Mike Ward Sous Écoute - #240 - Bruno Blanchet et Jean-Michel Dufaux
Episode Date: October 14, 2019L'épisode de cette semaine est une présentation de PlanetHoster (https://www.planethoster.com/fr/Hebergements-World/goph-deb586ca83a1857), d'Antirouille Métropolitain (http://antirouille....com/) et de Therrien, Therrien CPA (https://therrien-cpa.com/) Cette semaine à Sous Écoute, Mike reçoit Jean-Michel Dufaux qui raconte ses années de stand-up et Bruno Blanchet qui et ses milles récits de voyage. Pour acheter des billets du nouveau spectacle NOIR: https://mikeward.ca/ -------- Boutique en ligne - http://sorsavec.com Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Je vais être en spectacle avec mon One Man Show Noir à Saint-Eustache les 18 et 19 octobre,
à La Salle le 24 octobre, Sainte-Thérèse le 25 octobre, Montmagny le 26 octobre.
Après ça, il y a plein d'autres dates à travers le Québec.
Allez sur micword.ca pour des billets et des détails.
Et je voulais, avant de commencer le show, le show cette semaine, il est au bordel, il n'est pas ici en studio, mais je voulais vous parler de mes commanditaires.
Je voulais remercier mes commanditaires Antirouille Métropolitain, Terrien Terrien et Planet Roaster.
Antirouille Métropolitain, c'est une entreprise familiale. C'est un nouveau commanditaire, ça fait juste trois semaines qu'ils sont avec moi. Et eux, c'est
une entreprise familiale, puis moi,
j'ai voix comme
un membre de ma famille.
C'est comme le mononcle que je vois
pas souvent. Il retourne,
puis il a bien de l'argent. Fait que je l'aime.
C'est rendu mon mononcle préféré.
Antirouille Métropolitain, ils sont là depuis
1976. C'est vraiment les spécialistes
d'antirouille au Québec.
Ils font 165 000 chars par année.
Ils ont 165 000 clients satisfaits par année.
C'est vraiment les leaders en Anti-Rouille au Québec.
Pour apprendre tous les avantages
sur un traitement Anti-Rouille sur ton véhicule,
va sur antirouille.com.
Je voulais remercier aussi Terrien Terrien
Terrien Terrien qui sont
une firme de comptables
qui se spécialise
dans des petites compagnies
de 1 à 100 employés
en informatique, jeux vidéo
créateurs de web, bio
puis ils font
tu peux avoir le service clé en main
tenue de livre, état financier, rapport d'impôt.
Si tu utilises le code promo sous écoute,
tu vas avoir un rabais de 50 % ta première année.
Le site web terrien-cpa.com.
Sans oublier Planet Hoster.
Planet Hoster, un hébergeur web.
C'est eux qui hébergent MikeWard.ca.
C'est pour ça qu'il n'y a jamais, jamais,
jamais de problème avec MikeWard.ca.
S'il y a un mini-problème,
je peux les appeler. Ils sont là 24h24
et répondent au téléphone, répondent
aux e-mails. C'est vraiment du bon
service. Ils ont des serveurs en
France, au Québec. Ils sont
excellents. Va sur
PlanetToaster.com
tu vas avoir 25%
de rebais.
En direct du Bordel Comédie Club
à Montréal, voici Mike Ward
sous écoute.
Bonsoir.
Bonsoir. Merci beaucoup. Bienvenue à Mike Ward, tu écoutes.
Moi aujourd'hui, j'ai réalisé que le podcast commence à vraiment être gros.
J'en parle souvent de mon obsession avec les Impossible Burgers. Et cette semaine, j'ai commandé des Impossible Burgers en faisant croire que j'étais un traiteur de Plattsburgh.
Ils ont livré au UPS Store à Plattsburgh.
Je suis allé les chercher.
Et là, j'étais comme,
« Asti, je ne peux pas arriver avec ma caisse de fausses viandes.
Ça me prend d'autres affaires.
Je suis allé au Walmart, j'ai acheté des pogo vegan.
J'ai fait, je vais avoir des pogo de la fausse viande.
Ça passe.
Je suis arrivé aux douanes.
Je me disais, comment je vais expliquer ça au gars?
En arrivant, le gars m'a juste regardé et a dit,
tu ramènes de la fausse viande? » J'ai fait « Oh, ta varnac! »
Là, je suis parti
à rire, je riais.
Je riais, pis j'étais comme
« Oui! »
Pis il était comme « T'as-tu quelque chose d'autre? »
Pis là, j'étais comme « Des vogos! »
Pis là, je me sentais
tellement stupide.
C'est-tu que c'était fait?
C'est le fun.
Oui, c'est vraiment le fun.
C'est-tu que ça m'en fait très?
J'ai réalisé que
je serais... Moi, en plus, j'ai tellement
une grande gueule que si je faisais
des affaires... Oh, yes, all right.
Celui-là est encore bon.
Je l'ai pris
d'en haut. Elle est bonne.
Je vais voir si elle est bonne.
Ce sont deux bonnes.
Non, parce qu'il y en avait une
qui n'était pas bonne tantôt.
C'est ça le podcast
cette semaine. C'est juste... D'habitude, on a deux invités.
Cette semaine, c'est juste moi. On rouvre des bières et je fais « elle est bonne celle-là ».
Pas bonne. Cette semaine, je suis vraiment content. C'est drôle de présenter ces deux
gars-là pendant que moi je viens de parler de mon voyage à Plattsburgh parce que c'est drôle de présenter ces deux gars-là pendant que moi je viens de parler de mon voyage à Plattsburgh.
Parce que c'est deux gars que c'est les deux, leur première fois au podcast.
En fait, il y en a un qui était déjà venu au podcast, mais à l'époque avant le bordel.
À l'époque que j'étais, les podcasts que je faisais dans le Vieux-Port, je suis très content de les avoir.
Mesdames et messieurs, voici Jean-Michel Dufault et Bruno Blanchet.
Merci.
C'est beau, Plattsburg.
Merci beaucoup.
Un petit peu, un petit peu.
Elle est bonne.
OK, parfait.
Non, mais explique qu'il y avait un problème tout à l'heure,
c'est qu'elle goûtait le métal.
Oui, c'est ça.
Gab, il a dit qu'elle goûtait le métal.
C'est ça qu'elle goûte, la Michelob.
Ça fait une bonne pub des années 80 de faire « elle goûte le métal. C'est ça qu'elle goûte, la Michelob. Ça fait une bonne pub
des années 80 de faire
« Elle goûte le métal. Yeah! »
Pour les gens de Québec?
Ah oui!
C'est vrai qu'on ne voit rien d'ici.
Salut Yann, en passant.
Salut Yann.
OK, je pensais que
vu que c'était rouge, je pensais que c'était un paquet
de du morier.
Très old school!
Ça te dérange si je fume une cigarette?
Non, je ne fume pas.
Vu que vous voyagez beaucoup, par exemple,
tu sais, comme en Asie,
ils fument partout, encore.
Tout le temps.
Même à l'intérieur.
Oui, sous la douche.
Y a-t-il du monde qui fume?
Deux questions.
Un, ils fument-ils sous la douche?
Et deux, comment tu sais, Steele?
Ça fait longtemps que je suis là.
J'en ai vu des douches.
Ils fument beaucoup. Il fume beaucoup.
Toi, tu es en Thaïlande.
Oui.
As-tu encore ta poutine?
Elle est encore là, oui.
Mais tu l'as vendue?
Elle ne m'a jamais vraiment appartenue.
Je l'ai comme...
Non, moi, j'ai toujours été la mascotte.
C'est ça que tout le monde dit.
Je te l'ai, ta poutine.
Ce n'est pas à moi. Je suis comme été un mascotte. C'est ça que tout le monde dit. Je suis allé à ta poutine. Ce n'est pas à moi.
Je suis comme juste la face.
C'est comme le bonhomme à l'entrée.
Je fais ça de même.
Tu es le Ronald McDonald.
C'est la grosse douceur
de la poutinerie de Bangkok.
Il est le brand ambassador.
Ça fait plus clamour de dire ça.
Oui, je suis allé.
Pas la première place où tu étais,
qui était plus près de Cozanne Road,
mais l'autre, qui avait l'air d'un restaurant.
C'était super.
Il y avait une dame que tu connais qui servait.
Je peux-tu dire ça?
Tu parles de ma femme, oui.
Il y a des chances que je la connaisse un peu.
Je veux juste être sûr.
Elle est asiatique.
Oui, voilà. Alors, elleiatique. Oui, voilà.
Alors, elle était là.
Oui, prends une gorgée.
C'est bon.
Elle est bonne.
J'aime ça.
J'aime ça que tu décris sa femme en disant
« une dame que tu connais, je pense ».
Ça, c'est vraiment être poli.
Non, mais j'ai pas si dit comme ça.
C'est ça aussi.
J'ai vu l'autre fois, t'étais en taux que c'est d'eau. T'étais en taux que c'est d'eau. T'étais je l'ai pas assis. C'est ça aussi. Je l'ai vu l'autre fois.
T'étais en taux que c'est d'eau.
T'étais en taux que c'est d'eau.
T'étais avec une madame habillée en blanc.
Je pense que c'est une femme que tu connais.
Il a curé.
Il a parlé.
Il s'est embrassé.
Je comprends pas.
Ta femme, elle vit là à l'année?
Ou elle se promène avec toi?
Non, elle se promène pas du tout.
OK.
Aucunement?
Aucunement.
OK.
Fait que toi, quand tu pars...
Je me promène plus tard que ça, moi.
Dans les faits, là.
Non, je suis plutôt posé là-bas,
puis je me promène dans le pays,
mais je ne me promène pas beaucoup dans le monde.
Lui, il s'est promené.
Lui, il arrive.
Oui, il t'a passé un an au Vietnam?
Quatre mois en Thaïlande, trois mois au Vietnam,
puis trois mois au Mexique.
Mais Mexique dans le milieu.
Dans le milieu.
On va faire un détour entre la Thaïlande
puis le Vietnam
par l'autre bord de la Terre.
C'est-tu...
Mon emploi de carbone est horrible.
C'est-tu juste au fachier le monde du pacte?
Ça a l'air de ça.
C'est un peu de culpabilité pour ça.
Presque, parce que c'est vrai que j'ai fait
à Thaïlande quatre mois, Mexique trois mois,
Vietnam trois mois, puis j'ai fini par
l'Europe. Je viens d'arriver il n'y a pas longtemps.
Ça fait combien de jours que tu es arrivé?
Trois semaines.
Comment c'est le retour?
Les premiers jours, c'était un peu bise mais là ça va encore.
Tu n'avais pas perdu le bide genre tu marches bien trop slow pour tout le monde qui marche vite ici?
Non.
C'est des détails, tu reviens ici et tout le monde te rentre dedans et tu es comme tabarnak je marche donc bien slow.
En Thaïlande ils se trainent les pieds man.
Ah oui c'est vrai?
Oui.
Et la chaleur aussi.
Je pense que la chaleur accablante fait que des fois, tu es comme... Il y a peut-être ça.
Il fait tellement chaud.
J'y avais jamais pensé.
Au printemps, ça n'a aucun sens.
Merci.
Merci.
Je suis là pour ça.
Je me demandais pourquoi tu étais là aussi.
Faites bon. Faites bon. C'est là aussi. Faites bombes.
Faites bombes.
C'est très bon.
Tu vois, j'étais là au Vietnam en mi-juin.
Ça n'a aucun sens, la chaleur.
Ah non.
9,40.
L'eau polluée.
Ça, c'est la pire idée que vous pouvez avoir.
Oui, c'est ça.
On va aller au Vietnam en mi-juin.
Au mois de juin.
Oui.
T'avais-tu...
T'as loué une maison,
je me souviens.
J'ai loué des appartements.
Je voulais vraiment me poser.
Je voulais pas être en sac à dos pour me promener.
Je voulais me poser.
Fait que j'ai été quatre mois
à Chiang Mai,
qui est dans le nord de Thaïlande.
Aussi, j'avais une vision
un peu romantique.
J'étais allé au milieu
des années 90.
J'avais toujours aimé
cette place-là,
mais là, je trouve qu'il y a
plein de monde.
C'est plein de Chinois.
Plein de monde.
Plein de pollution.
Plein de Chinois. c'est juste une observation
non c'est parce qu'ils ont filmé une comédie
il y a deux ans à Chiang Mai
et là ils débarquent par autobus plein
pour aller voir les lieux où s'est tournée la comédie
ok
et ils sont bruyants un petit peu
et ils sont beaucoup
ils sont beaucoup
mais ils arrivent en des trollés d'autobus, ça n'a aucun sens,
c'est vrai. Puis c'est 1,4 milliard d'habitants,
je veux dire, c'est ça.
Ils doivent pas tous être dans l'autobus.
Ils sont bien gros,
ces autobus-là.
Ça fait bien de l'eau.
C'est comme des petits chars avec des clowns.
Mais ça, ça veut dire que
la dernière fois que tu es allé, c'était avant
que la Chine ait de l'argent
pour voyager.
Ah non, non. Mais tu es allé quand même
régulièrement depuis, depuis 20-25 ans.
Un peu comme Bruno, ça fait longtemps que je vais en Asie,
que j'aime ça. Mais c'est vrai que depuis quelques années,
tu en vas de plus en plus. Au Vietnam, pareil.
Au Vietnam, il y en a de plus en plus de Chinois.
Il y a la classe moyenne qui grandit, qui ont de l'argent.
Han, par exemple, qui est une ville très jolie au Vietnam.
Même en 2016 et 2019, j'ai vu la différence.
Il y a vraiment, vraiment beaucoup.
C'est moins joli parce qu'il y a plus de Chinois.
C'est ça que tu essaies de dire.
C'est ça que tu dis.
Je dis juste qu'il y a beaucoup de monde.
Il y a plus de monde.
Ça doit changer pour les prix aussi, pour voyager.
Tu sais que ça devait coûter vraiment moins cher à l'époque
qu'il n'y avait pas autant de Chinois riches qui voyageaient.
Toi, Bruno, tu dirais quoi au niveau des prix?
Ça coûte beaucoup plus cher qu'avant.
Oui, quand même.
Comme ici, c'est la même affaire.
Oui, sérieux, c'est la Thaïlande, entre autres,
mais toi, le Vietnam,
toi, tu as choisi le pays le plus cheap,
je pense, en Asie et peut-être au monde.
Oui.
Sérieux, des chambres à 7 piastres,
des repas à 1 piastre.
Mais même en Thaïlande,
tu peux encore manger en bas de 2 piastres.
Les soirées, encore.
T'as-tu des soirées?
Non, non, mais je veux dire,
la bière ne coûte pas cher.
OK, OK, c'est ça.
Elle est bonne.
Des hôtels.
Un hôtel à 7 piastres, ça ressemble à quoi?
Ça ressemble-tu à un hôtel à 7 piastres
où tu fais « Oh, Chris, c'est nice.
Je paierais facilement 14 pour ça. »
Mais pour vrai, ça ressemble...
Ça ressemble à ma chambre en Thaïlande,
un hôtel à 7$.
C'est ça que ça me coûte à peu près de la nuit où je vis.
7$ par nuit?
Mais c'est-tu beau ou c'est-tu...
C'est pas beau pantoute.
Non, non, non.
Si t'es mal là-dedans, il y a des fourmis, il y a des bebettes.
Puis le lit, c'est comme un bain.
Comme un bain?
Non, mais les...
Non, mais t'sais, des lits mous, qu'il y a comme 100 000 personnes qui ont dormi dedans. Le lit fait comme un bain. Comme un bain? Nommez-les.
Des lits mous,
il y a comme 100 000 personnes qui ont dormi dedans.
Je ne sais pas pourquoi tout le monde dorme toujours dans le milieu du lit.
Si tu dormais de côté,
tu serais super bien.
Ce serait comme un hamac pas long.
De côté.
Tu en mets deux, un à côté de l'autre.
T'es comme, Christ, je suis bien, ça.
Je suis bien.
Même quand je suis saoul,
je peux pas tomber en bas du lit.
Je redescends la côte.
Merci.
Mais comment ça coûte, mettons, d'aller...
Parce que moi, j'ai remarqué...
Moi, j'ai commencé à voyager vieux.
Et moi, je suis le genre de personne que ça me prend une chambre que je ne trouve pas dégueulasse.
C'est quoi le prix à partir de combien que ton lit ne fait pas ça?
Moi, je dirais 20$.
À peu près.
20$.
C'est vraiment pas cher.
Bruno disait pour vraiment.
Je ne connais pas le prix des hôtels ici.
C'est bien de la comparer parce que je ne suis Je ne connais pas le prix des hôtels ici. J'ai bien de la misère à comparer
parce que je ne suis pas resté souvent dans un hôtel à Montréal.
Ça m'est arrivé,
mais je ne m'en suis autant pas parlé.
OK.
Mais sérieusement,
combien ça coûte un hôtel un soir à Montréal?
Il n'y a rien en bas de 100 piastres.
En 150, même.
Combien vous dites?
Non, mais tu sais...
150.
Oui, oui.
Mettons un 3 étoiles, ça va être 150.
Oui.
Puis c'est vraiment un 3 étoiles basic.
Un 3 étoiles qui a une des étoiles
qui est en carton, puis ils l'ont collé.
Oui, c'est ça.
Oui.
Non, mais pour le coût de la vie, tu sais,
il disait, bien vraiment, encore cette année,
en Thaïlande où j'étais, à Chiang Mai,
je mangeais pour...
Le midi, je mangeais pour
une pièce 80.
C'est-à-dire,
je mangeais un pad thai
à 25 bahts
qui est une pièce
pis mon jus d'orange
de 15 bahts
qui est comme 86.
Ah, tu t'es fait fourrer,
man.
Rien.
Sérieux.
Faut t'apprendre
le thaïlandais.
Pis en plus,
pad thai,
jus d'orange,
style mix.
Ça doit être dégueulasse.
C'est un drôle
de mix,
je suis d'accord,
mais je voulais pas boire de viande
pis là
le jus d'orange
il est frais au moins
fait que tu fais comme
je vais prendre ça
un drôle de mix
je suis un peu d'accord
il te regardait
tu visais
non non
il était juste content
t'es juste content
vous autres
j'imagine
ben je vous ai posé ça en haut
mais de où vous vous connaissez
c'est-tu parce que vous voyagez les deux que t'sais non mais on a une question J'imagine, je vous ai posé ça en haut, mais de où vous vous connaissez?
C'est-tu parce que vous voyagez les deux que... Non, mais on a une question.
La première fois, c'était où?
Showbiz, avant que tu partes un peu, mais aussi...
Tu m'avais interviewé à Évasion.
À Évasion.
Ça fait pas si longtemps que ça.
On se connaît pas tant que ça.
Même en voyage, on n'est pas vraiment amis.
Non, non.
Même en voyage, on s'est jamais vus.
On s'est jamais vus. On ne s'est jamais vus.
Et on a fait une entrevue ensemble
à la radio.
Oui, c'est vrai.
À quelle radio?
Sur le LSD.
Oui, voilà.
T'étais-tu sur le LSD pendant l'entrevue?
Où d'ailleurs?
Non, c'est parce qu'ils parlaient
du Vermont,
de Plattsburgh, d'Atlantique-Cité.
Moi, j'arrive et je commence à parler du Soudan,
de l'Éthiopie.
J'ai senti qu'il y avait un silence
au bout du fil.
On était soufflés par le fait.
C'était un vrai voyageur.
Vous avez demandé de parler.
Maintenant, il y a le problème du sur-tourisme.
Il y a des endroits où il y a trop de monde.
Mettons Venise, Florence, Barcelone, le monde n'est plus capable de nous voir.
Je les comprends, il y a trop de touristes dans certaines places.
On va faire un genre de table ronde sur des villes ou des endroits dans le monde
où il n'y a pas trop de monde encore, qui sont intéressants.
On avait chacun des trucs, mais plus en Amérique du Nord, en Europe.
Lui, il est arrivé avec des trucs vraiment chan-gauche.
Non, c'est parce que moi, elle m'avait dit,
trouve des places étranges pour que le monde
ait voyagé. »
Puis là, moi,
j'entends son entrevue
avant qui parle du Vermont.
Je suis comme
« Ah, tabarnak,
je suis dans la marde. »
Non, je parlais pas
du Vermont,
mais je parlais
de la Caroline du Nord.
Non, non,
mais moi,
j'étais pas là
pour en tout.
Moi, je parlais
du Festival des couleurs
au Népal
puis la statue
du bonhomme tout nu en Inde.
J'étais calme.
C'est ça.
Il m'a jamais réinvité après.
Ça a bien été. C'était bon parce que
on a pas bien été pas.
Sérieux. Stéphane, si tu nous écoutes,
je pense que ça a pas bien été.
C'est avec Stéphane Bureau.
Par la manière où tu l'as dit, c'était comme s'il était mort.
T'as regardé?
Il est encore vivant.
Que Dieu ait son âme.
On le salue, il est encore vivant.
Toi, t'as commencé
à voyager très jeune, mais toi, jeune,
t'as-tu commencé...
Excuse-moi, je l'ai encore.
Excusez, je l'ai encore.
Mais,
parce que quand t'es parti du Québec,
j'avais l'impression que tu vivais le rêve
que bien du monde ont,
mais que vraiment peu de personnes
ont le courage de faire.
J'appuie ça, je le dis tout le temps.
T'avais à peu près 40 ans.
J'avais 40 ans.
40 ans, faire, OK, fuck off, je pars.
Il y a personne qui fait ça.
On a le droit de dire fuck off.
Yeah, fuck off!
Yeah!
Fuck off!
Excusez, c'est parce que je ne connaissais pas les règlements.
Non, mais il n'y en a pas.
Il n'y en a pas.
Il n'y a pas de règlement.
Oui, non, à 40 ans, je suis parti, j'ai tout vendu.
On n'a pas le droit de parler de ça, pardon.
Yann, coupeens, coupe ça.
Coupe ça, ce bout-là.
Et comme je travaillais
à TQS à l'époque...
Oh, cote.
Va-t'en.
Comme je travaillais à l'époque
à TQS,
j'ai pas vendu
une autre chose.
Tu vas en avoir un autre
pour une pièce.
Oui.
Non, il va revenir
tout seul.
Check.
Mais ouais,
fait que t'es...
T'as tout, tout, tout, tout, tout vendu. T'avais-tu... T'avais-tu un auto? »
« Des culottes longues. Je suis parti avec des culottes courtes. »
« T'as vendu tes pantalons et une paire de souliers. »
« C'est ça. »
« Mais t'es parti paxant. »
« Et ma Probe 94. »
« C'est quoi une Probe 94? »
« Wow! Est-ce quelqu'un qui a déjà eu une Probe 94? »
« C'est une voiture. » « C'est quoi? » « C'est une voiture. » « Wow! Est-ce quelqu'un qui a déjà eu une probe 94? C'est une voiture?
C'est quoi? C'est une voiture?
Ah oui! Une Ford Probe!
La Ford Probe.
Ce que tu dis, quand même, je vais le dire sans être flagorneur, mais pour les
voyageurs au Québec...
Flagorne!
Insulte-le pas, tabarnak!
Mais pour les gens qui voyagent,
moi, j'aiaye un énorme respect
pour Bruno parce que vraiment, c'est un vrai
voyageur. Il a vraiment mis sa vie de côté.
Il est parti et il est parti pour de bon.
Et le courage qu'il a eu, il y a eu peu de gens qui l'ont.
C'est parce que je n'avais pas le choix!
C'est pas vrai! Je te jure!
T'avais de la job, t'avais des émissions,
tu travaillais, arrête!
Je travaillais à cette époque-là. Après que je sois parti,
j'avais tout vendu. Qu'est-ce que j'avais à la maison?
Par définition.
J'avais rien.
C'était long.
C'était un petit peu...
On est des mauvais gens.
Fait que j'avais rien.
Et puis là, je voyageais, j'écrivais,
puis j'étais payé comme 4 piastres du texte
dans la presse.
Et si je n'écrivais pas puis j'étais payé comme 4 piastres du texte dans la presse. Mais quand...
Si je n'écrivais pas,
je n'avais pas d'argent.
Et si je ne voyageais pas, je ne pouvais pas écrire.
Fait que j'étais poigné d'un cercle vicieux
pendant 7 ans maintenant.
T'es parti avec...
7 ans!
T'avais combien, mettons, dans les poches quand t'es parti?
J'avais un peu d'argent,
mais je l'ai tout flobé en partant.
En plongée aux îles Fidji.
C'était beau!
Et c'est très cher, les îles Fidji, c'est très cher.
Tu y penses-tu quand tu dors dans ton lit de même,
à cette pièce de fer?
Je pense à rien dans mon lit de même.
C'était beau, mais un lit de même, c'est beau à créer ça aussi.
Mais ça t'a pris combien de temps avant de passer à travers ton argent?
Six mois.
Six mois?
Oui.
Puis, fait que là... C'est pour ça que j'ai voyagé dans tous les pays qui étaient les moins chers au monde.
Parce que je n'avais pas les moyens
d'aller voyager en Europe.
Je suis allé en Europe à peine.
J'étais toujours en Asie, du côté de l'Asie ou de l'Afrique.
Mais l'Afrique qui coûte le moins cher,
l'Afrique de l'Est, pas l'Afrique de l'Ouest
qui coûtait plus cher.
Et puis là, je suis en train de vous endormir
avec mes histoires de voyage.
C'est super intéressant.
C'est super intéressant.
Mais quand tu es parti parti, tu partais...
Quand tu vas dans un village en Afrique de l'Est,
c'est comment être le seul qui n'a pas le sida
dans un village?
Qu'est-ce que t'en sais que j'ai pas le sida?
T'as pas?
T'as pas les moyens d'avoir le sida.
Fuck!
Casse!
Mais c'est quoi ta légende?
Non, j'allais juste demander, quand t'es parti, tu passais combien de temps? Un an. Seulement un an? Oh, c'est quoi, t'as l'air de m'en dire. Moi, j'allais juste demander,
quand t'es parti, tu passais de partir combien de temps?
Un an.
Seulement un an?
Seulement un an, oui. Oh, vraiment? OK.
Moi, je pensais, de la manière que t'étais parti,
il y a eu comme une légende urbaine autour de toi
que tu partais, moi, dans ma tête,
tu partais pour la vie quand t'étais parti.
Oui.
C'est bon.
Ça a marché.
C'est un peu intense.
Moi, les légendes
et les rumeurs, je sais jamais
d'où ça vient parce que quand tu lis
mon premier article,
je dois partir pour un an
en principe. Et puis là, je me retrouve
en Chine à côté d'un monastère
du côté du Tibet.
Et là, il y a quelqu'un qui me demande
« Es-tu heureux? »
Puis j'ai fait « Fuck yeah, man! »
Oui, je suis vraiment heureux.
Puis je ne sais pas pourquoi il m'a posé cette question-là,
mais à ce moment-là, j'avais le billet dans mes poches,
je devais rentrer.
J'ai fait « Ah, de la marge, je ne rentre pas.
Il arrivera ce qui arrivera,
je rentre pas maintenant. » J'ai jeté un billet
qui m'avait coûté très cher pour
revenir à la maison, à rien.
De ne pas revenir,
c'était pas si grave que ça.
Parce que moi,
d'abord, je pensais même pas que le monde
me lisait dans la presse, je savais pas.
La distance, tu te rends pas compte.
Sauf que ça me faisait un revenu.
J'ai fait, je vais continuer à voyager.
Mon but n'était pas de partir pour toujours.
Je ne suis pas parti, je suis là.
Je suis là!
Je suis là!
C'est quand même intense de tout vendre pour une année.
Et là, vous avez deux contre un.
Calisse!
Tabarnak!
Pose une question.
Il y a des trucs, ça s'appelle des entrepôts.
Tu peux mettre tes enfants.
Je suis un peu du storage.
Storage, ça existe.
La première fois, il a vu le show Storage Wars,
il a fait, tabarnak, j'aurais pu faire ça.
Ça existe.
Ça existe.
Mais toi, tu penses que c'est la raison
pourquoi tu n'es jamais parti
vu que tu as un condo,
tu as tes affaires.
Je suis un peu plus princesse que lui.
Je n'ai pas le courage qu'il a.
Mais quand je suis parti,
cette année, quand je suis parti,
j'avais la cinquantaine,
je sais pas, j'avais des années
où je trouvais la cinquantaine pas facile,
puis j'avais besoin d'une pause. J'avais besoin de partir
parce que j'étais comme, moi, je suis
moral moyen, là, up and down, fait que
ça fait du bien de partir.
Tu as retrouvé le moral en Asie.
Je trouve quand même, oui, je suis dans un meilleur état
que j'étais, mettons, il y a un an.
Qu'est-ce qui t'a aidé à retrouver le moral en Asie?
Juste de prendre une pause, veux prendre une pause à prendre une pause
d'ici deux personnes avec des copines entre autres fait que ouais c'est ça
moi c'est vraiment un truc de la fin avant il nous a dit on parlera pas de ça
s'il vous plaît
ça, s'il vous plaît.
C'est très correct.
On n'a pas pu s'empêcher.
Exact. On est rendus les nouveaux José Lito.
Mais quand...
Il a commencé à boire. Il buvait de l'eau tantôt.
C'est quoi ça, un
Romain de Coke? Juste Coke.
Juste Coke.
On prend une petite pause. Ok. On prend une petite pause.
On prend une petite pause.
Tu vas?
IPA.
Tu en veux-tu un autre?
Ah oui, non.
Gam, on peut-tu en avoir un autre?
Un IPA
et un autre
coke pour
le monsieur qui ne boit pas.
Mais mets-en un peu de rhum, Dana.
Ou de la vodka.
Ça ne goûte à rien, la vodka. Il ne saura pas.
C'est le moment où j'ai commencé à boire des vodkas
coke-diette. Moi, je pensais que je devais être du coke-diette.
J'étais chambres en dents
et je suis tombé.
J'ai fait...
C'est délicieux.
Tu t'ennuies-tu
du Québec ou...
Bien, je m'ennuie
de ça, là. C'est clair que je m'ennuie
de ça.
Bien, je m'ennuie de vous autres, mais je vous ai
créé une place là-bas pour vous revoir.
Quand j'organise
des trucs au restaurant,
puis qu'il vient 60 Québécois
en même temps, parce que les Québécois,
ils ne savaient pas qu'il y avait d'autres Québécois qui voyageaient.
Parce qu'ils me disaient, tu sais, ma face,
ils faisaient,
« Hey, Bruno! T'es le premier Québécois
qu'on rencontre. »
Ils ne savent pas que l'autre, il est Québécois,
parce que sa face, ça ne correspond pas à quelque chose
qu'à moins de l'entendre dire « Tamanac » dans une film.
Là, tu fais comme vous.
Très, c'est quelqu'un de la maison.
Mais là, la face rouge un peu sourde.
T'es-tu en train de parler de moi?
T'es-tu en train de parler de moi?
Je fais de la projection.
Il y a une place à Bangkok
où je peux réussir
à réunir du monde
et à me sentir un peu chez nous aussi.
Tu fais des call-ups, mettons,
Internet, tu dis au monde.
Comment tu organises ça?
Je fais ce que Facebook appelle. C'est bon. C'est l'Internet. call-up, mettons, Internet, Studio Monde. Comment tu fais? Comment tu organises ça? Ben, j'envoie ça sur Facebook, j'appelle.
OK. C'est bon.
C'est l'Internet, là.
En Thaïlande,
WhatsApp, c'est-tu populaire?
Non, on est sur Line.
On est sur Line. Line, OK.
C'est un peu l'équivalent de WhatsApp, sauf qu'il y a plein
de petits gars. Je peux te le montrer, si tu veux.
Je vais juste me pencher. Je m'en vais pas
de signer. Parfait.
Je vais te le montrer derrière.
Si tu veux, je suis fraîchement lavé,
j'ai une toilette japonaise.
Je connais quelqu'un qui a déjà déclenché une alarme
dans une toilette japonaise.
Ah, regarde, il y a quelqu'un qui...
J'ai rencontré un gars, c'est de la photo appareil,
il s'appelle Sissi Shah, il vient de Serbie. Et il dit, tu sais pas, il y a un'un qui... J'ai rencontré un gars, c'est de la photo appareil, il s'appelle Sissi Shah, il vient de Serbie.
Et il dit,
« Tu sais pas, il y a un nombre de monde qui m'arrête
pour me dire que je te ressemble. »
Je vais vous laisser juger,
Jean de Québec. Est-ce que je lui ressemble?
Et montre-le, la réponse
est zéro.
Mais c'était pour faire même juste ça.
Zéro, zéro.
Je suis d'accord. C'est ça.
Non, mais il ressemble comme à l'idée qu'on se fait
de qu'est-ce que je dois ressembler à.
Ça fait du sens.
Non, ça fait longtemps qu'on te connaît.
C'est bon?
C'est ça?
Merci, Yann.
Yes, Yann.
Merci, Cissé-Chan.
Tu m'as bien fait rire.
Il mesure 6 pieds et 5. il pèse à peu près 250 livres.
Comme toi.
Et puis je me dis, tu serais surpris de savoir le nombre de personnes
qui m'arrêtent pour me dire que je te ressemble.
J'ai dit, oui.
Ben oui.
T'as-tu déjà fait de la scène?
Jamais.
Pourquoi?
Je sais pas.
Ça t'intéressait pas?
Bien sûr que ça m'intéresse, ouais.
T'en as fait du stand-up, toi.
Ouais, il y a longtemps.
Ouais, ouais, ouais.
Toi, t'avais fait...
Ben, t'as été le writer avec Patrick Huard
de GC
son show Métropolis.
90-91, ouais.
Dans le temps que tu faisais du stand-up,
tu devais être pour vrai le premier
ou des deux, trois premiers.
J'en ai fait en 85-86.
C'est pas normal.
Mais il y avait-tu des places pour faire ça?
Il y avait presque pas de place. Mais c'est pas normal.
C'est pas normal. C'est que le premier numéro que j'ai fait,
j'ai fait un numéro, j'ai fait le lundi dehors,
un gala juste pour rire,
avec un 5 minutes que j'avais écrit,
puis c'était le seul 5 minutes que j'avais écrit de ma vie,
parce qu'à l'époque du stand-up, il y en avait pas, comme tu dis.
Tu sais, la compétition que j'avais, mettons,
c'était Roland-McDonne puis Pop-Ec.
Oh les chiennes! Ça, c'est pour les vieux.
Mais t'as fait en 85, t'avais quel âge? J'avais 19 ans. C'est vraiment, en 85-86, j'as fait en 85 t'avais quel âge?
j'avais 19 ans
c'est vraiment
en 85-86
j'ai fait
c'est ça
en 85 j'ai fait le gala
juste pour rire
aucun sens
avec Michel Drucker
et Dominique Michel
mais moi j'avais vraiment
fait ça comme
pour le fun de même
tu sais un peu innocent
j'étais encore au CGL
pendant l'université
mais j'étais pas
la bête de scène
puis le numéro
que j'avais fait
ça avait bien marché mais après ça des fois ça allait moins bien puis j'avais pas la bête de scène puis le numéro que j'avais fait ça avait bien marché
mais après ça
des fois ça allait moins bien
puis je n'avais pas
la solidité mentale
tu sais comme
ça me jouait dedans
puis je n'avais pas
la confiance
puis le bravado
de dire je vais tenir
puis dans le fond
quand tu parles
d'autres humoristes
ils ont toujours eu
des soirées
c'est pas tout le monde
qui l'a toujours eu facile
tout le monde
tout le monde a eu
des soirées d'horreur
mais moi ça m'affectait
puis un moment donné
tu le fais une fois
de temps en temps
puis une fois de temps en temps c'est la pire chose.
Parce que là, tu n'as pas ta confiance.
Tu es vraiment moins bon.
Tu n'as pas ton rythme.
Si tu le fais une fois de temps en temps,
il faut que tu arrêtes.
J'ai arrêté parce que j'avais passé la fièvre.
Puis ça me rendait trop anxieux.
J'ai un show.
Je n'étais pas bien.
Ce n'était pas quelque chose que je faisais naturellement.
C'est vraiment bizarre quand même.
On arrive-tu à être bien avant un show sur scène?
Même si tu connais ton texte par cœur,
à l'envers, à l'endroit,
que tu sais que tes jokes marchent?
Moi, vois-tu l'affaire qui m'a vraiment rendu à l'aise sur scène?
C'est qu'un moment donné,
j'avais fait un show avec Yvon Deschamps,
il y a longtemps. Il faut que je te raconte quelque chose, Yvon Deschamps. En 2002, j'avais fait un show avec Yvon Deschamps, Brag.
Mais il y a longtemps. Il faut que je te raconte quelque chose, Yvon Deschamps.
En 2002, j'avais fait un show avec Yvon
que moi, tu sais, ça faisait 10 ans que je faisais ça.
Fait que dans ma tête, j'étais comme un vieux routier.
Ça faisait 10 ans.
Mais tu sais, j'avais assez d'expérience
pour savoir ce que je faisais,
mais j'étais quand même nouveau.
Puis là, je voyais Yvon qui était nerveux
puis j'étais comme,
« Ah, tabarnak!
Ça peut pas être ça toute ma vie.
Je ne peux pas vivre ça.
Puis on dirait de faire, je ne veux pas vivre ça.
J'ai arrêté d'être nerveux.
C'est weird, là.
C'est weird.
Mais par toi-même?
Oui, j'ai juste fait.
J'ai juste fait.
Comment on fait?
Je ne veux plus être nerveux.
Puis j'ai arrêté.
Mais on boit.
On commence à boire.
Vraiment.
Ah, il y a là le truc.
Oui.
J'ai dit, boire, truc.
Mais mettons que tu faisais des shows dans des conditions vraiment poches,
des spectacles qui n'ont pas marché.
Est-ce que ça affectait ton moral
ou tu étais comme,
ils n'ont rien compris,
qu'ils mangent?
Moi, il y a une couple d'années,
tu sais,
je me suis fait huer sur scène.
Puis ça faisait quand même 20 ans que je faisais de l'humour.
Puis ça m'a décollissé pendant longtemps.
Vraiment?
Oui, oui.
Parce que tout le monde...
Tu ne veux pas aller parler devant le monde
et dire, je vais vous dire ce que je pense.
Puis là, le monde fait...
Ah, c'est que je l'ai dit.
Peu importe. Même si c'est-ce que je pense puis que là, le monde fasse, ah, c'est ce que je l'ai dit. C'est ça.
Peu importe,
même si c'est moi
qui m'a créé,
je sais que je ne fais pas
l'unanimité,
mais je veux faire
l'unanimité
pour ceux qui sont devant moi.
Oui, je comprends.
Mais c'est vrai,
c'est légitime.
Tu veux que le monde
ait du fun
puis aussi,
tu veux te faire aimer
quand même,
il y a aussi ça
en arrière.
Toi, pourquoi?
Pour ne pas me faire ruer.
OK.
Je viens de tout résumer.
On peut s'en aller.
Mais tu vas voir, dans le temps,
dans le temps, mettons,
j'ai l'impression que
quand tu es arrivé avec La fin du monde,
que là, il devait y avoir
des offres pas possibles pour faire des shows.
Même, tu dois avoir eu des offres pour faire un one-man show.
Ah, moi, c'est Hollywood, man.
Sérieux.
Non, j'ai eu des offres, oui.
Chris dormait dans un lit de même avec les Hills.
Sur Sunset Boulevard.
Des offres qui n'ont pas abouti.
Des offres, tu sais, des fois, tu t'en vas dans l'un sens
puis t'es supposé aller dans l'autre sens. J'ont pas abouti. Des fois, tu t'en vas dans un sens et tu es supposé aller dans l'autre sens.
Je n'ai pas suivi Marc.
Je suis parti pour aller faire une émission
Radio-Canada qui allait devenir
le Saturday Night Live.
Quel show?
Ça s'appelait On fait ça seulement le samedi soir.
Je devais être l'animateur
et ça devait être
le gros party du samedi soir.
Et puis, on a tourné le pilote.
Et puis, ça n'a pas marché.
Mais avais-tu la...
Ça a fini de même, excusez-moi.
Il n'y a vraiment pas de punch.
Mais avais-tu de la liberté de faire ce que tu voulais?
Oui, je descendais les marches avec le vrai costume
que Véronique Cloutier avait porté pour son show.
OK, son vrai...
Je fitais dedans à l'époque.
Elle, elle fitait dedans, en tout cas.
Sais-tu ce qui aurait été magique,
sauf que vous ne pourriez pas faire ça à Radio 4,
mais si t'avais un décolleté, décolleté,
puis le bout de ton pénis dépasse,
tu le places vers en haut,
puis juste, le monde fond.
C'est quoi, c'était...
Ah, mais c'est le bout de son pénis.
Peut-être pour ça que ça n'a pas marché.
Oui, c'est ça.
Mais ça, est-ce que c'était avant
« N'ajoutez pas votre sécheresse »?
Oui, avant.
OK.
C'est là que je suis devenu sobre.
T'as...
Mais ça, tu bois encore?
Mais tu parles...
Tu peux arrêter
pour recommencer.
Ah, OK.
T'as recommencé.
T'avais-tu un problème
autre qu'alcool?
Non, non, non.
Mais t'as été combien d'années
sans boire?
Quatre ans.
Quand même, tu buvais.
C'est rare.
Il n'y a personne qui arrête de boire 4 ans
que tu t'écoutes.
Oui.
As-tu recommencé?
Non.
J'ai un de mes amis,
il est marié à une Coréenne.
Ça fait 20 ans qu'il ne boit plus.
Quand il est allé en Corée la première fois…
Ça a picolé en crisse en Corée.
Oui, puis en plus…
Sérieux.
Mais j'ai l'impression que, peut-être que je me trompe,
mais en tout cas en Corée, mais je pense à part des pays asiatiques,
ils ne comprennent pas le concept de…
De ne pas boire.
De ne pas boire.
Oui.
Oui, non, ça…
Non, mais ils sont très fêtards, ils boivent avant.
Oui, tu sais, le dernier coup qu'il est allé,
tout le monde était comme « King, king ». Il était comme « Non, non, I can't ». « Why, why, you, ils cachent pas ça. Ils sont très fêtards. Ils boivent avant. Oui, tu sais, le dernier coup qui est allé, tout le monde était comme,
« Drink, drink! »
Puis il était comme, « No, no, I can't. »
« Why, why? You don't like? »
« No, no, I like. »
« OK, drink! »
« No, but drink! »
« No, but I can't! »
« No, but why? Why? »
Puis là, il a fait, « OK, je vais boire. »
Puis il a bu.
Il a bu,
puis après, il a tué trois personnes avec son appui.
Mais c'est ça.
C'est ça, c'est ça, l'Asie. C'est pour ça que tu as recommencé à boire, ça. C'est ça l'Asie.
C'est pour ça que tu as recommencé à boire.
Oui, oui.
Ça me rend
trop heureux, ça.
Parce qu'il y a quelque chose dans le voyage,
il y a quelque chose dans les rencontres qui se termine
souvent avec l'alcool ou qui commence
par l'alcool. Puis quand je fais mes shows
de voyage, souvent je vais rencontrer le chef de la tribu,
je vais rencontrer le maire,
je vais rencontrer quelqu'un d'important.
La première affaire qu'il fait, il tient à boire.
OK? Il faut boire ensemble pour être comme des amis.
Et puis ça fait de la maudite bonne TV,
c'est le fun.
C'est quoi le pays qui boit le plus?
On pense tout le temps, mettons, l'Irlande, l'Écosse,
mais c'est sûrement
plus Corée ou
les...
Au Vietnam, en tout cas, ils boivent beaucoup.
Ils boivent beaucoup de bière. Le soir, les gars...
La biennoye.
Est-ce que tu bonnes ce bière-là?
Le verre, il coûte 25 cents.
Oui, exactement.
T'en bois 50.
T'en bois 50.
Faut-tu rendre dans ton argent.
Oui.
Est-ce que c'est trop?
Non, tu remplis la table.
C'est ça qui est le fun.
Tu le fais avec ta copine.
Oui.
Puis à côté,
ils boivent dans la rue.
Ils mangent dans la rue, boivent dans la rue.
À la fin de soirée, il y a plein de canettes
partout, partout, partout à terre, devant l'établissement.
Mais pourquoi tu voulais pas parler de ta copine?
C'est la vieille mentalité
chez Obis de
« Fais semblant que je suis célibataire. »
Comme ça, les filles pensent qu'ils ont une chance
si tu vends du rêve
c'est bon c'est bon
j'ai l'impression que tu fous
tu vas être en chest dans le lundi
avec le bout tu dépenses
ça y est
t'as mis le doigt dessus
oui mais c'est ça c'est un peu ça
parce que dans le temps dans le temps j'écrivais onigt dessus. C'est ça. Parce que dans le temps,
dans le temps,
on pensait que t'étais gay.
C'est réglé.
C'est réglé.
Non, non.
On était un peu déçus.
Tu pensais-tu que t'avais des chances?
Non.
C'est une vraie question.
Oui, oui.
OK, OK.
J'aime ça que...
Moi, j'ai été préparé.
Mais moi, c'est...
Moi, je ne sais pas où est-ce que je m'en vais
t'es jamais allé en Asie toi?
je suis allé en Chine
je suis le premier stand-up
à faire une vraie tournée de la Chine
parce que la part des stand-up
font juste Beijing, Shanghai
pis moi j'ai fait plein de
villages de 30 millions d'habitants
en chinois? non en anglais Shanghai, pis moi j'ai fait plein de villages de 30 millions d'habitants.
Vraiment? En chinois?
Non,
non, non, en anglais.
Pis j'ai fait un show français pour le monde de bombardiers à Shanghai.
Ah, il y en a beaucoup.
Qui m'ont booké dans un gros
beau théâtre pour jouer
devant 32 Québécois.
Ouais. Moi j'ai vu
la grande séduction à Shanghai. Devant 32 Québécois. Ouais. Moi, j'ai vu la grande séduction à Shanghai. Ah oui?
Devant 32 Québécois aussi.
Mais j'ai vraiment...
Moi, j'ai aimé la Chine, mais j'étais là...
C'était la...
Quand j'ai réalisé que j'étais vraiment en dépression,
j'étais en Chine.
C'est la bonne place, man.
La meilleure place pour être en dépression.
Mais j'ai eu du fun,
mais... J'ai eu du fun, mais je suis en dépression. Mais j'ai eu du fun, mais...
J'ai eu du fun, mais je suis en dépression.
Ça touche
beaucoup plus long.
Mais si tu...
T'as vu, il n'y a pas eu autant que depuis le mot dépression.
J'adore la Chine.
Oui, sérieux.
J'ai un peu de difficulté
avec les Chinois qui font beaucoup de bruit quand ils voyagent
Mais une fois que t'es dans le pays
Ils sont tous pareils
Fait que tu t'habitues, tu fais du bruit
Pis tu fais comme eux autres
Pis c'est le fun
Moi, il y avait une affaire qui m'a surpris
Ça m'a pris deux jours en Chine
Quand je sortais du train
À sortir de même
Je mettais mes bras
de même puis je n'en ai des madames en avion de la salle ça fait partie de la vache
tu as tout compris après deux jours ça fait ça m'a pris pour vrai le premier jour c'est
comme j'aime pas c'est peut-être c d'être poli. Mais après ça, j'ai fait, non, fuck.
Aussi, je pense, être en dépression,
t'as un peu moins de patience.
Moi, il y avait une affaire que j'ai vécue
que moi, elle me faisait vraiment rire.
Tu sais, en Chine, ils essayent tout le temps
de régler ton problème.
En tout cas, moi, ils essayaient tout le temps
de régler mon problème.
Moi, je parlais pas, je parle pas un mot.
Fait que là, j'étais là, j'attendais
tout le temps ma première partie.
À l'hôtel, il venait me voir et il était comme,
« What do you want? » Je lui disais, « I'm just waiting for a friend. »
« OK. » Après, un autre monsieur
venait me voir et il était comme, « What do you want? »
Je lui disais, « I'm waiting for a friend. » « OK, I'm your friend. »
Là,
je lui disais, « Non, non,
ce n'est pas toi. » « Yeah, yeah, yeah,
I'm your friend. » Là, je lui disais, « Non, Chris, non, c'est pas toi. Yeah, yeah, yeah, I'm your friend.
Là, j'étais comme, non, Chris, je le connais.
Mais il essayait de me faire croire.
En tout cas.
J'aimerais ça, par exemple, être comme vous autres, d'être bon.
Moi, je voyage juste pour faire du stand-up.
Oui, et tu n'es pas le gars le plus aventurier,
mettons, au voyage. Tu es plus
Floride, tu es plus USA.
Oui, mais sauf pour les shows, j'aime ça.
Pendant ma dépression,
aussi, bien là, tout a rapport avec ma
dépression, ça va. Mais je faisais juste
des shows dans des pays
que je me disais qu'ils n'ont aucune liberté d'expression
pour voir jusqu'où je pouvais aller.
Vraiment?
Aussitôt que j'avais des offres de pays arabes, j'y allais.
T'es allé où?
J'ai juste eu une offre des Émirats arabes.
Puis je suis allé.
Puis t'es revenu?
Je suis revenu, oui.
C'est ça, c'est tout ce qui compte avec.
Mais non, les pays...
Je suis allé en Haïti une couple de fois.
Les seuls pays...
Il y a juste l'Haïti qui est un peu
trash, mais tu sais,
pas tant, mais...
C'est le seul pays...
Non, jamais, je ne connais pas.
Je ne suis pas un grand voyageur
qu'eux autres!
Mais non,
je ne suis pas un grand voyageur.
D'ailleurs, le premier voyage que j'ai pris,
c'est lui qui m'avait donné les conseils.
Moi, je n'étais jamais sorti des...
Je suis allé aux États-Unis quand j'étais petit, petit, petit,
mais de 18 à 30 ans, je n'avais jamais voyagé.
Je n'avais pas une scène.
Puis quand j'avais 30 ans, j'avais les moyens d'aller en Floride.
Puis là, il m'avait donné tous les conseils.
J'étais comme, « Si Jean-Michel connaît ça,
il est allé en Europe de l'Est, il va me dire où aller. »
Mais c'était des bons conseils.
Tu les renvoyais où?
Je me suis fait entendre.
Tu m'avais dit, parce que c'était avant Internet,
tu m'avais dit, « Poigne-toi des gens de guides dans Rest Area. »
Oui, c'est vrai Pour les hôtels.
C'était comme le hot wire de l'époque.
C'est vrai.
J'avais des suites à 39 piastres.
J'étais comme tabarnak.
J'ai la suite présidentielle,
mais sur le bord d'une autoroute
en Caroline du Sud.
Tu es sur le bord d'une autoroute.
Tu as un véhicule en Floride?
Non, j'ai un condo en Floride Que tu vas encore
Je passe tout le temps Noël
Je passe Noël en Floride
T'as un condo juste pour Noël
Oui
Moi j'ai un lit
Mais je l'ai
Je l'ai acheté
Je l'ai acheté pendant
Il y a longtemps Pendant le crash Mais je l'ai acheté pendant le...
Il y a longtemps, pendant le crash.
Oui, il y avait des deals incroyables en Floride.
En 2008, 2009, à ce point-là.
Dans le temps que tu faisais Besoin d'amour.
Un peu après Besoin d'amour,
j'aurais eu les moyens d'un lit.
Mais oui, c'est ça, ça fait longtemps.
Mais je m'en sers pas beaucoup,
mais je regrette pas l'avoir acheté.
Puis le reste du temps, tu le loues ou tu l'as?
On le loue.
C'est tout de Marie, ma blonde, qui s'en occupe.
Mais je ne veux pas qu'on le loue trop souvent.
Mais je ne veux pas.
Je suis juste assez pour payer nos frais.
OK, parfait.
Toi, as-tu encore ton condo?
Oui.
Moi, j'ai juste loué à des deux français du plateau le
guillaume pendant un an ok ça m'a permis de rose français du plateau moi ça
va dans ce pas venu le pic ans je me promène sur le plateau il ya des il ya
des français beaucoup d'entendre beaucoup oui il ya des Les trucs, tu sais, tu mets deux pieds l'un en avant de l'autre. Oui, les...
Les trottinettes.
Les trottinettes.
Chris, je cherchais...
Chris!
Hein?
Non, mais t'as l'air d'une zone là-dessus.
Ah oui, ah oui.
Je l'ai échappé.
Sérieux, puis tout le monde t'haït, hein?
Tout le monde t'haït.
Les piétons, les cyclistes, les chars.
Puis t'es là.
Ta petite patante.
Je pensais que tu parlais de tout le monde naïf.
Non, non, non.
Je parlais des trottinettes.
Je suis en train de rentrer dans ma dépression.
Je suis comme, pourquoi Bruno
m'a dit que tout le monde naïf?
Ça, par exemple,
t'es-tu embarqué sur une trottinette?
J'ose pas.
Antiroi Métropolitain voulait que je
prenne du temps pour leurs employés.
Puis quand ils m'ont dit
on veut du temps pour nos employés,
j'étais comme, tu veux-tu que j'aille les voir
leur faire des petits câlins? Ils ont dit
oui. J'ai dit non parce que j'aime pas le contact
humain. Mais j'ai dit, je peux les remercier.
Je vais les remercier. Antiroi Métropolitain aimerait remercier
ses employés que ça fait 40 ans
qu'Antirouille Métropolitain existe.
Leurs employés ont 16 succursales
à travers le Québec,
des équipes qui ont gagné la confiance
de plus de 165 000 clients
dans la dernière année seulement.
Ça, c'est beaucoup de monde.
Puis leurs employés,
il y a des techniciens en application,
des agents de bureau, des laveurs de véhicules,
des chefs d'équipe.
Gros, gros, gros merci à tout ce monde-là.
C'est grâce à ce monde-là qu'AntiRouille Métropolitain
est devenu le leader d'AntiRouille au Québec.
Quand tu penses à AntiRouille,
tu penses automatiquement à eux autres.
D'ailleurs, c'est la seule
compagnie d'Antirouille
au Québec à être
reconnue par CAA
Québec. C'est les seuls.
C'est les seuls. Fait que les autres compagnies,
tu demandes à CAA Québec, « Hey, tu connais-tu
Antirouille, Gary et Pi? » « Je connais pas.
Je connais pas des astuces
de crasseurs. » C'est ça qu'ils vont dire.
Je pense. C'est ça le tout
sous-texte que j'ai dans ma tête.
Antirouille Métropolitain, ils ont plus de 40 ans
d'expérience, plus de 40 ans
d'expertise. Ils sont là à votre
service. Allez sur antirouille.com
de retour à notre
soirée
de breuvage.
Y'a-tu
quelqu'un ici qui aime ça faire de la trottinette?
Hey!
C'est unanime! Un succès!
Laurent Paquin, il a une trottinette électrique.
Vraiment? Comme à lui?
Ouais, à lui. Avant
qu'il en mette partout,
il a ça. C'est vraiment magique.
Le voir arriver
avec sa petite trottinette électrique.
Parce qu'en plus,
je pense, légalement, t'es supposé être dans la rue, Laurent, il est sur le trottoir.
T'es pas supposé être nulle part, man.
Mais il est sur le trottoir, puis là, le monde
s'attasse, puis personne dit rien, vu que c'est Laurent Paquet.
En trottinette.
Quand t'es...
Quand tu viens au Québec...
Excuse-moi, j'ai l'image dans la tête.
Je vais m'en débarrasser. Comme là... Pendant que tu es ici, c'est où que tu restes?
Là, je suis à côté.
On me loue une chambre au Trilon.
Un truc qui n'est pas loin d'ici.
Sur rue Saint-Laurent.
Le Trilon, c'est un hôtel?
C'est chez ma mère.
C'est comme un hôtel-appart.
Il loue des appartements.
Tu peux te faire de la bouffe.
C'est proche à peu près de toutes les stations de télé.
Sinon, je suis resté chez maman pendant deux mois presque.
Je pars cette semaine.
Je repars cette semaine.
C'est dans mes dernières gigs.
J'avais tellement hâte de te faire.
Et puis, ça sonne weird.
Ça sonne comme si je me réveille Dans la section à donner du dark web. Silk Road.
Ah, d'accord.
Mais ta mère, ça doit être dur pour elle que tu parles...
C'est bien dur pour elle, oui.
C'est dur d'avoir un fils comme moi.
As-tu des frères, des sœurs?
J'ai une sœur qui est ici.
Mais tu vois, avec...
Mais tu sais, à cette heure-là,
avec le web et tout ça,
on n'est jamais trop loin.
J'ai mon petit-fils qui est en Thaïlande.
Là, il commence à comprendre
que grand-papa n'est pas là.
Parce qu'à force de le voir dans l'image,
je me dis, coudonc,
va-tu venir un moment donné?
Là, il s'est choqué cette semaine
et il a fait,
il revient-tu?
Mais pour les adultes, c'est plus simple cette semaine. Il a fait « Hey, reviens-tu? » Pour les adultes,
c'est plus simple aussi
de ne pas être trop loin, jamais.
De ne pas avoir l'impression
de ne pas être là.
Sauf que j'ai envie de dire quelque chose
par rapport à ma mère.
Elle n'écoutera pas le podcast.
J'aimerais s'en parler.
Ma mère s'est fait
mettre des appareils
parce qu'elle avait un problème avec une oreille.
Je veux juste le partager avec vous.
Si ça vous arrive, vous allez comprendre.
Maman, le monsieur a dit,
« Madame Blanchet! »
Parce qu'il parle comme ça,
les gens qui font des appareils.
Vous allez voir, quand vous allez avoir votre appareil,
les bruits ambiants vont vous achaler un petit peu. Mais vous allez vous habituer après deux semaines.
Ma mère, elle met ses appareils, puis les bruits ambiants, c'est comme « wow ». J'avais
jamais remarqué qu'une petite bouteille d'eau, quand c'est vide, ça fait « cliquet, cliquet,
cliquet ». C'est toutes sortes d'affaires qu'elle n'entendait plus et qu'elle entend maintenant.
Sauf que c'est sa voix qui l'agace.
Fait qu'elle ne parle plus, là.
Fait que là, elle parle de même.
C'est moi qui ne l'entends plus,
qu'on lisse.
Ah, les gars. Moi, je je retourne plus là.
Ton petit-fils, il parle combien de langues?
Trois langues.
Il parle...
En même temps.
Fait que c'est le Sugar Sammy de la Thaïlande.
Mais il parle anglais, français, thaïlandais ok c'est cool
bien qu'elle est ok boy txu txu malheur mélange tout c'est bien que c'est bien
le fun sauf que des, je le soupçonne de parler en thaïlandais
pour pas que je le comprenne.
Tu dois comprendre un peu.
Ouais, mais lui, des fois,
des bouts, je le comprends pas.
Je pense qu'il
commence à comprendre que grand-papa,
il parle moins bien le thaïlandais
que lui.
Fait que des fois, il...
En thaïlandais...
Hé, le gros! » Tu sais, en thaïlandais.
« Hey, le vieux! » T'as-tu...
Toi, tu regrettes-tu
de ne pas avoir eu d'enfant?
Est-ce que c'est allé...
Est-ce que c'est allé dark rapidement?
On parle de dépression.
La vie n'a pas de sens. Les deux, on va se prendre après. Ben parle de dépression. Il n'y a pas de sens.
Les deux,
on va se faire un bâtiment.
Chris, bonne question.
Mais dans ma réflexion
de la cinquantaine et de
mon petit moment de blues,
oui, c'était probablement en lien
aussi parce que je n'ai pas d'enfant.
Je n'ai jamais été marié.
Je n'ai jamais passé proche d'avoir un enfant Oh my God. Fait que, ouais.
T'as quoi à dire? J'ai pas de questions.
Mais, moi, je suis dans cette réflexion-là.
J'ai 53, j'ai 53, j'ai 54.
Il y en a qui ont des enfants
qui sont plus vieux, mais...
Tu sais, un homme peut avoir un enfant
jusqu'à mort.
J'suis à 80.
Si quelqu'un te sorte le sperme
comme un vieux tube de patadins,
en fait,
le gène est moins puissant,
mais tu roules
le batte un peu.
Toi non plus,
tu n'as pas d'enfant?
Moi, je n'ai pas d'enfant.
Et ton feeling face à ça?
Pendant un bout de temps, je me disais...
Moi, j'ai remarqué, en tout cas, dans la trentaine,
le monde...
Je ne sais même pas si le monde me faisait sentir coupable
ou c'était moi qui sentais coupable de ne pas vouloir d'enfant.
J'ai fait, bon, je devrais avoir des enfants.
Puis là, moi et Marie, on a checké pour adopter.
Puis là, je réalisais que ça ne me tentait pas.
Elle non plus, ça ne lui tentait pas.
On n'a jamais eu.
Mais des fois, ça arrive.
Je vois, mettons...
On peut en faire aussi.
Mais on ne peut pas.
Elle a passé des tests
et elle ne pouvait pas.
Après, moi, je ne voulais pas.
On s'était dit qu'on allait passer des tests.
Elle a passé son test et elle ne pouvait pas. Moi, je elle pouvait pas. Puis après, moi, je voulais pas. On s'était dit, on va passer des tests, puis elle a passé son test, elle pouvait pas.
Puis moi, je voulais pas savoir que je pouvais pour pas après, si j'ai le goût
d'en faire. Fait que tu sais pas si tu peux ou tu peux pas.
C'est sûr que je suis capable.
C'est pas parce que...
C'est un filet.
C'est pas parce que j'ai jamais mis personne enceinte
de ma vie
non mais
sûr je suis pas capable
d'en avoir
parce que
mon ex
avant ma blonde
on a été
mettons une couple
d'années ensemble
pis genre
la dernière année
pas de condom
j'aimais tomber enceinte
pis elle a eu
64 enfants
l'année d'après
là tu sais
mon sperme
est inutile
il est passé proche ah ouaisile. Il est passé proche.
Oui, j'ai passé proche.
Mais c'est ça,
j'ai pas le goût d'en avoir,
mais des fois, tu vois,
comme mon frère...
C'est le fun de cinq minutes, man.
Laisse passer.
Es-tu parrain?
Oui, je suis parrain.
Arthur, le fils
a fallu, puis je l'aime au bout.
Mais oui, c'est ça.
Je l'aime, mais des fois,
je me dis que ça aurait pu
être cool, mais pas tant.
Pas assez pour...
Pas assez pour faire...
Tu sais, j'aurais jamais de regrets là-dessus
moi je sais pas si encore j'aurais des regrets
t'as quel âge?
t'es plus jeune que moi quand même
je suis plus magané que toi
mais je suis plus jeune
mais je vais te dépasser
je suis en train de te dépasser
t'as quel âge?
sur mon baptistage j'ai 46
mais physiquement j'ai 46, mais physiquement, j'ai 71.
53, moi, 54 cet hiver.
Ta blonde...
C'est moi le grand-père.
T'as quel âge?
55.
OK.
55?
Tu es supposé applaudir.
Oui, c'est vrai.
Bravo!
Tu t'es rendu jusque-là, mais sérieux. Parce qu'Yvi... Non, je ne suis es supposé applaudir. Ah, c'est vrai? Bravo! Tu t'es rendu jusque-là,
mais sérieux.
Parce qu'il vit...
Non, je ne suis pas supposé...
Il vit dans un pays
qu'on respecte encore
les vieillards.
Tu ris, mais c'est une des raisons
pour lesquelles j'aime ça vivre.
Sérieux.
Tous les jeunes,
tous les plus jeunes que moi,
ils me voient comme ça.
Puis ils ne me parlent pas
de la même manière
qu'ils parleraient à quelqu'un qui a le même âge
il respecte beaucoup
la hiérarchie de l'âge
c'est vrai
il est en forme aussi
il court
ça n'a pas été toute ta vie
c'est quand même assez récent
que tu t'es mis à faire des triathlons
courir et t'entraîner
c'était pas toute ta vie que t'as fait ça.
T'as commencé à quel âge?
À 50.
C'est vrai?
Oui.
C'est pas vrai, prends tout.
Mais dans la quarantaine, je pense.
50.
Vraiment?
Oui.
Carlis, 50?
J'ai l'impression que ça faisait plus longtemps que tu faisais ça. Que je suis en forme? Oui. Carlis, 50! J'ai l'impression que ça faisait plus longtemps que tu faisais ça.
Que je suis en forme.
Oui.
Tu étais en forme avant, à un moment donné, dans Éco-Vadette.
Mais qu'est-ce qui t'a poussé à dire, je fais un triathlon?
Pourquoi t'as commencé?
C'est-tu clair? Tu veux que je le pose en thaïlande
attendez on prend le ladyboy pour traduire
non sérieusement je n'ai pas de raison particulière, précise. C'est parce que je faisais de la boxe taille
à 50 ans.
As-tu commencé ça à 50 ans?
Tu mangeais des bolets à 50 ans.
C'est calme.
Tu faisais de la boxe taille
à 49 ans.
J'ai rêvé toute ma vie
d'être Bruce Lee.
Puis là, il y a un moment donné où ça s'est offert à moi. Puis j'ai rêvé toute ma vie d'être Bruce Lee. Puis là, il y a un moment donné
où ça s'est carrément fait à moi.
Oui.
Puis j'ai fait, OK, là, c'est le moment où j'avais...
Il y avait quel âge,
l'enfant que tu t'es battu contre?
16 ans.
Il m'en a crissé une.
Ça doit être.
C'est une fille aussi.
Ça a fait mal.
Fait que t'as commencé...
Regarde, c'est drôle.
Puis tu dois être bon,
bien, comparé à moi.
C'est correct.
Oui, correct.
T'en fais-tu encore?
Non, ça fait mal.
OK.
Non, j'imagine.
Il a découvert ça.
Oui, c'est ça.
Oui, non, mais ça m'a pris... Je ne te niaise pas.
Ça m'a pris un bout de temps avant de découvrir que ça faisait mal.
Mais qu'est-ce?
Parce que...
Non, parce que tu t'entraînes, tu tapes dans des sacs, tu tapes dans les pattes.
Oui, mais le sac, il ne te frappe pas.
Oui, non, mais quand même, poum, il y a un impact à chaque fois.
OK.
Puis là, les mains, les coudes, les articulations, il en souffle un coup.
Sauf que là, tu viens à un niveau
où tu commences à faire du sparring
et là, ils te disent,
si tu fais cette étape-là,
tu vas être prête à te battre.
Puis là, tu es devant quelqu'un,
un gros, gros garçon thaïlandais
qui est pilote d'avion pour Thai Airways.
Sa femme est enceinte,
elle est là à côté du ring,
en train de nous regarder.
Belle job, belle femme,
va avoir une famille.
Et moi, dans le ring, je suis supposé
lui faire mal.
Ça ne me tente pas.
Fait qu'il m'en a collisé une.
Elle a fini de même.
T'as réalisé ça dans le ring.
Dans le ring.
Je faisais
le double take, sa femme.
Lui.
J'aurais pu y en mettre
une, puis j'ai fait gaffe.
Puis là, il m'a brisé le pied.
C'est quoi que t'as fait au pied?
Il m'a lancé.
T'as lancé?
T'as le droit de malmener
le petit blé qui était pas beau.
Et de le lancer.
Mais tu sais,
quand on te lance,
t'atterris.
C'est ce bout-là
que j'avais pas saisi.
La madame enceinte,
avais-tu de l'air contente
pendant que...
Ah, qu'est-ce qu'elle était contente!
Elle était comme,
c'est lui qui va élever mon fils
T'as fait combien de combats?
Un, c'est pas assez
Ça serait fou
Non, non, mais tu réalises
Je sais pas combien de fois
Il faut que tu manges une tape saïlle
Pour savoir que ça te tente pas
De manger une tape saïlle
Moi, une fois,
une fois, c'était...
Quand même, tu l'as faite.
C'est ça qui m'a... J'ai eu en entrevue
au studio, ici, de pas de côté,
tu sais, du UFC. Puis ça, c'est l'affaire
qui me fascine des combattants.
Tu sais, moi,
la dernière fois que je me suis battu,
j'avais 12 ans.
Puis, moi, j'aimais me battre de 6 à 8, j'aimais ça,
parce que, tu sais, tu as 8 ans, tu frappes, l'autre te frappe,
tu sens rien, c'est juste le fun.
Mais quand tu deviens ado, ça fait un peu mal.
Mais adulte, ça doit faire mal.
Est-ce que ça doit faire mal?
Je vais t'en mettre une.
Non, non, pas vrai.
Vu que je sais que si tu me frappes
et que j'appelle la police,
tu vas être rendu dans un autre pays.
Anyway.
Pas de côté, il s'est battu
contre l'homme fort
c'est pas ça
comment ça a fini
il l'a-tu fait
ouais
pis ça a fini comment
est-ce que
il est au courant
comment ça a été fait
je pense
ils l'ont pas
je suis pas sûr
qu'ils l'ont fait encore
oui ils l'ont fait
c'est un exhibition
c'est clair que
tu sais
Pat Côté pourrait
coach une volée à Hugo.
Parce que Hugo, il est plus fort,
mais c'est comme s'il y en a un
qui, sa job,
c'est de construire des meubles,
l'autre, c'est de construire des maisons.
On va voir qui construit le plus beau meuble.
Es-tu en train de googler
pour voir
c'est qui
Même internet s'en calisse
Du combat je pense
Ah c'est vrai là vole pas le wifi
A Yann
T'as-tu déjà été batailleur ou non?
Pas vraiment.
Un petit peu quand j'étais gamin.
OK.
Mais pas un vrai.
T'avais quel âge dernièrement?
Même chose que toi.
Probablement qu'au primaire, les dernières bagarres,
puis même au secondaire, non.
Mais je me rappelle, un moment donné,
après l'école, je rentrais chez nous.
Puis dans mon quartier, il y avait des anglophones grecs,
puis moi, les French Paysou, puis les Pepper.
Puis des fois, il y avait des tensions. puis un moment donné, il y avait un gars, il m'avait donné un coup de poing sur le côté, juste sans aucune raison, en marchant, dans chez nous.
Ça, c'était quand même pas le fun, mais c'est ça. Mais sinon, non.
C'est là que tu t'étais fait gasser le nez mon gros nez c'était pas ça mais sur la tempe sur le côté mais sinon je suis pas
un bagarreur
puis j'ai joué au hockey
où c'est quand même
assez haut niveau
j'avais joué en
tu as joué en Suisse
ou en France
en 89 en deuxième division
c'est pas du gros calibre
mais quand même
mais des fois ça va
là-bas c'est un peu n'importe quoi
puis il n'y a pas comme
de code d'honneur
mettons qu'il y avait
des petites bagarres
les gars sortaient
les bâtons
moi j'haïssais ça
je n'étais pas le gars
le plus courageux
puis je n'étais pas
très gros non plus.
Je ne suis pas un fighter.
Ce qu'il a fait, je n'aurais jamais pu le faire.
C'est-tu des Français qui jouaient surtout?
C'était du monde de l'Europe?
C'était en 1989.
Il y avait le quota du deux joueurs étrangers.
Moi, je n'étais pas assez bon pour être le joueur étranger
qui avait le bon salaire dans l'équipe.
J'étais en deuxième division.
C'est zéro glamour.
Mais moi, comme mon père était français,
j'avais un passeport français.
Donc, je compétissais contre des Français. Puis là, j'étais assez bon pour jouer. J'étais en deuxième division. C'est zéro glamour. Mais moi, comme mon père était français, j'avais un passeport français. Donc, je compétisais
contre des Français.
Puis là,
j'étais assez bon pour jouer.
Mais j'ai juste joué une saison
après l'université
pour juste vivre l'expérience.
Fait que j'étais à Besançon
en France.
Mais on jouait deux games
par semaine.
Puis on jouait,
mettons, à Strasbourg,
à Nice.
Fait que c'était amusant
comme expérience humaine.
Mais c'était pareil.
Tu as fait le junior majeur?
Non, même pas.
Le collégial?
Non, non.
Genre collégial genre collégial
mais même pas du gros
du gros calibre ici
je suis un bon petit joueur
mais comme il y en a plein
au Québec
puis j'étais pas
le plus courageux
non plus
le plus costaud
ça fait que
j'avais pu jouer
beaucoup à l'époque
on ne gagnait rien
non mais
au hockey
en France
c'était minable
c'était vraiment
juste le minimum
pour vivre
j'avais un appartement
j'avais
ça devait être peut-être 200 par semaine.
C'est connu, celui.
Il est comme, voyons!
Tabarnak!
Mon lit n'était pas le même.
C'est tellement riche, ton lit,
tu vas être de même.
C'était tellement...
On avait un propriétaire,
il y avait un garage,
il y avait un garage Nissan.
C'était vraiment un cross-art.
Il faisait venir des Québécois, puis il leur donnait
des nationalités françaises, des passeports français.
Il y avait des
fausses identités.
Il fallait-tu parler avec un accent français?
Il parlait pas dans le bois, il était caché.
C'était vraiment bizarre.
Moi, il disaitait pour arrondir
tes fins de mois
il fallait que j'aille
vendre un calendrier
avec des magasins
c'est vraiment dur
sur le Lego
parce que tu marchais
dans le centre-ville
de Besançon
pis t'essayais de vendre
au commerce
d'être sur le calendrier
de l'équipe
comme de vendre
un espace
pis man c'était tough
je viens de vendre
l'itinéraire
sur la rue
c'est bien et pis Camelot d'un tough je viens de vendre l'itinéraire sur la rue c'est bien
et puis
Camelot d'un jour
je peux vous dire
que
ce qui fait le plus mal
c'est l'indifférence
vraiment
vraiment
fait que
si vous pouvez leur dire
un petit bonjour
au moins
quand vous les croisez
Camelot
merci bonjour
juste ça
t'as raison
moi j'avais vu
un documentaire
un moment donné
que
quand t'es dans la rue, l'affaire
qui est le plus tough, c'est que
moi, quand j'ai pas d'argent, je leur demande tout le temps
leur nom. Parce que
le monde les traite comme si c'était
plus des humains. Fait que depuis
que je demande leur nom, ça m'a sauvé beaucoup d'argent.
Non.
Je donne de l'argent pareil, là, mais...
T'es-tu allé...
T'es-tu allé vendre des itinéraires pour moi?
OK.
Oui, oui.
Non, non.
Non, il y avait le camelot d'un jour.
Oui, oui, oui.
Pas des itinéraires, des itinéraires.
Oui, c'est ça. Le magazine. Mais là, elle était comme, c'est la nouvelle forme d'un jour. Oui, oui, oui. Pas des itinérants, des itinéraires. Oui, c'est ça.
Le magazine.
Mais là, elle était comme,
« Est-ce que c'est la nouvelle forme d'esclavage? »
Comme, « Regarde, lui, il est bien fort.
Paye-le en café, puis... »
Mais c'est une initiative d'eux qui t'ont approché,
ou c'est quoi?
Ils font ça chaque année.
Oui, c'était cool.
C'était vraiment cool.
Sauf que j'étais à côté de Guy Jodoin.
Et puis, Guy Jodoin, il torche.
Moi, j'essayais d'être fin avec le monde.
De leur dire, regarde, c'est 6 $.
Guy était comme,
le magazine est 6 $, donne-moi 10 $.
Je vous donne un magazine, merci.
Puis, il les sauva avec l'argent.
Il est bon, Guy. Il est bon, Guy.
Il est bon, Guy.
Il est pedleur en tabarnak.
Sérieux.
Il a ramassé comme 400 piastres ce jour-là.
Il a quand même ramassé plus que tout le monde
réuni ensemble.
Toi, toi,
tu remettais le change?
Oui.
Je savais pas qu'il fallait pas remettre le change
surtout je savais pas qu'on pouvait
ne pas remettre le change
parce que là je serais pas arrivé ici
une demi-heure avant pour boire de la bière gratis
t'en veux-tu?
je reprendrais un autre
il reprendrait un autre bière
yann, y'a-tu des questions du public?
Oui, y'en a des bonnes.
Il doit y en avoir pas mal.
Oui, Émile Bouchard qui demande,
question pour Bruno.
Oui.
Refaire des vidéos sur YouTube avec tes personnages,
ça t'as-tu déjà tenté?
Tu sais, avec YouTube, tout le monde aimerait ça,
revoir tes personnages que tu faisais.
Oui, oui, oui, ça me tait ça revoir tes personnages que tu faisais oui oui
ça me tente toujours de faire les personnages
d'ailleurs je suis en train d'écrire une nouvelle série
j'ai pas le droit d'en parler
ben là il y a personne qui écoute ça
fait que là
ta nouvelle série
t'as pitchou
elle est déjà pitchée,
elle est déjà vendue.
Ah oui?
Déjà vendue?
Ah, nice.
Elle est déjà presque payée.
Mais en lien avec le voyage
ou juste avec...
Je ne peux pas en dire plus.
Tu peux en dire plus.
Mais c'est avec les personnages,
c'est avec les amis,
c'est avec...
Je ne veux pas les nommer, mais en tout cas,
il y a Guy Benoit, Guylaine, Marc.
C'est vraiment cool.
Ça en vient.
L'année prochaine, parce que là, il faut que je m'en retourne
parce qu'il commence à faire frais de chez vous.
Puis ça, tantôt,
je pense qu'on n'en a pas parlé ici,
mais dans le temps, toi,
à Fin du Monde,
t'avais juste 100 piastres par capsule.
C'était ça le cachet que t'avais?
Ben, c'est parce que j'étais pas supposé être là.
Puis il y avait pas d'entente.
Puis là, ils ont dit, regarde, si t'as envie de venir,
tu viens, puis tu le fais.
C'est-tu parce qu'ils te donnaient 1000 piastres,
mais toi, tu redonnais de change?
C'est sûr!
Non, regarde, c'est plus compliqué parce qu'ils te donnaient 1000 pièces Mais toi tu redonnais de change C'est plus compliqué que ça Mettons que ça payait pas beaucoup
D'être à TQS à l'époque
Et puis on savait jamais
Si j'allais être nécessaire
Dans l'émission
Moi on me disait à 5h15
Bruno on a besoin de 2 minutes et demie
Le show est short Trouve quelque chose Moi, on me disait à 5h15, Bruno, on a besoin de deux minutes et demie.
Le show est short.
Trouve quelque chose.
Ah oui?
Ah ben oui.
Ah, tu te dents, il est né à 5h15, mardi après-midi.
Ah, sérieux?
Mais c'était comme un lanceur de relève dans le bullpen.
Exactement. Oui, oui, il me disait. Làait il calculait le temps qu'il y avait dans le show
il nous manque bien du temps
fais quelque chose
et là
je suis descendu en bas
j'ai pris tout ce qui restait comme costume
dont je ne m'étais jamais servi
un casque de garçon d'ascenseur
une perruque rousse
un chandail de matelot,
des culottes tellement
grandes que je les ai tapées par-dessus
mes culottes avec du gaffer tape
parce qu'on n'avait pas le temps.
Parce qu'il fallait que j'aille libérer une fille
qui était attachée sur la traque de chemin
de fer derrière TQS
qui était une recherchiste qui a fait
« Oh, fuck, pas encore! »
Et là, Marc, il m'a dit
« Oui, oui, je l'ai monté, puis j'ai fait
« Marc, je m'excuse, je suis vraiment désolé,
c'est vraiment de la merde, mais ça dure deux minutes et demie,
fait qu'on est correct. »
Et là, il l'a mis en onde, et il a eu la générosité
de dire « Oh, je l'aime, lui, j'aimerais ça le revoir. »
Puis là, je suis pogné un petit dedans depuis ce temps-là.
Carlis.
Bonsoir.
On t'en parle encore.
On t'en parle encore.
Ils viennent au restaurant et ils se prennent en photo comme ça.
Mais tu avais une vraie liberté quand même.
T'avais-tu vraiment
ce qui est rare en télé?
Quand j'arrivais avec la cassette,
il y avait un métal en onde.
J'ai jamais été censuré.
C'était TQS à l'époque.
On a fait des affaires
qu'on ne peut plus faire aujourd'hui.
Des tonnes d'affaires qu'on ne peut plus faire aujourd'hui. Des tonnes, des tonnes d'affaires
qu'on ne pourrait pas faire aujourd'hui
parce que des blackface,
des machins.
Non, sérieux, on a des dérivés
de tout ça.
Moi, j'avais un Chinois
à la fin du monde.
Je ne sais pas s'il y a quelqu'un qui s'en rappelle,
M. Ping Fai Chao.
Tout ce qu'il savait dire, c'était
« Merci beaucoup! »
« Merci beaucoup! »
Fait qu'à toutes les fois
qu'il y avait de nouvelles à propos d'un pays asiatique,
je ramenais Pink Fight Chow.
Puis là, il venait
et il faisait « Merci beaucoup! »
C'est tout.
Trois ans de temps. Attends, attends.
Tu pourrais être notre premier ministre.
C'est ça qui m'intéresse.
Bruno, toi, n'es toi.
Votez brun!
Quand t'as...
Tu sais, pour qu'ils te disent, OK, on a besoin
de tant et tant... À base, quand t'avais été
engagé,
comment qu'ils t'ont engagé?
Comment qu'ils t'ont pitché?
Je pense qu'ils se sont trompés.
Sérieux?
Non, c'est...
En fait, j'ai fait une espèce de...
On a fait un pilote.
C'est-tu Marc qui te connaissait?
Oui.
J'avais croisé Marc dans les studios de CKMF,
par hasard.
Puis il m'avait dit...
La première fois que je rencontre Marc Labrèche,
il me dit... Ah, toi, je t'aime assez.
Là, tu fais comme,
il niaise.
Non, non, il niaise.
Il dit, avec mon gars, si je t'écoute au Canal Famille,
je t'aime au bout, j'aimerais ça travailler avec toi.
J'étais comme,
oh, drop the mic.
Sérieux, j'étais sans connaissance.
Parce que je venais de commencer au Canal Famille.
Et puis, c'est Stéphane Laporte que Marc a contacté,
qui a dit « Viens essayer de faire un reportage. »
Et là, je suis allé rencontrer les raëliens.
C'était comme mon audition.
Je suis allé rencontrer Raël.
Raël a accepté d'être'un audition à quelqu'un de faire genre le nom mais je suis allé jusque chez eux et filmé avait-tu demandé
d'avancé ou non t'es je suis allé voir chez eux et là je suis dans la soucoupe
volante que raël il s'est fait enlever par les extraterrestres.
As-tu fait les air quotes en les parlant ou non?
Tu les as gardés dans ta tête? Non, je les ai gardés.
Et puis c'est ça qui m'a trahi parce que
j'ai pas été méchant avec lui.
J'ai dit ben oui.
Mais oui, mais oui.
Mais oui, tu t'es fait enlever par des extraterrestres.
Oui, c'est le fun, c'est le fun.
C'est bon, c'est bon.
Et là, c'était pas l'angle que la fin du monde cherchait.
Ils voulaient quelque chose de plus cynique, plus...
J'en ai du fort, plus...
Critique.
Plus critique.
Mais moi, je l'aimais, Raël.
Comment on peut pas aimer quelqu'un
qui s'est fait enlever par des extraterrestres?
Come on!
C'est une simple victime de cette histoire-là.
Ben oui!
Fait que j'ai pas eu la job de reporter.
J'ai eu la job de...
Bouge trop! Bouge trop!
Bouge trop!
Fait que...
Comment...
Fait que...
C'était mieux.
C'était mieux pour moi.
Puis, t'avais-tu un agent?
Ils ont-tu appelé ton agent ou ils ont appelé
Stéphane Laporte ou ils ont appelé toi?
Ils ont appelé mon agent et mon agent a dit
oui à condition qu'il y ait une chronique
puis c'est devenu les chroniques du
vendredi soir
quoi ne pas faire
et quoi ne pas faire là pendant 3 ans
un money to run dry
en crise
et calvaire
tu réalisais-tu par exemple
que t'es en train de marquer
vraiment une génération
pas du tout
tu l'as réalisé quand?
quand tu t'es fait
tu te fais encore parler de ça
non aujourd'hui
30 ans plus tard
resté en chine
non aujourd'hui
regarde juste
là là
tout à l'heure
il y a quelqu'un qui a dit
hey
tu parles à mon pas de cou
hey oh
hey oh hey oh ok Tout à l'heure, il y a quelqu'un qui a dit, « Hey, petit bonhomme pas de goût. » Hey, oh! Hey, oh!
Hey, oh!
OK.
C'est parce que là, le span de...
En fait, tout ce que j'ai fait dans la vie
qui est de il y a 30 ans à aujourd'hui,
ça fait tant, tant, tant qu'il n'y a plus rien qui se ressemble.
Parce que là, je fais des shows de voyage, j'écris des livres de voyage.
Je fais encore le clown,
mais en Afrique et un peu partout.
Le blackface là-bas,
ça ne passerait pas.
Non, ça passe très bien.
On a l'impression que tu n'as pas fait
beaucoup de compromis. Tu es toujours resté
toi-même et tu n'as pas été beaucoup de compromis t'es toujours resté toi-même
pis t'as pas été trop
là sont encore deux contre un
je te lance des fleurs
mais c'est vrai en regardant j'ai l'impression que t'as pas fait
beaucoup de compromis
t'es toujours resté près de ton essence
de ce que tu voulais faire pis ce qu'il tentait pas de faire
tu le faisais pas
ma job c'est moi, moi c'est ma job
pis j'ai ici
Christophe Flambard qui est juste là.
Yeah!
C'est mon monteur attitré.
Avis!
Avec qui j'ai fait
toutes nos folies et avec qui j'ai appris
à faire de la télévision.
Je suis content parce que
là où je suis rendu, ce que je fais, c'est moi.
Ce que je fais, c'est moi.
Ma job, c'est moi. Je n', je fais, je suis moi. Ma job, c'est moi.
Je n'ai jamais l'impression de travailler.
Comme à soir.
As-tu l'impression de travailler, toi, des fois?
Oui, mais pas à soir.
Mais j'aimais...
Des fois, tu as l'impression
de travailler, mais moi,
je suis chanceux là-dessus. J'ai tout arrêté
les choses que je n'aimais pas. Je fais juste mon podcast, des shows. C'est les cela tu j'ai tout arrêté les choses j'aimais
pas tu sais fait que là je fais juste mon podcast des shows c'est les choses j'aime le plus au monde
on a quand même l'impression tout aussi de pape et je t'ai pas vu mettons animé un quiz
ou une affaire qui a réglé il ya tout est tout que tu as fait dans ta carrière tu dis c'était
pas moi j'ai pas dû le faire ça c'est rhum
la même chose mais non mais moi je les ai pas vu ça c'était quoi
c'est un show qu'on faisait ensemble.
Qu'on ne pourrait pas faire aujourd'hui probablement.
Oui, je pense que non.
Mais même ça, moi j'aimais ça, faire ça à l'époque.
À toi ça t'a fait vraiment connaître, tu étais très très bon.
Dans le fond, tu étais très bon, tu étais vraiment à ta place.
J'ai l'impression qu'à ce moment-là, ça a pris une petite curve.
Oui, mais moi la fin me faisait capoter.
Ce show-là a commencé en début 2000.
2002-2004.
J'avais des fois du monde crédible qui m'appelait, qui disait
« Tu devrais pas faire ça, c'est pas bon pour ton image. »
J'étais comme « Christ, j'anime des soirées du monde
dans un bar à Victo. »
« Tu penses-tu vraiment
que les Vases
vont faire... »
On veut pas être avec le gars qui est à télé. J'avais l'impression que j'avaisvaz va faire. Hey, on ne veut pas être avec le gars qui est à la télé.
J'avais l'impression que je n'avais vraiment
rien à perdre.
Puis, oui.
Je le pense encore.
Mais après ça, tu n'as pas fait de la scène.
Non.
Moi, la beauté, la raison
pourquoi le podcast marche,
c'est que moi, je n'ai pas eu
à faire de compromis parce que le monde, je n'ai pas eu à faire de compromis
parce qu'il n'y a pas tant de monde
à la télé qui veulent travailler avec moi.
Les offres que j'ai,
c'est tout le temps de monde
qui sont à trois semaines
de perdre leur job.
J'ai eu tellement de monde
qui ont fait
« Tu vas animer, blablabla. »
Je me dis que ça ne me tente pas. Non, non, plus me convaincre. Trois jours après, j'ai eu tellement de monde qui ont fait tu vas animer pis blablabla pis je suis comme ouais ça me tente pas
non non
pis là ils me convainquent
pis trois jours après
j'apprends
qu'ils ont soit perdu leur job
ou on les a retrouvés
dans un bain rempli de sang
mais ouais
fait que tu sais
pis c'est la raison
du podcast
tu sais à base
moi j'avais eu
cette idée là
pour la radio
même la
j'avais pitché ce show-là
à Musique Plus pendant
Tessa Serron, que je leur avais
dit que ce serait le fun d'une discussion un peu.
L'équivalent d'un backstage,
une coupe de bière dans le corps, puis
le nom, c'était avec deux verres dans le corps.
Puis là, ils n'étaient pas sûrs.
Puis,
ils ne l'ont pas pris. Finalement, j'ai fait
une couple d'affaires avec Musique Plus. Par après, j'ai fait une couple d'affaires avec Music Plus
puis par après j'ai fait
ce show-là peut exister sans Music Plus
en tout cas je pense
Jean-Michel, toi tu le referais-tu ta cétostérone?
Tu referais-tu un show d'humour
admettons plus humoristique
Je me sens rouillé à ce niveau-là
Je me sens rouillé
Il y avait Sophie Grégoire
qui était dans Testostérone, non?
Non.
Qui faisait Belle Pitoune.
Non, pas Sophie Grégoire.
Belle Pitoune dans
Ch'mor.
Elle n'était pas Testostérone.
Il y avait une Sophie,
mais je ne me souviens pas que c'était Grégoire.
Son famille, c'était Sophie...
Je ne me rappelle pas. C'est la deuxième.
Tu connais.
Très bien.
Ça serait fou qu'on apprenne là
que c'était la femme de Justin Trudeau.
C'était la seule...
Ah, c'est ça!
Ben voyons!
Ça, ça ferait mal.
Je me rappelle un épisode.
Elle est arrivée en bikini et elle était comme...
Moi, un des moments, là,
que, humoristiquement,
que je me rappelle encore, qui me fait le plus rire au monde,
c'est qu'un moment donné, on faisait un show
au Metropolis pour fêter Tessa Serra.
Puis il faisait une entrevue
de fond avec Brunouno b qui était
un point une pointe star la première pointe star québécoise du web tu es pilote il posait des
questions vraiment c'est comme un acteur studio t'es une grande entrevue sur ses seins un masterclass avec un pornstar
ça me faisait rire
j'y repense
c'est absurde
mais j'y repense encore
plus que deux fois par année
que je suis comme
c'est drôle
que t'étais émerveillé
par son
c'est toi qui l'interview
la proche c'était vraiment comme James Lipton
par la profondeur
de son jeu
ben sérieux
Bruno il avait été cool
il avait joué le jeu
sur scène en plus on voyait les images,
le porno et tout ça.
C'était magique.
Tu faisais jouer des clips.
Tu pesais sur poste.
Là, tu lui posais des questions.
Comme, mettons... Comme De Niro après une scène de Taxi Driver.
Dans Heat, avec Al Pacino.
On frise, le gars.
La fois qu'elle était presque tombée enceinte excellent call back
j'ai une question de Simon Portalance
hey Simon salut
c'est grâce à lui que je suis ici
dans le studio au Canal Famille
quel stunt dans les centres d'achat
avec Guy Jodoin a été
le plus difficile ou souffrant à exécuter?
Le clackboxing.
C'était quoi ça?
C'est parce qu'on allait
dans des centres d'achat et on faisait semblant
qu'on était de l'équipe olympique
d'un sport qui n'existait pas.
Parce que les gens
ne nous connaissaient pas à l'époque. On avait des chandails Canada,
on avait tout le set-up.
Puis là, on avait le clac boxing,
qui est en fait la boxe,
mais à coup de clac.
Et puis Guy était plus fort que moi,
puis plus gros.
Il m'en avait crissé une.
Sérieux, ça.
Y'avait-tu une femme enceinte qui était contente?
Y'avait pas de femme enceinte.
Pis y'était pilote d'avion de la Railway.
J'ai juste perdu.
Parce que notre
notre metteur enceinte
nous disait, faites comme si
c'est vrai.
Fait que Guy a fait,
alright.
Method actor.
Mais avant de faire ça, ton cheminement, c'était quoi qui t'a mené?
Tu fais l'école de théâtre?
Beaucoup de drogue.
Énormément.
Je peux en vendre beaucoup.
Mais t'étais-tu...
T'avais...
C'était-tu de l'impro?
La radio.
Toi, t'as commencé en radio?
C'est quand même...
C'est IBL.
Ah oui?
C'est quand même...
Non, mais c'est ça que t'as dit tout à l'heure, non?
Oui, tu parlais de...
Non, j'étais là pour...
Par hasard.
OK.
Mais t'as nommé, c'est quand même...
Oui, OK.
C'est IBL.
Oui.
OK.
Oui, c'est IBL, 5 ans.
Des beaux shows, le buzz show avec quelqu'un qui est aujourd'hui célèbre
à Radio-Canada, Philippe Lagu.
OK.
Qui fait à la semaine prochaine.
Oui, oui, oui.
On a fait 5 ans de radio ensemble.
C'est un match weird.
Oui, hein? Sérieux.
On est partis dans deux directions
complètement différentes.
C'était quoi le show à l'époque?
Il y avait un show qui s'appelait
Quand l'inspecteur s'en mêle. C'était en direct de l'inspect le show à l'époque? Il y avait un show qui s'appelait « Quand l'inspecteur s'en mêle ».
C'était en direct de l'inspecteur Épingle à tous les midis.
Et on recevait les bannes.
Écoute, on a reçu les colocs, Zébulon.
On a reçu Plume.
On a reçu, tu sais, tous ceux qui étaient hâte à l'époque.
Ils venaient chez nous.
Ils venaient faire un show acoustique.
Puis nous autres, on faisait des sketchs en direct.
Et puis, il y a quelqu'un qui a écrit
un article dans Le Voir,
nous concernant, un article
catastrophique.
C'était,
je ne savais pas, de la merde.
Ah oui? Oui, sérieux.
Puis à l'époque, Le Voir était crédible.
Oui, ils ont fait du show culte,
machin. Moi, je ne trouve pas
ça drôle.
Patrick Marcello. C'est ça son nom?
Marcellet? Marcellet.
Sophie Grégoire.
Sophie Grégoire, Patrick Marcellet.
Patrick
Marcellet.
Pas bon d'un nom. Qui est rendu à
C'est quoi, Star? Oui, avec
Alexandre Barrette. Il avait vraiment
écrit un article qui était beige.
C'était pas terrible, mais c'était beige.
Et il y a une productrice qui a dit
« Hey, par exemple, vous êtes drôles, vous autres.
Ça vous tente-tu de faire de la TV? »
Fait que là, je suis arrivé dans son bureau
puis elle a vu mes textes
puis elle a fait « What the fuck? »
Toi, tes influences, c'était qui?
Parce que t'as toujours eu un humour super absurde
C'est-tu plus
Mettons
Le monde absurde québécois
Ou les britanniques
Les britanniques, oui
Python, les RBO
Polypol
Polypol
Moi quand je sais le nom de Polypol ça n'a aucun sens
On est passé au travers du disque de Paul et Paul.
Incroyable. Le disque en live, puis Rémi en MFM.
C'est génial.
Moi, Rémi en MFM, je l'ai découvert vraiment tard, genre dans les années 90,
puis il est encore bon.
C'est écœurant. C'est du grand Claude Meunier.
C'est vraiment une coche au-dessus.
Je viens d'être là.
OK.
Ouais.
Puis là, quand... Tu me regardes drôle. Ouais. Cré, j'ai le go viens de l'homme ok il a l'occasion de drôle avec toi. Moi, je suis vieux. Ça va être slack un peu. Ça va être slack.
Ça, tu vois que t'es vieux
quand ton trou de cul est slack.
Ah, pardon.
Faudrait que t'ailles voir.
Faudrait que t'ailles à l'hôpital. Tu veux même pas y toucher. Faudrait que t'ailles à l'hôpital Faudrait que t'ailles à l'hôpital
Et tu sais l'affaire
Les femmes qui accouchent
Est-ce que vous pouvez me faire la même affaire
Je vais me rajouter un point
Yann j'irais avec
Une dernière question Je pense En fait moi j'irais avec une dernière question, je pense.
En fait, moi, j'en avais une.
T'as fait
« N'ajustez pas votre sécheuse »
et ça n'a vraiment pas duré longtemps.
Comment ça, ça n'a pas duré longtemps, me semble?
Ça avait un beau succès, tu sais,
à Télé-Québec, me semble.
Ça avait un bon succès.
Puis tous tes personnages étaient là. C'était un bel univers.
Oui. Non, je suis parti en voyage. Ah oui? On boucle la boucle. un bon succès puis tout est personnage tel est un bel univers ouais non je pars sans voyage
ça c'est une affaire que tu crisses et le bon parti en voyant un casquette
la prochaine fois que les producteurs ont appris qu'elle est pas avoir de
saison 2 quand ils ont vu que tu écrivais des chroniques
pour la presse.
50 piastres pour la presse.
Oser le finir.
Fuck!
Mais toi, d'ailleurs, là, tu vas sortir
un livre de
voyage.
Au début, c'est ça, Michel
m'avait dit, tu voulais écrire un livre
sur la Thaïlande.
Mais, finalement,
ça va être où?
Je suis dans la collection 300 raisons d'aimer
de Marie-Joëlle Parent qui a parti ça.
Il y a New York, San Francisco, Paris,
Londres, des auteurs différents.
Et quand on a parlé de ça,
moi, j'avais le goût de faire Bangkok,
qui est une ville que tous les uns, on aime beaucoup.
Il y a au moins 300 raisons
de faire Bangkok. Et plus parce que c'est un mégapole incroyable
de entre 15 et 20 millions quand tu regardes le grand Bangkok.
Mais ces livres-là, c'est surtout des trucs
Amérique du Nord. Oui.
C'est ça des classiques.
Pour le public québécois, c'est mieux de penser à quelque chose
de plus accessible, moins loin.
C'est Maga. Ottawa!
C'est Val Bélair.
Non, c'est Toronto.
Mon challenge est de rendre Toronto sexy. Donc 300 raisons Ça va! Fait que c'est Val Bélair. Non, c'est Toronto. Fait que mon challenge
est de rendre Toronto sexy.
Donc, 300 raisons
de visiter Toronto.
Oui.
Alors, ça sort de deux records.
Good fucking luck.
Mais...
Oh yeah.
Tu travailles.
Moi, j'haïs pas à Toronto,
par exemple.
Moi, à chaque fois,
j'y vais jamais.
Mais à chaque fois,
je vais à Toronto, je fais... Ah, c'est... Ah, c'est... Je devrais revenir. Moi, à chaque fois, j'y vais jamais, mais à chaque fois que je vais à Toronto, je fais
« Ah, c'est... Ah, c'est-tu, je devrais revenir. »
Puis aussitôt que ça fait
une minute que je suis pas à Toronto, j'oublie la ville.
Puis genre, là, j'en parle, puis je fais « Ah non,
c'est vrai. C'est mon resto. Il y a des bonnes places. »
Exactement. C'est sûr que c'est une grosse ville.
C'est pas loin. C'est sécuritaire. Pas de douane.
Pas de Trump. Même dollars.
Il y a plein de choses qui se passent
au niveau culturel, ça a changé
avant on disait, thank god it's Monday
parce que c'était tellement plate qu'on était content que le lundi arrive
mais je trouve que c'est une ville, on a plein de préjugés
qui est pas si pire que ça
c'est quoi la meilleure chose de Toronto
selon toi?
bonne question
la meilleure chose de Toronto c'est une ici. Bonne question. La meilleure chose de Toronto,
c'est une des plus grandes villes nord-américaines
à côté de chez nous.
Là, il se sent mal parce qu'il est comme...
Ah oui, Chris, c'est vrai.
Ils peuvent pas savoir pourquoi je suis parti.
Non, mais pour moi, c'est une des cinq plus grandes villes
en Amérique du Nord, puis c'est à côté de chez nous.
C'est une ville avec une diasporaque du monde de partout.
Comme tu dis, des super restaurants ethniques. C'est vraiment une ville avec une diasporaque du monde de partout comme tu dis des super restaurants
ethniques de c'est vraiment une ville qui se voyage bien qui est sécuritaire qui est vraiment cool
qui est comme montréal finalement c'est encore plus c'est vrai mais c'est encore plus c'est comme montréal sauf à 5h d'ici c'est encore plus mixé que Montréal.
Oui, vraiment.
Quand tu marches dans la rue,
tu entends des gens parler de partout.
Je suis jamais aidé, moi, c'est pareil.
L'île Paton.
Quand tu écris un livre de même,
j'imagine, mettons,
les 50 premières affaires
sont relativement faciles.
Peut-être même pas.
Les 20 premières affaires, tu sais ce que tu vas écrire.
Mais rendu...
Mais rendu à
260,
tu dois googler Toronto.
Things to do in Toronto.
Non, mais regarde.
Ça fait 25 ans que je vais à Toronto,
depuis le milieu des années 90.
Puis l'année avant, l'écriture,
parce que justement, quand je suis parti en Asie aussi,
c'était pour finir l'écriture.
J'avais dans le fond ma recherche,
mais je voulais écrire, m'isoler, ça allait m'aider.
Tu écrivais ton livre sur Toronto, au Vietnam?
C'est weird!
En Asie, t'es sur une plage au Vietnam,
pis tu fais « La beauté de Toronto.
Pour la rédaction finale.
Mais l'année avant, tous les mois, j'étais à Toronto.
Et t'as raison, mais
dans le fond, j'ai coupé Toronto
en dix quartiers, pis t'as aussi une section
de ce qu'on appelle des day trips,
des voyages d'une journée.
Fait que finalement...
Une journée, 5 heures, y aller, 5 heures.
Y'en reste pas long. Fait, 5 heures, y aller, 5 heures. Non, non, mais auto.
Il n'en reste pas long.
Fait que Niagara Falls.
Exactement, Niagara Falls.
Mais Niagara Falls, c'est 2 heures.
Oui, 2 heures.
Buffalo, c'est 2 heures.
Il faut que tu te passes les douanes.
Fait que ton affaire de pas Trump, pas de...
Oui, mais c'est juste dans le détruit.
Parce que sinon, il y a 289 raisons à Toronto et autour.
Et une raison au-dessus.
Parce que Buffalo est une ville, selon moi, sous-évaluée.
C'est pas si pire que ça.
Moi, j'aime Buffalo.
Oui, c'est cool.
C'est une ville...
Moi, j'ai resté poigné sur le pouce à Buffalo pendant deux jours.
C'est vrai?
À 18 ans, oui.
Deux jours?
Oui, deux jours.
Mais tu faisais quoi, là?
Tu pousses?
Non, je...
Après... Deux jours? Oui, deux jours. Mais tu faisais quoi, là? Du pouce? Non, je... Tu sais...
Après...
Je sais même que j'écoute,
mais comment tu t'es rendu là?
Mais quand ça fait deux jours
que tu fais quelque chose,
c'est ça, ta job, tu sais.
Quand tu es arrivé au douane,
qu'est-ce que tu fais dans la vie?
Bien, je fais du pouce, monsieur.
Tu t'es retrouvé à Buffalo pourquoi?
Non, c'est parce que je vivais dans l'Ouest canadien puis je faisais du pouce, monsieur. Tu t'es retrouvé à Buffalo, pourquoi? Non, c'est parce que je vivais
dans l'Ouest canadien, puis je faisais du pouce
pour retourner à la maison.
Puis je suis revenu au Canada, puis je suis repassé
par le Canada. Je pensais que passer par Buffalo,
ça allait être plus facile.
Mais à Buffalo, le monde, ils me regardaient comme...
Mais...
En plus, en plus...
Sérieux, les Américains,
ils avaient les cheveux longs, noirs,
pleins de chassés.
Pour défendre les Américains,
mettons que t'arrives...
T'arrives sur une route
que tu sais que tu changes le pays
la prochaine sortie,
t'embarques pas un pousseux.
Non, jamais.
Tu aurais dû marcher jusqu'aux douanes.
C'est ça que tu as fini par faire?
Oui.
Le gars m'a débarqué aux douanes,
j'ai marché aux douanes,
puis je suis sorti de ma jupe.
Traverser aux douanes?
À pied?
Il n'y a rien de plus cool, man.
Ils font comme... peu de foc
attendu à l'église que tu as non mais j'avais pas de viande Tu caches des affaires en arrière.
Non, non, il freak, man.
J'ai jamais vu ça, une douane roussière, mettons, quelqu'un à pied.
J'ai jamais vu ça, c'est quelque chose.
Ben, on imagine, moi j'imagine ça, genre, Mexique vers les États-Unis.
Mais même ça, ça doit être rare.
Même ça.
Mais States, Canada.
Tanzanie, Kenya. Non, Tanzanie-Kenya.
Ah non, Tanzanie-Ouganda.
J'ai traversé à pied.
Asti qui était pas bien, man.
Il se demandait quoi faire avec moi.
T'étais-tu le seul à pied?
Ben oui.
En plus, eux autres, après, c'est dur de faire white privilege
quand le seul qui a pas de char,
il est blanc et à pied.
Qu'est-ce qu'il s'est passé?
Tu ne réalises pas tes blancs.
Prends une Mercedes.
Le visa, il coûtait 50 piastres.
J'avais juste un 100 piastres.
J'arrive à la petite cabane.
J'y monte mon 100 piastres,
il fait,
oh shit,
il dit,
t'as pas le change exact,
non,
il part,
il s'en va,
puis là,
il revient genre 15 minutes plus tard,
puis là,
je me dis,
il y aura pas de change,
le visa à 50 piastres
va me coûter 100 piastres,
puis c'est pas grave,
il revient,
il me donne 50 piastres,
il punch mon passeport,
il dit, va-t'en, moi j'ai encore mon 100 piastres, il punch mon passeport, il dit « Va-t'en. »
Moi, j'ai encore mon 100 piastres dans mes poches.
Oh!
Tabarnak!
Bravo, merci.
Bravo.
Merci beaucoup, les gars.
Merci beaucoup d'avoir été là. Merci. Merci. Merci beaucoup, les gars. Merci beaucoup d'avoir été là.
Merci.
Merci.
Merci à vous autres.
Allez les supporter, les deux.
Merci tout le monde. À la semaine prochaine.
Merci, Anne.
Je tiens à remercier
mes invités et Antirouille
Métropolitain. Tu sais qui n'a mes invités et Antirouille Métropolitain.
Antirouille Métro...
Tu sais qui n'a pas besoin d'Antirouille Métropolitain?
Bruno Blanchet.
Tu sais pourquoi?
Il vit dans une chambre en Thaïlande, tabarnak.
Il y a de la rouille partout dans sa chambre.
Lui, il n'a pas besoin d'Antirouille Métropolitain,
mais toi, oui, si tu es au Québec,
nos hivers sont tough, en esti.
Ça vaut vraiment la peine.
Ils sont là depuis 1976.
Ils vont te donner une durée de vie à ton véhicule
que t'aurais aucune chance d'avoir.
Sans eux, ils ont 3 millions
de traitements anti-rouille à date.
Puis, c'est le seul
réseau spécialiste anti-rouille à être
recommandé par
CAA Québec pour plus de détails
sur anti-rouille métropolitain. Visitez anti-rouails sur Antirouille Métropolitain,
visitez antirouille.com
Antirouille Métropolitain,
grouille avant que ça rouille. Puis là, ils m'ont dit
c'est pas ça leur slogan, c'est rendu un investissement
intelligent et payant, lequel
qui est mieux? Grouille avant que ça rouille
ou un investissement intelligent
et payant.
Premier maire.