Mike Ward Sous Écoute - #273 - Jean-François Provençal et Julien Corriveau
Episode Date: April 6, 2020Dans cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Julien Corriveau qui écrit la biographie d'un de ses personnages fétiches et Jean-François Provençal qui nous parle de son expérience de t...ournage sur la nouvelle série "C’est comme ça que je t’aime". -------- Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal, voici Mike Ward sous écoute.
Merci!
Bonsoir!
Merci beaucoup tout le monde.
Bonsoir, bienvenue à Mike Ward sous écoute.
On a annoncé cette semaine qu'on faisait le Centre Bell.
Et on a mis les billets en vente officiellement hier.
Puis j'ai checké juste avant d'arriver, on est rendu à 11 270 billets vendus.
C'est fou, Red.
Ça n'a pas... Ça n'a tellement pas de sens.
Merci.
C'est tellement ridicule.
Je veux vous remercier.
Ça n'a tellement pas de crise de sens
que...
Tabarnak!
Asti, il y a des équipes de hockey
qui n'ont même pas ça.
Puis nous autres,
c'est absurde quand tu y parles.
11 270
personnes, à date,
le premier jour, pour venir
écouter une conversation.
C'est dévilemental.
C'est dévilemental. C'est dévilemental.
Pour de vrai, je veux vous remercier.
C'était absurde tout le long. J'en parlerai pas
longtemps avant le podcast. Si vous voulez des billets
pour ceux qui n'ont pas encore acheté,
au début, je voulais faire
« Dépêchez-vous, ça se peut... »
Mais là, c'est vrai. Dépêche-toi, esti.
Je pense qu'on va être soldats.
J'ai acheté le nom de domaine
« Centrebrag.com ». Si nom de domaine centrebrag.com
Si tu vas à centrebrag.com,
tu vas avoir des billets.
Yann Thériault va être là.
Yes.
On va
filmer ça.
Ça va être complexe ce soir-là
parce qu'on va filmer
en... Premièrement,
moi, je suis stage central,
fait que le monde qui demandait,
« Ouais, mais là, ça fait chier si je vois le cul à Mike pendant deux heures. »
C'est un stage central qui tourne.
Fait que c'est comme le resto Le Concorde à Québec.
Ça tourne.
Et on va avoir aussi une caméra 360
pour le monde qui va le regarder
sous écoute en VR
il va y avoir deux versions du show
il va y avoir deux versions
c'est n'importe quoi
qu'est-ce que c'est n'importe quoi
c'est n'importe quoi
voyons tabarnak
c'est rendu ça le show business
c'est fourette
moi là tout le long,
chaque fois que j'en parle,
je suis incapable de ne pas rire.
Parce que
ça a commencé par un gag.
Chris serait drôle en face de la salle de belle.
Après, on a fait
Chris, tant qu'à faire la salle de belle,
on va le faire central.
Là, c'est ça la réalité.
J'en reviens pas. Je vais regarder
juste pour répéter le bon nombre.
C'est 11 270
billets vendus.
Tabarnak, ça m'impressionne.
Merci beaucoup.
Surtout au Patreon, parce qu'on a eu...
J'ai dit qu'on a vendu ça en 24 heures.
On a vendu...
On a eu une pré-vente au début
à nos Patréons que
chaque Patréon a acheté
11 billets.
On dirait...
Déjà, c'était juste la vente des Patréons.
Puis là, je suis comme... Ah, mais Chris, le partage,
il est sold out.
Puis il fallait appeler Evenco
juste pour faire parce qu'eux autres,
ils libèrent par bout.
Fait que là, ils se sont dit, Patreon va juste garder la moitié du Centre Bell, puis il a fallu quasiment qu'ils libèrent tout.
Ah oui.
Oui, ça m'impressionne.
Ça m'impressionne.
Bon, fait que là, on va commencer le podcast, si vous autres, vous êtes prêts.
Est-ce que vous êtes prêts?
Yes, all right.
est-ce que vous êtes prêts?
yes, alright sinon si je reste
à parler du Centre Bell
si je vais parler de ça pendant 4 heures
de temps
tu le ferais-tu?
il y a bien du monde qui demande
si tu le ferais à chaque année
vu que ça s'enligne pour être un succès
tu le ferais-tu à chaque année?
au lieu d'une tournée, un événement
moi je pense que non pour l'énement... Ça va dépendre.
Moi, je pense que non pour l'instant.
Mais ça va dépendre de comment c'est.
Parce que ça se peut que ça soit nul à chier.
Ça se peut que je fasse tout le long.
Eh, tabarnak! C'est bien mauvais.
Fait que je vais attendre.
Je vais attendre de voir.
Mais en même temps...
Mais c'est pas exclu que ça arrive.
Pour l'instant
je dis non
mais
tu sais peut-être
on a
l'année prochaine
peut-être le centre Vidéotron
ou
peut-être
peut-être le stade
peut-être
il rentre combien de personnes
dans le stade
le stade c'est plus que le
le stade
50 000
mais ça c'est 50 000 sur l Le stade... 50 000, mais ça, c'est 50 000
sur l'extérieur plus le terrain
qui doit être... Le terrain, tabarnak,
c'est gros comme Drummondville.
Il doit rentrer
peut-être 70 000 en tout.
Wow, OK.
Mais ça, ça serait...
Le pire...
Le pire... Ça va partir en joke, puis ça va finir.
Ça va partir en joke.
Ah, imagine!
Calisse!
Il faudrait que le stage soit au troisième but.
Je veux un stage central.
C'est-tu un stage central?
Au stade, ça doit pas coûter cher, en plus, le stade,
vu qu'il y a personne
qui veut jouer là.
Fait que tente l'année prochaine.
Ça serait fou.
Là, calisse, tu m'as mis ça dans la tête.
Bon.
On va commencer.
Je vais revirer mon téléphone, sinon...
Cette semaine,
là, tu m'as mis le stade dans la tête.
Je vais vous faire un ann là, tu m'as mis le stade dans la tête. Je vais vous faire
un annonce.
Non, cette semaine,
cette semaine,
très content
d'avoir mes invités.
J'aimerais ça qu'on donne
une bonne main d'applaudissement à Julien Corriveau
et Jean-François Provençal.
Salut! Merci beaucoup! et Jean-François Provençal. Salut.
Merci beaucoup.
Merci beaucoup, les gars.
Salut. Merci à toi de l'invitation.
Merci d'être là.
En plus, c'est rare, j'ai un autre
vegan sur le show.
Oui, je sais.
Je suis bien content d'être là aussi.
On va pouvoir parler de fausses viandes.
Toutes les affaires, c'est pas le fun.
Le monde aime parler.
Le fromage.
T'aimes ça, le fromage?
Je déteste le fromage.
C'est pas bon, hein?
C'est dégueulasse.
Il y en a au cachou, je trouve que c'est pas si pire.
Oui, c'est correct.
Hier, en plus, je suis allé super quelque part.
C'était chez mon ami Alain.
La fille qui faisait la bouffe,
c'était super bon,
puis je savais pas que le dessert,
il y avait du fromage dedans.
Puis là, moi, tout le long,
j'étais comme, c'est vraiment bon.
Des fois, le monde fait des affaires au fromage.
C'est dégueulasse!
Astuce, c'est dégueulasse!
Ça goûte le cul!
Puis elle était comme,
mon dessert, c'est au fromage.
Mais il était super bon.
Tu sais, il y a du cheesecake au fromage chez moi. Mais quand c'est sucré,. Mais il était super bon. Tu sais, il y a du cheesecake
au fromage chez moi.
Mais quand c'est sucré,
c'est pas super bon.
Oui, oui, oui.
Mais tu sais,
tu mets du sucre dans tout,
ça va être délicieux.
Pas mal, oui.
Pour vrai, là.
C'est plus quand t'essaies
de te faire un gris de cheese
au fromage
que là, t'es déçu
sur un moyen terme.
Ah, oui, oui.
Ça, là,
c'est plus une punition
qu'un repas, là.
Moi, par exemple,
je me fais à star
des gris de cheese.
Il y a zéro fromage mais la sandwich à Elvis
beurre d'épinote
banane coupée
tu fais ça comme si c'était un gris de cheese
je mets un peu de Splenda
tu trouves une banane
c'est pas assez sucré
c'est délicieux
j'avoue avec le beurre d'apinote
qui devient tout mou,
il devient chaud. Ça doit être bon.
Y'a-tu des affaires vegan sur le menu du bordel?
Oui.
Y'a le tartare
végé.
Ok.
Le tartare végé
qui a moyen de le rendre vegan
vu qu'il y a du parmesan dedans.
OK.
Puis c'est pas mal tout.
Avant, il y avait une couple d'affaires.
Puis là, j'ai réalisé que...
Je pense que les autres partners
m'aiment pas tant que ça.
Non, mais si vous sortiez
un genre de burger vegan,
appelez ça le Mike
ou quelque chose comme ça.
Ça serait cool.
Je sais pas.
Ça, mais j'aimerais ça.
Tu sais, là,
une Passover Burger,
ça en vient au Canada.
Il faut l'amener. Mais là, tu l'as faite toute seule pendant des années. C'aimerais ça. Une Passover Burger, ça en vient au Canada.
Il faut l'amener.
Tu l'as faite toute seule pendant des années.
C'est temps qu'il y ait quelqu'un d'autre sans charge.
Tu es capable de manger... Tu manges-tu vegan souvent?
Souvent, quand je suis avec Julien,
je suis son compagnon de vegan.
Parce que j'aime ça, les légumes.
C'est le fun.
C'est bon.
Ce n'est pas si pire.
Au début, c'est tough fun c'est bon ouais ben tu sais c'est pas si pire au début c'est tough tu dois le savoir aussi
mais à un moment donné
tu sais j'ai quoi
15 recettes que je fais
avant j'avais 15 recettes
qui avaient du poulet dedans
c'est à dire j'ai 15 recettes
où il y a pas de viande dedans
puis tu sais
on s'habitue
puis maintenant
tu sais j'y pense plus
à ça la viande
fait que tu sais
quand on mange ensemble
souvent on s'arrange
à Montréal
tu sais maintenant
c'est rendu bien plus facile
qu'avant
ça fait combien de temps que ça fait trois ans je pense
ok c'est pas si ok ok ok ok mais aussi je sais pas combien de temps ça fait
ben oui c'est pas bien grave non c'est ça c'est juste comment qu'on
mange pas bien c'est ça mais souvent comme en tournée c'est difficile je
trouve le tic en convoi dans les places un peu éloigné le sphère qu'est ce qu'on
mange avec une salade avec rien d'un petit coin
ouais parce que même la vinaigrette tuignées, on se dit « qu'est-ce qu'on mange? » « Ça va être une salade avec rien dedans. »
Oui, parce que même la vinaigrette, tu ne peux pas.
Tu pognes la vieille romaine,
tu as trouillé ses coins.
La pire affaire, c'est quand tu vas dans un resto
et ils font « non, non, le chef va être capable
de te patenter de quoi? »
Il y a tout le temps des betteraves
et de la tristesse dans sa vaisselle.
C'est dégueulasse.
Ou des places qui disent « mais du poulet, ce n'est pas de la viande. » Attends, je vais t'expliquergueulasse. Ou des places qui disent « Du poulet, c'est pas de la viande. »
Attends, je vais t'expliquer une affaire.
Je n'ai même pas le droit de mettre de cinsueux, moi et Chris.
Non, mais pour vrai, c'est comme l'option mexicaine
des tacos avec des fèves
et du riz, mettons. C'est bon ça.
On s'entend.
Moi, c'est ça qui m'a sauvé, c'est la cuisine d'ailleurs.
La cuisine québécoise.
Un hot chicken. Tu veux te tuer, essayer deest ça qui m'a sauvé, c'est la cuisine d'ailleurs. Parce que la cuisine québécoise, un hot chicken,
tu veux te tuer,
essayer de faire ça vegan, mais sinon,
tout ce qui est tacos mexicain,
tout ce qui est asiatique, ça s'adapte super bien.
Au Japon, ils ont inventé le tofu.
Il y a plein d'enfants japonaises végés,
vegan.
Mais il y a moyen de...
La sauce à hot chicken,
Saint-Hubert en poudre, est vegan.
Puis si des petits pois, c'estubert en poudre, est vegan. Oui.
Puis si des petits pois,
c'est vegan,
le pain, c'est vegan.
Puis si tu trouves
du Impossible Burger
puis tu le coupes
en le faisant brûler un peu,
ça goûte.
Puis tu mets bien des épices
à poulet.
Ben, nous,
ce qu'on aime du hot chicken,
c'est la sauce.
C'est la sauce.
On s'en calisse.
Sinon, c'était une sandwich
au poulet.
Qui commande ça?
Mais Saint-Hubert, maintenant, ils ont des options
végétariennes. Je sais que Chris n'est pas tombé
dans l'oreille d'un saut. Il va dire que
le livreur, il connaît mon adresse.
C'est long pour vous.
C'est comme des genres de croquettes de tofu.
Mais tu sais, c'est ça l'affaire. C'est que tu peux manger
vegan, mais tout croche aussi.
Moi, j'ai engraissé. Moi, je suis devenu chubby
depuis que je ne mange plus de viande.
Tu te remplaces tout
par du pain au début.
Tu es là à manger
15 toasts par jour
parce que j'ai tombé
tout le temps en faim.
Bien du popcorn.
Moi, j'ai hâte en crise
que le début arrête.
Moi, ça me fait capoter.
Tout le monde m'envoie
tout le temps des...
Surtout sur Facebook.
Aussitôt, il y a une étude
sur la malbouffe vegan,
ils m'envoient ça pour faire,
« Hey, c'est pas vrai ce que tu dis, que c'est plus santé. »
Je n'ai jamais dit que c'était plus santé, tabarnak.
Je mange des hamburgers.
Bien des frites.
Les gens prennent pour acquis que vegan et santé,
ça va souvent ensemble, mais non.
Moi, je mange tellement de chips dans la vie. Tu soupes souvent aux chips, d va ensemble. Parce que ça va souvent ensemble, mais non, là, tu sais, je veux dire. Puis moi, tu sais, je mange tellement de chips dans la vie, là.
Tu soupes souvent aux chips, d'ailleurs.
Oui.
Il y a eu un show, à un moment donné,
on a soupé aux chips, parce qu'il n'y avait rien.
Ça a été le pire show de toute notre vie, pour vrai.
Avant, un spectacle, on a soupé aux chips.
Tu sais, vous, vous avez mangé des chips.
Juste des chips.
Tabarnak!
On sort dessus, puis il y a un craft, tu sais,
puis il y avait juste des peanuts, puis des chips. On est comme... Pourquoi? Ça va être correct? Là-dedans, il y a du bl. Il y avait juste des peanuts et des chips.
Ça va être correct.
Là-dedans, il y a du blé dans la bière.
On a eu un gros pic d'énergie
les 30 premières secondes du show.
Après ça, ça a crashé.
Ça a été la pire affaire.
Le monde, en plus,
souvent, ils pensent qu'avant un spectacle,
le monde, ils doivent manger soit léger, léger,
ou genre un spaghetti pour avoir de l'énergie.
C'est des chips et des noix.
Il faut faire attention de ne pas trop manger l'eau
parce que tu rôtes sur le plat.
Ce n'est pas bien.
C'était-tu avant un show de musique?
Mélanger les deux.
On a fait ça pendant un temps, stand-up et musique.
Maintenant, on fait juste musique.
J'ai appris à jouer du piano.
Que tu ne savais pas avant?
Je n'avais pas joué du piano.
Tu as appris à quel âge? L'année passée?
J'ai appris il y a trois mois.
Honnêtement, il est rendu...
Il est rendu bon.
Il s'est acheté un clavier
Avec des beats et plein d'affaires dedans
Notre show avant c'était très chansonnier
Folk
À ce temps-là c'est plus comme un show d'un restaurant italien
Il y a quelqu'un qui veut du Rihanna
Ok
C'est rendu ça notre show
C'est un autre game
C'est quoi le nom de votre band? C'est rendu ça notre show c'est un autre game c'est très c'est quoi le nom de votre band?
on n'a pas trouvé de nom
c'est plus comme Julien et Jean-François
c'est comme un peu les appendices
on n'a pas encore trouvé le branding de ce nouveau show
mais là on a vu chez Steve
le magasin de musique qui vend des
cravates avec des notes de piano dessus
puis on s'est dit
des espèces de nœuds papillons
avec des clés de sol on s'est dit, des espèces de nœuds papillons,
avec des clés de sol.
On s'est dit,
OK, là, je pense qu'on vient de trouver notre concept.
On hésite à...
Tu sais, les frères Mi,
Mu et Zik.
Tu imagines,
tu vois ça arriver,
deux gars avec des cravates
de notes de musique,
tu fais non, non, non.
Je veux pas ça.
Le magasin,
la clé de sol,
ça existe ça encore? Il y avait ça à Saint-Jean. Il y avait ça à Saint-Jean, oui, oui. Ça ça. Le magasin, la clé de sol, ça existe ça encore?
Il y avait ça à Saint-Jean?
Il y avait ça à Saint-Jean, oui, oui.
Ça existe.
Je pense que ça a fermé.
Moi, j'allais là faire accorder ma guitare,
faire changer mes cordes puis accorder ma guitare,
puis c'était un gars qui a une grosse coupe longuette,
mais là, je dis ça, puis tu sais, en tout cas.
Puis là, il changeait mes cordes,
il était comme « tabarnak ».
Non, mais toi, tu te trompes avec le palais de la musique.
Ah, le palais de la musique, oui.
La clé de sol, c'était l'équipement audio
genre de centre à effet mais je sais pas si ça existe encore
parce que ça serait d'avoir eux autres
qui vous commandit avec vos
cravates piano
ouais ça serait vraiment cool
tous ces messieurs là qui travaillaient là avec leurs grosses copes longues
ils bouclaient là
ça c'était eux autres qui étaient cool
c'est sûr qu'il y avait un band
tous ces gars là il y avait des bands et ils sont tout le temps bien en crise
que toi,
tu as eu un band.
Ils vendent des instruments
de musique,
mais ils sont en crise
en face.
Il fallait dire,
c'est quoi,
tu veux une guitare?
Imagine comment ça doit
être insultant,
par exemple,
pour quelqu'un
qui a appris
à jouer de la musique
à 4 ans
et là,
il rêvait de faire
une carrière là-dedans
et là,
il est rendu
qui tourne des guitares dans une shop et tu as lui qui est comme, à 4 ans. Il rêvait de faire carrière là-dedans. Il est rendu qui
toune des guitares dans une shop.
Tu as lui qui est comme, après faire ça,
il y a 3 mois, je sold out.
Il y a-tu moyen?
C'est un peu ça, oui.
À part
d'eau pirée, il y a-tu d'autres notes?
Les noirs, ils servent à quoi là en haut là mais quand tu joues
tu sais j'imagine après trois mois tu sais t'es capable de sonner mais ça doit être extrêmement
limité ça doit être plus du ting tang non non non t'as tu pris des cours ben sur internet sur un
app ouais ouais ben tu sais la fin c'est que je savais jouer de la guitare.
Un piano, c'est très visuel.
Toutes les notes sont toutes là.
C'est comme une guitare en bois.
C'est comme une guitare en bois, c'est ça.
C'est plus visuel que la guitare.
La guitare, c'est comme dans ta tête.
Mais le piano, c'est très... Tu le vois.
Il faut juste que tu arrives à maîtriser
ce que tu fais avec tes mains.
Tu serais un bon prof de musique.
La guitare, c'est dans la tête. Le piano, c'est-ce que tu fais avec tes mains? Tu serais un bon prof de musique. La guitare, c'est dans la tête.
Le piano, c'est...
Je ne peux pas jouer
du Rachmaninoff ou des affaires classiques.
Je joue...
C'est déjà pas pire.
Oui, mais c'est pas pire.
Là, il l'a fait avec sa bouche.
Je me demande comment ça sonne.
On vient un peu dévoiler
un des
bunchs de notre show.
Ouais.
Je joue avec un masque.
T'aurais même pas dû apprendre
à jouer du piano.
Tu fais semblance pour le coronavirus.
Là, vous n'avez pas
de nom, mais
est-ce que vous allez en trouver un?
Je ne le sais pas.
C'est sûr que là, on est un peu en rodage
d'essayer de voir comment ça marche
la formule juste musique.
On l'a fait un peu dans le temps des appendices,
mais là, c'est ça.
C'est de voir aussi,
ça a-tu un nom?
On est-tu un vrai duo ou on est juste deux personnes
qui sont ensemble en même temps?
Il nous faudrait comme un genre de nom qui fait cool
mais ridicule en même temps.
C'est ça. C'est pour ça que moi, je tiens encore à muésique.
C'est comme quelque chose qui fait rock.
Je ne sais pas quoi.
As-tu des suggestions?
Moi, je pense que le meilleur nom du public,
c'est ce qu'on va prendre.
OK, go. Le gros show. Non, ça, c'est letu des suggestions? Moi, je pense que le meilleur nom du public, c'est ce qu'on va prendre. OK, go.
Le gros show? Non, ça, ça a déjà été pris.
Fa et Luce.
Fa et Luce?
On a un gagnant!
Fa et Luce.
C'est qui Luce? C'est qui Fa?
C'est ça.
Qui c'est qui a plus l'air du bout?
Moi, je suis très poilu, donc je pense que je suis plus la base. Oui, c'est ça. OK. On l'est ça. Qui c'est qui a plus l'air du bout? Moi, je suis très poilu,
donc je pense que je suis plus la base.
Oui, c'est ça.
OK.
On l'a trouvé.
Faëlus.
Souvent, le monde,
il pense qu'il est Julien.
En fait, souvent,
dans les articles de journaux,
quand on a eu des affaires
dans les journaux,
tout le monde écrive
Julie Corriveau.
Oui.
Là, j'essaie de me faire pousser la barbe.
Ça fait un an que j'essaie
et ça a donné ça.
Moi, je pense pas que j'ai eu ma puberté encore.
À quel âge les c***** sortent du corps?
Pas vrai!
Ça, là, moi, je me rappelle...
Moi, il me semble qu'il était tout le temps sorti.
Je me rappelle pas de pas avoir eu de poche.
Bien, il me semble.
Tu sais, les...
Même quand tu regardes un bébé tout nu,
je veux dire, c'est pas ça que je fais dans mes temps libres,
mais mettons, tu sais...
Je veux dire, il n'y a pas rien.
Non, non, il y a un petit sac.
Non, mais je pense que ça, ça se fait dans le ventre,
quand tu es dans le ventre, ben oui.
Ben, j'espère.
Il me semble que je ne connais personne
qui est vraiment en dedans.
En même temps, ce n'est pas comme si c'était la question
que je posais quand je parlais à quelqu'un.
Quand j'ai écouté RuPaul's Drag Race, les travestis, eux autres, ils s'est rentrés en dedans. En même temps, c'est pas comme si c'était la question que je posais quand je parlais à quelqu'un. Quand j'ai écouté
RuPaul's Drag Race,
les travestis,
eux autres,
ils s'est rentrés en dedans.
C'est ça,
ils s'est rentrés en dedans,
ça s'appelle « tuck in ».
Fait que là,
vraiment,
je suis comme,
« Calisse,
comment tu peux faire ça
de tes poignes? »
Puis là,
pouf!
Ah!
Faut vraiment vouloir
faire un spectacle.
Moi,
je m'achèterais du tape.
Ben,
c'est ça qu'ils font ça.
Reste-toi à queue,
mets-toi du tape. Fais semblant que qu'ils font ça. Rasse-toi à queue, mets-toi du tape.
Fais semblant que t'es un gros camel toe.
Ah ouais, du tape à queue.
Ouais, ouais, du tape à queue.
Je sais pas, c'est quoi?
C'est-tu comme du gros gorilla tape?
C'est-tu comme du tape pour faire la peinture?
Du tape à queue?
Non, mais je sais pas.
Non, mais ça doit être du tape,
ouais, ça doit être du genre masking tape,
parce que sinon,
du tape caroliste, quand tu retires après ça, tout mais ça doit être du tape ouais ça doit être du genre masking tape parce que sinon tu dois être caroliste quand tu retires après ça
tout te passe
pis du tape à peinture
c'est pas assez fort
tu marches un pas
t'as une patte
t'as une patte à ruban
qui sort
sais-tu la magie
un peu ça
ah oui
ouais
mais quand même
c'est rentré dedans
me semble que tu reçois
une pichenote dessus
pis je suis KO une semaine.
Voir que tu es comme...
Ils ont des techniques.
J'imagine qu'ils se pratiquent.
Je ne sais pas trop.
Moi, je pense que je changerais.
Première couille de rentrée, je ferais non.
Je vais me trouver un autre post-it.
Puis là, je serais...
Comment on fait la sortie?
Ils sont passionnés, ces gens-là.
Ils aiment ça faire ça.
Ben oui!
C'est du monde qui aime ça faire ça.
C'est weird à ce temps que là,
RuPaul a commencé à faire des entrevues en homme.
Il a passé 30 ans à nous vendre l'image de RuPaul, RuPaul.
C'est weird de le voir parce que c'est rendu un vieux monsieur.
Il semble que la magie est mortelle. Moi, je ne savais pas ça quand j'ai écouté le show. Puis c'est weird de le voir parce que c'est rendu un vieux monsieur.
Il semble que la magie est mortelle. Et moi, je ne savais pas ça quand j'ai écouté le show.
Puis là, j'ai fait, c'est qui ce monsieur-là?
Il ressemble donc bien à l'autre madame.
Puis là, j'ai dit à ma blonde, je pense que c'est le même.
Puis effectivement, c'est ça, c'est le même.
OK, dans le drag...
Vu que moi, je n'ai jamais écouté ça,
je le vois souvent en entrevue.
Bien, souvent. Une couple de fois.
Oui, dans le show,
All Star, son affiche. Attends, j'ai un Google Alert.
RuPaul, il est à Farline, le soir.
Tu le suis, t'as une Google Alert. J'ai une Google Alert
de RuPaul.
Mais moi, ma blonde,
elle connaît quelqu'un qui fait ça.
J'ai comme été proche
un peu de ce milieu-là
à un moment donné
pis moi
je trouve ça quand même
assez
j'ai même un ami
que sa blonde
elle faisait du
l'inverse
comme elle se faisait du
comment c'est
drag king
elle était en homme
ou
elle est une femme
qui se déguise en homme
pis je pense que
c'est comme un peu
ils font des performances ils font des shows ils font des quand même je pense que c'est pas juste regardez se déguise en homme je pense que c'est comme un peu ils font des performances
ils font des shows
ils font des
quand même
je pense que c'est pas juste
regardez je suis maquillé
il y a comme une performance
qui vient avec
qui est comme
sûrement libératrice
j'ai l'impression
n'importe quel personnage
que tu prends
te permet de faire
d'autres affaires
en tout cas
en humour
le pan des drag queens
en plus sont drôles
c'est rare que tu vois
une drag
comme Mado c'est un personnage
d'humour.
Oui, c'est ça. Mais justement, je pense qu'hier,
elle avait un show à Québec dans l'affaire Le Diamant.
La grosse salle, Robert Lepage,
ils font de la lutte.
Il y avait un gros show de drag hier.
J'ai vu des stories de ça.
J'aimerais ça voir une drag queen
qu'au lieu d'être drôle,
qu'elle fasse genre
soit du drame
ou de la grosse
critique sociale
t'sais
elle fait genre
du Fred Dupay
ça serait cool
quand même
why not
ah ouais
un show de drag
mais c'est genre
District 31
ah ouais
ça doit exister
à quelque part
dans le monde
je peux pas croire
ben je sais pas
c'est sûr
si ça existe pas
il faut peut-être
au Japon ça peut être le prochain projet pas, il faut peut-être au Japon.
Ça peut être le prochain projet de Faylus, peut-être.
Faylus font critique sociale drag.
Il commence à y avoir des niveaux pour vous.
Oui, un petit peu.
On ne vendra jamais de billets.
Là, vous autres, est-ce que vous faites encore votre spécial fin d'année?
Non, ça a été annulé, ça.
Pourquoi et par qui?
Ben, pourquoi...
Ils nous avaient dit qu'on allait le refaire,
mais je pense qu'ils n'ont pas aimé ça.
C'est-tu vrai?
C'est parce qu'en fait, la commande, ça avait été,
on fait un spécial de fin d'année,
puis on fait aussi un spécial 50 ans de Télé-Québec.
Puis là, je pense qu'ils s'attendaient à ce qu'on encense Télé-Québec, mais aussi un spécial 50 ans de Télé-Québec. Je pense qu'ils s'attendaient
à ce qu'on encense Télé-Québec,
mais on a vraiment niaisé Télé-Québec.
C'était vraiment drôle, pour vrai.
Je pense que c'est ça.
C'est ce deuxième show-là,
peut-être qu'ils ont moins aimé.
Ils ont fait, c'est trop compliqué.
En même temps, de nous demander à nous autres
de faire un show 50 ans de Télé-Québec,
c'est sûr qu'on va sortir toutes les vieilles mardes
et qu'on va les mettre à la TV.
Je ne sais pas à quoi ils s'attendaient, mais
ouais, c'est ça. Après ça, il y a eu des changements
quand même dans la direction de Télé-Québec, mais nous autres, on était
déçus. En fait, c'est Passepartout qui nous a cancellés.
C'est drôle, ils l'ont diffusé pareil, l'affaire de...
Ils l'ont pas checké avant?
Ben oui, ils l'ont checké, mais... Je pense pas qu'ils aïssaient ça à mort,
mais je pense qu'ils étaient un peu déçus. Je pense qu'ils se sont
dit, ah, ben, notre argent, on va la prendre pour faire d'autres
choses, là, tu sais. Je pense que c'est plus ça.
Pourtant, la revue de fin d'année, on avait eu des bonnes critiques.
Il y a eu des bonnes cotes d'écoute aussi.
C'était bon aussi.
Je l'ai réécouté cette année juste pour le fun.
Honnêtement,
c'est un peu déprimant de voir que l'actualité
n'a tellement pas avancé que 90%
du stock, on aurait pu juste le remettre.
C'était une des bonnes affaires
qu'on avait faites. Je te dis que ça ne revient pas.
Toi, tu as travaillé, par exemple,
sur le bye-bye?
Non, ça, c'est Chagnon, l'autre, le petit privé.
Ah, j'étais sûr que tu avais travaillé sur le bye-bye.
Non, un moment donné, Simon-Olivier m'a appelé
et il m'a dit, t'aimerais-tu travailler sur le bye-bye?
J'ai dit, oui. Il a raccroché.
Puis, il n'a jamais rappelé?
Non. Je pense que c'était un dare.
Quelqu'un avait... c'était un défi
c'est weird ça appeler quelqu'un
tabarde
c'est comme une fille qui t'appelle
t'es super avec moi oui
il testait ses options
je pense
c'était plus la vie louitée
c'est ça il s'est trompé
je l'ai pas pris mal partout
je me souviens j'étais vraiment loadé dans ce moment là c'est ça. C'est trompé, ça se peut. Non, mais je ne l'ai pas pris mal partout. Je me souviens,
j'étais vraiment loadé
dans ce moment-là.
Ce n'était pas comme si
j'attendais après de la job.
Je n'avais rien mais ça,
mais en même temps,
c'est un couteau à double tranchant.
Travailler sur le bye-bye,
c'est comme tu risques
de te faire ramasser
sur tout ce que tu fais.
Ça, moi, ça me fascine
à chaque année,
le monde qui font le bye-bye
et qui sont un peu surpris après qu'ils ont de la marre. C'est ça font le bye-bye pis que sont un peu surpris après
qu'ils ont de la marre.
C'est ça le bye-bye.
C'est tu fais de l'humour qui va être un peu
censuré pour après te faire dire
que t'es une crise de marbre
pis que c'était meilleur dans le temps de la poune.
C'est ça pour ça.
La poune était bonne.
Même le processus doit être quand même un petit peu
frustrant dans le sens que il y a beaucoup d'étap un petit peu frustrant, dans le sens que ça doit pas être...
Il y a beaucoup d'étapes pour écrire sur le bye-bye,
ça doit pas être comme le trip de la vie,
écrire le sketch de tes rêves.
En plus de ça, le monde te ramasse après.
Moi, j'ai l'impression que le bye-bye,
les brainstorms doivent être le fun en chrisse.
Parce que ça doit être, on préfère ça.
Ah non, si on fait ça, on va se faire ramasser.
Ah si, on préfère ça.
Puis là, il a écrit 22
bons sketchs pour finalement
sortir un sketch un peu beige.
Ça doit être quelque chose comme ça. Moi, j'avais parlé
avec André Duchamme. Il m'avait dit que
lui, au contraire, il trouvait que
moi, je pensais que Radio-Canada
censurait au bout. Puis il était comme
non, c'est pas si pire. Il lise les textes.
Souvent, il rit beaucoup. Ils sont assez critiques.
Mais lui, il trouvait que c'était une étape positive.
Mais en même temps, tu regardes le résultat
et il y a quand même une impression de retenue à quelque part.
C'est eux autres qui se mettent ces propres barrières-là.
Moi, je pense que le port du temps,
c'est le monde qui se le met eux-mêmes.
Ils font « je ne peux pas dire ça, c'est Radio-Canada ».
Même en fait, vous autres, avec votre affaire de Télé-Québec,
Télé-Québec devait se dire, OK, c'est clair
qu'ils vont censurer, puis vous n'êtes pas censurés.
Non.
Je ne sais pas si vous avez déjà compté ici, mais...
Je pense que non.
La dernière fois quand tu es venu, tu n'as pas parlé du tout.
Non, c'est ça.
Je suis dans le public, c'est peut-être pour ça.
Je suis venu avec Arnaud, je ne sais pas si on a parlé de ça,
mais en tout cas, ce qui est drôle, c'est que notre chargé de projet
à Télé-Québec, le gars qui lit les textes, dans le fond, pendant deux ans, lui, il aimait
bien, bien ça, ce qu'on faisait, puis il recevait des commentaires d'en haut. Les gens,
ils disaient, les appendices, c'est vulgaire, il faudrait que tu censures un peu les textes.
Puis, il disait, je m'en fous d'eux autres, ils ne les écoutaient pas, donc il ne transmettait
pas les commentaires de la haute direction. Donc là, à un moment donné, quand lui est parti,
le Télé-Québec a dit « Là, c'est à ça!
Là, ça suffit les jocs de cul! »
On était comme « Excusez-moi, on ne savait pas
que vous étiez fâchés. »
On a su qu'il y avait plein de commentaires qui n'étaient jamais
arrivés pendant deux ans. Nous autres, on était là,
on faisait des gags qui n'avaient pas de
crise, bon, sans faire à la TV.
Fait que là, ils ont dit « Ok, là, là,
ça va changer. » Fait que là, ils nous ont dit «, là, ça va changer. Fait que là, ils nous ont...
On avait un tableau de vulgarité.
Fait qu'on avait un tableau,
puis par épisode, on avait le droit à une joke de marde,
un sac, puis une joke de cul.
Ouais.
Puis là, des fois, on faisait des échanges.
Par émission?
Par émission.
Une joke de pet, une joke de sexe, puis une joke...
Un sac.
Fait que là, mettons, on disait, OK, mettons,
il y a une joke de diarrhée, puis après ça, c'est... Il y a une joke de pet. Est-ce là, mettons, on disait, ok, mettons, y'a une joke de diarrhée pis après ça,
y'a une joke de pète. Est-ce qu'on peut enlever la joke
de snatch pis mettre
cette joke de pète-là à la place? Fait que là, on faisait
des trades.
Pis là, on avait des discussions.
Ok, mais là, vous avez deux pètes pis
un sac, mais pas de joke de cul.
On était comme, c'est avoir deux pètes.
C'était ridicule.
C'était ridicule. Fait que là, au lieu de dire « call-less »,
il va dire « call-eye »,
mais il va sortir la graine.
C'est correct?
Puis à un moment donné,
ils voulaient nous censurer « faire l'amour ».
On disait « on va aller faire l'amour ».
Ouais, ils disaient « faire l'amour, c'est vulgaire ».
Pas le montrer, là.
« On va-tu faire l'amour? »
Ça, c'était une vulgarité.
Puis je suis comme « ben là, me semble que c'est pas vulgaire.
Mais ce qui est fou, c'est que, tu sais,
tous ces gens-là qui sont dans des postes de direction,
ils ont toutes des sensibilités différentes.
Fait que, tu sais, des fois, nous autres,
on avait une chargée de projet au début, début.
Elle, la sexualité, ça la dérangeait vraiment pas.
On pouvait y aller vraiment loin dans les jokes sexuels.
Mais elle aimait pas du tout tout ce qui était eschatologique.
Fait qu'une joke de pète, pour elle, c'était pas grave.
Mais trois gars qui se font hacher la graine par une machine.
Ça, c'est drôle.
Ça, c'est triste de bonne joke.
J'invente évidemment
n'importe quoi.
J'aimerais ça lire ce sketch-là.
Ce sketch-là.
Trois gars dans une usine.
Une drôle de machine.
Ils se sortent la graine.
Est-ce que cette machine va les aider ou leur nuire?
Ça leur nuire.
La graine hachée.
Burger des graines.
Ça allait dans le mur, ce sketch-là,
mais il y a eu un petit rire.
On passe à autre chose
et on fait comme si on n'en parlait plus.
C'est ça.
Toi, t'as jamais eu un tableau de vulgarité comme ça?
Non, moi, j'ai jamais vraiment
travaillé à la télé pour vrai.
Quand t'as fait ton show à
Musique Plus... Moi, à Musique Plus,
ils voyaient mon show en ondes.
La première fois qu'ils le voyaient,
c'était en ondes.
C'est arrivé une fois qu'ils nous ont censurés,
mais ils ont joué pareil.
Puis après, c'est quand ils l'ont vu,
ils ont fait « Ah, ça, ça n'a pas d'allure. »
Puis je ne me rappelle pas c'était quoi.
C'était dans le gros show.
C'est l'épisode avec Patrick Gros.
Il y avait un gag qu'on faisait.
Je n'ai aucune idée c'est quoi.
Puis là, quand je voyais les reprises,
mettons, il faisait « Cette semaine,
on va montrer les sept épisodes de la saison 2. »
Puis j'étais comme « Il n'y en avait pas huit.
Il me semble qu'il y en avait huit.
J'avais appelé et ils m'ont fait,
celle-là, on ne peut pas pour une raison stupide.
Musique Plus,
dans le temps, c'était comme le web aujourd'hui.
Mais ça venait avec
le salaire du web
d'il y a sept ans.
C'était ordinaire.
Moi, je trouve qu'on se plaint tout le temps
de la censure et tout ça, mais reste que
à un moment donné,
il y a certaines saisons où on en allait tellement loin
dans la vulgarité qu'à un moment donné,
quand t'en mets trop aussi, c'est plus nécessairement drôle.
Des fois, c'est bon aussi
de se forcer à diversifier
nos punches. Parce que c'est sûr que
c'est quand même facile de puncher avec une joke sexuelle ou vulgaire.
Mais c'est comme dans...
Il faut qu'elle soit vraiment drôle, en fait.
Moi, j'aime beaucoup les jokes vulgaires.
Mais même une bonne joke vulgaire,
c'est sur 20 sketchs, il y en a 15
que ça finit avec une joke vulgaire.
À un moment donné, ça devient lassant.
Ça surprend moins.
Moi, avec le stand-up, j'ai remarqué,
en tout cas pour moi,
que je fais depuis longtemps,
c'est que
ça me prend des numéros.
C'est quasiment comme du monde qui mange du sushi.
Tu manges le gingembre
pour nettoyer le palais.
Moi, j'ai un number
un peu hard.
Après, j'ai une histoire cocasse avec mon chien.
Là, une affaire un peu hard
là, hey je viens de m'acheter
un lave-vaisselle
là après genre
des jokes de viol
hey bro et martino
les annonces sont pas le fun
comme ça, parce que sinon
c'est ça, 20 minutes de joke de cul
tu perds le monde 20 minutes de joke de cul qui perd le monde.
20 minutes de joke de n'importe quoi.
Oui, vraiment, vraiment.
C'est bon, il faut varier aussi les styles de joke.
Moi, je regardais des extraits
des anciens shows l'autre fois pour
donner un cours d'humour.
Mais c'est juste que...
Ah, Christ!
Mais, ah, Christ, j'aimerais pas savoir ça.
Des vieilles affaires
t'enseignes à l'école?
j'avais un cours à l'INIS qui m'ont demandé de faire
sur les procédures humoristiques
c'est comme un package
je voulais trouver des exemples un peu au Québec
j'avais beaucoup d'exemples de The Office
je me suis dit pour l'humour justement
l'humour un peu plus noir je vais aller voir Mike
ce que j'ai trouvé le fun c'est que je pense
c'est un numéro que tu avais fait à Comedia
peut-être l'année passée ou l'année d'avant.
C'est juste qu'il y avait beaucoup de types
de gags différents et c'est ça qui faisait
que c'était bon. Dans le sens que tu avais
des gags dans tes prémices des fois qui étaient
des petites inversions, des petites affaires
pas toujours hard.
Ça faisait que souvent, les prémices sont
très drôles. Quand tu arrives au punch
qui est plus hard, au moins tu as eu plein d'autres variétés de gags
avant de te rendre là, des gags que
certaines personnes pourraient considérer plus convenus
mais que dans le cadre du numéro
ça marchait super bien avec toi
je pense qu'il ne faut pas
rejeter un type de joke
en particulier
chaque joke peut être amené pour
dire ton propos
ton podcast que tu faisais c'est quoi que ça s'appelait?
Ça s'appelait « Comment être drôle ».
« Comment être drôle » que, à chaque semaine, tu prenais des sujets.
Ça, j'ai écouté une couple d'épisodes, j'aimais bien ça.
Puis j'aime le concept de ça.
Ah, merci.
C'était-tu le fun à faire?
Oui, c'était le fun à faire.
On était deux, moi et Mathieu Charlebois, qui était le réalisateur.
Il y avait les producteurs qui étaient Toast aussi,
puis Radio-Canada qui diffusait.
Toast qui est la compagnie ou c'est ça une expression?
C'est moi qui n'ai plus d'angaine.
Je me sentais tellement comme un vieux monsieur.
C'est une espèce de pain gris
que tu mets dans un appareil
le matin ou le midi.
Non, mais Toast, c'est mon nom de rapper.
C'est juste, il y avait Juli. Non, mais Toast, c'est mon nom de rapper.
C'est juste,
il y avait Julien et il y avait Toast.
Non, mais,
je ne suis pas bon.
Non, c'est la compagnie
de production.
Oui, c'est une compagnie
de production.
Mais pour vrai,
ça sonne comme une expression.
Mais oui,
c'est une compagnie
de production.
Oui, c'était cool à faire.
On voulait justement
se différencier
des podcasts
comme toi
qui as un podcast
plus de discussion.
On voulait faire
de quoi de plus monté
avec un petit peu de sketch,
un petit peu d'habillage chanard.
On a fait ça à deux.
On écrivait les textes à deux.
C'est quand même bien de la job.
Le ratio job duré
versus un podcast de discussion,
c'est sûr que c'est d'autres choses.
On mettait 10-15 heures par épisode minimum.
Et Christ, nous autres, c'est pas ça.
C'est ça quiest ça je me sens mal
pour tout le monde
qui a des podcasts
qui a un vrai travail
qui va en arrière
parce que moi
il y a
quand même
un travail
mais
c'est pas moi
qui le fais
c'est Yann
qui passe
des jours
à monter
Jason
les réseaux sociaux
Michel
moi je suis juste
j'arrive
là
ouais mais c'est pas
parce que ça a été
plus tough
à faire que ça devrait
être meilleur
ou que ça l'est
idéalement
ça le serait
parce que tu travailles fort
mais tu sais
on a travaillé fort
sur des épisodes
qui finalement
sortent correct
il y a des affaires
que j'adorais
qui ont été coupées
par Radio-Can
ou d'autres personnes
mais c'était cool à faire
ça faisait différent puis tu sais moi j'adorais qui ont été coupées par Radio-Can ou d'autres personnes. Mais c'était cool à faire.
Ça faisait différent.
Puis moi, je n'avais jamais rien fait de vraiment audio.
Ça fait que c'était le fun de voir adapter des personnages à l'audio,
comment ça se passe, niaiser un peu les codes de la radio.
Ça fait que c'était cool.
Puis j'ai bien aimé faire des entrevues avec les humoristes.
Moi, c'est ça que je me suis rendu compte en commençant à faire du stand-up. Puis Jean-François, ça fait peut-être deux, trois ans qu'on en fait à temps plein.
Mais c'est tout le temps le fun de parler aux gens de comment ils envisagent leur travail.
Tu sais, même n'importe qui, même un open-miker que tu ne connais pas,
tu arrives et tu vas y jaser.
Puis il y a sa méthode.
Il réfléchit à comment il travaille.
Moi, je trouve ça vraiment le fun, les discussions qu'on avait avec les humoristes,
comment tu fais tes jokes, pourquoi toi, l'humour absurde, c'est important, c'est quoi cet humour-là, c'est quoi l'humour engagé.
On a eu des discussions vraiment très intéressantes.
Puis toi, j'ai vu sur, je pense que c'est la semaine passée, tu as fait un affaire, un genre pour les sacres avec Jérémy Demé.
Non.
Oui, oui. Oui, oui. Oui de l'argent pourquoi écoute c'était un organisme c'était la fin en fait les gens qui ont fait les comptoirs
alimentaires que j'ai tourné seul l'année passée pis je m'en souvenais pas c'est pas ça que tu me dis ça
oui oui c'est ça fait qu'on a fait ça ensemble
le concept c'est on était dans un char
pis là on roule sur les rues
de Montréal pis là quand il y a comme des
boss ou des affaires on sacre pis à chaque fois qu'on sacre
on met genre 25 cents dans le pot
le but c'était d'avoir un gros montant pis dire aux gens
donnez les gens ont faim
pis là quand je suis rentré dans le char et ce que Jérémy Demé m'a dit c'était d'avoir un gros montant et de dire aux gens, donnez les gens aux fins, et là, quand je suis rentré dans le char,
ce que Jérémy Demé m'a dit,
c'est,
tu sais que je pourrais juste
foncer dans le mur
et on mourrait.
Là, j'étais comme,
en fait,
il parlait juste...
C'est le pire motivateur
de l'histoire, ça.
Là, j'étais comme,
mais j'étais comme,
parce qu'il parlait
des pensées bizarres,
comme se planter des ciseaux
ou sauter en bas d'un édifice quand t'as le vertige. Il voulait parler de tout ça et j'étais comme, OK, OK, mais c'était parce qu'il parlait des pensées bizarres, comme se planter des ciseaux ou sauter en bas d'un édifice
quand t'as le vertige.
Il voulait parler de tout ça, puis j'étais comme,
OK, OK, mais c'était pas rassurant pantoute,
c'est lui qui conduit.
Mais c'était une farce, c'était pas sérieux.
C'était-tu en cam qui t'as dit ça?
Non, non, non, on était en cam constamment.
Puis c'était vraiment drôle parce que le midi,
on prend une pause, puis là, il nous apporte des sandwiches,
mais il nous apporte des banh mi.
C'est des sandwiches vietnamiennes, c'est comme du pain sec un peu avec deorte des sandwiches, mais il nous apporte des banh mi. Tu sais, c'est des sandwiches vietnamiennes, genre.
C'est comme du pain sec un peu avec de la viande,
puis tout ça, puis il savait pas c'était quoi.
Puis là, j'étais comme, mais c'est vraiment bon.
Puis il était comme, je suis pas sûr.
C'est correct.
Puis comme il voulait pas le manger, puis j'étais comme, ben là, commande.
Mais Jérémy, c'est le gars, tu sais, on dirait
moins... Chaque fois, je pense
à des Français, je pense tout le temps
qu'ils vont aimer la bouffe,
ils vont aimer le vin.
Puis c'est le gars le plus hot dog moutarde jaune
que je connais.
Puis sûr, il a découvert les hot dogs moutarde jaune
à 20 ans.
Puis il a fait « fuck off, je déménage ici ».
– Des bons roteux.
– Fait que je je l'imagine pas
manger de la bouffe
surtout qu'un banh mi
mettons
ça a quand même
beaucoup l'air
d'un sandwich normal
ouais ouais
c'est un sandwich
avec des carottes
c'est pas épeurant
comme je mange
ça comme ça
ouais
ouais c'est ça
j'en ai déjà mangé
pis
c'était juste comme
je mange un sous-marin
t'sais
c'est un sous-marin vietnamien.
C'est vraiment ça. C'est le Subway vietnamien.
Il va au Subway puis il fait
c'est trop exotique pour moi.
Avez-vous des saucisses?
Poulet terriacois!
Le pire, quand j'ai vu
ce sketch-là, j'ai fait
c'était vraiment une belle cause.
J'ai fait, je devrais,
mettons, toutes les sous-écoutes
depuis le début,
juste demander à quelqu'un
qui a bien, bien, bien du temps
ou un autiste qui a beaucoup de talent
de me dire
ça serait combien, puis je donnerais ça.
Ton cachet du Centre Bell, probablement.
Mais sur le coup, j'ai fait, je vais le faire.
Ça peut être quoi le maximum?
Puis après, j'y repensais. Je fais, Chris,
quand même, 260 shows
ici, plus le studio.
Là, j'étais comme, ah ouais, pas vrai,
ça va me coûter 22 000.
À peu près, oui. C'est-tu que 25
cents du sac? Je m'en
souviens pas. Je pense que c'était pas vraiment
un montant. C'est juste donner de l'argent.
Je vais faire une affaire.
S'il y a quelqu'un qui pourrait compter
toutes les fois que j'ai sacré
depuis le début de sous-écoute,
je vais donner 25 cents par sac.
C'est vrai?
Wow!
Mettons que ça doit être
maximum
1000? 2000? Mettons, ça doit être... Ça doit être maximum...
1000?
2000?
Ah ouais, ah ouais.
Yann, tu couperas ce bout-là.
Au montage.
Là, les lives,
il fait très...
Oh, y'a le calice!
On fait de la job en calice
de ce petit tabarnak.
Non, mais c'est toi.
Yann, il a le droit de sacrer.
C'est lui qui pèse les sacs.
C'est juste mes sacs à moi.
Je commencerai pas à payer pour les
ostifidotes.
Je vais pas devenir...
Ça, c'est ça que j'aurais fait.
Sac à papier.
Je vais pas recommencer à faire.
Hé, tabarnam, là!
J'ai été en tabarnam.
Je vais donner 25 cents. Même si c'était une pièce, j'ai été en tabarmane je vais donner 25 cents même si c'était une pièce
j'aurais plus Carlis que Colline
à chaque fois
chaque pas
j'essaie de prendre un faux sac
il y en a du monde qui sont capables
ça passe bien
moi j'ai l'air d'un épée
c'est sûr que tu as l'air d'une vieille matante
même si j'essaie d'être forgé
t'as ce type de brincle-là.
Tabarouette, j'en veux un autre.
Je ne peux pas être fâché pour vrai.
Ça ne marche pas.
Michel et les chics sont capables.
Daniel, souvent,
il va dire « estique »
et ça passe bien.
Daniel Prenier peut dire « estique ».
C'est sûr que ça,
ma famille de Trois-Rivières,
on dirait que ça va mieux passer, les sacs.
Ouais, ouais, des caliques
pis ces affaires-là, on dirait que c'est... C'est le centre du Québec,
peut-être. C'est ça, ça marche plus dans leur
bouche, je sais pas pourquoi.
C'est vrai, moi je viens de Québec, ça marche pas.
Québec, c'est esti.
T'arrives à Victor-Drummond, estique,
estifi, ça passe.
Montréal, ça passe plus déjà.
Excuse-moi, Julien, je veux juste
ton petit poil, là.
C'est bien cute, ça.
Là, c'est ça.
À chaque poil qu'on trouve
sur moi, je donne 25 cents.
25 cents.
Ça, t'avais vraiment de l'air
le vœu que tu faisais
c'était de sucer son pénis
j'espère qu'il va me laisser un soir de chaud
non mais c'est sûr que
ça fait longtemps qu'on se connait
il y en a eu du crémage de dos dans le sud
on est rendu à un niveau de proximité
on dort ensemble
quand on va dans le sud on prend une même chambre
ça fait vous vous êtes rencontré vous aviez quel âge? Il y a quand même un niveau de proximité. On dort ensemble. Quand on va dans le sud, on prend la même chambre.
Oui, c'est ça.
Vous vous êtes rencontrés, vous aviez quel âge?
13? 13, 14.
C'est le fun. J'aime ça.
Le monde qu'ils ont rencontré
jeunes.
Vous avez gardé les mêmes
passions.
Parce que d'habitude, tu sais, à 13 ans,
t'aimes quelqu'un,
c'est ton ami
parce que...
Il y a un Nintendo.
Oui, c'est ça.
Il y a un Christ,
il y a un Nintendo,
j'aime ça le Nintendo.
Puis rendu à 24,
t'es comme...
Non, mais je pense
que c'est un peu notre but
dès le très jeune âge
d'avoir un groupe d'humour.
On est quasiment plus
des collègues
que des amis des fois
parce que, tu sais,
on s'est tellement vus
en travaillant que, tu sais, on s'est tellement vus en travaillant
qu'on a toujours été des amis.
Mais c'est ça qu'on faisait dès le point de départ.
On n'allait pas genre
au quai.
On écrivait des pièces de théâtre et on faisait des films.
C'est ça qu'on faisait dès le départ.
Ça, c'était notre point commun.
L'activité amicale, ça allait au quai?
C'est ça ton exemple?
On n'allait pas au quai comme tout le monde ici allait au quai. Quand c'est aller au quai. C'est ça ton exemple? On n'allait pas au quai, comme tout le monde ici allait au quai.
Non, non, vache.
Quand vous êtes des amis au quai.
Ben oui, mais t'as 13 ans,
tu peux pas aller d'une piquerie comme tout le monde.
Tu fais des activités plates, tu vas au cinéma,
tu vas jouer au bowling.
C'est pas une activité, parce qu'on est allés au quai quand même.
On avait une ligue de quai.
Ben, on avait une ligue de quai.
Ouais, mais on a joué quoi?
Peut-être 200 games.
À peu près. Non, mais en fait, c'est que
à 13-14 ans, genre,
mettons, le samedi, on se déguisait
pis on allait jouer aux quilles.
On se déguisait parce qu'on aimait
le Big Lebowski. Fait que là, on s'habillait un peu
dans le style Big Lebowski.
Ma mère m'avait cousu une chemise avec mon nom brodé dessus, comme dans Big Lebowski. Fait que là, on s'habille un peu dans le style Big Lebowski. Ma mère m'avait cousu
une chemise
avec mon nom
brodé dessus
comme dans Big Lebowski.
La même.
C'est qui qui était
le pédophile?
Jésus?
Personne.
Personne.
Non, mais c'est ça.
Ce qui est vraiment étrange,
c'est que ma blonde de l'époque,
elle avait sa photo
sur le mur
des vedettes
des quais.
Elle avait fait
une partie parfaite.
Ah oui?
Les petites, elles avaient gagné ça.
Fait que là, j'étais comme, checké, c'est ma blonde, les gars.
Ah oui. On était bien
fiers.
Ça a duré quoi, à peu près? Quatre games?
On n'est pas allé bien longtemps. Tu sais, ces idées-là
qui ont l'air déjà d'être une fausse bonne idée
sur papier, bien, quand t'as fait,
tu te rends compte que c'était une fausse bonne idée, puis
t'arrêtes vite. Est-ce que vous étiez connus à l'époque
qu'il y avait encore les
quilles à TQS?
Y'a-tu eu les quilles à V? Non.
Non, non, non. On les a checkées un peu,
les quilles. Mais vous les avez jamais faites?
Non, non, non. Ah non, on n'était pas
une ligue comme ça, là. C'était pas
si sérieux. Non, c'était cinq amis qui allaient
jouer aux quilles. Non, non, mais je veux dire, tu sais,
moi, j'avais joué, tu sais, à TQS, il y avait, genre, les 5 amis qui allaient jouer au king. Non, non, mais je veux dire, tu sais, comme moi, moi, j'avais joué, tu sais, à
TQS, il y avait, genre, les vedettes
qui allaient jouer au king.
Puis, ce qui était mauvais, là,
le professionnel que
j'étais con, où est-ce qu'on avait été jouer,
l'aller
à rentrer dans le centre.
Fait que n'importe où tu visais,
si tu lançais pas
trop fort, t'avais un abat automatique.
Fait que là, moi, j'arrive,
pis là, je suis comme,
« Carré, je suis bien en feu. »
Pis le professionnel, lui, il lançait pour vrai,
mais vu qu'il visait comme du monde,
il m'a fait tout le temps ses shots.
Fait que là, moi, j'avais abat, abat, abat.
Lui, il a ce petit jeu de marde.
Il a été insulté.
Ouais, c'était insulté pour lui,
pis c'était super le fun pour moi. Ça, c'était-tu l'époque que t'avais les cheveux bleus de même'a insulté. Oui, c'était insulté pour lui. C'était super le fun pour moi.
Ça, c'était-tu l'époque que tu avais les cheveux bleus de même?
J'avais.
C'était après.
C'était après.
Oui, oui.
Mais c'était...
C'est le genre d'affaire que...
Moi, mon père, il aimait bien des quilles.
Puis, oui, c'est ça.
Fait que j'allais juste pour que mon père me voit à TV.
Puis qu'il fasse comme...
Il a réussi.
Oui, oui. Non, mais pour vrai. Probablement la première fois que mon père me voit à TV et qu'il fasse comme... Il a réussi. Non, mais pour vrai.
Probablement la première fois que mon père a réalisé
que j'avais percé,
c'est quand il m'a vu au quai à TQ.
Ça, c'est drôle.
J'animais un gars-là juste pour rire.
Il me voyait encore comme un open-mic.
Les quai...
Tu penses qu'il a enregistré la cassette?
Des fois, il la regarde?
C'est sûr qu'il l'a enregistrée
ah oui c'est sûr
Asti
il faudrait
c'est un bon extra
Patreon
ça va être sa fin
sa fête
ah Chris
si on peut trouver ça
un extra Patreon
de moi au pays
ah tabarnak
un bon 22 minutes
Asti que c'est drôle
pis on fait une nouvelle
tu as une pièce pour les archives
deux pièces audio, trois pièces vidéo, cinq pièces live
sept pièces écailles
c'est juste
il n'y a rien de nouveau
c'est juste ça
c'est drôle
c'est drôle quand même
qu'est-ce que les gens décident
qui sont importants pour eux pour dire
t'es connu. Moi, mettons,
avec ma famille, ça a été
beaucoup la fois que j'étais allé
au Trichard.
Un moment donné, j'ai fait une voix dans une pub
qui passait pendant l'occupation double.
Là, je t'ai rendu vedette.
En quelle pub?
C'est une pub de Mentos. C'était juste ma voix.
Mentos! C'est super bon! C'est d'un bel rafraîchissant, c'est une pub de Mentos, c'était juste ma voix Mentos, c'est super bon
Ah c'est donc bien rafraîchissant ces Mentos
C'est comme une conversation
Par message texte
J'essayais de cruiser une fille et de trouver la bonne phrase
Mais c'était vraiment un 15 secondes
Puis ça je m'en suis fait parler
Tu changeais-tu ta voix?
Tu gardais ta même voix
C'est moi et ma tante Nicole
Vas-tu m'aimer maintenant? Non on avait pas c'est moi et ma tante nicole ouais ouais tu vas tu m'aimes et maintenant non mais il y avait même pas
ma face là tu sais les gens m'en ont même plus parlé que un groupe de sketch
ultra respecté vous avez gagné des prix vous avez fait que ça puis ok je suis fier de toi et
oui le gomme en tout fait moi c'est ça j'ai fait aussi des pubs pour vachon
année la voie ou en voyant voyait c'est un sketch sur internet le pi le goût du
dépanneur c'est le qui m'a reconnu le fait d'un barman tél goni vachon toi
je sais quand même d'autres choses aussi. »
À chaque fois que je reviens, il fait comme,
« Hé, le gars de vachons! »
J'en fais plus de pub de vachons.
Ça va rester.
À moi, c'est absurde.
Moi, j'ai eu...
L'année passée, il y a eu un article sur moi dans Urbania
pour parler du podcast.
Ça disait,ait Mike Ward,
connu comme
chroniqueur à l'émission
Testosterone, anime aussi
un podcast.
Puis là, c'est comme
il me semble,
il y a eu d'autres affaires.
Quand le monde
me voit dans la rue, ils font pas comme
« Ah, c'est le gars de Testosterone.
Il vient de me voir.
Est-ce que Marc Bollard, ton nom? »
Ça passerait plus à ça, Testosterone,
à la TV.
Mais dans le temps, la seule raison
pourquoi ça passait, c'est qu'il y avait eu
comme 3-4 shows
que c'était très des shows de filles.
Tu sais, genre, il y avait les copines d'abord, il y avait eu comme trois, quatre shows que c'était très des shows de filles. Il y avait les copines d'abord.
Il y avait les lionnes.
C'était une mode de quatre filles ensemble
qui parlent que les gars, c'est des hosties de colons.
Nous autres, vu que c'était quasiment une parodie de ça,
mais version masculine,
ça passait, même à ça, ça ne passait pas tant que ça.
Ça a passé deux saisons.
Puis après, tout le monde...
Tout le monde voulait pas que ça revienne.
Je te parle de l'équipe.
Moi, déjà, saison 2,
j'étais comme, OK, c'est où je peux aller?
Puis j'étais parti de...
C'est un bon salaire à Musique Plus
que je pense, la première année,
ils m'ont payé en pesto
puis en scène noire. En pesto puis en scène noire. m'ont payé en pesto puis en scène noire.
En pesto puis en scène noire.
J'avais payé en pesto
puis en vieux vachiste.
Oui, mais c'est quand même 8$ le pot
quand tu accumules.
Mais moi, c'est drôle.
On dirait quand...
Moi, je suis
vraiment chanceux de jamais avoir eu
d'offres payante parce que
tu sais mettons j'aime
moi je suis quelqu'un
bien de principe sur
mes choix mais
c'est plus facile quand t'as pas une offre
de on te donne 300 000
viens à TVA déguise-toi
en ça tu sais c'est plus
facile faire moi je veux
c'est plus facile être faire. C'est plus facile d'être toi-même
quand personne ne te veut.
Avec du recul,
je suis vraiment content
que personne ne voulait
toutes ces données-là.
Honnêtement, oui.
Je pense que c'est un choix
que tout le monde s'oppose.
Il y en a qui reçoivent plus d'offres
que d'autres, évidemment.
Mais c'est ça.
Tu veux faire de l'argent.
Nous autres, quand les appendices ont arrêté,
on était quand même habitués de neuf ans à faire de la télé
avec un job stable.
Avec un bon salaire.
Puis là, tu te retrouves avec rien.
Je dis oui à quoi?
Jusqu'à quel point je suis prêt à aller faire n'importe quoi.
Puis on a fait un peu n'importe quoi.
On a essayé beaucoup d'affaires quand même.
Est-ce que vous êtes...
Je vais demander ça aux deux, puis répondez-moi
un par tour.
Ce n'est même pas le même qu'on parle.
Est-ce que...
Est-ce que...
Est-ce que...
Non, mais un par tour, ça marche.
Il y a deux tours.
Un premier tour, deux deux tours.
Un par tour, ça marche. Un par tour.
Il y a deux tours.
Un premier tour,
deux derniers tours.
Mais,
est-ce que vous êtes
le genre de personne
qui met de l'argent de côté?
Oh, que non!
OK, zéro, zéro.
On n'est pas pareil là-dessus.
OK.
Eh boy, moi,
je suis dans le trouble.
OK.
Toi, t'es cassé, cassé.
Mais Jean-François aussi,
il se respecte plus créativement
que moi, mettons.
Moi, j'en ai fait des contrats,
mettons que c'était vraiment alimentaire.
C'était pas de la marde.
Tu penses que c'était pas une question artistique
de devenir la voix de Mentos?
C'est parce que moi,
une cause qui me tient toujours vraiment à cœur,
c'est la bonne haleine.
Disons que dans ces moments-là,
c'est plus facile de dire oui,
c'est payant,
ça n'entrait pas contre mes valeurs.
En plus, sur une voix,
on s'en corolle.
Honnêtement.
N'importe qui qui fait moi,
ça va contre mes valeurs
d'être la voix de Mentos.
Fuck you!
C'est quoi tes valeurs,
ta marnaque?
T'es la voix de Mentos.
C'est pas...
Moi, juste le fait
que quelqu'un voulait payer pour cette voix-là,
j'ai comme déjà là, c'était un miracle.
Ouais, c'est magique.
Parce qu'après ça, tu te sens un peu redevable aussi de la compagnie
qui te paye, pis là, tu peux pas dire, ouais, j'ai les Mentos.
T'sais, t'es quand même un peu prisonnier dans quelque chose aussi,
je pense. Mais t'sais, moi, je dirais pas oui pour un affaire
que je suis vraiment contre. T'sais, on reçoit tous des
calls d'audition des fois, t'sais, y'en a que
je dis non, là, tout ce qui est, mettons, par rapport
à la viande ou tout ça,
des affaires que j'ai dites publiquement.
Je ne peux pas faire
un number de « je suis vegan »
et après ça,
on va vendre des hamburgers.
Ça, ça ne marche pas.
Mais mentos,
je ne sais pas.
Je n'ai pas fait d'enquête.
Mais dans le sens,
ça me semble assez inoffensif.
Tu sais, j'ai eu…
En même temps,
c'est dangereux
quand on met dans du coke.
Imagine, tu rencontres…
Peut-être que du monde
est devenu aveugles
à cause de toi.
Ah non!
Imagine l'attentat de Boston,
c'était ça.
Tabarnak!
Aïe aïe aïe.
Est-ce que vous l'avez?
On va dans un terrain glissant,
le Julien.
Oups, aïe aïe!
Je veux pas perdre mon contrat,
je sais que c'était pas ça.
Est-ce que vous l'avez déjà essayé,
ça, l'affaire de mentos
dans du coke?
J'ai vu trop de vidéos
pour l'essayer,
je sais que ça... On le fait! On trouve des mentos pis du coke!
Il ramène le coke!
Pas en dedans!
Qui a des mentos?
Non, non, non.
Moi, à chaque fois que je voyais ça, je faisais tout le temps,
« Asti, je vais le faire, je vais le faire. »
C'est juste la lâcheté qu'il a faite.
Tu vois, ça, ça serait un autre bon extra Patreon.
Ouais, ouais.
Toi, sur le toit du bordel avec un coke, l'épidémie.
« Prrr! » Ou toi, sur sur ton divan en train de se dire
je suis trop lâche pour le faire
Parce que pour de vrai, tu m'as perdu
quand t'as dit il fallait que j'aille sur le toit du bordel
Si tu m'avais dit sur le balcon du bordel
j'aurais fait
Ouais, ok
Non mais qu'un drone, Michel doit avoir ça
Michel, il y a deux drones
Il y a deux drones.
Vous attachez la caméra 360
là-dessus, en drone.
La caméra est attachée
sur la mentose.
Dans l'espace.
C'est pas vrai, là.
Au Centre Bell, on devrait faire
au lieu de la pyrotechnie,
c'est des mentoses dans de la liqueur.
Allez-vous garrocher des T-shirts?
Oui, on a... Le pire, j'ai demandé
à Michel cette semaine, j'ai dit
contacte la gang des Alouettes
parce qu'ils ont les meilleurs guns à T-shirts.
Ah oui, hein? Il y a des mauvais guns à T-shirts?
Non, mais parce qu'au centre- meilleurs gars n'a pas eu jean wang si les mauvais gars n'a pas eu jean non mais parce qu'au centre belle il ya des y'ont parce qu'ils
en vendent ils vendent des gannettes et sur amazon
ok mais c'est relativement si je n'avais un mois le matin au lieu de m'habiller
tu mets quelqu'un dans le coin des camps chauds de shoot mon gars. Mais la beauté d'Amazon,
j'y ai pensé, c'est que
vu que c'est un peu comme Walmart, si tu commandes
de quoi, tu peux le retourner et ils ne posent
pas de questions. Je pourrais en commander
20 et faire
j'aime pas la qualité et
j'y retourne.
Je me suis rendu compte que ce n'est pas ma passion de pitcher des t-shirts.
Ça va être
plus le fun dans l'annonce.
Au Centre Bell, ils ont
des guns à t-shirts, mais c'est pour de la glace.
C'est comme dans des petits chariots.
Puis là, je me disais,
ça, l'affaire qui est drôle, c'est que ça va
frapper du monde dans leur bain.
Qui est drôle
pour une seconde, tant que la personne
pleure.
Ça prend des guns
à football, puis les Alouettes,
c'est la seule équipe
qui ont des guns à t-shirt.
Mais ça ouvre tellement de possibilités, ce show-là, au Centre Bell.
On dirait que là, juste en en parlant
de même les guns à t-shirt, c'est fou.
Il va-tu avoir un concours d'habileté?
Y'a-tu une mascotte qui va animer?
Youpi va-tu être là!
Y'a des possibilités, là!
Y'avait une affaire, je pense,
le moment le plus absurde
de ma carrière, depuis le début de ma carrière.
On a rencontré la gang du Centre Bell.
Puis eux autres, ils rencontrent jamais
les artistes. Ils avaient un show.
Vu que, genre, Beyoncé,
ça vient pas à Montréal.
J'ai dit, OK, quand je vais chanter,
t'as le tour du sport, tu rouvres les lumières.
Mais, ils parlent au premier temps. Puis là, le gars, il demande
bien sérieusement. Il fait « OK, faites-le,
vous, la fin du spectacle,
c'est quoi? » Puis là, j'ai fait
« Quand ça fait plus
que deux heures qu'on parle, puis
quelqu'un dit quoi de bien, bien drôle,
c'est fini. »
Mais comment
t'avertis
le star
t'es prêt par exemple en disant ça
j'ai fait mais pour vrai
quand je vais dire
c'est fini partez des feux d'artifice
je veux quand même
avoir un
aspect un peu WWE
UFC
mais c'est ridicule c'est n'importe quoi un aspect un peu WWE, UFC.
Mais c'est ridicule.
C'est n'importe quoi.
Mais là, allez-vous voir, comme avoir plusieurs invités qui vont venir,
parce que là, il faudrait des tunes comme un peu dans la lutte. Tu sais, le ton-non-non-ton, puis il arrive,
tu entends la tune de Stone Cold.
Je sais pas.
Ça, la seule affaire, moi,
je l'ai pas approché encore, mais je vais
approcher Georges St-Pierre pour qu'il
me rentre dans l'octogché encore mais je vais approcher Georges Saint-Pierre pour qu'il me rentre dans
l'octogone
mais
fait que là
sinon c'est la seule idée
vu que là on est vraiment
au début début de ça
en plus moi je m'étais
dit je veux telle
personne telle personne telle personne
après j'ai réalisé on es on a on a le sang belle comme trois heures de temps fait qu'on peut pas avoir
60 invités mais on va on une première partie les seuls qui sont vraiment bouquets confirmés c'est Baby Spice. Cool! Ça serait malade, ça.
Everyone a des malades!
You gonna get it, my friend? Ça va être malade.
Ça serait pas de vrai,
ça serait beau, ça.
Quel drôle de show.
C'est ça,
comme là, ça a bien vendu,
mais je me disais, si ça vend pas bien,
ça aurait été quasiment plus drôle.
Il y aurait eu
un côté
triste, mais hilarant
de...
Oui, c'est ça, le centre-ville avec 12 personnes.
Ce qu'on fait,
rapproche-toi, et puis là, le sécurité fait
qu'il n'a pas le droit d'aller dans cette section-là.
C'est ça qui est absurde.
Moi, j'étais comme,
rouvrez, rouvrez toutes les sections,
mais ils ne peuvent pas,
vu que tout est tellement calculé,
je ne suis pas habitué ici.
Il n'y a rien de calculé.
Non.
Yann, ça te stresse-tu, toi?
Oui, pas mal.
OK.
Oui, c'est un gros défi technique.
Tu n'as jamais réalisé un podcast au Centre Bell?
Non.
Il faudrait que j'y repense.
Carlis, tu as menti sur ton CV.
Tu réalises-tu comment c'est absurde?
Mettons le CV de Yann, après le Centre Bell,
s'il va travailler n'importe où ailleurs,
ou quelqu'un sous-écoute,
c'est pas sur le radar à tout le monde encore,
ils vont penser que tu mens.
Oui.
J'ai réalisé un podcast au Centre Bell.
OK, la place sur les Canadiens, oui.
C'est quoi un podcast? Comme la radio. Mais la place sur les Canadiens, oui.
C'est quoi un podcast?
Comme la radio,
mais il n'y a pas de radio.
Au Centre Bell,
oui.
J'imagine que tu vas enlever tes qualités
dans le CV
pour remplacer ça.
Oui, oui.
Et tes passe-temps.
Oui, les passe-temps.
Je les ai gardés.
Dans ton CV,
tu as gardé ça?
Oui, oui,
je pense que c'est important.
As-tu déjà donné ton CV
dans le milieu de l'humour?
Dans le milieu de l'humour dans le milieu de l'humour non
oui c'est déjà arrivé
à un moment donné
ah ouais
ouais ouais
je sais pas pourquoi
ils voulaient ça
mais c'est sûr que d'habitude
c'est plus du bouche à oreille
dans le milieu de l'humour
pis il me semble
ton CV
ça devrait juste être
Google moi
parce que
t'as quand même
t'sais
t'as pas
t'as pas
ça fait pas 12 minutes que tu fais de le monde.
Non, puis tu sais, si t'as aucune idée
de ce que j'ai fait, ça veut dire que ma carrière
va très mal, tu comprends.
Surtout, je parle pas du monde
normal dans le public, ça se peut qu'ils me connaissent pas.
Les moldus.
Les moldus, non, mais tu sais, dans ça...
Nous, les magiciens de la joke.
Non, mais au moins, savoir un peu quelque chose.
Sinon, pourquoi tu penses à moi?
Tu trouves mon nom rime bien?
Je ne sais pas.
Julien Corriveau.
Je ne sais pas trop.
Mais oui, effectivement.
Mais tu sais, parce que là, vous autres, en plus,
moi, on dirait que je suis à un niveau
que le monde, soit ils savent que,
lui, je ne le veux pas ou je le veux,
mais vous autres, vu que vous êtes plus jeunes,
il y a bien du monde qui
vous veulent, mais ça doit être
qu'ils veulent vous parler avant
de vous offrir l'affaire,
comme Simon t'a fait.
Ben ouais,
ben tu sais, c'est...
Soit, tu sais, comme quand on a
des rôles, on est chanceux parce que souvent,
on s'est fait offrir.
Parce que je veux dire, en audition,
on n'est pas bon.
Moi, je ne suis pas un comédien.
Fait que souvent, c'est comme,
ils pensent à nous autres à cause de notre casting
ou quelque chose.
Fait qu'ils nous le donnent direct.
C'est une chance quand même d'avoir fait de la télé déjà.
Jean-François, il joue dans...
Je ne me souviens plus comment ça s'appelle,
la nouvelle série.
C'est comme ça que je t'aime.
Ouais, c'est comme ça que je t'aime. Fait que ça, c'est... C'est quoi cette série-là? C'est la série de Jean-François Rivard puis de François L il joue dans... Je me souviens plus comment ça s'appelle, la nouvelle série. C'est comme ça que je t'aime. C'est comme ça que je t'aime.
C'est quoi, cette série-là?
C'est la série de Jean-François Rivard
puis de François Létourneau.
Oh, Chris, ça va être bon, en est-ce que c'est ça?
Ça doit être fou à travailler là-dessus.
Man, c'était débile mental.
Si t'avais pas d'allure, c'était comme un film.
Puis genre, wow.
J'en reviens pas que j'ai joué ça, en fait.
Ils m'ont appelé, ils ont dit,
« Tu l'as? »
J'ai fait, « Quoi? »
« T'as un rôle. »
J'ai fait, « Comme tu le veux-tu? » J'ai fait quoi t'as un rôle comme tu le veux-tu
j'ai dit oui
t'as-tu quelque chose
comme à l'été
je t'annule tout
tabarnak
fait qu'on est pas allé
au glissade d'eau
non c'est ça
merci
bien content pour toi
mais pour vrai
les textes étaient excellents
j'ai tout lu ça
j'ai trouvé ça débile mental
pis écoute ça va être excellent.
Ça sort le 6 mars.
Ça sort dans pas long.
OK.
Ah oui, c'est vraiment bientôt.
C'est quoi le rôle que tu fais?
Je ne peux pas vraiment le dire
parce qu'il y a beaucoup de spoilers.
Mais je suis là pour pas pire.
Puis ça a l'air malade de ce que j'ai su.
T'as-tu vu encore un épisode?
J'ai vu trois épisodes.
OK.
Oui.
Puis je suis comme, c'est débile.
T'as pas d'allure.
Je pense que tout le monde
va aimer ça.
En fait, ça se passe
dans les années 70.
Puis c'est comme un genre de...
Il y a des problèmes
de couple un peu.
Ça va rejoindre
pas mal de monde,
mais après ça,
il y a comme des crimes
puis bien de la violence
puis bien du cul.
Yes!
Du cul violent,
c'est ça qu'on aime.
Ouais!
Non.
Puis ouais, c'est ça.
Ça fait que c'est super intéressant
comme série. Puis les textes sont vraiment bons puis c'est vraiment drôle. Je suis bien content de ouais, c'est ça, fait que c'est super intéressant comme série,
pis les textes sont vraiment bons,
pis c'est vraiment drôle,
fait que je suis bien content
de jouer de l'humour,
mais en même temps,
moi je suis pas comique
dans cette affaire-là,
c'est ça qui est le fun,
c'est que je joue comme
plus du drame,
je joue d'autres choses,
c'est pas moi le funné
de la gang,
t'sais.
Mais là,
toi en plus,
t'as joué dans assez d'affaires
que ça devait pas être dur
de pas essayer d'overjouer
pis d'être punché.
C'est un autre ton, en fait.
C'est comme trop...
C'était comme une série qui était un peu plus cartoon.
Pas cartoon, mais c'était un autre niveau de jeu.
C'était comme des comédiens sérieux.
Je joue avec du monde qui ont gagné
des prix pis font des films à travers le monde.
Je suis comme, oh, tabarnak, qu'est-ce que c'est ça?
Y a-tu un...
Le premier jour, c'est clair, y'a un stress
ou la première scène,
tu te sens comme, ah carrément.
J'en avais aucune idée. Puis en plus, t'as une grosse scène
où il fallait que mon personnage
était vraiment rendu très loin dans l'action.
Fait que là, il fallait que je sois déjà...
Mon personnage était déjà là, puis ça commence.
Première journée, tu fais plein d'affaires, puis c'est comme,
OK, fuck. Mais ça a super bien été
puis ils ont été vraiment fins avec moi.
Ils font ça pour vraiment
ne pas t'aider le choix de trouver ton personnage?
Non, généralement, ce qu'ils veulent faire,
c'est commencer avec des scènes
où tu établis ton personnage.
Après ça, tu fais les scènes un peu plus grosses plus tard.
C'est juste que l'horaire était fait en sorte
qu'il y avait plein de problèmes
au niveau des disponibilités de tout le monde.
Des fois, c'est que des maisons
des années 70, c'est des locations.
Tu ne peux pas. Il faut que tu tournes par région, par zone.
Est-ce que ça doit être insultant
quand tu as quelqu'un
du showbiz de Montréal qui vient
dans ta maison et qui fait
« On aime le look.
On veut louer ta maison. Pourquoi? »
C'est un secret.
Tu sais, après, tu loues ta maison
qui est un esti de maison
de 1972.
Ben en fait,
ils ont pris des maisons
qui avaient déjà un peu
le look quand même vieillot
pis ils ont peinturé là
pis ils ont rajouté
des affaires.
Fait que c'était quand même
assez space.
Tu rentres dans un lieu
pis tout est pareil
comme dans les années 70
pis t'es comme
tapis,
tout.
Ils ont refait un Sears.
Ah ouais?
Fait que là, ils sont allés dans un vieux Sears pis ils ont refait un Sears. Ah oui? Oui.
Ils sont allés dans un vieux Sears
et ils ont refait le Sears.
Puis là, tu peux te promener.
Moi, j'ai magasiné.
Je regardais.
Wow!
OK, des sets de couteaux.
Des sous-vêtements.
Il y avait du linge.
Il y avait vraiment un magasin.
Là, tu fais ça.
Le budget de ça,
c'est genre deux saisons des appendices.
Tu n'avais pas d'allure.
En même temps, je suis plus content que t'aies magasiné une journée
que toute notre carrière.
Mais ça, je me demande, Chris,
mettons, un Michel Barrette, si tu y jouais là-dedans,
il serait venu sur tout.
Oui, il aurait tout gardé.
Oui, il aurait tout acheté.
Mais vous êtes né en quelle année?
84.
OK, fait que tu n'as jamais...
Les années 70, tu les connais de photos?
De photos, de mes parents, oui.
Ça doit être quand même drôle de penser à ça.
Tu sais, comme les gens, tu disais qu'ils ont trouvé
des maisons qui faisaient un peu années 70
puis ont peinturé pour que ça soit plus années 70.
Tu sais, ben juste, toi, ta maison est vieille, puis t'es comme, « Hey, il y a une équipe
de tournage qui vient ici.
Enfin, ils vont rénover, puis ils remettent ça au goût du jour.
Puis tu reviens, puis les murs sont encore plus oranges, puis le tapis est plus long.
Puis t'es comme, « Quoi?
C'est abandé! »
Non, mais après ça, ils repeinturent, puis ils remettent ça Tout à l'état Comme c'était
Oui puis
Ils mettent des meubles
Sur les affaires
Qui ont pété
Puis
Ouais parce que
Quand il y a des tournages
Dans les maisons
Il y a toujours
De quoi te briser
Ça c'est un secret
Mais
Continuez à nous louer
Vos maisons
Pour nos tournages
S'il vous plaît
Mais
On va quand même
Casser des petites affaires
Il y a toujours un temps
Quand il y a un mec
Qui fait
Oh tabarnak
Puis là il le met
En dessous du divin
Moi mon voisin Il loue souvent sa maison quand même casser des petites affaires. Il y a toujours un temps quand il fait « Oh, tabarnak! » et là, il le met en dessous du divin.
Moi, mon voisin,
il loue souvent sa maison des équipes de tournage.
Puis même,
on dirait,
les équipes de tournage
qui louent la maison
de mon voisin,
ils pensent que ma maison
fait un peu partie
ou mon terrain
fait partie de la location.
Ça fait que c'est arrivé
souvent qu'il y avait
genre du monde
qui me cognait
à la porte
qui me disait « Peux-tu demander à ton chien d'arrêter de japper? » Puis j'étais comme « Il jappe parce que c'est dans souvent qu'il y avait du monde qui me cognait à la porte et qui me disait « Peux-tu demander
à ton chien d'arrêter de japper? »
J'étais comme « Il jappe parce que c'est dans ma cour! »
« T'es colisse, hostie! »
Mais c'est drôle
comment on devient à l'aise vite
quand tu tournes chez le monde.
On était toujours en location, les apézistes,
on n'avait pas de décor. La première saison,
tu tournes chez des gens.
Tu t'assoies à terre
puis tu ne veux pas déranger
le set de salade à manger.
Trois saisons plus tard,
on dort dans leur lit.
Tu arrives,
il est 6 heures le matin,
tu es fucking fatigué,
le soleil n'est pas encore levé,
je suis en soulier sur ton divan,
même en manteau,
en train de dormir.
Là, toi, tu es là,
qu'est-ce qu'il fait là?
Oui, c'est ça.
Ils ont beaucoup de raisins,
ils ne vont pas se rendre compte
s'il en manque 4-5.
Ils n'ont beaucoup de raisins. Ils vont pas se rendre compte s'il en manque 4-5. Ils ont beaucoup de raisins.
Non, mais tu sais,
tu fais ça la journée longue.
À un moment donné, tu sais, oui, t'as une petite gêne.
Puis après ça, la gêne, après, tu sais, des années
avec des appartements, des maisons, tout le monde,
tu commences à être plus à l'aise.
T'es comme, qu'est-ce que c'est que je suis en train de faire?
Oui, oui. C'est Space.
Moi, j'avais eu...
Vu que j'ai juste fait de la télé,
comme je disais à Musique Plus,
chaque fois qu'on allait à quelque part,
c'était illégal.
On n'avait jamais de permis.
On demandait la permission.
S'ils disaient oui, on le faisait.
S'ils disaient non, on le faisait le soir.
Moi, j'étais tellement habitué de travailler de même.
Les premières fois que je travaillais
genre pour les gars là juste pour rire
j'étais comme
j'avais loué un appart dans le vieux Montréal
puis j'avais dit vous pouvez tourner dans mon appart
si vous voulez
c'est un genre d'Airbnb
c'est même avant Airbnb
mais moi je voulais dire venez tourner chez nous
mais faites pas de bruit dans le passage
puis là eux autres arrivaient,
ils laissaient leur lumière dans le passage.
J'étais comme, je vais quand même rentrer.
Je me suis tellement mis dans la marde.
Asti que je me suis mis dans la marde.
Le propriétaire du bloc, je pense, il voulait me charger
25 000 de pénalité.
J'étais comme, fuck you, c'est juste pour Ré
qu'il va payer.
Puis c'est eux autres qui ont payé.
Tu vois, il y a quand quand même dispositif aussi oui mais
souvent des voisins qui nous font chier le canton dans l'occasion s'il y en
avait un joueur de la baisse en haut et du doudou
mais tu es comme carliste et faut que ça devait être juste pour vous faire chier
ben oui parce que c'est où elle faisait chier les tournages des fois c'est pas
de ta faute l'autique comme tu dis le voisin lui a loué sa maison mais pas
toi on était quand même des contr ce n'est pas de ta faute. Comme tu dis, le voisin lui a loué sa maison, mais pas toi. Tu as des contre-coups de ça.
Il est 9h le matin et on crie bien fort
« Je ne veux pas de brocolis! »
On le crie comme 14 fois.
Lui, il est comme « Tabarnak, il est 9h.
Qu'est-ce que tu fais? Je ne veux pas de brocolis.
Ta gueule! »
« Je ne t'en ai pas donné non plus. Pourquoi tu te plains? »
« C'est quoi ce cache de brocolis-là? »
Sauf, par exemple, pour la série des années 70,
un voisin qui joue de la bass, ça marche.
J'ai l'impression.
Mais le problème, c'est que les raccords, ça ne fonctionne pas.
Soit tu n'en joues pas ou tu en joues toute la journée.
Ou il faut que tu lui dises, fais une toune plus vieille.
Des années 60.
Fais une toune libre de droits.
S'il vous plaît, on ne veut pas payer les droits.
Je joue ACDC, mais je change trop en notes pour qu'ais une toune libre de droits. Oui, s'il vous plaît, on ne veut pas payer les droits. Je suis OECD ici, mais genre, change
trois notes pour qu'on ne paye pas les droits.
Ça, c'est une affaire qu'on dirait
à ce temps...
Avant, il était plus tolérant
là-dessus de... Tu sais, quand tu regardes
les vieilles affaires de Juste pour rire,
il reprenait une toune au complet,
mais il faisait la dernière note,
on va la moffer,
puis ça passait, mais ça passe plus.
Nous autres, on a tellement modifié de toune.
On se donnait tellement de troubles pour ça.
C'est tough d'essayer de dire,
OK, il faut reconnaître la toune,
mais il faut changer le tiers.
Quelle note est importante dans l'air
pour qu'on la reconnaisse?
Tan-tan-tan, tan-tan-tan-tan!
C'est comme bien non, là.
Oui, mais c'est tellement niaiseux
Parce que anyway
On la reconnait la toune
Fait que rendu là
C'est comme la personne
Elle pourrait bien dire
C'est ma toune
Pis on dirait non
Ouais mais tout le monde sait
Que c'est ça que vous voulez copier
C'est quoi la différence en tout cas
Je sais pas
Mais c'était bien du trouble
Tout ça
Est-ce que vous êtes déjà
Mis dans le marde avec ça ou non?
On a toujours fait attention
Mais tu sais en même temps
Nous autres on n'est pas
Le bye-bye non plus
Fait que tu sais
Dans le sens que ça passe Qui écoute notre show tu sais Ben 150 000 personnes avec ça ou non? On a toujours fait attention, mais en même temps, nous autres, on n'est pas le bye-bye non plus.
Qui écoute notre show, tu sais.
Mais 150 000 personnes très gentilles.
Moi, ce que j'aime penser, c'est que c'était
même 150 000 à chaque fois,
puis que dans le fond, il y a 8 millions de personnes qui les ont écoutées.
C'est peut-être ça.
Peut-être, mais je te dirais que je pense
que non.
Non, mais peut-être ils sont gênés quand ils te rencontrent. C'est peut-être, mais je te dirais que je pense que non. Non, mais peut-être qu'ils sont gênés
quand tu te rencontres.
C'est peut-être ça.
Moi, c'est drôle parce que
comme le monde ne me reconnaît pas vraiment dans la rue,
mais quand j'étais avec Jean-François, vraiment,
on dirait que le monde fait le lien.
C'est comme si Richard Z,
tu n'es pas sûr de qui, mais s'il était avec Bruno Landry,
tu fais le lien. C'est un peu la même affaire.
Lequel est Bruno et lequel est Richard dans ton affaire? Là, c'est moi, j s'il est avec Bruno Landry, tu fais le lien. C'est un peu la même affaire. Lequel est Bruno et lequel est Richard dans ton affaire?
Là, c'est moi qui ai la moustache.
C'est sûr que je n'ai pas choisi, mettons,
les deux... Comment dire ça
en étant poli?
Mettons
que sur une échelle de 1 à 10...
Ce n'est pas tes préférés?
Non, c'est mes préférés. Moi, je suis déjà allé
dans le Maine avec Bruno Landry
pendant 3 ans.
T'es resté
trois ans avec Bruno?
Ça a donné que je suis allé dans le Maine
une fin de semaine avec un ami, puis son ami, c'était
Bruno Landry. Puis l'anecdote
est vraiment drôle. On est partis
de... Je sais pas à quoi j'ai pensé.
On est partis de Montréal. On a passé les douanes.
Puis là, le douanier disait, avez-vous quelque chose
à être déclarer?
Du tabac?
Je réfléchis.
Je me rends compte que j'ai amené des cigares cubains.
À quoi j'ai pensé?
D'essayer de passer des cigares cubains à la frontière des États-Unis.
Il m'aurait tué.
J'ai commencé à avoir bien chaud.
J'ai commencé à avoir une face de quelqu'un
qui a clairement quelque chose à déclarer.
Il ne peut pas mentir.
Il n'est pas capable.
Finalement, j'ai eu
vraiment peur qu'il continue...
Non, j'ai rien apporté!
C'est ça. De louches!
Heureusement, il m'a pas parlé, mais c'est ça,
j'avais l'air de faire une crise de coeur, pis tout ça a bien été,
finalement. Comme, il joue au loup-garou,
il est vraiment pas bon, là, il est comme...
En tout cas, je sais pas qui
le loup, là...
Non, mais... Moi, c'est...
Même quand je dis la vérité, le monde ne me croit pas.
C'est vraiment frustrant parce que, mettons, le loup-garou,
je vais dire à mes amis, je vous jure, je suis un citoyen.
Je ne suis pas un loup-garou.
Tuez-moi pas.
Je vous le dis, je ne pourrais pas être plus sincère.
Il me tue.
Mais d'abord, 100% du temps, quand tue, tu sais, pis je suis comme...
Mais d'abord, fait que 100% du temps,
quand je parle, le monde pense que je niaise.
T'es pas capable de mentir, pis t'es pas capable de dire la vérité.
Mais c'est quoi que je dis, d'abord?
Du vent, man!
C'est... Je sais pas.
J'sais pas quoi faire avec ça.
C'est pas grave.
Mais c'est vrai que t'as une face facilement reconnaissable
ouais mais je pense
qu'en fait
la clé de ça
c'est que Julien
il a comme une genre
de face un peu
genre parlez-moi pas
quand il est seul
dis comme nous deux
je suis en tabarnak
tout le temps
souvent je parle
tout seul aussi
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié
j'ai oublié j je suis comme on rit et on parle je pense que le monde ils sont en mode party
ils sont en mode
le fun
je suis pas super sympathique
moi je trouve ça correct
que le monde
me dérange pas tout le temps
ben ouais
c'est sûr
à nous ça arriverait pas
vraiment
toi les gens
doivent t'arrêter
quand même souvent
pas tant
le monde sont
non
moi là
de 5-6
c'est le meilleur temps de ma vie
parce que le monde, à l'époque de la télé,
vu que je n'en fais plus,
quand tu passes à la télé, même si le monde ne t'aime pas,
ils se sentent obligés de te dire qu'ils t'ont reconnu.
Là, ils vont faire « Je te reconnais de la télé! »
Mais pas un « J'aime ça, je n'aime pas ça. »
C'est juste « Je te reconnais. »
Puis là, tu es comme « ben, ben oui, hein?
Ben oui! Ben oui!
Ben oui!
Puis là, c'est lourd que le crisse,
mais avec le podcast,
je suis en dessous du radar de ce monde-là.
Fait que, les seules
fois qu'ils me parlent, c'est pour me dire
ce monde-là, c'est pour me dire,
on te voit plus. Puis là, je suis comme, ben oui.
T'sais, c'est ça ma réponse à tout le monde. Fait que, non, le monde-là, c'est pour me dire « Hey, on te voit plus! » Puis là, je suis comme « Ben ouais! »
C'est ça ma réponse à tout le monde.
Non, le monde n'est super fin.
Je suis vraiment chanceux.
C'est un drôle de réflexe, ça, de vouloir aller dire aux gens
que t'es reconnu, même si
t'aimes pas ce qu'ils font. Ça part
d'où, cette affaire-là? La vie, c'est pas
un quiz, là.
Tu sais, c'est quoi? « Hey, je t'ai
reconnu, t'es-tu lui? » « Oui, voici 50 piastres. »
Ah ouais.
Moi, j'ai...
« Je t'ai vu dans quoi? » Tu sais, des fois, le monde est...
« Je t'ai vu dans quoi? » « Je sais-tu, tu m'as vu dans quoi? »
« Je suis pas chez vous, carrément. » « Si tu m'as pas reconnu,
parle-moi pas, tabarnak! »
La pire chose à répondre
quand quelqu'un te dit
« Hey, je t'ai reconnu. » Puis, souvent,
le réflexe, c'est de faire « Ah, bien merci. »
Vu que tu t'attends qu'il vienne
me faire un compliment, tu réalises
qu'ils ne m'ont pas dit qu'ils aimaient ce que je faisais.
C'est juste que je t'ai reconnu.
« Ah, bien merci. »
Tu ne sais pas quoi dire après.
« Ah, bien cool. Je vais faire mon épicerie. »
« Bye. »
Ça m'est déjà arrivé souvent de faire comme ça.
Ça ne me tente pas.
Je vais juste faire comme « Ah, j'ai vraiment envie de caca. » Ça m'est bien spécial. Ça m'est déjà arrivé souvent de faire comme, ça me tente pas, puis juste faire comme, ah, j'ai vraiment envie de caca.
Puis là, ça m'est arrivé souvent.
Ah, caca!
Là, c'est trop, excusez, j'ai vraiment envie de caca.
J'ai envie de caca, j'ai jamais essayé ça.
Essaye ça.
C'est ça, ça m'a marqué.
Excusez.
Le monde, ils ont de quoi raconter, tu sais.
Oui, oui.
C'est vrai qu'ils ont de quoi raconter,
mais après, tu veux-tu être le gars
que...
C'est le gars qui a tout le temps envie de chier.
Cacatier.
Puis après, parce que la manière, ça marche.
J'ai vu Mike Roy l'autre jour, il avait envie de caca.
Moi aussi!
Quoi?
Il a-tu toujours envie de caca?
Ah, ben tu sais, les vegans, ça mange beaucoup de légumineuses.
Ah c'est ça.
Mais je sens, en plus,
avec le téléphone arabe,
ça commencerait à...
Y'a tout le temps envie de caca,
pis après j'suis fini, j'suis le nouveau Real Jigar.
C'est peut-être justement que ça a commencé,
l'arrivée sur Real Jigar.
Moi là, j'ai une théorie par rapport à ça.
Parce qu'à un moment donné,
Flash faisait des 24 heures
à la cabane à sucre.
Je ne sais pas si tu te souviens de ça.
Non.
Yann travaillait à Flash.
Oh my God.
C'était comme le début des podcasts.
On discute pendant 24 heures
et on fait n'importe quoi.
Puis là,
moi,
je les écoutais toutes.
Puis à un moment donné,
Alain Dumas,
il a dit,
moi et Patricia Paquin,
on aime ça partir des rumeurs
sur la chaise de maquillage.
On se dit des affaires
comme tu n'as pas entendu ça
d'un an
et c'est toutes des faussetés.
Puis là,
il aime ça comme
répandre des affaires.
Oui,
il partait des rumeurs
sur eux-autres même
pour voir
si ça allait circuler et revenir à eux autres. Puis moi, ma théorie, c'est qu'il y a parti une rumeurs sur eux-mêmes pour voir si ça allait circuler.
Ça allait résoudre.
Ma théorie, c'est qu'il y a parti une rumeur sur Real Jigar
et qu'il a perdu le contrôle là-dessus.
Non, ça s'est sorti bien avant.
OK, Fiu.
Merci de rectifier.
Ça me rassure tellement que ça soit arrivé pour vrai.
Oui, c'est ça.
Pauvre lui, quand même.
On peut-tu le rappeler?
Même moi, c'est flou.
Non, il est mort. peut-tu le rappeler Même moi c'est flou Non il est mort
C'est que l'histoire
L'histoire
Je vais utiliser le terme
Pourquoi
J'ai vu dans tes yeux que c'était vrai
Oui il est mort
Je le sais mais
Tu voulais vraiment qu'on le rappelle
Ben oui on a des téléphones, tabarnak!
Non, excuse-moi, c'est correct.
Hey Siri, call Réal Jigar.
Mais moi, c'est ça, c'est que ça, c'est une rumeur.
Oui, oui.
Fait que tu sais, je vais utiliser le terme allegedly,
tu sais, qu'en anglais, tu as ça.
C'est probablement pas vrai, là.
Il y avait une rumeur qui disait, qui aimait ça,
se coucher en dessous d'une table en vide
pendant qu'une madame
faisait caca sur la table en vide.
Mais ça, c'est pas vrai.
Moi, ma question, c'est pourquoi ça serait bizarre?
Ah ben, là!
Collisse!
Julien!
Pourquoi qu'on juge ce monsieur-là?
Il a une belle libido, c'est normal. »
Si tout le monde est consentant, c'est correct.
Non, non, j'avoue que c'est très weird.
Mais c'est vrai, par exemple.
Si tout le monde est consentant,
sauf que je me sens mal parce que...
Tu sais, réel gigant, c'est un monsieur qui avait du cash.
Fait que je suis...
Puis la madame qui chiait sur sa table
dans ma tête c'était probablement une prostituée
fait que je sais que
celle qui a le petit bout du bâton là-dedans
c'est la femme de ménage
elle, elle arrive
comme ça, l'arnaque
j'imagine que tu ramasses
ton propre dégât
ou tu jettes la table
t'appelles Gigi Gigi estitin, à donner à donner Tu ramasses ton propre dégât. Ou tu jettes la table.
T'appelles Gigi.
Gigi est citin.
À donner.
À donner.
À donner.
Ah ouais.
Peux-tu venir m'apporter au métro Radisson?
Moi, j'ai déjà donné
des affaires
sur Facebook,
Marketplace ou Kijiji.
C'est les pires personnes.
Ah, c'est terrible.
Pour vrai,
tu sais,
vendez une pièce,
ça va être moins pire
que le donner.
Peux-tu venir au métro radisson?
Je le donne, est-ce que tu sais?
Tu n'es même pas capable de venir
le chercher.
Moi, je sais. Moins l'affaire est chère,
plus le monde est du trouble.
C'est bizarre. Je ne comprends pas.
Tu donnes des affaires. Des fois, je donnais des esties
de cochonneries.
Tu ne comprends pas, toi,
que je suis à un doigt de le coller ici au vidange, là?
Fait que moi, deux e-mails, puis j'ai tapé, là.
Je peux plus donner d'énergie dans cette affaire-là.
On n'est pas supposé d'en parler pendant une heure
de mes barreux de fenêtres.
Puis non, je vais pas me déplacer.
Je sais pas, il me veut combien.
Je sais que c'est la photo. F combien. Je sais que ça vaut tout.
Fais check de checker par rapport à la grosseur de mes pieds
pis fais un calcul, tabarnak!
Merci, Julien.
Merci, Ben.
La seule chose à dire, c'est
show du neuf, bye.
Est-ce que c'est drôle.
Tabarnak, man.
Je voulais aller avec des questions.
Y'a-tu, Yann, y'a-tu bien des questions?
Qu'est-ce que c'est drôle.
Oui, je vois juste, il y en est rentré beaucoup.
Pour J.F. Provençal,
comment aimes-tu le podcast « Tu me niaises »
avec « Sexe illégal?
J'adore ça.
T'es comme un invité,
t'es un chroniqueur là-dessus?
Je suis le Yann Thériault
de ce podcast.
C'est le Yann de ce podcast.
Je suis le Yann Thériault
de ce podcast-là
puis en fait,
je fais la mise en ligne
fait que je fais du montage
puis pour vrai,
moi je suis vraiment tombé
en amour avec les gars
de sexe illégal
parce qu'ils sont fucking drôles.
Pour vrai,
ça n'a pas d'astide allure.
Je ris tellement.
Puis c'est ça, fait. C'est un podcast assez weird
où on fait un peu n'importe quoi.
C'est comme un genre de talk show.
Comment je le décris? C'est comme la semaine des 4 juli,
mais Julie est pas là.
La semaine des 4 juli,
Julie est pas là.
On est sur le weed un petit peu.
C'est ça. Ils sont là pis on est sur le weed un petit peu, là. Donc, c'est ça.
C'est cool, les gars,
pour vrai.
Ah oui, vraiment.
Mais tu sais,
ils sont vraiment anarchistes,
par contre.
Là, je vous avertis,
c'est pas pour tout le monde.
Ils sont vraiment
super anarchistes.
Pis moi, des fois,
je suis quand même
souvent d'accord
avec ce qu'ils disent,
mais des fois,
je suis comme,
ben là, les gars,
come on.
Ouais, ben tu sais,
on parlait aussi
un peu tantôt
de se vendre,
pis de faire de la pub,
pis eux autres,
ils font vraiment pas ça
ils se respectent
à 100%
leur démarche créative
pis ça j'admets bien ça
pis là j'ai regardé
assis dans mon condo
pis je suis comme
t'es regardé
sur ta TV
80 pouces
en train de jouer
avec mes 4 guitares
pis là
non mais
c'est la joke.
Je trouve vraiment...
C'est le fun, les gars qui font de l'humour,
mais qui, comment dire,
leurs valeurs correspondent aussi à leur contenu.
Tu comprends?
Oui, oui.
Ça, c'est vraiment cool.
Je pense que c'est plus facile dans ce temps-là
aussi d'avoir une longue carrière.
Tu sais, si, mettons, tu vas...
Ça ne veut pas dire absolument être anarchique,
mais juste si tu vas tout le temps
dans la direction de tes valeurs,
tu peux t'offrir 1000 ans, je pense.
Peut-être pas 1000 ans.
En fait, je pense qu'eux autres, ils se disent
que ça ne nous dérange pas de manger du beurre de pinot
pour faire ce qu'on veut vraiment faire.
Je pense que c'est honorable d'une certaine façon.
Moi, j'ai souvent fait des affaires
que des fois, je suis comme « Ah oui, je l'ai fait plus pour le cash. »
Oui, puis la proposition est claire.
C'est ça qui est le fun. C'est dans le sens que jamais
tu te demandes si c'est quoi qu'ils font.
Eux autres, ils suivent leur chemin
et ils ne prennent pas de détour.
C'est vraiment cool. Je l'admets bien ça.
Moi, j'avais, on dirait, en début de carrière,
j'avais fait le calcul un moment donné. J'avais, je m'étais dit, si je fais, mettons, tel compromis, tel'avais, on dirait, en début de carrière, j'avais fait le calcul un moment donné.
Je m'étais dit, si je fais, mettons, tel compromis, tel compromis, tel compromis pour faire du cash,
je vais faire combien de cash de plus que cash fait en faisant zéro compromis?
J'ai vu que ça ne valait pas la peine.
Non, c'est ça.
OK. Mais si, tu sais, c'est pour ça que je dis tout le temps, si j'avais appris
qu'animer un quiz,
je gagnerais 17 millions
par année, j'aurais probablement
animé un quiz.
Je trouve que c'est pas monnayable,
la liberté, c'est l'affaire la plus
importante, je trouve.
Tu fais ce que tu veux, tu fais ce que tu aimes,
et toi, tu es vraiment chanceux avec ton podcast. Le monde paye pour tes affaires.
Tu as une belle liberté.
Tu peux faire ce que tu veux, tu as du fuck you money. Ça, tu es vraiment chanceux avec ton podcast. Le monde paye pour tes affaires. Tu as une belle liberté. Tu peux faire
ce que tu veux.
Tu as du fuck you money.
Ça, c'est super le fun.
Ça, pour vrai,
il faut vraiment remercier
les gens qui donnent
à des projets comme ça.
Je trouve que ça nous donne
une liberté en fait.
C'est ça qui est bien.
Vraiment.
Souvent,
quand tu entends
le terme fuck you money,
tu penses tout le temps
que c'est genre
d'avoir 8 millions
ou 10 millions avant.
C'est juste,
moi là,
pour l'instant,
je suis capable de faire n'importe quoi
que je veux, puis je paye mon
loyer. C'est ça. C'est cool.
C'est braque.
Oui, vraiment.
Puis tu sais, ce nouveau modèle-là,
où il y a moins d'intermédiaires
entre toi, ce que tu fais, puis les gens qui le consomment.
Ça, c'est vraiment débile.
Comme tu parles, tu es toi-même ton propre diffuseur. Ça, c'est vraiment débile comme tu parles t'sais t'es toi-même
ton propre diffuseur
t'sais ça c'est fou raide
il y a plus d'intervenants
t'sais ça c'est
les gens savent
que le contenu
est fait pour eux autres
ils prennent pas une chance
d'allumer la TV
pis voir qu'est-ce qu'il y a
de bon à soi
ils s'abonnent à vos affaires
pis ils savent
qu'ils vont aimer ce contenu-là
pis ils sont contents
de payer pour
t'sais ça en tout cas
moi je
ça toi quand
applaudissez-vous là
applaudissez-vous dans le fond c'est ça en tout cas applaudissez-vous applaudissez-vous
dans le fond c'est vous autres
mais quand mettons
faire un podcast
pour
la gang de toast
c'était pour Radio-Canada
ça ça vient
avec un cachet
mais
c'est-tu le genre d'affaire
qu'à la fin tu disais
si j'aurais aimé ça que ce soit moi
qu'il le fasse vraiment moi-même
comme ça j'aurais pu continuer
ou
c'est le genre d'affaire que vu qu'il y avait
bien de la job à faire
tu te dis que tu aurais fait trois épisodes
tu aurais fait de crise, c'est trop compliqué
c'est dur à évaluer
parce qu'effectivement,
c'était beaucoup de job.
Honnêtement, c'était pas...
J'adore ça, les podcasts, mais c'était pas mon rêve,
nécessairement, de faire ça.
Je pense pas que je l'aurais parti de moi-même.
Quand t'étais jeune, c'était pas un rêve.
Bizarrement, non, c'était de faire de l'argent
sur OnlyFans, puis de me montrer la grande.
Je me demande comment tu recevrais, toi, sur OnlyFans et de me montrer à la grande. Je me demande comment tu recevrais, toi, sur OnlyFans.
Il n'y a pas grand-chose de payant là-dessus, je vais te dire.
Mais tu serais surpris.
Moi, là, sais-tu ce qui serait...
Je pensais à ça en fin de semaine,
vu que la semaine passée,
on parlait beaucoup de Lisande Nadeau,
que je suis allé voir
puis je pense que ce mois-ci, elle va faire 78 000 US. Je parlais beaucoup de Lisanne Nadeau. Je suis allé voir.
Je pense que ce mois-ci,
elle va faire 78 000 US.
Quelque chose de même.
Avec son OnlyFans.
C'est du monde qui ont payé pour voir ses piercings.
Plus que la moitié vont oublier
de se désabonner.
Elle va faire comme 200 000-300 000 US.
Je me disais,
c'est le genre d'affaire
que ça finit par être un bon mot.
Mais moi, j'aurais peur de faire,
OK, je vais me montrer le bout du bac.
Sur OnlyFans.
Si je peux faire 100 000, ça vaut la peine.
Puis après, je le fais.
Une personne s'abonne.
Il prend la photo.
Il le met partout.
Hollywood PQ.
Puis je me suis fait 20 piastres.
J'ai montré le bout de mon bac fait 20 piastres j'ai montré
le bout de mon bac
pour 20 piastres
ah c'est si
ouais ben c'est sûr
que c'est
ça c'était la première
mais
fait qu'elle a fait
beaucoup d'argent
première connue au Québec
mais tu sais
c'est ça là
c'est comme les
les Patreons
c'est vraiment hot
quand tu vas en avoir
15 000
c'est sûr que ça va
devenir moins payant
parce que les gens
vont faire des choix
alors que là mettonsons, au Québec,
si tu aimes les podcasts,
il y en a, tu sais,
il y a le tien qui est super populaire.
Tu sais, vous autres,
ça s'en vient vraiment populaire aussi.
Fait que tu sais, je veux dire,
mettons, tu aimes le podcast québécois,
tu es comme, ah, je suis prêt à mettre
peut-être 15, 20 piastres par mois.
Oui, mais l'affaire, c'est que, tu sais,
on n'a pas besoin d'un milliard de fans,
tu sais, pour vraiment bien vivre de ça, tu sais.
Moi, j'ai calculé que nous autres,
on aurait juste besoin...
J'ai fait des pubs en Chine, là,
puis je voulais vraiment que vous pognez le milliard. Non, pour vraiai calculé que nous autres, on aurait juste besoin... J'ai fait des pubs en Chine et je voulais vraiment
pogner le milliard.
Pour avoir un niveau de vie...
Pour avoir un niveau
acceptable, c'est genre 2000 personnes
qui payent à peu près 3-4 piastres.
Puis là, tu es capable de vivre correct.
Ce n'est pas beaucoup de monde,
2000.
Combien il y a de personnes qui payent Netflix ou Crave ou plein de choses? Là, tu es capable de vivre correct. Ce n'est pas beaucoup de monde, 2000. Non, non.
Combien il y a de personnes qui payent Netflix ou Crave ou plein de choses et qui, peut-être finalement, ne l'écoutent pas.
Tu prends ces 8 piastres-là, ces 10 piastres-là et tu le manges.
Après ça, c'est parce que tu vas vouloir encourager le contenu
qui est plus spécifique à toi.
C'est tout niché, ces affaires-là.
Moi, j'aime vraiment ce humoriste-là.
Je veux vraiment l'encourager.
C'est un peu ça.
Le modèle va changer.
Déjà, les gens, je veux dire, mes parents sont t c'est un peu ça le modèle va changer déjà les gens
je veux dire
mes parents sont tannés
de payer pour le câble
pis des affaires
après ça ils sont comme
on peut peut-être
les mettre sur Netflix
après ça le monde
va s'abonner sur Netflix
Amazon
Disney
tout ça
ils vont se rendre compte
que c'est comme le câble
ils vont aller chercher
leur contenu encore plus directement
pis s'abonner aux gens
qui aiment direct
oui c'est ça
mais oui
c'est parce que
c'est pas tout le monde
qui va s'abonner
à toutes ces affaires-là
c'est comme moi
j'écoute juste Netflix fait que Crave je suis pas vraiment abonné pis Disney c'est ma soeur qui me prête son compte fait que c'est ça mais oui mais c'est parce que c'est pas tout le monde qui va être abonné à toutes ces affaires là tu sais ça c'est comme moi j'écoute juste Netflix
fait que tu sais
Crave je suis pas vraiment abonné
pis Disney
ben c'est ma soeur
qui me prête son compte
fait que tu sais
c'est pas grave
tu sais dans le sens
pourtant sur Crave
il y a Sylvain Rénov'
qui joue là-dessus
Crave il s'est là-dessus
je sais pas
oh mon dieu
c'est une série
c'est assez amusant
je pense qu'on va m'abonner
pour le checker
non Crave
ouais c'est ça
Crave commence à avoir
pas mal de contenu québécois
ben c'est là qu'il y avait HBO,
fait que là, c'est là que tu peux écouter Game of Thrones.
Là, je me suis abonné pour écouter la finale de Game of Thrones,
effectivement, mais c'est pas le genre d'affaires
que, moi, je me suis désabonné après
parce que je suis sur Netflix beaucoup plus.
Mais les gens voguent.
C'est pas un mariage, ces affaires-là.
Mais ça fait chier, par exemple,
que tout le monde qui a fait
« Ah, si le câble coûte trop cher, fuck off, je me désabonne. »
Puis là, en ce temps, le web est rendu
qu'on dirait que ça va par passe.
Comme là, au début, tu avais juste
Netflix, c'était correct, mais là, tu fais
« Ah, ça me prend Crave aussi, ça me prend ça, ça me prend ça. »
Mais le câble, moi, c'était 100$ par mois.
On s'entend que c'est fucking cher.
Je veux dire, Netflix, c'est quoi?
Genre 9$ ou 10$, 14$?
C'est rendu 14$, je pense.
On est loin du 100$ quand même. Non, c'est sûr, mais Netflixastres ou 10 piastres 14 piastres c'est rendu 14 je pense je veux dire on est loin du 100 piastres
quand même
non c'est sûr
mais Netflix
je pense qu'ils ont eu
des belles années
où il était le gros joueur
fait que tout le monde
était abonné
mais là les gens
vont commencer à se désabonner
et s'abonner à d'autres choses
c'est comme moi
avec les podcasts
vu que je suis arrivé
vraiment
j'étais le seul
gros podcast québécois
fait que là
on fait le centre-ville
dans deux ans
je vais être au pâtissier
à Laval
je vais être comme hey bord à pe Laval. Je vais être comme,
« Hey, bord à faim pour tout le monde! »
« Deux pour un sur les pâtes! »
Ça, c'est...
Pour de vrai, j'ai vraiment passé
cette année, quand ils m'ont fait l'offre,
que, tu sais, là, les podcasts, c'est en train
vraiment d'exploser au Québec. Puis j'ai fait,
je pense, cette année, ça va bien marcher
au Centre Bell. L'année prochaine, je pense,
ça marchera encore plus. Mais j'ai vraiment eu peur
d'une bad luck.
Tu sais jamais c'est quoi la prochaine affaire
qui va te tuer. Je me disais,
si la mode des podcasts meurt
cette année, puis je vais avoir
eu l'offre de faire le Centre Bell,
puis j'ai dit non, puis finalement
l'année prochaine, j'ai genre
80 Patreons, vu que tout le monde est sur
TikTok.
Je pense pas, parce'année prochaine, j'ai genre 80 Patreons vu que tout le monde est sur TikTok. Je ne pense pas parce que quand même,
tu as parti le studio qui est comme une autre affaire.
Je pense que tu évolues, tu fais d'autres affaires.
Je n'ai pas l'impression que ça va arrêter.
Mais on ne le sait jamais.
Tu ne le sais jamais.
La radio AM
pensait qu'elle allait toffer tout le temps
le FM est arrivé
les podcasts sont arrivés
non mais sauf que tu vas sûrement trouver
une manière de faire d'autres choses
je pense pas que si
plus personne n'écoute des podcasts
je vais être comme non c'est ça
j'en fais encore
là tu as Jer Alain qui revient pour la 600ème fois c'est ça, j'en fais encore Ben non, ben non Là t'as Jer Alain qui revient pour la 600ème fois
C'est Jer
L'épisode Jer Alain a pas le droit de boire
Ah mon dieu
La semaine passée on a parlé de ton frigidaire
Qu'est-ce qu'il y a dans ton armoire?
Je sais pas si Jer
Toi Yann tu le connais vu que t'as fait une couple de films
C'est ce genre d'affaire que Jair, il est... Toi, Yann, tu le connais, vu que t'as fait une couple de films avec.
C'est-tu le genre d'affaire que
faire le podcast à jeun,
il le ferait-tu,
tu penses?
Je le sais pas. Je pense qu'il sent de la pression de boire.
Ouais, ouais. Non, c'est ça. Parce que même moi,
je sens de la pression de boire.
Moi, j'ai eu, il y a une couple d'années,
j'avais eu un accident à New York
que pendant 2-3 mois, je ne buvais pas.
Puis c'était le début du podcast,
donc je ne sentais pas cette pression-là.
Mais à cette heure, boire zéro.
Mais ça ferait un bel épisode.
On n'a pas le droit de boire.
On est comme tabarnak!
Ça prendrait, par exemple,
une...
Je le ferais dans le cadre de
genre le mois sans alcool
ou quelque chose de même
pis même à ça
j'aime ça boire
chacun ses poisons
ah ouais
moi
mais pour vrai
c'est rendu mon seul
tu sais vu que je fume plus
t'as déjà fumé
ouais
moi j'ai commencé à fumer à 11 ans.
All right!
11 ans, oui!
13 ans, tu volais des chars.
J'ai commencé à fumer à 11 ans puis j'ai arrêté vers 35,
mettons.
J'ai fumé longtemps.
Là, tu sais,
c'est mon seul vice, c'est de la boisson.
C'est un pop-up vice, c' boisson. C'est un pop-up vice, pareil.
C'est un pop-up vice.
Non, je sais, je sais.
Non, mais à un moment donné...
Non, mais à un moment donné,
on écoutait les trois Cernes-les-Anneaux,
puis le dernier Cernes-les-Anneaux,
pour vrai, Julien, t'étais pack, t'es raide.
Ouais, moi, mon rapport avec l'alcool,
c'est le pire, c'est que j'adore boire seul chez nous.
Ah!
Yes, all right, passé.
Mais moi, là, j'aime pas ça
le monde qui juge le monde qui boive
seul chez eux. Parce que
quand t'es saoul chez vous,
tu déranges pas personne.
Exactement. Si je dis des secrets
qu'il faut pas dire fort, j'ai dit juste à moi-même.
Faut juste que tu textes pas.
Non, faut pas texter. Non, mais je moi-même il faut juste que tu textes pas faut pas non faut pas texter
non non
je suis pas de même
ben non
tu textes personne
non non
mais moi j'aime beaucoup
le scotch
le bourbon
fait que des fois
j'en prends un
excuse moi
j'en prends un
t'en prends deux
pis là t'es rendu à 15
pis
c'est comme
où ma chambre a couché
mais moi j'essaie
de
là je bois vraiment moins chez nous
que je buvais parce que
vivre tout seul, ça ne me dérangerait pas,
mais c'est plate ma blonde.
Ma blonde, souvent, passe des 2-3...
« Flat-moi, flat-moi! »
Mes chiens aiment ça quand je suis saoul.
Parce que, tu sais,
je suis à terre, moi aussi.
Tu peux les flatter
je vais aller
avec une autre question
il y a Justine qui demande
que font Dominique Monplaisir et Dave Bellil
aujourd'hui
merci d'ignorer Chagnon, Sonia
et Anne-Elisabeth premièrement. Deuxièmement,
non, c'est pas vrai.
Dominique, il fait du montage pour les pubs de Chagnon
en fait. Chagnon,
il fait les pubs de Maxi avec
Martin Matt. Il fait aussi
Dominique, il monte sur Léo. Léo aussi,
la série de Famille Critique à TVA.
Ah, c'est bon. Dave Bélisle, il commence
à faire de la pub aussi pas mal.
Il fait beaucoup de réalisations depuis peut-être un an ou deux.
Il a fait la pub d'Hydro-Québec avec l'humoriste...
Avec Claude Meunier.
Claude Meunier aussi, oui.
Puis aussi l'autre, l'humoriste beau.
Ah, oui, oui, oui.
J'ai du temps?
Non.
Là, je vais voir tes goûts, Sylvain Larocque.
Oui!
Yes. All right. Non, là, tu sais, là...
Voyons, c'est parce que j'ai bu vite.
Simon, non.
Simon Gouache.
Oui, c'est ça.
C'est vrai qu'il est beau.
Il est beau, là.
Pour vrai, là.
Tu sais, à la barnouche, moi, si j'étais gay, là...
Pas besoin d'être gay, hein?
Non, c'est vrai.
Si il va pareil.
Ah oui.
Fais- moi ton numéro
sur le crossfit
moi
enlève ce crossfit
enlève juste
fais moi ton numéro
sur le crossfit
mais enlève le fit
alright
ok
je suis chaud
excusez
excusez
excusez
excusez
tout le monde
mais vous
ouais c'est ça qui tout le monde mais vous êtes
moi c'est ça qui est le fun
là vous êtes
vous êtes comme
le Wu-Tang Clan
de l'humour
tu sais
qu'est-ce que ça veut dire
parce qu'on bise du monde
je comprends pas
non mais
tu sais
j'aime ça que vous avez
toutes vos carrières
solo
ouais
on n'a pas fini par exemple
Sonia Cordeau
qu'est-ce qu'elle fait
elle écrit
elle écrit pour Léo elle joue dans Léo elle écrit des affaires elle fait du théâtre aussi on l'a pas fini par exemple Sonia Cordeau qu'est-ce qu'elle fait elle écrit pour Léo
elle joue dans Léo
elle écrit des affaires
elle fait du théâtre
on l'a dit
Anne-Elisabeth
elle est partout
on n'a pas besoin d'en dire
c'est ça
on est plus derrière
la caméra un peu
moi et Jean-François
un peu plus devant
mais notre but
nous autres
on a arrêté les appendices
mais pas nécessairement
par choix
on est en développement
pour d'autres projets
qu'on trouve vraiment drôles
mais le milieu de la TV a un peu changé pour d'autres projets qu'on trouve vraiment drôles.
Mais le milieu de la télé a un peu changé.
Pour l'absurde, c'est plus tough.
J'écoutais les Denis ici qui disaient qu'ils ont un peu abandonné de faire de la télé
et qu'ils vont plus voir le cinéma.
Nous autres, on n'abandonne pas la télé.
On en fait, mais juste pas en tant que groupe.
Vous autres, mettons, une tournée scène?
L'affaire, c'est que ce n'est pas tout le monde
qui veut faire de la scène. c'est beaucoup d'argent.
C'est coordonner des horaires de débiles.
Juste bruncher, c'est compliqué.
Fait que faire des shows,
je pense que c'est plus, nous deux, c'est plus facile.
Mais de faire, comme mettons,
sans faire une tournée, peut-être
un gros événement.
Ouais, mais j'aime beaucoup faire du rodage.
J'aime beaucoup fioller mes affaires.
Je veux pas écrire un show,
faire...
C'est ça!
On est un soir à Place des Arts
et c'est à ton tour,
non, c'est à toi.
Mais tu sais, en même temps...
Je veux que ça soit prêt,
je veux que ça soit bon,
je ne veux pas que ça soit juste...
Mais tu sais, on avait fait
un année, juste pour rien,
nous avaient demandé
de faire un show
pendant le festival
et on avait fait
le Noël du campeur
des appendices.
C'est un gros show extérieur,
il y avait eu genre 8000 personnes.
Il y avait du monde jusqu'au Dairy Queen.
C'était assez hot.
C'était un événement unique.
C'est plus simple à nous autres.
Je ne sais même pas où est le Dairy Queen.
Il est collé sur la scène.
Tu veux un cornet? Tu peux.
Je ne sais même pas où est la scène.
Ça monte comme ça.
Tu as la scène vraiment dans le fond là-bas.
La rue monte comme ça. C'est sais, pis t'as la scène vraiment dans le fond là-bas, là, pis là, la rue monte comme ça,
ben c'est complètement au fond, à côté du
Starbucks. Ok, ok, parfait.
C'est ça, entre Président Kennedy pis Sainte-Catherine, là.
Fait qu'il y avait bien du monde, ça, c'était un événement unique,
pis il y avait plein d'invités. Ça, je trouve que c'était une formule
qui était cool, que ça pourrait être le fun à refaire,
mais c'est ça, un autre show, ben tu sais,
j'ai jamais travaillé trop. Non, mais tu sais, mettons que nous, nous deux,
là, on fait un show de musique, là, tu sais, pis comme ça pogne
vraiment gros, pis on fait la place
des festivals
ben oui qu'on va
éviter nos amis
pour venir chanter des tunes
mais genre pas partir
sur une tournée
c'est ça
mais tu sais
je pense aussi
on est comme un peu
nés à la télé
fait que c'est sûr
que c'est comme ça
notre réflexe
c'est ça qu'on aimerait
refaire
c'est surtout ça
on est plus des humoristes
de télévision
que des humoristes
de scène aussi
je trouve
le médium de la scène
c'est vraiment d'autres choses
pis c'est pas vrai que parce que tu fais de la TV,
tu es capable de faire de la scène. C'est écrissement pas vrai.
Là, c'est ça
qui me surprend que
les gros
joueurs en télé, mettons
Radio-Can et TVA,
pourquoi ils ne vous
donnent pas une demi-heure par semaine?
C'est ça que je ne comprends pas.
Parce que vous êtes populaire,
puis vous avez 10 ans d'expérience,
vous savez ce que vous faites.
Oui, mais ce qui pogne en TV,
c'est plus des affaires qui s'adressent aux plus vieux.
C'est pas nécessairement des affaires jeunes
et un peu pognes.
Mais tu sais comment...
Moi, c'est ça qui me fait capoter de la télé,
qui font...
Si le monde abandonne la télé,
mais tu donnes juste du contenu
que mon père de 90 ans va aimer.
Donne du contenu pour les jeunes.
Les jeunes vont au moins écouter sur le web. »
Mais les jeunes sont déjà massivement désabonnés de la TV.
Ils ne vont pas se réabonner pour notre show.
En même temps, des fois, je m'abonne à une affaire
pour une émission.
Moi, je me suis abonné à HBO pour Game of Thrones.
J'ai vu la finale écrite par des singes.
Puis après ça...
Qu'est-ce que c'est ça?
Dans le sens que quand il y a eu des bonnes émissions
à Radio-Canada, je les écoute.
Rendu là, moi j'aimais
la mentalité de Télé-Québec.
Même s'il y a 10 000 personnes qui écoutent cette émission-là,
ces 10 000 personnes-là sont au Québec,
ils ont le droit d'exister, puis il n'y a rien pour eux autres parce qu'ils écoutentoutent cette émission-là ces 10 000 personnes-là sont au Québec ils ont le droit d'exister
puis il n'y a rien
pour eux autres
parce qu'ils écoutent
rien que cette émission-là
donnons-leur
c'est de l'argent public
Télé-Québec sont vraiment fair
je trouve qu'ils donnent
vraiment de l'argent
des projets super nice
souvent
ils prennent des chances
puis moi de Radio-Can
aussi quand même
sur tout.tv
il y a de la place
pour des jeunes
ou des projets
oui on chiale
mais il y a quand même
beaucoup d'offres
c'est juste que nous autres c'est sûr qu'après 10 ans de télé on était comme ok il y a de la place pour des jeunes ou des projets. Oui, on chiale, on chiale, mais il y a quand même beaucoup d'offres.
Nous autres, c'est sûr qu'après 10 ans de TV,
on était comme, OK, il y a sûrement quelqu'un qui va être intéressé. On s'est rendu compte que c'était
plus tough qu'on pensait, mais en même temps,
il faut juste travailler plus fort pour arriver avec la bonne idée.
On ne mérite pas
plus que quelqu'un d'autre de se faire offrir
une demi-heure gratis. Amuse-toi.
C'est une belle attitude d'avoir.
Vois-tu, moi, je suis le genre,
après neuf ans, j'aurais fait « Progress! »
Donnez-moi mon show.
Mais là, par exemple,
c'est KO TV qui vous représente à ça.
Vous êtes bien placé pareil pour rentrer
à Radio-Can, mais c'est juste, c'est ça
je comprends pas Radio-Can. – C'est une affaire aussi
de timing, comme là, on est allé
pitcher pour une émission
à Radio-Canada cet automne.
Ça a bien été le meeting, sauf que
eux autres, c'est toute leur grille horaire.
Ils ont une comédie qui va passer,
ils s'en sont peut-être fait pitcher 20.
Fait qu'après ça ça ils vont faire des choix
selon plein de critères
pis ça sera pas nécessairement
lequel show a le plus
de Dave Bilyde dedans
comme par exemple
il y a eu à un moment donné
Les Rois de la Maine
je sais pas si le monde
connait ça ici
mais en tout cas
il y a eu un projet
Les Rois de la Maine
qui était en train
il est écrit là
presque au complet
mais là la plug a été tirée
parce qu'il y avait
un autre show d'humour
qui existait
dans le même style
fait qu'ils ont fait
on peut pas avoir deux shows
fait que là
il y a beaucoup d'affaires qui sont comme pas nécessaire même style. Ils ont fait « On ne peut pas avoir deux shows. »
Il y a beaucoup d'affaires qui ne sont pas nécessairement des enjeux créatifs.
Ce sont des enjeux de grille horaire, de programmation, de publicité.
C'est ça qui est le fun avec des projets comme les podcasts.
Tout ça disparaît.
Moi, c'est ça qui me faisait capoter.
La dernière fois que j'ai fait de la télé,
c'était un show qui s'appelait le « Mike Ward Show » à TéléTown.
Quand je me suis fait engager pour ça,
ils m'ont dit que ça allait être un talk show.
Ça fait que j'ai fait, ça ne me tentait pas.
Puis là, ils m'ont dit, non, mais tu vas avoir une liberté totale.
J'ai fait, non, ça ne me tente pas.
Puis là, j'ai rencontré 20 personnes.
Finalement, ils m'ont donné le goût de le faire.
J'ai dit oui.
Puis après, deux semaines après, ils m'ont fait,
finalement, on n'a pas eu la subvention du talk show.
Ça va être un show de variété.
Au lieu d'être des entrevues que tu vas faire,
ça va être des fausses entrevues.
Mais j'ai l'impression que c'est rendu ça,
la télé, à ça.
C'est ça.
Tout est basé sur les subventions.
Les subventions sont différentes
dépendamment de quel genre d'émission tu fais.
Les salaires aussi sont différents.
Des fois, ils vont prendre une affaire
qui était justement... Moi, ça m'est déjà arrivé, même affaire. Une émission qui était supposée d'émission tu fais. Les salaires aussi sont différents. Des fois, ils vont prendre une affaire qui était justement,
moi, ça m'est déjà arrivé,
même affaire.
Une émission qui était supposée
d'être un genre de talk show
et que finalement,
on a l'enveloppe variété.
Pour que ça devienne variété,
il faut qu'il y ait de la fiction,
il faut qu'il y ait plein d'affaires
que tu n'avais pas prévues,
que tu rentres à acrobat
dans ton projet
que tu as quand même développé
depuis un an.
C'est pour ça, après ça,
que des fois, il y a des émissions
où tu es comme,
mais ça, c'est weird
ce que je suis en train de checker.
C'est parce que ce n'était pas ça à la il y a des émissions où t'es comme, mais ça, c'est weird ce que je suis en train de checker. C'est parce que c'était pas ça,
à la base.
Ça a pris un esti de chemin
pour finalement arriver
que c'est le compromis
qu'on a trouvé.
Puis là, le monde est comme,
ça sent le compromis.
C'est très bureaucratique.
Faut qu'ils cochent des cases.
C'est ça.
Ben oui, puis à cette heure,
avec la diversité aussi,
faut que tu coches des cases
puis tout ça.
Puis c'est bien correct.
C'est juste que,
effectivement,
il y a quelque chose
qui est rendu,
c'est gouvernemental. Moi, ça m'aidait pour ça vu que c'est juste que, tu sais, effectivement, il y a quelque chose qui est rendu, ben, c'est gouvernemental,
tu sais, enfin. Moi, ça m'aidait pour ça,
vu que j'ai de l'âme un peu asiatique, pis de
lesbienne, fait...
Lesbienne, check, asiatique, check.
Collez-vous. Collez-vous.
Bouge pas beaucoup, handicapé, check.
Collez-vous.
On va aller avec une autre question.
J'en ai une dernière bonne.
Une dernière bonne.
Ça fait combien de temps qu'on est là?
Oh, yes, ok, parfait.
C'est le temps que j'aime.
C'est le temps que j'aime.
C'est le temps de Mike Ward.
C'est le temps de poser une question.
Yann, go!
Là, il est rare du show.
Comme ça.
Ça, le nom de cette toune-là devrait s'appeler
Libéré de droit.
Il y a Mathieu qui demande
quel est votre personnage
des appendices
dont vous êtes le plus fier
chacun?
Celui que vous aimez.
Effectivement, beaucoup Mario la marionnette
parce que c'était vraiment fucking weird.
Je préfère vraiment n'importe quoi.
Mais j'aime aussi beaucoup le gars qui fait
les émissions de chasse.
Comment ça s'appelle?
Le royaume des animaux.
Parce que l'affaire, c'était vraiment le fun à jouer
parce que je me mettais mes lunettes demain
et j'avais un chapeau et je jouais comme ça.
Le royaume des animaux.
Il y en a beaucoup sur YouTube.
Allez le checker, ça, c'est vraiment fucking space.
Moi, je pense que mon personnage préféré,
c'est M. Moustet, de mes personnages
parce qu'il est vraiment le fun à faire.
Je suis en train de finir d'écrire le livre
de M. Moustey.
C'est fou raide, ça.
Puis ça va être quoi, le livre?
Au début, je voulais que ça soit comme un livre
de croissance personnelle.
Comme Maxime Martin et Jérémy Domingue.
C'est ça?
C'est assez drôle.
Je me suis dit que ça allait être fucking drôle. Je me suis dit que juste va être fucking drôle.
Je me suis dit, juste pour les gens qui ne connaissent pas le personnage,
je vais commencer à écrire...
C'est encore...
C'est génial d'avoir le flash du monde
qui connaît ça, le personnage,
qui pense à un vrai livre de motivation.
Chris, il va donc bien manger des betteraves
pour être heureux.
Au début, ça s'en liait vers ça.
Puis après ça, j'ai commencé un peu, c'est-tu le personnage,
je me suis dit, je vais parler un peu de son enfance,
c'est pour que ça motive les gens.
Puis là, quand j'ai commencé à écrire son histoire,
je me suis rendu compte que, oh, OK,
il y a moyen d'avoir du fun en Chris.
Fait que là, c'est comme, c'est plus devenu
le genre de biographie inventée du personnage
avec des conseils de vie dedans.
C'est quand même cool
parce qu'il n'y a pas
beaucoup d'humoristes
qui ont écrit
des livres comiques,
je trouve.
C'est une tradition
aux États-Unis,
on dirait,
mais au Québec,
ce n'est pas vraiment ça.
Même en plus aux États,
il n'y en a pas eu gros.
Il y a juste eu
Norm MacDonald
qui a fait...
La fausse biographie.
Il écrive une vraie biographie
après trois pages.
Ça dépend. Tu n'as pas le gars qui réalise
beaucoup de films. Comment il s'appelle?
Steven Spielberg.
Non, toi, tu parles
de John le Patard.
Il a écrit un livre phoné.
Il y a Dimitri Martin aussi.
C'est toujours, quand t'as raison,
souvent des biographies humoristiques.
Mais effectivement, moi, je checkais des affaires
pour m'inspirer. Il y a le
journal de Timé.
Claude Meunier avait écrit un livre.
Il a-tu écrit le journal de Timé?
Oui.
J'ai décidé d'aller dans une autre direction.
Mais...
Mais sinon, effectivement, il n'y a pas beaucoup
de livres humoristiques. En même temps moi c'est un format
que j'aime et j'ai eu
bien du fun à écrire ça
parce que comme on parle des podcasts
et de la liberté, là je veux dire
j'étais tout seul avec mon ordi, la seule personne
qui lisait ça c'était l'éditrice
elle aimait ce que je faisais même si c'était mon premier
je passais mes
journées juste sur mon ordi
à imaginer n'importe quel style d'affaires.
Ça se retrouve pas mal intégral dans le livre.
Il y a eu beaucoup de changements.
Comment tu as écrit le livre?
Est-ce que tu t'es dit...
Tu t'es fait un canevas
où tu allais vraiment quasiment en impro,
en écrivant?
Carrément.
J'ai fait le contraire de ce que je fais d'habitude.
D'habitude, c'est comme le plan,
puis l'art dramatique.
Là, c'est vraiment
pas ça qui est arrivé.
Là, tu te surprenais
devant ton livre.
Oui, vraiment.
J'ai écrit en ordre,
chronologique.
Je me surprenais moi-même.
C'est trop lentabarnant
que j'ai lu quelques bouts.
Pour vrai, c'est vraiment bon.
Soit ça va faire rire
juste moi
et mes amis proches.
Impossible.
Mais anyway,
les livres,
ça ne vend pas.
Même s'ils ne se vendent pas,
personne ne va être surpris.
Tout le monde va être comme
« Ça a fait comme tout le monde.
Bravo! »
Il sort quand?
Ça sort au mois de mai.
Ah, bientôt!
Oui, c'est dans l'étape de la révision.
Tu es en train de faire le visuel.
Il y a 14 frères et sœurs,
demi-frères, demi-sœurs,
M. Moustet.
On va faire les photos
avec toute la gang des appendices.
Ah, Christ, c'est drôle!
En tout cas, je ne peux pas encore dire le titre,
mais le titre, je le trouve bien le fun.
Je suis super motivé de cette affaire-là.
Ça va peut-être passer dans le bar.
Mais non, Julien, arrête.
Mais en tout cas, c'était vraiment...
Ça va être fucking bon, arrête.
Si ça marche, je ferais rien que ça de ma vie.
Un petit seul chez nous.
Patreon, mon gars.
Oui.
Tu vas-tu faire genre
mettons si ça ça marche
tu ferais-tu d'autres biographies
de tes autres personnages ou ça serait tout le temps lui
ben je sais pas honnêtement
je pense que t'es plus un gars qui change de concept
souvent là t'sais
ben c'est juste que t'sais
c'est parce que aussi t'sais je l'ai comme écrit en 4 mois
ce qui est quand même relativement rapide
pour des auteurs d'habitude c'est juste que t'sais j'étais comme en tournage tout l'ai comme écrit en 4 mois, ce qui est quand même relativement rapide pour des auteurs d'habitude. C'est juste que
j'étais comme en tournage tout l'été
à Québec.
J'étais un peu pris sur le tort, mais je me suis rendu
compte que c'était bien, bien inspirant,
ce personnage-là. Merci beaucoup.
Je ne sais pas si...
Je ne sais pas.
J'ai comme l'impression qu'il y a une porte qui a été ouverte
et je pourrais continuer à écrire avec
ce personnage-là. Parce que l'idée quand même du coach de vie, je ne l'ab qu'il y a une porte qui a été ouverte et je pourrais continuer à écrire avec ce personnage-là. Parce que l'idée
quand même du coach
de vie, je ne l'abandonne pas.
Ça pourrait être quand même fun.
Je ne sais pas trop.
Un volume 2, c'est malade.
J'ai trouvé ça
bien inspirant, bien motivant.
J'espère que les gens vont aimer ça.
Ça ferait même une bonne idée de tourner après
de lui en coach de vie
qui fait...
Tu sais, un peu comme Alex Perron
qui est le coach
pour les relations de couple.
C'est drôle parce qu'il y a
un numéro dans notre show avant,
M. Moustaye,
puis c'est vraiment fucking drôle.
Oui, sur scène,
il marche bien le personnage aussi.
Il donne comme un cours de comédie,
M. Moustaye,
puis c'est quand même... C'est ça, mais c'est assez popé. Ça aussi, j'étais content. scène, il marche bien le personnage aussi. Il donne comme un cours de comédie, M. Moustet.
C'est ça, mais c'est assez pop-ass aussi. J'étais content. Je l'avais fait à Open Mic
cet automne à l'émission AV.
Ça avait bien marché. Là, avec le livre,
on est en train de se dire que c'est
ma gérante qui a eu l'idée, Sophie, de faire
un livre audio. Je suis comme, qu'est-ce que c'est
ça? Parce qu'en plus,
j'ai un studio d'enregistrement chez nous. Je fais de la musique aussi.
Je vais tout le faire chez nous. Faudrait que tu mettes une trame sonore de fond. C'estregistrement chez nous. Je fais de la musique aussi. Je vais tout le faire chez nous.
Faudrait que tu mettes une trame sonore de fond.
Je vais mettre un habillage sonore.
Je peux tout le recréer.
Ça peut vraiment être hot.
C'était bien inspirant.
Ça sort la première semaine de mai?
Non, dans le mois de mai.
On va faire un lancement public aussi
pour que les gens puissent venir.
Ça devrait être un événement assez cool.
Ça va être où?
On est tous en train de checker ça.
Je ne sais pas encore.
Il faut checker ta page Facebook.
Il faut checker ma page Facebook.
C'est ta page Facebook pour ça?
C'est ça, je vais l'annoncer.
Parfait.
Toi, si on veut savoir où te voir,
quand te voir, comment te voir.
Écoute, ma page Facebook aussi.
C'est ça.
C'est la nouvelle série.
Sinon, suivez notre Facebook pour nos shows.
On est en rodage dans les semaines qui s'en viennent.
Oui, excellent. Merci beaucoup,
les gars. Merci, vous avez été
curieux. Merci tout le monde.
Allez les voir, supportez-les.
Merci beaucoup.
Merci, Julien. Merci,
Jean-François. Merci tout le monde.
À la semaine prochaine Merci beaucoup
Merci