Mike Ward Sous Écoute - #255 - Patrice L'Écuyer et Simon Gouache
Episode Date: December 30, 2019Cet épisode est une présentation de Planet Hoster (https://www.planethoster.com) Dans cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Simon Gouache qui prépare ses nouveaux spectacles avant d...'avoir terminé le précédent et Patrice L'Écuyer qui raconte des anecdotes de LNI, de télé et de théâtres. Pour acheter des billets du nouveau spectacle NOIR: https://mikeward.ca/ -------- Boutique en ligne - http://sorsavec.com Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Je suis présentement en tournée avec mon one-man show noir,
one-man show qui a gagné plein, plein, plein, plein, plein de profits.
Il a gagné des profits.
Il est tellement à bord, il m'a donné des profits.
Parce que c'est un show intelligent.
Non, c'est ça, c'est pas un show cap.
Je pense que c'est un bon show.
Je pense que c'est même mon meilleur show à vie.
Si vous ne l'avez pas vu, je me promène encore pour à peu près un an.
Allez sur micworld.ca pour les billets.
Christy, j'ai bien de la misère à parler.
Une chance, je ne gagne pas ma vie en parlant au monde.
Sinon, je serais solidement en marbre.
Cette semaine, le podcast est une présentation de Planet Toaster.
Planet Hoaster.
Parce que souvent, de manière, je le dis, le monde pense Planet Toaster.
C'est-tu un magasin de toaster?
Ce n'est pas un magasin de toaster,
c'est une équipe expérimentée
de professionnels en hébergement web
qui s'engage à offrir un service haut de gamme
à ses clients.
L'équipe de Planet Toaster,
c'est aucune sous-traitance
et un soutien 24 heures sur 24,
7 jours sur 7.
Moi, MikeWord.ca est avec eux autres
et aussitôt qu'il y a un moindre, moindre mini-problème,
c'est réglé instantané.
Ça, ce n'est pas de même quand tu fais affaire
avec des grosses multinationales.
Planet Toaster, ils offrent tout.
Ils offrent tout.
Ils sont basés à Montréal,
mais ils ont des serveurs à Montréal.
Il y en a d'autres en France.
C'est vraiment, pour vrai, ça vaut la peine.
Allez sur planètehosteur.com
et vous n'allez pas regretter.
Bon podcast, tout le monde.
seulement.
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal, voici Mike Ward
sous écoute.
Merci.
Merci beaucoup.
Merci.
Bonsoir, j'ai amené mon pied de micro parce que j'aime ça.
Quand je fais du stand-up, j'aime ça m'accoter sur mon pied.
Puis je me suis dit, il me semble que j'aimerais faire ça dans les podcasts aussi.
M'accoter.
Pouvoir poser des questions au monde de même.
Pour avoir de la plus relax.
J'ai passé une belle semaine, sept semaines.
J'ai fait le priant de ne pas envoyer de fleurs de Stéphane Fallu., j'ai eu... J'ai fait le
« Préhens de pas envoyer de fleurs » de Stéphane Fallu.
J'étais tellement content.
Sur ce show-là, j'aime beaucoup, beaucoup, beaucoup le faire.
C'est le seul show télé
que je fais encore.
Je le fais vu que j'aime Patrice Lécuyer.
Là, c'était Fallu.
J'étais tellement content
pour lui de participer
à ça. C'était drôle parce qu'on se connaît bien.
Je lui parlais de son fils.
Il était venu à ma fête.
Il m'avait annoncé qu'il allait faire prière.
Moi, je le savais vu que j'étais déjà booké.
Mais il me l'a dit quand j'étais un peu chaud.
Moi, quand je suis un peu chaud, je ne suis pas capable de dire des menteries.
Il m'a dit, il a dit,
« Hey, je fais la prière,
ils vont me tuer à la prière de ne pas envoyer de fleurs.
Tu le fais, hein? »
Pis là, j'étais comme, « Non! »
Pis il a comme, « Non, non, c'est sûr que tu le fais. »
Pis j'étais comme, « Non, je le fais pas! »
Pis là, il était comme, « Je le sais que tu le fais. »
Pis j'ai fait, « Non, je le fais, carlisse! »
Pis là, fait que là, mais je m'étais dit,
« Asti, il faut pas faut pas que Fallu sache
que je vais être à prière de ne pas envoyer de fleurs.
Je ne voulais pas l'appeler le lendemain
et faire, finalement,
je me suis fait bouquer de quoi ce soir-là.
Je ne pourrais pas être à prière.
Il aurait su que ce n'était pas vrai.
À la place, j'ai attendu que Fallu m'appelle.
Il m'a appelé pour une autre affaire.
On avait un autre show ensemble.
Puis, il a dit, « Hey, tu fais-tu encore
le show sur une levée de fonds
pour le beau-frère
à Pébé-Rivard? » Puis, il a dit, « Tu le fais-tu
encore? » Puis, j'ai fait, « Ouais, je sais pas
si je vais être capable de le faire, vu que là... »
Puis, j'ai blâmé Michel. J'ai fait, « Là, Michel,
tabarnak, arrête pas de me booker des affaires.
Il m'a booké de quoi ce soir-là?
Je pourrais pas faire ton prière de ne pas envoyer de fleaires. Il m'a bouqué de quoi ce soir-là? Je pourrais pas faire ton prière de pas envoyer de fleurs.
Il m'a bouqué une corpo à Mirabelle.
Puis là, il est en tabarnak.
Il a dit à sa blonde, il a fait crise à Michel
qu'il a bouqué un show à Mike le soir de mon prière.
Et ma blonde l'a appelée et elle a dit,
« Regarde, Mike se sent mal, il peut pas faire ton prière.
Fait que moi, je vais y aller juste pour le voir. »
Puis après, il est venu
chercher ma blonde. C'était le fun
pour lui de voir que tout le monde
était là, mais c'est drôle.
On dirait qu'il ne comprenait pas le concept du show
que tu sais jamais c'est qui
qui va te rendre hommage.
Puis lui, il demandait à tout le monde.
Puis tout le monde disait « Ah non,
je ne peux pas être là, j'ai de quoi ce soir-là. »
Mais lui, il y est croyé.
Fait que là,
sur le show, c'est un des plus beaux line-up.
J'ai vu, il y avait moi, il y avait Doom Pocket,
il y avait Vincent Desdeniers,
il y avait Jean-Thomas, il y avait Cathy Gauthier.
Puis là,
il disait à ma blonde, il était comme,
« Tabarnak, je ne vais avoir personne, hostie. »
J'ai demandé à Mike, « Y'a de? Esti, Dompa, il y a de quoi?
Jean-Tom, esti, il est à Québec.
Fait que c'était drôle. C'était vraiment, c'était drôle.
C'est là que tu vois que Fallu, il est naïf en tabarnak.
Mais j'étais content.
Hé, je vais partir le show, je sais pas, le pré-heure, ça va sortir après les fêtes.
Il était vraiment bon.
J'étais content pour Fallu.
On dirait que Fallu, il est enfin en train de commencer à avoir le respect qu'il mérite.
Je suis très content pour lui.
On va commencer le show maintenant.
Je vais vous présenter.
Je place mes affaires.
Je ne sais pas pourquoi ça, c'est ici.
J'aime ça.
Je me sens...
Ça fait, on dirait,
quelqu'un
qui veut avoir de l'air professionnel.
Quand je suis allé faire de la radio
en Haïti, c'est ça qu'il y avait.
Cette semaine,
ça sonnait méchant comme commentaire.
Tout le monde a... J'ai eu un rire
de... Je pense que c'est raciste.
Qu'est-ce qu'il vient de dire?
Pas cool. Je m'embarque pas.
Non, cette semaine, très, très, très, très,
très content d'avoir les deux
personnes que j'ai. Il y en a un, c'est
sa première fois au podcast.
L'autre, il est venu une couple de fois et il a toujours été bon.
Mesdames et messieurs, voici Simon
Gouache et Patrice Lécuyer.
Merci beaucoup.
Merci d'être là. Ça fait plaisir. Merci, Patrice, d'être là.
Ça fait plaisir.
Merci, Patrice, d'être là.
Ça fait plaisir.
On dirait que c'est la première fois
que les gens te voient à l'extérieur de Radio-Canada.
J'ai reçu de misère à trouver la place.
C'est ça.
Non, bien, je sais pas pourquoi,
j'ai toujours travaillé à Radio-Canada,
j'ai eu quelques offres ailleurs,
mais je travaille assez.
J'imagine que tes offres ailleurs,
ça devait être TVA.
Il doit pas y avoir personne avec assez de confiance
pour faire... Tu connais ça, le Canal Zest?
On va...
Regarde,
le concept du show...
C'est pas arrivé, là.
Un talk show à Casa.
À Casa?
Un talk show à Casa.
Ça parle de sous-sol.
C'est juste des questions de sous-sol.
Oui, c'est ça.
Regarde, t'animes un talk show dans le temps,
ça va être comme un talk show,
mais vous allez parler de muffins,
puis les mordis rénovations.
Mais j'ai déjà eu une offre
de la Chambre des notaires du Québec
pour faire un show.
Ça fait longtemps, ça, mais quand même.
Puis je me rappelle,
mon assistante a dit,
d'accord, qu'est-ce que c'est votre cachet?
Ah, elle dit, il n'y a pas de cachet.
Il va venir faire animer une soirée, oui.
Ça va être bon. En corbeau, là? Oui, en corbeau. Puis ils ont dit, ça va être bon pour sa publicité. Oui, c'est çace que c'est votre cachet? Ah, il dit, il n'y a pas de cachet. Il va venir faire animer une soirée, oui, ça va être bon.
En corbeau, là?
Oui, en corbeau.
Puis ils ont dit,
ça va être bon
pour sa publicité.
Oui, c'est ça.
Ah oui?
Ça va être bon
pour ton exposure.
C'est sûr.
Tu fais un show
dans le Grand-Denotaire,
ta carrière est lancée,
c'est sûr,
ils vont parler aux autres.
À chaque signature de maison,
vous, Patrice Écubier,
il est super bon.
Mais ça,
tu sais que Patrice,
tes premières années en humour,
tu te fais payer
en exposure souvent.
Tu vas être des so-o et tu vas faire un showdown ah oui oui une pizzeria à Sainte-Thérèse mais on attend comme un bon 20 25 personnes ça va être bon pour ta carrière ça ah oui ok on verra
ça c'est une affaire quand tu veux faire ça doit être la même affaire humoriste mais moi j'étais
comédien au début pis quand t'es jeune pis tu puis tu fais ça, puis tous tes amis, ils vont être, je sais pas,
ils vont être médecins, ils vont être...
Je sais pas. Puis là, les parents demandent toujours
quand t'arrives chez tes amis,
qu'est-ce que vous allez faire? Tout le monde le dit.
Puis quand toi, tu dis, je vais être acteur,
ils disent tous, ah, bien, bonne chance.
Ils disent pas ça à personne d'autre.
Juste quand tu viens, tu sais, si tu veux être humoriste,
je vais nous en faire la même affaire.
Ah, il y a un gros malaise.
Bonne chance.
Un gros, gros malaise.
Ben, humoriste, c'est...
Je sais pas si ça a changé.
Ça, ça a pas changé tant que ça.
Mais si t'as pas fait encore de galas juste pour rire,
ou en tout cas, mon époque,
ça serait comme dire, qu'est-ce que tu veux faire?
J'aimerais ça peinturer des nuages.
Ah oui, c'est ça.
Il te regarde comme si t'étais
un imbécile. Je vais être dessinateur.
Je vais être dessinateur.
Si t'as pas fait de TV,
si tu travailles pas, dans la tête du monde,
ben, moi maintenant...
Même aujourd'hui, moi, j'ai l'impression,
aujourd'hui, le web,
c'est bon pour rejoindre le monde
facilement, mais t'as pas la crédibilité
que t'as de la télé. Tu regardes
un gars comme Julien Lacroix, qu'à l'époque il était juste sur le web, le monde disait « Ah,
il est bon, mais c'est un gars de web poustos qui a commencé à aller à la télé. » Là, le monde
fait comme « Ok, c'est un vrai humoriste. » C'est encore drôle, la fameuse phrase « Il
était à la TV », ça marche encore ça ça. Ah oui, oui.
Non, non, mais c'est vrai pareil.
Ma tante, moi, dès que je passe à la TV,
elle dit à tous ses amis, il était à la TV.
Moi, j'ai eu... J'ai fait le show à Paul Arcand.
Ça, c'était à la radio.
Non, non.
Tu sais, son show d'entrevue.
Puis j'avais parlé de ma dépression.
Moi, ma dépression, j'en ai parlé mille fois
au podcast.
Techniquement, il y a plus de monde qui m'ont entendu
au podcast, qui m'ont entendu au show
de Paul Arcand.
Mais le fait de le dire à télé,
c'était comme une vraie dépression.
Le monde qui m'entendait avant,
il disait, c'est drôle,
il y a le gars chaud qui parle, qui est triste.
Mais à télé, Le monde était comme
Pour de vrai
On niaise pas avec ça
Non c'est ça
Fais-toi soigner
C'est sérieux
Il l'a dit à la télé
Je comprends
C'est vrai
Moi j'avais dit ça
À Marc Labrèche
En fait ma blonde
On avait eu un bébé
Ma blonde
C'est elle qui l'avait
Elle avait une plus grande part
De travail
Mais toi t'étais dans le projet Un peu T'étais dans le projet un peu C'est ça Puis avait une plus grande part de travail.
Mais toi, tu étais dans le projet un peu. J'étais dans le projet un peu, c'est ça.
J'avais pris six mois de break pour le premier enfant.
J'avais été à l'émission de Marc Labrèche
et j'avais dit, en joke, que je faisais une dépression.
J'arrêtais. Je suis trop déprimé.
J'avais fait une joke.
Le monde n'a pas pris comme une joke.
Le monde m'arrêtait dans la rue et disait
« Faites pas de blagues avec ça, M. Lécuyer.
C'est sérieux, une dépression.
Là, tu peux pas tourner
à voir Marc Labrèche. Je peux-tu repasser
pis dire que c'est un joke? »
Le monde m'arrêtait dans la rue
pis me disait ça pendant longtemps. Je pensais que j'avais vraiment
fait une dépression. Il me regardait comme ça, là.
— Ah oui, je comprends.
— Ouais, mais...
Faut faire à temps.
— C'est lui qui a le rhume.
Mais tu sais,
faut faire attention
à ce qu'on dit à la TV,
hein, Patrice.
Je sais que t'as pas
beaucoup d'expérience
là-dedans, là.
Mais,
t'sais,
y'a quand même du monde
qui envoie du linge
aux femmes de Unité 9,
là, tu comprends?
Faut faire attention,
ouais.
Ça,
quand j'avais appris ça,
qu'il y avait du monde
qui écrivait
des lettres aux personnages.
Mais toi, ton personnage...
J'étais chez Gaston Lepage une journée,
en Grèce, en campagne.
À un moment donné, il y a un char qui arrive,
un monsieur avec ses enfants, puis tout.
Puis là, il descend, puis ses enfants sortent,
puis il s'en vient, puis il vient voir Gaston.
Puis il dit, « Monsieur Lepage, ça, c'est ma famille. »
Puis là, il dit, « dit oui j'ai des problèmes
puis il faut que je fasse réparer mon toit vous payez montré mais les enfants sont toutes là là
tu peux pas dire de 20 enfants ben ça marche mais tu devrais crise faut qu'il apprenne à clairement pas avec ce stupédauche-là. Hey, votre père, c'est un innocent, OK? On va vous expliquer pas.
Pas de mal, non, mais ça fait...
Ah, c'est une malaise!
Une malaise certaine.
Qu'est-ce qu'il a répondu?
Il a essayé d'être fin devant les billets,
dis donc, vous comprenez?
Puis là, le gars, il est parti fort.
Je suis, il va pas me payer mon toit encore.
Asti de truc.
Il a embarqué les enfants,
puis il a dit, c'est un truc de cul,
puis il est parti,
il a chiré dans la garnote.
Oups, il est parti,
parce que Gaston payait pas son toit.
Tabarnak, mais... Asti! Mais Gaston payait pas son toit. Tabarnak!
Mais Gaston Lepage, ça c'était...
Moi j'ai jamais... J'ai connu beaucoup de gens
qui sont bien, bien connus. Mais Gaston,
dans la belle époque des brillants
pis tout ça, c'était la plus grosse
vedette au Québec. Moi j'ai jamais vu quelqu'un...
Ça c'était avant Internet.
Les vedettes étaient bien plus gros que...
Le monde, ça avait pas de bon sens. Le monde, non.
On allait manger, là.
Pis là, mettons, tu manges avec Mike, là. Le monde, ça n'avait pas de bon sens. Le monde, on allait manger. Tu manges avec Mike.
Le gars arrive.
Essaie de faire comme si le gars n'était pas là.
On ne peut pas faire ça.
C'est assez dur.
Je vais vous le dire.
Qu'est-ce que tu veux qu'il fait?
C'est bon, un spaghat, hein?
Ah, Liz! Hein? Il était pas bien, là, hein? » « Ah, Liz... »
« Hein? Il était pas bien, là, hein? » « Non, pas tant. »
« Lui, il s'était tout le temps le même.
Tout le temps, tout le temps.
Les gens l'aimaient, les gens l'ont touché.
Je savais pas quoi dire. »
« C'est pour ça qu'il a commencé à voler des avions.
C'est pour se sauver. »
« Ouais, c'est ça.
Ça aurait été drôle qu'il punk son hélicoptère
pis qu'il allait faire des fuck you au gars pas de toit.
Tu sais, dans son salon. »
« Il fait juste... Il a une bouteille d'eau
pis il squirt de l'eau.
Il l'arrose dans son salon.
Regarde, regarde.
Qu'est-ce que t'as en toi?
Qu'est-ce que t'as en toi?
C'est pas une bonne idée quand je viens de dire ça.
Toi, par exemple,
t'as commencé à faire
de la télé en 89?
Non. Oui, oui.
Animé en 89, oui.
Vous mangez même pas solide.
Mais,
t'as jamais eu,
à part ton six mois de dépression,
t'as jamais eu
de temps off de la télé?
Oui, oui.
Des petits bouts un petit peu moins présents,
mais j'étais pas mal tout le temps là.
Mais moins présents, ça veut dire que t'animais juste deux shows.
Mais moi, j'ai eu une chance.
Mais j'ai eu une chance extraordinaire.
Moi, j'ai joué dans un show qui s'appelait
Ma tante Alice. Dans le temps à Radio-Canada,
quand tu faisais un show, c'est sûr qu'ils duraient au moins trois ans.
Ça, c'était impossible parce qu'il fallait
qu'ils rentabilisent les décors, les costumes,
puis tout ça. Le réalisateur m'avait appelé
et il m'avait dit « Ça va être ton premier rôle à la télé. »
C'était écœurant. J'ai dit « C'est qui qui écrit le texte? »
« C'est pas grave, ça. » Il dit « Tu vas jouer
avec Jeannine Zutot et Pierre-Ètre Robitaille. »
J'ai dit « Moi, c'est parti. On va être une star.
On va jouer avec eux autres. C'est parfait. »
J'ai reçu le premier texte. C'était écrit par Marcel Gamache.
Marcel Gamache qui avait écrit « Les brillants ». Il avait autres, c'est parfait. J'en reçois le premier texte, c'est écrit par Marcel Gamache. Marcel Gamache qui avait écrit
Des Brillants, qui avait écrit, bon, plein d'affaires.
Puis un jour, j'étais bien, bien, bien déprimé.
Moi non plus, je sais pas c'est qui, inquiétez-vous pas.
Ah ouais?
Ah ouais?
Non mais c'était...
C'est bien correct.
Fait que là, c'était des jokes,
pis là, moi j'étais bien déprimé, pis Gaston Lepage
arrive chez nous, pis il dit, t'as parlé de Philly, j'ai dit,primé. Gaston Lepage arrive chez nous.
Il dit, tu as parlé de Philly.
Je dis, non, écoute,
je joue tellement niaiseux.
Je fais le neveu.
À un moment donné,
ma tante s'est faite voler son cocoon
et on cherche le cocoon de ma tante.
C'est niaiseux de même.
C'est comment ça?
C'est le show.
C'est l'histoire du show.
Il fallait que j'étais dans une échelle.
C'est comme du théâtre d'été.
C'est du théâtre d'été.
C'est mon hier à comparer à ça.
Le show était tellement mauvais. Après 10 émissions, ils l'ont flushé. Ils l' du théâtre d'été, c'est mon hier à comparer à ça. Le show était tellement mauvais,
après 10 émissions,
ils l'ont flushé.
Ils l'ont flushé le show.
Ça, c'était ma grande chance
parce que si j'avais joué ça
pendant 3 ans,
je n'aurais plus jamais rien fait.
Le monde aurait dit
que c'était pourri.
Puis là, Gaston,
il m'avait dit
« C'est quoi? »
J'ai raconté l'histoire.
Il a réutilisé l'affaire.
Il a dit « Oui, oui. »
Il regarde le texte
et il dit « C'est ça que j'ai joué. »
Je l'ai joué, oui.
Puis avant moi,
je suis allé voir...
Il y a un show? C'est les textes. Il a posté ça 4 fois. Puis avant moi, je suis allé voir... Tu veux dire, il y a un reste de gamins?
C'est bien un show?
C'est les textes.
Il a passé ça quatre fois.
Puis il a dit à Marcel Gamache
dans le temps qu'il avait joué,
il disait,
t'inquiète pas,
Gilles Latulippe l'a joué avant toi.
Ça va marcher, tu vois.
Puis avant lui,
c'était Tizoune,
Tizoune, ça le vient qui est bon.
Fait que c'est le même texte
qui a passé quatre fois.
C'est ça que j'ai joué.
T'es en parlant,
c'est bien weird.
Ils se sont jamais dit,
on va chercher autre chose
qu'un cocon.
Peut-être, ça va marcher, non? Non, nonêtre ça va marcher Écoute, Rock et Bellesoreil
Ils avaient fait une parodie de ça
Moi je me rappelle ils m'avaient mis un petit carton
Mon personnage c'est marqué Farfelu
Ils nous niaisaient, c'était même pas aussi niaiseux que la vraie émission
Le monde disait
T'es-tu gêné, pas gêné, c'est ça
C'était vraiment mauvais
Tu sortais de l'école de théâtre
Non je sortais pas, ça faisait 7-8 ans
J'ai travaillé comme acteur pendant 7 huit ans après ça c'est le premier
rôle que j'ai eu heureusement ça pas duré fait que je peux rester ta première job d'animation
c'est dessus après un bateau fait le bail c'était le bye-bye en 88. 88.
En 88, oui. Dans le temps, il était pas en direct dans ce temps-là. Ça, c'était la première affaire que j'ai faite
vraiment à TV. C'était pre-tape, après ça,
c'était live. C'était finalement en 83.
C'est ça.
Il y avait du budget dans ce temps-là.
Non, non, ça, c'était la première affaire que j'ai faite, oui. Avec qui?
C'était avec Dominique Michel, avec
Pauline Martin, oui.
Yves-Jacques, puis moi, on était calme.
Calisse, ça devait être stressant, ça.
Ça, c'était curieux, oui.
Ce qui était le plus stressant, c'était les bye-bye en direct.
Mais les bye-bye pris enregistrés, tu faisais ça d'avance.
Non, mais même à ça, tu jouais avec...
Tu es un petit cul qui arrive,
puis tu joues avec du monde que tu écoutais à la télé.
Moi, j'ai cassé une côte à Dominique Michel,
à première répétition.
Il fallait qu'on se tiraille de même.
Fait que moi, restez-vous, la madame,
avant mon âge aujourd'hui...
Je suis arrivé il y a 30 ans,
je sais pas, 72, 73,
pis on commence à se tirailler,
pis là, je la serre, je la serre,
pis à un moment donné, je sens comme un...
Là, je suis allé à la dîner, non, non, non, là, elle s'assoit se tirailler, pis là je la serre, je la serre, pis à un moment donné je chante comme un «couc couc» «Oh Christ!»
Pis là j'étais du fait baladité, «non non non, là elle s'assoit, elle était verte là»
J'ai cassé une côte, en répétant la première répétition
Ben elle avait pété une dent là, quand t'as cassé deux
«Mais ça jouera!»
Elle a donné comme un coup de tête, j'avais le coin de la dent ici cassé
Fait que tant pis pour elle tu vas me dire, mais euh...
Aïe y'a. Les personnes âgées,
on ne peut pas rire.
C'était super.
J'étais super impressionné.
Toute ma vie,
j'avais regardé le bat.
Je jouais avec Dominique Michel.
Jouer avec Dominique Michel,
c'est...
Mais encore aujourd'hui...
Il faut qu'elle se souvienne de nous.
Il faut qu'elle se souvienne de moi.
On va marquer
l'histoire du Québec
puis vous autres vous avez travaillé
ensemble
les premières années de Préhens de Pas Envoyer de Fleurs
t'écrivais
sur le monologue du début
j'écrivais sur pas mal de tout
on était deux auteurs
ça n'avait aucun sens
c'était de la job en sacrifice
mais c'était le fun par exemple
en fait c'était Simon Cohen
qui était script éditeur du show depuis le début
qui m'avait approché à un moment donné
à ce moment là on se connaissait même pas vraiment
on s'était côtoyé un peu
aujourd'hui on est comme ça mais dans le temps
on se connaissait pas vraiment
il m'avait approché pour ça
j'avais écrit un texte, je, j'avais écrit un texte.
Je pense que j'avais écrit un stand-up pour un invité.
Ça avait cliqué.
Puis, après ça, ça a été un, deux, trois ans quasiment.
Mais tu sais, on était deux à écrire un show où il y avait…
Écoute…
42 minutes de contenu.
Non, c'est ça.
À chaque soir.
Du stand-up, c'est plus difficile à écrire qu'un dialogue.
En général, un dialogue, ça s'écrit plus facilement,
plus rapidement, si tu veux. Mais un stand-up, écoute, on avait des fois à écrire qu'un dialogue. En général, un dialogue, ça s'écrit plus facilement, plus rapidement, si tu veux.
Mais un stand-up, écoute, on avait des fois écrire
qu'on avait... Patrice
faisait deux stand-ups. T'en faisais un au début,
un au milieu. Souvent, on avait des fois deux
ou trois invités qui faisaient...
Pis toi, t'écrivais tes propres textes, mais la majorité
des artistes l'écrivaient pas.
Fait que cinq stand-ups par semaine
pour la télé, prime time,
c'était la job
on a passé des nuits blanches
Patrice m'impressionne tellement
chaque fois que je le fais
moi mettons
mes petits bouts que je fais
si je ne rodes pas
la joke avant
j'arrive à ce type
et tu sens que je n'ai aucune confiance
dans mes affaires,
mais tu es capable de livrer des jokes
que, tu sais,
comme si tu les avais
faits mille fois. À chaque fois, je te vois
et souvent, le monde chiale.
Pourquoi c'est tout le temps
les mêmes à télé?
Mais toi, le job que tu fais là-dessus,
il n'y a personne d'autre au Québec qui pourrait faire ça.
Il n'y a personne d'autre qui pourrait jouer.
Tu sais, tu es capable de faire du stand-up.
S'il faut que tu danses dans un sketch,
tu vas apprendre la danse, tu vas jouer,
tu te mets dans des situations que, mettons,
une personne normale, ça prendrait 22 jours.
Non, mais ça, au sens que ça, je vais prendre la balle au bon,
parce que je l'ai vue.
Puis, tu sais, moi, quand j'ai...
J'en suis venu ici, moi.
Oui, non, c'est ça, mais...
Prends un petit break.
On va t'asseoir.
On va t'asseoir.
On te rend hommage.
Non, mais c'est que, tu sais, moi, quand j'ai commencé,
moi, Patrice, évidemment, je le connaissais, évidemment,
je l'avais vu à la télé à plusieurs reprises,
mais je n'avais jamais travaillé avec lui.
Puis quand tu travailles avec un gars comme ça,
tu vois pourquoi il est où il est pourquoi il ya comme succès qui est
parce que tu on filmait un show par semaine des fois deux types et écrire
des monologues les les les travailler après ça il y avait des sketchs il y avait
des numéros de danse des numéros physique tu sais ça te prend au moins
trois jours l'écrire là Après ça, tu as comme deux jours
pour le répéter, puis le tape,
one shot. Moi, ce qui me fascinait,
c'est qu'on envoyait
le texte, puis Patrice faisait
le show avec le texte sur le prompteur.
Moi, je suis un humoriste
dans la vie, puis j'ai déjà écrit pour d'autres humoristes.
Des fois, tu envoies un gag, tu te dis
qu'il va comprendre le rythme de la joke.
Il va comprendre de faire une pause là, après ça, d'envoyer le punch. Des fois, même envoies un gag, tu te dis qu'il va comprendre le rythme de la joke. Il va comprendre de faire une pause là,
après ça, d'envoyer le punch.
Des fois, même des humoristes
qui font ça depuis longtemps, tu fais
« Aïe, il n'a pas catché. »
Patrice, à la première lecture, était capable
de mettre la bonne intention à chaque fois.
Moi, je trouvais ça... À un moment donné, j'ai fait
« Ah, OK. C'est un autre niveau
de talent. »
Je pense que c'est la première fois que j'avais fait de priant. Il y avait une fin. C'est un autre niveau de talent. C'est autre chose. Je pense que c'est la première fois que j'avais fait de prière.
Il y avait une fin.
C'était un sketch qui ressemblait un peu à du chicken swell.
C'était très physique.
Puis là, je t'avais demandé, tu as pratiqué ça combien de semaines?
Puis tu avais dit, j'ai pratiqué ça deux heures hier.
J'étais comme, voyons, tabarnak, tu sais.
Ah, c'est quelque chose.
Moi, j'ai dit des mots, puis j'ai pratiqué plus longtemps.
Oui, oui.
Pour quelque chose de moins impressionnant, tu sais.
Oui, oui.
C'est une question de survie, t'as pas le choix.
Des fois, même la première année, c'est cohérent, ça, je me rappelle.
Il était juste deux.
Des fois, on recevait les affaires à la dernière minute.
Fait que là, général, ça, c'est une heure avant que le show, on l'enregistre devant le monde.
Je me rappelle, c'est arrivé une couple de fois, je reçois le texte, je ne l'ai même pas lu.
Je le vois sur le grand écran à la générale. Je le lis pour la première fois.
Je ne l'ai jamais lu, je ne sais même pas de quoi ça parle.
Tu apprends. C'est un affaire de survie. Tu ne veux pas aller à fou.
Tu développes des trucs.
À l'époque de ton talk show,
c'était une fois par semaine.
Là, c'est pas la moi, ouais.
Non, ouais.
À l'époque de ton talk show,
c'était une fois par semaine.
T'avais-tu, par exemple,
un peu plus de temps ou c'était le même genre d'affaires?
Il y avait 4-5 gars
qui écrivaient le bonheur d'ouverture
et le reste, c'était des interviews où on faisait des stunts y avait 4-5 gars qui écrivaient le bonheur d'ouverture le reste c'était des interviews
on faisait des stuns
on n'a pas eu tant de temps
au Québec pour répéter
quand tu as une journée de répétition
pour un show c'est vraiment beaucoup
ça c'est une affaire aussi
il n'y a pas assez de monde
qui sont au courant de ta générosité
aussitôt qu'il y a un nouvel animateur
au Québec, tu m'avais fait la même affaire
quand moi j'avais eu le
Mike Wachow à Téléthon, tu m'avais dit
« Si tu veux, je vais aller te voir,
je vais t'aider, je vais te coacher. »
J'étais comme « Voyons, tabarnak! C'est qui
qui offre ça? Il n'y a aucun
autre humain. Tout le monde, on dirait...
Ils ont un change de place.
Non, mais...
Il y en a du monde.
Non, mais je pense
que tu es rendu
à un point dans ta vie
que il y a...
Tu sais, mettons
quand tu es jeune
et que tu vois un autre
qui fait un peu
le même job que toi,
tu fais comme,
« Oh, Christ,
il va peut-être
voler ma place. »
Mais toi, tu sais,
c'est clair,
il n'y a personne
qui peut voler ta place.
Puis là, je ne veux pas faire comme toi, mais je comprenais... Tu sais, moi, c'est clair, il n'y a personne qui peut voler ta place. Puis là, je ne veux pas faire comme toi, mais je comprenais.
Moi, c'est la même affaire avec des humoristes.
Quand je vois un nouveau que je trouve bon, je ne sens jamais comme,
« Ah, moi, mes jours sont comptés. Lui ou elle arrive. »
Mais tu m'avais fait un conseil, puis tu avais tellement raison.
Tu étais venu au show et tu avais dit
que tu étais assis du mauvais bord.
Les talk shows, l'animateur est tout le temps
de l'autre côté.
Je voyais que le show
n'allait pas revenir et j'avais pensé au podcast
et j'avais fait, OK, au podcast,
je suis du bon côté.
C'est la manière que le cerveau fonctionne.
C'est les Américains. Tu regardes tous les talk shows américains,
l'animateur est toujours à droite parce que l'animateur pose des questions et l'autre répond. C'est comment le cerveau fonctionne. C'est la manière que le cerveau fonctionne. C'est les Américains. Tu regardes tous les talk shows américains, l'animateur est toujours à droite parce que l'animateur pose des questions
puis l'autre répond.
C'est comment le cerveau fonctionne.
C'est juste ça.
Essaye de te rappeler un talk show
qui a marché dans ta vie
que l'animateur est à l'autre bord.
Chabada, Grégory,
il était de l'autre côté.
Chabada.
Mais je me souviens,
on étudiait en télé
puis mon prof, il disait ça ne durera pas justement à cause Je me souviens, on étudiait en télé.
Mon prof disait que ça ne durerait pas.
Justement à cause de la façon dont on lit.
Ton prof disait que ça ne durerait pas.
Il disait qu'il va probablement changer de place.
Ils vont se wapper parce qu'on est habitué, notre cerveau est habitué.
Genre, question-réponse, question-réponse, de gauche à droite. Je pense que c'était Conan.
Je ne sais pas si c' Conan quand il avait pris le Tonight Show
ou quand il est allé
à TBS, qu'il avait essayé
de l'autre côté et il l'a fait
à peu près 4 jours.
Ça ne marche pas.
Même affaire,
quand mon père avait fait
Prêt à ne pas envoyer de flammes,
il lisait...
Je ne sais pas si tu travaillais là, à cette époque-là.
Je ne pense pas.
Moi, mon père est pas mal aveugle.
Il arrive, il commence à faire son truc.
Puis là, ça va bien.
Puis là, un moment donné, je fais...
Comment est-ce qu'il fait de voir le prompter?
Puis là, je regarde le prompter, il n'y a rien.
Et là, je panique, vu que mon père va avoir 90 ans.
Fait que là, j'étais comme...
Asti, comment est-ce qu' il fait de se rappeler de tout?
Puis là, ça allait bien, ça allait bien.
Un moment donné, il y a un petit blanc,
puis là, j'entends une voix faire,
parler de la voisine.
Puis là, je fais, c'est qui le souffleur?
Puis là, je vois lui,
qui est comme à quatre pattes sur le côté.
En cadre.
Puis oui, puis j'étais comme,
oh, Christ, c'est bien hot
que le souffleur à mon père,
c'est Patrice Lécuyer. » Il y a de quoi d'impressionnant.
Même affaire, après le show, on est allé manger partout où l'équipe mangeait.
Ils avaient acheté une bouteille de champagne à mon oncle, ma tante, mon père.
Puis là, eux autres,
ils en parlent encore à cette heure-là, tu sais.
Tu leur avais jamais acheté de champagne, toi?
Non, mais non, Chris.
Pas les moyens d'acheter du champagne.
Je leur ai acheté une bonne boîte de vin, une fois.
Une boîte de vin.
C'est une boîte de céréales Avec du vin dedans
C'est ça
Exact
Mais c'est drôle de le voir lui
Son père était là
Puis lui il avait du fun
Il écoutait le show
C'est pire
Le monde vient de te roster
Puis il avait du fun
Son père rentre
Puis là
Ça c'est n'importe qui
Ça va arriver
Que ce soit un show comme ça
Quand t'es dans la salle
Tu connais quelqu'un sur scène
Que t'aimes
T'as juste peur
Qu'il se plante.
Fait que tant qu'il a pas fait rire le monde,
il crie si tu fais le pas bien.
Puis là, son père, il a commencé, il était
quasiment émouvant, puis il avait un petit
tremblement dans la voix, il était nerveux, puis tout ça.
Puis je me rappelle, il avait une joke, il dit, moi,
puis c'était triste, il disait, moi, ma tante,
ma cousine Ginette,
pas ce nom, mais mettons, c'est ma cousine Ginette,
elle m'a dit que mon fils
était vulgaire.
Ça m'avait fait mal.
Il parle de ça.
Même lui, je me rappelle,
il dit que mon père va faire une dépression devant nous.
Ça n'a pas de bon sens.
À un moment donné, je me suis dit
de toute façon, Ginette,
t'as une crise de folle.
Ah!
Et là, lui,
ah! Même le public a dit, c'est le père de Mike. crise de folle et là tous ces l'aïeux rentrer le lui l'a les oreilles les
épaules ont fait cela il ya votre folle il ya là et filet pas mal mais tant que
t'as pas eu la première jo quand je chose pareil ce comment c'est un
spectacle d'humour tant que tu appu eu ton premier rire, tabarnouche.
Ce n'est pas facile.
C'est vrai,
je n'avais pas eu ce feeling-là
depuis
les années que je commençais à faire de l'humour.
Comme un star, c'est tout le temps ça
quand tu fais de l'humour, c'est avant ton premier rire
que tu es nerveux. Mais après
10, 15, 20, 30 ans,
tu n'es plus vraiment nerveux. Mais les 10, 15, 20, 30 ans, t'es plus vraiment nerveux.
Mais les premières fois, c'est stressant
et c'est encore plus stressant pour quelqu'un de ta famille.
Chris, mon père,
qui n'a jamais parlé en public de sa vie.
Imagine s'il n'est pas bon.
C'est l'horreur.
Moi, c'est déjà arrivé. Il y a du monde qui a vu
que la famille ne sont pas bonnes et les artistes
font « Peux-tu le couper? »
Mais ce n'est pas parce qu'ils sont...
Non, non, ce n'est pas parce qu'ils... Non, non, c'est pas parce
qu'ils ont honte.
C'est pour leur père
ou leur mère
ou leur sœur
qui sont revenus
qui ont fait une folle
d'eux autres.
C'est vraiment pénible.
Puis là, ils vont se faire
écœurer après dans la rue
ces gens-là.
Pas les artistes.
C'est pas égoïste
de la part des artistes.
C'est gênant.
Ça doit être weird
pour eux autres,
par exemple,
d'importer Noël
qu'après leur mère
fait comme
j'ai vu l'émission
me semble
ils m'ont coupé
tu sais
comment
comment tu fais
je te jure
j'étais là
moi je t'ai pas vu
dans ce temps là
on dit
il y a eu un problème
technique
ouais exactement
le micro
ça marche pas toujours
le micro a chié
ah ouais un fuck de caméra ah ouais désolé ma tangue la bobine Il y a eu un problème technique. Oui, exactement. Le micro a chié. Ça ne marche pas toujours. Le micro a chié. Ah oui?
Un fuck de caméra.
Ah oui?
Désolé, ma tangue.
La bobine,
il y avait une vis dans la bobine.
Oui.
Une vis dans la bobine.
C'est vrai.
Le problème technique,
c'est la mère.
C'est la meilleure.
C'est tout le temps ça.
Le problème technique, Les micros étaient fuckés.
Les jokes qui rentraient dedans
étaient mauvaises.
C'est ça.
C'est la meilleure, c'est tout en ça.
Les micros étaient foqués, les jokes qui rentraient dedans étaient mauvais. C'est ça.
Le micro, il est brisé.
Il n'y a rien de plus pénible qu'un humoriste qui n'est pas drôle
dans un show d'humour.
Que ce soit quelqu'un de la famille,
que ce soit quelqu'un qui se plante,
c'est malaisant, c'est terrible.
Un show d'humour qui n'est pas drôle.
Au-delà des pas drôles, c'est malaisant, c'est terrible. Un show d'humour qui n'est pas drôle. Au-delà des pas drôles,
quand tu commences,
à un moment donné, tu apprends
à gérer quand tu as un blanc,
ou quand un numéro ou une joke
ne se passe pas comme...
Dès que tu montres la vulnérabilité sur une scène,
tu es fait. Parce que le public va le sentir.
Un public d'humour,
il n'y a rien de... Ils ne peuvent pas nécessairement sortir en disant
j'ai remarqué tel tel tel mais ils ressentent
tout, donc dès qu'ils sentent
que l'humoriste est un peu déstabilisé
ou ça ne marche pas comme il veut
mais si tu arrives et que c'est celle-là
c'était pas ma meilleure ou je ne sais pas trop où je m'en vais
tout de suite ils vont, ok il sait ce qu'il fait
il est en contrôle, on embarque avec lui
mais dès que tu montres un petit peu de vulnérabilité
le monde est comme oh boy qu'est-ce qu'il fait, il est en contrôle, on embarque avec lui. » Mais dès que tu montres un petit peu de vulnérabilité, le monde est comme « Oh boy, qu'est-ce qui se passe? »
Moi, dans le temps, quand j'étais petit, j'aimais bien ça.
Dans le temps de Johnny Carson, quand il faisait son monologue et qu'il y avait une joke qui ne marchait pas,
c'était la première fois que je voyais ça.
Il disait au public qu'il était conscient que la joke était mauvaise.
Puis là, il roastait ses writers.
Je me rappelle quand j'étais petit,
c'était...
Je capotais.
Puis même, il était...
Même des fois qu'il roastait le public.
Oui, mais il était plus drôle quand les jokes
n'étaient pas drôles.
C'est drôle. Je ne me rappelle pas qu'il roastait le public.
Des fois, il disait...
Je me rappelle une fois, il avait fait ça.
Parce que dans le temps-là, il n'y avait pas de micro ici.
C'était comme une perche
avec un micro,
je me souviens d'une émission,
un moment donné,
il avait fait deux,
trois jokes,
ça ne riait pas,
il a pogné le micro,
puis il a dit,
tous les gens qui magasinent
chez Kmart,
c'est à vous qu'on s'adresse,
puis là,
le monde a compris,
il a dit,
écoute,
allumé,
c'est drôle,
là,
tu sais,
là,
le monde avait mal à l'aise,
ça, c'est, Yvon Deschamps m'avait conté ça, Yvon Deschamps est extraordinaire, Yvon Deschamps, j'avais demandé, le monde avait mal à l'aise.
Yvon Deschamps m'avait conté ça.
Yvon Deschamps était extraordinaire.
Yvon Deschamps, j'avais demandé,
parce que moi, je l'ai vu dans le temps,
pis ça marchait, ça marchait,
mais ça marchait en ville,
mais ça marchait-tu en région?
Ils disaient, en région, ça marchait bien plus.
Parce qu'il dit, quand j'arrivais sur le stage,
en région, là, j'avais une joke qui marchait pas.
Ils disaient, OK, on arrête tout.
Là, c'est parce que vous êtes en région, vous autres.
Vous la pognez pas.
En ville, ça marche, j'ai dit, mais c'est correct, vous autres, vous êtes pas en ville, vous autres. Vous ne la pognez pas. En ville, ça marche, j'ai dit que c'était curieux.
Mais c'est correct.
Vous autres, vous n'êtes pas en ville.
Vous ne comprenez pas tout.
Mais je veux que vous ayez le même show que tout le monde.
À chaque fois qu'il y en a un que vous ne riez pas,
on va vous l'expliquer.
Là, il dit que le monde s'avançait.
Il dit que ça marchait trois fois plus qu'à Montréal.
Même mes jokes, normalement, il n'y avait rien. Ils disaient, c'est un widow.
Un riot sur l'affaire.
Ça dépend.
Quand tu dis, si t'es à l'aise,
il était capable de faire des affaires, lui.
C'est extraordinaire. Il a de l'expérience.
Colin.
Écoute, j'étais pas là.
Mais tu dis ça aujourd'hui, le show est terminé.
C'est fini. T'arrives en région.
Ben oui. T'arrives en région en disant,ant « Vous ne comprenez pas que vous êtes en région.
Rappe le décor, c'est fini.
Le show est terminé.
Le monde s'en va. »
C'est sûr.
Je pense aussi que ça passerait aujourd'hui.
Tu penses?
Comme Yvon, il avait
une confiance de béton.
Tu ne peux pas faire...
Tu sais, ça, c'est le genre de joke que...
Ouais, peut-être que c'est ça que tu t'attends.
Quand t'arrives dans sa salle, tu t'attends.
Tu peux pas être comme vous autres en région,
pis là, t'sais, il faut que tu l'assures.
Yvon Deschamps peut dire ça.
Moi, c'est un autre game, parce que je suis pas...
Yvon Deschamps peut le dire, pis personne d'autre.
À peu près, là, t'sais.
Mike, tu peux pas pas le dire n'importe quoi
je pourrais peut-être
il y a pas personne qui va dire
j'aurais pas pensé ça de Mike
il est bien
la dernière jo
il était-tu vulgaire?
Ah, il sac, lui!
Ah oui!
Il a un drôle de choix de mots.
Il a-tu du blot?
C'est nouveau qu'il s'habille en noir!
Ben oui, ben oui!
C'est nouveau qui s'habille en noir. Oui, bien oui.
On dirait qu'il prend vraiment de la boisson.
C'est Dean Martin.
As-tu déjà eu un public
qui t'a vraiment viré
et qui n'a vraiment pas aimé ça,
mais qui est resté pour te dire
à quel point il n'était vraiment pas aimé ça, mais ils sont restés pour te dire à quel point ils n'étaient vraiment pas contents.
Oui.
Dans le temps, ça fait longtemps,
longtemps, longtemps, mais j'avais eu un show
un moment donné à Matane,
dans un bar qui s'appelait Le Vieux Lune.
En région.
Oui.
Mais tout le monde m'a laissé.
Tout le monde m'a laissé.
J'avais vécu de quoi?
Vraiment, oui.? Personne riait,
mais il y avait deux filles en avant
qui n'arrêtaient pas de me faire des allusions sexuelles.
Tu devais être mal à l'aise.
Non, mais c'est là que j'ai vu que j'aime mieux.
À l'époque, j'étais célibataire.
Mais j'aime mieux faire rire que fourrer
parce que les deux filles...
Ouais, ouais, prends ton temps pour expliquer ça, là, parce que...
T'es pas sorti du site, toi, là!
Golly,
Nobine! T'aimes mieux
faire rire qu'un fourré!
On n'a pas rien à bout!
Commencez-vous de quoi, on est pas sortis du site!
Y'avait une des filles
à ses quartiers et jambes, puis elle avait une petite jupe,
puis elle n'avait pas de bobettes.
Puis là, son amie, elle me regardait, puis elle était comme,
« Je vais y manger à la plate.
Je vais y manger à la plate devant toi.
Puis là, je suis en crise
après eux autres, vu que je faisais,
vous êtes les seuls qui ne me détestent pas.
Écoutez, conlisse. Écoutez
mes jokes. Rien à mes jokes.
Tu y mangeras plat après
la barnaque chacun chaque chose dans son temps mais c'est pas ça que tu as dit
l'antan dit j'aime mieux faire et que fourris pas de son ballon fait que le
fait que le fait le fait le fait donc c'est vrai que les humoristes baisse
mal Oui Juste à voir Ben c'est parce
C'est parce que plus court
C'est comme une cellule
Ça cherche à se reproduire en général
Moi j'ai
Le sucre
Le sucre
Non non
Fait que toi t'aimes mieux aussi faire rire que fourrer
Ben oui
Ben je veux dire
Ben un
Parce que le moins long
que j'ai été sur une scène,
c'est six minutes,
pis c'est dans mes bonnes performances au lit.
Fait qu'en partant là,
pis j'ai jamais fait l'amour
avec 1200 personnes.
C'est le fun à tabarnak.
C'est quand même le fun.
Ah oui?
Oui.
Ben gros année.
T'aimes pas ça, faire l'amour?
Non, mais c'est que, mettons, ben tout le monde aime ça, faire l'amour? Non, mais...
C'est que, mettons...
Tout le monde aime ça, le sexe.
Ben, visiblement pas.
J'aime mieux...
Quand ça va mal, j'aime mieux
avoir un public
qui me trouve drôle, qui me trouve sexuel.
Si je voulais être le sexy guy,
je ferais plus attention
à mon corps.
Mais c'est ça.
Pas là non plus.
Non, mais pourquoi?
Réponds à ma question.
Donc, t'as mieux faire rire que...
J'aime mieux faire rire que fourrer, c'est sûr.
OK, bon, OK.
T'as mieux fourrer que faire rire?
Ben oui. Non, ben, je suis seul de mon bord, me semble.
Hey, tu disais à ta blonde,
la première soirée, c'est plate,
on aurait pu rire.
Là, il y a un petit point.
Ça, c'est un bon point.
Si il se va reconduire la fille
après le premier soir,
tu souffres avec,
t'arrives, il va dire
« Viens de chez nous, attends,
je vais te conter des jokes.
Voyons donc! » Elle va prendre sa douche,
elle sent, toi t'es là,
elle est une bonne, viens voir, viens voir.
Je vais faire des figures avec mon pénis.
Le pop-up show,
elle doit rire.
Je vais le marier, ce gars-là.
T'as des bons points,
mais là, les deux dernières minutes que tu viens de vivre,
t'aurais préféré te faire soucier
que vivre ce que tu viens de vivre là. Avoue que c'était malade ce que tu viens de vivre, t'aurais préféré te faire soucier que vivre ce que tu viens
de vivre là.
Avoue que c'était malade
ce que tu viens de vivre là.
Plein de monde qui rit
de ce que tu as dit,
que tu sors de même,
tu te sens bien,
tu te sens gonflé.
Pas vrai?
Je ne me sens pas gonflé,
mais...
Je ne me sens pas gonflé.
C'est bon.
Hé!
C'est...
Oui, j'apprends des affaires.
Mais pour vrai, mettons...
Moi, je suis triste pour vos blondes.
Mais tes monologues du début...
Non, parce que ça, ce qu'on fait, c'est public, là.
Vous le savez.
Oui, oui, oui.
Mais mettons, après, de ne pas envoyer tout là.
Ton monologue du début...
Mon monologue du début, oui.
Est-ce que...
Fait que toi, au lieu d'avoir les rires comme t'as là,
t'aimerais mieux du monde qui ferait,
après chaque joke qu'il ferait,
« Je te cesserais le bat. »
« Je te lécherais le cul. »
T'aimes mieux ça qu'un rire.
J'ai pas dit que j'aimais mieux fourrer n'importe qui
que faire rire.
J'ai dit, j'aimais mieux faire la beau que faire rire. C'est juste ça que j'ai dit.
C'est chaque chose.
Ça me donne pas le temps.
Ça, j'aime mieux compter des jokes.
T'as jamais vu
les slots de Matane?
C'est...
Les slots de matin.
C'est bon, on pourrait pas aller nulle part.
On traverse plus le pont pendant un an.
Attends, j'en ai une bonne. j'en ai une bonne, attends, attends.
Je suis rendu, je parle comme toi, Colin.
Non, non, non, non, non, attends une minute, j'en ai une autre bonne à ton côté, tu vas voir.
Ouais, c'est ça, j'ajoute mon temps, le temps de bander.
J'ai dit à ma mère d'écouter ça encore Tu t'ennuies-tu de la...
Parce que toi t'as fait quand même de la tournée
Ça fait longtemps que t'en as pas fait
Ça fait combien?
J'ai fait beaucoup de tournées jusqu'en 91, 92
Ça fait 20, plus que ça
Ben oui, c'est ça que tu dirais à tout le monde
Ça fait super longtemps J'avais ça pour faire la tourulet tout le monde oui oui non ça fait super longtemps
j'avais ça
faire la tournée
mais moi je faisais
surtout la tournée
de théâtre
j'ai fait la tournée
j'ai fait deux shows
d'humour avec Bernard Fortin
on a fait beaucoup de tournées
pis avant ça
c'était des shows de théâtre
c'était extraordinaire
parce que t'es jeune
t'as pas d'argent
mais t'es un perdième
fait que là
t'as de l'argent pour manger
t'as une chambre de fourni
pis tous les soirs
tu vas manger au restaurant
c'est des
c'est des soirs extraordinaires
j'aimais mieux faire l'amour, mais
je...
Moi aussi, j'aime mieux faire l'amour qu'aller au théâtre.
Ça, ça...
Ça, ça...
Ça, je vais te le dire.
Ça, je te le donne.
Avec Bernard Fortin,
c'était un ami,
j'imagine, avant.
Oui, oui, oui.
C'est né comment, votre duo?
Écoute, ça, c'est tellement drôle.
C'était un show qu'on faisait à Saint-Agathe.
C'était un théâtre d'été.
L'histoire, c'était l'histoire de deux jeunes humoristes
qui faisaient un spectacle.
Le show commençait, les rideaux étaient fermés.
Bernard et moi, on n'était pas connus pas en tout.
On rentrait sur scène, on faisait notre numéro d'humour.çait, les rideaux étaient fermés. Bernard et moi, on n'était pas connus pas en tout. On rentrait sur scène,
on faisait notre numéro d'humour.
Après ça, les rideaux ouvraient.
Puis c'était avec Michel Forget.
Michel Forget qui jouait
Mario Duquette dans
Du Tac au Tac,
qui était la grosse vedette comique
au Québec.
Michel Forget,
il avait la moustache
dans l'enseignante.
C'est ça.
Oui, oui, oui.
Celui qui avait la moustache
dans l'enseignante.
C'est ça.
Mais c'est une façon,
c'est mauvais de le décrire de même
mais je voulais rentrer l'image vite
dans sa tête
parce que c'est comme ça que tu le présentais
à ton talk show, il porte une moustache dans la seconde
la moustache dans la seconde
il est comme ça que tu as eu une belle carrière
et le gars qui est accroché après
alors vous moustache
vous avez amené quelqu'un
on rentrait sur scène devant le rideau
et le monde venait voir Michel Forget.
Il disait, y'a-tu une première partie?
On savait pas, c'est quelque chose.
Là, on commençait le show.
On était pas connus.
On commençait un show sans applaudissement.
Sans rien, on rentrait.
Le monde, il applaudissait pas rien.
Je lui disais, c'est quoi ça?
On aurait pu rentrer plus tard.
On a pas oublié de venir tout de suite.
On les connaît pas, eux autres.
C'est Bernard Fortin un jour qui me dit,
écoute, dis-leur merci tant qu'ils applaudissent pas. C'est Bernard Fortin un jour qui me dit ben il dit écoute il dit dis leur merci
tant qu'ils applaudissent pas
ah c'est de même
que merci beaucoup aîné
fait que là
un soir j'entre
fait que je fais
merci
merci
c'est rien
merci beaucoup
là au bout de 30-40
tu sais quand tu dis
tu l'assumes pas là
ça c'est vrai
au bout de 30-40 secondes
ça ripo là
je suis capote
ça marche pas
on enchaîne le show
pis ça va
le lendemain il dit
non non
il dit
tiens les tant qu'ils ripo fait ». Fait que j'ai dit merci beaucoup pendant
une minute et demie pis à un moment donné, ça commence à rire pis là j'improvise,
après 16 shows, ça durait 20 minutes de merci beaucoup. Pis là, le monde, ça riait,
ben ça, ça riait, mais là, je l'assumais, je le faisais. Et là, c'est là qu'on
a décidé, on a dit « hey, on fait un show à partir de ça, on va appeler ça merci
beaucoup ». Fait que là, on a pris ça, on a mis ça à la fin, pis on s'est fait écrire un show, pis on est partis en tournant, on a dit, on fait un show à partir de ça. On a pris ça, merci beaucoup. On a pris ça, on a mis ça à la fin.
Puis on s'est fait écrire un show.
Puis on est partis à tourner, on a fait deux shows comme ça.
C'est pour ça que t'as mieux fait à l'amour, t'as écrit un show pas de rire.
Ben non, mais Chris.
Oui, dans ce cas-là, oui.
J'ai mieux fait à l'amour que de dire merci beaucoup.
On en a 20 minutes.
Eh, ou la moustache.
Mais ça rit.
Ça, par exemple, faire
un numéro de même
un soir que ça va pas bien.
Comme nous autres, mettons,
vu qu'on a... C'est du stand-up.
Quand ça va pas bien,
ça va quand même.
Mais un numéro de même,
les soirs, ça allait pas bien.
Asti, que ça doit être top! Il y quand les soirs, ça n'allait pas bien, astique, ça doit être top.
Il y a des soirs, c'est plus dur.
En fait, ça prenait juste un peu plus de temps
à certains endroits.
Mais c'est plus facile parce que tu es deux
et que tu partages un peu.
Moi, pour avoir fait quelques sketchs dans ma carrière,
on dirait que quand tu es plusieurs sur scène,
on dirait que tout le monde se regarde un peu
avec un sourire en coin en disant
au moins, on partage le mal-être.
C'est quand même... En tout cas, moi,
ce que j'ai vécu, tu posais ça à lui, pis c'est moi
qui te réponds, là.
C'est correct.
C'est ça que je suivais plus, là.
Mais moi, j'ai remarqué,
mettons, quand je faisais des duos avec Patrick Gros,
qu'un gag qui
marchait pas, pour moi, était plus
drôle, parce qu'on vivait
cet astide malaise-là
ensemble. T'as plus de fun
que le monde en a
dans la salle.
Oui, non, je sais.
Ça, c'est dangereux.
Ça, sur Prière,
on en a eu des bons.
Parce que nous autres,
on envoyait, écoute,
on envoyait
neuf pages de texte
des fois
et en bout de ligne,
on regardait
six jokes, je pense.
Oui.
Il y en avait une couple
là-dedans
qui étaient vraiment mollots.
Des fois, on n'avait même
pas le temps de couper.
On les faisait toutes et on montait après.
Il y a eu des moments, je me rappelle,
être en studio.
Toi qui es là, avec ton énergie,
tu comptes le gag.
Personne ne rit.
Tu entends juste du monde en arrière, des caméras,
mourir de rire.
C'était drôle parce qu'on disait « No way, ça va être coupé, c'est pas grave. »
Non, c'est ça. C'était des beaux moments.
Peux-tu que j'aime mieux fourrer que ça.
Quelqu'un qui vient juste de
commencer à nous écouter, il comprend ça pas.
Ah, c'est ça. Quelqu'un qui
tombe aussi dans le milieu.
C'est sûr que quand t'es plusieurs sur scène, il arrive des affaires.
Ça n'a pas de bon sens.
Souvent, c'est des...
Tu te rappelles des histoires qui sont arrivées
plusieurs années plus tard.
C'est plus drôle ce qui s'est passé qu'un show comme tel.
Moi, une des histoires que je trouve la plus drôle,
le théâtre, je vais dire comme toi,
si c'est rare, c'est bon.
J'adore le théâtre, je trouve ça extraordinaire,
mais c'est souvent plate. Mais quand c'est bon, c'est extraordinaire.
Puis c'était Diane Jules, comédienne,
qui sortait de l'école
puis elle jouait dans un Molière.
Fait qu'elle jouait avec le corset,
la grosse robe de Molière.
Puis un soir, elle a mangé, je sais pas quoi,
mais elle a juste envie de péter.
Mais major, là.
Puis là, c'est pas...
C'est pas illégal.
C'est pas...
Puis elle m'a dit, c'est en dessous de ma robe, c'est pas grave. Fait moment donné, elle fait « Bon, c'est en dessous de ma robe.
C'est pas grave. »
Elle se laisse aller, tu comprends-tu.
Elle explose.
Ça n'a plus de bon sens.
À un moment donné, il y avait un acteur là-dedans
qui s'appelait François Tassé,
qui à l'époque, c'était le Roy Dupuis du temps des Filles de Caleb.
C'était le sex-symbole du Québec.
Elle, elle sort de l'école.
C'est son premier rôle.
Ça fait 35 minutes qu'elle chie dans sa robe. Et là, François t'en sais rendre pis elle fait « la mise en scène,
faut qu'il se cache en dessous de sa robe ». Faut qu'elle fasse comme si de rien était pis
elle parle toute la scène. Fait que là, le plus beau gars, le plus bel acteur du Québec est en
dessous, ça fait une demi-heure, il fait...
Non, vous savez, je ne sais pas.
Et au bout d'une demi-heure,
il restait là. C'était 10 ou 15 minutes.
Il est mort après 7 minutes.
Il a dit à l'oreille, j'aime mieux faire l'amour.
Alors, il s'est levé,
puis il n'en a jamais parlé.
Il n'en a jamais parlé.
On lui disait, tu as été excusé.
Comment tu veux que je m'excuse?
Comment tu peux oublier
que les gars vont passer 10 minutes en dessous de ta robe?
J'avais oublié.
Voyons.
Moi, j'ai vu au théâtre, à un moment donné,
quand j'étais...
Je pense que j'étais au secondaire.
Pis au secondaire, de temps en temps,
une fois par année, il nous...
Enfin, il nous obligeait.
Il amenait plein de classes au théâtre.
Moi, j'obligeais.
Oui, oui, oui.
Non, mais dans le sens que, tu sais,
c'était comme... C'était obligé. Oui, oui, oui. Dans le sens que c'était obligatoire.
Je suis un maître des synonymes.
Je suis un maître des synonymes.
J'avais pas bien compris.
Au cas où vous avez pas compris,
on avait pas le choix d'y aller.
Pour ceux qui écoutent à la maison,
c'est le segment
où on trouve des synonymes.
Vous étiez comme contraints?
On était contraints.
Voilà.
On était contraints.
Vous n'avez pas vraiment le choix.
Donc, on se rend tous là de force.
Oui.
Ah oui.
Ce n'est pas votre décision.
Non, non, non, non, non, non, non, non.
C'était...
Non.
Non.
C'est ça.
Non, non, non. C'est ça. C'était..., c'était... Non, non, c'est ça. Non, non, non.
C'est ça.
C'était...
C'était dans le programme.
C'était dans le programme.
Voilà.
C'est ça.
Tout le monde fallait qu'il aille.
On savait que c'était contre notre gré.
C'était contre notre gré, Pat.
C'était contre notre gré, vraiment.
On était tous...
OK, là, c'est clair.
Continue.
OK.
Donc.
Fait que là, t'as une salle.
On est en après-midi.
T'as une salle pleine est en après-midi, t'as une salle
pleine à 80% d'adolescents
épais,
qui, un, veulent pas être là, et deux,
ont pas le choix.
Et ils ne connaissent pas
l'étiquette du théâtre.
Pis pauvres autres 20%.
Ah, c'était dégueulasse.
Ils sont dits...
Il y a une pièce, je me rappelle que Pierre Lebeau
était dans la pièce.
Et il y avait une femme dans la pièce,
je ne me rappelle plus malheureusement.
Appelais-tu beaucoup?
Non, mais elle avait une espèce de corset aussi
avec, écoute, ses seins étaient remontés,
mais comme en dessous de son menton.
Puis à chaque fois qu'elle montait sur scène,
t'avais les ados,
ça sifflait, ça sifflait
et à un moment donné Pierre Lebeau sort de son personnage
pis Pierre Lebeau fâché
ça déménage
fait qu'il dit là ma gang de tabarnak
ça c'est une femme
vous allez la respecter sacrément
vous avez pas de style bon sens
vous deviez avoir honte
elle est là pis elle fait son métier
pis vous vous êtes là à Elle a sifflé
comme des hosties de singes. Fermez vos
gueules.
Alors, nous sommes arrivés à l'eau, puis retourne
dans son personnel.
Tout le monde dans la salle.
C'était
un des plus beaux moments de scène
que j'ai vu de ma vie.
Il avait pu un hostie
de monde dans la salle. Rien. Je te jure. Je pense que la prochaine fois qu'elle est rentrée, le monde en train de faire des jokes il y avait plus un nostie de monde en salle rien
je te jure
je pense que la prochaine fois qu'elle est rentrée le monde l'a applaudi
on aurait dit Kramer qui est rentré
là
mais jouer au TNM
pas au TNM c'était à la NCT
c'était terrible
moi je me rappelle on jouait une pièce
et il y avait
ça se posait dans une cuisine pis à l'autre bout il y avait comme un banc de parc pis à un moment donné il y avait une grande scène qui se posait dans une cuisine, puis à l'autre bout,
il y avait comme un banc de parc, puis à un moment donné, il y avait des grands panneaux de 30 pieds
de haut, à 40 pieds de large, ça rentrait, ça fait que c'était comme une peinture à un palais de
justice, un parc, le décor, tu sais. Ça fait que là, il y avait des petits culs en avant qui
s'écœuraient, puis juste avant un fondu au noir, ils ont poigné la botte du petit gars, puis ils
l'ont pitché sur la scène, devant le banc de parc. Là, tout le monde a vu noir, ils ont poigné la botte du petit gars puis ils l'ont pitché sur la scène
devant le banc de parc.
Là, tout le monde a vu ça, ils l'ont vu.
Quand la lumière a commencé à baisser,
ils ont tous vu le petit cul, il s'est levé sur la scène,
il a poigné sa botte. Mais lui, il ne le sait pas,
mais il y a un palais de justice de 40 pieds qui rentre.
Donc, ils sont en coulisses,
on rentre dans le noir,
puis là, à un moment donné,
Raymond Legault, il passait le premier.
On suivait en arrière Gilles Pelletier,
moi, Neda Sorgély.
Puis on voit, lui, il revient avec un gars dans les bras.
Il tient par les culottes, par le poil.
Il sac en coulisses.
La lumière allume.
Le palais de justice, ça bouge.
Lui, il a reçu le palais de justice.
Puis là, le mausolée,
« Ah! Renaud, il est plus là! Ah! »
Fait que là, on fait la scène
pis on comprend pas ce qui se passe,
on finit, on sort en coulisses,
il est encore knock-out, lui,
il est assis pis il est là.
Il sait plus où est-ce qu'il est.
Commotion cérébrale, le petit gars,
il a reçu le palais de justice,
il finit, bonjour, merci.
Il a essayé de rentrer dans la police,
la police est tassée,
il est rentré dans le monde.
Madame, elle l'a aimé, celle-là.
Il y avait une autre fois,
Gilles Renaud, il était...
On avait une scène au bout, là,
puis Gilles Renaud était dans une chaise berçante,
puis il y avait juste un filet de lumière,
puis il était comme ça, puis il attendait.
Puis là, on arrive,
puis là, il est vraiment pas content.
Gilles, il est fâché.
Il est fâché, et là, il y avait...
C'était lui ou le personnage?
Lui. Il joue, mais il est pas content.
Et là, je me rappelle,
on a comme dit, elle pogne un fourré.
Et là, on ne comprend pas,
il est tellement fâché.
Et là, j'arrive proche de lui
et là, il y a comme...
J'ai remarqué, il y avait plein de 25 cents à terre.
Je ne comprends pas. À un moment donné, je le regarde, il oui, j'ai remarqué, il y avait plein de 25 cents à terre. Je comprends pas, je fais un moment donné,
je le regarde,
il a imprimé dans le front une ligne
avec des petites lignes de même,
il avait reçu un 25 cents dans le front,
qui était bien imprimé de même.
Là, moi, c'est drôle, il est fâché
parce qu'il a reçu, il y en a un qui l'a poigné,
parce que eux autres, ce qu'ils faisaient,
ils essayaient de le poigner, puis il y en a un qui l'a poigné,
il était pas content. Je sais pas pourquoi.
Le monde dansant, le pitchage des messages,
c'est nos comédiens.
C'est des enfants qui faisaient ça?
Des jeunes, tout.
Mon ex, j'en ai parlé.
Les gars, ce qu'ils faisaient, c'est qu'ils prenaient des trombones.
Ça, c'est pas drôle, mais c'est arrivé.
Ils prenaient des trombones et des élastiques.
Ils essayaient de pogner les acteurs.
T'as barré! Elle avait reçu un trombones et des élastiques merci de pogner les acteurs ta mère elle avait reçu
un trombone dans l'oeil
pis là
le réflexe
quand ça arrive
il y a de la lymphe
le maquillage descend
comprends-tu
un maquillage de théâtre
pis là ça coulait
c'était dégueulasse
pis là c'est
Gilles Pelletier
qui avait dit
il avait fermé les rideaux
il avait donné de la merde
aux jeunes
pis tout ça
mais avant ça
il avait eu à prendre pis là il avait la face la merde aux jeunes mais avant ça il avait eu à prendre
puis là elle avait la face qui dégoûtait
puis finalement elle était correcte
elle a rien eu
mais le pauvre petit gars
lui il y a un gars qui l'a poigné
puis on s'est commencé déjà
c'est lui qui l'a fait
j'aime que tu appelles ce gars-là
le pauvre petit gars
la vraie victime là-dedans
non non
mais c'est le pauvre petit gars
parce que lui il s'est fait poigner
mais ils sont tous aussi coupables
c'est juste que lui
il a plus de viso
il avait fallu
non mais
il y a celui
qui a du talent
dans le groupe
c'est ça
oui
pis elle
elle est allée à l'hôpital
pis là le lendemain
il était rentré
pis il avait offert
des fleurs en plastique
pis c'était un petit gars
pis là il avait
il avait été obligé
il avait été obligé
il avait pas le choix
là tu sais il était il était il était contraint il était Il a pitché dans la face. Il avait été obligé. Il avait pas le choix.
Il était contraint.
Il était venu s'excuser.
Il avait écrit une lettre.
Il faisait poutiller le beau petit gars.
Il a suspendu l'école.
Je sais pas trop trop.
Mais écoute,
les affaires,
jouer devant un jeune obligé,
c'est pas drôle.
T'as parnaque.
Moi, je sais pas si c'est le fait que je venais de Québec,
mais on allait voir des pièces
Puis on respectait les comédiens
Je me rappelle pas de
Crier des affaires
Lancer des affaires
Mais ça a comme pas de sens
Je sais
Ça doit pas être ça aujourd'hui
C'est des affaires qui arrivaient
J'ai un feeling que c'est un peu de même
Moi j'avais joué
J'avais vu Dupont La même un peu de même encore. Moi, j'avais sa vue du pont, la même pièce,
puis il y avait une scène où Gérinaud,
je vois Willy, puis c'est l'oncle de la fille,
l'actrice principale, le personnage principal.
Puis moi, je faisais un Italien immigrant qui arrivait.
Puis là, il capotait parce que lui,
il était inconsciemment amoureux de sa nièce,
mais il ne voulait pas le dire.
Puis c'était une scène d'une violence épouvantable.
À un moment donné, il se fâchait.
« Tu ne vas pas sortir avec ce gars-là, ça n'a pas de bon sens. »
Il me prenait et il m'embrassait sur la bouche.
C'était éveillé, en voulant dire « C'est un gay. »
C'était comme le sous-texte.
On joue ça devant les adultes le soir.
Le drame, le drame épouvantable.
Un après-midi, le premier après-midi, devant des jeunes.
La scène commence.
« C'est éveillé, c'est, Stéphie, tu vas pas faire ça! »
Il me pointe, il fait « Bouh! »
Les enfants « Ah! Ah! Ah! »
« Maudite ta bête! Ah! »
Là, nous autres, on est supposés jouer un drame.
Le fourré nous pointe.
Il y a plus de chaud, il y a plus rien.
Terminé Arthur Miller,
ça a passé dans le beurre.
God, yes.
Est-ce que c'est facile d'être humoriste?
J'ai réalisé que... Non, mais oui.
Oui, parce qu'on n'est pas obligé
de jouer devant des enfants
si on n'a pas un humour pour les enfants.
Il y a juste un théâtre qui fait ça.
Mais il devrait quand même...
Je pense que c'est bon que des enfants
aillent voir du théâtre, mais
ils ne peuvent pas voir n'importe quelle pièce.
Pimpon le pompier
peut écrire une pièce
ou...
Du théâtre, Pimpon le pompier.
Non, non, mais... Fais quelque chose, les enfants. Une pièce. Du théâtre. Mais tu sais,
fais quelque chose.
En général, c'est parce que ça devait être jumelé
à des cours. Il étudiait la pièce.
Il devait connaître un peu.
Là, ça se faisait pas.
Tu peux pitcher des trombones à des marionnettes, c'est correct.
Oui, c'est sûr.
Mais ceci dit, c'était pas tout le temps de même.
Ça arrivait rarement, mais ça arrivait que c'était des affaires de même.
Je pense que, pour me remettre un peu dans l'esprit qu'on était à ce moment-là,
je pense que c'est juste qu'on ne réalisait pas que c'était des êtres humains.
Tu ne réalises pas.
Tu ne comprends pas quand il y a un écran ou quand il n'y a pas d'écran.
Tu ne réalises pas.
Non seulement, c'est des êtres humains.
C'est des êtres humains qui commencent leur carrière, qui vivent leurs rêves.
Non, c'est ça.
Et qui répètent depuis un an et demi.
Tu es encore...
Enfin, je suis un acteur. vivent leurs rêves. Ben non, c'est ça. Et qui répètent depuis un an et demi. Pimpon le pauvre. Non, non, c'est ça.
Enfin,
je suis un acteur.
Aouh!
Féfi!
Fini,
fini de me faire payer
pour me faire pitcher
des trombones
dans des parties.
Ah!
Encore!
Terrible.
C'est pas drôle.
C'est encore.
Ça m'est arrivé il n'y a même pas si longtemps.
J'étais en show la semaine passée.
Il y a une fille en première rangée qui clairement, je ne sais pas ce qui est arrivé,
je ne sais pas l'histoire,
mais elle n'était clairement pas contente d'être là.
Elle n'avait pas le goût.
Elle avait été forcée, probablement.
Mais elle était...
Je pense qu'elle était avec sa mère, ou en tout cas,
avec une femme plus vieille,
qui donnait des coups de coude de temps en temps.
« Vas-y, amuse-toi, on est là pour ça.
Si on est en première rangée, si on est en face de moi... »
Évidemment, moi, je l'accuse pas,
parce que ça va casser le rythme.
Mais des fois, t'as le goût de dire réalise-tu
si t'as pas le goût de nez
viens pas
parce que le show
va être moins bon
parce que
t'as pas le goût
d'être là
pis là moi
je suis tout le temps
en train de te regarder
du coin de l'oeil
pour savoir
quand est-ce que
je vais t'avoir
pis après une demi-heure
je réalise
que je t'aurai jamais
pis là je fais juste
penser à ça
j'essaye de regarder
par-dessus ta tête
parce que je veux pas
croiser ton regard
qui me regarde
avec des couteaux
dans les yeux
fait que c'est vraiment pis même chose moi j' tête parce que je ne veux pas croiser ton regard qui me regarde avec des couteaux dans les yeux.
Fait que c'est vraiment... Même chose, moi, je n'ai jamais compris.
Je ne sais pas pour toi, je ne sais pas si tu as une théorie là-dessus.
Moi, les gens qui parlent pendant un spectacle d'humour,
je ne comprends pas la synapse
qui se passe dans ta tête où tu fais
« Je pense que c'est une bonne idée. »
Je ne sais pas c'est quoi.
J'ai l'impression qu'il y a du monde qui ne comprenne pas.
Tu sais, mettons, tu poses une question,
puis moi, ça arrive souvent, mettons,
comme si je faisais,
« Hey, t'as commencé, mettons, ton show, c'est en quelle année? »
C'est clair, je parle à toi, mais toi, tu réponds.
Ça, souvent, c'est du monde de même que tu parles au public,
tu es comme, tu sais, tu pointes à quelqu'un,
puis tu es comme, « Hey, t'as un chien? C'est quoi le nom de ton chien? » Puis là, tu as une madame
qui crie, « J'ai pas de chien!
J'ai un chat! »
Je pense, elle veut juste...
Elle veut parler.
Elle, elle veut parler.
Non, mais ça, c'est correct. Ça, c'est différent.
C'est des gens qui sont des fois tellement dedans
puis, tu sais, qui...
Qui se contrôlent plus.
Mais des gens qui vont vraiment interrompre le show pour... Souvent, c'est la boisson, on slent plus. Mais des gens qui vont vraiment
interrompre le show.
Souvent, c'est la boisson, on s'entend.
Mais qui vont interrompre le show.
Mais je ne sais pas.
Je n'ai jamais été sous au point de déranger
une performance.
Ça n'arrivera jamais.
Moi, ma deuxième tournée, j'avais fait enlever...
Parce que moi, j'ai tout le temps attiré du monde qui boive.
Puis, j'avais fait enlever les marches. Chaque fois que je jouais dans un théâtre, j'ai tout le temps attiré du monde qui boive, puis j'avais fait enlever
les marches. Chaque fois que je jouais dans un théâtre,
j'enlevais les marches.
Des fois, il y avait du monde qui montait sur scène.
Puis il y avait une madame, un moment donné,
qui était montée sur scène avec son téléphone
et qui avait dit,
« Appelle mon père. »
Puis là, j'étais comme,
« Je ne fais pas de coups de téléphone, madame.
Je suis en train de faire du stand up
non non on m'appelle là ça va être drôle
ça va être drôle
elle était chaude
pis j'avais fait une joke
je me rappelle pas que j'avais fait
mais j'avais appelé le monsieur
je l'avais mis main libre
dans le fond le punch
c'était pour lui dire que sa fille
c'est une crise de conne
pis j'avais eu un bon rire pis je me rappelle pis là la madame le punch était pour lui dire que sa fille a une crise de conne.
J'avais eu un bon rire.
Je me rappelle, la madame
avait pris le téléphone
et elle était en train de paniquer.
Il vient de faire une crise
cardiaque.
Je ne pense pas que c'était vrai.
En tout cas, j'espère que ce n'est pas vrai.
Elle était dans la salle et elle criait
« Ils vont le tuer, Carlis! » C'était pas vrai. Mais là, elle était dans la salle et elle criait, « Ils veulent tuer Carlis! »
J'étais comme,
« Sortez, madame.
Si ton père meurt,
il va mourir. »
On est ici.
Sortez du parking, c'est trop long.
On y est fini.
Profite du rappel.
Ça m'est arrivé il n'y a même pas si longtemps.
C'était à Brossard.
Je finis le show.
Je suis en train de faire le rappel. Je fais le rappel et il y a un gars
Je le vois en coulisses, je le vois du coin de l'oeil
Il est comme dans les rideaux
Il est backstage
Il est dans les rideaux
Je fais mon rappel et du coin de l'oeil je le regarde
Je fais « call in »
Il est en coulisses et il me regarde de même
Je continue le show
Je finis « merci beaucoup beaucoup merci d'avoir été là
à bientôt
tu sors de l'autre bord
je me retourne
et là il rentre sur scène
les bras comme ça
et là moi
mon premier réflexe
c'est hostie
c'est un gars que je connais
mais que je reconnais pas
je
clairement
il est là
pour me faire une surprise
fait que moi
je te l'embrasse
mon gars
je le prends dans mes bras
content de te voir
content de te voir
là je m'en vais
là il se prend le micro
il dit
je veux juste dire à Annie que je m'en vais. Là, il se prend le micro. Il dit, je veux juste
dire à Annie que je
l'aime, puis on va se
marier. Là, je fais, hostie, je le connais
pas. C'est juste
un gars qui s'est faufilé
backstage, puis moi, je te l'invite sur
scène comme si ton moment, il y a un chum
du secondaire, parce que j'ai pas de mémoire
des faces. Je suis comme, il était ici,
ben oui, ben oui. Après ça, j'essaie de le
convaincre de sortir
parce qu'il est sur scène, puis le show est fini,
puis le monde dans la salle, ils sont comme, c'est le
pire sketch que j'ai vu de ma vie.
Fait que là, il se fâche.
Bref, ça a fini comme en coulisses avec
une petite engueulade, mais c'était comme,
quand il est monté sur scène, il est monté avec
tellement de confiance que j'étais
comme, mon Dieu, il y a quelque chose de spécial
qui va se passer dans ma vie. Est-ce qu'ils vont me donner
une plaque ou quelque chose? »
Ils ont amené mon cousin
que je ne connais pas, qui m'a donné une plaque.
Non, non, c'est un gars saoul qui demandait sa blonde à Marie-Anne.
J'ai eu...
Brossard,
le 10-30, c'est une des salles
que j'aime le plus, mais
depuis le début de cette tournée-là, moi, ma tournée
a commencé il y a un mois et demi,
puis il y a eu deux fois
des gars weird
dans les toilettes à Brossard.
Qu'est-ce que tu veux dire? Dans tes toilettes en roulisse?
Non, non, dans les toilettes
pour le public, mais le premier coup,
c'est un gars que...
Tu sais, moi, Éric,
qui fait ma première partie, c'est l'ancien bonjour, moi, Éric, qui fait ma première partie,
c'est l'ancien bonjour,
il est assez bif.
Il est costaud.
Fait qu'aussitôt qu'il y a un problème,
il texte.
Tout le monde fait comme si c'était encore un doorman.
Puis là, pendant le show, il se fait texter.
Il fait, il y a un gars qui dort dans les toilettes.
Fait qu'il était... Il y avait un gars...
De la salle.
Il y a un gars, il s'est levé pour aller pisser
et il a fait une petite sieste à terre
aux urinoirs.
Une sieste relax.
Après, Preach le réveille.
C'est chaud, c'est plein de pisses.
Le gars se met à l'envoyer.
Preach, au début, il est calme.
Le gars se met à l'envoyer chier.
Preach fait « Je pense pour vrai. »
Le gars voulait retourner dans la salle
et il dit « Tu dormais aux toilettes. »
C'est pendant le show, ça. Ouais, tu seras pas capable
de retourner. Voyons donc, tabarnak.
Puis vu que Preach, il est noir,
là, le gars, il se met à créer des
affaires racistes. Fait que là, il sort.
Puis là,
le dernier coup, c'est un gars
qui prenait des photos des filles
qui pissaient dans les toilettes.
Astuce! Chris, il prenait des photos de filles qui pissaient dans les toilettes. Astuce!
Chris, il prenait des photos de filles qui pissaient dans les toilettes. Voyons donc, tabarnak!
Ça n'a pas de sens.
Ah, les chances, tu le précises.
Ouais, ouais.
Ouais.
Je pense que lui,
il aurait aimé...
Nous parlons de choses qui n'ont pas de sens.
Ah!
Ça, c'est ton public.
Mais non, c'est pas mon public.
Je le sais bien.
Après, il y a une fille qui a écrit sur mon Facebook
et je me suis excusé à la fille
parce que j'ai fait...
Je m'excuse que tu as vécu ça,
mais là, vois-tu, je retourne au distante
et elle est super cool, la salle,
mais là, on engage un gars de retourne au distante, pis elle est super cool, la salle. Mais là, j'ai fait, là, là, on engage
un gars de sécurité...
Au toilette.
Qui va être au toilette. Juste...
Mais c'est weird.
Le monde va aller voir Mike Ward, vont dire,
« Hey, c'était weird, il y avait de la sécurité au toilette. »
Ouais.
Pourquoi?
On te fouille avant de rentrer au toilette.
Mais c'est...
Moi, j'ai eu... Vois-tu, ça fait longtemps
que je fais de la tournée. Puis c'est juste
dans les belles salles qu'il y a des affaires bizarres
de même. Moi, j'ai eu le 10-30
qui est une des... Tu sais,
le 10-30, c'est une des plus belles salles
au Québec. Puis Albert Rousseau,
c'est les deux seules salles...
Mais la raison que je pense,
c'est qu'une vraiment belle salle...
Tu sais, une salle tout croche, il engage la sécurité.
Une belle salle, c'est des
petites filles de 17 ans.
Un homme tout croche, il voit
une petite fille de 17 ans, il fait
« Moi, je fais le rêve de prendre des photos de madame qui pisse.
Personne ne va m'arrêter. »
Ça prend au moins un
bouncer partout.
Je pense que c'est ça ma théorie.
Non, non, mais c'est...
On avance.
C'est vrai que...
C'est vrai que maintenant
que j'y pense,
de voir souvent
le staff de sécurité
dans les grosses salles,
tu fais ça.
Si il y a quelqu'un
qui rentre,
décide de mettre la marde,
il va en mettre longtemps
avant que ça finisse.
Oui, mais c'est parce que
c'est des...
C'est ça, dans un théâtre,
ils ne sont pas prêts
pour sortir de la mort.
T'as-tu acheté un tourbus finalement?
Non, pas encore.
Parce que quand tu avais vu mon tourbus, tu étais un peu…
Non, ce n'est pas arrivé encore.
Mais je n'en reviens pas encore.
Pour vrai, j'en rêve.
Je pense que j'attends pour pouvoir…
Parce que je ne veux pas…
Tu sais, des fois, quand tu es trop pressé d'acheter quelque chose,
t'achètes comme tout de suite.
Puis là, un an après, il y a un nouveau modèle.
Mais là, t'as tout dépensé ton argent sur l'ancien.
Y'a-tu des modèles de tourbus?
Ben oui.
Ah oui?
Oh boy!
Je voulais pas t'insulter, excuse-moi.
Pat, arrive en ville, calisse!
Ben non, mais c'est des autobus modifiés, ils font des tourboss.
Non, mais moi, c'est pas un vrai tourboss.
Moi, c'est un petit motorisé qu'on a rappé noir, pis je vais en tourner avec.
OK, mais toi, c'est pas ça que tu rêves, là.
Oui, oui, oui.
C'est une affaire comme les rockstars ont.
Moi, je dors.
Tu peux compter des jokes aux filles dans le boss en tournée.
Non, non, non.
C'est d'avoir un lit.
C'est ça, j'ai compté des jokes
au lit d'une fille.
Non, non, j'aime mieux
en faire rire.
J'aime mieux en faire rire.
C'est ça, je te dis,
compter des jokes au lit.
Il parle juste à fourrer
les culiers.
Ben oui, c'est ça.
C'est ça.
Moi, le mythe du rock'n'roll,
moi, c'est une tourbosse
de chansonnier.
C'est pas un rockstar
qui aurait pas ça, mais un chansonnier.
Un chansonnier qui roule aurait ça.
Dieu sait que les chansonniers
qui roulent, il y en a beaucoup.
Ben oui, il y en a.
Mais tu l'as encore.
Oui, oui. Non, non, je l'aime au bout.
T'as dit que j'aime ça.
C'est extraordinaire.
C'est ma première partie qui chauffe ça.
C'est Preach qui chauffe ça.
Moi, je regarde la télé sur la route.
Parce que moi, quand j'ai eu ma dépression,
je me disais qu'est-ce que je n'aime pas de ma job
et je n'aimais pas la route.
J'ai fait comment je peux me déranger de la route.
Tu as fait ta dépression parce que tu faisais de la route.
Non, mais il y a eu plein de raisons pour que j'ai fait comment je peux me dépasser de la route mais non mais il ya eu plein de raisons de dépression mais quand quand j'ai fait faire quand j'ai commencé à faire des
shows j'ai fait si will paraît que ma job c'est mon rêve de jeunesse ça me rend plus heureux j'étais
comme c'est quoi qui me rend plus heureux là-dedans? C'est vraiment juste la route. Si j'ai un véhicule
que je peux regarder la télé
ou juste vivre
comme si j'étais chez nous,
sur la route, je vais être heureux.
Quand tu arrives dans une salle où les loges sont confortables,
est-ce que le tourbus reste ta loge?
Non, je vais dans la vraie loge.
C'est vraiment juste pour la route?
Oui.
C'est quasiment intéressant.
Un jour, Mike.
Tu ne trouves pas ça intéressant?
Moi, ça me fascine.
Mon tourboss me rend heureux.
J'ai pas d'enfant.
C'est ça qui compte.
J'ai pas d'enfant.
T'as pas d'enfant pour le bus.
T'as pas d'enfant pour le bus.
Faire de la route, ouais.
As-tu déjà arrêté de chier d'un IW, toi, sur le bord de la veine?
Ouais.
C'est ça, c'est ça.
Ben voilà, tu viens de comprendre pourquoi un tourbasse, c'est le fun.
C'est sûr.
Oui, c'est vrai.
C'est vrai.
Tu me juges beaucoup pour un gars
qui a pas chié dans un IWV depuis 28 ans.
As-tu déjà arrêté chier
dans un IWV?
C'est sûr.
C'est le fun
moi dans le temps
Daniel Grenier qui faisait mes premières parties
un des moments les plus drôles
que j'ai vécu de ma vie
on revenait de Québec
Daniel avait envie de pisser
c'était avant que j'aille à la tourbasse
j'avais dit je vais juste me mettre sur le bord pis pisser sur le bord de la route pis il avait dit non pisser. Puis là, c'était avant que j'aille à la tourbasse. Puis j'avais dit, je vais juste me mettre sur le bord
puis pisser sur le bord de la route.
Puis il avait dit, non, je vais rentrer dans le rest area.
Puis il était rentré dans le rest area.
Puis il est rentré la nuit.
Puis souvent, ils disent que les rest areas,
il y a des affaires weird sexuelles qui se passent.
Fait que lui, il rentre dans le rest area.
Je vois un monsieur qui nous voit arriver dans la forêt,
qui sort de la forêt, qui rentre dans le restaurant.
Il est dans la forêt en arrière?
Oui.
Que là, il a vu, puis il est sorti.
Puis là, moi, je riais.
J'étais heureux.
Oui, évidemment.
Ça ne te traverse pas l'esprit d'aller l'avertir, ton chum.
Non, non, non.
Daniel, il est ceinture noire en karaté.
Fait que je me suis dit, tu sais,
si moi, je rentre, je vais juste recevoir une claque de tennis.
Fait que...
Ah, c'est-tu que ça m'a fait très...
Mais, vois-tu, quand j'ai vécu
ça, après j'ai fait, OK, ça me prend...
Ça me prend un tourbosse.
Je veux pas des messieurs qui se massèdent sur moi
la nuit pendant que j'essaie de pousser.
J'ai dit à ma mère de l'écouter.
T'as-tu dit à ta mère de l'écouter? Ça va à tes cœurs, hein? T'as pas dit à ta mère de l'écouter. J'ai dit à ma mère de l'écouter t'as-tu dit à ta mère de l'écouter
ça va à tes coeurs
t'as pas dit à ta mère de l'écouter
j'ai dit à ma mère de l'écouter certain
pourquoi t'as fait ça
on fait pas trop des affaires dont on est fier
ben on la salue
d'abord il est gentil Mike
parce qu'on a fait un numéro ensemble
au Galerie des Oliviers
pis il me disait plein de trucs
il me bâchait en me disant que tout le monde me hissait
puis toutes sortes d'affaires puis tout ça puis il dit toi c'est parce que t'es trop fin
puis là j'ai dit vous vous rappelez peut-être en tout cas puis là ça finissait je disais je suis capable d'être méchant
il disait ouais qu'est-ce que t'es capable de dire puis là la ligne c'était
tu finissais avec
puis en plus ta mère est morte j'ai pas de joke à faire là-dessus je veux juste te le rappeler
puis c'était la fête des mères je disais
c'était la fête des mères
ça punchait ça punchait
pis juste
10 minutes avant
la transa
il dit
hey Pat
il dit
t'as-tu averti ta mère
que tu dirais ça
ben je dis non
ben il dit
avertis-la
j'avais pas pensé à ça
s'il a fallu
que ma pauvre mère
a entendue ça live
elle serait morte
elle avec
ben peut-être
tabarnouche c'est sûr
mais là je l'ai appris
regarde
c'est un gars j'ai dit c'est Mike Warren qui l'a écrit c'était pas lui mais j'ai appelé, « Regarde, c'est un gars. »
J'ai dit, « C'est Mike Warren qui l'a écrit. C'était pas lui. »
J'ai dit, « C'est Mike Warren. »
Ça, c'était très terrible.
On ne s'est pas beaucoup dans ce temps-là.
Il m'appelle. Le numéro avait bien marché.
Il dit, « J'ai une idée de numéro. Je vais te montrer ça. »
J'y vais. Il me demande.
Il y avait des bonnes lignes.
Il me lâchait pas.
Je lui dis, « J'ai écouté un peu dans les fleurs. »
Il répondait, « Non, je t'écoute pas. »
« Chaque fois que tu parles, je pense juste à des manières
que je pourrais te tuer, puis me débarrasser du cadavre.
Là, je continue à parler,
puis t'as-tu dit quelque chose? Parce que moi, dans ma tête,
je suis en train de le noyau glisser à dos.
Fait qu'il y a toutes des lignes de même,
c'était cœurant, c'était cœurant, puis là, il dit, toi,
serais-tu capable d'être méchant? Ben oui, ben il dit, ah ouais, qu'est-ce que tu dirais?
Là, je tourne la page,
il y a rien. Ben, je dis, qu'est-ce que je dis?
Ben, là, tu trouves pas quelque chose à dire.
Mais ça...
J'avais failli dire non. J'ai dit, non, les lignes sont tellement
bonnes. Après, il faut que tu arrives avec quelque chose qui punche
parce que... C'est que je voulais,
tu sais, vu que
t'avais déjà commencé les prières
à cette époque-là. Fait que je voulais que
ce soit ton équipe qui l'écrive
parce que moi, j'avais l'impression, si j'écrivais
des insultes sur moi,
je tomberais juste dans
« J'ai de l'air de Kim Jong-un,
j'ai de l'air d'une lesbienne. »
Puis je voulais
que ça me surprenne.
Puis vois-tu la joke de ma mère morte?
C'est ça qui est arrivé?
C'est Julien Tappe?
C'est-tu Julien Tappe?
C'est toi, là, de Juste tu Julien Tape Il était à 3 là
Je pensais
C'était ta gang
Mais tu sais c'est que
La joke de ma mère morte
J'aurais jamais pensé
A cette gag là
C'est un gag parfait
C'est d'une méchanceté gratuite
Asti que c'est gratuit
Le jour de la fête des mères.
Il coupait sur tous les humoristes qui riaient,
mais qui étaient tous gênés.
Il ne voulait pas montrer que c'était drôle.
Ah oui.
Il trouvait ça drôle. Non, ça, c'était très drôle.
Je me rappelle.
J'avais tellement eu du fun à faire ça.
J'avais tellement eu du fun.
C'est facile de travailler avec lui.
Moi, j'ai jamais écrit pour, mais clairement, même dans ce sketch lui. Moi, j'ai jamais écrit pour,
mais clairement, même dans ce sketch-là,
j'ai pas écrit pour.
Mais t'es facile à travailler avec
parce que, Asti,
le sketch, l'idée était bonne,
mais le résultat final était hallucinant.
Ben oui, en effet.
On revient à ce qu'on disait tantôt
pour avoir travaillé avec Patrice
c'est comme je t'ai dit
tu sais tellement qu'il peut tout faire
ou qu'il va tout bien faire
que tu peux tellement t'amuser
c'est ça comme il disait tantôt
des fois il voyait le texte
live avec les caméras ouvertes
pis t'étais comme wow
il a vraiment le bon ton
c'est assez exceptionnel de travailler
avec des gens qui l'ont vraiment comme c'est vite c'est rapide puis c'est pas compliqué c'est
vraiment tu refais tu le bye bye cette année oui. Je ne sens rien de le tourner. Fait que là... Il y a...
Tu sais, j'imagine...
Là, en ce moment,
vous savez assez
que le bye-bye
pourrait être demain
et qu'il est écrit,
mais il faut garder
bien, bien, bien...
On regarde toujours
des journaux de tournage
à la fin s'il arrive un événement
comme tel, comme une année
Justin Trudeau avait pleuré
aux Nations Unies en s'excusant auprès des Amérindiens.
Puis ça avait été...
Il avait fait ça le lendemain d'une espèce de discours
que je faisais aux Nations Unies dans le show.
Fait qu'il avait fallu retourner juste une ligne
où il pleurait en s'excusant
aux Amérindiens. Puis il avait tout fallu faire
le maquillage. Trois heures et demie de maquillage juste pour rentrer
et dire « Excusez-moi, les Amérindiens,
ça n'a pas été fait. » C'était fini, c'était ça.
Ça avait pris trois heures et demie
de maquillage en blackface?
Peut-être ça en blackface?
Ça, j'imagine, vous en parlez.
Je pense que je vais dire ça. Je crois qu'on parle de la bye-bye. C'est vrai, tu n'as pas le droit de m'en dire. mais ça j'imagine vous en parler du passé
on parle de bail mais c'est vrai tu as pas le droit de m'en dire
ben non ben non c'est des surprises
d'après moi ça va être mentionné
ah c'est clair
y'a-tu déjà des shows qui sont arrivés comme les bye bye live
c'est à cause de moi que Dan Migra arrêtait de boire
oh seigneur!
Il y avait comme un bourdon.
J'ai capté l'attention de tout le monde.
Il me l'a dit.
C'est à cause de toi que j'ai arrêté de boire.
C'était le bye-bye, c'était en 93.
Dans ce temps-là, Dan Bigra, il avait trouvé une camisole.
Oui.
Il n'y en a plus, là?
Non, il n'y en a plus.
Il avait les cheveux longs.
Je me rappelle, c'était live.
Moi, j'ai 33 ans.
Je suis devant au-dessus de 2 millions de personnes live.
Le sketch, c'est que ça approchait de minuit.
Je suis en jeans, en camisole, avec un gros nez, les cheveux longs.
Mike rentre exactement habillé comme moi.
Il s'en vient.
Non, tu parles d'un autre alcoolique.
Dans le bigras.
Et là, il s'en vient.
Il est chaud.
On est live, là.
Il est chaud.
Puis moi, je suis là, je le vois arriver.
Il s'en vient comme ça.
Puis là, on s'arrête l'un en face de l'autre.
Puis là, moi, j'ai ma face comme ça devant lui.
Puis là, le monde, il rit.
Il rit, il rit. Puis là, comme il rit, il rit, pis là comme ça
il me parle, tabarnak
je peux pas croire
j'ai l'air de ça
ah ouais?
oui, mais là
c'est parfait
live, le 31
le 31
pis là il se posait de dire une ligne,
il a dit pas, mais ça continue à rire,
une chance, ça rit.
Puis là, j'essaie de dire,
« On a nos micros ici,
on peut pas parler. »
« Tu peux pas chuchoter. »
« Tu peux pas chuchoter, c'est dur. »
J'ai dit sa ligne toute, puis il est découragé.
Puis là, j'ai dit sa ligne, il dit une ligne.
Je rappe ça, parce que je sais pas ce qu'il va faire,
puis là, je le reviens de bord, il s'en retourne,
le lendemain, il s'est vu,
il a arrêté de boire, puis il m'a dit,
après, il dit, j'avais, j'ai tellement,
parce que là, au début, c'est pas vrai,
au début, je savais pas qu'il était chaud,
fait qu'il arrive, moi, je faisais exactement comme lui,
comme ça, comme ça,
mais il était passé midi, fait qu'il avait des bonnes chances.
Oui, c'est ça.
C'est ça qu'il m'a dit.
Je pense qu'il n'a jamais rebut depuis.
Tu l'imitais de même.
Tu devais savoir.
Soit il était saoul,
soit il faisait un ACV.
C'est rare que quelqu'un...
Imiter quelqu'un devant la personne,
c'est assez intimidant.
C'est assez intimidant.
Surtout quand tu le ridiculises.
C'est bien rare qu'on imite juste pour...
C'est rare que c'est assez flatteur.
Comme imitation.
C'est bien gênant.
Tu t'es jamais fait imiter?
Jamais.
Moi, j'aime ça me faire imiter.
Ça me blesse pas.
Il y a pas grand-chose que tu dis qu'on peut dire de pire.
Ça me blesse pas. Moi'est drôle que tu... Il y a pas grand-chose que tu dis qu'on peut dire de pire. Ouais, ouais. Ça me blesse pas.
Ben même, moi, tu sais,
je t'avais écrit, tu sais,
après le bye-bye,
vu que c'est toi
qui me jouais.
Ça m'avait...
J'étais heureux
que t'ailles pas
un fat suit.
Moi, c'était juste ça.
J'étais comme...
Asti,
j'espère qu'il y a pas
de fat suit.
Je voulais pas
que ça soit
comme Noddy Professor.
Autant de marde qui rentre.
Regarde-le pas cette année.
Ah oui?
Ah Christ.
Oh my God.
Asti.
Si c'était ça, je l'aurais pas dit.
C'était très drôle parce que
j'étais évité 2 ans la deuxième année
je me rappelle on tournait dehors
en face de Radio-Canada
il y avait Guillaume Lemétivierge
qui passe et qui me vouait à peu près de
250 pieds et il fait
Mike Worm! Mike Worm!
j'avais essayé de... tu sais quand tu marches
t'as pas les bains
c'as pas les baies. Je sais pas si...
Tu sais, quand quelqu'un marche, on marche, c'est un peu le même.
Lui, quand il arrive sur une scène, il y a comme...
C'est comme s'il y avait une boulette de prête les deux fesses.
Il y a comme un...
C'est pas un bon exemple que je donne, là.
Mais il y a comme une espèce, là. Je l'avais comme exagéré.
C'était comme une marionnette.
Puis là, Guillaume m'a dit
« Tu marches pareil! Tu marches pareil! »
Puis là, finalement, ils ne l'ont pas gardé.
On riait beaucoup, mais c'était trop exagéré.
Mais j'avais essayé de trouver
ta manière de marcher.
Je pense que moi, j'aime pas ça
me faire regarder.
C'est pour ça que tu as choisi ce métier-là.
Oui, j'ai la pire job au monde pour ça.
Mais j'ai remarqué que je marche normalement,
mais si le monde me regarde,
je viens comme nerveux,
puis je marche bizarre.
Ça, c'est le problème.
Un acteur, c'est ça.
Ce qui est le plus dur de faire quand tu joues un rôle,
c'est d'oublier que le monde te regarde.
Parce que dans la vie, il n'y a personne
qui pense à...
Non, le public que je parle.
Dans la vie, il n'y a personne qui pense
où il met ses mains quand il parle.
Quand tu parles à quelqu'un, tu ne dis pas
mais si tu joues une scène, surtout si tu es debout,
si tu es assis, tu peux te mettre dans la main,
tu peux te tenir près de la table, mais si tu es debout
et que tu joues une scène, tu ne sais pas
si tu mets tes mains dans tes poches.
Il y avait un exercice qu'il faisait faire à des acteurs,
c'était absolument extraordinaire,
il mettait juste une chaise, le prof mettait une chaise,
pis là il disait, ok, un après l'autre,
toute la classe, vous allez rentrer, vous rentrez d'une pièce,
pis vous asseyez.
Vous attendez un petit peu, vous vous relevez,
vous partez.
Fait que là, t'as tous les cristi-tateux de profs
qui veulent montrer que c'est des acteurs, pis ils font quasiment du mime, pis ils rentrent
ils regardent dehors
ça marche, ils s'avancent
ils regardent la chaise
une chaise, t'sais
pis on a pas le droit de parler rien, pis ils s'assoient
pis ils se prisent de pause, pis t'as tout le temps
le pire acteur de la gang
qui lui, il rentre
il s'assoit
il se lève, pis il sort parce qu'il trouve ça niaiseux pire acteur de la gang qui lui rentre, il s'assoit,
il se lève, puis il sort parce qu'il trouve ça niaiseux. Là, quand tout le monde
a passé, le prof, il dit, OK, le seul qui était
bon, c'est le pas bon.
Parce qu'il n'a rien fait. Dans la vie, quand tu rentres
d'une pièce, tu t'assois.
C'est ça. Il n'y a personne qui ne fait rien.
Il n'y a pas de drame.
C'est ça qui est dur.
Quand tout le monde te regarde,
c'est ça que tu essaies de penser.
Je marche comme un comédien pas bon.
Non, tu marches.
Tu n'as pas le mal à l'aise quand tu marches.
Tu as comme une espèce de démarche.
Je n'ai pas assez d'espace pour le faire.
On va aller dehors après.
On va.
Tu as comme une espèce de truc. Il y a comme un swing quand tu marches. pour le faire. On va aller dehors après. Mais t'as comme
une espèce de petit truc.
Il y a comme un swing
quand il marche.
C'est l'alcool, ça, je pense.
Peut-être.
Peut-être juste ça, oui.
Hey, Yann,
y a-tu des questions?
Ça fait comme...
Oh, Christy,
ça fait une heure et demie.
Oui, oui, oui.
T'es-tu tanné?
Déjà?
Non, non, non.
C'est juste juste je voulais voir
ben il y en a une
qu'il faut que j'efface
c'était quoi la difficulté
je la trouve pas pire
c'était quoi la difficulté
d'imiter Mike au bye bye
ben pourquoi il fallait que tu l'effaces
non mais c'était
t'en as parlé un petit peu
je suis sur le bord de l'effacer
la difficulté d'imiter Mike c'est la difficulté ce qui est dur quand t'était... T'en as parlé un petit peu, là, fait que j'étais sur le bord de l'effacer,
mais je l'ai trouvé pas pire. Ben, la difficulté d'imiter Mike,
c'est la difficulté d'imiter...
Ce qui est dur quand t'imites quelqu'un,
c'est que...
D'abord, du coup, c'est plus des parodies,
des imitations,
c'est qu'il faut que tu trouves
qu'est-ce que tout le monde reconnaît de telle personne.
C'est quoi l'affaire que tout le monde va dire,
ah oui, c'est vrai, il est de même, oui.
Pis Mike, il y a pas...
Tu sais, c'est un stand-up,
fait qu'il y a pas, à part son élocution, il y a pas grand-chose de... Ça, c'est des gros mots, là. C'est de la manière que je parle. C'est un stand-up fait qu'il n'y a pas à part son élocution
il n'y a pas grand-chose
ça c'est des gros mots
c'est de la manière
que je parle
c'est des gros mots
oui
mais c'est la clé
souvent d'une bonne joke
c'est de dire quelque chose
que tout le monde
a remarqué
sans nécessairement
le voir consciemment
mais ce qui est extraordinaire
lui c'est qu'il peut dire
les pires horreurs
et c'est pour ça
que tu es mon idole
il les dit avec candeur
il les dit comme s'il était...
À chaque fois, c'est comme s'il s'excusait.
Non, mais tu dis des affaires.
Moi, je ne le dirais pas,
mais tu dis quelque chose,
et c'est tout le temps...
C'est pas un ci, c'est un ça.
Non, non.
C'est cette espèce de manière de s'excuser,
de dire je vais dire une horreur,
mais je n'ai pas le choix.
Tu m'avais dit quoi à un moment donné?
Je ne me rappelle même plus si c'était une joke sur qui,
mais j'avais fait une joke sur quelqu'un à Juste pour rire
il y a une année.
C'est quelqu'un qui me faisait chier.
Là, tu m'avais dit après, tu avais dit,
tu sais, d'habitude, quand tu fais des jokes sur le monde,
on ne sent pas de méchanceté,
mais celui-là, on sentait de la méchanceté.
C'est quelqu'un qui t'avait dit quelque chose,
un comédien qui avait parlé,
puis tu ne l'avais pas pris.
Puis tu étais fâché,
puis ça ne marchait pas.
Parce qu'habituellement, tu as toujours une twist,
tu aurais pu le faire, mais d'une autre manière.
Ça paraissait juste que tu te revangeais.
Ça revient à ce qu'on disait tantôt, que le public, il le sent.
Il le sent naturellement.
Même s'ils ne connaissent pas l'histoire,
ils ne connaissent peut-être même pas...
Le public, il le sent.
Il le sent tout, tout, tout.
Quand c'est vrai, quand c'est pas vrai,
quand c'est...
Ils le sentent.
Oui.
Parce qu'on n'est pas là pour régler des...
Vous n'êtes pas là pour régler des contes sur scène,
vous pouvez faire rire,
parler de n'importe quoi,
mais vous n'êtes pas là pour régler des trucs personnels.
D'ailleurs, c'est drôle ça,
mais un gars et une fille qui sortent ensemble dans la vie,
il n'y a rien de plus dur que de jouer un couple qui s'embrasse.
Ah oui? Oui, parce que là, le monde, ça mais un gars et une fille qui sortent ensemble dans vie il y a rien de plus dur que de jouer un couple qui s'embrassent ah ouin?
ben oui parce que là le monde ils font
c'est la vraie vie
t'es sur une scène dans un film
tu vas t'embrasser comme acteur
comme les personnages mais là si t'es comme
t'as comme trop de
ben là j'aimais pas ça
vous autres vous vous embrassez visiblement
non mais
mais je vais parler au monde qui a une vie.
Une vie de couple, je veux dire.
Non, mais tu sais, quand tu t'embrasses,
depuis longtemps, il y a comme une espèce d'aisance
que tu n'auras pas dans une scène
où c'est comme le premier baiser.
Ça fait que c'est très, très, très dur de jouer ça,
mettons, avec ta blonde.
Oui, et surtout, tu sais,
tu n'embrasses pas quelqu'un que tu es avec depuis 20 ans
comme tu t'embrassais.
Tu sais, tu n'as pas la pas quelqu'un que tu es avec depuis 20 ans comme tu embrassais.
Tu n'as pas la même passion.
Après 20 ans, tu connais plus,
mais tu es moins intense qu'après trois semaines.
D'habitude.
Chacun décide de ce qu'il veut.
En tout cas.
C'est vrai, tu as totalement raison.
Oui, oui, c'est certain.
Un moment donné, tu m'avais dit une T'as totalement raison. Ben oui, oui. C'est certain. Hé, pis ça, je voulais... Un moment donné,
tu m'avais dit une idée de show
que j'aimais vraiment. T'sais, moi,
à cette heure, comme j'avais dit dans l'intro,
moi, je fais plus de télé,
pis... Ben, c'est drôle, hein?
Je sais de quoi tu vas parler, pis tantôt,
je t'ai écouté l'autre podcast, pis j'ai dit
t'es prête. Mais... Pour l'idée
qu'on a. Mais on peut pas dire, parce que
quelqu'un va la voler. Ah oui, c'est vrai? OK.
C'est tout qui décide. Marc, ils ne peuvent pas voler,
c'est nous deux. Si quelqu'un la vole,
anyway, tu sais, j'en ai parlé
ici, fait que... OK, oui.
Mais son idée, c'était de faire...
C'est l'idée de mon agent, Jean-Claude Desperance,
il a eu une maudite bonne idée. Faire
un talk show à télé
que ça serait, mettons, on fait
un talk show à 7h le soir,
à 11h le soir.
À 7h,
c'est moi qui ai l'animateur,
Mike,
c'est mon co-animateur.
Fait que je reçois quelqu'un
puis lui,
c'est le co-animateur
avec les sujets
de Patrice Lécuyer,
de Sylvie,
bon.
Et à 11h,
c'est le même invité
mais c'est Mike qui anime
puis c'est moi
qui suis son co-animateur.
Fait que là,
ça ne sera pas
le même genre d'entrevue
pantoute,
à 11h,
avec toi
puis à 7h,
avec moi.
C'est bon.
J'aimais vraiment ça comme idée.
Je te regardais interviewer ce soir.
Tu pourrais.
Je suis un esti de machine.
Moi, il y a une affaire.
Ce que je fais, ce ne sont pas des entrevues.
Mais il y a un conseil que tu m'avais donné à ce titre que ça a vraiment sauvé le podcast,
c'est que tu m'avais dit,
je ne me rappelle pas, tu me parlais de qui,
mais tu avais dit, tu sais, le défaut des animateurs,
souvent, tu poses une question à quelqu'un,
puis s'il ne te donne rien,
tu essaies de meubler,
puis là, tu parles, tu parles.
Tu essaies de le faire bien pareil.
Oui, au lieu de juste vivre le moment, puis là, tu parles, tu parles. T'essaies de le faire bien pareil. Ouais, au lieu de juste...
Au lieu de juste vivre le moment,
puis si je te pose une question,
ta réponse est mauvaise, de juste faire...
C'est quoi cette réponse-là?
Ouais, ouais, ouais.
Si tu m'aides pas, je t'aiderais pas.
Puis ça, aussitôt que tu m'as dit ça,
j'ai l'impression que j'ai catché de quoi.
Peu importe ce qui se passe dans une entrevue, si, disons, l'invité, il est mal à l'aise, mais que l'animateur ça j'ai l'impression que j'ai catché de quoi peu importe ce qui se passe dans une entrevue
si le invité
il est mal à l'aise
mais que l'animateur
il est à l'aise
toi comme spectateur
c'est le fun à regarder
moi je me souviens
des interviews
parmi les plus beaux interviews
que j'ai fait
c'était avec Jean Leloup
il y a du monde
qui fige devant Jean Leloup
moi j'adore
je le trouve drôle
je l'aime
il peut faire n'importe quoi
moi j'en bac
et ça fait toujours
des entrevues,
un artiste extraordinaire.
Il y a des gens qui sont weird,
ou des gens qui sont mal à l'aise,
il y a des gens, il n'y a rien à faire.
Quelqu'un qui n'est pas bon, il n'est pas bon.
Tu ne peux pas faire croire au monde qu'il est bon,
il n'est pas bon.
Ou si quelqu'un fait des jokes, c'est pas drôle,
ne ris pas comme un malade pour faire comme si c'était drôle.
Le monde ne trouve pas ça drôle.
Si tu ris comme un malade,
le monde va dire
pourquoi tu es un peu niaiseux, un peu cave.
Moi, je trouve que c'est ça qu'il y a
dans les dernières années, mettons,
les galas à télé. Je trouve qu'il y a
tellement de montage, chalonneux au numéro.
Moi, j'aime ça quand je vois de l'humour
à télé qu'il y a
un moment un peu moins drôle.
Souvent, il est super important.
C'est qu'il va toujours avoir un moment moins drôle.
C'est naturellement.
Récemment, je parlais de ça
avec quelqu'un qui...
Dans tous les spectacles, il y a un moment,
des fois, un cinq minutes qui est plus mollo.
Là, tu parles, on pourrait enlever ça,
mais en même temps, si tu l'enlèves, il y en a un autre qui devient plus mollo.
C'est naturel.
Tu peux prendre tes dix meilleurs gags
en carrière, les faire un après l'autre
il y en a un
qui va être moins bon
ton 10e meilleur gag
en carrière
reste ton pire gag
des 10
mais en tant que
quand tu performes
devant des gens
tu veux souvent
qu'il n'y ait pas de temps mort
et que tu veux que tout rentre
et à un moment donné
tu réalises que
naturellement
il va y avoir un gag moins bon
moi j'ai une question
pour vous autres
une question de je peux-tuai une question pour vous autres.
Je peux-tu poser une question?
Non, non. Oui, vas-y.
Une question de Patrice Lécuyer.
Comment ça se fait
qu'il y ait des humoristes que leur show n'est pas bon?
Non, non, mais je vais vous expliquer
pourquoi. Parce que vous avez
des endroits comme ici où tu
testes les affaires.
Puis si c'est pas bon, tu te rends compte
que c'est pas bon. Il y a des shows,
il y a beaucoup de shows
extraordinaires, mais il y a des shows
que tu vas voir,
c'est pas si fort. Ils les ont testés,
ils sont allés. C'est quoi?
C'est parce qu'ils se contentent de peu?
J'ai l'impression que
il y a du monde
des fois qui ne sont pas capables de...
Tu sais, l'expression en anglais, « read the room ».
Tu sais, moi,
c'est arrivé une couple de fois qu'il y avait
un numériste un moment donné que j'avais vu ici
que ça ne marchait tellement pas.
J'étais dans la loge, que j'étais
descendu parce que je voulais vivre ça.
Moi, je n'étais pas en forme ce soir-là, Mike.
Non, puis il était débarqué
et j'avais fait
tabarnak.
Il avait fait, oui, oui, ça a bien été.
J'étais comme, voyons, tabarnak.
C'est que lui,
il était en aide.
Dans sa tête, ça a bien été.
Ça voulait dire, j'ai rien oublié.
Mais j'étais comme, voyons,
tabarnak, c'est pas ça.
Quand tu testes des blagues, des numéros
qui sont pas forts, c'est pas ça, hostie. Quand tu testes des blagues, des numéros, tu sais qu'ils sont pas fort,
t'en penses chaud.
Ouais, mais tu le sais pas jusqu'à temps
que t'as pas entendu quelque chose de supérieur,
tu comprends? Quelqu'un qui coule à 100 mètres
en 17 secondes,
qui a pas vu Usain Bolt,
lui, il se pense le plus rapide de la Terre,
quand tu vois quelqu'un d'autre...
On a vu des shows,
on a vu des shows.
Ouais, mais quand t tu es sur scène,
c'est dur de juger
quand toi tu es sur scène
et quand quelqu'un d'autre est sur scène.
C'est un peu le même principe.
Les acteurs et les actrices ne sont pas bons.
Les actrices, c'est rare, mais les acteurs
ne sont pas bons.
C'est vrai, les filles sont bonnes.
Les actrices, c'est rare.
Il y a quelques gars qui ne sont pas bons.
Ils veulent faire ça pareil.
Tout le monde dit que beaucoup de gens qui font ça ne sont pas bons. C'est laœurant. Il y a quelques gars qui ne sont pas bons. Ils veulent faire ça pareil. Tout le monde dit
qu'ils font ça, ils ne sont pas bons.
C'est la même affaire. Je retire ma question.
Mais il y a...
Tu sais comme moi...
Tu t'es-tu enregistré la première fois que tu es monté sur scène?
Première, première fois, non.
Je ne me suis jamais vraiment regardé
sur scène. Moi, j'ai bien de la misère avec ça.
Moi, je m'étais enregistré.
Je compte juste les secondes de silence.
Mais moi, la première fois sur scène,
dans ma tête, c'était
le hit du siècle.
Je l'ai revu 6-7 ans après.
Puis j'avais, genre,
j'ai eu, mettons, sur 5 minutes,
3 bons rires,
une couple de...
Mais j'étais comme, voyons,
j'ai eu 3 bons rires.
C'était la meilleure chose que j'ai eu trois bons rires que tu sais
c'était la meilleure chose
que j'avais vécu
fait que j'ai l'impression
que quelqu'un de mauvais
s'il se compare tout le temps
à ce qu'il a fait avant
il fait
bon
j'étais mauvais dans le temps
j'étais encore mauvais
mais c'est ça
c'est drôle
c'est François Bellefeuille
qui me parlait de ça
il y a pas longtemps
moi j'ai fait l'école
avec François
pis
il avait regardé à un moment donné c'était pendant le show d'un anniversaire de l'école fait l'école avec François. Il avait regardé, à un moment donné, c'était
pendant le show d'un anniversaire
de l'école de l'humour, 25-30,
je ne me rappelle pas exactement. Pour le fun,
il avait regardé des vidéos
de lui à l'école.
Je me rappelle qu'il m'en avait parlé en disant
qu'il n'y a rien qui est tellement
mauvais que c'est drôle. C'est juste
pathétique.
Moi, quand il m'a dit ça, moi, je me rappelle à l'école,
moi, François, il me faisait mourir de rire.
Je me roulais à terre.
Moi, dans ma tête, je l'avais vu tout de suite. C'était un gars
qui avait une brillance humoristique
exceptionnelle.
Mais quand il m'a parlé de ça, je me suis remis à penser
à moi, mes « hits »
de l'école, puis faire
« Ouais, non, c'était de l'hostie de merde,
finalement. » Mais ça m'a fasciné
comment il dit « Tu regardes, c'est même pas
drôle parce que c'est
mauvais. » Il dit « C'est juste
mauvais. »
C'est même pas tellement...
C'est pathétique.
Non, je sais, mais dans le sens que moi, à l'école,
c'était du génie, là.
C'était comme « Qu'est-ce, il est 20 ans
en avant de tout le monde.
Puis là, aujourd'hui, lui-même, qui est déjà très sévère avec lui-même,
côté humour, mais je l'ai cru
quand il a dit ça. Il dit, il y a des numéros.
Puis là, je disais, voyons, tel numéro, c'était drôle.
Il dit, non, non, non. Le meilleur gag,
c'était telle affaire. Puis là, je faisais,
c'est mauvais, ça? Puis il dit, ouais,
c'était le meilleur gag. Mais moi, dans ma tête,
à ce moment-là, en 2006,
c'était du génie. C'était écœurant. Mais aussi, l'hum Ouais, c'était le meilleur gag. » Mais moi, dans ma tête, à ce moment-là, en 2006, c'était là. C'était
du génie, là. C'était écœurant.
Mais aussi, l'humour, ça vieillit pas bien.
Fait que quand tu regardes des vieilles,
vieilles, vieilles affaires,
c'est souvent, mettons,
une joke qu'on dit là,
dans trois semaines,
elle peut être déjà plus drôle.
Mais je pense que c'était au-delà des gags plus que des idées
comme telles. Soit sur toi à l'école, c'était un gars qui faisait
pratiquement que des personnages
ou des concepts ou des espèces de quatrième mur un peu bizarres.
Puis moi, j'avais des souvenirs
de moments
épiques
que
il dit non, honnêtement, c'était
pas terrible.
Cette semaine, le préalable de ne pas envoyer de fleurs
à Fallu, il y avait,
tu sais,
dans Viande froide,
quand ils mettent,
mettons,
Stéphane Fallu est né,
blablabla,
puis ils montraient
un extrait de Fallu
à l'école,
puis,
asti,
tu sais...
Tous les extraits
des humoristes
qu'on montre à l'école,
c'est tout le temps triste.
Tout le temps.
Mais tu réalises-tu
que là,
aujourd'hui,
on est...
C'est en contexte aussi.
C'est-tu qu'on est laid et qu'on ne le sait pas encore?
Qu'on est quoi?
Dans 20 ans, tu vas dire, je ne peux pas croire que j'avais ces cheveux-là.
Mais aujourd'hui, tu te trouves beau en crisse et tu l'es.
Ça fait une couple de fois que tu me colles et ça me travaille en crisse.
Écoute, ça me donne envie de te faire rire.
T'aimerais-tu ça, mettons,
si... Tu sais, Chris, t'es vite, t'es drôle.
Tu sais, mettons,
quand tu vas juste animer six shows
à télé,
tu pensais des fois, mettons,
ta genre de pré-retraite,
commencer à venir
faire des numbers ici?
Ah, j'aimerais ça,
certain, oui.
J'y pense.
Oui.
Tu as fait de l'impro,
beaucoup.
Oui, beaucoup.
Puis tu as été
un gros joueur à LNI.
Tu n'as pas juste été...
Moi, j'ai été chanceux.
Tu n'es pas au temple
de la renommée, toi?
Oui.
Mais j'ai...
Je connais mon répertoire.
Non, non, mais j'ai été chanceux.
J'ai été chanceux
parce que c'est un joueur ordinaire.
Moi, j'ai commencé à jouer...
Un joueur ordinaire, mais dans le temple de la renommée.
Non, non, tu vas voir.
Comme un joueur d'hockey ordinaire comme Maurice Cichard.
J'ai joué deux ans.
J'étais vraiment super ordinaire.
Puis là, ils m'ont flushé.
Je ne faisais plus.
Puis il y avait une tournée de LNI de 11 semaines en Europe.
Puis Norman Bratwait a lâché 10 jours avant de partir.
Puis là, il partait pour faire, pendant 11 semaines,
une tournée en Europe.
Fait que là, ils appellent, ils ont dû appeler
le botin au complet. Ça prenait quelqu'un qui est
pas bon parce qu'il faut que tu sois libre toute l'automne,
que tu aies un passeport valide
puis que tu puisses partir en impro.
Moi, ils m'ont appelé, je devais être le 37e appel.
Puis j'ai dit oui, je vais y aller.
Fait que je suis allé onze semaines
en impro en Europe.
On était deux clubs, on jouait tous les deux jours pendant 11 semaines.
Je suis revenu, j'ai joué
avec les jaunes, c'était correct, mais sans plus.
L'année d'après, c'est arrivé
à la TV. Là, tous les games étaient à la TV
et c'est là que j'ai éclos
comme joueur, puis c'est là que je me suis
mis à gagner le championnat des compteurs.
C'est ça, toi.
J'étais bien ordinaire, mais si j'avais arrêté
avant, j'aurais passé dans le beurre complètement
moi j'aurais aimé faire de l'impro mais
à mon école il n'y avait pas d'impro
fait que la première fois que j'ai fait de l'impro
c'était à l'école de l'humour
pis tu sais à l'école de l'humour c'était tout du monde
qui était comme les vedettes
de leur cégep en impro
pis là moi j'arrive que
tu sais j'ai regardé 3 games
à Télé-Québec fait, moi, j'arrive que, tu sais, j'ai regardé trois games à Sti à Télé-Québec. Fait que, tu sais,
j'étais moyen.
Puis moi, je suis tellement...
Là, en ce temps, je pense que je serais peut-être meilleur.
Mais à l'époque, j'étais juste un gars de...
J'avais une ligne. Fait que là, mettons, on faisait
une impro. J'étais comme, je vais dire ça.
Là, je rentrais, je faisais ma phrase, j'avais un gros rire.
Puis là, la personne répondait,
puis j'étais comme, c'est pas
assez!
Je suis pas un acteur!
Toi, t'en as-tu fait?
Jamais de la vie, je serais...
J'étais allé voir, j'ai pas
souvent vu de l'impro comme telle, mais mon frère,
moi, a fait de l'impro beaucoup au Cégep
et à l'université, puis je suis allé le voir
quelques reprises.
Moi, je serais
terrorisé à faire ça.
Je serais incapable. Je ferais juste...
Écoute, je parle à quelqu'un
et je suis tout le temps en train de me demander ce qu'est la prochaine chose
que je vais dire. Fait que devant,
j'allais dire 100 personnes, c'est beaucoup.
Mais l'impro, c'est comme
sauter en bungee. Il y a du monde, ils envoient en haut
du poteau.
Mais c'est ça, c'est un laisser-aller là que. Il y a du monde, ils envoient en haut du poteau.
Mais c'est ça, c'est un laisser-aller-là que ça prend.
Moi, je serais incapable de faire ça.
C'est la même peur, mais il y en a qui aiment ça et il y en a qui sont...
J'ai l'impression, étant un gars
qui n'a jamais fait de l'impro,
mais je vais te dire c'est quoi l'impro.
Parle autant de la renommée.
Explique autant de la renommée.
Moi, la raison pourquoi je n'étais pas bon,
et une chose que je ne comprenais pas,
j'ai l'impression que l'impro,
c'est surtout de l'écoute.
Moi, je n'écoutais pas au début.
Quand j'essayais de faire de l'impro,
il faut que je punch, mais...
C'est ça.
Si tu écoutes et que tu suis,
à la limite, tu vas être le plus poche.
C'est comme en entrevue.
Tu as des liners que tu n'as préparé quelqu'un dit quelque chose tu réponds
l'impro faut que tu sois juste comme ça
tu joues quelque chose, une scène
puis t'écoutes, choisis ton moment
on peut pleurer là-dessus
je serais incapable
tu penses
incapable
ça serait malaisant
moi je serais le gars qui monte et qui fait...
Hey!
Elle est en forme!
C'est ma fête!
Là, quelqu'un fait comme...
Hey, bonne fête!
Je serais comme...
Qui?
Ah, moi!
Oui!
Ce qui avait de plus terrible dans le temps,
c'est qu'il y avait des claques.
Il n'y a plus de claques, je pense.
Parce que...
La protection de la personne.
Il y avait des couvre-chaussures en caoutchouc. Des claques. Il n'y a plus de claques, je pense. La protection de la personne. Il y avait des couvres-chaussures
en caoutchouc, des claques.
Quand on jouait à l'Université du Québec,
c'était des gradins. C'était en pente
de même. Quand la claque partait d'en haut...
Le monde lançait...
Dans la face.
Pas à barnaque.
C'était sauvage, en gros.
Il y en a même. Il faisait une motte avec.
Il attendait juste qu'il y ait un bout de plate
et qu'il lance une claque.
Ça te presqu'est pour les trombones.
Le monde achetait-tu
des claques pour les envoyer?
Ou c'était leur vrai soulier?
T'avais un panneau de vote
et t'avais une claque.
Ils donnaient des claques là-bas pour les pichés.
On avait joué en Belgique.
C'est tout fait comme le hockey des années 50-60. Quand le monde n'était pas content, ils lançaient leur claque. OK. Il donnait les claques là-bas pour les pichés et les comédies. On avait joué en Belgique. Wow!
Ça, c'est tout fait comme le hockey
des années 50-60
quand le monde
n'était pas content
et ils lançaient
leur claque
et leur chapeau
quand ils n'étaient pas
contents
de la décision
de l'arbitre.
Nous autres,
on joue en Belgique.
On joue à Strasbourg.
Puis là,
il explique le jeu
aux gens.
Les gens ne comprenaient
pas ce que c'était.
Et puis,
il y avait
le gars qui disait
« Alors,
vous savez,
c'est une tradition
au hockey au Canada.
Quand les gens ne sont pas contents,
quand les gens veulent manifester,
ils lancent leur couvre-chaussure.
Fait qu'eux autres,
ils n'ont jamais vu le hockey.
Eux autres, ils comprennent qu'un bon coup,
un mauvais coup, tu lances une claque.
Ça marche.
On commence à jouer.
Il y avait des bonnes impros.
À un moment donné,
une claque tombe.
Mais ça va bien.
On peut leur lancer des claques.
Et là, toute la période, on avait des claques
tout le temps, même quand c'était bon. On capote,
on leur dit, c'est quoi la fin? Ils n'aiment pas ça, ils n'aiment pas ça.
Là, ils n'avaient pas compris que tu lances une claque juste
quand c'est pas bon.
Je peux te dire que c'est assez intimidant.
Tu es dans un autre pays.
Il faut que tu joues.
Il y a une affaire.
Il faut que je te le mette.
On était partis.
À un moment donné,
ça parlait tout le temps de cul.
Les games.
Il y avait trop de cul.
Dans les impros.
Dans les impros.
Là, on en a vu aussi.
Robert Ravel nous avait dit qu'il fallait qu'on arrête
de parler de cul.
Ça n'a pas de bon sens.
On joue à Berne en Suisse. On ne le sait pas, on le sait après,
mais c'est quasiment tous des Allemands qui apprennent le français, mais ils commencent.
Ils ne comprennent pas grand-chose.
On commence à improviser, puis ça ne marche pas, pas en tout, pas en tout, pas en tout, pas en tout.
Puis à un moment donné, c'est une improvisation avec Claude Laroche et Sylvie Legault.
Puis Robert Ravel, il fait une espèce de farmer.
Puis là, eux autres, ils décident qu'il y a
un âne
pis qu'ils veulent acheter l'âne du monsieur
pis là je te raconte ça vite
à un moment donné Sylvie Legault
elle décide de voir si l'âne
il mange bien, elle se baisse les culottes
elle fait comme si l'âne
était en train de la manger
on a eu un speech
de Robert Gravel, il dit là on dit « Là, on parle pas de cul.
On parle pas de cul. » Fait que là, Robert,
il essaie de les arrêter. Claude Laroche, il est en arrière.
Lui, il se baisse les culottes
pis il fait semblant qu'il encule l'âme.
Comme ça.
Fait que là, t'as si vu le gars
qui est là « Ah, ah, ah! »
T'as Claude Laroche qui est là en arrière, comme ça.
Pis là, t'as Robert Gravel qui essaie pis il fait
« Ah, pis de la merde. » Il s'assoit sur la bande, il se met les culottes pis il avec la belle qui est simple qui m'a fait un peu de la mer des sas soit sa bande si mamie les culottes il se met
à se crosser
sont là.
Et pour choquer un Allemand... Oui, oui.
Depuis ce temps-là, l'intro est big en Allemagne.
Ils nous avaient fait un speech de 15 minutes.
Nous représentons la culture du Québec.
Faut avoir du contenu.
Faut y aller de la poésie.
J'enlève de mon eau qui est en arrière.
Tu vois, si j'avais grandii dans cette époque-là,
de l'impro, je serais bon en nest.
Je ferais juste le gars qui se crasserait dans le coin
à chaque impro.
Ah non, ça, c'est...
C'est du génie!
Oui.
C'est quoi la...
Tu sais, toi, t'as eu
une longue carrière, t'as eu une longue carrière
t'as une belle carrière
c'est quoi la chose que t'as le plus aimé faire
t'as fait mille affaires
moi je pense que c'est les bye bye live
ça c'était extraordinaire
parce que surtout le premier
on savait même pas si ça se pouvait
le premier bye bye live qu'on a fait
c'est niaiseux mais à minuit il faut qu'il soit minuit
bonne année bonne année
bonne année
on est le deux
on a répété
tu sais pas si ça va rire
on avait rien testé
tu pars le show
t'as des sketchs au cas où ça rit pas
mais si ça rit ça enlève du temps
parce que là tu te laisses le monde rire
oh shit
chacun avait un régisseur
qui nous suivait, chaque acteur avait son propre régisseur,
puis il nous attendait, il y avait trois scènes,
puis on se changeait rapidement.
Fait qu'à chaque pause, on partait à courir
avec notre régisseur qui disait,
OK, tel sketch est coupé, tu commences avec tel sketch,
là, t'avais un panneau avec ta ligne,
tu te changeais, puis là, tu y allais,
puis le sketch était coupé, puis c'était tout au long.
Ça allait bien.
Il coupait-tu des phrases des fois?
Non, non, je coupais des sketches au complet.
Puis là, tu y allais.
Excuse de te couper, mais ça marchait-tu,
tu sais, comme avec des...
T'avais-tu les textes?
Non, non, on essayait tout par cœur, les textes.
Tu coupes, tu commences avec les textes.
C'est pas mal fait, comme ça, un night live,
que t'es en train de lire ton carton
on savait deux affaires
par coeur
pis là le punch de minuit
c'était
la zing
parce qu'il y avait eu
la crise d'Oka
pis il y avait
un amérindien
qui s'appelait la zing
qui s'était mis
face à un soldat
qui s'appelait le soldat Clouty
pis il s'était affronté
même toutes les caméras
étaient là
il y avait un gars de la SQ
qui s'était fait tuer
pis c'était une grosse
grosse histoire
fait que le minuit c'était moi je faisais la zing un gars de la SQ qui s'était fait tuer, c'était une grosse, grosse, grosse histoire.
Fait que le minuit, c'était là que je faisais la zingue,
qui descendait en quatre roues, ça en venait,
Michel montait sur une boîte de pommes,
elle faisait le soldat cloutier,
on était face à face comme ça,
et on répétait, puis t'avais le régisseur qui disait dans 4, 3, 2, 1,
puis juste au 1, je baissais mon foulard,
puis je faisais « bonne année », puis je l'embrassais sur la bouche puis c'était la fin, sauf que là nous autres
c'est une belle fin
à quelle année ça? 90
on fait ça, on part, là le monde
il voit le soldat Cloutier arriver
ça crie, mais ça crie, ça hurle
le régisseur lui est à 35-40 pieds
il a beau crier, je l'entends pas
puis là je suis face à elle
puis là j'entends rien, moi c'est juste il est minuit il va être crier je n'entends pas puis là je suis face à elle le jantin rien moi c'est
juste il est minuit il va être minuit et live il avait fait je le vois arriver du coin de l'oeil
il fait comme du body sur le monde parce que le monde est debout ça ça y voyait le menu est arrivé
il me juste à piscine pieds on a fait pas d'années » on est tombé sur une minuit pile pile pile
c'était excitant faire ça là, c'était genre « bon j'enchaîne un pool » là
fait que ça là, puis là on se disait « ça se fait-tu? » oui ça se fait, on l'a fait
y'avait-tu beaucoup d'affaires live à ce moment-là à la télé?
c'était toute live, c'était juste live
non non non pas, je parle de bye bye, je parle en général
y'a plus grand chose, y'a plus grand chose
non non non je parle à cette époque-là, y'avait beaucoup de choses live à la télé
c'est ça, non
ok
c'est ça
tu comprends pas mon avis, j''est ça. Je comprends pas. Tu comprends pas, mon homme.
J'ai pas la réponse.
Je comprends pas.
Y'avait-tu pas des affaires live?
Non, mais non. Oui, mais non.
Non, mais oui.
Par contre,
y'avait pas beaucoup
d'affaires live.
OK.
Non, mais ça fait longtemps
qu'il y a plus d'affaires live.
Toi, y'avait...
T'as-tu déjà fréquenté
Dominique Michel ou...
Ben ça, je l'ai déjà raconté, mais ça, c'est pathétique.
C'est pathétique de ma part, parce que moi, j'ai été en amour avec Dominique Michel,
mais en amour solide.
Moi, j'avais 28 ans quand je l'ai rencontré.
On commençait à faire des shows.
Puis Dominique avait 60, 61 ans.
OK, c'est OK quand même.
C'est passé le MILF.
On frôle le GRILF.
Il faut dire à Dominique de nous écouter.
Et puis, j'étais
en amour avec elle. Mais moi, dans ma tête,
ça se pouvait pas. C'était comme impossible
une histoire d'amour avec une femme de 61 ans.
C'était comme ma mère. Dans la mienne non plus.
Dans la tienne non plus, bon.
Aujourd'hui, moi, j'ai 61 ans.
Pourquoi pas?
J'aurais dû m'essayer,
ce petit canon!
Et on a vécu longtemps,
on a vécu longtemps ensemble, pas vraiment ça, je veux dire,
mais on avait, je me rappelle, même son chum était jaloux,
on était comme un couple,
sauf qu'on se faisait juste se faire rire plutôt que faire l'amour.
Vous étiez des humoristes!
Oui, c'est ça.
On allait manger, on se parlait, c'était vraiment, vraiment, cire plutôt que faire l'amour. Oui. Vous étiez des humoristes. Oui, c'est ça. Non, mais on allait manger
et on se parlait.
C'était vraiment, vraiment,
c'était une histoire d'amour extraordinaire,
mais sans consommer.
Une affaire que tu aurais aimée.
Une histoire d'amour pour toi.
Oui.
Et puis, on s'est dit ça
plusieurs années plus tard.
J'ai dit, coudonc,
j'étais...
Elle a dit,
moi aussi,
mais on n'a jamais, jamais...
C'est pour ça qu'on est très près
l'un de l'autre encore comme ça.
Mais on n'a pas été un couple.
Jamais.
C'est comme si on avait été sans la partie physique.
Vous étiez comme un couple, mais tu as cassé une côte.
C'est ça.
C'est comme ça qu'on s'est rencontrés.
Oui, c'est ça.
C'est quand même weird que tu as cassé une côte
et trois ans après, tu l'as embrassée.
Non, je ne l'ai jamais embrassée.
Non, mais tu as dit à la télé.
Ah, à la télé, oui.
Le bec de minuit.
Hey, Yann,
y a-tu d'autres questions?
Il y a une question dans la salle.
Ce serait cool si c'était dodo.
Je m'excuse.
Moi, j'ai une question
pour Patrice Lécuyer.
Il y a plusieurs, plusieurs années,
c'est drôle, on parlait du bye-bye,
et vous aviez fait un sketch,
ça se passait dans un poste de police,
puis c'était plein de minorités visibles différentes.
Oui, je parlais comme ça, je faisais le noir.
Oui, vous étiez en blackface.
Ah oui, c'est vrai, c'est vrai.
Je veux savoir, aujourd'hui, c'est quoi votre regard là-dessus,
puis y a-t-il des gens qui vous en ont reparlé récemment?
Pas récemment, mais ça va arriver un moment donné,
ils vont les sortir.
Mais c'était le blackface.
On ne savait même pas ce que c'était.
C'est un truc dont on parle depuis quelques années seulement ici au Québec.
C'est quelque chose que tu peux faire aujourd'hui.
J'ai même fait un année, Grégory Charles.
Écoute, je n'étais pas un blackface, j'étais un bodyface.
J'étais noir, tout, tout, tout. J'étais en culottes courtes des manches courtes ça faisait pas ça n'existait
pas c'est un on le réalisait pas on savait pas ça n'existait pas faxé des choses qu'on a fait il ya
il ya trente quarante ans effectivement aujourd' Tu ne peux pas juger des affaires.
On comprend le drame aujourd'hui.
On comprend ce que c'est le blackface.
C'est un truc, en plus, qui vient des États-Unis,
qu'on nous a expliqué ici.
Mais chez nous, ça n'existait pas dans le temps.
Ce n'est pas à tort ou à raison.
C'était le même.
Il n'y avait pas de mauvaise volonté là-dedans.
On ne peut pas juger les affaires de l'époque
avec nos yeux d'aujourd'hui.
Moi, j'ai regardé
l'hiver passé
pendant que je suis en Floride
avec ma blonde.
J'avais jamais vu
le film Grace.
Puis j'ai montré Grace.
Puis Grace,
il y a trois, quatre scènes
que c'est juste
John Travolta
qui borderline le viol.
Puis là,
je suis comme,
voyons, tabarnak,
pourquoi j'aimais ça autant?
C'est un viol musical.
C'est si...
Tu sais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais...... Mais tu peux pas, c'est ça le défaut que souvent le monde font,
tu peux pas regarder ça avec les yeux d'aujourd'hui, il faut comprendre que
tu sais, c'est comme mettons
Mark Twain,
il y a son livre
Huckleberry Finn, qui est
le premier humoriste américain,
c'est un grand, grand livre, mais il y a un des personnages
qui s'appelle Nigger Jim,
puis tu sais
tu fais comme Chris
ça passe pas mais en 18
et non critiquer
puis en 1835
l'esclavage
est encore légal
c'est clair si il y avait un personnage black
il y avait le n-word dans son nom
à chaque fois qu'il y en a un qui est dénoncé
admettons comme Trudeau
ils ont ressorti sa vieille histoire.
Stresses-tu?
Ça, c'est une affaire des médias.
Les médias ont essayé d'en faire une grosse histoire.
Les médias et Internet aussi.
Oui, c'est ça.
Mais tu regardes toutes les communautés
qui disaient, écoute, c'est n'importe quoi.
C'est une affaire d'il y a 25 ans.
Oubliez ça. Ce n'est pas là-dessus qu'on va faire de crise.
Ça a passé dans le buzz.
Dans la population, ça n'a pas marché.
Dans les médias, on a essayé d'en faire un truc.
Ça a pas duré longtemps.
Les gens pensaient que c'était la fin, c'est fini.
Ça a tellement pas duré longtemps.
C'est pas parce que ça avait de la lueur, ce qu'il a fait.
C'est juste que c'était une époque
où le monde faisait n'importe quoi.
Tu sais, Preach qui fait mes premières parties
il y a un gars quand il rentre
il fait une joke
tu sais qu'il dit
je suis pas Mike Ward puis après il fait son gag
puis c'était dans le temps de
Justin Trudeau puis sa sortie
Blackface, il rentrait
puis il disait
juste pour vous avertir je suis pas Justin Trudeau
il y avait une clap qui durait
20 secondes.
Le premier soir, la fin de semaine d'après,
il fait le gag.
Il a un bon rire.
La semaine d'après, il n'y a rien.
Le monde fond.
Ah oui, c'est vrai.
C'est Blackface.
Le monde,
est-ce que le monde oublie vite?
Je ne sais pas.
J'ai une question pour Simon
de Skysdennis.
Oh, c'est une bonne question.
Skysdennis?
Oui, aucune idée.
Skysdennis, c'est un bon nom de groupe.
C'est du prog.
C'est du prog progressif.
C'est lui et un clavier.
Skysdennis de Young.
Ok, excuse.
Tu as enseigné l'humour.
Quel élève t'impressionne
le plus aujourd'hui?
Dans le temps que j'ai...
Des élèves à qui tu as enseigné?
J'ai enseigné quatre mois.
Je peux te prendre...
Moi, je me suis fait mettre dehors.
Pas me faire mettre dehors.
Je me suis fait... je me suis fait mettre dehors assez... Bien, pas me faire mettre dehors, je me suis fait...
Je me suis fait remplacer assez rapidement
parce que j'étais...
En rétrospective, je suis capable de dire que j'étais un peu rough
avec les élèves, mais c'est que moi, j'ai pas...
Pour moi, quand t'arrivais,
quand les élèves arrivaient avec
une idée que moi, je trouvais qui était pas...
qui était pas bonne,
ce que je disais, c'est, regarde, il y a une raison pour laquelle tu veux parler
de ça, si ça sort de toi c'est qu'une
raison, selon moi l'idée que
t'as en ce moment tu fais fausse route, trouvons
la façon de développer
l'idée que t'as
certains élèves qui étaient à ce moment-là
tu le disais tu de même par exemple
non, non je te purerais
parce que là la manière, tu le dis,
ça sonne comme n'importe qui.
Non, à ce moment-là,
j'étais fin 20 ans, j'étais extrêmement malheureux.
C'est pas bon, ça!
À ce moment-là, j'étais extrêmement malheureux moi-même dans ma vie.
Pas d'appel aux autres.
Moi, je suis triste.
Mais il y avait toujours, par exemple,
un processus
créatif en arrière de ça.
J'ai jamais dit, ça,
c'est mauvais, va-t'en, puis reviens-moi
avec autre chose. Souvent, j'étais
peut-être un peu rough dans la façon que j'abordais.
Peut-être que j'en mettais un peu
plus que le client demandait.
T'as pas aucun de tes étudiants qui, aujourd'hui,
tu dis, ah, il est...
Non, non, il y en avait, écoute,
moi, j'ai toujours été extrêmement,
principalement pendant le temps que j'enseignais à l'école,
j'étais toujours extrêmement excité par les gens qui étaient ouverts
et qui arrivaient souvent avec des nouvelles affaires.
Moi, j'ai enseigné à Jay Dutample,
qui, je me rappelle, lui, était vraiment...
Je voyais qu'il aimait ça,
puis il arrivait toujours avec des nouvelles idées,
puis il essayait toujours de construire des nouvelles choses.
Mais tu sais, j'en ai eu plein
de bons. J'ai enseigné à Quatre-Levacs.
Ça, c'était une grosse année en plus.
Oui, oui, oui.
David Bocage, Mehdi.
T'es abarnant avec de grosses années.
Oui, oui, vraiment.
T'es un bon prof.
Ça a été long avant que t'en nommes un.
Oui, c'est ça.
T'as 4 des candidats
d'Olivier Delaney
comme étudiant
non mais écoute
il y a des noms qui m'échappent
mais je me rappelle qu'avec eux
il y avait quelque chose de spécial
les étudiants qui étaient là
vraiment pour apprendre
qui comprenaient
qu'il y avait encore un long processus
avant d'arriver à quelque chose
qui avait
une valeur humoristique
intéressante.
Les gens qui avaient
une ouverture par rapport à ça, c'est ceux que j'ai préférés.
Il y a une phrase que
je n'ai jamais vue son cours,
mais Steve Martin fait
un genre de masterclass
sur l'humour
puis dans la pub
pour son masterclass
puis je trouve
ça représente bien
souvent des jeunes
d'humorisme
et ça représente bien
les jeunes acteurs
les jeunes chanteurs
whatever
c'est que
il dit souvent
le monde me demande
comment est-ce que
je peux faire
pour pogner un agent
ou devenir connu
puis il dit
quand tu commences
la question que tu devrais poser c'est comment je peux faire pour devenir bon tu sais pour pogner un agent ou devenir connu. Puis il dit, quand tu commences,
la question que tu devrais poser,
c'est comment je peux faire pour devenir bon.
Puis,
c'est,
moi,
cette phrase-là,
ça m'avait marqué
que,
on dirait que j'avais oublié
c'était quoi
quand j'étais jeune,
de,
on dirait que tu veux juste
travailler avant
d'apprendre ton métier.
Mais c'est parce que
tu cherches une valorisation,
puis d'être signé, de trouver un agent.
À un moment donné, c'est une façon de te faire dire que tu es bon
au lieu de travailler toi-même
puis de développer ce côté-là de toi.
Je pense qu'on est tous coupables de ça
quand on commence en humour.
Toi, tu as le même agent depuis...
Toujours.
Depuis 35 ans.
OK. Ça, ça veut dire 35 ans ok
ça veut dire
35 ans
genre
j'avais 25 ans
ok
fait que depuis
le début
ouais
n'as-tu eu un avant lui
un mauvais
que t'as eu
moi dans mon temps
c'est que c'était pas les agents
ok
non
ça a commencé après
quand j'ai commencé
il y avait pas d'argent
on avait un bain
puis on a commencé
à travailler ensemble
puis on a jamais signé
de contrat d'ailleurs
c'est un chacun depuis
toujours ok bouches chanceux parce que ben il s'occupe juste de moi maintenant
depuis longtemps mais c'est plus un gérard un agent des agences ils vont
négocier contre moi c'est plus comme un gérard j'ai
devenu un ami il va être beaucoup plus aussi avec le temps mais c'est quelqu'un
qui a vraiment orienté ma carrière qui est qu'on a créé des projets ensemble
c'est j'ai beaucoup j'ai beaucoup provoqué ce qui m'est arrivé grâce à lui.
J'ai rencontré du monde.
J'ai dit, on se met ensemble, on écrit,
on fait tel projet.
Au lieu d'attendre que le téléphone sonne.
Toi, tu planifies-tu?
Rien.
Vraiment?
Je ne sais pas.
Là, ça va bien.
Mais tu sais, je suis chanceux.
Les shows que je fais durent longtemps.
Fait que là, je ne sais pas ce que je vais faire dans 4-5 ans,
mais quand mes shows vont finir, j'ai des idées.
Là, le truc du talk show, c'est... Talk show?
À ce soir, je te le dis vraiment, quand je regarde ça,
je dis, wow, ça serait controversé, c'est sûr,
mais ça marcherait.
À la limite, tu sais, vu que souvent, je dis,
je ne vais plus faire de télé
ça pourrait être drôle de faire
que le show Bonheur est à télé
et le late show est juste sur le web
regarde la réaction
pourquoi pas le faire à télé
on peut le faire à télé
pourquoi pas le faire à télé
il faut juste moins boire
on le fait sur le web.
Je suis pas
d'Andy Graham, mon écolisse.
Tu m'auras pas.
Hé, on...
Je sais pas si on...
Ça fait combien de temps, Yann?
Ça fait deux heures exactement.
Deux heures exactement.
J'irais, si vous êtes encore willing,
j'irais avec une couple de questions.
J'ai l'impression qu'il y a beaucoup de questions.
Il y en a une de Preach qui est là.
OK. Oh, Preach qui est là.
What's good?
Comment ça va, Preach?
On a parlé de toi pas mal de temps. Oui, je suis là. OK. Oh, Christ. C'est très bien. Ma question est pour Simon, je sais qu'on en avait déjà parlé, mais tu as fait ton premier one-man show.
Oui.
Puis tout de suite après, ton premier one-man show n'était pas fini, puis tu as décidé de runner ton deuxième one-man show.
Oui.
C'est un peu fou à faire, mais bon.
Oui, c'est weird.
C'est weird?
Est-ce que tu devais alors faire, pour ton troisième one-man show, ce que tu ferais exactement à faire sur un petit court laps de temps?
Oui et non. Oui et non. ou pour ton troisième one man show, ce que tu ferais exactement à l'enfer sur un petit court laps de temps? Est-ce que tu... Ben...
Oui et non. Oui et non.
Mais...
C'est quand j'ai décidé de sortir le deuxième...
Il y a plusieurs raisons pour lesquelles le deuxième one man show...
Les billets sont en vente au simongouache.com d'ailleurs.
Le deuxième one man show...
Pourquoi je l'ai sorti tout de suite après le premier
c'est qu'il y a
plusieurs raisons
un c'est parce que
ça faisait déjà
plusieurs années
que je faisais le premier
puis il était temps
de changer
deux tu fais rien
d'autre que la scène
non c'est ça
fait que moi
j'ai le temps
que j'aime ça
c'est ça
si je suis pas en tournée
je fais rien
fait que
mais il y a aussi
que dans le premier
one man show
il y avait beaucoup
beaucoup de matériel
qui avait été diffusé
à la télé
ou sur internet, tout ça,
quand le CrossFit est devenu viral, quand on dirait que toutes les vidéos
ont comme monté de views.
Puis je me suis dit, j'aimerais ça
donner du matériel inédit le plus
rapidement possible. Mais
c'est ça. Fait que le deuxième,
tu vois, le deuxième, je l'écris à peu près
les huit derniers mois de la première
tournée, j'ai écrit le deuxième. Fait que je faisais
quatre soirs du premier show
et deux soirs de rodage du deuxième.
Je faisais six shows par semaine pendant sept mois.
Il y a un moment donné, j'ai fait un burn-out carrément.
J'ai cassé.
Je n'étais plus capable mentalement, physiquement.
Oui, parce qu'aujourd'hui,
je pense que ça m'a donné la drive
de vraiment travailler fort
pour sortir le meilleur show possible.
Mais non, parce que je ne veux pas
revivre ce moment-là
où j'ai cassé.
En plus,
moi, je t'avais parlé
quand tu étais dans le milieu
de ta première tournée.
C'était avant que tu décides de sortir de l'autre.
Tu m'avais dit, entre les deux tournée, puis c'était avant que tu décides de sortir de l'autre, puis tu m'avais dit,
moi, entre les deux tournées,
je vais prendre un long break.
Entre les shows...
J'avais dit ça?
Oui, tu m'avais dit ça.
Tu avais dit, moi, je vais prendre un long break.
Je vais juste...
Je vais écrire des affaires,
je vais tester des affaires.
Puis là, j'étais comme,
c'est weird,
tu sais qu'il veut prendre un long break demain.
Puis après, genre trois semaines après, tu avais déjà un nouveau show, puis j'étais comme, « C'est weird, je sais qu'il peut prendre un long break demain. » Puis après, genre trois semaines
après, tu avais déjà un nouveau
show, puis j'ai fait, « Tabarnak, il va être
soupi, il s'en rappelle pas. »
Tu m'as dit ça.
Ça se peut. Peut-être que, en fait,
le deuxième show,
l'idée du deuxième show est sortie très, très
rapidement. On a décidé de faire le deuxième show
en une journée. À un moment donné,
on a fait comme, « OK, on en sort un autre dans six mois parce que comme je
dis à maner ça s'est mis ça s'est mis à me titiller un peu que les gens
disaient ah tu sais j'avais vu beaucoup du premier show tout ça puis c'était le fun
aussi le concept de ta dernière ta première même salle au métropolis
c'était une belle soirée, comme je te dis.
Ce soir-là, j'étais vraiment à sa réserve,
mais vraiment, vraiment à sa réserve.
Mais j'étais content de l'avoir fait.
C'est le genre d'affaires que je voulais faire au moins une fois.
C'est plus ça que je vais refaire pour les prochains shows.
Je vais essayer de passer le flambeau de l'un à l'autre
plus rapidement comme ça.
Mais je vais me donner plus de temps clairement pour écrire le troisième parce que je ne
peux pas retomber dans cet esprit-là où j'étais prêt à tout abandonner.
As-tu commencé à écrire le prochain?
J'ai commencé à noter des idées.
Tu as des idées, ok.
Mais tu n'as rien de rodé encore?
Non, absolument rien.
Non, non.
J'ai commencé à…
Il y a des affaires que j'ai rôdées. Le deuxième show en ce moment
dure une heure et vingt à peu près.
Tu le sais, pour écrire une heure et vingt, ça prend
quatre heures de matériel ou trois heures de matériel.
Je sais qu'il y a des idées en ce moment
qui ne sont peut-être pas prêtes
à sortir maintenant, qui peut-être pour le troisième
vont soudainement éclore et là ça va devenir quelque chose.
Mais j'ai des idées aussi que...
Moi je me suis dit que
pas ce janvier, évidemment, parce que c'est dans un mois, mais l'ai des idées aussi que moi je me suis dit que tu vois pas je passe janvier évidemment parce que c'est dans un mois mais l'autre d'après je commence
le rodage du troisième ok on en est fait que tu donnes un break de me donner
un an tournée d'après ça on commence par souvent moi veux tu j'ai cette
avion mentalité l'autique à chaque show mais j'ai tu sais chaque chose je me dis
je ferai pas la même gaffe que j'ai faite
pour la dernière tournée, pendant ma tournée
je vais écrire le prochain show puis après je vais être prêt
puis finalement je commence
à faire ma tournée, j'aime
faire mes affaires puis
on dirait que j'ai besoin d'être dans la marde
ça me prend
si je suis, mettons
je m'en vais en tournée puis mon show va bien
je sens pas un besoin
de travailler le prochain show
justement je pense que justement ça
ce que tu disais tantôt le soir où j'ai fait les deux shows le même soir
ça a été booké très rapidement
après la décision
de faire un deuxième
c'est la première fois que moi je travaillais avec un deadline
le premier show
il sort quand il sort
il sort quand il sort il y a jamais eu de. Le premier show, moi, j'ai commencé ça. Il sort quand il sort. Il sort quand il sort.
Il n'y a jamais eu de première
du premier show.
On l'a juste fait.
À un moment donné,
le mot s'est passé.
Les salles ont commencé à grossir.
À un moment donné,
c'est devenu ce que c'est devenu.
Mais il n'y a eu aucun moment critique
dans le premier show.
Ça a juste grossi en tant que tel.
Avec le deuxième show,
c'est la première fois
que je travaillais vraiment
avec un deadline. Ce soir-là, il faut que ça soit prêt parce que tel. Avec la deuxième chose, c'est la première fois que je travaillais vraiment avec un deadline,
que ce soir-là, il faut que ça soit prêt
parce que la salle est louée, il y a des billets
qui ont commencé à être vendus.
Ça m'a mis dans un état d'esprit.
Tu sens que c'était stressant en plus
parce que toi, quand tu as lancé ton premier show,
tu n'étais pas super connu.
Après, tu as eu le CrossFit qui est devenu viral.
Tu es devenu
un bon vendeur de billets
dans le milieu de ta tournée.
J'ai l'impression
que tu as commencé
ta première tournée
pas comme un vendeur de billets,
mais dans le milieu,
tu es devenu un bon vendeur.
Fait que là,
ton deuxième show,
tu es un bon vendeur de billets.
Fait que c'est comme un stress de... Oui, bien c'est sûr, mais billets, c'est comme un stress c'est sûr
c'est sûr que ce moment-là
c'était long
j'ai commencé
tu as raison, le premier show
je l'ai commencé, je devais être devant
15, 20, 25, 30 personnes
tranquillement, pas vite
c'est vrai, pas dans les salles
t'avais pas 15 personnes au théâtre genre au Petit Medley
à Montréal
tout ça
mais
les premières
avant que le CrossFit sorte
mettons les grosses salles
que je faisais
c'est genre
la maison des arts de Laval
à 300 keks
ça c'était comme
c'était mon range
si j'étais capable
de remplir ça
c'était comme
wow ok
ça c'est quelque chose
pis quand le CrossFit
est devenu viral
pendant une semaine après ça j'étais sold out. » Puis quand le CrossFit est devenu viral, pendant une semaine,
après ça, j'étais sold out pendant sept mois.
Là, j'ai regardé mon site, puis là, j'étais
comme « Sagnant, tout est complet. »
Puis tu fais des grosses salles.
Là, maintenant, oui, mais
à ce moment-là, c'était
tellement irréel, puis c'est tellement une
semaine tellement weird
quand le CrossFit est devenu
viral. Tout le monde te parle
pis personne a besoin
de te dire
de quoi il te parle
mais tu le sais
de quoi il parle
comment je peux dire
ils font juste dire
comme hey
c'est le fun
pis tu le sais
de quoi il parle
c'est vraiment bizarre
pis ça a été
un moment spécial
de la tournée
où comme
j'étais habitué
à faire des petites salles
de 100 keks
des fois 200
des fois 300 si l'ambition me pognait.
Là, après quand le crossfit est devenu viral, les salles sont mises à se remplir. On a commencé à
pouvoir booker des salles plus grosses. Autant je faisais Albert Rousseau un soir à 1200 que
le lendemain je faisais une salle de 90 personnes à Terrebonne. Fait que c'était vraiment comme un moment vraiment spécial de la tournée.
Et qui était vraiment agréable, en plus,
de sentir comment...
Tu sais, moi, j'aime ça faire des shows, là.
Qu'il y ait 1000 ou qu'il y ait 90.
J'aime juste ça être devant du monde
pis dire ce que j'ai à dire.
De sentir que le monde se déplace pour m'écouter.
C'est comment pour toi, tu sais, que, mettons,
tu voyais lui que, tu sais,
deux ans avant, il écrivait pour toi,
puis là, tu voyais qu'il était en train de devenir un des bigs en humour?
On a parlé plus tôt, puis c'est vraiment ça.
Je pense qu'à un moment donné, les humoristes,
c'est que tu pognes une certaine assurance.
Puis quand tu l'as, cette assurance-là,
c'est parce qu'elle ne vient pas de nulle part.
Elle vient parce que tu as commencé à faire rire du monde.
Tu pognes un autre guire
pis là c'est pas le même gars que quand t'écrivais pour moi
c'est pas le même gars
oui, mais c'était pas
sur scène je me rappelle tu faisais des trucs c'était moins
c'était moins assumé que là
c'est Simon Gouache qui rentre
pour que ça marche un humoriste faut que tu rentres
regarde c'est moi qui mène à soir
pis vous allez me suivre pis je vais vous amener dans mon affaire
mais si tu l'as pas ça t'as une espèce d'hésitation, ça marche pas fait que c'est moi qui mène à soir. » « Vous allez me suivre et je vais vous amener dans mon affaire. » Mais si tu ne l'as pas,
tu as une espèce d'hésitation.
Ça ne marche pas.
C'est extraordinaire.
D'abord, il m'écrivait des lignes.
Au rythme où il écrivait,
il n'avait des liners.
Il avait des lignes extraordinaires.
Mais c'est tout perdu quand tu fais de la TV.
Tu fais ça une fois, c'est fini.
C'est furieux pour un auteur à écrire pour la télévision.
C'est comme jeter du bon matériel.
C'est comme jeter de l'argent
par les fenêtres.
Ça fait bon sens.
En plus, les gags de prière,
c'est que...
Je trouve que c'est le show,
pour moi, le plus dur.
Pas le plus dur,
le plus facile,
mais le plus absurde à roder.
Tu sais, comme...
À chaque fois que...
Tu sais, moi, je rode tout le temps
mes affaires
quand je fais un brillant.
Au début, j'écris un 10 minutes.
Mais là, j'arrive dans une soirée d'humour
et le monde a leur numéro.
Ils parlent de l'accouchement de leur femme.
Ils parlent des boomers.
Ils ont des numéros.
Moi, j'arrive et pendant 11 minutes,
je parle de Gildor Roy.
C'est weird.
À chaque fois... C'est weird, là. À chaque fois...
C'est arrivé une fois,
je n'avais rodé deux
dans les premières années que j'en faisais beaucoup.
Puis là, j'avais fait 25 minutes.
J'avais juste des jokes sur...
Je pense que c'est Gildor Roy
puis Francis Redé.
Puis j'étais comme...
Le monde qui sont arrivés,
avant que j'explique que c'est pas au priori de ne pas envoyer de fleurs, ils doivent se dire, qu'est-ce qui se passe avec Mike Ward?
Pourquoi qu'il y a 25 minutes, c'est le tiers d'un one-man show sur Gilderoy Francis Reddy.
Puis même si les gags sont hallucinants, tu peux rien faire avec après.
Yann, y'a-tu d'autres questions? les gags sont hallucinants. Tu peux rien faire avec après. Mais, ouais.
Yann, y'a-tu d'autres questions?
J'en ai une pour Patrice.
Ça vient de Énergique qui demande
quand tu animais les détecteurs de mensonges,
c'est quoi l'histoire la plus bizarre
qu'on t'a racontée,
que tu te souviennes?
C'est quoi l'affaire, mettons,
qui t'a le plus frappé?
Ben, ce qui est le plus drôle, c'est quoi l'affaire, mettons, qui t'a le plus frappé? Ben,
ce qui est le plus drôle,
c'est Claude McKenzie
de Cachetin
qui avait gagné le trophée.
Je me souviens de Cachetin.
Oui, oui, oui,
ben oui.
Claude McKenzie,
c'est le grand,
le grand
qui était...
Je veux juste arrêter
30 secondes.
Juste avant que tu comptes
l'anecdote.
Moi, je me rappelle
avoir été
dans ma famille,
on soupait,
pis là,
tout le monde avait dit
au souper,
là,
il faut regarder les détecteurs parce qu'il y a quelqu'un
qui gagne ce soir. »
C'est moi qui ai imaginé ça?
Non, on l'avait dit.
C'est ça, c'est bon.
Mais Claude Méganzi, il était tellement gelé
quand il a fait l'émission
que
c'était incompréhensible ce qu'il disait.
C'est vrai?
Même toi,
dans les fins de soirée, t'es pas capable. Lui, c'il disait. C'est vrai? Ah, c'est... Tu sais, mettons, même toi, dans tes fins de soirée,
t'es pas capable.
Lui, c'était un pro.
Ah, tabarnouche!
Alors, le monde,
quand ils ont voté,
ils ont fait...
Ils ont tout pesé.
Au hasard,
il avait gagné comme ça.
C'était le premier gagnant.
Mais ça...
C'est vrai?
Ses phrases faisaient pas de sens.
Je comprenais pas
ce qu'il disait.
Il a gagné.
Ça leur a été malade, un coup qu'il a gagné,
qu'il fasse « J'étais à jeun ».
C'est ça.
C'est de ma stratégie.
J'ai eu des histoires.
Moi, ce que j'ai trouvé le plus drôle,
c'est Gaston Lepage
qui avait essayé d'être le pire menteur
de l'histoire des détecteurs de mensonges.
Il avait trois histoires.
Il y en avait une qui était fausse, les deux.
Lui, il avait dit,
« J'ai déjà manqué de change pour un parc-mètre.
J'ai déjà manqué d'angles dans un stylo.
Puis j'ai joué sur la lune au golf avec Robert Bourassa. »
Puis là, il avait commencé, avant de dire ça,
« Moi, je veux être le pire. Je veux que tout le monde trouve mon mensonge.
Mais peux-tu croire, Christy,
qu'il y en a deux qui ont cru qu'il avait joué sur la lune
avec Robert Bourassa?
Et aujourd'hui,
il envoie du linge à Unité 9.
Tabarnak!
Christy, il était là.
Je peux pas croire. Il a tout essayé.
Il a essayé de gagner. Il a essayé de trier.
Puis, détecteur de mensonges,
ça n'a pas été en ondes
super longtemps.
J'ai l'impression que...
Ben oui.
On est peut-être
1400 émissions.
Tu es vrai?
OK.
OK.
Excuse-moi.
J'avais...
OK.
J'avais l'impression
que ça avait été...
Ça va être sur le web
la deuxième partie.
Mais exprime-toi.
Où tu veux en venir?
Dans ton idée, ça a passé vite.
Ça devait être bon.
Non, non, non.
C'est que ton show qui ressemblait à
Détecteur de mensonges...
C'est les squelettes dans le placard.
Ça, ça a été en ondes
plus longtemps que Détecteur de mensonges.
Oui, oui, parce que c'était juste l'été.
OK. Mais, puis,
il y avait quelqu'un de cette équipe-là
qui m'avait dit,
il avait dit...
Les squelettes, c'est un spin-off des détecteurs.
Les détecteurs, tu comptais trois histoires.
Il y en avait une qui était fausse, deux qui étaient vraies.
Puis les squelettes, tu avais trois histoires.
Il y en avait une de vraie et les autres de fausse.
Mais il y avait quelqu'un de ton équipe qui m'avait dit
« Ah non, ça a juste été trois ans. »
Puis j'étais comme « Mais ça me fait plus long que ça. »
Mais ça a duré trois ans, trois ans et demi.
Après ça, on l'avait refait au début des années 2000
3-4 ans.
J'avais un peu raison.
Si 5 ans pour toi, c'est pas long.
Non, mais...
C'est pas grave.
Je fais de mon mieux
sur Internet, Carlis.
Ben oui.
Je sors d'une dépression.
Ben oui. Ils sont bien méchants, j'ai un char d'une dépression ben oui
ils sont bien méchants
le monde de Radio-Canada
ben oui
l'important c'est que l'animateur soit à l'aise
continue, essaye pas de
t'es planté, tu te dis ben je suis dans le champ
c'est tout
mais oui je suis dans le champ
ça paraît pas
mais squelette ça a été combien d'années?
14 ans.
14 ans.
14 ans.
Puis l'autre...
Ça, c'est long.
Ben, ça, c'est long.
Oui, oui.
Puis l'autre, 3 ou 5, c'est pas long.
5 ans et demi.
Un 3 ans, puis un autre 3.
Pas précisément.
Mais tu sais, 5 ans, c'est moins long que 14 ans.
Attends une minute.
Donne-moi le temps de te le calculer.
C'est beaucoup moins long.
Ouais.
Donc, il avait raison.
C'est sûr que tu dis ça,
on peut le rendre compte, ça a duré moins longtemps.
T'as raison.
Non, mais tu sais, des fois,
vite, tu vas à 5, 14,
tu passes à d'autres choses,
t'as pas le temps de faire le calcul.
Mais j'ai l'impression...
Ce qui aide, c'est que 14, c'est deux chiffres. T'as un 1 et un 4'impression ce qui aide c'est que 14 c'est deux chiffres
t'as un 1
puis un 4
puis l'autre 5-6
c'est juste un chiffre
c'est sûr que deux chiffres
ça doit être plus long
qu'un chiffre
même si tu vas vite
maintenant tu conduis
t'as pas le temps
de te concentrer
mais t'en as deux
deux c'est plus qu'un
c'est ça t'as raison
je suis d'accord
non mais je te sors
c'est
c'est la première fois
que je vis un dîner de con
pis j'aime pas ça
je n'aime pas ça
je sais pas
si t'as d'autres questions j'entends pas
moi je suis là pour
Yann on finit-tu là-dessus?
Moi, je vais aller pleurer dans l'âge.
Yann, trouve ma corde.
Le show est fini.
Y'a-tu d'autres questions?
J'irais avec pas trop de questions,
mais genre une, la meilleure dernière question.
C'est Marco qui demande,
avec ton rôle dans Unité 9,
ça t'a... J'ai jamais joué dans Unité 9.
Ben, t'aurais pu
faire une détenue.
Oh, c'est pas lui!
Oh!
Oh, tabarnak! Bravo!
Talis Astier
de... C'est pour ça que je t'aime. Stavarnak, bravo. Carlis, astide.
C'est pour ça que je t'aime.
Tu réussis à bullier le monde sans te ramasser devant les tribunaux, astide.
T'es un génie. Avec ton rôle dans l'unité 9, ça t'a pas donné le goût
de revoir un premier rôle dans une série,
genre une série policière?
Ben, policière ou pas, oui, oui,
j'aimerais ça jouer dans une série, oui,
mais là, je suis tellement à la TV,
il faut pas griller le monde.
C'est fun d'avoir des...
Non, mais il faut pas avoir des...
Il faut avoir des visages différents. Mais à un moment donné, oui, je vais en pas griller le monde. C'est fun d'avoir des... Non, mais il faut pas avoir des visages différents.
Mais à un moment donné,
oui, je vais en rejouer.
On en parle.
C'est-tu...
Ah!
Je crois que c'était
pour le gag
que je vais en rejouer.
Oui, j'aimerais ça en jouer
à un moment donné, oui.
Il est-tu arrivé un moment donné
dans ta carrière
où tu t'es dit
je suis peut-être
en étant un animateur
de quiz comme ça
puis de plus en plus
puis qu'on me voit moins
comme acteur.
Un animateur de quiz?
J'aime, j'aime. Ben, de, tu sais, de jeux de télé, puis de plus en plus, puis qu'on me voit moins comme acteur. Un animateur de quiz? J'aime, j'aime.
Ben, de, tu sais, de jeux de télé,
tu sais, là. T'avais-tu peur de brûler tes chances pour jouer à... Ben, quand j'avais
arrêté la première fois, les détecteurs de mensonges qui ont pas
duré longtemps, là,
j'avais arrêté parce que c'est la série blanche
qui arrivait, puis j'avais peur
que le monde, il me voit
dans l'émission, qu'il dise « Ah, c'est Confucius! »
parce que j'avais un proverbe, je disais « Confucius, ça fait... » Fait que j'avais peur que le monde dise « Ah, c'est Confucius! » parce que j'avais un proverbe, je disais « Confucius à la fin. » J'avais peur que le monde me dise
« Ah, c'est Confucius! » J'avais arrêté, mais finalement, je me suis rendu compte que
c'est n'importe quoi ça. Si tu es bon comme acteur, le monde va oublier ce que tu es dans
la vie, mais en même temps, si on te voit jouer, moi, ça fait presque 16 ans que je
suis en ondes 52 semaines par année, 5 jours par semaine. À un moment donné, tu te dis
« Avant de faire un premier rôle d'une série,
on va attendre. Quand je serai
moins présent, je reviendrai peut-être dans un premier rôle.
Mais ça va arriver.
Lequel t'aimes mieux en jouant?
J'aime tout.
Je ne peux pas dire. C'est tout bien différent.
Mais j'aime tout faire.
C'est tout très, très, très, très
différent. Il y a une notion plus artistique
de jouer un rôle. Il y a quelque chose d'intéressant, créer un personnage. Mais animer, c'est tout très, très, très différent. Il y a une notion plus artistique de jouer un rôle.
Il y a quelque chose d'intéressant,
créer un personnage.
Mais animer, c'est extraordinaire.
Un jeu, c'est fantastique.
Je suis bien chanceux, je vais dire.
Parce que si je ne faisais pas ça,
je ne sais vraiment pas ce que je fais.
Moi, il y avait une affaire que,
je pense que j'en ai,
je ne sais pas si j'en ai déjà parlé publiquement,
mais toi, tu animais un show,
à l'époque, à Radio-Canada
qui était la version française de Street Sense.
Street Smart.
Street Smart.
C'était Les Beaux Parleurs.
Les Beaux Parleurs.
Et quand toi, tu es parti, ils ont cherché un remplaçant.
Et j'ai été une des personnes qui ont approché.
Puis ça, c'est il y a longtemps.
C'était dans les années 90.
Je n'avais jamais fait de télé
et j'étais
tellement mauvais.
Alors qu'aujourd'hui, tu es écœurant pour faire ça.
Mais,
j'étais correct
de parler au monde dans la rue parce que
un show, tu allais niaiser le monde dans la rue.
Tu faisais des vox pop dans la rue.
Tu disais, mettons,
c'est quoi pour toi un homme de main?
Une fille avait répondu un célibataire.
T'avais plein de questions
de même, puis là, tu posais, t'avais des concurrents,
tu disais, écoute, t'avais trois personnes,
on va jouer avec eux autres, trois ou quatre,
t'avais quatre vidéos, puis là, on a posé la question,
qui va avoir la bonne réponse?
Fait que là, tu dis, moi, je pense que c'est lui, moi, je pense que c'est elle.
Puis là, tu roulais les tapes,
puis tu... Aujourd'hui, tu serais écoeurant.
Oui, mais à l'époque, j'étais tellement
pas à l'aise de...
Moi, je suis pas bon avec les noms.
Puis le monde n'avait pas de name tag.
Fait que là, j'étais comme, au début,
j'étais comme, OK, Nancy, que tu penses?
Steve, que tu penses?
Puis après, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux, deux? » Puis après, deux enfants, c'était comme « Toi! Toi! »
Puis, tu sais, c'est pas bon.
Un animateur qui appelle son invité
« Toi! »
Normalement, on a un carton
parce que t'en fais beaucoup.
C'est facile d'avoir le fou.
Un jeu, il n'y a rien de plus difficile
que d'animer un jeu parce que c'est tellement technique
et tellement d'affaires. Moi, j'avais passé une audition
pour jouer dans « The Wheel of Fortune.
C'était...
Il y avait la roue chanceuse ici.
Je ne me rappelle plus de nom. En tout cas, c'est Donald Lothry
qui avait animé ça. Puis je me rappelle, c'était
un gars qui...
directeur des programmes...
Je ne suis pas le sud de ça, moi.
Ben oui, ben oui. Chris, là, il faut que tu en parles.
Attends une minute, t'as raison.
Ah non, Chris.
Même si ta carrière finit là, t faut que t'en parles. Attends une minute, t'as raison. Ah non, Chris. Même si ta carrière finit là,
t'as eu une belle carrière.
C'était un gars, oui.
Pour vrai, là.
Oui.
Alors, il me dit, il me fait venir,
il dit, Patrick.
Il parlait un petit peu comme ça.
Mais t'es pas obligé de dénigrer
de la façon qu'il parlait.
Par exemple, tu peux parler de lui, là.
Mais...
Oui.
Et Patrick, qu'est-ce que tu veux faire
quand tu es à l'aéroscope?
J'aimerais ça animer.
Ah, parfait.
On a une nouvelle émission.
Oui, La Fortune,
avec Van Awaï.
On va peut-être
passer l'audition.
Là, je passe l'audition.
La Route Fortune,
on l'a toutes vue.
Tu donnes des lettres.
Puis là, Van Awaï
est à se promener
à souhaiter tous ses lettres.
Je suis dans le studio.
Pas dans le studio,
je suis dans le corridor
à côté du studio
où il y a les décors.
Il y a une fille,
il y a une régisseur avec des écouteurs
sur la tête. Tu as un gars avec un Kodak
sur un trépied. Tu as une roulette
en bois, après grosse domaine, sur un clou.
That's it. C'est ça ton audition?
Ouais. Fait que là, il dit, vas-y.
Ben là, je dis, les lettres, c'est quoi? Invente les lettres.
Dis les lettres que tu veux. Hein?
J'ai des concurrents, c'est qui? Ben, je vais faire les trois concurrents.
Puis appelle-les comme tu veux.
Ben là, c'est sûr que t'as l'air..., aujourd'hui je le ferais, je l'ai à cave.
Fait que tu dis, ok ben, Sylvain, tourne la roue, là, tourne la petite roue.
Ok, c'est un A, c'est un 1000$, quelle lettre prends-tu?
Je vais prendre le B, combien de B? Comme tu veux.
Ok, alors il y a trois a 3 alors j'étais pourri
pourri
pourri
pourri
le lendemain
pas le lendemain
une couple de jours après
il vient me voir
il dit Patrice
René Gilbert
s'appelait
Patrice
nous avons regardé
ton audition
tu n'as pas
ce qu'il faut
pour être un animateur
maintenant
t'as pas
pour être un animateur
pas pour animer Wheel of Fortune je veux être un animateur je veux être un animateur... Pas pour animer Will of Fortune.
Non, je veux être un animateur.
Maintenant, qu'est-ce que tu veux?
Je regarde le score.
Quelques années après, je gagne
trois années en ligne.
Le personnalité de l'année, animateur de l'année,
puis tout ça. Je me rappelle, je rentre dans un restaurant
à Montréal, puis il y avait une gang de monde.
T'as pas mal de choses chaudes.
René Gilbert était là. Puis j'arrive.
Le monde me félicite. C'était après le Galartiste, le monde « Bravo, bravo, bravo! »
Je dis « Je veux juste rendre hommage à René Gilbert qui a toujours su reconnaître mon talent. »
Le tabarnouche, il se lève et dit « Patrice, je suis content que je t'en rappelle. »
Parce que dans ce milieu-là, les gens oublient trop souvent.
J'ai toujours cru en toi.
Je te remercie, Patrice. Merci de le reconnaître.
Moi, j'ai fait « Oh, wow! »
Ça, j'adorais ça.
Ça, moi, du monde qui se met à faire ça,
moi, je suis trop gêné.
Il y a une humoriste, j'avais fait un galère,
ça, c'est une histoire extraordinaire.
Une humoriste, elle me dit « Écoute, moi, je fais un numéro
sur les « cheap ». Je ne veux pas dire c'est qui,
mais je fais un numéro sur les « cheap ». Quand je vais rentrer, elle dit « Je la trouve bonne, je la un numéro sur les cheap. Je ne veux pas dire c'est qui. Je fais un numéro sur les cheap.
Quand je vais rentrer, je dis,
j'en trouve bonne, j'en trouve extraordinaire.
Maisant, maisant.
Moi, je vais rentrer et je vais dire,
ça, ce n'est pas cheap comme présentation.
Pas comme les cheap. Parfait.
Moi, je pars le show.
Alors, ma prochaine invitée,
la présente,
merci beaucoup. »
Ben, comment ça?
Ah, c'est génial!
Pis moi, j'étais sur scène,
je me suis retourné,
je suis sorti avant.
Moi, je lève mon chapeau.
Ça, c'est comme un vol.
Il y a personne de blessé.
T'as volé 35 millions.
Personne n'est blessé.
T'as pas volé de monde pauvre.
Chapeau!
Profite de tes 35 millions. Mais ça, j'aime pas volé de monde pauvre parfait, chapeau, profite
de tes 35 000, mais ça, j'aime ça
je suis pas capable de penser à ça, j'oserais jamais
faire une affaire de même, lui il avait dit ça
je lui ai dit merci, je lui ai trouvé ça drôle
20 ans après, je lui ai dit
tu peux le dire
sur le coup, j'ai dit, c'est cher
y'a-tu une dernière question?
y'en a une pour
c'est-tu la dernière? Je veux juste savoir.
Là, ça fait six fois que je dis que c'est la dernière.
Là, Patrice est comme,
c'est-tu le web?
T'as fini jamais.
Il se lève à quatre, lui.
Il y en a une pour
Simon.
C'est Samuel Doucet
qui demande...
Patrice, peux-tu s'en aller?
Il est-tu libéré?
On va y faire son rap party
tout de suite.
Écoute, on s'est-tu écrit petit ton offert?
Non, non, j'attends juste que Mike
ait fini de puncher et de me poser ma question.
Là, Yann, tu vois que
je le paye pas assez pour ce que
je le fais subir.
Dans Le gars des vues,
est-ce que parfois les invités
n'aimaient pas les rôles que vous leur donniez?
Colline,
je ne pourrais pas dire
parce qu'on n'avait pas vraiment
rapport, nous, avec ça.
Les invités,
il est plus avec les deux.
Il avait un rôle dans le cas des vues.
Ce n'était pas son show à lui.
Non, c'est ça.
Je jouais là-dedans de temps en temps.
Ça, vois-tu, c'est une bonne remarque, Mike.
La personne pose la question, mais...
Je peux, je peux, j'ai pas de réponse à ça.
On revient à Radio-Canada, là.
On a plus de web.
Ah ouais?
C'est bon.
Donc là, trouve une question digne de Radio-Canada.
Bon, ben, pour Simon, comment c'était
de jouer Ars Moriandi?
Ah!
Mon Dieu, ben oui, j'ai fait ça.
C'est quoi ça?
Je l'avais parlé à Val d'Or.
Tu m'avais parlé de...
Excusez, on vous dérange pas?
Un petit peu, mais...
Non, mais c'est un podcast
que j'avais parlé à ton podcast
quand on était à Val-d'Or.
Puis j'ai eu la chance de faire des voix pour ce podcast-là il y a quelques semaines
pour le premier épisode, je pense, de la dernière saison.
Puis moi, ça, c'est le genre de moment qui me fait triper du milieu dans lequel je travaille.
C'est quand tu rencontres des gens, puis éuellement, tu te colles la barre pis tout ça.
Fait que la réponse
est vraiment plate, mais c'était vraiment le fun.
Ouais. Mais c'est une crise
de bonne fin!
On a Patrice
Lécuvier ici, pis on finit
sur une question sur Asmoryan Z.
La boucle
est bouclée!
Mais merci, finis sur une question sur Asmoryan Z. La boucle est bouclée! Merci beaucoup, les gars,
d'avoir fait le podcast.
Vraiment, merci, Patrice.
Ça me touche beaucoup
que tu sois là.
Attends bien, attends bien.
Il n'est pas là de ça,
mais c'est vraiment un gars extraordinaire.
C'est un gars fantastique. C'est un gars fantastique.
C'est un gars que j'aime profondément.
Tu parles de Simon?
Oui.
Non, non, non.
Je suis vraiment très content.
Tu es surpris que j'accepte de venir?
Ben oui, ben oui.
En fait, c'est moi qui t'ai appelé.
C'est toi qui m'as texté.
Ça me fait un peu faire un enfant que mes filles regarderaient.
Ah oui, c'est cool.
Mes filles vont être fières.
Tu as bien fait ça.
Ben oui.
Tu n'as pas le choix.
Pis pour de vrai,
appelle ta mère
pis dis que ça a été cancellé.
Il y a eu un problème
avec la caméra.
Il y a eu un problème
avec la caméra.
Les micros ont chié.
Les micros ont chié.
Ben oui, c'est ça.
Internet a planté.
Il y a eu une vis
dans la bobine.
Internet a planté,
c'est ça.
Ils ont cancellé
Internet, mais...
Fait que si vous voulez voir Simon en tournée, Ils ont cassé l'internet.
Si vous voulez voir Simon à tourner, allez sur
simongouache.com
et si vous voulez voir Patrice,
allumez ça à Radio-Canada.
Allumez la TV, il va être là.
S'il n'est pas là, attendez la fin
de la pub, il va arriver après.
All right, merci tout le monde. Sous-titrage Société Radio-Canada