Mike Ward Sous Écoute - #247 - Pierre Verville et Daniel Lemire
Episode Date: November 25, 2019Votez pour Mike dans la catégorie Olivier de l'année: https://ici.radio-canada.ca/tele/gala-les-olivier/2019/vote-olivier-de-l-annee Cet épisode est une présentation de Boutique Séducti...on (http://seduction.ca), de Therrien & Therrien CPA (https://therrien-cpa.com/) et de Planethoster (https://www.planethoster.com/fr/ward) Cette semaine à Sous Écoute, Mike reçoit Pierre Verville et Daniel Lemire venus nous raconter leur début et un lot d'anecdotes. Pour acheter des billets du nouveau spectacle NOIR: https://mikeward.ca/ -------- Boutique en ligne - http://sorsavec.com Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Je suis présentement en tournée avec mon One Man Show noir.
J'ai plein de dates au mois de décembre.
Malheureusement, je suis sold out partout.
Partout, partout, sauf le 7.
Le 7 décembre, je suis à Saint-Jean-sur-Richelieu.
Si tu n'as pas déjà des billets, il reste encore des billets dans la dernière rangée.
Sinon, après les fêtes, je vais avoir plein d'autres dates.
Je m'en vais à Laval, L'Assomption, Victo, Gatineau, Québec.
Puis après ça, je pars partout à travers le Québec.
Va sur mycward.ca pour tes billets.
Et je voulais vous parler de mon nouveau commanditaire
cette semaine qui est la boutique Séduction.
Boutique Séduction, tu sais c'est qui,
boutique Séduction.
C'est la plus grande boutique érotique au Québec.
Des affaires de sexe, il y en a.
Pas juste des affaires de cochons.
Des affaires pour tout le monde.
Des affaires pour tout le monde. Des affaires pour tout le monde.
Il y en a pour tous les goûts.
C'est tellement gros.
Il y a des sections.
Si tu rentres là, tu as l'impression d'être dans un Walmart.
Si Walmart est un peu...
un peu...
un peu...
Nori, nori.
Ou...
Je suis en train de devenir une vieille madame.
Mais c'est vraiment...
Boutique, séduction.
Je sais qu'il y a du monde qui disent
« Ah non, mais moi, j'aime mieux commander mes toys sur Internet. »
Tu vas te rentrer ça dans le cul ou dans le vagin.
Va dans le magasin le toucher
avant de rentrer ça dans l'anus,
Christ d'innocent.
Le 29 novembre, c'est le temps
pour profiter du rabais Black Friday
qui vont jusqu'à 70 % de rabais pour te partir une collection vraiment pas plate.
Quand tu vas être là-bas, utilise le code promo WARD.
Tu vas avoir 25 % de rabais jusqu'au 1er décembre.
Code promo WARD, 25 % jusqu'au 1er décembre.
Ça marche sur Internet aussi.
Si t'aimes ça, prends des risques.
Mais déplace-toi. Et aussi,
cette semaine,
j'ai Boutique Séduction et j'ai
Terrien Terrien CPA.
Terrien Terrien, un peu moins cochon,
eux autres. Terrien Terrien,
c'est un bureau de comptable au service
des petites et moyennes entreprises
innovantes depuis plus de 25 ans.
Si tu travailles
en informatique,
en biotechnologie,
en création web, en production de jeux vidéo,
embauché Terrien Terrien CPA,
arrêtez de passer des heures à expliquer
votre modèle d'affaires. Terrien Terrien
CPA vous permettra de maximiser
vos retours de crédit d'impôt
R&D CDAE.
Ça, tu vois que je lisais pas.
Je sais c'est quoi, des CDAE.
Je ne te l'expliquerai pas.
Si tu es trop innocent, google-le.
Mais il offre un système d'impartition comptable.
Ils vous offriront des services à des prix plus que raisonnables.
Et ça, pour une PME, c'est magique.
Allez les suivre sur Instagram, c'est
terrienterrien sur Instagram, ou allez sur leur
site web terrientraidesunion
cpa.com ou
si tu ne sais pas c'est quoi un trait d'union,
tu n'as pas de business, si tu ne sais pas c'est quoi
un trait d'union, je l'ai essayé hier, si tu fais
terrienterrien.com, ils te transfèrent
automatiquement son
fort, son rade. C'est grâce à eux
que Yann Thériault est plus dans la marde
financièrement.
En direct du Bordel Comedy Club
à Montréal, voici Mike Ward
sous écoute.
Merci
beaucoup.
Bonsoir.
Bienvenue à Mike Watts.
J'aimerais ça qu'on te donne une bonne main d'applaudissement
à Yann Thériault, qui est juste là.
Je ne sais pas si on peut filmer Yann.
Yann, peux-tu te filmer?
Oui, je peux.
J'aimerais ça te voir.
Je vais être un peu flou, par exemple.
T'es flou, est-ce que...
Je pense que j'ai bu parce que t'as de l'air flou.
Fait que là, Yann, il y a une des caméras qui est un peu pétée.
Non, elle n'est pas pétée.
C'est juste que je ne sais pas ce qui est activé dessus,
mais elle n'est pas pareille comme les autres.
Elle flash un peu.
Il y a des petits bidules qui flashent.
Je ne sais pas c'est quoi.
Il y a le check engine d'allumer.
Oui, c'est ça.
Peut-être juste un changement de ville.
Oui, c'est peut-être.
OK. Mais j'aimais ça
qu'on a commencé
avec les trois caméras. C'était moi qui étais flou.
Puis tu as fait fuck off. Ça va être moi
qui est flou. Moi, je suis zéro flou.
Exactement. Toi, tu es flou.
En plus, j'ai une grippe cette semaine.
Ça aurait été bon que je sois flou
avec mon nez rouge.
Il est-tu bien rouge? En HD, ça doit être...
Non, ça paraît pas du tout.
Au pire, je vais tout le temps
parler de même.
Je vais faire vous autres...
Ça marche.
Soit de même ou faire
moi l'autre fois.
Ça ne me paraît pas que j'ai la grippe.
Cette semaine, moi, je suis vraiment excité.
Mes invités, c'est ça, je pensais à ça en m'emmenant ici.
Moi, ça fait 26 ans que je fais de l'humour.
Puis, avec mes invités à Troyes,
on a 100 ans d'expérience.
Je suis vraiment content d'avoir ces deux gars-là,
ces deux légendes québécoises.
Mesdames et messieurs, voici Daniel Lemire
et Pierre Verville.
Merci d'être là.
Merci d'être là.
Ben écoute, c'est un plaisir.
Tout un accueil d'ailleurs.
Ben oui, le monde sont contents de vous voir.
T'as soiré-tu là hier à Grip?
Je pense, techniquement,
il faut vous rapprocher un peu, mais je vais essayer de respirer
de même.
Je vais vous poser. Vous autres,
ça va bien?
Oui, très bien.
Je ne savais même pas,
là, vous êtes en tournant ensemble,
mais je ne savais pas que
toi, tu es un gars de Victor,i, tu es un gars de Drummond.
T'as eu un ex.
Est-ce que tu faisais de l'humour à Drummond
avant de déménager à Montréal?
Ou tu as commencé?
À l'époque, on était un trio.
C'est là que j'ai commencé, à Drummondville,
dans le coin.
On avait un petit théâtre à Halverton aussi.
En tout cas, on ne partira pas là-dessus.
Ça va être long.
Et c'est là que j'ai commencé, effectivement.
Mais ce n'était pas des shows solo.
C'est quoi le nom du trio?
Les Trois Points Cardinaux.
Trois Points Cardinaux. OK.
Puis le show, ça s'appelait On a perdu le nord.
OK.
Ça ne rie pas beaucoup.
Puis après ça,
est-ce que tu es le seul des trois
qui a déménagé à Montréal pour faire de l'humour
ou les autres?
Puis comment ils l'ont pris
quand tu as crissé ton camp?
Bien, ce n'est pas ça.
On ne gagne pas notre vie.
Puis eux autres, un des deux autres gars
était ébéniste.
Puis lui, il travaillait là-dedans.
Puis tout à un moment donné, il a dit, bon, la vie est en ce qu'elle est.
Il a décidé
de lâcher ça. Mais il n'était pas
acrimonieux du tout.
On se revit, on se revoit encore
souvent. Puis tout ça, tu sais.
C'est juste que le timing était comme ça.
Parce qu'à l'époque,
on tournait dans plein de petits cafés.
Pierre aussi, il faisait ça.
Il y avait plein de petites salles
au Québec. Et est arrivée la crise
en 1980, je pense.
Et là, ils ont tout fermé.
Les taux d'intérêt ont monté jusqu'à
24 ou 25 %.
En tout cas, bref. Alors là, c'était
vraiment difficile quand il n'était pas connu.
Puis l'humour à l'époque,
il n'y avait presque personne qui faisait de l'humour.
En fait, je pense
qu'il y avait Daniel,
il y avait les Foubrac,
tu te rappelles? Oui.
Dans des petits cafés comme ça,
je voyais ton affiche, tu voyais la mienne,
on ne se connaissait pas, puis on s'est rencontrés.
Vous vous connaissiez de face avant,
juste parce que tu arrivais dans une place
et c'était soit une photo de lui ou des faux-bracs.
Il avait son poster. Il avait joué la semaine d'avant
ou il jouait la semaine d'après.
Évidemment, tu avais les grands noms
comme Yvon Deschamps,
Jean Guimaraud, etc.
Mais l'humour
un peu, comment je pourrais appeler ça,
intermédiaire, disons. Il n'y en avait presque pas.
Puis,
comment vous autres,
vous vous êtes fait connaître? C'est-tu avec
les Lundis des Arts ou c'est...
C'est les Lundis des Arts. Je pense, globalement,
c'est ça, c'est vraiment...
On est arrivés là... Ben, en fait,
nous, on s'est rencontrés là, puis on faisait
chacun un numéro dans la petite loge,
je te rappelle, la petite loge au Club Soda?
Avec la toilette chimique.
Oui, oui, c'est ça. Il y avait-tu une toilette chimique dans le Club Soda?
Oui, oui.
Non, non, c'était effrayant.
Ah, oui?
Oui, oui.
C'était...
Mais les vedettes, il y avait la vraie toilette,
mais les intermédiaires, c'était...
Non, non, non.
Il y avait une loge pour tout le monde.
Claude Meunier, Thériault, tout ça,
on était à 6-7, on était comme ça dans la loge,
puis ça partait, puis c'était à mieux d'être bon, parce que si c'était pas bon,
tu faisais crier chou pendant deux minutes.
Ah oui? Oui, oui, c'était rough de même.
C'était difficile, oui. Oui, mais c'est ça,
on était assez chanceux, parce qu'on
n'était pas connus. C'est ça, on n'était pas connus,
fait qu'on n'avait rien à perdre, nous autres, tu sais.
Moi, j'écoute, je me rappelle,
parce que six mois avant que les arts commencent,
j'avais vu une entrevue avec Claude
et Serge dans Presse.
Ils disaient qu'ils s'en venaient avec ça.
Moi, dans ma tête, je me suis dit
qu'il fallait absolument que je sois là.
Effectivement, j'ai été là,
Pierre aussi, la première soirée.
C'était la folie furieuse.
Tout le monde était un peu dépassé
par les événements.
Je pense qu'il y avait 800 personnes
dans le Club Soda qui, normal normalement devraient accueillir
450. C'était le petit club soda
au deuxième étage sur la rue du parc.
Tout le monde était debout,
j'imagine, à 800 personnes?
Non, beaucoup de monde.
Écoute, puis il y avait autant dehors
quasiment, qui n'avaient pas pu rentrer.
Écoute, nous autres, on était là.
Qu'est-ce qui se passe?
En tout cas, mais...
Ils sont-ilsître là, évidemment.
Et pas longtemps après,
Juste pour rire est arrivé aussi.
La même année.
Deux ou trois ans plus tard.
Non, la même année, 83.
Premier festival Juste pour rire.
Vous étiez les deux sur le premier galop,
juste pour rire.
Il n'en reste plus ben ben.
On est quatre.
C'est qui qui animait le premier galop?
C'était Serge Grenier, je pense.
Oui, c'est Serge.
Je pense que Jean-Guy Moreau, c'était quand même un homme de...
C'est pas une paille.
C'est pas une paille.
Ah, c'est... Ah, mardoc. Ah, gaffe. Ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha Je sais que ça me ferait... C'est drôle.
Tu aurais pu mettre un petit super appui, mais ça...
Tu viens de dévisser ton micro, toi.
Là, c'est comment c'est venu l'idée... Désolé si je saute dans le temps, comment c'est venu l'idée de faire une tournée ensemble?
Ben, on avait travaillé ensemble pas mal à l'époque.
Oui, oui, on a fait la télé, entre autres.
La télé, en spectacle.
Puis on avait eu du fun, puis tout ça, puis on s'était toujours dit, il faudrait refaire de quoi à un moment donné.
Puis ça ne donnait jamais, soit à cause de son horaire ou du mien
et il y a deux ans
j'ai appelé Pierre, je lui ai dit écoute ça te tenterait dessus
le timing serait bon pour moi
en tout cas, ah oui oui, puis là on a embarqué
puis écoute
j'avais prévenu Daniel par exemple
j'avais dit moi je vais être bien bien occupé, j'étais dans l'ouest
pour tourner une émission sur les oiseaux
puis il dit pas de problème, t'inquiète pas
je m'en occupe puis je vais travailler à l'écriture puis bon, Daniel c'est vraiment ça force l'écriture, puis il dit, pas de problème, je prends, t'inquiète pas, je m'en occupe, puis je vais travailler à l'écriture,
puis bon, Daniel Zermans, ça force
l'écriture, puis il dit, inquiète-toi pas,
tu viendras, mais c'est correct
que tu sois pas là systématiquement,
là, fait que je faisais des allégatos.
Fait que toi, t'es arrivé, le show, il était déjà,
l'essence du show était
là, tu sais, où le
gros du show était monté.
Ouais, ben, on a eu quand même pas mal de rodages.
C'est un jeu d'essai et d'erreur.
Il y a des numéros, des fois,
tu penses que ça va être drôle,
puis finalement...
Oui, ça arrive.
Par contre, il y avait une bonne base de show.
Je dirais peut-être un petit peu plus
que les deux tiers au début.
Puis après ça, on leur travaillait,
puis on est arrivé avec un show potable
à un moment donné.
C'est comment...
Moi, je vois, ça fait, mettons,
15 ans de moins
que je fais ça que vous autres.
Puis je trouve, en vieillissant,
ça devient de plus en plus dur.
J'ai l'impression, quand tu commences,
tu te dis, en vieillissant,
ça va être plus facile.
Mais je trouve
qu'une joke qui ne marche pas,
quand tu as 22 ans,
elle ne fait pas mal.
Puis quand tu as,
là, moi, j'ai 46,
elle fait mal.
Fait que là,
vous autres, tabarnak.
Ça doit vous tuer.
On a souffert beaucoup.
Ça t'est monté
dans le souffrance-show,
vraiment, il faut que je le dise.
C'était dans une petite salle en plus,
les premiers shows.
On entendait les gens.
C'était tough pour la concentration.
T'es en temps.
Il n'y avait pas de loge.
C'était assez énervant.
C'est sûr que quand tu commences,
tout est ouvert.
Tu n'as pas fait grand-chose encore.
Mais plus tu en as fait,
à un moment donné, ça, je me sens que je n'as pas fait grand-chose encore. Mais plus tu en as fait, à un moment donné,
ça, je me sens que je l'ai déjà fait.
C'est sûr que
tu as peut-être moins...
L'éventail se rapetisse un petit peu.
C'est ça. La première fois,
tu n'as pas de comparatif.
Tu te dis que ça arrive trois fois
sur 100 jokes. C'est malade.
C'est mieux que dans la vie, mais
c'est un peu ordinaire.
Des fois, ça marche un soir, ça ne pas l'autre soir, la même joke.
Ça dépend du delivery, de toutes sortes d'affaires.
Ça aussi, ça demande, tu le sais,
quelques jours d'ajustement.
Tu fais juste enfarger sur une syllabe, puis oups,
le gag passe pas. Ça veut pas dire qu'il est pas bon, par exemple.
Est-ce que vous enregistrez vos shows
pour chaque show?
Puis, est-ce que
vous les réécoutez souvent ou non? Oui. À chaque show? Puis, est-ce que vous les réécoutez souvent ou non?
OK. À chaque show?
Pas à chaque show.
C'est parce qu'on arrête
pendant des périodes. Donc, le show,
il nous sert d'aide-mémoire.
Ça, aussi, tu parles.
En vieillissant, tu veux.
Oui, quand même.
Qu'est-ce que je disais?
T'as le choix.
Il y a le fait aussi que, bon,
tu sais, des soirs que ça a vraiment été bon,
t'es plus satisfait de tout, mais tu te réécoutes
et tu te dis, OK, c'est parce qu'il y avait
plus de oomph dans tel ou tel numéro,
ou whatever, tu sais.
Surtout que c'est des sketchs en plus
qu'on fait ensemble, fait qu'on est à deux tout le temps,
fait que des fois, tu sais, on a un bon rythme
un soir, un autre soir, ou un tel numéro, et on avait un bon rythme un soir, l'autre soir, tel numéro,
on avait moins de rythme. Tu le vois tout de suite
en l'entendant.
Puis les rires aussi.
Tu vois les trous.
C'est pratique, mais
en même temps, je n'écoute pas ça
journée longue.
C'est audio.
Je ne sais pas vous autres, moi, ma voix
m'agresse quand je m'écoute.
C'est peut-être juste ma voix, je pense.
Je pense qu'on est tous comme ça.
Moi aussi, ta voix m'agresse.
Non, mais moi, j'avoue,
je n'ai jamais beaucoup aimé me réécouter.
C'est vraiment une question de job,
parce que je n'ai pas grand plaisir à me voir
sans croquer, mais me réécouter. Tu vois tous tes défauts tout le temps. Tu vois souvent le mauvais côté.
Mais c'est vrai que pour un humoriste, c'est important de s'écouter pour voir tes défauts, mais c'est dur. Oui, c'est sûr.
À l'époque,
mettons, de tous les bye-byes que tu as faits,
ça, tu les écoutais-tu
live avec...
Ou non, dans le temps,
ils étaient live, les bye-byes.
Ça fait que c'est dur de l'écouter live un peu.
Oui.
Mais celui que j'avais fait, moi, il n'était pas live un peu. Oui.
Celui que j'avais fait, moi, il n'était pas live.
Mais celui que j'avais fait avant,
j'avais fait juste deux numéros dedans,
lui était live,
mais je participais.
Alors, je ne peux pas... Mais celui que j'ai fait seul, je n'ai pas été capable
de l'écouter aussitôt que ça a commencé.
Je suis allé me cacher en garde de rhum.
Je veux dire, la pression tout à coup est arrivée.
Le deuxième que tu avais fait,
c'était vraiment toi,
de A à Z.
Tu avais des comédiens et comédiennes.
Oui, c'est ça.
C'est parce qu'ils m'avaient appelé au mois de septembre
et ils m'avaient dit,
« Écoute, j'aimerais ça refaire un bye-bye cette année.
Ça te tente-tu? »
Je leur ai dit, « É-tu? on est tard un peu
alors si je le fais, je vais le faire comme quand je fais un show
quand je fais un show solo
dans le sens que
on le fait plus petit
on s'en va ailleurs
mais finalement
la grosse machine est rentrée
dedans, puis là, bon, j'ai perdu le contrôle
un peu à ce niveau-là
mais c'est pourquoi je l'avais fait
comme ça, tu sais. Mais on n'avait pas
beaucoup de temps. Puis, si tu veux
booker du monde
très occupé, puis tout ça,
ben c'est ça, tu as des confits d'horaire
épouvantables. Alors, pour
éviter ça, on s'était dit, on va le faire comme quand je fais
un show solo. Ah, pas de problème, parfait.
Mais, c'est un peu ça le principe.
Mais en même temps,
moi, je vous, j'autre, ah, pas de problème, parfait. Mais, c'est un peu ça le principe, mais en même temps, moi, je vous,
j'ai aucun jugement sur Chou,
je ne sais pas quoi en penser,
j'en ai aucune idée. Mais finalement,
tu étais plaisant quand même.
Mais,
t'es-tu fier du résultat
ou tu n'as aucune idée?
Moi, comme je dis toujours, j'ai fait du mieux
que j'ai pu à l'heure où on se parle.
Écoute, c'est sûr qu'il y avait des faiblesses,
etc., comme dans n'importe quoi.
Mais,
that's not the point, dans le sens que
tu fais du mieux que tu peux.
On a travaillé très, très
fort. Après ça, tu regardes ça,
tu te dis, on aurait dû se faire ça.
Mais j'ai l'impression que
tous les bye-bye, d'année en année, c'est le lendemain
où tout le monde dit tout le temps
qu'il n'était pas bon.
L'année passée, il était malade.
L'année d'après, il n'était pas bon.
L'année passée, par exemple, il était bon en ST.
C'est comme le hockey.
Il y a un côté
bipolaire
vis-à-vis. Je pense que ça a changé
maintenant, par exemple.
Je ne suis pas sûr que ça ait le même impact que ça avait à l'époque.
Ça a beaucoup d'impact encore, oui.
Je pense que oui.
C'est peut-être moi qui ne l'écoute plus.
Non, mais je ne suis pas ici pendant que ça se passe.
Tu es en Floride l'hiver?
Au Mexique.
Au Mexique? Ah oui? Tu es où au Mexique?
En Playa del Carmen et Cancun.
Un petit village. Un petit village de pêcheurs.
OK. Ah oui?
Un peu zéro touristique, là.
Oui, c'est touristique. C'est la Riviera Maya.
Ça fait que c'est sûr que c'est touristique.
Mais d'une mesure humaine, disons.
OK.
C'est pas là...
Pas tout le monde avec des T-shirts à Cancun.
Non, pas du tout.
Il y a beaucoup de gens qui sont là pour des longues périodes.
Ça change la donne un peu.
C'est quoi qui t'a donné l'envie d'aller au Mexique?
Ma blonde écrit des romans historiques
sur la civilisation maya.
Puis elle, là-bas, c'est son pain et son beurre.
Fait qu'aller à Fort Lauderdale,
c'est où je dois aller?
J'ai lu ton dernier livre.
On devrait aller à Pompano Beach.
En Floride,
les mayas y étirent.
Ce n'est pas une blague.
Non, mais c'est ça.
En même temps,
j'aime beaucoup ce pays-là.
Ça fait peut-être dix ans que j'y vais chaque année.
C'est quand même une assez longue période.
Puis, j'ai beaucoup d'attachements avec ces gens-là.
C'est sûr que, comme n'importe quoi,
tu as des pours et des comptes.
Puis, on entend parler tellement de négatifs sur le Mexique,
alors que c'est un grand pays, le Mexique.
C'est sûr qu'il y a des endroits qui sont plus
violents, etc., mais bon,
écoute, aux États-Unis, c'est pas pire aussi.
C'est pas pire aussi.
Enfin bref, mais c'est ça, on adore
aller là, puis... Tu parles bien espagnol,
j'imagine? Je me débrouille.
J'aurais de la misère à avoir une discussion
philosophique, là, mais...
Je me débrouille, parce que
ils aiment bien ça quand tu t'adresses à eux en espagnol
avec raison, c'est un pays
les gens sont très fiers
on traîne nationaliste les mexicains
alors
ils vont te parler en anglais
parce que bon, par obligation
parce qu'ils travaillent dans le tourisme
mais
ils aiment ça quand tu leur parles en espagnol
à table là on la parle très très très bien
elle écrit en espagnol d'ailleurs
certains en espagnol d'abord
elle a écrit le dernier en espagnol
mais ils l'ont retravaillé
parce que quand même écrire un livre
un peu savant en espagnol
c'est raide un peu
mais quand même
elle a écrit pareil
toi l'hiver t'es où?
J'en ai amené plusieurs, ils sont en vente.
L'hiver,
tu restes-tu au Québec?
Oui, oui. Des fois, je pars une semaine,
mais depuis deux ou trois ans,
je reste, j'ai un gelou, une maison.
Fait que si tu, Raph,
mettons, si toi, t'es ici
plus de temps l'hiver,
votre tournée, c'est surtout l'été, j'imagine?
Ça dépend.
À partir de février,
la dernière fois que tu es arrivé...
Moi, je fais souvent des allers-retours aussi,
parce que ce n'est pas très loin quand même.
Puis, on ne tourne plus, nous autres,
à cinq jours par semaine pendant six mois.
Ce n'est plus ça qui se passe du tout.
C'est quoi votre tournée?
C'est comme cinq, six shows par mois, mettons?
C'est des blocs.
Ça dépend. Des fois, c'est plus que ça.
D'autres fois, moins.
Il y a des périodes...
C'est sûr que décembre-janvier,
ça, il ne se passe pas grand-chose.
Mais février, mars...
Écoute, c'est jamais pareil.
Mais on a fait quoi?
120 shows à date?
Une centaine. C'est pas trop de choses. Mais c'est vraiment pareil. Mais on a fait quoi? 120 shows à date?
Une centaine, en tout cas.
Pas trop de shows.
Enfin bref.
Mais c'est parfait.
C'est juste assez pour avoir du fun.
Garder une équipe aussi.
C'est une équipe technique.
Il faut que tu t'en fasses un peu.
Oui, c'est ça.
Si tu fais juste un show trois mois,
c'est tout le temps un nouveau à console.
C'est extraordinaire.
Moi, je reste ici l'hiver parce que j'aimerais ça des fois m'en aller
et aller faire de l'ornithologie, aller voir les oiseaux.
Mais j'ai à la semaine prochaine
aussi une mission de radio.
C'est vrai.
J'avais la flaque. Je viens de finir ma 15e année.
On a terminé.
Je suis obligé de rester.
Sinon, un jour, je vais aussi peut-être aller au Mexique.
Je me demandais si ça te faisait chier. J'ai l'impression que sinon, un jour, je vais aussi peut-être aller au Mexique. Toi, je me demandais
si ça te faisait chier
de,
tu sais,
j'ai l'impression
que tout le monde
qui va te parler
te pose plus
des questions d'oiseaux
maintenant.
Tu sais,
t'as passé 40 ans
de ta vie
en humour
et le monde fond
« Hey, le rouge gorge! »
Je reçois des rores,
hein?
Lui,
il est drôle.
Non,
mais écoute, moi, j'aime vraiment ça.
Tu sais, j'ai fait 39 documentaires sur les oiseaux.
J'animais.
T'as une livre TV5.
C'est ma passion.
Écoute, quand on m'a dit que ça marche,
tu vas pouvoir partir, aller voir les oiseaux partout à travers le Canada,
puis parler de ça.
On parle d'environnement, mais les oiseaux,
c'est des indicateurs écologiques extraordinaires.
C'est dans le thème pas mal.
Moi, je suis parti comme ça, partout
à travers le Canada, rencontrer les plus grands spécialistes.
J'ai eu un plaisir fou.
Moi, ça ne me dérange pas d'avoir des questions là-dessus du tout.
Ça a commencé comment, ça?
L'obsession avec les oiseaux?
L'obsession, tu as le droit. C'est vraiment ça.
C'est le bon terme.
C'est le bon terme.
Oui, même en tournée, des fois,
il y a un oiseau.
On est allé voir des oiseaux, même une fois ou deux. C'est le bon terme. Même en tournée, il y a des fois, il y a un oiseau. On est allé voir des oiseaux, même une fois ou deux.
C'est pas excessif.
C'est pas excessif quand même.
Parce que
c'est très intéressant
comme passion, quelque part.
Non, non, je vais le laisser continuer.
Je vais le laisser se caler.
Dans le sens que quand tu sais que c'est pas un thème qui rejoint nécessairement tout le monde
moi non, moi j'avais installé
des mangeoires, je sais pas pourquoi j'avais fait ça
j'ai eu des oiseaux de très très près
de toutes sortes de couleurs
je trippais
je regardais les illustrations
j'identifiais, j'aimais bien ça
je me souviens, j'étais allé à l'Île-Verte, puis j'avais mes jumelles,
puis je m'avançais comme ça sur le bord
du fleuve, puis tu sais,
je voyais pas les roches qu'il y avait là, puis il y avait comme
des algues là-dessus, puis
du limon, puis j'ai glissé, puis je suis tombé
dans Saint-Laurent, fait que ils sont venus me chercher
l'eau était très froide, je voulais passer inaperçu,
je suis pas passé inaperçu pendant tout, tu sais.
Oui, oui, oui, c'est dangereux l'ornithologie.
Ben oui.
Au Texas, à un moment donné,
j'étais au Texas, puis à un moment donné,
j'étais avec un petit groupe d'ornithologues,
puis là, je suis là, je regarde les oiseaux,
je me moigne un petit peu du groupe, il a l'air d'avoir des oiseaux.
Là-bas, je suis parti avec mes jumelles, puis tout.
Puis à un moment donné, j'entends...
C'est Eric Lapointe qui est arrivé.
C'est Marc.
C'est Eric Lapointe qui est arrivé. C'est vrai qu'il trippe ses oiseaux, lui aussi.
Excuse-moi.
Tu sais que c'était un alligator.
Puis là, j'ai dit, ça s'affecte-tu aux gens? Eh, t'as un arnaque! Oui, j'ai dit, ça s'affecte-tu aux gens?
« Eh, t'as un arnaque! »
Oui!
OK!
J'ai dit, ça s'affecte-tu aux gens, ça, tu sais?
Il a dit, non, non, mais juste aux enfants.
Mais oui, j'ai la grandeur que j'ai.
Tu vas voir la différence, tu sais?
Ouais, une couple de fois, un gros, gros serpent,
un bois qui est passé juste en avant de moi.
Puis toi, t'y vois pas, vu que tu regardes,
avec tes longues vues.
Fait que tu sens juste quelque chose rouler sur tes souliers. Non, non, mais il est passé juste en avant, ça fait «chut»
pis t'es très très gros. Pis là un moment donné j'étais avec un autre ornithologue, «ah c'est pas grave, il est passé, on va aller voir une colline de fous bruns, j'ai du fou toi».
Fait que là je suis descendu, pis là tout le long il y avait des crabes, pis il y avait des feuilles, il était en dessous des feuilles mortes un peu, ça faisait «chut chut chut chut» tout le long.
Fait que je suis descendu le bord de la plage, j'étais blanc comme un drap, j'étais en sueur. Ma blonde a dit « qu'est-ce que t'as? » J'ai vu un boa.
Mais ça m'a jamais arrêté de voir les oiseaux barrer.
Ça, bien ça le pisse.
Ça, c'était à l'époque à tiens.
Oui.
Tu t'es un coup l'oeuvre dans le fond.
J'avais entendu
une histoire que je sais même pas si c'est vrai,
mais que t'avais refusé une pub
à TV parce que c'est vrai, mais que tu avais refusé une pub à TV parce que
c'était une joke
à propos d'un oiseau, mais ils nommaient
le mauvais oiseau. C'est-tu vrai ça?
Une pub de McDo?
Ah, ouais, non, c'est pour
d'autres raisons.
Mais effectivement,
je n'ai pas fait.
Tu n'as pas une question d'oiseau comme
la liste des ingrédients.
J'aime bien les goélands
qui vont au McDo.
C'est drôle que la rumeur,
c'était que...
Ce n'est pas le bon nom.
C'était une joke de goéland,
mais que tu l'appelais une mouette,
puis après, tu aurais dit, non, mais ce n'est pas une mouette, c'est un goéland mais que tu l'appelais une mouette puis après, t'aurais
dit, non mais c'est pas une mouette, c'est un
goéland. Ah bon? Non, je suis pas sûr
pour l'instant.
C'est pour dire les rumeurs, des fois,
on parle de rumeurs de mouette puis de goéland
quand même. C'est une bonne rumeur
à avoir sur toi.
Souvent, du monde...
J'aime mieux ça que d'autres choses.
Quand je regarde les rumeurs, mettons, sur Gilbert Rose.
Les go-elans.
Surtout un gars avec des longues vues.
La première année de Juste Fauré,
Gilbert, il avait
genre 19 ans, à peu près?
Oui, peut-être un peu plus que ça
mais
il devait avoir peut-être 25, quelque chose de même
et il venait de faire
faillite avec la Grande Virée
ouais, ouais, ouais
qui était un festival qui avait
à la chute
pis il l'avait fait à un endroit
dans l'Est, je pense
pis ça avait été un flop total alors c'est là qu'il avait eu l'idée juste pour endroit. Dans l'Est, je pense. Oui, c'est ça. Puis ça avait été un flop total. Alors,
c'est là qu'il avait eu l'idée de juste
pour rire parce qu'évidemment,
à cause des A.A., entre autres,
il y avait un argument
pour l'humour et tout ça. Et il est
allé chercher des vedettes en Europe aussi.
Je suis là que c'est la partie.
C'était deux gars-là, hein?
Il me semble.
C'était pas gros au départ. C'était deux gars-là, il me semble. C'était pas gros au départ.
C'était pas télé,
la première année.
Déjà, je le trouvais,
la première année, c'était...
Ça, c'est pas rentable.
C'était ça, le problème.
J'avais l'impression que la première année,
vous deviez pas être bien payé.
Ou c'était-tu des cachets?
C'est pas correct.
Pour l'époque, c'était correct.
Vous autres, il y a eu vraiment
avant l'année, mettons,
du lundi des heures, puis juste pour
l'année après, il y aura une grosse
différence dans vos portefeuilles
et dans vos comptes de banque, surtout.
La différence, c'était surtout
qu'on remplissait nos salles.
C'est là, parce que les cachets
manés sur le plafond, tu sais,
tu peux pas...
Puis, tu sors de l'anonymat aussi.
Oui, exactement.
Parce que les A.A., écoute, c'était malade.
Là, on arrivait dans des villes,
il y avait des banderoles, bien, ils venaient dingue dedans.
On faisait une tournée, on a fait une tournée.
C'était quelque chose.
Ah, je savais pas qu'il y avait une tournée, on a fait une tournée. C'était quelque chose. Je ne savais pas qu'il y avait une tournée
des lundis des ans. Écoute, ça marchait.
Ça, je me rappellerai toujours,
à Québec, au Palais Montcalm,
on avait joué quatre soirs au Palais Montcalm
et ils avaient mis les billets en vente,
je ne sais pas, trois mois avant.
C'était un lundi matin, en hiver.
Écoute, il y avait un line-up
à 6 heures du matin
d'à peu près 3-4 000 personnes.
Écoute, nous autres, on n'en revenait pas.
C'est ça.
Peut-être café, théâtre, puis des affaires de même.
Là, tout à l'heure, on avait fait 10 soirs au Palais Montcalm.
C'était la même équipe.
Contrairement au lundi des Halls,
il y avait plein d'invités.
Tout ça, c'était toujours les mêmes.
Il y avait Ding-a-dong, vous tout ça c'était toujours les mêmes il y avait Ding Dong vous autres
Norman Bratway
Norman oui
il est bon
qu'est-ce qu'il faisait comme numéro
Norman
il faisait
une satire de Thriller.
Ah oui,
c'est ça aussi.
De la tombe
de Michael Jackson,
évidemment.
Et on embarquait tous
à un moment donné
pour faire
de la petite chorégraphie,
mais il ne faisait pas
de numéro.
Il y avait un autre numéro,
mais un gars qui était,
je ne me souviens plus.
Mais pas dans la tournée,
en tout cas.
Et il y avait un autre gars
qui s'appelait Jean-Yves Bonneau
qui va à la show à tous les soirs.
C'était un imitateur, mais de son.
Lui, écoute, il était capable
d'imiter l'orchestre symphonique au complet.
Ah, c'était effrayant.
As-is. C'était...
Le monde était... Écoute, il y avait une ovation
debout à chaque soir.
Le spectaculaire.
Un violoncelle.
Pareil comme un violoncelle, tuoncelle il sort ça de deux coups
pis lui écoute
on est arrivé au restaurant
il partait la chaîne ça
des fois on t'attendait un peu
ça doit être lourd en tournée
je vais m'asseoir ici
t'assieds-toi.
Oui, c'est ça.
C'était un peu ça, à un moment donné.
Non, mais il se calmait à un moment donné.
Il prenait du temps, des fois.
Mais il avait un talent très...
Le genre de gars qui pouvait faire le tour du monde,
avec un 15 minutes, mettons, facilement.
Et à un moment donné, je ne sais pas trop,
il a eu des problèmes de santé.
Il n'est plus dans le show business du tout.
Mais à l'époque, écoute, ça avait été
une révélation.
C'était extraordinaire. Mais il avait fait un show solo
et là, c'était un show
d'une heure et demie. Écoute, ça n'avait aucun bon sens.
Ça se passait 10 minutes,
15 minutes, c'est correct, mais juste des sons.
À un moment donné, il y a une limite.
Il avait essayé
de faire une histoire avec ça.
Écoute, ça avait aucun beau.
Boucler la boucle avec la chaine ça, puis l'autre chaine ça.
Je vais couper l'arbre.
L'arbre va tomber.
La beauté des numéros de même,
c'est que ça marche tellement.
C'est vrai que c'est mondial.
Mais ceux qui
ne partent pas pour aller partout
un coup que t'as vu ce gars là
la deuxième fois tu fais
ok c'est encore des bruits
puis rendu la vingtième fois t'es comme
je sais c'est quoi une chaine ça
hautez-y le micro quelqu'un
la tournée c'était combien de villes?
On jouait partout, puis plusieurs soirs dans chaque ville. Ça marchait.
On a fait trois mois,
puis on a fait trois mois non-stop,
à cinq jours semaine.
Ça, c'était des années en plus que,
mettons, les tournées du monde,
ceux qui faisaient les gros salles,
il y avait pas mal juste Yvon.
Oui, il y avait Jean-Guy Moreau,
il y avait Sol, il marchait quand même pas mal.
Clémence aussi.
Puis est-ce que tu l'as,
après cette tournée-là, ton premier
one-man show solo,
mais en gros salle
qui devait être ton deuxième
one-man show?
Oui, en 85-86.
Quelque chose de même
je me rappelle
je pense que ça doit être ça
moi j'avais été voir
je pense que c'était ça
moi je suis né en 73
je devais avoir 12 ans
t'avais été soldat à Québec
genre 20 soirs
ça vendait pas possible
tu le savais-tu
avec l'engouement
des lundis des A.A.
que ça allait vendre autant ta tournée?
non, je pense que
c'est toujours surprenant
surtout que les A.A.
c'est un show de groupe
moi c'est l'année
où j'ai fait de la télé
parce que quand tu fais de la télé,
tu rentres partout.
Vraiment.
Il y a ça beaucoup qui m'a fait connaître.
Parce que dans les A.A., j'étais un de la gang.
Fait que, tu sais, d'arriver avec un show
solo, c'était loin d'être
acquis.
Une bonne carte de visite.
Oui, tout à fait.
Une carte de visite pour autre chose, mais c'est après la télé, vraiment.
Et juste pour rire aussi,
j'avais fait un numéro juste pour rire qui avait marché
très, très fort. Et dans ce temps-là,
quand tu faisais un numéro juste pour rire,
quand ça passait à la télé, ça se carrait.
Ton numéro que tu as fait avec
Dodo, d'Oncle Georges,
elle en enfant,
c'est à quelle année, ça?
C'était plus tard que ça.
On est rendu en 90. OK. C'est en quelle année, ça? Ça, c'était plus tard que ça. Ça, on est rendu en
90.
C'est ça qui est drôle.
On dirait avec le temps, tout mélangé,
tout est arrivé la même été.
Avec la grève.
Mais ça, c'est un numéro
qui a vraiment marqué.
Je pense que de tous les
numéros de l'histoire de Juste pour Ré,
c'est probablement soit numéro 1
ou facile dans le top 3
j'ai l'impression
j'en ai point aussi, elle avait marché beaucoup
je l'entends parler beaucoup
c'est très le fun de faire des numéros
à quelqu'un d'autre aussi
puis ce qui avait de particulier
tu le sais, tu l'as déjà fait
c'est one shot deal
dans le sens que tu ne l'as pas répété vraiment,
tu ne le referas pas après.
Il y a une énergie,
il y a une adrénaline
qui est très spéciale.
D'autres fois, ça fait « point, point, point ».
Mais quand ça marche,
c'est vraiment très le fun.
On a eu beaucoup de plaisir à faire ça.
Mais écoute,
je me rappelle, je voulais mourir
parce que le numéro n'est pas rodé.
C'est quand même...
Tu sais comment c'est dans le mot.
Je ne sais pas si dans le temps,
par exemple, le fait...
On dirait à cette heure, le fait que le monde
sache l'impact que ça peut avoir.
Même si là, mettons, un gars là,
t'es ligne, ça pue d'impact
pantoute. Ou léger, léger. Mais dans le temps, j'ai l'impression que vous autres, ça n'a plus d'impact pantoute.
Léger, léger.
Dans le temps, j'ai l'impression que vous autres,
ça avait un impact pas possible.
Vous n'aviez pas de l'air conscient de l'impact que ça avait.
Vous n'aviez pas de l'air stressé.
Vous ne le cachiez bien.
Moi, en tout cas,
j'étais hyper nerveux.
Je me souviens, je jouaisrais un gala, juste pour rire,
avec un nouveau numéro, 15 minutes de nouveau matériel.
Je faisais plein de personnages là-dedans,
donc des changements de costumes.
À un moment donné, je disais, voyons, qu'est-ce qui arrive?
Je ne sens plus mes bras.
J'avais un engourdissement des bras.
Là, j'étais là.
En plus, j'avais une espèce de redingote, un chapeau, une perruque.
C'est trop d'affaires.
Ça n'a pas d'allure.
Puis, j'ouvrais en plus le gala. Là, j'ai eu peur un peu. Je me suis dit, plus jamais, si ça m'avais une espèce de redingote, un chapeau, une perruque, tout le temps d'affaires. Puis j'ouvrais en plus le galop.
Puis là, j'ai eu peur un peu.
Puis je me suis dit,
plus jamais, si ça m'arrive une autre fois,
je ne fais plus jamais de spectacle dans ma vie.
Puis là, je suis rentré sur scène.
Puis là, j'ai fait le numéro,
mais je te juge,
tu sais, tu le fais,
tu le radores.
Tu le radores,
puis à la fin du numéro,
je faisais Jerry Boulet,
puis il venait me rejoindre sur scène.
Puis là, quand il était arrivé,
je disais,
c'était comme une délivrance.
Puis là, je chantais avec moi, puis on faisait un duo ensemble.
Oui, ça aussi,
ça a vraiment été...
Oui, c'était pas pire.
Je l'allais répéter chez eux. C'était drôle.
C'était intimidant.
La maison à Jerry, c'était comment?
Écoute, j'ai peu de souvenirs.
Moi, je me rappelle, je suis arrivé, j'étais nerveux.
Il fallait le convaincre que c'était pour marcher.
Il s'assoit au piano.
C'est une chanson qui n'était pas trop connue en plus.
« En attendant! »
Il est au piano, on le fait ensemble.
« Ça va marcher, Carlis! »
Dans l'après-midi, il est arrivé.
On a répété.
Le soir, quand il est arrivé,
comme je suis sur scène,
c'était la délivrance totale pour moi
tu parles de nervosité par contre
ce qui aidait beaucoup c'est que le public était
extraordinaire
le public qu'il y avait à l'époque
il y avait juste 4 galas
c'était là
ils catchaient tout
c'était écoeurant
tellement de plaisir à jouer là.
Vous l'avez vu.
En tout cas,
dire la crème,
je ne sais pas, mais en tout cas, c'était vraiment,
alors ça ajoutait
énormément au plaisir aussi.
J'ai l'impression, en plus, moi je pensais
avec ce qui est arrivé
avec Gilbert dans les dernières années,
que quand juste pour
rire allait se réinventer il allait revenir plus à ça à l'époque c'est ça
que j'aimais moi tu sais des galas il y en a moi quand j'ai commencé il y en avait pas
quatre il y en avait cinq mais tu sais il y en avait juste cinq
puis fait que le monde pognait des billets c'était dur c'était un événement
ouais mais là de faire de faire 5 galas,
mais il y en a qui font 4 fois,
tu as 23 soirs de gala
dans une salle de 3000 places.
Tu as 78 000 billets
à vendre.
N'importe qui, même l'après-midi,
veut voir le gala,
peut voir un gala.
Tu ne crées pas l'effet de rareté qu'il y avait à l'époque.
Ça va peut-être changer, par exemple.
L'idée de faire deux shows le même soir ça aussi moi
j'ai horreur de ça personnellement
les dernières fois que je l'ai fait c'était ça
puis il enregistrait le premier
ça j'ai jamais compris
ben oui
enregistrer le premier
j'ai fait
c'est une des pays sales au Québec,
Wilfrid Pelletier.
L'Orchestre symphonique
avait tellement hâte de sortir de là.
Alors, ce n'est pas une...
L'acoustique est épouvantable.
Pour l'humour, ce n'est pas une bonne salle du tout.
Moi, je sais que je la trouve trop...
Je trouve ça trop gros
pour l'humour.
Je pense qu'il y a des salles grosses de même.
Qui sont plus live.
Je dis souvent quand je parle aux jeunes,
tu es mieux dans une petite salle.
Mais Albert Rousseau à Québec, c'est une salle énorme.
Mais pour moi, c'est comme une petite salle.
Oui, plus live.
Saint-Denis 1, c'est un peu comme ça aussi.
Oubre des échelles.
Vous autres, à Montréal, c'est où vous avez joué?
À Place des Arts, à Maisonneuve?
Puis on a joué...
Oui, à Maisonneuve, puis au théâtre,
Jean-Duceppe.
Selon toi, c'est quoi la meilleure salle à Montréal?
Maisonneuve, c'est pas mal bon.
Ils l'ont retravaillée
il y a quelques années,
puis elle est devenue très agréable.
On sent les gens.
Et les gens
s'entendent rire dans la salle aussi.
Ça, c'est bien important, parce que le rire
est communicatif, évidemment.
C'est une salle très agréable.
Moi, j'aime beaucoup jouer là.
À part de ça, écoute,
moi, j'ai joué un peu partout.
Mais on a vraiment...
À l'époque, le vieil Olympia, c'était le fun aussi.
C'est juste que, écoute,
il faisait tellement froid là-dedans,
quand on jouait en hiver,
tu n'avais pas de beau-saint.
Enfin bref, parce que les portes de la salle,
pour sortir, ils donnaient direct dehors.
Oui, oui.
Je me rappelle aussi, la toilette était bizarre.
Assez bizarre, oui.
Mais ça, c'était juste...
Je ne sais même pas s'il y avait une porte.
Je ne me rappelle pas ce qu'il y avait de l'air, mais j'était juste... Je ne sais même pas s'il y avait une porte. Je ne me rappelle pas
ce qu'il y avait de l'air, mais j'étais comme...
Puis il m'avait dit, ça, on a construit ça,
puis la poudre.
Ah non, ce n'était pas cette salle-là.
Je pense au théâtre
à Gilles Latulippe.
Ah, OK.
Désolé, je me trompe et de salle, mais en tout cas,
il y avait créé une toilette, puis la poudre.
Puis j'étais comme, tu laiss une toilette et la poudre. Tu laissais donc bien la poudre
pour y fabriquer ça.
Je pense que c'était la seule femme.
Il avait juste mis une toilette
et genre un rideau.
C'était, tiens, voilà, madame.
Ma chanceuse.
Elle sortait de là et elle disait,
j'aime mon Peblet,
Peblet même. Mais vous autres, elle sortait de là et elle disait j'aime mon Peplig garde-toi
mais vous autres là
avec l'expérience que vous aviez
pour cette tournée là
c'est sûr, puis là vous pouvez pas en parler
mais c'est clair qu'il y a des villes
vous avez fait, ok là on va pas là
avec cette show là
non, ah non, ok
c'est moins difficile que moi
j'ai déjà fait ceci avec ce show-là? Non. Ah non? Ok, c'est moins difficile que moi.
C'est déjà fait,
ce CISI.
Ça,
c'est dans la quarantaine,
ça t'arrive?
Non,
mais aussi,
avec les éclairages,
il y a des salles où on ne peut pas
nécessairement aller.
Oui,
mais maintenant,
il y a des beaux théâtres
partout.
Ça,
ça a changé la donne.
Je me rappelle, à l'époque,
tu avais des théâtres.
C'était effrayant.
Tu me rappelles, une fois,
j'avais joué à Grêmby,
avant qu'ils rénovent la salle.
À un moment donné, vers la fin du show,
j'arrive en entre le genre,
la rampe d'éclairage qu'il y avait en arrière de la scène,
elle tombe.
Elle tombe, carrément.
Fait que là, moi, je...
Parce que c'était le passage
pour aller d'un bord de scène à l'autre.
Fait que là, en voyant ça,
je me suis dit, bien là, j'espère qu'il n'y a pas un technicien là.
Et quand j'ai vu qu'il n'y a personne de blessé,
bien là, j'ai fait des jokes avec ça,
surtout que le maire était dans la salle.
Mettons qu'il l'a su.
Mais,
c'est un vieux, vieux théâtre.
Mais, écoute,
t'as des beaux théâtres neufs partout, partout,
maintenant. C'est surprenant.
Ça change la donne pas mal.
Mettons que c'était pas trop Wi-Fi à l'époque.
Non, non, non. Des fois même, nos accessoires
n'étaient pas trop.
Quand on partait, on avait fait la tournée,
après la tournée de Juste pour rire,
la tournée des arts,
on avait fait la première tournée Juste pour rire,
puis on s'est ramassé d'une place,
puis on avait un bris, on a eu un bris de machine à boucan.
Ah oui, mais c'était pas un bris, c'était que...
Ah oui, en fait, c'est ça.
On faisait un numéro, je faisais Yvon travailler,
puis Pierre faisait Jacques Villeneuve,
puis à l'époque, les ordinateurs, c'était au début.
On faisait comme une espèce de grosse bertha.
Je rentrais son dossier là-dedans.
La machine à boucan était à l'intérieur.
J'actionne la machine à boucan pour faire le gag.
Son dossier était tellement foqué que ça se mettait à boucaner.
Mais je ne retrouve plus la Switch.
La machine s'est vidée. Personne ne nous voyait de la boucaner, mais je ne retrouve plus la switch. Et la machine s'est vidée.
Écoute, là. Personne ne nous voyait
de la boucane sur scène, parce que j'aurais 10 minutes.
Là, on faisait des jokes de toutes sortes.
Mais rire, là.
Écoute, on était à un côté de l'eau, on ne se voyait même pas.
Ah oui? Ça va, genre, vous avez des gaz?
Mais ce n'est pas juste ça, c'est que c'est de l'huile, ça.
Là, il y avait de l'huile.
Écoute, ils ont dû
repeinturer la salle.
Enfin bref,
c'est sûr qu'il y avait des petites choses comme ça.
Hé, mais ça veut dire que, juste pour rire,
après, dans le fond, ils ont juste
copié la tournée des
lundis des A.A.
En gros, surtout si on prit les mêmes.
Ils ont profité beaucoup
de l'engouement, ceci dit.
Mais,
par contre,
c'est quand même différent.
Parce que, les A.A.,
il y avait un côté expérimental.
Les gens arrivaient avec des numéros qu'ils pouvaient avoir écrits
dans la semaine.
Juste pour rire, quand même.
Tu arrivais avec des numéros rodés.
Même pour les shows
des A.A. en tournée, même dans les grosses
salles comme à Québec. Non, non, ça c'était
des numéros rodés. Je parle des A.A.
Mais la tournée
Juste pour rire et la tournée des A.A.
c'est à peu près la même chose?
Ben écoute, c'est sûr que c'est à la porte voisine.
On s'entend que...
C'est qui donc qui est venu dans votre tournée Juste pour rire?
Ben c'est tout. Il y en votre tournée Juste pour rire?
Il y en a eu plusieurs.
Dans la tournée Juste pour rire?
Vous autres,
d'habitude, vous étiez quatre.
Ah, OK.
On était avec... On était avec Jacques Villeray.
C'était trippant.
Faire une tournée avec Jacques Villeray.
C'était un acteur extraordinaire.
Avec Jacques Védré?
Oui, oui.
On était
deux semaines en tournée avec lui.
Je ne savais même pas qu'il faisait
des shows
de la scène solo.
Il y avait un show solo, lui,
mais c'était très théâtral.
Et là, on était bookés beaucoup dans des bars.
Alors, pour lui, c'était extrêmement difficile.
D'autant plus que français aussi.
Donc, il y avait un petit
décalage au niveau des
références culturelles et tout.
Souvent, certains soirs, on lui disait, regarde,
si ça ne te tente pas, on va faire plus de temps.
Ah oui, puis lui, il restait dans l'œuvre.
Ça ne lui tentait pas plus que ça, honnêtement.
C'était une histoire.
Il arrive un moment donné,
on était bouqués à Asbestos,
l'hôtel de Baird.
Puis c'était écrit, il avait oublié sur la marquise,
le mot hypnotiseur.
Il avait eu un hypnotiseur la semaine d'avant.
Fait que c'était marqué Jacques Villerey, hypnotiseur.
Puis il arrive, il dit,
ce soir j'hypnotise, Pierre.
Là on était...
Parce qu'en plus, il y avait une espèce de concours organisé avant nous autres.
Il y avait des comiques avant nous autres.
Puis on était derrière un père avant.
Puis Jacques, il dirait, « Mais qu'est-ce que je fais ici? »
« Qu'est-ce que tu fais? »
Mais monsieur, tellement gentil.
Mais j'ai rarement vu
quelqu'un boire de même.
Ah oui, c'est vrai?
Double scotch.
C'était quelque chose. Mais écoute, puis quelqu'un boire de même. Ah oui, c'est vrai? Double scotch.
Mais, écoute,
il était charmant, ce monsieur.
Puis on a fait un autre tournée avec Popek.
Je ne sais pas si tu te rappelles de Popek.
Ça, c'était très drôle.
Il est où, le chien?
On avait joué en Abitibi,
à Lassar.
Puis il y avait eu une super tempête de neige,
et le monde venait voir le show à Ski-Doo.
Lui, écoute,
il était sur la planète Mars.
C'est bien drôle.
Lui aussi, c'est un monsieur extrêmement gentil.
À part ça, tu as eu Michel Barrette
qui a participé.
Barrette est arrivé après vous autres?
Par exemple, j'ai l'impression...
Pas longtemps.
C'est ça. arrivé après vous autres par exemple j'ai l'impression pas longtemps c'est ça
vous autres
la première année juste pour rire c'est 83
moi j'ai commencé à 93
ce qui est juste 10 ans après
mais moi dans le temps
vous autres ça faisait 1000 ans que vous faisiez ça
on dirait
même affaire moi Maxime Martin
il a commencé en 91 puis moi quand j'étais jeuneaire, moi, Maxime Martin, il a commencé en 91.
Puis moi, quand j'étais jeune,
j'étais comme,
Maxime Martin, c'est un monsieur.
Il faut que je le respecte.
Il était là deux ans avant moi.
Imagine, Joe, des messieurs.
Non, mais tu sais,
ça va être pour ça que j'ai l'impression.
Parce que Barrette doit être arrivé genre 85.
Avant ça.
Il avait participé à Casse-Tête,
je pense.
Il a participé au A.A. avant ça aussi. Oui. Ce n'est pas... Mais ça me semble, sa première affaire, ce n'é à Casse-Tête. Il a participé au A.A. avant ça aussi.
Oui.
Mais ça me semble que sa première affaire, c'est pas Casse-Tête.
Par exemple, ça, t'as animé ça de quelle année à quelle année?
85.
J'ai animé un an.
C'est lui qui a animé l'année. Moi, j'étais plus capable.
Au bout d'un an.
C'est pas ma tasse d'été faire ça.
C'était trois jours par semaine quand même.
Écoute, j'écrivais.
Ça n'avait pas de bon sens.
Je faisais plein de sketchs et tout ça.
On avait zéro budget.
Une année, je suis allé voir le directeur des programmes
et je lui avais dit, écoutez,
as-tu moyen d'engager un auteur
pour me donner un coup de main?
Je n'y arrive plus.
Là, tu as juste à écrire plus vite.
Ah oui?
C'est un beau respect.
Oui, tout à fait.
Je ne regrette pas ça du tout.
Moi, dans ma tête,
je faisais ça un an.
Je suis plus un gars de scène.
Et en même temps,
je sentais que côté scène,
il y avait de quoi qui s'en venait.
J'avais le goût de faire de quoi?
De plus travailler aussi.
Parce qu'à télé, trois émissions par semaine,
tu n'as pas le temps de fignoler bien.
C'est des premiers jets avec une fin improvisée.
C'est à peu près ça.
Mais tu écrivais tout seul?
Non, il y avait du monde qui collaborait.
Jean Grisé, Michel Lessard.
Jean qui était dans Paul et Paul. Oui, Michel Lessard. Jacques qui était dans
Paul et Paul.
Qui était le « et ».
Mais il fallait écrire des présentations
aussi.
Ce n'était pas nécessairement tout le temps juste des gags.
Il y avait Gérard Delaflac aussi qui était là.
Ça, la première fois
qu'on a vu Gérard Delaflac?
Non.
Il y avait eu une émission à Télé-Québec
à l'époque, la Minute et quart à Gérard.
Il avait scarré beaucoup.
Oui, ça avait scarré.
Il avait été, je pense qu'il s'était
chicané un peu avec eux autres.
Il était dans le garde-robe depuis ce temps-là.
On est allé le rechercher.
Est-ce que c'est gay?
Pas tellement, non.
Il est sorti.
C'est un peu le gars le moins gay que je connais.
La première fois que j'entends, il était dans le garde-mode.
Non, il était
dans la cabane d'un chien, si tu veux.
Il était
personnel dans le grattat.
C'était des marionnettes aussi
en caoutchouc.
Il était content de passer après ça
quand c'est devenu
pas en 3D, mais en dessin.
Toi, tu as fait ça 15 ans
de temps? Oui.
C'est un fonctionnaire
de l'humour.
Toi, c'est ça. On dirait
que dans les dernières années, tu as fait
beaucoup de projets qui ont
duré vraiment longtemps. La radio,
ça fait... La radio,
j'ai fait des petites capsules le matin,
comme des caricatures,
mais tous les matins, à la radio, j'ai fait ça pendant
16 ans avec Renaud Miroir.
Je faisais ça de chez nous.
J'enregistrais ça, j'avais une ligne de broadcast
et j'envoyais ça. J'ai fait ça
pendant 16 ans. À travers ça,
est arrivé justement
Gérard Delaflac.
Puis après ça,
l'émission à la semaine prochaine,
qui est embarquée en même temps.
Ça fait combien de temps, la semaine prochaine?
C'est la 12e année.
OK. Ça va bien encore.
On a des codes d'écoute.
C'est pratiquement l'émission la plus écoutée, je pense,
de radio au Québec présentement.
C'est incroyable. On est super contents de ça. Mais c'est de l'ouvrage.
C'est de l'actualité à chaque semaine.
Il y a une belle bande d'auteurs
qui travaillent très, très fort les week-ends
parce qu'il n'y a rien d'écrit pour la semaine suivante.
Le vendredi, ils se réunissent. Là, il faut qu'ils trouvent
toutes les idées. Il y a des premiers gels lundi.
Mercredi, il faut que ce soit presque final.
Toi, est-ce que tu participes à l'écriture
de ça? Ce que je fais, c'est qu'avec
eux autres, je lis les textes. Moi, le lundi et le mercredi. est-ce que tu participes à l'écriture de ça? Ce que je fais, c'est qu'avec eux autres, je lis les textes,
moi, le lundi, le mercredi.
Donc, je lis les textes
et je donne des idées de punch.
Des fois, je dis,
il me semble que ça va trop loin
ou telle affaire.
Puis là, eux autres,
ils réajustent
ou s'ils ont réajusté.
Mais c'est Philippe Lagu
qui est vraiment
le leader de l'émission.
Puis pour, mettons,
des trucs de même,
toi, mettons,
pour trouver une nouvelle voix,
tu leur dis-tu un moment donné, s'il y a un
personnage en actualité,
puis tu fais, « Hey, lui,
quand je l'émite... »
Oui, oui, je dis, regarde, j'ai trouvé quelque chose.
Des fois, j'appelle Philippe le dimanche soir, OK, j'en ai un,
check ça. Puis des fois, c'est lui qui dit,
« Bien là, il faut que tu en trouves un.
Jeudi, il faut que tu fasses telle personne. »
Ça, c'est une commande. Puis là, il faut que je travaille,
il faut que j'écoute, il faut que j'écoute.
Quand c'est des politiciens,
parce que c'est ça que je fais essentiellement,
qui sont un petit peu plates,
parce que maintenant, ils sont souvent drabs,
c'est dur.
Comment tu fais tes écoutes?
Tu essaies de trouver des tics dans leur voix?
C'est drôle.
Je les écoute plus souvent audio que je les regarde.
Surtout, vu que c'est un show de radio,
ça donne bien à Nestlé.
Si c'était juste ta voix
et ton bras de main.
Non,
non,
mais des fois,
tu peux voir de la façon
que la personne,
je ne sais pas,
bouge,
ça donne quand même
des idées
quand tu le vois.
Tu sais,
je ne sais pas,
comme Luc Plamondon,
si tu le vois,
la bouche en même temps
quand tu parles,
quand il parle aussi,
ça ne sort pas beaucoup
parce que la bouche,
c'est comme ça.
C'est sûr que visuellement,
ce n'est pas bien.
Mais c'est ça, puis j'aime ça
moi quand je les fais, j'essaie
de ressembler à mes personnages au plus possible
donc c'est des fois
c'est des commandes, mais c'est correct, j'aime ça
ça te prend combien de temps d'habitude
de trouver... ça, ça dépend
ça peut prendre une heure, ça peut prendre
là je suis sur Andrew Scheer, ça fait
30 heures que je passe dessus, parce que
j'ai trouvé toutes sortes de petites tiques,
mais je trouve que le fond de voix, c'est difficile.
C'est quoi que t'as à date?
Pas grand-chose.
OK.
Lui non plus.
Oui, c'est ça.
T'as rien à dire.
Ils sont plus durs à faire maintenant,
dans ce que c'est le personnage-là.
J'imagine quelqu'un comme Andrew Scheer, vu qu'il a
un accent anglophone.
Là, tu ne veux pas que ça ressemble à lui et d'autres
qui ont des accents anglophones.
Oui, j'ai fait Harper pendant des années. Je ne veux pas que ça ressemble à ça non plus.
Puis, ils surveillent maintenant aussi.
Tu sais qu'ils ne laissent pas dépasser
grand-chose. Ah oui, c'est vrai?
C'est sûr. Ils ont des conseillers qui disent
« Fais pas ci, fais pas ça. »
Mais le disant encore hier,
les députés, pas les députés,
mais les autres,
ceux qui se présentent comme députés
au Parti conservateur, ne peuvent pas
donner d'entrevue.
Comme à l'époque d'Harper, c'est contrôlé.
C'est vraiment
l'image.
Des fois, les conseillers, je pense qu'ils ne leur parlent pas tout le temps non plus.
Je me rappelle, à un moment donné, j'avais fait Jean Charest,
devant Jean Charest, à Julie Snyder, puis c'était en direct.
Au début, ils trouvaient ça drôle, puis à la fin, ils trouvaient plus ça drôle.
Je m'en vais m'asseoir, puis je disais toujours,
« Un Jean Charest va vous faire ça, un Jean Charest. »
Puis là, il dit, « Qui vous a dit que je suis parallèlement la troisième personne? »
Bien, j'ai dit, « Vous allez juste regarder des vidéos de vous, il n'y a pas de problème, vous allez voir. »
Il a arrêté de le faire.
OK. Ah oui?
Pas vrai.
Il n'y a personne qui a dit, je rêve d'arrêter.
Je pense que ça dépend des conseillers
que tu as des fois.
C'est vrai que...
Moi, j'ai été quelqu'un
qui a eu bien des humoristes qui m'ont imité.
Je n'avais jamais réalisé
que je parlais de façon drôle.
Moi,
j'avais jamais remarqué que je parle.
Je suis quasiment le
gars de bloc
de l'évêque Turcotte.
Je suis dans mon appartement.
Voyons-en.
Ça sonne. Remplace dans mon appartement
à... Remplace ça avec une joke
de pédophile.
C'est la même...
C'est le même personnage, ça.
Oui, mais
on ne se reconnaît pas. C'est impossible
de te reconnaître. C'est vrai. Écoute, moi,
je me souviens même, on a fait un choix
avec plein d'imitateurs, puis on s'imitait
entre nous avant. Puis à un moment donné, il y en a un
qui me fait... Puis là, je fais, j'ai rien de ça,
moi. C'est vrai, c'est vrai.
Mais c'est sûr, parce qu'on fait ressortir les défauts
c'est une manière j'ai demandé à serre chapeau j'ai dit j'aimerais ça que j'ai fait 2 2 cd de
capsules que j'avais fait à la radio j'aimerais ça tu me fasses ma caricature je peux pas faire
ça si je travaille avec lui tout le temps je voyais pourquoi tu peux pas tu t'aimeras pas je dis regarde je sais j'ai pas de lèvres
je calme
non non dis t'aimes pas ça
ok je pense que je comprends
t'aimes pas ça
c'est insultant
non non non
c'est tough quand même
on va chercher les traits de la personne
il y a un petit peu de méchanceté
quand même là-dedans
des fois c'est pas tout le monde j'avais déjà entendu Pierre de la personne, il y a un petit peu de méchanceté quand même là-dedans.
Des fois, c'est pas tout le monde qui le parle.
J'avais déjà entendu, Pierre,
que tu patchais des fois des films.
Excuse-moi.
C'est quelqu'un du public qui a amené son micro.
Je suis un gars de radio, j'entends la voix seulement c'est une légende ça
c'est une rumeur ça
on m'a dit que
t'avais déjà été appelé
genre pour patcher
dans des films
admettons des acteurs
je l'ai fait souvent
d'un esthéticien
en chaleur
quand t'entends
c'est moi
c'est moi
c'est moi.
Ça a été difficile.
Le 2 va sortir bientôt.
Ah oui, ils vont me rappeler. Yes, un chèque.
Excuse-moi.
Non, c'était une bonne question, puis c'est vrai que tu as fait ça.
Oui, je l'ai fait plusieurs fois.
C'est pas ça que tu as le droit d'en parler.
Justement, il y en a... Non, sérieux.
Je ne peux pas parler de tout, mais à un moment donné, tu es un Robert Lepage. À un moment donné, il y a a... Non, sérieux. Je ne peux pas parler de tout.
Mais à un moment donné, Robert Lepage,
il y a le film Stardom,
le film en anglais,
et lui, il se doublait lui-même.
Comme on connaît sa voix.
À un moment donné, ils m'appellent et on me dit « Robert, il n'est pas là. Il faudrait que tu fasses sa voix. »
À ce moment-là, c'était des cassettes.
Je reçois ça, j'écoute ça.
Je me dis « Oh, Colin, ce n'est pas évident.
Il a une voix monocorde. Il ne faut faut pas rire, faut que ce soit crédible
il me rappelle, laisse faire, il est à Paris
il va le faire, ok c'est correct
il me rappelle, faudrait que tu fasses la bande-annonce
ok c'est correct
la bande-annonce?
oui, parce qu'il était pas là
il me rappelle, finalement, il manque des phrases
on le trouve plus, tu viens de l'entendre
là t'entends un autre acteur
puis là faut que je parle tout de suite
après, faut que ce soit pareil c'est du travail, mais ça j'aime ça Tu viens de l'entendre, tu entends un autre acteur, je parle tout de suite après.
Il faut que ce soit pareil.
C'est du travail, mais ça, j'aime ça.
C'est vraiment une bonne affaire.
Justement, il ne faut pas que les gens se rendent compte de ça.
Quand tu étais petit,
faisais-tu des coups de téléphone chez le monde en faisant semblant?
Non, je vais te le dire,
j'en ai fait plus tard.
OK.
Le problème, c'est que tout le monde a de l'afficheur.
Pierre, on t'a reconnu.
On t'a reconnu, Pierre.
Écoute,
je me souviens, on déménageait.
Puis là, j'étais avec ma blonde,
puis on disait, on passe un beau coin,
puis tout. Te rappelles-tu tel voisin?
Je me mets à imiter une couple de voisins de même.
Elle dit, on joue-tu un tour
à mon père, à son beau-père,
en fait, son père à elle,
alors je dis, ok, c'est correct,
je l'ai appelé, puis j'ai dit,
M. Pelletier, c'est super gentil,
vous êtes fait opérer pour la prostate,
vous,
je lui ai dit, oui, je veux savoir,
qu'est-ce que ça fait,
il était super gentil, il n'y a pas de problème,
vous allez voir, vous allez bien, vous vous en sortez, il n'y a pas de problème, vous allez voir, vous allez bien,
vous vous en sortez, puis il n'y a pas de trouble.
Il essayait de m'encourager, je disais,
je peux-tu aller voir ça?
Là, il fait,
ben là,
non, c'est Pierre.
Mais là, après ça, il était incapable de voir le monsieur,
il partait à rire tout le temps.
Je veux-tu aller voir ça?
Le détour de même.
Robert Bourassa, une fois,
on m'avait appelé parce que j'avais fait Robert Bourassa
pour un régalat de la presse.
Tu avais le vrai,
je faisais de la poste synchro dessus.
Un animateur m'avait appelé,
on avait joué un tour le 1er avril.
Il m'avait appelé et je l'avais insulté en nom de Robert Bourassa.
C'était le 1er avril.
Je l'avais croisé, Robert Bourassa, six mois après.
Les gens pensaient que c'était moi. C'était pour me faire plaisir peut-être. Mais c'était le 1er avril. Puis là, je l'avais croisé, Robert Bourassa, six mois après. Puis là, les gens pensaient que c'était moi.
C'était pour me faire plaisir, peut-être.
Mais c'était un petit tour. C'était le fun.
Je l'ai fait en quelques reprises.
Puis, il y avait...
Est-ce que c'est quoi que tu allais dire?
Non, c'est ça. J'ai fait
ça souvent, des trucs pour des films.
Ça m'est arrivé souvent.
Il est bon, ce podcast-là, mais je trouve qu'on ne parlait pas
assez de Planet Oster.
Mais ça me manquait.
J'ai décidé de revenir en studio.
Vous parlez de Planet Oster.
L'hébergeur web Planet Oster vous propose de gagner une carte cadeau Air Canada
d'une valeur de 1500 canadiens.
Ce n'est même pas une pub pour Planet Oster,
qui est un hébergeur web que MikeWood.ca est là.
Je n'ai pas de problème avec eux autres.
Ce n'est pas une pub pour ça. C'est un concours.
Eux vont te donner 1500 Canadiens
si tu gagnes. La manière que tu peux gagner, c'est
que tu vas sur le site de Planet Toaster
et tu
réponds à leurs questionnaires.
Le site web, c'est PlanetToaster.com.
Les questions sont sur le site
et les réponses qui te promènent
sont sur le site aussi. Après, tu likes se promènent sont sur le site aussi.
Après, tu likes l'un des posts publiés sur leur page Facebook, Twitter ou Instagram de Planète Oster
intitulé « Jeux, concours, évadez-vous pour la destination de votre choix grâce à l'hébergeur web Planète Oster ».
Facile à trouver vu qu'il y a beaucoup de mots dans le titre.
Tu partages et tu commences d'un hashtag
concoursplanetoaster.
L'un des posts publiés sur les pages
Facebook, Twitter, Instagram, Planetoaster,
encore une fois, intitulé
concoursévadez-vous pour
blablabla.
Vous avez jusqu'au 11 décembre 2019
pour participer. Le gagnant
ou la gagnante sera tiré
au sort parmi les participants
qui auront le mieux répondu aux questions.
Pour plus d'informations
concernant les modalités de participation,
voir le règlement, jeu,
concours, évadez-vous,
blablabla,
Planète Oster. Bonne chance tout le monde.
Toi,
il y avait, puis là, c'est mauvais
de la manière que je l'amène, parce que je ne me
rappelle plus du nom de la série.
C'est quoi le personnage que tu as fait?
Le monde qui a gagné à l'Opéra?
Les Lavigards.
Qu'est-ce que tu étais bon là-dedans?
Pour vrai, Asti, ça m'avait impressionné.
Ça n'avait pas de sens.
Je vais te dire quelque chose.
Le comique, c'est bien plus dur et je
trouve que faire et c'est beaucoup plus difficile
ça honnêtement tu étais dans une bulle sur commence action une fois c'est pas
pareil si c'est pas c'est pas même affaire si je trouve que faire et sur
scène daniel qui a fait je sais pas combien de shows et pierre avec du
nouveau matériel tout le temps je'as fait quoi 10 one man shows
de 2 heures ou quasiment
ça pour moi c'est
beaucoup plus difficile que de jouer un rôle
parce que t'as un texte, t'as tes affaires
ce qui était le plus dur c'était de maigrir là-dedans
c'était le régime que j'avais, j'étais meg meg meg
j'avais 16 livres de moins que maintenant
pis déjà t'es pas gros
pis je fumais beaucoup beaucoup pis moi je fume pas
pis je buvais de la.5
mais après 5.5,
je voulais aller à la toilette.
C'était ça, dans le fond,
qui était contraignant parce que le reste, on avait
bien du fun et je ne me rendais pas compte que c'était gros.
Pentoute, pentoute. Moi, je vois ça de même.
À un moment donné, il y a un midi,
on va aller voir ça, il y a les roches,
on va aller voir des bouts.
Je dis, je ne vais pas, c'est correct.
Il faut que tu viennes. Là, j'ai vu,
je me suis rendu compte
de tout le travail
qu'il y avait derrière,
ce que le réalisateur a fait,
mais aussi ce que
le directeur photo a fait.
Puis là, j'étais là,
ah, oui, OK,
parce que je n'étais pas
conscient des caméras.
Là, je me suis dit,
OK, ça va...
Là, j'ai commencé
à être plus nerveux
un petit peu.
Mais tout le long,
je prenais ça comme une joie.
Je faisais des affaires
10 secondes avant la prise
de notre jeu, je faisais des imitations
jusqu'à une seconde avant
dans ce temps-là, il y avait Daniel Pinard
qui faisait de la cuisine
10 secondes, j'ai même pas le temps de faire une graine brûlée
10, 9, il y avait quand même
3 secondes, c'est pas beaucoup
c'était ça
je prenais ça comme un jeu dans le fond
c'est drôle, c'est le contrat
d'Actor Studio.
Mais la beauté,
en plus, ton personnage,
même tous les personnages
de cette série-là, ça leur a été
facile les jouer caricaturales
parce que c'est du monde
d'envie un peu caricatural.
Puis il y avait,
c'était joué
petit puis parfait. C'était joué petit
puis parfait. C'était vraiment
bien fait. Il n'y avait personne...
Tu sais, toi, tu m'avais vraiment
impressionné. Ça m'impressionne tout le temps
un humoriste qui sait comment jouer.
Mais tout le monde là-dedans, c'était vraiment
parfait.
C'est vraiment une des meilleures séries
de l'histoire du Québec.
C'était bien réalisé. Puis c'était juste six épisodes aussi. C'est ça l des meilleures séries de l'histoire du Québec c'était bien réalisé et c'était juste 6 épisodes
c'est ça l'affaire aussi
6 épisodes c'est pas beaucoup
donc tu t'es plus ramassé
c'est peut-être une des premières
mini-séries
parce que téléroman
ça dure toute une saison
puis ça revient l'année d'après
alors que ça c'était
ça allait pas trop vite non plus.
On tournait rapidement, mais pas trop
vite parce que j'ai tourné
dans Mensonge.
Ça commence à être vite pas mal.
Je ne suis pas un acteur. Je fais ça
comme ça, mais ce n'est pas mon métier premier.
Là, j'ai trouvé
que c'était rapide.
As-tu gagné des Gémeaux pour ça?
Oui, j'avais gagné le Gémeaux
du meilleur acteur.
C'est le fun que tu t'appelles, tu dis encore
« Je ne suis pas un acteur. »
Tu as gagné le trophée du meilleur acteur.
Oui, mais ce n'est pas mon...
Non, mais...
Il y a de quoi te rôler.
Non, mais...
C'est parce que ce n'est pas mon métier.
C'est ça que je veux dire.
C'est un rôle que je comprenais.
Quand j'ai lu le scénario, après 10 pages,
je sais qui c'est. Je comprends.
Quand j'ai vu les extraits,
parce qu'il y avait juste un extrait qui existait de la vraie personne,
il avait passé à TVA au match de la vie.
J'ai appelé Claude Charon,
qui animait.
J'ai dit, Claude, j'aimerais ça.
On ne se connaissait pas beaucoup.
Je sais que tu as l'extrait
et je ne peux pas l'avoir
parce qu'on était
à Radio-Canada
et ça a passé à TVA
et en tout cas
bref c'est une histoire
et là
il me dit
parce que tu appelles
pour les deux mois
parce que je l'imitais déjà
non non
je veux voir ça
et il me l'a montré
et il m'a coaché un petit peu
il m'a juste donné
quelques cues
et là j'ai vu que la voix
était bien trop grave
t'as une voix comme ça
je ne sais pas quoi
je ne peux pas faire ça
là je suis tombé dans la caricature.
C'est Sylvain Chambaud, le réalisateur,
il m'a dit « Non, non, je veux pas ça. » J'ai dit « Parfait. »
J'ai dit « J'aimerais que tu m'entendes comme ça. »
J'ai dit « Tu me dis si je le fais trop. »
Des fois, il passait 10% de moins.
J'ai dit « OK, c'est correct. Faut pas que ça fasse caricature. »
Mais ce qui est intéressant, c'est
qu'il y avait autant l'écriture
que ton jeu, avait humanisé beaucoup
le personnage
parce qu'il avait été ridiculisé.
Les médias, c'est des bouffons.
C'était juste
des pauvres gens.
Dans le fond, gagner de la loto comme ça,
c'était pas habitué à ça. C'était un cadeau de grec.
Tout le monde
était prêt pour en avoir un morceau.
Comme aux États-Unis, dernièrement,
je parlais avec des amis d'autre jour.
Ils font tirer des gros loups de...
De plus qu'un milliard à se faire.
Aucun bon sens.
Que je sois faible.
Tu sais, quand tu n'as pas eu d'argent, même quand tu en as déjà eu, mais je veux dire, des milliards...
Tu pourrais t'acheter tous les oiseaux de la planète.
Ah bien, vu le même!
Là, ça va la bête!
Maudit chasse!
Empaillé!
Moi, j'avais
rencontré un des
Lavigards une fois.
À l'époque, TQSs les dernières années qu'il
y avait des nouvelles il voulait faire un segment débat pendant les nouvelles
puis m'avait demandé c'était en début de carrière ou même pas en début de carrière
mais en tout cas ils m'ont demandé si ça me tentait d'aller parler de l'auto
québec puis moi j'aime pas l'auto québec j'aime pas le concept de l'Auto-Québec. Moi, je n'aime pas l'Auto-Québec. Je n'aime pas le concept de l'Auto-Québec.
J'ai fait, parfait, je vais y aller.
Puis là, j'avais...
Non, mais je trouve que c'est
profiter du monde pauvre.
Tu sais, c'est une taxe,
mais c'est une taxe
qui prenne du monde pauvre.
C'est rare que quelqu'un qui gagne 400 000
par année...
va acheter 200 pièces de gratteux. C'est rare que quelqu'un qui gagne 400 000 par année va acheter 200 pièces de gratteux.
C'est le gars qui gagne pas assez d'argent
pour s'acheter des gratteux qu'il en achète.
Moi, j'étais allé là pour ça.
En arrivant, le débat, finalement,
c'était sur ce que je ferais avec 5 millions.
C'était comme une commandite de l'Auto-Québec.
J'étais en tabarnak.
Moi, je sors mon affaire d'Ivise,
le monde un peu pathétique.
Il y avait
un des fils,
qui était là, qui avait dit
« Je trouve ça méchant
que tu m'as traité de pathétique. »
Je lui ai dit « Non, je ne parlais pas de toi,
mais je parlais... »
J'ai réalisé que je parlais en général
du monde
comme toi.
Puis là, j'écris ça pas bien.
Mais il était super sympathique.
T'as un petit peu raison.
T'as un petit peu raison.
Je me sentais mal pour lui.
C'est un drôle de trip.
Mais encore là, ça reste la dimension humaine ici.
Comme on disait tantôt aux États-Unis,
quelqu'un dans le fond du Kentucky
qui gagne un milliard et demi,
écoute,
ce n'est pas le fun.
Les gens s'imaginent « wow »,
mais ce n'est pas « wow ».
Ta vie est gâchée, honnêtement.
Tout le monde est après toi
ça me prendrait un nouveau charme
c'est ça un peu d'ailleurs
dans la série
il y avait plein de monde qui allait le voir
moi je veux avoir 5000$
il y en a-tu des navigueurs
qui t'ont approché après
pour soit te féliciter
ou dire c'était méchant
Yves était sur
le plateau. OK. Yves
qui était un des fils? Oui. C'est peut-être
lui que j'ai insulté sans le savoir.
Probablement parce que les autres sont plus là.
OK. Puis,
Sylvie était là également, mais
incognito. Donc,
c'est Sylvie, voyons son nom.
En tout cas, on
la voyait comme ça une fois ou deux, mais discrètement,
on l'a vue.
Puis lui, il était sur le plateau.
Ça l'aide-tu
ou ça nuit, ça, à un acteur
d'avoir le fils
de la personne qu'il était en train
d'incarner?
Non, ça n'a pas vraiment...
Parce qu'il n'était pas là tout le temps.
Il devait être assez discret.
Il était très discret.
Il ne te donnait pas de même pantoute.
Tu ne l'as pas recommencé.
Il te donnait des cartes à la fête des Pères.
Tu n'es pas peint, c'était parfait ça.
Non, ce n'était parfait, ça. Ah non, mais c'était pas...
Non, c'était pas grave.
Ça, comment t'as eu ce rôle-là?
Ils te l'ont-tu offert?
Oui, ils me l'ont offert, puis là,
bien, ils me l'ont offert.
C'était un screen test.
C'était pas une vraie audition.
Ils voulaient m'avoir, mais à Radio-Can,
tu sais, quand ils ont dit,
Pierre Verville comme acteur,
ils étaient pas sûrs. C'est-tu le réalisateur qui s' ont dit « Pierre Verville comme acteur », ils n'étaient pas sûrs.
C'est le réalisateur qui s'est dit « Pierre Verville serait parfait pour ça ».
Physiquement aussi, et à plein de niveaux.
C'est sûrement physiquement aussi que je pouvais ressembler au personnage.
Quand j'ai fait le petit screen test, c'était un 10 minutes,
il y avait une perruque qui Ils ont pris une heure pour le faire.
Là, ils sont arrivés là-bas.
Sylvain est arrivé là-bas.
Il a convaincu les gens de Radio-Canada.
Les gens ont vu ça et ont dit, OK, ça va.
Je suis bien content.
C'est une bonne idée d'aller ailleurs aussi.
Ça, c'est le réalisateur souvent
qui, comme on dit en japonais
qui cale la chatte
c'est ça
pas de chute
sais-tu
as-tu le goût
de faire d'autres séries, je sais que tu as dit
que tu jouais dans
j'ai joué dans Mensonge
mais de l'aider à une série, c'est-tu quelque chose
qui tente ou pas tant?
Je ne sais pas.
Peut-être.
Sauf qu'il faudrait que ça tourne
moins vite. Un peu comme
lorsque j'ai tourné «La vigueur».
En cinéma, je pense que le régime est meilleur.
Ça tourne d'une bonne façon.
Mais maintenant, ça tourne très vite.
Je regarde ça des fois le soir
et je me dis, «District 21, ils ont tellement de textes à apprendre.» Moi, ça, j très vite. Je regarde ça des fois le soir et je me dis, District 21,
ils ont tellement de textes à apprendre.
Moi, ça, j'aurais de la misère.
Prendre 30 pages
le lendemain,
je ne sais pas comment je suis pas off.
C'est incroyable qu'on ait des bons acteurs.
Quand tu regardes ça,
ils sont obligés d'apprendre des textes rapidement.
Oui, j'aimerais ça.
Mais peut-être plus du cinéma aussi.
Justement pour le rythme.
Toi, c'est-tu quelque chose qui t'a déjà intéressé?
Faire du dramatique?
Du dramatique? Pas vraiment.
On m'en a offert à quelques reprises
et j'avais un peu la même réponse que Pierre.
Je peux te nommer 10-15 comédiens
qui peuvent faire ça mieux que moi.
Puis, à quelque part,
c'était des projets qui m'intéressaient
plus ou moins,
pour toutes sortes de raisons. Parce qu'à l'époque,
quand je tournais beaucoup, c'est sûr, quand t'es vu
beaucoup, les producteurs de cinéma,
ils disent, on va le mettre dans les films.
Il y a de l'argent à faire.
Par contre, le scénario était relativement
intéressant. Ce qui n'empêche pas
que j'ai joué dans Hot Dog pareil.
Ah, c'est vrai, tu jouais dans Hot Dog?
Mais ça, tu vois, cette histoire-là,
c'est un jeune réalisateur,
il n'y a pas une scène,
puis il a réussi à voir Rémi Gérard,
il a réussi à avoir quand même
pas mal de monde connu, parce qu'on s'est dit
on va lui donner un break.
Et là, c'était un flop.
Mais là, on va faire Hot Dog 2.
On va racheter
on pensait à une joke
un moment donné pour notre show
en intro
je disais toi Daniel
tu sacs pas un spectacle
non
regarde je vais te tester
le film Hot Dog
à tabarnak
ben écoute mais En même temps,
« win some, lose some », mais
c'est que
ça ne me tente pas vraiment
de me voir sur grand écran. Ce n'est pas un rêve
de ma vie du tout. Par contre, les
produits télévisuels m'intéressent beaucoup.
J'en écoute beaucoup.
J'ai fait une série,
deux saisons
et tout ça.
Mais c'est un autre métier.
C'est vraiment autre chose.
Mais c'est quand même le fun, par exemple.
Parce que t'as un travail d'équipe.
C'est quand même le fun.
Mais,
à Téli, ici,
ils n'ont tellement pas une scène.
À un moment donné, ils n'ont plus de budget
c'est ça que ça va vite vite vite
c'est ça
c'est le festival de tout le monde
la show est une commandite
de
Roback Sassette
Roback Sassette
pour le dos
on parle de Télé, mais moi j'aime beaucoup
Ricky Gervais.
Je ne sais pas si tu as vu sa dernière série
Afterlife.
C'est extraordinaire.
Mais six demi-heures.
C'est génial, pareil,
de pouvoir faire ça.
Mais ici, oublie ça.
J'aime ça.
Les navigants, c'était une beauté
que je n'avais même pas remarquée.
Souvent, une histoire, tu te dis, cette histoire-tu, les navigants, ça c'était une beauté que je n'avais même pas remarqué. Souvent, une histoire, tu te dis,
« Bon, cette histoire-là, elle se raconte en quatre épisodes, en neuf, en douze. »
Je pense qu'il leur avait demandé à un moment donné,
« Pouvez-vous en faire deux de plus? »
Ils ont fait non.
Puis ils se sont bien fait.
Ben oui, vraiment.
Qui avait écrit ça?
Voyons.
Non, non, regarde, ça fait longtemps que tu... Non, non, mais regarde, ça fait longtemps
que tu... Non, non, non, c'est ça.
Je connais très bien, à part ça.
Jacques Savoie. Bon, excuse-moi.
La beauté, Ayane, on ira en post-production
puis on engagera Pierre Verville
pour imiter Savoie.
Dire le nom tout de suite.
Non, non, c'est Jacques Savoie.
Non, non, c'est pas ça.
Non, non, je suis pas excuse. C'est lui ça ma pré-infraction. Excuse-moi.
Non, non, non.
Celui qui a écrit tous les épisodes?
Oui.
OK.
C'est ça la beauté aussi
de juste avoir
six épisodes.
Ça te prend pas
huit writers.
Fait que t'as vraiment
un ton
qui garde.
Même si tous les auteurs
disent que
non, non,
je suis capable
de m'adapter, mais la vérité,
c'est qu'on a toutes nos différences.
Je me suis inclus comme un auteur.
C'est sûr que tu peux
faire une bib,
tout le monde gravite autour de ça,
mais c'est clair qu'on n'écrit pas
tous pareil.
C'est sûr.
Mais,
de faire des petites séries comme ça,
c'est vraiment trippant.
Pour ça, Jervais, moi, j'ai un respect pour ce gars-là.
The Office,
c'est la même affaire.
C'était six,
peut-être, oui, six.
Écoute, là,
c'est un succès.
Il aurait pu tourner, il pourrait tourner encore.
Il pourrait en tourner encore.
Enfin, bref.
Ça, ça serait le genre d'affaire que
tu dois avoir des offres,
mettons, de Radio-Can au TVA,
que j'ai l'impression qu'à ce temps, vu que
les jeunes
écoutent moins la télé,
ils devraient plus viser
un public un peu plus vieux.
Fait que d'avoir des créateurs
en haut de 50 ans, c'est
exactement Target pis la télé.
C'est ça qu'ils font ou ils font pas ça partout?
Ça a pas l'air être ça qu'ils pensent.
Eux autres, ils pensent, on va engager quelqu'un de 28,
on va aller rechercher les gens.
Pis ça va pis la radio aussi.
La radio,
écoute, moi j'adore la radio
et je l'écoutais le matin,
à 7h le matin matin à Radio-Canada
écoute c'est du dance music
il est 8h
à moins que t'arrives d'un party
tu parles pas de
il s'est premier avec Mance Bourriand
non non
ok ok
Space Music
insulte pas Radio-Can, il est sur le payroll.
Oui, c'est ça.
Il n'est plus sur le job.
Il est toujours au 10, c'est la marde.
Non, c'est parce que j'aime bien
Masbourian, moi, le matin,
je fais une bonne job.
J'aime beaucoup, beaucoup.
Je l'adore.
Le poste de musique.
Oui, non, ici, musique, oui.
Mais, en tout cas, c'est des choix.
Ils décident de...
C'est parce que
t'arrives toujours au directeur des programmes
qui lui, c'est...
Ça, c'est le coup classique.
Et évidemment, quand
il se fait mettre en poste,
il veut mettre son empreinte.
Alors, il chamboule
tout, même ce qui marchait
c'est un peu ça
parce qu'à l'époque il me semble que c'était plus intéressant
peut-être moi qui se foule
ça change, il y avait beaucoup de musique classique
tout ça
le matin à 8h c'est sûr
j'ai l'impression
que les télés ça serait une bonne affaire
de
viser du monde qui écoute encore
la télé, c'est plus intéressant
de mettre du monde
de donner des projets à des gars comme toi
que donner des projets
à quelqu'un que leur public
n'est pas du monde de télé.
Écoute, je ne sais pas.
En ce moment, je travaille sur un projet télé.
On va voir ce que ça va donner.
Mais on travaille sur
un sitcom. Je trouve qu'il n'y en a pas au Québec,
des sitcoms. Moi, j'aime
ce médium-là.
J'ai toujours aimé ça, des sitcoms.
Alors, écoute,
on verra ce que ça donnera
mais ça se peut qu'on fasse
ça se passe dans un ensemble de condos
parce que
je cherchais un lieu
qui permettait beaucoup de comiques
puis un ensemble de condos
ce que je trouve intéressant
c'est que c'est du monde qui ne se connait pas nécessairement
alors tu es obligé de négocier
c'est une mini société
on appelait ça vol au dessus d'un nid de condo ».
On trouvait que...
Ça aurait pu être la République démocratique du condo.
Ça permet toute une variété de personnages. Puis ça permet
toute une variété de personnages.
On peut aller jouer dans l'ethnique,
le LGBT, whatever.
Je trouvais ça très riche
comme situation.
Alors, on travaille là-dessus en ce moment.
On verra ce que ça donnera.
T'es-tu avec un producteur ou t'es indépendant?
C'est avec Tandem en ce moment
qu'il produirait.
Puis je travaille là-dessus.
Il y a du monde bien de fun.
Entre autres, François Chénier,
Claude Laroche.
Vois-tu, lui, il se rappelle des auteurs.
Je les ai vus avant-hier.
Ça aide.
Mais moi, ça me fait capoter.
Ça me voit-tu comme quand...
Yvon Landry aussi.
Quand je voulais parler des La Vigueur,
c'est vraiment une série que j'adorais.
Puis là, en te le disant,
j'ai oublié le nom.
Je suis nul à chier avec les noms.
Moi aussi, c'est pareil.
C'est pas évident non plus.
C'est quelqu'un que je connais très bien aussi.
C'est ça que ça me fait capoter.
Je suis bloqué sur le nom.
Tu es blanc.
Tu es blanc sur le moment.
Comme là.
Comme là.
Yann, il y a-tu des questions du public?
Il doit y avoir bien des questions.
Y'en a quelques-unes.
Moi, j'en ai une pour les deux.
Quand t'étais en 1983,
pis que tu commences à faire de l'humour,
c'était qui vos influences?
Comment vous avez commencé à faire de l'humour, chacun?
Aviez-vous des influences déjà à l'époque?
Avec ma mémoire, moi, je peux pas... Aviez-vous des influences? Comme si'époque? Avec ma mémoire, moi, je ne peux pas...
Aviez-vous des influences?
Comme si les influences, ça commençait en 97.
Non, mais on dirait que l'histoire publique...
C'est comment faire la scène en noir et blanc?
On dirait que l'histoire...
C'était juste la radio dans le temps.
Non, mais on dirait que l'histoire mainstream de l'humour
commence là, avec les A.A.,
avec Juste pour rire.
Il y avait Yvon Deschamps avant ça,
il y avait Jean-Guy Moreau
qui était un imitateur.
Moi, c'est sûr qu'il m'a beaucoup influencé.
C'était un imitateur.
Je suis allé voir son spectacle, j'avais 14 ans,
j'étais tombé en bas de ma chaise.
J'étais allé le voir après le show,
puis il m'avait encouragé,
il m'avait laissé un bout de décor.
Ah oui? C'est vraimentissé un bout de décor. Ah oui?
C'est vraiment correct.
Oui, sérieusement.
Un bout de décor.
Je suis parti avec ça à la rue.
Il pleurait en plus.
Pourrais-tu le signer?
C'est quoi qu'il t'a donné?
Un gros paquet de cigarettes.
C'est parce qu'il faisait René Lévesque.
Il a donné un gros paquet de cigarettes à un enfant.
Oui, c'est ça.
C'est comme du monde qui donne de la nicorette à l'Halloween.
Non, mais il y avait tellement...
Ça, ça devait être dans ta chambre à coucher.
Non, non, je m'en suis servi comme décor pour un show.
J'ai commencé à faire des shows à 14 ans.
C'était mon décor qu'ils m'avaient donné.
J'étais super content.
En même temps, il n'y avait pas juste
l'humour de scène qui pouvait influencer.
Moi, la revue MAD,
je trouvais ça tellement drôle.
Gotlib avec
des rubriques à braque, etc.
Ce n'était pas juste l'humour de scène
parce qu'il n'y en avait pas tant que ça dans ce temps là
donc on allait chercher
des influences ailleurs aussi
mais les cyniques
effectivement, Paul et Paul étaient drôles
s'il vous plaît aussi
mais ils n'avaient pas beaucoup
donc ils faisaient un show
tous les trois ans, fait que t'allais le voir
mais après ça...
Le temps d'attente est assez long.
Mais il y avait autre chose.
La revue Mad, je ne sais pas si tu te rappelles de ça.
J'aimais tellement la dernière page que tu priais
que ça devenait un deuxième gag.
Don Martin me faisait tellement rire.
Il y avait toujours des personnages.
Écoute, c'était très...
Enfin, bref, mais écoute, il y en avait plein.
Fait que c'était un peu ça aussi.
Tu as de l'air bien branché sur l'humour qui vient d'ailleurs aussi.
Tu parles de Gottlieb, tu parles de The Office.
Tu as l'air de quelqu'un qui s'intéresse beaucoup à l'humour hors Québec.
Oui, oui, oui.
L'humour, peu importe d'où il vient,
quand c'est drôle, c'est drôle.
Mais j'aime beaucoup l'humour
britannique.
C'est toujours venu me chercher
beaucoup, l'efficacité.
C'est moins verbeux, t'arrives
au punch.
C'est toujours beaucoup aimé. Tu regardes-tu beaucoup de Netflix? C'est à cettebeux. Tu arrives au punch. J'ai toujours beaucoup aimé.
Tu regardes-tu beaucoup de Netflix?
C'est à cette heure que Netflix est arrivé
avec beaucoup d'humour,
beaucoup de séries humoristiques,
des comédies spéciales.
Oui, des séries.
Des shows live, c'est un peu moins, par exemple.
Parce que j'aime ça le voir live.
L'écouter à télé,
je suis moins fort là-dessus
mais t'as plein de bonnes séries
d'ailleurs
cinéma aussi, j'ai vu un film
il y a quelques mois, La mort de Staline
oui oui oui
c'est drôle
Jeffrey Tambour
c'est très très drôle
c'est un scénario qui sort de là
écoute, onest un scénario qui sort de là écoute
on va chercher
les influences
et
on a une passion
commune là-dessus
les romans graphiques
aussi ça
moi j'ai
j'ai toujours beaucoup aimé
la bande dessinée
et maintenant
t'as beaucoup de romans graphiques
fabuleux
fabuleux
pas nécessairement toujours
dans l'humour par exemple
mais tu sais
des
l'arabe du futur
avec
Yad Satou
exactement québécois
de l'île.
Son prénom.
C'est Guy.
Guy de l'île.
Comment?
Guy de l'île.
C'est formidable.
Tu voulais juste répéter ce qu'il a dit.
Guy de l'île. Non, non. Guy de l'est formidable. Fait que toi, tu voulais juste répéter ce qu'il a dit. Guy Delisle.
Non, non.
Guy Delisle.
Non, non.
Je sais que je cherche à m'humilier.
Mais Guy...
Il fait un travail
extraordinaire ce gars-là
et c'est des récits de voyage aussi
moi j'adore ça
mais tu sais la job
c'est un livre épais comme ça
c'est tous des dessins à chaque case
moi j'en reviens pas
ça j'aurais aimé ça faire ça
je suis nul en dessin malheureusement
mais ça la liberté que tu as t'as-tu déjà pensé de t'associer à quelqu'un suis nul en dessin, malheureusement. Mais ça, la liberté que tu as...
T'as-tu déjà pensé de t'associer
à quelqu'un qui était bon en dessin,
puis c'est toi, les textes...
Oui, j'y ai pensé, mais lui, il ne voulait pas.
OK.
Mais ça doit être quand même, ça marche souvent,
que quelqu'un qui est bon en dessin fait
« Ben, Chris, t'as plus besoin de moi que... »
Souvent, ils font le scénario eux-mêmes.
Oui, oui, oui.
Parce que, écoute, laêmes. C'est ça.
La base, c'est vraiment le dessin.
Mais je trouve ça extraordinaire.
Puis des comiques aussi,
comme le gars qui faisait Herman,
Jim Onger, ou Gary Larson qui faisait Farside.
Ça, moi, ça me fait
crouler de rire.
Je trouve ça tellement drôle.
Une image, un gag.
C'est ça.
J'avoue que j'aurais tellement aimé ça,
être capable de faire ça.
On dirait que ma culture des dessins,
elle est nulle à chier.
Moi, j'ai Heathcliff et Garfield,
puis Cracked et Mad.
Puis Crow.
Puis Safari. Je connais six affaires. Ça vaut la peine. puis Cracked puis Mad puis Crow puis Safari
je connais 6 affaires
ça vaut la peine
beaucoup beaucoup
même il n'y a pas une petite boutique à Montréal
il y a juste ça
la BD puis le roman graphique
ça veut dire que ça marche
oui mais des fois on dirait
il y a des affaires même que je me dis
je pense que je pourrais peut-être aimer ça, mais je me dis
que je ne saurais pas par où commencer.
Tu te fais conseiller
par quelqu'un qui connaît ça,
puis tu en essaies, puis tu peux
quand même les feuilleter
en magasin aussi, ça te donne
une petite idée, mais en même temps,
écoute, c'est très subjectif.
Moi, je peux adorer ça,
puis toi, tu n'aimeras pas ça, vice-versa. Mais je trouve que c'est très subjectif moi j'ai peur d'adorer ça et toi t'aimeras pas ça
mais je trouve que c'est un art
moi je considère ça un art
vraiment fabuleux ça
et t'as une liberté totale
tu peux faire tes personnages
n'importe où, avec n'importe qui
t'as pas de question de budget
t'es dessin
je trouve ça pas mal le fun
pis dans à part le fait que t'es pas de question de budget, tu les dessines. Je trouve ça pas mal le fun. Puis,
à part le fait
que tu n'es pas bon en dessin,
quelle autre
forme du monde tu aurais aimé faire
à part la scène?
Je ne sais pas.
Merci.
La télé,
la télé,
j'aime beaucoup aussi,
mais la scène, c ça a quelque chose de
mythique dans le sens que
d'avoir des gens qui rient devant toi
c'est quand même, c'est dur à battre
tu penses-tu que
tu sais il y a des humoristes des fois qui font
moi je me donne
à tel âge j'arrête de faire
des shows, toi t'es-tu le genre que
un peu à la
George Burns, tu sais que tu vas...
Si tu meurs à 100 ans,
tu vas faire un show à 100 ans?
Peut-être pas. Peut-être pas, par exemple.
Mais, en même temps, j'ai de la misère
à penser à prendre une retraite.
Parce que j'adore ça.
Honnêtement, il y a comme une dope.
C'est juste que je le fais différemment maintenant.
C'est moins astreignant fais différemment maintenant. C'est moins
astreignant.
Maintenant, on peut tourner
quand même beaucoup. Tu reviens coucher chez vous
à Jacques Soir aussi.
Il y a beaucoup d'endroits où on peut jouer qui ne sont pas très loin.
Même quand c'est plus loin,
on fait de la route.
Comment
vous voyagez?
Est-ce que vous êtes les deux dans le même char
avec quelqu'un de l'équipe
qui chauffe ou est-ce que c'est un de vous deux qui chauffe?
Je trouve pas ça une bonne idée de conduire
quand tu es chaud le soir.
Moi, je ne suis pas une bonne idée
de conduire tout court pour moi.
Toi, tu ne chauffes pas pantoute?
Je conduis, mais
tu aimerais mieux pas embarquer avec moi, je pense.
Ah oui, c'est vrai?
Je ne conduis pas. J'ai commencé à conduire tard,
parce que je suis arrivé à Montréal, j'avais un permis de conduire,
mais là, j'avais pas d'argent à m'acheter de voiture,
pis à un moment donné, tu prends un transport en commun, pis t'sais...
C'est parce qu'on prend mon auto, pis y'a pas qu'elle-ci
qui te touche, ça.
T'as des ventes d'assurance, pas de...
Même, je dis ça, tantôt, on parlait des navigants,
pis j'avais une scène où il fallait que je recule l'auto.
Ils ont tellement ri. Ils me l'ont fait
pendant trois fois. Ils m'ont dit « Laisse faire, c'est correct. »
Non, je conduis correctement.
C'est Vénérément.
J'ai une bonne question
de Charles, notre gosson,
qui l'a écrite dans le chatroom. C'est drôle en maudit.
Il a passé par Internet.
Il demande, pour Daniel et Pierre,
est-ce que vous suivez encore
la scène de l'humour locale?
Et si oui, quels seraient vos coups de cœur
dans la relève, dans ceux que vous voyez
évoluer ici au Québec?
Ben, écoute, il y en a plein.
Philippe Audrey, La rue Saint-Jacques.
Moi, je l'aime beaucoup.
Je veux juste aller voir. Je sais croiser.
Il me semble que Ça fait quatre.
C'est mes quatre meilleurs.
Fait que c'est pas moi, c'est les quatre.
Je l'ai croisé justement l'autre jour.
Puis c'est ça, je lui disais ça.
Puis c'est ça, je veux aller voir son spectacle.
Ça, c'est sûr. Sinon,ais ça. Puis c'est ça, je veux aller voir son spectacle, ça c'est sûr.
Sinon, bien moi, j'aime bien, like moi
aussi, ça j'aime
beaucoup, ça c'est en télé tout ça, mais je trouve
qu'il y a des bons comédiens, puis stand-up
qui sont sortis de ça.
Non, non, mais je ne peux pas dire,
je ne suis pas ça, là,
tout le temps, régulièrement.
Mais c'est quand même, mettons...
OK, c'est Pierre qui a répondu, pas fait.
Mais quand, tu sais, les jeunes,
comment ils sont avec vous?
Tu sais, est-ce que vous avez l'impression
qu'ils...
Est-ce que vous avez l'impression d'y connaître?
Est-ce que vous avez l'impression
qu'eux autres vous connaissent?
C'est-tu... Il y a-tu... C'est dur à dire parce que moi, je ne participe plus beaucoup à des événements avec plein d'humoristes.
Je suis rendu, je trouve ça très difficile.
C'est moins de 80 dans les loges.
Je suis rendu, je trouve ça difficile.
Mais j'ai fait plusieurs shows avec soit des premiers partis ou des gens, des corpos
où tu avais d'autres.
Entre autres, un show qu'on avait fait,
bénéfice pour un organisme quelconque,
avec Adib Al-Khalidi, que j'aime beaucoup.
Il est vraiment très drôle
et intelligent.
Il y a quelque chose.
Virginie Fortin aussi, que j'aime beaucoup.
Toi.
Non, mais il y en a tellement.
André Sauvé.
Il y en a tellement. André Sauvé. Il y en a tellement.
C'est dur de nommer un
et de ne pas nommer l'autre, mais c'est certain
que tu as des affinités,
tu as plus d'affinités que d'autres.
C'est juste normal.
Ce n'est pas parce qu'on fait de l'humour
qu'on aime tout ce qui se fait en humour.
En musique, tu as du blues,
tu as du rock, tu as du classique, mais c'est la même affaire en humour. En musique, tu as du blues, tu as du rock, tu as du classique,
même affaire en humour.
Mais, écoute,
c'est très subjectif.
Alors, écoute,
mais, écoute, il y en a
une flopée, c'est vraiment
pas un problème. Mais il n'y a pas d'imitateur
en bas de 40 ans. Ça, ça me...
Ça me fait
quelque chose. Je me dis, j'aimerais ça qu'un jeune, 20-25 ans, moi, ça me fait quelque chose.
Je me dis, j'aimerais ça qu'un jeune de 20-25 ans
me dise, moi j'aime ça, c'est un métier qui me passionne.
Mais non, je ne sais pas, c'est comme mort.
Le pire, moi je pense que...
Le message est clair.
C'est fini.
Alors, je vais prendre ma retraite bientôt.
Je pense que
ça va revenir la journée
qu'un jeune va comprendre
que si tu prends les imitations
pour amener tes gags,
ça devient
deux fois plus drôle.
Il y a eu trop d'imitateurs
que c'était juste, voici
Céline Dion. Là, il imitait Céline Dion.
Là, on applaudissait.
Ça fait comme le gars qui faisait les bruits.
Un coup que tu en as vu 20,
tu te dis, mais calisse tout le temps Céline Dion.
Il faut dire que
tu as beaucoup moins de gens
intéressés à imiter aussi.
C'est ce que je disais tantôt quand je parlais des policiers.
Il y a ça.
C'est ça.
Dans le temps, tu avais chrétien.
Tu avais du monde extrêmement coloré.
Là, c'est ça. Aujourd'hui, tu avais Chrétien, puis tu avais du monde extrêmement coloré. Là, c'est ça.
Aujourd'hui, on parle de ça à Andrew Scheer.
Même Harper.
C'est que tu ne peux pas faire...
Je me souviens, la semaine prochaine, je faisais...
Justin Trudeau, mais enlever le blackface après,
c'est compliqué.
C'est son regard aussi.
Mais c'est pas... C'est parce que c'est un comédien lui-même. Oui, c'est son regard aussi. Mais c'est pas...
C'est parce que c'est un comédien lui-même.
Oui, c'est ça.
J'ai une bonne question
du web.
Vous m'excuserez le nom.
Ça vient de « Tu crèveras pas ».
« Tu crèveras pas ».
En fait, je vais résumer
sa question
c'est quoi
la synthèse
de tes deux personnages
Ronnie et Jello
tu sais
de où ça vient
c'était quoi
leur inspiration
Jello ça vient de où
tu sais
ils ont commencé
comment
la genèse
tu me dis
la synthèse
écoute
ben Ronnie
la genèse
il est arrivé
un peu après Jello.
Mais Jello, c'est un...
C'est toi qui le faisais.
C'est un gars qui existait pour vrai.
Il s'appelait Géo Gigard, qui était sur le câble.
Dans ça, c'était très drôle.
T'étais des communautaires. C'était bien commun.
Il y avait toutes sortes d'affaires bien drôles.
Ça s'appelait Famille Rock.
Famille Rock, oui.
Puis nous autres, Daniel,
qui écrivait les Jello, comment tu t'appelais ça? En tout cas, c'étaitait Famille Rock. Famille Rock, oui. Puis nous autres, Daniel, tu sais, toi qui écrivait
les Jell-O,
comment tu t'appelais ça?
En tout cas,
c'était pas Famille Rock,
mais c'était Profil Rock.
Profil Rock.
Puis là, c'est ça
qu'on faisait
toutes les semaines
à la télé.
Mais c'était à partir
de quelqu'un
qui existait,
mais qui n'était pas
moins connu
que l'imitation.
Il s'est fait connaître
après, autrement dit.
Lui, il était-tu content
de ça
ou il était insulté? Non, il était content. Il était content. Parce après, autrement dit. Lui, était-il content de ça ou il était insulté?
Non, il était content.
Parce que c'était quand même
fait sur bon enfant.
On ne rentrait pas dedans.
Et Ronnie, lui, c'est des
expériences personnelles.
On connaît tout un Ronnie.
Genre un chapeau mou en cuir.
Ça, c'est un classique.
Alors, il est né un peu comme ça.
Un chapeau mou en cuir.
Y'a-tu des personnages que vous étiez tannés de faire?
Que vous étiez tannés de vous entendre parler?
Parce qu'on doit tout le temps venir vous voir
et vous imiter vos personnages.
Y'en a-tu que vous étiez tannés?
Genre, je le ferais plus, celui-là.
Moi, personnellement, si j'avais été tanné,
j'aurais arrêté de le faire.
Parce que, écoute,
dans les shows, peu importe
le personnage, il était là
huit minutes.
Je n'aurais pas fait deux heures en Ronnie
ni en Oncle Georges.
Mais, écoute, un numéro comme ça,
non, pas vraiment. Mais vas-tu pour le dernier show, tu ne savais pas si tu devais faire l'Oncle Georges. Mais un numéro comme ça, non, pas vraiment.
Mais vas-tu pour le dernier show? Tu ne savais pas
si tu devais faire l'oncle Georges.
C'est vrai?
J'ai l'impression qu'il aurait fait le tour un petit peu.
Mais finalement, il fait une toute petite apparition
et ça marche.
Le monde doit capoter, en plus, quand il arrive.
Vu que c'est vraiment ton personnage.
Capote-moi qui capote là, tu sais.
C'est lui? Ah oui!
Ben oui, c'est sûr, tu sais. Ça marche bien.
Oui, ça marche bien, mais je veux dire, par là,
c'est pas l'engouement. Toi, t'es déçu à chaque
soir.
Non, mais c'est pas l'engouement qu'il y a déjà eu,
tu sais, pis c'est parfait de même, je joue pas de problème
avec ça du tout. Pis,
à quelque part aussi, c'est que la dynamique a changé beaucoup
parce qu'à l'époque contre le Georges
il rentrait des enfants quand même pas mal
à cette heure
plus délicat
il rentrait des enfants
tantôt nous aussi
c'est comme après moi.
Je viens de me réécouter.
C'est le personnage préféré à Guy Cloutier.
Oui.
Y a-tu...
Pour Jacques Villeneuve,
l'oncle, fais-tu encore ce personnage-là?
De temps en temps, on fait
une petite affaire la semaine prochaine avec lui.
En fait, je le faisais
plus pantoute. Il a passé à tout le monde en parler
et il était tellement drôle. Je ne sais pas si vous l'avez vu.
Il était extraordinaire. Ça nous a permis
de le relancer. J'étais « yes ».
Ça doit être drôle
quand tu imites quelqu'un
et après, cette personne-là arrête
d'être connue. Tu'es comme, ah, fuck!
Surtout des personnages.
J'ai perdu mon personnage.
Oui, oui.
Oui, oui.
Pierre, il imite Aznavour.
Écoute, c'est Aziz.
On avait un bien bon numéro
dans le show à la fin.
Là, Aznavour meurt.
Écoute, c'était un peu délicat.
Mais si vous mettez
un peu de boucan, puis c'est au paradis.
Non, mais c'est vrai.
C'est un peu
ce qu'on fait, mais
il y avait un bout de comique qu'on a été obligé d'enlever.
Parce que là, c'était délicat.
C'était vraiment drôle.
Le lendemain, on a fait, OK, c'était fini.
Mais c'est dommage parce que,
écoute, c'est Aziz.
Aznavour, Pierre,
écoute, c'est incroyable.
Puis physiquement aussi.
Comme ça.
Il n'y a encore jamais m'entendre.
Il y avait le m'entendre un peu comme ça.
Mais non.
Non, mais c'est impressionnant.
Y a-tu du monde
dans la vie, le monde te demande-tu
de faire des imitations
j'ai l'impression que c'est ça la vie de quelqu'un qui est capable
de faire des imitations, qui passe partout
où il va, c'est
non plus maintenant
mais ça a été longtemps ça, c'est drôle justement
ça a coupé avec les la vigueur
parce qu'en fait, je suis Pierre, comment ça va
puis après ça a devenu, je vais à la ville
ça a fait tant que je faisais un rôleava puis après j'ai revu ça fait temps
que je faisais un rôle sérieux donc j'ai pas ce genre d'affaires là pis n'importe
qui moi je fais pas d'imitation ou d'affaires de malinot il y a bien du monde sur internet
qui veulent que pierre t'imite tout le monde est là il m'en dit qu'il imite mike ah non
j'imite pas mike tousse toi dans le coude non non j'imite pas tousse toi dans le coude
pis coule un peu de l'oeil.
T'es en train de voir si c'est un serveur.
Il y a Louis Elfsen qui demande est-ce qu'il y a des imitations
qui t'ont déjà posé des problèmes?
Qui t'ont déjà amené du trouble?
Non.
Ah, excusez-moi.
J'ai su un moment donné, j'avais imité
le premier ministre
à la radio, puis on a fait dire
quelque chose, puis ça a l'air qu'ils ont demandé
à écouter, je ne sais pas si c'était
correct. Mais sinon,
est-ce que c'est vrai? En tout cas.
C'est sûrement vrai, si tu n'entends pas parler, mais là, c'est une belle façon peut-être d'apprendre. Je sinon, est-ce que c'est vrai? En tout cas. C'est sûrement vrai
si tu n'entends pas parler,
mais là,
c'est une belle façon
peut-être d'apprendre.
Je ne dirais pas qui,
mais quoi?
Sinon,
je te dirais
que les gens
qui viennent voir,
mettons,
si c'est un chanteur
qui vient te voir,
il ne se reconnaît pas,
c'est sûr.
Il va parler de
un bon show,
mais quand tu m'émettes,
ce n'est pas tout à fait ça.
C'est arrivé à quelques reprises.
Comme je dis, on ne s'entend pas.
On ne peut pas réaliser que c'est...
C'est une caricature aussi, il faut dire.
Mais c'est ça.
Tu parlais qu'il y avait... Il y a Émile Bouchard qui demande
est-ce que...
Tu parlais tantôt qu'il n'y avait plus d'imitateurs.
Oui. Il y en a quand même.
Il y en a. C'est juste que je ne disais pas en bas de 40 ans.
Oui.
Bernard Paquette qui fait des bonnes imitations.
Je travaille avec lui.
Il t'imite d'ailleurs, il t'imite bien d'ailleurs.
Tu sais que c'est pour ça que je ne te fais pas.
Parce que moi, si quelqu'un l'a fait avant
et qu'il l'a bien fait,
à moins de trouver vraiment un angle, je ne le fais pas.
Lui, il m'imitait avant que je sois connu.
Ça m'avait marqué.
Moi, maintenant que je suis devenu connu
du grand public, on va dire en 2004, puis lui, ça fait depuis, mettons, 2001-2002 qu'il m'avait marqué. Moi, mettons que je suis devenu connu du grand public, on va dire, en 2004.
Puis lui, ça fait depuis, mettons,
2001-2002 qu'il m'imitait.
Puis à chaque fois que je le voyais en show,
j'étais mal pour lui au début.
Parce que je me disais, il me connaît.
J'étais comme jello dans le fond.
Tu faisais des numéros quand même.
Oui, mais tu sais, j'avais fait,
mettons, Piment Phare. J'avais passé
à la télé, mais M. et Mme Tout-le-Monde
n'avaient aucune idée que j'étais qui.
Puis lui, il m'imitait déjà.
Puis il m'avait vraiment... C'était parfait.
Mais ça levait
moyen. Puis après,
quand je suis devenu connu, là, j'étais content
pour lui.
J'étais comme...
C'est pour ça qu'on veut que nos
victimes soient connues.
Mais c'est drôle, que ta voix a changé.
Tu parlais différemment dans le temps.
Au début des années 90, tu chopais plus tes mots.
Moi, à base, je suis plus anglophone que francophone.
Mais là, je suis devenu plus francophone qu'anglophone. J'ai tout le temps été les deux,
mais mettons, avant, j'étais, on va dire,
45
français, 55 anglais,
puis là, c'est l'inverse.
Je pense que des fois,
j'arrêtais pour
penser ce que je vais dire.
Ce n'est pas évident.
Celui qui t'émite,
est-ce qu'il a évolué lui aussi?
Oui, oui, oui.
Benoît, il m'imite encore vraiment bien.
Oui, très bien.
Il y a François Maranda aussi
qui fait des bonnes imitations.
Oui, oui.
Lui, il ne m'imite pas, par exemple,
donc je ne l'écoute pas.
Moi, j'écoute juste Steve Diamond.
Steve Diamond m'imite, donc je l'écoute juste Steve Diamond Steve Diamond m'imite
Fait que je l'écoute
Ça vous aviez fait un année
Un numéro genre
7-8 imitateurs
Oui
Dans un galère juste pour vous
Est-ce que vous entendez bien
Les imitateurs ou y'a-tu
En général oui
On s'entend très bien
Même qu'André-Philippe on, oui. On s'entend très bien.
André-Philippe, on s'appelle,
on va faire du vélo ensemble.
On s'est vus il y a deux semaines.
Oui, il n'y a pas de... Non, chacun a ses affaires.
Moi, si je sais
que tu émets un tel, si je le fais,
parce que des fois, tu es obligé de faire les mêmes personnages,
il faut juste que je travaille plus fort
si tu le sortes avant moi.
Je fais comment je vais faire pour faire quelque chose de différent.
C'est comme ton propre dessin.
Y'en a-tu des fois, parce que ça, ça doit
arriver, que mettons,
tu vois une imitation,
pis tu sais, ah, il fait une imitation.
Il fait pas une imitation de la personne,
il fait une imitation de moi, il fait une imitation
de la personne. Ben ça, j'ai de la misère.
Parce que, tu sais, à un moment donné,
je ne dis pas si tu as 15 ans, c'est correct,
on commence, souvent c'est ça.
Moi, j'ai commencé en voyant Jean-Guy,
puis il m'avait écrit, qui était un grand, grand imitateur,
il m'avait écrit, c'est important de regarder,
d'observer pour comprendre, mais il y a plus à faire
une fois que tu as compris. Ça voulait dire,
tu as vu comment je fais? Qu'est-ce que je fais?
Fais-le différemment maintenant. Si tu décides de faire
ce métier-là, fais-le à ta façon.
Donc, j'ai de la misère avec ça.
C'est délicat aussi, parce que je me rappelle
dans le temps qu'Oncle Georges
marchait très très fort, il y a une quinzaine
d'années, il y a un gars qui m'imitait à la radio
à tous les matins.
Vraiment, pas juste
deux phrases.
Qui imitait Oncle Georges?
Il faisait Oncle Georges.
Puis, Oncle Georges faisait c'est facile à faire.
Tu parles un petit peu
comme ça.
Tu rouvres les yeux
et tu insultes un enfant.
Exactement.
Non, mais en gros.
En gros.
Des fois,
je rencontrais du monde
sérieux.
Je t'ai entendu un matin.
Ce n'était pas terrible.
Ah oui.
Christ.
J'ai eu la même affaire.
C'est au moins
que ce n'est pas... En tout cas, ça, c'est le côté délicat. eu la même affaire que Jérémy.
En tout cas, ça, c'est le côté délicat,
mais en même temps, regarde, il faut faire avec.
T'as-tu déjà appelé la personne pour lui dire « Hey, slack un peu » ou...
Ben, Mané, il m'avait appelé pour lui rendre hommage
à une émission de télé, puis là, je...
Il voulait que tu lui rendes hommage,
il te volait à chaque matin.
C'est vrai que je chariais un peu.
C'est pas un barmaque, c'est bien, oui.
Enfin, bref, mais...
C'était pas fait méchamment.
C'était pas...
Il y a du monde,
les droits d'auteur, d'ailleurs, on l'a vu
dans le gouvernement,
c'est pas important.
C'est fait pour circuler.
Mais là,
tu imites un personnage
un peu délicaté.
Déniedong, écoute.
Il y a eu longtemps,
il y a eu une couple d'années que les imitateurs
imitaient les personnages.
Ça, je pense que ça faisait chier
toutes les humoristes.
C'est peut-être pour ça qu'il n'y en a plus non plus.
C'était déjà un personnage.
Moi, imiter, moi,
à l'époque, il y en a un qui se faisait beaucoup imiter,
c'est Pierre Légaré,
qui avait une parlure vraiment particulière. Ça, j'aimais ça moi, tu sais, à l'époque, il y en a un qui se faisait beaucoup imiter, c'est Pierre Légaré, puis qui avait une parlure
vraiment particulière.
Ça, j'aimais ça, mais tu sais, imiter,
mettons, oncle Georges imiter,
tu sais...
Degnedon. Degnedon, tu sais, que tu fais
à Christy, moi, je ne suis pas imitateur,
puis je suis quasiment capable de le faire.
Oui, c'est déjà une caricature.
Ce n'est pas étonnant.
D'ailleurs, on s'en a ennuyé de Pierre Légué
moi je l'aimais beaucoup
c'était vraiment très drôle
moi j'avais, quand j'ai déménagé à Saint-Jean
parce que lui il vit à Saint-Blaise
puis un moment donné
je venais de déménager
puis là je le voyais tout le temps
partout où j'allais
il était tout le temps là
puis ma blonde elle me disait tout le temps
puis à chaque fois elle était jamais ça elle était tout le temps là. Puis ma blonde, elle me disait tout le temps... Puis à chaque fois, elle n'était jamais ça, c'était lui.
Elle était tout le temps, elle s'en va à Pierre-Légaré.
Puis là, je suis comme,
non, c'est Pierre.
Je trouvais ça vraiment drôle.
Il y a du monde qui demande,
j'ai perdu le nom, mais il y a quelqu'un qui demande,
il y avait-tu du vol de blague?
On en parle beaucoup aujourd'hui avec ce qui est
arrivé avec Gad Elmalin, mais il y avait-tu
du vol de blague dans ce temps-là?
Viviez-vous ça?
Vraiment, j'ai jamais eu
conscience de ça.
C'était plutôt, on avait conscience par contre
qu'on nommera
personne, mais
ils prenaient des gags américains
plutôt.
Ils pouvaient prendre un numéro quasiment
aziz d'un comique américain.
Parce qu'à l'époque, ça voyageait
beaucoup moins. Maintenant,
tout le monde peut l'avoir
soit sur YouTube ou peu importe.
Mais à l'époque...
Mais c'est une génération, ça,
qui était différente. Je me rappelle
même moi et l'autre, c'était des épisodes
de Mary Tyler Moore qu'il y avait eu
la semaine dernière.
Il l'adaptait.
Il n'y avait pas la même notion de... Il n'était pas conscient,
tu penses?
C'était pas méchamment, du tout.
En même temps,
il n'y a personne qui était au courant parce que
la plupart des gens n'avaient pas écouté
l'original. En chanson,
il faisait la même affaire. Il se dépêchait à enregistrer
des chansons en français
qu'il faisait traduire durant la nuit
pour les sortir avant que le disque
en anglais arrive.
Ah oui, je ne savais pas qu'il faisait ça.
Les baronnets, il avait traduit
je ne sais pas combien de chansons des Beatles,
mais maintenant, ils se sont fait ramasser
par la compagnie
de droits d'auteur.
Il en vendait des centaines de milliers.
Ça commençait à être un peu douteux.
Je ne savais pas qu'il sortait avant.
Ça, c'est malsain.
Tu ne peux plus jouer la carte de
« Je ne savais pas qu'on n'avait pas le droit. »
Tu ne peux pas prétendre à l'hommage.
C'est un hommageage c'est un hommage
un hommage à quelque chose
qui est pas sorti encore
c'était sorti en Angleterre
par exemple quand même
mais c'était pas sorti ici
mais ceci dit, c'est pas toujours une question
avec les artistes, c'est une question de producteurs
souvent
les producteurs qui avaient
des méthodes
plutôt douteuses.
Alors, je laisse
un bémol là-dessus parce que
les artistes n'étaient peut-être pas toujours au courant
vraiment de tous les tenants et aboutissants de ça.
Parce que si tu demandes à ton gérant,
est-tu sûr que c'est correct?
Il y a ça aussi.
Vous autres, quand vous êtes arrivés,
il y avait Roson qui est arrivé en même temps que vous autres
c'était qui le gros producteur
avant Gilbert
qui l'a traversé
mais Guy par exemple il a tout le temps été
je pense
un bon producteur
j'ai jamais entendu d'histoire de Magouille
de la part de Guy
non c'est sûr que ça n'a aucun rapport avec ce qu'on a connu J'ai jamais entendu d'histoire de magouille de la part de Guy.
Non, c'est sûr que ça n'a aucun rapport avec ce qu'on a connu.
Mais c'est difficile d'être un producteur qui ne magouille pas du tout.
Oui, c'est ça. Il y avait Jean-Claude L'Espérance aussi.
Il y en avait des plus petits, mais il n'y en avait pas beaucoup.
Ton premier producteur, entre
faire des petits cafés théâtre
et faire les grosses salles, c'est qui que tu avais?
C'était Guy de la Traverse.
C'est Guy de la Traverse.
Qui est mon beau-frère.
Je ne dis pas ça pour me vanter.
Écoute, j'avais été,
parce que Guy, à l'époque,
c'était le king.
Il était venu me voir au A.A.
et il m'avait invité à manger.
Toi aussi.
On est signé en même temps.
On était tous les deux avec lui.
Il m'invite à manger.
Il me dit, j'aimerais travailler avec toi.
Ça fait longtemps.
Je sais qu'il avait une petite voix un petit peu comme ça.
Il me dit, j'aimerais ça, travailler avec toi.
Moi, j'étais là.
Je n'en revenais pas
il se lève il me prend dans ses bras
en plus c'est le gars qui venait te faire
Diane Dufresne au stade olympique
non ça c'est lui
c'est avant ça
quand il l'a fait c'est lui qui a fait faillite
c'est là que vous êtes partis
notre argent est parti
c'est lui qui est parti
mais c'était vraiment
le king
puis après ça Jean-Claude L'Espérance aussi
c'est lui qui faisait Brou
Ding Dong etc
mais il y en avait pas beaucoup
il y en avait 3 ou 4
puis c'était
lui
vu qu'il y en a pas beaucoup
ça doit être plus facile
de signer quelqu'un, vu que tu ne dis pas
« telle affaire, je n'aime pas ça,
je vais aller voir ailleurs, vu qu'il n'y a pas
d'ailleurs. »
C'est sûr qu'un gros producteur qui fonctionne
beaucoup, c'est facile pour lui d'avoir
des artistes, en général.
Il prenait quoi comme commission?
Je me rappelle plus trop.
Je pense que je ne veux pas m'en rappeler.
Non, mais
c'était-tu du 20%,
50%? Je pense que ça dépendait
de bien des affaires.
Il y avait
une production de spectacle,
tu as le booking.
Mais ça devait être
pas loin de 60-40, j'imagine.
60-40 pour l'artiste,
le 60? Je ne penserais pas.
Oh shit!
Le gars investissait tout.
Et toi, tu n'étais pas connu.
Tu étais mal placé.
Non, c'est vrai.
C'est trop!
Ça va être 70-30.
C'est qu'à ce temps,
on a...
Même moi qui étais là avant Internet,
j'ai une mentalité Internet de
« OK, je vais le faire moi-même. »
Mais dans le temps, le faire toi-même,
c'était « Hey, je vais appeler le forum. »
Le louer.
C'est combien?
Ah, c'est 100 000.
Ah bien, je vais re-signer 60-40.
Mais tu sais, même louer le Saint-Denis,
tu sais, mettons, ça coûte 3 000 à louer ou je-Denis mettons ça coûte
3000 à louer ou je sais pas combien
que quand t'es nouveau
t'as pas le choix
les producteurs aussi
ils bloquaient les salles
ça se fait encore
ils achetaient aussi de la publicité dans les journaux
oui c'est ça
évidemment
ils achetaient eux autres
pour des millions de pubs par année.
La pub pour ton show à toi,
elle fait partie de ça,
mais tu as un plus-value.
C'est bien évident que si toi,
tu allais être ton côté tout seul,
c'est sûr.
Je ne sais pas si ça marche encore
comme ça, honnêtement, par exemple.
Parce qu'il y a beaucoup de pubs maintenant sur Internet, etc. Je ne sais pas si ça marche encore comme ça, nettement, par exemple. Parce qu'il y a beaucoup de pubs maintenant
sur Internet, etc.
Je ne sais pas jusqu'à quel point
les réseaux sociaux, etc.
Comme vous offre votre dernière tournée,
la pub...
Oui, c'est ça.
Les journaux...
Moi, je pense que
cette tournée-là, ou peut-être l'autre avant,
c'est la première fois qu'on n'achetait pas des pages
dans les journaux.
Dans le temps, une page dans le journal,
il y a tout le temps le gars qui te l'achetait
ou qui te le vendait qui disait,
d'habitude c'est 35 000, je te l'ai eu à 6 000
dans un estate deal.
Puis là, tu fais,
c'est quand même 6 000 piastres.
Puis 6 000 divisé par le prix du billet.
C'est quand même juste un circulaire.
Oui, oui.
Mais tu sais, à ce temps-là,
le monde qui lit le journal,
c'est juste du monde d'un casse-croûte.
Oui, effectivement.
Il n'y a personne qui est chez eux
le samedi matin avec son journal
ou quasiment pas.
C'est ça, moi, je l'ai vécu beaucoup,
le changement.
Parce qu'à l'époque,
tu avais deux réseaux de télé,
tu avais deux journaux principaux,
tu avais un devoir aussi, mais le devoir était quand même
moins... Donc, quand tu avais
une grosse annonce, tu le sentais
tout de suite. À cette heure,
c'est très, très, très dilué.
Donc, c'est difficile d'analyser
qu'est-ce qui marche, qu'est-ce qui ne marche pas.
Il faut des gros panneaux.
Comme ton panneau. Oui, ouiaux comme ton panneau ça, qu'est-ce qui est drôle
tu sais, ce panneau-là
il est encore là
ça fait 4 mois que je l'ai payé
mais je l'ai payé 3 semaines
puis ils l'ont laissé
c'est comme s'ils ont oublié que j'avais payé un panneau
ça coûte plus cher d'aller le changer
mais je pense c'est le fait de vu qu'il y a un panneau. Ça coûte plus cher d'aller le changer.
Mais je pense que c'est le fait de... Vu qu'il y a
un panneau TVA de l'autre bord de la rue,
c'est un peu une insulte à TVA que j'ai faite.
Je pense qu'eux autres font
« On va le laisser vu que ça fait chier
TVA. » Fait que j'ai eu
vraiment... Ça m'a
rien coûté, quasiment.
Ou t'es l'un des derniers qui s'achète
un panneau.
Non, mais le pire...
Là, Yann,
je voulais pas aller là
vu qu'ils vont enlever mon panneau.
Y'a-tu... T'as-tu envie de pisser?
C'est-tu ça que tu veux parler?
Y'a-tu l'air d'un gars qui a envie de...
Y'a-tu encore des questions, Yann?
Y'a-tu des questions du public?
Ben, non,
y'en a plus ben ben, mais...
Y'a-tu des questions de quelqu'un dans le public?
Ah, dans le public, ici?
Je sais pas s'il y en a qui ont des questions.
Oui, il y en a plusieurs.
Parfait.
Je me demandais,
vous parlez beaucoup du passé,
puis qu'est-ce qui se passe,
comme vous êtes en train de faire un spectacle maintenant,
mais comme pour faire ce spectacle-là,
de quoi vous êtes inspiré,
sans dire ce que vous faites dans le spectacle?
Je n'ai perdu un petit bout.
Je ne suis pas habitué de parler d'un micro.
De quoi c'est inspiré.
Écoute, c'est toujours un peu
des courants de société.
Il y a des événements qui arrivent,
comme par exemple, on fait un numéro
où on faisait un genre
de résumé de ce qui s'était passé
au G7 à la Malbaie,
alors que ce n'était même pas arrivé encore.
Donc, ça permettait à Pierre de faire une galerie de personnages
et du monde qui rentre et qui sort vite
parce qu'on faisait comme le tapis rouge.
Alors ça, c'est un numéro.
On a fait un numéro...
Ça, ça doit être magique pour toi,
des affaires de même que vous faites...
Bon, OK, toi, tu fais le personnage qui. Ça, ça doit être magique pour toi, tu sais, des affaires de même que vous faites, bon, OK,
toi, tu fais le personnage
qui est là,
puis toi, tu rentres,
puis perruque,
puis foulard,
puis tu fais juste
une nouvelle voix.
C'est ça qui est le fun,
à deux comme ça,
c'est tellement extraordinaire.
Moi, je ne voulais plus
faire de one-man show
comme tel,
de toute façon,
ça faisait longtemps,
je n'en savais plus,
puis là,
quand on s'est parlé,
bien oui,
à deux comme ça,
puis avec Daniel,
c'est parfait,
c'est un mix parfait,
puis on se connaît depuis longtemps, tu sais, sur scène, on a du fun, puis c'est parlé, bien oui, à deux comme ça, puis avec Daniel, c'est parfait, c'est un mix parfait, puis on se connaît depuis longtemps.
Tu sais, parce qu'on... Sur scène, on a du fun, puis c'est ça,
ça se complète, parce qu'on joue pas dans la même table
non plus, c'est l'imitation avec des personnages,
ou on fait un stand-up
d'ouverture ensemble. Là, ça, c'est de l'actualité,
par exemple.
Mais tu sais, c'est de l'actualité au sens large.
Tu sais, comme par exemple, on fait un numéro,
Pierre imite Dessa Voix.
Donc... On fait la voix
senior.
C'est commandité par
les résidents Soleil, évidemment.
Ça permet
de... C'est là qu'Asnavo
chante aussi.
Mais c'est l'actualité au sens large.
On parle de Ronnie qui s'est ouvert
une boutique de vente de potes.
La difficulté de trouver un médecin de famille.
On essaie quand même de rester
dans des problématiques
que les gens connaissent,
que les gens vivent, autant que faire se peut.
Et des fois,
traiter de l'actualité,
bon,
elle est la même pour tout le monde.
Alors, la difficulté, c'est toujours de trouver un angle.
Dans le fond, de quelle manière
tu en parles. Alors, c'est tout là
qu'elle travaille.
C'est là-dessus qu'on s'est penché beaucoup.
Toi, en plus, il y a eu plein d'années
que tu étais
le seul stand-up qu'on voyait à Juste pour rire
avec un peu ta revue de l'actualité.
Oui, oui.
Revue de l'année.
Puis, ça fait que ça, ce show-là,
modifies-tu tes jokes de début de show en show?
Oui, oui.
On adapte quand même beaucoup.
En même temps, par exemple, des fois, le gag,
tu vas juste l'amener autrement aussi.
Alors, parce qu'un bon gag...
Telle affaire est arrivée, ça me rappelle
l'année passée.
Tu trouves toujours le moyen, parce qu'un bon gag,
c'est un bon gag.
Par contre, il y a des choses
qui ne durent pas, ça c'est sûr.
On est obligé d'enlever des choses,
mais tu en retrouves d'autres.
Puis la beauté, en plus, ça fait assez longtemps
que vous faisiez ça, que
vous comprenez que le gag qui ne marche plus là,
tu l'enlèves, puis dans un an,
peut-être qu'il va marcher, peut-être dans
trois semaines, peut-être dans 15 ans.
Est-ce que vous pensez que vous allez
refaire un autre show ensemble
après celui-là, ou c'est fini après celui-là
je pense qu'on a parlé
mais on est peut-être allé au bout
c'était comme un petit événement
les deux ensemble
peut-être un deuxième
ça serait autre chose
pour le moment on n'envisage pas ça
toi
tu faisais plus de shows solo
depuis un bout. Fait qu'après cela,
c'est-tu ton dernier show?
Ben là, j'ai une idée.
Moi, je fais un bon bout de temps d'une pièce de théâtre
avec des imitations, mais un personnage principal.
Ok.
Ça fait 5-6 ans.
D'ailleurs...
Pièce de théâtre.
Tu sais, j'ai... le goût d'avoir 30 personnes dans la salle ça me tente c'est pas ça que je veux raconter
une petite histoire
c'est sûr que ce serait
super
il dit bonne chance
c'est un excellent comédien, Pierre, par exemple.
Parce que dans le show,
tu fais des personnages
très, très fun, très payants.
Ça serait-tu le genre d'affaire?
Tu serais-tu willing de, mettons, lancer ça
dans un festival,
genre le ZooFest ou quelque chose?
Moi, je le testerais avant.
Écoute, il n'est pas fait, ce show-là,
quand même. C'est un projet, là, tu sais. Mais j'aimerais ça le tester l'étéoute il n'est pas fait ce show là quand même c'est un projet là tu sais
mais j'aimerais ça le tester l'été
à quelque part tranquillement
quelques soirs puis on verra
peut-être que mon idée n'est pas bonne puis ça ne vaut pas la peine
non plus je ne sais pas
je pense que j'ai une bonne idée mais c'est comme n'importe quoi
c'est un acte qu'on ne l'a pas testé
puis toi après ce show là
c'est quoi que tu veux faire
comme je disais je travaille sur une série télé.
Puis je suis en train de me remonter un peu de nouveau matériel pour la scène.
Parce que je n'ai rien en ce moment.
Mais quand tu ne dis rien...
Alors, je regarde ça avec un gars avec qui je travaille, Yvon Landry.
Il est un bon auteur.
Mais de quoi je vais parler?
Je ne sais pas.
Parce qu'en ce moment, je trouve qu'on vit une période quand même un peu difficile
politiquement, entre autres.
Écoute,
on passe de Trump à Bolsonaro.
Bolsonaro, écoute,
il est fou furieux.
C'est sûr, il fait des gags là-dessus,
vraiment, c'est un peu moche.
En tout cas, bref,
je commence tranquillement. Regarder ça.
Puis, est-ce que tu vas le roder
genre en
le show complet où tu vas aller
comme tu viendrais-tu dans une place
comme ici, le bordel, juste faire
un number? Ah, peut-être.
Ça, je pense que ça monte très près.
Ah, d'accord.
Hé, d'ailleurs,
d'ailleurs, je vais te remercier pour ton implication
pour le Centre-Sud
ça me fait plaisir
pas autant qu'à nous
j'ai eu aucune clap là-dessus
jusqu'à temps que
quand tu vas monter ton nouveau show,
si jamais tu veux venir roder ici,
le monde capoterait.
Je veux vous remercier,
puis toi aussi, si tu veux venir
roder un petit bout de ta pièce de théâtre.
Non, mais des fois,
ça peut se détacher.
Non, mais pas vrai.
C'est quand même une comédie.
Mais souvent, c'est ça,
en humour. On parle souvent
du fait que le monde de théâtre
regarde l'humour de haut,
mais nous aussi, on fait des petits gags
quand même. Puis, techniquement,
c'est toute la même crise d'affaires.
On raconte une histoire, mais
on n'utilise pas les mêmes affaires.
C'est une bonne guerre aussi.
Je veux vous remercier. Merci beaucoup.
C'était un plaisir.
Bien, c'était un plaisir.
Bienvenue au sein.
Merci beaucoup.
Allez les voir.
Merci à vous.
Merci à vous.
Merci à vous.
Merci à vous.
Merci à vous.
Merci à vous.
Merci à vous.
Merci à vous.
Merci à vous.
Merci à vous.
Merci à vous.
Merci à vous.
Merci à vous.
Merci à vous.
Merci à vous.
Merci à vous.
Merci à vous.
Merci à vous.
Merci à vous.
Merci à vous.
Merci à vous.
Merci à vous.
Merci à vous.
Merci à vous. Thank you.