Mike Ward Sous Écoute - #293 - Guy Jodoin et Laurent Paquin
Episode Date: November 9, 2020Cet épisode est une présentation de The Futur Is Bamboo ( https://www.thefutureisbamboo.com/fr ) et LED Montréal ( https://ledmontreal.com/ ) Dans cet épisode de Sous Écoute, Mike reço...it Guy Jodoin qui nous parle de ses fous rires en compagnie de Bruno Blanchet ainsi que Laurent Paquin qui nous parle de ses prochaines créations musicales (plus accoustiques-sérieuses!). -------- Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
J'espère que vous allez bien, j'espère que la pandémie se passe bien pour vous.
Ça se passe bien pour personne, mais j'espère que ça se passe correct.
C'est ça, au lieu de dire ça va bien aller, comme le gouvernement nous dit,
moi je veux que ça aille correct, j'espère que ça va correct pour toi.
L'épisode que tu vas voir aujourd'hui, il a été tourné à Montréal,
avant qu'on tombe en zone rouge.
C'est au bordel comme les clubs.
C'est un épisode, j'espère,
qui va te rendre heureux,
qui va te donner un sourire.
Tu vas t'amuser.
Regarder du monde
d'une autre époque.
Tu sais, à l'époque,
au mois de septembre,
on était libre d'aller dans le bar
avec des plexiglass qui séparaient tout le monde.
Pour vrai, j'espère que tu vas aimer ça.
L'épisode de cette semaine est une présentation de LEDMontréal.com.
LEDMontréal.com, c'est les pros de l'éclairage LED à Montréal.
C'est les pros du LED.
Si tu rénoves ta cuisine, ton resto, ton salon de coiffure, n'importe quoi
d'autre, tu vas installer des barres lumineuses
construites sur mesure.
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Le stock, c'est du grade
professionnel certifié qui est
conforme à la régie du bâtiment.
Ce n'est pas de la cochonnerie
comme tu trouves sur Amazon.
C'est du top, top, top, top, top, de la top qualité ou du top qualité. Eux, c'est de la cochonnerie comme tu trouves sur Amazon. C'est du top, top, top, top, top,
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Eux, c'est de la qualité
contrairement à mon français
qui n'est pas top qualité. Mon français,
c'est le genre de français que tu pourrais acheter sur Amazon.
Si tu es électricien
ou contracteur,
si tu es électricien ou contracteur,
dans le fond, n'importe qui
qui a besoin de matériel de qualité,
va sur leur site web
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Leur magasin est ouvert au public.
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Tu n'attends pas pour avoir ton matériel.
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Tu vas voir son super fin.
Mon autre commanditaire cette semaine que j'aimerais remercier avant de commencer,
c'est The Future is Bamboo.
The Future is Bamboo, si tu cherches des cadeaux pour ta blonde,
une fois que tu cherches des cadeaux pour ta blonde écolo ou ton cousin grano,
puis tu ne veux pas que ça te coûte un bras,
chez The Future is Bamboo,
pas que ça te coûte un bras,
chez The Future's Bamboo,
ils ont,
eux autres, leur vision, c'est aider des gens à faire des bons
choix pour la planète, dans leur
habitude quotidienne, au prix
les plus bas possible. Merci
de faire partie de la solution en choisissant
un produit en bambou
biodégradable, produit
biodégradable
plutôt que quelque chose
en plastique pour vos essentiels
de tous les jours, tels que
les brosses à dents, les ustensiles,
les pailles, etc.
C'est certifié vegan,
c'est sans cruauté, The Future is Bamboo,
plante même des arbres pour
être carboneutre,
abonnez,
abandonnez le plastique, ou abonnenez le plastique ou abonnez-vous au Futures Bamboo
et abandonnez le plastique. Je vais laisser The Futures Bamboo un choix écolo et écono.
Moi, je suis allé sur leur site web, thefuturesbamboo.com et c'est vraiment hot.
J'ai réalisé en allant sur son site que j'étais déjà allé sur
leur site avant qu'ils soient commanditants.
J'avais acheté une de leurs
brosses à dents et je l'aime vraiment.
Il y a de quoi être le fun d'avoir
une...
Tu sais, juste, pas qu'on...
Là, c'est plat de dire qu'on s'en crise
de l'environnement, mais juste visuellement, c'est tellement plus beau.
Une brosse à dents en bambou.
Tu as une belle brosse à dents en bois,
puis le manche est en bois.
Ce ne sont pas des bouts de bambou qui coupent les gencives.
Mais il y a de quoi de le fun d'avoir un produit
visuellement qui est vraiment intéressant
et en plus
qui est pas mauvais pour l'environnement.
Comme j'ai dit, ils ont
des brosses à dents, des ustensiles,
des pailles. Ils ont
bien, bien, bien des affaires. Va sur leur site
web. Merci beaucoup Futures Bamboo
et merci beaucoup
ledmontreal.com.
Bon podcast tout le monde.
En direct du bordel Comedy Club à Montréal, voici
Mike Ward sous écoute.
Merci.
Merci beaucoup tout le monde.
Bienvenue à Mike Ward, je vous écoute.
Non, je ne suis pas maquillé, non, je n'ai pas des problèmes de haute pression.
Je suis allé au soleil, c'est pour ça que j'ai la face rouge.
Puis tout le monde, c'est surtout ma blonde que je ne sais pas si je suis bronzé.
Deux fois aujourd'hui, elle m'a demandé, elle était comme,
« T'es-tu bien? T'es-tu
sûr que je suis en train de faire une crise
cardiaque? Je me sens bien.
Aucune crise cardiaque. Je suis juste,
je ne suis pas quelqu'un qui,
je ne suis pas l'ami du soleil.
Le soleil ne m'aime pas. Mais
à part le fait d'être rouge la face,
ça va bien. Puis, je ne sais pas si on voit,
mais tu sais, j'ai comme bronzé, mais
ici, je suis blanc. Tu sais, parce que je dois avoir, j'étais dehors, puis je devais
avoir les cheveux de même, fait que c'est ça. Je suis pas, ça fait maquillage cheap,
là, mais je suis pas maquillé. Je voulais dire un salut à Chantal. Chantal, qui est
la femme qui était tout le temps dans le premier rangée, ou bien souvent dans les podcasts, quand tu regardes,
tu sais, la femme blonde qui est en avant,
que j'anomais tout le temps par son nom,
pour ceux qui écoutent le podcast, c'est qui, Chantal?
C'est quelqu'un, là,
vu que je ne savais pas comment j'allais dire ça,
elle s'est faite arrêter parce qu'elle a tué 11 personnes.
Puis...
Elle est en prison.
Mais non.
Chantal, elle était tout le temps au podcast.
Puis elle a commencé en venant au podcast.
Puis après, elle venait me voir à mes shows d'humour.
Puis quand j'allais voir d'autres humoristes,
mettons, elle allait voir les autres humoristes dans leurs shows.
Dans les deux dernières années,
chaque fois qu'elle allait à un show d'humour, Chantal était là.
Chantal, cette semaine, a tombé.
Puis elle s'est faite mal,
mais la personne qui m'a donné les détails,
elle n'avait pas beaucoup de détails,
mais elle ne s'est rien brisé.
Fait que, tu sais, moi, la première question, c'était
« As-tu brisé de quoi? »
« Non. »
« As-tu eu mal? »
« Je ne pense pas. »
Déjà, c'est deux
bonnes...
C'est de bonnes nouvelles.
La meilleure nouvelle, ce ne serait pas tombé.
Mais, j'espère,
Chantal, ça va bien. Je suis content que tu
n'as rien brisé. J'espère
que tu vas être en forme bientôt pour
revenir voir les sous-écoutes.
Puis j'aimerais ça...
On va te donner une bonne main d'applaudissement
pour que tu ailles mieux bientôt.
C'est ça. On dirait
tout le monde... Au début, c'était Pierre.
C'est du monde dans mon équipe. Pierre, il a tombé en bas des marches, Yann est allé à l'hôpital, là c'est plus mon staff qui se blesse, c'est les fans, fait attention, c'est ça, je sais pas c'est lesquels les prochains, je pense c'est le couple d'Ottawa.
Pensez à le couple d'Ottawa.
On va starter le podcast.
Je suis très content
d'avoir mes invités.
Il y a un de mes invités, vous le savez,
moi, la chose qui me rend le plus heureux au podcast,
c'est d'avoir
quelqu'un que c'est leur première fois.
Il y a de quoi de magique d'avoir quelqu'un
de nouveau au podcast.
Le port du temps, quand je dis qu'il y a quelqu'un de nouveau
au podcast, c'est parce qu'ils font de l'humour
depuis deux, trois ans.
Ce gars-là, ça fait extrêmement
longtemps qu'il est
dans le show business.
Et l'autre invité, c'est quelqu'un
qui est venu souvent
à sous-écoute. Je pense, à trois,
on doit avoir, je ne sais pas,
71 ans de métier. Au moins,
mesdames et messieurs, voici Guy Jodoin
et Laurent Paquin.
Salut, Guy.
Merci d'être là.
Ça fait plaisir, merci.
Merci de m'accueillir.
Merci, merci, Laurent, d'être là aussi.
Ça va bien?
On dirait que je suis l'arbitre.
C'est vrai qu'il y a un max de boxe,
puis c'est moi qui suis l'arbitre.
Il y a de quoi de bizarre que nous autres,
pour garder le 2 mètres,
moi et Laurent, techniquement, on n'est pas sur scène.
Oui, c'est spécial.
Comme si toi,
tu fais le show, puis nous autres, on est là
pour te regarder.
On commente.
Un show que je n'ai pas travaillé, par exemple.
Ça va être là.
Tu fais des impros, puis nous, on critique live.
Des petites impros de 30 secondes.
Je n'aurais pas fait ça de même.
Des petites impros de 30 secondes,
mais pendant genre une heure et demie.
C'est bon.
Exactement.
Là, il faut mettre, j'imagine, du purée.
Moi, je me suis mis du purée.
D'une main.
Pourquoi le j'ai par là?
Y a-tu une raison pour ça? Y a aucune idée. C'est pas du Purell. Moi, je me suis mis du Purell. D'une main. Pourquoi le j'ai par là? Y'a-tu une raison pour ça?
Y'a aucune idée.
C'est pas planifié.
C'est gênant, ça.
Ouais, c'est pas planifié.
C'est quand le public te dérange,
tu donnes un coup de poing.
OK, Ottawa!
Toi, Laurent, t'as fait les shows de stand-up ici
depuis que ça a rouvert?
Je l'ai fait une fois.
OK.
Je pense aussi, pendant le show de stand-up, y que ça a rouvert? Je l'ai fait une fois. Je pense aussi
que pendant le show de stand-up, il y a du Purell
sur le stool.
Moi, quand je l'ai fait, il me semble qu'il n'y en avait pas.
Non, non, non.
On fait attention, on s'en met avant,
on porte le masque. Moi, je ne connaissais pas les règles.
J'étais comme le seul humoriste qui ne savait pas
les règles. Puis c'est chez nous ici.
Moi, j'avais enlevé mon masque là-bas.
Je suis rentré sur scène,
pis après le show, je repartais du même bord,
pis on m'a dit « Non, non! Il faut que tu
partes de l'autre bord! » Ah, OK!
Mais j'avais pas mon masque.
On m'a expliqué qu'il fallait que je mette le masque en sortant de scène.
Mais celui que t'as rencontré,
c'est qui qui t'a rencontré, justement,
qui t'a dit « Non, non! » C'est Simon Delisle.
Simon Delisle, qui est un humoriste.
Simon, il est diabétique.
Il y a un certain nombre de conditions qui font qu'il est à risque.
Mettons, de toutes les maladies qui existent, il y en a six qu'il n'y a pas.
Il est quelqu'un de vraiment à risque.
Je sais qu'il n'y a pas la lèpre.
Il n'y a la lèpre.
Il n'a pas le scorbut.
Lui, ça fait des années qu'il porte un masque pour ne pas que son nez tombe.
Comme Michael Jackson.
Si t'avais, je sais pas moi, comparé un fruit,
ce serait quoi?
Oui, il a l'espérance de vie d'une banane.
En gros, là...
C'est avantage éclat.
T'es une banane pas 100% jaune.
OK, OK.
Il y a des spas bruns, là.
Oui, oui, oui.
On va la mettre dans le congélateur,
sinon...
On va la perdre. On va la mettre dans un smoothie
de mon nez.
Il ne faut juste pas qu'il pogne le COVID.
Parce qu'on se filerait de chez pendant un tabarnak.
Mais lui, pour vrai,
même s'il pognait le COVID,
j'aimerais pas ça,
mais s'il pognait le COVID,
puis il s'en sort, je serais comme,
on est tous corrects.
Si lui a passé au travers...
Tout le monde peut passer au travers.
Mais c'est vrai qu'on s'habitue vite au plexiglas.
Les gens trouvent ça bizarre.
Nous, c'est weird parce qu'on se voit un peu.
Comme là, je vois Guy Jodoin.
Ben oui.
T'avais raison.
Moi aussi, je me vois.
Là, je vois Mike là.
En fait, je vois Mike quatre fois.
Moi, j'ai l'impression d'être au Centre Bell,
mais sur la glace.
C'est vraiment comme une baby-tree.
C'est vraiment bizarre.
Sauf que le monde ne mange pas de popcorn.
Puis la bière
n'est pas 71$.
Exactement.
Parlons-en de la bière du Centre Bell.
Ils sont moins déçus.
La barre n'est pas haute,
vous allez me dire.
Moi, ça faisait longtemps.
Jeune, j'aimais bien le hockey
et j'avais décroché.
Mais cette année, j'ai écouté
tous les games du play-off,
comme quand j'étais un petit cul.
Parce qu'on dirait que c'était
la vie normale de l'époque.
Il y a de quoi que j'aimais.
Tu me regardes comme si je suis le seul.
Non, je suis d'accord avec toi.
Moi, je ne l'ai pas regardé.
Moi, je n'y croyais pas.
Je n'y croyais pas.
Puis, ils ont gagné.
Ils ont gagné contre Pittsburgh.
J'ai fait « OK, il se passe de quoi? »
Qu'est-ce qui se passe?
Après 5-0.
Ils ont toute la COVID de l'autre bord.
Je ne sais pas trop.
Quand ils ont gagné 5-0 contre Philadelphie.
C'est un peu bizarre.
Moi, j'ai passé proche de devenir le gars
qui met des drapeaux sans charge.
J'ai tweeté huit fois
ça s'en court.
Quand les deux
games d'après, ils n'ont compté aucun
but. C'est ça, ils se sont fait blanchir deux games?
Deux à zéro.
Là, tu fais, ah,
ça c'est mes bons vieux Canadiens que je connais.
C'est exactement
comme moi, la dernière fois que je me suis battu,
c'était en secondaire 1,
puis je me suis battu contre un gars qui m'a collé sur une volée.
Mais au début, je l'avais punché, puis il a tombé.
Puis là, moi, j'ai fait yes, le combat, il est fini.
Il s'est levé, puis là, j'ai fait, ah non, c'est fini, là.
T'as tombé, c'est fini.
J'ai gagné, man.
Puis il a fait, non, non, c'est pas de même, ça marche. Il m'a sauté dessus, il m'a frappé, j'ai fait, ah non, c'est fini. T'as tombé. J'ai gagné, man.
Il a fait, non, non, c'est pas de même que ça marche.
Il m'a sauté dessus, il m'a frappé.
J'ai tombé.
Là, lui, il m'a sauté dessus à terre.
Il me frappait.
J'étais comme, je suis à terre.
Puis j'avais gagné.
Pourquoi tu me frappes?
J'ai mangé une solide volée.
Oui, c'est ça.
Je me suis plus jamais rebattu après ça. Je ne suis pas bien battu, moi.
Moi, il me semble qu'on se tirait les cheveux.
C'est ça que je me souviens.
Il m'a tiré les cheveux. J'ai tiré les cheveux.
C'était peut-être en
troisième primaire.
C'était à peu près là.
Je suis resté avec des poignées, moi.
Je me souviens, j'avais des poignées de cheveux dans les mains.
Pour vrai?
C'était peut-être toi, Laurent.
C'était peut-être Laurent. C'était peut-être toi, Laurent. C'était peut-être Laurent.
C'était peut-être Laurent.
C'était peut-être toi avec qui je me suis battu.
Mais il faut que tu tires fort ses cheveux
pour avoir des cheveux.
Ou que les cheveux étaient lourds.
Le gars, il avait-tu la leucémie?
C'était-tu?
Ben, il était ferme, effectivement.
C'était toi qui avais.
J'ai gagné, moi, par exemple.
Ah, sti...
Hey, tirer les cheveux à quelqu'un
au point que ça...
Je me suis à peu près jamais battu.
Ma théorie, à moi,
c'est qu'à l'école, j'étais un petit clown.
Je faisais rire le monde.
Moi, dans ma tête, même un gars épais,
un goon,
il ne va pas s'agrandir à un gars
qui l'a fait rire dans la classe.
C'est souvent ça, d'ailleurs,
les humoristes que je connais qui racontent
qu'ils ont été victimes de bullying,
ils disent souvent que ça s'est arrêté le jour où ils ont été drôles
et qu'ils ont fait rire le monde.
Tu n'as pas le goût de fesser un gars qui t'a fait rire
dans la classe parce qu'automatiquement,
il est cool.
C'est le pouvoir de l'humour.
Attends, tu ne t'es donc jamais battu?
Pas du tout jamais.
Chamaillage avec des amis, donner un coup de poing à quelqu'un, pouvoir de l'humour. Attends, tu t'es donc jamais battu? Jamais, jamais, jamais. Tu crées du cul dans ton cerveau?
Chamoyage avec des amis, mais tu sais,
donner un coup de poing à sa gueule à quelqu'un,
j'ai jamais fait ça, j'en ai jamais reçu non plus.
C'est pas une invitation, que je l'entends
pas ça.
Je vais juste le dire, je me suis
jamais battu. Mais j'ai jamais
non plus... Tu sais, je cherche
pas la bataille, je sais pas dans
quel contexte j'aurais pu me battre.
Je ne sors pas d'un bar
où les gens se saoulent pour se battre non plus.
Je n'ai jamais eu l'occasion de le faire.
Peut-être à soir, Guy,
après le soir.
Oui, 11h30.
Je sais que tu ne pourras pas me tirer les cheveux.
Mais c'est côté.
Avec des pinces, peut-être.
Moi, l'affaire qui me fait le plus rire
en vieillissant
c'est de voir du monde
de mettons notre âge en montant
qui se battent encore
tu sais deux gars dans vingtaine
d'un bar tu fais ah regarde
ils ont 22 ans
ils sont remplis de testostérone
mais de voir
deux bonhommes se battre
t'es comme tabarnak
vous allez vous blesser les deux toi tu vois ça des fois Mais de voir deux bonhommes se battre, t'es comme tabarnak.
Vous allez vous blesser les deux. Toi, tu vois ça des fois?
Tu s'en rends compte?
Non, moi, c'est sur Internet.
Tu sais, j'aime beaucoup...
Choisis tes batailles.
J'aime beaucoup regarder des...
Tu sais, il y avait un combat que j'ai regardé,
puis j'appelle ça un combat.
C'est pas un combat.
Les batailles de rue, là, tu vois, là?
C'est les deux messieurs à LCM qui se battent.
On en a parlé dans un des podcasts. C'est drôle,ieurs à LCN qui se battent. On a parlé dans un des podcasts
ici, drôle, en crippe.
Le gars... Attends, ils se sont battus
à LCN? Ils sont à LCN.
C'est une sucane de voisins.
Puis là, le gars de LCN est comme... Je suis ici avec.
Puis là, il est comme...
Ah ouais, ah ouais, ah ouais! Puis je pense qu'il tient le micro.
Puis il dit aux journalistes
de... Tiens mon sac.
Puis là, il va pour puncher le gars.
Le gars se tasse et il tombe à terre
et là, l'autre, il crisse une claque.
C'est drôle.
C'est comme quand t'étais petit.
Oui, exactement.
Moi, je perds beaucoup d'empathie
quand je vois du monde épais sur Internet.
Tu sais,
le gars qui se fait sa crainte de voler,
tu dis « qu'est-ce qu'il a mérité
c'est le fun de voir ça
surtout quand le gars
il ne s'attend pas à ça
c'est des moments de jouissance incroyables
le gars il se fait crisser une volée par une fille
là tu fais ah c'est le fun
le gars arrogant dans le métro
il se fait snapper en dessous du menton
par une fille qui fait du MMA
le gars il tombe à terre, c'est formidable.
Mais y'a une affaire aussi, vu qu'on est plus vieux qu'internet, moi chaque fois
je vois du monde se blesser d'un vidéo, dans ma tête c'est comme si je regardais
Rire et délire ou que je me dis, ils auraient pas montré ça si la personne était morte,
mais à ce temps avec Internet,
il y en a...
Des fois, on le sait pas pour vrai.
Moi, dans ma tête, on est correct.
Moi, j'en ai vu un,
deux fois,
la foudre qui arrive dessus, j'imagine que les gens
ont déjà vu ça. Le gars, il marche,
puis là, ça arrive dessus,
il tombe à terre. Là, tu te dis, OK, il est mort,
mais il se relève, il est chambranlant, puis une deuxièmem, il tombe à terre. Là, tu dis, OK, il est mort, mais il se relève,
il est chambranlant,
puis,
pow,
une deuxième fois,
puis il retourne à terre.
Moi,
j'ai l'impression
qu'il est mort,
là.
Ah oui,
c'est sûr,
il est mort.
Je l'ai vu,
puis je fais,
ah,
deux fois,
il est mort.
Je pense,
il en fait juste.
La caméra coupe tout le temps,
après.
Oui,
juste avant qu'il meure.
Ils ont le droit
de mettre jusqu'avant
qu'il meure. C'est probablement droit de mettre jusqu'avant qu'il meure.
C'est probablement là,
je vais mourir!
Moi, je pense, qu'est-ce qui arrive pour vrai?
C'est parce qu'à la troisième, le gars fend en deux
sur le lendemain.
Ça, ils n'ont pas le droit de le mettre, par exemple.
C'est ça, ils n'ont pas le droit de se mettre ce bout-là.
Mais c'est ça que le monde qui filme, aussitôt qu'ils ont fini
de filmer, ils sauvent.
Parce que tu ne peux pas appeler la police, faire, j'ai été témoin d'un monsieur qui est mort, jeitôt qu'ils ont fini de filmer, ils se sauvent. Tu peux pas appeler la police
et faire « J'ai été témoin d'un monsieur qui est mort,
je l'ai filmé. »
Sur ton bout de filmé,
on entend juste toi faire « Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha Le gars qui se fait frapper par la foudre et qui est couché dans le champ, qu'est-ce que tu fais encore à filmer comme un astuce en dessin?
Qu'est-ce que tu fais avec ta caméra?
Sauf toi.
Ce n'est pas voler les nez, c'est sauf toi.
Moi, tout le monde qui filme.
Le gars, il y a des gars
qui se font clairement mal.
C'est des chums qui filment.
À chaque fois, évidemment, des fois, c'est très drôle.
Tu ris pareil.
En même temps, tu dis que gars il est assez cave pour faire
ce qu'il a fait
il savait qu'il pouvait se péter la gueule
quand il se péte la gueule t'as comme pas beaucoup d'empathie
mais t'as ses chums à côté
qui sont crampés de rire mais tu regardes comment il est tombé
pis le gars c'est clair
qu'il a mal
il me semble que j'aiderais là
non mais il me semble que c'est arrivé dernièrement
il y a un accident
il allait super vite, dernièrement. Il y a eu un accident.
Il allait super vite. Dernièrement.
Puis là, ils ont pris le champ.
Puis le gars, il est sorti.
Tout le monde n'était pas mort.
Mais là, ils ont commencé.
Quelqu'un a filmé.
Genre, « Hey, Stéphane. Hey, André. » Je me disais, « Tout le monde t'a peur. »
C'est bizarre, mais c'est ça.
Moi aussi, je me dis toujours, la personne qui filme.
Moi, je suis en train de faire. « Oui, t'es-tu correct? Attends, on va appeler du monde. » C'est-tu mais c'est ça, moi aussi, je me dis toujours, la personne qui file, moi je suis en train de faire, oui, es-tu correct, attends, on va appeler du monde,
c'est-tu toi qui filmais?
Non, non.
Parce que tu ne bougeais pas, j'ai eu peur.
C'est-tu le genre d'affaire, vous autres, vous avez des enfants, moi je n'en ai pas,
mais de…
Que tu penses?
Non, mais…
Parce que tu veux les emprunter ou quoi non non c'est juste que
tu sais
moi j'aurais peur que mes
enfants deviennent genre un peu
jackass de on va se filmer en
sautant en bas du toit
t'as-tu déjà eu une passe que tu te disais
moi j'écoutais rire et délire mettons avec mon fils
pis c'était un moment qu'on avait du fun ensemble
parce que tu sais c'est drôle pis qu'est-ce que je te dis
on rit pis des fois c'est t'as mal pour la personne,
mais de temps en temps, je prenais le temps
de dire à mon gars,
tu sais que le monsieur dans la télévision,
c'est un imbécile.
Tu le sais que c'est un imbécile.
C'est drôle. Nous, on rit
parce que c'est pas nous.
Tu le sais que c'est un épais.
Fais jamais ça.
Il était d'accord avec moi, mais dans ma tête, je me dis, c'est pas parce que je ris que c'est un épais fais jamais ça il était d'accord avec moi
mais dans ma tête je me dis Chris c'est pas parce que je ris là
que c'est cool
ce que le gars fait
je trouvais ça drôle de dire ça
là tu sais que c'est un esti d'épais
jure moi que tu feras jamais ça
j'ai fait ça avec mon fils
c'est un bon truc par exemple
ça ça a marché merci beaucoup
on les compte-tu?
non mais ça pourrait être un quid.
Je sais pas.
Tu bois pas le Purel, s'il te plaît.
Je bois moins que je buvais.
Je bois beaucoup moins que je buvais.
Non, tu t'as jamais bu vraiment, toi.
Non, c'est ça.
C'est un buveur essentiel.
Oui, oui, oui.
Le problème, c'est que t'es quasiment essentiel.
D'ailleurs, je t'ai reçu à sucré-salé,
pis t'avais dit oui parce que c'était le festival de la bière,
me semble-t-il. Je me souviens, là.
Ça, je me souviens de ça.
C'est vrai. C'est pas des blagues, là.
C'est vrai, c'est vrai.
T'as considéré-tu victime de ta réputation, des fois, Mike?
Ben, euh...
Que si t'arrives quelque part, les gens pensent que t'es saoul
parce que Mike Ward, il boit beaucoup pis on pense qu'il...
Ouais, un peu, un peu.
J'ai l'impression que, tu sais, mettons,
des fois, ça arrive
que je fais, hey, je boirais pas pour une semaine
ou... Pis t'es capable ou tu fais
justement tirer à toi?
Non, non, non, je suis vraiment capable.
Avant, je faisais un mois.
Là, je suis capable une semaine.
Pis, mais chaque fois que... Ah, ok, donc ça va de plus en plus, je suis capable d'une semaine.
Mais chaque fois que... Ça va de plus en plus bon.
Oui, c'est ça.
Bientôt, ça va être une journée.
Je ne bois plus les matins.
C'est ça.
Les samedis matins.
Quand je dors.
Mais j'ai remarqué,
même avec ma famille...
Ce n'est pas toi qui as un soluté.
Ce n'est pas toi qui me disais ça,
que tu avais un soluté de bière. Non. OK, OK. Ça existe-tu pourité? C'est pas toi qui me disais ça, que t'avais une solité de bière?
Non.
J'ai aimé que tu me répondes.
Non, il me semble que non.
Non, mais je me disais,
t'es un des dragons, j'ai investi là-dedans.
Mais t'avais commencé à me répondre là-dessus.
Ça arrive-tu?
C'est-tu fatiguant même des fois?
Ben, ce qui est...
Tu sais, comme mon frère,
je suis allé le voir
cette année ou l'année d'avant,
pis c'était dans mon mois que je buvais
pas, pis il était vraiment
triste. Il était comme
« Ah, c'ti! »
Pis, tu sais, mon frère,
c'est pas un gros, gros buveur, mais
c'est un fan de bière. Moi, je suis même pas
un fan de bière. Je suis un fan de bière cheap.
Je suis un alcoolique.
Tandis que lui, c'est un
vrai fan de bière.
Il est comme, on va goûter à cette hype, puis il est là.
Moi, je suis juste...
Ça te fatigue, ça. Oui, mais là, le fait
que je pouvais pas boire avec lui,
il était triste, puis j'ai fait,
OK, je vais boire avec lui.
Donc, c'était pas un vrai mois sans alcool ce n'était pas un vrai mois sans alcool.
Ce n'était pas un vrai mois sans alcool.
OK, OK, OK.
Mais ça ne comptait pas, c'était en Alberta.
Ah, donc ce n'est pas pareil.
Oui, c'était en vacances.
Oui, tout le monde.
Les gens, là, mettons,
je ne sais pas pourquoi j'ai le goût de parler de ça.
Les gens qui sont lourds avec toi, mettons,
qu'est-ce qu'ils disent?
Moi, je sais que Jeff Mercier, mettons,
il y a des gens qui disaient,
« Ah, oui, insulte-moi, engueule-moi. »
Tu sais, parce qu'il voulait.
Puis là, Mercier, il n'y a pas rien que ça à faire dans la vie de gueuler après le monde.
Les gens lourds, qu'est-ce qu'ils disent?
Les gens lourds, ils me parlent tout le temps de Jérémy Gabriel.
Puis non-stop, je suis comme « Hey, je suis en cours depuis... »
C'est une joke que j'ai écrite en 2007.
Je n'ai peut-être pas le goût d'en parler avec un étranger d'un bar.
Peut-être que j'ai le goût de juste vivre ma vie.
C'est souvent ça, le monde-là.
Pendant un bout de temps, c'était les shooters.
Je ne suis pas un buveur de shooters.
Ah oui!
Ils me parlaient de toutes les vedettes qui avaient accepté les shooters.
Je les entendais parler de moi.
« Wow, tabarnak! »
« Chris, il dit non! »
Puis là, ils nommaient tout le monde qui avait dit oui.
Puis moi, j'étais un astide lâcheux.
Je ne suis pas un gars de party.
Puis là, j'étais comme « Chris, je ne suis pas obligé
de me caler des shooters. »
Puis dans ce temps-là, tu es snob.
Tu les méprises, eux autres.
C'est drôle, ça.
Parle-nous donc de Jérémy Gabriel.
Jérémy Gabriel.
C'est à soir qu'on règle ça.
On règle ça à soir.
Il est là, mesdames et messieurs, le petit Jérémy, on l'applaudit.
Non, mais ça, on dirait que ça fait tellement longtemps
que j'ai l'impression que c'est dans une autre vie.
C'est absurde à dire,
mais même quand je parle au monde de mon procès,
c'est comme si je commente le procès de quelqu'un d'autre.
Ah oui, ok.
Ça fait, tu sais…
Mais à un moment donné, j'imaginais comment ça pouvait être lourd,
parce que moi, les gens lourds me demandent qu'est-ce que je pense de l'affaire Mike Ward, Jérémy Gabriel.
Je me disais, imagine-tu, toi, comment tu devais t'en faire parler tout le temps.
Moi, je parle, tu sais, mon avocat m'avait appelé cette année.
Moi aussi, quand ils ont annoncé
qu'on allait à la cause suprême.
Puis là, il m'appelle, puis il est comme,
là, là, parle pas aux journalistes de ça.
Puis là, je suis comme,
je parle pas aux journalistes de ça, anyway.
C'est toi qui fais les entrevues.
Je te dis pas.
Je te paye pour ça.
Mais, tu sais, l'affaire que je trouve lourde
c'est le monde qui pense
que je profite de ça
moi dans un monde idéal
ça va finir
puis on n'en parle plus jamais
que si je gagne je vais être vraiment heureux
si je perds je vais être moins heureux
mais j'ai hâte que
ça soit fini,
fini. Parce que c'est drôle.
C'est une joke que j'ai écrite
il y a 13 ans, de commenter
ça. Je trouve pas ça épeurant que
ça soit des juges qui décident
jusqu'où on a le droit d'aller. Je parle
même pour vous, au niveau de l'humour.
Jusqu'où on a le droit d'aller. Moi, je trouve que
les juges, c'est eux autres qui ont
le meilleur sens d'humour.
Fait qu'eux autres, ils savent
ce qui est acceptable, pas acceptable.
Et on les salue. J'imagine qu'il y en a qui nous regardent ce soir.
Ah ouais. Mais c'est weird.
Tu sais, comme il y avait un des juges
à la cour d'appel que, tu sais,
dans le numéro que je parlais
de Jérémy Gabriel, j'avais une joke
sur Louis-José Hood que,
vu que c'est un numéro où je parlais de plein de vedettes, puis Louis-José Hood. Vu que c'est un numéro où je parlais plein de vedettes.
Louis-José, la joke que j'avais, c'est que
Louis-José, on ne peut pas l'imaginer en train de fourrer.
En tout cas, moi, je ne peux pas l'imaginer en train de fourrer.
Dans ma tête, il n'y a pas de graines, il n'y a pas de pénis.
Quand il est né, ses parents ont fait,
« Est-ce qu'il y a un gars ou une fille? »
Le docteur a fait, « Je ne le sais pas. » Ils ont fait, « Donne-tu un nom de gars ou un fille? » Le docteur a fait « Je ne le sais pas. » « Je ne le sais pas. »
Ils ont fait « Donne-tu un nom de gars ou un nom de fille? »
« Donne-le-moi les deux. »
C'est ça, la joke de Louis-José.
En tout cas,
ça, c'est une des jokes dans le numéro.
Une des juges,
elle explique que
vu que la fin de ma joke sur Jérémy Gabriel,
c'est comme un rant,
puis à la fin,
tout le long, c'est sur le fait qu', c'est comme un rant, puis à la fin, je dis qu'il est pas...
Tout le long, c'est sur le fait qu'il est pas tuable.
Puis là, elle dit, ça là, monsieur Ward,
la maladie qu'il a,
c'est pas une maladie mortelle.
Fait que, pour faire des jokes
sur le fait qu'il est pas tuable,
c'était pas une maladie mortelle.
Peut-être que les humoristes, il faudrait qu'ils fassent leur recherche
avant de faire leur joke.
Puis Michel, mon gérant, il m'a juste dit dans l'oreille, il est comme
« Louis-José, il a un pénis, par exemple. »
C'était tous des jokes, là.
C'est pas comme si
je crois vraiment
que Louis-José n'a pas de pénis.
Non, mais c'est
absurde.
Mais maintenant, tu vas faire tes recherches.
Là, à ce temps-là... Là, on parle de ça, c'est absurde mais maintenant tu vas faire tes recherches là c'est temps
là on parle de ça
mais il y a tous les procès
des procès d'intention au quotidien
quand tu reçois un message
tu peux faire ton show
200 fois
t'as jamais de plainte
mais quand tu passes à la TV
là t'as des plaintes
des fois c'est ok
donc toi tu dis ça.
Donc, tu penses que... »
Puis là, la personne te prête une intention
que tu n'as pas. Puis là, tu es comme obligé de dire
« Non, je ne pense pas que... »
Faut-tu te défendre de ça?
Bien, pas obligé. En fait, des fois, je les ignore,
mais des fois, je sens... Si je sens que la personne,
il y a moyen de discuter avec, des fois, j'y réponds.
Mais souvent, c'est des gens
avec qui j'ai juste le goût
d'être calme. Fait que des fois, je donne de londs. Mais souvent, c'est des gens avec qui j'ai juste le goût
d'être calme.
Des fois, je donne de l'amour
et je dis, continue, écoute,
tu devrais t'aimer plus.
Tu sais, des affaires de même.
Quand on faisait de la radio ensemble le matin,
ça t'affectait?
Des fois, tu revenais le matin à la radio
et tu faisais là, là, là.
Il y en a eu 10, 12.
Tu mettais beaucoup d'importance sur ça.
Jaser et essayer de les faire comprendre.
Oui, oui.
Là, tu as laissé tomber.
C'est parce que c'est un dialogue de sourds.
Des fois, tu ne peux pas faire comprendre
quelque chose à quelqu'un qui ne veut pas anyway.
Il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre.
C'est ça.
Tu parles à quelqu'un,
puis dès le début, tu fais,
ah, OK, il y a de mauvaises fois.
On en parlait dans la loge tantôt avant, mais mettons sur, tu fais, ah, OK, il y a de mauvaises fois. Bien, tu sais, on en parlait
dans la loge tantôt avant, mais tu sais, mettons
sur les masques, sur la pandémie,
bon, moi, j'ai fait des shows dans le nord
à Saint-Sauveur, puis là,
je ne me rappelle pas comment ça s'est...
C'était peut-être un article qui expliquait
que les gens, il y avait un protocole, les gens
rentraient, puis on les accompagnait jusqu'à leur table,
puis ils avaient leur masque tant qu'ils étaient debout,
puis une fois qu'ils étaient assis, ils pouvaient enlever leur masque et profiter du spectacle. C'était toi qui accompagna accompagnait jusqu'à leur table, puis ils avaient leur masque tant qu'ils étaient debout, puis une fois qu'ils étaient assis,
ils pouvaient enlever leur masque et profiter du spectacle.
C'était toi qui accompagnait le monde jusqu'à leur table.
Il devait être stressé que le Christ,
puis que tu ne mets pas de masque avant tes shows.
Oui, mais je mets le masque, ça fait que ça affronte moi.
Non, non, mais bref,
on explique ça, que les gens,
une fois qu'ils sont assis, ils enlèvent leur masque,
puis ils peuvent s'amuser, puis tu sais, c'est pas si
contraignant que ça.
Il y a un gars qui m'écrit,
« Si je vous suis bien,
quand on est debout, on peut pogner la maladie,
mais quand on est assis, on est immunisé. » J'ai fait,
« OK, le gars, en partant,
il a une mauvaise foi.
Je n'ai pas de temps à perdre avec ça. »
Quand bien même que j'expliquerais,
« Non, je pense que tu fais erreur.
C'est pas la position assise, c'est juste qu'une fois que les gens sont assis,
ils se déplacent plus, donc
les risques de transmission sont plus...
Non, non, ça vaut pas la peine.
En plus, c'est pas toi qui as établi
ce règlement-là.
Ben non, en plus.
Demande-lui, on le sait pas.
C'est-tu toi, Asti,
qui as inventé cette maladie-là
pour vendre les vaccins à Bill Gates?
Ben, fais tes recherches.
Fais tes recherches.
Moi, il y a une affaire de...
Tu sais, Yann, qui réalise d'habitude,
mais là, qui est en burn-out,
il reçoit des messages de monde
qui n'arrête pas de dire comment Yann est sous le payroll
du, je ne sais pas si c'est
du World Health
ou des compagnies
pharmaceutiques ou l'UDA,
mais ils sont sûrs que
Yann fait de la,
vu que Yann porte un masque,
il est payé par le gouvernement
pour spreader le fake news.
Yann ici, là, je veux dire,
qui travaille énormément.
Là, je suis comme, tabarnak!
On dirait, tu sais, de penser que les
artistes, on est payé
pour parler, pour dire
au monde de porter des masques.
Soit on est payé, soit on parle
pas parce qu'on a peur pour notre
job. Mais moi, des gens
qui m'écrivent, ça c'est drôle parce que
les gens qui écrivent qui ont l'air de prendre pour acquis que moi je suis d'accord avec eux
autres que c'est un complot mais je me ferme la gueule parce que je veux pas ma job en partageant
si on peut je sais pas quoi fait que le boulot par t30 crédit de la personne c'est je sais que
tu as une famille et que tu veux faire attention, mais pourquoi tu ne te prononces pas?
Parce que je ne partage pas ton opinion.
Mais la personne,
c'est comme si ça n'était jamais venu en tête
que peut-être qu'il ne pense pas comme moi.
Non, lui, c'est...
Il se ferme la gueule parce qu'il ne veut pas
perdre des contrats.
J'essaie d'être poli.
Non, je trouve que ce que toi tu dis
c'est cave
mais je te dirais pas directement
je pense vraiment que t'es un cave
mais j'essaie de rester poli
vraiment
faut vraiment que tu te trompes et que tu le dises vraiment
non non c'est ça je me le dis moi même
toi t'es vraiment cave
ah non ça je le pensais. Excuse-moi.
Fuck, ça s'est écrit ça.
Oui, c'est vrai.
C'est pas évident.
Mais des fois,
tu te dis,
voyons,
toi, tu te tiens pour acquis
que je suis d'accord avec toi,
mais que je parle pas.
Ça me fait capoter.
Là, tu fais,
je peux pas discuter
avec la personne.
Il y a une fille qui m'écrit,
pourquoi les humoristes
vous prenaient pas
notre défense?
Puis là, j'ai répondu
bien et simplement,
parce que nous ne partageons
pas ton avis, c'est tout.
Point. Ah oui? C'est la même réponse « Parce que nous ne partageons pas ton avis, c'est tout. Point. » Et là, elle me répond,
« Méchante réponse, bête! »
Tabarnak!
Elle a commenté un de mes statuts plus loin en disant,
« Moi, je serais allé voir son show, mais je lui ai écrit,
et il m'a répondu tellement bête que... »
Mon Dieu, mais tu es bien fragile.
Si je t'ai dit, on ne partage pas ton point de vue.
Chris, fragile de même,
il est mieux de mettre un masque
Sinon elle va mourir quand le COVID va arriver
Mais moi
Que tu y crois pas
Ça me dérange pas que tu y crois pas
T'as le droit de pas y croire à tout ça
Mais viens pas me currer
C'est chiant
Tu mets un masque pis quelqu'un qui t'écrit
Ah que belle gang de moutons
Pourquoi tu t'insultes les gens sur Internet?
Moi, je vais-tu t'écrire sur ta page?
Ah, regarde l'autre, elle a ce type de débit de mental.
Non, pourquoi tu...
Mais tu sais, c'est pas tout blanc, tout noir non plus.
Ah non, mais non.
Tu sais, dans le sens que c'est difficile.
C'est jamais...
Il y a personne de vivant en ce moment qui a déjà vécu ça, tu sais.
À moins qu'il y avait quelqu'un en 1918 qui est encore là.
La grippe espagnole, oui, oui.
Ouais, c'est ça.
Mais sinon, on l'a pas vécu.
Fait que tout le monde le vit à sa façon.
Tout le monde a plus peur, plus peur, moins peur.
On est bombardé d'informations.
C'est difficile.
Peut-être que dans deux ans,
on va se rendre compte que,
je ne sais pas, certaines mesures qu'on prenait
ne servaient à rien finalement.
Peut-être qu'on va se découvrir que le purèle
ne servait à rien finalement.
Je dis n'importe quoi, mais on ne le sait pas.
Peut-être, mais en attendant...
Tu sais que le COVID est dans le Purel.
C'est ça!
On ne peut pas tout savoir.
Santé, tout le monde.
Santé, c'est le bon mot.
Oui, santé.
C'est beau. C'est le bon mot. Oui, santé. C'est beau.
C'est très beau.
J'aimerais profiter de l'occasion
pour saluer des gens dans la salle.
Est-ce qu'on a le droit de faire ça?
Oui, tu peux saluer des gens dans la salle.
Lorsque je dis votre prénom, il faudrait faire
oui, pour voir si c'est vrai.
Je voudrais saluer Stéphane.
Stéphane.
Et Marc. Pluséphane. Et Marc.
Plus fragile que Marc.
Là, on sent que Marc
est plus fragile. Il a le souffle court.
C'est ça.
Peut-être qu'on pourrait le sortir, Marc.
J'y ai pas cru.
Va falloir acheter un respirateur pour Marc.
Oui.
Je voulais juste profiter de l'occasion.
On a sorti l'animateur de quiz.
Oui, mais je salue plus le monde parce qu parce qu'il y a plus de public dans le quiz
c'est vrai ça c'est quelque chose
on est chanceux d'avoir du public ce soir
parce que dans le quiz le tricheur il y a plus de public
maintenant je te dis
je faisais moi parce qu'on a tourné t'es venu d'ailleurs
il y a eu 9 semaines on a tourné 9 semaines déjà
et les premières fois c'était vraiment
en tout cas je me demandais
c'était un pub c' cas, je me demande... C'était un pub.
C'est comme un mur en arrière.
J'avais beau dire...
C'est le moment d'effectuer votre vote final.
C'est le moment d'effectuer votre...
Je parle aux techniciens, tous les techniciens,
les régisseurs et tout le monde.
C'est pas évident de casser ce qu'on dit normalement.
Ça, ça veut dire, vu que vous êtes revenus,
tout le monde a gardé leur job, sauf l'animateur
de foule. Exactement.
Je pense qu'on devrait... Astic, ça doit être lourd pour lui.
Gino Lévesque. Astic.
Je pense qu'on devrait... Non, c'est vrai que c'est lourd.
Tu sais, d'habitude, quand une
compagnie a des mises à pied,
c'est genre, il y a eu 9000 personnes
bombardées qui ont perdu leur job, mais c'est rare
que cette semaine,
à TVA, il y a eu un
qui est plus là.
C'était tellement raison.
Est-ce qu'ils ont-ils retrouvé
un autre job?
Tu voudrais l'appeler,
je ne sais pas, mais
il fait plein de choses quand même.
C'est lui qui s'occupait d'ailleurs des shows
d'humour, je pense à Sainte-Julie.
Ah ok, oui, oui.
Gino, c'est celui qui s'occupait d'ailleurs des shows d'humour, je pense à Sainte-Julie. Ah ok, oui, oui, oui. Gino, c'est celui qui avait inventé un système où les spectateurs votaient pour apprécier.
Oui, c'est exactement ça.
Mais s'il nous écoute, il nous regarde, il ne veut pas qu'on se dise Gino.
C'est Gino.
Gino, ok.
Non, mais parce que s'il nous regarde, il fait « Ah! »
Ah oui, ok.
« Ah! »
Ah, ils l'ont dit « Ah! »
Ça, c'est fatiguant.
C'est vraiment Gino. Tandis que G. « Ah! » Ça, c'est fatiguant. OK, c'est vraiment Gino, tu sais.
Tandis que Gino Chouinard, c'est « J ».
L'autre, c'est « J ».
L'autre, c'est « J ».
Ça, c'est mêlant aussi.
Gino Chouinard, si on dit Gino Chouinard...
Non.
Il est-tu procès?
Tu regarderas sa face.
Il fait « Hum ».
Il fait vraiment ça.
Il est bien malin.
On appelle ça se renfrogner, là.
Il se renfrogne.
Ah, c'est-tu le syndrome? Ben oui. Moi, je bois ça. Il est bien malin. On appelle ça se renfrogner. Il se renfrogne. Prenons de l'alcool.
Moi, je bois ça.
Bon à renfrogner.
Moi, je te l'avais dit en haut.
Tu n'avais pas l'air de me croire.
Excuse-moi, mais j'arrive en haut
et il est en arrière de la porte.
D'ailleurs, je ne comprends pas pourquoi tu es en arrière de la porte.
J'ai fermé la porte avec mon gun.
Non, mais je t'avais dit que j'ai le jeu du tricheur
que je joue souvent à la maison.
Vraiment.
J'ai tellement joué souvent à ce jeu-là
qu'il faut que j'achète des nouvelles cartes
vu que je connais toutes les réponses.
C'est quand même absurde.
Tu vas chercher des extras.
Pour vrai, je trouve que c'est... Tu parles du... Toi, c'est le tricheurde tu vas chercher les extras mais pour vrai je trouve
mais tu parles du
toi c'est le trichard junior
je m'imagine
moi c'est le
ouais
c'est le
c'est le
le trichard qui vendait
aux olympiques spéciaux
c'est bon
mais c'est un jeu
qui est le fun
tu l'as fait toi-même
comme invité à la télé
ouais je l'ai fait tu fais pas beaucoup de télé je fais jamais jamais le fun. Tu l'as fait toi-même comme invité à la télé. Oui, je l'ai fait.
Tu ne fais pas beaucoup de télé.
Je ne fais jamais de télé et je l'avais fait.
Tu avais insulté quelqu'un, il me semble.
J'avais insulté Marie-Pierre Morin.
Ah, c'est ça.
Oui, j'avais.
J'avais dit, arrête de prendre ma cuisse.
Non, mais attends. Qu'est-ce qu'elle t'a dit
et qu'est-ce que tu lui as dit?
Non, mais elle arrêtait pas...
Elle est vraiment drôle.
Elle se foutait de ta gueule.
Elle arrêtait pas de dire que j'avais des petits bras.
Est-ce que t'as des petits bras?
Je pense pas que j'ai des petits bras,
j'ai des épaules pas larges.
Fait que j'ai de l'air d'avoir des petits bras vu que j'ai des épaules pas larges. Fait que j'ai l'air d'avoir des petits bras,
vu que j'ai des épaules de poupée.
Fait que mes chemises,
comme là, ça paraît pas, là, on dirait,
mais des fois, j'ai des chemises
que la chemise est trop longue,
pis là, j'avais des chemises que
les manches étaient trop longues.
Arrêtez pas de me dire, t'as bien des petits bras,
pis elle me disait ça entre les poses,
pis ça me dérangeait pas trop entre les poses,
mais en ongle, elle fait deux, trois jokes de petits bras.
Puis là, c'est comme une tabarnak qu'elle gossante.
Et là, tu lui as dit?
Fait que j'ai juste dit...
C'est la première année qu'elle faisait de la télé.
À l'arrivée...
Du banquier.
Du banquier.
Fait que j'avais juste dit,
toi, je t'aimais mieux quand tu tenais ta valise,
tu fermais ta gueule.
Puis... du banquier, fait que j'avais juste dit « Hey, toi, j'aimais mieux quand tu tenais ta valise et tu fermais ta gueule. » Puis,
vous l'aviez mis
dans la pub pour la semaine.
Non, non, mais attends, vous,
c'est comme si tu me disais ça à moi.
Toi et Gino, vous avez...
Non, mais c'était la pub.
Ah oui, ça voulait.
T'es winner, Mike, dans les pubs.
Tu le sais, ça.
Ah non, non, t'es winner.
Ah, le monde m'aime.
T'as une bonne amie.
Instantanée, on t'aime.
De façon inconditionnelle, c'est vrai.
Quand on te voit, on fait...
On a le goût de te pogner les joues.
Moi, je pense, avec le temps,
les messages à Inno sur Internet, je ne les vois plus.
Ils ne m'affectent plus.
Tu appelles ça des messages maintenant?
Oui, mais tout le monde le voit.
Mais tous les commentaires dans ma tête, mettons j'en ai 800 de positifs et 50 de négatifs.
Je vois juste les positifs, je ne pense plus aux négatifs.
Souvent je vais au monde, je fais,
moi, sur Internet, tout le monde m'aime.
Puis là, ils sont comme, on le montre d'ailleurs,
c'est-tu? Puis je le vois pas.
Mais heureusement, je le vois pas,
parce que si je le voyais, sûrement
que je serais en dépression.
Non, je pense pas que ça t'affecterait, moi.
Ah oui, tu penses?
Non, mais t'as l'aise,
t'as l'aise solide.
Toi, Guy, t'es pas d'une position
de recevoir beaucoup de haine,
à part, mettons,
des madames qui vont dire
que ta cravate te faisait pas bien.
Non, mais c'est vrai.
T'es pas quelqu'un
qui va recevoir des messages
« Guy Jodoin a cette salle. »
« T'affermes-tu ta gueule, Jodoin? »
Tu dois pas recevoir ça souvent,
pour vrai. Non, mais je vois pas. Tu vas recevoir des madames qui vont dire « Le genre de M. Jodoin. Tu ne dois pas recevoir ça souvent, pour vrai.
Non, mais je ne vais pas.
Tu vas recevoir des madames qui vont dire,
le genre de M. Jodoin, ça ne vous avantage pas.
Oh non, c'est vrai.
Non, j'en ai eu.
J'ai eu un message de haine.
Vraiment.
Une lettre.
On m'a envoyé une lettre.
Une vraie lettre.
Une vraie lettre.
Oui, la madame avait écrit une lettre.
Ça, je respecte ça.
La personne s'est forcée le cul.
C'est trop facile de nos jours.
Non, mais elle était solide.
C'est une belle lettre de haine.
Je pense que c'est Réjeanne
qui doit nous regarder ce soir.
Réjeanne qui est dans le nord
d'Ottawa, dans ce coin-là,
mais toujours au Québec.
Non, mais vraiment plus haut.
Elle porte des mitaines.
C'est vraiment plus haut.
Elle m'a écrit en disant « Écoutez, M. Jodoin... » Non,aines pis tout. C'est vraiment le plus haut, là. Pis elle m'a écrit en disant
« Écoutez, là, M. Jourdouin, là... »
Non, elle parlait. J'ai eu la lettre, mais elle parlait
à mon producteur. Elle disait « Est-ce que c'est
possible de nourrir votre animateur
avant de faire le tricheur? »
Parce que votre animateur mange
à l'émission Le Tricheur, quand il y a une question
pis qu'il parle, mettons, d'un gâteau ou
quelque chose, il mange et il n'y a pas d'ustensile.
Et il mange et il parle à bouche pleine et ça, ça n'a aucun bon sens. J'écoute ça, moi, d'un gâteau ou quelque chose, il mange et il n'y a pas d'ustensile. Et il mange et il parle à la bouche pleine.
Et ça, ça n'a aucun bon sens.
J'écoute ça, moi, avec mes petits-enfants et tout.
Pis il y avait des voisins.
Pis ça me fâche.
Et elle m'a envoyé une fourchette pis un couteau.
Tu manges-tu si souvent que ça, Richard?
C'est sûr que quand il y a une question de la bouffe,
je trouve ça le fun de manger.
J'ai pas le temps de manger tant que ça.
Je travaille fort. Fait que je m'arrange
pour avoir
mangé de la bouffe. Je trouve ça le fun.
Mettons, un micropogo
pour un nus, un dulatus.
C'est un poisson, mais un micropogo,
genre un micropogo, on va en manger.
Je trouve ça le fun. Mais pas cette madame-là, elle aime pas ça.
Ça l'agace, ça l'agresse.
Puis elle m'a donné... mais je lis encore la lettre.
Puis elle, elle pense pas que c'est un concept
que t'as dit, on va faire une joke, vu que la réponse
ça a rapport avec la bouffe. J'ai la bouffe devant moi
et j'en mange. Elle, elle s'est dit
y'a pas le temps de manger avant le show,
fait qu'il mange pendant. Exactement.
Elle dit, peut-tu manger avant le show, pas pendant?
Ça a aucun bon sens.
Il se nourrit pas, puis il le fait pendant le show,
puis c'est pas une bonne idée de faire ça.
On aime beaucoup l'émission,
mais ça se peut qu'on arrête de l'écouter
parce qu'il mange pendant le show.
Elle, je me demande si elle se dit
qu'il faudrait rentrer un syndicat à TVA
pour protéger Guéjo-Douin.
Ta barnaque, il ne donne même pas de briques pour manger.
Je suis sûr qu'il pose des questions.
Il est en train de pisser dans une canisse.
pour manger.
Je suis sûr qu'il pose des questions.
Il est en train
de pisser dans une canisse.
En arrière de son lutrin,
on ne le sait pas.
Mais oui,
pourquoi tu manges un lutrin?
Tu sais,
c'est la version moderne
des madames
qui envoyaient
des couvertures chaudes
à Radio-Canada
pour qu'elles donnent
à Donalda
parce qu'ils trouvaient
qu'elle faisait pitié.
Non, c'est ça.
Tu sais,
ça a l'air absurde.
Je ne sais pas
s'il y a des gens
qui sont trop jeunes
pour savoir de quoi je parle,
mais les belles histoires des pays d'en haut,
tu avais Donald Duck, évidemment, son mari
ne donnait rien parce que c'était Séraphin Poudrier
qui était gratteux. Il y a des gens qui écoutaient l'émission
et qui envoyaient de la bouffe à Radio-Canada
pour Donald Duck. Puis ils envoyaient
des couvertures chaudes.
C'est absurde. Mettons,
pas comprendre que c'est une fiction,
ça se peut, mais d'envoyer
à Radio-Canada. Si tu sais que c'est à Radio, ça se peut, mais d'envoyer à Radio-Canada. Si tu sais
que c'est à Radio-Canada, t'as comme
compris que c'est la télé.
Tu sais, c'est rare
que... Tu sais, mettons, moi, quand je voyais
les infopub pour
Vision Mondiale,
j'ai appelé Vision Mondiale,
j'ai pas appelé Radio-Can
pour faire, hey, je vais vous donner
de l'argent à vous autres.
J'ai vu un petit cul en train de crever de faim. »
Sur vos ondes, oui.
Oui, oui. C'est weird qu'ils comprennent la réalité, mais ils ne la comprennent pas.
Bien, les gens se peignaient aussi à l'époque en regardant la télévision.
Ah oui. Tu penses-tu que cette madame-là faisait ça? Parce qu'elle regardait l'émission,
elle te regardait manger, pis elle était avec ses voisins
comme dans le temps, tu sais, comme
mettons mes grands-parents faisaient.
Lui qui avait une personne sur la rue qui avait une TV.
Fait que tu te mettais chier que...
Excuse-moi, il y a une fille qui s'en va.
Ah ouais.
Ah, tu voulais être poli!
Ben moi, je suis poli, j'ai appris
à être comme ça. Ah, tu t'es levé parce qu'elle s'est levée.? Moi, je suis poli. J'ai appris à être comme ça.
Ah, tu t'es levé parce qu'elle s'est levé.
Je voulais juste être poli.
C'est normal.
Tu es un bon autre.
Je me disais que ça va casser tout le beat.
Est-ce que ça t'achat, Guy,
que les gens, des fois, oublient que tu es un acteur
parce qu'on te voit tellement plus...
Parce que le théâtre, c'est vu par très peu de gens.
Ton quiz va être vu
par 600 000,
700 000,
800 000,
je ne sais pas,
en même temps.
Fait qu'on te voit animateur.
800 000 personnes
en même temps
te voient animé
alors qu'il y a
3000 personnes
qui te voient jouer au théâtre.
Tu as raison.
Je sais que c'est plus que 3000.
Est-ce que ça t'achale?
Non.
Ça ne m'achale pas,
mais lorsqu'on m'offre
l'occasion de soi à jouer dans... Là, je suis chanceux parce qu'il y a une série. On en parlait tout àachète pas, mais lorsqu'on m'offre l'occasion de jouer dans...
Tu sais, là, je suis chanceux parce qu'il y a une série.
On en parlait tout à l'heure, d'ailleurs.
Broken Nine-Nine.
Oui, la version québécoise.
On a fait le Esquad 99.
Pourquoi vous n'aimez pas les Espagnols?
Mais oui, tu vas jouer.
La version québécoise, c'est B99?
Esquad.
Esquad 99.
Puis le preview, c'est vraiment beau.
C'est mieux filmé, je trouve, que la version américaine.
Bien, c'est sûr que vous avez déjà, je ne sais pas,
tu as déjà travaillé avec Patrick Huard.
Sur un film.
J'ai fait un petit rôle dans un de ses films.
Comment c'était?
C'était super le fun, mais c'est un film
et j'avais un rôle du secondaire.
On se dépêche de faire ta scène
parce qu'on a mille cascades à faire après.
C'était le fun. J'aimais ça.
Patrick, c'est quelqu'un qui travaille super beaucoup.
Je l'ai trouvé très agréable à côtoyer.
Il travaille énormément.
Il ne laissera jamais quelque chose tomber.
Il voulait aussi adapter.
Il ne voulait pas faire un remake,
mettons, de Brooklyn Nine-Nine.
Il voulait faire une adaptation.
Donc, il a amené un petit peu
à ce que nous, on est ici au Québec.
Puis il a travaillé super fort.
Puis ce qu'il voulait, lui,
avec son bon cop-bad cop,
il voulait amener un côté
avec plus d'action, peut-être.
Il voulait que ça...
C'est des bons policiers. Ils sont bons.
Ils arrêtent. Ils sont efficaces. Ça se garoche la terre.
Mettons que j'étais assez co-baturé quand j'ai fini
cette série-là.
Mais quand ils s'ouvrent la gueule,
les personnages, ils n'ont pas de bon sens.
C'est ça le clash, tu comprends?
Tu l'as vu en avant.
C'est quel personnage que tu fais?
Moi, je joue le rôle de Charles, mais je ne sais pas
en anglais c'est qui. C'est Charles Boyle.
Charles Boyle.
Ah, fait que t'es l'ami
un peu... Je suis le bon ami de Michael Gouin
là-dedans. Dans le fond,
c'est borderline que tu sais pas,
c'est quasiment
une obsession.
Mais il veut être comme lui.
C'est ça qu'il veut. Il veut vraiment être comme lui.
Puis il adore la... Là, c'est bien Cajervé qui le vraiment être comme lui pis il adore là c'est Bianca Gervais
qui le joue
il adore cette personne-là
il adore cette fille-là
mais c'est sûr
que c'est un rôle
c'est un rôle en or
je me suis amusé
beaucoup beaucoup
à faire ça
mais là
de savoir
si ça va marcher
pis tu sais
c'est pas évident
parce que les gens l'ont vu
on nous attend peut-être
un petit peu
avec une brique profanale
parce que tu sais
c'est sûr que c'est super beau
mais combien de Québécois francophones ont vu l'original?
C'est peut-être pas tant que ça.
C'est parce que nous, on est là-dedans, on tripe là-dessus.
Moi, j'aime ça. Moi, je l'ai vu.
Je l'ai dit, pour moi, c'est une des meilleures sitcoms qu'il y a eu.
C'est sûr que la barre est haute.
Puis on n'a pas le même budget aussi.
Il y a toujours ça, toujours le pendant, un peu moins d'argent ici.
Sauf que le monde s'est dépassé.
Puis quand j'étais là-dessus,
j'avais vraiment l'impression d'avoir un peu
le même humour que dans une
Galaxie Prêt-à-Vous. Quand j'ai joué là-dessus,
j'ai fait « Ah, ok! » — C'est le côté décalé,
des fois c'est absurde aussi. — Oui, complètement. Puis le personnage,
il n'y a pas de bon sens.
Puis on a encore beaucoup de liberté avec Patrick,
parce que, écoute, c'est la première fois
qu'un metteur en scène, qu'un réalisateur
m'a dit ça, mais on a répété un peu, puis il dit, « Là, on a dit comment tu veux qu'un metteur en scène, qu'un réalisateur m'a dit ça mais tu sais, on a répété un peu
puis il dit, là on a dit comment tu veux qu'on travaille
nos textes, comment tu vois ça
puis la première chose qu'il nous a dit c'est
apprenez pas vos textes
fait que ça fait de la quai
toi Guy Jodoin
tu sais comment j'aime ça travailler mes affaires
apprenez pas vos textes
mais en même temps ce que ça donnait, c'est que ça donnait une liberté
tu l'apprenais
mais tu savais
qu'il pouvait arriver
le matin
et dire
hey ce bout là
enlève ces deux lignes là
tu as indiqué ça à la place
donc on était
et vous saviez la liberté
par rapport aussi
à la version originale
il n'y a pas personne
qui vous disait
non non non
tu changes pas le script
du tout du tout
il y a un gars de NBC
je pense c'est à NBC
qui est venu vous voir
puis il a fait
ok ça marche
vous êtes capables
non premièrement
il a fait
j'ai jamais vu un plateau de tournage
avec si peu de monde.
Puis il dit, le gars,
il nous a dit que le gars là-bas,
le rôle principal,
il est payé comme,
je ne vais pas me tromper,
une émission au complet ici.
Tout le monde d'une émission.
Ah oui, non, mais lui,
il doit être payé un million et plus
pour un épisode.
Je ne sais pas, mais tu comprends,
c'est tout l'argent de, je ne sais pas,
moins de 45 personnes que tu as
pour une émission. C'est weird qu'il vous dise ça,
par exemple. Ça, c'est
comme aller dans la maison
de quelqu'un de pauvre, puis faire
« Moi, là, je fais plus en journée
que vous allez faire en un an. »
Puis là, tu t'écarlisses.
Tout ton mobilier, là, c'est ma TV
chez nous.
J'avoue, ma vie
dans, j'avoue, plus que ta maison.
Mais moi, j'ai travaillé
avec Guy pendant 5 ans sur
l'histoire de filles, puis c'était ça le clash
entre moi et Guy, c'est que moi,
j'apprenais pas mes textes parce que je les savais.
Par cœur.
On répétait deux, on avait deux répètes
après les deux répètes moi je savais mon texte
pis Guy capotait de me voir
parce que moi je prenais jamais de notes sur mes textes
tu regardais son script
il y a toujours 5 marqueurs
surligneurs que t'as
il y a genre 5 surligneurs, un vert, un jaune, un rouge, un noir
un bleu
pis là quand il souligne ses répliques
le rouge c'est pour dire telle affaire.
Le bleu, c'est pour telle intention.
Puis le jaune, ça veut dire qu'il faut qu'il...
Écoute, j'ai jamais vu quelqu'un...
Sur Histoire de filles, c'est lui
qui travaillait le plus sur le texte.
Il savait son texte
et il l'avait étudié. Puis si la metteur
en scène disait « Gratte-toi la tête », c'était écrit
dans son texte au crayon. « Gratte-toi la tête ».
Moi, la metteur en scène me disait « Gratte-toi la tête » c'était écrit dans son texte au crayon moi la metteur en scène me disait
« gratte-toi la tête » je faisais « ok »
des fois je me faisais « tu l'écris pas? »
ben non, je vais m'en rappeler
c'est pour ça que je trouve ça drôle
qu'ils disent « pas de texte »
« prends pas tes textes » alors que t'es le gars
le plus perfectionniste
que j'ai côtoyé sur un plateau de télé
même quand
j'ai fait sucré sur un plateau de même quand tu
es j'ai fait sucré-salé une couple de fois puis ça me t'arrivait tellement
préparé puis quand tu arrêtes et j'ai fait assez chaud y arrêter parce que
juste trop lourd parce que je regardais entre les tecs là à ce titre et avait de
l'air d'un gars qui est en train de lire un contrat pour acheter une maison. »
On dirait que t'es ultra, ultra, ultra préparé.
T'es une qualité.
À un moment donné, j'ai reçu Garou.
Je posais des questions à Garou.
Lui, il est habitué de faire des entrevues en France.
Je le regardais.
Je regardais la caméra.
Je disais « Oui, Garou, est-ce que t'as eu telle affaire, telle affaire? » Je regard je regardais la caméra fait que je disais oui garou est ce que tu as eu
telle affaire telle affaire puis là je regarde un peu la caméra puis Mané j'ai posé comme je sais pas
10 12 15 questions par coeur parce que c'est ce que j'apprenais à toutes mes questions par coeur
et là Mané il s'est retourné il fait mais te regarde où ils sont où tes questions voyons il est où ton cue card
que c'est que mais non j'ai appris j'apprends mais voyons il dit est où ton cue-card? Qu'est-ce que c'est? Ben non, j'ai appris, j'ai appris mes... Ben voyons, il dit en France,
tout le monde a des cue-cards, tout le monde
fait juste lire la question, tu sais.
Ben moi, je trouvais ça bien plus intéressant
de vraiment, peut-être plus à l'écoute dans ce temps-là.
Oui, d'avoir un compte. Ben oui, exactement.
Ben c'est parce que tu peux aller plus loin, tu sais.
Parce que quand t'es juste concentré sur tes affaires,
si la personne a dit, si t'étais pas dans ton plan,
mettons, pis elle dit, « Oh, j'ai eu un burn-out. »
Mais toi,
si tu fais,
« Oui, d'accord. »
Et,
« Quel est ton drink préféré? »
Fait que là,
tu fais,
« Non, non. »
T'sais,
t'es pas connecté,
t'sais.
Si il dit burn-out,
tu fais,
« Oups,
je tasse mes affaires.
C'est quoi ton affaire de burn-out?
Ok,
parle-moi de ça,
non? »
Donc,
c'est important.
En tout cas,
pour moi,
c'est important
d'apprendre les questions
par cœur.
Pis en plus,
attends,
j'avais le syndrome
d'un imposteur
parce que j'ai pas fait une école d'animation. t'avais pas le choix d'être préparé. Ben, j'avais le syndrome de l'imposteur parce que j'ai pas fait
une école d'animation.
t'avais pas le choix d'être préparé.
Ben, j'ai jamais fait
de l'animation de ma vie.
C'est capoté parce que
comme comédien,
tu pouvais pas avoir
le syndrome de l'imposteur
puis t'étais hyper préparé.
Mais c'est drôle
parce que moi,
je t'ai connu, mettons,
dans des émissions
comme Le Studio.
Je t'ai vu dans
N'ajustez pas votre sécheuse
avec Bruno Blanchet.
Puis je t'ai vu faire de l'impro.
On a fait le national d'impro.
Je pense que tu te faisais
expulser à tous les games parce que...
Non, mais t'es tellement délinquant
quand tu joues,
tu fais tellement des affaires pétées,
absurdes, niaiseuses, mais tellement
drôles. Tu sais, avec Bruno Blanchet,
c'était débile ce que vous faisiez,
t'as joué une mousse de nombril, esti, dans un
skate, ça n'a aucun sens.
Fait que tu sais, c'est complètement pété, fait qu'on s'attendrait
à ce que tu sois un esti de freak
qui fait n'importe quoi,
puis que c'est drôle, puis là, je te vois travailler dans l'histoire de filles,
puis tu es dans le coin avec ton texte, puis tu surlignes des affaires
en jaune, puis d'autres affaires en rouge.
Moi, je suis là, puis je me dis,
mon Dieu, mais quel amateur je fais!
As-tu tout le temps été
le même quand tu as commencé?
Tu sais, ultra, ultra,
ultra préparé.
Oui, oui, oui.
Je pense que c'est l'insécurité aussi.
C'était ma façon à moi de me protéger.
Puis c'est un métier
qui est difficile aussi dans le sens
qu'il faut que tu sois prêt. Tu ne peux pas arriver et dire
« Je ne sais pas trop où je m'en vais. »
Tu ne resteras pas là.
Ce n'est pas pour rien que j'ai fait 13 ans de sucré-salé
et ça fait 10 ans que je fais le quiz
de tricheur. C'est parce qu'effectivement,
j'en fais un petit peu plus que le client demande.
Ce qui fait qu'ils font... Oui, ils continuent.
C'est comme moi avec Sous-écoute. Toutes les questions
sont apprises d'avance.
C'est drôle parce que
depuis le début, on dirait que tu lis
ta table.
Oui, exactement.
Je me demandais quand tu as décidé
de... Je me disais, est-ce qu'il y a une table?
Tu dois avoir des affaires à graver. Non, c'est que. Je me demandais quand tu as décidé... Est-ce qu'il y a une table? Tu dois avoir des affaires à graver.
Non, c'est que je commence à être chaud.
Mais en haut, la seule affaire que j'ai,
j'ai une liste,
puis là, je surligne, c'est écrit
votre coco-diète, votre coco-diète.
Make a little ball truck.
Parle de ton procès.
Mais ça,
d'être over-préparé comme tu es over-préparé,
puis d'être capable de changer,
d'écouter de même,
puis c'est l'impro qui aidait.
T'aurais-tu aimé ça animer un talk show
devant le public?
Je pourrais, mais j'arrive même pas à l'achever de France Beaudoin, par exemple.
Mais c'est sûr qu'ils te l'ont offert.
Non, non, non.
Je suis chassé à l'éme, mais non.
Ils t'ont jamais offert devant le public.
Non, mais ça me surprend.
Non, non, non.
Ça n'a pas donné, mais vraiment, je te le dis,
les vrais, entre autres, France Beaudoin, ça en est une vraie.
Les talk shows à la TV, il y en a de moins en moins.
Ils n'ont pas comme un vrai.
Les vrais, il n'y en a pas beaucoup,
mais tu fais partie
de cette gang-là.
Tu veux dire que je pourrais faire ce genre de...
Moi, je suis sûr que toi,
avec un talk show, ça serait
hallucinant.
Parce que tu as toutes les qualités
que ça prend pour l'idée
d'un show drôle
de variété.
La force que j'ai avec le temps, c'est
que je connais les gens.
Je sais que le 14 septembre 1973,
c'est ta date de fête.
Le 21 septembre 1971,
c'est ta date de fête.
Ils ont l' même chose que je sais
mais comment tu sais ça
je le sais
je vais dire money avec le temps
non je niaise parce que je fais mes devoirs avant de venir ici
c'est vrai
je vais dire Chris et Rain Man
c'est le nouveau Paul Hôte
non mais C'est le nouveau Paul Hôte.
Les joueurs de hockey,
c'est les humoristes.
Non, mais des joueurs,
des gens comme toi,
ils peuvent préparer des fois,
c'est des gens qui sont poignés sur leur pattern
qu'ils se sont donnés d'avance.
Ils se sont fait une feuille de route
et si tu dévides la feuille de route,
ils sont...
Là, c'est en avant.
Oui, mais c'était le même... J'étais le même au début.
Je faisais 13 ans sucré-salé.
Les 6-7 premières années, c'était ça.
Moi, je sais que quand je faisais sucré-salé,
ça me tentait de répondre n'importe quoi.
Tu embarquais dans ce que je faisais
et tu me suivais.
Tu n'avais pas l'air d'un gars que je venais de mettre dans le marbre
parce qu'il ne pourra pas me poser
sa prochaine question.
Je pense que mon cerveau il est faillé, tu sais. Parce que,
tu sais, comment il s'appelle celui qui est
faillé aussi, là, un peu
Jean Leloup, tu sais.
Bon.
On est faillé égale, mais moi peut-être un petit peu plus.
Fait que, je l'ai eu en entrevue,
Jean Leloup, entre autres, sur sucré-salé.
Et je lui ai posé une question aussi simple que
je sais pas moi, quels sont tes projets
très très bientôt. Il m'a regardé et fait
« Les citrouilles sont dans l'espace. »
Puis là, j'ai fait
« Ok, ok, ok. Tu veux aller là, Jean? »
Dans ma tête.
« On va aller là. » Fait que je suis devenu plus weird
que lui. Fait qu'en
devenant plus weird, bien il a
comme fait « Ah, ah, ah. » On a connecté.
On a connecté, puis on a parlé
de chant de citrouille.
Mais c'est intéressant,
parce que tu dis deux personnes qui ont l'air
intelligentes, de base.
Ils parlent de citrouille pendant
4-5 minutes, puis après, on s'en va
à la pause.
Donc, effectivement, tu as raison.
Je suis capable de suivre les gens
il t'a-tu remercié
après cette entrevue-là
il m'a joué
un bout de guitare
il me semble
c'était sa façon
avec son sombrero
il était content
avec son sombrero
non mais
Jean Leloup
Jean Leloup
c'est un gars
qui s'en calait
sur un peu
de la TV
fait que s'il a eu du fun
on a eu du fun je l'ai reçu à la radio puis je sentais qu'il n'en calisse un peu de la TV. Fait que s'il a eu du fun... On a eu du fun.
Je l'ai reçu à la radio.
Je sentais qu'il n'avait pas le goût de être là.
Je l'avais trouvé quand même généreux.
À un moment donné, il avait commencé à parler avec ses musiciens.
Ils disaient « on jam ».
À un moment donné, on entre dans une espèce de trance
et on réussit à faire apparaître un objet.
Oui, oui.
Fait qu'ils disaient « on commence avec un fruit, mettons ».
Fait que là, on jam.
Puis là, on atteint un niveau de trance
et on fait apparaître un ananas.
Calisse, comment tu veux?
Comment tu veux que je te suive là-dedans?
C'était hilarant.
C'est hilarant, mais c'est beau.
Moi, je trouve ça beau.
Je me dis, regarde, il va à fond dans ce que lui pense,
ce qu'il a le goût de dire.
Il n'est pas en train de se dire,
« Mon Dieu, il faut que je me censure. »
Il va là-dedans.
Moi, ce que je vois là-dedans,
c'est que ça veut dire qu'il y a quelqu'un dans l'équipe
qui a un panier de fruits.
Surtout que Jean, il a les yeux fermés.
Il fait « Bon, on va mettre une pomme sur la table. »
C'est un artiste aussi qui...
Tu ne recevras pas un message de plainte après
pour dire « Vous n'avez pas bien plogué mes dates de spectacle. »
Mais tu sais, il frôle le génie.
Je niaise en disant qu'il était
dans le feuille. Mais tu sais, c'est un génie.
Oui, vraiment.
Tout ce qu'il fait, c'est hallucinant.
Il fait pas... On sent pas qu'il est en train de copier
quelque chose. Il est pas en train de dire « Ok,
ça c'est bon. » Non, non, il crie.
Il est en train d'ouvrir une nouvelle voix.
Tu le suis et tu fais « Mais où tu t'en vas? » En plus, c'est bon. Non, non, il crie. Il est en train d'ouvrir une nouvelle voix, tu le suis et tu fais « Mais où tu t'en vas? »
En plus, c'est là que tu vois
que c'est un artiste peu de la manière qu'il travaille.
Il sort un album
et après il ne fait rien pendant une couple d'années.
Puis là, quand il manque
d'argent, il ne ressort que chose d'autre.
Tu l'imagines
que aussitôt
que...
De ce temps-ci, on ne le voit pas
parce qu'il doit avoir de l'argent à la banque.
Oui.
Ça fait qu'il est chez eux en train de jouer de la guitare
puis il fait apparaître des citrouilles.
Il est indépendant, mais c'est beau de voir ça.
Oui, vraiment.
Moi, j'avais...
Un de mes premiers apparts que j'avais eus à Montréal,
ça m'avait marqué à quel point c'est un groupe mal organisé dans sa
vie j'avais été pour loin appart puis jean loulou voulait louer le même appart puis lui était très
connu moi je t'ai sorti de l'école l'humour j'avais trois pièces à banque puis il n'y avait pas passé
au crédit là puis moi j'avais passé tu sais plus tétais comme, « Ah! Pourquoi moi, je paye? »
Puis après, j'ai parlé à du monde qui le connaissait,
puis j'ai compris que c'est un nomade.
C'est des fans.
Oui, c'est ça.
C'est le genre de gars que j'imaginerais vivre dans une van.
Oui.
Mais moi, ce que j'ai le goût de te dire,
c'est que je l'ai croisé à un endroit,
un endroit, un moment donné,
puis je ne pensais pas le croiser là.
Je l'ai croisé un moment donné, un moment donné, puis je pensais pas le croiser là. Je l'ai croisé, un moment donné,
tu sais, la traverse, là,
où c'est que le musée...
T'as douceur? OK. Non, je pense...
Ça peut être celle-là, mais tu sais, quand tu montes,
t'es à 40, tu montes vers Québec, un moment donné,
puis à droite, là, il y a comme...
Je suis en train de faire... Ça va être long, hein?
Il y a comme le musée
d'Andy Villeneuve, dans ce coin-là.
C'est quoi, ça?
Thank you very much.
Berthierville.
Je suis arrivé là, je me suis stationné.
Je me suis dit, je vais aller manger au petit restaurant qu'il y a là.
Je suis rentré et il mangeait...
Qu'est-ce que vous pensez qu'il mangeait?
Une poutine.
Oui, mais où?
C'est ça, pas vrai?
Non, c'est pas une poutine.
C'est une guédée.
Non, mais il mangeait chez IW.
Mais je me disais, hein, Jean Lelouch?
Ah, c'est ça!
Non, mais ça marche pas!
Avec son maman burger!
Ça se fait pas, il était là.
Il mangeait son maman burger.
Il était dehors.
Puis il pleuvait un petit peu.
Je me disais, mon Dieu, c'est pas Jean.
Je l'ai regardé, c'est lui!
Mais les gens pensent pas, des des fois que ces artistes-là
ont une vie normale.
Moi, je connais un peu Serge Fiori parce qu'on s'est déjà croisés.
C'est pas un ami, mais on se connaît.
Il était sur Twitter.
Il y a des gens qui l'écrivaient pour dire
que t'es pas le vrai Serge Fiori parce que lui,
il écrivait des jokes des fois.
Il écrivait des niaiseries, des jeux de mots poches.
Il trouvait ça drôle.
Des gens écrivent, arrête de prendre l'identité de Fiori! »
Je le sais! Les gens disent « Je le sais, j'ai vérifié.
Tu n'es pas le vrai Serge Fiori! »
Pis là, ils faisaient « Tabarnak! Crisez-moi la paix! »
Parce que les gens pensent
que quand t'es Fiori, tu fais juste parler
en métaphore, pis tu
dis juste des choses profondes et sages.
Mais des fois, t'as le goût de faire une joke
de pète, pis tu manges ton Mama Burger
chez A&W.
Moi c'est l'inverse, les humoristes c'est l'inverse quand tu dis de quoi d'intelligent
les gens font « Ah ben, tu sais ça toi? » Moi ça m'est arrivé dans le temps avec Sophie
Durocher dans le temps qu'elle animait l'émission « Les choix de Sophie » tu sais, puis elle s'en
allait elle envoyait un reportage,
c'était un gars qui faisait une bande dessinée
inspirée du roman La mort au diable
de Georges Sand.
Elle envoie ça.
Un reportage sur la mort au diable
de la Morgane.
Puis là, j'ai fait de
Georges Sand.
Oui!
Mon Dieu!
Ben oui!
Je lui ai fait le tabarnak.
Elle prenait pour acquis
que je ne savais pas.
Clairement.
Moi, si elle m'avait demandé ça,
j'aurais juste fait...
Non, mais c'est sûr
qu'elle s'attendait
qu'elle allait faire
« Allô! »
Oui!
C'est une voix...
Mais en fait,
ce qui m'avait fait chier,
c'est après d'y avoir pensé,
je me dis, si elle était surprise
que je connaisse la réponse,
ça veut dire qu'elle m'a posé la question
en se disant, il n'y aura pas la réponse.
Pourquoi tu me poses la question
si tu es persuadé que je ne connais pas la réponse?
Tu veux me coincer?
Ça m'avait un peu fait chier après.
Je me dis, OK, c'est un peu insultant.
Oui, mais en même temps,
tu es comédien, mais tu as aussi le, c'est un peu insultant, tu sais. Oui, mais en même temps, t'es comédien,
mais t'as aussi le tag d'humoriste.
Fait qu'elle, peut-être qu'elle voulait juste que tu fasses
une blague sur ça. Ah, peut-être, peut-être.
Tu comprends? Peut-être. Mais en même temps,
tu sais, pour moi, t'es pas un cave. Mais aussi...
T'es pas un cave si tu sais pas que la mort au diable vient de Georges Hassan.
Mais pourquoi tu t'y es braqué
comme moi, je le sais pas. Vu qu'il est humoriste,
ça veut dire qu'il est aussi extrêmement
susceptible. Fait que c'est pour ça qu'il l'a pris ça veut dire qu'il est aussi extrêmement susceptible. C'est pour ça
qu'il l'a pris de même.
Non, mais ce coup, je l'ai pris en
réel. Ah, c'est-tu qu'on est susceptible?
Oui, je pense que oui. Ah oui.
C'est parce qu'on le sait
qu'il y a énormément de gens
qui trouvent que l'humour, c'est facile.
Fait que tu sais, on est comme ça à la défensive.
Peut-être, je le suis beaucoup moins maintenant.
Évidemment, en vieillissant, tu finis par t'encrisser un peu plus.
Mais tu le sais qu'il y a des gens pour qui les humoristes, c'est facile.
Il y a des gens qui ont déjà dit, moi, si ça ne marche plus comme comédien, je ferais de l'humour.
Comme si c'était facile.
Comme si c'était quelque chose de facile.
Puis on le sait, c'est moins vrai maintenant, mais on est un peu snobé.
Puis Patrick Huard, aujourd'hui, c'est un acteur respecté,
mais Chris qui se faisait chier dessus
quand il a commencé par des acteurs
pour dire, bon, un autre qui vient nous voler des rôles.
Puis aussitôt que tu voyais un humoriste
pogner un rôle, tu te disais,
j'espère qu'il va être bon parce que Chris
qui va se faire ramasser.
Stéphane Rousseau dans le film,
tu sais quand Christian Bégin a fait sa sortie sur
les humoristes et les vedettes qui ponguent des rôles
parce qu'ils sont des vedettes, il a nommé Stéphane Rousseau.
Puis là, tu fais...
Câline!
Stéphane, moi, je l'ai trouvé bon dans le film.
C'est vrai, peut-être qu'un acteur aurait mieux fait.
Je ne le sais pas.
C'est beaucoup moins comme ça maintenant.
Ça, par exemple, c'est vrai.
Moi, il n'y a personne qui m'a fait chier parce que j'ai joué
dans une pièce
de Michel Tremblay
jamais personne
il n'y a pas d'acteur
des sages de non-co
j'avais demandé
ce qu'il en pensait
puis lui il trouvait
que c'était bien correct
puis il dit
c'est plus de même
c'est plus aussi vrai
qu'avant
mais avant
c'était beaucoup comme ça
moi c'était Huard
qui m'avait dit ça
dans le temps
que mettons
chanteur
mettons
acteur, chanteurs, humoristes,
on a tous la même job,
c'est qu'on compte des histoires.
Mais on compte des histoires à notre façon.
Tu comptes une histoire d'un film dans une pièce de théâtre,
dans une série,
nous autres avec nos jokes,
en gros, c'est la même
job, mais
c'est comme l'équivalent des restaurants.
Tu as l'IW,
t'as le resto indien,
t'as la place à sushi.
T'sais, je sais pas.
Chris, le monde aime les règles de Troie,
ici.
C'est même pas voulu être un gag.
Ils ont ri à la troisième, tu vois.
Tu vois qu'ils ont le respect que tu veux.
On prendra pas de chance, on va rire.
La troisième, elle est supposée être drôle.
Il y a du sushi, c'est drôle.
Du riz, du poisson.
Tout était là.
C'est vrai qu'on est susceptibles.
Vraiment.
Est-ce que ça vous arrive des fois,
que les gens, après votre spectacle, vont vous voir
et font « Ah, ce bout-là, je ne l'aurais pas fait de même. »
Ils vous donnent des notes. C'est rare.
Ça n'arrive pas ça.
C'est rare.
Moi, c'est juste
en début de tournée,
comme tout le monde,
là, ils t'en parlent.
Mais c'est des amis à toi dans ce temps-là, non?
Non, c'est souvent du monde.
C'est souvent du monde de...
Ton bout là-dessus, j'ai pensé
à quoi, puis là...
Mais des fois, leur idée peut être
super bonne, mais
la plupart du temps, c'est
tu te dis, j'espère
qu'il y a une pandémie, puis je...
Je parlerai plus à ce monde-là
après le show.
Les gens, mettons, qui veulent être déplaisants, le font
généralement par écrit. En personne,
les gens sont toujours assez fins.
Mais des fois, mettons, dans un show de rodage,
des fois, les gens se disent, bien, peut-être
qu'ils veulent savoir s'il y a des choses
qui ont moins marché, selon nous.
Mais on le sait. En général, c'est fait gentiment.
Tu sais, des fois, j'ai fait un gag à un moment donné,
puis une personne a dit, je comprends que tu n'avais pas une mauvaise intention,
mais je trouve que c'est un gag
qui évoque des choses très dures. »
J'avais un gag où je nommais Guy Turcotte
dans mon show. Puis Guy Turcotte, évidemment,
tu fais juste nommer le nom, puis tu penses
à ce qu'il a fait, puis il n'y a comme rien
de plus épouvantable que ça.
Mais moi, dans ma tête, je ne riais pas de l'histoire
de Guy Turcotte. Je faisais juste un...
J'illustrais pour dire, mettons,
je parlais de
les véganes militants,
que si tu manges la viande,
c'est que tu es l'équivalent de Rocco Magnotta
qui aurait eu un enfant avec Guy Turcotte.
Mettons.
Des fois, dans la salle, j'avais des...
J'avais aussi des rires,
mais à un moment donné, les gens m'ont dit,
c'est tellement éveillé ce qu'a fait Guy Turcotte,
juste de nommer son nom, ça met unise c'est drôle magnéto il
n'y avait pas de mal à l'aise
c'est un peu drôle ce qu'il a fait
on se relaite un peu moins à magnéto mais puis en fait ce qui est mais la
personne qui me le dit le me l'a dit de façon
très respectueuse puis j'ai fait c'est intéressant comme point c'est pas fou j'ai enlevé le gag en
fait c'est pas pour ça que j'ai enlevé le gag c'est surtout pas je m'étais fait art d'un coup
que l'ex type mettons isabelle gaston d'un coup qu'elle vient voir mon à qui explique à sa part
n'a qu'à se dire en parquet ça a l'air que son show il est bon je vais aller voir ça
question de passer une soirée
pis tu dis je vais oublier mes soucis
pis là j'ai juste pensé Isabelle Gaston qui vient de revoir mon show
pis là elle entend le nom de son ex
même si je ris pas de la situation
tu fais un gag en utilisant ça
je vais l'enlever
j'imagine que toi tu fais la même chose aussi pour des gens
mais
moi c'est drôle quand tu sais que ça va blesser tu l'enlèves j'imagine que tu t'en la même chose aussi pour les jeunes. Moi, c'est drôle.
Quand tu sais que ça va blesser, tu l'enlèves.
J'imagine que tu t'en tiens quand tu sais que ça va blesser.
Moi, j'avais une joke dans ce show-là.
Je pense qu'il y a deux shows.
Surgi, Turcotte.
Puis, c'était un de mes meilleurs rires.
Mais je pense que le monde s'attend à ça de moi.
Oui, oui.
Là, le monde, ils sont comme,
« Ah, tabarnak, je ne peux pas croire qu'il y a de ça. »
Mais ils sont contents.
Mais est-ce que tu es comme ça dans la vie?
Parce que c'est vrai que tu vas loin.
Tu punches fort.
Même dès le début, je me disais,
« Oh boy, OK, lui, il va loin. »
Même tout à l'heure, j'étais assis là-bas
et tu en as lancé deux ou trois.
Je me disais, « Oh! »
Mais est-ce que t'es comme ça?
C'est tout le temps les affaires qui m'ont fait
rire dans la vie. Puis ça marchait
mieux quand j'étais jeune que là.
Quand j'étais... Mais je te parle dans la vie,
de toute façon, vu que quand j'étais petit, j'avais
vraiment un baby face.
Moi et Laurent, quand on s'est rencontrés,
j'avais 22, mais j'avais une face
de petit cul de 17 ans.
Des choses horribles. J'arrivais sur scène, le monde était comme « Ah, il a l'air gentil! » j'avais 22, mais j'avais une face de petit cul de 17 ans. Fait que, tu sais, là,
j'arrivais sur scène, le monde était comme
« Ah, il a l'air gentil! »
Puis là, c'était juste des jokes de tueurs
en série. Fait qu'il y avait
l'élément de surprise
que là, il n'y a plus. Là, je ne surprends plus
personne avec mes jokes de Rocco Magnata.
Mais... — Mais quand même, non?
— Il faut que je réinvente.
— Ça n' doit pas être évident
effectivement de ne plus avoir
cet effet de surprise là
ben ouais
mais il y a tout le temps moyen
de surprendre le monde
ça t'oblige aussi à te réinventer
c'est comme avant
quand les humoristes sacrèment très peu
si t'avais un tabarnak dans ton show
c'était un gros punch
aujourd'hui tabarnak ça ton show, c'était un gros punch. Aujourd'hui, tabarnak, ça fait purée.
Tu ne peux pas dire
que tu as juste à mettre un tabarnak
et que les gens vont être crampés.
Il n'y a plus de surprise.
Ça fait partie de la vie.
On sacre d'un téléroman.
C'est juste qu'on ne sacre pas aux nouvelles.
Ça ne surprend plus le monde.
Mesdames et messieurs, tabarnak bonsoir.
Ça aurait été bon, par exemple, pour le début... Il s'en est passé une tabarnak
aujourd'hui à Ottawa.
Au début de la pandémie,
ça aurait marché.
Au début de la pandémie,
ça aurait été le bon temps.
Mettons, le premier jour
qu'il y a eu bien des morts au Québec,
juste aujourd'hui,
on a eu une tabarnak.
Mais sans, tout le monde aurait fait
« Il a raison, Carlis! »
Alors, Colette, à la météo,
on aura du beau temps. Chris, oui!
Et le numéro complémentaire,
le tabarnak de 6.
Ah, ben,
6 boires.
Toi, Guy, t'as fait souvent de l'humour
Mais t'as jamais fait de stand-up
C'est-tu le genre d'affaire
Les gens t'écoutent plus
Non
Déjà ils m'ont oublié
Tu sais quoi faire
King
T'as-tu déjà pensé
Faire du stand-up
Ou c'est-tu quelque chose
Qui t'a déjà
Ben t'as animé un gars là
T'en as fait une fois
T'as animé un gars là
Juste pour lui
Ben j'ai déjà été ici
J'ai déjà rodé ici
C'est vrai Je t'ai vu Ouais t'as raison Mais c'était juste pour rire. J'ai déjà rodé ici. C'est vrai, je t'ai vu.
T'as raison.
C'était comme un stand-up. C'était un numéro d'ouverture de gala.
Tu racontais ta journée.
Mais c'était théâtral.
C'était plus théâtral.
Plus un peu...
Déjà, tu parlais au monde.
T'étais pas dans une pièce de théâtre.
T'étais Guy Jodoin. T'étais pas un personnage.
Sauf que j'étais pas sur une scène avec un micro
aussi solide que ce que vous pouvez faire
pis raconter des choses.
Je l'ai pas... Oui, je l'ai fait,
mettons, au Galartis. Je l'ai fait deux années
pis j'étais venu roder ici. Pis Charles Lafortune
m'avait dit, va roder. Il fallait
plusieurs fois parce que sinon tu...
Toi qui es un gars qui aime
se préparer. J'aime me préparer pis même
que souvent je demande... T'sais, il y a des tél'aime me préparer. Puis même que souvent, je demande.
Il y a des télésouffleurs.
Puis ils me disent, où tu veux ton télésouffleur?
Je fais, je n'en veux pas.
Je vais tout savoir par cœur.
Je n'ai pas de télésouffleur.
Même si c'est live, même si c'est en direct,
je n'en veux pas de télésouffleur.
Ah oui.
Bien, Galarty, c'était ça.
Je n'ai pas regardé.
J'étais vraiment avec les gens,
mais je l'avais écrit.
Ça n'a aucun bon sens.
Je fais mon jogging.
Puis je roule ça sans arrêt.
Tu imagines?
Et là, je me demandais.
Je parle bien fort.
Je fais ça.
Mais tu es chanceux
d'être capable de faire ça.
Parce que moi,
j'avais réalisé
qu'en début de carrière,
si je pratiquais trop mon texte,
j'arrivais sur scène
et j'avais l'air
de quelqu'un
qui lit sa liste d'épicerie.
J'avais aucune émotion.
C'est sûr qu'il faut
que tu mettes de la détente
et il faut que tu te mettes des...
Comment vas-tu te mettre du...
Comment? Je suis en train de dire ça.
Attends, on va se parler de stand-up, là.
Écoute, je veux bien t'aider, là, mais...
Space pose! Space pose!
Non, mais c'est vrai qu'en stand-up,
il y a un côté, des fois...
Ça dépend comment chacun travaille,
mais je sais que souvent, en humour,
tu veux pas avoir l'air de réciter un texte.
Fait que tu l'apprends pas parce que tu veux qu'il sorte spontanément.
Oui, mais on dirait que tu ne l'apprends pas assez.
Moi, je l'écris.
Moi, ce que je dis sur scène,
j'essaie que ça aille spontané le plus possible,
mais c'est tout écrit, tout, tout, tout.
Pour répondre à ta question,
j'ai fait la mise en scène deux fois.
Entre autres, de Jean-François Mercier.
Dominique Martin. Dominique Martin, deux fois. C'est vrai, c'est vrai. J'ai fait la mise en scène aussi de Fr Entre autres, de Jean-François Mercier. Dominique Martin.
Dominique Martin, deux fois.
J'ai fait la mise en scène aussi de François Mascotte, une fois.
Puis en travaillant justement avec ces gens-là,
en faisant la mise en scène, je me suis dit
« Ok, c'est tough à tabarnak. »
Est-ce que tu le fends, la mise en scène d'humour?
Moi, j'ai toujours pensé que pour un metteur en scène,
ça doit être une job crissement plate,
la mise en scène d'un humoriste.
Parce qu'un humoriste, c'est quelqu'un qui veut... C'est pour quelqu'un qui est très à l'écoute d'un metteur en scène, ça doit être une job crissement plate, la mise en scène d'un humoriste. Parce qu'un humoriste, c'est quelqu'un qui veut...
C'est pour quelqu'un qui est très à l'écoute
d'un metteur en scène. Parce que le metteur en scène
ne peut pas dire, mets tel genre d'émotion
dans telle réplique. L'humoriste va dire, non,
moi, c'est pas ça que je vais faire. C'est pas ça
que je voulais dire, alors je le dirai pas de même. Alors qu'au théâtre,
si le metteur en scène dit,
là, tu brailles, tu brailles.
Mais en humour, c'est le gars qui va...
Non, non, c'est moi qui ai écrit la joke.
J'ai l'impression...
Je sais ce que tu veux dire.
Non, mais c'est vrai, on n'est pas maléables.
J'ai l'impression qu'au théâtre,
le metteur en scène, c'est le boss.
Puis en humour, c'est l'employé.
Oui.
Tu sais?
Oui, je comprends.
Mais moi, ce que j'aimais faire,
puis je pense que les gars m'écoutaient,
c'était de les diriger.
C'est ça que j'aimais.
C'était pas nécessairement de les faire bouger sur scène.
Mais je sais que Dominique et Martin,
eux, ils ont adoré travailler avec toi parce
que mais j'étais un tyran au niveau de l'onu ouais mais je les dirigeais le
pémolite dominique il est ok je vais aller fumer le fatigué mais je sais
moment même pas la dynamique de duo des fois à moi martin me disais que mettons
un moment donné dans dans un numéro,
tu lui disais de lever sa main.
Juste ça, ça créait un effet.
J'ai épuré
avec les sacres.
Il y en avait peut-être 25
quand j'ai commencé à travailler avec eux autres.
J'ai dit, gardez-en deux.
Mais quand il les faisait, ça explosait.
Ils m'ont fait, OK, on comprend ton affaire.
Dominique et Martin,
Dominique, il se soignait tout le temps la patte
dans la vie il est super relax
Dominique il est super relax
mais sur scène
il soignait sa patte
je lui dis Dominique arrête de soigner ta patte
parce que c'est Martin qui parle
si lui est en train de dire de l'information
que toi tu vas puncher après dessus
si tu bouges ta patte j'écoute pas ce que lui dit
c'était des affaires
de base de même que je faisais.
Tu lui donnais-tu un truc pour comment pas soigner sa patte?
Non, il est assez docile.
Swing pas.
Swing pas.
Il swingait pas.
Swing pas. Couché.
Va fumer. Va fumer.
Dans ton lit.
Moi, c'est pour ça que j'avais pas
de metteur en scène
dans mon dernier show
parce que je me disais
ça sera pas le fun
fait que je vais-tu
engager mettons
un metteur en scène
mettons René Richard-Sire
mais ça serait juste
pour avoir un nom
prestigieux sur le poster
parce que dans les faits
qu'est-ce qu'il peut me dire
c'est sûr que tu parles
de la direction d'acteur
ça c'est sûr par exemple
Laurent
il y a des affaires
c'est sûr
parce que tu fais
depuis toujours mais tu sais des fois Laurent. Il y a des affaires, c'est sûr, parce que tu fais depuis toujours,
mais des fois, ça peut être juste des petites affaires.
Ça ouvre des portes, je pense.
Oui, je pense que des fois,
ça peut être des béquilles que tu vas faire.
Puis là, juste avec un œil extérieur,
de dire juste, regarde, essaye-le, vois.
Fais pas ça, fais pas ça,
puis va chercher ton rire à tel endroit.
Puis tu peux être surpris, tu sais.
Mais c'est sûr
que tu connais ta matière puis tu sais exactement où tu t'en vas. C'est plus d'ouvrir des
nouvelles portes, je pense que c'est ça que ça amène.
J'ai surtout pensé que ça ne doit pas être le fun pour un metteur en scène.
Je pense.
Mais je me trompe peut-être, mais tu sais, il doit y avoir des metteurs en scène qui
s'emmerdent un peu de dire « qu'est-ce que tu veux que je dise? Rentre à gauche,
tu es à la fin du show, sors à droite puis… »
C'est là où je te dis que ce n'est pas nécessairement de faire bouger les artistes, c'est-ce que tu veux que je dise? Rentre à gauche, tu as la fin du show, sors à droite.
C'est là où je te dis que ce n'est pas nécessairement de faire bouger les artistes,
c'est plus de les diriger.
Tu comprends, c'est comme un metteur en scène qui dirait à Louis-José, parle plus lentement.
Tu sais, mettons, quand il avait la réputation
de parler très vite, puis là, un metteur en scène
qui aurait dit, parle plus lentement, il dirait,
non, mon delivery à moi, c'est ça.
OK, mais moi, j'ai le goût de te dire, mettons, c'est lui,
il parle super vite, puis il y a un endroit précis
où tu dis, OK, ça, dis, si tes deux phrases-là,
dis-les trop lentement.
C'est sûr que moi, je suis dans la salle, je pars à rire.
Parce que je fais, voyons,
il parle vite d'habitude.
Tu sais, le rire venait de la surprise.
C'est juste de casser des rythmes, je pense.
C'est ce que j'aurais fait avec Louis-José.
Entre autres, tu viens que tu trouves des...
C'est juste d'ouvrir des portes.
C'est juste d'ouvrir d'autres
sentiers, tu sais. Puis un coup que tu t'ouvertes,
tu fais « Ah! J'avais jamais pensé! »
Tu comprends? Parce que c'est toi.
C'est toi qui est ton metteur en scène qui fait tes affaires.
Donc, tu vas aller dans tes
sécurités. Tu vas aller dans ce que tu connais.
Puis ce que tu penses qu'il va faire rire,
tu sais. Je pense.
Moi, ce que je trouve intéressant, parce que
j'ai fait ma propre mise en scène, mais je travaillais quand même avec quelqu'un
qui prenait les notes, puis je disais des affaires
si tu trouves que je dis souvent.
Des fois, on a des béquilles.
À un moment donné, je réalisais que je commençais souvent mes phrases par
« non mais ».
« Non mais ». À un moment donné,
après 12 « non mais » en deux minutes,
tu fais « ouais ». Peut-être que tu pourrais
enlever une couple de « non mais ».
Là, tu fais « ah, c'est le le fun parce que je l'aurais pas remarqué
par moi-même
parce que c'est le fun d'un oeil extérieur
parce que moi j'ai beaucoup de
mauvais tics de même
des non-mais
moi c'est plus des tics
je commence ça de mes vras avec tics
puis je m'en rends
pis des pis
puis je m'en rends pas contre
mais avant j'ai commencé à faire ça
il y a une couple d'années
que juste avant qu'on fasse
la première pis juste avant la captation
je m'enregistre 4-5 fois
pis je m'oblige de l'écouter
tu sais un coup que les jokes on dirait quand ils sont
bien rodés, t'es écoute pu
vu que tu fais, les jokes marchent
mais là les mauvais plis
reviennent, puis là, je m'écoute
juste pour
ma guère.
Je l'ai fait
fin janvier,
puis
écouter un show
d'une heure et demie
m'a pris à peu près cinq heures
parce que j'écoutais
et là, j'étais comme
tabarnak, je me tapais
ses nerfs.
Tu remarques
toutes les...
Quand tu t'écoutes, tu fais
tabarnak, si tu l'avais dit de même,
c'est mille fois plus drôle.
Il y a de quoi
d'humilier,
d'écouter quelque chose, faire Christ d'innocent
mais l'innocent c'est toi
mais penses-tu
que c'est mettons
l'envers de la médaille de pas trop apprendre
ses textes parce que tu veux être spontané
fait que t'es plus spontané mais comme
tu fais pas ton texte mot à mot
tu rajoutes des mots dans ton
delivery parce que tu improvises.
Sûrement.
Dans le fond, les t'sais et les mets
sont...
Les t'sais et les mets...
Ils ne sont pas écrits, eux autres.
Non, c'est ça.
Ils sont le prix à payer
pour que ça soit naturel.
Oui, oui.
Là, je suis déprimé.
Chuck, j'irais avec des questions.
Oui, oui, énormément.
Parce que je suis sûr qu'il doit y avoir beaucoup, beaucoup, beaucoup de questions.
C'est incroyable.
Beaucoup, beaucoup de bonnes questions.
Beaucoup de questions pertinentes.
Vous n'en faites pas dans le chat.
On va parler de galaxies.
Mais avant, on aurait un certain...
Galaxie,
une Galaxie près de chez vous
ou la chaîne Galaxie?
La chaîne Galaxie.
Se réinviter au trône.
La chaîne Galaxie,
on a vu...
L'estie de poste de jazz.
Ou peut-être le quiz
qui était animé
par Réal Jiguerre
à l'époque,
qui s'appelait Galaxie.
Non,
mais il y aurait
un certain Bruno Blanchet
qui se serait infiltré dans le chat
et qui aurait posé une question pour toi, Guy.
Ça, c'est très drôle.
C'est le vrai.
Le meilleur moment qu'on a vécu ensemble
sur le plateau
et comment on s'est rencontrés.
Il sent que le public va adorer cette histoire-là.
Donc, toi et Bruno Blanchet.
À quel moment?
C'est vraiment Bruno qui parle?
Malheureusement, on ne peut pas avoir la preuve,
savoir si c'est vraiment lui,
mais comment ça a été ta rencontre avec lui?
Mardi, c'est quoi la température en Thaïlande en ce moment?
Il a-tu écrit en thaïlandais?
Non, mais Bruno, ce qui est particulier,
en tout cas, ce qui me faisait rire de Bruno,
moi, je le connais,
on est vraiment très différents, Bruno et moi.
Puis c'est lui qui écrivait les textes.
Ça, c'est assez spécial parce que
tu ne sais pas d'où ça sort. C'est vraiment
absurde ce qu'il écrit. C'est solidement
absurde puis c'est bien ficelé.
Et il me disait, il avait écrit une affaire,
c'était deux gars puis
c'était des petits oiseaux.
On parlait en oiseau.
Il avait écrit des pites. Je ne sais pas
ce qu'il avait fumé, mais il y avait des pites.
Moi, sur ma feuille, c'était comme pite, pite, pite, pite,
pite, pite, pite, pite, pite.
Lui, il répondait pite, pite, pite, pite, pite, pite, pite.
Moi, tu le sais, mes couleurs,
le jaune, le vert, le bleu, le rouge.
Il a écrit juste des pites.
Là, je me suis dit,
ces deux-là, il les a mis collés.
J'imagine que quand c'est collé, c'est pite, pite,
c'est plus vite.
Pite, pite.
Puis là, il y en a trois séparés.
Pit-pit, pit, pit, pit.
J'ai tout appris, vraiment.
Je travaillais fort, puis je connaissais
mes pit-pit. Parce que je me disais, lui,
il a écrit ça, donc il y a
une raison pourquoi il a écrit des pit-pit.
Et là, je suis arrivé le jour même, j'ai dit,
veux-tu qu'on fasse une italienne?
Mais une italienne, c'est dire
notre texte.
On s'entend que moi, je fais des pittes,
puis il fait des pittes.
Je vais bien, on va faire notre italienne ensemble.
Ça leur a été malade que pendant l'italienne,
il y en ait un ou deux qui fassent « C'est quoi ma réplique? »
Je ne me rappelle pas.
J'avais-tu trois pittes ou quatre pittes?
Je ne me rappelle plus.
On n'est pas loin de ça.
Moi, je commence, j'ai appris.
Toi, tu faisais les vrais pittes-pittes. Je faisais vraiment ce qu'il y avait écrit. Je connaissais mes pittes que moi je commence, j'ai appris et suite. » C'est vraiment « pit, pit ».
Tu en avais trois.
Tu en as trois plus longs.
Puis tu en as trois collés.
C'est vraiment « pit, pit, pit, pit, pit, pit. »
Tu me fais ça parce que sinon ça me mêle.
Sinon ça me fourre.
Moi, j'attends le « pit, pit, pit »
pour dire mon « pit, pit, pit, pit ».
Tu imagines la face de Bruno qui fait J'attends le pit-pit-pit pour dire mon pit. Pit-pit-pit.
Tu imagines la face de Bruno qui fait...
Il ne se souvient même plus de l'avoir écrit.
Puis là, je le dirigeais comme ça.
Mais est-ce qu'il t'a dit...
J'avais écrit n'importe quoi.
Non, ça, Bruno, il ne faisait pas ça.
Non, il disait OK, all right.
Puis souvent, il y a quelqu'un qui venait me voir
et il disait, peux-tu justement faire une italienne
avec Bruno? Parce que Bruno, il était dans un coin,
mais juste, mettons,
le mur est là, il était de même,
puis il ne bougeait pas.
Je me disais, il doit penser.
J'allais le voir et je faisais, viens Bruno,
viens, on va.
Je prenais Bruno, je l'amenais dans un coin,
je le mettais devant moi et on faisait nos italiennes.
Il fallait vraiment que je l'amène
on appelle ça une italienne
pour les gens qui s'affrontent, c'est parce qu'on répète notre texte
sans émotion
c'est comme si on parlait comme des italiens qui parlent vite
c'est pour ça, je pense que oui
puis on fait juste dire les mots, ils n'ont pas toute l'intention
Bruno c'est un peu de même que je l'ai rencontré
entre autres, mais c'est
quelqu'un qui est, mais ce que j'aime de son humour
c'est que c'est de l'absurde,
mais c'est de l'absurde qui est bien bouclé.
C'est pas juste, je me mets une carotte dans l'oreille,
puis c'est drôle.
Non, non, il y a toujours...
Ça suit ses affaires.
Moi, en tout cas, je comprends.
À un moment donné, il y avait un sketch,
tu faisais une mousse de nombril.
Oui.
Puis vous chantiez une toune, reggae.
Oui, c'était la mousse de nombril.
La mousse de reggae.
Non, la mousse de nombril.
C'est la mousse de nombril.
C'est reggae.
C'est reggae.
La mousse de nombril. La mousse de nombril. C'est... Non, la mousse de nombril, c'est... La mousse de nombril, c'est régué. C'est régué. La mousse de nombril, c'est régué.
C'est régué.
Mais à un moment donné, vous faisiez les coucous.
Les coucous, c'est...
Allô, toi!
Allô, coucou!
Je suis content de te voir.
Puis là, à un moment donné, on va jouer au lunetier,
à l'optoblaitrice, et là, lui, moment donné, on va jouer au lunetier, à l'optoblétriste.
Et là, lui, il se couchait par terre et il faisait le nez.
Et toi, tu faisais les lunettes.
Et tu t'assoyais sur sa face.
« Oh, comme je vois bien maintenant avec les lunettes! » Non, mais ça, ça n'avait aucun bon sens.
Je vous rappelle, on était à Canal Famille.
Oui, oui, oui.
Et là, les textes passaient. Je ne sais pas on était à Canal Famille. Oui, oui, oui. Et là, les textes
passaient. Je ne sais pas comment ça a réussi à passer.
Puis c'est ça le but, hein, quand tu es
à Canal Famille. On essayait tout le temps d'avoir comme deux,
trois... C'était vraiment...
Non, mais écoute, on joue à Farah.
Il dit, viens... Ah oui!
Ça s'appelle les coucous, là. Un, c'est K-O-U, K-O-U.
L'autre, c'est C-O-U, C-O-U.
Là, il dit, ah oui, viens, on va jouer
à Farah. Le Farah. Oui, Farah les lunettes. Il se couche à terre. C'est OU, là. C'est OU, c'est OU. Là, il dit, « Ah oui, viens, on va jouer à Farah. »
Le Farah.
Oui, Farah les lunettes.
Il se couche à terre.
C'est exactement ça.
Il dit, « Allez, viens. »
Il dit, « Moi, je vais être la face.
Et toi, tu vas être les lunettes.
Allez, viens t'asseoir dans ma face. »
Puis là, il était couché à terre.
Puis là, il est couché à terre.
Puis moi, je m'assois dans sa face.
Puis là, je fais, « Non, non. » Puis là, j'ai comme un malaise de coucou. et moi, je m'assois dans sa face. Puis là, je fais... Non, puis là,
j'ai comme un malaise
de coucou qui fait
non, on va trop loin là.
Tu sais...
Ça, on rappelle
que c'est Canal Famille.
Il y en a un autre.
Attends, j'écoute
un autre.
Les coucous encore.
Et mon ami,
je me dis,
je ne peux pas croire
que celui-là,
je pense que c'était avec Stéphane Crête
parce que Stéphane il a fait des coucous
et là, Stéphane
Stéphane il est comme
de même, il a comme le petit
cul nésaire, puis il dit
moi je suis le soleil
en tout cas
il y en a un qui est debout qui le fait soleil
puis l'autre il est à terre, puis il fait
je le sais pas, genre l'herbe ou je ne sais pas trop,
puis il fait, allez, puis là, tu as l'autre en arrière avec une gourde,
puis là, ça fait, ah, je suis à soleil,
et je vais te... Puis l'autre, il dit, bronze-moi,
bronze-moi.
Ah!
Ah, calisse!
Calisse!
Mais à chaque fois, je me dis, OK, on fait ça,
on est en famille, tout va bien aller, ça passe bien.
C'est correct, c'est correct.
Il n'y avait pas encore les moyens de se payer des avocats
qui lisent les textes avant.
Moi, j'ai l'impression, par exemple,
souvent, les meilleurs shows pour enfants,
c'est des shows que c'est juste les enfants
puis les fumeux de potes qui trippent dessus.
Oui.
Mais c'était souvent ça aussi.
Comme ça, ce sketch-là,
c'était clairement juste pour du monde gelé.
Mais il y avait du monde du cégep
souvent qui nous regardait.
Moi, j'étais en gardé au cégep.
On a trippé.
T'écoutais le Canal Famille.
C'était super. Un petit joint.
On trippait.
C'est cool.
Juste le nom,
les coucous, ça sonne.
Ça faisait boingé, boingé, boingé, boingé, boingé, boingé, boingé. Ça partait de même. Il était en collant. juste le nom les coucous les coucous à sa salle à sa fête bonnier baigné
baigné baigné baigné baigné baigné baigné baigné baigné baigné baigné baigné
collant c'est en collage en de one piece avec juste un trou pour la face c'est
mon idée par exemple tu as un manet c'est que manet il sort ça il dit on est
en brainstorm puis on fait qu'est ce qui serait drôle c'est pour nous c'est à on
va faire une émission pour enfants parce que on ne tue j'en ai joué beaucoup d'émissions dans les émissions pour enfants on s'est offerce qui serait drôle? On va faire une émission pour enfants. J'en ai joué beaucoup
dans des émissions pour enfants.
On va faire une émission pour enfants, mais avec du contenu d'adulte.
C'est ça qui nous faisait rire.
On va parler de parapsychologie
aujourd'hui. La parapsychologie.
Tu sais, Mané,
ça va loin.
On dirait qu'on ne peut plus dire ce qu'on disait.
Il y en a un qui avait comme... On jouait à l'Afrique.
On était en Afrique. Il y plus dire ce qu'on disait. Il y en a un qui avait comme... On jouait à l'Afrique, puis on était en Afrique,
puis il y avait comme des mouches dans la face.
Lui, il était...
C'est Bruno, là.
Moi, je reprenais les textes que je le faisais,
mais je me disais, c'est quand même weird.
Tu sais, c'est...
Mais c'est où que vous vous êtes rencontrés?
C'est Gilbert Dumas,
qui, lui, travaillait sur le sketch show, entre autres, qui est un directeur d'acteurs, qui avait rencontré. C'est Gilbert Dumas qui, lui, travaillait sur le sketch show, entre autres,
qui est un directeur d'acteurs, qui avait rencontré Bruno. Puis Bruno avait envoyé
un genre de CV vidéo de quinzaine de minutes. Puis il m'a appelé, Gilbert, puis il a dit
« Hey, j'aimerais ça que tu vois, c'est un nouveau gars qui s'appelle Bruno Blanchet.
Puis il y a un genre de… Puis moi, ça va être dix ans que je travaillais, j'avais
fait des pirates, j'avais fait différentes affaires.
Puis j'ai pris une de ces cassettes, j'ai regardé, et là,
j'ai ri instantanément. Comme un gros
monsieur tout dégueulasse, habillé en rouge,
puis qui monte dans un escabeau, puis qui va
placer une caméra. Mais tout
me faisait rire dans ce qu'il y avait là-dedans.
C'était un peu comme Jean Leloup.
Oui, non, c'est exactement Jean Leloup.
Il y a une piste que tu fais.
Il n'y a jamais personne qui est allé là.
Il y a du monde qui a fait de l'humour
absurde, mais lui, il est encore plus
champ à gauche que tout ce que j'avais vu.
On est-tu vieux, mon oncle, ou viens m'attendre
si on dit « Aujourd'hui, ça ne pourrait plus se faire ».
Il me semble, on voit les émissions.
On est juste, mon oncle,
si on dit « Ça ne peut plus se faire
à cause des races ».
On dirait que pas tout. Ça peut plus se faire à cause des races.
Mais tu sais,
on dirait que ça prend un poste de TV
qui a zéro budget.
Probablement qu'il n'y a pas d'avocat
qui lise les textes. Mais aujourd'hui,
les émissions
sont bonnes, les émissions. J'en écoute
des émissions pour enfants, comme
les hommes préhistoriques, les sapiens. Mes enfants adorent ça. J'écouteoute des émissions pour enfants comme, mettons, les hommes préhistoriques,
les sapiens. Mes enfants adorent ça.
J'écoute ça. Je trouve que c'est bien fait.
C'est bien écrit. C'est bien joué.
Mais tu fais... Il n'y a pas la
folie que vous aviez.
La folie et la liberté
maintenant, elle est
sur le web. Le défaut,
c'est que les nouveaux n'ont pas
le budget que, mettons...
Ça, vous aviez un vrai budget.
Tandis que...
Mais pas comparé, mettons...
Je te jure, Canal Family...
Mais ça devait être mieux que quelqu'un
sur le web en ce moment.
Ça dépend qui sur le web.
Non, mais mettons quelqu'un qui part.
Mettons Bruno Blanchet
et toi, vous partez ça.
Mettons la version de vous autres
dans 20 ans, là, sur le web,
c'est pas super payant.
Mais le web peut devenir très payant.
Ben, c'était pas payant.
C'était pas...
Il y avait pas grand budget.
C'était sûrement payé des peanuts,
mais je veux dire, le web, c'est zéro.
Non, je comprends. T'as raison. C'était pas Mike payé des peanuts, mais je veux dire, le web, c'est zéro. Non, non, non, je comprends. T'as raison.
C'était pas Mike Ward.
Hé, tu me déranges!
Non, non, je veux pas être saliste.
C'est bon, merci beaucoup.
C'est bon, c'est bon.
Hé, toi, t'es en train de déteindre
chez moi, là. Il y a quelque chose
qui se passe, là. Non, merci, je fais des blagues.
Je veux pas être saliste, pas mal.
Tu peux pas être saliste, Guy.
Tu ne sors jamais.
Qu'est-ce que je fais ce soir?
C'est un soir que ça se passe, la liste.
C'est la liste ce soir!
Je reviens avec une autre question.
Bien sûr, bien sûr.
Je vais en poser une pour le renfort en fait oui oui est ce que tu as fait que quelques chansons humoristiques récemment est ce que tu comptes en faire
d'autres éventuellement est ce que tu es là où est ce que tu en es là dedans
processus des chansons humoristiques j'en ai tout le temps dans mes shows un
peu effectivement dans mon show déplaire qui est en pause il me restait j'en 8 représentation
ça fait chier mais en plus c'était des salles tripantes et je m'en retourne jouer à québec
trois rivières c'est des places où j'aime aller jouer il faut rapidement et quand elle vous les
avez mis comme un an plus tard il y en a qui avaient il y en a qui ont été remis je pense
à l'automne puis le bain çais, je pense, à l'automne.
Puis là, ça ne marchera pas non plus à l'automne.
On va peut-être aller en 2021, je ne sais pas trop.
J'ai toujours des tunes dans mes shows.
Est-ce que je ferai un nouvel album?
C'est possible.
En ce moment, je travaille sur des vraies tunes.
J'écris des tunes.
Oui, j'écris des tunes sérieuses.
Des tunes même un peu décrissantes.
Dans quel genre? C'est plus acoustique sérieuses. Des tunes même un peu décrissantes. Dans quel genre?
C'est plus acoustique.
Je compose mes tunes souvent à guitare
ou au ukulélé en ce moment.
Je trippe ukulélé.
J'écris mes tunes au ukulélé.
Je m'enregistre, mettons, sur mon iPad.
Je me branche.
J'ai un micro d'assez bonne qualité,
mais pour brancher dans un iPad.
Puis je m'enregistre.
J'envoie ça à Éric Deranlot,
qui est un musicien,
un ancien guitariste de mes aïeux,
que je connais depuis des années à cause de l'impro.
Dans le temps, dans l'impro, puis c'était un des frères Filler.
Oui, ça se peut.
Il a fallu animer une soirée du monde,
puis c'était les frères Filler qui faisaient les walk-ins.
Oui, c'est ça.
On se connaît depuis le début de ma carrière.
J'y envoie mes tunes, puis j'ai dit,
trouve-moi des arrangements avec ça.
Il me renvoie des affaires.
Il a rajouté de la guitare, il a rajouté de la bass.
Puis on va probablement sortir un album de jeux de tunes,
de vraies tunes, sérieuses.
Ah, c'est cool, ça.
Sinon, j'ai des idées de tunes niaiseuses aussi.
Ça reste toujours là.
Mais là, j'avais en tête, je voulais faire un album
« Country »
en duo avec Marie-Hélène Thiber.
Parce que
Marie-Hélène, on est
très amis, et c'est une fille qui a un sens
de l'humour écœurant, et c'est une fille
très intelligente.
Ça serait malade, excusez-moi de couper là, mais que
toutes vos tounes ont rapport
à Guillaume Wagner.
Qui a fait assez vite de tounes sur Guillaume Wagner. Mais a fait assez vite de tonnes sur Guillaume Wagner.
Mais ça me serait drôle.
Ça pourrait être drôle.
Mais j'ai commencé à écrire des chansons
en duo,
country, humoristique,
assez cave, évidemment.
Mon but à moi, c'est d'y faire chanter
des affaires qu'elle n'aurait jamais pensées.
Peut-être que ça ne se fera jamais.
On s'en éjasé à un moment donné,
puis elle était welling.
Parce qu'à un moment donné,
je lui avais demandé de chanter sur mon album
« Laurent Paquin chante Laurent Paquin »,
puis elle avait refusé parce qu'elle se disait
« C'est trop, c'est la chanson, le refrain,
je chante que j'ai une grosse graine. »
Tu sais, mais c'est pas...
Connais-tu la toune, Mike? Mais tu sais, je dis...
Ben, je savais que t'avais une grosse graine,
mais je savais pas qu'il y avait une chanson.
Non, mais...
C'est parce que c'est une chanson, au début, tu sais,
ça a l'air d'une vraie toune parce que je dis, mettons,
je suis peut-être pas le plus beau ni le plus intelligent,
je suis peut-être pas un héros, j'ai peut-être même
pas de talent, oui, mais j'ai une grosse graine.
Ah oui, oui, oui.
Et là, le deuxième couplet, c'est une fille qui embarque
et qui chante « T'es pas
intéressant, t'es pas vraiment joli,
t'es même pas séduisant ou simplement
gentil, oui mais, t'as une
grosse graine. » J'avais demandé à
Marie-Hélène et elle a trouvé ça très, très drôle
mais elle avait comme pas eu le goth, ça s'est dit.
Ah, c'est vrai, ça aurait été malade.
Ça aurait été malade.
Quand Marie-Hélène a dit non,
j'ai demandé à Annie Villeneuve...
Qui a dit non.
Qui a dit non aussi.
J'ai demandé à Suzy Villeneuve qui a dit non.
J'ai demandé à Aline Donnelly qui a dit non.
Diane Dufresne a dit non, non, non.
Finalement, c'était Wilfred.
Non, mais...
Finalement, c'est France d'amour qui l'a fait.
Mais j'ai été honnête parce qu'elle m'a demandé.
J'ai dit, il faut que je te le dise.
Parce que si jamais ça se dit,
qu'elle sache qu'elle n'était pas le premier choix.
Pas parce que je voulais qu'elle sente
qu'elle n'était pas le premier choix.
Mais je voulais qu'elle le sache
parce que ça aurait été ingrat pour elle
d'apprendre par quelqu'un.
OK, il avait demandé à deux autres personnes avant moi.
Je lui ai dit, mais France,
elle a son sacré de l'image qu'elle pouvait avoir.
Elle trouvait ça juste niaiseux et drôle.
Elle l'a fait. C'est super bon.
Marie-Hélène m'avait dit après
qu'elle avait regretté. J'aurais dû avoir le goût de le faire.
C'est parce que quand tu joues,
quand tu as une image, tu as un public.
Elle ne voulait pas que son public
dise, je suis très déçu de vous,
Mme Thibert, vous n'auriez pas dû chanter des niaiseries.
Des fois, des affaires de même, comme une affaire Mme Thibert, vous n'auriez pas dû chanter des niaiseries. » Mais des fois, des affaires de même,
tu sais, comme une affaire de même, pour vrai,
ça n'aurait pas nuité sa réputation,
parce que c'est tellement innocent
qu'il n'y a personne qui peut être
choqué par « Là, là, je ne comprends pas
son choix de carrière. »
Oui, tu serais surpris, je pense, non?
Non? Je pense que le monde
qui serait choqué par ça, tu ne les veux pas
comme public, je pense. Moi, c'est le même, j'ai tout le temps vu mes affaires ça t'es veux pas comme public je pense
moi c'est le même j'ai tout le temps vu mes affaires
c'est peut-être pour ça que je me mets tout le temps dans la marde
mais tu sais
t'as raison là-dessus
pourquoi tu devrais pas faire ça
mais je te veux pas comme public
t'as pas le même public qu'il y a Marie-Hélène
un peu on a pas mal le même public
c'est pas mal pareil
c'est pareil c'est pareil public qui est Marie-Hélène. Un peu, on a pas mal le même public.
C'est pareil, pareil.
Mais non, mais tu sais, quelqu'un qui t'aime pas pour les bonnes raisons aussi,
tu te béganes. Ah, ça c'est dégueulasse.
C'est la pire chose. N'importe qui qui fait de l'humour
un peu trash, surtout dans les
premières années. Là, Astaire,
mon public, je l'aime. Je pense
que c'est à cause du podcast.
Mais pourquoi tu dis Astaire? C'est parce cause du podcast mais pour les astres mais ce
parce qu'au début il y avait la moitié du monde qui m'aimait mais qui m'aimait
pour les mauvaises raisons des mais pourquoi je sais juste parce que vulgaire
ok ok t'as comme la tabarnak estime tôt je t'aime en esti place temps on peut
plus rien dire puis le me disait toutes les affaires qu'on ne peut plus dire. Puis j'étais comme, « Eh non, ferme ta gueule! » « Si tu veux pas... »
Tu sais, oui, c'est ça.
Un moment donné, j'avais fait un ménage dans mon public.
J'avais vu que j'avais des commentaires racistes.
Il semble de devoir être à la porte.
« Non, pas vous! Non, pas vous! Non, pas toi! »
Mais dans les premières années de Facebook,
j'avais vu que j'avais souvent
des commentaires racistes.
Puis là, j'avais juste écrit
un long statut,
juste, genre, si t'as déjà
dit ça, t'as déjà fait ça, je te veux
pas dans mon public. Va ailleurs.
On chiale tout le temps
qu'il y a trop d'humoristes. Il y en a
beaucoup qui font de l'humour vulgaire.
Va donner tes hostilités
racistes à eux autres.
Puis, j'ai eu bien du monde.
« Oh, tabarnak, tu vas me perdre! »
Puis j'étais comme « Bien, je viens de te dire, je te veux pas, hosti! »
Puis,
j'avais fait comme un préménage.
Puis après, le podcast a fait
un vrai ménage.
Je veux que, tu sais, le monde,
c'est le vrai moi, tu sais.
Bien, moi, je recevais, c'est le vrai moi. Moi,
je n'ai jamais été aussi
controversé que toi, mais j'en suis
aussi. À un moment donné,
je fais un numéro hommage à Jean-Marc Parent où je sac
beaucoup parce que je fais le gars qui est
en maudit contre Jean-Marc. Le numéro s'appelait
« Va chier, Jean-Marc ». C'était un bon
numéro. J'étais bien fier de ce numéro-là
parce que le numéro commençait.
Je disais, nous autres,
on se paye des séances de photos, du maquillage. Ça dure des heures.
C'est interminable. Toi, c'est ton dernier poster.
Tu n'es même pas là. Ils ont mis
un criss de fauteuil. Je suis en tabarnak
après lui parce qu'il a vendu 300 000 billets.
Moi, je me fends le cul.
C'était ça l'idée du numéro.
Je suis très déçu. Vous sacrez beaucoup.
Pourquoi tant de vulgarité?
Quand quelqu'un me dit « Je vous aimais
parce que vous n'étiez pas vulgaire. »
À chaque fois, je me dis tout le temps
« Mais tu m'aimais pas pour les bonnes raisons.
Tu m'aimes pour quelque chose que je ne suis pas.
Moi, je veux que tu m'aimes parce que tu me trouves drôle,
pas parce que je ne te dérange pas. »
Moi aussi, j'ai commencé à épurer,
j'espère épurer un petit peu mon public aussi pour me dire mais
là si tu viens me voir puis que tu es offusqué parce que j'ai fait une joke un peu plus cru ben
calice viens plus me voir parce que pour vrai ça va être ça moi j'ai envie de j'ai envie de
me laisser aller un peu plus moi je suis d'accord avec toi à 100% sauf que tu as dit le mot calice fait que je viens de décrocher mais tu sais quelqu'un qui dit tu viens de me perdre pis tu fais viens de me perdre je perds avant je t'aimais aussitôt que le monde dit avant je t'aimais
tu viens de me perdre pis t'es comme c'est de même je t'ai perdu juste ça pris ça
t'es vraiment face à la perte ça se peut que ton amour était pas très solide
mais tu sais moi j'ai reçu dans un mes shows, l'autre show d'avant,
je faisais des blagues sur la Flat Earth Society.
À l'époque, il y avait...
Là, il y a un regain de la Flat Earth Society.
C'est vrai?
Il y a plus de gens maintenant
qui pensent que la Terre est plate
parce qu'il y a des réseaux,
puis le monde en parle.
Puis là, avec l'Internet...
Moi, quand j'ai fait mes premières jokes là-dessus,
c'était...
Moi, dans ma tête, là,
c'était une idée absurde.
Ça ne se pouvait pas que des gens soient assez caves, mais j'entendais dire que ça existait. Fait que dans ma tête, c'était une idée absurde. Ça ne se pouvait pas que des gens soient assez caves,
mais j'entendais dire que ça existait.
Dans ma tête, c'était
« Ah, c'est drôle, je vais faire des jokes là-dessus. »
Pour moi, je parlais des gens super intelligents
et des gens super caves.
Je disais « Il est super épais, c'est ça,
c'est ceux qui pensent que la Terre est plate. »
J'ai reçu des messages d'insultes pour ça.
Je les insultais dans mon show.
C'est normal, mais j'ai fait
« Les gars, tu vas en perdre une gang parce qu'on est nombreux à croire que la Terre est plate. » J'ai fait « Ben, men, je les insultais dans mon show. Ça fait que c'est normal, mais j'ai fait, les gars, tu vas en perdre une gang
parce qu'on est nombreux à croire que la terre est plate.
J'ai fait, ben, men, venez pas voir mes shows.
C'est tout. Il y a un des anciens
leaders du Flat Earth Society
qui est Matthew Boylan, qui était
un humoriste montréalais
qu'il avait fait
en route vers mon premier galop la première
année. Il est super drôle
comme gars. Vraiment, vraiment drôle.
Moi, j'avais entendu, je sais pas si c'est une légende urbaine,
mais que le gars qui a parti la Flat Earth Society,
il l'a fait de façon
ironique. Comme une joke.
Puis que c'est ça. Puis que les gens ont...
Il y a des gens qui ont commencé à faire
«C'est pas fou, ça?»
Je sais pas si c'est vrai.
Mais pourquoi tu passes ça?
effectivement je le sais pas
il y en a qui se partent d'une boulangerie
il y en a qui se comprennent
ça prend des projets
ça c'est vrai
trouve-toi des projets
as-tu d'autres questions? oui, d'autres questions en fait ça c'est vrai ça ok c'est un projet c'est un AB ok trouve toi des projets oui
as-tu d'autres questions?
oui oui
d'autres questions en fait
le tiers des questions
c'est à propos de Galaxy
donc
il y a beaucoup de gens
qui ont beaucoup de questions
à propos de Galaxy
y'a-tu un prochain film
qui s'en vient?
on va-tu répondre à ça déjà?
ça c'est pas mal confirmé
par Claude Legault
ça avait déjà été confirmé
dans les nouvelles
c'était un travail
mais
bon premièrement
juste régler quelque chose
il y a beaucoup de gens qui pensent...
Est-ce que Charles Pattenholt est ton plus grand rôle,
Guy, à date, dans ta carrière?
Plus grand rôle? Oui.
Je pense que c'est le plus marquant, ça, c'est clair.
Parce qu'il y a des gens, des fois,
qui viennent me voir et ils disent,
« Excuse-moi, est-ce que tu peux me faire un nombrade? »
Les premières fois, je faisais...
Pour les gens qui ne le savent pas, qu'est-ce qu'un nombrade?
Un nombrade.
Je fais...
Non, Brad.
Comment je me place?
OK, tu veux vraiment que...
Parce qu'un nom Brad, c'est taper sur l'épaule
puis Brad, il tombe à terre.
La première fois, je vais te le faire.
C'est une fille.
Le gars en arrière a fait, moi aussi après peut-être.
Je veux... puis c'était une fille, puis le gars en arrière a fait « Ah, moi aussi après peut-être. »
« Mettez-vous en rang, tu sais. »
Il y avait deux non-brades à faire, puis là, je me suis dit « Ah, tant qu'à faire ça, engueule-moi. »
Là, il commençait à m'engueuler.
Là, j'ai dit « Engueule-moi. »
« Mais je ne peux pas t'engueuler. »
« Oui, Brad, il m'engueule. » « Ben'ai dit, engueule-moi. Ben, je peux pas t'engueuler. Ben oui, Brad, il m'engueule, tu sais.
Ben là, t'es un gros...
Non, Brad.
Pis là, une des premières fois,
le gars, il a tombé, paf, sur les genoux, tu sais.
Pis il a fait...
Ah!
Pis je dis, qu'est-ce qu'il y a?
Ah, j'ai les genoux finis.
Mais je n'étais pas obligé de tomber sur les genoux, tu sais.
Fait que là, je l'ai aidé à relever.
Pis ça m'arrive souvent, faire des non-brads.
Pis le monde tombe, tu sais, pis je fais... Non nombrades, puis le monton, tu sais, me fait...
Nombrade, puis...
Nombrade, puis...
Quand t'es rendu là,
oui, tu peux dire que c'est comme un grand rôle.
Ce qui est formidable, c'est d'avoir joué
des émissions pour enfants,
c'est que t'as marqué du monde pour la vie.
Je vois dans un télé-roman pour adultes
qui a marqué, on s'en rappelle, mais
quand c'est pour enfants,
c'est magique.
C'est sûr que moi, j'ai écouté Galaxy, évidemment pas quand j'étais enfant,
mais je comprends l'intérêt.
Tu sais, tous tes proverbes, forcément, ton personnage,
il y avait tout le temps des astuces de proverbes.
Je suis une...
Vous savez, j'ai...
J'ai...
Enfin, oui,
ce que j'essaie de dire, c'est...
La nuit.
La nuit porte...
Porte de garage.
D'ailleurs, il y a quelqu'un...
D'ailleurs, il y a quelqu'un qui est venu me voir
à mon livre et m'a dit, peux-tu me faire la nuit porte de garage?
Oui, la nuit porte...
Porte de garage. J'ai fait ça.
La personne m'a dit « Ah non. »
Je dis « Quoi, non? »
« Mais c'est porte, porte, porte de garage. »
Je dis « OK, il y en a trois. »
« OK, moi, ça va toujours. »
Il y a un autre truc.
Il y a une sorte de feuille avec du rouge et du bleu.
À un moment donné, quelqu'un m'a dit
« Peux-tu faire le capitaine Panot? »
Je dis « Oui. »
Je fais ça.
Je suis le cabinet de Charles Bonneau.
« Ah, tu t'arrêtes. »
C'est pareil.
Mais oui, c'est moi.
Moi, j'aimais bien
« Rome ne s'est pas bâtie
en criant lapin,
je ne boirai pas de ton eau. »
Ça, c'est vraiment les phrases de
« Et là, je lève mon chapeau à Claude Legault
et Pierre-Yves Bernard. »
C'est eux autres qui ont créé ça.
Nous autres, on s'amuse après dedans,
mais c'est eux autres vraiment qui ont créé cette série-là.
Mais est-ce que ce rôle-là est plus important,
tu penses, dans l'esprit des gens,
que ton film de Bernard Raymond?
Bien, je pense que...
J'allais répondre.
Non, mais dans le sens que...
Qui était excellent, soit dit en passant.
Non, non, mais c'est vrai. C'est juste qu'on le sait que c'est... Moins vu, dans le sens que les gens l dit en passant non non c'est vrai
c'est juste qu'on le sait
que c'est moins vu
dans le sens
que nous en avons moins vu
mais on n'est pas
à la même place non plus
non non non
mais
c'est quoi la réponse?
il n'y en a pas
c'est différent
ça serait le fun
dans une galaxie
près de chez vous
qu'il y ait une planète
que c'est un flat earth
tu sais
c'est comme
comme
comme un l'équivalent
d'un demi-lune.
C'est que
le bas est rond,
mais le top est juste...
Ah! Il y a une association
qui dit que leur planète est ronde.
Qu'eux autres font, voyons!
C'est une minorité,
mettons.
C'est marrant. Mais c'est une minorité, mettons. Oui, c'est ça.
Des épées.
Oui, prochaine question.
Les questions sont bonnes, je trouve.
Elles sont excellentes.
Puis, elles sont très, très pointues aussi.
On parle de rôle assez loin.
C'est Galaxie, oui.
C'est des doggies.
C'est des gens qui trippent le solide de Galaxie.
Prochaine question.
Est-ce que tu peux nous dire quoi que ce soit sur le troisième film où
on est trop loin de...
Je peux-tu répondre?
Oui, j'aimerais ça que tu répondes là-dessus.
Mettons qu'on te pose la question, tu répondrais quoi?
Mais pour vrai,
non, c'est juste pour le gag.
Ça, ça intéresse
vraiment le monde.
Est-ce que tu l'équipages déjà?
Je peux même pas... Qu'est-ce que tout l'équipage déjà? Je ne peux même pas...
Qu'est-ce que je peux dire?
Non, je ne peux même pas rien dire.
C'est sûr que Claude m'en parle.
Petrolia, Valence, Brad.
Brad ne peut pas ne pas être là.
D'après moi, tout le monde va être là.
D'après moi, ceux qui étaient là
dans les deux derniers films vont être là.
Parce que tout le monde veut être dans ce...
Le scope que je peux vous donner...
Y'a-tu des anciens personnages qui reviennent?
Mais je le sais pas. Ça, je le sais pas du tout du tout.
Chris, tu réponds!
Ah, tu le sais!
Non, je le sais pas.
Ah, tu le sais! Non, je le sais pas.
Tu mens! C'est toi le tricheur!
Non, non, avoue-le, Guy,
que Falbo revient.
Que quoi?
Avoue que Falbo ou Mirabella vont revenir.
Ça serait bien le fun.
C'est le premier à vouloir qu'ils reviennent,
naturellement.
C'est sûr que Claude nous en parle souvent.
Il trippe.
Il est content.
Les comédiens, il y en a qui ont quitté la série.
C'était leur choix professionnel. Parce'il y avait d'autres rôles
ou je sais pas quoi
puis qu'ils ont regretté
parce que moi je le sais
Pascal qui jouait
dans les premières divisions
Pascal mon petit
elle a regretté un peu
d'avoir quitté la série
oui mais en même temps
c'était pas justifié
parce que Pascal
est vraiment parti
en se disant
ah je suis comme pas
en même place que vous autres
elle elle se trouvait pas
aussi drôle
elle avait de la misère
embarquée dans ce trip-là.
Puis pourtant, on a travaillé sur l'histoire de filles
avec elle. Formidable. Mais c'est ça.
Même dans l'histoire de filles, elle avait l'impression
qu'elle était pas aussi drôle.
C'est le syndrome de l'imposteur. Un manque de confiance.
Oui, mais elle a fait beaucoup de grands rôles
dramatiques aussi, tu sais.
Peut-être que la comédie, pourtant, est drôle,
drôle, drôle, Pascal, mais c'est un choix.
T'as raison. Même chose pour Isabelle Brossard.
Qui faisait Valence.
Qui était Valence à l'époque, la première année.
Et nous, on tournait à peu près
14 heures par jour au début.
Puis elle, Isabelle, elle travaillait
dans 4,5 à Radio-Canada. Elle avait une petite fille.
Puis elle faisait 14 heures de tournage.
Elle était brûlée.
Puis elle a fait, non, moi, si c'est ça,
Galaxy, no way, je fais un an, puis
merci, bonsoir. Fait que c'est un choix.
T'as raison, les gens ont souvent...
Mais il n'y en a pas beaucoup qui sont partis, mais
ceux qui sont partis, c'est souvent des choix personnels.
C'est drôle parce que les acteurs qui sont partis n'ont pas été
remplacés par quelqu'un qui a repris le rôle, alors que
Valence, t'as Sylvie
Moreau qui a repris le rôle.
Oui, exactement, qui a repris le même rôle.
Mais non, pas vraiment du coup, mais vraiment, l'engouement de Claude est très, très fort. Lui, il. Oui, exactement, qui a repris le même rôle. Mais non, pas vraiment du coup,
mais vraiment l'engouement de Claude est très, très fort.
Lui, il se dit, on a du stock.
Je comprends qu'il y a du stock.
Avec tout ce qui se passe en ce moment,
en plus, c'est sûr qu'eux autres,
ils peuvent écrire et ils sont vraiment déchaînés en ce moment.
C'est sûr, sûr.
Ça va se passer combien d'années après?
C'est ça.
Parce qu'entre le dernier film
et celui-là, vous avez tous un peu changé physiquement.
Mais Claude, t'as raison, mais Claude nous avait dit aussi,
il dit, regarde, on a fait 65 émissions télé,
on a fait deux films,
puis là, je me souviens, après le deuxième film,
moi j'ai tout de suite fait, bon, Claude, c'est quand le troisième?
Tu sais où je veux régler mes affaires,
dans mes agendas.
Je me disais, quand le troisième film,
il dit, Guy, quand vraiment on va être déformé,
quand vraiment on n'aura plus le même shape, mettons.
Quand vous allez avoir des vieilles faces.
Des vieilles faces.
Puis il y a même Didier qui a...
Ça a été dur, les mots de Didier.
Didier Monnet...
C'est pour ça qu'il a fait un ACV, c'est juste pour le film.
Il espérait avoir un côté un peu mou.
Il a dit, regardez,
c'est le temps de le faire.
Non, mais c'est ça.
Là, on est rendu là.
On est assez déformés.
C'est le temps de le faire.
Je rêve avec une autre question.
Oui, question.
D'ailleurs, c'était très cool
en passant la marche pour la Terre.
Vous êtes allés tous ensemble, je pense,
qui est assez une belle ironie
par rapport au film.
Tu as raison. Ce qui était surprenant là-dedans, c'est de voir que, tu sais,
il y avait quoi, 500 000 personnes, je sais pas trop, mais il y avait
beaucoup, beaucoup de pancartes de Dans une galaxie près de chez vous,
ou du moins, Sauvons la planète,
puis là, t'avais le roman de Fafard,
tu sais. Pour nous, c'était
vraiment touchant de voir ça. Pourquoi vous avez pas fait du
merch? Du merch?
Des t-shirts,
des calottes.
Du merchandising.
Non, mais le Romano Fafard,
tu le vends à l'inventaire Isaurus,
ça serait vendu.
J'ai vu, moi, des genres de petits cahiers lignés
dans une galerie de Sprit-Hu ou chez Jean Coutu.
J'ai fait, voyons donc, j'ai pas de droits de suite là-dessus.
Mais ça, ça m'a surpris.
Mais sinon, non, effectivement, j'avais eu le jeu. Le Romano Fafard serait un bonits de suite là-dessus. Mais ça, ça m'a surpris. Mais sinon, non, effectivement,
j'avais eu...
Le Romano Fafard
serait un bon nom de drink,
en plus,
dans le merch.
Le Romano Fafard,
c'est vrai que tu m'entraînes dans le Fafard.
C'est un rum and coke,
mais c'est un triple rum and coke.
Avec glace ou...
Oui, oui.
Mais oui, tu sais,
un drink pas de glace,
c'est juste...
Non, non, non, t'as raison.
C'est triste.
C'est quelqu'un qui veut boire en cachette
puis pas réveiller sa femme.
Tu sais, en mettant de la glace dans le drink.
Faut pas que ça fasse clic-clic-clic.
Faut pas qu'elle entende des clics-clic-clic.
C'est juste, bon, je vais aller caler ça dans la toilette.
Prochaine question pour vous deux, messieurs.
On se demandait, les gars, vous avez tous les deux
animé des talk shows d'été. Trouvez-vous ça
des fois lourd, qu'il faut toujours être
tout le temps léger dans les questions
et qu'on peut pas vraiment poser de questions
plus profondes?
Moi, j'ai juste fait une année, puis j'apprenais,
puis ça a été une année, moi, j'ai trouvé ça difficile.
Fait que je faisais pas toutes les entrevues
non plus. Fait que c'est plus dur pour moi de répondre, mais c'est... année, moi j'ai trouvé ça difficile. Puis je faisais pas toutes les entrevues non plus.
C'est plus dur pour moi de répondre, mais c'est...
C'est quoi que tu trouvais difficile?
Ben, c'était une émission
d'été, produite par
Avanti, qui n'avait jamais produit
ce genre d'émission-là. Fait qu'on a fait une émission
qui était un peu trop n'importe quoi.
Trop de... Tu sais, il y avait une chronique, mettons,
sur la mode, mais après ça, t'avais une chronique sur des animaux.
Après ça, t'avais une capsule humoristique par des groupes qu'on connaissait pas. Puis, tu, mais après ça, tu avais une chronique sur des animaux. Après ça, tu avais une capsule humoristique
par des groupes qu'on ne connaissait pas.
Après ça, tu avais une chanson de
Stephie Shock, mettons.
C'était comme un peu trop n'importe quoi
comme émission.
Les entrevues, on avait un peu pris pour acquis
que je serais trop occupé à écrire mon
numéro d'ouverture. Je faisais de l'humour
en ouverture du show.
On s'était dit, Laurent, il n'y aura pas le temps de préparer
ses entrevues. On avait engagé
Marie-Soleil Michon qui faisait les entrevues.
À un moment donné, je faisais, Caroline, j'aimerais ça moi aussi en faire.
J'en ai fait un peu aussi à un moment donné.
Oui, oui, c'est sûr
que l'été, tu t'es obligé
un peu d'être léger. Mais toi, après dix ans de sucré-salé,
moi, quand j'ai fait
une couple d'émissions, moi, je me disais, c'est pas vrai
que je vais juste parler de mon jardinage et tout ça. À un moment donné, je me rappelle que j'ai fait une couple d'émissions, je me disais que ce n'était pas vrai que je vais juste parler de mon jardinage.
À un moment donné, je me rappelle
que j'ai parlé du décès de mon père.
J'ai fait taille.
Moi, ce que j'aime dans ces entrevues-là,
je n'aimais pas justement,
pour répondre à ta question,
je n'aimais pas juste dire quel est ton drink d'été.
Moi, ce que j'aime, c'est quelqu'un qui pleure
devant moi et quelqu'un qui rit.
Pour moi, c'est la même affaire.
Juste quelqu'un qui est vrai.
Juste quelqu'un qui est vrai.
Mais je veux dire que, tu sais, des fois,
quelqu'un pleure en entrevue.
Quelqu'un qui rit puis quelqu'un qui pleure,
pour toi, c'est la même affaire?
Mais ce que je veux dire, c'est que ça part de la même place.
C'est le diaphragme qui saute.
Pour moi, c'est vrai.
Tu parles de vérité, c'est ça.
Puis souvent, en entrevue, ou du moins,
j'avais l'impression
que si quelqu'un devant toi a le goût de s'ouvrir
puis a le goût de dire quelque chose
puis ça le touche puis il pleure,
souvent, comme interviewer, on fait « oui ».
Puis on veut aller ailleurs, on veut pader ça,
mais moi, c'est tout le contraire.
Je me ferme à gueule. Quand je voyais que la personne
était dans l'émotion, deux fois,
Jeff Mercier est venu à l'émission
puis a pleuré deux fois. Puis il m'a dit « carline, à chaque fois que je vois, s'il y a bien quelqu'un qui n'a pas l'airotion. Hey, deux fois, Jeff Mercier est venu à l'émission et a pleuré deux fois.
Puis il m'a dit, il fait « Colline, à chaque fois que je vois,
s'il y avait quelqu'un qui n'a pas l'air à pleurer,
c'est Jeff Mercier. » Puis tu sais, j'ai juste
dit, as-tu l'impression que
on est, les êtres humains, on est plusieurs couleurs.
Je l'ai juste dit de même.
On est-tu plusieurs couleurs, selon toi?
Lui, ça a spiné dans sa tête.
Il s'est revu quand il était plus jeune.
Puis bon, il avait peut-être des problèmes d'argent.
Leur famille était plus fragile.
Je pense qu'il a été bouléé aussi beaucoup
quand il était jeune.
La motion est montée. Je l'ai laissé aller.
Je trouvais ça beau.
Je trouve ça beau.
Je trouve ça touchant.
Tu ne te disais pas que ça fait de la bonne TV pour les codes d'écoute?
Non.
Ah oui, mon gros tough player.
Tu pouvais avoir
de la pub.
C'est pour ça que tu ne changeais pas de sujet.
Tu t'en remettais. Oui, c'était plate.
Hey, t'as dû
embrayer.
Tu te faisais boulier, mon gros
loser.
Qu'est-ce qu'ils te disaient,
les gens? Qu'est-ce qu'est ce qui disait et on a un extrait
de toi quand tu avais 6 ans quand les gens sont vrais c'est beau c'est même je
le voyais puis effectivement avec le temps moi je l'ai fait 13 ans c'est sûr
qu'à la fin j'étais tanné de demander quel est ton drink d'été mais c'est comme
n'importe quel job c'était tu de demander quel est ton drink d'été. Mais c'est comme n'importe quel job.
T'étais-tu obligé de demander ton drink d'été?
Ben,
tu sais, c'est une émission d'été.
C'est sûr que...
T'es plus sucré que salé.
C'était ça, tu comprends?
C'est vrai que ça faisait partie des questions.
Mais tu sais,
mettons que quand t'es devenu acteur,
tu pensais pas,
quand tu étais jeune
et que tu étais à l'école,
tu ne t'attendais pas à avoir
la même job pendant 13 ans.
C'est ça qui est drôle du showbiz,
quand tu fais la même affaire longtemps.
Après, je n'ai jamais rien fait
pendant 10 ans,
mais après 7-8 ans,
tu dois faire une vraie job.
C'est comme si je travaillais
chez Renault, comme si j'étais
devenu comptable.
C'est là où je pense qu'il faut accrocher ses patins.
Toi, tu as quitté volontairement.
Moi, j'ai quitté.
J'ai quitté et mon boss m'a dit,
Bernard Fabie, il m'a dit, on peut faire ça
25 ans.
Je ne suis plus capable.
C'est sûr qu'il y avait de l'argent de rattacher à ça.
Tu le sais quand on fait de la télé.
Quand on fait de la télévision, vous le savez,
il y a beaucoup de sous.
Moi, j'ai été chroniqueur à Besoin d'amour.
Je vais travailler
à Music Plus.
Je n'ai pas connu les chroniques.
Il n'y a pas beaucoup de sous.
C'est parce que souvent, les gens qui ont quitté
se sont fait quitter.
On s'ouvre la face en disant je voulais, j'avais d'autres projets
la radio c'est comme ça aussi
c'est sûr
c'est souvent comme ça
toi t'as quitté pour vrai
moi j'étais tanné
il m'a vraiment dit non non on est capable de faire 25 ans
est-on tu à faire
quand t'as dit je m'en vais
on te donne,
pas le double, mais...
Non, non.
Non, mais il y a une monnaie...
Quand t'as dit « je m'en vais »,
il sentait que c'était...
Il donnait déjà le double.
Patrice Bélanger,
il est payé la moitié de tout ça.
Il y a le minimum d'idées.
Non, mais ils vont pas.
Tu sais, tu sens que la personne...
Moi, je suis un boss, puis je vois que le gars, ça, il tente
plus. Je vais pas lui en donner
deux fois plus. Il est mort en dedans.
Je vais le laisser aller.
Il est mort en dedans.
Même ma dernière année, je surfais
la 13e année sur...
Je suis avec Ginette Renaud.
Je suis devant Ginette
et je dis,
« Hey, Ginette,
chante-moi... »
C'était mes fantasmes personnels.
« Hey, chante-moi...
Fais-moi la tendresse. »
Je me souviens,
elle était devant moi
et elle me disait,
« Non, non, ça ne me tente pas. »
Je dis,
« Ginette,
c'est ma dernière année. »
« Fini la... »
Je suis là,
« Ah, OK. »
C'était le même
à chaque édite. Chantage émotif. Tout le temps. Non, mais ça, c'est bright là- Je suis là, OK. C'est le même à chaque émotive.
C'est ça, le chantage émotif.
Tout le temps, le chantage émotif.
Non, mais ça, c'est bright là-dessus, moi.
Le manipulateur.
Je suis bien, bien, bien à l'aller.
Ginette, tu ne chantes pas, je vais me suicider peut-être.
Non, mais c'est ce que je faisais,
parce que je me disais, OK, c'est la seule façon
de m'en sortir et de passer au travers de ma 13e année.
Ça doit faire des beaux souvenirs, par exemple.
Pour vrai, mettons,
puis là, je suis désolé de parler de ta mère,
mais sur ton lit de mort,
tu vas avoir tout ça
de Créginette Renaud
qui a chanté pour toi.
C'est plus que ça.
Elle chante pour toi,
mais quand le Kodak s'allume,
tu as la vraie personne.
Être devant un Kodak versus être...
Peut-être pas ce soir parce qu'on est vraiment...
Le concept fait qu'on est comme on est.
Mais tu sais, des fois, tu peux avoir quelqu'un
qui va...
Ils sont gentils, gentils, puis après,
caméra, la lumière,
on aime bien le name-dropping.
Y'a-tu des gens que t'as rencontrés que t'as été vraiment déçu?
Si tu veux pas nommer des gens
parce que tu veux...
Non, mais des gens à l'international peut-être
ou des gens que...
Laurent Paquin devrait animer sous écoute.
Des Français.
Excuse-moi, Mike.
Non, non, mais Chris a bonne question.
Ben, Patrick Bruel.
Patrick Bruel est arrivé ici...
Chris, t'es pas le premier que j'entends dire
que c'est un trou de cul.
Ben, attends!
Non, mais attends.
Il arrive, puis je pense qu'il en a vécu des affaires.
Il en a vécu... Il arrive au Québec, c'est la campagne,
dans le sens que...
Il y a quelqu'un qui dit,
peut-être que vous pouvez aller au maquillage.
Non, non, je n'ai pas de maquillage.
Allez, on commence.
Allez, c'est là, c'est là.
C'est là.
C'est lui qui décide.
Puis, il y a le réalisateur, Simon Sachel, qui vient me voir.
Là, tu te places au piano avec lui.
Il va jouer.
Ça, on va prendre ce bout-là.
On avait tout le temps, on fait du pédalo,
puis après, on fait l'entrevue.
Mais là, c'était, il va faire du piano,
puis après, tu fais l'entrevue.
Moi, j'avais fait mes devoirs.
Donc, je savais casser la voile,
la place des grands-ons.
Un jour de même.
Un rendez-vous dans dix ans.
Oui, c'est ça. Des petites affaires de même.
Et là, je m'accorde au piano, mais moi je suis supposé de rien dire.
Parce que je ne connais pas Patrick Burrell.
Je m'accorde au piano, puis je fais...
En voulant dire, part ta musique.
Là, il me regarde et fait, alors, qu'est-ce qu'il y a?
Bien, vous allez nous jouer un petit quelque chose. »
« Non, on ne peut pas jouer. On est au Hilton. »
« Au Hilton, on ne joue pas dans des hôtels. »
Je fais « Qu'est-ce que c'est? On ne joue pas dans des hôtels. »
Fait que lui, il pensait qu'il était assez un piano pour...
C'est ça! C'est ça que tu ne comprenais pas!
Chris d'Innocence, tu sais!
Il me semble!
Je le met dans un piano, je joue du piano, quand même!
Oui, c'est ce que je croyais!
Là, il veut me coincer, il fait « Qu'est-ce que tu veux que je chante? Quoi? Qu'est-ce que je chante? »
Ben là, je fais « Cassé la voix! »
Puis là, il me regarde, il me fait « Non, pas cassé la voix, ça va déranger tout le monde! »
« Non, je ne chante pas! »
Ben j'ai dit « Ouais, mais moi je peux chanter si vous voulez! »
Ben ouais, vas-y!
Là, je commence et je fais « Cassé la voix! » « Cassé la voix! » Là, je suis en désespoir total! dis ouais mais moi je peux chanter sous les barres et vas-y le ch comment c'est fait que cela
je suis en désespoir total
sport mais mon gars fait c'est la voie
c'est de me clencher je fais je les ai eus des paquets de port
mais il a fallu que je le starte. J'ai vraiment fait.
On dirait...
C'est comme tu viens de décrire
s'il y avait un livre qui s'appelait
La psychologie pour les nuls.
Ça doit exister ce livre-là.
T'avais juste à crier sa chanson.
Quand c'est la voix.
Moi aussi.
Quand c'est la voix aussi quand c'est là
moi aussi
il va chanter
si tu veux pas le chanter
il va le chanter
regarde
il y a un piano
il part
il réussit à m'en faire deux
trois
on s'en va s'asseoir
et je commence
à lui poser des questions
naturellement
je suis un québécois
et il est un français
fait qu'il y a quelque chose
je me sens un petit peu
en dessous de lui, là, tu sais.
Et je lui pose une question.
Puis à un moment donné, je lui pose une question.
Je sais pas, moi.
Qu'est-ce qui passe du Grand Nord québécois?
Je sais plus.
Question de base, là, tu sais.
Puis là...
Il m'a...
Parlez-moi des églous.
Et là, il dit...
Il dit...
Ah, mais qui?
Non, il dit... Parce qu'il est pour son équipe, tu sais. ah, mais qui, non, il dit,
parce qu'il est pas de son équipe,
ah, mais qu'est-ce qu'il est con.
Là, je fais,
pardon.
Ah, Christ,
c'est-tu marrant.
Et là, on a des Kodak March,
là, je fais,
excusez-moi,
vous avez dit,
qu'est-ce qu'il est con,
donc vous parlez à moi,
vous dites que je suis con.
Donc, si je suis con,
les gens qui regardent en ce moment
me trouvent con,
donc tout le monde est con,
donc les gens qui écoutent
sont cons.
Non, non,
c'est pas ce que j'ai dit, c'est parce que j'ai dit.
Ben oui, vous avez dit que j'étais con.
Et là, j'ai commencé à le planter.
Non, non, non, vous n'êtes pas con, c'est pas ça que je veux dire.
Finalement, je l'ai eu, et à la fin de l'entrevue,
il a fait, je joue ce soir au Saint-Denis,
si vous voulez voir, je vous donne le billet.
Fait qu'il est parti avec la marde,
pis il a fini, tu sais, vu que je l'ai un petit peu bouillé.
Ah, sti, t'aurais dû y aller
pour le heckler tout le long.
T'as-tu crié des affaires?
Je suis allé, je suis allé le voir après,
pis je lui ai fait, allô?
Ah, c'est lui! Ah oui, c'est toi!
Oui, on a fait une entrevue aujourd'hui!
C'était formidable!
Fait que ça a été ça.
Mais tu sais, ça partit avec de la marre.
Mais en France, là, pour les gens qui ont travaillé beaucoup là,
c'est...
Tu te fais respecter du moment où
tu deviens désagréable
ou tu plantes quelqu'un
ok ah oui
ok je te respecte maintenant
Stéphane Rousseau
m'avait dit ça
moi que là-bas
lui il était trop fin
il se faisait chier
des fois par des gens
snob
il y a des gens
désagréables
pis que
c'est ça
je trouvais ça
c'est-tu sur un sous-écoute
qui a raconté
qu'il se faisait chier
par un gars
qui arrêtait pas de rire
de son accent?
Comment il s'appelle
le gars qui a fait
The Artist?
Jean Dujardin.
Oui.
Rousseau est à un party
pis Jean Dujardin
l'a assis sur ses genoux
pis il faisait comme
si c'était une marionnette.
Pis là...
Comme un ventriloque.
Comme un ventriloque
pis j'étais comme...
OK, mais ça,
tu sais,
c'est le genre d'affaire
que moi, je ne me bats pas,
mais après deux coups sous ma nuque,
tu as un coup point sur la gueule.
Chris, ça n'a pas de sens, ça.
C'est tellement un manque de respect.
Voyons donc.
Voyons donc.
Tu as raison.
Ah, Christ de tabarnak!
Des gens fins que t'as fait, j'aurais jamais cru ça.
Mike Ward,
Laurent Parquet.
Dans mon top, mettons,
ce serait ces deux-là, puis je suis vraiment au hasard.
Moi, l'affaire
que j'avais pas aimée quand j'ai fait
Sucre et Salé, je suis arrivé là-bas,
il y avait un piano.
Puis, il s'est mis à me crier des chansons
dans un hilton vous êtes pareil toi et Patrick vous êtes pareil même casting moi j'avais entendu
je pense que c'est un technicien qui m'avait dit ça que vous aviez reçu Michel Louvin et que c'était
le plus grand gentleman que l'équipe travaillait pour amener du stock pour se déplacer pour aller
tourner Michel Louvin il a commencé à ramasser du stock
et a marché avec eux autres pour amener les valises
et les boîtes.
C'est vrai, c'est un gentleman.
On l'oublie, mais ce gars-là a été
un big, big, big star au Québec.
Il était plus big que les Beatles au Québec.
Il était hallucinant.
Son public a vieilli, mais pour les gens
de son public, il est encore aussi big.
C'est encore le gars qui a chanté la Dame en bleu.
Michel Louvin, c'était l'idole de ma mère.
Elle capotait sur Michel Louvin.
J'avais fait le show à Penélope, son show d'été un moment donné,
avec Michel Louvin.
J'avais juste dit ça.
Quelqu'un avait pris une photo de nous autres,
quelqu'un de son équipe,
pris une photo avec nous autres. il m'a envoyé la photo
encadrée de moi
puis lui
il avait juste signé c'est pour ta mère
puis là c'est comme
tabarnak
il se donne en esti le monsieur
c'est vraiment
c'est vraiment un jet le même
c'est vraiment une carte de mode aussi
il va mettre son linge
et ses vêtements,
son habit.
Il repasse ses culottes lui-même.
Mais il ne s'assoit pas.
Une fois qu'il est habillé en chaud,
il ne s'assoit plus.
Je pensais que c'était le seul qui faisait ça.
Moi, Michel Louvin, je l'avais rencontré.
J'avais l'émission Louvin à la carte.
Tu te rappelles les conditions les plus épouvantables.
Tu avais fait du stand-up.
J'avais fait du stand-up dans Place Laurier.
Les madames étaient à 30 pieds de moi.
La salle n'est pas micée bien.
Tu n'entends même pas les rires à la télé.
C'était catastrophique.
Mais je me rappelle que j'ai rencontré Michel Louvin.
Il m'a tellement impressionné.
À l'époque, c'était la mode des émissions Piment Fort
qui faisait des jokes sur, entre autres, Michel Louvin.
Je l'avais trouvé tellement gentleman.
Je l'avais trouvé tellement fin.
Je voyais les madames qui venaient le voir
qui amenaient du sucre à la crème ou des affaires.
Ce gars-là, il n'est pas juste admiré.
Ce n'est pas juste un chanteur.
Pour eux autres, c'est qu'ils l'aiment.
J'ai toujours eu beaucoup de respect
pour des artistes qui sont aimés.
J'ai fait que je ne pourrais jamais faire une joke sur Michelés, vraiment. J'ai fait, moi, je ne pourrais
jamais faire une joke sur Michel Louvin.
Je n'en ai jamais fait, d'ailleurs.
Il n'y en aura pas, là.
Je ne sais pas si vous attendez une joke sur Michel.
Moi, je pourrais
en faire, mais j'ai autant de respect pour lui.
Non, mais
Michel Louvin...
Même, vois-tu,
j'ai retrouvé la photo
qu'il avait signée,
puis c'est le cadre le plus dégueulasse
que j'ai vu de ma vie.
C'est un cadre avec des coquillages
de coller sur le cadre.
Tu sais, fait que là,
j'ai fait, ah, j'aimerais ça
le mettre dans mon bureau,
mais les coquillages,
c'est juste too much.
Tu peux réencadrer la photo?
Mais en même temps, je me disais, c'est un manque de respect.
C'est peut-être
lui qui a acheté le cadre.
J'attends que les coquillages tombent.
C'est peut-être un cadre qui aimait pas aussi.
Non, mais oui.
C'est vrai. Les cadeaux, des fois. C'est un cadre que un cadre qu'il aimait pas aussi. Non, mais ouais... C'est vrai, on faisait les cadeaux
des fois. C'est un cadre
que quelqu'un lui a donné,
qui a fait, « Est-ce que c'est laid? On va donner ça
à Mike Walker. »
Les coquillages, c'est laid.
J'irais avec une dernière question
parce qu'on va laisser les gars.
On fait une demi-heure avec chaque question.
La score était
il y a trois jours.
Beaucoup d'autres questions,
mais ça va être une question que je vais relancer à vous deux.
Mais quand vous êtes sur des plateaux,
quand vous avez des émissions, tout ça,
comment faites-vous pour retenir vos
fourris? Parce qu'il y a beaucoup d'émissions
comiques que vous avez faites. Est-ce que vous avez des trucs,
quoi que ce soit?
Mettons, dans l'histoire de filles,
il y en avait un esti.
Il faut rire.
Calisse, il y en avait...
Moi, les faux rires.
Ben non, mais toi
et Nathalie...
Mais ça, on avait été bons.
Vas-y.
Dans un épisode,
mon personnage s'était trouvé
une bosse sur un testicule.
Puis là, il demande
à son ami Jerry...
Chris, c'est bien lourd
pour un sitcom,
un style de cancer testicule.
All right, fais-nous rire.
Mais mon personnage,
il s'appelait Laurier.
J'allais voir Jerry.
Je lui disais, peux-tu me toucher
pour me vérifier?
Pour l'aider.
Je veux avoir ton avis.
La scène, ils nous ont mis derrière
un comptoir de cuisine,
un îlot de cuisine.
On est derrière.
Les deux, on est penché de même
en dessous bon oui c'est ça que je dis les dix-dix c'est pas c'est dur à dire faudrait
que je compare à t'être peu les belles ces culottes il est on se tente à garner ah oui
mais c'est pas la scène où on a le plus de four rire. Il n'y a pas de truc, tu l'assumes.
Tu te dis que la scène va être ratée
parce que je serais pas bon.
Parce que tu es le même...
Tu te dis que tu vas rire
parce que la scène va être blâmante.
J'ai l'impression
qu'un fou rire...
Tu dois plus pogner de fou rire
quand il n'y a pas de public que devant un public.
Parce que devant un public, que devant un public tu sens comme
ok on travaille
des fois l'amateur en scène
venait nous engueuler un peu
Michelin Bernard des fois
moi il y avait une scène un moment donné
j'arrivais et je venais de découvrir le personnage
de Sophie qui était une granole
puis moi je découvre le yoga
puis j'avais des astuces de collant
puis en coulisse je m'étais rendu compte que le coll, je découvre le yoga, puis j'avais des astuces de collant.
Puis en coulisses, je m'étais rendu compte que le collant, je pouvais le monter jusqu'ici.
Puis là, je m'étais dit,
« Hostie, quand je vais rentrer,
avant de rentrer, je vais me monter le collant jusqu'ici,
puis je vais faire ma scène comme si de rien n'était,
juste pour vous...
Je voulais vous faire décrocher, toi et Nathalie. »
Puis finalement, c'est moi qui riais.
« Hostie, tu n'étais pas capable. » Je rentrais, puis je décroch, toi et Nathalie. Puis finalement, c'est moi qui riais. Asti, je n'étais pas capable.
Je rentrais, puis je décrochais, je riais.
Nathalie, elle riait de me voir rire.
Puis à un moment donné, on n'était plus qu'à pleurer.
À un moment donné, elle a dit, tu vas nous tuer, tu vas nous tuer.
Puis au moment où j'ai eu la réplique sans rire,
tu t'es fourré dans ton texte
parce que tu ne t'attendais pas à ce qu'on se rende jusque-là.
Ça fait que c'était à toi de parler, puis de fait...
Excusez, je ne sais plus où on est. Oh boy. Tu t'attendais pas à ce qu'on se rentre jusque-là. C'était à toi de parler.
Excusez, je sais pas où on est.
Des fois, c'est dans l'oeil.
Michel Laperrière, qui était moi,
il me faisait rire.
Tu le regardes. C'est vrai qu'on voit ça dans l'oeil.
Les gens voient pas ça.
Même au théâtre, ça arrive des fois.
On joue, les gens peuvent pas voir ça dans la salle.
Mais nous autres, ça vibre ici.
Puis tu te dis, OK, on va exploser.
Ça fait mal.
Il y a des acteurs que tu ne peux pas regarder dans les yeux.
Mario Jean et Michel Laperrière, je pense,
ne pouvaient pas faire une scène ensemble
et se regarder dans les yeux.
Il disait, je vais regarder l'OK,
parce que je ne suis pas capable de ne pas rire.
Ça faisait ça souvent.
C'est-tu comme dans la vraie vie?
J'ai l'impression que
des scènes dramatiques,
il doit y avoir des pires fous rires
que de l'humour.
Dans la vie, les pires fous rires
que tu as, c'est
à des funérailles.
Ce ne sont pas des gros fous rires,
mais si il y a quelqu'un
qui fait quelque chose de moindrement drôle,
tu es comme, je ne peux pas rire. Aussit'es comme, carré, je peux pas rire,
tabarnak. Puis aussitôt que tu te dis, je peux pas rire,
je peux pas rire, là, tout devient
hilarant. Mais y'a-tu un besoin de dédramatiser?
Mettons, là, on parlait du film de Bernard Raymond,
Contre toute espérance, on va le plugger
s'il y a des gens qui veulent le découvrir. Non, mais pour vrai, moi,
je t'ai trouvé excellent là-dedans. Est-ce qu'il y a
des moments où vous aviez des faux rires, justement,
justement pour... Parce que c'est hyper rêvé
comme film, là. Il fait deux ABC dans le film, là, puis il est suicidaire, puis elle,
elle perd sa job, puis tu sais, la vie va mal en crise, là.
Mais non, non, pas dans ça. Non. Non, parce que le réalisateur demandait beaucoup...
Pour lui, c'était sacré. Dès qu'on avait une scène qui était très, très, très dure
à jouer, bien, il demandait soit un close-set,
soit il demandait aux gens de s'en aller,
des techniciens qui n'avaient pas
d'affaires là-haut.
Pour lui, dès qu'il y avait quelque chose qui bougeait,
ça l'énervait. Bernard, pour lui,
c'était vraiment sacré.
Même qu'une fois, on a fait une scène
où vraiment, j'étais
hors de moi. En tout cas, je ne sais plus pourquoi,
j'étais en fauteuil roulant. On finit la scène,
puis les gens ont commencé à applaudir,
les techniciens.
Pour dire bravo, tu étais bon.
Bravo tout le monde.
Bravo, vous avez soutenu cette énergie-là.
Mais je peux comprendre qu'effectivement,
dans des drames, des fois, on peut rire,
mais pas dans ça.
On dirait que Bernard, il n'amène pas ça.
Ça dépend des endroits.
Peut-être qu'effectivement... Mais moi, je me souviens que dans... Parce que tu jouais avec Guylaine Tremblay et Guildor Roy. C'est ça. On dirait que Bernard, il n'amène pas ça. Ça dépend des endroits. Mais moi, je me souviens que dans...
Parce que tu jouais avec Guylaine Tremblay et Guildor Roy.
C'est ça. Ça ne peut pas être un plateau
plate. Non, non, non. Puis on rigolait beaucoup.
Mais je veux dire, quand c'était le temps de se préparer
pour une scène, tu ne peux pas rire.
Il y a des gens qui sont peut-être capables de le faire,
mais quand vraiment, il faut que tu sois chargé,
tu ne peux pas rire jusqu'à « Attention, on est en 3,
2, 1, ah, ah! » puis de te plonger dans le tête.
Oui, c'est vrai. C'est dur. Il y a du monde qui sont peut-, » puis de te plonger dans le tête. C'est vrai, c'est vrai.
C'est dur. Il y a du monde qui sont peut-être capable de le faire,
mais c'est dur un peu.
Moi, c'est des psychopathes.
Si tu joues une scène que soit tu pleures ou soit tu as la rage,
mais tu es capable d'aller de rage à pleurer à rire,
appelle quelqu'un.
rage à pleurer, à rire,
appelle quelqu'un.
C'est où qu'on peut voir ce film-là en ce moment?
C'est pas sur
Tout.tv.
Est-ce que ça existe sur YouTube?
Il y a des films complets.
Ça s'appelle Contre toute espérance.
Pour vrai, c'est vraiment un excellent film.
Mais c'est des films québécois, très lents.
C'est en dessous du réalisme. On n'est très lents. C'est en dessous du réalisme.
On n'est pas grand public.
Non, puis c'est en dessous du réalisme.
Quand on jouait, c'est pas comme là,
je bouge en train de parler,
mais je ne pouvais pas faire ça quand je jouais avec lui.
Il fallait vraiment que mes mains soient déposées.
C'est comme en dessous de ce qu'on vit dans la vraie vie,
comment on bouge.
Les gens qui surjouent, vous, c'est à l'inverse.
Vous sous-jouez.
Exactement.
Ma première scène que j'ai faite, je parle, j'appelle
Guylaine Tremblay, qui est ma femme là-dedans.
Je suis camionneur, donc je suis dans mon
camion, puis je l'appelle, je lui dis «Garde, je m'en vais à tel endroit».
Puis vraiment, je sais que mon cadre
est tout petit. Il ne faut pas que je bouge.
Je lui dis «Je m'en vais à tel endroit, je m'en vais à Chawa».
Puis je vais revenir peut-être dans deux jours.
Puis là, il vient me voir, il fait «Piède,
très bien, mais
ton sourcil droit a levé.
Oh, shit!
Je vais, OK.
C'est là-dedans que je suis.
Tu comprends-tu? C'est en dessous.
C'est vraiment...
C'est une signature que lui, il fait.
Chaque réalisateur a sa signature.
Lui, c'est vraiment, comme tu dis,
c'est sous-joué, vraiment le moins possible. Comme s'il voulait que l'émotion... Mais l'émotion passe. Parce, c'est vraiment, comme tu dis, c'est sous-joué. Vraiment le moins possible. Comme s'il voulait que
l'émotion... Mais l'émotion passe.
Parce que c'est tellement...
Si vous attendez à avoir un bon cop, bad cop, ça marche pas.
C'est vraiment...
C'est-tu comme
Benny Hill?
Ça finit par une poursuite
avec du banjo.
On va
finir là-dessus. Merci beaucoup
les gars d'avoir été là.
Merci de l'invitation.
Vraiment, merci d'avoir
accepté d'être là. Merci Laurent
d'être obligé
d'être là vu que t'es un des propriétaires
du bordel.
Merci beaucoup.
Bon COVID. Moi, ce que j'es un des propriétaires du bordel. Merci beaucoup. Bon COVID.
Moi, ce que j'ai le goût de te dire,
ce que j'ai le goût de te dire, c'est que ce soir,
j'avais le choix d'être ici
ou dans un autre podcast
avec Joe Rogan.
Mais j'ai choisi Mike Warren.
J'ai choisi Mike Warren.
Merci. T'es gentil.
Ils t'ont refusé aux douanes, c'est ça qui est arrivé?
Ben oui, on m'a passé.
Merci beaucoup.
Merci à vous autres.
Merci, je sais pas si Chantal écoute.
Mais arrête de tomber, Carlis.
Merci Chuck, gros merci à Chuck. Applaudissez Chuck. Merci, Chuck. Gros merci à Chuck.
Applaudissez, Chuck.
Oui, merci, Chuck.
Merci beaucoup, tout le monde.
Salut, Yann.
Repose-toi dans tes vacances.
Merci beaucoup.