Mike Ward Sous Écoute - #237 - Guy Nantel et Pantelis
Episode Date: September 30, 2019Cet épisode est une présentation de Antirouille Métropolitain (http://www.antirouille.com) et Planet Hoster (https://www.planethoster.com/fr/Hebergements-World/goph-deb586ca83a1857) Cet...te semaine à Sous Écoute, Mike reçoit Guy Nantel qui nous explique pourquoi il n'est pas à Qub Radio et Pantelis qui se lance dans l'humour francophone. Pour acheter des billets du nouveau spectacle NOIR: https://mikeward.ca/ -------- Boutique en ligne - http://sorsavec.com Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Salut tout le monde, j'ai décidé de commencer le show au studio cette semaine.
C'est ça le show, le show ne sera pas au studio.
Il est au bordel, en bas, mais j'ai remarqué que les débuts de show,
j'oublie tout le temps de plugger mes dates.
Puis je me suis dit, il faudrait que je trouve une solution
que je pourrais être assez agent pour plugger mes dates.
La solution, c'est de faire ça en me réveillant au studio.
Je vais être en show à Sherbrooke le 3 octobre,
Trois-Rivières les 4 et 5 octobre,
Grambay le 11 octobre,
Thetford Mines le 12 octobre,
puis un peu partout au Québec,
allez sur mycworld.ca pour les billets.
Le show cette semaine est une présentation
de Planet Roaster et Antirouille Métropolitain.
Antirouille Métropolitain, c'est une entreprise familiale.
Familiale, ils ont parti ça, le monde ne le sait pas,
mais c'est les frères Antirouille qui ont parti ça en 1976.
Denis Antirouille et son frère Louis-Georges Antirouille,
ils ont parti Antirouille Métropolitain.
C'est les experts en Antirouille. Ils ont parti Antirouille Métropolitain. Les experts en
Antirouille au Québec
sont reconnus à travers
le Québec. Ils ont plus de
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satisfaits par année.
Antirouille Métropolitain.
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Et Planet Oster, c'est mon plus vieux sponsor.
Planet Hoaster n'est pas là depuis le début, mais quasiment.
C'est qui Planet Hoaster? C'est un hébergeur web.
Un hébergeur web de confiance au service des particuliers et des entreprises depuis plus de 10 ans.
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Sont là, c'est des actions, ça fait
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et services. Merci, bon show tout le monde.
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal,
voici Mike Ward, sous-écoute!
Merci beaucoup!
Merci tout le monde!
Bonsoir!
Bienvenue à Mike Ward, sous-écoute!
C'est bien cute, ça, que tu lui as donné un bec
pendant que tout le monde m'applaudissait.
Elle entend applaudir, ça l'excite un peu.
Comme d'ailleurs, quand on devrait se fringer.
Oh Chris, il y a eu un bon ré, pince-moi un mamelon.
Merci d'être là tout le monde.
Moi j'ai eu une belle semaine
cette semaine
J'ai vendu mon auto
à un naïf
Yann Thériault
Tu t'es acheté un véhicule cette semaine?
Ouais
Non je suis content
Yann t'as pris mon char
parce que moi j'ai
Tu sais les concessionnaires quand t'achètes un nouveau char
ils t'offrent tout le temps
rien pour ton char
pis moi c'est une BMW
X3 2010
fait que je me disais ça doit valoir
6-7000 pièces pis ils m'ont offert
2000 pis là j'ai fait
ah Christ c'est pas bon hein
mais ça me tentait pas d'essayer de vendre le char
moi-même. Puis Yann, on s'en allait
au mariage à Jason.
Puis là, Yann était dans le char, puis j'ai fait
« Chris, ils m'ont offert
2000. Je vais le prendre, à moins si toi, tu le veux. »
Puis là, t'as sauté dessus.
Comme, est-ce que tu sais, Bill Cosby
qui voit une fille un peu fatiguée.
Est-ce que tu sais,
ça a pris deux secondes.
Oui.
J'étais vraiment content.
C'est un gros changement dans ma vie.
Ceux qui me connaissent savent que j'ai un vieux
comme passe depuis
9 ans, 10 ans que j'ai ça.
Il est rendu fini.
Il faut que je mette mon doigt,
je rentre mon doigt sur le côté
et que je déclenche une affaire pour pouvoir l'enlever
de tu parles.
Il embarque plus.
Tu fais l'équivalent de rentrer ton pouce
dans le cul de ton char
pour l'embrayer.
En plus, il embarque plus en première guire.
Quand je pars d'un stop,
c'est ultra lent.
C'était rendu ridicule.
Quand tu m'as fait cette offre là
j'ai sauté dessus
mais c'est un hostie de mon épée
de ton BMW par exemple
hostie il se fait déjà 2000
c'est chial déjà
quand il l'a plaqué à sac
t'as payé quasiment plus de taxes
sur le char que t'as payé pour le char
parce que le Blue Book Value
c'était 8000, c'était 8 000?
Oui, c'était 8 000.
Fait qu'ils m'ont chargé 800 piastres
de taxes. Puis en plus,
j'ai déjà 1 000 piastres de réparation
de Mithu. Puis le gars au garage, il dit
« Là, va falloir que tu reviennes parce que
il y a au moins un bon... Quel cent dollars
à mettre là-dessus, là? »
C'est un accent
de quel pays que tu fais, là? Dis-moi que c'est un accent de quel pays que tu fais là?
Dis-moi que c'est un gars du lac.
J'aimerais ça que t'aies tellement
mauvais dans les accents.
Reviens demain, Lolo!
Je vais te faire un sipate.
Je le sais pas.
C'est un Allemand?
Je pense que c'est un Allemand.
Il a un accent à la Yvan Drago.
Puis lui, ça fait depuis qu'il est jeune.
Il avait-tu une petite moustache?
Il est-tu agressif, il a une petite moustache?
Non, mais moi, c'est ça.
Vu que le char, c'est ça.
Mais tu as payé 2000.
Oui, non, non, non.
Je niaise, mais je suis vraiment content.
Je m'y attendais un peu.
Je veux le remettre en ordre.
Commencer ma vie en eux avec un nouveau véhicule, Mike.
C'est des gros changements dans ma vie.
Oui, bravo. Je suis content.
Pour vrai, j'étais vraiment content pour toi
quand tu m'as dit le Blue Book Value.
Si j'avais appris le Blue Book Value
en vendant au concessionnaire,
j'aurais punché des murs.
Mais le fait que je le vendais à un ami,
j'étais content pour toi.
Ah, bien, merci.
Merci beaucoup.
Je suis vraiment content.
On est allé se promener hier,
puis je capotais,
il y a un toit ouvrant.
Je l'ai découvert, genre,
trois jours après qu'il y avait un toit ouvrant.
Ça t'a pris trois jours
avant de faire...
Ah, bien, gars, non.
Très... Très... Ah, bien, gars, non, hostie. Triste.
Ah, oui.
Je ne serais pas au bout de les bâches au fond.
J'ai découvert hier qu'il y avait le cruise control.
Oui.
Je capote.
À chaque jour, je découvre de quoi.
Tu as découvert hier qu'il y avait le cruise control?
Tu as passé, genre, deux minutes à m'expliquer.
Tu as dit, oui, bien là, tu le pars de même
et tu rouvres la tailgate de même.
Moi, je suis parti avec ça. Oui, non, non, mais c'est parce que je me disais, Chris, tu asas dit, ouais, ben là, tu le pars de même, puis tu rouvres la tailgate de même. Fait que moi, je suis parti avec ça.
Non, non, mais c'est parce que je me disais, Chris,
t'as accès à Google, toi aussi, tu sais.
Moi, c'était juste, tu sais,
je voulais te montrer comment
le partir pour décolliser.
Fait que, tu sais,
je voulais pas faire le tour
de, regarde, le banc, c'est ça.
Tu sais, je me disais,
Chris, il va comprendre. »
« Savais-tu que les bancs, ils se bouchent? »
« Peut-être que tu vas réaliser ça la semaine prochaine. »
J'ai fait un job
avec des petits scratchs.
J'ai poigné de la pâte à dents.
Tu peux enlever ça avec de la pâte à dents.
Il s'en vient beau ton truck.
Tu as mis de la peinture par-dessus la pâte à dents?
Non, tu fais juste mettre de la pâte à dents. Il y a un abrasif dans la pâte à dents. Tu frott-dessus la pâte à dents ou c'est juste... Non, non, tu fais juste mettre de la pâte à dents.
Il y a un abrasif
dans la pâte à dents.
Fait que tu frottes
de la pâte à dents
puis ça enlève
les petits scratches.
C'est comme un compound.
C'est vrai?
Oui.
Chris, puis après,
ton trac, il s'en lamente.
Exact.
C'est quand même cool.
Ah, je savais même pas.
Oui, oui.
C'est un truc
que j'ai pogné sur YouTube.
J'ai pogné plein de trucs
sur YouTube.
Chris, avant ça,
je l'aurais gardé.
T'aurais acheté pour 4 piastres de pâte à dents puis t'aurais eu un trac neuf. Bien, je l'aurais gardé. Tu aurais acheté pour 4 piastres
de pâte à dents et tu aurais eu un truck neuf.
Je suis content.
Je suis content pour toi.
J'espère qu'il va te toffer.
En fait, il faut qu'il te toffe
au moins une couple d'années
parce que moi, pour l'instant,
je suis heureux.
Je suis comme, c'est hot, Yann, il y a mon truck.
Mais là, si le truck meurt
avant Noël, j'est hot, Yann, il y a mon troc. » Mais là, si le troc meurt avant Noël,
je suis comme, « Ah, Christ, j'ai fourré Yann. »
Si jamais
je reste pris, j'ai en su le pont. Tu es la première personne
à qui j'ai envoyé une photo.
Christ, je t'ai vendu un troc de 8 000
pièces, 2 000 pièces, et tu m'as
texté à tous les jours pour me
dire, « Ouais, le miroir, il est
un peu embué. Des astuces
de problèmes que
trois fois, j'avais le goût d'écrire
« Regarde, voilà ton argent, tabarnak.
Promène-toi
un compass, callus. »
Non, mais c'est parce que tu m'as dit,
parce que les lumières allumaient dans le dash, puis là, tu m'as dit
« Ah, ça, c'est normal. Ils m'ont dit que c'était
un sensor, mais ça serait trop cher de changer ça. »
Fait que je suis parti avec ça.
Je me suis dit que tout est correct.
C'est juste un sensor.
Mais en fin de compte,
il n'y avait plus une crise de gouttes de Prestone là-dedans.
Il se refroidissait juste avec les ventilateurs.
C'est pour ça que je t'ai écrit et je t'ai montré une photo.
J'ai fait « Est-ce que c'est normal? »
Toutes ces lumières-là quand même.
Tu as écrit un peu passif-agressif.
Toutes les lumières sont allumées. »
Là, je me disais, « OK, d'abord. »
Ils l'étaient toutes.
Au garage, je m'avais dit,
moi, j'allais voir les gars de BM à Chambly.
Ils font ça un peu en-dessus de la table.
Eux autres, ils étaient capables de resetter les lumières,
de les enlever,
mais ça revenait tout le temps un mois après. Puis après, ils m'ont dit
si je voulais que ça ne revienne plus jamais,
là, c'était 600 piastres.
Puis, mais depuis le temps,
moi, ça fait un an quasiment qu'il ne servait pas
le char. Puis le Prestone,
ça, c'est Charles
qui l'avait mis.
Il a mis le mauvais Prestone.
Charles a mis le mauvais Prestone.
Mon Ivan Drago, il a fait ça, c'est le mauvais Prestone. C'est pas la bonne couleur. C'est pas la bonne couleur, ça. Il sonne comme mauvais preston. Charles a mis le mauvais preston. Mon Ivan Drago a fait ça, c'est le mauvais preston.
C'est pas la bonne couleur.
C'est pas la bonne couleur, ça.
Il sonne comme un Allemand.
C'est pas la bonne couleur.
C'est un petit raciste.
Bon.
Une petite joke raciste qui a pris du temps.
Parfait. On va avoir du fun.
Hé, là!
Pour vrai, Yann, je m'excuse, c'était le mauvais preston.
Non, non, non, mais je suis bien content.
Moi, même si j'ai un petit peu d'argent à mettre dessus,
ça me fait plaisir.
Hé, oui, t'en as du cash, là.
T'as rien, t'as rien, on a réglé tes problèmes.
T'as ton podcast qui roule de plus en plus.
T'as Sous Écoute qui roule de plus en plus.
Je fais la pièce en crisse, mon gars.
Oui, ça roule en tabarnak.
Oui, oui, oui.
Avec une BM, pis tout, j'ai monté dans l'échelon.
T'as ta BM. T'as taé dans l'échelon. Ta BM est encore
un T-shirt d'un show
qui a été cancellé il y a sept ans.
Ça roule,
mais pas tant.
Cette semaine,
je vais tout de suite présenter mes invités
vu que ça fait
quand même une demi-heure que je parle.
Cette semaine, je ramène deux gars que j'aime beaucoup.
C'est rare que je fasse ça, que ces deux invités qui ne se connaissent aucunement,
ils se sont rencontrés en haut, mais Michel avait bouquin un des deux.
Puis là, il me disait, je ne sais pas qui on pourrait mettre avec.
J'ai tout de suite pensé à l'autre.
Vous allez les adorer.
Mesdames et messieurs, voici Pantelis et Guynantel.
Comment ça va, Guy?
Oh, excuse-moi.
Comment ça va?
Merci d'être là.
Tellement content.
Merci. Pour ceux qui... Pantelis, c'est mon co-animateur
du show Two Drink Minimum
qui est un podcast qu'on fait.
Ça va être juste sa deuxième fois
que je l'entends parler français.
Je ne suis pas habitué de l'entendre parler français.
C'est bizarre pour moi et c'est bizarre pour eux aussi.
Ils parlent super bien,
mais je n'ai pas l'habitude.
On peut le faire en anglais, s'il vous plaît.
J'aimerais ça t'entendre en anglais.
Tu parles-tu anglais?
Je parle anglais comme tout le monde parle français.
Le monde comprend plus ou moins.
Mais toi qui as autant voyagé,
tu parles anglais?
Non, je parle anglais.
Non, pas une coupe.
Écoute, moi j'ai été élevé en créoleole j'ai été élevé avec des haïtiens pour vrai
souvent
ça fait 40 quelques années
je n'ai plus ben ben
mais si ça parle ça je comprends
mais pour parler
c'est quoi tu te rappelles
de sac passé
la base.
Dans une conversation, je cherche trop mes mots
pour que ce soit fluide.
Moi, je sais juste goûter caca.
Ah oui?
C'est en français ou en créole?
C'est un peu les deux.
Toi, tu parles grec, français et anglais?
Oui.
Puis je parle tous les trois langues mal.
Mais pour vrai, il y avait quelqu'un qui me disait
que quand tu vas en Grèce,
tu sonnes comme quelqu'un qui vit là
et non comme un grec qui est en barnec.
Il y a bien des biens de la Grèce.
Au revoir. qui est tabarnak. Opa! Ah ouais, il a fait des biens de la Grèce. Opa!
Alright!
C'était en 1620.
Amazing.
Non, c'est juste le français
que j'ai un accent.
Puis c'est vraiment fort.
Puis,
t'as été éduqué en français?
Ouais. Techniquement, c'est la langue maternelle. C'est ma langue maternelle. C'est vraiment fort. Puis, t'as été éduqué en français? Ouais.
Techniquement, c'est la langue maternelle.
C'est ma langue maternelle. C'est le français.
Mais t'as un accent,
tu sonnes... Tu parles bien. C'est juste
que tu parles pas slang comme tu parles
en anglais ou j'imagine que tu parles en grec.
Moi, quand je parle puis j'entends
ma voix en français, c'est comme un gars qui est
retardé. C'est ça que j'entends. Vraiment, honnêtement, c'est pour ça.
Alors chaque fois que j'ai des fans de sous-écoute qui me disent « Non, on te comprend, parle plus en français! »
Mais la question c'est quand on dit « Bonjour, hi, tu continues » de quelle langue?
Bonjour... Si il commence avec « Bonjour », c'est toujours en français.
Dans le magasin « Bonjour, hi, toi tu continues en français »
Tu sais qu'est-ce qui est insultant pour moi?
Quand j'essaye et que je vois le monde, Mélissa elle fait ça aussi,
je parle en français, puis il continue en anglais,
il dit « Oh pauvre gars! »
C'est comme « Oh fuck! »
Il te frotte l'épaule.
« You're so brave! »
« You're so brave! »
C'est vraiment ça, ouais.
Tu savais,
est-ce que tu savais c'était qui?
Parce que tu connaissais,
tu as vu mon show,
tu m'as déjà entendu parler de lui.
Le nom...
Mais Michel, il essayait de m'expliquer.
Je sais que tu ne connais pas le Québec,
le monde au Québec,
mais Guy Nantel, tout le monde l'aime bien,
il fait du stand-up.
Je ne le connais pas.
Il dit, il y a eu des menaces de mort.
Je dis, OK, alors je l'aime déjà.
C'est mon inspiration. Dès qu'il m Je dis, ok, alors je l'aime déjà. C'est ça que j'ai...
C'est mon inspiration.
Dès qu'il m'a dit ça, ça m'allait bien.
C'est cool. Non, mais je suis content.
Je trouve ça le fun, deux personnes qui font le même
métier, mais qui ne se connaissent pas du tout.
Surtout dans la même ville,
mais vous avez un degré de séparation.
Oui, mais je ne connaissais même pas le nom, rien.
Je trouve que ça représente bien
la réalité dans laquelle on est au Québec.
Il y a vraiment deux univers
à quelques rues de distance.
Moi, ça m'insulte que tu ne connaissais pas son nom
vu que je poste des affaires
avec lui depuis deux ans et demi.
Je t'avoue que je suis un peu écoeuré de te suivre.
Tu es trop une mauvaise influence pour moi.
J'essaie de suivre d'autres.
Est-ce que tu vas retourner?
J'ai déjà entendu le nom, puis je suis allé
sur Google Images pour être sûr que c'était
le bon gars, mais je n'ai jamais entendu
de stand-up.
Moi, tu voulais savoir la face
pour pas saluer
des gens inutilement.
J'essaie de pas saluer du monde du public
ou des affaires à même.
Faut être sûr de pas être le bon gars.
Ça, c'est horrible.
Moi, ça m'est déjà arrivé une fois à sous-écoute.
J'aime ça donner la chance à des humoristes de la relève.
Souvent, c'est du monde que Michel m'a dit
« Ah, il est super drôle, tu vas l'aimer. »
C'est arrivé une fois que j'ai parlé pendant trois minutes
avec le gérant du gars en pensant que c'était lui et que l'humoriste, c'était juste son ami.
J'ai une anecdote où je ne suis pas fier de moi, mais je n'ai pas une bonne mémoire des visages.
Puis, quand on est produit dans une grosse boîte, il y a souvent beaucoup de staff qu'on voit. Le monde pense qu'on passe notre vie au bureau de production, mais on connaît évidemment bien notre producteur,
les 5-6 joueurs
les plus importants qui sont des chefs
de département. Mais eux autres aussi,
ils ont des employés et ça finit par faire que tu vas
au bureau 4 fois dans l'année et il y a 80 personnes.
Je fais une entrevue
d'à peu près 2 ans
de ça.
On fait l'entrevue qui dure quand même une heure et demie.
En fait, c'est à francs-de-cyra.
On s'en va vers d'un dans un autre…
Ce n'est pas un studio, c'est vraiment dans une maison, dans une espèce de bar.
On fait toute l'entrevue au complet.
Je trouvais ça bien le fun.
Le staff, ça dure longtemps et on passe beaucoup de temps ensemble.
Moi, je finis et je salue tout le monde à la fin.
« Hey, content de t'avoir rencontré. »
Je finis et je vais saluer la fille salue tout le monde à la fin, « Hey, content de t'avoir rencontré, puis tout le monde, puis je suis fini, je vais saluer
la fille, en tout cas, bien content de ça, puis ton nom déjà, elle me dit son nom,
puis je dis, « Qu'est-ce que tu fais dans la vie? » Elle dit, « Bien, je suis avec
toi, c'est moi ta relationniste, c'est moi qui t'ai booké ici, je travaille pour
toi, tu sais, je suis là, « Ouais, ouais, ouais, ouais, ouais, ouais, ouais, ouais,
c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai,
c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai,
c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai,
c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai,
c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai, c'est ça, ça arrive.
Moi, c'est le genre d'affaire,
vois-tu, moi je sais que je suis le même,
fait que j'oserais jamais risquer ça.
Vu que je sais que c'est le genre de gaffe que je ferais, fait que je vais dire,
je traite tout le monde comme si c'était des bons amis,
puis après, je m'en vais.
C'est un bail général.
Ou tu sais, yes, c'était le fun,
c'était le fun, puis après,
ceux que je suis vraiment pas sûr, c'est, hey tu sais, ah yes, c'était le fun, c'était le fun, puis après, ceux que je suis vraiment pas sûrs,
c'est,
ah salut,
puis là,
je fais comme,
un move de,
on part tout ensemble
ou tu pars tout seul,
mais je m'en crie ça un peu.
Toi,
t'as-tu de la misère
avec les faces
puis les noms?
Oui,
mais non,
ça m'arrive beaucoup.
Alors,
je parle à tout le monde
comme si on est des amis.
Je dis, hey, ça va? »
Mais je ne dis jamais de nom, s'ils me connaissent.
Parce que tu ne peux pas te tromper si tu ne sors pas le nom.
Mais j'avais, tu sais, vendredi,
j'avais un show et Pantala s'est venu avec moi.
Puis après, je rencontrais un ami
que j'avais rencontré en Chine
que le gars,
il fait des vidéos sur YouTube
et il est vraiment bon. Son nom sur YouTube, c'est Globic. Sur Twitter, c'est Globic. Facebook, c'est Globic.
J'arrive ici et j'étais comme, c'est quoi son nom encore? Je me disais, c'est weird de donner rendez-vous à quelqu'un que tu considères un ami.
quelqu'un que tu considères un ami.
Puis là, j'étais comme,
c'est quoi son nom?
Quand il est arrivé,
il y a quelqu'un qui est monté en haut,
puis il a dit, ton ami est ici.
J'ai fait, quel ami?
Il a dit, ton ami Justin.
Ah oui, c'est ça que je pensais.
Mais j'avais aucune idée.
Mais il est super fin.
Là, je sais son nom,
puis je vais oublier son nom, puis il va être dans l'avion
des fois c'est le contraire aussi
des fois c'est des gens que tu as vraiment rencontré une fois il y a 12 ans
puis que la personne est un peu comme
me replace pas, me replace pas
puis là toi tu cherches, je l'ai vu il y a deux semaines
je suis bien épais
il y a même un gars l'autre jour, je faisais un show
puis là il vient me voir à la fin
puis on fait une photo
puis il arrive et il me dit me replace on fait une photo puis il arrive il me dit
tu m'en places pas hein? j'ai dit non. il dit tu m'en places pas?
là j'ai dit non. il dit brasseur? j'ai dit brasseur. il dit au 10-30? oui. 6e rangée. je te jure
je te jure. il me dit où il était assis. il dit voyons donc vers la mi-mai l'an passé, sixième rangée... »
Là, je dis « On s'est serré la main après,
on a discuté de quelque chose. »
Tu vends 160 000 billets par tournée.
Je ne peux pas savoir qui tu es.
J'ai un mur noir devant moi, je ne vous vois pas.
« Dis-moi, tu me regardais souvent pendant le show,
puis je suis sûr que... »
Je ne veux pas parler comme un allemandande mais les gens comme ça tu penses
pas qu'on devrait le tuer moi les menaces de mort je vais te laisser ça à toi mais c'est fou
moi là j'ai j'ai perdu ma j'ai ma patience pour des phrases de même. Avant, je faisais...
Le monde faisait, tu ne me replaces pas,
puis une phrase de même, puis j'aurais juste fait...
Là, j'aurais expliqué, mais non, je ne te vois pas.
Puis là, en ce temps, je fais juste comme,
c'est sûr, tabarnak, tu es dans le noirceur, hostie.
Comment tu veux que je te reconnaisse?
Le monde crée ce que le monde est épais.
On se souvient juste d'eux autres,
mais la plupart des gens ne sont pas ça. La plupart du monde ne sont pas épais? On se souvient juste d'eux autres, mais la plupart des gens...
La plupart du monde ne sont pas épais,
mais les épais sont fâchants.
Je te dirais que les épais sont remarquables.
Vraiment, il y a des situations
où des fois, il arrive des affaires
et tu te dis comment ça se fait
que tu es venu au monde.
Surtout comment ça se fait que tu t'es rendu jusqu'à ce moment-là
sans te noyer dans un verre d'eau.
Avec l'évolution en plus,
il y a tellement d'espèces
qui n'ont pas tenu la route
et qui avaient tout pour réussir.
Puis ce gars-là,
il ne devrait rien comprendre.
Il devrait être mort dans une forêt
à quelque part.
Il a les moyens de se payer des billets
d'un premier rangé pour voir
qui n'en a-t-il.
Des fois, ils ont des bonnes jobs aussi.
Moi, la plupart du monde
qui ont des jobs au bureau,
tu jases avec eux autres
et ils te racontent leur boss,
comment il est, comment il se comporte.
Tu te dis, tabarnouche, il y a quand même cette personne-là
qui s'est montée dans la hiérarchie.
Mais le miracle dans tout ça, c'est que quand tu regardes la société
dans son ensemble, le monde, l'univers,
tu te dis, ça fonctionne pareil. Mais'est que quand tu regardes la société dans son ensemble, le monde, l'univers, tu fais, Kim, ça fonctionne pareil.
Mais individuellement, quand tu regardes
la vie de chacun, tu fais, je ne sais pas comment
ça fait.
C'est comme des fourmis. Si tu regardes
ce qu'une fourmi fait,
ça n'a pas de sens, mais
tes mains dans une colonie,
tu fais comme ça, ils font des miracles.
Puis, l'humain moyen
est un peu plus intelligent
qu'une fourmi.
Je n'irais pas jusque-là.
Je n'irais pas jusque-là,
mais ça dépend
de quel humain tu es.
Moi, j'ai eu un message.
Ça, d'ailleurs,
hier, il y a un gars
qui a fait une vidéo
sur mon Facebook
que ça n'avait aucun rapport
avec moi,
mais il prend une drôle de voix
puis c'est un sketch d'humour
qu'il a mis sur mon Facebook.
Puis là, je réponds juste,
pourquoi tu m'as tagué là-dedans?
Et là, tout le monde,
moi c'est ça que j'aime de mes fans,
tout le monde s'est mis à le ramasser.
Fait que là, le gars,
j'ai fait,
je l'ai juste effacé de ma page.
Faire, OK, il n'existe plus.
Puis je repense un peu. Puis là, il me réécrit
puis il fait, tes fans sont
vraiment blessants. Avec moi,
vraiment hostiles
dans leurs commentaires. Puis là,
j'explique au gars, je fais, mais parce
que tu ne peux pas juste
mettre des vidéos que tu trouves
drôles n'importe où.
Le monde est tanné du spam.
Et toi, pour eux, tu es juste du spam.
Désolé si ça te blesse.
As-tu ça dans tes fans, des espèces de goons de protection que tu ne connais pas?
Évidemment, tu ne les as jamais rencontrés.
Mais aussitôt qu'il y a un hater qui vient sur ta page,
c'est comme à peu près les 15 mêmes personnes
que tout de suite, ils viennent faire
un mur, puis que si la personne qui t'a insulté
n'est pas trop
entraînée à ça,
ça va pleurer.
Moi, avant,
avant de comprendre les réseaux sociaux,
au début, je répondais
moi-même, mais là,
ça n'a plus de sens.
Mais là, en ce temps,
qu'est-ce que je fais
quand je vois quelque chose
de vraiment stupide?
Je fais juste...
Je m'installe devant mon ordi
et je clique sur « Refresh ».
Puis là, je vais me faire du popcorn.
C'est vraiment plaisant.
As-tu des haters dans ton genre du mot?
Oui, j'ai plein d'haters.
Parce que je dis beaucoup de choses
que la plupart du monde veut pas dire,
mais tout le monde sait que c'est vrai.
Alors, il y a toujours quelqu'un
qui prend offense à ça.
Puis, je sais pas.
Je suis pas politicien, je peux dire des choses.
Même les politiciens, aujourd'hui,
ils disent des choses fuckées.
T'as vu Maxime Bernier, qu'est-ce qu'il a dit?
Avec la petite fille retardée?
T'as vu çaime Bernier, qu'est-ce qu'il a dit avec la petite fille retardée? T'as vu ça? Ouais, fuck it! La petite fille retardée commençait à dire des choses sur Twitter.
Tu sais, tout le monde, on savait que c'était vrai, mais tu dois pas le dire, you know?
Puis il a fait quoi comme politicien? Il a gagné un vote avec ça.
Le mien!
Le mien, c'est sûr!
Mais je peux rien changer, moi.
Mais non, c'est juste, on dit des choses,
puis il y a toujours quelqu'un qui veut...
qui s'énerve.
Il a planté un enfant vulnérable.
Ta-da!
Yes!
Ça, il a utilisé le Micworld Playbook.
Il a fait...
Mais ça, j'ai vu...
Je ne me rappelle plus si c'était qui.
C'est un des gars des Justiers masqués
qui a insulté Maxime Bernier pour ça.
Puis il y a quelqu'un qui a écrit...
Moi, il me rentre tout le temps dans ces discussions-là,
dans ce temps-là.
Il y a quelqu'un qui a fait...
Ben oui, Mike Ward, c'est correct,
qui insulte un enfant.
Puis là, j'étais comme... Je n'ai pas rapport dans la discussion. Puis oui, si j'est correct, qui insulte un enfant. Puis là, j'étais comme, j'ai pas rapport dans la discussion.
Puis oui, si j'avais parlé de cette fille-là sur scène,
c'est clair, je l'aurais insultée aussi.
Mais je suis pas dans la discussion.
Chris est moins patient, ça se dit.
Je pense que sur le fond des choses,
qu'elle soit autiste ou qu'elle soit pas,
même si c'était une petite fille qui est pas autiste,
c'est quand même intéressant
l'idée que la personne, sa planète
en ce moment, qui est la plus
médiatisée autour de la question
environnementale, c'est quand même
quelqu'un qui n'a pas fait d'études dans l'environnement,
qui est encore un enfant de 16 ans.
Je trouve qu'il n'y a pas grand monde
qui ont parlé de ça
sur le fond de la question,
mais je trouve ça quand même intéressant
comme question. Le symbole
de la protection de l'environnement
en ce moment, c'est un enfant
qui n'a jamais fait d'études là-dedans.
C'est elle pour l'instant, mais il y a 5 ans
ou il y a 10 ans, c'était Al Gore.
Ça change tout le temps.
C'est toujours des gens différents.
Puis on a de l'autisme.
Puis David, j'ai l'impression que ça...
C'est le même gang de rue.
Ça, je suis sûr.
Moi, j'avais entendu dire...
Tu sais, à l'époque, Al Gore
avait beaucoup de popularité avec ses conférences
que David Suzuki,
au Canada, le présentait.
Mais David Suzuki, c'était un gars vraiment jaloux.
Puis il haïssait Al Gore.
Puis apparemment, quand Al Gore était sur scène puis là, tout le monde trippait, mais David Suzuki, c'était un gars vraiment jaloux. Il haïssait Al Gore.
Quand Al Gore était sur scène,
tout le monde trippait.
David Suzuki était tout le temps en coulisses.
Il était comme, tabarnak, j'ai donné ma vie à science.
C'était ce petit niaiseux-là qui fait semblant qu'il a inventé l'Internet.
Je suis sûr que David Suzuki
regardait la petite fille autiste.
Il était comme, ma crise détruite.
Un autre vote pour Maxime Bernier.
David Suzuki
va voter pour Maxime Bernier.
On en réussit des affaires, nous autres.
Moi, j'ai eu,
je l'avais parlé
dans notre Two Drink Minimum cette semaine,
mais vu que tu ne savais pas c'était qui,
tu n'écoutes pas le show.
Tu n'écoutes pas le show, mais tu m'as volé mon nom.
Tu l'as juste mis en anglais.
C'était deux autres bières,
des mots que j'avais fait avec toi.
Two Drink Minimum, c'est une expression
d'un comedy club.
Je n'ai pas volé ton nom.
Anyway, tu l'avais volé à trois bières.
Je ne l'ai pas volé.
Anyway, tu l'avais volé à trois bières, toi.
Ben, je l'ai pas volé. Toi...
Lui, là...
S'il y en a un qui peut pas dire ça,
c'est ben toi, Yann.
Pour deux raisons.
C'est pour ça que je t'ai donné un char.
Guy, don't worry.
S'il y en a un qui m'a défendu sur le mode
par rapport à cette question-là, c'est ben Yann.
Yann est toujours là pour nous défendre.
Mais tu sais
qu'est-ce que je trouve bizarre?
J'attendais avant
les questions que t'avais
pour l'auto
avec le toit
et tout ça.
Tu te promenais avec quoi
avant?
Une fucking cheval?
How do you not know
what cruise control is?
Ouais.
Ouais.
Mais Yann,
en passant,
il fait partie
de mes goons de service
dont je te parle.
Ah ouais?
C'en est un,
lui,
qui embarque vite dans mes lits
et qui clenche.
Mais là, je me suis calmé.
Je suis rendu calme, calme, calme.
Ne sois pas calme. Tu es bon là-dedans, comme dans ton podcast.
J'écoute plus son podcast.
Il est bon, son podcast.
Je trouve que tu es un gars
intéressant, Yann,
qui est un peu en dessous du radar,
mais tu as de l'esprit, tu vois te l'air.
Non, c'est vrai pour vrai.
Le Daily Buffer Podcast, j'entends ça aussi.
Souvent, c'est des gens en arrière de la caméra
qui sont les plus intelligents.
Non, je ne vise personne, mais...
J'ai pas compris.
Faites-tu me parler de ton podcast.
Mais pour revenir à...
Moi, j'ai un numéro
dans mon nouveau show sur le fait
que j'ai été diagnostiqué
sur le spectre de l'autisme, sur le début
du spectre.
Tout le monde qui fait de l'humour
parce que le spectre
est tellement
large
qu'on est sur le spectre de tout.
Si t'as déjà magasiné des jeans serrés,
t'es sur le spectre de l'homosexualité. On est est sur le spectre de tout. Si t'as déjà magasiné des jeans serrés, t'es sur le spectre de l'homosexualité.
On est tous sur un spectre.
Juste le mot spectre dans une maladie, c'est un peu...
Tu peux pas avoir le spectre du cancer.
Oui, oui, non, c'est ça.
Le spectre du cancer, c'est la
calvitie.
Ça s'en vient, toi, pour vrai.
Non, mais ça fait longtemps que je t'avais pas vu, pour vrai.
Non, c'est... j'ai tout le temps...
Tu as maigri physiquement
et des cheveux avec.
C'est que vu que son parent est en arrière...
Mais ça te va bien.
Mais j'ai tout le temps eu un gros front.
Je suis le seul...
Avant, je dis
« Oh, mais je faisais... »
Souvent, des jokes sur le fait
que tu as une grosse tête,
mais j'ai une plus grosse tête que la tienne. »
Non, je ne pense pas.
Ah oui, ma tête.
Si on a un chapeau de Tess, vous nous apporterez ça.
Pantelis aussi, il a un gros crâne.
Pour vrai, de loin, on a l'air de trois trisomiques.
Tu as un chapeau.
Non, mais un à côté de l'autre, ça va.
Il ne faut juste pas avoir personne de normal à côté de l'autre ça va Faut juste pas avoir personne de normal
À côté de moi
Mais ouais c'est ça
Moi je pense pas que
Je suis vraiment autiste mais
Quand j'avais eu Mathieu Graton au show
Son fils est autiste
Les autistes ils aiment pas ça
Toucher le monde d'habitude
Moi j'aime pas me faire toucher non plus
Mais je suis en haut et je regarde la télé
Puis là son fils rentre et il me pogne par la main puis là moi je suis juste de même puis il me tient par la main puis
là je suis comme c'est normal là c'est-tu tu as pris ça comme un diagnostic non non non non mais
non mais non mais j'ai juste j'ai fait c'est bien weird. Après, Mathieu est arrivé.
Là, j'étais comme, c'est lui, c'est lui.
J'avais l'air du gars qui est comme,
mets ta main dans ma poche.
Moi, j'avais oublié ce moment-là.
On s'en va au mariage à Jason,
qui fait mes réseaux sociaux, au Nouveau-Brunswick.
Je rencontre son frère.
Son frère me dit que son fils, fils s'en va passer des tests,
mais il pense que son fils est autiste.
J'arrive au mariage.
Je suis en train de prendre un drink.
Je baisse ma main.
Tout de suite, il y a un kid qui vient me pogner la main.
C'est un kid qui ne touchait pas le monde,
mais il est venu me tenir par la main.
Il m'a serré dans ses bras.
J'étais comme « qui réchattait les autistes?
Visiblement,
il ne voit pas tes numéros d'humour.
Mais, je trouve ça intéressant pareil ce que tu dis par rapport
à ça, parce que c'est vrai que
les humoristes ont quelque chose,
c'est un peu comme les gardiens de but au hockey,
d'un peu à part.
Tu sais, puis,
moi, en fait, ce qui arrive, c'est que mon frère, il est vraiment autiste.
Moi, mon frère est déficient mental
puis autiste profond
c'est drôle l'histoire du spectre de l'autisme
parce que tu peux pas comparer
Réal Bélan ou toi ou Louis T
à mon frère, c'est deux univers
complètement mais qui ont rien à voir
ton frère il est plus drôle que nous autres
ah oui
non mais tu sais un vrai autiste
ça devrait même pas porter le même nom que ça.
Puis moi, quand j'entends les symptômes,
tu sais, serrer la main,
tu n'aimes pas ça,
je ne sais pas trop, trois, quatre affaires,
tu es solitaire un petit peu,
tu n'aimes pas le bruit fort,
je regarde ça, je ne me considère pas autiste,
mais je me dis, on dirait que les symptômes
sont un peu approximatifs.
Tout le monde veut être différent maintenant.
Mettons avant...
La première fois que j'ai entendu le terme autiste,
c'était pour le film Rain Man.
À l'époque, il y a 20 ans,
il y avait un autiste sur 140 000 personnes.
Là, c'est une personne sur six à peu près est autiste.
Tu fais comme « Christ, il me semble que ce n'est pas… »
C'est comme la maladie mentale.
Il n'y a personne dans la vie qui n'a jamais de phase où…
Je ne te dis pas que tout le monde a un tabourette et une corde de près.
Tout le monde a des mauvaises passes au point
où tu te demandes à quoi tu sers dans la vie et si ça ferait tant de peine à ton
entourage si tu n'étais plus là. À partir de quand tu as une maladie mentale, c'est
quand le diagnostic que tu dis « ok, là vraiment, il y en a évidemment que c'est
clair, mais c'est pour ça qu'on parle de spectre. J'ai l'impression qu'un tel
est dans l'ombre. Une dépression, tu en as fait une.
Quand est-ce que tu commences une dépression?
Quand est-ce que tu sors d'une dépression?
C'est un peu difficile, j'imagine, à dire.
Moi, je pense, c'est juste,
maintenant, on ne veut plus blesser personne.
Dans le temps, tu aurais parlé de ton frère autiste,
puis là, je t'aurais écouté, puis c'est quoi qu'il y a? Ah, mais tu sais, il n'aime pas ça qu'on le touche. Ah, moi aussi parlé de ton frère autiste. Je t'aurais écouté. C'est quoi qu'il y a?
Il n'aime pas ça qu'on le touche.
Moi aussi, je suis un peu autiste.
Dans le temps, tu aurais juste fait
« Non, chier, c'est pas autiste.
Regarde-toi. »
J'aurais fait « Oui, il a raison. »
Mais là, le monde a peur de dire
« Voyons, tabarnak, t'es pas autiste. »
Ils font « Ok, mais t'es peut-être un peu autiste. »
« Parfait, merci. » « Je suis spécial, t'es pas autiste. » Fait qu'ils font « Ok, mais t'es peut-être un peu autiste. » « Ah, parfait, merci. Je suis spécial, moi aussi. »
Moi, en tout cas, dans les descriptions,
il y a bien des affaires qui me correspondent.
Mais même si un spécialiste me disait
« Tu rentres dans ça. »
Moi, je dirais pas au monde que je suis autiste
parce que mon point de comparaison,
il est trop différent de moi
pour dire que ça porte le même nom.
Oui, oui. Moi, quand je n'avais pas l'âge, comparaison est trop différente de moi pour dire que ça porte le même nom.
Quand je n'avais parlé à Louis T,
quelqu'un m'avait dit que je suis sur le spectre de l'autisme,
j'ai vraiment senti
la panique dans ses yeux de
« Ah tabarnak, c'était moi l'humoriste autiste. »
Je pensais que
j'allais faire comme « Non, non,
c'est fini l'affaire de
blesser des enfants avec mes jokes.
Là, je deviens l'humoriste blesser des enfants avec mes jokes. Là,
je deviens humoriste autiste.
En plus, t'as une excuse pour toutes les fois où tu pars dans des chires.
C'est un peu ça la raison
pourquoi je parle de l'autisme.
C'est juste pour me justifier.
T'es excusé d'avoir fait des conneries.
T'as marre d'un, c'est sûr.
Moi, je trouve que c'est une belle excuse.
L'autisme, c'est mon excuse préférée
Adam
un peu à l'image de ton numéro
qui fait une joke avec ça
mais il y a bien du monde qui se protège avec ça
en étant une minorité
quelconque
en s'identifiant soit à des autistes
à la maladie mentale
il y a bien du monde qui veulent ça
parce que ça les protège en quelque part.
Tu sais, quand tu trouves un...
Toi, t'as jamais joué la carte,
mais tu vas pouvoir, si quelqu'un fait
ça c'est pas cool,
jouer la carte du grec.
Non, moi j'utilise la carte de fuck you.
C'est ça la carte.
Parce que ça va pas m'aider.
Si je vais dire, oh non, je suis grec,
ils vont dire, ok, tu sais pas comment contrôler ton argent. »
Alors, puis?
Ce n'est pas un gros handicap.
Oui, ce n'est pas un gros handicap.
Lui, en plus, il y a un podcast maintenant sur le...
Je ne sais pas pourquoi ça me fascine.
Il y a deux autres podcasts en plus de celui qu'on fait ensemble.
Il y en a un sur le soccer grec,
sur une ligue de soccer grec.
Et il y a son autre podcast
qui s'appelle le Pantellas Podcast.
Il est le cinquième podcast
le plus populaire en Slovénie.
C'est vrai.
Je ne sais pas pourquoi.
Mais c'est sur quoi?
C'est sur iTunes.
Non, non, sur quel sujet? N'importe quoi. J ne sais pas pourquoi. Mais c'est sur quoi? C'est sur iTunes. Non, non.
Sur quel sujet?
N'importe quoi.
J'apporte les invités.
Des fois, c'est juste moi
et je parle de n'importe quoi.
Mais pourquoi la Slovénie,
tu as cette...
Ils reconnaissent
que je suis cool.
Si la Slovénie
est un enfant un peu weird,
ils le prendraient par la main.
Mais quand on a vu ça...
Il est sur le spectre de la Slovénie.
C'est ça.
On a vu ça, ça fait un mois,
puis je dis, OK, c'est une erreur, ça va changer.
Puis maintenant, je suis en Slovénie,
en Roumanie, au Bulgar,
puis en Russie. Je suis dans
les charts. Mais pas en Grèce.
Mais pas en Grèce, non. C'est ça qui est
fucked up. C'est sur le soccer grec.
Ils ont des standards là-bas, c'est pour ça. Non, non, non, c'est pas son podcast sur le soccer. C'est pas qui est fucked up. C'est sur le soccer grec. Ils ont des standards là-bas, c'est pour ça.
Non, non, non, c'est pas son podcast sur le soccer.
C'est pas sur le soccer, c'est juste moi,
j'apporte des invités, j'ai des acteurs,
ou n'importe qui qui peut venir.
Fait que tu fais trois podcasts.
Mais celui sur le soccer, c'est juste pour le fun,
c'est juste pour moi.
Moi, ça fait comme cinq ans que je me dis,
je devrais faire un podcast,
puis je trouve ça trop compliqué.
Je vais t'aider.
Oui, oui, je vais te faire un bon setup, ça va être facile pour toi.
Non, mais c'est vrai, je trouve que ça me paraît
tellement une entreprise.
Tu devrais en parler
pour 20 minutes en haut de sa vie.
Fucking intéressant.
Un podcast avec toi,
toutes les choses que tu collectionnes
à chaque pays.
Je pense que pour la Slovénie, tu pourrais me...
Number one en Slovénie. C'est vrai. Ça, c'était aut Slovénie, tu pourrais me... Tu prends du thé au palais.
En Slovénie, oui.
C'est vrai.
Ça, c'était autiste un peu,
ce que je disais aussi tantôt.
Que tu ramasses des objets
de chaque pays,
tu grattes de la peinture.
Je ne casse pas des affaires
comme Michel, ton gérant,
s'entendait.
C'est comme si j'allais
aux pyramides d'Égypte
et que je prenais un marteau et un pic et que je rapportais un morceau de la pyramide. Ce n'est comme si j'allais aux pyramides d'Egypte pis que je prenais un marteau
pis un pic
pis je rapportais
un morceau de la pyramide
c'est pas comme ça
c'est juste qu'ayant
voyagé beaucoup
ben tu sais
j'étais allé à Muraille
de Chine
il y a tout le temps
plein des vieux
monuments de la grève
il y a toujours
des morceaux
qui sont effrités
fait que
commencer avec les pyramides
commencer avec la Muraille
de Chine
pis mine de rien
ben j'ai fait une soixantaine
de pays
pis je me suis ramassé
avec un paquet de morceaux de monuments que j'ai conservé
j'ai identifié puis j'ai demandé je les ai documentés puis sur chaque morceau
j'ai fait des recherches c'est quoi les pyramides et j'ai présenté ce qu'on
commence et à les construire ça finit quand qui était là dedans puis ça fait
un document super intéressant sur l'histoire de l'humanité c'est pas
cool mais aussi c'est pas fucking cool, ça? C'est fucking cool, oui.
Mais aussi, t'es sur le spectre
des tueurs en série.
C'est un très tueur en série.
Non, non, c'est vrai. Moi, j'écoutais
Dexter, puis je me disais...
J'aime ce gars-là.
Non, mais c'est vrai que Dexter, évidemment,
j'ai pas sa violence.
J'exécute pas
toutes mes pensées.
Mais... Encore.
Des fois, on a ça.
Attends, attends, toi.
Non, non, mais pour vrai,
le côté justicier quand même de Dexter,
parce que tu sais, Dexter,
c'est quand même intéressant comment c'est bâti
dans mesure où le gars, il travaille pour la police,
il voit qu'il y a des gens qui échappent au système de justice,
puis évidemment, lui, bon, c'est un tueur en série.
Moi, c'est pour ça que j'ai décroché.
Première saison, j'aimais ça suivre un tueur en série
mais le fait qu'il tue juste
des méchants j'étais comme fuck
un tueur en série tuerait tout le monde
non mais non c'est ça l'intérêt
il y aurait son pattern mais
c'est même pas vrai qu'il tue juste les méchants
il faut vraiment qu'il rentre dans des cases
parce que des fois il y a un salaud
qui va y empoisonner la vie à lui
comme tu peux avoir un voisin désagréable
ou n'importe quoi. Ce n'est pas assez grave
pour lui. Ça ne rentre pas dans toutes les cases
pour éliminer vraiment
la personne. Je trouve que c'est vraiment
sûr qu'au bout de, je ne sais pas
s'il y a 8 ou 10 saisons,
c'est super long, mais tout ça pour dire
que ce côté justicier-là,
c'est vrai que j'ai quand même
ça en moi où des fois, je vois
des salauds qui réussissent toujours à s'en tirer,
puis en tant qu'humoriste, ou même
dans vie,
j'ai arrêté des voleurs ou des affaires
de même, moi, je trouve qu'il n'y a pas assez
de monde. Tu sais, mettons, tu vois quelqu'un
qui se fait battre sur la rue ou qui vole
au dépanneur, 99,9%
du monde, ils se tournent de bord, puis ils s'en vont.
Puis moi, je me dis, non, il faut...
Si presque tout le monde dans la société
réagissait par rapport à ça, les gens
seraient tellement gênés de se comporter comme des trous de cul.
Là, le réflexe au monde, c'est de sortir
de leur téléphone et filmer.
Oui, mais ça, tu vois quelqu'un se faire violer et toi, tu es le caméraman.
Un moment donné, je veux dire, fais quelque chose
aussi.
Il faut que tu dises au gars, tasse-toi un peu, on voit rien.
chose aussi.
Faut que tu dises au gars, tasse-toi un peu, on voit rien.
Non, mais ça, ça vaut-tu?
Le fait que toi, t'as pas de téléphone,
si t'avais un téléphone,
juste pour un podcast,
les téléphones à cela, c'est assez bonne qualité.
Tu sais, Bois-Lard, il y avait un podcast
qui enregistrait de son téléphone.
Bill Burr, au début, c'était avec son téléphone.
Bill Burr, c'est ça.
Moi, je t'avais entendu parler à un moment donné d'une anecdote sur Bill Burr et Bill X.
Je ne me souviens plus de ton anecdote, mais c'est parce que j'avais écouté ça.
Puis là, tu m'as donné le goût d'aller voir ces deux humoristes que je ne connaissais pas.
Puis Bill Burr, j'ai adoré.
Puis Bill Hicks, je comprends pas la légende.
J'ai trouvé ça super à plaire.
Mais c'est que Bill Hicks, je pense, a mal vieilli.
Parce que Bill Hicks, c'était les années...
90.
90.
Puis il s'est fait voler par Dennis Leary, qui est devenu très populaire.
Mais Bill Hicks, il avait pas tant de matériel. Puis c'est un voler par Dennis Leary qui est devenu très populaire mais Bill Hicks il n'y avait pas
tant de matériel, c'est un peu comme
Seinfeld, mettons
Seinfeld à l'époque était excellent
mais il y a tous les mauvais humoristes qui se sont mis à faire du Seinfeld
fait que l'instant tu regardes Seinfeld
puis tu fais, qui est-ce qui est pas bon
est-ce-tu qui est pas bon, pourquoi
est-ce qu'il est milliardaire
peut-être c'est ça, peut-être Bill Hicks
mais même dans son énergie
je le voyais
il était venu
à Just for Love
justement
sur Youtube
il y a un show de lui
à Just for Love
et je trouvais ça
comme ennuyant
c'est ça
non non non
Bill Hicks
mais je pense
vu que c'était le premier
avec ce genre d'humour
mais c'est vrai que l'humour
même quand on regarde
les humoristes québécois
tout ça
si tu regardes quelque chose
des années 80 ça ne s'est pas toujours bien c'est rare c'est ce qui fait la forceour, même quand on regarde les humoristes québécois, si tu regardes quelque chose des années 80,
ça ne s'est pas toujours bien.
C'est ce qui fait la force d'Yvon Deschamps
parce qu'il était vraiment dans quelque chose
de social-politique que tu écoutes encore
aujourd'hui et ça marche.
Mais c'était quoi ton anecdote
avec ces deux-là?
Tu parlais à un et tu pensais que c'était l'autre.
Non, non.
Ça, c'était...
Non, je n'ai jamais rencontré
ni Bill Hicks,
ni Bill Burr.
C'est ça ton anecdote?
C'est ça mon anecdote.
Non, les seules anecdotes...
J'ai une anecdote
parce que la femme
de Bill Hicks,
ou l'ex-femme,
il n'était pas marié, mais c'était une Montréalais.
Puis elle, elle va voir tous les shows et elle m'avait fait un
super beau compliment. Mais tu sais, ce n'est pas une anecdote
super intéressante.
Puis Bill Burr,
quand j'ai rencontré Ralphie May,
qui est un humoriste qui est mort, il savait
que j'étais qui à cause de Bill Burr.
Là, ça me fascinait
que Bill Burr parle de moi
à quelqu'un.
C'était peut-être juste ça.
J'ai une meilleure anecdote sur Bill Hicks, mais je ne suis pas dedans.
C'est qu'il y a un gars qui s'appelle
Dennis Leary qui a vraiment
volé le concept
de Bill Hicks, puis il l'a rendu
plus
friendly pour le grand public.
Il a pris
toutes les affaires que le monde aimait de Bill Hicks
sans le côté...
Bill Hicks...
Côté dark.
Il a de l'air dur à travailler avec.
Un esti chioleux qui n'aime rien
et qui est contre l'argent.
Comme Tabarnak à un moment donné.
Calme-toi.
Larry a fait un show sur
Broadway avec
le personnage de Bill Hicks.
Il est devenu une grosse star.
Bill Hicks faisait le nasty show
pendant que Dennis Larry était sur scène
au Saint-Denis, qui faisait un galop juste pour rire.
Et quelqu'un a dit à Bill Hicks,
ils ont fait tabarnak, Larry est sur scène
en train de faire ton matériel
à télé, devant
2000 personnes qui capotent
il est parti du club soda
il est allé au
théâtre Saint-Denis
quand Dennis Larry est débarqué de scène
il a collé ça un coup de poing sur la gueule
c'est Bruce Hills qui a séparé
la bataille
ça me rappelle le show de Roland McDonne
au théâtre Maisonneuve de la Place des Arts
que je suis allé voir pendant le festival
Juste pour Ré. Il faisait
les jokes, je te dis le mot
à mot, que Pierre Labelle avait
fait dans un petit cabaret à
Juste pour Ré l'année d'avant.
Le monde dans Place des Arts
criait les punchs. Ça criait Pierre Labelle!
Pierre Labelle!
Avant que lui fasse ça.
Il n'a pas changé de numéro? Non, parce qu'il n'a pas les punchs, ça criait Pierre Labelle, Pierre Labelle avant, avant que lui fasse, ça criait chou.
Il n'a pas changé de numéro?
Non, parce que lui, il est comme, c'est ça, il n'a pas d'autre.
Il faut qu'il fasse son show.
Il fait comme fuck.
C'était qui? C'était quel humoriste?
C'était Roland McDonnell.
Il faisait même des jokes.
Pierre Labelle n'a quand même pas marqué d'histoire non plus.
Mais on se souvient quand même du numéro
des cannes de conserve. La canne de conserve, quand c même pas marqué d'histoire non plus. Mais on se souvient quand même du numéro des cannes de conserve.
La canne de conserve,
quand c'est marqué expiration le 14 janvier,
la nuit du 13 au 14,
ça cogne-tu dans la canne?
Puis là, tu es...
Alors, la boîte de conserve, là!
Je pense qu'il ne change même pas les dates.
Il faut au moins qu'il soit créatif.
Si tu dis le 8 au 9 juillet,
ben non.
Il fait-tu encore du stand-up?
Non, on ne le voit plus.
Roland McDon, par exemple, c'était une légende
française.
Mais il était...
Ce n'est pas lui qui volait tout de Bill Cosby.
C'est qui qui volait tout de Bill Cosby?
Je ne sais pas.
Gaden Mallette.
Non, mais...
Il y en avait un. je pense que c'est
Magdan, mais
mettons quand tu voles des
jokes, si t'es sur scène
fais, ok je vais faire
les jokes que j'ai volés en Belgique
ils les connaissent pas
d'un débutant qui est pas connu
mais c'est ça qui m'étonne
dans le scandale qui est sorti
tu l'as suivi aussi en France Gad Elmalet c'est ça qui m'étonne dans le scandale qui est sorti. Tu l'as suivi aussi en France?
Gad Elmaleh, avec Copécomic.
Oui, c'est ça, Copécomic.
C'est qu'il copie des numéros hyper connus
sur des humoristes qui sont vedettes.
Je trouve que ça se peut que ton public,
le soir même dans la salle, ne le sache pas.
Mais sur l'échelle du temps,
tu ne passes pas l'histoire.
Tu sais qu'éventuellement, ça va se savoir.
C'est pour ça que quand tu regardes les vieilles
affaires que Gad volait,
de Seinfeld, c'était mot pour mot.
Puis là, la part de
ta génération-là, tu te dis,
« Chris, quand Internet est arrivé, il aurait dû
faire... Est-ce que
je vais devenir comptable? »
Mais lui, il a fait, « OK, il faut
que je sois plus smart au lieu de, je vais
le prendre, je vais le modifier,
je vais le mettre à ma façon.
Il a volé tellement de stocks
pendant tellement longtemps.
Pour Gad Elmaleh, peut-être,
parce que c'est vrai que c'est plus récent,
quand je pense à l'histoire que je viens
de raconter,
est-ce qu'on doit considérer que
Roland McDonnell a volé des jokes?
Je ne sais pas si dans sa conception
à lui, c'est un peu comme au Québec
dans les années 60. On reprenait des tunes
des Beatles, puis on changeait.
On volait les Beatles. Mais c'est ça que je te dis.
Avec le recul du temps, on peut dire ça aujourd'hui, mais
je pense que les chanteurs québécois,
je ne pense pas que dans leur conscience,
ils avaient l'impression, ils se disaient probablement
juste, tu sais, en France, le monde ne parle pas beaucoup anglais, ils ne voient pas les humoristes québécois, je pense pas que dans leur conscience ils avaient l'impression, ils se disaient probablement juste, tu sais, en France,
le monde parle pas beaucoup anglais,
ils voient pas les humoristes québécois,
pourquoi laisser mourir du si bon stock?
Je vais le prendre. Mais c'est une excuse de merde.
Non, mais tout ce que je veux dire, c'est que...
Il devrait avoir, il devrait avoir
la conscience dans l'intégrité.
C'est que la notion des droits
d'auteur, de protection des droits
d'auteur, est quand même assez récente, tu sais, dans notre histoire. Au Québec, avant, c'est que la notion des droits d'auteur de protection des droits d'auteur est quand même assez récente dans notre histoire
au Québec avant c'était vraiment
les baronnets achetaient
non mais en humour
souvenez-vous
comment il appelait ça, les sketchs
que Lapoune, Gilles Latulippe
ils se prenaient l'un l'autre
Olivier Guimond se chicanait avec l'autre
c'est moi qui le fais celui-là
il y avait quand même quelque chose
de plus hybride qu'aujourd'hui
c'est que juste dans les années
90, l'humour
on se comptait des jokes nous autres même
dans le salon et on avait l'impression
que les humoristes faisaient ça aussi
que c'était tous des jokes de rue
j'ai l'impression qu'il y a bien du monde qui amenait des jokes
sur scène, qui pensait qu'il y avait
une conception que c'était tous des jokes de rue, qui pensait qu'il y avait une conception,
que c'était tous des jokes de rue,
que ça appartenait à tout le monde.
Mais à un moment donné, on est venus tous conscients qu'il y a du monde qui ont écrit des spectacles concrets.
Moi, j'ai l'impression que même ceux qui disaient
que c'est une différente culture,
ou qu'ils réalisent que c'est vraiment du vol,
c'est quand tu reçois un chèque pour les droits d'auteur.
Mettons, tu peux dire,
« Ah non, non, mais je ne veux pas que ce numéro-là meure. »
Mais après, quand il l'a fait à la télé,
puis France 2 ou France 1 ou whatever,
a dit, « Regarde, on fait les droits d'auteur à qui? »
Mais sauf que pour répondre à ça,
je te dirais, moi, ça fait 30 ans que je fais ce métier-là,
puis toi avec, à peu près.
Les droits d'auteur étaient moins respectés aussi
à l'époque où on a commencé.
Je ne sais pas si tu te souviens, mais c'était pas...
On n'avait pas les mêmes registres avec
enregistré, puis tout déclaré
plus officiellement.
Mais maintenant, je ne trouve pas que c'est si protégé que ça.
Il y avait plein de monde qui écrivait dans les commentaires
pour Copicomic,
« Vous devriez l'amener... » Tu sais, Martin Petit devrait amener
Gad Elmalin en cours, mais c'est tellement compliqué
pour des jokes, vu que
souvent, c'est pas
genre... Un film,
tu voles l'idée du film, mais
voler une joke, c'est dur
de le prouver après en cours.
On dirait que tu le sens quand c'est volé.
Sauf qu'il y avait des bouts dans le copie
comique qui étaient vraiment
cinq minutes en ligne.
Mais même moi, je suis chicané
avec les médias américains.
Tu te souviens, le Interrobang?
Parce qu'ils avaient mis Gad Elmaleh sur une liste
de « Award of the best album of the year ».
Du coup,
c'est même pas le matériel à lui.
Puis il m'a envoyé un message « Pourquoi tu écris ça sur Twitter?
On veut pas pousser
une voleur. » Je lui ai dit dit, tu pousses une voleur?
Il y avait tout un backlash avec ça,
avec l'interrobin à cause de Gad.
Je suis sûr, comme tu as dit, de Bill Cosby,
je suis sûr qu'il a même volé toutes les techniques de Bill Cosby.
C'est comme ça qu'il a réussi à faire un bébé avec une princesse.
C'est comme ça.
Tu as bien des drinks, toi.
Tu as beaucoup.
Tu bois beaucoup, toi. T'as quoi? Il y a beaucoup.
Pensez-vous que sa carrière est finie à Gad Elmaleh?
Il peut-tu, comme là, j'imagine qu'il va
terminer un paquet de contrats.
Gad Elmaleh au Québec,
c'est fini sauf pour...
Il va avoir les Juifs marocains.
Puis les
Marocains en général.
En France,
tous les Arabes vont continuer à le suivre,
mais j'ai l'impression qu'il va devenir un humoriste quasiment régional,
ou un ethnic comic.
Ce qui était drôle aussi, c'est que moi je suis allé le voir une fois au Théâtre Saint-Denis,
et une chose qu'eux autres font qu'on ne fait pas au Québec,
c'est qu'en France, souvent ils vont sortir le DVD avant la fin de la tournée.
Puis les spectateurs dans la salle
criaient les punchs avant lui,
de son propre show.
Donc, les gens avaient acheté le DVD.
Donc, ils faisaient sa prémisse.
Puis des fois, c'est comme le chanteur qui fait
« OK, tout le monde ensemble! »
Il fait sa prémisse
puis le monde punche.
Puis le monde avait l'air content de vivre ce moment-là.
Pas juste content, c'était vraiment hystérique.
Ah oui? C'est drôle parce qu'en France,
les médias l'ont évité
bien, bien longtemps.
Il n'y a personne qui le challengeait
puis en même temps, Gad, il faisait tout
pour aller sur des médias qui lui étaient sympathiques.
Partout où il était invité,
il y a quelqu'un qui me disait,
ça c'est un ami juif
ou c'est un ami de sa communauté
ou c'est un vieil ami de quand il a commencé
à faire de l'humour.
Il ne se présente jamais là où c'est plus hostile,
mais tranquillement, pas vite.
Par exemple, les médias ont commencé
à le challenger.
Les médias français sont tellement
chieux que là,
ils ne se permettaient pas
avant, vu qu'ils disaient que c'était un intouchable.
Là, ils ont réalisé qu'il n'est pas intouchable
et qu'il est un peu à terre.
Comme des petites rapaces, ils sautent dessus
vu qu'il est à terre.
Je pense que c'est ça.
C'est sûr que la notion
avec Internet de droit
d'auteur, tu ne peux plus continuer
dans même
foulée. Comme tu dis, aussitôt que ça
est arrivé, YouTube, il me semble qu'il
aurait dû allumer et se dire
qu'il faut arrêter ça.
J'ai eu bien
des discussions avec
le monde depuis que c'est arrivé,
en anglais et en français.
Il y a une affaire que
on dirait
souvent,
des fois, ça arrive,
tu as une pensée
commune avec quelqu'un.
J'expliquais au monde, si
tu penses à une joke qui a déjà
été faite, quand tu apprends qu'elle a
déjà été fait même si elle était pas volé un coup tu sais quelqu'un d'autre l'a fait elle volé tu
sais mais moi j'ai vécu deux fois des anecdotes où je me suis fait traiter de valeur puis gage
seconde mettons j'écris sur le show de jean-michel anguissil le show Rumeur. J'ai écrit du matériel.
Il en prend et il en laisse.
Ce qu'il laisse, pour moi, c'est à moi.
Puis là, la vie continue.
Il fait son show, je vais à la première.
Après ça, moi, je suis pas sa tournée.
Mais cette tournée-là a duré comme 4 ans.
À un moment donné, il a changé des affaires.
Il me l'a pas dit.
Alors moi, c'est correct.
J'ai écrit des textes. C'est correct qu'il pige là-dedans. Mais il me l'a pas dit. C'est correct. J'ai écrit des textes.
C'est correct qu'il pige là-dedans.
Mais il m'a pas dit.
J'ai écrit mon premier show qu'il m'a fait connaître.
Vers 2003 peut-être.
Je fais de la tournée.
Un gars vient me voir.
Il fait un esti de voleur en passant.
Il dit tout ton numéro.
Tu l'as copié sur...
Ton numéro de râteau.
C'est qui le cas?
Non, mais c'est ça. Le gars, il vient me dire ça.
Là, je fais comme, voyons donc. Fait que, évidemment,
j'ai retiré
de mes propres gags où je m'étais fait traiter
de voleur, mais c'est moi qui les avais écrits dans le show.
C'est drôle. T'as volé tes propres jobs.
Mais ça, c'est une affaire qu'il faudrait
tout le temps faire.
Si tu changes de quoi,
prends la peine. Probablement que ça s'en va tout dans une banque générale parce qu'il y avait plusieurs auteurs sur ce texte là puis qu'à un moment donné comme tout le monde quand les
affaires marchent moins bien tu dis ok je vais retourner voir dans la banque de
Joe puis tu sais même plus trop à un moment donné qui a écrit quoi
fait que moi j'ai jamais eu de problème j'en veux pas du tout à Jean-Michel pour ça.
C'est juste que juste une seule
personne vienne. C'est une insulte assez
rare pour un humoriste quand même de se faire traiter
devant un autre jour. L'autre affaire, c'était
avec Dave Deauville à un moment donné.
Avec Alex Deauville.
Oui.
Mais j'ai un numéro sur
les sacres qui a été dans le show
corrompu finalement. mais quand j'étais
en rodage de ce show-là,
il y a un humoriste de la relève
qui vient me voir, puis il était comme vraiment
hostile par rapport à moi, puis lui, il avait l'impression
que j'avais vu un numéro que
Deauville avait fait, mais je l'avais
pas vu, ou, c'est pas les mêmes
jokes, mais l'idée du gag,
sauf que là, bien,
on se parle au téléphone, puis lui, il se dit, bien, écoute, je l'ai fait avant toi, puis moi l'idée du gag, sauf que là, on se parle au téléphone.
Puis lui, il se dit, écoute, je l'ai fait avant toi.
Puis moi, je lui explique.
Je lui dis, oui, mais moi, c'est du stock que je faisais dans les bars il y a 20 ans.
Puis j'ai arrêté de faire ça pour avoir un côté plus clean social-politique.
Mais si tu veux, je t'envoie les vieilles feuilles mobiles jaunies pour te montrer que tu es écrit à la main.
Que c'est vraiment du stock que j'ai écrit il y a longtemps.
Finalement, on s'est entendu pour dire
qu'on continue chacun à faire nos affaires.
Mais des fois, tout ce que je dis,
c'est que t'as l'espèce de réputation
de quelqu'un peut arriver et te dire
que tu l'as pris à un autre, mais tu ne sais pas non plus
ce que l'autre a fait. Ce n'est pas comme reprendre
les mêmes jokes. Des fois, c'est juste une idée
de numéro. On est rendu 150
humoristes, donc c'est sûr qu'il y a des affaires qui se recoupent aussi.
Si, comme toi aussi,
les trois ont écrit nos trucs
à 100%.
Ça, je pense,
j'ai l'impression que souvent
les gens,
je reviens à ton truc de Jean-Michel Langtyne,
c'est arrivé, quand tu as plein de writers,
tu ne le sais plus
qui a écrit quoi, tandis que
quand tu écris seul de ton bord,
c'est impossible. Ou quand
ça arrive, c'est facile.
C'est même pas vrai, parce que moi,
je commence à écrire là, mon prochain
show, puis, sais-tu quoi?
Je me suis tapé mes quatre shows précédents
il y a à peu près une semaine,
une dizaine de jours, pour
être sûr. Souvent, je repige
dans mes vieilles affaires.
Je fais, vais-tu déjà rentrer dans un show ou pas?
J'écoutais mes shows.
Ça, c'est brûlé déjà.
Ça peut arriver que tu prennes du stock.
En tout cas, moi, je n'ai pas beaucoup de mémoire.
Tu fais ça encore? Tu m'avais déjà dit
qu'il y avait une joke que tu avais
mis dans chaque show.
J'ai arrêté de la faire. Je l'ai faite comme trois shows en ligne. Personne ne s'en est rendu compte. Je tu avais mis dans chaque show. Tu le faisais encore? Non, je l'ai fait comme trois shows en ligne.
Et personne ne s'en est rendu compte?
Non, je le dis même en show.
À un moment donné, je me suis dit
« Si ça vous dit peut-être quelque chose,
la joke que je viens de faire,
c'est parce que je devais écrire du nouveau stock
et il faisait beau ce jour-là. »
J'ai fait « Ah, fuck off. Copy, paste, copy, paste. »
Je me suis dit « De toute façon,
vous avez applaudi là-dessus encore.
Tu peux être sûr dans le prochain show.
Ça va être encore dedans. »
Sauf que je pense qu'au bout de 20 shows,
ça va peut-être commencer à écœurer le monde un peu,
ce principe-là.
Mais non, j'ai arrêté de faire ça.
Peut-être que je pourrais...
Là, toi, Pantale,
tu commences à faire des shows en français
où tu veux.
Oui, je commence bientôt.
Je ferme des dates à Sherbrooke
et à Ville de Québec bientôt.
C'est mon heure que je fais Adjust for Laughs en anglais,
puis je l'ai traduit.
J'avais peur, mais je parlais avec Mike,
puis c'était vraiment juste de trouver des synonymes.
C'est pour les punchlines, parce qu'il y a plein de mots
qui ne sont pas vraiment drôles.
Si je les traduis directement,
mais si je mets un peu de slang québécois,
le monde est comme, ah oui, ça a du sens.
Est-ce qu'en anglais, vous pouvez faire de la tournée au Québec?
Ou tu es obligé d'aller ailleurs au Canada? Comment ça marche?
Plus au Canada, puis aux États-Unis.
Maintenant, je parle avec Ali, qui
était notre productrice
sur notre podcast. Puis elle
commence un bouquet de dates aux États-Unis
pour faire un petit tour là-bas.
Mais je suis vraiment intéressé
pour aller au Québec. Parce que même
Montréal, comment ça marche?
Nous autres, on joue quand même dans des grands théâtres au Saint-Denis.
Non, pas pour nous.
Est-ce que les anglophones, vous avez l'équivalent?
Non, tu dois partir.
Il n'y a pas assez de public.
Mais c'est aussi, c'est souvent,
ce n'est pas qu'il n'y a pas assez de public,
parce que si on regarde un gars comme Sugar Sammy,
il l'a fait, c'est que souvent,
les anglos à Montréal font
« OK, ça va bien, je pense qu'il y a de quoi. »
Puis coller ce lac.
Au lieu de bâtir ici.
Parce que, tu sais,
Pantelis pourrait faire, avec
ce show-là, il a été sold-out
à Just for Life, ce qui pourrait
faire ce show-là.
Tu pourrais louer le Saint-Denis 4-5 soirs, comme n'importe qui d'autre.
Pour moi, à cause qu'en anglais,
il n'y a pas beaucoup de places
et il n'y a pas beaucoup de fans,
comme en français.
Si je le fais ici, au Théâtre Saint-Denis,
je brûle mon matériel et je ne peux pas retourner à Montréal
avant que je commence une nouvelle heure.
Mais si je prends cette heure-là que j'ai faite déjà à Montréal
et que je tourne,
toute l'année pendant que je fais ce tour-là,
je vais pouvoir décrire mes nouveaux jokes pour l'an prochain.
C'est ça la difficulté. Mais tu pourrais faire une couple de...
Tu sais, parce que moi, avec mon show
que je viens de faire, que là,
je commence à voir
qu'est-ce que j'ai qui marche
en anglais, puis mon but, c'est de faire
Saint-Soir au Club Soda.
Mais un coup que t'as fait
Saint-Soir au Club Soda... Mais qui est là de voir?
C'est les francophones qui parlent anglais
ou c'est vraiment une crowd
qui ne voit pas de voir en français
non c'est les deux
un mix des deux
moi j'ai remarqué mon public que j'ai en anglais
c'est souvent des couples
qui en ont un des deux qui ne parlent pas anglais
que le francophone
l'amène en anglais
me voir.
Puis aussi, il y a du monde,
c'est pareil, mais pas exactement pareil.
Il y avait quelqu'un un moment donné qui m'avait dit,
« Je t'aïe en français, mais je t'aime en anglais. »
Ça, c'est celui qui ne comprend pas l'anglais.
Non, mais c'était une francophone,
puis elle disait,
« Parce que je te trouve,
je ne sais pas comment elle avait dit ça,
je te trouve moins vulgaire en anglais. » Puis là, je me suis dit, c'estait, t'sais, parce que je te trouve, je sais pas comment elle avait dit ça, je te trouve moins vulgaire
en anglais, pis là, je fais comme, c'est les mêmes
crises de jokes, c'est les mêmes, mêmes, mêmes,
mêmes jokes. Parce que tu sacs pas. C'est que, mais
sacs, mais c'est des sacs,
t'sais, en français, c'est des sacs religieux,
tandis qu'en anglais, c'est des fucks,
pis t'sais, mais il y a autant de
autant de sacs. Mais t'sais, nous autres, les sacs,
je trouve ça le fun qu'on ait une diversité,
parce que j'ai écouté, non, mais,s, je trouve ça le fun qu'on ait une diversité parce que
j'ai écouté...
T'as l'air de comprendre où je m'en vais
avec ça.
Tu vas refaire le numéro à Dave Deauville.
Faut jamais rien compter,
cet astuce-là, il va toujours...
Non, mais...
On est bon dans les callbacks, les autistes.
Je me souviens même plus que je voulais te compter.
Pour vrai, que sais-je... La diversité de sac.
Oui, la diversité de sac, merci.
Le fait que...
Moi, je n'ai jamais écouté les anglophones.
Même les Américains, les grandes vedettes.
C'est tout récemment que, justement, je te parlais de...
C'est vraiment toi qui m'as donné goût en parlant de...
J'entendais des noms tout le temps.
Puis je me suis dit, ah, Caroline, je vais...
Fait que là, j'écoutais, mettons, Jim Jefferies,
puis une couple de, tu sais, des très grandes vedettes,
que les noms que j'entendais le plus.
Super bons humoristes, mais ils ont juste fuck.
Puis le fuck,
il vient à tout et deux mots,
quasiment.
Well, the fucking beer,
I drank my fucking beer
with my fucking friend.
Ça, des fois,
c'est une espèce de béquet
qui est un petit peu lourde
parce que c'est tout le temps,
on dirait qu'il y a juste un sac
que vous pouvez avoir en anglais.
Mais c'est pour ça,
si tu l'utilises trop en anglais,
ça détruit tout le set.
Parce que ça perd l'impact.
Il faut vraiment le garder.
Motherfuck.
T'as toujours ajouté « motherfuck ».
C'est vrai que vous avez moins de sacs que nous autres quand même, non?
Non, moi je suis...
J'ai beaucoup d'habilités en créant de nouveaux sacs.
Ouais, sur la scène.
Il y a « cock sucker ».
« Donkey dick master baiter ». crée des nouveaux sacs sur la scène. Il y a cocksucker.
Donkey dick masturbator.
Tu mets les animaux.
Hippopotamus dick stroker.
C'est ça parce que il y a bitch aussi,
mais ça tombe toujours.
Les sacs, en anglais,
c'est autour du sexe.
En français, c'est autour de l'église.
Mais tu sais quoi? C'est autour de l'église,
mais on va dire les Québécois,
ils vont pas vraiment être
fâchés.
Mais en anglais, si tu dis « cunt »,
par exemple, « Oh, fuck, c'est le fin du monde! »
C'est drôle ça,
en anglais,
même, je dis drôle, c'est ridicule.
C'est complètement ridicule.
Les « f-word », les « n-word », c'est comme si on te donneest complètement ridicule. Les F-word, les N-word,
c'est comme si on te donne la première lettre
et qu'il faut que tu fasses le mot.
Non, mais tu n'es pas obligé de le dire,
mais si tu le dis, dis-le.
C'est tous des mots fun, on devrait les dire.
Mais pourquoi il y a des mots,
tu dis «conne», il ne faut pas le dire,
mais tu peux dire l'équivalent.
C'est juste une façon.
C'est l'hypocrisie.
Surtout qu'il y a bien des mots
qui n'ont pas d'histoire.
Le N-word, il y a une histoire
en arrière du N-word.
Toi, tu l'aimes, cette histoire-là.
Mais le mot « plot », tu sais,
tu fais comme, il n'y a aucun peuple de plot qui a été victime de quelque chose.
Mais même affaire pour « cunt »,
tu sais, d'être choqué par le mot « cunt »,
le mot « cunt », c'est le mot « plot ».
Fait que le monde, ils sont comme offensés
par le mot « cunt ».
Fuck you!
Mais en même temps, tu sais, tu parles de l'histoire,
mais tout ce que je dis, c'est qu'en français,
les Québécois, quand on utilise un sac,
on le fait ou on ne le fait pas.
Mais si on le fait, on le fait.
Moi, je trouve ça drôle, les stand-up américains,
quand ils sont noirs, le mot « nigger »,
ils viennent à tout et trois phrases.
Puis la twist humoristique, c'est souvent
« Well, we the nigger, you know, we the nigger, we the nigger. »
Puis là, ils continuent, puis ils punchent. « We the nigger, white you know, we the nigger, we the nigger, we the nigger, puis là, il continue, puis il punch.
« We the nigger, white folks,
they go like this, and we the niggers. »
Puis là, après ça, t'as un stand-up blanc,
puis lui, « Well, you know, I saw that guy
at the N-word, and... »
Ben, nomme-les ou nomme-les pas,
mais le N avec trois petits points,
je trouve...
Moi, je le nomme, c'est pour ça que j'ai des problèmes.
On peut pas faire ça.
Non, mais c'est... C'est-tu le nomme c'est pour ça que j'ai des problèmes on peut pas faire ça non mais c'est
si tu le nommes au moins
non je le nomme
si j'ai besoin
tu sais
comme
quand t'es dans l'auto
mais
non non
je suis totalement avec toi
en criant
en flashant les hyzines
c'est ça
non non mais c'est
le piton qui cherche encore
sa BM
tu le dis ou parce que tu le dis ou tu le dis pas parce que quand C'est ça. Le piton qui cherche encore sa BN.
Parce que tu dis ou tu dis pas.
Parce que quand tu dis N-word, C-word,
personne, si c'est une adulte,
il sait de quoi tu parles.
Tu vois, tu le mets le mot déjà dans sa tête.
Je sais pas pourquoi on est comme ça en anglais.
Ils ont peur.
Mais c'est comme si, au lieu de dire « J'étais content en Chris, en stand-up »,
tu fais « J'étais content en le mot,
avec le C dedans. »
Ça fait mal au ventre.
C'est comme le monde...
En français, je trouve qu'on faisait ça dans le temps.
Il y avait bien du monde
qui disait « tabarnane ».
Moi, j'ai vu Louis-José
un moment donné sur scène
qui essayait d'être un peu plus edgy dans son humour.
Puis il y avait un gag de fisting,
mais il disait le mot tabarnane
dans sa joke de fisting.
Puis c'est comme...
Regarde, c'est...
Choisis un camp, là.
C'est soit t'as des jokes de fisting,
mais tu fistes quelqu'un en tabarnak, là.
Tu fistes pas en Moses.
Hey, Moses!
Ça se dit, ça, tabarnane?
Tabarnane?
Ça se dit, mais...
Non, c'est...
Ça manque de...
Tabarnane?
C'est une coche au-dessus de torpinouche,
mais c'est pas...
Non, c'est...
C'est stupide.
Oui.
Mais c'est important de bien sacrer.
C'est important de bien sacrer,
et parlant de bien sacrer, je vais vous faire des call-list de pub.
Yeah!
Antirouille Métropolitain aimerait prendre le temps de dire merci à ses employés.
Ben oui, ils m'ont payé pour remercier leurs employés,
leurs employés, les techniciens en application, les agents de bureau,
en passant par les laveurs de véhicules et les chefs d'équipe,
Antiroi Métropolitain est fier de chacun et chacune de ses équipes de travail.
Je ne sais pas pourquoi j'ai dit chacun et chacune.
Une équipe de travail, c'est tout le temps chacune.
Mais moi, je ne suis pas sexiste à Barnac.
Chacun de leur équipe, chacune de leur équipe sont fiers de tout le monde, sont
répartis dans 16 succursales à travers
le Québec. Les équipes ont
gagné la confiance de plus de
165 000 clients
dans la dernière année seulement.
Ça, c'est impressionnant.
Et une autre affaire qui m'a
impressionné dans Tirole Métropolitain,
dans la petite affaire qu'ils m'ont dit
de lire, ils disent que c'est le
client qui est important. Et ça,
je le crois, parce que
j'ai une business, moi aussi, et le client,
vous autres, l'innocent
qui écoute le podcast en ce moment,
je vous respecte.
Non, mais c'est vrai que je vous respecte,
mais Antiroi Métropolitain respecte
ses clients. C'est d'ailleurs dans cette optique
qu'ils ont réussi à atteindre
un taux de satisfaction globale
de 97%.
97% et ils travaillent fort
pour aller chercher le 3%
manquant. C'est ça qui est impressionnant
d'Antiroi Métropolitain. Par ce moment, mon podcast,
j'ai réussi à aller chercher à peu près
72%
de satisfaction.
Puis le 28% qui reste,
je m'accalisse un peu, mais pas
Antiroil Métropolitain. C'est des vrais
travaillants, ça fait plus de 40 ans
qu'ils sont dans le domaine. Si vous
voulez avoir plus d'infos sur Antiroil
Métropolitain, allez sur
antiroil.com
Et il y a Planet Hoaster, il ne faut pas oublier
Planet Hoaster aussi. Planet Hoaster
aussi, leurs clients sont satisfaits. Ça, je le sais parce que moi, je suis un de leurs clients.
MyQuad.ca est hébergé par Planet Hoaster. C'est pour ça qu'il n'y a jamais, jamais, jamais deest avec eux autres qu'on vend les billets pour sous-écoute. Ils ne sont pas avec Planet Toaster.
C'est pour ça que le site chie tout le temps.
Je m'excuse à vous autres, mais ça n'arriverait pas avec Planet Toaster.
Planet Toaster sont là.
Ils vont régler tes problèmes.
C'est un problème.
Ils ont des bureaux en France, au Québec.
Tu peux les appeler 24 heures sur 24.
Quelqu'un va te répondre.
Ils vont régler tes problèmes rapidement.
Moi, au début, avec myquad.ca,
j'avais eu un petit problème.
Ils l'ont réglé.
C'était même un problème à partir de mon ordi.
Ils ont réussi à rentrer dans mon ordi.
Ils m'ont donné un programme.
Je l'ai downloadé.
Ils sont rentrés dans mon ordi.
Ils ont réglé le problème.
Après ça, ils sont partis de mon ordi.
Moi, j'ai effacé le programme.
Je n'ai plus jamais eu de problème, planetroaster.com
si tu vas sur
leur site, puis tu utilises
le code promo WARD, tu vas avoir
25% de rabais pour ton
hébergement, c'est planetroaster.com
slash WARD
de retour
à la marde qu'on est en train de faire
ouais non, c'est le fun faire ça
des pubs. Je n'ai jamais fait, mais j'aimerais
ça en faire. Moi, j'en fais pas. Tu sais pourquoi j'en fais pas?
J'ai un principe. Moi, j'en fais pas parce qu'ils me demandent
pas. Moi, par exemple,
c'est drôle, hein. Moi, je ferais jamais
de pub dans la vie, là, pour n'importe
quel produit, mais au podcast,
des live reads, j'en fais.
Ben, moi, j'en ferais. Pour vrai,
c'est une question de paye,e. Si c'est super payant.
Mais je me suis fait offrir une pub l'autre jour,
puis je n'ai même pas négocié.
Ce n'est pas de leur faute.
Toi, tu es anglophone, tu vas m'en vouloir.
C'était le Copper Branch.
Ils voulaient que je sois porte-parole
pour eux autres.
J'ai écrit un livre sur ça, sur le fait qu'à ce temps-là,
tout est en anglais partout à Montréal
puis au Québec. Je sais que c'est des marques de commerce,
mais je ne me voyais pas
associé à... Je trouvais que c'était
contradictoire à ce que je disais.
Il voulait que tu fasses une pub de Copper Brand?
C'est Cote Cagnemi qui a eu ma job.
J'ai vu ça, le joueur de hockey.
Cote Cagnemi. J'ai l'impression que c'est un autre mot
dans ta pub. Cote Cagnemi?
C'est l'équivalent
du code web que je ne connaissais pas. Par applaudissement, qui connaît et espérait Cote Cagnani? C'est l'équivalent du code web que je ne connaissais pas.
Par applaudissement, qui connaît Yesperi Cote Cagnani?
OK.
C'est à ton tour.
Is that a cartoon?
Cote Cagnani? Is that a cartoon?
It is a cartoon.
C'est un joueur du Canadien. C'est vrai?
Il a comme 19 ans. C'est quoi son nom?
Yesperi Cote Cagnani.
C'est comme un Russe.
Non, c'est un Finlandais.
Mais tout jeune.
Il avait 18 ans l'an passé.
Première saison à 18 ans.
Fait qu'eux autres,
Copper Branch,
ils se sont dit,
notre premier choix,
c'est Guynandel.
Notre deuxième choix,
c'est un joueur finlandais.
Oui.
Je pense qu'il fallait juste prendre...
C'est parce que c'est un restaurant végétarien.
C'est un resto. C'est du fast c'est un restaurant végétarien.
C'est un resto.
C'est du fast-food.
Je suis flatté quand même.
Je trouvais que c'était une bonne marque.
Je n'ai rien à dire contre eux autres.
Mais lui, il prenait une bouchée et il faisait... C'était ça qu'il disait?
Il ne dit pas grand-chose.
Il dit peut-être...
Quand on peut...
Delicious!
Quand on peut... Oui on pub, quand on,
ouais, c'est ça,
my family waits in line
for toilet paper.
Yay!
C'est ça.
Mais ça me fait toujours
capoter les joueurs de hockey.
Ben lui, je comprends,
il est tout nouveau,
mais tu sais,
c'est comme
Carey Price,
il fait comme 8 millions
US par année,
il annonce
Olivier Ford.
Ouais, ouais,
ça là,
pour vrai, à chaque fois que je vois ça,
tabarnak, je ne comprends rien.
Le maximum qu'il peut avoir pour ça,
c'est quoi? 100 millions?
C'est un F-150 gratis.
Oui, mais tu n'as pas besoin d'avoir rien de gratis
quand tu es Carey Price.
Tu fais 8 millions par année.
Oui, ça, je l'ai.
À chaque fois que je vois ces pubs-là,
ça me fait tout le temps penser
dans le film Jerry Maguire,
quand le gars show me the money.
Lui, avant d'avoir du succès,
il faisait des pubs locales
pour des Olivier Ford.
À chaque fois, je fais
« Ah, c'est tabarnak! »
Il faudrait que Carey Price regarde
Jerry Maguire.
C'est vraiment comme si Céline Dion
annonçait « Tu fais de la tournée,
tu t'en vas en basse, tu fais
Poutine, Saint-Georges...
Ça, il l'avait expliqué à Radio, je pense.
C'est parce qu'il est
indépendant. S'il fait
des pubs locales demain, il va faire plus d'argent.
Parce que sinon, c'est la NHL
qui doit se mêler du dossier.
Il ne doit pas faire beaucoup, par exemple.
Pour vrai, là...
Le maximum, ça va être 100 000
piastres. Moi, je pense dans les ratios
de pub qu'on connaît. Surtout,
une compagnie...
Déjà, Ford,
qui est une compagnie d'auto
américaine, qui est la compagnie
qui marche le mieux, mais
Tesla marche mieux
que Ford. Non, mais Olivier Ford,
ce n'est pas Ford.
C'est un concessionnaire.
C'est un gars.
C'est comme si moi,
je faisais des pubs pour cette semaine,
Antiroi métropolitain,
mais celui à coin l'Angelier.
Il est top.
Steve's Antiroi, c'est ça.
Oui, mais ça...
C'est un mystère.
Si quelqu'un peut nous éclairer là-dessus,
écrivez-nous, parce que Carey Price
fasse ses pubs.
C'est une bonne question.
Mais ça ne doit pas être juste 200 000.
Le bonhomme a dû faire comme,
je vais tout mettre, tu ne peux pas avoir Carey Price.
Non, non, pour vrai.
Tu fais Bell Canada, je parle comme un vieux. comme « Je vais tout mettre. » Tu ne peux pas avoir Carrie Price. Mettons que tu fais « Belle Canada ».
Je parle comme un vieux.
Ça va te donner 500 000.
La morale de l'histoire,
je pense que les joueurs
de hockey n'ont pas beaucoup
d'éducation et ils sont faciles
à manipuler.
Il n'y a pas de préjugés là-dedans.
Il y a juste des faits basés sur des...
Carrie Price a re-sign basés sur... Non, mais Carey Price... Carey Price...
Il a re-signé avec le Canadien, non?
Comment?
Tu ne sais pas ce qu'il a re-signé?
Non, je dis qu'il a re-signé.
Il a re-signé avec le Canadien.
Et Olivier Ford!
C'est ça, il ne sait pas comment choisir ses jobs.
OK, je comprends.
Là, tu viens...
Oh!
Oh, on est sensibles!
Tu viens d'utiliser
le C word
le C word
en français
c'est canadien
on peut
on peut niaiser
les canadiens
t'as pas le droit
d'utiliser le C word
il doit faire mieux
c'est la religion
des animaux
mais c'est pour ça
on veut qu'il fasse mieux
ouais
mais
ils feront peut-être
pas les séries
cette année
on va être sur ça
c'est clair qu'ils feront pas les séries cette année. Ça va être difficile.
C'est clair qu'ils ne feront pas les séries.
Les Canadiens... Ce n'est pas clair.
Non, les seules séries,
ils vont regarder plein de séries sur Netflix.
Ah oui, c'est ça.
Ils vont binge-watcher The Fuck.
On a plusieurs affaires.
Carrie Price est occupée avec Olivier Faure.
Mais sais-tu pourquoi, pour vrai,
Mais sais-tu pourquoi, pour vrai, la raison pourquoi les Canadiens ne font jamais les séries dans les dernières années, c'est que les propriétaires s'en calent ici.
C'est vraiment ça.
Il aurait pu faire, tu sais, Molson a assez d'argent, il aurait pu faire ce que les Yankees font depuis le début, juste acheter des équipes.
Il faut que tu trouves premièrement les joueurs,
puis au baseball, il n'y a pas de plafond.
Non, mais ça, ça n'a pas
rapport. C'est que, mettons,
Molson pourrait faire, regarde,
au lieu de faire des pubs bas de gamme
pour Olivier Ford,
est-ce qu'il fait des pubs de Coors Light?
Fait que ton salon,
des Canadiens, on est en dessous du cap salarial.
On le pense pas.
Non, mais c'est clair
qu'il pourrait faire ça, tabarnak!
C'est clair qu'il pourrait faire ça.
T'es peut-être un visionnaire, mon gars.
Je suis un visionnaire!
Non, mais c'est vrai.
Il peut faire ça, mais il s'en fout
de si les Canadiens gagnent ou non.
Mais il s'en calisse vu que c'est plein.
Oui.
Ça, c'est sûr que
si tes salles sont pleines
et que tu n'as même pas
besoin d'écrire de joke,
pourquoi tu écrirais des jokes?
Tu t'en vas sur la scène
et tu es juste présent.
Souvent, il y a des matchs
où ils sont juste présents
physiquement.
Même moi qui ne fasse pas
les séries,
ça ne me dérange pas.
Ce qui me dérange,
c'est souvent le fait que le gars,
quand il a 16 ans, 17 ans,
il rêve comme on rêvait
quand on était jeune de devenir professionnel
dans ce qu'on voulait faire.
Puis que tu arrives à 23 ans
et tu ne te souviens même plus des rêves que tu avais 5 ans avant.
Parce que tu étais prêt à le faire
gratis dans ce temps-là, puis qu'un coup que tu es rendu là,
tu boudes,
puis tu veux juste faire du cash, puis tu veux pas
jouer à Montréal parce que la foule
est un peu difficile. J'ai toujours été un peu...
Y'a-tu un peu du fait aussi que
ton boss, celui qui dirige sa glace,
il gagne genre le dixième
de ton salaire, t'sais? Me semble y'a quelque chose
de « je gagne plus que toi, là, t'sais, là,
je pense que... »
Ça doit être...
Mais t'sais, y'a bien des joueurs qui veulent pas venir jouer à Montréal parce qu'ils trouvent qu'il y a trop de pression, mais... Ça doit être... Il y a bien des joueurs qui ne veulent pas venir jouer à Montréal
parce qu'ils trouvent qu'il y a trop de pression.
Si tu joues au hockey, tu veux venir jouer à Montréal.
Si tu es un vrai.
Si tu joues au baseball, tu veux jouer pour les Yankees.
Tu ne veux pas jouer pour Tampa.
Pour moi, ça n'a pas de sens
qu'un joueur de hockey donne ça comme excuse.
De dire, j'aime mieux jouer à Dallas.
Il y a moins de pression.
C'est ça le plaisir de jouer. C'est mieux jouer à Dallas, il y a moins de pression. » Oui, mais c'est ça le plaisir
de jouer. C'est comme si tu disais « Moi, je préfère
faire des salles vides, je sens
moins de pression d'être drôle. »
Tu as raison. Je suis avec Guy sur ça.
Si tu veux jouer devant des salles pleines,
que le monde... Tu veux le top. Si tu fais
un podcast, tu veux
des pubs de Planet
Oster et Antirouille
Métropolitain.
T'as l'arnaque.
Je viens de tout arranger, je pense.
Non, mais c'est pas de ta faute.
Tu mettrais la faute sur moi.
Non, non.
Oh, trois emails.
Oh, Chris, je viens d'être cancelé.
Je savais pas que Planet Hoaster
pouvait canceler un podcast.
On est-tu en direct?
On est en direct sur...
Là, si tu sais pas c'est qui
Joe Rogan, tu sauras pas c'est quoi Patreon.
Mais on est
en direct sur Patreon
en ce moment.
Pas comme je suis un niaiseux.
Tu disais tantôt, Guy,
que t'aurais aimé ça faire un podcast.
Mais quel genre de podcast tu aurais aimé faire?
Moi, je ferais un podcast qui n'a rien à voir avec l'humour, premièrement.
Ça ne veut pas dire que je ne recevrais jamais d'humorisme.
Moi, une émission que j'aime bien gros, c'est justement les Francs-Tiras.
C'est de pouvoir recevoir des gens qui sont dans différents univers de la société,
différents métiers,
puis même je recevrais du monde
qui ne m'aime pas ou que je n'aime pas.
Puis j'essayerais qu'on se comprenne,
qu'on essaye de voir nos univers.
Puis pourquoi...
Oui, vas-y.
Un peu comme tu voulais faire avec ton...
Avec deux autres bières.
Avec deux autres bières.
C'était ça, c'était exactement ça.
Qui était d'ailleurs la dernière entrevue, je pense, que Jean Lapierre
a faite avant de mourir, tu sais.
Puis c'était super
intéressant. J'avais fait ça avec lui, puis Mario Dumont,
puis un autre avec toi, puis
Jean-François. C'était la dernière
entrevue que Jean Lapierre a faite? Écoute, je peux pas te jurer
que c'est la toute dernière, mais c'est parce que Jean Lapierre, c'est pas
un gars... C'était pas une vedette
qui donnait des entrevues, c'est un gars
qui commentait la politique.
Donc, il y avait pas tant de fois
où il faisait des entrevues
sur son métier, puis sur
c'est quoi les dessous de la politique, tout ça.
Mais moi, j'aime bien gros les coulisses
de toutes sortes d'univers.
Puis, il y a plein de...
Il y a plein de choses qu'on sait pas, des gens.
Quand on connaît le monde,
on les aime plus au départ.
À partir de n'importe quelle fois
où tu juges quelqu'un,
si tu le rends compte...
Ou on les aime moins.
Moi, il y a tellement de monde
qui sont des vedettes
que tout le monde est astiqué de la fin.
C'est comme...
C'est une vidange.
Il y a beaucoup de monde
qui sont des vidanges.
« Are you attacking Céline Dion? »
De base, je vais refraser ça.
L'amour dont je parle,
ce n'est pas de l'admiration.
C'est que ça devient plus
de l'ordre de la compréhension.
Ça devient plus de l'ordre de...
Tu sais, des fois, il y a des gens qui se comportent vraiment,
qui ne sont pas corrects.
Puis on a vécu, particulièrement nous deux,
des tempêtes où tout le monde n'était pas cool,
puis il s'est passé des affaires.
Mais quand tu comprends la motivation des gens,
qu'est-ce qu'ils font, puis c'est quoi les raisons,
souvent, tu t'aperçois qu'il y a deux affaires qui animent les humains,
c'est la peur puis l'amour.
Mais pour aimer
gratuitement, il faut être très fort.
Et en général, la peur des humains, le moteur
ça tourne toujours autour de la peur. Quand tu chies
dans tes culottes, tu fais des affaires qui n'ont juste pas de bon sens
et quand tu te mets à comprendre
les raisons qui ont motivé
les comportements du monde,
même un meurtrier, même du monde
que tu trouves vraiment rock and roll...
T'aimerais avoir un podcast avec Luca Magnata?
Ben, écoute...
Luca.
Je t'ai dit, encore une fois...
Luca, parle-moi... Arrête de mordre mon bras.
Arrête de mordre mon bras, Luca.
Lâche-moi, on va aller manger du chinois après.
Mais le...
C'est ça, hein?
S'il vous plaît.
Ils sont tellement déplacés,
si vous riez d'affaires
super sordides,
mais,
mais,
sans aimer
Luca,
machin,
je suis convaincu
que si tu l'as avec toi
et que tu réussis
vraiment à faire
une entrevue
où tu parles
et que t'as,
c'est un jeu
qui se fait des deux bords,
il faut que la personne
veuille se livrer et avoir une vraie discussion
comme on a ici. Je pense
vraiment qu'il y a
quelque chose... Non, mais tu t'éloignes
en faisant ça, tu t'éloignes
parce que les humains ont toujours besoin
d'une incarnation du mal.
Tu sais, tu l'as été.
Maxime Bernier ou Richard Martineau
ou toi.
Je veux te remercier de m'avoir dépassé.
C'est ça, j'ai fait le souhait.
Tu as été mon paratonnerre pendant un bout de temps.
Non, mais c'est ça.
Les gens ont besoin de nommer des noms
et de dire que le mal est rendu là,
le diable est là.
Mais quand tu parles aux gens,
tu te rends compte qu'à différentes échelles,
évidemment, il y a vraiment des zones de gris
où tu apprends d'où viennent les gens,
qu'est-ce qui motive, qu'est-ce qui…
Puis souvent, on le voit avec le recul du temps,
quelqu'un va parler des erreurs qu'il a faites.
Tu sais, mettons, il a 70 ans, il va dire,
« Ben oui, quand j'avais 30 ans, je me suis comporté tout croche. »
Tu sais, même Sidney Crosby, je disais ça aujourd'hui dans le journal,
qui parlait à quel point dans les cinq premières années de sa carrière,
il a été un enfant de chienne avec les arbitres
puis qui a tout fait pour influencer les décisions
de ça, puis il dit « gars, je regrette
les comportements que j'ai eus de ça ». Puis
Cynic Crosby est aussi adméré qu'il puisse être.
C'est un des gars les plus détestés dans l'équipe nationale
aussi. Quand ils font les sondages auprès des joueurs,
il y a beaucoup de joueurs qui le détestent à cause
de ça, tu sais. Mais quand tu comprends
tout ça, quand tu jases avec le monde,
je trouve que quand même, ça serait ça mon
moteur pour répondre à ta question.
Ce serait de comprendre...
Vraiment comprendre l'humain
et c'est quoi les motivations des gens.
Et ça va être quoi le titre?
Hitler was necessary.
On pourrait, s'il est encore là,
recevoir aussi Hitler et...
Ça veut dire qu'il était bon en dessin, au moins.
Il y a un...
Mike a le studio ici, pis si tu veux,
moi, le studio, tu peux venir
à mon studio. Ouais, ça te prendra ça, toi,
qui est pas technologique, t'as un studio avec un
réalisateur. Moi, c'est sûr
que je touche pas à rien, c'est ça la chose.
Je peux te préparer tout, pis
ça va marcher, parce que moi, je suis vraiment intéressé.
Mais t'es super gentil de me le dire.
Les 20 minutes qu'on parlait en haut, c'est ça que je pensais.
Je me suis dit, est-ce qu'il y a une fois un podcast?
Mais je ne voulais pas te demander, je voulais attendre.
Non, c'est intéressant.
Merci beaucoup.
Si tu dis moi.
Mais non, ça fait plusieurs fois que je pense à ça.
Puis même tout le monde autour de moi m'a dit qu'il fallait.
Mais toi, en plus, pour les podcasts,
ce qu'un podcast donne, c'est une liberté totale. Puis tu fais très bien, en plus, pour les podcasts, ce qu'un podcast donne,
c'est une liberté totale.
Puis tu fais très bien, je trouve,
dans le monde du podcasting.
À chaque fois que tu es venu,
tu es toujours intéressant à mort,
pertinent à quel que risque.
Je fais des bonnes pubs.
Tu fais des excellentes pubs, mais pas au vrai.
Ça, hey Gab
je prendrais
je peux-tu avoir
un jus d'orange
si ça te dérange pas
il y a une grosse
en plus
on dirait que tu
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une grosse
il y a une belle crowd que toi, tu pourrais aller chercher qui est laissée un peu à l'abandon.
C'est-à-dire qu'il y a bien du monde
qui cherche une place.
Il y a bien du monde qui sont contre la rectitude.
Tu es quelqu'un qui dénonce quand même
beaucoup de trucs de la rectitude,
mais qui ne sont pas de droite en tant que telle.
Il y a bien du monde qui a pensé...
D'ailleurs, Mathieu Cyr a pensé...
Il t'a un petit peu accusé que tu étais de droite.
Tu t'es fait comme, voyons donc, c'est quoi ça?
Mais dans le fond, t'es pas nécessairement de droite.
Non, non, mais dans le fond, Mathieu a fait
ce que plein de monde fait, évidemment.
Puis je suis le premier aussi à le faire avec d'autres.
C'est-à-dire, on porte des espèces de jugements
toutes faites sur des gens en disant,
ah, un tel, il est de même.
Puis là, après ça, quand la personne
a écrit, personnellement, elle a dit, après ça, quand la personne a écrit,
personnellement, elle a dit,
tu sais, quand tu dis que je suis le même,
ou que je suis de telle tendance sociale
ou politique, tout ça,
j'aimerais que tu m'expliques pourquoi tu dis ça.
Sur quoi tu te bases?
Puis souvent, les gens se basent juste sur ce qu'ils entendent.
Ils entendent,
un tel, il est le même, l'autre, il répète un tel, il est le même,
l'autre, il répète un tel, il est le même, L'autre, il répète un tel, il est le même.
À un moment donné, tu te dis,
mais d'où vient cette affaire-là?
Pourquoi c'est ça?
Puis là, ça fait bêche.
Je ne sais pas.
Là, je n'ai jamais trop...
Toi, tu te considères plus comme un gars de droite, de centre?
Non, moi, je suis un gars qui a été tassé à droite
par la gauche radicale.
Donc, tu comprends ce que je veux dire?
Moi, je n'ai jamais de ma vie,
même pas aujourd'hui,
j'ai jamais voté pour un parti de droite de ma vie,
puis Dieu sait que même au Québec,
puis même au Canada, on n'a pas vraiment
de parti de droite à part, peut-être,
le parti de Maxime Bernier qui vient d'arriver.
Maxime Bernier, tu as vu son passé?
Non, mais dans les élections précédentes,
je peux quand même te dire
une chose, c'est que le Parti conservateur, qui est probablement
le parti, tu sais, tout
parti confondu, fédéral, provincial,
le parti le plus à droite,
le Parti conservateur canadien est
beaucoup plus à gauche que le Parti
démocrate l'est aux États-Unis.
Et pourtant, tout le monde a beaucoup d'admiration
pour Barack Obama,
et tout le monde trouve que Stephen Harper, c'est un écoeurant.
Puis moi, c'est ça que j'essaie de faire dans mon affaire, c'est un écœurant. Puis moi, c'est ça que
j'essaie de faire dans mon affaire, c'est d'expliquer
au monde que
Dieu n'est pas là et le diable n'est pas là.
On dirait que parce qu'on élimine la religion, on pense
que cette dynamique-là n'existe plus, mais
les humains marchent toujours de cette manière-là.
C'est juste ça que j'essaie d'enlever.
Après, tu as le droit de critiquer les gens,
mais attaque-toi aux idées.
Vraiment, reviens sur l'idée.
Tu m'as présenté cette idée-là, je suis d'accord ou je ne suis pas d'accord,
mais ne va pas me dire « Toi, tu es un raciste.
Tu te bases sur quoi pour dire ça? »
« Laisse faire, je le sais. »
Il n'y a pas de conversation.
C'est ridicule. Tu t'en vas nulle part avec ça.
Bref, moi, je considère être vraiment un gars de centre,
le plus centre possible.
Je serais mentale de dire que je ne suis pas du tout un gars qui va voter Québec solidaire,
mais je n'ai pas voté pour la CAQ.
Je veux dire, je suis un gars vraiment de centre.
Je trouve qu'en ce moment, malheureusement, on se radicalise des deux bords.
Donc, Dieu sait que le centre, c'est l'affaire la plus vide.
Il y a comme un vacuum en ce moment de ce côté-là.
Ça, ça a commencé
avec le 11 septembre
2001, quand
George W. Bush a dit
« Maintenant, il va falloir choisir votre camp. Vous êtes
avec nous autres ou vous êtes du côté de l'ennemi. »
Et depuis ce temps-là, des nuances, ça n'existe plus.
Il faut que tu choisisses tout le temps ton camp
dans tout. Là, il y a une chicane entre deux personnes.
Il faut que tu te dises qui est le méchant, qui est le bon.
À chaque fois, puis en 2012,
ça a accentué ça, les carrés
rouges et tout ça. T'étais rendu, tu fais juste
dire, ça, je suis d'accord, mais ça,
la critique que tu faisais, tu te mets
dans l'autre camp.
C'est ridicule.
Comme les Dixie Chicks. Tu te souviens de ça?
Oui.
Ils sont virés
de... Ils ont perdu tout.
Puis maintenant maintenant tout le
monde peut dire n'importe quoi sur le président puis ça marche mais ils ont
dit ça cinq six ans trop tôt et leur carrière sont finis mais je m'en fous
leur musique c'est de la merde mais je veux juste dire c'est non mais tu as
raison mais justement c'est ça que j'aime quelqu'un qui est intelligent il
va dire j'aime pas la musique mais c'est pas parce qu'ils ont dit c'est ça que j'aime. Quelqu'un qui est intelligent, il va dire « J'aime pas la musique, mais c'est pas parce que ils ont dit... » C'est quoi
le chanteur country le plus connu?
Moi, je parle des noms tout le temps.
« Got a little wind? »
La vieille, il est mort, tout habillé en noir.
Johnny Cash.
Johnny Cash était allé
chanter en prison un moment donné.
Parce qu'il avait fait ça,
à cette époque-là, le mal
c'était aller de rendre service à des gens qui avaientlà, le mal c'était d'aller rendre service
à des gens qui avaient violé et tué.
Et là, il était boycotté dans
toutes les salles, toutes les stations de radio.
Il n'y a plus personne qui voulait voir Johnny Cash
puis s'était rendu le diable aux États-Unis
pendant une période de temps.
Mais ça, ça change. Les mouvements changent.
Puis après ça, il est devenu un héros.
Puis il est devenu le gars qu'on dit « Ah, il s'est tenu de bout »
puis il avait des valeurs et tout ça. Mais il a fallu qu'il traverse le dit qu'il s'est tenu de bout et qu'il avait des valeurs.
Mais il a fallu qu'il traverse le désert à un moment donné parce que c'est un gars qui avait des valeurs.
Moi, ce n'est pas parce que la majorité des gens
penchent un bord en ce moment que je vais dire
que moi aussi, le bord...
C'est ça la religion, dans le fond.
C'est quand on fait juste obéir à dire
que tel bord, c'est le bien et tel bord, c'est le mal.
Toi, vraiment,
dans les dernières années,
tu as vraiment j'ai l'impression que
les gens
du show business
t'ont vu quasiment comme
le mal. Tu sais,
dans les deux, trois dernières années,
pas dans les deux, trois
dernières années, dans les dernières années,
ça, c'était comment
vivre ça
je te demande ça
et je sais exactement la réponse
tabarnak
tu l'as pas vécu tant avec le milieu
peut-être un peu
mais pas le milieu des humoristes
c'était plus par rapport au public
moi c'était vraiment
plus le public puis plus le gouvernement vu que moi c'était plus par rapport au public. Moi, c'était vraiment plus le public
et plus le gouvernement.
Vu que moi, c'est un truc...
Mais moi, j'ai une affaire,
et je suis sûr que tu as le même moteur,
et probablement que toi aussi,
je chante ça en toi,
c'est que j'ai l'impression
que quand quelque chose m'attire vers le trouble,
il y a toujours un côté de moi qui fait
« On y va, on essaye.
Si, par exemple, la mouvance,
c'est-à-dire le féminisme et le multiculturalisme,
on ne touche pas à ça.
Là, c'est sûr que moi...
Mettons l'avortement.
J'entends beaucoup d'affaires.
L'avortement, ce débat-là est clos.
C'est sûr, ça me donne le goût de monter sur scène
et d'interpréter le gars qui fait
l'avortement,
puis d'interpréter le gars qui est vraiment pour, wow, wow » l'avortement et d'interpréter le gars
qui est vraiment pour l'avortement
et contre l'avortement.
Là, c'est sûr et certain que la marde
va poigner, mais c'est un jeu.
C'est juste un jeu.
Je pense qu'en général...
S'ils me disent que la discussion est « closed »,
je dis « OK, on doit l'ouvrir ».
Oui.
Mais le contraire serait vrai aussi.
Si la position est de l'autre côté,
c'est juste que moi, ce qui est paradoxal,
c'est qu'il y a eu une époque,
quand j'ai commencé à faire de l'humour,
où on était quand même beaucoup plus de l'autre côté.
Il y avait moins de rectitude politique.
Puis là, moi, je critiquais beaucoup la droite.
Et je n'avais pas les mêmes insultes, je n'avais pas la même charge.
Mais peut-être aussi, je suis devenu plus connu
et forcément, tu as plus de monde
et il y a les médias sociaux aussi qui existaient moins
dans ce temps-là.
Et le climat a changé beaucoup.
Oui, c'est plus radical.
Avant, c'était bon, parce que maintenant, tout ce que tu dis,
c'est bon. On devrait baser
toutes nos décisions sur la logique.
Mais la majorité
des gens maintenant, je pense que c'est juste
la minorité, mais ils sont très vocaux,
c'est juste sur les sentiments.
C'est pas sur la logique. Alors,
il n'y a pas vraiment d'argument à faire parce que
tu vas toujours être le diable
pour eux. Parce que ça n'a rien à faire avec la logique.
C'est le fun d'être le diable en humour.
Oui, pour nous c'est le fun, mais c'est juste le monde qui regarde ça
et dit « lui il se fait chier tout le temps,
c'est le diable vraiment, c'est un mauvais mais c'est juste le monde qui regarde ça et dit « Lui, il se fait chier tout le temps. » Si il dit « Ah, vraiment, c'est un mauvais gars. »
Moi, je te connais pourquoi une heure maintenant.
Je peux te dire déjà que
toutes tes décisions sont basées sur ça, sur le sens,
sur la logique. On ne va pas
te pousser à cause de la pression.
Tout le monde devrait être comme ça.
Fuck that, je m'en fous. Si mille
personnes me disent quelque chose que je sais que c'est pas
vrai, mais ils vont sentir bien
que moi, je dis « Ok.. Non, je ne vais pas dire
« Fuck you ». Je vais aller avec la vérité,
avec la logique.
Puis aussi, c'est le fun, en tant qu'humoriste,
je pense que ça fait partie de notre travail de ne pas flatter
le monde dans le sens du spoil, mais d'y flatter
à l'envers.
Il y a comme un peu
désagréable dans l'idée d'être assis
là, puis de sortir de ça, puis de dire
« Où est-ce qu'on a essayé de m'amener? Parce que tu fais
juste dire au monde, vous êtes beaux, vous êtes fins,
c'est fantastique, comment vous pensez?
Je trouve qu'il manque... Non, mais il y a beaucoup
d'artistes qui marchent comme ça, puis
moi, je sais pour eux, il me semble que...
Tu te souviens-tu quand on a fait le show
pour les Carrés Rouges en 2012?
Moi, j'avais un gros carré vert, tu te souviens
de ça? Puis là, le
metteur en scène est arrivé et il m'a dit
« Est-ce que tu ne vas pas monter sur scène avec ça? »
C'était rempli. On avait 2500
carrés rouges qui étaient là.
Moi, c'est une occasion extraordinaire
de faire le travail que je veux faire.
Non, mais...
Ce n'est même pas important ce que je pense
ou ce que je ne pense pas.
Là, j'embarque sur scène. Tout le monde me crie « Chou! »
Là, j'étais content.
Non, mais 10 minutes plus tard, j'embarque sur scène, tout le monde me crie chou. Là, j'étais content, Christ.
Non, mais 10 minutes plus tard,
j'ai eu un standing, mais monstre.
En insultant le monde,
mais ils ont compris, ils étaient assez intelligents.
Je faisais confiance au fait que, moi, je fais toujours confiance au fait que les gens
qui ne voient pas le show, ils vont m'aïr, là.
Ils peuvent être 100% à m'aïr, je m'en quisse, parce que
je ne fais pas le show pour ceux qui ne s'intéressent pas à moi.
Mais je sais une chose, c'est que les gens qui vont
venir s'asseoir dans la salle, ils vont comprendre
le jeu et même si je leur dis
qu'ils sont laids, qu'ils sont niaiseux, qu'ils sont cons,
qu'ils sont n'importe quoi, ils vont comprendre que je les aime,
que je veux les amener ailleurs dans leur réflexion
et qu'en plus, ils ont le droit de continuer
à penser le contraire de moi.
J'ai absolument aucun problème avec ça.
Aucun problème.
Oui.
That's a good lesson.
Ça doit faire mal un peu.
Les meilleurs stand-up,
ils ont montré ça,
que ça doit faire mal un peu.
Bill Cosby taught us that.
It has to hurt just a bit.
Je n'irais peut-être pas
avec cet exemple-là, Maryse.
C'est l'exemple qu'on vient de donner.
OK?
Mais ça,
ce show-là,
c'était comme
le début que je voyais que
pour l'humour,
il y avait des manifestants
qui étaient en avant de ce show-là
à cause de toi, moi et Mercier.
C'était tellement ridicule.
Puis là,
ils nous avaient dit...
Ils ont refusé l'argent
qu'on leur a ramassé parce qu'on faisait
des jobs déplacés.
En plus, c'est ça.
C'est trop stupide.
Le groupe
à qui ils voulaient donner, c'était une affaire
pour payer des avocats.
Les avocats, c'est ça.
Même l'argent qu'ils offraient, parce qu'il y a de la magogne
dans tout, on faisait
un show gratuitement
à 50 pièces de billets. On a vendu
2200 billets.
Presque tout le monde était bénévole.
C'est 110 000 de billets vendus
et on a remis à la fin un chèque
de 28 000 pièces.
Asti que j'ai été en tabarnak!
Tous les artistes étaient bénévoles.
Tout le monde sur scène était bénévole.
Tout le monde n'était pas bénévole.
Puis il y avait une petite gang de pas bénévoles.
Ça, on l'a su après.
Oui, oui.
Puis en plus, le 28 000, on ne savait pas qui le donnait
parce que les 100 dessins,
je ne parle pas de ceux qui étaient dans la salle,
mais de ceux qui manifestaient dehors,
qui disaient qu'on était le mal
et que c'était épouvantable de faire des jokes sur whatever.
Il ne fallait pas accepter de l'argent de ces gens-là.
Moi, je fais parfait.
Si on veut te payer tes avocats pour que tu sortes de prison,
puis même si je ne suis pas d'accord avec toutes tes idées,
je suis quand même prêt à te payer des avocats pour que tu sortes de prison.
Puis toi, tu me dis que je ne veux pas ton argent.
Il y a tellement d'autistes qui en veulent de l'argent.
Maintenant, on va le donner à d'autres.
C'est qui les pas bénévoles?
C'était qui? C'était les producteurs?
C'était le metteur en scène.
C'était...
Mais raconte l'histoire, toi.
Tu l'as forcé à remettre l'argent.
Moi, c'était... Je ne m'en rappelle pas de son nom.
Ce n'est pas vrai.
C'est l'ancien writer.
Non, mais ça ne me dérange pas de le nommer.
Parce que c'est l'ancien writer de Mario Jean,
Daniel Thibault.
Qui est créateur des...
En tout cas, il travaille beaucoup encore.
Sur Twitter.
Déjà, tu vas perdre en tirant les métropolitains.
Non, non. À sous-écoute, on nomme les noms.
T'as pas le droit. Non, mais ça me dérange
pas de nommer ce nom-là
parce que moi, ça m'avait
mis en tabarnak. Ça m'avait mis en tabarnak.
Puis Michel avait écrit
à Juste pour rire
le lendemain. Puis il avait dit,
écoute, je suis pas bon en maths,
mais il y avait
plein d'artistes gratuits sur scène.
On a vendu des billets à 50 piastres.
C'est les premières années que nous vendions des billets pour Alain.
Il disait que quand on vend des billets pour Alain, on fait une salle plus petite.
On vend à peu près 800-900 billets à 30 piastres.
On réussit à donner 23 000, moins les frais
de la salle.
Il dit qu'on devrait...
Là, la salle est trois fois plus grosse.
On vend les billets
quasiment deux fois plus cher.
Ce n'est pas normal qu'on donne
à peu près le même prix.
Puis là, ils sont venus...
Sur le coup, ils ont dit
que Daniel a vendu
le concept du show
il avait été payé
je pense
c'était quelque chose
comme 20 000
pour vendre
le concept du show
le concept du show
oui
puis après
mais c'est quoi
toi tu passes premier
toi tu passes deuxième
c'était ça
le concept du show
c'était pas évident
quand t'as 12 invités
tu sais pas trop
puis après
c'est les soeurs Roson qui organisaient ça.
On dit, un concept de même,
ça vaut bien plus cher, vu qu'il a réussi
à avoir bien des vedettes
faire le show pas payé.
Tu me fous.
Tabarnak.
Juste le fait que Michel appelle,
20 minutes après, tout le monde a reçu un email.
Daniel a généreusement offert de remettre son chèque à l'organisme.
Ben, qui est-ce, j'espère.
Oui, oui, oui.
Fait que là, tu sais, généreusement offert.
En fait, tout ce show-là avait été vraiment tout croche parce qu'au début, moi, j'ai été le premier qui avait approché pour ça.
Puis, il voulait refaire les parlementeries.
Puis, il m'avait demandé d'écrire un numéro sur l'act pour ça. Il voulait refaire les parlementeries.
Il m'avait demandé d'écrire un numéro sur l'actualité.
Donc, on était dans cette crise-là.
Si tu te souviens, c'était la conférence de presse.
À un moment donné, c'est la veille de la conférence de presse.
Ils nous disent, finalement, on va verser l'argent pour les carrés rouges.
Je fais, coudonc, si tu viens d'apprendre quelque chose.
Ce n'est plus les parlementeries, mais vous avez travaill avez travaillé avec Thelmater en scène, puis tout ça.
Bref, ça a dégénéré.
Moi, quand il m'avait approché,
il m'avait dit, parce que il faisait une couple de fois que je faisais des shows
pour la liberté d'expression, puis là, il me disait
on ramasse l'argent pour la liberté d'expression.
Je lui ai dit, c'est pour les carrés rouges?
Il a dit, non, c'est pour les étudiants
qui se font arrêter.
Ça n'a pas rapport avec les carrés rouges,
mais c'est qu'il essaie d'enlever
le droit de parole aux jeunes.
Je faisais, ah Christ, ça,
je veux les supporter à 100%.
J'embarque.
Mais ils m'ont dit cinq fois
que ce n'était pas un show de carrés rouges.
Vu que je ne voulais pas...
À cette époque-là, j'étais un gars
dans la trentaine qui gagnait
cent quelques milles par année.
Je ne me sentais pas pertinent
dans le débat.
Si tu gagnes 150 000 par année,
c'est dur après dire au monde
qu'ils n'ont pas une scène,
comment ils devraient vivre leur vie.
Ça dépend comment tu vois ça.
Si tu payes 53 % de ton 100 000 en impôts,
je considère que tu as quand même
le droit de...
J'aimerais savoir comment...
Moi, j'avais...
Le personnel, puis en passant,
le 47% qui te reste,
tu as de la TPS, des véhicules,
des taxes municipales. En bout de ligne,
il te reste peut-être 24 cents en piastres.
Moi, je considère que dans le système actuel,
quand des gens, leurs études
sont payées à 85 %,
ils ont le droit de négocier pour avoir 97 % s'ils veulent ou 100 %,
mais tout ce que je dis, c'est que vends-moi pas l'idée que c'est écœurant comment on gère les affaires
alors que les tarifs ont été fixés en 1968 et qu'il n'y a jamais une scène de plus
qui a été rajoutée dans les frais de scolarité depuis.
On paye le même fucking prix
depuis ce temps-là.
Moi, tout peut être remis en question.
Ça peut être gratuit, j'ai aucun problème.
Même si je m'en allais en politique, je pense que je dirais
que c'est gratuit. Mais par contre, il y aurait une contrepartie.
C'est que c'est gratuit, mais si tu ne performes pas,
tu es dehors.
C'est gratuit, mais il faut
que tu sois présent au cours et qu il faut que t'ailles les notes
parce que sinon, on te donne pas gratuitement.
Tout ça peut être négocié.
Mais juste de nous vendre l'idée
de parce que tu fais trop d'argent, t'as pas ton
mot à dire, je sais pas.
Moi, c'était pas ça. C'est juste que moi, je me sentais pas
concerné, vu que, tu sais, ma famille
a pas mal tout étudié
à l'extérieur, bien, du côté
anglais, à l'extérieur du Québec
puis du Canada. Fait que, tu sais, mes cousins, ça coûtait, tu sais, 100 000 par année aller à l'extérieur, du côté anglais, à l'extérieur du Québec puis du Canada.
Mes cousins, ça coûtait
100 000 par année aller à l'université.
– Dans ma raison de plus,
pour que tu te prennes. Si ça te coûte
1 200 ou 2 000 piastres
ici, puis que mon cousin, ça te coûte 100 000,
j'ai quand même le droit de me prononcer sur
le bout de compétition. – Mais en même temps, je faisais,
regarde, moi, je trouve que c'est pas trop
cher, mais le monde était tellement fâ je trouve que c'est pas trop cher,
mais,
tu sais, le monde était tellement fâché, puis c'était pas mon débat, que j'étais comme,
ah, regarde, asti, tu sais,
je, je, moi,
je m'en cogne, tu sais. Puis, tu sais, moi, je vais juste rajouter
une affaire, parce que, tu sais, moi, Mike,
c'est un de mes grands chums, là, dans,
c'est peut-être mon meilleur chum dans l'humour,
puis j'ai tellement entendu du monde cracher
sur Mike Ward, puis ce que je vais dire, il n'y a personne qui sait ça.
Quand tu ramasses 100 000 $ dans une offre de charité,
puis qu'il y en a 25 000 qui s'en vont à la cause,
puis qu'il y a toutes sortes de monde, la salle, les techniciens,
qui quand même sont payés, puis moi, je respecte ça.
C'est une façon de fonctionner.
Non seulement, Mike, quand il fait des shows pour des personnes handicapées
pour ramasser des fonds, ça s'envoie à 100% à la personne.
Mais moi, j'ai vécu ça plusieurs fois.
Même quand on fait ça en dehors,
les chambres d'hôtel de chaque artiste,
il les paye de sa poche.
C'est des milliers de dollars que ce gars-là
paye de sa poche. Fait que, mettons qu'il ramasse
50 000 le soir, lui,
il donne 50 000 à la personne
et lui, personnellement, ça lui coûte
4-5 000 piastres pour que les artistes
aient des gens. Et là, je pourrais plus.
Alors, voilà. Je tiens.
Non, mais je tiens à ce que tu dis.
Parce que
c'est important que le monde le sache.
Parce que ce que je dis, c'est vrai.
Ce que je dis, c'est vrai.
Et quand j'entends du monde
me dire,
« Ah si, Mike Ward, c'est un ci, puis c'est un ça, puis bon. »
Mais c'est la même discussion qu'on avait tantôt,
mais à l'envers, quand je disais,
« Oui, j'aimerais ça avoir ce podcast-là pour montrer au monde
que tout n'est pas blanc, puis tout n'est pas noir. »
Et je suis convaincu que moi-même, j'ai des idées,
mais des préjugés, puis des a priori sur plein de monde,
ou plein de métiers.
Puis je suis convaincu qu'en discutant
avec le monde, je serais comme,
voici un portrait différent.
On est tous à peu près pareil. Quand tu prends le temps
de parler et d'écouter le monde, c'est surtout
écouter le monde. Surtout de nos jours,
tout le monde parle, personne ne s'écoute.
Mais tu fais comme,
on est tous à peu près pareil.
Y'a-tu...
J'irais avec des questions.
Y'a Emile Bouchard
qui demande
à Pantelis, c'est quoi ton plus beau moment
à Two Drinks Minimum?
Two Drinks Minimum, y'a pas de S.
Y'a pas de S?
Y'a pas de S.
Je sais pas pourquoi, tous les francophones
rajoutent des S.
Je sais pas.
Je n'ai pas de plus bon moment.
À chaque semaine,
je suis content,
je suis heureux
qu'on fait ça.
Mais ça dev...
On va dire que c'était...
Yeah.
Glutton Fest
quand Poseidon
s'est chié sur lui-même.
C'est quelque chose
d'extraordinaire.
C'était un moment
à vivre.
C'est vraiment ça
jusqu'à date.
Mais à chaque semaine, c'est quelque chose de nouveau.
Vous recevez des gens?
Non, non, non.
Parce qu'il n'y a pas des gens qu'on peut discuter avec.
Ils sont trop sensibles.
C'est rare.
C'est vraiment rare.
C'est juste comme Sugar Sammy, on n'a pas de masque.
C'est des amis en stand-up qu'on connaît bien.
Parce que les autres, quand on a essayé,
ils avaient tous peur de parler.
Puis on disait des choses, puis moi et Mike ont rié,
puis ils étaient comme « C'est raciste! »
C'était bizarre.
Moi, j'irais bien planter les Anglais sans problème.
I can't plant the English.
Je te dis honnêtement, ça serait plus drôle
si toi, t'aurais venu
au lieu de certaines
guest.
Oui, c'est ça.
Au début, quand on l'a commencé,
je faisais,
ce serait le fun d'avoir un peu
la vibe de sous-écoute en anglais,
mais il n'y a pas assez
d'humoristes anglophones
à Montréal.
Qu'est-ce que vous faites? Une fois par semaine, vous jasez ensemble?
C'est qu'on jase ensemble en studio de n'importe quoi. Il faut peut-être que vous faites? Ça veut dire une fois par semaine, vous jouez ensemble? C'est qu'on joue ensemble en studio
de n'importe quoi.
Une fois par semaine?
Il faut peut-être y raconter aussi
pour que ça aille bien.
La façon où le show a commencé,
il y a un réseau à New York
qui s'appelle Campo Media
qui m'avait approché,
qui voulait que je fasse un show
à l'époque.
C'était le show du vendredi
de deux vedettes là-bas
que tu n'as jamais entendu leur nom.
Puis là,
j'avais vu
lui, j'avais fait un show avec lui
puis il me faisait tellement rire en coulisses
que j'y avais juste dit
« Hey,
j'avais envoyé un message puis j'avais demandé
de faire un show avec moi. »
Puis ça sonnait fake quasiment.
De la manière où j'y pitchais l'idée.
Il a dit oui,
on a commencé
à faire ce show-là
pour le réseau américain
mais eux autres,
c'est derrière un paywall
fait que le monde
faut qu'il paye
pour entendre
et il y a eu
une des vedettes
qui a un problème d'héroïne
qui a gâché sa vie.
Fait que le réseau,
au début,
quand on a signé,
il y avait beaucoup
de monde qui écoutait.
Là, il y a moins de monde.
Fait qu'on a commencé à faire des shows gratuits
sur YouTube, sur iTunes et tout.
Puis ça fait même pas un an.
Puis là, on est...
Tu sais, ça a commencé au début,
on avait comme 2-3 000 par semaine.
Puis là, on est rendu à 20 000 par semaine.
Qui, quand même, ça a monté rapidement.
Et au début, on voulait avoir des invités.
Mais à chaque fois qu'on avait des invités,
on les choquait.
On faisait nos jokes.
Il était cool un peu
les 20 premiers minutes.
Mais là, il se mettait à faire la baboune.
Il se mettait à faire la baboune.
On finissait juste le show,
nous autres qui parlaient, avec un qui fait
la baboune à côté.
Il y a
Poseidon qui était notre stagiaire au début. Puis lui, il me disait, on a... Il y a Poseidon qui
était notre stagiaire au début.
Puis lui, il me disait, on devrait le mettre sur le show.
Fait que là, des fois, on l'embarquait sur le show
puis on l'écœurait naturellement.
Fait que c'était juste...
Comme Yann.
C'est comme un show, mais Yann,
il se défend, tandis
Poseidon se défend en moins.
Puis il embarque, il embarque vraiment beaucoup. Fait que là, c'est comme l'intim se défend moins. Puis il embarque, il embarque
vraiment beaucoup. Fait que là, c'est comme
l'intimidation, mais lui, il embarque,
il rit. On a du fun, mais c'est de l'intimidation
pas méchante.
C'est juste parfait comme show.
Non, mais c'est vrai. Parce que des fois, de l'intimidation,
on en parle tout le temps
comme si c'était la fin du monde,
tu vas te suicider si tu t'es fait
intimider, mais des fois, c'est juste le fun, éco c'était la fin du monde et tu vas te suicider si tu t'es fait intimider, mais des fois,
c'est juste le fun d'écoeurer quelqu'un.
Prochaine question.
Non, mais c'est...
Pour ceux qui sont bilingues, si vous regardez ça,
vous allez voir que c'est beaucoup de fun
de faire le bowling. On devrait
le réintégrer dans la culture.
Ben, Yann m'a parlé de... Tu sais, par ça, avec le podcast, vu devrait le réintégrer dans la culture. Yann m'a parlé
de... Tu sais, par ça, avec le podcast,
vu qu'on commence à faire de l'argent,
qu'il me parlait, il a dit
tu devrais partir une compagnie,
tu sais, comme les compagnies de production télé
qui partent une compagnie par truc.
Fait que je voulais appeler la compagnie
Bully. Tu sais, je voulais avoir le mot
Bully. Bully Incorporated. Genre
Bully the Bully Group ou tu sais. Ouais, Bully Incorporated. Genre Bully the Bully Group.
My Bully Incorporated.
C'est drôle.
Y'a-tu, Yann?
Y'a Gab Merck qui demande
question pour Pantelis.
C'est quoi que tu faisais dans la vie
avant de faire de l'humour?
Beaucoup de choses.
La prostitute, non.
Je travaillais dans les jeux vidéo.
Au début. Pendant que les Carrés Rouges faisait ça moi je travaillais et puis je suis allé à concordia en soirée puis
après ça je suis dans la virtualité réel vrp et 1 ok je faisais toujours le stand up pendant la
nuit de soirée mais j'adorais ça C'était vraiment mon job que je voulais.
Mais c'est vraiment difficile pour les Anglais ici.
Ça a pris des années.
Mais c'est toute la technologie, les jeux vidéo,
AR, VR, les apps, les apps mobiles.
OK.
Wow.
Question pour Guy.
As-tu travaillé pour Cube Radio?
Cube Radio m'a...
Écoute.
Cube Radio m'a propos Écoute. Cube Radio
m'a proposé la job de
morning show, le show du matin.
Puis je suis allé les rencontrer,
mais on ne s'est pas entendus.
Il ne devait pas offrir d'argent.
Non, je n'ai aucune idée de l'argent.
Je te jure, on ne s'est même pas rendus là.
C'est-à-dire que moi, je voulais avoir
carte blanche, mais quand je dis
carte blanche, moi, moi j'ai pas en moi
l'idée que je vais aller
chez vous pour planter Pierre-Claude Pelladeau
ou pour dire que je suis pas d'accord
avec tel journaliste, journal
à Montréal, n'importe quoi, mais je veux
m'assurer que j'ai quand même cette possibilité
là, puis
moi je suis convaincu d'une affaire
puis on le voit souvent quand on fait des corpos
des affaires de même, quand on fait des corpos,
des affaires de même.
Quand on fait des shows corpos,
la plupart du temps, le PDG, il a beaucoup d'humour,
il est prêt à prendre des jokes,
puis il y a tout le temps du monde en dessous qui sont comme, le président va être assidu,
tu ne lui fais surtout pas de jokes.
Tu comprends ce que je veux dire?
Puis là, évidemment, tu plantes le PDG,
il vient te voir à la fin,
puis tu as l'autre aussi qui est un peu nerveux.
Puis là, je sentais que c'était ça.
Je sentais que vraiment, c'était...
Fait que là, je disais, écoute, déjà au départ,
moi, je ne cherche pas à faire de la radio,
mais j'étais quand même curieux de les entendre,
de savoir qu'est-ce qu'ils voulaient,
parce qu'ils ne nous ont même pas dit au départ qu'est-ce qu'ils voulaient.
Ils ont dit, on peut se rencontrer, on aimerait ça,
tu as proposé de quoi?
Puis quand j'ai évoqué cette possibilité-là,
je n'ai pas entendu
un non, tu sais, t'as pas le droit de rire ou de faire un commentaire sur qui que ce
soit, c'était pas comme ça que ça m'était présenté, mais c'était juste, en même
temps, tu sais, il faut faire attention, là, tu sais, parce qu'on fait quand même
partie de toute une... Puis je comprends, tu sais, la personne qui est ton patron, bien
lui, il a une job. Il a des bosses.
Mon but, ce n'était pas de le mettre dans la marde,
mais je pense que peu importe la corporation pour laquelle tu travailles maintenant,
même les sociétés d'État,
tu fais toujours face à la même affaire.
C'est qui les annonceurs principaux
qu'il ne faut pas que tu fasses trop,
que tu brasses trop.
C'est ce que j'aime des podcasts.
À l'époque, c'est ça qui était le fun.
Je fais des shows dans le studio aussi.
J'ai eu une couple de gars de radio.
À l'époque, à radio,
mettons que tu faisais chier
quelqu'un à ton poste radio,
il y avait 17 autres propriétaires de postes radio.
Tandis que là,
ce sont deux à Montréal
et trois dans la province.
Sauf que moi, ma vision de ça,
c'était,
si vous voulez avoir
de la crédibilité
parce que vous m'approchez
parce que vous dites
tout est un esprit libre,
si vous voulez vraiment
avoir cette crédibilité-là,
laissez-moi être libre
jusqu'au bout.
Et la meilleure façon,
c'est que quand je...
Tu sais,
je donnais l'exemple,
mettons,
de le journal de Montréal
qui poursuivait en justice
le journal de Montréal.
Oui.
Je disais, moi, mettons, que j'anime ton show du matin
et que je ne suis pas d'accord avec cette poursuite-là,
j'ai-tu le droit de le dire?
Puis là, c'était comme, oui, tu as le droit de le dire,
mais en même temps, fais attention aussi
parce que là, tu comprends aussi que...
Puis là, je faisais, écoute-moi toute cette mécanique-là.
Je suis trop, justement, libre d'envie
pour embarquer dans... Je ne veux pas avoir
ces préoccupations-là.
Ça a été merci beaucoup de votre intquer dans... Je ne veux pas avoir ces préoccupations-là. Oui, tu as le droit, mais fais attention.
Merci beaucoup de votre intérêt, mais je ne veux pas mettre personne en marge.
Je ne veux pas avoir aucun courriel ou téléphone que c'est allé faire là.
Puis, je sais qui je suis.
Je ne cherche pas à nuire à aucune corporation ni à aucune personne.
Mais en même temps, quand j'ai des affaires à dire, je suis obligé de les dire.
Fait que j'espère que cette façon-là
de fonctionner va faire en sorte que
je vais finir par pouvoir quand même
on souhaite tous comme artistes
de pouvoir dire ce qu'on a
à dire au plus de monde possible, mais peut-être
aussi qu'à ce temps-là, ça se fait à plus petite échelle
comme on le fait là, mais aux gens qui sont
intéressés par cette liberté-là.
Moi, je trouve de ce temps-ci,
c'est ça, je suis fatiguant
que je dis tout le temps la beauté des podcasts,
c'est qu'on a été tellement longtemps
au Québec qu'il y avait
deux postes de télé.
Quand tu étais
connu, tout le monde te regardait.
Tandis que là, on est en train de rattraper
la planète.
On est capable de faire des projets
qui sont un peu plus alternatif mais
que ça rejoint notre monde pour pétite mettons tu travailles pour radio cannes puis que toi tu
es comme un humoriste ou éditorialiste tu peux aussi faire avoir une critique sur une émission
de la même station une vedette ou un petit peu critique et guillaume lopage ou véronique cloutier
ou tout ça ça veut pas dire que tu détestes
la personne ou la société,
mais on dirait qu'il y a
cette espèce de nuage-là
qui vole en ce moment, qui fait, choisis ton équipe,
puis là, quand t'es dans cette équipe-là,
tu touches plus à rien de ça,
puis moi, je suis pas...
Mais c'est le fait qu'il y a pas assez de propriétaires, puis il y a pas assez de compétition.
C'est que...
Peut-être, mais cette réalité-là était peut-être
vraie quand même avant. Si tu tombais
juste, mettons, à Radio, à CJMS
ou CKVL dans les années
80, peut-être qu'on te disait
tu n'as pas le droit de parler des 3-4
grandes vedettes. Moi, je suis une chose, c'est que si j'étais
la grande vedette d'une station quelconque,
je n'aurais aucun
problème, en autant que ce soit crédible.
Je ne veux pas juste que quelqu'un dise « Gui Dantès,
l'estime marde! » Mais si vraiment
quelqu'un est pas d'accord avec mes idées, puis il est
engagé pour ça, c'est parfait.
D'ailleurs, c'est drôle, parce qu'en politique,
c'est ça la démocratie. Moi, je suis toujours étonné
quand des journalistes disent à un politicien, ils disent
« Ouais, qu'est-ce que vous pensez du fait que
votre collègue pense pas comme vous? »
C'est niaiseux, j'ai un micro, puis je fais comme je chante.
Non, non, non.
Mais, qu'est-ce que vous pensez?
Mettons, ils vont dire ça au chef.
Votre ministre des Finances,
il ne dit pas la même affaire que vous.
Je dirais, écoute, c'est ça la démocratie.
On se réunit en caucus et on n'est pas tous d'accord.
On n'est pas tous dans le même moule.
C'est ce qui fait qu'on avance comme parti et comme société.
Mais non, tout le monde fake.
Je ne dirais rien.
Moi, c'est ça que je n'aime pas.
C'est bon, Yann.
Y a-tu d'autres questions?
J'en ai une autre bonne.
Après ça, c'est la dernière.
Il vaut mieux d'être bonne.
Guy, à quand le prochain Vox Pop?
Ton dernier, c'était-tu celui
où est-ce que Mike,
où est-ce que tu faisais des jokes de Mike?
Tu peux peut-être l'expliquer, ça, c'était drôle.
Non, c'était des jokes d'Yvon Deschamps
que je faisais croire que c'était Mike ou Jean-François Mercier
ou Mariana Madza ou Peter Metcalf.
Puis là, quand je lisais les jokes, je disais,
vous savez que Mike Ward a dit telle affaire,
les gens étaient tous scandalisés.
Il était fâché.
Quand à la fin, je leur disais, vous savez que
tous les jokes que je vous ai lus depuis tantôt, c'est des jokes.
Parce qu'avant d'arriver à la conclusion, je leur disais
toujours, mais vous trouvez que les humoristes aujourd'hui,
ça brasse trop.
Oui, oui, oui. Avant, il y avait plus de respect,
tout ça. Évidemment,
c'est un filet des airs quand tu demandes à personne.
Mais vous trouvez comme qui
avant était meilleur. Yvon Deschamps
était bien meilleur et plus respectueux. Je savais que tout ce que je voulais depuis tantôt, c'est qui avant était meilleur. Yvon Deschamps était bien meilleur et plus respectueux.
Je savais que tout ce que je voulais
depuis tantôt, c'est tous des jokes d'Yvon Deschamps.
Meuh.
C'était magique, ça.
Ce qui est drôle, c'est que moi, le seul reproche
que j'ai beaucoup eu par rapport à ça,
c'est que les gens disaient, ouais, mais quand tu lis
des jokes, tu les lis sans émotion.
Mais je disais, ouais, mais c'est exactement
ça, les médias sociaux. C'est qu'on les
sort du contexte, puis là, on dit
un tel, il a dit ça.
Puis là, quand tu dis ça, tu fais,
il n'est pas gêné, puis il est allé raide.
Mais quand tu vas dans un show d'humour,
tu as toute une mise en situation,
tu as un contexte, tu as même une énergie.
Moi, il y a bien des jokes que je fais
dans mon show que je ne placerais jamais
dans les cinq premières minutes, parce qu'il faut amener le monde
dans ton univers pour arriver
ensuite à frapper plus fort
mais c'est sûr que si tu prends juste une joke
et que tu en sors de son contexte
lui il a dit ça sur tel sujet
ben là t'as l'air d'un monstre
c'était ça le but de l'exercice
à quand le prochain Voxport
j'essaie d'en faire un ces élections en ce moment
mais là,
on magazine avec les
chefs de parti.
C'est moins facile au Canada
qu'au Québec, alors on se passe les doigts,
mais on ne sait pas si ça va marcher.
Maxime Bernier, ça serait
magique.
En fait, on va se dire la vérité, c'est que si
Justin Trudeau n'embarque pas, on ne le fera pas.
Oui.
C'est certainement la personne la plus...
J'ai parlé aux gens de Trudeau. Tu sais ce qu'ils m'ont dit?
On ne fait pas de podcast.
C'est en dessous de nous.
Ah oui?
Mais en tout cas, peut-être qu'il va faire des Vox Pop.
What his mother said.
J'aimerais ça...
J'aimerais ça que s'il fait une entrevue avec toi,
il se déguise en toi,
comme il fait quand il va en Inde ou en Chine.
Il arrive.
Il va se raser la tête.
Il se rase la tête.
J'ai aussi un micro.
Je veux te rendre confortable.
Il se fait quelque chose de zèbre.
Les mots du vox pop,
moi, ce qui me fait capoter,
c'est que le paradoxe des vox pop,
c'est que c'est une pub pour mon show.
Ben oui.
Puis, tout le monde me parle de ce qu'il annonce mon show.
Parce qu'évidemment, quand on fait le Vox Pop, c'est 1 à 2 millions de personnes qui le voient.
Puis, un show, même si tu vends 100, 125, 150 000 billets, c'est de show bien le dixième de ça.
Puis, le paradoxe, c'est qu'on dirait qu'Astar devient monsieur vox pop
dans la tête du monde, mais c'est juste la publicité
de ce qu'il annonce de c'est quoi mon vrai métier.
Tu es content
que le monde remarque ça, mais tu te dis
que tu sais que mon vrai métier,
ce n'est pas ça, le vox pop.
Puis là, personne ne te croit.
Shut up, vox pop guy!
Pose-moi une question! »
« Pose-moi, c'est quoi la capitale? »
Les gens me disent ça des fois.
Je marche sur la rue et je dis « Hey, Nantel!
Pose-moi une question! »
Comment ça va?
Puis là, ils figent dessus.
Ils sont comme « Ah! Orange! »
Parce que ça aussi,
il y a bien de l'or.
Il y a un gars qui me dit ça l'autre jour.
Je ne me souviens plus quel pays il avait pris,
mais mon Dieu.
On va dire, en tout cas, je ne me souviens plus,
mais peu importe, on va prendre le Népal.
Le gars arrive sur la rue,
il tient son cellulaire de même,
il sortait du sushi shop
sur Sainte-Catherine.
Le gars est là, il m'arrête, il fait
« Hey, Nantel, Nantel.
Puis il a son cellulaire.
Moi, je pense qu'il veut prendre une photo.
Il dit, approche-toi.
Je dis, pas de problème.
Mais ce que je ne sais pas, c'est qu'il est en train de filmer.
Puis là, il fait, capitale du Népal.
Là, je fais, Katmandou.
Il fait, ah, in your face.
Ça s'en va sur le web.
Puis là, je dis, non, mais c'est vraiment Katmandou.
Fuck you aussi.
Puis je dis, vas-tu le mettre sur le web? Non, je ne vais non, mais c'est vraiment Katmandou. Fuck you, assis.
Mais vas-tu le mettre sur le web?
Non, je vais pas le mettre sur le web.
Ah, assis.
Ça aurait été parfait, ça.
Avec le fuck you.
Ben oui, ça aurait été plus drôle qu'il le mette.
Mais il a pas voulu. Il était sûr qu'il allait me planter
avec Capital de l'Ontario.
Une bonne réponse, ça serait « Nobody cares ».
C'est très fort.
Merci. Si on veut
ta tournée, j'ai
des billets pour te voir
le mois prochain.
Je m'en vais te voir. Je ne t'avais pas vu
parce que quand tu avais lancé ton show, c'était pendant ma dépression.
Je n'avais pas le goût de voir
du monde rire.
Surtout qu'il y a un bout de tu-toi.
C'est-tu à Montréal?
Mon tabarnak!
Un petit joke sur toi.
C'est à Montréal le show?
Je ne sais pas, où est-ce que tu vas?
Je m'en vais, attends une seconde, ça fait longtemps que j'ai acheté les billets.
Tu as acheté les billets?
J'ai pris la peine de les acheter en plus parce que que... Attends une seconde. J'ai vu ça,
je ne me rappelle pas
c'était quand.
Je regardais mon horaire
et j'ai...
Tu as acheté des billets.
Oui.
Je ne paierai jamais pour toi.
Non, non,
ce n'est pas une insulte.
C'est juste...
Si il y a quelqu'un
qui veut acheter des billets,
j'ai des billets
bien en tête là-bas.
Vends-les plus cher.
Je vais attendre.
Ce n'est pas grave.
On se dira ça après.
Qu'est-ce pour ça que t'es pas à la TV?
Tu peux pas finir une émission de TV.
La télé, mais pour vrai,
la télé,
la télé est morte.
Si la télé faisait ça,
le générique roule.
Là, es-tu capable de voir mon téléphone Il y avait un éric roule, le style, puis le gars, il est comme... Mais... OK.
Là,
es-tu capable
de voir mon téléphone
ou ça te prendrait
des lunettes?
Bien,
je vois le téléphone,
mais je ne vois pas
ce qui est écrit dessus.
OK, parfait.
Parce que je me demandais,
je me disais,
peut-être qu'il pense
que j'ai juste
un bout de plastique.
Mais,
oui,
ça,
on veut te voir,
c'est guinantel.com.
Oui,
puis en fait,
profitez-en, c'est la dernière annéeel.com ouais pis en fait profitez-en
c'est la dernière année
de tournée
il te reste comme
un 6 mois
7 mois
ben
jusqu'à Saint-Jean
sauf que
j'ai plus beaucoup de shows
tu sais comme
dans la première année
je pense qu'on fait
comme 50% des shows
dans la deuxième année
35%
pis là j'arrive
dans la dernière année
fait que
j'ai comme des pré-vacances
ouais c'est ça
pis j'ai vu
j'ai même pas pris des billets pour. Ouais c'est ça pis j'ai vu j'ai même pas pris des billets
pour Montréal, c'était au 10-30.
T'sais vu que...
On va-tu super avant ou... On peut aller super avant
si tu veux. Ben ouais je vais au moins te payer ça.
J'aimerais ça ben ouais.
Je vais m'asseoir en avant
pis je vais créer des affaires.
Là
Pantelis si on veut te voir c'est où qu'on va?
Panteliscomedy.com, c'est mon site web.
Comedy Y en anglais.
Oui, en anglais.
Puis sur Twitter, tu vas me trouver.
Puis je vais annoncer les dates pour mon petit tour de Québec bientôt.
Il va y avoir Québec, il va y avoir Sherbrooke, Trois-Rivières.
Trois-Rivières, c'est sûr.
C'est les trois sûrs.
Puis je sais, je veux voir Gatineau aussi,
juste parce qu'il y a des francophones là-bas.
Je veux les aider.
Ouais, parce que je suis allé à Ottawa,
ça fait deux semaines.
Fucking ville de merde.
J'aime ça, Ottawa.
Le monde était bon, mais la ville...
C'est en français que tu vas faire...
Anglais puis français, je vais faire deux shows.
Je vais faire un show en anglais, pour les anglophones qui vont venir
ou les bilingues, puis l'autre en français
parce que c'est le temps.
C'est le temps pour eux de savoir
de quoi je parle sur le stage.
Oui, oui. Puis ça va être spécial,
parce que, tu sais, comme à Québec,
il y a des anglophones, mais ils ont tous 90 ans.
Même en fait,
à Trois-Rivières, il y a des anglos,
mais la communauté anglo à Trois-Rivières, il y a des anglos, mais la communauté
anglo à Trois-Rivières, il n'y a pas
tant de monde dans 20-30 ans.
Mais donc, les shows à Trois-Rivières,
ça va être... Il va y avoir un anglais et un français.
Alors, ça va être drôle de savoir des gens
anglais de 90 ans qui vont dire, ils ne nous
représentent pas!
C'est très bon.
Puis, merci beaucoup.
Merci d'avoir été là.
Merci à vous autres.
Merci.
N'oubliez pas de regarder Two Drink Minimum,
nouvel épisode chaque semaine.
Merci tout le monde.
Merci.
J'aimerais remercier Antirule Métropolitain.
C'est la première fois que, comme en dit Mike Ward sous-écoute,
j'ai un feeling qu'ils vont revenir.
Pourquoi? Parce qu'on a signé un contrat de 4 semaines.
Fait qu'il serait un peu innocent de ne pas revenir.
Anti-rouille métropolitain, en plus, c'est pas des innocents,
c'est des experts.
Quand on pense expert, il faut penser
à anti-rouille métropolitain.
Depuis 1976, leur savoir-faire,
autant technique que scientifique,
leur a permis d'appliquer plus de 3 millions de traitements anti-rouille.
3 millions!
C'est le seul réseau spécialiste anti-rouille à être recommandé par CAA Québec.
C'est pas rien.
Allez sur antirouille.com pour plus de détails.
Anti-rouille métropolitain, un investissement intelligent et payant.