Mike Ward Sous Écoute - #242 - Jean-Claude Gélinas et François Léveillée
Episode Date: October 21, 2019Ce podcast est une présentation de ultratek solutions (https://ultratek.ca), Antirouille Métropolitain (http://www.antirouille.com) et de Planet Hoster (https://www.planethoster.com/fr/Heb...ergements-World/goph-deb586ca83a1857) Dans cet épisode, Mike reçoit François Léveillée qui a vécu plusieurs mois pensant qu'il avait un cancer mortel, et Jean-Claude Gélinas que certains confondent avec Patrick Groulx. Pour acheter des billets du nouveau spectacle NOIR: https://mikeward.ca/ -------- Boutique en ligne - http://sorsavec.com Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Je vais être en spectacle avec mon one-man show noir à La Salle le 24 octobre,
Sainte-Thérèse le 25 octobre, Montmagny le 26 octobre
et Brossard les 29, 30 et 31 octobre.
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au Nouveau-Brunswick en Ontario, il n'y a pas
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dans la ville de Québec,
c'est Mike Susico!
Merci.
Merci à Thomas Levesque
qui m'a présenté en changeant
le nom du podcast.
Voici.
En plus, il a commencé, son micro n'était pas allumé.
C'est la première fois
que j'entends
Mike, tu écoutes!
Puis backstage, il a fait
Nailed it!
Un bon été.
Là, merci d'être là, tout le monde.
On est présentement à Québec dans le Comédia.
C'est notre deuxième soir.
Et moi, aujourd'hui, j'ai vécu de quoi?
Puis j'étais vraiment content pour Yann.
On s'en allait manger, les trois.
Puis il y a un dude en char qui a ralenti son char.
Puis là, il a baissé sa fenêtre.
Puis il a fait, « Hey, Yann,
j'aime bien ce que tu fais.
J'aime ce que tu fais.
Super bon ton podcast. »
Puis j'ai fait, « Chris, c'est bien cool pour Yann. »
Puis là, le gars m'a juste regardé, puis il a dit,
« Salut, Mike. »
Puis comme Chris de Yann,
Yann m'a dépassé.
C'est très blessant, ça.
Je suis content.
Tu devais être content que le gars
me remette à ma place.
Non, c'est gênant pour moi.
Mais je pense qu'ils font ça parce qu'ils sont gênés.
Ils veulent pas être...
Fait que, je sais pas mais tu étais heureux
tu es ça me flatte toujours même si tu sais que c'est sous écoute même si c'est pas mes
podcasts à moi même quand il dit j'aime bien ton travail sur sous écoute moi ça me flatte
au bout tout est heureux tu es juste content que le monde te reconnaisse moi c'est ça par
moi de ça là cette semaine je vois bien cette de ça. Là, cette semaine, je vais...
Bien, cette semaine, j'appelle ça
cette semaine, mais je suis ici à chaque soir
pour une couple de jours.
Ce soir, je suis
vraiment content avec mes invités. Il y en a
un qui a déjà fait le podcast,
puis c'est un gars que,
dans le temps, quand le festival ici
commençait, moi, les
premières jobs d'animation que j'ai
eues pour un festival, c'était ici, puis c'est lui qui faisait ma mise en scène, puis
je l'adore comme gars. Et l'autre invité, c'est quelqu'un qui n'a jamais fait le podcast,
puis ça fait trois ans, tu sais, que je l'appelle deux fois par semaine, puis il dit tout le
temps non. Fait que là, j'ai fait, « Christ va être à Québec, on va l'obliger,
le tabarnak.
Fait qu'il est ici. Mesdames et messieurs,
j'aimerais ça qu'on donne une bonne main d'applaudissement
à François Léveillé
et Jean-Claude Gélinas!
Merci! Merci d'être là. Merci.
Tiens, on va te... Ouais!
Bonsoir.
Un, deux, un, deux. Ça marche.
Merci, merci d'être là.
Ça me fait plaisir, mon chum.
C'est spécial sur soi, deux humoristes qui ont leur carte de la FADOC.
Ouais.
Alors, ils ont eu ma retraite depuis deux ans, moi.
Ouais, c'est vrai.
Hey, c'est pas des farces, là.
Depuis que Clémence Desrochers a pris sa retraite,
je suis officiellement le plus vieil humoriste en fonction.
C'est vrai.
Merci beaucoup.
Merci.
Mais, faut dire, encore efficace, François, pareil.
C'est un modèle.
J'ai vu votre nouvelle pounne.
Ouais.
C'est ça qui fait chier.
T'es le plus vieil humoriste, mais t'as une meilleure shape
que moi, pareil.
C'est un peu insultant.
Moi, je suis encouragé au début
après ça. Je me suis dit qu'il s'arrange avec ses astuces.
C'est pas dur à battre,
Chris, Mike, au niveau de la shape.
Ça, c'est blessant.
On s'est vu il y a à peine 24 heures.
Mike, d'ailleurs, avec tes pores de peau, j'étais capable de me faire des shooters.
C'est...
Alors, il transpire le monde du cours avec les verres. Il y a à peine 24 heures, Mike, d'ailleurs, avec tes portes de peau, j'étais capable de me faire des shooters.
Je transpire, le monde court avec l'hiver.
Je suis content de toi.
Moi aussi, vraiment content.
Toi, t'as perdu quand même du poids dans les dernières années.
Oui.
Tu veux ramener Rouges?
Non, non, mais si tu as de l'air,
tu t'entraînes-tu?
Oui, je fais attention à moi, sérieusement.
Je me suis pris en main, j'ai arrêté de fumer.
Je fumais en cachette, Chris.
C'est niaiseux, pareil, fumer en cachette.
Tu fumais en cachette à 50 ans?
Oui, je fumais en cachette des gens.
Tu fumais en cachette de qui?
De mon entourage.
Chris, je t'ai tout le temps vu fumer.
Oui, je sais.
C'est un peu vrai.
En plus, tu as de l'air d'un fumeur.
On te regarde,
c'est un gars-là, il a des smokes.
Moi, je fais quand même une couple de fois,
tu m'invites, je ne suis pas venu me faire insulter
de l'obéir.
Il ne fume pas ici,
il y a des squelettes partout. Je m'entraîne. Il ne fume pas ici, il arrive peut-être, il se quérite partout.
Je m'entraîne depuis un petit bout.
Je cours 4-5 fois par semaine.
J'ai arrêté de fumer. Je prends soin de moi.
C'est important de prendre soin de soi.
Je fais la même chose, moi. Moi, je suis dédié.
Ah oui?
Ça n'a l'air de rien, mais cette année,
j'ai dû perdre un bon 150-200$.
Ah oui, ça marche.
Tu n'as jamais eu de problème de poids, toi, par exemple?
Pas en tout.
OK.
Moi, la courbe est bien, bien régulière.
Moi, finir à 2-300$, mais je sais pas à quelle heure.
Je suis top shape, sauf cette année.
Cette année, j'ai eu une année de marde au niveau de la santé.
Écoute, j'ai eu une hernie discale, OK, depuis un an.
Fait que j'ai fourré les briques.
Je vais vous raconter ça parce que c'est trop épouvantable
et c'est drôle en même temps
quand tu y penses après un an.
Ça fait 30 ans que j'ai mal dans le dos.
En novembre l'an passé,
ça se peut plus.
Ça fait 30 ans que t'as mal dans le dos
et t'es allé voir un médecin cette année?
Non, non, non, quand même pas.
Il avait mal dans le dos en cachette.
Non, non, ça vient, ça repart.
C'est comme la libido, tu m'entends? Il avait mal dans le dos en cachette. Non, non, ça vient, ça repart. Ça vient, ça repart.
C'est comme la libido, tu m'entends.
Puis là, je vais voir le médecin l'an passé.
Je dis, écoute, ça n'a pas de bon sens.
Il dit, tu vas passer un IRM.
C'est une résonance magnétique.
Puis là, je retourne voir pour les résultats un mois après.
Puis là, il me dit, tu as un petit problème aux os.
Je dis, je fais de l'arthrose.
Il dit, non, tu as un cancer des os.
T'es sérieux?
T'as un cancer des os. Il m'a annoncé que j'avais un cancer des os, puis je pensais qu'il me restait trois
mois à vivre, mais quelque chose de même. J'ai commencé à vendre mes guitares, je
te jure, c'est pas un gag, là. J'ai commencé à vendre, j'ai dit « On vend tout ». Fait
que là, je suis allé voir un oncologue, il a dit « T'as une minute, on va faire
une biopsie, tu sais, finalement. » J'ai passé 25 examens pour réaliser que j'avais
pas de cancer, pas en tout, mais pendant trois mois de temps…
Mais comment on peut donner...
Tu peux pas parler à tes enfants, tu te crisses, il me reste trois mois à vivre.
Pendant trois mois, tu pensais que tu restais
trois mois à vivre? En fait, plus long que ça, parce que j'ai eu
les résultats officiels six mois après.
Hé, tabarnak! Pour être sûr que j'avais pas de cancer.
Mais pendant... Fait que là, qu'est-ce que tu fais
pendant ce temps-là? T'attends-tu de faire des jokes à ce prix?
T'as eu un réimpossible. Qu'est-ce que tu fais dans la vie?
Je suis moriste, tabarnak!
Tu cancellais-tu des shows?
Je n'ai pas cancellé.
J'ai fait pareil,
mais j'ai vendu des guitares.
J'ai commencé à me dire
qu'il faut que je me débarrasse
des affaires.
J'ai 40 guitares.
C'est vraiment ma blonde
qui a ce qu'elle va faire avec ça.
Mais comment on peut
diagnostiquer ça
sans faire de biopsie?
C'est exactement la raison
pour laquelle la perte
de sa job a été éradiquée
du Collège des médecins.
Mais c'est qui?
On peut la nommer?
Non, ben oui.
Voilà.
Oui.
Elle est rendue
avec 40 guitares.
Non, non, mais c'est vrai.
C'est-tu le Doc Mayou?
C'est le Doc Mayou.
Non, mais...
Ça ressemble à ça,
en estime,
non, mais il reste que
j'ai passé une année de marbre
parce que ça a été,
écoute...
Ah oui, Chris.
Tranquillement, là,
à un moment donné,
je fais plus de show. Là, on appartient à un groupe qui s'appelle Les Vieux Chris, à l'époque, c'était avec Gilles Valliquette et toute une année de marbre parce que ça a été, écoute, tranquillement, là. À un moment donné, je fais plus de show.
Là, on appartient à un groupe qui s'appelle Les Vieux Christs.
À l'époque, c'était avec Gilles Valliquette.
C'était une gang de gars.
On traînait les amplis.
Je suis prêt à traîner ça.
Je dis, écoute, les gars, oubliez ça.
Je finis, moi, tu sais.
Fait que qu'est-ce qu'il y a?
Puis le gars, il dit, ben, Carlis,
on avait le même médecin de famille.
Il s'est fait annoncer un an avant, lui aussi,
qu'il avait un cancer.
Même Carlis l'a fait.
Là, on a comme catché qu'il y avait quelque chose
qui marchait pas, tu sais.
Elle, elle, elle aime juste faire chier le monde
dans le show business.
Moi, elle ne pratique plus. Ça, je peux te le dire.
Elle ne pratique plus. Elle est irradiée.
Ah non, c'est rêvé en esprit, là. Fait que là, j'ai réussi à passer
à travers ça. Puis à Noël,
là, j'étais 80% sûr
qu'on n'avait pas de cancer. On se fait un party
de Noël. Puis là, arrive le jour de l'an.
Là, je dis, il faut que j'en parle aux enfants, tu sais,
parce qu'on a passé un peu de temps.
Ma blonde, écoute, elle mangeait les mûres et tout.
Fait que là, on annonce aux enfants,
« On va avoir une astuce de béanée! »
Puis là, je raconte ça, ça part à broyer.
Puis là, toute l'affaire, ça a été très émouvant.
Mais je suis encore là, je suis en bien bonne shape.
J'ai juste une hernie discale, puis je prépare un nouveau show.
Puis toi, par exemple, ça veut dire que tu as vraiment accepté la mort?
Vu que tu as pensé que tu as été…
Tu passes par tous les assiettes d'émotion parce que tu dis que…
Je ne pensais pas qu'en si peu de temps, on pouvait en venir à un résultat comme ça.
Tu rentres dans ton char, tu dis « Ah, bien, regardons ça, je vais mourir. »
Ce n'était pas dans mon… Regardez mon agenda.
Ce n'était pas ça, mon temps de prévu. Ce n'était pas dans le programme.
Mais tu passes par toutes les assiettes d'émotion.
Es-tu hypochondriaque en plus?
Non, mais tu apprends à le devenir.
Tu le deviens.
Moi, je capotrais me faire dire ça.
Je suis assez hypochondriaque.
Je capotrais la lettre.
C'est vraiment éveillé.
C'est la première fois que j'en parle.
Si mon chambre-mère va avoir des nouvelles,
on va les avoir.
C'est drôle.
Tantôt, on était backstage.
On se parlait de nos problèmes de vieux.
T'sais, tu te dis, je suis en forme,
je regardais mes mains, je dis, qu'est-ce que je fais?
J'ai du putrin dans les mains.
Moi aussi, j'en fais plus que lui.
C'est des petites crises de basse qui poussent à un moment donné.
Là, François, il me relance.
J'en ai plus que toi, t'sais.
J'en ai même des pieds, moi.
Il y en a des pieds, t'sais.
On est en train de se relancer sur nos maladies de vieux.
Cette vie, c'est écœurant.
Ça fait mal.
C'est effrayant.
Faut-tu mettre du baume là-dessus, tu freinettes.
Ça fait pas de bon sens.
Mais là, je mets du W40, c'est moins pire.
C'est moins bien que ça bouge mieux.
On fait une émission vivre en santé.
Mais ça doit être weird de pisser avec des billes dans les mains.
C'est pas désagréable. Moi, d' avec des billes dans les mains. C'est pas désagréable.
Moi, d'avoir les billes dans les mains,
ça me dérange pas.
De l'avoir là, ça me dérangera
en sacrement.
Mais ça va bien, ceci dit.
Ah oui, ça va super bien.
À part les bosses des mains.
Fait que là, toi,
là, t'es en santé.
Non, non, moi, je suis là,
je suis bien content.
J'ai juste hâte que mon air-mine revienne.
Puis là, je fais des étirements.
Écoute, je m'embarque sur une table, là,
ils me mettent des...
Ils m'attachent, puis ils me tirent.
Là, je suis à 25 livres, 30 livres.
Puis là, ils vont m'étirer jusqu'à 75 livres
pendant trois mois.
Ça, c'est une affaire, tu devrais faire étirer ton mec
jusqu'à 75 livres.
Lui, il devrait peut-être se faire étirer
jusqu'à 75 livres.
Moi, avec toi, c'est le même.
Moi, je comprends rien, là.
Non, là, il n'a rien à comprendre. Anyway. Je vais pas dire ce qu'on... J'ai essayé d'emouler je comprends rien
oui je suis trop jeune
la la haine et oui c'est pas grave ça va bien plus une chance de pas fait de
chimio paris c'est une série plus si'sais. Imagine-tu, imagine-tu. Non, mais ça aurait pu.
Ça aurait pu.
Si t'étais comme Chris,
« Hey, on va le prendre vite, on va aller en chimio. »
Juste la biopsie de la hanche,
parce qu'à un moment donné,
ils ont dit qu'il y a des problèmes dans la hanche.
Ils m'ont fait une biopsie.
Vous savez ce que c'est, une biopsie de la hanche?
Là, t'arrives dans la salle,
ils te couchent sur une table.
Puis là, il y a un gars qui arrive avec une drill.
J'ai dit, « Tabarnak, j'ai fait habitation de la Renault.
Je connais ça.
Je sais ce que c'est, une drill.
L'esprit, ça sert à creuser une planche, pas un os.
Il arrive, il perce ça mon gars, puis ils vont lui chercher deux, trois morceaux, sacrement.
Ah non, puis là, on va regarder ça, puis on revient dans deux, trois mois,
on va dire s'il y a quelque chose de pas beau là-dedans.
Ah, j'ai passé à... Non, c'était le fun, c'était intéressant.
Je souhaite ça à tout le monde.
Ouais, belle tranche de vie
On parlait de quoi déjà?
Ouais, c'est le fun vieillir
C'est ça qui est le fun
Je suis qu'à ça qu'on t'a présenté
Je suis qu'à potes
Tu fais toutes sortes d'affaires
Qui n'ont pas de bout
On est en couple depuis 45 ans
Ma blonde et moi
On se tient en sacrement
Il faut le faire
47 ans
45 ans
45 ans
On est ensemble
On fait toutes sortes de belles affaires ensemble.
Mariés?
Oui, mariés tous.
Ça fait longtemps aussi que t'es en couple?
Oui, moi ça fait moins longtemps que ça, mais ça fait 20 ans.
20 ans avec la même, 15 ans mariés.
Toi, dans combien de temps tu vas faire ça?
Non, mais moi c'est nouveau.
Il est marié en cachette.
C'est ça, je ne vais pas en parler.
C'est la complicité.
C'est le fun.
Comme récemment, elle a acheté un shampoing,
elle n'était pas sûre.
Elle a dit, je vais l'essayer sur toi,
voir si ça marche.
Je te regarde, les cheveux un peu plus blonds.
C'est correct.
À un moment donné, j'ai pris des pellules de la prostate.
Je ne savais pas ce qu'elle donnait.
Je lui ai dit, essaye-les donc, voir ce que ça donne.
Elle l'a essayé.
Elle a juste baissé d'un octave.
C'est tout.
On s'aide.
C'est bien le fun. C'est bien le fun.
C'est bien tripant.
Là, toi, cet été,
tu fais-tu la mise en scène de Nogalo?
Non, je fais un show demain soir à l'autre bord.
Sinon, je suis bien tranquille.
Je me soigne parce que je suis un peu en convalescence.
Dans ta tête, tu es en rémission.
Oui, carrément.
Tu ris, mais je n'ai pas pris de show.
Je n'ai pas pris de show parce que je me disais
que je le savais pas.
Comme on boucle bien longtemps d'avance,
je suis tranquille en sacrement.
J'ai fait une guitare cet été.
Ça, c'était écœurant.
Tu n'as fabriqué une?
Je te jure, je n'ai fabriqué une.
Vu que t'es à tout vendu, t'avais pas le choix.
J'ai pas le choix.
Je me suis dit, au moins, faire une.
Je n'ai fait une, je capote.
Elle sonne-tu bien?
Oui, elle sonne bien, mais elle n'est pas finie. Il me reste juste à faire, au moins, faire une. Non, mais je l'ai faite une. Je capote. Elle sonne-tu bien? Oui, elle sonne bien, mais pas finie.
Il me reste juste le vernis à faire, mais elle sonne bien.
Ils vont faire ça sur Facebook.
Ils vont vous montrer comment j'ai fait ça avec le plan.
Tout s'est capoté.
J'ai fait ça avec des caisses de vin.
Le top et le dessous, avec des caisses de vin,
j'ai passé ça pour que ça ait une épaisseur.
Après ça, tout se tient avec des bâtons de peinture.
C'est écœurant.
Vous avez vu, c'est un ostie de malade
mais ça marche vraiment tu es tu t'es tu un bain manuel à moi j'ai rénové à peu près 7 8 maisons
puis j'aime ce que moi donne-moi un marteau. Tu sais, les idiomes,
maintenant, avec monologue, c'était le gars qui était dans
la quincaillerie, puis il regardait une drille, puis une heure après,
elle repassait, puis regarde, une drille, c'est moi.
T'arrêtes de faire ta propre dialyse.
Ah oui, regarde. Carrément.
Non, mais qu'est-ce qu'il était?
Ah, carrément. Toi, t'es-tu manuel?
Pas du tout. Si tu sais que je suis pas bon,
0-0-0-0 manuel. Moi, je fais rien.
J'appelle tout le temps mes chums pour quand j'ai des travaux
à faire chez nous.
J'abuse d'eux autres.
On n'est pas de chums.
On n'est pas de chums.
On n'est pas de chums.
Je t'ai généralement appelé
pour des travaux.
T'y payes-tu ou...
Je les paye en ticket de spectacle.
Je leur donne des tickets
pour aller voir ton show.
T'es pas dans le même.
J'ai souvent des billets de spectacle
vu que je travaille
dans ce milieu-là.
Je les paye en ticket.
Je les paye en d'autres choses.
Mais je les paye tout le temps, par exemple.
D'une manière ou d'une autre, j'ai récompensé.
Mais t'es pas avec de l'argent.
Ils en veulent pas, de l'argent. Ils veulent pas être payés.
C'est des amis. C'est comme moi, quand je les aide,
je fais des affaires pour eux autres. Je leur charge rien.
J'ai toujours été comme ça.
C'est quoi que tu fais pour eux autres?
Je fais pas de travaux pour eux autres,
mais je leur fais profiter de plein d'affaires que j'ai.
Comme des billets de spectacle.
Des billets de spectacle.
Tu es en train de me faire penser pour un astuce. Tu te conserves.
Non, mais c'est ça l'amitié.
C'est rendre service.
Ça veut dire, tes amis,
chaque fois qu'ils voient dans le journal local
« Chris, Jean-Marc Parent
vient en ville, tabarnak,
Jean-Claude va me faire faire un test. »
Non, non, non, mais je suis capable de travailler
si quelqu'un est avec moi et me dit quoi faire, par exemple.
Je suis quand même débrouillard, mais je partirais pas
un projet de construction tout seul.
Si quelqu'un vient chez nous et on monte un patio, « Chris, je suis pas capable debrouillard, mais je partirais pas un projet de construction tout seul. Si quelqu'un vient chez nous,
on monte un patio, je suis pas capable de prendre
l'initiative de partir. Je sais que ça va être tout croche
le fait seul, mais mon chum, il vient chez nous,
il part le patio, puis je vais suivre.
Ils vont me dire quoi faire, puis je vais travailler,
mais je partirais pas.
Même aider, j'avais engagé
un gars qui,
ça fait 10 ans que j'ai le même gars qui vient chez nous,
qui fait les travaux.
Au début, oui. Non, c'est ça, mais à un moment donné, ça fait 10 ans que j'ai le même gars qui vient chez nous, qui fait les travaux. Et pas vite. Au début, ouais.
C'est ça, mais à un moment donné, ça va être fini.
Puis les premières fois, il venait,
il m'avait dit, la part du monde, qu'est-ce qu'ils font?
C'est que,
pour sauver de l'argent, ils deviennent mon helper.
Fait que là, moi, j'étais là, je tenais
les vis, puis à un moment donné, j'ai fait,
je vais engager quelqu'un d'autre aussi
pour tenir les vis, tant qu'à juste
être le boss boy. »
Esti de...
Mais ça ne t'entend pas d'apprendre et de demander non?
Non.
Non.
Moi, j'avais acheté une maison dans le temps
que je n'avais payé rien.
Je m'étais équipé d'outils parce que je me disais
« Ça me prend un hobby, Esti.
Ça va être le fun. Je voyais le monde comme toi, Esti, qui aime ça. » Puis là, j'étais équipé d'outils parce que je me disais, ça me prend un hobby. Ça va être le fun.
Je voyais le monde comme toi qui aime ça.
Tu travaillais.
J'étais comme, ça va être comme la méditation.
Mais moi, driller, c'est juste, moi, je dis, Christ de tabarnak, Christ de truie.
Puis là, je sacre, je viens en Christ, ma blonde vient m'aider.
Je suis comme, tiens là, de même, calliste.
C'est juste, je n'ai pas de sens.
C'est agréable as démissionné vite.
Oui, oui.
C'est agréable, ça, le gars qui... Tu sais, quand tu fais un show dehors,
à un moment donné, sur les scènes extérieures,
dans différents festivals, tu es sur scène,
tu comptes des jokes, Chris.
Il passe une fanfare, un bassique.
Tu es tout le temps dérangé,
mais ils ne comprennent pas ça, Chris.
On le répète à chaque année.
Je ne nommerai pas des endroits,
mais tu l'as vécu sûrement à Montréal aussi.
Des fois, tu es en train de faire un show, Chris, pis t'es en pleine... t'es déhase,
tu commences à faire un monologue, un band qui passe, un qui met de la musique, un bassique...
Ça prendrait des bénévoles qui lancent des clous devant, aussitôt qu'il y a une moto qui passe,
ils ont comme un tapis à clous.
C'est un peu éveillé, mais t'es éveillé de ce que tu voulais donner.
Ouais, c'est ça. Tant que c'est pas des L, c'est un peu éveillé. Mais t'es éveillé de ce que tu voulais donner. Oui, c'est ça.
Tant que c'est pas des L, c'est déconnant.
C'est vrai.
Toi, t'étais là la première année du festival.
Au début, on avait pas de grand rire bleu.
Oui, c'était le grand rire bleu.
On avait à peu près 300 000 $ pour monter tout l'événement.
Ils m'avaient demandé de faire des mises en scène.
J'avais monté, je pense, quatre galops.
Je faisais la mise en scène des quatre.
On recrutait bien de la relève.
À un moment donné, on est arrivé en télévision avec Guy Latraverse,
qui est devenu producteur.
C'est lié à l'équipe.
On a monté vraiment des événements
parce qu'on avait plus de budget.
L'idée que j'avais dès le départ,
c'était d'encourager la relève
parce que je me disais,
les gens de la relève, ça travaille.
Tu sais, boucardiauf,
je l'ai pris dès le départ.
Un moment donné, il m'a envoyé une cassette.
Mon grand-père disait toujours,
mais je te jure,
mais ce gars-là, c'est un phénomène.
Oui, la première fois que je l'ai vu,
c'était ici,
puis il vivait encore à Rimouski.
Oui, puis il faisait la navette.
Même chose avec toi, un moment donné, j'avais vu tes affaires.
Puis je t'avais fait travailler avec Yves Lambert.
Ce qui était drôle, c'est qu'il n'avait peur de rien.
Puis Yves Lambert, c'était un gars de Folklore.
Puis je lui ai dit, moi, ce que j'aimerais entendre, c'est Yves Lambert qui raconte la chasse-galerie.
Puis c'est le garbe qui rentre dans la cabane.
Puis toi, ce que tu veux savoir, c'est, il l'a-tu fourré, Carlis?
Puis tout ce que tu dis durant tout le monologue, c'est, oui, mais il l'a-tu fourré?
Regarde un peu. Le garbe, il rentre, m'entends-tu? Puis oui, puisré, Carlis? » Puis tout ce que tu dis dans tout le monologue, c'est « Oui, mais il l'a-tu fourré? » « Un peu. »
« Le gars, il rentre, m'entends-tu? »
« Oui, à Pitoun, puis je me danse avec. »
« Super patient. »
« Oui, mais il l'a-tu fourré? »
C'était ça, le monologue.
Fallait le faire, là.
Fallait le faire.
Mais il l'a-tu fourré?
Je l'ai...
Je l'ai jamais compris.
On l'a jamais su.
On l'a jamais su, Carlis,
parce que ça prenait l'eau de galope,
puis le fave, il est jamais revenu.
C'est ça que je te dis.
Mais sinon, c'était le fun. Comme l'année suivante, parce que tu avaisit l'eau de galope, puis la fête n'est jamais revenue. Mais sinon, c'était le fun.
Comme l'année suivante, parce que
t'avais fait un scandale la première année,
parce que tout le monde disait que ça n'avait pas de bon sens,
puis t'avais décidé de commencer le show
en faisant « On va faire quelque chose pour les enfants. »
Puis là, ça va prendre un clown.
Puis là, tranquillement, on devait rentrer.
Ah oui, il y avait Jacques Rougeau.
Il y avait Jacques Rougeau, il y avait un mime, un clown,
puis Jacques Rougeau, il rentre, puis il voit le gars. C'est une recette gagnante. Ah non, mais c'était drôle. Mais c'est parce que Jacques Rougeau, Il y avait Jacques Rougeau. Il y avait un mime, un clown. Puis Jacques Rougeau, il rentre, puis il voit le mime.
C'est une recette gagnante.
Ah non, mais c'est la trompe.
Mais c'est parce que Jacques Rougeau, il rentre,
puis il voit le magicien faire un truc,
puis il dit « Ah tabarnak, c'est bien bon ça.
Comment tu fais ça? »
Puis le mime, il parle pas, tu sais.
Fait que « Ah ouais, mais dis-moi les choses. »
Puis il veut pas le dire.
« Ah ouais, tabarnak, il veut pas me le dire, tu sais. »
Puis là, il crisse une volée au mime.
Puis après, tu sais, là, il y a le gros toutou qui arrive,
la mascotte qui arrive, crisse une volée à la mascotte. après ça, il y a le gros toutou qui arrive, la mascotte qui arrive,
criss une volée à la mascotte.
Finalement, ça fait une espèce de bordel
d'ouverture de show.
Puis ça, ça avait été...
Il collissait une volée à tout le monde.
Puis tout, mettons, le mime, le clown,
c'est tout du monde de son école de lutte.
Mais Jacques, il est devenu trop intense en le faisant.
Puis là, vu qu'il n'y a pas de mémoire,
il disait à ses élèves,
il disait, dis-moi le move qu'il faut faire.
Fait que là, le gars, mettons, disait souplesse arrière.
Fait que là, lui, il faisait la souplesse arrière.
Mais là, Jacques, le monde a applaudi.
Lui, il a juste...
Fait que le premier gars s'était penché.
Il a dit souplesse arrière, s'est penché.
Jacques, il a collé sur un coup de genou dans le nez.
Le gars, son nez a juste explosé.
L'autre a failli lui casser le cou.
Il était tout éclopé.
C'était drôle.
Après, il était back stage.
Vous le savez comment je suis quand il y a du public.
Il blommait son nez.
Pas de table.
C'était drôle.
C'est pas au Vélodrome. Il est fin'est-tu que c'était drôle? Non, non, ça avait été un moule trop bel.
C'est pas au Vélan.
Il est fin, en est-il.
Puis il était drôle, tu sais.
Il avait vendu...
Il avait un commanditaire.
Je pense que c'est Canac Marquis.
Tu sais, le...
Comme le Rona de région, là, tu sais.
Oui.
Le programme.
Mais, tu sais, je ne savais pas comment décrire Canac Marquis.
C'est le Rona de région, tu sais.
Mais il avait vendu de quoi à Canac Marquis
parce qu'il avait dit,
au lieu de porter mon chandail,
mon kit des Quebecers du WWF,
vu que j'ai une petite badenne gênée,
ça te dérange-tu que je mette mon T-shirt de Canac Marquis?
Puis là, je suis comme,
ça ne me crée pas.
Tu n'as pas un autre T-shirt?
Un peu plus lit.
Renaud Depo.
Fait que là,
par exemple, je savais que c'était ça qu'il voulait.
Il était comme...
Là, j'ai fait...
Tu veux plugger Canac Marquis?
Il a fait, ouais.
J'ai fait, découpe ton T-shirt,
mets-toi comme un foulard sur la tête.
Fait qu'il l'a fait avec son kit de lutteur, mais un foulard dans la tête,
avec le sticker de Canac marqué dans le front.
Il m'a remercié 45 fois.
Il était heureux.
Ce qui était drôle, c'est qu'on n'avait peur de rien à ce moment-là.
On essayait des affaires.
Des fois, on se plantait et ça marchait au bout.
Mais c'était le fun parce que le lendemain, on se disait,
« Calif, il fallait le faire. »
Chaque année, j moi, j'ai été
là pendant... J'ai fait des mises en scène pendant 15 ans.
J'ai animé des galas pendant au moins une dizaine
d'années. Puis chaque fois, c'était la même
affaire. C'est d'essayer... Puis on avait aussi
la gang de Québec, contrairement
à l'autre gang que je nommerai pas.
Il avait pas peur d'essayer des affaires.
Oui, Drummond.
La gang de Drummond, eux autres, ils voulaient pas.
« Festival de poutine! » 500 fois, puis c'était toujours au corps de tout autres, ils voulaient pas. C'était un festival de poutine.
500 fois, puis c'était toujours au corps de tout, puis ils étaient bien nerveux.
Alors que s'il y avait, go, on fait confiance, puis on essayait des affaires,
puis si ça marchait pas le lendemain, on corrigeait le tir.
On a toujours eu un gros vent de confiance en disant, il faut l'essayer.
Il y a moins d'esprit de compétition aussi ici.
C'est plus dans toute la confrérie.
À part un PA qui est le seul qui vit ici, ou le seul d'esprit de compétition aussi c'est plus dans toute la confrérie on est à part un PA
qui est le seul qui vit ici
ou le seul d'établi qui vit ici
on arrive tous en vacances
moi à chaque année
je revis ce que je vivais
les premières années
à Juste pour rire
les premières années j'allais à Juste pour rire
quand t'es nouveau, tout t'impressionne
c'est cool t'as le goût après les shows t'es nouveau, tout t'impressionne. Il y avait cet esprit-là qui a moins maintenant.
Tu sais, t'as le goût,
après les shows,
d'aller prendre un verre,
mais après, tu vieillis
et tu fais,
« Cré, je vis à 10 minutes.
Je vais aller chez nous
prendre un drink
sur le bord de la piscine
au lieu d'être avec ce monde-là. »
Mais ici,
vu que t'es à 3 heures de chez vous,
tu fais, « Ah, je vais aller boire
et tout le monde. »
On sortit, on va prendre le bien,
mais tu t'enfarges de plomb comme hier.
Non, puis après, tu fais,
« Ah, Cré, c'est bien le fun. »
C'est vraiment le fun. Tu sais, moi, tous mes amis, c'est des humoristes. Fait d'ablon comme hier. Non, puis après, tu fais, ah, Chris, c'est bien le fun. C'est vraiment le fun.
Moi, tous mes amis, c'est des humoristes.
Une place comme ça, tu stripes comme un malade.
Puis après, les shows, c'est qu'on se voyait aussi.
C'était le fun parce qu'on avait toujours une place
où on allait toute la gang, puis on jasait ensemble.
À l'autre place que je nommerais Drummondville.
Drummondville.
À un moment donné, ils ont décidé de mettre
toutes les compagnies.
À un moment donné, tu te ramassais dans une salle.
Avec du monde que tu ne connaissais pas.
Ça ne tentait pas d'aller parler pendant tout.
C'est devenu une grosse industrie.
Je pense qu'il a perdu un petit peu la notion
de ce que c'était de l'humour.
Ici, je pense qu'on a toujours gardé ça.
Encore, cette année, c'est le fun
parce que justement, quand tu vois juste l'ambiance
qui a grandallé partout, le monde a du fun.
Le monde nous parle. On aime ça qu'il nous parle.
On a gardé cette volonté de dire qu'on a du fun.
Au début, quand tu étais…
Mettons, la première année, c'était Mario Grenier, Sylvain Parabédard.
C'est-tu Mario ou c'est Sylvain qui t'a approché?
Ça devait être Mario.
Les deux.
Moi, je viens de Québec.
En partant, Mario et les deux me connaissaient.
Ils savaient que j'avais fait des mises en scène.
Ils savaient que j'avais fait bien des affaires.
On a jasé ensemble les trois.
Dans le fond, Mario était bien impliqué, lui, dans le contenu.
Ils t'ont-tu payé en argent ou en billets de spectacle?
Je veux savoir.
Ils m'ont payé en lousse.
C'était en lousse.
Dans ce temps-là, c'était...
Ah oui, c'est-tu en dessous de la table?
Non, non, t'as pas encore, t'as pas de manquette.
En l'eau.
T'es payé en liquide, t'es en dessous de la... Parce que légalement, t'as le droit de le dire,
vu que ça fait 20 ans.
Je pense que c'est pas illégal de travailler en dessous de moi.
Non, c'est vrai, après, c'est pas ça,
on l'a payé avec l'impôt, non, non,
c'est payé tout officiel.
Tout officiel.
Mais bon, on n'a pas le choix, regarde.
Mais si aussi, moi, quand j'ai pris confiance,
pareil, on m'a donné des mandats
que j'aurais pas possiblement jamais fait ailleurs. C'est comme, il parlait de mise en scène confiance, pareil, on m'a donné des mandats que j'aurais possiblement jamais fait ailleurs.
Tu sais, comme, il parlait de
mise en scène.
Fais-toi en pas.
Tu vas mourir bientôt.
On va y mettre des...
Profite des derniers mois qui te restent.
On va y mettre des activants dans son verre.
Ça, pour vrai,
quand tu pensais qu'il te restait trois mois,
t'avais-tu le goût de louder tes cartes de crédit,
faire manger toute la marde?
Parce que tu imagines,
je suis éliminant pas d'enfant, rien,
tu t'en calisses, mais là...
C'est pas cool, l'affaire à ta femme.
Ma chérie, une petite nouvelle pour toi.
Je suis dans la marde.
T'as-tu un bucket list, le fait,
si jamais ça revient, t'as un autre diagnostic? Non, de fait? Mettons, si jamais ça revient,
t'as un autre diagnostic. Non, ça reviendra pas.
Chez nous, il n'y a pas de ça. Il n'y a pas de cancer.
On est 10 ans en fait. Mais, t'as le bucket list,
tu l'étudies, il faut que je fasse ça, ça, ça,
avant de mourir. C'est-tu fait?
Oh oui! Moi, c'est pas longtemps, c'est fait, ça.
Mais l'affaire la plus drôle que j'ai faite,
qui est complètement absurde, c'est que je suis arrivé
chez nous, j'ai dit à Marie, il faut que je prenne soin de moi.
Achète-moi une machine à faire du jus.
C'est drôle.
J'ai acheté une grosse machine
à faire du jus de légumes et de carottes.
Quand j'ai su que je ne l'avais pas,
elle n'a jamais servi le jus de machine.
Là, elle dit, on se fait-tu des jus de la marde?
C'est une cochonnerie. Il faut aller avec ça.
En plus, le jus, tu prends juste le sucre
du fruit. Tu prends tout ce qui est mauvais
et tout ce qui est bon, tu le juste le sucre du fruit. Fait que tu prends tout ce qui est mauvais, puis tout ce qui est bon,
tu le colles au vidange.
Moi, je m'étais...
J'avais acheté une machine à jus, puis je m'étais dit
« Chris, je vais me faire des jus de carottes.
Je vais me sentir mieux. »
Je me sentais... Tu sais, je suis diabétique,
fait que je me sentais pas bien. Parce que c'était comme
manger 22 caramilk,
mais ça goûte les carottes, tabarnak!
Je fais comme « Chris, je vais me faire amputer les pieds pour des carottes. » Il a dit mais ça goûte les carottes, tabarnak! Je fais comme Chris, je vais me faire
amputer les pieds pour des carottes.
Des acides carottes?
C'est un peu ordinaire.
Mais tu fais quoi pour ta santé, sérieux?
Moi, par exemple,
pour ma santé, la raison pour laquelle je me sens
bien, c'est que...
Je ne sens pas ça.
Je mange vraiment bien. Moi, c'est ça
qui me sauve. Je ne fais pas de sport, je ne fais pas d'exercice, je bouille beaucoup.
Mais je ne fume pas et je mange vraiment bien.
Pas de viande?
Je ne mange pas de viande, pas de produits laitiers, pas de produits animaux.
Fait que je mange des courges.
Des courges et des vitamines.
Mais toi, ça ne t'a jamais préoccupé de ta santé?
Non.
Non, non.
Parce que moi, quand j'étais petit,
j'avais un asthme de mauvais médecin.
Moi, je suis diabétique.
À 11 ans, il m'a dit que j'allais mourir avant la cinquantaine.
C'est le même?
Oui, c'est ce genre de médecin-là.
Quand tu as 11 ans et que tu apprends
que tu ne te rendras pas à 50 ans,
tu te dis que c'est tant qu'à faire.
Je vais vivre pour vrai. Mais là, j rendras pas à 50 ans, tu fais, « Christ, tant qu'à faire,
je vais vivre pour vrai. » Mais là, j'approche à 50 ans,
puis je fais comme, « Carlis,
je devrais se laquer. »
Je suis trop vieux pour vivre de mal.
J'ai fait, « Mon père est mort à 50 ans,
moi, puis à 50 ans, j'avais pas de médecin de famille.
Puis je suis allé voir mon médecin,
puis j'avais jamais passé d'examen, rien.
Puis à 50 ans, j'ai trouvé un médecin,
puis là, j'ai commencé à chaque année.
C'est important, Chris, de le faire après 50 ans.
Moi, je suis allé une couple de fois pour la prostate,
mais c'est pas le truc du siècle, Chris.
Si t'es allé plus qu'une fois,
c'est parce que t'aimes ça des doigts dans le cul.
Non, non, non.
Je veux juste...
Je vais te le dire à toi, tu demandes pas un rappel quand tu vas là.
T'as jamais passé une colonoscopie longue?
Non.
Toi, tu l'as sûrement passé.
Il m'est passé deux mois.
Première fois, il y avait des polypes, Chris.
Fait que je suis obligé de retourner après cinq ans.
Il aime tellement ça qu'au douane, il se le fait faire.
Oui, oui. J'exige de le faire, mais ce n'est pas drôle.
Il arrive au douane.
Avez-vous quelque chose à déclarer à la haque-bas?
À la haque-bas.
On va venir ici, monsieur.
S'ouvre les fesses un peu.
En tout cas, je te le conseille d'y aller
parce que, Chris, c'est de la prévention.
Ça fait drôle à parler, mais moi, je suis allé
et je n'ai pas trouvé ça agréable.
Ils m'ont fait revenir cinq ans après parce qu'ils avaient découvert
des petites masses, comme tu parlais tantôt.
Ils m'ont les enlevé et je suis correct pour dix ans.
Mais je sais que je vais y retourner dans dix ans.
Moi, par exemple, un doigt dans le cul,
je vais le retarder
le plus longtemps possible.
Le doigt dans le cul, il ne s'iquera pas avec précision si tu as quelque chose.
C'est la colonoscopie lourde que tu passes.
Ça, c'est une caméra?
C'est la caméra qui rentre, puis ça vient en haut, puis il redescend.
L'aide montre l'image, puis t'expliques tout ça,
puis t'as trois, quatre personnes à côté.
La personne dit «Guy, c'est lui qui fait les gens de Terre-Bande!»
Ça va bien en temps ordinaire.
Travaille pas en cochon! Travaille pas en cochon!
Pas de la belle ouvrage. pas de la belle ouvrage
pas de la belle ouvrage
pas de la belle ouvrage
pour vrai
j'aime mieux mourir
que ça
mais non
j'ai une décidée
je vais mourir à 50 ans
mais
merci Jason
c'était la pause
c'est très gentil
yes
non non
tout est bien beau
merci
une bonne main
d'applaudissement
pour
merci Tout est bien beau, merci. Une bonne main d'applaudissement.
Merci, Jason.
Ça fait une couple d'années que je me dis que je veux faire le tapis roulant.
Il va falloir que je fasse la colonoscopie.
Mon père a eu un cancer de la prostate.
On est intéressants, c'est agréable. On a un tient à la main, il a eu un cancer de la prostate. Mais... On est intéressants, ça, vraiment.
On a du hâte à demain. Ça ne dépassera pas
30 ans. Yann vient de fermer la caméra.
En fait, ça va nulle part, ce petit show-là.
Comment ça que ça a été long, même,
avant que tu fasses ce podcast?
C'est pas s'abandonner, tout simplement.
Honnêtement, je suis tanné de faire de la route.
C'est niaiseux comme excuse, mais moi, je reste pas à Montréal.
Puis depuis que j'ai déménagé, je suis revenu chez nous.
Ben, déjà que je fais...
Un petit rapport.
Oui, t'es en train de me préparer un repas chaud.
Non, mais c'est vrai, j'en fais beaucoup de route,
puis ça m'écoeure faire de la route, sérieux.
Puis des fois, je me dis remonter, revenir, aller-retour.
On est déménagé, je suis câlisse. revenir, aller retour on est déménage, je calisse
non non ok je suis bon, je reviendrai plus jamais à Montréal
je suis heureux en campagne, je suis le bord de l'eau
j'en calisse de peine
là c'était à Nicolette depuis, ça fait 6 ans à peu près
t'as encore ton bateau
d'ailleurs il est venu faire du bateau avec moi, c'est le seul gars qui vient faire du bateau
habillé noir, de la tête aux pieds, en pantalon long
à 34 degrés
sur le fleuve
il suit comme un cochon.
Il y a de l'erreur.
C'est vrai.
C'est mon exercice.
On t'a jamais vu, Mike,
en culotte courte.
Non.
C'est comme Tina Turner.
T'as sauté tes jambes.
J'ai pas, ouais.
J'ai pas de jambes.
T'as pas de jambes.
Non, mais sérieux.
Je me posais la question.
Je suis très pudique.
Moi, dans une autre vie,
je serais une femme voilée.
Je monte jamais.
Pour vrai, je suis pas à l'aise.
Mais quand tu te baignes,
tu ne gardes pas des culottes?
Je ne baigne pas.
Je me baigne chez nous en costume de bain.
Chez vous.
Chez vous, OK.
Là, j'ai une shape de marde,
mais même dans le temps que j'avais une shape
qui avait du sens,
je n'aime pas ça montrer mon corps.
Ma blonde, j'ai fait signer un release avant de voir mon pénis.
Tu dors habillé aussi?
Oui, mais je dors pas habillé.
J'ai raconté hier soir, vu que j'étais chaud.
Moi, le jour, je porte des pyjamas.
Oui, c'est vrai, il porte des pyjamas.
Mais la nuit, je dors en bobette.
Puis hier, j'ai vu que j'étais saoul
parce qu'à matin, quand je me suis réveillé,
je ne trouve plus mon pyjama.
Fait que dans la nuit, je ne sais pas si
je me suis couché avec mon pyjama, puis j'ai fait
« C'est quoi ça? » Puis je l'ai lancé dans le passage.
Mais j'ai fouillé
partout dans la chambre d'hôtel.
Plus de pyjama.
J'ai perdu des culottes.
C'est gênant d'appeler en bois.
Est-ce que vous avez trouvé mes pantalons?
Oui, j'ai perdu mes culottes de pyjama, t'as pas vu ça?
Oui, c'est ça.
Oui, M. Ward, on vous a demandé 22 fois d'y remettre.
Tu veux passer un majordome qui marche les fesses serrées
dans le lobby de l'hôtel.
Ça, c'est comme quand tu pars en tournée.
Ça me fait penser à Niazé, mais ça vous est-tu déjà arrivé,
vous autres? Vous partez en tournée,
puis à un moment donné, ta femme
t'appelle. Puis là,
j'avais quatre personnes
qui travaillaient avec moi. Puis là, tu arrives à la chambre d'hôtel,
les quatre chambres sont à ton nom.
Puis là, le lendemain matin, ta blonde t'appelle. Elle se trompe de chambre. Puis là, elle appelle, puis c'est une femme qui répond. Puis là, t'arrives à la chambre d'hôtel, puis les quatre chambres sont à ton nom. Puis là, le lendemain matin, ta blonde t'appelle. Elle se trompe de chambre.
Puis là, elle appelle, puis c'est une femme qui répond.
Puis là, ça fait...
Parles-tu parler à François, s'il vous plaît?
Oh, ça sera pas long. OK, ça sera pas long.
Ça va être long en tabarnak,
moi, t'as dit. Fait que là...
Ça m'est arrivé, moi, deux, trois fois,
ici, entre autres,
je partais, puis là,
le gars à réception, il dit, monsieur et madame Léveillé sont partis.
Moi, j'étais un gars, là.
Tu peux pas être 45 ans avec une femme.
Non, non, je le sais, je peux le confirmer.
Puis, quand tu te fais faire des affaires de même,
je sais pas si ça vous est arrivé, vous autres.
Moi, ce qui me surprend, c'est que t'es arrivé deux fois.
Après, la première fois, tu devrais faire,
je vais mettre les chambres à leur nom.
Au nom de qui? Des gars?
C'est parce que ce n'est pas moi qui gérais ça dans le temps.
C'était le gérant que j'avais, que j'ai pu.
Qui a été... Je n'en nommerai pas. Il y a plus juste.
Tu ne veux pas nommer de nom.
Toi, tu es en cours en ce moment.
Tu es un vieux gangster.
Je ne veux pas qu'on se souvienne de lui.
Un stoule.
C'est surtout que je ne veux pas qu'on se souvienne de lui. Je suis pas un stoule! Non, c'est surtout que je veux pas qu'on se souvienne de lui.
Moi, la meilleure façon
de faire en sorte qu'on se souvienne pas de lui,
c'est de pas le nommer. C'est tout.
Je parle pas de cette époque-là. Je suis pas le seul.
Je parle à Jean-Michel Anctil. Je vais tout nommer la gang
qui était là, mais je nommerai pas le gars qui était là.
Stéphane Ferland.
Non, c'est pas un autiste!
Non, non, mais regarde. C'est lui qui s'occupait de ça dans ce temps-là. Mais Chris ce n'est pas un autisme.
Alors, mais regarde.
C'est lui qui s'occupait de ça dans ce temps-là.
Mais Chris, c'est une job botchée, ça. Parce que moi,
mes chambres ont tout le temps été
chaque personne a...
Puis c'était même pas pour ça,
mais c'est juste, ça doit être
gossin à expliquer.
Ça laisse tout le temps un doute. Même si tu t'expliques
que la réputation que les humoristes ont.
Moi, j'avais eu... Il y avait un de mes techs
il y a une couple d'années. Je faisais... Tu sais, dans le temps
qu'il y avait l'Île-Ronde,
qu'ils faisaient des shows là-bas,
mon tech,
avant le show, il arrive,
il est allé pisser dans une petite toilette chimique.
Il arrive et il fait...
Je me suis fait piquer par un maringouin sur le bout du pénis.
Puis là, j'ai fait « Asti,
couche pas avec ta blonde pour un mois,
sinon, tu sais, tu peux pas revenir de tourner
avec une bosse sur le bout du bas de fer.
Elle est astine mouche! »
Ça se dé... ça passe pas.
C'est la... ça... ça...
Ça a l'air d'un asti de mensonge de merde,
pis c'est la vérité, c'est impossible qu'il risque de dire ça.
Moi, à un moment donné,
je rêve d'écrire un livre
juste sur toutes les anecdotes de tournée.
Les affaires qui sont arrivées tout croches.
Une affaire qui m'a fait hurler de rire,
il y a un gars qui faisait de l'asthme.
Il part en tournée avec des autres, c'est un tech.
Le soir, il a de la misère respirable.
Il y a un gars qui dit, va dans la chambre,
ouvre la douche à l'eau bouillante.
Toute la nuit, tu vas être bien.
Fait que le gars, il se couche, il ouvre la douche.
Le lendemain matin, mon gars,
toute la tapisserie avait décollé.
Ah, là!
Dans la chambre.
Imagine! Le gars, il se lève, tabarnak!
C'est bon, Gag, Marie.
Ah, mais écoute! Le gars, il est parti sur la pointe des pieds, il a payé sa chambre, puis ils l'est bon, Greg. Ah, mais écoute!
Le gars, il est parti à la pointe des pieds,
il a payé sa chambre, puis ils l'ont jamais revue.
Imagines-tu l'affaire, toi?
En plus, les hôtels,
ils doivent avoir une liste.
Si tu brises la télé, ça coûte tant.
Mais c'est clair que la tapisserie
n'est pas sur la liste.
Si le client vole la tapisserie,
comment ça coûte?
Comme Jean-Michel
m'avait conté une petite drôle aussi.
Tu s'en vas à Montréal,
c'est un rest area, un arrêt.
À un moment donné, il y a un de ses techs qui dit qu'il faut jouer aux toilettes.
Il s'en va aux toilettes.
Il est assis sur le bol.
À un moment donné,
il entend un gars à côté dans la toilette qui dit
« Salut ».
« Salut ».
« Ça va? »
« Ça va. »
« Qu'est-ce que tu fais? »
« Je suis en train de chier. »
Puis là, il entend « Je te laisse, il y a une autre petite cave à côté qui est en train de me niaiser. »
Le gars est au téléphone.
Oh, Christ, que c'est drôle!
Ah, lui, il pensait qu'il se faisait creuser.
C'est lui, puis le gars est au téléphone.
« Je te laisse, il y a une autre petite cave à côté qui est en train de me niaiser. »
Mais c'est weird de parler au téléphone dans une toilette publique
pendant que tu chies.
Moi, en plus,
imagine,
on entend souvent ça
que dans un rest area, c'est une place
pour les gays
qui fourrent.
Je ne veux pas
prendre des renseignements.
Mais, tu sais,
il me semble qu'il y a une place
que je n'aurais pas le goût de fourrer.
Surtout si quelqu'un est en train de chier,
de faire...
Hey, qu'est-ce que tu fais? T'es en train de chier? Peux-tu te baigner un verre?
Tu viens-tu ici souvent?
Il y a de quoi de...
Il y a pas de distributeur non plus.
Il y a pas de rien.
Avec un caucus de mouches noires autour de la bolsaïe.
Non, je pense qu'on a fait le tour de cette question-là.
On a pas mal fait le tour, oui.
On va passer à autre chose.
Non, pas encore.
Non, t'es bien.
Toi, c'est ça,
la première fois que t'as fait Comédien,
c'est la première année aussi?
En fait, non, j'ai manqué deux ans sur les 20 ans.
J'ai fait 18 ans.
T'as-tu manqué les deux premières années? Oui. C'est comme si tu disais, j'ai manqué deux ans sur les 20 ans. J'ai fait 18 ans. As-tu manqué les deux premières années?
Oui.
C'est comme si tu disais, j'ai fait 18 ans,
puis quand je suis sorti, j'ai pu faire Comédia.
Non, j'ai tout fait.
Il parlait de mise en scène.
J'ai fait ça.
Ce que j'ai aimé de Comédia,
c'est qu'ils m'ont donné carte blanche
pour faire des affaires que je n'avais jamais faites,
mais on fait confiance.
La mise en scène, j'ai fait ça il y a deux ans,
la première fois de ma vie,
le show Le Galop de Dominique Paquette.
J'ai fait ça, j'ai trippé à faire ça.
Comme Le Galop de PA, hier, j'étais script éditeur sur Le Galop, j'ai écrit les numéros pour Le Galop de PA, en plus de faire un numéro.
J'ai aimé ça.
J'aime ça.
J'expliquais tantôt ici, il n'y a pas de…
Tout l'esprit de collégialité, l'esprit…
On ne s'en prend en compétition.
Tu l'as dit, on est en vacances, c'est le fun.
Je trippe à faire ça. J j'ai plein d'amis,
puis j'ai du monde qui trippe sur ce que je fais,
puis j'ai travaillé avec P.A.,
puis ça a donné un bon galoyage, je pense.
P.A., t'as-tu aidé à monter un deck,
ou...
Tu l'as pas...
P.A., il monte pas bien, bien grand chose.
Mais là, P.A. commence à être en shape,
puis il a perdu...
Oui, il a perdu beaucoup de poids, il est en forme,
il fait attention, sérieux, là. Il est en train commence à être en shape. Il a perdu beaucoup de poids. Il est en forme. Il fait attention.
Sérieux, là.
Il est en train de se prendre en main.
Oui.
Bonne affaire.
Oui, oui, oui.
Il doit avoir perdu pas loin de 100 livres.
C'est impressionnant.
Oui.
Ça m'impressionne, ça.
Il s'est mis au boulot.
Toi, t'as perdu combien de...
Chris, tu reviens souvent là-dessus.
Je n'étais pas si gros que ça.
Ben oui.
J'ai l'impression qu'il parle avec moi. J'ai déjà pésé 300 livres. Réjean Thermont, tu reviens souvent là-dessus. Je n'étais pas si gros que ça. Ben oui. J'ai l'impression qu'il parle avec moi.
J'ai déjà pésé 300 livres.
Réjean Terrebonne, c'est un personnage.
Oh, c'est un personnage.
OK.
C'est pour moi.
Je n'avais pas caché.
Ça, ça me fait rire.
Parce que quelqu'un, tu rencontres des gens,
ils viennent me voir la fois.
Ils disent, de quoi?
Tu l'as bien, Réjean Terrebonne.
Ah oui.
Ah, Chris, que c'est drôle.
Ça se peut, c'est moi qui le fais.
Moi, j'avais... Le moment le plus drôle
que j'avais vécu avec toi... Ah, c'est dans Pause,
quand la madame est arrivée dans l'âge.
Non, mais il y avait une madame
qui avait dit, qui avait fait
« C'est le régent de Terre-Neuve! »
Ah oui, le régent de Terre-Neuve!
C'est-tu vrai?
Le régent de Terre-Neuve!
Christ, que je trouvais ça drôle!
Moi, ils m'ont pris pour Dieu, à un moment donné, avec le personnage de Claude Legault. Il yjean de Terre-Neuve. Qu'est-ce que je trouvais ça? Moi, ils m'ont pris pour Dieu à un moment donné.
Le personnage de Claude Legault, il y a plein de gens
qui pensaient que c'était moi qui le faisais.
Ça arrive souvent. Bob Cashflow, écoute,
il m'a fait cœur avec lui.
C'est vrai que le personnage de Dieu et Bob Cashflow,
ça s'en ressent beaucoup.
La peur de l'inertie.
À part ça, je ne vois pas de différence.
Mais le monde, il mélange ça.
Je me suis fait prendre en selfie à un moment donné
sur le bord de l'autoroute.
J'étais pas là pour faire ce que tu disais tantôt.
Par quelqu'un, il arrêtait pas de prendre des photos.
C'est bon, ce que tu fais, je suis content qu'il dise
« Chris, dis-moi donc, j'aime ça les patates, tabarnak. »
J'ai pas l'air du gars qui fait « j'aime ça les patates ».
Ça fait 10 minutes, je suis à fière.
Je me faisais prendre en photo.
Il complimentait.
« Dis-moi, j'aime ça les patates. »
Ça, c'est l'affaire que j'haïs le plus.
Quelqu'un qui dit, asti,
toi, je t'adore. C'est quoi ton nom encore?
Chris, si tu m'adores,
tu vas connaître mon nom.
Tu devrais être en mesure de savoir mon nom et ce que je fais.
Il me confondait avec Pierre Légueré.
Ça se peut-tu?
Le meilleur qui est arrivé, à un moment donné,
il y a un bonhomme qui était producteur, je me souviens plus quel village,
Drummondville.
Mais le gars arrive et il dit,
« Excuse, il est où François Réveillé? »
Je suis là, là, tu sais.
Mon tech est avec moi, je l'ai dit à côté.
« Hey, c'était bon à taverne, là. »
Il est parti.
Il a écouté mon show en esti.
Il te ressemblait-tu un peu, ton beau-dite-miette?
J'avais vécu ça un moment donné.
Il y avait une madame qui était venue me voir
puis
elle pensait que le gars
que j'étais avec, c'était moi.
Puis là...
Le gars que j'étais avec,
elle regardait lui.
Mettons, on se ressemblait à peu près autant que nous autres.
On est deux hommes
blancs.
C'est à peu près les deux choses qu'on a en commun.
Puis là, elle nous regardait, puis elle était comme,
« Si toi, t'es Mike Ward,
puis toi, t'es Mike Ward,
c'est lequel, Mike Ward? »
Puis là, j'étais comme,
« C'est juste ça? Oui, on se ressemble,
les blancs? » Puis elle a fait, « Oui, vraiment. »
Puis, elle est partie. Elle, la morale de l'histoire, tous les, on se ressemble, les Blancs. Puis elle a fait, oui, vraiment. Puis elle est partie.
Elle, la morale de l'histoire,
tous les Blancs se ressemblent.
Les gens mélangent tout pareil.
À un moment donné, je faisais...
Quand j'ai commencé à faire ce personnage-là,
en fait, la première fois,
je pense à l'émission de l'Écuyé à TV.
Tu te souviens de ça, l'émission de l'Écuyé,
Patrice Écuyé?
Il m'avait invité en personnage
à Réjean Therbois.
C'est là que Réjean est né?
Ben, le look, la Radio, oui, avant.
Là, je suis invité dans le show, puis je suis assis,
puis il fait l'entrevue avec moi, puis tout.
Puis Chris, il y a du monde qui appelait,
puis il y a eu des plaintes à Radio-Canada.
Ça n'a pas de bon sens d'inviter un alcoolique.
C'est un personnage, tu sais.
Il n'en revenait pas, ils ont eu autant de virus l'écu.
Il dit, ça n'a pas de l'heure, on a eu des plaintes.
Inviter quelqu'un de même qui prend de la boisson.
Qu'est-ce qu'il faut être colon?
Voir un gars à télé
qui a une ceinture
en canette de bière.
Avec un os de perruque de marde.
Ah ouais.
Pis un veston beige,
pis une trousse bedaine.
Qu'est-ce que le monde est innocent.
Asti que le monde est innocent.
Mais ça me choque pour vrai.
Michel Barrette m'a conté un moment donné
qu'il faisait une pièce de théâtre.
Dans la pièce de théâtre, il était saoul.
Il a invité son grand-père.
Son grand-père n'était jamais allé voir une pièce de théâtre.
Il s'assit dans la salle et il voit Michel jouer.
Après la soirée, il s'en va le voir.
Il dit, j'ai jamais eu autant honte de ma vie.
T'as fait faire un gars saoul même.
T'as été saoul toute la soirée.
Là, t'as fait honte à toute Chicoutimi.
Il n'avait pas caché, pas en tout,
que c'était une pièce de théâtre.
Il était sûr que son petit-fils jouait complètement saoul.
C'est ça.
Et c'est-tu excusé?
Il a essayé de ramener ça,
mais il ne voulait rien savoir.
Il partit en maudit.
Est-ce que c'est décevant quand tu vois que c'est ça tes ancêtres?
Que tu sais, oh, calisse!
Ça fait du bien revenir à Montréal.
C'était cool, Québec, là.
Je suis bien dans mon studio.
Non, je suis revenu dans mon studio pour
vous parler d'Anti-Rouille Métropolitain.
Anti-Rouille Métropolitain voulait
que je prenne le temps de dire
merci à leurs employés.
Je trouve ça gentil de leur part
qu'ils voulaient remercier les
employés, les techniciens d'application,
les agents de bureau, les laveurs de véhicules
et les chefs d'équipe.
Anti-Rouille Métropolitain est fier
de chacune
de leur équipe de travail
répartie dans 16 succursales à travers le Québec.
Ces équipes-là ont gagné la confiance
de 165 000 clients dans la dernière année seulement.
C'est fou, 165 000 clients.
Quand tu fais autant de volume,
tu sais qu'ils savent ce qu'ils font.
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C'est ça leur nouveau slogan, personnellement.
C'était mieux, grouille avant que ça rouille.
Mais vu qu'eux autres n'utilisent pas le slogan
grouille avant que ça rouille,
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Je ne sais pas pantoute ce que je viens
de dire, mais je l'ai répété
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Calisse. Moi, je suis
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J'ai que, que, que des bons commentaires.
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Mais je sais pas si tu te souviens
parce que tantôt on a changé de sujet
mais à un moment donné j'avais fait un show
avec tout, je pense qu'on était dans Bosse
puis après ça on était dans Lodge
puis j'étais encore avec mon soude de Réjean Terrebonne
puis il est rentré une fille
je sais pas comment elle a fait de passer ce temps
mais elle était dans Lodge
puis elle voulait une raide de Bézic
elle avait des projets Je sais pas comment elle a fait de passer, mais elle était dans la loge, pis elle voulait une raide de Bézic.
Elle avait des projets.
Elle voulait sucer Réjean Ternin?
En uniforme, oui.
Pis tu lui avais dit... Je m'en rappelle pas de ça.
Je m'en rappelle aucunement de ça.
C'est quoi l'histoire, Chris?
Là, je suis curieux.
Ben, tu lui avais dit, suce-les,
pis tu diras que t'arrives pas à cocher.
Elle était rentrée dans la loge, elle était fuckée un peu. Elle l'avait-tu faite? Non, elle l'a dit, «Sus-les, tu diras que tu travailles pas à Cochon.» OK! Elle était rentrée dans l'âge.
Elle était fuckée un peu.
Ça arrive.
Elle l'avait-tu faite?
Non, non, elle l'a pas faite, Chris.
Je fais jamais de quoi avec mon saut de réjeu.
Voyons donc.
Non, non, mais je l'ai pas faite.
On l'a sortie.
Je pensais que tu te souvenais de ça.
Je me rappelais pas de ça.
Oui.
Puis, c'est le genre d'affaires que d'habitude, je me rappellerais.
Parce que c'est le genre d'affaires que moi, je trouve bien drôle.
Ça, j'avais...
Le moment le plus drôle que j'ai vécu avec toi...
Tu te rappelles-tu la dernière de CNM?
Tu sais, dans le temps, CNM, le show à Martin Petit.
On avait été...
Notre dernière...
Les bureaux de TQS, c'était pas loin d'un bar de danse.
Du Solid Gold.
On avait été au Solid Gold l'après-midi
dîner. Manger un hot chicken au
comptoir avec quelqu'un qui se passe un pommeau de douche
dans la salle. Fait que là,
on est en train de manger,
puis on est là, on mange,
personne n'est à l'aise sauf
Michel Courtamange, puis là...
Le pays, c'est que c'est vrai.
Il y a du monde qui se lave dans des
cubes de glace. T'es en train de manger, c'est vrai Il y a du monde qui se lave dans des cubes
De glace, t'es en train de manger
C'est vrai ce qu'il dit
Tu bouffes au comptoir et ça se frotte partout
Il y a une vieille fille qui vient cruiser
Jean-Claude
Elle fait salut
Je veux pas une danse, je veux juste venir ici
Pogner un bandage
Pour aller fourrer la bonne femme
Puis
Ça m'avait fait rire.
Tu sais que...
Je me souviens pas de ça.
Des affaires de même, d'habitude, je m'en souviens.
Ta vaine!
Ça m'avait fait...
J'avais pissé dans mes culottes.
Je l'avais même...
Tu sais, t'avais joué dans le gros show.
Tu jouais le beau bar à coulisses.
Oui, oui, c'est vrai.
J'ai joué ça, je me souviens.
J'avais même écrit la ligne.
J'ai dû chercher un bandage pour gâter à Bonnefemme à ma maison.
Avant d'aller gâter
à Bonnefemme.
Moi, ça me faisait rire.
Il n'y a rien à enlever dans le podcast.
Il n'y a pas de montage.
Non, il n'y a rien à enlever.
OK.
T'as-tu...
T'étais-tu au courant? Moi, je me ferme la gueule. Mais il n'y a rien d'enlevé. OK. T'as-tu... T'étais-tu au courant?
Moi, je me ferme la gueule.
Mais il n'y a rien de mal.
Non, il n'y a rien de mal.
T'as fait une joke à une danseuse.
C'est ça.
C'est des farces que je fais.
Il n'y a rien là.
On parle-tu de la fois qu'on a tué une prostituée?
Oui.
Ça, on n'en parle pas.
Ça, c'est drôle parce qu'en tournée,
il y a deux sortes de monde.
Il y a des gens qui veulent sortir,
qui vont dans les bars, qui vont dans les danseuses.
À un moment donné, il y a un gars qui me comptait.
Je vais dans les bars.
Là, les filles,
ils vont voir le humoriste.
C'était une vedette.
Moi, je n'aime pas ça.
Je n'aime pas ça.
Elle dit,
tu peux rentrer, nous autres,
on est bien discrets ici, on parle pas de tout ça,
on a reçu un tel, un tel, un tel,
il y a un tel qui est venu, il y a un tel qui est venu. »
Ah oui, c'est sûr et certain que
fais pas ce gaffe-là, parce que t'es fait.
Moi, j'avais eu une fille, un moment donné,
je faisais une entrevue radio
à...
pas... je m'en rappelle plus
quelle ville, une ville au Saguenay, mais pas
Chicoutimi ou Jonquière.
La fille, elle vient me voir
et elle me dit, elle fait,
« Toi et tes fins, parce qu'il y a des vedettes
qui ne sont pas cool. »
Elle dit, « Je n'en nommerai pas de nom. »
Aussitôt, elle dit,
c'était un astide chanteur français.
Ce n'était pas Patrick Bruel, mais quelque chose
de même. Elle fait, « Je n'en nommerai pas de nom, mais Patrick Bruel, c'est un astide chanteur français. Genre, c'était pas Patrick Bruel, mais quelque chose de même. Elle fait, je nommerai pas de nom, mais Patrick Bruel.
C'est un astide mangeux de marde.
Puis là, je suis comme, crée, c'est un bon aile pour pas nommer de nom.
Mais absolument, quand ça part de même, t'es sûr qu'il y a des noms que tu veux.
Oui, c'est ça.
Puis après, elle va dire que moi, je suis un mangeux de marde.
Sûrement.
On l'appelle-tu?
On l'appelle.
On fait un appel à tous.
Ça va bien aller.
Pourquoi?
C'est pas rassurant.
Toi, t'as...
Fait que là, vu Vu que tu as fait hier
le show à PA,
tu as-tu de quoi d'autre au festival?
Non, je suis venu faire ça.
Tantôt, j'étais à Pimentfort.
Ça m'a rappelé des souvenirs.
J'avais fait des premiers QV.
Quand c'est revenu à la télé,
je ne l'ai pas refait.
Les premières années,
on n'avait pas de filtre.
On disait des obsédités quand même.
L'heure que ça passait, en plus, à la télé,
c'était à 7h dans ce temps-là.
À 6h30, il me semble.
6h30, on en disait.
C'était épouvantant.
Quand ils sont revenus après,
aujourd'hui, on ne peut plus rien dire.
Tu le sais, vous le savez.
Mais le fait que ce n'est pas télévisé,
tu peux varloper à ta barouette.
J'ai eu du fun.
J'ai fait ça ici, l'autre côté.
C'était-tu...
Ils écrivent-tu encore tes jokes?
Ou c'est toi qui écris les jokes?
Il suggère des jokes, mais je les ai tous changés.
OK.
Non, mais...
C'est pas méchant, mais...
J'avais mieux écrit le stock.
Tu sais, t'écris ton stock.
Souvent, quand on travaille, c'est une bonne école,
le CNM, tu parlais de ça tantôt,
on écrivait tout notre stock.
On faisait ça quatre jours par semaine.
C'était un laboratoire.
On se rencontrait à 9h le matin.
On créait des personnages.
On faisait ça.
Les nouvelles.
Puis à midi, on avait déjà...
On voulait ça en direct en plus.
Toi, tu l'as fait dans la radio
pendant combien d'années en plus?
Moi, ça fait plus de 30 ans, la radio.
J'étais encore actif.
C'est drôle, pareil.
À 57 ans, je m'enferme une fois par semaine dans un studio
avec quatre pieds, puis je fais des téléphones.
J'ai appris du monde.
C'est drôle, Barry.
En ce moment, tu vends tes capsules à 15 stations
à travers le Québec et l'Ontario?
Oui.
Je suis diffusé dans le Bas-Saint-Laurent,
un petit peu partout au Québec,
dans des stations indépendantes.
Puis en Ontario, il y a une station de radio
qui me diffuse aussi.
Tu t'ennuies-tu, par exemple,
d'être comme
live dans le studio
ou non?
Je dirais que non. J'ai fait
pas mal, j'ai fait tous les shows que j'ai pu faire,
le matin, le midi, l'après-midi.
J'ai été longtemps à Montréal.
Oui, bien, la radio me manque, mais me lever
sur une base régulière...
Le matin, je ne sais pas comment le monde fait.
C'est top.
En plus, on fait des shows le soir.
Moi, j'ai fait c'est quoi pendant six ans, sept ans? Tu ne peux pas faire de la tournée et te lever le matin à 4h30.
À un moment donné, je suis à knock-out.
On finissait le show.
Tu rentres chez vous, il est 2h, tu te lèves à 3h30.
Parce que moi, je lisais les grands titres.
Il faut que tu sois allumé.
Écoute, c'est impossible.
Ça ne marche pas.
La radio, aujourd'hui, c'est plus du talk que je ferais,
puis du talk que j'ai envie de faire avec du monde
avec qui j'ai le goût d'être autour d'un micro.
Mais à part ça, je n'en ferais pas.
Les dernières années que j'ai travaillé,
j'étais dans une station qui était très musicale.
Chris parlait deux fois aux 20 minutes,
à peu près 1 minute 30 secondes.
Chris, le gars de la circulation, parle plus que toi.
Ça ne me tente plus de faire ça.
Ça, c'est le côté plate des stations privées.
OK, on reçoit quelqu'un. Comment ça va?
OK, on s'en va à la pause.
On s'en va à la pause.
C'est pas grave de faire un entrevue.
Alors toi, tu es parti à tourner.
On s'en va à la pause, puis on revient.
Aujourd'hui, je suis allé à 98.9.
Puis j'ai été avec Stéphane Gasse.
Pendant 30 minutes, sans arrêt, j'ai fait une entrevue avec lui.
Puis j'ai parlé de plein d'affaires que normalement,
j'aurais peut-être même pas parlé dans une radio
qui est plus aseptisée ou le contenu est plus réduit.
Il y a de la musique, il y a de la pub.
J'ai jamais eu de temps d'antenne, même pour parler.
Québec a une mauvaise réputation pour la radio,
mais j'aime la radio de Québec.
Mais j'aime pas la guerre qui se fait entre les deux.
Je trouve que c'est ridicule.
Ça donne quoi de parler?
Souvent, t'écoutes la radio de Québec,
pis ils vont parler de ce qui se passe à Montréal,
pis les autres... Ils s'en calissent, toi et eux, dans le fond.
Parlez de vos affaires.
C'est pas toutes les stations de Québec non plus.
Y'en a quelques-unes qui sont différentes,
un peu plus trash, un peu plus agressives, si tu veux.
Mais on peut pas généraliser à partir de ça.
C'est vrai.
C'est vrai, de toute façon.
C'est parce que j'haïs ça quand on généralise, pis on dit... C'est vrai. C'est vrai. De toute façon, c'est parce que j'haïs ça
quand on généralise
et on dit...
C'est comme si
toutes les généralistes
étaient une gang de...
Les journalistes,
je veux dire,
c'est pas vrai.
T'en as quelques-uns
qui sont plus...
À un moment donné,
on faisait la guerre
aux humoristes.
Moi, j'avais pété ma coche
parce qu'on disait
que tous les humoristes
sont vulgaires.
Non.
Moi, ça me choquait pas.
Non, non.
Non, mais...
C'est de la publicité gratuite.
Non, non, c'est sûr. Toi, ça t'a bien servi. Parles-en bien. Parles-en bien. Non, mais parlez- non. Non, mais... C'est de la publicité gratuite. Ben, c'est sûr.
Toi, ça t'a bien servi.
Parles-en bien, parles-en bien.
Ben non, mais parlez-en.
Non, mais de toute façon, peu importe.
La question n'est pas de savoir si c'était bien ou pas bien ou n'importe quoi.
La question, c'est de dire que tout le monde était fait dans le même monde.
Moi, je pense que l'humour, c'est comme du jazz, c'est comme du classique, c'est comme du pop.
Il y en a pour tous les goûts.
C'est de la musique que t'aimes ou que t'aimes pas.
T'embarques ou t'embarques pas.
Ben, écoute les pauvres.
Exactement.
C'est tellement drôle, dans le temps qu'il disait ça
que les humoristes étaient tous vulgaires
parce que pour vrai
il y avait à peu près deux humoristes vulgaires
c'était juste
Chris
aide les couilles pis nomme-moi
au lieu d'attaquer François Léveillé
qui essaye de vivre son cancer tranquille
il a jamais blessé personne se l'éveiller, qui essaie de vivre son cancer tranquille.
Il n'a jamais blessé personne.
Non, mais c'est vrai qu'à un moment donné,
on avait tendance à généraliser, puis ça me faisait bien essuyer ça. Ou qu'on
parle mal, pas éduqué.
C'est ça. Mais comme, ça c'est une autre belle affaire.
Quand on monte un gars là, ça, il faut que vous sachiez ça,
parce que c'est hallucinant.
Quand on fait un sketch,
puis pour Radio-Canada, mettons, dans le cadre du Grand Rire, c Quand on fait un sketch pour Radio-Canada, mettons,
dans le cadre du Grand Rire, c'est diffusé à Radio-Canada,
si un sac ou n'importe quelle
allusion un petit peu
vulgaire, tout de suite, « Ah non, non, tu peux pas
dire ça, tu peux pas dire ça. » Il y a combien
de téléromans qui sacquent à tour de bras?
— Ben, t'es quoi, District 31, puis ça sacque,
mais il est passé pendant... — Jamais, jamais, personne
des hauts lieux vont aller dire à District 31,
« Ah non, t'as pas le droit de dire ça ah non c'est écrit
nous autres aussi
si Carlis c'est écrit
puis excusez-moi
tu peux-tu couper
ce bout-là
si je viens de s'acquitter
non mais c'est vrai
même les marques
on peut pas en nommer
une marque
même j'ai fait
je me suis fait réviser
des textes
que j'avais écrits
pour le galop d'hier
puis dès que tu mentionnes
McDonald's
n'importe quoi
ils te l'enlèvent
faut que tu dises
un fast-food
ça c'est la... Je trouve
quand le monde parle de censure
dans les dernières années, ça, c'est l'affaire
qui se fait le plus censurée dans toute la télé.
C'est épouvantable. C'est une joke sur un produit.
Oui. Tu sais, même...
Tu sais, moi, dans le temps, je faisais la script édition.
Fallu, il y avait un talk show
au Canal D. Puis c'était moi qui faisais la script édition.
Puis on avait eu Étienne Dano
qui faisait son numéro de Subway. Tu sais que son numéro de Subway, C'était moi qui faisais la script édition. On avait eu Étienne Danot qui faisait son numéro de Subway.
Son numéro de Subway, c'était comment?
Subway, c'était hot. Il capotait
tellement sur le Subway que
c'était
un infopub de Subway.
Il me disait, il était comme,
« Y'aurait-tu moyen de juste dire
un magasin de sandwich? »
Un magasin de sandwich.
Tabarnak, il est bandé bien raide sur le produit.
Oui.
Asti, puis là, ça va être...
Moi, j'aime tellement ça.
Tu sais, asti...
J'étais comme, voyons, tabarnak.
Ça fait de la pub triste, ce niaiseux.
Mais ça va en rempérant.
Oui.
Au cinéma, c'est pareil.
Falardeau, il racontait à un moment donné
qu'il allait voir des comités de censure
pour tourner un film.
Puis à un moment donné, il avait tourné octobre, je pense.
Oui, c'est octobre.
Puis, il va avoir un comité de censure.
C'est tous des avocats et des gens.
Il dit « Ah non, tu ne peux pas dire que le premier ministre, c'est un truc de cul.
Tu ne peux pas dire. Ok, je vais chercher et je vais revenir. »
Une semaine après, il revenait et faisait exprès.
C'est un enfant de chienne. C'est correct, ça?
Ah non.
Il va revenir.
C'est un associé d'écœurant. C'est correct. Non, non, non. Tu ne peux pas dire ça. Ok, je vais revenir. Touteait que lui, il revenait avec des synonymes. « C'est un ostie d'écœurant, ça, c'est correct. Non, non, non, tu peux pas dire ça. OK, je vais revenir. »
Puis toute la semaine, il cherchait une pire, puis il faisait les osties de manger une marde qu'il essaye de...
Tu sais, il a le droit de dire ce qu'il pense, à un moment donné, arrêter de censurer tout le temps,
parce qu'on a le droit de... « Je suis comme ce que je reste comme je suis. »
Mais c'est juste plate de faire examiner tes textes par des avocats, par des assureurs, par du monde de même.
C'est ça parce que t'as peur de te faire poursuivre.
Mais moi, j'avais eu un moment donné, j'avais parlé à un producteur,
puis j'avais pas fait le projet avec lui, mais j'avais tellement aimé la manière qu'il était.
C'est le producteur, le gars de That's It, je m'en rappelle plus de son nom,
mais un moment donné, je me rappelle pas c'était le producteur, le gars de That's It. Je ne me rappelle plus de son nom, mais un moment donné,
je ne me rappelle pas c'était quoi le projet non plus,
ça va être flou en crise,
mais il m'avait juste dit,
il avait dit, j'aimerais ça faire un projet avec toi à la télé.
Peut-être.
Là, j'avais juste dit, ça ne me
tente pas la télé parce que
moi avoir des avocats
qui me disent qu'est-ce qui est drôle, qu'est-ce qui n'est pas drôle, ça ne me tente pas.
Il avait dit que de la manière dont ça marche, c'est que l'avocat, je l'engage pour me défendre quand je suis dans la marde.
Mais avant que je sois dans la marde, il ne verra jamais tes textes.
J'ai fait « Christ, ça, j'aime ça ».
Sa mentalité-là un peu... pas gangster, mais un peu...
Christoisan.
Les avocats sont là pour nous défendre quand on est dans la merde.
Mais qu'est-ce qui t'a braqué?
Finalement, le projet
qui m'avait pitché, j'ai fait un sametante,
puis après, lui, il m'a jamais rappelé.
T'as rapporté le genre de gars à le mettre dans la merde, de toute façon?
Hein? T'as rapporté le genre de gars à le mettre dans la merde,
de toute façon? Non, probablement pas.
Ça passe bien. Des jokes de gars à le mettre dans la marde de toute façon. » « Non, probablement pas. » « Ça passe bien,
des jokes de pédophiles
à la télé. »
« C'est quelqu'un
qui te donne le feu vert,
toi, d'habitude. »
« Non, mais moi,
vois-tu,
la télé,
dans les dernières années,
mes deux derniers projets
de télé
sont morts
pour les deux
la même raison.
Je me fais engager
par quelqu'un
qui disait
« Regarde, la télé est en train de mourir,
ça prend un gars comme toi assis pour attirer
du monde qui n'écoute plus la télé. »
Je faisais « Oui, il me semble que je ne suis pas bon pour la télé.
Non, non, c'est toi, ça prend. »
Puis là, ils m'engageaient. Après deux épisodes,
la personne perdait sa job.
C'est un autre qui rentrait.
Lui, il avait une autre vision. Elle avait une autre vision.
Mes deux
derniers shows,
après la première semaine et quart,
la personne qui disait « Non, non, je vais te baquer »
était rendue à Astral ou tu sais,
ils changent tout de compagnie, là, tu sais.
L'industrie, ça va pas bien, la télé.
Non, actuellement, il y a de moins en moins de monde.
Tout le monde est sur les réseaux sociaux.
Tout le monde regarde d'autres choses.
Il y a plus de jeunes qui écoutent la télévision. C'est un gros
problème actuellement. Là, ça va brasser
un peu avec l'acquisition de V
par... Par Bell.
Par Bell. Ils vont avoir une guerre entre
qui c'est qui. Toi, tu n'en nommes pas de nom.
Le Drummondville.
Non, mais ils vont se battre tous les deux.
Mais moi, je... On va faire poursuivre
le Drummondville. C'est drôle comment
PKP joue la game
de
asti
ça va être
une monopole
tabarnak
c'est pas mal ça
que tu fais
depuis le début
des temps
asti
slack un peu
d'ailleurs Vidéotron
a fier commanditaire
du Comédia
c'est toi
qui l'a dit
donc il va y avoir
une guerre
entre Julie
et PQP
il va y avoir une guerre entre Julie et P.K.P.
Il va y avoir une guerre entre Julie et P.K.P.
Ah oui, c'est vrai.
Belle va backer Julie.
Ben oui.
Qu'est-ce que tu penses qu'il va se passer?
Oui.
Moi, je pense, pour vrai,
je pense que Belle qui a V, ça va remonter V.
Ben oui, ils vont être du jeu.
Ils ont plus de moyens.
Oui, parce que V... Moi, j'aimais ça dans le temps.
Yann travaillait à TQS dans le temps. Oui. J'aimais ça, TQS. J'aimais ça dans le temps. Yann travaillait à TQS dans le temps.
J'aimais ça, TQS. J'aimais ça, le moton noir.
Mais TQS, TQS n'ont jamais créé
d'habitude d'écoute.
Ça va prendre du temps. Ce ne sera pas instantané.
Ce ne sera probablement même pas Julie.
Julie va avoir des bonnes codes d'écoute.
Mais après ça, tout le reste, ça va être
à bâtir sur
4-5 ans.
Ils n'ont pas créé d'habitude d'écoute.
Il n'y a personne qui fait comme...
On a des fans à Mazie le Paquet,
par exemple. Ça roule bien.
Ah oui, c'est vrai.
Tu travailles sur le show à Dumpac
de Mazie le Paquet.
On est en train de tourner la troisième saison.
J'ai du fun avec ce gars-là.
Il a un talent incroyable pour jouer, Dominique.
Il demande de jouer. Il est généreux. Il est le fun à travailler. J'ai beaucoup fun avec ce gars-là. Il a un talent incroyable pour jouer, Dominique. Il demande de jouer.
Il est généreux. Il est le fun à travailler.
J'ai beaucoup de plaisir avec lui.
On est en train de finir notre troisième saison.
On est de retour en début septembre.
Moi, j'ai regardé...
C'est la seule émission de télé
que j'ai vue tous les épisodes.
Il y a Sean Bays qui les suit actuellement.
Moi, je regardais ça.
La fin que j'aimais vraiment,
c'est quand ses complices étaient des humoristes.
C'est comme Pierre-Yves Roy des Marais.
Oui, mais on ne peut pas prendre des gens trop connus.
Déjà que c'est encore plus dur à tourner
parce que Dominique se fait reconnaître à côté.
Surtout, par exemple, que son costume,
c'est une moustache.
Il a des crisques, loups.
C'est...
Oh! Dominique Poquette, il a une perruque croche.
Avec un esthétique de chevelure incroyable
il vend 400 000 billets
pis ils font, il est pas si connu que ça
on va lui mettre des lunettes
tu t'attends pas demain matin si tu t'en vas au dépanneur
toi rentre au dépanneur, t'es dans ta bulle
pis tu dois voir quelqu'un en arrière du garage
qui est Dominique Paquette
mais s'il agit en bouffon, oui
t'as l'air de dire qu'il y a encore du monde
à pogner dans la vie mais il se fait démasquer, on les montre pas ceux-là réagir en bouffon, oui. Oui, mais tout à l'heure, tu as dit qu'il y a du monde qui est... Encore du monde n'a pas
nié dans la vie. Mais ils se font démasquer.
On ne les montre pas, ceux-là. Des fois, on montre
des bloopers. On le met sur le web. Mais, Chris, ils se font
reconnaître. Toi aussi, tu as travaillé
avec Yann. Oui, mais on a été...
Yann était précurseur des
petits bonhommes. Il mettait mes capsules
téléphoniques en dessin animé. Oui, oui, oui.
Que ça, Yann, on en a parlé
aujourd'hui, dans la journée, que
Yann était sûr que ça allait devenir comme on en a parlé aujourd'hui dans la journée, que Yann était sûr
que ça allait devenir comme les têtes à claques
et que vous allez vous mettre
riches les deux.
On s'est fait torcher par les têtes à claques.
Ils s'y ont
tous ramassés.
Le Willy Waller
va se remettre à la place.
C'est un beau projet.
Il faut le dire en nomination
au gala des prix Gémeaux
pis l'année d'après
il était en faillite
ouais il a fait pas mal
mais
on parle pas de ce bout là
mais c'est parce que
ça demandait
beaucoup de temps
pour produire ça
de mettre en image
je pense qu'il travaillait
des heures et des heures
là-dessus
mais ça avait
un beau potentiel
il y avait quand même
beaucoup de gens
qui suivaient au départ
vous en avez fait combien?
on a fait une trentaine trentaine? ok ah juste ça Il y avait quand même beaucoup de gens qui suivaient au départ. Vous en avez fait combien?
On en a fait une trentaine.
Trentaine?
Oui.
Ah, juste ça!
J'avais l'impression qu'il y en avait plus que ça.
Mais toi, ça devait prendre… Ça doit être 60 heures monter un épisode.
Oui.
Ça fait que c'est deux semaines…
C'était 40 heures pour une capsule, admettons.
C'était une semaine.
Un gros 50 piastres par semaine.
Oui, oui.
Mais c'était ça le web avant.
Oui, ça payait pas.
Ça, c'est il y a 15 ans à peu près?
Oui.
C'est il y a exactement 10 ans.
C'est en 2009.
On dirait les débuts du web,
tout le monde faisait,
c'est ça le futur, ça va être payant. »
Mais comme n'importe quoi,
comme le monde qui devait...
Tu sais, je ne sais pas s'il y en a eu
qui ont fait la télé avant TVA, Radio-Can,
mais tu sais, quand tu commences une industrie,
tu ne fais pas d'argent.
Non, mais si on avait eu plusieurs personnes comme lui
pour travailler sur le projet,
puis nourrir le site,
puis mettre du stock en ligne le plus souvent.
Je pense qu'on aurait créé une bonne habitude.
Oui, puis acheter des commanditaires et tout.
Mais tu sais, tout le monde est à nouveau là-dedans,
comme tu dis,
puis on ne savait pas trop comment procéder.
Puis Chris, lui, il passait ses...
On a joué une malchance aussi.
C'est ça.
On a failli avoir des capsules à RDS.
Puis là, RDS changeait de boss.
Puis là, bon, on perdait ça.
On était sur le bord de signer.
Puis là, genre, on rappelait,
oui, on signe ça.
Sais-tu, dans le temps, parce que toi, tu avais un show à RDS que j'avais fait, qui était drôle bord de signer. On rappelait, on signait ça. C'est-tu dans le temps, parce que toi,
tu avais un show à RDS que j'avais fait
qui était drôle en tabarnak.
J'avais fait ça avec peu de moyens.
Ça, c'était les agents libres à RDS après le hockey le samedi soir.
Il allait mettre
les capsules de crapules
dans ton show?
Il y avait une tentative pour les capsules
de Yann, mais ce n'était pas nécessairement dans ce show-là.
OK.
Il allait juste mettre ça dans une game d'entrée.
Il aurait voulu faire des espèces d'easter egg
avec Réjean Terbonne et des personnages de Jean-Claude,
mais à la soirée du hockey, sur une autre émission.
C'est une autre affaire à part.
Il aurait été un petit peu partout.
Ça aurait été vraiment le fun.
Mais il allait avoir des coups de téléphone
pendant la soirée.
Non, ça aurait été les gens.
Ça aurait été les gens qui avaient fait le job.
J'aime pas votre projet.
Je suis contre un RDS.
Mais le web, là,
le web, ça a-tu changé par rapport à il y a 10 ans,
mettons? Ça a-tu évolué?
Y a-tu moyen de faire des projets plus intéressants?
Parce qu'on le sait que c'est pas payant.
Mais là, ça commence à l'être.
Parce que tu vas chercher des commanditaires.
Parce qu'on va chercher des commanditaires.
Comment est-ce que tu fais par année?
Pour vrai, cette année, je vais, avec le podcast,
je vais probablement faire 600 000 avec le podcast,
ce qui est énorme pour le web.
J'ai posé la question, il a répondu.
J'ai répondu.
C'est rare, le monde qui répond.
Le monde a un problème avec ça. Il n'a pas mangé de marde,
il l'a dit.
Moi, ce qui me fait rire, c'est que lui, il parle
des gars qui viennent m'aider pour la construction.
On dit, on vient ici pour rien.
J'ai fait 600 000 l'an passé.
Tabarnak! Qu'est-ce qu'on fait ici, nous autres?
Mais je vais vous payer.
Comment ça paye, ici? J'ai deux billets de Jean-Claude Jolino. 600 000 l'an passé. Tabarnak! Qu'est-ce qu'on fait ici, nous autres? Mais je vais vous payer.
Comment ça paye ici?
J'ai deux billets de Jean-Claude Jolino.
Ah oui?
On va... Pas pour toi.
Hé, j'ai vu ça.
Tu sais, t'as passé une pub récemment.
Je change de sujet, mais...
À Rivière-du-Loup, tu disais que t'avais de la misère à vendre.
Ça me surprend.
OK, j'ai chalé à la salle de spectacle.
C'était plein?
J'étais sold out.
J'ai dit, Christ, si je vends là, tu dois être capable de vendre là. »
Moi, ça vend.
Fuck off.
Rivière-du-Loup.
On va dire,
allez voir son show à Rivière-du-Loup
parce que je suis bien aimé dans ce coin-là
et les gens vont y aller.
Oui, grâce à toi, ça vend.
Mais c'était drôle parce que moi,
ma tournée,
partout où je vais,
je suis vraiment chanceux là-dessus.
Ça vend vraiment bien.
Mais Rivière-du-Loup, il y a quelque chose qui se passe. Dans le temps, j'animais à Rivière-du-Loup,
asti...
Il y a quelque chose qui se passe.
Dans le temps, j'animais à Rivière-du-Loup.
T'as-tu agrossé quelqu'un là-bas?
Mais ça devrait être la ville
que j'ai le plus de monde.
La première fois que je suis allé voir,
il y avait des billets
dans la première rangée.
Puis là, j'étais comme, voyons, tabarnak!
Puis là, j'ai fait, ah non, c'est loin.
Je vais aller voir les shows la même semaine.
Lise Dion jouait deux soirs la même semaine.
Sold out.
Les deux soirs, je suis comme, tabarnak.
Je vais me comparer à quelqu'un de moyenne que Lise.
Moi, c'est Drummondville.
Ah, moi, Drummondville?
Je ne parle pas de Drummondville.
Ah, Christ, moi.
Il y a des places de même.
Ça arrive à tout le monde.
C'est plus difficile à vendre.
Mais moi, mes deux villes que j'ai de la misère à vendre,
c'est Rivière-du-Loup et Grambay.
Grambay, je pense que c'est pour plusieurs personnes.
Grambay, j'ai jamais vendu.
C'est le vieux clocher de Magog à côté.
Il y a plein de petites salles.
Quand tu as fait le vieux clocher une dizaine de fois,
tu vas jouer à Grambay.
En même temps, Québec, tu as Albert Rousseau.
À côté, tu n'es même pas bien loin. Tu as le Capitole, tu as le Grand Théâtre. mais tu sais en même temps en même temps Québec t'as Albert Rousseau pis à côté t'as
t'sais ben pas ben loin
t'as le Capitole
t'as le Grand Théâtre
mais le Capitole
pis la salle Albert Rousseau
c'est pas le même ambiance
c'est deux marchés
complètement différents
ouais ben ouais
c'est vrai
à Sainte-Foy
pis à Québec
c'est deux mondes
moi j'ai fait les deux salles
pis c'est pas
tu fais de la publicité
les gens réagissent pas
de la même manière
comme tu vas à Vanier
la petite chapelle de Vanier
c'est le fun à jouer là.
Moi, j'adore ça aller là.
Moi, j'ai fait 15-20 fois avec l'autre show.
J'adore jouer devant 200 personnes.
Puis, l'ambiance qu'il y a là,
j'ai du fun.
Moi, vois-tu comme là,
avec la tournée, on fait Albert Rousseau.
Puis, la dernière tournée,
je pense que j'avais fait
un ou deux soirs au Capitole.
Capitole, moi, j'aimais le cabaret du Capitole.
Mais le vrai Capitole,
je n'aime pas l'ambiance pour l'humour
parce que ce n'est pas assez de monde en bas.
Ils sont tous au balcon.
C'est parce que c'est des grosses tables.
Mais je suis allé voir une couple de shows là-bas.
Dans la salle, c'est hallucinant
parce que Christ a de l'espace.
Tu es comme je suis bien,
mais quand tu as de l'espace,
tu ne crées pas d'ambiance. C'est sûr. Oui, c'est vrai. Parce que l'humour'espace, ça fait que t'es comme je suis bien, mais quand t'as de l'espace, tu crées pas d'ambiance.
C'est sûr. Parce que l'humour,
c'est la promiscuité. Le monde rit parce qu'ils sont collés
les uns chez les autres, ils ont du fun, ils donnent des coups de coude.
C'est comme aller au hockey.
Moi, après, le hockey, je le sais.
Je suis allé voir le hockey, mais je le sais.
Toi, dans le temps,
parce que moi, je t'ai rencontré
après le DAG, mais faisais-tu le DAG les lundis? Oui, je suis'ai rencontré après le DAG.
Mais tu faisais-tu le DAG les lundis juste pour rire?
Oui, je suis allé au DAG, oui.
Je ne l'ai pas fait souvent, mais je suis allé.
C'était le fun dans ce temps-là.
À côté, c'était vraiment la place.
Ce qui était le fun du DAG, c'est qu'à l'époque,
tu avais les lundis juste pour rire et tu avais le DAG.
On allait faire le lundi juste pour rire
et des fois, on faisait un asti de score
au lundi juste pour rire.
Je me souviens d'un numéro où on faisait
des espèces d'auditions.
Les lions étaient là-dedans.
C'était tous des numéros foqués qui ne marchaient pas,
mais les gens le savaient d'avance.
Moi, j'avais un numéro qui était
le stand-up.
C'était vraiment l'attitude du stand-up,
mais il n'y a pas de punch, pas en tout.
À un moment donné, je dormais.
Je me réveille, tabarnak. Le cadran sonne. Chris, mais il n'y a pas de punch, pas en tout. Fait que, à un moment donné, je dormais, je me réveille, toi, tabarnak.
Le cadran, il sonne.
« Chris, il m'a réveillé bien raide. Merci. » Fait que là, je me lève, je vous le garde-robe.
Putain, c'était plein de linge, là-dedans.
Merci.
Fait que là, je pogne une paire de culottes,
je mets la jambe gauche, je mets la jambe droite,
je pogne la chemise.
À un moment donné, j'étais tout habillé, moi, là.
Merci.
Puis là, c'était ça.
Puis je reculais à chaque fois.
Puis ça a fait un esprit de hit à Montréal.
Je dis à Mario Grenier,
j'ai un nasty number, mon gars.
Je m'en vais faire ça au DAG.
Mon, on était dans la salle.
Ça marche pas bon en tout.
Mais je suis pétayant avec mon gars.
On se tapette encore des fois.
Non, non, c'est drôle
parce que tu vois,
les mentalités sont pas pareilles.
Le type de salle est pas pareil. Il faut que tu t'adaptes à chaque fois. C'est drôle parce que tu vois, les mentalités ne sont pas pareilles, le type de salle n'est pas pareil.
Il faut que tu t'adaptes à chaque fois.
Moi, j'avais...
C'est weird, cette année,
dans mon nouveau show,
«Celui qui vend zéro à Rivière-du-Loup»,
j'ai un gag
que... Oh, t'as parlé.
Merci, Jason. C'est très gentil.
Merci, Jason. C'est très gentil.
J'aimerais ça qu'on applaudisse.
Jason!
Jason!
C'est le prochain premier ministre
du Nouveau-Brunswick.
Mais oui, c'est ça.
Moi, le DAG,
c'est ça qui était dangereux pour moi.
Moi, quand j'ai commencé en français,
c'était au DAG.
Puis les réactions que t'avais au DAG,
moi, ça m'a pris 20 ans
à aller chercher les mêmes rires.
Puis cette année, un moment donné,
j'ai eu un soir que j'ai fait,
c'était comme un rire comme au DAG.
Mais c'était-tu un mauvais gauge?
C'est-à-dire que ça marchait tout le temps au DAG,
puis un moment donné, t'arrives ailleurs.
C'est que ça donnait...
Tu sais, quand le DAG, la beauté du DAG, c'arrives ailleurs, c'est pas... C'est que ça donnait... Tu sais, quand le dag, la beauté du dag, c'est quand
ça marchait, ça marchait tellement, là,
t'étais le meilleur au monde,
puis quand ça marchait pas, ça marchait
crissement pas. T'étais le pire au monde.
Fait que, tu sais, puis moi, j'ai vécu les deux
au dag. Heureusement, j'ai juste
vécu un flop au dag, là, mais
ça se dit que ça faisait mal. Surtout quand
tu vois le gars avant toi
qui arrache tout, puis là, toi, t'es comme
« OK, all right.
Merci.
Merci, c'est bon temps. »
Puis là, t'as Mario qui est comme « Ah, ouais. »
Mais pareil, Mario,
il était comme « Tu reviens pour le best-of. »
Non, mais Mario,
c'est vrai qu'il était là pour la relève.
Il avait un pif du maudit.
C'est un gars qui était vraiment présent.
Il en a poussé du monde.
Il en a aidé du monde dans la carrière.
Il nous payait. Moi, dans le temps,
partout au Québec, je gagnais.
Mettons, quand j'allais jouer, je gagnais
150-200. Quand je jouais au DAG,
il me donnait
1000-2000.
Chris, on s'est fait fourrer en tabarnak.
Ça ne sert pas, mais on va se parler après.
Non, mais tu sais, j'arrivais...
C'est la Citi, là, il est plein de mes vies.
Chris, je suis le gars qui arrête pas de parler d'argent.
Oui, non, je m'en doutais.
Mais y'a pas de problème avec ça, parler d'argent.
Mon condo est à vendre à Québec, ça fait que...
Mais j'ai pas...
Moi, c'est ça. Je pense que c'est le fait que j'ai été élevé...
Mon père, il est protestant.
Ma mère est catholique. Pis je pense que c'est une affaire
de catholique. C'est pour ça que les Québécois
et les Canadiens français sont gênés
de parler d'argent.
Parce que, du côté catholique,
quelqu'un qui a du cash, c'est un
crosseur. Tandis que protestant,
quelqu'un qui a du cash, il a juste cru aussi.
Si tu travailles fort,
tu vas avoir de l'argent.
C'est de même que j'ai tout le temps vu ça.
Je te félicite. C'est une belle attitude.
Là, toi...
On va sortir une drille, mais on va le passer.
Ah!
Mais là, moi, toi,
ton...
Avec tout ce que tu as vécu,
vas-tu le monter en spectacle?
Parce que ça me semble que c'est une bonne idée
de faire le gars qui pensait
qu'il allait mourir.
C'est sûr que j'ai...
Je pensais que le prochain show,
je vais le faire sur les traditions.
Les traditions qui se perdent.
Les traditions, ça veut dire le médecin de famille
qu'on avait, qui connaissait les antécédents familiaux.
Puis là, tu as un médecin qui est devant toi. Le médecin de famille qu'on avait, qui connaissait les antécédents familiaux. Puis là, tu as un médecin qui est devant toi.
Moi, ce médecin de famille-là, écoute, je n'y ai jamais vu la face.
J'étais assis, puis il y avait un écran d'ordinateur dans la face,
puis il a fallu que je fasse un FaceTime pour y voir la face.
Je ne le voyais pas.
Puis là, il te pose des questions, puis il est devant sa dactylo tout le temps,
puis il t'envoie passer plein d'examens, mais il ne te pose pas des questions sur tes antécédents.
Je trouve qu'il y a vraiment un décor, un clash.
Avec ce qui se faisait avant et ce qui se fait aujourd'hui. C'est ça, puis je me dis un mot du questions sur tes antécédents pis tout. Je trouve qu'il y a vraiment des corps un clash, c'est pas en table. Avec ce qu'ils faisaient avant pis ce qu'ils font aujourd'hui.
C'est ça, pis je me dis, un mot du bon choix à faire
sur les métiers qui se perdent, pis les valeurs qui se perdent
pis ça, justement, l'idée
de la mort, à un moment donné, que pour la première fois
de ta vie, t'es sûr que tu vas mourir.
Ben, tu sais que tu vas mourir, mais j'avais pas
la date de péremption encore.
Là, t'es devenu un beau diogo.
Là, tu regardes ta carte de séance maladie.
Pas vrai! C'est trois mois tu te faisais dessus, là t'es devenu un pot de yogourt là tu regardes ta carte de Orange Melody pas vrai, 3 mois
tu te faisais-tu
tu sais comme mettons
tu arrivais chez vous et t'étais comme
je vais vivre plus longtemps que la banane
mais moins que la plante
faut que j'achète une banane verte
calisse
on va s'acheter une TV usagée
non mais
tu ris,
mais tout ce qui te passe par la tête
quand ça t'arrive...
En plus, j'avais mal dans le dos,
mais je n'ai pas maigri, je n'ai rien.
Oui, ça ne se peut pas.
C'est un cancer absurde.
C'est carrément stupide.
Il y a une affaire que...
Michel, mon gérant, sa mère,
elle avait un chien, son chien est mort.
Elle a 80 quelques années. Elle chien, son chien est mort, puis tu sais, elle a 80 quelques années.
Puis là, elle aimait tellement son chien, puis là, j'avais dit, ça te prend un autre chien.
Mais je n'avais pas réalisé, elle, tu sais, qui a 80 quelques années, elle a fait, tu vas acheter un chien, puis je vais mourir avant lui.
Tu sais, c'est une affaire que tu ne penses pas, tu sais, quand tu es jeune.
Mais dans ta tête, tu sais, moi, je n'ai pas 67 ans, je vais avoir 67 ans dans deux semaines, puis dans ma tête, je ne penses pas, quand tu es jeune. Mais dans ta tête, tu ne sais pas.
Moi, je n'ai pas 67 ans.
Je vais avoir 67 ans dans deux semaines.
Dans ma tête, je n'ai pas ça.
Il y a un bonhomme, à un moment donné,
qui est allé acheter un char.
Il avait 92 ans.
Il avait un trouble sur le char.
Il retourne au garage et il dit au vendeur,
c'est la dernière fois que tu me vois la face.
Chris, il y a des chances. Il n'est pas déclaré, mais ça se peut.
Il y a des maudites bonnes chances
qu'on te la revoit pas.
Mais ça, je pense...
Je pense que ça, ça a rapport
aussi avec les gens...
Moi, je trouve ça tellement triste
quand je vois du monde...
Il y a du monde dans la trentaine
que c'est des vieillards.
Ils voient agir, puis tu fais...
T'agis comme si
tu vas
mourir le mois prochain, que tu réservis
un peu. Puis du monde comme toi, c'est ça qui m'impressionne.
Puis je te l'avais dit la dernière fois que tu étais
au podcast. Moi,
tu sais, Jean-Marc, quand j'avais rencontré
Jean-Marc, qui était même pas dans 5 antennes,
il était dans la quarantaine,
puis il me parlait comme, asti,
comme mon père de 89 ans.
C'est le problème de filiac.
Après, j'avais lui qui a 15 ans de plus que Jean-Marc.
Lui, il était en feu.
En plus, il restait trois mois à vivre.
Je ne savais même pas.
C'est drôle.
C'est vrai que toute sa part.
Ma mère est morte à 96 ans.
Elle était en feu.
Elle était lucide.
Elle disait, je meurs. Elle est morte. C'est à 96 ans sa part. Ma mère est morte à 96 ans. Elle était lucide.
Elle dit, je meurs.
C'est à 96 ans, il faut le faire.
C'est peut-être pour ça.
Ma grand-mère est morte très vieille.
Mon père commence à être vieux.
Quand tu as le monde avant toi qui meurt vieux,
tu ne te compares pas.
Ça dépend quel genre de vie tu mènes aussi.
Oui, mais... Fuck pas, mettons... — Ouais, mais ça dépend quel genre de vie que tu mènes aussi, là. — Ouais, mais...
Fuck pas mon affaire, là.
— C'est...
— Moi, ta remette à ta place en calvaire.
— Moi, ma mère, elle est morte jeune.
Ma mère est morte jeune, mais mon père,
il va mourir vieux, pis fait que
je m'attache à ça.
— Moi, honnêtement, ce qui me garde en shape,
c'est d'avoir travaillé avec des générations
plus jeunes que la mienne, Ça a fait toute la différence.
Parce que j'aurais pu...
Moi, j'ai commencé comme chanteur dans les années 70 dans les boîtes à chansons.
À un moment donné, les boîtes à chansons, c'était fini.
Puis, j'ai déménagé à Montréal.
J'ai commencé à faire de l'humour par hasard.
Parce que c'est Louise Richer qui a vu, à un moment donné,
je faisais des tons humoristiques, tout.
Elle a dit, « Ah, tu devrais essayer des numéros. »
Je suis allé l'essayer, ça a marché.
J'ai fait le festival Juste pour Rire.
Là, je suis devenu tranquillement chanteur. J'ai enseigné à l'École nationale
de l'humour. J'ai commencé à faire...
Puis là, j'ai commencé à fréquenter
toutes les nouvelles générations qui m'ont ouvert sur
toutes sortes d'affaires que je ne connaissais pas
nécessairement, mais ça te botte le cul parce que
tu es poigné dans tes vieux
principes judéo-chrétiens ou dans ton éducation.
Moi, j'ai connu le début des cégeps,
mais après ça, ça a changé. La façon
d'éduquer les enfants n'est pas la même.
Quand mes deux derniers shows, je travaillais avec des scripteurs
de générations différentes de la mienne,
juste pour savoir comment eux autres élevaient leurs enfants,
juste pour savoir eux autres c'est quoi leur valeur,
comment ils envisageaient la job.
Pour pas être l'astide Manon Couillard sur scène.
C'est le Manon Créationnaire qui arrive.
Ça ne me tente pas d'être ça.
Ça me tente de parler des vraies affaires.
Ça me tente que tout le monde se retrouve dans ce que je dis.
Parce que je pense que
la société québécoise,
c'est une société qui évolue.
Je ne parle plus de l'indépendance du Québec.
Comme j'en parlais, je suis encore nationaliste.
Je crois encore à l'indépendance, mais je pense qu'on n'a plus les outils pour le faire.
Ça, c'est un mot du beau débat.
Mais il reste que...
J'y crois profondément, moi, encore.
Mais j'ai hâte qu'on aille, à un moment donné,
du monde qui parle de l'eau,
là, qu'il faut...
Le pétrole, c'est en train de pogner le bord,
parce que c'est l'électricité qui s'en vient.
L'électricité, c'est l'eau.
On devrait être l'Arabie saoudite, mais sans...
Sans le fouetter le monde, Marie, parce que...
Mais c'est ça, l'avenir, c'est l'eau,
puis c'est vrai, c'est nos matières premières.
Merci, la personne qui a...
Ça va être le prochain conflit mondial, l'eau. C'est sûr, mais c'est... C'est pour ça que je crois en l'ind l'eau, puis c'est vrai. C'est nos matières premières. Merci, le personne qui a l'eau. Ça va être le prochain conflit mondial, l'eau.
C'est sûr, mais c'est...
Ça va être la caisse.
Je me dis que c'est pour ça que je crois en l'indépendance,
parce qu'il faut protéger nos matières premières.
Il faut qu'on se prémunisse tout de suite.
Puis ça, on a économiquement les moyens de le faire.
Et ça, je pense qu'il faut qu'on se crée des outils
tranquillement politiques pour y arriver.
Puis on va y arriver à un moment donné.
Puis c'est pas une question de nationalisme.
Puis ça, c'est une question de gros bon sens.
C'est qu'on peut s'appartenir
sans envoyer chier les Américains
puis sans envoyer chier le Canada.
C'est pas ça, l'idée. C'est des bases économiques
qui font que nous autres, on a des matières premières.
Puis le Parti québécois, quand il est né en 76,
il avait cette volonté-là
de changer les choses. Il a fait un bon mandat
puis après ça, il s'est perdu. Puis aujourd'hui, ça va plus de la marde.
Il faut aller ailleurs. Puis c'est ça.
Qu'est-ce que je veux te dire? Bon, je ne m'embarquerai pas là-dedans.
C'est plate.
Très bien.
On va l'avoir, notre permis de DRS.
On va l'avoir.
Honnêtement, je pense qu'il faut
qu'on en parle ouvertement. Puis si on n'est pas d'accord,
on n'est pas obligé de s'envoyer chier, puis de sauter
dans la face pour parler de ça. Je pense qu'à un moment donné,
on peut se dire, « Crime, tu crois au Canada? »
Moi aussi, j'y crois. Je trouve que la loi du Canada,
c'est magnifique, mais il faut qu'on s'assoie et qu'on soit
calme et qu'on ait du fun à en parler. Il ne faut pas
qu'on se saute dans la face.
La place que je trouve que souvent les
souverainistes ont échappé à l'époque,
c'est que ce n'était pas assez inclusif.
Il y a bien des anglophones
qui seraient pour un Québec souverain.
Puis il y a bien des nouveaux
arrivants qui seraient...
Mais ils se sont jamais sentis interpellés dans le projet.
C'est parce que moi,
ma famille, le fait que je suis à moitié
anglais, je me faisais tout le temps
dire quand j'étais jeune, « Mais t'es pas un vrai
Québécois, t'es pas un Québécois de souche. »
Puis je me disais, « Voyons, tabarnak!
Comment tu vas m'embarquer dans...
Tu sais,
comment tu penses que je vais voter pour toi
si tu me dis, de même, en partant,
regarde, il y a les humains, puis il y a
toi. Fuck you, tabarnak.
Mais c'est encore ça aujourd'hui, tu sais.
Non, mais...
Je pense que
la manière que le Québec va
devenir un pays, c'est en étant plus inclusif.
Je pense que…
Oui, puis c'est une question aussi de… il faut sauver la planète, il faut y penser à ça, puis il faut…
Tu sais, il y a un maudit gros travail à faire, puis il faut qu'on ait une conscience collective planétaire en même temps,
parce qu'il y a des planètes en… tu sais, des îlots, des îles en plastique dans l'océan, puis qu'on le veuille ou non, il faut qu'on y pense à ça. Il faut que... Moi, mes filles, ils me conscientisent,
ils me battent le cul pour faire
du recyclage,
puis il faut...
Je suis pas de cette génération-là,
mais tranquillement, je me suis conscientisé à ça,
puis je dis « Oui, c'est vrai », puis on s'en va vers l'électrique.
« Oui, c'est vrai », puis...
Puis moi, en tout cas, tout ça pour dire que
le fait d'avoir travaillé avec des générations plus jeunes
que la mienne, puis d'avoir été ouvert à ces nouvelles
générations-là, ça m'a changé, puis ça me garde
des jeunes, puis ça fait qu'aujourd'hui, je suis encore...
Je suis ici avec vous ce soir, puis j'ai eu
un mot du fond noir, puis j'espère que
je vais être capable de le faire encore pendant des années,
tu sais.
Non?
Hey, Gam,
on a-tu...
On a-tu...
Chris, tu t'es renversé de la bière sur la tête
Par exemple, mais
Je vais aller te remener après
Je suis encore là
Je suis encore là, on va être remmené
Y'a-tu des questions?
Y'a des questions, oui
Il y en a une, il y a Samuel Rangé qui demande à Jean-Claude
As-tu déjà fait un coup de téléphone
Qui a mal tourné?
Oui, ça arrive souvent Il y a du monde quianger qui demande à Jean-Claude, as-tu déjà fait un coup de téléphone qui a mal tourné? Oui, ça arrive souvent qu'il y a du monde qui pète leur fioce,
puis qui se choque, puis j'ai eu des menaces à un moment donné,
m'aller de poignée, mon tabarnak, puis tout.
Le monde, c'est-tu déjà arrivé que quelqu'un a fait,
« Tu es Jean-Claude Jelina, toi mon tabarnak, je vais te tuer. »
Oui, c'est arrivé.
OK.
J'ai reçu des messages, Facebook, des affaires de même, des menaces.
Oui, effectivement.
Comment tu réagis à ça?
Hein?
Comment tu réagis quand quelqu'un t'envoie des...
As-tu reçu, par exemple, des courriels haineux ou des affaires qui t'ont...
Bien, j'essaie de répondre dans un premier temps,
mais à un moment donné, si je vois que c'est de l'acharnement,
bien, je laisse aller ça.
Je ne me battrais pas avec du monde hostie, là,
qui, à un moment donné, ils s'acharnent pour des affaires stupides.
Mais en général,
ce n'est quand même pas super.
Comment ça marche? Si, mettons, quand tu fais un coup de téléphone,
quand c'est fini,
tu le rappelles-tu pour demander
un release?
Non, tu ne peux pas.
Un moment donné, on avait fait un,
et le monsieur, je ne sais pas si tu te souviens,
Jean-Claude, c'était le voleur de Publisac,
et le bonhomme, il disait...
Le voleur? Attends, attends. C'est parce que j'accusais de voler mes Publisacétait le voleur de Publisac, puis le bonhomme, il disait... Le voleur? Attends, attends, attends.
C'est parce que je l'accusais de voler mes Publisac.
C'est quoi, ça?
Ben, c'est parce que j'appelais, puis je l'accusais d'avoir volé
mes Publisac, l'hostie d'affaire anodin.
Il s'assied avec moi, tabarnak.
Va pas voler ton Publisac, Chris, hostie.
Puis le gars, il disait...
Tu peux bien aller sucer un chien, toi, tabarnak.
Il me disait des hosties d'obscénité.
Il était plus vulgaire que moi.
C'est moi qui aurais dû lui faire des menaces de mort.
Jean-Claude, il a raccroché le téléphone.
J'ai dit qu'il faudrait le rappeler pour y dire.
Puis là, il fait « Ouais, non, lui, je le rappelle pas. »
Mais pour vrai, j'aimerais voir les voisins de ce gars-là
que lui se disait
« Ça doit être lui. »
Des fois, je lui avais dit
à un moment donné, je suis ton troisième voisin,
je t'attends dans la cour, viens-t'en me voir.
Voyons-y, tabarnak, on va traverser la rue,
on va t'attendre dans le barnak. J'ai raccroché.
Je ne sais pas, il était peut-être sorti dehors pour aller attendre le gars.
Il était peut-être encore là.
Oui, il était peut-être encore là.
Non, mais en général, je ne rappelle pas
parce que je ne mets pas des gens dans des positions inconfortables
et les noms ne sont pas mentionnés
souvent aussi. C'est peut-être juste le nom de famille
ou encore le prénom de la personne.
Je ne fais pas rien que faire fâcher du monde aussi au téléphone.
Je fais d'autres choses.
Je parlais avec Boucard cet après-midi.
Boucard Diouf, je l'ai rencontré par hasard sur Harry Carty.
Ah, il est-tu à Québec?
Oui, il participe à un gala en fin de semaine.
On parlait de son émission de radio. Son émission de radio, Ah, il me disait,
si tu savais le nombre de courriels haineux que je reçois, parce que les gens ne sont pas d'accord.
À un moment donné, il parlait de Dieu et de la science.
Écoute, il y a des gens, des radicaux
qui envoyaient des messages.
Ils ont reçu des enveloppes avec de la poudre dedans,
des affaires. C'est pas bizarre.
C'est du crime.
S'il y a quelqu'un qui est nuancé et qui essaye...
C'est bien boucard. C'est sage, ce vol, s'il y a quelqu'un qui est nuancé et qui essaye de... C'est bien Boucard. C'est bien Boucard.
C'est un sage, ce bol, tu sais, puis j'en venais pas.
C'est son propre grand-père.
Oui, oui.
Je disais toujours...
Mais tu sais, Boucard, tu sais, moi,
la beauté de
Boucardia, en plus, tu sais,
on parle tout le temps des extrêmes
dans n'importe quoi, tu sais, fait que, mettons,
tu parles en mal d'un groupe, tu parles des extrêmes, dans n'importe quoi. Tu parles en mal d'un groupe,
tu parles des extrêmes,
puis c'est tout le temps le gars qui dit
qu'il faut regarder le monde du centre,
vu qu'on est tous dans le centre.
Que tu sois musulman, catholique,
chrétien, juif, athée,
on est tous pareils.
Boukhar, c'est que ça.
C'est des valeurs de
on est tous pareils, puis arrête sais, Bucard, c'est que ça. C'est des valeurs de « on est tous pareils »
puis « arrêtez de vous juger ».
– Mais malgré tout ça, il y a encore
du monde, est-ce que tu ne comprends pas le message?
– Comment est-ce que tu peux haïr Bucardio
puis pas te crisser
une balle dans la tête?
C'est tellement un bon monsieur.
– Oui. – Non, c'est drôle,
mais... – C'est tellement un bon gars.
– Ah oui. Puis en même temps, les opinions politiques,
que tu sois de droite ou de gauche,
comme je dis, tout est dans le ton.
On peut se parler.
Ça ne me dérange pas de parler un libéral ou un péquiste.
Comme le PQ, je n'y crois plus.
J'ai été péquiste durant toute ma vie.
La dernière élection, j'ai dit de la marde.
C'est fini.
Je l'ai dit à un péquiste qui ne comprenait pas.
Si tu ne comprends pas le cas,
il faut faire un tour dans le miroir et regarder toi.
Ça ne marche pas. Ça n tu ne comprends pas le cas, il faut faire un tour dans le miroir et regarder toi parce que ça ne marche pas.
Ça n'a pas de bon sens. » En tout cas, comme mon grand-père
disait toujours, la politique,
c'est comme la famille. Tu viens de la fesse douette,
tu viens de la fesse gauche. Branche-toi parce que
tout ce qui sort du centre, c'est de la marde.
OK.
Puis toi, la politique, ça ne t'a jamais intéressé de te lancer?
Non. Non, mais c'est-à-dire que, oui, dans le sens que moi, j'ai toujours été engagé socialement.
Je pense que c'est ça, ma job. J'ai supporté des causes pour le camp.
J'ai supposé, tu sais, on a connu Pierre Jackson, qui est décédé l'an passé.
Lui, il travaillait pour le camp. C'était un gars qui était, tu sais, on parlait des gens qui n'avaé l'an passé. Lui, il travaillait pour Leucan. C'est un gars qui était...
On parlait des gens qui n'avaient pas d'énergie.
Lui, il avait un cancer des os. Il a fait
10 ans son cancer. Il restait
6 mois à vivre pendant 11 ans.
Exactement. C'est vrai.
C'est un gars qui avait une énergie
et qui était de bon humeur tout le temps.
Il avait commencé à faire des shows pour ramasser de l'argent
pour les futurs qui allaient
pogner sa maladie. C'est ça qui était beau.
Il m'a appelé un moment donné. Moi, je ne le connaissais pas.
Ça, c'est un phénomène. Il m'appelle.
Il dit... C'est un gars de Trois-Rivières.
Il m'appelle. Il dit « Bonjour, je m'appelle Pierre Jackson.
Écoute, j'aime bien ce que tu fais
et j'aurais besoin d'un coup de main.
Dis-moi, je veux monter un show d'humour.
Ah oui, c'est intéressant. Tu as déjà fait de l'humour? Non.
Ben, tu écris-tu de l'humour? Non.
T'es-tu drôle?
Pas tellement.
Je ne sais pas.
C'est parce que, écoute,
premièrement,
pourquoi?
C'est parce que je ramasse
des fonds pour le camp l'an passé.
J'ai monté la montagne.
Je ne sais pas quelle affaire.
Puis là, cette année,
je veux faire un show d'humour.
J'adore ça.
Écoute, envoie-moi des papiers.
Je ne le connaissais pas.
Prouve-moi que, d'abord,
tu es malade.
Prouve-moi que tu as le cancer. Envoie-moi une photoiers. » Je le connaissais pas. « Prouve-moi que d'abord, t'es malade. » « Prouve-moi que t'as le cancer. »
« Envoie-moi une photo de toi, il y a six mois, pis là. »
« Mais c'est malaisant de demander ça à quelqu'un. »
« En même temps, on en reçoit-tu du monde? »
« On en reçoit-tu des téléphones de temps? »
« Fait que j'ai dit, écoute, prouve-moi que t'es malade. »
« Écoute, Jopé, t'as pas le cancer. T'es trop gros. »
« Prouve-moi que t'as cause pour le camp. »
Fait que j'ai reçu une lettre de le camp,
pis j'ai tout reçu de la documentation.
J'ai dit, écoute, moi, ce que je te propose,
c'est que tu vas animer un gala.
Je vais tout te trouver des humoristes.
Je vais faire la mise en scène.
On va ramasser des fonds.
On l'a fait à la salle Thompson à Trois-Rivières.
Sylvain Lera qui était venu le rempart.
On a guéri le cancer.
On a guéri un bout.
En tout cas, je te jure,
on l'a fait pendant cinq ans. C'est lui qui animait. On On a guéri le cancer. On a guéri un bout. En tout cas, je te jure, on l'a fait pendant cinq ans.
C'est lui qui animait.
On a trouvé du monde pour supporter la cause.
J'ai dit, moi, ma politique, à moi, c'est ça.
Quand un gars vient te voir et qu'il y a quelque chose,
une cause à supporter de même, j'embarque.
Je suis embarqué avec lui pendant cinq ans.
Je l'ai fait pour bien d'autres affaires.
La fondation Jean Lapointe, avec Jean Lapointe,
j'étais là pendant des années.
Après ça, c'était le grand chemin.
J'ai été porte-parole du grand chemin qui aide les jeunes qui ont des problèmes
de toxicomanie, d'alcool, tout ça.
Je l'ai fait pendant 10 ans.
Ça, pour moi, c'est ma cause politique.
À moi, c'est ça.
Parce que concrètement, je sais que si on ramasse un montant,
il va aller directement dans la boîte.
Si je m'en vais en politique, on ramasse un montant,
il s'en va dans la caisse électorale,
on ne sait pas ce que ça va devenir.
Fait que j'aime autant travailler pour des gens
qui parlent des vraies affaires.
C'est ça.
Je suis en train de devenir un travailleur social.
Tu n'es pas en train de faire de la politique.
Je pense que je te l'avais dit
la dernière fois que tu étais au podcast,
mais moi, ce qui m'avait marqué de Pierre Jackson,
c'est qu'il avait le même nom
qu'une marque de cigarette.
C'est Peter Jackson.
C'est drôle.
Le pire, c'est qu'il n'a jamais fumé.
Il ne buvait pas.
C'est un sportif.
C'est un gardien de but.
Il apprend le jour au lendemain qu'il a un cancer des aumes.
D'ailleurs, un an après,
je m'en vais à l'hôpital pour ma nonce.
Je l'ai vue une semaine avant qu'il meure.
Dans son lit d'hôpital, c'était une poupée de porcelaine.
Il était supporté par des...
Écoute, quand elle m'annonçait ça,
ça me rentrait dedans encore plus,
parce que je pensais rien qu'à lui,
puis je me voyais dans le lit d'hôpital
à m'enchaîner de même.
Fait que je capotais, parce que voyons,
ça se peut pas, tu sais.
Fait que, en tout cas, juste une petite parenthèse de même,
anecdotique, on va le parler.
On va faire un show
pour toi, inquiète-toi pas.
Yann, y a-tu d'autres questions?
Oui, y en a une dernière bonne.
OK, une dernière bonne, puis après,
des questions de Marc. Y a-tu,
avant qu'on
entende la dernière bonne,
y a-tu quelqu'un dans la salle qui a une
question? On a-tu,
on a pas de micro.
Fait que...
Oui, on a un micro sans fil, Mike.
Oh, yes.
On a un micro sans fil.
C'est-tu...
On peut peut-être le passer.
Peut-être que madame peut le passer.
On peut peut-être le...
Ah oui.
Ça te rend sûr d'aller dans la salle?
Merci beaucoup.
Ah non, mais vas-y.
Puis vu que je ne vois rien...
Le diabète a mangé mes yeux.
Non, c'est juste qu'il n'y avait pas de lumière.
Oh, Chris, j'aime ça que lui, il avait les deux bras levés, puis c'est de même qu'il s'est fait choisir.
Puis tu as l'air d'un gars qui pensait que ça allait être un combat de lutte.
Oui.
Et votre main à la prise de l'eau.
Oh, tabarnak!
C'est une question quand même pas pire,
très pas sérieuse.
OK.
On vous regarde depuis le début de la soirée
et vous avez vraiment l'air d'avoir des belles queues.
Est-ce que vous avez un secret?
Des belles queues?
Oui, on vous regarde ici.
Vous êtes dirigés vers nous autres.
On est comme... Oui, je, tu sais, on vous regarde ici. Vous êtes dirigés vers nous autres. On est comme, oui.
Oui, je suis tout seul.
Je suis tout seul.
C'est...
C'est quand tu vas sortir du garde-robe.
C'est juste...
Parce que quand tu regardes...
Quand tu regardes un gars de 58 ans,
un gars de 68,
puis un chubby alcoolique,
puis tu fais des assis de beaux chefs,
un party de saucisses
dans la place.
Ah, un barnaque.
Il a besoin d'un pénis.
Mettez-y un pénis dans la bouche.
On va, on va,
le gars avec la barbe à côté,
ouais, ouais, lui.
Ouais, elle est pas assez grosse,
sa barbe.
Le jeune Père Noël avec le sida.
Un Père Noël sidatique.
Le jeune Père Noël qui connaît le monsieur en vert.
On a parlé de l'identité québécoise.
Moi, je pense qu'en ce moment, avec Mike et toute la relève qui est en train d'arriver,
je pense que le fleuron de l'identité québécoise qui repousse les limites,
qui montre la liberté, l'ouverture, c'est l'humour.
Je pense que l'humour, ça va être l'identité québécoise à l'avenir.
Bravo. Continuez.
Mais ma vraie question, c'est pas ça.
Mais je l'ai payé. J'y ai payé 400 $.
Il est un saint-gé, lui. Il s'est planté, ça. Après la queue.
Là, la question,
pourquoi t'as blessé le petit Jérémy?
Ma vraie question, c'est hier,
t'as parlé que t'as fait ton premier trip de moche
cette semaine.
Je l'ai-udié dans le podcast.
Oui, oui.
Oh, Chris.
T'as fait du moche cette semaine?
J'ai fait du moche cette semaine.
Qui c'est?
C'est sérieux?
Oui, oui.
T'es un antidrogue, par exemple.
Oui, mais j'ai commencé à prendre la drogue à 43 ans.
T'es empoisonné avec du moche.
Oui.
Un gramme, deux grammes?
J'ai pris, je ne sais pas, une poignée.
Une poignée.
Pas hier?
Non, il y a une couple de jours.
OK, parce qu'hier,
tu avais l'air de quelqu'un
qui t'en a fait.
Hier, mais moi,
j'ai commencé à manger
des edibles à 43 ans.
Je commençais à fumer du weed
à 44.
Puis, les champignons,
je ne m'en rappelle pas du feeling parce que
j'étais dans un blackout.
C'est un empoisonnement hallucinogène.
C'est pas là que tu as perdu tes
assises de culotte de pyjama.
Non, mais...
Mais peut-être.
On le fait tant.
Mais c'est que
moi, je suis diabétique.
Avant, je n'aimais pas ça, perdre le contrôle.
Puis là, j'ai une machine qui me dit mon taux de sucre.
Ça ne me dérange pas, perdre le contrôle.
Je pense que je suis juste en train de vivre ma crise d'adolescence.
S'il y a quelqu'un qui a de l'acide...
OK, tu vas passer à la prochaine étape.
Je vais payer cash.
Moi, ma fille, pour a un problème de dos,
elle m'a acheté un push-push.
Qui gèle, oui.
Légal, qui gèle, supposément.
J'ai dit, mon gars,
je vais dire lentement,
prends ça, deux puffs.
T'as pris des puffs de ça?
Ben oui, c'est parce que c'est en push-push,
ça se vend.
Ben, c'est des calices,
c'est dans le dos que ça va?
Ben non.
C'est pas de la cortisone,
c'est du pot.
C'est pas pour te geler le dos!
Non, non, non! C'est pour te geler là!
C'est marrant que je suis vapeur en tout, là!
Je pensais que tu avais une affaire pour te geler le dos,
tu t'es collé ça dans le nez!
Va faire du moche avec lui, va manger des graines avec l'autre!
Non, c'est parce qu'elle te donne...
elle te dit « essaye ça, le pot! »
Comme tu ne t'avais jamais essayé ça, tu sais, j'en ai en soins les deux,
je le sens encore! Non, non, c'est parce que j'essaye ça,
j'ai deux puffs,
il se passe rien. Quatre puffs, il se passe absolument rien.
Six puffs, il se passe absolument rien.
Ça marche pas, c'est quoi ça?
Ça, pince là-dessus, puis respect.
Moi, je te dirais, touche à rien.
C'est quoi qu'il y a là-dedans?
Tu poses autre question.
Tu poses autre question.
Si tu posais
autant de questions avec ton médecin,
t'aurais su que t'avais pas le cancer.
Bon.
Hé!
On va...
Je pense, Yann,
on va...
À moins que la question soit bonne.
T'avais dit qu'il y avait une bonne question.
On va finir avec la bonne question.
C'est une question pour Jean-Claude
et François.
Je sais pas si vous avez suivi l'affaire de Gad Elmaleh,
mais est-ce que ça existait dans votre temps,
les histoires de vols de gags?
Ça a toujours existé.
Est-ce que vous l'avez vécu, les deux?
Oui, mais je n'en aurais pas le nom.
C'est un gars de Drummondville.
Non, mais ça a toujours existé.
Moi, je pense que ça existe de façon volontaire
ou pas volontaire.
Tu le sais, toi aussi.
Ça arrive des fois qu'on a des mêmes gags.
J'ai écouté un numéro que tu as fait sur YouTube l'autre jour.
J'ai dit, «Kirim, c'est un gag de Bob que j'ai fait en 98.
Je suis sûr que tu ne me l'as pas volé. »
Non.
Tu ne me l'as pas volé, hein?
Non.
Tu ne m'auras jamais volé ça, hein?
Non.
OK, c'est correct.
Non, mais ça arrive.
Hier, je parlais avec Mario Tessier, justement.
C'est une bonne question parce que j'ai un numéro que je fais dans mon show
écrit sur l'insomnie, puis maintenant,
ça fait un an, je roule un an et demi avec,
parce que je suis insomniaque. Je ne dors
jamais une nuit complète. Ça fait 20 ans que je n'ai jamais
dormi une nuit complète. Pas capable.
Quand tu es à l'hôtel, tu te lèves à 6 heures
chaque matin? 4-5 fois par nuit, tout le temps,
puis à l'hôtel, je me lève à 6 heures, 4-5 fois par nuit.
Non, c'est ça. Non, mais 4-5 fois
par nuit, puis je me lève en plus à 6 lève à 6h, 4-5 fois par nuit. Non, c'est ça. Non, non, mais 4-5 fois par nuit, pis je me lève en plus à 6h.
Je pense que ton alarme est brisée.
Tu regardes ton horloge,
je crée, c'est encore 6h!
Mais, tu sais, je fais un numéro,
je fais une histoire.
Depuis que j'ai plus de batterie
dans cette affaire-là, je dors plus, hostie.
Pis là, ben, je fais un numéro là-dessus,
pis je jase avec ça,
pis Mario Tessier dit,
«Christ, je suis en train de redonner mon nouveau show,
je fais un show là-dessus, tu sais,
un numéro là-dessus.» Ça arrive, oui, effectivement, pis ça va toujours dit « Chris, je suis en train de runner mon nouveau show. Je fais un show là-dessus. Un numéro là-dessus. »
Ça arrive, oui, effectivement.
Ça va toujours exister.
Il y en a qui volent.
Quand c'est fait de façon malveillante,
quelqu'un copie intégralement un thème,
un numéro, tu le sais.
Mais moi, c'est ça qui me fait capoter.
C'est quelque chose qui arrive à tout le monde.
Pas vrai.
Mais c'est que ceux qui font… Le défaut, c'est que les qui arrive à tout le monde pas vrai, mais c'est que ceux qui font...
Le défaut,
c'est que les voleurs de gags, ils font
« Ah, ça arrive à tout le monde! »
Et eux autres volent des gags.
C'est ça qui est mauvais.
Moi, ça m'est arrivé une couple de fois.
Dans mon dernier show, j'avais une joke
à Julien Tremblay.
Puis Julien, il m'a...
C'est pas mon dernier show, l'autre avant. Quelqu'un m'a dit « Hey, t'as la même joke que Julien Tremblay. Puis Julien, il m'a... C'est pas mon dernier show,
l'autre avant.
Quelqu'un m'a dit,
« Hey, t'as la même joke
que Julien. »
Puis j'ai fait,
ça fait combien de temps
que Julien fait ce joke-là?
Il a dit, ça fait deux ans.
Moi, ça faisait trois mois.
Mais tu savais pas.
J'ai fait,
j'ai fait,
« Oh, Christ, OK,
je vais trouver un autre joke. »
Puis je l'ai enlevé.
Mais il y a bien du monde
que, tu sais,
comme moi,
vu que je l'ai pas volé,
que ça, je trouve, c'est un problème. Le monde qui font, « Non, mais je le savais moi, vu que je ne l'ai pas volé que ça je trouve que c'est un problème
le monde qui font, non mais je ne le savais pas
fait que je vais continuer à la faire
mais ça il ne faut pas faire ça parce que sinon
ça
ça l'envoie le message que c'est correct
de faire les mêmes jokes
tu sais comme au stocke
à ce moment là, mettons, si je veux te dire
il y a plein de monde qui a fait des numéros sur des relations de couple
tu vas t'arrêter de faire des numéros sur des relations de couple.
Mais c'est ça.
Parce que quelqu'un a fait des numéros sur des numéros.
Ça, c'est une autre affaire.
Parce que l'actualité, à un moment donné, c'est sûr et certain qu'il y a une nouvelle qui va passer.
Puis là, tout le monde va sauter dessus.
Moi, j'écris sur l'actualité à tous les jours à la radio.
Je fais une joke sur Desjardins, exemple, ceux qui veulent l'identité.
C'est ma joke!
Il y en a un autre qui peut écrire le même genre de joke, comme moi, puis je ne peux pas tout enlever.
Ça dépend.
C'est que des fois, tu sais, des idées, ça, tu peux pas,
mais des fois, tu le sens
quand une joke est volée.
Tu le sens. Tu fais comme,
ah, tabarnak!
Tu sais que Ballette,
c'est qu'à un moment donné, il n'a pas eu un gag.
C'est des numéros complets.
Ça, à un moment donné, ça commence. Puis à l'époque, moi, dans le temps,
il y avait un autre avec une moustache, un français
qui était... C'était un numéro... Il avait volé des jokes à Légaré.
Écoute, c'est Légaré lui-même qui, à un moment donné, a fait comme tabarouette.
C'est un numéro que Légaré avait écrit pour un humoriste qui est mort aujourd'hui,
qui était à l'époque de…
Pierre Labelle.
Pierre Labelle, exactement.
Moi, j'ai écrit pour Légaré dans le temps, ça fait longtemps.
C'est-tu que tu écris des jokes que je n'ai rien entendu?
Il avait volé un sketch complet.
C'est clair qu'il y a un plagiat.
Moi aussi, ça m'est arrivé.
J'ai fait une joke, elle a voulu longtemps,
puis quelqu'un en fait une, puis elle est pareille.
Je ne vais pas me mettre à appeler tout le monde.
J'ai fait cette joke-là.
Je trouve aussi que c'est correct.
C'est d'en s'en parler.
Moi, ça peut arriver, par exemple,
qu'à un moment donné, j'ai vu un gag
qui fit bien, mais je vais le citer.
Je vais le citer comme disait un tel
dans le temps, pis là, je vais faire le gag.
Mais au moins, je donne le mérite
à l'humoriste qui l'a écrit. On devrait pas chicaner
également. Le monde s'en va de ta l'arnaque.
J'aime que le monde se dise
« C'est où la place la plus secrète de sortir? »
Mais pas ici.
Je vais piler sur la table,
je vais tasser la face à Mike Ward.
Je vais accrocher un petit peu la caméra,
je vais sortir.
Hé, on va finir...
Toi, tu as de l'air un peu agressif.
J'aime ça.
Tu gagnes, assis.
On va t'envoyer te faire gâter par le gars qui a un gilet vert.
C'est quand tu es sorti de prison et il est combien
ton portefeuille?
Attends,
on peut-tu donner un micro au monsieur
qui a de l'âne
un rock machine?
Attends, ah non, elle va t'amener
un micro.
C'est super intéressant, merci d'être à Québec. Qu'est-ce qui est arrivé
avec Pierre Légaré? Il me semble qu'on ne le voit plus.
Non, bien, il s'est retiré, tout simplement.
Il a pris sa retraite parce qu'il a été malade premièrement.
Même avant de tomber malade,
il y avait...
Moi, il m'avait dit
dans le temps à Pimentfort
que j'avais fait une semaine avec,
je ne le connaissais pas, puis il m'avait dit que ses filles,
il y avait une de ses filles qui avait 14,
l'autre avait 11 ou je ne sais pas trop quoi. Il avait dit, chrétien de réaliser que mes filles, il y avait une de ses filles qui avait 14, l'autre avait 11 ou je ne sais pas trop quoi.
Il avait dit, je viens de réaliser que
mes filles, elles auraient juste 2-3 ans
à la maison ou 4 ans.
Je veux profiter de ce temps-là.
C'est un gars aussi que, moi, quand j'ai déménagé
à Saint-Jean-sur-Richelieu,
ça lui coûtait 3 000 par année
à vivre. Il y avait un Dodge
Arias de marde. Il y avait une maison
qui avait payé 32 000 $.
Ça ne coûtait rien.
Il a pris sa retraite jeune.
Après, il est tombé malade.
Il est redevenu correct.
Je viens de voir qu'il a 70 ans aujourd'hui.
70 ans?
J'aimerais ça l'avoir.
Lui était script-éditeur du Festival de l'humour québécois.
La radio a s'est cassée quand j'ai commencé.
J'étais jeune. J'avais 18 ans.
J'envoyais des textes
dans ce temps-là que je tapais à Daxilo,
Chris Parfax. C'était lui qui était
script-éditeur. J'écrivais pour cette gang-là.
Le festival de l'humour québécois, c'est pas
de l'air. C'est là que François Avoir
a commencé aussi. Fait que toi, t'envoyais
ça? Ouais, j'ai commencé de même à écrire
quand j'écrivais pour les autres.
À cette époque-là. J'ai commencé, moi,
à la radio, je faisais des avis de décès à Chris.
Peux-tu te donner une idée?
C'est vrai?
C'est vrai, bien oui.
Live.
En coup de téléphone?
Non, non, non, live.
C'est déjà...
Richard Monette, ta famille morte.
Je commençais mes avis de décès.
Elle est enfin décédée,
Denis Côté.
C'est toi qui m'as annoncé
que j'avais le cancer,
mon tabarnak. Non, mais je faisais ça live, à ce titre. C'est toi qui m'as annoncé que j'avais le cancer, mon tabarnak.
Non, mais je faisais ça live.
C'était bon,
à un moment donné,
je m'étais trompé dans un nom
et Chris,
le téléphone a sonné
toute la journée à la station.
Il n'est pas mort,
tabarnak.
Après ça,
ils m'ont dit
qu'on allait les enregistrer
et qu'on allait checker
les noms comme il faut.
J'ai tout fait à la radio.
On va checker les noms
comme il faut.
Chris de business
qui est comme une science.
Ça,
puis je faisais un marché
aux puces aussi, live à la radio.
Ah oui?
OK, j'ai tout fait.
Moi, c'est ça qui me fascine.
Moi, je suis un gars de Québec.
À Québec, il n'y a pas la chronique nécrologie à la radio.
Mais quand tu te promènes en région,
ça marche à côté.
que tu entends ça,
puis tu es comme, voyons, tabarnak!
Tu viens d'entendre une tonne de Britney Spears,
puis là, la personne fait, hey, c'est Justin Bieber, maintenant, rappelons-nous que Roland
Therrien, il est mort.
Il est mort.
Il laisse dans le deuil.
Hey, n'oubliez pas le 6 à 6.
Et on passe au marché aux puces.
Il a du bingo aussi à la radio.
Moitié, moitié.
Moitié, moitié, bingo, bingo.
Tabarnak.
Il donne des licences à tout le monde.
C'est ça le défaut.
Je ferais une dernière question.
Il cherche tout le temps sa bonne question.
Il avait pas de l'air confiant.
Je veux entendre ta question
puis après le monsieur avec la petite barbe devant,
la grosse barbe va finir.
C'est juste des barbus.
Allô?
Elle n'est pas bonne, ta question. On va aller à lui.
Vous avez eu des longues carrières. Je veux savoir, l'expérience par rapport à vos débuts, qu'est-ce que ça a apporté maintenant, aujourd'hui, que vous n'ayez peut-être pas à l'époque?
Bien, en partant,
moi, j'ai commencé en humour,
c'était pas la même chose, il n'y avait pas le marché.
Tu as commencé en humour
et le monde se disait
la radio FM, c'est peut-être une mode.
Oui, c'est ça, ça ne passera peut-être pas.
Non, mais avant ça, moi, je faisais...
Ce qui est intéressant aussi, c'est ça. Ça passera peut-être pas. Non, mais avant ça, moi, je faisais... Mais ce qui est intéressant aussi, là,
c'est que, non seulement, l'humour,
c'est une affaire, mais la technologie a tellement évolué.
Écoute, moi, quand j'ai commencé à faire
ma job au début des années 70,
il n'y avait pas de salle de spectacle.
Il commençait à peine. Il y avait des bars,
il y avait des sous-sols d'église,
il y avait des garages, il y avait toutes sortes d'affaires.
Puis il y avait des systèmes de son que tu installais, deux caisses,
puis un micro. Puis il y a un gars, un moment donné, qui s'appelle
Guy Latraverse, qui a commencé à créer une
industrie culturelle. Puis il a commencé
à créer des salles dans les écoles. C'est Guy Latraverse
qui a commencé? Oui, c'est Guy qui a commencé à créer
un réseau de salles plus gros,
parce qu'on ne fournissait pas.
Puis là, la chanson a pris, a fait tout ce
qu'elle avait à faire jusqu'aux années 80,
puis après ça, l'humour a pris le dessus sur la chanson.
Parce qu'au début, tu sais, l'humour était, la chanson était très engagée jusqu'au référendum années 80. Puis après ça, l'humour a pris le dessus sur la chanson. Parce qu'au début,
la chanson était très engagée jusqu'au référendum de 80. Puis après ça,
avec Ding et Dong, puis avec toute la gang,
c'est l'humour qui a vraiment pris le plancher.
Puis là, tranquillement, pas vite,
l'humour a fait le même maudit cheminement
que la chanson. C'est qu'on a commencé
à faire des discothèques, puis on a commencé à faire
des esties de sale poche.
Parce que l'humour c'était la mode
fait que à un moment donné
je me souviens
d'un show en Abitibi
écoute mon show
il était supposé
être à 8h
là il y avait pas
un crise de choix
dans la salle à 8h
tout le monde danse
le gars il voit
la petite fille
pis ça il tente
la fille voit le gars
pis ça tout va bien
sur la piste de danse
il arrête tout
ok
on a un queclone
qui va venir
vous faire contrer
tu vois t'arrives là
toi t'es en train
de voir la fille
pis ça a commencé à bien aller pis t'as l'esprit de ticoune qui va te comp faire compter tu vois t'arrives là, toi t'es en train de voir la fille pis ça a commencé à bien aller
pis t'as l'esprit de ticoun qui va te compter une couple de jokes
c'était ça au début en humour
juste sur le plan de la technologie
pis des moyens qu'on avait
pour faire le spectacle
mais c'était quand même une bonne école pareil
faut que t'en sortes
c'est par là aussi
faut que tu passes aussi
mais après ça t'as eu le festival qui, là,
il a commencé à faire un réseau plus intéressant.
Puis ça, déjà, ça a fait, juste sur le plan technologique
et au niveau des salles, c'est une affaire.
La deuxième affaire, c'est au niveau du contenu.
C'est qu'il y a eu vraiment, toute l'époque,
des Jean-Guy Moreau, des Yvon Deschamps
qui parlaient vraiment, qui étaient associés un petit peu à la chanson.
D'ailleurs, Yvon Deschamps, on disait que c'était quasiment un chansonnier
au début, quand il commençait, parce qu'il avait des propos à la chanson. D'ailleurs, Yvon Deschamps disait que c'était quasiment un chansonnier au début,
quand il commençait, parce qu'il avait des propos à caractère social.
Il était très engagé politiquement.
C'était un gars de gauche, puis il a toujours été pareil.
Clémence, même chose.
Jean-Guy Moreau, même chose.
Puis là, on a commencé à tomber dans la variété avec les imitations.
Puis là, les gars de bar, qui étaient les bars dans le temps,
t'avais les Gérard Vermette de ce monde qui faisaient des jokes de cul dans les bars.
On commençait à avoir pignon sur rue tranquillement.
Puis avoir accès à des grosses salles,
ce qui n'était pas le cas avant.
Puis ils sont arrivés après ça, les... Comme lui.
Puis on a été obligés de vivre avec.
Mais c'est comme ça que ça a commencé.
Il y en a toujours eu du trash,
mais il était vraiment dans les bars.
Non, mais c'était dans les bars parce que personne n'os caché l'évidence. Non, mais c'était d'un bord parce que
personne n'osait, parce que la culture dans le temps,
c'était pas accessible. La place des arts,
écoute, penses-tu que tu peux avoir un humoriste
à la place des arts? C'était impossible.
Yvon, c'était le premier à faire
la place des arts
en termes d'humorisme.
Oui, il a atteint ce succès-là. Après ça,
t'as eu Jean Lapointe qui l'a eu, qui l'a coté
au niveau des ventes. C'est vrai? Jean Lapointe vend l'a eu, qui l'a coté au niveau des ventes.
C'est vrai.
Jean Lapointe vendait autant qu'Yvon.
Ah oui, oui.
Il a coté Yvon.
Puis ça, c'était impressionnant.
Avec les Géraud là ou seul?
Non, tout seul.
On dirait, avec le recul,
Yvon, on le voit aujourd'hui comme dans une classe à part.
Puis Jean Lapointe, il n'a pas passé cette étape-là.
Parce que Jean, il était dans la variété.
Il était plus au niveau de la forme que du fond.
C'était un imitateur.
C'était un gars qui avait envie de faire rire,
puis il l'a fait, puis il l'a très bien fait.
Puis c'était un excellent comédien aussi.
Tu l'as vu faire du plessis,
tu l'as vu faire plein d'affaires.
C'était un autre type de carrière.
Mais Yvon, c'était un peu le philosophe qui arrive,
qui a changé la mentalité en bien des points.
Puis il a parlé de tellement de sujets
que personne ne voulait aborder. Personne ne voulait parler. qui arrive, qui a changé la mentalité en bien des points, puis il a parlé tellement de sujets que
personne ne voulait aborder.
Personne ne voulait parler de l'avortement.
Il a parlé de nigger black.
Toi, t'avais...
Ça répond-tu à ta question?
Ben non, mais on peut partir, c'est une chire.
Moi, j'ai envie de pisser en tabarnak.
C'est vrai?
Oui.
Mais on peut...
Mais là, je regardais ta graine à cause du gars en vert.
Ah, voilà.
Là, tu avais raison.
Très beau bat.
Bat de cancer.
Les bats de cancer sont moins beaux.
Atrophie.
Il ressemble à ma post-op.
Un bat de cancer. Un bat de cancer, c'est au moins beau. Atrophie. Il ressemble à ma post-op. Un batte de cancer.
Un batte de cancer.
Ah non.
Imagine son pénis
avec un seul UT.
La dernière fois
que je suis passé au douane,
tu passes dans une espèce
de scanner,
tu passes,
tu vas l'aimer en l'air.
Fait que la fille,
elle va pas embarquer.
Quand je suis sorti,
elle regardait la fille à côté.
Ils voyaient tout là-dedans.
Je pensais que c'était
un bon gang,
mais il a raté complètement.
Je le mettrais pas dans mon prochain show.
Je pense que tout le monde est bandé en ce moment.
C'est ça le défaut.
Ouais, fait que, on va,
le gars,
on va t'appeler le gars.
C'est quoi ton nom?
J'aimerais ça qu'on donne bonne main de la plus en Patrick Brunet.
Qui a de la pression. T'es la dernière question de la plus sain Patrick Brunet. Qui a de la pression.
T'es la dernière question de la soirée.
Lui, ça fait 9 ans qu'il veut se coucher.
Moi, ça fait 1h10,
je suis en blackout.
Fait qu'il faut que tu te sors.
Il est temps de chèque.
Il y a au moins 100 000 cette année,
fait que j'ai pas pitié.
Ma question est bonne.
M'en rappelle pas que j'ai dit ça.
J'aurais pas dû dire ça.
Parce que le monde
au Québec aime pas ça, quelqu'un qui a du succès.
Là, il va avoir
quelqu'un d'autre.
Ma question est pour Mike,
t'es un peu personnel.
À ce soir, t'as parlé quand même
souvent que tu gagnais beaucoup d'argent.
J'en ai parlé une fois.
Une fois.
Ça m'a marqué.
Il est plus bâti que moi, mais j'ai
un fusil backstage.
C'est correct, je suis
un militaire à retraite. Parfait, yes.
Des amis de hell, ça.
C'est ça. Je suis une mèche
avec le Rock Machine.
Je me demandais,
est-ce que tu parles du fait que tu gagnes
beaucoup d'argent pour dissuader
des prochaines poursuites?
Non, mais ça me salate,
des prochaines poursuites.
Pour vrai,
le move le plus intelligent que je pourrais faire,
c'est « Marche pas mes affaires! »
Puis là, le monde ferait comme ça,
sur le temps plein. « Pas terre!
Regarde le vent, Rivière-du-Loup! »
« Je vais étirer ça, je vais vous réduire à nez! » que me semble sur le temps plein un potter regarde voir rivière du loup pour de vrai je devrais marcher m'acheter une tercelle 91 mais aussi non je n'en ai
service pas cher ok mais pour vrai ça serait ça le même ouvre ça serait moi en tercelle avec Yann qui me pousse. Oui, c'est ça.
Mais non, je pense... Je suis désolé, j'ai parlé
beaucoup de mon argent.
Non, mais ceci dit, c'est vrai.
C'est vrai que
les francophones ont bien de la misère
avec l'argent. Il y a quelque chose de très judéo-chrétien
dans le rapport avec l'argent.
Je devrais faire, chaque fois que le monde dise
comment tu gagnes, je devrais répondre en anglais.
Je ne le dirai pas,
600 000 $.
On va finir là-dessus,
Bragg.
Je veux vous remercier.
Merci beaucoup d'avoir été là, les gars.
Merci.
Merci à vous autres
d'être là.
Gros merci à Yann Thériault
qui est en arrière.
Que Yann Thériault...
Yann vient d'apprendre
que je me mets riche
avec ce podcast-là.
Puis je le paye,
en carte cadeau Visa.
En billet de spectacle.
Il vient de dépasser P.O. Beaudoin, esti.
Fait que, mais merci, merci tout le monde.
Merci beaucoup.
Merci beaucoup.
Yes.
Merci.
Ha ha!
Ah, c'était un beau show.
Là, je suis à jeun. Comment ça, je suis à jeun?
Ça marche pas. Il y a de quoi qui marche pas.
C'est comme s'il y avait eu du montage.
J'aimerais remercier les gens
qui ont payé pour ce montage-là.
Cette semaine, Antirouille Métropolitain.
Antirouille Métropolitain.
Quand on pense aux experts,
on pense à Antirouille Métropolitain.
Des experts d'Antirouille, là.
Quand tu penses à des experts dans d'autres
domaines, va pas voir
Antirouille Métropolitain. T'sais, appelle-les
pas pour faire « Ma toilette est bouchée! »
Ils t'aideront pas. Appelle-le
un plombier, crise d'épais.
Antirouille Métropolitain sont là depuis
1976. Ils ont le savoir-faire
autant technique que scientifique
qui leur ont permis d'appliquer 3 millions de traitements anti-rouille.
C'est le seul réseau spécialisé anti-rouille à être recommandé par CAA Canada.
C'est vraiment pas rien.
Anti-rouille métropolitain, un investissement intelligent et payant.
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