Mike Ward Sous Écoute - #271 - Laurent Paquin et Sylvain Larocque
Episode Date: March 23, 2020Cet épisode est une présentation de Polysleephttps://www.polysleep.ca Utilisez le code promotionnel exclusif MIKE30 qui vous offre 30% de rabais sur tous les matelas Polysleep et leurs ore...illers. Dans cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Laurent Paquin qui nous parle des blagues qu'il ne ferait plus et Sylvain Larocque qui raconte ses débuts en humour. --------Boutique en ligne - http://sorsavec.com Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Salut tout le monde, j'espère que vous allez bien, j'espère que vous n'êtes pas contaminé,
si vous êtes contaminé, j'espère que vous n'allez pas contaminer quelqu'un d'autre.
Ça fait mille fois qu'on nous le dit, qu'on le sait, qu'on le répète.
Si vous êtes vieux, sortez pas. Sortez pas parce que si vous vous attrapez le COVID-19, vous pouvez mourir.
Si vous êtes jeune, il n'y a pas de danger de mourir, mais si tu le pognes,
tu peux le transmettre à ta mère,
ta grand-mère, ton arrière-grand-mère
si tu es vraiment jeune, puis eux autres
vont peut-être mourir, ou en tout cas,
ils vont avoir bien de la misère.
Le truc avec les personnes âgées,
c'est ce qu'on fait
déjà avec nos personnes âgées,
visite-les pas.
Visite-la pas,
mais là, tu peux te servir de ça comme
excuse. Tu peux appeler ta grand-mère,
Farah, écoute, mamie,
je voulais aller te voir, mais je peux pas.
Si j'y vais, tu vas peut-être tomber
malade. Tu vas être un héros,
pis t'as rien d'autre à faire que de rester
chez vous. C'est super facile.
De ce temps-ci,
on fait bien des podcasts. Si t'es en quarantaine à la maison, j'essaie de faire un live par jour sur Facebook, sur Twitch, sur YouTube. Il va y avoir un live par jour pour tout le monde et un after show pour mes Patreons.
abonnez-vous au YouTube ou à mon Facebook pour savoir ça va être à quelle heure.
Puis là, au début de la semaine passée, c'était à 8 heures.
Je pense que cette semaine, on va plus faire ça.
L'après-midi, parce que c'est ça, on est tous à la maison, on n'a rien à faire, on trouve le temps long.
Et cette semaine, j'ai un commanditaire qui peut nous aider avec ça. C'est Parley Sleep. Parley Sleep qui est une compagnie québécoise
qui fait des matelas. Leur matelas
est 100% fabriqué et expédié
depuis leur usine à Montréal.
Ils font des matelas
pis ils font des oreillers.
Ils m'ont envoyé un oreiller, pis pour vrai,
c'est l'oreiller
la plus confortable que j'ai essayé de ma vie.
Moi, j'ai tout le temps eu des oreillers
de chez, pis là, c'est la le temps eu des oreillers de chez.
Puis là, c'est la première fois que je touche un oreiller de qualité.
Puis je vais tout remplacer, mes oreillers à la maison, par des oreillers comme ça.
Leurs produits qu'ils vendent sont vendus exclusivement en ligne.
Ce qui leur permet de proposer un meilleur prix, un meilleur produit à un meilleur prix.
En supprimant les intermédiaires, notamment les middlemen et les centres de distribution.
Leurs matelas sont expédiés
directement depuis leur usine.
L'idée est d'être compétitif en créant
une valeur ajoutée pour l'économie
locale tout en proposant un produit
abordable.
Fait que là, t'sais, t'es chez vous,
tu passes tes journées
dans ton lit à regarder des vidéos, pourquoi pas être dans un lit confortable, pis c'est une mousse antimicrobienne, ça c dix ans d'utilisation à cause des microbes
qui s'y accumulent. Eux autres, leurs ours
possèdent un traitement résistant
à l'eau.
Leur mousse est anti-microbienne.
Fait que ton matelas,
il va être le même poids dans dix ans.
Il ne sera pas rempli de microbes. Le client
dispose 100 nuits d'essai
pour essayer le matelas.
Puis il y a 30 jours pour l'oreiller
si t'es pas 100%
satisfait, ils vont te rembourser
allez sur polysleep.ca
slash Mike30
pour obtenir 30% de rabais
sur les matelas et oreillers
merci beaucoup
Polysleep, merci à vous
à la maison ou je sais pas
où vous êtes quand vous écoutez ça,
le podcast,
vous allez l'entendre, c'est un podcast qu'on a fait
au bordel, devant public.
Ça va être weird, tu vas être
nostalgique, tu vas être comme, ah oui, je me rappelle.
Dans le temps, on pouvait aller voir des
shows live. Dans le temps,
mardi passé,
on pouvait aller voir des shows live.
Amusez-vous.
Restez en sécurité.
Je vous aime.
Bon podcast, tout le monde.
En direct du Bordel Comédie Club
à Montréal, voici Mike Ward.
Sous-écoute.
Bonsoir. Merci. Merci beaucoup. Bonsoir. Bienvenue à Mike Ward sous écoute. Cette semaine, Yann, je voulais te parler. C'est weird. Moi, je parle de
beaucoup d'affaires dans le podcast, mais on dirait que je n'ai pas de filtre. Et l'épisode qui joue en ce moment
sur nos YouTube, Spotify, Stitcher, tout ça,
c'est l'épisode que je parlais
que je m'étais acheté une maison
dans le coin de Gentilly.
Puis j'avais oublié que j'avais dit ça.
Et là, je reçois un texto de quelqu'un.
Il y a un article dans le journal de Jean-Pierre.
Oui, je l'ai vu.
Oui, c'est la fierté.
Mike Ward, nouveau habitant de...
de Deshaillons.
Puis là, tout le monde appelait ma blonde.
Puis là, ma blonde était comme tabarnak.
C'est qui qui leur a dit?
Puis même moi, j'étais comme,
c'est qui?
Puis là, je l'ai lu, puis j'ai fait,
ah, c'est qui? » Là, je l'ai lu et j'ai fait « Ah, c'est moi. »
Ah oui.
Un osti de graille.
Surtout que le village que j'ai acheté,
il y a neuf maisons osties.
Qu'est-ce que tu vas faire?
Elle va être vide, tu vas l'allouer à Airbnb?
Je l'ai déjà brûlée et je ramasse les assurances.
Je vais m'acheter de quoi ailleurs.
Non, il y a des habitants
qui sont dedans.
OK.
Bien, des habitants.
Du monde.
Des habitants, tu sais.
Du monde qui habite dedans.
Des gens de la planète Terre.
Fait que là, moi,
je ne suis pas propriétaire encore.
Je prends possession
puis je leur donne l'argent
au mois de mai.
OK.
Oui.
Puis après, ça va devenir
comme mon chalet.
OK.
Fait que tu vas la laisser vide
puis tu vas aller faire un petit tour une fois dans le chalet.
Oui, mais je ne la laisserai pas vide.
Je vais acheter des meubles.
Oui.
Tu vas-tu la louer sur Airbnb?
Probablement.
Probablement.
Mais il va y avoir un assiette-set-up.
Là, je me suis acheté ma table de hockey.
Tu sais, mon bubble dome.
Oui, oui. Puis Charles, on en a parlé. Il va me faire… de setup, je me suis acheté ma table de hockey, mon bubble dome.
Charles, on en a parlé,
ça va être les Canadiens contre les Nordiques.
Puis aussi,
l'époque des Nordiques.
Les équipes de rachat,
je vais lui demander de faire Edmonton puis Pittsburgh.
J'ai acheté aussi
un jeu d'arcade.
Ça va devenir un chalet vraiment trippant.
Ben oui, c'est comme le spot dans Watatata,
mais à des chayons.
Exact.
Je ne sais pas c'est quoi le spot de Watatata.
C'était comme la maison des jeunes dans Watatata.
OK.
C'est comme un bar 14-17.
Ben, c'était comme le hang-around des jeunes, là, tu sais, quand tu veux
que les jeunes... Ouais.
C'était-tu bon, ça?
J'ai jamais regardé Watatata. Watatata, oui,
c'était très bon. Ouais, OK.
Ouais, mais tu sais, pour l'époque, pis c'était une émission pour enfants...
Ben, pour enfants, pour ados, là.
Pis ils abordaient tous les thèmes.
Tu sais, il y avait un checklist, pis là, on a abordé
l'homosexualité. Il y avait le suicide, le racisme.
Ouais, c'est ça, exactement. Le décrochage.
Il n'y avait pas de rire en canne.
Non, non, non.
Parce que ça, ça leur a été malade.
Qui aborde le racisme avec des rires en canne.
Il y a un peu des personnages qui disent quelque chose de raciste.
T'entends le public faire
« wouh, wouh, wouh ».
C'est drôle, il y a une tragédie
aujourd'hui qui m'a fait rire en tabarnak.
C'est vrai? Oui, oui. Le gars
qui voulait prouver que la planète
était flat,
qui s'est crissé d'une fusée
pis qui est mort. J'ai fait
« Cris que c'est drôle! » C'est un peu
un fake news parce que ça,
ce gars-là, c'était pas un vrai flat earther.
C'est un astide weirdo.
C'était un daredevil que ça faisait des années
qu'il avait un gofundme
pour sa fusée, puis il ramassait pas une scène.
Puis après, il a dit qu'il était
flat earther, puis il voulait prouver que c'était plat.
Puis là, les flat earthers,
ils ont donné une fortune.
Il a fait un fusée, ça a pas marché.
Puis là, sa deuxième fusée a
marché, mais pas pour lui.
Moi, ce que j'aimais, c'était la vidéo.
Tu vois la vidéo,
puis après, tu vois son parachute de secours
sortir, puis après,
lui.
C'est tragique,
mais en même temps,
c'est un peu drôle.
Ça, je me demande
s'il a fait.
Ah oui,
Chris,
il fallait l'attacher.
Ça aussi.
Il avait ses instructions
du magasin de parachute
dans sa petite poche.
Mais moi,
toi,
tu ne crois pas
que c'était...
La théorie,
je l'aime en maudit
j'aimerais ça que ce soit ça
mais malgré ça juste le fait
même si tu sais que la terre
est ronde mais que tu te crisses d'une fusée
pis que tu sais
une fusée random, un custom
ouais c'est ça
un DIY là pis tu te crisses dans les airs
moi j'embarquerais pas dans
une fusée qu'Elon Musk a faite,
que la NASA a faite. Fait qu'imagine
une fusée que j'ai patentée
moi-même.
Je disais à Charles, peinture-moi
le logo de NASA.
Tu le barres.
On va refaire la tragédie
de 84, astuces.
C'était ça. C'était-tu ça l'année
qu'il y avait le crash? Le Challenger, oui, je pense, de 84. C'était ça. C'est-tu ça l'année qu'il y avait
le crash? Challenger, oui, je pense,
de 84. Ah, c'est-tu que c'était hot, ça. Moi, je l'avais
vu live. Ma prof, vu que
c'était la première fois qu'il y avait une femme en espace,
puis ma prof voulait qu'on vive ce
moment-là ensemble de
Dieu qui tue une astronaute.
Bon, hey, moi, je suis prêt.
Yann, si t'es prêt.
Très content. Ce soir, c'est comme
un spécial
vieux Longueuil.
C'est des gars qui vivent
tous à moins d'une minute de marche
de chez nous, si je marchais.
Mesdames et messieurs, voici Laurent Paquin et Sylvain Larocque.
Merci, Laurent.
Salut, ça va?
Salut, Sylvain.
Oh, est-ce que...
Comment ça va?
Belle clap, belle clap.
Merci, c'est le fun.
Bonsoir tout le monde.
Bonsoir tout le monde, bonsoir.
Là, c'est ça, mais inquiète-toi pas,
je parle pas du vieux Longueuil.
Je vais quand même rester dans le cours.
Oui, oui, parce que c'est important.
Parce qu'à chaque fois que je vais quelque part
dans le commerce,
quelqu'un me dit
« Il y a beaucoup de vedettes
dans le Vieux Longueuil. »
Je dis « Oui, oui, oui,
Mike habite au 2280. »
Non, c'est pas vrai.
Je donne pas ton adresse,
mais oui, oui,
ça serait triste.
En tout cas,
on est comme un peu
la clique du Vieux Longueuil.
Un petit peu.
Par contre,
nos brainstorms marchent rarement.
Oui, on n'est jamais
dans le même temps.
Ça fait un an
qu'on essaie de se boucler des brainstorms
et on ne peut jamais en même temps.
Il y a Boucard qui est à deux maisons de chez vous.
Simon Delisle qui n'est pas tellement loin non plus.
Non, il y a Dave Morgan.
Dave Morgan.
Il y a Louis T.
Oui, c'est bien.
Guillaume Wagner aussi.
Ah oui, ça je ne le savais pas.
Mais l'avis qu'il a animé.
Oui.
C'est drôle, c'est devenu plus...
Je pense qu'il y a plus d'artistes à Longueuil
que le plateau.
Ha! Ha! Ha!
On parle tout le temps de la clique du plateau.
On n'a pas les moyens.
Non, je te dis, c'est la clique du Vieux-Longueuil.
Oui, carrément, carrément.
On est légué à la page pauvre.
C'est le même que je me vois.
Oui, un peu ça.
Là, toi, Laurent, on en parlait en haut,
avant de descendre
là ta tournée
achève
il te reste
il doit me rester
une douzaine de shows
de mon show
déplaire
mais c'est drôle
parce qu'il me reste
encore des shows
à faire donc
mais je viens de commencer
la tournée
d'un show
que je fais à deux
avec mon chum
Simon Boudreau
qui s'appelle
On va tous mourir
donc là tu vois
je suis là-dedans
là
on a joué hier
à Sainte-Marie-de-Bosse
la semaine prochaine on est à Sainte-Thérèse,
mais entre ça, moi, je vais faire mon show
je sais plus où, là, mais je sais qu'on va se promener
encore, on va jouer à Hors-Tour
à Québec, un peu partout.
Tu sais, comme là, j'ai vu,
je trouvais ça mêlant sur ton site, parce que,
mais je trouve que t'as bien fait,
vu que les dates de spectacle pour ton site,
c'est juste pour ton one-man show,
pis les dates pour ton show en site, c'est juste pour ton one-man show. Puis les dates pour ton show
en duo, c'est juste
une photo pour pas annoncer...
Quand t'avais annoncé
que c'était la fin de ta tournée, je suis allé voir.
Mais là, si t'avais mis toutes les autres dates,
tu serais comme, « Ouais, on crée. »
C'est la fin de sa tournée, puis il reste juste
82 shows.
Non, mais mon site,
quand tu dis que tu t'as mis des dates.
Ce n'est pas moi qui les mets. Je ne suis pas au courant de rien.
Mais il y a quelqu'un qui a mis des dates.
Il y a quelqu'un qui a fait ça. Bon, tant mieux s'il a bien fait ça.
Tu savais que
laurentparkin.com
Je sais que j'ai un site à mon nom
qui fait la promotion
de mes événements personnels.
Professionnels, en fait.
Pas personnels.
Je fais un barbecue en fin de semaine.
C'est mon site.
La section barbecue
est quand même sacoche.
Écoute, j'ai beaucoup de bons feedbacks.
Moi, j'ai un site,
mais ça fait un an que je ne l'ai pas mis à jour.
C'est plus comme une autobiographie.
Mais personne ne va sur les sites.
Avec Facebook, tu passes toute ton info là.
Moi, ça, c'est une affaire que j'aime beaucoup faire.
Par exemple, c'est aller sur les sites des humoristes,
voir lesquels ça n'occupe pas.
Tu sais, comme...
La plupart de ça doit être...
Le gang, ça l'occupe pas.
Jean-Thomas Jobin, il vient d'enlever,
vu que je l'écœurais,
en nomination pour deux Olivier au Gala
des Olivier 2016.
Il est en nomination deux fois
pour deux trophées qu'il a gagnés
il y a quatre ans. Des fois, je vais voir des biographies
de moi, mettons, quelque part.
Il entame la tournée
de son spectacle L'erreur est humaine.
C'est genre l'autre show avant.
Il ne faut pas trop se fier au site.
Le Facebook, c'est comme plus à jour
l'autre fois j'étais sur le site
de Martin Petit
tu vois que ça a été écrit en 2010
parce qu'il parlait de 2010
tout le temps
il disait 2010 sera une grosse année
pour Martin
c'est comme
ben ouais,
ça se peut.
Ça, si tu...
Moi, on dirait que je suis
bien old school là-dessus.
Je gosse beaucoup sur mon site web.
Ah oui, OK.
Je dois être la personne qui appelle
mon webmaster le plus souvent
pour lui dire, ça, ça, il y a une erreur là,
change ça.
Puis, pour vrai, si je regardais les stats je pense
que je suis le seul qui va sur mon site web ben j'ai... ben tu y vas souvent fait que t'as des super bonnes stats
ouais ouais c'est ça non mais je sais pas j'ai l'impression que aussi les gens qui font les sites web
tu sais nous les artistes moi je connais fuck all là dedans fait que forcément on engage quelqu'un qui vient
faire un qui vient de faire un site,
mais tu le payes pour ça,
mais après ça, il s'en va,
il fait son camp.
Pour faire changer des affaires,
il faut que tu t'appelles quelqu'un.
On dirait que c'est compliqué,
cet Internet.
Si j'avais, mettons,
la possibilité de tout faire chez moi,
si j'avais juste des cases à remplir,
mettre les dates là,
puis c'est tout,
probablement que mon site
serait tout le temps à jour.
Mais là, il faut appeler quelqu'un,
dire qu'il faudrait changer le bandeau
en haut, puis là, à qui il faut demander ça?
Ah, bien, on va demander ça à telle personne
qui va appeler le gars qui a fait le site.
Puis si on a le malheur d'avoir perdu
les codes pour accéder au site,
là, c'est un assiette-chiard.
Moi, je m'étais inscrit à un cours à l'INIS pour, tu sais,
les réseaux sociaux, tout ça.
Puis, ça rentre.
Je travaille avec mon bureau à Rive.
Il y avait deux journées complètes de cours.
J'étais là la première journée,
mais rendu à 3h de l'après-midi, je trouvais ça plate.
J'ai fait, j'ai de quoi, il me semble.
Je suis parti au break.
La semaine d'après, j'ai fait,
ah, fuck it, je ne me suis même pas pointé.
C'est moi qui ai payé le cours, Carlis.
C'était combien?
C'était genre 500$.
Le but du cours, c'était quoi?
C'était que tu développes des rappelles c'était genre 500$ mais le but du cours c'était quoi c'était que tu développes
des réflexes
d'apprendre
développer du contenu
réseau sociaux
ça c'est peut-être
peut-être genre de cours
qu'ils disent
qu'il y a deux dates
mais il y en a juste une
puis la deuxième semaine
ils regardent
puis ils font
ah tabarnak
c'est le vin d'aroc
qui est venu
ok
invent de quoi
on va parler d'hashtag
mais ça
on s'attend
que pour prendre
un cours
c'est juste
des gens
comme nous autres
ceux qui sont
habiles là-dedans
ils n'ont pas
suivi de cours
Arnaud Solly
des gens comme ça
qui sont là-dessus
depuis tout le temps
c'est ça
ils sont là-dessus
depuis tout le temps
aussi
nous on est comme
des vieux croutons
c'est pas les idées
qui manquent
c'est la façon
de les livrer
c'est ça le problème
moi j'avais au début,
j'ai été chanceux
avec les réseaux sociaux au début,
mais je ne savais pas ce que je faisais.
Puis, j'avais rencontré quelqu'un
qui m'avait dit...
Je me souviens, le premier podcast
que j'ai fait avec toi,
si tu m'écoutes.
Dans le temps, oui.
Le gars des Pique-Bois,
un des deux Pique-Bois est venu chez nous,
il m'a donné des écouteurs, tout çaurs j'étais chez nous, on était tous chez nous
pis on faisait le podcast avec toi
ça fait longtemps là
t'as été un pionnier quand même là-dedans
moi l'affaire qui m'avait fait capoter
j'avais rencontré quelqu'un qui était à l'université
pis elle me disait dans son cours
pour les réseaux sociaux
il parlait de moi
pis moi je pensais, je m'étais dit je devrais prendre un cours
j'ai aucune idée de ce que je fais pis là quand elle m'a dit qu'il parient de moi. Puis moi, je pensais, je m'étais dit, je devrais prendre un cours. J'ai aucune idée de ce que je fais.
Puis là, quand elle m'a dit qu'ils parlaient de moi,
j'ai comme, OK, ça veut dire le prof non plus.
Il n'y a aucune idée de ce qu'il fait.
Tu sais, s'il cite un cabochon
qui fait des essais-erreurs non-stop.
Oui, mais il y en a pour qui c'est plus naturel.
Je pense que toi, tu l'as plus naturellement.
Je parlais d'Arnaud Solly,
Julien Lacroix.
Ils ont grandi là-dedans.
Nous, faire notre promotion,
avant,
il fallait que tu passes à un talk show
et il fallait que tu sois drôle pendant ton entrevue.
Les gens se disaient, il est donc bien drôle,
on va aller le voir en show.
À cette heure, tu ne corres plus autant
juste en faisant un talk show.
Là, il faut commencer.
Moi, j'ai été déjeuner
avec Julien Lacroix.
Moi, je connaissais « fuck out »
et j'ai dit « t'attends-tu,
je t'invite à dîner ou à déjeuner,
je ne me rappelle plus. »
Après moi, c'est...
Moi, juste en jason de médias sociaux,
je serais curieux de savoir
comment tu procèdes.
Il y a-tu des choses
que je devrais savoir?
La quantité de...
Il faut-tu en mettre un
à tous les jours,
à tous les semaines?
Il t'a-tu niaisé?
Non, non, non. J'aurais peur que tu demand mettes un à tous les jours, à tous les semaines. Il t'a-tu niaisé? J'aurais peur
que tu demandes ça, qu'il fasse
le truc, t'en sors 22
par jour.
Mais non, il a été super correct.
Il vient de Longueuil, lui aussi.
Moi, c'est une anecdote sur Julien.
Il a peut-être 10 ans de ça, je sais pas trop.
Je restais là à la ville de Longueuil. Et puis, à un moment donné,
dans ma boîte à mal, j'ai une lettre.
Mais pas de thème dessus, pas passé par la poste.
Je l'ouvre.
Puis, c'est « Hey, j'aimerais ça savoir si t'as besoin d'aide pour les textes.
J'aimerais ça écrire un humour.
J'aimerais ça faire l'humour de ça. »
Puis, j'ai fait « Wow, c'est gâté. »
Puis, c'était Julien qui m'a écrit.
Non, non, t'as pas dit « C'est gâté. »
T'as dit « Asti de l'eau. »
Non, pas vrai.
T'es qui, toi, qui restes?
Penses-tu que je vais t'engager?
J'ai écrit un courriel après ça disant que non, mais crime, je trouve ça bon qu'il fasse la démarche.
Ah, OK, OK.
Puis, dix ans après, je l'ai revu. Ilassent la démarche. Ah, OK, OK. Puis dix ans après,
je l'ai revu,
il y a une soirée
et il vient me raconter ça.
J'ai fait,
hé, j'ai-tu content
de ne pas être un trou de cul, hein?
C'est cool avec.
C'est cool.
C'est ça.
Toi, en plus,
on dirait que t'es le gars
que tout le monde
qui demande de l'aide
ou ils deviennent
des grosses vedettes après
parce que Martin Matt
avait fait ça aussi.
Martin Matt, oui.
À l'époque,
sa blonde m'avait appelé.
Quand je travaillais sur IBM, je sortais de l'école d'humour.
C'était un hasard.
On peut travailler ensemble, mais il n'avait pas besoin de moi.
Mais s'il t'a approché,
c'est parce qu'il considérait que oui.
À quelque part, peut-être.
Non, mais on a tous...
Je suis un.
En commençant, c'est normal.
Martin,
en sortant de l'école de l'humour,
il n'avait pas vendu 400 000 billets.
C'est avant que tu fasses l'école.
J'ai recommandé de s'inscrire
à l'école par sa blonde.
J'ai fait des belles rencontres.
J'étais chanceux.
Il y a du monde important dans ma vie
que j'ai rencontré de même et qui sont restés.
François Léveillé, quand je l'ai découvert,
c'est un ami pendant longtemps. Il m'a aidé souvent. J'ai eurés de même et qui sont restés. François Léveillé, quand je l'ai découvert, c'est un ami pendant longtemps,
qui a le père, j'ai une chance qu'il était là.
Il m'a aidé souvent, ce gars-là.
J'ai eu des belles rencontres.
Tu as écrit sur un gunfist.
Oui, oui.
Tu as-tu écrit là-dessus, toi aussi?
J'ai fait l'adaptation anglaise aussi.
Non, je n'ai pas écrit mon gunfist.
La version qui a été vendue d'un gunfist dans 30 pays,
c'est moi qui l'ai faite, la version anglaise.
Il y a 136 épisodes, j'ai adapté.
Ce n'est pas juste la traduction, c'est de l'adaptation.
L'humour, ça se traduit pas.
Un traducteur, il va faire ça verbatim,
il y aura pas la musicalité de la joke,
il y aura pas le rythme.
C'est important de considérer ça.
Merci Plaploc d'ailleurs avec Breadbutt,
et Corner Gas.
Ça risque de marcher.
Qu'est-ce que c'est?
Il y a un show qui s'appelle Corner Gas
qui est devenu un gros, gros show
au Canada anglais.
Puis là, ils ont fait
un cartoon avec qui vend
un peu partout.
Je ne sais pas si c'est le cartoon
qui va l'adapter en français.
Puis là, ils m'ont demandé
« Y a-tu quelqu'un que tu connais qui pourrait faire ça? »
Parce que c'est ça, comme Sylvain disait,
c'est pas juste traduire. Surtout de l'humour québécois. Ça prend pas juste un traducteura-tu quelqu'un que tu connais qui pourrait faire ça? Parce que c'est ça, comme Sylvain disait, c'est pas juste
traduire, surtout,
de l'humour québécois...
Ça prend pas juste un traducteur, ça prend quelqu'un qui est capable d'écrire une chose.
Oui, c'est ça qui m'intéresse.
Comprendre la musicalité, c'est ça l'important.
Oui, pis surtout, en plus,
pour, mettons, réécrire
un truc en bande dessinée,
ça veut dire que ton punch, il faut qu'il soit
dans le même temps.
Faut respecter le rythme.
Un gars, une fille, quand je l'ai adapté, c'était plus facile
parce qu'il vendait les textes en grèce
et d'autres acteurs les jouaient.
C'était correct.
C'est le gars, comment il s'appelle?
Brice Dennis et The Artist.
Jean Dujardin.
Il est devenu une grosse star suite à ça.
Oui, grâce à toi.
Il t'a-tu appelé bonjour Sylvain
je suis bon dans les accents
je suis quand même
t'es carré
je suis très fort
et j'ai dit
tu t'es jugé tout de suite
les français c'est les seuls qui ont pas eu besoin de ma version anglaise
quand tu y penses
c'est lui qui est encore à l'ice.
Oui.
Mais ils ont-tu...
Fait que toi, un gars, une fille, tu l'as mis en anglais,
tu l'as envoyé à tout le monde,
puis après, mettons, au Japon, ils ont...
Retraduit dans leur langue à partir de la version anglaise.
OK.
C'est drôle.
Fait que tu as traduit des textes, dans le fond,
mais ce n'était pas ceux-là qui allaient être joués.
Ça servait de point de départ pour toutes les traductions. C'est une version. Tu as traduit des textes, dans le fond, mais ce n'était pas ceux-là qui allaient être joués. Ça servait de point de départ pour toutes les traductions.
J'ai fait une version universelle.
C'est-à-dire que ça passait n'importe où.
Il y avait un épisode, à un moment donné,
Guy et sa blonde Sylvie,
ils traversaient la frontière américaine pendant 10 minutes.
J'ai fait
France-Allemagne,
que tout le monde connaît un peu plus comme référence.
J'ai adapté.
Ça devenait des fois des nouvelles jokes.
Ça, c'est-tu...
Ça doit être un contrat ultra payant.
J'imagine.
Ça a été le fun de l'époque, oui.
S'il n'y avait pas tout signifié.
Je dépense.
Hé!
Hé!
J'ai plus de classe que ça.
C'était de la meth.
T'as-tu recommencé à boire?
Non, mais j'ai bu dans mes vacances.
J'étais passé.
J'ai pris un petit break de vacances des fois,
mais j'ai été assez Jedi.
Je suis passé de Gédai à Jedi.
Ça, il n'y a pas d'alcool là-dedans, c'est ça?
Non.
Ça, ça m'impressionne.
Toi, tu bois-tu encore?
Oui, mais là, à oui mais là à ce soir
à ce soir c'est tranquille
c'est drôle qu'ils rient de moi
pis moi j'y réponds pour vrai
non mais c'est de la poinçon
mais t'es naïf de même
non c'est de la 4%
t'es tranquille
semi-tranquille
mais non c'est ça
je disais tantôt à Laurent,
avant que tu arrives dans la loge,
je viens de commencer à faire des lendemains de veille.
Je n'avais jamais eu de lendemain de veille.
Ça arrive à un moment donné.
Moi, c'est parce que si je ne bois pas, je m'en fous.
Mais je prends un verre, je vais en prendre dix.
Le sens de la fête est développé.
J'en prends un après ça.
Mais si je n'en prends pas, je n'en veux pas.
Mais le lendemain...
Ce n'est pas le sens de la fête, c'est de l'alcoolisme.
Oui, de l'ivroguerie.
De l'ivroguerie, je dirais.
Dans trentaine,
le lendemain, tu t'en colles.
Mais tu es correct.
À un moment donné,
tu arrives à un point
où ça dure toute la journée.
Tu es mal.
Tu fais « fuck it ».
Tu ne veux plus vivre ça.
Oui.
Là, moi, on dirait...
Ça vient de commencer.
Ça vient de commencer aujourd'hui.
Mais tu as un...
Tu as un estomac en ciment.
Ça n'a pas de bon sens.
Parce que moi, ça fait longtemps
que je ne peux plus faire d'abus d'alcool
sans payer pour le lendemain.
Mais, ah, si, j'aime...
Toi, tu te lèves frais comme une rose le lendemain.
Moi, Laurent, je te connais, je ne t'ai jamais vu même pompette.
Non, non, mais je bois quand même un peu,
mais ça fait assez longtemps, moi, que mon corps me dit
non, pas trop.
Je suis juste deux, trois consommations,
sinon demain, je ne vais pas.
Mike, on s'est vu pompette plusieurs fois.
Ah oui, moi, j'ai...
À Nantes, on a eu des...
On a ri, on a ri.
Moi, je viens de catcher, par exemple.
À Nantes, on était tous sous.
On a tous été sous à Nantes.
Tu n'étais pas la même fois que nous autres.
Non, je suis allé une couple de fois quand même.
Nous autres, c'est magique. On avait été là avec
le premier ministre Nantel.
C'est lui
qui a mis l'aide.
Oui.
On a l'air que ça faisait de l'humour, là, à l'époque.
Dans le temps, oui.
Ça, ça va être drôle,
juste pour, si jamais il est élu,
juste de faire
« Ah voyons, tabarnak, j'ai des anecdotes
avec lui. »
Moi, j'aurais tellement peur qu'il décortique
tous mes shows pour trouver des petites
bémols. Ils vont passer à travers
ses shows l'opposition.
Ah oui, oui.
Il n'y a même pas chef.
Déjà, il se fait blaster
pour les choses qu'il a blaster Il y a des chances
Ça n'a pas de problème
Moi je suis allé
Vous avez vu
C'était le show où tu expliquais au public
Qu'une plot ça voulait dire un visage
Ah oui
Il a passé 10 minutes de traiter le public français
De plot
Vous avez des belles plots
Madame vous avez la plot humide un peu,
madame. Une belle plot.
Non, mais tous les humoristes du show
s'étaient mis là-dedans.
Moi, j'avais traité le premier ministre de plot.
Il avait dit, vu que Guy,
c'était le seul qui avait choqué, vu que
même à cette époque-là, c'est un homme respectueux.
Oui.
Il ne l'avait pas fait, pis là, Sylvain l'avait
traité de belle grosse plotte.
Il avait fait...
Il a dit, qui l'a-t-elle?
Juste pour ça, je voulais devenir le premier ministre.
J'ai traité le premier ministre de belle grosse plotte.
Ça serait merveilleux.
Ça, c'est un affaire, vous autres,
tu le ferais-tu, toi,
de te lancer en politique?
J'y ai déjà pensé, parce que ça inflore l'esprit.
Mais non, je ne ferais pas ça.
Je suis humoriste, il y a des limites à faire rire de moi.
On a assez de matière à faire rire de nous, déjà.
Non, non, moi, ça ne m'intéresserait pas.
C'est parce que la politique m'intéresse,
mais je ne ferais pas de la politique active.
C'est parce que
tu es obligé de checker tout ce que tu dis
tout ce que tu dis va être retourné contre toi
si tu n'es pas d'accord
avec des gens de ton parti
tu es obligé de faire semblant que tu es d'accord
si tu trouves que le gars de l'autre bord a dit quelque chose de bien intelligent
tu es obligé de dire que c'est un épais pareil
j'haïs bien ça la politique
pour ça je trouve que c'est beaucoup de mauvaise foi
c'est de la mauvaise volonté
tout le monde accepte ça. On vit dans
un système où
tu le sais qu'il ment, tu le sais qu'il dit
n'importe quoi, mais tu fais « Non, non, mais c'est ça, la politique.
C'est ça. »
Je ne suis pas bon en négociation. Je ne suis pas diplomate. Je ne suis pas bon dans les compromis.
Je ne suis pas un gars de compromis.
Même Guy, je suis de la même
jeune. J'ai hâte de voir comment il va faire. Parce que ce n'est pas un gars de compromis.
Guy, c'est une tête de cochon.
Quand il se pogne avec du monde, c'est toujours parce qu'il a une petite tête de cochon. J'ai hâte de voir comment il va faire. Parce que c'est pas un gars de compromis. C'est une tête de cochon. Quand il se pogne avec du monde, c'est toujours parce qu'il a
une petite tête de cochon.
J'ai hâte de voir comment ça va se passer en politique,
au sein d'un parti
où tout le monde se pogne tout le temps,
même quand t'as pas nécessairement
une tête de cochon.
J'ai hâte de voir ça.
Mais pour vrai,
j'ai un feeling qu'il pourrait être très bon, moi.
Comme politicien,
faire des discours,
pour argumenter,
c'est loin d'être un cave
il est bright et il est capable
il a un charisme quand même
il a un caractère fort
des négociations en arrière
je sais pas comment ça peut se passer
au premier je sais pas
mais il a dit trop de niaiseries forcément
comme humoriste on dit toutes des affaires
moi quand je me lance en politique
quelqu'un décide d'aller fouiller sur Youtube
ou dans des archives
et de pogner toutes les jokes que j'ai pu faire
un peu douteuses,
ou des jokes sortis du contexte,
ou des jokes que tu faisais à une époque
où c'était pas si grave,
des fois un gag un peu plus sexiste.
Le mot « fif » avant n'était même pas homophobe.
On se traitait de fif,
puis on n'avait pas l'impression
qu'on parlait d'homosexualité.
On disait que ça ne peut pas être perçu
comme homophobe.
C'est comme le mot « mongol ».
Je n'ai jamais pensé à la trisomie.
C'est un mot que j'utilisais pour dire
« loi de mongol »,
« système de mongol ».
À un moment donné, quelqu'un m'avait appelé
le père d'un trisomique,
et il m'expliquait les raisons pour lesquelles lui ça le choquait
il n'était pas méchant
il n'avait pas le poing dans les airs
il ne m'engueulait pas
il voulait juste m'expliquer pourquoi c'était délicat pour lui
ce mot-là, ça lui faisait quoi d'entendre ce mot-là
je lui disais, ouais, ok, je comprends
je suis d'accord, je comprends votre point
mais moi je n'ai jamais pensé à un trisomique
en utilisant le mot mon gars
je trouve qu'une des insultes les plus drôles
c'est de traiter quelqu'un de mon gars à un trisomique en utilisant le mot « mongole ». Non, pas en tout, moi non plus. Puis moi, je trouve qu'une des insultes les plus drôles,
c'est de traiter quelqu'un de « mongole » à la batterie.
Moi, ça me fait rire.
Oui, parce que le « mongole » qui est passé par,
il prend une batterie en plus.
Là, l'impact.
Mais comment... C'est une nationalité, être mongole.
Comment est-ce que ce peuple-là
ne peut plus devenir le symbole de la trisomie?
Je comprends pas.
C'est vrai, pourquoi?
Pourquoi eux autres? Moi, je vois un trisomique, je plus la tend. C'est vrai, pourquoi, hein? Pourquoi eux autres?
Moi, je vois un trisomique,
j'ai plus tendance à dire « Ah, c'est un Américain. »
Ça a dû commencer d'une confusion.
Un républicain, spécifiquement.
Ça a dû commencer par une confusion.
Je pensais vraiment...
Lui, il est trisomique. Non, non, il est pas trisomique, c'est un mongol.
Oh, on jouera pas ses mots.
C'est comme nous autres.
C'est comme nous autres, c'est comme nous autres et les Indiens.
On n'est pas vraiment en Inde.
Pour les gens qui se posent la question,
on n'est pas en Inde.
On dit quand même les Indiens.
On a du blé d'Inde.
On vit en haut de la Chine.
Les trisomiques sont
les Indiens de la planète.
En gros,
si je me...
J'ai pas suivi
la porte.
Ça va trop vite
pour moi.
T'as fait un pas supplémentaire
que j'embarque pas
nécessairement,
mais bon.
Mais c'est vrai
qu'à l'époque,
moi,
j'avais fait un numéro
dans le temps sur...
On l'avait écrit ensemble,
Sylvain et moi,
sur la condition masculine.
Oui.
Puis c'est un numéro dans lequel je disais des affaires que je pensais pas
nécessairement dans la vie, mais des fois,
on aimait ça dire des niaiseries pour faire,
pour que les femmes crient chou dans la salle,
puis tu souris, puis là tu comprends
qu'il y a une sympathie, un sujet de bonne guerre,
je vous t'inquiète, mais aujourd'hui, c'est plus difficile.
Aujourd'hui, c'est, ah, joke de mon oncle,
tu peux plus faire ça,
puis je dis pas ça pour me plaindre, je pense que c'est normal. Le seul qui pourrait encore le faire, c'est « Ah, joke de mon oncle, tu peux plus faire ça. » Puis je dis pas ça pour me plaindre, je pense que c'est normal.
Les choses changent. — Le seul qui pourrait encore le faire, c'est qu'ils vont
des champs. — Oui. — Ils vont
y permettre. — Lui, il a tellement fait ses preuves en tant que
bon être humain, tu sais. — C'est ça, exactement. — Tu peux pas
être porte-parole du chêneau pendant autant
d'années, puis penser
vraiment que les femmes sont épaisses, puis...
— Ça serait un move
malade, par exemple. — Ça serait weird, un peu.
— C'est juste un front. — Oui, oui, oui. Ça serait weird un peu.
C'est juste un front.
Oui, oui, oui.
C'est un numéro sur la condition... Les femmes, c'est toutes des Mongols.
C'est ça qu'ils disent.
Ça marcherait pas, là.
Ça marcherait pas, là.
C'est un numéro sur la condition masculine.
Une des choses que je dis dans ce numéro-là,
je dis pourquoi il n'y a pas de ministère
de la condition masculine?
Ah!
Moi, dans la vie, je pense pas ça.
Je pense pas que les hommes ont besoin
d'un ministère de la condition masculine.
Mais je pense que sortir ça aujourd'hui,
on dirait que je suis un masculiniste.
On se fait gonner, c'est sûr.
Mais c'est un bon numéro pareil.
C'est un bon numéro parce que, je disais,
les hommes aussi, il y a des affaires,
ça ne va pas bien.
Je donnais des exemples. Il y a juste nous autres.
Colère épais dans les annonces à la TV.
Il y avait quand même des bonnes blagues.
Je disais, le gag,
il y a une phrase qui dit,
il n'y a pas de femmes frigides, il n'y a que des hommes maladroits.
Je dis, c'est super.
Ça aussi, c'est de notre faute.
Imagine l'expression inverse.
Il n'y a pas d'hommes impuissants, il n'y a que des mauvaises
suceuses. Pas sûr.
Pas sûr que ça passerait à l'office
des expressions.
C'était ça, le gaffe.
Il y avait quand même des jokes qui torchaient un peu,
mais le numéro comme tel...
Aujourd'hui, je pense pas
qu'on pourrait le refaire.
Il y a plein d'affaires
qu'on est...
Dès les 90,
j'avais fait des jokes
sur les musulmans.
Je pourrais pas faire ça
aujourd'hui.
Je pourrais pas.
C'est parce qu'on était
sur des clichés aussi.
On pourrait les vendre
dans le McLeod.
Oui.
Mais c'était beaucoup sur des clichés.
J'imagine, tu faisais une joke sur un musulman,
tu faisais une joke sur le fait que sa femme devait être laide vu qu'elle était voilée.
Moi, je n'en ai pas fait, mais j'imagine,
on n'était pas sur des affaires superficielles.
C'était pas grand-chose.
C'était pas grave.
Ça passerait pas aujourd'hui.
C'était quoi?
C'est ça.
Je disais, pourquoi ils ont des RM?
C'est parce que si les femmes sont voilées,
il faut que tu en maries 12 pour être sûr
qu'ils donnent une cute dans la gang.
C'est pas si pire que ça.
C'est quand même pas correct.
Avec le recul, aujourd'hui, je regarde le contexte. Non, je ne ferais pas ça. C'est un bon pire que ça. C'est quand même pas correct. Avec le recul, aujourd'hui, je regarde le contexte.
Non, je ferais pas ça.
C'est un bon gag, par exemple.
Me semble que oui.
Moi, je pense, par exemple, ça c'est un affaire,
j'ai l'impression que...
Des jokes machos aussi, que je ferais plus.
Non, mais là, ça, en tout cas, on en a tout fait.
Je disais, maintenant,
quand je m'en vais à une date, je me masturbe toujours
avant d'y aller. La même raison que je mange avant de faire l'épicerie
je veux pas ramener n'importe quoi à la maison
je dirais plus ça
je peux pas dire ça
le monde se choque pour rien aujourd'hui
et là en disant ça
je veux pas choquer ceux qui se choquent pour rien
dans la mesure où le gag serait aussi bon
de l'autre bord, dit par une femme,
je trouve qu'à ce moment-là, tu peux pas dire que c'est sexiste.
J'imagine très bien les lions dire ça.
Je mange avant d'aller faire l'épicerie
pour les mêmes raisons que je mange...
Tu veux pas ramener un asti de lait chez nous?
Non, frère.
C'est vrai, c'est clair.
C'est vrai, ça.
Mais ça évolue.
Il y a un gag que j'ai fait à un moment donné,
c'était comme...
Tu sais que t'es rendu que t'es en manque
en Chris quand tu commences à fantasmer sur ta blonde.
Mais ça, une fille le ferait sur son chum,
ça marcherait. Mais un gars le fait,
tu peux pas.
T'as eu des mauvaises réactions à ce gag-là?
J'ai eu à peu près pas. T'as eu des mauvaises réactions à ce gag-là? Ben, j'ai eu à peu près ça.
OK.
T'as ça aussi. Il y a des
gars qui rient un peu,
pis ceux qui ont une blonde, ils ont peur de la rire à côté d'elle.
C'est pas mal ça.
Ben, y'a pas quelque chose
de triste de ne plus pouvoir les faire,
ces jokes-là? Ben, moi, je trouve que c'est normal
de ne plus pouvoir faire, tu sais.
Écoute, tu tombes sur des vieux disques de jokes là de l'époque
de je sais pas moi Léo Rivet pis tu sais des jokes des disques enregistrés dans les années 60 pis là
c'est un egg qui rentre dans un bar comprends-tu pis là tu fais hé tabar moi je trouve ça correct que...
Non non non peut-être pas le n-word mais tu sais tous les jokes que vous avez rencontrés là je les trouve encore.
Attends tu l'as coupé c'est quoi le punch de ce gag-là?
Chris, il me fait...
Il me shoot une prémisse
parfaite, et après l'autre,
t'as dit...
Je suis un agace-prémisse.
Agace-prémisse.
Non, mais je...
C'est que il y a des gags...
Je trouve ça normal
qu'on ne dise plus certains gags.
Je trouve juste que des fois,
on a tellement peur
que ça soit offensant
que des fois,
on ne rit pas la joke,
même si elle n'est pas offensante
parce qu'on a pris le temps
de se demander...
Attends, c'est-tu une joke raciste?
Ah, c'est-tu sexiste?
Non?
OK.
Mais il est trop tard.
Le gag est passé.
Tu n'as pas ri,
même si, avec le recul,
tu dis... Ah non, non, non c'est pas un gag sexiste
mais t'as tellement peur que ça en soit un
tu sais mettons moi j'ai un gag dans mon
spectacle je le fais encore parce que le gag marche quand même
bien là mais à un moment donné c'est mis à moins
marcher mais tu sais je disais que
j'avais reçu un drôle de compliment à l'hôpital
je passais une échographie de la jambe pour voir
si j'avais pas un caillot dans une veine puis la médecin
m'avait dit vous avez vraiment des très
belles veines puis moi j'avais pas un caillot dans une veine. Puis la médecin m'avait dit, vous avez vraiment des très belles veines.
Puis moi, j'ai dit, mon gag, c'est que j'ai dit,
j'ai pas su comment manager le compliment.
Fait que j'ai réagi comme une fille.
J'ai dit, ben oui, elles sont bien ordinaires.
Ben, ce gag-là marchait très fort.
Puis à un moment donné, c'est même marché moins.
Tu sais, après les scandales, puis toute la marde qu'il y a eu.
C'est donc marché moins.
C'est la même chose aussi qui arrive. C'est donc bien marché moins.
L'affaire aussi qui arrive, c'est que nous autres,
on en fait tellement de gags.
On écrit continuellement.
Pour nous autres, c'est clair.
Entre nous autres, on se parle.
Des fois, c'est dark.
Des fois, c'est éclaté.
Mais on le sait que c'est une joke.
On le sait que ça ne reflète pas vos pensées.
Mais des fois, j'oublie que je ne suis pas en présence
d'autres humoristes.
Puis je vais faire un gag, puis je me dis,
« Ah, Christ, on n'aurait pas dû faire ça. »
Tu sais, à un moment donné, j'avais une blonde,
puis elle me disait, « C'est dark, là. »
Je lui ai dit, « C'est dark, mais pour moi,
ça ne reflète pas ce que je pense,
mais je vois que le gag était bon. »
Elle dit, « Mon ami, son chum est en train
de mourir du cancer, puis il est en phase terminale. »
Là, il n'a plus moyen de s'en sortir,
puis le médecin, il faut qu'il dise à son chum
que c'est fini.
« Qu'est-ce que je peux faire pour elle? »
Je lui dis, « Tu peux l'inscrire sur Tinder.
Avoir une date pour les funérailles.
Non, ça n'a pas passé.
Entre nous autres,
vous l'auriez ri tout seul d'une loge.
Vous savez que ça ne représente pas ce que je pense.
C'est juste un gag. Des fois, j'oublie ça.
Moi, je pense, par exemple, là, c'est en train
de revenir. Moi, j'ai vraiment
senti
une époque,
juste après le MeToo,
que là, même les affaires qui avaient zéro rapport avec le sexe,
je choquais. Puis moi,
je le voyais quasiment à tous mes numéros.
Les débuts de numéros,
le monde était comme...
Ah, carré, c'est pourquoi qu'ils parlent des musulmans?
Pourquoi?
OK, OK, c'est correct.
On dirait que je me faisais juger. Mon numéro c'est trans, ah c'est correct.
Et là, à cette heure, c'est peut-être aussi le fait que mon public qui vient de me voir s'attendent à ça.
Ce n'est pas comme si je n'arrive pas dans un open mic, dans un safe space et que j'ai mes jokes de trans puis de musulman.
Oui, mais tu n'as jamais rien fait.
Moi, je l'ai vu dans le bureau.
Tu parles d'un ancien ami ou quelqu'un que tu as connu?
Là, je suis vraiment content
parce que j'ai eu... On ne peut pas l'annoncer,
mais je l'annonce pareil parce que je suis horrible
pour garder des secrets.
Tu changes de sexe.
Non, mais...
Ça, ça serait malade.
Je veux devenir un homme.
Ah oui.
Astuces de bon gars.
Très de bon gars.
Non, mais...
Ça, on ne peut plus dire des jokes de même.
Il me fait encore rire après 20 ans.
C'est formidable.
Non, je vais faire un show
dans le cadre
pour la fierté gay.
C'est un show.
C'est juste devant des...
Ils m'ont dit,
il va y avoir beaucoup de trans là, tu ferais-tu ton numéro?
Puis moi, on dirait,
j'aime ça quand j'ai une joke, mettons,
sur une communauté, j'aime ça
le tester devant eux autres
pour pas faire après comme,
oh Christ, non, ça se disait pas.
Puis là, je me ramasse dans la marde.
Fait que, tu sais,
j'essaie tout le temps de
droder mes affaires
devant le monde concerné
tu parlais dans ton numéro pour les femmes battues
tu avais un numéro là-dessus
ça c'est arrivé
j'avais fait
j'avais improvisé un gag, je faisais un show
à La Salle, c'était une levée de fond
pour les femmes battues
pis là je m'étais dit, Christ, y'a personne
qui parle de femmes battues, faut au moins faire
une joke de femmes battues cue, là, tu sais.
C'est un...
C'est un événement...
Est-ce que tu es belle logique?
Non, non, non, mais...
Pas vrai!
C'est comme si tu vas à une levée de fond pis le cancer,
personne parle de cancer.
Tu vas faire, non, Chris, on le sait, là,
que c'est une levée de fond pis le cancer.
Fait que j'avais fait une joke de Femme battue
qui avait super bien passé.
Tu l'avais improvisée ou tu l'as pensée avant le show? Ouais, j'avais... Le gag, tu sais, j'avais... J'avais fait une joke de femme battue qui avait super bien passé. Tu l'avais improvisée ou tu l'avais pensée avant le show?
Le gag, tu sais, j'avais...
J'avais pensé avant.
Vu que j'étais pas à la stage, je me suis dit
« Qu'est-ce que je peux dire? »
Je suis arrivé et il y avait une madame en avant.
Là, c'est juste des jokes.
J'espère que vous allez pas mal le prendre.
J'espère que vous allez rire.
J'avais regardé en avant et j'avais dit
« Toi, t'es mieux de rire, parce que si tu ris pas,
tu vas en manger une tabarnak!
Puis là...
Ça avait tué ma vache? Ça avait fait un...
Ouah!
Tu sais, genre de...
Des jokes à retardement, ça, c'est le fun.
Il a dit ça à une femme battue.
Oui.
C'est très long.
Des fois, les...
Écris ça, ça passerait plus.
Les gens, là...
Les gens qui s'offusquent,
des fois, c'est des gens qui vont s'offusquer,
mais ils sont pas concernés.
Ils prennent la défense de d'autres personnes.
Je trouve souvent que les gens qui se portent à la défense,
je les trouve condescendants
pour les gens qui défendent.
Je trouve que c'est comme s'ils considéraient
ces gens-là comme des moins que...
Pas capables de se défendre.
On ne peut pas rire d'eux autres,
ils sont trop faibles.
Pas tout le monde.
Je comprends l'idée de défendre
les gens qui sont défavorisés,
les gens qui se font attaquer.
Si tu défends les droits des trans,
c'est correct,
mais ça dépend tout le temps
comment la personne me parle des trans.
Tu comprends-tu?
Si la personne te dit
que ces gens-là sont moins...
Elle ne dira pas qu'ils sont moins intelligents,
mais tu comprends des fois
qu'il y a comme un côté paternaliste.
OK, toi, tu considères
que ces gens-là sont tout petits
et qu'ils sont faibles.
Des fois, je trouve ça peut être un peu gossant.
C'est condescendant.
C'est patronizing.
Je pense que c'est
Guillaume Wagner
qui faisait un bit
qui était très,
très drôle là-dessus.
Tu disais,
je vous défends,
les pauvres.
Non, ta gueule,
le pauvre,
moi, je parle pour toi.
Moi, je te défends.
Il parlait des gens de gauche.
Je trouvais que ça exprimait
bien la vision que j'ai
des fois des gens
qui sont vertueux
et qui s'offusquent
pour les autres
en ne se demandant pas
si les autres sont offusqués.
Comme quand Jean-Marc Parent
faisait son numéro
de l'handicapé et que tout le monde trouvait ça
scandaleux. Bien, pas tout le monde, mais il y a des gens qui étaient
offusqués de ça. Mais c'était pas les handicapés.
Bien non, les handicapés, tu sais, au bout de la rangée, t'avais les gars
en fauteuil roulant, qui étaient crampés de rire
puis qui avaient du fun, puis disant
« Regarde, ils parlent de notre vie, ils parlent de nous autres, tu sais. »
Fait que des fois, les gens s'offusquent pour les autres
en se souciant pas de « Les autres sont-tu offusqués,
les autres? » Demande-leur donc avant de venir nous
nous dire. Puis des fois, la personne va te dire « Je sais que c'ant pas de les autres, sont-ils offusqués, eux autres? Demande-leur donc avant de venir nous dire.
Puis des fois, la personne va te dire,
je sais que ce n'est pas ça votre intention,
mais je trouve que ce que vous avez dit, ça ne se dit pas.
Tu sais que ce n'est pas mon intention.
Pourquoi tu m'en parles?
Si toi, tu le sais que ce n'est pas ça que je veux dire,
ça veut dire que tu as compris que c'est une blague,
mais tu considères qu'il y a des gens qui sont trop caves pour comprendre que c'est une blague,
mais toi, tu as compris que c'est une blague.
Tu comprends, il y a de quoi de bien méprisant.
Moi, ce qui m'écoeure vraiment là-dedans, c'est que
j'ai un oeil pété, puis je suis comme pas assez
handicapé pour pouvoir rire des handicapés.
Ça, ça me fait chier.
Tabarnak!
Tu peux!
Non, moi, je vais me mettre à boiter.
C'est chier.
Ou perds ton autre oeil, man!
Ah, Christ!
T'es à un oeil de pouvoir faire des jobs
dans le discapé
t'es à un oeil
t'es à un oeil
de te faire défendre
par une madame
j'étais à un oeil
d'avoir une job
pour mon chien
ouais
lui il était juste locataire.
Il disait, ah non, j'ai une job.
On va faire un autre tabarnak.
Ça, en plus, ça doit être rafle pour,
mettons, si tu deviens aveugle,
puis ça te prend un chien méra,
c'est pas chancré sur ton chien,
qui est comme...
Moi, je suis de la marde.
C'est comme si tu vis avec une femme,
pis elle fait « Regarde, j'ai engagé quelqu'un qui m'a fourré. »
Fait que toi, tu fais être là dans les barbecues.
T'es bien, t'es sympathique,
t'es pas pour répondre au téléphone.
Sors les vidanges pendant que lui,
il s'occupe de moi.
Dans le vrai monde, c'est toi qui sors, là, mais...
J'avais écrit un gag. Tu l'avais pas gardé,
mais je le trouvais drôle. Moi, je disais, Sylvain,
tu sais, j'avais écrit des gags
avec Sylvain. Je disais, le fait que t'aies juste un oeil,
tu sais, tu fais comme plus
attention à ta vue pis à tes yeux
parce que tu te dis, Christ, il me reste juste un oeil.
Si j'en perds un, je suis complètement aveugle pis je me dis, c'est absurde.
Y'a pas personne qui fait, moi, c'est pas grave,
j'ai deux yeux, je peux en perdre un.
Va courir!
Le laser, oublie ça, je ne ferai jamais ça.
Mais tu m'en as donné un qui marchait très bien,
que je me sers encore des fois.
Pour avoir le bon côté, je suis aveugle d'un oeil,
mais c'est moins plate.
Quand je fais un aller-retour au Saguenay,
en revenant, je vois l'autre bord du parc.
C'est l'heureuse, c'est pas bon.
C'est pas un gag, ça.
Tu vois, je ne me rappelais pas que c'est super bon. C'est une bonne gag, ça. Tu vois, je me rappelais pas que c'était de moi.
C'est fou. Je suis content.
Des fois, je t'écoute tes shows
et je fais comme « Ah, Chris, c'est vrai.
Je me souviens plus. »
Mais ça fait longtemps qu'on travaille ensemble.
T'as écrit sur quoi? Mes trois derniers shows?
Oui, mes petits gars, là.
Pis tout, là.
Après ça, on se chiate
quand le monde nous mélange.
On les aide pas.
Ça arrive moins souvent, mais au début, là.
Au début, oui.
Au début, je me faisais se féliciter pour des numéros que t'avais fait.
Mais vous vous ressemblez même pas.
Je trouve pas qu'on s'assemble.
Ben non, mais on est chauve pis...
Gras, chauve, pis on dit des jokes.
Chauve, gras, pis blanc.
Moi, je trouve que c'est un peu raciste
de dire que tous les gros chauves se ressemblent.
Oui, exact.
Moi, en quelque part, quand le monde me dit
« Laurent Paquin, ça arrive de moins en moins,
mais ça arrive des fois », je me dis « OK, moi, je veux perdre du poids.
Mon objectif, c'est qu'ils me disent « Hey, Rachid Badouri ».
Je sais que j'ai mon poids santé.
Apprend à bouger mieux.
Oui.
Le jour que quelqu'un va te prendre pour Rachid,
c'est...
Là, tu vas être comme,
OK, vous, monsieur, vous avez besoin d'un chien.
Oui.
Ou Rachid s'est laissé aller dernièrement.
Calisse.
Moi, je peux faire des jokes.
Si il fait de l'éclat du poil dans le dos,
on va voir la pousse.
Ça aurait été drôle qu'il fasse ça pour son
nouveau show.
Vu qu'il a fait
« Je suis un nouvel homme, j'ai changé »,
mais qu'il se laisse complètement aller.
Qu'il arrive, qu'il pèse
comme un 4,60.
Il arrive,
il arrive en petit scooter
sur scène.
Ça aurait été magique, ça.
Ah, ça serait winner.
Avec un afro.
Oui, j'en ai un.
Ah, c'est ça.
Mais tu sais, moi,
c'est ça,
je parlais de ça
à ma blonde
en fin de semaine.
Moi, quand je l'ai rencontrée,
moi, je me suis tout le temps
trouvé gras, mais à l'époque, je ne l' semaine. Moi, quand je l'ai rencontrée, je me suis tout le temps trouvé gras,
mais à l'époque, je ne l'étais pas.
Mais quand on s'est rencontrés,
je pesais 50 livres de moins que je pèse là,
puis je me trouvais gros.
Puis là, j'étais comme, qu'est-ce que je suis épais, tabarnak!
Là, mon rêve, c'est de perdre 20 livres.
Mon rêve, c'est d'être 30 livres de plus pesant
de quand j'étais gros.
C'est weird.
Quand tu lis ça,
tu réalises jamais que...
Les standards diminuent.
C'est ça qui arrive.
Non, mais en gros,
ça veut dire
qu'on n'est jamais content.
Non, non, exact.
Exact.
Exact.
Mais tu sais,
comme toi,
à l'école,
tu étais petit.
J'étais plus enveloppé
que les autres.
Tu étais, mettons...
Mais c'est vrai
que je n'étais pas gros,
mais on pouvait faire des jokes de gros
en parlant de moi.
Tu étais 10 livres de plus que nous autres.
Oui, peut-être un peu plus.
Non, mais c'est absurde.
Mais ce n'était pas 50 livres de plus que nous autres.
C'était 12.
Moi, dans ma tête, depuis que je suis adulte,
j'ai toujours été gros.
Puis c'est quand je regarde des photos de moi
en début de carrière, je fais...
Hé, je n'étais pas gros, Chris. Dans ma tête, j'ai toujours été gros. À l'époque, je me trouvais gros. Puis c'est quand je regarde des photos de moi en début de carrière, je fais « Hey, j'étais pas gros, Chris.
Dans ma tête, j'ai toujours été gros.
Fait qu'à l'époque, je me trouvais gros.
Aujourd'hui, je me trouve gros. Mais là, aujourd'hui, j'ai raison.
À l'époque, j'avais pas
raison. À l'époque,
je pouvais encore m'habiller dans les boutiques
normales. »
C'est peut-être...
Ah, mais d'abord, je suis pas gros.
Parce que je peux m'habiller... Mais non, mais t'es pas gros non plus. Ah, OK. Ah, mais d'abord, je ne suis pas gros. Parce que je peux m'habiller...
Mais non, mais tu n'es pas gros non plus.
OK, yes.
Yes, sir!
Yeah!
Moi, je ne peux pas m'habiller dans les boutiques standards.
Il faut que j'aille dans les boutiques spécialisées
pour les tailles plus.
Ça fait que c'est ça.
Le jour...
Puis il y a quelques années,
j'avais perdu beaucoup de poids quand même.
Mais j'étais quand même juste à la limite.
Je pouvais m'habiller dans les boutiques.
De temps en temps, il y avait une sorte de linge
qui avait du 2X.
Là, le 2X pouvait me faire.
Mais même, j'étais comme...
J'étais pas gros au début.
Après ça, j'ai pris du poids quand j'ai arrêté de fumer.
J'ai pris comme 50 livres.
J'ai recommencé à fumer et je suis resté gros.
C'est que ça fait chier, ça! Ça fait chier, ça! Mais t'as peut-être stoppé l'hémorragie. je recommençais à fumer et je restais gros c'était marrant
mais t'as peut-être stoppé l'hémorragie
quand le cancer m'a embarqué
tu vas remégrer
mais à un moment donné j'ai perdu 40 livres
40 livres
une diète
le divorce en fait
mais là le fait
de ne plus boire depuis quasiment un an
t'as-tu perdu du poids à cause de ça?
De l'eau.
Je pense que la rétention d'eau, oui.
OK.
Mais oui, un petit peu de poids quand même.
J'ai commencé le gym récemment.
Oui, ça va sortir un moment donné.
Ça faisait combien de temps que tu n'étais pas entraîné?
Deux ans.
OK, OK.
Ça a été pénible un peu quand même.
Moi, la dernière fois que je me suis entraîné,
j'avais 11 ans.
Ce n'était même pas des vrais dumbbells c'était en plastique
mais souvent j'y pense
il faudrait que je commence à faire du sport
mais je pars de tellement loin
va falloir que je mente sur mon âge
je m'inscrive dans une ligue
de 62 ans
c'est ça
pour vrai, dans une ligue de 60 ans et plus,
je suis niveau assez compétitif.
Je peux jouer dans le 2A.
Non, mais il y a des gens de 62 ans
qui sont en chef.
Ah oui, il y en a.
Chris, oui.
La part du monde de 62 ans
sont plus en chef que moi.
Moi aussi, moi aussi.
Moi, je ne peux pas avoir de fun
dans un sport d'équipe.
T'as un canet, tu ne peux pas.
Si j'ai au hockey, je ne vois pas le monde arriver là.
Toi, au ballon chasseur, t'es une belle victime.
J'étais une marde.
Tu pourrais faire, par exemple, le patinage de vitesse,
vu que t'as juste besoin de voir la bande.
C'est vrai.
Tu fais la natation.
Il faut qu'on tourne à gauche, par exemple.
Il faut que ça tourne dans ce sens-là.
Sinon, t'es fou. Je pense que c'est dans ce sens là
si je continuais à me baver
je m'assois à l'autre bord
je m'enverrais plus
moi quand je vais te bouder
je m'assois à ta droite
à ta gauche
tu fais ça des fois
quand t'as pas le goût de voir quelqu'un.
T'es à quelque part,
mettons, tu vas au resto,
tu vois une de tes actes, tu fais,
pas elle, je vais, oh yes, alright!
Nouveau resto.
Mais ça te fait une bonne excuse.
Non, j'ai une excuse, parce que des fois,
je croise du monde dans la rue à qui j'ai pas envie de parler,
là, il me revoit plus tard, il dit,
je t'ai dit salut, tu m'as pas dit salut.
Ben, quel bord t'étais?
Des fois, il était du bon bord, mais je le dis pas.
Moi-même, je l'ai pas. C'est comme quand quelqu'un veut rentrer d'un ascenseur,
la porte est en train de fermer, la personne veut rentrer,
tu fais « Hiiii » et là, tu pèses le bouton « Fermer plus vite ».
Mais t'as la face d'un gars qui pèse sur le bouton « Ouvrir ».
C'est ça.
C'est ça le but.
« Hiiii »
Envoyer ta barbacque. La personne met sa main, tu tapes sa main. Un gars qui pèse sur le bouton ouvrir. C'est ça le but.
Envoyer ta marnac.
La personne met sa main,
tu tapes sa main.
Un peu ça.
Un peu ça.
Toi, t'étais le premier à Longueuil.
T'es pas la personne qui a découvert Longueuil.
Longueuil existait avant que t'arrives.
Son deuxième nom, c'est Lemoyne.
Il a fondé la ville.
Ville Lemoyne, c'est moi.
Non, ben, je sais pas.
T'as peu, j'étais-tu là avant toi?
Moi, quand je suis arrivé à Longueuil,
il y avait déjà André Ducharme qui était là.
T'étais en quelle année que t'es arrivé à Longueuil?
T'étais là, je pense, désolé.
Oui, j'étais déjà là.
Ça fait longtemps, ça fait trop longtemps.
En 2002, moi, j'étais arrivé là, je pense.
OK, ça doit être un peu dans ces eaux-là, moi aussi.
Voilà.
Parce que dans le temps, je vous entendais parler du quartier, puis
vous disiez, non, c'est vraiment beau.
Non, c'était même avant ça.
J'étais à Montréal, encore,
à cette époque-là. Tu n'as pas habité à Saint-Jean
à un moment donné? Oui, j'habitais à Saint-Jean
dix ans de temps.
Mais là, j'entendais
parler du vieux Longueuil, puis je faisais
c'est Longueuil, je ne sais pas pourquoi
qu'ils disent vieux Longueuil, mais il y a vraiment une vraie différence. Oui, oui, il y a un vrai vieux Longueuil, puis je faisais « C'est Longueuil, là. Je sais pas pourquoi qu'ils disent vieux Longueuil. » Mais il y a vraiment
une vraie différence. — Oui, oui, il y a un vrai
vieux Longueuil, là. C'est-à-dire un quartier
qui est clairement plus vieux.
C'est des maisons en briques, mais c'est un
quartier qui a un certain cachet. — Oui, il y a une de mes chums
qui appelle ça « Outre-Pont ». — Ouais.
Ben, c'est un petit côté...
— C'est guillotin. — Un petit côté fancy, mais un peu
plus bohème que les quartiers
où toutes les maisons sont pareilles en briques rouges, mettons.
Il y a quand même de la différence.
Il y a des arbres matures.
C'est pas snob.
C'est ça que j'aime.
Non, c'est Longueuil.
Oui, c'est Longueuil.
Ta maison, elle doit être en briques.
T'es quand même à fucking Longueuil.
Oui, c'est ça.
C'est une belle maison, mais à côté de trois russies.
C'est ça.
Et deux Instachec. C'est ça. Et deux Instachecs.
C'est ça.
Un russie et un Instachec,
esti.
Ça existe ça encore,
des Instachecs? Je ne sais pas, mais pour moi,
c'est l'image, le russie et l'Instachec.
C'est le top.
L'Instachec, asti.
Moi, j'ai...
Avant, tu sais, moi, ça a été long avant que j'aille
à un compte de banque, fait que j'étais le gars d'Instachec, là. Tu dépos, tu sais, moi, ça a été long avant que j'aille à un compte de banque.
Fait que j'étais le gars d'Instachec, là.
Tu déposais tes chèques, là?
Mais tu peux pas déposer rien à Instachec, tu sais.
Non, mais tu dois changer ton acte.
Tu donnes un acte, tu donnes un acte.
Puis ils prennent un pourcentage, je pense.
Oui, oui, oui. Puis ça, c'est un petit pourcentage.
Oui, oui.
Tu sais, avec du recul, là, c'était...
Même si, du coup, c'était un mauvais move.
Mais, tu sais, quand n'as pas une scène,
tu aimes mieux avoir 90 % de ton 100 piastres que d'attendre…
C'est à l'époque où je retirais de l'argent, je retirais 20 piastres et je n'osais pas
regarder combien il restait dans mon compte. Je ramassais les reçus qui traînaient et
je me comparais. Après ça, tu fais, je vais aller, je ne me rappelle plus c'est quelle banque
il y avait une des banques
je finissais tout le temps là
pis moi j'avais pas une carte
de la banque royale
fait que je payais des frais de service de 4 piastres
pour avoir 5 piastres
c'est surprenant
je suis pas dans la rue
avec tous les moves que j'ai fait.
C'est quand même un longueuil.
On arrive de loin.
Mon auto a été cassé.
Moi, une année, en 1994,
j'avais un gig radio à l'époque.
J'avais mis un show à c'est quoi.
J'avais perdu ma job dans l'été,
mais je venais de lâcher ma job de jour sur IBM.
Je venais d'acheter un condo.
J'avais deux loyers à payer,
plus aucun assisti de revenu d'un coup. Lesait qu'un été, j'avais deux loyers à payer, plus aucun assisti de revenu
d'un coup. Les pizzas à une pièce,
j'en ai mangé pendant trois mois.
Puis IBM, ça devait être un bon salaire,
paraît-il. C'était correct, oui. C'était vraiment cool.
J'avais un boss écœurant, Marc Archambault, que ça s'appelait.
Ce gars-là, il aimait ce que je faisais, puis il venait voir mes shows,
puis il me donnait du temps libre de plus en plus.
À la fin, il m'a dit, Sylvain, t'es rendu à 4 heures de semaine.
T'as pu justifier
ton emploi.
Je suis parti. Moi, j'es rendu à 4 heures semaine. T'as pu justifier ton emploi. Je suis parti.
Moi, j'habitais en colocation avec un gars.
Nous autres, on n'avait plus de maudite scène.
On était cassés, raides.
Lui, aussitôt qu'il avait 5 piastres,
il allait s'acheter des cigarettes.
À l'époque, c'était ça, le prix d'un paquet de cigarettes.
Et moi, je capotais.
Je disais, on n'a plus de pain, on n'a pas de lait,
on n'a rien. Toi, tu vas t'acheter des asticis
de cigarettes. Puis mon coloc, lui, il trou de pain, on n'a pas de lait, on n'a rien. Toi, tu vas t'acheter des asticis de cigarette.
Puis mon coloc, lui, il trouvait qu'acheter
une passe de métro, c'était trop cher.
Fait qu'il achetait les billets à l'unité.
Parce que, je dis,
tu sais qu'en bout de ligne, ça revient plus cher?
Mais il dit, ouais, mais moi, je veux pas payer
d'un coup 40 piastres.
C'est des décisions
de pauvres, entre guillemets.
Vous avez un coloc
qui se faisait des spaghetti, puis sa sauce,
il mettait du ketchup.
Du spaghetti au ketchup, man.
Il n'y a pas de crise de scène, là.
Moi, j'ai déjà été trop pauvre pour faire faillite.
On a l'air d'une compétition.
On dirait qu'on fait une compétition.
Moi, chez nous,
on était tellement pauvres.
Non, mais c'est vrai, j'ai déjà voulu faire faillite
parce que moi, je sortais de l'école de l'humour.
Je voulais payer ma dette à l'école
parce qu'évidemment, ça ne veut pas avoir un mauvais nom dans le milieu,
mais j'avais une dette étudiante qui n'était pas possible.
C'est deux ans après moi, vous autres, vous avez fait la même année d'école.
Oui, on a mis en 95.
Moi, ça me coûtait 600 piastres.
Vous autres, c'est combien?
Ah, tailleux.
7 000, oui.
Ça, c'était 7 000 piastres.$ en deux ans ça a monté de 7000$
l'année avant moi Maxime Martin
c'était comme un programme
l'année après nous autres c'était 1,6 million
mais juste finir l'histoire
l'histoire très courte
j'avais une dette étudiante de 18000$
puis je voyais pas le jour
où j'allais être capable
de rembourser.
Je recevais des avis comme quoi je devais rembourser.
Je ne peux pas.
Je suis allé au bureau
voir un syndic.
Je lui ai dit, écoute, tu n'as pas le choix. Il faut que je fasse faillite.
Pas de problème. Il calcule mes dettes.
Il dit, regardez, donnez-nous
1000 $ et on va pouvoir régler votre faillite. J'ai fait, il calcule mes dettes. Il dit, regardez, donnez-nous 1000 $ et on va pouvoir
régler votre faillite.
Puis là, j'ai fait, je n'ai pas 1000 $.
Fait que je n'ai pas
fait faillite. Avec le temps,
j'étais bien content parce que j'ai pu rembourser toutes mes dettes.
T'aurais dû demander, est-ce que vous
acceptez les chèques?
Mais, t'imagines, je suis sorti
de ce bureau-là en me disant, Chris, je suis sorti de ce bureau-là
en me disant, Chris, je suis
trop pauvre pour faire faillite.
Je capotais.
C'est quoi l'affaire? La prison?
Je capotais.
De toute façon, t'aurais pas pu te débarrasser
de ta dette étudiante. Ça peut pas passer d'une faillite.
Oui. À l'époque, oui.
À l'époque, ça passait encore.
Ah, c'est-tu que ça serait mauvais?
Oui, oui. Tu fais déclarer une faillite à l'époque, c'est vrai.
T'en prends 30 000 piastres à maia pour payer le syndic de faillite.
Tu fais faillite.
Fait qu'ils font, hey, bonne nouvelle, tu ne dois plus rien sur ta carte Zellers.
Mais le 8 000, on ne pouvait rien faire.
Désolé.
Non, à l'époque, ils ont enlevé ça parce qu'à un moment donné,
il y a des gens qui crossaient le système.
Ils faisaient exprès, finalement, de faire faillite en sortant des études.
Il y en a qui se mariaient pour avoir des prévots.
Oui.
Moi, je me suis marié pour avoir des prévots.
Ah oui?
Ah oui?
Est-ce que tu es romantique?
Je suis romantique.
Je me suis marié avec une cousine, en plus.
Oh!
Oui, oui, oui.
Je me suis marié...
Un vrai gars d'Actonville.
Un vrai gars d'Actonville.
Moi, je...
Puis c'est drôle parce que le mariage,
c'est un mariage arrangé par ma mère.
Elle m'appelle.
C'est ta cousine Geneviève
qui cherche quelqu'un pour se marier
pour les prêts et bourses.
Elle habite en Ontario.
J'ai fait, ben oui, j'avais pas beaucoup d'argent.
Tu t'en as déjà parlé d'un show.
J'ai déjà raconté ça dans un show.
On s'est mariés en Anglais
là-bas, en Ontario, dans un palais de justice. Tout se passait en anglais. Moi, je suis pas très bon en anglais,-bas, en Ontario Dans un palais de justice
Puis tout se passait en anglais
Puis moi je suis pas très bon en anglais
Mais à l'époque c'était vraiment de la marge
Pour vrai j'étais pourri en anglais
Puis toute la cérémonie
C'était pas vraiment une cérémonie
On est devant un juge puis elle parlait
Puis c'est pas grave, tu te dis c'est de l'anglais
Même en français peut-être je comprendrais rien
Ou je m'en colle, même en français
Mais là à un moment donné si ça vient le bout
toi tu dis repeat after me
je comprenais quand même que ça veut dire
repeat after me
pis moi je répétais
tout le monde riait
ma mère était mon témoin
pis ma cousine
ta mère était montée en Ontario
pour ton faux mariage.
Oui, pour mon faux mariage.
Ma belle-mère, la mère de ma tante.
Ah, la mère de ma cousine.
Ah, quand ça finit,
as-tu fallu que tu lui donnes
un bec sur la bouche à ta cousine?
Oui, je lui ai donné un petit bec.
François Legault embrasse sa soeur.
Êtes-vous encore mariés?
Non, non, non.
Ça fait longtemps qu'on n'est plus mariés.
Mais écoute, c'est ridicule.
C'est le punch dans l'anecdote que je racontais.
Vous vous êtes divorcés dans quel party de Noël?
On ne s'est pas divorcés.
On s'est divorcés par papier.
Mais dans la cérémonie, à un moment donné,
elle a dit « I promise ». Je ne sais pas trop quoi.
J'essaie de répéter.
Puis je répète au son.
Tout le monde rit.
J'ai l'air d'un esthétique.
À un moment donné, elle dit « your name »
et moi, je réponds « your name ».
C'est ça.
J'ai des beaux moments.
Une belle anecdote à raconter.
Les juges doivent le savoir, surtout.
Elle, son nom de famille, c'était-tu Paquin?
Non, non, non.
Ça aurait été parfait.
En fait, dans mon show, je ne le dis pas,
mais c'est « cousine Éloignée.
C'est la fille de la cousine à ma mère.
OK.
Mais on n'a pas consommé.
Ça ne rend pas ça plus acceptable.
On n'a pas consommé.
Merci.
Voilà.
Quand vous vous êtes divorcés,
c'est-tu 5 ans après,
10 ans après
t'étais humoriste
quand vous vous êtes divorcés
je pense que j'ai fini mon
non non non
on a fait ça pendant que
on a fini
je pense que j'avais
j'avais commencé l'université
ok
on a fait ça quand même assez vite
on avait le droit je pense
après un an
ou quelque chose comme ça
on l'a fait assez vite
puis là-bas c'est pas compliqué
elle envoie un papier
je le signe
pour dire que je suis d'accord
je le renvoie
puis on s'est jamais revus depuis.
Je n'ai jamais revu ma cousine depuis.
Ah oui? C'est fou pareil.
C'est drôle ça. Mais c'est pas quelqu'un avec
qui j'avais des contacts beaucoup.
Surtout, ça vient en Ontario.
Mais ça s'est passé comme ça. C'est dans quelle ville
en Ontario? On s'était mariés à Brockville.
Brockville, une belle place pour un faux mariage.
Oui.
C'était la ville
où il y avait Brûlin, un drapeau québécois
une ville de marde
il y avait une bonne école
il y avait une université de Brockville
la plupart de l'Ontario c'est un peu de la marde
le nord surtout, c'est un peu de la marde
attention à ce que tu dis, il y a des francophones dans le nord
c'est juste des francophones dans le nord
je sais, mais il y a des villes
qui sont le fun, mais des noctes qui sont plates aussi
on en a fait sont plates aussi.
J'en ai fait plusieurs, tournées.
C'est quoi la pire ville en Ontario, selon toi?
Ben moi, écoute,
j'ai pas beaucoup aimé Timmins.
J'ai pas beaucoup.
Je sais qu'ils ont créé Shonai Twain.
Ouais.
Ils voulaient se reprendre un peu.
Ouais, c'est ça.
Mais il y a des bons humoristes qui venaient de là.
Derek Edwards vient de là.
C'est un des meilleurs humoristes, d'après moi, au Canada.
Ça, tu avais joué là-bas en anglais?
Oui.
OK.
En fin de semaine, tu jouais avec Mike Wilmot.
Oui, j'ai vu ça.
Ça, c'était vraiment cool.
Quel humoriste.
Il est tellement bon.
C'est vraiment un guerrier de la route.
Il n'y a rien qui l'atteint.
C'était vraiment cool.
Je faisais deux shows bordel, deux shows au Nest.
Il boit-tu encore du vin rouge? Nonesse non il doit d'autres choses de la vodka
ok parce que moi ce que beaucoup de rires au bout mais encore la même
fois que l'on était gros gros pied parce qu'ils buvaient il devait boire dans une
soirée 12 pinte et après fait que pour se faire maigrir il a commencé à bord du
vin rouge son docteur boire du vin rouge.
Son docteur avait dit, boire du vin rouge... Des montignacs!
Il se disait...
C'est un humoriste.
Il n'y a aucun humoriste qui peut boire
8 bouteilles de vin rouge sur scène.
Mais lui, il réussissait.
Il était sur scène avec des gros verres
de vin rouge.
Des fois, des verres de même.
Une pinte de vin rouge. Puis là, des fois, des verres de même, une pinte de vin rouge.
Puis il a fondu.
Il est allé de, mettons,
280 à 150.
Même tellement que, première fois que je l'ai vu,
j'étais sûr qu'il avait le cancer.
J'ai fait un câlin.
J'ai fait un câlin, puis là, j'ai fait...
C'est bien dur.
Il est en shape.
Il court tout les jours. Il court tout les jours, puis là, j'ai fait crasse. Il est bien dur. Il est en shape. Il faut qu'il côte tous les jours.
Il côte tous les jours, puis il s'entraîne tous les jours.
Oui, oui, oui.
C'est là que tu vois qu'il n'est jamais trop tard, parce qu'il a commencé
à s'entraîner à 50,
55 ans, je pense.
Il a arrêté de fumer, puis il a maigri en même temps.
Il a maigri.
Le monde qui arrête de fumer,
lui, il a maigri
là tu fumes encore
tu penses que tu vas
re-engraisser
non il faut pas
je retourne au gym je fais une diète sévère
je vais perdre un peu de poids avant d'arrêter de fumer
il va revenir au même point de marde
où je suis là
ou l'idéal
pour pas que le monde te prenne pour Laurent,
si t'en graissais
beaucoup, là il ferait
« Hey, c'est le vieux Laurent!
C'est Laurent 2005! »
C'est plus facile
de grossir.
Oui, c'est facile à graisser.
Tu veux te compliquer la vie?
Monsieur veut être capable d'attacher ses souliers.
Oui, monsieur Velcro. Monsieur veut être capable d'attacher ses souliers. » Oui, M. Velcro.
« Monsieur veut voir son pénis. »
T'as vu la bite qu'on avait écrite?
La bite, c'est le cas de le dire.
Laurent faisait un numéro sur la fête qu'il avait écrite.
Il avait vraiment écrite beaucoup.
Il disait qu'il avait commencé à voir son pénis se pointer à l'horizon.
C'est drôle parce que des fois,
on est des conversations,
on ne se rend pas compte à quel point c'est déjanté.
On est en train d'écrire
sur le réseau Saint-Charles.
Le rein me compte.
J'ai vu mon pénis sortir à l'horizon.
Ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu.
À ce moment-là, la waitrice passait.
Il y a des gens qui passent à côté
qui attendent des petits bouts de conversation. Il faut le casser, c'est ça, tabarnak. Je vais juste garder. Mais il y a des gens qui passent à côté qui attendent des petits bouts
de conversation.
Il faut le casser,
c'est ça, tabarnak.
Il faut capoter.
En fait, l'idée du bit,
c'était de parler de mon pénis
comme d'un ami
que je n'avais pas vu
depuis longtemps.
Au début,
je ne l'ai pas reconnu,
ça faisait longtemps.
Je dis,
c'est-tu le mien?
Au loin,
avec ses deux sacoches.
Il y avait quelques cheveux gris,
mais sinon,
il n'avait pas changé.
Ça marchait bien, ça.
C'est ça. Pour vrai, ça doit être fucké.
Si tu arrêtes de voir ton pénis,
puis après, tu le revois dix ans après.
Moi, j'en avais entendu parler quand même.
On m'en avait dit beaucoup de bien.
Moi, la mienne, je l'ai vue récemment sur Facebook.
Il y a un compte
qui s'est inscrit.
Je sais pas.
Ça!
Mais là, moi,
j'aime que le gars, il a fait,
c'est-tu vrai?
Mais, ouais,
il y aurait moyen d'avoir un compte Twitter
pour un pénis.
Vu que Twitter censure pas les images.
Il censure pas?
Non, non.
Là, c'est clair, quelqu'un va partir
le pénis de Sylvain Larocque.
Ah, ben oui,
lui-ci a juste un oeil.
Yes. Il cale un peu. Yes
Il cale un peu
Oui
Oh yes
Nice merci
Ok
Comment c'est sérieux
Je viens de réaliser
Je l'ai réalisé tantôt
Mais je ne l'ai pas dit
Moi hier
Que mon pénis était chauve
Non
La raison pourquoi
Je suis en l'an de l'invêt
Aujourd'hui
J'ai bu du rhum hier C'est le rhum qui me tue.
Ah oui, là, t'es vodka.
C'est pas la quantité.
Mettons, un rum and coke
me tuerait pas.
Avant, t'étais rum and coke full time.
Avant, j'étais rum and coke diète,
mais ça me tue.
Puis là, j'ai switché à vodka.
Puis hier, je suis dans le resto
préféré de mon cousin qui est mort. Puis là, j'ai fait, ah, il buvait je suis dans le resto préféré de mon cousin qui est mort.
Puis là, j'ai fait « Ah, il buvait du ramen coke, je vais boire du ramen coke. »
Et là, deux blackouts plus tard, je me suis réveillé avec un solide mal de tête.
Toi, t'es un gars de whisky, hein?
Oui, je suis un gars d'alcool fort, moi.
Whisky, cognac,
Calvados.
J'aime bien ça.
J'aime découvrir aussi les alcools des endroits où je vais.
Quand je suis allé aux États-Unis,
je me dis que je vais me ramener un bourbon.
Je vais me ramener quelque chose de la place où je suis.
Il y a des très bons bourbons aussi.
Oui.
Tu as combien de bouteilles chez vous?
Je ne sais pas.
Je n'en ai trop. J'en ai beaucoup.
Parce que j'achète beaucoup plus vite que je bois.
Ce qui est quand même une bonne nouvelle.
Oui, c'est ça.
Parce que moi, j'ai une
demi-bouteille chez nous.
Tout le temps.
Mais tu ne bois plus de rhum.
Il y a une paille dedans.
Pour vrai,
il était excellent le rhum que tu m'avais acheté.
Non, puis je t'en ai acheté un autre.
Mais c'est plus comme une joke.
Parce que c'est le rhum de Jeremy.
L'as-tu déjà vu?
Puis quand je l'ai vu, ça m'a fait penser à toi.
Je sais pas pourquoi.
À cause que j'ai une grosse queue, moi, avec.
C'est ça.
Tu savais que ça existait?
Ça aurait pas été une si grosse joke que ça. Mais t'asais que ça existait? Ouais, ouais. Ça n'aurait pas été
une si grosse joke que ça.
Le run de Jeremy.
Ben,
t'as quand même
la face de run Jeremy
sur la bouteille
pis je l'ai acheté.
Je pense jamais
te la porter.
Il y avait-tu
une si grosse joke que ça?
Je pensais que
run Jeremy,
il y avait le nom même
Sten Mayer.
Je pensais qu'il était célèbre
parce qu'il pouvait venir
au moment où le producteur
qu'il a acheté.
Ah non,
il était célèbre avant ça.
Ah non,
il y avait une réputation qui le précédait d'au moins 12 pouces. Ah non, il était célèbre avant ça. Ah non, il y avait une réputation
qui le précédait d'au moins 12 pouces.
Ah non, mais c'est vrai, c'était
quelque chose.
Lui, la dernière fois
que je suis allé à Lé, je l'ai vu
à l'épicerie.
Pour vrai?
Oui, puis il est
triste, il se promène.
C'est un petit vieux monsieur maintenant. C'est un petit vieux monsieur. C'est un petit vieux monsieur.
Il a dû ne pas être payé à sa juste valeur.
En plus, il y a eu un excellent documentaire
sur lui qui a été fait.
Lui, il est gratteux comme ça se fait.
Quand il voyageait,
il amenait son linge dans des sacs
de dépanneur
à l'aéroport. Son carry-on,
c'est un sac du couche-tard
et un sac du provigo.
Puis,
quand je l'ai vu, j'étais triste.
Je suis arrivé, il était dans un petit
cart, genre,
il se promenait dans un petit cart à l'épicerie.
Ah, il ne marchait pas, c'est ça? Non, il ne marchait pas.
Mais, là,
je le voyais, puis il est vraiment mince.
Moi, je m'attendais. Dans le temps, il était
chubby, mais là, il était chubby.
Mais là, il est juste frêle.
Il est frêle.
Là, c'est un vieux monsieur. Son érection, il sert de canne.
C'est un trépied, finalement.
Dans son documentaire,
quand je l'avais vu, son documentaire,
Ron Jeremy devait avoir 65,
à peu près.
À ce temps-là, tous les acteurs pornos
prennent du Viagra.
Mais lui,
il voulait pas en prendre.
Il disait,
non, un acteur porno
se doit d'avoir une érection
sinon c'est triché.
Puis, fait que là, lui...
Parle-moi d'un gars
qui a des valeurs.
65 ans,
la graine semi-molle.
J'avais lu un article sur lui.
Deux semaines de fluffing
avant chaque scène.
Mais tu sais, le gars,
il était pas juste gros, il était laid. C'avais lu un article sur lui. Deux semaines de fluffing avant chaque scène. Mais tu sais, le gars, il était pas juste gros, il était laid.
C'était pas un beau monsieur.
Puis j'avais lu un article qui disait que la joke qui est sur lui,
c'était que s'il n'y avait pas quelqu'un pour crier
action, ce gars-là baiserait jamais.
Ah oui. Ah, probablement.
Il était pas, mais lui,
en plus, c'est un prof d'école
à la base. Puis
quand il était jeune, on dirait que je connais prof d'école à la base. Quand il était jeune,
on dirait que je connais trop d'affaires sur Ron Jeremy.
C'est le tabarnak de
Carl. Ça me prendrait des...
Ça s'appelle de la culture, ça, Mike.
Ron Jeremy, quand il était jeune,
il était quand même
relativement beau bonhomme.
Sa blonde avait envoyé une photo
de lui à Playgirl.
Il avait posé dans Playgirl.
Puis là, avec son esti de batte énorme.
Puis là, ils lui ont offert,
tu voudrais-tu faire de la pornographie?
Et là, lui, il se sentait mal,
vu qu'il était prof d'école.
Mais il a posé dans Playgirl comme prof d'école, pareil.
Oui, c'est ça.
Mais dans le fond, ça n'a pas de sens, son affaire.
Mais finalement, il a décidé d'aller vers la vie qui est allée. Puis lui, sa carrière a arrêté dans le fond, oui, ça n'a pas de sens, son affaire. Finalement, il a décidé d'aller
vers la vie qui est allée. Puis lui, sa carrière
a arrêté dans le MeToo.
Pas vrai? Oui, il a été impliqué
dans le scandale. Mais il s'est quand même rendu loin, d'abord.
Oui, oui, oui. Je pensais que c'était fini depuis longtemps.
Non. Il a abusé de personnes...
Non, mais il disait...
J'ai lu un article sur lui la semaine passée.
Il ne disait pas de quoi il a été abusé.
Ils ont dit que sa carrière a arrêté
pendant le scandale de MeToo.
Mais moi, je pense que c'est vu...
Un acteur porno qui prend pas de Viagra
à 74 ans...
Tu veux t'en débarrasser.
C'est clair qu'il devait avoir l'air d'un agresseur sexuel.
S'il est comme...
Non, non, reviens! Je vais être capable de bander.
C'est... C'est agressant sexuel, s'il est comme, non, non, reviens, je vais être capable de bander, c'est agressant.
Je te le jure, je te le jure.
C'est fucked up, ça.
Être dans...
Oui, c'est ça.
Run Jeremy, puis...
Peter North.
Ta vie, c'est...
Ah, Christ, Peter North, il est encore plus haut.
Peter North est né. Le pire, c'est un gars de l'Ontario, Peter North ah Chris Peter North il était encore plus haut Peter North est né le pire c'est un gars de l'Ontario
t'en connais en estie c'est Pornstar
c'est ça que ça s'appelle North
moi j'ai connu des noms de pornstar
pas mal dans les années de club vidéo
quand je travaillais dans un club vidéo
mais après ça
j'ai plus cette culture
je peux te nommer des noms d'actrices porno
des années 80, 90.
J'avais fait un podcast
avec Lisa Anne un moment donné.
Elle disait...
Lisa Anne, c'est pas une...
Je la connais pas.
C'est comme la MILF hot
des 10 dernières années.
Elle est super bonne.
Elle MILF depuis 10 ans?
Elle MILfe depuis...
Elle est sur le bord de devenir Guilf.
Oui, oui.
Mais elle est devenue connue...
Elle a fait une parodie de...
Ça s'appelait Nélin Palin,
que c'était Sarah Palin.
Ah, bien, j'ai joué ça, sûrement.
Oui.
On a joué ça.
Hein, Sylvain?
On était ensemble, je pense.
Oui.
C'était plat de se tour ensemble je pense c'était plate
ce tournée là
c'était plate
mais elle
un moment donné
elle parlait
elle était comme
il y a personne
qui est capable
de nommer
le monde pense
qu'elle connait
ses pornstars
personne qui est capable
de nommer
5 pornstars
je pense
j'en ai nommé 60
attends
moi je me rappelle
de Savannah Gingerlyn
Tori Wells
dans les gars
Tracy Lord dans le temps.
On a appris qu'elle n'était pas légale.
Non, non, c'est ça.
Peter North, Randy West.
Randy West.
Randy West.
Qui est devenu réalisateur par la suite.
Qu'est-ce de bon nom, ça?
Il n'y a pas un London quelque chose?
Jenna Jameson.
Oh, il y a des réactions dans la salle.
Jenna Jameson qui est laite en tabarnak aujourd'hui.
C'est vrai.
Allez voir son compte Instagram, ça fait dur.
Elle est rendue...
Elle est devenue juive
ultra pratiquante
et ultra de droite aussi.
Ah oui?
Ça, ça a été...
Elle me suit sur Twitter.
Quand elle a commencé à me suivre sur Twitter... Attends, attends., ça a été... Elle me suit sur Twitter. Puis quand elle a commencé
à me suivre sur Twitter...
Attends, attends,
t'es suivi par Jenna Jameson
sur Twitter?
Jenna Jameson me suit
sur Twitter.
C'est donc bien.
Puis quand elle a commencé
à me suivre,
c'est le coup,
j'étais vraiment content.
Pour vrai, je fais...
Ah, c'est bien cool, ça.
Pour les jeunes, là,
Jenna Jameson,
ça a été probablement
la porn star number one
pendant plusieurs années.
L'année 90 ou 90 plus?
90-2000 quand même un peu.
C'est celle qui ressemblait à Meg Ryan.
Non, non, non.
À Meg Ryan?
Oui, il y en a une qui ressemblait
comme deux gouttes d'eau.
Elle était belle, Meg Ryan.
Toi, tu penses à Randy West.
Non, mais elle a eu une chirurgie.
Meg Ryan avant ou après le Facebook?
Elle était à jouer...
Tu te rappelles du film Private Parts?
Oui, oui.
C'est elle qui joue la fille tout nue dans le film.
Ah, OK, OK.
C'était la première fois
qu'une pornstar était vraiment belle.
Elle était aussi belle que les mannequins.
Vu qu'avant ça,
les pornstars étaient belles,
mais elles étaient belles un peu poquées.
Un peu longueuilles.
Oui, c'était plus fake. Mais mettons que c'était belle après le maquill un peu poquée. Un peu longueuille. Oui, c'était belle,
plus fake, mais mettons que c'était belle après le maquillage.
Oui, oui.
Mais elle était, elle en plus,
j'avais lu son livre.
Car lisse que...
Vraiment, je suis un homme cultivé.
Plus t'en parles, plus tu réalises que t'as de la culture.
C'est un gros...
C'est quand même un gros deux pages, ce livre-là.
C'était quoi, une autobiographie? C'était une autobiographie, mais c'était surtout sur son enfance. Elle, elle s'est quand même un gros deux pages ce livre-là. C'était quoi, une autobiographie?
C'était une autobiographie, mais c'était surtout sur son enfance.
Elle s'est faite abuser quand elle était jeune.
Puis la première fois qu'elle a fait Howard Stern,
une des premières questions qu'il a demandées,
il a dit, toi tu fais de la porn vu que tu t'es fait abuser quand tu étais jeune.
Puis là, elle a dit non parce qu'elle ne voulait pas salir l'industrie
vu qu'elle se disait déjà que le porn, c'est mal vu.
Puis là, c'était la première fois
qu'elle était
quasiment rendue mainstream.
Fait qu'elle a fait semblant de ne pas s'être fait abuser.
Puis après, son livre, c'est juste...
C'est super bon, mais c'est long
sur son abus quand elle était petite.
Écoute, ils ont fait des figurines de cette fille-là.
Ils ont moulé ses parties génitales
pour faire des... vendre des vulves
en latex.
Tu pouvais dire, je viens d'acheter
le vagin de Jenna Jameson.
Une vulve de courtoisie.
Oui, oui.
Quand tu n'as pas la tienne, tu empruntes.
Sauf là, de courtoisie, j'imagine...
C'est un vulve de concessionnaire.
Il y a le nom du concessionnaire à côté.
Il passe ça.
Pourquoi on s'est mis à parler de pornographie?
J'ai aucune idée.
C'est la partie Ron Jeremy.
Il est poursuivi dans l'état du Washington
Ron Jeremy pour agression sexuelle.
Il a agressé l'état?
Sa queue est tellement grosse,
il a agressé l'État. Sa queue est tellement grosse, il a agressé l'État.
C'est Mark Rushmore,
les cinq faces des présidents,
l'un après l'autre.
L'un après l'autre.
C'est-tu ça, une agression à l'époque
de gens qui étaient connus
ou c'est resté?
Ça n'en dit pas plus.
C'est quelqu'un dans le chatroom
qui a sorti cette information-là.
OK.
Ça a sorti dans le MeToo. C'est ça, la fête. C'est fait très dans le cours. C'est de valeur, on l'idé resté. Ça n'en dit pas plus. C'est quelqu'un dans le chatroom qui a sorti cette information-là. OK. Oui, ça a sorti dans le MeToo.
C'est ça, la fin du jeu.
C'est fait très dans le cours.
C'est de valeur.
On l'idéalisait.
On pensait que c'était un gentleman.
C'était même un rêve.
C'est comme quelque chose
qui est mort en moi.
Il y a un...
Tu sais, quand tu parlais,
c'est comme quand tu as appris
que le Père Noël n'existait pas.
Un peu ça.
Un peu ça.
Mais oui, à Vegas, ils ont fermé un affaire. Je pense qu'ils l'existait pas. Un peu ça. À Vegas,
ils ont fermé un affaire.
Je pense qu'ils l'ont fermé.
Il y a un...
Tu sais, la prostitution est légale
au Nevada, sauf à Vegas.
Et il y a un gars
qui a... Le reste est un désert.
Oui, mais...
Ils ont parti
un bordel de...
C'est des poupées gonflables,
mais pas des...
Oh, my God!
Des real dolls, là,
ou je sais pas trop quoi.
C'est ceux qui ont l'air plus vrais, là.
Mais je sais pas si t'as la poupée au complet
ou juste genre la vulve.
Mais imagine comment t'es rendu bas
quand tu loues un vagin en plastique.
Ben ça, c'est fait pour les gars
qui sont trop cassés pour faire un feuillet.
Ah ouais.
En même temps,
tu sais, tu vas quelque part,
tu veux explorer les choses locales,
tu sais, tu veux.
En France, tu vas dans un vignoble.
Là, tu vas dans un vignoble. Là, tu vas dans un zignoble.
Ça, je ne comprends pas.
Non, ça, non.
Mais il y a comme des vagins
flashlight à cette heure aussi.
Oui, il y a pas ça des flashlights.
Ça s'appelle le flashlight.
Moi, il y avait le flashlight,
comment dit-il, dans ses shows la première année, j'animais. Dans l'âge, il y avait le Flashlight, comment dit-il, dans ses shows
la première année, j'animais.
Dans l'âge, il y avait
une montagne de Flashlight.
Puis là, il nous disait à tous les jours, la gang de Flashlight,
il était comme, prenez-en, là.
Prenez-en.
Puis là, personne n'en prenait
sauf Jimmy Carr.
Il en prenait un nouveau à tous les jours.
Puis il disait tout le temps, c'est pour la joke,
mais est-ce qu'il y a quelqu'un
qui a du lubrifiant?
Il ne s'attendait pas à nettoyer.
Il s'est dit, je vais en prendre un différent.
Mais oui, c'est ça.
En plus, c'était
le modèle
Lisa Ann
que moi, j'ai pris.
Qui est la MILF depuis 10 ans.
Qui est la MILF depuis 10 ans.
Quand je l'ai rencontrée, sauf que je n'ai jamais essayé le flashlight,
vu que je l'avais et je me suis dit
« Je vais le donner à quelqu'un. »
Même, j'avais dit ici que j'allais le faire tirer
et je ne l'ai pas fait tirer.
Je ne sais pas où il est rendu,
mais quand j'ai rencontré Lisa Anne,
c'était weird parce que j'étais comme
« J'ai déjà rencontré. » Quand j'ai faitré les Sahans, c'était weird parce que j'ai déjà... Tu l'as rencontré?
Quand j'ai fait le podcast avec,
c'est weird que
je ne te connais pas, mais j'ai déjà eu
mon doigt dans ton vagin.
C'était comme si c'était vraiment toi
parce que c'était super sec.
Je ne pense pas que j'ai le frais mouillé.
Là, toi, je pense pas que je la ferais mouiller là là toi
on va aller
d'un autre sujet
c'est Ginger Lynn
qui ressemblait
à Meg Ryan
Ginger Lynn
ouais
Ginger Lynn
oui
Ginger Lynn
qui fait de la peinture
maintenant
c'est vrai
me semble
que c'est elle
ah non mais j'ai vu
il y a un documentaire
sur Netflix qui s'appelle
Afterporn.
Oui, il y en a deux.
Il paraît que c'est bon.
Que tu trippes porn ou pas,
c'est des documentaires sur des
anciennes vedettes de la porn.
Qu'est-ce qu'ils font maintenant? Comment ça s'est passé pour eux autres?
Des fois, c'est hyper pathétique.
Des fois, c'est drôle. Des fois, c'est cocasse.
Mais tu as elle qui, maintenant, fait de la pétite. Des fois, c'est drôle. Des fois, c'est cocasse, mais t'as elle qui, maintenant, fait de la peinture.
Il me semble que c'est Ginger Lynn.
Es-tu bon? Non. C'est pas beau, ce café.
Je trouve pas.
Mais bon, regarde.
Je voulais t'en acheter un pour te faire une surprise.
De Ginger Lynn? J'arrête pas de
penser à t'acheter des cadeaux. Non, mais le rhum,
c'est vrai que je l'ai acheté, par exemple, mais le tableau,
j'ai pensé à toi. Peinture à numéro de Ginger Lynn.
Une toile de Ginger je me demande
comment ça coûte
bonne question
j'ai vu son site
c'est pas beau
ok
mais ça doit être
ouais
ça
pauvre elle
si c'est pas beau
c'est-tu assez laid
tu penses pour qu'elle
réalise que c'est pas beau
ou elle
vu que
mettons son chum
ses amis font
t'as bien du talent t'as bien du talent! T'as bien du talent! »
Elle est comme « Super bonne! »
Probablement qu'il doit y avoir bien du monde
qui l'achète parce que c'est elle.
Des gens qui...
Elle a marqué
l'enfance ou la jeunesse,
mettons l'adolescence de bien du monde.
Moi, si je l'avais acheté pour vrai,
ça aurait été pour te faire la joke et te le donner.
Mais je trouvais pas que c'était beau.
J'aurais essayé d'en choisir un dans les moins pires,
probablement.
Merci, c'est gentil.
C'est l'intention
qui compte.
Moi, Mike m'achète de la viande végétale.
C'est vrai que c'est pas beau.
Ah, il était sur le site, Yann.
Ça me fait penser, tu sais,
c'était quel le boxeur
qui était devenu poète soudainement?
Stéphane Ouellet.
Oui, jusqu'à temps qu'il entende un vrai poète.
Stéphane Ouellet est devenu poète?
Oui, il faisait des poèmes.
Il avait fait, je ne suis plus poète, j'ai entendu un vrai poète.
En fin de compte, je ne suis pas poète.
Il est poète certain, ça a déjà bribe avec son nom de famille.
C'est drôle.
Ouellet le poète.
Je trouve ça drôle qu'il dise ça.
C'est humble. Oui, c'est drôle Willette le poète mais je trouve ça drôle qu'il dise ça c'est humble
oui c'est humble
oui c'est ça
lui il était devenu poète
puis il faisait des poèmes
puis un moment donné
il avait fait
puis là ils ont demandé
t'es-tu encore poète
puis il a fait
ouais non j'ai vu
c'était quoi un vrai poète
puis je pense que je suis pas poète
il avait de l'air
il a fun lui
oui il était fun
tu devrais le recevoir
comme invité
je suis sûr qu'aujourd'hui
il doit être un gars
hyper intéressant
mais quand il était jeune il était un peu non mais il se bataill comme invité. Je suis sûr qu'aujourd'hui, il doit être un gars hyper intéressant, mais quand il était jeune, il était un peu...
Non, mais il se bataillait beaucoup
dans les bars aussi avant d'être boxeur.
C'est un petit gars qui devait avoir une histoire de vie pas facile,
mais il se battait souvent,
puis il était à Jonquière à l'époque.
Moi, j'ai étudié à Jonquière, puis je m'étais fait raconter
que tout le monde voulait... Tous les gars un peu
sous, un peu costauds, voulaient tous l'essayer.
Il se battait tout le temps, parce qu'il y avait toujours un cave
sous qui voulait se pogner contre Stéphane Ouellet pour voir s'ilayer. Il se battait tout le temps parce qu'il y avait toujours un cave sou qui voulait se pogner
contre Stéphane Ouellet pour voir s'il était capable
de se battre contre Stéphane Ouellet.
Mais il y avait un reportage sur lui
que j'ai vu il n'y a pas longtemps.
Il avait l'air très cool.
Je pense qu'il vivait plus dans la nature.
Il avait l'air d'un gars qui avait fait
la paix avec son passé.
Les ours voulaient tout l'essayer.
Je suis sûr qu'il serait hyper intéressant dans ton podcast.
Moi, en tout cas,
c'est sûr que je l'écouterais.
Je serais curieux
d'entendre sa vie,
Stéphane Ouellet,
si jamais il est fan
de ton podcast
et qu'il écoute,
pour vrai,
je serais curieux
d'entendre ça.
Oui, ce serait bon.
Oui, je serais
curieux d'entendre ça.
Stéphane Ouellet,
il ne l'a pas eu facile
dans la vie.
C'est le fun
quand on peut mettre
la lumière sur lui
pour des choses positives aussi.
C'est vrai.
Il faudrait qu'il amène
de la poésie. Oui, oui. Il faudrait qu'il amène de la poésie.
Oui, oui. Il faudrait qu'il me fasse
un poème.
J'aimerais ça.
Ça, par exemple, ça doit être tough.
Tu disais que tout le monde
vous laisse pogner avec lui. Je ne comprends
pas cette mentalité-là.
Mettons le monde que
tu dis, moi, je sais comment me battre.
Lui, il a un boxeur professionnel. Je suis capable de le battre, je pense. Tabarnak, tu sais, tu dis, moi, je sais comment me battre. Lui, il a un boxeur professionnel.
Je suis capable de le battre.
Tu penses, tabarnak, le gars,
il paye son loyer
en pétant des gueules.
Toi, t'es un astuce
de colon un peu chaud d'ail.
Il y en a pour qui c'est un mode de vie.
Il y a des gens pour qui c'est,
hier soir, je file pour me battre. Je t'avais raconté cette anecdote-là.
Je travaillais dans une shop un été
parce que c'était pendant que j'étais aux études.
Je m'étais trouvé une job d'été dans une usine
et un gars était rentré
et il n'arrêtait pas de le dire à haute voix
en espérant que quelqu'un
l'entende et il disait « Ouais,
à soir, moi, je file pour me battre. »
Il l'a dit
au moins 4-5 fois
À haute voix devant du monde différent
Parce qu'il voulait se battre
Il espérait que quelqu'un dise
Hey c'est-tu moi ici
On va-tu
C'est donc bien weird
Je suis le me bat
Il doit y avoir des applications de bataille
Un Tinder
Un Fighter
Un Tinder pour les gars agressifs.
Tinder Fighter.
Ah oui, ça marcherait, ça.
Bien oui.
Au lieu d'être...
C'est le contraire de Tinder.
Ça s'adresse aux gars
qui fourrent pas.
Oui.
Moi, je sais pas si vous avez vu
le cabaret biodégradable.
Plogue en même temps,
le 6 mars au Lyon d'or.
Le cabaret biodégradable,
on lit...
C'est une petite chou.
Oui, c'est une petite chable. C'est un petit show.
C'est plus drôle qu'elle n'est pas des shows d'humour que j'ai vus de ma vie.
On lit des extraits d'autobiographie
de Vélet Asbin, au Québec.
C'est fucking drôle.
On lit, entre autres, Matt Doc Vachon,
l'ancien lutteur qui est mort aujourd'hui.
Il raconte, justement, que peu importe
où il allait, il y a des gars qui le cherchaient,
qui voulaient se battre avec lui.
C'est calé, c'est Mad Dog Vachon il pèse 800 livres
y'a l'air d'un bulldog
hypertrophié
y'avait le cou large comme mes épaules
c'était un monstre
y'a des gens que c'est ça
et moi je comprends pas cette mentalité là
cette drive là
moi quand j'ai été invité à aller voir un match de boxe
j'suis pas capable d'y aller
y'a trop de testostérone
de gars qui sont, l'agressivité,
la violence en eux, même s'ils le font pas,
tu sens ça.
Moi, je peux regarder, mettons, 48 vidéos
de boxe, mais des...
mettons, sur Facebook, tu sais, mais
juste des affaires, genre,
compilation de sportsmanship,
de inboxing. Quand tu vois
le gars, mettons, qui tombe pis que l'autre l'aide,
ou des gars qui se serrent d'un bras à la fin,
je trouve ça beau. Mais moi, là,
c'est tout.
Ah ouais?
Ça fait très...
Tu pourrais...
Attention, on est en 2020, Sylvain.
Tu peux pas faire toutes ces jokes-là.
Non, mais au moins,
les compilations, je peux me taper des heures de compilation.
Tu sais, les vidéos qui s'appellent
genre Fighter versus Karma. Ah sais, les vidéos qui s'appellent genre
Fighter versus Karma.
Ah, ça, j'aime ça.
Le concept de ce vidéo-là,
c'est des compilations de cas de gars,
mettons, qui font du MMA.
Ou des boxers.
Oui, c'est ça, des gars arrogants,
baveux, qui rentrent dessus
et qui font des faces à l'autre.
Et qui s'en font.
Ah, c'est une.
Ah, c'est si que j'aime ça.
J'aime ça, là.
Ça, là.
Tu vois, le gars, là,
il se fait, mettons, donner des coups,
puis il dit à l'autre, en gros,
que ça lui fait rien,
puis il le regarde.
Il dit, ouais, esti,
puis l'autre, il en swing une sur la gueule.
C'est fini.
Je peux regarder ça pendant des heures, moi.
Ah, ouais.
Il y a comme une justice.
Il y en a un qui danse.
Vous êtes-vous déjà battu dans votre vie, vous autres?
Moi, je me suis jamais battu.
Moi, c'est arrivé une fois.
C'est arrivé quand j'étais jeune, genre au primaire.
Moi, en sixième année, Benoît Bernier voulait me péter la gueule.
Il me souvient pas pourquoi,
mais il m'avait dit, toi,
les derniers jours de l'école,
je te pète la gueule, bouge à la peur.
J'étais plus bif que lui.
J'étais corré quand j'étais jeune.
C'est pas une question de poids pis de grossesse. À un moment donné, l'heure du mid'étais pète la gueule, j'étais plus bif que lui, j'étais corré quand j'étais jeune, mais j'ai pas me battre.
C'est pas une question de poids pis de grossesse.
À un moment donné, c'est l'heure du midi, il commence à me baver, et là, moi, je voulais pas me battre, fait que je l'ai pogné par le cou de main, je l'ai tenu là pendant
20 minutes.
Il se débattait, les jambes qui revolaient, moi, je le tenais, pour qu'on se batte, tu
vois.
La cloche a sonné, il nous a amené chez le directeur, le directeur s'est assis, pis
il m'a regardé, il a fait « vas-tu le lâcher, Carlis? »
Même à 12 ans,
j'avais la coupable à la base.
Ah, tu penses que
le directeur pensait que c'était toi
qui étais le poulie?
Oui, parce que j'étais plus bâti que Benoît Bernier.
Tu m'as accusé d'avoir parti de la marde.
Fait que vous ne vous êtes pas battu, finalement?
Ben non, je ne me suis pas battu, finalement.
Fait que tu as gagné.
Je ne comprends même pas ça. Je n'aime pas, c'est-tu? Je comprends même pas ça.
Moi non,
je suis pas capable,
j'aime pas l'atmosphère
des matchs de boxe,
j'aime pas.
En regardez un de même
avec la joueuse
de boxe d'une chambre.
Moi j'aime vraiment ça.
Mais je me battrais pas
vu que je suis conscient
que j'ai pas fait
d'exercice depuis 30 ans
fait que ça risque
de mal virer.
Ah non,
mais il y a des skills
qu'on a pas.
J'ai de la misère avec le combat de boxe
j'ai de la misère
je comprends que des gens aiment ça
mais j'embarque pas dans tout l'argument de toute la noblesse
qu'on donne à ce sport là
que non non il y a une vraie
c'est quelque chose de noble la boxe
pis c'est
on parle que c'est millénaire
que c'est le même
on fait référence à la sagesse ancienne, puis les combattants, puis les guerriers.
Moi, je vois deux gars qui se tapent sur la gueule.
Puis dans le MMA, quand le gars est naqué, solide,
puis il tombe à terre,
tout le monde le voit que le gars est fini, raide.
Bon, bien, le gars, il le laisse pas à terre.
Il saute dessus pour le fesser dans la face
le plus souvent possible,
avant que l'arbitre l'arrête.
Fait que moi, je trouve qu'il y a rien d'élégant.
Il y a rien de... C'est. Fait que moi, je trouve qu'il n'y a rien d'élégant, il n'y a rien de...
C'est un peu noble. Moi, je trouve...
Mais je peux regarder des vidéos
quand les gars se battent, puis qu'à la fin,
les gars se font un câlin pour dire, « Man, tu t'es bien
battu, yes », ou quand ils se tapent dans la main, comme ça,
tu fais... Au minimum, il y a un respect
entre les deux, ça, j'aime ça. Mais quand je vois,
mettons, Ronda Rousey, qui veut pas Ça, j'aime ça. Mais quand je vois, mettons,
Ronda Rousey qui ne veut pas taper les mains
de son adversaire en début de combat,
je dis « Ah, c'est-tu qui est vache? »
Puis elle se fait coller un coup de pied dans la face.
« Yes! »
Fait que tu la regardes, finalement.
Non, je n'ai pas vu le combo au complet.
J'ai vu le bout au début, puis le bout
soit le coup de pied sur le côté de la faussette.
Moi, la vache, je trouve magique, c'est quand le monde...
Tu sais, moi, je suis conscient que je sais pas comment te battre,
mais il y a bien du monde avec, mettons, mon talent, mais qui le savent pas.
Fait que si on a un bar... Moi, c'est ces vidéos-là que je regarde plus sur Internet.
C'est genre des gars dans la rue de « Viens-t'en, mon tabarnak! »
Puis là, t'es voyant swinguer puis t'es comme « Tu sais pas comment te battre, là, tu sais? » internet ces gens des gars dans rue devient temps mon tabarnak puis là tu
es vous et soigner pt comme tu sais pas comment battre la tc j'en ai vu un de
la scène passée je m'en crisse le gars je m'en rappelle même plus c'était quoi
mais je m'en rappelle juste j'ai ri tout le long j'aime ça moi il ya rien qui me
fait plus rire qu'un gars qui swing qui tombe puis qu'après il se fait donner un
coup de pied sur la tête.
Moi, je l'ai vu un, là.
C'était une fille, en plus.
C'était une fille.
Le gars, c'était un gars dans le métro, genre.
Puis il fait chier le monde.
Puis là, comment,
si tu le vois
qu'il essaie d'intimider une fille?
Puis il avait comme pas prévu
que la fille savait se battre.
Fait que, tu sais,
tu vois pas clairement,
mais tout ce que tu vois,
c'est le gars qui recule
puis il tombe comme ça
sur le plancher du métro.
La porte du métro ouvre
la fille sort
le gars par les pieds
elle rentre dans le métro
pis le métro décollisse
ça là
ta fille là
je veux la marier
je veux lui acheter des fleurs
vous êtes pour la violence
tant que c'est mérité
il y avait
oui c'est ça
on dirait que c'est comme
une petite justice instantanée
un arroser arroser
il y avait
tu dois l'avoir vu
je sais pas si c'est là en vidéo
mais il y avait une fille
du MMA au Brésil
qui prenait des photos
sur le bord de la plage pour
genre un magazine ou quelque chose
pis un monsieur qui l'a vu
pis il a commencé à se crosser
pis là quand elle l'a vu
elle est allée vers lui
pis elle lui a collé un coup de pied dans la face
pis c'était magique
c'est
tu sais il y a de quoi le gars tu sais d'habitude mettons coller-tu un coup de pied dans la face, pis c'était magique.
T'sais, y'a de quoi... Le gars, t'sais, d'habitude, mettons,
les hosties de weirdos qui se crossent dans les parcs
ou sur la plage, je savais même pas qu'il y avait des gars
qui se crossaient sur la plage, mais semble le sable,
ben c'est...
Y'a du sable, t'as du sel,
tu veux pas ça dans la grenade?
Moi, je dirais, me semble, les gens,
aussi. Non, non, mais d'avoir...
Me semble, c'est la justice parfaite.
Quelqu'un qui sort sa graine en public,
qui mange un coup de pied dans la face.
Il y a tellement pas de justice.
C'est juste ces petits moments-là qui nous font du bien.
C'est juste ça.
C'est du comfort vidéo.
Moi, le vidéo, je pense,
j'ai le plus regardé de ma vie,
c'est les deux vieillards à LCN qui se battent.
Tu sais, qui font... Ah ouais, ah ouais!
À LCN?
Ah, ils tombent tout le temps, là?
Ah oui!
Je pense que je l'ai vu. Je sais pas si on pense au même,
mais oui, c'est drôle, hein, Ness?
Envoie-moi les.
J'ai remarqué vieillard qui se bat à LCN.
Ah oui, non, non, c'est sûr que...
Vieillard...
Qui se bat?
Vieillard...
Qui se bat à LCL?
Marc Bagard de Vieux-Longueuil.
Bagard de Vieux-Longueuil.
Ah non!
Ah, le vieux tough!
Il y a le vieux tough.
OK.
Bonjour, Jonathan!
Bonjour, Jonathan!
Bonjour! Bonjour! Bonjour! Bonjour! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ils sont pas solides sur leurs jambes
Fait que c'est toi qui en swing une
Celui qui tombe c'est celui qui a donné le coup
Regarde l'os tomber
Face directe sur l'asphalte
Et après l'autre
Relentit Ça ça fait de la bonne TV Oh Face directe C'est l'asphalte Puis après l'autre Ralenti
Ah ouais
Ça ça fait de la bonne TV
Nous autres
Qui regardent un téléphone
Ah ouais
Mais ouais
Ça c'est formidable
Moi j'aime bien bien ça
Toutes les vidéos de bully
Qui se font ramasser
Là
Souvent je te demande Yann
Mais tu pourrais-tu juste
Se prendre en note
Pour cet épisode-là
Quand tu vas le mettre
C'est partout
De rajouter le vidéo,
pas à la fin, mais là, dans le coin.
Et d'habitude,
je pense, je te dis,
tu mettrais ça à la fin et tu le fais jamais.
Chris, il l'a jamais fait.
C'est pas qu'il y pense pas, c'est qu'il s'en
colle ici.
Mais Longueuil, c'est dangereux,
tu le vois.
C'était-tu à Longueuil, ça?
Je pense que oui.
Moi, ça m'est déjà arrivé dans Longueuil.
À un moment donné, j'étais en train de...
Il y a peut-être deux ans, là, ça.
Je suis d'un bord avec un ami, puis je prends un verre.
Puis tu sais, comme...
Quand le monde te reconnaît,
il se veut venir te parler, tu le sens.
Puis le gars, il est au bord du bar,
puis il parle fort, puis il fait comme...
« Ouais, tu connais les humoristes, tu sais? »
Je sais qu'il veut venir me parler,
mais je fais comme semblant de ne pas l'entendre.
Dans le sens qu'il voulait t'écoller?
Non, il voulait...
Tu fais semblant d'être sourd d'un oreille.
Ouais, c'est ça.
Il était du mauvais bord, j'avais mon excuse parfaite, tu sais.
Et puis là, il vient, mais il est assez vieux,
puis il s'approche, puis il est saoul,
mais il est saoul fini, là.
Puis il s'approche de moi, puis il fait comme
« Hey, Carlis, t'es bien bête! »
Je dis « Quoi? »
« Eh bien, tu me parles pas! »
« Oui, mais tu crie l'autre bord du bar, tu me parles pas à moi. »
Fait que là, il fait comme, « En tout cas, t'as un trou de cul. »
Puis il me donne un gros...
Tap, tap, tap.
Là, je fais comme, « Ben, voyons donc. »
Puis il continue d'avancer.
Là, j'ai juste fait ça de même.
Je l'ai retenu.
Puis il a fait comme, « Youp! »
Puis il est tombé.
Bang!
Je suis d'eau.
Et là, je te jure, je te jure, c'est vrai.
Je m'en vais à Martin, mon ami, dans le fond, là-bas.
Il s'est levé, il a dit,
« Laurent Paquin
t'es un calice
j'ai dit
fuck you
Laurent Paquin
t'es un calice
ah
fait que t'agresses
les vieux toi
j'invente pas ça
Martin c'est vrai
j'ai dit
Laurent Paquin
t'es un calice
j'ai dit
Laurent Paquin
t'es un calice
j'ai dit
Laurent Paquin
t'es un calice
j'ai dit c'est bêtise là Chris c'est violent, l'Hongrie.
Je sais que ça doit être mauvais, ça,
que lui, après, il disait à toute sa famille,
« Le repas, qu'est-ce qu'il m'a agressé
dans un bar? Il m'a bardassé. »
J'y parlais,
il n'a pas répondu, il m'a poussé à terre.
Moi, j'avais le...
Je l'ai déjà raconté ici, mais ça fait longtemps.
Moi, à l'époque de Tessa Serron,
un des meilleurs amis à Jean-Michel Dufault
me ressemblait pas mal.
Puis, quand Tessa Serron est rentrée en ondes,
il me ressemblait assez que...
Quand le monde le voyait dans la rue, il faisait...
C'est Mike Ward?
Non, je pense pas que c'est Mike Ward.
C'est un Coréen.
Oui, c'est un Coréen. C'est une petite lesbienne coréenne.
Un peu vacace.
Mais son ami,
le fait, il arrêtait pas de dire
« Qu'est-ce qui est weird? »
« Qu'est-ce qui est weird? »
Il y avait, tu sais, mettons,
quand il était avec Jean-Michel Dufault,
là, le monde faisait « Ok, c'est clairement Mike Ward. »
Vu que, tu sais, les deux étaient sosterones. Fait que là, là, le monde faisait « OK, c'est clairement Mike Ward, vu que les deux gars de testosterone... »
Fait que là,
lui, quand il avait découvert ça,
il allait tout le temps, tout le temps aux danseuses
avec Jean-Michel Dufault,
et son chum fourrait
toutes les danseuses qu'il pouvait fourrer
en leur faisant croire que c'était moi.
Puis là, chaque fois
il me disait ça, j'étais comme « Tabarnak!
Chris! » Puis là, il était comme « Inquièteait ça, j'étais comme, tabarnak! Chris!
Puis là, il était comme, inquiète-toi pas,
je l'ai dit à ta blonde pour pas que...
Il y a des danseuses
qui viennent me voir au resto,
tu te rappelles-tu de moi? Non? Ben oui,
Chris, t'en fous donc bien, des danseuses
pour pas te rappeler de moi.
C'est weird, pareil, ça.
Techniquement, c'est un viol.
Vu qu'il a fait semblant, c'est weird, pareil ça. Techniquement, c'est un viol. Vu qu'il a fait semblant,
c'est moi qui aurais dû
fourrer ces danseuses-là.
Il m'a volé des danseuses.
J'aimerais tout.
Si jamais moi et ma blonde,
on se sépare, je vais retrouver
toutes les vieilles danseuses.
Là, on faut pour vrai.
J'espère qu'il était bon au moins. C'est comme si t'avais un cascadeur sexuel. Ah oui. toutes les vieilles danseuses pis je vais en faire. Là, on fout pour vrai. Ouais, ça, je veux dire,
j'espère qu'il était bon au moins.
C'est comme si t'avais
un cascadeur sexuel, tu sais.
Ah oui, j'espère qu'il y avait...
Ça, ça...
Ah, c'est-tu que ça me rendrait heureux
s'il y avait un assis de gros bat
pis il fourrait bien.
Ouais, c'est ça.
Pis là, la fille vient d'un resto.
On a fourré.
Pis là, ma blonde,
on a jamais fourré.
Ah oui, je te jure,
on a fourré.
Tu fourrais bien,
t'as un gros pénis,
là, ma blonde. Ah, c'est pas lui. C je te jure, on a fourré. Tu fourrais bien, t'as un gros pénis, ma blonde.
Ah, c'est pas lui.
Ça doit être...
C'est l'ami à Jean-Michel.
C'est bon, ça.
Ah, t'avais un gros pénis.
Ah, OK, c'est pas lui, c'est bon.
Vous avez fourré, il a-tu pogné des crampes dans les bras?
Pis...
On a vu qu'il s' lève et qu'il fasse ça.
Il a-tu eu une baisse de sucre à la fin?
Il a-tu fallu qu'il arrête pour manger une bartende?
Je suis le seul gars que dans les préliminaires,
ça me prend du jus d'orange.
C'est le temps que c'est le doigt de manger. Non, on a un peu de jus d'orange c'est pas ça que je dois manger
on a un peu de jus d'orange
je suis pas prêt au four
Yann, on a-tu
y'a-tu des bonnes questions?
il demande pas s'il y a des questions
il y en a quelques-unes
il y en a une de Mathieu qui demande
pensez-vous que l'arrivée de Guy Nantel en politique
pourrait aider à la liberté d'expression artistique
vu qu'il y en a
été victime,
admettons? »
Il se bat
pour la liberté créative
et la liberté d'expression. Pensez-vous qu'il va
changer ou qu'il va s'abattir un peu?
Ça dépend aussi. En ce moment,
ce n'est pas tant le premier ministre
qui nuit à la liberté d'expression des artistes
je sais pas c'est quoi le pouvoir
que le premier ministre peut avoir
de dire
c'est niaiseux mais mettons
comme le tribunal des droits de la personne
je suis pas sûr que le premier ministre
peut dire non non lâchez Mike Ward
je pense pas qu'il y ait ce pouvoir là
je sais pas
la question est bonne mais je suis pas sûr que ça s'applique moi je pense Je ne pense pas qu'il y ait ce pouvoir-là. Je ne sais pas. Tu primes là-dessus.
La question est bonne,
mais je ne suis pas sûr que ça s'applique.
Moi, je pense qu'il va vouloir changer bien des affaires,
mais ça ne va avoir aucun impact.
Ça ne changera pas grand-chose.
À moins que le Québec devienne un pays
qui rechange toutes les lois,
là, moi...
Mais oui, c'est ça.
Sinon, je pense pas
que ça change grand-chose.
Moi, si j'étais premier ministre demain,
je nationaliserais l'eau.
L'eau douce.
Oui, parce que, là, en ce moment,
il en manque d'eau un peu partout dans le monde.
Plus ça va aller, plus il va en manquer.
Déjà, plus cher que l'essence.
Puis on a un million de cours d'eau.
On est la place qui donne le plus.
Puis on la vend à des prix...
Puis on vend nos sources.
Est-ce que ça appartient à des Américains?
Tu sais, en Abitibi,
ils vendent notre eau avec profit.
Ça avait été nommé la meilleure eau au monde.
C'est comme aller au restaurant
puis te charger de ta propre bave.
On pourrait, nous autres,
l'exporter partout dans le monde
puis on n'aurait plus de problèmes financiers.
Et dès que les problèmes financiers sont réglés,
les fédéralistes ont moins d'arguments
pour nous convaincre de ne pas être un pays.
Carlis, il y a un nouveau Guinantel en ville.
Il va être conseillé.
Mais moi, tantôt, on parlait de politique.
Je ne m'appliquerais pas en politique active,
mais je pourrais...
Je serais intéressé à discuter avec des députés.
J'aime beaucoup notre député, moi.
Notre député à nous, à Longueuil, je l'aime beaucoup.
Tu parles de Catherine?
Catherine Fournier.
Oui, oui, oui.
Moi, c'est une fille que je trouve intéressante, allumée.
Libre-penseuse, électron-libre en politique,
puis elle fait des belles affaires.
Tu vois, mettons, justement, Catherine Fournier,
si elle me disait, j'aimerais ça brainstormer
sur des idées, je serais intéressé.
Ah, c'est-tu que j'irais pas?
Je le ferais derrière, mais pas en avant, devant les caméras.
Et pas sur Tinder, hein?
Mais moi, je ferais...
Tu sais, mettons, moi, c'est ça que j'aime de la politique municipale.
Ils ont un vrai pouvoir pour changer des affaires rapidement.
Moi, je suis le genre de fatigant
que souvent, je vais aller voir
s'il y a un conseiller municipal
chez où il travaille, je vais aller le voir
pour lui dire « Là, là, tabarnak, là!
C'était ce petit pancarte-là,
changez ça! »
Puis, tu sais, il m'écoute.
Vu qu'ils font « Chris Cook, my quote,
viens, macha! »
Je veux pas qu'il me blastent dans son podcast.
Mais, tu sais,
fait qu'avoir, mettons, le numéro
de téléphone à
mairesse, ou je sais même pas,
c'est une mairesse ou un maire à Longueuil?
En ce moment, c'est une mairesse.
Avoir son numéro, je l'appellerais pour...
Mais, tu sais, j'ai l'impression que
au provincial, c'est
plus tough changer des affaires, pis au fédéral. C'est impossible.
Il y a trop de monde. Il y a trop de places.
Il y a trop de...
C'est comme si tu disais compromis ou de la misère.
Le problème de compromis, c'est que dans le mot compromis,
tu as le mot con et tu as le mot promis.
C'est ça.
Oui.
Oui, alors.
Dès que Laurent ne comprend pas une joke,
il fait...
Et le pire, c'est que tu m'as dit
qu'à l'école, tu avais sorti des gros mots
et que tout le monde riait de toi.
Tu n'étais pas content.
C'est lui qui l'a fait.
C'est moi qui l'ai fait à toi.
C'est moi qui l'ai fait à lui dans le temps.
Je suis de ton bord.
Je suis du bon bord. Excuse-moi, Laurent. Je pensais que c'était toi qui l'a fait à lui dans le temps. Je suis de ton bord qui est... Je suis du bon bord, là, voyons.
Ah ouais, mais...
Excuse-moi, Laurent, je pensais que c'était toi qui avais fait...
C'est Mike qui a fait...
Moi, j'ai juste sur-enchéri en disant...
Oh, et alors?
Est-ce que t'es influençable, man?
Non, c'est parce que je trouve que je l'ai bien.
C'est une bonne imitation.
Mais Guy Nantel va être un bon politicien
s'il continue de dire ce qu'il pense.
Parce que moi, je crois pas
tellement à ça. S'il a le pouvoir d'agir selon ses convictions.
Ouais. Mais, ouais,
c'est ça. On parle comme s'il était
premier ministre. J'ai vraiment hâte. Il est même pas
chef d'un parti qui est même pas proche de gagner
les élections.
On parle comme s'il était le premier ministre
du Québec. On va se calmer les nerfs un peu.
Mais ça pourrait arriver. Il y a eu plein,
plein, plein de humoristes. Ronald Reaganfs un peu. Mais ça pourrait arriver. Il y a eu plein, plein, plein d'humoristes.
Ronald Reagan était acteur
avant d'être président.
Mais en Islande,
le maire de Reykjavik,
il était
humoriste. Il y a un autre pays,
je pense, c'est-tu la Finlande?
C'est pas en Italie qu'il y a eu de quoi.
Il y en a un que le président du pays,
c'est un ancien humoriste. Mais humoristes, c'est des humoristes
pour leur pays.
C'est pas la graisse parce qu'ils ont fait faillite.
Il y a une bonne question pour Mike.
Il y a Andrea qui demande
si tu vas faire un show pour Alain cette année.
Si oui, c'est quand?
Oui, on fait un show pour Alain.
C'est le lendemain
de Pâques,
à chaque année. C'est ça, Michel?
Alain? Alain Godette,
qui est un gars qui souffre de
dystrophie musculaire,
que je fais des levées de fonds pour lui depuis
le début des temps.
Bien, pas depuis le début des temps, mais
depuis longtemps. C'est plusieurs années que tu fais ça?
Oui, ça fait longtemps ça doit faire
je pense que c'est la 8ème année
cette année
on va le faire
on va continuer à le faire
en plus Alain
ça coûte super cher
vivre chez eux
vu que le gouvernement ne s'occupe pas
des handicapés au Québec
ils veulent tous les mettre
dans les CHSLD.
Ça prend bien du cash.
C'est une affaire sinantale de devenir
premier ministre. J'aimerais mieux
qu'ils règlent ça.
Je ne pense pas qu'ils vont être capables de se débarrasser
de la Commission des droits de la personne,
mais je le ferais en premier
aider les handicapés
et après, les handicapés
vont se débarrasser de la Commission des droits de la personne.
Hein?
Les billets sont...
Ils vont être en vente sur Internet, j'imagine.
Le site, c'est pas genre les anges...
Il n'y a pas le mot « anges »?
Non, bien, c'est...
Oui, si tu googles...
Mais si tu googles... Si tu googles
Stange ou Alain Godet.ca,
les billets, d'habitude,
ils tombent en vente
début mars.
Ça doit être bientôt.
Ça va être vraiment bientôt, je pense.
Bienvenue.
C'est toi qui as envoyé un e-mail
à Yann.
Pardon?
Ben oui. J'aime ça que... C'est-tu qui écoute pas, hein?
Ah, ben, ma calisse!
Comment qu'il faut que je te paye pour t'écouter,
calisse?
Il y a Simon-Pierre qui demande, question pour Mike,
est-ce que les anglophones s'offusquent
plus que les francophones sur les
jokes crus, ou si c'est le contraire?
En fait, pour tout le monde, dans le fond, c'est parce que...
Le Canada anglais, maintenant,
sont plus facilement choquables.
Tu sais, le concept « safe space »
n'existe pas vraiment au Québec francophone,
mais en anglais, il l'a.
À l'époque, c'était le contraire.
Il y a 10 ans, tu sais, mettons,
tu voyais des Américains,
tu étais comme « tabarnak, ils sont bien trash,
ça passerait jamais au Québec ». Puis là, on dirait
le Canada anglais est devenu très safe space,
l'Angleterre aussi.
Les States,
New York est comme nous autres.
Excuse-moi Mike, je vais avoir l'anono, mais très
safe space, qu'est-ce que tu entends par là?
Safe space, c'est genre, il y a des comedy clubs
qui disent « ça c'est un safe space ici ».
Fait qu'il n'y aura pas de joke
sur les trans, il n'y aura pas de joke sur les lesbiennes. Puis c'est même pas space ici fait qu'il y aura pas de joke sur les trans, il y aura pas de joke
sur les lesbiennes, pis c'est même pas
tu sais comme mettons
c'est un peu comme l'université qui avait dit t'es l'humoriste toi tu viens pas parce que t'as des dreads
exactement
pis c'est pas genre, ils écoutent pas la joke
je comprends le concept du safe space
mais c'est pas genre
t'as un numéro excellent qui dénonce
le racisme, mais vu que tu parles
de racisme, t'as pas le droit qui dénonce le racisme, mais vu que tu parles de racisme,
t'as pas le droit.
Fait que, tu sais, ça fait que...
Des fois, il y aura pas de joke, point.
Ouais, c'est ça.
Fait que c'est safe space, mais pas pour l'humorisme.
Non, ouais, mais moi, à chaque fois que je voyais
safe space, j'étais comme,
« Qu'est-ce que c'est la place à moins safe pour un humoriste? »
Tu sais, tu t'improvises qu'un chose,
puis là, ça fait un malaise,
puis après, ils te traitent de nazi
sur les réseaux sociaux.
C'est pas si safe que ça.
On n'a pas tant envie de devenir des Michael Richards.
Ah oui, oui. Mais si les gens écoutent un peu d'humour
en anglais, moi, quand je vais voir des comédies-clubs,
mettons, à New York, je suis tout le temps
un peu étonné de voir à quel point
ils sont tous plus élevés que nous.
Le plus sweet, là, va ils sont tous plus élevés que nous le plus sweet
va quand même
être plus élevé
que la très grande
majorité
de nos humoristes ici
parce que là-bas
ils comprennent
peut-être plus
que c'est des jokes
c'est niaiseux
mais là-bas
j'ai l'impression
que les gens
ils comprennent très bien
que le gars
ça veut pas dire
que ce qu'il dit
c'est ce qu'il pense
dans la vraie vie
tu parles de qui
quand tu parles des humoristes en question?
Ça dépend qui.
Au-delà des clubs,
des gars qui peuvent faire une carrière juste
dans un club, ils n'en sortiront jamais.
Ils n'iront pas nécessairement à la télé, mais ils vont très bien
vivre en faisant juste du club. Et eux autres,
ils peuvent dire à peu près n'importe quoi.
Ça n'aura pas une portée nationale. Au Québec,
un humoriste qui fonctionne va généralement faire de la télé assez rapidement
et puis il va rejoindre
tout le monde et c'est là qu'il peut choquer.
Aux États-Unis, tu as une strate
d'humoristes qui sont juste
club et eux autres, ils n'auront jamais de problème.
Tu sais, comme il y a un humoriste à New York
qui s'appelle Shane Gillis
qui est vraiment un excellent humoriste.
Il est vraiment bon. Il a fait les New Faces
l'année passée à Just for Laughs.
Il a été signé à Saturday Night Live
pour être dans Nouvelle Saison.
Puis, il s'est fait canceller
parce qu'il y avait
sur un podcast, genre, il y a
deux ans, il avait imité
un Asiatique. Il parlait
qu'il avait été dans un resto chinois.
Mais il faisait ça sur un podcast. Puis, c'était clairement...
Tu sais, c'est un podcast un peu edgy.
C'était clairement des jokes.
Ce n'était pas fait.
En tout cas, je pense que ce n'était pas fait.
Est-ce que c'était juste genre
qu'il a imité le serveur en prenant un accent?
Oui, mais je l'ai écouté,
mais je l'ai écouté quand le scandale a eu lieu.
Je ne m'en rappelle plus trop.
C'est ça le défaut de boire à trois jours.
T'oublies des détails,
mais tu te rappelles tout sur Peter Nutt.
Puis lui,
en tout cas, il y a eu du monde.
Il y a eu un gars qui a
pris cet extrait-là
de lui, puis c'est devenu
viral. Puis après,
ils ont commencé
à envoyer des lettres
des emails
des tweets à Lorne Michaels
puis il a perdu sa job de Saturday Night Live
avant d'être en ondes
c'est quand même weird
le gars
pour avoir imité
un
stéréotype
c'est grave.
Non, mais...
On va finir là-dessus!
Punch out!
C'est ça,
le punch out!
Mais tu vois,
pareil,
que ça dépend
tout le temps
du contexte.
Qui l'a fait?
Oui.
Tu sais,
ça dépend.
Mettons,
Rachid va faire des accents.
Il va faire l'accent haïtien. Il n'y a pas
un haïtien qui est offusqué. Il rit.
Il se tape ses cuisses.
En anglais, par exemple, ça passe.
Rachid, quand il m'avait dit, quand il a commencé
à jouer en anglais, il m'avait demandé,
il avait dit, de mes affaires,
il y a-tu de quoi que je ne peux pas faire en anglais?
J'ai fait, quand
tu émites un Asiatique,
en anglais, tu vas te faire,
ça va être la fin de ta carrière.
Ah oui, OK.
Il y a des affaires qui choquent plus en anglais.
Comme le blackface, au Québec,
en français, on a compris que ce n'était pas cool,
mais j'ai l'impression qu'aux États,
ça fait 25 ans qu'ils le savaient.
Mariana, quand elle avait fait son affaire de blackface, elle me l'impression qu'aux États, ça fait 25 ans qu'ils le savaient. Mais tu sais, Mariana,
quand elle avait fait son affaire de blackface,
elle me l'avait envoyée.
Puis là, j'avais juste fait... C'est quoi, excuse-moi, son affaire de blackface?
Tu sais, c'était pour la journée de la femme.
C'était même pas du blackface,
mais elle avait fait du Photoshop d'elle
de plein de nationalités.
La journée internationale de la femme.
Puis là, tu avais Mariana, mettons,
en indienne, en indienne,
en italienne, en black,
en chinoise, en
mexicaine. Puis là,
j'avais juste... Elle m'avait dit « Hey, c'est cool, hein? »
Puis là, j'avais juste fait... Et moi, pour
vrai, là...
Tu vas te faire reprocher.
J'avais même pas écrit ça. J'avais juste écrit
en gag, vu que je réponds tout le temps
en gag. J'avais fait « Hey, moi aussi, j'ai fait quelque chose de même. »
Puis j'ai envoyé une photo de
juste un gars en blackface.
Puis j'ai fait pour vrai...
Puis elle a dit « Non, c'est pas du blackface. » J'ai fait « Non, mais
le monde va le prendre comme du blackface. »
Fait que fais-le pas.
Elle l'avait-tu fait? Elle l'a fait.
Ça a mal viré.
OK, OK.
Mais c'est ça.
En tout cas, à ce moment-là, ça devient discutable si c'était réellement du
blanc non c'est pas du blackface mais c'est juste si des fois des sujets que tu sais que tu es mieux
de moi être proche d'être peut-être du blackface tu sais que c'était pas mal intentionné tu sais
que c'est pas de mauvaise foi mais tu sais que quelqu'un va le prendre comme mal intentionné.
Ça prend juste une personne.
Dans le temps, c'était dur
de scraper une carrière.
Master, une carrière, tu peux la perdre
de même avec Twitter.
Juste moi, j'ai écrit. J'ai peur
quand les journalistes vont commencer à chercher
des affaires sur Nantel,
quand il est venu à sous-écoute.
Finalement, ça va être moi qui va
tout perdre.
Y a-tu... J'irais avec...
Ça fait combien de temps? Ça fait quasiment deux ans.
J'irais avec...
S'il y a encore deux
bonnes questions, j'irais deux bonnes questions.
Sinon, une correcte.
Y a Mathieu qui dit,
Mike, tu parlais
au début de ton site.
C'est le fun que c'est des questions pour les trois.
J'aime ça, on parle de la carrière
de Sylvain.
J'ai mille questions qui font,
est-ce que le monde vous confond encore?
C'est des affaires qu'on a répondues.
Elles sont mauvaises, les questions.
Je m'excuse, mais elles sont mauvaises.
Christ, elles sont mauvaises. Insulte-les.
Il y en a une qui m'intrigue.
As-tu encore ça?
Sur ton site, tu avais des vidéos
où tu crachais sur une machine à gomme
et tu faisais parler des personnages.
As-tu tout gardé ça, ces vidéos-là?
J'ai tout...
Tu crachais sur une machine à gomme?
Tu crachais sur une machine à gomme?
Je suis un artiste.
C'était... C'est que machine à gomme. Cracher, c'est de quoi? Je suis un artiste. C'était...
C'est que dans le temps,
dans le temps, dans le temps,
c'est il y a mille ans,
c'est dans le temps,
j'avais fait ça dans le temps
que j'animais à Victo.
Tu sais, j'avais suivi,
c'était les tchèques qui animaient à Victo.
Eux autres, à chaque semaine,
faisaient une petite vidéo.
Puis après ça,
ils ont eu leur show télé à Radio-Can.
Puis c'est moi qui les ai remplacés à l'évasion avec toi.
Puis là, Michel m'avait dit, « Hey, il y a
une télé. Si tu veux faire des petites vidéos,
tu peux en faire. » Puis là, j'avais fait,
j'ai pas de vidéo. Puis là, j'ai
fait, « Ah, je vais faire des mauvais coups. »
Fait que j'avais été
dans un Zellers, puis j'avais
craché dans une machine à pinottes.
Puis là, on filmait le monde manger des pinottes. Puis après, je leur faisais un sondage, je faisais semblant
que je travaillais pour la compagnie de machines à pinottes, puis je leur demandais, là je
leur disais avant, je faisais, là tu diras, c'est bon, dis que t'aimes ça, c'est plus
juteux qu'une pinotte normale, c'est important pour moi. Fait que, tu sais, vu qu'au début,
on était cachés là, on filmait,
pis personne, Chris, personne ne mange
dans ces affaires dégueulasses-là.
Fait que là, moi, j'arrêtais le monde pis je disais,
tiens, je te donne 25 cents,
prends une pinotte,
pis on va
te poser des questions, pis c'est important pour ma job,
parce que je veux pas perdre ma job. Fait que là, eux autres,
ils en mettaient vraiment, pis là, c'est important pour ma job, parce que je veux pas perdre ma job. Fait que là, eux autres, ils en mettaient vraiment,
pis là, c'est ça. Il y avait
ça, j'avais... C'est un bêta, oui.
Fait que les gens apprennent aujourd'hui qu'ils mangeaient
ta bave. Ouais, mais sûrement qu'ils ont oublié,
vu que c'est dans les années... J'avais filmé
ça en 80...
mettons 97-18.
Fait que t'sais, ça fait vingt-quelques années,
pis... La plupart sont morts,
mais... Ouais, Oui, mais sûrement
qu'ils ont oublié
ce moment-là.
J'ai changé assez.
Je ne pense pas qu'ils se rappellent de moi.
C'est un paquet de troubles pour rire.
J'en avais fait un de même.
J'en avais fait un
que je frottais
une brosse à dents sur le cul de mon chat.
Après, je filmais Perrids
qui se brossait les dents avec.
J'avais fait, c'est trop.
Ce n'est pas cool.
Celui-là de Perrids, il était stageé, par exemple.
Non, je n'aurais pas fait ça à un ami.
Je disais au monde,
mon coloc, on était même pas coloc,
mais je disais, mon astide coloc, il arrête pas de prendre
mes chips
ou tu sais, je sais pas quoi.
Fait que j'ai trouvé la meilleure revanche.
Son astide chat, ça brosse la dent.
Puis là, j'ai frotté le cul de mon chat.
Puis mon chat aimait vraiment ça.
C'était ça. C'est ça le main-bas de la vidéo
tu voyais mon chat
qui était comme
il venait de
devenir le vrai lui
il était comme wow
un truc pour les gens à la maison
si vous voulez faire plaisir à votre chat
une brosse à dents dans les fesses
après l'herbe à chat
ce jour-là il est sorti de la litière.
Puis après,
il y avait Peritz qui se brossait dedans, mais
c'était ultra compliqué, fait que j'avais arrêté
pis c'est... Je pense que c'est là que j'ai
commencé à faire des coups de téléphone à la place,
vu que c'était plus simple. J'ai eu un pétard bouillé
une fois à un moment donné, quand j'ai acheté ma maison
à Longueuil, il y a plusieurs années. Moi, j'avais
une idée, tu sais, je voulais comme un déguisé en Père Noël à l'Halloween.
Toutes les enfants qui viennent sonner chez nous, je réponds en Père Noël à l'Halloween. Les enfants qui viennent sonner chez nous,
je réponds à Père Noël, je leur dis,
« Venez dans deux mois, bang! »
Voir leur face mélangée.
Là, tu fais de pauvres...
Qu'est-ce que c'est drôle!
C'est drôle, la tabarnak!
Donc là, j'ai engagé un de mes anciens étudiants
à l'école de l'humour, une équipe de caméras,
ça m'a coûté comme 1000 piastres.
Ils sont venus chez nous.
Je me suis acheté un ami de Père Noël.
Si oui, des décorations de Noël sur la maison. Si j'ai pas d'enfant, j'étais célibataire. Ça n'a aucun rapport. Donc nous, je me suis acheté un ami de Père Noël, j'ai suivi des décorations de Noël sur la maison,
j'ai pas d'enfant, j'étais célibataire, ça n'a aucun rapport.
Donc là, je me suis installé
à l'Halloween, et il n'y a pas
un hostie d'enfant qui est venu sonner.
La soirée, je suis là, tabarnak de calice
de Christ.
1000$. Bonne idée pour
une série de trucs. Ben oui, ça aurait été un maudit bon flash,
t'aurais dû te stager du monde. Je vais le faire un moment donné.
C'est dur de stager quelque chose avec des enfants,
par exemple, quand t'as pas d'enfants.
Vu que tu peux pas aller voir ton voisin
et faire « Regarde,
je veux la mille pièces.
Passe-moi ton fils.
Je veux filmer de quoi.
T'inquiète pas.
Ben non.
T'inquiète pas.
Ça se peut que je sois triste un peu.
Il y a un monsieur qui m'a montré sa poche.
Son chat et sa brosse à dents.
On va finir là-dessus.
Merci beaucoup, les gars.
Merci d'avoir été là.
Merci.
Si vous voulez
des détails
sur les gars, n'allez pas sur leur
site web. Allez sur leur Facebook.
Oui, Laurent Paquin, la page officielle.
Sinon, laurentpaquin.com, c'est quand même
pas si pas à jour que ça.
Sylvain Larocque, humoriste, et sylvainlarocque.com.
OK, excellent. Merci.
À la semaine prochaine, tout le monde. Merci beaucoup.
Merci, merci. À la semaine prochaine tout le monde, merci beaucoup. Merci Mike.