis tu le sais
qu'ils comprennent rien
quand tu parles en français.
Fait qu'ils regardent le casting
et disent « Ah non, non, non, on le voudrait plus grand, plus petit.
On voudrait plus de cheveux. »
Tu peux-tu être plus petit, toi? Tu peux-tu le jouer plus petit?
Non.
Une perruque.
Je pourrais avoir une perruque.
Moi, je n'en ai pas fait beaucoup.
Moi, j'ai dit un jour à mon gérant que je n'en ferais plus
ces auditions-là.
Je faisais une audition pour une voix
dans une pub radio. C une voix dans une pub radio.
Déjà, une pub radio, n'importe quel
cave peut faire ça.
Même pas cave. Même pas cave.
Qui peut faire ça, une pub radio, une voix?
Je devais
auditionner avec la phrase
« Hum, et cette bonne saveur
de fruits? »
Écoute, j'étais là, je commençais, je ne gagnais pas ma vie. Quand j'ai dit à mon gérant
que je n'irais pas à l'audition, il m'a dit, Christ, on a besoin d'argent, il faut que tu
gagnes ta vie. J'ai dit non, c'est pas vrai. J'étais chez nous, je marchais dans mon corridor
d'appartement, je répétais la phrase, hum, et cette bonne saveur de fruits. Je ne trouvais
aucune bonne façon de la dire. Tu marches, tu essaies tout, hum, et cette bonne saveur de fruits. » Puis, je trouvais aucune bonne façon de la dire. Tu sais, tu marches,
puis tu essaies tout, là.
« Hum, et cette bonne saveur de fruits. »
Non, puis quand c'est...
À un moment donné, tu réalises qu'il n'y a jamais
personne qui dit cette phrase-là dans la vie.
Personne ne dit
« Hum, et cette bonne saveur de fruits. »
Fait que là, j'ai fait, puis je me disais,
mon but, c'est d'être connu un jour, tu sais.
Puis là, je vais aller faire mon épicerie.
Dans la radio qui joue, je vais entendre ma voix dire
« Hum, il y a cette bonne saveur de fruits. »
Les gens vont me dire « C'est-tu toi qui dis « Hum, il y a cette bonne saveur de fruits. » »
Ça ne me tentait pas.
Un tremplin.
Un tremplin, c'est ça qui m'a lancé.
Moi, je n'ai déjà pas eu une audition qui avait été écrite pour moi.
C'est une amie qui créait un film.
Elle a écrit un petit rôle, c'était moi.
Elle me l'avait dit, je le savais. Le réalisateur, je le connaissais pas.
Il voulait quand même me voir en audition. Puis je l'ai pas eu.
Personnage, t'appelais-tu Anaïs?
Non, je pense pas. Mais tu sais, c'était… La fille, elle connaissait son milieu.
Puis dans ce milieu-là, les gens qui sont en arrière, c'est pas…
Tu sais, mettons le milieu de la mode, mais les filles en arrière, c'est pas des mannequins.
Mais le réalisateur, lui, il disait, dans le monde de la mode, même ceux qui sont en arrière,
c'est des mannequins. Puis là, la fille, elle disait,
non, c'est faux, ça me prend la petite grosse,
Favron, on la veut.
C'est insultant.
C'est écrissement insultant de pas toutes les grosses.
Quoi?
T'arrêtes pas de te définir comme une petite grosse, regarde.
Dans l'union des artistes, je suis une petite grosse.
C'est comme ça. Non. Oui, ben oui.
Ben je le sais, c'est ça mon rôle.
C'est ça que j'ai. Puisement, je ne l'ai pas eu.
Ils ont pris le mannequin.
Je n'ai que les rôles de grand blond, moi.
Tu penses que le monde te voit comme une petite grosse?
Bien oui.
Non, le monde te voit comme une petite,
mais tu es zéro grosse.
Tu as de l'air en forme.
Ça paraît que je mange du pain.
Je ne suis pas anorexique.
Non, mais tu as de l'air en forme.
Je trouve que tu as de l'air en forme.
Arrête. En tout cas, je ne seraixique. Non, mais tu as de l'air en forme. Je trouve que tu as de l'air en forme. Arrête, on ne couche pas ensemble.
Non, mais...
C'est parce que j'aime les femmes
qu'on ne couche pas ensemble.
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Tu n'as pas...
Tu sais, tu as...
Tu n'as pas un corps de...
Tu as de l'air de quelqu'un qui s'entraîne, tu sais.
Ce n'est pas une boulotte.
Ouais.
OK, vous allez arrêter.
Si je dis que je suis pas une boulotte, je suis pas une boulotte.
Ben non.
Moi et Pierre-Morin, on est pareil, pareil, pareil.
Non, mais dans ta tête, tu penses comme une boulémique ou un anorexique.
Non, mais vous m'avez connu, mince, les gars.
Vous m'avez connu, mince. Vous m'avez connu mince.
Vous m'avez connu à 110 livres. J'ai été comme ça pendant longtemps.
Puis là, c'est fini. Je mange des muffins.
Voilà. Mais tu pèses pas
240, tu sais? Non, 230.
T'es-tu
venu ici en triporteur?
Je me
résume que pour t'amener au podcast,
il a fallu qu'ils coupent un trou dans ton mur.
Il y a une grille qui t'a amené.
Ils l'ont pas lenté.
Non, parce que je roule bien sur Saint-Denis.
OK.
Mais c'est drôle.
Ça, ça me fait rire.
Le monde qui sont pas gros, qui se trouve gros.
Mais des fois, c'est vrai que le casting,
c'est pas pareil.
L'image que t'as à la télé, une autre comédienne, que je nommerai pour son nom parce que d'un coup qu'elle n'aimerait pas ça mais
elle est pas grosse du tout mais elle était castée que pour des petites rondes dans la vie je me trouve
pas grosse mais à la télé dans notre milieu de travail je le sais que je suis la fille en santé
ça ça veut dire ça ils me disent pas tu as desas des gros os, mais tout juste. Ah oui? OK.
Ah oui.
J'ai plein de commentaires dans le chatroom.
Tout le monde trouve que t'es un 10.
Tout le monde te trouve belle au bout.
10 sur 100?
J'ai une autre question.
Une de Samuel vient.
C'est une question pour qui?
L'égo, pour la grosse?
Pour les femmes.
Imagine le sketch où tout le monde fait comment la grosse.
Je suis grosse, je vis bien avec tout le monde.
Ça me vient qui demande,
les trois ont vécu des menaces
venant du public. Comment ils se sentaient
quand c'est arrivé?
Mais je ne savais pas qu'Annaïs, tu en avais eu.
Non, il y a juste une madame qui m'a dit, maintenant que j'étais grosse,
qu'il fallait que je m'habille autrement pour ne pas qu'on voit mon gros cul.
Puis je l'avais envoyé chier.
Mais c'est ça.
Des menaces, moi, non, mais des insultes, oui.
Les menaces, c'est plus Mike.
Oui, moi, c'est pas mal, moi.
Mais là, c'est vrai, moi,, j'ai jamais reçu de menaces.
Menaces, mettons, quelqu'un...
Mon hostie, si je te vois, je te pète la gueule,
ça m'est jamais arrivé. Mais de la marre,
oui, des insultes, oui, me faire
traiter de gros
Chris Dépay, oui.
Mais ça, pour vrai...
T'étais un des rares pendant un temps.
T'as fait un sketch sur André Pratt
que je trouvais absolument délicieux.
Une chanson sur André Pratt.
C'était la première fois que je voyais ça
et c'était la première fois que ça m'avait
réveillé sur André Pratt.
Je savais pas c'était qui.
C'était un happy few. C'est pas tout le monde qui savait c'était qui,
mais moi, elle me faisait tellement du bien cette tune-là.
André Pratt, qui était l'éditorialiste
en chef de la presse,
qui était toujours en train de défendre Jean Charest.
Si un humoriste faisait une joke sur Jean Charest,
le lendemain, il faisait un éditorial
pour dire que l'humoriste n'avait pas...
Tu sais, il était vraiment...
Je trouvais que c'était un liche-cul de Jean Charest.
J'avais fait toute une toune,
puis ça faisait tous des rimes...
Écoute, la toune finissait sur
« Quand Charest pète, il pue du bat. »
Je parle, bien sûr, d'André Pratt.
Oh, c'est tellement...
Ça finissait comme ça.
Dans la subtilité.
C'était la ligne la plus
élevée de la tour, on s'entend,
mais moi,
ce qui m'a valu le plus d'insultes, c'est la chanson
sur la policière matricule 728.
À l'époque.
Non, des gens qui la défendaient.
Ah ben oui, mon Dieu, ils faisaient pas juste la défendre,
ils m'insultaient,
ils me traitaient de gros crisse d'imbécile,
de mongole, de tout.
Pour défendre le matricule.
Ça, je tiens à le dire,
parce que les gens,
s'il y en a qui écoutent,
qui m'ont déjà insulté,
je tiens à vous dire
que je m'en calais, c'est pas vrai.
Ça ne me fait rien.
Parce que...
Parce que c'est arrivé beaucoup à l'époque
où les gens parlaient beaucoup de l'intimidation.
Puis là, les gens disaient,
« Ah, tu l'intimides. »
Tu sais, on faisait,
mettons, je faisais une joke sur Stephen Harper
puis des gens m'écrivaient,
« Vous dénoncez l'intimidation
puis vous faites de l'intimidation.
De quoi tu parles?
Des jokes sur Stephen Harper.
J'intimide Stephen Harper.
Voyons, qui reste d'épais.
L'intimidation,
ce n'est pas moi qui décide si j'intimide,
c'est lui qui décide s'il est intimidé. Tu comprends-tu? L'intimidation c'est pas moi qui décide si j'intimide c'est lui qui décide s'il est intimidé
tu comprends-tu l'intimidation
si un gars me traite d'imbécile
il y en a qui me défendait en disant
toi tu fais de l'intimidation
arrête il fait pas d'intimidation il m'intimide pas
c'est un imbécile qui se défoule
non mais l'intimidation ça le dolage
c'est pas lui qui décide s'il m'intimide
c'est moi qui décide si je suis intimidé
c'est comme charmer quelqu'un tu dis pas là je suis en train de te charmer laisse-la décider c'est pas lui qui décide s'il m'intimide, c'est moi qui décide si je suis intimidé. C'est comme charmer quelqu'un, tu dis pas,
là, je suis en train de te charmer. Non, non, laisse-la
décider si elle est charmée, là.
L'intimidation,
c'est pareil, tu sais.
Fait que les gens me disaient...
Les gens qui me disaient que je faisais
de l'intimidation sur la policière
7-28, hey, fuck you,
elle peut me coller sur une volée, là.
Je pense que je l'ai...
Tu sais, mais...
Je suis en train de la charmer.
Fait que c'est ça.
À cette époque-là, on parlait beaucoup de l'intimidation.
Fait que là, des gens me disaient que je faisais de l'intimidation.
Puis les gens qui m'insultaient, bien là, ils se faisaient dire
« Hey, tu fais de l'intimidation. » Puis je disais
« Non, laisse-les pas croire
qu'ils m'intimident. Il n'y a pas ce pouvoir-là
sur moi. Pour moi, c'est vraiment
juste quelqu'un qui ne mérite pas qu'on s'y attarde.
Voilà.
Moi, mon truc, quand quelqu'un écrit quelque chose de pas gentil sur toi,
c'est d'aller voir son profil.
Moi aussi, je fais ça.
Parce que des fois, ça me fait du bien.
Quelqu'un fait, là-dedans, t'étais laide,
puis d'abord, t'es juste une conne.
C'est toujours niaiseux,
mais moi, c'est très rare. Je suis une animatrice jeunesse. Le monde fait, t'es juste une conne. Pis là, c'est toujours niaiseux. Mais moi, c'est très rare.
Moi, je suis une animatrice jeunesse.
Le monde fait, allez, où est notre thème?
Pis là...
Là, tu vas voir un satage.
Je vais voir, pour le fun, je clique.
Là, je vois la photo.
Je vais voir les posts pis les affaires.
Les photos de dauphins pis des citations.
Pis souvent, ça me calme.
Pis je fais, ah, je comprends.
Moi aussi, à sa place, je me serais écrit ça.
Donc, ça va.
Mais moi aussi, c'est ça qui m'a...
Avant, je me suis tout insulté.
Puis après, quand je commençais à aller voir leurs pages,
là, j'étais comme...
Mais des fois, il y a du monde qui nous insulte.
Ce ne sont pas des imbéciles.
Mais moi, je vais voir leur profil. Puis dans ma tête, c'est tous des imbéciles. Moi, je vais voir leur profil et dans ma tête,
c'est tous des imbéciles.
Veux-tu que je te raconte quelque chose de drôle sans nommer de nom?
Ça va être dur de ne pas nommer de nom.
Je vais le faire parce que sinon, je ne peux pas raconter l'anecdote.
C'est André Pratt. C'est une anecdote.
C'est une personnalité connue
qui se fait insulter par quelqu'un
et qui fait ça, aller voir
ses statues. C'est un nom qu'elle ne connaît pas
avec une photo random que tu ne vois pas c'est qui.
Puis là, elle scrolle le mur.
Puis un moment donné, la personne a juste
changé de nom à partir, mettons, de
2010. Ah, Marie-Chantal Toupin!
Là!
Marie-Chantal Toupin!
Je l'ai-tu dit ou je l'ai pensé? Tu l'as dit fort!
Ah, merde!
C'est vrai!
Elle a changé son nom et sa photo.
À partir d'une telle année,
elle allait insulter des gens du milieu.
Quand tu retournais, à partir de 2018,
c'était sa vraie photo
avec son vrai nom.
Elle n'avait pas effacé son historique.
Elle allait insulter des gens du milieu.
Pauvre Tite.
Elle a besoin de beaucoup de câlins.
Ah, qui est ça?
Tu devrais l'appeler Fialé.
Tu l'as dit, moi j'aurais dit une chanteuse random.
Mais je suis pas sale comme toi, Laurent Parquet.
Tu savais, par exemple, que t'avais dit son nom.
Je connais, je sais même qui elle insultait,
qui est allée voir.
C'est qui qu'elle a insulté?
Elle a sûrement insulté plein de monde.
Là, c'est juste la fois qu'on l'a su.
La personne, elle lui a répondu, genre, ça va bien, Marie-Chantal? C'est qui qu'elle a insulté? Elle a sûrement insulté plein de monde. C'est juste la fois qu'on l'a su.
Elle lui a répondu genre, ça va bien Marie-Chantal?
Elle a dit... Puis là, elle a répondu, je ne m'appelle pas Marie-Chantal,
je m'appelle seulement Marie.
Elle répondait à ce que tu disais.
C'est pas...
C'est vraiment triste.
C'est vraiment triste de parler de ça.
Je sais qu'à un moment donné, elle a insulté...
Même pour elle, tu vois, c'est fou.
La Pointe.
Moi, je m'en rappelle ça.
Pauline Lapointe, non?
Quand elle l'avait insultée.
Éric Lapointe.
Mais je ne me rappelle pas d'autres...
Ça ne s'est pas su publiquement.
Ben là.
Maintenant.
C'est qui qu'elle a insulté?
Toi, dis-moi le pas,
puis après, Laurent va le shooter, ça.
Qu'est-ce que tu dis?
Mais c'est quelqu'un de plus big que nous trois, là.
OK.
Mais...
Que moi, c'est facile, vous allez dire.
Ultimement, je trouve ça triste, moi.
Oui, mais c'est très triste.
Je trouve ça bien triste.
Non, mais c'est un cri à l'aide, tout ça, là.
Oui.
Moi, je veux voir, c'est qui que tu penses
qui est plus big que moi et Laurent.
Juste pour voir si
ça va être nous autres qui vont être insultés.
Plus big que vous deux?
Non, non, mais c'est...
C'est qui la personne...
La personne
qui a été insultée, je ne vais pas la nommer.
Je peux trouver des gars plus big que vous deux.
Il y a Lepage, Yvon Deschamps.
Je peux en nommer.
Même des fois des athlètes olympiques.
Elle a-tu insulté Yvon?
Je pense qu'elle ne sait même pas c'est qui.
Non, mais c'est vrai.
Ah, mais non, il a chanté.
Yvon?
Oui, c'est vrai, il a chanté, Yvon.
Oui, il a chanté, Yvon.
Oui, mais avant qu'elle soit née, sûrement.
Oui, oui.
Moi, je suis curieux.
Moi aussi, j'aime ça.
Je ne pense pas que je suis le plus big au monde,
mais je voulais juste voir qui tu pensais qui était big.
Les deux noms sont plus big que toi.
Ben oui, ils sont clairs.
Mettons, dans l'ordre, il y a Patrick Bruel,
il y a Mike etel, il y a Mike
et moi, mettons, qui est au-dessus.
Au-dessus.
Avant nous, qui tu coucherais?
C'est elle qui a établi
ce pattern-là. Mais ça fait déjà presque deux heures,
on n'a pas un an de plus.
C'est-tu la personne
qui se faisait insulter?
C'était-tu un gars ou une fille? Une fille.
Une fille. Plus vieille ou plus jeune
que moi? Ok, arrête, il va Une fille. Plus vieille ou plus jeune que moi?
OK, arrête,
il va le trouver.
Plus vieille ou plus jeune?
Je ne répondrai pas
à tes questions,
c'est de l'intimidation.
C'est-tu une chanteuse
ou une comédienne?
On ne peut pas répondre.
Ni un ni l'autre.
Une animatrice.
Mais ça n'avait pas assez
de façon sur la clé du plateau.
C'est Véro, c'est Véro.
Oui, c'est Véro.
C'est Véro.
OK, c'est Véronique Cloutier.
C'est qui, elle?
Au revoir.
Yeah, je viens de gagner, esti!
T'es faible, Anaïs.
Anaïs, t'es faible.
J'ai joué à Heads Up cette semaine.
Ça m'a pratiqué, esti.
C'est quoi qu'elle disait à propos de Véro?
C'était pas à propos de Véro. C'est Ricardo. C'est quoi qu'elle disait à propos de Véro? C'était pas à propos de Véro.
C'est Ricardo.
C'est clairement pas Ricardo.
Non, c'est Annie Villeneuve.
C'est vrai?
Non, elle est pas plus vieille que toi.
Mais moi, je pense que c'est Véro.
Je sais que c'est Véro.
Il me semble qu'il y avait la clique du plateau
qui avait raconté quelque chose dans ce genre-là.
Mais je pense que Marie-Chantal l'a faite souvent.
Je dis ça sous toute réserve.
Je pense qu'elle vit des moments difficiles.
Moi, je l'ai rencontrée deux fois dans ma vie.
Une fois quand elle était big, big, big, big, big.
Elle avait de l'air heureuse.
Puis après, une fois, c'est dans le temps de... Dans une rencontre de la meute?
Non, mais l'autre
fois...
Mais...
Je te l'avais dit, pour moi, c'était un suicide professionnel.
Je ne me suis pas rendue compte.
Le podcast devrait venir de commencer
le lot.
Mais l'autre fois, je l'avais vu, c'était le
show à Mercier, un gars le soir. Elle était l'invité. Puisavais vu c'était le show à Mercier un gars le soir
elle était l'invité
elle m'a juste dit
salut à parler à quelqu'un
tout le long je suis comme je devrais faire un calais
ça lui ferait du bien
elle avait l'air tellement
juste pas bien
comme un show
elle se dit que c'est pour
Chris est où ma maison
mais des fois
les carrières
elle a dit des affaires
que moi je désapprouve
que je ne suis pas d'accord
mais je trouve que des fois
la conséquence sur la carrière de quelqu'un
est plus élevée que ce qu'elle a fait
à un moment donné elle a fait des commentaires
vraiment discutables
mais elle a perdu un contrat
à la télé à cause de ça.
Puis tu fais,
ah, c'est chiant.
Puis ça a l'air qu'en plus,
elle était bonne dans cette émission-là.
Ils ont fait des émissions
qui ont enregistré
puis ça a l'air qu'elle était bonne
dans cette émission-là.
Oui, mais tout ce qu'on dit
est important.
Là, moi, peut-être,
il y a des producteurs.
Tu sais, je dis,
j'ai arrêté.
Moi, c'est fini.
Je fais plus de jeunesse jamais.
Tu sais, moi,
je rends des gars gays.
Tout ça, c'est fini.
Télé-Québec.
Tu comprends? Il y a plein de gars qui, je rends des gars gays, tout ça. C'est fini, là, Télé-Québec. Tu comprends?
Il y a plein de gars qui ont le goût de devenir gays, là.
Tu veux devenir
gays, mais tu sais pas comment.
Anaïs,
transition, Favron.
Mais moi, je pense aussi,
là, je ne veux pas m'acharner sur son cas, mais
si elle avait le talent de Prince,
elle aurait pu faire des...
Elle n'aurait pas fait le billboard au début.
Elle n'aurait pas fait ça.
C'est un gars comme Kanye West.
Kanye, c'est un Christ le trouve mais il a du talent
il est ce qu'il mange marre
mais il est ce qu'il fait
moi ça me rejoint pas
mais je sais que
les critiques
et tout le monde
disent que ce qu'il fait
c'est génial
c'est vraiment très bon
fait que tu sais
j'imagine
on lui en permet plus
que plein d'autres mondes
t'as-tu vu son entrevue
avec Letterman
non non
j'ai pas vu
il y a une phrase
qu'il dit dans son entrevue
que je trouvais malade, tu sais.
C'est weird, ça.
Mais il y a une phrase qu'il dit.
Il dit, tu sais, il fait...
Tu sais, on veut tout le temps entendre,
mettons, de la musique.
En l'entendant, on fait,
ah, tabarnak, c'est malade, ça.
Ou un humoriste fait,
ah, collé, c'est bien malade, lui.
Puis il fait, mais, tu sais,
des artistes que tu fais,
ah, c'est-tu bien malade, sont artistes que tu fais Asti est bien malade
sont peut-être malades
en anglais crazy
que tu peux pas
inventer des affaires
originales
réinventer la musique
sans avoir des problèmes
je pense que les plus grands artistes créateurs sont fous
c'est clair que oui
on aimera pas de nom parce que c'est les insultes de dire qu'ils sont fous,
mais c'est la folie qui fait qu'ils sont si géniaux.
Vous deux, vous êtes écoeurs.
Moi, pour vrai,
c'est ça.
Je ne sais pas si c'est vrai tout le temps, mais oui, je crois que ça se peut.
Pour moi, le plus grand
de tous les temps humoriste, c'est Yvon Deschamps.
Yvon Deschamps,
à part être quelqu'un d'angoissé, pour moi, c'est pas quelqu'un qui est fou, c'est pas quelqu'un...
Non, mais je pense qu'en humour, ça s'applique moins.
Mais tu sais, les chanteurs, tu sais, pense à Jean Leloup.
Jean Leloup, en comptabilité, il serait ordinaire.
Ouais.
Tu sais, t'es défortin, t'es défortin.
Je veux dire, tu te harris qu'il rit pas chez vous quand tout va bien.
J'ai vu le show l'été passé des Colors,
du 7 soleil, puis on dirait
que j'écoutais les tunes
puis je me disais comme,
toutes ces tunes,
ils nous disaient qu'elles allaient se suicider.
Puis nous autres, on était comme,
c'est bon, voici.
C'est un artiste tourmenté.
Ils nous disaient
qu'elles allaient se tuer, puis nous autres,
on était comme « Yes! »
C'est le fond de commerce
de bien des artistes, d'être deep,
d'être down, d'être déprimant.
Un artiste de musique,
il faut lui faire de la peine pour qu'il crée un bon album.
Maxime Martin,
il y avait un bon bit là-dessus.
Il parlait de Kurt Cobain qui se faisait intimider,
je ne sais pas s'il était maltraité.
Il s'est fait abuser. Il a fait de la dope aussi, qui se faisait intimider, qui était mal... Je sais pas si il était mal traité. — Il s'est fait abuser.
— Il a fait bien de la dope aussi.
— Ça s'abatte par son beau père. — C'est triste,
mais ça fait de la crise de bonne musique.
C'est un bit de Maxime Martin.
— Son wording, il faisait « C'est triste, mais ça fait
une crise de bon son ». — Ouais, une crise de bon son.
Mais ça, on est bien égoïstes,
nous, les spectateurs, parce qu'on veut...
Ah, il a souffert, ça va faire
de la bonne musique, mais on pense pas à toute la
marde qu'il a vécue. Il aurait peut-être préféré
être heureux que de faire de la bonne musique.
Mais quand tu regardes les biopics,
les films sur les chanteurs ou les groupes,
c'est tout le temps ça. C'est toujours des drames sur des drames
sur des drames. Nous autres, nos vies sont tellement
plates. On peut bien être ici
par rapport à... Moi, je flippe des maisons,
ça marche. Après la pause,
Anaïs Favron flippe une maison.
Je l'ai fait, les 12 travaux de Annalise.
Et elle sombre dans l'enfer de la drogue.
Flippe des maisons des hétérosexuels.
C'est bon.
Ah, man.
En un soir, elle suce votre hétérosexualité.
Moi, si j'étais toi, Mike,
je couperais la première heure
de l'émission.
On dirait que ça commence
à lever, là.
Ça nous excite,
les questions du public.
Y'a-tu d'autres questions?
Y'en a-tu d'autres?
Fesse à ta force, man.
Vas-y, let's go.
Y'a Loic-Patrick
qui demande...
Qui?
Loic-Patrick. Loic-Patrick. J'ai compris, Patrick. il y a Loïc et Patrick qui demandent les deux Loïc et Patrick Loïc et Patrick
j'ai compris
Patrick
les deux ont animé
pas mal de galas
c'est quoi la raison principale
l'argent
la visibilité
les réactions
pourquoi on anime
des galas
est-ce qu'il y a
un impact significatif
sur votre fanbase
et les ventes de billets
pour vos spectacles personnels admettons pour vos carrières personnelles, d'animer un gala?
Oui, sûrement que ça a un impact.
Moi, je considère que ma carrière a pris un certain envol avec les galas juste pour rire, en animant des galas.
Moi, j'ai animé un premier gala à une époque où je n'étais pas très, très connu.
Je commençais à l'être, mais ils m'ont vraiment donné une chance moi quand ils m'ont fait animer un gala le contexte est un peu compliqué mais
c'est parce que moi je devais faire co-animer un gala une année avec louis
josé hood puis en même temps j'avais auditionné pour le jouer dans chicago la
comédie musicale puis j'avais eu chicago moi je voulais faire le gala puis juste
pour y capoter tu peux pas refuser un rôle dans chicago
garde laisse le gala t'en animera un l'année prochaine, un gars-là.
Fait que là, mon gérant a sauté là-dessus
pis l'année d'après, il était comme un peu obligé
de me faire animer un gars-là. Je sais pas pourquoi je fais cette longue
parenthèse-là, mais moi, je considère qu'animer des gars-là,
c'était très bon pour ma carrière.
Je trouve ça intéressant. J'ai trouvé mon style un peu,
j'ai l'impression. Juste pour rire, je trouvais que pour un
humoriste, c'était plus important jouer
dans Chicago que d'animer un gars-là.
Mais je pense,
je pense que c'est une meilleure décision. Moi, personnellement.
Parce que Louis-José Hood a été découvert.
Il est sorti de l'ombre de Laurent.
Peut-être un peu, parce qu'à l'époque,
il n'était pas assez big pour animer tout seul.
On co-animait, lui et moi. On était comme deux anciens
de l'école qui allaient animer un gala ensemble.
Mais moi, Chicago,
pour moi, c'est une de mes plus belles
expériences professionnelles de toute ma carrière. Puis c'est vrai qu'animer un gala, c'était une de mes plus belles expériences professionnelles
de toute ma carrière.
Puis c'est vrai qu'animer un gala,
c'était une question de temps avant que ça arrive.
Ça aurait pu arriver l'année suivante
ou dans cinq ans après,
mais moi, animer des galas,
ce n'est pas une question d'argent.
J'aime ça.
C'est mon métier de faire des jokes.
Un gala, c'est comme faire des jokes
dans un contexte de 23 000 personnes.
C'est filmé pour la TV,
t'as un budget,
tu peux avoir des invités.
Public facile aussi.
Public qui a le goût
des gens qui viennent là pour rire.
Ben oui.
Puis je sais pas,
moi j'aime ça faire ça.
Fait que c'est sûr
que c'est payant,
on s'entend.
On fera pas croire
qu'il y a pas d'argent en jeu.
Mais pour les heures travaillées,
je suis plus sûr
que c'est rendu payant.
Pour les heures,
c'est moins payant
évidemment si tu calcules les heures.
Les premières années, mais là rendu au T c'est rendu payant. Pour les heures, c'est moins payant, évidemment, si tu calcules les heures. Les premières années, mais là, rendu au T,
c'est encore payant.
Mettons, la première année,
t'animais, si tu calcules
dollars, t'étais pas bien payé,
mais rendu à l'année numéro 3-4,
même dollars...
C'est ça que je payais plus cher que j'étais payé au début,
mais j'aime bien, moi, la règle des 3 affaires.
Tu sais, quand...
T'acceptes un contrat.
Pour savoir si tu acceptes
un contrat,
tu poses trois questions.
C'est les trois P.
C'est-tu payant?
C'est-tu le fun?
Ça va-tu être bon
pour ma carrière?
Ça en prend deux des trois
pour être le fun.
Ça en prend deux des trois
pour dire oui,
mais moi, j'ai ajouté
que s'il y en a un des trois
qui est vraiment très fort,
mettons que tu ne sais pas
bon pour ta carrière
et que tu n'auras pas de fun,
mais qu'est-ce que c'est payant,
tu peux y aller. Des fois, quand c'est payant, tu peux y aller.
Non, mais des fois,
quand c'est chrissement le fun
avec le monde
avec qui tu as le goût
de travailler,
on se fout du reste.
Oui, ça aussi, tout à fait.
Mais dans le cas
de juste pour rire,
d'animer un gala,
moi, c'est les trois.
C'est le fun,
c'est payant,
ça va être bon
pour ma carrière.
Puis là, cette année,
c'est ta combien-tième année?
Ça va être ma 16e année
de suite.
Mais tu n'animes pas
de gala, Laurent.
Ça ne s'appelle plus un gala, mais même les galas n'existent plus, c'est des combien de siècles? Ça va être ma 16e année de suite. Mais tu n'animes pas de galas, Laurent. Ça ne s'appelle plus un gala,
mais même les galas n'existent plus.
C'est des cartes blanches maintenant.
Le but est un peu de renouveler le ton aussi.
Je pense qu'ils veulent être un peu moins pompeux
que les gros galas.
Ils veulent avoir une image un peu plus vraie,
un peu plus proche du monde.
Puis moi, je voulais aller encore plus loin que ça.
Je voulais jouer dans une plus petite salle,
mais plus souvent.
Puis on joue au Monument national.
Puis ça reste que c'est la formule d'un gala.
Mais c'est plus... Je voulais être quoi
entre le Comedy Club et le gala?
C'est-à-dire qu'on est devant
une salle de 800 places.
C'est gros, le Monument national.
C'est quand même gros, mais c'est 800 places.
Au lieu de 3000.
Non, mais c'est grisant.
C'est pour ça que je te dis, de quoi?
Entre le bordel et la place des arts,
je trouve qu'il y avait un milieu intéressant
pour un show comme ça.
Puis j'ai aimé
la pub que vous avez faite
que c'est les animateurs
des cartes blanches
puis toi,
t'es comme un autre table
qui est juste
comme le vieux.
C'est comme le show
pour les plus vieux
parce que les cartes blanches,
c'est comme tous des jeunes.
Oui, exact.
Toutes de la même taille
un peu.
Les line-up vont se ressembler, par exemple.
Dans le sens que je vais participer
au gala de Catherine Levesque.
Dans mon gala, j'ai du temple.
Tu sais, ça va se mixer quand même.
C'est une même famille.
Je prétends que ma soirée va avoir un ton,
peut-être une coche plus délinquante,
le côté comédie-club, le côté micro-bâton.
Mike est sur le show.
Rachid, les gens qui le connaissent
ne croiront peut-être pas ça,
mais il graffigne
pas mal plus depuis une couple de semaines,
depuis une couple de mois, en fait.
J'ai bien hâte de voir ce qu'il va faire, mais ça va être des beaux
petits gars-là délinquants, je pense.
Rachid, ça, je l'ai dit déjà
ici, puis j'ai dit à chaque fois, je le vois.
Lui, c'est quand il a commencé à jouer en anglais, puis aller en France, les deux l'ai dit déjà ici puis j'ai dit à chaque fois je le vois lui c'est quand il a commencé à jouer en anglais
puis aller en France
les deux l'ont aidé
artistiquement
vu qu'au Québec ça avait tellement été rapide
que
tu sais
il savait pas c'était quoi aller faire des petits shows
puis tu sais un humoriste
il avait pas fait ses classes
la première fois que Rachid a utilisé un micro-main,
c'était un show pour Alain Godet,
que ça faisait déjà 12 ans qu'il faisait des shows.
Puis il est arrivé sur...
Tu sais, avant, il était comme...
Il est où mon micro-casque que j'ai fait?
Mais il n'y a pas de micro-casque, ça, tu sais.
Tu as un bâton, puis il était comme...
Ah, comment je...
Puis là, j'ai fait, bien, tu te le mets devant la bouche,
puis tu parles, puis...
Mais ça a l'air stupide, mais tu sais,
quand tu es habitué d'utiliser tes deux mains, c'est fréquent.
C'est handicapant quand tu ne peux pas utiliser.
Oui, oui, oui.
Puis il avait été weird ce soir-là.
Puis après, les premières fois que je l'ai vu en anglais,
à chaque fois que je voyais, c'était comme si
tu vois quelqu'un, mettons que ça fait
un mois qu'il fait de l'humour,
un an, dix ans.
Il a évolué de dix ans en trois semaines.
Puis après, en France,
même en fait, d'arriver là-bas,
de connaître personne,
j'ai senti qu'il repognait un autre step.
Puis là, quand il est arrivé ici,
récemment, je le trouve vraiment...
Son nouveau stock à Rachid,
il a le souci de mordre.
De dire de quoi...
Je suis mal placé de parler, je travaille avec lui
je donne un coup de main sur son show
je sais pas mon titre officiel
script éditeur
je sais pas trop
amis beaucoup évidemment
il veut dire des affaires
il a pris conscience
qu'il avait pas une bonne attitude avant
pis dans son show, il en parle.
Écoute, son show, ça va être un show
qui va avoir de l'opinion,
mais il va se livrer aussi.
Il va parler beaucoup de ses débuts de carrière.
Tu sais, ce qu'on raconte,
je ne veux pas vendre trop de punch sur son show
parce que je ne sais pas jusqu'à quel point
lui-même, il en a déjà parlé en entrevue,
mais il va parler à un moment donné
qu'il avait une mauvaise attitude.
Mais il fait bien parce que l'autodérision,
tu n'as pas le choix.
Les dernières années que je faisais en route,
les humoristes de la relève faisaient des jokes
de Rachid.
Que c'est le vieux humoriste qui fait ça,
ça, ça, puis là tu fais aïe aïe.
Oui, mais puis il y avait le cliché aussi
de t'as pas de joke, fais juste danser,
puis le Rachid fait juste danser. Ce qui était
comme un cliché, mais je remarquais
que les gens qui disaient ça en général, c'est des gens qui n'avaient pas vu
le show de Rachid. Mais ça devenait un point commun. Ben oui, ça devient comme un cliché, mais je remarquais que les gens qui disaient ça, en général, c'est des gens qui n'avaient pas vu le show de Rachid.
Mais ça devenait un point commun.
Ben oui, ça devient comme un lieu commun.
Tout le monde dit ça, mais il y a personne
qui le sait vraiment parce que personne ne l'a vu vraiment.
Mais on le dit, puis c'est comme...
Ah, Mario Jean, c'est un vieil humoriste
qui fait des jokes de thermopompe.
Lui, là-dessus, « As-tu vu le show de Mario Jean? Fuck you!
Tu sais pas de quoi tu parles! » Non, non, mais c'est vrai, puis je parle pas de toi,
mais je sais que vous avez votre historique, toi et eux. »
Mais...
Non, mais...
C'est vrai, pareil.
Fait longtemps que j'ai pas insulté Mario.
Non, non, ben...
Je me dis que si les gens rient, c'est parce qu'ils savent de quoi on parle.
Pareil, mais...
À un moment donné, moi, j'avais fait un show
où j'avais vu Rachid
avec micro-bâton comme nous autres.
Puis,
je le trouvais tellement tête
dans son delivery, dans sa façon de livrer ses jokes.
Puis moi, ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu.
Je me disais, mais qui dit qu'il n'y a pas de delivery?
Qui dit qu'il ne fait pas de jokes?
Sugar Sammy avait dit ça aux Oliviers.
Moi, je suis comme...
Il disait, qu'est-ce que tu as de plus que Rachid?
Il avait dit des jokes.
Oui, c'est une bonne joke
mais dans les faits fuck you
Rachid il y avait de la joke au pied
coran en esti pis il y avait un esti de delivery
pis le monde était plié en deux
pis je fais ok
c'est bien des fois d'aller au-delà du cliché pis de
découvrir un peu
mais quand tu deviens un peu une joke c'est le fun de revenir
pis de changer un peu
t'as pas le choix moi j'ai jamais été l'objet
de joke je pense pas en tout cas ou on m'en a pas parlé mais le fun de revenir et de changer un peu. Tu n'as pas le choix. Moi, je n'ai jamais été l'objet de jokes,
je ne pense pas,
en tout cas, où on ne m'en a pas parlé,
mais je sais que pour des gens...
Tu n'as pas vu mon dernier show.
Tu as changé le gars,
le pédophile pour Laurent Panquet.
Tu connais les jokes de Laurent?
C'est drôle ton dernier show.
Je sais que pour des plus jeunes,
je faisais de l'humour
de vieux.
Il y a des gens
qui ont dit ça.
Moi, j'ai lu des commentaires.
Ah, ça, c'est de l'humour
de vieux.
Là, tu fais,
OK, viens voir mon nouveau show.
Tu vas voir que le vieux,
il se démarre encore.
Oui, mais en même temps,
on a aussi l'âge qu'on a.
Je veux dire qu'on fait
des jokes avec nos référents.
En même temps,
ça vient de qui aussi.
Qui dit que ça dépend?
C'est quoi pour toi
de l'humour de vieux?
Ça, c'est une autre histoire.
Non, mais tu fais une référence
aux expos. Tu es automatiquement un vieux. Tu fais c'est une autre histoire. Non, mais tu fais une référence aux expos. T'es automatiquement
un vieux. Tu fais rire de monde de ton
âge, mais mon fils, des fois, il fait comme
« T'es tellement pas drôle, t'es
vieille. » Ben oui, oui.
Mais moi, je pense pas à l'âge
quand j'écris, j'avoue.
Oui, mais tu penses à te faire rire toi, à faire rire
le monde autour de toi. Moi, ce qui me fait rire
moi, c'est pas nécessairement ce qui fait rire les gens
qui ont mon âge. Moi, je me vois pas comme le...
Moi, je suis un gars qui...
Tu dis pas qu'est-ce qui fait rire les 20 ans. Je vais aller chercher les 20 ans.
Non, non, non. Je pense pas à l'âge des gens
qui vont rire de mes jokes. Moi, ça m'intéresse pas
de parler de ma vie de gars de 47 ans.
Ma vie de 47 ans. Je parle, notons,
de mes enfants. J'ai un numéro sur mes enfants.
Moi, j'ai vu un numéro,
j'ai vu un show d'un humoriste qui avait 50 ans
pis qui parlait quasiment tout le temps du fait qu'il avait 50 ans.
Toutes ses jokes, c'était sur
« Quand t'as 50 ans, c'est rendu de même, c'est plus facile de faire ça. »
Des clichés un peu de jokes
de bande des mots.
Je me disais, qui est intéressé
à...
Un gars de 20 ans va parler de sa vie en appartement
et de ses colocs.
Mais les gens qui ont 50 ans,
ils ont déjà eu 20 ans.
Ils peuvent relater au gars qui a eu 20 ans
parce qu'ils se rappellent de leurs amis
puis de l'adulte puis de l'appartement.
Tandis que des jokes de Réère,
un gars de 22, je comprends pas.
Mais quand t'es bonne...
Un gars qui a 20 ans, il veut pas savoir
c'est quoi d'avoir un ado chez eux
qui fait pas son lit.
Ça l'intéresse moi.
Puis c'est normal.
Tu parles de tes affaires de 60 ans,
tu rejoins ceux qui ont 60 ans ou qui l'ont déjà eue.
Ceux qui ne l'ont pas encore,
ils ne veulent pas s'imaginer à 60 ans.
J'essaie de faire de quoi de plus intemporel que ça.
Je ne le fais pas consciemment.
Je dis j'essaie, mais dans le fond...
Pourquoi on parle de ça? On était rendus d'autres.
Moi, la question, c'était, c'est comment
animer un gala?
Je tiens à rappeler.
Toi, ça t'a-tu aidé d'animer les galas
dans ta carrière?
Pour le cash, pour le plaisir?
Sûrement pas pour le cash.
Les premiers galas que j'ai animés, moi, l cash. Moi, les premiers galas que j'animais,
moi, la fin qui me faisait capoter,
j'animais
à Victo
et à Rivière-du-Loup des soirées du monde
que j'étais payé genre
200 piastres par animation.
Puis genre, la première fois que j'avais
fait un gala, tu sais, j'avais
eu un mauvais cash-up comme animateur
de galas, mais j'avais eu genre, je mehip comme animateur de galop. J'avais eu genre...
Je ne me rappelle pas si c'est
12 000 ou 17 000
qui n'est pas
bon pour un animateur de galop.
Mais là, moi, tout le long, j'étais comme...
Il me donne
12 000. Il y a un an,
j'aurais fait ça pour 200 piastres.
Tout le long,
mettonsons mes animations
puis en plus animer
moi c'était dans le temps de Grand Rêve à Québec
puis là
c'était un public tellement facile
qui riait à tout
puis entre chaque animation que je débarquais de scène
je disais à Michel
c'est rien n'importe quoi
puis j'étais tellement
je me sentais tellement comme si je venais de fourrer
le système
je suis payé en place
c'était magique
c'est ça
j'ai tout le temps
j'ai aimé ça animé
j'ai arrêté d'animer
l'année que tu animais
avec Maxime
quand Juste pour rire a commencé à faire
des fictions
puis des thématiques
puis là
j'étais comme
quand on a tourné
les fictions
Mike était
en tabarnak
on tournait
moi je suis pas comédien
je vais pas faire des textes
j'aurais dit
puis je le faisais
à contre-coeur
mais oui oui
une journée de tournage
pour quelque chose
que tu sais que c'est moins bon
puis que ça coupe du temps
les humoristes qui font du stand-up mais c'est parce que c'est moins bon, puis que ça coupe du temps, c'est Maurice qui fait du stand-up.
Mais c'est parce que c'est pour la télé,
ça fait des allées-pauses,
ça permet de découper.
Je le comprends.
La vérité, c'est que...
Il voulait renouveler,
quelque chose qui n'a pas à être renouvelé.
Tu sais, mettons, dans les grosses années des galas,
à l'époque, il y avait juste pour rire,
juste pour rire,
il y avait le gros bout du bâton.
Tu pouvais dire à Radio-Can,
regarde, c'est ça le show,
manger de la menthe.
Mais là, à cette heure, là, tu sentais que TVA-Can, regarde, c'est ça le show, manger de la marde. Mais là, à cette heure,
là, tu sentais que TVA
était comme,
ça, on aime moins ça,
on aimerait mieux,
ce serait le fun.
Le monde aime ça,
les fictions.
Il y aurait-tu moyen
de voir Laurent Paquin
qui est, OK,
ben oui,
on va pas tenter de quoi.
C'est comme les thématiques imposées.
Il y avait des thématiques imposées,
ça venait de TVA
parce qu'ils voulaient renouveler,
parce que, tu sais,
aux États-Unis,
ils peuvent présenter le même show pendant 40 ans. Au Québec, après une couple d'années, ça me sembleils voulaient renouveler, parce que aux États-Unis, ils peuvent présenter le même show pendant 40 ans.
Au Québec, après une couple d'années,
ça me semble qu'il faudrait renouveler ça.
Oui, mais ça marche.
Tu sais, juste le concept
des thématiques qui était...
Moi, il me semble que quand je vais voir un gala
juste pour rire, un gala comédien,
je veux voir les meilleurs
humoristes faire le meilleur matériel.
Mais là, avec les thématiques,
je voyais, mettons,
OK, des V1
de tout le monde, ou V2.
Moi, j'avais trouvé ça intéressant.
Il y a des humoristes qui n'avaient rien écrit
et on leur écrivait quelque chose.
Moi, je suis animateur. Il y avait des
scripteurs qui travaillaient avec moi. Des fois, il fallait
qu'on écrive un numéro pour un humoriste.
Parce que lui, il disait, moi, je serais bien intéressé, mais j'ai pas de numéro
qui fit avec vous autres, dans votre thème,
pis j'ai pas le goût d'en écrire un,
pis là, tu vas dire, ok, attends, on va t'envoyer
une première version de quelque chose, pis si t'aimes ça,
ben tu viendras, fait que là, les scripteurs, ils écrivaient.
Mais c'est ça qu'il y a de bon quand même, quand il y a un thème,
c'est que tout le monde se force pour faire du nouveau matériel,
parce qu'il y a rien de plus plate que de se déplacer dans un gala
pis que t'as vu la moitié des numéros, parce que t'as vu
les shows respectifs de chaque humoriste, fait qu'il y avait quelque chose de le plus plate que de se déplacer dans un gala et que tu as vu la moitié des numéros parce que tu as vu les shows respectifs de chaque humoriste.
Il y avait quelque chose de le fun.
Moi, j'ai trippé. Moi, animer les galas, je l'ai fait deux ans.
Mais vous, vous faites ça tout le temps.
Moi, ce que j'haïssais,
comme il y avait une année, j'avais animé
un gala, mon thème, c'est les Anglais.
Moi, je suis à moitié anglophone.
C'était normal que...
Mais c'était normal que j'aille à un numéro là-dessus.
Mais là, tout le monde avait un numéro là-dessus.
Mais non seulement, ça c'est normal pour le gars-là,
mais il y avait genre 100 humoristes qui avaient envoyé des textes là-dessus.
Fait que chaque fois que j'allais dans les soirées d'humour,
tout le monde avait des numéros, c'est anglais.
Tout le monde avait des numéros.
Tout le monde qui voulait faire ton gars-là avait rodé leur numéro.
Mais mettons, si le thème c'était le baseball,
pendant six mois, tu allais dans n'importe quelle soirée du monde,
tout le monde parlait de baseball.
Tu es comme, c'est pas normal qu'au Québec,
on n'est pas capable de garder une équipe,
mais tout le monde est tellement obsédé par le baseball.
Mais c'était illégal.
Il y avait des galas où il y avait 35 personnes qui avaient postulé
et d'autres où il en manquait et il a fallu écrire.
Tous les thèmes n'étaient pas égaux.
Non, mais quand une soirée était réussie, par exemple,
ça faisait des astilles de soirée.
Quand c'était réussi, mais souvent, ça ne l'était pas.
Souvent, on se privait de bons
humoristes parce que leurs numéros ne fitaient pas.
À un moment donné, juste pour rire,
on a fait la gaffe de dire qu'on n'avait fait que des soirées
sur mesure, donc les numéros,
vous ne les auriez pas vus ailleurs avant.
Le moindre moment que quelqu'un faisait un extrait de son spectacle.
J'ai vu cette joke-là en rodage
il y a trois semaines.
Ben oui, c'est ça, la vie.
Oui, parce que les critiques
accrochaient beaucoup là-dessus.
Ouais, on a vu ce numéro-là sur la scène extérieure
la veille au soir.
Ben oui, mais le gars,
le numéro, il l'échoue pas la veille du gala.
Il faut qu'il le rod. C'est vrai, tout le monde n'est pas comme moi.
Il y en a qui sont professionnels.
Je pense qu'on va finir
sur cette insulte-là.
Moi, souvent,
j'aime ça finir sur un rire,
mais là, l'intimidation,
ça me rend heureux.
C'est la thématique de la soirée.
En plus, t'as dit tantôt
que t'étais la petite grosse.
Fait qu'on finit sur du fat shaming.
Ça!
C'est si heureux!
Là,
Laurent, si on veut te voir en show,
c'est où qu'on achète nos billets
écoute
en ce moment
j'ai
laurentpacquin.com
j'ai mon show
déplaire qui roule encore
j'ai le show
comédie à sketch
qui s'appelle
on va tous mourir
qui va rouler
un peu partout
à travers le Québec
et puis
cet été
évidemment les gens
qui écoutent le podcast
je ne sais pas quand
vous l'écoutez
mais si on est dépassé
juillet
vous avez manqué
un bon gala
parfait et toi on va te voir cet été à Comedia l'écouter, mais si on est dépassé juillet, vous avez manqué un bon gala.
Parfait. Puis toi, on va te voir cet été à Comédia. Plein de places.
Je fais, mettons, la fureur à Juste pour Ré.
Je fais plein d'affaires à Comédia, quasiment
tous les soirs. Les deux festivals, tu vas être là.
Mais Juste pour Ré, je suis là le moins
de toute l'histoire de Juste pour Ré. C'est vrai?
Oui, je fais juste la fureur dehors.
C'est vrai? Oui, on me snob.
Ah, les tabarnaks.
Je pense que je suis rendue trop grosse pour juste...
Pourtant, c'est avant que tu aurais été...
Depuis que le nouveau président...
Oui, c'est ça.
L'instant, il ne regarde plus les shapes des mapdans.
Oui, il me semble qu'il est moins là-dessus maintenant.
Tu aurais pu être chubby dans le temps.
Oh, ça finit là-dessus.
Ça finit là-dessus ça finit là-dessus
c'est correct
on peut me voir
à sous-écoute à chaque semaine
ou sinon
sur Demain Zonneuve en train de faire chier
du monde de TVA
merci tout le monde
j'aimerais remercier mon commanditaire
cette semaine, Juste pour rire,
et Juste pour rire qui vous rappelle
que cet été, il y a
le cabaret à Laurent,
qui est Laurent Paquin, qui anime pour la
16e année d'affilée
un gala Juste pour rire
au Monument national.
C'est du 12 au 14 juillet
et c'est une ambiance très comme les clubs.
C'est pour ça qu'ils sont pas à Place des Arts, ils sont au
Monument National. Plus petite salle,
ça va être intime, ça va être le fun.
Il y a plein d'invités, dont moi. Moi, je vais être là
le 12 et le 14. Et
Laurent va aussi faire partie du spectacle
On va tous mourir. Puis il fait pas juste
partie, c'est la vedette
du spectacle On va tous mourir. C'est lui et Simon B. C'est la vedette du spectacle. On va tous mourir.
C'est lui et Simon Boudreau qui font des sketchs
qui ont rapport avec la mort.
Apparemment, c'est très, très, très, très drôle.
Je ne l'ai pas vu, mais on m'a dit que c'était drôle.
Et d'habitude, on ne me ment pas
parce que je suis rancunier.
Allez voir ces deux shows-là.
C'est pour avoir des billets.
Ha! Ha! Ha!.com
Merci tout le monde.