Mike Ward Sous Écoute - #296 - Adib Alkhalidey et Catherine Ethier

Episode Date: November 30, 2020

L'épisode de cette semaine est une présentation de Josée Lavoie Multi-Prêt hypothèque ( https://www.multi-prets.com/josee-lavoie ) de Gorila Fitness (https://gorilafitness.ca//sousecoute), Planet Hoster (https://www.planethoster.com/fr/ward) et pour contribuer au Patreon de Alain Gaudet (https://www.patreon.com/alaingaudet) Dans cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Adib Alkhalidey qui donne son grain de sel sur l'état de la télévision québécoise et Catherine Ethier qui nous parle de la "switch-à-QuelqueChose".... -------- Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ Instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★

L'épisode que vous allez regarder a été tourné au Bordel Camry Club avant que Montréal tombe en zone rouge. Il nous reste encore une couple d'épisodes qu'on avait fait à Montréal à l'époque. Après ça, on a tourné à Magog avant que Magog tombe en zone rouge. Là, on s'en va à Val-d'Or. Début décembre, on va être à Val-d'Or. On est là trois soirs. Allez sur sousécoute.ca pour les billets. Je vous dis pas les dates vu que je suis pas mal sûr que c'est déjà sold out.

Avant de vous parler de mes commanditaires, j'aimerais juste remercier tout le monde. J'ai eu bien, bien, bien, bien, bien des messages. J'avais décidé de payer 25 maisons à des sans-abri. C'est des maisons. J'appelle ça des maisons. Ce n'est pas des maisons. C'est comme une tente en bois. C'est un petit cabanon de survie. Ce n'est pas pour que les sans-abris vivent dedans. C'est pour que les sans-abris ne meurent pas cet hiver.

C'est une petite maison qui est assez petite que c'est chauffée par le corps humain. C'est isolé. Ça fait qu'ils peuvent survivre. Ils peuvent être confortables jusqu'à moins 20. J'ai eu beaucoup de monde qui m'ont écrit, qui m'ont offert de l'argent pour aider à payer ça. J'ai pas besoin de votre argent, brag.

Merci beaucoup. Je voulais le financer moi-même parce que c'est pas moi qui les fabrique. J'aimerais remercier un gars qui s'appelle Nicolas Jacques. C'est Nicolas Jacques qui m'a... J'avais parlé de ça à Two Drink Minimum. Il m'a envoyé un plan.

J'aimais vraiment son plan. Là, on a trouvé des villes qui seraient prêtes à accueillir les sans-abri. J'aimerais remercier ces villes-là. Je ne les nomme pas de suite avant que tout, tout, tout soit fait. Fait que gros merci à Nicolas Jacques. Merci à tout le monde pour les beaux mots.

Et tout le monde qui m'écrivait déjà cette connerie-là. Tabarnak que vous êtes lourds. Bon, là, on va aller avec un sujet plus léger, mes commanditaires, cette semaine. La raison pourquoi j'ai les moyens d'aider les sans-abri, c'est beaucoup à cause de mes patréons et beaucoup à cause de mes commanditaires. Mes commanditaires cette semaine, premièrement, j'ai deux nouveaux commanditaires. J'ai Josée Lavoie, multiprès hypothèque. Josée Lavoie est une courtière hypothécaire avec plus de 20 ans d'expérience.

Elle a à cœur les dossiers de ses clients et est prête à vous accompagner partout au Québec. Là, toi peut-être, tu te dis, OK, je n'ai pas une maison à acheter. Pourquoi j'aurais besoin d'une courtière hypothécaire? Tu peux refinancer ta maison. Si cette année, on gagne tout moins d'argent, mais le prix des maisons augmente au bout, tu peux refinancer ta maison.

Tu peux, avec cet argent-là, tu peux clairer tes dettes, tu peux rénover ta maison, tu peux avec cet argent-là, tu peux clairer tes dettes, tu peux rénover ta maison. Josée Lavoie et la femme pour toi, elle va t'aider à clairer tes dettes, à rénover. Elle ne t'aidera pas à rénover, mais elle va t'aider à trouver l'argent pour rénover.

Au pire, contacte Nicolas Jean, peut-être qu'il va t'aider à rénover. Mais Josée Lavoie et la femme pour toi. Contactez-la au multiprès.com slash José-Lavoie ou au 514-282-7738.

Merci beaucoup, José. Et Gorilla Fitness. Gorilla Fitness est un fournisseur d'équipements d'entraînement québécois. Ils ont de tout. Des poids libres, élastiques, racks à squat et beaucoup de leurs produits sont fabriqués au Québec. Ils ont aussi une grande sélection

de vêtements d'entraînement. Les gyms sont fermés, mais ça, ça ne veut pas dire que tu ne peux pas avoir un gym dans ta maison. Achetez local au gorillafitness.ca slash sous-écoute. C'est gorilla avec un L fitness.ca slash sous-écoute et c'est gorillafitness.ca

slash sous-écoute et sans oublier Planet Hoster. Planet Hoster que cette semaine, encore une fois, c'est pas une pub pour Planet Hoster qui est un hébergeur web, qui est le meilleur hébergeur web au Québec. C'est un concours, Planet Hoster.

Planet Hoster. Si vous souhaitez passer du bon temps réconfortant à la maison cet hiver, si vous êtes amateur de café, de bière, de produits gourmets québécois, ce concours pourrait vous intéresser. L'hébergeur Web Planet Hostel vous propose de gagner un des trois

prix suivants. Prix numéro un, machine à café espresso d'haute qualité avec un kilogramme de grains de café et deux tasses incluses. Ça, c'est une valeur de 900$. Bien, 899$. Je ne veux pas exagérer, mais 900$.

Deuxième prix, c'est 500$ de bière de votre choix. Et troisième prix, un ensemble gourmet de luxe de produits de l'érable et un ensemble gourmet de produits du terroir. Ça, c'est une valeur de 300 $. Les règles du concours, tu remplis le formulaire sur la page sur la page planetoster.com slash ward. Tu likes l'un des posts publiés sur les pages Facebook, Twitter ou Instagram de Planet

Hoster intitulé concours cet hiver, soyez bien chez vous grâce à Planet Hoster. Partagez et commentez le hashtag concoursplanetoster. L'un des posts publiés sur les pages Facebook, Twitter et Instagram de Planet Hoster intitulé

concours cet hiver. Soyez bien chez vous grâce à Planet Hoster. Taverna que cette pub là est tellement longue que l'hiver est fini. Les sans-abri ont plus besoin des petites maisons. Vous avez jusqu'au 15 décembre 2020 pour participer.

Les gagnantes seront tirées au sort parmi les participants et participantes. Ayant rempli toutes les conditions, pour plus d'informations concernant les modalités de participation, consultez le règlement du concours sur planethoster.com

slash ward. Merci beaucoup. Et avant de vous laisser écouter le podcast, une dernière affaire que je voulais plugger. Alain Godet, comme vous savez, je fais un spectacle pour lui à chaque année pour y venir en aide. De rester à la maison,

on ne peut plus faire ces shows-là. L'année passée, c'était la première année qu'on ne le faisait pas. J'ai décidé d'yoffrir un podcast par mois. Je vais faire un sous-écoute par mois exclusif pour les abonnés du Patreon d'Alain Godet. Va sur patreon.com slash alaingodet et pour deux pièces par mois,

t'aides un Chris de bon gars et t'as un podcast en bonus. Merci tout le monde. Bon podcast. En direct du bordel Comédie Club à Montréal, voici Mike Ward, sous-écoute. Merci. Bonsoir.

Bienvenue à Mike Ward, sous-écécoutes? Mon nom est Mike Ward. Et là, on a mis... On dirait depuis qu'on est revenus, puis là ça fait un bout qu'on est revenus au bordel, mais on dirait qu'on est commandité par une marque de Purell que je ne connaissais pas. Fait qu'on a mis des B. C'est ça parce que ça me gossait ça me gossait et cette semaine c'est notre la semaine passée je disais c'est la dernière semaine de Chuck mais Chuck est revenu pour une dernière semaine salut Chuck ça va bien? Salut Mike content de te revoir moi aussi je suis très content de te revoir et là t'étais-tu tu t'es appris quand que tu revenais cette semaine? Ça a été, je pense, mercredi. Donc, comme cinq jours avant.

OK, parfait. Fait que t'es heureux? Oui, oui, je suis très heureux. De toute façon, je m'étais réservé cette journée-là au cas où. Ça faisait longtemps qu'on s'était préparé ça. Puis, on m'avait dit... Michel m'avait dit, mets-toi le lundi sur le hold au cas où. Fait que là, toi, tu regardes l'horaire à Yann,

puis tu mets des holds juste au cas... Exactement. Je me mets des holds... Soit hospitalisé. Oui. Je me croise les doigts tout le long.

C'est ça que je fais. Excellent. Non, non, mais sinon, je suis vraiment content. Toi, ça te rend heureux quand il y a des problèmes de santé? C'est sûr qu'un petit peu.

Un petit peu, je t'en prie. Non, non, pas vrai. C'est juste un grand plaisir de le remplacer. J'espère qu'il va de mieux en mieux. Oui, oui. Non, mais là, il n'est pas parti parce qu'il était malade. Il était en vacances. Puis il avait de l'air super reposé, super bien.

J'ai regardé sa vidéo. Je ne l'avais pas vue, sa vidéo, de lui qui reçoit son arcade. Oui. Puis que toi, tu es dans sa vidéo-là. Il a l'air tellement heureux. Je capote parce qu'il y a tellement… Tu sais, il y a une tonne de jeux sur cet arcade-là,

mais avant tout, c'est une méchante grosse arcade. Puis ça va être un méchant bel élèvement visuel pour ses lives qu'il va faire lui par la suite. Fait que… Ah non, c'était écœurant, vraiment. Il va écouter la radio aussi dessus. La première chose qu'il m'a dit, je trouvais ça absurde. Il était comme, ça là, c'est malade comme arcade parce que je peux écouter la radio aussi dessus. La première chose qu'il m'a dit, je trouvais ça absurde, il était comme,

ça là, c'est malade comme arcade parce que je peux écouter la radio. Oui. Ce qui est tellement une phrase de bonhomme. J'ai payé 2000 piastres. Puis je vais écouter la radio. C'était pour écouter Paul Arcand. Là, on a surnommé son arcade

Paul Arcand. C'est un écouter Paul Arcand. On a surnommé son arcade Paul Arcade. C'est un excellent jeu de mots. Excellent jeu de mots pour Marc Bollard qui est ici. Là, moi, cette semaine, j'ai eu... Hier, je suis monté sur scène pour la première fois. Ça faisait six mois

que je n'avais pas monté sur scène. C'était weird. C'est la fois que ça a été le plus... Je n'ai jamais passé six mois sans faire de show. Vous autres, vous étiez là. Puis c'était le fun. Moi, j'avais peur que j'allais tout avoir oublié comment faire du stand-up.

Je n'ai pas oublié comment faire du stand-up, mais je ne me rappelais d'aucune de mes jokes. Cette semaine, pour vrai, je m'étais dit, je n'écouterai pas, je ne lirai pas mes textes, je ne regarderai pas mes notes, je me rappelle de mes jokes. Et là, j'étais chez nous,

et je me suis dit, je vais commencer mon show dans ma tête, et là, j'étais comme, il me semble que je parlais de la commission des droits de la personne, puis il me semble qu'il y avait des pédophiles. Je me rappelle, il y a des pédophiles. Et pendant trois jours, ça m'a pris trois jours, me rappeler d'une joke. Fait que là, j'étais comme tabarnak, je suis dans la marde.

Heureusement, on avait fait une captation de mon One Man Show au mois de février. Fait que là, j'ai appelé Michel, j'ai dit, « Tu peux-tu me donner la captation? » Fait que j'ai réécouté mon show deux fois. La première fois, je me suis endormi. Parce que j'haïs ça, m'écouter. Pas que mon show n'est pas bon, je pense qu'il est bon, mais j'écoutais, puis genre, je me suis rendu après deux minutes, puis je me suis endormi dans les deux premières minutes.

Puis après, le lendemain, je me suis dit, je vais m'écouter en auto, parce que tu sais, tu ne peux pas t'endormir en auto. Je me suis écouté en auto, puis après, ça a bien été. Mais ça a bien été. Tout ça pour dire que ça a bien été, mais je ne me rappelais de rien. Tu n'étais pas trop rouillé. Il y a beaucoup d'humoristes, beaucoup d'artistes qui, la première fois qu'ils revenaient sur scène

pour faire du stand-up, tout déstabilisé, carrément, c'était des mois. Je pense que ce qui m'avait aidé, c'est que pendant ma dépression, j'avais pris comme une année sabbatique que, vu que je n'avais pas d'argent de côté, ce n'était pas une vraie année sabbatique,

c'était des trois semaines sabbatiques par mois. Fait que là, je faisais une semaine de cash. Là, je prenais ma retraite trois semaines. Quand il me restait plus d'argent, je refaisais une semaine de cash. Puis là, fait que je suis habitué de pas jouer beaucoup. Fait que

mes six mois, c'était vraiment long. Mais moi, c'était weird. J'ai resté surpris à quel point j'étais à l'aise. Puis j'étais vraiment à l'aise. c'était vraiment long. Mais moi, c'était weird. J'ai resté surpris à quel point j'étais à l'aise. Puis j'étais vraiment à l'aise. Je n'avais pas bu avant. Je n'avais rien pris avant. Ça fait que c'était vraiment relax, pour vrai.

Puis il y avait deux présentations. Je pense une en français, une en anglais. Y en a-tu une que ça a mieux allé que l'autre, plus en anglais, plus en français? Les deux, ça a été à peu près pareil. La beauté, c'est que j'ai fait le même show dans deux langues.

C'est exactement le même show en me disant que ça ne sera pas le même public. Et la première face que je voyais à chaque soir, c'était Chantal. Puis là, j'étais comme, ah tabarnak! Elle connaît toutes les jokes. J'avais là, j'étais comme, ah tabarnak! Elle connaît toutes les jokes. Parce que j'avais demandé,

j'ai demandé pour le show anglais, j'ai demandé, y a-tu beaucoup d'anglophones dans la salle? Et une personne a applaudi, puis c'était Chantal. Fait que, non, mais c'était le fun. C'était juste, ouais, c'était... Là, je vais faire chaque semaine, les dimanches, si vous voulez venir

voir ça, chaque dimanche, je vais faire du stand-up jusqu'à temps que je meurs. Fait que c'est ça. Et on va commencer le podcast, si vous êtes prêts. Puis pour pas déstabiliser Chantal, au lieu d'être un vrai podcast, je vais juste faire les jokes que j'ai faits hier soir, mais en espagnol. Cette fois-là. Non, on a cette semaine

un podcast que je suis très content des invités qu'on a. C'est deux personnes que j'adore, que ça fait quand même assez longtemps qu'elles ne sont pas venues au podcast. Mesdames et messieurs, voici Adip Al-Khalidi et Catherine Éthier.

Salut. Allô. Merci beaucoup d'être là. Merci de l'invitation. C'est le fun. Là, toi, Catherine, tu me disais, c'est ta première sortie publique depuis le mois de mars. Oui, j'ai travaillé vraiment beaucoup, beaucoup depuis mars.

Je n'ai jamais autant travaillé, mais toujours de chez moi. J'ai fait des tournages de mon salon pour VRAC, pour Télé-Québec. J'ai fait de la radio. J'ai parlé à Franco Nuovo en bobette tout l'été. Mais, c'est la première fois. Comme tu m'avais prévenu, je me vois, c'est très bizarre. C'est multi-moi. Mais c'est ma première... Oui, j'avais peur.

En fait, Michel a dû me convaincre. Oui, mais c'est ça. Il m'avait dit... Je n'étais pas à l'aise. Il t'avait appelé, je pense, pour notre premier enregistrement. Puisise. Il t'avait appelé, je pense, pour notre premier enregistrement. Puis là, Michel m'avait appelé après et il a dit, je pense que ça va être dur de booker le monde parce que j'ai appelé Catherine et elle a l'air d'avoir peur.

J'avais peur. Oui, oui. Je suis peut-être la seule noire. Je lis un peu les nouvelles et je me disais, mon Dieu, je veux-tu... Tout à coup, ce soir-là, tout le monde me pogne et moi, j'ai participé à ça. Je ne le souhaite pas. C'est ça. Mais là, j'ai compris que c'était sécuritaire. On m'a expliqué

avec des marmottes. – Pour vrai, si tout le monde le pogne, c'est clairement pas à cause de toi, vu que t'es à deux mètres de nous autres, t'as plexiglas entre eux autres et toi. Si tout le monde le pogne, c'est à cause de la gang de McMasterville qu'ils ont toussé sur tout le monde

je me suis laissée après tu sais comment Michel est charmant il m'a eu moi c'est ça je pense pour tout le monde qui n'est pas venu encore vu que dans notre tête c'est un bar, fait qu'on s'attend que le monde va être collé

pis il va y avoir du monde qui nous prenne des chauteurs dans la face, mais c'est quand même super sécuritaire. C'est très aéré, le vent circule très bien sur ma robe présentement. Donc, je serais contente. Toi, Adil, tu es tout le temps ici depuis que ça a réouvert.

Oui, je pense que j'ai joué plus que 40 fois depuis que vous avez réouvert. J'ai rien à faire, mais j'ai passé quatre mois sans pantalon chez nous. Maintenant, il faut mettre des pantalons. Tu faisais-tu des shows à Zoom?

Tu sais, comme tu as fait les Wi-Fi comme les clubs. Non. Non. Je n'ai pas été capable. Moi non plus,

je ne pouvais pas faire. C'est trop compliqué. C'est trop weird. J'ai besoin d'avoir peur du monde pour être bon. Si je n'ai pas d'avoir peur du monde pour être bon. Si je n'ai pas peur, si je ne sens pas

la proie, le prédateur. Si je ne suis pas une proie à ce monde-là, là, ils me font moins peur parce que je ne suis pas là pour les faire rire, mais je vais essayer quand même. Mais si je ne sens pas le prédateur, je ne suis pas drôle. J'ai souvent entendu le monde parler d'humour comme prédateur

et proie, mais c'est la première fois que la personne sur scène est la victime du public. Non, je ne suis pas une victime. Eddie King m'avait dit que c'est comme ta date, tu vas te battre contre le public. Oui, mais lui, il voit que le public, c'est sa proie.

Moi, je n'ai pas envie de les attraper par le coup et de les laisser morts après. Moi, je lui, il voit que le public, c'est sa proie. Moi, je n'ai pas envie de les attraper par le coup et les laisser morts après. Moi, je veux avoir peur et juste devoir faire preuve d'un peu de bravoure. Faire face à mes yeux, à moi-même et me dire « OK, là, il faut que tu les fasses rire. » Puis l'autre affaire, c'est que moi,

c'est plus le monde qui écrive mes jokes que moi. Moi, je monte sur scène et je parle. Puis après, ça arrive et je fais « bon, ils aiment ça, je vais le refaire ». Tu t'enregistres. Oui, c'est ça que je fais. Je n'écris pas vraiment, je n'ai pas de texte.

Je prends des notes, mettons, chez nous, je vais dire « est-ce que c'est drôle, on porte des masques et tout le monde a l'air d'un hygiéniste dentaire, je ne peux plus oublier d'aller chez le dentiste ». Ça, c'est l'idée que j'ai. Tu vois, j'ai un spectateur dans la salle. C'est un fan. Non, je ne sais pas.

Mais les autres, unanime, nulle à chier comme observation. Unanime. Non, mais tu sais, mettons, je passais à ça hier, je le note, puis après, je sais que ce n'est pas drôle. Je ne vais pas monter sur 5, on a toutes l'air d'hygiéniste,

mais je me dis, je vais commencer à parler de ça. Puis là, je vais voir qu'est-ce que le monde… Que chose va venir. Oui, mais là, sur Zoom, avec une personne qui rit, puis l'autre qui a sa coupe, puis l'autre qui est pixelisé. Je veux dire… Pas de travail à faire. Ça me faisait capoter quand je voyais les humoristes dire

« Je vais roder mon nouveau show sur Zoom ». Je suis comme « Comment tu fais savoir ce qui est bon et de la merde quand tu regardes du monde flatter leur chat ou manger des céréales? Ça marche pas. Moi, j'ai besoin d'avoir peur. Je sais pas pour vous, mais... T'as-tu fait une affaire qui a l'air vraiment épeurante,

mais pas dans le bon sens, ça serait les shows dans les drive-ins. Ça, tu l'as-tu fait? Ça, ça doit être épeur fait? J'en ai fait deux. Ça, ça doit être épeurant de te faire klaxonner pendant une prémisse. J'ai appris des nouvelles affaires sur mon cerveau en faisant ces shows-là. C'est qu'au début, tu parles,

évidemment, tu parles aux autos. Ah oui. C'est ça, c'est tout le monde est dans son char. Ah oui, c'est très 2020. Il n'y a rien de... Quand tu fais du stand-up, tu essaies de fixer le public dans les yeux. Là, est-ce que tu regardais

les lumières ou genre les windshields? Il y avait une auto qui n'arrêtait pas de klaxonner pendant mes prémices. C'est là que j'ai dit arrête de klaxonner toi la kia. Je me suis mis à insulter des autos. J'avais pas mes lunettes je vois pas quand j'ai pas mes lunettes j'ai dit je l'entends dans ton astide klaxon que t'es une kia

arrête de me faire chier c'était fucking le fun pour vrai parce que une fois que tu montes sur scène et que tu fais tes jokes et que ton cerveau il s'attend à des rires parce que c'est ça qu'on aime, sinon on le ferait pas.

Puis là, il y a pas de rire, mais là, ça klaxonne. Puis là, ça te fait chier au début, ça te fait vraiment chier. Parce que Chris, ça fait 30 ans que quand j'entends un klaxon, c'est signe de désastre à venir. Klaxon égale tasse-toi, tabarnak. Puis toi, tu es juste en mode

fuck you, esti. Je peux pas changer de voie. Je peux pas. C'est ça mon réflexe sur l'autoroute 40. Je peux pas. OK. Où tu veux...

Ça, c'est la phrase que je dis le plus souvent en auto. Où tu veux que j'aille? Mais après, comme deux minutes, mon cerveau est devenu juste comme... en craving de klaxons.

Comme je voulais des klaxons. Fait que là, ça klaxonnait, puis c'est comme « Yes, ils aiment ça! » Tu sais, là, tu vois qu'on s'habitue à tout, puis ça nous prend pas grand-chose pour être heureux. Tu sais, chaque fois que tu lis, mettons, un livre de quelqu'un qui a passé

48 ans en prison, puis ils font comme... Chaque fois. Non, mais chaque fois. Mais, tu sais, mettons, j'ai lu une couple de livres de monde qui a passé bien du temps en prison. Moi aussi, je te jure. Pis il y a un truc qui revient tout le temps, qui ont tout en

commun, c'est que des fois, ils sont comme... Moi, j'avais un peu de lumière qui rentrait dans ma cellule pendant 20 minutes pis j'aimais ça me mettre pour avoir de la lumière dans le front. Puis t'es comme tabarnak. Moi, si mon Wi-Fi rentre pas en haut de 100, si j'appelle Vidéotron pour les traiter de marde puis dire que je m'en vais chez Bell,

puis il y a du monde qui sont comme, ah, le bonheur. Un peu de chaleur dans le front avant d'aller me faire enculer dans la douche c'est les petits bonheurs mais moi j'ai une question Adip tu montes sur scène en voyant rien pas de lunettes

ah oui mais là en fait pour être honnête avec vous je vais être transparent dans ma démarche j'ai beaucoup réfléchi avant de monter Non, parce que... Mais là, en fait, pour être honnête avec vous, je vais être transparent dans ma démarche. J'ai beaucoup réfléchi avant de monter. J'ai dit est-ce que j'enlève ou pas, puis je me suis dit sûrement à mi-chemin,

je vais les enlever pour tester, parce que j'aime pas voir les yeux des gens. Est-ce que t'es très... Ben là, c'est très médical, t'es très myope. Je suis moins 3 à toi. OK. Moi, c'est moins 5, quelque chose? Moins 3,75, mais je vois rien.

Ben c'est sûr que tu vois rien. Mais c'est parce, mais je vois rien. C'est sûr que tu vois rien. Quand je vois les yeux du monde, je sens trop d'affaires qui ne me concernent pas. C'est un vrai problème que j'ai. Je vois le regard de quelqu'un et j'ai l'impression qu'il me raconte sa vie. Bro, j'essaye de faire rire le monde. Quand tu tombes sur le gars qui ne rit pas,

mais il te fixe, mais il n'est pas malheureux, mais tu sens qu'il se passe sa journée. J'ai pas le temps de m'occuper de ce gars-là. Fait que t'aimes les prédateurs flous. Les prédateurs, tu les aimes très flous. Ouais, mais en fait, je me sens en sécurité

quand je vois pas les gens. Ok, wow, moi c'est la pire situation qui pourrait pas m'arriver. C'est que quelqu'un m'arrache mes lunettes, ça serait terminé. Ah ouais, tu paniques. Je sais même pas si je pourrais me rendre chez nous, honnêtement.

La nuit, s'il faut que tu te lèves pour aller pisser, tu connais ton appart assez pour te rendre? Même si ça fait 10 ans, c'est très périlleux. Je ne sais pas. Je perds souvent mes lunettes parce qu'elles sont toutes petites. Là, c'est la grande panique à chaque fois.

J'ai des planques de vieilles lunettes des années 70. Tu caches les lunettes partout dans la maison. C'est bizarre comme secret. Je fais la même chose. Je ne pourrais jamais monter sur scène sans... C'est fascinant. J'ai commencé ça vraiment tôt dans ma carrière.

J'ai remarqué que je croisais le regard de quelqu'un. Man, il y a du monde plus triste que d'autres dans la vie. Honnêtement, je ne sais pas si c'est tout le monde. Moi, je suis très sensible à ces affaires-là. Je croise quelqu'un et son regard est en détresse. Je sens qu'il faut que je m'occupe de lui. Je me dis, il y a 500 personnes. On va se parler après.

Mais lui, il ne sait pas que j'ai de vie. En fait, c'est moi qui m'invente de lui. Mais là, je suis comme, mais bro, il y a 500 personnes. On va se parler après. Mais lui, c'est pas que j'ai deviné. En fait, c'est moi qui m'invente des scénarios. C'est peut-être juste un début de schizophrénie, mon affaire. Je sais pas. Je sais pas,

je te verrai plus jamais de la même façon sur scène. Je vais comme voir un genre de Al Pacino dans Parfums de Femme qui suit dans le noir. Mais j'aime ça. Oui, c'est aveugle.

À moitié aveugle. Mais moi, je te comprends parce que moi, avant, je voyais pas. À moitié aveugle. Moi, je te comprends. Moi, avant, je voyais pas. J'avais des lunettes. Puis je me suis fait opérer au laser. Puis, mettons, mes 40 premiers shows quand je suis revenu, j'aimais vraiment pas ça.

La première fois que je suis revenu, j'animais en route vers mon premier gala. Puis vu que c'est télé, tout le monde est éclairé. Et là, je voyais tout le monde. Puis j'étaisais en route vers mon premier gala. Vu que c'est télé, tout le monde est éclairé. Je voyais tout le monde. Je n'étais pas bien. On sait que ce n'est pas tout le monde qui nous aime, mais tu n'es pas habitué

de les voir ne pas rire après tes jokes. C'était weird. Je faisais mes jokes et quand ça ne riait pas, tout me fâchait. Le public me fâchait. Je pense que je viens de rentrer dans la période de ma vie où je comprends que c'est bien que tout le monde...

Ce n'est pas tout le monde qui m'aime. Je comprends cette affaire-là. Tu sais, avant, je rentrais sur scène et je voulais que toute la foule tripe. Puis maintenant, je suis comme... Je ne t'aime pas non plus, ça se peut. Tu comprends? Je ne connais pas la personne.

On est tellement différents. Les gens sont tellement différents. Tu vas à un show, tu croises quelqu'un. Vous n'avez rien en commun. Tous ces sujets qui abordent. Maintenant, on dirait que ça me dérange vraiment moins. Ce n'est pas que ça me dérange moins. C'est une réalité pour moi qui est normale maintenant.

J'accepte ça. Mais quand tu commences, tu veux tellement que tout le monde passe un bon moment. Tu demandes-tu au monde, tu sais, quand le monde te dit, mettons, toi là, t'es dans mon top 3 d'humoristes préférés, tu demandes-tu c'est qui les deux autres? Je veux pas savoir. Ok, parce que... Ouais, t'es tout le temps déçu quand tu le demandes. Je te jure, je te jure.

C'est vrai, c'est vrai, c'est ça pour ça. Toi, tu le demandes-tu? Si le monde... Y'a personne qui... Je suis dans le top 3 à personne. C'est comme ça en réalité. Ben, je sais pas, je m'envoie perso je sais pas je non non ça j'ai pas encore ce que je suis on le nom moi quand je monte sur scène je m'en passe souvent le jeu mais je me qualifierais pas de votre de votre ligue

mais moi je suis heureuse quand je suis pas morte c'est ça mon niveau je suis pas morte j'ai suis pas morte. C'est ça, mon niveau. Je ne suis pas morte. Je ne pense pas que j'ai trop déçu de gens. C'est ça. Mais c'est vraiment ça, Catherine. C'est exactement ça. Moi, j'ai le même feeling que toi. Je suis déçu quand je ne suis pas mort en sortant de… Tu es déçu?

Je suis déçu de savoir… Non, je suis content de juste ne pas être mort. C'est ça. J'ai joué ici… Excuse-moi? J'ai juste dit « moi, c'est ça ». Oui, c'est la même chose. Je voulais juste te dire que t'es pas tout seul. C'est la même affaire.

J'ai joué 40 fois ici, mettons à peu près. Je dis 40 parce que j'ai joué 7 fois par semaine à peu près depuis que vous avez rouvert. Il y a un crowd qui était... Parce que là, il y a juste 40 personnes, ça ne fait pas 100 personnes. Ça fait que ce n'est vraiment pas les mêmes crowds que d'habitude. Puis c'est des crowds vraiment plus difficiles. Tu vois

à quel point tes jokes sont faibles. C'est un peu... Moi, l'image qui me vient à l'esprit, c'est décroche vraiment plus difficile tu vois à quel point tu es jo sont sont faibles c'est un peu moins l'image qui me vient à l'esprit c'est quand les crowds sont microscopiques c'est un peu comme quand la neige la première et quand la neige fond la première fois au printemps puis tu découvres toutes les crottes de ton chien sur le terrain c'est ça c'est ça un petit public ça te fait voir toute la merde de ton matériel. Ah, OK. J'avais pas compris ce que tu disais. Tu te disais, où est-ce qu'il s'en va avec ça?

Moi, j'adore les analogies de chien. J'en ai un, puis il chie beaucoup. Mais anyways. L'hiver finit, puis tu fais, t'as chié tout ça, bro? Puis après, c'est toi qui dois ramasser. Anyways, c'est de la job, un chien. Mais, ouais, j'ai eu un public

tellement difficile ici. Fait que tu ramasses pas sa marque de l'hiver? Non, je le ramasse. C'est peut-être de mes questions. Mon chien, c'est un chien qui chie en se promenant. Ah ouais? Il y a des gens qui ont des chiens qui savent qu'il y a des chiens qui sont comme ça. Il marche,

il marche, puis il se fait une trill de merde. Ah, ouais. Ils font son jogging en chiant, mon chien. Après, tu as des surprises. La beauté, c'est que s'ils se sauvent, il est facile à retrouver. Exactement. C'est le Ansel et Gretel du caca. Ils laissent des morceaux

de... Ansel et Gretel, non, ce n'est pas une référence. C'est une excellente référence c'est ça que j'étais content d'être jumelé à Catherine aujourd'hui je savais que sur des petits trucs comme ça, il y a juste elle et moi c'est ça, tant que nous on a du plaisir

exactement et qu'on est heureux de pas être mort ben ça sera ça encore ce soir je sais pas encore gagner c'est vrai, mais yo, je suis sorti du show il y a comme deux semaines ici, puis ça faisait peut-être huit ans que j'avais pas eu un show que je trouvais aussi fucking compliqué, une crowd vraiment compliquée, puis ça m'a pris comme... Je suis rentré chez nous, j'en ai parlé à ma femme, le lendemain j'étais comme yo, c'est quoi ce fucking métier, même après 13 ans des fois je tombe sur

des publics puis je suis comme, c'est qui ces gens man comme j'ai travaillé ce matériel là ça fait un mois que je le fais il y a toute épreuve puis là je tombe sur des gens qui rien ils veulent rien savoir mais ouais ça arrive des fois excusez moi ouais non non mais c'est ça je trouve la beauté de notre métier c'est que même même quand tu es sûr que ton matériel tu sais il est prouvé tu sais qu'il est bon il il n'est pas bon pour tout le monde. Puis d'avoir juste 40 personnes, mettons s'il y avait été 100, 40 personnes qui ne t'aiment pas sur 100,

tu as quand même 60 qui rient, donc tu as l'impression que tu as fait un hit. Mais 40 personnes qui ne rient pas sur 40, c'est lourd. Ben oui. Pire que ça. 38 qui ne rient pas, puis deux éparpillés. Qui rient tout seul, puis là tu es juste comme, bon, on est troisourd. Ben oui. Ah, pire que ça. 38 qui rient pas, puis deux éparpillés.

Qui rient tout seul, puis là, t'es juste comme, bon, on est trois losers, là. Ah ouais. On est clairement en minorité, là. Les autres vont nous frapper tellement.

Le pire commentaire, c'est que tu sais, quand ça marche pas comme ça, puis les deux personnes qui aimaient ça, qui font, t'étais bon. Ouais.

C'est pas vrai ce que mes amis disent, là. C'est super bon ce que tu fais. Plein d'affaires comme ça qu'avec le temps, t'apprend. C'est pas vrai ce que mes amis disent. C'est super bon ce que tu fais. Plein d'affaires comme ça qu'avec le temps, t'apprends juste à faire. Ah, c'est ça. Aujourd'hui, c'est ça. Aujourd'hui, ça marchait pas. Ça ressemble à des relations sexuelles

avec des inconnus, ce métier. J'invente pas cette image, mais ça ressemble un peu à ça. T'es là, tu te mets à poil, pis là, t'espères qu'il y ait... Ton corps, là. Pis si... T'espères qu'il y a pas juste... Ah, tabarnak!

T'es comme quelqu'un qui est déçu. J'ai pas couché avec des filles qui étaient déçues. Mais tu le vois. Ah, carlisse! C'est ça? C'est ça, derrière les vêtements? S'il y a moins de 40 personnes, c'est décevant. C'est exactement comme faire l'amour. Je sais pas s'il était déçu, c'est parcecevant. C'est exactement comme faire l'amour.

Je ne sais pas s'il était déçu, c'est parce que je ne portais pas mes lunettes. Mais ce que je veux dire, c'est que c'est ça. En tout cas, moi, je trouve que même après 13 ans, il n'y a rien qui devient normal dans le métier. Peut-être que c'est mieux comme ça.

Comme ça, on reste humble. C'est ce que j'allais demander. c'est mieux comme ça. Comme ça, on reste humble. C'est ce que j'allais demander. Je ne le vis pas souvent. Moi, je fais des petites grenailles par ce part-là. Je peux comprendre la déception, mais quand ça fait un mois que ça fonctionne dans le tapis, tu sais que ton matériel a du sens.

Tu l'aimes, tu l'accuses. Un soir, ça ne marche pas. Ça fait juste te donner... Ce n'est pas le fun, mais après ça, c'est un exercice d'humilité aussi. Ça t'aide à garder les pieds sur terre. Exercice d'humilité, 100%. Je comprends. Je pense que ça reste aussi douloureux

que la première fois où tu ne fais pas rire une crowd et que tu fais juste comme « C'est ça, c'est ce que j'avais pour vous. Maintenant, le prochain. Bonne chance. » C'est juste comme... Je ne sais pas. Mais je trouve qu'avec des petites crowds comme on a en ce moment,

comme on se disait avant de monter ici, des petites crowds, je pense que ça va rendre toute performance publique, toute performeur ou performeuse publique meilleure. Parce que tout est plus compliqué. Dans un effet de foule,

quand la foule est grande, il y a comme une espèce de côté où si la majorité embarque, les autres vont tout embarquer. Alors qu'à 30-40, tu es dans un salon. C'est pour ça aussi, des fois quand tu regardes des galas, n'importe quel gala, des fois tu as des numéros que tu fais. C'est bien mauvais ça, tabarnak. Pourquoi le monde rit? Mais quand tu es dans le public, même les numéros mauvais, toi aussi tu ris,

vu que tu as 2000 personnes autour de toi qui rient. Mais s'il était juste 80, tout le monde se regarderait et ferait comme, c'est quoi cette marde-là? On dirait que moins de monde te rend plus honnête. Oui, exactement. Puis, tu sais, nous, je pense aussi qu'on

s'habitue à certains standards de qualité. En général, dans la société, je trouve que c'est bon d'être un peu ébranlé puis de se rappeler qu'on ne vaut rien. J'aime ça. J'aime ça ce que j'entends. Bien oui, juste se rappeler que t'es rien, bro. J'aime ça. J'avoue. J'aime ça ce que j'entends. Ben oui,

juste te rappeler que t'es rien, bro. T'es rien. Un rhume va te tuer, esti. Fait que fais ta joke pis si ça arrive pas à rentrer chez toi pis que tu sois quand même

content d'avoir fait une joke ce soir. Moi, je suis très reconnaissant aujourd'hui. Je sais qu'on pourrait peut-être l'attraper à cause de la gang de McMasterville,

mais je suis quand même très reconnaissant de juste sortir pis chiller pis faire ça parce que moi, j'ai pensé qu'on ne sortirait pas de chez nous pendant comme un an. Moi, c'était ça. Moi, j'ai fait un vrai deuil.

Moi aussi, j'avais accepté. Pendant un an, je restais chez nous. Puis j'allais au Provigo. Puis je restais dans le stationnement. Puis quelqu'un m'amenait ma bouffe. C'est ça, ma réalité dans ma tête. Moi aussi, je m'étais dit, pendant un an, on est chez nous.

Je m'en voulais parce que je me disais, je n'ai pas assez donné. Je dors à la maison sur tellement de matériel que je n'ai jamais capté, jamais donné au public. On dirait que je voulais juste donner quelque chose aux gens pour continuer une espèce d'interaction.

Puis j'étais déçu de moi, mais ça m'a fait beaucoup réfléchir. C'est fou parce que j'ai envie de, maintenant, à cause de la pandémie, à cause du confinement, j'ai envie de plus donner d'affaires au public parce que la première affaire que j'ai sentie quand le confinement

est arrivé, c'est que le monde était tellement content juste qu'on fasse une petite interaction avec eux. Moi, ça me faisait plaisir de lire genre, ça nous fait du bien en cette période. Ça a donné un peu plus de sens à ce métier parce que j'ai toujours

trouvé que ce métier-là n'avait pas vraiment de sens. Mais quand les gens disent « Yo, c'est dur en ce moment » puis rire, ça m'a fait oublier quelque chose. Ça m'a fait oublier quelque chose. Ça m'a fait oublier un peu les travers de la vie quotidienne. Bien là, c'est quand même le fun. On ne sauve pas le monde, mais... En tout cas, sinon, le métier, avant ça,

pouvait me sembler des fois un peu vide, des fois. On dirait que le premier mois, on ne s'est pas senti important. Parce que là, on faisait... Tu sais, le monde important, c'est infirmière, infirmier. Tu sais, le monde qui travaille dans les épiceries, que je voyais... Tu sais, on dirait que je ne pensais jamais eux autres avant. Puis au mois de mars, j'étais comme...

« T'es un héros! » « C'est pas vrai! » J'étais comme « Merci de m'amener ma soupe dans mon jardin est-ce qu'il y avait peur moi à chaque fois que je disais ça il y avait peur les petits commis trouvaient ça rocheux moi je leur donnais trop de pourboire

pis là j'ai continué moi j'ai réalisé que j'aime pas faire l'épicerie j'aime mieux aller sur internet pis aller chercher mon épicerie à l'épicerie mais au début je leur donnais tout le temps 20 pièces pour boire puis là un moment donné ma blonde a fait c'est trop tu sais tu peux pas donner 20

pièces mais là je me sens coupable vu que je le sais que eux autres quand ils me voient arriver ils font comme yes je vais avoir 20 pièces puis le premier que je vais donner genre 2 il va faire c'est premier que je vais donner, genre 2, il va faire... C'est parce que je suis noire. Mike, Mike, Mike, il est raciste. Pis là, toi, t'es comme, non, c'est juste ma décision avait été prise. Mais lui, il y a un meeting après, au

lunch break. Il y a tous des blancs avec des 20$ dans les mains. Tout le monde est comme, qu'est-ce que tu lui as fait? Est-ce qu'à cause de toi, il ne donnera plus 20 piastres? Mais oui, ça m'a mis aussi dans la même chose. J'étais admiratif.

En fait, je ne sais pas si j'étais admiratif ou si j'étais comme, les commis à l'épicerie, c'est tous des ados. Puis moi, j'avais peur au début du confinement. Moi, j'avoue que j'étais comme, yo, on va à l'épicerie on avait une stratégie on passe pas tant on passe pas plus que 30 secondes dans telle allée faut

qu'on me dit comme bébé il faut qu'on sache qu'est-ce qu'on veut moi j'étais à la guerre dans ma tête là tu sais c'est quasiment rien pis là t'as comme tout l'île c'est ça oui c'est ça j'te jure j'étais comme Jason Bourne qui rentre quelque part et qui est comme « OK, il y a un gars avec un t-shirt rouge à gauche. » Ça ne sert à rien à dire, on s'en fout, mais j'avais des stratégies. Puis là, j'ai juste commencé à regarder les jeunes commis de 14 ans

qui s'en calissent à 100 petits. Juste, ils vivent leur vie. Puis j'étais comme « Yo, lui, il n'a pas peur, puis moi, j'ai peur. OK, je vais m'inspirer d'un jeune de 14 ans. » C'est ça que je fais maintenant, je vis comme un jeune de 14 ans. Mais au début, c'est exactement comme... Moi, je suis assez vieux pour me rappeler les premières années du sida,

mais qu'on n'avait aucune idée, le sida... Je me rappelle, j'avais un prof à l'école, il nous avait donné un cours, qui nous avait dit de ne pas frencher quelqu'un qui avait le sida, puis que tu allais le pogner. Il disait ça à l'école. Il me semble que tu peux frencher quelqu'un qui a le sida.

C'est qu'il n'y avait pas l'information. Oui, on peut. C'est recommandé. À l'époque aussi, j'étais en secondaire 1. Peut-être que tout le monde qui avait le sida avait 32. On a senti dans le ton de Catherine, je comprends qu'on est là pour faire des jokes,

mais il y a des choses à dire d'importants. On ne recommande pas ça, Mike. C'est un homme en secondaire, mais en même temps. C'est parce qu'on ne savait pas. On n'était pas informés. Je pense que la fois qu'on va se rappeler plus de 2020, c'est de laver notre épicerie. T'as lavé-tu encore avec passion? Moi, j'en lave

plus parce que là, en ce temps, tout le monde a des masques. Moi, avant, je lavais parce que je savais qu'il y avait du monde qui allait regarder qui touche le nez. Mais là, en ce temps, je ne lave plus mon épicerie. Moi non plus.

J'ai arrêté la boîte de céréales et des affaires-là. C'était roche. Les fruits et légumes. Tout ce qui était carton, j'achetais le carton. Moi, je suis diabétique et vegan. Il faut que je regarde les ingrédients non-stop.

J'avais aucune idée de ce que je mangeais. Mes armoires, c'était des sacs d' que là, j'avais aucune idée ce que je mangeais. J'avais... Mes armoires, c'était des sacs d'affaires que j'étais comme... Je mange des céréales ou du macaroni. Je vais le voir la première bouchée. Non, moi, je les ai laissés dans le garage pendant trois jours. Ah oui? Oui. C'est juste... Ah, j'ai pas de garage, moi. Mais c'est ça, moi non plus.

J'ai une cuisine. Moi, j'habite dans le bois. Aujourd'hui, j'ai trouvé une couleuve chez nous. Ma femme m'a appelé en panique. Théo, elle voulait pas me stresser. J'étais en auto. Elle était comme, il faut que tu viennes.

Je suis pas sûr mais c'est un serpent je suis pas sûr mais c'est un serpent parce que nous on est des gens de la ville à la base, on vient de déménager dans le bois serpent mène dans ma tête, j'ai vu Jaffar

Jaffar qui est pas content à la fin du 1 c'est ça j'ai vu pis là j'arrive finalement c'était une petite couleuvre c'était fucked up pour vrai elle était où la couleuvre?

dans mon sous-sol en dessous de mon bureau pis ce qui était fou c'est que j'étais au gym pis j'écoutais un cours de philosophie

pis j'ai pas j'ai pas à me justifier ok t'écoutes t'écoutes des cours de philosophie au gym? Ouais, pour optimiser mon temps. Je m'entraîne et j'apprends en même temps. Mais sauf, tu sais, la philosophie en benchant.

Ouais, je te jure, c'est ça. J'ai vraiment... J'ai des name drops de count pendant que je pousse. Ouais, non, c'est spécial. J'en suis pas fier, mais je dis que je le fais. Et là, ce qui était fucked up,

c'est qu'il y a eu un passage dans ce que j'écoutais où ça parlait... Non, mais ça parlait du serpent. Le serpent, il revient souvent, archétypalement, dans nos histoires. Il paraît que les êtres humains, on voit de la couleur.

On a développé la capacité de voir les couleurs à cause des serpents. Parce qu'il fallait qu'on détecte les serpents parce que c'est l'animal le plus dangereux pour lui-même parce qu'on le voit pas, tabarnak, il est sneaky, le serpent. Puis là, je le sais, j'en ai un dans mon sous-sol.

Il y a zéro ours dans ton sous-sol. Oui, il n'y a pas d'ours, c'est trop rare. J'étais fasciné, parce que je venais d'écouter un passage sur les serpents, puis ma femme m'appelle et elle dit « un serpent dans le sous-sol ». C'est comme si la vie t'a préparé pour ce moment-là.

Ouais, man! Moi, je suis un gars qui croise ces synchronicités-là. Il faut que je lise sur les serpents, il faut que j'apprenne un truc sur les serpents mais nous est le serpent c'est assez comme dans l'histoire de la bible c'est le serpent qui vient fort qu'elle chienne parce que lui parce que mais tout le monde pense que c'est eve qui a mangé la pomme tout le monde pense elle va manger la pomme on parle d'histoire on parle pas

de religion juste archétypalement le récit, OK? Tout le monde pense que Ève a mangé la pomme, donc c'est à cause d'Ève qu'on est dans le monde injuste dans lequel on est. C'est à cause d'Ève qu'on porte des masques. Exact, c'est ça. Tout le monde dit que c'est à cause d'Ève, right? Mais quand tu lis bien l'histoire, c'est Adam

le chacal, parce que Ève elle a succombé à la tentation d'un serpent qui a réussi à déjouer la création parfaite de Dieu. Lui, le petit chien, dès qu'il a eu une opportunité, il a mis la faute sur elle. C'est vraiment un trou de cul, pour vrai. Il a succombé à son propre serpent. À l'intérieur de lui.

C'est comme une mauvaise lecture de l'histoire qui fait que, honnêtement, les hommes manquent de courage. En général, parce que si on se regardait dans le miroir, on verrait que, à chaque fois qu'on agit comme des trous de cul, c'est peut-être parce qu'on est responsable de beaucoup plus de merde que ce qu'on est capable d'assumer. Puis anyway, ça pour dire, le serpent, il est plus dans mon sous-sol.

Il est plus dans mon sous-sol. Ça m'a pris 5-10 minutes. C'est quand même stressant. Il est sorti comment? Il est-tu sorti tout seul? Je criais après lui parce que là j'avais... Au début j'ai essayé de le prendre... As-tu des bonnes oreilles un serpent? J'ai aucune idée mais on a eu un eye contact Mike. Ah ouais? Avec tes lunettes? Je te jure, je portais mes lunettes pis on s'est regardé dans les yeux pis je criais.

Moi je crie tout le temps avec les animaux parce que comme j'habite dans le bois, j'ai toujours des animaux à la maison. Mais là, ça a l'air weird ce que je dis, mais il y a beaucoup d'animaux. L'autre jour, il y avait des gerboises, man. Anyways, fait que là, je crie, moi je crie comme « Je veux pas te tuer! » Tu sais, comme « Co-opère avec moi! » Parce que sinon, je dois t'assassiner.

T'es plus petit que moi, je suis très fort! Tu sais, comme essayer d'attraper une... Puis là, elle arrêtait pas d'essayer de partir, puis c'était fucked up. Moi, c'était la première fois que je voyais un serpent faire son shit, là. Je connais pas le mot, mais... Ils ont un verbe, là, pour ça. C'est tortille.

Je sais pas si le serpent se tortille à travers la savane, mais bref. Anyways. Et là... J'ai pas fait pour faire ça sur du ciment. Non, puis surtout pas sur du... Surtout pas sur du plancher flottant. Ah, c'est pas fait pour faire ça sur du ciment. Non, puis surtout pas sur du... Surtout pas sur du plancher flottant. Ah, c'est... Une espèce de faux bois

à 2,80 le pied carré. Anyways, so... Là, je crie à ma... Mais ton chien, ton chien là-dedans... C'est mon chien qui l'a trouvé. C'est pas sa job à lui de faire peur au serpent pour pas qu'il rentre dans ma maison? Oui, mais mon chien, il doit être bouddhiste

parce que quand il trouve des animaux, il touche pas. Il sniffe, puis là, il reste à côté, puis il donne des petits coups juste pour faire comme, « Yo, t'es vivant, c't'y? » Comme, ça va. Après, nous, quand on remarque que notre chien, ça fait comme quatre fois dans la journée qu'il va dans le sous-sol sans nous,

je veux dire, oui, il est indépendant, mais tabarnak, de là, aller chiller dans le sous-sol, ça veux dire, oui, il est indépendant, mais tabarnak, de là, aller chiller dans le sous-sol, ça reste un chien, c'est des animaux de meute, fait que là, on commence

à se poser des questions puis là, si je criais à ma femme, j'ai dit, amène-moi un pot maçon aussi, j'ai réussi, là, j'ai réussi à mettre...

Tu as réussi à le rentrer dans un pot maçon? C'est petit, un pot maçon, c'est un très petit poulet. Non, mais c'est un gros pot maçon comme ça,

puis j'ai réussi à le rentrer dans le pot maçon puis après, je regarde... T'as-tu fait, t'as fait un bruit dans un bar pour lui faire peur pour qu'il rentre dans gros pot maçon comme ça. J'ai réussi à le rentrer dans le pot maçon. T'as fait un bruit dans un bar pour lui faire peur? Je faisais ça. Je donnais des petits coups par terre.

Lui, il ne savait plus où aller. Je criais, je ne veux pas te tuer. Je veux ton bien. Tu sais que Moïse Rocterio aussi criait ça régulièrement. Regarde, on a chacun un peu du mal en soi. C'est sûr.

On a tous un peu de Moïse Rector. C'est la phrase la plus épeurante que tu peux entendre ton voisin crier dans son sous-sol. C'est sûr que c'était terrifiant. Je veux pas te suer. Surtout avec la voix de Hadib qui t'apporte bien.

Il y a du coffre quand même. Mais Catherine, je te jure, mon cœur, il battait tellement fort. Même s'il était pas si gros, il était juste à peu près comme ça. Mais un serpent, man! Est-ce que tu l'as amené en auto avant de le déposer dans la forêt pour qu'il soit loin de la maison ou tu l'as amené en auto avant de le déposer dans la forêt

pour qu'il soit loin de la maison ou tu l'as juste mis sur le balcon? J'ai comme un petit ruisseau devant chez nous. Je ne sais même pas si ça nage. Oui, ça nage. Tout se tord pour aller le faire noyer. Lui, il est comme, « À quoi ça te vient de me dire que je t'ai cru?

Tu m'as dit que je ne vais pas te tuer! Puis tu me noies, mon tabarnak. J'ai sauvé le serpent et je médite encore sur ce que la vie essaie de me dire. Que tu habites dans la nature. Mais la synchronicité d'écouter un truc de philo sur les serpents

et d'arriver avec un serpent chez nous. Il faut qu'on réfléchisse à ça en tant que société. Écrivez-moi vos commentaires. Tout le monde pas chez nous. Il faut qu'on réfléchisse à ça en tant que société. Oui. Écrivez-moi vos commentaires sur YouTube. Tout le monde qui écoute en ce moment, qui pense que c'est un message de la vie,

là, ils font « Fuck, Adib parle de couleuvres. Ça veut dire qu'on va avoir des couleuvres dans notre maison, nous autres aussi. » C'est peut-être la nouvelle... C'est la prochaine affaire. La prochaine surprise de 2020. C'est une infestation de couleuvres. Tout le monde.

Avec plein de conspirationnistes qui sont comme « Non, c'est des verres de terre! » C'est pas des couleuvres, c'est des astucos verres de terre. Mais ouais, c'est ça qui est arrivé aujourd'hui. Toi, t'as rien trouvé dans ta maison aujourd'hui? arrivé aujourd'hui. Toi, tu n'as rien trouvé dans ta maison aujourd'hui?

Pas aujourd'hui, non. Moi, j'ai un problème de récurrence. Ça fait quelques années, dans mon bloc, il y a des souris à l'occasion. Mais elles sont toutes petites. Elles sont vraiment cute. Je sais que ce n'est pas tout le monde qui pense ça, mais ce ne sont pas des gros rats.

Elles sont vraiment mignonnes. Quelles couleurs? Est-ce que tu as des souris grises? Je leur mettrais un petit chapeau. pas des gros rats. Non, elles sont vraiment mignonnes. Quelles couleurs? Sont-elles grises? Grises, petites souris grises. Elles sont toutes petites, mini-tiny. Je leur mettrais un petit chapeau. Il manque juste

la petite cave. Je pense que j'ai le goût de faire aux petits animaux, mais je savais que mes voisins au sous-sol, il y en avait. Moi, ça a fini à un moment donné

par arriver. Moi, je ne suis pas capable non plus. De les tuer? Non, je ne peux pas faire ça. Ce n'est pas possible. Ça ne me tente pas d'arriver

et de trouver un carnet. En tout cas, qu'elles soient pas toutes mortes. J'ai acheté la petite boîte pour les attraper. Je fais ça, mais ça a l'air complètement con. Je les attrape dans la petite boîte. C'est comme un petit pont-levis. Je vais les porter doucement, en leur parlant doucement

que ça va bien aller dans le parc Laurier, qui n'est pas très loin de chez nous. Il paraît que c'est tout le temps la même qui revient chez nous, finalement, qui connaissent le chemin. Je vois la libérer près d'un bâtiment. T'as-tu un auto? Non.

Il faudrait que tu loues un auto et que t'as drop à Drummondville ou quelque part qu'elle ne retrouvera pas le chemin. C'est tellement stressant, ce moment-là, quand tu transportes ta souris. Je sais pas, moi, je veux juste... Elle, elle comprend pas ce qui se passe. J'essaie de,

ça sert à rien de la rassurer. En tout cas, j'haïs, j'haïs de voir des gens avec ça, mais je suis pas capable. Tu sais,

s'il y en avait 3000 chez nous, c'est sûr que je serais à venir en exterminateur, mais comme là, c'est une à la fois, une fois de temps en temps,

pas chaque année. Fait que c'est ça. Mais c'est juste les sourires. Ça te stresse-tu que, pis là, je vais te mettre ça

dans la tête, qu'elle marche sur toi pendant que tu dors? Ben, elle l'a sûrement déjà fait. Ah, c'est-tu que, puis là, je vais te mettre ça dans la tête, qu'elle marche sur toi pendant que tu dors? Bien, elle l'a sûrement déjà fait. Ah, c'est-tu que c'est fréquent, ça?

Bien, non, mais en fait, non, ça a peur, les souris, mais remarque, ça va un peu partout.

Je ne sais pas. Je n'essaie pas trop penser à ça, mais je... Mais ils ne vont pas venir à côté de toi. Je connais ça. bien,

ils viennent en face, c'est ça, c'est bien peureux. Hein? Non, non, mais ils ne viennent pas. Bien, je sais que c'est épouvantable d'avoir des souris dans sa tête, mais c'est ça, je suis, je pense qu'ils viennent en face c'est ça c'est bien peu heureux non non mais ils viennent pas mais je sais que c'est épouvantable

d'avoir des souris dans sa tête mais c'est ça je suis pas seule dans mon cas pour vouloir les tuer je suis pas non plus une grosse dégueulasse

t'as du fou que moi j'étais vraiment investi à vous rassurer qu'ils viendront pas vous déranger c'est comme le gars il connait les souris

il y en a pas partout il y en a pas qui marchent dans mon assiette je sais t'arriver des fois je vois des petits pis c'est cute ça se met sur ses deux petites pattes pis çay en a pas partout il n'y en a pas qui marchent dans mon assiette c'est juste c'est arrivé des fois je vois des petits pis c'est cute ça se met sur ses deux petites pattes pis ça va se cacher

en dessous de la bibliothèque pis ça se yeute c'est très intelligent moi j'en ai tué une par accident au mois d'avril il y en avait une qui vivait

genre sur notre balcon elle était en dessous de notre balcon pis là je me disais elle va finir par rentrer dans la maison. Je me disais où elle allait s'en aller, mais ma blonde la nourrissait. J'étais comme, arrête de la nourrir.

Un moment donné, le premier podcast qu'on a fait à l'extérieur, chez nous, il fallait que je tasse ma table. En tassant ma table, la souris était en dessous de la table. Je l'ai juste traînée. Puis je ne l'ai pas découvert tout de suite, je l'ai découvert genre le lendemain, à table, puis j'ai chicané mon chien. Tu sais, j'ai...

Pas vraiment chicané, mais j'ai fait, « Ah, c'est-tu, le chien, il a tué la souris. » Ça revient à ce que je disais sur Adam et Ève. C'est les blancs, les... Exact. T'as blâmé le chien au lieu de toi. C'est toi qui l'avais tué, si je comprends bien. Je suis sûr que c'était moi parce que

je me disais, si mon chien l'avait tué, il n'y aurait pas une trace de sang où la patte de la table s'en va, où la patte de la table était. C'est un bon indice, Mike. Mon œil de détective est quand même fort.

Jessica Fletcher. Moi, c'est l'affaire que je trouvais absurde. Je pensais que j'allais vraiment me sentir coupable. J'ai juste fait... Ça ne me dérangeait pas. Je suis vegan, tabarnak!

C'est un accident. Qu'est-ce que tu veux faire? T'en vouloir toute ta vie pour ça? Non, c'est un peu pathétique si je suis encore en dépression. Ça serait touchant. Moi, les seuls que vraiment c'est une vocation de les assassiner, c'est les moustiques.

Je ne tue aucun insecte ou animal si j'ai l'opportunité de les sauver, mais les moustiques, c'est le contraire. Je me réveille le matin pour les tuer. Comme si c'était ma raison de vivre, je les haïs. Vraiment. Là, en campagne, t'en as-tu plus?

Ouais, y'en a beaucoup, pis encore une fois, dans mon sous-sol... Non, c'est juste... On n'a pas le goût d'y aller, non. Je pense qu'il va falloir que tu changes tes fenêtres. Y'a-t-il des fenêtres? Est-ce qu'il y a des fenêtres? Moi, il y a des fenêtres, mais je sais pas pourquoi il y en a autant.

Je laisse les portes ouvertes trop longtemps. Mais anyway, c'est un gros débat chez les gens. Il y a une grenouille ou quelque chose qui rentre chez toi. Il y en a qui font juste écraser. Tu croises une araignée. Même si tu crisses de l'animal, effoirer une grenouille dans ta cuisine, il va falloir que tu nettoies ton plancher.

C'est tout ce que tu mérites quand tu fais ça. Mais c'est weird, piler sur une grenouille dans ta maison. En tout cas, moi, c'est ça. Sauf les moustiques. Moi, j'avais acheté sur Amazon. On avait trouvé une grenouille dans notre filtreur à piscine, mort. J'ai acheté sur Amazon, on avait trouvé une grenouille dans notre filtreur à piscine,

mort. J'ai acheté une affaire, ça s'appelle The Hopper, c'est une petite plateforme que tu mets dans la piscine, c'est pour les grenouilles et les souris. S'ils tombent dans la piscine, ils peuvent sortir de la piscine. Ça a coûté vraiment cher.

Ça marche-tu? Je l'ai mis pis on a retrouvé une autre souris morte fait que ça a coûté 30$ ça sert à fuck out vu que la souris, elle sait pas elle se dit pas, ok je suis correct je vais faire un tour

pis ils ont sûrement un hopper c'est 2020, on ne sait pas. C'est peut-être le début de quelque chose de nouveau dans notre relation avec les animaux. Moi, tu sais, comme en 2020, ils ont découvert... Avez-vous vu la vidéo des extraterrestres, des avions que l'Air Force américain a vu des extraterrestres. Ça a sorti, puis tout le monde,

on dirait, s'en calisse. Bien, je ne sais pas. Je n'ai pas vraiment lu longuement là-dessus. Ce serait des... On dit que c'est des vidéos officielles qui auraient été captées. Ils disent que c'est quelque chose... Ça n'a pas été créé sur la planète,

mais c'est peut-être aussi que ça a été créé en Russie ou en Chine et qu'ils sont juste vraiment plus... Ils sont rendus à l'aise. Plus avancés techniquement. Oui, c'est ça.

C'est une bonne manière de... Je ne pense pas qu'on est prêts, les humains, à gérer autant de mauvaises nouvelles qu'en ce moment-là. Non, je pense que c'est possible.

Il y a tellement... Tu ouvres ton fucking téléphone, puis tous les jours, c'est une affaire fucked up. Puis là, t'es comme, quoi, il faut que je sache ça maintenant? T'sais, comme, c'est trop. Moi, j'essaie de me concentrer

sur des choses que je peux contrôler. Mais je l'ai vu passer, cette nouvelle. T'sais quoi, s'ils veulent me prendre, ils me prendront. C'est d'extraterrestres. J'ai rienaterrestres. Mais qu'est-ce que tu veux faire? S'ils veulent rien te prendre, ils vont te prendre. Moi aussi, c'est ça.

Take me. Ça doit être mauvais pour eux autres qui arrivent ici pour prendre notre planète l'année que tout chie. Ils sont comme, on prend le contrôle. Hey, il faut porter un masque. OK? On prend le compte. Il faut porter un masque, OK?

On prend le contrôle de votre planète. À deux mètres, OK, excusez. Les points de la COVID, genre, en arrivant, t'es obligé de passer 40 jours dans leur vaisseau spatial qui plane en haut de la Terre. C'est comme, vous reviendrez quand vous serez safe. Moi, je me souviens que vous l'avez vu passer, mais j'avais beaucoup ri. Ça fait peut-être un mois de ça

qu'il avait repéré, il me semble que c'est à Denver, quelque part aux États-Unis, un écureuil qui était porteur de la peste bubonique. Oh mon Dieu, j'ai vu ça. C'est la prochaine show. Il me semble que ça arrive une fois par année, il en trouve, que c'est normal qu'on en trouve.

Ah, oui! Oui, en Chine, on en trouvait plus. En Asie, je pense. Semblera-t-il qu'il ne faut pas s'alarmer, mais quand même, je trouvais ça... C'est rendu, je trouvais ça amusant que ça soit la prochaine menace. Pour vrai, il y a des jours, ces temps-ci,

j'ai l'impression qu'on est dans un jeu ou un film on est dans la scène fucked up on est dans le bout on est dans le début d'un Walking Dead comme l'article qui passe ils viennent de relâcher 750 millions de moustiques dans je sais pas quoi

aux Etats-Unis ils ont relâché des moustiques je sais pas c'est quoi cette affaire là sais pas pourquoi, puis j'ai pas lu au courant. Ils ont relâché des moustiques? Je sais pas, c'est quoi cette affaire-là? Pourquoi? Un, pourquoi ils avaient kidnappé 700 000 moustiques? Ils avaient juste... Ils sont prêts. OK, mais je veux...

Honnêtement, j'ai lu les trois premières lignes, puis j'ai fait, là, c'est trop tabarnak. Fait qu'on saura pas, c'était quoi cette affaire-là? Quelqu'un peut lire? Parce que j'ai aucune idée c'est quoi, mais c'est juste trop. Là, je peux plus.

Ça sert à rien. Rendu là, je suis saturé. Ça change rien que de chaque... Ces nouvelles-là, c'est impossible de savoir vraiment qu'est-ce qui se passe, parce que tu décroches tout le temps après un paragraphe. Tu fais « Ben voyons, tabarnak! » Au début de l'été, il y avait les

je ne sais pas comment on les appelle en français, mais les « murder hornets ». Oui, oui, il y avait une guêpe. C'est le trôlon asiatique. C'est quoi? Le « murder hornet ». C'est peut-être ça.

De 6 pieds 2 pis après quand tu tu sais il disait ça peut être mortel pis là t'étais comme Chris c'est mortel ça peut être mortel si t'es allergique au guêpe au piqueur de guêpe pis tu te fais piquer 48 fois

fait que t'es comme ouais mais comme une guêpe mais pis ils appellent des murder murder hornets », tu veux, qui tuent les guêpes et les abeilles. Puis, j'étais comme, « Mais, tu sais, je suis pas une guêpe. » À un moment donné, là, ça me dérange.

Tu sais, quand la chose qui te rassure, c'est que je suis pas une guêpe. OK, ouais. C'est ça qui t'aide à passer ta journée. J'ai juste à éviter le jaune et le noir dans mes vêtements puis tout va bien ça devrait t'as-tu beaucoup en campagne

question de gars qui a une maison en campagne t'as-tu beaucoup de guêpes ouais ouais je me suis fait piquer il y a deux semaines par quatre chiennes genre c'est quatre fils de chiennes que je suis en train ça c'est une nouvelle affaire t'es en train de brasser leur maison.

OK, il faut comprendre. Moi, je suis un immigrat d'origine arabe qui a grandi dans le nord de la ville. Ça fait deux ans que j'habite en campagne. Je vais utiliser pour la première fois de ma vie un mot en public. Je n'ai jamais utilisé. J'avais un weed eater dans les mains.

OK. Je n'ai jamais utilisé. C'est ma première journée avec un mains j'ai jamais dit c'est ma première journée que oui d'été là je t'ai quand même ça tu vas mais ça ailleurs plus le vignette c'est il est tout sans fil ou avec fait à vous vous savez de quoi je parle comme tu check les louis d'hitter au magasin était comme si sur ces gangs de l'état il est le fun si à batterie mais avec un fil c'est gangsta. Il est le fun s'il est à batterie, mais avec un fil, c'est dégueulasse. J'en ai un qui tue la planète. OK, au gaz. Oh, Chris. Je passe le

weed eater et je suis en train d'essayer de... C'est ma première fois avec ça, man. Mon père ne m'a pas appris à faire ça. Il y a fucking 4 gars, je ne sais pas pourquoi, ils ont commencé à me piquer le mollet et j'ai crié comme un esti de malade je pensais que c'était le weed eater qui m'attaquait

je te jure mon cerveau il a fait le weed eater t'aimes pas finalement j'ai réalisé que c'était des guêpes pis j'ai passé le reste de la journée à assassiner des guêpes très le fun t'avais tendu un nid tombé ouais je vais vous rentrer dans les détails,

mais j'ai pas de blague à vous dire après. Je m'excuse. Mais dans ma clôture, il y a comme un petit trou dans ma clôture. Puis là, ils ont fait un nid dans ma clôture. Puis là, quand j'ai ouvert la porte de la clôture, qui est à moi, ils se sont fâchés.

So là, j'essaes de négocier avec eux mais fuck propriété privée ça m'a parti je vais pas te tuer non je suis allé au Rona pis j'ai acheté

8 bonbonnes moi je sais pas c'est la première fois que je tue des guêpes j'ai acheté plein juste des toutes les sortes de bonbonnes qui existent pour tuer des guêpes

pis j'ai shooté de la guêpe pendant genre 3 heures je pense qu'elles sont mortes, mais... T'en as-tu revu après? Ouais, parce que là, on parle vraiment de mon cours. Ça m'intéresse. Ça, c'est toutes des affaires que j'apprends, parce que moi, j'ai toujours habité dans des appartements,

dans des immeubles. J'ai laissé traîner la housse du barbecue trop longtemps, puis là, ils ont fait un nid de guêpes dans la housse de barbecue. On ne mange pas de barbecue. Tu as ton spray. Oui, mais là, il est à l'intérieur. Ça fait peur.

J'ai vu le film de Macaulay Culkin où il se fait piquer. Je vous jure. Quand j'ai tué des guêpes, je n'ai jamais vécu autant d'adrénaline. Mais j'aimerais ça vous raconter une histoire avec l'adrénaline après. J'aurais un truc pour toi que je suis sûr que ça marche. Tu prends les pailles qui plient, tu les rentres dans ton spray

avec la paille qui plie. Mais ils te sauvent. Ils sortent, sti. Ils sont vifs. Ils se mobilisent c'est organisé eux quand il y a quelqu'un qui fuck avec eux

on va être diplomate ils sortent pis ils niquent ta race pis ça fait mal ça pique je sais pas ça fait combien de temps vous êtes pas fait piquer par des guêpes mais une chance c'était mon mollet ils te piquent pis après ça honnêtement ça fait mal, ça pique. Je sais pas ça fait combien de temps que vous êtes pas fait piquer par des guêpes, mais une chance, c'était mon mollet.

Il te pique, puis après ça, honnêtement, ça fait mal pendant 24 heures, 48 heures. Puis anyway, c'est ça pour dire, j'ai... Ok, je peux-tu vous raconter une petite histoire? Excusez-moi. Ça fait longtemps que je parle. Ça a-tu un rapport avec les guêpes ou les serpents?

Non, ça a rapport avec l'adrénaline. Ok, parce qu'on était mois numéro 4 du confinement. On n'avait pas encore déconfiné. Mois numéro 4. Mois numéro... On a été confinés 4 mois, à peu près? Avril, mai, juin.

Juillet. Mars. Mi-mars, avril, mai, juin. Moi, j'ai besoin de savoir. OK. Mi-juin, je suis chez nous. Moi, ça aurait été plus vite de dire on était au mois de juin.

Ben, c'est ça! C'est ça! On était... C'est ça. Je vais vous situer. Moi, ça aurait été plus vite de dire qu'on était au mois de juin. C'est ça! On était... Je vais vous situer. On était jour 47 du confinement. Moi, j'assume à 100%. Je suis un vieillard de 85 ans.

Quand je raconte des histoires, je fais ça. On était-tu lundi ou mardi? Anyways, OK. C'était un mercredi et on est... Il est 4 heures du matin, puis j'essayais de finir de fucking Sopranos, OK? J'ai commencé des Sopranos au début du confinement en me disant, yo, il faut que je m'occupe de la nuit.

Puis là, j'essayais de traverser. Mais c'est cette saison, man! C'est de la job, là! Puis là, j'étais comme, ils vont trouver le vaccin! Ça a-tu bien vieilli? Ça a-tu bien vieilli Soprano allez voir ça

pour moi là je pense que je vais dire quelque chose de grave mais y'a rien de mieux qui s'est fait et j'adore tout ce qui existe je suis un grand fan

de séries mais comme c'est la jeunesse de toute l'époque dans laquelle on vit en ce moment toutes les séries c'est comme

c'est la maman celle-là parce que c'est la première qui a été faite dans ce style-là. En tout cas, j'ai vraiment capoté, mais il y a des jours, je m'en mettais un peu plus. T'as su The Wire? Non, mais on m'a dit que c'était exceptionnel. OK. Oui, oui. Je viens de commencer Game of Thrones. Je suis en retard, je sais.

Je ne l'ai pas vu non plus. Ça fait sept ans que tout le monde me dit « T'as pas vu Game of Thrones? » Là, je viens de finir Sopranos. Je suis comme « OK. » « Yo, Yo le roi il meurt vite hein! Yo ils m'ont saisi là! J'étais là comme moi je venais, je commençais à le comprendre ce gars là. Oh shit c'est le bon roi!

Pis là tu sais comme il y a toujours un méchant roi, bon roi, ok c'est pas Jaffar là, puis là... Coupe la tête man! Honnêtement, je suis pas remis de cette affaire-là encore. Anyways, je suis chez nous puis j'essaie de... Je m'en mets beaucoup sur les épaules pour traverser sur Buenos, parce que je veux finir man. Puis là, avant qu'ils trouvent le vaccin, puis là, je me suis endormi dans le sous-sol. J'aime pas faire ça. Pour moi, c'est important de dormir avec l'épouse. Parce que s'il y a quelque chose de pas bon, même, dormir dans le sous-sol, ça me rappelle l'adolescence. Je suis toujours déçu quand je m'endors devant la télé.

OK? Fait que là, ma femme... On était un mercredi. Est-ce que je vous l'ai dit? OK. Je vous donne trop de détails. Et là... Qu'est-ce que tu portais? OK. Là, dans ma tête, je suis curieux. Je donne-tu trop...

Non, c'est correct. Ma femme ne va pas être fâchée. Anyways, je me suis endormi devant Sopranos, saison 4, il me semble. Anyways, OK. Et là, ma femme, elle descend à 4 heures du matin et elle est comme... Elle dit...

Elle dit... Puis là, moi, je me réveille, je réalise que je dors dans le sous-sol et je suis comme tabarnak. Puis je suis comme tout buzzé de fatigue. Je comprends rien de ce qui se passe. Puis pour être honnête, j'avais fumé un peu de weed. OK?

Et là, ma femme me dit, la police est là. Moi, je suis en bobette, là. OK? Puis là, en pass passant ça fait trois mois deux mois je suis sur du soprano ce fait que des guns pis du monde qui crève j'ai juste ça dans mon subconscient qui traîne puis je me réveille à 4 heures du matin je suis un peu high pis là ma femme vient me chercher en panique pis elle dit la police est là j'habite dans le bois, bro. Il n'y a pas de raison de police. On appelle la police pour les ratons-la-fer. Tu caches les bijoux et tu flushes la coke dans les toilettes. Puis là,

je monte en haut, je suis en bobette. Puis là, je le sais que c'est moi. Si moi, j'ai peur, elle a la peur. Pourquoi la police est là? Elle me dit qu'elle cherche quelqu'un. Je suis comme, mais je n'ai peur, elle a peur. Je suis comme, il faut que... Pourquoi la police est là? Je suis comme, pourquoi la police? Elle me dit, ils cherchent quelqu'un. Je suis comme, mais j'ai rien fait, esti.

Tu sais, comme... Je suis comme, on m'a dit que c'était légal, le weed, maintenant. Anyway. C'est là, là, je suis comme, comment ça, ils cherchent quelqu'un? Je t'ai dit, je suis en bobette, je monte les escaliers,

puis il n'y a pas encore de couleuvre à ce moment-là dans le sous-sol, fait que tout va bien. Et là, je monte les marches, et elle me dit, il cherche quelqu'un, il y a quelqu'un qui est rentré chez quelqu'un, et là, il cherche cette personne. Et là, je suis comme, mais là, ça veut dire qu'il y a quelqu'un chez moi, là? Et là, elle me dit, ils ne savent pas.

Et je suis comme, mais pourquoi c'est moi qui dois investiguer? Là, je vais à la porte, et pis là ils sont là avec des flashlights pis là ils nous disent est-ce que vous connaissez? Pis là ils me disent le nom le plus fucked up du monde. Un nom à la Game of Thrones. Un nom genre, est-ce que vous connaissez Cersei ou quelque chose de même?

Il est 4h du matin! C'est pas un nom à prononcer à 4h du matin! Cersei! Anyways, est-ce que vous connaissez Cersei? Pis là je suis comme tout perdu Cersei ça sonne comme une marque de jeans Des années 80 Je te jure bro

C'est pour ça que je me disais Pis en passant il y avait l'affaire de De George Floyd qui est arrivé il y a pas longtemps Je suis comme yo la police ils sont gentils Mais Chris il tue aussi Qu'est-ce qu'on fait là? Peut-être qu'il pense que je connais Cersei man Pis là il me dit Il me flash comme ça aussi, là. Qu'est-ce qu'on fait, là? Peut-être qu'il pense que je connais Cersei, man!

Puis là, il me dit... Il me flash comme ça. Il est 4h du matin dans le bois. Puis là, il dit... Parce que là, on cherche quelqu'un... Pourquoi il te flashait tes lumières? Parce qu'il regarde à l'intérieur de la maison, puis il veut voir ma face. Non, il fait noir, là. Puis là, il dit... On cherche quelqu'un qui est rentré chez quelqu'un et qui est en détresse. Puis là, je suis comme...

Mais monsieur, rentrez, checker dans mon sous-sol. Moi, je ne retourne pas là-bas, tabarnak. Ben oui, mais il veut pas s'acquitter. Non, il veut pas. Il veut pas rentrer. À cause du COVID? Non, je sais pas, honnêtement. C'est-tu ça? Comme les livrants, ils n'ont pas le droit

de rentrer chez eux. J'ai aucune idée. Puis là, ni moi, ni ma femme, on comprend rien de ce qui se passe. Moi, j'insiste vraiment. Je suis comme, please, rentre. Il va regarder qu'il n'y a pas de cerisier, qu'il se chille dans mon garage. Puis là, finalement, ils sont juste partis.

Ils ont continué à faire le tour de toute l'area. Puis on a appris le lendemain, on a appris le lendemain qu'ils ont juste mal expliqué. Ils cherchaient une fille. Les parents d'une fille cherchaient une fille. Ils ne savaient pas c'était quoi l'adresse. C'est quoi? Ils ont frappé à la porte de tout le monde. Mais la raison pourquoi... Elle, elle s'appelle

Serzy. Quelque chose de même. Ou c'était-tu un gars qui zazote, qui la trouvait sexy? Je sais pas. c'était-tu un gars qui zazote, qui la trouvait sexy? Je sais pas. Mais c'était-tu

la police de ta ville ou c'était la SQ? La SQ. Mais mon Dieu! C'était la SQ. On est donc bien pas en sécurité. Ben non,

pis là, finalement, on a appris, c'est des parents, ils cherchent leur fille, elle devait être, je pense qu'elle avait des problèmes psychologiques, pis là,

elle était chez quelqu'un dans le area, mais ils savaient pas, fait qu'ils ont sonné chez tout le monde en disant, il y a quelquologiques. Elle était chez quelqu'un dans l'area, mais ils savaient pas. Ils ont sonné chez tout le monde en disant « Il y a quelqu'un en détresse chez quelqu'un. » Mais tabarnak, tu peux-tu être plus vague? Pendant une pandémie mondiale, il y a du monde en détresse dans chaque maison.

Ben oui. Pis là, moi, après... Moi, je te dis, quand tu te réveilles, tu comprends rien. Je suis en bas bête. Devant la police, je ferme la porte. Pis là, je dis à ma femme, ma femme elle dit ok, c'est correct, ils sont partis

non non, on investigue là tu vas dans la chambre, tu te caches j'ai pris un couteau j'ai commencé à marcher dans ma maison à la recherche de cerzis ça a pris le lendemain pour que je comprenne que finalement c'était pas ça mais tout ça, c'est juste pour dire

que ça faisait 3 mois que j'avais pas vécu d'adrénaline. OK. Et je me rappelle, quand j'ai déposé le couteau, je te jure, j'ai fait « Hostie, que j'ai besoin de faire un show. » Parce que... Parce que j'aimais trop ce qui se passait. Tu comprends? J'avais comme la drogue dans mon corps.

Pour la première fois en trois mois, je la sentais, l'adrénaline. J'étais comme « Oh my God, je suis un fucking junkie. » Moi, j'ai... Tu sais, ton affaire, je suis sûr que ça a vraiment beaucoup rapport avec les Sopranos. Parce que moi, plus jeune, je regardais les films de mafia quasiment tous les jours. Puis aussitôt que quelqu'un marchait sur ma rue, j'allais chercher mon couteau. Puis je regardais par la fenêtre

pour voir c'est qui qui va essayer de me tuer. Puis là, ça fait des années que je n'ai pas rien regardé de ma fille. Puis là, aujourd'hui, il y a quelqu'un qui était sur mon balcon. J'ai fait, ça doit être un livreur. Ce n'était pas un livreur. C'est le seul monsieur qui était sur mon balcon.

Hier, j'étais avec quelqu'un qui a fait une bonne joke, il a dit « Maintenant, t'es payé pour jouer à la scène des crises. » Je suis comme « C'est ça qu'il vient de Nick Dunn pis il parle. » Mais tu sais, moi, je suis pas habitué de... Tu réagis comment quand t'as peur chez toi? Moi, c'est couteau tout de suite. Moi aussi, c'est couteau. J'ai plein d'affaires un peu partout chez nous parce que j'habite toute seule.

OK. Fait que je me suis dit, de toute façon, mon plan... T'en as-tu caché à côté de tes lunettes cachées? T'as tout le temps des lunettes. C'est pas bien grand chez nous. Il y a accès à des couteaux un peu partout. C'est pas très... Ma cuisine est toujours à portée de main.

Ça doit faire mal quand tu cherches tes lunettes. T'es comme... Des fois, je mets mes couteaux. C'est ça, mais j'ai une longue flashlight de police. Je m'imagine bien vouloir frapper quelqu'un avec ça, mais ça me rassure. Mais je suis faite à pogner l'objet,

là, contondant. Mais j'ai pris de l'assurance avec le temps, en tant que femme de plus en plus mature. J'ai moins... On dirait que j'ai... Je me sens plus prête à me battre. Même quand je sors le soir,

j'ai plus... Je suis souvent en maudit quand il y a des tout-croches qui me suivent ou que quelqu'un vient me parler. Mais maintenant, j'adresse. Avant, j'avais peur. Je m'en allais où je figeais. À cette heure, j'envoie chier les gens. Ça arrive combien de fois, mettons, par mois

ou par année ou par... Je sais pas, c'est par période. Moi, il y a eu une période dans le temps où il y avait le fameux gars qui frappait le monde sur la rue avec un bat de baseball. En décembre, il est arrivé juste un gars qui avait des problèmes. En décembre? Oui, en décembre, cet hiver, il y avait un gars

qui a été appréhendé. Il a été vu à plusieurs endroits, au métro Beaubien, métro Laurier. Il frappait des gens en pleine rue, souvent des femmes, puis il les tapait vraiment très fort. Il les laissait pour mortes quelqu'un qui avait des problèmes psychologiques malheureusement, mais finalement il l'a emprunté mais dans cette période-là

ça m'est arrivé vraiment en une année, cinq fois où honnêtement, j'étais comme il va se passer quelque chose, je vais me battre et puis après ça, ça s'est calmé mais on dirait qu'il y a comme... En tout cas, je suis chez nous et je ne suis pas plus paranoïaque que d'habitude.

Je suis plutôt relaxe, mais je trouve qu'il y a comme une recrudescence de ça. Il y a beaucoup de gars, et j'imagine que les filles sauront témoigner, qui ont beaucoup de plaisir à pister les filles, qui ne vont rien faire, mais qui vont se faire peur. Moi, je promène mon chien souvent à des foyers tard,

puis j'estime avoir le droit, je revendique le droit de pouvoir promener mon chien à l'heure que ça me tente, même si c'est 4h du matin, puis que c'est pas une heure pour ma tante Simone, qui me dit « Tu devrais pas promener ton chien, moi, si j'ai envie de le promener, j'aimerais ça pas avoir à me justifier. » Bref, j'essaie de pas sortir

au milieu de l'année, mais ça m'arrive souvent à minuit, une heure, je sors mon chien. Fait que c'est ça, il y a toutes sortes de monde à cette heure-là. Tu penses que c'est la pandémie qui a fait que les weirdos sortent? C'était avant la pandémie, moi, que ça a commencé. Que j'ai remarqué qu'il y avait de plus en plus de... T'as-tu déménagé? T'es-tu juste dans un mauvais quartier maintenant? Non, je suis dans un quartier, je suis dans le plateau. Il y a des tout-croches partout, mais ça fait d 10 ans que j'habite dans le même quartier

puis je m'étais jamais c'est la première fois depuis 2 ans que ça arrive quand même régulièrement que je me sente pas en sécurité puis je fais pas ça pour moi en intéressant la semaine passée avec Stella mon petit chien de 12 ans

je me suis cachée en arrière d'une pancarte de voyons de rénovation, de chantier, parce que je savais que c'est sûr qu'il allait y avoir un problème avec le gars qui marchait en face, qui se parlait tout seul.

C'est parce qu'il y a beaucoup de gens qui ont besoin d'aide, qui sont juste libérés dans la rue et qui n'ont pas de soins. Après, avant l'empathie, il faut que je me protège. Oui, c'est beau faire. Non, non, ce n'est pas de sa faute. C'est même...

Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe. Je t'accepte, ce n'est pas de ta faute. Oui, mais c'est ça. J'ai même l'empathie. Après, si tu le vois, tu fais comme ça pour le gable, ça ne va pas, mais moi, je trouve que depuis deux ans, il se passe quelque chose. Ça prend de l'empathie quand tu es dans ta maison et que tu le regardes. Oui, avec ton couteau.

Tu fais pour lui. Ça prend de l'empathie quand tu es dans ta maison et que tu le regardes. Oui, avec ton couteau. Tu fais pourvu. Ça ne m'était jamais arrivé avant d'avoir aussi peur que ça. Tu pensais t'acheter du mace, genre une affaire à ours?

Moi, j'ai tout le temps mes clés dans mes mains. Mais là, ça va mal. Dans le temps, il y a des vraies clés. Là, c'est des carrés. Ah non! C'est pas une clé de char. Moi, ta main, c'est pas avec des carrés, Mike. OK, OK. Je pensais à une clé de char.

Quand j'arrive chez nous, ça ouvre pas avec ma clé. C'est encore des bonnes... Non, mais j'ai beaucoup de clés après mon set. Je te sacs ça dans la face. Je pense que tu vas galoper. Mais ça, on pense tout le temps que ça va nous protéger. Moi, je suis pas une femme, mais chaque fois qu'avant,

il y avait du monde qui me suivait, je mettais ma clé entre mes mains. La main de prédit. Je vais lui cacher un coup d'insérielle. Moi aussi. Je vais juste le graffigner et il va me tuer. Il va être fort.

J'allais te voler, là, je vais te tuer. Des fois, ça t'aide juste à finir ta marche d'avoir tes clés dans tes mains. il va être fort il va faire j'allais te voler là je vais te tuer mais c'est ça mais des fois ça t'aide juste à finir ta marche d'avoir tes clés dans tes mains mais

tu sais c'est ça la petite canette de pepper spray ou de whatever il faut toujours bien que tu assortes au bon moment puis tu vises à la bonne place garantie

je me l'envoie dans les yeux c'est ça moi je préfère je sais pas d'où ça m'est venu mais ça fait une couple de fois que je je m'adresse au gars qui traverse la rue vers moi ou qui vient carrément

me parler ou qui me fait peur pis ils sont faciles à geler ils savent juste que ben pas toujours évidemment mais souvent ils s'attendent pas, souvent ils sont juste pactés, ils reviennent de chez eux pis ils ont juste le goût de faire peur à une fille ou d'être désagréable mais d'en geler au milieu de la rue là je sais comme c'est quoi tu leur dis?

une fois j'ai dit à un homme qui traversait, « Non, on ne fait pas ça! » J'avais mon petit doigt levé. Mais c'est tout ce qui m'est venu en tête. J'avais mon chien dans mes mains parce que je me suis dit, je vais protéger mon vieux caniche. J'aime tellement ça.

Je parlais comme je parle à mon caniche. Mais le gars, il a arrêté sur la ligne orange au milieu de la rue. Il a figé là. J'ai répété. Il était tard. Il était comme trois heures et demie, quatre heures. Premièrement, on ne fait pas ça à personne dans la rue. On ne fait pas ça à une fille.

J'expliquais les choses de la vie. Les règlements. Je parlais lentement. Non, on ne fait pas ça comme s'il y avait quatre ans. Je ne sais pas, je me suis dit que je vais l'aborder comme une éducatrice

de garde. Tu fais bien parce que... Je n'ai pas réfléchi. Ça a été mon réflexe de sécurité, de faire comme, OK, je te dis ça, mais je te parle lentement,

doucement. Après ça, une fois que ça s'est fait et que le gars est figé, là, j'ai constaté qu'il était peut-être que je n'allais sûrement pas devoir me battre ou me défendre.

C'était juste un niaiseux. Mais après ça, faut-tu t'en aille? J'étais vraiment sur l'adrénaline. Là, j'ai redéposé mon chien par terre. Je suis partie. Je pense que j'ai fait quatre pas. Je suis partie à courir chez nous. Puis c'est là que j'ai eu peur, finalement.

C'est la fois que je suis rentrée chez nous que je me suis dit, il m'a-tu suivi? Il sait-tu où j'habite? Il va-tu sortir de la bolle? J'ai pas dormi de la nuit. j'ai eu peur, finalement. C'est la fois que je suis rentrée chez nous, que j'étais là, je suis comme, OK, il m'a-tu suivi? Il sait-tu où j'habite? Il va-tu sortir de la bolle? J'étais comme, j'ai pas dormi de la nuit, j'ai eu peur. Mais sur le coup, j'étais comme, wow! Première fois que je me suis rendue compte, puis ça m'est arrivé d'autres fois aussi, de juste faire comme, regarde, là, t'es trop proche de moi.

Ou juste dire, regarde, là, tu me fais peur. Fait que je change de bord de rue, puis en général, ça fonctionne. Mais c'est quoi, tu penses, la raison pourquoi il y a eu un changement dans les deux dernières années? Honnêtement, je le sais pas. Je le sais pas.

Une fois, je marchais tard le soir puis il y avait juste un gars au bord de la rue. Puis tu sais, je ne les invente pas ces situations-là. Je te tiens, c'est pas ce que j'ai à justifier, mais c'était directement, c'était dirigé vers moi. Le gars, il avait son vélo, puis tu sais,

plus je marchais vite, il accélérait, il me regardait et il sifflait, comme dans les films d'horreur. Il aimait ça, puis tu sais, un moment donné, j'arrêtais, il arrêtait. Il sifflait, là, je sais pas quoi, un air. Il me quatre-cornait pas, il sifflait une tonne.

Fait que c'était juste épeurant lui il avait du fun il devait être pacté gelé ou je sais pas trop j'espère, je lui donne des excuses mais honnêtement je sais pas pourquoi, probablement il y a beaucoup de gens là-dedans qui justement sont relâchés des instituts

ou qui auraient besoin de soins des itinérants des fois qui ont des problèmes de drogue ou juste des fucking bullies des fois c'est juste des bull, qui ont des problèmes de drogue. Ou juste des fucking bullies. Des fois, c'est juste des bullies. Ils savent que ça fait peur. Justement, c'est pour ça que quand tu dis non, un bully, c'est souvent ça qui l'arrête. C'est que tu dis non. Ils ne s'attendent pas à ça, mais

ceux qui m'ont suivi, il y avait vraiment l'air des petits gars dans la vingtaine. Bien propres. C'est un peu n'importe qui. Honnêtement, je ne sais pas pourquoi. Je ne saurais l'expliquer. Peut-être que c'est un peu un hasard que dans mon quartier,

c'est arrivé ça et j'ai toujours été au mauvais endroit au mauvais moment. Je pense que ça arrive partout à tout le monde, tout le temps. Mais là, on dirait que même de jour aussi, il y en a de plus en plus du monde, un peu en détresse, qui font peur un peu. C'est parce que quand les gars sont mal socialisés

quand ils sont jeunes, ça crée des comportements antisociaux quand ils arrivent dans l'âge adulte. C'est ça qui fait qu'il y a plus de gars en prison et plus de gars qui commettent des crimes. C'est parce que c'est un problème de socialisation. Donc, il y en a

beaucoup, et ce n'est pas toujours de la maladie mentale. Des fois, c'est juste des Tony Sopranos de ce monde. Ils se promènent dans la rue, puis ils ont l'air de gens normaux, mais les limites, ils s'en calissent. Ça ne veut pas dire que tu lui dis que c'est ma limite, qu'il ne va pas la respecter, mais il y a un trill. Parce que moi, quand je marche dans la rue et qu'il y a une fille devant moi, je fais exprès de changer de trottoir.

Ben, c'est normal de faire ça. Par respect, je suis conscient qu'il y a des codes que genre, elle est seule, moi, je suis un gars derrière. Je veux dire, c'est assez pour avoir une petite frousse, je change de trottoir. Tu sais que les gars qui continuent, avant d'apprendre ça,

avant de commencer à faire ça, j'essayais de les dépasspassés Pis ça, ça stresse le monde encore plus T'sais Mais Oui T'as le Sudwerno qui marche vite en arrière Mais t'sais, dépasser Allez, quand y'a personne

La nuit en général, y'a pas de char Dépasses au milieu de la rue Pis fais du bruit, ce n'est pas compliqué. Oui, mais on ne parle pas souvent qu'il y a beaucoup de... Toi, tu as un orteil dans un groupe de la personnalité où tu te diriges vers... Ce ne sont pas des gens qui vont se retrouver

dans des hôpitaux psychiatriques. Ce sont des gens qui se promènent et ils ont juste des traits... Ils sont normales à quatre... Ils sont fonctionnels, mais il y a un bout qui manque. Il y a comme un bout qui manque, puis ils sont excités par le fait de savoir qu'ils peuvent...

Je sais pas s'ils sont excités de faire peur ou excités de pas respecter la légitimité. Ils sont excités de faire peur. C'est ça qui mène à... Les gars qui battent leur femme, leur chum, la violence en général, c'est le trill là-dedans, ce qui les fait bander,

c'est le pouvoir. Avoir le pouvoir sur la peur de quelqu'un, tu le sens quand quelqu'un a peur. Je pense que le prochain step après ça, c'est le viol puis le meurtre. Si ça t'excite sexuellement de faire peur à quelqu'un, ça finit pas là.

Tu fais pas comme après, ça va être les pieds. Tu sais, il y a... J'imagine bien que oui, ça doit commencer comme ça, en tout cas, là. Ouais, c'est comme les tueurs en série qui tuent des animaux, ben là. Ah ouais, non, mais pour vrai, ça doit être, là. C'est exactement ça, comme, ouais. Je suis sûr, tu sais, les... Ouais, il y a vite des gars qui t'ont suivi

qui vont finir par tuer quelqu'un. C'est super! Moi, ça, je ne suis pas convaincu parce que l'autre jour, j'étais au gym et j'écoutais un cours de psycho. En fait, il faut qu'il te manque beaucoup plus qu'une bolt dans la tête pour passer...

Tu sais, comme... Si tu regardes les statistiques de, genre, comportements fucked up versus ceux qui se rendent à, mettons, vraiment du meurtre ou du viol, il y en a, mais je pense pas que ceux qui suivent

sont nécessairement des violeurs, mais c'est quand même un symptôme de quelqu'un qui pourrait le faire. Mais c'est parce que ce que j'ai compris et pourquoi j'en parle, en fait, pourquoi je veux en parler, c'est parce que c'est important de discuter de ces choses-là parce que ça se joue tôt

dans la vie. Un enfant est prédestiné à devenir violent ou violeur à partir de 5 ou 6 ans. Ça se développe aussi beaucoup à l'adolescence, dans la façon dont tu es socialisé et avec qui tu te ties. Beaucoup. Mais c'est jeune. Oui, c'est très jeune. Mais si tu es mal socialisé,

jeune, puis tu as déjà les traits... En plus, tu n'as pas de filet social, tu n'as pas de famille stable, tu n'as pas plein d'éléments. Mais c'est ça qui fait qu'on se retrouve avec un problème de société qu'on dirait que personne ne veut regarder en pleine... C'est quoi qu'il faut faire

avec ces enfants-là? Moi, je pense, numéro un, pour vrai, en ce moment... On les tue. Non, non, non. On les suit. On les noie. On les suit. On leur fait peur. On les suit sans arrêt. On bande un peu. Non, mais honnêtement, le numéro un, je pense qu'il faudrait vraiment des...

Quand tu regardes le nombre de policiers qu'il y a à Montréal qui sont formés pour arrêter des crimes, c'est comme ça que j'arrêterais un crime, OK? Puis tu réalises... En fait, on a besoin... Je me suis fait voler mon auto il y a comme six mois, OK? Puis j'ai été obligé de patrouiller tout le quartier Rosemont avec deux policiers.

Puis je parlais avec eux. Oui, parce que je me suis fait voler mon auto entre deux choses. Puis eux autres, ils ne savaient pas que ça avait de l'air un Ford Taurus. Tu sais, il me semble que tu leur dis la marque du char, la couleur, puis... Parce qu'avant de signer le papier que tu t'es fait voler,

ils doivent faire le tour pour être sûr que tu ne t'es juste pas trompé de stationnement. Moi, je suis sûr qu'ils ont fait ça vu que tu es une personnalité connue. Pis pour après dire à leur amie, « J'ai eu Adib Al-Khalidine dans mon char pendant deux heures. Chris Dépé regardait des chars avec deux ans. »

Moi, dans ma tête, ils me connaissent pas. Ils sont comme, « Chris, un arabe qui a une auto comme ça, ça se peut pas. » On va vous faire le tour du quartier pour être sûr que c'est pas une petite grosseur qui veut juste la déposition pour les assurances mais moi je chill avec la police je suis en arrière

le siège est fucking inconfortable t'avais-tu des menottes? non non mais eux ils étaient fucking honnêtement deux esthiques gentils des vrais gentils je parle avec eux. Là, je dis,

vous, la majorité des cas, c'est quoi? Ils me disent, la majorité, c'est juste de la maladie mentale. Juste de la maladie mentale. Juste du bif, de maladie mentale ou de violence conjugale ou des

troubles du comportement. Ce n'est pas des crimes avec des guns et de la mafia. La police, dans le fond, à Montréal, la majorité de leur job, c'est d'aller dealer des situations des humains en détresse. Mais ils ne sont pas formés avec les outils psychologiques. Fait que moi, je dirais... Tu les envoies avec le Doc Mayot.

Non, mais pourquoi il n'y a pas une escou. Non, mais pourquoi y'a pas une escouade? Pourquoi y'a pas une escouade? Vraiment, comme une grosse astuce d'escouade. Une grosse tabarnak. Non, je sais pas, comme une couleur différente. Comme rose, mais je sais pas. Une autre escouade, c'est des policiers, mais leur job, c'est de gérer

des situations comme celles que Catherine vient de décrire. Ils devraient tous avoir cette formation-là. De même pas à Bonnesquoix, à tous les policiers. Il y a une formation, je sais pas, de quelques heures à peine là-dessus, sur le plan humain. Moi, je dirais plus que quelques... Un six mois de plus.

Ben oui, mais c'est le cœur de la formation. On regarde District 31, puis on voit qu'ils sauvent des Stradivarius, puis ça a l'air... Ben, c'est pas ça, la vie de policier, là. C'est d'arriver justement dans des situations de violence conjugale ou des affaires de contrôler des gens qui sont en psychose. C'est ça, ils l'ont pas.

On en a eu plusieurs exemples ce printemps. Au Québec, on n'a pas le même nombre de gravités, les mêmes cas graves qu'aux États-Unis. Il y en a, mais c'est pas les mêmes chiffres. On dirait que ce problème-là, on devrait vraiment le prendre au sérieux. C'est fou au Québec parce qu'on a

tellement d'opportunités de faire les choses de manière préventive, puis on ne le fait pas. Alors qu'on a juste le bassin de population parfait pour devenir une... En tout cas, c'est moi qui commence à rêver. Un jour, je vais faire de la politique, ça se peut. Parce que, check ça, je suis en train de rêver une société

ou une police. Tu vas tout changer. Non, non, je vais rien changer. Je crois pas à ça. T'es le guinant. C'est le tel arabe. Guy, il veut faire l'indépendance. OK, voici comment moi, je ferais l'indépendance. OK, voici comment moi,

je suis pas sûr que je suis souverain et sans passant. Pour moi, ce truc-là, il est pas réglé pour plusieurs raisons mais on a pas le temps d'en parler aujourd'hui mais je respecte le combat par contre saucisse à distinguer et moi si j'étais un politicien j'essayerais de convaincre

le reste du Canada de devenir le Québec comme ça comme ça tout le monde est content. Le Québec, c'est juste le Québec. En tout cas, dans ma tête, ça fait... Tu sais, dans ma tête, comment on fait pour faire plaisir à tout le monde? Excusez-moi. C'est une bonne idée.

Le Québec devient... Tout le Canada, c'est le Québec. Bon, bien, Chris, le Québec. Qu'est-ce que c'est, ton Québec? le Canada, c'est Québec. Bon, mais Chris, Québec. Ton Québec, c'est... Ça serait... Anyway, excusez-moi. Je pense à ça, juste pour revenir rapidement sur l'affaire de pourquoi

il y a de plus en plus de gars qui font ça. En fait, ça fait pas longtemps que le mouvement MeToo, puis de plus en plus, il y a comme une troisième vague de femmes qui prennent la parole un peu, puis ça dérange beaucoup. Puis il y a les incels aussi.

Tu penses-tu que c'est le MeToo qui a les weirdos, en fait? « Ah, si, comme ça, j'ai plus le droit de parler aux filles. » Les femmes qui prennent la parole, ça dérange tout le temps. Puis, tu sais, il y a beaucoup d'organisations qu'on connaît pas, auxquelles on n'a pas accès. Comme moi, les Incel, je n'avais pas longtemps

que je connaissais ça. Mais beaucoup d'hommes très, très fâchés juste par le fait qu'on existe et qu'on parle. Je pense que ça aussi, ça contribue au fait qu'il y a du monde qui ont du plaisir juste à faire peur aux filles, mais que ça va s'arrêter là. Ils ne deviendront pas nécessairement des tueurs en série, mais ils vivent leur petit pouvoir-là

parce qu'il ne se passe pas grand-chose. Mais je pense qu'il faut quand même prendre ça très, très, très, très au sérieux. Oui, c'est grave. Oui, oui. Même si ce n'est pas tout le monde qui passe à l'acte, c'est très, très grave. Ça t'excite de faire peur à quelqu'un.

Chris, il faut traiter ça. Ce n'est pas normal que voir la peur t'amène du bonheur. Les seuls qui vivent ça, c'est les animaux avant de tuer un autre animal. Ce n'est pas normal.

La peur, ce n'est pas cool. Non, mais... Non, non. Non, c'est juste... Ils apprennent un beau T-shirt. Oui, la peur, ce n'est pas cool. Mais non, mais c'est juste... Ils avaient fait un beau T-shirt. Oui, la peur, c'est pas cool. Mais non, mais c'est ça. La peur, c'est pas cool.

La peur, mais c'est tout à fait... Je le porterais, moi, ce T-shirt-là. Mais oui. Il va y avoir un weirdo qui va te le voler. Mais c'est ça, je pense. J'ai regardé, moi, pendant la pandémie, pendant le confinement, je regarde beaucoup, beaucoup,

tout plein de marde sur le true crime, des vidéos YouTube, tous les YouTubers ou des affaires vraiment broche à foin. Je me couche en regardant des gens se faisant tuer constamment. Puis c'est ça, ça correspond vraiment au profil des tueurs en série, juste d'avoir,

d'être frilé par la peur de quelqu'un. Je pensais que les tueurs en série écoutaient ce genre de vidéos-là avant de se coucher. Bien, c'est une bonne école. Moi, je sais très bien comment me débarrasser d'un cadavre. Moi, depuis genre trois mois,

il y a un podcast que j'écoute qui s'appelle Serial Killers. C'est l'histoire des tueurs en série. Puis ma maison en campagne, c'est exactement la durée d'un épisode. Fait que j'écoute ça non-stop. Puis la semaine passée, ma blonde, on s'en allait.

C'est quand même weird que chaque fois qu'on va en campagne, t'écoutes des vidéos à propos des hommes qui tuent du monde. Moi, j'aime les affaires de tueurs en série, mais ça ne m'excite pas. Non, parce qu'on veut les comprendre. Parce qu'on a tous été éduqués, la majorité des gens, peu importe si tu nais dans une famille qui est équilibrée ou... C'est pas toutes les familles qui sont égales.

Il y en a qui naissent avec un parent. Tout le monde a besoin de deux parents, mais tu comprends ce que je veux dire. Il y en a qui c'est un, deux. C'est pas nécessairement leurs parents biologiques. Tout le monde arrive dans des contextes différents, mais la majorité des gens sont quand même socialisés à être capables de fonctionner en société. Nous, ce qu'on a tous en commun ici,

ce soir, c'est qu'il y a encore personne qui a juste, parce qu'il a pas aimé une joke, pris son verre pis lancé sur ma face. Tu comprends ce que je veux dire? Alors qu'il y a peut-être quelqu'un qui a pas aimé, mais ce que j'essaie de... Ce que j'essaie de dire, c'est qu'ils sont capables mentalement de faire « Ça, je suis pas d'accord, mais

je lancerai pas une bouteille. » Peut-être le plexiglas, ça aide aussi. Mais ce qui fait qu'on est obsédé, je pense, par les tueurs en série, c'est qu'on veut rentrer dans la tête, on veut comprendre... Pourquoi il a fait ça? Ouais, comme tous les efforts qu'on déploie en tant que société pour pas que ça arrive, pis ça arrive pareil.

Pis en tout cas, n'importe quel film ou série de David Fincher fait la job en esti je sais pas si vous avez regardé Mindhunter Mindhunter t'es comme what the fuck qu'est-ce qu'ils ont man en tout cas je sais pas je veux pas spoiler rien pour personne

mais c'est vraiment fascinant d'essayer de juste comprendre on dirait qu'ils ont pas on dirait que ces gens là ils ont pas de y'a pas d'intérêt vraiment autre que juste comme... C'est comme le petit enfant qui veut juste foutre la merde.

Il veut juste comme... Je ne sais pas si c'est des situations comme ça où tu dis à quelqu'un, j'ai travaillé tellement fort pour construire ce château de Jenga et il y a quelqu'un qui arrive et il tasse. C'est juste ça, mais en tuant du monde. On dirait la vie... En passant, je n'ai jamais joué de Jenga, puis là, il y a quelqu'un qui arrive puis il tasse. C'est juste ça, mais en tuant du monde. On dirait la vie...

En passant, je n'ai jamais joué au Jenga, mais je cherchais un exemple. Je ne voulais pas dire château de cartes, parce que j'ai déjà fait des châteaux de cartes, puis là, tout le monde aurait ri de moi. Anyway. Il y avait un épisode dans les premières années des Simpsons que... Je ne me rappelle pas de l'épisode, mais je me rappelle

qu'il y avait un éléphant qui allait à un refuge animal. Il y avait des éléphants. Il y avait un des éléphants qui n'arrêtait pas de donner des coups de tête à un autre éléphant. Le gars, il avait juste dit... Dans le monde animal aussi, il y en a qui sont juste des trous de cul. Il y a du monde qui sont juste des trous de cul.

Je pense. Oui. Je pense qu'il y en a qui naissent avec une disposition, un cerveau conçu pour être un trou de cul, mais souvent, c'est ça qui est intéressant, je trouve, quand on écoute des documentaires sur les serial killers,

c'est que souvent, ils ont eu une enfance de mort. C'est délice dans l'enfance. Évidemment, il y a plein de gens qui ont eu des enfances étranges et qui ne sont pas devenus des guettoueurs en série, mais il y a quand même un contexte eu des enfances étranges et qui ne sont pas devenus des tueurs en série mais il y a quand même un contexte c'est rare que tu n'y aies

il y a-tu des tueurs en série qui ont eu une enfance super heureuse oui il y en a ça veut dire je peux devenir un tueur en série à tout moment Mike moi je pensais j'avais juste tué 9 personnes random C'est vraiment comme tu veux. Moi, je pensais que j'avais juste tué neuf personnes random.

D'habitude, ça se manifeste plus tôt. Tu essaieras. Tu verras si tu aimes ça. Je suis le mononcle qui est comme, regarde, essaie. On ne sait pas si on n'essaie pas. Tu sais, quand j'avais appris que les tueurs en série, souvent, quand ils sont jeunes, ils blessent des animaux ou ils tuent des animaux. Moi, il y avait un petit gars à mon école

qui tuait tout le temps des chats. Ça nous faisait capoter quand on était petits. Puis, on dirait, quand j'ai appris que ce monde-là, souvent, devait être un tueur en série, je voulais le retrouver, mais je me rappelle pas de son nom. Puis là, je me rappelle, c'était soit Chad ou Todd.

C'était Sergi, peut-être. T'as déjà tout ce qu'il faut pour faire la 9-1-1. Mais tu sais, ouais, c'est top pour les 9-1-1 de faire, OK, il y a un Chad ou un Todd de Québec. Il est peut-être plus à Québec depuis 87, mais c'est dangereux.

Le public... J'avoue que ça, c'est plutôt inquiétant. Ah oui. Mais lui, je me rappelle, il nous l'avait dit une fois qu'on était genre une gang de petits gars, puis on parlait de « T'as-tu déjà fait telle affaire? » Puis là, on était comme « Ah oui, moi aussi! »

Tu sais, on jouait, on était l'équivalent de Jean-Marc Parent. Tu sais, on a tous fait ça. Tu sais, fait qu'on racontait « Jean, t'as-tu déjà regardé Bleu Nuit? » « Ouais, moi aussi, j'ai regardé Bleu Nuit. T'as-tu fait telle affaire? » « Oui, j'ai fait telle affaire. » « T'as-tu déjà

mis des chats dans un baril pis après tes allumes? » Pis là, on était comme « Père, marnac! Qu'est-ce que Todd ou Chad? Il est intense, ça, c't'il. » Je sais pas pourquoi

j'ai envie qu'il se soit Chad. Chad, ouais. On dirait qu'il y a quelque chose d'attachant dans Chad. Chad, le tueur de chats. Chad sonne violent. Oui.

Todd sonne sympathique. Oui, Todd, c'est plus le petit garçon qui tombe dans le puits. Todd, c'est... Là, il trouve plein de chats brûlés. Oui, oui. Puis il sait que c'est Chad. Mais que tout le monde va penser que c'est lui.

Mais pas vrai. S'il y a quelqu'un qui écoute d'à peu près mon âge à Québec, dites-moi si c'est Chad ou Todd et dites-moi s'il faut faire quelque chose. Est-ce que vous pensez que d'un point de vue évolutionnaire... OK, je sais que vous n'êtes pas venus

pour faire de la philo, mais on essaye, OK? Parce que je me poserais en cette question... Attends, je vais faire du bench. Parle-moi de philo. Je vais faire des potions. Non, mais OK. La vie ne fait jamais de sens, sauf si tu la regardes d'un point de vue évolutionnaire.

Les choses qui persistent existent parce qu'il y a quelque part, dans l'immense complexité de la vie, il y a des choses qui doivent être là pour que d'autres choses fonctionnent. Même si elles nous déplaisent. Donc, est-ce que le psychopathe ou le sociopathe a une fonction évolutive? Est-ce qu'il aurait, est-ce que… Ou c'est une moustique. Ou c'est une… Non, mais pour vrai, moi, je me demande, tout le monde, tu sais, comme,

ils sont nocifs à notre sécurité, notre survie, notre cohésion sociale. Puis, Chris, à travers l'histoire de l'humanité, c'est tout le temps eux qui reviennent, puis c'est tout le temps eux qui réussissent à se hisser au top parce que les psychopathes, les sociopathes, les psychopathes, toutes ces affaires-là, ils respectent pas les règlements. Fait que, tu sais,

on dirait qu'il y a quelque chose qu'on comprend pas encore avec eux. Est-ce qu'on essaye de les éliminer? — Bien? C'est une très bonne idée! Le pire, c'est que si toute l'évolution fait que c'est tout le temps les psychopathes et les sociopathes qui réussissent à évoluer, ça veut dire

qu'on est tous des psychopathes et des sociopathes où on a le potentiel de l'être parce qu'on a été créés de... Tout le monde gentil a arrêté d'exister en 1407.

Puis les sociopathes ont survécu. Il y a beaucoup de sociopathes, de psychopathes qui sont au pouvoir, comme tu disais. Ces gens-là ont besoin de graines comme nous, qui sont gentils, pour rester au pouvoir, pour juste se gorger de leur puissance.

Je ne pense pas que la vie, telle qu'elle est, a besoin, parce qu'ils ne sont pas nombreux, mais eux ont besoin de nous, par exemple. Ils sont d'ici la éliminée parce que souvent, c'est eux qui ont les sous. On ne parle pas de ceux qui sont dans les ruelles et qui gorgent les madames. En général, c'est ça

les big boss multimilliardaires en général c'est pas ta fête à eux dans leur tête j'irais avec la lumière t'allumer, Chuck y as-tu des bonnes questions? J'ai l'impression que tu dois avoir des bonnes questions. Ouais quand même des pas pires questions première question pour Catherine en fait

étant donné que c'est une de tes premières sortiesière question pour Catherine, en fait. Étant donné que c'est une de tes premières sorties publiques que tu fais, en fait, est-ce que ça t'a pris beaucoup de courage pour sortir de chez toi et venir faire

Sous Écoute ce soir? Ah non, bien en fait, au début, j'étais très déterminée à, tu sais, moi je ne vais pas dans les restos, je n'ai pas, tu sais,

j'essaie d'être le plus sécuritaire possible, mais il a vraiment fallu seulement que j'entende la voix enjôleuse de Michel. Ça tenait à très peu de choses. C'était juste ça, hein? Oui.

Mais tu sais, je suis encore assez... C'est ça, je savais ici que c'était sécuritaire. J'avais fait mes petites... Mes petites rochettes. Je voulais te googler. Te googler, bordel. Oui, bordel, sécurité. Plexiglas.

Voilà. Mais non, ça ne m'a pas pris tout le monde. Quand j'ai dit oui c'était correct j'ai mis ma robe je suis venue parfait excellent

prochaine question pour Adib en passant je suis tout à fait d'accord Sopranos il y a rien qui bat ça merci j'approuve

beaucoup de gens excuse j'ai une question à propos de Sopranos moi j'ai écouté cette série-là j'ai adoré cette série-là

ma blonde a jamais vu Sopranos puis là elle voulait le regarder mais elle me disait j'ai adoré cette série-là. Ma blonde n'a jamais vu Sopranos. Puis là, elle voulait le regarder. Mais elle me disait... J'ai l'impression que c'est trop une série de gars. Non. J'embarquerai pas. Elle va embarquer? Moi, je pensais que ce serait un préjugé

qu'on pourrait avoir si on regarde juste la fiche. Tu vois juste des hommes. Mais en réalité, c'est quand même l'histoire d'un gars et sa relation avec sa mère. C'est ça qui est fucked up. Sa mère, c'est un des personnages

les plus importants, et sa soeur, c'est un autre. En fait, c'est tous des fucking gamins. C'est tous des petits-enfants. Il y en a vraiment pour tous les goûts. Moi, je pense que c'est ni homme ni femme. C'est juste comme n'. Il y en a vraiment pour tous les goûts. Moi, je pense que c'est ni homme ni femme. C'est juste comme n'importe qui qui est curieux sur la psychologie humaine.

Il faut qu'il regarde cette série-là parce que comment on fait pour regarder un gars pendant sept saisons qui est un vrai sociopathe, mais on l'aime tellement, Asti. Asti qu'on l'aime. Puis ça, c'est confrontant, Asti. Depuis tantôt qu'on parle des fous, mais moi,'est confrontant, Anesti. Depuis tantôt

qu'on parle des fous, mais moi, je t'avoue, tu le mets dans une série, le gars qui... Tu mets un fou dans une série et finalement,

on regarde cette saison et on est comme, ben oui, tu le... C'est ça qui est fucked up. Puis il est attachant, maintenant. Moi,

je pense vraiment que c'est ni homme, ni femme. C'est ça. Je ne sais pas c'est quoi je pense vraiment que c'est pour... C'est ni homme ni femme. C'est... C'est ça. Je sais pas c'est quoi le mot, mais c'est tout. Homme-femme, est-ce que les trans vont aimer ça ou non?

Puis la fin. Oui, tout le monde. Pas les trans. Les trans aiment pas ça. Ben regarde, ils sont fucking racistes. Tout le long, ils sont racistes. As fuck. Ils sont homophobes.

As fuck. Ils sont misogynes. As fuck. Ils sont même, parce qu'ils tuent presque exclusivement des hommes, dans le truc, il y a une forme de, juste de misandrie où ils ont aucun

respect pour un gars s'il est pas comme ci, pis comme ça. Chris, tu m'as eu à racisme. Ah oui! Moi, je me suis pas arrêté en me disant « Ah, ils sont racistes, je regarde pas ça. » Au contraire, je suis fasciné par... En général, les Italiens, je les aime beaucoup.

Est-ce que j'aime les Italiens? S'ils étaient pas homophobes ou un peu racistes, ça serait pas crédible. Des Italiens de New Jersey, c'est clair qu'ils vont être racistes, puis misogynes, puis homophobes. Si c'est clair qu'ils vont être racistes, misogynes et homophobes. Si c'est des gars de mafia.

Il y a des Italiens de New Jersey qui sont zéro homophobe, mais c'est rare qu'un gars que leur job, c'est de casser des genoux qui sont woke. Oui. C'est rare qu'ils sont des... Ce que je veux dire, des fois, je dis presque qu'ils disent des choses

que je ne dis pas. C'est l'expérience, des... En tout cas, mais ce que je veux dire, des fois, je dis presque qu'ils disent des choses que je ne dis pas. Mais c'est l'expérience, les amis. La fin, le dernier épisode, pour ne pas spoiler rien, juste tu diras à ta blonde, puis il y a n'importe qui qui écoute, qui est génial avec la fin.

Il y a la moitié qui l'haïsse, l'autre moitié l'adore. Je l'ai aimé, moi, la fin. Moi, j'ai adoré, mais c'est parce que je pense que ce qui est dur avec la fin de Surplanos, ça te confronte à prendre la décision toi-même de la fin

et là t'es confronté à l'amour que t'as pour un sociopathe on en dira pas plus moi j'ai vu cette série-là il y a 11 ans pis je bois à tous les jours je me rappelle j'aimais ça je me rappelle mais c'est flou pis là toi tu m'en parles comme un gars

qui ne boit pas et qui l'a écouté la semaine passée. Oui, mais qui s'est fait? Je suis content que tu n'aies pas fait de spoiler, parce que même moi, quand je vais le réécouter, je vais faire « Ah bien voyons, tabarnak! » C'est ça, la fin, c'est bien cool. Oui, excuse-moi. La fin, tu as raison.

On vit un réel deuil à la fin parce que ça monte tellement sur un climax que tu capotes à la toute fin. Tout à fait. Tu es obligé de prendre la décision toi-même. Les théories après ça, tu regardes sur Internet et tu es tout le temps en train de se demander qu'est-ce que toi, tu prends comme décision.

Oui. C'est vraiment fort. Je pense que tu avais une question. Je voulais juste, si jamais... Je pense que tu avais une question. Je voulais juste, si jamais... Je pense que tu avais une question avant que Mike dise Sopranos. Oui, mais en fait, c'est une question par rapport à toi, Adib, mais ce n'est pas vraiment

par rapport aux Sopranos. Ben oui, tu peux poser la question. Oui, Adib, question pour toi. J'ai le contrôle de Tony Soprano. Solide, solide. Adib, beaucoup de questions par rapport à tes prochaines réalisations. Est-ce qu'il y a des réalisations

que tu travailles, que tu pourrais peut-être nous parler un peu ou c'est tout très secret? Il va-tu avoir mon ami Walid? C'est ça qu'on veut savoir. Je vais regarder ma montre. Tant va. J'ai regardé ma montre, tantôt, j'ai eu 1h45 sans parler de cette affaire-là.

Yes! Yes! Yes! C'est parce qu'on t'aime beaucoup, Adib. Honnêtement, vous êtes vraiment... Non, ben non, il y en aura pas. Non, non, non, je sais. Il dit comme si, genre, n'y en aura pas. Non, non, non, je sais, je sais. Non, non, mais... Il dit comme si,

genre, j'y avais pensé. Ouais, on a checké le pour et le contre. On n'aura pas de financement. Je pense pas que la Sodec va...

Excusez. Mais Chuck, pour revenir sur quelque chose de plus corporate, ouais, non, malheureusement,usement oui je travaille sur des affaires mais j'apprécie la question est-ce que tu as écrit un autre film

c'est quoi ton prochain projet que tu veux mettre ton temps dessus? Est-ce que c'est la scène, le film, la télé? La scène, mon show était supposé sortir à peu près au confinement. OK. Fait que là, je suis assis sur un show que je ne joue pas en ce moment. C'est dommage, mais je vais être obligé de le faire de manière expéditive

parce que j'ai comme une limite de ne pas être capable de faire du matériel pendant plus qu'un an. Après, ça m'emmerde. Tu vas faire une captation soit ici, tu as une captation terminale. Je vais faire ça vraiment simple. Est-ce que tu vas le vendre à la télé ou sur le web? Je n'ai pas décidé encore. Je n'ai pas décidé encore.

Ça va dépendre de beaucoup d'affaires parce que je travaille sur un projet. Ça fait quatre ans que je développe un projet destiné à la télé qui reste c'est un projet dans l'histoire l'histoire se déroule à peu près où moi j'ai grandi dans le fond mais j'habitais moi j'ai habité dans beaucoup de quartiers à montréal j'ai habité à montréal nord côte des neiges ville saint-laurent quartier ville on sait que mes parents beaucoup déménagé. Puis, surtout, à partir de l'âge de 9-10 ans, j'ai surtout

habité à Ville-Saint-Laurent. Fait que toi, tu te concentres comme un gars de Ville-Saint-Laurent. Moi, je suis un gars de Ville-Saint-Laurent. Moi, quand je rentre dans Ville-Saint-Laurent, j'ai des émotions. Je suis à la maison. Ça te fait rire, si, mais... Puis, anyway,

c'est une série que j'ai développée. Ça fait quatre ans que je développe ça. Ça ressemble à où j'ai grandi. C'est des personnages qui vivent dans un HLM. Il y a des Québécois de souche, des Arabes, des Noirs, des Pakistanais, des homosexuels,

des hétérosexuels, un peu de tout. C'est comme ça cohabite ensemble. Puis j'attends encore des réponses parce que la télévision, je sais pas, on dirait qu'à chaque année, ils sortent un article pour dire qu'il faut de la diversité à l'écran. Mais on m'appelle pour...

Ça, c'est un phénomène... Moi, on m'appelle juste pour jouer l'arabe. Je te jure. On m'appelle pour jouer l'arabe. Je pitche des émissions, on me donne de l'argent pour développer. Après, on fait, « Ah, mais le public québécois, ils vont-tu aimer ça? »

Puis je suis comme, « Tabarnak, tu le sauras jamais si tu le testes pas. » Regarde, Adib, on va faire une série arabe, ça va être toi et tes neuf amis blancs. Oui, exactement.

Mais c'est exactement ça. Mais c'est exactement... Puis je vais te dire, c'est quoi le malheur? Ton père, ça va être Manuel Tadros. Hé! Là, il y a une araignée à côté de moi, mais le problème avec ça, c'est quoi, je vais te dire, c'est que là,

au Québec, on n'est pas capable de fonctionner. Puis là, excusez-moi, c'est mon moment politique, j'en profite, OK? Au Québec, on n'est pas capable de regarder... On va revenir au Coulub après. On n'est pas capable de regarder les messages que l'industrie, la société, les gens envoient.

Fait que là, on est rendus à faire des quotas. Là, les diffuseurs, pour ceux qui s'intéressent, tous vos diffuseurs télé, en passant, qui sont payés par vos taxes, en grande partie parce que c'est des crédits d'impôt et c'est plein d'affaires, il faut qu'ils cochent dans des documents avant de valider une émission, il faut qu'ils cochent

diversité ethnique, OK? Ça veut dire, hey, t'as combien de noirs, t'as combien d'arabes, t'as combien d'homosexuels, t'as combien de trans, t'as combien de cis, parce qu'on a besoin d'un quota. Au lieu de donner la responsabilité à des gens issus des communautés de raconter leurs histoires, on fait, on coche,

puis on dit, hey, j'ai adib dans telle émission, on a un arabe, fait que c'est réglé. » C'est une série ethnique. Même si c'est écrit par... Exactement. Est-ce que ça fait... Est-ce que ça fait... Exactement.

Est-ce que ça fait que des personnes blanches qui sont censées avoir le rôle n'ont pas le rôle parce qu'ils veulent cocher une case de diversité. Là, ils enlèvent le rôle à la personne blanche et ils le donnent à un arabe ou ils le donnent à un noir ou ils le donnent à tel. Puis là, la personne blanche est fâchée avec raison parce qu'elle,

elle se dit « c'était mon rôle » puis là, ils l'ont donné à l'autre. Puis là, tout le monde a l'impression qu'ils vivent du racisme, alors que c'est pas du racisme, mais c'est l'impression que la personne blanche va avoir. Fait que moi, je sais pas c'est quoi la solution. Je pense, après avoir parlé à beaucoup, beaucoup de monde au top, moi,

je pense que ça ne change pas tout simplement parce qu'ils s'en calissent. Ce sont des sociopathes et des psychopathes qui sont… Dans ces rôles-là, il faut que ces gens-là disparaissent. Je n'osais pas le dire, mais merci. Moi, je pense, par exemple, pour de vrai, la meilleure façon de régler ça, c'est, mettons, c'est de produire tes trucs toi-même puis engager ton monde toi-même.

Mais de la fiction, Mike, c'est tellement cher. Si t'as pas l'argent du gouvernement, comme on fait la télé, puis là, je viens de voir l'araignée, puis ça me fait fou. Mais tu sais, c'est pour ça que j'avais eu l'idée de faire et ça me fait fou. Es-tu sur moi? Non, non, elle est sur la table. Mais tu sais, c'est pour ça que j'avais eu l'idée

de faire Mon ami Walid parce que je voyais que... Le film, c'était parfait comment vous l'avez financé. Mais je ne pourrais pas jamais refaire ça pour deux raisons. Parce que un,

le processus est tellement long et compliqué. Tu es obligé d'écrire une histoire en fonction de l'argent que tu as. Puis ça, le monde, ils s'en calissent. Eux autres,

ils veulent juste un résultat. Ça fait que c'est tellement un gros casse-tête. C'est tellement d'efforts. Après, il faut faire des shows que les gens viennent payer. Je ne sais pas

si je remettrais les gens dans ce bateau-là. Moi, je suis très reconnaissant de l'avoir fait. Mais à un moment donné, j'ai vraiment l'impression qu'il faut

que quelqu'un quelque part comprenne que tous les fucking Québécois maintenant, j'ai vraiment l'impression qu'il faut que quelqu'un, quelque part, comprenne que tous les fucking Québécois, maintenant, aujourd'hui, que tu sois blanc, noir, arabe, Première Nation, peu importe, tout le monde a des amis qui viennent d'autres horizons, d'autres origines, d'autres backgrounds. Chris, avec Internet, tout le monde suit

des artistes qui n'existent même pas au Québec, qui viennent du bout de la planète. Il y a des Blancs qui aiment les reggaetons et le bachata. C'est comme si au Québec, on se disait, parce que tu es Blanc, il faut que je te raconte une histoire avec juste des Blancs. Mais c'est qui ces Québécois-là? Je ne les connais pas, moi. Moi, je connais juste du monde qui sont… Les Québécois, ils aiment voyager, man.

À chaque fois que je vais en voyage, je croise des Québécois, ils aiment voyager, man. À chaque fois que je vais en voyage, je croise des Québécois qui sont tellement curieux, avides de découvrir les autres, hyper intéressés. Ben oui, des fois, il y a un Gilles qui crie « Monique, qu'est-ce que t'es? » « Monique, c'est au microc, c'est tabarnak! » Mais ce que je veux dire, c'est que moi,

le Québécois que moi, je connais, c'est quelqu'un qui est curieux, puis qui est ouvert, et qui veut découvrir les autres, même s'il n'est pas à l'aise avec toutes les coutumes. So, anyways, je profitais de ma tribune. Excusez-moi, je n'ai pas de joke, mais je profitais de ma tribune pour le dire, parce que je trouve que c'est important. Moi, en tant que...

Dans le temps, en tant que Ticubelan, moi, j'ai appris... Tu sais, moi, quand j'étais petit, il n'y avait pas vraiment de Noirs à Québec. Dans mon école, il y avait deux personnes Noires. Fait que toute la réalité des Noirs, j'appognais de la télé. Quand je regardais des séries Noires, ou quand je regardais, c'était surtout le stand-up, au début Eddie Murphy, Richard Pryor.

Puis je pense que c'est bon d'avoir la réalité de tout le monde à l'écran. Puis c'est pas vrai que, mettons, si c'est une série que tous les personnages sont vietnamiens, c'est pas vrai que moi, en tant que blanc, j'écouterais pas. Si c'est bon, je m'en risque, ils sont vietnamiens.

Je vais te dire quelque chose. Moi, quand j'étais petit, j'avais 8 ans, puis mon père était raquin, il parle pas un mot de français. Il est décidé aujourd'hui, puis à son âme, mais il ne parle pas un mot. Ma mère, le français, c'est sa deuxième langue. Elle parle l'arabe. Moi, le français, c'est la langue que j'ai choisie.

J'ai travaillé pour l'intégrer dans mon esprit. Et puis, comment j'ai appris à parler le français bien? C'est en regardant la télé. Je regardais des émissions comme 4 et demi, puis Ante qu'à Dieu. Je vous jure, je regardais ça émissions comme 4 et demi puis entre 4 yeux ok je vous jure je regardais ça à 8 ans 4 et demi je capotais là dessus puis je sais que c'est pas pour mon âge mais c'est pour aucun âge et moi j'aimais tellement ça puis à ma mère quand tu regardes des émissions j'ai jamais dit il n'y a pas d'arabe à la télé,

c'est donc bien dommage. Mais je vais t'expliquer une affaire qui m'est arrivée. Un jour, ils ont passé le film Un Indien dans la ville, à la télévision. Puis c'était la première fois de ma vie que je voyais un brun, un gars qui a la peau brune, comme leading role dans un film. Et c'est automatiquement devenu mon film préféré. Parce que pour la première fois de ma vie,

je me reconnaissais à la télévision. C'est pour ça qu'on a un problème grave de société. On est en train d'empêcher les immigrants de devenir des Québécois en les éliminant de la télévision parce qu'ils ne vont jamais se sentir Québécois et on ne pourra jamais avoir un projet de société avec les nouveaux arrivants. Et moi, je dis ça en tant que gars qui se considère québécois.

On n'aura jamais un projet de société tant que les gens, peu importe leur différence, peuvent se sentir exister à travers la culture québécoise. Et c'est pour ça que c'est très, très, très grave de continuer à ignorer ce problème-là. Ce n'est pas juste un problème anodin. C'est très, très grave parce que les êtres humains, on évolue à travers les symboles,

à travers les histoires. C'est pour ça que risque est la Bible. Même si personne n'est croyant au Québec, on ne va jamais accepter qu'on brûle des Bibles parce que l'histoire, ça fait 2000 ans qu'elle existe parce qu'elle porte des messages, des métaphores qui sont puissantes pour nous dans nos cœurs, que tu sois athée ou croyant.

Donc, c'est la même chose avec la culture. Je n'ai pas de point final. J'aurais pu continuer maintenant. Excusez-moi. Non, mais c'est beau. C'est super beau. Moi, je veux que tu viennes guinanter l'arabe. Moi, en allemand, j'aimerais... Attends, tiens. Jason,

j'aimerais que le titre, ça soit Mike Ward, Catherine Hettier et Guy Nantel à la rave. C'est quoi? J'accepte. J'accepte. J'accepte. J'espère que ça va bien pour Guy avec sa course à la chiffrée.

Je ne sais pas si ça va bien. Guy Nantel, c'est quand même un ami. Moi, je l'aime au bout de Guy Nantel. J'ai trouvé ça cute. Cette semaine, il m'a appelé pour m'inviter au resto. J'étais content. Je ne sais pas pourquoi.

J'étais content de même que quelqu'un qui se lance en politique veuille aller souper avec moi. Surtout que j'ai l'impression que pour quelqu'un qui se lance à la chefferie d'un qui se lance en politique veut aller souper avec moi. Surtout que j'ai l'impression que pour quelqu'un qui se lance à la chefferie d'un parti, d'être vu avec moi publiquement, c'est dégueulasse.

Mais là, vas-tu y aller manger avec une entente? Non, mais moi, je suis tout le temps en campagne. Je suis tout le temps... Moi, j'ai mon combat de couleuvre. Fait que, tu sais, non, je suis... Tu sais, je suis à Montréal deux jours semaine pour le podcast. Est-ce qu'il va l'apprendre ce soir? Est-ce que tu vas pas se faire écrire?

Il m'attend depuis huit heures. Il est au restaurant. Il attend. Bonne chance à Guy. Chuck, j'irais avec une autre question. Let's go, prochaine question.

Il nous reste, on va dire, bonne chance à Guy Chuck oui j'irais avec un autre question let's go prochaine question pis avant là tu sais mettons il nous reste on va dire 15 minutes fait qu'il reste combien de bonnes questions

tu sais-tu je pourrais dire qu'il en resterait comme 3-4 mais c'est des questions qui se regroupent en fait c'est tout un peu la même question

c'est tout la même question ouais il y a beaucoup de gens Catherine qui veulent savoir quand est-ce que tu sors un roman parce qu'il y a beaucoup de gens qui voudraient te lire. Je pense que j'ai déjà répondu à ça

et j'ai la même réponse tweet. Moi, je suis cette tarée qui a signé avec une maison d'édition il y a cinq ans et qui n'a toujours pas écrit son roman. Alors, j'ai vécu beaucoup de déni. Là, c'est juste, c'est ça, la vie,

c'est comme un peu déchaînée. J'ai fait plusieurs affaires avec... Tu te sentais-tu coupable pendant la pandémie que tu sortais pas, pis t'sais, parce que les autres années, tu devais dire, je l'écrirais, mon livre, mais j'ai pas le temps. Et là, t'avais juste du temps. Non, mais j'avais pas le temps. En fait,

quand la pandémie est arrivée, après la semaine de panique, pis bon, après avoir ma 30 secondes de temps. En fait, quand la pandémie est arrivée, après la semaine de panique, puis après avoir 30 secondes que je ne mourrais pas et que tout allait aller, je me suis dit, super, comme tout le monde, sûrement dans la salle, je me suis dit, je vais écrire ce roman. Comme tout le monde, je vais écrire un livre.

Oui, mais tout le monde écrit. Il y en a 5 qui sortent par jour. Ce n'est pas si impressionnant. Mais j'ai travaillé comme une folle. J'ai jamais autant travaillé que depuis le mois de mars dans toute ma vie. C'était trop. J'ai fini, j'ai pris deux semaines de vacances, c'est rotule,

bord du burn-out. Bref, il y a toujours une excellente excuse pour ne pas écrire de roman. Mais en fait, pour être très honnête, il faudrait simplement que je fasse cette place-là dans mon grand horaire de femme très importante, mais j'aimerais beaucoup

en fait, c'est niaiseux, mais c'est ça, c'est qu'il y a tellement d'affaires que j'ai le goût d'essayer, pis tu sais, je suis très... Mon Dieu, ça a l'air en 15 minutes, je vais me packer. Je pensais que j'avais fini, je suis déjà très chancelante. C'est ça.

Il y a tellement d'affaires que je suis super chanceuse. J'essaie. Je fais de la scène. Je fais de la radio. Il y a tout le temps des nouvelles affaires. Je dis oui,

puis le roman prend le bord. Mais ce que j'aimerais vraiment dans la vie, c'est juste ça, écrire des romans. Finalement, ce n'est pas ça que je fais. Pour répondre à ta question,

oui. Il va falloir que tu commences à dire non à des projets. Oui, ça, c'est un art qui se développe avec le temps. Je m'en viens. On dirait, tout le monde dans le showbiz, les premières années, tu travailles tellement fort

pour juste avoir une personne qui t'engage. Là, tu as une personne qui t'engage. Là, tu as un autre, un autre. C'est ça. À un moment donné, il faut que tu fasses. Regarde, je ne peux pas dire oui à deux projets qui vont payer mon loyer

puis je vais faire mon projet qui me tient à cœur. Je pense désolé de faire comme si j'étais ton père. Non, non, ah, mais non, mais par chance, non, tu ne ressembles pas du tout à cette personne.

C'est vrai? J'aurais aimé que tu dises parce que lui, il est mince. Non, même pas. Ça fait peu, non. Mais c'est ça, je pense que c'est juste quelque chose que je vais prendre le temps

de bien faire au meilleur de mes connaissances un peu plus tard. C'est ça. J'ai pas envie d'écrire ça sur un coin de table. J'ai fait beaucoup de projets dans la grande panique dans ma vie parce qu'on n'a jamais le temps et jamais de budget. On est tout le temps sur un...

catastrophé. Puis c'est le fun. C'est le fun quand t'es dans une belle équipe, tout ça, puis que tout le monde se donne. Mais à un moment donné, j'ai envie de lenteur. C'est pas toujours possible, la lenteur dans la vie. J'ai l'impression, en plus, qu'un roman, ça amène un stress

que tous les autres projets n'amènent pas. Parce que, mettons, en 2020, tu peux écouter un film qui a été fait après 1970 puis c'est correct mais même un chef-d'oeuvre

de 1942 tu regardes ça et tu es comme c'est dégueulasse tandis qu'un livre tu peux lire quelque chose qui a été écrit il y a 400 ans puis ça reste un chef-d'oeuvre j'ai l'impression que les livres,

c'est ce qui vieillit le mieux vu que la moitié de la job, c'est le lecteur qui le fait avec son cerveau. Les livres restent... Je suis assez consciente... Je ne me souviens plus c'est quoi les chiffres. Au Québec, il y a des centaines de titres

qui sont publiés chaque semaine. Ce n'est pas des milliers. C'est il y a des centaines de titres qui sont publiés chaque semaine. C'est pas des milliers. C'est autant des sudokus au livre de cuisine, au roman. À un moment donné, il faut aussi être humble et se dire, je sors mon livre et probablement que je ne marquerai pas l'histoire. Il faut que tu l'écrives, que tu s'approches de toi,

que tu sors faire ton histoire. Mais après, il y a sûrement 37 personnes qui vont l'acheter et ce sera super. Mais il ne faut pas l'écrire dans une perspective de vouloir devenir Chekhov. Peut-être que tu vas mourir et après ta mort, ça va devenir un chef-d'oeuvre. Peut-être.

C'est ça la beauté d'un livre. Parce que n'importe quelle autre forme d'art, tu meurs, mettons un humoriste que ça n'a jamais marché, tu meurs en faisant « Je suis un échec ». Mais si tu étais auteur de livre, tu meurs en faisant « Un jour, ils vont me comprendre ».

Peut-être, mais je ne sais pas. Moi, je ne suis pas... Cette espèce de réflexe-là de tout le temps, je souhaite juste que les gens que j'aime autour de moi... Quand j'écris, je pense tout le temps à deux, trois amis que j'aime et qui m'aiment beaucoup.

J'écris pour eux. J'écris en les imaginant avoir du fun. Puis après, vraiment, mon but, c'est juste de ne pas mourir. J'ai fini mon livre. Je ne suis pas morte. Je n'ai pas trop honte. Après, je n'ai plus de contrôle là-dessus. Fait que là, c'est ça. Il faut que j'aménage du temps

et que j'arrête de fuir cedessus fait que là c'est ça, faut que j'aménage du temps pis que j'arrête de fuir ce projet-là, mais oui oui c'est sûr que c'est quelque chose que je veux absolument faire et je veux pas en écrire juste un, j'ai beaucoup de de projets d'histoire. C'est bon, c'est bon ouais bonne réponse, bonne réponse prochaine question pour Adib

quel aspect préfères-tu le plus de vivre dans le bois maintenant? Est-ce que tu sens que ça t'aide à créer et est-ce que tu sens que ça t'aide à déterminer? J'aime la question de vivre dans le bois. Est-ce que t'es vraiment dans le bois-bois ou t'es à Sainte-Julie mettons?

Non mais c'est quoi? Je veux pas que tu nous dises ta ville, mais t'es-tu dans le bois? Je dirais pas. Il est à Sainte-Rose à Laval. Oui, c'est ça. C'est quoi le bois? Ce qui est le bois pour les Arabes pas... Il est à Sainte-Rose à Laval. Oui, c'est ça. C'est quoi le bois? Ce qui est le bois pour les Arabes, c'est juste plein de Libanais à Sainte-Rose. J'habite dans la forêt.

Mais anyways, j'habite dans un village. Il y a combien d'habitants dans le village? 5 000 dans mon village. 5 000? 5 000? OK. Fait que c'est un gros village. C'est un gros village, mais c'est un gros aussi village dans la superficie qui l'occupe., mais c'est un gros aussi village dans la superficie

qui l'occupe. C'est pas une bâtisse de 5000... Non, pis c'est pas... C'est... J'ai... Non, non, mais pour vrai, dis pas le nom. Je t'ai dit, ils cherchent Cerzi, même, chez nous.

Je veux pas... Je veux pas que Cer Serzy me trouve. C'est le bois. C'est la forêt. Mais il y a des maisons. C'est pas comme creux dans le bois chalet. C'est le bois. Il y a des renards, des marmottes, des hérons,

des couleurs vestiges qui rentrent chez nous. Il y a vraiment comme... En tout cas, pour moi, c'est le bois à 100%. T'es allé de... T'as jamais eu de maison de banlieue. Tu es allé d'appartement à le bois. Oui. Tu es comme quelqu'un qui s'est évadé de prison. Oui.

Quasiment. Moi, en tout cas, ça a changé ma vie complètement. Ça a-tu changé la façon que tu écris? 100 %. Moi, je pense que des fois, dans la vie, mettons,

on veut des affaires, comme tout le monde veut des affaires. Tout le monde dit « Ah, je veux telle chose, mais je pense qu'on fait deux erreurs. » En tout cas,

moi, j'ai décelé deux erreurs chez moi quand je veux des choses. C'est que je formule pas bien mon souhait. Comme mon souhait, il est tout croche, fait que la vie me renvoie à n'importe quoi. Puis après ça, je dois dealer avec.

J'essaie de formuler mon souhait correctement. Puis après, je pense qu'il faut que tu aussi, quand tu souhaites quelque chose, il faut que tu promettes quelque chose. Parce qu'il n'y a rien qui est gratuit. Moi, dans ma tête, OK? Moi, la promesse que je m'étais faite, je voulais vraiment que ça marche,

déménager dans cette maison-là. Puis on a cherché longtemps, puis on ne savait pas que ça allait marcher. Puis la promesse que je m'étais faible je voulais vraiment que ça marche déménager dans dans cette maison là puis on cherche on a cherché longtemps puis on savait pas que ça allait marcher puis la promesse que je m'étais fait c'est je vais comme je vais vraiment écrire sur les projets que ça fait des années que je me dis que je vais écrire et depuis que j'habite là bas je sais pas qu'est ce qui les arbres ont comme effet sur moi là les arbres. Comme, c'est mes voisins. T'écris juste sur des noms. Non, mais je sais pas. Les arbres ne font pas des calvaires de rénovation

de type Chapelle Sixteen. Comme nous, on... Moi, j'écris avec tout du monde. Mais je te le dis, même si t'es pas obligé d'aller creux dans le bois, mais juste un endroit où y'a pas vraiment d'êtres humains. T'sais, parce que j'adore les êtres humains. Mais je te le dis, même si t'es pas obligé d'aller creux dans le bois, mais juste un endroit où il n'y a pas vraiment d'êtres humains. Parce que j'adore les êtres humains, mais je pense que quand on passe trop de temps ensemble,

on se parasite les uns les autres parce qu'on parle. On fait juste parler. Tout le monde parle tout le temps. Tu rentres chez vous et t'as tout ce que le monde dit dans ta tête. C'est pour ça que les gens aiment ça les vacances puis s'éloigner parce qu'ils font le vide

de tout ce qu'ils ont entendu mais en même temps en même temps moi c'est ça si t'écrivais en ville mais dans ton appartement je pouvais pas même il y a personne qui parle

tu sais tu fermes la porte de ton bureau attends je vais te dire quand est-ce que j'ai décidé que je déménageais j'étais dans mon bureau sur le plateau

dans le bureau dans l'appartement. Puis ma fenêtre était ouverte, elle donnait sur une ruelle, puis je te jure, en tout cas, c'était la première fois de plusieurs, deux gars, ils passent, puis ils font « Hey, c'est ici, Kébet, tu as dit « Belle qualité » » Puis là, moi, j'étais comme dans ma bulle

en train d'écrire quelque chose qui n'était pas de la... « Fuck yeah! » Non, non! Non, je n'étais pas en train d'écrire de l'humour, j'écrivais quelque chose de plus, mettons, personnel. Puis là, si Kébé t'a dit qu'il y a une idée, puis là, j'étais comme... Je me sentais tellement tout nu, puis vu. Ça aurait été malade que c'était pendant que tu te masturbais.

Imagine. En vrai, te masturber. Je t'entends, Zizi. Puis moi, j'ai décidé de raconter la version où j'étais en train d'écrire quelque chose de sensible. Mais en réalité, je'ai décidé de raconter la version où j'étais en train d'écrire quelque chose de sensible. Mais en réalité... La femme t'écrivait un commentaire sur Pornhub. J'écrivais un commentaire sur Pornhub,

puis le gars qui passait, il a dit, c'est ici qu'il se crosse, elle a dit, ben, quelle idée. C'est sa chambre à masturbation, il y a tout le temps la fenêtre ouverte. Anyway. Ça sort bien. Anyway, ça, c'est sa chambre à masturbation, il y a tout le temps la fenêtre ouverte. Anyway. Ça sort là. Anyway, ça, c'est arrivé.

Puis là, je me rappelle, j'ai comme eu comme une... Tu sais, moi, je suis pas une vedette puis je veux jamais être une vedette. Ça m'intéresse pas. Le monde, ils ont aucune idée de toutes les choses que je refuse. Je refuse tellement de choses, là,

juste pour pas devenir une vedette. Moi, je suis un gars du peuple. Je reste un gars du peuple. Qu'est-ce qui se passe quand les gens disent que c'est ici qu'ils habitent à D-Bike ID? C'est que je me sens plus normal. Tu comprends? J'ai besoin de me sentir normal. Parce que je ne pourrais jamais raconter

les histoires. Moi, je raconte les histoires du monde. Mes histoires, à moi, ça m'intéresse, mais seulement quand c'est en interaction avec les autres. Fait que ce phénomène-là de la ville, de partout où tu vas, dans mon village, personne ne me connaît. Je suis fucking content de ça. Tout le monde s'en calisse.

Personne ne te connaît? Non, man. Ils sont vieux. Ils sont vieux, man. Ils sont vieux. Ils ont tous une moyenne d'âge. 75. À l'épicerie, ça j là, à l'épicerie, ça jase. À l'épicerie, c'est... Fait que... Faut mettre le masque, mais

on fait de notre mieux. Puis ça, c'est les conversations que j'ai avec des personnes. Puis j'ai du fun. Ils savent pas qu'est-ce que je fais. Puis j'adore ça. Depuis que j'habite là-bas, je suis redevenu un être humain, même. Mais pour vrai, Adib, honnêtement, je te comprendrais si c'était le cas,

mais ta vie était insoutenable. C'est vraiment ça? Les gens t'abordaient? Non, pas au point que c'était insoutenable. C'est juste deux fatigants. Je ne dirais pas... C'est sûrement pas juste ça. Non, je ne dirais pas que c'était insoutenable. Je dirais juste que

quand tu es dans cette interaction-là où tu sais que quand tu vas aller à l'épicerie, tu vas croiser une personne qui te connaît, que dans ta rue, il y a quelqu'un qui te connaît et que tu parles avec plein de monde, c'est que tu ne quittes jamais vraiment le travail. Tu dois le savoir. Mais je comprends.

Quand tu es tout seul quelque part versus... En fait, ça fait du bien de de pas interagir avec des gens qui t'apprécient pour le travail que tu fais parce que je pense que c'est Danny Laferrière qui m'avait fait réaliser ça dans une entrevue, il a dit que lui dans le fond

depuis que je pense qu'il était à l'Académie française je me compare pas du tout à lui mais depuis qu'il était à l'Académie française, tout le monde lui demande comment lui il va et mais depuis qu'il était à l'Académie française, tout le monde lui demande comment lui, il va. Puis lui, ce qui fait que ses histoires, il les a autant aimées et autant chéries, c'est qu'il aimait raconter les autres.

Mais c'est triste que personne n'y demandait comment il allait avant l'Académie française. Moi, je pense qu'en tout cas, je dramatise le truc. Je ne suis pas du tout en train de dire que la vie d'artiste est dure. C'est de la merde, mais ce n'en tout cas, je dramatise le truc. Je ne suis pas du tout en train de dire que la vie d'artiste est dure. C'est de la merde, mais ce n'est pas grave.

Je vais juste dire qu'être coupé un peu des gens... Parce que nous, on vient ici, on fait le show. Notre travail, je pense que ça prend du temps à réaliser. C'est beaucoup d'interactions avec des êtres humains. C'est plein de monde que tu ne connais pas, avec qui tu vas parler.

Si je parle à quelqu'un, je vais le faire bien, je vais l'écouter, je vais lui donner du temps. Notre job, c'est le service à la clientèle. Tout le temps. Il n'y a pas un esti de plombier dans mon village qui finit sa journée et qui rentre chez lui et que les voisins sont comme « Hey, tu as raté ta job aujourd'hui, hein? » C'est partout dans les médias.

C'est du village. Tu fais des tuyaux tout croches, mon esti, puis il y a des trous. Mais moi, quand je rate quelque chose, le monde, il m'en parle après. Tu savais-tu que l'autre plombier, il avait violé quelqu'un? Oui. C'est exactement, c'est le parfait exemple.

Une chance que j'étais dans le bois dans cette affaire là parce que tabarnak hey Chuck j'irais avec il y en reste combien à chaque fois que vous en parlez vous voulez que j'en parle

ou j'en parle pas je pense mais il y a il y a rien à dire il y a rien à parler j'en ai parlé à ma psy quatre fois j'irais avec

une dernière question oui question pour Catherine en fait quelle est la question la plus niaiseuse que tu as eu durant nos questions niaiseuses sur ton podcast Arrêtez la date ceux qui

n'ont pas encore écouté ce fabuleux podcast, c'est un balado que j'anime avec Mathieu Pichette qui était, il fait pas juste ça dans la vie, mais il était dans les pieds dans la marge pour vous aider à le situer un peu. Et on répond à des questions. C'était vraiment bon, les pieds dans la marge. Oui, c'était très bon. Et Mathieu, il est extraordinaire.

Il me fait beaucoup rire. C'est un show pour enfants, en plus. C'était pour ados. Je pense ados, mais moi, j'étais adulte. J'avais 37 ans. Moi aussi, c'est ça. J'avais 37 ans aussi, puis c'était bien bon. Mais donc, c'est ça. On répond à des questions niaiseuses qu'on se pose au quotidien,

puis des questions du public. La question à laquelle j'ai le plus aimé répondre, on y a répondu cet été, on s'est fait dire qu'il existait dans certains motels du Québec la switch à porn. Je ne sais pas si ça te dit quelque chose, Mike. La switch à porn, c'est

un interrupteur, là, comme on-off, derrière la télé de certains vieux motels, où t'allumes la télé, pis mettons t'écoutes TVA, pis là tu mets la switch à on, pis là... C'est de la porn des années 90 qui joue. T'as pas un vieux dispositif.

Ah, je pensais que c'était genre... C'est fucking génial. T'écoutais genre... Ça existe. Moi, je pensais... Pourquoi personne m'a dit ça, même pendant mes années de tournée de motel? Switch à porn? Oui, mais... Moi, je pensais que c'était genre Claude Poirier, tu switches, assis à la queue à l'air.

Bien tard. Bien tard. C'est une vraie négociateur. Très bandé. Non, non, c'est une vraie négociateur très bandé non non c'est ça c'est juste au lieu que t'ailles à appeler à réception ou à faire vidéo moi j'ai vu

des trucs qu'il fallait mettre des 25 scènes dans le temps que je commençais à faire de l'humour il y avait la télé à côté de la télé il y avait une boîte tu mettais 25 scènes. Dans le temps que je commençais à faire de l'humour, il y avait la télé, à côté de la télé, il y avait une boîte, tu mettais 25 scènes, puis tu avais de la porn pendant, mettons, 3 minutes.

C'est assez, hein? De la porn à frais... De la porn à frais virés. Ouais. En plus, tu mettais 25 scènes, tu changeais de poste, tu changeais de poche, tu changeais de poche, c'était fini.

Ce n'était pas tout le monde qui avait trois pièces dans les poches. Ce n'était pas cool. On est tellement chanceux à notre époque qu'on ne réalise pas. On vit dans un océan de porn, c'est ça? Oui, c'est sûr. Cette beauté-là existe encore.

On est allé visiter un hôtel à Saint-Jean sur allés visiter, c'était un hôtel à Saint-Jean sur le Richelieu. Il y a un hôtel à Saint-Jean que la Switch a pris? Oui. Mais un hôtel, c'est un motel. C'est un motel avec le prix pour la nuit et le prix pour la sieste. C'est un motel à sieste.

C'est-tu un motel qui flash M, puis après il flash H? C'est un peu ça, je me rappelle plus, Bia. Je dis non, mais la fiche flash H. C'était un peu ça. Je me rappelle plus, Bia. Je dis non, mais la fiche faisait peur. C'était le motel Bates. Ça ressemblait un peu à ça, mais tu le savais clairement. Puis les chambres, ça ressemble un peu à des containers. Puis il y a toutes sortes de gens

qui ont l'air de passer beaucoup de temps là. Puis je suis allée avec Mathieu, puis c'est ça, on s'est loué une chambre, puis on a cherché. Puis c'est ça, il faut écouter l'épisode pour savoir si on la trouve ou pas. Mais cette chose-là a existé. Elle tend à disparaître, mais... Bref, c'est ça. C'est la question qui a été

la plus fun à répondre à. C'est weird, ça. Tu sais, comme la... La porn... Moi, la première fois j'ai vu de la porn, c'était quand je marchais dans le bois puis j'ai trouvé un magazine dans le bois. Tu sais, il y avait une traile que moi et mes et j'ai trouvé un magazine dans le bois. Il y avait une trelle que

moi et mes amis, on se promenait tout le temps. Il y avait un magazine en noir et blanc. À terre, c'était mouillé. Ça devait faire trois semaines que c'était juste dans une flaque d'eau. On l'avait ramassé.

On l'avait déchiré en « mettons, toi, prends cette section-là ». Puis je l'avais amené chez nous, puis je ne l'avais pas rentré dans la maison vu que ça sentait trop mauvais. Tu sais, ça puait le porn que tu trouves dans la forêt.

Mais, tu sais, imagine comment à cette heure t'sais moi j'avais 9 ans je sais pas quel âge, 10 ans mais un kid de 10 ans aujourd'hui il y a internet pis là moi il fallait que je rentre ma porn noir et blanc

de la forêt ah man c'est trop de porn pour quelqu'un de cet âge là moi la première porn que j'ai vue pis yo on a roulé sur cette porn-là pendant sept ans. Ça, c'était une espèce de... Quelqu'un avait trouvé un magazine,

puis là, les filles étaient en bikini, mais dans la dernière page, il y avait des pubs pour acheter de la porn, et il y avait des filles tout nues avec des étoiles autour des tétons pour cacher des nipples. Ça, c'était notre porn comme ça ça c'était comme yo fait que toi jeune tu pensais les nipples de femme c'était des étoiles

en plus en tant que fan de Mario Kart, tout était parfait. Tu te disais, première fois que je vais baiser, quand la fille va venir, elle va faire « I'm gonna win ». On va finir le show, je pense. Merci beaucoup d'avoir été là. Merci à Catherine d'avoir été sortie de ta maison.

Merci à Dave d'être sorti de ta forêt. Merci à Chuck. Merci à vous autres. Merci. C'est ça. On se revoit la semaine prochaine. Merci beaucoup tout le monde. T'as aimé l'épisode?

T'aimerais en voir plus? Abonne-toi à mon Patreon, patreon.com. Sous-écoute, t'as tous les épisodes qu'on a enregistrés devant le public, avant tout le monde. Quand on va retourner devant le public, tu vas les avoir avant tout le monde. Là, pour l'instant qu'on ne peut pas être devant le public, moi, chaque semaine, je fais un épisode

exclusif à mes Patreons. Les abonnements, il y a un abonnement à une pièce, à deux pièces, à trois pièces, à cinq pièces et à 25 pièces. Il y en a vraiment pour à 1$, à 2$, à 3$, à 5$ et à 25$. Il y en a vraiment pour tous les... J'allais dire tous les goûts. Ce n'est pas vrai.

Il y en a pour le monde. Ils sont soit des comédien nerds ou des fans de jokes de pédophiles. Sous-titrage Société Radio-Canada