Mike Ward Sous Écoute - #289 - Yvon Deschamps et Claude Meunier

Episode Date: October 11, 2020

Pour regarder l'émission spéciale animée par Yvon sur Yoop (http://Yoop.app), pour faire un don à la fondation Yvon Deschamps (http://pouryvon.com) et pour vous procurer le livre Réflexi...ons Mentales, 2e Journal d'un Ti-Mé (http://lemeacediteur.com)Dans cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit deux géants de l'humour. Yvon Deschamps qui nous parle de sa façon d'affronter la pandémie et Claude Meunier qui nous explique pourquoi il n'y a jamais eu de film sur La Petite Vie.--------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★

Transcript
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Starting point is 00:00:00 Avant de commencer le podcast, je tiens à remercier mes invités cette semaine. Yvon Deschamps, Claude Meunier, tellement un honneur de les avoir. Là, vous savez, c'est eux autres, vous avez lu le titre, mais le monde qui était à sous-écoute, cette soir-là, avait aucune idée c'était qui. C'était juste, on a fait ça avant le confinement, inquiète-toi pas, on n'a pas brisé des lois avec Yvon, ça a été fait avant, fait que tout était légal. Et là, pendant le confinement, à Montréal, à Québec,
Starting point is 00:00:30 puis à La Bosse, puis peut-être d'autres régions, puis tout change tellement rapidement, on n'a plus le droit de voir des spectacles. Il y a un spectacle que je vous suggère fortement. C'est le 23 octobre. Ils fêtent la fête d'Yvon Deschamps sur la plateforme Youp. La plateforme Youp, si tu peux downloader cette application-là ou va sur Internet, youp.app, fait que Y-O-O-P.app, il va y avoir un show pour fêter les 85 ans d'Yvon Deschamps
Starting point is 00:01:02 qui est un monument, qui est le monument de l'humour québécois. Il y a plein d'humoristes que t'aiment. Et juste ça, c'est 25 piastres, 100% des fonds vont à la fondation d'Yvon Deschamps, Centre-Sud. Et juste pour les humoristes, puis juste pour la cause, ça valerait la peine. Puis surtout, t'es chez vous.
Starting point is 00:01:20 Tu peux pas sortir. Fait que ça vaut la peine d'aller voir des shows virtuels. Mais en plus, le 23 octobre, c'est Yvon Deschamps qui anime Tabarnak. Ce monsieur-là, il n'y en a pas un Chris Dumorice qui a travaillé du mois d'octobre. Ce monsieur-là a 85 ans. Il travaille. Il anime juste pour voir Yvon animer. Ça vaut le 25$. Je te suggère, va sur youp.app voir ce spectacle-là. C'est le 23
Starting point is 00:01:48 octobre. Et si tu files généreux, tu veux donner plus, vu que c'est pour la fondation, ils vont des chances entre ceux qui aident des jeunes en difficulté financière, de familles en difficulté financière. Tous les enfants sont en difficulté financière.
Starting point is 00:02:03 Même un fils de millionnaire, s'il a 7 ans, lui, il n'a pas une scène, mais va sur pourivon.com. Pourivon.com, ça, tu peux faire un don et c'est déductible d'impôts. Et si tu as les moyens, je te suggère de le faire. Si tu n'as pas les moyens, je te suggère de le faire. Pareil, et aussi, je veux plugger le livre de...
Starting point is 00:02:25 Je ne sais pas pourquoi, je voulais ouvrir mon téléphone et je n'ai même pas d'informations sur mon téléphone. Je voulais plugger aussi le livre de Claude Nenier. Claude Nenier sort un livre. En début 2000, il avait sorti un livre qui s'appelait Le journal de Timé,
Starting point is 00:02:41 qui a vendu 50 000 exemplaires. Je ne sais pas si tu le sais. Pour être best-seller au Québec, je pense que c'est 1 000. Lui, il a vendu 50 fois ce que ça prend pour être un best-seller. Il revient quasiment 20 ans plus tard avec le journal de Timé 2. Ça sort le 21 octobre. Le 21 octobre. Si, comme je dis, tu n'as rien d'autre à faire que d'être chez vous,
Starting point is 00:03:08 achète le livre de Claude Meunier, lis le livre de Claude Meunier, deux jours après, achète le spectacle d'Yvon Deschamps ou donne à pouryvon.com et écoute le podcast. Merci beaucoup tout le monde d'être généreux avec la
Starting point is 00:03:23 Fondation d'Yvon. Merci. En direct du Bordel Comédie Club à Montréal, voici Mike Ward sous écoute. Merci. Merci beaucoup tout le monde. Bienvenue à Mike Ward sous écoute. Cette semaine, tu sais, des fois, je parle longtemps avant de présenter les invités. Cette semaine, je ne ferai pas ça, mais je veux juste...
Starting point is 00:03:55 Tu sais, moi, je me trouve vraiment chanceux avec Mike Ward sous écoute d'avoir toutes les discussions que j'ai eues avec des humoristes de la relève, des vétérans, des vedettes, des légendes. J'ai eu plein de moments marquants. Un des moments les plus marquants, je pense, de « My Court sous-écoute », c'est l'année passée quand on a eu Yvon et Judy. Quand ils sont venus, je me rappelle quand je suis parti, j'avais dit à Michel, j'avais fait ces fous rêves d'avoir eu
Starting point is 00:04:21 Yvon Deschamps en entrevue pendant une heure de temps, une heure et demie. On ne vivra jamais ça. Et il a dit, c'est clair qu'on ne vivra jamais ça. Cette semaine, on a reçu un appel de Yvon qui voulait revenir à Mike Ward sous écoute. On lui a demandé avec qui tu voudrais être.
Starting point is 00:04:38 Il m'a dit, j'aimerais être avec Claude Meunier. Mesdames et messieurs, voici Yvon Deschamps et Claude Meunier. Mesdames et messieurs voici Yvon Deschamps et Claude Meunier. Merci. Moi, tu t'assieds. Non, Claude, tu restes à l'extérieur. Oui, c'est ça. Excuse-moi.
Starting point is 00:05:11 Oui, c'est ça. Tu restes là. Je ne sais pas combien de temps je vais rester, mais... Bonsoir. Il faut protéger, Yvon. On y laisse le 2 mètres. Non, mais c'est-tu excit excitant ce qu'on vit dans le moment dans le moment là pour faire monter l'adrénaline au top
Starting point is 00:05:29 il fallait que tu grimpes l'Himalaya il fallait que tu traverses l'Antarctique à pied, aujourd'hui nous autres les vieux, on a juste à sortir et on risque la mort c'est-tu merveilleux wow fantastique
Starting point is 00:05:44 je risque ma vie pour venir vous voir C'est-tu merveilleux? Wow! Fantastique! Je risque ma vie pour venir vous voir. Quand même! C'est que chaud! Ça te stresse-tu ça, Yvon? Parce que quand même, t'es rendu à 85 ans. 5 ans, oui. Fait que si toi, tu pognes le COVID, ça va être tough, je pense.
Starting point is 00:06:02 Et mon mari... Ça va être la dernière fois pense. Oui, oui. Ça va être la dernière fois qu'il va le pogner. Oh, fais attention, Claude. Il y a de la cervelle qui essaie de passer. Bonsoir. Je vous ai déjà vu quelque part, vous. Merci, merci.
Starting point is 00:06:25 Merci. Bon, on va boire ça puis on va y aller. Mais Claude, tu es supposé te faire sous-écoute au mois de mai puis finalement, il y a eu le COVID
Starting point is 00:06:35 puis ça fait... Je n'ai pas eu le COVID, Mike. Non, non. Il y a eu le COVID. Il n'y a pas la vie. La vie a eu le COVID. Oui, effectivement. Oui, et moi aussi.
Starting point is 00:06:44 Oui, puis je voulais venir et J'avais hâte de venir. C'est la première fois que je viens au bordel. Je ne savais pas c'était où. Non, sérieusement. Je voulais venir avant. Je suis très heureux d'être ici. Je me disais qu'il y a eu le club Soda dans le temps. J'aime ça les soirées de stand-up. J'ai fait beaucoup de clubs de stand-up.
Starting point is 00:07:01 Pas fait, mais j'ai visité beaucoup de clubs de stand-up aux États-Unis dans le temps. J'ai entendu parler beaucoup d'ici. Je suis content d'être là ce soir. Quand on a parti le bordel, tout le monde nous parlait tout le temps du lundi des arts. Même maintenant.
Starting point is 00:07:16 Les lundis des arts, vous avez fait ça combien d'années avant que ça soit à la télé? Juste un an. Un an? Une année, mais on ne jouait pas tout le temps on jouait juste un soir par semaine et les gens qui venaient au début les lundis des A
Starting point is 00:07:30 c'était comme il y avait pas de place pour les jeunes humoristes au Québec vraiment il y avait pas beaucoup d'humoristes au Québec nous autres on a eu ceux qui débutaient il y a eu Daniel Lomé Pierre Verville il y a eu Daniel Lemay, il y a eu Pierre Verville,
Starting point is 00:07:47 il y a eu Normand Bratwait qui était dans LNI. Michel Barrette. Mais ces gens-là venaient faire des auditions, on ne les connaissait pas du tout. Il est arrivé des affaires drôles parce que il y a eu des producteurs qui venaient voir le show comme Guy Latraverse
Starting point is 00:08:01 du Québec... Comment ça s'appelle? Le Québec Spec. Et alors, un soir, Danielappelle, Québec Spec. Et alors, un soir, Daniel Lemay faisait le show et là, il est arrivé à la...
Starting point is 00:08:09 Il appelait ça Québec Spec, mais il y a un que moi qui travaillais dans la guerre. Tu vas comprendre. C'est-tu vrai? T'es tellement...
Starting point is 00:08:16 Ils vont des chances pertes. Oui, ils font ça, des chances pertes. Je vais travailler 22 shows par semaine. Mais Yvon,
Starting point is 00:08:22 tu vas comprendre mon histoire et ça marche avec ton histoire. C'est que le gérant de Québec Spec, il est venu voir Daniel Lemay et après, tu vas comprendre mon histoire. Ça marche avec ton histoire. Le gérant de Québec Specs est venu voir Daniel Lemire. Après, il dit, « Toi, je te signe à soir. » Il dit, « Je suis avec vous autres depuis deux ans. » Il ne s'occupait pas de lui.
Starting point is 00:08:36 C'est vrai. Il ne s'occupait pas de lui. Il ne s'occupait pas de lui pendant tout. Là, ils se sont occupés de lui. Mais Daniel a changé de gérant tout de suite. Oui, oui. Alors, les lundis d'héros, c'est ça. Mais je peux dire quelque chose. Je peux dire que
Starting point is 00:08:49 de 83, l'automne 83, hein? Les lundis d'héros? Toi, les premiers lundis? Oui, à peu près. L'automne. Moi, j'étais à Paris. Une erreur. Et... Une erreur qui a duré
Starting point is 00:09:06 deux semaines, on a eu de la misère. Mais en tout cas, c'était bien parfait. Et là, Jodie n'était pas venue parce qu'elle a fait de la promotion avant, c'est long. Elle est venue juste au moment du spectacle et elle vous avait vu. Et là, elle m'a
Starting point is 00:09:21 écouté. Elle ne m'a pas dit bonjour. Elle m'a dit, écoute, elle ne m'a pas dit bonjour. Elle m'a dit, il s'est passé quelque chose à Montréal. L'humour a changé, ce n'est plus comme avant et ce ne sera plus jamais comme avant. Là, je dis, est-ce qu'elle veut dire que moi, je n'ai plus le droit de travailler? Mon humour ne marche plus. Non, mais elle a été renversée et avec raison
Starting point is 00:09:47 c'était fantastique c'était un moment, ça a tout changé ça a tout changé et même souvent on dit on est influencé par des gens avant nous moi j'ai été influencé par oh mon dieu une de mes plus grandes influences
Starting point is 00:10:03 c'est Jean Marache. Vous êtes tous trop gens. C'est un poète, c'est un... Moi, je l'ai connu. Oui. Oui, j'ai connu ça, Jean Arrache. Très connu, Jean Arrache. Oui, oui, j'ai connu ça, Jean Arrache. Il y a un Arrache.
Starting point is 00:10:12 C'était pas le frère Untel, ça? C'était pas le frère... Non, ça, le frère Untel, c'est en 60. Excuse-moi. Jean Arrache, c'est les années 30. OK. Et puis, M. Gélinas... Il doit en arracher encore, d'après moi.
Starting point is 00:10:26 Et M. Gélinas, en tout cas, et Clémence Hérochet m'ont beaucoup influencé. J'ai travaillé avec elle plusieurs années. Mais je peux dire que lui m'a influencé. Même si j'étais très avancé dans ma carrière, elle l'a fait. D'après les journaux, quand lui est sorti, on dit que moi, j'avais la plus belle affaire. Heureusement, ça... Il disait-tu ça dans les journaux, quand lui est sorti, on dit que moi, j'ai la plus bien bonne affaire là.
Starting point is 00:10:46 Heureusement, ça... Il disait-tu ça dans les journaux pour vous? Il disait plus ou moins ça. Il m'a mal pris, je trouve. Sérieusement, Yvon était déjà consacré. C'était déjà le Maurice Richard de l'humour. Ça restera toujours le Maurice Richard.
Starting point is 00:11:03 The greatest. Yvon et moi, moi, mon premier numéro drôle qui a vraiment marché dans la vie et qui m'a fait le numéro où j'ai eu le plus de trac.
Starting point is 00:11:12 Puis c'est Yvon Deschamps qui m'a invité à faire les règlements à la 10. Puis Yvon m'a invité à aller faire les règlements avec lui puis il m'a donné
Starting point is 00:11:19 tout le plancher pour être drôle. Puis je me rappelle, le monde, ils étaient venus voir en coulisses, il y avait Jeannette Renaud qui était venu en arrière. Il m'avait dit, qui es-tu? Puis les autres, Jean-Guy Moreau,
Starting point is 00:11:34 tout le monde disait, qui es-tu? Où tu sors? Puis c'est Yvon qui m'avait invité. Puis Yvon avait dit dans les journaux, lui, il va être drôle plus tard. Ou il va être drôle dimanche, maintenant. Dimanche. Lui, il va être drôle dimanche. C'est Yvon qui m'a amené. Vraiment, il a été un parrain. Là, on a l'air de se lancer
Starting point is 00:11:50 des fleurs. Mais je vais vous dire quelque chose. Quand j'étais jeune, ça fait quand même quelques années de ça, j'avais été voir Yvon Deschamps spectacle, au Jésus. J'avais vu le show. Quand j'ai entendu... Parce que moi, j'avais des idoles. J'avais les cyniques. J'avais Monty Python. J'avais plein de monde que j'aimais beaucoup. Yvon, il a fait le fœtus. Quand j'ai entendu le fœtus, j'ai entendu... Parce que moi, j'avais des idoles, j'avais les cyniques, j'avais Monty Python, j'avais plein de monde que j'aimais beaucoup.
Starting point is 00:12:06 Puis Yvon, il a fait le fœtus. Puis quand j'ai entendu le fœtus, j'ai craqué. C'était de l'humour très absurde qu'il y avait là-dedans. Puis ça riait tellement dans ses shows. Je me suis dit, comment quelqu'un peut faire rire à ce point-là en ayant autant de contenu et des si bons textes? Puis après le show, j'ai été dans la loge d'Yvon. Puis Yvon, on ne s'en rappelle pas vraiment.
Starting point is 00:12:26 Avec Jacques Grisé. Non, ce n'est pas parce qu'il est vieux, c'est juste parce que ça fait longtemps. Moi-même, j'ai de la misère à m'en rappeler. Puis j'ai été voir Yvon, puis il nous a parlé pendant 15-20 minutes. Il nous recevait en arrière. On était des illustres inconnus, on ne faisait même pas de show.
Starting point is 00:12:41 On s'est côtoyés, ça fait longtemps. Ben oui, écoute, je t'ai connu à Paul et Paul. Ben oui. Après ça, on a écrit un sketch ensemble autour de la piscine chez nous. Ah oui, c'est vrai. Ben oui. C'est quoi ce sketch-là? Ce sketch-là, c'est un sketch pour la cuisine rouge.
Starting point is 00:12:58 La cuisine rouge de... Elle, la cinéaste quand même. La cinéaste, la cuisine rouge. Bon, Paul quelque chose. Paul. Non, pas Léaste quand même. Une cinéaste, la cuisine rouge. Paul Quechou. Paul. Non, pas Léa Paul. Paul. Paul McCartney.
Starting point is 00:13:12 Paul McCartney. C'est parce qu'on perd la mémoire. Non, non. On avait fait ça, mais je dis autour de la piscine parce qu'Annie avait un an et demi. On avait une petite piscine parce qu'Annie avait un an et demi, puis on avait une petite piscine en plastique, c'est la galerie. Et on était assis
Starting point is 00:13:29 à chaque bord de la petite piscine, nous deux. On n'avait pas une vraie piscine. On n'avait pas ça. Et c'est là que lui, on répétait, mais pas fou, lui. Il y a ça, il n'y a pas que je le vois qu'il soit si drôle
Starting point is 00:13:45 que ça. Il n'y avait pas son personnage-là, il se disait les lignes, tu sais, on écrivait des lignes, mais quand on est arrivé sur scène, c'est moi qui rentrais le premier, là il est rentré, il était devenu Sylvain Sagonnet. Moi,
Starting point is 00:14:02 à taille, je n'ai pas été capable de dire un mot, il a fait le show tout seul, moi j'ai pas été capable de dire un mot. Il a fait le show tout seul. Moi, j'ai ri tout le long. Un personnage incroyable. C'est fabuleux. J'avais tellement peur que ça ne rie pas quand on a fait la disque ensemble. Je m'étais préparé un gag au cas où ça ne marche pas.
Starting point is 00:14:19 Je m'étais préparé un piton qui faisait «in». J'avais dit aux gens en rentrant, «Si jamais ce n'est pas drôle ce que je vous dis, je vais peser sur le piton». Fait que chaque fois, ils ne sauraient pas, je faisais «in», fait que ça m'a sauvé. Je n'ai pas trop pesé sur le piton, mais j'ai pesé dessus. C'était super. Mais ça, ça devait être un stress pas possible
Starting point is 00:14:38 de faire un duo avec Yvon qui était déjà une légende, même à cette époque-là. Je voulais mourir, tu comprends? Toi, tu avais quel âge à cette époque-là. Je voulais mourir, tu comprends? Toi, t'avais quel âge à cette époque-là? Début de vingtaine? Début de vingtaine. Puis Yvon avait dit à des journalistes,
Starting point is 00:14:52 vous allez voir, il est très drôle ce gars-là. Imagine-toi ça. À l'advice que la première fois que tu passes à la télé, j'avais bien aimé ça. J'ai passé un week-end d'enfer. Mais ce que j'allais dire de l'influence, c'est que lui m'a influencé. Mon écriture a changé
Starting point is 00:15:09 après. Remarque que j'ai pas écrit... Il y a eu un bon timing, parce qu'eux, ils sont arrivés en 83. Moi, je devais plus faire de spectacles. J'avais décidé que mon show de 81-82, c'était mon dernier, parce que je l'avais fait beaucoup mon show de 81-82, c'était mon dernier,
Starting point is 00:15:26 parce que je l'avais fait beaucoup, beaucoup, beaucoup, pendant que j'étais à moitié mort. Donc, je m'en allais à la télé, faire «Samedi Drier». Mais «Samedi Drier» a été retardé d'un an. Alors là, j'étais plutôt tranquille. Là, j'ai refait un petit show.
Starting point is 00:15:42 Et de l'entendre, ça fait que j'arrivais plus vite au punch. Il y a une influence. Pour le côté punché, parce que c'est vrai, je ne sais pas si on avait parlé de la dernière fois,
Starting point is 00:15:56 mais c'est vrai ça, les vieux monologues avant 1983, c'est plus monologue, tandis qu'après, c'était monologue mais extrêmement punché. Plus punché. Pas mal punché, moi, je trouve. C'est dur de puncher plus que ça, les monologues.
Starting point is 00:16:13 Mais point que ça, c'est qu'Yvon, c'était au-delà d'un comique. C'était un gourou. Il menait le québécois. Yvon, tout le monde savait qu'il était souverainiste. Yvon avait aussi un discours social il y avait un discours qui brassait les gens
Starting point is 00:16:30 il faut se remettre dans le contexte que Yvon faisait de l'humour politique et social il était un leader très charismatique et une idole à différents degrés je ne dis pas qu'il l'est encore aujourd'hui. Mais il n'est pas loin encore.
Starting point is 00:16:51 Non, mais c'est vrai. Moi, je suis encore énervé de le rencontrer. C'est une idole et ça va le demeurer toujours. C'est comme Guy Lafleur ou Maurice Richard, mais à un autre degré, un autre niveau, une autre affaire. C'est quelqu'un qui a transcendé le Québec. Oui, oui. Mais toi aussi,
Starting point is 00:17:08 tu le réalises pas, vu qu'ils vont être devant toi, mais... Non, mais... Mais t'as quand même marqué, t'as changé le Québec avec ton niveau. J'ai aucun trouble avec ça, qu'il soit devant moi.
Starting point is 00:17:24 Mais tu sais, c'est lundi des A.A. Ça a tout changé. Puis après, la petite vie d'avoir... Il y avait à cette époque-là 6 millions de Québécois puis il y en avait 5 millions qui comprenaient le français
Starting point is 00:17:39 puis 4 millions qui écoutaient l'émission. Ça ne s'est jamais vu nulle part ailleurs sur la planète. Ça a été une super surprise d'émission, ça ne s'est jamais vu nulle part ailleurs sur la planète. Ça a été une super surprise d'abord, parce que ça a été très difficile à faire accepter comme émission, curieusement. Ça a pris combien d'années? Vous l'avez pitché genre
Starting point is 00:17:55 après les lundis dehors, puis 11 ans après. En fait, on l'a pitché à la fin de Ding et Dong. Ce qui est arrivé, vous le savez tous, Serge est tombé comme malade. Il ne fonctionnait plus bien. Il a pris un temps d'arrêt. Moi, je ne savais plus trop quoi faire.
Starting point is 00:18:13 Je parlais avec Marc Messier, c'était mes chums dans la vie, puis Louis Saïa. J'ai dit, j'ai envie d'écrire une sitcom. Parce que mon père était un fanatique de sitcom américain. On écoutait beaucoup des sitcoms chez nous. C'est lesquels, Kemel? On écoutait Get Smart, on écoutait beaucoup des sitcoms chez nous. C'est lesquels, Kamel? On écoutait Get Smart, on écoutait Mary Tyler Moore,
Starting point is 00:18:28 on écoutait tout ce qui jouait. On écoutait beaucoup de sitcoms. Puis, à un moment donné, j'ai proposé à Radio-Canada La Petite Vie, mais ils ne croyaient pas. Ils ne voulaient pas que mon maman soit une femme, un homme, je veux dire. Ils voulaient que ce soit une fille.
Starting point is 00:18:44 Ils ne voulaient pas que le lit soit debout. Puis je ne savais plus quoi faire pour les convaincre. Moi, j'étais persuadé que ça marcherait. Écoute, j'écrivais ça dans le nord, tout seul. J'ai écrit 15 épisodes avant que ce soit accepté. J'étais persuadé que ça marcherait. J'étais comme un peu parti dans ma folie d'écrire ça. Je l'avais écrit pas mal toute.
Starting point is 00:19:04 Puis je faisais des lectures, j'ai commencé à faire des lectures avec les comédiens, pis on avait bien du fun en fait c'est ça qui m'a convaincu que ça pourrait être drôle pis Radio-Canada à un moment donné on était en réunion fait que t'avais déjà fait tout le casting avant même que Radio-Canada on a changé deux comédiens, il y en a deux qui
Starting point is 00:19:19 il y a une comédienne qui devait faire Thérèse, pis cette comédienne là est tombée malade quand on a fait un spécial de Petite Vie, le premier. Puis on l'a remplacée par Diane Lavallée. Puis finalement, Diane... Elle était pas pire! Elle était pas pire! Elle était pas pire!
Starting point is 00:19:39 Alors, on a fait ça, puis on a invité les... Mon anion était en réunion à Radio-Canada, puis il y a eu un exercice de feu, puis moi, ça faisait un an et demi que je présentais les textes, puis qu'il voulait que je change des affaires. Puis on était dans l'ascenseur, puis j'ai dit au boss, au chef des dramatiques, j'ai dit, écoute, c'est comme Gilligan Island,
Starting point is 00:19:55 ça se peut pas. Sexe, ça se peut pas, ça se peut pas qu'il dorme debout, ça se peut pas que mon man soit un homme, mais c'est comme ça, c'est convention, puis si t'apprends, tu dois laisser, je sais pas, je peux pas changer ça. C'est pas un site comme une strike.. Mais c'est comme ça, c'est convention. Puis si tu apprends, tu dois laisser. Je ne sais pas, je ne peux pas changer ça. Ce n'est pas un site comme une petite règle. Fait qu'ils ont dit, bon voilà, c'est une lecture.
Starting point is 00:20:10 Puis ils sont venus, c'est une lecture. Puis ils ont dit, OK, allez-y. Fait que là, ça a commencé de même. Tu sais, c'est d'autres, c'est des projets. Puis tu sais, comme j'ai déjà dit, quand j'écrivais La Petite Vie, j'étais chez nous et je recevais du monde et ils me disaient, sur quoi tu travailles?
Starting point is 00:20:23 Là, je disais, c'est un gars, tu comprends? Il est très bien, j'en recevais du monde, pis il me disait, sur quoi tu travailles? Là, je disais, c'était un gars, tu comprends, il trippe ses villages. Pis, sa femme, c'était un homme, pis elle est folle. Elle est folle de la dinde, tu sais. Et voilà. Tu sais, je trouvais ça plate moi-même en le comptant.
Starting point is 00:20:41 Fait que là, il fallait l'entendre. Mais c'est vrai que c'est impossible de décrire ce show-là de façon... C'est difficile. Je te l'ai dit tantôt, quand j'ai vu. Moi, j'ai commencé à faire de l'humour à peu près dans le temps de la petite vie.
Starting point is 00:20:59 Puis, quand tu commences, les vedettes jouent la fin de semaine. Puis, à l'époque, en tout cas, les pas bons et les nouveaux, c'est dimanche, lundi, mardi. Moi, j'étais bien occupé dimanche, lundi, mardi. Je savais que la petite vie, c'était important, mais j'avais pogné un épisode par saison à peu près.
Starting point is 00:21:24 Pendant la pandémie, j'ai fait « Il faut que je regarde La Petite Vie ». Je trouve que ça a bien vieilli. J'ai vraiment aimé ça. J'ai vraiment aimé ça. On rit encore. On rit de plus en plus. Non, mais c'est vrai. On dirait qu'il y a quoi de le fun, je trouve,
Starting point is 00:21:43 de la manière dont c'était joué, parce que c'est un gros sketch. Oui. Chose qu'on... C'est du théâtre. Oui, oui, oui. C'est du théâtre d'été, mais bien fait. Écoute, je ne savais pas que c'était bon à ce point-là,
Starting point is 00:22:00 le théâtre d'été. Ça fait plaisir de l'entendre. Parce que j'ai beaucoup de pièces qui jouent l'été encore. Mais c'est une distribution extraordinaire. Moi, je dis toujours que la distribution de La Petite Vie, ça vaut les distributions de Seinfeld ou n'importe quel choix américain.
Starting point is 00:22:18 Les comédiens n'ont pas de bon sens dans ce choix-là. Il y a des lignes que personne d'autre peut faire qu'eux autres, de la manière qu'ils l'ont faite. Quand tu penses à Marc Messier, Marc Messier, c'est hallucinant, ce gars-là. Il y a des lignes que personne d'autre peut faire qu'eux autres de la manière qu'ils l'ont faite. Quand tu penses à Marc Messier, c'est hallucinant, ce gars-là, il n'a aucune qualité dans le show. Il m'avait demandé, c'est quoi ses qualités? J'ai dit, je ne le sais vraiment pas.
Starting point is 00:22:40 C'est juste qu'il admet qu'est-ce qu'il est. Il n'a pas de qualité, je n'en reviens pas. Tout lece qu'il est c'est juste qu'il est haut oui alors il y a pas de qualité j'en reviens pas pis tout le monde l'aime tout le monde aime Réjean c'est le père des le père des trous de cul
Starting point is 00:22:51 le père des menteurs des ci des ça pis ils ont beaucoup de mais je les aime tous les personnages c'est ça je me suis déjà fait dire que j'aimais pas
Starting point is 00:22:59 mes personnages par un critique ça c'est la pire critique quasiment que j'ai eu parce que j'aime profondément mes personnages. Parce que d'abord, c'est du monde que je connais dans la vie.
Starting point is 00:23:09 Il t'a basé sur... Le monde sur qui t'as basé tes personnages, il ne s'en rend pas compte. Oui, mon père le savait très bien. C'était lui. C'était mon père, mais pas de barbe, on s'entend. C'était pas Rasputin. Je ne suis pas le fils de Rasputin.
Starting point is 00:23:26 Mais... Mon père le savait très bien, mais pas de barbe, on s'entend. C'était pas Rasputin, je suis pas le fils de Rasputin. Mais, mon père le savait très bien, mais les autres personnages, j'ai des mélanges. Moi-même, je suis un peu Thérèse et Réjean, mais c'est ça. Je vais laisser parler Yvon un peu, je parle trop. C'est quoi ton épisode préféré de La Petite Vie? On a mis Yvon juste pour qu'il parle de La Petite Vie.
Starting point is 00:23:46 Non, parfait ça. Je vais te dire, j'ai vu samedi l'épisode, et Claude m'a dit que c'est l'épisode qui a le mieux marché, qui a eu le plus de codes d'écoute. J'ai ri comme un fou. C'est Pierrette et... Et Martin Drinville. Et Martin Drinville qui viennent, ils font semblant qu'ils sont riches, puis elle, elle fait semblant que c'est unrette et... Martin Drinville. Martin Drinville qui viennent,
Starting point is 00:24:05 ils font semblant qu'ils sont riches, puis elle, elle fait semblant que c'est un anglophone. Et puis... C'est... Mais il se passe rien, c'est merveilleux. C'est merveilleux à rien. C'est vrai. Dans mes affaires, il se passe jamais rien.
Starting point is 00:24:25 Mais l'affaire, tu sais, je veux revenir au casting, à quel point c'était du bon casting. C'est rare que tu écoutes une série, genre, des années 90, et que tous les comédiens, ou presque, sont encore aussi présents. C'était tout du monde qui sont devenus
Starting point is 00:24:40 des megastars, après. D'ailleurs, ça a créé un problème. On a presque été obligé de pas d'arrêter mais on avait beaucoup de misère à tourner à la fin. Tout le monde avait des shows ailleurs. Puis nous on faisait juste, la première année on a tourné 20, après ça on tournait 13 par année parce que moi j'écrivais, je prenais le temps de les écrire puis je jouais dedans. Fait que c'était compliqué et à la fin je me rappelle avoir Guylaine Tremblay. Guylaine, je n'étais plus capable de la voir. Elle venait deux shows par année.
Starting point is 00:25:09 Marc Labrèche, il était pris aussi. Fait que c'était compliqué d'écrire des épisodes. Parce que des fois, il n'était pas là. Des fois, il fallait que j'écrive. Il a dit, OK, tu as deux épisodes cette année. Tout le monde hyper occupé. Il te le disait-tu d'avance? Ou il fallait que, mettons, tu avais un épisode
Starting point is 00:25:26 que Réjean faisait de l'affaire puis là tu réalisais, OK, cet épisode-là au lieu d'être Réjean qui fait ça. Ah non, je peux pas changer ça. Ça va être pogo. On a eu un épisode où maman était pas là. Il y a un épisode dans la série
Starting point is 00:25:41 où maman est pas là. Parce que maman est tombée malade. Puis c'est arrivé le matin même ou la veille puis c'est Guylaine Tremblay qui l'a remplacée à pied levé comme ça on a changé les lignes un peu c'était la guerre des clans puis là je me rappelle
Starting point is 00:25:59 quand j'ai commencé l'épisode elle dit maman Impala est malade je lui ai dit en tout cas il est mieux de guérir elle parce que je te dis qu'elle va prendre le bord. » Ça avait viré en joke, finalement. Elle est revenue bien en forme. Tu t'ennuies-tu de... Là, c'est une question
Starting point is 00:26:17 que tu as entendue mille fois, mais pas nécessairement de la petite vie, mais juste un équipe du monde de même oui c'est sûr mais on se voit c'est bizarre je vais vous dire une drôle d'affaire
Starting point is 00:26:33 j'ai l'impression que la petite vie est encore vivante énormément parce qu'elle joue beaucoup encore des bonnes codes d'écoute je m'en fais parler comme si c'était nouveau puis les comédiens on est allés au bout de l'histoire. On a vraiment fait comme cinq années ensemble. Puis la dernière, on a fait quatre années,
Starting point is 00:26:52 mais sur cinq ans. Puis la dernière fois qu'on a passé la petite vie, on est allés écouter ça au Saint-Denis. Parce qu'on ramassait de l'argent pour une cause. Puis on avait projeté le dernier épisode au Théâtre Saint-Denis. Puis on était tout assis ensemble. Puis Diane Lavallée, elle me dit,
Starting point is 00:27:04 « Qu'est-ce qu'on peut faire de plus que ça, Claude? » J'ai dit, « Ouais, on peut plus faire grand-chose. » On est allé en haut, en haut. Tu sais, c'est comme... Il fallait pas retomber, il fallait pas que ça tombe. Puis réécrire la petite vie aujourd'hui, le monde dirait, « Ah, c'est pas comme avant. » Ou, « Ah, c'est différent d'avant. »
Starting point is 00:27:20 Ou, « Ah, ça revient au même, mais... » Ce que je veux dire, c'est... C'est là, c'est... C'est comme... C'est figé là. C'est parfait. C'est parfait au même. Ce que je veux dire, c'est là. C'est comme, c'est figé là. C'est parfait. C'est parfait comme ça. Moi, je suis bien content que ce soit comme ça.
Starting point is 00:27:32 Moi, j'ai l'impression, je n'ai jamais eu un succès de même, mais n'importe qui que j'ai vu qui a un succès de même, on dirait le prochain projet que tu fais, peu importe comment il est bon, peu importe comment il marche, le monde fond, mais c'est un flop. Tu sais, la petite vie,'est 4 millions de cotes d'écoute, là tu as juste 2 millions ». Ça m'est arrivé.
Starting point is 00:27:49 Effectivement, puis les gens veulent toujours que tu refasses la Petite Vie. Moi j'avais le goût de faire d'autres choses, c'est bien normal, c'est comme un musicien qui fait différentes chansons ou comme Yvon, il a fait d'autres projets, il est allé à la TV, on disait « c'est moins drôle que ses monologues », mais c'était très bon, C'est Yvon, puis tout ça. Ils nous attendent toujours en même place, fait que c'est difficile. J'ai compris qu'ils nous attendent en même place. Moi, quand je vois Steve Martin,
Starting point is 00:28:14 j'aime ça le revoir toujours comme « Je connais Steve Martin » ou quelque chose comme ça, ou Mike Ward, mettons. C'est Yvon, t'as fait combien de saisons de C'est Yvon? On n'a pas fait une saison, ils nous flasher au milieu de l'année à peu près. C'est-tu vrai? J'avais l'impression que ça avait toffé en deux, trois ans. Ben non.
Starting point is 00:28:33 Ah, Christy! Moi, je parlais de samedi PM qui marchait très bien. Samedi Drey avait toffé quatre ans. Mais encore, samedi Drey, on avait des bonnes cotes. Mais encore, le samedi de ré, on avait des bonnes cotes. On était avant le hockey. Et après nous, ils en perdaient 500-600 000.
Starting point is 00:28:53 Le hockey avait 500-600 000 de moins que nous autres. Tabarnak! Ça l'avait. On avait eu des samedis de 1,5 million, 1,6 million. C'était les grosses années des Canadiens, en plus. Alors, samedi de ré, mais ils voulaient nous flusher à chaque année. Ils disaient, ça ne dit très bien. Mais il voulait nous flocher à chaque année. Il disait,
Starting point is 00:29:05 ça ne revient pas. Ah bon? Et puis là, ça devait être Guy Latraverse ou quelqu'un d'autre qui allait les voir. Puis à moi, donnez-nous
Starting point is 00:29:16 une autre année. Fait qu'on a étiré ça quatre ans. Quatre ans. C'est plate, ça. Par exemple, tu sais, un succès de même
Starting point is 00:29:23 que le producteur, il est obligé d'aller quasiment quitter. On peut-tu revenir? On va refaire des millions. Mais oui, c'est ça. C'est parce que les nouveaux boss à Radio-Canada, il faut qu'ils fassent leur marque.
Starting point is 00:29:37 La première année, j'avoue que les critiques n'étaient pas bonnes. On avait des très mauvaises critiques partout. Mais on avait du monde. Ça compte, le monde? Oui. En plus de ça, la première bonne critique qu'on a eue, que là, c'était une bonne émission,
Starting point is 00:29:53 c'était une reprise d'une des premières émissions. C'est bien drôle, ça. Comment ça se fait que, d'un coup, il l'aime? Il l'aime, cette fois-là. C'est drôle. C'est plus drôle la deuxième fois. C'est comme la petite vie. Après quatre fois, tu riances, s'il vous plaît.
Starting point is 00:30:11 Imagine après onze fois. Oui, après onze fois. Moi, je dis une fois du monde. Il y a des gens qui me disent, elle était nouvelle, celle-là. Non, non, elle n'est pas nouvelle. Oui, elle était nouvelle. Elle était nouvelle.
Starting point is 00:30:21 Oui, je l'ai réécrite. Je réécris mes reprises. Je corrige mes reprises. Il y a du monde qui dit ça pour vrai. C'est déjà arrivé. C'est le fun d'avoir une nouvelle des fois. Ils doivent trouver ça fort que
Starting point is 00:30:37 tous les comédiens n'ont pas vieilli ou que le maquillage a rajeuni tout le monde de 20 ans. Tu vas voir quelque chose où tu vas rire à ce niveau-là. Tu aurais écouté Ding-a-dong le film.
Starting point is 00:30:48 Ding-a-dong le film, ils l'ont remasterisé et ils l'ont refait avec les fans qui prennent des vieux films québécois et ils revendent. Là-dedans,
Starting point is 00:30:58 on dirait que le film a été fait il y a trois semaines. Moi, j'ai l'air d'avoir 24 ans. Tu as tous les comédiens du Québec. Gildor Arroy, il a l'air de 31 ans. Tout le'ai l'air d'avoir 24 ans puis tu as tous les comédiens du québec guildor royale 31 ans et tout le monde a l'air excessivement jeunes c'est mourant de voir ça ça c'était comment faire ce film là un plaisir fou ding-dong le film on a eu vraiment du fun à faire ça puis quand je l'ai revu dernièrement je je me suis dit qu'on avait des moyens. Il y a eu
Starting point is 00:31:25 beaucoup de stocks là-dedans, des cascades. Il est bien du fun à faire ce film-là. Ça a été vraiment un gros succès culte que même après... C'est en quelle année, Ding-Dong, le film? J'en ai 90?
Starting point is 00:31:42 Moi, j'ai eu un gros plaisir cette année. C'est que Marc-André Lucie a dit que ça fait partie des films qui ont été mal aimés, mais qui étaient vraiment un très bon film. Ça, ça m'a fait vraiment chaud au cœur. Parce que c'est la critique à peu près la plus dure que j'ai eue dans ma vie, déguisant le film. Écoute, je pensais ne plus pouvoir travailler après.
Starting point is 00:31:57 Je pensais d'être brûlé. Tu sais, Yvon, on s'est fait rentrer dedans quelque part. Oh, on s'est fait maganer. Mais heureusement que le public ne nous a pas magané de même, parce s'est fait rentrer dedans. On s'est tué de ma ganaine. Mais heureusement que le public nous a pas ma ganaine même, parce qu'on serait plus là. Mais le film, c'était épouvantable à la critique. Mais ils la comprenaient pas,
Starting point is 00:32:14 parce que c'était un film très rythmé, puis c'était un film fait comme aujourd'hui. Il était très elliptique. Il y avait pas d'entrée de scène, ni de fin de scène. Fait que le monde, il pensait que c'était un trip d'acide. Mais tu sais, aujourd'hui, quand t'écris... Quand t'écris un film aujourd'hui, ou une série, t'écris plus comme avant. Y'a pas un début pis une fin à chaque scène. Le monde pensait que c'était un trip d'acide. Mais tu sais, aujourd'hui, quand tu écris un film aujourd'hui ou une série, tu n'écris plus comme avant. Il n'y a pas un début et une fin à chaque scène.
Starting point is 00:32:30 Tu écris ton début et ta fin, si tu veux, puis tu les coupes après. Tu sautes dans le sujet tout le temps. Puis dingue et dong, le film, c'était écrit de même. Ça avait l'air de... Les critiques disaient, « Mon Dieu, je ne comprends rien. Ça n'a pas de bon sens. » Mais les jeunes, ils comprenaient. Mais moi-même, j'ai compris, j'avoue.
Starting point is 00:32:45 C'est toi qui l'as écrit seul ou t'avais-tu quelqu'un d'autre pour écrire ce film-là? J'ai travaillé seul, mais j'avais des consultants, puis un des consultants, vous allez trouver ça bizarre, mais c'était, bien pas bizarre, mais c'est un gars qui est très à l'ordre dans la vie, c'était Denis Arcand. Ok. Denis Arcand.
Starting point is 00:33:02 Il était consultant sur le film, oui. Puis il nous disait... Moi, quand j'avais écrit le scénario, il y avait beaucoup de scènes où on était séparés, dingue et dingue. Puis là, il avait dit, non, non, gardez-vous ensemble.
Starting point is 00:33:11 C'est ça qui fait que c'est drôle. Vous êtes l'entité du film. Puis il nous a donné beaucoup de conseils. As-tu déjà pensé faire du stand-up solo? Non. Moi, je ne suis pas
Starting point is 00:33:22 un monologuiste comme vous autres. J'ai toujours aimé écrire des dialogues. J'en ai fait quelques monologues avec Paul et Paul, mais c'était des personnages. Moi, je ne suis pas quelqu'un qui est capable de parler comme vous autres. Je ne suis pas capable de faire ça.
Starting point is 00:33:35 Je suis trop gêné. Je ne sais pas. Je n'ai rien à dire tout seul. J'aime ça faire parler du monde. Mon propos, c'est de faire parler du monde. Je suis plus un auteur, je pense, de dialogue, de relation. Je ne serais pas bon. Je vous regarde aller
Starting point is 00:33:48 quand je vois du monde comme vous autres. Sincèrement, je ne suis pas vraiment fait de faire une heure et demie pour parler tout ça en avant. Oui, mais quand tu es deux, quand tu es deux, tu peux le faire tout seul. La réplique de l'autre, tu dis, « Fait que l'autre est dit! » Puis là, tu dis la réplique de l'autre.
Starting point is 00:34:04 Ah oui! Mais, tu dis « ben ». Fait que l'autre est dit, pis là, tu dis la réplique de l'autre. Ah ouais? Ah ouais? Mais, tu sais, c'était de même que toi, ta carrière de monologuiste a commencé. Tu sais, ton premier sketch dans le Stitch Show, c'était supposé être un sketch à la base?
Starting point is 00:34:19 C'est ça, c'était supposé être un sketch à quatre personnages. Mais en fait, moi, je dois ça à Robert Charlebois. J'y dois ma vie, ma carrière, en fait. Parce que quand on... Le show, on a monté ça dans trois semaines. C'est fou, un show légendaire
Starting point is 00:34:36 de même, monté en trois semaines. Ça n'a pas de sens. Attends, Robert avait déjà ses chansons. Oui, oui. Louise avait ses chansons. Donc, il fallait trouver un esprit autour fait que toi il fallait que tu montes tes bottes à toi en trois semaines en gros ça t'avais un show
Starting point is 00:34:52 et toi t'avais trois semaines écrire quoi mais c'est Mouffe qui a trouvé le thème il y avait un thème dans les je sais pas quoi on chante des chansons d'amour alors comme ça dans les garderies on chante des chansons d'amour. Alors, comme ça. Mettons, dans les garderies,
Starting point is 00:35:06 on chante des chansons d'amour comme ça. « Veux-tu mener Toto, papa? Veux-tu mener Toto? Veux-tu mener... » Tu sais, des niaiseries. Dans les... Dans les... En tout cas. Dans les aquari... 68.
Starting point is 00:35:23 Dans les aquariums, on chante des chansons d'amour comme ça. On faisait ça cinq minutes. Non, mais il y avait des sketchs, et il y avait un sketch avec le bon boss et tout ça, à quatre personnes.
Starting point is 00:35:43 Et c'est Charles Lebois qui a dit, un soir, il vient, écoute, en trois semaines, on écrivait du matin au soir, alors là, il dit, oh, j'ai entendu une affaire, tu vas faire ça. Je dis, quoi? Là, il me fait entendre Alice's Restaurant d'Arlo Guthrie.
Starting point is 00:36:00 Arlo Guthrie avec sa guitare, qui chante, Alice's Restaurant, et là, il parle, il raconte. Fait que là, Robert, il dit, moi, je vais le faire, le dang-dang-dang, et toi, tu contes l'histoire. Au lieu de le jouer, contes-le au monde. Ben oui, contes-le au monde.
Starting point is 00:36:17 C'est facile à dire, seulement. C'est un sketch à quatre, là. Alors là, je suis parti, dans une journée que j'ai tout, tout écrit, et j'ai écrit ça comme une chanson, avec un punch à toutes les
Starting point is 00:36:31 32 mesures. Parce qu'eux autres, ils faisaient des lignes, des lignes derrière, 32 mesures, là j'avais un punch. Alors, tu sais, comme, je sais pas, ils travaillaient, mais on a toujours la semaine de 54 heures, puis des fois je gagne 112, on est 13, là c'était le punch, c'était pas clair je sais pas, il travaillait, mais on a toujours la semaine de 58 heures, puis des fois, je gagne 72, c'en est 13, là, c'était le punch,
Starting point is 00:36:47 c'était pas clair, là, ça repartait ding, ding, ding, ding, ding, ding, alors, c'était les unions que ça donne, le monologue dont les gens se rappellent encore. Ben oui, ben, bon, non. Moi, je, donc, sans Robert, jamais
Starting point is 00:37:02 dans ma vie, jamais, jamais, jamais, j, jamais, j'ai pensé un jour faire de l'humour. Jamais. J'ai voulu faire mille affaires, acteur, directeur. T'étais le batteur. Moi, drummer.
Starting point is 00:37:17 Faites la politique. Drummer. Mille affaires que j'ai voulu faire mais jamais humoriste jamais faire de l'humour alors je le dois à Robert t'as-tu resté bête tu sais mettons le premier soir d'avoir les rires intenses
Starting point is 00:37:38 pas de rire aucun rire aucun rire voyons donc tabarnak. Écoute. T'avais joué ça où? Mais. T'as joué ça où? Au cachot. Non, pour pas que ça rie. Parce que c'était drôle, ce cachot.
Starting point is 00:37:53 Non, mais les gens trouvaient pas ça drôle. Écoute, le bonheur, pas de rire. Je parle des premières fois. Le fœtus, tous ces monologues-là, les gens riaient pas. Ils se fâchaient ou ils figeaient.
Starting point is 00:38:11 Ils étaient là. Une gang de fixeux que j'avais en avant de moi. Fait que dans le fond, tu disais, asseoir, j'espère qu'il fixe. T'aimais-tu mieux qu'il fixe ou qu'il se fâche? Écoute, j'aimais mieux qu'il rie. OK. Alors, quand ça arrivait,
Starting point is 00:38:30 j'étais bien content. Mais ça n'a pas pris de temps. Ça a pris 15 minutes. Non, non, ça a pris des semaines, des mois. Il faut lui jouer souvent. Il faut que quelqu'un, tout à coup, te trouve drôle
Starting point is 00:38:44 et le dise aux autres que t'es drôle. Ça, c'est vrai. Là, ils viennent sachant que t'es drôle. Ils savent pas ce que tu fais, mais... Mon chum m'a dit qu'il est drôle. Il est drôle. Alors là, il rit à n'importe quoi. Là, tu dis, pourquoi il rit?
Starting point is 00:39:03 Je veux pas qu'il rit là, moi. J'ai pas faim de la gang encore. Tu sais, c'est toujours pareil. Ça, c'est une autre affaire. Quand on est perçu comme un comique, tu sais, une fois, je me perds. Je suis en campagne. Fait que j'arrête sur le bord d'un rang.
Starting point is 00:39:20 Il y a une maison, là. Je vais frapper la porte. Le gars ouvre la porte. Oh, bien là, il se met à rire. Il appelle sa femme. J'ai dit, excusez, je suis perdu. Ah! Il est perdu! Viens voir comment il est drôle!
Starting point is 00:39:37 Viens voir! Qu'est-ce que j'ai fait? Je suis perdu. Je suis perdu. Elle a ri, elle aussi. J'ai dit, «Baptême, tu ne retrouveras jamais mon chemin, moi!» Alors, il y a ça,
Starting point is 00:39:52 la perception de tes drôles. J'ai vécu ça en auto. Moi, je me choquais en auto. Être pompé après quelqu'un qui va dans une rue, puis le regarder, puis il a de la malte, puis il fait...
Starting point is 00:40:03 Ouais. C'est le fun. Là-bas, on a mis «Ca t'apprendra!» Ben oui, c'est le fun là on a mis ça t'apprendra ben oui c'est ça c'est ça et c'est aussi le fait que
Starting point is 00:40:12 quand tu fais quelque chose de nouveau pour les gens quand t'es nouveau ou ça prend un bout de temps
Starting point is 00:40:20 à ce que tout le monde s'habitue moi je tiens je vais te dire je suis un grand fan de Saturday Night Live. Quand ils changeaient d'équipe, maudit que je ne trouvais pas drôle de nouveau. Mais en fait, il était drôle,
Starting point is 00:40:35 mais ça prenait un bout de temps. Saturday Night Live, toutes les générations, tout le temps, le monde dit qu'ils ne sont pas drôles comme les anciens, mais quand c'est les anciens, c'était les pires. On disait, ils ne sont pas bons comme eux autres. Ben oui, c'est ça. Au début de la petite vie, les gens arriaient moins aux autres personnages.
Starting point is 00:40:51 Lisons tous les personnages, Guylaine Tremblay, José Deschênes. Les gens arriaient moins quand ils n'étaient pas connus. Ça a pris deux, trois épisodes. Là, ah oui, on pogne le personnage. Disons, quand on chantait du western, quand on chantait Bonjour Huguette, c'est juste de valeur que vous fassiez des chansons dans votre spectacle.
Starting point is 00:41:10 On pensait qu'on était sérieux. Parce que Jean Lapointe chantait, puis Yvon chantait même dans ses shows. Nous autres, on chantait du western complètement décalé, mais il pensait qu'il ne savait pas trop c'était quoi le niveau au début. C'est vrai qu'il faut qu'ils s'habituent.
Starting point is 00:41:25 Il faut qu'ils se fassent à l'oreille. J'ai l'impression que toi, avec de l'absurde, c'est encore pire. Souvent, il y a du monde qui ne sera jamais capable de saisir le niveau absurde. Je l'ai vécu avec les voisins. Les voisins, c'est encore...
Starting point is 00:41:43 Les voisins, la première mouture, je dirais que 30 à 40 % en arrachaient énormément. Le monde sortait de là en disant « Qu'est-ce que c'est ça, ce show-là? Qu'est-ce qu'il n'y a rien qui arrive?
Starting point is 00:41:59 C'est long. C'est des hosties de phrases creuses. De quoi ils parlent? Il n'y a plus d'infini. Il n'avait pas vu Dengue Dengue encore. Il n'avait pas vu Dengue Dengue. On a arraché avec les voisins. Comment ça que tu es au courant
Starting point is 00:42:15 que le monde disait ça? Je suis assis dans la salle parce que je voyais bien la face du monde. T'entendais le monde dans la salle. Hostie que ça doit faire mal ça. Quand t'es fier de ton projet. Oui, mais... Comme je suis content de ma blonde, parce que je savais que je venais ici,
Starting point is 00:42:30 on va parler de notre carrière, sûrement. Quand, au début, avec Jacques Grisé et Serge Thériault, dans le début, début, on entendait des mauvaises critiques et on riait. On trouvait ça drôle. On les trouvait épais. Puis ça ne nous touchait pas, parce qu'on voulait choquer.
Starting point is 00:42:44 On voulait faire différent. Fait qu'on voulait choquer, on voulait faire différent fait que on prenait ça avec un grain de sel, même année quand tu commences à faire ça à temps plein pis que tu bâtis une équipe pis là tu te fais rentrer dedans, là t'aimes plus ça ben moi personnellement non mais en tout cas
Starting point is 00:42:59 pour moi c'était exactement ça jeune jeune, le monde qui me comprenait pas je faisais, ils sont vieux, ils ne comprennent pas. Mais, tu sais, un coup que tu es assez vieux pour avoir un char, puis pouvoir le perdre, puis voir que tu fais, voyons! Fait que là, tu fais des annonces de Pepsi,
Starting point is 00:43:17 des affaires de même. Non, ce n'est pas ça que je veux dire. Ça, les annonces... Mais toi, en plus, dans les années que tu as fait les annonces de Pepsi, c'est dans les années que ça devait payer. Tu aurais pu faire une année d'annonce de Pepsi et prendre ta retraite? Bon, prendre un an de break, je te dirais.
Starting point is 00:43:33 OK. Pas ma retraite, quand même. Ça dépend comment tu dépenses dans la vie. Non, sérieusement. Sérieusement, ça m'a surtout permis d'écrire ce que je voulais. Ça m'a donné une indépendance. Complètement. Puis c'est là que j'ai écrit La Petite Vie.
Starting point is 00:43:48 C'est là que j'ai écrit La Petite Vie. Quand je faisais Pepsi, c'est là que j'ai écrit La Petite Vie. Je ne l'ai pas fait. Je n'ai pas écrit La Petite Vie pendant 20 ans. Mais dans le pic, ça m'a donné des moyens d'arrêter un an ou deux et de travailler sur La Petite Vie,
Starting point is 00:44:02 sans être payé. Parce que La Petite Vie, je n'étais pas payé pour l'écrire. J'étais payé zéro cent avant que ça marche. Les pubs de Pepsi, c'est toi qui les écrivais en plus? OK. Ça, ça paraissait parce que c'était vraiment drôle. C'était des personnages écrits pour les pubs, c'était pas des personnages que je prenais de mes shows, je faisais toujours des choses exprès.
Starting point is 00:44:20 C'était-tu bien tough, on dirait à cette heure, moi j'ai jamais fait de pub, mais l'impression que j'ai de la pub, c'est que ils montrent quelque chose, tout le monde aime ça, puis là ils montrent à quelqu'un de Toronto qui a aucune idée de qui, puis ils font, je comprends pas. C'est exactement ça qui se passait. Exactement ça qui se passait, sauf qu'il est arrivé un gars à Toronto
Starting point is 00:44:39 qui m'a dit, qui m'a fait confiance, puis qui... Écoute, j'ai fait une pub. Les pubs que j'ai faites, on ne pourrait plus les faire aujourd'hui. Il y en a une, je ne sais pas si vous vous en rappelez, vous allez trouver ça peut-être odieux, mais je disais, aujourd'hui, la mode, c'était un gay qui disait,
Starting point is 00:44:56 aujourd'hui, on est vraiment rendu dans le brun. C'était un vrai Pepsi c'était ça on est vraiment dans le brun la tendance est au brun on est dans le brun tu me rappelles de ça le même personnage disait
Starting point is 00:45:14 je suis vraiment aux deux aux diètes pour régulier mais j'ai fait ça puis j'ai fait un nain excusez-moi une personne de petite taille réduite mineure. Je ne sais pas comment dire ça. J'ai fait un nain, puis j'étais sur une table, j'étais haut comme ça, puis je chantais « Boisant d'un gros », j'annonçais un gros deux-lits.
Starting point is 00:45:36 Je chantais « Boisant d'un gros, boisant d'un gros », puis j'étais haut de même. C'est sûr qu'à faire ça aujourd'hui, je me fais assassiner. Je me fais réduire. La pub était beaucoup plus permissive à l'époque. Ça n'a rien à voir avec aujourd'hui. Mais tu sais, même... C'est ça qui est drôle. On dirait que le monde ne comprenne pas
Starting point is 00:46:01 que tu peux faire des jokes de gay et ne pas être homophobe. Moi, je trouve qu'on devrait avoir le droit et on devrait faire des jokes sur tout le monde. Ça montre que tu acceptes les autres. Je suis tout à fait d'accord. Moi, j'ai écrit un sketch où
Starting point is 00:46:17 je riais des gens qui étaient racistes. C'était un sketch dans un bye-bye où c'était Pauline Martin qui arrivait avec un noir. Je lui disais « Ah, t'es venu que ton joueur va faire le taxi? » Après ça, je lui disais « Le lion, mettez-vous en bedaine, mettez-vous à l'aise comme chez vous. » Je lui disais « Vous, le lion, mangez-vous ça que vous êtes à cas? » C'était tout ça, mais le gars était complètement épais.
Starting point is 00:46:42 Moi, je faisais un personnage complètement moron, raciste. Puis il y a eu 712 plaintes à Radio-Canada. Ils disaient c'est un sketch de raciste, c'est dégueulasse. Puis ça a fait toute une histoire. Après ça, mais ça a passé finalement parce qu'il était très drôle, je pense, le sketch.
Starting point is 00:46:59 Il y en a qui vont en reparler longtemps après, mais on ne peut plus faire ça aujourd'hui. C'est impossible. Louis Morissette l'a fait il y a quelques années. Mais aujourd'hui, on dirait en ce temps avec les réseaux sociaux, à l'époque, les 712 plaintes auraient été...
Starting point is 00:47:17 Tu sais, mettons, il y aurait eu 712 personnes sur Twitter qui seraient devenues 200 000 parce que là, tu aurais des Américains qui feraient des commentaires sur ton sketch. Non, mais moi, aujourd'hui,
Starting point is 00:47:31 c'est très dur d'être un humoriste aujourd'hui, j'ai l'impression. Tu ne peux pas rire de grand-chose. Écoute, je vais te dire une affaire. Moi, j'ai fait affaire à une sculpture. Dernièrement, moi, j'aime beaucoup les autochtones. Je lis beaucoup sur les autochtones. Je suis un fan de Serge Bouchard. Je ne sais pas si vous connaissez Serge Bouchard. C'est un gars qui écrit beaucoup sur l'histoire.
Starting point is 00:47:49 C'est un anthropologue qui écrit beaucoup sur les Indiens. J'aime bien ça. J'ai rencontré un sculpteur qui m'a fait un totem. Ce n'est pas un vrai totem. C'est un genre de totem que je suis allé chercher la semaine passée. Mais il n'est pas en couleur. C'est comme une sculpture, en fait. Il est assez haut.
Starting point is 00:48:03 J'ai mis ça chez nous dans mon terrain puis il est venu du monde qui m'ont dit ah, appropriation culturelle ils m'ont dit tu fais de l'appropriation culturelle quand même c'est une statue c'est une sculpture tiens c'est fou
Starting point is 00:48:20 en tout cas moi je dis pas à mon c'est drôle Judy voulait me l'emprunter pour une fin de semaine non mais écoute l'appropriation je l'ai oublié une métisse qui veut plus que les gens dans l'ouest portent des ceintures fléchées
Starting point is 00:48:37 parce que c'est l'appropriation c'est ses ancêtres qui faisaient ça ben oui on peut plus manger de sirop d'érable on peut plus manger de maïs parce que c'est les indiens qui faisaient ça, on lui disait, ben oui, on ne peut plus manger de sirop d'érable, on ne peut plus manger de maïs, parce que c'est les Indiens qui faisaient ça. On les célèbre, on célèbre ce qu'ils font, ce n'est pas de l'appropriation,
Starting point is 00:48:53 c'est de la célébration. Ben oui, on devrait pouvoir s'approprier tout ce qui est à elle. C'est pas pareil. Même si on ne les aime pas. Oui. Non, mais ce n'est pas tout le monde qui les aime. Vous assistez à la mort
Starting point is 00:49:16 de la carrière des Vons. Non, non, parce que moi, je les aime. Moi, c'est pas pareil. Mais j'en connais. Pour faire semblant, ils se font faire des totems. Oui, mais j'aime le blé d'Inde quand même, pour le vrai.
Starting point is 00:49:42 Puis ma carrière est pas morte, moi. Allez, moi. Là, Yvon, la dernière fois que tu étais venu, on avait beaucoup parlé de ta fondation. Absolument. Et là, avec la pandémie, qu'est-ce qui arrive avec la fondation? Premièrement, je veux te dire merci,
Starting point is 00:50:01 parce que sais-tu que ce show-là, lui, il avait dit à son monde, faites des dons. Écoute, on a reçu presque 40 000 juste du podcast. Ah oui? Ah oui! Et puis, ça, je veux dire,
Starting point is 00:50:17 j'avais acheté le nom de domaine pourivon.com, qui marche encore. Fait que si vous allez à pourivon.com, vous pouvez faire un donait que si vous allez à pourivon.com, vous pouvez faire un don, vu que sinon, c'est un adresse que je trouvais compliquée. Mais là, là, oui,
Starting point is 00:50:33 j'ai l'impression qu'en période de pandémie, ça doit être extrêmement dur pour la Fondation. Oui, je comprends. On n'a pas pu faire notre événement de printemps au mois de mai, notre souper spectacle dont tu faisais partie
Starting point is 00:50:48 et qui est remis à 21 si on a le droit on ne sait même pas si on va avoir le droit l'événement au bordel qui aurait dû être comme dans une semaine ou deux fini pas capable mais là, tout à coup
Starting point is 00:51:04 j'ai 85 ans imagine toi Fini. Pas capable. Mais là, tout à coup, j'ai 85 ans. Imagine-toi. Non, mais ça a bien été. Le centre va bien. C'est ça qui est important. Le centre va bien. Le camp de jour a eu lieu. Le camp de jour a eu lieu cet été. C'est sûr. Normalement, c'est 500 et 600 enfants par jour.
Starting point is 00:51:21 Là, il y en avait combien? Je pense que c'était limité à 240 à peu près. OK, qui est quand même bon. Quand même, quand même. Et c'est des enfants qui venaient deux fois dans la semaine au lieu de tous les jours pour remplacer pour d'autres que d'autres puissent venir. Et là, jusqu'à
Starting point is 00:51:37 il y a quelques jours, ça allait bien au centre. C'est moins d'enfants là aussi. C'est 5 à 600 par jour. Là, c'est moins. Mais le centre fonctionne., c'est 500 à 600 par jour. Là, c'est moins. Mais le centre fonctionne. En tant qu'il peut, s'ils nous mettent orange ou rouge bientôt,
Starting point is 00:51:52 ça va aller mal. Mais pour l'instant, ça va. La fondation, elle, n'a pas ramassé l'argent depuis ce temps-là. Mais là, je vais fêter mes 85 ans virtuellement. Il me semble qu'on les a fêtés. Hein? Il me semble qu'on les a fêtés tes 85 ans.
Starting point is 00:52:11 Oui. Mais non, j'espère que tu n'en rappelles plus. Mais non, c'était mes 85 ans. Écoute, ça a été fêté le vrai jour de ma fête. J'ai eu toute ma famille, mes trois filles et mes cinq petits-enfants. On avait droit à trois adresses et dix personnes. Alors, mes beaux-fils, mes gens, ils ont été voués de rester chez eux.
Starting point is 00:52:37 Ils n'avaient pas de place. Ils n'avaient pas le droit. Non, mais en fait, ils étaient bien contents. C'est pas le genre, on va aller voir la belle-mère. Non, non, c'est pas le genre-là. Ni le beau-père. Donc, j'ai eu une très jolie fête. Et j'ai eu un des plus beaux cadeaux que j'ai jamais eu. Pas un totem?
Starting point is 00:52:58 Un totem, oui. Mes enfants et mes petits-enfants m'ont écrit sur des bouts de papier pourquoi ils m'aiment, qu'est-ce qu'ils aiment de ce que je fais. Plein d'affaires. Donc, des centaines de... Ils m'ont donné ça.
Starting point is 00:53:17 Donc, quand je ne file pas trop bien, je fouille là-dedans. C'est écoeurant. Comment je suis fin, comment je suis beau. Comment je suis... Ah! Ça, c'est un beau cadeau. En tout cas, alors là, mes 85 ans vont être fêtés
Starting point is 00:53:33 virtuellement sur la plateforme de Louis Morissette. Yupp! Yupp! On fait ça le 23 octobre. Alors, on a un gros, gros show. 7 ou 8 humoristes au moins. Et pour la première fois depuis 10 ans,
Starting point is 00:53:54 je vais animer le gala moi-même. Ah oui, c'est-tu le vrai? Ah oui! Ah, c'est bien. Et je vais même faire un monologue. Oh! Oh, my God! Et je vais même faire un monologue.
Starting point is 00:54:04 Oh my God! Un vieux monologue, mais à mon âge. Oui. Même quelque chose que tu as écrit un matin, c'est un vieux monologue. Tout est vieux. Tout est vieux. Ou un monologue de 5.
Starting point is 00:54:24 Non, mais c'est merveilleux. Ça, c'est le 23 octobre. Oui. Les billets, c'est combien? C'est des accès. Et il y a un code. Mais je ne connais connais pas, le code. Mais le mot « googler »,
Starting point is 00:54:49 Yvon Deschamps, il y a... Non, mais tu sais, là, il va y avoir beaucoup de publicité dans les semaines qui viennent. Journal de Montréal, en tout cas, on va faire « salut, bonjour, on est avec toi ». Donc, c'est juste de dire, bien, si ça vous
Starting point is 00:55:05 tente de regarder ça le 23 octobre avec toute votre famille, nous, on aimerait bien ça, parce qu'on a besoin de sous pour les jeunes, mais aussi, c'est que c'est un risque financier pour nous, parce que ça coûte quand même de l'argent cette affaire-là.
Starting point is 00:55:21 — Il a fallu louer le... Ça, par exemple, je connais Louis Morissette, qui est assez généreux pour l'offrir gratuitement. Arrête donc! Je pense que Louis devrait l'offrir gratuitement. On parle pour parler.
Starting point is 00:55:40 Ouais. Alors, parle-y, Mike. Mais parle-y, toi, là. Eh, mon mariasse! Vas-y-y moi j'ai dit ok on va payer tu sais comment est-ce que je suis moi non non mais ça va être merveilleux parce que aussi on va on espère rejoindre des milliers de personnes quand même en plus juste de te voir faire un monologue juste ça ça vaut le prix ça vaut pour de vrai ça vaut mille... Juste ça, ça vaut le prix. Ça vaut... Pour de vrai, ça vaut 1000 piastres.
Starting point is 00:56:08 Ça n'a pas de prix. Ça fait 10 ans... Je ne le ferais pas. C'est trop cher au monde. Mais ça fait 10 ans que tu n'as pas fait de monologue. Ça va être fou, Red. Le monde va en capoter.
Starting point is 00:56:23 Le monde dans... Pour vrai, on va... Yann, t'écriras le lien sur le bas de l'écran pour le monde qui écoute sur YouTube pour acheter des billets. Merci, merci Marc.
Starting point is 00:56:38 Alors c'est ça, je sais pas comment ça se fait, mais ça va être... Il y a des gens du bordel? Oui. Il y a des gens du bordel oui Martin je sais qu'il y a pas mal de monde moi je le fais pas parce que on dirait moi faire du stand-up
Starting point is 00:56:54 devant des écrans ça me tente pas toi c'est le 21 mai n'importe quand qu'il y a du vrai monde je vais tout le temps être là parfait merci mais on a François François le 21 mai. Oui, n'importe quand qu'il y a du vrai monde, je vais tout le temps être là. Oui, parfait, merci. Mais on a François. François.
Starting point is 00:57:10 Attends, j'ai-tu bien compris? Non? Non, en tout cas, il y a François, Bellefeuille, Martin Petit, Laurent Paquin,
Starting point is 00:57:18 Mario Jean, Rosalie Vaillancourt. OK. Rosalie. Rosalie. Il y en a toute Rosalie. Il y en a d'autres aussi. Maud Landry.
Starting point is 00:57:29 Landry va être là, puis il y a un autre gars sortant. Il me semble qu'on n'est pas nombreux, là. Claude Meunier. Pierre Hébert. Ah, Pierre Hébert, OK. Pierre Hébert. Alors, ça va être bien le fun. Ça va durer une heure et demie, au moins.
Starting point is 00:57:43 Toi, tu vas faire une heure. Moi, je vais faire... Oui, essayer de faire 7-8 minutes. Non, non. Mais ça va être... Pour moi, ça m'excite. Parce que là, écoute, je vais animer, je vais présenter. Donc, ça... Ça va faire une grosse soirée pour un vieux.
Starting point is 00:58:00 Mais ça doit t'amener à un stress pour vrai. Moi, j'ai été 6 mois sans faire du stand-up. Puis la première fois que je suis monté, je me sentais comme je me sentais en 93. Oui, oui. Fait que, penses-tu que tu vas être nerveux comme tu étais quand tu commençais?
Starting point is 00:58:19 Bien, je comprends. Je suis déjà nerveux. Arrête de l'énerver. Ça m'énerve déjà. Arrête. J'arrête. Je m'énerve déjà. Arrête. C'est un shake de même qu'il pensait. Sauf que tu peux blâmer l'âge.
Starting point is 00:58:31 Non, non. Je vais être très, très nerveux. Mais comme disait Vignon, il faut se... Non, mais tu feras comme Vignon. Alors, une fois, c'était... On est correct. Quand il ne se rappelle pas, il fait un petit... Oui didi dom tu fais un petit dom didi dom on est correct quand il se rappelle pas il fait un petit dom didi dom là pardon il y a un chiseau
Starting point is 00:58:49 dom didi dom et là tu dis liberté tout est correct ça va partir c'est épouvantable je vais être très nerveux c'est sûr mais en même temps comme dit Vignon c'est un des gars
Starting point is 00:59:04 qui a jamais été nerveux de sa vie on en connait une couple de même et je comprends pas ça je comprends pas ça un show oui, tu fais un show après 22 fois là, tous les jours tu le connais
Starting point is 00:59:19 elle m'a amené, c'est comme aller manger il n'y a plus de stress mais un nouveau spectacle, tu vois dans un galop, tu as un numéro à faire. Tu as un numéro à faire. Puis il y a plein d'autres. En tout cas, lui, il n'est jamais, jamais nerveux.
Starting point is 00:59:36 Puis là, j'ai dit, mais comment tu fais? Il dit, est-ce qu'il peut y avoir mort d'homme? Non. Non, mais il peut y avoir mort d'homme? Non. Non, mais il peut avoir ennui d'homme. Il peut avoir ennui d'homme dans la salle.
Starting point is 00:59:51 Ennui d'homme, mais pas mort. Alors lui, il dit, s'il n'y a pas mort d'homme, il n'y a pas de danger, pourquoi je m'énerverais? Il a 100% raison. Mais oui. Mais on n'est pas capable de se contrôler. Donc là, le stress, il est-tu pire en vieillissant
Starting point is 01:00:06 ou c'est pire quand t'es agent je sais pas à deux c'est moins pire on était à vrai mourir non le stress était on était toujours si je reprends au dernier achat où j'ai fait c'est la petite vie
Starting point is 01:00:19 à chaque fois on se demandait si c'était pas pour s'écrouler on était très très nerveux avant de tourner parce qu'on tournait devant le public puis là on s' avant de tourner. Parce qu'on tournait devant le public. Puis là, on s'énervait pour rien parce qu'on tournait devant 100 personnes. Puis s'il y en avait, mettons, 25, rien de moins, ça se peut. Mais on pensait que le choix était plus beau.
Starting point is 01:00:36 Est-ce que vous faisiez deux enregistrements? Oui. On tournait une fois à 6 heures, à peu près. Puis après ça, on les sortait dehors. Puis on tournait une autre fois à 8h30. Puis après, vous preniez les meilleurs moments. On prenait une fois à 6 heures à peu près. Puis après ça, on sortait dehors. Puis on tournait une autre fois à 8 heures et demie. Puis après, vous preniez les meilleurs moments. On prenait les meilleurs moments, mais au début, on pensait toujours qu'il fallait prendre les moments
Starting point is 01:00:52 où ça riait plus. Mais souvent, c'était pas ça. Souvent, ce qui comptait, c'était le jeu. On prenait les meilleurs coups. Mais c'était tout... Il y a du monde qui pensait que c'était des rires en canne au début. Clémence Desrochers, elle m'avait dit, tu devrais enlever les rires. C'est fatigant.
Starting point is 01:01:07 Je dis, oui, mais c'est des vrais rires. Mais non, c'est pas du vrai monde, certain. Elle dit, ça crie. Ben oui, c'est sûr que je te le dis. Il y en avait qui criaient. J'ai travaillé avec elle longtemps. Elle n'est pas habituée aux rires. En fait, Yvon, elle est comme Gilles Vigneault.
Starting point is 01:01:35 Je l'ai vue fâchée un soir, le monde ne riait pas. En plein milieu de la monologue, elle arrête et dit, « Hey, vous n'êtes pas vissé sur vos chaises, ne metz pas ça,? Sacrez votre camp! » Un soir... Mettons que ça met le monde à l'aise. Ils ont pas rire. Ça les a pas fait rire plus.
Starting point is 01:01:56 Un soir, on était en tournée avec une tournée des Lundis des Arts. Puis il y avait un des protagonistes, un des comiques avec nous autres, qui avait un des protagonistes, un des comiques avec nous autres qui avait un numéro qui ne marchait pas. Chaque fois qu'on sortait de scène, il disait « Ce n'est vraiment pas un public averti. »
Starting point is 01:02:13 « Ce n'est vraiment pas un public averti. » Un soir, le show allait bien. Il sort et il dit « Je sais que ce n'est pas un public averti. » Serge Thériault, qui ne dit jamais rien, sort et il dit « Va dans les a que c'est pas un public averti. » Serge Thériault, qui dit jamais rien, il sort, il dit « Va dans les avertirs une fois pour toutes. » Il était en calmince. Il était vraiment fâché.
Starting point is 01:02:33 Il était de la neige. « Va dans les avertirs, là, une fois pour toutes. » Vous avez fait combien de dates de la tournée des lundis? Je pense que c'est 18 dates. Ça, ça devait être le délire. Ben oui, puis il a fallu arrêter parce que... Sauf le bout pas averti.
Starting point is 01:02:50 Ça a été le délire, le plus gros délire. C'était un soir, on était à Victoriaville, c'était vraiment un des meilleurs shows. Puis quand le show finit, il y avait deux personnes qui n'arrêtaient pas de crier. Ils étaient comme stallés, ils criaient « Bravo, bravo! » Puis c'était fini, le monde sortait « Bravo, bravo! » J'arrive en l'air, je dis « C'est qui ces deux-là? » Franchement, ils sont crinqués ben raides. Puis à la verveille, je dis « C'était fini, le monde sortait. Bravo! Bravo! J'arrive en arrière, je dis, c'est qui ces deux-là?
Starting point is 01:03:06 Franchement, ils sont crainqués bien raides. Puis, à la verve, ils disent, c'est mes parents. C'est vrai. Ils étaient en arrière. Ils criaient, bravo! Mais c'était une tournée épique. C'était une tournée, on aurait'était une tournée on aurait pu continuer mais chacun avait
Starting point is 01:03:26 des agendas ailleurs c'était-tu à l'époque de Paul et Paul que vous vous accueillez le monde à l'entrée
Starting point is 01:03:33 oui le premier show de Paul et Paul on n'était pas connus au Katsu mais on l'a commencé dans le Vieux Montréal à l'imprévu
Starting point is 01:03:42 puis écoute le monde ne nous connaissait pas moi j'avais acheté trois vestons de placiers de cinéma jaunes. Fait qu'ils pensaient que c'était le vrai placier. Oui, ils pensaient qu'on plaçait le monde avec des lampes de poche. Ils disaient, « Assoyez-vous là. » Ils disaient, « Non, t'assieds-toi là. »
Starting point is 01:03:54 Je leur ai dit, « T'assoies là. » Là, on assoyait le monde, puis ils nous donnaient du tip. On le prenait, on prenait du tip. C'est vrai. Puis là, on montait sur scène, puis là, on les plaçait. « Mettez-le là, ça va être plus beau. »
Starting point is 01:04:14 Puis là, il y a du monde qui se levait, puis on les niaisait l'un après l'autre. Puis là, on se tournait de bord, puis là, on faisait un, deux, trois, puis on chantait « Bonjour, bonjour! » Puis là, on partait le show. « Qui sont ces gars-là? » Mais à la fin,
Starting point is 01:04:30 à la fin, les gens nous connaissaient, mais ça a pris du temps avant qu'on se fasse connaître. Tu sais, Yvon, tantôt, il parlait qu'il a commencé, puis le monde ne riait pas beaucoup, mais il y a un gars qui nous a aidé à nous faire connaître, un réalisateur. Yvon et moi, je pense qu'Yvon aussi, Jean Bissonnette, parce qu'il nous a invités,
Starting point is 01:04:46 nous autres, on est passés d'une salle de 30 à 300, puis 300, pas 3000, mais 300, puis 500, puis 600, à cause de la télé. Puis c'est un réalisateur, Jean Bissonnette, qui était à l'affût de tout ce qui se faisait à Montréal, puis à la voix de tous les shows, puis il nous a fait venir un dimanche au soir
Starting point is 01:05:01 un show, dimanche soir, Radio-Canada. Puis ça a tout changé du jour au lendemain. Puis ils vont probablement... Je me rappelle, tu avais fait le bonheur un dimanche soir. Moi, je t'avais vu, j'étais très jeune à l'époque, mon Dieu. Puis, mais c'était excellent. Ça avait fait... Ça avait été
Starting point is 01:05:17 une révolution aussi, tu sais, quand t'es apparu comme ça. Mais la télé, ça nous a beaucoup aidé. Oui. Jean Bissonnette. Puis, oui, Jean Bissonnette, même moi, que ma première télé, c'est Jean Bissonnette qui m'avait engagé. C'était l'émission à Guillaume Lepage,
Starting point is 01:05:35 Besoin d'amour. Besoin d'amour. Oui, oui. Mon frère travaillait là-dessus. Oui, Pierre, ton frère, qui était hallucinant. Je l'aime tellement, ton frère. C'est quoi qu'il fait en ce moment?
Starting point is 01:05:46 Il doit écouter la TV. OK. Il est-tu encore writer? Non, mon frère, il travaille comme recherchiste. Il a toujours fait... Là, il fait des jeux... Il fait des jeux... Des quiz, hein?
Starting point is 01:05:58 Des quiz. Mon frère, c'est une espèce d'asperger qui passe ses journées à faire des questions de quiz. C'est un chercheur. C'est déstabilisant. La première fois que tu le rencontres, je ne sais pas si tu l'as déjà rencontré, Pierre, mais il y a
Starting point is 01:06:11 le même... Il y a à peu près la même face, à peu près la même parlure. Chaque fois que tu le regardes, tu te sens comme si tu étais un concours d'imitation de Claude Meunier. Il est bien tanné parce que je gagne toujours.
Starting point is 01:06:31 Mais j'adore mon frère. C'est un gars... On a vraiment grandi avec ce tour-là ensemble. Vous êtes combien d'enfants chez vous? Trois enfants. L'autre, gars ou fille? C'est une fille. Elle s'appelle Suzanne.
Starting point is 01:06:44 Elle, c'est quoi qu'elle fait dans la vie? Ma fille? Ma soeur, voyons. Ma fille, t'as... Je l'ai adoptée, mon ami. Non, j'ai dit le vietnamien, j'ai adopté. Mais ma soeur, c'est une travailleuse sociale. Pas de rapport.
Starting point is 01:06:59 Pas de rapport dans le milieu. Moi, je viens pas du tout d'un milieu showbiz, ça n'a rien à voir. C'est quoi qui t'a amené, tu penses, à faire ça? C'est une bonne question. Écoute, sincèrement, j'ai commencé à écrire très, très jeune.
Starting point is 01:07:16 Très, très jeune. J'écrivais des compositions à l'école et ça faisait rire le monde. Je passais mes compositions dans la classe et le monde riait. Ça, ça m'est resté. Puis après ça, j'écrivais des shows, mais je jouais pas dedans. J'écrivais pour du monde.
Starting point is 01:07:30 J'écrivais des shows pour du monde. Puis ça a commencé de même. T'étais trop gêné pour le faire toi-même? Écoute, j'ai joué dans une pièce de théâtre quand j'avais à peu près 12-13 ans, dans un sol d'église. J'étais tellement mauvais que j'avais plus le goût de jouer pendant 10 ans après. Pour le vrai. J'avais joué dans un était tellement mauvais que j'avais plus goût de jouer pendant dix ans pour le vrai j'ajoute un petit show
Starting point is 01:07:48 j'étais vraiment pas bon puis c'était comme un théâtre classique je m'étais dit je suis pas fait pour jouer puis fait que ça m'a d'enlever le goût de jouer mais c'est pas ça j'aime et s'en écrire des messieurs créer des choses que j'écrivais pour d'autres mots j'écris pour un groupe s'appelle la vraie fanfare fucky qui était un groupe assez drôle. Je leur avais écrit un numéro d'imitation où ils imitaient un coucher de soleil et l'échangeur
Starting point is 01:08:12 turcot à l'heure de pointe. C'était les débuts du sujet. C'était absurde un peu. Il fallait être gelé à quel point pour apprécier
Starting point is 01:08:28 et pour écrire. Moi, je dirais le plus et le mieux. Mais je n'écrivais... Je n'étais jamais gelé. Moi, je n'étais pas... Je n'ai jamais beaucoup fumé parce que j'ai une propension naturelle à angoisser.
Starting point is 01:08:41 Fait que si je fume, j'angoisse. Alors, non, j'ai jamais écrit ce ton. J'ai l'impression que tout le monde qui fait de l'humour absurde, il y a personne qui écrit gelé, mais tout le monde fait « Hey, tu devais être gelé quand tu as écrit ça. » Mais ça, j'haïs ça de me faire dire ça.
Starting point is 01:08:55 « Tu devais être gelé, c'est comme tu as perdu la carte, mais ça n'avait rien à voir. » Mais il y avait du monde gelé qui aimait bien ça. C'est ça. C'était l'époque. Je pense que c'était encore l'époque. Mais je ne sais pas, c'était comme ça. Oui, elle est longue, cette époque-là, je pense.
Starting point is 01:09:17 Effectivement. Hey, Yann, j'irais avec... Y a-t-il des questions du public? J'ai l'impression qu'il doit y avoir 100 000 questions à soir. Moi, j'en ai une pour Yvon. Tu fais-tu partie du public? Non. Est-ce que vous avez des réflexes, tu sais quand vous regardez des shows d'humour à la télé ou
Starting point is 01:09:35 est-ce que vous avez des réflexes pas professionnels? Essayez-vous, vous laissez vous aller avec l'humour ou vous avez des réflexes de genre, essayez de terminer les phrases ou analyser la façon dont c'est écrit? C'est-tu des... Pas du tout. Moi, je n'analyse rien, même pas ce que
Starting point is 01:09:52 j'écris moi-même. Mais Yvon, je trouve que tu es le meilleur public. Chaque fois que j'ai vu un show que tu étais dans la salle, tu stresses tous les humoristes parce qu'ils font « Ah, car les civons sont dans la salle. Il faut que je sois
Starting point is 01:10:10 mon meilleur. » Mais tu as le rire facile. J'aime l'humour. Non, je rie facilement. Et je réagis, moi, je pense que je réagis comme un public normal. Je n'essaie pas, je dis,
Starting point is 01:10:25 ah lui, c'est sûr que si tu vois quelqu'un, naturellement le métier fait que, si tu vois quelqu'un pour la première fois, et qu'il est exceptionnel, ça ne prend pas dix minutes. Ça prend quelques secondes,
Starting point is 01:10:41 il voit les yeux, son rythme, après trente secondes, ça voit les yeux, première, c'est le punch, son rythme, après 30 secondes, tu dis, ça, ça c'est bon, lui il va aller quelque part, et je peux pas te tromper, tu sais, alors, mais c'est à peu près la seule chose qu'on a de plus qu'un public
Starting point is 01:10:58 normal. As-tu un bon jugement quand tu vois des jeunes, que mettons, si tu vois, mettons, une jeune ou un jeune, puis tu fais, OK, elle est vraiment bonne, d'habitude, ils ont-tu des belles carrières ou tu le sais, tu te trompes?
Starting point is 01:11:13 J'ai une bonne moyenne. Je dirais pas que je me trompe jamais, mais j'ai une bonne moyenne. La fois, si t'as pas des humoristes, moi, la fois où je me suis le plus trompé dans ma vie, c'était justement à l'Hostie Show, parce que c'était une production au Théâtre de Katsuo. Moi, j'étais un des
Starting point is 01:11:30 fondateurs du Théâtre de Katsuo. Et là, avant d'entrer sur scène pour la première, j'ai dit à Charlebois, là, tu vas prendre une tasse d'humilité, mon gars. Mais t'as-tu trompé?
Starting point is 01:11:46 Il est devenu une légende en trois jours. Il a révolutionné la musique, etc. Ça, c'est se tromper, s'il vous plaît. Pourtant, j'avais vu son talent. Mais là, je pensais pas au talent, je pensais au show. Il était croche.
Starting point is 01:12:04 Il était tout croche, il était pasche tout croche, c'était pas bien répété mais c'est ça avait parti avec l'idée de Robert qui était on fait ça c'est une contestation on a pas besoin d'être parfait quand on a pu rien dire on fait une chanson
Starting point is 01:12:20 puis on rentrait sur scène les gars avec leur caisse de bière, le monde n'avait jamais vu ça. Il n'y avait pas de début, on commençait comme, bon, on est-tu tous là? Oui, ok, on part, tu sais. Alors, moi, j'ai dit, on va se planter
Starting point is 01:12:38 là, j'ai dit là, tu vas savoir ce que c'est, là. Et maudit. C'est une bonne affaire que tu t'es trompé avec ce show-là, pareil. C'est une bonne affaire que tu t'es trompé avec ce show-là, pareil. C'est une bonne affaire que tu t'es trompé. Oui, c'est une bonne affaire. Que je me sois trompé, je ne serais pas ici. Émotif.
Starting point is 01:12:53 Toi, Claude, as-tu un bon oeil d'habitude? Moi, je suis comme Yvon, je pense là-dessus dans le sens que je pense qu'un bon oeil, c'est rare que quelqu'un va être pas bon et qu'il va devenir bien bon. C'est-à-dire que je pense que moi, je suis un public
Starting point is 01:13:12 bien ordinaire. J'aime ça rire, j'aime ça voir du monde drôle. Il y a des favoris, il y en a que j'aime plus que d'autres. Mais il y a du monde qui m'impressionne et qui me dit « Un gars qui a vendu et sauvé, la première fois que j'ai vendu et sauvé, moi, je suis tombé en bas de ma chaise. » Je me suis dit « Oh, ça fait longtemps qu'il n'y en a pas un comme ça. Il n'y a plus Mike Ward.
Starting point is 01:13:28 C'est vrai. Le monde se mélange sur le temps. Moi, j'ai André Sauvé. Moi, j'ai demandé de signer André Ward, si on vient. Mais il y a tellement, cela dit, il y a tellement de bons humoristes au Québec, ce n'est pas pour faire de la politique,
Starting point is 01:13:45 mais il y en a tellement par tête d'habitants, des bons, maintenant. C'est fou. Ça s'est développé. On a appris le monde. Il y a une rigueur. Nous autres, dans le temps de Dingy Dong et Paul, on était à peu près cinq. Il y avait Yvon, plus Yvon,
Starting point is 01:14:00 plus Jean Lapointe, plus Clémence, mais il n'y en avait pas. Vous autres, vous êtes 80 qui vous battez même pour avoir des salles puis ça fait une espèce d'émulation les textes sont rendus tellement solides quand on voit des au show d'Yvon, c'est le show du
Starting point is 01:14:14 voyons, du pas du refuge je me mélange toujours avec Dan Bigrat puis lui, c'est fou je pensais que tu te mélangeais entre lui et Falu. Ça, c'est chien. Pour Yvon. Non, c'est une joke.
Starting point is 01:14:35 Mais effectivement, un bon oeil. Au Club Soda, quand on faisait des auditions, ceux qui avaient l'air drôles sont devenus très drôles. Qu'est-ce qui arrivait? Les auditions au Club Soda. On a eu des auditions, ceux qui avaient l'air drôles sont devenus très drôles. Qu'est-ce qui arrivait? Les auditions au Club Soda... On a eu des schizophrènes. On était comme...
Starting point is 01:14:52 On est devenus une succursale de psychiatrie pendant longtemps. De la psychiatrie de Montréal. Parce qu'il y a eu tout un monde qui est venu là qui n'était pas des comiques. Ça n'existait pas des comiques dans ce temps-là. Une fois sur deux, c'était des malades mentales. Mais il y en a un gars qui est venu.
Starting point is 01:15:07 Pour vous dire, il y a un gars qui est venu nous faire un numéro pendant 20 minutes. Dieu est son homme. Son numéro, c'était une cage d'oiseaux. Il y avait des tranches de pain qui pendaient dedans. Il lançait des oiseaux aux tranches de pain. Des oiseaux morts? Ça a l'air drôle là, mais quand ça dure 15 minutes,
Starting point is 01:15:29 t'as le goût de sortir une planche de pain, pas du pain à manger. On a eu toutes sortes d'auditions. C'est qui qui est passé? On a un gars qui est venu qui était drôle pas mal, excuse, je t'ai coupé. Il y avait des lignes, on disait, c c'est bon c'est ton affaire mais c'était pas punch shit vraiment il disait mais j'ai dit tes textes sont bons mais j'ai dit c'est drôle
Starting point is 01:15:52 fais-tu souvent ben c'est tous des jokes de Steve Martin ils avaient traduit ok ben écoute c'est parce que j''ai peur que quelqu'un te reconnaisse dans la salle. C'est qui qui faisait, c'est qui qui jugeait les auditions? Il y avait toi,
Starting point is 01:16:12 puis qui d'autre? Serge, et surtout Louise Richer. OK. Et moi, à la fin, je n'étais plus beaucoup aux auditions, parce que j'écrivais, puis j'étais occupé,
Starting point is 01:16:19 puis tout ça, puis il faisait beaucoup d'auditions. L'audition la plus drôle qu'on a eue, la plus drôle, vraiment, c'est Michel Barrette, qui est arrivé à l'audition la plus drôle qu'on a eue, la plus drôle, vraiment, c'est Michel Barrette, qui est arrivé à l'audition, puis qui est rentré, puis il dit,
Starting point is 01:16:29 « Excusez-moi, j'ai pas grand-temps, j'arrive de la chasse au cirbain. » Là, on dit quoi? La chasse au cirbain, des manteaux de cirbain, ils disent, « On chasse le cirbain au lac Saint-Jean, parce qu'ils en ont des games de hockey sur le lac. » Puis là, il nous a fait un extrait de ses monologues, puis il a fait ça comme un coup de vent,
Starting point is 01:16:45 il restait à peu près huit minutes, puis il dit, « Faut que je m'en aille, j'ai de telles le lac. Puis là, il nous a fait un extrait de ses monologues. Puis il a fait ça comme un coup de vent. Il est resté à peu près huit minutes. Puis il dit « Faut que je m'en aille, j'ai telle affaire. » On riait, on riait, on riait puis il est parti. Puis là, on savait même quasiment pas ses coordonnées. Il était comme un fou. Là, il a rappé Louise Richer, il a donné ses affaires. Puis on l'a pris tout de suite évidemment.
Starting point is 01:17:01 Mais c'était surtout Louise Richer qui s'occupait des auditions à la fin. Puis c'est elle qui a eu l'idée de l'école juste pour elle. Oui, oui, oui. Ils sont partis de l'école en 1988, je pense. Je ne sais pas trop. Un peu plus tard, peut-être. Après que le festival
Starting point is 01:17:17 a été commencé. Je ne sais pas. Je n'ai pas été à l'école. Non, non, ben non. Ça leur a été... Je veux revenir à une affaire. Il y en avait beaucoup, des comèques, avant nous et pendant nous. Des tonnes, des tonnes.
Starting point is 01:17:31 Je parle dans les jeunes qui arrivaient, qui étaient installés. Il y avait une génération de contes de jokes avant Yvon. Tu sais, toi, tu es arrivé, on dirait, entre les deux, qu'il y avait encore bien, bien, bien des Une fois c'est un gars. Oui.
Starting point is 01:17:51 Puis tu es arrivé vraiment monologue. Puis c'est ça qui a séparé l'humour, on dirait. Je ne sais pas. Mais à ce moment-là, il faut dire qu'il y avait encore beaucoup de cabarets, donc des comèques de cabarets. C'était très bon. Quand ils étaient là? Dans les années 50, les années 60. Les années 60.
Starting point is 01:18:12 Je te parle quand les... Il y avait aussi le Vaudeville, la Poune, Olivier Guimond. C'était des méchants comèques. Il n'y avait pas des deux de pique. Paul Berval. Paul Berval avec le Bouguery dans les années 50. C'était des méchants comiques. Il n'y avait pas des deux de pique. Paul Berval. Paul Berval avec le Bouguery dans les années 50.
Starting point is 01:18:28 C'était fabuleux. Il y en avait. Mais il y avait comme des... Comment j'appellerais ça? C'était des routines qu'ils faisaient. Il y avait l'humour de cabaret. Il y avait l'humour de vaudeville. Et il y avait l'humour de cabaret. Il y avait l'humour de vaudeville.
Starting point is 01:18:45 Et il y avait l'humour plus relevé à la télévision. Donc, ces gens-là ne se mêlaient pas. Tu sais, c'était difficile d'amener Olivier Guimond à la télévision. La misère qu'ils ont eue pendant des années. Vu qu'il y avait un genre de snobisme. Oui, de snobisme envers lui. Puis c'était, pour moiétait un des plus grands comiques qu'il n'y a jamais eu.
Starting point is 01:19:08 C'était comme Red Skelton. Il était aussi drôle que Red Skelton. C'était du mot slapstick, mais c'était un comique drôle. Ce qui a fait changer d'idée, c'est la grève de Radio-Canada. À la grève de Radio-Canada, il y avait des shows gratis le soir.
Starting point is 01:19:24 Des acteurs venaient, le monde payait, et c'était pour le fond de grève. Et là, tu ne peux pas dire non à Olivier Guimond. Il m'en vient pour vous aider, tu sais. Alors là, il est venu, puis là, ils l'ont vu sur une scène. Qui sait que c'était Olivier Guimond? Et là, je te dis que l'année suivante, il y a eu une série. OK. Ah oui. Oui, mais ça n'a pas marché.
Starting point is 01:19:47 Parce que c'était Radio-Canada et Radio-Canada voulait absolument que ça ressemble à Radio-Canada. Mais il avait fait Crébasile avant. Non, Crébasile après. Après? Après, ça a été Crébasile. TVA. Télémétropole.
Starting point is 01:20:03 Télémétropole dans le temps, oui. Là, il y a eu Cré-Basile, ça a été merveilleux. Et naturellement, les spéciaux qu'il a faits, le plus grand sketch de tous les temps, ça reste le soldat au Westmont. Oui, oui. Il n'y a rien qui peut battre ça.
Starting point is 01:20:19 Il était comment, cette génération-là, avec toi? Tu sais, ceux qui sont arrivés avec toi, est-ce qu'ils te voyaient comme une menace ou ils te voyaient comme un génie ou ils te voyaient comme juste un autre humoriste? Ok! Je n'existais pas vraiment.
Starting point is 01:20:35 Ce monde-là travaillait tellement fort. Il avait leur affaire. Il entendait parler de moi. Olivier Guimond, je l'ai croisé deux ou trois fois. Il était bien gentil. Bonjour Bonjour, Yvon. » Il avait entendu parler de moi, tu sais, mais c'est tout. Ah non, on ne représentait pas de menaces, certain. Les autres, il y avait leur affaire.
Starting point is 01:20:54 Il était tellement bon. D'ailleurs, je te l'ai conté, ça, peut-être que le monde ne le sait pas, le président jusqu'en destin. Je te l'ai-tu conté, ça? Monsieur, comment se n. notre maire, M. Drapeau, avait invité le président de la France,
Starting point is 01:21:11 Giscard d'Estaing. Alors là, il y en a-tu le protocole, les fanfares, puis envoie-donc, puis le gala, puis tout le monde est en taux que c'est dos, et tout ça, puis là, le président de la France s'assoit, là, il se penche
Starting point is 01:21:28 vers M. Drapeau, il dit, « Et comment va Mme Poune? » Aïe! Drapeau, ça m'a pas... Pardon? « Comment va Mme Poune? » Lui, il l Pardon? Comment va Madame Poune? Lui, il l'avait vu, la poune.
Starting point is 01:21:49 Qu'est-ce que tu veux? Moi, j'ai travaillé avec la poune. J'ai écrit le dernier sketch qu'elle a fait à la télé. Elle faisait E.T. dans un bye-bye. C'est toi qui avais écrit ce sketch-là? C'était dans un bye-bye? C'est moi qui avais écrit ça,
Starting point is 01:22:03 puis E.T. go home. Ah oui. C'est moi qui avais écrit ça, puis « E.T. go home ». Ah oui. C'est ça que ça m'avait fait. Elle était fine, fine, fine. Elle était fatiguée. Elle était rendue âgée, rendue là. Très âgée? Quasiment à ton âge, Yvon.
Starting point is 01:22:19 Je comprends qu'elle soit fatiguée. Je voulais te demander de faire « E.T. » justement. prendre qu'elle soit fatiguée. Je voulais te demander de faire hété, justement. Mais elle avait fait hété dans un habit en caoutchouc épais
Starting point is 01:22:31 de même. Nous autres, on était malheureux. On l'épongeait tout le temps. Puis, tu sais, à la fin, elle était brûlée. Puis elle avait de la misère à faire le doigt. Comme c'est vrai, en plus. On lui tenait quasiment le doigt. On l' vrai, en plus. On lui tenait quasiment le doigt.
Starting point is 01:22:47 On l'a mis sur le viagra une demi-heure. C'est drôle. Yann, y a-tu une question du public? C'est un autre question. Y a-tu du public, d'abord? Comment ça qu'il n'y a jamais eu de film de La Petite Vie? Ça, c. Comment ça qu'il n'y a jamais eu de film de La Petite Vie?
Starting point is 01:23:06 Ah ben ça, c'est parce qu'il n'y a pas eu de film, sérieusement, parce que je me suis fait offrir deux fois, à peu près deux ou trois fois. Sérieusement, j'entends. Parce que je trouvais que ça ne se pouvait pas. C'est-à-dire que La Petite Vie, quand tu sors de l'univers de La Petite Vie, c'est des monstres. C'est vrai. Si tu mets maman dans un centre d'achat, il y a une panique au centre d'achat. Réjean, il pense que E.T. est revenu. Il est tellement carotte.
Starting point is 01:23:39 Mais en fait, je ne voyais pas ce monde-là. La petite vie, c'est juste un petit peu... C'est pas mal à côté de la réalité. Puis je ne voyais pas. La seule manière que je voyais un film de la petite vie, c'est que tu les envoies dans l'espace. Sérieusement, je me suis dit,
Starting point is 01:23:54 ils vont partir dans un vaisseau. Mais il y avait déjà eu Fafard et tout ça. Et aussi, je ne les voyais pas, à moins de faire comme les Flintstones, d'inventer tout un univers. Ça a toujours été mon problème. Et la vraie, vraie raison, le sentiment que j'ai toujours eu,
Starting point is 01:24:12 c'est qu'un sitcom, ça dure une demi-heure, pis c'est avec du public. Pis c'est ça, la formule d'un sitcom. Fait qu'un film d'une heure et demie, on aurait tué la petite vie, on aurait tiré la sauce, pis... Un film avec du public ça serait
Starting point is 01:24:25 c'est ça avec les rires tu m'as devancé là-dessus un film avec du public c'est tough alors c'est pour ça que y'a jamais eu du film
Starting point is 01:24:35 on aurait pu faire un Ding Dong 2 par exemple y'a eu beaucoup de parodies porno de la petite vie une y'a eu la petite vite
Starting point is 01:24:43 y'a eu la petite vite une parodie porno ok juste une ben c'était un gars qui s'est lancé dans la porno de la petite vie. Une. Il y a eu la petite vite. Il y a eu la petite vite, une paradis porno. OK, juste une. Ben, c'était un gars qui s'est lancé dans le porno, qui avait fait La guerre des glands. OK. La petite vite. La petite vite.
Starting point is 01:24:56 Il avait pris... Ben, j'ai Monique ici, qui est chez Avanti. Il vient de sortir le nouveau film, c'est Mike Ward sous une goutte. C'est... C'est que des jeux de mots. Ça doit être pas mal bon. Mais, anyway,
Starting point is 01:25:18 il y a eu la petite vite, mais écoute, on est allé en cours avec ça. Sérieusement, parce qu'il voulait faire des cassettes qui ressemblaient étrangement à nos vidéocassettes. Puis là, on avait peur que ça fasse une confusion parce qu'ils avaient pris notre marque de commerce puis ça nous a coûté de l'argent.
Starting point is 01:25:33 Bon, ils ont fait interdire. Mais ça a été une cause sur le droit d'auteur parce que là, ils pouvaient se servir de nos personnages. Il y avait un petit mais en érection, ça a l'air. Puis il y avait toutes sortes d'affaires qui se passaient dans ce fait là que j'ai pas eu la chance de voir mais donc si il avait le droit de prendre les personnages, je le disais, il y en avait pas
Starting point is 01:25:51 qui pouvait prendre les personnages, faire de la pub avec faire toutes sortes d'affaires, fait que on s'est battu pour le droit d'auteur pis ça, ouais ça veut-tu dire qu'il y a un avocat quelque part, un fois lui, qui se tape le film pour savoir c'était quoi l'ampleur de la patente? Probablement. J'espère qu'il l'a vu.
Starting point is 01:26:16 Moi, j'ai refusé, ça me tentait pas de le voir, vraiment. Mais ça, ah oui, ça doit être ça doit être weird, ça. Voir une parodie porno de quelque chose se créer. Ça serait impossible. Oui, disons que tu n'as pas le goût de voir ça.
Starting point is 01:26:33 Yann, un autre question? Oui, il y en a... Comment ça que... Parce que la petite vie, ça a quand même été exporté ça a été exporté en Suisse Normande ça se peut-tu? ça a joué en Suisse, ça s'appelait Petite Famille
Starting point is 01:26:53 et c'est ça c'était t'étais pas satisfait? c'était pas nous qui jouions dedans ils ont acheté les textes c'était pas si pire que ça c'était pas nous qui jouions dedans. Ils ont acheté les textes. Puis moi, je suis allé... Non, ce n'était pas si pire que ça. Sérieusement, ce n'était pas si pire que ça.
Starting point is 01:27:07 C'était même drôle dans le sens que c'était comme Larry Boulding. C'était énorme. Il jouait, tu sais, le salon, il y avait une grande fenêtre, puis il y avait le mont blanc en arrière. C'était assez drôle quand même. Et le problème, c'était pas... Pour être bien honnête, le problème, c'était Papa et Maman.
Starting point is 01:27:23 Papa et Maman, c'est des personnages assez gros comme personnages. Et Maman problème c'était Papa et Maman. Papa et Maman sont assez gros comme personnages. Maman, c'est tellement dur à jouer. La maman suisse avait l'air d'un trucker. C'était tough à croire, la maman suisse. Serge Thériault, c'est le problème. Ça a toujours été le problème de La Petite Vie à l'exportation.
Starting point is 01:27:41 C'est que quand ils montraient La Petite Vie, ben Monique qui est chez Avanti-Lycée, c'est parce qu'ils se demandent c'est quoi. C'est-tu deux transgenres qui vivent ensemble? C'est quoi, papa? Au Québec, tout le monde sait que ça vient du théâtre et que c'est nous autres qui faisons des personnages. Ils comprennent tout
Starting point is 01:27:58 l'espèce de prérequis. Mais en Europe, ils se demandent vraiment c'est quoi ça, puis la jaquette. C'est tough. C'est dur à vendre. C'est-tu la raison pourquoi ça ne s'est jamais retrouvé au Canada anglais, admettons? Non, ce n'est pas la seule raison.
Starting point is 01:28:15 C'est parce que c'est francophone, c'est québécois. Mais tu as eu des offres, par exemple, du Canada anglais pour tes projets? Pas vraiment. Ce n'est pas vrai. On a eu une fois une offre pour faire un show avec Serge et moi,
Starting point is 01:28:31 Ding et Dong, avec d'autres comédiens de Toronto, qu'on aurait une maison où il y aurait des francophones qui vivent avec des anglophones. C'était un projet de sitcom, mais qui s'est pas réalisé, qui a pas abouti. On a déjà eu une offre comme ça, mais... Pas pour La Petite Vie.
Starting point is 01:28:47 Non, non, pas pour La Petite Vie. C'est-à-dire qu'on était allés à Los Angeles, on a rencontré René Angélil, qui a découvert La Petite Vie sur le tard, nous avait invités à Los Angeles et nous a ouvert des portes à des gens de studios de télé qu'on a rencontrés
Starting point is 01:29:04 et avec qui ça n'a rien donné. C'était-tu... Mais il était quand même fantastique de tout organiser ça. Puis le gars a dit c'est vraiment bon. Puis il ne nous a jamais rappelé. C'était-tu
Starting point is 01:29:21 à base pour que ça soit vous autres qui jouez les mêmes rôles? Non, mais c'était ça le problème. La Petite Vie, c'était une grosse gang. Il aurait fallu qu'une gang comme Saturday Night Live le prenne. Puis même qu'ils prennent
Starting point is 01:29:32 une femme pour faire moment à la rigueur puis que papa n'ait pas une grosse barbe, ça n'aurait pas été si grave. Mais les thèmes étaient là. C'était des thèmes universels de famille. Ça aurait peut-être pu s'arranger, mais en tout cas, on l'a toujours vendu à Aziz,
Starting point is 01:29:46 comme on dit. On n'a jamais cherché à le vendre tant que ça, par contre. Vraiment pas. C'était juste des offres. En Suisse, c'est un offre qui est arrivé. En Suisse, c'est des gens qui sont venus ici au Québec et qui ont entendu parler de La Petite Vie. Ils ont pris les textes.
Starting point is 01:30:02 Moi, je suis allé là-bas les voir, les diriger. Celui qui faisait Renal était excellent. C'était un comédien suisse très, très drôle qui fait du stand-up là-bas, qui fait la France. Je me souviens plus de son nom, ça fait longtemps. Et il était excellent. C'était très, très bon. Celle qui faisait Caro, il était bon.
Starting point is 01:30:17 Il y avait quelqu'un qui faisait Pogo, il était vraiment bon. C'est pas pas un moment, c'était un problème. C'est quoi qu'il faisait dans la vie, le pogo suisse? Il était placé où? C'était pas dans une aréna. On n'a pas eu le temps d'en parler. Mais non, mais tu ris, mais il a dû le dire parce qu'il était là.
Starting point is 01:30:37 Il a dû dire qu'il travaillait dans une aréna. Je ne sais pas toi, il était placé peut-être. Je ne me rappelle même pas, c'est une bonne question. C'est une très bonne question. Yann, une autre question. Yvon, toi aussi, tu en as fait du cinéma. Tu as fait un peu de cinéma. C'était-tu quelque chose que tu aimais?
Starting point is 01:30:53 Tu aurais-tu aimé en faire plus du cinéma? Non, non. Non, je n'ai pas. Écoute, je n'ai pas Aïssa. Mais j'ai fait un très beau film que j'aime beaucoup, de Michel Tremblay,
Starting point is 01:31:09 mis en scène de Brossard. Le soleil se lève en retard. Le soleil, oui, où il se couche de bonheur. Où il se couche de bonheur, je me rappelle plus. Mais c'était un très beau film. On s'en signera pas pour trois mots, là.
Starting point is 01:31:24 Non. C'était pas « The Good, The Bad and The Ugly »? Non, c'est un très beau film. Non, c'est un jeune film. J'ai bien aimé ça, mais c'est pas... Je suis pas un acteur. Je suis pas vraiment un acteur. J'aime ça, mais... Être un acteur, c suis pas vraiment un acteur j'aime ça mais
Starting point is 01:31:45 être un acteur c'est quelque chose on en connait et mon monsieur je ne l'ai pas on peut tous jouer quelque chose on peut jouer des choses normales, ordinaires mais être un vrai acteur
Starting point is 01:32:01 et être fabuleux je n'ai pas ce talent-là. J'ai essayé pendant 12 ans avant de faire le monde. Alors, je le sais que je ne l'ai pas. Mais tu as quand même bien réussi dans ton plan B. Mon plan B?
Starting point is 01:32:17 Ça a été correct. Oui, probablement que je n'avais pas de plan faut pas faire de plan tu sais qu'il disait ça la vie c'est quelque chose qui arrive pendant que tu fais des plans pour faire autre chose c'est vrai pareil, faut faire quelque chose
Starting point is 01:32:35 il faut juste faire quelque chose alors je suis pas un acteur de cinéma et même tu vois comment il s'appelle un maudit bon réalisateur qui maintenant Hollywood, Québécois,
Starting point is 01:32:49 La Vallée? Non, Jean-Marc Vallée. Il est-tu bon, lui? Il est très bon, mais pas comme acteur. Comme réalisateur. Alors, il m'appelle. Pas vrai. Il m'a jamais appelé de sa vie.
Starting point is 01:33:08 Non, mais on compte des menteries, des fois. Non, il m'envoie un courriel. Je fais un film avec un tel, un tel. Et c'est un film qui est sorti. D'ailleurs, il l'a fait, le film, même si moi, je ne l'ai pas fait. Et là, j'ai un très beau rôle pour toi, puis tout ça. Moi, je lui renvoie un courriel.
Starting point is 01:33:29 Je lui dis, écoute, j'ai pris ma retraite l'année passée, il y a deux ans. Je ne fais plus rien, alors. Là, il me renvoie un courriel, en disant, oui, mais tel acteur en France avait pris sa retraite depuis dix ans. Mais quand on lui a offert un beau rôle, il a sorti
Starting point is 01:33:47 de sa retraite. Fait que là, moi, j'ai revoi un courrier, j'ai dit, oui, mais c'était un acteur! Pas moi! C'est un comique! Pas pareil! Il comprenait pas ça que je... Aucun intérêt, aucun,
Starting point is 01:34:03 quand tu dis aucun... C'était quelle série, tu sais-tu? C'était de la série c'est un film film avec jean-lief bugeot non c'est un beau film je me rappelle pas le titre de poc résident le café de flore non qu'a fait là ben oui qu'avec kevin parrains ce qui était dans nos kevin parrains pour kevin parrains qui m'a fait... Il a joué dans un film, Kevin Parent. Non, non, je te dis pas que Kevin Parent va détourner. Vous avez un peu la même voix, mais...
Starting point is 01:34:33 Moi, j'étais en premier, pis Kevin Parent a grainé mon popcorn. T'es bien chanceux, moi, c'était mon gin. Oh boy. Hey Yann, j'irais avec peut-être une ou deux questions. S'il y en a. Une question pour Claude.
Starting point is 01:34:54 As-tu des projets en chantier? As-tu des trucs qui s'en viennent? En chantier, oui. J'ai un chantier, mais j'ai un livre qui sort le 21 octobre. J'ai écrit un livre. Oh nice! Une fiction?
Starting point is 01:35:10 Une fiction? Non, non, ça s'appelle, c'est un livre écrit par Timé, mais... Mais qui s'appelle Réflexion mentale. Alors, c'est une série d'entretiens
Starting point is 01:35:25 où je parle de toutes sortes d'affaires, mais c'est assez sur... Je parle de la COVID, je parle des relations hommes-femmes, je parle de la Chine, de Trump, je parle de toutes sortes d'affaires. J'écris ça, sincèrement, j'écris ça pendant la pandémie. J'étais chez nous à rien faire, puis je me suis dit, je vais écrire un peu.
Starting point is 01:35:41 Puis je me suis mis à écrire ce livre-là qui sort le 21 octobre. C'est comme un livre de motivationcrire un peu. Je me suis mis à écrire ce livre-là qui sort le 21 octobre. C'est comme un livre de motivation un peu. Pas du tout. Comme si Timmy pensait que tu faisais de la motivation. C'est un livre de schizophrénie avancée. C'est très absurde.
Starting point is 01:35:58 Je suis content de mon livre. Je l'ai relu et j'ai eu bien du fun. Je voulais le donner à Yvon à sa fête quand on s'est vus pour ta fête. J'ai dit, je vais l'entendre, il sort le 21 octobre. Je vais le donner le 21 octobre. Il sort chez Lémeac. Là, il y a un lancement, tu comprends,
Starting point is 01:36:15 c'est le salon du livre virtuel. Ça va être dolce, je ne pourrai pas rencontrer le monde. Mais ce n'est pas grave, il sort le 21 octobre. Le lancement, le salon du livre virtuel, comment ils font ça? C'est-tu par Zoom? Oui, c'est un peu par Zoom. Ça va se passer au Palais des congrès. Ça va être étalonné
Starting point is 01:36:32 sur 3-4 jours. Il y a des entrevues avec les auteurs. Il y a des questions du public. Je ne sais pas trop, mais moi, je sais que j'ai quelque chose avec eux autres. Je pense que c'est aux 12 ou 13 ans. Je pensais que tu allais dire, mais moi, je sais que j'ai quelque chose ce jour-là. J'ai aussi quelque chose ce jour-là. Je pense que c'est aux 12 ou 13 ans. OK. Je pensais que tu allais dire, mais moi, je sais que j'ai quelque chose ce jour-là. Mais j'ai aussi quelque chose ce jour-là.
Starting point is 01:36:49 Je sors mon livre. OK. Parfait. Hey, Yann, fait que... On est correct? Yvon, je veux juste savoir, ça va encore bien? Vu que, tu sais, je suis tout le temps stressé que tu aies envie de pipi ou
Starting point is 01:37:03 côté santé. Non, mais on a mis chacune des pannes avant que tu ne l'aies pas. OK, parfait. Parfait. Non, non, ça va très bien. Fait qu'on est les trois avec des couches, c'est parfait. Oui, c'est ça. On est capables d'en prendre.
Starting point is 01:37:21 Je n'ai pas en pleine. Écoute, des fois tu te dis, fuck, j'ai 85 ans, maudit, j'ai pas en pleine. Écoute, des fois, tu te dis, « Fuck, j'ai 85 ans, maudit, j'ai vieux. » Après ça, tu te dis, « Hey, je suis vivant. » C'est vrai. Wow!
Starting point is 01:37:37 C'est merveilleux. C'est merveilleux. Puis après, tu veux un Mike Ward. Tu fais, lui, il a 46, puis je suis plus en forme que lui. Non, non. C'est merveilleux de pouvoir encore, comme on dit, je peux marcher, je peux parler.
Starting point is 01:37:56 Regarde ce qu'il y a devant toi. Ils me mettent en cage, ils ont peur. T'as une belle vie. Non, c'est merveilleux. C'est merveilleux. Je me plains pas. Pour finir sur notre rôle, à notre âge,
Starting point is 01:38:15 la grande question qu'on se pose, c'est comment on va mourir? C'est pas on va mourir, on le sait. Ça s'en vient. Pourquoi tu me parles de ça? Bien. Je vais y aller, moi. Je vais aller m'étendre.
Starting point is 01:38:35 Ça peut être drôle. Peut-être que ça va être drôle. On ne sait pas. Comment ça arrive? C'est quoi une mort idéale pour toi? Idéale, ce serait... Là, tout le monde a fait comme si c'était devenu dark. C'est une question. C'est pas... J'y souhaite pas la mort.
Starting point is 01:38:49 Non, non. C'est pas dark du tout. La mort idéale, c'est la... C'est la mort de Monty Python. Ça aurait un peu de 16 tonnes sur la tête. Non. Pour moi, ma... Ma mort idéale, c'est de partir...
Starting point is 01:39:02 Premièrement, je serais couché avec Jodie. Bon, ça, c'est sûr. Je la tiendrais. Puis là, je m'endormirais. Là, ça sonne romantique, mais tu veux juste la traumatiser. Mais moi aussi, c'est être couché avec Jodie. Et ils vont, les deux.
Starting point is 01:39:28 Ah oui, ça serait freak pour eux autres. Ils se réveillent, il y a Claude Meunier mort dans le lit. Ils font ventre. Avec son livre. Et son totem. Mais fait que mort d'ennui. Oui, oui. Je pense que c'est le but de tout le monde.
Starting point is 01:39:52 D'ennui dans le sommeil, je veux dire. Je pensais dire s'ennuyer. Ah oui, excuse-moi, ça sonnait. Ben oui, mort d'ennui. Mort d'ennui. Pas en lisant mon livre, j'espère. Non. Mais mourir d'ennui, c'est plate.
Starting point is 01:40:13 Moi aussi, je suis comme Yvon, je voudrais mourir pas avec ta blonde, avec la mienne, mais... Non, c'est plate pour elle en même temps. Je voudrais mourir qu'elle soit pas loin, pis avec le monde autour. On peut tous mourir avec le monde autour.
Starting point is 01:40:23 Non? Moi, j'y ai jamais... Ou autour du monde, un des deux. J'ai jamais pensé à ça. Moi, je sais que j'aimerais mieux une mort que c'est pas une surprise. Moi, j'aimerais mieux avoir quelqu'un qui me dit « il te reste trois mois à vivre ». Ou trois minutes.
Starting point is 01:40:41 Trois minutes, c'est peut-être un petit stress. À trois mois, c'est... Trois minutes, ça'est peut-être un petit stress. À trois mois, c'est... Trois minutes, ça sonne comme une menace de mort. Trois minutes, c'est un hold-up, finalement. Mais trois mois, c'est stressant. Trois mois, c'est stressant, oui. Mettons trois heures. Mettons 15 ans.
Starting point is 01:41:02 Trois jours. Quelqu'un qui me dit il te reste 15 ans ça je vis bien avec ça ça c'est bon Yvon est content j'attends que quelqu'un me dise il te reste 15 ans je comprends moi il me dit il est 15 ans
Starting point is 01:41:18 aussi je suis content mais qu'est-ce que tu fais pour être en forme de même parce que t'as pas vieilli mettons dans les 5 dernières années tu changes. C'est quoi que tu fais comme exercice ou comme… Bon, je ne fais pas beaucoup d'exercice, je vais dire, mais en général, quand on fait la technique Nadeau, je ne sais pas si tu te rappelles de ça, depuis les années 80, nous autres, on fait ça. Moi, je le fais moins régulièrement que Jody, mais je le fais. Là, depuis quelque temps,
Starting point is 01:41:48 on fait le matin du tapping. C'est quoi le tapping? Le tapping, c'est que tu tapes partout, partout, partout. C'est vrai. Non, c'est vrai. Tu tapes partout, partout, partout. Tu réveilles tout. Tu réveilles ton corps. Tu tapes pas les autres, j'espère?
Starting point is 01:42:05 Moi, je tape Jody. C'est ça. Je marche beaucoup. C'est ça une invention d'un docteur? Non, c'est vraiment chinois. C'est millénaire le tapping.
Starting point is 01:42:22 Alors, on fait ça. Je marche beaucoup. Moi, je marche beaucoup. Et aussi, depuis, je dirais, une dizaine d'années, je ne me permets pas de m'ennuyer. Je ne me permets pas ça.
Starting point is 01:42:37 Même si je ne fais rien, il faut que je fasse quelque chose. Et rien faire de façon active, c'est merveilleux. C'est pas ce qu'on appelle le coma? Absolument. Non, non, parce que t'es conscient. OK.
Starting point is 01:42:56 T'es là, puis il y a rien. C'est fabuleux. Non, mais je veux dire, je fais toutes sortes de choses. Des niaiseries physiques, c'est beaucoup marcher. Je suis un marcheur et mentalement,
Starting point is 01:43:09 il faut que j'apprenne, je lis beaucoup, il faut que j'apprenne quelque chose. Il faut que j'apprenne quelque chose. Je vais prendre un cours d'espagnol, je vais prendre un cours de piano. Il faut que j'apprenne quelque chose. Alors, je me dis, il faut que ça marche là-dedans. Il ne faut pas que ça s'arrête
Starting point is 01:43:23 de suite, de suite. Quoique, finalement, si on est pour partir en morceaux, c'est le morceau qu'on aimerait qu'il parte avant. On ne serait pas conscients que les autres partent. Non, c'est vraiment vrai. Oui.
Starting point is 01:43:39 Non, mais en fait, non. Mais je suis très, très bien. C'est quoi le dernier cours que tu as pris? Le dernier cours, je vais suis très bien c'est quoi le dernier cours t'as pris? le dernier cours va dire c'est vraiment espagnol et piano parce que j'ai des des rudiments
Starting point is 01:43:55 sur l'internet on a des cours d'espagnol ça fait quelques années et là je suis capable de dire comment ça va ça je le savais avant Ça fait quelques années, là. Et là, je suis capable de dire... Comment ça va? Comment ça va?
Starting point is 01:44:07 Ça, je le savais avant. C'est une plate. Donc, t'as sauté le premier cours. Non, mais je lui ai dit, comment ça va? Je savais. Mais comment le dire en espagnol? Ça, je le sais pas. mais comment le dire en espagnol ça je le sais pas
Starting point is 01:44:24 ah c'est une bonne gague très bonne gague faut pas exagérer non non ça va bien mais j'ai eu j'avais deux gendres hispanophones et il en reste un.
Starting point is 01:44:45 On va s'en débarrasser, man. Pas du tout, pas du tout, pas du tout. Ça, c'est de la mauvaise humour. Du mauvais humour. Moi, j'ai trouvé ça excellent. Moi, j'ai vraiment apprécié. Mais... Mais... Si j'ai aimé ça, c'est pas ça.
Starting point is 01:45:07 Si j'ai aimé ça, t'es peut-être dans la marque. Donc ça nous a aidé un peu nos petits-enfants à parler espagnol et tout ça. Entre autres, ils parlent français avant tout. Ils parlent anglais, ils parlaient à leur grand-mère. Et ils parlent espagnol
Starting point is 01:45:26 à leur père. Celui qui reste, là. Non, tout va bien de ce côté-là. Mais c'est juste l'idée qu'il ne faut pas arrêter d'apprendre. Il ne faut pas arrêter d'apprendre. Et de lire. Je ne lis pas. Mon livre sort le 21.
Starting point is 01:45:41 Je vais apprendre des affaires. Oui, absolument. Chapitre 4 est en espagnol. Hein? Alors, c'est ça. C'est juste ça. Pas arrêter de... de vouloir apprendre des choses.
Starting point is 01:46:00 Et je lis beaucoup d'essais. Beaucoup. Pas vrai, là, tu sais. J'aime ça mentir. T'es frère. Tu dis des affaires, là. Je lis pas mal. Mais je suis pas...
Starting point is 01:46:15 Tu lis combien de pages par jour ou par semaine? Je lis assez bien. Tu vois, un ami m'avait passé, m'avait parlé d'un c'est un roman par exemple un roman écrit par une zoologiste biologiste donc
Starting point is 01:46:32 qui a des millions de détails sur les oiseaux en tout cas les marais tout ce qui vit dans les marais c'est très intéressant de ce côté là et tu vois 100 pages je lis ça dans 3 jours ok quand même tout ce qui vit dans les marais. C'est très intéressant de ce côté-là. Et toi, tu sais,
Starting point is 01:46:47 pour 600 pages, je lis ça dans 3 jours. OK. Oh, quand même. OK. Oui, oui, oui. Je lis vite. Oui. Mais je lis en diagonale beaucoup. Il faut que ça soit vraiment intéressant pour que je m'arrête
Starting point is 01:47:04 à chaque mot. OK. L'idée, c'est correct. Naturellement, écoute, si tu lis des grands auteurs, bien là, c'est pas pareil. Là, tu t'attardes. C'est la beauté de la France.
Starting point is 01:47:17 Je vais te dire, Gabriel Roy, qui a écrit son... qui avait commencé sa biographie, c'est tellement beau, là. années à décrit-il ici les grands ciels des prairies tout ça pédis à l'écrit tellement bien tu as le goût de déménager winnipeg mais voici pas c'est plus beau d'un livre alors les gens qui écrivent bien tu relis, Danny Laferrière l'énigme du retour tu relis
Starting point is 01:47:56 les mêmes phrases dix fois, vingt fois mais quand c'est un roman ben là j'y vais en diagonale. Mais j'aime lire. T'es capable de lire combien de pages par minute? Oh, par minute?
Starting point is 01:48:10 Excuse de question. Deux, trois pages par minute, certainement. OK, quand même. Oui, oui, ça tourne les pages. OK, c'est bon. Oh boy. Très fort. C'est de comprendre après ça.
Starting point is 01:48:21 Non, mais c'est merveilleux. Je lis tellement vite que j'oublie tout. Alors, quand j'ai un livre que j'aime beaucoup, je peux lire dix fois. Je ne me rappelle plus que je dis, je recommence, je vais le relire. Non. J'ai des livres que j'ai relus toute ma vie.
Starting point is 01:48:40 Garcia Marquez, Cent ans de solitude. Cent ans de solitude. Je ne sais pas, L'amour au temps du colérance. En tout cas, et d'autres, ça, je peux les relire. Tous les 4 ou 5 ans, je les relis. OK. C'est le fun, ça.
Starting point is 01:48:53 Totalement. Et c'est un délice à chaque fois. C'est le fun, ça. C'est le fun. J'irais, Yann, avec une dernière question. Oui, une dernière. Avant de poser la question, j'aimerais ça que le monde, si vous avez apprécié cet épisode-là,
Starting point is 01:49:08 allez sur pourivon.com et faites un don. L'année passée, on va rendre ça comme un genre de concours. La semaine passée, on a ramassé 40 000. Cette année, ça serait le fun d'au moins matcher. Si vous avez les moyens. Mettons que tu as perdu ta job
Starting point is 01:49:24 et que tu vas perdre ta maison. Garde ton argent. Mais si tu es un des chanceux que tu as encore ta job ou que ta business va bien, pense aux autres. Merci, merci, merci. Pour Yvon.com.
Starting point is 01:49:42 Ouais! Une dernière question. Merci, merci, merci. Pour Yvon.com. Ouais! Fait que Yann, une dernière question. J'ai beaucoup de monde qui demande, en fait, aux deux, à Yvon et à Claude, c'est quoi votre plus grande fierté? Un projet ou ce serait quoi si vous aviez à pointer une de vos plus grandes fiertés dans votre carrière ou dans votre vie? Ben, sincèrement, moi, je dirais,
Starting point is 01:50:10 je vais vous dire une drôle d'affaire, ça va détonner la question, c'est sûr que, je pense que c'est de travailler avec Serge Thériault. Sincèrement,
Starting point is 01:50:18 j'ai passé des années de bonheur à travailler avec Serge Thériault, même si c'était difficile par bout, parce que tout le monde sait que c'est pas bien.
Starting point is 01:50:23 Tu lui parles-tu encore à Serge? J'y ai parlé il n'y a monde sait ses problèmes. Tu lui parles-tu encore à Serge? J'y ai parlé il n'y a pas longtemps. Puis il va-tu bien? Il va bien par bout, par bout il va moins bien. Il allait bien dernièrement quand j'y ai parlé. Mais je pense que c'est tout le souvenir que j'ai eu de faire avec Serge.
Starting point is 01:50:38 Je n'aurais jamais fait ce qu'on a réussi à faire s'il n'avait pas été là, évidemment. C'est les amitiés que j'ai eues à travers ça, c'est pour ça peut-être que j'ai toujours travaillé avec du monde, c'est parce que j'ai eu beaucoup de plaisir avec ce monde-là. Puis ce monde-là m'a amené à faire les projets qu'on a fait. Il y a des personnes bien importantes,
Starting point is 01:50:54 il y a eu Serge, Marc Messier, qui était bien important, et Louis Saïa, évidemment. Et avant, tu sais, mais là, je ne veux pas rentrer dans les remerciements de Gala. On dirait que tu viens de gagner un trophée remercie l'académie
Starting point is 01:51:08 puis on va partir de la musique je me suis trompé de question je pense mais sérieusement c'est le plaisir de travailler avec ça mais c'est évident
Starting point is 01:51:15 que le projet il y a deux choses en fait s'il me disait des deux projets dont tu es le plus fier ce serait les voisins puis la petite vie
Starting point is 01:51:22 évidemment ce serait ça je comprends. C'est fabuleux. Et toi, Yvon, c'est quoi la chose que tu es le plus fier? Je dirais que, malgré tout, malgré le temps, je dirais qu'à mon dernier
Starting point is 01:51:41 spectacle, je suis allé aussi loin qu'à mon premier. Dans le sens, je n'ai jamais eu peur à ma carrière. Je n'ai jamais eu peur qu'on ne m'aime plus. Je n'ai jamais eu peur de te ramollir en vieillissant. Quand chaque fois que j'ai fait, et souvent, Guy, qui était mon producteur, disait
Starting point is 01:52:11 « Mais là, si on enlevait tel monologue dans le show, le monde l'aime pas. » Je dis « Oui, mais moi, je l'ai écrit, que si tu veux. » Je l'ai écrit, je le dis. Que si tu veux. Je vais pas écrire autre chose. J'ai eu de la misère à écrire ça. Qu'ils le prennent ou qu'ils ne le prennent pas.
Starting point is 01:52:29 Y'a-tu eu des numéros de même que le monde te disait ça, tu devrais l'enlever pis c'est devenu tes grands numéros? Non. OK. OK. Non, souvent y a...
Starting point is 01:52:47 Souvent, le monde avait raison. Non, mais il y a des affaires. C'est certain que après 5 ans seulement, tu veux, de 68 à 73, j'avais déjà fait ben, ben, ben, ben, ben, ben, ben, ben, ben, ben, des shows, et j'étais tanné de mon
Starting point is 01:53:07 personnage de la chope, alors je l'ai tué, sur scène, alors j'ai commis un suicide, il me tue, il tue son enfant, il étouffe son garçon, puis il se tue,
Starting point is 01:53:23 c'est un show comique, ah oui, ben oui, mettons que le monde garçon, puis il se tue. C'est un show comique. Mettons que le monde ne l'a pas pris. Pour moi, je voulais créer des émotions, des vraies émotions, pas juste rire. Il y a toutes sortes d'émotions à vivre,
Starting point is 01:53:40 et ça, ça en était tout le temps. Et Christ, le monde devait être surpris. Ben là, tu sais, quand tu vas voir un jeu du monde, pis là, t'es comme, on va s'en aller. Mettons que la dernière demi-heure n'était pas drôle. Mais en même temps,
Starting point is 01:53:58 c'est ça que je voulais faire. Et je me disais, ben, s'ils n'aiment plus ça, pis ils ne veulent plus venir, ben, qu'ils ne viennent plus. On va faire autre chose. Je ne savais pas quoi. Je ne sais rien faire. Je suis retrouvé d'autres choses, mais finalement, ils sont revenus pareil. Mais c'est vraiment à cause de cette attitude-là
Starting point is 01:54:14 que tu es devenu l'homme que tu es. C'est pour ça que tu es aussi respecté. C'est pour ça que tu es devenu une légende. Je comprends. Oui. Bon. On va finir avec ça n'oubliez pas
Starting point is 01:54:33 d'acheter le livre de Claude qui sort le 21 octobre et il y a le show à Yvon le 23 octobre, et il y a le show à Yvon. Oui, le 23 octobre. Ça fait toute une semaine.
Starting point is 01:54:48 Oui. Fait qu'acheter le livre, acheter... Ça va être son... Il va faire un monologue, un grand retour sur scène. Là... Un vieux monologue. Un vieux monologue. J'ai-tu dit un nouveau monologue?
Starting point is 01:55:02 Non. OK. Mais un monologue. Il va faire un monologue. De te voir surtu dit un nouveau monologue? Non. OK. Mais un monologue. Il va faire un monologue. De te voir sur scène, je vais l'acheter. Je n'irai pas voir le show, mais je vais l'acheter. Merci beaucoup à tout le monde. Bien non, attends. Merci, Mike.
Starting point is 01:55:13 On se voit très bientôt. Merci. Allez à pourivon.com. Pas de même applaudissements, Yvon Deschamps, Claude Meunier. Applaudissements...... ... ... ... ...
Starting point is 01:55:34 ... ... ... ... ... ...

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