Mike Ward Sous Écoute - #282 - Stéphane Poirier et Sylvain Larocque
Episode Date: August 24, 2020Cet épisode est une présentation de Therrien & Therrien CPA - ( https://therrien-cpa.com/ ) Dans cet épisode de Sous Écoute Mike reçoit Sylvain Larocque et Stéphane Poirier avec ...qui il parle de violence conjugale. -------- Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
L'épisode de cette semaine est une présentation de Terrien Terrien.
L'économie se remet en marche pour tout le monde, pour les business,
pour les petits business, les gros business, les individus.
Et là, on a eu un break financier, si on veut.
Tu n'as pas besoin de comptable quand tu ne fais pas une scène.
Quand tu te fais vivre par le gouvernement, tu n'as pas besoin d'engager quelqu'un.
Mais quand ta business repart, tu as besoin de quelqu'un pour t'aider un peu.
Tu as besoin d'adjoints, de partenaires financiers efficaces qui vont vous appuyer dans la relance de votre entreprise.
Terrien Terrien est un bureau de comptable au service de la PME innovante depuis plus de 29 ans. C'est long
en esti, là. 29 ans, ça fait 29
ans qu'ils font ça, qu'ils sont avec du monde
qui sont
des gens avant-gardistes,
des compagnies de jeux
vidéo, d'ordinateurs, des
podcasts, innovants.
Mais innovants, il y a
29 ans, c'était...
Au début, c'était des compagnies de fax.
Ils conseillaient, là, ils disaient au monde de fax, là, là, tu mets ton argent dans les lideaux.
Mets ton argent dans les lideaux, sinon tu vas tout perdre.
Et sont là, que ce soit pour votre tenue de livre tabarnak, je suis en train de regarder
des photos de ça, que ce soit pour votre tenue
de livre, vos états financiers, crédits d'impôt
R&D, votre planification
fiscale, contactez-les
et ils vont vous aider
pour tout
ce que vous avez besoin
vous pouvez les contacter par téléphone
au 514-398-9810
par courriel à info à commercialmercialterrientraideunioncpa.com
ou sur leur site web au terrientraideunioncpa.com
ou terrienterrien.com.
Ils sont sur Instagram, ils sont sur Facebook.
Je ne sais pas si ils sont sur TikTok.
J'aimerais ça voir le plus vieux M. Terrien
faire du lip-sync sur TikTok.
TikTok, ça, ça me rendrait très heureux.
Bon podcast, tout le monde.
En direct du Bordel Comedy Club à Montréal,
voici Mike Ward sous écoute.
Bonsoir!
Bonsoir! Bonsoir!
Merci beaucoup.
Bienvenue à Mike Ward, sous-écoute.
Cette semaine, j'ai eu grosse nouvelle.
Yann, tu sais, j'avais demandé à Charles Séguin,
qui est la voix du bordel,
de me faire, de me peinturer des petits joueurs de hockey.
J'ai acheté un bubble hockey.
Puis là, il m'a fait les Nordiques.
Moi, je trouvais que c'était une grosse nouvelle.
Sacre, en face!
Non, mais Chris, t'es pas excité pour moi?
Moi, je suis bandé, Mike.
Toi, tu t'en contres torches.
Non, non, non, mais j'ai hâte de voir.
Non, non, mais ils sont vraiment beaux.
Ça doit être toute une technique.
Il a fallu qu'il fasse ça à l'époxy.
Tu ne peux pas juste faire ça à l'acrylique, j'imagine.
Il a fait ça au pinceau.
Non, je ne sais pas comment il a fait ça.
Mais moi, je pensais,
vu que j'avais donné des petits bonhommes bleus
et des petits bonhommes blancs,
moi, je pensais que les petits... C' blancs. Moi, je pensais que les petits...
C'était blanc et rouge. Je pensais que les petits blancs et rouges,
ils allaient juste dessiner un logo des Canadiens,
les bleus petits logos
des Nordiques. Mais finalement,
il les a tous repeinturés,
même leur face.
Michel Goulet, il a mis une moustache.
C'est débile mental.
Là, tu l'as-tu? Tu joues-tu avec?
Je ne l'ai pas encore
vu que là
il y a juste
il est rendu
genre
il est même
il est rendu
à couche
de la moustache
pour
pour les nordiques
les canadiens
sont pas faits encore
ah ok
ok
non
c'est ça
mais j'ai eu
fait que j'attends
j'attends premier joueur
pis quand t'étais jeune
t'étais-tu un gros amateur
de hockey?
moi j'étais vraiment un gros fan de hockey,
jusqu'à temps que les Nordiques partent.
Puis après, j'ai décroché de la vie,
j'ai commencé à boire à tous les jours.
Mais c'est vrai.
Mais c'est pas à cause de ça que je bois, là, tu sais.
Ça serait fou, Red, si les Nordiques reviennent,
je suis àis, bon!
Je commence à m'entraîner.
Non, mais
j'étais un gros fan d'hockey.
Jusqu'à,
mettons,
jusqu'à temps que j'aille 15 ans.
Puis après ça,
je sais pas pourquoi, je pense que
quand j'étais petit,
même si j'étais pas bon au hockey,
je me disais peut-être un jour,
je pourrais être dans la Ligue nationale.
Puis quand j'ai réalisé que je n'avais aucune chance,
ça ne m'intéressait plus.
Il y a du monde dans le chatroom qui demande
de quelle équipe tu as fait peindre.
De quelle équipe, de quelle année tu as fait peindre?
C'est l'équipe de 1984-1985.
Moi, je voulais la génération
des
deux frères Stachny
puis Michel Goulet.
Puis je voulais la première
année de Patrick Rouen. Puis je voulais avoir
Patrick Rouen puis je voulais avoir les frères Stachny.
J'aurais aimé avoir Guy Lafleur,
mais je me disais, peinturer des cheveux
sur un petit casque en plastique,
ça va être weird
à tisa ça serait l'est je pense c'est vu que ils ont comme c'est des petits bonhommes ils
ont le casque il faudrait peut-être quoi peut-être tu colle du gazon vieux foin tu
écoles ce sur le casque tu le fais caler jusqu'ici.
Parce que dans le temps,
Guy Lafleur, on a oublié,
Guy Lafleur ne cale plus.
Mais Guy Lafleur, des années 80,
il calait assez solide.
Il a calé longtemps, Guy Lafleur.
Puis après, par miracle,
il a commencé à avoir des cheveux.
Puis c'est distant
à ce que le monde s'en rende compte
aussi bien devenir porte-parole pour Airfax.
Oui, c'est vrai. Airfax,
c'était des greffes ça ou c'était des pellules?
Ça doit être des greffes.
Airfax, je pense qu'il t'attache des cheveux après les tiens.
Il t'attache une moumoute après les tiens.
OK.
Ah oui, c'est juste une moumoute collée.
Oui, oui. Mais c'était une une moumoute collée. Oui, oui.
OK.
Mais c'était une technologie révolutionnaire dans le temps.
Oui.
C'était… oui.
J'aimerais ça qu'il explique ces affaires-là que…
Tu sais, moi, j'y ai déjà pensé.
Puis c'était Maxime Martin qui m'avait fait ce gag-là.
Tu sais, moi, je cale depuis…
Bien, depuis que j'ai 19 ans, je cale, tu sais.
Puis, je n'ai jamais pensé me refaire faire les cheveux.
Mais Maxime Martin m'avait dit, tu devrais attendre de caler jusqu'à là
pour que tu en ailles vraiment pour ton argent.
Parce qu'il a dit, tu sais, tu as des petits ronds.
Si tu payes 6 000 $, personne ne va remarquer.
Mais si tu cales jusqu'à là, tu vas payer 7 000 $.
Ça va changer ta vie.
Yannick Margeau, quand il travaillait
à TQS, il y a un boss qui l'avait
fait venir dans son bureau et qui avait dit
« Yannick, il y a des petites
filles qui commencent à pousser en arrière
et tu commences à perdre des cheveux. »
Et tout de suite, il était allé se faire
greffer des cheveux et il était revenu.
Il greffe ça.
C'est vraiment des petits points
tout alignés.
Il faut que ça pousse pour que tu vois
plus que ça a été greffé,
parce que quand il greffe,
ça a l'air d'une grille.
C'est vraiment...
Ce qui est plate, tu cales
jusqu'à là, tu te fais greffer
tout ici, mais après ta tête,
tu continues à caler
comme ben des cheveux ici un peu chauve ben des cheveux
ouais c'est weird à crise paris là non il faut que tu peines ping des cheveux
par en arrière il ya du monde qui se font tatouer des points noirs t il y a il
reste rasé il sera puis pour faire comme s'il y avait des cheveux encore ils se
font tatouer des petits points comme si admettons il y avait des cheveux de 2 3
jours puis ils se font tatouer comme si elle s'allait jusque dans le front mais
dans le fond quand tu regardes c'est une cour une couronne. Moi, j'y ai pensé.
Pendant la pandémie, mes cheveux,
je parlais tantôt
de ça à Backstage.
Moi, j'ai
eu deux shots que mes cheveux ont
grisonné pas mal. Pendant mon procès
et pendant la pandémie,
il y a eu vraiment un gros
changement. Puis là, j'ai fait, je pense que je vais
commencer à me teindre les cheveux. Mais après, j'ai fait,
pourquoi que
je serais si fier de tout ça,
de, ici, il faut que j'aille
de l'air jeune, mais
je ne m'entraîne pas,
je me crisse de mon corps,
tu sais, je veux être
juste en shape de la tête.
Toi, as-tu déjà pensé
de faire greffer ou de faire...
Oui, j'y ai pensé et j'avais même eu une offre
et un bon deal, mais à cause que je fais du psoriasis,
ils ne peuvent pas.
Ah oui?
Oui, mais j'aurais aimé ça parce que c'était vraiment...
C'est une grosse tristesse dans ma tête.
J'avais des beaux cheveux.
Du temps que j'avais des beaux cheveux,
je ne savais pas comment les arranger.
Tu avais des beaux cheveux.
Oui.
C'était tout beau.
Il était-tu long et bouclé?
Il était tout beau, tout doux.
Le pire, c'est que
quand j'avais des cheveux,
je ne savais pas comment les arranger
comme il faut. Aujourd'hui...
Là, tu seras en tabarnak.
Oui, là, je serai en tabarnak.
On va t'acheter une momote,
tu penses une momote
avec ton psoriasis, on met une petite poudre,
une momote.
D'après moi, ça fonctionnerait.
Je vais appeler Guy Lafleur.
On va te faire tenter ça.
Je pense qu'on est prêts
pour commencer le show.
J'aimerais...
Là, j'essaie de penser.
Non, les deux,
les deux, ils n'ont pas de momote.
Ça leur est fait un ostie de malaise.
Si...
S'il y en a un qui arrive,
il a les cheveux jusqu'à là.
Il a 54 ans,
mais ils sont noirs, noirs, noirs.
Non, mesdames et messieurs, c'est leur vrai cheveu.
Très content de les avoir à l'émission.
C'est des gars que vous connaissez, vous aimez, mesdames et messieurs.
Voici Sylvain Larocque et Steph Poirier. Merci de ne pas vouloir nous insulter
de parler de calvitie depuis tantôt.
Merci beaucoup, c'est très gentil.
Calisse!
Calisse!
Mais là, on voit que
le petit tatouage n'a pas marché.
Non, non. Là, on commence à voir petit tatouage n'a pas marché. Non, non.
Là, on commence à voir.
As-tu pensé ça, mettons, quand tu as vu que ça existait?
Le petit tatouage, non.
Non, non.
Je trouve ça ridicule.
Christopher Williams l'a fait.
C'est vrai, mais ça…
Fais-toi greffer des cheveux tant qu'à te faire tatouer la tête.
Bien oui, ça, je pense aussi.
Non, non.
Moi, j'ai pris la pilule.
J'ai pris une pilule pour pas
perdre les cheveux victor ce propos c'est un propre et sur un presque à propres c'est un
ouais ouais c'est inefficace en tabarnak pas un bullshité, bullshit-wise, c'est quelque chose que je peux pas vérifier.
Non, non. À l'école de l'humour,
Chris peut témoigner, je commençais déjà à caler.
Il a pris des pellules pour grandir.
Pis Pierre, presque.
T'as un deux pour un.
Plus il est grand, moins il voit le dessus de la tête.
Tu comprends?
Moi, ce que je trouve insultant, présentement,
c'est que vous êtes tous les deux sur des bancs,
mais en bas de la scène, pis vous êtes quand même plus grands que moi.
Non, mais à l'école de l'humour, je commençais à caler.
Puis Pierre Prince, il m'avait dit...
Oui, Pierre prenait ça.
Il m'avait dit, tu devrais prendre une pilule.
Puis j'avais commencé.
Puis ça avait vraiment fonctionné.
J'avais même eu une repousse.
Puis c'est très rare, la repousse.
Mais après, j'avais lu qu'il y avait plein d'effets secondaires que je ne voulais pas.
Fait que j'ai arrêté de la prendre. Puis là, c'avais lu qu'il y avait plein d'effets secondaires que je ne voulais pas, donc j'ai arrêté de la prendre.
C'est pour ça que j'ai décidé d'assumer.
Moi aussi, c'était à cause de Pierre Prince.
Il m'avait dit « Prends ça ».
Puis après, j'avais commencé, trois semaines après,
Pierre m'avait appelé et il avait dit
« As-tu des effets secondaires? »
J'avais dit non.
Il a fait « Ah moi, plein d'effets secondaires ».
Puis là, il m'a nommé les effets secondaires.
Ça a joué dans ma tête.
Après ça, je fais comme,
si je continue ces pellules-là,
je ne rebendrai plus jamais.
Ça va faire mal quand je pisse.
Ça va. Fait que j'ai arrêté.
Puis, j'ai pas,
j'ai un gros front,
mais je calme pas.
Je calme, mais c calme et ce correct le type
un gars dans la quarantaine moi je suis aussi la femme où je calais ou je calais ici tu es en
arrière si ici aussi j'avais comme une île il se dit que les puces ils vont prendre des vacances
sur l'île c'était dégueulasse Et moi mon père, quand il a divorcé avec ma mère
Il était début quarantaine, il était comme moi les cheveux
Et mon père c'est le directeur de la paix et la justice
Tu sais le petit veston labé, straight
Comme t'as jamais vu, tranquille
Il est anxieux
Et là à un moment donné, il arrive deux semaines après le divorce
Il est avec sa secrétaire
Il a des bottes de cow-boy, des jeans serrées
Et une permanente même
Mais frisée tout petit.
Fait que là, t'avais comme le patoff autour, le clown.
Là, t'avais un bosquet frisé ici.
Et je hurlais de rire avec mes chums à l'entrée.
C'était ridicule.
Fait que quand j'ai vu ça, j'ai fait, non, jamais.
Jamais je vais essayer de faire de quoi.
Christ, tu l'acceptes, tu le rases, c'est tout.
Ça, là, ça doit être tough.
Tu sais, mettons la coiffeuse.
Elle sait que ça n'a pas de sens
faire une permanente à quelqu'un
que les cheveux arrêtent là.
Ça n'a aucun sens.
Mais là, tu te dis, comment je dis ça au monsieur?
Tu sais, tu ne peux pas faire.
Je vais prendre ça. Voyons!
Monsieur!
Je vais vous raser la tête, là!
Moi, je n'ai jamais dit à ma coiffeuse
que j'avais arrêté de prendre la pellule.
Elle doit se demander ce qui s'est passé avec moi.
Je ne sais pas.
Ah, je me sens mal.
Oui.
Parce que j'avais la même coiffeuse.
J'étais très fidèle.
J'avais la même coiffeuse.
Je n'ai jamais dit que je me rasais les cheveux.
Je l'ai fait sur une brosse.
OK.
Tu as juste arrêté.
J'ai arrêté de prendre la pellule.
Tu penses qu'elle attend à Fnac comme un enfant?
Peut-être qu'il va venir.
Non, mais je me sens mal.
J'aurais pu lui dire adieu.
Merci pour ces années de loyauté.
Si tu m'écoutes, je suis désolé.
C'est quoi son nom?
Je ne m'en souviens plus.
Oh, Christ.
C'est une belle fidélité.
Tu n'as pas de cœur.
Mais je n'ai aucune mémoire des noms.
Je ne me souviens pas. Ça, c'est une affaire que moi, j'ai tout belle fidélité. Tu n'as pas de cœur. Mais je n'ai aucune mémoire des noms. Je ne me souviens pas.
Ça, c'est une affaire que moi, j'ai tout le temps été...
Hé, Chris, Yann, es-tu correct?
C'est-tu moi qui étais mal cadré?
OK. Parfait.
Là, je vois Yann.
On dirait que tu manges une gomme.
Ou... Là, moi, Yann, on dirait que tu manges-tu une gomme? Ou tu manges...
Ah, carrément, il va mettre mon masque,
mais il va prendre une petite bouchée de noix.
Il est moitié réalisateur, moitié écureuil.
Mais moi, j'ai tout le temps été de même que,
mettons, je ne suis pas capable d'aller voir...
Tu sais, ça fait six mois, c'est moi qui se coupe les cheveux moi-même.
Mais si j'allais...
Ça paraît.
Oui, non, je sais que ça paraît.
Mais si j'allais voir un autre coiffeur, un autre coiffeur,
je me sentirais mal.
Oui, oui, je suis avec toi.
Puis, mettons, même en tournée,
c'est déjà arrivé que j'aille me faire
couper les cheveux à quelque part.
Puis aussitôt que je reviens à Montréal,
je m'en vais voir mon coiffeur
comme pour lui dire quasiment de m'excuser.
Du coup, j'ai pensé à ça tout le long.
Ça veut rien dire!
Ça veut rien dire!
J'étais saoul.
C'est un peu un pionnasme dans le cas de Mike.
Ça fait moins longtemps que moi que vous caliez.
Parce que moi, les conversations avec mes coiffeurs, coiffeurs, ça n'a jamais duré plus que 12 minutes.
12 minutes, c'est terminé, on n'a rien à dire.
Toi, tu te rases-tu les cheveux toi-même ou tu vas le faire?
Ben non, parce que je suis avec d'un oeil.
Fait que, non, non, mais Chris, t'essayeras toi.
C'est pas évident.
Rasé d'un bord avec une touffe ici.
Parce que, regarde, je me rase,
mais là, je vois pas d'un bord.
Fait que ça me prend quatre miroirs, si tu placais stratégiquement.
Il faut qu'Yann vienne
chez nous placer mes miroirs, si tu veux,
pour me couper les cheveux.
Fait que là, je vais chez le coiffeur,
mais là, pendant la pandémie, le problème, c'est que j'étais obligé
de les couper moi-même.
Mes cheveux, j'ai mis à zéro le clipper,
je garde ma barbe, mais à un moment donné,
j'avais mon show live sur Facebook,
je me trimais la barbe un petit peu,
je fais « zip », elle était à zéro,
elle était à 7 ans que mes cheveux.
J'ai été obligé de me couper toute la barbe
et j'ai revu ma face. J'avais oublié ma face.
C'est-tu qu'elle estu ma face j'avais oublié ma face. C'tiquet est pas belle, man.
T'aurais pu nous demander. Fait que la barbe est revenue.
On t'en aurait dit.
Mais je me souviens plus.
Mais tu devrais faire, tu sais comme là en plus t'as un setup chez vous, vu que tu faisais les roasts,
tu pourrais te faire un setup, tes caméras, qui serait pour des captations chez vous et pour te couper les cheveux.
Ça, j'ai besoin de Yann. Yann, es-tu disponible en fait?
Comment? Yann, tu le ferais, hein? Ça, mettons s'il t'appelait et qu'il disait,
tu peux-tu venir me faire un setup caméra?
Ben!
Ah, écoute, il est tellement...
Ben oui, la barnaque!
Avec toute cette enthousiasme-là, on va laisser faire.
OK. Ben! avec tout cet enthousiasme là on va laisser faire ben ce serait pas ma passion là
ce serait pas mon
ma meilleure gig mais je le ferais
je me sens mis rejeté
mais Yann il est souvent
j'avais demandé
un moment donné de faire les
tout drink minimum dans le temps qu'on était dans le nord de la ville puis
pantalus mon co animateur il avait dit tu peux dire à yann il peut faire son
podcast dans le studio ici lui qui cherchait un studio on va louer gratuit
là je l'appelle je suis excité je suis comme hey t'auras un studio gratuit puis on te
paierait pour réaliser ça te tenteen as-tu? » « Ouais, c'est loin un peu. »
OK, je me sens moins mal, merci.
Yann, qu'est-ce qui est pire pour toi,
comme job?
Faire tout drink minimum
ou faire le set-up coiffure à Sylvain?
Je sais pas.
Crème, c'est embêtant.
Je peux-tu te répondre
à la fin du show?
Y'a-tu moyen de combiner les deux, peut-être?
Faire un podcast en anglais
pendant que Sylvain
se coupe les cheveux.
J'écouterais ça moi.
C'était comment, tu sais, à toi, pendant la pandémie,
c'est ça, t'as fait
bien des roasts. Avant la pandémie, c'est ça, tu as fait bien des roasts.
Tu avais, avant la pandémie, tu avais-tu un setup caméra chez vous ou tu t'es tout…
Non, je me suis équipé.
Le problème, c'était que sur Amazon, toutes les caméras avaient triplé de prix.
Puis tout ça, bien, c'est vrai que j'ai magasiné pas mal, mais je me suis…
Je me suis acheté un green screen, caméra, micro, tout ça.
Je me suis équipé.
C'est-tu toi qui l'as monté toi-même?
Ouais, pas mal.
Les premiers épisodes, c'était pas
tout à fait ça. C'était pas très cool.
C'était un peu broché à fond.
T'as pas même annulé les premiers parce que ça fonctionnait pas?
Non, parce que j'ai eu des problèmes avec Zoom au début.
Zoom, ça chiait tout le temps. Je sais pas pourquoi.
Aux heures de pointe, ça chiait.
Les deux premières semaines, on a diffusé plus tard
dans la semaine. On a enregistré, puis on a diffusé plus tard.
Mais après ça, ça a été cool.
Moi, c'est ça. Je me demandais...
Tu sais, Skype avait le monopole sur ce genre d'affaires-là
il y a une couple d'années.
Là, il y a une pandémie.
Zoom a explosé, puis après StreamYard.
Puis Skype, qui existe encore,
n'a jamais pensé faire...
On devrait peut-être mettre une pub sur Facebook.
Oui, peut-être.
C'est un peu le
MySpace des années 2020.
Tout le monde se souvient de MySpace?
Mon Dieu, on dirait que j'ai mis un fret.
MySpace, tu viens-tu de ça?
Oui.
C'est bon. Je n'ai pas inventé ça.
Mais je te fais un fret pareil.
Oui, mais moi, je sais.
Mon esti.
Il est désagréable.
Nous autres, on prenait Skype
pour les Two Drink Men and Mom,
vu qu'Yann a dit non.
Puis ça marche encore comme dans le temps,
mais ça prend quelqu'un
qui sait vraiment ce qu'il fait.
Tandis que la beauté des zones,
puis surtout au StreamYard,
n'importe qui peut faire de la télé
semi-pro, tu sais.
Oui, ça, c'était cool, vraiment.
J'aimais mieux StreamYard que Zoom.
Toi, en plus, tu le montais, toi.
C'est-tu toi qui le montais ou c'était Guy?
Personne ne le montait.
C'est un live to take.
C'est live to take, oui.
Non, mais c'est qui, je veux dire.
Ah oui, vous étiez tous filmés tout le temps. Tout le temps, tout le temps. Ah oui, Chris, c'est qui je veux dire ah oui vous étiez tout en même temps
c'est des choses c'est pas des invités et c'est aussi bien qu'au c'est déjà 45
minutes j'avais un peu moins d'invités mais philippe bond puis michel barrette
ensemble ça fait une heure et demie quasiment parce qu'ils arrêtaient pas de
parler mais c'est donc c'était monté ses lives mais c'était pas monter du tout
maintenant quand tu barres est le monde le rose tpd par non c'est bon c'était monté, c'est live, mais c'était pas monté du tout. Fait que, eux autres, mettons, quand eux, Barrette,
le monde le roastait, puis lui, il parlait.
Non, c'était Bond qu'on roastait,
mais Barrette, t'invitait, parce que c'est un gars
qu'il connaît bien.
Mais ils ont tellement d'anecdotes à raconter,
ça devenait, ça finissait plus.
Ça finissait plus.
L'affaire la plus drôle, c'est que Phil m'a raconté là-dedans
qu'à un moment donné, il parlait à Barrette,
puis il raconte une histoire d'horloge grand-père
qu'il avait chez eux, tout ça. Il y a un punch à la fin. Puis, il se voit pas pendant six mois, puis après ça, il parlait à Barrette, pis il raconte une histoire d'horloge grand-père qu'il avait chez eux, tout ça.
Il y a un punch à la fin.
Pis il se voit pas pendant six mois,
pis après ça, il voit Michel.
Michel dit, « Hey, je t'ai-tu conté
mon anecdote d'horloge grand-père? »
Il compte la même histoire.
Fait tabarnak, c'est moi que t'as le conté.
Barrette a repunché dessus,
pis il l'augmentait à une demi-heure de longue.
Barrette Elmalé.
Ah ouais?
Barrette?
Non.
Ben non,
ben non, ben non.
Merci.
Quand t'es un humoriste qui fait des anecdotes, tout ce que t'entends,
tu l'as dit. C'est comme une éponge,
t'as pas le choix. Michel, quand j'écrivais à Juste pour rire,
il était venu...
Écoute, il vient dans un meeting pour dire
que tu préfères un numéro. Écoute, le meeting,
c'était juste Michel qui parle pendant deux heures,
puis qu'on rit.
On a eu un show gratuit en meeting, puis il s'en va,
puis on sait toujours pas qu'est-ce qu'il va faire sur scène.
Moi, je prends le chèque.
Mais c'est un talent extraordinaire.
Ah oui, c'est hallucinant.
Quand j'ai script-édité le gars-là que Barrette et Barne animaient ensemble,
juste pour rire,
Michel, lui, il voulait pas faire de répétition ou de rodage.
Je lui disais, non, non, on va arriver le soir,
on va être prêts, ça va bien aller, tout ça. Moi, pour faire, on va arriver le soir, moi, je suis prêt, ça va bien aller, tout ça. »
Moi, pour le film, on était habitués de travailler fort,
c'est le rodage, puis tout ça.
On les convainc de venir à deux rodages,
on fait le gars-là, ça marche au bout de leur duo.
Après ça, il vient me voir et dit « C'est vrai, t'as raison,
c'est utile de roder.
Ça fait 50 ans que tu fais ça, tu veux de la prendre? »
Ben, c'est comme...
C'est sûr, c'est sûr.
C'est drôle, là, c'est drôle c'est drôle
non génération
ouais mais en même temps
Michel Barrette
sans rodage
il est sûrement plus drôle
que bien d'autres
avec bien du rodage
c'est un naturel
oui c'est sûr
lui en plus
c'est de la génération
moi j'ai jamais
tu sais je comprends pas
ce monde là
mais ça m'impressionne
tu sais que lui
mettons
s'il fait un number
puis ça va bien, le number
de 4 minutes va durer 3h30.
Pis il pense
que tout le monde est le même, pis chaque fois
il me parle, il est comme, tu sais, quand ça va bien,
tu sais, tu sais, tu sais, pis moi, on dirait
quand ça va bien, je veux être le plus
fucking tight possible pour avoir
des mega-rips
pis de coller mon casque.
Nous autres, on appelle ça être dans zone de zone aux autres la zone est
différente à la zone et l'art mais en stand up tu prends un rythme d'enfer tu es dans zone et tu
peux dire n'importe quoi pt ça marche pt gâteau beat et tu l'accélères un petit peu tu fais un
crescendo mais eux autres c'est comme tu eses dedans, ils t'aiment, ils n'ont pas besoin...
Les gars qui font des anecdotes n'ont pas besoin
de rire comme nous autres, les stand-up,
à haut 10 secondes. Les gens sont embarqués
et ils craignent, ils craignent. Quand t'arrives au punch,
là, ça explose.
C'est plus une bombe à retardement, nous autres, c'est plus de la mitraillette.
L'affaire que je trouve le plus triste,
c'est quand, mettons, ça va vraiment bien,
puis t'es dans la zone,
puis le public est avec toi,
puis chaque petite affaire, mettons, ça va vraiment bien pis t'es dans la zone, pis le public est avec toi, pis chaque petite affaire tu dis, il rit, il rit, il rit
pis là tu te mets à improviser
pis là t'en as comme une, deux, trois
pis là tu fais
ah ouais, t'as le fun, ma zone
pis tu vas, ouais
pis après, t'es comme
hé, tu te rappelles-tu, il y a quatre minutes
j'étais bon
c'est du monde nostalgtu, il y a quatre minutes? » J'étais bon. C'est du monde nostalgique
de « il y a quatre minutes ».
Oui, c'est ça, exactement.
C'est nostalgique, mais très récent.
En plus, quand tu sors de scène,
tu as fait, mettons, une heure,
et ces quatre minutes-là, tu vas juste
focusser sur ce crise de quatre minutes-là.
Puis là, tu vas aller te prendre chez vous.
Non, mais on est tellement...
Non, mais on a le seul métier
qui nous permet de faire des introspections comme ça. Ça, je l'ai dit Non, mais on a le seul métier qui nous permet de faire des introspections
comme ça. Ça, je l'ai dit souvent, c'est que
notre métier, c'est moitié art, moitié psychothérapie.
Tout le temps. Parce qu'un comédien
de théâtre peut blâmer si le show va mal
à un autre comédien ou le metteur en scène.
Mais nous autres, on écrit nos textes,
on se met en scène et on les livre.
Si ça va mal, tu reviens chez vous,
tu fais « C'est quoi mon problème? »
Et l'être humain, une des choses
que l'être humain aide plus au monde, c'est de faire des remises en question.
Mais nous autres, on est obligés d'en faire à chaque show.
Le pire aussi, c'est quand
tu fais tes remises en question
sur scène, puis là, tu réalises
que c'est sûr, ça ne marche pas.
Je suis en train de me
demander pourquoi ça ne marche pas
au lieu de vivre
le moment.
Des fois, c'est ça, tu sors de ta tête te regardes tu taillis puis là t'espère que les gens vont t'aimer mais si tu
taillis toi même tu veux qu'ils t'aiment les gens c'est sûr pas tu ris toi va chier tu vois là je me suis regardé
les deux vous étiez en show ici aujourd'hui.
Oui, oui.
Sylvain, toi, ça fait une semaine
que tu as recommencé à faire des shows.
Toi, Steph, ça fait combien de temps?
Ça doit faire à peu près deux semaines, je pense.
Ça fait deux semaines, moi aussi.
Ça a pris combien de temps
avant que
tu sentes que
c'est ça que je fais?
Non, mais tu sais, les premiers shows, ça devait être comme...
Le premier que j'ai fait, ça a été difficile.
Je ne suis pas bon.
Oui, c'est ça. Je me suis regardé tout le long.
Je faisais un show dans le coin de Québec, à Lévis.
J'étais pourri. J'étais rouillé.
J'ai risqué quatre mois sans faire mon métier.
Mais après, je suis venu jouer ici.
Au deuxième show, déjà, j'ai repris...
Le show à Lévis, c'était-tu dans un drive-in?
Non, non, non. Jouer devant des chars, je sais.
Non, non, non.
Je ne sais pas qui a eu cette idée de margue-là,
mais c'est une mauvaise idée.
Je m'excuse si…
Sur papier, c'est ça.
Sous le coup, tu fais comme, ah oui, ça va être le fun.
Puis après, tu réalises,
c'est comme donner un klaxon
à tout le monde dans la salle.
Ça serait comme faire
« On fait des shows, tu aimes ça? »
Sérieux, Mike, l'année passée,
on recule un an avant le COVID,
je t'appelle, je dis « Mike,
j'ai un concept de feu dans un ciné-parc.
Les gens vont être dans leur voiture,
t'embarques-tu, tu me renvoyais chier solide. Mais là, après
quatre mois de COVID, tout le monde est là sur scène,
« Hey, je veux de l'argent! »
Non, mais je pense pas
que c'est une question d'argent. Je pense que c'est juste
qu'on est des
humains brisés.
On veut pas du monde qui nous regarde
pis nous approuve.
Moi, j'ai été down dans la pandémie des bouts.
J'ai besoin de...
J'ai besoin de mon fixe de scène
tout le temps, tout le temps, tout le temps.
Moi, ça n'a pas duré longtemps parce que le premier jour
que j'ai recommencé, j'ai fait trois shows ici
pis un au Carmelinest en anglais après.
Fait que ça... Rendu au deuxième show ici,
c'était pas mal revenu.
Pas mal revenu, ouais.
Des années de... Ça se perd pas.
C'est comme la vie sec.
Fais 28 ans, là. Juste ça.
Toi, ça fait combien de temps? 17 ans.
OK. Moi, ça fait 17 ans que je suis dans
Relève, je suis un professionnel. 26, ouais. 27, ça fait 27.
T'as commencé quasiment en même temps que moi.
27, toi, 29? 28, là.
28. Chris, à deux, c'est 55 ans. On a pas loin de 75 ans.
Toi, c'est 19 ans?
17.
Ça fait 17 ans que je gagne ma vie avec ça.
J'ai commencé en 2000 la première fois.
Mais ça fait 17 ans que c'est mon métier.
Ok, tu dois calculer le début.
Moi, je le calcule depuis l'école des mots.
Moi, c'est ça, 17.
Moi, je le calcule depuis...
Moi, c'est même pas mon premier show.
C'est un peu comme quand on mesure notre pénis.
On a chacun notre technique.
Je le mets là, la règle.
Fait que c'est 15 centimètres.
Moi, je calcule à partir de l'école
de l'humour. Avant, ça compte pas.
C'est comme quand tu commences
une relation amoureuse avec quelqu'un.
Tu as notre premier baiser, notre premier
« je t'aime ». Moi, c'est la première pipe, personnellement.
C'est la date anniversaire.
Moi, c'est premier première pipe, personnellement. C'est la date anniversaire. Moi, c'est
premier show
payé.
Premier show payé.
Moi, je te dirais,
c'est 92 à Grosse-Lécole, mais
que j'en vis, c'est 95.
Moi, je pense que t'es humoriste
à partir du moment que t'en vis, selon moi.
Moi, d'abord, ça fait pas...
Depuis l'année dernière.
Non, mais moi, c'est depuis
de bord 96. J'en vis depuis 96.
Mais tu sais, ça, c'est mes barrières.
Vous prenez vos propres trucs. Je suis pas là pour imposer rien.
Non.
Non, mais ça, c'est logique.
Moi, le moment que ta déclaration d'impôt,
c'est humoriste, selon moi, t'es humoriste.
Selon moi. Ben, c'est humoriste, selon moi, t'es humoriste. Selon moi.
On s'entend-tu qu'il y a du monde qui se déclare humoriste
après deux shows amateurs de base?
C'est pour éviter ça que j'ai dit ça.
C'est ça qui est...
C'est un peu comme de voir un gars
à vélo avec un T-shirt Harley Davidson.
Tu fais comme...
Je vois que tu veux arriver quelque part,
mais Christ, que t'es pas là, là.
J'ai vu cette semaine
un gars en vélo
avec un chandail
« Support the Big Red Machine ».
Tu sais, de supporter les Hells.
Puis j'étais comme,
« Ah, Christ, je pense que les Hells approuvent. »
C'est ça.
T'es un wannabe, wannabe.
Je sais pas si les Hells, ils ont comme un escouade qui se promènent
dans les quartiers pis qui font
mets une petite veste
enlève ton chandail
ça fait combien de temps que tu fais de l'humour
moi je calcule depuis 93
parce que même si je vivais
pas de ça je faisais rien d'autre
t'en faisais assez
je vivais pas de ça, je ne faisais rien d'autre. Tu en faisais assez. Ah bon, bien, oui.
Non, mais tu sais, je ne vivais pas…
Tu n'avais pas de side job, là.
Je n'avais pas de chômage, pas de BS.
J'avais juste une mère qui m'envoyait du cash
en disant à mon père.
OK, bien, ça compte, ça compte, ça compte,
parce que tu ne faisais pas autre chose.
Oui, ça compte.
Est-ce que tes deux parents étaient d'accord
avec ton choix de carrière?
Moi, oui, parce que… Ouiai oui parce que il se disait c'est moins pire que qu'est ce qu'on pensait qu'elle La barre était haute.
Vous autres?
Moi, mes parents, c'est des fans depuis le jour 1.
Je suis vraiment chanceux.
Ma mère, elle comprend pas.
Ma mère, c'est ma fan numéro 1.
Elle comprend pas pourquoi je suis pas la plus grosse star au Québec.
Puis, elle vous déteste.
Toutes.
Elles sont pas drôles. Toi, t t'es drôle, ça c'est ma mère.
C'est le fun d'une mère.
Depuis le début, ils me supportent, pis c'est vraiment cool,
moi je suis chanceux.
Ma mère a toujours été ma fan numéro un,
même quand je commençais à faire des shows,
Christ, des fois, elle réclait
les autres humoristes.
Elle était dans la salle, elle avait pris
une coupe de drink, pis « Ah, c'est pas drôle! » « Oh, elle avait pris une coupe de drink pis « Ah,
c'est pas drôle! » « Man, ta gueule! » À un moment donné, elle est allée voir,
je pense, Maxime, Martine, Martin. Elle dit « En tout cas, moi, je suis contente de
pas être ta mère à toi. » « Mais non, ta gueule! » « Calisse! » Elle lui a dit
ça. C'était Maxime ou Peter, je sais plus lequel des deux, mais je fais de « Man, ta
gueule! » « Ta barnaque! » « Man, ta! Ta gueule, je t'aime, mais ta gueule, là, tu sais.
Alors, Maxime,
savais-tu que c'était ta mère?
Sûrement, je me souviens, ça fait longtemps,
j'étais à l'école du mot, je pense, un peu après.
Mais mon père biologique, lui,
était nerveux. Lui, il se disait, là,
si t'es sûr, t'es gradué d'université,
tu peux avoir un dire. Mon père est nerveux,
il est anxieux. Mon père, là, dans sa valise,
il a un pneu de secours,
au cas où le pneu de secours fait défaut.
C'est ce genre de gars-là.
Mon père me fait rire parce que lui,
il est tellement nerveux,
mais ça se passe tout le temps dedans.
Quand il est stressé,
quand il y a un événement qui arrive,
il faut qu'il aille chier.
Il faut qu'il aille chier.
Il va aux toilettes, il va chier.
Quand j'étais pour naître,
ma mère a crevé ses os.
Elle a dit, Alain, j'ai crevé mes os.
Il est parti aux toilettes.
La première fois que j'étais pour naître, ma mère a crevé ses os. Elle a dit, Alain, j'ai crevé mes os. Il est parti aux toilettes. La première fois que j'ai fait un show au Club Soda,
au lundi du jour du pourrir,
il est venu voir le show.
Il en a manqué à moitié parce que la main,
quand je rentre sur scène, elle est aux toilettes.
Il est de même.
Lui, il avait peur que je me plante,
que je ne sois pas heureux.
Ma mère était avec moi.
Sylvain, ça fait longtemps qu'on se connaît.
Je ne sais même pas à quoi tu as étudié à l'université.
J'ai fait un bac en administration au HEC.
Ah oui, c'est vrai, je savais.
J'avais juste oublié.
Moi, ça, toi, en plus,
tu avais une grosse job devant toi.
Moi, je n'avais rien.
C'est plus facile de dire à tes parents,
finalement, au lieu de travailler au dépanneur,
je vais... »
Non, non, mais...
Attention.
Moi, j'étais assistant gérant au Haldos.
OK.
Puis on m'avait promis la gérance.
Ça a été une grosse décision quand même.
Le pire, c'est que le superviseur est venu
s'asseoir avec moi, puis j'étais assistant gérant. Je vendais des souliers. Puis le superviseur, venu s'asseoir avec moi et j'étais à cet instant gérant.
Je vendais des souliers.
Le superviseur m'avait dit qu'il avait essayé de me décourager
d'être humoriste.
Il me dit que je me vois dans 5 ans.
Il voulait que je dise Aldo.
Je me dis que je vais rentrer à l'école de l'humour.
Il me dit qu'il n'y a pas d'avenir là-dedans.
Il n'y a pas d'avenir là-dedans.
Ici, on t'offre un futur.
Je me dis que je vais aller à l'école de l'humour. »
Je suis allé à l'école de l'humour et quelques années plus tard, quand je suis sorti de l'école,
ça a bien été ma carrière quand même. C'était parti assez fort. J'avais été en nomination
au Galerie des Oliviers tout de suite pour Découverte de l'année. Je l'avais recroisé dans un magasin.
Il avait vu mon numéro de Juste pour rire à la télévision. Il avait dit « Hey, man, je t'ai vu à télé, c'était malin. »
Puis là, je dis « Ouais, je suis en nomination aux oliviers! » Pis tout, pis là, j'ai dit « Mais tu sais,
y'a pas d'avenir en humour, tu sais.
Man, c'est le moment le plus bandant que j'ai vécu dans mon monde! »
Mais aujourd'hui, c'est lui qui doit rire.
Va chier, la rock!
Esti!
Ah ouais!
Hé, pis vous autres!
Y'applaudissez, esti! Elle était là! Elle était là! J'avais pas le choix! Et puis vous autres, il applaudit à ceci.
Elle était là, elle était là,
elle était là.
J'avais pas le choix.
Et puis j'étais enseigné en plus.
J'ai enseigné l'écriture
à l'école d'humour
et je suis fier de lui.
C'est lui qui a le mieux réussi
de son année.
Ouais, c'est une année de marde.
C'est vraiment...
On est la pire année.
Moi, je suis pas là
pour te stigner.
Non, non.
Il a repris un numéro. Je cite ton numéro de tantôt. Moi, je suis pas là pour te stiner. Non, non. Il y a rien de mieux.
Je cite ton numéro de tantôt.
Oui, tu sais mon numéro de tantôt.
Tu as été, Sylvain, prof à l'école combien d'années?
J'ai enseigné...
Quand François avance,
parce qu'il était parti écrire les bougons,
en 2002, j'ai fait un an.
Puis après ça, j'ai fait des rencontres individuelles
pendant un an en 2011.
J'ai enseigné deux sessions d'écriture de scène en 2012.
Si tu remarques, il a juste enseigné
une seule année et c'est la pire année
de l'école de l'humour, je voulais juste te dire ça.
Non, j'ai essayé trois ans.
Trois ans.
Tu parlais de Aldo.
Moi, j'ai travaillé comme vendeur de
snics chez Foot Locker et Dieu sait que je suis
un grand sportif.
Man, je connaissais
fuck all. Il y a rien de moins
crédible d'avoir des conseils sur des
souliers de course par un chubby.
Un chubby
avec deux oeils.
Et là...
Mais moi...
Je pense pas l'oeil ralenti,
par exemple. Il doit y avoir des gars
avec deux oeils qui sont vites en tabarnak. Il y a certains obstacles que tu vois pas. Sérieux, ça doit te ralenti, par exemple. Il doit y avoir des gars avec d'un oeil qui sont vite en tabarnak.
Il y a certains obstacles que tu vois pas.
Sérieux, ça doit te ralentir un peu.
Oui, mais le 100 m, c'est en ligne droite.
Oui, c'est vrai. Bon point.
Mais je suis là avec mon chandail d'arbitre
et je connaissais rien des snics que je vendais.
Mais la mode, c'était les Adidas, Stan Smith.
Je vendais rien de ça.
Peu importe ce que le gars voulait faire.
Moi, faire de l'escalade, c'est Stan Smith.
Il y a du monde qui a dû se tuer à cause de moi.
C'est sûr et certain
qu'il y a du monde qui s'est tué à cause de moi.
Il glissait en bas de la montagne
en criant « Christ avec un oeil! »
As-tu des jobs
avant l'humour?
Je ne travaillais même pas.
Moi, avant l'école de l'humour,
j'étais à l'université. Puis ma dernière vraie job avant l'humour, tu ne travaillais même pas? Moi, avant l'école de l'humour, j'étais à l'université.
Puis ma dernière vraie job
avant l'école, je travaillais dans un dépanneur.
OK.
J'aimais ça.
Vraiment, j'aimais ça.
Puis j'étais
caissé. Après, j'étais devenu assistant
gérant. Puis là, le boss m'avait dit
« Tu pourrais devenir gérant un jour. »
Puis là, j'avais fait « Ça ne me tente pasant. Puis là, le boss m'avait dit « Tu pourrais devenir gérant un jour. » Puis là, j'avais fait
« Ah, ça ne me tente pas. »
Puis après, il voulait me vendre
un char. Il était
concessionnaire. Il voulait me vendre
un char que je n'avais quasiment pas les moyens
pour acheter. Puis je savais qu'il faisait
ça pour que
je n'aille pas le choix de rester là.
Puis j'ai fait « Fuck that. »
À quel point t'étais vraiment
fort derrière un comptoir de dépanneurs
pour qu'ils veulent absolument te garder?
Je pense que j'étais un des
employés qui volait pas.
Puis, tu sais,
c'est quand même
une belle qualité.
Oui.
Mais surtout, c'était, tu sais, comme à Star,
dans les dépanneurs, il n'y a plus personne qui paye avec le cash. Mais tu sais, dans le temps, tout était cash, puis c'était comme un master d'indépendeur, il n'y a plus personne qui payait avec le cash.
Mais dans le temps, tout était cash et c'était la nuit.
Moi, je travaillais de nuit, Bragg.
Il devait y avoir tellement de monde qui travaillait de nuit, qui volait un peu.
Tu payais le salaire minimum pour te faire holdoper.
Tout le monde devait voler, sauf moi. Superviseur. qui volaient un peu. Tu sais, tu es payé salaire minimum pour te faire hold-upé.
Tout le monde devait voler, sauf moi.
Non, non.
Superviseur.
Il voulait t'offrir la... Mais après un coup que tu as commencé,
tes parents étaient fiers de toi.
Oui, mais tu sais, moi, mes parents,
j'avais... ça faisait quatre...
Oh yes, merci.
Oh Christ, j'ai eu de la soeur dans le...
J'ai...
J'ai senti... Non, oui, j'ai eu de la soeur dans le... » J'ai senti...
Non, moi, c'est ça.
Je pense, mais...
Tu sais, comme moi et mon frère,
les deux, on jeûne,
on se disait « Je vais faire ça »,
puis on abandonnait vite, vite, vite.
Puis après, on a chacun trouvé quelque chose qu'on aimait.
Puis mes parents, même dans les affaires,
qui savaient que je n'allais pas réussir.
Ils m'encouragaient.
Quand je suis arrivé à Montréal, j'ai dit que je m'en vais à l'université.
En business,
je savais que je n'avais pas...
Je ne connaissais rien dans le commerce.
Tu ne volais pas au dépanneur.
Je ne volais pas au dépanneur,
qui est une mauvaise façon.
Chris, tu travailles tout seul de nuit
dans le dépanneur. Vol un peu. Chris, tu travailles tout seul de nuit dans le département.
Il vole un peu.
Je suis un crétin.
La base.
Mais il m'encourageait tout le temps, tout le temps.
Dans tout ce que j'ai fait,
il m'encourageait.
Est-ce que vous vous souvenez
du premier moment
où vous avez réalisé
que vous aviez le potentiel
d'être drôle
pour faire rire le monde?
Oui, moi, c'était en 5e année,
je m'en souviens.
C'était quoi?
C'était...
Excuse-moi,
j'ai pris le contrôle.
Non, mais c'était... On cherème année je m'en souviens c'était quoi c'était excuse moi j'ai pris le contrôle de l'entrevue non mais non
c'était
on cherchait un président
de la classe
puis on était juste trois
qui avaient dit
ok je sais pas
qu'est-ce qui m'était passé
par la tête
j'étais super timide
moi au primaire
je disais pas un mot
puis là
j'ai écrit un discours
puis j'ai fait rire la classe
puis j'ai fait
oh fuck
là j'ai un pouvoir
puis j'ai utilisé ça
tout le long de mon secondaire
pis ça a évité
le bullying
toi-même
c'est moi qui faisais
le bullying
moi c'était
secondaire 2
il y avait une fille
qui m'avait
elle avait ri de moi
pis elle avait fait
une joke sur moi
pis j'ai répondu
quelque chose
de méchant
pis tout le monde
s'est mis à rire
pis j'ai fait
oh Christ plus personne va me faire rire jamais. »
Attends, ça m'est arrivé en secondaire 3.
Oui, OK. J'ai fait la même chose que toi, c'est une fille, elle était punk, puis elle m'a amené, elle m'a posé une question stupide, puis là, j'avais fait très toute la classe en la réveillant.
Tout le monde rit, je suis comme « Yeah, je suis drôle. »
Et là, je suis dans le corridor, je parle avec mes amis,
puis là, à un moment donné, j'ai vu des étoiles.
Je suis sur le bord de ma case, puis tout ce que ma tête est rentrée dans la case.
Écoute, mais via la main, là.
C'est comme « Paf! »
J'ai aucune idée.
Et là, elle est à deux poses de ma face, puis elle me dit
« Tu ne ris plus jamais de moi. »
Je fais « Ok! »
Ok.
Et voilà. C'est pas d'hier que tu te fais battre par des femmes, toi? Non, c'est pas d'hier que tu te bats par des femmes
non c'est pas d'hier que je me fais battre par des femmes
ouais
qu'est-ce que c'est que le gag
calisse
cela était rare
parce que peut-être qu'il y a des gens qui savent pas
parce que j'écris un show sur la violence conjugale
parce que j'ai été 4 ans dans une relation toxique
fait que juste pour ceux qui comprennent pas le gag.
Ça n'a pas été toxique pendant 4 ans.
Ça prend combien de temps avant de te faire le baf d'assez?
Assez rapidement.
Ça a été assez rapide.
Souvent? Deuxième date?
Non, non, non.
Je te dirais la première année, tu es sur un nuage.
Dans ta deuxième date, la fille dit
« J'aimerais ça t'attacher.
Elle t'attache, elle part la caméra, tu le fais là.
Inquiète-toi pas, il y a un safe word, c'est encore, continue.
C'est ça le safe word.
Sinon, j'arrête.
Non, non, ce n'était pas comme ça.
Il y avait des indices dès le début, mais c'est subtil.
Il y a des petits indices que cette relation-là ne sera pas saine.
Et finalement, après un coup qu'elle t'a bien mis dans sa toile d'araignée et que tu es en amour par-dessus la tête,
c'est là qu'après, à chaque jour, c'est l'enfer.
Mais là, on ne parlera pas de ça à soir, Goli.
T'es-tu allé...
Tu parlais à d'autres victimes de...
C'était-tu de la violence physique ou juste mentale?
C'était surtout psychologique, mais j'ai reçu quelques coups de poing sérieux. Oh shit! J'en ai reçu quelques-uns. Une fois parce que je passais l'aspirateur dans le salon
avant de laver la salle de bain. Ben oui, tu cherchais le trouble quand même.
Ben je cherchais le trouble. Elle le sait bien.
Crise d'affronté elle sait elle sait
c'est ça
j'avais pas fait
le bon ordre du ménage
si il y a un ordre
ça t'arrive
quand tu réfléchis pas
ah ouais
elle sait bien
une autre fois
parce que j'avais donné
une voiture
où ça avait été fâché
fait que c'est des raisons
complètement stupides
tu lui avais donné
une voiture
elle t'a fâché
ouais ouais
c'est parce que
elle viendrait voir mon show
pour voir l'anecdote
ça me tente pas on va en parler c'estiendrez voir mon show pour voir l'anecdote. Ça ne me tente pas.
Oui, c'est une pub.
C'est une pub.
Je vais juste compter l'anecdote version short.
Ça ne me tente pas qu'on parle de ça tant que ça.
En fait, c'est qu'elle,
elle n'avait pas encore son permis,
mais elle était en train de le passer.
Puis moi, j'avais une voiture
que j'allais changer l'année suivante.
Mais finalement, je vais la faire réparer.
Puis le vendeur, je vais toujours chez le concessionnaire. Puis puis le vendeur me dit ton auto me semble se réduire pour une nouvelle
parce que c'est un gars que je connaissais ben l'année prochaine on a des bons deals ok si tu me
fais un bon prix je pars avec un char aujourd'hui puis c'est ça qui est arrivé il m'a fait un méchant
bon deal mais au lieu de donner la vieille voiture que je suis en train de faire réparer en échange
j'ai décidé tu sais quoi je vais la garder je vais la donner à ma blonde parce qu'elle est
en train de passer son permis puis elle a pas les moyens de s'acheter une voiture
au moins ça va donner une motivation à avoir une auto tout de suite
fait que j'arrive à la maison je suis super content je dis hey chérie j'ai fait une
petite folie là c'est un coup de tête je me suis acheté un chanvre ah ouais ouais mais
bonne nouvelle l'autre voiture est à toi et là frette
tu la dis c'est ça c'est ta façon de me dénigrer parce que j'ai pas encore mon mais bonne nouvelle, l'autre voiture est à toi. Et là, frette.
Elle dit, c'est ça, c'est ta façon de me dénigrer
parce que j'ai pas encore mon permis.
Tu fais juste ça pour me rabaisser.
Puis bling, bling, ça finit en crise.
Ça finit avec un coup de poing sur la gueule.
Voyons, moi, je voulais juste me faire sucer
parce que je te donnais un char.
C'est ça que je voulais.
J'ai trouvé le punch de cette anecdote-là.
Merci.
Très bien.
Merci, merci.
Ça me surprend que tu aies survécu
un échange de cadeaux à Noël, toi.
Ah, aïe, aïe, aïe, ouais.
Calisse, ouais.
Ouais, j'ai tellement d'anecdotes,
mais non.
Ouais, c'est ça. Fait que c'était fucké, tu sais.
C'est ça, mais les relations toxiques,
c'est très commun. C'est plus commun qu'on pense.
Moi, mes autres, ça n'a pas de la clé.
Moi, je suis sûr.
Mais pour changer,
parce que tu ne veux pas trop parler de ça,
je pense qu'on a tous su qu'on allait être drôles à l'école.
Ouais.
Moi, j'étais à l'université
et on était en classe sur un gros
auditorium à McGill. Il y avait 500 personnes.
On avait un cours d'informatique. La prof était super bonne.
On comprenait tout.
Chaque fois, je répondais. De quoi le monde riait?
Non, pas là.
Mais Manet est parti en vacances
et son frère qui enseignait
au doctorat, qui était incompréhensible,
l'a remplacé. Personne ne comprenait
pendant une semaine de temps. Tout le monde capotait dans la classe.
À un moment donné, il a dit, « Y'a-tu des questions? »
J'ai levé la main et j'ai dit, « Oui, quand est-ce
que ta soeur revient? »
Et j'ai eu
une ovation debout dans mon corps.
Et je me suis fait
une blonde le lendemain.
C'était comme...
Là, j'ai su que je voulais faire ça dans la vie.
Sauf que t'as toujours pas de blonde.
Pour vrai, c'est...
Là, j'y en dois une coupe, ce style-là.
J'y en dois une coupe.
J'en ai eu une coupe, mais aucune d'entre elles
m'a crissé une volée.
Je vois de mes deux yeux.
Excuse-moi, tu voulais plus en parler.
Comment t'as dit ça?
Excuse-moi, tu voulais plus en parler.
Des volets que tu mangeais. Hein?
Je veux juste savoir,
ton ex, était-tu tu aussi boli que ça
elle avait des seins moins gros que lui
j'ai une question pour Stéphane. Oui.
Oui.
Est-ce que cette personne-là sait que tu fais un spectacle,
que tu en parles de ça?
Moi, je la suis sur Twitter, puis elle le sent, ta part. Oui, elle le sait.
Ah, aïe, aïe, aïe.
Oui.
Moi, la dernière fois que j'y ai parlé
ça faisait longtemps
que je voulais faire un show là-dessus
mais je ne voulais pas que ce soit un show pour me venger
c'était pas ça que je voulais faire
et j'ai consulté
et moi mon but c'était de pardonner
cette fille-là pour ce qu'elle m'avait fait
puis
j'ai décidé d'aller lui dire en personne
après des années que je n'avais pas pas parlé, j'avais bloqué partout.
Je voulais juste lui dire...
Tu faisais un show.
Non, je voulais juste lui dire que je lui pardonnais.
Je n'étais pas encore rendu au show dans ma tête.
Fait que j'ai juste dit, je te pardonne.
Elle était super contente.
Et elle a dit, ah, je suis content, je ne comprends pas pourquoi tu m'en as voulu tant que ça.
Puis je dis, ben là, tu sais, j'avais beaucoup de choses à...
Puis là, tu sais, tu m'as trompé pendant un an.
Tu m'as frappé. Elle a dit, je ne t'ai jamais frappé. Je fais, bon, regarde, OK. OK, tu sais, tu m'as trompé pendant un an, tu m'as frappé, je t'ai jamais frappé,
je fais « Bon, regarde, OK, c'est pas grave,
je veux juste te dire que je te pardonne. »
Pis ça s'est bien passé, pour vrai.
Sauf que là, après, j'ai annoncé mon show,
pis là, elle l'a su d'une façon ou d'une autre,
pis là, Mike m'a écrit un moment donné pour me dire
« Ton ex, elle est infanchée,
elle travaille sur Twitter, pis c'est ça, mais je l'ai laissé faire.
Elle n'a pas vu le show, ce n'est pas pour me venger d'elle. Le show, au contraire,
je parle de pardon. J'espère qu'elle va venir le voir et qu'elle va comprendre que
je n'ai aucune malice. J'espère.
Tu n'annumes pas, anyway, dans le show?
Non, non. J'ai changé son nom, sa profession, son âge, tout. Parce que mon but, ce n'est
pas de lui faire du tort. Je veux juste qu'on parle de ce sujet-là. Dans le show, elle s'appelle Guynantel. Elle a changé son sexe, son âge, tout. Pour pas... Parce que mon but, c'est pas de lui faire du tort.
Je veux juste qu'on parle de ce sujet-là.
Dans le show, elle s'appelle Guynantel.
Elle a changé son sexe.
Le but de ce show-là, c'était pas de lui faire du tort.
Je veux aucun mal à cette personne-là.
Mais tu sais, en plus, je me rappelle
quand tu m'avais parlé de ça, je trouve que c'est tellement
un bon sujet pour l'humour
parce que c'est
quelque chose qu'on n'entend jamais parler.
Puis aussitôt qu'on pense
à victime de violence conjugale,
on pense tout le temps aux femmes
parce que c'est plus
commun, mais pas tant que ça.
Non, il y a une étude qui vient de sortir
et un policier qui est venu voir mon show qui m'a dit
l'école à Montréal de violence conjugale
c'est 50%.
55 ans? Eh tabarnak! Moi je pensais que c'est une petite faible. Il est en train de dire... Je sais que c'est en va que ça, c'est bien. Je sais que c'est en va que ça.
Non, mais il y a des pays qui sont beaucoup plus patriarcaux.
Et puis les gars sont peut-être...
Ils donnent plus d'importance.
Peut-être, je sais pas.
C'est vous qui le dites.
J'ai l'impression, par exemple,
d'un pays que l'homme publiquement est plus dominant,
il doit y avoir plus d'hommes battus.
Parce que ça doit être...
Déjà, ici, c'est gênant
de dire,
je me suis fait battre par ma blonde,
mais dans une société que l'homme
c'est l'homme,
ça doit être encore plus commun.
Je pense.
Je ne sais pas.
Moi, depuis que je décide d'en parler publiquement,
le nombre
d'emails que je reçois,
t'as même pas idée.
T'as même pas idée.
Moi, ça fait 17 ans que je fais ça,
puis j'ai jamais eu de buzz autour de moi.
Mes affaires vont bien sans plus.
Depuis que j'ai fait ce show-là,
j'ai jamais reçu autant de messages après des shows
ou après des entrevues.
C'est fascinant. J'ai touché un sujet
qui était plus commun qu'on croyait.
Tu peux pas te défendre en plus, vu que, mettons,
si quelqu'un te frappe,
quelqu'un de l'extérieur
reste juste à frapper,
mais si tu frappes,
tu deviens un bâtard de femme
et tu ne veux pas être un bâtard de femme.
Il faut que tu trouves
une façon de partir sans frapper.
Oui, c'est ça.
C'est le fun, ce sujet-là.
Tu ne voulais plus en parler, me semble.
Oui, je le sais.
C'est vous autres qui me posez des questions.
Posez-moi des questions sur d'autres choses.
En plus, cette personne-là,
c'est déjà arrivé qu'elle disait
qu'elle venait de me frapper et qu'elle disait
que c'était elle qui m'a frappé.
Et une fois, c'est arrivé...
As-tu pensé de l'enregistrer?
Non, non, non.
Parce que moi, je croyais vraiment...
Je voyais du bon en elle.
C'est la femme de ta vie.
Ben oui.
C'est la femme de ta vie si tu vis 15 minutes.
À un moment donné, la police est arrivée chez nous parce qu'elle criait.
C'était le milieu de la nuit.
Les voisins avaient appelé la police.
La police a tout de suite sauté sur moi.
« Qu'est-ce que t'as fait ta fille? »
Elle s'est enfermée dans la salle de bain.
Mais je suis chanceux, je marque facilement dans la vie. Elle m ta fille? Puis elle, elle s'est enfermée dans la salle de bain, mais je suis chanceux, moi je marque facilement dans la vie.
Elle m'avait donné un petit coup, puis j'avais une marque rouge
en face, puis là, il l'a remarqué, puis ça, ça m'a
sauvé, il m'a dit, qu'est-ce que t'as dans la face?
Est-ce que c'est elle qui t'a frappé? Je dis oui.
Puis là, ça m'a comme un peu sauvé,
puis elle, dans la salle de bain, avec
l'autre policier, elle a dit la vérité,
là-dessus, elle a été correcte, j'avais peur, je dis, qu'est-ce qu'elle va
aller dire, tu sais, qu'est-ce qu'elle va dire? Finalement,
tu sais, elle menaçait moi pour me faire peur, mais en réalité, elle ne me voulait c'est qu'est ce qu'elle a finalement c'est à menacer mois pour me faire peur mais en réalité
à me voulant qu'un match pense le fait qu'elle dit non non ce que l'on ferait
prêt jamais puis la blague j'ai pas eu de problème mais la police m'a quand
même christian d'or de chez nous dire laisse la se calmer puis toi va coucher
chez un des amis c'était chez fête pas vrai pas vrai à chaque fois qu'il y avait échange de cadeaux
c'est vrai
c'est vrai
c'est vrai
mais ça là
changement de sujet mais pas tant
tu devais être content pendant la pandémie
parce que moi tout le long de la pandémie je pensais au
couple un peu toxique comment tu sais comme tu vois à chaque jour il y a des kids qui sont tués
parce que le monde est en train de virer fou mais un couple qui allait mal des eaux au départ se
retrouve en période de pandémie et ça te donne envie de frencher quelqu'un qui tousse en tabarnak.
Non, mais c'est...
Non, mais attends.
Toi, tu tousses beaucoup et tu n'as pas la COVID.
Non, je sais. Ce n'est pas grave.
Tu tousses tout le temps. C'est le même Christ qui n'est pas en forme.
Je vais t'expliquer ma joke après le show. Ce n'est pas grave.
Non, je l'ai compris.
Parce qu'une fille aurait pu se tromper
et te frencher pour mourir. Finalement,
elle aurait juste des regrets.
C'est bon ça là cela était bon
cela était bon
non
les femmes tu la rends pas là
vous avez une belle complicité
ben c'est pour vrai
c'est quelqu'un que j'aime beaucoup, sérieusement,
parce que j'ai enseigné à l'école d'humour,
on a travaillé sur plusieurs galas ensemble.
C'est quelqu'un que j'aime beaucoup.
C'est drôle parce qu'on s'était perdu de vue
il y a une couple d'années.
Après, t'es retourné du bombard.
Non, mais ça a donné...
Il est revenu à ma gauche.
Ah, mais Chris, t'es là!
Ah!
Non, mais le confinement, ça a eu ça de bon
c'est que
tu m'as invité sur tes roasts
pis on a comme
on a comme recommencé
à se parler un peu plus
régulièrement
pis je trouve ça cool
j'aime beaucoup Sylvain
mais c'est le même
pis c'est réciproque
mais c'est le même
dans ce métier là
c'est que
on est tous des amis de job
mais tes relations sociales
sont souvent
basées sur les gens
avec qui tu travailles à ce moment-là.
Tu apprécies la marque d'un autre projet,
c'est une autre gang, mais tu t'ennuies,
mais tu fais comme « OK, life goes on »,
mais on ne s'oublie pas.
Quand on vient travailler ensemble,
c'est une autre affaire.
Dix ans plus tard, c'est toujours le fun.
Vraiment cool.
C'est vrai.
Il y a une époque où je faisais beaucoup de choix avec toi,
puis après, on ne s'est pas vus pendant longtemps.
Quand on s'en est, on est content puis quand on sent des comptes en bas du
bois non je ne peux pas parler pour toi je suis le temps qui est plus sur un
anglais correct il faut trop bosser à ses risques roc
ok pas comme en fait l'année passée que tu m'avais contacté pour faire le
tu bois trop tu étais vraiment inquiet pour moi.
Oui, je suis inquiet pour toi.
Puis en haut, je t'avais expliqué que moi,
pendant la pandémie,
je n'ai pas bu beaucoup.
C'est pour ça que j'étais bien chaud
la semaine passée au podcast
vu que je ne tolère plus l'alcool.
Puis tu as fait « Ah, tu ne bois plus? »
J'ai fait « Non, je bois juste
400 drinks par jour. » Puis là... C'est comme « C, tu bois plus? » Pis j'ai fait « Non, je bois genre juste 4-5 drinks par jour. »
Pis là...
C'est comme « Ben, c'est beaucoup, Mike. »
C'est beaucoup, mais pas tant.
Ben non, mais écoute...
Tu perds ta tolérance.
C'est beaucoup pour une personne,
mais dans le contexte de l'univers.
Non, mais...
5 drinks par jour,
c'est pas assez pour être chaud
mais c'est assez pour perdre ta tolérance
5 drinks par jour par quelqu'un de normal
c'est assez pour être chaud
Qui par applaudissement est chaud
après 5 drinks
Merci
Ça dépend sur quelle période
Stéphane pourrait tout vous cuisiner voler
c'est ça qu'on dit
est-ce que tu l'avais mal pris?
5 drinks
si tu commences à 5h le soir, tu finis à 1h du matin
tu ne seras pas tout
non mais c'est vrai, je me souviens
j'étais inquiet un peu, mais j'espère que ça n'avait pas mal pris
non, non
je trouvais ça beau je trouvais ça touchant.
Chaque fois que le monde se sont inquiétés pour ma santé,
je trouve ça tout le temps touchant.
Ah bon?
Oui, c'est ça.
Même quand le monde
font des gags sur le fait
que je ne me rendrais pas à 50 ans,
je trouve ça
moins touchant.
Surtout que tu asas quel âge, là?
Ben, j'ai 46, là.
Ah, OK.
La mort s'en vient.
C'est long.
Ah non, je suis correct.
Mais toi, Sylvain, t'as recommencé à boire pendant la pandémie.
Moi, j'avais comme arrêté pendant un an et demi.
Pendant un an et demi, je me suis permis un peu plus.
Je n'ai pas comme exagéré.
Tu buvais quoi par jour?
Pendant la pandémie? Moi, j'aime bien
le vin rosé.
5-6 bouteilles?
Non, pas à ce point-là.
Mais le rosé, c'est une bouteille?
Régulièrement une bouteille.
Une bouteille, c'est comme 5 drinks
à peu près
c'est la même affaire
je m'installais devant une série
parce que j'ai fait du binging
à 7h le soir
on me couchait à 2h du matin
j'étais pas dans
ce rosé
mais ah ouais Chris
tu buvais par exemple du rosé l'hiver
j'ai jamais vu quelqu'vais, par exemple, du rosé l'hiver.
Oui.
J'ai jamais vu quelqu'un qui buvait du rosé l'hiver.
Moi, j'ai jamais vu un gars boire du rosé, point.
Non!
Du rosé l'été, c'est hallucinant.
Plus tu me parles de ton ex,
plus je trouve ça thérabieux. Bien joué, bien joué Sylvain
C'est pas ça que lui c'était le propre
Et moi j'étais l'élève, c'est pas ça
Mais non, moi j'aime ça
C'est pas autre du rosé
Je l'aime sec, j'aime pas le sucré
Mais sec ça se prend bien, c'est désaltérant J'aime ça Moi en plus j'aime sec. Je n'aime pas le sucré. Mais sec, ça se prend bien. C'est désaltérant.
Ce n'est pas pire.
J'aime ça.
Moi, en plus, j'aime le froid.
Je suis né pour revivre au froid.
Je me prends du vin froid.
La clim marche dans ma chambre l'hiver.
Mais le rosé,
je n'ai jamais vu quelqu'un
qui buvait du rosé
autre que l'été.
Il devait te regarder rouler.
Je le sais. je le sais.
Quand tu allais à SAQ, surtout si tu buvais
une bouteille par jour,
tu arrivais, tu étais comme,
je vais prendre 12 bouteilles de rosé.
Il devait être comme,
il est dangereux.
C'était pas toi et je non plus,
mais il va me trouver weird, c'est vrai.
C'est un peu bizarre.
T'achetais quoi? 4 bouteilles de rosé?
Ça dépend comment je filais. T'essayais quoi? Quatre bouteilles de rosé? Ça dépend comment je filais.
T'essayais d'y aller le moins souvent possible à SACU
parce qu'il y avait un petit line-up dehors.
Christ, c'était fatigant, ça.
Ça m'a surpris. Pendant la pandémie,
j'ai envoyé...
Tout en voie ta blonde au centre d'achat.
Je la croise tout le temps à l'oreille.
Elle est tout le temps toute seule.
Mike est en position fétale avec son drink
dans le sous-sol, puis il attend.
Mais il en boit juste cinq. Il est correct.
Mais pendant la pandémie,
j'avais un de mes chums qui avait été
acheter de la boisson,
puis j'ai
étoffé toute la pandémie avec juste
une caisse de vodka.
Puis j'étais comme tabarnak!
Oui, mais une caisse! Il s'en rend même pas compte! C'est juste une caisse de vodka. Pis j'étais comme tabarnak! Ouais, mais une caisse!
Il s'en revient pas compte de ce qu'il dit!
C'est une caisse!
Il est pas conscient!
C'est comme, moi,
jamais j'ai le chat à ma fille sauf une fois au chalet!
C'est pas conscient!
J'allais faire
un joke de fille au chalet.
Je pense que tout le monde veut l'entendre non non non
elle sera pas bonne
mais une caisse
une caisse c'était
pis là je m'aide pas
c'est pas 12 bouteilles
c'est juste 10
parce que c'était des soixante-hazes
c'est des soixante-hondes.
C'est que j'en ai rien.
C'est que j'en ai rien.
Oh, yes. Man.
Oh, yes.
Ça se peut que demain,
je te rappelle, pour être sûr
que tu vas bien.
On était juste trois.
On se fait une appel conférence, je suis un peu inquiet de moi aussi.
On était juste trois pour la rentrée à l'intérieur.
Non, mais...
Tu bois de la vodka à cocktail, tu bois pas pu?
Non, mais pendant la pandémie,
j'ai quasiment pas bu de vodka.
Non, mais c'est vrai
je bois
vodka
et l'autre de ce temps-ci
c'est vodka
orange
croche
diète
ok
pour ta santé
parce que
t'es coquet
ouais
exact
exact
puis
sinon
après ça il rit de mon rosé tabarnak non c'est pas moi moi j'ai dit que t'es coquet. Oui, exact. Puis sinon...
Après ça, il rit de mon rosé, tabarnak.
Non, c'est pas moi.
Moi, j'ai dit que ton rosé était délicieux.
C'est lui qui a ri de ton rosé.
Non, t'as dit...
Moi, je rirais jamais de l'alcool de quelqu'un.
Je te verrais boire du Purell
je ferais
il doit avoir ses raisons
c'est pas
il a raison
c'est
j'avoue que c'est plus
un drink estival
mais
il doit avoir ses raisons
mais non
moi j'ai
ouais
ça faisait longtemps j'avais pas bu de vodka coke diet, j'ai... Ça faisait longtemps que je n'avais pas bu de vodka Coke Diet.
Puis j'aime moins le goût.
J'aime mieux le vodka, mon mio à l'orange.
Mais mon orange-croche mio.
OK.
T'as un problème d'alcool, Mike.
Non, bien ça, je le sais.
Je suis conscient de ça.
Je suis vraiment conscient de ça. T'es conscient? J'alcool, Mike. Non, mais ça, je le sais. Je suis conscient de ça. Je suis vraiment conscient de ça.
T'es conscient? Jusqu'à quelle heure?
Pendant un bout de temps,
je sentais que ça nuisait à mes affaires.
Là, ça nuit peu.
Si ça nuit pas, c'est vraiment un problème.
C'est vrai.
Qu'est-ce qu'on dit à ça, Sylvain?
Qu'est-ce qu'on dit à ça?
On fait une intervention?
Moi, ce qui me droite dans la tête, c'est tant qu Qu'est-ce qu'on dit à ça, Sylvain? Qu'est-ce qu'on dit à ça? On fait une intervention ou... Qu'est-ce qu'on fait?
Moi, tout ce qui me drogue dans la tête,
c'est tant qu'à être crush,
tout ce bain que ton drink porte le nom de crush.
Ah, ouais, OK.
C'est pas ta mère, celle-là.
Moi, c'est elle-même.
Moi, c'est elle-même.
Je comprends pourquoi ils ont pris quelqu'un d'autre
l'année d'après à l'école de l'humour.
Puis après ça, ils m'ont rappelé
dix ans après à Chris Amhe a mal été à quelque part.
Mais oui, c'est ça.
Mais j'aime...
Moi, la raison pour laquelle je bois autant,
c'est que je n'avais pas d'alcoolique
dans ma famille.
Je me disais que c'est héréditaire
d'être alcoolique.
Tu ne peux pas devenir alcoolique de même.
Et oui.
Tu peux.
Ça a été long.
Mais c'est ça.
Je bois plus tard que ça.
Non, OK.
On parle de toi.
Mais c'est drôle parce que pendant le confinement,
tout le monde a bu plus que d'habitude, sauf toi.
Ça, je trouve ça quand même weird.
Je trouve ça weird parce que moi-même...
Tu as diminué dans le confinement.
Moi aussi, j'ai bu beaucoup.
Moi, j'ai eu peur. Au début,
quand je voyais tout le monde engraisser,
moi, j'ai engraissé au début aussi,
mais quand je voyais tout le monde engraisser,
tout le monde boire plus, moi, engraisser,
je me disais, c'est correct, tout le monde engraisse,
je vais engraisser aussi, ça ne me dérange pas.
Mais que tout le monde boive plus, j'ai fait,
je vais mourir.
Tu sais, ça me dérange pas mais que tout le monde boive plus j'ai fait je vais mourir c'est que j'ai fallu que je laque sa boite
t'as beau vouloir fiterine mais quand ça met en danger ta santé là
ouais exact bon mais même Yann qui buvait pas vraiment. Il avait commencé à boire avant le confinement.
Il avait commencé à boire
ses oeufs.
Et là,
il y a deux semaines,
c'est Michel qui m'a dit que tu as fait
un vlog avec ça. Toi, à Québec,
qui es sous scrap,
qui n'arrêtes pas de coller tout le monde.
Oui.
Toi, l'alcool, tu l'as découvert tard.
Moi, j'ai l'alcool...
Oui, je fais un petit peu de rattrapage
à ce niveau-là, ces temps-ci.
Mais Yann, toi, tu ne buvais jamais avant.
Jamais, jamais.
Jamais, jamais, parce que je paye tout le temps
le prix trop fort.
Mais j'ai compris que plus tu bois,
moins les lendemains sont difficiles
ou tu ne t'en rends pas compte.
What?
Faut juste que tu le fasses souvent.
Quoi?
À un moment donné, on dirait que t'es habitué au lendemain.
Ça, ça veut dire...
Mais ça, c'est juste vrai si, en te réveillant, tu rouvres une petite frette.
T'sais?
T'es comme...
Ah, les horribles, ça a été dur, celle-là.
Ah, j'ai fait ça une fois. Tu sais, j'ai fait ça une fois au déjeuner, une-là. » J'ai fait ça une fois.
Tu sais, j'ai fait ça une fois au déjeuner d'une bière.
Je l'ai fait une fois.
Moi, je ne l'ai pas fait une fois.
Ça ne fait pas quoi.
Pour vrai?
Je l'ai déjà fait une fois.
Je l'ai fait une fois.
Je ne peux pas croire.
À Chambly, il y a le festival de bière, le FestiBière.
Et à chaque année, j'adore.
J'ai des amis dans ce coin-là et j'adore.
Et eux, c'est des alcooliques un peu comme toi.
Ils sont pires que toi.
Ils font peur. Et le lendemain matin,
œufs, bacon, tout.
Ils s'ouvrent tous. Une Coors Light.
On retournait au festivale.
Je disais aux gars, vous êtes des malades.
C'est la fête.
En mangeant mon bacon et mes tôtres,
j'avais une Coors Light.
Plus jamais.
Moi, j'ai fait ça aussi, Jep.
Parce qu'on prenait des brosses le vendredi.
Des grosses brosses. Et le samedi matin,
on écoutait les schtroumpfs
avec de la bière.
Chaque fois qu'ils disaient schtroumpfs,
on prenait une gorgée.
À chaque fois qu'ils disaient schtroumpfs,
on prenait une gorgée. C'était des schtroumpfs party.
Ah, c'est cool, ça.
Ah, c'était n'importe quoi, man Party. Ah, c'est cool, ça. C'était n'importe quoi, moi.
Ah, mais c'est cool, ça.
Je le ferais le soir.
Le matin, ça arrive souvent que tu me dises le matin.
Le matin, moi, ça arrive juste
en vacances.
Quand tu...
Mettons en Floride, j'aime ça me réveiller le matin.
Attends un peu.
Le matin, tu sais, le moussa
avec le jus d'orange. La mimosa, c'est bon. Oui, ça, c'est correct le matin. Le matin, le mousseux avec le jus d'orange,
un mimosa,
c'est bon.
Oui, ça, c'est correct, mais une bière avec ton déjeuner.
Non, non, pas une bière.
Techniquement, il y a moins d'alcool dans une Coors Light
que dans un mimosa.
Oui, oui.
Fait que t'es plus alcoolique que moi.
Non, mais il y a de quoi de le...
Il y a de quoi de...
Moi, je suis au centre pour être le punching bag.
C'est ça, mon rôle, hein? C'est ça?
Mais tu sais, mettons, ça fait longtemps
que je suis pas allé en camping en tente,
mais il me semble que t'as réveillé...
Sérieux, veux-tu faire ça?
T'as-tu déjà réveillé hangover d'une tente
avec le soleil qui plombe dessus,
ton alingue qui a fermenté toute la nuit,
la toilette à deux kilomètres pis pas d'eau.
Tabarnak!
Mais c'est pour ça qu'une bière, en te réveillant,
t'oublies toute.
Je pense que c'est plus ça.
C'est un gars en camping qui a inventé ça.
Moi, j'ai jamais été
le genre de personne, tu sais, il y avait du monde dans le temps,
sûrement que ça existe encore,
qui prenait moitié bière, moitié
jus de tomate.
Les maisons faisaient ça.
Moi, je fais jamais ça, mais
c'était la semaine passée,
il y a un des podcasts, j'ai fait
que je me suis réveillé le lendemain,
le lendemain de veille, pas possible.
En me réveillant, j'ai fait, je vais prendre une petite bière,
juste me
faire comme un reset. »
Oui, mais c'est un mythe, ça. Scientifiquement, c'est...
Mais non, c'est un mythe. Scientifiquement, ça marche pas.
Ça a arrêté l'échec.
Yann, y'a-tu... C'est quoi le truc pour pas boire dans le jour?
Tu te réveilles à 2h de l'après-midi.
Moi, de ce temps-ci,
je rénove pas mal.
Puis j'ai tout le temps été quelqu'un
qui se lève à 11h, midi, 1h
l'après-midi. Puis de ce temps-ci,
je me lève à 6, 7h le matin.
Puis l'autre matin, je m'étais levé à 6h.
Je commençais à faire mes hosties d'affaires.
À 11h30, j'étais comme « Christ, j'ai soif! »
J'avais le goût de boire.
Je ne pouvais pas boire à 11h le matin.
C'est ton timing à partir de ton réveil.
À 6h, tu peux boire à 11h.
Oui, mais d'habitude, je me lève à 1h
l'après-midi, puis je me sens pas mal
de boire à 5h.
Puis là, je me sentais mal à 11h.
Moi, ce qui me fait rire, c'est que Mike vient de dire,
je fais des rénovations, puis on en a parlé.
Il a juste fait un coussin.
C'est juste ça qu'il a fait.
J'ai fait un coussin,
j'ai taillé des portes. Ah, ça, tu ne me l'avais pas dit. Oui, j'ai taillé des portes.
Ça, tu ne me l'avais pas dit.
J'ai taillé des portes.
J'ai peinturé.
Ça, ce n'est pas grand-chose.
Quoi d'autre que j'ai fait?
J'ai collé des affaires au plafond.
Il a tellement fait
que tu ne sais plus le nom.
Mon système d'aération,
il y avait
une odeur weird qui arrivait
du sous-sol.
J'ai bloqué ça.
Est-ce que tu dors au sous-sol?
Non, non, non.
Il y a une odeur weird qui vient du sous-sol
qu'on n'a pas réussi à se débarrasser
de l'odeur. Là, j'ai fait « Ok, next best thing, on va juste bloquer cette odeur weird qui vient du sous-sol, qu'on n'a pas réussi à se débarrasser de l'odeur. Fait que là, j'ai fait,
OK, next best thing,
on va juste bloquer cette odeur-là
en mettant
des bouts de bois partout.
J'ai fabriqué des poufs.
Christ, t'as jamais fabriqué de poufs, toi?
Non.
Non, non, non.
Pas parce que t'es un homme que tu vas me manquer de respect.
Mais moi, pour vrai,
je ne suis pas habile
de mes mains,
mais j'ai réalisé que je suis vraiment meilleur
que je pensais. Moi, avant, je regardais des vidéos YouTube de... Tu sais, j'ai jamais
gossé sur un moteur, mais juste fabriquer un pouf, j'ai fait « Ah si je pense avec
des vidéos YouTube, je pourrais fabriquer un moteur ».
Pis tu pensais que tu pouvais jouer dans la Ligue nationale aussi, t'as dit tantôt.
Non, ouais, non, ouais.
C'est ça, c'est ça.
Il est jamais trop tard.
Il est jamais trop tard.
Sylvain, est-ce que t'es bon manuellement, toi?
Zéro.
Absolument zéro.
Pour vrai, je faisais...
Et dans la Ligue nationale aussi, je serais pourri.
Oui, oui.
Mais ça, c'est l'étape du vieillissement.
Je sais pas si vous autres, mais moi,
il y a des signes que tu vieillis.
Mais moi, la première fois que tu réalises
que les joueurs canadiens, c'est tous des kids.
Ah, même.
Là, tu fais comme, OK, je suis rendu vieux.
Quand tu es jeune, tu es idolâtre.
Tu es des grands messieurs.
À un moment donné, tu regardes comme vous.
Ah non, attends, attends.
Quand tes idoles sont assez jeunes
que tu pourrais fourrer leur mère.
Oui.
Oui. Vraiment.
Merde.
Ah, merde. Ça m'a frappé.
Vous avez tout de même raison.
OK, ce gag-là est trop drôle.
Je vais le laisser à toi.
Non, mais on m'avait offert des biens
pour une game des Canadiens
derrière le but des canadiens
vraiment le but ou le banc le c'est quoi j'ai dit le but je voulais dire le
banc c'est un lapsus ok le banc écoute les joueurs étaient plus proches que
vous autres ils étaient plus proches c'était malade et là j'ai vois entrer
il y avait une vitre aussi oui c'est ça c'est un peu c'est la même chose non il n'y a pas de vitre ah oui il y a une vitre sinon vie non tarine pas que dans le front mais
après j'étais je te promets rangé puis le le gag! Je viens de le pogner. Quel bon gag!
L'anecdote, je la raconterai pas.
Ibboud! Ibboud, callus!
Non, c'est très drôle.
Mais, mais... Ah, fuck, man!
Non, parce que c'est fucking drôle.
Je suis jaloux.
Je suis jaloux de ne pas avoir Chris Gag là
pour mon propre show.
Il est fucking drôle, ce gag-là.
Mais bref, j'étais vraiment en première rangée derrière le vent, puis j'ai vu les joueurs entrer,
c'était Galchenyuk qui était là avant qu'il se fasse échanger, et je sais plus trop,
je suis pas bon dans les noms, écoute, c'est des enfants, c'est des enfants, j'avais jamais
réalisé à la télé, t'es pas si proche, mais écoute c'est des enfants je suis comme oh my god je suis là à cheery un gars de 19 ans pis à 19 ans on est calme on va être honnête là
moi ça me tu sais à chaque fois que ces jeunes là se mettent dans la marde tu sais le monde fond je peux pas croire qu'ils ont fait ça ces conneries là
19 ans 20 ans mais l'âge qu'ils ont l'argent qu'ils ont c'est surprenies-là. 19 ans, 20 ans. Mais l'âge qu'ils ont, l'argent qu'ils ont, c'est
surprenant qu'il n'y a pas plus de
prostituées mortes.
Alors, c'est clair.
C'est fou, là.
Le pouvoir qu'ils ont,
le pouvoir qu'ils ont, le
pôle, l'argent.
Tantôt, tu parlais de tes joueurs de hockey sur ton
jeu, les Nordiques. Mais il y était trois, les
États-Unis. Il y avait Peter, Anne-Marie,
et Marianne. Marianne ne compte pas.
Pourquoi? Non, mais
Marianne, c'est que Marianne
a joué une saison
ou deux, puis après, ils l'ont transférée à Toronto.
Ils l'ont échangée à Toronto.
Moi, je l'ai transférée.
Oui, c'est ça.
Sake qui n'est pas dans ton équipe.
Vu que Sackick est arrivé après.
Sackick est arrivé genre
fin années 80.
Sackick, Sundin.
Tantôt, tu parlais de ça.
Moi aussi, je suivais tellement ça
jusqu'au déménagement des Nordiques.
Ça m'a fait penser.
Moi, c'était Sackick, Sundin,
puis tout ça, Fassberg.
C'était hot, ces années-là,
juste avant qu'ils déménagent.
Les Nantes, c'est qu'ils étaient tellement bons
pour ne pas gagner une Coupe Stade.
Mais il n'y avait pas de goaler.
Ils ont gagné avec Roy l'année dernière.
Le gardien de ton équipe, c'est qui?
Celui qui embrassait ses potos.
Oui, c'est Michel Bouchard.
Daniel Bouchard.
Daniel Bouchard, qui était
violent et religieux.
Moi, c'est ça
qui me faisait capoter.
Il faisait la prière avant.
Comme Dieu.
Dieu et Christ, il est fâché.
Il noie tout le monde,
à part Noé et des animaux au cali.
Ça ne peut pas être plus colérique que ça.
Bref, j'écoutais les Nordiques.
Moi, c'était Stéphane Fizet
qui était dans un but, ou Jocelyn Thibault.
Il était pas fort. Pis là, quand ils ont
déménagé, ils annoncent ça à la télé,
pis je me suis mis à pleurer.
Pis là, j'ai dit « Ah, les Nordiques! » Pis ma mère a dit
« Ton grand-père est mort la semaine passée, pis t'as même pas
pleuré. » Ah, Chris!
Pis c'est vrai.
Ah boy! Ouais. Les Nordiques,
je les aimais beaucoup. Ah, Chris, que c'est triste.
Mais mon grand-père,
il me touchait des fois.
Non, c'est pas vrai, c'est pas vrai.
C'est pas vrai, c'est pas vrai.
Moi, il y avait
un des kids in the house,
je me rappelle plus lequel,
que j'avais vu à Conan
qui racontait que
la mort de tes grands-parents,
c'est triste, mais tu pleures
plus pour la mort de ton chat
que la mort de tes grands-parents.
C'est vraiment vrai.
T'avais une joke que tu faisais en ton chat?
Surtout quand ils ont tué.
Les chats ou les grands-parents?
Dans mon show, j'avais la joke les chats ou les grands-parents? Les grands-parents.
Oui, dans mon show,
j'avais la joke de... Tu avais un gag,
j'avais écrit le même gag
à l'école d'humour
puis j'ai arrêté de le faire
à cause que je faisais...
Tu en as...
Tu avais dit,
c'est leur job de mourir.
C'est un peu leur job de mourir.
C'est pour ça,
tu en as quatre,
ça te pratique.
OK.
Tu sais,
je ne me rappelle pas exactement
du wording,
mais tu sais,
puis je me rappelle
quand j'avais dit ça
à ma blonde,
l'affaire du chat.
Elle était comme, « Voyons, c'est bien insultant,
c'est des humains. »
Quand notre chat est mort,
elle a pleuré pendant trois semaines.
J'ai fait, « Ta grand-mère a été triste pendant deux jours. »
C'est plate.
Je sais que nos grands-parents sont plus importants,
mais ta grand-mère
ne se couche pas sur ton chest pendant que tu regardes
la télé.
Ta grand-mère a jamais
ronronné dans ton cou.
Parle pour toi.
Parle pour toi.
Mais d'ailleurs, c'est drôle parce que ma blonde...
Laquelle?
Celle qui le bardasse?
Tu le sais qu'elle va se marier à regarder ça. Mais d'ailleurs, c'est drôle parce que ma blonde... Ma blonde... Laquelle? Celle qui le bardasse? Non, non, non.
Encore?
Tu le sais qu'elle va se mettre à regarder ça.
Ta grand-mère, elle te mettait-tu?
Non, non.
Vous êtes pas...
Le pire, c'est que je sais que cette personne-là va regarder ça.
Avec ses vieux poignets.
Je vais recevoir des menaces calices.
Asti!
Asti d'arthrite!
Tu peux pas te donner des coups de poing,
elle a de l'arthrite!
Elle a juste un frappé de même.
Je parlais de ma blonde actuelle.
Ma blonde actuelle qui est géniale.
Ma blonde actuelle qui est...
Ah, OK, je vais laisser le rire.
Ce sera plus drôle, ce que je vais dire.
Ça sera pas drôle.
Regarde, je sais que ça sera pas drôle.
Ça fait longtemps qu'il n'est pas du tout bien.
Je sais où je m'institue.
Je suis très conscient.
Mettez-vous à ma place.
Moi, il faut comprendre que quand j'ai commencé à faire de l'humour,
je regardais ces gars-là à la télé
où j'allais au Bourbon.
Allez-vous voir en show, les gars.
Moi, vous étiez mes idoles.
Je fais de l'humour grâce à des gars comme vous.
De me retrouver entre vous deux, je suis hyper intimidé.
Même si ça fait 17 ans que je fais ça,
je suis encore un fan d'humour avant tout t'encore impressionné fait que le fax
est ça fait que vous fassiez fan de connaissance intimidé en de corinne
côté mot de landry aussi va guérir mais pour défendre pour défendre stéphane
mais je t'ai le vin à télé iri
effort et l'os à blonde crié pipa sèche m'excuse voir et moi et phare
là il se regarde elle avec des sous titres qui rient dans sa main comme une Comme une petite fille asiatique.
Je viens de me rappeler pourquoi ça fait 5 ans que je suis pas venu à sous-écoute.
Je viens de m'en rappeler.
Calisse.
Yann, y'a-tu une autre question?
J'ai même pas fini mon anecdote.
Ah ouais? Excuse-moi!
Excuse-moi!
Yann, c'est pas grave.
Yann, vas-y, pas vrai? Excuse-moi, excuse-moi. Regarde, regarde. Non, non,
compte ton anecdote.
Regarde, vas-y,
pas vrai.
Excuse-moi, Steph.
Non, pas vrai, pas vrai.
Non, non,
tu sais,
le cheveu est plus
Non, non,
mais de toute façon,
on va se le faire demander
aussi bien de la finir
parce qu'on va
se le faire demander.
Oui, oui.
C'est juste parce que
tu parlais que c'est
moins grave
un grand-parent qui meurt
puis ma blonde actuelle
qui est très gentille,
OK?
On n'était même pas officiellement un couple encore
puis elle a perdu son grand-père.
Puis elle m'appelle pour me dire
« Ah Stéphane, j'aimerais tellement que tu sois là,
mon grand-père est mort, j'aurais tellement besoin de tes bras. »
Puis moi, la première chose que j'ai dit, c'est « Pourquoi? »
« Pour transporter le cercueil.
Qui est un excellent gag.
Oui.
Mais c'était peut-être pas le bon moment.
Non.
Mais l'humour... Moi, je suis sûr...
J'ai dit ça pour vrai.
L'humour a été inventé
pour dédramatiser des enfants d'amour.
Oui, mais des fois, ça passe pas pareil.
Oui.
Non, ça...
Elle a tué.
Elle a tué.
Je pense que c'est ce qui a prouvé que ce fait là
effectivement effectivement mais si des affaires, des fois,
comme moi, la dernière blonde que j'ai eue,
qu'on s'est laissée en février,
une des raisons pour lesquelles on s'est laissé,
j'ai été un peu trop loin d'une joke.
C'est vrai?
Entre nous autres, on jase,
on sort des n'importe quoi.
On n'a pas de filtre.
Et puis, on ne se juge pas.
Je suis habitué d'être avec des humoristes tout le temps.
Des fois, je parle à ma blonde, je sors un gag et ça passe pas, c'est trop dark.
Là, elle me disait, ma boss, son chum est malade,
il a le cancer, il va mourir.
Il faut qu'elle annonce qu'il n'y a plus de traitement pour lui.
Et je sais pas quoi faire pour elle, c'est mon ami.
Je dis, est-ce qu'il est là sur Tinder
à avoir une date et les funérailles?
Follice! C'est un tabarnak c'est tabarnak.
Ça a quand même pas passé.
Je comprends pas pourquoi.
Moi, j'ai perdu les amis à cause de ça.
On est tellement habitués d'être... On est habitués, nous autres, de dire...
J'ai perdu des couples d'amis à cause de ça
parce qu'à un moment donné, mon ami,
dans le temps que je travaillais au Aldo,
je commençais à faire l'humour.
Je connaissais pas la ligne encore.
Lui et sa blonde, ils étaient un petit peu gênés
parce qu'elle était plus vieille que lui.
Ils disaient « Ma blonde est un peu plus game.
Ça clique, ça va bien. »
Moi, tout le long du repas, je faisais juste caler
comme si c'était une vieille peau.
Elle partait en pleurant.
J'ai perdu ses amis.
L'humour, des fois...
On est tellement habitué de ne pas se censurer.
D'être des électrons libres.
C'est ça que j'aime
des humoristes.
N'importe quel humoriste que tu rencontres,
n'importe quel style
qu'elle ou elle fait sur scène,
dans la vie,
tu peux faire des jokes
de mauvais goût
et ils vont comprendre
que c'est de l'humour.
Dans la vie.
Après, les réseaux sociaux,
c'est un autre planète.
Mais on n'est pas le seul métier comme ça.
Moi, j'ai été marié avec... Mon ex-femme était médecin,
puis quand elle était en stage, des fois,
on est en train de supermaner, on est une gang d'amis,
on mange des sushis.
Elle arrive en retard parce qu'elle avait un stage à l'urgence.
Elle dit, excusez-moi, je suis en retard
parce qu'il y a un vieux monsieur qui est arrivé à l'urgence.
Il y avait une espèce de gros pustule
dans l'aine et il n'était pas super propre.
Je l'ai piqué pour l'anesthésier
mais ça a explosé et le pub a tout arvelé dessus.
Mais pour elle, c'est normal.
Elle vit ça à longueur de journée à l'urgence.
Mais nous autres, on est tous comme...
« Ah, lisse! »
Tu comprends?
Donc, nous autres, les jokes élevés,
ou « je suis en gauche », ou « outside the box »,
on est habitués d'en entendre tout le temps dans notre milieu.
Mais M. et Mme Tout-le-Monde, dans la vie de tous les jours,
vont nous trouver méchants, caves,
alors qu'on ne pense jamais à ce qu'on dit 80 % du temps.
Oui, oui.
Bref, on est des incompris.
Un petit peu, oui.
Mais pas tout le temps.
Yann, je pense
qu'on va...
J'irais avec des questions.
C'est à ce point-là qu'on n'est pas intéressants.
Non, j'aime ça
à la fin, donner
le droit de parole au public.
J'en ai pour Stéphane, évidemment.
Sois doux avec, là!
Il y en a une, ça a l'air d'une joke,
mais je trouve que la question est vraiment bonne.
Pour Stéphane, est-ce que
tu fourrais en haut de ta ligue
pour endurer tant que ça?
Oui.
C'était-tu vraiment une super belle-fille?
Oui, oui.
Le sexe était...
Aïe, aïe, aïe.
J'aurais pris 4-5 coups de poing sur la gueule.
Non, mais c'est une belle-fille.
C'est vraiment une belle-fille.
Moi, c'est...
Je sais pas si je l'ai rencontrée.
Mais pour vrai, ça, ça va...
Je vais sonner misogyne, mais il y a personne, il y a aucun gars
qui va se faire battre par une cat.
Non.
Tu sais?
Mais les gens n'ont pas ri,
mais moi, je trouve ça drôle.
Non, mais c'est vrai, souvent, les relations toxiques,
tu remarqueras, pour les gars, le côté des gars...
C'est tout du beau monde.
C'est tout le temps la raison pourquoi tu restes.
C'est le « mets un sexe de vie dans ta vie.
Le meilleur sexe ou généreux.
Il y a tout le temps une grosse qualité
que tu fais, OK, je vais rester.
Elle me frappe, mais elle fait toujours des dons
au Téléthon Enfant-Soleil.
Non, mais pour, mettons, de la crise de bonne bouffe.
Non, mais généreux,
pas généreux avec les autres, mais
avec, tu sais, genre toi.
C'est une joke, Mike. J'ai fait une joke.
Genre, tu sais, mettons,
elle te fait des crêpes le matin.
Mettons.
Non, mais oui, c'est vrai que...
Non, mais c'est ça.
Elle était en haut de ma ligue, vraiment en haut de ma ligue. Ah, puis je me sous-estime. Fuck off'est ça. Elle était en haut de ma ligue. Vraiment en haut de ma ligue.
Ah, puis je me sous-estime.
Fuck off.
Moi, j'étais en haut de sa ligue.
Fuck.
Fuck off.
J'y ai vu les deux,
puis ça, c'est un mensonge.
Physiquement.
Physiquement.
Physiquement.
Parlons de culture générale maintenant.
Parlons de culture générale.. Parlons de culture générale.
La raison pourquoi physiquement,
c'est qu'elle est plus forte.
Calisse.
J'espère que vous allez tous venir voir mon show,
moi, pour voir ma version de l'histoire.
Côté ligue, si on était les trois frères,
si t'as fini, tu serais Marianne.
Non, non, non, ça serait définitivement toi.
Arrête, là, arrête là arrête moi là
je pense que Sylvain
va être fâché
t'as été méchant là
là je vais te dire les vraies affaires
non mais moi
à l'école de l'humour
j'ai senti que t'avais une petite préférence
tu voyais le potentiel en moi
je pense pis j'ai senti que tu m'avais un peu parrainé
puis j'avais apprécié.
Puis à un moment donné, tu m'avais retenu.
On avait fait... Non.
À un moment donné, on avait fait des shows
puis j'avais une blonde.
Puis tu m'avais dit, « Est-ce que tu as une blonde? »
Je dis, « Oui, j'avais une blonde à cette époque-là. »
Puis c'était pas la fois.
C'est à... Oh, j'ai pas dit ça, j'ai pas dit ça, j'ai pas dit ça.
J'ai pas dit ça, j'ai pas dit ça, j'ai pas dit ça.
C'est une fille normale.
OK.
Et là, tu m'avais dit...
Je sais pas si t'en souviens.
OK. Tu m'avais dit, « T'as une blonde? souviens, tu m'avais dit, t'es une blonde, oui,
et aujourd'hui, cette fille-là, c'est ma mère-amie,
on était ensemble 7 ans, et tu m'avais dit,
ouais, tu commences l'humour,
t'as verti que ça va être tough.
Regarde-moi, je suis pas Brad Pitt,
pis il y a plein de filles après moi, tu m'avais dit ça.
Non, mais c'était vrai, si tu veux que je te le dise.
Oui.
Tu m'avais dit ça, t'as verti que ça va être tough pour toi, si t'es une blonde, moi, tu m'avais dit ça. T'as averti, ça va être tough pour toi,
si t'es une blonde.
Moi, tu m'avais dit ça.
C'est dur au début,
au début d'avoir une blonde
puis d'être humoriste.
Parce que moi, en tout cas,
moi, j'ai été boulié toute mon enfance.
Si t'es dans 20 ans.
Mettons, quelqu'un commence...
Toute mon enfance, j'étais boulié, tu comprends?
Fait que là, à un moment donné,
t'arrives dans une situation
où le monde est content de te voir tout le temps
puis t'as plein d'interactions sociales.
Fait que c'est sûr que t'as plein de tentations.
C'est ça que je voulais dire. Ben oui, je sais. Puis c'est un boninteractions sociales. Fait que c'est sûr que t'as plein de tentations. C'est ça que je voulais dire.
Ben oui, je sais.
Pis c'est un bon conseil.
Ben oui.
Mais c'est vrai que t'es pas Brad Pitt.
Aussi.
Non, mais...
C'est juste ça, mon point.
C'est juste ça, mon point.
Avoir su que je serais responsable
que tu manges une volée,
je n'aurais pas fait ça.
Ah, man.
Ah, man.
Ah, man.
Ah, man.
Ah, man.
Ah, man.
Ah, man.
Ah, man.
Ah, man.
Ah, man.
Ah, man.
Ah, man.
J'aurais fermé ma gueule.
Parce que je t'aime.
Je sais.
La part des humoristes
qui sont drôles
sont un peu laids.
C'est vrai.
C'est sûr.
Es-tu en train de dire
que Philippe Barne n'est pas drôle?
Est-ce que c'est ce que tu es en train de dire?
Moi, la moitié de mon matériel est basé sur ma laideur.
Fait que, Chris, regarde...
Moi, la tiers de mon matériel, c'est sur sa laideur.
Oui.
C'est vrai.
C'est vrai.
Mais non, mais c'est vrai. Wow!
Mais non, mais c'est vrai.
Tu sais, c'était... Je pense que c'est Louis C.K.
qui disait en entrevue un moment donné...
En se croissant.
En se croissant, mais...
Puis en mettant une main sur une porte, mais...
Tu sais, il y avait...
Il y a eu une mode, il y a une couple d'années,
du beau monde qui ont commencé à faire du stand-up.
Il y a de quoi de weird du beau monde qui font du stand-up.
C'est une job de monde laid.
Chris, vous êtes beau.
Faites vos affaires, laissez-nous ça.
Moi, en soir, je me suis fait démolir à cause de ma relation toxique.
Puis là, je viens d'apprendre que j'étais laid.
Ah oui?
J'ai toujours pensé que j'étais un peu cute.
Puis là, tu viens de me dire, OK, je ne suis pas cute.
Non, tu es dans la relève des laids.
Ce n'est pas pareil.
Dans 10 ans, tu vas être laid comme nous deux.
Il y en a qui sont drôles.
Du beau monde, il y en a du beau monde.
Oui, il y en a.
Drôle, mais je pense qu'en moyenne,
le monde lait sont plus drôles.
Oui, parce que c'est notre moyen de défendre.
Regarde, tu vois, j'ai dit notre.
Oui, notre.
On savait qu'on pouvait te rabaisser
jusqu'à temps que tu perdes ta confiance.
C'est une technique
qui a été prouvée.
Ça fait du temps qu'on se rencontre pour planifier ça.
Tu vas commencer toutes tes phrases
à partir de maintenant. Nous, les laits,
on aimerait ça.
Nous, les laits sans talent.
Les laits sans talent
parce qu'elle me disait toujours que je n'avais pas de talent.
C'est vrai?
Ça, c'est insultant. Être laid et pas de talent. Il est sans talent parce qu'elle me disait toujours que je n'avais pas de talent. C'est vrai? Ça, c'est insultant. Être laid et pas de talent.
Oui, exact. Elle ne me disait pas que je suis laid,
par contre. Elle me disait que je n'étais pas de talent.
OK. Je pense qu'elle avait
raison. J'aimerais mieux
une blonde qui me dirait que je suis
laid, mais talentueux,
que beau, pas de talent. Oui, moi aussi.
Je ne voudrais pas une blonde qui me dirait que je suis
laid. C'est un peu ordinaire.
Une fille qui fait
« Christ, t'es laid! »
Fait que ta blonde
n'est pas honnête avec toi.
Ma blonde,
dans la tête de ma blonde,
je suis super beau.
Bien, Mike est beau.
C'est un beau bonhomme, Mike.
Mais dans la tête de ma blonde,
je suis super beau.
Mais il y a personne
qui a réagi, Mike.
Ah non, personne qui a réagi.
Bien, moi, je trouve
que t'es un beau bonhomme, là.
Non, plus que Sylvain Carly.
On va être honnête.
Les femmes sont tellement indulgentes envers nous.
Tu vois souvent un gars lait
avec une super belle femme.
C'est rare que tu vois un petit gars pétard
avec une femme qui est moins belle.
Je trouve que les femmes, c'est ça qui est merveilleux.
Elles nous permettent une liberté là-dessus.
Plus que bien des gars. Une liberté d'être lait. Oui. Non, mais c'est ça qui est merveilleux. Elles nous permettent une liberté là-dessus. Plus que bien des gars vont en faire.
Une liberté d'être laid.
Oui.
Non, mais c'est vrai.
Toutes les femmes qui sont passées dans ma vie étaient super belles.
Out of my league, comme toi, vraiment.
Une autre ligue.
Mais ils m'aimaient pareil.
Je trouve ça merveilleux.
En quelque part, on est chanceux.
Par exemple, quand tu aimes quelqu'un, la beauté compte plus.
Puis ça, on dirait, tu le...
Tu sais, au début, quand tu commences à sortir à quelqu'un,
la première chose que tu remarques, c'est la beauté.
Mais après une couple d'années, tu ne remarques plus la beauté.
Fait que tu es mieux à quelqu'un de laid, le fun,
que beau, pas le fun.
Et l'idéal, c'est quelqu'un de beau, le fun.
Oui.
Ça, c'est le jackpot.
Moi, j'ai dit que les filles étaient bien
attirées par quelqu'un qui a de l'assurance
et de l'ambition et qui est capable de se rendre
l'eau, ce qu'il veut. Vous autres, vous êtes du monde
de spectacle. C'est un peu comme
c'est symbolique de monter sur scène,
parler et communiquer.
C'est de la confiance.
C'est vrai. Le conseil que tu m'avais donné, tantôt sur scène, parler et communiquer. C'est de la confiance. Ça doit avoir un certain appealing.
C'est vrai.
Le conseil que tu m'avais donné,
tantôt, je te taquinais,
mais tu avais raison.
Dans le sens que moi,
tout le secondaire,
je n'ai jamais de fille qui m'a cruisé.
Aussitôt que j'ai passé à télé une fois,
j'avais plein d'opportunités.
Oui, il y a cette espèce d'effet de confiance.
Il faut gérer ton ancien manque de confiance avec ce que tu essaies de faire.
En fait, ce qu'on fait sur scène, on manque de confiance aussi. Interpersonnellement, je parle à
une personne, je ne suis pas confiant. Un public, c'est une masse de personnes, mais je ne suis pas
plus confiant que je l'étais interpersonnellement non plus. Moi, j'ai l'impression même jeune j'avais bien de la confiance
avec les filles
j'avais tout le temps des filles trop belles pour moi
ça fait longtemps que tu bois toi
mais jeune je buvais pas
je buvais maximum 5 suvères par jour
c'est tout le temps à jeun.
Le vodka crush.
On va aller avec une dernière question.
Puis, vu
qu'il faut nettoyer tout ça,
vu que les gars sont pas super
propres. Puis, on a un autre
podcast en 20 minutes.
Wow, wow, wow.
Jeanneine Bonne, c'est Steph de Sept-Îles
qui demande une question pour les invités. Et Mike.
Est-ce que vous avez déjà roasté quelqu'un
que la personne l'a mal pris?
La personne l'a mal pris?
T'as-tu déjà fait un roast
pis ça a créé un fou?
Moi tantôt avec Stéphane
Moi oui, moi ça m'est déjà arrivé
Moi je vais pas en parler.
Non, j'ai jamais roasté quelqu'un qui l'a mal pris.
Je pense qu'entre nous, surtout entre humoristes,
on peut se dire des écœurantries,
on va faire comme «astia bon, oui ok parfait»
mais tu sais, on s'aime pareil.
Un roast-roast en plus.
La chose la plus décevante quand tu te fais roaster,
c'est quand les jokes ne sont pas méchants.
Parce que tu te dis « qu'est-ce qu'ils pensent vraiment de moi s'ils ont honte d'aller là? »
Moi j'avais fait un roast, mais en fait c'est une remise de prix pour la relève qui s'appelait « Le gala de la relève » je pense.
Tu te souviens de ça? Oui oui oui.
Qui est devenu le gala à voir. Exactement. Et j'avais fait un numéro avec Dave Godet
puis c'était sur, je me souviens pas, c'était les meilleurs animateurs, les meilleures soirées
d'humour dans les bars et j'avais fait, on avait fait un gag hyper gratuit sur Gabrielle Caron,
une fille que j'adore, que je trouve drôle,
que je connais bien sur le conseil d'administration
de la PI avec moi.
Oui, je l'adore.
On a fait un gag tellement gratuit,
elle avait mal pris, puis avec raison.
C'est quoi le gag?
C'est un gag sur son poids.
En plus, elle n'est même pas particulièrement grosse.
C'est ça.
Non, non, non!
Non, non, non non non non
non je sais pas pourquoi elle a mal pris. Gab. Elle aurait pas dû mal la prendre. Hey, Gab. Si t'écoutes,
lâche ton baril de poulet.
C'est une blague.
C'est une blague.
Gab, non.
C'est juste que...
Tu l'as vu.
Vous avez vu mon ex.
Elle était grosse comme ça.
Tu sais.
Ah, collier.
Je peux pas sortir de ça.
Gab, mais...
Moi, à la place de Gabriel,
je t'aurais écrit
c'est une volée.
Oui.
Gab, elle est zéro. Mais pour vrai, la fille
est pas grosse. Elle est pas grosse.
Puis on a fait un gag là-dessus. C'est pour ça qu'on s'était permis
parce qu'on savait qu'elle était pas grosse.
Sauf que tu sais, des fois, les filles sont plus
sensibles sur ce sujet-là. Fait qu'elle
pensait qu'on le pensait vraiment
qu'elle était grosse. Fait que c'est pour ça qu'elle était fâchée.
Mais non, en effet, Gab est pas grosse. Fait que là, Gab,
tabarnak! je me suis excusé
non mais j'allais vraiment que ce soit brillante mais pour les gros sont tous
le temps
la cité fâché gamme ça fait mal c'est, c'est ça. Quand Sylvain m'a invité
sur ses roses,
je me sentais mal
parce que moi,
j'aime pas ça blesser les gens.
C'est vrai, j'ai...
C'est vrai.
Quel temps
qu'il aime pas blesser les gens?
J'aime pas ça blesser les gens.
Tu me fais bien.
Non, j'aime pas ça.
Tu remarques pas.
Si je fais un gag méchant,
je vais m'excuser
pendant deux mois.
J'aime pas ça.
Puis Sylvain m'a demandé
de faire une rose,
mais là, pendant le confinement,
on n'avait rien à faire
je suis pas foc off le j'ai regardé rose barres regardez ça ça fait partie de la
game pilotes où le monde est content tant que c'est ça puis je me suis dit
quoi un talent de poster était super ouais ouais fait finalement elle a fait
combien de 3,3 moi j'ai eu du sang très monté un best of le coup. Tu vas être dedans souvent. Ah cool, cool. Ah c'était le fun. Fait que Gab Caron, t'es gros.
Non, pas vraiment.
Non, zéro. Asti, voyons donc.
Mais oui,
on l'avait blessé, moi
pis Dave.
Je me demande pourquoi.
Ah, là là.
Qu'est-ce que t'allais dire? J'ai dit je me demande pourquoi.
Ben parce que le gag
était gratuit.
Hein? J'ai pas compris Ok, bon
Une autre question mon Yann
Hey Yann, on va aller avec une autre question
Ouais parce que Stéphane n'a pas assez punché celle-là
Comme si c'était de ma faute
Yann, ça va?
T'es-tu là?
Yann est en train de jouer à Dig Dog.
Non, non.
C'est parce qu'on est en train de coller de la sécurité pour Stéphane,
juste pour qu'il l'escorte.
J'essayais que j'aurais dû dire non à cette invitation.
Il y a deux petites madames fâchées
et une pas si petite que ça. Mais, collez! J'essaierais que j'aurais dû dire non à cette invitation. Il y a deux petites Mme Faschipin.
Pas si petites que ça.
Mike!
Mike!
Mike!
C'est une question pour Sylvain Larocque.
Je ne sais pas d'où ça vient,
mais il y a Max M qui dit
« Parle-nous de l'anecdote
de Michel Mambara. »
Est-ce que c'est quelque chose que tu avais déjà commencé
et que tu n'as jamais fini ici?
Ben non, Michel...
Je n'ai pas d'anecdote. Je ne sais pas de quoi il parle.
OK, on passe à un autre.
Raconte-nous l'anecdote
de Michel Bambara.
C'est flou, un tabarnak.
De Maxime M.
Ça sonne comme si c'était Maxime Martin.
C'est vrai?
Je n'ai aucune idée de quoi il parle.
OK.
De bord encore pour Sylvain.
C'est Marika qui demande.
Qu'est-ce qui t'a poussé à arrêter de boire?
Ça a été quoi l'élément déclencheur?
Quand j'ai couché avec elle.
Wow!
Wow!
Wow!
Wow!
C'est bon.
On va finir avec ça.
On va...
On ne t'a pas jamais ça.
Merci beaucoup, les gars, d'avoir été là. Merci, l'invitation.ura jamais ça. Merci beaucoup, les gars,
d'avoir été là. Merci,
Steph, merci, Sylvain.
Merci à vous autres. Merci beaucoup d'avoir été là. Bonne main d'applaudissement
à Yann Thériault.
Charles, Michel,
merci tout le monde. On se voit
la semaine prochaine. Merci beaucoup.