Mike Ward Sous Écoute - #229 - P-A Méthot et Sylvain Marcel
Episode Date: August 5, 2019Cette semaine à Sous Écoute, Mike reçoit P-A Méthot qui nous parle de ses voitures commanditées et Sylvain Marcel qui nous raconte ses anecdotes de métier. L'épisode de cette semaine ...est une présentation des sauces Papa Ours: https://saucespiquantes.ca Pour acheter des billets du nouveau spectacle NOIR: https://mikeward.ca/ -------- Boutique en ligne - http://sorsavec.com Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
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Le podcast cette semaine est une présentation des sauces piquantes Papa-Ours.
Papa-Ours, si tu ne connais pas Papa-Ours, Google-le.
Va sur Internet, Google Papa-Ours, tu vas avoir beaucoup de pornographie gay.
Je te le dis tout de suite.
Tu vas avoir des messieurs avec des moustaches qui s'enculent.
Mais si tu fais sauce Papa-Ours, tu vas découvrir que c'est...
Tu vas découvrir que c'est... Sauce piquante papyrus, c'est une sauce...
C'est une compagnie de Québec.
Et ils sont en vente partout dans les épiceries, partout à travers la province.
C'est vraiment bon.
C'est une sauce que j'ai goûtée avant le show.
Ma gueule brûle encore.
Puis il y a cinq saveurs différentes.
C'est québécois.
Puis je vais en remanger d'autres.
En passant,
c'est mieux de mettre ça sur ta viande,
pas juste ton doigt.
Il ne va pas dans un party faire « C'est quoi qu'il a à manger?
Ah, des viandes.
Non, je n'aime pas ça. Je n'ai pas le goût
de manger des sandwiches. J'ai une sauce. »
Si tu fais ça, tu vas te faire
sortir du party. Mais, Papa Ours, si tu vas sur saucepiquante.ca, saucepiquante.ca et
tu utilises le code MWOURS, tu vas avoir 25% de rabais sur l'achat de quatre sauces. Fait que si t'achètes
trois sauces, t'as la quatrième sauce
gratuite. Merci beaucoup
Papa Ours. Je vais prendre une petite
gorgée d'eau.
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal,
voici Mike Ward, sous-écoute.
Merci.
Bonsoir tout le monde.
Bienvenue à Mike Ward, sous-écoute.
Cette semaine, on a un gros show.
On vient de construire un studio
ici au bordel.
On a fait
un épisode test de
Jean-Thomas et Mike vous écoutent.
Il y avait bien du monde qui me demandait
avant,
dans les commentaires surtout,
si on allait changer
les sous-écoutes.
On ne changera rien.
Les sous-écoutes, ça va rester au bordel devant le public,
mais c'est juste que je voulais un studio
pour faire d'autres shows,
pour faire mon two-drink minimum,
pour faire des sous-écoutes unplugged.
J'aimerais pouvoir faire deux shows par semaine ici,
mais malheureusement,
je ne suis pas seul comme propriétaire, et il y a des shows à chaque soir. Mais malheureusement, je ne suis pas tout seul comme propriétaire.
Il y a des shows à chaque soir.
C'est juste ça.
Yann, tu as vu le studio?
Oui, j'ai trippé bien.
C'est vraiment beau.
C'est vraiment beau.
J'ai regardé un bout du test aussi
que tu as mis sur Patreon.
C'est écœurant.
Ça sonne bien.
L'affaire qui me gossait un peu,
ça ressemble un peu trop
à la version qu'on a au studio à Joe Rogan à cause du rideau rouge.
On va le régler en mettant un écran derrière la personne.
Ça va enlever, d'après moi, le look Rogan.
Sinon, pour le reste, c'était parfait.
Moi, je mettrais peut-être juste une caméra pour ton technicien.
J'ai remarqué qu'il parlait souvent.
Une petite GoPro.
Non, mais on a déjà commandé
en plus. Le pire, au début,
quand on commençait à construire ça,
on s'était dit que ça allait coûter 10-15 000.
Puis, finalement,
on va avoir 8
caméras de cinéma.
Oh, tabarnouche!
On va avoir 8 Blackmagic.
Ça va nous avoir coûté
vraiment plus que 10-15 000.
Le pire,
c'est que hier,
Bellefeuille, au début,
ça allait être juste moi qui allais faire
le studio. Après,
Bellefeuille a dit « J'aimerais ça aussi. »
On a embarqué tout le monde du bordel.
Hier, Bellefeuille, quand il me parlait
comment on a dépensé la date, il a dit « Je pense j'aimerais ça aussi », puis on a embarqué tout le monde du bordel. Puis hier, Bellefeuille, quand il me parlait comment on a dépensé
la date, il a dit « Ouais, je pense
qu'on devrait mettre plus d'argent
de nous autres que
les autres gars du bordel. » Vu que moi, je pensais
qu'on faisait ça,
puis là, Laurent allait avoir un podcast, Martin Petit,
mais personne va
s'en servir. Personne va avoir un podcast
à part toi et Bellefeuille. Puis même Bellefeuille,
j'ai fait tout ton podcast.
Il m'a dit que j'en avais un, mais je le fais
dans les studios de Radio-Canada.
J'ai fait. OK, Chris.
On a construit quoi qui a coûté
une crise de fortune.
Ça va être juste moi. Ça en sert.
Je suis vraiment content.
Ben oui.
J'aime ça, le système communiste.
Finalement.
C'est cool.
Je suis vraiment content.
Je voulais remercier Pierre Mancini.
On l'a embarqué là-dessus.
C'est lui qui a fait toute la job au début.
Après, on a embarqué Stéphane Rémillard,
que je veux remercier aussi.
Je veux remercier Alex. Puis je veux remercier Alex
que, je crois, j'aurais dû
noter son nom de famille.
Alex Bouchard.
En tout cas,
moi, j'ai engagé Pierre Ouimet
pour s'occuper du studio.
Puis là, quand il est arrivé, il m'a dit
qu'on devrait engager un directeur
photo du cinéma
pour avoir le meilleur éclairage, le meilleur look.
Alex est rentré.
Alex, c'est une compagnie de production.
C'est eux qui ont fait la post-production
des Comedians of the World pour Netflix.
Il travaille tout le temps pour le...
Il a fait ce projet-là pour Netflix,
mais la plupart du temps, il travaille pour le cinéma.
C'était vraiment cool d'avoir...
Lui, il a rentré toute son équipe.
Moi, au début,
j'avais demandé à Michel,
donne-moi la vieille GoPro. On prenait nos
vieilles caméras qu'on avait ici.
Puis après, là, je pensais qu'il allait
pouvoir faire de quoi avec ça, mais lui,
vu qu'il arrive du monde du cinéma,
j'étais comme ça, c'est une caméra
que j'ai achetée dans le temps, c'est une caméra, j'ai acheté dans le temps un Future Shop.
Il fallait que j'explique à ses employés
c'était quoi Future Shop.
Vu que ça fait 8 ans, ça n'existe plus.
Finalement, il nous a pogné un deal
sur des Black Magic.
On va en avoir 8.
Vous êtes bien installé.
J'ai bien hâte de voir.
Les micros aussi,
ils sonnent super bien.
Je suis vraiment content.
Allez-vous le louer à d'autres?
J'aimerais ça qu'on le loue.
Il va falloir que j'en parle.
Vu qu'on est six là-dedans.
Je ne serais pas qu'on le loue.
Mais je voudrais qu'on le loue avec
que ce soit quelqu'un
de notre équipe.
De notre équipe, je ne parle pas de Louis-José.
Mais que ce soit quelqu'un que nous autres
ont choisi pour être
le ou la tech
de son. Je ne veux pas
juste que le monde fasse « J'aimerais ça louer
ton studio. » Puis là, il y a son
Chris Lecolon de Beaufraire qui est comme « J'en ai un,er ton studio. » Puis là, il y a son Chris le colon de beau-frère
qui est comme « J'en ai un, un ordi chez nous,
je sais comment ça marche. » Vu que
c'est quand même de l'équipement qui va au chat.
Oui, oui.
Puis on va faire
cette semaine pour les Patréons,
le premier épisode qu'on va faire
là, le premier vrai épisode avec
l'habillage et tout, ça va
être, on va lancer le nouveau studio avec comme invité
toi, Michel, puis Jason.
Puis on va parler plus de l'historique,
de sous-écoute. Ça va être un bon
show, je pense, pour les comedy nerds.
Puis quelque chose pour partir
le studio. Ça va être bien approprié.
Et là, cette semaine, moi, je suis bien
content. Es-tu prêt, toi, pour
accueillir les invités?
Tu n'as rien à vendre?
Non, absolument rien.
Tu ne veux pas faire une pub
de sauce picante?
Cette semaine,
je suis
content.
Un de mes invités, c'est sa première
fois au podcast.
L'autre, c'est sa troisième fois
au podcast. Techniquement,, c'est sa troisième fois au podcast.
Techniquement, peut-être la quatrième
fois au podcast, vu qu'une fois,
j'ai parlé pendant une heure à fil de la prise,
puis je pensais que c'était lui.
Mesdames et messieurs,
voici Sylvain Marcel et Péa Mettat.
Comment ça va?
Comment ça va?
Merci d'être là.
Merci beaucoup d'être là.
Moi, je te suggère de quoi?
Appelez-vous le jour pour jaser.
Toi et Yann.
Tu veux pas qu'on se parle avant?
Non, c'est pas... On avait le show, on est stupides.
Mais j'ai dit, je vais aller vous chercher.
Puis après, je pense que c'est Michel qui a décidé que vous descendiez.
Parce que moi, je voulais aller vous chercher quand j'étais prêt pour pas vous faire attendre là.
Oui, là.
Parfait.
Oui.
Je vais avoir un talk avec Michel après.
Vous vous connaissez quand même bien.
J'imagine. En haut, vous avez de l'air
de vous connaître.
On a le même gérant, en fait,
qui prend notre argent.
C'est lui qui...
On a fait quelques trucs ensemble
aussi au Comédia dans le temps.
Ça a toujours cliqué, Sylvain et moi.
Un bon vivant.
Fais un bout de qu'on se connaît.
T'as bercé mon bébé
j'ai bercé ton enfant
ouais
mais j'y avais demandé avant
t'as bercé ou percé
son premier percing
son premier percing
j'ai entendu percer
c'était comme
c'est moi qui ai fait son
ouais c'est ça
son premier Prince Albert
ben non arrête
j'ai
non j'ai bercé
son
son
son son gars qui est avec nous
aujourd'hui. Il y a huit ans passé,
au Comédia.
La vie continue.
T'as comme histoire?
Mais j'ai l'impression
que tout le monde s'entend bien avec toi.
J'ai jamais entendu quelqu'un
qui t'a rencontré, qui a fait
« Ah, c'tit truc de cul! »
Pour vrai, t'es...
J'ai consommé un peu dans ma vie
ce genre d'affaires.
Oui, ça, je m'en rappelle.
Là, j'ai arrêté de...
Peut-être que dans ce temps-là, il y a du monde qui disait
« Ah, c't'est trop de cul! »
Tu penses?
Ça se pourrait. J'ai peut-être fait des affaires...
Peut-être des producteurs qui disaient ça.
Une fois, je ne peux pas rentrer travailler.
Il ne faut pas faire ça
pour une pub
une pub radio
puis j'ai
je dormais
tu n'es juste pas rentré
je dormais
on peut-tu compter ça
on est sur
ben oui
c'est une pub de quoi
tu t'en rappelles
je ne sais pas
machin
vendre de quoi
je ne sais pas
mais ça a sonné
ça a sonné beaucoup
puis à un moment donné
j'ai fini par répondre
je me suis fait
qu'est-ce qu'il y a
c'est parce qu'ils t'attendent au studio. »
J'ai dit « Ah, merde, je ne suis pas là. »
Non, ce n'est pas ça qui m'a fait arrêter, par exemple.
Non.
C'est quoi qui t'a...
Mais toi, tu étais...
C'était alcool et coke?
Toutes sortes d'affaires, oui.
Oh, Chris, plus que juste de la poudre.
Moi, tu me mettais dans...
J'avais un problème de...
En fait, c'est parce que tu me mettais dans la main,
je le mettais dans ma bouche, je l'avalais
et je te disais c'est quoi, après.
OK.
Fait qu'il y avait un problème.
Fait que là, tu me disais, mettons,
t'sais, un DM, moi, ça avait un problème
parce que là, je faisais...
Ah, merde, j'en ai pas huit heures ou...
Je l'avais demandé avant.
Tu sais, reflux, je demande avant.
Mais j'avais plus...
Tu disais, ça gèle pas, mais j'ai pas mal à la tête.
T'as des Tylenol.
C'est parfait, ça.
T'es le meilleur porte-parole pour Family Prix.
Ah!
Un gars de...
Ah!
Astuce!
Ah!
Bonsoir.
Je travaille plus pour eux autres, c'est correct.
Oui, oui.
Mais, tu n'as jamais pris d'héroïne, par exemple?
Non.
OK.
Du crack?
C'est par la bouche ou par le...
C'est ça, le gars, il a l'aiguille dans le bras
et il dit, c'est quoi?
C'est quoi?
Non, non, non.
C'est du lâche?
C'est du lâche? Non, mais ça... Notre domaine, ça fait... C'est du lâche! C'est du lâche!
Non, mais ça...
Notre domaine, ça fait...
C'est quoi?
C'est...
Ah!
Hier, j'ai vu
une affaire sur Twitter
de consommation.
Quand tu dis
que Christ n'a pas
plus bas du baril que ça,
c'est deux sans-abri
en Floride
qui fument du crack.
Il y en a un
qui fume du crack.
L'autre,
il est à quatre pattes.
Il s'écartille les fesses.
Et le gars souffle sa boucane
dans le trou de cul de l'autre sans-abri.
Hein?
Il a-tu demandé pendant que ça rentrait
c'est quoi?
C'est quoi?
C'est quoi?
Moi, ma question, c'est, il recrache-tu la pauvre?
Ah, Chris, c'est vrai, sûrement que non.
Un mois plus tard, il rate, il y a de la boucane.
Un mois plus tard, il y a du vent, il pète, le chien vient buzzer.
Mais ça, je regardais ça, je me disais, asti qu'il faut être pauvre.
Déjà, du crack, c'est pas une drogue de millionnaire.
Mais quand tu fais, Chris, j'il faut être pauvre. Déjà, du crack, c'est pas une drogue de millionnaire, mais quand tu fais,
je n'ai pas les moyens de fumer du crack.
J'ai un trou de cul.
J'ai un chum qui peut me souffler dans le trou de cul.
Si Dieu ne voulait pas que je prenne du crack,
il ne m'aurait pas donné un trou de cul
par un chum là.
Tu parles de drogue cheap,
la grosse mode aux États-Unis, c'est lean.
C'est quoi ça?
C'est 90 ml de sirop de codéine dans du 7-up.
That's it, c'est tout.
Mais c'est la grosse affaire.
Ils sont obligés de barricader les pharmacies en Floride
parce qu'il y a trop de vols de sirop de codéine.
C'est une drogue de pauvres,
sauf que là, ça s'en vient tranquillement, une drogue de riches
parce qu'il n'y a plus de sirop de codéine disponible dans les pharmacies.
C'est 90 ml de sirop de codéine dans du 7-up.
Puis ça, on a un 7-up!
Puis sirop à codéine, ça, c'est genre un boclet, mais...
Un Roby Toussaint, un truc de même.
OK, fait que...
Oui, mais c'est la mode.
Puis tu vois, tous les rappers qui ont des verres en faune doublés, c'est ça.
C'est comme le signe que c'est ça qu'ils boivent et c'est bien, bien cool.
C'est mauve
et ils boivent ça
et c'est bon.
À un moment donné,
ils viennent comme...
La codine,
ça n'a pas assez pareil.
Tabarnak!
Mais ils ne toussent pas aussi!
Ils ne toussent pas.
Mais ça,
ça doit être stressant.
Tu sais,
comme toi,
ça fait combien d'années que tu ne consommes plus?
Le 28 septembre, ça va faire 10 ans.
Oh, OK, quand même, bravo.
C'est l'ouvrage.
Même un bouquet de table d'adam,
il ne me regarde pas.
Bravo.
Merci.
Fait que là, toi, par exemple,
quand, mettons, si t'as mal
ou si t'as grippe,
tu peux pas prendre...
Je peux prendre la codéine, mais normalement.
Mais pas dans un 7-up.
Non, non, je la prends, je bois mon verre d'eau
et je dis c'est quoi après.
Toi, t'es-tu le genre de gars
dans ta famille,
y'a-tu bien de zones avec des problèmes de consommation
ou c'est juste... Ouais, ben ça c'est un peu comme héréditaire. En tout cas, l'a-tu bien de zones avec des problèmes de consommation ou c'est juste...
Ouais, ben ça c'est un peu comme héréditaire,
en tout cas, l'Organisation mondiale de la santé,
l'OMS l'a enterriné dans les années 50
que c'était comme héréditaire,
j'ai comme un problème, une allergie,
moi le foie, il pogne pas l'alcool,
quand ça rentre, ça me dit direct au cerveau,
pis je suis capote, pis je pars,
pis là je suis rendu, je suis pas trop haut,
pis on est sur mon intéressant,
ouais, fait que
c'est ça
fait que déjà
on pouvait dire
bon tu pourrais
juste pas prendre
de drogue
non
l'alcool aussi
m'amène
vers d'autres choses
de plus
ouais
fait que
j'ai pas de fond
c'est ça que ça veut dire
moi je suis chanceux
pour ça
vu que j'ai tout le temps
eu peur de la drogue
fait que
moi j'ai juste
tout ton début de l'histoire c'est moi mais vu que ça me monte à la tête je pense pas peur de la drogue. Fait que moi, j'ai juste... Tout ton début de l'histoire, c'est moi.
Mais vu que ça me monte à la tête,
je pense pas prendre de la drogue.
Si tu veux, je peux te souffler dans le trou de cul.
Je peux faire ça pour toi.
Mais toi, t'as jamais été...
Tu sais, t'as fumé de potes,
mais t'as jamais été un gars de drogue.
Ben oui.
Ah oui, c'est vrai?
Moi, j'ai eu des bonnes années, moi.
C'est vrai?
99, 2000, 2001, j'ai dû dormir
à peu près trois mois au total.
À de la coque?
Non, moi, j'aimais
le speed. Je faisais beaucoup de speed.
Je pouvais en faire des fois dans une nuit, une dizaine.
Des fois, je me levais le jeudi,
je me recouchais le mardi.
Fait que, oui, non, c'était pas
tripant. Puis je mangeais tout le temps de la gomme imaginaire
à la journée lente.
Ah oui. Non, parce que moi, c'était pas tripant, là, tu sais. Puis je mangeais tout le temps de la gomme imaginaire la journée lente. Puis, non, parce que moi, là, j'ai un petit nez pas large.
Fait que la poudre, là, ça marche pas.
Moi, après une ligne, là, je jam.
Bon, tiens, c'est fini.
Je suis deux jours assez...
Ton nez est trop petit pour faire de la poudre.
Mon nez est trop petit pour faire de la poudre.
Non, mais c'est génial, ça.
C'est génial.
Non, j'ai tout le temps haï ça. Je l'ai fait
deux, trois fois, mais peut-être plus que deux,
trois fois, mais ça rentrait pas bien.
Tu sais, à la fin, je voulais tellement en faire
que je la mangeais, tu sais, pour essayer.
Avoir le buzz, c'est quoi le buzz? Parce que
le seul buzz pour moi de la poudre, c'était une
sinusite.
Peut-être que c'est essayé par l'autorifice,
par exemple? Non, ben en fait,
ouais.
Non, ben,
ouais.
La MDMO par le cul,
c'est
that's the truth.
C'est vrai?
La MDMO
dans le cul?
Quand je faisais ben des raves
dans le temps,
ouais, c'est ça.
Quand je faisais ben des raves
dans le temps,
je l'avais en gélule.
Tu sais, je l'avais
comme en contacté pis des fois, vite fait, what. Je l'avais en contacté, puis des fois,
c'est vite fait.
Je te lave les mains, puis 15 minutes après,
ça part une chaleur qui te remplit.
J'aimais ça dans le temps.
Moi, je n'ai pas eu de problème de consommation.
Je consommais parce que je l'avais,
puis je consommais parce que j'aimais ça,
faire le party, puis avoir du monde avec moi,
puis c'était trippant.
Mais à un moment donné, je m'étanais.
Du jour au lendemain, je m'étanais.
Si je tanais, il faut que je dorme à un moment donné. » Fait que trop souvent à te boutre, trop souvent gelé.
T'as rentré ça dans les fesses? Tu te le rentrais-tu dans les fesses dans le char ou chez vous?
Ou t'attendais d'être à la place, t'allais aux toilettes?
Je pouvais être au bord en train de te jaser.
C'est vrai discrètement!
Hey ça me pique!
Je pense que j'ai un début de zona dans le bas du dos.
Viens me flatter!
Oui, c'est ça.
Non, mais je n'ai pas...
L'alcool, ça n'a jamais été bon pour moi, l'alcool.
Ça fait 21 ans que je n'ai pas avalé une gorgée.
Ce n'est vraiment pas le genre de conversation qu'on a à Radio-Canada.
Non, non, je sais. C'est vraiment pas le genre de conversation qu'on a à Radio-Canada non non c'est ça
je suis venu à Radio-Canada
ici première
parle nous de la fois que tu t'es rentré de l'amnémat
dans le cul
c'est qu'on a pas ça
autre époque autre mœurs
c'est un autre histoire
toi quand tu parlais du sans-abri
qui soufflait de la boucan
dans le cul de son ami,
dans ta tête,
tu faisais,
ben oui.
Comme normal.
Il va pas gaspiller
son boucan.
Il a un blast de hache
dans le cul,
ça doit être...
Non,
c'est bon.
Mais non,
c'est ça,
j'ai pas...
Mais j'ai toujours aimé
fumer du pot
puis j'en fume encore
puis tu sais, moi, j'ai jamais eu de problème avec ça. Non, moi, je l'ai toujours aimé fumer du pot. J'en fume encore.
Moi, je n'ai jamais eu de problème avec ça.
Je l'ai toujours dit ouvertement.
Moi, ça me relaxe.
Ça me met de bonne humeur.
Et that's it.
Pourquoi tu fumes du pot?
Il y a quelque chose d'autre plus que la drogue.
Je sais bien, mais c'est ça.
Non, moi, je n'aime pas ça. Il y en a qui se rongent les ongles.
Moi, je mangeais de rangées de biscuits,
buvais un verre de lait et j'allais me coucher. C'était ça non moi j'aime pas ça y'en a qui se rongent les ongles moi je mangeais de rangées de biscuits puis un verre de lait
puis j'allais me coucher
c'était ça le boss de pot
c'était ça le boss de pot
ben non
rien à faire
je mangeais
je mangeais
puis je me couchais
c'est ça
c'était plate en mort
c'était pas le fun
fait que j'avais mieux
quelque chose de plus
il aurait pas fallu que tu manges
il aurait pas fallu que tu manges
non
mais c'était bon les biscuits
j'aimais ça les biscuits
si le pot
les david
avec la confiture aux fraises
non c'était les fudgeo les fudgeo biscuits, c'est le pote. Les davides avec de la confiture aux fraises. Non, c'était les fudgeos.
Les fudgeos,
mais bien,
les fudgeos.
Un verre de lait.
Ou les ayoy.
Ahoy?
Ah oui, ahoy.
Oui, ça, oui.
Avec des grosses chipites.
Oui, une rangée.
On y va.
C'est-tu tough
quand tu bois pas,
mettons que,
tu sais,
quand tu commences
à dater une fille.
Mais là, vous pouvez boire.
Ils ont l'air,
ils ont l'air...
Vous avez le droit de boire,
c'est correct.
Vous pouvez vous mettre
un cap dans le cul
si vous voulez.
Oui.
Hé, Gap,
peux-tu m'amener
un vodka coke diet?
Yes.
Et voilà,
on est parti.
Je vais dire,
amène-moi quelque chose
pour te demander
ce que c'est que ça.
Amène-moi n'importe quoi.
Mais oui,
c'est ça.
Ce que je trouve
qui a de la tough
de ne pas boire,
c'est quand tu commences à sortir avec quelqu'un
et d'aller au resto.
Ce n'est même pas de ne pas boire le vin,
mais la fille est comme
« Je prendrais du vin, mais je ne veux pas qu'il se sente mal. »
J'imagine que c'est toi qui en a un.
Non, moi, je dis « prends-en, bois-en. »
Moi, je bois un Coke.
C'est tout.
C'est comme aller manger avec quelqu'un qui est vegan.
Oui, exact. Moi, je suis là avec quelqu'un qui est vegan. Oui.
Moi, je suis là avec mon steak et mes ailes.
Ça va, le quinoa?
Ça doit être sympathique aller manger avec toi.
C'est écœurant toi t'es écœurant
t'es écœurant
de manger avec moi
c'est ça
que je brûle mes émotions
t'es-tu vegan
ou
ah c'est ça
ouais ouais
je suis vegan
c'est ça
regarde j'ai pas pogné
ok là
ouais c'est ça
bon merci
il y a le gueule
il y a le gueule
il y a le gueule
il est vegan
il mange pas de viande
t'es pas vegan
t'es veg
non vegan
t'es vegan vraiment
rien rien rien
pas de protéines animales nulle part pas de mêmeande. T'es pas vegan, t'es veg. Non, vegan. Ah, t'es vegan, vraiment? Rien, rien, rien.
Pas de protéines animales, nulle part?
Pas de... J'allais dire, même pas de protéines partout.
Juste du pain.
Juste du pain et de la bière.
T'as des protéines là-dedans?
Ah oui, je savais pas que t'étais vegan.
Oui, je suis vegan depuis trois ans.
Ah oui, je savais que t'étais végétarien,
mais vegan, non?
Vegan depuis trois ans.
C'est parce que ça vient avec un message social aussi.
Non, mais moi, je juge pas personne.
Je suis qui pour juger le monde?
T'as pardonné?
C'est my word!
Pour vrai, là.
20 ans de carrière là-dessus.
Moi, google-moi,
puis tu vois que je peux pas juger personne.
Ah non, c'est ça.
Non, moi, j'ai juste...
J'ai arrêté, vu que chaque fois que je mangeais de la viande,
je pensais à l'animal.
Ça fait que je n'avais plus le plaisir à manger la viande.
Mais c'est bon en crise, la viande.
C'est au goût.
Il n'y a rien qui bat un morceau de bacon.
Il n'y a rien.
J'avoue.
Tu sais, c'est tough en Estie.
Tu sais, il y a peut-être...
Un filet mignon, peut-être.
Oui, mais du bacon.
On parle de ça.
Quand tu étais petit,
mettons que ma mère faisait cuire du bacon
le matin, je me réveillais.
Du vrai bacon, dans le temps
qu'il gondolait dans la poêle.
À cette heure-là, c'est des manches
de couteau, c'est drette, c'est sec.
Est-ce que le bacon est moins hot qu'il était dans le temps?
Mais ça... Dans le restaurant, c'est bien rare
que tu aies du vrai bacon cuit dans la poêle.
À ce temps-là, c'est tout le temps des affaires
écrasées, secs.
On dirait qu'ils ont pris ça avec un épluche carotte.
C'est un cochon, ça n'en est même pas perçu.
Ah bon?
Ah oui, ça va de l'ensemble.
Moi, je vais à une boucherie à Québec,
puis j'achète, tu le fais couper toi-même.
Puis à chaque fois, ils me demandent,
« T'es sûr que tu le veux épais de même? »
« Oui. »
Fait que c'est un peu du steak de bacon.
OK.
Ils gondolent même pas tellement qu'il est épais.
Fait que toi, quand tu vas à quelque part,
tu te calmes, « Mettons, je vais prendre des oeufs bacon,
mon bacon, je le veux bleu.
Tu mens-tu?
Amène-moi du bacon,
mais tu me sais rien.
Je vais te prendre un bacon avec un extra bacon sur le dessus.
Mais toi, les Américains, c'est le même
qu'ils appellent le Canadian bacon.
Je sais pas si c'est une partie
spéciale du bacon, mais à l'époque,
je mangeais encore de la viande. C'est le flan, d'habitude, le bacon? Le bacon de flan, c'est une partie spéciale du bacon, mais à l'époque, je mangeais encore de la viande.
C'est le flan, d'habitude, le bacon?
Le bacon de flan, c'est le flan.
C'est un cochon.
Ça, c'est sûr que c'est un cochon.
Moi, à l'époque, je mangeais...
Les premières fois que je suis allé aux États,
j'avais vu un moment donné sur le menu bacon
et canadian bacon.
J'ai fait, je vais prendre du canadian bacon.
Vu que bacon américain, ça doit être différent.
Mais Canadian bacon,
c'était épais. C'était comme du jambon.
C'était pas bon.
C'était pas le bacon que nous connaissons.
Le bacon que nous connaissons, c'était le bacon.
C'est comme les grôles pour les Chinois.
Oui, exactement.
Mais peut-être, toi, de la manière
que tu le manges, c'est peut-être ça du Canadian bacon.
Oui, peut-être. En tout cas, c'est bon.
Mais tu le fais frire pareil.
On appelle ça du lard.
Non, non, il est fumé. Le lard, il n'est pas fumé.
Le lard, c'est du...
Mets-toi, c'est pas fumé, le lard. C'est salé, le lard.
C'est gras.
Même le monde qui aime la vieille... Du lard, c'est dégueulasse.
Non, c'est bon.
Crise-moi des fèves au lard
dans le temps. Je tombais sur le lard et j'avais le goût de... C'est dégueulasse tu sais mettons crissons des fèves au lard dans le temps
je tombais sur le lard
pis j'avais le goût
de crisson de bale d'or
parce que l'or
il a cuit
comme dans le jus
pis il est tout mou
ça c'est bon
tu sais
si tu veux faire
des bonnes fèves au lard
il fallait que la panchetta
pis le mélange
à peu près une demi-heure
avant que ça finisse de cuire
là tu vas être en business
tu veux me joindre pot
une rangée de lard
un verre de lait
tu vas te coucher ici
un verre de lait deux bols de bcher. Un verre de lait, deux bols de bine.
Tasse-toi d'être là.
T'en veux du méthane,
mais t'en chiesse, ce méthane.
Mais pancetta et l'or,
c'est pas pour tout la même affaire?
C'est pas la même affaire.
Il y en a un qui est dégueulasse,
puis l'autre, l'est beau.
Mais moi, la pancetta est un petit peu plus salée,
puis c'est plus comme un saucisson. De toute façon, moi, la panchetta, c'est un petit peu plus salé puis c'est plus
comme un saucisson.
De toute façon,
moi,
j'étais un gars
de charcuterie.
J'aime ça.
Il y en faut assez.
Je vais me défendre encore.
Non,
mais j'aime...
Tu ne te sens pas attaqué.
Tout le monde aime ça,
les charcuteries.
Moi,
oui,
puis moi,
je respecte
ce que tu manges
puis ce que moi,
je mange.
Si je n'ai pas
la même affaire,ère c'est pas grave
on peut être chum pareil
c'est la partie du vin à table
on va te prendre un escarne avec deux beignets
la question c'est du vin
c'est ça
c'est pas grave de commander du vin
on se met du lard dans le cul
sauf une puff dans le cul.
Sauf une puff dans le cul du cochon.
Ça, je pense, c'est vrai, par exemple,
pour quelqu'un qui a, la première fois au podcast,
c'est le temps déstabilisant parce que c'est l'opposé
de ce qu'on vit d'habitude
dans les entrevues, mettons,
radio canadienne.
Oui, je suis allé à Bonsoir Bonsoir
dernièrement
et je ne parlais pas
comme ça, c'est sûr.
Non, c'est ça.
Du lard dans le cul.
C'est vraiment le fun.
J'aime ça,
cette petite colline
de tabarnak
de 5,5 ans.
J'adore ça.
J'étais un peu nerveux.
Je t'avoue,
j'étais un peu nerveux
parce que vous êtes
deux humoristes
et moi,
je suis comme un
acteur.
Des fois,
on fait comme « off man », ils vont prendre toute la place
et ils sont vites.
J'ai essayé d'être humoriste.
J'ai essayé une couple de fois et oh boy, c'est un job.
J'ai beaucoup d'admiration pour vous autres.
Beaucoup.
Je sais que tu avais fait un gala
que ma blonde...
Tu t'animais et j'étais dessus.
Puis ma blonde, elle m'en parle encore.
Maï Péman était dedans.
Quand on faisait le rodage,
Maï Péman ne voulait pas roder.
Puis c'était ma blonde qui faisait le rôle de Maï.
Puis ma blonde tripait,
vu qu'elle a joué avec toi.
C'est cool.
D'après moi, il y a bien du monde
qui te considère aussi drôle que bien les humoristes.
Hey man, écoute-le.
Oui, mais sauf que je suis allé te voir en show, j'ai ri comme un fou.
Puis après, tu me dis que tu n'as même pas appris ton texte.
Tu garages ça de même.
Moi, je ne suis pas capable.
Moi, il faut que j'apprenne un texte.
Puis on dirait que c'est là qu'on se plante les comédiens.
Quand on essaie d'apprendre un texte et de venir faire du stand-up,
ce n'est pas de même tout à fait que ça se fait.
Ça a l'air.
Je ne sais pas. Mais moi, j'ai essayé une couple de fois. J'ai venir faire du stand-up, ce n'est pas de même tout à fait que ça se fait. Je ne sais pas.
Moi, j'ai essayé une couple de fois.
J'ai fait « Oh boy, OK, ce n'est pas... » Par chaque fois que je t'ai vu, ça allait bien.
C'est peut-être...
Peut-être juste dans ta tête aussi.
Je ne sais pas.
Si tu consommais,
peut-être que tu étais...
Peut-être que tu étais déjoué
et que tu n'entendais pas les rires.
Tu avais une œil de fermé
t'es dans le cas
pourquoi il rit pas
le monde
qui saute d'autre
pis qui applaudit
pourquoi il aime pas ça
c'est le gars là
sexy qu'on a fait
c'est ça
pis
c'est les 7 péchés capitaux
c'était ça
pis moi je faisais
le diable là-dedans
pis on a fait
deux soirs
le premier soir
c'était comme
pas enregistré
devant le public
pis le deuxième soir pis le premier soir c'était comme pas enregistré devant le public pis le deuxième soir
pis le premier soir
on a toujours
une télé dans le fond
avec le texte
le prompteur
il marchait pas
fait que ça part mal
parce que moi
j'ai eu le texte
la veille genre
fait que je le savais pas
fait que là
pis un moment donné
il a fini par rallumer
heureusement
pis
après ça
après le show,
Jules-Bert Roseau est venu me voir, il était saoul.
Puis il m'a dit...
Puis il m'a dit...
Il m'a dit...
Il m'a dit que c'était vraiment...
Il m'a dit que c'était vraiment mauvais
ce que t'as fait.
Il t'a dit ça de même?
C'est un pré-galage, mais il n'y avait pas du pré-monde à soir que c'était vraiment mauvais ce que tu as fait. Il t'a dit ça de même? Oui, mais il m'a dit que c'était un prégalage.
Il n'y avait pas du prémonde à soir.
C'était correct ce que j'avais fait.
Il était chou.
Chris Heren va dire à quelqu'un.
Oui, mais ça, le gars, il cherche sa confiance.
L'autre, il s'en vient le détruire.
Oui, c'était dur.
Le lendemain, on faisait devant la caméra.
Qui faisait Dieu?
Il n'y en avait pas.
Non, il y en avait juste moi. Oui, en plus. Qui faisait Dieu? Il n'y en avait pas. Il n'y en avait pas,
c'était juste moi.
Oui, il y avait,
toi, tu étais le diable.
Maï, c'est quoi qu'elle faisait?
Je me rappelle,
il y avait Maï,
il y avait moi,
Maï,
Christo, William.
La luxueuse?
Toi, tu faisais quoi, toi?
Moi, je n'ai aucune idée.
Tu ne te rappelles plus?
Non, non,
Maï, elle faisait un numéro.
Elle faisait un numéro,
tu sais,
elle disait que ça l'écœurait, genre,
parce que elle, c'est beau, là, t'es égale.
Tu te souviens de ça, ce numéro-là? C'était un assez bon number.
Elle faisait un number que ça la faisait chier.
Ah oui, c'était... C'était sur les sept
péchés capitaux. C'était par rapport au numéro
de la femme ordinaire. Oui, c'est ça.
Elle disait qu'elle, ça la faisait chier, que ses
boules étaient parfaites. Étaient parfaites,
puis tu sais, qu'ils se tenaient, puis ça,
c'était un méchant numéro, c'était pas un tenait à un méchant numéro c'était quoi
moi je me rappelle je me rappelle d'un gag que j'avais je me rappelle pas du
nombre j'avais un gag de je parlais du monde il y avait une maladie qui s'appelle la
galmatophilie que ça c'est le monde qui se crosse
et qui viennent ses statues.
Ah oui, je me souviens.
Puis là, mon gag, c'était, si on trouvait un nom pour ça,
ça veut dire le gars ne doit pas être tout seul
puis ça doit vouloir dire
que ce n'est pas tout le temps des crottes qui ont ses statues.
C'est ça.
T'as bon.
Il n'y avait pas une affaire aussi de gars qui dégonflait
ses pneus? Tu sais, qui se crossait aussi de gars qui dégonflait ses pneus?
Qui se crossait pendant qu'il dégonflait des pneus?
Ça, c'était pas moi, mais ça m'intéresse.
Il y a du monde qui se crosse en dégonflant
des pneus.
Il faisait un gag là-dedans.
Oui, il dégonflait les pneus.
Je sais pas si le bruit
ou un pneu semi met dégonflé,
c'est comme des seins durs, tu sais.
Tu sais, t'y veux pas trop gonfler.
C'est rare que dans les seins, il y ait une roche de prix.
Ah oui.
Tac! Enlevé la roche.
Je pensais que c'était toi qui faisais ça.
Non, non, non.
Mais c'est vrai qu'il y a du monde qui se crosse sur des statues. Bien, moi, j'ai appris avec Internet, il y a du monde qui se crosse sur des statues?
Moi, j'ai appris avec Internet,
il y a du monde qui se crosse sur tout.
Il y a-tu du monde qui se crosse sur le monde qui se crosse?
Moi, je savais.
T'es-tu déjà allé à Amsterdam?
Oui, deux fois.
Quand tu vas dans le quartier Red Light,
moi, l'affaire qui me fait rire,
c'est de voir, mettons,
les putes que tu fais. Voyons, tabarnak,
il y a personne qui paierait
pour ça. Puis après, tu te reviens
de bord pour dire à ton ami, regarde la pute.
Ah, Chris, elle est plus là.
Elle est avec un client.
Elle vient de partir un chiffre.
Moi, à Amsterdam,
un moment donné, j'étais dans le Red Light,
puis il y avait une pute qui tricotait.
Elle se faisait un foulard. Elle a a pas de croisé dans sa vitre
avec ses néons rouges
pis elle envoyait la main au monde
avec quel âge?
je sais pas, il y en a de tous les âges à Amsterdam
qu'est-ce qu'elle tricotait?
probablement un foulard
ce serait fort si c'était un condom
elle est éco-responsable.
Elle se fait,
comment tu appelles ça,
un «dream suit» pour un dildo.
Regarde, là-dedans,
il va être en sécurité.
Mais oui, c'est ça.
Moi, ça m'a fait halluciner,
moi, ça, à Amsterdam.
Tu sais, tellement,
oui, je savais qu'il y avait
un quartier,
puis il y avait des prostituées
partout, puis blablabla,
mais je ne pensais pas
qu'il y en avait autant que ça.
Tu sais, j'ai juste marché les petites ruelles. Puis là, en plus,
ils ont des standings. Ceux qui sont le plus
populaire, qui sont plus jeunes, qui sont plus belles,
ils ont des meilleures vitrines. Sinon,
les moins belles, les plus
maganées, ils les envoient plus loin.
Non, non, mais c'est parce que là-bas, c'est une
job. Ils payent
de l'impôt. Ça, c'est...
Tu sais que ça me fait rire, moi.
C'est quoi leur titre?
Péripathéticienne.
Ah oui?
C'est-tu vrai ou pas?
Mais ils rapportent beaucoup d'argent au gouvernement.
Mais c'est...
En tout cas, c'est pas rien que le gouvernement
qui crosse en vendeur d'or.
Mais je la trouvais bonne, cette joke-là.
C'est chique.
Yann, tu rajouteras des rires au montage.
Yann va t'arranger ça.
Non, mais c'est hallucinant pareil,
de savoir que là-bas,
ça fait tellement longtemps que c'est légal.
Puis en plus, c'est comme si rien n'était.
Moi, je promène avec des enfants,
des fois, dans le red light,
ils s'en vont chercher un lunch,
puis là, il y a plein de putes tout le long
qui envoient la main aux enfants.
Tu vois la pancarte?
Dans le red light,
moi, c'est un enfant qui m'avait fait capoter. Il y a des pancartes tout le long qui envoient la main aux enfants. Dans le red light, c'est un enfant qui m'avait fait capoter.
Il y a des pancartes.
C'est un dessin.
C'est un monsieur
qui tient la main d'un enfant.
Après, à côté, il y a un monsieur à côté de l'enfant
mais il ne tient pas la main.
C'est comme un X.
Si tu amènes ton kid, tiens-le par la main.
Je suis comme, Chris, laisse-le avec sa mère.
C'est-tu... mon « kid », tient-le par la main. Puis là, je fais comme, « Chris, laisse-le avec sa mère. »
Tu sais,
fais pas,
papa,
papa,
cache tes yeux.
Une main sur ma main,
l'autre main sur tes yeux.
Comment ça,
les madames sont toutes
en costume de bain,
blancs,
puis noirs,
puis tout ça,
puis ils envoient la main.
Mais,
ils sont comme gentils.
C'est tellement normal
que c'est pas malaisant
qu'une pute fait bye bye à un enfant les enfants vont à l'école moi je suis jamais allé je sais
pas moi je vous écoute c'est vraiment moi la fac j'ai resté ben tu sais parce qu'on entend juste
parler des putes pile potes mais c'est une ville c'est magnifique et hallucinante. Enlève les putes et le pot, il y a des hosties de beaux musées.
Ça ferme.
Je ne me rappelle plus
quel humoriste disait ça,
mais c'est la pire place pour fumer du pot
vu qu'il y a tellement de vélos et d'actions.
C'est plat.
Tu ne peux pas...
Moi, en tout cas, je ne pourrais pas être gelé
dans cette ville-là.
Ce n'est pas pire.
Moi, en tout cas, je pourrais pas être gelé dans cette ville-là.
C'est pas pire.
Ouais?
J'étais allé voir le musée de Mme Tussaud, les statues de cire.
Eh, tabarouette, c'était le fun.
Bien gelé.
Fini.
À la fin, je pensais que j'étais au musée Van Gogh.
Mais c'était pas ça.
J'étais allé après.
Non, non, mais c'est vrai, c'est une magnifique ville pis, tu sais, les canots pis tout ça,
tu peux faire des balades
en bateau, c'est écœurant.
Mais c'est pas juste
une ville de potes.
Ouais, ouais.
C'est pas juste
une ville de putes.
Ben moi, je fume...
Tu sais, j'ai commencé
à fumer à 43 ans.
J'ai commencé vieux
en crise à fumer, là.
Fait que moi,
quand je suis allé,
je fumais pas.
Fait que, tu sais,
je suis allé à Amsterdam
pas pour les putes
ni pour le pote,
pis j'ai trippé par elle.
Après, je disais à ma blonde, j'ai fait
« Ah, c'est ça, on devrait y aller en voyage, là-bas. »
Puis elle était comme « Pourquoi j'irais? »
On dirait à M. dame, dans le tête du monde,
c'est...
Tu vas là, c'est pour te geler et te payer une pute.
C'est le Vegas
européen.
C'est dans le tête du monde.
C'est rendu de même ici en Belgique. Il y a des rues de prostituées.
Le weed là-bas, le tolère.
Là-bas, c'est un « eyes closing » politique.
Ce n'est pas vraiment légal,
mais ils ferment les yeux là-dessus.
Comme ici avec les salons de massage.
Oui, genre.
Tout le monde sait qu'il y en a,
mais il n'y a jamais de descente.
C'est capoté.
Quand tu penses à ça,
tous les salons de massage à Montréal,
il y a une couple d'années,
le monde savait que ça existait,
c'était toléré.
Mais à Star-Rio,
il me semble qu'avant,
il n'y avait pas autant de pancartes.
Tu vois des pancartes qui s'affichent
avec des noms pas super discrets.
Pas thérapeutiques.
Ben, tu sais,
pussy core.
Oui, c'est ça.
T'arrives là,
si c'était une vraie masothérapeute,
la madame.
Oui, c'est ça.
Va lui demander avant.
Va lui demander.
Oui, c'est ça.
Va lui demander avant.
T'arrives là,
tu dis,
mon air sciatique fait mal.
Puis, c'était bon.
Mon air sciatique
fait encore mal.
Mais elle suce en sacrement.
C'est vrai qu'il y en a beaucoup.
Moi, ça me fait halluciner.
Tu sais, moi, il y a un gars de la Gaspésie
qui habite à Québec,
qui arrive à Montréal
et qui voit des affiches partout
de même de massage.
C'est à la rue.
Puis, tu sais, directement,
à Saint-Catherine,
tu en as plein en haut.
Je peux pas croire qu'ils survivent tous.
Ça a l'air que oui.
Ils doivent en avoir du massage.
Ça doit être triste, par exemple.
Tu sais, quand, mettons, tu te dis...
Tu sais, parce qu'ils survivent tous,
mais il y en a qui se font beaucoup d'argent
et il y en a qui survivent.
Puis si c'est un pénis pour de l'argent,
si ça roule, tu dois faire,
« Chris, je ne serais pas capable de me payer ça
si je ne te connais pas. »
Si tu ne connais pas TBA, hein?
Mais si...
Je ne sais pas.
Dans une demi-heure, tu vas être correct. Si tu ne connais pas TBA, tu n'as pas d'allure. Je ne suis pas bien. Dans une demi-heure,
tu vas être correct.
Dans sa tête,
il se dit,
j'en parlais justement
avec Claire Lamarche
un moment donné.
Ça semble que Claire Lamarche
disait ça.
Non, mais tu sais,
mettons,
moi, je me sens tout le temps mal,
mettons,
pour une pute
qui a de la misère
à payer son loyer.
Il y a des putes sans-abri
qu'eux autres, c'est juste,
ils vont sucer d'autres sans-abri
pour avoir un peu de protection dans le parc.
C'est comme tabarnak.
Suce une graine de gars qui a un appart.
Au moins, est-ce que...
Tu sais, danse.
Suce une graine d'un gars qui a un futon de trop.
Est-ce que... Pas... Il me semble, c'est une graine d'un gars qui a un futon de trop. Tu sais, pas...
Il me semble que c'est...
C'est une belle philosophie.
Oui, c'est...
On va aller leur en parler.
Le problème, c'est qu'ils n'ont pas de pancarte.
Là, ce que je viens d'avoir, je viens d'avoir le flash
de t'emmener ton jeune de 8 ans
et il est en haut dans l'âge.
Je suis en train d'écouter.
Non, il doit être parti.
Il est parti.
Non, il n'est pas là.
Montréal, c'est un fléau ici.
Toutes les villes, c'est de même.
Les autres villes, c'est plus caché, je pense.
Moi, je me souviens, quand je suis arrivé à Québec en 91,
le monde disait,
« Si tu vas à Montréal, il faut t'aller voir le coin Saint-Laurent-Saint-Catherine. »
Oui, c'était le fun, ça, dans le temps.
C'était comme le spot.
Tu vas voir des grands messieurs noirs,
des enfants avec des bottes en cuir.
La main, oui.
Il n'y a plus ça.
Non, c'est ça.
Dans le temps, nous autres, on venait des shows
et on faisait tout le temps ce qu'on appelait une tournée de putes.
Parce que tu commençais
coin Saint-Laurent-Saint-Catherine,
il y avait des putes un peu maganées.
Tu allais un coin de rue
à l'est de ça, il y avait des filles
qui étaient super belles.
Puis après, plus tu allais à l'est,
plus c'était triste.
Puis, à la fin,
c'était des madames
en coton ouetté qui criaient des insultes aux chars.
Puis après, on revenait, puis on faisait...
Après, tu faisais Ontario.
Puis là, on allait voir les trans puis les gays.
Puis c'était juste...
C'était comme on allait au zoo de Granby.
Mais on était au parc safari, mais on regardait des messieurs
et des madames qui se souciaient des pénis.
Y'a-tu des chamons
qui rentraient à la tête dans ton char
pour manger ton lunch?
C'est ça.
Les madames en coton boite.
Je mettais des quinoa dans ma main
et elles venaient manger.
Y'a pas de danger,
y'a pas de dents. n'a pas de dents.
Elle n'a pas de dents.
Mais j'aimais vraiment ça, faire ça.
Il y avait quoi de le fun?
Moi, dans le temps que je vivais à Québec,
c'était dans le temps
du film Pretty Woman.
Puis j'avais un de mes chums,
il avait la carte de crédit à son père,
puis on louait souvent une limousine du film Pretty Woman. J'avais un de mes chums, il avait la carte de crédit à son père.
On louait souvent une limousine pour faire
les mêmes gags sur la rue Notre-Dame-des-Anges.
C'est la rue des putes.
Des putes qui font pitié.
Pour de vrai.
J'étais vraiment un trou de cul de faire ça.
On arrivait en limousine sur la rue Notre-Dame-des-Anges.
Eux autres, leurs yeux venaient ronronron.
Ils étaient comme, yes, tabarnak, Richard
Gere qui vient me sauver, pis là,
ils arrivaient, pis on faisait
le move qu'on faisait à tous nos
petits frères ou nos...
T'sais, on se mettait, là, aussitôt qu'elle a pogné la
poignée, on avançait de cinq pieds
juste...
jusqu'à temps qu'elle crie
Valspar, je suis là, on se sauve
pis on crie, va-là'onger, esti! »
C'était tellement pas cool.
Nac!
C'était le fun.
Tu peux plus faire ça.
C'est ça le défaut avec les escorts.
Tu peux plus louer une limousine pour les fâcher.
C'est drôle.
Avant ça, il y a eu bien du jugement.
Le monde disait que les putes,
les prostituées, putes, escortes.
À un moment donné, c'est mêlant.
Il y a des putes qui disent
qu'ils sont escortes.
On est des travailleurs.
On a un syndicat.
Arrête donc, un syndicat.
Sortez le syndicat. Faites de quoi.
Manifestez. Pourquoi pourquoi, je sais pas,
mais faites-nous savoir que vous êtes pas des putes, c'est quoi la différence entre
une pute et une escorte, j'avais demandé ça à une fille une fois, elle dit, ben une
escorte ça commence à 200, en bas de 200 c'est une pute.
Ok, fait que c'est le prix.
C'est bon savoir.
Ben ouais.
Non, mais tu sais, ça va pas au moins.. Non, mais moi non plus,
j'avais pas ça.
Ça m'a coûté 400.
T'as ramassé une pipe dans la rue,
tu lui as donné deux.
C'est combien pour une pipe?
C'est 8 piastres, il y a deux 10.
C'est pas vrai que je vais me faire soucier par une pipe.
Donne-moi mon 4 piastres. Mais c'est pas vrai que je vais me fesser par une pute! Donne-moi mon gars de piastres!
Mais c'est drôle, ça.
Mais ça, moi, ça m'avait tout le temps marqué que,
tu sais, c'est comme dans tous les domaines,
le monde se juge.
Tu sais, mettons, les danseurs jugent les prostituées.
Les escortes jugent, mettons, les filles de salon de massage.
Les filles de salon de massage jugent les putes.
Puis nous autres, on les juge.
On les juge toutes.
Mais moi, j'essaie de ne pas les juger.
Non, non, non.
C'est une job comme un autre.
Moi, je ne serais pas capable de faire ça.
Moi non plus.
Tu ne les juges pas, mais tu les as comparés aux autres grumbés.
Non, non, non, non!
T'es juge pas.
On parle de safari.
Ouais, mais...
C'est vrai qu'ils ont pas de dents.
C'est pas un jugement, c'est une constatation.
Pis je suis un vegan,
fait que les comparer à un animal, c'est un compliment.
Parce que...
On mérite tout du respect.
Je mangerais pas
une prostituée non plus.
C'est contre tes principes.
Exact.
Dans le temps,
j'avais mangé des prostituées.
Dans le temps,
la dévorée.
J'y soufflais une pop
dans le cul.
Non, mais c'est quand même fou
qu'il y a autant de prostitution.
Autant du côté des gars que des filles.
Du côté des gars, il y en a un tabarnak.
Du côté des gars, c'est juste
la prostitution gay.
Non, non, non.
Ça, c'est des gars gays.
Des gars qui sucent des graines de gars,
mais qui font croire qu'il y a des fois une madame
qui les paye. Parce qu'il n'y a aucune madame qui ne paye pas du sexe.
Arrête-toi.
Le Sud en est plein de ces madames-là.
Pas pour nous autres, peut-être.
Pour nous autres, ils ne payeraient pas, peut-être.
Pour moi, ils me demanderaient de payer.
Dans le Sud, mais...
Mais ça, ce n'est pas vraiment...
Parce que ces madames-là, je ne pense pas qu'elles réalisent
que le petit monsieur qu'ils ont rencontré au resort
à Cuba, c'est une pute.
Ils pensent juste, ah, il est bien fin, lui.
Il danse avec moi, puis
il me trouve belle.
Puis je vais l'aider à payer son loyer.
Tu sais, il est gentil.
Non, mais il y en a aussi, tu sais,
des services de mâle.
Il y a eu un reportage, il y a pas longtemps,
tu as même un service à Montréal, où il y a des un reportage il n'y a pas longtemps. C'est un même service
à Montréal
où il y a des hommes
qui sont là
uniquement pour des femmes.
Uniquement pour des femmes.
Ce n'est pas
tous des mannequins.
Les gars?
Mais moi,
je ne crois pas à ça.
Tu es allé voir?
Tu es allé voir quoi?
Non, mais parce qu'il était là.
Tu étais curieux.
Il était curieux.
Non, mais oui,
comment ça coûte?
Comment ça coûte?
Comment ça coûte? Puis là, comment ça se coûche juste avec des femmes
se coucher avec des gars
tu pourrais te faire couper les cheveux
mais moi je crois
c'était combien
ça doit être juste des
je sais pas mais
j'ai de la misère à croire ça qu'une femme paye.
Mais il doit en avoir.
C'est sûr. Il y a de tout pour tout.
Mais un gars
pute doit
avoir un autre job.
Il doit chauffer du Uber
deux jours par semaine pour
arrondir ses fins de mois.
Tu sais?
Tu vois sur son site,
puis tu dis, je vais me faire baiser pendant 15 minutes.
OK, prix de la course.
Ah ouais?
Oui, c'est ça.
Fini de te fourrer, dis, tu me donneras
5 étoiles.
Et puis, il a la note, lui, tout.
Hubert, ils ont commencé à louer des vélos.
Ils louent des vélos?
Oui.
Ce n'est pas quelqu'un qui vient te chercher avec un vélo?
Non, non, non.
Mais c'est des vélos électriques.
Ah, OK.
Oui, j'ai vu ça cette semaine.
Moi, j'ai fait de la trottinette à Paris.
J'ai été là deux mois dernièrement.
Puis il y a de la trottinette de partout.
Ils saccent ça à terre, n'importe où. Ça s'en vient des l il s'accélère à terre n'importe où ça s'en vient des limbes s'appelle ouais ça en vient ici puis tu t'enfarce
dedans il y en a plein puis là t'es arrivé ton cellulaire tu te dis ah il y en a une là bas
la tente batterie c'est beau t'embarque là dessus fou que tu flares parce que là à paris t'avances pas en taxi
ouais t'embarques là dessus ouais ça coûte bien moins cher Laurent il y en a un
Pis il y en a une trottinette
Pis ça me l'a l'air le fun
J'ai bien aimé ça moi
C'est cool
Ils vont essayer de légiférer parce que tu roules n'importe où avec ça
N'importe où
Tu te promènes
20 km heure
Les taxis t'éclenchent tout
27 tu dis 25 km heure. Quand même. Les taxis déclenchent tout. 27, tu dis?
27.
Ah, ça, c'est loin.
25 km heure.
Ils sont barrés à 20.
Cris, sur une...
À 25.
À 25?
Je ne sais pas.
Peut-être que moi, il est peu heureux.
Il n'était pas dans le fond.
25 km de bout sur une petite planche.
Ça s'en vient, là.
Oui, ça rentre.
Oui.
Ça s'en vient.
Il faut-il un casque?
Il faut-il un casque?
J'ai checké aujourd'hui.
J'ai mon application encore, là.
Puis j'ai checké.
Il y en a une trottinette à Montréal.
Il y en a une.
À Vietpari?
Dans le West Island.
Non, il y en a une.
Je ne sais pas pourquoi.
Il n'y en a qu'une.
Il y en a une, oui.
Dans le West Island.
Ça, vous tentez d'essayer, là.
Mais je ne sais pas pourquoi.
Il y en a juste une.
Le gars du passé
ne m'a jamais fait un poyer
quand je suis parti avec.
Oui.
C'est quoi la compagnie?
C'est LIMB?
Oui, ça s'appelle LIMB.
Il y en a plein, mais c'est la plus populaire.
LIMB?
L-I-M-E.
C'est comme LIMB.
C'est moi qui parle mal.
Comme LIMB Biscuit.
C'est ma job de parler.
LIMB Biscuit. Bon, faire ma job de parler. Même cas, lisse.
Fais attention.
Décolle un peu. Je peux être trop proche?
Non, non.
Articule, calisse!
Pas habitué à être humoriste, moi, Chris.
C'est le fun. Il y a des beaux sujets.
Ça, c'est le fun.
Oh, yes. Pour moi, ça, merci.
Moi, je vais prendre un Coke pas de glace.
En souhait.
Coke, pas de diète. Non, jamais. Chris, tu es diabétique. Non, je vais prendre un coke pas de glace, moi. S'il te plaît, ouais. Coke, pas de diète.
Non, jamais. Chris, puis t'es diabétique,
tu t'en rappelles, là? Non, je ne suis plus diabétique.
T'es plus diabétique? Non, mais arrêtez ça.
Non, mais arrêtez ça.
Merci, merci, merci.
T'as réglé ton diabète en perdant du poids.
J'ai réglé mon diabète en perdant 80 livres.
C'est impressionnant, ça.
Ouais, mais tu sais, j'étais pas encore rendu
à me piquer, mais je prenais des médicaments quand même.
Puis là, ça a baissé, ça a baissé, ça a baissé, ça a baissé.
Puis à un moment donné, mon médecin m'a dit
que ça ne donnait rien contre ce médicament-là.
Tu es toujours en bas.
Je cotais tout le temps à 5, 5,25, 5,5.
Ça fait qu'on était correct.
Puis on l'a essayé un petit bout, pas de médicament.
Puis là, on n'a plus pas entendu.
C'est bon.
Moi, je suis content.
Ça fait que toi, c'est vraiment...
C'était normal aussi perdre 80 livres.
C'est rare que ça ait des effets secondaires
désagréables.
Le mou.
Le mou. Tu viens mou.
Moi, j'aimais
mieux mon corps gros
pour sa fermeté.
Là, je suis un peu plus mou.
Mes petits tatons font des
babounes.
Ma poche est longue.
Tu es un Mr Freeze
qui a décongelé.
Oui, c'est ça.
Que tu pousses ici.
C'est ça.
Mais oui, c'est ça.
Je suis plus mou.
C'est rien que ça que j'aime moins un peu.
Je fais un peu d'exercice.
Mais moi, je ne me stresse pas avec ça.
Moi, j'ai perdu du poids, pas parce que je me trouvais trop gros.
J'ai perdu du poids parce que je m'en allais me faire opérer pour le cœur.
Après ça, j'ai continué mon jeûne intermittent.
Puis là, en 17 mois, c'est ça, j'ai perdu 80 lignes.
C'est vrai, toi, tu as fait un infarctus ou infarctus?
Tu l'as-tu fait, ton infarctus, comme ça?
Tu l'as-tu fait, là?
Non, non, non, pas du tout. C'est factus ou fractus? Infarctus. Fact l'as-tu faite, ton infarctus, comme ça? Tu l'as-tu faite, là? Non, non, non, pas du tout.
C'est factus ou fractus?
Infarctus.
Factus.
Factus.
Factus.
Factus.
Factus.
Factus.
Une crise du cœur.
C'est ça, une crise du cœur.
Crise cardiaque.
Non, moi, ils ont découvert,
puis ça, c'est banier, ça.
Là, j'avais commencé à perdre du poids,
puis là, j'ai dit à mon médecin,
tu vas me passer plein de tests,
je veux tout te passer des tests, savoir c'est quoi mon cholestérol Là, j'avais commencé à perdre du poids. Puis là, j'ai dit à mon médecin, tu vas me passer plein de tests. Je veux tout te passer des tests
pour savoir c'est quoi mon cholestérol,
mon diabète, toutes ces affaires-là.
Et le dernier test de toute la gang,
c'était d'aller le faire le tapis roulant
chez le cardiologue.
Puis je suis allé le faire.
Puis là, elle a fait,
oh, attends une minute.
J'ai bien de la misère à voir tes résultats.
On dirait qu'il y a une anomalie.
Fait que la première fois,
j'ai fait peut-être 35 secondes sur le tapis,
pas plus.
Puis j'ai cassé.
Puis après ça, j'ai pu faire un 6 minutes en ligne sans être essoufflé.
Elle a dit que ce n'était pas normal.
Il y a un problème. Ils m'ont envoyé à l'Institut de cardiologie.
Ils m'ont passé plein de tests.
Ils ont vu que j'avais une malformation au cœur,
probablement de naissance.
Tu peux juste le trouver si tu fais des tests
vraiment approfondis.
J'aurais pu rester le reste
de mes mois.
De même, encore 3-4 semaines.
3-4 semaines!
Deux mois et demi!
Fait que là, c'est là qu'ils m'ont dit, on va t'opérer,
on va te mettre deux aimants dans le cœur avec
un défibrillateur et un pacemaker,
la grosse patente.
Puis là, tu risques de vivre
très longtemps, mais la cardiologue m'a dit, si on n'avait pas
trouvé ça, tu n'aurais pas fait 10 ans.
Oh, chef!
Ça m'a donné un coup un peu.
En même temps, ça a réveillé
une petite urgence de vivre.
J'ai le goût de faire des affaires. Il faut que je perde du poids.
Il faut que je bouge. J'ai le goût de le faire, mais à le faire
au cas que je n'aurais pas la chance de le faire plus tard.
As-tu commencé
à faire du sport?
Je cours, mais pas parce que je veux courir. C'est parce que je n'aurais pas la chance de le faire plus tard. As-tu commencé à faire du sport? Écoute, je cours, mais pas parce que je veux courir.
C'est parce que je peux courir.
Il y a une petite différence.
Moi, je pars à courir.
Je n'ai pas, genre, aujourd'hui, je vais faire 10 000 pas
ou je vais courir 5 km
ou je veux courir 5 km en tant que tant.
Non.
Moi, je pars à courir et à chaque pas, je me dis,
je ne peux pas croire que je cours.
Je ne peux pas croire que je cours.
Je cours, tabarouette.
Quand je suis tanné, j'arrête.
Sinon, c'est ça.
Après le pied, il arrête.
Sinon, ça arrive.
Je suis capable de courir,
mais je ferais comme...
Je suis capable.
Moi, c'était nouveau.
Je n'avais jamais monté des marches.
Je ne pouvais pas monter des marches avant.
J'avais tout le temps chaud.
Le plus gros exercice que je fais,
c'est avec ma fille.
Parce qu'on joue à Just Dance.
OK.
Ah, si, je me donne.
C'était pas rare.
Comme s'il y avait pas de lendemain, man.
Je me donne avec les mouvements,
avec les coudes, ah oui, par là.
Puis là, j'aime ça quand je la clenche.
Je suis là.
Non, non, mais elle est compétitive, elle aussi.
Fait que j'y monte que c'est bon de perdre des fois.
Fait que... Tu laisses toujours gagner ton enfant.
À quel âge, là?
Là, à 7 ans.
OK.
Je la rock.
As-tu déjà gagné ou jamais, jamais?
Ben oui, elle a déjà gagné.
Une fois, puis ça, ça...
T'as fait fuck you you je vais perdre 80 livres
mes pratiquites
la nuit
je les réveillais
à 5 heures
ce matin
ah ouais
que je t'asseille
moi j'ai fait
un des fils
à Daniel Grenier
il m'avait dit
on le gardait
une fois
pis il m'avait dit
il est vraiment
bon au hockey
sur le Xbox
fait que là
moi je joue avec
mais je pensais
il était bon pour vrai mais il voulait dire il est vraiment bon pour un sur l'Xbox. Moi, je joue avec, mais je pensais qu'il était bon pour vrai.
Mais vous le dire, il est vraiment bon pour un kid de 4-5 ans.
Je te l'ai torché.
Comme 17 ans.
L'humilier.
Ce n'est pas vrai.
C'était vraiment humiliant.
C'était son jeu préféré,
mais c'était.
Je pense qu'il a arrêté.
Toi, tu les challenges-tu, tes filles?
À quoi? À toutes?
Non.
Tu les challenges pas partout?
Moi, j'en ai quatre.
J'en ai trois dans...
31 ans, bientôt.
29, 27,
puis 8 ans.
C'est ça, j'ai eu un petit décalage.
Il faut que tu enlèves 10 ans de consommation
là-dedans, fait qu'ils sont proches dans le fond.
C'est une deuxième portée.
10 ans, il n'a pas connu.
C'est un blackout plus 2 ans et quart.
C'est ça.
J'ai trois petits fesses aussi.
Juste des gums, il n'y a pas de filles.
Tu faisais, t'en fais ça encore filles. Tu faisais des shows de musique
avec tes gars.
T'en fais-tu encore?
On en fait en Québec le 3 août.
Ça doit être le fun.
Le thrill d'un père.
Même si c'est des adultes,
c'est des petits gars encore.
Oui, mais il faut gérer la patente.
C'est sûr que mes, c'est des petits gars encore. Oui, mais il faut gérer la patente.
Parce que là, c'est sûr que mes deux guitaristes,
c'est mes deux fils.
Des fois, ils ont des égos, eux aussi.
J'ai mon bassiste, c'est mon neveu.
Ma chanteuse choriste, c'est ma brue.
Ça fait 15 ans, 16 ans qu'ils sont ensemble.
À 15 ans, ils sont ensemble.
Ils sont mariés, ont un enfant. Ils n'ont jamais... j'ai capoté parce que mon gars, un moment donné j'avais dit, il
avait comme 5 ans qu'il était avec sa blonde, il avait 20 ans, j'avais dit t'as pas le
goût de...
Tente pas de faire comme ton père!
C'est dur à dire!
Comment tu te sors?
C'est ça qu'il a dit!
Il a dit non moi je ferais pas comme toi!
Oh! Il a fra frappe de suite.
Toi, tu te sépares.
Mais ça doit être dur à apprendre ton père qui te dit,
Chris, tu as juste fourré une fille dans ta vie.
Ah oui, c'est ça.
Tu te niaises un peu.
J'espère qu'elle n'écoute pas.
Hey, Valérie.
Tu es une loser.
Je t'aime beaucoup, Valérie.
C'est ma brue. Oui, mais ça? Non, mais j'écoute pas. Hey, Valérie. C'est de l'oser. Je t'aime beaucoup, Valérie. C'est ma bruit.
Oui, mais ça.
Non, mais j'ai dit ça une fois.
Une fois.
Elle n'écoute pas ça.
OK.
Non.
Je ne passe pas.
Non, non, non.
Non, mais jouer de la musique avec tes gars,
ça doit être trippant.
Oui, c'est vraiment trippant.
C'est bien le fun.
Puis on n'en fait pas assez.
J'aimerais ça en faire plus.
Parce qu'on fait du cover.
On a fait un album.
On a fait un album qui n'a pas marché pendant tout. Les radios n'ont pas voulu le faire. Là, c'est bon on fait du cover on a fait un album qui a pas marché pendant tout les radios ont pas voulu le faire
c'était bon en esti
écoutez là Sylvain et c'est Marcel
c'était super bon mais les radios ont dit non
pourtant c'était meilleur
que ce qu'ils jouent moi je trouve
écoutez là vous me le direz
sur mon Facebook
Sylvain et c'est Marcel
c'est Marcel.
C'est bon en plus comme nom.
Ça sonne bien.
Ça sonne comme ma famille.
C'est ça qu'on sait.
Ou toi qui as un paquet de bonhommes en chaise roulante.
Ça sonne.
Ça peut être ça aussi.
Les bonhommes arrivent en ville.
Ah oui, ça.
Le show est à trois heures et demie.
Sylvain, c'est Marcel.
Chante au groupe Maurice.
Puis, après l'album...
C'est quoi ça?
La glycosamine.
Ah, OK.
C'était-tu...
Votre... Votre album, vous avez sorti... C'est-tu... Votre...
Votre album, vous avez sorti...
C'est quoi ça?
Fais gaga!
OK!
Votre album, vous avez sorti.
C'était qui qui le distribuait?
C'était un EDC,
Eduardo Da Costa.
OK.
À l'époque, c'est ça.
L'ancien chum à Marc Chantal-Toupin.
C'est l'ancien gérant aussi.
L'ancien gérant aussi. C'estant aussi c'était notre gérant à l'époque
ok
mais il est bon
par exemple, il était bon pour la musique
il est bon
c'est ça qui fait d'envie
il y a bien du monde qui font d'envie
il a mis Marie-Chantal sur la map
il a mis Marie-Chantal
sur la map, solide
elle était big en crise
pendant une couple d'années.
Sans farce, partout.
Non, mais...
C'est vrai, ça.
Après, le gros stunt
sur le pont.
Regardez-moi dans les yeux.
Tout le monde savait c'était qui.
C'était pas le président de Jean-Marie-Chantal.
Elle a eu quand même,
Maudit Bordel,
c'est un ostie de gros hitte.
Puis après,
elle a eu une couple de...
Les chums de filles.
Les chums de filles, ça.
Il y a la tourne sur la planète
aussi qu'elle chantait.
Je suis parti avec mes chums.
C'est Maudit Bordel.
C'est Maudit Bordel.
C'est ça.
C'était une bonne tourne,
mais après,
ça a un message un peu vert. C'est un mot du bordel. Mais c'était une bonne toune, mais après, ça a un message
un peu vert.
C'était écrit par
Pierre Belland.
C'est une toune de Pierre Belland.
Il n'y a rien qui marche.
Il y a une vieille Madame Contré
qui m'explique qu'il faut que je recycle mes affaires
pendant que la Madame au gros toton
décolleté
roule ses airs.
Il y a de quoi qui ne marche pas,
mais tout marchait.
C'est quoi ça?
Marie-Chantal, quand elle chante,
elle joue de la trompette.
C'est vrai, moi, j'hallucinais.
C'est vrai qu'elle fait tout le temps...
Je ne savais pas qu'elle faisait ça.
Elle fait un show avec moi sur le côté
et j'étais là. Pour moi, sa bague est pas
placée comme il faut.
C'est l'un qui s'appelle
Chris. Est-ce qu'elle t'a vendu
ça?
Elle m'a donné un sale show.
Moi, j'avais fait un show
avec elle dans le temps, avec
La Pointe, les shows de Noël
d'Éric Lapointe.
Elle était là-dessus
dans les années qu'elle vendait
plus qu'Éric Lapointe.
Elle était arrivée, c'était le délai,
ça marchait au bout.
Oui, le Harley show avec elle,
elle arrivait en cuir blanc,
le monde capotait.
Mais ça fait longtemps qu'on n'a pas eu
une rockeuse de fou.
Il y a de la fougue. Ça fait longtemps, il me semble, qu'on n'a pas eu une rockeuse de fou, genre, tu sais, de la fougue, puis tu sais, ça fait longtemps, il me semble.
Oui.
On a eu bien des chanteuses de votre pente, là.
Ah oui?
De quoi?
Je viens tanner, moi, des chanteuses de votre pente.
Quoi ça?
Tu sais, des astuces, des tournes de genre, bien, la vie est triste, puis là, là, là,
puis ci, puis ça, puis ah, mon mon Dieu que la vie est pas le fun.
Ah, c'ti, là, soyons positifs un peu.
Tu sais, c'est de toi.
Non, non, mais pas ça, pas tant que ça, là.
Hey, toi!
Ça t'a déjà coûté cher,
une joke de même!
Non, non, mais sans faire,
à un moment donné, le rock bonbon,
oui, ça peut passer, mais à un moment donné,
quand on tombe tout le temps dans les balades,
dans les tounes tristes,
j'aime bien la voix de sa fille,
je ne peux pas écouter ses textes,
si je suis trop attentif, je fais le pu.
J'ai le goût d'une fille
qui me dit, ah ouais, monte ton bassique.
Monte ton bicycle, fais-moi vibrer la teinte! »
« Ah ouais! »
« Rang, rang, rang! »
C'est ça, j'ai le goût de ça.
« Fais-moi vibrer la teinte! »
Ah ouais, c'est ça.
Des pattes de chat tatouées, c'était ton « let's go! » Ah, Carlis!
Ah, c'est...
Des pattes de joie de toi,
c'est un temps.
Ah, ouais!
Ah, c'est...
Des cheveux, esti, des cheveux.
Je veux des cheveux.
Des pattes de... Ah, Christ.
On en a-tu déjà eu au Québec?
Ben, Marjo a tant de mères.
Marjo, c'est ça.
Hey!
T'as vu Marjo en fin de semaine?
Elle était sur le festival
pour la fureur.
Elle est venue pour faire 3-4 choses.
Ah non, mais elle, elle n'est pas trouble.
As-tu des pattes de chat tatouées?
Ah oui.
C'est ça, moi je ne parlais pas de la chatte.
Hey, mais Marjo,
moi, je vais l'aimer à la vie, à la mort.
Moi, j'aime Marjo.
Tu sais son affaire qu'elle est sur scène
pis elle tombe en bas du stage?
Elle se lève encore à la jambe,
la cheville cassée.
C'est juste mes pieds.
Elle crissait le camp en bas du stage,
elle s'est cassée la cheville.
Elle fait « Ow! »
Elle peut trouver ça sur YouTube.
Après ça, elle l'explique en chantant
« C'est juste mon pied! »
Je dis « Man, elle n'est pas trap! »
« Elle n'est pas trap, mon gars! »
Ça, c'est une rocker!
Ah oui!
« Yeah! »
« Yeah! »
« Yeah! »
Ça, j'aime aussi de Marjo, c'est qu'à un moment donné, les vieilles rockers, ils arrêtent de vieillir.
Ils sont jeunes, jeunes, vieilles, puis après... Marjo, il a 32 ans, puis Marjo dans 8 ans, c'est la même Marjo.
C'est la madame...
Puis avec la même fougue, du torque. Moi, j'aime ça, moi.
Non, mais... Ah ouais!
Pète-moi le pied de micro dans la gueule.
Je sais pas, quelque chose.
Viens pas me dire que les oiseaux sont bleus
et que le flot de la mer est tranquille.
Non!
Donne-moi du rock!
C'est qui la dernière
qu'on a eue?
C'est Marie-Chantal.
C'est Marie-Chantal, je pense, la dernière vraie rocker.
Grosse rocker solide.
Les deux, c'était poigné aussi, je pense.
Marie-Chantal.
C'est parce que Marie-Chantal, c'était un peu un rip-off de Marjo à l'époque.
C'était une Marjo jeune, sexe un peu.
Puis après, elle a vieilli.
Puis après, c'est devenu une Marjo cheap.
C'est parce que Marjo
aussi,
elle avait plus de gig. Puis là, c'était
Marie-Chandral qui avait tout. Puis là, elle disait,
c'est moi qui lui ai tapé sa trail à elle.
Puis elle était bien...
C'est ça, la beauté des vieilles rockers
sont amères.
T'as dit,
t'es éces parler deux secondes
et tu te dis, tabac!
Elle a écrit ce qu'elle savait, la madame.
Diane Dufresne, un moment donné,
j'avais fait une affaire avec elle
et elle expliquait comment
elle avait inspiré Lady Gaga
sur bien des affaires.
J'étais comme,
Christ, Diane!
Ça se pourrait, à ce'étais comme, Christiane,
tu sais,
ça se pourrait,
tu sais,
ça avec Internet,
tu as un succès en France
puis au Québec
puis qu'on entend
parler aux States.
Mais un succès
des années 70,
je ne pense pas
qu'une Américaine
en 2008
en entend parler.
Oui,
mais elle a fait
des affaires
à une époque
où personne
faisait des grosses affaires
de même.
Tu sais,
bien en plus, elle travaillait avec...
Comment il s'appelait le solgestal de télévision?
Guy Latraverse.
Guy Latraverse qui est sur un trip de bipolaire.
Qui l'a mis au stade olympique.
Avec une traîne qui avait quasiment 150 pieds de long.
Elle rentrait cette traîne.
Aïe, aïe, aïe.
À l'époque, tout le monde criait au scandale.
Ça se peut.
Un peu.
Mais ça, c'était dans les années 70.
Lady Gaga est née en 81.
Oui, je sais.
Je ne sais pas si elle en entend parler.
Elle a peut-être vu ça sur YouTube.
Elle a peut-être vu ça.
Tu ne sais même pas si c'est sur YouTube, par exemple.
Non, il n'y a rien de Diane.
Tu sais, c'est ça.
Parce que ce n'est pas vrai Diane Dufresne.
Ben non, tu sais, tu ne dois pas avoir
rien, c'est torrent de Diane Dufresne.
Bon, tabarnak, Diane, défends-moi.
Cris, personne
ne te connaisse.
Non, mais c'était big, pareil.
Non, non, c'était big.
C'était big en tabarouette.
Je ne sais pas.
Peut-être que, oui, c'est peut-être un peu fort de dire que Lady Gaga...
C'est comme si qui se disait « Diane Dufresne m'a copié. »
Ça ne marchera pas.
Oui, oui.
On va penser à ça.
On va penser à ça.
Mais as-tu déjà fait des shows
avec Diane Dufresne?
Non, mais quand je suis allé d'hôtel
à l'île d'Orléans,
elle est venue souper
avec toute son crew
parce qu'elle était en spectacle en ville.
J'ai adoré cette madame-là.
Elle était vraiment gentille
avec tout le monde.
C'est quand même impressionnant.
C'est Diane Dufresne.
Moi, je suis allé d'hôtel dans un auberge.
On leur reçoit à souper.
Ils nous avertissent d'avance.
On fait une belle salle pour eux autres.
Puis là, tu te dis, comment elle va être?
Tu ne sais jamais si ça va être une bitch.
Ça ne va pas être en tout.
Super.
Elle a fait le tour des cuisines.
Elle a félicité tout le monde.
Elle a été hyper gentille avec tout le monde.
Vraiment, vraiment.
OK.
Moi, c'est pour ça.
Peut-être que je ne l'aime pas.
Vu que j'avais fait un gala juste pour rire.
Avec Patrick Huard.
Puis là, il m'avait averti.
« Là, là, quand elle va être dans le passage,
allez dans vos loges et regardez-la pas dans les yeux. »
Puis j'étais comme « Là, calisse! »
Qui ça?
C'est Cam Twist.
Ah oui?
Cam Twist.
Il fallait, puis après, le premier jour,
on a tous fait ça.
Puis après, le deuxième jour, ils nous ont dit,
« Là, là, Mme Duf premier jour, on a tous fait ça, puis après, le deuxième jour, ils nous ont dit, ils ont dit, là, là,
Mme Dufresne, elle sait que
vous...
Vous ne faites pas...
Non, vous n'êtes pas dans le passage quand elle la passe,
vu qu'on vous a dit.
Fait que faites comme si de rien n'était.
Il ne faut pas qu'elle soit au courant, c'est à cause d'elle
que vous la regardez. Fait que là, j'étais comme,
astuces, c'est lourd.
Puis après, on était sur scène. Mais attends, ça vient-tu d'elle ou ça vient de l'entourage? Ça vient. J'étais comme, c'est lourd. Après, on était sur scène.
Mais attends, ça vient-tu d'elle ou ça vient de l'entourage?
Ça vient de l'entourage,
mais après, j'y ai parlé
backstage.
Ça vient de l'entourage,
mais c'est une crise de folle.
C'est...
Elle est intense.
Oui, oui.
La seule demande, nous autres,
la seule demande, nous autres,
ça avait été de ne pas être à la même place que les autres,
d'avoir une salle privée.
C'est la seule demande qu'on avait eue.
OK.
C'est peut-être moi qui propage ce style.
Ça fait 10 ans que tu dis à tout le monde
que c'est une crise de folle.
Mais elle avait l'air d'une crise de folle.
T'inquiète pas.
Regarde, c'est ça que je te était pas... C'était bon, par exemple.
C'est une vraie...
C'est une vraie rockstar.
C'est une vraie.
Quand tu regardes ses vieilles,
sa pochette d'elle, ou je sais pas si c'est une pochette,
mais elle, les boules à l'air peinturées,
t'es comme...
C'est intense.
Je pourrais plus faire ça aujourd'hui.
Ariel Mofat sort un album le même matin
que les Totons peinturés.
Non, non, mais je dis Ariel,
mais ça répète n'importe qui d'autre.
Non, non, mais c'est ça.
Mais c'est parce que je l'aime beaucoup.
Jo Bocan a fait ça.
Elle a essayé de faire un peu Diane Dufresne
dans les années 80.
Avec ses looks.
Elle avait des looks.
Elle était une espèce de fontaine,
je ne sais pas trop.
Elle se roulait dans la fontaine
et ce n'était pas...
Ce n'était pas paradoxal.
C'est ça,
je pense qu'elle chantait
une affaire de même.
Ça ne marchait pas bien.
Non, paradoxal.
Je ne sais pas
si c'était à TVA
ou je ne sais pas quoi,
mais ça n'a pas passé.
Je voulais mettre
Joe Gauguin, moi.
Oui, moi aussi.
Je suis content
qu'il y ait Marie Bédol.
Après ça,
je ne suis plus content.
C'est vrai, elle a marié Charles Bocam. Oui, moi aussi. Je suis content qu'il y ait Marie Bédol. Après ça, je ne suis plus content.
C'est vrai, elle a marié Charles Bédol Junior.
Oui.
Qui doit être le fils de Charles s'il s'appelle Junior.
Oui, mais Charles Bédol Senior,
il y avait un club de jazz à Montréal qui s'appelait Chez Bédol.
Je pense que c'est ça le nom.
Chez Bédol, qui est le pire nom pour un club chez
bedo tout le coup de ce qu'on sait que j'ai encore ouais mais lui a joué plein de monde
des grands les ordres charles bedo il n'y avait pas joué dans une télésérie ça avait été une
catastrophe semble y avait joué dans l'art dups pas longtemps, puis il avait fait rire de lui.
Dans L'Art du Temps?
Oui.
Toi, on ne te voit pas dans l'émission?
Ben, presque pas.
C'est comme la voix de la séquence.
C'est le maître du loft, comme le loftoré, c'est ça?
Cher lofter,
Sean,
Sean,
sort du loft.
Là, après la pause, on va être les trois dans le bain de tourbillon
avec une épreuve
Sean
t'as-tu joué dans une télésérie
avec Charles Beddow ou non?
vu que toi t'es arrivé bien après
Charles Beddow
non non moi j'étais pas là.
Moi, je suis arrivé tard,
moi, un peu.
J'ai commencé tard.
Oui, toi,
les premières fois
qu'on t'a vu,
c'est les débuts 2000,
à peu près,
ou fin 90?
Non, avant ça,
95 à peu près.
Ma première pub
que j'ai faite,
c'était,
tu as besoin de vacances.
Les hommes verts,
on était vert, vert,
lime, lime, lime,
avec un M.
OK.
Tu es vert et lime.
Je ne sais pas si vous en rappelez, ça fait longtemps, 95 dans cebes, limbes. Avec un M. On était verts et limbes.
Je ne sais pas si vous vous en rappelez, ça fait longtemps, 95 dans ce coin-là.
C'était ma première pub que j'avais faite.
Dans un restaurant et dans un chairlift aussi.
Je montais en chairlift avec Pierre Gobeil,
qui est décédé aujourd'hui.
On faisait une pub comme ça.
Je faisais du ski, Mathuc.
J'étais vert et il disait, tu as besoin d'une vacance.
Ça se rappelle.
Je ne me rappelle pas si c'était toi.
Je n'en ai fait deux. Il y as besoin d'une vacance. Ça se rappelle. Ah oui, je me rappelle de ça, mais je ne me rappelle pas si c'était toi. Oui, bien, j'en ai fait deux.
Il y en avait d'autres, mais c'est sûr. Puis après, ce qui t'a vraiment mis sur la map
pour le monde, c'est les pubs de Famille Libre.
Oui, oui, oui.
Mais mettons que moi, j'étais...
400 et 0 aussi.
Comment?
400 et 0.
Bien, c'est drôle parce que toi,
tu es arrivé en même temps.
Des fois, tu prends une décision
puis c'est la bonne au bon moment.
Parce que moi, c'est en 2002,
j'étais préposé bénéficiaire
depuis 10 ans
je travaillais
à l'hôpital Notre-Dame
pis un moment donné
je manquais
parce que j'avais un théâtre d'été
fait que je manquais beaucoup
pis là
la
la
la première chef
elle dit là
regarde
j'ai besoin de quelqu'un moi ici
fait que décide
t'es comédien ou ben non
t'es
t'es un préposé
ben je dis ben
moi je suis un acteur
tu sais c'est
that's it
fait que j'ai quitté.
Le même été, j'ai eu 4-5-0 chemin du golf.
Homme en quarantaine.
Oui, c'est vrai.
J'ai eu Family Prix.
Le même été.
Moi, en octobre 2002,
je me faisais crier après dans la rue.
C'est clair.
Elle, en plus...
Juste pour te dire ça, une fois, j'ai fini de jouer au golf.
Je suis pas habitué encore.
Je suis en train de mettre mon sac dans mon char.
Il y a un bonhomme qui arrive en arrière de moi.
Il a six pieds et quatre.
Il était gros, le monsieur.
Moi, je le vois pas.
Je me reviens de bord.
Il fait...
Je l'ai pogné par le collet.
Je sais que de même.
Je pense qu'il veut m'agresser.
Mais il est juste content de me voir, tu sais.
Tu sais, le monde il dit « Hey, t'es vraiment bon,
on t'aime beaucoup ». Moi c'était pas ça,
il criait après moi.
J'avais peur tout le temps,
j'étais vraiment paranoïaque.
On se prenait de la drogue, tu vas me dire.
C'est ça, ouais, c'est ça.
T'es ben gelé sur une speed. C'est ça, c'est ça. T'es ben... T'es ben julieuse une speed.
C'est ça, des ah-ha!
Ah, carlisse!
Ah, carlisse!
Ouais, ouais, ouais.
C'est quoi ça?
Ouais, dans le fond, le slogan de ah-ha,
c'est juste le bruit que t'entendais dans ton cerveau.
Ah-ha!
Quand le boss embarquait, là.
Ah-ha!
Il fait 46 quand même.
46.
Avec un record de prise.
C'était un plan séquence.
C'était 15 secondes.
Il n'y avait pas de coupe.
C'était 15 secondes.
Le jour de l'an, j'ai fait 104 takes.
Ça, c'est long.
La fille qui rentrait dans la ville de chasse était bonne celle là
ben on a fait 40 elle a fait une commotion cérébrale
ok parce que parce qu'à tomber tient tombé à tomber à ses pieds à pied mané Et puis un moment donné, c'est un terrazzo, ça faisait boum. Je faisais, t'es-tu correct?
C'est ma job, c'est ma job.
C'est ma job.
Je ne sais pas si vous vous en rappelez,
mais le joueur de hockey,
il y avait un joueur de hockey,
un gars qui arrive sur le bord de la bande,
puis l'autre, il va le plaquer,
puis la vitre, elle pète.
C'était de la vraie vitre.
Ce n'était pas une vitre en sucre.
Ah ouais? Fait que le gars, il était tout picoté.
Il était... Pourquoi ils ont pas mis, genre, une vitre en sucre?
Ben, c'est plus cher.
C'est ça?
Ah!
C'est désastrant.
C'est plus cher, ouais, ouais.
Au pire, ils se disaient,
si il se fait mal, si on vend des plasteurs
au Family Prix
on va le vendre
on va amener du mercurochrome
les années 80
c'était ça
c'était dangereux de la pub
les premières pubs
quand t'as pogné ça t'es inconnu
mais après déjà ton deuxième ou troisième
renouvellement t'as-tué ça, t'es inconnu, mais après, déjà, ton deuxième ou troisième renouvellement,
t'as-tu une grosse différence
de salaire?
T'sais, c'est allé de quoi à quoi?
J'ai consommé de la drogue.
Oui, il y avait une grosse différence, c'est sûr.
Parce que là, tu...
C'est pas drôle, ça.
Là, tu négocies comme
porte-parole. Tu ne fais plus juste...
Les premières séries de pubs que j'ai faites...
Tu étais juste un acteur, mais dans toutes les pubs.
En fait, ce qui est arrivé, c'est que les pubs sont sorties
le 1er octobre 2002.
Après ça, moi, je n'ai plus de vie à partir de ce moment-là.
Puis,
ils viennent à renégocier pour en faire d'autres.
Mais là, on dit non, porte-parole.
Ils ont fait non, non, non, juste normal.
Puis, ils ont tiré la blog. Ils m'ont mis de parole. Ils ont fait non, non, non, juste normal. Puis ils ont tiré la plug.
Ils m'ont mis dehors.
Ils ont fait des auditions pour me remplacer.
Ah, mais t'as un autre temps!
Puis finalement, moi, je faisais des entrevues
à la presse, au Journal de Montréal,
dans toutes les télévisions.
Je faisais plein d'entrevues.
Là, ils ont vu qu'ils ne pouvaient pas me remplacer.
Ils m'ont rappelé.
Puis là, ils ont fait, ben là, là.
On a dit, ben, ça va coûter.
On va négocier.
Ça va coûter tant. C'était combien?
Il payait en pelules.
C'est quoi ça?
Tu peux voir la différence, admettons,
le premier contrat
puis le deuxième.
Je ne peux pas parler de ça.
C'est vrai? Non.
Je peux parler de cul, de crise de tabarnak,
mais ça, non.
Je ne peux pas.
Les chiffres.
À table,
on ne parle pas d'argent
à table.
C'est vrai?
On va venir ici.
Comment ça tue?
C'est ça avec les micros.
Attends deux minutes,
ma lépsique, Sylvain.
Amène ton micro.
C'est vrai,
mais ça te gêne
de parler d'argent?
Hein?
Non, non,
ça ne me gêne pas de parler d'argent c'est juste que tu veux pas
des faits des sous j'ai fait des souhaits que ça c'est ce qu'il fait un peu quand même pas
pire je travaille et puis je travaillais deux jours par année pour eux autres mais là deux
jours par année on faut s'entendre maintenant ma tête était sur les trocs. J'étais partout.
Partout, partout, partout.
Il y avait de moins en carton
dans les familles les prix.
C'est sûr.
Combien il y avait de moins en carton?
Je ne peux pas dire ça.
Là, à cette heure,
quand tu rentres dans Jean Coutu,
le monde doit se capoter.
Ou tu vas-tu tout le temps dans les Family Prix, juste en disant
« Chris, j'ai pas le choix. »
Non, non, là, je suis fini, là.
Là, tu vas au Family Prix, Jean Coutu,
tu t'en crisses.
C'est sûr que je peux pas dire combien,
mais je peux dire que si j'avais fait « Ah, Jean Coutu, j'aurais eu plus. »
C'est sûr, parce que Jean Coutu, c'est plus gros.
C'est ça que Family Prix. Family Prix, ils ont vraiment
capoté un peu. Ils ont eu 26%
d'augmentation des ventes au début.
Parce que...
Family Prix, avant, c'était plus petit qu'Uniprix.
Puis quand toi, t'es rentré, ils ont dépassé Uniprix.
C'est devenu les numéros 2 du Québec, j'ai l'impression.
Ça a bien été.
Oui, ça a bien été.
Mais je te dirais que c'est Jean-François Bernier
qui est le concepteur de ces pubs-là.
Puis il essaie presque pratiquement chaque année de faire
un retour de M. Famille des Prix.
OK.
Puis Famille des Prix,
ils ne veulent pas revenir là-dessus.
C'est vrai. Je pensais que c'était toi qui disais non.
Moi, je ne suis pas sûr que je voudrais.
Parce que moi, je me disais,
le monde de la compagnie
de pub, ils doivent se dire
« Chris est plate, il ne consomme plus.'est plate qu'ils ne consomment plus.
Parce que s'ils consommaient,
il serait plus facile à négocier.
Un gars qui a un problème de foot,
s'il arrive avec,
on va te donner 100 000 pour une journée de travail,
c'est clair qu'il dit oui.
Une fois, j'étais avec mes trois gars au Saint-Hubert.
La table, c'est face au mur.
J'ai mes fils de même,
puis eux autres, ils sont là, mon arrière, pour avoir la paix.
Puis à un moment donné, je m'en vais
pour aller à la toilette. Il y a un bonhomme
au Saint-Hubert. Il est monté sur sa chaise
de bout.
Puis il m'a fait un « Ah! » Puis moi,
j'ai passé à côté. J'ai fait « Qu'est-ce que tu fais là? »
Puis je suis parti. Fait qu'il est resté de bout de main
en plein milieu d'un restaurant.
Puis quand je suis revenu,
il était descendu.
Je lui ai dit, ne fais pas ça.
Un, tu ne l'as pas en tout.
Tu ne l'as pas en tout
parce qu'il y avait une façon de le faire.
Puis lui, il faisait un « ha ha ha ».
« Ha ha ha ».
C'était vraiment mauvais.
Parce que c'est écrit
« ha ». Non, c'est écrit A-H-A.
C'est écrit A-H-H-A.
Le deuxième,
c'est ça. Le deuxième, il faut que tu pousses dessus
un peu. Lui, il était pas bon.
Il était chou.
Il a fait ça.
C'est mes histoires.
T'as-tu déjà fait de la pub?
J'en fais pour
Beauport-Nissan et Saint-Foy- de la pub? J'en fais pour Beauport, Nissan,
puis Saint-Foy, Nissan.
Mais local, juste à Québec.
Oui, c'est ça, pour mes commanditaires.
C'est Nissan, mais les deux, c'est Nissan.
Saint-Foy, puis Beauport.
Pour de l'argent ou pour un char?
Pour les deux.
Combien?
Combien que t'as?
Non, ça non plus.
C'est-tu le seul qui dit mes salaires?
C'est 400 000 par année plus un char à toi et moi.
Chris!
Pavardac!
Non, en fait...
Planète Hostel, ils me donnent pas ça.
Non, j'ai un entente financière avec eux autres,
mais c'est surtout que, tu sais, moi,
aux 10 000 kilomètres, ils me passent un nouveau char.
Parce qu'eux autres, ils peuvent leur vendre
comme des mots. En fait, les deux,
on est rendus maintenant
avec Beauport-Nissan et Saint-Denis-Foy-Nissan.
Puis c'est ça.
Ils nous passent des véhicules qui sont
tout le temps sur la coche.
C'est ça, quand ils te le passent,
tu ne payes même pas tes assurances
sous ta plaque. Non, c'est eux
qui assument tout.
Sauf des tickets de parking.
Oui, c'est ça.
C'est drôle,
mais je suis passé
sur la 25
et il faut que tu passes
à Laval.
C'est ça, la 25
et il faut que tu payes.
Ils ne m'ont jamais billé.
Oui, c'est ça.
C'est eux qui remorcent.
Oh, restez.
Attends une minute,
t'as barnac.
C'est vrai?
Ils me billent moins.
Non, mais tu vas l'avoir plus tard. Tu vas l'avoir plus tard. Ça fait comme 4 ans. Ah, c'est-tu de quoi? Ça fait 4 ans minute, t'as parnaque. Il me bile, moi. » « C'est vrai? » « Il me bile, moi, Nasty. Non, non, mais tu vas l'avoir plus tard.
Tu vas l'avoir plus tard. »
« Ça fait comme quatre ans. »
« Ah, c'est-tu de quoi? »
« Ça fait quatre ans, je n'ai jamais eu un. »
« Hé, il faut qu'on aille.
Viens-t'en, on va aller aux toilettes.
On va se faire la Nasty.
Voyons donc.
Hé, moi, il me bile. »
« Non, non, il me bile pas, moi. »
« C'est ça, mais non, mais sinon,
c'est une méchante entente. »
« Peut-être que tu reçois ses biles à lui. »
« Peut-être que toi, il y a une. » « C'est ça, si on prend... »ois ces billes à lui. Peut-être que t'en sois une. C'est ça.
On est pas à Laval, moi.
On prend Sylvain et mon bille.
En 2012, t'as passé.
C'est ça, des vieux billes de 4 ans.
Non, mais c'est ça.
C'est le fun d'avoir un commanditeur de même.
Surtout quand nous autres, on fait de la route en crime.
Puis tu sais, loin un char,
quand tu fais 110-115 000 kilos par année.
Mais toi, 10 000 kilos, ça doit te prendre un mois et quart.
Un mois à peu près, oui.
Je change à tous les mois.
Fait que pour vrai, tu changes à tous les mois.
C'est drôle quand tu penses
que tes voisins,
une chance qu'ils savent tes équipes,
parce que sinon, ils feraient,
c'est quoi cette petite mêlée-là
qu'ils font, non, je n'aime plus ce char-là,
j'en veux un autre
mais c'est tout le temps
juste du Nissan.
Puis en plus,
je change de modèle
des fois un Murano,
des fois un Pathfinder,
des fois un Titan
fait que je me promène
dans les trois modèles,
trois, quatre modèles.
C'est lequel
le meilleur modèle
de Nissan
que tu conseilles?
Bien moi,
celui que je préfère
c'est le Murano.
OK.
Moi, je suis bien
dans le Murano.
Ils sont beaux en crise aussi.
Ils sont très carins,
oui.
Ça va bien, tout ça.
Le gars, il applaudit pour ça.
Il applaudit pour le Murano.
Puis, je te gage,
il ne travaille même pas pour Nissan.
Tu travailles-tu pour Nissan?
Non.
Mais son chien s'appelle Murano.
C'est quelque chose de même.
C'est chiant, par exemple, parce que
il faut toujours
que tu traînes ton petit sac parce que
t'as pas le temps de t'installer, c'est ça que je trouve.
Oui, il y a ça, par exemple. T'as pas le temps de t'installer dans ton char
parce qu'il faut toujours que tu ramasses tes petits cossins,
ta gomme, tes affaires.
Ah, c'est dur.
Ah, moi,est dur. C'est...
Ah, moi, je trouve ça...
C'est dur.
La dernière fois, moi, j'ai trouvé
mes tapis en arrière.
Ils avaient les tapis dans le char, je les avais pas mis.
Non. T'as même pas le temps de les mettre.
T'as même pas le temps de mettre les tapis.
On fait pitié en sacrifice, nous autres.
Mais pour vrai, si tu payes pas ton char,
même si t'oubliais un paquet de gomme,
ça doit pas être si grave que ça.
Non, mais j'aime bien, mais t'sais...
T'appelles le 25 fois de Nissan
pour faire, là, leur cri,
c'est qui qui a mes dentines?
T'sais, pis faut que tu y penses aussi,
mais moi, en tout cas, à cette heure,
la première fois, j'y pensais pas.
Mais quand tu leur donnes, faut que tu enlè aussi. Moi, la première fois, je n'y pensais pas. Mais quand tu leur donnes,
il faut que tu enlèves tes données dans le GPS.
Parce que si l'autre d'après
achète le char, mettons que c'est un croche,
il fait domicile,
il y a mon adresse, il s'en vient genou.
Tu as juste enlevé ton adresse.
Moi, c'est ça. J'efface tout.
Au pire, je mets le feu dans le char.
De toute façon...
Il peut plus vendre neuf après.
Je prends plus les GPS de char.
C'est mieux le GPS dans ton téléphone.
Oui, mais il gobe du réseau
en gérir.
Comme Waze.
Oui, mais Chris,
ça ne te coûte rien de location d'auto.
Même si ton bill
de TELUS est 80
par mois, tu vas arriver
pareil.
Le char, c'est juste un add-on de la vie.
C'est pas...
Je m'implique ailleurs.
Ma fille
va au privé.
C'est ça, mon char.
Dans le temps, Pierre Légaré, moi, dans le temps que je commençais
à être connu, mais tu sais, je ne suis même pas connu,
mais j'avais passé à la TV trois, quatre fois,
puis Pierre Légaré m'avait dit,
tu devrais te pogner une commandite de char de même,
tu vas voir un concessionnaire,
tu dis, je vais faire tes pubs locales,
ils vont dire oui.
Mais tu sais, ça marchait pour Pierre Légaré,
qui était connu.
Moi, qui avais fait Piment Fort une fois il y a quatre ans.
Un peu moyen.
Puis là, c'était les premières années des émails.
J'avais envoyé des e-mails à tout le monde au Québec.
Est-ce que je peux avoir un char?
Est-ce que...
Salut, je m'appelle Mike Ward.
J'étais sur Piment Fort.
Est-ce que je peux avoir un char?
Personne.
Personne.
J'ai eu un gars qui m'a répondu.
C'est un gars de Jeep de Gatineau.
Puis sa réponse, ce n'était pas ça, les mots exacts,
mais en gros, c'était « Pourquoi? »
Après, finalement, le gars de Gatineau m'avait réécrit
genre quatre ans après.
Il avait fait « OK, je peux te donner… »
Mais il voulait me passer, genre,
je peux te donner un Jeep usagé.
Puis, tu sais, un esti de vidange
que j'avais fait.
Oh, c'est le gars de Murano
qui est fâché
que je parle de Jeep.
Il est comme tabarnak!
Je pensais qu'on parlait de Nissan.
Fuck you, fuck Jeep.
Je décolle.
Tu parles de commandite
de char. Un contrat comme
Martin Matt avait avec
de porte-parole nationale.
Ça, c'est payant.
Là, on parle de très gros sous.
Sinon, pour des
garages en particulier,
pour la marque,
si tu es porte-parole de la marque,
on parle de plusieurs centaines de milliers de dollars,
mais quand tu es porte-parole pour,
comme nous autres, c'est deux garages,
Beauport et Saint-Foy,
eux nous donnent un bon coup de main,
nous autres, on leur en donne un bon coup de main.
C'est donnant à donnant.
Moi, en plus, j'habite à Québec,
puis,
tu sais,
j'ai une figure de Québec
maintenant,
tu sais,
puis tout le monde le sait,
fait que pour eux autres,
c'est payant,
puis pour moi aussi,
ça l'est,
puis,
mais tu vois,
par exemple,
moi,
je corporate là-dedans,
moi,
tu vois,
j'avais un Chevrolet,
le char de ma blonde,
c'était un Chevrolet,
bien,
j'ai acheté un Nissan
pour ma blonde,
qui n'est pas donné,
ni prêté, pas eu de deal, tu sais, je l'ai acheté, parce que... Chez Je ne l'ai pas donné ni prêté.
Je l'ai acheté...
Chez Sainte-Foy-Nissan ou tu as fait « fuck you »,
je l'achète à Limonoud-Nissan.
Chez John Scotti.
Chez John Scotti-Nissan.
Non, je l'ai acheté chez Beauport.
Non, parce que
moi, j'aime ça.
Eux autres, ils me rendent un service.
Moi, en retour, je suis là. C'est moi j'aime ça c'est eux autres ils me rendent un service en
retour moi je suis là. C'est comme moi avec le podcast depuis longtemps on a Planet Oster qui
commandite puis moi c'est important pour moi que mon site web soit là. C'était important,
c'est une façon de parler mais je me disais c'était pas comme si je me réveillais pas d'ennui en faisant
tabarnak! OK, Michel,
il faut aller chez Planète Oster.
Mais je me disais,
quand mon contrat va être fini, c'est clair qu'on va là.
Même en faisant le bordel,
à chaque fois que les billets, ça chiait,
j'étais comme, Chris, allez avec Planète Oster.
Son tête,
puis le fait que je parle d'eux autres,
si ça chie
ils vont capoter
puis ils vont
les régler
ben oui
mais non
c'est ça
même
tu sais
toi ta blonde
elle a un fuck
c'est clair
qu'ils vont
y régler
rapidement
oui
puis en même temps
c'est devenu
convivial
je les connais
je vois leur
party de noël
je vais les voir
des fois au garage
ok Christophe
party de noël
oui oui je vais faire un Je vais les voir des fois au garage. OK, Christophe. Oh oui, oh oui. Party de Noël.
Oh oui.
Je vais faire un super club pour les autres
des fois.
OK.
Toi, tu fais ça
ou...
Moi, je commence.
OK.
C'est pour ça que toi,
tu payes encore
tes taux de pompe.
Ils me font payer
très bien.
C'est ça que je te dis.
On a fait une pub ensemble
par exemple
il n'y a pas longtemps.
Oui, on a fait deux.
Radio ou télé?
Télé.
OK.
Moi, internet. C'est. Radio ou télé? Télé. OK. Moi, mais Internet.
Télé? Je sais pas.
Local, peut-être?
Je sais pas.
J'aime ça que vous gérez bien
vos affaires.
On a fait une pub télé? Je le sais pas.
Moi, j'ai pas de télé.
J'en ai une, mais
j'écoute juste des films. J'ai pas de télé. J'en ai une, mais j'écoute juste des films.
Je n'ai pas de...
Non, mais Chris, c'est trop de pub.
Oui, non, c'est ça.
Excusez, je sais que j'en fais, mais...
Moi, j'ai...
Je t'excuse.
Moi, j'ai calculé.
J'ai du temps à perdre à faire des affaires de même,
à regarder la télé. J'ai calculé que
quand on regarde quelque chose à la télé,
c'est 7 minutes de diffusion, 3 minutes de pub.
7 minutes de diffusion, 3 minutes de pub.
C'est fou.
C'est quoi le format? C'est 22 minutes
du 30.
22 minutes du 30.
Avant, c'était 44 du 60.
Là, je pense que c'est 42 du 60.
Tu as 18 minutes de pub
par heure.
Ils ne réussissent plus à vendre toute leur pub
la moitié de leur pub
la semaine prochaine
la moitié c'est juste des pubs
pour d'autres shows
parce qu'ils ne sont pas capables de vendre leur pub
même juste moins de pub
c'est pour ça
le web au Québec
on a eu de la misère au début.
C'est que,
mettons,
tout.tv a une mentalité
très, très, très télé.
Moi, ça ne me dérange pas
de voir sur YouTube une pub,
même deux pubs que tu peux skipper après
cinq secondes. Mais, mettons,
tu vas sur nouveau.ca
et là, tu veux voir un clip de une minute et demie,
puis tu as quatre pubs.
Puis tu es comme là, tabarnak.
Tu ne peux pas skipper?
Non.
Puis moi, ça ne me dérange pas.
Une pub, je vais l'écouter, même deux,
mais quatre, tabarnak.
Quatre pubs, ça n'a pas de sens.
Tu sais, durant le temps des fêtes,
c'est le pire temps pour écouter la TV.
C'est tout le temps les mêmes trois, quatre grosses pubs qui repassent tout le temps, tout le temps, durant le temps des fêtes, c'est le pire temps pour écouter la TV. C'est tout le temps
les mêmes 3-4 grosses pubs
qui repassent
tout le temps,
tout le temps,
tout le temps.
Tu te dis,
« Christ,
ben,
allez sur Internet,
ça va être moins pire. »
Non,
ils sont là et tout.
Ils sont partout.
Ils sont à la TV,
ils sont sur le net,
ils sont dans les journaux.
Ben,
à un moment donné,
tu te dis,
« Esti,
il m'a acheté un,
là, ça. »
Non.
C'est comme...
Il y a comme une paire
de running shoes
qui passent un grinder dessus.
As-tu vu ça? Ben oui, j'ai vu ça. Ça a l'air capoté. Après ça, il y a un une paire de running shoes qui passent un grinder dessus. As-tu vu ça?
Ben oui, j'ai vu ça.
Ça a l'air capoté.
Après ça, le truck qui passe dessus.
J'avais le goût d'en acheter.
C'est quoi cette affaire-là?
Des running shoes en...
Je ne sais pas quoi.
En coque de maille.
C'est des estes de running, mon gars.
Tu ne peux pas les couper.
Tu ne peux pas les couper.
Au grinder.
Il y a un grinder.
Il passe un grinder dessus. Tu as les flamèches qui sortent. Mais ça n'a pas deides running, mon gars. Tu peux pas les couper. Tu peux pas les couper. Au grandeur. Il y a une grandeur. Il passe la grandeur dessus.
T'as les flamèches qui sortent.
Mais ça n'a pas de cap d'acide.
Quelqu'un pile dessus, ça fait mal.
Non, il y a un char.
Il y a un char qui roule dessus.
Un char qui roule.
Je l'ai vu à télé.
Oui.
Ça doit être vrai.
Comme la flashlight qui t'aveugle.
Ça, je l'ai, par exemple.
Moi aussi.
Oui.
je les passe en mois il ya trois pieds aussi à vous mais il ya un enfant que tu mets plus à flamme mais soit épileptique. Oui, oui. Ou, oui.
Mais ça a l'air que,
non, mais,
je l'ai jamais essayé,
mais ça a l'air qu'en pleine oscurité,
quand tu mets ça dans les yeux,
tac, tac, tac, tac,
de même,
tu viens comme étourdu un peu.
Ça doit mêler un peu.
J'ai fait des raves
toute ma vie.
Hé, on irait,
avec des questions,
ça fait une heure,
mettons, 35 qu'on est là.
Oui.
Y'a-tu des bonnes questions
des Patréons?
Y'a bien du monde qui se demande
pour Sylvain,
c'est quoi tes pires rôles
ou tes pires expériences
de tournage?
T'as-tu une anecdote ou un rôle que t'as vraiment pas aimé? Non, ben c'est quoi tes pires rôles ou tes pires expériences de tournage? As-tu une anecdote ou un rôle
que tu n'as vraiment pas aimé?
Ce n'est pas tellement...
Un tournage, c'est une salle d'attente.
C'est une grosse salle d'attente.
Surtout en cinéma,
tu attends bien plus que tu joues.
Souvent, c'est dealé avec ça.
Une fois, c'était sur Bon Cop, Bad Cop.
Mon premier jour de tournage,
c'était sur Bon Cop, Bad Cop.
9h le matin, je suis là. À 6h le soir, c'était sur Bon Cop, Bad Cop. Mon premier jour de tournage sur Bon Cop, Bad Cop, 9h le matin,
je suis là. À 6h le soir,
je suis sur le plateau.
Ça fait long, là. À un moment donné, t'as les tesolus et revues,
là, puis à 6h le soir,
puis on a fait le blocking. Le blocking, c'est une répétition avant
de tourner, puis après, Éric Anuel
est venu nous voir, puis il a fait
« Êtes-vous libres demain? »
On l'a pas tourné.
Il y en a qui vont dire que c'a pas tourné. C'est que,
bon,
il y en a qui vont dire
que c'est payant,
mais c'est long.
C'est...
Une des meilleures scènes
du cinéma québécois
ever
touée dans le coffre.
Dans le coffre,
machin.
Ah!
T'as baird, ouais.
Hé!
Hé, là,
je vais vous faire une confidence,
j'étais hangover
en esti.
Ah ouais?
Ben,
t'as baird.
Ben, t'es meilleur hangover.illeurs hangover en plus il y a Patrick
qui est là et colin fior qui est là puis patrick maintenant il fait parce que
quand ils disent couper je fais je dors dans la lise je dors entre les takes je dors
ça c'est ma gana en gris pis là
Patrick un moment donné il dit
ça va-tu mon Sylvain
pis je fais ça
5, 4, 3, 2, 1
on repart, on partait
pis un moment donné on dit bon là
faut que tu craches, fallait que je craches dans la face
à Colin Fjord, pis je voulais pas
on fait pas ça
il a tourné pour Spielberg Colin Fjord. Je voulais pas. On fait pas ça.
Il a tourné pour Spielberg.
Je voulais pas avoir un mauvais nom.
Non, non, il dit « Crush moi dans la face ».
« Crush moi dans la face ».
Ça a été difficile.
Je sais pas si ça répond à la question de monsieur ou madame.
Ça a été dur à faire.
Ça, c'est un affaire qui m'a impressionné.
Toi, je trouve que tu es bon pour jouer des gars intenses.
Puis dans la vie, tu ne dégages pas ça.
La part du monde qui sont bons pour jouer,
genre un fou intense,
tu leur parles backstage,
tu es comme, « Chris, il n'est pas si bon à tant que ça. »
Mais toi, dans la vie,
t'es bien souriat, t'es bien calme,
t'es friendly.
Question casting,
pour les rôles, moi, je fais un peu
de n'importe quoi. Je fais des bons gars,
que je peux faire des tueurs.
Ça fait longtemps qu'on n'a pas fait de tueurs.
La loi du cochon.
On en trouvait toi dans le film.
Qu'est-ce que t'es intense.
C'était assez fou.
J'avais mal à la tête parce que j'avais trop les yeux comme dame.
C'était intense.
C'était vraiment aux yeux.
Ça doit être ça.
La femme la plus fun à jouer, ça doit être un fou méchant.
Pas un fou, mais un méchant.
Ça doit être plus fun à jouer que le bon gars.
Oui, parce qu'avant de se préparer, c'était un vrai 44 Cote.
C'était un vrai de vrai
gun que j'avais.
Je suis allé en tirer pour vrai.
Tu tiens ça à deux mains, sinon tu l'as sur la gueule.
C'est un canon.
C'est sûr que tu tires à blanc
après.
C'est le fun.
C'est du bon.
Tu vas au supermaison, personne ne t'est ça. C'est le fun, parce que c'est du monde, après ça, tu vas au supermaison,
personne t'arrête, tu sais, puis...
Ah, c'est le fun!
C'est vrai que c'est le fun!
C'est ça qui est le fun, hein?
Tu es quelqu'un, vas-y, je vous...
Tu es souvent, parce que, tu sais,
il faut que tu fasses la scène,
t'as refait, t'as refait...
Ah, fuck, demain, il faut que j'en tue trois, là!
Ah non, ça doit être capoté pareil.
Toi, si tu as quelque chose
que tu aimerais faire,
pas tuer du monde,
mais mettons le cinéma.
Non.
Moi, mon hit,
c'est vraiment le stage.
Moi, mon gros hit,
c'est le stage.
Des séries ou du cinéma,
je n'ai pas cette patience-là.
Moi, j'ai un peu
un pire déficit d'attention.
Comme il dit, d'attendre une journée de temps,
je viendrais fou complètement.
Tu n'auras plus de contrôle sur moi.
Mon gros hit, c'est vraiment
le stage.
Même les séries web ou des trucs comme ça,
ce n'est pas mon truc.
Tu fais ça encore des conférences?
Non, j'ai arrêté ça aussi.
Pourquoi? Parce que ça, c'était motivant.
Sauf pour le monde qui te voyait.
Oui, c'était motivant, mais sauf que...
C'est une conférence sur la maladie mentale.
C'est une conférence qui parle
de l'époque où je voulais mourir,
de l'époque où la vie
était tout croche.
Je ne comprenais rien, je ne m'aimais pas,
je me détestais,
je me mutilais. Mais à chaque fois,
je ne voulais pas que je reparlais de ça.
Je me ramenais un peu tout le temps.
Je remettais toujours un pied dans cette histoire-là et j'en avais pour deux ou trois jours, des fois,
à m'en remettre. Des fois, à un moment donné,
je suis parti en Abitibi. J'ai fait le tour
des écoles là-bas pour faire trois ou quatre
conférences. Mais à chaque
soir, j'avais des témoignages de gens
qui venaient me voir, qui me contaient des histoires
comme semblables à la mienne.
Il y en a une fille qui est venue me voir, qui m'a montré
que c'était ouvert du bon bord, en plus,
pour vraiment mourir.
Et un autre, un gars, son frère s'était pendu.
Tu es toujours là-dedans,
puis là-dedans, puis là-dedans, puis là-dedans.
À un moment donné, il faut que tu passes à autre chose.
Puis tu te dis, regarde, moi,
la récompense que j'ai de tout ça,
c'est qu'aujourd'hui, je vais bien.
Puis oui, je peux aider des gens. Je peux faire des spectacles bénéfices.
Je peux aider des fondations,
tout ça. Mais encore aller parler
pour en sortir des affaires de moi,
c'était rendu que ça ne me faisait plus du bien.
Ça ne me faisait plus du bien.
Au début, ça me faisait du bien, par exemple.
Au début, c'était comme une libération incroyable.
À un moment donné,
il y a tellement de monde qui se sont rattachés à ça
et qui sont venus me confier des affaires
qu'à un moment donné, j'avais l'impression
d'être toujours dans cette bulle-là
de gens qui veulent mourir.
Je peux les aider, ces gens-là.
Je peux les écouter et tout ça.
Mais quand j'allais tout le temps rechercher mon histoire à moi,
ça m'a empêché d'avancer.
C'est pour ça que j'ai arrêté.
Moi, je te comprends.
Oui, vraiment. Y a-tu,
Yann, une autre question?
Pour P.A.,
t'as roulé ta bosse
longtemps dans les bars.
Avais-tu arrêté de croire
que ta carrière, mettons, pas prêt
au temps?
Oui, un bout... C'est pas vrai.
J'ai pas arrêté de croire, moi. À un moment donné,
je m'étais fait à l'idée que
j'en aurais pas de one-man show.
C'était ça, moi. T'allais juste être un gars
qui gagne bien sa vie
dans le corseau d'un bar, tout ça.
Mais j'avais accepté ça.
Puis à un moment donné, Peter est arrivé
et il m'a dit, regarde,
tu vas faire mes premières parties, on va essayer de produire ton
spectacle, puis bang, ça a sauté.
Mais ça, à 40 ans, c'est rare que
les gars se font signer
pour un one-man show à 40 ans. C'est bien rare.
Je pense que le dernier avant moi,
c'était Lise Dion. Le dernier, en tout cas.
Le dernier avant moi, c'était Lise.
C'est-tu un homme avant Lise?
C'est Réal, son nom.
Réal Dion. Écoute, Réal, t'es drôle à gris on va te mettre des bouts
non mais c'est ça j'avais pas arrêté d'y croire mais je m'étais fait à l'idée que ça arriverait
pas puis je suis assorti je gagnais bien ma vie. Je faisais pas mal de shows déjà.
J'aurais été capable de continuer de même longtemps. C'était confortable comme situation.
Mais c'est sûr que le but ultime,
c'est d'avoir un one-man show.
On a eu un qui a vraiment bien marché.
On a un autre qui marche vraiment bien.
On est bien contents.
Oui, on va l'applaudir.
Ton deuxième show,
quand tu l'as rodé,
c'était-tu plus tough?
Vu que ton premier show,
tu rodais quasiment pas connu
ou moins connu.
Mais là, vu que tu es tellement connu
et que tes fans t'aiment tellement,
tu trouves-tu ça dur de roder?
C'est où que tu rodes tes affaires?
En fait, moi,
j'aime ça, Camicaze un peu.
On n'a pas fait de rodage, ben ben.
On a fait une tournée
de 20 soirs sur la Côte-Nord
et en Gaspésie,
avec moins de décors.
C'était un peu ça, le rodage.
Des petites salles ou des vraies salles?
Des vraies salles.
Et des petites aussi, parce que je voulais faire des petites beaucoup ça, le rodage. Des petites salles ou des vraies salles? Des vraies salles. OK. Et des
petites aussi, parce que je voulais faire des petites beaucoup.
Parce que des fois, les petites salles,
elles n'ont pas la chance de nous avoir en tournée,
parce que justement, on est parti avec la grosse machine
puis tout ça, puis on n'arrête pas. Fait que là,
toutes les petites salles qui habituellement, tu n'es pas capable
d'avoir le show. De se permettre
qu'il y a... Oui, c'est ça. Fait que là, moi, je suis allé les voir.
On est allé sur la Côte-Nord, à Port-Cartier,
tout ça, à Ouvre-Saint-Pierre. C'est tellement cool, cette petite salle-là. C'est ça. Moi, je suis allé les voir. On est allé sur la Côte-Nord, à Port-Cartier, à Ouvre-Saint-Pierre.
C'est tellement cool, cette petite salle.
C'est cœurant. C'est ça qu'on a fait. C'est le premier show que j'avais vendu au-dessus de 300 000. J'avais une méchante pression pour le deuxième.
Ma crainte était là. Ils vont-tu être là? Ils vont-tu m'attendre? Ils vont-tu être là? J'avais pris un an de lousse entre les deux.
Tu pensais-tu que tu t'avais oublié en un an
ben pas oublié
mais j'avais peur
tu sais il y en a
c'est ce qu'il y en a là
il y en a tous les jours
il y a un nouvel humoriste
tu sais puis plein de monde
s'auto-produisent
puis plein d'affaires
puis il y en a des mots
t'as dit de bons là-dedans
il y en a qui sont moins bons
mais il y a quand même
sur le marché
beaucoup de shows
puis tu sais il y en a
qui étaient attendus
toi t'étais attendu
tu sais
j'avais peur j'avais peur, j'avais peur
mais en même temps, ça a parti en fou
pis tu vois, on est parti ça le 1er février
pis là, on arrive à 100 000 déjà
c'est fort
c'est fort
une autre question Yann?
oui, une question pour Sylvain
qu'est-ce qui s'en vient, c'est Michael
qui demande, qu'est-ce qui s'en vient pour toi Syest Michael Corivo-Côté qui demande qu'est-ce qui s'en vient
pour toi, Sylvain,
dans les prochaines années
où il y a-tu des films
en...
Oui.
Des films décédés.
C'est ça.
Moi, je n'étais pas à Paris
pour rien.
J'allais travailler là.
Je ne peux pas en parler.
Je peux-tu en parler, moi?
Déjà, non,
mais c'est ça.
Moi, je fais comme si
le film que je n'avais pas fait.
OK.
Puis moi, je peux-tu dire?
Oui, c'est ça.
Moi, j'ai un de mes chums
qui fait comme le rôle de Renan Jalil dans le film de Céline. je n'avais pas fait. OK. Puis moi, je peux-tu dire? Oui, c'est ça. Moi, j'ai un de mes chums qui fait le rôle de Renan Jalil
dans le film de Céline.
Ce n'est pas un gars qui est bien connu.
Oh!
En tout cas, j'ai hâte qu'ils le disent au monde.
Dans le...
Ton chum, dans le film,
il couche avec Céline
quand elle a quel âge?
Pour la première fois.
Il m'a pas parlé de ça.
Ah, Chris,
me fait rire.
Je pense qu'on va aller avec une dernière question.
Pour finir sur ce gag
savoureux de pédophilie, mais
un gag de pédophile
pareil.
Il y a Dominique Duval qui demande, question pour Sylvain.
C'est quoi le rôle le plus important
ou lequel t'es plus fier?
Celui que j'ai pas fait à Paris.
Non, plus fier.
J'aime beaucoup,
beaucoup, beaucoup, beaucoup de peine.
Pour moi, il existe. C'est un peu con, mais ces personnages moi il existe c'est que c'est un peu
con mais ces personnages là il comme si c'était du monde puis en fait j'aime puis ma famille un
peu tu es puis moi c'est bob de roi mais oui mais à lui et un gros nounours avait un problème
d'alcool et il était il avait de la misère avec les femmes, pas mal. Fait que, c'est moi. Non, mais j'ai pas de misère.
C'est des femmes qui ont de la misère avec moi, c'est plus sûr.
Mais Bob, ouais, c'était pas mal
un de mes préférés, je dirais.
Puis, Paquette dans Loi du cochon.
Oh, mais j'avoue
que Paquette!
Il est trash, il aime ça.
Paquette, c'était fort.
Oui, mais c'est vrai que Bob...
Elle l'aime bien, lui.
Tout le monde m'attache à Bob.
Moi, ma mère écoute ça.
Ma blonde écoute ça.
J'ai même demandé à l'auteur, je lui ai dit, tu peux pas faire un spin-off?
Un spin-off, c'est...
C'est comme un série qui part avec Bob et Carla,
mettons. J'avais dit, fais donc un spin-off.
Qu'on continue à...
Bob, Carla, Cindy, c'est un trio
un peu dangereux d'en faire.
Pourquoi on continue pas à faire ça?
Puis c'est pas désagréable d'embrasser Mélissa
désormais au poulain.
Ben non!
Les choses piquent dans la vie.
Qu'est-ce qu'on dit quand t'as dit ça?
Il a dit qu'il avait pensé.
Là, vas-tu le faire?
Je sais pas. Aucune idée.
C'est ça. En gros, c'est ça.
Je te dirais,
le rôle que je n'ai pas fait,
je suis assez fier.
Je n'ai rien vu,
mais je pense que je ne suis pas payé.
Je pense que je suis...
En fait, ce n'est pas le rôle.
Comment il s'appelle?
Ça, le monsieur?
Oui.
Que je ne fais pas,
c'est Renangéli.
C'est ça, les noms sont changés. C'est un personnage. Que je ne fais pas, là. Le Renan Jellier que tu ne fais pas.
Les noms sont changés.
C'est un personnage. C'est comme une satire.
Qui ressemble à un personnage.
Ça ressemble à Renan Jellier.
Ça va-tu être weird que...
Que je n'ai pas fait?
Non, mais qu'ils changent le nom.
Mais quoi?
Quel film qui ont fait ça?
Que c'était basé?
C'est fortement inspiré de la vie d'eux.
Oui, c'est ça. Dans ma tête,
à chaque fois, je regarde
des trucs de même. J'aimerais pas ça
vu qu'ils ont changé les noms.
Mais il y a la série Miss Maisel
sur Amazon, qui est basée
sur Joan Rivers.
J'ai aimé ça au bout.
Dans le fond...
Tu vas t'habituer.
Si tu vas entendre le nom, tu vas faire. jones rivers j'ai aimé saubot fait que dans le fond soit habitué ou en train de nous faire mais le pire je pense si vous si c'est pas les vrais non ça va être
meilleure histoire vu qu'il va avoir des affaires que peut-être la famille aurait
pour accepter c'est un film que je ferai pas là non non non non non non non non
parler le tige si je suis on l'avait fait maintenant c'est ça mais ce qu'il
faut n'a d'assez qu'au québec c'est beaucoup de la paradis qu'on fait sur Si on l'avait faite, ce qui est le fun là-dedans,
c'est qu'au Québec, c'est beaucoup de la paradis
qu'on fait sur Céline.
C'est pas ça, ce film-là.
C'est drôle.
Elle s'appelle Béline dans le show.
S'il y avait eu un film à se faire,
elle serait appelée Aline Dieu.
OK.
OK.
Mettons.
Puis René, mettons, il s'appellerait quoi?
Ça serait le fameux qui s'appelle Guy Cloutier.
Hé, on va finir.
Finalement, on finit avec un joke de pédophile.
C'est ça.
Merci, merci les gars.
Merci beaucoup, Péa.
Merci beaucoup, Sylvain.
Allez voir
un film.
Si ça sort, quand ça va sortir,
allez le voir. allez voir son show
si on veut
savoir où tu vas être
quand tu vas être
piamethod.com
pis toi
quand on veut voir
c'est quoi tu fais
c'est où qu'on va
allô police
c'est le même Marcel
Facebook
c'est le même Marcel
du Facebook
parfait
merci tout le monde
à la semaine prochaine
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vraiment 25$ c'est un cave de ne pas payer 25$, t'as ton nom au générique. Ça vaut vraiment 25$, ça.
Ce serait un cave de ne pas payer 25$.
À vous!