Mike Ward Sous Écoute - #241 - Simon Portelance et Simon Trottier
Episode Date: October 17, 2019Ce podcast est une présentation du Barbu Sportif (https://www.barbusportif.ca/) Aujourd'hui à Sous Écoute, Mike reçoit Simon Portelance qui nous parle de ses "Beef" épic et Simon Trot...tier qui nous parle du "doigt dans le derrière". Pour acheter des billets du nouveau spectacle NOIR: https://mikeward.ca/ -------- Boutique en ligne - http://sorsavec.com Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Je suis présentement en tournée avec mon One Man Show noir.
Je vais être à Saint-Eustache les 18 et 19 octobre,
La Salle le 24 octobre,
Sainte-Thérèse le 25 octobre,
Montmagny le 26 octobre.
Venez voir ça si vous voulez des billets.
Il y a plein d'autres dates partout à travers le Québec.
Allez sur myquard.ca.
Je voulais, avant de commencer l'émission,
remercier mon commanditaire de cette semaine,
le barbu sportif.
C'est qui le barbu sportif?
C'est un gars, il est barbu, puis il est sportif.
C'est un barbier.
Si tu veux avoir une belle barbe,
une belle barbe comme la mienne,
check ça, ça, ça m'a coûté 40 piastres.
Regarde comment c'est beau, ce qu'il a fait.
Non, il m'a refusé comme client,
parce que j'ai pas de barbe, mais si
toi, t'es un vrai homme et t'as une barbe,
va les voir, ils vont te rendre
beau, ils peuvent te couper
les cheveux si t'es comme moi, t'as pas de barbe, ils peuvent
faire plein d'affaires, ils ont neuf succursales
partout à travers le Québec.
Ils vont s'occuper de ta face,
de la tête aux pieds.
Pas ça leur slogan, mais... En direct du Bordel Comedy Club à Montréal,
voici Mike Ward sous écoute.
Bonsoir!
Bienvenue à Mike Ward sous écoute.
Merci beaucoup d'être là.
J'arrive de Québec, en fait.
On arrive de Québec.
Yann, toi, t'es arrivé hier ou aujourd'hui?
Hier, oui.
OK. C'était le fun, hein?
Ah, c'était trippant.
Oui, j'ai vraiment trippé.
C'était vraiment...
Je pense que j'ai...
Oui, j'ai viré...
Dans ma tête, je buvais moins que
dans le temps, mais pas à Québec.
Cris ce que j'ai bu.
Ça n'a pas de sens.
Je pensais que ça irait en baisse.
Que ton énergie irait en baissant.
En fin de compte, ça t'a tenu ça
jusqu'au dernier soir.
T'avais une énergie incroyable.
Monsieur, il m'a vendu de quoi?
Zéro poudre.
Le dernier soir, la première semaine, Tu m'as vendu de quoi? Non, non. Zéro, zéro poudre. Mais j'avais...
Le dernier soir, la première semaine,
on faisait trois soirs par semaine.
Le premier soir, c'est en feu.
Le deuxième soir, en feu.
Le troisième soir, j'étais fatigué
et je le sentais vraiment.
La deuxième semaine,
j'avais tellement peur d'être fatigué le dernier soir
que j'étais juste trop en feu.
Je me suis mis à faire une parodie de toi à un moment donné. Je criais. J'avais tellement peur d'être fatigué le dernier soir que j'étais juste trop en feu.
Je me suis mis à faire une parodie de toi à un moment donné.
Je criais.
J'étais comme tabarnak.
On dirait que je suis la marionnette à Yann.
Tu devais être fier de moi
quand je criais à propos des subventions.
Là, en plus,
j'ai tellement bu.
Mais ça ne chèque pas trop.
En plus, entre les deux
t'es venu faire ici
2-3 podcasts
je suis venu faire
6 podcasts
entre les deux
6 pour vrai?
ouais ouais ouais
j'ai fait 4
2 drinks minimum
parce que j'en fais 2
par semaine
pis j'en faisais
2 semaines
pis j'ai fait 2
2 vous écoute
avec Jean-Thomas
six podcasts
en deux jours
en trois jours
j'en ai écouté un qui attend de sortir
puis c'est tellement bon
Jean-Thomas qui se confie un peu
vous confiez toutes les deux sur
vos deuils
je trouve ça vraiment touchant
en plus Jean-Thomas c'est le fun de le voir, son côté humain.
Moi, mon deuil, par exemple,
je ne dis pas grand-chose.
Maman, ça fait tellement longtemps qu'elle est morte.
Je ne parlais même pas de maman. Je pense que je parlais de mon
cousin. Non, tu parlais un peu
de ta mère. Ok. J'ai pas de mémoire.
Mais c'est ça, il y a un côté de Jean-Thomas
et toi aussi qu'on
voyait plus rarement. mais tu sais, un côté
quasiment spirituel,
pas ésotérique, mais mettons
plus spirituel.
Ben oui, tu sais.
Je suis spirituel. Je vais m'acheter
un Dreamcatcher.
Mais non, c'est le fun à faire
pis là, on va continuer d'en faire.
Pis j'ai vu, grâce au Patreon,
on réalisait pas
mais
tu sais c'est Pierre Ouimet
qui réalise ces shows-là
pis il y avait le micro
pis après il mettait
il baissait le micro
mais on entendait juste
sa souris
chaque fois qu'il changeait
de caméra
on entendait la souris
fait que pour ceux
qui l'écoutent en audio
les deux premiers épisodes
vous écoutent
sont gossants
pis après le troisième
soit le problème
va être réglé.
Sinon, après l'épisode,
je vais avoir un talk avec Pierre.
Si j'ai dit à Pierre, on entend cliquer.
Après, il est comme « ma collisse »
qui mange de la marde.
C'est le fun.
J'ai encore de l'énergie.
En plus, ta blonde a passé
les deux fins de semaine là-bas avec toi.
Oui, les deux dernières
journées des deux semaines.
On a trotté un peu.
On est allé marcher, mais on s'est reposé aussi.
OK.
C'était bien, bien cool.
C'est une crise à Belleville-Québec.
Moi, je viens de Québec et on dirait que je ne réalisais pas
à quel point c'était beau.
À l'époque, je vivais là.
Quand tu vis dans une ville,
tu visites ton quartier,
puis ton quartier, c'est rarement le plus hot de la ville.
Mais là, on était juste
dans vraiment la belle section de Québec.
Puis c'est vraiment beau.
Oui, puis les sous-écoutes,
on est sortis souvent,
puis on avait de la misère tout le temps
à retrouver vraiment une ambiance bordelle des sous-écoutes, on est sortis souvent et on avait de la misère tout le temps à retrouver vraiment une ambiance bordelle
des sous-écoutes.
Mais là-bas, on dirait que
tous les soirs, ça a
bien fonctionné et on retrouvait la bonne vibe.
Le pire soir,
moi, il y a un des soirs, je n'étais pas
bon et le podcast était bon pareil.
Vu qu'il y avait l'ambiance, la salle
est en feu, les invités
sont en feu. Moi, j'étais mollo. Mais toi, en feu, les invités sont en feu. Moi, j'étais mollo,
mais toi, tu punchas en Christ ce soir-là.
Moi, j'étais juste
le monsieur un peu
fatigué qui regarde le monde
et qui te demande
à quelle heure.
C'était le fun. On a décidé,
grâce à Québec,
c'est clair qu'on va faire
une petite tournée de sous-écoute
l'été prochain. S'il y a des
villes que vous voulez que je visite,
j'en ferais pas gros. J'en ferais, mettons,
quatre ou six au Québec.
Tu sais, puis
ça peut être n'importe où.
Ça peut être même Nouveau-Brunswick, Ontario.
Mais je veux pas en faire trop
pour que ça soit vraiment le fun.
Puis on va partir une gang avec le tourbass.
Ça va être trippant.
Puis l'année d'après, c'est toi qui m'as donné l'idée.
On disait en joke, le monde arrivait tout le temps.
Il essayait de rentrer à notre chapiteau où on jouait.
Puis le monde attendait en ligne comme des fois cinq heures.
Puis il se faisait refuser.
Puis là, tout le monde me disait en joke,
il faudrait que tu le fasses au Centre Vidéotron,
au Centre Bell.
Pas l'été prochain, mais l'autre été après.
Je veux le faire au Centre Vidéotron
et au Centre Bell, mais avec
juste des prix ridiculement bas.
Tu sais que, mettons,
des billets de marde, ça soit 5 piastres
pour aller au Centre Bell.
Mais avec des frais de service
de 22 et 40.
Là, je me disais,
ça n'a pas de sens.
L'où est le centre Bell?
L'où est le centre Vidéotron?
C'est comme 100 000 piastres.
Ça n'a aucun sens.
C'est Yann qui a eu l'idée.
Veux-tu dire ton idée?
Oui, j'ai lancé l'idée
de faire un GoFundMe
qui serait un peu comme une pré-vente.
Oui, mais comme un Kickstarter pré-vente.
Moi, je ferais comme...
La seule affaire qui est planée d'un Kickstarter,
tu n'as pas la date exacte,
mais je dirais que ça va être l'été 2020
pour fêter nos 10 ans de sous-écoute.
Puis, un coup qu'on a 100 000 piastres de billets vendus,
on le fait pour vrai.
Tu ferais-tu ça
comme un genre de event,
un peu à la genre
Marc Parent,
un band,
je sais pas,
un TPP,
sa guitare
qui arrive en...
Non,
moi j'amènerais
deux invités ordinaires.
Pour vrai.
Michel,
appelle Martin Malette
pour voir
s'il peut...
Excuse Martin.
Non, mais oui.
J'irais...
Je pense que je ferais quasiment
deux shows.
Parce que le Centre Bell, c'est jamais le fun
à faire pour l'humour.
Mais moi, je voudrais le faire, le vrai Centre Bell.
Tu sais, la part du temps, le monde font le Centre Bell.
Ils font le Centre Bell devant
5 000 personnes ou 7 000 personnes.
Moi, je ferais la formule, si tu veux,
23 000 personnes. Vraiment.
Je ferais peut-être
deux podcasts de comme une heure.
Une heure.
Je changerais un gros podcast
en changeant d'invité.
Après, à la fin, peut-être avoir
Pépé, Mononcle, Serge
ou quelqu'un.
Chris, je ne sais pas qui.
Si, admettons, ça fonctionne,
tu serais-tu game de le faire à chaque année?
Un peu comme le show de P.O.Méthode,
son show des années 80.
Je pense que ça va être mauvais.
Parce que ça sonne le cul,
le centre belle.
Le stage est tellement haut, que le monde va être comme, Parce que ça sonne le cul, le centre Bell. Puis, tu sais, le stage est tellement haut,
fait que le monde va être comme,
« Asti, que c'est hot! » Je pense que ça sera pas...
Mais ça va juste être drôle.
Ça va faire un événement.
Je pense que ça va faire un événement le fun.
Ça va vraiment marquer sous-écoute.
Oui, pour les 10 ans.
Pour les 10 ans, exactement.
Fait que là, on va...
T'es-tu prêt à commencer?
Yes, sir.
All right.
Non, non.
T'as regardé faire...
Non, cette semaine,
je suis très content d'avoir
les deux invités
qui sont là sur le show.
Les deux ont des histoires comme ça ne se peut pas.
Ils capotent les deux sur la vieille télé mauvaise.
Les deux s'appellent Simon, mesdames et messieurs.
Voici Simon Trottier et Simon Portelance.
Comment ça va?
Comment ça va?
Je ne savais pas.
Toi, je savais que tu trippais
sur la vieille télé, mais je savais pas que toi,
tu trippais autant sur la vieille télé.
Ah ben, autant, non.
Le porte-lance, il y a un T-shirt
de bleu nuit présentement.
Je me rends pas jusque-là, mais
j'ai perdu bien du temps
à réécouter la vieille télé.
Ça serait malade si ça, c'était un t-shirt de peau
de banane.
Ouais, mais si vous allez écouter ça, ça s'appelle
Pathology, pis ça sonne pas vraiment comme peau de banane.
Vous regarderez...
Mais dans les vieilles affaires, toi, quand
t'écoutes, c'est plus pour rire de ça,
tandis que lui, il trippe pour vrai.
Ouais, c'est un peu ça. Ben, c'est sûr que je vois les travers de la chose.
Évidemment, on en rit, mais j'ai vraiment un amour profond pour ces émissions-là.
Ce n'est même pas exagéré.
C'est quoi ton...
Tu sais, comme là, ton T-shirt de bleu nuit,
c'est où que tu l'as acheté et ça coûte combien?
OK.
Parce que ça me fascine.
Je le trouve beau.
Pour vrai, je pense queils vont m'acheter
un bleu nuit.
C'est une boutique
en ligne qui s'appelle Souvenirs flous.
Le gars, il refait des t-shirts
d'émissions de télé ou de vieilles marques discontinuées
genre Steinberg et des
affaires de même. De mémoire, il y avait
un t-shirt de peau de banane, du tac au tac,
des t-shirts de radio en fer, de Bulldog
Bazar, de Bibi Geneviève
il y a ça tout fait
des mots
c'est-tu dans le fond
de quoi pour révolutionner
la mode au Québec
en 2020
on est parti
pis y'est-tu
y'est-tu
ça
y'est-tu
y'est-tu
ben chance
quelque chose
comme 30 piastres
y'a des semaines
je pense quand c'est
des journées fériées
ils baissent de 33%
fait qu'ils passent
de 20 US
à 15 US
assez vite.
Il change ses prix?
Les journées fériées?
Oui, les journées fériées.
C'est pour augmenter les cadeaux dans la parenté.
OK.
C'est un site américain qui fait ça,
qui distribue en fait,
mais le gars est québécois.
Ça serait malade si c'était un Américain,
le gars, qui le faisait aussi.
C'est un Américain qui trippait sur Bleu Nuit.
Moi, Bleu Nuit, c'est drôle
parce qu'un moment donné, je marchais sur le bord du chemin
et il y avait une boîte de cassettes de Bleu Nuit
qui traînait.
J'ai vu ça et j'ai fait,
« Oh boy, je vais avoir des grosses soirées. »
J'ai pogné à la boîte.
J'ai pogné à la boîte, je l'ai amenée chez nous.
J'ai 15 VHS de Bleu Nuit.
Un moment donné, il y a une cassette.
Avec les pubs.
Les lavalèves, tout ça. Un moment donné, il y a une cassette. C'est du Bleu Nuit. Puis à un moment donné, il y a une cassette Avec les pubs, ou le gars? Les lavalages, tout ça.
Puis à un moment donné, il y a une cassette.
C'est du Bleu Nuit. Puis à un moment donné, il y a un vidéoclip de Shakira.
Mais juste les bouts, ouais,
c'est un peu sexy. Fait que ça coupe.
Fait que ça, c'était...
On comprend que c'était sa fapliste.
T'as volé ça dans les poubelles d'un intellectuel.
Clairement.
C'était bord de chemin. Moi, j'ai fait crisse-port avec ça.
C'est malade.
Sais-tu écrire Bleu-Nuit dessus?
Jean Bleu-Nuit, volume 1, volume 2.
Les cassettes sont numérotées.
Pour vrai, les numéros sont très aléatoires.
Ça va jusqu'à 150 coques.
J'en ai 15.
Faut croire qu'il y a quelque part dans l'univers,
il y en a d'autres.
Ou peut-être qu'il a gardé les 135 meilleurs.
C'est probablement, oui.
En tout cas, c'est...
J'ai pogné ça, j'ai ça chez nous. Mais Bleu Nuit,
ce qu'il faut comprendre, c'est que quand on était
ados, moi je viens de la Gaspésie.
D'abord, on n'avait pas Internet haute vitesse en 2005.
C'est rentré comme en 2010,
haute vitesse là-bas.
Oui, on était en retard.
Puis nous autres, moi j'avais 12 ans,
j'ai comme découvert que Bleu Nuit existait à un moment donné.
Mais ça n'existait plus quand tu as découvert que ça existait.
Non, ça existait.
Bleu Nuit, ça a existé jusqu'en 2009,
jusqu'à la fin de TQS.
2009?
Oui, jusqu'à la fin.
T'as parlé de quoi?
Puis là, nous autres, on était une gang.
Il y avait mon frère Mathieu,
il y avait Vincent, puis Mathieu Tanguay.
On était comme un co-acteur.
Moi, j'avais 12 ans, mon frère avait 9.
Puis là, à tous les samedis soirs,
on écoutait Bleu Nuit, puis c'était un happening.
On ne manquait pas Bleu Nuit.
Puis, c'est de voir à quel point
on était cons. Nous autres, on avait un code
quand on était devant les parents. On disait,
«Puis, à soir, es-tu prêt pour Blue Night?»
Pensant que mes parents ne comprennent pas
l'anglais.
Puis à un moment donné...
Tu sais ce que ça veut dire?
Les amis de tes parents
devaient faire
les deux frères
s'en vont se masturber
ensemble.
C'est ça!
Le quête de 12 ans
va se crasser devant son frère
Je dois dire,
puis Mathieu est là,
il est témoin,
on ne s'est jamais
masturbé en gang.
Nous autres,
on écoutait ça,
on enregistrait les images
dans notre tête
puis le lendemain
qu'on était dans nos lits
chez nous, là, on procédait à l on enregistrait les images dans notre tête. Pis le lendemain qu'on était dans nos lits chez nous,
là, on procédait à l'acte.
OK?
Le lendemain?
Bon ben c'est parce que tu sais, on dormait tous dans le sous-sol,
ensemble toute la soirée.
Pis on écoutait ça pis à un moment donné,
mon père est descendu en bas pis nous autres on est comme
« Tabarnak, man! Change-le pas, change-le pas! »
T'sais, TQS c'était le 22, 23 c'était MusiMax.
Y'avait la biographie de Tina Turner qui passait.
Deux choses où on peut être bien bandé.
Bien bandé, bien bandé.
Puis là, on arrive, on dit « il faut avoir l'air de faire quelque chose ». Il y a une balle qui traîne à terre, on commence à se lancer à la balle.
Là, mon père fait « les gars, ça va? »
On fait « ouais, c'est quoi que vous faites? »
« On se lance à la balle. »
OK, là il remonte.
Puis il m'en a reparlé une couple d'années après.
Je savais que vous écoutiez ça.
Lui, il était juste sur le journée, il est piqué.
Tout le monde avait des tactiques pareilles.
Moi, j'en ai si de cave aussi.
J'ai bleu nu dans mon temps. J'écoutais ça pendant la nuit dans le sous-sol aussi.
Mais tu sais, moi, je ne voulais pas que mon père débarque.
J'avais genre des subterfuges.
Je m'étais installé dans une cassette de VHS
qui fermait dans le boîtier
avec un crayon-stylo
qui la gardait ouverte en avant de sa porte de chambre.
En me disant que s'il sort, ça va déclencher l'alarme, elle va l'entendre.
Pas cave!
Mon père s'était rentré le stylo dans le pied carré pendant la nuit, ne se demandant
pas trop longtemps qui dans la maison a pu installer ce piège alors que sa femme dort
bien dur dans le litre.
Il y a rien que moi.
Il descendait en bas en beau calice, non seulement parce que j'écoute Bleu Nuit,
mais en plus j'y ai écrit ça un stylo dans le pied, avec un subterfuge.
Pis Bleu Nuit c'est drôle parce que ça jouait comme
après Love Story, on écoutait la fin de Love Story, on écoutait Bleu Nuit,
ça devait finir à 1h15, 1h30 pis là on veillait jusqu'à 3h du matin
parce qu'à Radio-Canada, cette année-là,
il passait des reprises des Chickenswell.
Puis là, on était comme,
« Hey, il faut toffer jusqu'au Chickenswell. »
Puis là, on toffait jusqu'au Chickenswell,
on se couchait après.
Fait que tu sais, on écoutait quand même
des films de cul avant de regarder
des sketchs absurdes.
Ça fait des belles soirées.
Love Story, Bleu Nuit, Chickenswell.
T'es parti pour...
Puis après, vous allez à la maison vous masturber.
C'est ça.
Moi, j'ai jamais pensé à Daniel Grenier
en me masturbant.
Tout était plus du genre, Simon.
Oui, oui.
Je peux-tu vous raconter une anecdote?
Quand j'étais jeune,
moi aussi,
j'avais ma cassette de Bleu Nuit.
Ma mère, elle avait une garderie en bas.
Elle avait... Dis-moi qu'il y a des enfants de 3 ans
qui t'ont pogné.
Arrête d'aller dormir!
J'allais masturber
en bas parce que c'était plus facile.
Dans la garderie?
Oui, bien oui.
Non, mais j'étais propre quand même.
Je veux dire, tu sais, il y avait des toutous,
tu t'essuies là-dessus, ça va bien.
Non, non, non, non, non.
Puis un moment donné,
je m'en vais à l'école,
puis je reviens,
puis ma mère a dit,
« Hey, Yann, tu avais oublié une cassette en bas,
puis on l'a mis aux enfants,
puis après ça, nous autres, on est allés faire à dîner.
Puis les enfants, il y avait du plaisir.
Ça riait l'autre côté.
Je ne sais pas c'est quoi.
Puis là, j'étais là, non, mais il ne faut pas que tu leur montres ça.
Pourquoi il ne faut pas que je leur montre ça?
Il ne faut pas que tu leur montres ça.
Puis là, j'étais, mais c'est juste qu'elle était tombée dessus.
Elle l'avait mis avant que les enfants arrivent.
Puis là, elle avait fait, je vais lui faire une joke.
Mais j'ai eu peur qu'elle allait montrer ça aux enfants.
Puis là, j'aurais été dans...
En plus, on était dans un petit village.
Les parents, j'aurais été banni de ce village-là.
Asti, mais ta lettre...
C'est bon de revenir là-dessus quand même.
Tu sais, il devait y avoir une...
Il fallait que tu empruntes une clé de ta mère
pour aller te passer.
Non, non, non, c'était juste le sous-sol de notre maison
qui était une garderie.
Dans le fond, c'est ça.
Tu sais, il y a des garderies qui ont fermé pour moins que ça.
On va se le dire quand même.
Tu sais, dans le fond...
Le gars qui vient se crosser de temps en temps.
Oui, mais c'est mon fils, c'est mon fils, c'est pas grave. Ah, cer de temps en temps. Oui, mais c'est mon fils.
C'est mon fils.
Ce n'est pas grave.
C'est correct.
C'est mon fils.
C'est ça.
Il n'y a pas de stress avec ça.
Mais tu sais, dans le fond,
ce n'est pas moi qui allais me masturber dans la garderie.
C'est eux autres qui venaient se faire garder
dans ma chambre de masturber.
Dans ton sex dungeon.
Oui, c'est ça.
Oui.
La twist.
Ah, barde. Ça sentait-tu la poche dans le sous-sol? dungeon. Oui, c'est ça. La twist.
Ça sentait-tu la poche dans le sous-sol?
Ça me fait penser... Moi, je travaille sur un projet secret
anthologique sur le Canal Famille
avec Guy Asensé, qui est là-bas.
On écrit ça tous les deux.
Puis on rencontre des gens qui ont travaillé à Canal Famille
dans le secteur jeunesse, les directeurs de la programmation,
des comédiens, peu importe.
À un moment donné, il y a un gars qui travaillait là qui nous a raconté à Canal Famille dans le secteur jeunesse, les directeurs de programmation, des comédiens, peu importe. À un moment donné,
il y a un gars qui travaillait là qui nous a raconté que Canal Famille,
à l'époque, c'était les réseaux premier choix.
Il y avait la même diffusion, la même mise en ombre
que Superécran. Ils faisaient
des focus group devant les enfants.
Vous me voyez venir un peu.
Eux, ils récupéraient les cassettes.
Ils récupéraient une cassette, ils mettaient des émissions de Canal Famille
dessus. Ils passaient ça dans classe pour enfants. des émissions de Canal Famille dessus pis là, ils passent ça
dans la classe pour enfants.
La cassette finit,
les émissions de Canal Famille
finissent pis là,
ça enchaîne,
c'est un film de cul
de super écran
dans la classe
devant les enfants.
Ça fait des grosses journées.
Ça devait être...
Pour vrai,
ça doit être
le show de Canal Famille
qui a eu le meilleur
focus group.
Ouais.
Non, ben moi,
je suis sûr que le show
qu'ils ont montré
ce journée-là,
il a passé en monde.
Ça pouvait être
la pire affaire,
mais ça a passé.
Ils ont vu de la porn
à l'école.
N'oublie pas ça.
C'est peut-être
à cause de ça
que Canal Famille
est devenu vrac.
Peut-être qu'ils ont fait
« Chris, les jeunes
aiment ça quand c'est
un peu plus rock'n'roll. »
« On va mettre de la porn.
C'est Radio Enfant.
On niaise pas. »
Radio Enfant, on niaise pas.
Radio Enfant,
c'était-tu Canal Famille ou c'était Radio Cast?
Oui, c'était Canal Famille.
C'était l'époque où est-ce que Canal Famille, avant c'était très bébé,
c'était Bibi et Geneviève. À un moment donné,
on fait, on va vieillir le public
parce qu'à un moment donné, ils voyaient bien que les ados passaient
9-10 ans, ils lâchaient le poste, ils trouvaient ça bébé.
Fait qu'ils ont fait Radio Enfant, ils sont allés
chercher Bruno Blanchet, aussi, tout en même temps, ils lâchaient le poste, trouvaient ça bébé. Fait qu'ils ont fait Radio Enfer, ils sont allés chercher Bruno Blanchet,
aussi, tout en même temps, pis ça a brassé.
Les parents appelaient, pis
c'était quand même... Parce que
Bruno Blanchet faisait
un personnage qui s'appelait le gros Lucien.
C'était comme un gros monsieur, pis là, il disait
« Histoire d'une petite fille qui avait un nom à coucher dehors,
fait qu'on va l'appeler Linda.
Linda, elle avait pas d'amis, mais elle avait un chien.
Y'avait un nom à coucher dehors, on va l'appeler Gripette. » Pis le chien pas d'amis. Elle avait un chien. Elle avait un noir à coucher dehors.
On va l'appeler Gripette.
Puis le chien finissait par mourir.
C'était des affaires un peu trash.
C'est pas ça.
Alors que les enfants, regarde,
canal famille, tu sais.
Le CRTC faisait des plaintes.
Les parents appelaient.
« Ah, il fait peur à mes enfants.
Ils ne veulent plus dormir à cause de vous autres. »
Fait qu'ils ont enlevé le personnage.
Mais tu sais, techniquement, dans une famille,
il y a le monopédophile.
C'est ça. On montrait la réalité
des choses à l'époque.
Magnata, c'est le cousin
à quelqu'un.
Oui.
Il est dans la famille à quelqu'un.
Clairement.
Mais ça, toi,
de te rappeler de tout ça,
tu prends-tu des notes
ou tu es juste un peu autiste?
Non, un peu autiste.
Oui, c'est une forme,
je ne suis pas diagnostiqué,
mais c'est sûr que j'ai une mémoire incroyable pour ça,
mais j'ai de la misère à me rappeler de ce que j'ai fait il y a deux jours.
C'est weird de même.
Il était émotif, des fois.
C'est la suite, il me disait ça.
Il travaillait à UniTV.
Des fois, il m'envoyait des textos,
il me disait, « Amen, moi c'est que j'aime bien ça
un peu plus je rends du genre à saison 5 de wata la tasse à bras sans crise
faudrait juge le texto du genre lol alex agin est reçu puis veut revenir avec
out of nowhere même moi ça me passe je suis comme jamais le personnage aurait
fait ça c'est une incohérence. Ils ont jumpé le shark.
C'est ça. Moi, je suis capable.
Je suis fan, mais pas de même.
Il est comme, j'ai la saison 5
parce qu'il travaille à UniTV.
J'ai accès à la saison 5. Elle n'est pas encore sortie.
C'était en exclusivité.
La saison 5 de Wattalata en exclusivité.
En 2019, pense pas.
Ouais, mais sans...
Si t'as YouTube,
t'as la saison 5.
Non, elle était pas là.
C'est pas tout sur YouTube.
C'est sur Dailymotion, tu imagines?
C'était pas trouvable.
Il repasse cet automne.
Yeah, des nouveaux épisodes.
Tag.tv, ça existe encore?
Je sais pas.
Tag.tv?
C'est-tu ça, le YouTube québécois? Je pense que c'était Tag.tv. Tag.tv. Ou c'est-tu ça, comme le YouTube québécois?
Le YouTube québécois,
oui.
Je pense que c'était
Tag.tv.
Tag.tv.
Puis,
aucune idée,
ça existe encore.
Il faudrait faire des recherches.
C'est les belles années,
le début du web,
que tous les sites québécois
pensaient que,
aussitôt qu'il y avait,
mettons,
un YouTube,
ils faisaient,
ça prend la version québécoise.
Sinon,
le monde qui ne parle pas anglais,
ils ne sauront pas
ce que ça veut dire
un carré rouge
avec une flèche de plaie.
C'est toute la mentalité qui vient de la télé.
Il y a de quoi qui marche aux États-Unis,
on va l'adapter ici.
Ils ont basé ça sur quoi?
Deux choses.
De Grassy et le club des 100 watts.
Oui.
Parce que dans les 100 watts, c'est vrai que tu te retrouves avec
michel couillard qui se fait taxer mais les 100 watts avec des petites
dramatiques mon ami veut venir dormir chez nous mais mes parents veulent pas
c'était ça les thématiques la première année de watatata c'était ça c'était des
affaires de même je n'ai pas eu un A dans mon bulletin et ça m'éc pas. C'était ça, les thématiques. La première année de Ouattata Tower, c'était ça. C'était des affaires de même.
Je n'ai pas eu un A dans mon bulletin,
c'est à mes coeurs.
C'était des épisodes de même.
À un moment donné, ils ont rentré Éric Chicoine,
qui était le bon,
ils l'ont rentré,
puis là, c'est devenu Éve.
C'était-tu devenu Éve?
Pour vrai, je n'ai jamais regardé Ouattata Tower.
Oui, c'est quand même trash partout.
Il y avait de la vraie éve,
ça parlait quand même de viol,
puis il y avait de la violence conjugale.
Il y allait de la deep dans des affaires. Ça parlait quand même de viol. Il y avait de la violence conjugale.
Il allait deep dans des affaires.
À un moment donné, il y a un épisode que c'est Jocelyn Turmel, pour vous mettre en contexte,
c'est le beau-père de Mario Saint-Amand.
Mario Saint-Amand.
Ça, c'est Jerry Boulet, Mario Saint-Amand.
Plus actuel, mettons.
Il parle un petit peu de même.
Il y a un épisode où
Simon Lorrain, son personnage
en Rio-Saint-Amand, pis Étienne Lepassier,
ils se frenchent dans un journal étudiant
pour un article sur l'homosexualité,
pis là, lui, le bonhomme, il voit ça,
pis il est comme, « Hey, Jeannette,
fais pas comme si tu te savais pas, là,
tu sais que ton gars, c'en est une.
Une quoi, une quoi? Une tapette,
une mamoune, un petit gâteau rose.
Un gâteau... Un gâteau rose. Un gâteau...
Un gâteau rose?
Ouais.
Elle a dit, ben non, c'est un excentrique.
Fais ça pour provoquer.
Pis là, Jacinthe s'est mise dans la tête.
Je vais faire un homme de lui.
Fait que tout l'épisode tourne autour du fait de...
Tu vas enfourrer des filles.
Ouais.
Pis ça va jusqu'au point où est-ce qu'il commande...
Il dit...
Ah, il colle un escorte.
Il sort une liste d'escorte.
Il dit, tu prends celle-là que tu veux.
Chris, pourquoi que le père avait une liste d'escorte?
Moi, être la mère, je serais là.
C'est là que Jocelyne Turmé, c'est un pas fiable.
Moi, je me raconte avec ça.
Puis là, il monte ça, puis il est comme,
ah ouais, je vais prendre celle-là que je veux.
Ah ouais, c'est pas tous les jours Noël.
Il commande un gars.
Il a commandé un gars.
Le gars rentre dans l'appart et il est comme
« Bonjour, est-ce que c'est ici que je dois avoir mes petits services? »
Puis là, t'as l'autre qui est comme
« Non, non, t'as pas commandé ce gars-là. »
« Ouais, tu m'avais dit que je pouvais prendre celle-là que je voulais. »
Puis là, il est comme
« Ben, il n'y a pas de question que tu te couches avec. »
Puis là, lui, il est comme
« Ben, que le client consomme ou pas, c'est le même prix.
Et vous, monsieur, est-ce que vous voudriez profiter de mes services? » Il est comme, « Tu ne me toucheras pas, toi. » Puis là, finalement,
il est comme, « Ah ouais? Attendez que je dise ça à mon copain. » Puis là, Mario
s'attend, il fait, « Ouais, moi, si j'étais à toi, je le paierais. Je pense pas que tu
veuilles voir son copain. » Là, ça finit que je n'ai 30, il a un gros malaise. Puis
l'épisode termine avec Jocelyn qui est couchée. Qui se fait fourrer dans la gueule en pleurant.
« Excuse! »
On n'est pas loin.
On n'est pas loin.
Il est couché, il se fait jouer dans les cheveux par Jeunette.
« Ah, c'est bon, c'est bon. »
Puis là, t'as plein de mains qui arrivent autour de lui.
La caméra se mord.
T'as trois gars autour de lui.
Puis là, il se réveille.
« Jeunette! »
Ce n'était qu'un rêve.
Ah, tabar.
C'est saison 1. C'est dans la saison 4. Il est sur YouTube. Je vais faire un homme de lui. pis là il se réveille je l'ai eu ce n'était qu'un rêve ah t'as mal ouais
c'est
saison 1
dans la saison 4
il est sur YouTube
je vais faire un homme de lui
vous irez voir ça
tu connais-tu le générique
par coeur aussi
ça va loin
il fait les dialogues
pis là le gars il dit ça
il dit ça
tu connais-tu
tu connais-tu les noms
mettons
des caméramans
ça va pas jusqu'à là
je te dirais
ok
mais tu sais,
moi,
je l'ai écouté
quand j'étais au secondaire
à la torse,
ça roulait,
mais après ça,
ils ont ressorti des DVD,
il y a peut-être
une dizaine d'années.
Puis moi,
je restais avec Matt Levesque
avec Chaudet de l'humour
dans Soda à l'époque
puis on écoutait les DVD
vraiment pour rire.
On avait des passes
qu'on riait,
mais au bout de la ligne,
tu te fais avoir là-dedans
quand tu dis
que tu écoutes ça pour rire.
C'est comme dire,
écoutez Occupation double pour rire. À un moment donné, pareil, il. Tu te fais avoir là-dedans quand tu dis que tu écoutes ça pour rire. C'est comme dire « Écoutez, occupation double pour rire ».
C'est un moment donné pareil, tu vois, il y a des affaires là-dedans.
Puis nous autres, on avait des sites tellement caves avec le DVD.
Souvent, avant d'aller en ville, on jouait à « What a ta boy? »
Ça commence, « What a ta quoi? »
« What a ta boy? » C'était ça.
On startait parce que le générique commençait, puis c'était comme il y avait des immeubles,
il y avait une alternance de personnages dans le ciel.
Puis nous autres, on choisissait genre deux personnages chaque. Puis là, le générique jouaitait pis c'était comme, il y avait des immeubles, il y avait une alternance de personnages dans le ciel, t'sais. Pis nous autres, on choisissait genre deux personnages chaque.
Pis là, le générique jouait pis là, on faisait suppose.
Pis si c'était ton perso à toi qui était immobilisé, tu bois.
OK.
T'sais, Chris, avant d'aller en ville, on fait ça.
On a peut-être fait une cinquantaine de games de ça, c'est inquiétant, t'sais.
Pis un moment donné, il y a un autre homme qui joue à ça,
il venait jouer avec nous autres pis un moment donné, il fait « T'sais les gars,
pensez-vous qu'on est les seuls gars au Québec qui jouent à ça? »
« Chris Carlis, oui! »
« Si quelqu'un d'autre joue à ça, vous me texterez tout à l'heure. Vous m'enverrez un e-mail. Je vais vous rencontrer. »
« Je ne pense pas qu'on ait beaucoup joué à Watataboy. »
C'est qui qui décidait quand vous payiez sur le post?
« C'était n'importe qui. Tu peux supposer parce qu'il n'y a pas plus de chances que ce soit l'un que l'autre. »
« Ça allait vite. Tu n'es pas dans le jeu, mais il faudrait que tu voyes. » « C'était n'importe qui, tu peux le supposer, parce qu'il n'y avait pas plus de chances que ça soit l'un que l'autre. Ça allait vite. T'es pas dans le jeu, mais il faudrait que tu voyes.
C'était fou.
Le générique, c'était un trip d'acide.
C'était plein d'effets fluos.
C'était quelque chose.
Les DVD avaient tout le temps des bonus.
Les bonus de Wattatata, c'était-tu le fun?
Il n'y en avait pas.
Il n'y avait même pas.
C'était un tri des meilleurs épisodes.
Une trentaine d'épisodes. C'était même pas tous. C'était un tri des meilleurs épisodes. Une trentaine d'épisodes.
Ce n'était même pas tous.
C'était 72 par anneau au début.
Ça a viré 90.
Ça devait être la qualité.
À fond.
Chaque épisode.
Il y a comme une hiérarchie de personnages.
Tu as les couillards, c'est average.
Après, tu as les phraseurs
et les trépaniers. C'était plus dans les débuts.
Ça, c'est à chier solide, mais c'est tellement
à chier que ça en est drôle. Après, t'as
Éric Chicoine, la famille Lorraine, tout ça.
Là, ça devient heavy. Pis plus tard, il embarque
la patineuse Nadeau-Bélanger.
Ça, c'est de la stime marde.
Mais c'est devenu plus sérieux avec le temps.
La saison 1 pis 2, c'est fou, là, quand même. Il y a des affaires
là-dedans. Tu sais, genre, il y a des... Tu peux entendre des affaires
comme, tu sais, genre, un gars échappe son sac à terre,
j'ai échappé mon sac, oh, salard!
Un salard!
Il y a aussi une BD salard,
mais on s'entend-tu que même Rémi Girard,
il ne rend pas un bon salard à l'écran?
Donne ça à des actrices de 13 ans amateurs,
tu les mets dans le trouble.
À un moment donné, tu as une jumelle fraiseur
qui parle au téléphone et elle dit
« D'accord, on se rejoint à la cellulose, ça va être super! »
Tu es comme...
Personne ne parle de même dans la vie.
Moi, c'est ça que je commençais à dire en haut.
Je pense que le problème
de cette génération-là de télé,
c'est qu'au Québec, on avait
des réalisateurs et des metteurs en scène
sur le même show.
C'est pour ça que tout le monde jouait
gros pis faux.
Parce que, tu sais,
le pauvre réel
qui essaie de filmer ça
pendant que t'as
quelqu'un de théâtre
qui est comme
« Ils t'entendent pas
au balcon! »
Tu sais?
Non, c'était du théâtre
filmé.
Ah oui?
C'est ça.
Ah bien, ça donne
des excellents moments
quand même.
Moi, en plus,
on trippait sur
certains moments.
Je me rappelle d'un perso de la saison 1
qui était vraiment un side perso.
Il faut une bande de garage.
Le gars, il a une calotte à screen
avec une truite basse pro shop.
Mon genre de perso.
Le gars arrive dans la bande de garage.
Il disait « Coudon ».
Moi, ça me faisait rire, ce gars-là.
On disait « Coudon » de la même façon que lui
dans nos vies de tous les jours.
On check dans le générique qui c'est, ce gars-là. Il s disait Coudon de la même façon que lui dans nos vies de tous les jours. Fait qu'on check dans le générique
c'est qui ce gars-là.
Il s'appelle Jacques Piperny.
Il revient dans saison 2
puis là, il fait un vieux pervers
qu'à chaque fois qu'il rentre,
on fait comme tabarnak,
c'est le gars de la calotte,
la vente de garage.
Il dit ça encore Coudon.
Non, il dit plus Coudon,
c'est un autre perso.
Coudon, je suis pas mal.
C'est plus ce gars-là.
Mais bref, Jacques Piperny,
on doit être les seuls gars
du Québec qui trippent
sur ce gars-là
à cause des DVD
de Lois-Talator.
Un moment donné, on se ramasse au concours d'humour
à Dégely-le-Trempelin avec le frère à Jean-Michel Antic,
Dominique Antic, qui fait une mise en scène pour un de nos numéros.
Il nous parle que j'ai un de mes chums.
L'autre fois, je parlais à mon chum Piperny.
Quand j'ai entendu ça, je fis.
Ton chum Piperny, on parle-tu de Jacques?
Et lui, il a fait, oui, oui, tu le connais, Chris,
mais t'as le fait de bout. »
« Ah, tata! »
« Je serai jamais aussi proche de mon rêve, si. »
Je me rappelle, j'y avais serré la main,
j'avais fait « Dizy, que son rôle
avec la calotte Bass Pro Shop,
du gars qui dit « Coudon, hostie, j'aime ça! »
Et là, t'as comme Dominique Hockstil,
qui est comme « Man, de quoi tu parles.
C'est la Wattatata, saison 1, Vendée Garage.
Et comme, tabarnak, je savais même pas qu'il allait jouer là-dedans. »
Fait que tu sais, j'ai comme,
« Vous y croyez en vos rêves.
Quand vous trouvez des affaires, on peut s'en rapprocher. »
Je vous le dis.
T'es à un degré de Piperny.
De Jacques Piperny.
Mais tu sais, encore chanceux qu'on ait regardé le générique.
C'est clair que lui, il s'est jamais fait dire,
« Ton chum, Perny, Jacques.
Non, on a...
C'est la seule fois.
Y'a-tu une carrière après ça?
Je pense qu'il fait de la mise en scène.
Il travaille encore dans le milieu du théâtre.
Mais pas...
Mais j'ai pas suivi.
Moi, j'ai un rôle qui m'intéresse.
J'ai tout ce que j'ai à voir là-dedans.
Le coudon.
Allez voir ça, Watatata, saison 1.
Un autre moment de Watatata très cool dans la saison 2.
Quand même.
Il y avait,
je ne sais pas,
j'ai jamais eu des gens
qui ont écouté ça,
Séverine.
C'était comme
la grosse de service
que toutes ces
intrigues qu'on a autour de
« Je suis gros,
je n'ai pas de chum,
je ne pogne pas,
non, non, non,
je suis triste. »
Puis à un moment donné,
il y a un épisode...
C'est ça,
je ne veux pas regarder
la télé de même.
Il essaie de me faire la morale,
puis moi, je suis juste...
Je mange mon popcorn.
Ah ouais!
Il y a un épisode, toute sa gang de filles
ont toutes des chums sur le fel.
Fait que là, mamie, son cousin Tristan débarque en ville.
Asti, je pensais que t'allais dire son cousin trisomique.
Arrive.
Le recul de Marien.
Non, non.
Après, je vais en parler d'un trisomique dans votre tableau mais son cousin arrive plus à l'exécution d'être mon chum fait que là
à écrire une espèce d'histoire à bras cadabrant qui reste en allemagne
même plus de y arriver à leur présente puis là c'est quoi ton en moins
tristesse a fait pas très allemand c'est quoi ton... Ah ouais, Tristan, ça fait pas très allemand, c'est quoi ton nom de famille?
Pis là, Séverine, elle fait,
Hitler!
Pis là, il y a un gros fret.
Ouais, mais pas parenté avec Adolphe, là!
Comme ça, excusez.
T'as la barnaque, c'est mal écrit.
Pis il y a un autre...
C'est vrai que c'est mal écrit.
Pis il y a un autre épisode, où est-ce que t'as Tania,
qui était comme l'asiatique,
saison 1, où est-ce que Tania, qui était comme l'asiatique,
saison 1,
où est-ce qu'elle se fait un ami par...
Tu sais, à l'époque,
il y avait des...
Les gens, ils s'écrivaient,
mais ils ne parlaient pas.
Il y avait des correspondants.
Là, le correspondant,
ça va bien,
il a l'air gentil.
Tout le temps, il rentre,
il est en chaise roulante.
Puis tout l'épisode autour
de « Je suis mal à l'aise,
je ne veux pas y parler,
il est en chaise roulante. »
« Je ne veux pas y parler. »
« Je ne veux pas y parler, il est en chaise roulante, ça m pas y parler. Je veux pas y parler, il est en chaise roulante,
sa main est timide.
Pis la morale à la fin, c'était-tu,
toi et tes chinoises, c'est-tu?
Non, c'était toi, tu sais pas,
enligner une ligne après l'autre,
s'enfoncer, non.
Non, la morale, je pense, c'était de quoi,
genre, il ne faut pas se fier aux apparences.
Ben, c'est sûr que ça allait être ça,
quand même, c'était pas... de genre il ne faut pas se fier aux apparences. C'est sûr que ça allait être ça quand même.
C'était pas...
Il avait fait un décor
où il réparait une Renault 5.
Puis vu qu'il avait fait le décor,
il fallait qu'il fasse du millage
avec ce petit décor-là.
Il y a un gars dans cette série-là
qui a réparé une Renault 5
pendant genre 4 ans.
Ouais.
C'était ridicule.
Michel Goyette.
Vincent Gauthier, le personnage, l'acteur.
Pis le personnage handicapé,
il est-tu revenu, lui?
Jamais.
À la fin de l'épisode, il est juste...
Ah, c'est-tu que c'est mauvais, ça?
Ouais, c'est...
T'es un acteur, t'es en chaise roulante,
pis là, tu vas là juste pour te faire juger
pendant une demi-heure.
Mais l'acteur, t'es-tu vraiment en chaise roulante?
Là, il a la question. Ça, on sait pas. Probablement, t'es-tu vraiment en chaise roulante? C'est la question.
Ça, on ne sait pas.
C'est-tu de l'appropriation corporelle?
Oui, mais j'ai fait mes recherches.
On y a expliqué en 2019.
Il y a bien des gens de Ouattata
qui ont disparu de la map introuvable sur Internet.
Toutes les suicides?
Tu penses que c'est des suicides?
Pas probable.
C'est probable, oui.
On peut juste espérer.
Tu as eu ton moment de gloire
après ça
je risquerais jamais à topper ça
aussi bien en finir
t'en as-tu retrouvé beaucoup par exemple
en cherchant
beaucoup, plus que pas
il y en a beaucoup qui sont encore là
il y en a qui font autre chose
mais il y a beaucoup de gens qui n'ont pas été acteurs
après, il y avait 500 personnes comme toi t'as fait été acteurs après. Il y avait 500 personnages.
Si, comme toi, tu as fait tes recherches sur le web,
si tu avais beaucoup d'argent,
est-ce que tu engagerais un détective privé
pour t'aider dans tes recherches?
Moi, je mettrais un détective privé sur Miguel Sanchez.
Il jouait dans la première année de Wattatata.
Il est disparu après, mais c'est un sachet de...
Il travaillait à la fruiterie.
Lui et sa soeur ne voulaient jamais
aller à la fruiterie travailler.
C'était ça le gros enjeu.
Pour vrai, comment ça coûte
un détective privé?
Je serais willing de te donner
1000 piastres. 1000 piastres
de détective privé. Pour retrouver
Miguel Sanchez.
On dit ça, mais ça doit
pas être dû, dans le fond.
Je vois pas en quoi
on aurait à mettre
de moins de 1000 piastres.
Je viens de le nommer.
Laissons faire
le détective privé.
On est rendu loin.
Mais je viens de le nommer,
fait que sûrement
qu'il va juste écrire
à Jason
de faire
qu'est-ce que vous voulez.
Tu sais,
il y en a plusieurs
qui ont pas été acteurs après.
C'est clair que
quand t'es pas acteur pendant,
c'est dur de l'être après aussi.
Ça le dit.
C'est qui qui faisait le casting pour What a to talk?
J'ai aucune idée, honnêtement.
Je n'ai pas la réponse, mais c'est une fille.
Peut-être Jacques Piperny.
J'ai aucune idée, pour vrai.
C'est plate
j'aimerais ça
savoir
ça doit être dur
tu sais quand tu fais
tu sais un show
de même
que tu sais
t'es un jeune acteur
là t'es fier
t'es comme yes
je vais être à la TV
pis là t'arrives
pis tu vois que tout le monde
joue mal
pis t'es comme
ah tabarnak
c'est ça
ça en a parti
par exemple
Charles Lafortune
il a commencé là-dedans
Michel Charest
il est comme pas d'autres exemples mais il a dit merci Michel Charest Marie, Charles Lafortune a commencé là-dedans. Il n'y a pas d'autres exemples, mais elle disait merci.
Marie-Lise Bourque
a commencé. Eux, ils faisaient des concours.
C'est qui Marie-Lise Bourque?
Elle jouait dans une grenade avec ça.
Dans Kilomètreur, c'était la fille à Michel Barrette.
Dans Les Invincibles,
c'est la blonde à PA.
Elle, dans le fond, Wattatata,
elle faisait des concours, genre, deviens une vedette de Watatata. Le monde pouvait s'inscrire.
Ils prenaient des acteurs amateurs.
Elle avait gagné ce concours-là.
Aucune formation. C'est parti de là.
Ça a au moins servi à ça.
Ils ont starté trois personnes.
À peu près. Julie Le Breton.
Plus tard, oui.
Ils l'ont partie, elle aussi.
Ah, un autre épisode de Watatata.
C'est très drôle
ah
ok
je pense que c'est le meilleur
j'ai vraiment l'impression
j'ai l'impression
que je suis
la madame
qui attend l'autobus
avec Forrest Gump
que
tu sais comme
Carlis
un moment donné
moi je pense
que t'as pas rien
qu'à emmagasiner
des images de bleu nuit quand tu te grosses.
Il y a du crossover aussi.
Ah, Michel Goyette aussi.
Des fois, ça se mélange,
les rapports.
Oui, il y a un épisode
où est-ce qu'il y a Éric Chicoine,
Miguel Trepanier,
parce que le gars s'appelle Miguel Sanchez
dans la vie, mais le personnage, c'est Miguel Trepanier.
Ils se sont forcés.
Martin Goulet
fait un concours du Toton d'or.
Le concept, c'est qu'il y a
des filles à Cellulose,
leur maison des jeunes, qui sont en train de faire
de la danse orientale,
mais ils sont très peu vêtus.
Et eux, ils capotent.
Ils sont comme, « Hey, t'as-tu vu Steph?
Hey, elle est tellement cute.
J'ai jamais remarqué que t'étais belle de même.
Hey, on devrait faire un concours. On devrait noter
puis leur donner un trophée. Ouais, ouais, on va faire ça. »
Là, ils font le concours du Toton d'or.
Fait que là, ils pognent une brassière
de la mère de Miguel,
puis ils mettent l'espèce de
cacane dorée comme pour leur faire un concours.
Mais tu sais, c'est une plaque en styrofoam.
Puis là, c'est le trophée du Toton d'or.
Puis là, les filles finissent par apprendre ça.
Elles sont en crise.
Puis Chicoine, pendant ce temps-là,
essaie de se magasiner une date avec une autre fille de la gang.
Eux, quand ils se rendent compte qu'ils ont fait le trophée,
Chicoine fait « Le Toton d'or, c'est Toton rare, ça. »
C'est magique.
C'est magique.
Très rare.
Ah oui, t'as Mike Pément dans cet épisode- puis t'as Miguel Sanchez tu vas avoir qui fait je te gage 25 sous que je peux te prendre un sein sans les mains
t'as fait au moins 25 sous essaye donc pour voir il grabe une boule c'est pas cher pour 25 sous il sort son 25 cents
il part grosse scène malaisante là c' Puis Maï Pémain était connu.
Pas de temps.
Elle avait joué dans...
C'était quel film?
« Black and White ».
C'était un peu après.
Elle était quand même trop connue
pour se faire pogner les boules à la TV.
Par Miguel Sanchez.
Avec quel âge?
Elle devait avoir 15-16 ans à peu près.
Puis lui, dis-moi qu'il avait 23-28.
J'aimerais tellement ça, mais non.
Je pense qu'il avait à peu près le même âge.
Puis il y a un call-back
dans l'épisode où elle arrive et elle dit
« Miguel, je te gage 25 sous que je peux
te pogner une fesse sans les mains. »
« Attends un peu, je le connais le truc. »
« T'as peur? Non, non. »
Puis là, il reste à lui battre le cul. Puis elle fait « Sans les mains, 25 cents un peu, je le connais le truc. T'as peur? Non, non. Il bat le cul.
Sans les mains, 25 cents.
Elle part.
Ça fait...
Il y avait des petites transitions
de mains. C'est magique.
Il paraît que Miguel
a vécu à Trois-Rivières longtemps.
C'est Philippe Gauthier qui a écrit ça dans la chatrouille.
Ah, cool.
On sait par où partir pour faire l'enquête. que Miguel a vécu à Trois-Rivières longtemps. C'est Philippe Gauthier qui écrit ça dans la chatrouille. Ah, cool. Bon,
c'est ce que je fais cette semaine.
On sait par où partir
pour faire l'enquête.
Je viens de te sauver
deux, trois cents piastres
sur le mille.
Ce gars-là,
comme folie.
Il y a un petit road trip
qui se prépare.
Hey, Chris,
l'investissement.
Miguel Sancho.
Tu le reconnaîtrais-tu,
tu penses?
Moi,
j'avais dit
la dernière fois
que j'étais venu ici
que j'avais reconnu
Jean-François Harrison avec une barbe pas de cheveux
à cause de ses petites lunettes bleues.
Fait que je pense que je serais capable
de reconnaître Miguel Sanchez.
À cause de ses lunettes. Il avait gardé les mêmes lunettes?
Il avait un grain de beauté aussi.
Tu vois Asperger, tu sais,
j'ai remarqué ce petit détail-là.
J'imagine, par exemple, en même temps,
comment il s'appelle Harrison,
il doit être sur le BS,
fait que c'est dur.
Ah, mais non, ils ont des lunettes gratis.
Ils devraient changer de lunettes.
C'est la seule chose que le monde te reconnaît.
T'étais-tu allé le voir?
Non, j'ai pas parlé.
J'étais trop gêné. J'étais starstruck.
T'aurais dû demander pour un autre regard.
Parce que toi, t'étais pile, t'avais quel âge
quand il se promenait avec sa limo pour en avoir ké-ké?
J'étais ado. Moi, je suis direct dans le public.
T'étais target.
Moi, la limousine, si elle arrivait
devant chez nous, je serais rentré dedans
sans me poser de questions.
Dans la limo ou dans Jean-François Rissol?
Les deux.
Non, la limo, évidemment. On n? Les deux. Non, la l'IMO, évidemment.
On n'ira pas...
Hey, wow.
GF.
Harris, qu'on l'appelait dans le milieu.
C'était son petit nom.
Dans quel milieu?
Dans le milieu...
Dans le milieu...
Dans le milieu de la gang qui écoute Bleu Nuit.
C'est un magazine des images.
Dans un club échangiste. Pour de vrai, le le milieu je pense qu'il l'appelait Harris
c'est la gang qui se crossait dans les garderies
Yann t'as jamais vu Harris dans la garderie de ta mère
Jean-François Harrison aussi c'est le cousin à quelqu'un
tout est relié Jean-François Harrison aussi, c'est le cousin à quelqu'un. Oui, oui.
Tout est relié.
Jean-François, je me demande, lui, pour vrai, qu'est-ce qu'il fait?
Il reste à Matane.
C'est vrai?
Oui, il est retourné chez sa mère.
C'est un endroit pour passer incognito. Ben oui.
Christy, un black à Matane doit en avoir deux.
Il n'en a pas beaucoup.
Pourquoi il n'est pas déménagé en Ontario,
une place que personne ne va leur connaître?
Faudrait demander.
Il y a peut-être quelqu'un
qui va pouvoir nous écrire là-dessus.
Regarde, j'ai un détective pour ça.
C'est pas mal plus hot d'aller chercher.
Pourquoi Jean-François Harrison est en Matane?
Ça, ça me fascine.
J'ai pas la réponse à ça.
Parce que c'est un fan de petites crevettes.
Les crevettes de Matane! Les crevettes de Matane!
Les crevettes de Matane!
T'as-tu refait...
Cette année, vous avez refait
votre show sur la brosse?
Le show, bien chaud, ça s'est refait.
Chris, comme la première fois,
ça n'a pas été un grand succès.
Le monde était prêt.
À cause du sous-écoute de cette affiche-là,
la seule promo qu'on a faite, c'était une affiche qui était écrite
« Le show ben show 2, aucun remboursement. »
Aucun remboursement.
C'est parce qu'à cause du gars à Vigny,
il voulait être remboursé de ça.
On fait la seule.
Puis Chris, pour vrai, les billets se mettent à se vendre.
Il y avait 100 places au Medley.
Dans le temps de le dire, il y a 80 places qui sont parties.
Puis Chris, j'avais du monde
que je ne connaissais même pas
qui m'écrivait
« Le gros, t'es mieux d'être paqueté,
tabarnak, j'ai pris mon congé
le lendemain. »
Je me disais comme
« Chris, j'ai déjà des menaces. »
Je n'ai même pas commencé ce show-là.
Le public a pas mal plus échappé
que les humoristes cette année.
Pour vrai, c'était rock'n'roll.
Les humoristes avaient 5 minutes maximum parce qu'il y avait comme
douze, treize gars. Puis là, tout le monde criait
des affaires. Personne ne se rendait à cinq minutes avant qu'on
les sorte. Ça va pas.
Ça éclait d'un bord
puis de l'autre. Mais les gens s'attendaient à ça. C'était la fausse
au lion. Puis il y a même
un gars qui est arrivé. Je lui disais,
quel bel chamber qu'est ce stage. Puis lui,
il vient roder un number. Il arrive
comme si... On avait dit à tout le monde, faites ce que vous voulez. Roder, c'est pas là pour ça. Lui, il vient roder un number. Il arrive comme si... On avait dit à tout le monde,
faites ce que vous voulez. Roder, c'est pas là pour ça.
Lui, il arrive, il fait 2-3 minutes de gag.
Un moment donné, il y a quelqu'un qui fait
« Tabarnak, t'es un chien! »
Il a comme « Yeng Jlee! »
« Pourquoi tu me dis ça? »
« Parce que je suis sur le stage, tabarnak! »
Et là, le gars, il s'est viré vers les coulisses.
Il a fait « Les gars, c'est quoi ce public-là? »
« Je suis allé le sortir de là.
Je vais pas t'être.
Tu n'es pas prêt.
Puis bref.
Tu n'es pas prêt.
Non, c'est ça.
Puis moi, j'étais ben, j'étais cassé de même.
Fait que je sortais, j'étais comme, décollez ça, Steve L. Chamberlain.
Il n'est pas prêt.
Puis bref.
Non, mais là, c'était ça.
Le monde, c'était la fausse olie.
Puis après, le gars, Jay La Liberté arrive sur le stage.
Puis là, il fait son humble.
Ça marche un peu.
Puis à la fin, il dit, il reste genre 45 secondes.
Le monde recommence. Là, toi aussi. She's sur le stage. She's sur le stage, il fait son humble, ça marche un peu. À la fin, il dit 45 secondes, le monde recommence.
« Là, toi aussi, chie sur le stage! Chie sur le stage! »
Le crowd au complet.
Il fait comme, « Chris, il me reste 45 secondes. »
Il dit, « Tite, 45 secondes, si je ramasse 100 piastres sur le stage,
je chie sur le stage. »
Ça prend pour 8 secondes qu'il y a 145 piastres sur le stage.
Le monde est debout.
Il ramasse ça, il fait comme,
j'ai pas envie de chier,
il est allé chercher un bucket,
c'est juste assis dedans,
jusqu'à ce qu'on aille le sortir aussi,
il a pas chié sur le stage,
mais après ça, il a-tu remboursé le 140?
Ça a été redonné aussi,
tu vas vous dire qu'après ça,
ce qu'on a reçu le plus,
le monde est venu,
c'était un bon show,
vraiment déçu que personne aille chier sur le stage,
quand est-ce que tu vas entendre ça?
Ça sera pas peut-être à Michel Richard,
mais sinon,
outre ça...
Déçu que personne n'aille chier sur le stage.
Ça serait malade
si c'était le titre de la critique
dans la presse.
Personne n'a chié sur le stage.
Une déception.
Ce qui était quand même drôle,
par contre,
c'est qu'il y a eu
un aura mythique.
On en a parlé
au sous-écoute,
mais à un moment donné,
j'étais au lancement
du ZooFest cette année
avec Frankie,
l'humoriste qui me collait,
qui parlait du show
Ben Show.
Il a dit,
le show Ben Show,
c'est assez épique,
mais au fil des éditions,
ça s'est peaufiné.
Je lui ai dit,
il n'y a pas au fil
des éditions,
il y en a eu un.
Il m'a dit,
ah ouais,
le monde a tellement parlé qu'on pense qu'il y a eu des éditions et des affaires, mais ce n'est a pas au fil des éditions de NU1 le monde a tellement parlé
qu'on pense qu'il y a eu des éditions
mais c'est vraiment pas ça
le show ben show
le plus drôle cette année c'est le proprio
depuis l'année 1 du manifest il voulait qu'on refasse ça
il était craint qu'il raid
cette année on le refait
il dit c'est beau je vais vous fournir la boisson
pour que les morais se teignent comme il faut
le message passe
mais au Medley
ça a changé souvent
de staff dans les dernières années
fait que là on arrive là
pis lui le gérant
le call qu'il a
c'est tu fais un show
c'est une bière
par artiste
par spectacle
si tu fais un spectacle
tu fais une heure
t'as une bière
fait que moi je vais le voir
je fais là René
il nous soul le show
il fait comme moi
j'ai pas eu ce mémo là
il dit c'est une bière
par artiste
je fais comme
show ben show
une bière par artiste
on ira pas chier loin j'appelle le proprio il fait non je te l'ai dit je fais ah mais là ton gérant m'a dit que s'il y bière par artiste. » Je fais comme « Show ben show, une bière par artiste, on ira pas chier loin. »
J'appelle le proprio, il fait « Non, je te l'ai dit. »
Je fais « Ah, mais là, ton gérant m'a dit
que s'il n'y avait pas de mot de tué,
ça se passait pas. »
Il raccroche. Le lendemain, j'arrive au medley,
le gérant est là en train de se faire expliquer
par le proprio. Là, à soir, c'est le show ben show
et ça, c'est très important.
Déjà là, j'aimais ça.
C'est comme un mariage.
Là, on va te le dire, mon gars.
Ces gars-là sont sur le show bien chaud.
À ce soir-là, il faut qu'il n'y ait aucun obstacle
entre ces gars-là et l'ivresse.
Et le gérant de répondre avec une petite face pas sûre,
gratos.
Et lui, de faire « Ouais! »
Lui, il avait la face du gars qui fait
« Cré, je ferais pas de type là-dessus. »
Des humoristes à la relève
qui se saoulent
surtout ben saouls
même quelqu'un
qui a pas une scène
à jeun
a pas les moyens
de faire un groupe
mais le public
était au rendez-vous
mais pour vrai
après ça le monde
nous récrivait
le monde
pour vrai le public
trippait comme des malades
pis mes mains
moi encore une fois
j'étais comme ce show-là
pas d'allure
c'est le zoo surtout en plus c' show là pas d'allure c'est le zoo
surtout en plus c'est au deuxième étage
fait que c'est juste dangereux aussi
quand le monde s'en va
c'était carrément ça
pis tu sais même le monde un moment donné
le monde s'est remis à caler les piques bois
les piques bois
les piques bois étaient pas là pis je fais comme
il y a Max qui est dans la salle là pis Max se lève
fait juste dire un salut aux gens
et le monde se met à y passer des pintes.
Max a calé quatre pintes en 35 secondes
jusqu'à ce que je fasse juste « drop le mic ».
Après ça, il me crie le lendemain.
Il dit « Merde, j'ai viré une brosse en 32 secondes. »
Le monde était juste déçu
que les humoristes n'étaient pas assez « wasted » à leur goût.
Tu penses que l'année prochaine,
le boss va dire au staff
« Cette année,
tu es saoule,
tu leur donnes de la bouffe,
il faut qu'il y en ait un
qui chie sur le stage. »
Je ne sais pas
si on va le faire
l'année prochaine.
Je ne sais pas
ce qui va se passer avec ça
parce que la Ligue
a leur fait,
ça a été le boss.
Quelqu'un qui chie,
par exemple,
sur le stage pour vrai,
ça va se mettre
à vomir dans le sac.
Ça n'a pas vraiment le choix.
Moi, je comprends de toute façon, Jay,
je comprends le punch qu'il a fait avec ça,
mais tu ne veux pas après ça être associé
à être l'humoriste qui a chié sur le stage.
En plus, chier, c'est parce qu'on a notre tête,
dans notre tête, chier,
tu le vois dans le bol de toilette,
c'est dégueulasse, tu flushes.
Mais sur un stage, c'est là longtemps
surtout quand le monde qui l'essuie son sourire tu sais moi ça prendra un concierge ou Jean-François
Harrison ça va ça y apprendra ça t'apprendra le moment fort en plus on a fait l'erreur je pense
à comme tu sais on teasait le monde au début
parce qu'on était venu
je te rappelle au dernier épisode
on parlait justement
que j'avais eu un doigt dans le cul
au show
c'était ça l'enjeu majeur
de tout ça
cette année on était comme
les gens qui venaient
ils ont vu le sous-écoute
la plupart
il y en a qui étaient bien craqués
on était comme
comment on commence ça
finalement on s'était juste
bien pacté
le show a commencé
je me suis juste baissé les culottes,
Manu m'a mis un doigt dans le cul,
puis il a fait,
bon, ben c'est fait.
Hey,
le monde a fendu en huit,
après ça,
parce que c'était comme
un bon Christ de callback,
mais après ça,
on a mis la barre haute.
Comme le monde était comme,
shit, ça part avec un doigt dans le cul,
où ça va aller?
Pas pour rien qu'au troisième,
ils demandaient de chier sur le stage.
On a comme poussé ça un peu. Mais tu sais, c'est ça sais pour dire qu'après ça c'était un faux doigt dans le cul en plus
il y avait de l'acting c'était comme incliné on y voit que du feu
Manu un petit doigt j'ai une grosse raie l'illusion était parfaite
pour lui je pense encore plus dégueulasse par exemple moi j'aimerais bien avoir mon doigt dans le cul d'un ami
jusqu'à là que le bout ici, le milieu du doigt...
Le milieu du doigt, ça t'aime en plus.
Oui, il y a...
Ils sont les deux dégueulasses, mais...
Quand tu le fais, tu fais comme...
J'aurais peur que mon ami ait le trou de cul un peu slack
et que l'autre, tout rentre.
C'est comme...
Moi, j'avoue que t'as plus de chances
de prendre la jointure par une advertence.
Moi, j'ai une belle anecdote de pisse.
OK.
Quand on était enfants...
Wattatata, saison 4.
Wattatata, saison 4.
J'ai vu ça me faire faire pipi dans la bouche.
Quand on était enfants, moi et mon frère, on allait se faire garder
chez ma grand-mère, des fins de semaine de temps en temps.
Ma grand-mère, c'était le gros party.
Elle arrivait avec des deux litres de coke.
Pas de la coke, on s'entend.
De la coke.
Elle prenait de la liqueur.
On avait un gros buffet de chips.
La chose, c'est que ma grand-mère dormait
au rez-de-chaussée. Elle était quand même assez âgée.
La nuit, elle ne voulait pas qu'on aille
pisser dans les toilettes, parce que tu sais,
c'est à la réveil. Fait qu'elle nous laissait un saut
dans la chambre.
Chris, comme R. Kelly. Est-ce que tu étais
la blonde à R. Kelly?
Pis nous autres, on appelait ça le sio de piss.
Le sio, en gaspésie,
on dit ça. Pis un moment, tu sais,
pis nous autres, c'était comme normal, parce que tu sais,
quand t'es dedans, tu te rends pas compte à quel point c'est weird de faire ça
puis à un moment donné moi et Mathieu
on s'est regardé
on parle genre en 2000
ça a l'air d'une histoire de 1940
le siot de pisse
rappelons nous que c'est en 2004
à un moment donné
on se regarde moi et Mathieu
on fait hey on remplit-tu le siot
puis là on fait ouais fait que là on se met à boire des 2 litres de coke on remplit-tu le CIO? » Puis là, on fait « Ouais! »
Fait que là, on se met à boire des deux litres de coke.
On n'arrête pas.
On passe la soirée à boire des deux litres d'orangeade.
On n'arrête pas.
On remplit ça à deux.
Pour vrai, il était sous le bord de déborder.
Puis c'était épouvantable.
Ça sentait la pisse dans la chambre.
Puis là, le lendemain, il manquait ça pour le remplir.
Pis on s'est dit, man, faut absolument le remplir, c'est une quête.
Pis là, ma grand...
Moi, je lui ai dit, quand il va être rempli, on va aller le vider nous-mêmes dans la toilette.
Mais ma pauvre grand-mère est montée, pis elle l'a ramassée,
pis elle l'a descendue en bas pour aller le vider dans la toilette.
Il devait avoir 4 litres de piss dans le chaudière.
Je me sentais tellement mal.
Pauvre grand-maman.
C'était lourd. Le saut était lourd.
En plus, elle avait 82 ans. De quoi de moindre.
Es-tu encore vivante, ta grand-mère?
Non, malheureusement.
Tu t'es-tu excusé après?
Jamais.
Je vais profiter de l'occasiontu excusé après? Jamais. OK.
Ben, je vais profiter de... Je sais pas si...
On va profiter de l'occasion
pour m'excuser officiellement.
Elle était super gentille,
mais nous autres,
on était juste dans le buzz
de « Faut remplir la canisse! »
C'était comme si c'était une pro...
Elle, habituellement,
elle ramassait tout le temps
un petit 500 ml de pièces.
Elle devait faire « Tabarnak! »
On s'entend.
82 ans. Elle devait être sourde un elle on s'entend 82 ans
elle devait être sourde
un peu
elle aurait pu juste dire
pis c'est dans la toilette
mais flashez pas
c'est pas le jet
pisse
qui devait la réveiller
non c'est la flashe
ma maitrice
fait que
mais
en même temps
elle avait une très bonne
audition
fait que je pense
que même
juste le fait
qu'on passait
devant la chambre
ça la réveillait
elle peut pas
fermer sa porte
non parce qu'elle non parce qu'elle dormait dans le salon parce qu'on passait devant la chambre quand ça réveillait. Elle ne peut pas fermer sa porte?
Non, parce qu'elle dormait dans le salon.
Elle avait mal aux genoux.
C'était plus sécuritaire qu'elle reste au rez-de-chaussée.
Dans le salon?
C'est fréquent, ça.
Elle, des fois, s'endormait
et vous autres, vous regardez la télé,
vous buviez votre liqueur.
Non, parce qu'on avait notre salon en haut dans la chambre.
On avait la TV.
Nous, on était en haut et elle dormait en bas.
Mais ses genoux n'étaient pas assez bons
pour monter en haut et se coucher.
Mais il était assez bon de monter en haut
et vider des châteaux de pisse.
C'est quand même weird.
C'était long.
À monter en haut, ça prenait trois minutes.
Monter 20 marches.
Puis là, il fallait qu'elle fasse avec un saut de piste.
Je me sentais tellement mal.
C'est ça, c'est moi qui me semble.
Tu me dis, écoute, soit je te réveille
ou soit tu te réballes un saut de piste d'un matin.
Réveille-moi, mon chum, réveille-moi.
Je pense que c'est juste qu'elle n'aimait pas ton grand-père
et qu'elle ne voulait pas coucher avec toi.
On était déjà morts à ce moment-là, malheureusement.
Morts de façon naturelle ou de façon naturelle?
Il est mort jeune,
donc c'était peut-être de façon naturelle.
Moi, je ne l'ai jamais connu, malheureusement.
Apparemment, il était bien fin.
OK.
Oui.
Ça venait-tu de lui, le siot à pisse?
C'est une tradition de ton grand-père.
Moi, je pense que c'est une tradition familiale.
Il faudra en parler à ma mère.
Moi, j'ai...
Chris... Oui, c'est vrai tradition familiale. Il faudra en parler à ma mère. Moi, j'ai... Chris...
Oui, c'est vrai.
2004.
2004.
Entends-tu que c'est rare
qu'il y ait des anecdotes
contenant le mot
« sio de pisse » en 2004?
Oui, oui.
Je suis fier de ça.
Tu es fier de ça.
C'est correct, ça.
Moi, hier, il y avait
le party de famille à ma blonde.
Elle vient d'un petit village.
Il y a une saison qui disait
que l'électricité est rendue
au village en 49.
Là, j'ai fait « Me semble tabarnak, c'est pas... » Elle vient d'un petit village. Il y a une saison qui disait que l'électricité est rendue au village en 1949.
J'ai fait « Mais ça, tabarnak, c'est pas… » C'est quand même il y a 70 ans.
La télé est arrivée quand?
À peu près dans…
En 1952.
En 1952.
Ils ont eu l'électricité trois ans avant la télé.
Ça ne donne pas grand temps.
Nous autres, on a reçu Internet haute vitesse en 2010.
En Gaspésie?
En Gaspésie, oui.
L'électricité, c'est en quelle année, tu penses?
2000.
Bon, ça devait être
début des années 50, à peu près.
Il faudrait que je m'informe.
Je ne suis pas historien de l'électricité.
On va mettre notre détective privée là-dessus.
L'électricité en Gaspésie.
Des affaires que, mettons,
quelqu'un dans ta famille t'aurait dit,
tu t'en rappelles pas,
mais une scène de
What a t'attends?
Ça, mémoire précise.
C'est-tu What a t'attends?
C'est...
Là, je veux qu'on parle d'un autre show, mais...
À moins que t'ailles d'autres...
Non, non.
J'ai passé les meilleurs de What's Up.
Il y en a plein d'autres, Mathieu.
Pourquoi t'as pas de tatou de What's Up?
J'ai un tatou de Vrac TV.
C'est vrai? Et où?
Un peu, je vais vous montrer ça.
Tatou de Vrac TV.
J'espère qu'il est sur ton batte.
De vrac?
Je sais pas si on peut le pogner, mais...
Je sais pas si on peut le pogner, mais
c'est le petit bonhomme des débuts de vrac.
Je me suis fait faire ça.
Ça, mais...
Ça, ça a rapport avec vrac?
Oui, c'était la mascotte.
La mascotte de vrac au début.
Je savais même pas qu'il y avait une mascotte de Vrac.
Oui, au début. La bébête bleue qu'elle s'appelait.
Oui.
Certainement pas le dernier.
Ça, tu te l'es fait faire après que la mascotte
n'existait plus? Oui, exact.
En 2000. C'est un des gars
des BOM qui me l'a fait.
OK. J'y t'en forci, je pense,
son nom, je me souviens pas. Oui, oui.
C'est lui qui me l'a fait. C' Ouais, Justin Forcier, je pense, son nom, je me souviens pas. Ouais, c'est ça,
c'est lui qui me l'a fait
pis c'est un coup de tête,
let's go,
c'est ça,
on le fait,
mais certainement pas
le dernier,
c'est juste que
avant d'en faire un,
je m'assure d'être comme,
ça là,
mec,
j'ai 80 ans,
j'aurais pas honte.
Ouais,
pis ça,
j'aurais jamais honte
de ça,
je suis comme,
il est pas beau le bonhomme, mais je suis comme, c'est symbolique, c'est cool suis comme... Il est pas beau, le bonhomme, là.
C'est symbolique. C'est cool.
Là, tu parles-tu du bonhomme de ta jambe ou de toi?
Ah ben...
Peut-être un peu les deux.
Mais ça, pour vrai, c'est le genre de tattoo
qui doit être dur à expliquer.
T'as-tu une blonde?
Non.
Ça doit être dur à expliquer, mettons,
à une nouvelle fréquentation.
Ah, mais moi, vois-tu, j'ai une aura
que le monde le savent,
que je tripe sur ces affaires-là.
Fait que c'est juste, porte-lance fait tatouer de la TV.
OK.
Pour te rendre là, faut que t'ailles enlever un T-shirt de Bleu Nuit,
des bobettes de Vrac TV.
Prends du neuf, que tu fais pas le saut.
Ah!
Ah!
Ah!
Fait que ça, j'ai une casquette de TQS aussi.
Je collectionne les goodies un peu. Yann, tu avais-tu donné tes vieilles cochonnerette de TQS aussi. Je collectionne les goodies.
Yann, tu lui avais-tu donné
tes vieilles cochonneries de TQS?
Il y avait Yannick Marjot
qui vendait un vieux
manteau.
Yannick Marjot?
C'est celui qui admet les indices pensables.
C'est un Gino Chouinard.
Yannick Marjot, c'est un Gino Chouinard.
Mais il faisait tout.
Il faisait tout.
Il faut le voir pour le croire, la météo.
Je pense qu'il travaille au Saguenay à cette heure,
mais il vit encore dans les Laurentides.
Quand tu m'avais dit ça, j'avais fait,
tu vas une semaine au Saguenay, tu reviens la fin de ça.
De la manière dont il parlait, c'est que chaque fois qu'il fallait qu'il travaille il allait là-bas tu sais c'est loin en tabarnak c'est comme 8 heures
puis qu'est-ce qu'il fait là-bas il fait-tu la météo aussi?
je pense il anime quelque chose
ça c'est il y a une couple d'années il animait des affaires à Radio Cannes à Chicoutimi
ok c'est bon à savoir.
Vois-tu, je ne le savais pas.
Porterais-tu un T-shirt d'Yannick Marjot, mettons?
« Any time ».
« Any time », OK.
Le beau Yannick.
Il faut le voir pour le croire, ça, c'était hot.
Mais il y a quelqu'un d'autre qui t'écrisait.
C'est quoi le concept de « Faut voir » pour le croire?
C'était un peu des espèces de vidéos chocs, un peu.
Tu sais ce que tu peux voir sur Internet des fois, tu sais, des carambolages de
trucks, des
mettons, des tornades.
C'est un peu l'ancêtre de YouTube.
Si t'avais ça et t'avais Rire et délire, que ça c'était plus
les gens qui se pètent la gueule.
Tu penses vraiment que c'est un ancêtre de YouTube?
Que YouTube s'est inspiré de Rire et délire?
Non, non, non.
De Yannick Marjot.
C'est pas l'ancêtre officiel,
mais on s'entend, c'était un peu ça.
Ça me fait penser à quelqu'un de TQS.
C'est très drôle.
Je ne sais pas si vous vous souvenez de l'émission
Monsieur Chobiz avec Éric Rémy.
Ça, c'était écœurant.
Moi, j'écoutais ça à la fin du secondaire.
Je ne le manquais jamais
parce que c'était fait avec les moyens du bord.
C'était tellement humain.
Les coins étaient tournés rond, mais il n'y avait pas de moyens.
Il recevait des invités.
C'était un peu malaisant. Il y avait des longueurs.
Moi, je trippais là-dessus.
C'est le show le moins showbiz, je me rappelle,
qu'il y avait.
C'est juste un gros monsieur triste dans une chaise rouge
qui parle à des gens
qu'on s'en crisse.
Oui, exact.
Avant, il y avait une émission qui s'app crisse. Oui, exact. Puis lui, avant,
il y avait une émission qui s'appelait
Les fils à papa
avec Jean-Marie Corbeil.
En tout cas,
c'était comme le concept
qu'eux, leurs pères,
étaient dans...
Non, non, c'est pas
Jean-Marie Corbeil,
c'est Jean-Marie Lapointe.
C'est ça, Jean-Marie Lapointe.
Puis, dans le fond,
M. Chaubez,
qui était carrément
dans le dernier épisode,
il est sur YouTube,
vous irez le voir,
il dit,
« Bon, bien,
la semaine prochaine, on n'aura pas d'émission,
on est remplacé par Gilgan.
Gilgan qui va...
Les joyaux naufragés.
Il a un petit centre,
il s'est donné une caricature de lui,
comme un petit gros,
là c'est écrit Té-de-war,
là tu le vois devant l'ascenseur,
c'est tellement chiant.
Lui, il trouve ça drôle.
Il y a ça sur YouTube.
À un moment donné, avec les Pelle-Poil,
il y a une bulle qui nous a pétés.
On a fait un live Facebook de Monsieur Chauviz.
On a monté le décor dans le sous-sol chez nous.
On avait du vent rouge.
On a vraiment pris la peine.
On était en live,
donc on pouvait switcher les caméras.
On avait vraiment la vibe télé.
Là, c'était juste des affaires de... Alors aujourd'hui, c'est l'anniversaire de... »
Puis là, on prenait les anniversaires dans notre liste d'amis Facebook, puis on souhaitait bonne fête aux gens.
Puis là, on faisait des fausses entrevues.
Moi, je faisais Luc Picard, puis j'avais comme, j'étais dessiné un...
Tu sais, il y a comme une espèce de grain de beauté, je m'en étais fait.
Puis à un moment donné, je disais, c'est moi je disais, je disais à M. Chaubez,
les tournages de Babine,
c'était pas facile. C'était tellement pas facile.
Je me suis fait dessiner une petite larme
ici pour montrer que je suis triste.
Puis là, Mathieu, qui fait Éric Rémy,
il fait, ah bon?
Je pensais que c'était une guédille.
Puis là, il y a un petit malaise.
C'était juste plein de malaise
pendant une demi-heure. on a vraiment respecté le format
à la fin on...
après l'avoir fait, moi je pleurais
je me disais les gars c'est quoi cette petite niaise
pis le monde embarquait pis posait des questions
pis on répondait en live
Dave des Pilepoils a fait une chronique
comme quoi la famille, la vigueur
c'est un spin-off de la petite vie
il y avait plein
de parallèles. C'est comme, ouais, ben ici,
on reconnaît bien Timmy, mais il y a plus de barbe.
C'est Pierre Verville, il s'est mis
des lunettes, mais il a enlevé la barbe, puis ça,
l'automatique fait, oui, car on sait que
dans le milieu cinématographique, lorsqu'on
fait des adaptations, parfois, les
réalisateurs font de petits changements.
Et ici, on aperçoit que
Réjean n'est plus roux.
Puis là, il pointe
Patrice Bélanger.
C'était juste
un petit niaisage.
Tu serais-tu une bonne mémoire?
Tu te rappelles? Moi, cette histoire-là,
j'aurais fait... Là, un moment donné, il y a un gars qui a dit quoi.
En tout cas, c'était bien drôle.
À un moment donné...
Puis le meilleur bout, c'est que
Julien Bernatchez écoutait le live
et a tagué Éric Rémy.
Éric Rémy a débarqué
sur le chat et a fait
« Oh mon Dieu, vous ramenez ça de loin! »
Il les capotait avant de nous écrire.
« Wow, les gars, comment ça vous faites ça? »
Je suis comme « Ben, c'est ça! »
« Merci beaucoup pour ces nombreuses heures de divertissement. On t'a rendu ce que tu nous as donné, Éric. » C'était un peu ça. » Je suis comme « Ben, c'est ça. Merci beaucoup pour ces nombreux heures de divertissement.
On t'a rendu ce que tu nous as donné, Éric. »
C'était un peu ça.
Mais ça part d'où que tu trippes? Tu me disais que t'as 26
dans le fond.
On se souvient, mais Chris,
tu te souviens, pas tant.
Pas de tout.
Tu te souviens dans le futur?
J'ai 45 ans, puis je suis trop jeune
pour la moitié de tes histoires.
Non, mais c'est même pas
de la nostalgie.
Monsieur Chaubez, oui, on l'écoutait,
mais avant, mettons, 98,
c'est juste de l'intérêt.
T'as-tu, toi, dans ta tête, comme le
avant-après Monsieur Chaubez?
C'est ça, ta ligne?
Moi, j'ai eu un énorme deuil
parce qu'on a perdu Monsieur Chaubez,
qu'on a perdu TQS. Moi, j'aimais TQSil. Parce qu'on a perdu Monsieur Showbiz, qu'on a perdu TQS.
Moi, j'aimais TQS parce que c'était un peu cheap.
Même à dos, je le voyais.
Contrairement à V qui est top, top, top qualité.
Non, mais attends.
V, c'est autant cheap,
sauf qu'ils ont des moyens techniques que TQS n'avait pas.
Donc, le cheap est camouflé.
Oui, c'est la technologie à cette heure
que tu peux faire du cheap.
Ça ne paraît pas.
Mais avant, tu voyais tous les petits défauts.
Ils faisaient de l'art mieux.
Tous les petits défauts comme pas de décor.
Puis juste une caméra.
C'était épouvantable.
Yann, toi, dans le temps que tu travaillais
à TQS,
c'était quoi le show le plus BS
qu'il y avait?
C'était ça. Je pense que c'était Éric Rémy
l'après-midi. Avec sa blonde,
il y avait un espèce de...
Celle qui abardassait.
Elle était belle en est, cette fille-là.
Elle était super belle.
T'es-tu allé à M. Chauvis?
J'ai allé à M. Chauvis, mais il venait souvent
d'un premier, puis d'un lancement,
tout le temps avec une fille
qui était... En les voyant,
tu faisais... Mais andon, pourquoi elle était avec lui?
Parce qu'elle était belle, elle était jeune.
Elle était vraiment habillée, sexy.
Ça ne fitait pas.
Puis là, quand c'est sorti qu'elle battait,
tout le monde a fait...
Ah oui, ça a du sens.
C'est une crise de folle.
C'est juste une crise de folle.
C'était des beaux moments.
Lui, c'est ça qui a gâché sa carrière.
On l'a pur vu après
qu'il a fait tout le monde en parle
pour expliquer que les hommes pouvaient se faire battre aussi.
Lui, il pensait qu'il allait avoir
un gros mouvement de solidarité que les gars allaient faire.
Ben oui, tabarnak.
Chris, viens-t'en, Éric, on va s'occuper de toi.
Tout le monde a juste fait, ben weird, ce gros monsieur-là, tabarnak, Chris, viens-t'en, Éric, on va s'occuper de toi. Et tout le monde a juste fait, ben,
weird, ce gros monsieur-là, tabarnak,
défends-toi, est-ce que c'est...
En quelle année est-ce que t'allais faire ça? Tout le monde en parle,
une dizaine d'années. Il a fait ça à peu près en
2009. Après
M. Chaubez. Après M. Chaubez,
il avait fait une sortie
ben...
que lui, tu voyais qu'il pensait
que ça allait être émouvant, son affaire,
mais que c'était juste...
C'est peut-être moi aussi que j'ai le boli facile.
Je le regarde dans la TV avec ma blonde,
et là, il était comme, ma blonde, elle me battait.
Moi, je fais comme...
Moi, je trouvais ça bien drôle.
Ah, c'est-tu...
En crime, ici, moi...
Mais moi, ça vient de où, pareil?
Au début, ça a toujours été ça,
la passion pour les vieilles affaires.
Moi, quand j'étais enfant,
je me souviens que j'écoutais beaucoup la télé.
Justement Canal Famille,
ces affaires-là, Vrac, après.
Puis, quand j'étais ado,
à un moment donné,
il y avait eu le gros show. Moi, j'avais
beaucoup trippé là-dessus. Toutes les références.
Pour les mêmes raisons que
Wattatata? Non, ça, j'aimais ça
pour les bonnes raisons, disons.
Puis, après ça, il y a eu...
J'avais découvert
RBO. Puis là, j'allais
voir les références sur YouTube.
C'est drôle que t'as découvert RBO
après le gros show. Ah non, ben, c'était à peu près... Ben, je connais ça déjà, mais... Ah, ben, en même temps, t'as 26 ans, fait. C'est drôle que tu as découvert RBO après le gros show.
Je connaissais déjà.
En même temps, tu as 26 ans.
C'est plus normal que tu découvres le gros show.
Je savais ce que c'était, mais je me suis mis à écouter ça
un peu après pour vrai.
J'avais le coffret. J'allais voir les références.
Ça me faisait rire.
Graduellement, on en parlait tantôt.
Il y a eu un déclic à un moment donné.
Radio-Canada repassait
jamais deux sans toi »
sur l'heure du...
genre en après-midi. Maintenant, on avait un congé
pédagogique, puis là, je m'étais mis à écouter ça.
Je trouvais ça tellement hilarant,
parce que le jeune,
c'était comme la famille du dual, puis le jeune,
c'était Olivier Loubrie.
« Jamais deux sans toi », c'est quoi?
C'était un genre de téléroman un peu matante
à Radio... Début des années 90. OK. C'était qui genre de télé roman à la radio début des années 90
ok il ya une version c'est qui qui jouait là-dedans il y avait antoine
durant qu'il faisait le père daniel qui faisait la mort qui avait olivier
loubris qui faisait le fils que lui qui est un peu un peu bonnes personnes que
tu connais pas que par j'y connais pas des acteurs de télé roman que tu sais
puis moi j'avais vu sauf je trouvais ça écœurant,
parce que c'était tellement joué gros,
puis moi, j'étais fasciné par ça, puis l'épisode,
le premier épisode que j'ai vu, puis probablement le seul,
c'était Guillaume, il disait
« Ouais, j'ai mis une fille enceinte
à l'école », puis là, les parents capotaient
« Voyons, Guillaume, t'as pas fait ça, puis
« Ouais, j'ai mis une fille enceinte,
faut que je sois papa », puis là,
les parents organisent une rencontre entre la mère de la fille, la fille enceinte, il va falloir que je sois papa. Les parents organisent une rencontre
entre la mère de la fille, la fille et lui.
Finalement, ils se rendent compte
qu'ils n'ont pas couché ensemble.
Ils se disent, finalement, il n'y aura pas de bébé.
Je me souviens très bien de la phrase
de Daniel Proulx qui disait à Guillaume,
est-ce qu'il y a eu pénétration?
C'est quoi ça, pénétration?
Comme si c'était quelque chose.
J'ai vu ça, j'ai fait croire que c'était malade.
On avait fait un sketch là-dessus.
Moi, j'avais 15 ans.
On a écrit le seul...
Savais-tu à cette époque-là, c'était quoi, la pénétration?
Parce que tu regardes le genre de télé...
À Bleu Nuit, il n'y avait pas ça.
Oui, c'est vrai.
On n'en voyait pas de pénétration.
Elle était là, mais on ne la voyait pas.
Elle était sous-entendue.
Très sous-entendue.
On avait fait un sketch,
on a écrit probablement le seul gag
que je trouvais encore drôle,
que j'ai écrit quand j'étais ado,
c'était « Ah ouais, pénétration, c'est quoi ça?
C'est-tu un nouveau jeu de société? »
C'est le seul gag pas pire de cette époque.
J'allais dire bon gag.
Le seul gag pas pire,
il y a trois personnes qui viennent de partir
Mais moi ça me faisait rire
Dans le temps
Je suis comme, ah ouais Chris
C'était pas le gag du siècle
Mais il y avait quand même quelque chose
C'était rigolo
C'est parti de ça
Je me suis juste enfoncé là-dedans
De fil en aiguille
Je suis pogné dedans
Quand tu vas sur YouTube pis tu vas mettons
des euh, ça fait longtemps là mon référent est vieux, mais des bomb fights que tu fais
voyons, t'as par exemple deux sans-abris qui se battent là, ça finit, ah Chris deux
sans-abris qui se battent, ah ben Chris trois sans-abris pis après tu r'allais se passer
quatre jours à regarder des sans-abri du patte
pis lui des fois il m'envoie des cues, des fois il me dit les 4 et demi sont sur youtube
pis là je fais comme ouais les 4 et demi, pis moi j'ai écouté avec Robert Bouillette
pis Alain Zouvi, pis tu sais je parle les 4 et demi un peu pis le soir avant de me coucher
je m'en claque un ou deux, je fais ah on va voir, mais finalement tu sais
maman écoutait ça jusqu'à ce que ma blonde Marie va m'amener pis elle fait c'est quoi là
tu me parles de 4h30,
tu réécoutes ça? » Je fais « Bon, c'est le soir un peu,
avant de me coucher. » Et là, elle me dit « Ben, sérieux,
tu trouves pas que c'est un peu du temps perdu? »
Puis Chris, j'ai pas été capable
de répondre non à ça.
Chris, viens de te claquer
des affaires avec Dr Constantin.
Chris, oui, c'est du temps perdu aussi.
Va de l'avant, me rendrais pas
à Étienne Raymond avant de plugger ça.
Il y a de quoi en plus
qui sonne plus triste.
Écoutez une nouvelle série,
ça va juste faire...
Tu perds autant ton temps
en regardant quelque chose sur Netflix
ou sur 2.tv, mais
tu fais juste... OK, il est curieux,
il veut voir ce qui se passe, mais
4,5 sur YouTube,
tu fais voyons, tabarnak!
Ah oui, c'est ça.
En plus, je fume du pot avant ça.
T'en es là, tu vas fumer un joint,
mais peut-être mon petit 4,5 sur YouTube.
On pourrait travailler aussi.
J'ai des gags à écrire.
Ça doit être magique, par exemple,
quand t'es gelé.
Parce que moi, ça fait pas longtemps que je fume.
J'ai remarqué que
quand je fume,
l'affaire qui me fait le plus rire, c'est quelqu'un
qui joue faux. Puis une scène
qui a pas de sens,
elle me frappe plus.
Oui, bien, c'est clair.
4,5, c'est même pas ça, en plus.
C'est le mix. Ça commençait à être un peu
drouette, quand même.
C'est pas aussi faux que ouatatata
pis ça
pis après ça
moi souvent
je fais juste que
j'accroche des répliques
des fois que ça me fait rire
pour rien
pis là après ça
je la mets sur repeat
deux trois fois
pis après ça
je passe ce réplique là
dans ma vie de tous les jours
jusqu'à ce que
tous mes proches
me disent de fermer ma gueule
fait que tu sais
il y a quelque chose
de pernicieux là-dedans
parce que oui
tu peux te mettre à
ils le savent-tu ça
que ça vient de ton ennemi
ben pas vraiment
pis après ça
moi je suis comme si t'as eux autres les cash voyons Chris qu vient de ton ennemi? Pas vraiment. Après ça, moi je suis comme si eux autres
les cachent. « Chris, qu'est-ce que t'as de mises? Ils en ont deux,
Dr Constantin. »
C'est toi qui n'as pas rapport,
pas eux autres qui ne comprennent pas.
Mais tu ne le comprends plus sur un moment donné.
C'est là que tu vas voir si tu t'en as perdu pas mal.
J'en ai perdu beaucoup de temps.
Je ne veux pas remettre
ta vie en question.
Je ne ferais rien pour ça.
Gab, je reprends un vodkaq au diet s'il vous plaît
c'est vrai pareil au bout de la ligne
on parle de séries telles
t'as parlé d'écouter même des nouvelles séries
on écrit des gags
la création
les séries ça peut t'amener des idées
mais ça avachit le 3-4 temps
c'est rare que tu viennes te claquer
de binge-watcher 8 épisodes de quelque chose
et qu'après ça, tu fermes le Netflix.
Tu fais comme « Bon, je vais aller créer un peu. »
Mais Chris, non.
Ça finit pas mal avec « Je vais aller me coucher. »
Je ne sais pas si c'est comme ça pour vous autres,
mais moi, j'ai remarqué que
c'est des activités de la vie
qui me donnent le goût d'écrire.
Je suis quelqu'un de foncièrement lâche.
Moi, si c'était moi qui déciderais
ce que je fais d'une journée,
c'est que je me lève, je m'assieds
sur le divan, puis après,
quand je suis tanné de m'assieds sur le divan,
je vais m'asseoir dans une autre pièce.
Je m'assieds
devant ma télé ou devant mon ordi
24 heures sur 24. C'est ça qui me rend
heureux, mais c'est nul à chier
pour écrire.
Moi aussi, je comprends ce que tu veux dire
avec ça, parce que moi aussi, j'ai comme le fléau
de ne pas me sentir mal de rien
écrire. Il y en a plein
qui ne l'ont pas. « J'ai rien fait de la journée,
Christ de la marde. » Moi, finalement, je vais rechecker
la saison 1 de 4,5 au complet.
Je ne me couche même pas avec un petit remords. C'est dangereux.
Je devrais avoir une alarme
qui se lève. Moi aussi, je suis assez de même.
Aujourd'hui, je fais tout à fait.
J'ai écouté ça, j'ai lu un petit livre.
Ça ne me stresse pas.
Moi, par exemple, je me sens coupable.
C'est ça, l'affaire.
Ce n'est pas pire, d'abord.
C'est déjà bon.
C'est l'étape d'après.
Je me sens coupable.
Tu vois, comme là, je n'avais rien.
De 5-7, je ne crée ça rien,
vu que mon one-man show est écrit et est lancé.
Je sais que pendant un an,
je ne pourrais pas écrire un autre joke
pendant un an, pis ça change rien dans ma
vie ou ma carrière. Mais
là, depuis, ça fait comme
trois, quatre semaines que
je me réveille souvent la nuit
avec des flashs que là, je fais
« Faut que j'aille écrire », tu sais.
Pis c'est donc hier que je suis allé écrire
dans la nuit, pis c'était nul
à chier.
J'ai passé
à ce petit 5 heures
que j'aurais été mieux juste de dormir.
Mais moi,
ça a l'air épouvantable. J'ai l'air de
juste crisser ça de mes journées, mais il faut dire
que c'est 10 ans d'écoute sporadique,
de plein d'affaires. Moi aussi, j'écris
avec les piles-poils, j'écris avec Guyassin.
Je suis quand même assez proactif.
Je tiens à le dire parce que j'ai l'air d'un gars
qui passe ses journées sans bobettes
en train d'écouter 4,5.
Il prend des notes, il s'est recopié le scénario.
Mais des fois,
t'es en pyjama en train d'écrire.
Aussi, c'est des choses qui arrivent.
Moi, c'est ça.
Moi, je suis un fan d'être habillé en mou.
Moi, n'importe quel job que tu peux faire
habillé en mou, c'est un job quel job que tu peux faire habillé en mou,
c'est un job de rêve.
Moi, j'étais mou.
En fait,
la version mou,
ça a toujours été tout nu.
Moi, je ne suis pas un fan
de m'habiller pantoute.
Ah oui?
Moi non plus.
Non,
tu sais,
moi, justement,
je suis auteur.
Je me lève la journée,
j'écris des affaires.
Fait que souvent,
ma première mise de culotte
va aller avec la première
sortie à l'extérieur.
Fait que genre,
si il mouille,
jamais.
Mais tu sais, tout nu, en bobette ou même pas de d'un an tout nu à ce cas-là je suis pas capable m'asseoir sur une chaise la
poche à l'air si je suis pas ben moi je suis incapable de faire ça mais c'est
fait en plus c'est cap même comme un manège qui fait c'est moi pour vrai tout
nu ben à l'aide de postes avec ça. Des fois, je m'habille,
puis j'ai l'impression quand je mets des bobettes
que mon pénis soupille.
Tu mets-tu genre juste un T-shirt
pour si tes voisins te voient?
Non, non, même pas.
Moi, j'ai comme mentalité,
mais moi, j'ai pas de rideau en plus.
Je suis comme au-delà.
Mais j'ai remarqué que finalement, les rideaux,
le monde s'en pose finalement à ma place.
Les rideaux s'ajoutent chez les voisins.
Non, mais ça me...
J'haïs vraiment ça, mettre des culottes.
C'est cave à dire, mais même des fois,
je mets mes culottes parce que je m'en vais quelque part,
puis là, j'arrive dans le hall, je fais comme ça,
je pense qu'il faut que j'aille chier.
Puis là, je renlève mes culottes, je fais tabarnak,
avoir su que je les aurais pas mis.
J'en suis là quand même dans ma relation.
Puis il y a un moment donné, j'écrivais, tu parles
de ça, j'ai un escalier de secours sur le côté.
Fait que toi, si tu ne sors pas de chez vous, tu peux aller deux semaines sans faire de
lavage et ça ne te paraît pas vraiment.
C'est ça, le costume d'Adam brille assez souvent chez nous. Puis pour vrai, j'écris
un moment donné et il y a l'escalier de secours sur le côté et je suis un chemin
d'ordi, je fais des affaires. Et moi, chez nous, les règlements sont assez… c'est
comme pas de fumage dans l'appart, pas de fumage dans l'ordi, je fais des affaires. Et moi, chez nous, les règlements sont... C'est comme pas de fumage
dans l'appart,
pas de fumage de pot
dans l'appart,
pas de friture dans l'appart.
Il y a des logos,
t'sais,
cigarettes barrées,
pot barré,
friture barrée.
Le logo de la friture,
il est pas mal plus à chier
que les deux autres,
c'est moins clair,
en estime.
Puis t'sais,
j'écris,
puis un moment donné,
moi,
et puis pas de pot
sur le balcon.
On peut fumer des tops
sur le balcon,
mais pas de pot
parce que ça pourrait
rentrer chez les voisins.
Mais moi, t'sais,
je fume quand même
un peu de pot
sur mon balcon,
je fais pas exprès tant que ça, mais au bout de la ligne, je le fais pareil. Puis un moment donné, t'sais. Mais moi, tu sais, je fume quand même un peu de potes sur mon balcon. Je fais pas exprès tant que ça,
mais au bout de la ligne, je le fais pareil.
Un moment donné, le proprio, il arrive,
il venait refaire les breakers, il passe par la sortie
de secours, puis là, il voit que j'ai une pipe
et du pot qui traînent sur la galerie.
Je le vois cogner à ma porte en beau gris.
Mon beau vieux est assez autoritaire.
Cogne à la porte. Je me vire.
Moi, je suis tout nu, mais je suis pas plus mal à l'aise
qu'à le besoin. Je fais « Qu'est-ce pas plus mal à l'aise que le besoin je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me lève
je me l mais je me mets ça en avant de la graine de même.
Puis j'ouvre la porte. Ça va?
Le gars, il fait, ben, ça va, pas tout.
Il dit, là, il y a du pot, c'est à la galerie,
t'es pas censé fumer ça, mais je voulais pas te déranger,
excuse-moi, là.
Moi, j'allais me faire passer
un asti de savon par ce gars-là.
Admettons que j'aurais été habillé, ça aurait été mon calice,
j'aurais quasiment eu une mise en demeure.
Mais là, en costume d'Adès,
c'est comme tellement marrant
que je vais...
Puis j'ai eu un e-mail
le lendemain,
Chris, il faudrait que je le lise,
c'est tellement à cave.
Mettons que j'avais du pot
qui traînait sur la grille
et il y avait un bac
qui était écrit
la sorte de pot dessus,
genre Super Silver Rares,
admettons.
Et le gars m'écrit un courrier
et je lui dis,
je connais Chris,
mais pas ça.
Il dit,
c'est pourtant précisé
dans le bail de location
qu'on ne peut pas fumer
sur la galerie du pot. et là, il écrit en parenthèse
« Super Silver A's et les autres. »
C'est surtout pas parce que t'as vu le nom
sur le bag, comme que tu connais
celui-là. Après ça, il voulait juste se backer.
Après ça, il fume d'autres potes.
J'avais dit « les autres aussi! »
Ça m'a sauvé d'être tout nu
à ce moment-là.
« Je vais essayer ça?
prochaine fois que je suis dans la marte
je vais s'enlever mes culottes
je dis pas que ça peut pas nous mettre dans la marte
d'enlever ses culottes non plus
mon père dans les années 90
les témoins de Jauvin venaient tout le temps chez nous
puis à un moment donné pour se débarrasser d'eux
il a juste ouvert à la porte
complètement nu
il les a jamais revus
ouais c'est mais moi là Il a juste ouvert à la porte complètement nu. Il les a jamais revus.
Ouais.
Mais moi, là... Ouais, il doit être fier.
Je parle de ça.
Moi, je suis tombé...
Ma blonde a deux enfants.
Ça fait trois ans que je suis avec.
Je suis tombé beau-père, moi, un moment donné.
Ça, il faut que tu mettes des pantalons.
C'est ça que je voulais dire.
J'imagine.
Le port de culotte a comme pris une importance à go dans ma vie.
Surtout quand le DPJ arrive. C'est dur de répondre avec un coussin sur la graine.
C'est quoi le problème?
J'ai de l'adaptation à ça.
Tu t'épailles dans la vie, tu as un call de neuf mois qui te dit prépare-toi, dans neuf mois tu vas être paire.
Tu es beau paire, tu rencontres une fille et tu es beau paire.
Ça part aussi à go.
Au début, je commençais à sortir avec et je me disais qu non, mais là-delà, faut-tu te mettre des culottes
dans chacun de tes déplacements
entre chaque pièce?
Oui, oui, oui, oui.
Mais moi, j'étais tout le temps,
des fois, à dormir
puis ça, je suis capable
de faire des couvettes
si j'étais un caméléon.
Puis un moment donné,
on dort tous en haut,
la chambre des enfants,
il y a notre chambre qui est là,
j'ouvre la porte
puis je fais comme,
je pense que les enfants dorment
puis tout ça,
j'ai le temps d'aller
aux toilettes en bas,
vite fait,
je descends dans les escaliers,
je commençais avec ma blonde,
il y a son fils de 12 ans
qui joue au Xbox, qui me pointe la graine de même en rill fait. Je descends dans les escaliers. Je commençais avec ma blonde. Il y a son fils de 12 ans qui joue au Xbox,
qui me pointe la graine
de même en riant.
C'est ça.
Ha! Ha! Ha!
Ah, c'est-tu...
Le caméléon,
t'es rentré par en dedans.
C'est un crise de temps, là.
À ce moment-là.
Puis elle avait deux enfants
à l'époque.
Félix, il y a 12 ans.
Léhi, la petite fille,
avait 9 ans.
Elle était récemment séparée
avec son père.
Fait que, tu sais,
c'est une chance
d'arriver à Félix, pareil.
La jeune fille de 9 ans,
ça aurait peut-être
plus freté.
À 12 ans, t'es prêt à ça,
un gros monsieur tout nu dans ton escalier.
C'est du burlesque.
C'est le public simple.
Il y avait de quoi là.
Si, bois.
Mais tu dis ça, le beau père.
Moi, je suis tellement...
Les affaires sexuelles.
Moi, je suis plus habitué.
Je suis tombé beau père à go.
Je suis pas habitué d'être...
Je dis tellement de la merde dans la vie.
Mais tu tombes beau père, t'es écouté.
Moi, il faut que je modifie.
Un moment donné, quand je vais à l'épicerie,
Léhi allait souvent venir avec moi.
Puis on part.
Ma blonde me dit, va chercher Félix au terrain de tennis,
va à l'épicerie après.
Fait que Léhi vient avec moi.
Puis Félix n'est pas au terrain de tennis.
Fait qu'elle a fait comme à Poivre, son frère.
Il nous a menti, il ne joue pas au tennis pour vrai.
Je fais, non, non, arrête.
Je rappelle ma blonde.
Je fais, gars, il n'est pas au tennis. Je ne sais pas ce qu'il est ble rappelle ma blonde. Je fais, gars, il est pas au tennis, je sais pas ce qu'il est,
il était là avec son petit chum, ils ont dû se faire une heure de tennis.
Là, ils sont rentrés à la maison jouer au pénis.
C'est moi qui trouve drôle.
Il a l'aïe à côté de moi dans l'auto.
Je raccroche, je lui dis de la merde dans la même, tout le temps dans la vie.
Je reviens, on va à l'épicerie,
puis ça a été un peu long, puis c'est l'après-midi dehors,
petit quartier à Dolbeau-Mistassiné au lac Saint-Jean.
Les messieurs sont au Cégalerie, les petites madames.
On sort du char, mais elle sort dehors.
Fait que non, c'est bien tellement, vous avez fait.
Là, il sort du char. Elle dit, arrêtez, je veux une petite game
de pénis. C'est ça, ta gueule!
Ta gueule!
Elle fait rien que m'entendre.
Je dis, Christ, le beau père,
la DPJ va débarquer en tabarnak.
Les petites games de pénis,
c'est entre l'épicerie et la maison.
C'est quoi ça ça, tu sais? »
C'est là que tu te rends. « Hostie,
faudrait que je fasse maillot le plus souvent, pareil,
en présence. »
Pis là, ça fait combien de temps que t'es
avec ta blanc? « Ça fait trois ans. »
OK. « Ouais, ça fait trois ans cet été.
On s'est mariés il y a un an. »
Ah, cool. « C'est ça, ça va super bien avec les
enfants, mais ils ont pas toujours... Ils ont tous
qu'un beau père à s'apprivoiser.
Le père, est-ce qu'il est encore présent?
Oui, très bien, oui.
Il a une très belle relation avec lui.
Tu t'entends-tu bien avec?
Oui, super bien.
Ma blonde a une super bonne relation avec.
Lui, il est recasé aussi.
Il a eu un autre enfant avec sa nouvelle conjointe.
C'est super sain comme contexte.
Ça a l'air plus cave que ça l'est.
Il y a mon anecdote, mais je les adore.
Je suis content dans leur vie.
C'est quoi qui t'appelle?
Je me demande tout le temps.
Il t'appelle juste par ton prénom?
Oui, il ne m'appelle pas beau-papa.
Je me demande tout le temps.
Ça ne se fait pas, ça, appeler un beau-papa?
C'est weird. Oui, c'est ça. appeler un beau-papa. C'est weird.
Je sais pas si...
Oui, c'est ça.
Il y a peut-être quelque chose
d'un peu weird, là.
Avec le beau-papa,
tu fais des games de tennis,
là, c'est pas clair.
Oui, mais c'est vrai.
Ça a quelque chose de louche.
Les seules fois,
j'essaie de penser,
c'est comme ça
que j'ai déjà entendu ça.
Non, c'est dans le porn, tu sais.
Dans le porn,
il y a beaucoup de...
Tu veux pas entendre
c'est qui ton beau-papa, là?
Ça, c'est pas...
Si, moi. Asti? Ça, c'est pas... Cibois.
Moi, j'ai...
J'ai jamais sorti avec une fille
qui avait un enfant.
T'en as pas d'enfant?
J'en ai pas d'enfant, non.
Mais c'est drôle, tu sais,
à 45 ans, j'ai jamais sorti avec une fille
qui a un enfant.
Mais aussi, ça a l'air que ça fait 20 ans
que j'ai la même blonde.
Il y a quand même une marge de manoeuvre.
Sûrement que
si j'avais été une nouvelle blonde
aux trois mois,
j'en aurais eu une crise de gang avec des enfants.
C'est clair.
Moi aussi, je trouve que c'est quand même
particulier aussi
de le devenir. Tu deviens beau-père,
mais avec des enfants de 9 et de 12 ans aussi.
Il y a une dynamique qui existe déjà.
Tu as à te fondre à ça.
Tu arrives, c'est une famille clé en main.
Tu arrives, puis là...
Il faut que...
Parce que tu n'es pas le père, mais tu arrives,
puis là, tu es comme...
C'est pas juste je rentre avec une nouvelle fille.
Tu as plein de règlements
ou pas de règlements, mais il faut que tu t'adaptes
C'est drôle, les enfants
je m'entends super bien avec eux autres
au début, ça a été plus long
avec la jeune fille
son père a toujours été dans sa mère
la séparation, elle avait 9 ans
vu que ma blonde reste au lac Saint-Jean
on a une relation à distance, ça a quand même été plus facile.
Elle reste encore au lac Saint-Jean?
Oui, tu n'as pas un gars qui s'installe
du jour au lendemain, ça c'est ton beau-père,
moi je venais de manière épisodique.
À un moment donné, je suis tellement différent physiquement
de son père, son père est tout petit,
la grandeur à Manu, à qui je fais de l'humour.
Je me rappelle qu'à un moment donné,
j'étais intimidé physiquement, parce que moi et le père,
ça a été une des premières étapes de notre relation.
Elle rentre à la maison.
C'était la fête aux plus vieux à Félix.
Le père était là.
Elle était venue porter un cadeau.
Elle rentre à la maison.
On est tous les deux un à côté de l'autre.
Elle a une petite amie avec elle.
Elle fait, c'est ça, ça c'est ma famille.
Ça, c'est ma mère.
Ça, c'est mon père.
Ça, c'est mon beau-père.
Sa petite amie est à côté.
Elle fait, voyons donc.
Il est donc bien grand, ton beau-père.
Elle fait, tu n'es pas de temps. C'est juste qu'il est à côté de mon père.
Lâche ça!
Le père, c'est comme Jacky, je suis le vieux un peu.
J'ai l'impression qu'il me serre la main plus fort depuis ce moment-là.
Je suis là.
Tu montes comment souvent la voir?
Elle, elle a ses enfants une semaine sur deux aussi.
Fait que là, souvent, la semaine sur deux,
quand elle n'a pas ses enfants,
elle vient.
Dimanche, elle repart.
Après ça, moi, je vais la trouver le jeudi.
Je passe la fin de semaine avec les enfants
puis elle remonte avec moi.
Fait qu'on a quand même une dynamique.
Ça fait trois ans.
Le pire, ça doit aider un couple.
Parce que moi, j'ai remarqué qu'avec ma blonde,
le fait de voyager, ça m'aide dans
notre relation. Quand tu es tout le temps avec la même
personne, surtout 20 ans,
si tu es tout le temps avec 24h sur 24,
les deux vous détestent
après 20 ans, mais ça prend
un peu de temps séparé pour te rappeler
que c'est pour ça que je l'aime.
C'est clair, je trouve ça cool aussi.
De toute façon, il y a un manque qui s'installe tout le temps aussi. C'est clair. Moi, je trouve ça cool aussi. De toute façon, il y a un manque qui s'installe
tout le temps aussi. C'est le fun de
te voir, tu as des affaires à faire, des affaires à te dire
aussi. Oui, oui. Moi,
je suis très enthousiaste face à ça.
De toute façon, si t'étais pas le con,
on se serait pas mariés. Tes beaux-enfants,
comment qu'ils voient ça, le fait que t'es humoriste?
Oui, oui.
Ils le savent très bien.
Tu dis ça, c'est drôle. C'est parce que La dernière fois que je suis venu à Sous-Écoute,
j'ai dit de la merde
quand même pas mal. Le lendemain,
le père des enfants a écrit à Mélanie
« Qu'est-ce que tu penses de tout ça? »
Avec les extraits de « Doigts dans le cul » au show Benchot.
Moi, je suis comme « Écoute,
c'est Mike Ward Sous-Écoute. »
Fait que t'as blanc, mais moi,
c'est Mike Ward qui vous écoute. Fait que t'as blanc, mais moi,
je dis ça.
C'est pas moi, c'est lui.
C'est Mike Ward qui m'a payé de la boisson.
Non, mais après ça, oui.
Tu sais que je suis pas pareil. Quand j'ai des culottes,
je dis n'importe quoi.
Je suis plus à l'aise.
Viens jaser, je vais enlever mes culottes.
Ça va être chill.
Non, mais pour vrai,
oui, ils le savent que je suis Maurice. Au contraire, non, ils aiment bien ça. Le plus vieux, je pense, il va être correct, ça va être chill. Non, mais pour vrai, oui, ils savent que je suis humoriste, puis au contraire,
non, ils aiment bien ça, le plus vieux,
je pense qu'il est très non avec ça. Ils m'ont vu en spectacle pour la première fois, dans un camping
cet été, parce que c'est un show où la cliente m'en a un contexte
plus familial. OK, ça fait que tu pouvais les inviter.
Oui, et souvent, je joue dans les bars,
de toute façon, ça fait que ça a vraiment été cool qu'ils me voient.
Là, Félix, il est rendu à 15 ans?
Il a 15 ans, il s'en va sur l'Hélicat.
Ah oui, ça fait qu'à 15 ans,
ça doit être cool que
maman est avec un humoriste.
Vraiment, vraiment. C'est le fan
numéro un de mes jokes. Des fois,
c'est au détriment de la mère.
Je fais pas des jokes sur elle, mais des fois,
c'est comme le fils, il me bac un peu
pis il devrait pas.
Pis,
t'as-tu...
Toi, ta famille est encore au lac?
Je suis enfant unique, moi, mais mes parents sont encore
au lac Saint-Jean, oui.
Fait que t'en profites pour les voir, j'imagine.
Oui, bien c'est ça. En plus, moi, c'est quand même le best
au terme de relations à distance, dans le sens que
si j'avais rencontré une fille en Abitibi,
quand je me rends là-bas et qu'elle travaille
ou qu'elle a quelque chose, moi, ça reste que j'ai encore plein de mes chums
quand même qui restent à Delbo.
Mes parents sont là.
J'ai de la famille là,
effectivement.
Ça me fait retourner
par chez nous aussi.
Moi, ça me fait voir...
Je retourne une petite partie
de la vie en région,
mais je suis encore par ici.
Je le vois comme avoir
un petit best-of
des deux côtés,
le meilleur de la région,
le meilleur d'ici,
au lieu de voir
d'un mauvais oeil.
Toi, tu retournes-tu souvent
à Gaspésie ou non?
Je suis retourné
il y a deux semaines.
Je suis allé voir ma mère, je suis allé voir des amis
qui sont là-bas, mais je ne vais pas tant souvent
ta mère est encore là? je l'avais rencontré une fois
elle vient nous voir ici des fois
elle vient passer des quelques jours
parce qu'elle a des amis ici aussi
en partant, elle monte, elle vient nous voir en même temps
je pense qu'elle vient 4-5 fois par année à Montréal
c'est quand même beaucoup
beaucoup vraiment, mais moi je descends
très rarement là-bas
parce que souvent, après une semaine,
je suis écoeuré.
J'aime mieux y aller comme...
Mais tu n'es pas obligé de rester quatre mois
quand tu y vas.
Après une semaine, je suis écoeuré.
Parce que la route est longue.
C'est temps qu'elle me rende.
Je vais rester assez longtemps.
Mais vois-tu, cette fois-là,
je m'étais dit que je me donnais trois jours
et je trouvais que ce n'était pas assez.
Je suis resté six.
Là, j'étais content.
C'était juste assez. Mais ce n'est pas... Ta mère, ta famille, ce n'étais dit que je me donnais trois jours. Je trouvais que ce n'était pas assez. Je suis resté six. J'étais content. C'est juste assez.
Ta famille, ce n'est pas à Matane?
À Cap-Chat.
Pas trop loin de Matane.
Ce n'est pas si loin que ça d'ici.
C'est huit heures.
Quand même.
Quand j'y vais, ça vaut la peine de rester.
J'ai eu bien du fun.
J'ai parlé à quelqu'un,
hier ou avant-hier,
qui vient de s'acheter un chalet
en Gaspésie.
Il parlait comment il aimait ça.
Moi, tout le long, j'étais comme,
voyons, tabarnak, c'était à 10 heures.
Comment tu vas faire?
J'étais comme, as-tu un avion?
As-tu un hélicoptère
non non
je vais prendre mon char
merde
tabarnak
pendant
tu sais
je pense
j'ai enlevé le fun
tu sais
rapidement
mais je t'ai jamais allé
je t'ai allé cet été
en Gaspésie
je t'ai allé
au Sea Shack
c'était le genre
à Saint-Anne-des-Monts
il y a des yes
c'est un genre de
Woodstock à l'année
cette place là
tu l'échapp cette place-là.
Tu l'échappes et tu le ramasses pas,
ça reste là.
Moi, je suis allé voir Joël Martel en show là-bas.
Au Seachack. Oui, au Seachack, c'était le gros party.
C'était bien le fun.
Moi, ça m'a tué à voir à quel point le monde...
C'est ça la règle.
Le monde se décordisse sans aucune gêne.
Moi, je suis arrivé là-bas,
on marchait sur la plage,
il y a des doutes qui sortaient d'une tente.
Mes premières arrivées, je paye mon entrée,
je rentre là, un doute qui sort tout décris de sa tente.
Il était avec son chum, il fait « Man, je ne sais pas s'il va mouiller. »
Son chum est comme « Je ne sais pas,
il n'a pas le contrôle de la température. »
Pendant ce temps-là, il y a un troisième chum
qui pisse dans la coulée en arrière,
incliné de dos de même.
Il fait comme « Moi, les gars, il n'a pas rien que la température,
il n'a pas le contrôle.
Il tombe sur le dos en se pissant dessus pis en disant «Carnisse!»
Moi j'étais comme si boire, man, bienvenue au Sea Shack, t'arrives là pis arrête,
est-ce que tu te touches tout le temps de même?
C'est le pire, le monde le savent pas, mais c'est tes trois gars-là qui travaillent pour le Sea Shack.
C'est eux autres le comité d'accueil.
Puis finalement, tu embarques dans ce...
Tu ne veux pas des affaires de même quand c'est des bras généralisés de même.
Tu n'as pas le choix.
Sinon, tu es là et c'est pénible.
Tu embarques là-dedans.
Je me ramasse au bar dans l'après-midi.
Moi, je me mets à boire des fins du monde, 8%.
Puis je jorge avec du monde.
Je rencontre un gars et il y a un bac à costumes dans le milieu du bar.
C'est comme, costumez-vous, soyez fous.
Je sors une robe d'être là. Le gars vient me voir que j'ai rencontré une heure avant. Il me bar. C'est comme, costumez-vous, soyez fous, t'sais. Pis je sors une robe
d'être là, pis tout ça, t'sais. Pis le gars, il vient me voir
que j'ai rencontré une heure avant, il fait, « Man, qu'est-ce que t'es en train de faire là? »
J'fais comme le regarder, j'fais, « Là, mon homme,
c'est rendu l'heure où est-ce qu'on se déguise en belle-grand-femme,
en esti. » Et le gars regarde
sa montre, pis il fait, « Chris, man, y'est même pas
dix heures. »
Comme, « Chris, on est aussi chac en esti,
pareil, si ce gars-là se déguise en belle-grand-femme à dix heures
à quatre heures du matin, y'est pas de nerve en esti, là. » — Ouais. — Je savaisise en belle-grand-femme à 10h, à 4h du matin, il n'est pas tenable en hostie.
Je ne savais pas
qu'il y avait un heure
pour se déguiser.
Si il était à 2h,
il aurait fait « Ah, c'est correct. »
C'est ça, je pense.
Je me demande si c'était contre
ses valeurs de se déguiser en femme
ou pas avant 4h du matin, la belle-grand-femme.
Moi, je m'en allais... Ce qui est le fun
quand je retourne là-bas,
c'est que là-bas,
c'est petit,
tout le monde se connaît.
Moi, quand j'étais ado,
je me faisais quand même
un peu varloper à l'école.
Ça arrivait.
Puis on s'entend,
quand j'étais ado,
j'étais déjà un peu
comme je suis en ce moment,
mais à une époque
où c'était pas cool
de triper sur des vieilles affaires.
Maintenant, c'est ça
avec des stranger things,
des affaires de même.
Je suis comme OK, là,
j'ai comme un following des gens qui trippent.
Depuis 10 ans, être un peu geek,
c'est devenu une qualité.
Puis avant
2005,
t'étais sûr que
tu te faisais monter les bobettes tout le temps.
Puis moi, je suis retourné là-bas,
puis je revois des gens que j'ai pas vus depuis 7,
8, 10 ans, dont des gens qui m'ont fait des couchers au secondaire. Moi, je revois des gens que j'ai pas vu depuis 7, 8, 10 ans, tu sais, dont des gens
qui m'ont fait des couchins au secondaire
puis moi je me suis rendu compte que j'ai quand même
un bon recul par rapport à ça
puis j'ai quand même beaucoup vieilli
fait que je me suis rendu compte, hostie, j'ai pardonné à ces gens-là
puis je les revois puis je suis content de les voir
puis tu sais, quand t'as 12, 13 ans
t'es un peu cave, tu vieillis, tu m'attends
puis il y a même des gens qui sont venus s'excuser
pour des choses qu'ils m'ont faites
il y a quand même 15 ans.
Moi, ça m'a touché bien gros.
Mais il y a une personne que je n'ai pas
vraiment pardonnée.
On va rentrer dans...
Je m'étais promis à moi-même
qu'un jour, si j'ai
une tribune pour en parler...
Chris!
qu'un jour, si j'ai une tribune pour en parler... Chris!
Puis, j'avais 14 ans, puis je m'étais dit ça.
Si un jour, je peux raconter cette histoire-là
devant bien du monde, je vais le faire.
Puis, c'est à ce soir que ça se passe.
Je me faisais beaucoup intimidé à l'école.
Puis, mes parents, ils essaient de me supporter là-dedans,
mais c'était bien tough.
Puis, à tous les jours, il se passe ça.
Bien des affaires que j'ai oubliées.
Je me souviens beaucoup des épisodes de Watatata.
C'est passé dans ma propre vie il y a 15 ans.
Tu l'effaces.
Whatever.
Il y a une journée, on va voir la directrice.
On lui dit qu'il y a tout ça qui se passe.
On a listé des événements.
Elle dit que je ne peux rien faire.
Je n'ai pas de preuves.
OK, on part.
Moi, je m'étais amené une caméra vidéo à un moment donné à l'école
parce qu'une fin de semaine, on avait tourné des affaires.
Je faisais déjà ça dans le temps.
Puis je voulais montrer ça à mon ami.
Je voulais lui montrer les roches pour qu'on sélectionne des affaires.
Je l'avais dans ma poche.
Puis cette semaine-là, j'avais pogné une sacrée diarrhée.
Puis là, je suis allé aux toilettes.
Mais tu sais, à cette école- là, je suis allé aux toilettes. Mais, tu sais,
si t'allais à cette école-là,
si t'allais aux toilettes,
tu te faisais cœurer.
Tu te faisais ça, la merde.
Fait que là, moi, je suis comme,
OK, je suis en train de chier.
Puis là, il y a un gars
qui rentre dans les toilettes
et commence à taper dans la porte,
une espèce de petite porte cheap.
Il fait le cri.
« Hey, porte-lance,
c'est plus la merde. »
Puis là, moi, je suis comme,
OK, c'est qui ce gars-là?
Tu sais, je sais pas. J'ai adhéré, c'est un la marde! » Moi, je suis comme « C'est qui ce gars-là? »
Je ne sais pas.
J'ai adhéré, c'est un peu normal.
C'est des choses qui arrivent.
Puis là, je pogne ma caméra.
Moi, j'étais comme « Je le filmais. »
Moi, j'ai filmé toute la scène d'intimidation.
Puis, j'en ai rendu compte juste à la fin.
À la fin, j'en ai rendu compte.
Il a bavé la caméra.
Mais tu sais, j'avais quand même
un bon une minute de footage.
Il me traitait de tapette.
Il me traitait de tonne-marde.
Porte-croûte.
C'est mon porte-croûte.
C'est ça qu'il disait.
Les affaires de même.
Il gueulait tellement fort
qu'il y a plein de gens
qui se sont ramassés dans les toilettes.
À l'époque, je disais 20.
Ça devait être 8-9 personnes.
C'est quand même énorme.
C'est quand même fouette.
Moi, j'étais tellement gêné là-dedans.
À un point que je ne suis jamais retourné chier dans les toilettes publiques avant que j'aille 16-17 ans. Moi, j'étais tellement gêné là-dedans, à un point que je suis jamais retourné chier
dans les toilettes publiques avant que j'aille 16-17 ans.
Ça m'a bloqué pendant 2-3 ans.
T'amenais ta petite chaudière à l'école?
Oui, le surpisse.
Dans la case.
Whatever.
Là, j'appelle ma mère.
Je me dis que je suis fier.
Dans ma tête, je suis Columbo.
Je l'ai filmé et j'ai plein de foutu.
Je ne m'en rends pas compte.
À soir, on monte voir la directrice et on règle ça.
Ma mère arrive après l'école.
On monte voir la directrice.
Moi, je suis fier de ma chatte.
Je suis comme, c'est fini.
Ça va bien aller.
On lui montre le tape.
Elle regarde le tape.
Elle s'en revient.
J'attends la réponse.
Je suis comme, elle va faire de quoi? Elle s'en revient, elle me regarde dans le tape, elle s'en va. J'attends la réponse. Je me demande ce qu'elle va faire. Elle me regarde et me dit
« Vous savez monsieur Portolans que c'est interdit d'utiliser des appareils
audionumériques dans l'établissement scolaire? »
Je la regarde. Je n'étais pas grand, j'étais petit, j'étais maigre.
J'avais une coupe en brosse dans ce temps-là. Là, je la regarde, ma tabarnak. Puis là, je m'en retiens, mais moi, j'étais comme
un enfant bien élevé, bien poli, je voulais pas de trouble avec personne, mais là, j'ai
comme fait, ah, cette vache. Là, je me suis retiré. Ma mère, elle a dit, vos tabarnaks
de posters contre l'intimidation, vos hosties de campagne pour arrêter l'intimidation,
c'est de la calisse de marde.
Vous avez un cas d'intimidation sur une caméra,
c'est filmé, c'est pas stagé,
pis vous calissez rien.
Elle a pas dit
que vous êtes de la marde, ça voulait dire ça.
Elle a comme rentré dedans, pis on est partis,
elle était fâchée noire, elle se situe dans la maison,
chez moi, à la traité de crise de vache,
d'affaires de moine.
Moi, j'étais comme, yes!
Mais,
moi,
quand j'étais chez nous, puis je revenais
de là, moi, j'étais décrissé.
Pour vrai, c'est la seule fois de ma vie
que j'ai eu envie de mourir sincèrement.
J'ai fait, après,
si c'est ça, fuck off.
Puis finalement, ça s'est replacé après.
Ma vie s'est grandement améliorée, une crise de chance.
Mais elle, je n'ai pas pardonné.
Je me suis dit, Christ, c'était un adulte
qui avait un comportement d'ado,
qui n'a pas pris ses responsabilités.
À un point que je l'ai recroisé, peut-être en 2012,
c'était peut-être cinq ans plus tard.
Je commençais à faire des sketchs.
Là-bas, ça faisait parler.
Je travaillais à la pharmacie. On m'a dit, ça a l'air de bien aller, vos affaires, à faire des sketchs. Là-bas, ça faisait parler. Là, je travaillais à la pharmacie.
On m'a dit, ça a l'air de bien aller, vos affaires,
M. Portolans.
Moi, je l'ai regardé.
J'ai dit, oui.
Mais moi, j'étais à ça de l'envoyer chier.
Mais moi, je suis poli.
C'est quoi son nom, la crise de vache?
Oh, man! Oh man Mais moi
Je m'étais dit que j'allais pas la nommer
Parce que tu sais mais
Ouais
Je la nommerai pas
Quel bon gars
C'est la directrice de l'école
Tu me diras son nom
Je vais mettre son nom dans le générique
Fait que t'as une chance Si elle voit le show elle va se reconnaître C'est la directrice de l'école. Tu me diras son nom, je vais mettre son nom dans le générique.
Fait que t'as une chance sur... Si elle voit le show, elle va se reconnaître
pis j'espère qu'elle va filer cheap.
Sincèrement, j'espère qu'elle va filer cheap.
J'ai réglé mes comptes, ça va bien.
C'est là qu'on voit que t'es un bon gars.
Parce que, même juste l'affaire,
tu sais qu'elle a dit,
« Ah, je vois que ça va bien. »
Au lieu de faire, « Va là, on chie, toi. »
T'as juste fait, « Hum, hum. »
Ben, on fait, « Hum. »
En fait, est-ce que vous savez,
ça va les Kleenex? Non.
Là, elle est partie, t'as fait,
« C'était dans la rangée 3, je le savais. »
Mais elle va chercher
dans la 2, comme une crise de conne.
Moi,
j'ai gagné. OK, j'ai cherché dans la deux comme une crise de conne. J'ai gagné.
OK, j'ai un flash.
Rien que montrer, j'ai parlé de ma mère.
Elle est autant cool que nous autres.
Elle, quand elle est en tabarnak,
une autre histoire, j'étais plus jeune,
j'avais 7 ans.
Moi, je faisais la chorale des chérubins.
Moi, si on chantait des tonnes de Noël à l'église
devant des pédophiles curés,
moi j'étais comme yes, je fais un show j'étais content. Puis là un moment donné,
un midi je gagne un souper, un dîner avec mon enseignante tutrice, elle faisait ça,
une fois de temps en temps elle prenait un élève ou deux trois pis on dînait ensemble,
pis c'est une manière de se rapprocher de l'enseignante.
S'il y avait des problèmes,
on pouvait y en parler.
Je parlais de ça à ma mère.
J'ai la pratique de la chorale en même temps.
J'ai ce dîner-là. Je fais quoi?
Je vais-tu à la pratique ou je vais-tu au dîner?
Ma mère dit, va au dîner.
Ça dure une demi-heure. Va à la chorale après.
Je vais au dîner. Je vais à la chorale après.
Le prof ouvre la porte. Je fais, ah bien, M. Portelon, si vous savez que vous êtes en retard, je fais, oui, j'avais un dîner, je vais à la chorale après. Le prof ouvre la porte, il fait « Ah ben, monsieur Portelon,
si vous savez que vous êtes en retard,
j'avais un dîner avec ma prof, ben j'ai le regret
de vous annoncer que vous êtes exclu de la chorale. »
Là, il me dit ça.
Moi, je suis comme « Ok, j'ai 7 ans,
si je retourne chez nous, je compte ça à ma mère. »
Ma mère, fâche et noire, elle dit « Tabarnak,
ça se passera pas de même. »
Elle appelle la directrice.
« T'étonnes-toi toi, ma crise de truie.
Qui était pas...
Qui était pas la même directrice.
Je sais pas le principe, parce qu'elle a été vraiment cool.
Elle a parlé.
C'est correct.
On va y parler.
Ça, ça s'est réglé.
J'ai eu des excuses publiques
de ce monsieur-là
devant toute la classe.
Il s'est excusé à toi,
puis il ne s'est pas excusé
aux enfants qu'il a abusés.
C'est ça qui est triste.
Mais attends, ce monsieur-là
n'était pas pédophile jusqu'à preuve du contraire.
Il n'était pas
rapport à la religion.
C'est un gars qu'ils ont engagé.
Mais oui.
C'est un gars qu'ils ont engagé. Mais oui. C'est ça.
Des vieilles histoires qu'on remonte.
Mais c'est le fun d'en parler.
C'est weird ça.
À ce temps-là, n'importe quoi qui a rapport
avec les curés,
on pense automatiquement que ça va finir
en histoire de pédophile.
Tu ne peux plus raconter une histoire de
« Quand j'étais petit, un curé,
il a été super fin avec moi
pis j'ai fait un tour de moto. »
Pis ça finit là, le monde va être comme
« Ah ouais, moto! »
Une autre affaire dans la même époque,
après l'école, nous autres, on était en région,
fait qu'on était une couple d'années en retard un peu
au niveau de la religion, fait qu'après l'école,
une fois par semaine...
Vous étiez en retard par rapport à la religion?
Dans notre coin
vous autres jésus est mort à 37 ans
au début des années 2000 il y avait des faits alternatifs au début des années 2000 c'était encore très croyant en Gaspésie
puis après l'école une fois par semaine on allait chez les sœurs Myriam,
qui était comme l'endroit où est-ce que c'était un genre de service de garde,
mais c'était un peu loin de l'école.
On allait là, puis là, ils nous faisaient jouer à l'attaque Jésus.
C'est quoi l'attaque Jésus?
L'attaque Jésus, c'est que tu as un troupeau d'enfants
dans le sous-sol des sœurs Myriam.
Tu en as un qui est Jésus, tu en as un qui est Judas.
Judas, s'il touche quelqu'un,
tu te mets en petite boule, pis Jésus,
fallait qu'il passe entre les jambes
de la personne qui est en petite boule
pour le ressusciter.
Pis c'était ça la...
C'est genre rien que la taque glace ou tout ça,
mais ils m'ont mis Jésus juste là-dedans.
Après, tu vis de ton siot de piste, pis tout est beau.
Faudrait que tu fasses un signe de croix
dans le front aussi.
C'était ça, le kick du jeu.
On jouait à ça. Une autre affaire qu'ils ont faite
à un moment donné, c'est qu'ils ont fait une journée spéciale.
Amenez votre petit frère ou votre petite soeur
aux Sœurs Myriam.
Là, j'amène Mathieu. Il est plus jeune.
On arrive là.
Aujourd'hui, on va vous montrer ce qu'est être des adultes.
Les gars, allez rentrer du bois de chauffage
dans la maison et les filles,
allez faire à souper. »
Ils ont exploité plein d'enfants.
C'était comme un défi
de qui finit ses tâches en premier.
Si tu gagnais...
Le monde fallait vraiment
qu'ils fassent à manger pour les sœurs.
Les filles faisaient à manger, puis les gars rentraient le bois de chauffage.
Vous aviez quel âge?
9-10 ans.
Ça doit être dégueulasse comme repas.
Un repas d'une gang de filles de 9 ans à ton fait.
Moi, je pense qu'ils l'ont regretté après.
C'est quoi qu'il y a pour souper des guimauves et des pâtes?
Puis, le prix,
si tu gagnais, c'était genre
un... C'était quoi, Mathieu?
Je pense que c'était genre un...
C'était un collier.
Ouais, c'était un chapelet.
Un collier de Jésus.
J'aime ça que
la religion l'a marqué.
C'est un chapelet.
Pis le prix de consolation, c'était de la réglisse.
Pour ceux qui ont perdu.
C'est bien mieux, ça.
Comme Christ.
Avoir su, j'aurais rien fait.
C'était impréventable.
Si tu gagnes, je te donne un coup de poing sur la gueule.
Si tu perds, je te donne 20 pièces.
C'était drôle.
Je garde des bons souvenirs de ça. C'était absurde.
Mais tu gardes tous les souvenirs.
C'est ça!
C'est drôle,
quand t'as commencé une phrase,
je m'en souviens très bien. Je fais même quelque chose
dont tu te souviens très bien de ton souvenir en tabarnak.
T'as comme la coche
d'au-dessus.
Mais comme je disais, j'ai de la misère à me rappeler
ce que j'ai fait il y a deux jours.
J'ai une bonne mémoire à long terme, mais à court terme,
c'est à chier. On peut pas tout avoir.
C'est peut-être l'Alzheimer. Pour vrai,
tu viens de décrire
l'Alzheimer. Ça serait fou qu'on découvre
que tu triches pas vraiment
ce bleu nuit, c'est juste une forme
d'Alzheimer qui attaque les jeunes.
Hé, OK. Dormir à Bleu Nuit, ça me fait
peur. OK, c'est après ça...
OK. Moi, j'ai été
coloc avec... Il faudrait que ce soit moins violent.
Il y a du monde dans la chatroom qui te trouve violent
et qui veulent que tu ailles en anger management.
Je suis tellement violent dans la vie.
C'est ça le pire. Mais un moment donné, moi, j'étais le pire.
Un moment donné,
j'étais coloc avec les deux autres gars des Pilepoil
avec Martin Gagné et Guillaume Paquet.
On était comme les cinq.
On avait un 10,5 à nous autres seuls.
À un moment donné,
je faisais des shows avec Guillaume dans le temps
et on avait un sketch où on avait
des magasins de porno gays et un fouette.
Ça faisait partie d'un gag que je ne me souviens pas,
mais moi, j'ai traîné ça des années de temps
dans mes affaires.
Un soir, je vais du ménage, j'ai retrouvé ça.
J'ai fait « Hey, les gars, venez voir ce que j'ai. »
Un magasin de porno gays, un fouette.
On a fait « Hey, on fait quoi avec ça? »
Ce soir-là, Martin était parti
et il attendait une fille dans sa chambre.
Il y avait une bête.
On est allé dropper le magasin de porno
sous son oreiller.
On a mis le fouet à côté.
Elle est arrivée avant lui.
Elle est rentrée dans la chambre
et elle a vu ça.
Gros malaise.
Martin rentre après.
Il voit ça. Il sent le malaise.
C'est comme, non, non, c'est pas à moi.
C'est les gars qui me niaisent.
Lui a fait, OK ok je vais le cacher
pis un moment donné
il a mis ça
en dessous de son matelas
il l'a-tu caché
dans le garde-robe?
non mais il a mis ça
en dessous de son
en dessous de son matelas
il a caché ça
pis un moment donné
on avait eu des problèmes
de punaise de lit
dans cet appart là
pis là
les traiteurs arrivent
c'est avec le
le
le gun
pis là
il enlève les matelas le gars voit le magas avec le gun. Ils enlèvent les matelas.
Le gars voit le magasin de porno gay
en dessous de son matelas.
Le gars est tellement...
Moi, j'étais là. Il était tellement mal à l'aise.
Le monde était mal à l'aise. C'était en quelle année?
C'était en 2015.
C'était ça.
On s'entorche le cul.
La porno gay, mon vieux!
Ça créait des malaises.
C'est surtout que Martin ramenait une fille,
puis là, tu vois, c'est un magasin de porno gay.
On en rit encore aujourd'hui.
Mais tu sais, à notre appart,
c'était plein de tour de mème qui jouaient.
C'était fou raide.
Ouais.
On avait un clown.
Un n'attend pas l'autre.
On avait un pantin de clown.
On avait un pantin de clown
qui fait ultra chair de poule, un peu weird.
Puis on le laissait traîner dans l'appart, mais à toutes les nuits, il y a quelqu'un qui le changeait de place.
Ou pendant la journée, on le changeait de place, ça donnait l'impression qu'il se promenait.
Puis à un moment donné, il était à côté après quelque chose.
Mais vous le saviez que vous faisiez ça?
Ça l'enlève l'effet de peur un peu?
Non, mais attends.
Ah oui, c'est moi qui l'ai mis là. Non, non, mais ce qu'il faut dire, c'est qu'on ne s'enlève l'effet de peur. Non, mais on s'en est... Ah oui, c'est moi qui l'ai mis là.
Non, ce qu'il faut dire,
c'est qu'on s'en était pas parlé.
Tout le monde le faisait intuitivement sans qu'on s'en aille parler.
Fait que, à un moment donné, quelqu'un l'a mis sur une étagère,
il y a un chat qui l'a fait crisser à terre.
Pis là, ben c'est ça.
C'est après ça. 7 ans de malheur,
il y a eu les punaises de l'IEU.
C'était le fun. C'était une belle ambiance.
C'était border jackass, mes amants.
Y'a-tu...
Yann qui est...
Le côté bully d'Yann qui vient de sortir.
Y'a-tu...
Vu que ça fait comme une heure
45, 50 qu'on est là,
y'a-tu des questions?
Y'a plein de bonnes questions.
On a Christine Morancy, la vraie, dans le chat.
Christine Morancy, la vraie, dans la chatte. Christine Morancy, la vraie.
Elle écrit à Simon.
Elle dit, Simon Trottier,
on jase, on se fait dessus
un battle d'anecdotes improvisées
l'été prochain pendant le mini-fest.
Carl et Souïe, Christine,
on va faire ça, certain.
Défi accepté. Il y en a d'autres à dire que ça. Défi accepté.
Il y en a une pour Simon aussi, une très bonne...
Mais il faut que...
Vu qu'ils ont les deux le même prénom...
Simon, hein?
J'oublie.
Simon Portalance.
Quelle
télésérie
ou quel film
tu penses qu'il devrait faire un remake?
Dans ce que t'aimes, admettons.
On va y aller dans ce que t'aimes.
Moi, je tuerais pour un reboot de À plein temps.
À plein temps.
Je tuerais.
Je tuerais.
Pas juste, j'écouterais 20 minutes.
Non.
Je serais, ouais.
Parce qu'À plein temps, c'est un téléroman
qui mélangeait des acteurs à des marionnettes.
T'es un gars, une madame que t'as eue,
t'avais même pas la rage de la nommer,
mais là, tu serais willing
de tuer un inconnu
pour avoir un plein temps.
C'est vrai que l'inconnu l'appelle Simon Portecrotte
pour amener le souvenir.
Ah non, comme le tabarnak,
c'est-tu?
Mais à plein temps, ce qui était fou,
c'était des acteurs humains et des marionnettes. Ils mélangeaient ça, c'est weird.ement que c'est-tu. » Oui, mais à plein temps, ce qui était fou, c'était des acteurs humains
et des marionnettes. Ils mélangeaient ça.
C'est weird. Il y a ça sur YouTube.
Moi, voir ça en 2019, je suis très prêt.
C'est un genre de show que tu écoutes.
Il a déjà atténué.
Il a passé de tuer à triper.
Il ne faisait pas ça. C'était Radio Québec.
Il ne faisait pas ça juste là-dedans.
Il y avait aussi une émission de service
où il mélangeait des marionnettes
et des personnages réels.
Je ne sais pas si tu te souviens de ça.
Je ne m'en souviens pas parce que je n'étais pas né,
mais ça me dit quoi.
C'est la meilleure réponse.
Prochaine question.
Il y a Mathieu Viau
qui demande à Simon Trottier
c'est quoi la différence entre faire un show à jeun et sous?
C'est lequel qui est plus facile ou le plus dur?
Faire des shows sous,
techniquement, il ne faut pas.
C'est bien plus
facile parce que
tu te prends un sous, tu t'en calisses.
Oui, c'est plus facile.
Mais tu n'es pas bon.
Chauffer sous, c'est facile
parce que tu ne te rends pas jusqu'à chez vous, c'est ça. Comme n'importe quoi. Chauffer sous, c'est facile parce que tu te rends pas
jusqu'à chez vous.
T'sais.
C'est ça.
Tu chauffes une minute,
ah bon, ça finissait,
alright.
La différence étant que,
c'est ça,
la jeun,
ça va être un bon produit
pis sous,
plus ou moins,
t'sais.
Il y a Magic G.
Excuse,
je veux juste,
des fois,
toi t'es pas le genre
qui boit ben ben avant les shows, t'es plus le genre qui boit bien bien
avant les shows
t'es plus le genre
qui boit après
c'est quoi le
je bois pas
je suis plus
comme je te dis
moi je suis un fumeur
je suis un fumeur de pot
que je bois à peu près pas
dans la vie
pis tu fumes-tu
avant de monter sur scène
non
non pas avant un show
c'est quoi le plus
sujet
gelé que tu peux être
pis tu sens
que t'es encore
fonctionnel
ben je suis un fumeur
fonctionnel dans la vie ça fait longtemps que je fume du pot tout ça fait que tu sais techniquement tu me dirais tu vas fumer un joint t'es encore fonctionnel ben je suis un fumeur fonctionnel dans la vie ça fait
longtemps que je fume du pot tout ça fait que tu sais techniquement tu me dirais tu vas fumer un
joint et tu game de faire un show all the way mais techniquement je le fais pas parce que des fois
c'est la petite nuance de tu rajoutes une petite affaire fait que tu te pensais ça accroche mais
t'es un peu à côté fait que c'est ce risque là que je suis pas prêt à prendre non plus mais tu sais
c'est pas une question de que je serais mal à l'aise de le faire
en termes de « serais-tu capable? »
J'ai l'impression que boire ou fumer,
la fin qui change, c'est juste la rapidité.
100% à Jean, quelque chose arrive, tu y penses tout de suite.
Tandis que sous, c'est...
Puis là, tu es comme « Ah, car carré ça se tient ça
ils sont plus là
en stand-up
ce délai-là
est super important
faut que tu sois
on the spot
fait que tu sais
oui la différence
c'est la qualité
carrément
il y a Magic Jeep
qui demande
Magic Jeep?
ouais
Magic Jeep
il pense qu'il tripe
ses jeeps
ou qu'il est le cousin
à Magic Johnson
mais qu'il tripe ses jeeps question pour l'informateur ou qui est le cousin à Magic Johnson mais qui strip CJ
question pour l'informateur
c'est quoi tes occupations
à temps plein j'ai entendu
UniTV, tu fais quoi à UniTV
je fais TV5, UniTV
je fais la diffusion là-bas
je suis technicien à la maison d'onde
en gros on reçoit des émissions, je les écoute
je rentre des timecodes puis je m'occupe de
ce qui joue live, les playlists, faire des annexes tout ça pour replacer les émissions je les écoute, je rentre des timecodes puis je m'occupe de ce qui joue live, les playlists
faire des annexes, tout ça pour replacer
les émissions au bonheur quand il y a des lives
toi tu pourrais-tu rentrer, mettons, si tu voulais
un Bleu Nuit là-dedans
je perdrais ta job là
je serais capable de le faire mais je perdrais ma job
en esti
comment est-ce qu'il faudrait que je te paye
pour que tu me fasses, pour vrai
pour vrai
oublie pas ça commence à rouler le podcast Faudrait que je te paye pour que tu le fasses. Pour vrai. Pour vrai.
Oublie pas, ça commence à rouler le podcast.
C'est à réfléchir.
Mais je tiens à dire... 20 000, tu le ferais-tu pour 20 000?
20 000, c'est une demi-année de salaire.
Mais ça prend une crise de scène.
Puis j'ai starté trop dans ma négociation.
J'aurais dû commencer à 2000.
Mais je tiens à dire, moi, d'habitude...
20 000, ça prend une scène
de pénétration et éjaculation.
Ben oui, mais il n'a pas
un bleu nu, il n'a pas ça.
Non, non, mais...
Non, non, je le ferais pas.
Je plate demain, mais je tiens à le remercier.
Un bleu nuit pour 700 pièces.
Un bleu... Non.
Mais je tiens à dire,
moi, je travaille de soir d'habitude
et il y a un fan de Sous-Écoute
qui me remplace à la job en ce moment
pour que je puisse être là.
Stéphane Guévin, merci beaucoup
pour m'avoir backé ce soir.
Moi, j'avais une question pour Stéphane Guévin.
Stéphane Guévin,
je vais te donner
4000 piastres
si la prochaine fois...
Sais-tu ce qui serait...
Si Stéphane Guévin
faisait le move
de mettre la porne
en ondes,
mais il dit pas à personne
que t'es pas là
à soir.
Que là, le monde va...
Stéphane, pourquoi?
Je t'ai pas là.
Je pense qu'on va...
S'il y a d'autres bonnes questions,
j'irai avec un nom, mais sinon...
Question pour Simon Courtemange.
Est-ce que tu penses...
Simon Courtemange?
On accueille Simon Courtemange!
Il est comment ton père Michel?
Porte-Lange
J'imagine qu'il voulait dire
Est-ce que tu penses te faire tatouer une phrase
Ah là tu blâmes lui
Pour l'erreur
Simon Courtois
J'imagine qu'il voulait dire Porte-Lange
Est-ce que tu penses te faire tatouer une phrase
Marcante de Ouattatata
Ou une autre émission
vintage?
Comme là, tu te vrac, mais là,
Watatata, ça a l'air pas mal écrit.
Moi, je pense qu'il y a une phrase de Watatata
que j'aurais aimé faire tatouer, c'est
« Le toton d'or, c'est toton rare. »
Ah!
Ouais. Je vais y penser.
Ça serait drôle en esti.
Tu aurais dû te faire tatouer ça. Je vais le faire. Tu serait drôle en esti. Tu rindus pour te faire tatouer ça?
Je vais le faire.
Tu vas-tu le faire?
C'est une promesse.
Ouais.
Autour de ton tâton.
Le tâton d'or.
Ouais, je vais le faire.
Le tâton d'or, c'est le tâton rare.
Je suis down.
Merci les gars.
C'est quoi que vous avez à plugger
vu qu'il y a quand même du monde qui écoute?
Moi, allez voir mes deux pages artistes.
Il y a Simon Trottier, humoriste,
Chauffé Clairet aussi.
On roule pas mal de show.
Allez nous voir.
Je vais être au Maison Neuve
avec mon spectacle d'anecdotes
le 23 octobre.
C'est un spectacle dont vous êtes le héros.
Les gens ont une liste.
Moi, je ne me fais pas de pacing.
Les gens choisissent live qu'est-ce que je rac le héros. Les gens ont une liste. Moi, je ne me fais pas de pacing. Les gens choisissent
live ce que je raconte.
Je m'amuse bien gros avec ça. Ça va être
éclaté un peu partout aussi.
Même Maison-Neuve, le 9 octobre,
mercredi 9 octobre. J'en ai tellement entendu
parler de ton show
d'anecdotes en bien.
J'ai vraiment du fun à faire ça.
Je ne suis pas fan de préétablir. On dirait que si j'avais le même show, tu me dis que vraiment du fun à faire ça. Je suis pas fan de
préétablir. On dirait que moi, si j'avais le même show,
tu me dis que tu vas le faire 400 fois.
Je sais pas si ce serait mon genre de canevas,
de spectacle d'humour. Moi, j'aime ça me mettre à risque.
C'est pas de l'improvisation
pour moi non plus, mais d'un autre côté,
je me fais pas de pacing. Le show s'appelle
une fois, c'est pas assez parce que, mettons,
sur 30 histoires dans un show, j'en fais 8, j'en fais 9.
Si tu veux y voir toutes, la liste change.
C'est mon concept de dire
aux gens, venez me voir plein de fois. Puis tu sais, il y a
quelque chose qui s'installe. On dirait que même des fois, les gens vont
venir voir le show, vont écouter une histoire
puis ils vont ramener un chum le show d'après. Ils vont dire
« Recompte-y ça! » Ils en demandent
nécessairement même pas des nouvelles. Je trouve qu'il y a
un effet rockstar, on dirait, de contrairement à l'humour
en général que tu vas entendre du nouveau. Moi, j'ai plein de monde
qui fait « Recomptre-moi ça! »
Je suis bien content que le monde participe.
Vous viendrez voir ça,
ça va me faire bien plaisir de vous conter
bien de la marde.
Très cool, très cool.
Puis, toi?
Moi, pour vrai, 2019,
c'est une grosse année d'écriture
parce que je suis moins présent
dans des capsules, un truc de même.
J'écris avec Guy A. Saint-Cyr
le projet magique, c'est notre nom de code,
sur l'histoire de Canal Famille.
Après ça, je fais...
Ça, ça va devenir un livre?
C'est-tu qu'on le disait pas, mon vol?
OK, mais...
On écrit un livre sur Canal Famille.
Parce que, tu sais, un projet secret
sur le Canal Famille, c'est pas si secret
que ça. C'est pas si secret que ça
c'est un livre
ou un documentaire
Ben coulisse
avant le show
il fait comme là
je te le dis
je vais peut-être parler
d'un projet secret
à canal famille
c'est un livre
mais faut pas le dire
c'est comme
c'est vrai qu'il va pas me dire
que c'est un livre
parce qu'il le sert pas
mais ça aurait été annoncé
ici
on va bientôt
chercher un éditeur
je sais pas si on a écrit
une centaine de pages
je te parle
on rencontre justement des comédiens des gens qui étaient derrière avec parce qu'on a écrit une centaine de pages au moment où je te parle on rencontre justement
des comédiens
des gens qui étaient derrière
avec les Pelle-Poil
on a écrit une web-série
que ça
je rentrais pas dans le concept
mais que le concept
c'est de mélanger
des acteurs pas connus
comme nous autres
ou tu sais
les Pèque-Bois
Bernatchez
à des gens qu'on voit plus
qu'on voyait dans les années 90
qu'on voit plus maintenant
comme M. Chaubez
comme M. Chaubez
fait que j'écris ça
je veux voir un sketch de M. Chaubez. Comme M. Chaubez. Fait que j'écris ça.
Je veux voir un sketch de M. Chaubez avec Bernatchez qui est déguisé en femme
qui collisse une volée.
Qui t'albardasse.
Wow.
Fait que je fais ça.
Les Pilepoil, on prend une pause de capsule
pour l'automne pour écrire la web-série,
mais on va faire la revue de fin d'année. On fait une revue de fin d'année
depuis... Ça va être la troisième année maintenant
qui s'appelle Scram. On va en faire
une troisième cette année.
Puis sinon, j'ai un band qui s'appelle...
C'est beaucoup d'affaires à plugger, esti!
Ben, je m'excuse. J'ai un band qui s'appelle
Les Costos, que c'est
un groupe de reprise du Club Dorothée.
C'est une affaire française que personne connaît.
J'en avais parlé la dernière fois.
On est allé faire une tournée en France.
Au mois de mars, c'était fucking écœurant.
Je voulais m'en parler.
Je vais faire une parenthèse rapide.
On est passé à une émission de télé là-bas
qui s'appelle Jackie Lave Plus Propre.
Il nous faisait jouer.
Jackie, c'était un des co-animateurs
du club Dorothée.
Il chantait des tunes.
À un moment, on jouait un genre de jeu français.
Il me demandait
« Simon, nomme-moi trois choses
qui sont bonnes pour le visage. »
Je lui dis « de l'eau, de la crème hydratante et du sperme. »
Puis là, hilarité générale
sur le plateau.
J'ai dit « sperme » avec un accent québécois.
Eux, ils ont tripé tête.
Toute l'équipe technique vient me voir.
« Rodi, l'encore technique vient me voir. « Hey, redis-le encore, redis-le encore! »
Sparm.
Je peux dire que je suis le premier Québécois
à avoir dit le mot « sparm » à la télévision française,
jusqu'à preuve du contraire.
Fait que vous chercherez ça.
Les Costos, on est en train d'en acheter un deuxième album.
On en a fait un l'an passé, un deuxième,
qui va être plus rock un peu,
parce que tu sais, on a un côté «chiff».
C'est quoi que tu fais dans le groupe?
Je fais des claviers.
OK.
Ouais, je fais les claviers pis je chante les...
Parce qu'on a des chansons féminines, des chansons masculines.
Moi, je vais chanter une chanson sur deux à peu près, pis on a une chanteuse qui fait l'autre.
T'es féminine ou masculine?
Masculine.
OK.
Non, mais...
Ouais, je fais...
Je chante des chansons de Robots de l'espace, c'est ça mon...
OK.
Fait qu'on fait ça, deuxième album pour 2020.
Comme je disais, cette année,
je travaille énormément, mais pour des choses,
elles vont sortir l'année prochaine.
C'est quoi les huit autres choses que tu as pluggées?
Ah ben...
J'en ai d'autres, c'est ça le pire.
Une dernière affaire.
Une dernière affaire.
Non, deux affaires,
mais pour plugger ta deuxième affaire,
il faut que tu nommes la directrice
de ton école.
Je vais le faire.
L'autre affaire que je peux plugger, c'est...
Dis le nom avant, par exemple.
Je vais le dire après.
L'autre affaire, c'est que je fais des chroniques
aux soirées douteuses une fois en temps.
L'autre affaire, c'est qu'ave des chroniques aux soirées douteuses une fois de temps en temps. Puis l'autre affaire, c'est qu'avec les Pilepoil...
Non, mais dis le nom.
OK, je te dis le nom, là.
OK, c'est Paul Côté.
Paul Côté.
Paul Côté.
Paul Côté.
Oui.
Fait que ton prochain projet, c'est d'aller assassiner Paul Côté.
Mais avec les Pilepoil, on a fait au mini-fest
le karaoké show.
Puis ça a été un gros hit.
On a chanté plein de parodies de tunes qui s'enchaînaient. Puis pour vrai, les gens qui ont été là,fest le karaoké show. Ça a été un gros hit. On a chanté plein de paroditunes
qui s'enchaînaient.
Pour vrai,
les gens qui ont été là,
ils ont tous tripé tête.
Je m'en suis fait parler
un mois de temps après.
On avait un 15 minutes
dans le karaoké show.
Nous autres,
on a des paroditunes à Hachy.
On en a pelleté.
On s'enligne pour début novembre
pour faire un show
karaoké show.
On va faire des paroditunes,
mais en même temps,
on va faire de la mise en scène
pour faire une genre
de parodie de karaoké où est-ce que le va faire des parodies de tout, mais en même temps, on va faire de la mise en scène pis comme faire une genre de parodie
de karaoké
où est-ce que le monde,
est-ce qu'ils se prennent
pour d'autres,
pis que tu sais,
des gens de,
tu sais,
dans ta tête,
t'es Elvis,
dans le fond,
est-ce que t'es Martin Gingras,
pis comme,
fait qu'on va monter
un genre de show de même
pour le mois de novembre.
Parfait, parfait,
ben merci,
merci,
Chris,
on dirait que ça fait
11 minutes
que c'est fini,
mais au moins, on a su le nom
à Paul Côté.
Merci tout le monde. On se voit la semaine prochaine.
Le show est fini.
De ce temps-ci, on en sort beaucoup
d'émissions. Pourquoi? Parce qu'on vient de construire
un studio et là,
moi, je fais trop de shows. Je suis un
workaholic. Je ne suis pas bien chez nous,
tabarnak. Il faut que je sorte.
Il faut que je voie du monde.
Il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de shows. Fait que si tu n'es pas
abonné à
la chaîne YouTube de Sous-écoute, va sur
youtube.com slash sous-écoute.
Abonne-toi, abonne-toi sur
où toi t'écoutes les podcasts. Je ne sais pas où t'écoutes les podcasts, mais Abonne-toi, abonne-toi sur où toi t'écoutes les podcasts. Je sais pas
où t'écoutes les podcasts, mais
abonne-toi, abonne-toi, parce qu'on
en sort, on en sort. Avant, c'était un
par semaine, là, des fois, c'est deux. Des fois,
ça va être trois par semaine. Tu veux
rien manquer de ça. Rien manquer
de ça.