Mike Ward Sous Écoute - #253 - Patrick Groulx et Nadine Massie
Episode Date: December 23, 2019Cet épisode est une présentation de Therrien Therrien (https://therrien-cpa.com/) et de Planet Hoster (https://www.planethoster.com/fr/ward) Dans cet épisode de Sous Écoute, Mike re�...�oit Nadine Massie qui nous raconte des anecdotes de paramédic et Patrick Groulx qui nous fait un palmarès de toutes ses blessures. Pour acheter des billets du nouveau spectacle NOIR: https://mikeward.ca/ -------- Boutique en ligne - http://sorsavec.com Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Joyeux Noël tout le monde, Joyeux Noël un peu d'avance de moi, de Pierre, de Yann, mais pas de Jason.
Jason, il a découvert Allah, c'est son choix, il ne veut plus dire Joyeux Noël, ça le choque.
Non, Joyeux Noël de tout le monde, Joyeux temps des fêtes de nous.
Si tu n'as pas encore vu mon One Man Show show, Mike Ward Chien, c'est pas ça
ma tournée en ce moment. Chien,
c'était il y a 7 ans.
C'est noir, mon show,
c'est noir. Reste-y. Faudrait que je regarde
sur mes trophées. C'est noir.
Si t'as
cadeau dernière minute, il est pas trop tard.
Tu la jettes,
ça se donne bien. Va sur
mikeward.ca pour les dates
et aussi, il y a moi qui voulais vous
souhaiter un joyeux temps des fêtes
il y a aussi Planète Oster
Planète Oster
qui vous souhaite les merveilleux
de bonheur pour
pour la
la future, la prochaine année
pour cette année-ci
puis ils m'ont nommé le nom du gagnant du concours.
Parce que Planet Toaster a fait un concours avec sous-écoute que quelqu'un allait gagner une carte cadeau de 1500$ Air Canada.
J'ai bien de la misère à lire.
Le gagnant, c'est Sylvain Mison.
Sylvain Mison, bravo.
Sylvain et de toute l'équipe de Planet Oster
qui vous souhaite une bonne année.
Bonne année, joyeux Noël.
C'est un peu de bonheur, bonne année, mais ce n'est pas grave.
Tu vas regarder ça jusqu'à l'année prochaine.
Puis bonne année 2021.
Puis 2022, si tu viens de découvrir le podcast, en 2022.
Et il y a aussi Terrien Terrien, Terrien Terrien CPA,
qu'eux, ils sont avec nous depuis quasiment le début aussi.
Ils sont comme Planet Hosser.
Terrien Terrien, c'est un bureau de comptable au service des petites et moyennes entreprises
innovantes depuis plus de 25 ans.
Si vous travaillez en informatique,
en biotechnologie, en création web,
en production de jeux vidéo,
embauchez Terrien Terrien CPA
et arrêtez de passer des heures
à expliquer votre modèle d'affaires.
Eux autres vous comprennent, vous comprennent.
Tu n'as pas besoin de tout expliquer.
Eux autres peuvent
maximiser vos retours de crédit d'impôt,
de R&D, de CDAE,
de multimédia, en plus d'offrir
un système d'impartition
comptable. Ils vous offrent
des services à des prix
plus que raisonnables et ça pour une
PME, c'est magique. Suivez-les
sur Instagram,
leur nom c'est TerrienTerrien
ou allez sur
TerrienTraitD'Union
CPA.com
ou même TerrienTerrien.com
Bon podcast tout le monde.
En direct du Bordel Comedy Club
à Montréal, voici Mike Ward.
Je vous écoute.
Merci.
Bonsoir.
Merci beaucoup.
Merci.
Bonsoir.
Bonsoir.
Moi, j'ai eu une...
Je vous demande pas comment a été votre semaine.
Je m'en crisse un peu. Mais moi, j'ai eu une Je vous demande pas comment a été votre semaine Je m'en crisse un peu, mais moi
Moi j'ai eu une belle semaine
On a tourné, j'ai fait 1000 affaires cette semaine
Pis j'ai tourné une couple de capsules
Parce que là
On voulait faire de la pub
Pour mon one man show
Parce que mon one man show, je fais juste
Tu sais, je plug les dates au début du podcast
Mais j'ai fait, ça me prendrait des pubs
à télé, puis là, on a
libéré des fonds pour ça, puis là,
en les faisant, j'ai fait, ça me
tente pas d'être à télé, fait que là,
mais Chris, on a
déjà tourné les pubs,
fait que c'est devenu,
ça va être comme des mini-sketsch
qu'on va juste crisser sur YouTube
puis qu'on va avoir
une pop-up campagne sur le web.
Mais c'était bien le fun. Yann est venu,
il a fait les voix.
J'ai fait
des pubs radio aussi.
Puis ça, j'avais-tu parlé
de mon concept de pub radio, Yann, ici?
Oui, tu en avais parlé.
Puis il y a une des pubs que...
Bien, deux des pubs. Yann, il joue tout le temps
le Angry White Man.
Dans les pubs, c'était bien bon.
Puis, il y a un gag
que j'ai fait, j'ai improvisé sur Yann,
dans une des capsules
qui me faisait bien rire.
Mais je vais le dire.
J'étais avec
James C., qui est un YouTuber
drôle. Puis là, j'ai demandé, j'étais comme, tu, qui est un YouTuber drôle.
Puis là, j'ai demandé,
j'étais comme,
« Tu te tiens-tu avec d'autres gars drôles de YouTube? »
Il était comme,
« Qu'est-ce que tu veux dire, des gars drôles? »
J'étais comme,
« Des gars drôles,
des bouffons de YouTube,
comme « Mon père est riche en tabarnak »
ou « Tequila in a can »
ou « Juste une fois au chalet »
ou « Yann Thériault ».
Puis,
je trouvais ça drôle
de mettre Yann
avec le monsieur
de Juste une fois au chalet.
Avec les Gilles Douab
et les petits bonnes.
Mais c'était le fun.
C'est cool, hein, Chris?
Un astucie de gros setup.
Je pensais pas que,
quand je suis arrivé,
il y avait le gros setup,
des lumières,
tout le quai de temps.
Oui, on a...
Tu sais, c'est des caméras
de cinéma.
Ça n'a pas de Chris dans le sens.
C'est Alex Bouchard
et son équipe
qui ont fait, tu sais,
le setup pour les caméras
dans le studio en haut, ici.
Puis, tu sais,
c'est du monde
qui ont appris
à faire leur métier
au cinéma.
Moi aussi, quand j'ai écrit ça,
je me disais que ça allait être des petites capsules web.
J'imaginais
Pierre Ouimet
avec son iPhone qui filme.
Finalement, c'était
quelque chose. Je ne pensais pas qu'il était
« gear in mind ». Ça, c'est le gars qui t'a mis les caméras
en haut. Oui, Alex.
Je vais faire appel à lui justement parce que vu qu'à sous-écoute, puis moi aussi pour mon vlog, j'est le gars qui t'a mis les caméras en haut. Oui, Alex. Je vais faire appel à lui, justement, parce que vu qu'à
sous-écoute, puis moi aussi pour mon vlog,
j'ai beaucoup de matériel
chez nous. Je vais avoir du backup.
Il a dit qu'il me
patenterait un NAS. Tu as une patente
pour avoir nos archives.
Ils vont me faire
un setup pour
mon tourboss. Ils vont m'installer un kit
de caméra dans le tourbus
que je vais pouvoir peser sur un
Python et ça va être live, direct sur
YouTube sans que j'aille à
utiliser
un ordi ou rien.
Ça peut crissement m'alvérer.
Ben oui.
Je viens d'avoir la flash.
Quelqu'un, si je m'accroche
en rentrant.
C'est juste...
C'est juste, le monde,
ils sont comme,
« Chris, c'est un live de Mike
qui pisse dans le sink.
C'est pas bon, ça. »
Puis c'est quoi tes plans avec ça?
Tu voudrais-tu faire des sous-écoutes sur la route?
Ça serait des genres de sous-écoutes sur la route.
Mais tu sais, en même temps,
ça, j'avais eu cette idée-là dans le temps,
avant qu'on aille au studio.
C'est juste pour une bad luck,
si j'ai un flash.
C'est là que tu vois que je commence
à faire trop d'argent,
que je suis comme,
OK, si j'ai une idée,
si j'ai une idée dans le tourbus,
comment est-ce qu'on peut être live, là?
Je pourrais juste me filmer
et l'uploader en arrivant à la maison.
Je suis comme, non, esti, c'est trop important.
La moindre...
Cali, j'ai une même revêtue.
Y a-tu quelqu'un?
Je vais t'emprunter une napkin, merci.
Cali, est-ce que c'est chic, hein?
Tu devrais t'installer un setup
avec ta toilette japonaise pour être live
en tout temps.
Chris, imagine une caméra
avec ma toilette japonaise.
Ça serait vraiment le futur.
Là, c'est dégueulasse.
Je me morve le nez
puis je le place
un peu chic.
Je suis pas mal ça.
J'ai pas la grippe, je sais pas pourquoi.
J'ai perdu le contrôle de mes liquides.
Bon, c'est ça.
Mais j'ai...
Ouais, c'est ça.
Je vais avoir un kit dans le tour, boss.
Je sais pas pourquoi.
Tabarnak.
Ouais. J'ai senti pourquoi. Tabarnak. Oui.
J'ai senti dans ton tabarnak
de la haine et de la jalousie.
Oui, non, non.
C'est de la totale jalousie.
J'étais encore eager d'avoir un studio
assez grand
pour tout ce que je veux faire.
Lui, il met ça dans son
tourbus de terre.
Moi, j'ai hâte d'avoir un studio
assez gros pour parker mon tourbus
de temps.
Ouais, c'est ça.
C'est créé. Ça est belle, ma vie.
Je suis bien heureux.
Hé, on va...
Toi et Yann, ça va bien, par exemple?
Ça va super bien, oui.
Avec ton studio.
Il est beau, ton studio.
Oui, je l'aime bien.
C'est le mieux que je peux faire avec une chambre d'amis, admettons.
Ah oui?
Non, mais tu sais,
tous les studios sont une pièce vide à la base.
Oui.
Là, tu parles comme si tu avais encore ton neveu qui dort dedans
ou un cousin de
Saint-Raymond-de-Portneuf.
C'est une pièce vide.
Oui, c'est une pièce vide avec
mes trucs. Avec toi, oui.
Qu'est-ce que
tu le vends bien?
C'est mon tourboss,
mais c'est juste qu'il n'avance pas.
Ce n'est pas un tourboss, mais c'est un beau studio.
Oui, je l'aime bien.
C'est bon.
On va commencer ce show-là, parce que je sens qu'Yann va être fâché bientôt.
Cette semaine, je suis très content.
Je suis tout le temps content d'avoir mes invités,
parce que c'est moi qui ai choisi.
Ça serait weird
si je serais comme
« Ah, call, c'est pas lui. »
Très content de les avoir, mesdames et messieurs.
Voici Nadine Massy et Patrick Gros.
Salut.
Merci d'être là. Merci d'être là.
Merci d'être là.
Merci.
Oh!
Excuse-moi.
Là, c'est ça.
Moi, j'étais sûr que vous autres,
vous vous connaissiez mieux
parce que vous avez les deux de la famille à Ottawa,
qui est absurde.
Non, mais j'ai fait le move
de quand le monde me font, tu sais, tu vas en Europe
et ils vont, t'es québécois toi,
tu connais-tu Richard de Choupitibi?
Mais c'est vrai que d'habitude,
entre gens de l'Outaouais
ou franco-ontarien, on se connaît,
mais je ne savais pas que t'étais...
C'est dans le petit milieu qu'on est.
Mais non, on...
Non, on ne se connaît pas. On n'a pas travaillé ensemble, en fait.
On essayait de...
C'est juste pas à donner.
Moi, je t'ai vu ici et là.
Moi, je t'ai vu là aussi.
Oui, c'est ça.
On s'est vus à la même place.
Mais ton ex a été dans le catalogue avec lui.
Hein?
Qui?
Jean-Christian, c'est Bodo.
C'est Bodo?
Hein? Bodo?
Oui, oui.
Bien drôle, ça.
Vous vous souvenez des catalogues, tout le monde?
Catalogue qui était son groupe.
Les catalogues, vous étiez les premiers humoristes que j'ai vus avec un tourbus.
Non, mais c'est vrai.
Vous aviez un tourbus?
On avait un Econoline.
Tu sais, les gros Econoline dans le temps.
Il me semble qu'on avait acheté ça de la GRC dans le temps, seconde main.
Tu pensais que c'était un truck de Hydro-Québec?
C'était comme un gros truck.
C'est ça, les éconolaines
allongées.
On avait fait nos parents...
C'est comme un panier à salade.
Oui, une espèce de...
Nos parents nous avaient
fait une surprise. C'était cotisé
pour faire taguer le camion.
On avait notre logo sur le camion.
Les catalogues.
On est de shit, man.
On a notre nom sur une van.
Il y a de quoi d'autre d'avoir ton nom sur une van,
mais que tu as de la misère à payer le gaz pour te rendre.
C'était pas mal ça. Vous aviez quel âge? t'as de la misère à payer le gaz pour te rendre... Où tu vas, tu sais.
C'était pas mal ça.
Vous aviez quel âge?
On avait 19.
Moi, j'ai commencé...
En fait, ça a commencé un peu avant moi.
Pour vous situer, j'ai passé...
Faites 4 ans avec ce groupe d'humour-là.
Moi, j'ai jamais fait l'École nationale de l'humour.
Fait que j'ai appris avec ces 4 gars-là.
Fait qu'on a fait 150 shows ensemble.
On s'est promenés un peu partout au Québec.
Quand même, 19 ans, 150 shows, une vanne lettrée.
En plus.
Mais eux autres avaient commencé un an avant moi.
Avant moi, il y avait Jean-Christian Thibodeau.
Ils étaient allés en Europe ensemble.
Dans le temps, il y avait un concours.
Tu te souviens de Jeune pour rire?
Oui, oui.
Ils faisaient ça dans les écoles.
J'ai fait ça, moi, ce concours-là.
Jeune pour rire?
Oui. C'est bien drôle. Oui, j'avais 15 ans. Tu l'as-tu, Jeune pour rire? Oui, oui, oui. Tu faisais ça dans les écoles. J'ai fait ça, moi, ce concours-là. Jeune pour rire? Oui.
C'est bien drôle.
Oui, j'avais 15 ans.
Tu l'as-tu...
Tu t'es-tu rendu loin?
Je suis allée en demi-finale.
OK.
Quand même.
C'est qui qui t'a battue?
C'est-tu quelqu'un qui a fait de carrière?
Je ne m'en souviens pas.
Oui, j'étais trop jeune.
Puis je ne connaissais personne.
Moi, j'arrivais de l'Outaouais.
Là, c'était tout le monde de Montréal.
Puis je ne me souviens vraiment pas
c'est qui qui m'a battue.
Ça fait chier, ça.
Je crois que c'est un groupe
déguisé en ours, là, genre. Ah, oui. Est-ce que ça'est qui qui m'a battue. Je crois que c'est un groupe déguisé en ours.
Est-ce que ça doit être plat?
Tu te fais battre par quelqu'un déguisé en ours.
Une gang, quatre ours.
Tu te dis, Christ, je suis moins bon que ça.
C'est ça qui est blessant de perdre.
Moi, j'ai juste fait un concours et j'avais perdu.
Je n'étais même pas dans les finalistes.
Puis là, je voyais le monde et j'étais comme,
« Asti, ils ne sont pas bons. » Il y en a qui étaient bons, mais je me disais,
« Voyons, tabarnak, je ne suis pas aussi mauvais que ça. »
Ça m'a juste rendu amer.
C'est bizarre les concours en général.
Quand tu commences
de vivre ça, ces concours-là,
ces affaires-là.
Oui, ça m'avait fait mal.
J'avais juste 15 ans.
J'arrivais de l'Outaouais et j'étais comme,
mon Dieu, j'ai été sélectionnée.
Après ça, on faisait...
On avait un coaching d'humour aussi.
De qui?
Moi, j'étais avec Maryvonne Say.
OK, Maryvonne Say.
C'était le fun.
Elle était vraiment la bonne.
J'avais bien aimé ça.
J'avais trippé.
Grosse immersion à Montréal.
C'était le fun.
Puis là, moi, je faisais du stand-up.
Il n'y avait pas d'autre stand-up.
Vraiment, c'était tous des personnages,
des nonours, des sketchs.
J'étais revenu deux heures et demie de route. J'étais long. Je pleurais dans le champ. Ah oui, c'était tous des personnages, des nonours, des sketchs. J'étais revenu
deux heures et demie de route.
Je pleurais dans le char.
C'est vrai ça.
Quand tu perds, c'est le retour.
J'aurais pu juste rester chez nous.
J'avais dit à ma mère,
je ne vais jamais faire ça de ma vie.
Quand tu perds et que tu es l'ours,
c'est assez pas pire aussi.
Tu conduis avec ta grosse tête d'ours
à côté de toi.
T'es fait battre par l'abeille.
Nous autres, on avait fait un grand concours.
Je sais pas si tu te souviens dans le temps.
Ça s'appelait le Off Festival.
Juste pour rire.
Dans le vieux Montréal.
Il y avait plein de bars et des humoristes rire, dans le vieux Montréal. Il y avait plein de
bars et des humoristes. Le prix,
dans le temps, c'est que tu allais jouer
à Marseille.
Tu te souviens-tu de ça?
Non. Ça fait crissement longtemps. Dans ce temps-là,
j'étais dans les catalogues, justement.
Est-ce que vous avez gagné? Nous autres, on avait gagné
cette affaire-là, mais finalement,
il n'y avait pas de prix.
On gagne.
Je pense qu'il y avait je ne sais pas combien
de jeunes humoristes. En plus,
tout le monde faisait un peu
du monologue, du stand-up, des affaires de même.
Nous autres, on avait des costumes.
Il fallait amener nos poches
de costumes. On ne pouvait pas faire.
On n'avait pas de micro. On était quatre.
Il n'y avait pas de micro-cas dans ce temps-là
dans les bars et tout ça.
Il mettait deux micros en avant et on projetait.
C'était de la grosse merde.
Mais finalement, on avait gagné.
Finalement, le gars avait décidé
qu'il ne donnait plus de prix. Je ne sais pas ce qui est arrivé.
C'est-tu Dane Brisson qui organisait ça?
Non, je ne me souviens plus
qui organisait ça.
Tu penses-tu peut-être, et pas vrai,
c'est peut-être qu'il s'est dit
« Yes, je vais envoyer quelqu'un à Marseille,
crée ça un billet d'avion, il n'y a rien là. »
Puis là, il a fait, « Ah, tabarnak! »
« Callis! »
Ça se peut, honnêtement, peut-être.
Parce que ça coûte cher, quatre billets d'avion.
Quatre fois de la bouffe,
bien du vin.
Mais on était allés quand même à Marseille.
Excuse-moi.
Non, mais c'est moi qui t'ai coupé tantôt.
Je ne pourrais pas. Pourquoi tu parlais de ça?
Vous avez fait ce concours-là aussi?
Moi, la gang des catalogues l'avait faite
avant que j'arrive.
Ils étaient allés justement faire des shows en France
avec JC,
que je salue d'ailleurs.
C'est un Christ, c'est un bon humoriste.
Tu l'as remplacé ou il a-tu été dans
un catalogue en même temps que toi?
À un moment donné, on était à 5.
Là, il y a eu un gros fuck
parce qu'on se disait, à 5,
on ne peut plus s'appeler les catalogues.
Ou à moins que ça devienne drôle.
Oui, on est à 5.
À un deuxième degré.
Fait que là,
on a brainstormé des noms à 5.
C'était de la merde.
Je me souviens que notre préféré,
c'était les 5 siffris.
Les 5 siffris. Les 5 siffris. Esti que c'était de la merde. Je me souviens que notre préféré, c'était les Saint-Syphries. Les Saint-Syphries.
Les Saint-Syphries.
Esti que c'est mauvais.
On s'est appelé de même
deux minutes.
Après ça, on a roulé un autre.
Là, vous avez fait.
Ça va être plus simple de juste sortir.
On va sortir Jean-Christian.
Chris, les poseurs ont fait le truc qui est tagué.
On a joué à roche, papier, ciseaux, il a perdu. Bye bye!
Non, non, mais il y a eu comme un switch bien naturel qui s'est fait.
Pis là, ben on a fait, on était nous quatre, pis on a fait plein de choses.
C'était cool. On est allés à Marseille, c'est ça que je voulais dire.
Vous êtes allés?
Oui, parce qu' il y a un gars
qui était là
pendant le festival
qui était
en fait je ne sais pas
si le prix
c'était Marseille
mais c'était la France
puis il y avait un Marseillais
qui était là
puis il a dit
moi vous invitez-moi
dans un café théâtre
à Marseille
qui s'appelle L'Antidote
on est allé faire
deux semaines de show là-bas
il appelait ça
la quinzaine québécoise
c'était vraiment trippant
j'avais 20 ans je pense
fait que
pas besoin de te dire que c'était là c'était une party là-bas j'avais 20 ans, je pense. Fait que, pas besoin de te dire que c'était
la petite party là-bas. J'étais 20 ans.
T'étais à Marseille, tu fais des shows.
Avec trois tétions.
Oui, puis c'était un petit café-théâtre. C'était à peu près,
il me semble que c'était 90 ou 100 places.
Puis l'équipe là-bas, c'était vraiment
le fun. Tout le monde était fin.
On faisait une grosse bouffe après le show
avec les techniciens, tout le monde. C'était vraiment
le fun. Puis ça a été plein. On avait fait de la radio là-bas, des jouriciens, tout le monde. C'était vraiment le fun. Ça a été plein.
On avait fait de la radio là-bas, des journaux.
Quand tu as 20 ans, tu es à Marseille,
tu fais des shows.
C'était complètement capoté.
J'essaie de me souvenir du nom de ce gars-là
qui avait eu la gentillesse de nous inviter.
Lui, dans la vie, c'était-tu un producteur?
C'était le propriétaire du Café Théâtre L'Antidote.
Je vais peut-être trouver son nom.
Ça me fait chier, j'aurais aimé ça le nomote. Je vais peut-être trouver son nom une moment donné.
Ça me fait chier.
J'aurais aimé ça le nommer.
Mais bref.
Lui, le deal, c'est…
Tu ne penses pas qu'il écoute le podcast?
Tu ne penses pas?
Bien, peut-être.
Hey, tu es international, man.
Je suis big en Chris à Marseille.
Fucking right, tu es big.
Le monde de Marseille qui n'a pas de smouche.
Mais le deal, c'était vraiment peut-être parce qu'on était quatre.
Je vous paye l'hôtel, puis la bouffe,
puis vous faites des shows gratuits.
Fait que c'était ça. On est allés gratis,
mais on a été logés, nourris, puis... Ils payaient-tu l'avion?
L'avion était-tu payé? L'avion était payé.
Tout était payé, en fait. Mais on faisait pas de cash.
Fait qu'on faisait des shows gratuits pendant deux semaines.
Mais ça a été écœurant.
Ah ouais, c'est cool. Ouais, c'était bien le fun.
T'es-tu... Tu pensais après...
T'es-tu retourné faire du stand-up solo en Europe? Ouais, c'était bien le fun. T'es-tu... As-tu pensé après... T'es-tu retourné
faire du stand-up solo
en Europe?
Oui.
Je suis allé une semaine
à Paris
au Point Virgule.
Je suis allé jouer là
en...
Je ne me souviens plus.
2014, genre.
Ça fait que...
Puis ça aussi,
ça avait été vraiment trippant.
C'était bien le fun.
Mais ce n'était pas pour...
En fait,
c'est une longue histoire, ça,
mais...
Veux-tu jaser un peu?
Je vais raconter mon affaire après.
C'est parce que moi, j'allais là pour avoir du fun.
Parce que
j'avais des enfants ici.
Je vais l'essayer. Des fois, tu veux juste
voir. Les Français vont-tu rire?
Ça va-tu marcher, mon affaire? J'avais adapté mes textes
avec une Française.
Beaucoup. Il faut que tu changes bien
les affaires. J'avais beaucoup adapté mes affaires. Beaucoup, beaucoup. J'avais beaucoup
adapté mes affaires.
Puis c'est une fille
qui avait travaillé
avec...
C'est François Avoir
qui m'avait parlé d'elle.
Elle avait adapté
des textes pour Martin et Matt.
Puis on avait travaillé ensemble.
J'avais monté la patente.
Puis je n'étais pas
trop stressé
dans le sens où
j'allais là
pour avoir du fun.
Puis le point virgule,
c'est quand même cool.
C'est comme un genre
de bordel, en fait.
Beaucoup d'humoristes,
la relève commence là-bas,
puis ça marche, puis il y a tout le temps bien du monde.
Puis souvent, les humoristes qui sont passés là,
il y a bien longtemps, ont des grandes carrières maintenant,
puis des fois, ils vont retourner,
puis il y a quelque chose de bien intime.
C'est comme à peu près ce grosseur-là,
avec un petit balcon.
Ça fait que c'est un genre de sans-place,
mais tu es proche, proche, proche du monde.
Et j'arrive là-bas,
avec mon gérant, Benjamin Faneuf,
puis on est tous énervés, c'est le fun, on est à Paris.
Le lendemain, je joue là-bas.
Et là, je ne le nommerai pas, mais il y a un journaliste
qui s'appelle Ben, puis il dit, là, il entend dire
que je suis là, moi, au point virgule.
Puis il dit, j'aimerais ça aller voir le show.
Et là, sacrement, c'est un journaliste du Québec, d'ici, de Montréal. Je ne veux pas'aimerais ça aller voir le show. C'est un journaliste du Québec,
d'ici, de Montréal.
Je ne veux pas qu'il vienne voir le show.
Je ne veux pas qu'il fasse de critique.
Je m'en vais là, justement.
Je n'en parle pas.
Je ne me suis pas vanté de ça ici.
Il n'y a personne qui sait que je m'en vais là-bas.
Ben, il parle.
Il dit, écoute, on aimerait mieux que tu n'y ailles pas.
Ça va le stresser.
Finalement, il a dit, garde au pays.
Moi, je vais acheter mes billets.
Ça ne me dérange pas.
Je ne te demande pas des billets.
Je vais y aller.
Finalement, il était là.
Il le sait.
J'en ai parlé souvent.
Ça m'a vraiment beaucoup stressé ce soir-là.
Ça m'a mis à l'envers.
Ça a pris une autre chire.
Mon trip était supposé être juste le fun.
Ce soir-là, honnêtement,
ça n'a pas beaucoup ri.
On ne comprenait pas. Ça, c'était le premier.
Premier soir là-bas, je suis stressé à mort.
Puis j'ai adapté mon texte beaucoup.
Puis j'avais sorti un vieux numéro.
Pour vous donner un exemple, je vais essayer de m'en rappeler.
Un numéro des catalogues.
Non, pas si bien que ça.
Dans mon premier show, je faisais un numéro.
Je disais, la vie est belle, mesdames, messieurs, puis tout ça.
Puis je disais, pourquoi la vie est belle?
Puis c'était bien absurde, puis whatever. Puis à un moment donné, je partais « La vie est belle, mesdames, messieurs. » Je disais « Pourquoi la vie est belle? » C'était bien absurde.
À un moment donné, je partais sur une chire au Québec.
Je disais
« La vie est belle, mesdames, messieurs.
Frenchez un arbre.
Faites-vous des dents de castor avec des saucisses
hot dogs. Marchez nu-pied
sur un tas de chips. En tout cas, whatever. »
Je partais là. « Mais, essaye de dire ça
en France pour qu'ils te comprennent.
Francher un arbre.
Là, je me disais, c'était comment
on l'avait adopté encore?
Rouler une pelle à un arbre.
Là-bas, des marshmallows,
c'est des chamallows.
Fait que là, c'était comme, faites-vous des dents de castor
avec des saucettes de sock dog.
Écoute, juste d'adapter ce bout-là.
J'avais répété.
Ça doit être un stress total.
En plus, c'est pas la même musique.
C'est pas la même affaire.
Les mots sont pas la même longueur.
Je l'avais répété,
puis c'était correct.
Mais là, le journaliste est là.
Je suis stressé.
Parce que tout le long,
je me dis,
puis je le vois,
le Christ est sans place.
Je me dis,
il va-tu aller...
Finalement, il avait été correct,
mais je me dis,
il va-tu aller écrire
quelque chose
qui n'est pas vrai, comme Patrick tente de, puis ça été correct, mais je me dis, il va-t-il aller écrire quelque chose qui n'est pas vrai, comme
Patrick tente de, puis ça ne marche pas.
Puis finalement, bref,
ça n'avait pas super bien été
ce soir-là. Je parlais de Bacon.
Là-bas, il disait « bacon ».
Il y avait plein d'adaptations de même.
Tout le long du show, je pensais juste à ça.
C'est vrai que ça n'a pas ri beaucoup, mais à la fin,
les gens ont applaudi,
puis c'était chaleureux puis c'était le fun,
mais je comprenais pas. Fait qu'après ce show-là,
j'ai dit à Ben, c'est pas normal. Asti, il y a quelque chose
qui marche pas, je comprends pas.
Puis il y a quelqu'un qui nous a dit,
après le spectacle, on savait pas, nous,
que t'étais Québécois.
Fait que j'ai dit, OK. Puis c'était pas annoncé
comme ça, que c'est un humoriste québécois qui...
Fait que là, dès le lendemain matin,
j'ai recommencé à écrire. Je me suis fait
un petit bit de cinq minutes qui expliquait
que je venais du Québécois. C'est ça l'accent.
C'est ça les références weird.
Pis non, je prononce mal. Je suis à Malo
parce que je suis pas habitué.
Fait qu'on l'a fait finalement. Pis là, ça a super bien été.
J'ai bien fini la semaine. C'était malade.
Pis après, tu disais...
C'était-tu assez le fun
que tu fasses « Ah oui, j'aimerais ça retourner, ou tu as fini la semaine,
tu as fait, bon, c'est cool, on l'a fait.
Bien, j'ai trouvé ça cool, on l'a fait, mais j'aurais aimé ça, honnêtement, y retourner,
mais pas, tu sais, ça c'est des choix de vie.
Moi, j'avais mes enfants, ma famille ici,
donc dire tourner, ça prend du temps, puis non.
Je ne sais pas trop comment répondre à cette question-là.
J'étais content de l'avoir faitite, mais ce n'était pas grave
de ne pas y retourner non plus.
T'as-tu déjà joué en Europe?
Non, jamais.
C'est-tu quelque chose que tu aimerais?
Oui, j'aimerais ça l'essayer. Je serais curieuse
d'une fois, je me souviens que
j'avais été sur
un gala de français.
J'avais adapté du stock ici au Québec,
mais t'as quand même la moitié de la salle qui est québécoise.
Puis c'est des Français aussi qui sont ici.
Oui, c'est ça.
Fait que si tu dis ici, ils comprennent.
Ils comprennent.
Fait que, tu sais, j'avais eu cette expérience-là,
j'avais trouvé ça quand même le fun.
Pas trop difficile.
Tu sais, c'était pas comme toi, là, mettons, le premier soir, là.
Mais c'est stressant parce que justement ta
musicalité puis tout ton beat de comment tu le dis d'habitude c'est tout différent
pis tu fais une heure moi c'est ça qui m'impressionne parce que moi chaque fois
je suis allé dans d'autres pays la première fois c'est tout le temps 5 minutes pis là tu fais
ok eux autres ok ils comprennent ou écrit c c'est une chance, j'ai pas fait une heure.
Puis,
tandis que quand t'es poigné, t'as fait une heure. C'est ça, je me suis dit le premier soir,
prochain peu, j'ai fait une heure.
Mais oui, c'est plus tough.
Moi, je suis allé fin septembre en plus.
Fait que l'été, on m'avait dit que souvent,
les Québécois, mettons, qui vont aller jouer,
Louis-José est allé longtemps, il a fait des résidences
là-bas, puis tout ça.
Les gars me disaient que des fois, l'été, il y a des touristes québécois
qui vont voir des shows de Québécois à Paris.
Ils trouvent ça cool.
Moi, c'était genre fin septembre.
C'était du pur et dur.
J'aimerais ça l'essayer.
Ça m'intéresserait.
Moi, ce qui m'impressionne,
c'est que tu vas souvent en Haïti.
Je suis allé deux fois.
Pas si souvent que ça, mais deux fois.
Chaque fois que je te parle, tu es allé en Haïti si souvent que ça, mais deux fois. Chaque fois que je te parle,
je suis allé en Haïti.
Mais ça, ça doit être quand même...
Tu as vraiment la culture qui est différente aussi là-bas.
Tes références,
ils les comprennent?
Ils comprennent pas mal tout.
La seule affaire, si tu parles de religion,
il faut que ça soit juste
« Jésus, c'est la meilleure chose sur la planète. »
N'importe quoi qui parle un peu contre la religion,
il ne trippe pas.
Si tu parles des gays,
si tu en parles en mal, ça passe.
Sinon, vous avez un malaise.
Si tu es trop open avec ta sexualité,
mettons que tu es une fille,
là-bas, ça doit être...
Ah, ça, je le sais pas.
J'ai jamais...
J'ai jamais vu de fille
qui parlait vraiment gros sexe
sur scène.
Vu que c'est un peu
en retard, côté humour.
Fait qu'ils aiment ça,
des numéros un peu
chantés, dansés.
Si tu arrives et tu fais, genre,
mettons, tu ferais une bite de 10 minutes sur le squirting,
je suis pas mal sûr.
Mon frère, une bite sur le squirting.
Qui fait une bite de 10 minutes sur le squirting?
Ben, Chris, 5 minutes, t'as pas assez de temps.
5 minutes, c'est juste des jokes faciles,
mais après ça,
là, tu tombes dans la critique sociale.
Tu fais des combats raisons.
Mais moi, c'est ça,
la première fois que je suis allé,
ça a vraiment bien été,
sauf ma faim, parce que là, ça allait tellement bien que je suis allé, ça a vraiment bien été, sauf ma faim.
Parce que là, ça allait tellement bien que j'ai fait...
C'est pas mal ça, je peux parler de religion.
Ils sont avec moi, ils créent si même.
J'ai fait une joke sur la religion, je les ai perdues.
J'ai essayé de les regagner, mais ça ne marchait pas.
Je suis juste parti.
Tu faisais combien de temps?
Je faisais une heure.
Étape à roue, ok.
Mais j'ai fait ça après 57 minutes.
Ça marchait vraiment bien.
Je suis le seul humoriste là-bas
que j'ai eu une couple de standings
pendant mon show,
mais pas un à la fin.
C'est quand même weird.
Des fois, tu as des jokes,
le monde se lève,
mais à la fin, c'est juste...
La palaisie est Jésus.
C'était pas cool.
Puis, le dernier coup,
ça n'a pas bien été.
Mais moi, je trouve que ça n'a pas bien été.
Parce que,
moi, en tout cas, j'ai remarqué,
quand je voyage,
il faut que tu sois
prêt à faire...
On dirait qu'il faut que tu veules que le monde aime ce que tu fais.
Puis là, je suis dans une pause où j'étais comme...
Si ils ne comprennent pas, c'est leur problème.
Moi, c'est ça que je fais.
Si ils ne sont pas contents, ils mangent la marde.
Mais tu ne peux pas arriver avec une attitude de même
dans un pays qui ne connaît pas trop le stand-up.
Tu ne commences pas de même,
en tout cas.
Oui, oui.
Savez-vous quoi?
J'aurais pu me préparer.
Oui.
Fuck off.
Vous avez pas ça?
Mangez de la merde.
T'as-tu adapté beaucoup
pour Haïti?
Non, non.
La seule fois,
moi, j'enlève
toutes mes références québécoises,
puis j'ai demandé à quelqu'un,
genre, tu sais, comme j'avais une joke
que le punch était
les dragons.
Les dragons,
les millions.
Il a dit,
nous autres,
on connaît Shark Tank,
la version américaine.
Puis là, j'étais comme,
vu que le punch est juste
lequel des dragons a dit
oui à ça. Il y a une prémisse pour que ça
ait du sens. Mais, tu sais,
lequel des dragons a dit oui à ça. Puis j'ai un rire.
Mais là, j'étais comme, lequel
des sharks a dit oui à ça?
Tu comprends pas? Là, j'étais comme...
Je vais dire, lequel
des shark tank? Mais là,
ça sonne mauvais, mais
je le faisais.
Au lieu d'avoir un gros rire,
j'avais un... Moi, je pense que je comprends.
Moi, j'ai...
Les femmes, là-bas,
je ne connais pas vraiment le peuple,
là, ici.
Sont-ils respectés?
Ont-ils le droit de parole?
Les féministes? Sur scène, il y a beaucoup de femmes humoristes. Je ne connais pas vraiment le peuple haïtien. Sont-ils respectés? Ont-ils le droit de parole?
Sont-ils féministes?
Sur scène, il y a beaucoup de femmes humoristes.
Je ne me rappelle plus leur nom.
Il y a deux sœurs qui sont assez big là-bas,
qui viennent des fois à Montréal.
Je pense qu'il y en a une qui a fait l'école d'humour.
Ah oui, oui, je sais c'est qui. Je ne me rappelle pas de son nom.
Moi, j'avais adapté ses textes.
J'avais fait le gala Haïti.
OK. J'avais travaillé là-dessus pendant
comme deux ans. Puis, ah, je me souviens
pas, mais je sais qu'il y en avait une qui s'appelait Ma Dernière.
OK. C'est ça son
nom de famille? Non, c'était son prénom.
OK. Ma Dernière. C'est drôle, j'avais un chum
haïtien que je salue,
Stéphane Monpremier.
C'est vrai? Oui, je sais.
Imagine s'il avait rencontré ma dernière.
Toi, t'es mon premier.
Toi, t'es ma dernière.
Mais en plus, lui, c'est son nom de famille.
Elle, son prénom.
Stéphane, oui, elle, son prénom.
C'est qu'elle, ça pourrait être, tu sais,
ma dernière, mon premier.
C'est horrible.
Ton nom de famille, c'est Chance.
Ma dernière, Chance. Ma dernière chance!
Mais il y a un festival
là-bas.
Si jamais tu veux le faire,
je peux te mettre en contact avec le monde.
C'est le fun à faire.
Oui, mais ça dépend.
Je suis peureuse dans les autres pays.
C'est le fun à Haïti.
Maud était allée avec vous.
Elle était là avec moi.
Est-ce que vous avez pris soin de Maud?
Moi, oui, parce que
il y avait...
Non, mais parce qu'il y avait
un gars là-bas qui était le chef
des réseaux sociaux
pour le festival.
Puis des fois, quand tu vois un blanc
d'un pays
que c'est tout noir, puis un pays pauvre
comme Haïti, puis tu vois un Français
qui a décidé de vivre là, puis il n'y avait pas
de femme haïtienne, tu es comme,
OK, tu t'es sauvé de la France.
Tu as fait quelque chose dans ton pays
puis tu t'es dit, c'est où je peux me cacher
que je vais aller en Haïti.
C'était un nasty de weirdo
pis il arrêtait pas
il disait à Maud
demain on va aller sur la plage
toi en bikini je te prends en photo
100 000 followers
il disait tout le temps
100 000 followers
pis là Maud elle était comme
ça me tente pas être en bikini
pis là j'étais comme
non non non,
ça va être bien, ça va être bien.
Puis là, je suis allé voir les organisateurs.
J'avais fait, là, tabarnak,
tu dirais à ton vieux Chris de français,
elle veut pas être en bikini.
On parle de Maud Landry.
De Maud Landry.
Ça l'aide pas,
ça l'aide pas humoristiquement
d'être un style éboule à l'air pas. Ça ne l'aide pas humoristiquement d'être un style
les boules à l'air sur une plage.
Il n'y a personne qui va
voir son cul
et faire « Je suis sûr qu'elle a des bons liners. »
Mais j'aimais ça avec elle
parce que
quand elle, ça marchait, moi ça marchait.
Quand elle avait de la misère, moi j'avais de la misère
fait que pis
elle jouait tout le temps
une couple de numéros
avant moi
fait que là
je le savais
vers où je m'en allais
tout le temps
tu sais j'avais pas de surprise
si je voyais
que elle
oh crée ça a été rough
j'ai fait
hé tabarnak moi
pensais-tu dire
j'avais le temps de me sauver
ouais mais
quasiment
j'aurais dû
il y avait un
ouais il y a une fois j'aurais dû me sauver mais je l' quasiment. J'aurais dû.
Il y a une fois, j'aurais dû me sauver,
mais je l'ai fait.
C'était la seule fille qui était avec vous autres?
La seule Québécoise. Il y avait
une Française,
Shirley Soignon,
qui est super bonne.
Après, il y avait deux Haïtiennes.
Il y avait quatre filles.
Mais Shirley est blanche aussi?
Oui, et Maud est black aussi? Oui.
Et il y a Maud est blanche.
Oui, je sais.
C'est parce qu'il y a une petite femme blanche en Haïti
qui traverse la rue toute seule.
Mettons, vous sortez le soir
et elle s'en retourne toute seule à sa chambre.
C'est comme dans n'importe quel pays.
J'ai remarqué que les seuls dangers,
c'est si tu cherches de la drogue.
Tout le monde qui va dans les pays pauvres
qui se font kidnapper, c'est tout le temps
parce qu'ils étaient sous ou ils cherchaient de la coque.
Tu peux pas
te faire kidnapper si t'es agent.
Moi, je suis allé.
Tu peux, là.
Tu peux.
Tu peux.
Prochain voyage, je vais être comme Mike,
il m'a rassuré, je suis correct. »
« Le français, il aimerait ça, lui,
tu charges la poudre à Haïti,
il est vrai, 100 000 followers! »
« Je sais pas, je vais y penser,
je te reviendrai la suite. »
« Mais moi, je suis vraiment pas peureux,
parce que moi, je me suis fait un peu kidnapper
la première fois en Haïti. »
« Un peu! » « Qu'est-ce que tu cherchaisïti un peu cherché chercher à rien c'est juste
je t'ai sous puis le monsieur m'avait j'avais été pour retirer de l'argent au guichet puis
m'avait dit qu'ils connaissent un guichet avec qu'ils avaient pas de frais de service j'étais
parti avec puis j'ai
fait un numéro là-dessus dans mon show,
que j'ai modifié dans mon show, mais dans la vraie vie,
j'étais parti avec, pis je venais d'avoir
une discussion avec du monde, qui me disait
« Fais attention, hostie,
pour les kidnappings », pis là, ils m'expliquaient
comment tout le monde se faisait kidnapper, pis je faisais
« Ouais, en tabarnak, y'a pas tant
de kidnappings que ça », pis onze minutes
après,
j'étais dans un camion.
Puis le gars... J'ai eu vraiment peur, mais le gars, finalement,
il ne m'a pas...
Je suis allé, j'ai retiré de l'argent.
« Toi, tu es facile à kidnapper.
Je m'excuse.
C'est assez, man.
Pour sauver une pièce et 25 en frais.
Toi, c'est pas... j'ai perdu mon chien,
j'ai ça, fuck it, tu vas sauver
des frais de service.
Je te suis, man.
Non, mais Chris, j'arrive serré.
Tu sais, fait que chaque...
Mais tout mon calme,
à mon basse-tour.
Tu sais, je me dis pas si je vais
payer un tourbasse si je payais les frais de service.
J'aurais un estiichard de pauvre.
C'est mal au jour.
Finalement, c'est ça.
J'avais retiré bien de l'argent
en me disant
aussitôt qu'il me dit
que c'est un kidnapping, je vais avoir de l'argent.
J'avais...
Combien tu lui donnaait que j'avais...
Chris, combien
tu lui donnais? Bien, j'avais retiré
42 000
haïtiens. Ah, il est gaud, là,
tu sais. Non, non.
Mais, tu sais, c'était quand même...
Elle avait une maison que j'aimais bien.
Mais,
c'était assez petite coupeuse, fait que c'était quand même
épais de manger, tu sais.
J'avais les deux mains pleines de cash.
Puis là, je me disais... Je l'avais caché un dans ma chemise,
puis l'autre, c'est juste dans mes mains.
Mes poches étaient trop petites.
Fait que là, j'étais dans son truck,
puis là, je me disais, aussitôt qu'il me dit
que c'est un kidnapping, je vais lui donner ça.
Puis après, s'il dit que c'est un kidnapping, je vais lui donner ça puis après s'il dit c'est pas assez
je vais lui donner ça
puis finalement il m'a juste
il m'a ramené au bar
fait que
mais je pense que j'ai donné l'argent
vu que j'étais comme semi en blackout
fait que je me rappelle que
je me rappelle que je suis retourné au bar
puis j'avais
mais sans m'encarre de l'argent
mais j'avais pas deux briques d'argent.
Puis t'as-tu dit au monde
que tu t'étais fait kidnapper?
Oui, oui, mais quand je suis revenu,
il était comme, t'étais où, ton calice?
Puis là, je suis allé avec un monsieur,
puis là, ils ont fait, voyons, tabarnak!
Ouh! Puis là, j'étais comme,
je ne sais pas, on a quitté la ville,
pis...
Moi, je fais...
Dans la pub, maintenant,
j'ai vieilli,
mais dans le temps,
sur la broche,
je faisais tout le temps ça.
Je partais.
J'étais en quelque part,
pis je partais,
pis il y avait mon ancien directeur de tournée,
Mike Tremblay, un soir.
Je pars d'un party,
j'étais à Hull, justement,
pis il me cherche,
hostie, il me trouve pas,
pis je suis chaud tête, là.
Pis j'étais allé m'acheter, genre, je fumais dans le temps, des cigarettes au dépanneur. Ça fait deux party, je suis à Hull justement, pis ils me cherchent, ils me trouvent pas, pis je suis chaud tête là. Pis je suis allé m'acheter, genre je fumais dans le temps,
des cigarettes au dépanneur.
Ça fait deux heures que je suis parti,
pis quand ils m'ont revu, j'ai un casque de pompier sur la tête,
pis je suis en train de dire « Go, go, go à des pompiers l'autre bord d'une clôture! »
Il est là « Tabarnak, tu pattes ça? »
« Oui les gars, vous êtes capables, oui, oui! »
Pis il y a un casque de pompier sur la tête qui bouge de même.
Il y a le capitaine qui m'avait écrit ça sur la tête.
Il a dit « Viens voir ça, comment est-ce qu'on travaille. »
Une autre fois, je suis en Beauce.
Je pars du party, Mike,
pauvre Mike, sérieux pour écrire un livre.
Là, il ne sait pas où je suis.
Il me cherche partout dans les rues.
Il me voit à un moment donné.
Je suis en plein milieu de la rue.
Je suis en train de jaser un gars
qui passait la gratte dans les rues,
puis j'étais en train de négocier avec pour essayer sa gratte.
Je dis, attention, ça va être malade, ça va être en trouble.
Le gars de sur le bord me dit oui.
Non, Mike, qu'est-ce que tu fais là?
Le gars dit, on va pouvoir l'essayer pas longtemps.
Il dit, essoue ta main.
C'est là que ça a fais là? Le gars, il dit, mais non, mais moi, je vais faire ça. Il n'est pas longtemps. Il dit, il est saoul, ta maman. C'est là,
ça a commencé,
le job de bras.
Job de bras.
Oui, c'est là.
La tête est chaude.
Non, mais job de bras.
Vous avez déjà vu
le job de bras, vous?
OK.
On a fait trois spéciaux
à Haïti, justement.
Même genre d'affaires,
mais là,
je ne me suis pas sauvé.
Moins chaud d'ail?
Non, pas moins chaud d'ail.
J'étais avec Patrick Villeneuve.
Je nomme tout le monde à soir.
Qui est un directeur photo.
Un de mes chums.
Les directeurs photo de Job de bras.
On est arrivé un peu après les autres.
Nous autres à Haïti.
Mais écoute, on a pris un coup dans l'avion.
On était super chaud quand on est arrivé là-bas.
C'est malade.
Quand tu sors de l'aéroport,
tu es à part au Prince,
tu es complètement ailleurs, tu es complètement dépuisé.
Puis on est heureux, puis on est content. Puis là, on était supposé aller
faire une sieste qu'on n'a jamais faite. On a
continué à boire, puis tu sais, exagéré,
là. Puis le soir, on fait le party,
il y a comme une genre de piscine à notre
hôtel. Et moi, j'ai trois shows
de télé à faire, trois émissions d'une demi-heure
différentes. Et le premier soir, je trois shows de télé à faire, trois émissions d'une demi-heure différentes. Et le
premier soir, je plonge dans la piscine,
je nage dans la même strip, je vois comme
une grosse lumière.
Fait que je ne sais pas comment proche que je suis
du bord, moi. Je me pète
le nez, mais je me graffigne ça de là
à là. Mais tu sais, comme
un bon chunk de peau, là,
que tu aurais enlevé. Fait que j'ai fait trois émissions
avec une barre de sang sur le nez, puis c'est formidable.
Ils ont-tu réussi à le cacher avec le maquillage?
Non, ils étaient pas capables de le cacher. D'ailleurs, les haïtiens ont ri de moi toute la semaine. Ils me demandaient ce que j'avais, puis ce que j'avais fait.
je me suis déjà je me suis déjà
déchiré une cheville
moi
cassé une côte
pis cassé un doigt en même temps
déchiré
attends tu peux-tu
je vais répéter ça
déchiré
la cheville
mon pied a
touché à ma jambe tellement je me suis...
Ça, c'est le fun.
C'est un landing.
Un vrai landing.
Ah, je sais.
Encore une histoire de brosse, mais j'étais avec encore toute cette petite gang-là de Job de bras.
J'ai déjà animé une émission qui s'appelait Jam, moi, pour...
Oui.
TFO, puis tout ça.
On a eu bien du fun, puis c'était comme une petite famille.
Mais ça, c'était comme une brosse après Job de bras bras que tu t'es tout déchiré, ça.
Ben non, mais c'est parce qu'on tournait
toutes ces affaires-là, ces deux shows-là, en même temps.
Il y a eu... Ah, ça, c'est en Haïti
aussi. Non, non, c'est pas en Haïti, mais c'est
pas longtemps après. La Haïti, c'était le nez
pis tout ça, pis il y a eu deux, trois petites affaires aussi.
Mais ça, pas longtemps après,
ça a été l'achevée, pis là, ça a vraiment
été... Là, faut que je fasse attention.
Je suis comme appris un peu
qu'il fallait que je ralentisse
mais ce soir-là,
nous autres,
on faisait toujours
le party dans la chambre d'hôtel
à la fin de la journée
puis là,
il y avait toujours un trip
où on mettait de la musique
puis on était tous gornos,
on avait du fun
puis chacun dansait de son bord
puis on trouvait ça bien drôle
que chacun était dans sa tête.
Bref,
c'était entre nous autres,
c'était un inside
et moi,
je me suis dit, là, je voyais tout le monde danser puis je trouvais ça super drôle. Moi était dans sa tête. Bref, c'était entre nous autres, c'était un inside. Et moi, je me suis dit, je voyais tout le monde danser,
je trouvais ça super drôle.
Moi, il y avait un pouf en chambre.
Tu sais, d'habitude, un pouf de chambre d'hôtel,
ça pèse 700 livres et ça ne bouge pas.
Fait que là, moi, je suis sur le lit,
je me suis dit, je vais sauter sur le pouf,
je vais danser, ça va être bien drôle.
Il pèse 4 livres et il a quatre roues.
Fait que je saute sur le pouf.
En sautant sur le pouf,
le pouf, c'est-tu,
il vire un peu de même.
Et moi, je tombe mal sur ma cheville.
Ma cheville, je me tord,
je me déchire, c'est-tu, la cheville.
Et là, je tombe par en avant parce que je peux plus me tenir sur ma cheville.
Pis en tombant, je me dis,
je veux pas me faire mal sur le pouf,
je vais mettre ma main pour me protéger.
Fait qu'en tombant, casse la côte
sur le pouf, puis casse le doigt
à terre.
Je vous le jure, là.
Il y a des documents là-dessus.
Fait que ça a été ça.
Et là, tout le monde
riait de moi. Parce que tout le monde est
saoul, puis tout le monde pense que je niaise.
François Lachapelle, le réalisateur, un autre nom que je « drop » demain, qui me pointe en
rien mais sans cœur et moi là, j'ai zéro fun, je souffle, je sais que j'ai… Pis
je pense pas trop à ma côte pis…
T'étais sous pis ça faisait mal.
Ça faisait mal, oui.
Fait qu'en général, quand t'es sous, d'habitude tu peux…
C'était épouvantable.
Tu pourrais avoir une balle dans le cou pis t'es comme « Ah, j'ai pas ce pire
que ça ».
Mais le pire, c'est que je suis resté au party,
puis après ça, j'ai resté.
T'es resté au party?
Oui, je suis resté.
J'étais un esti des vroings, pas vrai.
Tu dansais-tu dans le coin, mais assis?
Ben, pas loin.
Il y avait une genre de
porte-passio dans le temps
qui était haute de même, puis tout le monde allait
fumer des affaires sur
l'autre bord. Puis là, moi, je voulais aller
les rejoindre, mais je n'étais pas capable de marcher,
puis j'étais de même. Fait que j'ai dit
que je m'entraînais dans le temps. J'ai des bonnes cuisses,
tu sais, je fais du squat.
Fait que je saute sur une jambe,
je me suis dit, je manque le bord.
Je tombe à la pleine face, sur le balcon.
Et là, tout le monde a fait, OK, toi, tu te
couches. C'est fini.
Ils m'ont mis dans un dalé,
là. Tu sais, pour amener les valises à des chambres.
Les valets ont ça, là.
Fait qu'ils m'ont roulé
jusqu'à ma chambre.
Vous êtes des amis, je vous aime.
Le lendemain matin, je dessoule.
Et là, j'ai la cheville
grosse de même.
On est au Nouveau-Brunswick.
Il faut se rendre en Nouvelle-Écosse.
On n'a pas le temps d'aller à l'hôpital.
Je veux une longue histoire.
J'arrive en Nouvelle-Écosse.
On va directement à l'urgence.
Ils me disent de prendre des radiographies
de toutes.
J'avais la côte cassée,
le doigt cassé, puis la cheville...
Ça m'a pris deux ans
à m'en remettre ma cheville.
Pour vrai, j'ai encore mal des fois.
J'ai arrêté le ballet juste à cause
de ça.
T'as-tu... Ça veut dire
qu'il a fallu canceller les shows?
Non, non, j'ai quand même fait ça.
Hé, puis j'avais un personnage dans le temps.
Ça s'appelait, on faisait Patrick Reçoit.
C'est comme moi en personnage
trop loud qui me reçoit moi.
Il parle, « Salut Patrick! »
Il est le même,
il danse le même tout le temps.
Puis il bouge. On est obligé de faire ça,
ce personnage-là.
T'étais étouffé? J'avais mal.
Avec tes côtes pétées.
Le lendemain, tu sais, quand t'as une côte,
je sais pas si t'as déjà fait l'eau au cas où c'est une côte,
mais t'as le...
T'as le petit souffle-cour.
Le matin, j'avais la cheville grosse dans la cheville.
Lendemain, une veille, ça avait pas d'allure.
Mon Dieu, que ma vie est plate.
Rien de ça.
Mais t'étais jeune, t'avais 41 ans.
Ben oui.
Le pire, c'est que j'avais, je pense, pas mal de ça.
À peu près 39.
Haïti, 42.
Ça, peut-être 42 aussi.
Oui, c'est ça.
Oui, ça me fait capoter des fois
quand je pense à,
« Asti, j'ai fait ça,
puis je réalise quel âge que j'ai. » Puis je fais à « J'ai fait ça, puis je réalise
quel âge que j'ai. »
Voyons, tabarnak!
Il y a du monde de mon âge
qui meurt de causes naturelles.
Puis moi,
« Câlisse! »
C'est ça,
la vie mérite d'être vécue.
Toi, tu...
Tu t'es jamais rien cassé sur le...
Non, rien.
Je suis vraiment plate.
Je bois un verre d'eau entre mes deux verres.
Je suis un peu...
Oui, mais tu es une mère d'un jeune enfant de 3 ans.
Quand même, il faut le dire
Oui, mais
Moi, les miens ont 11 étranges, je m'en collie ça un peu
Oui, mais non, j'étais comme ça avant
J'avais de l'air
sur le party, mais moi
j'ai de l'air facilement sur le party, deux verres sur le party
Ah oui, tu viens saoule vite
Oui, vraiment, c'est pour ça que je prends un verre d'eau
entre mes deux verres
Pour vrai, je n'ai aucune tolérance à l'alcool C'est pire depuis que j'ai accouché Ah oui, tu viens saoule vite? Oui, vraiment. Je prends un verre d'eau entre mes deux verres.
Pour vrai, je n'ai aucune tolérance à l'alcool.
C'est pire depuis que j'ai accouché.
Ah oui, c'est pire.
On dirait que ne pas boire pendant un an,
ça scrappe ta tolérance.
Mais tu es rendu,
j'étais capable de prendre quatre verres de vin.
J'étais fière.
Deux.
Mais ce n'est pas grave? Est-ce que c'est pas grave de c'est-tu parce que tu viens
comme
désagréable
ou
non
non
non mais des fois
il y en a qui deviennent
désagréables
c'est-tu pas ça
non
je vais te dire
qu'est-ce que je deviens
quand je suis pacté
je deviens
mon chum m'appelle de même
mon oncle Nadine
mon oncle Nadine
mon oncle Nadine
est sorti
là je fais des jokes
de mon oncle
ah ouais de pète genre je pète sur quelqu'un je suis comme Mon oncle Nadine est sorti, là je fais des jokes de mon oncle.
Ah ouais?
De pète, genre je pète sur quelqu'un.
Je peux pas croire que je dis ça.
Je fais ça.
Tu pètes sur le monde quand t'es saoule?
Je pète sur mon chum, je pète sur mon petit, comme pour vrai.
Moi je te dis ça de même,
je connais pas beaucoup de shows, mais ça, je pense à la pub Instagram.
Jeez.
J'ai dit quatre mots,
Chris.
Quatre mots de tout.
Non, mais, ouais, c'est ça.
Je suis vraiment juste un mononcle.
J'ai pas de bon sens.
Je dis des jokes plates.
On fait le sapin de Noël.
Il y a des chansons de Noël qui jouent quelque chose de même.
Je vais changer des noms.
Les courges, butternut.
J'ai mon classique de Noël.
Quand on prend un petit verre, on fait le sapin.
Je suis comme, you butternut squash.
You butternut crab. Je ris et je trouve ça drôle.
C'est drôle, non? Je suis crab. » Puis là, je ris, puis je trouve ça drôle. Fait que, ouais, c'est ça.
C'est drôle, non?
J'ai un peu bled, un peu mononcle.
Fait que, t'sais, je regarde le monde sauter sur des poufs.
Je fais des blagues de mononcle.
Je leur pète dans la face quand ils sont blessés.
Tu souffles!
Tu souffres! Chut!
Ah!
Le gars, il broie!
Il a une ambulance!
Merci!
Je vais vraiment faire à mon chum,
«Viens ici, viens ici, viens ici,
je vais te dire quelque chose,
puis je vais l'irroter dans le nez!»
Aucune... Oui.
Ah!
Ça, tu... Ah, man, j'adore ça.
Fait que c'est pour ça que je vois pas plein de verre ici ce soir.
Si moi, j'étais de même,
je boirais encore plus.
Ça, c'est tout.
Ça, c'est tout.
Je nous voyais le lundi, là.
Ah!
C'est tabarnak! Comment ça, moiundi, là. Ah! En tabarnak.
Comment ça, moi, je me blesse,
je fais du fun pis des bons gags.
Esti.
Wow.
Hé, continue.
Quoi d'autre tu fais?
Non, non, juste ça, là, mon oncle Nadine.
J'irote dans la face.
Dans le nez.
Dans le nez.
Là, là, là.
Ici.
Je pensais que tu me parlais.
Moi, je suis gain.
Elle a léché l'oreille.
Tu sais, les affaires plates de mon oncle.
Mais il n'aime pas ça quand tu fais ça?
Oui, il trouve ça drôle.
Il le trouve con.
Ah, toi!
C'est ça.
Ça, ça a l'air de quelqu'un qui aime ça.
Quelqu'un qui fait « toi! »
Ah, il très bien aime ça.
Il est encore là, il doit aimer ça.
Ah oui.
Mais ça, par exemple,
ça veut dire que toi,
c'était le même quand t'es saoul.
Dans le temps que t'étais célibataire,
c'était impossible d'aller dans un bar,
boire un peu, puis partir avec quelqu'un.oule, dans le temps que t'étais célibataire, c'était impossible d'aller dans un bar, boire un peu pis partir avec quelqu'un.
C'est pas vrai.
Un gars qui te creuse un peu,
il rentre dans le nez, tu pètes dessus.
Ah oui, je t'ai vu.
Non, ça marchait pas.
J'imagine le saoule un peu.
Tu sais, dans le temps qu'ils mettaient des slows
à la fin dans le bar,
que tu pètes pendant que tu danses un slow.
Ça, ça serait parfait.
Ben, tu sais, je te dis, genre,
justement, la toune est comme
trop suavée ou quelque chose.
Mais, zigné, c'est la jambe du gars.
C'est qui ça?
Il y avait-tu que...
Je ne scorerais pas. Il y avait avait tu quelqu'un dans ta famille qui commence
à te virer de même si tu as des affaires de même parce que tu vois maintenant un cousin ou une
cousine qui était comme à crisser c'est cool. Je vais faire ça. Je pense que c'est peut-être mon père.
Mon père, mes mononcles, mes cousins.
C'est comme dans ce monde de boys-là,
qu'on allait au chalet, puis là, ça se saoulait.
Mais ça prenait un coup.
Ça prenait un coup.
Non, non, c'est pas pareil.
C'était comme ça.
C'était mon père.
Mais c'est correct. Moi, je trouve ça le fun.
Oui, c'est le fun. C'est de partir. Peut-être que c'était comme ça. C'était mon père. Mais c'est correct. Moi, je trouve ça le fun. Oui, c'est le fun.
C'est de partir
et même à l'année,
peut-être,
c'est tannant.
Je sais pas.
J'ai vu Mike faire
des affaires bien pires que ça.
On dirait que pour une fille,
c'est moins chic.
Moi, je sais pas.
C'est pas super chic
pour un gars non plus.
Non, mais par exemple,
tu sais,
un gars qui me rappe dans le nez
et qui me pète sa cuisse,
je fais pas
« Oh, boys will be boys!
Oui, oui.
Mais c'est vrai, c'est plate de...
C'est plate, ça, de faire...
Ah, Chris, ça passerait pour un gars,
pis pas pour une fille.
Moi, je pense que ça passe pour les deux.
Mais ça passe parce que je m'en sac, tu comprends?
Oui, oui.
Mais ça fait comme, mon Dieu, Nadine,
elle était sur le party hier, puis c'est comme ça jase.
Puis, tu sais, vu que je suis toujours bien contrôlée,
toujours bien mise, si je me laisse aller,
ouh, j'en entends parler.
C'est souvent ce monde-là qui,
quand ils prennent un verre, puis ils se laissent aller,
que, tu sais sais tu fais des
J'allais dire
Je suis en train de
Dans deux jeans
Moi vous le racontez
J'aurais pu
Non non
Mais tu sais tu fais
Mettons un show
J'en ai fait un show
Je vais le nommer
Pour un petit party
De madame de Caisse Populaire
Il y a une couple d'années
Tu sais je pense pas
Qu'ils se torchent à tous les fins de semaine,
mais quand ils se torchent,
ça revole.
Il y a du monde de même
que ça arrive une ou deux fois par année,
mais quand ça se passe, c'est là que ça se passe.
C'est le party.
Ça fait longtemps
que je n'ai pas fait
de corpo avec une business.
C'était juste des femmes.
Je l'avais fait un moment donné pour Revlon Canada.
Puis, ça brosse.
C'était des crises de fuck.
Pas d'allure.
J'avais l'impression d'être dans une prison.
Puis, les gardes étaient morts.
Puis, ils avaient trouvé de la boisson.
C'était le carreau total.
C'était incroyable.
Des madames saouls,
faire des shows devant des madames saouls,
pas trop saouls,
juste bien réchauffées.
Ça, c'est ma crowd.
Ah oui?
Pour moi, c'est le pire public
Vu que je trouve qu'ils répondent à tout
Ils veulent être plus drôles que tout
Toi tu fais
Tu fais souvent les shows
Les premières parties à Mélanie Couture
Puis y'a-tu
Y'a-tu même des madames saules
Dans le salle
Oui parce qu'on fait des petites salles
On se book des petites salles Plus cabaret Puis y'a detu même des madames saules dans le salle? Oui, parce qu'on fait des petites salles. Mel se book des petites salles,
plus cabaret.
Pis y'a de l'alcool.
Fait que souvent, les filles...
Mel, tu sais, Mélanie Couture, vous savez c'est qui?
Oui, non, peut-être?
Ah oui.
On assume.
Ils savent c'est qui?
Pis s'ils savent pas c'est qui,
Chris Pespos pis Google.
Ben ouais, ben ouais.
Bon, là, ils savent c'est qui.
Alright, yeah. Chris Pespos pis Google ben ouais ben ouais bon là il s'appelait qui alright c'est juste que
c'est un show
pas mal
de femmes
pis de
les gars sont bienvenus
mais tu sais
souvent les femmes
ça crowd
pis tout ça
fait que les filles
ce que ça fait
c'est que ça va voir
un 10 minutes
en quelque part
pis ils font comme
je l'aime elle
pis là ils s'achètent 20 billets.
C'est des gangs de 15-20 filles qui arrivent.
Ils sont tous allés souper en quelque part.
C'est une grosse soirée pour eux autres.
Ils sont sur le party.
Ça boit pendant le show.
Moi, j'ai les pognes juste assez réchauffées
pour la première partie.
C'est ça, la première partie.
C'est que j'aime ça.
Quand tu fais une première partie pour une crowd de même,
une crowd saoule,
ils sont le fun dix minutes.
Toi, t'es ça.
Tu prends tout ce qui est bon.
Tout ce qui est cool. Après, tu pars
et ils virent agressifs.
Non, non.
Pour vrai, elle a des maudites bonnes crowds.
C'est arrivé peut-être comme une ou deux fois
qu'elle a été obligée de faire comme moi,
qui est là, calme-toi là.
Mais sinon, je pense que les madames,
des fois, ça se laque aussi,
quand ça se rencontre, elles en parlent trop.
Je sais que moi et ma blonde,
on est vraiment différents.
Ma blonde, elle boit plus vite que moi,
mais elle arrête de boire
aussitôt qu'elle sent qu'elle commence à être chaude.
C'est ça. On fait ça les filles, souvent.
Moi, je bois, puis quand je commence à être chaud,
je fais comme « Oh, yes! »
Ça a marché, on va
rouvrir les champlures, là!
On a testé
l'eau, elle est rendue à la bonne température.
« Pram! »
« Ah, Marouette, c'est incroyable! » C'est ça, c'est un réflexe, souvent, à la bonne température. Prank!
C'est incroyable.
C'est ça.
C'est un réflexe souvent de femmes.
On perd le contrôle.
On aime ça avoir le contrôle sur nous-mêmes.
Qu'est-ce qu'on a de l'air?
Qu'est-ce qu'on dit?
On perd trop le contrôle.
Je vais prendre un petit verre d'eau.
Je sais, je bois souvent avec ta blonde.
Qu'est-ce que c'est plate d'être une femme?
Par goût, oui.
Pour vrai, on se censure beaucoup. On est élevés de même. C'est plate d'être une femme. Par goût, oui, pour vrai. On se censure beaucoup.
On est élevés de même.
C'est juste des petits trucs à changer,
de s'en coller ici, mais là... Je m'en collerai pas.
Le fait de péter sur le monde, c'est un beau début.
Oui!
T'es en train d'ouvrir la voie.
C'est de la motivation.
C'est de la motivation, tu sais.
Quand tu vas vomir dans le nuque à quelqu'un...
Attire un sur le chandail.
Ça, après,
tu te tapes dans le dos, après.
En faisant des clins d'oeil à tes chums.
Je travaille là-dessus.
OK, c'est ça.
Mais c'est vrai que
c'est vrai ça
que c'est plus mal vu,
on dirait.
Ben, de moins en moins.
Oui, oui.
Mais avant,
tu sais,
une femme,
il fallait qu'elle se tienne,
il fallait que ce soit,
tu sais,
il y avait quelque chose.
Puis moi,
j'ai connu ça,
mettons,
avec la famille,
des tantes,
des affaires de même,
mais moi,
ma gang au secondaire,
tout le monde était party, là. Oui. Tu sais, c'est ça. C'était le fun, les gars, avec la famille, des tantes, des affaires de même. Mais moi, ma gang au secondaire, tout le monde était party.
C'était ça.
C'était le fun. Les gars, les filles,
on s'amusait.
On s'amusait.
Quand on avait votre âge.
Moi, la première fois que j'ai été dans un party
pis quelqu'un s'est étouffé
sur son vomi, c'était une fille.
Je sais pas si vous avez déjà vécu ça
dans un party. Quelqu'un qui s'étouffe sur son vomi, c'est une fille. Je sais pas si vous avez déjà vécu ça dans un party, quelqu'un qui s'étouffe,
ils se sont vomi. C'est stressant, ta barbe.
Pis c'était une fille. Fait que là, j'ai fait boire
avec Chris. Elle boit pas mal.
Ben moi, j'aime ça.
Ben moi, t'es infirmière.
Je suis paramédic.
Moi, je suis pas infirmière, t'es paramédic.
Est-ce que...
Fait qu'il y a du monde qui s'étouffe dans l'air vomi. Ah oui. infirmière. Je suis paramédic. Oui, pas infirmière, tu es paramédic. Est-ce que... On dit plus ambulancière.
Il y a du monde qui s'étouffe dans leur vomi.
Toi, c'est tout le temps toi qui vas les chercher.
Qu'est-ce que tu fais?
Le monde qui s'étouffe dans leur vomi.
C'est juste moi qui appelle.
Je suis la spécialiste du vomi.
Là, tu lui pètes sa cuisse.
C'est ça, crise de vol.
Le crâne. Il appelle l'ambulance. de sa cuisse. C'est ça, la crise de vol. Le crash.
Oui, mais il appelle
l'ambulance, puis...
Sais-tu...
Je sais pas si t'avais demandé ça
la dernière fois que t'es venu au podcast.
Qu'est-ce qu'il y a?
Rien.
T'as-tu envie de me pétrer dessus?
Non, non, non.
Je suis une image.
Au lieu d'avoir les...
Il y avait le...
C'était immature.
Je voulais pas la dire.
Elle m'a demandé.
Elle est assise sur son chest
et quelqu'un pose son ventre à elle.
Je suis toujours à jeun quand je travaille.
Ah, OK.
Bouh!
Bouh!
quand je travaille.
Ah, OK.
Bouh!
Ouais,
si tu es déjà arrivé la nuit,
tu es à quelque part
et là,
tu as un Patrick Gros
qui hésite
d'arrêter l'ambulance.
Je peux te chauffer!
Je peux te chauffer!
Mets tes lumières!
Non.
Mais ça,
c'est incroyable quand même
parce que ça,
c'est une job
que je ne ferais pas dans la vie.
Je trouve que ça prend
beaucoup de... J'ai comme l'impression d'avoir pas dans la vie. Je trouve que ça prend beaucoup de...
J'ai comme l'impression d'avoir un petit morceau de lime.
Ça prend beaucoup de...
Tu rends-tu ça sur ton doigt, je pense?
C'est vrai?
Ah non, c'est un petit peau.
C'est un reculon.
C'est un reculon!
C'est-tu une petite peau?
Ah oui, j'ai une petite peau.
Non, c'est pas grave.
Regarde, l'as-tu vu?
OK.
Mais moi, j'ai des amis ambulanciers dans la vie,
et j'ai beaucoup d'admiration pour ça parce que,
asti que je ne ferais pas ça.
Je ne ferais pas ça, je paniquerais.
Comment tu fais pour garder ton sang froid
quand tu arrives sur un corps où il y a quelque chose de grave?
C'est une job que tu essaies de faire à 17 ans.
Ah oui?
Quand tu n'as peur de rien.
Ah, c'est ça.
Oui. Non, non, mais non mais un moment donné tu fais juste
comme un petit faire
y'a-tu des affaires entre vous autres
que vous aimez moins
y'a des calls que tu dis moi je suis plus sensible
à ça
que c'est ton partner
qui va s'occuper de telle ou telle affaire
ou quelqu'un qui a des noyades
moi j'ai gg tout le monde les noyades on ne affaire. Mettons, quelqu'un qui a des noyades. Moi, j'ai Gégé.
Tout le monde, les noyades, on ne traite pas.
Ça doit être rare. Quelqu'un qui fait
en passant, s'il y a une noyade,
appelle-moi.
Là, tu as Raymond
qui arrive. Tu vois qu'il est
un peu bandé.
qui arrive, tu vois, il est-tu un peu bandé, est-ce que...
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
t'avertis.
Sincèrement, je ne travaille plus beaucoup parce que je fais beaucoup d'humour maintenant.
Mais j'admire vraiment
ceux qui, je ne sais pas s'il y en a ici,
qui font ça à temps plein. C'est vraiment
une belle vocation.
Toi, il faut que tu fasses un certain nombre d'heures
juste pour garder ta licence.
Ma licence active, oui.
C'est quoi...
Si, mettons, tu ne fais aucune heure dans l'année,
si tu payes ta licence,
peux-tu la renouveler?
Non, il faut vraiment que tu ailles des heures.
Je ne sais pas c'est combien exactement,
mais il faut vraiment que tu ailles des heures
que tu as vu, tu as traité des patients,
tu as de la formation continue.
C'est un métier qui évolue.
Il faut toujours que tu continues à...
Qu'est-ce qu'il y a?
Sa face est maintenant. Qu'est-ce qu'il y a? Sa face est maintenant.
Qu'est-ce qu'il y a?
Tabarnak, je suis pas
paramédique, moi.
Je viens d'avoir un souvenir d'une
astignéserie que j'ai faite. Je sais pas
si j'ai déjà raconté ça. C'est pour ça que j'ai deviné ton
landing. Oui, c'est ça.
J'ai fait, ah, ça c'est un landing. Exact. La cheville, les côtes. C'est pour ça que j'ai deviné ton landing. Oui, c'est ça. J'ai fait, ah, ça c'est un landing.
Exact.
Tu as vu la cheville, les côtes.
Oui, tu es bonne.
J'avais pris, quand ma blonde, qui est mon ex maintenant,
la mère de mes enfants, qui est tombée enceinte de ma fille,
ma première, on est allé prendre des cours d'ambulance Saint-Jean.
Parce qu'on disait, là, on a un nouveau bébé,
s'il arrive de quoi, c'est tout.
Elle aimerait ça savoir quoi faire.
Très bonne idée.
Oui, on l'a fait, tout ça, au cours d'une fin de semaine.
Mais tu sais, on est là.
Tu n'es pas un professionnel quand même.
Tu as appris la base et une couple d'affaires.
Dans notre cours, il disait...
Je ne te parle pas de cours d'ambulancier.
Premier soin.
Il disait que quand tu arrives sur les lieux,
il y a une crise cardiaque, il y a n'importe quoi qui arrive,
tu te présentes et tu dis bonjour monsieur ou madame
pour les calmer,
puis tu dis mon nom est Patrick,
je suis secouriste.
Alors, il faut que tu dises ce que t'es
puis pourquoi t'es là
puis que tu vas les aider,
puis blablabla.
Et là, t'apprends...
Tu dis secouriste,
même si t'as juste fait une fin de semaine
en ambulance Saint-Jean.
Oui, exactement.
Je pense, bien je pense, c'est ça.
Je pense que t'es secouriste.
Bonjour, je suis Patrick Gros,
un peu un héros.
Donnez-moi quelques minutes que j'enlève cette cape.
Il est con, je sais pas pourquoi, mais bref.
Fait que là, tout ça, puis là, bien, il y a les manœuvres.
Écoute, je me souviens pas, en fait, je me souviens de rien.
Faites-moi pas une crise cardiaque cet soir.
Je n'ai pas quoi faire.
Fait que là, allons deux mois plus tard dans le temps.
J'étais en train de faire bâtir la maison chez nous, tout ça.
Puis j'ai un gars qui fait les escaliers.
Et là, il va chercher les outils dans le garage.
Il y a comme des escaliers un peu vite faits, bien faits, tu sais, mais légals.
Et il descend pour aller dans son coffre d'outils.
Il tombe.
Il se casse la clavicule.
Et là, il y a quelqu'un qui dit,
il est tombé, il est dans le garage,
il a cassé la clavicule.
Puis moi, je me dis,
tabarouette, j'ai pris des cours.
Je vais pouvoir l'aider.
J'arrive, je le vois à terre.
Je n'ai jamais vu un être humain blanc
de même de ma vie.
Il est là, ah, ah, ah,
puis il souffle. Il est blanc. Puis là, ah, ah, ah, pis il souffle.
Il est blanc, pis là, j'arrive,
pis je sais pas quoi faire, je suis nerveux, pis je dis,
bonjour, monsieur!
Ne paniquez pas,
mon nom est Patrick, je suis secouriste.
Il me regarde et dit,
de quoi tu parles, tabarnak?
Je suis secouriste. Ça fait deux semaines que tu travailles chez nous.
On boit le café le matin.
On jase de nos vies.
Je m'en vais me présenter.
C'est la première fois.
J'ai tellement paniqué.
Bonjour, monsieur.
Mon nom est Patrick.
Je suis secouriste.
Je me souviens encore de sa face de mépris.
De quoi tu parles,
tabarnak!
C'était épouvantable.
Et là, il est à terre.
Je sais pas quoi faire, moi,
une clavicule, je m'en souviens plus.
Il est blanc, il me fait peur.
Je me sauve en courant. Je veux pas être là.
Je veux pas vivre ça.
J'ai dit, je reviens.
Je suis parti comme un esti de
peureux, j'ai fait le 9-1-1.
J'ai donné mon adresse,
j'ai dit vite.
Il y a un gars qui a une clavicule cassée,
tabarouette, pauvre gars.
À chaque fois qu'il me voit à la TV, il doit me mailler.
Il doit me mailler.
Je prendrais un vodka Coke Diet, s'il me voit à la TV, il doit me mailler. Je vais t'en prendre une.
Je prends un vodka coke diète, s'il te plaît.
Merci.
Cette semaine, j'ai été en show à Laval, puis il y a eu quelqu'un
qui a eu un malaise
pendant ma première partie.
J'ai lu, c'est Preach qui l'a géré.
C'est Preach qui était à Montréal.
Son père est
infirmier.
Il a été dormant ici.
Lui, quand quelque chose arrive,
il prend le contrôle. C'est l'homme de la situation.
Il était sur scène.
Il était sous le bord
de présenter Christine.
J'entends juste quelqu'un crier
« Il a un malaise! »
Puis là, j'étais comme...
C'est-tu parce qu'il est noir?
Il y a un malaise.
Mais là, je ne comprenais rien.
Il y a un malaise.
Je me suis dit, c'est quoi le malaise?
Puis là, elle est comme, le monsieur, le monsieur, il y a un malaise.
Puis là, Preach est débarqué de la scène.
Là, je l'entends dans le public.
Il est comme, OK, OK, donnez-nous de l'espace.
Donnez-nous de l'espace.
Est-ce qu'il y a un docteur ou des infirmiers?
Est-ce qu'il y a quelqu'un?
Puis là, il y avait deux infirmières qui étaient là.
Il les a amenées.
Puis là, il repoussait le monde.
Puis là, moi, je disais à Christine,
j'étais en arrière, j'étais comme,
Christine, c'était moi qui étais sur scène.
J'aurais juste, Asti,
j'aurais fait mon show de ce bord là j'aurais
j'aurais espéré que nous marins sorte le cadavre discrètement par la jambe C'est marrant.
Mais Chris, je l'ai trouvé bon.
Moi, je deviens... Moi, la mort...
Moi, j'ai pas peur de mourir.
Ma mort à moi me fait pas peur.
Mais la mort autour de moi,
je fiche.
Je veux tout le temps faire une joke.
Pis, tu sais...
Ouais.
Fait que, tu sais, il y a un moment pour une joke. Pis, il y a d Y'a... Fait que, t'sais, y'a un moment pour une joke,
pis y'a d'autres moments non.
Hé mais, j'ai eu un flash...
C'était ça tantôt la joke avec la noyade. T'étais mal.
Ouais, ouais, ouais, exact. J'suis trop sensible!
Pis c'est que c'est vrai.
Pis là, lui aussi, pis là j'avais l'impression d'être dans Jean-Simon et...
Ouais, Simon et Aaron. T'étais de même. Puis là, lui aussi. Puis là, j'avais l'impression d'être dans Jean-Simon. Dans le banc de parc.
J'étais comme assis entre les deux.
T'es comme entre nous deux.
Il y en a eu du monde sur le banc de parc entre nous deux.
Ils sont encore traumatisés.
Mais c'est le fun.
C'est drôle.
Simon, ça c'est quoi?
C'est juste du jus ou des mimos?
Putain.
La matante, elle va vous rot voter dans la face à l'heure.
Ça c'est bon, des drinks.
Moi ça me fait chier que le fait que je suis diabétique,
je ne peux pas en prendre trop.
Je t'annonce, c'est vrai. Oui, c'est ça, mais je peux boire juste du champagne.
Ça existe-tu du...
Ma question est bien niaiseuse, mais du jus d'orange zéro, genre?
Oui, mais c'est...
Non, mais pourquoi, Cole?
Ça se peut-tu...
C'est du Kool-Aid.
Ça doit, oui.
Il n'y a pas de sucre là-dedans?
Genre de tangue.
Non, mais tu sais, un tangue, parce que du jus de fruits,
tu as tout le temps du sucre naturel, tu sais.
Fait qu'un mimosa, tangue...
Mimosa, tangue, ça doit être...
Tu sais, c'est comme mettre du vin blanc dans du Gatorade.
Je suis sûr que ça doit être bon, par exemple.
Oui.
Ben, oui.
Coke Diet tout le temps, c'est ça?
Vodka Coke Diet, oui.
Qu'est-ce que tu bois?
Gin Tonic.
Ça, c'est une recette de ma grand-mère.
Sa grand-mère, elle a inventé le Gin Tonic.
Quand j'étais jeune, je buvais du scotch 7-Up et de l'alcool brun, comme dirait ma grand-mère. Sa grand-mère, elle a inventé le gin tonic. Quand j'étais jeune,
je buvais du scotch 7-up
et de l'alcool brun, comme dirait ma grand-mère.
Et ça allait bien.
Je suis content que ça aille moins bien.
C'est pas... En tout cas, anyway.
Et ma grand-mère, elle m'avait dit
« T'es mieux de boire de l'alcool blanc dans la vie.
Ça a l'air le moins agressif. »
Ah oui?
T'es plus gentil là-dessus
elle apprend ça avec
deux cerises
cocktail
ben une petite cuillerée
de rien de jus de cerise
c'est bon en temps
une petite cerise de marasquin
une petite drink de Noël
j'essaierais ça
des petites cerises quoi?
des marasquins
la même c'est quoi?
des marasquins
des marasquins
t'es marasquin
ça y est je suis dans un sketch
on dirait que t'essaies
de dire le mot maringouin
mais t'as de la misère
avec...
C'est ça, c'est marasquin,
ça?
C'est ça?
C'est ça, c'est marasquin.
Les cerises marasquins?
C'est les cerises rouges,
dans le pot,
des maraschinos.
C'est ça, c'est marasquin
en français.
Ah, marasquin!
Ouais, ben...
Pour vrai?
Bon, je le savais.
J'aiends ça,
Maresquin.
J'ai tout le temps
dit Marachino.
Ah ouais?
Tout le temps dit
Moïse,
Moïse cocktail.
En tout cas,
ta grand-mère...
Ouais, alors,
voilà.
Moi, par exemple,
ça m'a jamais rendu
agressif l'alcool brune,
mais ça me...
Quand j'ai pogné
40 ans,
j'avais des lendemains
une veille plus rough
avec du rhum brun. Fait que j'ai switché au 40 ans, j'avais des lendemains de veille plus rough avec du rhum brun.
Fait que j'ai switché au vodka.
Ah oui?
Oui.
C'est tellement bon du rhum brun, c'est discret.
Mais c'est le lendemain.
Le pire, moi j'étais sûr que je n'avais pas de lendemain de veille.
Puis c'est arrivé un moment donné, je n'arrêtais pas de m'inventer.
J'étais comme, moi tabarnak, c'est hot.
Je peux me scraper au rhum, pas de lendemain de veille.
Puis là, il était comme, tu vomis à chaque matin.
au rhum pas de lendemain de veille et là il était comme tu vomis à chaque matin pis vu que j'avais pas mal à la tête j'étais comme c'est pas un lendemain de veille pas mal à la tête je vomis 4-5 fois pis
je vous imagine mal être violents les deux comme même avec et sans alcool vous avez pas de l'anxiété
j'étais pas agressif moi là dessus j'étais sur le party mais quand quelqu'un mettons
venait déranger le party un petit coq là qui t'accrochait à la porte
ouais tu sais ça j'étais plus vite sur la switch avec ça
ah ouais?
ouais ouais ouais c'est ça
moi je pense que t'as jamais été agressif sur la boisson
non non jamais je suis pas agressif de nature pis sur la boisson non plus mais quand j'étais
plus jeune je buvais mettons du sc, des affaires de même, là.
Du rye, du cognac.
Mais...
Ah, le cognac, je trouve ça dégueulasse.
Ça fait des drôles de brosses.
Mais c'est ça, là, t'es dans un party,
pis là, mettons, t'as un chum
jaloux, un peu violent,
ou t'sais, y'a quelque chose de bizarre qui se passe
que t'avais pas calculé, là, ou quelqu'un qui vient juste
se déranger
le party, ça, ça me rendait
plus...
Prime.
C'est ça que je vais utiliser maintenant.
Prime.
Aucune violence.
Moi, en boisson,
aucune violence.
Vu que tu pètes et que tu rottes,
mais moi, je suis content,
par exemple,
d'être de même aussi.
Ça doit être plat
de quelqu'un que,
tu sais,
tu prends deux verres
puis tu deviens une marde.
Oui, ça doit être...
Oui, puis...
Ça doit être désagréable
aussi vivre avec ça.
Oui.
J'ai un de mes amis,
il a arrêté de boire pour ça.
Je savais même pas.
Tu sais,
il était pas alcoolique,
mais,
puis moi,
je le remarquais pas,
mais aussitôt qu'il était saoul,
il faisait des petits commentaires
à sa blonde, pis il a arrêté,
vu qu'il a fait, « Chris, je vais,
imagine si je suis de même après un an,
comment je vais devenir une marde avec elle »,
pis il a arrêté de boire.
Mon ex était de même, c'est chiant, hein, de dire ça, là,
si il regarde ça, il va être quand même bien bitch,
elle, de parler de moi,
mais, tu sais, c'est juste qu'on le voyait, toi, astineux, un peu, là, tu sais, là, comme deux être bien bitch, elle, de parler de moi. C'est juste qu'on le voyait astineux.
Tu sais, là,
deux petites bières.
Devenait un petit peu astineux.
Je cherchais un peu la marde.
Je me souviens qu'une fois, il était vraiment impacté.
C'est chiant, je raconte ça.
Juste pour te dire comment je cherchais la marde,
je faisais des grilled cheese.
Je filme, il est comme 2h30 du matin,
je fais des grilled cheese, l'autre est impacté.
Je ne sais pas, je trouve ça drôle.
Je suis comme... Puis là, Mané fait comme...
Ah, Chris!
Ben voyons!
Tu sais, genre, je cherchais le trouble de même.
Moi, j'irais me manger de grill cheese dans la place. Ah!
Je me souviens de ça.
C'était pas le fun.
Non, puis j'en ai eu des gens aussi
dans mon entourage
de même qui, sur la brosse, sont vraiment désagréables.
Le lendemain, tu leur en parles
et ils s'en souviennent jamais.
Exactement.
Fait que t'as pas d'argument.
Tu leur dis, mais hier, t'as dit ça, t'as fait ça.
Ça a pas d'allure. Bois moins, Chris, arrête.
Me souviens pas, man. Je m'excuse, je me souviens pas.
T'as comme pas d'argument. Ben, gagne-moi pas d'argument. Là, je faisais arrête. » « Je ne me souviens pas, je m'excuse, je ne me souviens pas. » Tu n'as pas d'argument.
– Regarde-moi un pas d'argument. Là, je faisais ton
« grill chip », là, tu es comme...
C'est zéro argument, ça.
Tu ne peux pas revenir là-dessus.
C'est comme... Non, c'est fatigant.
Tu ne manges pas pour boire.
– La seule chose, j'ai remarqué avec
Marie, quand... On ne peut pas
boire du vin blanc ensemble.
Si elle, elle boit du vin blanc,
moi, je ne bois pas de vin blanc, ça va bien.
Si moi, je bois du vin blanc,
elle, elle boit quelque chose d'autre, ça va bien.
Si on boit les deux du vin blanc,
soit on s'ostène, soit on fourre.
Mais tu sais jamais, tu sais jamais
où que ça va aller.
C'est vraiment jusqu'à la dernière minute.
T'es comme...
Oh non!
Pensez qu'elle va m'embrasser, j'ai une claque sur la gueule.
Bon, bien, on le saurait pas.
Ça fait pas ça avec du vin rouge?
Pas avec aucun autre alcool que le vin blanc.
Puis le vin blanc, ça me rend pas...
Ça me rend pas agressif,
mais je sais pas pourquoi,
si on brûle les deux, on devient hostiles
les deux. Puis c'est peut-être moi le problème,
mais j'ai l'impression,
puis j'ai même pas l'impression que c'est moi, puis j'ai pas l'impression
que c'est elle, j'ai l'impression que c'est les deux.
Faudrait mettre une caméra
chez vous.
Ouais, ouais.
C'est pas des soirées de même, t'es bien de ta blonde,
tout va bien.
Tu es super romantique.
Tu payes un bon resto.
Tu bois.
À un moment donné,
ça chire un peu.
Oui, oui.
Tu parles des ex.
Tu parles des affaires.
Tu ne loges pas le morceau.
Fait que là,
soit que tu chicanes,
soit que tu fourres.
C'est ça?
Oui, exact.
Mais c'est dur.
Un coup que tu as commencé.
On dirait,
quand tu as un nouveau couple,
la chicane peut virer de passion,
mais moi, ça fait 21 ans.
Si on commence à chicaner,
ça ne finira pas en fourrant.
Ça ne sera pas...
Tu déterres les vieilles affaires.
Tout le monde est là, blabla.
Tu te rappelles ça en 97.
Puis, c'est pas huit secondes après.
On est tous nus dans le sport.
Eh bien, on va bien dans la conversation dans le sport.
Si je fais ça, elle va me noyer. » Toi, ça fait quand même une couple d'années que t'es avec James. Ça fait combien de temps?
Ça fait...
Proche de cinq ans?
Pis là, James est pas là.
Elle regarde quelqu'un du public.
Proche de cinq ans.
La gâteau.
Le gars là-bas l'a suivi
sur Instagram.
Il a dit tantôt... Si jamais t'as des questionnements au bout de ta vie, regarde-'a suivi sur Instagram. Il lui a dit tantôt.
Si jamais tu as des questionnements à propos de ta vie, regarde-moi.
Je vais te répondre.
Oui, c'est ça.
4-5 ans.
4,5 ans, je pense.
Ça va bien.
Ça va bien.
On ne chicane pas.
Pas de problème de grilled cheese.
C'est le père de tes enfants?
De ton enfant?
Oui.
Un enfant.
Il n'est pas ostineux, ton chum, en plus.
Je ne l'imagine pas quand il est chaud,
te faire chier quand il fait un clic.
Pas en tout.
Je ne l'imagine pas t'imiter.
Non, pas en tout.
Ce n'est pas vrai qu'il n'est pas ostineux.
Non, il n'est pas ostineux.
Tu parles de ça à James ou au gars d'Instagram?
Oui.
Non, non, non.
Il tient son point.
OK. Il n'est pas ostineux, mais il tient son point.
Quand il a raison, tu veux dire?
Lui, il pense qu'il a raison.
OK.
Mais non, il est vraiment...
Je n'ai rien à dire.
Moi, un gars qui défend ses idées.
Donne-moi un homme pas de colonne
qui...
C'est quoi la capitale du Québec?
C'est Québec?
Non, c'est Jonquière.
OK, c'est Jonquière.
Bon, elle l'est dressée à ma façon.
Là, va faire pipi assis, là.
assis là.
T'as-tu pissé sur le banc?
Non, c'était mes larmes.
Ça, t'es-tu capable de pisser assis, toi?
Moi, j'ai. Oui, d'ennui assis, toi? Moi, d'ennuyer.
D'ennuyer, je parais sûr.
Hein, non?
Tu sais pas, assis, d'ennuyer,
tu sais qu'elles s'attendent pas
à te tenir en équilibre
et de s'asseoir.
Moi, c'est la meilleure fonction
de ma toilette.
Tu sais, avant, quand on est en taux,
quand on était dans l'orge,
ma toilette que j'avais achée sur Internet.
Moi, la nuit,
il y a une lumière à l'intérieur de ma toilette.
Je peux allumer juste la lumière
de ma toilette pour savoir
où que je pisse.
Ça, c'est fou.
Moi, j'ai...
Je l'ai manquée sur la toilette.
Je suis très pas au bout sur ta toilette.
Elle chauffe pis tout. Elle chauffe tout.
Elle chauffe les fesses.
Elle chauffe tes fesses.
Elle chauffe pas mon char, mais mes fesses.
C'est ça qui chauffe la maison.
Tu vois les jocs de mon oncle
qui commencent à sortir.
Tu chauffes comment?
Chauffe-tu au gaz ou à l'huile?
Chauffe aux fesses?
Toutes les culs japonais
qui ont chauffé ça, cette maison-là.
Ah, stick.
Mais moi, je...
C'est vrai, là.
T'as une toilette japonaise.
Est-ce que l'eau est chauffée?
Ben, c'est que le bain est chauffé.
Pis après, c'est de l'eau qui t'essuie les fesses
puis cette eau-là est chauffée
Peux-tu aller pisser chez vous?
Oui, mais oui
Mais tu sais, pisser
tu ne vivras pas l'expérience
Je pensais commencer avec ça
pour y aller tranquillement
je peux-tu m'asseoir dessus?
Si tu pisses chez nous, tu vas pousser dans ma toilette
pis après ma toilette va pousser sur toi
la toilette elle est comme moi, elle est rancunier
les cheveux tout rangs
le bain
le bain est chauffant
pis après ça floche automatiquement
un coup que t'as fini pis après ça floche automatique un coup que
t'as fini, pis après il faut que
tu t'essuies un petit coup, mais après
t'as de l'eau qui
te monte dans les fesses, pis tu peux
comme un bidet, mais tu sais que tu peux le mettre
de même, ça peut être un jet de même
ça peut...
Comme le gazon?
Ouais, mais pour vrai c'est à peu près ça
Pis après Comme le gazon. Mais pour vrai, c'est à peu près ça.
Puis après,
t'as comme un séchoir qui te sèche les fesses.
Ah, ben oui.
C'est fou.
C'est une expérience, pour vrai.
C'est le fun en estime, mais là, ça fait plusieurs années,
puis t'as pas tout le temps 42 minutes pour chier.
Tu sais, parce que c'est
un estime de projet, là.
Un coup que t'as fini, t'es comme
« Bon, ben, OK, on va installer un film, là. »
Quand il faut que tu bookes ça dans ton horaire.
Ah, oui, c'est ça. Mais c'est long,
mais ça vaut la peine. Ça vaut vraiment
la peine. Ah, ben, ouais.
J'avais acheté ça sous
sur Internet. Moi aussi,
je fais ça, acheter des affaires.
Je reçois des paquets.
C'est qui qui a commandé ça?
Dis-moi.
C'est quoi la dernière affaire weird que tu as commandée?
Des affaires que je n'ai pas besoin des fois.
J'ai acheté un drone.
Un drone?
Un drone.
Je ne sais pas comment je connais ça.
Un drone. Un drone. Ça, c drôme? Je vois comment je connais ça. Un drôme?
Un drôme.
Ça, c'est comme un drôme,
mais immense,
qui...
Il y a comme un dôme
sur le drôme.
Ah non, mais c'est ça.
Puis, il était tard,
puis...
C'est ça.
Et là, j'ai vu...
Puis moi, je sais que
je suis pas bon là-dedans.
Je vois ça.
Normalement,
1250 piastres.
Mais pour la prochaine heure, 60 dollars.
Tabarnak!
Tu m'as acheté ça, moi?
Fait que j'achète ça.
Mais je ne m'en souviens pas que j'ai acheté ça.
C'est-tu le genre de site
où il y avait un compteur
et ça disait les 52 prochaines minutes?
51 minutes, 59 secondes.
Je ne sais pas s'il y avait ça.
Je ne pense pas.
Mais j'ai reçu le drone.
Et j'ai développé ça.
Mais quand j'ai reçu ça, j'ai dit que c'est ça.
C'est qui qui a commandé ça?
C'est ça, c'était moi.
As-tu donné de la marde à tes enfants?
C'est qui?
C'est moi.
Puis après ça, tu fais une couple de recherches,
puis tu te rends compte que ça vaut vraiment 60 piastres.
Ils ont le droit de dire ça
que normalement 1200.
Je sais pas.
Je suis cave pareil d'avoir cru ça.
Si j'avais sauvé 40 piastres,
mais quand tu sauves
1750 piastres...
D'habitude, c'est ça.
C'est pas comme, je vous lâche une Porsche,
d'habitude, ils sont 91 000.
Là, ils sont 7400.
C'est pas comme si, au lieu de 2000,
c'est 1400. C'était 1250
pour 60 piastres.
T'as rien de louche là-dedans?
Tu l'as-tu essayé?
Ma fille l'a essayé.
Moi, comme je t'ai dit, je savais pas pourquoi j'avais commandé ça.
Tu n'avais même pas le goût.
Non, mais ce soir-là, j'avais envie d'essayer ça.
Je ne sais pas, mais j'ai perdu.
Il va-tu bien au moins?
Il va super bien.
OK.
Il va bien, je pense.
Il va que j'y demande.
Il a des photos de famille au-dessus de la piscine.
Oui, c'est ça.
C'est comme la mode.
Tout le monde a ça.
Oui, Michel, j'en avais acheté un, un moment donné.
Puis, c'est ça,
il avait été avec Yann, puis Yann,
il avait donné de la marde, vu que Michel,
il avait peur de... Yann était comme
« Montre-le, ce type-là! »
Michel, il a peur, vu que c'est...
Tu sais, j'ai fait à quoi, ça valait 1600 piastres,
ça, tu sais.
Mais c'est vrai, hein?
Y'en a deux, hein, Michel?
Ouais, y'a deux drones, pis ils osent pas les faire voler, là,
t'sais. C'est ridicule.
On voulait... Je voulais filmer
une belle shot, c'ti.
J'y en vais encore pour ça, une belle shot,
parce qu'on s'en allait, je voulais... Je tournais le documentaire,
on s'en allait à Val-d'Or, pis je voulais
filmer une shot du dessus
du camion, quand on roule
avec le camion, avec le tourbus,
puis ça aurait fait une shot incroyable.
Puis là, il sort dehors,
mais j'ai fait la gaffe de dire, je pense
que t'as pas le droit de drôner dans les parcs nationaux.
Puis là, il s'est mis à être nerveux,
puis là, il osait pas, il regardait
autour, puis là, il faisait la croix,
il faisait la croix sur les mouches,
il y a trop de mouches, Il y a trop de mouches.
Il est devenu nerveux.
Je lui disais, monte-les.
Fais juste des mouvements d'au moins 5 secondes.
Si tu avances, avance pendant 5-6 secondes.
Ça n'arrêtait pas de shaker.
Il fallait que j'essaie de déceler
un petit 2-3 secondes
qui avait de l'allure à travers ses petits shots.
Tu le vois dans le footage
qu'il était nerveux. Ça shake, ça tourne, ça baisse, ça monte, c'est ridicule.
T'en as-tu un, drone?
Oui, j'en ai, il y a quelqu'un qui m'en a donné un.
OK, après, ah mais oui c'est vrai, t'avais filmé de quoi pis il y a une crackhead qui a volé ta vapoteuse.
Ouais, oui.
T'as Yann qui se filme, qui est comme
« Hey, j'ai mon drone, je suis ta sorel. »
Puis, il y a deux minutes après,
il est comme « Yo, mon sac. »
Tu l'as-tu filmé, la madame?
Vu que t'avais un drone qui filmait,
t'as-tu vu une petite madame qui fouillait dans tes appareils?
Faudrait que je retourne dans le footage.
Peut-être qu'on la voit.
Tu n'y as pas pensé?
Ben non,
je n'ai jamais pensé à ça.
Qu'est-ce?
Ah, c'est drôle.
Oui, mais ce n'est pas moi
que je filme avec le drone.
Je l'aurais juste
sur la shot du retour.
Oui, quand même.
Mais tu avais l'air
de loin et en petit.
Oui, c'est ça.
Puis le retour,
c'est peut-être 30 secondes
sur 15 minutes
que j'ai filmé.
Anyway,
tu ne le retrouveras pas ce matin. Non,é. Anyway, tu ne le retrouveras pas.
Non, non, non.
Tu ne le retrouveras pas.
Ça a dû passer dans un pound shop ou quelque chose.
C'est dur, opérer ça.
Il faut que tu prennes un cours.
Là, les lois sont rendues tellement sévères. C'est une fin de semaine de cours.
À chaque fois que tu vas, il faut que tu dises au monde,
je suis pilote.
Je suis pilote de drone.
Il doit y en avoir des drones dans les arbres
pis c'est les toits de maison.
Oui, c'est arrivé souvent.
Ici au Canada, les lois sont rendues
tellement restreintes, c'est tellement
difficile. Si ton
drone est au-dessus de 250
grammes,
il faut que tu passes le même test qu'un pilote d'Ariane 9.
Fait que faut que t'ailles en ligne, pis tu fasses
les tests, pis faut que tu passes
les mêmes... Autant qu'un pilote de quoi?
D'Ariane 9. C'est quoi un Ariane 9?
Ben, un petit
avion, ou ben,
tu sais, c'est
quelque chose qui vole, là,
dans lequel t'embar vole. Pas un moteur.
Un genre de Cessna.
Oui, mais je pense que...
Pour voler un Cessna, ça prend
des vraies licences de pilotes.
Je pense que les paragliders,
c'est une catégorie, je pense.
Un Cessna, c'est un cours
de pilote privé.
Moi, j'ai déjà pris ce cours-là
de pilotage d'avion que je n'ai pas fini.
Pourquoi tu ne l'as pas fini?
J'ai eu des enfants.
C'est vrai?
J'ai commencé mes cours, j'ai volé un peu,
puis après ça, j'ai eu ma fille.
Pas longtemps après, j'avais recommencé.
Il faut que tu fasses des heures.
C'est prenant.
J'y allais une fois de temps en temps,
mais ce n'est pas comme ça que tu apprends
à être un bon pilote. Voler,
il y a rien là, honnêtement.
Voler, c'est une chose, mais c'est le parcoeur,
c'est la météo, c'est tout ce qui vient avec
aussi, c'est quand même un... J'aimerais ça
le faire à un moment donné, mais
juste faire ça, genre, à ma retraite.
J'aime ça que...
J'aimerais ça en plus que tu...
Si tu recommences à boire de l'alcool brune,
chaque fois que tu bois de l'alcool brune,
tu regardes tes enfants, tu vas à l'aéroport,
tu pointes les pilotes, tu fais
« Si t'étais pas vous autres, ça serait moi et ça. »
« Ha ha! »
« Tu vas me popper ou peux-tu aller à l'école? »
« Non! »
Ça serait fou d'apprendre
que chaque fois,
t'as tes enfants une semaine sur deux,
mais la semaine, t'es là, t'es tout le temps à l'aéroport avec.
C'est juste l'autre bord de la clôture.
Je suis le sourire du pilote qui décolle.
Regarde-le, comment il a l'air heureux.
Oui, c'est ça. On fait des compromis.
Tu avais fait combien d'heures? Combien de cours?
J'avais fait ça
en deux temps. Je ne me souviens pas.
J'avais peut-être volé, genre,
21 heures totales.
Je ne me souviens pas. 21, 25,
mettons.
C'est parce qu'il faut que tu fasses un vol solo aussi.
Puis moi, bien, j'étais comme
rendu à mon vol solo. Puis j'ai arrêté pendant un bout. J'ai fait d'il faut que tu fasses un vol solo aussi. Puis moi, j'étais comme rendu à mon vol solo,
puis j'ai arrêté pendant un bout.
Fait que j'ai fait d'autres heures,
mais je voulais pas revoler solo.
Quand je volais, j'avais un peu...
Que moi, elle m'en rappelle!
J'avais un peu de misère avec mes vents de travers.
Fait que je voulais maîtriser ça.
Puis là, les gars me disaient,
« Ouais, mais on t'enverra pas, c'est un vent de travers.
T'es bon, t'es capable. »
Puis moi, je me disais,
« Ouais, mais mettons qu'il y en a un vent de travers qui arrive.
C'est quand même épeurant, pareil, tu vas tout seul.
Tu es un oiseau pendant six minutes.
Fait que tu pars, mais ça me tentait.
Je l'aurais fait, mais je ne me sentais pas assez prêt.
Mais j'ai volé en masse avec mon instructeur.
C'était quoi son nom de famille?
C'était hot, c'était un français.
C'était Camaroc.
Camaroc?
Oui, j'oublie son prénom.
C'était quoi son prénom?
En tout cas, je le nommais.
Mais Camaroc.
Camaroc.
Je te vois ça.
Non?
Ah, c'est-tu, ça sonne...
Il y a le mot «roc» dans son nom.
Camaroc.
Ça sonne comme une marque de cigarette des années 90.
C'est Camararoque extra-light.
Donne-moi une camaroque extra-light.
Une camaroque.
Mais voler, c'est le fun à mort.
C'est vraiment...
Tu sais, tu apprends
toutes sortes d'affaires. Tu apprends à faire décrocher
ton avion parce qu'en décrochage,
il faut savoir quoi faire.
Puis là, bien, c'est ça. Il y a les spirales,
toutes sortes d'affaires. Moi, j'adorais ça.
Mais tu ne peux pas comptabiliser les heures que tu as déjà
puis reprendre tes cours où est-ce que tu es rendu?
Il pourrait, mais je ne suis pas.
Il serait un danger public.
C'est ça.
En fait, tu ne veux pas faire ça.
Ton but, c'est d'être bon.
Puis pour ta sécurité, à toi aussi.
Mais j'avais pris une pause.
C'était trop long entre les deux.
J'avais recommencé.
Puis c'est de la job des enfants, pour vrai. Il y a des affaires que tu mets de côté un moment donné pis je le regrette pas
mais pour vrai ça serait
ah ah ah ah ah ah ah
ah ah ah ah ah ah ah
hé mes petits tabarnaks
ah ah ah ah ah ah
ah ah ah ah ah ah
ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah Ils savent en esti ce que j'ai dit.
Mais pour vrai...
Ça sent mal, ça avait l'air trop vrai.
Ça avait l'air habitué.
Mais pour vrai,
l'affaire que tu disais de
retraite, je trouve ça, c'est une... Moi, à chaque fois, j'imagine pas la retraite, mais'affaire que tu disais de retraite, je trouve ça...
Moi, à chaque fois, je n'imagine pas la retraite.
Mais mettons, quand tu prends ta retraite,
si tu as de l'argent,
ça, ça a l'air d'être la meilleure retraite au monde de faire.
Que vais-je apprendre à piloter un avion
à cette petite belle retraite?
La liberté que tu as, puis tu peux voyager.
Un hydravion, ça, pour moi, c'est le bout de la marde.
Moi, j'aime bien le bois, puis tout ça,
puis des lacs, il y en a partout
t'arrives à ton chalet
tu décolles, mettons qu'il y a de quoi qui arrive
t'as une panne moteur, n'importe quoi
t'as des lacs partout
c'est plus sécuritaire qu'on pense aussi
il y a tellement de monde qui ont peur de ça
souvent c'est pas la machine
ils nous parlent beaucoup du facteur humain
c'est tout le temps de l'erreur humaine
le facteur humain en aviation c'est incroyable pis l'erreur humaine. Le facteur humain en aviation, c'est incroyable.
Il t'en parle dans tes cours.
Donne un exemple, par exemple.
Tu vas en Gaspésie.
Tu es avec un de tes amis, sa femme et ta blonde.
Puis vous partez.
Tu vas en Gaspésie.
C'est dimanche.
Là, le couple avait quitté.
Tu racontes une joke.
Non, non.
Il faut que tu reviennes le dimanche soir
parce que lui, il travaille le lundi matin.
Mais là, il ne fait pas beau le dimanche soir.
Tu fais ta météo, tes affaires,
puis tu ne peux pas y aller.
Tu dis, on prend un risque, puis tout ça.
Et là, ton ami, il dit,
mais là, je vais perdre ma job.
Ça n'a pas d'allure.
Il faut que je sois là demain.
Il faut que je sois là.
Là, ça commence à te jouer dans la tête.
Puis tu te dis, bien, écoute,
c'est peut-être pas si pire que ça.
Puis si je passe ça,
puis tu sais, c'est souvent comme ça.
Quand il parle d'erreur humaine,
il te donne plein de scénarios de même pendant tes cours.
Tu fais comme ça.
C'est Jean Lapierre qui est mort aux îles
vu que sa famille dit au pilote
que c'était les funérailles de son père.
Je comprends qu'il fallait qu'il se rende,
mais Chris attend une journée.
C'est ça, cette décision-là. Non, mais c'est vrai.ent, mais Chris attend une journée. Ton père est déjà mort. C'est ça, cette décision-là.
Non, mais c'est vrai.
Non, mais...
Je ne l'ai pas entendu, ce bout-là.
Ton père est déjà mort.
Non, mais...
Non, mais...
Mais c'est vrai.
Oui, mais...
Quand tu y penses,
quand tu te retrouves dans cette situation
La décision n'est pas facile à prendre
C'est ça
Pour ça que souvent
Les pilotes d'avion
On les voit un peu parter
J'ai toujours eu cette image
Avant de faire des trucs de même
Mais c'est vraiment
C'est à toi ça non? C'est pas un djinn ça? Je, mais c'est vraiment... C'est cool, man.
C'est à toi, ça, non? Ah, c'est pas un djinn, ça?
Je sais pas c'est quoi, ça doit être de l'eau.
Ah, merci.
Mais les pilotes
d'avion, c'est des intellectuels.
C'est des gens souvent
brillants,
cartésiens, logiques aussi,
qui sont capables de prendre
des décisions logiques.
Ton but, c'est plus ça que
des décisions émotives.
Mais des bonnes décisions rapides aussi,
au bon moment.
Le ciel est en Vénus.
On se rend.
Ha! Ha! Ha!
Aïe, aïe, aïe.
Mais c'est ça.
C'est cool au bout.
Mais tu penses-tu
que tu vas en prendre
des cours plus tard?
Je ne le sais pas parce qu'à un moment donné,
j'ai découvert la moto.
Puis là, j'ai trippé solide.
Je te dirais, je pense, plus que voler.
Parce que voler, c'est d'autres choses.
Tu sais, moto, tu veux partir,, je pense, plus que voler. Plus la moto. Parce que voler, c'est d'autres choses. Tu sais, moto, là, tu veux partir,
faire une ride, tu pars.
Mais voler, tu sais, tu as plein
de checks à faire, tu sais, tu fais le tour
de l'avion, tu passes à travers tout,
tu sais, il y a beaucoup de préparation,
après ça, bien, tu voles un peu, tu reviens,
c'est compliqué, voler, puis un avion,
bien, évidemment, ça coûte cher aussi.
Souvent, bien, les gars ou les filles
se partagent ça, tu sais, tu as deux ou trois propriétaires pour un avion.
Mais la moto, j'ai retrouvé ce même...
Je trouvais ça toujours bizarre,
les gens qui parlaient de moto et de liberté.
Avant d'en faire, je me disais,
« Liberté, c'est en charge, je suis libre.
Moi, je m'en vais à quelque part. »
Mais cette espèce de feeling de la moto,
tu en as fait toi aussi.
Je ne sais pas, tu as l'impression que tu pars, tu pars, pis c'est le fun
d'être... J'en ai jamais fait, mais là, je me sentais
mal de dire que... Non, mais t'avais...
Wow, wow, wow!
J'avais mon spider de boomer.
T'avais ton spider. Non, non, mais moi, j'ai...
Moi, j'ai salu les gens de spider.
Y'a du monde, les motos... Non, mais c'est vrai.
Les motos... C'est mal vu
parce que
c'est tous des boomers
pis des abeilles qui ont ça, mais c'est mal vu parce que c'est tous des boomers et des abeilles qui ont ça.
Mais c'est le fun.
Moi, j'aimais ça parce que
moi, j'ai réalisé,
c'est pour ça que je n'ai pas acheté de moto après,
c'est que moi, j'aime les 4 roues.
Je suis un fan de 4 roues.
Puis le Spider, c'est comme un 4 roues.
Oui, puis...
Est-ce qu'il y a des gens qui font de la moto ici?
On a une couple.
Souvent, au début, moi,
j'ai des chums qui disaient
« Les gars de Spider, eux autres, ils ne saluent pas. »
Parce que c'est la moto, on se salue.
D'ailleurs, on pourrait faire ça un mois et arrêter ça.
Quand tu salues pendant cinq mois,
mais ça, on y reviendra.
Mais là, j'avais des chums, ils ne saluaient pas le monde dans Spider.
Je me disais « Le gars de Spider,
c'est peut-être un gars qui a fait de la moto pendant 40 ans.
Puis là, il a 100 et 10 ans,
il veut un break, il veut que ça soit un peu moins dangereux.
Il est assis avec sa femme.
Il a 30 ans de plus d'expérience que toi.
Et toi, tu ne veux pas le saluer parce qu'il est sur un spider.
Tu sais, des petites guéguerres.
Tu as une belle sensibilité, par exemple.
Moi, là...
Tu fais ce que tu veux dans la vie,
puis contre Chris, patiente. Non, mais tu veux dans la vie, pis contre Christ patient.
Non, mais tu sais, tu as inventé une histoire.
C'est vrai.
Peux-tu faire ce que j'ai envie de faire dans la vie?
Faire être heureux.
Moi, quand j'avais mon spider,
je saluais tout le monde, même le monde à pied.
Je roulais.
J'allais comme ça.
Fait que j'allais vite, lentement.
Vite, lentement.
J'ai causais des... Tout le temps
Mais le de ça encore
Non je l'ai vendu
C'était cool ça par exemple
Mais j'aimais vraiment ça
T'avais ça un moment donné
En Floride dis-le
Ouais ouais
J'allais l'emmener en Floride
J'allais l'emmener en Floride
Non mais je sais pas
Non mais c'est parce qu'il laissait ça en Floride Pis je trouvais ça cool Il prena emmené en Floride. Je l'avais emmené en Floride. Non, je ne sais pas. Non, mais c'est parce
qu'il laissait ça en Floride
et je trouvais ça cool.
Il prenait l'avion,
il avait son véhicule là-bas
et c'était cool, ça.
Oui, j'aimais vraiment ça.
Oui, un petit ennui.
Ta blonde, ça ne lui dérange pas?
Moi, si c'est quelque chose
qui est non dans mon couple,
c'est non.
Moi, c'est non.
Moi, c'est non.
Non, ça, c'est un règlement
dans mon couple.
Pas de moto.
Mais peut-être à cause
que j'ai trop vu d'accidents.
Ah oui, toi, Chris, c'est toi qui vas les chercher.
Oui.
Je suis comme la grasse vache qui dit non.
Ah, veux-tu pas parler de ça?
Non, non, c'est pas vrai.
Mais non, on parle pas de ça, mais je veux dire, moi pour vrai...
Non, non, ça me dérange pas, je comprends.
Non, mais moi non plus, ça me dérange pas.
Je le sais, toi.
Non, non, mais c'est juste que je la trouve bonne.
Elle a pas peur, ça lui dérange pas. C'est jamais été je la trouve bonne. Elle n'a pas peur?
Ça ne lui dérange pas?
Ça n'a jamais été une conversation?
Elle a sa moto, elle aussi. Ah, bien là!
Vous partagez un trip.
On fait des beaux voyages. Je suis allé au Mont Washington
avec des chums.
C'était le fun au bout.
C'est le fun, la moto, pour ça.
Tu te fais des voyages. Nous autres, c'est deux de mes vieux chums.
Mike et Carl.
Ils n'arrêtent pas. C'est dr de mes vieux chums mike et carl tout le monde mais ces deux chums d'adolescence puis quand on était ado on se dit un jour on va aller à vegas c'est mike judge oui non mais c'est mike que ouais mais pas judge mais judge
s'est posé mais bref c'est carl pis mike ok pis dans le temps on se disait tu sais on se voyait
à vegas on se disait on voyait aller en harley pis dans ce temps là on se disait qu'on se voyait à Vegas. On se disait qu'on allait aller en Harley. Dans ce temps-là,
on fumait. On était jeunes. Je suis rendu
vieux. C'était accepté dans le temps.
On se voyait en camisole avec le pack
de smokes. Avec les Harley.
On est allés au Mont Washington, nous autres.
Foul habillé, protégé, de la tête
au pied. C'était le fun
de pouvoir faire ce trip-là avec eux autres.
Le gars qui m'a vendu le condo
en Floride, il avait vécu ce trip-là
avec ses chums, qui voulaient
faire de la moto à Vegas. Puis c'était des gars...
Tu sais, aux States, là, tu peux
louer des motos, puis ils checkent
ton permis, mais le permis québécois, c'est écrit en français.
Fait que ça n'a pas qu'à aller. Fait que là,
eux autres, ils ont fait... Ils ont juste fait
raccord aux gars qu'on a le droit... Puis là,
ils disait,
catégorie 5,
on a le droit des motos.
Ils ont eu un Harley.
Son chum a chauffé 4 minutes après.
Il a tombé sur le bord.
Pas de casque.
Pas de casque.
Tu ne sais pas comment faire de la moto et tu n'as pas de casque.
Qu'est-ce que tu'est de bon mot pour ça?
J'étais allé à Vegas aussi, par exemple.
C'était super cool avec ma blonde.
Bref, c'est ça.
Loin gros Harley.
Moi, j'ai plus
sport touring ma moto.
Fait que j'suis plus de même.
Fait que d'avoir les deux pattes dans les airs, c'était cool.
Le gros moteur.
Le désert.
Ouais, mais mettons que c'est cool.
C'est plus difficile?
Bien, il faut être habitué.
Toutes les motos sont le fun.
Moi, j'ai des motos de bois,
j'ai des trials.
Vous avez une trial?
C'est ça, oui.
Ils font ça en Europe.
C'est bien connu.
C'est des motos qui n'ont pas de banc.
Tu peux rajouter un banc.
Le banc de Bessic, c'est pas ça que jeest des motos qui n'ont pas de banc. Tu peux rajouter un banc. Visuel n'est pas...
Le banc de Bessic, c'est pas ça
que je veux dire. Il n'y a pas de banc.
Tu fais ça debout.
Tu te promets.
Mais c'est ça.
Fait que j'aime ça.
Moi, j'avais un de mes amis
qui avait un Harley avec les poignées
de même. Il m'avait dit, veux-tu
l'essayer? Moi moi, la dernière fois,
j'étais comme craché comment chauffer une moto
parce que mon ami Calvin, au primaire,
il avait une moto.
Puis j'en faisais.
Puis c'était un 50.
Ça avait quand même du torque.
Fait que là, j'embarque là-dessus.
Puis là, j'étais comme, tu sais, de même.
Je pense que j'aurais été correct,
mais de même, je ne savais pas comment le tenir. Puis là, j'étais comme tu sais de même je pense que j'aurais été correct mais de même je savais pas comment le tenir
pis là j'étais comme
qu'est-ce qui se passe
Carlis
qu'est-ce que j'étais pas bien
es-tu tombé
non non
mais
tu sais
comme là
tu sais parce que
de même
je me disais
quand je vais tourner
je vais juste me pencher
mais de même
je savais pas comment me pencher
fait que là
je tournais
juste mon volant
j'avais l'air d'un monsieur
qui chauffait un tracteur première fois j'ai fait de mon volant j'avais l'air d'un monsieur qui chauffait un tracteur
première fois j'ai fait de la moto moi j'avais 10 ans martin lalonde
il me passe sa moto un petit 50cc de même c'est les petites motos je pars avec ça oui j'ai déjà
fait ça puis je fais mon hot 11 ans peut-être j'embarque là dessus je pars et là un moment
donné il y a une grosse headset en avant de moi. Et là, je ne suis pas sûr.
J'essaie d'arrêter, mais je ne sais plus ce qui est quoi.
Je passe à travers la headset.
La moto reste de ce bord-là.
Moi, je passe à travers la headset.
Graffigné, partout.
Les bras, les cuisses,
saignettes partout.
Moi, ça m'est arrivé en trois roues.
En trois roues.
Ça, tu as passé à travers une headset? Ben non, mais j'ai passé à travers roues, ça. Hein? En trois roues, ça. Ça? T'as passé à travers une...
Ben non, là,
mais j'ai passé à travers
d'un bois, là,
un boisé.
Ah, ben ouais,
c'est dangereux.
C'est ça qui m'a...
Ouais, mais j'avais le choix
entre, tu sais,
la pancarte qui dit
il y a une curve.
J'ai manqué à la curve,
en vrai.
Ou le bois,
fait que j'ai comme...
J'ai visé, tu sais,
tu regardes un peu
puis tu y vas avec la machine.
Fait que j'ai visé dans le bois puis un moment donné, je sais pas ce qui est arrivé, j'ai juste lâché trois roues puis j'ai visé. Tu regardes un peu. Tu y vas avec la machine. J'ai visé dans le bois.
Je ne sais pas ce qui est arrivé.
Je me suis lâchée de trois roues et j'ai fait ça.
J'étais graffinée partout.
Tu avais-tu un full face?
Je n'avais pas de casque.
Comme une incompétente.
Au Christ, au moins, tu as mis tes bras.
Comme une comète.
Pas conne.
Le trois roues m'a déboulé dessus, finalement.
Puis là, je me suis brûlée la cuisse.
Parce qu'à un moment donné, clac!
Fait que, tu comprends, moi, je fais ça
une fois dans ma vie. Je pars podcast
comme une conne, puis...
Mais c'est pour ça aussi, ça n'aide pas ton règlement de pas de moto.
Quand tu t'es déjà fait brûler
la cuisse par un moteur
de Bessic.
J'étais déjà paramédique.
J'étais là, OK, il ne faut pas que je bouge.
Quelqu'un va me trouver dans le bois.
Là, je me touchais.
Tu n'étais pas enfant quand tu es arrivé.
Non, une vraie conne.
Tu étais un adulte que ta job, c'est de boire.
Tabarnak!
Étais-tu paramédique dans ce temps-là?
J'étais paqueté aussi.
Mon oncle, Nadine, est parti en droit à route seul.
Wow!
Il m'a juste fait
une ride.
Ah oui, oui, oui.
À quel âge?
Je ne sais pas,
22, 23.
Il était passé.
Fait que non,
c'est ça.
Moi,
j'avais fait un show
il y a deux ans
que le gars,
après,
il avait...
Je ne sais pas pourquoi
j'avais dit
que j'aimais les 4 roues. Il avait dit
« Ah, si j'en ai un 4 roues, on va aller faire du 4 roues. »
Je suis fini scrap.
Je suis comme « OK.
Ah, si, on y va. »
Moi, j'aimais les vieux
4 roues qui étaient comme une moto, mais là, c'était
comme un petit kart. Puis là, je me mets
à rouler dans la forêt
la nuit. Comme un side-by-side?
Oui, mais il y a pas de lumière. Puis là, je roule, je roule. Puis là, la nuit. Comme un side-by-side? Oui, mais il n'y a pas de lumière.
Puis là, je roule, je roule.
Puis là, il me dit, va là-dedans, il y a comme un pit.
Tu vas voir, roule vite, on va dropper, on va jumper un peu.
Puis là, j'arrête.
Puis je fais, mais non, je ne peux pas, je suis trop saoul.
Puis il fait, qu'est-ce que tu as à souhaiter?
Je vais chauffer, moi.
Puis j'ai fait, non, non, osti, tu es aussi saoul que moi.
Si je meurs, ça va être moi qui va chauffer.
Fait que j'ai...
J'ai chauffé, j'ai jumpé.
Puis après, je l'ai ramené.
Puis là, j'étais comme, qu'est-ce que j'ai fait là?
T'as pas de manque?
Je prendrais jamais mon char saoul.
Mais là, je prenais cette affaire-là,
qui est un char dans des arbres, osti.
Je serais ce dinosaure. Qui reste d'innocents.
Le genre d'affaire où tu te réveilles le lendemain
et c'est là que ça te frappe.
Tu te dis, qu'est-ce que j'ai fait là?
Cette soir-là, je viens d'avoir un flash.
C'était un petit village.
J'ai fait...
Il y avait la personne qui nous accueillait.
Je l'ai fait sortir du garde-robe sans vouloir.
Parce que je disais à sa mère,
« Vous devez être fière de votre gars. »
Elle était comme, « Moi, je suis vraiment fière. Travaille bien. »
J'ai dit, « En plus, ça ne doit pas être évident pour lui.
Un gay dans une petite place de même. »
Puis là, elle dit, « Il n'est pas gay. »
J'ai fait, mais il est pas gay, pis j'ai fait, madame!
Mais je le réalisais pas, vu que j'étais de l'asile.
Tout le monde riait fort.
Il était-tu là, lui?
Ben, il était parti me chercher quelque chose.
C'était ta bitch?
Ouais, ouais, c'est ça
Mais pauvre lui
Je le sors du garde-robe
C'est pas fin ça
T'es-tu excusé après?
Quand il est revenu
Qu'est-ce qu'il s'est passé
Arrête pas ça là
Non mais
Moi j'en ai pu reparler
Vu que j'étais saoul
Fait que moi je me rappelais
Même que j'avais tout ça
Moi je me rappelais
J'ai dit de quoi de drôle
Tout le monde a ri
Sauf elle
Puis
C'est après dans l'auto Que j'étais dit « Quoi de drôle? » Tout le monde a ri, sauf elle.
C'est après, dans l'auto,
que j'étais avec Daniel Grenier,
puis il a fait « C'est drôle, la tabarnak! » Quand t'as dit « Madame, ben voyons, c'est clair,
votre fils est gay. »
J'ai dit ça!
Puis dire que pas longtemps après,
il a perdu son jeu de TV.
Ouais! Il savait même pas de qui je parle! temps après, il a perdu son jeu de TV. Ouais.
Vous savez même pas de qui je parle.
Oh non!
Vous pensiez pas que je parle...
Ah, il y a ça!
Vous êtes dégueulasses!
Hey, Yann, j'irais avec
des questions, vu que ça fait
pas loin de deux heures qu'on est là.
Oui, il y a... Il y a. Il y a Hugo qui demande à Nadine
est-ce que tu t'es déjà faite reconnaître
pendant ta job?
Non, jamais.
C'est une bonne question.
Ça doit être weird, ça.
Je travaille en Ontario.
Les Ontariens, ils sont pas trop
consommateurs d'humour québécois, mais
une fois, je te jure, je suis rentrée
chez quelqu'un et je jouais
à la télé.
Oh wow!
C'était comme un comédie-club de Québec.
C'était moi à la télé,
mais la personne a jamais fait le lien.
Incroyable.
T'aurais dû leur dire pareil, faire comme
« Check, c'est moi
tu vas battre trippé
tu dois penser que t'es mort
pour vrai
je pense que je suis mort
la madame la télé
j'ai eu mal au chest
je regardais une fille à télé
là elle est arrivée
à mami
c'est écoeurant
ça doit être fréquent à télé, là, il est arrivé à mami. C'est que...
Je sais que ça doit être
fréquent, ça. Tabarnak!
Question pour Pat.
Oui.
C'est Alexandre
Cochring
qui demande...
C'est Cochrin, comme Judith Cochrin?
Ou c'est-tu Cochring? Cochring. C'est Cochrane, comme Judith Cochrane? Ou sais-tu Cochring?
Cochring.
C'est Cochring.
Oui.
OK.
Ça va être une bonne question.
Oui, ça c'est sûr.
Comment le public t'a accueilli après ta pause
et qu'est-ce que tu trouves le plus facile et le plus difficile?
C'est sérieux, Cochring?
Je ne m'attendais pas à ça, Cochring.
Chris, il n'y a plus de sang dans le batte,
juste dans le cerveau.
Tu peux poser des bonnes questions.
Lui, il met le Cochrane avant de bander juste pour être sûr.
Non, non, il faut que je pense.
Je ne ferais pas voler mon sang
par un SD.
Un intrus.
Mais en même temps,
t'as pas pris...
T'as pris une pause
publique, mais tu faisais
quand même des corpos.
C'est pas comme si t'es revenu sur scène
et le premier soir, t'es comme...
Moi, je comprenais même pas la question.
Je ne pensais même pas que tu avais pris une pause.
En fait, j'ai pris une vraie pause de la tournée, maman.
Ma dernière tournée, en fait, je pense que j'ai fini en 2014.
Puis je voulais prendre cinq ans parce que j'avais des jeunes enfants
qui ne comprenaient pas pourquoi je faisais ça.
Quand tu dis à ton enfant, ben, papa, il s'en va souvent parce qu'il va faire rire
d'autres mondes.
Pour vrai, ça ne s'explique pas.
Mes enfants ne comprenaient pas.
Mon fils, en tournée,
on faisait des FaceTime.
Il me boudait et il ne voulait pas me parler.
Il était en crise.
Moi aussi, il commence à faire ça quand je le FaceTime.
C'est sûr.
C'est la façon de dire que j'ai de la peine.
Il ne voulait pas me parler.
Bref, j'ai arrêté.
J'ai arrêté de faire des shows aussi.
J'ai fait une exception à un moment donné.
Parce que je faisais l'émission dans ma tête à TVA.
Je faisais des nouveaux skits.
J'écrivais beaucoup de nouveaux numéros.
Pour la deuxième saison, j'avais des trucs à tester.
J'ai fait une petite tournée de 12 shows.
Proche. Je parlais à Val-d'Or.
Partout et loin.
J'ai fait ça avec trois jeunes de la relève.
Mathieu Pepper, Maude Landry.
T'appelais ça, Patrick, les petits pas vites
ou les petits pas fins?
Oui, j'appelais tout le temps ça, les petits pas vites.
Exact. Sam Breton.
Dans chaque fois, j'ai comme, « Hey, t'es un des petits pas vites,
les petits pas fins. Oh, excuse! »
Fait qu'on a fait 12 shows ensemble.
Fait qu'eux autres autres faisaient un 15 minutes chacun.
Ça me permettait de casser des numéros
pour l'émission.
Sinon, j'ai fait de la télé,
j'ai fait d'autres affaires,
mais la scène et un one-man show,
j'ai arrêté pendant 5 ans.
Oui, j'étais nerveux.
C'est comme un après-coup.
Je n'étais pas nerveux sur le coup de revenir.
Il y a quelqu'un, à un moment donné,
un journaliste qui m'avait dit,
« Pourquoi tu reviens? »
Ah, c'est bien rien, ça.
Un peu, ce n'est pas fini.
J'avais dit, parce que j'aime ça, je m'ennuie, c'est mon métier.
J'ai pris une pause dedans.
Avec toute la relève qu'il y a en ce moment,
puis l'humour qui va bien, puis c'est vrai.
Il dit, « Tu as-tu encore des affaires à dire? »
Sacrement, man.
Je n'étais pas nerveux avant de te parler.
Je suis revenu chez nous après,
mais je me suis dit, il y a raison pareil.
De revenir après cinq ans, je ne veux pas revenir tout croche
et n'importe comment. J'ai-tu quelque chose
à dire? Qu'est-ce que j'ai à dire?
On dirait, je pense que je l'ai abordé peut-être
grâce à lui d'une autre façon
et peut-être plus sérieusement en me disant,
je vais faire des rodages,
je vais écrire.
J'ai écrit je ne sais pas combien de pages de jokes.
Je testais et je recommençais.
À un moment donné, j'ai coupé, j'ai monté mon show.
Il y a un moment au milieu où je me disais,
« Non, non, j'ai encore des affaires à dire. »
Ça me tente, ça va bien et c'est cool.
C'est ça que j'ai fait.
J'ai fait 70 shows de rodage avant de sortir mon nouveau show.
Je suis en tournée.
Je me promène un peu partout.
C'est mon quatrième.
Je suis super content. J'ai du fun.
Puis c'est après la première.
Il y a eu une première à Montréal, une première
à Québec. Puis après mes deux premières,
ça a super bien été. J'étais bien content.
Tu as eu des belles critiques les deux places.
Oui. Puis c'est là, après, que
là, ça m'a fessé. Là, je me suis dit
j'aurais pu me planter.
J'aurais pu avoir des critiques de marde.
Tu fais quoi après ça?
Moi, c'est ça que j'aime dans la vie. C'est ça que j'ai envie de faire.
J'adore la TV, la radio.
J'ai fait toutes sortes d'affaires.
Même si tu avais eu des mauvaises critiques,
c'est juste plate, mais ça ne t'arrête pas.
Tu fais juste...
Ça ne t'arrête pas, mais quand tu es arrêté pendant
cinq ans, puis que tu reviens,
puis que tu te fais dire pourquoi,
puis tout, on dirait que...
Mais non, ça n'aurait pas été grave, puis j'aurais continué,
parce qu'en bout de ligne, c'est le public qui décide.
J'en ai vu, moi, des Christy de bon show dans ma vie,
que la critique était moyenne le lendemain,
puis je me disais, bon, bien, c'est son opinion,
cette critique ou ce critique-là, puis il a le droit.
Mais moi, j'ai capoté sur le show, puis je ne comprends pas pourquoi.
Fait que bref.
Mais je suis super content d'être là, j'ai du fun c'est quoi la chose
par ces deux questions, il y avait la chose
que tu trouves la plus dure, pis c'est quoi la chose
que t'as trouvé la plus facile
ouais
t'avais tout répondu
merci Yann
merci Yann
sans toi j'aurais eu de la misère dans ce bout là
Mais tu m'as
C'était quand même une réponse élaborée
Qui t'a aidé à retrouver ton chemin
Merci à Cockring
C'est impressionnant
N'allonge pas de te serrer le batte de même
Y'a Alain69 Je ne lâche pas de te serrer le bas de moi.
Alain 69.
Qui veut savoir?
C'est Fouhalier.
Fouhalier.
Qui demande à Nadine,
peux-tu raconter à Mike la fois où tu as été chez un patient qui avait des petits pois dans l'urette?
Hey!
C'est-tu toi? C'est tu toi c'est tu toi
il y a quelqu'un qui avait des petits poids dans l'urine
parce que lui a regardé le podcast j'ai déjà
que j'ai déjà raconté ça
au podcast
de Ben Lafebvre
mais oui en gros c'était
t'as aimé cette anecdote là
il se rentrait.
Lui, il a vu des boules chinoises
et il a fait, c'est plate, c'est trop gros
pour m'en battre, ça.
Qu'est-ce qu'il pourrait bien rentrer?
Et bim!
Non, mais c'est pas lui.
C'est parce que le gars s'est payé
une pute cheap.
On n'a pas peur des mots.
Je sais pas, il devait de l'argent,
puis il l'a comme pas payé.
Fait que là, le gars, il s'est endormi.
Ils ont fait bien de la drogue, ils ont bu beaucoup d'alcool.
Puis elle a pris sa revanche en rentrant des titres dans le bar.
C'est des bins.
Des bins.
Fait qu'elle a mis des bins dans son pénis.
Hé, mais pas vrai!
Non, mais le gars, il a appelé l'ambulance
après trois jours, là.
Ça a pris du temps.
Il avait du pu qui sortait de là.
Mais imagine pour moi.
Moi, là,
c'est peut-être moi
qui ai mal fait,
mais il me semble
que mon eurette
n'est pas assez gros
pour rentrer
des affaires dedans.
Ouais, ouais,
si tu pousses,
tu vas y arriver.
Mais je vais me réveiller,
même si je suis bien gelé.
Si tu me pousses dans l'urètre,
j'ai l'impression que je vais faire
« Hey, Antacris, je vais te payer! »
Il est brave en est.
Il s'endort avec une pute.
Il y a une pute cheap.
Il fait « Fuck you, je ne te paye pas! »
« Je vais faire un petite sieste. »
Ça devrait bien finir, ça.
Oui, c'était ça.
Mais la première fois que tu voles un avion.
Oh, man.
Il y avait combien...
C'était pas des petits pois,
c'était des bines.
Tu sais, des bines comme des faveaux lard,
mais pas cuites encore.
Des fave au batte.
Bon, là, on fait...
OK, fait que c'est des petites fèves dures.
Oui, oui.
Des fèves au batte.
Oui, c'est...
Il y en avait combien?
Ah, je le sais pas parce que...
T'as arrêté de compter après.
Un, deux, trois. Combien? Je ne le sais pas parce que... Tu as arrêté de compter après.
Un, deux.
OK.
As-tu fini ça avec un petit cube de l'or salé?
Bien sorti.
Comment tu fais sortir ça?
C'est le truc comme...
Il est allé en chirurgie.
Mais ce n'est pas toi qui as sorti ça.
Non, il est allé... Tu prends le truc de vider est allé en chirurgie, lui. Mais c'est pas toi qui a sorti ça. Mais non, mais non, il est allé...
Tu prends le truc de vider un tube de pâte à dents.
Je suis sûr que ça marcherait, tu sais, juste un tube.
Tu roules le bap un peu.
Ah, Christ!
Moi, imagine, j'ai de la misère avec une clavicule.
Je tombe là-dessus.
Oh!
Moi, j'aimerais mieux...
Je pense que j'aimerais mieux mourir
que d'appeler le 911
pour dire, regarde,
longue histoire courte,
il y a une prostituée qui ne s'est pas faite payer.
Puis moi...
Faites une sieste.
J'ai des bines.
J'ai des bines dans le pénis.
Mais pour vrai,
c'est un peu ça qui est arrivé.
Il a attendu trois jours.
Il ne pouvait plus uriner.
Il avait mal.
Il était gonflé.
Il avait la vessie pleine.
Moi, j'ai beau fouiller depuis tantôt,
je ne peux pas topper ça.
C'est un éclat de là.
Il n'y a rien qui toppe ça.
Il n'y a rien qui toppe des bines.
En tout cas, lui, il aimait ça.
Il voulait jeter compte deux fois.
Chris.
Wow.
Je me demande par exemple,
moi, si j'ai des bines dans le pénis,
j'arrête de boire.
Je vais déshydrater.
Je vais faire du sauna pour suer.
Je vais sortir ma pisse par mes pores
le temps que mon pénis digère les bines.
J'ai oublié de te conter.
Il a essayé aussi.
Il a pris les stylos au bic
pour essayer de se sortir.
Oui.
Mais il avait enlevé le stylo,
comme juste le tube.
Ah oui, c'était pas un crise de fou, le gars.
Ben non.
Calisse.
Ah, c'est...
Le monsieur, il avait-tu de l'air aussi
trailer park
que je l'imagine dans ma tête?
Je l'imagine très...
Il a ses deux bas
et il ne matche pas exactement.
Je ne sais même pas s'il a deux bas.
OK.
Mais ça, ça arrive-tu, mettons, souvent
ou dans une année, des affaires de même?
C'est assez régulier.
Ah!
Régulier.
Oui, bien, ça dépend aussi de la région où tu travailles.
Oh! C'est intéressant.
Mais, oui, oui,
c'est assez régulier.
Fait que ça, petite morale,
si tu cales une pute, tu ne payes pas,
cache toutes les petites affaires dures
dans la maison.
Mais pour vrai, y'a rien qui peut topper ça.
Je pense, on va...
On va closer ça là-dessus.
La mononcle...
Mononcle...
Mononcle Massy,
y'a closé ça avec son histoire
de bine dans le bat.
T'as commencé avec des pètes sur les cuisses,
fini avec des bines dans le bat.
Il y a des bines dans la bière,
puis il y a des bines dans le bat.
Si on veut vous voir,
tout est en tournée en ce moment.
Oui, partout.
patrickroux.com ou.ca?
.com.
Toi, tu vas sortir un show.
On n'en a pas parlé, on aurait dû.
Non, c'est pas grave.
Tu veux qu'on en parle un peu?
Ben non, ben non, on va...
Il faut s'en aller.
OK.
Mais oui, mais vite fait, là.
Mais c'est parce que je suis en train d'écrire mon show.
Ça fait 13 ans quand même que j'ai gradué de l'école.
Puis là, j'ai pris...
Je sais pas.
J'ai juste... J'ai un processus de création très lent.
Mais aussi, tu as écrit pour bien du monde.
Oui, c'est ça.
Puis là, tu t'es dit, je vais écrire mes affaires.
Oui, il faudrait.
Ça serait le temps.
Pourquoi tu as attendu aussi longtemps, tu penses?
Je pense que j'étais « check and shit » un peu.
Puis c'était plus facile de juste faire de l'argent
puis écrire pour les autres.
Puis moins te mettre
je sais pas, c'est te commettre
tout ce que t'as dit tantôt sur j'ai-tu de quoi à dire
moi j'ai cette pression-là
j'ai jamais sorti de show en 13 ans
qu'est-ce que je vais te dire
c'est un peu
c'est un peu ça cette attente-là
là je suis là-dedans
je fais les premières parties de Malcouture
qui sort son show elle sa première... Mais là, ça va être
pas... Ça va pas être passé.
Mais pour les Patreons, ça va pas passer.
C'est le 27 novembre
au Théâtre Plaza. Sa première
médiatique. Puis il y a des billets à vendre
quand même. Il y a du public bienvenu.
Fait que là, moi, je vais être en première partie.
Et ensuite
de ça, j'anime une soirée aussi
à Miss Villeray.
Dans Villeray, les mercredis soirs.
Si jamais ça vous tente de venir me voir.
Puis c'est ça. Fait que je me pratique là-dessus.
Je fais du rodage là-dedans.
C'est cool. Puis si on veut,
c'est où la meilleure place
pour te suivre? C'est sur Instagram, Facebook?
Les deux.
Instagram, Facebook.
Puis pour les billets, quand ton show va sortir?
J'ai déjà un nadinemassie.com
mais il n'y a plus rien qui se passe dessus.
Ça fait des années. Je vais juste le dater.
Je vais le mettre sur
ma page Facebook, Nadine Massie.
Je vais mettre des liens.
Nadine Massie.com dans deux ans.
Non, non, non.
On peut prendre tout.
Je m'étais donné
un an pour écrire ce show-là.
Puis là, j'arrive à mon un an
dans trois mois.
Puis là, j'ai réalisé... Ah, je sais pas
si c'est trop long, ça, pour le monde.
Mais tu sais, dans un processus de création,
vous autres, vous avez écrit plein de shows.
Fait que là, vous autres, vous êtes...
Tu sais, mettons, t'arrives, tu fais...
Ah, si tu dis, ça fait huit mois, j'écris ça, c'est cool, ça va bien.
Je pense que j'ai un show.
Tu penses jamais que ça va bien.
Pour vrai.
Moi, là...
Mais le show que je fais en ce moment...
OK, parce que c'est ça, le jet de poignard chien.
J'ai jamais eu autant de bonnes critiques que j'ai là.
OK.
Puis une semaine avant le show, j'étais comme...
J'ai pas de show, carré.
OK, c'est ça.
C'est ça.
C'est ça.
C'est ça.
Ça marche pas. Ça, c'est ça. Ça marche pas.
C'est pas bon.
Même les premiers soirs,
c'était pas bon.
Ça va pas là.
Je pense que t'es jamais satisfait.
Un mois avant,
tu relis tout et t'es de la marde.
C'est normal.
C'est ça qui te pousse à écrire des meilleurs jokes.
Une joke est bonne.
Mettons, les trois premiers soirs, tu fais comme, c'est ça qui te pousse à écrire des meilleurs jokes. Tu sais, une joke qui est bonne, mettons, les trois premiers soirs
que t'as fait, tu fais comme,
c'est bien bon, cette petite gag-là.
Mais après ça, tu remarques plus que tes bonnes jokes
sont bonnes, tu remarques juste
tes jokes faibles.
Oui, on dirait que le numéro était moins...
Tu fais comme, la première fois,
je l'ai essayé.
J'ai un numéro là, puis là, tu le refais,
tu le retravailles.
Fait que là, je suis là-dedans,
puis là, j'arrive au genre de...
Ah!
Je pense que finalement...
Tu sais, c'est comme...
Je sais pas, là.
Mettons, t'as un show.
C'est comme si tous tes organes sont là,
la colonne vertébrale est là,
mais il manque la moelle.
Tu sais ce que je veux dire?
Si t'as une toile,
il manque le...
Mais il manque la moelle.
Si tu as une toile, il manque le... Là, on dirait que tu es juste un mononcle
qui vient de venir sous son écret.
C'est drôle, je ne l'ai pas dit.
Puis j'ai rajeuni ton mononcle.
Parce que j'imaginais ton mononcle
plus avec un vieux catalogue.
Non, mais tu comprends.
C'est comme ton œuvre d'art.
Je le refais encore.
Fais-le de même, ma place.
Mais avez-vous, à ce moment-là, quand vous écrivez des shows,
que tu as l'impression qu'il manque juste comme ton oeuvre d'art qui...
Ben moi vraiment...
Je peux-tu faire aucun geste, c'est mon écart.
Je vais me fermer les yeux là, tu sais.
Mais c'est ça que je pense, tu l'as tout le temps.
Puis même, tu sais, comme la semaine passée, tu sais, j'avais Yvon Deschamps ici.
Puis Chris, Yvon, il vivait ça aussi.
Fait que c'est weird que tout le monde vit ça.
Puis c'est ça que je trouve plate
quand tu commences à faire de l'humour.
Tu te dis, OK, là, c'est stressant.
Puis c'est horrible ce que je sens là.
Mais dans 10 ans, je ne sentirai plus ça.
Puis dans 20 ans...
Puis vois-tu, ça fait 13 ans que tu fais ça.
Puis tu te dis, je sens ça là parce que ça fait juste 13 ans.
Mais dans 26 ans...
Après 26 ans, tu ne dois pas ressentir ça,
mais on sent tout le temps ça.
C'est la pire job au monde.
Nice!
C'est la meilleure job,
mais c'est la pire job.
Il n'y a pas un moment, toi, où tu as fait comme,
OK, là, mon show est écrit.
Il n'est jamais écrit.
Je pense qu'on choisit,
à un moment donné, on choisit qu'on sort ça. C'est comme avec'on choisit un moment donné on choisit
qu'on sort ça
c'est comme avec les femmes
un moment donné
vous avez entendu
mon oncle Nadine
maintenant voici mon oncle Patrick
c'est comme un spectacle
c'est comme avec les femmes
un spectacle comme une femme
au début il est pas gros puis après il est bien gros comme avec les femmes. Un spectacle, c'est comme une femme.
Au début, il est pas gros,
puis après, il est bien gros.
Excuse-moi. Esti, t'as volé ma ligne.
Non, non.
Non, non, je dis juste que...
C'est drôle, parce que je parlais
de peine d'amour à mes enfants dernièrement.
On jasait de même. J'ai préparé parce que ça fait mal des fois.
Je leur disais, tu as de la peine, tu perds quelqu'un que tu aimes,
c'est la fin du monde et tout ça.
Je disais, on est 7 milliards ou 6, je ne sais pas le chiffre exact,
mais on est beaucoup sur la planète.
Tu ne vas pas me faire croire que c'était elle absolument.
Je pense qu'à un moment donné,
tu peux aimer et avoir de la peine,
mais à un moment donné, tu choisis quelqu'un.
Tu choisis quelqu'un avec qui tu vas faire un bout
ou en tout cas, tu vas essayer
d'être avec cette personne longtemps,
peut-être avoir des enfants.
Un one-man show, je trouve que c'est un peu le même.
À un moment donné, tu choisis de le sortir.
Parce que tu peux continuer,
pendant que tu peux enculer des mouches
longtemps, puis tasser des numéros, puis...
À un moment donné, il faut juste que tu décides
que c'est ça, il est pas parfait,
mais il sera jamais parfait, puis ça va tout le temps
continuer à te travailler.
Tu sors ton show, puis au début, t'es comme,
oh, il s'améliore, il s'améliore, il s'améliore,
puis là, un moment donné, dans la tournée, tu fais,
oh, Chris, il est moins bon qu'il était hier. Puis c'est vraiment, il s'améliore, il s'améliore, il s'améliore. » Puis là, un moment donné, dans la tournée, tu fais « Ah, Chris, il est moins bon qu'il était hier. »
Tu sais, puis c'est vraiment...
Fait qu'il faut faire « OK, je vais arrêter la tournée
avant que ça devienne... »
Tu sais, par ce ton, là, à ce temps-là,
c'est moins pire que dans le temps.
Mais tu sais, dans le temps, le monde qui faisait une tournée
de 5-6 ans...
Chris, une joke que tu as écrite il y a 8 ans
n'est plus si actuelle
que ça.
Mais c'est ça, il y a bien
des humoristes qui disent que ton premier show
c'est facile parce que là, tu ramasses
tout ton vieux stock d'il y a 10 ans.
C'est pas vrai ça.
Je ne suis pas capable. Il y a quelques affaires
qui vont rester.
C'est encore bon pour moi de dire ça.
Je pense. Mais le reste,
non, je suis ailleurs. »
Moi, je pense que
pour avoir le meilleur
one-man show possible, il faut juste qu'à un moment donné,
tu fasses des sacrifices,
que tu acceptes de couper plein d'affaires
que tu aimes pour le bien du show.
Il ne faut plus que ce soit pour toi,
tu le fais pour le show, tu le fais pour le bien du show.
Fait que tous tes jokes qui se ressemblent
et qui sont drôles.
Moi, j'étais rendu un moment donné en rodage
à deux heures et quart.
J'ai coupé ça à une heure et quart.
J'ai essayé ça.
Tu as des numéros de dix minutes
qui sont devenus genre...
Il y a des numéros que j'adorais,
que j'ai enlevés complètement
parce que ça ne servait pas le show.
Il faut que ça serve le show.
Des fois, il y a des affaires que ça nous fait de la peine.
Ce bit-là, il était bon.
Ça, plus ça, plus l'autre numéro
que tu radotes la même affaire,
ça nuit à ton show.
Il faut que tu sois prêt à couper des affaires
et à penser à la qualité de ton show.
Cool. Merci pour les bons conseils.
Ça, c'est une vraie fin.
Tantôt, des bim mal date. C'était pas... Là, c'est une vraie fin Tantôt des bines maldates
C'était pas
Là c'est une vraie fin
C'est une fin
Qui vaut la peine
Merci beaucoup, merci à vous autres
Merci beaucoup d'avoir été là
Merci à vous autres dans la salle
Salut tout le monde
On se revoit lundi Salut tout le monde, on s'en va les loups