Mike Ward Sous Écoute - #235 - Alex Perron et Christine Morency
Episode Date: September 16, 2019L'épisode de cette semaine est une présentation de Rétro MTL: https://jeuxretromtl.com/ Cette semaine à Sous Écoute Mike reçoit Alex Perron qui nous parle de ses débuts en humour e...n tant qu'homosexuel et Chirstine Morency qui a déjà travillé pour les motards. Pour acheter des billets du nouveau spectacle NOIR: https://mikeward.ca/ -------- Boutique en ligne - http://sorsavec.com Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ Instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Yann, tu connais-tu Retro Montréal?
Je connais Retro Montréal, mon cher.
C'est quoi Retro Montréal? Et c'est qui? Et c'est quoi l'adresse?
Et c'est quoi le code promo qu'ils donnent?
Si tu connais, tu connais rien, ferme ta crise de gueule.
Retro Montréal, c'est une boutique... Je m'excuse, Yann.
Retro Montréal, c'est une boutique de jeux vidéo.
C'est des jeux, surtout des jeux d'époque.
Tu peux acheter en ligne au jeuxretro.mtl.com ou te présenter au 3893 Hochelaga à Montréal.
Moi, je suis allé sur leur site web.
Puis pas vrai, moi, j'aimais beaucoup les jeux vidéo à l'époque.
J'en joue quasiment
peu à cette heure. Puis j'ai passé comme une heure sur le site. Puis j'ai fait, « Ah,
je vais acheter ça. Je vais acheter ça. Je vais acheter ça. » Il y en a qui sont
vraiment pas chers. Tu as des jeux à 5 piastres. Il y en a qui coûtent genre 750. Puis là,
j'étais comme, « Comment je vais expliquer ça à ma blonde que j'ai payé 750 pour un golden eye. Ce n'est pas de ces cas liste d'affaires.
Si tu commandes pour plus que 100 piastres la livraison gratuite, si tu commandes pour
en bas de 100 piastres quand tu es online, tu peux aller les chercher gratuitement au
3893 Hochelaga à Montréal. Si tu utilises le code SousÉcoute avant le 1er novembre,
c'est SousÉcoute en un mot,
tu vas avoir 10 % de rebais
sur tous tes jeux usagés.
Si tu as des jeux usagés,
ça ne tente pas de vendre ça sur Kijiji,
ça va te faire chier.
Kijiji, tabarnak, tu t'en vas.
Je vais te rencontrer.
Métro, j'en ris.
Tu arrives là-bas, tu te fais poignarder. »
Chris, fais-toi pas poignarder!
En direct du Comedia Fest à Québec, voici Mike Ward sous écoute!
Bonsoir.
Merci beaucoup.
Merci.
Bienvenue à Mike Ward sous écoute.
C'est notre cinquième soir au Comédia Fest.
À date, ça a été bien le fun.
J'ai eu beaucoup de plaisir.
Hier soir, je ne me rappelle pas
de ma fin de soirée,
mais le monde m'a dit quelque chose
que j'ai dit que je trouvais drôle.
J'ai donné apparemment
20 piastres à un sans-abri
en sortant de l'atelier
à 3 heures du matin.
Puis là, le sans-abri,
au lieu de dire merci
puis aller acheter du crack
ou je ne sais pas ce qu'il allait faire avec les 20 piastres, il a commencé à nous suivre. 3h du matin, pis là, le sans-abri, au lieu de dire merci, pis aller acheter du crack ou...
Je sais pas ce qu'il allait faire avec le 20 piastres,
il a commencé à nous suivre.
Fait que là, il faisait partie
de mon entourage. Fait que là,
il marchait à côté de moi,
pis là, je faisais
« Chris, ok, vas-tu...
Ok, il nous suit.
Il vas-tu nous suivre tout le temps? » Pis je parlais de même.
T'sais, pis il était plus proche que Yannick. Fait que j'étais comme « Vas-tu nous suivre tout le temps? » Puis je parlais de même. Tu sais, puis il était plus proche que Yannick.
Fait que je fais comme, « Va-tu nous suivre tout le temps? »
Il crie, c'est de même.
« Il va nous suivre. Il va nous suivre. »
Puis là, il y a un monsieur qui est arrivé en char
et il a passé à ça d'y rentrer dedans.
Et moi, mon réflexe, c'était,
« Yes! Il vient de régler notre problème! »
Mais le monsieur est encore vivant ça fait un malheur parlant de malaise moi j'ai
ça c'est ma nouvelle chemise c'est moi qui porte des couleurs dans ma tête comme si je t'habillais
en orange en ce moment là mais j'ai moi j'en ai parlé pour ceux qui étaient là les autres soirs. J'ai découvert un resto à Québec qui s'appelle Le Don.
Je suis allé hier souper là-bas.
Puis après, aujourd'hui, je suis allé dîner là-bas.
Puis après, en joke, j'ai dit à Jean-Thomas,
j'ai fait, on retourne-tu souper à la même place?
Ça va être drôle.
Je vais juste avoir l'air du Chris de Weirdo
qui capote trop sur le resto.
Je suis allé et là, j'arrêtais pas de faire
« Hey, inquiète-toi pas, je suis pas dangereux, je suis pas dangereux. »
Mais là, j'ai réalisé que
la chemise que je porte,
c'est le même uniforme
que la chef, elle a.
Elle a la même, même, même. C'est sa chemise
de travail. Fait que là, moi,
j'ai l'air d'un hostie
tout croche, qui est comme
secrètement en amour avec la chef.
Le caporal
Lortie aussi avait ça,
une belle chemise de même.
Tabarnak!
Je comprends pourquoi
eux autres sont éclairés. On peut-tu baisser
l'éclairage ici?
Mais c'est vrai, le caporal Lortie, il y avait ça.
Oui. Mais ça, c'est ta version d'être flamboyant, j'imagine.
Oui, oui. Pour moi, ça, c'est comme si j'avais la graine de sortie de mes culottes.
Pour vrai, je me sens comme si j'avais des petites shorts.
Des short shorts, là.
Oui, c'est ça. Moi, je suis...
Je l'aime. C'est de la couleur, mais...
pas tant.
Mais je vais l'enlever.
Non, très content
pour ce soir, le show.
Je dis ça à chaque soir,
mais à chaque soir, c'est vrai.
Je suis heureux des invités
qu'on a ce soir. Surtout qu'il y a un des invités,
c'est sa première fois à
sous-écoute. L'autre est
venu souvent. C'est
devenu quasiment une régulière
depuis un bout. J'aimerais ça qu'on leur
donne une bonne main d'applaudissement.
Mesdames et messieurs, voici Christine Morancy
et Alex Perron.
Applaudissements
Comment ça va? Comment ça va? et Alex Perron.
Comment ça va?
Comment ça va?
Ça va très bien.
Merci de l'invitation.
Merci d'être là.
Merci d'être là.
C'est mon accessoire de grosses.
C'est-tu vrai?
Oui, c'est un inventaire parce que je sais que je vais finir par avoir chaud.
Mais il fait chaud ici.
Mais il fait tout le temps chaud.
Oui, ce n'est pas exactement le même que ça marche,
mais avec la dextérité, c'est à peu près ça.
Mais c'est plus que... Qu'est-ce que tu fais exactement?
C'est juste que là, tu ne l'ouvres pas du bon bord.
Ah, c'est vrai? OK.
Oui, donc ici, tu l'ouvres comme ça.
OK.
OK.
Merci, Tab barnaque.
Par contre, Mike, si t'avais ta chemise,
un éventail, là, c'est comme si ta graine
est sortie, mais tes couilles aussi.
Ouais, ouais, ouais.
Mais ça, vu que je le porte pas,
je serais à l'aise d'avoir ça.
Je serais à l'aise.
C'est juste, je sais pas pourquoi,
les couleurs, je suis zéro à l'aise d'avoir ça. Je serais à l'aise. Je ne sais pas pourquoi, les couleurs,
je suis zéro à l'aise.
C'est nouveau.
À cette heure, au moins, je le sais que je ne suis pas à l'aise,
mais j'ai été longtemps
que j'allais dans les magasins
et je me disais que l'encre,
cette chemise rouge-là,
je serais capable de la porter.
Je l'essayais et je me disais
que ça paraît bien.
Je l'achetais, je la mettais et quelqu'un me disait que j'avais comme, non, non, ça paraît bien, ça paraît bien. Là, je l'achetais, j'en mettais,
puis là, quelqu'un me disait que j'avais l'air du bonhomme
coulé de ce type.
Ah, c'est triste.
Ça ne portait plus. Non, mais personne,
puis la personne qui me disait ça, c'était moi dans ma tête.
C'est ça. Il y a personne qui...
Tout le monde ne remarquerait
même pas que je... Tu sais, je n'avais pas dit...
Surtout que là, tu sais, couleur,
tu portes du vert foncé noir, mais... On s'entend que comme couleur, Je n'avais pas dit... Surtout que là, tu sais, couleur. Tu portes du vert foncé noir.
On s'entend que comme couleur,
ce n'est pas si flamboyant que ça.
C'est de base.
Oui, oui.
J'ai déjà vu plus gay.
Oui, moi aussi.
Moi, j'ai vu Christmas plus gay.
Vraiment.
Je ne savais pas, par exemple,
de la couleur, c'était gay.
C'est ça que tu pensais?
Non, mais plus gay. Tu pensais que c'est pour ça que je m'habille en noir
pour faire pas de tapette, moi, écolisse!
Je pense que oui.
C'est ça? C'est mon côté homophobe qui...
C'est ton côté homophobe qui t'habille.
C'est le message que tu m'as envoyé.
Non, mais le drapeau, mettons, de la fierté,
c'est pas 50 nuances de gris.
Non, non.
C'est rainbow! Exact. Oui, c'est pas 50 nuances de gris. C'est Rainbow!
C'est vrai.
T'as raison.
Je suis content hier quand je t'ai vu
que t'as connaissé. Je savais pas que vous vous connaissiez.
En fait, on s'est croisés quelques fois,
mais moi, j'adore ce que fait Christine.
Je trouve qu'elle a une façon de raconter
l'histoire qui est extraordinaire.
Il y a pas de fille qui fait ce genre
d'humour-là. Je trouve ça vraiment
extraordinaire. Merci, t'es fin, Alex.
Je le sais, je le sais.
Vraiment, j'adore ce que fait Christine.
Merci.
Merci.
C'est pas une fun de te faire complimenter?
Ben oui, j'adore ça.
T'as l'air tout le temps contente quand tu te fais
complimenter, mais pas super à l'aise.
Ouais, j'haïs.
On voyait que t'étais bien, mais t'étais comme,
« Bon, mais on peut-tu... »
Passer à d'autres choses.
« J'aimerais ça faire un gag. »
T'assumes pas le compliment?
Ben, c'est pas que j'assume pas le compliment.
Je le prends, c'est très gentil.
Mais c'est juste que, tu sais, mettons,
des fois, je rencontre des gens,
pis là, ils se mettent en...
« J'aime vraiment ce que tu fais. »
« Merci. »
« On peut passer à d'autres choses. » Mais là, ça continue. Pis là, c'ent à me dire « J'aime vraiment ce que tu fais. » « Merci. » On peut passer à d'autres choses,
mais là, ça continue.
« Non, vraiment, j'adore ce que tu fais. »
« Ce que tu fais, c'est incroyable. »
Je fais « OK, merci. »
« OK, bye-bye. »
On fait des blagues.
Toi, tu pensais-tu qu'elle allait s'éterniser
pendant 22 minutes?
Non, non, mais je savais que c'était un gars assez concis.
Oui, exactement. Je sais me ramasser.
Toi, Alex, au secondaire,
non, non, mais c'est vraiment bon, ce café-là.
C'est vraiment bon.
Merci.
C'est bon, ce café.
Là, oui, toi, la raison
que t'étais... C'est drôle,
je t'avais demandé d'être au podcast
au début. Tu t'en rappelles-tu?
Non, c'est sûr que tu m'as demandé ça.
Je m'en souviendrai.
Les gays, on a un hostie de mémoire.
Vous êtes comme des éléphants.
Oui, on est comme des éléphants.
Les gays et les éléphants.
On n'accouche jamais.
C'était à l'époque, la première version
de Sous-écoute
qui était sur Skype.
Je t'avais vu, je t'avais vu dans...
Tu travaillais à Juste pour rire dans le temps en coulisses.
Oui, je faisais les coulisses.
Je t'avais dit, j'aimerais ça t'avoir...
Là, je t'avais expliqué c'était quoi un podcast vu qu'on était en 2011.
Oui.
Fait que personne ne savait c'était quoi.
Je t'avais expliqué.
Puis là, tu avais dit, oui, ça me tenterait.
Et je suis allé chez nous, puis j'avais remarqué que tu avais arrêté de me suivre sur Twitter.
Ah, c'est possible!
Puis là, j'ai fait...
Ah, je pense que M. Perron,
il ne veut pas vraiment faire mon programme web.
Je fais ça constamment
avec les gars avec qui je veux
me débarrasser d'eux autres.
Je les enlève rapidement comme ça.
Je suis désolé. Je vais te rajouter.
Non, mais tu m'as rajouté cette année.
Bien, c'est ça.
J'ai fait de Chris.
Tu dois l'avoir oublié ce soir-là. Tu m'as rajouté.
Oh non.
Non, voilà, exactement.
Mais là, toi, tu es en tournée en ce moment.
Oui, exactement.
Est-ce que tu as plus conférences?
En fait, je ne suis pas un vrai coach de vie, bien sûr.
Oui, non, je sais.
Oui, ça reste un show d'humour,
mais je l'ai vraiment packagé
comme si ça ressemblait le plus possible
à une conférence de coach de vie.
C'est-à-dire qu'on s'adresse au tu,
aux gens qui sont dans la salle.
J'ai un mauvais PowerPoint sur scène
avec un mauvais écran.
Les gens sont obligés de répéter des mantras
dans la salle.
J'ai une vraie période de questions.
J'ai vraiment packagé le show.
C'est une parodie de la blonde à mascotte.
En gros, là...
Oui.
Mon show s'appelle
Gay Ordinaire.
Astuces, ça serait drôle.
Gay Ordinaire.
Gay Ordinaire.
Gay Ordinaire. Ça sonneôle. Gay ordinaire. Gay ordinaire. Gay ordinaire.
Ça sonne comme...
Gay ordinaire.
Christ, il y a tellement de mémés à faire
avec gay ordinaire.
Gay ordinaire.
Il y a de quoi à faire.
Je garde ça en note.
Mais c'est dans les salles de spectacle.
Oui, mais...
Comme toutes les shows d'humour.
Oui, mais en même temps, je ne veux pas faire de grosses salles
dans le sens où je veux que ce soit le plus cabaret possible.
200 places, des fois 300.
Parce que je veux que ça garde vraiment le spirit de la fausse conférence.
Je veux vraiment aller au bout de l'idée.
Je vends mon livre à la fin comme les vrais conférenciers.
Le fond, naturellement, je m'en fous que les gens n'en achètent pas.
C'est plus l'idée du gag.
Mais je l'ai vraiment packagé pour que ça ressemble le plus possible à tous ces conférenciers. Le fond, naturellement, je m'en fous que les gens n'achètent pas. C'est plus l'idée du gag. Mais j'allais vraiment
packager pour que ça ressemble le plus possible
à tous ces conférenciers-là.
Naturellement, il y a 10 ans, les coaches de vie,
on ne connaissait pas vraiment ça. Là, maintenant,
tu as un coach de vie pour ton succès, ta famille,
tes animaux, whatever.
Le motichateur.
Oui, oui.
Il y a le motichateur qui existe.
C'est quoi, ça, le motichateur?
Mettons, ton chat, ce n'est quoi, c'est le motichateur? C'est un...
Mettons, ton chat, il est...
Bien, c'est pas pour motiver ton chat vraiment.
Ton chat, il s'en crée, ça.
Mais mettons que ton chat te dérange.
Le motichateur va chez vous.
C'est quelqu'un?
Il coach ton chat.
Ah non, c'est pas...
Toi, tu pensais que c'était un autre chat qui arrivait avec...
Il a comme un bandeau.
Il est comme...
Ah oui, tabarnak! C'est un chat super de bonne humeur
qui débarque chez vous.
Il est trop en feu.
Ta conférence, tu devrais l'appeler
le moti-chafteur.
Le moti-chafteur.
C'est une graine qui arrive
avec un petit bandeau.
Il motive les autres graines.
Il motive les autres graines. Dans le fond, c'est une orgie.
Il motive en se frottant dessus.
Je suis correct là-dessus. Moi, j'ai la graine motivée.
Ah, OK. Bon, on m'a fait.
OK.
Tu as la graine motivée.
Non, non, mais dans le sens où je...
Je n'ai pas besoin de thérapie de la graine.
C'est la meilleure façon de dire
que tu n'as pas de problème érectile.
J'ai la graine motivée.
Asti, dis-moi que tu dis ça à ton docteur
à chaque année.
Non, non, ça va encore super bien.
J'ai la graine motivée.
J'ai la graine super motivée.
J'ai la graine d'un adolescent.
Asti, j'aimerais ça que... Là, tu es célibataire, toi, la graine d'un adolescent. J'aimerais ça que...
Là, t'es célibataire, toi, en ce moment.
Oui, effectivement.
J'aimerais ça que quand tu vas dans un bar,
tu croudes quelqu'un, tu fais...
J'ai la graine motivée.
Au gros moment.
Sauf que là, tu te demandais...
J'aimerais ça que ce soit un pick-up line.
Moi, j'embarque quand quelqu'un m'accroche en me disant...
Hé, j'ai la graine motivée.
All right!
Avec un petit sourire en coin.
Deux shooters. Merci, bye-bye. Avec un petit sourire en coin, deux shooters.
« Hey, Chris, oui. Même pas besoin de shooter. »
Juste le sourire en coin.
« J'ai la cochonne motivée, je vais te dire. »
« J'ai la cochonne motivée. »
« C'est vraiment une soirée de chez Leader, c'est cool. »
« J'ai la cochonne motivée. »
« C'est une petite truie
qui arrive avec un bandeau.
Une petite truie.
Mon Dieu.
Qu'est-ce que c'est drôle.
Là, toi, cette année,
t'avais fait un gala l'année passée.
J'avais fait le gala de Jean-Michel
Anctil l'année passée. C'est quel numéro que tu gala l'année passée ici. J'avais fait le gala de Jean-Michel Angtil l'année passée.
Puis, c'est quel numéro que tu faisais l'année passée?
Les glissades d'eau.
OK.
Oui.
C'est-tu tough, parce que là, toi, il faut que t'écrives deux numéros de gala.
Un ici, un à Montréal.
Puis, tu fais-tu...
Mais, l'autre festival, ils n'ont pas de gala télé, anyway.
L'autre festival...
Le festival à Martin-Petit.
Ah, le Grand Montréal comique?
Non, c'est ça.
Il n'y a pas de captation.
Mais tu as quand même fait que chaque année,
tu as 20 minutes.
Mais j'ose espérer
que je travaille assez pour écrire
20 minutes par année, le minimum.
C'est juste qu'après ça, c'est un 20 minutes
que tu rodes, tu rends
le meilleur possible, puis après,
il sert à rien.
Mais des fois, je comprends.
Il sert à rien.
Ce qui est le fun avec toi, c'est que ton matériel
sert à rien.
Elle n'aime pas les compliments.
Je veux la rendre à l'aise.
Le monde le font.
T'es tellement bonne, t'es tellement bonne,
t'es ta chienne. »
Non, mais toi, tu dis ça parce que
dans le sens qu'il va être brûlé à la télé.
Oui, c'est que...
Mais pour vrai, on pense que le stock
est brûlé, puis au final, pas tant que ça.
Pas tant que ça. La télé,
ça marche plus comme ça marchait.
La télé, ça marche plus.
Non, c'est ça.
C'est vrai qu'on a...
Ça marche plus.
Moi, je me rappelle dans le temps...
As-tu besoin de t'exprimer, Alex?
Ça marche plus.
As-tu encore un show à télé?
Non, c'est pour ça que ça marche plus.
OK, c'est pour ça que ça marche plus.
Je te touche pas à ça.
D'ailleurs, ça marche plus, ça rime avec la tombe crochue, je vais dire.
Par exemple,
la fin de « Pensée » qui s'est brûlée,
je me rappelle,
il y avait une époque
où c'était vrai.
Oui, oui, oui.
Moi, je me rappelle
les premiers galas télé
que j'ai faits.
Là, je me disais,
« Non, non,
c'est pas tout le monde
qui regarde ça. »
Là, la semaine d'après,
je faisais le numéro,
rien.
Ça prenait comme trois ou quatre mois
avant qu'il oublie les jokes un peu.
Puis là, à ce temps-là, tu peux faire un numéro,
ça passe à Radio-Can,
ou je ne sais pas à quel poste ça joue à ce temps-là,
mais ça passe à Radio-Can,
le lendemain, tu le fais, personne n'en parle.
Mais c'est parce que j'ai vraiment l'impression,
surtout pour moi qui est quand même dans la relève,
je n'ai pas des fans qui me suivent par milliers comme toi, mettons.
Quand tu fais un show qui est capté pour la télé,
j'ai l'impression que ça va rejoindre des gens qui consomment de la télé.
Les personnes plus vieilles.
Mais ce ne sont pas les mêmes personnes qui se déplacent
pour venir voir des shows, nécessairement.
Ou qui habitent plus loin.
Ça suit les vieux, puis le monde
de région.
Mais t'as même pas dit région,
c'est plus loin.
Loin de la salle, fait que région, ils ont des salles.
Ouais, ouais, fait que c'est vraiment plus
champ de région.
Toi, c'est des farmers, puis des vieillards.
Mon public, c'est bleu.
Mais en même temps, dans ton cas,
c'est souvent des anecdotes,
pis on peut la réentendre une deuxième,
pis une troisième fois.
Ça pose pas de problème nécessairement.
Quand j'ai capté les glissades d'eau l'année passée,
je l'ai refaite dans mon art.
C'est à toi les glissades d'eau.
Oui, tout à moi ça.
Non mais quand, qu'est-ce que j'ai dit?
Non, non, niaise.
Non mais c'est quand j'ai capté le numéro des glissados.
Après ça, quand j'ai fait mon show solo,
je demandais ce qu'il y en a,
parce que je closais avec ce numéro-là.
Puis là, j'étais comme, là, je close-tu encore avec ça,
vu qu'il a été capté?
Fait que là, je demandais,
il y en a-tu qui ont déjà vu le numéro des glissados?
Mettons, le tiers de la salle applaudissait.
Puis là, je faisais, voulez-vous que je le refasse? »
Puis là, ils faisaient « Oui, oui, Glissado! »
Quand je demande « Quel numéro tu veux? »
C'est souvent les Glissado qui reviennent.
Mais en même temps, moi...
Ils vont juste nommer un numéro qu'ils connaissent.
Sinon, ils ne prennent pas un risque de...
Ah, effectivement.
Tu parles du karaté? T'as-tu...
ton numéro de karaté?
11 minutes du Jiu-Jitsu!
Ça se peut-tu? »
Oui, je pourrais.
Je pourrais trouver un 11 minutes
à faire sur le jujitsu.
Avec ça aussi.
Avec ça, oui.
Avec l'éventail.
C'est un kata.
Les réactions,
t'as même pas remarqué de changement?
Ben non, pas tant.
Mais tu sais, en même temps, je sais que moi,
le numéro du bateau, mettons, de Jean-Marc,
je peux le réécouter 160 fois,
puis je trouve ça toujours aussi drôle.
Mais c'est le genre d'affaire.
Tout ce que tu fais, j'ai remarqué,
c'est le monde qui écoute, qui l'ont déjà vu,
ils aiment ça taper leur ami qui ne l'a pas vu.
Oui.
Quand tu écoutes ce bout-là.
Écoutes ce qui s'en vient.
Le punch, mettons,
final, est peut-être moins
fort qu'il était,
mais l'anecdote rentre aussi bien.
Par correct, je veux dire
marcher encore.
C'est pour ça que je fais de l'anecdote.
Parce que ça me permet d'être un peu paresseuse.
C'est vrai?
Non.
Je fais des blagues, mais le public de Québec est mon parent de danse.
Tu as fait une joke qui est ton fixé, en fait.
Non.
On l'a déjà entendue, celle-là.
Next.
Fais les glissades d'eau.
Amène les glissades.
Amène les glissades.
Toi, dans un galop,
à chaque fois que je te vois,
tu es tout le temps dans les numéros de groupe.
As-tu déjà fait des numéros solo
dans un galop? Oui, j'en ai fait plein.
Mais moi, j'aime bien me guidonner
dans les numéros des autres.
Me guidonner. Ah oui?
Non, mais je trouve ça le fun.
Moi, j'aime les sketchs, contrairement à toi
qui déteste ça. Moi, j'aime les sketchs, contrairement à toi qui déteste ça.
Moi, j'aime les sketchs,
j'aime quand il y a plein de monde sur scène.
Fait que souvent,
dès qu'on m'invite,
je vais vraiment me garrocher.
Mais oui, tu vois,
il y a deux ans,
j'étais ici.
D'ailleurs, c'est drôle
parce que c'est le numéro
qui a fait en sorte
que j'ai écrit mon faux livre
puis ma fausse conférence.
Fait que ça part vraiment
d'ici il y a deux ans.
Ah, c'était basé
d'un gars là.
C'est vraiment drôle
comment c'est arrivé.
Puis en plus,
je ne devais même pas
être là il y a deux ans. Je n'avais pas le numéro d'un gars-là. C'est vraiment drôle comment c'est arrivé. En plus, je ne devais même pas être là il y a deux ans.
Je n'avais pas de numéro de prêt.
Ils m'ont dit, viens donc de ça.
J'ai fait comment? Je n'ai pas de nouveau numéro.
Finalement, je suis allé, souvent on met du stock de côté.
J'avais un numéro que j'avais écrit.
Je sais que ça va sonner bizarre ce que je vais dire,
mais c'était vraiment ça.
C'était ma meilleure recette pour faire une orgie.
OK.
Mais, mais, il n'y avait jamais de mot clair.
Sexuel.
Exactement.
C'était toujours des termes de cuisine, de recettes,
d'émissions de cuisine.
J'ai fait ça.
Il y avait quelqu'un, il y a un éditeur de chez Michel Laffont
qui était dans la salle.
Il a trippé sur le numéro qui avait bien fonctionné dans le gars-là.
Puis, il m'avait dit,
« Hey, on cherche quelqu'un pour faire un livre de recettes coquines.
Ça te tente-tu? »
Je l'ai embarqué dans le projet.
Après 15 recettes, j'ai fait comme, « Mané, ça va tourner en rond. »
Et là, j'avais cette idée-là
de « Coach de vie amoureuse ».
Je leur ai proposé
d'élargir et de mettre ça
en « Coach de vie amoureuse ».
On a lancé le livre. Evan Coe m'a fait signe
de me dire « On tourne tout ça en conférence. »
Comme quoi, si je ne m'étais pas décidé
il y a deux ans de venir faire un numéro solo,
je serais mort.
Pis toi,
tu serais gunned aïe.
Ouais, exact.
Je magasinais des fusils sur Internet.
Le vent sonnait.
FNCO, tabarnak.
Fais le vent,
il sonne-tu?
Mais, Le rhum, il sonne-tu? Mais tu te fais-tu, dans ton show,
tu te fais-tu un genre de back story
sur comment t'es devenu
le coach de vie, tu sais?
En fait, je l'explique, mais très rapidement,
parce que dans le fond, les coachs de vie,
il n'y a pas vraiment de formation
outre l'école de la vie.
Moi, là, les coachs de vie, on dir'y a pas vraiment de formation outre l'école de la vie. Moi, les coachs de vie, on dirait,
ils n'aiment pas ça me parler. La première question
que je leur pose tout le temps,
c'est « Tu sais quoi que tu as fait
qui fait que je t'écouterais? »
Tu sais,
ma blonde, elle a une amie
qui a un coach de vie
et il était comme, là, il parlait
de sa business. « Tu devrais faire ça, tu devrais faire ça.
Après, il l'a coaché
sur le jardinage aussi.
Si tu veux que tu aies des plans...
Tu peux être un expert en business,
tu peux être un expert en jardinage.
Les deux vont rarement ensemble.
À moins d'être... Tu t'es méreé,
chastier, en vendant des graines.
Mais, Chris,
tu ne peux pas... Tu es qui, toi? Comment peux pas. T'sais, t'es qui, toi?
Comment ça?
C'est ça, l'affaire. En fait, moi, j'en ai regardé
beaucoup avant d'écrire le show parce que je voulais
vraiment... T'allais-tu les voir live?
Je suis allé en voir deux,
mais le reste, YouTube,
Regards, Coach de vie.
Toi, en plus, dans la salle, ça doit être
décourageant pour leur entourage
parce que t'étais dans la salle,
pis tu devais être comme... Moi, ça me être décourageant pour leur entourage parce que tu étais dans la salle et tu devais être comme...
Moi, ça me fascine.
C'est toujours un peu crabe.
Oui, c'est ça.
C'est toujours un peu dingue.
Mais ce qui est fascinant,
c'est que
c'est toujours un peu le même contenant.
C'est le contenu qui va changer.
C'est toujours à partir de leur expérience
personnelle. C'est-à-dire, je ne dis pas de quoi. Ils ont fait une faillite dans la, c'est toujours à partir de leur expérience personnelle.
C'est-à-dire, je dis n'importe quoi,
ils ont fait une faillite dans la vie,
là, ils vont partir de leur faillite.
Ça n'allait pas bien,
puis là, ça va bien, tabarnak!
C'est ça, exactement.
Si on veut, on peut!
Voilà, donc ils sont capables,
ils sont capables de te monter un setup
qui va faire en sorte
que tu vas partir du fond du baril,
tu vas en ressortir gagnant.
Je devrais devenir un coach de vie, tabarnak!
Mon gouvernement m'a emmené en cours
et là, je suis encore en cours.
Mais...
Tabarnak!
Si on veut, on peut rester en cours
pendant 11 ans.
Moi aussi, je pourrais être coach de vie.
J'ai tenu de bout sur un paddleboard.
C'est vrai.
Je suis élevé.
C'est merveilleux.
Instantané.
Moins fluide que ça.
C'était fluide.
Ça prônait l'équilibre.
L'équilibre de vie, manger sainement.
Exactement.
Pagailler.
Au pagailler. Au pagué, au pagué.
On pourrait commencer
avec cette petite maison.
D'après moi, si on se met les trois ensemble,
on peut louer un bateau, Chris,
on part en croisière, on vend ça
6 000 piastres, ça va y avoir de l'argent.
On revient, tout le monde se...
Saint paddleboard.
Ça serait drôle, hein, Chris, un coach de vie, que toutes ses anecdotes monde se paie. Saint paddleboard.
Ça serait drôle en Chris, un coach de vie, que toutes ses anecdotes commencent avec,
il a essayé de se suicider et ça n'a pas marché.
Mais c'est le meilleur coach de vie.
Exact.
Mais je suis à peu près sûr qu'il y en a un.
C'est sûr.
Je ne serais pas surpris.
C'est sûr parce qu'à un moment donné, il a réalisé que son plus plus grand rêve c'était d'être un coach de vie
c'est sûr
puis là finalement
il parle de son handicap parce qu'il s'est raté
trop à droite, trop à gauche
que finalement c'était une bonne chose
il a fait réaliser l'électricité
les batteries
j'ai une amie que son
là elle est peu avec mais son ancien chum
voulait se suicider.
Il s'était pitché devant un train.
Il s'est fait frapper par le train, mais il n'est pas mort.
Tabarnak!
Il était magané à tabarnak.
Mais heureusement, il est devenu aveugle.
Chris, imagine, ta vie ne va pas bien.
La vie est bien faite en Crédit.
Tu ne le vois plus.
C'est drôle ben voyons
mais devant quel train
mettons
un petit train de banlieue
ou vioral
mais d'après toi
dans toute l'anecdote
ce qui t'intéresse
c'est de savoir
qu'est-ce que c'est
un train de banlieue
ou c'est un ferroviaire
toi Christine
tu touches les bonnes affaires c'est ça qui est assez non mais c'est parce que c'est un ferroviaire. Toi, Christine, tu touches les bonnes affaires.
C'est ça qui est...
C'est quand même plus nice de mourir
par un train transcontinental,
mettons, que de mourir par un train
qui fait ce petit brossard Montréal.
Mais de pas mourir.
Mais un,
il y a pas de train
transcontinental.
Chris, toi, on appelle ça un sous-marin.
First, là.
Ou un avion.
Laisse-moi, oui, tabarnak.
C'est dur, Chris, de te faire frapper par un avion.
Faut que tu sautes trop en tabarnak.
T'es comme mon Chris.
Oh non!
Ben, il faudrait inventer ça.
Mets ça dans les mains de l'aveugle.
Est-ce qu'ils sont restés ensemble, ce couple-là?
Non.
Les membres qui restaient?
Non.
Gardez un petit membre, pis partez.
Il l'a trompé avec quelqu'un dans sa famille.
Il restait son batte.
Oui, oui.
Mais la beauté, c'est que quand tu es aveugle,
tu peux dire,
« Je pensais que c'était toi, esti! »
« J'ai certes! »
« Dans votre famille, esti! »
« Vous avez toutes la même voix! »
« C'est impossible de savoir! »
« Vous jouissez pareil! »
« C'est bon! »
« C'est ta soeur, c'est ton père.
C'est-tu, moi, qu'on l'est?
Non, mais elle peut avec.
Elle peut avec, mais...
C'est qui qui a laissé qui?
C'est elle qui a laissé lui.
Évidemment, il est magané.
Non, vu qu'il l'a trompé avec quelqu'un dans sa famille.
Ah, il l'a trompé.
Il l'a trompé avec sa mère.
Avec la mère de la fille?
Non, pas avec sa mère à lui.
Mais non, mais non.
Crise de famille.
Elle était comme, non, non, mon petit gars, ça va bien aller.
Ça va bien aller.
Ça va bien aller.
J'étais comme, maman, maman.
Pourquoi ça ressemble à un dépinant?
Fais comme si tu voyais rien. Fais comme si tu voyais rien!
Fais comme si tu voyais rien!
En fait, elle a dit
qu'elle était trop lâche pour aller à la SPCA
pour gagner un nouveau chien.
Elle était comme,
« Chris, j'ai un aveugle qui aime le beurre de pinotte! »
En plus, Myra,
il aurait pu prendre le chien Myra de son gars.
Ah ouais?
Ah ouais, c'est vrai! Ah, peut-être, elle a essayé de tirer le chien Mira de son gars. Oui, c'est vrai.
Peut-être à l'essai de tirer le chien Mira.
Mais vu qu'ils sont tellement bien dressés.
Son radis lui a fait non.
Ça, c'est pas correct.
Ça, c'est pas cool.
Avec ça, là...
C'est bon.
Je me demande comment c'est commun
les madames qui se font manger à Nônes
par leur chien avec du beurre de pinot.
C'est-tu genre 1%?
Qui ici?
Qui ici?
Qui ici?
C'est déjà fait de manger.
Là, Yann, c'est le temps des éclairés.
Là, c'est le temps des éclairés.
Triste.
Bon, tabarnak.
En même temps, le rassaut est pas bon
mais t'as Québec
Ça prenait dans le sens que vous voulez
Moi je viens de Québec
et je me suis déjà fait lécher le battre par mon chien
Par accident?
Oui, par accident
Mais ça c'est correct.
Attends une minute, même par accident,
Chris, comment ça arrive?
Mais non, mais tu sors de la douche.
Ah oui, tu sors de la douche.
Ton savon, c'est un pot de beurre de pinot.
Non, mais...
Une petite musique d'ambiance.
C'est une histoire que je n'avais jamais contée,
puis on dirait récemment, j'en raconte souvent,
mais c'est que ma blonde de l'époque,
mon chien capotait sur elle, j'étais
chez mes parents, et
mes parents n'étaient pas là, fait que là, on était
dans le salon, on fringait, elle commençait à me sucer.
Moi, j'étais couché, j'avais les yeux fermés.
Puis à un moment donné, elle s'est allée
d'une pas pire pipe à
la meilleure crise de pipe de toute ma vie.
Puis la raison,
c'est que le chien est arrivé
comme pour lui licher la face.
Fait qu'elle, elle, elle s'est tassée.
Puis en se tassant, il a liché mon bap.
Puis elle, la seule affaire qu'elle a entendue,
c'est moi qui ai fait comme...
« Ah, c'est bon, ça? »
Puis là, elle...
Mais tu sais, j'avais les yeux fermés.
Puis là, elle, elle riait. Elle riait.
Mais je me suis...
Je me suis pas fait sucer,
mais je me suis fait, mettons,
deux, trois coups
avant de voir le chien faire, tu sais,
leur pousser, tu sais.
Ah!
Oui, c'était intense.
Mais là, tu...
Ben voyons donc, mais attends, mais...
Non, mais là, Christine, elle va demander,
mais est-ce que c'est un chien...
C'est-tu un gros chien?
C'est-tu un chien transcontinental
ou un chien ordinaire?
C'est un chien ordinaire.
Mais c'est quoi, un chien ordinaire?
Non, mais c'est un petit chien.
Comme Oggy, mettons.
Plus gros qu'Oggy.
Ok, comme ta fille.
Mettons un petit chien de 15-20 livres.
Dans sa tête. J'ai jamais
J'ai jamais rentré mon pénis dans le chien
Si tu te demandais
Mais mon pouce
Mais c'est par accident
Ma blonde était là
Elle s'est tassée
Mais pour vrai
Ça m'a vraiment traumatisé.
Mon chien, je l'adorais.
Puis après ça, chaque fois qu'il venait me voir,
je le repoussais parce que c'était
une crise de tabarnak.
Mais c'était la meilleure affaire que t'as vécue?
Ben,
côté, côté, question.
Est-ce que tu trouves un humain
avec une langue longue de même
qui fait le tour, sti. »
Tabarnak.
Oui, mais qui fait le tour.
La langue d'un chien, c'est une texture de papier sablé.
Toi, t'aimes ça de faire romper le gland?
Pas un petit chien.
Un petit chien, non.
Moi, je vais y aller.
Mais un petit chien, non.
Puis, je ne juge pas ce que j'aime sur mon pénis.
Peut-être que j'aime ça.
Moi, Marie, chaque fois qu'elle me suit,
j'ai dit,
mets un peu de papier sablé sur ta langue.
Non, mais c'était
pas si bon que ça,
mais c'était juste différent.
Ah non, là, change pas d'idée.
Non, mais je comprends. C'est le switch
qui a fait le switch.
Oh, Chris, elle a appris de quoi.
Puis en plus... Non, temps, pour ta blonde,
c'est tough à prendre
parce que tu te bats par un chien.
Tu suces moins bien qu'un chien, c'est triste.
Tu suces moins bien qu'un pomme éranée.
Moi, clairement,
je mange moins bien une nounne
qu'un chien qui lisse du beurre de pinot.
Ça, c'est clair.
T'es décevant.
Oui.
Non, mais Chris, lui, il est en feu.
Il n'arrête plus.
Il aime ça licher.
Moi, après trois, quatre coups.
Je vais continuer, mais je veux dire,
un chien peut licher pendant quatre jours.
Moi, je ne suis pas tuable.
C'est vrai?
Mettons une compétition.
Tu me rends les yeux.
Il y a toi.
Il y a mon chien.
Je gagne.
Tu gagnes.
Je gagne.
Carré.
Ça, ça serait dur pour ma blonde.
Je suis comme, non, non, bébé, on fait un test.
Mais surtout, un test à l'aveugle.
On fait un test.
Amène l'autre handicapé de ta leurre.
Ah oui.
Amène l'aveugle.
Moi, c'est qui que c'est, signer?
Oh, boy, boy.
Oui, c'est ça.
Qui d'autre s'est fait sucer par un animal ici?
Oh, les cerfs, ça fait pas mal.
Quel public décevant.
Public de menteurs.
Je devrais faire un numéro là-dessus,
mais le bildé à l'agent Marc de
« On est tous pareils, Chris.
On a tous déjà été.
T'es en terre.
T'as les yeux fermés. »
Non, moi, j'ai pas d'expérience avec aucun animal.
Non, mais j'espère, Chris.
Aussitôt que j'ai appris que j'avais une expérience
avec un animal, aussitôt que j'ai vu
sa langue, il m'a pu retoucher.
Oui, je comprends.
Mais j'ai gardé les yeux fermés
trop longtemps.
Oui, c'est ça.
C'est ma seule erreur.
C'est mon erreur, oui, c'est ça.
C'est mon seul regret.
Sur mon lit mort,
je vais être mort, mais je vais avoir les yeux d'un rond.
Je vais faire là, là, c'est pas vrai
que je vais me fermer les yeux, puis il y a un chien qui va venir
me léger le bac.
Ça va être gênant, mais c'est ça.
Dans le salon funéraire.
C'est pas de même, ça va finir.
Ah, bien.
Mais ça, je l'avais,
c'est ça,
je ne l'avais jamais raconté
et je l'ai compté deux fois
dans le dernier mot. Je le compte trop souvent.
Mais à qui? Quand est-ce que ça arrive?
À l'honneur qu'on dit, ah oui, by the way,
je me suis déliché à la bisoune par mon chien.
Oui, juste, ça donne le même.
Dans des entrevues à la banque.
Je renégocie.
Êtes-vous solvable?
Un peu, un peu, avant d'en parler. Au niveau des expériences. Des entrevues à la banque. Je renégocie. Êtes-vous solvants?
Mouette un peu avant d'en parler.
Au niveau des expériences.
Avez-vous fait faillite dans cette dernière année?
Non, mais je me suis fait tisser par un chien quand j'avais 16 ans.
16 ans?
Toi, t'as perdu ta virginité jeune.
Moi, j'avais 11 ans.
11 ans?
Toi, Alex, à quel âge t'as perdu ta virginité jeune. Moi, j'avais 11 ans. 11 ans? Toi, Alex, à quel âge t'as perdu ta virginité?
Moi, 17.
Ah, qui est quand même l'âge moyen.
Oui, mais 11 ans.
Non, mais attends,
au complet, l'acte...
Oui, mais non.
J'ai rentré mon pénis un coup
juste pour dire,
OK, c'est fait, je ne suis plus une vierge. Je peux passer à autre chose. Parce dire, OK, c'est fait.
Je ne suis plus une vierge.
Je peux passer à autre chose.
Parce que la fille, c'était la voisine de mon ami.
Elle n'était pas vite-vite.
Non, mais c'était comme une...
Elle avait le oui facile,
mettons.
Là, j'étais chez mon ami.
Mon ami avait 11 ans aussi et avait perdu sa virginité.
Il m'écoeurait. Il était comme, en tabarnak, puis mon ami, il avait 11 ans aussi, puis il avait perdu sa virginité, puis il m'écoeurait.
Puis il était comme, « Hey, on tabarnak, t'es encore vierge à 11 ans. » « Il est encore vierge. »
Puis là, son petit frère de 10 ans l'avait fourré aussi.
Ben voyons!
Fait que là, il était comme, « Chris, lui, il a 10 ans, sti. »
Et elle, elle avait quel âge?
Elle avait...
27? 28?
Non, non, elle avait...
Mettons, elle avait un an de plus vieux
ou un an de plus jeune.
Je pense qu'elle avait 13, 12...
Ou 8.
Non, non, elle était 13, 12
ou genre début 11.
Elle était...
Presque 11.
Elle n'avait pas 6 ans.
Mais là,
mon ami Patrick, j'étais chez eux, on regardait
du porn ensemble.
Ben voyons!
Tu sais que j'étais pendant toutes ces années-là.
T'étais dans le garde-robe, esti!
Chris!
Oh my God! D'après moi, ce garde-robe-là était fermé avec des rideaux.
Oui, oui.
C'était facile de sortir ou entrer.
C'est ça que je me disais.
T'as-tu...
Je vais juste finir.
Là, mon ami Patrick,
c'était pas du vrai point.
On regardait Bleu Nuit ensemble.
Moi, lui et son frère. C'était soft. Puis là, un moment Patrick, c'était pas du vrai point, on regardait Bleu Nuit ensemble. Moi, lui et son frère.
C'était soft.
Puis là, un moment donné, il me regarde et il me dit,
il m'écoeurait que je suis encore vierge.
Puis il avait dit, si tu veux, je peux aller,
elle s'appelait Payé, la fille.
Il a dit, je peux aller chez Payé,
elle va venir, elle va te fourrer.
Puis là, j'avais fait, non, ça me tente pas.
Ah non, là, il a ri de moi, puis j'ai fait, pourquoi pas.
Fait qu'il est allé chercher la fille,
elle est arrivée, puis elle a fait, tu veux qu'on fourre? Puis là, il a ri de moi, puis j'ai fait, pourquoi pas? Fait qu'il est allé chercher la fille, elle est arrivée, puis elle a fait,
« Ouais, tu veux qu'on fourre? » Puis là, j'ai fait,
« OK, esti! » Fait que là,
on est descendus dans le sous-sol,
j'ai mis deux condoms,
parce que je me disais, « Chris,
elle a fourré, je connais huit
personnes, elle en a fourré deux. »
Dans ma tête, elle avait toutes les maladies
possibles, tu sais. — Surtout qu'il est allé
la chercher comme s'il allait chercher des ustensiles dans la cuisine.
J'ai pas eu à la séduire.
Elle est rentrée en coton ouatté.
Elle fait, qui veut se faire un fourré?
On est descendus en bas.
J'ai mis les deux condoms.
J'ai rentré mon pénis dans son vagin,
un coup au complet,
puis là, j'ai fait, bon, bien, c'est fait.
Puis j'ai enlevé les condoms,
surmonté en haut,
puis là, on m'a dit,
« Hey, on fourrera pas? »
Puis là, j'ai dit à mon ami Pat,
j'ai dit, « Hey, Pat, payez, il veut se faire fourrer. »
Puis là, il est descendu, il l'a fourré.
Mais c'est de même que j'ai perdu ma...
C'est pas...
Oui, c'est pas romantique, mais...
Au moins, la deuxième fois, c'est avec une prostituée.
Contre une poignée de change.
C'était bon.
J'ai lancé une poignée de change
sur la tête pendant qu'elle me s'essayait.
Est-ce que t'avais mis deux condoms?
Non, j'avais...
Non, là, j'avais plus peur des maladies.
C'est ça.
Première fois, 11 ans.
Deuxième fois, 12 ans.
Troisième fois, 14.
Ah, t'as sauté un année.
Non, non, non.
Il était trop avancé. Moi, je t'ai t'as sauté un année. Non, non, non. Il était trop avancé.
Moi, si t'as dit, je prends un break.
Il est fourré au bout à 11 et 12.
Là, je me calme.
Mais le pire,
je sais pas pourquoi j'ai sauté un année.
Ça devait être dur.
Parce qu'un petit gars à ce âge-là,
tu veux juste fourrer.
Quand tu réussis à fourrer à 11-12 ans,
t'es comme, c'est bien facile, fourrer.
Puis après, t'arrives à 13, t'es comme, c'est bien compliqué, fourrer. Quand tu réussis à fourrer à 11-12 ans, t'es comme, c'est bien facile, fourrer. Puis après, t'arrives à 13, t'es comme, c'est bien
compliqué, fourrer.
C'est l'âge ingrat pour fourrer 13.
Ben oui, oui.
Moi aussi, j'ai perdu ma virginité jeune.
T'avais quel âge? Ben, j'avais
14. Ben non, qu'est-ce que je faisais
moi, c'est bol.
Mais toi, en plus, tu viens d'un petit village.
Ah non, j'étais déjà à Québec.
OK. Je pensais que tu venais, genre, de Malbaie.
Oui, je suis né là, mais on est déménagé à Québec.
J'avais 6 ans.
Fait que j'aurais pu, techniquement, fourrer à 11 ou 12 ans.
Parce que, techniquement,
ça doit être...
Tu sais, mettons,
un gay d'un village, c'est plus...
Il y a toujours un curé.
Ça, on en a toujours un.
Oui, oui.
C'est correct.
Tu étais-tu servant de messe?
Oui.
Ah!
Il servait pas juste la messe.
Ah, tu veux dire à l'église?
Non, non.
Mais, fait que 17 ans,
ta première fois.
Oui, moi, c'est...
Le gars, il avait quel âge?
Ça, 17-18 à peu près.
Est-ce que c'était d'une relation amoureuse?
Donne-nous du romantisme.
Ce que Mike ne nous a pas donné.
C'était pas mal plus romantique.
Il est pas rentré chez nous en coton moitié
en disant qu'il a envie de fourrer.
C'est décevant comme ça.
Oui, je le sais.
C'était le début d'une relation
qui a duré un an et demi.
Oh! Oui, quand même. C'est, non, c'était le début d'une relation qui a duré un an et demi. Oh!
Oui, quand même.
C'est long pour 17 ans, un an et demi.
Je comprends.
Puis lui aussi, c'était sa première fois?
Oui, nous, on a tous perdu 100 ans.
Puis écoute...
Est-ce que c'est vrai que c'est sa première fois
ou c'est ça qui t'a fait t'accroître?
Oh non, ça paraissait un peu.
Tu vois, il ne sait pas aussi bien que ton chien.
Mal habile, il a essayé...
Il a essayé de m'enculer dans le nombril.
Il ne comprenait rien.
À 17 ans, tu sais, c'est triste quand même.
Il pousse sa graine dans le nombril.
Tiens, mon tabarnak.
Prends tout.
Prends tout.
Attends, j'ai une petite mousse.
OK.
Ouvre ton nombril.
Dilate-toi le nombril.
Il passe le doigt dans le nombril.
Asti que ça serait désagréable, ça.
Ça serait dégueulasse.
17 ans, t'avais attendu combien de temps après l'avoir rencontré?
Pas longtemps, ça faisait peut-être trois semaines qu'on se fréquentait.
Il habitait à Lévis, puis la vie est bien faite.
Il avait raté le dernier bateau.
Ah, Lévis est bien faite.
Lévis est bien faite. Je ne raté le dernier bateau. Les vies sont bien faites. Les vies sont bien faites.
Je ne vous souhaite pas un troisième lien juste pour ça.
Pour permettre encore aux jeunes de fourrer en toute quiétude.
Mais c'est ça.
Il était venu à la maison, puis on avait fait ça dans ma chambre.
OK.
Puis avais-tu dormi dans ta chambre?
Oui, mais il n'était pas supposé parce que ma mère ne voulait pas.
Le lendemain matin, il avait fallu trouver un subterfuge
pour qu'il s'en aille.
Mais tes parents savaient que t'étais gay?
Oui, oui, moi, en fait, moi, je suis en famille monoparentale,
ma mère, elle le savait.
OK.
Pis chez nous, ça a jamais été une chose problématique.
OK.
Pis déjà, dans ma famille élergie, j'avais un oncle pis une tante
qui l'étaient, fait que chez nous, c'était pas...
C'était pas...
C'était très banal, oui, oui.
Oui, oui, exact.
Nice. fait que chez nous c'était pas... c'était très banal. Oui oui, exact. Nice!
Lui, qu'est-ce qui est arrivé à ce gars-là? Pourquoi ça a fini?
Ah ben parce que tu sais, t'as 17 ans, t'as 18 ans, pis il habitait à Lévis, fait que c'était compliqué.
Il avait pas d'argent pis il s'est acheté un char, fait que...
T'es déménagé à Montréal? À quel âge?
C'est-tu pour l'école de l'humour?
Oui, exactement.
À 24 pour aller faire l'école nationale de l'humour.
Qu'est-ce que tu as fait avant?
As-tu étudié?
En fait, oui.
Moi, j'ai un bac à l'Université Laval,
une majeure en théâtre, une mineure en cinéma.
Mais entre le bac et l'école nationale,
j'ai travaillé.
Vous serez surpris, c'est comme un cliché homosexuel.
J'ai travaillé pour les magasins
de châteaux.
OK.
Puis j'ai travaillé là longtemps.
En fait, j'étais rendu assistant gérant.
C'est vrai, j'ai jamais rencontré un vendeur au château
qui était pas gay. Moi non plus.
Ah non, on en avait un, nous autres.
On en avait un. Est-ce que vous êtes payé
à commission ou à coup de claque
de graines dans la face?
C'est ton bonus.
C'est ça, ça dépend si tu veux des bonus.
Fait que oui, je travaillais là.
J'ai fait mes auditions.
Je ne l'ai pas dit à personne.
Moi, je m'étais dit,
je fais les auditions une fois.
Si ça marche, c'est parce que c'est pour moi.
Sinon, c'est parce que je fasse d'autres choses dans la vie.
Toi, tu t'es fait accroître, mettons, à tes amis, ta famille.
Je m'en vais en Montréal pour la fin de semaine.
Exactement. J'ai juste dit ça.
Puis après, naturellement, il y avait comme une présélection.
Puis après ça, il y avait un stage d'une journée.
Encore là, je me suis dit, je m'en vais voir des amis, tout ça.
Je ne l'ai pas dit à personne.
Je n'avais comme pas envie de me faire gosser là-dessus.
Ça marche-tu, ça ne marche-tu pas?
Puis comment ça s'est passé? Ça passé? J'ai vraiment attendu.
Tu as été accepté la première fois. Oui. C'est drôle parce que la vie, souvent,
t'envoie des espèces d'intersections où il faut que tu fasses des choix. Le mardi,
je vais te dire n'importe quoi, les jours, ça n'a pas d'importance. Le mardi, j'ai
eu l'appel de l'École nationale de l'humour. Puis le lendemain, au château, je me faisais offrir
la gérance d'une boutique.
Tu sais, comme quoi,
j'aurais pu rester là, puis ça aurait été correct
aussi, c'est pas un drame. Mais c'est ça.
Tu sais, à un moment donné, la vie t'offre des choix,
puis j'ai décidé d'aller à l'école.
Puis toi, le fait de...
Tu sais, comme là,
refaire de la scène,
c'est quoi l'affaire que t'aimes le plus? Parce que t'as surtout fait, dans les dernières années, de la scène. C'est quoi l'affaire
que t'aimes le plus? Parce que t'as surtout fait
dans les dernières années de la télé.
Moi, quand on avait travaillé,
j'allais dire ensemble, mais je travaillais pour
toi à l'époque des Mets comiques,
à C'est quoi? Ta radio,
là, t'as recommencé, tu fais
Véronique et les Fantastiques. T'es vraiment
bon à radio. Je le sais.
À chaque fois. Non, mais c'est quoi
l'affaire que t'aimes le plus?
C'est la radio, la télé ou la scène?
Moi, il n'y a pas une affaire que j'aime le plus.
Moi, je carbure au plaisir.
Tant que j'ai du fun, je suis là.
À partir du moment où je n'ai plus de fun,
premièrement, je ne suis plus bon.
Il faut que je décalisse.
Il faut que j'aille faire d'autres choses.
Je sais que c'est cliché de dire ça,
mais c'est tellement différent de faire de la scène,
de la télé et de la radio.
Là, en ce moment, je tripe beaucoup
avec cette espèce d'idée de conférence-là.
C'est sûr qu'on le vit là, en ce moment.
La réaction d'un public qui est là,
en personne, qui rit
à la seconde près que tu viens de faire un gag,
c'est magique, esti. C'est vraiment
magique. Pour là, c'est ça mon gros
fun. Dans six mois, ça va être
autre chose. C'est vraiment ça qui me guide.
C'est ça qui me fait capoter quand, mettons,
une série télé humoristique, mettons, une série télé
humoristique, mettons,
tu penses à une joke, tu l'écris,
ça prend six mois avant de la tourner,
tu la tournes, là, ça prend six mois à monter,
ça joue à la télé. Fait que deux ans et demi
après, le monde, ils font...
Exactement.
C'est comme, mais quoi tu parles?
Même moi, avec le podcast,
on le fait devant le public, fait que j'ai la réaction
live, comme c'était un show
mais vu qu'on les met en banque
et après on les sort un mois après
souvent le monde vient de me voir
et ils me shootent juste un verre de ski
dans la tabarnak
et je suis comme merci
il y a comme un décalage
qui s'installe
mais en même temps c'est correct parce qu'ils viennent de le vivre
en l'écoutant. Mais souvent,
en fait, moi, en tout cas, dans mon cas, moi, souvent,
j'ai la misère à dire
« Ah oui, esti, c'est vrai cette affaire-là. »
Tu sais, comme tu parlais de Piment à Tom Crochu
tantôt, il y a encore des
reprises qui passent, malheureusement,
encore.
Mais ça te fait chier, voir ça, les reprises.
Parce qu'ils te payent encore.
Non, ben non, ben non.
Ils te payent encore. Non, ben non, ben non.
Ils ne te payent pas.
Ah, oui.
Fait que toi, tu as juste... Mais ils ont le droit de te payer.
En fait, il y a un premier droit de reprise.
Mais après ça, ça dépend toujours des contrats.
Mais il y a un certain laps de temps
où ils peuvent, c'est buffet à volonté.
Tout le monde signe ça en faisant,
oui, on ne le jouera pas 22 fois par semaine. C'est ça, mais à veille fond. C'est ça, à volonté. Tout le monde signe ça en faisant « On le jouera pas 22 fois par semaine,
mais c'est ça qu'ils font. »
Mais tout ça pour dire que des fois,
moi aussi, je suis comme « Christ,
de ce qu'elle a. Ah mon Dieu,
elle a vu une reprise de 2008. »
Ah oui, en plus.
Et la fois que t'as écrit Bobette.
Oui, c'est ça.
Tu viens de me faire réaliser ce que je vivais
à Musique Plus
quand je devais acheter.
Parce que moi,
ça faisait 4-5 ans ou 6 ans que je faisais Clip Thomas.
Puis là, après, ça a arrêté.
Mais ça a continué à jouer en reprise.
Fait que là, il y avait du monde qui faisait...
Ils me faisaient une joke de Justin Bieber.
C'est comme...
Je comprenais fuck all.
Charles, j'en prendrais un autre.
Oui, c'est ça. Je ne comprenais rien all. Hey, Charles, j'en prendrais un autre. Ouais, c'est ça.
Je comprenais rien, puis c'est
la beauté de la télé.
Mike, j'en cours mon nom
qui passe au générique.
J'ai des noms dans Rire et délire.
Ça fait dix ans que j'ai été éclairé de là.
C'est vrai? Ouais.
J'aimerais qu'on donne bonne main d'applaudissement
à Charles, qui a rempli un verre de vin
blanc. Tabarnak! Il a fallu qu'il rou une bonne main d'applaudissements à Charles qui a rempli un verre de vin blanc. Oui.
Tabarnak.
Il a fallu qu'il rouvre une deuxième bouteille
pour ça.
C'est clair.
Mais moi, je pensais
que c'était Bruno Landry,
la voix,
puis c'était toi.
Non, non, non.
Je te jure.
Non, je sais bien qu'on l'est.
Je t'ai compris.
Non, il se fâche
contre le raciste.
Il m'avait manqué, Yann, quand même.
Christ que j'ai ri la dernière fois.
Bon.
Yann n'est pas raciste.
Yann, il est juste un malentendu.
Mélangé.
Non, mais...
Parce que Yann dit les affaires
qu'il passe en tête
avant de penser.
Ah, c'est ça.
Pour question...
Là, il est choqué, là.
Bien oui, il a l'air surpris.
Il me regarde, puis il se dit,
si c'était un ethnie, je le ramasserais.
Malheureusement, il est extrêmement blanc.
On va fermer ma gueule, je vais l'écouter.
Mais t'es pas rassi.
Non, t'es pas rassi.
Non, non, non, c'est parce qu'il a échappé.
Une fois?
Non, non.
Malgré le Christ de foi, moi, tu sais.
Ah ouais?
C'était bon.
Moi, j'étais pas là, voulez-vous me le raconter?
Yann, en plus, il est pas à Québec juste pour comédier.
Il y avait un meeting de la meute.
C'est-tu?
Il est venu.
Il est venu de la meeting de la meute. Bienvenue! Bienvenue de la gang de la meute!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Je suis trésorier de la meute. Moi, l'affaire de la meute, qu'est-ce qui est mauvais, la raison pourquoi je ne suis pas embarqué,
quand j'ai vu comme la patte de chien,
je suis venu.
T'as pas de me frotter le bas de ton logo.
Je te dis, c'est un accident.
J'avais les yeux fermés. J'avais les yeux fermés.
C'est bon.
Non, mais Yann,
il est zéro raciste.
C'est juste, un moment donné,
il parlait de son voisin
et de la façon qu'il en a parlé.
Parce qu'on parlait de gang de rue
et de prostitution.
Puis il a dit, un moment donné,
j'ai demandé à mon voisin
si c'était un si grave problème que ça.
Puis là, j'ai fait,
mon voisin est noir. Puis là, j'ai ça. J'ai fait... Mon voisin est noir.
J'ai fait, qu'est-ce qu'il fait dans la vie?
C'est un comptable.
Un petit monsieur de Saint-Lambert
qui vit sa vie,
qui se dit qu'on est en 2019,
qu'il n'y a plus de racisme.
Mais non.
Il y en a un peu,
mais ce n'est pas du racisme méchant.
Non, non, non.
C'était vraiment plus drôle que ça ça C'est du doux racisme
C'est du doux racisme
C'est du micro racisme
C'est comme, mettons toi en tant que gay
Tu dois avoir tellement de commentaires de même
Que c'est pas des commentaires homophobes
Mais c'est juste des commentaires
Il m'a-tu demandé si mon trou de cul était menstrué
C'est ça
Ah oui J'ai vu les questions à Yann Il m'a-tu demandé si mon trou de cul était menstrué? C'est ça. Oui, oui.
J'ai vu les questions à Yann.
Mais oui, on dort.
Non, mais personne ne doit te poser une question.
Bien, on va consulter.
Mais je comprends que des fois,
tu peux être comme ça à la limite.
Souvent, ça va m'arriver aussi des fois
de me faire dire,
de moins en moins, fort heureusement,
mais tu sais, mettons,
toi, ça ne me dérange pas parce que je suis connu et je fais rire. » Mais tu sais, dans le fond, c'est quand même un commentaire homophone.
C'est comme un compliment, mais quand même bien déguisé.
Normand, apparemment, il y avait tout le temps ça, tu sais, Normand Bratois.
Oui, oui.
Des commentaires homophones.
Oui, c'est ça.
Oui, oui.
Vu qu'il est tout le temps à Bobette,
le monde français qui est à gay.
Mais non, le monde,
ils viennent d'apprendre qu'il est gay.
Oh non.
Je suis désolé.
Bon.
Je suis désolé.
Mais non.
Non, mais restez.
Ce n'est pas grave.
Du monde pas perspicace.
Mais non, c'est ça.
Il n'y a pas de crainte.
Travailler au château.
Mais c'est...
Non, non.
C'est des viandes de café.
J'aime ça que les caméras sont en avant du monde,
mais le monde se penche pareil.
Oui, ils sont cute.
Pour ne pas déranger le derrière de la caméra.
Pour être sûr de bien bloquer tout le monde.
Mais c'est quoi la question la plus stupide
que tu as eue
de quelqu'un?
C'est sûr qu'il y a toujours
la classique de qui c'est qui fait l'homme,
qui c'est qui fait la femme.
Ça, malheureusement, ça arrive encore.
Ça me fait toujours beaucoup rire.
Mais là, à ce temps, il y a un enfant,
je n'ai pas compris, ils ont remplacé,
depuis, mettons, 10 ans, on dirait que le monde
doit moins demander ça, vu qu'il y a le terme
top et bottom.
Mais là, le monde te demande
si c'est top ou bottom.
Non, ça, c'est...
Personne te demande ça.
Oui, mais on est plus avancé dans la...
Oh, Chris, il y a du côté-côté aussi.
Oui, c'est ça.
Ce que je voulais dire, c'est que la madame au guichet
ne me demandera pas ça.
Moi, je le demanderais.
Au guichet.
Toi, oui, mais c'est ça.
Exactement. Mais ça encore, tu sais, qui fait l'homme, la femme, ça arrive encore. mais moi je le demanderais au guichet toi oui mais c'est ça c'est toi exactement
mais ça encore
tu sais qui fait l'homme
la femme
ça arrive encore
assez régulièrement
c'est
oui
c'est triste
je pense que ma réponse
à ça
c'est juste
puis tu s'en vas
ah non
je le dis
c'est clair que c'est moi
la femme
ah la femme
parce que là
je voyais un caiss s'est offerte.
Ouais.
Ouais, ouais.
Son chum, il pointe ses cheveux
pis il fait « Regarde sa coupe de cheveux. »
C'est clairement lui.
Je fais comme « Ah! On oubliait d'acheter du... »
Cette valeur manquait juste
à un élément.
Mais il est pas venu.
Lui non plus
C'est ça la beauté d'un coach de vie
T'es pas obligé
D'avoir un punch absolument
C'est merveilleux
Ça fait partie de tes apprentissages
Exactement, on évolue
Ça te fait grandir
Tu vois en ce moment, je suis transformé
Une semaine dans le sud Pas avoir de punch, même combat.
Exact.
Tu faisais un show à l'époque de voyage en Floride.
Oui.
Qui était bon en crise.
Moi, je ne regarde jamais la télé ou quasiment jamais.
Ça, c'est un show que j'aimais vraiment beaucoup.
Tu as fait combien de saisons de ça?
Juste une.
Tu es criss.
J'ai l'impression que j'ai vu cette émission-là 400 fois.
Oui, mais c'est normal.
C'est très simple.
Exactement.
Ça, c'est drôle parce que ça fait
huit ans que j'ai fait ça.
Je reçois encore des messages.
« Hey, le restaurant à Sainte-Augustine! »
J'ai plus aucune idée de ce que c'était.
Probablement qu'il est fermé.
Toi, étais-tu un fan de la Floride à base?
Non, pas tant. Mais j'y allais vraiment
par curiosité.
Moi, j'avais cette espèce d'idée préconçue
qu'il y avait des endroits bien, bien poches.
Il y en a. Mais tout ce qui est
la côte ouest, donc de l'autre côté,
qui donne...
Clearwater, c'est beau.
Exactement. C'est toutes des petites villes super le fun
qui prônent beaucoup le local.
Puis tu peux souvent louer des chalets bien moins chers que si tu es de l'autre côté, qui prône beaucoup le local. Tu peux souvent louer
des chalets bien moins chers que si
t'es de l'autre côté, qui sont bien plus beaux directement
sur le bord de l'eau. J'aime ça que t'appelles ça
des chalets. C'est dans le sud.
Un chalet.
Un chalet, c'est en hiver? Un chalet, pour moi,
c'est Canton de l'Est ou Vermont.
Puis après ça... Tabarnak!
C'est limité!
Non, non, mais chalet, chalet, c'est n'importe où au Canada,
n'importe où au Canada
ou le nord des États.
Après ça devient un compte.
C'est rare que le monde
fasse un chalet en République.
Tu sais?
C'est une petite maison.
La définition d'un chalet.
Alors, sur la côte ouest, il y a vraiment des super belles petites maisons.
Qui ressemblent à des chalets, mais on ne dira pas des chalets.
Pas des chalets.
Non, mais c'est en blague, c'est ça.
Il y a eu des super beaux spots.
Toute la côte ouest, moi, je n'étais jamais allé là.
Ça a été vraiment une super belle découverte.
Ça t'a-tu donné le goût d'acheter?
Pas acheter.
Tu faisais le show, même pas?
Non, pas acheter, mais je suis retourné quand même quelques fois.
Puis moi, je fais de la plongée sous-marine.
Puis il y a des super beaux spots à plonger aussi.
K-West, c'est magnifique pour la plongée aussi.
Plongée avec genre...
Pas juste scuba, là, tu sais.
Non, non, la vraie plongée sous-marine avec le K-L'équipement.
Oui, c'est ça, exactement.
Oh non, j'ai parlé de plongée, il y a des gens qui s'en vont.
Puis c'est-tu... Tu sais, c'est quoi le plus creux que tu es allé?
Moi, je suis plongeur avancé,
donc je peux descendre jusqu'à 130 pieds.
T'as pas craque.
J'ai l'impression, moi,
quand je vais au creux,
j'ai mal aux oreilles.
Ah oui, mais il faut que tu t'équilibres en descendant,
ce qu'on appelle avec le nez et tout ça.
Oui, ça se fait.
Toi, t'as-tu déjà fait de la plongée?
Ben non.
J'ai l'impression.
Pourquoi?
C'est-tu un gars de...
Comme si c'était inévitable.
Ben non.
Ben c'est juste,
il faudrait que je rentre dans le wet suit
pis ça, c'est un projet.
Ok, moi, là, déjà, à base.
Pis des gros, ça floppe.
Ben c'est ça.
Faudrait me remplir d'assiements,
c'est compliqué. J'ai me remplir d'estimants, Asti, là. C'est compliqué.
J'ai déjà passé
mon cours
avec la mafia,
mais finalement...
Il y a deux gars
que les Hells
viennent de tuer.
Descend dans la ramelle.
Descends dans le dos.
Mais je suis sûr
que tu serais bonne
parce que tu capotes
sur l'eau.
Oui, mais vu le type
que j'ai fait
en faisant une pirouette
dans le poker,
va laisser faire. Asti, une autiste que j'ai faite en faisant une pirouette dans le poker, va laisser faire.
Hey, c'ti, une otite, j'ai dit, ça morphine
des antibiotiques intraveineuses
parce que j'ai eu de l'eau dans l'oreille.
OK, oui, non, oublie le projet de la plongée.
Moi, je le vois que la sélection
naturelle n'est pas loin.
Oui, mais mets-toi
des petits bouchons dans les oreilles.
Non, ça ne marchera pas.
Non, parce que tu ne peux pas te boucher les oreilles, justement.
Il faut que tu t'équilibres.
Oui, c'est ça.
Quand tu descends...
Au pire, fais un otite.
Ben oui.
C'est vrai, pour voir un poisson.
Ça vaut-tu à faire une chance?
Les poissons à 130 pieds,
sont-ils beaucoup plus impressionnants
que les poissons à 82 pieds?
Non, pas nécessairement.
Ça dépend toujours d'où est-ce que tu es. Ça doit être fort car l'éclairé,issons à 82 pieds. Non, pas nécessairement. Ça dépend du jour où est-ce que t'es.
Ça doit être fort car l'éclairé, rendu à 80 pieds.
Mais non, il y a des petits lampadaires.
Il met-tu ta lampe dans le front?
T'as-tu une petite lampe frontale?
Non, non, non.
Sors ton iPhone.
Maintenant, ils vont sous l'eau.
À combien de pieds ils vont sous l'eau?
Qui ça?
Les iPhones.
Ah, je ne sais pas.
Je pensais que tu demandais.
Non, mais tu sais, les iPhones qui vont sous l'eau.
Ah, je ne peux pas te répondre.
Il faudrait faire le test.
Oui.
OK.
Mais, non, mais moi, puis moi, j'aime, j'adore ça la plongée.
Plonger avec des requins.
J'ai plongé en…
Dans une cage?
Non, non, non.
À l'air libre.
Ah.
Oui, exactement.
Exactement.
Exactement. T'es aventureux, Alex. Ça, c'était cool À l'air libre. Ah! Oui, exactement. Exactement.
T'es aventureux, Alex.
Ça, c'était cool.
J'ai fait de la grotte aussi.
La grotte?
Oui.
Plonger dans des grottes.
Tu rentres dans une...
Ça, t'as une lumière.
Oui, exactement.
Un en arrière de l'autre
parce que tu pointes.
Ton but, focus, c'est la lumière.
Non, mais...
Ça, là...
Allez-vous de la lumière!
Moi, là, j'avais vu un moment donné
un documentaire que... Tu sais, quand tu vas en dessous de l'eau... Portée de la lumière! J'avais vu un moment donné un documentaire que
quand tu vas en dessous de l'eau,
tu fais noir, puis là, tu ne sais plus
qu'est-ce qui est là-haut, qu'est-ce qui est là-bas.
Moi, je capotterais.
Mais tu dois avoir un petit monde qui te le dit.
Aussi, quand tes oreilles explosent.
Mauvaise direction.
Non, mais
ceci dit, ça n'arrive pas souvent,
mais il y a l'euphorie des plongeurs.
C'est-à-dire que, justement, tu perds tout.
En fait, c'est le même...
Moi, ça ne m'est jamais arrivé, mais j'ai déjà vu des gens.
C'est le même feeling que si tu es sous.
Ça fait que tu perds totalement le contrôle de ton corps.
C'est-à-dire qu'effectivement, tu peux partir vers le bas en pensant que tu montes.
Tu peux avoir envie d'enlever ton détendeur.
C'est vraiment...
Être en dessous de l'eau, ça peut te donner le même feeling.
Oui, exactement.
C'est vraiment moins compliqué.
Vodka, coke, diète.
La bonbonne, descendre les palmes,
la petite lumière.
Si jamais vous voyez sur Facebook que je dis
j'arrête de boire,
mon prochain post, c'est
j'ai une déménagée en Floride.
Dans mon chalet.
Je suis une invadante dans mon chalet.
Ça peut être bien dangereux.
Il faut que tu ailles creux.
C'est que tu es mal...
C'est vraiment une question de respiration.
Tu as l'impression d'être saoul
parce que tu n'as plus d'oxygène au cerveau.
Non, tu en as trop pris.
Tu tombes super euphorique.
C'est dangereux parce que tu deviens
complètement erratique.
Puis là, après ça,
on ne peut plus te remonter.
Bien, ça prend quelqu'un
qui t'aide à remonter.
Puis si tu es profond,
tu ne peux pas remonter d'un coup.
Ça te prend des paliers
de décompression.
Fait que c'est dur
de maintenir quelqu'un.
Imaginez Mike sous dans l'eau
puis j'essaie de l'empêcher
de remonter.
Voilà.
Chris.
Exactement.
D'essayer de l'empêcher
de se blesser
sur un triporteur,
il paraît,
puis ça n'a pas marché. Imagine, 130 pieds enessayer de l'empêcher de se blesser, c'est un triporteur, il paraît, puis ça n'a pas marché.
Imagine, 130 pieds en tuyau.
Personne ne va me dire
quoi faire. Regarde!
Tu fais la dute, tu sais ce que je fais.
Aïe, aïe, aïe. Pourquoi vous ne m'avez pas arrêté?
Ça décrit
bien ma vie. Es-tu correct avec ton vin?
Veux-tu qu'on t'amène un autre galon?
Je suis correct. Si jamais il m'en manque,
je vais transmuter dans ton... Le pire du... Je ne sais pas qu'est-ce qu'il y'amène un autre galon? Fais-tu une chaudière? Je suis correct. Si jamais il m'en manque, je vais transmider dans ton...
Le pire du...
Je ne sais pas qu'est-ce qu'il y a.
Tu sais, du vin dans un verre en plastique,
on va se le dire tout de suite,
c'est dégueulasse, là.
Mais je ne sais pas qu'est-ce qu'il y a.
Pourquoi le vin,
quand tu es en haut de la moitié du verre,
tu es comme,
« Est-ce que il y en a trop?
Ce n'est pas bon. »
Mais ce n'est pas supposé d'être un projet.
C'est supposé être agréable.
Oui, c'est ça. Rendu à la ligne ici,
là, tu vas être comment? C'est cool.
Je vais prendre une grande gorgée et m'enlever au bout de cou.
Oui.
T'es rendu.
Il est-tu bon ou c'est un vin de festival?
C'est un vin de dépanneur.
Oui. Un festival dans un dépanneur.
C'est vrai? Je partirais pas surur. Oui. Un festival dans un dépanneur. C'est vrai?
Je partirais pas sur la go là-dessus.
Chris, non?
Ben là, elle, oui, mais c'était pas son choix.
Oui, c'est ça.
C'est la même fille qui nous a dit tantôt
qu'il faut vraiment pas que je dérape trop
parce que j'ai un gala de main.
Non, mais ça me prend quand même plus que 10-11 de 20
pour me briser.
Ah, je sais pas, je te connais pas assez.
Fou, fou.
Ah oui, t'es rare que je m'échappe.
Tu es dur à coucher?
Avec l'alcool.
C'est ça, on parle d'alcool.
Fais-y faire.
Je ne sais pas si tu pars
à ce que je suis tout de suite.
J'ai fait...
Joke de grosse.
J'ai fait...
On a pris des...
Oh, Chris, elle est choquée.
Non, je suis pas choquée.
Des edibles.
Des edibles ensemble, oui.
Des quoi?
Des edibles.
Du chocolat et du pote, tu sais.
Ah oui, OK.
C'était le fun.
C'était vraiment le fun.
C'était le fun?
Oui.
C'était vraiment le fun.
Oui, je l'ai...
Mais j'en ai pas vraiment pas pris beaucoup
parce que dans la vie, je ne peux pas fumer
parce que je deviens complètement parano.
Ce n'est même plus le fun.
L'euphorie des profondeurs.
Ben, Chris, mais des profondes profondeurs.
Des profondes profondeurs.
Ça ne va pas.
Es-tu paranoïe instantanément?
Ah oui, il faut que...
Non, mais pas instantanément,
mais pas longtemps après la deuxième puff, je te dirais.
Puis elle crie aiguë.
Aiguë.
C'est ça. Puis là, il faut que je revienne crie aiguë. Aiguë. C'est ça.
Puis là, je reviens dans le groupe,
mais avec des paliers.
C'est compliqué.
Merci, Québec.
Mais pour vrai,
je n'aime pas fumer
parce que ça me rend trop anxieuse.
J'ai l'impression que tout le monde me juge.
T'es pas venu dans la vie?
Non, zéro. Je m'en calisse.
T'es pas quelqu'un d'anxieux?
Non, vraiment pas.
Quand je fume, il y a une chimie
dans mon cerveau.
J'ai pris de la drogue en tabarnak
quand j'étais jeune.
Fumer à côté.
De quel âge?
J'ai commencé
à 11 ans
quand tu perdais
ta virginité
les années qu'on fout
tu le buvores
tu le buvores
tu le buvores
à 11 ans
elle a fait ça
à 11
12
elle a pris une pause
à 13
t'as recommencé
à 14
exact
c'est pas mal
tu le buvores
à 11 ans
tu le buvores
à 11 ans
moi je suis une fille
un petit côté business
pis c'était soit je fum Moi, je suis une fille un petit côté business.
Puis c'était souvent... Je fumais un joint pour 10 piastres,
j'avais un gramme.
Un gramme pesé léger.
Ou tu prenais un demi-bouvard.
Ou je prenais un bouvard pour 8 piastres
et je l'ai pendant 8 heures.
Le choix est fait.
J'ai pris un bouvard.
J'étais à la belle province.
Parce que tu sais,
bouvard deux roteux quand même.
J'ai coupé mon buvard en moitié
parce qu'on m'a dit
« Fais juste la moitié. »
Fait que je prends la moitié
et j'attends comme 20 minutes.
Je fais « Chris, il n'y a pas d'effet. »
Je vais prendre l'autre.
Je vais popper l'autre moitié.
Il y a une idée de génie.
C'est un crise de bon mot, ça.
À un moment donné,
c'est rentré.
Chris, à 100 000, je suis allé à l'Halloran. J'étais défoncé.'est rentré, à 100 000 alarmes.
J'étais défoncée.
Je suis rentrée chez nous.
Ta mère?
Ma mère n'était pas là.
Elle était partie dans un souper avec mon beau-père,
ma demi-sœur, mon demi-frère,
qui sont les enfants de mon beau-père.
Ma mère n'a pas mis ça au monde.
Elle n'a pas mis ça.
On les salue.
Des vidanges.
C'est des vidanges.
C'est des vidanges, dit la fille
qui faisait du buvard à 11 ans.
C'est pas du bon monde, les autres.
Fait que t'imagines.
Non, mais pour vrai,
en tout cas, je vais arrêter là
parce qu'il y a peut-être qui écoutent
et je veux pas qu'ils se pendent,
mais en même temps, vas-y.
Non, mais elle a scrapé ma vie, cette fille-là.
Elle était tellement dégueulasse, la grande conne.
Est-ce qu'on parle toujours du buvard?
Non, non, je reviens.
Non, non, reviens.
Reviens vers le côté obscur.
Ma demi-sœur?
C'est ta demi-sœur
qui est une crise de vache?
Elle, en fait, c'était la miss parfaite.
Elle était une belle fille.
Elle allait à l'école privée.
Elle avait des dents droites,
des ongles.
Une crise de vache.
Une crise de truie.
Puis moi, en attendant à côté,
j'étais à l'ab en attendant J'avais des boutons
En mayonnaise
J'étais tout le temps
Grosse
J'aimerais ça que ton histoire continue
Chris de vache qui fait du bénévolat
Chris de conne
Qui est bonne à l'école
Qui est poli
Qui aide les autres
C'est un peu ça en même temps
Il y a toujours des oiseaux
qui chantent
autour de sa tête.
Ah,
elle était dégueulasse.
Tout le temps,
des bonnes notes,
esti,
dans son uniforme
de cul.
Elle allait
à l'école.
Moi,
ça m'a fait
capoter.
Les familles
qu'il y en a
qui vont à l'école privée
et l'autre au public,
ça doit être horrible
pour l'enfant qui va au public que tu fais. Ça, ça doit être horrible pour l'enfant
qui va au public que tu fais.
Non, non, moi j'adorais ça.
Mais sauf en même temps, tu fais,
« Chris, eux autres, ils dépensent 14 000
par année pour eux autres,
puis moi, je m'en vais avec mes buvards. »
C'est ça.
« Je m'en vais me péter à la belle province. »
Mais oui, sauf que, tu sais, moi,
à 17 ans, j'ai arrêté de consommer.
Puis elle, à 18 ans,
elle a commencé à consommer.
Elle a fait de la poudre.
Elle est devenue danseuse pour aujourd'hui.
Fuck you, assis.
Elle danse.
Vu qu'elle sonne belle,
elle danse où?
Elle danse où?
Je pense qu'elle ne danse plus. Parce qu'elle sonne belle, elle danse où? Elle danse où? Elle danse où?
Là, je pense qu'elle ne danse plus.
Parce qu'elle a eu des enfants avec un gars qui a déjà 3-4 femmes.
Il a ensemencé lui un peu partout.
Elle est passée.
C'est la chum à pailler.
Oui, c'est la chum à pailler.
Ah, c'est la chum à pailler.
Je pensais que pailler, c'était son voisin.
Yann a une bonne mémoire.
Oui.
Excusez-moi.
Non, c'est ça.
Mais oui, voilà.
En tout cas, c'est rendu une violence.
Tu es une penchue encore.
Non.
Elle était méchante avec toi pour vrai.
Elle était dégueulasse.
Un moment de...
Tu sais, moi, j'étais comme...
Tu sais, on est toutes adolescentes.
Quand on est ado,
on veut rencontrer quelqu'un,
vivre du romantisme comme on voit dans les films.
J'écoutais Dirty Dancing à côté.
Je rêvais de ça.
Un gars qui m'apprend à danser.
Angry eyes.
Un gars qui swing dans un village.
Moi, combien de fois
je me suis fermé les yeux en m'imaginant...
Tu t'es fait réchiller le bas de par un chien.
Ah oui.
Mon petit batte de madame.
Combien de fois j'ai rêvé...
Combien de fois...
Ton petit batte de madame.
Mon petit batte de madame.
Non, mais combien de fois j'ai rêvé faire ça
avec la main qui descend sans rire.
Je me disais, moi, je suis plus capable qu'elle,
cette petite conne-là.
Anyway. Mais c'est ça. Puis me disais, moi, je suis plus capable qu'elle, cette petite conne-là. Anyway.
Mais c'est ça. Puis,
à un moment donné, vu qu'on
n'allait pas à la même école, ma demi-sœur,
un jour, elle arrive, elle dit, « Hé, à l'école,
j'ai montré des photos de toi.
Puis, il y a un gars qui
trippe sur toi, bien reine.
Il m'a écrit une lettre. Je ne l'ai pas
lue. Lis-la. Puis, tu sais,
si tu veux, il répond. » – Elle a donné la lettre. – F tu veux, elle me donne la lettre. Moi, je lis la lettre.
C'est beau, c'est beau, c'est beau
ce qu'elle dit. Je suis comme...
Voyons donc, des choses que je déteste
de toi. Tous les films
qui me rendent dans la tête.
Je suis là, mon Dieu. J'ai réécrit
une belle lettre.
Elle était un an plus vieille que moi.
Mettons que j'avais...
Juste avant que je commence à faire du buvol, elle m'a brisé. Non, non Fait que, mettons, j'avais... Juste avant que je commence à faire du buvol,
elle m'a brisé.
Non, non, mais...
Mais mettons, j'avais 13 ans,
puis elle en avait 14-15.
Elle était comme à cheval sur autre chose qu'une graine.
Puis, elle m'écrit sa petite lettre.
Moi, je réponds.
Puis c'est des échanges qui durent quand même
pendant une, deux, trois semaines.
Puis il m'envoie des photos.
Puis là, moi j'y envoie des photos.
Oui, c'est un
gars sur le terrain de l'école qui est
là, salut. Puis je lui disais,
tu mettras ce
petit foulard-là, puis il l'avait dans sa poche
pour qu'il prenne la photo. J'étais là, mon Dieu.
Puis à un moment donné,
je réponds au téléphone, parce qu'on avait à un moment donné, je réponds au téléphone,
parce qu'on avait tous le même téléphone,
je réponds au téléphone, c'est sa meilleure chum qui me dit,
est-ce que je peux parler à l'autre conne?
Fait que là, je fais, oui, une seconde, c'est qui?
Puis elle dit, c'est une telle.
Puis là, je fais, OK, bien, ça sera pas long,
elle est dans la douche, tu veux-tu la rappeler?
Puis là, elle fait, ah, c'est-tu Christine?
Puis là, je fais, oui.
Elle dit, ah, hey, à te niaise, hein? »
Oh non!
Ouais, c'est un de nos amis,
puis on rit de tes lettres depuis le début.
Oh, c'est dégueulasse!
Yo, c'était un journal ouvert, là.
Moi, j'étais à cœur ouvert, là.
Et ça m'a brisé de chez brisé,
même j'ai pleuré ma vie.
Je comprends.
Je me suis clenché du speed à côté.
J'étais dansé toute la nuit
mais c'est l'enfer
mais pour vrai c'était vraiment triste
elle m'a vraiment fait de la peine
cette fois-là
tu en as parlé
quand t'es sorti de l'ado
j'en ai parlé
mais j'en ai parlé comme une ado parle de ces affaires-là
tu te sens tellement
humilié
tu te sens con humiliée, puis tu te sens con,
puis tu te fais comme,
« Ah, si t'as gagné,
j'ai embarqué dans ton crise de plan de marde. »
C'est juste quand elle m'a demandé,
« T'as-tu écrit à Stéphane? »
Mettons que j'ai fait, « Va chier. »
Puis là, j'ai juste fermé la porte.
Déjà, on n'avait pas une super belle relation,
mais ça, ça nous avait rapprochés,
parce que je faisais,
« Ah, elle fait un mot vers moi, elle se mate. » mais ça, ça nous avait comme rapprochés, parce que je faisais, elle fait un mot vers moi,
elle se mate, puis ça,
ça a fini, fait que moi,
après ça, je suis devenue
un tas de marde avec elle,
j'étais dégueulasse, puis un moment
donné, parce que,
oh, qui reste,
j'ai compté sa version en star, game on,
ma chum, OK?
Puis aujourd'hui, pour vrai,
j'espère qu'elle me voit passer dans sa TV et qu'elle chie mou dans ta parlement.
Astiq!
J'espère que tu veux qu'elle chie mou.
Parce que c'est...
Ça fait que tu viens chier mou!
Mais chier mou, moi j'aime mieux
chier mou que chier dur.
C'est le fun, chier mou! C'est mon ex. Moi, j'aime mieux chier mou que chier dur. C'est le fun, chiez mou.
C'est pas ça le propos.
Non, non, c'est bon.
Non, non, mais j'espère qu'à chie mou,
ça veut dire que t'espère que ça sort facilement.
Non, non, mais c'est parce que, gars,
si elle chie dur sur son divan,
c'est facile de le ramasser de même.
Ah, toi, tu veux qu'elle chie dans ce fil-là?
Tu veux qu'elle chie tout le long qu'elle se rende.
Ça pognes un crack de son plancher flottant.
Qu'elle magane son condo! Qu'elle se rende, ça pogne dans les craques de son plancher flottant, qu'elle magane son condo,
qu'elle déménage, tabarnak!
Bon.
J'espère que
Stéphane te voit aussi.
Ouais.
T'es regrette.
Mais, ouais, c'est ça.
Mais sinon, à un moment donné,
je me souviens plus ce que je voulais...
Ah oui, OK, c'est que moi, vu que je consommais beaucoup,
bon, blabla, buvore, nanana...
Blabla, buvore.
C'est un aussi bon nom de chose.
Blabla, buvore.
Puis je voulais...
Pour consommer, il fallait que je fasse du cash.
Fait que je me suis mise à vendre à l'école.
Fait que moi, j'étais la pusher de l'école.
Tu vendais quoi?
Je vendais du pot et du buvore.
Fait que je vendais mon pot, je consommais mon buvard.
Une génie, elle, c'est.
La femme d'affaires.
Oui, la femme d'affaires.
Daniel Henkel.
Tu vendais-tu de la coke?
Non, je vendais juste pas de buvard.
Pas de buvard?
Pas de buvard.
C'était le trademark.
C'est très niche.
Oui.
Pas de buvard.
Moi, ce que j'aimais aussi faire, c'est de la mescaline.
Des fois, je vendais des buvards
pour faire de la messe.
La messe qui était fort top.
Non, ça, j'allais l'acheter.
Mais en même temps,
j'avais un réseau.
Je me tenais avec des motards.
Des tannants.
Oui, des petits tannants.
Des coquins.
Des bandidos.
Les bandidos.
C'était ceux qui ont remplacé
les rock machines. Oui. Puis ceux qui sont remplacé les rock machines
oui
je sais pas aujourd'hui s'ils vont bien
comment est-ce qu'ils vont
on leur souhaite en tout cas
est-ce qu'on en a dans la salle
je pense qu'il y en a plus
au Québec mais il y en a au Stade
ça a fermé
ils ont fermé l'usine
ils ont rentré le site syndicat ils l'assisté du syndicat.
Ils voulaient rentrer le syndicat,
les bandidos.
Imagine.
J'aimerais ça voir de la nouvelle.
On rentre le syndicat.
Les bandidos de Sherbrooke ferment
parce qu'il y avait Johnny,
Johnny la mode tangue.
Ils voulaient rentrer le syndicat.
Mais sans blague, on est la mode tant gay, ils voulaient rentrer le syndicat. Là, le barnaque, là.
Tu t'es collé
aux mafiosi.
Oui, bien, il y avait...
C'est la façon la plus gay
de décrire le crime organisé.
Les mafiosi.
Les mafiosi.
Je ne veux pas qu'il m'arrive rien.
Les mafiosi. Non, bien oui qu'il m'arrive rien. Les mafiosi.
Non, ben oui, oui.
En fait, il y avait un gars...
Ben oui, c'était ben ta fête.
Ben oui.
Je suis désolé.
Je suis désolé.
Pour tous les gays qui écoutent, il est désolé.
Il est plus gay.
Depuis cette phrase-là, il est plus gay.
C'est vrai que ça...
Dis-moi des enfants que je pourrais raconter.
Mais toi, tu vendais pour les banditos.
Je vendais pour...
Il y en avait un, le puff de la gang
qui se tenait avec nous autres.
Lui, c'était un gars de basic,
full patch.
Il se tenait avec du monde au secondaire.
Il était brisé.
Pour te dire à quel point ce monde-là
était retard,
un moment donné...
C'était comme le geek loutier
des bandidos.
S'il était tout le temps
avec des kids.
Moi, un moment donné,
je suis parti avec lui.
Je suis parti avec lui
et le plus crétin de la gang.
Il y en avait un,
Chris, qui était débile.
Un moment donné,
il a la jambe dans le plâtre,
il vole un char,
il se crache
cinq poteaux de téléphone en diagonale
d'un poste de police,
pis son réflexe, c'est de nous
appeler de la cabine pour dire
« Il a eu un accident! »
« On crée ce côte, tabarnak! »
« Viens me chercher! »
« Viens me chercher! »
Il s'est crashé dans le poteau
de téléphone duquel il nous appelle.
Asti de crétin.
Ça n'avait pas de sens.
Puis lui, il était tombé en amour avec une de mes chums.
Puis à un moment donné, il s'était ramassé en dedans.
Puis il avait écrit une lettre.
Puis il dit, mon amour, je suis en prison.
En prison?
Avec deux S.
Ça, c'est pire que ma fiosi.
Oui, oui, oui.
Prison.
Ça n'allait pas bien, ce gars-là. Puis c'est pire que mafiosie. Oui, oui, oui. Prison. C'est vrai. Prison.
Ça allait pas bien, ce gars-là.
Puis, c'est ça.
Puis, donc, à un moment donné... Tu sens que t'es un criminel.
Il y a certains mots que tu devrais savoir.
Oui, prison, tu le sais.
Prison.
C'est avec un Z, tabarnak.
C'est ça, exactement.
Prison.
Tu l'as vu sur les mandats d'arrestation, tu veux dire.
Non, mais il était pas...
Oui, pour de vrai, mettons pas savoir
comment écrire, t'écrirais
P-R-I-Z-O-M. Ben oui, prison.
Puis lui, prison.
Il s'est dit, ah oui, c'est vrai.
Point quinzaine, deux S.
Peut-être qu'il voulait montrer que c'est pas un cave.
Fait qu'il a dit, je vais perler.
Je suis
en prison.
Accent aigu.
Mes salutations.
Un chapeau.
Un chapeau. Il met un chapeau sur le pied.
Chapeau de fête. Ça va bien.
Chaque fois qu'il met un chapeau, il met des étoiles.
Il est festif dans un chapeau, il met des étoiles.
Il est festif dans ses chapeaux.
Un gars qui n'a pas eu... Comment tu as arrêté tout ça?
Parce qu'à un moment...
On a commencé à faire de l'humour l'année passée.
Non, mais sans blague, la dérape peut être solide.
Oui, oui.
Tu ne peux pas revenir.
Un moment donné, je suis partie en camping avec le gars en prison.
Tu es partie en camping?
Non, non, non. En camping, tu as vu? En camping. Ça n'all avec le gars en prison. T'es parti en camping? Non, non, non.
Ça allait pas bien, Chris.
Par camping, tu veux dire que tu l'as aidé à s'évader?
Oui, exactement.
Non, mais ça, c'était avant qu'il rentre en prison.
T'avais-tu couché avec?
Non, non, Chris, non.
Si, je me respectais quand même.
Non, mais pour vrai,
c'était avant qu'il rentre en prison.
Je suis partie avec lui, le petit débile,
puis le gars des bandidos, le full patch.
C'est qui le petit débile?
Le gars de la prison.
OK, prison, c'est le petit débile.
Oui, le petit débile.
OK.
Puis je suis partie avec le full patch
qui se tenait avec notre gang.
Puis on est partis en autobus à Rawdon,
Fardy Camping. Ça, c'est malu avec notre gang. Puis on est partis en autobus à Rodden faire du camping.
Ça, c'est malade.
Un classique.
Moi, je suis aveuglément.
Pas peur du danger.
Puis là, on arrive presque à destination.
On mélange nous autres ce qu'on aimait faire.
La messe, normalement, t'as sniff.
Mais ça tue juste le cerveau.
Nous autres, on avait trouvé
un petit tour de passe-passe.
Puis on la mélangeait dans un petit fond de jus.
Ça fait que ça te gelait tout le corps.
Asti, c'était nice.
C'était malade.
Puis c'était cette fois-là.
Mais pour vrai, cette fois-là, c'était la meilleure messe qu'on avait achetée.
La messe de qualité.
Elle était incœurante.
Puis j'étais gelée comme une
crise de balle.
C'est quoi le feeling d'être gelée sur la messe de qualité?
J'ai jamais fait de drogue.
T'es comme...
T'hallucines.
Ça bouge.
T'es comme...
C'est comme la coke des pauvres.
Tu me le décris de façon
tellement floue.
C'est flou, tabarnak. Tu le prends et t'est comme la coke des pauvres. Mais tu me le décris de façon tellement floue. C'est pas assez floue, tabarnak.
Fait que tu le prends,
pis toi, t'es comme...
Fucked up.
Ouais, t'es fucked up.
Mais t'sais, t'essaies de te tenir direct,
mais t'es de même, là, t'sais.
T'as-tu écouté Fear and Loading in Las Vegas?
Ouais.
Bon, ben, Chris,
c'est un bel exemple de c'est quoi de la messe, là.
OK.
OK.
Mais vu que j'ai fait de messe,
j'aimais pas ce film-là.
Ah, ouais, OK. Moi, je suis une grande fan.
Mais je sais que le monde, en plus,
que moi, je viens de commencer à fumer du weed
il y a deux ans,
fait que tous les films de drogue,
je regardais,
et je me suis dit, c'est pas bon, ça.
OK, c'est peut-être
parce qu'il faut relater.
Moi, j'adore ce film-là. Quand il c'est peut-être parce qu'il faut relater. Mais c'est...
Moi, j'adore ce film-là.
Quand il est dans le bain avec le toaster.
Tabarnak, c'est drôle.
Avec l'autre qui rentre et qui fait
« What the fuck are you doing? »
Puis là, il est comme « I'm a great rabbit. »
Puis là, il chante « Stintoon », ça n'a pas de bon sens.
Puis l'autre, il ressort, puis il lance un pump,
le mousse, le stick, il claque dans le coin du bain.
Puis là, « Ah!! C'est bon.
En tout cas, je te rappelle.
Je tiens.
Esti que c'est bon, ce film-là.
J'étais juste à mentionner,
ce film-là est sorti en 94.
Ah oui, mais je le connais par cœur.
J'ai capoté ce film-là.
Toi, t'es zéro drogue.
En fait,
ça me dérange pas ceux qui en prennent, mais moi, j'en prends pas.
Zéro? T'as déjà
fumé du pof? Même pas.
J'ai jamais eu une pof. Non, ça m'intéresse
zéro. Je préfère vraiment de loin la boisson.
Puis, boisson,
boisson... Oh, attends,
Charles, on va amener
une caisse de vin,
mais plus format humain
que tabarnak, on dirait.
Format vidange.
Il pensait que... Alors, Chris, c'est pour un pays, ça?
Mais... Puis je prendrais
un vodka Coke. Non, non, c'était...
Je comprends, mais aussitôt que...
Chris, j'ai fait ce commentaire-là,
puis t'as fait ça, fait que là, le monde font...
Chris, c'est du fat shaming.
Mais c'était juste... Chris, il a amené
une chaudière de vin.
Je comprends. C'était juste, Chris, il a amené une chaudière de vin. Je comprends.
Oui,
il avait une géricane.
C'est pour un pays.
C'est tabarnak.
Mais j'aimerais connaître
la fin.
Vous êtes arrivé à Rodin.
Excuse.
T'étais pété
dans ton jus de fruits.
Oui,
OK.
Raconte une même,
c'est un peu triste.
T'étais pété au coulis.
Est-ce que vous aviez
donné un nom au drink?
Non,
c'était la buvette
de la mescaline. OK. Hé,'était mon buvet de la mescaline.
OK.
Hé, regarde, on boit de la mescaline.
Puis moi, dans ce temps-là, vu que je vendais, j'avais un page.
T'avais-tu un page?
Ouais, j'avais un page.
Tabarnak!
J'avais dit à ma mère...
Page, moi!
Non, j'avais dit à ma mère,
je m'en vais coucher chez une amie qui habite à Saint-Ruth chez nous.
Là, je suis en direction de Rawdon, c'est à la mescaline,
avec un débile qui va faire de la prison et un gars des machines.
Moi, j'ai un projet.
On arrive, on débarque comme au roi de la patate de Rodin.
Tout est à ce petit verre pâle et rose.
C'est comme un vieux ténor.
On est comme tabarnak. On va se commander quelque chose à boire. Là, c'est comme un vieux déneur. On est comme tabarnak.
On va se commander quelque chose à boire.
Là, c'est le jour.
Oui.
En même temps, Rodin, on se fond dans le décor.
Là, on arrive.
Le Hells,
il se prend
le Banzidos.
Le motton. Il se prend un milkshake aux fraises.
Il va toujours me rappeler de ça.
Il s'assoit dans la banquette et il cale son milkshake.
Une gorgée.
Il n'a jamais respiré.
Il redépose son verre.
Ce n'est peut-être pas exactement
le même que ça s'est passé.
Il était peut-être seul.
Exactement.
Ça, ça n'aura pas
pour qu'il y ait ça qui détecte.
Quand il a son verre, il le dépose.
Il prend un bon deux minutes
pour réfléchir.
Il dit, est-ce qu'il va être malade?
Là, il s'en va aux toilettes.
Il est allé vomir.
Il est allé vomir.
Puis là, il revient.
Puis là, il essaie de marcher de droite.
Puis là, il s'en vient.
Il s'assoit.
Il me regarde dans les yeux et il fait,
« Asti, c'est la première fois que je vomis et ça goûte bon. »
C'est drôle. Christ, c'est drôle.
Christ, c'est drôle.
Lui, le bantido, il avait quel âge?
Il avait 60 ans.
Non, mais il avait 30-40 ans.
C'est rare, des bikers jeunes.
Il était clairement trop vieux
pour être avec des toucs roches du secondaire.
Un peu mexicain avec un gros pinch des cheveux longs
avec une couette.
Moi, j'étais tellement naïve.
Il était-tu mexicain pour vrai?
Je ne sais pas s'il était mexicain.
Son prénom, c'était quoi?
C'est-tu un nom
qui sonnait Jean-Éric?
Non, il y avait un surnom.
On ne connaissait pas son nom.
On l'appelait par un surnom.
C'était comme Juan Valdez?
Non.
Honnêtement, je pense que je le dirais,
mais je ne m'en souviens plus.
Mais ça va me revenir,
puis je te le dirai.
Tu me le diras.
Tu le mettras en superbe.
Non, je ne le mettrai pas.
D'un coup, je me fais gonner dans ça.
Mais sûrement, aujourd'hui, il est mort,
c'est sûr. Tant que non,
t'sais, il y a des criminels
qui t'offrent longtemps.
Ouais, c'est ça, il y a des fois, on pense qu'ils vont partir,
mais ils partent pas. Mais le point,
les criminels qui t'offrent longtemps,
c'est pas ceux qui deviennent chum
à 38 ans avec des kids de 15 ans
sans mescaline.
C'est rare comme plan de carrière.
Moi, là,
fuck les lois. Je vais me trouver
trois, quatre tout croches de 15 ans.
On fait de la mescaline, on va à Rodden.
Le roi de la patate.
C'est le roi.
Il y a toujours le roi de la patate.
Il y a comme un dinner
vraiment connu à Rodden.
Il y a l'arrêt d'autobus voyageurs
qui arrête en face.
Puis ma mère, elle m'a pager.
Ben, c'est sûr que t'avais un pager.
Tu lui as-tu envoyé de la mescaline?
Non.
Combien t'en veux?
Combien d'autres si tu veux?
Non, mais je l'ai rappelé.
Je me souviens, je l'ai rappelé,
mais j'étais trop gelée.
Puis là, j'ai oublié que j'y avais menti.
Fait qu'elle a dit, qu'est-ce que tu fais?
Je suis à Rodden. Pardon? Fait qu'y avais menti. Elle m'a dit, qu'est-ce que tu fais? Je suis à Rodin.
Pardon?
Elle est venue me chercher.
Elle est venue te chercher?
Oh, Christ!
Tu étais avec un full patch.
Non, mais eux autres sont partis.
Non, non, non.
Eux autres sont partis.
Quand ils ont su que ma mère s'en venait,
je leur ai donné la tente.
J'ai dit, partez.
Ils sont partis.
Ils ont donné la tente.
Pour chanter, boys.
Allez au plantard quelque part.
C'est une crise de bonne chance que je n'ai pas couché là, sûrement.
Puis t'as arrêté comment, tout ça?
Parce qu'à un moment donné,
tu penses-tu que tu aurais couché
avec le gars? Ça leur a été le fun?
Tu donnes l'incense à un demi-patch?
Tu sais?
C'est tellement beau des enfants
biraciales.
C'est vrai.
Mais non.
Je suis archestique.
Il sort.
Je sais pas ce qui se serait passé.
Le top de son corps est blanc.
Le bas, c'est latino.
C'est écrit Sorel.
C'est juste écrit Sorel.
Mais c'est une tâche de naissance.
C'est une tâche de bain.
Sorel. C'est une tâche de naissance. Une tâche de bain. Sorel.
T'es comme, tâche-tu une tâche
de naissance?
Mais j'ai arrêté parce que
quand j'allais à l'école, à chaque matin,
je volais un peu de change dans sa coche à ma mère.
Tabarnak!
J'étais dégueulasse.
Je volais un peu de change dans sa coche à ma mère
puis à un moment donné, elle s'est mise à compter le change.
Oh boy!
Quand tu voles du change,
c'est quoi le endgame?
T'espères acheter des bazooka Joe?
Non, mais c'était plus...
Dans quatre ans,
je vais avoir une Snickers!
C'est ça!
Je me mets ça de côté!
Non, mais je volais des deux
puis des unes, là, du gros champ.
C'est un investissement. C'est qu'on est trop vieux. C'est une zone qui change.
C'est des 38 cents.
Pis ça, tu t'en servais
pour... Pis je volais du champ parce que je consommais
trop que ce que je vendais.
Elle s'en est rendue compte?
Ben, c'est ça. Elle s'est rendue
compte parce qu'à un moment donné, elle s'est mise à compter l'argent.
Pis moi, j'avais fait voler la maison de mon beau-père.
Tout ça...
Non, mais c'est parce qu'elle a...
Imagine, c'est moi qui s'est fait
licher le bac par un chien
et j'ai eu la meilleure enfance.
Moi, ma vie est vraiment plate.
En tabarnak.
Qu'est-ce que t'as fait en fin de semaine?
J'ai fait voler la maison de mon beau-père.
Non, mais justement, c'est parce que...
C'est bien fluide.
C'est le fun au bout.
Non, mais je vais vous l'expliquer.
Ouais, c'est ça.
Il y avait des raisons.
Oui, ben oui, il y avait des raisons.
Il m'a fait chier le tabarnak.
Vois-tu, même Yann s'en va, là.
Yann, il vient de barrer sa caméra pour être sûr que ton beau-frère, il avait des raisons. Il m'a fait chier le tabarnak. Vois-tu, même Yann s'en va, là. Yann, il vient de barrer sa caméra pour être sûr
que ton beau-frère, il part pas avec.
Non, mais honnêtement, c'est parce que
mon beau-père... Je vais essayer de faire ça
court et concis, OK?
Mon beau-père, à un moment donné, il me faisait vraiment
chier, ce gars-là, parce que c'était le père
de ma demi-sœur aussi, fait que c'était deux vidanges.
Puis, à un moment donné,
il m'en meurt. Lui, c'était-tu une mante pour vrai? Ou c'était juste vidanges. Puis, à un moment donné, ma mère...
Lui, c'était-tu une mante pour vrai?
Oui, il était dégueulasse.
Non, non, il était dégueulasse.
Il était vraiment dégueulasse.
On ne rentrera pas là-dedans parce que ça va être long,
mais il n'était pas le fun.
Puis, à un moment donné,
ma mère a se séparé d'avec lui.
Puis, on a déménagé à Laval.
Puis, en défaisant mes boîtes,
j'ai trouvé une clé.
Moi, j'avais tout remis mes clés,
mais j'ai trouvé une clé de sa maison. Fait que j'ai été voir
le gars des
bandidos. Puis, j'ai dit,
je te donne la clé.
Allez voler, parce que mon beau-père
faisait du cash en tabarnak.
C'est quoi l'adresse?
Allô, Chris! Réal en tabarnak. C'est quoi l'adresse? Allô, Chris,
réel, tabarnak!
J'ai dit,
arranger ça comme un vol,
péter une fenêtre,
puis ils ont été voler plein d'affaires,
puis on a splitté le cash.
Un bonne petite dose.
Comment faire un vol?
Non, Léon!
Péter une fenêtre pour que ça paraisse un vol.
Il prenait des notes. Je voulais pas juste qu'il fasse comme ça, faire un vol. Péter une fenêtre pour que ça paraisse un vol.
Je voulais pas juste qu'il fasse
comme ça apparaîtra pas.
On rentre avec la clé, on sort avec du stock.
Chris arrange ça comme un vol.
Je savais qu'il était return.
C'est le petit bouffon que t'as envoyé en plus.
Il doit avoir pété la fenêtre de l'intérieur.
Ben non, il a pas pété de fenêtre.
Il a pas pété de fenêtre.
Lui, il a cassé un verre dans la cuisine. Quel est-ce? Il s'est dit, il a cassé de fenêtres. Il n'a pas pété de fenêtres. Non, c'est ça. Comme un astide débile. Lui, il a cassé un verre dans la cuisine.
Il s'est dit,
il a cassé de la vitre.
C'est ça, genre prison.
Mais c'est ça, tu sais.
Mais la bonne enfant,
il n'a rien fait. Il n'a rien cassé.
Il a refarmé la porte comme si rien
s'était passé, mais il manquait plein
d'objets de valeur. On a splitté
le cash.
Non, non, mais ce qui était merveilleux dans ce soir-là,
c'est qu'au début, j'avais peur.
J'étais là, « Asti, t'as pas peut-être faim,
tu crises de débile. »
Puis finalement, mon beau-père était convaincu
que moi, j'avais redonné toutes mes clés.
Ça fait que ça a passé sur le dos de ma demi-sœur.
Parce que cette Asti-là,
elle sortait avec un petit bôme.
Puis mon beau-père était comme,
lui, c'était un petit bôme,
tu ne sortiras pas avec ça.
Si tu étais dans une bonne école,
tu ne seras pas dans le moins qu'un gars du public,
tabarnak.
Puis ça a passé sur son dos,
fait qu'il n'avait plus le droit de le voir.
Ah, la vie est bien faite.
La vie est tellement bien faite.
Merci aux bandidos, gnochons.
Non seulement j'ai fait du cash,
mais j'ai puni cette situation.
Toi, ça veut dire, parce que
tu sais, Christine, avant, elle travaillait avec des
sans-abris.
Oui.
Mais c'est ça qu'elle faisait.
T'étais un coach
de vie pour droguer.
Mais pour vrai,
c'est ça que tu faisais?
Oui, et en fait, comment j'ai arrêté?
Toutes sont historiques.
Moi, à chaque fois,
je me disais, comment elle relaitait, tabarnak.
Mais celui qui m'a sorti
de ça, c'est un éducateur spécial.
Le frère de mon beau-père était
un esti
de nice gars. Pour vrai, il était génial.
Ce gars-là, c'est lui qui a fait l'intervention.
C'est lui qui a dit à ma mère,
commence par checker ce qu'elle fait,
voir jusqu'où elle est rendue.
Puis après ça, à un moment donné,
puis lui, je l'aimais d'amour,
puis il travaillait avec les jeunes en difficulté
dans des centres d'accueil.
Puis à un moment donné, je suis dans le sous-sol,
puis là, ma mère, elle m'appelle,
elle dit, Christine, on a de la visite.
Je monte en haut, c'est lui qui est là.
Je suis comme, ah yeah, salut, puis il faut qu'on, elle dit, Christine, on a de la visite. Je monte en haut, c'est lui qui est là. Je suis comme, ah yeah, salut, il faut qu'on parle.
Ah, fuck.
Puis là, j'ai 17 ans.
Puis là, mon beau-père a dit,
je le sais que c'est toi qui as fait de voler à la maison.
J'étais comme, ah fuck.
Ah, il le savait.
Puis il a dit, c'est soi.
Puis là, mon beau-père, ça, c'est la fois où il a été cool.
Il a dit, check, t'es mineur.
Je sais que t'as fait ça
parce que t'as des problèmes de consommation en ce moment.
J'ai déjà eu des problèmes de consommation
quand j'étais jeune.
Puis il y a quelqu'un, une fois,
qui m'a pas mis dans la marde
parce qu'il a cru en moi.
Il dit, « Aujourd'hui, je vais pas te faire de marde,
mais en échange, je t'accepte
d'aller dans un centre de détox. »
Puis j'ai fait comme, « OK, je vais le faire. »
Fait que j'allais dans un centre...
Mais t'as demi-temps à qui'es allée en détox?
No!
Fait que t'es allée en détox?
Mais je suis allée en centre de jour, pis si
je manquais, fallait que je rentre en centre fermé.
Fait que là, moi, je me sens mal que
chaque fois que je te vois, je te donne la boisson,
je te dis, hey, prends des rebots,
ça va être drôle. Non, non, non, mais...
Elle est comme les bandidos, ça, tu sais,
elle check dans ses contacts.
Je vais juste aller vérifier
si j'ai encore mes clés, par exemple.
OK.
C'est une niaise.
Non, non, mais pour vrai,
j'ai vraiment pas de problème.
Pour moi, il y avait un...
Même moi non plus, j'ai pas de problème.
Yes, sir.
Ah, yes! Non, mais c'est de problème. Yes, sir!
C'est dur, par exemple, parce que généralement,
les gens qui ont consommé, il faut plus après qu'ils se relancent.
Je prenais des drogues qui n'étaient pas addictives.
C'est pas comme...
La mescaline, c'est pas addictif.
Mais ça crée pas comme de l'héros.
J'ai l'impression que
toutes ces hosties de drogue-là
de tout croche,
le monde fait « la crise, tu peux pas devenir accro, à Mescaline, tu meurs la quatrième fois, hostie ».
C'est clair que tu deviens accro à Mescaline.
Mais tu deviens accro au buzz que ça te donne, mais physiquement.
Lui, il est accro à plonger sous-marine.
Tu deviens accro à n'importe quoi de le fun.
Oui, mais ça ne crée pas
une dépendance physique comme
les rots ou comme
d'autres drogues, comme le tabac,
comme l'alcool. Tu shakes le lendemain
si tu n'as pas ta dose.
Parce que tu bois de boire.
Non, mais moi,
pour vrai, je shake pas le matin
quand j'ai pas d'alcool.
Je shake juste si ça fait 4-5 jours d'affilée
que j'en vire des tabarnaks.
Vois-tu comme là, ça fait...
Hier, j'ai bu,
mais j'avais pas bu les autres jours avant.
Fait que je shake pas.
Mais demain soir.
Là, j'aurais été comme...
Revenez voir ça.
Revenez voir son Parkinson.
Mais en tout cas...
Fait que là, je comprends, par exemple,
pourquoi... C'est vrai, tu sais.
Je comprends pourquoi les sans-abri,
quand tu leur parlais,
t'étais capable d'être leur coach de vie
parce que t'avais passé par là.
Ouais, ben tu sais, un peu.
Sans être dans la rue, là.
Mais aussi, c'est que
moi, je l'ai fait. Toute ton histoire,
c'est sans-abri adjacent.
T'étais, mettons,
tout ce que tu m'as
conté, vu que t'avais
de 15 à 17, t'étais pas
sans-abri. Tu me racontes la même histoire
de 22 à 25.
Avec des responsabilités.
Tu vis dans une grotte
pis t'as... Ouais, c'est ça. Avec des responsabilités. Tu vis dans une grotte et tu finis
mort.
Mais là, je suis en vie.
Yes,
je suis en vie.
On applaudit la mescaline.
C'est la première fois notre commanditaire cette semaine, la mescaline. Je veux, c'est la première fois,
notre commanditaire cette semaine,
la mescaline.
Il y a moyen de survivre.
Non, mais c'est vrai
qu'il y a plein d'anecdotes à compter.
Y avait-tu le monde, mettons, qui textait?
T'sais, les...
La pageant.
T'sais, dans le temps, il y avait 911
qui veut dire, rappelle-moi au plus tabarnak.
Ben, il y avait des petits cons. Fait que les consmoi au plus tabarnak ». Il y avait des petits codes.
Je veux de la mescaline tout de suite.
Mais je n'en vendais pas,
donc ce n'était pas ça.
Toi, c'était du pot.
De toute façon, pour vrai,
je vendais au secondaire.
Tout le monde était mou.
Tout le monde voulait juste du pot.
Pour vrai, je crosse à le monde.
C'était dégueulasse.
Mais c'est parce que...
Qu'est-ce que tu veux dire?
Ton oncle pesait un gramme
non
elle pesait
elle pesait
ce qu'elle devait peser
mais elle était
remplie
esti de
de feuilles
pis de
ah les feuilles
de vidanges
toi t'as jamais
jamais
moi tous ces mots là
je comprends rien
pis toi
dans la vie
dans la vie
comme là
un soir tu bois du vin
t'en restes encore oui je suis correct vin, t'en restes-tu encore?
Oui, je suis en reste.
Oui, oui, je suis en reste.
Ah oui, t'en restes.
OK.
Fait que t'es un buveur de vin.
Non, je suis un buveur de boisson à charge.
Oui, oui.
Ça arrive-tu des fois que t'en...
Parce que je n'ai jamais vu.
Moi, l'affaire, c'est que je suis une éponge.
Je suis vraiment dur à coucher.
OK.
D'ailleurs, dans mes amis, tout le monde va
tomber avant moi. C'est sûr et certain.
C'est vrai? Oui, c'est sûr et certain.
Fait que tu n'as jamais fait de blackout de ta vie?
J'en ai fait, mais ça m'en prend solide.
OK.
Oui, oui. Je suis un gros amateur de shooter de tequila. Ça fait que ça, je peux en prendre
avant de me coucher. Vraiment, vraiment.
C'est où que tu as développé ça? C'est ça en voyage ou…
Ah non, non.
À Québec?
Ici. Pas loin. Ça s'appel tu as développé ça? C'est ça en voyage ou à Québec? Ici, pas loin.
Ça s'appelait le Ballon Rouge à l'époque.
Oui, mais oui.
À l'époque, c'était le quartier gay de Québec,
c'est le Ballon Rouge.
Exactement.
Là, il y a une petite section de la rue Saint-Jean
où il y a une couple de barguets,
mais à l'époque, il y avait un barguet.
En fait, non, il y en avait deux.
Là, maintenant, il y en a juste un.
Il y a le drague.
À l'époque, il y avait le drague et aussi le ballon rouge,
mais ils étaient collés l'un sur l'autre.
Le ballon rouge, il n'existe plus.
Non, ça n'existe plus.
C'était quoi la différence entre les deux clientèles?
Si tu portais le cuir, tu allais au drague,
puis le reste, tu allais au ballon rouge.
OK, parfait.
Tu pouvais te mélanger, mais il fallait au moins avoir une casquette.
Il fallait changer de pantalon.
Oui, exactement.
Il fallait que tu mettes un chaps dans la rue
et que tu rentres au drague.
Dans le fond.
C'est la seule différence.
Je ne te vois pas en plus d'un bar.
Tu n'as pas de l'air.
Clairement, vous ne sortez pas d'un même bar.
Oui, ça c'est sûr.
Non, non, non.
Moi, dans le temps, j'allais tout le temps d'un bar.
Moi, c'était mon move.
Quand je suis arrivé à Montréal,
mon move pour pogner des filles,
c'était de les amener dans les barguets
parce que j'envoyais le message
que je ne suis pas homophobe.
Si tu n'es pas homophobe, tu n'es pas raciste,
tu n'es pas misogyne.
Tu n'es pas comme Yann.
C'est le contraire de Yann.
Là, les filles,
puis en plus, j'amenais les filles
dans un barguet. Dans un barguet, Contraire de Yann. Fait que là, les filles, puis en plus, j'amenais les filles d'un bar gay,
puis là, tu sais, dans un bar gay,
Chris, il y a du monde qui se suce.
T'as pas de compétition.
T'as pas de compétition au tabarnak.
Fait que là, tout le monde veut me soucer, moi,
au lieu de fourré.
Fait que là, j'étais...
Je pensais que...
Chris, c'est Brad Pitt.
C'est comme travailler chez Salva Yanko.
Oui, exact.
Éric Salva, il ne m'a jamais cruisé.
Moi, je travaillais pour Salva Yanko.
C'est vrai, oui.
Je travaillais pour Salva Yanko.
Qu'est-ce que tu as fait?
Je suis allé à la sperme, c'est le bureau de ma tête.
Mes recherchistes de ils pleuraient.
Je lui disais, « Tu perds. »
Tu regardais les rires.
Non, je faisais...
Je ne travaillais pas vraiment.
Mais je faisais son...
« Éric, il est fantastique. »
Je faisais « Éric, il est fantastique. »
Mais Éric, moi,
quand il est sorti, tout le monde faisait « Tu le saviques. Mais Éric, moi, j'aime... Moi, là, quand c'est sorti, tout le monde faisait
« Ah, tu le savais! »
Puis Éric a tout été tellement cool avec moi
que j'avais aucune idée.
J'ai rien vu de ça.
À ce moment-là, est-ce que tu l'as pris un peu personnel?
Ben, parce que je suis trop choppy, esti!
Moi, je pense qu'il aurait eu le goût de me cockslapper.
C'est vrai?
Parce que t'as plus l'air d'un homme que moi.
Exact.
J'ai moins l'air d'une petite lesbienne.
Moi, à chaque matin, ils me voyaient, ils faisaient...
C'est qui cette lesbienne-là?
Moi, ça, quand elle a quatre filles, elle est dans le bureau.
Mais j'ai l'air d'une lesbienne.
Je pense que c'est ça, mon... La vie m'a envoyé, vu que j'arrêtais pas de faire d'une lesbienne Je pense que c'est ça
La vie m'a envoyé
Vu que j'arrêtais pas de faire des jokes de lesbienne
La vie m'a dit
J'aime ça aller dans le village
Il suce pas de graines
Ça doit être une lesbienne
Je suis devenu une lesbienne
Mais moi j'habite dans le village
Je sais
Comment ça ça rit quand j'habite dans le village. Je sais. Puis, j'habite en face...
Comment ça, ça rit quand j'ai dit « je sais »?
Elle fait mes premiers parties.
T'habites où?
Ben, là, je te donnerai pas l'adresse, mais...
Mais non, mais mettons, dans quel coin?
Dans le village.
Dans le village gay, Montréal.
Oui, je sais, mais dans où dans le village?
Ben, proche du Sky.
OK, OK.
Puis...
Oh, Chris Machum.
Oh, Team Lesbiennes. Oh, palaille. All right. Elle est là, la lesbienne. Non, oh, Chris Machum. Oh, team lesbiennes.
Oh, palaille.
Elle est là, la lesbienne.
Mais à toutes les...
Tu sais, parlant de...
Mange-moi un noun, puis me juge pas ma noun.
C'est ça que j'aime pas des lesbiennes.
Trop de questions.
Déguis-toi en chien.
Déguis-toi en chien.
Ça serait ma giropeuse.
Si moi et Marie, on se laissait,
puis je faisais, j'allais all-in de faire,
je vais faire semblant d'être une lesbienne,
puis que je ramasse des filles,
puis là, ils font, c'est pas un vagin.
Arrête de me juger.
Oui, maintenant, t'as le droit.
J'ai le droit d'être une lesbienne avec un pénis.
Oui, exact. Ça se peut maintenant.
Mais pourquoi t'as choisi le village?
T'as de l'âge. Non, pas du tout. le village? T'as de l'âge choqué?
Non, pas du tout.
Ah non, t'as de l'âge choqué?
Tabarnak.
Dis-le pas aux banditoses que j'ai dit ça.
Tabarnak.
Non, non.
Non, je suis pas choqué.
Puis pourquoi j'habite là?
Parce que c'est nice en Estie, habiter dans le village.
Puis j'ai un appart.
Tu as-tu demandé pourquoi tu vis là?
Oui.
Es-tu fâché que...
Ça ne me fâche pas pantoute.
... un non-lesbienne...
Hé, crée, j'ai-tu l'air fâché?
Non, merci, public.
Non, non, c'était un peu sous l'interrogation.
Le quartier gay, moi, j'ai vécu dans le quartier gay pendant un bout de temps.
Pourquoi?
Parce que...
Mon quartier gay pendant un bout de temps. Pourquoi? Mon quartier!
La beauté du quartier gay,
c'est que ça coûte pas cher.
Puis ça donne un quartier qui coûte cher.
Parce que les gays savent comment décorer.
C'est ça notre atout.
C'est une tabarnak!
Donne-nous une feuille de papier de riz,
on fait tout avec ça.
Bon, ça va, Yann.
Non, non, mais pour vrai... On fait tout avec ça. Bon, ça va, Yann. Mais...
Non, non, mais pour vrai...
Yann qui est fâché.
De se faire comparer
à une tapette.
Qui gère des feuilles
de papier de riz.
Il est choqué, mesdames et messieurs.
Tu penses-tu que je toucherais
du papier de riz comme un ostie-chidoc?
C'est une joke.
Yann n'a pas dit ça.
Il l'a pensé.
Yann va m'envoyer un message.
Après le podcast.
Puis demain, je vais lui répondre,
«M'en rappelle pas!»
C'est des blagues!
Mais oui, je me souviens plus de la question.
Non, pourquoi tu vis dans le quartier gay?
Parce que, tu sais, c'est nice.
OK.
Non, mais pour vrai, mon appart me coûte vraiment pas cher
Ça coûte fréquent
Ça me coûte 700 par mois
700 par mois pour un 4,5
Un grand 4,5 on est vraiment bien
Parce que c'est des sensations de bar
C'est un appart de merde un peu
Il s'en va sur le camp
C'est parce que l'approprio c'est un nom de vidange
Elle veut rien être cheap.
Elle a juste acheté ce bloc-là
parce qu'elle est homophobe.
Puis elle est comme les estigués.
M'a loué juste à des hétéros.
Tu vas rien rénover.
Ah oui, peut-être.
Peut-être que c'est un gay qui fait...
Ah, Chris, elle mange pas de noun.
Je veux que ça sente l'humidité,
la tabarnak.
Non, non, chier. »
« Non, Chris, mon appart est propre, quand même.
Mais non, non, c'est juste que le plancher décolle. »
« Non, mais tu parlais que t'avais des problèmes d'eau. »
« Oui, parce qu'elle change
jamais rien. Puis la teinte
à eau chaude de ma voisine a pété
en plein milieu de la nuit. »
« Donc, ça doit sentir l'humidité. »
« Oui, oui. Dans l'entrée, pas chez nous.
Mais l'entrée, c'est dans
ta bâtisse.
C'est chez vous, un peu.
Il y a quelqu'un
qui a chié dans mon salon.
Ça sent marde. Ça sent marde chez vous.
Pas chez nous aussi.
Dans l'entrée. Dans le salon, dans l'entrée.
Chez nous, c'est propre.
Sauf le salon, ça sent marderée? Chez nous, c'est propre, sauf le salon. Ça sent la marde, là.
On va prendre un vodka coke diète.
On va aller...
J'irais avec une question.
Prendre un vodka coke diète, s'il vous plaît.
Oh, tabarnak.
Là, elle rouvre la machine.
Mais oui, je vais boire ça, votre gosse.
Les banditos viennent de revenir en ville, là, c't'est...
Égrène-moi un peu de mess dedans.
Je vais appeler mes amis full batch.
Il va y avoir une guerre
contre Betty Do.
Un demi-buvard.
Est-ce que c'était le fun de faire du buvard?
Quand on lit ce téléphone.
Je pensais que tu allais dire
que c'était le fun de la guerre des motards.
T'as l'arnaque.
Le monde se faisait gonner dans la rue pour aucune raison.
Le bon vieux test.
Souvenez-vous de la crise d'Oka.
Oui, j'avais...
La première fois que j'ai reçu
des menaces de mort, la façon...
La première fois.
Après ça, il y en a eu quoi? 26?
30?
Ah, ouais, oui.
J'aime, j'aime que...
Mais t'es comme à Price is Right, t'as dû un chiffre bas pour être sûr de gagner.
Mais moi, la première fois que j'avais reçu des menaces de mort,
j'avais écrit, dans le temps, Twitter n'existait même pas,
fait que sur mon blog, j'avais fait, « Macaulay, j'ai des menaces de mort, j'envoie ma blonde partir mon char pour moi le matin. »
Oui, ça, je me souviens.
Que, dans ma tête, c'était clair, c'était une joke, mais c'était pas clair pour tout le monde.
Non, effectivement.
Fait que là, j'ai été longtemps, le monde m'écrivait,
« T'as pas le droit! »
« Pourquoi t'en vois? »
C'est comme si je faisais,
« Hey, Marie, t'es en train d'aller au patini?
T'as-tu faim? »
« Non, je vais se taquer le char. »
« Va réchauffer le char. »
« OK. »
Pauvre elle, pauvre ma blonde.
Mais oui, pauvre Marie.
Mais comment on se sent la première fois qu'on reçoit...
Moi, j'ai jamais reçu ça, des menaces de mort, mais comment tu te sens?
Yes, sir!
Hey, c'est amoureux!
Comment qu'on se sent?
Non, non, hey, hey, hey!
Je vais en prendre un autre.
Attends.
Oui.
OK, excuse-moi.
Comment qu'on se sent la première fois?
On se sent...
Euh...
Euh...
Non, non, je vérifiais.
Euh... C'est juste bizarre, tu sais. Moi, là, j vérifiais.
C'est juste bizarre.
Moi, là, j'ai jamais eu peur de ma vie.
Non, il n'y a aucune menace qui t'a jamais fait peur.
Même Guy Nantel, l'année passée,
puis j'ai un numéro là-dessus. Guy Nantel, t'as fait des menaces de mort.
Non, Guy Nantel...
Guy Nantel...
Avec un vox pop ou sans vox pop? Guy Nantel, l'annéeox Pop ou sans Vox Pop?
Guy Nantel, l'année passée, m'a demandé si je savais c'était qui le premier ministre.
Puis là, j'ai pris ça comme une menace.
Non, c'est que Nantel, il y avait eu, il y a un monsieur l'année passée
qui avait fait une menace à mort à moi et Guy Nantel.
Et le titre dans le journal, le gars, sa menace à mort, c'était « Je m'en vais tuer, à moi et Guy Nantel. Et le titre dans le journal,
le gars, sa menace de mort,
c'était « Je m'en vais tuer, Mike Ward et Guy Nantel ». Front page, Journal de Québec,
Journal de Montréal, la presse, le devoir,
c'était « Guy Nantel reçoit une menace de mort ».
Fait que là, moi, je suis comme,
« Ben, Chris, moi aussi, un peu. »
C'est le fun.
Je ne suis pas dans le showbiz
pour juste avoir mon nom partout,
mais des fois, c'est le fun par-en- le showbiz pour juste avoir mon nom partout, mais des fois,
c'est le fun, par-en-bien, par-en-mal.
Tu sais, mais...
Moi, dans la tête, j'avais parlé
pis j'avais dit, « Ah non, Chris, il faut appeler
la police pour
dénoncer ce gars-là. » Mais moi,
je pense, quelqu'un, mettons...
Moi, j'ai jamais voulu tuer quelqu'un,
mais vouloir tuer quelqu'un,
j'y dirais pas avant que je le tue.
Tabarnak!
C'est mieux de se surprendre.
La meilleure façon de me tuer, c'est avec la surprise.
Si tu écris « Je vais tuer Mike Ward »,
je vais faire « Mais, qu'est-ce que tu m'as dit? »
Je vais envoyer ma blonde partir à mon char.
Oui, c'est exact.
Mais ce serait comme faire,
tu sais, mettons, un party de surprise.
Tu ne le dis pas à ton chum ou ta blonde,
tu le fais, mais si je faisais
la semaine prochaine
un party de surprise pour Marie,
puis là, la semaine prochaine,
Marie va être comme Chris.
Elle va avoir son fusil, puis je vais être comme...
Elle m'attendait.
Il y avait pas de fin pour mon affaire.
Je suis donné un coach de vie.
C'est bien correct. C'est bien correctu un coach de vie. C'est bien correct.
Je suis...
C'est bien correct.
Un coach de vie.
C'était quoi ta première menace?
C'était celle-là?
Ma première menace, c'était à l'époque...
Moi, j'ai appris...
Merci!
Ah, ouais!
Ah, t'as pas mal fait.
J'ai décapé...
Mon Dieu, ton éventail japonais.
J'ai décapé ton éventail.
Puis là, je vois comment elle parle du monde.
Excuse-moi, je suis craché dessus.
Merci, Mike.
Je viens de voir comment elle parle du monde dans son passé.
Elle va faire « Mon esti de belle-sœur.
Mon esti de beau-père.
Chris de McGuire qui a craché
sur Alex Perron.
Ah, bien, le nombre de gars qui ont craché sur Alex. »
C'est vrai.
Ça m'a... Alex. Pour de vrai,
c'est là que j'ai vu qu'il faut que je perde du poids
parce que quand j'ai craché dessus,
il n'a pas ouvert sa bouche.
Je viens de comprendre pourquoi...
Non, mais il a tendu le nombril.
Je viens de comprendre pourquoi, monsieur...
Je viens de comprendre pourquoi, monsieur Salage, moi, j'aimais parler dans les coins noirs.
Mais je ne me rappelle même plus c'est où qu'on était.
Des menaces de mort.
Ouvrez la bouche.
Ah oui, menaces de mort.
C'est que ma première menace de mort que j'ai sentie sérieuse,
c'était dans le temps où j'avais fait une joke sur la petite Cédrica.
Mais ce n'était même pas une joke sur la petite Cédrica.
C'était une joke sur...
Les enfants morts en général.
Mais je fais la joke.
Je fais la joke.
Puis j'avais même fait...
Ça, je n'ai pas vraiment parlé nulle part.
Mais ma joke, c'était...
J'avais une affaire sur que je devais
de l'argent au gouvernement. Puis je disais, si tu
dois de l'argent au gouvernement, tu dois
8 piastres à Revenu Québec. Ils vont kidnapper
tes enfants. C'est eux autres qui ont la petite Cédrica.
J'ai fait cette gag là
devant le parrain
puis la moraine de la petite Cédrica.
Il y avait un show un moment donné,
un show privé que j'avais fait pour
c'était le mariage du parrain puis la moraine de la petite Cédrica. Je me rappelle plus Il y avait un show privé que j'avais fait.
C'était le mariage du parrain et de la marraine.
La petite Cédrica.
Je ne me rappelle plus exactement ce que c'était.
C'était pour eux autres.
J'avais fait cette joke-là.
Ils avaient ri.
Parce qu'ils comprenaient que je ne riais pas.
Tabarnak.
Chris a un enfant qui s'est kidnappé.
C'était dégueulasse. La petite Cédrica, tabarnak, elle s'est faite kidnapper. C'était dégueulasse.
La petite Cédrica, tabarnak,
elle s'est faite kidnapper.
C'est dégueulasse.
Je fais mon affaire d'un gars-là juste pour rire.
Le lendemain,
j'ai des super belles critiques
qui parlaient que...
Le pire, j'avais fini mon numéro,
je suis débarqué de la scène.
C'est la phrase la plus absurde que j'ai dit de ma vie.
Je regarde Michel, puis Jean-Marc,
vu que c'est le gars-là de Jean-Marc Parent,
puis j'ai fait, je suis Michel Barrette,
je suis Michel Barrette,
je fais des anecdotes motorisées,
puis des astuces jokes que le grand public comprenne,
puis tabarnak, je suis Michel Barrette.
Puis là, je m'en vais chez nous,
dans ma tête, je suis Michel Barrette. Le Puis là, je m'en vais chez nous. Dans ma tête, je suis Michel Barrette.
Le lendemain...
Imagine comment t'étais pas là.
C'est ce soir-là que j'ai appris Michel Barrette.
« Quelle bâtarde! »
Mais non.
Le lendemain, j'ai dit « Super belle critique. »
Un mois après,
deux ou trois semaines après,
il y a un article sur
la fin du festival. Dans le festival, il y a un article sur la fin du festival.
Dans le festival, il y a eu
plusieurs jokes de mauvais goût
sur la petite Cédrica.
Il nomme deux jokes qu'il y avait eu.
Il y avait un joke dans
le show de Zone interdite,
un autre joke dans tel autre show,
je ne sais pas trop quoi, et ma joke.
Mais c'était genre
un humoriste pas connu, un humoriste pas connu,
un humoriste pas connu, Mike Ward,
une joke
vraiment de bébé mort, une joke
de viol, puis moi, ma petite joke
de Revenu Québec. Mais
ils écrivent que voici les jokes
de mauvais goût qui ont été faites sur la petite Cédrica.
Ça sort dans le journal,
comment il s'appelle?
C'est Paul... Pas Paul Arcand, mais...
Paul Cagelet. Paul Hood.
Non, le gars de... Paul et Paul.
Le vrai négociateur.
Claude Poirier!
C'est Paul Claude Poirier.
Oui, voilà.
Sais-tu pourquoi je pensais que c'était Paul?
J'écrivais pour les grandes gueules dans le temps,
puis leur parole dit Claude Poirier,
c'était Paul Poirier.
Mais en tout cas...
Fait que c'est ça, mon anecdote.
Et voilà.
Coach de vie!
Hashtag coach de vie!
Mais Claude Poirier commence son show en disant...
Discat.
Hier.
Mais il explique qu'il dit hier, et il explique, il dit
hier, ou il y a
peut-être pas d'hier, mais il a dit, pendant le festival
Juste pour rire, Mike Ward a ri
de la petite Cédrica. On va appeler
le grand-père de la petite Cédrica pour voir
qu'est-ce qu'il pense de ça. Il appelle
le grand-père de la petite Cédrica.
Le public sim. Oui, oui.
Puis, tu sais, moi, j'ai fait des jokes devant
Chris, la famille
le petit Cédric
il connaissait la joke
tu le réveilles le matin
qu'est-ce que vous pensez de Mike Ward
qui est le rire de votre fille
moi je suis en tabarnak aussi
il dit ça, il raccroche
il parle
puis là Michel m'appelle
je pense qu'on est dans la marde
on s'en calisse. »
Mon père, à l'époque, il se faisait opérer.
Il venait de faire une crise cardiaque.
C'était moi qui le sortait de l'hôpital.
Je m'en viens à Québec pour le sortir de l'hôpital.
Mon téléphone sonne.
C'est tout le temps Michel.
Il me dit « Calment, au début,
parce qu'au début, il m'avait dit, il a dit,
il parle de toi dans le Journal de Montréal.
Puis j'avais dit, anyway, le monde du Journal de Montréal ne sait pas comment aller, si ça, on est correct.
Puis là, je roule, je roule.
C'est des blagues.
Pas tant, mais là, je roule.
Puis Michel, plus il m'appelle,
puis il est comme, t'es un arnaque.
Là, j'ai eu tel appel, tel appel, tel appel. »
Moi, j'arrive, je vais chercher mon père
qui vient de se faire opérer.
Il y avait un quadruple pontage.
Je voulais pas que mon père soit au courant.
J'y dis pas.
Je le sors de l'hôpital.
On part, c'est moi qui le ramène chez eux.
Puis là, chaque fois,
j'avais mis une calotte et des lunettes
pour que... J'avais peur qu'à des lumières,
que le monde, s'il vienne, me crée un coup de poing sur la gueule.
Je ne savais pas comment mon père allait réagir à ça.
Je le ramène chez eux.
Là, je m'en retourne à Montréal.
Puis là, j'écoute.
Puis là, c'est intense, c'est intense, c'est intense.
J'arrive chez nous.
Il y a une quinzaine
de personnes de parquet devant chez nous.
Mais M. et Mme Tout-le-Monde?
M. et Mme Tout-le-Monde, puis moi,
je vivais... Pas des journalistes?
Non, M. et Mme Tout-le-Monde, je vivais
à Saint-Jean. Voyons donc! À l'époque,
j'avais un terre-plein
dans ma rue, mais c'était une rue
genre il y avait...
C'est pas un boulevard, c'est une rue.
Fait qu'il y avait 22 chars par jour qui passaient.
Pis là, j'arrive pis il y a
mettons 10-12 personnes
assises sur des chaises pliantes
sur le terre-plein.
Pis là, je me park chez nous, je rentre,
je regarde, je rentre, là je demande
à ma blonde, je fais « Hey Marie, ça fait-tu longtemps
qu'elles sont là? » « Ouais, ça fait une couple d'heures,
OK. » Fait que là, moi, le lendemain,
je me réveille.
« Elles sont encore là. Elles sont encore là.
Mais voyons donc! » « Elles se sont faites cuire les hot dogs.
Ha! Ha! Ha! » Non.
Puis là, là, là, c'est là que je me suis
mis à capoter. « Hé, je comprends.
Mais ils t'ont rien dit quand t'es sorti de ton
chambre pour rentrer chez vous. » Moi, sur le coup,
le lendemain, quand je les ai vus,
j'ai fait « je vais aller les voir.
Ben oui.
Zéro batailleur dans la vie.
Mais j'ai juste fait, là, tabarnak,
si tu veux me tuer, tue-moi,
Carlis. Arrête de jouer
ta game.
Je vais observer ma voix.
On n'est pas dans un bar.
Ce n'est pas une game de séduction.
Je vais-tu le tuer? Je ne vais peut-être pas le tuer.
Je suis allé les voir.
J'allais les voir.
Ils regardaient à terre et ils partaient.
Je ne comprenais rien.
J'ai appris
plusieurs années après. C'est ça que j'avais parlé
à Joe Rogan que
Bragg.
Il y avait des
Hells parqués. Pas des Bandidos. Des Bandidos, c'avait des Hells parqués
pas des Bandidos
les bon
les bons tannants
y'avait des bons tannants
à chaque coin de rue qui regardaient
ces hosties de vidange là
pour me voir
c'est pour ça qu'ils m'ont pas tué
sûrement qu'ils m'auraient pas tué
mais moi j'ai tout le temps pensé...
Mais on ne sait pas.
Ça prend juste un mongol.
Mais moi, je pense que...
Pour de vrai, vouloir te tuer,
je ne te le dirais pas.
Tu es plus en shape que moi.
Si je fais à l'extérieur, je vais te tuer.
Puis là, j'arrive, tu me vois.
Tu sautes dans mon waxo, je plonge dans l'eau.
C'est plus comme... Mes mal je me dis là je suis comme
mes oreilles explosent
je suis dans la marte
mais
c'est ça
je pense
on donne trop d'importance
au monde
menaçamment
ça veut rien dire
moi je comprends
mais en même temps
jamais t'as mal dormi
ou tu t'es dit
je dors tout le temps
pourquoi tu penses
que je bois autant
si pour vrai il y a aucun humain qui Pourquoi tu penses que je bois autant? C'est pas vrai.
Il n'y a aucun humain
qui devrait boire autant que je bois.
Ben là,
on se calme.
Tu pensais qu'il y a des humains
qui devraient boire autant que moi?
Non, mais il y a du monde qui boive plus que toi.
Ben oui, c'est tout évident, Justine.
Oui.
Mais tu n'es pas encore rendu à tremper
un grand 18 onces d'alcool à friction.
Fait que t'es correct.
Non, oui, je suis correct.
Santé!
Le pire,
le pire, j'ai une anecdote
de 18 onces d'alcool à friction.
Mais on va garder ça
pour un autre épisode.
Est-ce que c'est un épisode dans lequel
je suis là?
Non, mais c'est que moi, dans le temps,
j'avais...
Bon, parfait.
Excuse-moi, Alex Tabarnak, on vient de détruire
ta carrière.
C'est correct.
Je pense à des recettes
avec tout ça.
Tout va bien.
Est-ce que tu donnes des conseils
pour la vie amoureuse?
En fait, je ne suis pas un vrai coach de vie amoureuse.
Ton show, c'est tu.
Tu aurais pris un conseil.
Le premier, c'est tu tout le temps.
Rase-toi.
Ça aide.
Ah, OK.
T'es pas pro-poil, mépoil, non?
T'es pas ça?
Non, je ne serai pas ça.
Non?
C'est vrai que t'as l'air bien clean-cut.
OK.
Toi, tu serais ses poils?
Moi, je suis plus la team «Makolis»,
en général.
«Makolis»?
«Makolis», c'est ça.
Mais maintenant, si on peut trouver ta noun
dans 10 secondes.
Ma noun est très présente.
Ça sonne comme...
Je m'en calisse.
C'est comme ton chum,
tu fais,
on foutu,
puis là,
il se met du dédorant
sur la poche,
puis il fait,
je suis prêt.
Non, non,
mais c'est pas...
Non, non,
mais je veux que ça soit propre.
Est-ce que tu es un instant?
Mais t'es célibataire?
Oui.
OK.
Cherches-tu l'amour?
Non. Cherche-tu l'amour? Non.
Cherche une bonne graine.
On peut y rouvrir
les lumières? Mais idéalement, une Montréalise.
Ah!
Tu veux pas ouvrir?
Ah! Il allume les lumières!
C'est qui le génie? C'est lui que je marie.
Le gars qui a amené les lumières.
Attends, on va séparer les gens.
Il est de Montréal. Il est où le tech? Non, je veux voir le tech. C'est lui que je marie, le gars qui a amené les lumières. Attends, on va se séparer les gens. Pourquoi tu veux que je vienne de Montréal?
Il est où le tech?
Non, je veux voir le tech.
C'est qui le tech?
Il est-tu beau, le tech?
Non, non, mais c'est Yann qui a collé d'allumer la lumière.
Oui, je l'avais demandé vers la fin pour...
T'es habitué de coucher avec des Noirs?
Couche avec un monsieur qui a peur des Noirs.
Il se sentira pas à l'aise.
Faut vienne, il est zéro raciste.
Mais non.
Mais on lui fait des jokes de racisme.
Il est zéro raciste, assumé.
Mais donc, si je comprends bien,
tu aimes les Noirs?
J'adore voyager.
Ah oui, grosse, tu l'as pas vue, est-ce que...
Ah, ça, c'est pas fin.
T'aimes-tu les Noirs?
J'aime n'importe quel batte qui se rend.
Ça,
ça,
ça,
bravo d'avoir ri d'une joke raciste
envers les Asiatiques.
Les pauvres Chinois qui écoutent aussi.
Si t'es capable de me gosser un iPhone,
t'es pas capable de me gosser le cul.
Me gosser le cul?
C'est ça pour toi, du bon sexe?
Ta graine est-tu assez longue
pour me gosser le cul?
Deux petites bottes, une vis.
Oh, calisse.
Toi, dans ta tête, t'es un asiatique
qui te donne des coups de poing dans le clitoris.
Oui.
Hey, Yann, on va aller avec les questions.
Si t'as des questions.
Puis tu peux avoir une question qui vient de toi
si tu veux te racheter.
Oui, Yann.
Une question qui vient de moi.
Ou pas.
Ben, j'en ai une pour Alex.
Oui.
T'as été pour moi le premier pied.
Ah, Chris, j'aimerais ça que ta question,
ça soit...
Pourquoi les hommes contre les femmes?
C'est tellement beau.
Chris!
Hey!
Alex!
Je sais pas si tu savais,
les madames,
elles ont des vagins.
Non, mais c'est sûr.
C'est sûr que le fond
de sa question,
c'est,
c'est qui qui fait la femme?
Ah oui, c'est ça.
Exact.
OK.
Excuse-moi, Yann.
C'est ça, là,
qu'il y a pas de femme
pis d'homme,
pis...
Mais dans votre couple,
c'est lequel
qui devrait se faire greffer des boules
c'est tout en ouverture
Yann
t'as été le premier qui est
pas mal dans le milieu de l'humour
ça va mal partir
on devrait l'applaudir
parce que
il a fait en plus
il a fait son coming out
à une époque c'est ça qui est triste de notre réalité qu'on a fait, en plus, il a fait son coming out à une époque, c'est ça qui est triste
de notre réalité, qu'on n'arrête pas
de dire, elle sait que c'est le fun,
elle sait qu'on est dans un pays libre,
mais on est,
Christ, t'es arrivé
il y a 20 ans,
pis c'était brave de faire un coming out
il y a 20 ans.
Ben oui, tu sais, avant, excuse-moi,
je te coupe juste avant ton élan.
Coupe-le.
C'est juste que la parade,
avant, mettons,
la parade, c'est comme devenir un gros show
de son et lumière.
Mais la première parade en 79,
je pense, c'était ça en 79.
Il y avait 52 personnes,
52 personnes qui osent s'afficher
et faire « tabarnak, on a le droit de vivre ».
La première parade de la fierté.
Sauf que tu es encore le seul.
Je pensais que tu ouvrirais les portes.
Non, il n'y a pas le seul.
Mais il n'y a pas beaucoup.
Il n'y en a pas beaucoup, honnêtement.
Qui s'affichent, tu veux dire?
C'est ça l'affaire.
Comme Jean-François Brault.
Il y a Michel, il y a moi, il y a Yann.
Tu penses-tu que Jean-François Brault, il est gay?
Non, je fais des jokes.
Jean-François Brault est pas gay, sa musique, ultra gay.
Non, non, non, mais je fais des jokes, mais...
Pour de rien.
Mais, Mich, j'ai plus l'impression que...
Sa musique est bottom en tabardage.
C'est clair que c'est lui qui fait la femme.
C'est sûr.
Ma chum Marie-Ève Janvier,
elle se met un petit strap-on sur ses côtés.
Elle, là...
Elle se clipse le matin,
puis elle le réveille à grands coups de douce-pouce.
Elle s'ennuie.
Chaque fois qu'elle le fourre,
elle s'ennu pour que ça sente la marde.
Tu comprends?
Homophobe, homophobe.
Yes sir, my friend.
Homophobe, homophobe.
Yann, c'était homophobe, pourquoi t'applaudis pas? Applaudis, Christ, homophobe Yann c'était homophobe pourquoi t'applaudis pas
applaudis
c'était homophobe
Yann il est fâché
Yann aime pas ça
devenir
le gay de la place
la tête de turd
ça te blesse-tu
ça te blesse-tu?
Non, c'est juste parce qu'il est genre minuit quarante.
So what the barnaque!
Quel orquilé, t'as dit?
Pas vrai, on s'en calisse.
C'est-tu le...
C'est-tu le comédien ou c'est la ville de Québec
qui te fait chier?
Non, personne.
Qui mange la marde.
Pour vrai, qui mange la marde.
Ma question n'est même pas finie.
Je l'ai posée il y a 7 minutes.
Oh!
Oh, Chris!
Pardon, Guylaine!
Le fait
qu'il n'y ait pas beaucoup de gays, penses-tu que c'est un signe d'évolution dans le sens qu'il n'y ait pas beaucoup de gays,
penses-tu que c'est un signe d'évolution dans le sens
qu'on n'a plus besoin de le souligner?
On n'a plus besoin de sa tête.
Non, mais Yann, pose ta question.
Pose la question.
Mais non, mais non.
Je vais se défoncer.
Excuse-moi, Yann.
Alex, penses-tu refaire
un album de vision?
Non, non, non.
Ça n'arrivera pas.
Pose ta question.
Pose ta question, Yann.
Yann, on a plein de bonnes sites.
On va prendre le début et on va imaginer la fin.
Je ne me souviens même plus de ma question.
C'est ça.
Il va falloir que je rewind.
Il y a 7 minutes, tabarnak.
Mais en même temps, si ta mémoire a une durée plus courte que 7 minutes,
tu t'ouïes!
Yann, pour vrai, t'as commencé,
la question, c'était...
Chris, si tu lis une question,
si les 6 premiers mots, c'est
« Est-ce que c'était dur d'être le premier gay? »
Quand tu vois « C'était-tu cool? »
Ce n'est pas ça, la question.
Trouve-le.
« Est-ce que c'était dur d'être le premier gay? »
Non, ce n'est pas ça, ma question.
C'est le fait qu'il a été le premier gay.
Il n'en a pas...
Il n'en a toujours pas d'autres.
Il n'en a toujours pas d'autres.
C'est-tu un signe que ça a évolué
et qu'on n'a plus besoin de le souligner?
Ou c'est le signe que ça n'a pas évolué
et qu'il n'y en a pas encore qui s'affichent?
Bonne question, Yann.
Bravo, Yann.
Bravo à Yann.
Yann est arrivé en 2004.
C'est juste
Platte qui va couper la réponse au montage.
Non, mais
Yann, il n'est pas homophobe. Il n'aime juste pas
les races.
Yann, Yann,
il aime les races.
Non, mais je ne pense pas qu'on est arrivé, parce qu'il y a encore
de l'homophobie. Ça existe encore.
Mais bizarrement, on dirait
qu'il n'y a pas grand monde
qui a pris la relève.
Je ne sais pas pourquoi.
Il y a un humoriste, comment il s'appelle?
Sam, je ne sais pas trop quoi.
Sam Tessier.
Tu sais, qui faisait le Rose Battle cette semaine.
Sam Cyr.
Sam Cyr, c'est ça?
Oui, Sam Cyr.
Sam Cyr, qui est drôle en tabarnak.
Mais il y en a encore très peu.
Je ne sais pas pourquoi.
Tu sais, moi, en même temps...
J'ai l'impression qu'il y en a,
mais c'est juste que
ce n'est plus comme un combat.
C'est juste qu'on n'a plus...
Ce n'est pas vrai de dire que ce n'est plus un combat.
Ce n'est pas vrai que tout est acquis.
La preuve, c'est qu'il y a encore dans plein de pays où c'est difficile. Même ici, ce n'est pas vrai de dire que c'est plus un combat c'est pas vrai que tout est acquis la preuve c'est qu'il y a encore dans plein de pays
où c'est difficile
pis même ici c'est pas réglé
c'est juste difficile dans 403 pays
est-ce que tu reviens
c'est cool au Canada
pis en Europe
c'est parce qu'aujourd'hui
on a des personnes trans
pis on a des trans continentales
ça voyage de pays en pays sans frontières les personnes trans, puis on a des trans continentales.
Ça voyage de pays en pays, sans frontières.
Ça, par exemple, pour vrai, c'est une vraie question.
Toi, là, quand t'es...
Pour aller en voyage,
moi, j'ai
de la famille en Jamaïque,
puis j'ai un cousin gay en Jamaïque,
puis c'est illégal d'être gay en Jamaïque.
Puis ma famille
en Jamaïque, c'est une famille
qui a de l'argent.
Un moment donné,
je suis allé dans ma famille
et mon cousin gay
faisait semblant que son chum
c'est son coloc
parce que ses employés pouvaient le stoler
au gouvernement.
J'étais comme, voyons, tabarnak!
Toi, en voyage, tu peux juste
aller aux States, en Suisse,
puis
à Matane, tu sais.
Oui, exactement. Ça te fait-tu empêcher de voyager
pour vrai? C'est clair que oui. Ça ne m'a pas
empêché de voyager, mais c'est sûr que
tu y penses tout le temps.
Tu ne googles pas le Maroc souvent.
Non, exactement. Tu ne fais pas comme « Je vais aller
au Liban. » C'est ça, exactement. Allons Frenchy au Liban. Ils sont ou souvent. Non, exactement. Tu fais pas comme, je vais aller au Liban.
C'est ça, exactement.
Allons Frencher au Liban.
Ils sont ouverts.
Non, exactement.
Tu sais, le but d'être en vacances,
c'est le même principe que quand t'es ici,
t'as envie d'être libre.
C'est pas de te faire assassiner.
Exactement.
Parce que t'es un esti de fœufie.
C'est la grosse base.
Voilà, exactement.
Je me dis...
C'est la base.
On sait qu'il y a une plage, mais qu'on risque pas de mourir.
Mais c'est sûr que tu y penses toujours un peu.
Effectivement, mais faut pas...
T'as l'air bien que je me ferais.
Mec, excuse, mec, excuse.
Mike est chaud, là.
Quand il commence à faire...
Parce qu'il est chaud, j'adore ça.
Mais c'est vrai que...
J'ai quand même l'impression
qu'on a avancé.
Oui, on a avancé.
Mais est-ce que tout est gagné?
Je ne pense pas.
Toi, mettons...
Ça fait combien de temps que tu n'as plus de chance?
Je pensais que tu allais dire que tu es gay.
Moi aussi.
Parce que c'est un choix.
C'est un choix, voilà, exactement.
C'est comme l'avortement.
Voilà, exactement.
Ça doit faire un petit peu plus que
deux ans et demi, trois ans.
Mais t'es célibataire?
Oui.
T'sais, mettons, des pays, pis c'est clair.
Non, non, mais...
Elle est pas paire.
Mais c'est quoi, ce jugement-là?
Non, non, mais...
Non, non, mais...
Moi, tabarnak!
Va te trouver un noir, ma tabarnak!
All right!
Je m'en vais chercher, je reviens.
Non, non, non.
Mais c'est parce que je me disais, peut-être que j'ai des amis à te présenter.
Ah, ben ça, oui, ça, je suis ouvert.
Mais en même temps, tu dois tous les connaître.
Ouais, il y a des chances.
Comment?
Là, j'avais une autre question, mais...
Je sais même pas quelle question.
Mais, oui, tu sais, comme moi, mettons,
aller visiter des pays, mettons, avec ma blonde.
Quand moi et Marie, on va en voyage,
Marie, elle a peur de l'avion.
Fait que là, je fais, OK, on peut aller là,
on peut aller là, on peut aller là,
ou moi, je peux aller tout seul à telle place.
Mais toi, non, mais... OK, oui, oui. Oui, bien oui, OK, ou moi, je peux aller tout seul à telle place. Mais toi...
Non, mais... Oui, mais oui, j'ai le droit d'avoir une vie.
Mais,
toi, mettons,
c'est sûr que ça t'est déjà
arrivé de faire, « Ah, j'aimerais ça aller
en Jamaïque, mais j'ai des amis
gays qui m'ont dit, ah, c'était pas cool. »
Mais tu vois, la Jamaïque, ça ne me dérangerait pas.
Mais mettons, dans des endroits où c'est
plus difficile, parce que en fait... Puis la Jamaïque ça me dérangerait pas mais mettons dans des endroits où c'est plus difficile parce que en fait
la Jamaïque te dérangerait pas
pis c'est illégal
imagine c'est illégal
ouais mais à un moment donné
t'es un bandit aussi
c'est illégal
ouais mais tu sais fumer du pot aussi
un bout c'était illégal
là c'est rendu légal
sauf que c'est rare que du monde qui fait « me du pot »,
ils se font lancer des roches sur la taille.
Et pourtant, on dit « tu mets un bat ».
Très, très, très, très.
Non, non, mais j'ai laissé vivre le jugement,
puis là, on passe à d'autres choses.
Ah oui, ça, c'est fini.
Yann, tu mettras des rires là-dessus.
Des gros rires là-dessus.
Oh, elle est choquée,
ta barbe. Là, ça va être
astuce. Je suis pas choquée.
Ma belle-sœur, mon beau-frère.
Mike Ward.
Perds pas tes clés, parce qu'elle va
envoyer quelqu'un péter tes flics.
Je connais le code de ta porte d'entrée
c'est vrai tu connais le code
ah ah ah
calisse
Marie va m'appeler demain matin
hé là hostie
notre divin est disparu
c'est qui qui aurait volé le divin
ah je connais les baises
qui ont volé ça
mais tu connais le code de sa porte.
Oui, bien oui.
5-6-1-4.
Non, c'est pas ça.
C'est pas ça, pas vrai.
Mais c'est parce que
Christine fait mes premières parties.
Puis Christine, elle est vraiment, vraiment
super bonne amie avec ma blonde.
Ça fait que ça lui donne le droit
d'avoir le code chez vous.
On a des grailles.
Je suis quand même respectueuse.
C'est correct.
Elle ne connaît pas mon IP encore pour ma carte
de guichet.
Qu'est-ce que c'est ça?
Tantôt.
Ok.
Toi, tu veux t'en aller?
Non, zéro.
Regarde, on va aller avec une question.
Michel, il panique?
Oui.
On rajoute une heure.
Tabarnak!
Hey, Reg!
Reg, il est où, Reg?
Il faut terminer avant que la police ne nous sortent.
Reg, ça va très mal.
La sécurité a le goût de me sortir.
Oh, mon dieu oui
pis il a pas l'air sympathique
la sécurité
veut-tu te sortir
ah son blanc fait qu'il te fourrera pas
mais
j'allais le dire la graine se rendra pas
mais non j'ai confiance
t'as une grosse graine
je suis confiant
y'a-tu un gros bap y'a-tu un gros bap Je sais pas, peut-être que t'as une astuce grosse graine. Je suis confiante. Hey, on attend la police.
Y'a-tu un gros bap?
Y'a-tu un gros bap?
Là.
Ben, ça, ça veut rien dire, ça.
C'est ça qui est mauvais.
Pourquoi faudrait-il fermer?
Les noirs, c'est les seuls qui peuvent s'en rendre.
Ben, c'est ça, le préjugé.
Ben, c'est ça, la...
Fait que là, chaque fois qu'un blanc veut te fourrer,
faut qu'il monte sa graine.
Non, faut qu'il se fasse un black dick.
C'est vrai?
Fait qu'il faut-tu qu'il peinture un peu?
C'était une blague.
C'était pas drôle, ça?
Ben, regarde, là.
De toute façon, je suis gros,
je fous juste dans le noir.
C'est ça que la société
me demande.
Là, c'était triste.
Oui.
Je suis triste, c'est pas vrai.
Là, je suis heureux,
par exemple.
Parce qu'une grosse va mourir.
Non, mais le fil
est pas assez solide.
Voyons.
Est-ce que tu as vu le clip
de Safia Nolat?
J'ai adoré ce clip-là.
Voilà ce que je voulais entendre.
Honnêtement, ce que je me suis dit,
c'est que je l'ai regardé
et j'ai fait, Christ, que moi,
je n'aurais pas fait ça.
Ah non?
Pourquoi?
Elle est allée all-in.
C'est beaucoup all-in dans ta barbe. Elle est allée... Elle est allée all-in.
Oui, oui, c'est ça. C'est peut-être... C'est beaucoup all-in. C'est beaucoup, beaucoup
all-in. Mais l'affaire, c'est que...
J'ai pas de poche. Moi, ici,
j'ai mis ça. J'essaie de
mettre ça dans mes poches.
Oui, mais
ça marche pas, mettre ton tel.
Ça marche. Parce que moi, dans ma tête, c'est un manteau que j'ai.
Mike, donne-moi ton tel.
Attends.
Non, non, mais garde-le.
Regarde, regarde.
Attends, on va le mettre là-dedans.
Ah!
Mon Dieu, j'ai eu peur.
Non, mais pour vrai,
non, mais c'était très en ligne.
Par contre, ce que j'ai adoré,
c'est qu'en regardant ce vidéoclip-là,
ce n'est pas tout que je trouvais beau.
Il a fallu que je me force,
des fois, à trouver des affaires
en faisant,
« Ça, c'est beau parce que c'est libre. »
Oui.
Tu comprends?
Puis je me dis,
moi, en ayant souvent le corps
de ces femmes-là,
je suis consciente de tout ça.
Puis je me dis,
si moi, il a fallu que je me force
à trouver des choses belles.
Elle disait la phrase,
forcez-vous à chercher le beau,
parce qu'il y en a une chiée.
Mais c'est vrai qu'il y en a une chiée de belles affaires.
Puis que des fois, c'est pas parce que le cul est-il
de flapper au vent que
c'est lait.
Moi, ma blonde,
c'est ça que je trouve magique
de ma blonde. Moi, ma blonde a une shape
de rêve, puis c'est ça que je trouve magique de ma blonde. Moi, ma blonde a une shape de rêve.
C'est ça que je trouve magique.
Ma blonde danse à la tête de Marie.
Elle pense qu'elle a une shape dégueulasse.
J'ai remarqué que la part du monde sont de même.
Que tu pèses
103 livres ou 400 livres
dans ta tête,
t'es une grosse vidange.
Moi, le vidéoclip... ou 400 olives, dans ta tête, tu as une grosse vidange. Oui, oui, oui.
Moi, là, le vidéoclip de... Je trouve qu'on n'a pas
parlé assez du fait de la toune
de Sophia Nolin. La toune est bonne.
Oui, elle est magnifique.
Moi, je l'ai écoutée
au début, juste en audio.
J'ai fait...
Après, j'ai vu le vidéo
et j'ai fait... Elles sont bien int, c'est une bonne touche. Puis après, j'ai vu le vidéo, puis j'ai fait, hé, tabarnak, elles sont bien intenses.
T'as-tu bandé un peu?
Je ne bande plus.
Mais des fois, c'est la grosse, la solution.
Non, laissez faire.
Pour vrai, c'est jamais la grosse solution.
Mais non, je suis capable d'encore bander.
Je suis capable d'encore...
Je pense que c'est une triste phrase.
Je suis capable d'encore bander,
mais jamais avec des grosses.
Yann applaudit.
Non seulement Yann est allé, mais Michel aussi.
Même Yann et Michel,
ça ne m'encourage pas.
Non, mais...
Oui, c'est ça.
La tournée est vraiment bonne.
Oui, la tournée est super belle.
Ça m'a impressionné l'audace.
Tout à fait.
Le monde l'oublie.
Toi, tu es en shape.
Tu t'entraînes.
Tu as une belle shape.
Oui, tu cours.
Oui, je cours.
Il y a une belle shape.
Mais lui, je suis sûr, dans sa tête,
il pense qu'il a une shape de marde.
Pas de marde, mais ordinaire.
Tu te vois dans le miroir,
tu es comme...
Non, je suis haute, mais pas marde.
Non, tout à fait.
Imagine.
C'est là que tu vois que ça ne donne rien
s'entraîner.
Toi, tu travailles fort
pour être content de ton corps.
Tu n'es pas content de ton corps.
Moi, je bois à tous les jours.
Et tu es très satisfait.
Je mange n'importe quoi. Jeait. Je mange n'importe quoi.
Pis je suis comme...
Ben, pas n'importe quoi.
Non, mais je mange pas de viande.
Ouais, c'est ça.
T'es végétalien.
Je suis vegan, mais...
Mais je suis difficile.
Non, non, c'est difficile.
Non, mais je suis difficile,
mais je mange n'importe quoi côté santé.
Côté santé, je mange n'importe quoi côté santé. Côté santé,
je mange n'importe quoi.
Sauf que tu sauves ton sucre
parce que tu es diabétique.
Excuse-moi de ne pas vouloir...
Excuse-moi de ne pas vouloir mourir
et de ne pas vouloir tuer
des animaux
qui ne voulaient pas se faire tuer.
Pendant que vous avez cette discussion-là qui m'intéresse
fuck all,
moi j'irais pisser.
Il va aller sucer un gars dans les toilettes en arrière.
Non, mais j'irais pisser.
OK. Parfait.
Mais, je pense...
Mais non, mais vas-y.
C'est la fin.
Oh, il y a un patron qui dit que c'est la fin.
Michel est fauché.
Je vais me rassoir.
Michel a dû rendre mon boss.
Faut-il rendre un syndicat dans la place?
On peut-tu?
Michel, le nouveau syndicat
laisse-t-il les homosexuels aller pisser?
Est-ce que je vais pisser ou je me retiens?
Ils ont des plus petites vessies.
Les homosexuels, ils ont des plus petites vessies. Les homosexuels, ils ont des plus petites vessies.
Ils ont des plus petites vessies vu qu'ils ont des plus gros anus.
C'est de la science.
C'est de la science, tabarnak.
C'est de la science.
Mais oui, mais oui.
Julien Garib.
Est-ce qu'on peut avoir
une dernière question avant de se faire
crisser dehors par là?
Yann, peux-tu me poser une question?
La question, ça devrait pas être
à quelle heure vous finissez de Sylvain Parambédard?
On a deux minutes
pour une dernière question.
Ah parfait!
Pour de vrai,
pour de vrai,
tabarnak, elle était
dans les bandidos, j'ai des amis des
Hells Angels, tu penses-tu
que de me dire deux minutes
va nous arrêter, tabarnak?
Hey!
Tabarnak.
Lui, l'autre monsieur...
L'autre monsieur
qu'il se faisait dire que...
Trop de qui?
Faites pour sortir.
Hein?
J'essaie de montrer qu'on est tous des rebelles.
Non, non, mais je comprends.
Il faut que ça finisse.
Fait que...
Mike, on va aller faire du triporteur.
On va rire.
OK, ben oui.
Fait que c'est quoi la dernière question?
Deux minutes.
Alex, penses-tu refaire un album?
Il est pas là, tabarnak!
Attends.
Pose la question à Alex.
Non,
il y a du monde qui... Pose la question à Alex.
Il y a du monde qui demande
vite fait ton histoire de moche.
Oh, triste! Alex est revenu.
Tabarnak!
Alex se lave clairement pas les mains,
mais en même temps...
Moi, je me dis, si tu te pisses pas dessus, t'as pas besoin de te laver les mains. Mais en même temps... Moi, je me dis, si tu te pisses pas dessus,
t'as pas besoin de te laver les mains.
Mais en même temps, t'es dans une toilette
en plastique. Fait que...
Même si tu t'étais pissé
ses mains, t'aurais juste frotté
ta main sur le mur.
C'est tout ça que j'ai fait.
Là, Chris vient de voir pourquoi...
Pourquoi quoi?
Je sais pas.
Elle m'a fait peur, tu sais.
Mais oui, Mike.
Je savais pas que j'allais dire, mais je suis plus bien.
Mais non, t'es bien en confiance, Mike.
T'es à l'aise.
Yann, c'est quoi la question?
C'est la dernière question, puis ça prend 11 secondes à répondre. Oui, penses-tu refaire... C'est quoi la question? C'est la dernière question pis ça prend 11 secondes à répondre.
C'est quoi votre couleur préférée?
Bleu, jaune, rouge?
Alex, penses-tu refaire
un album de musique un jour?
Non, j'en ferais pas.
Non?
Je suis invité seulement sur des albums concept
Ah ok
Avec Marie-Mé
Safia Nolin
J'ai un empire à rebâtir
C'est tout?
Ça me satisfait
C'est ça la fin
Dans la tête de Yann
C'est ça le big finish.
Non, non, non.
Je vous laisse.
Il a fait yes or yes.
Merci. Bye-bye.
Pour vrai,
applaudissez pas,
il va demander une augmentation aussi.
Mais, Yann,
une dernière question.
Ou quelqu'un du public,
envoyez Charles. Ou non, au lieu de Charles,
on a les Pique-Bois
qui sont ici ce soir.
Oui.
On a Maxime et Dom.
Est-ce qu'on pourrait avoir
des micros sans fil
et un des Pique-Bois
ou deux des Pique-Bois?
Je ne sais pas s'il y en a un
qui n'est pas en train de mourir du diabète
qui peut aller dans le public.
En ce moment, voilà.
Hé, tu es là?
Bonjour tout le monde.
Rapidement.
Yes, all right. Va dans le public.
Va dans le public.
Bonjour, Michel.
Rapidement, tout le monde en arrière.
On a hâte de crisser leur cœur.
Non, non, mais non, non.
Va dans le public.
Envoye des sangs.
Vas-y.
Va voir le public.
Merci.
J'aimerais remercier
Domassé
d'avoir mis ses beaux pantalons
vu qu'elle est à Téléinternet.
Mais une question. Pourquoi Une question, là.
Pourquoi?
Pourquoi?
Non, non.
Fuck you.
Fuck you.
Pourquoi il faut que ça finisse
dans la dernière minute?
Parce que la police est là.
Dans le temps, Jean-Marc, c'est fake.
On reçoit des fax.
Guy, on peut-tu défoncer?
Puis Guy pensait que défoncer, ça voulait dire Nathalie.
Mais là, on s'en contre-torche.
Tu sais, ils m'ont dit,
ils m'ont dit qu'il fallait que ça finisse à minuit.
Oh, Chris, il est 1h05.
Ben oui.
Mais, en même temps, pas au vrai, 1h05. Mais... En même temps.
Pas au vrai. On s'en
contre, Chris. Pas au vrai,
Michel. Pas au vrai. Qui mange la marde?
Que...
Ah, moi, je ne fonctionne pas
sur Michel. Internet m'a
rendu indépendant, c'est ça.
Oh, yes.
All right. Pose une question Je m'excuse Michel
Je m'excuse
Toi là
qui a une face d'un gars
de façon furious
C'est quoi ta question?
Il n'y en a plus de questions
Bonne soirée Ben non C'est quoi ta question? Il n'y en a plus de questions!
Bonne soirée!
Ben non!
Ça fait que ça finit là.
C'est ça la fin.
C'est ça.
Ça va faire un malaise backstage avec Michel. Eh oui!
Merci!
Pour vrai,
alors, la police vous attend à l'extérieur
pour vous exporter.
Non, mais je les ai croisés en allant pisser.
La police...
Ils sont vraiment tabarnak.
Y a-tu de la police pour vrai?
On est encerclés en ce moment.
C'est-tu vrai?
Il m'a détaché mon bras.
C'est un tabarnak. Oh'a détaché ma brassière.
Oh, Christ! Pour vrai,
c'est...
Je veux amener la police.
Mais pour vrai,
pour vrai, on est dans une tente.
Fait que la police m'entend.
Venez.
Venez.
Venez.
Hey, venez, ma gang de
corlisses de tapettes. Imagine, venez, ma gang de callistes de tapettes.
Imaginez.
J'ai utilisé un terme homophobe.
Non, non, je suis d'accord.
Venez.
Venez.
OK.
Bon, hé, on remercie Terrien Terrien. OK.
Bon, hey, on remercie Terrien Terrien.
On remercie
le SPVQ.
C'est SPVQ?
La Société de la Police de la Ville de Québec.
C'est ça, le nom?
Je sais pas.
Pis on remercie...
Planète Roaster.
Planète Roaster.
Pis...
Mais pour vrai, y'a pas de police.
Fuck you, hostie.
Je veux voir un policier.
On va finir le podcast
aussitôt qu'un policier
va arriver sur scène.
Hostie. Pis j'espère que c'est un super... Le podcast, aussitôt qu'un policier va arriver sur scène. Oh yeah! Asti.
Puis j'espère qu'elle s'inscrit un peu.
Je veux voir un policier.
Pour vrai, là.
Arrêtez de faire votre crise de la gang de momon, là.
Tabarnak.
Asti, je vais amener mes amis Hells, Asti.
Il y en a un qui s'avance.
Tu es sûr?
Ah.
Au revoir. Là, c'est pas tant le festival, mais c'est moi qui commence à manance. Tu es sûr? Ah! Au revoir.
Là, c'est peut-être le festival,
mais c'est moi qui commence à manquer.
Mais pas au vrai, là.
C'est ça que j'haïs de la planète en ce moment.
Tout le monde fond.
Ah!
Il est crassé de la police en arrière.
Tu fais, OK, amène la police.
Ah!
Il n'y a pas de police.
Oui.
Mais là, je n'ai pas un problème de police.
J'ai un problème de ruban, par exemple.
Un problème de disque dur.
Un problème de disque dur.
On va en manquer bientôt.
On a passé à travers un disque dur.
J'aimerais...
Au moins, ce n'est pas un disque dur.
Il va falloir...
Là, fermez vos gueules, vous autres.
Mais il va falloir arrêter le podcast
quand tu dis, amène la police.
Fait que là, j'ai de l'air d'un héros.
Mais là, si...
Si toi, tu fais...
Mon ordi est trop cheap.
Là, j'ai de l'air d'un boss
qui est un peu une grime.
Merci tout le monde.
Merci beaucoup.
Merci.
Au revoir, Alex.
Bye, Kevin.
Patreon.
Non.
Vous aimez MyQuadS'Écoute,
vous voulez avoir les épisodes avant tout le monde,
allez sur patreon.com
slash sous-écoute. Patreon.com slash sous-écoute.
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d'affaires que les autres ont pas
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au Patreon. Pour deux pièces par mois, t'as
les shows audio. Trois pièces par mois, t'as les
shows vidéo. Simple... Ah, là, je suis en train de
m'étouffer.
Cinq pièces par mois, moi'as les shows vidéo. Carly, je suis en train de m'étouffer. 5 pièces par mois,
moi j'ai une losange.
On devrait avoir des patréons à losange.
2 pièces audio,
3 pièces vidéo, 5 pièces
les lives. Tu peux regarder
les lives de chez vous. Et 25 pièces,
t'as ton nom dans le générique.
Qu'il rêve à tout le monde.