Mike Ward Sous Écoute - #312 – Maxim et Livia Martin
Episode Date: March 29, 2021Cet épisode est une présentation de Polysleep (https://polysleep.ca/?utm_source=mike-ward&utm_medium=podcast&utm_campaign=mars), de PlanetHoster (https://www.planethoster.com/fr/) e...t de La Boîte Végane (https://www.laboitevegane.ca/) Dans cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit son premier duo père-fille. Livia et Maxim Martin viennent nous raconter comment se passe leur relation personnelle vs leur relation de travail. -------- Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Salut tout le monde, bienvenue à Mike World, tu s'écoutes, je suis désolé, mes lunettes ne sont pas anti-reflet.
Avant de commencer cet épisode, j'aimerais remercier mes commanditaires cette semaine.
Planet Hoaster, Polysleep et La Boîte Vegan.
Avant de vous faire les petites pubs, je voulais juste vous dire, Polysleep m'a appris de quoi.
Polysleep m'a appris de quoi.
Tu sais, quand tu déménages, on dirait à chaque fois que tu déménages, ton matelas, on dirait qu'il est plus pesant en partant qu'en arrivant.
Et ça, moi, je pensais que c'était juste parce que je vieillissais et que je suis poids après plusieurs années à cause des bactéries de la peau morte et d'autres résidus.
Ah, tabardac de colis!
Là, moi, tout le monde qui a besoin d'un matelas par le slip en ce moment est en train de se dire,
« Bon, OK, je dors de boutte à partir de maintenant. » Mais tu n'es pas obligé de dormir de boutte. Moi, je te conseille, crée-le feu à ta chambre à coucher
et achète-toi un nouveau matelas Polysleep.
Puis un matelas Polysleep, il y a la mousse antimicrobienne de Polysleep.
C'est une caractéristique que très peu de concurrents offrent.
Ça veut dire que ton matelas, il va péser la même affaire en arrivant qu'en partant.
Tu vas dormir sur un matelas propre, un matelas confo, un matelas fait au Québec, 100% fait au Québec.
25, excuse, on va le reprendre.
Pour 25% de rabais, va sur le site de Polysleep et utilise
le code promo WORDA
la lettre A comme avril
25, WORDA
25, 25%
de rabais. Et
Planet Hoser, Planet Hoser, une entreprise
québécoise, une autre entreprise québécoise
je dirais que c'est juste les entreprises
québécoises qui m'encouragent
et Planet Hoser entreprise québécoises qui m'encouragent.
Et Planet Oster, entreprise québécoise qui offre des services d'hébergement web, d'enregistrement de nom de domaine, de solutions Internet, vous les connaissez.
Si tu as besoin d'un serveur, va chez Planet Oster. Planet Toaster, ils sont toujours en constante évolution. Ils tentent de vous offrir les dernières technologies.
En plus, service à clientèle hors part.
Pour vrai, moi, j'ai été avec beaucoup d'hébergeurs dans ma vie.
Pas tant, mais une couple.
Et je n'ai jamais eu du service comme j'ai
avec Planet Toaster.
Tu peux les appeler 24 heures 24,
7 jours sur 7,
email, appel.
Ils sont tout le temps là., sont tout le temps prêts.
Et c'est un hébergeur web grâce à leur infrastructure éco-responsable.
Atout intéressant en 2021.
Allez sur le site web planetosur.com pour connaître plus sur leurs offres et services
ainsi que leur accréditation.
Et la boîte vegan. La boîte vegan, ça fait une couple de mois qu'ils sont avec moi.
La boîte vegan, vous le savez, si vous vivez à l'extérieur de Montréal et vous voulez
de la bouffe vegan, c'est tough en Estée.
Tu sais, mettons que tu es vegan à Montréal ou que tu veux manger vegan, il y a 1000 restos,
mais quand tu es dans un petit village éloigné ou une petite ville éloignée,
il n'y a pas d'option vegan.
Avec la boîte vegan,
tu peux te faire livrer de la bouffe chez vous.
Chez vous, partout, partout, partout, partout au Québec.
C'est pas, tu sais, il te le livre pas chaud, là, tu sais,
parce qu'on s'entend livrer de la prairie à Sept-Îles,
ça risque d'être froid.
Un coup que ça arrive, mais c'est des repas préparés,
des repas faits avec
amour, livrés chez vous, partout au Québec.
Ils ont des produits avec l'Impossible
Burger, ils ont des produits...
Moi, c'est leur coquet farcé
au faux fromage que c'est l'affaire
que j'aime le plus. Ils ont une
tourtière qui goûte pareil que de la
vraie tourtière. Allez sur
laboitevegan.ca si tu commandes
pour plus de 85$.
Tu as la livraison gratuite et ce,
partout au Québec. Et pour les gens
de la prairie, ou en fait, les gens
de la rive sud de Montréal,
si tu veux manger
du bon fast-food
vegan, c'est
laboidevegan. Laboidevegan, 505
Boulevard Tachero à la prairie.
Ils ont 5 Impossible Burgers différents.
Les Impossible Burgers sont arrivés au Québec.
Mais la boîte vegan, il y a le Bragg,
qui est le hamburger classique.
Tu as le Big Gad, qui est comme un Big Mac.
Et là, maintenant, depuis cette semaine,
il y a le Kentucky et
le Louisiane. Le Kentucky, c'est
comme, c'est un
Impossible Burger, mais avec la panneur
de Kentucky dans le Big Mac.
J'ai le bras gauche engourdi,
juste en parlant. Le Louisiane,
c'est la même chose que le Kentucky, mais
avec une
sauce épicée, mais une mayonnaise épicée
puis des pickles,
un peu à la Popeye's Chicken.
Et il y a la rechute.
La rechute, c'est quoi?
C'est deux grits de cheese,
avec un fromage vegan.
Deux grits de cheese,
entre les deux grits de cheese,
t'as une boulette d'Impossible Burger et des rondelles d'oignon.
Car lisse! La bouffe
vegan va nous tuer. C'est délicieux,
c'est bon. Si t'es sur la rive
sud, tu peux te faire livrer. Si t'es
à la prairie, Uber Eats
et sinon, les autres villes de la rive sud,
DoorDash et Skip the Dishes.
Moi, je suis à Longueuil.
Je suis à comme 20 minutes
de la boîte vegan et Skip the Dishes.
Leave jusqu'à ici.
La Boîte Vegan.
Laboîtevegan.ca
505 Boulevard Tachereau.
T'enquêtes d'un blog.
Poly Sleep et Planet Hoster.
Bon podcast, tout le monde.
En direct du Bordel Comedy Club à Montréal,
voici Mike Ward, sous-écoute.
Merci.
Merci beaucoup tout le monde.
Bonsoir. Je dis bonsoir même si c'est midi.
Merci beaucoup d'être là.
Bienvenue à Sous-écoute.
J'aimerais juste, avant de commencer,
plugger de quoi que j'ai vu,
que je trouvais qu'il était bien bon, et je pense que n'importe qui qui est un comedy nerd va aimer ça.
Patrice O'Neill a sorti,
ce n'est pas lui qui l'a sorti vu qu'il est mort,
mais ils ont sorti un documentaire sur la vie de Patrice O'Neill
sur Comedy Central aux États-Unis
et il est disponible sur le site
de CTV. Fait que si tu fais
ctv.ca
t'écris Patrice O'Neill, il y a le documentaire
il est vraiment incroyable
ça vaut la peine de regarder
fait que c'est pas mal juste ça que
je voulais
ça c'est le genre d'affaires, Yann, que tu vas
regarder? Oui, c'est sûr, c'est sûr.
Tu l'as-tu vu? Non, pas encore.
Pas encore. Je voulais t'en suggérer un
d'ailleurs, un documentaire.
C'est quoi? C'est
No Safe Space. C'est Adam Carolla
qui a fait un documentaire en
2019, puis qui parle
de la liberté d'expression sur les campus
universitaires. Puis il brosse un tableau de l'état de la liberté d'expression sur les campus universitaires, puis il brosse
un tableau de l'état de la
liberté d'expression aux États-Unis
puis partout dans le monde, puis c'est
vraiment bon. Fait que je me suis
dit peut-être que tes fans...
Ça, il est disponible où? Il est disponible
sur Crave. Il vient d'arriver sur Crave.
Pas sur Crave, excuse-moi, sur Prime.
OK. Oui, il est disponible sur
Prime, puis c'est vraiment bon.
Je ne pensais pas que c'était bon.
Il y a juste un bout
où Adam Carolla dit
qu'il est le podcast
le plus téléchargé au monde.
Je me suis dit,
oui, il me semble qu'en 2019,
Joe Rogan était là pareil.
Mais sinon, pour le reste,
c'est vraiment…
Mais des fois,
ces gars-là utilisent…
Tu sais, comme moi,
je me suis fait dépasser par le podcast de Kian en nombre de views par épisode,
mais techniquement, je suis encore le plus écouté au monde
vu qu'on a 50 millions de downloads.
Puis lui, ça fait quatre mois.
Fait que lui, même s'il y a un million par épisode,
il y a 16 millions.
Pendant 6 mois, techniquement,
je suis le...
Mais, oui,
il utilisait-tu le terme au monde ou de l'histoire?
Il disait au monde.
OK. Au monde,
c'est un mensonge. De l'histoire,
il joue avec les mots.
Dans le fond, c'est un mensonge.
Il n'est jamais allé
dans un campus universitaire.
C'est juste lui en green screen
dans son studio.
Tu en as parlé
souvent, le gars qui
montrait le salut nazi
à son chien en joke.
Oui, Count Dankula,
l'Écossais.
Il parle de lui,
beaucoup avec Jordan Peterson.
C'est vraiment bon.
C'est ma suggestion.
Mais ça aurait été.
Document.
Non, mais c'est clair, je vais regarder ça.
Je vais regarder ça.
Hé, je vais vous présenter tout de suite les invités.
Parce que la raison qu'on fait ça un peu tôt,
c'est parce qu'ils ont de quoi après.
C'est pour ça que je veux me dépêcher, les présenter. Je suis très content de les avoir.
C'est la première fois qu'on a un duo père-fille ou père-fils ou mère-fille ou mère trans. On n'a jamais, jamais, jamais, jamais eu du monde dans la même
famille. Je suis très content de les avoir.
Mesdames et messieurs, voici
Livia Martin et Maxime Martin.
Merci. Et le chien?
Je ne me dépasse plus sans le chien.
Le chien fait partie de la famille.
Ça, Luc voulait que je mentionne.
Parce que là, pour les gens,
quand le bordel va rouvrir,
amène-moi ton chien.
Tu n'as pas le droit, mais lui, c'est un chien.
C'est un chien de service.
C'est certifié chien de service.
Ça prend quelqu'un pour me surveiller à temps plein.
C'est le chien. Mais pourquoi tu as un chien certifié chine service apprend à quelqu'un surveiller à temps plein fait que c'est le chien mais pourquoi tu as un chien de service
parce que moi en fait ils vont diagnostiquer à la surprise de personnes
tdh il ya deux ans
ouais mais quand même assez léger puis c'est l'eau parce que je m'en suis quand
je les ai appris j'avais un show ce soir-là
de rodage avec Mélanie Couture
qui faisait ma première partie.
Elle m'a dit, « T'avais-tu vraiment besoin d'un test pour ça? »
Personne n'est surpris.
Personne n'est surpris.
Ça, c'est clair.
Ça ne me faisait même pas te justifier.
Il voulait que je prenne du Vivance.
Je lui ai dit, « Non, je suis un ancien toxico.
On ne commencera pas à me bourrer de pellules
parce que je sais que je vais vouloir augmenter la dose.
Tu ne penses pas qu'à deux ans de prescription,
tu serais en train d'efforer les pellules à qu'une cuillère?
Je te le garantis.
C'est mieux de rentrer comme du monde.
Le sang fragile aujourd'hui.
Le Vivance n'est pas écrit combien de lignes il faut que je fasse.
C'est marqué deux par jour, mais c'est du one.
J'avais croisé à un moment donné Joey Scarpalino.
Lui avait un chien de service.
Moi, je prends tous mes conseils médicaux de Joey Scarpalino.
C'est la référence.
Ça m'est resté en tête.
J'ai dit à mon médecin, je ne veux pas prendre un pelune,
mais j'aimerais avoir un chien de service.
J'ai commencé les démarches.
Comme de fait, j'ai trouvé l'éleveur.
C'est la race que je voulais.
Je l'ai fait certifier.
À la radio, elle a le droit de venir.
Elle est reconnue par Belle comme étant un chien de service.
Elle vient.
Oui, honnêtement, n'importe qui.
Je l'ai dans ma vie depuis le mois d'octobre.
On le voit, le chien.
On voit la différence. pour vrai, oui.
Même des chiens qui ne sont pas des chiens de service,
ça l'aide tellement.
Ah, bien oui.
Mettons, là, pendant le confinement,
quelqu'un qui a un chien et quelqu'un qui n'avait pas de chien,
c'est le jour et la nuit.
Écoute, moi, le premier confinement au printemps,
ça faisait des années que je pensais avoir un chien, mais justement, je ne pouvais pas le traîner partout. Je trouvais ça triste de le laisser à la nuit. Le premier confinement au printemps, ça faisait des années que je pensais avoir un chien,
mais je ne pouvais pas le traîner partout.
Je trouvais ça triste de le laisser à la maison.
Ou si je partais en tournée,
un soir, ça va, mais tu pars une semaine,
tu trouves des gardiens, gardiennes, peu importe.
C'était le deal parfait pour moi.
Le premier confinement,
célibataire, tout seul,
elle revenait de voyage quand ça a éclaté.
Les deux premières semaines, je ne l'ai pas vue.
Elle m'amenait même de la bouffe.
Tu étais où le premier confinement?
Moi, je suis partie en Asie pendant un mois, le mois de février.
Où en Asie?
J'ai fait Vietnam puis Thaïlande.
J'ai fait deux semaines Vietnam.
Dix jours Vietnam parce qu'il faisait froid.
Ça n'avait pas de bon sens. On était en hoodie
et en sweatpants. On était comme, on est
partis pour être au show. Ça ne marche pas.
On est allés en Thaïlande. On est restés là tout le reste du temps.
Puis, direct après, j'avais le mariage
à ma tante au Costa Rica. Je suis allée direct
là-bas. Puis, le confinement.
En fait, je pense que
la journée que je suis revenue, ils ont annoncé
que dès le lundi, je pense que je suis revenue ils ont annoncé que dès le lundi, je pense que je suis revenue un vendredi
dès le lundi
si les gens revenaient de voyage
ils devaient faire un deux semaines de quarantaine
et que tout le monde devait travailler
à la maison, fait que je suis arrivée pile poil au moment
où ça l'a fermé
t'avais-tu peur de
mettons quand t'es en voyage
pis t'entends parler de ça
les derniers jours ça devait être stressant
de ne pas être proche d'un hôpital québécois.
Moi, je n'étais pas d'accord.
En plus, la COVID a fait ses premiers pas au début de l'année.
On en entendait parler au début janvier.
On ne savait pas trop ce que c'était, mais c'était dingue de nouvelles.
Moi et mon ami, on voulait vraiment...
Ça faisait comme des mois qu'on parlait de partir en voyage.
Puis on était comme, on le fait-tu pareil?
Puis en plus, c'était en Asie.
C'est là que ça a commencé techniquement.
Fait que là, on hésitait, on hésitait.
Puis le 28 février, on a fait...
C'est là que vous avez acheté vos billets?
Chris, mais c'était pas cher, vu que plus personne ne voulait voyager.
Mais l'Asie, en général, c'est pas cher.
Puis aussi, je ne sais pas, ce n'était pas encore vraiment un gros thing, la COVID.
On entendait parler de ça, mais on ne savait pas que ça allait devenir aussi huge que ça.
Mais en Asie, oui, par exemple.
Oui, mais pas tant.
Tout le monde porte déjà des masques.
Ce n'était pas si dépaysageant que ça. Puis à l'aéroport, il n'y avait pas vraiment de personnes qui port déjà des masques c'était pas si dépaysageant que ça
pis à l'aéroport il y avait pas vraiment
de personnes qui portaient des masques, moi pis mon ami
on en a mis un pareil parce qu'on voulait être safe
mais en revenant par contre
c'est là que j'ai commencé à freaker parce qu'on
entendait pas vraiment parler là-bas, le monde
est super chill, il y avait pas encore de règles
établies nulle part
mais en revenant
j'étais toute seule en plus
parce que mon ami restait là-bas.
Je voyais le monde mettre des masques.
Beaucoup de monde mettait des masques,
mais je n'avais jamais entendu parler de ça avant.
J'étais genre, est-ce que c'est la fin du monde?
Qu'est-ce qui se passe?
Je ne comprends vraiment rien.
Je suis arrivée et c'était rendu quelque chose.
On en entendait parler partout.
J'étais genre, oh mon Dieu!
Qu'est-ce que j'ai fait?
Qu'est-ce que j'ai fait?
Moi, je n'étais même pas capable.
Je n'arrêtais pas de dire, sérieux,
tu ne peux pas attendre, on va voir ce qu'il y a.
Parce que vraiment, ça commençait à sortir.
On commençait à essayer de comprendre
ce qui se passait mondialement.
C'est là que tu te rends compte.
C'est la première fois que je me rendais compte,
parce qu'elle avait du 9 ans,
que je n'avais plus d'autorité. C'est la première fois que je me rendais compte, parce qu'elle avait 19 ans, c'est la première fois que je me rendais compte que j'avais plus d'autorité.
C'est pas longtemps qu'il y en a plus.
Ça fait longtemps qu'il y en a plus.
Légalement, jusqu'à 18 ans,
j'aurais pu mettre mon pied en terre, mais là,
c'était comme genre, tout ce que je peux faire,
c'était des suggestions.
C'est vrai.
Pas très d'accord.
Quand il est revenu, c'était drôle,
parce qu'il a eu son deux d'accord. Quand elle est revenue, c'était drôle.
Elle a eu son deux semaines de confinement.
Après ça, j'ai vécu tout seul.
Comme je t'ai dit, j'ai eu la différence d'être tout seul avec une ménage de pigé-chien.
Son gros plaisir, c'est qu'elle m'amenait de la bouffe,
puis elle la laissait à la porte, puis elle restait dans son char.
Je me suis mise à faire de la bouffe.
Vraiment, vraiment beaucoup.
Papa, c'est un ado éternel.
Je me suis proposée pour faire ses lunchs j'avortais des groupes là
je les laissais dans l'entrée, je rentrais dans mon char
ils repartaient
c'était quand même assez drôle
tu disais ça va te préparer si un jour je vais en prison
ouais c'est ça
c'était drôle, c'était cute
là est-ce que
qu'est-ce qui arrive avec Max et Livia?
Là, écoute...
On attend encore.
La présentation pour la quatrième saison a été faite.
On sait où est-ce qu'on s'en va.
Oui.
Parce que, évidemment, pas juste...
On connaît le chambard de Max.
Dans la nouvelle saison, est-ce que Livia va en Asie
et pogne une maladie?
Non!
Non, non, non.
Mais il se passe
des grosses choses.
C'est super intéressant.
Oui, parce qu'on était
dans le suspens
et pendant ce temps-là,
ça me tentait
de continuer de créer
et de voir
où je voulais m'en aller.
Même la dernière saison
à Vrac,
si on avait reçu
une saison avec Vrac,
tout de suite après,
c'est clair qu'il fallait
sauter dans le temps
et qu'il fallait
que les personnages vieillissent.
Surtout les filles.
Les filles vivaient des choses
quand même un peu plus...
Que ça soit un peu plus proche.
Je veux pas, ça restait quand même
un peu ado.
Ben, c'était le drac, là.
Puis là, évidemment, avec l'achat de nouveau
puis tout, puis le suspens, puis là, ils sont en train
de tout placer. Fait qu'on a eu un meeting il y a
quoi, un mois? Moi, même pas.
Moi, j'ai dit, on a brainstormé un petit Martin Roy
que tu connais, producteur de tout ça.
Puis oui, on va se promener. On va dire bonjourin roi tu connais elle aussi est assez de cochons
et martin dépendant d'affectifs avec avoir les voir tout le monde comme les
bars mais en fait je n'en dame maxi livia et se pose à voir quel âge tu dis
ça j'avais comme 16 la première année. Quand j'ai commencé à tourner,
anyway,
j'ai eu 16.
C'était vraiment
comme 16, 17,
à peu près.
Ah, fait que là,
Léviard, dans le show,
aurait 20, mettons.
Elle aurait comme
18 au minimum.
OK, oui, oui.
Sûrement 19 pour...
Oui, à peu près.
Tu sais,
on dirait
que c'est un bon chiffre
pour relations, tu sais, père-fille, que... Tu sais, c'est un bon chiffre pour relations
père-fille.
C'est moins intéressant.
Ce que je viens de dire,
dans ce qu'on a vu dans les trois premières saisons,
si on chicane, si je mets mon pied à terre...
Elle t'écoute.
Elle a un choix.
Fortin, j'ai 34 ans.
La troisième saison
a fini avec un bang.
Elle a fini avec l'arrivée de mon fils, mon vrai fils aussi.
La dernière scène que tu vois, on savait que c'était une saison 4.
C'est Maxime Martin.
Ça te fait weird de parler de moi.
Oui, la troisième saison, insultation.
Et qui apprend à être père à un autre niveau.
Fait que là, c'est ça.
Fait qu'on attend toujours la réponse.
En plus, il va y avoir beaucoup de réalité là-dedans.
Mais comme d'habitude, il y en a beaucoup de réalité là-dedans.
Comme d'habitude, il y en a toujours eu.
C'était ça qui était le fun avec ce show-là.
C'est vraiment un parallèle entre la réalité et la fiction de notre vie.
C'est tellement le fun.
Il y a même des épisodes où on a repris des chicanes qu'on a vues.
Il aime bien ça.
Il aime bien ça, qu'on se chicane et qu'on se réconcilie.
Si je veux entendre ma fille dire
« T'as raison, je m'excuse pas,
faut que je l'écrive dans un scénario,
sinon ça arrive pas dans la vraie vie. »
Et vous pensez que c'est un gag.
Astuce non!
Tu l'es pas!
Ouais, exact.
C'est comment quand tu lis un texte
et que tu vois une chicane,
mot pour mot
que tu as déjà eu?
Écoute, lire les textes,
c'est toujours drôle.
Si je peux m'en aller là-dedans,
c'est toujours drôle, comme papa vient de le dire,
de parler et de lire quelque chose
à la troisième personne.
Parce que des fois, c'est tough de jouer toi
parce que tu as ton égo qui embarque
et tu es genre, je ne réagirais pas de même,
pis je veux pas avoir l'air de cette version-là de moi-même,
mais c'est toujours drôle,
pis la plupart du temps, quand je lis, je suis comme,
OK, OK, OK, je vais devoir faire ça, c'est bon,
pis après ça, on le fait, pis c'est juste cute,
pis c'est juste drôle, mais c'est super friendly,
ben, friendly, là, c'est vraiment cute,
pis c'est jamais désagréable ou bizarre de lire ça, c'est juste le, puis c'est jamais désagréable ou bizarre de lire ça.
C'est juste le fun.
Tant qu'avoir une série où
justement, on laisse
rentrer les gens dans notre intimité, on voulait
qu'il y ait aussi de l'authenticité.
Même dans la dernière saison,
une de ses amies, ses parents se séparent,
puis dans une scène,
il y a une discussion où c'est juste moi et Livia
dans la cuisine, on jance, puis elle me dit,
quand est-ce que maman puis toi,
vous avez su que c'était vraiment fini?
Et la réponse que je lui donne
est la vraie réponse.
Oui, c'est tous des petits trucs cachés de la réalité.
On avait eu, tu sais, c'est quoi vers la fin de la relation,
c'était des chicanes par-dessus l'autre,
puis à un moment donné, c'était vraiment une chicane,
puis quand même assez laid comme chicane.
Le ton était hyper élevé,
tu traitais de toi et non, puis on s'était rendu compte, on était nés à Laurentides, je m'en sou une chicane, et quand même assez laid comme chicane. Le ton était hyper élevé, tu te traitais de toi et non.
Puis on s'était rendu compte, on était dans les Laurentides, je m'en souviens encore.
Mon Dieu, ça faisait trop de... On est en thérapie lèvre.
Attends, je pense que je vais faire un canal à mon chien.
Ça va être ça le trailer du show, juste toi qui pleures.
En faisant chien dans les Laurentides.
What the fuck, qu'est-ce qui se passe
et
je suis le nouveau
Dr Phil
ouais c'est ça
c'est comme
le mix est tellement weird
c'est bon
et tout ça pour dire
qu'il y a un moment
et Loïs et moi
on s'est retournés de bord
puis Lévière
était assise à temps
puis elle pleurait
en nous regardant
puis on a fait
ok ça s'arrête là
bon
puis en fait
on est devenu
un meilleur couple après s'il y aête là puis on est devenu meilleur couple
après une si quelque chose dont on est bien fier moi puis sa mère c'est notre
séparation on a toujours mis ses intérêts en premier puis ça veut pas dire qu'on a pas
des hauts des bas mais on est resté ben ben ben ben proche puis un bel exemple
de comment tu peux réussir moi honnêtement ça me met en tambarnac quand je vois des situations
où les enfants sont
des prises d'étage
c'est de la monnaie d'échange
de faire chier à travers nos enfants
le pire c'est quand tu vois des couples
que tu sais qu'ils parlent
dans le dos de leur ex à l'enfant
ça honnêtement je suis fier de ça
j'ai jamais, pas souvent
dit des enfants
non non non, mais...
On est aussi une famille.
Non, mais joke à part.
Des fois, ça sort un peu,
mais on s'est jamais
auto-définis.
On est une famille aussi très ouverte, puis très proche.
Les trois, on a toujours été
super proches. On a fait des voyages
ensemble, puis la communication est très ouverte.
Quand ils ne parlent pas vraiment dans leur dos,
des fois, ils disent des points.
Ils sont comme,
« Ta mère était plus rough que moi, j'y ai été.
Ta mère était rough avec moi. »
Bon, encore une fois,
on revient au principe de la thérapie.
Non, mais je trouvais que ça allait bien.
J'ai juste pris un silence.
Tu fais un petit silence.
Tu avais quel âge quand ils se sont séparés?
J'avais 3.
2 ans et demi. En fait, ça, ça a été le choc parce que...
Ah, je pensais que t'étais plus vieille que ça.
Non, non, non, j'étais vraiment jeune.
Fait que toi, tu te rappelles pas deux autres ensemble?
Non, pas vraiment. Non.
J'aime comme mieux, je sais de même.
Non, non, mais...
Je pense que c'est plus rough
pour un enfant quand tu te rappelles
la séparation.
Mais tu sais quoi?
C'est un couteau à double tranchant parce que quand tu es jeune,
ton cerveau enregistre pareil.
Même si je ne m'en rappelle pas,
mon cerveau l'a gravé.
Ce n'est pas être capable de mettre
un mot sur une émotion.
Mais tu as tous les traumatismes pareils.
Oui, on est tous des enfants traumatisés.
Quand tu es plus vieux, c'est que tu es conscient. C est tous les traumatistes pareils. Oui, on est tous des enfants traumatistes. Mais oui,
quand t'es plus vieux,
c'est que t'es conscient.
C'est ça qui est pire.
C'est que t'es genre... Tu comprends vraiment
ce qui se passe
devant tes yeux
et c'est super difficile
de comprendre.
Mais c'est ça,
quand t'es jeune,
c'est juste que tu comprends pas
c'est quoi qui se passe.
Mais en même temps,
j'ai pas de souvenirs
donc j'aime mieux ça.
Tu comprends pas
pourquoi tu réagis.
Tu sais,
pourquoi tu pleures à chaque fois
de Bonin-Laurentide
c'est déchirant pour un parent
surtout à cet âge-là
il y a pas le 2 plus 2
je me souviens de pas longtemps
parce qu'on s'était mis comme mission
quand même si on était séparés
de faire des activités de famille
ça a pris combien de temps
avant que... Tu sais, parce que chaque fois
que je vois un couple de mères qui font un bon
ex-couple, il y a quand même un six mois
que...
C'est un coup, là.
Oui, mais tu vois, elle a assez rematché
assez quand même rapidement, ce qui est toujours confrontant
aussi, en plus.
Puis,
on a vite décidé.
On n'a jamais eu affaire
avec des avocats, même des médiateurs.
On a essayé de faire une semaine, une semaine.
Moi, ça m'a beaucoup responsabilisé
en tant que papa.
C'est triste à dire, mais la séparation
pour mon rôle de père a été
une bonne chose.
J'avais les vies une semaine sur deux.
Il fallait que tu sois responsable.
Pas juste ça. C'était Il fallait que tu sois responsable. Pas juste ça,
mais oui.
Non, mais Joe Capone,
c'était les années
où tu consommais.
Oui,
je ne l'avais pas arrêté.
Quand elle était là,
je ne l'avais pas face.
Si je prenais un verre,
mettons,
je ne pouvais pas souper.
Tu avais une garde partagée
Léviat consommation.
Oui,
j'avais une garde partagée
entre Léviat et la coke.
Une semaine sur deux.
Wow.
J'allais rapporter
Livia chez sa mère
et j'allais chercher
mon autre enfant
chez le dealer.
Mais,
puis,
fait que c'est ça.
La seule affaire
qui était difficile,
c'est que très vite...
As-tu encore
une belle relation
de même avec ton dealer
quand vous êtes séparés?
Vous faites des voyages
ensemble?
Écoute,
c'est pas toi,
c'est moi.
C'est vraiment weird
cette discussion-là
à avoir avec un pocheur,
mais veux-tu qu'on aille vers là? Moi, mon pocheur, honnêtement, c'est pas toi, c'est moi. C'est vraiment weird, cette discussion-là, avoir avec un pochet. Mais veux-tu qu'on aille vers là?
Moi, mon pochet, honnêtement,
était une des personnes qui m'a batté le cul.
Ah!
Oui, il y a bien des affaires qui sont arrivées en même temps.
Donc, il habitait justement...
Il te battait le cul, vu que t'avais pas l'argent
pour payer tout la carte?
C'était comme un son petit.
Je suis curieuse.
Tu manques de cash, tourne-toi de bord,
sans crier ça, il en vient d'autre.
Non, mais à un moment donné, parce que moi, j'étais le seul client
qui laissait rentrer chez eux.
Lui, il ne consommait pas.
Il vendait.
Tu sais, quand il dit « paye tes études »,
lui, il a payé ses études.
On en discutait souvent.
Lui, son thrill était ça, d'être un dealer
et de jouer dans le tir.
C'était son rush d'adrénaline, de ne pas se faire poigner.
Je suis le seul qui laissait rentrer chez eux.
On avait des soirées, il fumait un bat. je buvais, je faisais une coupe de trac.
On avait des belles discussions, pas des discussions de buzzer que tu peux penser.
Il y avait quelque chose de smooth. Un moment il m'avait dit, je commence à être écoeuré de voir te détruire.
La plupart de mes clients, je leur donne le stock et ils sortent de ma vie.
Je ne vois pas c'est quoi l'impact.
Mais toi,
quand je te vois dépérir là-dedans,
tu as deux choix.
Tu restes un client et tu rentres plus chez nous ou tu arrêtes
et on devient des chums.
Ah!
C'est en même temps que je commençais à dire que le centre de leur comité est arrivé
et que tout le monde,
des gens comme Dumb Pack, Dumb Pocket,
me confrontaient.
Pour rêver,
mon ancienne gérante à l'époque.
T'es-tu devenu chum avec ce gars-là après?
Tu le vois encore?
En fait, non, parce que
il est en prison.
Non, écoute, il fait des tours guidés
de forfaits sportifs
en Europe.
C'est une histoire de fou, son affaire,
il vient de temps en temps, on se parle peut-être deux fois par année.
Puis je me souviens, un moment donné,
je m'entraînais pour le demi-marathon de Montréal,
puis on se parlait, on disait, qu'est-ce qu'il faut aujourd'hui?
Je me disais, je m'en vais monter le Mont-Royal, je m'en cours,
il disait, je vais aller te rejoindre.
Puis sans niaiser, on jasait,
puis un moment donné, il y a eu une espèce de silence,
puis les deux, en même temps,
on est venus, il y a eu ce moment-là d'émotion,
c'était surréaliste
que le gars qui m'a vu faire ça
à 4h du matin était en short
à côté de moi.
On est partis à rire, mais l'espèce de rire
avec les yeux un peu humides, c'était vraiment
un sacré beau moment.
Tu ne connais pas ma vie.
C'est cute, non?
Toi, avais-tu peur
de tomber dans des problèmes de consommation
de même, vu que ton père a vécu ça?
Non. On dit souvent que j'ai pris conscience de ce qui se passait parce que, veux, veux
pas, papa, il travaillait quand même beaucoup parce que, bon, je ne te prendrai pas pour
ça, il travaillait beaucoup parce qu'il avait besoin d'argent et qu'il pataugeait un peu.
Pataugeait beaucoup,
mais tu sais,
dans ce temps-là,
ma seule carrière,
c'était des shows
de bord de marde.
C'est ça.
Il travaillait beaucoup
et j'étais souvent
chez ma maman.
J'ai comme,
malheureusement,
mais heureusement,
pris conscience
de la gravité de la chose
et de ce qui se passait
pour vrai
quand il a arrêté.
Il a arrêté.
Puis, j'avais quel âge?
9 puis 12, ça se dit?
Oui, ça fait 12 ans à peu près.
Le 8-9 ans, c'est quand j'ai commencé
les premières démarches.
Bon, bien, c'est ça.
Je commençais à prendre conscience de la vie,
puis il commençait à avoir plus de temps avec moi,
de bon temps,
qui était là pour vrai,
puis qui travaillait fort, etc.
Le merge a été quand même assez le fun,
parce qu'il a commencé à être là quand j'ai commencé à prendre conscience,
et on a vraiment formé une belle relation à partir de là,
parce qu'il repartait toutes les sphères de sa vie.
Le timing était vraiment bon.
Je n'ai pas écopé de tout ça,
je n'ai pas compris vraiment ce qui s'est passé.
Pis là, à ce jour, je le comprends,
parce que crime, il en parle pas du tout,
pantoute, j'avais.
Fait que je comprends ce qui s'est passé.
Je réponds quand on me pose des questions,
je veux dire, ça soit clair.
Est-ce que tout le monde est d'accord avec ça,
ou il exagère?
J'en parle plus, là.
Non, non, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai.
Mais bref, j'ai compris. Mais Non, c'est vrai.
Bref, j'ai compris.
Mais toi, as-tu déjà pris de la coke?
Ben non.
Je veux voir.
Ça serait une assez belle place pour la prendre.
Écoute,
ça me fait peur.
J'ai déjà vu des amis en faire.
L'idée qui passe tout le temps par la tête
c'est quoi ça?
On est un humain, mais ça me fait sincèrement peur.
Non, ça ne m'intéresse pas.
Non, je n'ai jamais eu peur
de vraiment tomber là-dedans.
Je ne suis pas comme une excessive.
Je prends des verres avec mes amis ou avec ma mère
et admettons que j'ai une longue journée de travail
et que je vais faire ça, mais je ne suis pas
full sur le party.
Moi, je me suis fait une discussion en plus qui m'avait beaucoup rassuré.
À plusieurs niveaux.
Parce que Livia était en danse-études, puis elle était tellement bonne
qu'elle a sauté des groupes, des étapes.
À 12 ans, ses amis avaient déjà 14-15 ans, puis on sait qu'il y a un sacré fossé entre les deux.
Oui, il y a un step.
Elle a grandi vite.
Moi et sa mère, on était contents
d'avoir cette relation avec elle.
On savait que
forcément, elle a ses jardins cachés,
mais en même temps, ses jardins secrets.
Elle nous racontait pas mal tout.
Je me suis mené, elle devait peut-être avoir 14-15.
On était en charge. Je me suis mené à la reconduire
justement à son cours de danse. Après ça, il y avait un party.
Il était en train de parler avec une de ses chums.
Elle m'a dit, après ça, on se rejoint chez telle telle personne » et tout ça, et la phrase que je ne voulait jamais c'était
« et là si vous danserez-tu à soir de ne pas fumer du pot, parce que Christ, après ça on n'est pas sur la même longueur d'angle,
vous êtes dans votre buve, vous êtes buzzés, c'est pas le fun » et là je suis parti s'arrêter et j'ai fait
un, ma fille c'est la boss de Beckham, puis deux, qu'elle soit à l'aise, ben un savoir aussi que justement elle ne consommait pas,
puis deux, qu'elle soit à l'aise ben un, savoir aussi que justement elle consommait pas
puis trois, qu'elle était à l'aise de m'en parler
j'étais à côté là
c'est rien de secret
mais ce que t'entendais pas c'est son amie qui disait
ouais ça ça va marcher, c'est un bon truc
je vais faire le même genre
ma mère arrive
quelle face qu'il fait, y'a-tu terre de te croire
y'a-tu un sourire niaiseux
si y'a un sourire répète celui-là continue commetu l'air de te croire? Il y a-tu un sourire niaiseux? Si il y a un sourire, répète celui-là. Continue.
Attends, attends. Non, non, non.
Comme papa l'a dit, j'ai fait
mes tests.
J'ai été rebelle quand même assez tôt,
mais toujours dans le côté un peu plus responsable
que irresponsable parce que j'avais confiance.
Mes parents avaient confiance en moi.
Je me sentais à l'aise
avec mes parents. C'était vraiment beau
ce qui se passait. Oui, il y en a eu des brosses dégueulasses que je me sentais à l'aise avec mes parents c'était vraiment beau ce qui se passait oui il y en a eu des brosses dégueulasses
que genre je me sentais comme un trash bag
le lendemain matin
mais le téléphone sonnait dans ce temps là
et ça c'était rassurant aussi, viens me chercher
oui oui oui c'est ça
oui j'en ai fait des back and forth
avec tester les limites comme n'importe quel ado
sur la planète Terre
mais comme je le dis,
j'ai appris vite parce que c'est pas le fun
de s'en dire dégueulasse
le lendemain matin ou le soir même.
Je sais pas de quoi tu parles.
Ouais, non.
Là,
tu m'as dit avant
quand on était l'autre bord
qu'ils t'avaient approché
pour faire Big Brother.
Oui, ils m'ont approché
au début, quand ils commençaient leur démarche.
Puis,
je ne savais même pas c'était quoi.
Papa était comme, oh mon Dieu, c'est tellement cool, blablabla.
Puis, je ne savais pas en tout c'était quoi.
Mais je suis retournée aux études
en septembre.
Je n'aurais pas pu suivre mes cours.
Puis, je suis en train de travailler
sur plein d'affaires.
Ça ne marchait pas vraiment.
Juste pas.
Mais c'est ça.
Puis là, papa, il n'arrête pas de me gosser.
Il est comme, on devrait le faire.
On aurait dû le faire.
En fait, je dis en joke
que je veux le faire l'année prochaine avec elle.
J'ai trouvé le fun.
Honnêtement, quand ils l'ont présenté,
j'ai fait « OK ». Je vais être bien honnête,
je me disais, justement, avec la quatrième saison de Max et Sylvia,
qui était en suspens,
plein d'affaires, moi j'étais à la radio,
je me disais, c'est un arc de plus,
c'est un flash de plus à notre arc,
ça peut être bon.
C'est de la visibilité,
en plus, en ce moment, il n' y a pas tant de choses qui se passent
ça aurait été fun pour vous c'est juste que ça...
Elle était tellement mature dans sa réponse parce qu'elle m'a dit une affaire elle dit
moi je vais attendre de voir la première saison voir comment ça se passe parce que
c'est un autre TDAH beaucoup plus grave que moi tu sais je veux dire fait que ouais ouais
pis...
C'est pas drôle c'est même pas drôle c'est vraiment intense
moi j'en prends de la violence
elle est droguée
mais moi j'ai le chien
elle la prend de la drogue légale
beau mix, un beau duo
mais sa maturité m'a tellement surpris
de me dire
moi papa je préfère attendre
de voir c'est quoi
dans quel environnement
je m'en irais.
Je ne suis pas avec les gars, je le sais que j'ai de la misère.
Toi, tu avais déjà vendu ton chien.
Sauf à Big Brother,
tu penses-tu qu'il te laisserait
amener le chien? Il faudrait que ce soit dans ton contrat.
Pas sûr. Non, non, avec la radio aussi.
Non, mais moi, tu sais,
je regarde ce show-là religieusement
parce que Jean-Thomas, entre autres, est là
et je suis un méga fan.
Il est bon, man. Moi et Jean-Thomas, entre autres, est là. Je suis un méga fan. Il est bon, man.
Jean-Thomas, on écoute Survivor depuis la saison 1.
Je ne suis pas aussi craqué que Jean-Thomas,
mais comme Jean-Thomas, je n'ai manqué aucun épisode.
Sauf que moi, je n'ai pas de poster de personne en chest.
Sur mon plafond pendant que je baise.
Je pense que tu serais bon là-dedans.
Parce que tu es un gars de stratégie.
Tu es quand même compétitif
quand tu fais du sport.
J'ai un livre ouvert.
J'ai de la misère à mentir.
Ça paraît quand je ment.
J'ai un caractère de marde.
Je me sais pas.
Dans le sens que je deviens vite impatient.
Je pars la première semaine
et je reste jusqu'à la fin.
Tu parles de Survivor ou Big Brother?
Big Brother.
Je m'en arrête à Rose si on parlait de l'autre affaire. Tu parles de Survivor ou Big Brother? Big Brother. OK, OK, OK. Survivor.
Parce que je m'en allais à Rose
si on parlait de l'autre affaire.
J'étais comme,
il n'est pas partout de Manuel.
Essaye de construire une cabane,
ce ne sera pas beau.
Non, non, tu délègues.
Aussi.
Comme je fais souvent
inconsciemment avec toi.
En fait, non,
très consciemment avec toi.
Il n'est pas Manuel?
Zéro, man.
OK.
Je suis 4 fois plus Manuel.
Ça, c'était l'affaire confrontante.
Moi, je suis l'un des gars qui a vécu ça. Tu sais quand je suis avec sa mère, laisse faire mon père va venir arranger ça.
Ok.
Son beau-père, son grand-père dont je suis encore très proche de la belle famille.
C'était toujours essaie même pas pis ouais j'ai pas ça en dedans.
Très très…
Non.
Ça me fait chier c'est quelque chose, moi je me souviens, ça fait partie, j'en ai fait des gags dans mon dernier show, mais la vérité, c'est que quand j'ai refait ma cuisine, ma salle de bain,
je voyais les gars arriver, j'avais cette envie-là.
Je les enviais.
Il y a quelque chose que j'ai envie chez les gens qui sont manuels,
qui sont capables de...
Mais c'est juste que, comme tu l'as dit, tu n'es pas patient.
Je pense que tu serais capable, c'est juste qu'ils fêtent une coche après.
J'en garde ça à mon écart.
Tu sais, j'ai remarqué la part du monde... Tu grande qualité qui ont c'est la patience que chose
que j'ai pas fait que moi tu es je commence ça va bien ça va bien pas mané chez la tabarnak
je t'a née de mesurer car l'isla je vais l'essayer ça marche ça marche sinon à son
leur fera demain moi je m'en si j'ai déjà des meubles pas monter j'ai fait monter ok je vois Je vais l'essayer, si ça marche, ça marche. Sinon, si on le refera demain. Moi, je monte.
Si j'achète des meubles pas montés, j'ai fait monter.
OK.
Comme Ikea, tu montes pas tes meubles.
J'ai monté mon lit tout seul quand on a acheté un nouveau lit pour dans le nord.
Lui, il m'a pas aidé par doute.
C'est mes amis et moi qui ont tous fait la job.
Je trouvais que c'était... T'avais-tu 9 ans à l'époque?
C'est quand qu'on s'est séparés, moi et Pélaïs.
Ils avaient deux ans et demi.
J'aurais expliqué le plan.
Elle était pas capable de tenir le tournevis.
C'est genre Mendeleïd.
Rouge en plastique.
Un petit Mendeleïd avec des béliots d'oeufs
qui essaient de toucher les fils.
Je suis très fier de dire que c'est à deux ans et demi
qu'elle m'a fait ça.
C'est son premier tabarnak.
Pourquoi ça rentre pas?
C'est quoi la
dernière chose? T'essaies-tu
de monter rien?
Non, mais en même temps, j'ai des projets.
Comme là, tu vois, je passe beaucoup de temps dans Charlevoix.
Le confinement a eu des bons
parce que j'ai une maison dans Charlevoix
depuis longtemps que je loue l'été.
Donc, j'en profite pas.
Je vis de temps en temps l'hiver, la saison morte. Pendant longtemps, j'en profite pas. Je lui loue de temps
en temps l'hiver ou la saison morte. Pendant longtemps, j'étais tout seul et cette année,
je suis débarqué là avec des chums, elle, son frère. Tout le monde venait in and out.
Ma mère est descendue, ce qu'elle n'avait jamais fait. Ça a vraiment été un petit
mini Woodstock familial qui était très touchant, très le fun d'ailleurs. Puis là, ça m'a
fait dire que cette maison-là, il faut que ça vienne quelque chose. Elle a créé.
Oui, on l'avait oublié parce que tu l'avais fait construire, tu la louais parce que c'était à Charlevoix,
c'est quand même un bout.
On n'y allait pas souvent et on a oublié qu'on avait ce trésor-là, littéralement.
Puis depuis cet été, quand on est allé, on a fait comme...
« Voyons donc, on n'y va pas plus souvent, ça n'a aucun rapport.
Tu as le fleuve juste là, Sud Vitrée, c'est tellement beau et réconfortant.
J'ai des projets comme j'aimerais ça.
Tu vois, à la radio, à Sérante-aux-Postes,
on veut faire une serre à l'année longue. On veut envoyer un espèce de message.
J'ai lu un article, je suis parti sur une bulle,
j'ai lu un article des gens qui faisaient des serres
à l'année longue, sans chauffage.
Puis là, je me rends compte que dans le champ de voix,
je veux avoir ça. Je ne suis pas en train de tomber dans l'anarchie,
mais je pense qu'il y a quelque chose, une prise de conscience à travers ce qu'on vit,
de se rapprocher un peu de la terre, de se rapprocher de...
Moi, je me suis émané, j'étais justement au chalet,
puis il y a un rang où tu peux aller justement,
soit faire de l'auto-caillette de fruits, mûres, framboises, fraises, poires, tout,
ou acheter les légumes des agriculteurs locaux,
puis il crisse la saveur qui t'explose dans la gueule.
Puis là, tu reviens à Montréal,
tu t'en vas au supermarché,
puis tu as le fucking Discoll.
C'est vraiment la mafia des petits fruits, premièrement.
Je me souviens, quand j'étais en Irlande,
un moment donné, Chris Discoll était en Irlande,
je les ai vus en Italie.
Je veux dire, il y a une compagnie,
ils ont tous acheté le Twig,
le collier de framboises de la planète.
Mais, oui, je vais retourner vers ça,
puis je veux surtout avoir des projets. mon père était très épi communautaire puis
jamais ça n'a plus cet esprit là que les enfants on a toujours été super écolo
dans le sens où dès qu'on peut trouver une solution et dès qu'on apprend
quelque chose qui peut être plus écolo chalet à la base est écolo et éoliennes
et panneau solaire. C'est un genre de plug, mais ça, c'est une autre discussion.
Les panneaux solaires ne sont pas grands.
En fait, tu as du essai-erreur.
Un, je me suis fait fourrer en tabarnak quand j'ai construit cette maison-là, mais c'est solide.
C'était les premières étapes des panneaux solaires.
On avait un système qui fonctionnait correctement,
mais le système a un peu lâché.
Les batteries, il y a eu de l'érosion de ces batteries.
Les panneaux solaires sont tombés sans casser.
Ils sont tombés dans l'aige.
Je veux repartir de tout ça.
Je ne veux pas tomber dans le paranoïa, comme j'ai dit.
En fait, qu'est-ce que moi...
Peut-être!
J'assume!
Le 11 mars, j'étais en show à Albert Rousseau,
puis le 12, j'étais au 10-30.
Et en revenant, j'avais la radio entre les deux,
puis je revenais vers Montréal, faire la radio,
parce que je m'allais au 10-30,
puis c'est là que ça a fait,
« Hey, show, c'est en stand-by. »
J'ai recevu un appel à demi-heure,
que tout changeait.
« Ah, finalement, peut-être qu'on va en faire un des deux. »
Puis là, un moment donné,
puis là, c'était, là, tout le monde t'appelle.
« Ah, t'as-tu vu? »
Je me suis même paniqué, j'ai dit t'appelle. « As-tu vu? »
Je me suis même paniqué.
J'ai dit à ma mère,
« Va t'acheter des affaires! »
Les lignes à l'épicerie étaient mongoles.
Ça n'avait pas plus de papier de toilette.
Puis de voir les étagères vides,
ça m'a donné un chien.
Tu sais, mettons,
avoir une serre chez vous,
ça te donne...
Puis d'avoir des panneaux solaires,
puis tout.
Sur le coup, mettons,
quand quelque chose même arrive,
tu es comme,
« Yes, je suis correct. » Puis là, tu réalisesote sur réalise au christ je vais me faire attaquer oui
c'est trouvé une façon de trouver un gars ben ben écolo
écoute c'est l'homme n'a pas quelque chose
quand on regarde l'automarque, 50 millions,
moi, il est dépensé.
C'est le bunker.
La maison est juste où est-ce que tu penses
que j'habite,
mais tout se passe sous terre.
Puis il y a comme des tunnels,
évidemment, avec des éoliennes
qui alimentent l'air intérieur.
Gris pas, attends une minute.
Demain, j'ai fini mon plat.
Tu vas devoir déménager
chez nous aussi, OK?
Et là, après ça, oui, oui,
il y a des puits intérieurs.
Je veux avoir des poules
dans le poulailler trop loin
pour pogner le reste de grippe.
Puis les poules,
ça me dérange pas des tuyaux. Il y aura pas de cochons parce que je suis pas capable de tuer un cochon, mais une poule, c'est fucking niaiseux, tout veux avoir des poules. Dans le poulailler, trop loin pour pas avoir le reste de grippe. Puis, les poules, ça me dérange pas des tués.
Il y aura pas de cochons parce que je suis pas capable de tuer un cochon.
Mais une poule, c'est fucking niaiseux.
Tout coupe la tête.
Ça continue de bouger.
N'importe quoi qui bouge après sa mort.
Je peux pas te sentir mal de l'avoir tué.
C'est pas de fun.
Puis, après ça, j'avais pensé me faire un mur médiéval un peu.
Avec du barbelé.
Mais là, il me manque juste une caisse ou deux de AK-47.
Non, mais sans joke, sans joke.
On parle régulièrement.
Le monde pense que je niaise.
Non, c'est ça, c'est comme on parle vraiment de ça.
Lui, c'est un craqué, les zombies, Walking Dead, c'était sa série préférée, il se lève encore à ce jour.
Hey! Tu écoutes ça! Ce qui se passe, toi, il fume d'horreur!
Pandémie, il trouve un vaccin, bang! Zombies, car dis!
À un moment donné, il faut se méfier pour vrai.
Je commence à rentrer dans sa game, au début, je sais comment il revient, il est, zombie, carnis. À un moment donné, il faut se méfier pour vrai. Je commence à rentrer dans sa game.
Au début, j'étais comme, il revient,
il est en grand, mais sérieux?
Ça me fait peur.
C'est drôle d'entendre ton enfant dire ça.
C'est vrai.
Plus on y pense,
surtout depuis le confinement,
je n'ai vraiment pas l'idée de retourner au sourd
sans, comme papa le dit, devenir freak là-dessus.
Je trouve que c'est vraiment une bonne idée
et je trouve ça
vraiment beau.
Le mec qui est mort vivant
à la porte,
tu vas les aimer
mes AK-47.
Oui, c'est ça.
On commence à penser à ça.
Ma blonde m'a acheté
un imprimante 3D
et mon objectif,
c'est de faire
des fusées en plastique.
On parlait de ça hier.
Ça marche-tu pour vrai?
Chaque vidéo que j'ai vue qui montrait du monde,
ça t'explose dans les mains.
Le truc, c'est que tu donnes un coup de poing
en choutant.
Là, on n'est pas en direct.
Si on est en direct, dans 5 minutes,
ça rentre par la porte,
tu l'excuses, tu le défonces.
On peut-tu parler du fait qu'à quel point c'est free
qu'il y a une imprimante 3D
qui peut faire un fusil?
Qui peut faire des guns.
Ça, c'est fourrette.
Mais tous les documentaires
que j'ai vus là-dessus...
Toutes!
T'as l'air que t'es une gang!
T'as l'air qu'il y en a que t'es une gang!
Comme les documentaires...
Mais c'est pas des documentaires
de une heure.
C'est pas comme
Making a Murderer
de 14 épisodes.
Mais c'est, mettons, des trucs d'une demi-heure.
Il dit tout le temps
que la technologie n'est pas là.
C'est peut-être une bonne chose.
On travaille là-dessus.
C'est scary.
Ça va être tellement...
Tous les milliards qu'ils ont mis dans les aéroports
pour les détecteurs de métal,
ça va être des guns en plastique.
Le détecteur de métal
fait « fuck off » pour le trouver.
C'est décourageant.
Mais l'affaire...
On va derrière les barbelés.
Pour l'instant, les guns, en tout cas ceux
que j'ai vus, c'est juste une balle.
C'est une 22.
Tu peux me laisser...
Faut que tu sois sûr de ta shot.
Tu peux tuer quelqu'un si tu vises vraiment bien
ou tu peux blesser une personne
puis fâcher du monde.
C'est pas le genre de discussion
qu'on avait quand on était sur la brosse ensemble.
Avec la liste de ceux qui nous tapaient ses nerfs dans le showbiz,
qui nous bloquaient pendant qu'on essayait de monter les échelons.
J'adore. Mais c'est absurde
que, tu sais,
c'est tellement facile de trouver les plans.
Je te dis pas que ça va être...
Comment ça fait savoir ton message, Mike?
Ça va être...
En ce temps, tu sais, c'est l'imprimante que j'achète, c'est ça?
Mais moi, l'affaire, la raison
pourquoi tu le feras pas, c'est que t'esest l'imprimante que j'achète, c'est ça? Mais moi, la raison pourquoi tu ne le feras pas,
c'est que tu es capable d'imprimer les morceaux du fusil,
puis après, il faut que tu le montes.
Ah non, OK.
Alors, on vient de le perdre.
Ce n'est pas genre, tu imprimes, ça sort,
puis tu as un gun avec six balles dedans.
C'est quoi?
Tu l'assembles avec de la colle?
Ça semble bien weird.
J'ai collé mon fusil avant de...
Tu te fais des petites vis en plastique.
Ah non, là, c'est une paire.
Ah non.
Ah non, c'est une paire.
Ah non.
Ah non.
Écoute,
on va rappeler des anciens contacts.
Ça va être bien plus simple.
Tu vendes ça encore de la drogue?
Oui.
Comment tu fais de protéger?
Ah non, non.
Non, mais tu sais, je veux pas tom de protéger? Non, mais tu sais,
je ne veux pas tomber là-dedans,
mais tu sais,
je trouve que...
Il y a tellement un Y
qui se passe humanitaire
présentement, là.
Tu sais, je veux dire...
Tu sais, justement,
je monte dans le sort de la voie
quand je peux.
Tu sais, j'essaie de respecter
le plus qu'on dit.
Mais le contrat,
c'est tellement weird.
Oui, c'est notre maison.
Oui, c'est ça.
En plus, nous autres,
on est tellement en fin de semaine parce que c'est la fête Oui, c'est notre maison. C'est ça. En plus, nous autres, on est allés en fin de semaine
parce que c'était sa fête
et je suis sur une terre
zone agricole.
Tu es tout le temps
minimum à deux mètres
de tes voisins.
C'est à 750 mètres
de mon voisin.
C'est une bonne...
On est à port.
On a un méchant gros terrain.
On fait l'épicerie
ici avant de partir.
On fait de l'araquin
et tout.
Mais cette tranquillité-là
et cette espèce...
Là, tu reviens en ville, même si on est en confinement,
tu fais comme « fuck »,
tu sens l'attention, tu es sur la route,
les gens sont sur le bord de péter au fret.
J'essaie de ne pas tomber là-dedans, mais qu'est-ce que je commence
à trouver ça lourd.
Je parlais à un de mes amis
récemment, qui disait qu'à cette heure,
il laisse tout le monde
passer en auto, vu que le monde est tellement agressif.
Il a dit, tu sais, il y a du monde qui le sont tellement agressifs. Fait qu'il a dit
il y a du monde qui le coupe, lui il break
parce qu'il sait que s'il klaxonne
il va recevoir une roche
dans la tête.
Ah non, pis ce qui se passe sur les réseaux sociaux pis tout
moi je garde tout au minimum.
C'est pas mauvais non plus
ça garde ta tête justement rangée
pis pas trop dérangée par les facteurs extérieurs.
Ouais, mais en fait c'est le gros défi. Comment le monde sont avec vous autres ça garde ta tête justement rangée et pas trop dérangée par les facteurs extérieurs. Oui.
En fait, c'est un gros défi.
Comment le monde sont avec vous autres,
ces réseaux sociaux? Est-ce que vous avez senti
une hausse dans l'agressivité?
Toi, t'es-tu épargné?
Il y a quelqu'un qui s'occupe,
elle lit quand même ses commentaires,
mais il y a quand même quelqu'un qui s'en occupe aussi.
Je trouve ça le fun.
C'est plus peur pour elle que pour moi.
C'est ça, Facebook.
C'est ma théorie. Twitter,
j'aurais jamais dit Twitter.
C'est la haine sur une application.
Dans une application, ça n'a pas rapport.
Mais Facebook aussi.
Twitter, c'est Angry Bird.
Honnêtement, oui.
Avec beaucoup d'alcool et des pellules.
C'est ça, c'est agressif, je trouve, Peter.
Mais toutes les plateformes
deviennent ça. Tu te rappelles, au début,
le monde disait Facebook, c'est agressif,
mais Instagram, le monde est tellement fin
sur Instagram.
Un coup qu'une plateforme existe
pendant plus que six mois...
Le monde se met à l'aise.
Moi, j'ai eu de mauvaises expériences sur Instagram.
Sérieusement, je pense que je peux compter
sur le même nombre de personnes que j'ai envoyées.
En fait, j'ai souvent suivi ton conseil.
Je me souviens, les premiers temps,
quand j'en recevais des messages,
je te détruisais.
Mais honnêtement, tu te hoses.
Laisse-moi juste t'expliquer longuement
à quel point tu es un estiminable et fond de déchets.
Sauf que là, je me disais que je tombais dans leur rage puis une fois que tu commences je voulais pas être là ce qui
est bloqué non plus je vais pas t'envoi chier je vais te bloquer fait comme ça c'est comme tu veux
jouer à la guerre on va y aller puis ça finit puis de finir et je me suis toi tu m'avais dit
que tu faisais ça tu écrivais le message et tu l'effaçais fait que j'ai commencé à faire ça
puis après ça tu sais ça va faire bien un cucu,
mais il y a dans bien des cas, du monde qui m'a écrit des choses pas agressives.
Soit il y a du monde qui reste capable.
Tu fais « OK, toi, honnêtement... »
« Tu vas mal. »
« Ouais, en tout cas... »
Si jamais cette personne-là se transforme en zombie,
ça va faire du bien de la tirer dans la tête.
Tu comprends?
Il y a un silence.
Là, tout le monde défend les zombies.
Tu comprends? Mais il y a du monde qui dit que c'est trop. Mais il y a bien du monde qui dit que c'est trop.
J'ai répondu calmement avec un autre point de vue.
C'est devenu une conversation plus civile. Mais en général, c'est bloqué automatiquement.
Tu m'écris quelque chose, tu as l'espérance de vivre d'une mouche.
L'été, quand tu dis que c'f, fini », moi, ça me fait tellement
rire. Parce que ce que j'ai, en général,
c'est « est-ce que tu sais que t'es pas drôle, t'es de la
style marde ». « Ok, fait que t'as écouté
mon sketch, pis t'as écouté mes affaires. »
À radio, c'est souvent les mêmes
personnes qui vont dire
« est-ce que tu sais que t'es plate ». « Chris,
arrête de m'écouter, tabarnak! »
Ça fait huit fois en un mois que tu m'écris,
mais tu m'écoutes pareil. Fait que pareil. Dans ton playlist, c'est juste des tunes
que t'haïs.
C'est ça.
Je comprends pas.
En même temps, même des fois,
quand je regarde...
Je me souviens, j'avais fait un défi de triathlon
et je m'en allais faire le radage d'un show.
Lévière était avec moi.
On avait été ambassadeurs d'un truc de triathlon.
C'était comme 12 heures de triathlon.
J'allais faire un show.
Il m'avait écrit, Asti, tu te crois. C'est quelqu'un truc de triathlon. C'était comme 12 heures de triathlon, pour ça j'allais faire un show. Puis quelqu'un m'avait écrit,
« Asti, tu te crois? »
Puis c'est quelqu'un qui est un peu dans mon point,
et je savais que ce que je venais de faire
le confrontait plus que d'autres choses.
C'est pas m'insulter qu'il voulait faire,
c'est le fait que je bougeais.
Puis souvent, honnêtement, je me rends compte
que je m'identifie beaucoup à ces gens-là
qui sont fâchés parce que j'ai l'été, ce gars-là.
Tu sais, celui qui veut envoyer chier tout le monde.
Qu'est-ce que tu me dis? Il est fâché, là. Non'ai l'été, ce gars-là. Celui qui veut envoyer chier tout le monde. Qui est fâché.
Il y a une période où
lui et mes chums proches,
mettons, Dom Pacte,
pas que vous me fuyez, mais on se voyait moins souvent
parce que j'étais fucking insupportable et lourd.
C'est vrai, c'est normal.
Il te parlait fort.
Tu étais un troll.
J'étais un troll live dans les loges.
Tu étais un troll avec tes amis.
Soit j'arrivais dans une loge,
je me retrouvais tout seul après cinq minutes.
Oui, c'était...
Non, mais honnêtement,
pour continuer là-dessus,
je pense que...
En tout cas, ça, c'est ma théorie encore une fois,
mais moi, je ne lis même pas...
Dès que je vois un mini commencement de négativité,
je suis genre, cette personne-là
a pris le temps de sa journée
pour m'écrire quelque chose de désagréable.
Pauvre toi.
Pauvre toi.
Je m'excuse, mais je ne vais même pas te lire
parce que moi, je n'ai pas envie de te lire
et ça va juste rajouter de quoi de pas le fun dans ma journée.
Ciao, bye.
Puis c'est ça qui est ça.
Tu n'as pas besoin d'être ça de un.
Puis cette personne-là, elle cherche juste des bébites parce qu'elle n'est pas qui est ça t'as pas besoin d'être ça de 1 pis cette personne-là
elle cherche juste
des bébites
parce qu'elle est pas bien
fait que bye bye
pis maintenant
elle va se rendre compte
que ça lui fait du fun
c'est pas le fun
ça lui fait pas du bien
d'écrire ça
pis ça fait peur
à quoi tu veux que
ça règle pas ses problèmes
en fait c'est ça que je voulais dire
tu sais là on a commencé
à faire des podcasts
la semaine passée
j'ai finalement
écouté ton conseil
oh nice
tu sais je t'ai appelé
pour t'en parler
je sais mais je savais pas que vous l'aviez commencé on a commencé la semaine passée. J'ai finalement écouté ton conseil. Oh, nice! Tu sais, je t'ai appelé pour t'en parler.
Je sais,
mais je ne savais pas que vous l'aviez commencé.
Oui,
on a commencé
la semaine passée.
Vous l'aviez commencé.
D'ailleurs,
on a un tournage
en fin de semaine
dont je vais te parler
après le tournage.
OK.
Non, sérieusement.
C'est où que vous enregistrez ça?
Est-ce que c'est juste audio
ou vidéo?
Vidéo.
Ah!
OK.
Les deux, en fait,
mais c'est vidéo.
En fait,
c'est une salle de conférence
de Juste pour Rire.
OK.
Puis, c'est produit présentement par Juste pour Rire puis ils ont refait, en fait, mais c'est vidéo. En fait, c'est une salle de conférence de Juste pour Rire. OK. Puis, c'est produit présentement par Juste pour Rire.
Puis, ils ont refait...
Écoute, Julien Girardot, tu connais bien.
Puis, Cindy, qui travaille avec Julie,
sont de famille, c'est pour ça.
Ils ont tous repeinturé eux-mêmes.
Ça a été un beau travail d'équipe.
Puis, Livia a fait tout ça.
Christophe, Juste pour Rire n'a plus l'argent qu'il avait
quand c'est les producteurs qui peinturent.
Ils vont caler, ça a coûté cher d'avocat avec Jules Verre. Arrêtez-le deest les producteurs qui peinturent ils font calice à couter chair d'avocat
avec Jules Verre
tu sais
j'arrête là de voir
la famille Roson peinturée
comme de fait
mais bon
et
pis là
moi tu sais
on veut
je le vois
je le vois un peu
une espèce d'hybride
de justement
podcast talk show
ouais c'est vraiment
un mix des deux
et
pis c'est lourd
il fait semblant
qu'il apprend ça
pour la première fois
mais c'est
je vous avoue que quand j'ai su,
parce que moi, ça fait 4 ans, 5 ans qu'il m'en parle de faire un podcast,
puis là, quand j'ai décidé oui, c'est lui que j'ai appelé pour demander conseil.
Puis je veux faire cet hybride-là pour talk show, podcast,
puis le premier sujet, je voulais...
Premier conseil, j'ai dit, j'ai fait,
demande à ton producteur de peinturer,
tu vas montrer c'est qui le mâle alpha
dans le groupe.
Ça va être extraordinaire
de montrer ça à la gang.
On a compris, Chris.
On se trouve des invités, puis après ça, on développe
une thématique ou vice-versa. Finalement, une thématique
est venue un peu avec les élections qui venaient d'arriver,
la reconnaissance que Biden avait gagnée.
J'ai dit, Christ, on n'a jamais été aussi fragmentés
en tant que société, et par le COVID,
et par la politique.
Puis j'ai fait, il y a-tu eu un espèce d'intérêt d'entendre?
Je voulais avoir un humoriste qui venait
jaser de comment il avait vécu sur les réseaux sociaux.
On avait aussi un sociologue qui expliquait aussi
par rapport à quoi on s'en va, c'est quoi la presse,
tout ça. Et on a trouvé un
conspirationniste complotiste, je ne sais pas.
Qui n'est pas aussi craqué que tout le monde,
qui avait envie de venir jaser.
Puis finalement, ça a été dur à booker cet épisode-là.
On n'a pas évité le sujet, parce que
comme de fait, on a eu Fred, le conspirationniste,
dont on parle certaines choses. On a eu
Catherine Raymond, une neuropsychologue
qui a aussi expliqué certaines choses.
Mais personne ne voulait venir.
Tout le monde est stressé.
Je ne veux pas nommer les noms des artistes,
de toute façon, on s'en doute c'est qui,
mais tous ceux que j'ai appelés m'ont dit
« Christ, embarque-moi là-dedans,
je viens de me débarrasser de trolls à travers la SQ. »
Et moi, ce qui m'a mis en tabarnak,
c'est que je ne peux pas croire que je vis dans un monde
en 2021 où ce que tu fais,
« Hey, moi, je suis comme pro-masque.
Ah, non, moi, je suis anti-masque.
Fait que moi, tu es mon tabarnak. »
Puis l'exemple que je donnais pour essayer de convaincre
les gens, c'est genre, tu sais, si tu es un agriculteur
pro-masque, pro-gouvernement,
pro-ce qui se passe ou même démocrate,
puis tu sais, tu as un autre gars
qui, lui, s'occupe de machinerie lourde, qui est anti-masque,
anti-gouvernement, bien, Christ, tu vas avoir besoin.
Les gens ne pensent pas à cette espèce
d'après-COVID
où il va falloir qu'on la reconstruise ensemble,
cette société-là.
Il faut vivre
la pandémie comme Jean-Thomas
vit Big Brother.
Tu vas avoir besoin des votes
de ce monde-là après.
C'est vrai.
Je suis content que tu aies punché
parce que je m'en allais et le monde me regardait comme si on prenait des notes
et que j'étais un examen à la fin.
On dirait à Star,
c'est fréquent comment
on pense
que si quelqu'un ne pense pas exactement
comme nous autres, c'est des imbéciles
qui méritent même plus...
C'est ça qui me fait capoter.
C'est même plus inhumain pour moi.
J'ai eu un gars
qui m'a dit qu'il arrêtait
de me suivre, qu'il arrêtait de me supporter
vu que Bellefeuille
fait des pubs pour le gouvernement.
C'est quoi le lien? Parce que Bellefeuille
est un des propriétaires ici?
Parce qu'on est associés au bordel.
Fait que lui, il doit penser, est-ce qu'on dort
dans le même lit subventionné?
Est-ce que le go vient nous?
Ça, c'est l'autre affaire aussi.
Il gagne de subventionnés.
J'adore quand ils disent ça.
Fais-le tes devoirs, tabarnak.
Moi, tu vois ceux qui sont désabonnés.
Chris, fais tes devoirs au lieu de faire tes recherches.
Tu vas voir.
Je le vois même.
Tu es pro-vaccin.
Tu es un vendu, je ne te suis plus. Pas sûr que je suis pro-vaccin. Moi,es un vendu, je te suis plus.
C'est pas sûr
que je suis pro-vaccin.
Moi, j'ai eu une fille,
elle m'a écrit,
elle s'est subventionnée,
puis j'ai fait,
je suis pas subventionnée,
puis elle dit,
Musique Plus,
c'était l'argent
du gouvernement,
puis j'étais comme,
Chris,
Musique Plus,
à l'époque,
le gros show,
on n'avait pas
de subvention,
on avait un budget
de 3200 par épisode.
Je sais que tu dépensais de l'argent de tes propres poches
pour aussi finir tes sketchs et tout.
Après, elle m'envoie un screen grab
de le show que je suis supposé faire au Centre Bell.
Elle dit, regarde, il y a le logo d'Evenco,
juste pour rire, juste pour rire,
reçoit des subventions.
Evenco reçoit des...
Puis là, je suis comme tabarnak.
J'avais un gag là dessus dans le temps mais
c'est mettons les compagnies aériennes sont subventionnés mais c'est maintenant la jambe
barque en tourant crise tu peux pas dire à la jante de, oui. Excuse, on s'est crainqués entre nous autres.
C'est correct,
moi j'écoute.
Mais oui,
fait que là,
le podcast,
il va commencer quand?
Première diffusion,
je sais pas,
celui-là,
il est diffusé quand?
Lui,
il est live
sur Patreon
puis après,
partout dans un mois,
mettons.
Bon,
tu vas le,
c'est le 25,
jeudi le 25 février.
OK, wow, c'est cette semaine jeudi le 25 février oui oui je suis content de
savoir que je suis pas le seul qui suit pas nos carrières non je vais passer le
premier à ça va être à chaque jeudi on fait une batch de 10 pour commencer
par brasser prendre du recul pour pouvoir mais je t'avoue que c'est une
jeune qui me fait pas parce que j'ai dit oui parce que, mais moi, je me dis, veux-tu embarquer?
Puis je me sens qu'il y en a de plus en plus.
C'est sûr que ça prend, man.
Oui, mais le monde, tu sais,
de toute manière aussi,
en ce moment, c'est juste ça que le monde écoute.
Nous-mêmes, on se nourrit de ça en ce moment.
Je pense que c'est comme des artistes,
il n'y en aura jamais assez.
Il y a de la place pour tout le monde.
Il y a de la place pour tous les goûts.
Je ne pense pas qu'on devrait être stressés avec ça, Maxime Martin.
Non! OK, merci.
Ma fille me rassure.
La fille de 20 ans rassure le bonhomme de 51.
Vous voyez clairement la relation qu'on a avec les gars.
Là, elle voyait que le chien ne faisait rien.
C'est une subventionnelle aussi.
Tabarnak a travaillé juste.
Je ne sais pas si vous avez entendu cette semaine
Barack Obama commence un podcast
avec Bruce Springsteen
c'est une niaise
mais je vais écouter ça tous les jours
c'est quand même
c'est là que tu vois que
les podcasts rendent du gros
mais c'est le fun
c'est comme le parfait mix
mais t'sais t' es une légende musicale puis
un président ce qui était le fun puis moi c'est ce que j'ai souvent envie de la nouvelle génération
c'est tous les humoristes de 30 ans et moins tu es quand on a commencé c'est pas compliqué
le jeu de signer qu'un gérant espéra un producteur c'est la même personne je le disais t'es espérer
que juste pour rire thème si la personne a juste pour rire qui engageait les gars là t'espérais que Juste pour rire t'aime, pis si la personne à Juste pour rire qui engageait pis les gars-là t'aimaient pas ton plan de carrière,
c'était d'attendre qu'ils engagent quelqu'un d'autre.
Non, mais tu es tué, mais c'était ça.
C'était vraiment ça.
Mais les jeunes, quand le net a explosé,
qui ont commencé à s'autoproduire, à faire des vidéos,
pis des trucs comme ça pour attirer l'attention,
moi ce que j'ai envié là-dedans, c'était...
La liberté.
Non, mais le producteur qui voulait...
Ben oui, parce que le producteur qui disait ok je vais produire mais nous autres on pensait que
tu peux peut-être faire ça de telle façon que tu faisais non ça ça marche
avec ou sans toi tu es toi tu avais quand même à faire comme moi comment
ils peuvent nous signer en disant ouais faudrait que tu sois moins cru moins
vulgaire blabla ce téléphone que tu sais petit moi c'est ce que j'ai envie
maintenant c'est moi c'est ce que je trouve le plus la fin dont je suis plus fan de toi c'est ce que tu as fait avec ce moi c'est ce que je trouve le plus l'affaire dont je suis le plus fan de toi
c'est ce que tu as fait avec ce podcast là
tu comprends
avec la popularité que tu as
ça serait tentant
ils t'ont tous cruisé on le sait tous
de le vendre à un poste de télé
moi l'affaire qui me fait le plus
capoter de la télé
de la manière que
le financement arrive
moi quand j'avais eu un semi talk show fait le plus capoter de la télé de la manière que le financement arrive.
Quand j'avais eu comme un semi talk show à Zed Télé... pas à Zed, à Télé Tônes,
puis eux autres m'avaient approché et avaient dit on veut que tu ailles à un talk show.
J'avais fait, mais ça me craint, vous êtes dans un post de cartoon. Ils ont fait non, non, ça va être un talk show, on veut que ça soit edgé un peu.
Tout le monde avait l'air de triper, donc j'en bats.
Là, il me rappelle, deux mois après, il fait,
ah, on n'a pas eu le financement pour un talk show,
mais on aurait le financement si c'était une variété.
Ça va devenir une variété, il va falloir que les entrevues soient scriptées.
Puis là, j'étais comme, ah, c'est pas cool.
On avait un talk show
qui se tenait, mais là,
en le transformant en variété,
automatiquement, tu deviens un peu
moins bon.
Si tu as une idée pour un show,
l'idée originale, c'est tout le temps
la meilleure.
De toute façon, dans ce cas-là,
les meilleurs stand-up sont ceux
qui jouent le plus avec leur texte.
Puis, du moment où on n'est pas fait pour lire quelque chose,
puis de respecter la virgule où est-ce qu'elle est, tu comprends?
Ça enlève de qui on est.
Mais tu sais, moi, je me souviens...
Je ne sais pas pourquoi je pensais à ça l'autre fois,
justement quand on a embarqué dans l'épisode.
Tu sais, moi, je me souviens d'être chez vous à Saint-Jean,
avec Jean-Thomas Jobin,
on était dans trois pièces différentes.
Oui, oui, oui.
Puis on faisait ton podcast. Oui, oui.
Tu sais, moi honnêtement,
comment t'as passé à ça?
T'as toujours été un des premiers. J'avais, moi là, dans le temps,
je, oui.
T'étais le premier à exploser sur
Facebook, t'étais le premier
qui a torché ça. En 2005,
quand les podcasts ont été
inventés, c'est en 2004-2005.
Fais-tu longtemps que ça?
Oui, mais moi,
en 2005, j'avais acheté,
j'avais trouvé sur eBay,
c'était un podcasting kit.
C'est une console, micro.
La grosse boule dans la gueule, je me souviens de ça. Moi, c'était avant ça. C'était un podcasting kit. C'est une console, micro. La grosse boule dans la gueule,
je me souviens de ça.
Moi, c'était avant ça.
C'est un vrai micro, comme de radio.
C'est bizarre, c'est le moumoute au bout du micro.
Écouteurs, tout.
J'avais acheté ça.
Quand c'est arrivé, ça avait une prise FireWire.
Je n'avais pas d'entrée FireWire dans mon ordi.
Je ne savais même pas c'était quoi FireWire.
J'avais appelé Michel, il avait dit,
Firewire, c'est la prise la plus rapide de l'époque.
Fait que là, je m'étais dit,
je vais racheter un ordi Firewire dans une couple d'années,
vu que je n'avais pas les moyens de changer d'ordi souvent.
Mais c'est quoi que tu avais attiré?
Tu avais senti que c'était...
Moi, c'était juste...
Ça me fait dire son inverseur.
Moi, j'étais à l'époque, il faut que tu t'en rappelles.
Mettons quand il y avait
le show La Croisière en folie,
qu'il y avait booké tous les humoristes
professionnels et semi-professionnels du Québec
sauf moi.
C'est le pire show
de l'histoire.
Ah non, pour vrai!
Il y avait booké tout le monde sauf moi
et à chaque fois,
on dirait que le monde... Tu n' à chaque fois on dirait le monde...
Tu étais pas là?
Non, j'étais le seul qui n'était pas là.
Parce qu'on était 40!
Moi je me disais, si ce bateau-là peut couler, je vais être millionnaire!
Mais moi déjà à l'époque je sentais que, mettons, n'avais pas l'appui des télés.
Mon premier site web,
j'avais de l'audio.
Mon but, c'était de faire du vidéo sur le web. Tu faisais des personnages un peu cartoony.
Tu m'avais même montré comment faire.
J'avais un programme pour faire des petits cartoons.
C'était avant YouTube.
Il fallait que j'écrive en que j'y fasse en flash.
Ça n'avait pas de risque.
Ça me prenait 20 heures par jour
à faire l'équivalent d'un statut Facebook.
Mais je m'étais dit,
là, ce type de podcast, c'est comme la radio.
Parce que je voulais faire de la radio.
Chaque fois, j'allais voir les postes de radio.
Soit ils ne voulaient pas de moi,
ou ils se disaient, on va te mettre une chronique
genre par semaine.
En checkant tout ce que tu faisais.
Moi, je voulais un podcast.
Finalement, quand j'avais...
Effectivement, tu as commencé quand?
J'ai commencé en 2010 ou 2011.
C'est longtemps que ça.
Oui, en 2010.
Mon Dieu!
Non, excuse, 2011.
Moi, ce qui serait génial, tu es toujours le premier à encourager les autres à le faire. Moi, c'est longtemps que ça. Oui, en 2010. My God! Non, excuse, 2011. Puis moi, ce que je vois génial,
tu es toujours le premier à encourager les autres à le faire.
Moi, c'est une autre affaire.
J'entends un homage, mais je trouve qu'il le mérite.
Parce que bien du monde aurait pu dire,
« Ah, j'ai le monopole, je vais essayer de garder ça pour moi le plus longtemps possible. »
My God, tu as toujours le gars qui dit,
« Porte-toi un podcast, porte-toi un podcast. »
Mais moi, j'ai tout le temps l'impression que,
puis ça, c'est quasiment égoïste,
de dire aux autres de partir d'un podcast.
Tu vas défaire ce que je viens de faire.
Non, mais c'est que, mettons,
si t'es tout seul à faire quelque chose,
ça sera jamais big.
Tu sais, il y a vu que, tu sais, mettons,
s'il y avait juste un joueur de hockey sur la planète,
même, tu sais, tu ferais comme, tu sais,
pourquoi c'est ce petit colon-là,
il est sur la patinoire,
qui shoot, c'est bien mauvais.
Ça prend d'autres joueurs de hockey
pour faire des ligues.
Non, mais tu sais, comme en humour,
à l'époque,
qu'il y avait juste Yvon
qui vendait des billets,
on n'avait pas une industrie en santé.
Yvon était en santé, mais le reste
n'allait pas bien.
Ça a été dans les années 90,
quand il y a eu une explosion du Maurice, qu' on est devenu une vraie industrie je me disais pour le podcast
c'est la même chose c'est la sélection naturelle et tout petit mot en fait d'un jeu c'est une
occasion de travailler avec elle aussi ce que j'allais aussi et puis on avait on avait testé tester un peu le terrain des talk shows. Il y a deux, trois ans.
Trois ans à Juste pour rire.
Dehors, sur une scène extérieure.
Est-ce que ça devait être lourd?
C'était spécial comme bataille, mais
c'était un méchant bon bataille. Ça l'a
pogné, ça l'a marché. Moi, j'ai découvert
quelque chose que je tripe, le talk show,
parce que j'adore
faire Maxil Vian, mais je suis quelqu'un
qui aime beaucoup parler avec les autres
pis je suis bonne
d'être moi.
On est limité à être bon si on reste
dans notre propre rôle, les Martins, c'est ça.
Notre sphère de talent s'arrête là.
Mais j'étais content parce que, écoute,
tu sais, au début de nos carrières, les scènes extérieures,
on avait une scène derrière nous autres
qui avait de la musique dans le tapis.
Je me souviens, à un moment donné, je reçois Daniel Lemire et Pierre Verville,
pis il y a le style fanfare en arrière, je suis gêné, j'ai de la misère à entendre ce que Daniel dit.
Ah pis il parlait pas fort.
Non, déjà important. Mais je suis content qu'elle ait vécu ça, pas qu'elle roulait dans le Watt,
son baptême de showbiz c'est Max et Livia.
Pis fait que là j'étais content qu'on soit là justement dans la rue avec du monde qui passe
regarde ce qu'il y a
avec le tout croche qui vient en avant
parce qu'il est saoul
il y a de quoi d'absurde quelque chose de même
parce que tu te sens big
c'est mon talk show
mais tu te sens pas respecté en même temps
c'est comme un gros succès
pis un échec en même temps
c'est ça c'est comme le parfait mix.
Elle me fascine
parce que moi,
j'ai de la misère
à le gérer ça.
Elle,
corrétaire,
elle va être fun.
Elle est capable
de séparer les choses.
Je suis juste contente
d'être là aussi
dans le sens où
c'est sûr que
tout le monde le sait,
on n'arrête pas de le répéter.
J'ai eu beaucoup de chance
que papa soit là
pis qu'il me lance
mais à partir de là, là, je travaille fort,
je suis contente d'être là
et je reconnais que c'est le fun,
ce qui se passe et que j'ai de la chance
de vivre ce que je vis.
As-tu peur d'être rendu au bout
que tu vas falloir dire,
« Regarde, ça ne me tente pas, ce projet-là. »
Le pire, c'est que ça s'est passé,
pas ça, ça s'est passé,
mais il n'y a pas longtemps, il était comme, ça s'est passé il y a pas longtemps. Pas ça, ça s'est passé, mais il y a pas longtemps,
il était comme, je veux pas te forcer
à faire des affaires, parce que là,
si tu veux faire des affaires tout seul,
je peux les faire tout seul.
J'ai pas dit ça comme ça.
Ok, non.
C'était ce témo-là,
mais je pleurais.
Non, non, non, mais tu sais,
tu voyais qu'il se sentait mal,
il était genre, je veux pas non plus
que tu penses que je te force
à avoir un talk show,
que je veux qu'on travaille ensemble,
je veux que t'ailles avec ta liberté, blablabla,
pis j'ai dit, écoute, pas, sans joke,
mon fun, c'est,
Max et Livia, on trippe notre vie
à faire ça, là, c'est tellement le fun,
on aime travailler ensemble,
depuis qu'on travaille ensemble, on a une meilleure relation, pis, ouais, ça. C'est tellement le fun. On aime travailler ensemble. Depuis qu'on travaille ensemble,
on a une meilleure relation.
Oui, oui, c'est ça.
La preuve, c'est hier,
on s'est un peu pogné.
À la fin de sa fête,
on s'est un peu pogné.
La partie fort,
c'est parce qu'elle a
un pogné dans la neige.
Grosse affaire.
Les deux,
on a un caractère de marte.
Ce n'était pas le fun.
As-tu le même caractère que lui?
Ah, ça,
j'ai tellement le même caractère que lui.
Tu sais, là,
quand tues jeune,
tu te dis, je serai jamais comme mes parents.
Je suis exactement comme mes parents.
Oh, mon Dieu!
On a essayé de tout faire, mais...
Mais parce qu'on travaille ensemble,
tu vois, regarde, c'est long,
parce qu'hier, en plus, c'était sa fête.
C'était correct.
Mais il y avait un petit fret, à un moment donné.
C'est correct.
Non, non, c'est correct.
On va en avoir d'autres.
Reviens-en à 20 ans,
Carlis.
On s'est parlé hier soir
et c'était comme bon.
Parce qu'on savait
qu'on allait être ici
aujourd'hui.
Parce que là,
on tourne le podcast dimanche,
il faut qu'on se parle de la semaine.
Nos chicanes ne durent plus longtemps.
On sait comment se parler.
Ça a pris du temps
avant de cacher
comment gérer l'autre
parce que je suis
une méga sensible.
Il parle fort,
il sacre,
il crie,
blablabla.
Des fois,
c'est comme un peu
sa bararnasse.
Je te jure, je pense que je mettrais de la harpe
pendant que je te parle. Tu dirais, arrête, tu m'agresses.
Je te jure.
J'ai mis mes gants blancs.
Total, tu as parlé.
C'est aussi pourquoi le monde pensait
que tu étais agressif.
Je pense qu'il chuchote.
J'imagine toi en train de chuchoter,
pis t'es comme,
faut que je te dise un secret.
Ouais!
Yeah, that's it!
Pis après, tu sais,
il est comme,
je parlais même pas fort,
pis t'es comme,
d'un, il a tout le temps
l'air en crise,
fait qu'il a l'air
tout le temps en train
de nous crier après.
Mais si tu le sais
que j'ai tout le temps
l'air en crise,
tu le sais que je suis pas
en crise,
fait la différence
entre les deux.
Fait fucking 20 ans,
tu me connais,
t'es capable de voir,
t'sais, ok, là,
il est vraiment en crise.
Ah non, là,
il a l'air en crise, mais il n'est pas en crise.
Parce que là, tu vois, je suis le bon de devenir en crise.
T'as fucking 51 ans, Asti.
Il a 51 ans, il n'a pas appris à parler douce,
sacrément, il peut se faire quelque chose.
Arrête de sacrer à TV, c'est pas beau.
Chris, que tu vas être...
Il m'a appris ça.
Asti, que tu vas être mauvais à Big Brother.
Tous tes secrets.
Non, Malcolm.
Maxime, il est-tu dans le pied?
Dans le confessionnal.
Là, là.
Moi, je vais éliminer Varda.
J'ai pas voté pour toi.
Attends, mais ça serait un méchant, mon show, par exemple.
Ça serait malade.
Le monde l'écouterait juste pour ça.
Toi,
c'est-tu, tu sais comme,
ton but, c'est-tu plus d'être comédienne,
animatrice,
t'es-tu dit en quoi là, en ce moment?
Je te l'ai même pas demandé. J'ai étudié
en design intérieur, parce que j'ai
toujours, en fait quand j'étais jeune, le métier
de rêve, il y a eu vétérinaire,
comme presque tout le monde, puis après ça, personne, sauf toi. On, le métier de rêve, il y a eu vétérinaire, comme presque tout le monde.
Personne, sauf toi.
On a tous dit médecin.
Après ça, on voulait être pompier.
Vétérinaire, c'est une bonne job.
Quand tu aimes les animaux, je suis content que tu réalises que ta job, c'est de tuer des chats.
C'est ça, c'est ça.
T'as réussi à faire une phrase aussi, tuer des chats.
Je me demandais,
il a tué combien de chats dans sa vie?
Pis pour vrai, il doit en avoir tué, c'est dans les milliers, tu sais.
Oui, oui, mais c'est parce qu'ils sont à la fin de vie à un moment donné.
J'en ai fait une à la semaine passée, pis j'ai allé demander,
pis on tombe pas là-dedans, mais tu sais, je trouvais que la façon dont ces gens-là étaient formés,
c'était vraiment...
Anyway, on parlera pas là-dessus, mais...
Desing l'intérieur, s'il te plaît.
Bref, moi, c'est ça.
Non, mais c'est ça, pis j'ai toujours voulu être architecte,
mais on arrive à le répéter, TDA à l'école ça
rechait parce que j'ai une manière différente d'apprendre puis j'ai fait comme je pourrais pas
être architecte, je suis pas bonne en maths. Ça s'est résumé à ça par un bout, après ça on a
commencé avec Sylvia puis j'ai eu comme la piqueuse, j'ai fait hey je veux faire ça mais avant ça
quand j'étais au secondaire je m'intéressais quand même beaucoup à l'architecturé
même si c'était pas nécessairement ce que dans quoi je voulais étudier puis je j'avais été au
musée de l'architecturé à montréal si je m'informais faut la danse je regardais des
plans de dessin je faisais des dessins à vol d'oiseau puis honnêtement j'ai le piste et
je les ai retrouvés avant de me réinscrire à l'école ou comme pendant que je me réinscrivais
à l'école j'ai fait genre hey oui c'était beau pis c'est ce que j'appvées avant de me réinscrire à l'école ou pendant que je me réinscrivais à l'école. J'ai fait genre, « Hey! »
C'était beau.
C'est ce que j'apprends à l'école en ce moment.
Je me suis rappelée que
ça aussi, c'est une passion.
J'ai pas besoin d'être bonne en maths.
Il y a des calculatrices,
je vais être correcte.
C'est vrai. Le mix des deux
a été le fun. J'ai eu la piqueur
pour la télé pendant qu'il y a eu Max et Livia.
J'ai réalisé qu'être comédienne, j'aime vraiment ça.
Mais après ça, quand on a eu le talk show dehors,
puis qu'on a commencé à faire un peu plus de l'animation,
puis en plus, j'ai fait de la radio, puis j'ai fait comme,
« Hey, j'aime vraiment ça, ça aussi, être une porte-parole
ou juste animée dans un certain sens. »
Puis, quand il y a eu le confinement, je me suis remise à dessiner
parce qu'on cherchait un peu tout le temps
des trucs à faire.
Je me suis remise à dessiner
et ça m'a trotté dans la tête.
J'étais comme,
« Hey, pourquoi je ne fais pas juste les deux en même temps? »
Ça se fait très bien.
C'est mes deux passions.
Ma devise de vie a toujours été
de faire ce que tu aimes dans la vie.
Sinon, tu ne vas pas être content.
Un principe de vie très de base.
Mais qui est 100% vrai.
Les choses simples sont vraies.
Ben oui, c'est 100% vrai.
C'est une des choses les plus importantes.
Fait que toi, dans un monde idéal,
t'aurais les deux carrières
en même temps?
Ou un bout,
mettons, un truc, puis après...
Un beau mix des deux.
Je pense que comme papa l'a dit, le corps est assez truc, puis après... Un beau mix des deux. Je pense que, comme papa l'a dit,
le corps et tout ça va être assez grand,
puis j'aime vraiment ça tester tout.
J'étudie en photo, j'ai fou aimé ça,
puis j'ai mes bases, puis des fois, c'est super pratique,
puis j'aime ça m'en aller là-dedans.
Mais après ça aussi, tu sais, on a tellement,
comme on l'a dit tantôt, la liberté de faire plein d'affaires.
Fait que je pense que mon rêve,
ce serait de faire un mix de tout.
Mais pour vrai, mes études, je finis dans un an et demi
à peu près, puis on travaille sur des
projets et je travaille déjà
sur des projets
qui mixent les deux. Je sais juste pas à quel point
je devrais en parler, mais ça s'en vient.
La règle de Chauvet, c'est tant que c'est pas signé,
tant pas pas, c'est la superstition.
Je trouve ça fun, parce que moi, je disais toujours,
parce que même l'affaire, tu fais un bout de tempson aussi quand parle de peut-être qu'on fasse un numéro
d'humour à 2 qui moi j'ai même fait de sandor pas encore on le fait dans la série on a testé
dans la série puis ça toujours tu es comme on a une belle énergie les deux ensemble puis on
rit puis on est drôle j'ai comme quand même un peu du père. On est surtout humbles, je me rends compte.
Dans le sens où, comme un peu mon frère,
on n'arrête pas de parler du fait
qu'il y a le timing tellement bon.
Il ne veut pas que je le regarde depuis toute jeune.
Tu catches un peu comment ça fonctionne.
C'est quoi qui fait rire le monde.
Ton frère s'appelle William. tu catches un peu comment ça fonctionne, c'est quoi qui fait rire le monde, puis le timing, blablabla.
Ton frère s'appelle William.
Oui, William.
William, c'est-tu quelque chose qui...
Lui, qui se dit, je vais être humoriste
quand il va être plus vieux?
En fait, oui, avant même qu'il rentre dans ma vie,
il regardait Dominique et Martin,
puis il disait, moi, je vais faire ça un jour,
je vais faire rire des gens.
Ça me prend un gros.
Trouvez-moi un gros. Trouvez-moi un gros.
Trouvez-moi un gros.
Parce qu'en plus, William, il est...
Après ça, je n'étais pas sûr si c'était...
Tu sais, moi, il est rentré dans ma vie, ça fait quoi?
Ça fait 5-6 ans?
6 ans?
Ça fait 6 ans.
Puis, il est rentré pas longtemps avant que Max et Livia sortent la première saison.
Lui, ça l'a beaucoup confronté, évidemment.
C'est sûr, il voyait nos faces.
C'est là que tu parles de moi publiquement.
Parce que moi, je trouvais la bonne façon d'amener ça.
Tu sais, j'avais pas honte.
Je t'ai pas gêné.
C'est des choses qui arrivaient dans la vie.
Non, mais c'est quand même un choc.
C'est un choc.
Fais pas comme moi, j'ai vécu avec ça quand j'étais jeune.
C'est tough à apprendre.
Il faut vraiment bien calculer.
Bien calculer le temps comment faire les choses
lui il avait 6 ans
quand il est rentré dans ta vie
puis lui il avait quel âge
quand il a appris que Maxime Martin c'était son père
en même temps
lui avant ça
est-ce qu'il pensait que son père était mort
non en fait sa mère
j'ai jamais raconté l'histoire au complet est-ce qu'il pensait que son père était mort? Non, en fait, sa mère...
Je n'ai jamais raconté l'histoire au complet.
Non, mais tu es capable de faire ça.
Hein?
Tu l'as raconté comme bien.
Oui, je pense qu'il y a assez de détails.
On le raconte?
Oui.
On le raconte.
Si quelqu'un veut le raconter, c'est toi.
C'est bien la place de toi.
Non, non, mais...
Moi, je vais t'écouter respectueusement,
inquiète-toi pas.
Je ne fais pas de joke déplacé.
Je serais vraiment déçu si... Non si non, s'il te plaît.
Mais enfin, tu sais,
ça m'a marié avec quelqu'un que j'ai fréquenté
pendant un certain temps,
mais on était plus des amis.
Amis de brosses.
Elle n'était pas aussi flyée que moi.
Vous avez vu un bout, dans le sens où vous étiez proches.
Oui, on se voyait pas régulièrement.
Fille de Montréal? Oui ou de hockey est enceinte puis pas dit oui à me le dit mais il consomme est encore dans ce temps là puis ça c'est une passerelle
avec moi dans le sens où comme c'était difficile au début les savais pas il
savait pas trop comment s'y prendre puis blabla puis je peux faire quand je
raconte quand je me trompe et je vais essayer puis tu me corriger si je me Il savait pas trop comment s'y prendre, pis blablabla. Pis... J'fais ça plus fun quand tu le racontes, continue.
Ok, bon ben j'vais essayer pis tu me corrigeras si je me trompe, mais c'est ça.
Il l'a appris pis ça a comme été un méga gros choc.
Il a un peu mal réagi parce qu'il savait pas...
J'ai commencé à prendre conscience que j'avais un problème de coke.
Pis en général, quand tu t'avoues que t'as un problème de coke, t'es pas mal le dernier au courant.
Non, c'est ça, c'est ça!
Tout le monde dans ton entourage le sait, il te le dit,
mais la journée que tu dis
« Hey, je pense que j'ai un problème »,
tout le monde te fait « Ouais ».
Hey, c'est ça.
Mais en plus, tu sais,
il y avait moi dans le décor
et il ne savait déjà pas vraiment
comment se prendre avec moi.
Ça fait qu'il a poté un peu
la panique totale,
la mauvaise réaction
et elle ne veut pas,
je pense qu'elle s'est juste fermée.
Elle respectait ma décision.
OK.
Puis elle n'était pas sûre de le garder, évidemment.
Toi, tu pensais qu'elle s'était faite avorter?
Oui, il n'y avait pas eu de nouvelles.
Ou peut-être que ce n'était pas moi le père.
J'ai un gros silence.
Aucun rien, oui.
Elle avait de la pression de son bord.
Elle a dit non.
Je ne veux pas te rentrer dans les détails
parce que c'est sa vie à elle.
Elle aussi, à un moment donné,
la consommation a commencé à la rattraper.
William lui a sauvé la vie.
Elle est retournée à l'école,
elle se reprend en main,
elle ne consomme plus de ça.
C'est une belle histoire de son bord aussi.
Et après ça, à un moment donné... Fait que moi, être dans sa famille,
ça est en train de se mettre clean.
Je dirais, regarde, t'es mieux
de l'élever tout seul
que d'avoir un gars avec des problèmes de boucle.
Il y avait 4-5 personnes
qui le savaient. Son père, sa mère le savaient.
Mais elle disait pas que c'était moi.
Le monde a entendu dire que la rumeur,
c'était que c'était quelqu'un de connu, mais elle donnait jamais de détails.
Puis,
un moment donné, je suis dans Charlevoix
et je reçois
un courrier, un message
Facebook d'un gars que je ne connais pas qui me dit, écoute,
je fréquente
la cousine
de Marie, puis
le petit, c'est William.
Lui, il est devenu, parce que c'est mon portrait
craché. Ah oui, ça ressemble.
Oui, il m'a dit, je ne me mêle pas de mes affaires.
Il a dû m'écrire ça une fois, je ne me mêle pas de mes affaires,
mais ça me déchire de voir que William cherche son père
et que Marie ne sait pas comment dealer avec ça.
Et personne ne savait comment lui,
il allait réagir non plus,
dans le sens où il venait de recommencer
à être straight,
bon, ça marche pour toi, c'est correct?
Ça marche pour moi.
Je lui avais arrêté de coucher avec des hommes depuis un bout.
Il y a eu un bout bicurieux.
Oui, c'est ça. Il est revenu en place.
C'est vrai, mais...
Et donc, c'est ça.
Puis moi, j'allais rapprocher Marie-Ève.
OK.
Puis on était plus habitués à voir.
Pognez-toi en crisque, tu « reachÈve. Elle, elle doit avoir pogné de quoi.
Cris que tu « reach out ».
J'ai tué un gars.
Elle devait être comme « carguez ».
Tu t'attends pas à ça, mais je trouve ça beau,
par exemple.
En fait, on était pas sur Facebook.
Quand j'ai écrit, je suis tombé dans l'autre boîte.
Ça a pris un mois avant qu'elle me retourne.
C'est pas un message.
J'avais dit, tu veux que je m'engage
dans la vie de William
sans me faire plaisir.
Je suis rendu ailleurs.
Je recevais ça comme une bonne nouvelle.
Mais si tu veux continuer tout seul,
je respecte ça aussi.
Tu as respecté ma décision,
je vais respecter la tienne.
On a pris contact.
Je la sentais se défoncer au début
parce qu'elle avait bien vu mon cheminement.
Elle avait vu par la bande. On a été dî j'ai senti sa défensive au début, parce qu'elle avait bien vu mon cheminement. Elle avait vu par la bande.
On a été dîner une couple de fois, puis on se demandait comment est-ce qu'on allait faire ça.
Puis voici à quel point c'est fucked up.
Ça, tu le savais.
Hey man, c'est vraiment...
Le soir de ma première, de mon...
C'était enfin, ça fait 5-6 ans.
La première de ce show-là, j'avais invité Marie-Ève et son chum.
C'était avant qu'on commence. Elle ne savait pas encore qu'elle avait un demi-frère.
Ça s'est fait vite quand même.
C'était une façon de rétablir un contact.
Je viens voir le show, j'ai rencontré son chum.
Son chum est super cool. Tout le monde est proche.
Le soir de ma première, j'ai la mère de mon garsré son chum son chum est super cool d'ailleurs on est tout le monde est proche oui oui oui fait que le soir de ma première
j'ai la mère de mon gars
et son chum
qui sont dans la même salle
que ma fille et sa mère
personne ne le sait
ah
oui
puis après ça
quelques mois plus tard
je l'ai annoncé à Léviat
ça on va pas là
ah non ça on va pas là
asti de désastre total
ça y met pas de gré
mais désastre
ah mais mon père
ils sont bon timing là
mais moi naïvement.
Je pensais plein de...
La pire.
On va quand même faire une parenthèse pour que le monde se situe.
C'était juste
une mauvaise journée pour nous deux.
Ça a sorti du croche.
Moi, je comprenais pas rien
de ce qui se passait.
Le lendemain, on s'est parlé, tout s'est arrangé.
Non, c'est pas comme ça que c'est arrivé.
Voici comment je t'ai naïf.
On ne va pas là.
Non, non, non.
OK, non.
Laisse-moi.
On va là.
Non.
Ça faisait un bout
que je voulais dire
et j'aurais demandé
quelque chose d'important
qu'il fallait que je te dise.
Mais j'avais la chaîne.
J'étais nerveux.
Ça sortait.
Ça donnait
qu'on allait avoir
cette discussion-là
la même journée.
On était à Trois-Rivières
à faire une compétition de danse et je m'en allais rencont cette discussion-là. La même journée, on était à Trois-Rivières. Elle faisait une compétition de danse,
puis je m'en allais rencontrer William pour la première fois.
Là, on saute les détails, mais...
Il vit dessus, il vivait à Trois-Rivières?
Non, non, non.
Elle avait une compétition de danse à Trois-Rivières.
Puis dans ma tête, quand j'allais y apprendre
qu'elle avait un demi-frère, elle a fait,
«Wouhou! OK, je m'en vais le rencontrer.»
Moi, cette petite crise d'innocence,
j'aurais jamais pensé qu'il y aurait peut-être un mini-choc.
Ah oui.
Tu sais, genre, attends, ma vie vient de changer.
Moi, Walt Disney, party et tout, let's go.
Non, mais attends, j'ai toujours été quelqu'un
qui aimait beaucoup avoir des amis,
puis j'ai toujours un peu, sans le vouloir,
genre être triste de ne pas l'avoir,
mais j'aurais toujours voulu avoir comme un petit frère,
une petite soeur, blablabla.
Fait que c'était pas comme, ah shit,
tu sais, comme les réactions d'enfants qu'on voit sur Internet, de comme, ah shit, j'ai un petit frère,
j'ai un petit soeur. »
C'est parce que je partais
une journée de compétition
qui a mal été de A à Z.
Lui qui arrive,
qui est nerveux,
qui ne sait pas comment se prendre.
Moi, je suis fâchée
parce que j'ai une mauvaise compétition.
Lui, il pense que je suis fâchée
après lui.
Ça sort tout croche.
Puis là, moi, je suis comme, what the fuck?
Tu sais, le parc derrière la salle de Thompson à Trois-Rivières.
Tu lui as dit dans le parc?
Ben oui.
OK.
Ben là.
Tu me dis ça comme si...
Il n'y a pas un endroit précis?
Non, non.
Il y a-tu un top 5 des endroits
pour annoncer que tu es un demi-frère?
Il ne l'a pas dit.
Il a crié.
Puis tu me réponds comme si
c'est normal
c'est où que tu annonces ça
à ta paix
parce qu'on le connait
cet endroit là
c'est un beau parc
ok je me suis rendu compte
ça pour dire
que ça a été
tout proche
écoute
la plus grosse chicane
qu'on a jamais eu à vivre
puis deux heures après
je rencontre mon fils
pour la première fois
c'était bizarre
mais dès que j'ai vu
William pas longtemps après ça s'est super bien passé puis là à cette heure on s'entend vraiment bien rencontre mon fils pour la première fois. Oui, c'était bizarre, mais dès que j'ai vu William,
pas longtemps après,
ça s'est super bien passé
et à cette heure,
on s'entend vraiment bien.
C'est fluide,
blablabla,
mais c'est sûr
que c'est un peu choquant
d'être avec deux grosses têtes
fortes de même
qui parlent fort.
Moi,
tu sais que,
juste parenthèse,
tu sais que
dès qu'on a fini le podcast,
il faut appeler William
parce qu'il n'y avait pas
tous les détails
qu'on vient de raconter.
Je niaise.
Il y a 12 ans,
je ne pense pas qu'il regarde Sous-Écoute à 12 ans.
Je ne pense pas.
C'est le premier qui s'est...
Je n'avais jamais raconté l'histoire.
Je n'ai jamais eu le choix de faire ça devant un chum.
Ils ont tous essayé d'avoir l'histoire.
Quand tu l'as rencontré,
c'était comment?
C'était-tu comme d'un film?
Non, mais c'est comme...
Tu sais, Livia vient au monde, c'est un amour instantané.
Tu rencontres William, il a cet amour-là,
mais en même temps, d'un peu rétransit.
Il est formé aussi.
C'est ton sang, en plus, c'est William Marsam et tout.
Sa face.
Ça fait que c'est une relation grandissante
c'est pas que ça a aidé au débat
je sais pas comment l'expliquer vraiment
t'as toujours la façon de prendre sa place
de tout balancer les choses
de s'adapter
rattraper le temps perdu
c'est juste complètement différent
de ce qu'on a véc par-dessus sa culpabilité
lui a des questions, mais très réservé
il y a 12 ans, il commence à pogner cette espèce
de talk-là. Mais il est beaucoup plus renfermé
que nous, introverti
introverti, ouais
je me souviens quand
on a parlé tantôt
la première saison de Max Sylvia sortait, puis là il était
bombardé, ça le confrontait, puis là c'est là qu'il m'a dit
je me souviens on était en char on s'en sortait, puis là, il était bombardé, ça le confrontait. Je me souviens, on était en char.
On s'en allait, on était en char.
Moi, je fais toujours ça.
En fait, on s'en allait au chalet des parents de Clément.
Oui.
Clément, pour ceux qui ne savent pas,
c'est le cycliste qui est décédé sur Montréal.
C'était aussi le chum, l'amoureux de Lévière.
Il est décédé au mois d'octobre,
puis là, c'était le mois de juillet,
et on se faisait une espèce de réunion de famille,
les parents de Clément, les vieilles-dames d'autres.
Non, je suis super proche avec ses parents, c'est comme ma famille.
Ça, c'était le juillet après?
Oui, oui, c'était le juillet après.
En fait, toi, quand tu as raconté ça, elle venait de perdre son tour.
Non, non, non, ça, c'est bien avant.
Elle avait une compétition qui n'allait pas bien.
Non, non, non, quand j'ai appris que j'avais un frère, moi, j'avais 12 ans.
13 ans, un enfant dans ma douceur.
OK, OK, excuse-moi. Oui, oui, oui. Puis là, moi, quand j'ai perdu Clément, j'ai appris que j'avais un frère, moi, j'avais 12 ans. 13 ans. OK, excuse.
Oui, oui, oui.
Puis là, moi, quand j'ai perdu Clément,
j'avais 16.
Oui, c'est déjà...
Puis c'était l'été de mes 17 ans.
C'était l'été de mes 17 ans.
C'était juste après.
Puis moi, j'allais déjà au chalet avec les parents
parce qu'il y a une soeur qui a le même âge que moi.
Bref, puis c'est...
Il y avait des amis de Clément.
Puis moi, j'allais le rejoindre avec William.
Ma mère était là. Mon petit chien était là. Mon père était là. Mon frère. puis c'est comme ma famille la plus... Puis il y avait des amis de Clément, puis moi, j'allais le rejoindre avec William, puis c'est là qu'il m'a dit...
Ma mère était là,
mon petit chien était là,
mon père était là,
mon frère,
il y avait toute la famille
à Clem,
c'était tellement beau,
pour vrai,
puis oui, les deux, oui.
C'est la première fois
qu'il n'y avait pas de lourdeur.
Oui, le décès de Clément
était présent,
mais c'est la première fois
que je voyais la famille
sourire légèrement.
Oui, on allait là
pour avoir du fun,
genre on était bien.
Je me souviens que j'étais assis
avec Héloïse,
la mère d'Olivia,
sur un espèce
de matelas gonflable
sur l'eau.
Puis elle trippait
sur William.
Elle me disait,
« Peux-tu dire
que je suis sa belle-mère? »
Je faisais, « Bien oui. »
Elle avait dit,
« On ne pourrait pas
être plus reconstitutionnés
comme famille que ça. »
Puis j'ai sorti un gag,
je l'ai regardé,
je fais « This is us »,
comme la série américaine.
Puis on est partis à Arrêt
puis j'ai fait « Asticé ».
Ce moment-là m'a propulsé
à dire...
Oui, oui, c'était le meilleur moment.
J'ai raconté à la radio,
dans le temps, j'ai cru courir pour le joint de Montréal.
C'est là que ça a été dit.
Le gros soulagement, surtout pour William.
Ce n'est pas évident pour lui.
Encore des fois, il me dit « Je cherche encore ma place ».
Je lui dis « Arrête ».
Tu es là et le moment va venir.
Un peu sur le même principe que quand papa, on a commencé
avec Sylvia, il n'était
pas stressé, mais
il se demandait si c'était trop tôt pour moi.
Est-ce que j'allais être capable de gérer tout ça?
Tu ne sais jamais
ce que c'est jusqu'à ce que tu le vives
ou que tu expérimentes ça.
On ne savait pas.
On ne veut pas non plus forcer. Oui, on ne savait comme pas, on ne veut pas non plus
forcer Will là-dedans.
Il ne veut pas comme,
oui,
il a sûrement l'impression
qu'il veut ça,
mais en même temps,
des fois,
ça vient avec beaucoup
de pression
puis tu n'es pas
tout le temps prêt.
Fait que,
tu sais,
tout va se faire
au meilleur moment.
Est-ce qu'il voulait faire ça?
Est-ce qu'il voulait être dans,
il m'achalait pour avoir
une petite apparition
dans ce qui est normal
parce que moi,
j'y pensais.
Oui. Mais quand l'histoire est sortie, c'était inconcevable de continuer Max et Livia il m'achalait pour avoir une petite apparition dans ce qui est normal parce que moi j'y pensais tu sais je veux dire
mais quand l'histoire est sortie
c'était inconcevable
de continuer Max et Livia
sans que William soit
je veux pas nier l'existence
de mon gars
non non surtout qu'on ait
basé sa réalité
fait que c'était comme
c'était
pis je voulais savoir
si
je me demandais
s'il voulait être dans la série
parce que c'était sa façon
d'être proche de moi
pis Livia
ou si c'était vraiment
ce qu'il voulait
pis je me suis dit
on s'en va en gang du Canadien puis j'en parlais avec Martin Roy le
producteur pis il disait faut qu'on trouve une façon de se faire faire une couple d'auditions
juste voir si il était à l'aise, ça sert à rien de mettre à la TV si...
Un screen test là.
Si il aime pas ça finalement pis quoi que ce soit.
On s'en allait voir une game de hockey, dans le temps que je faisais le 24th CH,
le Canadien me donnait une loge une fois par année pis j'invitais tout le monde pis évidemment
j'avais invité Martin.
J'arrive dans l'ascenseur avec William.
Martin est là.
Martin, on jase et il se présente à William.
Il dit « By the way, je suis Martin. »
William dit « Moi, c'est Pierre-Jean-Jacques. »
Mais d'un deadpan total.
Et là, Martin m'a regardé et il a fait « Il a le rôle. »
Il y avait une scène qu'on faisait
dans la dernière saison
où justement, on était au terminal.
Parce qu'on voulait tourner ici
et elle n'avait pas l'âge.
Ben oui.
Et là...
J'avais 17, même.
Ah, c'était pas ça.
Parce que j'ai vu cet épisode-là.
Oui.
J'ai fait...
Ah, Christ!
Mais non, mais...
J'étais content pour le terminal.
Mais j'ai fait... C'est weird que... Non, parce qu'ai fait... Ah, Chris! J'étais content pour le terminal,
mais j'ai fait... C'est weird que...
Non, parce qu'il y avait une affaire d'âge.
Parce qu'il n'y avait pas encore 18...
Il y avait 17.
Oui, il y avait 17.
En tout cas.
Sauf le terminal, c'est un bar aussi.
Oui, mais il y a une affaire de bouffe en bas.
Je n'ai pas trop compris.
On a essayé avec vous autres.
On s'est fait dire non.
On est allé au terminal.
Il avait calé.
Mais,
on a une scène
qui se tourne
dans la loge
et j'entends rire.
Entre deux prises,
j'entends rire.
Et William est sur scène
parce que maintenant,
William,
son humoriste préféré,
c'est Yannick Demartino.
Ah oui.
C'est un excellent choix.
Et William est sur le stage
avec un micro
en train de faire
du Yannick Demartino
devant l'équipe technique
qui est en pause. Tout le monde est mort de rire.
J'ai fait « OK, on est en business. »
Ça me rassure de voir
qu'il tente de le faire.
Oui, c'est ça.
Je veux te parler
un peu de 24CH.
Pour un méga fan
de hockey comme toi,
tu devais triper comme un bébé
j'avais 4 ans
ah ouais
ah c'est sûr
c'est
c'est de voir aussi
le côté des
ça a été beau
parce que le projet
quand ça a commencé
tu sais les gars
sont souvent
assez défensifs
parce que les gens
ne savaient pas
qui j'étais
à part les Québécois
et
puis vite
le mot s'est passé
de
ah ok
c'est pas un journaliste
fait que à un moment donné les gars venaient dans le champ, OK, c'est pas un journaliste. »
Fait que, un moment donné,
les gars venaient dans le champ.
Pour ceux qui n'ont pas vu l'émission,
je conduisais un truck.
Un carpool, mais avec les joueurs d'arcul.
Exactement. La première année, c'était un.
Les saisons 2, 3, 4, il y était deux en arrière.
C'est qu'eux autres, avant de te connaître,
mettons, les Russes ou Anglais,
ils pensaient que, « Asti,
il va avoir... »
« Il va essayer de me piéger là-dessus.
Exact, oui.
Puis la confiance s'est vite construite,
parce que je me souviens que des fois, à un moment donné,
parce que je passais une heure avec les boys,
des fois, tu sais, ça partait comme on fait en ce moment,
t'oublies les caméras, puis tu jasses.
Puis là, à un moment donné, ils faisaient...
Ah, fuck, je peux pas dire ça.
Je dis, hey, man, on va le couper.
Puis quand ils ont vu que j'ai tenu...
Un, c'est pour le montage, mais... Non, non, mais le quand ils ont vu que j'ai tenu ben c'est pas mon projet
de montage
mais
non non mais le monde
respectait ça
c'était respecté
l'équipe tenait
là écoute
j'en ai eu des confessions
les gars venaient
pis tout ça
pis ils me lâchaient
des gags
pis tout ça
mais tu le vois en plus
à la caméra
après là
c'est ça qui est le fun
c'est que ça paraît
qu'il y a une confiance
qui s'installe
pis une
complexité
c'est le fun de voir
complicité
pendant 3 ans j'ai aussi animé
le concours d'habilité du Canadien au Centre Bell.
C'est le fun d'arriver dans la loge
et d'avoir un gars qui dit
« Hey, how you doing? How's your new show? »
parce qu'elle entend tu parler.
Ah, c'est drôle.
Et être assis sur le banc du Canadien
et parler de poules de football,
des échanges que tu viens de faire.
D'y voir d'une autre façon.
Ça, ça devait venir avec, tu sais, tu devais te faire inviter ou tu dois te faire inviter pour aller voir des matchs?
Un peu oui, puis les gars sont vraiment cool, tu sais, c'est...
Ouais, Dano m'a refait l'étiquette. J'est aussi une anecdote quand même particulière. À un moment donné,
Dominique Paquette, moi et David Darnay,
on s'est perdu un peu de vue, moi et David,
parce qu'ils étaient joueurs ailleurs,
mais on se parlait souvent les trois.
Et à un moment donné, Dom ne me file pas.
Je parle au téléphone un jour, il ne file vraiment pas.
Je fais « Ah, fuck, ok. » J'appelle Darnay, je dis « Christ, le grand Dom ne file pas.
Je suis à tête d'étiquette. » Je m'homme file pas j'étais tête d'étiquette je m'assume j'étais tête d'étiquette fait que c'est pas de problème il dit regarde telle date telle date parfait fait que on est assis à nos places tu voulais remonter le
moral à d'homme mais t'étais trop cheap pour payer des billets en gros c'est ça si j'ai bien compris non mais c'est parce qu'on allait
souper avec David après puis je vais avoir les billets de David.
T'as-tu appelé un ami chef
pour faire, regarde là, j'amène
Dom, il est triste.
Dernier, tu veux-tu nous donner de la bouffe?
Exact.
T'as arrêté Chris Mandron maintenant.
On va en prendre.
T'as 71 millions dans ton
compte-chèque, vu que tout
est gratuit. Parce que j'ai jamais payé un repas ni un biélorakien.
Tous mes placements sont là.
On est assis
et Dom est sur son sel.
J'essaie de se parler
et il est dans sa bulle.
Je trouve ça plate.
Je suis content d'être avec mon chum.
À 7h27,
David Darnay nous texte et il fait que tout est correct. Vosid dernier nous nous texte qui fait tout est correct vos places les billets
tout je fais oui tout est beau merci on va se faire un game doit on va se faire un game parfait
je regarde d'hommes je fais chris 7h27 ça veut dire qu'il est pas habillé ils ont dû mettre
dans les estrades tu textes pas à 7h27 tu veux celle du canadien si tu joues
la game commence comme je regarde la game domi sur son set
le money me donne un coup de coude il montre les montres les crènes de
cilindres nouvelle rds david dernier changeait de manuten je suis encore là et là on fait man on sent tellement d'être assis dans les biais de notre chum qui vient d'être
changé de manuten et là je vous niaise même pas pendant 20 minutes et quand je dis 20 minutes j'exagère pas on essaye de créer un texto de qu'est ce qu'on y dit
hey man on vient d'apprendre la nouvelle comment ça va non non on a deux gars qui gagnent leur vie à écrire sont pas capables d'écrire un fucking texto de
quatre phrases pour dire
t'es-tu correct, on va te choper.
Finalement, on envoie la meilleure version de ce qu'on a pu faire.
Genre, tu veux-tu être avec les boys?
Tu veux-tu, au contraire, t'es en tabarnak,
vas-tu les choper? Puis là, on envoie scène
trente secondes plus tard. De quoi vous parlez?
Je suis en train de faire mes valises chez nous.
Ça a été un des moments
les plus surréalistes que j'ai vécu.
Il est parti gérer après?
Ben, tu étais changé, c'est bye-bye Charles.
Ben oui, il fallait qu'il prenne l'avion pour Edmonton.
Oh my god, ok.
Mais tu sais, oui, c'est sûr, je me sens privilégié de vivre ça.
Comme tu dis, je me sens comme un petit chou de 4 ans.
On a eu Christopher Lattin dans la troisième saison de Max et Léviand.
Oui!
Lui aussi, il a trippé, c'était tellement drôle. C'était un beau moment. Christopher Lattin dans la troisième saison de Max et Léviand et lui aussi
il a trippé
c'était tellement drôle
c'était un beau moment
je pensais que les gars
allaient être groupés
c'était les femmes
sur le plateau
qui étaient groupées
c'est clair
voyons
regardez-le
c'est drôle
parce que
moi j'ai été souvent
à Pittsburgh
je connais bien
sur ce remontant
à l'époque de Max Talbot
c'est là que j'ai appris
à connaître Chris
des fois je l'appelais
dans la dernière minute
je descends à Pittsburgh
ça me fait du bien un road trip on allait super après Pittsburgh c'est là que j'ai appris à connaître Chris. Des fois, je l'appelais dans la dernière minute. Je disais, je descends à Pittsburgh. Ça me fait du bien, un road trip.
On allait se faire après.
Pittsburgh, c'est six heures de char.
Dix heures.
J'ai eu du fun.
Dès que tu arrives en Pennsylvanie,
une chaîne de radio sur deux, c'est Christian Rock.
Ah oui, man, tu as l'évangélisation.
Ah oui, regarde.
Je ne veux pas rire de la religion.
As-tu déjà entendu du Christian Comedy?
Non. Ça fait une couple d'années que ça existe. As-tu déjà entendu du Christian comedy? Non.
Ça fait une couple d'années que ça existe.
C'est magique.
Pour vrai?
C'est magique.
C'est exactement le Christian rock de l'humour.
Personne sacre, c'est ça?
Non, personne sacre.
C'est tout du monde que tu fais.
Il est quasiment assez bon.
Parce que Christian rock, c'est ça.
C'est du monde qui sont comme
à ça d'avoir du vrai talent.
Il y en a aucun
qui te fait rire?
Pas.
Des fois, il va y avoir un bon gag,
mais après, ça vire tout le temps.
Parce que moi, je me disais, OK, ça va être juste
un humoriste clean,
mais souvent,
il y avait des bouts sur la Bible, mais tu sais, d'habitude, un humoriste qui, mais souvent, il y avait des bouts sur
la Bible, mais tu sais, d'habitude, un humoriste
qui parle de la Bible va faire
« ça n'a pas de sens, cette affaire-là »,
mais eux autres, c'est « comme disait »,
puis là, tu es comme « comme disait »,
tu pars à un gag avec « comme disait
un style Noé ».
Ah, il faut que j'aie écouté ça.
« Comme disait Noé », comme si tu étais là,
évidemment, tu sais. Ah non, il faut que j'aie écouté ça. » Comme disait Noël. Comme si t'étais là, évidemment. Ah non, faut que j'aie vu ça.
Non, non, c'est pathétique.
Mais il y a de quoi de le fun
d'écouter des postes de Christian Rock.
Oui.
Ben écoute, moi, tu sais,
ça fait longtemps que j'ai pas eu la chance,
surtout cette année.
Le fun drôle, tu sais.
Oui, oui, oui.
C'est comme rire.
C'est être un bully de quelqu'un
tout seul dans ton char.
Tu bullies ta radio.
Ce pays-là me fascine.
Je fais des road trips souvent.
Le plus gros road trip que j'ai fait, c'est partir de Montréal
pour aller voir une game de football dans l'Oklahoma.
J'ai arrêté en chemin. Je suis arrivé à Pittsburgh,
je suis arrivé à Kansas City.
C'est surréaliste
le degré de changement.
C'est fou!
Les côtes, mettons, New York,
elle est, puis après, Oklahoma.
Ah non, c'est pas la même année.
C'est pas la même pays.
En Colombie-Britannique, puis les gens du Manitoba,
puis les Maritimes, puis nous autres,
oui, on n'est pas pareils, mais tu peux facilement nous dire,
ah, t'es vraiment Canadien.
Mais le gars d'Oklahoma, il n'a rien en commun
avec le gars de New York.
Mais tu sais, quand tu regardes la manière
que les Américains sont là, moi, je pense
que la seule solution pour eux autres,
c'est de devenir trois, quatre pays.
Mais je n'arrive pas à dire ça. Je suis tellement d'accord
avec toi. Oui, c'est bien du monde qui devrait
se séparer sur eux autres.
On s'entend, mettons, Californie
peut être un pays tout seul.
Californie, Nouvelle-Angleterre,
le Bible Belt.
Puis Texas.
Le milieu, ils s'arrangeront.
Oui, c'est ça.
Puis les Dakotas, ils adopteront.
On fera pousser du pot.
Bon.
Je veux aller avec
des questions Yann
il doit y avoir bien des questions
dernier épisode j'ai oublié de faire ça
vu que je suis plus habitué
il y en a pour Max
il y en a pour les deux
il y a
Bono qui demande
Maxime quel a été le plus gros montant
d'argent que tu as dépensé pour une soirée
de drogue-alcool?
Pas tant que ça.
En fait, parce que c'était pas la bonne période
de ma carrière.
C'est ça, c'est ça.
Il a demandé
à un joueur de hockey,
as-tu de la poudre?
Tu ne vas pas être sûr que je rencontrais
un joueur de hockey.
Non, parce que
même un peu avant la coke
quand je sortais le deuxième show
ça a pas sorti comme je voulais
ça a commencé à dégringoler
la vie et la carrière allaient mal
financièrement aussi
ce qui m'a probablement sauvé
c'est justement qu'à l'époque
financièrement ça allait pas bien
sinon ça aurait été un désastre.
C'est sûr.
La plus grosse dérape,
je pense, c'est avec elle, puis sa mère,
puis M en Italie,
dans un restaurant, 450 piastres
sur eau.
C'est une dérape de bouffe.
Ils ont bu comme ça, pas de bon sens.
Non, ça n'a jamais été...
Tu ne suffis pas 8 grammes à une soirée,
tu comprends-tu?
Moi, je n'ai jamais pris de poudre.
Ça coûte combien?
Dans mon cas,
c'était 50 piastres une demi, je pense.
Ça, c'est une affaire, moi,
puis une demi, c'est un demi gramme?
Oui.
Moi, c'est quelque chose qui me fascine,
mettons, du monde de la coke,
c'est que tous les coqués se reconnaissent
entre eux autres. Si tu ne fais pas de poudre,
tu disais,
tu apprends que tu as un problème en dernier,
mais quand tu ne fais pas de poudre,
moi, j'ai appris que tu avais un problème de coke
quand j'ai lu ton livre.
Ou avant ça, quand tu te voyais
en entrevue, dire que
tu étais clean, parce que
vu que je ne faisais pas de poudre, tu m'as jamais
embarqué dans ce côté-là.
Je me suis caché, moi.
Moi, la poudre, tu sais, fumer des battes, je peux te nommer
50 humoristes avec qui j'ai fumé des battes.
La poudre, 3-4.
Mais c'est parce que t'es pas
fier de faire comme, hey,
t'es dedans. Non, mais tristement, je sais que c'est revenu
un peu à la mode.
Dans les dernières années, il y a eu bien du humorisme sur la poudre.
Mais moi, je me cachais.
Moi, quand j'ai commencé, quand je suis allé au Centre de l'Encore Mier,
parce que moi, j'ai fait de l'externe, on l'appelle.
J'allais voir une intervenante une fois par semaine.
Moi, je voulais comprendre pourquoi je consommais.
Comme j'ai dit en gag, je ne voulais pas faire de meeting parce que je suis un artiste.
Si ça ne parle pas de moi, je n'ai pas d'intérêt,
donc je veux que ça reste sur moi tout le long
et il y a un fond de vérité là-dedans
mais
et
je me souviens elle m'avait dit
c'est quoi le pourcentage du temps
que tu consommes tu sors de la maison je disais 80%
voyons donc
parce que tu sais la coke c'est une drogue
en plus la coke c'est pas une
je m'achetais de la poudre
je prenais une coupe de verre je m'achetais de la poudre. Je prenais une coupe de verre, je m'achetais de la poudre.
Comme je savais que j'avais de la poudre,
je voulais rentrer à la maison pas sous
parce que je voulais pas me faire pogner.
Puis évidemment, n'importe qui qui a pris de la coke,
il n'y a rien de plus désagréable que,
quand t'es sur la poudre, d'être avec quelqu'un
qui est aussi sur la poudre.
C'est vrai?
C'est le genre le plus désagréable.
Essaye de placer un mot, c'est impossible.
Tu penses que j'interromps sobre?
Tu m'as jamais vu
sur la poudre.
C'est un monologue
dans le fond.
Puis le stand-up,
tu sais,
faire du stand-up
sur la poudre,
ça...
Une fois.
Ah!
Oui.
Mais tu dois être
trop spédé.
Non, en fait...
Non, tu calcules pas
bien tes affaires, non?
Non, c'était...
C'était la première année
que Éric Lapointe faisait sa tournée
du temps des fêtes.
OK.
C'est une belle place, comment c'est?
Non, mais ce n'est pas pour ça.
Ça n'a même pas aucun rapport avec Éric.
Évidemment, on avait brossé.
Je n'avais jamais vu autant de parties.
Le mythique, on a un plancher complet d'un hôtel, j'avais jamais vu que ça.
On vit pas ça en humour.
Mais là, c'était vraiment...
Tout le monde était à sa brosse, tout le monde avait consommé.
Moi, j'ouvrais le show. Le lendemain,
j'étais...
Le lendemain de veille, peu fonctionnel, puis rien de plus dégueulasse
que monter sur scène où tu es
mort en dedans.
J'avais consommé
juste pour me remettre droit.
Et tout le long, il fallait que je fasse une demi-heure,
je pense, à l'époque.
C'est long, tu dis, tabarnak.
Puis devant une crowd qui sont là
pour entendre Bob Epin.
Oui, oui.
Ça passait bien. Parce que souvent, quand tu fais de l'humour
avant un show de musique, tu ne dis pas toujours,
mais tout le long, c'est genre, ils savent, ça paraît.
Ils savent, ça paraît.
Puis eux autres, dans le public, sont comme, ils savent, ça paraît, ils savent, ça paraît, ils savent, ça paraît. Ah c'est ça.
Puis eux autres dans le public sont comme ils savent, ça paraît, ils savent, ils savent.
Fait que mais non, ça par exemple, non tu sais comme j'ai mes fêtes de galas.
Mais ton Delivery par exemple, ce show-là, il était-tu off ou tu as l'impression que ça manque?
Je sais pas, il sait plus il ne s'en rappelle pas mais tu sais comme les gars-là
juste pour rire
tu sais
j'ai déjà
tu sais des fois
j'allais par exemple
mettons on allait
au super avec un gars-là
ou tu sais
je vais prendre
une coupe de verre de vin
juste pour avoir
ce petit feeling-là
mais tu sais
ce n'est pas arrivé
si souvent que ça
à part
vers la fin
quand ça allait mal
dans les shows
dans les bars
tu sais
j'étais découragé
d'être là
pendant tout
la gang
c'était dans les théâtres
je suis en train
de survivre
dans un bar à poudre c'était dur pour lé d'être là. Pendant tout, la gang était dans le théâtre. Je suis en train de survivre dans un bar à poudre.
C'était dur pour l'ego.
Là, oui.
Mais en même temps, c'est aussi une affaire
qui m'a sauvé.
J'ai joué dans des endroits
dégueulasses.
J'ai joué dans des endroits où ça en faisait
devant moi.
Il y a eu quand même des soirs magiques
où il y a eu des shows fun dans des endroits tout croches.
Puis ce rire...
Je suis rentré tantôt, j'ai vu le monde ici.
Qui en a l'air de s'y aller me chercher?
Quand on dit qu'on s'ennuie, les gens font
« Ah, l'artiste qui fait sa belle France! »
Quand ça a réouvert ici, j'ai arrêté le 11 mars.
Le premier show que j'ai fait, c'est le 5 juillet ici.
Il y avait 35 personnes. Je me souviens, il n'y avaitens il y avait pas aucun puis la rock en haut qui riait de moi parce que les autres ils avaient fait une coute moi c'était mon premier puis les autres ils en avaient fait 3 4 5 je sais pas quoi
j'étais nerveux comme un gars là puis quand je suis arrivé ici puis que j'ai entendu 40 personnes
rires ça est venu me chier ça aussi c'est une affaire qui m'a aidé parce que même si je
jouais pas dans les conditions...
Dans tous les conditions.
Des stages plus petits que ça.
Du son de marde, du feedback.
Mais les soirs,
il y avait quand même cette espèce de belle communion-là entre moi et le public.
Ça me rappelait...
Je suis en train de fucker l'affaire que j'aimais plus au monde.
Faire ça.
À un moment donné, ça a été...
Je me disais, je ne peux pas croire que ça va finir demain.
Fait qu'on a eu
cinq conversations pour une question.
Non, mais c'est parfait.
Chris, comment tu peux me roster après l'affaire?
Y a-tu
une autre question?
Peut-être que je commençais à parler à mon livre.
On n'avait pas cette édition-là.
Je me suis étonnée. Je me souviens.
Pose-nous une question.
T'écrivais-tu quand t'étais...
Pose une question, Olivia.
Il demande si ton père écrivait-tu
quand il était gelé.
Il y a du monde qui veut savoir
comment tu trouves la performance
de ton ami Camille, Big Brother. Camille, c'est ton ami oui oui à jour dans max et léviat c'est un travail
dont même casse-croûte reste oui mais je trouve ça juste tellement drôle puis
c'est de là je pense que papa y a pas eu la piqûre de nous comme qu'on le fasse
parce qu'il tient camille alphée l' nous, avec, mais je ne suis pas autant religieusement
que lui, par exemple. Je n'ai pas écouté
la semaine dernière, je ne savais même pas c'était qui qui partait,
puis là, j'ai été stoulée par les réseaux sociaux,
mais elle est bonne, quand même, mais c'est la plus jeune.
J'ai trop fort d'être la plus jeune.
Moi, je me sentirais un peu intimidée, sans joke.
Pas sûr.
Tu vois que c'est une petite bosse des becas.
Ah oui, bien oui, Camille, c'est une bosse des becas.
Elle contrôle tout le monde.
Imagine, tu sais, souvent, tu sais,
là, je vais sonner comme un vieux bonhomme,
mais d'habitude, quand tu es jeune,
tu n'as pas la confiance de l'idée du monde
deux fois ton âge.
Puis elle, tu sais...
Oh non, elle n'a pas peur de ça.
Elle n'a vraiment pas peur.
Mais je te dirais que toute notre gang de comédiens de notre âge,
on est assez bassi.
Je vois pourquoi.
Je regarde tout le monde et je suis comme,
ils ont un pied à terre et ils n'ont pas peur de s'assumer.
Es-tu les comédiens de votre âge ou les comédiens de Max et Léviat?
Les trois comédiens de Max et Léviat,
dans le fond, Nanun mois puis quand mais c'est toutes les gens notre rouge dans le temps que
qu'on les voyait on était tous on est tous pareils on a de la joie et on a
peur de ça est ce que entre tim et on en show tt tu ben des amis un comédien
oui et puis nan pica mais amies, puis tu le vois même
dans l'évolution de Max et Livia,
notre complicité est tellement
belle, puis ça apparaît, puis ça fait
un meilleur show, je trouve.
Tu les connaissais pas avant? Non, je les connaissais pas
avant, j'avais déjà vu Camille un moment donné,
je me rappelle plus pourquoi, mais tu sais, on n'était pas
amis, puis ça l'a cliqué tout de suite,
les trois, quand on a commencé à tourner,
on avait du fun, puis on rit, puis ça se passe vraiment bieniqué tout de suite les trois quand on a commencé à tourner là on avait du fun puis
on rit puis ça se passe vraiment bien pour vrai même avec avec avec papa puis d'hommes la chimie
entre nous cinq est vraiment le fun c'est drôle mais moi ce qui me fascine de cette génération là
souvent les gens vont dire c'est à cause des réseaux sociaux, ils sont de même, mais
la première journée, la première scène,
la première journée, quand Martin Roy
a dit « Action »,
elle était dedans.
Moi, ça m'a pris une période d'adaptation à jouer Maxime Martin,
ce qui est quand même drôle. Avant les Fêtes,
elle a remplacé Marie-Claude Savard trois jours
à la radio. Moi, le médium de la radio,
ça m'a pris du temps à l'adopter.
Je parle même pas d'en faire, même quand j'allais à l'entrevue, c'était un médium qui me stressait, la radio. Moi, le médium de la radio, ça m'a pris du temps à l'adopter. Je parle même pas d'en faire. Même quand j'allais
en entrevue, c'était un médium
qui me stressait, la radio.
On commence.
OK.
Je veux poser l'insouciance
d'une façon de genre.
Je sais pas comment dire.
Pas l'inconscience, l'insouciance.
C'est pas le mot que je cherche.
Il y a une espèce de lâche-éprise.
L'invité dans le degré de... Mais ça, c'est pas le mot que je cherche, mais il y a une espèce de lâche et prise. L'invité dans le degré de...
Mais ça, c'est une affaire
que nous autres, notre génération,
je sais pas si c'est notre génération au complet,
mais moi, je pense que j'étais pire que toi.
On était une génération
qu'on pognait une confiance
dans une affaire,
puis quand tu nous sortais de notre affaire,
ça nous prenait un petit...
Tu sais, comme mettons, toi puis moi on avait de la confiance
sur scène, les grandes gueules
avaient de la confiance à radio, mais tu mettais
les grandes gueules sur scène, tabarnak
c'est comme Bambi
puis nous autres à radio ou à télé
c'était la même affaire, on était
on dirait à l'époque
on se disait
je peux rien que faire une affaire, puis ça te prenait un bout
avant de réaliser.
Tu pouvais faire plein d'affaires.
À ce temps, vous le savez,
si je peux être comédienne,
je peux être animatrice.
Tu oublies quelque chose.
Ça n'a pas été pareil pour les Morancy,
les Mario Jean, les mascottes de notre génération.
Quand on débarquait de scène,
on se faisait ramasser.
On était tous seuls,
avant que MacLeod arrive, avant que Jeff arriveff arrive on était un 4 5 ans quasiment fait on avait la même affaire on était vulgaire on était
si on était sans n'avait aucune chance de s'expliquer on était invité nulle part
ou à peu près fait qu'ils quand on est invité à quelque part des combats de
photos de la loge puis gar clé c'était stressant
personne ne nous demandait ce qu'on avait fait pendant nos vacances
pourquoi tu es de même?
pourquoi tu fais ci?
moi avec du recul
je me dis que ça devait quasiment
t'aider quand je suis arrivé
parce que moi le monde me disait tout le temps
au moins Maxime Martin
il a du contenu
le monde disait toi tu es vulgaire au moins Maxime il a du contenu, puis là avec du recul monde me disait tout le temps, « Asti, au moins, Maxime Martin, il a du contenu. » Le monde disait, « Asti, toi, t'es vulgaire,
au moins, Maxime, il a du contenu. »
Puis là, avec du recul, je me disais,
« Quand c'est cool pour Maxime que là,
le monde réalisait qu'il avait du contenu,
qu'avant que j'arrive,
il voyait juste comme pourquoi t'es vulgaire. »
Oui, mais moi, ça a été...
Puis je ne sais pas comment c'est arrivé.
En fait, moi, quand j'ai sorti mon premier show,
« Tolérance Zéro », ça a été la surprise de tout le monde j'ai joué 11h le soir
c'était Sophie Moreau qui travaillait juste pour rire. Je te l'ai souvent dit, à ce show là, moi je me rappelle pas si
j'étais là le premier soir je pense que j'étais là le premier soir
puis quand à cette époque-là Lise Dion c'était la grosse grosse vendeuse du
Québec et j'avais vu ton show et je m'étais dit, « Chris, Maxime va vendre comme les Dion. »
C'était tellement bon,
que j'avais capoté.
C'était le show des humoristes,
sauf que...
J'étais produit par Marc Boisleur,
qui a vendu le show à Juste pour rire,
qui était en reconstruction.
Je suis tombé dans deux cracks en même temps.
Moi, ma fête d'aller en France, en plein milieu de ma tournée, j'ai fait de la merde, je vais aller en France. Tout suis tombé dans deux cracks en même temps. Moi, on m'a offert d'aller en France
en plein milieu de ma tournée.
J'ai fait de la merde, je vais aller en France.
Tout a commencé du croche, mais indépendamment de ça...
Guillaume Lepage était venu me voir
le soir de la première
ou en tout cas, j'avais fait comme dix soirs de suite
à la plus belle salle sur le mois de Montréal.
Le cabaret.
Non, le cabaret.
Il était venu me voir en arrière, on jasait,
il a dit, là, n'oublie pas un enfant.
Je vais te mettre ça dans la tête.
Il faisait ça d'une façon constructive
pour me préparer.
Il dit, tu vas ouvrir la porte,
mais ça se peut que tu passes
dedans en dernier.
C'est exactement ce qui est arrivé.
Tu as suivi, tu as toujours été un meilleur vendeur d'étiquettes
que moi.
Tu as roulé ta bosse dans les bars,un bar ça te propulser mais claude est arrivé avec
octan bang quand je suis déjà fait arriver vous m'avez tout torché j'ai
jamais passé même proche de vendre le même de même nombre de tickets que
pensent c'est le problème d'attitude
parce que j'ai vu ce qu'on lui tabarn! C'est le contenu qui m'a nué!
Et comme de fait, moi, j'ai vu présentement depuis cinq ans les plus belles années de ma carrière,
il y a un lien avec le fait que j'ai la tête
un peu plus lucide aussi,
mais je vais te faire une confession ici,
c'est ton show, je suis content d'avoir finalement
repassé cette porte-là que j'ai ouverte.
Il y a beaucoup de fierté. Honnêtement,
sérieusement, puis tu me l'as
souvent dit, tu sais, oui,
il y a une fierté d'avoir ouvert cette porte-là.
Je me rappelle, nous autres,
quand on avait travaillé ensemble,
c'était à French Comedy Basseur,
ce qui était une époque
où tu avais perdu ta confiance.
Et tu sais, la confiance,
ce n'est peut-être pas la chose la plus importante
pour un humoriste,
mais c'est dans le top 1,5.
C'est ton bouclier.
C'est ton bouclier sur 5.
Tu ne t'es pas confiant.
Tu l'avais perdu, puis je suis content
dans les dernières années, tu l'as retrouvé
en plus d'avoir l'expérience.
En fait, j'ai retrouvé juste le fun de tout.
Comme j'ai dit,
je ne suis pas seulement fier d'avoir lancé ma carrière,
mais tout est arrivé en même temps.
J'ai écrit Le jeune de Montréal,
d'avoir Max-Élivia,
d'avoir redécouvert la radio.
Maintenant, d'être capable de vivre ça avec elle,
des fois, j'ai l'impression que la vie a fait bon.
OK, tu as compris.
Voici tes bonbons.
Ce bonheur-là que j'ai construit,
je peux-tu dire que je le tiens serré en tabarnak?
C'est beau, Chris. On va finir avec ça.
C'est une belle phrase. C'est une belle Chris, on va finir avec ça. C'est une belle phrase.
C'est une belle fin.
Merci beaucoup.
Ah, Chris, on vient de réveiller le chien.
Qu'est-ce que j'ai fait, là?
Merci beaucoup.
Merci d'avoir pris de votre temps.
Merci d'avoir été là.
C'était très cool.
Merci à vous autres.
On se revoit très bientôt.
Merci, salut tout le monde.
Du monde! Il y a du bientôt. C'est le fun. Merci, salut tout le monde. Du monde!
Il y a du monde!
C'est bon.
Ah!