Mike Ward Sous Écoute - #267 - Jean-René Dufort et Jean-Thomas Jobin
Episode Date: February 24, 2020Dans cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Jean-René Dufort qui nous fait part de ses anecdotes les plus folles et Jean-Thomas qui se passionne pour Hideki Irabu. Pour visionner GRATUI...TEMENT le show Apprendre à s'aimer de Jean-Thomas: http://bit.ly/39jJjYC Pour acheter des billets du nouveau spectacle NOIR: https://mikeward.ca/ -------- Boutique en ligne - http://sorsavec.com Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Je suis présentement tourné avec mon One Man Show noir, si tu veux des billets, va sur
mycworld.ca et prends-toi d'avance parce que je suis sold out longtemps, longtemps,
longtemps d'avance.
Sais-tu pourquoi que je suis sold out longtemps d'avance?
Parce que je l'annonce à sous-écoute et annoncer à sous-écoute, ça fait que le monde
veut l'acheter des billets.
Si toi tu as un produit ou tu as une compagnie
et tu aimerais annoncer à sous-écoute,
je sais que dans ta tête, ça coûte une fortune,
ce n'est pas si cher que ça.
Oui, c'est un peu cher, mais ça vaut la peine.
C'est moins cher que la télé, ça a plus d'impact que la télé,
ça a plus d'impact que la radio.
Si tu n'as pas beaucoup d'argent,
on a aussi les sous-écoutes qui sont un peu moins chers,
les sous-écoutes studio qui sont encore un peu moins chers,
les two-drink minimum qui sont encore un peu moins chers.
Ça fait qu'il y en a vraiment pour tous les budgets.
Si tu veux plus d'infos, envoie un e-mail à sous-écoute à commercialmicworld.ca.
Sous-écoute à commercialmicworld.ca.
Bon podcast tout le monde.
En direct du Bordel Comedy Club à Montréal, voici Mike Ward
sous-écoute.
Bonsoir.
Merci beaucoup.
Bonsoir tout le monde! Merci!
Bienvenue à Mike Ward's Écoute! Cette semaine, on a un bon show.
Avant de commencer le show, la semaine passée, pour ceux qui le regardent en ce moment sur Patreon,
la semaine passée sur YouTube, partout où le podcast est, Spotify, Stitcher, iTunes, on a sorti l'épisode avec Sébastien Bourgault et les fans ont adoré.
C'était un hit tabarnak.
Qu'est-ce que vous êtes raide? » Je lisais les commentaires.
Mettons le premier commentaire.
« Ah, c'est drôle.
Ils ne l'ont pas aimé.
Ah oui, c'est drôle.
Ah oui, c'est un peu méchant.
Ça, c'est grêle.
Tabarnak.
Pour vrai, je me suis senti mal pour lui.
Je voulais l'appeler.
Puis, je n'ai pas son numéroappeler. Puis j'ai pas son
numéro de téléphone.
J'ai regardé un peu
son Facebook, son Twitter. Il a pas de l'air
de s'en rendre compte.
Il s'en rend compte.
Dans les commentaires,
le monde écrivait à ce petit de ma la, il a écrit
c'est mauvais, c'est dégueulasse.
Puis après, Pantelis,
il a juste écrit I'm only here for the comments. Puis après, Pantelis, il a juste écrit
« I'm only here for the comments ».
Puis Bourgault a répondu
à Pantelis « Me too ».
Donc là, c'est comme « Oh, Christ ».
Toi, c'est quoi ton premier réflexe
quand ça arrive?
Tu sais, t'es un peu sadique.
C'est-tu genre « Ah, il fait pitié »
ou bien c'est genre « Tabarnak,
que c'est drôle, ça?
Les 20 premiers,
je trouve ça drôle.
Après ça, les 200 après, je trouve ça méchant.
Puis rendu à 300, ça redevient drôle.
C'est...
Non, mais, pour vrai,
Carlis...
Pour vrai, en lisant les commentaires,
j'ai fait... Honnêtement, tu sais, moi,
je veux pas commencer à censurer les commentaires.
Même, tu sais, dire à Jason de modérer.
Tu sais, je veux pas... Jason,
si on lui donne ce pouvoir-là,
il va virer une mauvaise personne.
Non, mais...
Sauf, moi, une affaire, j'ai remarqué,
mettons, s'il y a déjà 30 commentaires
qui disent que c'est de la merde,
ton 31e, il aide pas tant que ça commentaires qui disent que c'est de la marde, ton 31e,
il n'aide pas tant que ça.
C'est juste ça.
Moi, j'étais certain, parce que je le connais,
Sébastien Bourgeau,
c'est un gars très exubérant.
C'est un peu comme Mike Patterson.
Je me suis dit, quand Michel l'a invité,
j'ai fait comme, ça, ça va être soit un désastre ou quelque chose de bien bon,
un peu comme Michel Bambara, qui est un loose cannon.
Je pensais que le fait
que vous l'avez roasté,
toi et Preach,
je pensais que ça avait donné un bon show.
J'ai fini le show et je le félicitais.
Je me suis dit, Christ Sébastien, c'est un des meilleurs shows
cette année, t'as été excellent.
Après ça, j'ai vu les commentaires, j'ai fait comme,
tabarnak, j'ai pas le même pacing. Moi, c'est un des meilleurs shows cette année. T'as été excellent, assis. » Après ça, j'ai vu les commentaires. J'ai fait comme « Ah, tabarnak.
OK, j'ai pas le même pacing que les autres. »
Moi, c'est la même affaire.
Moi, j'étais sûr.
Même, je l'ai réécouté un peu.
Je l'ai aimé, le show.
Ben oui.
Encore, mais je pense...
Il y a Bernatchez qui m'a écrit.
C'était la fête à Bernatchez cette semaine.
Puis j'ai écrit, j'ai fait « Hey, bonne fête. »
Puis il m'a répondu.
Il a dit « Je te niaise même pas,
mais comme cadeau de fête,
moi et ma blonde, on a pris du ecstasy
et on a regardé l'épisode de Bourgault.
C'est la plus belle fête
que j'ai vécue de ma vie.
Je pense que ça va devenir...
Si tu regardes ça
pour un podcast ordinaire,
je pense qu'il est weird,
mais il y a des petits bouts magiques.
J'ai vu quelqu'un qui avait parti à un drinking game
qui disait à chaque fois que,
mettons, Bourgault dit telle affaire.
Ouais, mettons, prend un shooter.
Je pense...
Je ne le sais pas.
Ça va devenir comme le The Room de sous-écoute.
C'est Papa est devenu un lutin.
J'ai joué dans le Papa est devenu un lutin 2.
Ça serait hot
que
on envoie cet épisode-là
dans le cinéma Guzzo.
Mais oui, c'est ça.
Mais il est tough en tabarnak.
Je lisais ça et j'essayais de me tough en tabarnak, parce que je lisais ça
puis j'essayais de me mettre à sa place,
puis je faisais, lui, je trouverais son adresse
puis j'irais lui coller ça une claque.
Lui aussi, ah, tabarnak, lui,
puis là, j'étais là, sacrement, pauvre Sébastien.
Je pensais, quand tu disais ça,
que toi, si t'étais le public,
t'aurais trouvé l'adresse à Bourgault
pour lui coller ça une claque.
T'arriverais chez eux.
« T'as gâché mon podcast! »
« T'es un tabarnak! »
Mais moi, je sais pas comment il l'a pris.
Je sais pas comment il l'a pris.
J'y ai envoyé du love.
J'y ai envoyé un gros hug de love. Pauvre Sébastien.
Mais pour vrai, je me sens tellement
pour lui
mais je trouve ça drôle
un peu
c'est le même cachet
on devrait faire
une espèce de spécial
avec ceux
qui ont mal passé
pour essayer de voir
ben oui
ben tu sais
c'est ça qu'on voulait faire
au début
mais ça serait pas fou
faire ça
un genre de
euh ouais il faudrait le faire je sais même pas si on le ferait ici ou trouver C'est ça qu'on voulait faire au début, mais ça serait pas fou faire ça, un genre de...
Il faudrait le faire, je sais même pas si on le ferait ici,
ou trouver un bar un peu
bric-à-brac.
Ou avec bien de la sécurité.
Ouais, mais...
Je pense que le temps qu'ils viennent,
que c'est des désastres, la deuxième
fois, je pense qu'il serait bon, vu que
la part du monde apprenne de leur erreur, mais...'est des désastres. La deuxième fois, je pense qu'ils seraient bons vu que la plupart du monde apprenne
de leur erreur, mais...
Peut-être que non.
Parce que quand on avait pitché cette idée-là
à une couple de personnes,
il y en a qui aimaient l'idée, qu'on leur disait
« On voulait ramener les deux
pires invités du podcast,
ça serait toi, puis un autre. »
Il y en a un des deux qui a fait
« Ah, c'est drôle, c'est vrai que j'avais été mauvais
pis l'autre
quand il a demandé
il a fait
j'étais excellent
pis là
t'es comme
tabarnak
ok
ouais
fait que
mais ouais
fait qu'il faudrait juste
trouver quelqu'un
d'un peu mauvais
qui était conscient
qu'il était un peu mauvais
ou quelqu'un
de crissement mauvais
mais qui est sûr qu'il a tout arrach. Ou quelqu'un de crissement mauvais, mais qui est sûr
qu'il a tout arraché.
Faudrait faire voter le monde, peut-être que ça les
inciterait, genre, si le monde a voté
pour moi. Ça, ça ne blesserait
personne.
C'est ça la beauté
de la mardac. Les humoristes sont tellement
fragiles et susceptibles.
Tout le monde,
il y aurait 8 suicides d'ici la fin de l'année. Non, mais, il y aurait huit suicides
d'ici la fin de l'année.
Oui, mais j'aime ça l'idée
de refaire les pires moments.
Oui.
Peut-être si on ne le fait pas ici,
je voulais faire une affaire, aller faire un sous-écoute
chez quelqu'un.
On pourrait faire ça. Tu gagnes un sous-écoute
chez vous. Ça, c'est le fun.
Le défaut, c'est que tu as les deux pires invités
de l'histoire de sous-écoute.
Là, tu n'as pas de foule, rien.
Ça serait juste un gros malaise.
Finalement, ce n'est même pas moi qui anime, en plus.
Je ne me présente même pas.
On en voit juste deux personnes.
Toi non plus, tu n'es pas là.
Tout le monde est comme,
« Christ, je vais passer la soirée avec Bourgo. »
Ça a l'air...
Mais cette semaine,
je pense,
je pense que ça va être un...
Toi, tu n'as pas parlé à Bourgo?
Non, non, non.
Mais je le watch de près.
Là, tu sais, je regarde d'un coup...
Tu le watch de près?
Oui, je regarde ses réseaux sociaux.
Il a l'air heureux.
Je me dis que tout va bien.
On va regarder ça de près.
OK.
Moi, je me souviens...
Parce que t'as peur qu'il se suicide?
Ben, c'était beaucoup de hate.
Robin Williams, il n'avait pas de la triste.
C'est rare
quelqu'un qui est comme un funny guy.
C'est rare qu'il va
tweeter « Hey, joke, joke, joke.
Je vous aime tout le monde. »
Puis après un tweet, là, ça ne va plus.
Non, non, non.
Oui, oui.
Qu'est-ce que tu ferais?
Tu n'as pas son adresse, tu n'as pas son numéro de téléphone.
Bien, je ferais « Viens faire le dernier show avant au moins.
Viens faire ton show de la deuxième chance.
Tu es méchant.
Bon, là, on va...
Je vais vous présenter les invités de cette semaine.
Les invités de cette semaine,
je suis sûr que ça va être un bon épisode.
Il y en a un
que c'est sa première fois
au podcast. Il y en a un autre c'est sa première fois au podcast.
Il y en a un autre, l'autre, je pense,
il l'a déjà fait.
Une fois ou deux, mesdames et messieurs,
voici Jean-René Duford
et Jean-Thomas Jobin.
Salut, merci d'être là.
Merci d'être là.
Merci beaucoup.
Merci, Jean-René, d'être là.
C'est un plaisir, mon cher.
Je suis vraiment content.
Ça me surprend.
En haut, je t'expliquais comment le podcast marche.
Ça me surprenait que tu écoutes.
Je ne parle pas que tu m'écoutais en haut,
mais que tu as déjà vu le podcast.
Oui.
Pourquoi?
Ça te surprend que quelqu'un
regarde ton podcast?
Non, mais je ne sais pas.
Moi, dans ma tête,
c'est encore super underground,
cette affaire-là.
Il y a juste 20-30 personnes qui écoutent.
Mais tu sais, tout le monde pense que je suis bien intellectuel,
mais dans le fond, je suis un épais comme toi.
On va bien s'entendre, c'est sûr.
Ça, c'est pas vraiment
un complément.
Ça en est un.
OK.
Mais, tu sais, dans le fond, t'es comme Jean-Thomas.
T'es un gars super intelligent
qui aime les affaires stupides.
Ça m'a ressemblé.
Je suis assez content de ce descriptif-là.
Toi, t'as-tu mis
ton kit des expos
pour te moquer de Bourgault?
Oui.
Tu le sais!
Tu le sais!
C'est pour ça que je l'ai mis.
C'est la raison, tu le sais.
En tout cas, tu le sais? C'est pour ça que je l'ai mis. C'est la raison, tu le sais? En tout cas, tu le sais.
Pardon.
Là, en plus, tu te sens mal
de rire du monde.
Je me suis pas ri de lui, j'ai juste dit
tu le sais.
Non, mais...
Non, mais non, je me suis
rendu compte aujourd'hui que ma casquette des expos,
elle avait comme du vert, j'avais un hoodie vert, je me suis dit que c'était vraiment que ma casquette des expos, elle avait comme du vert.
J'avais un hoot d'hiver,
donc je me suis dit que c'était vraiment raccord.
Puis en même temps, ce n'est pas super pertinent,
mais je suis assez content de ça.
Mais c'est vrai que quand tu m'as dit que Bourgault avait aussi une casquette des expos,
j'ai l'air un peu de faire un clin d'œil à ça,
mais c'était zéro calculé.
C'est aucunement ça.
Non.
Non, mais tu l'as dit dans la loge
et tu l'as redit ici.
Ça veut dire que tu avais vraiment envie de leur dire.
Je vais leur dire dans le prochain podcast.
Je vais laisser mon linge sur ma casquette.
Ça fait combien de temps qu'Infoman existe?
20 ans.
Tabarnak!
Ça!
Bravo!
temps qu'Infoman existe? 20 ans.
Tabarnak! Ça!
Bravo!
C'est-tu, avec le temps,
c'est-tu aussi le fun à faire ou moins le fun ou plus le fun?
Non, c'est aussi le fun à faire. Parce que,
tu sais, moi, je table sur la ressource naturelle
la plus renouvelable sur Terre,
la bêtise humaine. Et ça,
il n'y a pas une semaine qu'il y en a
moins.
Mais c'est vrai,
après, tu te dis, bon, là, ils vont comprendre,
ils ne feront plus les erreurs qu'ils ont faites,
mais non, ils les refont.
Là, tu te dis, OK, là, ça fait
quatre fois qu'il a fait cette erreur-là, il ne va plus la refaire,
il la refait.
Et c'est ça qui est le fun, parce que même après 20 ans,
tu te dis, OK, là, là, ça va arrêter,
mais non.
Il y en a-tu, mettons,
parce que la plupart des politiciens,
ils ont l'air d'être très bons joueurs,
mais quand la caméra arrête de filmer,
y'en a-tu que tu vois,
OK, lui, il était vraiment tabarnak,
il a eu l'air d'un cave.
Ben, y'en a qui aiment ça,
mais je te dirais, c'est pas mal tout ça.
C'est très comique,
parce que t'es vois, ils passent,
pis ils font ça, comme ça,
pis là, quand ils voient que t'as réussi à être dans la porte où il faut qu, ils passent et ils vont ça comme ça. Puis là, quand ils voient
que tu as réussi à être dans la porte
où il faut qu'ils passent, là, ils font ça.
« Ah! Quel bonheur de vous rencontrer! »
Fais ça, tu le vois bien, ça.
Oui.
Est-ce qu'il y en a qui te demandent un droit de regard
sur le montage ou vous leur donnez jamais ça?
Non, ça ne s'est jamais arrivé.
Je te dirais que c'est...
Vous ne leur donneriez pas, mais ce n'est jamais arrivé qu'ils le demandent.
Non, mais ça, je les respecte
un peu pour ça, parce qu'ils savent
pour... Tu aimes ça, jouer au hockey.
Ils savent que quand ils sont sur la glace,
ils peuvent manger des mises en échec
et ils l'acceptent.
Ça fait partie de la game.
Ça, je trouve qu'ils sont
assez hot. Ça fait combien d'années
que tu fais ton show de fin d'année?
Ça fait 19 ans. OK. Ça fait combien d'années que tu fais ton show de fin d'année? Ça fait 19 ans.
OK. Ça, c'est une
très mauvaise idée qu'on ait eu la deuxième
année. Mais à chaque année...
C'est pas une très mauvaise idée parce que
t'es brûlé de le faire. Non, parce que, écoute,
c'est très drôle ça. Parce que la deuxième
année, on s'est dit, qu'est-ce qu'on pourrait faire
pour essayer d'absolument
revenir? Parce qu'on n'était pas sûr de revenir.
Là, on s'est dit, on va leur proposer
un show, le 31,
gratis, où on fait juste
mettre les meilleurs moments.
Je fais 3-4 animes, puis là,
vous avez une heure gratis. Ça fait que ça, ça va être un plus
pour revenir. Fait que là, on dit, oui,
c'est une excellente idée. Sauf qu'au fur et à mesure,
à chaque année, que
ça augmentait, cette affaire-là, nous autres,
on était toujours à zéro budget
parce qu'on l'avait donné.
Fait que, au fur et à mesure...
Là, en ce temps, tu le donnes-tu encore?
On le donne moins.
Mais on le donne
quand même un petit peu.
C'est rendu tellement un gros happening, j'espère que vous le donnez
sensiblement moins quand même.
On n'a tellement jamais le temps de faire ça. On fait ça en trois semaines.
Tourner, monter, penser.
On part à courir partout. Les autres, on est toujours
à un nom d'une catastrophe.
Oui, oui.
Il utilise l'affaire des robots.
Non, non. Moi, ça ne sera pas pertinent.
J'allais
poser une question à propos des
pogo.
Les pogo?
Non, mais je me demandais si, mettons, vers la fin de l'année,
des fois, il y avait comme quelque chose que vous vous disiez,
OK, ça, c'est tellement fort qu'on pourrait le mettre dans notre épisode régulier,
mais vu que potentiellement, le spécial de fin d'année a une plus grosse cote d'écoute,
on va peut-être le garder pour le spécial de fin d'année.
Non, parce que moi, j'ai joué beaucoup au trou de cul, au jeu de cartes.
Puis moi, j'ai appris à quand tu as des deux,
tu les mets de suite.
OK.
Fait que dès que j'ai quelque chose, je le mets.
Ah, Lynn.
Fait que tu ne sais jamais.
Puis, tu sais, à chaque année,
on dirait les critiques, c'est tout le temps pareil.
Ils chient tout le temps sur le bye-bye,
puis ils disent tout le temps
qu'Infoman est mille fois meilleur.
Ça, ça doit être quand même le fun pour toi. Oui, mais moi, j'adore le bye-bye, puis il dit tout le temps qu'Infoman est mille fois meilleur. Ça, ça doit être quand même
le fun pour toi. Oui, mais moi,
j'adore le bye-bye parce que c'est le
punching bag. Ils attendent
tout, ils aillissent, ils veulent
les planter. C'est ton paratonnerre. Ils ont bien
du budget, ça fait longtemps qu'ils travaillent là-dessus,
donc ils attendent. Fait que nous,
à côté, on est un peu le tapis welcome du bye-bye.
Fait que c'est toujours
le bye-bye qui est dans le trouble. Moi, j'appelle ça le syndrome
du 3 janvier.
Le 3 janvier, les journalistes,
ils n'ont rien à faire.
Ils sont en maudit de ne pas être en vacances.
Et là, ils cherchent quelque chose. Évidemment, tout le monde
est en vacances. C'est quoi qui tombe
sur les spéciaux de fin d'année?
Il faut
survivre aux trois. Et ça,
le bye-bye m'aide à survivre au 3
parce que c'est tout le temps la tomate du bye-bye.
Toi, as-tu déjà eu une année que les critiques...
Mettons, une année qu'il n'y avait pas le bye-bye,
que tu te faisais ramasser ou non?
Oui, mais il y en a, c'est drôle, parce qu'ils t'appellent
et tu sais que le meter va partir à une demi-page
parce que c'est le 3.
Puis là, tu sais que tu es dans le trouble.
Mais là, le journaliste n'a pas encore trouvé
pourquoi tu es dans le trouble. Mais tu sais que tu'est le 3. Puis là, tu sais que t'es dans le trouble. Mais là, le journaliste, il n'a pas encore trouvé pourquoi t'es dans le trouble.
Mais tu sais
que t'es dans le trouble. Il y a une année,
c'est arrivé, qu'est-ce que j'avais fait? J'avais demandé,
j'étais allé voir
Ingrid
Bétancourt, qui avait été
kidnappée par les Farc.
C'était vraiment quelque chose de éveil.
Puis là, je me disais, comment...
C'est quelqu'un qui avait fait l'année.
Puis je dis, je veux y aller pareil,
même si tout le monde dit, t'as pas d'affaires là.
Fait que j'avais demandé à Jean Charest,
peux-tu y faire un message pour l'inviter au Québec?
Fait que là, j'appelle le bureau du premier ministre,
il trouve ça une bonne idée.
Fait que là, j'arrive avec ça.
Là, ça passe.
Et là, t'as le journaliste qui appelle,
puis il dit, ouais, il dit,
c'est écœurant que le premier ministre se serve de toi pour envoyer un message. »
Mais là, j'ai dit, « Non, c'est moi qui ai demandé. »
Et là, le lendemain, c'était,
« Les politiciens donnent le premier ministre à la solde de Jean-René. »
Mais il m'avait appelé pour le scandale inverse.
Mais je savais juste que j'étais dans la marde.
Mais d'un bord ou de l'autre, ça a été comme ça.
Ça, c'est fort, pareil, que tu es capable d'appeler un premier ministre pour faire « Hey, j'ai besoin d'une petite faveur ».
Ça, on appelle ça du parasitisme mutuel.
Parce qu'ils ont besoin de nous autres, puis on a besoin d'eux autres.
Il y en a plein des fois
qui nous écrivent
et nous disent
Camille Casse, pourquoi quand tu n'arrives pas devant lui
tu crisses une tarte à crème dans la pleine face
et là tu l'engueules
tu dis que c'est un netti et que c'est un pourri
pourquoi tu ne fais pas ça
parce que je vais garder ma job 10 minutes
oui j'ai les écoeurs
mais en même temps j'essaie de me poser la question, si j'étais à leur place,
je ferais-tu mieux?
Généralement, la réponse, c'est non.
L'idée, par exemple, de la tarte à crème,
ça serait bon quand tu vas décider
que tu ne veux plus faire le show,
tu ne le dis pas à personne,
c'est ton dernier épisode,
que c'est juste tout le monde,
coup point dans le nez,
tes pouces en bas des marques. Je l'ai déjà fait avec Bruno Blanchet dans le nez. T'es fou, ça en va des marques.
Je l'ai déjà fait avec Bruno Blanchet
dans le temps de la fin du monde à 7h.
On s'était posé la question parce qu'on disait
qu'ils ont de la sécurité autour d'eux autres,
mais ils ne sont pas si hot que ça, la sécurité.
Non, mais ils n'ont pas 50 gars de l'ASQ.
Surtout le maire de Montréal,
même les ministres au fédéral.
Et on voulait voir
si on partait avec une tarte à la crème,
moi puis Bruno, chacun de notre bar,
puis on se disait, il faut arriver
à côté du ministre ou du
maire avec notre tarte à la crème.
On va voir si on peut. Là, on est partis.
Et là, c'était dans le temps,
c'était Pierre Bourque.
Et là, on a fini, les deux,
chacun d'un bord, avec une
tarte à crème que ça.
Ça, ça aurait pu t'arriver.
T'es chanceux. Mais là,
il savait pas trop ce qui se passait. Il voyait Bruno Blanchet
pis moi avec une belle tarte à crème.
On était là en train de le regarder. Oui, bonjour.
Là, il dit, je vais-tu en manger en pleine face?
Je dis, non, non, on voulait juste voir si on pouvait.
Mais ça, je pense, c'est plus chien.
Parce que là, il est parti chez lui
et il a dit « Ah, ils peuvent. »
Ils peuvent.
Il y en a qui sont quand même plus...
Il y a quand même des politiciens
qu'on voit que leur sens de l'humour
est un petit peu plus aiguisé
pour être habile dans ce genre...
Mettons, Jean Charest,
je ne suis pas un fan de l'humour de Jean Charest,
mais c'est qu'il...
Je ne dirais pas le voir en chaud,
mais on voit quand même qu'il y a une belle plume.
Il y a une belle plume.
Non, mais il y a une aisance que d'autres
n'ont pas, ou il y avait une aisance que d'autres
n'ont pas dans...
avoir de la répartie ou embarquer
dans le jeu et la taquinerie. Je me trompe-tu?
Non, non, mais il était bon et il est encore bon.
On l'a vu. Tu l'adores
depuis des années. Il est incroyable.
Mais je trouve tellement qu'il est bon pour sortir
de la boîte. Tu sais, tu dis
combien j'ai de minutes?
23, parfait. Blablabla.
Il sort n'importe quoi.
Mais
il aime ça. Il a de la répartie.
Je parlais du hockey tantôt.
Lui, il voit que c'est une game de hockey.
Je me rappellerai toujours, on avait fait...
Pour l'ouverture, on l'avait mis dans l'ouverture d'Infoman.
Ce qu'on faisait, c'est qu'au début,
c'était des cassettes qui se promenaient partout.
Tu sais quand les cassettes existaient?
On avait mis des cassettes comme des dominos
et on voulait les faire passer sur son bureau.
On avait pris rendez-vous et il avait accepté tout.
On attendait dans le bureau du premier ministre.
Ce n'est pas rien. On regardait,
il y avait une TV et il y avait la période de questions.
Dans le temps, c'était Pauline Marois qui était chef de l'opposition.
Pauline était
en train de le mettre en tabarnak.
Tu voyais, je connais mon Jean Charest.
Quand il vient, il y a des plaques rouges.
Ça, ce n'est pas bon signe, quand les plaques rouges poussent.
Puis là, on le regardait, on disait,
« Hey, il est en train de nous le mettre.
Il est en train de nous le mettre en maudit.
Nous autres, on veut faire une niaiserie avec. »
Là, il est parti en tabarnak.
Et là, il fallait juste que tu montes les escaliers.
Il arrive en haut.
« Hey, bonjour, ça va bien? »
Puis là, on nous dit, « T'es pas en maudit, là, deux minutes? »
« Ah, ça, c'est rien que la game, là.
Je t'ai... »
« Ah, les cassettes sont là, parfait. Clic, clic, clic. Ah, ah, ah, c'es pas en mode d'hive, là, deux minutes? Ah, ça, c'est rien que la game, là. Je t'entends, t'envoies, il y a vous aussi.
Ah, les cassettes sont là, parfait.
Clic, clic, clic.
Ah, ah, ah, c'est très drôle.
Ah, Marduk.
Là, t'es dit, wow.
Tu sais, il était capable de ça, de switch.
Il y avait un switch facile.
Maudit, pas maudit.
Outré, pas outré.
C'est qui le meilleur en entrevue, tu trouves,
des politiciens canadiens?
Simon-Jeanin Barrette.
Le meilleur en entrevue?
Bien, François Legault, il n'est pas pire parce qu'il arrive avec ses jokes.
Ah oui?
Oui, oui, oui.
Il rôde à ma gogue.
Oui, oui.
Carrément.
Est-ce que tutu des dad jokes?
C'est-tu des bons gags?
Généralement, c'est un mauvais signe.
Quand la tâche de presse arrive,
on dit qu'on a une maudite bonne idée.
Généralement, il faut être sauf d'eux-mêmes.
Vous savez, vous, c'est la spécialité,
c'est la politique. Nous, c'est les jokes.
Et si on fait ça, ça ne vous aidera pas.
On va dire non, puis c'est pour votre bien.
Mais il y en a...
François Legault, il y avait des bonnes jokes.
Lui, il est bon.
Il y avait Gérald Tremblay dans le temps.
C'est drôle.
Des fois, moi, ça me fascine tout le temps,
le monde, mettons qu'il offre à un humoriste,
« J'ai pensé à un sketch, je devrais faire ça. »
Mais qu'un politicien te dise ça,
tu fais voyons, tabarnak!
C'est complètement absurde.
Tu le vois de suite quand c'est pour
le fun ou quand c'est pour
vraiment avoir
du capital politique, mais ça marche jamais.
Gérald Tremblay,
il avait eu l'idée de faire une chronique,
il avait fait une chronique pendant plusieurs semaines
à notre émission, puis c'était ses idées, vraiment.
Puis même son personnel politique
disait « Faites pas ça, monsieur le maire, voyons donc. »
Écoute, il me faisait des chroniques,
il savait pas de bon sens. « Comment trouver du change dans une
craque de sofa avec le maire de Montréal? »
T'sais, wow!
T'sais, comment couper un sapin de Noël
avec un couteau à peindre,
avec le maire de Montréal?
T'sais! Et la dernière fois, il m'a appelé, puis il m'a dit « Hey, Comment couper un sapin de Noël avec un couteau à peindre, avec le maire de Montréal? Tu sais?
Et la dernière fois,
il m'a appelé,
puis il m'a dit,
« Hey, j'ai eu une idée.
On pourrait descendre
la place Ville-Marie
en appel, tu sais,
en marchant. »
Là, je dis non.
Non, on va pas.
Toujours comme...
Mais lui, il faisait pour le fun.
Quand, tu sais,
les politiciens,
ils t'appellent-tu direct, toi?
OK, non, non.
Non. Personne n'a ton
numéro de téléphone. Tu sais, t'as jamais
le maire Labeaume
qui t'appelle. Hey, j'ai pensé à de quoi.
Non.
On crie sur une volée à Youpi.
On le ramène à Québec.
Mais ils ont un
énorme job de recherche quand même pour
les recherches.
Je pensais comme les conseils municipaux.
C'est quoi le nombre d'heures que les recherchistes se tapent
pour trouver les meilleures perles ou les meilleures bouts?
Parce que des fois, il y a des bouts, tu fais comme,
qu'est-ce que c'est?
Il y a plein de monde qui nous appelle,
nous dit, mon conseil municipal, c'est un bordel,
pouvez-vous le regarder?
Mais c'est vrai que je leur paye les Tylenol,
les recherchistes parce que
écoute, se taper 23h
le conseil municipal de Saint-Iligorie
c'est
il faut le faire
d'ailleurs celui de Longueuil
il est passé récemment, tu peux aller le faire un tour
c'est bon à Longueuil
il est un peu bully
le président
il sert tout le monde dehors j'écoutais, je sacrais. Ah oui, c'est vrai. Il sort tout le monde dehors.
J'écoutais, je sacrais après ma TV.
J'étais comme, tabarnak, il est bien insupportable.
Il rabattait tout le monde.
Il disait, sortez, c'est assez.
Quittez, vous avez été désobligeants.
La personne avait été zéro désobligeante.
C'était comme, c'est assez, faites-le sortir.
C'est un gars qui aime la discipline.
Ah oui?
Peut-être un peu.
Ça me dit que tu dis quelque chose,
de voir préventivement.
Très fort.
Mais est-ce que...
Est-ce que tu es rendu qu'il y a comme une obligation
que les conseils municipaux soient streamés
ou qu'ils soient archivés?
Oui, oui, oui.
Tout?
C'est plate, hein, pour eux autres?
Mais oui, mais...
Mais à ce temps-là,
que vous en faites des best-of,
ça change-tu un peu leur transparence
ou ils deviennent un peu plus...
Ah, ça se pourrait, on va faire attention,
ça se pourrait que ça soit comme...
Non, mais ce qui arrive, c'est que c'est bien drôle,
c'est que quand on présente qu'ils sont tous engueulés,
souvent, il y a des petits villages,
ça serait de trous de cul, puis de finis,
puis t'es un beau lieu, t'es un écœurant.
Puis là, quand ils ont vu qu'ils ont passé à TV,
là, au prochain conseiller municipal, là, ils se vu qu'ils ont passé à tv là au prochain
conseil municipal là il se le reproche tout puis la marde repos
tu dis pas de la paix les discipliner un peu mais non ça c'est encore pire mais
sultan même affaire c'est il ya jamais plus aucun citoyen normal qui va poser
une question c'est peut-être plat un peu mais c'est toujours celui qui s'est fait élire mais qu'après ça il s'est fait planter par celui qui est maire qui va poser une question. C'est peut-être plate un peu. Mais c'est toujours celui qui s'est fait élire,
mais après ça, il s'est fait planter
par celui qui est maire,
donc il va l'écœurer.
C'est toujours des affaires comme ça.
Il y en a des fois, il y a tout le temps l'illuminé de la place
qui veut aller chanter une chanson au conseil.
Ah oui?
Ah, c'est magique ça.
Oui, oui, oui. C'est très beau ça.
Ah, tabarnak.
Je trouve ça beau, moi.
Je vais aller chanter une chanson au conseil.
Ça, c'est du monde avec des problèmes de santé mentaux.
Tu n'es pas un être humain fonctionnel.
Si tu te fais, c'est ce qui manque ici, la chanson.
Ça serait le bonne, ça.
Vu qu'à la fin, on a des questions.
Si c'est toutes des questions du web,
mais à la fin, c'est une question chantée.
On devrait...
C'est Yann qui va chanter.
Il est en train de checker qui va chanter.
Et sous quel air?
Moi, j'aimerais ça que ce soit
sur I Miss You.
Voyons, j'oublie le band qui a chanté I Miss You.
Ça va être un bout.
Honnêtement, je m'excuse.
Je suis désolé.
Hé, gentiment, on va faire un show chez quelqu'un,
puis je t'invite.
Tu vas...
Hé, je veux y aller.
C'est juste deux heures de toi qui fait...
I miss you.
I love you.
Je suis avec Bourgault.
On a notre kit des expos.
On a l'air de faire de la promo
pour les expos mur à mur.
T'as-tu des pantalons?
Là, ça te prend des pantalons.
Non, j'ai pas de pantalons des expos,
mais ça s'en vient. Je vais appeler Sébastien
cette semaine, puis on va aller chez...
Je pensais pas qu'il vendait tant d'affaires
expos encore.
Moi, je vais souvent chez
Logosport.
Quel blog gratuit.
Ils ont beaucoup de
hoodies, des trucs un peu vintage.
Ils vendent encore des trucs des expos.
Ça déstabilise-tu tant que ça?
Oui.
Je veux savoir le niveau de déstabilisation.
Toi, t'es-tu...
Ça va-tu marcher?
Comme là, cette semaine,
il parlait beaucoup de ramener
les Blu-rays à temps partiel.
Les Devil Rays. Les Blu-rays à temps partiel. Les Devil Rays. Les Devil Rays.
Les Blu-rays.
Les Blu-rays.
Tu pourrais venir.
On va faire un show dans une maison.
Tu pourrais venir.
Ça devrait être.
Asseoir les Blu-rays.
Joues contre les VHS.
Les Blu-rays contre les VHS Les Blue Rays contre les VHS ça serait bon
Non mais le baseball major
ils veulent faire peut-être un genre de partage
50-50, moi je pense que c'est un désastre
comme idée
Il y a aucune de vos villes qui mérite
un équipe
mais on aime ça l'argent
Je pense que c'est peut-être comme une transition
en attendant que le stade soit construit et tout ça,
mais je pense que les matchs restants
pour Tampa Bay,
les gens feront comme,
ben non, on sait que l'équipe
s'en va éventuellement,
on n'ira pas encourager
50 % de vos matchs.
Déjà qu'il n'y a déjà personne,
il va y avoir encore moins de monde,
mais bon.
Mais comment ça marche?
Ils vont-tu avoir les culottes
des Expos
et le chandin des Rays
je ne sais pas
je ne sais pas
qu'ils mixent
les deux noms
mais je pense
que c'est une fausse bonne idée
mais je vais en parler
c'est rare
comme mettons
il y a du monde
avec des noms composés
mais là ça va être
une équipe
avec un nom composé
ça va être mettons
les Devil Ray
de Montréal Tampa
ça ne marche pas
les Expo Rays je n'ai pas de contre-argument.
Je pense que t'as raison.
Tu vas-tu aller voir?
Par exemple, toi, tu portes ça parce que t'aimes le logo?
Non, je suis vraiment sur le sport en général
et le baseball. J'y allais vraiment
beaucoup. J'étais parmi les 3200 spectateurs
qui restaient avant le déménagement.
Y'a personne qui y allait, mais moi, j'étais comme
« Je vais y aller. »
Tu allais-tu combien de games par année?
Une douzaine.
OK, quand même.
C'était toi avec ta petite radio AM.
Oui, exact.
Le lancer trop bas, c'est une balle.
Le baseball, c'est le fun quand tu bois.
C'est un pique-nique extérieur.
C'est sûr que c'est un stade épouvantable
pour regarder le baseball.
C'est comme... Il n'y a pas d'air.
Tout est loin. Partout,
tout est loin. À ta première rangée,
tu as l'impression d'être au Vermont.
Tu ne vois rien.
Mais c'est le fun d'un sport que tu peux en manquer
une demi-heure et ce n'est pas grave.
Oui, c'est ça.
Effectivement.
Mais il y a comme un côté
de détente au baseball,
je trouve, quand même.
Tu l'écoutes,
tu le sais qu'il va y avoir
des bouts un peu longuets,
mais c'est sûr que...
J'ai vu des matchs
au Fenway Park
ou au Wrigley Field.
Oh, Braque.
Oh, c'est un méga Braque.
Mais ce n'est tellement pas
la même vibe
quand tu vois
le ciel,
le stade est plein. Mais ça doit être
plus le fait aussi que c'est plein
que le ciel.
Ben!
Le ciel joue pas tant que ça.
Tu penses le ciel... Le ciel
est incroyable!
Comme si tu pouvais ouvrir le toit,
c'est plate, plate, plate.
Wouah!
Le monde, ça lance
la bobette.
Pour l'ambiance, tu vois comme
le soleil, les petits oiseaux.
Non, non, mais sinon, tu vois
comme une toile qui a l'air d'un fond
de piscine. C'est un peu... C'est déprimant.
Mais moi, ce que j'aime quand je joue au baseball,
c'est que je m'assois toujours à côté de quelqu'un qui est avec sa carte. Puis lui, c'est un peu déprimant. Mais moi, ce que j'aime quand je joue au baseball, c'est que je m'assois toujours à côté de quelqu'un
qui est avec sa carte, puis lui,
c'est bien important, retrait
2, 3, 4,
retrait 8, 4, 2.
Puis là, tu te dis, qu'est-ce qu'il fait avec sa carte après?
Il les archive. Il y a du monde qui font ça.
Moi, j'ai arbitré au baseball avec
André Arthur, d'ailleurs, brag, mais
c'est vrai, j'ai arbitré
au baseball, puis il y avait du monde complètement fou. C'était des matchs, j'arbitrais, mais c'est vrai, j'ai arbitré au baseball, puis
il y avait du monde complètement fou. C'était des matchs
où j'arbitrais du bantam-b sans
intérêt, puis il y avait du monde
qui n'avait aucun lien de parenté avec aucun des joueurs
qui venaient voir les matchs au parc
et qui marquaient les games.
Des fois, il venait me voir après le match et il me dit
« En troisième manche, me semble,
il y a-tu eu un double jeu? Je l'ai ballotté. »
Je me rappelle pas, monsieur.
Mais moi, écoute, j'aimerais ça rencontrer quelqu'un
dans son sous-sol,
qui a des classeurs pleins.
Puis là, il dit, m'as-tu sorti ma carte de pointage
Expo Pirate
ou 72?
Mais il y en a.
Parce qu'on dirait que le baseball,
moi, j'ai l'impression que c'est un des sports
que les passionnés sont les plus crainqués.
Dans le sens que,
il y en a d'autres sports que c'est comme ça,
mais on dirait que c'est comme une passion
qui est moins extériorisée
vu que c'est un sport un peu plus calme.
Moi, je me sens mal pour tous ceux
qui collectionnaient les cartes de baseball
dans le temps.
Quand ils étaient petits,
ils disaient que ça all va valoir une fortune.
Puis là, ça vaut absolument rien.
Ça vaut plus grand-chose.
Ça vaut plus rien?
Non, l'autre fois...
Les cartes recrues, en tout cas,
il y a une dévaluation épouvantable.
Moi, ma blonde, son cousin a joué au baseball.
Puis là, j'ai fait...
Je vais googler sa carte recrue
pour l'acheter à ma blonde.
Puis je me disais, ça va sûrement me coûter
genre 300 piastres.
Je pense que ça m'a coûté 7$.
Ça ne coûte rien.
Vu qu'ils ont fait tellement de cartes.
Tu me déprimes parce que moi,
j'ai une carte
d'Hideki Irabu.
Hideki Irabu, le japonais.
Le seul lanceur japonais
pour les expos.
Il était trop gros.
Un gros japonais? Oui. Il était- Japonais pour les expos, puis il était trop gros. Un gros Japonais?
Oui, c'était un gros.
Il était-tu vraiment gros?
Il a toffé cinq minutes.
Il est arrivé avec une vibe de dieu,
parce qu'au Japon, c'était comme un kingpin.
En plus, je pense qu'il y a tout le temps,
on ne sait jamais l'âge de ces Japonais-là.
Ils descendent leur âge,
mais dans le fond, ils sont probablement plus vieux qu'ils disent parce qu'ils y a comme tout le temps, on ne sait jamais l'âge de ces Japonais-là. Ils descendent leur âge, mais dans le fond,
ils sont probablement plus vieux qu'ils disent parce qu'ils veulent faire plus de cash.
Il est en bas de 80.
Il est en bas de 80.
J'ai une carte d'Hideki Rabu,
si jamais ça intéresse quelqu'un.
Peut-être mettre ça aux enchères.
As-tu déjà été voir sur eBay
pour voir comment ça vaut ou non?
Non, je pense que plus personne se rappelle de ce joueur-là.
Il était tellement nul.
Vraiment, il était pas bon. Je te l'achète
7 000.
On dirait... J'ai quasiment l'impression...
J'ai quasiment l'impression
de faire exemple que ça vaut plus ça,
ces cartes-là. Vu que, mettons,
les cartes André Dawson, tout le monde les a gardées.
Mais les cartes Éric et Dabou,
tout le monde a créé
ses sous-videurs. C'est ça son nom?
C'est pas ça son nom?
Je pense qu'on va faire un podcast juste sur le baseball,
puis c'est Mike qui va animer.
C'est quoi son nom?
Les Blue Rays avec Hidoukou!
Hidouki!
Hidouki!
Ok, 7000, je vais en prendre
7000
Mais non, on peut-tu parler
de la fin du monde est à 7h un peu?
Ce serait le fun
Si on revient au baseball
On a le temps qu'on revienne au baseball
C'est malade que Mike veut trop revenir au baseball
sans arrêt
C'est juste
Parce que moi j'étais un fan fini de la fin du monde est à 7h C'est pas malade que Mike veut trop revenir au baseball sans arrêt. C'est juste...
Parce que moi, j'étais un fan fini.
La fin du monde est à 7h.
J'avais même envoyé une vidéo, etc.
Je trippais sur cette émission-là.
C'est comme une émission culte
pour bien du monde.
C'est quoi l'effet domino
qui a mené à ta présence
à la fin du monde?
Tu veux pas savoir ça.
C'est tellement...
C'était tes biochimistes de formation. Oui, mais la fin du monde? Tu ne veux pas savoir ça. C'est tellement... C'était tes biochimistes
de formation?
Oui, mais la fin du monde,
c'est un accident de char.
OK.
Oui, oui.
On venait tous de nulle part.
Il y avait Bruno Blanchet
qui venait.
Il faisait le studio avant.
Ça, c'était vraiment cool.
Il y avait Masbou
qui avait fait
la course auto du monde.
Il y avait Isabelle Maréchal
qui avait été dans la crise d'. Il y avait Isabelle Maréchal qui avait été
dans la crise d'Oka, journaliste
sérieuse. Il y avait
Paul Houde.
Moi, j'avais, dans le temps,
je faisais de la radio,
je faisais des chroniques, puis il y avait
Marc Labrèche qui m'avait vu, parce que
moi, j'ai fait deux...
La revue que j'ai faite le plus
souvent, le front, c'est le Protégez-vous.
Brague?
Brague, hein?
J'ai fait deux fois le front
du Protégez-vous.
La première fois, c'était
pour avoir été
le médium numéro 2777
de Jojo Savard.
Je m'étais engagé.
Pendant que je faisais ma sauce à spaghetti,
je répondais au téléphone.
C'est vrai, ça?
Oui, oui, oui.
T'es sérieux?
Si tu donnais Charlotte et Madame
et tu disais, c'est une bonne chaîne.
J'étais bon, en plus.
J'avais plein de bons trucs.
Tu le faisais en gag ou comme job?
Comme journaliste, je m'étais infiltré
dans Jojo. Mais t job? Comme journaliste, je m'étais infiltré dans le journal.
Mais tu étais déjà journaliste.
C'était pas juste genre pour toi.
Non, non, non. C'était mon travail.
De brasser ma sauce à spaghettis
et de prédire l'avenir. C'était vraiment cool.
Puis t'avais fait un billet là-dessus
puis Marc l'avait vu, c'est ça?
Oui, c'est ça. Mais la deuxième fois, je m'étais suicidé au produit
au même pratique.
J'avais pris un bol de céréales plein et j'ai ça, mais la deuxième fois, je m'étais suicidé au produit au même pratique. J'avais pris un bol de céréales plein, puis j'ai dit, regardez, si c'est vrai, je meurs.
Comme ça, vous allez être contents.
Puis si c'est pas vrai, bien là, il va falloir expliquer pourquoi je suis encore vivant.
Puis là, c'est ça, Marc Labrèche avait spoté ça.
Puis il avait dit, hey, ça serait cool qu'il vienne faire des chroniques à mon émission.
Ça s'appelait Midi Plus. C'était à CKMF.
Puis après ça, je suis arrivé à la fin du Monde des Tassateurs.
Mais au début, j'étais recherchiste.
Je ne faisais pas des reportages.
Puis là, il y a un journaliste, un reporter qui n'a pas remis son reportage.
Puis là, il y a quelqu'un qui est sorti en maudit.
Le rédacteur en chef.
Puis il a dit, il y a-tu quelqu'un qui sait faire des reportages ici? »
Puis moi, j'ai levé ma main
en disant,
« Hé, j'ai fait ça tout le temps.
J'ai tout le temps fait ça,
mais j'avais jamais fait ça
dans ma vie. »
Tu t'es lancé dans le vide
en estime.
Oui, oui.
Fait que là,
je suis sorti en disant,
« OK, là, faut que je fasse un topo. »
Je suis allé voir le caméraman
puis j'ai croisé Paul-Aude
puis j'ai dit,
« Hé, j'ai une mentire au patron.
Faut que tu m'aides. »
Faut que tu m'aides.
C'est quoi un topo?
C'est quoi ça, un topo?
Écoute, je savais pas pantoute.
Puis là, il m'a dit, va à Lachenais, parce qu'il restait à Lachenais
dans le temps, puis il dit, il y a du monde qui donne des tickets
pour arroser.
Il dit, je les appelle les boyaux macoutes
de Lachenais. Fait que ça, c'est une bonne idée.
Fait que je suis allé à Lachenais, je suis allé écoeurer
du monde, puis le caméraman m'a ditenet, je suis allé écoeurer du monde.
Le caméraman m'a dit « Ok, tiens-toi là.
Fais un début. Bonjour,
je suis à la chenet. Ok.
Après ça, va écoeurer du monde. »
Je suis revenu en montage.
J'ai dit « Ok. » Le monteur était là.
J'ai dit « Écoute, elle s'appelait Elsa.
Très gentille. »
J'ai dit « J'ai jamais fait ça de ma vie
du montage. Va falloir que tu m'aides.
Là, elle m'a dit, ben moi, c'est ma première
journée.
Fait que là, on a fait un reportage,
puis là, le lendemain, ils ont bien aimé ça,
puis j'étais là à tous les jours après.
C'est aussi niaiseux que ça.
Mais dans le sens que, quand t'étais,
excusez-moi, moi seul, j'écoutais
un podcast en marchant, puis j'ai fait
« Tu veux l'être finir? »
Il y avait un bout, là, j'étais
« Ok! »
Quand je veux le réécouter, je trouve que c'est un bon time.
Excusez.
Mais tu sais, la fin du monde,
ça n'avait tellement pas de bon sens.
Tout ne se pouvait pas parce que
on avait...
TQS avait déménagé.
Puis là, on était rendus tout seuls dans le building.
Dans le nord de la ville.
Oui, on appelait ça New Kabul.
Oui.
Écoute, les conneries qu'on faisait là, ça n'avait aucun bon sens.
On avait un concours de pétage de la guérite.
À chaque fois, on passait à travers avec nos chars.
C'est drôle.
À la fin, il était tellement écoeuré
qu'il ne peinturait même plus à la guérite.
Il y avait un espèce de tas de 2x4.
À chaque fois qu'on pétait à la guérite,
il arrachait le bout, il remettait un autre 2x4.
Vos chars, là-dedans,
c'était comme on s'en calisse? C'était pas mal l'époque des chars là-dedans c'était comme on s'en calisse
c'était pas mal l'époque des chars on s'en calisse
on a fait dans le cours
on avait commencé par Nostradamus
la souris qui prédisait
on avait grossi
on avait été Nostrada whatever puis On avait été à Nostrada, whatever.
On avait fini à Nostrada-Bison.
Dans le parking de TQS.
Vous avez réussi à avoir un vrai Bison
dans le parking de TQS?
Oui. On n'a pas assez proche
de réussir à le perdre aussi.
C'est clair.
Peut-être qu'une des raisons,
c'est qu'il n'y avait plus de guérite pour l'empêcher.
Non, mais on lui avait mis...
Le Canadien jouait
en série contre les Sables de Buffalo.
C'est pour ça qu'on avait un bison.
Puis là, on lui avait mis un pote de moulé canadien
puis un pote de moulé bison.
Puis là, on voulait voir
ce qu'il allait prédire, mais lui,
il avait le goût d'aller manger au restaurant à côté.
Fait qu'il était bien choqué.
On a passé un cheveu de le perdre sur Jean Talon.
Lui, il y avait-tu un genre de wrangler
qui était là pour s'occuper de lui?
Oui, oui, mais il a réussi à le calmer.
Je ne sais pas ce qu'il a dit, mais il était vraiment...
Écoute, il était en train de bûcher dans les clôtures.
Nous autres, on se regardait et on disait,
OK, qu'est-ce qu'on fait si le bison part?
Tu sais, ça va être quoi la prédiction?
On a une flemme de prédiction.
Ça fait une bonne...
Non, mais c'était tout des...
Je ne pense plus que ça se peut faire de la TV de même,
parce qu'à chaque fois, on quittait la station en disant
« On peut pas croire qu'on a mis ça à TV. »
Écoute, on est allé
aux Oscars.
C'est à soir, les Oscars?
On manque ça?
On manque les Oscars.
On est allé aux Oscars.
Notre but, c'était juste de se mettre
au bout du tapis rouge.
À chaque fois que quelqu'un passait,
demander « où the fuck are you? »
Puis Marc dit que c'est non.
On a fait ça.
Le monde, c'était qui qui demandait ça?
On demandait ceux ben on demandait
ceux qui arrivaient en tuxedo
pis en robe poisson
mais c'est
c'était toi
pis qui d'autre
ben il y avait moi
il y avait
il y avait Bruno
qui était là
lui Bruno
il était en robe
hawaïenne
pis il se promenait
il faisait son imitation
de Lara Fabien
pis il était tout le temps
aaaah
pis il avait Marc Labrèche
qui est arrivé on s'est acheté
des scampi cheap, là,
des petites crevettes. Puis
il est arrivé en plein tapis rouge.
I bring the scampis.
On dirait que
c'était une vibe de
les premiers trolls. Pour moi, c'est comme la fin du monde
est à 7 heures. C'était comme...
C'est... On niaise
le monde et on s'en calisse de ce que vous avez pensé.
Non, ça n'avait pas de bon sens, mais on a eu vraiment
beaucoup de plaisir. Oui, mais je ne pense plus
que c'est possible maintenant de faire
ça.
Mais même à l'époque, vous êtes...
C'était audacieux déjà.
C'était qui les propriétaires de TQS?
C'est comme...
C'est comme si les... Au début, c'était Québécoétaires de TQS? C'est comme si...
Au début, c'était Québécois qui avait acheté ça.
C'était le père Péladeau.
C'est vrai?
Oui, et le père Péladeau, c'était quelqu'un.
Et la deuxième émission, je pense, au début, c'était en direct.
Il avait dit « Invitez-moi ».
Il était venu en direct à notre show dire en pleine face à Marc
« J'aime pas ton show, check-toi bien,
on va vous débarquer. »
En direct.
Quel petit Marc.
Wow.
Puis Marc avait comme...
Connaissant Marc, il avait dû comme
avoir la zéro affectée, puis il a été au deuxième
et troisième de guerre dans ses réponses.
Évidemment, ça n'est pas arrivé
pour des raisons qu'on connaît.
Non, non, ça ne se pouvait pas
de faire de la TV de même.
Écoute, tu avais la toune de Jean Leloup,
qui était la fin du monde est à 7 heures,
qui avait écrit ça sur des napkins
puis il était venu avec son petit cassio rouge.
Pou, pou, pou, pou, pou.
Puis c'était ça notre toune.
On voulait l'inviter pour qu'il joue live la toune puis il était venu avec son petit casse-yau rouge. Pou, pou, pou, pou, pou. C'était ça, notre toune. On voulait
l'inviter pour qu'il joue live la toune,
puis il voulait pas. Il disait, vous allez m'y aiser.
Je veux pas y aller.
Mais c'est ta toune.
On peut pas te m'y aiser. Non, c'est vraiment
trois années de
grand, grand, grand plaisir.
Puis dans le fond, t'avais-tu déjà
pensé,
pas nécessairement quand t'étais jeune, mais quand t'étais en biochimie, t'avais-tu déjà pensé, pas nécessairement quand t'étais jeune,
mais quand t'étais en biochimie,
t'avais-tu comme une vibe de « OK, mais j'aimerais quand même,
le filon de l'humour m'intéresse,
j'aimerais trouver une façon de combiner »
ou c'est juste une première tentative
qui t'a donné le goût ensuite?
Je savais pas trop quoi faire.
Je voulais m'en aller en communication
parce que je trouvais ça plate dans mon lab.
Je voulais peut-être dire,
prof de cégep, ça va être cool, ça,
de science, là, on va être relax.
Mais j'avais comme, je dirais,
une bonne... J'étais bon pour faire chier
mes patrons.
OK.
Oui.
Puis j'étais assez...
Même encore, je regarde mes cassettes
de la fin du monde de Tassateur,
des fois mes reportages, là,
puis je me dis, hey, je me rends compte aujourd'hui,
je pense que je me pète la gueule.
Ah oui?
J'étais vraiment un petit Chris de baveux.
Je ne sais pas d'où ça vient.
Il y avait un côté effronté.
Oui, on était effronté.
Vraiment effronté.
Aujourd'hui, tu ne peux plus faire ça.
Y a-t-il des fois que tu as eu
pas nécessairement de la même façon
que Pierre Brassard a reçu
les coups de pied de Pierre Trudeau,
mais y'a-tu des moments où t'as senti
l'animosité énormément?
Oui, oui. Une fois,
c'était dans le temps,
le ministre, c'était Pierre Bélanger,
celui qui était pendant la crise
du verglas, était ministre
de la Sécurité publique. Il était tout petit.
Tout le monde l'appelait.
Il était mini, mini.
Le monde lui demandait ça.
Il disait ça à sa face ou devant lui?
Non, mais tout le monde l'appelait comme ça.
Mais il est bien gentil.
Il faisait une conférence de presse
et c'était sur la sécurité
des incendies,
quoi faire quand
il y a une alarme ou il y a quelque chose. Pendant la conférence de presse, il incendies, quoi faire quand il y a une alarme
ou il y a quelque chose. Puis pendant la conférence de presse,
il y avait lui, le ministre de la Sécurité publique du Québec,
puis il y avait tous des
chefs de pompiers, des grosses bananes
avec la casquette jusque-là.
Nous autres, on n'avait pas grand-chose
à faire pendant la conférence de presse, puis
on s'est dit, pourquoi on ne tient pas
l'alarme?
Parce que, là'ils prêchent, sortez vite, faites des plans et tout ça.
Ils en ont-tu un plan?
Fait que là, bang!
On va le tester.
On tient l'alarme.
Il y avait-tu?
Mais là, ça n'arrête pas là.
Et là, pendant qu'il se demande,
parce qu'évidemment, il dit,
« Ah, t'as le petit maudit.
C'est pas une vraie alarme.
Faut-tu sortir? »
Mais là, on fait une conférence de presse sur sortir.
Puis là, fait qu'il faut bien qu'on sorte parce que...
Fait que là, moi, je m'en vais immédiatement m'installer
sur le char de pompier,
du chef de pompier de la Ville de Montréal,
assis en indien sur le capot.
Et là, j'attends qu'il sorte.
Et là, j'étais avec mon chronomètre.
Et là, il arrive direct...
Direct sur le bumper, comme ça,
avec sa casquette de même, en me regardant comme ça.
Tout ce que j'y fais, c'est paf, pas fort.
Écoute, la face qu'il m'a faite,
j'étais sûr que j'étais mort.
Finalement, je l'ai vu et il trouvait ça bien drôle,
mais il ne pouvait pas me le dire,
mais il était en maudit pareil.
Tu ne peux plus faire ça aujourd'hui.
Tu pourrais, mais il faudrait que je le refasse. Oui.
Mais je pense, à ce temps-là, mais il faudrait que je le refasse. Oui. Mais je pense,
à ce temps-là, c'est clair que tu perds ta job.
Tu fais ça. Parce qu'avant
les réseaux sociaux,
il y avait autant de monde de choqués qu'aujourd'hui,
mais tu n'en entendais pas parler.
Mais il n'y en a pas tant que ça, ces réseaux sociaux.
Mais tu sais, il y a une espèce de distorsion
incroyable. Ça arrive souvent que
il y a quelqu'un qui vient me voir et me dit
« Hey, tout le monde est en maudit contre un reportage.
Ils sont tous en tabarnak. »
Je dis « OK, où ça? »
« C'est les réseaux sociaux. »
Je dis « OK, combien c'est les réseaux sociaux? »
« Hey, huit. »
Tu dis « huit. »
Là, tu viens de me dire « tout le monde est en tabarnak
parce qu'il y en a huit qui t'ont écrit.
Puis sur les 1,8 million, les huit, ça veut dire tout le monde est en tabarnak parce qu'il y en a huit qui t'ont écrit. Puis sur les 1,8 million,
les huit, ça veut dire tout le monde.
Fait qu'on a comme une espèce de distorsion
d'excesses à nous.
Tu sais, les réseaux sociaux,
on se faisait la réflexion l'autre fois dans le bureau,
c'est comme si t'as donné le pouvoir
à quelqu'un pendant que t'étais en robe de chambre chez toi
de cogner à ta porte sur ton balcon,
tu ouvres la porte en robe de chambre,
il dit que tu es un hostie de manger une marde,
puis tu fermes la porte.
C'est ça.
C'est vraiment...
Ça t'arrive chez toi.
Il fait que...
C'est ça. Pourquoi je disais ça?
Parce que je t'ai parlé de réseaux sociaux.
Toi, es-tu...
Es-tu présent à Facebook, Twitter?
Non, j'essaie de ne pas…
Instagram…
Il y a des comptes très actifs et très quillés.
Oui, oui, mais j'essaie de mettre quelque chose.
Moi, je leur demande qu'est-ce qu'ils disent en général,
mais les messages « tu n'as pas le droit de vivre »
ou j'essaie de ne pas…
Mais tu sais, il y en a qui aiment ça, répondre à tout le monde.
Mais moi, je me dis, combien d'heures tu passes là-dessus?
Moi, avant, je répondais à tout le monde, puis c'était insupportable.
Je réponds pas mal, mais…
Moi, à ce temps-là, je réponds à rien, rien, rien.
Mais tu répondais « merci de votre commentaire ».
Les seules fois que des fois je réponds,
ça faisait longtemps que je n'avais pas répondu à quelqu'un.
Il y a une madame qui m'a écrit l'autre fois,
qui m'a suggéré d'aller regarder,
il y a un film de Julia Roberts avec un enfant
qui a le traitor Collins.
Puis elle m'écrit, elle est comme,
tu devrais aller voir le film de Julia Roberts avec l'enfant, ça s'appelle Wonder.
Puis là, j'ai fait, OK, une madame qui m'écrit, 15 ans après.
Fait que j'ai juste réécrit, merci madame, c'est gentil de me suggérer des sorties cinéma.
La plupart du monde m'envoie des astuces bêtises à propos d'une joke que j'ai écrite il y a 15 ans.
Merci de ne pas être comme ça.
Mais c'est parce que ça vire fou pour rien.
Je ne sais pas ce qui se passe,
ce qu'ils mettent dans l'eau d'Internet.
Mais c'est comme cette semaine, on a fait un reportage
où c'est un photographe qui prend des photos de plastique.
Il est vraiment bon.
Puis il est à San Francisco.
Fait que là, j'ai présenté deux minutes
de reportage à San Francisco.
Là, écoute, sur Internet, c'est parti.
Ah ben, l'écœurant!
Il a pris l'avion Yank pour deux minutes.
Puis là, tu te dis, ouais, non.
Un indice, c'est quand dans le reportage,
j'ai les cheveux ça de plus long
que dans la semaine que je le présente.
C'est parce que ça n'a pas été fait dans la même semaine.
Fait que tu sais, il y a des affaires comme ça.
L'année passée, tu parlais de notre spéciale de fin d'année,
on a vraiment été dans le trouble à cause...
On a eu un poisson rouge gate.
Oui, parce qu'on a présenté, c'était avec Maxime Bernier.
J'essayais d'y expliquer c'est quoi de la pollution.
Ça n'a pas marché, mais...
c'est quoi de la pollution.
Ça n'a pas marché, mais... Parce qu'il y a vraiment
beaucoup de trucs environnementaux
à informer.
Moi, c'est mon ancienne job.
J'étais en environnement.
J'essayais d'expliquer.
Je mettais une patate dans un blender.
Je mettais le jus de patate
dans le poisson rouge.
Le reportage
coupait, là. Là, ça a été
« Hey, l'écœurant! Il a tué
un poisson rouge! »
Et là, c'est parti. Là, tu dis « OK, il y en a 4-5,
il y en a 10, il y en a 20, il y en a
100, il y en a 200. Il y a des journalistes
qui appellent. « Salah, vous avez-tu un poisson rouge? »
Et là, il y a des articles
dans la presse, dans le
Journal de Montréal, un peu partout.
Là, tu te dis, OK, là, c'est un poisson rouge gate.
Fait que là, moi, je l'ai, le tape, on a continué.
Fait que là, je l'ai sauvé, le poisson rouge.
Il s'appelle Océan.
Il vit dans une belle famille de rosemont.
Il n'y a pas de trouble.
Et là, je présente, je dis, calmez-vous.
Le poisson rouge est vivant.
Et si les poissons ça vous impressionne
vous voulez parler
de la cause des poissons
c'est vrai que vous pouvez
je vais vous donner des
faites-vous des pancartes puis allez à telle place
mais le poisson rouge y est correct
là je présente ça
en repart une autre marbre
c'est pas le même
ah ouais ah présente ça, on repart à une autre marde. C'est pas le même.
Ah ouais?
On le sait, on fait ça avec nos enfants quand ils meurent, on va
en acheter un autre en cachette.
On le reconnaît pas.
Ça finit.
Fait qu'il est mort, le poisson rouge, finalement.
Mais c'est...
Parce que pour moi, ma perception,
c'est que, mais c'est sûr, il y a, ma perception, c'est que...
Mais c'est sûr,
il y a tout le temps
du monde
qui vont trouver
des façons
de dire
« Ah, je l'aime pas
ou il m'a gossé
pour telle affaire. »
Mais ma perception,
c'est que t'es vraiment
pas quelqu'un
qui polarise quand même.
Non, mais j'essaie
de donner le droit
de vivre à tout le monde.
Moi, je suis pas là
pour planter.
Je suis là pour taquiner.
Oui, oui, exact.
Non, mais je veux dire
dans le sens que
par rapport aux fans, aux
téléspectateurs,
as-tu l'impression qu'il y en a
qui écoutent Infoman pour taïr?
Non, non, mais c'est plus les partis politiques,
ça c'est bien drôle parce que, tu sais,
quand on fait une joke, c'est libéraux, là les péqués
s'appellent « Hey, ça c'est drôle. »
« Ça c'est drôle,
ah maudit. » Puis là tu dis
« Ok. » Puis là le lendemain, tu fais une joke, c'est péqué. Non, là, ça c'est drôle, en maudit. Puis là, tu dis OK. Puis le lendemain, tu fais une joke,
c'est péquiste. Non, là,
ça, c'est vraiment
pas drôle quand même. J'aimais mieux
quand tu faisais une joke, c'est libéraux.
Puis là, on sort
quelque chose sur les libéraux.
Et là, les libéraux appellent.
Mais là, comment vous avez fait pour avoir ça?
On dit, c'est péquiste qu'ils ont envoyé.
Hein? Et là, on fait une joke, c'est péquiste. Les péquistes appellent. Comment vous avez eu ça? Mais C'est les péquistes qui les ont envoyés. » Et là, on fait une joke, c'est les péquistes.
Les péquistes appellent « Comment vous avez eu ça? »
« C'est les libéraux qui nous ont envoyé. »
Ils sont tous en train de s'envoyer plein d'affaires.
Puis là, ils se demandent encore
« Comment ça se fait que t'as eu ça? »
Je dis « Vous êtes tous dans le même Parlement
en train de vous planter continuellement.
Donc, c'est sûr que vous nous envoyez des affaires. »
Mais oui, ils trouvent ça... C'est toujours drôle quand c'est pas eux autres. Oui, oui. Mais c'est bien que vous nous envoyez des affaires. Mais oui, ils trouvent ça...
C'est toujours drôle quand c'est pas eux autres.
Oui, oui.
Mais c'est bien que tu peux te dédouaner en disant
« C'est pas nous autres, on se l'est fait envoyer. »
Non.
Ils t'appellent « Qu'est-ce que t'as fait au poisson? »
« La caque l'a tué. »
Tu blâmes ça.
C'est les péquistes.
C'est la caque.
Les péquistes, ils ont tué le poisson.
Il y en a d'autres, des fois, c'est des...
Il y en a quelques politiciens qui m'ont appelé directement.
Il y en a un, je vais le nommer parce qu'il est
bien gentil et il en est revenu.
Serge Ménard, dans le temps, je l'avais présenté
en train de se fouiller dans le nez.
Pendant un bon
45 secondes, solide.
Un travail d'excavation complet.
Trois doigts
et vraiment.
Et là, il m'appelle, puis il dit, vous avez détruit
ma carrière. Je suis fini.
Mais je dis, monsieur, mais non, c'est quand même pas si pire.
Vous avez juste fouillé dans le nez à la Chambre des communes.
Vous n'avez pas
été pogné dans la commission
Gomery, dans un scandale.
C'est pas si pire.
Et là, il m'expliquait que
dans la Chambre des communes, il y a des caméras
et il n'y a pas de lumière rouge.
Il ne sait pas quand est-ce
qu'il est à la télé.
Quand est-ce qu'il n'est pas à la télé.
Je me disais, tabarouette, j'étais dans mon char
et j'étais en train d'expliquer à un ministre,
vous savez, quand vous êtes à l'intérieur
de la Chambre des communes,
peut-être un bon indice
d'attendre
ou d'aller en arrière du rideau
et revenir.
Vous êtes à risque.
Ce n'est pas un enfant.
Il y a cinq ans,
il y a une autre femme aussi
qui s'est faite pogner avec ça.
Oui, il y en a plusieurs.
Ils n'apprennent pas des erreurs de seuls.
Je suis-tu le seul qui se mouche?
Moi, ma salle...
T'es le seul artiste hygiénique pour moi.
Je vais me moucher.
Mais quand t'as rien à faire, c'est un passe-temps relativement.
Tu devrais commencer à faire comme les joueurs de hockey
pis les sportifs.
T'es des gens de...
Tu bloques la narine
pis tu sniffes le morpion de l'autre bord.
Petit complément d'information.
Hideki Irabu...
Enchantant, s'il vous plaît.
Hideki Irabu s'est suicidé
en 2011.
On applaudit.
On lui dédie cet épisode.
Peut-être envoyer l'épisode à sa famille.
Il s'est suicidé.
Pourquoi?
La carte recrue,
il y a le poyéniste qui jump.
Là, c'est au moins 8000.
Là, j'aveu pour vrai,
Chris.
Le pauvre défunt de Ireki.
Non, mais j'aurais gardé sa carte
jusqu'à sa fin.
Salut. Tu sais-tu, il s'est
suicidé pourquoi?
Aucune idée. Il était peut-être rendu à 200-300 commentaires lui aussi.
Ça, ça doit être...
Finalement, on est revenus au baseball.
Je le savais.
Je le savais qu'on allait revenir.
T'es content, là?
Là, je me sens dans ma zone.
Toi, Informant,
penses-tu que t'as fait ça encore
en 10 ans, 5 ans,
2 ans, 20 ans?
Je sais pas.
On va-tu revenir au baseball après?
Oui, on va revenir au baseball.
Juste pour être sûr, parce que là, j'étais content moi aussi.
J'ai une idée d'une affaire de balle molle que je veux vous conter.
On va te trouver un autre nom de joueur perdu, tu vas voir.
Non, mais je ne sais pas rien faire d'autre.
Puis j'ai encore une hypothèque.
Mais tu fais des affaires aussi.
À chaque année, on se voit à Coupe Rogers
où tu fais des
topos
c'est cool ça
excellent joueur de tennis
ouais ouais
j'en ai bon aussi
mais d'ailleurs
cette année
il faut que je te remercie
dans le fond
parce que si j'ai affronté
Alex
en finale
de la Coupe des Célébrités
entre les deux finales
c'est à cause que
t'as dû t'hésiter
parce que t'avais un topo
à faire avec un joueur
oui j'allais jouer
avec Félix Auger-Aliassime.
C'est un bon compromis.
J'ai scrappé sa confiance beaucoup.
Tu faisais le topo avec Félix cette journée-là
et c'était comme la seule vitrine qu'il y avait.
Puis tu sais, Félix, tu le vois arriver,
puis tu dis « OK, OK. »
Ah, OK, tu es de même, toi.
C'est ça, vraiment.
C'est quelqu'un.
OK.
Je l'ai croisé une fois au salon des joueurs
mais il a l'air vraiment gentil
super gentil
vraiment
il se prend pas pour
il est juste
il est vraiment
c'est un
il se prend pas pour un autre
pis il est comme
il a l'air talentueux
mais il a l'air super arm
pis il a comme de la répartie
moi je l'ai trouvé vraiment
non c'est vraiment
un super cool
ambassadeur
pis il y a-tu du monde
parce que j'imagine
que des fois la la Coupe Rogers,
pas qu'ils l'imposent aux joueurs,
mais ça fait partie des activités qu'ils ont à faire.
Ils sont obligés de faire 2-3 activités parallèles.
Y'en a-tu que tu t'es vraiment fait chier?
Non, mais y'en a... C'est sûr qu'il y en a
qui se demandent qui c'était là.
Parce que t'as...
C'est plus difficile rencontrer un joueur de tennis
que de rencontrer le premier ministre du Canada.
C'est vraiment... Y'arrive joueur de tennis que de rencontrer le premier ministre du Canada. C'est vraiment...
Il arrive, puis tu as 30 secondes.
En 30 secondes, pour leur dire bonjour,
I'm a clown, I will do something funny.
Don't capote.
Tu dis vraiment I'm a clown?
Parce que si tu dis I'm a clown,
je pense que tu es mémal à la recontexte.
Le nez rouge va sortir bientôt.
Honnêtement, je disais ça,
c'est peut-être pas winner.
Il y en a qui étaient super cool. Moi, unêtement, je disais ça, c'est peut-être pas winner. Avec une comédienne?
Non, mais il y en a qui étaient super cool.
Moi, un que j'aimais beaucoup, c'est
Andy Murray. Parce qu'Andy Murray,
il a l'air vraiment d'un tough. Il veut rien savoir,
mais c'est un Britannique, un
pince-sarré. J'ai joué à
« Je te tiens, tu me tiens » par la barbichette
avec lui. J'ai dit
« Toi, tu sais, il avait un T-shirt
« Prepare, attack, destroy ». Il était... J'ai dit « Toi il y avait un T-shirt « Prepare, attack, destroy ».
Il était...
J'ai dit, toi, tu veux perdre à rien.
Il dit, non, I don't like to lose.
J'ai dit, OK, on va jouer à quelque chose
de vraiment poche. On va voir
si tu as peur de perdre.
Là, on a joué « Je te tiens ».
Il me regardait dans les yeux.
Ça a fait peut-être
quatre minutes. J'ai arrêté. Je me suis liquéfié. Il me regardait avec des yeux méchants. Il a regardait dans les yeux. Ça a fait peut-être quatre minutes. J'ai arrêté.
Je me suis liquéfié. Il me regardait
avec des yeux méchants. Regardez, la capsule
est sur Internet. Écoute,
vraiment, il me regardait avec des yeux
tueurs. Après ça,
j'ai dit, OK, j'abandonne.
Il dit, I don't like to lose. Il tenait absolument
à donner sa claque.
Parce qu'en fait, tu finis par
donner une claque.
Il voulait absolument donner sa claque. Même sa claque. Parce qu'en fait, tu finis par une claque. Il voulait te donner une claque.
Il voulait absolument donner sa claque.
Même sa claque, il n'aime pas ça perdre.
J'ai eu une bonne claque.
Dans le sens que si, mettons, tu étais terrifié,
tu as abandonné,
mais tu n'as pas abandonné en riant.
Normalement, c'est ça qui met fin au match.
Mais as-tu ri ou tuas fait semblant de rire
parce que t'avais peur?
Non, mais je dis, on va passer la journée là.
Il était vraiment à lui.
Il était trop craqué.
Il était trop craqué.
Il voulait dire, on va le laisser aller pratiquer.
Je pense que j'aurais gagné, techniquement.
Non, non, mais j'avais vraiment peur de lui.
Mais ils sont vraiment cools, les joueurs.
Ça marche super bien, ces capsules-là.
T'es venu une fois à Coop Rogers avec nous,
mais c'est difficile.
L'année après,
il y a deux...
L'année passée.
Il y a deux ans, c'est l'année que t'es allé.
T'avais invité Martin Matt.
Dans les journaux, c'était marqué
Martin Matt et son ami.
Il y avait une photo.
C'est toi qui évite Martin Matt.
Martin Matt et un autre.
En plus, j'ai encore un ami qui miaise avec ça.
On est ensemble.
Pendant qu'on nous voit, Martin Matt
il baille.
Puis là, on entend,
je pense que c'est Paul Rivard
qui dit,
des célébrités sont présentes ce soir.
Puis là, on voit moi et Martin Matt.
Puis il dit juste « Martin Matt? »
Le gars à côté « Who fucking knows qui est? »
Mais c'est-tu que ça m'a fait très...
Puis mes amis, ils n'arrêtent pas de me dire
« Parmi les invités, Martin Matt, mais... »
Martin Matt est accompagné d'un gars à Beyond Expo.
Mais c'est ça, la fin. En plus, En plus, la caméra était zoomée sur nous deux Il n'y avait pas un échantillon de 8-9
Il ne pouvait pas ne pas m'avoir vu
On était juste les deux collés
J'étais clairement son accompagnateur
Martin Matt présent
Peut-être lui il se disait
Martin Matt, ça doit être son frère
Ou son c... Il a l'air d'un traumatisé crânien présent, peut-être lui il se disait, Martin Mat, ça doit être son frère.
Il a l'air d'un traumatisé crânien.
Il y a personne qui trippe autant
ses expos qu'un traumatisé
crânien.
Moi en plus, à chaque fois qu'il m'invite à ça,
j'aime vraiment ça, mais je connais rien au tennis.
J'ai joué une fois au tennis quand j'avais 12 ans.
C'est tout du monde qui sont comme...
Puis là, il me nomme des noms.
Je connais personne.
Moi, je connais John McEnroe.
C'est à peu près...
Il est retraité.
Oui.
Ça, c'est dans le temps des raquettes en bois.
Oui, oui.
Mais il était bon, John McEnvoy.
Il était agressif, c'est ça que j'aimais.
C'était un bouli.
Tu peux comprendre ton attachement.
Le bouli du tennis.
C'est mon préféré.
Je le fais comme lui, en humour.
J'aime ça.
Il fait...
Il fait le sport de gentleman
en respectant personne.
Aucun règlement.
C'est mon homme!
Mais c'est un analyste incroyable au tennis.
C'est vraiment...
Il est super bon.
Il est incroyable.
Il est vraiment...
Il est le fun.
Mais c'est ça.
Mais bref, ces capsules-là sont vraiment...
Tu dois triper, JJ.
Sans que ce soit narcissique
mais la réaction
dans la foule
est tout le temps super cool
non mais c'est fun
parce que vous
vous faites
votre travail
devant du monde
moi je pogne une cassette
je vais apporter
puis je me sauve en courant
fait que j'ai jamais
la réaction
fait que quand
je suis dans le stade
puis je vois que ça rit
ben je suis content
c'est grisant un peu
je comprends que c'est
une drogue pour vous
vraiment mais moi je vis jamais ça rit, je suis content. C'est grisant un peu. Je comprends que c'est une drogue pour vous. Vraiment.
Mais moi, je ne vis jamais ça.
La scène, tu n'as jamais...
Mettons, faire un open mic
à un moment donné où ça ne t'a jamais tenté.
Je ne suis pas capable de retenir plus que
huit mots de texte.
Je ne sais pas comment... Tu as toujours été
les souffleurs? Non, je dis n'importe quoi
puis je le mets...
Tu as juste à dire n'importe quoi.
Tu fais quoi de montage après? Non, je dis n'importe quoi. T'as juste à dire n'importe quoi. Je fais un montage après.
Non, je sais pas.
Non, mais parce que t'es naturel, t'es clairement à l'aise.
Je pense que je serais nul.
Je pense pas, moi.
T'as un parcours
qui serait le fun.
La biochimie.
Toutes les anecdotes
que tu pourrais raconter.
Je parle beaucoup de biochimie, t'as... T'as... Toutes les anecdotes que tu pourrais raconter. Je parle beaucoup de biochimie.
Depuis le début.
Non, mais excusez, mais il y a un parcours.
Depuis le début, tout le temps.
Quand il arrive, le monde fond.
Check, c'est le gars de biochimie.
Pour moi, je...
Non, mais je me vois arriver au bordel.
« Hey, il m'a vous parlé de biochimie, tout le monde. »
Ben...
« Le site de Krebs. »
« Ah ben, tabarnak!
Moi, j'étais content qu'on soit matchés,
mais j'étais content. Chris, yes, avec le biochimiste.
Mais tu sais, je me rappelle plus de rien.
Ça fait longtemps.
Ah ben, je vais m'en aller. Pour vrai,
j'étais comme, je vais l'amener en biochimie tranquillement.
On va closer là-dessus. Mike va trouver que c'est le
high du podcast. Écoute, moi, il y a deux choses à me parler. Baseball, biochimie. Oui va closer là-dessus. Mike va trouver que c'est le high du podcast.
Moi, il y a deux choses à me parler. Baseball,
biochimie.
C'est un gars de B.
Les deux vont ensemble.
Ils t'apprennent à l'école du monde si tu veux scorer les deux B.
Tu parles de baseball, biochimie.
Moi, j'ai cruisé
toute ma vie de même ça marche au bout
baseball biochimie
je pense que tu pourrais être intéressant
à entendre sur scène
mais ceci dit t'es pas obligé
je ferais pas un John McEnroe de moi même
pour te l'imposer
mais non mais honnêtement
voir vos grosseurs de char ça me tente
j'ai un banal Mazda CX-5.
Ah oui!
Yes!
Toi?
Moi, j'ai une couple de chars poppées.
J'ai des gros chars.
Mais, oui.
Je demande ça au hasard.
Puis, il est pime pour 28 000.
Oui.
Je ne suis pas un gars de charme,
mais quand tu viens chez nous,
tu sais, c'est un gars de charme.
Non, oui.
Tu es Michel Barrette non assumé de l'humour.
Oui, mais j'ai juste deux chars.
Ce n'est pas beaucoup.
Un tourbosse?
J'ai un char et un tourbosse.
Oui.
Oui, ce n'est pas tant que ça.
Puis les deux sont rappés.
Je pourrais se faire l'émission de Michel Barrette,
mais tous les invités, t'as juste une rotation
entre deux véhicules.
Mais en plus,
j'ai un entrée
chez nous, je peux juste rentrer
un char. Fait que mon tourbus,
il est parké, je sais même pas
si je l'ai encore.
Il est comme à 20 000 de chez nous.
Probablement que mon directeur de tournée se promène avec non-stop.
As-tu le park en quelque part dans la ville et tu le laisses là deux ou trois mois?
J'ai loué une place qui me dit qu'il surveille.
À date, je ne me suis pas fait voler.
Ce n'est pas pire.
Est-ce que tu peux dire aux gens où est-ce qu'il est situé?
Il est dans
le parc industriel de Longueuil.
Peux-tu donner un rayon un peu plus précis?
Oui.
Je peux dire où il est.
Il est au Lys-Marine,
qui est une place...
Au début, quand j'avais trouvé ça,
c'est quelqu'un qui me l'a trouvé. Elle m'a dit que la gang du Lse-Marine, qui est une place... Au début, quand j'avais trouvé ça, c'est quelqu'un qui me l'a trouvé,
elle m'a dit
« La gang du l'Isse-Marine peuvent
te louer
un stationnement. » Puis je pensais que c'était
sur le bord du fleuve. Fait que j'étais comme
« C'est weird, c'est-tu que je parke un
tourbus sur le bord du fleuve? » Mais finalement,
c'est pas ça. — Mais à quoi ça sert, un tourbus? C'est comme un motel
roulant? Qu'est-ce qu'il y a là-dedans?
— C'est que moi,
je fais beaucoup de routes, puis j'haïs faire la route
puis j'aime être assis dans un salon.
Fait que t'as mis des roues à ton salon.
J'ai fait, comment est-ce qu'on peut mettre des roues?
Fait que c'est vraiment ça.
C'est que j'ai fait...
Un salon roulant.
Moi, j'adore faire de la scène,
mais je déteste voyager. C'est l'affaire
que j'haïs le plus au monde.
Puis ma job, être humoriste
québécois ou canadien,
c'est juste...
C'est beaucoup de rôles. Oui, c'est ça. On voyage
non-stop. C'est vrai que t'es pas canadien, toi.
Non, moi, je suis juste québécois.
Je joue pas beaucoup au Canada anglais.
T'es pas à à Calgary, là?
Je suis allé à Calgary.
Tu vas voir son frère.
Mais allez voir mon frère.
OK.
Tu n'étais pas en spectacle.
Non, non, non.
Mais tu as déjà joué à Calgary quand même.
J'ai déjà joué à Calgary, mais je ne suis pas quelqu'un qui y va souvent.
Tu n'es pas big à Moose Jaw.
Je ne suis pas big à Moose Jaw.
Moi, on dirait que c'est ça mon gros défaut,
mettons, pour la scène à l'international.
Moi, aussitôt...
Comme si Calgary, c'est international.
Mais aussitôt que je vais à quelque part
et que je joue une fois,
c'est comme si j'avais un bucket list.
Je fais « OK, je l'ai fait ».
Tu peux retourner.
L'année d'après...
I own Calgary.
L'année d'après, ils font « Hey, tu veux-tu revenir? »
Non, je suis allé.
C'est ça. Oui, je l'ai vu, j-tu revenir? » Non, je suis allé. C'est ça?
Oui,
je l'ai vu,
j'ai joué.
Paris,
je suis allé une fois.
Oui,
mais je suis exactement
de même
qui est la pire façon
d'être.
Fait que tu es de même
pour Calgary,
mais pas pour Val d'Or.
Val d'Or...
Non,
je dis n'importe où.
Au Québec,
tu peux retourner.
C'est que,
souvent,
ça va dépendre,
mettons,
l'argent qu'ils donnent.
Tu sais, pour, mettons...
Ils pensent à ces hosties de genre.
Non, non, non, mais...
Tu sais, mettons, aller faire un show à Calgary,
c'est 5-6 heures d'avion.
Là, tu fais le show, le lendemain, 5-6 heures d'avion.
Puis c'est une ville.
Tandis que quand je vais à Val-d'Or,
je fais toutes les villes,
villages de l'Abitibi. Fait que je fais
10 shows. Fait qu'il faudrait quand je vais à Calgary,
je fasse toutes les hosties
de villages autour, mais je ne suis pas assez
connu au Canada anglais.
Je pourrais faire Edmonton-Calgary,
puis là je ferais... Ah tabarnak!
Mais tu disais quand même récemment que tu voulais,
quand tu allais dans ces villes-là, tu voulais faire
mettons, un soir franco,
un soir anglo, tu sais, pour combiner.
Ben c'est ça que je vais faire, je m'en vais faire, au mois d'octobre,
je fais une tournée canadienne, pis
je vais faire du stand-up anglais pis des podcasts
en français.
Je sais pas c'est qui qui a fait le « Hum »
mais c'est toi,
j'aime ça que tu rajoutes des
bruits.
Une ambiance sonore.
Au lieu d'avoir ton motorhome,
tu pourrais te faire une scène
où tu amènes les spectateurs chez toi.
Après ça, ils retournent.
C'est eux autres qui font en route.
C'est devenir un peu...
Comme Dieu Donné a fait ça
quand il est venu jouer à Québec il y a deux ans.
Vu qu'il ne pouvait pas rentrer au pays,
ils ont fait comme un hologramme de lui
sur scène. C'est Dieu donné
dans son sous-sol en France
qui est comme « Bonsoir Québec! »
Il paraît que même l'hologramme s'est fait arrêter.
Ça prend un vrai contact.
J'avais des amis qui sont allés le voir.
Ils m'ont dit que je devrais venir,
mais il y a de quoi d'absurde d'aller voir
un hologramme d'humoriste.
C'est quoi? Il est debout de sa scène?
Oui, il était sur la scène.
La personne qui m'a parlé de ça,
ils m'ont dit que c'était autre.
Chez eux, il y a 7-8 caméras,
mais là, je suis comme, OK, ça veut dire qu'il est dans son salon.
Tu vois lui pendant que sa femme est là, son chat.
Il y a de quoi qui ne marche pas.
Un hologramme de chat.
Moi, je suis un gars de chat,
donc je suis déjà un peu stimulé par l'idée.
Mais toi, je veux revenir à la scène, par exemple,
que tu n'es pas capable de te rappeler d'un long texte,
mais tu pourrais faire un genre bullet point,
tu te dis, OK, je veux parler de ça, de ça, de ça.
Ça, tu le ferais-tu?
C'est une conférence?
Non, mais sans être… De vie, là? Ah, mais oui, comme ça. Ça, tu le ferais-tu? C'est une conférence? Non, mais sans être...
De vie, là?
Ah, mais moi, comme un tête-tente,
sûrement que tu as eu des offres
pour faire des têtes-tentes.
Oui, mais je dis toujours,
on va faire la question-réponse
et on va jaser de même.
Moi, c'est ce que j'aime, jaser.
Mais non, faire une conférence,
je me ferais moi-même.
OK.
Oui, parce que je n'ai pas...
Tu trouverais du tout...
Oui, bien, j'essaye.
Tu ne peux pas.
Voyons donc.
C'est peut-être ce qui ne te stresse,
mais peut-être c'est le packaging
ou l'idée des attentes du mot.
T'aimes mieux,
si, mettons,
spontanément,
je sors quelque chose de drôle,
tant mieux,
mais pas la pression de…
OK, le but de ma prestation,
c'est de dire…
Moi, j'ai de la misère.
Quand je fais mon émission
et que je vais porter la cassette, je dis toujours
« Là, ils vont rire là, là et là. »
Ce n'est jamais la même place.
Je ne suis jamais capable de dire
« Ça, c'est drôle. » Il y a des affaires
qui arrivent « Ça, c'était génial. »
Je vais passer un cheveu de le couper.
Les humoristes, c'est la même affaire pour eux.
Moi, à chaque fois,
je me dis « Ça, c'est génial. Dans ma tête,
je suis comme ça, pour vrai, c'est la meilleure chose
que j'ai faite de ma vie. Ça marche aucunement.
À chaque fois que je fais, je devrais
juste lâcher l'humour.
L'idée que je viens d'avoir,
c'est ma meilleure idée.
J'ai aucun oeil.
C'est surprenant que j'ai une carrière.
Je ne voudrais pas avoir une carrière.
En même temps,
c'est bien rare que tu as des échecs.
C'est bien rare que tu racontes quelque chose sur scène que c'est un désastre.
J'ai bien des pop-fly.
On ramène ça au baseball.
Ça arrive souvent que je fais,
j'ai pensé à quoi,
puis là, je l'essaye sur scène.
Moi, j'écris sur scène.
Là, je l'essaye, j'ai comme mon idée.
Je fais, ça va être ça, le numéro.
Puis là, je le commence.
Je réalise après deux mots sur scène
que c'est un désastre.
Puis là, je suis pogné sur scène à vivre ça.
Mais tu as quand même pas mal de circuits.
Moi, je te dirais que comme humoriste moi
je calcule ça un humoriste comment je le trouve pas c'est combien de fois il m'a fait manquer
d'air ok ouais tu m'as fait manquer beaucoup d'air mais non je sais pas mais pourquoi faire
des conférences pourquoi non mais non mais on que ta carrière est en train de chier. On essaie de trouver des alternatives.
Ils sont là, à la même place, depuis 20 ans.
Ben oui, mais...
C'est mon mode de vie.
J'ai les mêmes cheveux depuis 30.
Je veux dire, c'est ça, je suis...
Ils tombent pas.
C'est fort, pareil.
T'as pas vieilli, en plus.
Tu sais, ça fait...
Ça veut dire que la fin du monde, t'as 7 ans. C'est il y a 26 ans. Ouais. Pis t'as pas vraimentilli en plus ça fait ça veut dire la fin du monde t'as 7 ans
c'est il y a 26 ans
t'as pas vraiment vieilli
sûrement si on mettait
des photos de toi dans le temps toi là
on ferait
pour vrai pas tant honnêtement
c'est pas mal la même crise de face
la même hostie de callis de face
je sais mais
j'essaye de la changer
les cheveux j'essaie de la changer.
Les cheveux, j'ai rien trouvé d'autre à faire que ça.
Mais ça, tu sais comment ça a commencé,
les cheveux? Non.
En général, pour l'être humain... C'est poussé, là.
Si la réponse,
c'est pour qu'on aille chaud dehors,
pour pas que notre cerveau gèle.
Non, mais quand j'ai fini...
Tu sais comment ça a commencé, les cheveux?
Ça a commencé bien jeune, hein?
C'est même, tu devrais commencer ta conférence de même.
Là, je vais vous parler de biochimie, mais avant.
Savez-vous comment ça a commencé, les cheveux?
Savez-vous comment ça commence, des cheveux?
Quand ça pousse, là.
Ça n'arrive plus, cette affaire-là.
Non, excuse, vas-y.
Non, mais je suis allé, après l'université,
j'ai sacré mon camp en Belgique.
J'ai dit, moi, je veux découvrir le monde.
Je suis parti avec 500$, un billet ouvert,
puis je suis devenu barman à Bruges, en Belgique.
Ah, oui?
Puis je n'avais pas une maudite scène.
Donc, j'ai coupé sur le coiffeur.
Fait que pendant l'année que j'étais là,
les cheveux ont poussé.
Quand je suis revenu,
ma mère m'a accueilli à l'aéroport.
La première affaire qu'elle a dit,
c'est « Tu vas me couper ça, cette affaire-là? »
J'ai dit « Ah ouais? »
Parce qu'elle a dit « Tu trouveras jamais un job dans ta vie. »
J'ai dit « Tabarouette,
je me couperai plus jamais les cheveux de ma vie. »
C'est pour ça que j'ai les cheveux là.
C'est pour faire chier ta mère.
En gros.
Faire chier.
Il m'a mouré les cheveux longs, ta mère.
Mais par curiosité, tu parlais tantôt
que tu disais que tu te trompais sur ce qui était drôle
et ce qui ne l'était pas. Parce que pour le bye-bye,
ils font des focus group.
Est-ce que vous en faites pour le spécial
de fin d'année? Jamais.
Jamais?
Jamais.
On en fait à la fin, la dernière journée.
Moi, il me reste toujours 10 minutes à couper,
parce que c'est trop long.
J'invite toute la famille, la famille de l'équipe,
les enfants, je les enferme en quelque part,
je leur donne une bière,
puis on écoute l'émission,
puis moi, je prends des notes,
puis je coupe où c'est qu'ils n'ont pas ri,
puis je coupe où c'est qu'ils ont'ont pas ri. Tu vois les réactions.
C'est mon seul focus group.
Mais non, il n'y a pas d'avocat qui nous check.
Ça doit être le fun.
Le monde t'invite.
Ils doivent sentir...
C'est un privilège de voir...
Vu que ce show-là est devenu légendaire.
Ils ont la primeur.
Oui, ils ont la primaire.
Ils ont une pression sur les épaules
qui sont comme, si je ne ris pas...
Mais ils le savent-tu? Est-ce que tu leur dis
que c'est pour ça ou tu ne veux juste pas
tuer le naturel?
Non, mais c'est toute la famille.
On a travaillé comme des fous.
On a tout fait chier nos familles pendant un mois.
On les invite à leur montrer
l'émission. On leur dit qu'on n'était pas au bowling pendant un mois. On les invite à leur montrer l'émission. On leur dit « Regarde, on n'était
pas au bowling pendant un mois.
On a travaillé. »
On leur présente ça.
Moi, je m'en sers parce que j'ai pas
de focus group. C'est mon seul
bout, à part le caméraman
qui rit ou qui dit « Tu vas vraiment
mettre ça à la télé? »
Ça, c'est mon premier barème. Après ça,
c'est la famille.
C'est vrai que des fois, regarder...
Moi, j'ai jamais...
Je n'ai pas fait
beaucoup de télé dans ma vie, mais je me rappelle
quand j'avais sorti un documentaire,
je l'avais regardé,
moi et l'équipe
qui travaillait sur le documentaire.
Juste le regarder en public,
quand quelque chose n'est pas bon et que tu es en gang,
tu le sais tout de suite.
Oui, parce que moi, je ne trouve plus rien de drôle.
Parce que ça fait un mois que je travaille dessus.
Après qu'il soit diffusé,
ça me prend généralement 6-7 mois
avant que je sois capable
de « read » une « joke ».
Parce qu'après ça, je retombe dans mes pièges,
je ne les vois plus.
« Ah oui, ça c'était drôle, ça c'était comique, mais j'ai un bon 6 mois à l'aïr chaque seconde. » Parceèges, je les vois plus. Là, je dis « Ah oui, ça c'était drôle. Ah, ça c'était comique. » Mais j'ai
un bon six mois à l'aïr
chaque seconde. Parce que moi, je le vois,
toutes les affaires. Tu sais, c'est pas comme
le bye-bye. T'écris pas un texte,
tu le tournes, puis tu fais
faire des mentons en plastique, puis
c'est fini. Mais...
Tu sais, nous autres, on a une idée.
Là, on appelle, on dit « Voulez-vous
faire ça? Non. OK ok on a une autre idée
généralement quand on veut
traiter d'un sujet, ce que vous voyez en ondes
c'est peut-être la huitième ou la neuvième
idée, vous avez besoin d'un échange
avec quelqu'un qui embarque dans le truc
moi je sais toutes les affaires qui n'ont pas marché
ça aurait été bon
ça aurait été bon
j'haïs, il faut que j'oublie ça
avant d'apprécier ce que j'haïs, il faut que j'oublie ça avant d'apprécier
ce que j'ai fait.
Toi,
es-tu capable
de regarder,
mettons,
tes vieilles affaires
ou...
Ça dépend lesquelles.
Les affaires que je fais
quand ça a bien vieilli
et que j'assume encore,
mais des fois,
je fais comme...
Ouais, non,
ça, ça marche pas.
Ou des fois,
c'est juste dans mon attitude
ou que je fais comme
en qui j'étais trop pincé
ou j'étais trop coincé,
mais en général,
je trouve que mes affaires,
je suis pas encore, je suis pas comme,
« Ah, Christ, c'était génial! » Je l'assume encore. Des fois, ça arrive
que je poste une archive d'il y a 18 ans
sur les réseaux sociaux, je fais comme,
« Ah, ça m'a fait rire un peu un matin. »
Mais tes vieux sketchs, t'es haïs pas tous?
Non, pas tous. Il y en a quand même
quelques-uns que je fais comme, « Oh, wesh! »
Mais pas tous. Je pense que toi aussi, il y a des affuns que je fais comme « Oh, wesh! » Mais pas toutes.
Je pense que toi aussi, il y a des affaires
que tu fais comme « Ah, ça a du... »
J'ai tout le temps peur parce que
à ce temps-là, j'ai Jason qui s'occupe
de mes réseaux sociaux, que j'ai dit
« Sors du vieux stand-up de moi. »
Mais moi, ça fait 26 ans
que je fais ça. Des fois,
quand je vois qu'il sort des affaires
que c'est filmé un peu, je fais « Oh,
God, je vais-tu être vraiment
gêné ou juste un peu gêné? »
Tu laisses un gars qui s'appelle Jason
s'occuper des réseaux sociaux?
Jason, par exemple, il est
sympathique, c'est tellement un bon gars.
C'est vraiment un bon gars, puis il a un bon nez.
Il y avait une affaire, l'autre fois, qui a sorti,
puis là, j'ai vu, j'ai fait
« Hey, c'était vraiment vieux, ça. » Puis il a fait « Ouais, là, j'ai vu, j'ai fait, c'était vraiment vieux ça.
Puis il a fait, ouais, j'ai coupé la fin
parce que la fin, c'était genre une joke
contre le recyclage.
Mais tu sais, vu que c'était les années 90,
c'était comme là, tabarnak,
ça va tout en même place.
Arrêtez de me faire chier.
Mais tu ne lui demandes pas de te l'envoyer avant
pour approbation?
Non, j'y fais confiance.
Effectivement, il a un bon oeil.
Il sait, dans le sens qu'il trouve drôle aussi.
C'est Jason.
C'est pour ça que ça roule.
C'est Jason.
Il a quasiment rien.
Il nous écoute même pas.
Il est en red list sur Hideki Irabu depuis une demi-heure.
Il est en red liste sur Hideki Irabu depuis une demi-heure.
Il est qui Irabu?
Irabu, c'est un beau nom de famille.
Irabu.
Tu sais qu'il y a un autre qui le traite de chadron,
puis parce qu'il était japonais, il l'appelait le wok.
Ah boy!
C'était pas gentil, ça.
Il l'appelait le gros crapaud aussi, je me souviens. Le gros crapaud?
Esthétiquement, c'était pas unil, ça. Il l'appelait le gros crapaud aussi, je me souviens. Le gros crapaud? Il était...
Il était-tu si gros que ça?
Il était potelé.
Ça veut dire
qu'il s'est pas pendu,
sinon il aurait pété la corde.
Je pense que oui, il disait...
Non, il paraît qu'il se serait pendu.
Oh, une corde à bungee?
C'est sûr.
T'es allé trop loin, Mike.
Excusez.
Mettons que c'est un joueur de baseball qui avait besoin de sa ceinture.
Imagine qu'il y a un fan
de sous-écoute japonais
qui fait comme, je vais créer du beef
à Mike au Japon.
Il isole l'extrait.
Je ne devrais pas dire ça, ils vont le faire. Il isole l'extrait je devrais pas dire ça, ils vont le faire
mais il isole l'extrait
il met les sous-titres en dessous
pis là t'as ça du bif du Japon
je vais être assez content
pis là c'est écrit des sous-titres
trop gros pour mourir
mais en japonais
mais ça en plus c'était dans tout l'effort
d'essayer de, t'sais c'était
juste au tournant où est-ce que ils vendaient l'équipe là t'sais pis on s'était fait fourrer avec ça, quelqu plus, c'était dans tous les forts d'essayer de... C'était juste au tournant
où ils vendaient l'équipe
et on s'était fait fourrer avec ça.
Il y avait quelqu'un qui avait fait bien de l'argent.
Je ne me souviens plus comment il s'appelait.
Jeffrey Loria, je pense.
Celui qui a vendu à Jeffrey Loria.
C'est un Québécois.
Il avait un peu fourré.
C'est pas...
Comment il s'appelait?
Celui qui avait des petites lunettes
et un visage
un peu rondelet
on a l'air de se moquer
des rondelets
mais c'est pas ça
comment il s'appelait
celui qui avait
des petites lunettes
pis qui était
Claude Brochu
c'est lui qui l'avait
fait venir me semble
pis il était en train
de détruire
l'équipe par en dedans
pour pouvoir
l'envoyer à l'arrière
mais Jeffrey Loria
je pense que c'est lui
qui a comme
à la fin il voulait faire volontairement crasher l'équipe parce qu'il Mais Jeffrey Laurier, je pense que c'est lui qui a comme...
À la fin, il voulait faire volontairement
crasher l'équipe parce qu'il y avait des motivations
de la transférer à Miami.
Lui et son fils, c'est ça?
On parle beaucoup de baseball.
Thomas Levesque va capoter.
Il va pleurer.
Thomas Levesque va se crosser comme il ne s'est jamais crossé.
C'est une insight.
Parce que Thomas Levesque,
c'est un auteur, barob'en avais quand on est un auteur
baroblique humoriste qui est quand on quand on parle de baseball
oui il pleure et probablement sur moi que je peux te poser une question
oui vas-y je peux vous je te demande ton approbation je vais faire ce que je veux, je suis un mâle alpha
moi
non mais tu fais aussi
depuis plusieurs années
des animations
quotidiennes aux olympiques
oui, ça doit être vraiment cool de faire ça
ça c'est vraiment cool
parce que les olympiques c'est
les télés du monde entier
c'est comique parce que quand t'as une idée
t'arrives en quelque part pis là tu te rends compte que le comique du C'est les télés du monde entier. Fait que c'est comique parce que quand t'as une idée,
t'arrives en quelque part, puis là, tu te rends compte que le comique du Mexique,
il est là aussi.
Puis là, il y a l'infoman du, je sais pas moi,
du Bangladesh qui est là.
Puis là, on se regarde tous, puis on se dit,
bon, tu y vas-tu en premier ou j'y vais après?
Fait qu'il y a comme une confrérie
de...
C'est assez comique, ça, de voir ça.
Mais écoute, j'en ai vécu des affaires
incroyables aux Olympiques.
J'ai commencé à Sydney.
Une marquante.
À Sydney, aux Jeux olympiques, la première fois,
il y avait un...
Comment il s'appelait?
Monsieur
Irabu.
Non.
C'était pas loin, il y a de ça. C'était pas loin de ça.
C'était un nageur de Guinée-Équatoriale.
C'était le seul
de sa gang.
Puis lui, il savait pas
nager.
Non, il était vraiment...
Et là, il est arrivé, il est devenu une vedette
instantanée parce que
il arrive au... Il est-u une vedette instantanée parce qu'il était... Il arrive au...
Il est-tu mort de noyer?
Non!
Il avait ses tiflateurs, il était vrai.
Non, mais il est arrivé pour la compétition
et il était sur un espèce de programme
parce que les pays ont moins d'argent
ou c'est moins des sports de ce pays-là.
Ils ont comme des subventions pour amener quelqu'un.
Même si tu ne fais pas le standard olympique,
tu peux envoyer quelqu'un.
Et lui, il arrive, puis il avait vraiment une attitude.
Il était hot.
Il était vraiment hot.
C'est-tu Éric Moussambani?
Éric Moussambani, c'est ça.
Et là, Éric Moussambani, il arrive,
il fait son smart, et là, il se pisse dans la piscine.
Et là, toutes les autres parts,
et là, lui, il patauge.
Puis là, tout le monde
se regarde pis il dit
on va-tu le chercher?
Oui, oui, écoute, il était
et là, tout le monde se demandait sur le bord
de la piscine, on va-tu le sauver?
Oui, on lui laisse faire sa longueur
et là, il est sorti
et il est devenu une vedette instantanée
oui, il y a Speedo qui l'a commandité et il a fait une entrevue et c'était très drôle parce que il était assis pis moi je suis allé faire une entrevue avec lui
et il y avait en arrière de lui son coach
mais tu sais avec une attitude de coach un coach de pataugeage
de coach. Un coach de pataugeant?
Oui, un coach de pataugeant.
Puis là, j'ai posé
la question. J'ai dit,
ça a été quand même spécial.
Puis il dit,
oui, mais il dit, c'est pas facile. Il dit, parce qu'il y a
une piscine dans mon pays, puis
elle est toute petite. Fait que j'ai jamais
nagé de même si longtemps.
Puis je dis, OK, c'est la première fois
que tu nageais 50 mètres. Il dit, ah oui,
oui, oui. Je dis, OK. Puis je dis, là, on s'ageais 50 mètres. » Il dit « Ah oui, oui, oui. » Je dis « OK. »
Je dis « Là, on s'en va à Athènes
dans 4 ans. As-tu un but? »
Médaille d'argent.
Ah, il est magique.
Ah, c'est-tu qu'il est magique.
Il ne visait pas trop haut.
Là, tu dis « Ah, il est deux pas. »
Il a joué mal d'aise.
C'est des bibittes de même,
mais j'essaie toujours.
Moi, c'est une de mes passions aux Olympiques.
C'est pas correct, mais c'est bien le fun.
Moi, j'ai une passion pour les poches.
Ah oui, c'est ça.
C'est quoi le nom du Britannique
qui faisait le jump en ski?
Oui.
Eddie Diego.
Oui, comme ça.
Lui, tu lui avais-tu parlé?
Non, mais j'ai parlé
à un skieur alpin mexicain
qui lui était...
Ah!
Oui, qui était...
Il avait 50 ans.
Il avait 50 ans?
Oui, il s'était inscrit
pour le Mexique
en ski alpin.
Qu'est-ce que c'est magique.
Oui, oui, c'est ça.
Tabac.
Les Olympiques,
c'est vraiment cool pour ça. C'est... Écoute... C'est-ce que c'est magique! Oui, oui, c'est ça. Les Olympiques, c'est vraiment cool pour ça.
C'est le côté dans le sens que
tellement participatif et tellement inclusif
qu'il y a des trucs
qui ont aucun sens.
Ça serait malade qu'on ramasse de l'argent
et pour mes 50 ans,
on représente la Guadeloupe en bob-tang.
Tu pourrais!
Je veux être le premier qui va jumper dans l'estime. Tu sentes la Guadeloupe en bas. Tu pourrais. Tu pourrais.
Je veux être le premier
qui va jumper dans l'estime.
Je vais courir en criant
« Brag » en tabarnak.
Mais les Olympiques,
tout se peut. On est allé à Pyeongchang
la dernière fois.
On est allé voir une game de hockey.
On dit « Tabarouette, c'est la sœur Kim game de hockey, puis là, on dit « T'es la soeur
à Kim Jong-un qui est là,
là-debas, soeurette. »
La soeur à Mike?
Oui.
Je vais demander
à Jason de te dire.
Parfait.
Et là, on dit « Hey, on essaie-tu de parler?
On part à Corée, on utilise nos mêmes trucs
qu'on utilise pour poigner Stéphane Dion.
Mais on arrive,
ça marche trop bien, on arrive direct face-à-face
avec elle. Puis là, tu dis, allô?
Allô? Puis là, tu dis, je suis à côté
de la sœur de Kim Jong-un.
Il y a 800 personnes
avec des mitraillettes. Qu'est-ce que je fais?
J'ai juste fait de bonjour.
OK.
C'est comme un chat qui avait pogné une souris,
qui ne savait pas quoi faire avec.
Mais tout se peut aux Olympiques.
C'est vraiment cool.
T'avais-tu interviewé?
T'as-tu interviewé?
T'as-tu interviewé?
T'as-tu interviewé?
T'as-tu interviewé... T'as-tu... T'as-tu jasouille...
T'as-tu me donné un intervouille?
Non, mais vu que souvent,
c'était des histoires atypiques
ou un peu dans la marge,
t'avais-tu interviewé
Oscar Pistorius à l'époque?
Non.
Le...
Le...
Le premier olympien
avec une prothèse.
C'était une histoire incroyable. Moi, j'ai écouté le podcast récemment, l'histoire est incroyable
mais ça aurait pu arriver que tu l'interviewes
mais tu ne l'as pas interviewé
non malheureusement, ça aurait été quelqu'un de vraiment sympathique
tu aurais possiblement tué après
non mais c'est parce que tout se peut
aux olympiques, tout est en même place
écoute il y avait
c'était où ça
c'était à Sochi. C'était très drôle
parce qu'il y avait... Tu vas aimer ça, c'est une anecdote
de hockey. Il y avait le Canada
qui jouait contre les États-Unis.
Puis c'était
vraiment intense. Là, il y a quelqu'un qui est arrivé
avec une grosse banderole
et c'était écrit « The loser
keep Justin Bieber ».
Ha! Ha! Ha!
C'est-tu que c'est long, ce baguette?
Les Russes ne comprenaient pas trop,
mais on avait bien du fun à voir ça.
C'est vraiment...
Quand tu vas pour les Olympiques,
est-ce que tu dors dans le village
olympique ou à l'hôtel?
On dort dans le village des médias.
Tout un par-dessus l'autre.
C'est très drôle parce que c'est toutes des affaires bien cheap.
À Sochi, c'était le fun.
On faisait des concours de qu'est-ce qu'ils arrachaient.
Moi, je me promenais...
Parce que tout le monde restait poigné dans leur toilette.
Fait qu'ils arrachaient...
Écoute, moi, je me promenais...
Je pouvais promener mon bain comme ça,
en pièce de même.
Mais l'eau réussissait à couler pareil.
Je ne sais pas où. Je n'ai jamais su.
Mais je tassais mon bain de temps en temps.
Fait qu'il y a plein d'affaires weird comme ça.
Le fais-tu cette année?
Oui.
OK.
J'imagine qu'il y a
une incertitude parce que...
Non, mais je sais pas si
je peux le dire, mais il y a des
bonnes chances que
Pékin est une ville
fort intéressante
t'aimerais ça?
on peut dire que t'aimerais ça?
c'est un bon temps pour aller en Chine
moi je suis content
je suis allé à toutes les vidéos
qu'on voit de Wuhan
moi je suis allé à Wuhan il y a une couple d'années.
Ah oui?
J'ai aimé ça.
C'était moins intense quand je suis allé.
C'était plus relax?
Il n'y avait pas du monde qui criait.
La nuit, oui.
C'est quand même fou les hôpitaux bâtis en genre huit jours.
Il n'y a pas de toilettes.
C'est juste des petits camps de concentration.
Oui, mais c'est quand même
la rapidité d'édification.
Ça niaise pas.
En Chine, tu t'endors dans un terrain vague
puis tu te réveilles dans le sous-sol
d'un condo de 23 étages.
Moi, quand j'avais été
à Wuhan,
il y avait le boss de la place que je jouais.
Il s'était excusé que, tu sais, en Chine, il y a des villes genre A, B, C.
Puis il me disait, c'est comme un village, c'est un peu un trou.
Puis là, j'ai demandé combien d'habitants.
Puis c'est 30 millions Wuhan puis les environs seulement.
Puis il y avait des quartiers
qui avaient bâti des buildings
sans étage. Peut-être pas sans étage.
50 étages avec rien.
Ils ont fait « On a bâti ça. On pensait que le monde
allait venir. Personne n'est venu. »
C'est vide.
C'est un guess.
Ils ont vu le film « Field of Dreams » et ont fait
« Pas fou, ça. » « If we build it, they will come. » « et ils ont fait, pas fou ça.
If we build it, they will come.
If we build it, they will come ou on va tous pogner un virus.
T'as-tu comme un acolyte
que tu dis, j'aimerais ça que lui vienne
pour m'aider avec tes affaires sur place?
Non, mais quand je parle,
le caméraman est Éric Saint-Hilaire avec qui je
travaille depuis des années.
Tu le réclames. Oui, oui. Fait qu'on parle
toujours ensemble. On se connaît. On connaît
tout ça. Fait que c'est lui que vous entendez souvent rire.
Oui, oui. Mais lui, justement,
tantôt que ça m'a fait penser à ça, parce que tu disais...
J'imagine que lui,
il n'est plus tellement un bon barème pour
ce qui est drôle, parce que pour vous
faire rire, il faut que vous soyez au niveau 8.
Je l'impression que quand tu connais quelqu'un trop,
les affaires qui le font le plus rire
sont les affaires qui ne sont pas vraiment drôles.
Pour le public, non.
C'est juste des mauvaises affaires.
On rit de bien des niaiseries,
mais ça reste un caméraman.
Un caméraman, c'est un peu comme un corbeau
avec son cheval.
Ça reste
bien terre à terre. Pour te ramener
au rôle des pâquerettes,
un caméraman, c'est bien bon.
C'est vraiment...
Tu fais une bonne joke, t'es super hot,
t'entends juste... Tu vas vraiment mettre ça
à la télé?
Je trouve que ça...
Oui, mais c'est souvent lui qui fait
les meilleurs jokes. Et on se promène un peu
partout. On se connaît bien.
Les Olympiques, on a fait
deux ensemble.
Mais le reste, partout dans le monde...
C'est vrai, dans la télé,
ça doit être de même au cinéma aussi,
les caméramans, c'est tout le temps les gars
cools de l'équipe.
Mettons, le monde pense que c'est la vedette
qui devait être le gars cool au secondaire.
C'est le caméraman qui parle avec la fille tout le temps.
T'as l'air de parler d'une expérience vécue.
Oubliez ça, c'est un classique.
En TV, c'est un classique.
N'espère pas que c'est le caméraman qui va gagner.
Là, ton caméraman écoute avec sa blonde
et il est comme « ferme ta gueule, là-dessus! »
Il niaise, bébé!
Il parle, il parle des autres caméramans.
Je parle en général.
Il revient tout le temps.
Il revient des Olympiques.
Il y a un virus, je tousse,
mais j'ai comme du pu qui me sort du glace.
Je ne sais pas c'est quoi.
Il m'aurait de manquer d'air.
Ok, excuse.
Non, ça n'avait pas de rapport.
Tu es trop poli. Ça fait longtemps qu'on n'a pas
fait de podcast.
Tu es trop poli.
Yann, la lumière est allumée. On va-tu avec des questions? trop poli. Ça fait longtemps qu'on n'a pas fait de podcast. T'es trop poli. T'es rendu trop poli.
Yann, la lumière est allumée. On va-tu avec des questions? Oui, j'en ai plein
de bonnes en plus. Il y en a une qui revient souvent.
Jean-René, c'est quoi ton tattoo
et qu'est-ce qu'il représente?
C'est compliqué, ça.
On a le temps. Écoute,
ça, c'est un
secret bien gardé. Moi, je suis un grand
fan de tatouage. Je connais tous les tatoueurs. Fait que c'est pas ton bien gardé. Moi, je suis un grand fan de tatouages.
Je connais tous les tatoueurs.
Fait que c'est pas ton seul.
T'en as plein.
Écoute, j'ai des anneaux.
Denis se bombardit.
J'ai des anneaux partout, man.
Ah oui?
Des anneaux?
Des tatouages.
Non, puis ça, c'est un tatoueur que j'aime beaucoup,
qui est un des tops de la planète.
Puis je suis parti une fin de semaine.
Puis j'ai dit, lui, ce puis j'ai dit lui ce que tu fais
c'est que tu lui dis
je veux mon tatouage
à peu près là
mais il est tellement hot
que tu peux pas demander
c'est quoi
ah ouais
ouais
tu te couches
fait que tu lui fais confiance
puis il te le fait
puis là tu te réveilles
puis tu te dis
ah ouais
ah chriss
t'es comme
ça me stripait pas sur Hanson
R2D2
c'est une surprise
oui oui c'est une surprise
un arnaque de surprises bizarres pour le reste de ta vie
mais je connais ce qu'il fait
il est super bon
dot to line son site internet
c'est dans quelle ville?
c'est un gars de Berlin
si t'es
déçu, t'as le vol
de retour offert.
C'est ça.
J'aurais dû porter un manteau.
Deux ans d'attente. T'étais-tu heureux?
J'étais très heureux, j'étais bien content.
Mais il lie ton corps.
Il dit, va te faire ça.
Sur ton bodé,
c'est ça qui va. On dirait, ça fait
très le training
de ta job de Jojo Savard.
Le moment présent.
Moi, je fais confiance aux professionnels.
S'ils disent que c'est ça qui va sur ton body...
Mais s'ils te posent des questions
pour cerner ta personnalité un peu avant...
Non.
C'est comme un caricaturiste.
Pour moi, ça m'apparaît un gros gamble, mais...
Non, non, mais il est super bon,
puis il fait à peu près toujours la même chose.
Ça part, puis ça s'en va.
OK, donc dans le fond,
t'es aucunement unique en ce moment.
Oui, mais chaque affaire est unique.
Mais lui, là, il part là,
mais vous savez, il s'en va,
puis c'est lui qui décide où ça arrête.
Moi, j'aurais été stressé avec toi
aller voir lui, ça commence
puis là tu réalises
ah fuck je suis pas en bonne place
lui qui doit avoir plein de tatouages
mais tu vois moi c'était pas ça mon stress
d'un coup je tousse
parce que lui il dessine
freestyle c'est ça, lui Parce que lui, il dessine freestyle.
Oui, c'est ça.
Lui, tu dessines un peu
du dessin, puis après ça,
il met de la musique.
Lui, il met du do-cure.
Il dit ferme ta gueule, puis il dessine.
Quand il a fini,
tu regardes, puis tu dis,
ah ben, wow!
C'est ça que j'ai fait.
Je suis brillant. T'avais-tu été à Berlin
juste pour ça
ou t'étais là
oui je suis allé en cachette
ok
parce que j'ai une équipe
à Infoman
c'est toutes des épées
je savais que je me ferais écoeurer
pendant des semaines
et des semaines
fait que je suis allé en cachette
une fin de semaine
je suis revenu lundi
puis ils m'ont dit
ah qu'est-ce que t'as fait
en fin de semaine rien j'ai écouté Netflix. »
Pis, oh oui.
Richard est encore sur Infomer?
Oui, Richard, producteur.
Richard, je peux-tu raconter une mini anecdote sur Richard?
Non, on aimerait mieux pas.
Non, je vais faire ça vite, mais c'est pas tant que ça bon.
Ah oui, vas-y, vas-y.
Ça roule.
Ah oui, vas-y. Ça roule. Ah oui, un cinq. Je suis désolé.
Non, mais Richard Goyer, moi, j'ai toujours trippé sur Marc Labrèche.
Et Richard Goyer, c'était comme son partenaire du début, son writer, son idéateur. Oui, souvent, à la fin du monde, à cette heure, ce que Marc Labrèche disait, c'était toujours Richard Goyer et Marc Brunet.
Exact.
Puis, je ne sais pas si tu avais vu sa pièce Frankenstein à l'époque.
Mais moi, j'avais vu ça deux ou trois fois à Québec.
J'ai fait une émission qui s'appelle...
À Radio-Canada, il y avait une émission qui s'appelait Radio-Canada Radio.
Ça s'appelait Les mordus du micro.
Il fallait que tu trouves un sujet,
puis tu proposes une idée de sujet.
Puis là, si, mettons, il accepte l'idée,
tu fais une heure d'émission de radio qui est diffusée à Radio-Canada Radio
et tu parles du sujet que tu as choisi,
qui a été accepté. Et moi, c'était l'humour absurde.
Et je voulais absolument
interviewer Richard Goyer qui était comme pour moi
un maître à penser.
Je trippais sur...
Tu sais, Richard, c'est pas quelqu'un de...
Je l'adore, c'est un ami maintenant
et il a travaillé avec moi sur...
Ça a été mon script éditeur dans mon show
et c'est lui qui m'a engagé au Grand Blanc
que je suis sournois.
Mais c'est pas...
C'est quelqu'un
qui peut paraître sec
quand on le connaît pas.
Moi, je me rappelle, je suis quelqu'un de super gêné
dans la vie.
Encore plus à l'époque.
Je vais appeler Richard Goyer.
Je disais à mes parents, je pense que j'ai trouvé son numéro. J'avais eu son comptant. Je l'appelle. Puis là, j'étais comme, je vais appeler Richard Goyer. Je disais à mes parents, je pense que j'ai trouvé son numéro.
J'avais eu son comptant. Je l'appelle.
Je me rappelle, c'est l'appel téléphonique
où j'étais le plus nerveux de ma vie.
La patate qui déballe
à toute vitesse.
Comment t'as fait d'avoir son numéro?
Je me souviens plus trop, mais bref,
j'avais fini par avoir son numéro.
C'était comme, il savait que j'allais l'appeler.
Fait que là, je l'appelle.
Mon cœur bat à toute vitesse,
je dis, sûrement que ma voix est chevrotante, pis là, je dis,
« Monsieur Goyer, juste pour
vous dire, d'entrée de jeu,
je suis ce que vous faites depuis des années,
j'adore votre écriture. » Pis là, il me dit,
« En passant, jeune homme,
je fonctionne très mal à la flatterie.
Oui, c'est vrai.
Il haït ça pour mourir.
Oui, je comprends, mais Chris, j'ai la voix,
j'ai de la misère à dire une fucking phrase,
puis j'y fais un compliment, puis il me détruit,
esti!
Puis j'y ai rappelé ça plus tard,
puis là, il rit maintenant.
Je fais comme, tabarnak, que tu m'as pas aidé, Chris!
Puis quand j'ai fait, la première fois que j'ai fait le grand blond,
ça, je l'ai su par après,
mais c'est lui qui avait vu mon numéro du restaurant et il a dit « J'aimerais ça que tu fasses des chroniques
pour vulgariser d'autres sujets. »
Ça fait qu'il était en lien avec mon gérant,
Jacques Primo à l'époque.
Puis,
je travaille ma chronique, etc.
Je compose un texte.
C'était « Qu'est-ce que l'hiver? »
C'était ma première chronique.
Puis moi, j'étais super nerveux de l'affaire.
Puis j'étais content de mon texte, etc.
Puis Richard avait l'air content.
C'était lui que je le soumettais.
Il me dit « C'est correct. Tu feras ça en ondes. » Puis là, il avait dit à mon gérant
« Ça va être ça seul. »
Mon gérant était comme « Pourquoi? »
« C'est drôle, mais ça ne marchera pas. »
J'étais comme « C'est une belle confiance en moi. »
Finalement, ça avait rendu bien l'été,
puis j'en ai fait d'autres. Mais après, il est venu me voir et il dit « J'avais dit que tu n'en ferais pas d'autres, mais tu vas en faire d'autres. c'est une belle confiance en moi finalement ça avait bien été puis j'en ai fait d'autres
mais après il est venu voir
il dit j'avais dit
que t'en ferais pas d'autres
mais tu vas en faire d'autres
c'est correct
mais tu sais
c'était comme
tout ça me faisait penser
au fait qu'il était comme
un peu sec
puis là
un peu réel
c'est drôle
tu sais devenir un ami
après
ben oui
c'est un premier contact
non mais c'est parce que là
après ça
il aimait beaucoup
ce que je faisais
je pense qu'il aimait mon univers
pour de vrai
puis c'est lui qui a fait ma script, il aimait beaucoup ce que je faisais. Je pense qu'il aimait mon univers pour de vrai.
C'est lui qui a fait ma script édition avec Pierre-Michel Travé.
Puis, te le disais-tu, après chaque joke,
faire « C'est le début de la fin pour toi. »
Non, mais pour vrai,
il n'était pas dans la dentelle.
Richard ne se parlait pas dans la dentelle.
C'est comme, quand il n'aime pas ça,
c'est comme « Fais-le, mais moi, ça ne me fait pas rire. »
J'ai parlé, je ne sais pas à qui récemment,
on parlait de François Avoir,
qu'à l'époque...
Toi, t'avais-tu eu Avoir comme prof à l'époque?
Oui, comme prof de...
Moi, j'avais eu Avoir comme prof à l'époque
qui buvait encore.
OK.
Fait qu'il était raide en esti, des fois.
Puis même à Jean, il était raide.
Oui, c'est ça.
Puis on parlait, puis le monde disait,
« Ah, crée, c'est ta reine. »
Mais moi, j'aimais ça. Moi,
ça m'aide quelqu'un qui fait « C'est de la
marde, ça. Fais-le de même. »
Vu que je ne prends rien de personnel.
Moi aussi, j'aime bien ça. Il y en a
des fois que si
tu ne leur fais pas un câlin
avant de leur dire que ce n'est pas bon,
ils veulent mourir. Moi, je fais souvent ça.
Richard Goyer est comme ça, mais en même temps,
tu sais que c'est pour ton bien.
Là, tu arrives dans le bureau,
tu as Chantal Lamar, MC Gilles, puis Richard.
Tu lances une idée.
Si elle survit cinq minutes,
c'est une bonne idée.
Tu connais Chantal Lamar,
elle est répartie, légendaire, elle peut te tuer.
Elle a beau être un verbe assassin.
C'est écœurant.
En même temps, si tu t'enfles la tête
ou si tu penses quelque chose qui n'est pas correct
ou si tu arrives
avec une casquette qui n'est pas belle
ou quelque chose...
Elle est très belle, la mienne.
En cinq minutes, c'est réglé dans le bureau.
J'aime bien ça.
Moi, je pense qu'il faut s'entourer de monde
de même.
Sinon, tu te fais juste te répéter et tu deviens j'aime bien ça mais ça moi je pense il faut s'entourer de monde de même qui te challenge sinon
tu te fais juste
te répéter
puis tu deviens
une parodie de toi
il y a aucun endroit
sur terre
où je suis plus détruit
que dans mon bureau
non mais j'imagine
quand même
qu'il y a quelque chose
de pas nécessairement rassurant
mais dans le sens
que vu que tu as confiance
en leur regard extérieur
à la limite
il y a aussi
quand même, Richard, il y a quand même l'humilité des fois de dire
« OK, ça ne me faisait pas rêve,
mais ça fonctionne. » Puis tu sais, il n'est pas
non plus le petit boss des becas.
Non, non, en plus, il a un très grand cœur.
Puis dans le fond, tu sais,
c'est comme un gros
nounours méchant, mais quand
tu désippes, à l'intérieur,
il y a une ballerine.
Oh non, effectivement. C'est comme Mike. Oui, c'est ça. Mikeintérieur, il y a une ballerine. Oh non, effectivement.
C'est comme Mike.
Oui, c'est ça.
Mike, t'es un peu une ballerine.
La ballerine de l'humour, c'est toi.
L'extérieur, je suis un gros monsieur pas flexible.
L'intérieur, je suis une petite madame.
Que ça va bien.
Ça fait longtemps qu'elle n'est pas sortie, la ballerine. Oui, oui.
Elle a manque d'air.
Ma rouvrite,
je suis juste une ballerine
qui est morte il y a 11 ans.
Des oiseaux en train de manger,
mais la ballerine.
Yann, j'irais avec...
Il y en a une bonne pour Jean-Thomas.
As-tu réussi à améliorer ton anglais
avec le podcast sur Survivor?
Je pense que oui.
Mike pourra tester, mais j'ai l'impression...
D'ailleurs, il y a un commentaire
qu'il nous a vraiment fait très sur Twitter.
Parce que je fais un podcast,
c'est pas en route vers Survivor
où c'est comme des ateliers de conversation.
En route vers Survivor aussi.
C'est un podcast en anglais que le public cible, c'est comme des ateliers de conversation? En route vers Survivor aussi. C'est un podcast en anglais
que le public cible, c'est des francophones.
C'est Jean-Thomas
qui pratique son anglais pour
parler assez bien
pour faire Survivor.
Mais ça a tout pour marcher.
C'est Mike, mon prof. Imagine à quel point j'étais mal pris.
Puis moi, en plus, l'anglais,
c'est quand même techniquement ma première langue,
mais il y a un meilleur vocabulaire que moi en anglais.
Chaque fois qu'il fait comment qu'on dit ça,
je ne sais même pas c'est quoi.
Je suis tout le temps à ses briques à bras.
Mais tu n'es-tu pas pire?
C'est quoi ta difficulté en anglais?
C'est le naturel.
Je n'ai jamais parlé anglais.
Je pense que je maîtrise pas mal de mots.
Tu parles bien.
Spontanément, ils ne sortent pas et j'ai un gros accent.
I have a big accent.
A big accent, yes.
You're going to say a phenomenal accent.
You're right, but a big accent.
Mais c'est ça.
Je ne connaissais pas le mot phénoménal.
C'est la première fois que je l'entends.
Ça m'impressionne.
Ça se traduit vraiment.
Syllable par syllabe, je te dirais. Ça m'impressionne. Ça se traduit vraiment syllabe par syllabe,
je te dirais.
Mais c'est ça, le jour où il y a quelqu'un qui a marqué sur Twitter puis Mike l'a retweeté, puis moi aussi, je pense,
il a marqué, parce qu'on est rendu à 13 épisodes,
puis il a marqué
« J'écoute en route vers Survivor
du plus récent au plus ancien. »
Fait que c'est juste Jean-Thomas
qui parle de moins en moins bien.
Ah!
Je ne sais pas ce que ça m'a fait moins bien. Est-ce que ça va faire...
Mais oui, je pense que ça m'aide pour vrai.
Puis j'essaie aussi de...
Puis t'as pas de nouvelles? T'as pas de nouvelles?
J'ai pas de nouvelles, mais si j'en avais, je pourrais pas le dire.
Mais j'ai pas de nouvelles, mais je compte...
Ça veut dire que t'as des nouvelles? Non, mais non.
Non, non, mais j'ai envoyé une version
2 de ma vidéo. J'attends
des nouvelles, puis j'harcèle mes amis de Survivor. Mais c'est pas facile, l'anglais. Moi aussi, j'ai envoyé une version 2 de ma vidéo j'attends des nouvelles puis je harcèle
mes amis de Survivor
mais c'est pas facile
l'anglais
moi aussi j'ai bien
de la difficulté
mais toi aussi
t'as un accent quand même
moi je suis nul assez
pas mal
mais je trouve
qu'il y a des mots
qui se disent pas
en anglais
je pense que je ne suis
jamais capable de
tu sais
horror
comme horreur
tu veux dire
je pense qu'on va
l'avoir comme invité
ça se dit pas.
Mais me semble...
Me semble que c'est un des mots les plus faciles à dire.
Horreur.
Horreur.
Non, puis là, généralisé, c'est un mot qui est dur.
On va se le dire, je te torche en anglais.
On dirait...
Mais ça sonne...
You are an horreur.
Horreur.
I'm a horreur.
Ça sonne comme un alcoolique
qui est en train de faire un OCV
en demandant il est quelle heure.
You're a...
Horror.
Oh non.
Mike est paralysé.
Mais c'est pour ça que des fois,
on a l'impression que plus qu'on est soumieux,
on parle en anglais.
Ça a l'air que c'est juste une impression.
Mais horror,
j'ai jamais été capable de dire ça.
Horror.
Dis-le, horror.
Horror.
Horror.
C'est pas bon.
I watched a video of Hideki Irabu.
It was an horror.
Yes, an horror.
Not the suicide, mais...
Je veux dire...
son corps.
Ah, calisse!
Du fat shaming d'un monsieur mort.
Je m'excuse.
Finalement, c'est moi qui vais trender aux Japon.
Tu vas trender.
Il fat shame dans les deux langues.
Pauvrevre lui en plus
non j'allais faire un 4
moi je te dirais que quand Mike se censure
je te dirais vas-y
non mais je me censure même pas
parce que c'est pas
je pense pas c'est drôle
mais c'est juste j'imaginais
la vieille tradition des j Japonais qui se suicidaient
parce qu'ils avaient fait honte à leur famille.
Mais lui, il est tellement gros,
le couteau, il se rend pas aux organes.
Fait qu'il est juste...
Il sait pas où se fouiner.
Ouais, c'est ça.
Il faisait juste aérer ses organes.
Tu vois, on aurait été privés de ça.
Ouais, c'est ça.
Ça, le monde ne le sait pas,
mais je devrais sortir un livre
de juste des jokes d'Irako et Iboku.
Je m'en rappelle même plus de ça.
Ta prochaine première médiatique,
tu fais un 20 minutes sur Hideki et Rabou.
C'est ça le nom de mon show.
Il faudrait que je choisisse, vu que c'est juste un mot, choisir Hideki et Rabou. C'est ça le nom de mon show. Il faudrait choisir,
vu que c'est juste un mot,
Idéki ou Rabou.
Il faudrait faire une étoile sur un trottoir
juste pour lui rendre hommage.
La seule étoile à Montréal,
c'est Idéki et Rabou.
À côté de John Cardick,
ça serait magique.
John Cardick, c'est à Québec, non?
Oui, c'était lui qui s'était retrouvé
en overdose, je pense.
Oui, je m'étais pogné avec lui dans un resto.
Ah oui? Il raconte ça?
Quel mauvais choix d'adversaire.
Moi, j'ai jamais été
batailleur dans la vie.
Puis mon ancienne blonde,
au secondaire, elle se faisait tout le temps cruiser.
Puis elle était comme, chaque fois que je me fais croiser
t'envoies jamais chier les gars, tu devrais me défendre
j'étais comme, mais t'es capable
de leur dire, t'es un chum, t'as pas besoin de moi
puis elle est comme, crée, tu devrais
stand up for me, puis blablabla
puis là je m'en vais à travailler dans un resto
puis il y avait les nordiques
dans le temps qui étaient venus, puis là ils étaient sous red
puis John Cordick, il y avait pas
de classe, Puis il se met
à manquer de respect à ma blonde de l'époque.
Puis là, je m'étais levé. J'avais
16 ans. J'avais fait, hey,
regarde, t'es pas dans un zoo.
Calme-toi.
Puis là, il m'avait
regardé. Moi, je me... Tu sais, je
pesais, j'étais haut de même. Je pesais
120 livres. Tu as dit ça à John Cordick.
À John Cordick, il était venu vers moi,
mais heureusement, il y avait le frère de ma blonde
qui était là avec ses amis policiers.
Puis eux autres, quand ils ont vu John Cordick
venir vers moi, les policiers sont arrivés,
ils m'ont défendu, puis j'ai rien eu.
Puis là, mon ex a fait,
« T'es-tu fou? »
Moi, je disais juste,
si quelqu'un fait un commentaire
sur mes boules,
un client,
un gros coquet,
il choisit un des pires gos
de l'histoire de la Ligue nationale.
Un coquet, c'est stéroïde.
Moi, j'étais comme, là, ça finit.
Mais tu savais-tu c'était qui?
Je savais c'était qui.
C'est que moi, je suis tellement mauvais batailleur que je me disais, peu importe Mais tu savais-tu c'était qui? Je savais c'était qui. Ah oui?
C'est que moi, je suis tellement mauvais batteur,
que je me disais, peu importe avec qui je me bats,
je vais perdre.
Oui.
Me battre contre un Astrid Loser, c'est humiliant.
Me faire battre par John Cordick,
c'est normal.
C'est juste, là, je préfère, c'est normal, tabarnak.
Mais il n'y a jamais la notion de possibilité de décès qui est embarquée?
Non!
J'avais 16 ans,
ou mettons,
entre 15 et 17.
À cet âge-là, tu n'es pas tuable.
C'est impossible.
Au pire, je vais être dans le coma
une couple de mois.
C'est ça que je me disais.
Bravo! Il y a sûrement d'autres questions pour Jean-René. au pire je vais être dans le coma une couple de mois c'est ça que je me disais ben bravo écoute
il y a ça même avec d'autres questions
il y a Mitch qui demande
si t'as déjà été en danger
si t'as déjà eu
dans un de tes tournages à l'extérieur
si t'avais déjà été en danger
ou proche de mourir
une anecdote genre
régulièrement proche de mourir ou une anecdote genre. Ah, mais ça, mourir?
Régulièrement.
Proche de mourir. Non, mais ça, c'est drôle parce que...
Proche de mourir, c'est intense.
Sa carrière n'est pas si trash que ça.
Non, mais on est quand même allé dans des places
assez rough. On est allé voir
le Hezbollah au Liban.
On est allé à Kandahar.
On s'est promenés
pas mal dans des endroits
peu recommandables, mais la seule fois
de ma vie où je me suis fait pointer
un gun en pleine face,
c'est tu sais où?
Saint-Georges-Abbos.
C'est à...
Non.
C'est à 20 minutes ici, c'est une réserve.
OK.
Oui, oui, oui.
C'était...
On faisait un reportage sur des cabanes à cigarettes.
Puis là, il y a un gars qui est sorti.
Ça fait longtemps.
C'était vraiment...
On était pas loin de la crise d'Oka.
Puis il est sorti avec son gros foulard,
puis avec son AK-47.
Tabarnak!
Il m'a pointé ça direct dans la face
avec mon micro de la fin du monde. J'ai terminé rapidement mon stand-47. Il m'a pointé ça direct dans la face avec mon micro de la fin du monde.
J'ai terminé rapidement
mon stand-up.
Des fois, tu dis
le danger, tu vas partout sur la planète
où c'est dangereux.
Pour moi, ça a été à 20 minutes de Montréal.
Peut-être qu'ils voulaient te vendre le gun aussi.
Probablement.
Tu sais à quel point il est menaççant as-tu vu comment t'as peur
si t'as jetté deux cartoons
de du morier, je te le donne
ben en tout cas, du point de vue
qu'il me le montrait, il avait l'air bien hot
il était
j'imagine que t'as eu la chienne
c'est tellement stressant
comment t'as désarmé la situation benienne? C'est tellement stressant d'avoir quelqu'un qui pointe.
Comment t'as désarmé la situation?
Ben, j'ai juste crissé mon camp.
Mais tu veux quand même pas perdre de vue le fusil?
Non, non, mais tu sais, tu t'en vas doucement,
pis tu dis « I understand your message.
Yes, I will go. »
T'as-tu demandé de signer un release?
Non.
C'est un des seuls
que je n'ai pas de release.
Mais non, on ne l'avait pas présenté non plus.
Écris-le-toi, Paula.
Parce que pour de vrai,
ça vaut tellement la peine de le présenter
parce que c'est magique
de voir dans un show
de nouvelles humoristiques
le journaliste humoristique
arriver et qu'il y a quelqu'un
qui a un gun.
Je pense que je l'ai mis.
Moi aussi, mon incident cardique,
c'était ça.
Sauf moi, John Cardick.
Est-ce que tu peux mettre
Jason sur YouTube?
Je ne sais pas.
Yann ne fera pas ça, mais Jason...
On voit la confiance que sais pas. Yann ne fera pas ça, mais Jason... On voit la confiance
que tu as en Yann.
Non, mais c'est juste que
dans le show,
on le met comme il est en live,
mais après, Jason, souvent,
il met des extraits.
Si ça existe, Yann, Jason...
Je pense que ça existe, ça fait tellement longtemps.
Les vieilles cassettes.
Parce qu'on veut devoir avoir très peur.
Oui, c'est bien.
Dans le temps,
ça me fait penser...
Jean-Michel Anctil avait fait un truc
juste pour rire.
Dans un gala, une année,
il y avait un club de Bessic
à Saint-Jean-sur-Richelieu
qui s'appelait les Jokers.
Il avait envoyé Jean-Michel Anctil
pour dire
« Moi aussi, je suis un Joker. »
Il pensait que les gars allaient faire
« T'as parlé à un bon an, Chris.
All right, on va faire
des jokes. » Mais ils ont
juste fait « Va-t'en. »
Ça saisit.
Ils n'ont même pas sorti de gonne.
Moi, pour vrai, quelqu'un qui me sort un gonne,
qui me le mène en face,
t'as-tu eu, genre,
t'as vu ta vie flasher devant tes yeux?
Non, c'est juste comme...
T'as comme la tapisserie de la vie
qui décolle et qui tombe à terre.
Tu sais, tu dis, OK, là, c'est plus drôle.
Là, c'est ça.
C'est un gun. Je pars.
Mais, tu sais,
il y a eu des bouts où j'étais sûr
que j'allais avoir
bien peur, mais que je n'ai pas eu peur.
Pas parce que je n'étais pas épeurant,
mais quand on est allé au Liban,
on avait eu une entrevue avec un député du Hezbollah
et dans ce temps-là,
il tenait sa mort un peu. Il nous avait donné rendez-vous. On a dit, OK, on vous donne une entrevue. un député du Hezbollah. Dans ce temps-là, il tenait sa mort un peu.
Il nous avait donné rendez-vous.
On nous a dit qu'on allait lui donner une entrevue.
On ne se dit pas quand et où, mais go.
On a dit OK.
On s'en va souper.
Au Liban, c'est un peu mélangé.
Tu as des bars.
Il y a des endroits où il n'y a pas d'alcool.
On a trouvé une place
où il y avait de la bière.
Puis là, la soirée était pas mal entamée.
On reçoit le numéro de téléphone.
« Ok, c'est là. »
Tu rencontres un gars du ZBOLA un peu chaud d'air.
Oui, exactement.
Richard Goyer était là.
Fait que là, notre réaction, c'est de demander
dans le bar « Avez-vous de la menthe? »
Puis là, on commence à shaker de la menthe.
Puis là, craché à terre, on part. Et là, il nous donne rendez-vous de la menthe? On commence à shaker de la menthe, de la cracher à terre, on part.
Et là, ils nous donnent rendez-vous à un endroit.
Puis, on montait dans le truck
d'un autre. Là, on
transfère. On s'en va dans un building
complètement noir.
Puis là, ils nous disent, montez au cinquième
étage. Puis là, on monte dans le
noir. Puis là, on arrive. Puis là, c'est comme
une espèce de
bureau de dentiste. Et là, au fond, il y avait une petite lumière. Écoute, on était. Puis là, c'était comme une espèce de bureau de dentiste.
Et là, au fond, il y avait une petite lumière. Écoute,
on était sûrs de mourir, man. On s'en va
se séfoirer. Puis là, il était là, au fond.
Il y avait plusieurs gardes du corps. Puis il y avait le député
du Hezbollah. Puis là, il s'assoit.
Puis là, ma première question, brillant que je suis,
j'y demande. Je dis, « Am I in danger?
Are you going to kill me? »
« Eh, tabarnak! »
Pourquoi tu lui as demandé ça? Ben, en blague de « ha, ha, ha, to kill me. » « Eh, tabarnak! » Pourquoi tu lui as demandé ça?
En blague.
Mais c'est une très mauvaise blague
de demander à quelqu'un
qu'il peut te tuer.
Fait que là, il me regarde
pis il dit « I don't know.
We will decide after the interview. »
Soit il a un astuce de bon sens d'humour
ou... C'était ça. Il avait un bon sens d'humour, ou...
Mais c'était ça, il y avait un bon sens d'humour.
Mais tous les gars autour partaraient.
Ah!
That guy's gonna die!
Fait que toi, t'es là avec ton petit casque,
ta cravate lettre, puis là, t'es dit,
OK, I will do the interview.
Mais finalement, il était
super gentil et le lendemain,
on allait rencontrer le président du Liban.
Ce que je voulais lui demander,
parce qu'il y avait
Julien Poulin qui s'était promené avec un drapeau
du Hezbollah, puis je voulais le défendre.
Fait que je suis allé voir le président du Liban
puis c'était drôle parce que
il nous avait laissé entrer dans son bureau
puis là, il faisait de la paperasse.
C'est la première fois que j'ai vu un président présidenté.
Il faisait de la paperasse, il payait les billes du pays, puis tout.
Puis là, on s'assoit, puis là, il y avait plein de gardes du corps autour.
Ça ressemble à quoi? Excuse, vu que j'aime...
Bien de la doreux, puis du sofa ou la lettre.
Puis il y avait Richard Goyer qui était au loin.
Moi, j'étais bien nerveux.
Tout ce qu'il faisait, c'est qu'il m'aimait
mes gosses de même, puis il faisait
bling, bling, bling, bling.
Bling, bling, bling, bling.
Là, tu es assis à côté du président du Liban,
encore avec ton petit casque et ta cravate lettre.
Puis là, clairement, il se demande
qui c'était là.
Puis là, tu as ton producteur au fond qui fait juste
bling, bling, bling, bling, bling.
C'est le genre de tournage qu'on a.
On n'est pas en danger, mais en même temps...
Mais tu es tout le temps en danger.
Tu penses-tu, probablement, quand tu vas être vieux,
tu vas réaliser à quel point
tu aurais pu mourir souvent.
Non, mais j'allais dire
un truc équivalent, mais tu vis quand même
des affaires très uniques.
Ça, c'est certain.
Que personne d'autre a de comparatif.
T'as jamais eu un entretien avec le président
du Liban? Non, non.
Mais j'ai un peu envie.
Si ça pouvait s'organiser,
je sais pas trop. Non, mais quand même,
tu vis quand même des trucs... Oui, ça, c'est certain.
Des fois, on se retrouve à des endroits où on dit « Je peux pas croire
qu'on est ici. » Puis, en même temps, c'est certain. Des fois, on se retrouve à des endroits où on se dit, je ne peux pas croire qu'on est ici. Puis, en même temps,
ce n'est pas si dur que ça, aller
les rencontrer, ces personnes-là. Il faut juste des appels.
Puis, des fois, on n'a juste pas le réflexe
de... C'est le fait d'avoir
Radio-Canada aussi qui est
reconnu mondialement. Je crédibilise.
Tu sais, que aussitôt, mettons,
tu sais, dire Radio-Canada, c'est comme dire
de BBC, c'est comme...
Oui, je dis toujours, we are from
CBC, the cheap BBC.
Ça, ça est fait rire.
Moi, je trouve que
toujours, pour un petit bout sérieux,
au Québec,
on n'a pas le réflexe
d'aller voir ailleurs. On a toujours
l'impression qu'ils vont dire non.
Ils ne vont pas...
On est une petite gang.
On se minimise. C'est juste des appelés, puis ils existent, ils vont dire non. Ou ils ne vont pas... On est une petite gang.
Ils ne vont pas... On se minimise.
Mais c'est juste des appelés.
Puis ils existent.
Puis ils répondent.
Il n'y a pas de trouble.
Ils vont parler.
Ils aiment ça jaser comme tout le monde.
Tu penses-tu que je pourrais avoir
le président du Liban au podcast?
Je pense que oui.
Je pense que oui.
Ils sont super smarts.
Je n'ai jamais tant bien mangé de ma vie au Liban.
C'était tellement bon.
Oui, tu pourrais.
Veux-tu t'arranger ça?
Non, vraiment pas.
Je peux même te trouver mon producteur
qui va te faire gling, gling, gling
pendant tout le long de l'entrevue.
Je ferais ça.
Richard Goyer dirait, pas drôle.
C'est vraiment pas drôle. Quel autre leader du monde t'aimerais ça. Richard Goyer, il te dirait, c'est pas drôle. C'est vraiment pas drôle.
Quel autre leader du monde t'aimerais ça?
C'est qui t'aimerais le plus interviewé?
Donald.
C'est sûr, Donald, ça serait
écoeurant. Donald Trump,
en entrevue, ça serait magique
parce qu'il est punché. C'est sûr qu'il va être
plus hot que toi et plus drôle.
Donald à sous-écoute, ça m'amuserait aussi.
Mais pour vrai,
pour vrai,
c'est le seul leader
mondial. Que tu recevrais?
Non, mais tu l'écoutes,
puis c'est un peu, tu sais,
comme George W. Bush, il y avait ça aussi,
c'est son drôle.
Oui, pour vrai, oui.
C'est des hosties de fous,
mais son drôle.
Une des vidéos qui me fait pleurer. C'est des hosties de fous, mais sont drôles. Une des vidéos qui me fait le plus rire sur la Terre,
puis je m'exagère pas,
il y a une vidéo, vous irez voir sur YouTube,
c'est Donald Trump qui fait juste dire
dans des conférences de presse
ou des entrevues,
« He's a big guy! He's a big, strong guy!
Big, handsome guy! He's a big guy!
He's a big, beautiful guy! » C'est monté back to back. Je pleure de rire. Il est un, Rabi,
« Big strong guy ».
Mais tu vois,
j'ai fait une demande d'entrevue aujourd'hui
parce que moi,
1 plus 1 égale 2. Je suis allé voir
Laurent Duvernay-Tardif aujourd'hui.
Mais là...
Big strong guy.
Big strong guy.
Big strong guy.
Mais là... Big strong guy. Big strong guy. Big strong guy. Big strong guy.
Mais là, techniquement, Laurent, avec son trophée,
il s'en va voir Donald.
Ah, toi, tu voulais être comme son plus one.
Ben, j'ai dit... Son plus one.
J'ai dit...
Ça arrive, t'es là d'être à Laurent.
Ben, si...
J'ai dit, si je te donne une petite lettre d'amour,
pourriez-vous, monsieur le président,
viendre à mon émission?
Tu pourrais-tu y donner?
Il a-tu dit oui?
Non, il n'a pas dit oui.
Ah! Chris est mauvais!
Mais ils ont-tu accepté?
Parce que des fois, les organisations,
ils décident s'ils vont ou non.
Les chiefs sont tous ici.
Je ne sais pas, mais Laurent, il a dit,
moi, je vais y aller.
Je le comprends.
Moi, écoute, je m'attends de m'en sortir.
J'ai vu ça aujourd'hui sur Twitter.
Il y a eu du monde qui disait, je ne peux pas croire...
Mais tu sais, du monde. Huit personnes.
Mais du monde qui disait, ça ne se peut pas
qu'il va aller voir Trump. Mais pour vrai,
si tu as la chance de rentrer dans Maison-Blanche,
juste pour faire...
Pour l'anecdote.
Moi, en plus, j'irais là,
j'essayerais de voler quelque chose.
Tu voles n'importe
quelle cochonnerie.
Un cadre.
Un crayon.
Mais moi, c'est un peu niaiseux.
J'aimerais y aller.
Sais-tu pourquoi?
Tu sais, dans la place où il reçoit le monde,
je ne sais pas pourquoi,
mais j'aimerais ça voir s'il y a assez de plug.
Tu sais, en arrière des murs,
il y a-tu des prises de courant?
Des fois, il y a des rallonges.
Oui, il y a-tu...
Super laid et dégustatif. Oui, ils ont tapé ça sur le mur. Il y a-tu de prises de courant? Des fois, y'a des rallonges orange super laides.
Y'a-tu de la poussière
en arrière du bureau?
Juste quelque chose de bien terre-à-terre.
Maison Blanche.
C'est sûr que...
Y'a-tu assez de plug à Maison Blanche?
Le whole office
qui a été construit y'a
extrêmement longtemps, c'est clair que ça
doit être un ramassé de power bar.
Même, il faut qu'ils enlèvent la troisième plug.
C'est ça.
C'est des trous juste à deux.
C'est sûr.
Chaque fois qu'il allume son ordi,
il y a une petite attention.
C'est du tout le système qui contrôle
tous les missiles et est plugé sur trois power bars. C'est du tout le système qui contrôle tous les missiles et est pluggé sur trois power bars.
C'est sûr.
C'est drôle.
Yann, y'a-tu
une dernière question?
Est-ce que tu t'es déjà fait
censurer? Est-ce qu'il y a déjà quelque chose
qu'on t'a censuré?
Oui.
Honnêtement non honnêtement
c'est jamais arrivé
avez-vous tout le processus
de passer par les avocats
tout ça à Radio-Canada
non l'émission régulière
il y a toujours le mercredi soir
je le présente à Richard et quelqu'un de Radio-Canada
qui viennent voir s'il n'y a pas de trouble.
Mais généralement, ils mangent du popcorn, puis c'est tout.
Puis le spécial de fin d'année, non, il n'y a à peu près personne qui regarde.
Ah, vos familles.
Non.
OK.
Il n'y a pas d'avocat.
Je ne devrais pas dire ça.
Peut-être qu'il va y en avoir 50 après.
Mais c'est ça, la beauté.
Mais non, on n'a jamais été censuré de quoi que ce soit.
Puis ça, je pense,
à chaque fois que je parle du monde de Radio-Can,
qu'ils checkent juste le monde
à qui ils ne font pas confiance,
mais toi, tu es rendu à un état de ta vie
et une notoriété qu'ils te font confiance.
Parce qu'il faut,
avec l'expérience, tu sais quoi dire,
comment le dire sans...
Tu ne dis jamais « Cette personne est un épais ».
Tu t'achètes une boîte de points d'interrogation.
Est-ce que cette personne serait un épais?
Oui, oui.
Mais c'est vrai.
Si tu veux rajouter « Je pose la question ».
Et si tu veux encore être plus sûr de ne pas te faire pogner,
tu dis « Est-ce que cette personne serait un épais? »
Plusieurs disent que oui.
Mais peut-être que non.
Moi, j'ai appris
plusieurs trucs des politiciens.
C'est bon.
C'est fort.
On va finir là-dessus. Merci beaucoup, Jean-René.
Merci, mon cher.
Merci, Jean-Thomas.
Merci, Jean-René. Merci, mon cher. Merci, Jean-Thomas. Merci, Jean-René.
Merci à vous autres.
Merci.
Merci. On se revoit la semaine prochaine.
Merci beaucoup.
Applaudissez Jean-René Dufort,
Jean-Thomas Jovin.
Merci. Thank you.