Mike Ward Sous Écoute - #234 - Erich Preach et Sugar Sammy
Episode Date: September 9, 2019L'épisode de cette semaine est une présentation de spectacle Cirque Alfonse: http://tohu.ca/fr/ Et de PlanetHoster: https://www.planethoster.com/fr/Hebergements-World/goph-deb586ca83a185...7 Cette semaine à Sous Écoute, Mike reçoit Sugar Sammy qui se prononce sur le vol de blague et Erich Preach qui se passionne pour les machettes. Pour voir les toiles de Charles: https://www.instagram.com/charlittogustavio/ Pour acheter des billets du nouveau spectacle NOIR: https://mikeward.ca/ -------- Boutique en ligne - http://sorsavec.com Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Cette semaine, le podcast est une présentation de Planet Hoster.
Planet Hoster, c'est mon commanditaire qui est avec moi depuis le plus longtemps.
C'est eux qui hébergent mon site web, mycword.ca.
Si vous avez un site web, vous cherchez un hébergeur, je vous conseille planethoster.com.
Si tu utilises le code promo SIGNEMOIMICHEL, c'est SIGN-MOI-MICHEL.
Tu vas avoir 25% de rabais.
Moi, j'ai jamais eu de problème avec eux autres.
Ils sont bons, ils sont intelligents,
ils ne sont pas chers, ils sont parfaits.
Je pense que je vais sortir avec.
Tabarnak.
Tabarnak, c'est le nom du nouveau show du Cirque Alphonse.
Ce Cirque Alphonse présente le show Tabarnak à la TAU
du 2 au 12 octobre. Si tu ne connais pas le Cirque Alphonse. Le Cirque Alphonse présente le show Tabarnak à la TAU du 2 au 12 octobre.
Si tu ne connais pas le Cirque Alphonse,
ils sont vraiment impressionnants.
C'est une gang de Saint-Alphonse-Rodriguez
qui est un petit village québécois
de comme 3000 habitants.
Je suis allé les voir sur Internet.
C'est hallucinant.
Le show Tabarnak,
c'est comme une parodie de l'église,
mais avec du monde qui font des flips.
C'est pas vrai, c'est vraiment impressionnant.
Et le Cirque Alphonse aussi est vraiment impressionnant.
Ils ont joué partout, partout, partout sur la Terre.
Yann, nomme-moi un pays, ceux sont déjà allés là-bas.
Le Portugal.
Quoi?
Le Portugal?
Le Portugal?
Tabarnak!
Yann Collis!
T'as gâché la pub!
T'as gâché la pub!
La gang de Saint-Adolphe
Rodriguez me donnera plus d'argent!
Mais moi, il me paraît, je vais aller
les voir. Si tu veux les voir,
ils sont à la TAUU du 2 au 12 octobre.
Les billets, c'est à partir de 32$.
Tu vas sur tauu.ca
pour de l'info
et les billets.
En direct du bordel
Comédie Club à Montréal,
voici Mike Ward, sous-écoute.
Merci.
Merci beaucoup.
Je veux...
J'ai pas pensé de...
Ça fait une couple de semaines, je me dis,
je devrais le remercier.
J'aimerais ça qu'on donne une bonne main d'applaudissement
à Charles Séguin qui me présente
que
Charles
Charles
Charles est peintre.
Il fait des toiles.
Puis, il a fait une toile pour moi
qui est tous les humoristes
sur scène aux Oliviers
avec le masque
puis les X.
C'était tellement beau.
Ça m'a vraiment impressionné.
C'est superbe, sa toile.
Il l'a mise sur Instagram, son genre de making-of.
C'était magique.
C'est vraiment une super belle toile.
C'est rien que ça
que tu as rajouté.
Non, je l'ai vu.
T'es-tu jaloux?
Parce que toi aussi, tu fais des toiles.
Oui, je fais des toiles.
Mais là, plus c'est en site, j'ai moins de temps,
mais oui, j'en fais.
Mais ça m'a impressionné, quand tu m'as fait la toile,
vu que je suis en train de refaire mon bureau,
puis refaire mon bureau.
J'ai fait le ménage dans mon bureau,
puis on dirait le fait de me faire
cette toile-là, j'ai placé la
toile, puis j'ai fait, ah Chris, mon
bureau, c'est un désastre, j'ai tout enlevé,
puis j'ai tout organisé autour
de la toile, puis je suis vraiment content.
C'est une commande qui avait passé?
C'est une commande, j'avais, ouais,
ils ne savaient même pas comment
me peinturer.
J'ai fait, tu sais, tu vas acheter de la peinture.
Non, c'est qu'il m'avait montré ce qu'il faisait.
Je trouvais ça super beau.
Un moment donné, il m'a montré une toile.
Il avait dit, j'ai fait une personne, puis là, j'ai vu la personne,
puis j'ai dit, moi, il y a
une affaire que j'aimerais, ça serait
toutes les humoristes
sur scène aux Oliviers. Il y a de quoi
de magique là-dedans. Puis là, il l'a
fait, puis c'était drôle, tu sais, parce
qu'il me disait, il faisait, je sais que t'es bien
chum avec Jean-Thomas, fait que j'ai mis plus
de temps sur la face à Jean-Thomas.
Fait qu'il y en a
tout le monde que moi
j'aime. Tu vois les détails
de leur face. Tous ceux
que j'aime mollo. C'est
juste un crown.
Mais c'était vraiment
beau. Charles, pour vrai, bravo.
J'aimerais ça qu'on l'applaudisse.
On devrait... C'est sur qui t'as l'applaudisse. On devrait...
C'est sur qui t'as passé le moins de temps, Charles?
Il y a du monde que je n'étais pas capable d'identifier.
Il y a une fille à gauche
que je ne savais vraiment pas c'était qui.
Fait que je n'ai vraiment pas mis d'effort dessus.
Ben, pas vraiment mis d'effort,
mais quand tu ne sais pas c'est quoi le visage à la base,
c'est difficile. Puis avec la lumière,
les masques...
Parce que ta référence, c'était un screenshot, c'est ça?
C'était une photo, mais après ça,
c'est sûr que je suis allé chercher des photos,
des close-ups des visages
de certaines personnes.
Parce qu'à grosseur que c'était, des fois, c'était peut-être
un petit peu plus difficile de discerner les traits
caractéristiques.
T'as passé combien d'heures
pour faire ça? À peu près
40 heures, je te dirais. Un 35-40.
C'était fou.
Pis dis-leur comment tu te voulais.
Il est tellement pas bon
au business, ce style. J'ai demandé
comment tu veux pour ça, comment tu m'as dit.
Je pense que je t'avais dit 200.
Il m'a dit 200, puis je l'ai closé
à 125.
Fais-tu combien d'heures?
50 heures?
50 heures? 50 heures.
C'est quoi le salaire minimum?
Non, non, pas au Québec,
pas au Québec!
En Guadeloupe!
Je l'ai payé en pesos,
en plus, tu sais.
Ils comprennent rien.
J'ai donné deux bananes,
125 pesos.
J'ai donné une vieille paire de Levi's.
Ils étaient contents.
Il a mis ma belle-sœur enceinte.
Tout le monde est heureux.
Non, mais j'étais vraiment content.
C'était vraiment beau.
Charles, c'est-tu rare que tu fais...
Puis même, je pourrais me poser la même question à Yann. Des commandes, c'est-tu rare que tu fais... Puis même, je pourrais me poser la même question à Yann.
Des commandes, c'est-tu quelque chose que t'aimes
ou t'aimes mieux vendre tes affaires
un coup qu'elles sont déjà faites?
Ben, c'est différent, c'est sûr.
J'en jasais avec Yann, justement, l'autre fois.
Des commandes, ça peut être spécial
parce que tu le vois quand tu déçois quelqu'un.
Non, mais tu vois le regard.
C'est super beau.
Je vais le laisser dans mon cabanon.
C'est que les gens,
des fois, se font des attentes
qui ne sont pas exactement toi,
qu'est-ce que tu as dans ton élan artistique.
Mais si tu veux une photo,
elle va te faire imprimer une photo.
Si tu veux quelque chose qui a une petite touche,
ça va me faire plaisir de le faire.
Les deux, c'est le fun.
Puis tu le ferais-tu si, mettons,
quelqu'un, un fan du podcast,
s'il voulait t'engager pour que tu fasses une toile pour leur salon, leur bureau,
whatever, c'est où la meilleure
place de te contacter? C'est Facebook?
Oui, via Facebook, Instagram.
Facebook, c'est Charles
Séguin. Sur Instagram,
c'est Charlito Gustavio
je pense qu'il y a un...
je comprends pourquoi je t'ai payé un pésot
ça c'est-tu?
non mais je prends les commandes
j'en ai une coupe en attente déjà
mais c'est sûr que je fais des créations à travers tout ça
c'est un heureux mélange des deux
mais c'était vraiment bon
bravo, ça m'impressionne le monde que je découvre qu'il y a à travers tout ça. C'est un heureux mélange des deux. Mais c'était vraiment bon. Bravo.
Ça m'impressionne,
le monde,
que je découvre
qu'il y a beaucoup
de monde en humour
qui ont plein de talents
artistiques
autres que l'humour.
Puis moi,
j'ai juste
le talent humoristique.
J'aimerais ça
être capable
de faire de la sculpture,
des toiles.
Puis je suis juste,
j'ai zéro talent.
Non.
Hé, on va...
Yann,
t'es-tu prêt pour commencer le show?
Ben oui, tout à fait.
On a un gros show cette semaine.
On a vraiment...
Je pense que les gens vont être
excités quand
je vais amener
les gars sur scène.
Il y en a un
qui fait toutes, toutes, toutes
mes premières parties.
Et l'autre, quand j'ai demandé de faire
toutes mes premières parties, il m'a envoyé chier.
Mesdames et messieurs, voici Sugar Sammy
et Eric Breach.
Merci. et Éric Breach. Merci d'être là.
Merci d'être là.
Merci à toi.
Très cool.
Fait que là,
t'es pas en France
pour l'été.
Là, je viens de revenir.
Je retourne en France
dans une semaine.
OK. Je pars en France une semaine pour faire
Incroyable Talent pour remplacer Gilbert à la télé.
Oui, oui.
C'est-tu toi?
Oh, sac à mot!
L'audition
pour ça, c'était-tu
doigté des filles de 14 ans?
Je savais!
D'ailleurs, ça continue. Ça fait 30 secondes, man.
All right.
Ah, on crée ce podcast et on le cancèle.
All right.
On veut savoir, là.
Il faut que tu répondes.
Toi, avec ton sens
d'humour, ça doit être
que des malaises contrôlés tout le temps, le tournage.
Écoute, je pense qu'une des grandes premières blagues
qui est vraiment ressortie dans les médias,
c'est qu'il y avait un gars qui est venu,
il auditionnait, il avait comme une tête de lampadaire sur lui
avec un smiley face.
Il cachait sa tête, une ampoule
allumée, puis il dansait sur du Daft Punk
puis il se déshabillait
puis il avait un petit slip
puis moi il est rentré, puis j'ai fait
Gilbert, c'est toi?
puis là ça fait le tour des médias
le pauvre gars qui vit son rêve
d'être à la télé,
qui est parti de Nantes,
qui fait « Enfin, j'ai ma chance! »
En même temps, tu vis ton rêve en ayant la face cachée.
Ouais.
Elle avait une grosse ampoule. Personne ne voyait sa face.
Mais tu ne sais pas c'est quoi son rêve.
Mais non, c'est vrai. Non, c'est un mauvais rêve. Mais non, moi c'est vrai.
Non, c'est un mauvais rêve.
C'est un des pires rêves.
Toi, c'est gin tonic.
Gin tonic. Et toi, c'est de l'eau.
Moi, c'est vodka straight. Non, c'est de l'eau.
De l'eau.
Est-ce...
Vous, là...
Est-ce que c'est dimanche 10h le soir puis vous êtes ici
C'est tabarnak
Tout le monde est sur le chômage garantie
C'est bon l'eau
Il y en a qui rigole Il y en a d'autres comme C'est trop, l'eau. Il y en a qui rigolent et d'autres comme
« C'est trop près de la cible. »
Mais c'est le genre de monde que souvent,
je les amène dans les pays
qui vivent des sécheresses en Afrique.
Puis là, ils voient le monde marcher avec de l'eau
puis ils font « Bouh! »
« Bouh! » « Amène de la voiture! » « Fag! » Booooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooioioioioioioioioioioioioioioioioioioioioioioioioioioioioioioioioioioioioioioioioieieieieieieieieieieieieieieieieieieieie C'est pas drôle. C'est drôle. C'est pas drôle.
J'allais trop loin.
Là, toi, pendant que t'es ici,
t'as fait beaucoup de shows cachés.
Oui.
Puis il y a une affaire que t'as faite que j'ai vraiment...
T'es un gars...
On est un peu pareil là-dessus.
On est old school sur bien des affaires.
Mais tu m'as appelé pour avoir...
Tu vas avoir
Preach with Pantelis qui font tes premières parties,
les derniers shows.
Pour les shows secrets, oui, qui s'en viennent.
Ça, c'est-tu un secret aussi ou non?
Non, non, non, c'est cool, parce qu'ils sont tous vendus.
Mais j'ai trouvé...
C'est moi.
Mais j'aime ça que la France
t'a rendu humble.
C'est...
C'est ça Ça me parle.
C'est ça qui est cool.
C'est quand tu fais de la vraie argent
puis tu reviens ici, ça fait du bien.
C'est vrai.
C'est pas grave.
C'est toi qui as le tourbus ou c'est moi?
Non, mais j'ai trouvé...
Non, puis là, je peux pas faire des gags d'argent.
Non, ben c'est moi qui conduis, pis Yann va être content.
Un Wong, il va se claire.
Tu connais-tu Yann?
Yann?
Hi, Yann!
Yann, juste au cas que t'es pas au courant,
Preach est ma première partie.
C'est pas ton voisin, là.
Je sais qu'ils se ressemblent
tous, là.
Mais non, j'ai aimé ça
que tu me demandes si ça me
dérangeait que t'y prennes en première partie.
Ouais, mais t'sais, des fois aussi, c'est comme,
c'est cool parce qu'on sait jamais, ça peut faire partie
comme de ton, t'sais, le processus,
ben, comme la direction artistique,
créative d'avoir certains gars en première partie
et je ne voulais pas t'enlever ça non plus.
Fait que là, toi, tes shows secrets,
c'est tout le temps des salles de genre 100 personnes,
tu dis à tes fans, dernière minute, où tu vas être,
ils achètent des billets.
Oui, c'est ça, ils s'inscrivent sur le site
et après ça, ils achètent les billets
et boum, ils ont l'adresse.
Puis ils viennent.
Puis cinq spectacles.
Show bilingue?
Show bilingue.
Celui-là, c'est bilingue.
Des fois, c'est bilingue.
Des fois, c'est franco.
Des fois, c'est anglo.
Puis je le fais un peu partout au Québec.
OK.
Ah oui?
OK.
Je pensais que c'était juste Montréal.
J'ai commencé Montréal, mais je vais aller faire Québec.
Puis oui, c'est juste ça.
OK.
Partout au Québec.
Juste à Québec.
Je suis en France, rien d'autre compte.
Un peu partout au Québec,
c'est où tu fais Montréal puis Brossard.
Puis, quand tu es en France,
tu t'ennuies-tu du Québec?
Oui, beaucoup. Mais écoute, je pense que...
C'est quoi qu'il a dit?
Il rit tout de suite.
C'est quoi qu'il a dit?
Il y a certaines choses,
oui, c'est très différent.
Il y a la bouffe, l'espace,
les choses qu'on prend pour acquis en Amérique du Nord.
En Europe, tout est petit.
Tu vas sur les terrasses,
tu peux à peine t'asseoir, les lits sont petits
tout n'est pas confortable
c'est ça qui nous manque ici
les rues, les espaces
les gros divans, les grands lits
on a ça en Amérique du Nord et ce n'est pas partout
on prend ça pour acquis
ton appart en France, as-tu un petit lit
ou t'as amené un king américain
moi ma maison en France
non mon appart là-bas,
non, j'ai un lit queen.
Que pour la France,
c'est comme si t'étais
le roi Arthur.
Pis ici, t'es comme
c'est un gros double.
C'est ça, exactement.
Exactement ça.
Sauf que, ce que j'aime
là-bas, c'est que là-bas, tu peux pousser plus loin.
Le public, ils sont un peu maso.
Ils aiment quand tu pousses beaucoup plus loin.
Il y a comme une sensibilité qu'on a au Québec.
Parce qu'on n'aime pas ça.
Ici, essentiellement, on n'aime pas ça.
Ils n'aiment pas ça.
Aller loin où il clochait du monde,
ils n'aiment pas ça.
Ah non, tu as fait de la peine.
Tout le monde est blessé.
Mais ça, ce n'est pas juste.
Des fois, je trouve que c'est...
C'est à cause de ce qui est disponible à moi.
Je ne vois pas encore en France.
Je fais de l'université...
Miguel?
Tu ne peux pas rien dire.
Un moment donné,
il y a une pyramide.
Pentecost me disait ça.
Il y avait une pyramide de ce que tu n'avais pas le droit
de parler dans ton set.
Il y avait tout là-dedans.
Tout, tout.
Tu peux parler de sexe, de politique,
de rien, rien, rien.
Tu ne peux rien faire.
Le Canada anglais est très facilement « triggered ».
Oui, très conservateur, j'ai trouvé.
Surtout Ottawa.
Parce que tout le monde
travaille chez le gouvernement.
Oui.
Ils ont comme
toutes des règles.
Oui.
Ils les amènent à la maison,
ces règles-là.
C'est sûr.
C'est comme si c'était
weird un peu.
Je ne sais pas.
Je n'ai pas été en France,
mais de ce que j'ai vu,
beaucoup de gens peuvent…
Tu sais, des scandales
en France,
ça dure deux semaines.
Oui.
Après ça, c'est bon,
on a passé à autre chose.
Il y avait de quoi
qui était passé avec Shirley parce qu'elle avait fait un numéro sur l'IT et tout. Puis là, ça a faité deux semaines. Après ça, c'est bon, on a passé à autre chose. Il y avait de quoi qui était passé avec Shirley
parce qu'elle avait fait un numéro
sur l'IT et tout.
Ça a duré
deux semaines.
Dieu donné, ça fait un petit bout, par exemple.
Oui, mais c'est lui
quand le monde oublie.
Je suis encore là!
Les juifs!
C'est un peu ça en fait de flic.
Le technique Dieu donné encore là! Les Juifs! C'est un peu self-inflicted. La technique
qu'il a donnée de passer
au travers d'un scandale, c'est de faire
« Oubliez pas les Juifs! »
C'est un peu le...
« Ok, on t'ordonne, on sait que t'es pas antisémite,
exactement, mais les Justices Juifs... »
C'est ça. C'est un peu
self-inflicted, lui.
C'est ça un enfant que tu penses aller faire des shows en France?
Oui, c'est sûr.
Toutes les langues que je connais,
je vais faire des shows là-bas.
J'essaie de m'assurer la langue
et de faire des shows là-bas.
Quand tu étais en Haïti,
as-tu fait un show en créole ou non?
Je n'ai pas fait de show en créole,
mais c'est sûr qu'il y a des jokes
que je traduisais en créole.
Je le faisais en créole
parce que c'était juste qu'il y a des jokes que je traduisais en créole. Je le faisais en créole parce que c'était juste
propice à la chose.
J'ai juste traduit la joke.
Vu que mes jokes, ce n'est pas tellement des jeux de mots
ou quoi que ce soit, c'est plus situationnel.
C'est dur de traduire un jeu de mots.
Oui.
Comment ça a été en Haïti?
Racondis les derniers jours.
Qu'est-ce qui t'arrive?
Parce qu'il était là pendant une guerre civile
pis il s'est sorti avec sa machette.
Ouais, non, tout le monde j'en croit.
Ouais, j'étais avec Abba pis on a dû, genre,
un moment donné, j'étais comme...
J'étais avec Steve Razien, l'ancien gérant de...
De Rachid.
Un moment donné, j'étais comme, ok, on s'en va.
On devrait rester, fuck off.
On se... j'ai sorti ma machette
j'ai dit t'inquiète, on va
moi je parle la langue
c'est correct, je vais parler avec eux
il y a jette une machette quand il va en voyage
c'est ça que
tu l'as acheté sur place
c'était pas importé
non, j'aime ça j'aime j'aime j'aime j'aime
ça les machettes j'aime ça les marchés de wii mais j'aime ça j'aime ça j'aime ça les
armes en tant que tel c'est beau si si si fait à la main c'est beau je suis tellement beau c'est
possible que ça là c'est un gros mais au fil d'un gros couteau! Quand tu sors de là
après quatre jours de pas d'ici,
c'est fucking beau.
Je réalise pourquoi tu le bookes
comme première partie en tournée.
Je l'avais booké une fois.
Il a juste commencé à suivre.
Il a un couteau, je n'ai pas le choix.
C'est drôle parce que
en tournée, il est super gentil.
Il est tout le temps super gentil.
Moi, je ne suis pas rendu
où est-ce que le monde connaît ce chiki.
Je peux encore me permettre d'être bête.
À un moment donné, je ne me rappelle plus
où est-ce qu'on était.
On finit un show et on s'en va manger
à la cage au sport.
Moi, tout de noir, vêtu, je marche en avant de lui.
J'ouvre, je tire la chaise.
Il y a un gros « Hey, mec! »
Il me voit et on est comme...
« T'es-tu engagé quelqu'un? »
« Ouais, c'est ma première partie. »
« Salut. »
Je peux encore avoir une face bête.
« Peux-tu prendre des photos avec Mike? »
« Ouais, c'est correct. »
J'étais un peu un tonne marde,
je joue la game.
C'est vrai que tu es toujours en confrontation.
C'est comme ça.
Moi, je rentrais dans le green room,
en haut, il était assis, il attendait de même.
Ah ouais?
Mais en plus,
la fois qu'il m'a fait le plus rire
dans la dernière année,
c'est que Simon-Olivier Fecteau est venu voir mon show
au Club Soda.
Puis là, lui, il arrive.
Simon le regarde et il est comme,
« Tu t'entraînes-tu? »
Il est comme, « Ouais. »
« Ça fait combien de temps que tu t'entraînes? »
Il a dit, « C'est ma sixième fois. »
Puis Simon,
il pèse 135 livres.
Puis il travaille fort pour garder sa chaîne de 135 livres.
Puis lui, il a ce truc, il peut tuer un coconut avec sa main.
Puis il s'est entraîné six fois dans sa vie.
Ça fait six fois, il me regarde.
Tu sais ça, Simon, c'est qu que il me regardait depuis au moins 15 minutes.
Il faisait une espèce de...
C'est comme la raison,
c'est super cute.
Il me posait, je commence à faire six fois.
On dirait qu'il est venu.
Juste six fois.
Non, mais lui, elle fait comme...
Pourquoi je fais ça?
Pourquoi je fais tout ça dans la mort?
J'ai une bonne génétique.
C'est peut-être Maybelline.
No, bitch.
It's the jeans.
C'est ça.
Puis vous êtes connu par ici, par le bordel.
Oui.
C'est que moi, j'aimais...
Tu sais, il y a une affaire au Comedy Store
que j'aime beaucoup. Tu sais, le Comedy Store, elle est... Tous les employés, c'aimais... Il y a une affaire au Comedy Store que j'aime beaucoup.
Le Comedy Store,
tous les employés,
c'est des humoristes.
C'est quoi que tu faisais?
Je pensais que tu cruisais
les gars de Québec.
Ils ont de l'air trop contents que je les crouse même.
Yeah! Black dick for once!
Leur bucket list c'est « your black dick ».
Ténis de Montréal, check!
Il y a un sombrero, voyons ça!
Ah oui, il y a un sombrero!
Ça là,
il va falloir changer cette tradition-là
de, quand t'as la soirée
d'enterrement du vide garçon, de mettre un costume
phoné.
On s'en calisse, tu te maries.
À quelque part, là.
Vraiment.
Bravo, bravo.
Surtout de promener dans le quartier gay.
Hey!
Ta gueule.
On le sait tous,
elle sera pas là dans un an et demi.
Vous allez vous divertir dans 5, ta gueule.
Anyways, tu disais, pourquoi tuais comment on s'était rencontré
Ouais c'est ça
Moi il y a une affaire que j'aime beaucoup
Le Comedy Store
Elle est, tous les employés du Comedy Store
C'est des futurs humoristes
Le Boss Boy
C'est un open mic
La fille
Qui fait des drinks c'est un open mic Le gars à la porte c'est un open-miker. La fille qui fait ses drinks, c'est un open-miker.
Le gars à la porte, c'est un open-miker.
Je voulais faire ça quand on est partis du bordel.
Là, c'est juste lui.
Mais il n'y avait pas
personne qui voulait faire de l'humour dans le staff.
Un moment donné, j'avais parlé à lui
qui était dormant.
Il m'avait dit, j'aimerais ça faire du stand-up.
Mais il voulait faire du stand-up en anglais.
J'étais comme, Christ, il y a un stage là. »
Tu sais, je fais là en français.
Oui, mais je ne voulais pas être le portier
qui est comme genre trop fan, puis trop comme,
« Hey, j'aimerais ça faire une scène-là, mon petit. »
« J'aimerais ça, j'aimerais ça. »
Tu sais, j'étais quand même là pour travailler.
Je voulais faire mon travail.
Je ne voulais pas avoir l'air de ce gars-là,
qui est trop genre, « Hey, t'as lu, mec? »
Tu sais, je...
Déjà, quand je te demandais,
j'étais trop...
Ça a pris combien de temps pour que...
Ce que j'ai fait, j'ai dit,
« Hey, écris du matériel. »
Il a écrit du matériel,
mais après, il ne voulait pas monter sur scène.
Je suis allé faire le open mic ici,
mais je ne le faisais pas pour vrai.
Je suis juste monté sur scène
pour le présenter, lui,
mais il ne le savait pas.
Qu'est-ce qu'il a fait?
J'ai fait le premier open mic ici.
Je me suis dit que je vais attendre six semaines
avant de rembarquer sur stage.
J'ai préparé mon stock, tu comprends?
Pour avoir l'air d'un petit tonne-marre.
À la cinquième semaine, je suis là.
Michel, ton gérant, rentre.
On est assis dans le fond.
Je suis comme, salut, salut.
Le show va bien.
Il me parle d'un gars qui est sur stage, puis le gars, il fait
trois minutes de bon stock, il dit « Ah, j'ai fini, mais l'allumé n'aurait pas
encore allumé. » Je ne sais pas pourquoi vous dire, il a continué, puis ça a juste
descendu. Puis là, Michel, il s'est juste penché, il a fait comme « Hey, il aurait
dû finir en trois minutes. » Quand tu n'as plus rien à dire, il fait un tailleur,
il décalisse. Je suis comme « Ah, OK, cool. » Je vois Mike arriver, je dis « Hey,
salut, ça va, ouais. T'as-tu passé aujourd'hui?emme tailleuse, décollée. Je suis comme, OK, cool. Je vois Mike arriver. Je dis, salut, ça va?
As-tu passé aujourd'hui?
Non, je passe la semaine prochaine.
Parfait.
Peux-tu te présenter?
Je suis comme,
whatever the fuck that means.
Oui, sure, parfait.
Présente-moi.
Ils m'ont sous le stage.
Je fais juste dire,
je veux juste vous présenter
une mascotte qu'on a ici.
C'est cool que vous venez
assis à des open mics
pour encourager le monde.
On a découvert un gars ici.
Merci.
Je t'en prendre un autre.
Et puis, de l'eau.
De l'eau.
Il faudrait pas qu'il déshydrate.
Fait que là, c'est ça. Il me monte sur le stage.
Puis moi, il doit avoir applaudi.
Tu sais, Éric, je prends ma claque.
Je me recule pour laisser parler.
Il était parti s'asseoir.
Puis il a fait...
Puis là, j'étais comme... Oh! Là, je viens de comprendre qu'est-ce qui se passe. Je me recule pour laisser parler. Il était parti s'asseoir. Il a fait... « Go! »
Je suis comme « Oh! »
Je viens de comprendre ce qui se passe.
J'ai fait un premier numéro, un deuxième numéro.
Je n'ai rien préparé, mais je suis juste fuissant là-dessus.
La lumière n'a pas allumé.
J'ai entendu Michel en l'air de ma tête.
« Si tu te pourrais, on en a dit des call-list. »
« C'est tout pour moi, tout le monde. »
Je suis parti.
Ça a bien marché.
Moi, j'ai eu la chronique.
Est-ce que tu étais en mode urgence?
Parce que tu n'étais pas prêt,
t'es pas venu prêt?
Non,
il était prêt,
il était,
il a own the room.
J'avais pas écrit,
mais je veux dire,
t'sais,
faut pas,
j'avais pas fait
beaucoup d'humour,
mais j'ai fait
beaucoup de danse,
so,
t'sais,
si tu trompes
dans une chorégraphie,
faut pas que ça apparaisse.
Même quand il y a
juste des chorégraphies,
des fois,
puis je lève ma tête
puis je vois cette face-là,
ah,
t'as foiré.
J'ai pas vu ce que t'as fait,
mais t'as foiré.
Je vais t'enlever des points. Il faut que tu restes un poker face. »
Je suis resté poker face,
mais en dedans, je chiais, mon chum.
« Ah! »
Ça paraissait pas.
C'est ça.
Ta plus grosse qualité
et ton plus gros défaut,
c'est la même chose.
C'est que t' as un bon charisme sur scène
ça fait que
tu n'es pas obligé
de travailler si fort
pour avoir du succès
sur scène
le fait que
tu n'es pas obligé
de travailler si fort
souvent tu fais
ça marche
je suis correct avec ça
c'est ça
parce que je vais
te tourner
j'ai pas le choix
de travailler fort
parce que si j'arrête
de faire cette tournée
il y a 600 personnes
qui peuvent me remplacer
ben je veux dire
il y a 200 personnes
qui peuvent
pis il y a 400 personnes
c'est même pas des humoristes
donc je suis comme
hey moi je veux faire
la première partie de Mike
tu comprends
je suis pas
je suis facilement remplacé
donc il faut que t'amènes
ton A-game
j'ai pas le choix
je dis ça
j'ai pas le choix
ça fait combien d'années
officiellement que t'es comme
temps plein ça fait 2 ans que je fais ça en tout ça fait ça va faire 4 ans bravo merci J'ai pas le choix. Je dis ça. J'ai pas le choix. Ça fait combien d'années officiellement que t'es comme... Temps plein,
ça fait deux ans
que je fais ça.
En tout,
ça fait enfin quatre ans.
Bravo.
Merci.
C'est nouveau,
nouveau, nouveau.
Les armes,
tu vas pas les amener
tout le temps non plus,
comme partout.
Mes choses secrètes,
on n'a pas besoin.
C'est filmé,
j'ai pas le droit de dire ça.
Ça s'appelle
des pièces à conviction après.
Puis comment est-ce que t'as rencontré Abba?
Les deux gars, on est des danseurs.
Pas le 2-81, mais on est des professeurs de danse
puis des danseurs.
Moi, j'animais beaucoup de battles de danse
qui se passent à Montréal.
Puis lui, il les filmait beaucoup.
Puis un moment donné, j'ai demandé de faire une vidéo
pour un reel de moi qui danse.
Lui a appris à m'appeler sur un de ses projets.
Après, on s'est parlé.
On a fait comme « J'ai des affaires à dire.
Qu'est-ce que tu as occupé de la vidéo? »
« Mes mots, j'ai des affaires à dire. »
Parfait, on s'est mis ensemble et ça a fait ça.
Lui, il ne faisait même pas de stand-up à cette époque-là?
On ne savait même pas qu'on faisait du stand-up.
On a commencé en même temps.
Vous avez commencé comme YouTuber avant de faire du stand-up?
Ou toi?
Non, les deux.
On a commencé les deux en même temps.
Mais c'est juste que moi, je ne savais pas qu'il faisait du stand-up.
Puis lui, il ne savait pas que moi, j'en faisais.
Tu ne l'as pas googlé?
Il me semble que tu es tendu avec quelqu'un.
Google-le.
Non, même pas.
Je ne sais pas si c'est un dossier.
Après, c'est arrivé. On s non après après après c'est arrivé là
mais
qu'on s'est googlé
ou whatever
mais je veux dire
non j'ai fait comme
on a eu
l'année passée
j'ai vécu un moment
je suis vraiment content
pour lui
tu sais il y avait
tu sais Nick Swarton
je sais pas si tu le connais
c'est un acteur
qui est souvent
dans les films
Adam Sandler
fait qu'on sort un soir
il y a moi
il y a Nick Swarton
puis il y a lui
fait que Nick Swarton il a été dans 22 films de Sandler moi tu sort un soir, il y a moi, il y a Nick Swartzen et il y a lui. Nick Swartzen,
il a été dans 22 films de Sandler.
Moi, j'ai quand même du succès ici.
On se promène dans
un bar.
Tout le monde était comme,
«I've been preached! I've been preached!»
On était comme, «Oh, c'est bon,
c'est bon.»
On était son arm candy.
Mais j'aurais été dans le marteau.
C'est pas ça de quoi.
Quand tu vois Abba and Preach,
de plus en plus,
on commence à penser Abba côté anglo,
Preach côté franco.
Est-ce que c'est devenu un peu
ce que c'est devenu dans la tête des gens?
Non, parce qu'essentiellement,
souvent les gens qui nous connaissent en tant qu'Abba and Preach
sont surpris que je fasse du mot. S' nous connaissent en tant qu'Aba and Preach sont surpris
que je fasse du mot.
S'ils me connaissent
juste d'Aba and Preach,
ils sont surpris
que je fasse du mot
en français.
Même quand les gens
voient Aba
faire de l'humour
en français aussi.
Oui, c'est ça.
Ça prend un langage,
c'est le français.
C'est juste qu'on a décidé
de faire notre channel
en anglais
parce qu'on voulait juste
avoir plus de views,
potentiel, tu comprends?
Mais c'est pas aussi défini que ça, genre « Ah ouais, Abba fait de l'anglais, Preach fait du français. »
Mais tu comprends que dans la tête des gens, des fois, c'est ça aussi.
Est-ce que toi, t'en fais plus du côté anglo ou franco?
Franco. Franco, puis lui, plus du côté anglo.
Ouais. Mais les gens qui me connaissent vraiment de l'humour, c'est difficilement divisible, les gens qui me connaissent
de Abba & Preach.
Ils font comme « Ok, mais il faut aussi de l'humour. »
C'est une petite partie.
C'est comme toi, quand tu vois, mettons, Abba & Preach
qui font...
Le show qu'ils ont fait cet été à Just for Love,
Just for Love, B-Line,
c'est un peu toi qui as mis
ça au monde.
Vu que, si ce n'était pas de toi,
il n'y aurait personne
qui ferait vraiment des trucs
bilan. Le premier show que j'ai vu
en anglais et en français en même temps, c'est le tien.
C'est le tien.
C'est pas grave, c'est pour le rêve.
Attends une seconde. Il allait prendre un cip comme un pimp
et il a fait, c'est de l'eau.
C'est le pimp le plus triste de l'histoire.
Et toi, tu bois du Michelot Ultra en même temps.
Un carb, 90 calories.
Je pense que c'est plus masculin, mon eau.
Je pense que non, pour vrai.
Je vais te prendre une Sumirnafai, s'il te plaît.
Je vais aller avec un vodka cocodile mais ça ça ça l'a le même pourcentage d'alcool que le sperme
je sais pas j'ai jamais bu du sperme, mais...
T'es visitarien, Mike!
Le homos aussi, là!
Ça a pas rapport, là!
Whatever!
Mais sans joke, le show Bilingue, je veux dire,
c'était quelque chose que tout le monde vivait
anyway, je pense, à Montréal.
C'était la réalité que je vivais,
que beaucoup de gens vivaient,
puis j'ai juste reflété cette réalité-là.
Je n'étais pas le premier à faire
quelque chose de bilingue à la télé
ou au cinéma. Il y avait
Bon Cop, Bad Cop,
Funky Town, il y avait plein de films qui sortaient
qui avaient un peu cet esprit-là. Je pense que je suis
le premier à le faire officiellement.
Il y avait aussi...
Tu as été le premier
que c'était organique
t'sais
toutes les autres
t'sais bon cop bad cop
tu sentais
la t'sais
pis j'ai aimé ça
bon cop bad cop
mais tu sentais là
le capital
qui avait de la certé
fait en arrière
genre hey
faut gagner 50%
on va essayer
de faire anglais français
pis il va y avoir 42%
mais tandis que toi
c'était plus
c'est ça que je vis
c'est le même que c'est le même que je vis,
ça va être ça le show.
C'est un peu ça
que tu avais fait aussi
avec, on en était parlé
un moment donné,
avec ces gars-là,
show-show,
que je trouvais vraiment,
vraiment nice.
Avec le blanc,
pas bâtis,
mais qui s'en prenne fort.
C'est quoi son nom,
le tout petit encore?
Avec Simone Vifecto,
c'était ça un peu,
je veux dire,
tes parents parlent anglais
et j'étais comme, si ils parlaient avec un Québécois cassé,
j'aurais décroché.
J'aurais fait...
C'est juste pas...
C'était cool.
V, c'était la seule chaîne qui a pris une chance là-dessus.
Là, ils ont fait faillite.
Mais là, c'est comme...
C'est la seule chaîne
qui a backé un show
qui avait cet esprit-là.
Puis ça, on était contents qu'ils le fassent.
Ça, tu l'avais pitché au début,
j'imagine, Radio Cannes, CBC?
Il y avait plein de places
où on l'avait pitché,
puis je pense que c'était vraiment
dans l'ADN de V,
dans l'esprit du show,
pas seulement le fait
que ce soit multiculturel puis bilingue.
Qui voulait un show Montréal-Montréal.
Montréal-Montréal. Puis aussi, je pense que
on a occupé un espace
qu'on ne voit pas encore beaucoup
à la télévision québécoise.
Puis je pense qu'on l'a
témoigné avec
la photo des nominations du Galet artiste.
On ne voit pas ça.
Trois des cinq rôles principaux,
c'était des gens qui venaient
de haut et qui étaient comme des autres.
Je pense que ça, c'était
un peu groundbreaking.
Tu sens-tu, en France,
la communauté artistique,
es-tu aussi blanche?
Non.
Quand tu regardes la télévision,
tous les... Même les célébrations de prix, c'est... Quand tu regardes la télévision, tous les...
Même les célébrations de prix,
c'est vraiment multiculturel.
Il y a beaucoup de...
C'est pas que toi,
parce qu'en France, c'est plus...
C'est plus diversifié.
Beaucoup plus diversifié.
Plus raciste.
C'est paradoxal. Écoute, je pense que c'est racé, mais plus raciste. C'est diversifié.
C'est paradoxal.
Je pense que c'est raciste, mais avoué.
Comme genre, ils sont comme,
on est racistes.
Quand je le dis sur la scène,
c'est comme, vous savez que vous êtes racistes.
Ils sont comme, ouais, on le sait.
Qu'est-ce que c'est?
Au Québec, c'est comme, non,
je suis fâché,
je suis blessé., c'est comme, non, je suis fâché, je suis blessé.
Mais je sais pas.
Je sais pas, j'aime mieux ça.
Écoute, moi, j'aime mieux
quand tu vois le racisme.
J'aime mieux voir
un gars du coup,
excusez-moi, on parle de toi.
J'aime mieux voir
un gars...
J'aime mieux voir un gars j'aime mieux savoir
eux autres sont racistes
ce que j'aime pas de l'Amérique en ce moment
c'est qu'aussitôt que quelqu'un
est de droite
pis il est blanc, on fait
lui c'est un nazi
non c'est pas un nazi
c'est un gars de droite
il faut...
Il faut savoir comment...
Il y a des nuances aussi.
Oui, Fifty Shades of Right.
Oh shit!
C'est une affaire qui existe ou tu viens d'inventer ça?
Fifty Shades of Right.
Tabarnak!
Ça peut être Fifty Shades.
Ça, photoshopez ça avec Yann,
puis une madame sexy
du clan.
Mais c'est vrai qu'il y a des nuances
en ce qui est des gens de droite.
Il y a des gens qui sont de droite économiquement,
mais socialement, ils sont quand même un peu de gauche.
C'est très nuancé en ce moment.
Mais la différence en France,
c'est que récemment, il y a un humoriste t'sais, c'est très nuancé en ce moment. Mais la différence en France, c'est comme, là récemment,
y'a un humoriste, Farid, qui est allé
au, à un gala
de remise de prix, au
Molière, pis il a dit, y'a trop de blancs, la télé, y'a pas
assez d'ethnies à la télévision, t'sais.
Comme j'ai dit, ah cool, on voit ça en France.
La différence, c'est qu'on verrait ça au Québec,
mais ça serait un blanc
en blackface, t'sais, comme.
Ah ouais, ben ouais.
Mais t'sais, t tu sais, en même temps,
moi, je sais que j'ai l'air un petit peu
en contre-conversé quand j'ai dit ça,
mais je ne suis pas quelqu'un qui va dire
« Ah, on a besoin, je ne veux pas qu'on pousse
pour plus d'ethnies dans les médias. »
C'est weird, là.
Je considère que nous autres,
en tant qu'ethnies, on a aussi un travail à faire.
Ce n'est pas juste de faire comme
« Hey, il faut qu'il y ait plus d'ethnies! »
On va juste relativiser les affaires, OK?
Étant que je viens de parents haïtiens,
c'est pas là qu'ils nous poussent.
Ils nous poussent à être des avocats,
des docteurs,
des infirmiers, infirmières,
mais pas faire de l'humour ou des arts,
tu comprends? Ils nous poussent pas à faire ça pendant ce temps-là, infirmières, mais pas faire de l'humour ou des arts. Tu comprends?
Ils nous poussent pas à faire ça. Pendant ce temps-là,
au secondaire, le petit Mathis Tremblay,
lui, il était en option théâtre, puis il fait de l'impro.
Tu comprends? Fait que eux, tu sais, c'est sûr qu'il y a déjà une longueur d'avance.
Ça fait six...
J'ai 37 ans. Ma mère a arrêté
de me demander si elle retournait à l'école il y a
deux mois. Tu comprends, tu?
C'est comme... Tu sais, on a notre travail à l'école il y a deux mois. Tu comprends ça?
On a notre travail à faire de notre côté aussi.
Il faut de la diversité.
Oui, attends une minute.
Elle m'a demandé d'écrire une lettre de recommandation pour infirmiers.
Preach serait très bon comme infirmier.
Je pense que la différence,
comme je l'ai dit, entre la France et ici,
c'est parce que là-bas aussi,
il y a des ethnies, puis ils sont dans les médias,
ils sont à la télévision,
ils sont en film, puis ils ont été encouragés de la même manière.
Je pense que la grande différence, puis je le dis,
c'est que le galartisme,
c'est juste un symptôme de ce qui se passe profondément.
C'est-à-dire que c'est les histoires
qui sont les histoires
pas traditionnelles québécoises, blanches,
qu'on ne voit pas dans la culture populaire.
C'est-à-dire que ce n'est pas
écrit par, réalisé par.
C'est ça qu'on voit plus.
Ça prend des writers bruns, noirs et fâches.
En même temps, je veux dire,
je ne veux pas la télévision, c'est con, c'est un peu
ségrégationniste ce que je veux dire, mais il faut qu'on fasse
nos affaires de notre côté.
Parce que la réalité de la chose, c'est con, c'est un peu ségrégationniste ce que je veux dire, mais il faut qu'on fasse nos affaires de notre côté. Parce que la réalité de la chose, c'est que
dans les médias,
le produit
n'est pas fait pour les gens de Montréal.
La majeure partie des gens n'habitent pas
à Montréal, ils habitent dans les régions.
Fait que tu veux représenter les régions, tu vas faire
un produit qui les
ressemble, qui leur ressemble. Ça fait juste du sens.
Ça fait juste du sens. Quand j'ai vu, mettons, la publicité
du 375e, on m'a dit, « Y'a-tu un problème
avec ça? » Non, y'a pas de problème avec ça.
Ça ressemble avec qui ils veulent attirer.
Puis c'est correct. Maintenant, si nous autres,
on se retourne de notre côté, puis on fait nos plateformes, on fait nos trucs,
puis on grandit là-dedans, puis on grandit
une expertise, puis on encourage nos jeunes
à nous à faire de l'art,
de l'humour, de la musique,
là, les gens vont faire comme
« Ah, mais eux aussi sont bons, tu sais. »
Puis ils vont venir piger dans ce qu'on a aussi.
Parce que c'est beau dire « Ah, il faut de la diversité, il faut de la diversité. »
Chris, j'aime pas ça être embarqué dans un projet
où est-ce que je me sens comme si
j'étais une case cochée.
Ah, noir, cochée. Là, je suis juste une coche.
On me demande pas mon opinion,
mais je suis là pour « T'en attends, t'en attends,
je suis noir. » Tu comprends, c'est whack
c'est whack
d'être une espèce de juste un
quota, c'est pire
c'est pire, fait que c'est si
je suis là parce que j'ai des idées
c'est ça, c'est mille fois pire, fait que si je suis là
il faut que la qualité soit là
c'est mon argument, c'est que
c'est pas cet argument
de, ah c'est les ethnies qui sont toujours encouragées
d'aller dans la médecine,
le droit, la chattature. »
Ce n'est pas juste ça, parce qu'en humour,
en stand-up, on voit cette diversité
au Québec. Elle est là.
Elle est là dans le stand-up. C'est juste que
ce niveau, pour aller jusqu'à la télé,
les talents sont là, les writers sont là.
C'est juste qu'il y a un filtre qui est trop fort.
L'entrée, la porte d'entrée
c'est l'humour je constate parce que tu vois déjà dans les nominations dans les nominations
de des révélations juste pour rire et à plus de diversité dans le galop artistes il avait lgbtq
avec extravagance qui ont gagné à nasser a gagné à nasser a gagné il y avait déjà plus de diversité
là dedans je pense la porte d'ent, c'est l'humour.
Oui, on le voit dans l'humour,
mais on ne le voit pas dans toutes les sphères, nécessairement.
Je suis pas en train de dire qu'il n'y a personne,
il n'y a pas d'acteur.
Il y en a, sauf que le berceau est moindre.
Puis en plein même temps,
c'est sûr que si on n'arrête pas de faire des reboots de séries
comme Les belles histoires du pays d'en haut,
le seul rôle que je peux avoir...
C'est plate, mais ça sera pas moi. que je peux avoir.
C'est plate,
mais ça sera pas moi.
Mais je pense que le truc pour la télé, c'est qu'il faut
que tout le monde qui n'est pas blanc
crée vos projets.
Comment tu penses
qu'un monsieur de 55 ans
blanc va écrire une série?
S'il écrit une série
avec des blacks, ça va être juste
des astides stéréotypes absurdes
qui n'auront pas de sens.
J'ai un ami, un acteur qui s'appelle Clotaire.
Voyons.
Il s'appelle Clotaire, il a fait une couple
de séries et tout, puis il m'a conté des trucs.
Il a joué pour lancer compte.
Ou il a joué pour un autre.
Pour lancer compte, le DOP,
il a fait comme...
Il a regardé le script, il a fait comme,
« Ah non, les gars, ça, c'est whack.
Faites juste parler entre vous autres,
on va filmer ça. »
Il y a une autre affaire,
je ne sais pas dans quel truc,
mais c'était un gars de gang, évidemment.
Contre un autre.
Il était un gars de gang,
puis c'était comme genre,
« Ah oui, bonjour, je suis le chef des Noirs. »
Le script
merveilleux là.
Au moins, il aurait dû écrire
« Je suis le méchant. »
Il aurait dû écrire
« What up, my n-word. »
Non, mais c'était même pas là.
C'était vraiment genre « Hey, je suis le boss
des Noirs. » C' pas là. C'était vraiment genre, hé, je suis le boss des Noirs.
C'était ça.
C'était juste...
C'était juste des affaires comme ça.
C'était juste ça.
En même temps, c'est vrai que c'est genre
un espèce de monsieur dans sa campagne.
Je pense qu'il faut...
Ça, ça devrait être pour tout le monde.
Il faut écrire tes propres affaires.
Aussitôt que tu écris et que tu crées tes propres affaires aussitôt que tu écris
et que tu crées tes propres affaires
t'as plus ce problème
parce que c'était ça ces gars là aussi
on l'a créé nous même
on l'a présenté
on l'a écrit les trois saisons ensemble
c'était je pense la force pour laquelle
quand les gens regardaient
ça avait pas l'air de quelque chose
qui était fabriqué par quelqu'un d'autre.
C'était authentique. Il faut que ça soit authentique
pour que ça chaîne aussi.
Ça, c'est-tu...
Toi, tu...
Il y a soif, le monsieur.
Ton nom?
C'est...
Il cloue, il cloue.
Je suis gratté maintenant.
T'aurais dû me mordre dans le citron.
Diselle, mordre dans le citron.
Puis un shot d'eau.
Le sous-sauté qui est le plus triste au monde.
J'adore comment je me fais niaiser pour boire de l'eau.
C'est comme, regarde-le, il veut rester en vie.
Regarde-le, il est en santé.
Avec son eau.
Est-ce qu'il va manger plus tard aussi, Carlis?
Regarde-le.
Il meurt.
Je te gage, il mange des fruits.
Pis des protéines.
Il est astide.
Astide faible.
Il meurra pas cette année.
Mais toi, là, en France,
parce que là, tu viens de dépasser
le genre de succès local à Paris,
parce que c'est ça qui est tough,
quand tu vas en France,
puis je dis ça,
je n'ai jamais eu de succès en France.
Mais, tu sais, comme là,
l'année passée,
tu as été nommé humoriste de l'année passée t'as été nommé
humoriste de l'année
à Paris
fait que là
tu peux commencer
à faire du cash
dans la francophonie
ouais
mais là je fais la tournée
un peu partout
en France
cet automne
je fais 30 dates
plus Suisse
Belgique
fait que ça s'élargit
une fois que ça va à Paris
pis t'es à la télé
ça commence à
pis t'es
pis t'es sur l'arbre
tout le temps
ouais pis les salles
grandissent aussi c'est des salles de le temps. Oui, puis les salles grandissent aussi.
C'est des salles de combien?
Non, ça va dans les salles de 1500.
On a commencé dans les salles de 100, 200.
Tranquillement, je l'ai bâti.
Puis t'es allé 100, 200, 350, 600.
Puis là, c'est 1500.
T'es pas au States aussi?
Oui, je suis au States.
On va l'applaudir.
T'es au States aussi?
Au States en 2020.
Je fais tout le début de 2020.
Tu vas faire le même processus aussi?
States, je pense que c'est plus complexe.
Je pense que là, je suis headliner dans tous les comedy clubs,
c'est-à-dire tête d'affiche.
J'ai des premières parties, mais c'est un petit peu
un processus plus long.
C'est un marché qui est plus grand.
Ils sont plus aussi?
Ils sont plus.
Fait que tranquillement,
je vais le bâtir
comme je l'ai bâti en France
puis de le monter.
Est-ce que tu as quelque chose
que tu veux attaquer encore
les States?
Oui, j'ai encore l'ambition.
Ça va être ça ton genre
dernier...
Oui.
Si c'est Game of Thrones,
c'est le dernier territoire.
Les coupes de dernière saison.
Mais là, c'est sûr que je veux faire Angleterre et États-Unis.
Pour moi, j'ai déjà fait la tournée
beaucoup d'Angleterre, les États-Unis,
puis c'est des marchés qui m'intéressent.
Ça m'intéresse de jouer un peu partout.
Je trouve que quand tu joues un peu partout,
même comme auteur, je sais que tu le sais aussi,
ça t'ouvre l'esprit à écrire d'une autre manière,
à jouer d'une autre manière.
Ça te rend plus fort comme humoriste.
En plus, la beauté, c'est que
aux States et en Angleterre,
dans les trois ou quatre dernières années,
c'était weird. Ils étaient tout le temps choqués par tout.
Mais là, je sens que l'espèce de pendulum
est en train de revenir.
Tranquillement.
C'est en train de...
Les jokes drôles...
L'Amérique a appris
à rire comme dans le temps,
comme l'Angleterre.
Je pense que c'est le meilleur temps pour toi
d'attaquer ce marché-là.
Je pense que c'est cool aussi que je commence à voir ça
de plus en plus, même ici, quand je fais mes choses secrets.
Je le vois que les gens sont tannés
du politically correct.
C'est rafraîchissant
de voir quelqu'un jouer sans filtre et sans s'excuser. Je pense. C'est rafraîchissant de voir quelqu'un jouer
sans filtre et sans s'excuser.
Je pense que c'est cool aussi.
T'as-tu encore...
Pendant un bout de temps,
t'avais n'importe quoi.
T'avais genre des
souverainistes qui te voyaient
comme le méchant fédéraliste
qui veut rabaisser les Québécois.
Écoute, quand je suis parti,
j'avais éliminé le Parti québécois
en sortant.
C'est toi?
Wow!
De l'eau.
C'est toi?
C'est sûr que
pour moi,
venant d'où je viens, de Côte-des-Neiges,
multiculturelle, avec ce regard que j'où je viens, de Côte-des-Neiges, multiculturelle,
avec ce regard que j'ai, je pense, bilingue.
Tu fais-tu des push-ups dans ton salon
en regardant une photo de Pécapé?
Je pense que c'est quand même...
C'était une des premières fois
qu'on voyait quelqu'un juste,
je veux dire, challenger les mouvements souverainistes
et de confronter les mouvements souverainistes.
Je pense que c'est bon d'avoir ça aussi,
des opinions différentes en humour.
On voit de plus en plus, il y a des gens qui sont comme
« Voici le cadre de l'humour, il faut rester là-dedans.
Si on sort de là-dedans, c'est que tu n'es pas avec nous autres. »
Mais t'aurais, toi pour vrai, si tu te disais
« Ok, fuck la France
une couple d'années », si tu voulais
devenir chef du Parti libéral
québécois, tu gagnerais de même.
Tu sais, il y avait un journaliste dans le Gazette
qui avait écrit un peu en gag
que tu devrais être le leader
pis toi, t'avais fait comme
un gag que « ouais, ouais, moi, j'attends ».
Pis en même temps, je vise le fédéral
plus.
Mais en même temps, je vise le fédéral plus. En même temps,
si toi, Mike,
tu prenais la tête
du Parti québécois,
il y aurait peut-être
une indépendance.
Parce que, genre,
ton monde,
tes femmes,
le monde qui te suive,
c'est une armée.
Chose qu'aucun politicien
a pu avoir depuis,
je ne sais pas,
René Lévesque, mettons.
Mettons, tu prenais
la tête du Parti québécois, puis ça marcherait
pour quoi, là? — Mais ça serait pas ton premier choix de parti, là.
— Mais moi, j'ai tellement
de squelettes
dans mon placard que
c'est impossible que je sois
un politicien. — Oui, mais
les politiciens, c'est qu'ils ont plein de squelettes
puis on le sait pas. Toi, on s'en doute.
— Ouais, moi, mon...
— C'est comme, t'es la personne
la plus clear,
la plus transparente pour être là.
On est comme, oh, il a fait ça!
Moi, je suis le seul que mon
placard, c'est comme
une porte-passion.
C'est un peu ça, là, Ben.
Mais, y'a des humoristes, y' Ben. Mais il y a des humoristes.
Il y a Jean-François Mercier.
Jean-François Mercier,
qu'il y avait...
L'élection,
il y a eu la vague orange.
Mercier était numéro 2
dans son comté.
Il y avait la personne du NDP
qui l'avait battue.
Il avait battu le Bloc québécois.
Il avait battu le Parti libéral.
Mercier, c'était n'importe quoi.
Il disait qu'il allait donner
un pont à tout le monde
sur la Rive-Sud.
Il a gagné avec ça.
Il a été deuxième.
Imagine!
Il n'a pas gagné avec ça.
Il n'a pas gagné avec ces conneries qu'il a dites. Il a gagné parce que placé le deuxième c'est pas qu'il a gagné
avec ses conneries
qu'il a dit
il a gagné
parce que le monde
le trustait plus lui
avec les absurdités
qu'il disait
le monde le trustait
plus lui
que les autres
de ce type pantin
qu'il avait là
c'est plus ça
il aurait pu dire
des orneries
le monde aurait été comme
ouais
c'est un humoriste
en même temps
il niaise
c'est sûr qu'il niaise
c'est sûr qu'il niaise ça C'est sûr qu'il niaise.
Ça n'a pas d'allure, il niaise.
C'est drôle, mais au moins, je le fais plus confiance lui
que n'importe qui d'autre.
Il n'y a personne qui fait confiance à personne.
C'est toi que je vais me faire fourrer par quelqu'un
ou me fourrer par quelqu'un d'autre.
Des clous ou de la gravelle.
Ça va faire mal.
Ça va faire mal either way.
C'est un peu ça qui se passe présentement
moi, par exemple
j'ai un feeling que tu vas finir en politique
moi?
en fin de carrière, quand tu vas être vieux
mettons dans
50 ans
50 ans, 60 ans
quand tu vas avoir fait toutes les affaires
que tu voulais faire en humour
tu vas faire, ok, là je que tu voulais faire en humour, tu vas faire... Je te verrai en politique.
Je ne sais pas.
Je trouve que je ne m'haïs pas tant que ça
que de rentrer en politique.
Tu penses qu'il faut s'haïr?
Il faut s'haïr
pour rentrer en politique.
Dès que tu rentres, tout de suite,
on t'attaque, même sans savoir ce que t'as.
Juste parce que t'es au pouvoir,
t'as quelque chose, je veux dire,
Denis Coderre,
tu regardes Denis Coderre,
tout de suite, à un moment donné, à chaque chose
qu'il faisait, tout le monde l'attaquait.
Là, on est rendus avec
une folle.
Denis Coderre a reçu
tellement... Denis Coderre a reçu tellement...
Denis Coderre a reçu...
Elle veut abolir les autos.
Écoute.
Toute la ville va devenir
une piste cyclable.
Je suis végane.
Je monte la compte toute en musique.
Voyons donc.
Denis Coderre a reçu tellement de haine,
il était trop triste pour manger
ses émotions.
Fucked up.
Mais il va revenir. Je pense qu'il va revenir.
Tu penses ça?
Je pense pas.
Moi, je pense qu'il va revenir.
Moi, je pense qu'il va revenir. Je pense qu'il manque beaucoup à cette ville.
Je pense que, regarde,
quand on regarde ce qui se passe avec toute la construction
en même temps, je dis pas...
Mais c'est pas le temps plus cool
quand Denis était là.
Mais là, on peut même pas quitter la maison.
Même Waze me dit, reste chez toi.
Ouais, mais c'était pas
plus cool quand il était là.
Non, pis la poubelle se fait pas ramasser.
Il fallait que je la mène avec moi en France.
C'est comme vous, les bagages, oui.
C'est une façon fucked up
de parler de ta femme bro
don't
don't touch me like that
that's not nice
that's not nice
that's not nice
c'est fucked up
mais il me semble
c'est pas pire que c'était
tu sais moi je vis pas à Montréal tu vis à Montréal Mais il me semble, c'est pas pire que c'était.
Tu sais, moi, je vis pas à Montréal.
Tu vis à Montréal.
Ça a rien changé.
Le maire change rien. Il y a rien qui a changé.
Il y a pas grand-chose qui a changé.
Ferrandez est parti de Rosemont.
Fait qu'on est comme genre...
Pas de Rosemont, mais de Plateau.
Quand on rentre, on va pouvoir sortir
pendant l'heure de pointe, mais sinon,
ça poche.
Non, je pense que c'est empiré depuis.
C'est empiré.
On a juste des dessins de la ligne rose.
J'avoue que pour le reste,
l'hiver, c'est plus fucked up.
Les trottoirs,
cette année, ils l'ont échappé.
Ils l'ont juste pas ramassé.
Puis c'est devenu une espèce de crotte de glace.
Souvent fait me péter la gueule.
C'était fou.
Puis je prends l'auto, imagine.
Je marche pas, je prends pas les transports en commun,
mais j'ai souvent fait me péter la gueule sur un trottoir.
C'est fucked up.
J'avoue que c'était peut-être empirique.
C'est pas faux ce que tu dis.
Pour le reste, c'est le nouveau rêve de ma mère.
Une couple de fois, ma mère, j'arrive chez eux,
je m'en vais manger un dimanche.
Elle est comme, la politique, ça t'attende pas?
Je commence à faire du cash.
Elle était comme
docteur infirmier,
infirmier docteur,
humoriste,
politicien.
Elle a abandonné.
C'est ça qui se passe.
Je suis humoriste.
Mais elle voit comme
municipal,
provincial,
fédéral pour toi?
Vrai que ce soit
le premier ministre du Canada.
Oui, bien oui.
Le nouveau Justin.
Oui.
Le Justin avec des dreads.
Oh man.
Je vais te légaliser ça, ce pot-là.
Des brownies pour tout le monde.
Call me Oprah.
You get a brownie.
You get a brownie.
Everybody gets a brownie.
Fuck that, man.
Voyons.
Le pays va faire faillite.
Je vais tourner le pays en Haïti.
Je vais partir avec la cash.
Mais c'est bon. tu vas venir le visiter
pis tu vas t'acheter une machette.
Tu vas avoir Locke Merville
qui va donner machette au nouveau citoyen.
Vous n'êtes pas seul!
Solitude, ouais.
Anyways. On gage en même temps, c'est nice C'est quoi ça te prendrait pour devenir politicien?
C'est-tu quelque chose que t'as déjà pensé ou non?
Oh, man
Oui, j'ai déjà pensé, sauf que je suis trop impulsif
Mais c'est ça qui est le fun
Moi, j'aimerais ça être politicien.
La période de questions la plus malaisante au monde.
Pis je viens de dire que j'aimerais ça être politicien de même,
pis je viens de réaliser que Trump est exactement de même!
Exactement!
Période de questions là!
Hey, bonjour mon nom est Mary-Lynne Tremblay,
tu dois voir,
FOND TA YEULLE TOI!
C'est ça Trump, il est trop impulsif!
Ben oui! Sauf que Trump, il est trop impulsif. Oui, oui.
Sauf que lui, il est ça.
« Rom! »
Je sais pas, je me dis « je sais pas ».
Ils ont l'air malheureux ces gens-là.
Qui ça? Trump?
Tout le monde, tout le monde est malheureux.
As-tu vu des photos avant et après d'Obama?
Obama qui avait 17 ans quand il a été élu,
il a 71.
Tu sais, Black don't...
Comme dirait Abba...
Black don't crack, look at Obama.
Exact.
Black don't crack, but when...
Comme dirait Abba, Black don't crack,
but when we do crack, it's because we do crack.
Mais tu sais, quand il est sorti à la fin,
il avait l'air du père Fouras, man.
C'était fucked up.
Il a les cheveux blancs, blancs, blancs,
des rides.
Il était méconnaissable.
Mais Clinton, la même chose.
Il a vieillit énormément, 8 ans.
C'est fou ce que tu peux faire.
Oui, 8 ans.
Justin Trudeau, il a l'air...
Il ne crée rien.
Même ma femme.
Il ne crée rien.
C'est sûr qu'il est vieux.
Il a l'air plus jeune que quand il a commencé.
En partant de faire du yoga en Inde,
bro, il ne fait pas grand-chose.
Non, pas...
Dans le temps...
Non, mais c'est sûr qu'il a l'air jeune, il ne fait rien.
Mais dans le temps, c'est exigeant
de donner des cours de snowboard, mais là...
Mais même affaire,
Trump n'a pas vieilli.
Il a la même face
qu'il y avait...
Je pense qu'il y a une limite mais en même temps sa face à Trump
la différence c'est qu'il est rentré
magané
il est rentré et il était
pas très beau
il est tout le temps en vacances aussi
ils ont calculé son temps de vacances
il passe 7 fois plus de temps en vacances
au golf et en voyage
à chaque Thanksgiving,
il me paraît qu'ils ont
une maison en Floride, puis ils s'en vont tout le temps
à West Palm Beach pour le Thanksgiving.
Ça bloque tout
parce que tout est barré, parce que le président
arrive, il est tout le temps rendu là
à sa demeure de West Palm, puis tout est
bloqué tout le temps, tout le temps, tout le temps.
C'est fou, Tu peux pas traverser...
Tu peux pas me rendre à l'aéroport.
Ils m'ont même pas apporté à l'aéroport.
Ils m'ont droppé à la station de métro.
Mais les Blancs, on avait le droit
d'aller à l'aéroport.
Ah, c'est vrai?
Il y avait comme un mur, moi.
C'est ça.
Moi, j'ai fait...
Tu faisais juste...
Il faisait... Vas-y, vas-y. Moi, j'ai fait. Tu faisais juste. Tu faisais.
Il a fait ça.
Vas-y, vas-y.
Vas-tu finir tes jours au Québec ou ailleurs?
Probablement ailleurs,
juste pour des raisons fiscales.
Moi, je pense que ça va te faire assassiner
au Québec.
Tu penses?
Mais quelle ville?
Longueuil.
Longueuil.
Longueuil.
Qui va à Longueuil?
Moi, pour voir mes parents.
Moi, je vis là.
Tu vas à Longueuil?
Oui.
Je vais à Longueuil.
Man, ça coûte un bras les avocats
Fait que là on sait pas
si c'est ses parents ou moi qui va t'assassiner
Mais tu penses-tu, moi,
tu vas-tu finir, genre, en Suisse?
En Suisse!
Au Ville-Canarie, au Barbade!
Parce que la Suisse, c'est beau.
C'est cher.
C'est cher, mais il y a du cash.
Je pense que le plus que je vieillis,
le plus que t'as envie de finir quelque part où il fait beau.
Ouais, fait que la Suisse, c'est pas cool.
La Suisse, c'est pas cool. Moi, la Suisse, c'est pas cool.
Moi, je pense que j'irais quelque part dans les Caraïbes.
Les Bahamas? Ouais, genre.
Je chillerais avec
Corey Hart. Toi, tu vas rester en Floride,
tu m'imagines? Tous les joueurs de tennis sont là.
Ouais, moi, je...
Toi?
T'as un condom en Floride, déjà.
J'ai de la famille en Jamaica.
J'irais peut-être en Jamaica.
En Jamaica?
Oui, j'ai de la famille en Jamaica.
Preach.
Ça va durer deux semaines.
Moi, le défaut, je suis diabétique.
Les Caraïbes, c'est cool
jusqu'à temps que tu tombes malade.
Puis t'es comme, il faut que j'aille à Sainte-Sainte.
Tu sais?
Mais c'est fucked up les Caraïbes aussi.
Mais quand t'es vegan aussi, c'est fucked up.
Ouais, vegan.
Tu manges tes patates, puis du manioc,
puis du pain.
Fait que moi, dans le fond, je vais finir en Floride. Mais c'est ça, il y aioc, puis du pain. Dans le fond, je vais
finir en Floride.
Il y a beaucoup de Québécois
qui font Floride, Québec.
C'est cool, c'est un bon système.
C'est juste que
la Floride, avec
notre échange, ça coûte
tellement cher.
Moi, j'ai jamais eu...
Les seules fois que je me suis senti vraiment pauvre, j'ai jamais eu... Les seules fois
que je me suis senti vraiment
pauvre, c'était en Floride.
Tu fais comme...
OK, non, je peux pas...
Ça n'a pas de sens.
Je suis en train de m'hostiner avec moi-même.
Ça n'a pas de sens que ça coûte
si cher pour quelque chose
qui ne coûte pas cher.
C'est genre un pain.
Je ne paierais pas
quatre pièces pour un pain.
Puis là, je m'en vais,
et c'est comme, je ne mangerais pas.
Pourquoi?
C'est fucked up.
En Floride, il y a comme juste,
ce qui ne coûte pas cher, il y a juste
l'alcool et le gaz
qui ne coûte pas cher.
Puis le junk food.
Ah ouais. Ah man, c'est ridicule.
Les portions.
C'est ridicule d'aller au cinéma.
Ça, c'est 4 piastres.
Ah, man.
Tu sais que tu vas suer
en sortant du cinéma.
As-tu fait des shows pour les Québécois?
As-tu fait des shows pour les Québécois?
Les expatriés?
Juste une fois. J-tu fait des shows pour les Québécois, les expatriés?
Juste une fois,
j'avais fait,
j'avais fait une fois,
il y avait... C'est quoi tes emplois?
Les expatriés.
Mais juste une fois...
Pas ici, mais...
J'avais fait un show
un moment donné
à Fort Lauderdale
pour un...
Je m'en rappelle plus de...
Michel,
Michel, es-tu dans'il est dans la place?
OK, il n'est pas là.
Oui, une fois.
Une fois. Puis c'était comment?
C'était plus vieux, right?
Pour vrai, moi, j'étais fâché par ça.
Avant, tout le monde me disait, tu vas voir son vieux.
Puis là, c'est comme... Ce n'est pas tous des vieux en Floride.
Chris, moi, j'avais à l'époque,
mettons, 39. Je suis comme,
Chris, j'ai 39, j'ai une maison en Floride,
on n'est pas tous des vieux. Je suis rentré
dans la place, moyenne d'âge,
109 ans.
Je regardais
le monde,
pis pour vrai,
là, je suis comme, voyons, tabarnak.
Mais t'es pas la norme.
T'es pas la norme du monde
qui a une maison en Floride.
T'es pas la norme des personnes.
À 30 novembre, tu vas peut-être avoir
un chalet dans le nord,
en Floride.
Mais à un moment donné, tu l'as acheté
comme il y avait eu la récession.
Moi, quand il y a eu le crash,
j'ai fait, yes!
Tout le monde est pauvre. Moi, quand il y a eu le crash, j'ai fait « Yes! » Tout le monde est pauvre.
Moi, je suis rentré.
Tassez-vous, les pauvres.
Toi, là. Tasse-toi, là.
Va te suicider.
Moi, j'ai acheté
le condo que j'ai acheté.
Je peux-tu avoir un jus d'orange aussi?
Vu que c'est quasiment...
Jus d'orange.
C'est mon diabète.
C'est mon diabète.
On se rapproche d'un mot.
Je viens de me faire traiter de tapette.
Vu que je suis diabétique.
Ça a l'air que la survie, c'est gay un peu.
C'est comme si tu parlais de mon nom.
Non, je sais.
Mais ça...
Non, mais... Oui, c'est comme si tu parlais de mon nom. Non, je sais. Non, mais...
Oui, c'est ça.
Non, moi, c'est ça.
Le condo que j'ai acheté,
j'ai payé
72 000. Il valait
400 000 en 2005.
Fait qu'il y a quelqu'un qui a payé
400 000 en 2005.
Nous autres, on a payé 72 000 en 2010-2011.
Puis, à chaque fois que...
Les chiffres, c'est drôle.
Check-base ça, check-base ça.
C'est des comptables.
414!
C'est la gang de terriens-terriens qui est là-bas aussi.
Les autres capotes.
Mais moi,
je parle jamais du prix que j'ai payé
parce que je suis conscient
que mes voisins, il y en a
qui ont perdu
toute leur vie.
Puis ma blonde, cet hiver,
elle a dit à une madame,
elle était comme, la madame
venait de l'Ontario, puis elle était comme,
vous êtes canadien, vous autres aussi, puis oui.
Puis là, la madame a raconté que
elle a tout vendu
pour acheter
là-bas, puis elle est comme,
j'ai tout vendu pour acheter ici.
Puis là, Marie, elle était comme,
ouais, nous autres, on a acheté en 2010.
On a payé. »
Puis là, elle a dit le prix qu'on a payé.
Puis la madame, j'ai vu
tout.
Elle est morte en dedans, là.
Puis là, j'étais comme,
« Ah, on a payé ça, mais tu sais. »
Il y a les taxes.
Il y a les...
C'est ça.
Puis les taxes, là- a les... C'est ça? Les taxes là-bas.
La commission aussi.
On a payé 14 billets
de taxes.
La fille a fallu
faire notarier au UPS Store.
Fait que tu sais...
Parce que c'est vrai, tu peux faire notarier
tes affaires en Floride au
UPS Store. C'est comment qu tu peux faire notarier tes affaires en Floride au UPS store.
C'est comment qu'ils respectent les notaires.
Ils sont juste business.
Ah, tu veux une maison? Cool, parfait. UPS. Let's go.
Boom, boom, ça se fait.
They don't give a fuck.
Des doutes.
Moi, c'était à Orlando.
Les deux villes
que ça coûtait le moins cher
pendant le crash, Orlando
et Vegas,
parce que c'est deux villes
qui ne devraient pas exister.
C'est deux villes
qui existent
juste parce que
quand tu as trop de cash,
tu inventes des villes comme Vegas
et Orlando. aussitôt
que ça arrête de bien aller, t'es comme
« fuck them ».
C'est parfait pour
les gens de monde comme moi
qui étaient comme « vas-y, va acheter ».
La première ville
qui va s'en aller quand il n'y aura plus d'essence,
ça va être Dubaï.
C'est un peu le même principe
de monde avec trop de cash. Une maison à Dubaï. C'est un peu le même principe de monde avec trop de cash.
Une maison à Dubaï.
Où c'est tout?
Tu laissais rentrer
des animaux de ferme?
C'est la langue,
ça fait la vache.
Ce que vous ne comprenez pas,
c'est que ma crowd,
il y a une gang de Québec
pis il y a deux émirs.
Là-bas,
il y a deux gars d'Abu Dhabi
qui sont comme pas cool.
Pas cool, les boys.
C'est pas nice, ça.
Show, il finit.
Un purifil d'eau.
Plus d'eau.
Oui, mais c'est ça.
Dans la vie, tu bois-tu des fois ou non?
Pas beaucoup.
De temps en temps, vraiment.
Rarement.
Je bois, mais ce n'est pas comme je ne bois pas du tout.
Je bois, mais pas tous les jours.
OK.
Pas les dimanches.
mais comme pas tous les jours ok pas les dimanches puis mettons dans une année tu bois combien?
je dirais peut-être 20 une vingtaine de fois
c'est correct c'est comme 5 c'est, moins de fois que moi.
20 fois, c'est correct?
C'est comme une fois par deux semaines?
C'est correct?
20 fois par année, c'est pas une fois ou deux semaines.
T'es pas bon en alcoolisme,
t'es pas bon en maths.
On a 52 semaines.
26, ça serait à chaque douceur.
Ça, ça serait une bonne réponse.
Une fois chaque deux semaines, c'est correct.
Mais tu bois comment une fois chaque deux semaines?
Quand je sors,
quand j'ai une occasion.
Je bois pas comme le petit déjeuner.
Hey!
C'est quoi que tu bois?
Ça dépend à quelle heure tu te lèvesuner. C'est quoi que tu bois? Je pense que c'est normal.
Ça dépend à quelle heure tu te lèves.
Moi, c'est comme...
Fait que tu vas dans tes boîtes de nuit?
Tu vas dans une boîte de nuit?
Non, non, non.
Moi, c'est comme genre souper avec ma blonde.
C'est comme quand on a du temps off.
Chaque deux semaines, on a une date night.
On sort, on boit.
Jamais avant un spectacle.
Jamais la veille d'un spectacle.
Juste parce que je veux être sharp.
OK. Chris, la veille?
La veille, jamais.
La veille, tabarnak! Jamais.
God, yes!
Fait que des fois, mettons,
c'est-tu déjà arrivé
que t'as fait un show, que t'as fait
«Ah, si j'étais off, j'ai bu hier».
Oui.
Ouais, c'est arrivé.
Aïe.
Soit que l'alcool te fait vraiment pas,
soit que je suis une vidange.
Je vais t'en prendre un autre, s'il te plaît.
Ah ouais, ah ouais.
Ramène-moi ça un double.
Il y a un groupe de personnes
que je connais, que je parle,
qui sont comme toi, puis que je suis comme...
Wow!
C'est pas grave à le prendre, là.
C'est pas un problème.
On est tous
différents là-dessus.
L'autre fois, je repensais à ma carrière à moi.
Moi, je suis le genre d'humoriste que
l'alcool,
peut-être que ça me nuit.
Mais...
Mais, dans ma tête,
Chris,
je bois, je suis pas négaille un peu.
Mais, l'autre fois, je repensais ça, c'était comme
si je faisais n'importe quel
autre job, tu sais,
ça n'aurait juste pas de sens.
Je bois pas quand je travaille.
Je bois pas quand
je suis sur scène, whatever, mais
à bas,
l'année passée, il a bu une fois mais c'est un éthiopien
fait que c'est énorme
boire une fois dans l'année
pour quelqu'un de l'éthiopie
ou manger
une fois dans l'année
à chaque fois que tu boucles Abba une preach une fois dans l'année.
À chaque fois que tu bookes à la bonne preach,
l'heure cachée,
on donne de l'argent à preach, puis on fait dropper
un bloc de riz du ciel
pour la boire.
Ça marche pas du riz, ça prend de l'eau pour le cuire.
Anyways.
Mais il brûle jamais.
Je trouvais ça...
Ouais.
Mais ouais, c'est ça.
Mais Abba, il n'aime pas l'alcool.
C'est weird, ça.
Non, il a déjà bu.
Il ne savait juste pas quand il buvait.
Il a arrêté de boire.
Il a déjà bu?
Oui, il a déjà bu.
Apparemment, il buvait. Apparemment, c'est lui qui t'a dit qu'il buvait. Fait qu'il a arrêté de boire. Il a déjà bu? Ah oui, il a déjà bu. Apparemment, il buvait.
Apparemment.
C'est lui qui t'a dit qu'il buvait.
Clairement, oui. Qui d'autre?
Mais parce que toi, tu buvais.
Toi, avant,
tu prenais tout le temps genre du whisky.
Un verre de whisky m'en embarquait sur scène.
Oui. Avant, je buvais.
T'as arrêté ça? Oui, j'ai arrêté ça.
À un moment donné, je buvais trop avant d'aller sur la scène.
Ça devenait comme un crutch.
Une béquille.
Oui, une béquille.
Chris, tu me demandes, tu vis en France.
Tu es comme, c'est quoi le mot?
C'est drôle, tu vis en France.
Tu devrais connaître le mot.
Tu es énervé.
Il m'a regardé avec du mépris.
Deux alcooliques.
Non, mais moi, avant, c'est ça,
juste pour avoir le goût de monter sur la scène, je buvais.
Puis à un moment donné, j'ai arrêté.
Puis j'ai trouvé que j'étais meilleur.
Puis que ça allait mieux.
Ça allait mieux sans.
Ça allait mieux sans.
Pensez-y. Moi moi je m'en crisse
ça va changer
non mais ça se peut
mais tu veux dire
en même temps
c'est pas excessif
je sais pas
sur stage
tu aimes ma perte
d'excessif
avant ça
je suis avec toi
c'est pas comme si
genre j'ai pas m'exploser avant de voir dans un show j' toi. C'est pas comme si, genre,
je vais pas m'exploser avant de voir...
Dans un show, je vais pas...
Je vais pas...
Non, même pas un verre.
Mais après, c'est sûr que je vais boire.
De toute façon, il faut qu'il aille sur stage.
C'est long.
C'est juste parce que j'ai rien à faire.
Je suis comme...
Ah, bonjour!
Mais c'est...
T'es probablement l'humain que j'ai vu
qui tolère le plus l'alcool.
Je ne l'ai jamais vu
sous. Je l'ai
à chaque fois que je bois,
il boit à côté de moi. Puis moi, je tolère
vraiment beaucoup l'alcool.
Puis là...
Oui, mais en vrai...
Il tolère beaucoup, oui.
Je tolère beaucoup l'alcool.
Puis après, je bois, puis lui, il est à côté de moi.
Puis à un moment donné, moi, je tombe à terre.
Puis lui, il part en moto.
C'est fucking...
Oui, tabarnak!
Oui, j'avoue, ça aide aussi.
Le pire, c'est qu'on avait déjà vu ce truc-là.
C'est que ma blonde m'avait acheté un Alcatest
parce que justement je travaille dans les bars et je buvais tout le temps
et le fait comme « ah, cartouche safe »
ça a juste prouvé que j'étais cool, j'étais correct
parce que des fois on était dans un mariage un moment donné et elle était vraiment là, elle était rangée à 0.16, elle était le double,
le double à limites, pis moi j'étais comme cool, 0.00.
J'étais comme, I'll drive, hmmm.
Pis j'avais bu vraiment plus qu'elle.
Mais elle aurait dû chauffer vu qu'elle était blanche.
C'est... Elle aurait dû chauffer vu qu'elle était blanche.
Excusez-moi, monsieur l'agent,
je suis un peu zout.
J'avoue.
Moi, ça ne marche pas, montrer mes boules.
Je suis en train de me filmer maintenant,
je veux que je me fasse arrêter.
Dès qu'il arrive à côté et que je pars mon téléphone,
c'est comme, non, c'est correct.
Puis ça en va.
C'est le pire temps
de l'histoire
pour un policier blanc
raciste
c'est
plus moyen de battre
le monde
tranquille
même temps
ils se font pas arrêter
ces gens là
c'est chill
c'est pas comme si
ils se faisaient arrêter
mais à Montréal
oui au States
c'est fucked up
mais à Montréal de plus en plus les policiers se font arrêter pis tout ils se faisaient arrêter. Mais à Montréal, oui, au States, c'est fucked up. Mais à Montréal,
de plus en plus,
les policiers se font arrêter
et ils se font taper
sur les doigts.
Dernièrement,
il y avait une madame,
une policière
qui a enlevé
l'hijab à une madame.
Oh shit,
j'ai pas vu ça.
Elle arrêtait son fils,
elle a arraché l'hijab.
La policière a enlevé
un hijab.
Pas à bataille.
Elle a frisque la fille
et tout.
Ça prend un peu, ça prend un peu. Elle a penséque la fille. Ça prend pas.
Elle a pensé que c'était une bataille du NHL.
On lève
le chandail.
God damn!
Elle a fait ça.
Ça fait combien de temps que ça s'était dans les nouvelles?
Ça, ça n'a pas longtemps.
She went fucking Chris Nile.
C'était quoi?
Est-ce qu'elle a donné...
Ils sont arrivés pour arrêter son fils.
Puis là, son fils a dit genre...
Parce qu'il était présentant une date de cour.
Il a fait comme « Regarde, j'ai ma mère.
On habite juste là. Attendez que je sois là-bas. »
Sa mère, elle a comme...
« OK, mais moi, je m'en vais appeler ton père
à la maison. » Elle est partie.
Ils ont parti après elle.
Elle a enlevé son hijab.
Elle a commencé à la frisker. partie. Ils ont passé la couverture après elle. Elle a enlevé son hijab.
Elle a commencé à la frisker.
Elle était en brassière.
Ils l'ont frisker.
Elle était dehors.
Ils l'ont fait.
C'est comme ça.
Je ne voulais pas lui ruiner le mood,
mais c'est ça.
Tu vois, il y a comme un monsieur juif qui s'est fait attaquer
par un chauffeur de taxi
il n'y a pas longtemps.
Il y a comme une couple de jours, c'est dans les nouvelles aussi.
Il y a comme une atmosphère,
une étrange qui commence à...
C'est bien bandant,
vos histoires!
C'est bien bandant, vos histoires!
C'est ça.
C'est weird un peu.
Moi, je me filme pendant que je vais faire arrêter.
Puis, à date,
ils vont comme, ah ouais, donne-moi tes papiers.
Tiens, c'est correct, tu peux y aller.
Mais tu t'es arrêté souvent?
Oui, bien oui.
Moi, quand je suis en moto,
je sais pas pourquoi, mais quand je suis en moto,
la raison, c'est souvent parce que j'ai le char de ma blonde.
Oui, mais le char, c'est le nom d'est souvent parce que j'ai le char de ma blonde. Ouais mais le char est pas...
C'est le nom d'une fille, t'es clairement pas une fille.
Mais la prochaine fois que je vais me faire arrêter pis que je dis ça, je serai comme
« Tu le sais pas monsieur! »
J'arrêterai vraiment à jouer.
Excuse-moi, I self-identify as a woman.
Ton nom c'est-tu Stéphanie?
Non. Fuck.
Mais quand même,
en auto,
quand même assez souvent.
C'est ça.
Quand je me filme,
il n'y a rien,
il n'y a pas d'argumentation,
rien.
Mets tes papiers.
Vas-y finalement,
ce qui est chill.
OK, ils sont courants que tu es en train de...
Oui, parce que quand ils arrivent,
je suis pas un ostical,
j'ai un plan.
Quand je baisse ma vitre,
là je pèse sur record.
Comme je suis en train de le faire
consciemment devant eux autres.
Ils font comme...
Il y a un petit moment...
Puis ne dit jamais à monsieur,
vous n'avez pas le droit de faire ça.
On a le droit de faire ça.
On a le droit de faire ça.
Ils ne peuvent rien faire.
À part après avoir vu ça,
on pourrait peut-être voir
que j'ai une machette dans mon auto.
Mais bon.
Je dois faire le ménage.
C'est intense.
Oui, c'est un peu intense.
Ah, c'est crasse.
Vu que j'ai beaucoup de route, des fois, c'est pas juste les policiers,
mais des fois, il y a des gens qui sont fucked up sur la route.
Ils sont fuckés, ils sont pas bien.
Il y a des gens qui sortent de leur char.
Ils sont juste...
D'autres, ça va.
T'étais si pressé que ça.
Puis là, t'arrêtes.
Pour venir te battre.
T'es un chum.
On rentre dans ton char.
Je me sens pas en sécurité quand quelqu'un est sorti de son char
et qu'il est agressif.
Fait que char.
C'est con mais c'est vrai.
Non, non, je parle...
Non parce que pour de vrai pas avec la machette parce que tout le monde a des caméras ici.
Il y a peut-être genre fucking 100 caméras dans la salle, tu comprends là.
Fait que c'est facile, tu sais, je peux plus faire ça.
Avant c'était facile, tu sors ton bâton télescopique,
« schlick, what the fuck did you say, motherfucker? »
pis il rentre dans son char, tu sais, c'était facile,
mais là je peux plus rien faire, rien, rien faire.
Des fois, je suis un cadet,
je me suis gardé une hache.
Une petite hache.
Elle n'est plus dans mon char.
C'est sûr que non.
Tu avais une hache?
Oui, quand j'étais dans les cadets,
une petite hache de survie.
Mais, as-tu des haches?
Non, moi, ça m'a amené.
Là, tu te fais...
Non, mais quand on était en survie,
des fois, je montais un napantille.
Je donnais des cours.
En survie.
Tu faisais ton affaire de cadet
et il y avait une hache à quelque part.
Tu es parti avec.
Je l'ai acheté.
Pour le reste, c'est fou ce que tu peux acheter
dans un surplus de l'armée.
Des grenades qui font de la fumée.
Tu peux acheter plein d'affaires.
Des bâtons télescopiques.
Des menottes.
Tout ça est illégal, mais tu as le droit de les acheter.
Weird.
C'est bizarre comment c'est fait.
Ils ont le droit de les vendre.
Toi, tu n'as pas le droit de les acheter.
En tout cas, je ne sais pas comment ça fonctionne.
C'est ça.
J'avais une hache, mais j'ai fait le ménage de mon char.
Je ne peux plus avoir rien de ça.
Là, j'ai l'impression que t'as vraiment peur
non je suis comme
on a des vies
très différentes
moi
moi j'écoute ça
pis je fais
Chris c'est facile
à être blanc
moi
mais
la police
m'arrête jamais
non mais c'est clair
que non
mais
à part quand tu sors
de ton tourbus
un moment donné
avec mon tourbus ton tourbus c'est un Winnebago mais t'est clair que non, mais... À part quand tu sors de ton tourbus. Ouais, avec mon tourbus.
Ton tourbus, c'est un Winnebago,
mais tu es rappé noir.
Ça a l'air, pour de vrai,
j'ai l'air de n'importe quel else
qui a gagné à la tri.
C'est un move de
poor white trash
qui a du cash.
Long guy.
Ouais, non, c'est ça.
Je suis exactement...
Je suis là.
Tabarnak est agressif.
C'est tabarnak.
Il gagne humoriste l'année en France
s'il se prend pas pour la marde.
Mais non.
Mais ouais, c'est...
T'as arrêté un moment donné, là?
La première fois qu'on est arrivé à la maison,
j'arrive chez nous avec mon
mon truck, pis là
la police est arrivée
c'est un one-way chez nous, à contresens
pis là ils sont sortis avec leur gun
pour faire, qu'est-ce que vous faites
pis là moi je suis sorti
avec ma car's light
mais t'as vu
ils savaient pas ce que tu faisais
ils savaient pas ce que tu faisais. Right? Non.
Ils savaient pas ce que tu faisais.
Eux, ils ont vu quoi?
Ils ont vu un Winnebago noir.
Ils sont allés à contresens
avec leur gun sortie.
Sans savoir ce qui se passait, là.
C'est la couleur.
Si je l'avais peinturé blanc
ou rose...
Il aurait dit,
c'est juste Mario Jean.
Laisse-le aller. C'est ça, c'est juste Mario Jean. Laisse-le aller.
C'est ça, c'est juste des petites affaires comme ça.
T'imagines, ils ne savent pas ce qui se passait.
Ils pensent que tu allais voler quelque chose ou whatever.
Pour le reste, la pire...
Des fois, les gars sont comme,
je vais me faire un char monté,
il va être top,
je vais le mettre Noirma.
Noirma, c'est la couleur qu'un charme
n'est pas d'origine
monsieur
il n'est pas stealth
ok
il est pas
il se fond pas
si je vois un charme
il va sortir du lot
ton Winnie Baggo
sort du lot
en esti
ok mais qu'est-ce
qui est arrivé après
ils ont juste
ils m'ont vu
pis ils ont ri
pis ils sont partis
ok
t'as essayé veux-tu que je te conte ma version de l'histoire vu pis ils ont ri pis ils sont partis. Ah ok.
T'as su que je te conte ma version de l'histoire? Bam, bam, bam for a pimp s'il est blanc.
Toi, ça va ta vie?
Moi, ça va.
Quelle auto tu sors?
Moi, j'ai pas d'auto.
Je suis jamais ici,
fait que je loue à l'aéroport, puis je laisse à l'aéroport.
Oui, puis je bois de l'eau.
Puis t'avais été une fois, t'avais été
voir Poseidon, mais là, t'as-tu loué de Poseidon?
Jamais.
OK.
J'ai loué.
Parce que Poseidon, ce qui est drôle, c'est sur son autre podcast en anglais, Two Drinks.
Poseidon, il me parle de comment il travaille chez Avis.
Puis moi, je dis, moi, je loue chez National.
Je suis correct, Je suis bien servi.
Il me dit, viens chez moi.
Je vais te faire un hook-up.
Le pire hook-up jamais.
J'arrive.
Le hook-up, il a dit, j'ai parlé
aux gens de National à côté.
Tu as vraiment un bon hook-up avec eux autres.
Reste avec eux autres.
Tu n'as pas de hook-up. Moi, ce n'as pas de hook-up.
Quand on est allé à L.A.,
il nous avait pogné.
Il a dit, j'ai eu le meilleur hook-up
qu'on peut avoir.
Il m'a dit le prix.
J'ai fait, ça me semble extrêmement mauvais.
J'ai googlé pour avoir un deal
avec Six,
la compagnie européenne.
J'ai fait, pour me rappelle, avec Six, la compagnie européenne.
Puis là, j'ai fait,
il y avait, genre, pour 400$,
on avait un VUS américain
un peu cheap, ou
pour 200$, j'avais
une Mercedes.
Puis là, c'est comme, c'est la moitié
pour le camion Mercedes
du prix
de ton Astid Ford Windstar.
C'est fucking weird.
Puis là, il était comme, non,
c'est quand même un bon deal, tu sais.
C'est pas un bon businessman.
Mais quand vous êtes allé à L.A.,
vous avez fait le podcast de Joe Rogan.
On a fait le podcast de Joe Rogan comment ça s'est passé ça?
ça s'est passé correct
c'est
j'ai vu un peu
c'est que
Rogan pensait
deux affaires
Rogan on est allé là
il y avait eu les feux
en whatever.
Californie.
En Californie, merci, tabarnak.
Rogan était obligé de quitter sa maison.
Il venait de revenir la veille.
Sa fille, toute la nuit avant qu'on fasse le podcast,
elle pleurait.
Là, on arrive.
Il ne savait pas que Pantelis faisait le podcast avec moi.
Là, on commence. On arrive. Il ne savait pas que Pantelus faisait le podcast avec moi.
On commence.
On arrive.
Il me dit.
On arrive.
Il se présente à Pantelus.
Il dit.
Hey Mike, content de te rencontrer.
Je l'avais rencontré, mais il se rappelait à moitié.
Il fait.
Viens. Ton ami peut regarder le show dans le green room.
Je suis comme. Oh shit. On vient de tweeter que Pantelis fait le show. Fait que je fais, non, mais il est sur le show, il a été booké aussi. Puis il a fait, non, non, il n'a pas été booké, c'est toi. Puis ton ami attend là-bas. Fait que c'était fucking weird. Fait que là, je rentre dans le studio, pis là, je pense juste à Pantelis que
je suis comme, est-ce qu'il vient
de... Tu sais, j'ai tweeté,
il a tweeté, tous ses
amis de Parkex, toute la gang
de Parkex vont faire,
what the fuck is this piece of shit?
Pourquoi il annonce ça? Fait que là,
on va pour commencer,
pis là, je fais,
ah, pas vrai, Chris, il faut
qu'ils viennent et qu'ils commencent.
Ok, si tu veux qu'ils viennent, je vais l'amener. »
Je fais « Ok, good. Je m'en vais
chercher Pantella, je le rentre. »
Puis là, on a commencé. Puis là, je sentais
que Rogan sentait comme
si j'essayais d'imposer
quelqu'un. Tu sais,
Rogan, il est très « Mall Alpha ».
Puis là, je chantais,
c'était comme un combat
de mâle alpha,
mais entre Rogan
qui s'entraîne 9 heures par jour
et moi,
qui s'est jamais battu
de sa carlisse de bille, là, tu sais.
Moi, je suis mâle alpha.
Puis à Ilo.
Oui.
Moi, je suis mâle alpha
parce que je connais
un black d'autre
qu'une machette, tu sais.
Fait que c'était... Mais... Je suis mort l'alpha parce que je connais un black dote qui a une machette. Je suis le alpha dans ton mail.
C'est ça.
À chaque fois que j'avais à chier le monde,
je fais comme,
« You want me to hit you with my big black dick?
Frappe-le, sti.
Frappe-le.
T'es capable.
Tu sais que mon pénis, il marche plus, là.
Frappe-vous.
Non, c'était juste weird.
C'était juste weird.
Mais j'étais content de faire le show, pareil.
Puis Rogan, il a été fin.
Il a été fin, mais il embarquait pas dans mes gags.
Moi, parce que... Il y a plein de sortes d'humoristes.
Il y a des humoristes que t'es capable
de leur parler de façon sérieuse.
Moi, je suis le genre d'humoriste que je n'ai pas de côté sérieux.
Tu me dis que ta mère vient de mourir,
je vais faire...
C'est ça que je suis.
Mais tu l'as trouvé fin?
Off-cam, il était fin.
OK, cool.
Parce que Off-cam, je te dirais que ça n'apparaissait pas tant que ça.
Mais On...
Il était très...
Non, mais il était très dismissif.
Il était très...
Vous l'avez vu?
Oui.
Je suis fou.
Non.
Il était...
Même Penterlis, il n'existait pas.
Il n'existait juste pas.
Puis toi, il était...
Je ne sais pas.
Il n'embarquait pas dans mes gags.
Non, c'était dur à regarder parce qu'il était très dismissif. Je me disais quand même, pourquoi tu fais ça avec mon chum? Au pire,... Je sais pas. Il embarquait pas dans mes gags. Non, c'était dur à regarder
parce qu'il était très dismissif.
Je suis comme,
« Man, pourquoi tu fais ça avec mon chum? »
Au pire, invite-les pas.
C'est si dérangeant pour toi.
C'était cool.
C'est comme un mix.
À regarder, c'est un feeling mix
parce que j'étais content pour toi.
T'es content que ton chum
fait le Tonight Show
pis tu réalises,
« Chris, c'est pas Johnny,
c'est Joan Rivers.
C'est ça.
Je sais pas. J'ai pas perdu...
Perdu du respect pour moi.
Non, non. J'aimerais ça
que ça finisse demain.
J'ai pas perdu mon respect pour Mike Warren
d'un peu. J'attends que
Philippe Laprise me demande de faire
sa première partie.
Il aime mieux qu'on l'appelle Phil. En tout cas, j'attends que Philippe la prise me demande de faire sa première partie il y a mieux qu'on l'appelle Phil j'ai pas perdu de respect pour dire Rogan
mais
j'étais comme
tu peux faire mieux que ça
mais tu sais Rogan
quand je l'ai fait
j'ai vraiment senti
quand je suis allé là
pour vrai, depuis
deux ans,
moi, ils me faisaient
capoter les humoristes
au Camrysso, que là,
ils ont des fight clubs, parce qu'ils
veulent impressionner Joe Rogan.
Puis, tu sais, j'étais comme, tabarnak,
tout le monde,
elle est devenue la bitch à Joe Rogan.
Fait qu'il aurait pu
s'il voulait
il aurait pu faire
il aurait pu ouvrir
les portes du show business
pour moi
pis il l'a pas fait
pis
c'est correct
qu'il l'a pas fait
je m'attendais pas
à ce qu'il ouvre
les portes du show business
pour toi
je m'attendais juste
qu'il soit
le minimum
d'un bon host
le minimum
il avait pas besoin de t'ouvrir.
« Ah, voici les clés de la ville! »
Ce n'était pas ça que je m'attendais.
Mais au moins, juste qu'il y ait
une complicité quelconque.
Des fois, il y a des no-one qui sont venus à son émission
et il y a une complicité et ils se forcent un peu plus.
Je comprends que tu passes par beaucoup de choses
dans ta vie et que ta maison a brûlé.
À la fin de la journée, tu donnes un produit à quelqu'un.
Le produit s'en calisse
de ce qui s'est passé avec toi.
Tu comprends? Mais il y a eu une mauvaise journée,
pis...
À la fin de la journée, I don't care.
En tant que quelqu'un qui visualise
une consommation
de produit, si t'as...
Tu t'achètes, mettons, du Coke
Diet, t'achètes du Coke Diet,
pis quelqu'un sur la ligne
a eu une mauvaise journée,
pis ton Coke diète goûte
la marde pis cause un empoisonnement,
la personne a une mauvaise journée, mais il y a
quand même un produit qui offre.
Ça te regarde pas, ça, si le produit
est mauvais ou la personne a une mauvaise journée.
Deal with your shit. Tu peux pas spawn.
Je sais pas, deal with your shit, là.
Mais moi, j'ai pas trouvé ça super nice,
mais c'est personnel. Peut-être que je suis en marbre.
Peut-être que je suis pas en marbre.
As-tu joué quand tu étais là, à L.A.?
J'ai fait
le Comedy Store.
T'as aimé?
Oui, c'était la première fois que je...
Moi, j'avais fait, dans le temps,? Oui, non, c'était la première fois que je... Moi, j'avais fait dans le temps le Comedy Store,
mais c'est une gang de Québécois qui m'avait engagé.
Fait que j'avais fait genre mon one-man show
dans le Comedy Store,
puis après, j'avais fait des petits trucs.
Puis j'ai jamais aimé le Original Room.
C'est la première fois que je le faisais.
Le grand.
Que j'ai fait.
Non, le petit.
Le plus petit, le médium.
Le petit.
Moi, j'appelais tout le temps la mauvaise salle,
mais je l'ai vraiment aimé cette fois-là.
As-tu joué à L.A.?
Il a vécu à L.A. pendant six mois.
Oui, deux ans de suite.
J'y vais six mois, six mois.
Non, j'y ai joué beaucoup.
J'y ai joué à tous les clubs là-bas.
Je faisais La Factory
toi t'avais déménagé
là-bas
pour le
le Pilot Season
le Pilot Season
le Pilot Season
mais avec toute la semaine
j'étais là pendant
les jours de semaine
je faisais tous les clubs
puis la fin de semaine
j'allais headliner
dans les autres villes
c'est quoi ça le Pilot Season
le Pilot Season
tu faisais les auditions
pour tout
il était comme
ça prend
Indian No. 7
tu parles dans les films
non c'était
non les séries
les séries télé
pour tous les réseaux
alors de
janvier à avril
il y a une saison
de Pilote
où ils tournent
les Pilotes
qui ont été approuvés
puis tout le monde
tourne les Pilotes
puis ils auditionnent
les Pilotes
pendant cette saison-là. Puis il y a plein
de gens qui vont là pour faire des auditions.
J'avais déjà des agents
américains là. Fait qu'eux, ils m'envoyaient
là. T'avais des agents américains?
À L.A.,
oui. Puis après ça,
puis après ça,
je jouais
dans des
comedy clubs américains à L.A. pendant la semaine.
Puis les jeudis, vendredis, samedis, j'allais headliner dans d'autres villes américaines.
Oh!
Chris, tu ne savais pas, il y a quand même une carrière.
Ça fait deux.
Je sais.
Mais non, c'est le pilot season et tout ça.
Je veux dire, je ne veux pas.
Ça fait deux ans que je fais ça au Québec.
Il connaît trois des membres de Wattatatao.
Dont un est mort.
Ah oui, c'est vrai.
Il était-tu ça, un gars de Wattatatao qui est mort?
Hugo Saint-Saëns, c'est Wattatatao?
Le batteur, là.
Chris.
Le batteur. OK. Drummer. Drata, OK, man. Hugo, c'est ça, c'est Ouattata. Le batteur, là. Le batteur.
OK, drummer, drummer, OK.
C'est passé avec Tatu, sa femme.
T'es comme, God damn, je me trouvais rough.
All right, my good.
Tu m'as out-ruffé.
OK, t'avais des agents au stage.
Oh!
Avant, je tournais beaucoup plus en anglais.
Je faisais plus mes shows en anglais, puis j'étais du côté anglophone, puis je l'essayais en français.
Ça fait pas longtemps que t'as plus d'agents anglais.
Ça fait trois ans,
mettons?
Non, ça fait depuis 2011 que j'ai plus d'agents
anglophones, puis ça fait une couple
d'années que je suis indépendant, j'ai mon équipe.
Comme là, Astaire, toi,
c'est ça qui m'a fait capoter avec toi, c'est que
ta tournée, mettons,
tu fais tes affaires en France,
quand tu viens au Canada ou aux States,
t'as ton équipe qui book tout,
mais c'est tes employés.
Oui, mais ils travaillent avec moi, c'est ça.
C'est mon équipe.
Ils travaillent avec toi, mais pour toi.
Oui, mais regarde.
Ils travaillent avec toi comme Yann travaille avec moi,
mais Yann va me chercher un coq zir.
Il ne te regarde même plus.
Yann vient de démissionner.
Yann, il est comme,
tu sauras, j'ai travaillé à TQS, monsieur.
Pour les fils à papa.
C'est quoi TQS?
TQS. Yann, décris TQS.
Pour mon ami
comptable ici.
TQS, c'est le bateau qui a coulé deux fois.
Wow!
Rough mais real.
Le bateau qui a coulé deux fois
anyways
fait que c'est ça ouais
en équipe on travaille beaucoup
à Bookie, tous les États-Unis
je coproduis ma tournée française
je produis ma tournée
est-ce que je te coupe là
c'est pas mal ça
quand mettons
toi tu vas jouer à Vancouver,
c'est que tu dis,
tu fais « J'aimerais ça jouer à ce théâtre-là ».
Tu as quelqu'un de ton équipe
qui loue ce théâtre-là
et tu produis le show là-bas.
Fait que toi,
tous tes shows,
c'est juste du profit
qui rentre. Puis là, Sean,
tu me passes une ambiance. Mais c'est juste du profit qui rentre. Puis là, je sonne comme un... Tu peux-tu me passer une ambiance?
Mais c'est la façon la plus...
la plus peu et la plus payante de faire de la business.
Oui, mais je pense que de plus en plus, les gens le font.
Ce n'est pas que je ne collabore pas.
En France, je coproduis mon show.
Puis au Québec, je coproduis mon show aussi.
Ton prochain, qu'est-ce que tu vas faire
au Québec? Ça va-tu être
le même move? Je suis en train de travailler dessus.
Je suis en train de créer le
show en ce moment, puis de bâtir tranquillement.
Puis dans les shows secrets, c'est là que je vois qu'est-ce que ça va
donner. Je fais jamais comme
« OK, voici ce que je veux faire. »
Puis après ça, j'écris par rapport
aux shows que je veux créer. C'est toujours
j'écris, puis je vois ce que ça donne
à la fin, puis je commence à trouver
la façon de le marketer, puis de le brander,
puis de commencer à le sortir.
Je ne planifie pas d'avance
la créativité. Je pense que c'est
la façon saine de le faire.
C'est pas de même que je travaille.
Toi, tu décides.
Moi, c'est juste fait. J'ai besoin
de 14 000 pièces.
Je vais prendre une salle de 1000 places,
14 pièces par personne.
Yann?
Je suis le plus
basic en humour.
Yann, y a-tu des questions?
Oui, y'en a quelques-unes.
Y'a Catherine Soleil qui demande,
est-ce que Sugar peut nous parler de son show illégal en Arabie Saoudite?
Wow, c'était pas un show illégal,
mais c'était un show que j'ai fait en 2009.
Sur YouTube, il y a BBC World
qui est venu m'interviewer. C'était un des premiers shows
d'humour qui a été fait dans la Rémi-Sauzette.
J'ai
booké mon avion
tout de suite après le show pour être
dans les... Pour être sûr de partir
pour pas...
Pour être dans les espaces aériennes
juste au cas où. Pour pas être dans la suite. Pour être dans les espaces aériens, juste au cas où.
Pour pas être dans la suite,
Raif Badawi.
Exact, exact.
Sur ça, j'étais comme...
Puis j'ai pris l'UF TANZA.
T'imagines, je me sentais plus en sécurité en Allemagne.
C'est là que j'ai trouvé mon abri.
Non, mais qu'est-ce qui était si illégal dans ce soir-là?
C'était pas illégal,
c'était que ça a été produit.
C'est juste que moi, je savais pas un peu le...
Je vois de l'extérieur
ce qui se passe
en Arabie Saoudite
je voulais le faire
juste parce que
j'étais curieux
mais je voulais
décollisser
aussi vite que possible
mais sur Youtube
vous pouvez le trouver
Sugar Sammy
Saudi Arabia
en anglais
puis sur BBC
vous allez voir
BBC est venu
puis même pour eux autres
ils étaient surpris
qu'un spectacle soit fait
je l'avais parlé
dans le podcast
il y a une couple de semaines.
Toi, tu faisais
45 minutes ou tu faisais combien de temps?
Oui, à peu près une heure.
Une heure,
puis le monde apprenait que tu allais jouer.
Ils achetaient leurs billets
puis une demi-heure avant le show,
il y avait un point
sur le téléphone,
il faut se rendre à telle place
pour aller voir ton show? »
Non, je pense pas. Je pense qu'ils savaient où ça allait être.
C'est juste que c'était fait d'une manière
où je pense qu'ils ont eu une permission spéciale
de le faire, puis ça a été fait
en cachette dans un
quartier vraiment loin
de tout.
Tes premières parties, c'était-tu
des Saoudiens? C'était-tu du monde des Émirats? partis, c'était-tu des Saoudiens, c'était-tu
du monde des Émirats?
Oui, c'était une couple de
personnes. Il y en avait un local
qui est vraiment allé loin.
Quelqu'un?
L'Arabie saoudite
qui faisait du stand-up?
Oui, puis ils sont interviewés aussi.
Si vous allez voir, ils sont interviewés. Il y en a un ou deux
qui l'ont fait de là-bas.
Ils ont été interviewés par BBC aussi.
Sont-ils morts?
Je pense que oui.
Mademoiselle!
Chris!
L'Arabie saoudite, on parle de...
Est-ce que tu n'as pas le droit
de tenir la main de ta blonde en public?
Comme ça?
Oui, tu as des colles ici, tu le sais pas.
Cool.
Je sais pas pourquoi tu cherches le trouble
avec tes six paroles vulgaires, là.
J'essaie de comprendre
qu'est-ce qu'il dit.
Il y a pas d'humour du tout là-bas?
Il y a pas une industrie
d'humour assez prononcée.
Je pense qu'il y en font de temps en temps,
mais je pense que c'est encore touchy.
Je ne suis plus au courant.
Moi, j'ai fait mon show.
Je l'ai checké sur ma liste.
OK.
All right.
Mais tu étais...
De la manière...
Moi, j'avais vu le reportage de BBC.
De la manière qu'ils en parlaient, c'était comme
si t'étais le premier. Fait que si t'étais pas
le premier, t'étais quand même des premiers.
Ouais. Ça doit être...
Tu sais, ça, je comprends...
Moi, je m'étais fait offrir, quand j'ai commencé
à faire des shows un peu à l'extérieur,
je m'étais fait offrir d'aller en Arabie saoudite,
puis j'avais fait, « Merde, tabarnak,
j'irai pas en Arabie saoudite. »
Puis après, j'avais googlé « Arabie saoudite », puis là, je t'avais vu, puis j'avais fait, t'es pardon, j'irai pas en Arabie saoudite. Puis après, j'avais googlé
Arabie saoudite, puis là, je t'avais vu,
puis j'avais fait, ah, j'aurais dû
l'essayer juste pour le
thrill, mais ça doit être
stressant, asti,
de faire,
il y a du monde
en prison pour
des affaires qui sont juste
des prémices.
Puis moi, j'avais fait plein d'autres
pays dans le Moyen-Orient.
Ça a bien été. Il y en a d'autres qui sont
plus stricts que d'autres.
Liban, c'était cool.
Dubaï, c'était assez cool.
Le reste, je ne suis jamais sûr.
Le Qatar.
Oui, j'ai fait le Qatar aussi.
C'était cool.
Ça a bien été.
14, je ne me sentais pas
comme si on traversait la ligne
trop.
Tu ne parles pas. C'est peut-être ça.
Moi, ils me regardent comme un assis débranlé.
Tu as des cauchemars à chaque fois.
Mais je pense qu'Arabie saoudite,
c'est où j'ai été le plus stressé. J'ai fait
Égypte aussi. C'était correct.
Mais Arabie saoudite, c'est où j'ai été le plus stressé. J'ai fait Égypte aussi, c'était correct. Mais Araoui-Saudite, c'est où j'ai été le plus stressé.
Toi, tu fais des shows pour les forces?
Pour les forces, pas encore, non.
Moi, j'ai fait des shows pour les forces.
T'étais à Qatar, quand même.
Non, mais j'ai joué pour les forces
à Dubaï, en Afghanistan,
en Europe. J'ai fait plein de pays.
Puis,
c'était le fun, tu sais.
Mais, tu sais, c'est pour les militaires.
Moi, j'ai fait une base militaire
ici, mais près de Québec.
Oui, dans le quartier.
C'est ça.
OK.
On a parlé
de ça
genre hier
ou avant hier.
Christine Morancy, qui fait ma première partie
aussi, quand on allait faire le show là-bas, tu sais, Christine Morancy qui fait ma première partie aussi,
quand on allait faire le show là-bas,
il y a Preacher, Christine,
puis il y a... C'est des gars qui reviennent de l'Afghanistan,
puis il y a une bâtisse
que souvent les gars qui sont célibataires
vont là pour se suicider, tu sais.
Fait que là...
C'est pas un service, là.
Non, non, ça fait pas partie de... C'est pas un service offert par l'armée.
Mais ils nous racontent ça.
Ils reviennent
de leur tour
en Afghanistan
et ils sont tous célibataires.
Ceux qui ont des blondes,
ils ont les blondes pour
les aider avec leur
post-traumatique.
Mais tu as la baraque de célibataire.
Que eux autres, ça pende.
Puis ça faisait genre, mettons,
trois, genre six dans l'année
qui se pendaient.
Fait que c'est comme rendu
la baraque des gars qui se pendent.
Puis après, tu as Christine.
Tu as fait la baraque aussi?
Christine qui arrive sur scène.
Tu sais, puis elle fait souvent le gag baraque aussi. Christine, qui arrive sur scène, t'sais,
pis elle fait souvent le gars,
quand Preach anime,
Christine arrive,
pis elle danse avec,
pis elle est comme,
tabarnak,
j'ai un projet,
il sait pas,
mais j'ai un projet
de m'asseoir sur sa face.
Pis là,
ça rit,
pis là,
elle fait,
moi,
là,
j'ai le goût de...
Elle fait un genre,
moi,
j'ai le goût de fourrer,
asti,
pis ça me dérange pas,
un gars désespéré
chez où la bâtisse
vous allez vous pendre
oh non
mais t'sais, ça fait une espèce de
ah
ah
le gars, t'sais je vous avais raconté
cette histoire là, fait en fond
pis lui il est triste, il a les petites larmes aux yeux
pis elle, la peste c'est juste qu'il a eu cette information là Stage nous avait raconté cette histoire-là. Puis lui, il est très gélé, petite larme aux yeux.
Puis elle... C'est juste que Christine a eu cette information-là.
Puis la joke, quand elle est entrée sur stage,
la joke est rentrée dans son cerveau.
Puis c'était now or never.
Elle la faisait ou elle la faisait plus jamais de sa vie.
Fait qu'elle a pris le risque.
Elle l'a faite.
Ça a marché, thank God.
Parce que ça aurait fait une crise de malaise.
Wow.
Puis c'était parfait.
Moi, j'étais tellement heureux
j'étais backstage
pis j'étais comme
tabarnak
j'étais même pas sous stage
c'est moi qui suivais
mon gars
mais tu sais
j'étais backstage
pis je me dis
je me rappelle du temps
que si j'avais fait
une joke de même
j'aurais été déplacé
pis là
tout le monde était heureux
j'étais content
on est d'un bon moment. On est dans un bon moment.
On est dans un entre-deux.
Là, c'était comme le
bon moment à la bonne place.
Tout le monde était sur la même page.
Tout le monde était genre, ouais, ouais.
On le sait, mais on est là pour en même temps...
Pis si ça avait mal viré,
au moins, c'est pas moi.
Pour la fois que c'était pas toi.
pour la fois que c'était pas toi non non cette fois-ci c'était pas moi
c'était ma première partie
il y a une question pour Preach
comment t'es-tu retrouvé
t'étais prêt
comment t'es-tu retrouvé
à faire la sécurité de sans pression
au francophonie cet été
as-tu trippé t'as-tu fait de la sécurité de sans pression au francophonie cet été. As-tu trippé?
As-tu fait la sécurité de sans pression cet été?
Ça avait l'air de ça, à cause de ce que j'ai de l'air.
Parce que...
Les gars de sans pression
me contactent et ils étaient comme,
on aimerait que tu fasses un speech
à notre 20e anniversaire, whatever.
On fait un truc.
On aimerait que tu sois là.
Moi, je suis là, je suis backstage.
Mais quand on est en tournée cet hiver, j'ai mon bomber. anniversaire, whatever. On fait un truc. On a l'impression que tu sois là. Moi, je suis là. Je suis backstage. Mais tu sais,
comme quand on est en tournée
cet hiver,
j'ai mon bomber noir.
J'ai mes pantalons noirs.
J'ai mes lunettes fumées.
J'ai l'air
de ce que j'ai de l'air.
Tu rentres dans
le security mode
rapidement.
Oui, rapidement.
En plus,
tu sais,
c'est l'un des petits
moments que j'ai vus.
Aussitôt que ça vire le cul
dans mes shows,
il sort le monde.
Ouais, c'est ça.
Je deviens Security Mode assez rapidement.
Il y avait comme un synopsis,
nous autres, on arrivait en char,
puis là, il arrivait backstage.
J'étais backstage essentiellement,
j'étais avec tous les artistes.
C'est juste que moi, je ne vais pas faire comme
« Yeah, on est là, mon gars! »
Non, c'est juste comme « Yeah, bro, do you think? »
Je suis en train de hype-up les gars,
mais j'avais l'air de ce que j'ai l'air
Puis sur les écrans
Les gens ils savent pas
Ce que je dis
Mais
J'étais pas la sécurité
J'étais vraiment pas la sécurité
Puis j'ai fait un speech après
Mais ça s'est super bien passé
C'était cool
C'était de la musique que j'écoutais
Puis c'était
C'était vraiment le fun
C'était où le show?
C'était au Franco
Dehors?
Dehors la grosse scène
Que
Trois semaines plus tard
À Bonne Preach On faisait Avec C'était bon Des mondes C'était au Franco. Dehors? Dehors, la grosse scène que, trois semaines plus tard, à Bonne Preach,
on faisait
avec...
C'était bon,
des mondes.
C'était un avance.
Qui est la grosse scène
que toi, t'avais faite
une couple d'années?
Moi, je l'ai faite
une couple d'années.
Oui, c'est ça.
Premier blanc, le fer.
Yeah!
On existe encore!
Et dernier.
Question pour Sugar.
C'est Pébigras qui demande comment tu compares le public québécois...
Qui est-ce qui demande ça?
Pébigras.
Pébigras?
Ça doit être Pierre.
Comment tu compares le public québécois
à celui français
et lequel est le plus facile?
Écoute, je pense que le public français, c'est le public le plus difficile que j'ai eu dans toute ma carrière.
Je pense que c'était vraiment dur, mais c'est bon parce que ça m'a forcé à vraiment écrire d'une manière où je gardais juste du A dans mon show, puis
j'avais un pacing qui marchait très fort,
ça m'a forcé à m'améliorer comme auteur.
Au point où
quand je reviens au Québec, même les corpos
au Québec sont plus faciles que les vrais shows.
Là, tu rentres tonne de briques.
Les Français sont si moindres.
Ils sont durs, mais c'est une super bonne
école parce que ça te renforce,
c'est sûr. Puis c'est vraiment un plaisir quand tu reviens
sur la scène au Québec. Sauf que,
en France, ils sont exigeants,
mais tu peux aller plus loin.
Toutes les controverses que j'ai eues
en France, ça passerait
sous le tapis parce qu'ils ont Dieu donné.
Oui, oui.
Oui, c'est vrai.
On est light.
Oui.
Il y a Samuel Doucet
qui demande aux trois,
est-ce que vous aimez le cinéma bollywoodien?
Ça, c'est plus une question à Sugar Sammy.
On va...
Je me demande pourquoi.
C'est un gars qui ne voulait pas avoir de la racisme.
Là, là, vous autres, là.
Que ça pour tout le monde?
Mais vos parents indiens, là.
Mais Preach aime la danse,
fait que ça peut être
pertinent pour toi aussi.
J'aime le cinéma bollywoodien
dernièrement.
Avant, genre, il y a 5 ans,
les moves de danse,
c'était vraiment cheesy.
Mais là, comme...
Tu sais, pour le rêve,
Bollywood, ils vont loin maintenant.
Tu regardes sur Netflix maintenant.
Oui, oui, mais ils vont loin.
Les gens s'embrassent maintenant.
Oui, il n'y avait pas d'embrassement.
Nive a un très bon numéro là-dessus d'ailleurs.
Mais oui,
maintenant, ils s'embrassent.
Je ne sais pas s'ils boivent de l'alcool.
Oui.
Anyways.
J'ai aucune idée de quoi tualcool. Ouais. Ah! Anyways.
J'ai aucune idée de quoi tu parles.
Non, mais pour de vrai,
maintenant,
pour de vrai,
real thing,
je sais pas s'ils boivent de l'alcool,
mais je sais que maintenant,
ils s'en boivent. Tout se passe.
Avant, ça se passait pas.
C'est devenu très westernisé.
Améran western.
Mais les moves,
les chorégraphies,
je trouve vraiment nice,
les couleurs.
Sauf qu'il y a une chose
que je vais rentrer dans le technique, ça n'a pas rapport,
mais souvent, leur chorégraphie, pour avoir l'air plus impressionnante,
il est fast-forward.
Mais bon, comme il tourne l'affaire normale,
au ralenti, puis ils vont la passer,
mais c'est du fast-forward.
Ça a l'air super impressionnant parce qu'il y a plein de moves,
mais c'est vraiment, clairement, fast-forward.
Gab, peux-tu avoir un autre drink pour répondre à cette question-là?
Toi, t'aimes-tu...
Honnêtement, je regardais beaucoup ça avec mes parents
en grandissant parce qu'ils ont grandi là-dessus.
Mais dernièrement,
je trouve que ta résource s'est améliorée
et ils ont vraiment
rattrapé les Américains.
J'ai réalisé, je posais la question tout le temps,
pourquoi toutes ces chansons et toutes les danses, pourquoi c'est tout le temps. Puis j'ai réalisé, je posais la question tout le temps, pourquoi toutes ces chansons
puis toutes les danses,
pourquoi c'est tout le temps
un musical?
Puis j'ai trouvé que c'est,
j'ai réalisé que
c'était une façon commerciale
de vendre le film.
Ils les vendent
à travers les chansons.
C'est-à-dire que les gens,
quand ils aiment les chansons
qui passent à la radio,
ils veulent aller voir le film.
C'est comme,
ils l'utilisent comme marketing.
C'est un outil de marketing.
C'est un outil d'affaire
avec toutes les princesses
de Disney, comme Frozen, Let It Go. Saturday Night Fever, c'étaitise comme marketing. C'est un outil de marketing. C'est un peu l'affaire avec toutes les princesses de Disney,
comme Frozen,
Let It Go.
Saturday Night Fever,
c'était la même chose.
C'était ça.
C'était ça le turning point.
Est-ce que vous avez pensé
de faire un épisode
de ces gars-là
en Bollywood?
Non.
Non,
on n'avait jamais pensé
à ça.
Simon dansait.
Écoute,
juste regarde
les vidéos de Justin Trudeau,
puis ça va.
Veux-tu vraiment voir Simon danser?
J'aimerais ça.
J'aimerais ça.
Yann, y a-tu d'autres questions?
Oui, pour Preach.
As-tu déjà pensé...
C'est Rémi Loyer qui demande ça.
As-tu déjà pensé à une carrière avec ABBA aux États-Unis
avec votre show anglais?
Oui,
mais ça fait juste deux ans
que je fais ça, temps plein.
Je ne suis pas prêt.
Quand est-ce que je vais faire mon premier show?
Chris,
ça prend beaucoup de temps,
avant d'être bon,
avant d'être vraiment, vraiment bon.
Ça, c'est une affaire que je suis content qu'au Québec,
on est en train d'apprendre.
C'est que dans le temps,
tu sais, moi, j'ai commencé en anglais,
Sugar a commencé en anglais,
puis on avait un respect pour,
tu sais, les cinq premières années
comptent pas tant que ça.
Puis au Québec, c'est plus rapide.
Puis t'es un des rares qui fait, ça fait juste deux ans que tant que ça. Puis au Québec, c'est plus rapide. Puis t'es un des rares qui fait...
Ça fait juste deux ans que je fais ça.
J'ai vu... Je fais pas ça
pour lancer des pointes, mais
je vois du monde, des fois, ils lancent
des one-man-show, des une-heure
aux Zoufesses à chaque année.
Puis je suis comme, bro,
t'es pas bon sur 15.
T'es pas bon sur 15 minutes.
C'est pas ça parce que je suis meilleur.
Je suis en train de l'apprendre.
Tu te vends.
J'aurais de la misère à charger au monde
20 à 30 piastres pour un show
que moi-même, je suis même pas prêt.
L'humour, c'est l'affaire que ça fait
le moins longtemps que je fais de ma vie.
Je vais pas te vendre un one-man show
à 20 piastres pour...
Je sais même pas si je me suis trouvé.
T'as un beau personnage sur scène, je sais même pas
s'il est là. Ça fait juste deux ans que j'en fais.
C'est vrai que c'est une des rares choses, l'humour, que ça
ment pas sur la scène. L'expérience
ment pas. Tu vois l'expérience d'un gars
sur la scène dans une minute, tu le sais
comme... Même dans quelques secondes.
Tu vois la différence entre quelqu'un qui a
20 ans d'expérience pis 5 ans d'expérience
je vais être juste vrai avec tout le monde
là présentement
tout le monde
j'ai le charisme
mais faut que j'écrive plus de jokes
pis je le sais
faut que ma qualité de joke augmente
faut que j'ai plus de jokes
c'est beau le charisme est là
mais c'est pas juste ça, le charisme, tu comprends?
Faut que tu travailles.
Tu peux pas mentir le ton nombre d'heures
que tu mets là-dessus. Fait que non, je suis pas prêt
à aller au stage.
Pour de vrai, au stage,
je vais me faire défoncer, même.
Tu sais, au stage,
t'as été au stage.
Faut que t'amènes ton A-game.
Pour de vrai, je vais pas aller à New York.
Je vois, tu sais,
j'ai vu l'évolution de,
mettons, si je prends l'exemple
de Daniel Tirado,
qui est un gars
qui a fait 10 ans
qui en fait,
qui est allé aux States.
Tu sais, je vois
comment les States l'ont changé.
J'ai vu des numéros
de lui avant,
puis là, maintenant,
puis en français,
en anglais, c'est différent.
Les States te changent.
Puis Andrew Schultz,
quand on a fait son... quand je l'ai porté
au show
au catacombe
il m'a demandé
veux-tu
le lendemain
quand il était sur notre show
il m'a fait comme
hey veux-tu
bragg
veux-tu faire
veux-tu faire le show
je l'ai fait
mais c'est pas la même chose
c'est pas le même delivery
c'est pas
tout est différent
j'ai tellement de choses
à apprendre
je pense que c'est ta raison
je pense que c'est ta raison
moi c'est une des raisons aussi pourquoi je voulais
continuer à faire la France,
le Canada anglais, puis vraiment
revenir aux États-Unis, mais avec
un vrai bagage, puis compétitionner
sur un haut niveau. Je voulais pas...
J'ai déjà headliné aux États-Unis 2009, 2010,
2011, mais là, je voulais revenir. Je dis là, je reviens.
Je veux revenir puis compétitionner
avec les grands. Ça prend de l'expérience.
C'est bon
que tu réalises ça aussi
parce que tout le monde
qui me dit
on a hâte
à ton one man show
tu voudrais faire
ton one man show
tout le monde
qui me dit ça
a jamais bombé
sur une stage
tout le monde
qui me dit ça
a jamais mangé
une crise de claque
sur une stage
et ça fait mal
ça fait fucking mal
que t'arrives
que tu mets ton stock
puis finalement
c'était
juste pas bon. Tout le monde qui me dit « on jamais bombe » et je ne veux pas que ça
arrive, mais ça fait partie du processus. Je n'ai pas le choix. Ça fait partie du
processus. C'est un job super le fun et super cool, mais un job de merde parce que
tu apprends plus quand tu fails. C'est fucked up. Imagine si un chirurgien apprenait plus
quand il fail. « Ah, j'ai perdu ce client-là, mais au moins j'ai appris. » Non, C'est fucked up. Imagine si un chirurgien apprenait plus quand il fails. « Ah, j'ai perdu ce client-là,
mais au moins j'ai appris. »
Non, tu sais.
C'est fucked up.
C'est vrai. Le médecin,
il apprend juste du monde
qui meurt. Tu n'apprends rien
de « Oh, yes, job well done. »
C'est fucked up. Il ne fait pas comme « Ah, au moins j'ai appris. »
Non, il va annoncer à la famille
que la personne a décédé.
C'est pour ça
que les humoristes
les 5 premières années
tu vois
il y a un build up
cool
parce que
les shows de marde
t'apprends
les shows qui vont bien
t'apprends rien
t'apprends
t'as fait ton numéro
ça rit
oh
bonjour au travail
tu t'en vas chez vous
je suis un professionnel
les vrais shows
que t'as vraiment appris amène moi suis un professionnel. Les vrais shows que tu as vraiment appris,
amène-moi.
Juste de switcher
du français à l'anglais.
Quand je commençais
à faire des shows en anglais,
en anglais,
il y a pas d'applaudissements.
Où est-ce que le monde
commence à applaudir
parce que tu fais une bonne joke?
Ça n'existe pas.
Sugar Sammy a des applaudissements.
Oui, braque.
Ça n'existe pas.
Moi, j'ai appris
à faire justement du bon en anglais
à Montréal, à faire comme...
Tu sais, d'arrêter d'attendre après un rire,
faire comme... Ouais, fait que c'est ça,
il faut le poil.
OK. Puis là, t'enchaînes à l'autre,
t'attends pas pour un rire, t'enchaînes,
t'as pas le choix, tu sais.
Ouais, c'est fucked up. La première fois que tu vis ça,
t'es comme...
T'es comme...
Ça fait mal!
On va plier mon gars,
on va le mettre dans la valise.
En plus, en français,
les Canadiens français,
les Québécois,
ils prennent soin de leur scène d'humour
en anglais. Pas tant.
Des fois, t'as des scènes où t'as 6 personnes
dans la salle, pis une grosse joke en français qui va vraiment rire en anglais. Pas tant. Fait que des fois, t'as des scènes où t'as six personnes dans la salle
pis une grosse joke, là,
en français,
qui va vraiment rire.
En anglais,
t'as fait comme...
Ha!
C'est juste ça que tu peux avoir.
On continue, man.
T'auras pas plus, là.
Fait que j'ai beaucoup de shit
à apprendre avant de...
C'est beau, là,
j'ai un podcast à côté de lui,
mais je suis pas à côté, là.
Vraiment pas.
C'est ça, ça va attendre.
Je ne suis vraiment pas rendu.
Au moins, tu as la maturité de
savoir où tu es rendu en humour
et le chemin que tu as à faire.
Ça, déjà, c'est grand.
Moi, je suis juste insulté que tu es impressionné par lui,
mais pas moi.
J'ai quand même fait Joe Rogan!
Je le sais. Yann, on va aller avec la dernière question.
Tout le monde veut le savoir.
Tout le monde veut le savoir dans la chat-room.
C'est Catherine Soleil qui demande
est-ce que, Sugar, tu fais des blagues
sur Gad Elmaleh en France au stage
et comment
c'est perçu toute cette histoire-là?
Comment tu l'as vécu, le Gad Edmalet, là-bas?
Moi, c'est pas juste Gad.
C'est qu'il y a beaucoup d'humoristes et des producteurs,
des auteurs qui ont été épinglés comme voleurs de gang.
Je veux dire, dans les news là-bas, il y a Copicomic.
Il y a des dossiers qui sont sortis.
Puis moi, j'ai fait comme je fais ici. Avec avec mes pubs aussi j'ai fait des blagues j'ai pris des gros
billboard partout dans le métro où c'est ma face ma pub à mon je dis fait vite
avant que des humoristes français reprennent ces blagues
on a gagné un prix on a gagné un prix de marketing pour ça à l'international
c'était très cool
genius
ouais
pis
sur la scène aussi
j'en parle un petit peu
mais
honnêtement
c'est comme tellement couvert
partout dans les médias
c'est la question
qu'on me pose le plus
c'est couvert
tout le monde
tout le monde en parle
c'est vraiment partout
à chaque interview
on te parle
de comment est-ce que
vous vivez ça
avec les français
pis moi j'ai dit
j'avais même écrit une blague
là-dessus, mais je me suis fait voler.
C'est drôle que tu dises qu'il en parle partout,
parce qu'on dirait que ça a commencé un petit peu
très ralenti, puis on dirait que les médias
n'osaient pas parler de
cette histoire-là. Puis là, plus
ça va, on dirait que plus, j'imagine que...
Surtout dans le cas de Gad.
La dernière année, c'était partout, partout.
Il y a même un gros dossier qui est sorti dans un magazine
qui s'appelle Society.
Googlez-le, je pense qu'ils t'ont interviewé.
Oui, ils m'ont parlé.
Puis ils ont parlé à plein d'humoristes québécois
un peu partout dans le monde
qui ont vécu plein d'histoires.
Oui, Gad, ça m'a surpris. Quand je parlais
à Copicomic, j'avais l'impression
que ça ne l'a rien donné.
Je ne suis même pas sûr
que ça va donner de quoi encore,
mais je sais qu'au Québec, c'est fini
pour Gad, à part
les salles qui sont dirigées
par des...
Si c'est des
juifs marocains,
il va se faire booker quand même.
Mais,
t'sais, t'es rendu
un fucking target en ST,
là, t'sais.
Mais je pense que ça va être difficile
pour lui de jouer au Québec sans que
il y ait une... Sans parler.
Ouais, sans que les médias s'en mêlent.
J'ai trouvé, j'ai trouvé pour le moment
j'ai eu
tu sais
sur Facebook
des fois
ça envoie des vieilles photos
puis hier
j'ai eu une vieille photo
de moi
puis Gad
je savais même pas
que j'avais une photo
avec Gad
est-ce que c'était
en France
quand t'es allé
faire le hamac
ouais c'était quand
il avait essayé
de voler un de mes numéros
puis il y avait
Michel
qui avait pris une photo.
Puis là, j'ai vu la photo et j'ai fait
« Ah, c'est là que la haine a
commencé. »
Est-ce qu'on peut la voir, cette photo?
Ah, je vais la remettre.
Est-ce que tu vois pourquoi je pense que c'est vraiment fini au Québec
à cause de Gad? À cause de toi.
À cause de moi?
Oui, parce que si Gad
fait un show ici,
ton armée est tellement forte,
c'est clair que tes fans vont aller acheter des billets
juste pour éclairer tout son show.
C'est sûr, c'est sûr.
Mais aussi, tu sais, comme en France,
c'était rare le monde qui...
Tu sais, comme toi, ça m'avait impressionné l'été passé
quand j'avais dénoncé qu'à Daraoun,
puis tous les hosties de français venaient me voir
pour me remettre à ma place.
Puis là, j'étais comme,
« Chris, quelqu'un, défendez-moi. »
Puis là, toi, tu es arrivé, tu m'as défendu,
mais ils sont tellement...
C'est une industrie qui a été bâtie sur le mensonge.
C'est une fondation
de marques.
Ils ont tous appris à faire de l'humour
avec Jamel,
avec Gad.
Ils ont tous peur aussi que s'ils ne défendent pas
publiquement tout ce groupe-là,
qu'ils ne joueront plus.
Ils n'ont pas le goût de se dire
« Commençons nos propres plateaux,
nos propres clubs d'humour, nos propres plateaux, nos propres clubs d'humour,
nos propres plateaux, nos propres shows.
On peut le faire nous-mêmes. On peut aller ailleurs.
On n'a pas besoin de ça. » Des fois, c'est comme
le syndrome de Stockholm.
Mais même cet été,
il y en avait qui me disaient, qui faisaient
« Non, mais si je ne fais pas
le... » Comment ça s'appelle la place
à Cadarraon? Paname.
« Si je ne fais pas le Paname,'appelle la place à Cadarraon? Paname. Si je ne fais pas le Paname,
c'est où je vais jouer.
Il y a 1000 places.
T'es à Paris, tabarnak!
C'est une ville de...
Combien de millions? 11 millions?
Organisez-vous.
Chris, loue un restaurant.
Ce n'est pas si compliqué que ça.
Non, c'est vrai.
La ville est 11 millions. restaurant, c'est pas aussi compliqué que ça. C'est vrai que c'est d'être un humain indépendant.
La ville est 11 millions.
Le pays est 66.
Je sais pas, les Québécois peuvent pas comparer
le Québec avec la France.
C'est autre chose.
On devrait se comparer avec le Danemark, mettons.
Non, mais 66 millions,
c'est fou.
Tu peux pas juste faire tes affaires de ton côté ici. Non, mais 66 millions, c'est fou.
Tu ne peux pas juste faire tes affaires de ton côté ici.
Faire comme ça. OK, oui, non, je ne veux pas.
Faut que je pourrai.
C'est encore un peu…
Mais c'est ça qui fait en sorte que toute l'industrie a pris une mauvaise réputation.
C'est qu'ils auraient dû tracer la ligne tout de suite et dire, regarde, ça, c'était eux autres.
C'est nous autres, on ne veut rien avoir avec eux.
Puis, on veut recommencer notre indust eux. Puis, on veut recommencer
notre industrie. Puis, on veut le faire de la bonne manière.
Puis là, nous, les jeunes, on reprend tout ça.
Puis, eux autres, on ne veut pas être avec eux.
Mais, ils sont en train de les défendre, prendre des photos
avec eux autres, puis continuer à travailler avec eux autres.
Moi, cet été, il y a eu
une des personnes que j'avais envoyée
chier l'année passée, qui est venue
me voir pour faire
« Hey, j'ai appris qu'il y a eu
un malaise. » Puis j'étais comme « Ben oui,
il y a eu un malaise vu que t'as défendu
Kadaraoun, puis je t'envoyais
chier. » Non, non, je ne défendais
pas. Puis là, elle a essayé de faire comme
si tout était cool. Mais la raison
pourquoi elle faisait ça, elle m'avait googlé
en partant du Québec.
En faisant « C'est qui ce petit
monsieur-là qui a l'air de lesbienne
qui est là
pis
c'est Katie Lang
m'a harcelé
Claire
Katie Lang
Katie Lang
m'a intimidé
fait que là
elle en question
elle t'a googlé
ouais
elle a fait comme
oh
elle a fait
oh shit
shit
ma carrière est finie au Québec.
Mais ça, peu importe.
Elle aurait dû pas réagir comme ça, je pense.
Mais tout le monde,
tous les Français qui étaient ici,
ont réagi, même ceux qui habitent
pas en France.
Moi, j'ai perdu beaucoup de respect pour beaucoup de monde
que je respectais avant.
Puis j'ai aimé ça que tu m'avais,
tu sais, à chaque fois que j'ai aimé ça que tu m'avais...
Tu sais, à chaque fois que j'avais...
J'avais une armée de Français qui venaient me harceler.
Mon...
Tu arrivais pour...
Tu sais, tu poussais, tu repoussais.
Tu étais mon allié de...
Tu étais mon allié qui repoussait la marche.
J'étais ta sécurité avant Preach.
Ah!
Tu étais mon Preach, Andy. sécurité avant preach. T'étais mon preach.
Je pense que c'est parce que les deux,
on a un peu vécu ça avec
les humoristes français.
C'était un peu comme, les gars, démerdez-vous.
C'est le temps de rebâtir
votre industrie. Moi, j'ai même dit, Chris,
il faut que tu viennes en France.
Je t'ai même présenté à mes équipes.
Tu m'as présenté à plein de monde que je voulais pas rencontrer. Moi, je veux qu'ils viennent en France. Je dis, man, il faut que tu viennes en France. Je t'ai même présenté à mes équipes. Tu m'as présenté à plein de monde que je voulais pas rencontrer.
Moi, je veux qu'ils viennent en France.
Je dis, man, il faut que tu viennes en France.
Je te présente à plein de producteurs. Je pense que
ce serait cool. Puis tu peux pousser loin là-bas.
Man, plein de jokes.
Y'a pas de la dame. Ouais, puis pas de
mise en demeure. On dirait que tu viens de te présenter
un verre d'eau, là, il s'en crisse.
On dirait que tu viens de te présenter un verre d'eau.
Ouais, ouais, c'est ça.
Y'a-tu de l'alcool en France?
Non, mais...
Je peux-tu poser une question?
Je pose souvent cette question-là à toutes les personnes que je rencontre.
Les personnes qui...
Comment tu deals avec les hecklers?
Les hecklers?
Oui, j'ai encore un peu...
Ce phénomène-là me frustre
beaucoup.
Oui, mais... Encore là, peut-être que c'est à cause J'ai encore un peu... Ce phénomène-là me frustre beaucoup. Ouais, man.
Encore là, peut-être que c'est à cause de mon passé
ici, à cause que...
Les hacks, j'y sortais. Ça vient me chercher.
Tu fermes ta gueule. T'as payé pour fermer ta gueule,
essentiellement. Pourquoi tu parles?
Vu que t'étais dormant,
il va être décollé.
Même quand toi, t'es sur stage, je vois quelqu'un filmer.
Au lieu d'essayer d'être funny.
Là, maintenant, je fais un stage, je vois quelqu'un filmer. Au lieu d'essayer d'être phoné. Non, là maintenant,
je fais un corps,
mais il faut que je sois
comme extra dans le sourire.
Je suis comme,
ta gueule.
Mais dans ma tête,
je suis comme,
femme,
ta gueule.
Tu comprends?
Je ne comprends pas encore
ce phénomène-là
de je veux parler
durant un show.
Écoute,
moi,
je pense que les hecklers,
c'est quelque chose que j'ai appris au fur et à mesure
et au courant des années.
C'est qu'il faut que tu fasses attention.
Il faut que tu deals avec les hecklers,
mais sans perdre ta crowd.
Parce que ça peut arriver.
Le heckler, il faut que tu donnes exactement ce qu'il mérite
et tu as les témoins dans ton public
qui voient exactement ce qu'il mérite, puis tu as les témoins dans ton public qui voient exactement ce qu'il mérite.
Ça veut dire, s'il a été chiant,
tout le spectacle,
il faut que tu le détruises
de la manière qu'il mérite.
Mais s'il a juste posé une question,
puis tu lui donnes ce visage-là,
puis que tu le détruis trop fort,
tu vas avoir l'air du méchant,
tu vas perdre ta foule pour le reste du spectacle.
Ok, cool, attends,ai flippé la question.
C'est tellement bon.
C'est comme le mérite.
Exactement ce qui est mérite.
Je suis en première partie, ok?
Moi, j'ai un heckler.
Je sais que si je ne le casse pas,
peut-être que je m'en mets trop sur ses épaules,
mais si je le casse, je pointe là.
Il sait que je n'ai pas le talent pour le casser.
Non, je sais que tu as le talent pour le casser,
peut-être que c'est juste que talent pour le casser. Non, je sais que t'as le talent pour le casser. C'est juste que...
Peut-être que c'est juste que je m'en mêle.
Si c'est pas que je suis comme Jean-Dude,
je suis responsable de monter la crowd,
de péter toutes les éclats.
Je sais pas.
Si y en a un qui commence déjà sur mon choix...
Il faut que tu restes calme.
Ça, c'est sûr.
Il faut pas que tu t'énerves.
Je sais que c'est dur, man.
Je sais que c'est dur.
Faut que tu t'apprennes cet art-là.
Respire par la nuit.
Mais au moins, il faut que tu restes calme.
Il faut que tu deals avec.
Il faut que tu deals avec parce que tout le monde a vu
quelque chose qui s'est passé. C'est l'éléphant dans la pièce.
Puis il faut que tu y ailles.
Mais vas-y, puis dose
par rapport à ce que la personne mérite.
Parce que si tu vas trop fort,
tu perds tout le monde.
Puis pour le reste du spectacle, tu es le méchant
et on ne veut plus t'entendre.
Ça répond à ma question, Agnes.
Ça répond à sa question.
On va finir avec ça.
On va...
Là, si vous êtes
du Québec, j'aimerais ça
qu'on les applaudisse, les deux.
Pour ceux,
la part du monde qui écoute le podcast
sont au Québec.
Je sais que Samy, il reste pour les Patreons,
il reste une couple de dates cette semaine.
Tu as Preach que tu vas faire, c'est la première partie.
Oui.
Tu as toi, tu as Pantelis.
Et pour les Français,
parce qu'il commence à y avoir des Français
qui regardent le podcast. Vu que
vous n'avez pas de podcast en France,
toi, ça va te prendre ton podcast. Il faut que tu
commences un podcast français.
Oui, mais je veux commencer
à penser à quel angle
je vais prendre. Parce que je ne sais pas si je veux juste
faire un autre podcast sur l'humour.
Je pense que je veux prendre un sujet qui me passionne
en dehors de l'humour, me donner un autre
hobby. Je suis en train d'y passer en ce moment
pour voir. Mais quand tu vas faire ça,
c'est sûr que ça va popper
parce qu'il n'y a rien. Genre un podcast
sur l'alcool? Sur l'alcool?
Sur l'eau?
Cette semaine
à eau, citron et
l'ébou.
Oh, j'aime ça, les bouts.
Mais,
si, pour les Français,
si vous voulez le voir en spectacle,
c'est où qu'on ajoute les billets?
Sur Facebook?
SugarSammy.com
SugarSammy.com, si on veut te voir en show.
Mike Ward, par exemple.
Exactement.
God damn.
Fuck.
On se revoit
la semaine prochaine.
T'aimes le genre
de merde
que t'entends ici
pis tu parles anglais?
J'ai un podcast
anglais
qui s'appelle
Two Drink Minimum.
C'est avec
Pantelis
pis Poseidon.
Si tu veux voir
c'est qui ces gars-là,
ils ont fait sous-écoute épisode 215.
On sort un show gratuit à chaque semaine
qui s'appelle les Two Drink Minimum Shots.
Allez l'écouter sur iTunes, Google Play, SoundCloud,
YouTube, Stitcher, c'est partout.
Allez écouter Donnez-nous 5 étoiles.
Merci beaucoup.