Mike Ward Sous Écoute - #314 - André Robitaille et Pierre Ouimet
Episode Date: April 12, 2021Cet épisode est une présentation de Polysleep (https://polysleep.ca), PlanetHoster (https://www.planethoster.com/fr/) et de la Boîte Végane (https://www.laboitevegane.ca/) Dans cet épiso...de de Sous Écoute, Mike reçoit deux complices qui ont longtemps travaillé ensemble. Pierre Ouimet et André Robitaille viennent nous parler des années Vazimolo, Les Mordus, des Bleu Poudre et 100 Limites. -------- Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
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Le podcast de cette semaine est une présentation de Polysleep, La Boîte Vegan et Planet Hoster.
On va commencer par La Boîte Vegan.
La Boîte Vegan, c'est du comfort food préparé avec amour et livré chez vous.
Le menu change à peu près à chaque semaine et ils t'envoient ça n'importe où que tu es au Québec.
Tu peux être à Sept-Îles, tu peux être à Rivière-du-Loup, à Rimouski,
si tu as le goût de manger vegan.
C'est maintenant rendu simple.
C'est de la bouffe qui est bonne en gueule
et bonne pour la santé.
Certaines affaires.
Il y a des affaires que c'est vraiment bon pour la santé.
Il y a d'autres affaires que c'est du Impossible Burger.
Et ce n'est pas bon pour la santé,
mais c'est délicieux.
C'est préparé par amour
par ma blonde,
Marie-Chantal, et par Pierre
Ouimet, qui est mon invité
cette semaine. Et
ils ont d'autres associés et d'autres
employés. LaboideVegan.ca
si tu commandes pour plus
de 85$.
La livraison est gratuite.
Et ce, partout au Québec.
Et Parley Sleep.
Parley Sleep, ça n'a pas à voir avec ma blonde.
Quoique, on dort sur Parley Sleep.
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Roulez dans une boîte.
Quand le lit arrive chez vous, tu t'as pas besoin d'être 22
à t'aider de monter ça dans les marches
puis plier le matelas. C'est super
simple. Tu rouvres la boîte, le matelas
se déroule, il gonfle.
C'est comme de la magie et c'est
vraiment, vraiment, vraiment
confortable. Parler Sleep offre des produits
de qualité supérieure à des prix compétitifs.
Comment ils font ça? Ils ont
décidé de couper le middleman.
Les middlemen, il n'y a pas d'intermédiaire.
C'est eux qui fabriquent leur matelas
et c'est eux qui vendent leur matelas en ligne.
Comme ça, tu ne payes pas le salaire
à 22 personnes qui ont pu rapporter.
Si tu es un client de Paul & Sleep,
tu as 100 nuits d'essai gratuits
pour essayer ton matelas. 100 nuits d'essai gratuits pour essayer ton matelas.
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Si tu n'es pas satisfait, ils vont te rembourser et ils vont même venir chercher le matelas chez vous.
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Je répète, MikeA comme avril 25 et tu as 25 % de rabais.
Finalement, finalement, Planet Hoster.
Planet Hoster, afin de soutenir
l'économie locale, l'économie
québécoise, Planet Hoster est fier de
vous présenter trois agences
web à succès.
Planet Hoster font ça des fois, ils payent tellement
de pubs sur sous-écoute. Des fois, ils font
« Hey, au lieu d'une pub, on va faire tirer
un voyage, on va faire
tirer de la bière, ils ont fait
tirer du café, ils font tirer plein d'affaires.
Là, ils font tirer des pubs,
dans le fond.
Premièrement, Mediavar.
Mediavar vous offre un super
car lisse que ce soit.
Une chance que Mediavar
n'a pas payé pour cette pub-là.
Sinon, ils seraient comme tabarnak, c'est bien mauvais
ce petit gros colon là.
Je vais repartir.
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des outils de gestion et de développement d'applications web,
d'IVAR.
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Je répète, mediavar.ca. Je ne sais pas pourquoi j'ai dit www.mediavar.ca. Je répète, mediavar.ca.
Je ne sais pas pourquoi j'ai dit www.
Ça a l'air à se toucher dans les années 70.
Un peu plus, si je faisais l'adresse,
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Finalement, 13.pro.
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fier d'encourager les entreprises d'ici.
Merci beaucoup pour ça, Planet Hostel.
Merci beaucoup pour les services que vous offrez.
Merci pour les humains que vous êtes.
Merci à Pauly Sleep et merci à la boîte vegan.
Puis merci à vous autres aussi.
Tant qu'à être un remerciement,
Chris, on dirait que j'ai gagné un Oscar.
Merci, merci, merci.
Bon podcast, tout le monde.
Bon podcast tout le monde En direct du Bordel Comédie Club
à Montréal, voici Mike Ward
sous écoute
Merci beaucoup
Merci beaucoup
Bienvenue
à Mike Ward sous écoute
Je suis très content
d'être de retour cette semaine.
Moi,
j'ai eu, en fin de semaine, ça a été
mes premiers shows et
je veux remercier
le monde de la ville, l'abbé.
C'était hallucinant. Puis, je l'avais mentionné
sur mon Twitter.
Vu que ça faisait longtemps,
je n'avais pas fait un vrai show, j'avais
juste tweeté « Merci l'abbé », mais tout le monde pensait que je remerciais le magasin.
Je veux juste dire « Merci la ville ». J'avais des commentaires, le monde était comme « C'est
bien weird ça ». En plus, c'est comme une mauvaise pub pour l'abbé.
Je disais pas merci, pourquoi?
C'est comme si je faisais juste
tweeter « Bravo, Zellers! »
Tout le monde, hein?
L'abbé... Yann, ça existe ça encore,
le magasin de l'abbé?
Je sais pas. C'est comme la source, ça.
C'est en faillite
une année sur deux.
Mais tu sais, ils ont fait tellement d'argent, la baie, à l'époque,
que je pense qu'ils sont corrects pour encore un autre quatre mois.
Je ne sais pas.
Je sais qu'on avait un proche de chez nous.
Il a fermé.
En fait, je n'ai pas mémoire d'avoir vu ça.
Oui, ça existe encore.
Moi, j'aimais bien ça.
Moi, maman, quand j'étais petit, c'était une fan
du Sears. Puis moi, j'haïssais
le Sears. Moi, j'étais un fan
du Labé. Puis avec du recul,
c'était le même colis de magasin.
J'avais aucune
d'humeur. Ta mère, t'habillais-tu
avec le Sears? Ma mère m'habillait.
Ma mère avait le catalogue.
Puis là, t'arrivais en septembre à l'école
la première journée. Là, je décidais, j'étais comme,
je veux ces pantalons-là,
cette chandail-là, cette chandail-là.
Elle, elle ne commandait pas du catalogue.
Elle allait en magasin,
puis elle achetait du linge
qui était la même couleur que le linge
que j'avais choisi.
Tu sais, fait que si, mettons,
je veux des lévers,
il faut que ça soit des lévers,
je veux absolument des lévers,
c'est parfait,
tiens, il y a des tough skin puis c'était
c'était tout le temps un désastre
moi, nous autres, on restait
en Abitibi, puis le Sears
c'était un comptoir, tu commandais dans le catalogue
puis après ça, tu allais chercher ça
au comptoir
puis ma mère faisait tout le temps ça l'été
pour nous habiller pour l'école
puis là, j'arrivais, première journée d'école, tout le monde
était habillé pareil, tout le monde était habillé pareil
moi c'est une affaire qui me fait capoter
de Sears, eux autres ils avaient déjà
l'infrastructure pour
devenir Amazon
tu sais mettons Chris, il avait déjà les comptoirs
Sears, quand le
quand l'internet est arrivé
il aurait dû faire, ok Chris
fuck le catalogue, on met tout ça online. »
Mais eux autres ont fait « Non, non, non. Internet, c'est une vague. Asti, catalogue, c'est tout pour rester. »
Moi, en plus, j'avais acheté mon frigidaire d'un Sears juste avant qu'il ferme.
Mon dernier frigidaire, j'ai acheté.
Puis le vendeur,
il n'arrêtait pas de me dire… Tu sais, j'étais le seul dans le magasin. Il y avait comme 108
employés. Ça crée un gros, gros, gros magasin. Puis là, je lui disais, j'étais comme, vous allez
fermer bientôt, hein? Puis il était comme, non, non, non, le Sears a tellement d'argent,
on ne fermera jamais. Puis je pense, j'étais dans le parking, puis déjà,
il y avait quelqu'un qui dévissait la pancarte.
Mais, oui, c'est ça.
Je m'ennuie de...
Moi, je vais présenter
les invités, mais il va falloir parler
de distribution conservatoire.
Avec mes invités.
Mes invités,
c'est, moi là,
quelque chose qui me rend surexcité,
surtout en vieillissant, c'est quand, tu sais,
avant, on parlait en arrière,
les deux gars sont allés
à l'école secondaire dans mon quartier
quand j'étais jeune. Il y en a un
qui c'est sa première fois à l'émission.
L'autre, il est venu,
souvent, c'était le
remplaçant de yann jusqu'à temps qu'ils tombent en bas des marches
mesdames et messieurs voici andré ravitaille et pierre wimais
Merci beaucoup d'être là.
Merci, André.
Merci de l'invitation.
Salut tout le monde.
Salut tout le monde.
Yeah.
Promis de ça, je pense.
Merci, Pierre.
Merci à toi.
Yes.
Tu vas faire un petit refill.
Oui, faire un petit refill. J'aimerais ça qu'on parle de Sears encore.
Oui.
Oui.
Parce que moi, j'ai quelque chose à te dire.
J'ai été le clown de Sears.
Non!
Tu n'as jamais su ça, toi?
Je travaillais.
Tu étais le...
Oui.
Fait que tu allais au Sears
de Place Laurier.
Ça, c'est triste.
OK.
Non, je faisais le clown
avec un de mes chums.
OK.
Mais je travaillais.
J'étais le clown officiel
de Sears.
Oui.
On faisait des numéros
dans le magasin.
Mais c'était quoi?
Sears avait un clown?
Oh, ta gueule! Non,in. Mais c'était quoi? Sears avait un clown. Oh, ta gueule.
Non, mais...
Mais c'était Chris.
Moi, ta soeur, j'ai été la mascotte de Yellow.
Ah, c'est-tu vrai?
T'étais-tu habillé dans Ironing Shoes?
Non, j'étais Charlie Chaplin.
Pour vrai?
Ben, OK.
Pour vrai?
Mais moi, je me maquillais assis sur une boîte de carton dans le backstore,
puis là, je m'en allais dans le magasin puis je jouais des tours aux gens.
C'est ça que je faisais.
T'étais-tu déguisé en...
Déguisé, tu dis, j'en avais ça, des peines.
Du blanc puis du rouge.
Un clown comme tu imagines, clown cliché.
Asti, ça doit être désagréable.
Quand t'achètes des pantalons
puis t'as un clown qui t'y aise.
Tu sais ce que je faisais?
Les racks ronds de manteau.
Je me mettais dans le milieu. l'âge de les madames chercher le
manteau je vais venir la jambe ou des fois je faisais le fixe le plus approche et je
savais bonjour et le sens à l'effet sérieux qui nous payait pour faire ça à peu près 100 la semaine dernière je te parle ah ouais le COVID a frappé
le Joe Viz
il s'est masqué même
ça serait fou ça
tu serais malade
un ministre avec un masque
non c'est ça
t'avais quoi t'avais genre 16-17 ans
peut-être
non plus vieux que ça même c'est ça qui est triste
non mais c'est une job pendant 2 ans ah mais ça c'est drôle parce qu'à un moment donné il y avait installé des
fêtes avec vous êtes des deux barres assez compliqué mais c'est pour ça je m'appuie mais
pas au milieu vu que je pogne un torticolis sur des bouts de la tête mais c'est le temps des
fêtes ok fait qu'il ya le père noël dans le milieu du mailï. Et puis, il y a la Fille des Étoiles. Puis nous, on est chez Sears.
Puis on est deux clowns. Un de mes chums, Martin,
que je salue. Et puis,
on n'a pas le droit d'aller dans le maï. Il faut rester chez Sears.
Quand ils nous disent qu'ils n'ont pas le droit,
c'est qu'on a le goût d'y aller.
Et on trouvait la Fille des Étoiles cute.
On est allé faire les clowns dans le maï
autour du Père Noël.
Puis moi, je faisais le clown-clown.
J'ai fini à 6
super noël à faire le rire les faire rire les gens et j'ai le père noël à
l'oreille qui me fait ton souhait qu'on laisse ton souhait qu'on laisse
quand un père noël de par demain et toute ta vie
ton souhait qu'on laisse moi j'étais assis tu Tu es, gna, gna, gna. On voulait cruiser la madame. Ça n'a pas marché.
Puis toi, Pierre, Charlie Chaplin, d'un yellow.
Ça, marketing dégueulasse de la part de yellow.
Dégueulasse, premièrement.
Charlie Chaplin, il est reconnu comme un gars avec des souliers tous décollisés.
De pauvre.
Des souliers de pauvre.
C'est un itinérant.
Oui, on est un magasin de souliers.
Qu'est-ce qu'on prend?
Charlie Chaplin.
Un esti pau pauvres.
C'était bizarre. Je faisais ça dans la province au complet.
Oh, tu faisais une petite tournée?
Quand ils ouvraient, mettons,
un Yellow au lac Saint-Jean,
je partais avec un représentant.
J'avais 16 ou 18 ans.
Mais tu faisais quoi?
Tu marchais dans le magasin de même?
Non, je faisais l'automate.
Ah, tu étais comme un robot Charlie Chaplin.
Oui.
C'est un méchant concept.
Je partais avec un représentant yellow,
un gérant de yellow,
puis là, il me crissait dans une chambre d'hôtel minable,
puis c'était à quatre jours.
C'était le mercredi, jeudi, vendredi,
jeudi, vendredi, 9 à 9.
Tabarnak!
Je dis que c'était long.
Puis samedi, 9 à 5,
puis j'avais un taux que c'est d'eau.
C'était bizarre.
C'était à se coller?
Non, au crayon.
Mais pour vrai, tu faisais quoi?
Je me mettais devant le magasin
puis je figeais de même.
Mais pourquoi qu'ils n'achetaient pas
une statue de Charlie Chaplin?
Parce que même les statues avaient dit non.
Ah!
Mais pour vrai, c'était payant. C aurait été moins cher. Parce que même les statues avaient dit non. Mais pour vrai,
c'était payant.
C'était comme tout.
C'était genre 100 ou 125 piastres
par jour.
Fait que moi,
j'étais comme,
yes, je partais quatre jours,
je faisais 400 piastres.
J'étais comme,
je suis riche.
Ah oui, surtout quand t'es jeune.
Ben, calisse, oui.
J'ai des belles jobs d'étudiant.
Il me payait cash.
Mais c'était absurde
parce qu'il y a du monde
qui essaie de me faire bouger.
Tu sais, quand tu fais ça, tout le monde essaie de te faire bouger. Ah oui, ben oui. Crisser un doigt dans l'oeil, des aff absurde. Il y a du monde qui essaie de me faire bouger.
Quand tu fais ça, tout le monde essaie de te faire bouger.
Crisser un doigt dans l'oeil, les affaires de même.
Il y en a un qui m'avait un coup de talon sur le pied
pour me faire bouger.
J'ai donné une claque dans la face.
Un coup de canne.
J'ai donné une claque dans la face.
Pour vrai?
J'ai fait la partie toute seule.
J'ai fait « Aïe, aïe, aïe, c'est pas une claque, c'est aïe. »
J'ai fait « Voyons, si tu fais là. »
« Je vais le faire bouger. »
Mais tu sais,
de te frapper,
tu sais,
lui, en plus,
c'est pas comme,
mettons,
les gardiens devant,
mettons,
Buckingham,
tu sais,
ou à la Citadelle de Québec.
Oui,
tu sais qu'ils n'ont pas
le droit de bouger.
S'ils bougent,
ils perdent leur job.
Ben oui.
Mais moi,
voir un Charlie Chaplin, je ferais pas, je vais lui coller un coup de pied dans le pied. Il n'ont pas le droit de bouger. S'ils bougent, ils perdent leur job. Mais moi, voir un Charlie Chaplin, je ne ferais pas.
Je vais lui coller un coup de pied dans le pied.
Il n'a pas le droit de bouger, sinon il va perdre sa carrière.
Ça n'a pas de sens.
Gros pas de jugement.
Mais moi, ce que je trouvais bien tough,
ce n'est pas vrai, c'était le chemin tout le temps
avec le gérant de Yellow en auto.
C'est-tu tout le temps le même ou tu en avais un nouveau à chaque semaine?
C'était le même.
Lui, c'était comme un superviseur des Yellow qui ouvrait,
puis il rentrait, puis il faisait des briefings le matin aux employés
parce que c'était des nouveaux Yellow.
Là, il disait, là, aujourd'hui, il faut qu'on sorte de la chaussure.
C'était des briefings de marde.
Il faut qu'on sorte de la chaussure.
Oui!
T'as un vernaque que c'est de base.
Ah, ben, tu sais!
Il y en a un qui prenait des notes.
Sortir de la chaussure.
Moi, déjà...
Déjà, au départ, un magasin qui s'appelle Jaune.
Jaune, ben oui.
Puis il fallait qu'ils vendent des produits.
Ils mettaient de la pression, là,
que le Christ, pour, tu sais,
je sais pas quoi, les affaires pour la cuire,
ces affaires-là, là.
Puis ils mettaient de la pression.
OK, le petit produit après, là,
qu'ils veulent vendre.
Oui, oui, tu sais, qu'ils vendent absolument.
Puis hier, on a passé vendu de patente de spray
il disait tout le temps
c'est ça, il faut qu'on sorte de la chaussure
aujourd'hui
pour toi c'était ton bout de plate
faire la route avec lui
mais imagine pour lui
tu te dis j'ai réussi
sur le gérant
sur ta région là
je fais 6 heures de route avec un Charlie Chaplin qui bouge pas J'ai réussi sur le gérant de cette région-là.
Je fais six heures de route avec un Charlie Chaplin qui ne bouge pas.
Puis qui ne s'intéresse pas à moi.
Puis qui a dit oui à 100 piastres.
Mais oui.
Mais lui, il dormait-tu à un même hôtel que toi?
Oui, mais pas dans la même chambre.
Moi, c'est ça que j'avais dit.
Parce qu'au début, il disait, on va dormir dans la même chambre.
J'avais fait, ça, c'est non.
OK.
Là, le bonhomme, je ne te connais pas.
Puis moi, souvent, quand j'arrive,
quand j'enlève mon costume de tuxedo,
je vais être tout seul. T'es tout heureux, luisant, puis jeune.
Oui, puis je vais écouter « Bleu nuit ».
Je ne savais pas que tu avais fait ça.
Oui, j'ai fait ça.
Vous autres, vous êtes...
Les deux, vous avez la même âge, vous avez été à la même é. Ben oui, j'ai fait ça. Vous autres, vous êtes... Tu sais, les deux, vous avez...
Vous avez la même âge et été à la même école secondaire.
Oui.
Mais pas en même temps.
Non, on s'est juste croisés, c'est ça qu'on comprend.
Pis au cégep.
On s'est croisés.
OK.
Cégep Limoilou.
Limoilou, oui.
Oui.
Exact.
On était des tenants du cégep Limoilou.
Et moi, j'étais tenant.
Toi, t'étais tenant.
Moi, j'étais épais.
Fait que c'était un beau mix, là.
Vous étiez en quoi?
Ben, sais-tu quoi? Moi, C'est bizarre parce que je me suis...
Je suis allé voir en secondaire 5.
Je ne savais pas quoi faire pour aller au cégep.
Je suis allé voir un orienteur.
Il m'a aligné en l'ennemi.
Tu ne savais pas comment faire pour aller au cégep?
Non, mais je ne savais pas en quoi aller au cégep.
Là, il y a du toit.
Toit, c'est yellow. Il faut sortir des chaussures.
Je ne savais pas en quoi aller.
J'étais tout mêlé.
Je vais voir un orienteur,
puis il me fait « administration ».
Ah oui?
Chris, je ne sais pas compter 4 plus 7.
Ça me prend une calculatrice.
J'ai fait une session,
puis à la fin de la session,
je suis allé au secrétariat,
puis je me désinscris.
Ce que j'ai fait, c'est que je suis allé voir
toutes les matières que moi, je voulais apprendre, des profs, puis j'ai été autodidacte pendant j'ai fait c'est que je suis allé voir toutes les matières que moi je voulais apprendre des profs puis j'ai tout au
didac pendant deux ans au cgep moelleux ok je faisais l'horaire que je voulais
pas courir toi autodidacte et toutes les profs avaient dit oui j'avais dit je
dérangerai pas je vais faire des travaux des fois tu avais tu découvert que moi
je me suis même cinéma je pense cinéma àu est ce qu'avec la nation le prof il est à roues oui serge est
là c'est l'impro esti qui était bon lui oui alors moi j'étais en communication
ok c'est pour ça que le jeu les doublons c'est l'heure est arrivé dans mon
département oui et ce département n'existe plus c'est le plus mon nom il
était super dynamique à l'époque il était mal à pieds communication mais
c'était large le tion faisait radio théâtre cinéma journaux mais c'était
cool c'était cool. On faisait radio, théâtre, cinéma, journaux, mais c'était cool.
C'était bon.
C'était cool.
Puis, les profs étaient excellents.
Marc Nourreau, Sylvie Jacques, Serge Palacio.
Trois personnes très importantes dans mon parcours que j'embrasse encore aujourd'hui.
Je me souviens aucunement des noms.
Moi, ça m'a marqué.
Moi aussi, mais je n'ai pas de mémoire de nom.
Oui, toi comme toi, c'est... Charlie Chaplin!
Quand t'as fini le cégep de Limoilou,
t'es-tu déménagé tout de suite à Montréal ou t'as travaillé à Québec au début?
Ouais, moi, après le cégep,
faut pas que je me trompe,
j'ai essayé de rentrer au conservatoire de Québec,
en théâtre.
J'ai été refusé.
Mais j'ai fait le stage.
Ça fait que ça, ça m'a bien encouragé.
J'ai fait, OK, c'est de quoi l'intéressant?
J'avais jamais appris un texte que j'avais pas le stage. Ça m'a bien encouragé. J'ai fait « Ok, c'est de quoi d'intéressant? » Je n'avais jamais appris un texte que je n'avais pas écrit.
Je faisais des sketchs dans mon village, je faisais du théâtre à la polyvalente.
Au cégep, je faisais un peu de théâtre, je faisais plus de sport.
Ton village, c'est Sainte-Catherine?
Sainte-Catherine de la Jardin-Cartier. Aujourd'hui, ça s'appelle, qui est plus une ville aujourd'hui, mais à l'époque, c'était plus petit.
Là, il y a une copine qui me dit « Ve veux-tu me donner la réplique pour le conservatoire?
Je dis, c'est quoi ça, un conservatoire?
Fait que là, je me suis inscrit, étant donné que je donnais la réplique, et ils m'ont pris pour le stage.
OK.
Et ils m'ont refusé après.
Fait que là, à partir de là, j'avais la piqûre, je dis, OK, il faut que je rentre dans une école.
Ils m'ont refusé la deuxième année.
Et troisième année, là, j'ai fait, OK, je vais lâcher Québec, je vais m'en aller à Montréal.
Troisième année, j'ai été accepté aux deux écoles.
Fait que c'est comme ça que j'ai
déménagé fait que je déménageais assez tard de québec et je suis resté chez mes
parents assez longtemps moi jusqu'à 22 ans je pense parce que c'était tu
t'achètes un char ou tu prends un appart quand tu vivais dans ce coin là puis
moi j'ai eu une auto assez vite fait que j'étais le gars qui donnait le livre à
tout le monde j'avais du monde dans le coffre du char
et puis c'est ça fait que c'est j Jep, Limoilou, Université Laval.
Parce que pendant ce temps-là, j'allais à l'école, j'allais à l'université.
T'étudiais-tu en communication à Laval aussi?
À Laval, j'ai fait un certificat en théâtre et un certificat en cinéma.
Mais j'ai un peu lâché le certificat de cinéma parce que je faisais beaucoup de suppléances dans des écoles primaires.
Et j'étais appelé à en faire de plus en plus.
Ça m'intéressait.
J'ai lâché un peu l'université pendant que je préparais mes auditions
puis je donnais des des coups il ya des bains j'allais dire des petits culs mais
là c'est rendu des petits culs de j'ai jamais fallu voir le bruit de qui t'ont
eu comme à berger berger particulièrement j'en ai fait longtemps
puis j'ai remplacé une prof qui avait je sais pas ce qu'elle eu congé de
maternité dépression je sais pas tu es je ne sais pas ce qu'elle a eu, congé de maternité, dépression, je ne sais pas,
quelque chose qui a fait qu'elle s'est absentée tous les mois qui restaient, et je suis devenu titulaire en deuxième année.
J'ai donné des cours, j'ai fait beaucoup de suppléances en maternelle aussi.
Ça, c'est drôle, tu attaches des souliers, tu mouches des nez, puis tu montres des couleurs, puis tu montres des animaux.
C'est beau à faire, j'aurais aimé faire ça, être prof de primaire, ou en tout cas polyvalente peut-être. Mais là, j'ai été accepté aux écoles de théâtre, j'ai déménagé à Montréal, c'est beau à faire j'aurais aimé faire ça être prof de primaire ou en tout cas polyvalente peut-être mais là j'ai été accepté aux écoles de théâtre j'ai
déménagé à montréal c'est comme ça puis toi ton but c'était de faire de l'argent
ouais mais ça marche le gars il choisit le théâtre
ça a marché mais ton but vu que tu avais étudié ben tu avais étudié mille affaires
avant le théâtre mais toutes qui ont dans le même tu sais fait toi tu avais étudié mille affaires avant le théâtre, mais toutes dans le même...
Toi, tu te disais-tu,
OK, mon but, c'est d'être plus comédien,
d'être plus animateur, d'être plus producteur,
ou c'était que tu voulais faire de tout?
Bien, c'est oui ou...
En fait, oui, je voulais faire de tout,
mais quand je suis rentré dans l'école de théâtre,
ça s'est concentré sur l'acteur.
Moi, je ne pensais pas être animateur, vraiment pas. dans l'école de théâtre, ça s'est concentré sur l'acteur. Moi, je ne pensais pas être animateur.
Vraiment pas.
À l'école de théâtre, ça allait bien,
j'avais du fun, puis j'étais un acteur très théâtre.
Shakespeare, puis en haut, et par là.
J'en ai fait beaucoup en sortant de l'école.
Puis ce que je fais aujourd'hui, c'est encore ça.
J'ai joué au théâtre en fin de semaine, puis j'anime
les enfants de la télé, ou j'anime la radio,
ou je ne sais pas quoi.
Oui, madame, c'est moi, Véronique Cloutier.
Il est comme elle, Louis-Marie.
Il est certes.
Fait que c'est ça.
Depuis que je suis sorti de l'école de théâtre,
je fais ce que je fais aujourd'hui.
Je touche du bois, je suis content,
mais j'anime puis je joue.
Fait que les deux affaires marchent encore.
Là, t'as parlé parlé en fin de semaine tu as
parlé de ta pièce de théâtre tu as un show toi et Jean-Michel Anctil que vous avez commencé en fin
de semaine Bécomo-Sethil moi je suis en show à la baie puis tout le monde me disait tu vas être
déstabilisé avec les masses le monde avec des masses dans ça mais aucunement toi tu étais dessus
déstabilisé j'étais nerveux avant parce qu'on se fait beaucoup dire ça.
J'ai fait « Comment ça va aller, la communication? »
On va-tu, c'est niaiseux, bien les entendre.
C'est sûr, c'est juste une petite toile, le masque.
Mais c'est une heure et demie, avoir ça en face.
Ils ont été généreux.
On a trippé. On a trippé bien fort.
Je suis un petit peu romantique,
mais je les entendais crier bravo après le show. Oui,
pour le show, tant mieux, on est bien contents, mais
comme un bravo sur le fait que le théâtre ouvrait.
Il y avait quelque chose de beau là-dedans.
Debout, puis ils criaient « Yeah, bravo! »
Surtout, cette île-là,
on ne se le cachera pas, c'est vraiment
loin de, mettons, vous autres,
vous êtes deux gars de Montréal, c'est vraiment
loin, puis c'est l'hiver,
puis ils sont conscients que c'est l'hiver. Ils sont conscients que
c'est de la grosse route
pour jouer devant
200 quelques personnes dans une salle
de mille.
C'est peut-être nous autres qui sommes loin,
c'est pas eux autres.
Mais t'as raison, on fait du chemin,
puis on y va, mais on est content de le faire.
De toute façon, les zones oranges, à l'époque où on était,
ce week-end-là, ils sont éloignés les zones oranges maintenant sont plus proches mais c'est là les
dates qu'on avait plus on s'en va le bas du fleuve pour le faire mais on tripe jean michel et moi on
tripe fort c'est un beau show on a du fun en esti puis le public l'a bien pris tu sais il fait rire
puis il touche le show vous voyagé avec c'est les sept-îles par exemple c'est les septEst, c'est-il, par exemple? C'est l'Est, c'est-il? Moi, je tripe sur le fleuve.
Moi, j'adore le fleuve.
En plus, tu devrais être gâté par cet île.
Oui. Tu ouvres la fenêtre, tu ouvres les rideaux,
puis tu regardes, puis il y a le fleuve là-bas,
mais en avant, il y a un Walmart.
Après ça, nommez les tous.
Oublie pas le Canadian Tire.
J'ai un grand respect, bravo,
mais les gens en urbanisme, à quoi ils pensent?
Quand tu vas à Rimouski, c'est beau, le fleuve est là,
mais tu as des centres d'achat, c'est le boulevard Tachereau qui est là.
Oui, bien oui.
Écoute, je ne suis pas en train de bâcher sur les villes et les gens qui y vivent,
mais sur les gens qui font l'urbanisme de ça, Simonac. Mais on dirait que la planète au complet est devenue ça.
Moi, je me trouve chanceux.
Les premières fois que je suis allé, mettons, au Moyen-Orient,
c'était avant que Tim Hortons et Burger King arrivent.
Parce que l'année...
Je dis de l'année passée.
Il y a trois ans, je suis allé à Dubaï et à Abu Dhabi.
Je suis allé en Chine.
Puis partout où je regardais, je faisais comme...
Wow, c'est des paysans.
Ah non, il y a un Kentucky.
C'est vraiment pas comme chez...
Ah non, il y a un Starbucks. Moi, je vraiment pas comme chez... Ah non, il y a un Starbucks. »
Moi, je suis allé au Caire pour un tournage,
puis j'avais le Sphinx et les pyramides,
et le Sphinx, il regarde un Burger King.
Ah ouais?
C'est ça, le mystère de la vie, man.
L'humanité a commencé là.
C'est grave de mettre un Burger King devant le Sphinx.
Parce que t'as le désert derrière.
Ils ont préservé, tu sais...
Il est chanceux, il n'y a plus de nez.
Il n'y a plus de nez, Il n'y a plus de nez.
Le nez, il a cassé.
Il est dans un casse-sauce frites.
Il ne se sent pas.
Mais il regarde Burger King.
Ça n'a pas de sens.
Moi, il y a une affaire qui me rendait heureux.
Par exemple, en Chine,
vu qu'ils respectent tellement
les droits d'auteur en Chine,
qu'il y a bien des McDo,
que ce ne sont pas des McDo,
que McDo n'est même pas au courant.
C'est juste qu'ils prennent le logo. Comme il y avait un des McDo. Moi,est pas des McDo, que McDo est même pas au courant. C'est juste, ils prennent le logo.
Tu sais, comme il y avait un des McDo,
moi, je suis pas rentré, mais le gars m'avait dit,
ben, il m'avait montré le McDo
sur Internet, mais c'est le logo du
McDo, il y a Ronald McDonald,
il y a tout, tu rentres et c'est
un restaurant de poulet frit.
Wow!
C'était comme
bombay, c'est un beau, c'est un fuck you. Tu viens se craper leur décor, eux autres vont voler ta copine. des fois en amérique du sud j'ai vu des mécanismes a gagné aussi le télémécanisme dessiné bizarre
mais souvent tu vas en région ça va être des temps bas s' un bar s'appelle le Lucky Luke. T'es comme, je suis pas sûr qu'ils ont le droit d'avoir...
Ah non!
Il y a le Weedon, la ville des Dalton,
je sais pas, dans les cantons d'Est, il y a-tu quelqu'un?
Et là, il y a des Lucky Luke et des Dalton une fois par année.
C'est Weedon, je pense, le nom de la ville.
Oui, Weedon, je pense.
Et là, t'as des Lucky Luke partout. Je sais pas s'ils payent les droits.
Moi, j'avais vu à Thetford Mines
un moment donné, un resto
que c'était écrit « Déjeuner style chez Cora ».
Et il y avait le logo de Cora dans la description.
Ton orange est dessiné de même, mais c'est un peu raté.
« Style chez Cora ».
Mais tu vois qu'au début, le boss ou la boss s'est dit
« On va appeler ça Cora ».
Puis là, son cousin a fait,
non, Chris va te faire un nanko.
Appelle ça Jean chez Cora.
Ou il a essayé, il a magasiné une franchise
et il a fait, ben, il va être trop cher.
Style franchise.
Style franchise.
Style Cora.
Ben, c'est ça.
Aïe, je reviens, moi, au théâtre.
C'est-tu juste au théâtre?
Je pense qu'on a un petit gars qui nous parle, là.
Ben oui.
Ben oui, je suis excité depuis tantôt. On est énervés, hein? Le sais, au théâtre, c'est-tu juste au théâtre... Je pense qu'on a un petit gars qui nous parle, là. Oui, oui, je suis excité depuis tantôt.
On était énervés, hein?
Le bravo au théâtre, c'est-tu juste au théâtre
que bravo, bravo, tu entends plus ça
d'un show bravo?
Ben, toi, tu l'entends aussi.
Tu entends, ben, le mot bravo, tu dis...
Tu sais, le mot bravo existe encore.
Non, non, non.
C'est pas le monde de théâtre qui l'a...
C'est pas ça!
Non, mais tu sais, les applaudissements.
Bravo, bravo!
Non, mais en humour, t'entends jamais le monde crier bravo.
C'est ça.
Puis, tu sais, on dirait que c'est juste...
Oui, au théâtre, mais sérieusement.
Ou tu l'entends à l'orchestre symphonique, genre?
Oui, à l'orchestre symphonique, c'est bravo!
Oui, c'est ça, c'est bravo.
Mais ça me buzzait, tantôt.
Je disais, c'est vrai que c'est juste au théâtre.
Tu sais, dans le show rock, c'est rare que t'entendes bravo. Mais c'est vrai que c'était moi qui cri Mais ça me buzzait tantôt. Je me disais, c'est vrai que c'est juste au théâtre.
Tu sais, dans un show rock, c'est rare que tu entendes bravo. Mais c'est vrai que c'était moi qui criais, mais on l'entend.
Tu sais, au métropolis, tu n'entends pas bravo.
Très bien.
On l'entendait en fin de semaine.
La semaine prochaine, je vais faire attention.
C'est comme une tradition.
Je ne sais pas comment t'expliquer.
Ben, réponds.
Je pense que je vais bo je vois la place quand il
est sur sa voie oui ok ça m'a pas ça m'a pas marqué quand il ya de soi mais c'est
vrai que en humour c'est le monde m'ont dit bravo après quand ça vient d'être
mais c'est pas un tout chantal tu Chantal, tu vas avoir beaucoup de show, toi. Cries-tu bravo à la fin?
C'est un point, non?
Non? OK.
Mais OK.
Fait que veux-tu...
Mais essayez-le, ça fait du bien de crier bravo.
Tu vois, ma question était pas calme.
Non, c'est pas calme.
Non, non, c'est une bonne question.
Mais me semble dans la salle, crier bravo.
Des fois, je le fais, moi, non?
Non, bravo!
Non?
Ben, c'est pas ça.
Ça défoule.
T'as quel âge?
J'ai ton âge.
Aïe, ça, là, c'est vraiment cheap, man. Oui, oui, non, c''est ça que le club se sentait tellement oui on a
aussi lui on n'a pas tué club art est fermé depuis le mois d'octobre fait que le moi j'ai
juste demandé tu as tu j'ai une tonique j'aurais même pas pensé à mener citron
au lime puis le lecq envoyé charles viedu va à côté acheter citron lime mais le dépanneur
à côté c'est ce au citron lime si je pèse fort pense
que ça va se rendre dans le verre sûrement où ça va se craquer mais caméra et caméra on va voir
on va voir que le gars de radio cannes qui présente un web c'est genre d'affaire que j'essaie. Voulez-vous que je l'essaie? Ah oui?
Ben, chez vous, là.
Ça, c'est le genre d'affaire que Sears t'aurait donné
100 piastres pour faire dans le temps.
Oh!
Oh, shit!
C'est un peu bizarre, d'ici là.
Ça fait une grande image.
Ouais, d'ici là, il y a de quoi...
On va dire demain, je pense.
On va dire de quoi de côté, c'est bizarre.
Ah oui?
Ah non, ça marche pas.
Bravo!
Ça...
Ça marche pas.
Bravo!
Et pour vrai,
là, je parle au monde qui écoute,
faites un mime avec ça.
Ah non, non, non!
De juste cadrer jusqu'à là
avec le jet.
Non, oui!
Et Marc,
André trouvait ça long
comme podcast.
Non, il a été bien excité.
Ou André,
il était très content.
Ah oui!
Je vais toujours savoir ça
sur mon Facebook. Ah, yes! vais toujours recevoir ça sur mon Facebook.
Ah, yes. Abusez pas, abusez pas.
Je parlais de guenilles. Maintenant que j'ai fait un dégât,
oui, de moi, t'as-tu
que c'est au choix?
Non, non, non.
Charles va t'amener à une guenille.
C'est drôle parce que
c'est hallucinant le parcours qu'on a.
Moi, j'ai tout manqué, mes affaires, mais toi, tu l'as eu des bouts.
Mais j'ai auditionné au conservatoire à Québec. Et t'as-inant le parcours qu'on a. Moi, j'ai tout manqué mes affaires, mais toi, tu l'as eu des bouts. Mais j'ai auditionné au conservatoire à Québec.
Et as-tu fait le stage?
Bien, même pas.
J'ai fait, il y avait, je me souviens,
il fallait faire un extrait de pièces québécoises
puis un classique.
J'ai fait l'extrait de pièces québécoises.
C'était-tu Slapshot?
Tu as fait la version française de Slapshot.
Je ne m'en rappelle plus pour vrai,
mais je sais que j'avais un Molière à faire après, puis j'étais
tellement nerveux, puis j'étais tellement
nerveux, puis en tabarnak,
l'attitude qu'il y avait, toute la
grande table, la grande salle.
Tu sais, genre, c'est 5-6 personnes
qui faisaient, oui, une grande table, la salle
est trop grande, elle a l'air gros
de même là-dedans, puis ils m'ont
dit, OK, qu'est-ce que tu vas faire comme deuxième extrait?
J'ai dit, je vais prendre la porte.
J'ai pas fait le deuxième extrait.
C'est toi qui as décidé de partir?
Oui, je suis parti. De toute façon, je me rappelais pas de mon texte.
C'était un mois hier, j'avais répété,
j'étais trop nerveux.
Tu sais, moi j'ai jamais vécu ça,
j'ai vécu ça avec l'école de l'humour,
c'est un peu le même pattern, mais vraiment
en moins rough.
Mais je trouve que c'est bon qu'ils font ça
parce que tes premières années
de carrière, c'est que ça.
C'est que ça.
Même si
t'as un beau début de carrière,
t'as quand même du monde
qui te juge.
T'es quand même plus vulnérable qu'en début de carrière.
T'es comme Marie de ton petit village.
Tu fais du Molière.
Trop de peccanard. Je me souvi Moi, j'étais trop pacan de mer, puis trop...
Moi, je me souviens que j'ai auditionné,
comme j'ai dit, trois années de suite,
donc il y a eu des auditions, mais je pense que c'est là,
à Québec, il y en a un, c'est un monsieur,
qui a baillé sonore, là, tu sais.
« Ah! »
C'est pendant que je faisais mon audition.
Puis toi, t'as auditionné devant Denise Gagnon, probablement, aussi.
Elle était fine, elle, par exemple. Toi, c'était autre chose?
Oui, oui.
OK, on la salue mais moi elle était
fine ah oui c'est un monsieur comme je te dis
puis qui était le bâillement sonore t'es pas obligé de faire du genre
complètement discrète mais ta même temps je lis le pis je commençais ma deuxième
c'est pas de ça va pas bien puis tu es conscient puis t'es nerveux tu as chaud
en dessous des bras puis tu bafouille puis tu essaies de faire des preuves
c'est moi aujourd'hui quand je rencontre des débutants, des débuts de quelque chose, je fais attention.
Tu y penses.
De l'avoir vécu, c'est ça aussi que ça fait dans nos carrières.
D'avoir vécu ça, ça teinte.
C'est la première fois que tu rencontres quelqu'un dans le job.
C'est pour ça que je fais de la bouffe aujourd'hui.
Oui.
Je suis bien.
Non, non, mais pour vrai.
Je veux parler parce que tu as la tuque, la boîte vegan,
parce que tu es un des associés à ma blonde dans la boîte vegan.
Ça, ça fait combien de temps que ça existe?
Bien là, on est là.
Ça fait deux mois, un mois et demi?
Quand on est ouvert?
Oui.
Ça fait pas loin de deux mois.
Tu es actionnaire aussi?
Moi, je suis actionnaire aussi.
J'ai juste mis de l'argent vu que
c'est moi j'étais le testeur moi je goûtais à tout ce genre crise est bon je vais mettre
l'argent c'est un bon testeur moi pas pire la blonde et cuisinière aussi ou et femme
mais elle était au début c'était supposé aller faire à manger avec Pierre. Puis à faire manger, mais vu que Pierre, il a travaillé
comme cuisinier pour vrai,
fait qu'il a une rapidité
que ma blonde n'a pas.
Il trouve ça une carotte, lui.
Non, mais il faut sortir du plat.
Moi, c'est ça que j'aime.
C'est comme moi, je cuisine
excessivement vite.
Moi, je vais à chaque matin, puis les meetings,
je suis là, aujourd'hui, on va en sortir des plats.
Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Moi, je vais à chaque matin pour les meetings. Je dis, aujourd'hui, on va en sortir des plats.
Là, je mets un chapeau et je ne bouge pas dans le coin.
Il rentre le matin,
il ne bouge pas
et il fait,
on va en sortir des plats.
Non, mais c'est ça.
Son quatre associés,
mes deux dans la cuisine.
Donc, Pierre.
Puis ma blonde,
c'est plus pour la gestion dans la cuisine. Donc, Pierre... Puis ma blonde, c'est plus pour
la gestion de la cuisine.
Exact, oui.
Puis Pierre,
c'est son esclave.
Puis j'aime ça.
Je suis soumis.
J'ai hâte d'essayer.
Tu m'en as apporté.
Ah, tu vas mettre ça.
Pourquoi tu vas mettre ça?
Le pire,
je vois à quel point ça marche
parce que c'est comme ma blonde
quand j'ai dit,
« Hey, Pierre,
viens à sous-écoute un mardi. »
Au lieu de faire,
« Ah, c'est le fun,
ça va faire de la pub
pour notre business, elle était comme
tabarnak, il sera pas dans la cuisine
non mais je suis allé un matin
j'ai fait une couple d'affaires mais
c'est juste que je vais aller encore plus vite
demain jusqu'à samedi
il a un drôle de parcours
il est dur à suivre, depuis toutes ces années-là
il y a des poches d'air, des affaires que j'ai manquées
dans tes parcours parce que des fois tu vires le capot puis tu fais, ok je fais ça, des affaires que j'ai manquées dans tes parcours. Parce que des fois, tu vires le capot,
puis tu fais, OK, je ne fais plus ça, je fais ça.
Mais j'ai tout le temps aimé ça, faire ça, moi.
Oui, tout le temps.
Mais des fois, j'ai manqué des switches.
Moi, j'ai eu un moment donné, il y a à peu près un an et demi,
tu sais, mettons, moi et Pierre, on se voit souvent.
Je ne l'ai pas vu pendant deux semaines.
Je le revois, puis il m'a dit, je déménage en Gaspésie.
Je me pars à un resto vegan en Gaspésie.
Puis là, j'étais comme, voyons, tabarnak!
Il y a une semaine, on avait tourné de quoi ensemble.
Oui, non, j'ai des bulles dans ma tête comme ça
parce que j'aime ça apprendre, premièrement,
puis j'aime ça faire plein d'affaires.
Il faut que... Je ne peux pas faire...
Mais cuisiner, par exemple,
ça, c'est l'affaire qui est la plus stable dans ma vie.
Pas en restauration.
Là, oui, ça l'est. Mais moi moi je cuisine depuis que j'ai 12 ans, 10-12 ans.
C'est-tu ta mère qui t'a appris à faire à manger?
C'est ma mère qui m'a appris à faire à manger parce que ma mère elle travaillait et elle n'avait pas le temps.
Si tu veux manger du Kraft Dinner, mange-en.
Moi je suis à Écœuré et j'ai commencé à me faire à manger.
Ça fait 40 ans que je cuisine.
Plus que ça, Chris, je sais pas que toi,
en administration, je sais pas compter. J'ai dit
12 ans puis j'ai 56.
Commencer à faire à manger à 12 ans,
ça fait 9 ans. Ça fait
9 ans, c'est ça, j'ai 56.
Mais il faut savoir que c'est un scripteur,
réalisateur, monteur extraordinaire.
Oui, oui, vraiment.
En plus, la radio, télé-radio.
Oui, la radio, c'est vrai.
Tous les bouchons que vous avez vu à la télé, c'est avec lui que je les ai faits
après Vasimolo.
Je l'ai fait à sans limite,
à Vasimolo. Après ça, quand je suis arrivé au Mordu,
c'est toi qui les faisais avec moi et on a continué à les faire.
C'est arrivé comment, ce personnage-là?
Au théâtre. En 1984,
mon petit gars. C'est vrai?
À Rivière-du-loup pote pote et
non je suis l'autre le personnage michel bouche on peut arriver plus tard ça se
raconte mais 1984 je fais du théâtre à rivière-du-loup à l'auberge-la-pointe
et c'est un show on est trois gars et c'est une création pour faire plusieurs
personnages et un des personnages c'est à lui et il s'appelait michel bouchon
c'est un gars qui s'appelle jacques diamant qui a écrit le texte qu'est ce l'eau aussi un
bon nom de personnage c'est beau les gens dira monsieur diamant est demandé
c'est lui qui crie à télé le truc avec macha grenon puis patrick
huard les honorables ok ça c'est jacques diamant qui écrit sur la télé bref et
jacques diamant c'est le genre de nom que, quand tu lis un de ses textes,
tu as le goût de faire « Bravo, bravo, bravo! »
« Bravo, bravo, monsieur Diamant! »
« Un bijou! Bravo, bravo! »
Ça fait que lui, c'est lui qui a baptisé le personnage.
Puis moi, je l'ai joué un peu comme tu le vois.
Et je l'ai joué là.
Après ça, il y a une année où j'ai joué
« Les voisins » à Roche-Aveillon,
à Saint-Jean-Port-Joli.
Je t'entendais parler de théâtre d'été avec
pierre luc fun il ya quelques années rigolons on mange bien mais bref me s'occuper de ce théâtre
pendant cinq ans puis j'ai joué les voisins l'opi le personnage junior je le faisais un peu à la
bout de chon et richard sirois est venu dans la salle voir le spectacle et il m'a invité à faire
un test pour une émission qui allait s'appeler « Sans limites ».
Et là, je suis embarqué là-dedans avec le personnage.
Ça, c'est l'histoire.
Richard, il est tellement généreux pour des moves de même.
Il a donné la chance à plein de monde, lui.
Puis moi, il m'a aidé tout le temps.
Ça a été longtemps mon beau-frère aussi.
Il sortait avec Chantal Franck, moi, Chantal et Martine, tout ça.
Et ce gars-là,
on se regarde dans les yeux et on dit toujours
« beau-frère à la vie ».
Et on s'est écrits encore cette semaine.
J'adore ce gars-là. À la radio, il m'a coaché aussi
parce qu'il était lead avec les Bleu Poudre.
À la radio.
Ah, Chris, oui, c'est vrai.
Oui, il y a RBO, mais tout ce qui est Bleu Poudre,
tout ce qui est Sans Limites, c'était le anchor avec Pierre Brassard. C'est vrai. Il est important. Oui, il y a RBO, mais tout ce qui est bleu poudre, tout ce qui est sans limite, c'était le anchor
avec Pierre Brassard.
C'est le sage de la gamme.
Pourquoi on ne le voit plus dans les médias?
Il pèse ça sans lire.
Il est rendu trop gros.
Il est devant un yellow et il ne bouge pas.
J'aimerais ça imaginer
que Richard pèse maintenant 700 livres.
Non, non, non.
Mais il y a pas…
Je sais pas.
La dernière fois que je l'ai vu, il a pas changé, il a pas vieilli.
Il a pas…
Bien, tu sais, on vieillit tous, là, mais tu sais, je me suis tout le temps demandé
parce qu'il y a tellement du talent.
Oui.
Puis on le voit plus.
C'est un bon meneur de gang aussi.
C'est important d'avoir ça dans les plus. C'est un bon meneur de gang aussi. C'est important d'avoir ça dans les gangs.
C'est un choix.
J'imagine qu'il a décidé de s'éloigner du Kodak.
Toi, quand tu t'es approché,
Boutchon, disais-tu déjà Pout-Pout avant ça?
Ça, c'est arrivé dans un meeting.
Est-ce que je l'appelle Pout-Pout?
Non, appelle-le Boutchon.
Ça m'énerve un peu, Pout-Pout, des fois.
Ça arrive dans nos ch'tonnières. Pout-Pout, mais... Non, appelle les bouchons. Ça m'énerve un peu, Pout-Pout, des fois. OK, excuse-moi. Ça arrive de nouveau, je te niaise.
Ça réduit...
Pout-Pout!
Ta gueule!
J'ai tellement entendu, esti, que je te niais pas ta nez, esti, des journées de tournage,
des journées longues, esti.
Pout-Pout!
Pout-Pout!
Hey, ta gueule!
Pour vrai!
Je sais pas, j'ai tellement gueulé ça, Pout-Pout, dans la face de plein de monde.
Mais c'est un défoulement. Mais à 100 limites, à un moment donné, je l'ai fait par réflex ça, Pout Pout, dans la face de plein de monde. Mais c'est un défoulement.
Mais à 100 limites, à un moment donné, je l'ai fait par réflexe, pour niaiser, puis tout ça.
Puis il y a un réalisateur qui a beaucoup aimé ça.
Puis il m'a dit, « Aïe, c'est bon, quand tu fais ça, tu devrais continuer. »
C'est un peu ça l'histoire du Pout Pout.
Mais après ça, ah oui.
Et pourquoi c'est devenu un peu plus gros, l'affaire Pout Pout,
c'est que je voulais l'intégrer dans les mordus.
Puis j'écrivais ça avec Dominique Lévesque.
On écrivait les jeux, on inventait les jeux.
Puis je voulais avoir Boudichon dans le show.
Je me suis dit, comment on fait pour un jeu
qui aille ce personnage-là,
pour qu'on puisse faire des niaiseries
qu'on faisait tous les mois ensemble?
Parce que lui, j'insiste, il est important dans tout ça.
Donc bref, on a fait OK.
Si on faisait compter les pout-pout,
juste pour prétexte de le mettre dans un jeu
et que les gens comptaient. C'est pour ça qu'il y en a eu beaucoup. C'est aussi niaiseux que ça. Comment on a fait, OK, si on faisait compter les pout-pout, juste pour prétexte de le mettre dans un jeu et que les gens comptaient.
C'est pour ça qu'il y en a eu beaucoup.
C'est aussi niaiseux que ça.
Comment on a fait de topo?
Ça n'a pas de sens.
Je ne sais pas.
Ça n'a aucun sens.
Je ne sais pas, on en faisait, je ne sais pas.
À Paris?
À Paris, on a fait 11 ou 12.
On n'en va pas là.
Le personnage de Boudichon,
à cette anecdote de Paris,
les Français devraient comprendre. Par quoi tu veux commencer à Paris? C'était une petite anecdote de Paris. Les Français
devraient...
Par quoi tu veux commencer à Paris?
N'importe quoi!
Il faut expliquer le contexte.
On est partis comme deux jours.
On est restés à l'horaire Montréal.
Et on tournait tout le temps.
Tout le temps, on tournait...
Je ne me changeais pas.
Je suis toujours en bout de champ.
Dès qu'il n'y avait plus de lumière,
on arrêtait de tourner.
Puis on improvisait.
On avait écrit des trucs,
mais j'improvisais beaucoup.
Bien oui, bien oui.
Lui et moi, c'était deux improvisateurs.
Lui derrière le canard, moi devant.
Je ne sais pas par quoi tu veux commencer à Paris.
Veux-tu commencer par le banc de bois,
par le chauffeur de taxi,
par Tite Capine.
C'est quoi Tite Capine?
Tite Capine, lui, va en raconter mieux que moi.
On était dans un restaurant,
c'est le plus vieux restaurant de Paris, je crois.
Le Procop.
Le Procop, oui.
Alors ça, c'est le genre de restaurant...
Ça, c'est avant le Second Cop.
Oui.
OK.
Mais pour vrai, je pense que c'est un...
Style franchise.
Puis on s'était gardé ce restaurant-là
pour le dernier soir.
C'était comme du luxe pour nous.
On était avec notre ami caméraman,
on est trois.
Ben oui, oui, exact.
C'est ça.
That's it.
Et donc, on se dit, on se paye ça.
Écoute, allez voir sur Google,
l'histoire de ce restaurant-là.
Ils sont tous passés là.
Ils parquaient leurs chevaux là
puis ils allaient prendre de l'absence.
Ben oui, ça n'a pas de qu'il y ait de la chance.
Ça existe encore.
Là, on se dit'on se paye mais
là c'est guindy mon ami nous sont tous déguisés pour nous servir la juste
placé à napkins c'est ridicule et l'on se dit on va se payer une bonne bouffe
puis tu es le budget est solide l'on regardait à cartes pour ses dix autres
bons et tout et la serveuse avait une capine oui parce qu'elle était déguisé
mais plus on pouvait du vin plus assez buvait du vin, plus elle s'est appelée « petite capine ». Oui, puis plus elle était désagréable, parce que toi,
tu lui as dit « petite capine » à la fin.
Elle était super désagréable,
mais surtout, si tu l'appelles
« petite capine », c'est peut-être...
Non, non, non, non, c'est parce qu'elle...
Elle nous a fait chier.
Elle nous a fait pogner les nerfs.
Elle était parisienne.
Entre autres, on a dit...
Elle nous faisait...
Boire ça ou ça.
Je m'en fous, je bois du coca.
Je suis inquiet, si tu travailles ici, tu peux nous aider.
Prenez ce que vous voulez.
Je pense que c'est au dessert qu'elle nous a fait peut-être un plomb,
que c'était un enfant qui versait du chocolat dessus.
Elle est arrivée, elle a fait...
Ça a débordé partout.
Elle s'en collissait et elle voulait finir.
Elle était tannée.
Elle avait la capine.
Elle avait la capine.
Elle était comme une sorte de mascotte devant Yellow. Je pense que c'est quand elle a versé nos desserts, elle a fait, là, là, écoute-. Elle avait la capine. Elle avait la capine. Elle était comme une sorte de mascotte devant Yellow.
Je pense que c'est quand elle a versé nos desserts, elle a fait
« Là, là, écoute-moi bien, petite capine. »
Elle n'a rien compris.
Elle a figé.
Le concept du pourboire,
ça change tout dans le service.
On dirait en France, c'est sans contre-torche.
Elle était tannée qu'on soit là
et elle voulait qu'on parte.
On avait quand même
pris une crise de bouffe.
Oui, puis on avait pris du bon vin.
Il faut comprendre
qu'il faisait trois jours
qu'on en parlait.
On va se payer une bonne bouffe.
On travaille 10 heures par jour
et on ne lâche pas.
La face qu'elle a faite
quand elle a dit
écoute-moi bien une petite capine.
Je suis tanné.
Je suis tanné.
Le banc de bois.
Là, c'est toi qui le racontes. »
« Le banc de bois, c'est qu'on est... Il est tard, là. »
« OK, là, ça, c'est gênant pour moi. »
« Mais c'est drôle en crise. »
« Je vais essayer de trouver quelque chose d'intéressant après pour moi, parce que là, j'ai l'air d'un imbécile. »
« Il est tard, puis on a bu. »
« Puis le décalage a... »
« Puis on cherchait une place pour prendre une bière. Tout était fermé. »
« On est dans un taxi, puis on arrive... Je sais pas ce qu'on est. »
« Quel arrondissement. A plus les sites ont été fermés et en france à l'état tard j'en sais
qu'on va y est non 4 5 4 ok on rend un petit bord c'est minable
mais minable des gens il ya deux trois madame assis au bord on veut juste
décompresser, prendre une bière
et se parler du lendemain, qu'est-ce qu'on tourne.
Il y a des coupes assises dans la salle
et il y a un barman
qui est là.
On commande de quoi.
Tu vas-tu parler de la Formule 1?
Ah, ça ne me rappelait pas de la Formule 1.
Chris, on dirait que je suis avec un vieux couple.
Oui, c'est vrai.
Je l'ai appris.
Tu m'as dit ça quand tu'est ça qu'on dit.
Quand tu as mis ça dans sa chose.
Quand on dit la voix que tu es à la fête.
Dans sa chose, c'est si bien.
Voyons donc.
Il y a un Français à côté de lui qui nous entend.
Il fait, vous êtes québécois?
Puis là, il parlait de Jacques Villeneuve,
puis l'histoire de Gilles Villeneuve.
C'est un maniaque F1.
Puis on lui disait n'importe quoi.
N'importe quoi.
N'importe quoi.
Mais bref, on est assis.
On est assis au bord.
C'est des bancs de bois. La musique, elle joue fort, mais le monde s'entend parler quand est assis au bar c'est des bancs de bois la musique elle joue fort
mais le monde s'entend parler quand même fait que c'est correct c'est à la bien ma carrière
il niaise il niaise il niaise puis un moment donné on niaise on se parle puis le gars il compte son cash puis la toune
arrête et pendant que la toune arrête qu'il y a un blanc, qu'on n'entend plus le monde ici, il y a du monde comme ça. Il lâche un ostie de gros pète sur le bas de bois.
Et ça fait
« parao ».
Et tout le monde,
toutes les têtes font
« ah, ah, ah ».
Vers nous.
Le gars qui conduit.
Ça, c'est lourd quand tu fais ça.
Ça fait « paf ».
Il est 4 heures du matin,
il n'y a pas le goût d'entendre deux Québécois péter.
Asti qui est tanné.
Mais nous autres, ça fait
toutes ces années-là qu'on essaie de se faire rire.
Le pet sur le banc de bois,
moi, ça, c'est un classique.
On a fini à genoux sur le trottoir, pas à cause de la bière,
à cause du pet. On riait.
Ah non, on pleurait.
Je suis désolé.
Est-ce que vous êtes resté après ça?
Au bar?
Non, on est parti.
Une fois que l'odeur est arrivée, on est parti.
C'est le genre de gag qui est drôle,
mais tu ne peux pas après aller au bar
et faire, oui, je vais reprendre
deux autres pintes.
Non, c'est décollé.
Les tournages que vous faisiez, c'est tout décalé. Non, non, non. Puis, les tournages que vous faisiez, c'était quoi?
Bien, c'était de l'improvisation avec les gens.
On jouait sur le fait que…
Là aussi, c'était pour les mordus,
donc il fallait que je fasse des pout-pout pour les compter.
J'improvisais, genre avec l'accent très québécois,
est-ce qu'ils vont me comprendre?
Oui.
On jouait aussi à marcher sur le trottoir puis de deux ans on essayait de couper des gens de
toucher du monde on est imbécile de même qu'est ce qu'on faisait à part ça on
rentre au musée on est allé dans un musée ou si on ne mit le bordel
on n'arrêta pas de jouer avec le tout auditif oui en arrière il y en avez vous
québécois parce que c'est pas comment ça m'appuie ce que ça marche pas parce que
moi je fais ça word chambre à comprends rien là, pot-pot!
Pis là t'sais, la maman elle fait « Putain je comprends rien! »
« Didier, viens voir le mec! »
Mais j'aimais beaucoup moi quand c'était plus,
t'sais, mettons que je suis chauffeur de taxi pis tu faisais des pot-pot, pot-pot,
pis qu'à un moment donné, il s'en collissait,
mais à un moment donné il faisait « Vous dites? »
Pis il faisait « Pot-pot! »
puis il faisait pot pot
c'était comment
à ce temps-là faire des trucs de même
filmer le monde sans qu'il s'en rende
trop compte, c'est super facile
vu que ça c'est une caméra 4K
mais tu sais à l'époque
comment vous faisiez
de filmer discrètement
c'était zéro discret
quand tu rentres en impro avec quelqu'un,
il oublie le Kodak un peu.
Il oublie curieusement le Kodak
parce qu'il se concentre sur la conversation
que tu es en train de mener, mais il ne faut pas que tu lâches.
Si tu laisses un blanc dans la conversation,
il va se rendre compte d'où est-ce qu'il est.
Tu étais tout le temps très proche du monde quand tu es poignet.
On ne fait plus depuis un an.
Pour vrai, il le parlait ici.
C'est bout de choc la COVID. C'est bout delait ici. C'est bout de choc, la COVID. C'est bout de choc.
Ben oui, bout de choc, il est par là au monde.
Là, là.
Hé, t'allais!
Oui, t'allais!
Il touchait, il pote des pichonades sur ses oreilles.
Il faisait comme tabarnak.
Moi, si je m'aurais fait ça, c'est...
Te souviens-tu...
Non.
Comment il s'appelle, le promoteur de boxe?
Malheureusement, il est décédé.
Régis.
Régis Lévesque.
Régis Lévesque.
On est chez lui, OK.
La boque.
Tu vois c'est qui?
C'est un monsieur super charmant.
Il parle de même.
Il est décédé cette année, malheureusement.
Bon, je suis chez lui.
On prend un café.
Je suis en bout de chon.
Puis je lui ai juste...
Ça, c'était à ton idée.
J'ai des gants de boxe.
Je suis en bout de chon.
Puis là, je lui dis, tu me racontes l'histoire de la boxe au Québec.
Tu continues.
Mais je vais te donner des coups de poing sur la gueule pendant que tu parles.
OK, pas de problème.
Pas de problème. C'est son idée.
Puis il crisse des coups de poing dans la face.
Je vais comme ça.
Moi, je suis là. Ah oui, raconte-moi.
Puis là, il me parlait de Hilton.
Puis il continuait.
Puis il riait.
Il savait, puis il fait riait.
Je lui dis, reste concentré.
Il continuait
il parlait
il continuait
en 1965
des anecdotes
dans le front
sur le nez
sur le côté
c'est-tu sur Youtube ça?
il faut que ça soit
à quelque part
c'est-tu
il y a une affaire
sur Youtube
les mordus
c'était TVA
TVA
c'est-tu
tu sais
ça doit être à quelque part mais TVA c'est-tu il faut faire trouver le stock de TVA. TVA. Ça doit être à quelque part,
mais TVA, c'est temps de faire trouver le stock de TVA.
Moi, j'ai tout ça chez nous, comme un épais.
J'ai tous des VHS qui doivent être collés.
Je n'ai jamais regardé ça.
J'ai toutes les émissions que j'ai faites.
Je ne sais pas pourquoi j'ai ça.
C'est un toque.
C'est dans un locker.
Mais oui, mais ça va jamais dans le lecteur.
Fais-le numériser.
C'est tellement long à numériser. Les enfants n'ont même pas vu ça. Oui, mais il y fallait numériser, montrer à tes enfants. C'est que c'est tellement long
à numériser.
Mes enfants n'ont même pas vu ça.
Oui, mais il y a des places
qui font ça à Montréal.
Il y a un truc sur YouTube
dont je suis fier, par exemple.
Puis ça,
je ne veux pas paraître prétentieux,
mais je suis vraiment fier
de ce topo-là.
Je ne sais pas si c'est avec toi
que j'ai fait Raël.
Non, c'est avec Nelson.
Avec Nelson Harvey.
Salut, Nelson.
Et on est chez Raël,
à Valcour,
et on attend.
On est à son église.
Ah, c'est trop l'amnestie, là.
Je l'ai raconté souvent, peut-être, cette affaire-là, mais bref.
Et moi, j'ai pris à TVA le costume du Capitaine Cosmos.
OK.
Parce qu'il me faisait bien.
C'est identique à Raël.
Ben oui.
C'est un esti de bon flash.
Je suis en bout de chon en Capitaine Cosmos.
Fait que c'est comme un doublé.
T'as le casque et tout, là.
J'ai le kit.
Oh oui.
Chris, quelqu'un qui connaît pas toi
pis qui connaît pas Raël,
c'est dur à savoir c'est lequel le personnage.
T'sais, ça, ça serait un bon jeu.
Tu viens de voir l'image?
Tu demandes aux Français
de deviner lequel est un personnage.
Tu viens de voir l'image, là.
Oh oui.
On l'a attendu.
Est-ce qu'il continue?
Moi, il faut que j'aille à la salle de bain.
Tu vas pisser?
OK.
Non, mais écoute, on a attendu Raël pendant un bout de temps.
On est à son église.
La madame des relations publiques nous accompagne.
Je ne suis pas déguisé encore.
Je suis en moi-même.
Puis on attend avec le caméraman.
Et c'est long.
Il est en retard, il est en retard.
La femme, elle nous dit, vous savez, M. Robitaille,
vous allez rencontrer l'être le plus important pour nous ici.
Et moi, j'ai dit, vous savez que j'ai déjà interviewé le bonhomme carnaval, madame. »
Je l'ai juste fait comprendre, tu sais, c'est relatif.
Et là, Raël est arrivé dans son costume jauni, entouré de deux, trois filles.
Le cliché, c'était vraiment triste.
Son costume était-tu jauni?
Je te le jure.
Parce que la cigarette, tu sais.
Non, non, c'est les extraterrestres qui l'ont jauni.
Non, non, mais c'était vieilli, là, tu sais. Non, non, c'est les extraterrestres qui l'ont jaunie. Non, non, mais c'était vieilli, là, tu sais.
Avec sa toque. Charmant bonhomme.
Tu sais, ce gars-là, il a fait sa carrière
sur le PR, là.
Et puis, moi, vous entendez un peu
ce que j'en pense, mais moi,
je voulais faire un topo comique avec lui.
Alors, j'ai dit, moi, je visiterais...
Et là, j'ai dit, il faut que j'aille me changer.
Il a fallu que j'explique que je me mette en Capitaine Cosmos.
OK. Lui, quand il arrive, toi toi t'es habillé comme là même tu sais
que tu y parles de c'est andré qui parle pour pour le mettre à l'aise lui il sait pas c'est qui
bout de chon il sait pas capitaine cosmos c'est. Tu sais, avant... Il a dit en fin de briefing.
Oui, mais, tu sais, on dirait...
J'ai jamais compris, tu sais, mettons...
Tu sais,
puis désolé pour les Raliens
d'avoir appelé ça une secte, mais tu sais,
si t'es dans...
Je t'ai vu deux, trois commentaires courriels.
Non, non, non, mais c'est juste, tu sais, parce que
tu sais, quand tu crois en quelque chose,
c'est jamais pour toi, c'est jamais une sexe,
une religion. Mais si ta religion
est perçue comme étant un peu weird,
fais pas des
entrevues avec n'importe qui.
Et même si c'est avant Google,
informe-toi.
Mais si c'est informé d'une chose, c'est peut-être la cote d'écoute.
Il faisait de la relation publique.
Mais tu sais, en même temps,
t'es mieux d'être pas ridic es en même temps tu es mieux d'être pour
ridiculiser devant cent mille personnes que d'être une humilité 1 millions peut-être mais
sans mais c'est cette ligne là je voulais toucher à ce ligne là est ce que moi je voulais pas voir
du sté risqué ce que je faisais parce que est ce que je suis en train de l'endosser est-ce que
je suis en train de le ridiculiser fallait Là, je trouve l'entre-deux.
Bref.
Que lui s'entalaise, mais que le public comprenne que tu ne pars pas en vacances avec.
Et c'était pour les mordus,
donc je faisais des pout-pout dans la face de Raël,
en plus, et là, j'ai dit,
il faut que j'aille m'habiller, je vais aller me changer.
Je me souviens que la salle où ils m'ont donné
de me changer, il y avait un escalier.
Je suis tout seul dans le local, Raël m'attend en bas,
et là, j'ouvre la housse pis je fais « ok, je me mets en capitaine cosmos, let's go man ». Fait que là,
je me suis habillé tout seul dans le cosmos. Et là, j'ai descendu l'escalier. Bon, je vais me
souvenir toute ma vie de son regard. Il parle, il est entouré de deux, trois filles pis il fait « oh,
oh mon Dieu, ben oui, enfin les…... Comment ils appelaient les zoïdes?
Les élohim.
Les élohim.
Les élohim arrivent.
Puis là, il faisait des blagues.
J'ai fait, OK, il est d'humeur à faire des jokes, ça va bien.
Même lui, il ridiculise son affaire.
Oui, c'est ça.
Même lui, il n'est pas crédible.
Et là, il me dit, vous savez, M. Boutichon,
habituellement, c'est moi qui est un peu bizarre dans le vêtement,
mais là, c'est vous aujourd'hui.
Je ne sais pas.
Je le voyais en train de se réchauffer,
embarquer dans ma niaiserie.
Et là, on a fait le tour de son église,
de son setup, et j'ai improvisé avec lui.
De sa soucoupe et tout.
Et j'improvisais.
Puis on a fait un montage de ça,
Nelson qui a fait ça, cette fois-là.
Sa soucoupe, c'était pas cheap, un petit peu.
On lui avait mis un son de House Mobile.
La soucoupe partait.
Mais lui, moi, ça m'a tout le temps
fasciné. Je ne l'ai jamais rencontré, ce monsieur-là.
Est-ce qu'il croit
ce qu'il dit ou c'est
un peddler? C'est ça que j'aimerais savoir.
Moi, je pense qu'il croit quand il est avec trois filles
tout nus.
Là, il fait « Là, j'y crois. »
À part de ça...
Moi, ce que je peux dire, c'est qu'il faut lui donner ce qu'il avait ou ce qu'il a,
c'est relation publique.
Tu as le goût d'être son chum.
Ah oui, bien oui.
Là, c'est dangereux.
Vous savez, M. Robitaille, après le tournage,
revenez, on pourrait aller dans un restaurant ensemble dans la région.
C'était à Valcourt, cette affaire-là.
Oui, mais tous les médias voulaient l'avoir aussi.
Il donnait un show.
Il a fait la première de « Tout le monde en parle ».
C'est-tu la première émission?
C'est-tu la première?
Quand Serge a pogné le château, il l'a pogné par la fin. Oui, je pense que c'est la première émission de « Tout le monde en parle. C'est-tu la première émission? Quand Serge a pogné le château?
Je pense que c'est la première émission
de Tout le monde en parle.
Exactement, je pense que oui.
C'est un payant.
C'est dans la première année.
Il était très payant à la télé.
Mais c'est ça qui l'a tué, j'ai l'impression.
Il est allé trop.
C'est un coureur automobile au début.
Il est parti de même.
C'est un journaliste pour automobile.
Il y a des archives de ça.
Il y a des photos de lui en train de prendre une curve.
Moi, j'ai des photos de moi, de Charlie Chaplin,
puis je n'étais pas Charlie Chaplin.
En tout cas, ça, c'est sur YouTube.
Je suis fier de cette affaire-là
parce que j'étais fier de la ligne que j'avais trouvée.
Mais il était pratique, ce personnage-là,
pour dire des choses à voix haute, en niaisant des
opinions sociales,
des trucs politisés un tout petit peu.
Tu pouvais dire ce que tu voulais dire.
Il y a un moment donné, à 100 Limites, on est en train de tourner
un truc, et
par hasard, Pierre-Eliott Trudeau
traverse la rue, et mon caméraman...
Par hasard?
On est dans Westmont.
Mais tu sais, c'était pas prévu au tournage.
Il est là, avec ses gardes du corps, puis il traverse. Et mon caméraman, hasard mais on est dans ouest montrent très doux mais tu sais c'était pas pris vous tournage il
est là avec ses gardes du corps puis traverse et le bon caméraman qui met le pied dans le dos en
disant voisine mme improvise je vois dire à ce bonhomme le juge les juges les devant lui allez
y fait votre boniment il me dit ça lui déstabiliser un peu le monde mais pour réagir'est une des rares fois que je me dis « Ah, ah, ah! » Puis je suis parti, je ne suis pas capable. Ce personnage-là, humainement, pour toi, ça devait être lourd.
Vu que partout où tu allais, le monde...
Tu sais, tu allais au Costco, tu allais au théâtre, tu allais n'importe où.
Le monde devait être comme « Pot, pot, pot, pot! »
Oui, peut-être, oui.
Ça devait être insupportable.
Moi, j'aimerais qu'on se souvienne des commentaires que j'ai réussi à faire avec ça.
C'est avec toi qu'on avait fait la classe de français
dans le quartier chinois?
Ben oui.
Ça, c'est beau quand même.
Oui, c'était malade, ça.
C'était esthétique.
En plus, on avait fait des pupitres,
un tableau, donc une classe,
mais d'avoir au quartier chinois.
Puis on avait plein de gens
qu'on avait pris sur le fly
puis on les avait assis là.
Et il y avait un prof à Vox Télé qui donnait des cours de français.
Des cours de français, oui.
Et on donnait des cours de français sur la rue, comme ça.
Il s'y met à neiger, la shot était écorante.
Ah, c'était malade, ça.
C'était vraiment sympa.
Si on parlait de la loi 101, on voulait faire des commentaires là-dessus.
Puis tu criais des pout-pout à travers.
Bien, il faut bien crier des pout-pout de temps en temps.
Bien, c'était un élève, là.
Pout-pout!
Madame Daou aussi, ça, c'est des beaux souvenirs.
Ah, oui.
Deux bonhommes qui se raconte du dé en
serait qu'on aime pépé qu'on se baisse à créer ce balcon où est ce qu'on arrête
pour une machine qui pose les nôtres ça ça durait combien de temps 5 à 5 ans en fait
quatre ans juste ça j'ai les gens que ça a duré En fait c'est 4 ans enregistrés 1 an live
T'as raison
La dernière année t'as live
Oui c'est là que j'ai chié dans mes culottes
T'as-tu chié dans tes culottes?
Oh il l'a entendu
Ben non t'as pas chié dans tes culottes
Ah man
Tu l'as raconté ça déjà
Mais ouais mais tu l'as pas raconté ici
C'est pour ça que tu es ici
ah ouais
calisse
non mais
TVA dans ce temps là, si tu n'avais pas
en haut d'un million
pas de toilette
il flochait même
il flochait
les mordus c'était sur l'heure du souper
c'était entre 5 et 6
oui 5 et 6
oui 5 et 6 puis quand on est tombé live c'était le jeu du soir à 8 heures
puis c'était un pig télé là puis il y avait quand même beaucoup de monde qui écoutait
c'était 8 900 000 puis ils ont fait c'était gros là oui ben oui l'année
d'après 8 900 000 passés out c'est fou là on avait fait 5 ans aussi il y a peut-être une réflexion
comme ça qui a repris je sais pas n'ai aucune idée. Mais c'était
big la dernière année. On voulait ça un peu comme...
Je me souviens de ta petite face quand ils ont décroché ta face.
Ah non, ça, c'est Trafic.
Ah, c'est Trafic. Tu as raison, Carlis.
Trafic, on a monté aussi ensemble.
C'est un weirdo.
Six diffusions, huit pilotes. Fin.
Un gros show. Encore
le 5 à 6 heures.
Et puis, en direct.
C'était un gros mandat qu'on m'avait donné.
Philippe Lapointe, qui était le patron-là, charmant bonhomme,
lui, il vient des nouvelles
et il voulait faire un show hybride,
c'est-à-dire variété et de l'information
live. Une sorte de... Comme si Pierre-Bruno
disait « Bonsoir, pout-pout ».
Exactement.
Ça aurait été malade, ça.
« Bonsoir Pout Pout
mais combien de Pout Pout aujourd'hui
Colette
Colette t'as des magnifiques
c'est malade
j'ai envie de caca
et on revient après la pause
plus de détails à 18h
continue excuse moi
non mais c'est ça trafic donc cette affaire là
c'était live j'avais un band dave laflèche david laflèche même dans le ban il y avait une fille
qui s'appelle ariane moffat j'avais guylaine tremblé yves pelletier cor Coral Hagan. Coral était là aussi. En tout cas, bref, la liste, Guy Jodoin,
en tout cas, j'en oublie,
mais vous voyez un peu le niveau.
Et on part ce show-là, puis on avait
huit pilotes. Habituellement, t'as un pilote.
Ça, c'est des émissions test. On en a
fait huit avant de rentrer. J'avais Pierre Bourgault
dans cette émission-là aussi. Ça, j'étais fier.
Stéphane Quintal. Stéph était là, c'est vrai.
Fait que vous vous êtes-tu érodé en crise pour la première?
En crise. Ah, solide, pour vrai.
Fait qu'on rentre en ondes,
et show numéro 6 est le 10 septembre.
Qu'est-ce qui arrive le 11 septembre?
Les tours tombent à New York.
Ils nous retirent des ondes.
Ah oui, je me rappelle de ça.
Ils nous retirent des ondes.
Pas que je me rappelle du 11 septembre.
Ça, c'est malade.
C'était parfait.
Ah oui, le 11 septembre, les cours. Ça fait à New York, ça c'est malade c'était parfait ah oui le 11 septembre
ça fait à New York ça
mais je me rappelle
c'est vrai
j'ai pogné de quoi
t'as souviens-tu du topo
que j'allais faire le 11 septembre au matin
c'est moi qui t'ai appelé, je suis dans mon char
c'est hallucinant
à quel an que vous avez appris
le 11 septembre
les taux ont tomb septembre qu'il m'a appelé?
Les tours ont tombé vers moins quart.
Il y a deux chutes de tours.
Peux-tu être plus flou?
Moins quart dans la journée, André.
André, des moins quarts dans la journée,
sais-tu comment il y en a?
T'avais-tu compris quand j'ai dit
moins quart?
Merci.
Là, moi, je suis dans mon char
Yann il dit oui parce qu'il veut que tu l'engages
à Radio 4
pis il veut une photo avec Pout Pout
je vais te la faire ça me fait plaisir
je suis dans mon char
pis là j'entends Paul Arcand je crois
c'est peut-être ce que j'écoutais
les tours commencent à tomber
et lui il s'en allait
avec Michel Mambara, je pense.
Michel Mambara, qui est habillé en bûcheron.
OK.
Et on s'en va faire un topo aux douanes.
Pour niaiser les douaniers.
Ah, bien, Chris de bonjour, ça.
Sais-tu quoi? On ne l'a pas fait.
Je l'ai appelé.
Moi, je l'ai appelé.
J'ai dit « Pierre, il faudrait que tu retournes à la maison parce que ça commence à chier. »
Je suis là par la rue.
Je fais « qu'est-ce qu'il y a? »
Il y a l'amiant qui fait « oh, Chris ». Je rouvre la radio. Il me fait « oh, il faudrait que tu retournes à la maison parce que ça commence à chier. » Je suis là par la radio, je fais « Qu'est-ce qu'il y a? » Là, le New York, je fais « Oh, Christ, je rouvre la radio. »
Il se fait « Oh, Christ, OK. »
Pour vrai, Michel était bien en bûcheron.
On jouait à ça.
On allait aux douanes américaines faire « Bonjour. »
Mais ça aurait été, tu sais, pendant…
Tu sais, si ta journée-là, c'était le seul jour que l'Amérique n'était pas raciste en Valais noir.
Exact.
Tu sais, Ça aurait passé.
Mais c'est à quel an que vous avez
cancellé le show?
C'est une longue histoire, parce que c'est du 11 au 27 septembre
que ça se passe.
Parce que le 11 au soir, je te rappelle qu'on était en direct,
le patron,
excellente décision, il fait, avec ce qui arrive,
on va mettre de la nouvelle pure.
À 5 heures.
Exact. Parce que les nouvelles commençaient à 6 à cette époque-là.
Et donc, désolé André, tu es en break avec ton équipe, on va mettre Pierre-Bruno.
Donc, Pierre, il rentre en onde à 5 heures au lieu de 6 heures avec ce qui se passait sur la planète.
Le lendemain, meeting.
Pierre-Bruno, moi et le patron, qui est en onde à soir?
Le lendemain, qui est en onde à soir?
Jusqu'au 27 et tous les soirs, ça a été Pierre. C'est interminable. L'équipe est en onde à soir. Le lendemain, qui est en onde à soir. Jusqu'au 27.
Et tous les soirs, ça a été Pierre.
C'est interminable.
L'équipe est en stand-by.
C'est comme un meeting.
Ah, lisse.
Non, je l'ai vécu à la dure.
À chaque jour, tu arrivais,
tu faisais soit un show
ou Pierre-Bruno...
Puis moi, j'ai une gang,
j'ai une turbine en bas,
des canons, des machines.
On a une petite gang, là.
Trafic, c'est un talk show?
Oui.
Oui, c'est un talk show, c'est un show de variété nouvelle, c'est un talk show? Oui. Oui, c'était un talk show.
C'était un show de variété nouvelle.
C'était l'hybride.
L'entrée principale était un peu comme ça.
Quelque chose de radiophonique, du retour à la maison.
C'est vrai, oui.
Puis pourquoi, après le 28, les codes d'écoute?
Là, ils ont fait les nouvelles marches.
Je me souviens du meeting de Philippe.
Mais les nouvelles marches parce qu'il vient d'avoir un 11 septembre.
Je me souviens qu'à cette époque-là,
Jean-Luc Mongrain était à TQS.
Il était fort à TQS.
Puis ça,
TVA cherchait une façon
de pouvoir faire comme TQS
qui rentrait eux autres
le nouvel à 5h30 dans ce temps-là.
C'est super pertinent.
Il est temps que tu parles.
Parce que
l'histoire part de là. C'est- pertinent. Il est à temps que tu parles. Parce que
l'histoire part de là.
C'est-à-dire que moi, il m'avait dit
avec un show de mon genre,
tu ne vas pas
écraser, mais tu vas gratter
un peu Jean-Luc pour que TVA reprenne un peu
du galon. Moi, c'était ma mission.
Il y avait un budget, il y avait une équipe.
Voyez-vous un peu la patente?
Ma phase dans le journal de Montréal,
dans les métros, la pub et tout.
Et c'était ça ma mission, exactement.
La source, c'était, peux-tu gratter un peu
dans les codes d'écoute de TQS?
Oui, c'est ça.
Et Yann, toi, tu étais là dans ce temps-là.
Yann travaillait à Flash à cette époque-là.
Et Yann, c'est là ta réponse,
c'est que ça marchait de mettre Pierre en ondes à 5 heures.
Les nouvelles pures avec ce qui se passait sur la planète, tasser Robitaille puis mettre des nouvelles, ça a marché.
Et là, ils me l'ont expliqué comme ça et ils ont raison parce qu'encore aujourd'hui, les nouvelles commencent à 5 heures depuis ce temps-là.
Moi, le 27 au matin, c'était pas…
Mais ils n'ont pas pensé juste te tasser, tu sais, de faire le show marche, on va te mettre à 7 heures.
Peut-être que c'était le mauvais, ce qu'on a fait, je ne sais pas.
Non, non, il y a peut-être d'autres explications, je ne sais pas.
Non, André, il aimait ça, puis on a travaillé un an sur ce show-là, puis il trippait, puis les cas d'écoute, même les premières journées, ça marchait bien.
Ça marchait bien. Le show était nerveux, là, tu sais, j'étais comme bien énervé et tout, ça serait calmé.
Mais l'équipe que j'avais était exceptionnelle.
On les a nommés. Mais bref, et le 27,
Philippe, que je répète
encore, ça a été un bon patron là-dedans.
Il s'occupe maintenant du 98.5, je pense.
Et puis,
je l'ai regardé dans les yeux, puis j'étais avec
Pierre Bruneau, puis là, il m'a annoncé
« Tu seras pas en ondes la soirée, tu seras plus en ondes. »
Puis Pierre Bruneau s'est tourné, puis il a fait
« Pot, pot. » Mais à cause de ça, Pierre est plus en ondes. Puis Pierre-Bruno s'est tourné et a fait « pot pot ».
Mais à cause de ça, Pierre est devenu un ami.
Mais Pierre est devenu un bon chat.
J'ai regardé Philippe et j'ai dit « tu vas descendre le dire à l'équipe parce que là, je vais broyer comme un épeuble. »
Mais toi, pourquoi t'étais-tu seul avec Pierre-Bruno?
T'étais-tu producteur aussi de ce show-là?
Je n'étais pas producteur officiel, mais j'étais comme
producteur au contenu. J'ai toujours été un
animateur qui en prenait l'âge.
C'est pour ça que t'as ta compagnie
de production. Au théâtre, pas à télé.
Lui, il est hallucinant. Au moment du,
il animait. Non seulement
il est producteur au contenu, puis il est producteur,
mais il animait, puis
en animant,
il checkait les caméras qui laquelle qui est allumée puis
savait ce taquel puis des fois il disait plus cela plus cela c'est pas un défaut
des fois ça choquait france les premières années je regardais l'oeuvre je pensais qu'il y avait
une caméra non mais dans ce cas ce que c'était, quand il est on,
il est devant des Kodak de télé,
ou devant, peu importe,
la radio, n'importe où,
il est tabarnak, il a huit oeils.
T'as-tu, tu sais,
en plus, toi, t'es un des rares
qui a travaillé pour les trois réseaux.
Oui.
T'as commencé à TQS,
après t'es allé à TVA,
là, t'es à Radio-Canada.
C'est dans le désordre.
Après, sans limite, j'ai fait de Vozimolo, ça fait que c'est Radio-Canadien.
Après ça, TVA, puis je suis revenu à Radio-Canada.
TQS, Radio-Canada, TVA.
Puis ça, un talk show classique, c'est-tu quelque chose après que tu t'es dit,
après Trafic, que tu t'es dit, j'aimerais ça faire ça,
ou les six semaines que tu as eu, c'es dit, j'aimerais ça faire ça.
Les six semaines que tu as eues, c'était assez?
Non, j'ai eu juste six émissions.
Ce n'est pas beaucoup.
J'ai une petite frustration. C'est une semaine.
Oui, mais comment je te dirais bien ça?
Bravo!
Oui!
Non, mais ce n'est pas vite la guenille.
Ça fait six heures que j'ai demandé la guenille.
On n'a pas besoin de guenille. Moi,'ai demandé à moi ça va c'est non mais sérieusement
sérieusement il ya un jour mais un gars qui revient de vacances qui peut venir souffler
il n'y a pas de danger il sent rien mais il ya un moment donné il ya quelqu'un qui m'a offert de
faire un talk show il y a plusieurs années.
C'était juste un projet, je n'avais pas la job, puis j'ai dit non.
Ça, ce n'est pas mon meilleur call peut-être, mais je me sens ça, tu ne le sais pas ça.
Mais ma réponse a été, je me sens trop jeune pour interviewer Rémi Girard.
Ça a été sur mon pitch.
J'ai fait, je me sens que je ne suis pas prêt pour faire une entrevue.
Je me sens que ce n'est pas crédible.
Je commençais ma carrière comme, tu me suis-tu?
Ah oui, ok, ok, ok. que je suis pas prêt pour faire une entrevue, c'est pas crédible, je commençais ma carrière comme « Tu me suis-tu? ». Plusieurs années après, j'ai remplacé France Beaudoin à « Bon baiser de France », ça s'appelait « Faut baiser André ».
C'est vrai ça?
Ça c'est une blague.
C'est un bon nom, « Cho » par exemple.
« Chess, oui, c'est malade, faut baiser André ».
Là le monde fait « On a entendu parler de show business ».
Dans le milieu tout c'est parfait.
Puis France adoptait, puis après ça, elle a eu un bébé.
Fait que j'ai fait beaucoup de remplacements en nombre.
Et là, j'ai trippé en Simonac.
Et là, si on m'offrait ça demain, je dirais oui.
Là, je serais prêt.
Mais je ne vais pas me montrer ailleurs.
Je ne suis pas en manque.
Je suis vraiment gâté par le métier.
Comment tu vas de...
De l'extérieur, on pense qu'il y a une grosse guerre entre Radio-Can, TVA.
Comment tu réussis à aller d'une place à l'autre sans faire de mal?
Tu prends ton char.
OK. C'est aussi simple que ça.
C'est ça le truc. Tabarnak, c'est simple.
C'est malade.
Comment tu fais?
Prends mon char. Mais je ne sais pas. C'est l'éventement. C'est une bonne truc. Tabarnak, c'est simple. C'est malade. Comment tu fais? Prends mon char.
Mais je sais pas. C'est les vêtements.
C'est une bonne question, les vêtements.
T'essaies de pas mettre la même chemise.
Mais t'as jamais senti de... Mais en fait, vu que t'as
changé de place souvent,
ça doit être dur pour eux autres de faire
un anonc. T'es un gars Radio-Can.
Vu que t'existais avant, ou t'es un gars
TVA, vu que tu existais avant.
Ta question est excellente. Je veux y répondre
franchement. Je te dirais, il y a une nuance
qui vient très vite, c'est quand tu es lead.
Si tu es lead d'une émission,
tu es moins invité à l'autre
station. Moi, je suis
lead enfant de la télé, qui est quand même
une grosse cote d'écoute, qui est une machine forte.
Mais ça ne m'empêche pas d'aller au
tricheur quand même ok ça j'ai une petite craque où je passe le pied j'en
suis très fier parce que j'aime beaucoup les gens à tva j'aime ça les travailler
longs puis les chums qui animent ces shows l'homme invite sont gentils mais
c'est moins le réflexe est moins fluide quand tu es leader mais une image d'une
marque que ça reste un réflexe d'innocence et c'est moins fluide quand tu es leader d'une marque. On dirait que c'est un réflexe d'innocence.
C'est exactement ce que j'allais dire.
Moi, avoir un gros show à TVA,
on parle souvent que la télé veut des A.
Mais pourquoi tu te limites à la moitié des A?
Ce n'est pas vrai.
Moi, aux enfants de la télé, ils viennent, les gens de TVA.
Non, à Radio 5, ça, ça...
Mais pourquoi?
À TVA, ils ne sont... Non, non, à Radio-Can, ça, ça... Mais pourquoi? À TVA, c'est...
Ils sont plus... Peut-être.
Mais à entrée principale, j'ai eu les Charles Lafortune
puis les Guy Jodoin, je pense.
Je vais vite, les leads de TVA, tu sais.
Puis moi, j'y vais.
Il faut nuancer, ça.
Ce que tu allais dire, Mike, c'est vraiment ça.
Tu sais, ils se plaignent qu'ils n'ont pas de code d'écoute à la télé
puis ils n'ont pas... Tu te limites puis tu fais
« Je boude parce que je travaille à Radio-Can,
je ne vous invite pas. Voyons, tu as ta naque.
Les codes d'écoute.
C'est quoi ça? C'est des sondages.
Les sondages, il y a du mou là-dedans.
C'est juste une référence.
Il n'y a à peu près que du mou.
À chaque fois que tu vois les chiffres,
tu te dis, OK, ils ont compté.
Si, mettons, c'est un sondage,
il y a bien du monde qui ne sont pas honnêtes.
Comme dans le temps,
j'avais checké pour mettre des pubs
sur Bleu Nuit à l'époque,
mon premier one-man show.
Et les codes d'écoute sur papier de Bleu Nuit,
c'est comme 42 000.
Parce que, mettons,
quelqu'un t'appelle,
c'est quoi tes codes leoutes le samedi soir,
tu diras pas, j'aime ça me crasser,
mais j'ai pas de VHS.
J'aime ça me crasser sur des bords
pis 5 secondes d'une main qui fait...
Tu fais à quoi? T'es comme, je regarde
Radio-Can, monsieur, y'a rien à Radio-Can.
Je regarde RDS.
Pis t'es en train de te crasser pis c'est sa face
qui arrive dans deux films.
Ah ouais, c'est ça mon rêve.
Mais, pour vrai, mais sans ma pub, l'idée de la pub c'était quelque chose comme je voulais être la première pub.
Tu avais le moins de députés?
Non, ça allait être juste moi qui allait faire.
T'es dégueulasse.
Viens donc rire à mon spectacle. Viens donc rire à mon spectacle.
Viens donc rire à mon spectacle.
Maintenant que tu jouis, viens rire.
Essuie-toi et viens me voir.
Mais là, à Star,
c'est plus de même. Là, c'est des boîtes...
Tu parles des boîtes de Kleenex?
Oui, les boîtes... Non, mais là,
le monde peut se masser bien ailleurs
que Bleu-Nuit.
Je vais te donner deux ou trois adresses, André.
Mais même la nouvelle façon
qu'ils calculent...
Moi, ma télé, je la ferme jamais chez nous.
Comme là, en ce moment,
je ne sais pas quelle page je regardais,
mais ils ont des codes d'écoute
en ce moment,
puis c'est mon chien qui regarde.
C'est le show à Falus.
C'est comme la radio.
Je sais pas si c'est encore les PPM à la radio
ou non pas les PBM.
Il calcule que t'es allé au Jean Coutu,
ça veut dire que t'es fan de c'est quoi.
T'as une belle histoire pis ça calcule.
Mais il y a une affaire sur les codes d'écoute
qu'il faut pas perdre de vue,
c'est que c'est la référence de tout le monde.
Fait que quelle que soit la pertinence du chiffre,
tout le monde a le même chiffre. Fait que c'est le même que ça se passe. Ouais, ouais. Hein? Qu'est-ceérence de tout le monde. Fait que quelle que soit la pertinence du chiffre, tout le monde a le même chiffre.
Ouais, ouais, ouais.
Fait que c'est le même que ça se passe.
Ouais, ouais.
Hein?
Qu'est-ce que t'as dit?
Tu parlais comme un patron de Radio-Canal.
Ah, ok, mais ma gueule.
Mais non, mais moi, j'essaie de les comprendre de même.
Non, les cotes d'écoute, c'est quand même...
C'est quand même...
C'est égal pour tout le monde.
C'est notre quotidien, même.
Non, mais j'essaie, j'essaie.
Mais moi, c'est même pas la cote qui m'intéresse,
c'est la part de marché.
T'as une tarte, là. Voilà, pis les mercredis soirs à 20h
y'en a combien qui prennent la pointe chez vous
35% that's it
nous autres on est à 35 à peu près, disons 30%
parce qu'on est très très heureux
vous enfants de la télé, mais très heureux
c'est énorme là
tu regardes la tarte pis c'est ça que t'as, tu fais ok cool
moi quand j'invente des shows de TV
la diffusion si je suis pas live
je regarde les pubs pour savoir qu'est-ce qu'ils ont vendu pendant le show Moi, quand j'invente des shows de TV, la diffusion, si je ne suis pas live,
je regarde les pubs pour savoir qu'est-ce qu'ils ont vendu pendant le show.
Pour moi, c'est juste des...
Hey, ne manquez pas demain à Radio-Can.
Oui, c'est ça.
Ou Patrick Masbourian.
Ici, première, Patrick Masbourian le matin.
Là, si tu as juste des pubs, tu te fais...
Sauf que si tu vends...
Puis tu vois qui écoute le show d'après les vendeurs
s'ils te mettent des chars
s'ils te mettent des burgers
mais s'ils mettent du savon
en vaisselle
c'est super réducteur
ce que je dis là
je veux juste être clair
je veux pas être sérieux
avant de dire quelque chose
avant de dire quelque chose
lui pis moi
il a peur
non non j'ai pas peur
je veux être
Yann l'a écrit au bas de l'écran
André vient de détruire
sa carrière.
André tombe sur la prestation canadienne
d'aide à l'emploi.
Veux-tu que je te rappelle
quand est-ce que ma carrière est tombée?
C'est à ce moment-là.
Oh!
Mais...
Non, non, je m'en fous.
Je veux juste être précis.
Je veux être précis.
Donc, tu regardes les pubs pendant ton show
et tu fais, OK, c'est eux autres qui regardent
d'après les vendeurs et
ils ont réussi à vendre, donc il y a une certaine
popularité, c'est attendu. Alors, ça,
pour moi, c'est un repère.
Checker vos émissions de télé, vous regardez
et êtes-vous vraiment le public? Vous allez le savoir.
Puis, tu sais, quand tu fais,
quand tu as commencé à faire de la télé, il n'y avait pas de Netflix.
On était tous en noir et blanc.
Il fallait se lever pour tourner les postes.
Vas-y, vas-y, vas-y.
Ta compétition, quand tu as commencé à faire de la télé,
c'était la radio.
Et puis je t'en sais plus, même.
C'est la radio puis le journal.
Allez chier.
Non, mais c'est vrai, il n'y a pas longtemps,
il y avait deux postes, puis quand TQS est
arrivé, ça a pris dix ans
avant que les deux postes fassent. Non, non,
c'est un poste ça aussi.
En fait, ma question, c'est en tant qu'animateur,
aujourd'hui,
non seulement tu as
40 000 postes de télé contre toi.
Tu as du Crise de monde du web.
Tu as le web, tu as Netflix, tu as Amazon.
Non, mais André, pas vrai. Est-ce que ça te
rend nerveux? Non.
Bon, bien, c'est tout.
Mais non, mais...
Non, laisse de répondre.
C'est ta question qui est dolle.
Non, mais nerveux, nerveux.
Tu parles de perdre ta job
et tomber sur la prestation canadienne.
Moi, il y a... Je ne sais pas. Je suis un peu imbécile. Quand tu parles de perdre ta job et tomber sur la prestation canadienne.
Je ne sais pas, je suis un peu imbécile.
Moi, il y avait un affaire.
Tu sais, comme, mettons, quand tu vois
un animateur de TVA
qui est contre Radio-Canada.
C'est moins à télé, c'est plus à radio.
Mais tu sais, dans le temps à radio, quelqu'un qui sait quoi
n'avait pas le droit de dire
énergie.
Quelqu'un d'énergie que nous autres n' n'avait pas le droit de dire c'est quoi.
J'ai fait énergie un bout de temps.
Puis c'est quoi ton nom?
C'est vrai.
C'est quoi ton nom?
Quel est ton nom?
Quel est ton nom?
Oui!
Oui, ça, moi, j'ai vu ça, ça fait longtemps.
On avait, Yann, j'ai eu des pancartes, moi,
moi, j'ai fait c'est quoi puis énergie, là.
J'ai vu des pancartes à énergie
dans le studio
là
que c'était écrit
c'est quoi
pas c'est quoi
mais quel est ton nom
c'était écrit
en gros
quand il faisait
le hockey à radio
c'est fou là
ça allait de
mettons
après que c'était 5-5
il avait pas le droit
de dire
c'était 6 à 6
c'était
c'est
c'est 5-5
c'est un match nul c'est plus que 5 à 5 c'est 6 à 6. C'est 5-5. C'est un match nul.
C'est plus que 5-5.
Et le but de Denis Fortin.
Si.
Mais tu ne peux pas dire Denis ou Fortin.
Mais c'est une affaire qui m'a tout le temps fait capoter
parce que nous autres, on est juste des...
On fait du contenu.
Ben oui, il crisse.
Mettons, l'animateur de TVA fait la même job
que l'animateur de Radio-Can
ou l'animatrice de Radio-Can.
C'est une petite guéguerre
entre les boss.
Ça ne devrait pas concerner personne.
Elle dirait qu'ils veulent
garder la vieille école.
Toi, tu es plus dedans.
Oui, j'ai de la misère à être objectif.
C'est clair, c'est clair
je fais juste répéter qu'il faut nuancer
c'est comme une vieille école
ce que vous dites est déjà vieux
c'est vrai
parce qu'on est des bonhommes
nous sommes trois bonhommes présentement
tantôt on parlait d'anecdotes à Paris
là on parle d'anecdotes de télé
là on sera plus bonhommes et il va nous parler de flash
oh Christ
flash à flash il faisait ça par l'anecdote de télé. Là, on ne sera plus bonhomme, mais il va nous parler de Flash. Oh, Christ! Là, on est...
Flash!
À Flash, il faisait ça. Les boss, ils disaient
« Là, là, je ne veux pas avoir
d'animateur de TVA. »
Christ!
Il y en a pas!
Comment il s'appelle?
C'est qui
la vedette de TQS à cette époque-là?
Michel... Celui qui animait son show.
C'est comme des bloopers.
Yannick Marjot!
Yannick Marjot!
Yannick Marjot, c'est la seule vedette de TQS dans ces années-là.
Oui, c'est ça.
Mais eux autres étaient tellement fiers.
Ils pensaient que Love Story,
tout le monde s'arracherait.
Les participants de Love Story. Mais à TVA, ils s'en crissaient
des vedettes de TQS. Fait que là, eux autres faisaient à Baboune, ils disaient « pas
de vedettes de TQS, pas de vedettes de Radio-Can, mais ouais, mais tu veux qu'on parle de quelle
vedette, on est un show de ça, tu sais. »
Au Mordu, moi, j'avais invité, souvenez-vous que c'était deux vedettes avec deux gens
du public, tu sais, c'est deux vedettes avec deux gens du public.
Oui, c'est vrai.
C'est comme six personnes.
Je voulais avoir Guy Lepage et Sylvie pour un Gunfille.
Eux autres, ils sont vedettes à Radio-Canne.
Solide.
Moi, je suis assez chum avec Guy pour dire, peux-tu venir?
Il me dit, ben oui, je vais y aller. À TVA, ils m'ont refusé cette idée-là.
Je me suis battu. Guy m'a refusé cette idée-là. Je me suis battu.
Guy m'a aidé aussi là-dedans.
Bref, on a fait un peu de lobbying.
Ils ont dit oui, finalement.
J'avais écrit un épisode d'un gars et une fille
qui se passait au mordu.
J'espère que je suis clair.
Je faisais l'animateur.
Je jouais mon rôle.
On avait tourné les deux
le même week-end parce qu'on avait le décor fait que j'avais dit et sylvie
comme vedette aux mordus à tva et un sketch et le show des mordus était dans
un goût une fille au chien ça c'était comme un échange qui est un peu
incroyable tout le monde est gagnant et dans l'histoire des mordus est ce que
c'est à cause de ce, juste à cause de ça,
c'est ma plus grosse cote d'écoute?
Quand j'ai eu Guy et Sylvie toute la semaine.
On tournait en deux jours la semaine.
Et ça, c'est un beau pied de nez
à tout ce qu'on vient de dire aussi.
Ça, ça date.
C'est 1904.
On était sur le bateau de Jacques Cartier
quand on a eu l'idée.
Merci, elle, elle l'a compris.
Mais bref, ça fait longtemps.
Mais tout ça fluctue un peu.
Tout ça change.
Mais oui, il faut traverser la rue.
C'est comme si Mike ne voulait pas inviter
des humoristes populaires.
Mais tu sais, moi, à ce temps,
je l'ai un peu ça.
C'est niaiseux.
On dirait l'humain fait de même.
Moi, souvent, j'ai du monde qui,
mettons, qui demande de faire sous-écoute.
Puis après, ils me disent, « Hey, je me suis fait
de booker sur le podcast de Thomas Levesque.
Si tu veux, je peux faire le tien
avant. » Comme si...
Moi, je suis comme, « Hey, je vais avoir un scoop. »
Mais tu sais, si tu veux aller ailleurs
avant, ça change absolument rien.
Ça va rien changer au contenu.
On va faire le fun qu'on va avoir.
Je te parle de ce que moi, je vis.
Tout le monde en parle.
Je pense qu'il joue sur le fait que je veux l'avoir en premier,
pas qu'il soit ailleurs.
Ça, c'est connu.
Chacun a sa réalité.
Pour les jours que je fais,
c'est plus souple.
C'est pas toi, Paul Arcand?
Non, c'est pas moi, Paul Arcand.
Les vrais questions.
Les vrais questions.
C'est pas moi.
Yann, j'irais avec des questions
vu que j'ai l'impression
qu'il doit y avoir
beaucoup de questions
du public
y'a-tu des gens
qui nous posent des questions
y'a-tu des gens
qui nous posent des questions
on est live
oui
moi j'en ai peut-être aussi
je regarde ça
as-tu envie de pisser
ou il faut que tu t'en ailles
ou il faut que tu
que tu perdes ton parc en même
moi j'ai tout mon temps
qui est-ce le parc en même
j'ai pas de parc en même
je vis à côté ici
je suis à pied
c'est pour ça que je prends un verre
là j'ai Marc Hervieux
Marc Hervieux
il m'envoie un texto
c'est-tu une question
de Marc Hervieux
ça c'est-tu un brag
ou esti
c'est quoi ça
Marc Hervieux
qui est un de mes papiers
moi je veux une photo
de maison
ben oui
j'ai plein de messages
qui rentrent
ok
c'est beau
si c'est une question
pour André
je vais retourner
pour vrai
tu peux-tu donner
ton numéro de stationnement
puis Michel va te le payer
G680
G680
c'est bizarre en esti comme phrase
ça me fait juste l'extrait
de sous-écoute
G680
Pierre, ça va-tu bien la boîte vegan
G680
fin c'est bizarre Pierre, ça va-tu bien la boîte vegan? J'ai 6,80.
Fin.
C'est-tu que c'est bizarre?
Qui risque que c'est bizarre comme extrait?
Moi, j'ai 56.
J'ai 6,80.
Oui, c'est ça.
Moi, je le voyais comme un montant d'argent.
C'est un âge.
Ah oui, c'est ça. Quand je vois un âge, quel âge tu as?
J'ai 6,80.
Je n'aime pas le soleil, mais j'aime le sang.
Et j'espère, bien pas j'espère, c'est sûr la question est pour André.
Je suis en train de payer mon parcours, moi tout.
Ah oui, OK.
Je viens juste de réaliser.
Ah, mais Chris, tu aurais pu donner ton chiffre à Michel.
J'ai 6,89 au 67.
Chris, on est rendu dans le bingo
I-22
B-9
Il y a Marc-Antoine qui demande
à cause de
est-ce qu'il y a des gens
qui croient encore que tu as un jumeau
Ah! Bonne question
Est-ce que ça te dit quelque chose toi Yann? Non Non parce que j'avais un frère jumeau? Ah! Bonne question. Est-ce que ça te dit quelque chose, toi, Yann?
Non.
Non?
Parce que j'avais
un frère jumeau
comme personnage,
mais non,
je pense qu'il y a
personne qui croit ça,
sauf celui qui t'écrit
ou celle-là.
Mais pendant longtemps,
les gens pensaient
que j'avais un frère jumeau
parce que je faisais
deux personnages,
mais il est né.
J'ai un frère,
mais il n'est pas jumeau.
Ton frère,
est-il plus vieux que toi?
Oui, je suis plus jeune,
on est trois.
Marielle a dix ans de plus que moi,
Denis est entre les deux, à tous les cinq ans, il y a un kid.
Ok.
C'est ça.
On est trois, j'ai une soeur qui est décédée que je n'ai pas connue à la naissance.
Elle était-tu cinq ans plus vieille que...
Elle était plus vieille aussi, j'aurais été le dernier de toute façon.
Je suis le plus jeune de ma famille.
C'était-tu dur ça à voir, quand tu étais petit cul,
tu avais 5 ans,
c'était ta soeur qui avait 10 ans de plus.
Exact, Marielle.
Elle, quand tu avais 7-8 ans,
on s'entend la réalité
d'une fille de 18 ans et son frère de 8 ans.
Et mon frère qui a 5 ans de plus que moi,
je devais être fatiguant pour lui aussi.
On n'a pas eu de relation
très forte quand on était dans la petite enfance. C', ben oui. Fait que j'ai pas... On n'a pas eu de relation très forte
quand on était dans la petite enfance.
C'est adulte.
Mais adulte, on est de même, là.
Vraiment, tu sais, ma soeur a été un peu ma gardienne,
tu sais, avec le 10 ans de différence.
Mais plus maintenant.
On est très intimes.
Je l'adore, mon frère aussi.
Fait que c'est vraiment très, très soudé,
le trio, maintenant.
Vraiment très, très fort.
C'est très cool.
Mon père est décédé il y a 14 ans.
Le décès de mon père nous a
beaucoup rapproché aussi si on était déjà puis ma mère est encore vivante le son vaccin demain
et puis bien est ce que ta mère est encore dans le coin de québec je sais pas non je te niaise
mais on est encore à quoi québec à bien et à convuler est correct c mon occupé mais non j'y parle encore aujourd'hui mais non avis
dans le même village où il est né en caire de son appart à elle tout va bien fait que les frères et
ça dans le coin de québec dans quoi ils sont restés là fait que je suis seul qui a quitté
la place aux autres ils vivent là que non c'est une belle gagne ma famille c'est tout les nouveaux
et nièces là dedans la famille élargie c'est très important en fait ça ramène à la base et c'est une belle gang, ma famille. C'est tous les neveux et nièces là-dedans. La famille élargie, c'est très important.
En fait, ça remène à la base.
Et c'est de ça qu'on s'ennuie avec la COVID.
C'est d'être ensemble.
Cabane à sucre, nous autres, on est le genre à y aller.
Toi, en plus,
mettons, de Sainte-Catherine,
es-tu la seule
vedette qui est sortie de là
ou il y en a-tu d'autres
où ils doivent être bien fiers de toi?
Oui, oui, ils sont fiers. À chaque Noël, j'ai un cadeau de la municipalité. J'ai un petit
quelque chose de Sainte-Catherine, Monsieur le maire ou si c'est une mairesse, mais là,
c'est un maire en l'occurrence, puis il me donne un petit cadeau et tout. Je trouve ça super
charmant, c'est sympa. C'est quel genre de cadeau qu'il te donne?
Ben, des petits, mettons, un sac avec le logo. Juste un sac.
Un sac brun. Un sac.
Un sac brun, mets-toi ça sur la tête quand tu passes la TV.
Il donne en fait des
publisacs.
Je sais pas, des sweatshirts, des trucs comme ça.
Logos, tu sais, des logos. Crayons,
calepins, je sais pas quoi. Donc, ce genre
de cadeaux-là. Fait que c'est une belle pensée,
mais très mauvais cadeau.
Ha! Ha! Ha!
C'est pas vrai.
Qu'est-ce que tu vas coller ça
avec un coton hôté
de Sainte-Catherine
dans un quartier?
qui sont passés à Sainte-Catherine.
Saint-Denis-Garneau
puis Anne Hébert.
Mais bref,
il y en a deux là.
Il y a Luc Plamondon
qui vient de Saint-Raymond
juste à côté aussi.
Il y a un autre village.
Non, le comté de Pornhub,
il y en a quelques-uns.
Mike Gauthier.
Il y en a deux là aussi
dans ce cas-là.
Qui, Mike Gauthier? Mike Gauthauthier il vient-tu de ce coup-là
tu as juste rien de dire ça
Linda Lemay
je ne savais pas
qu'elle venait
du comté de Pornhub
ok
je ne le savais pas
Yann il n'y en a pas
de questions
oui il y en a
il y en a d'autres
c'est juste
vu que je n'arrêtais pas
de parler
Yann
il ne voulait pas
se faire chicaner
avec ton personnage
dans Sans Limites
j'ai jamais joué dans Sans Limites
ah non ok
t'étais ça toi?
j'aimais vraiment beaucoup
pour vrai j'aimais
beaucoup
j'aimais l'audace des premières années
de TQS moi en plus
j'ai plus été élevé
en anglais
c'est quand RBO est arrivé à TQS que j'ai découvert,
OK, il y a de l'humour en français qui vient me chercher.
Tu sais, quand tu es ado, en tout cas, à l'époque,
moi, je trouve qu'il n'y avait rien qui venait me chercher.
Puis après, il y a eu RBO, puis après, il y a eu Sans Limite,
que Sans Limite, c'est venu vraiment me chercher
solide, solide.
On avait du fun, on apprenait à faire la télé.
Mais en tant que...
J'étais enfant, j'avais peut-être 15 ans,
Astic, c'était le bonheur
de regarder ça.
Tu apprenais à faire de la télé, mais tu pouvais faire
de la télé.
On ne ferait même pas 5 minutes de show.
La dernière fois, le dernier show que j'ai fait, que j'ai fait, je peux faire de la télé. On ne ferait même pas cinq minutes de show aujourd'hui. La dernière fois,
le dernier show
que j'ai fait,
que j'ai fait,
ah, je peux faire
de la télé,
c'est avec lui.
C'était quoi?
C'était Mike Warchow
à TéléToon.
On n'avait
aucune crise
de censure.
Puis après ça,
j'ai fait,
tout va être plate après.
Pas vrai,
puis j'ai fait,
je ne fais plus.
C'est pour ça
que tu as arrêté?
Oui.
Oui, oui. Pas vrai. Oui, Pierre, c'est drôle, parce qu'ai fait, j'en veux plus, je fais plus. C'est pour ça que tu as arrêté? Oui. Oui, oui.
Pas vrai.
Oui, Pierre, c'est drôle, tu sais, parce qu'il a fait tellement des gros projets,
puis il devrait avoir une carrière énorme,
puis à chaque fois, j'ai demandé, pourquoi tu refais,
pourquoi tu ne travailles plus dans la télé?
Puis il était comme, je ne veux plus la télé.
Non, ce n'est pas une affaire de pression, ce n'est pas une affaire d'horaire,
ce n'est pas une affaire de stress. Non, je l'ai eu, je l'ai vécu pendant
25 ans. Je suis stressé
autant aujourd'hui en cuisinant
qu'en faisant de la télé. Parce que ton talent
est énorme. Oui, mais moi, tu peux...
Ah, non, ça, non, ça...
Ah, fuck you. J'aime que t'as
aucunement pris son compliment.
T'sais, il t'a dit ton talent, il est énorme,
mais il sait ce que je pense de lui.
Non, mais il sait ce que je pense de lui.
On lui en doit.
Toi, moi, les dénis de relais,
Marc Labrèche, j'en oublie.
C'est très gentil.
Il l'a pris.
Là, tu l'as pris.
C'est un esthétique.
J'en oublie.
J'ai de la misère à avoir des compliments.
Je ne suis pas là pour ça. je ne fais pas ça pour ça.
Je fais ça parce que j'aime ça,
mais...
Ça aurait été malade
que je me mette à pleurer.
J'ai oublié Taxi, Taxi 22.
Oui, c'est ça.
Je ne sais même plus ce que c'est que...
Ça m'a tout fucké, ça.
Mais on te demandait pourquoi tu avais lâché.
Parce que tu ne peux pas...
J'haïs me faire dire
pas quoi faire, mais me faire dire
pas quoi faire.
Il n'y a pas ça partout, même dans ta cuisine
où tu travailles.
Oui, mais en création, c'est...
Je suis en création en cuisine, mais je ne sais pas comment l'expliquer.
Tout le monde vit ça.
Tu ne peux pas... Il y a toujours quelqu'un qui dit...
J'ai peut-être un petit dérèglement mental aussi.
Problème d'attitude qu'on appelle dans le milieu.
Non, mais sérieusement, je pense que j'ai de plus en plus de la misère avec les humains producteurs.
Ça, j'ai bien de la misère.
Les producteurs qui font, oui, pour de l'argent.
C'est tout le temps de l'argent.
Ça, ça me pompe, là, ou ça me fait...
Je crisse mon camp.
Instantanément, je crisse mon camp. Instantanément,
je crisse mon camp.
Mais quand je n'ai pas ça, quand je ne peux plus créer et que je me fais dire non, ne fais pas ça, ne fais pas ça, améliore ça,
ça, ça va.
Tu as toujours été le même. Dans un party, tu t'en vas sans dire salut.
Oui, exactement.
Il est parti, il se fait une heure.
Oui.
Il est parti, il y a un producteur, il a dit,
tu peux-tu me donner un verre? Il a fait,
je ne suis pas ton esclave!
Non, mais j'ai un problème avec...
Lui, j'ai déjà pris une brosse avec lui à un moment donné.
Tout ce que j'ai retrouvé, c'était un running shoe.
Il était parti depuis une heure, mais il avait un running shoe.
Il avait laissé son soulier.
Oui, lui, il a déjà laissé son soulier dans un party.
Comment il est parti, j'ai aucune idée.
Je suis parti chez Marc Labrèche à un moment donné.
Pas défoncé, là. Tu m'as dis sorti d'un taxi pour le prendre achetons à ça je m'étais pété dans oui
pas les dames et la face talent à pauvres et protéger les dents
fabriquées dans le taxi tranquille salut pierre moll brande moult exilis
je suis sur le scotch pis moi j'en bois plus
depuis ce temps là
ça fait longtemps
ça fait 15 ans
je bois plus de scotch
depuis ce temps là
on est sur Mont-Royal
non
on est allé souper
David Laflèche
j'aime que t'es exactement
comme moi
tu te crampes à quelque chose
pis tu fais pas
je vais boire moins
tu fais
plus de scotch
fini
c'est le scotch
c'est terminé
c'est fini
c'est du rhum
à partir d'un
exactement
avec David Laflèche on était tous les troisest du rhum! Avec David Laflèche, on était tous les trois.
On a un souper avec
David Laflèche, toi et moi.
On a goût de souper ensemble.
On va sur Laurier, souper au...
Comment s'appelle le restaurant sur Laurier?
Il y a des tartares.
C'est pas grave.
On s'en calisse, puis on s'en va
sur Mont-Royal, dans un bar où il y a du scotch.
Déjà, je rentre dans le bar, je suis un peu comme, je m'assois
puis je suis comme ça,
assis.
Ça va pas bien, là.
Puis là, à un moment donné, je fais,
j'ai envie de pisser, j'ai tout le temps
envie de pisser. Je m'en vais aux toilettes,
puis pendant que je pisse, je suis
devant l'urinoir, puis je suis comme...
Pour vrai, là, je suis comme ça.
Dans le mur?
Oui, dans le mur parce que je ne tiens plus.
Puis là, je viens de prendre un scotch.
Il n'a pas cogné encore.
Il n'a pas encore cogné. J'en ai pris un ou deux et je suis comme ça.
J'essaie de me laver les mains.
Un, je me lave les mains.
Ouh, ça sèche.
Ah, Chris!
Ça ne va pas. Ça va pas, là.
Ça va vraiment pas.
Puis là, je viens me rasseoir,
puis là, je fais,
les autres sont là,
puis les autres,
ils vont,
ils sont pas pire avancés. On est pas de même dans le mur.
Mais là, je fais comme,
là, je suis assis,
puis je fais,
c'est impossible
que je me rende dehors.
Puis là, je cherche dans ma tête,
je fais,
tabarnak,
faut que je me rende dehors,
faut que je me rende dehors, puis là, je fais tabarnak faut je me rende hors je me rende hors puis je fais
un petit peu un taxi j'ai dû prendre 10 phrases avec qui comprennent peut-être ça a plu un taxi
toi tu t'en allais à Saint-Bruno à Saint-Bruno et là je pars je dis ah le taxi est là je me suis
assis dans le taxi oui parce que moi c'était mon taxi, mais là, je sors dehors, puis je suis tombé sur l'asphalte, pas de main.
OK.
Comme si Apollo Creed dans Rocky IV.
Paul!
Moi, je suis Adrien.
Je suis arrivé chez moi, et le lendemain matin, je me suis réveillé pour vrai.
T'es venu chez nous, là. Dans la salle à dîner, il y a des boxers sur la table.
Il y a un bas dans le salon.
Moi, j'ai une moitié
de jeans enlevés avec un
bas. J'ai dormi de même.
Et j'ai un running shoe chez nous.
Et j'ai un t-shirt
dans la salle de bain. J'ai aucun
souvenir, mais mes oreillers sont
pleins de sang. Je me lève, j'ai
le nez comme Claude Blanchard
et j'ai
les lèvres enflées de même.
Tu penses-tu que tu as payé le chauffeur de texte?
J'ai donné 300$.
Ça, tu t'en rappelles? Oui, j'avais 300$
sur moi. Ok.
Tu l'as-tu donné ou il a pris 300$?
J'ai donné. Je pense que c'est un mélange des deux.
J'ai vraiment fait. C'est peut-être ça le nez.
J'étais défoncé, J'ai fait, merci beaucoup.
Il a fait, merci.
Il a vu notre faire sa soirée, je pense.
Moi, je bois vite.
Toi, tu bois aussi vite que moi, sinon plus vite.
Et je pèse 60 livres de plus que toi.
Je pesais tantôt.
Tu pèses quoi?
130? Non, je pèse 150. 150. 3. Fait que tu sais Je pesais tantôt Je faisais comme Il est écrit Il faudrait que je mange Tu pèses quoi là 130
Non non
150
150
3
Oh shit
Ok
Tu te laissais
J'agressais un peu
Covid esti
Ah ouais
Non non
Mais c'est ça
T'étais magané
Magané
Pis t'as raison
J'ai fait
C'est pas moi
C'est le scotch
Ah ouais
Je suis sûr
C'est une question de sans limite
on l'a pas eu
t'allais dans le public aussi, tu faisais un peu comme
comme Pierre dans le fond
avec ton personnage
tu parles de Pierre Brassens
chez les gens
moi j'ai jamais été dans le public
est-ce que c'est déjà arrivé que tu te mettes dans l'embarras
avec ça que t'as eu du trouble
il y a un moment donné
j'ai fait quelque chose à Outremont, j'étais en bout de chon
et je courais après les Juifs.
T'es avec moi.
Hey, j'étais là.
Calisse, quel beau début de phrase.
Non, mais c'est…
Moi, j'étais à Outremont et là, je cours après les Juifs.
Pour vrai, j'étais là.
C'est moi qui ai fait cette peau-là.
C'est toi.
Et j'étais en bout de chon et mon idée, c'était juste, I want to be your friend. C'est moi qui ai fait ce tapot-là. On court.
Mon idée, c'était juste I want to be your friend.
I'm living in the same city.
I love you.
I want to be your friend.
Il court.
C'était pas mon meilleur call.
Il court.
C'est drôle.
On a fait ça tout l'après-midi.
Il y a un monsieur,
j'avais un foulard,
qui m'a pris le foulard, puis qui m'a dit en anglais,
« Tu m'énerves, tu me déranges. »
Puis il me tirait après le foulard comme ça,
puis il a levé sa canne.
Tu te souviens, on l'avait mis dans le topo,
le monsieur avec la canne.
Et mon idée, c'était juste cette...
Il faut se parler, on vit dans la même famille.
On va juste niaiser avec vous, Calice.
Je veux juste être votre ami.
Je veux juste être votre ami.
C'est ce que j'essayais de dire dans l'anglais de Bouchon.
« I want to be your friend. » Et on a fait un montage et à 3,4 le matin puis
suivait faisait est pas de pas de journée partait à courir voyait une
caméra c'est la canne de la chambre d'un verre puis tu me déranges j'ai vécu sa
station choix à l'extension c'est parfait aussi. Qu'est-ce qu'on avait fait? On avait mis une caméra sur le micro.
Qui ne me souvient pas. Ben oui, la PAC extension. Les Indiens, ils ont...
Ce genre d'affaire qu'on ne ferait pas aujourd'hui. Avec un turban, puis il y avait un micro,
puis il mettait... Ouais, il y avait un élast? Pour être potes! »
Mais les autres, ils étaient méga sympathiques, puis ils expliquaient tout.
Pourquoi tu as un turban? Ils expliquaient.
Les sics, puis ils expliquaient tout.
Ils nous avaient invités chez eux, « Venez voir chez nous », tout ça.
Tout à fait.
Super gentil.
Mais c'est le même que ça devrait être, tu sais, en société.
Mais moi, ce que je viens de raconter là, je le crois vraiment.
On vit dans la même ville, man. On se parle du tout de ça.
Bon, bref.
Oui, oui, oui.
Tu te souviens-tu de la louche intuber
quand on faisait du
subliminal?
Les oreilles? Oui, ça, là.
On avait une fanfare.
Ben oui, ben oui. Ben, c'est ça. Raconte-le.
Non. Raconte-le. Je ne me rappellerai pas.
Moi, je me souviens juste. Moi, j'ai des flashs
et des oreilles et des enfants d'astide. Alors, moi, je ne me rappellerai pas. Moi, je me souviens juste, moi j'ai des flashs, puis les oreilles, puis les enfants d'assistants.
Alors moi, je suis en bout de champ, puis
lui est là avec son Kodak, et on est sur la rue
Saint-Hubert, puis j'improvisais,
et c'était un jeu, c'était subliminal.
Fait que c'était, mettons que la madame avait un chapeau
bizarre, fait que c'était, comment ça va madame, le chapeau bizarre?
Comment allez-vous, vous voulez? J'avais un chapeau bizarre,
puis là, nous autres, dans le bas de l'écran,
on écrivait combien de fois, je le disais, avant qu'elle s'en rende compte.
C'était ça, c'était juste ça. C'était le jeu chapeau bizarre, puis nous autres dans le bas de l'écran, on écrivait combien de fois je le disais avant qu'elle s'en rende compte. C'était ça, c'était juste ça.
C'était juste chapeau bizarre et pote-pote. Comme ça vous magasinez, drôle de chapeau,
puis là, tiens, là c'est… Bon, tu vois un peu le genre. Fait que là, on est dans
le bas de l'écran, puis nous on comptait, puis au moment où il fallait dire combien,
il va se rendre à combien avant qu'elle dise « es-tu en train de me dire que j'ai
un chapeau bizarre? » Et quand elle me disait ça, la dame, « es-tu en train de dire que
j'ai un chapeau bizarre? » Là je je faisais, « Vous avez gagné! Bravo! »
Puis lui, il donnait le go à la fanfare.
Puis il y avait une fanfare de Bavarois.
Il était à 5, M. Abiant-Bavarois.
Un cracheur de feu.
On lui donnait un T-shirt.
Puis il y a un monsieur qu'on n'a pas vu un moment donné
qui avait, c'est un T-shirt des Mordus ou de Sainte-Catherine-de-la-Jardin-Cartier?
Des mordus.
Mais moi, la fanfare, ça me faisait triper.
C'était beau.
Vous avez...
Là, il y a un monsieur qui avait un gros nez.
Faut que j'avais dit, hé, gros nez, comment ça va, toi, gros nez?
Les gros oreilles.
Ah, je l'avais vu.
Les oreilles.
Les oreilles.
Les oreilles.
Les oreilles.
Les oreilles.
Les oreilles.
Les oreilles.
Les oreilles.
Les oreilles.
Les oreilles.
Les oreilles.
Puis le monsieur, il parle, puis il n'écoute pas, puis il fait... Puis lui, un moment donné, il fait... Les oreilles. Il dit, les oreilles, les oreilles, les oreilles. Puis le monsieur, il parle, puis il n'écoute pas.
Puis lui, un moment donné, il fait,
les oreilles.
Là, le monsieur, il dit,
pourquoi tu dis les oreilles?
Vous avez gagné!
Ça faisait 500 fois, tabarnak,
qu'il disait, les oreilles, les oreilles.
Les oreilles, les oreilles.
Là, à la fin, il dit, les oreilles les oreilles les oreilles les oreilles un peu mais ça faisait tonton tonton
tonton c'était gamin c'était juste j'ai l'impression que c'est ce genre d'affaires
qui ferait vraiment du bien pendant la coville je leur faisais moi là tout le long je vous êtes et demain mais tout le
long du covile on dirait j'ai redécouvert ce côté là de moi de témoin les films avant que je regardais
j'étais pas fan de cette comédie stupide puis d'un six derniers mois plus c'est du mieux eux
plus j'aime sortir mais c'est gamin. J'ai des enfants.
On pensait beaucoup à Box Bonnet aussi dans l'écriture
et dans la manière de faire.
Il y avait beaucoup de sons. C'était très Anna Barbara
comme son d'effet.
C'est le genre d'enfant que même si le français
c'est ta septième langue,
tu comprends.
Ben oui, Chris!
Tu te fais dire que tu as un gros nez sur la rue par un imbécile.
Tu dis que tu as un gros nez et tu as un tee-shirt
avec une fanfare
Pis des cracheurs de feu
C'est amalade, le gros tu vas
Tu continues à magasiner pour s'en aller
Là le monde devait dire merci
Mais oui, ils comprenaient rien
Tabarnak
Qu'est-ce qu'il se passe
Je viens te dire, tu me dis j'ai un gros nez
Pis ça
C'est-ce qui se passe? Je viens te dire, tu me dis que j'ai un gros nez.
C'est la fête.
Il y a un cirque cheap. Imagine l'anecdote weird
qu'ils ont en arrivant à la maison.
Pour raconter,
c'est où que tu as voyé ces jeux-là?
Il y a une équipe de télé qui m'a dit que j'avais un gros nez
et j'ai entendu.
Il y a une farphare qui est arrivée.
C'était un cirque cheap qui apparaissait
dans la rue.
C'était malade.
On avait que du plaisir.
On avait oublié plein d'affaires.
C'est beau en crime.
Je suis conscient qu'aujourd'hui, j'ai encore que du plaisir.
Ça répond-tu à la personne?
Il y a une question pour Pierre.
Penses-tu remonter sur scène, faire de l'humour?
Tu avais fait un open mic.
Tu avais dit quand tu étais venu
avec Simon Gravel que vous alliez
faire du stand-up,
vous alliez faire un open mic.
J'ai fait un open mic. Je me suis planté.
Non, c'était super bon.
C'était excellent.
J'ai zéro d'affaires.
Ce n'est pas de la fausse humilité. J'ai zéro d'affaires c'est pas de la fausse habilité
j'ai zéro d'affaires sur une scène
moi je suis pas d'accord
t'as peur même
c'est pour ça qu'on l'a mis au bout ah ah ah zéro Charles tu peux-tu ramener une bouteille de blanc
non pas de bouteille un verre mettons
je suis pas bien
je suis
crise de ténérage de coralliste
mettons je parle de même pendant que je verse de l'eau
attends un peu je vais trouver une solution
tabarnak mais je suis zéro
à l'aise sur scène je suis pas bien
Mike pas vrai là
sérieusement tu l'as vu le open mic que j' pas bien. Mike, pas vrai, là. Sérieusement.
Tu l'as vu, l'open mic que j'ai fait ici?
Oui. Il me semble que tu étais bon.
Mais tu étais bon
pour quelqu'un qui n'en fait pas
souvent. C'est sûr que tu n'étais pas
rodé comme quelqu'un qui fait
300 shows par année.
Tu n'étais pas bon.
Tu avais écrit.
C'est-tu qu'est-ce que j'ai fait?
Tu as eu des rires.
Oui, je'est bon.
Oui, je sais pas.
Puis après, il faut l'améliorer en montant souvent sur scène.
C'est ça, mais c'est toute cette notion-là que je comprends pas.
Et pourtant, c'est pas que j'ai pas travaillé des humoristes.
Mais je dirais que c'est pas moi.
Mais j'aimerais ça faire ça, là.
T'aurais le talent, c'est juste que... Pe peut-être le bonheur que t'as sur scène,
tu sais, parce que le monde
ne comprenne pas, monter sur scène,
c'est stressant. Même pour quelqu'un qui
c'est pas stressant, c'est ultra stressant.
Fait qu'il faut que le bonheur soit plus
haut que le stress. Exact. Puis toi,
le bonheur que ça t'apporte
est pas là comparé au stress.
Fait que, moi,
je pense que c'est juste ça, parce que c'est pas le fait que t'as pas
de talent. Tu sais, t'as le talent pour
le faire. C'est juste pas le bonheur
que t'as. Là, là, là,
je suis heureux. Mais quand je l'ai fait,
là, ça allait pas, là.
C'est ça. Mais il a raison.
Il l'explique bien. Moi, là, je vais
jamais vous ostiner sur
comment faire votre métier.
Non, non, non. Mais le dosage
bonheur et nervosité, il faut que ce soit
avantageux.
C'est ça la vraie raison pourquoi Yvon Deschamps
ne fait plus de show. Puis il l'a
dit souvent. Donc, je suis Yvon
Deschamps? Exactement,
Yvon. Tu es le nouveau Yvon.
Wow!
Tout le monde se dit, voyons, Yvon,
il a encore toute sa tête, il est drôle comme ça se peut pas, il devrait faire des shows, mais le côté stress est plus fort que le côté bonheur.
Mais sais-tu quoi, j'étais, ben tu m'as vu dans l'âge avant que je le fasse, j'étais pas stressé, j'étais, pour vrai, j'avais l'air de, je sais pas quoi, là.
L'eau dedans, là.
Ah.
Mais pas ça, là.
Est-ce que j'aurais dû le laisser faire?
Tout ça, c'est à écrire.
Tout ça, c'est à préparer.
C'est notre duo, c'est le même.
Notre duo, point.
Bonsoir encore là.
Moi, mon image...
Il y a trop d'affaires à gérer.
Moi, mon image, c'est le manège.
Tu sais,
non mais le
roller coaster, bref,
la montagne russe.
Faut aimer ça, mais c'est stressant.
Il faut que le fun soit fort.
Moi quand la musique part, le rideau lève,
je fais ok, je lève les mains puis je descends.
Là c'est parti, on peut plus reculer,
puis t'es dedans. Moi je trippe manège là,
mais sur scène, et c'est bon ce que tu viens de dire
mais je pense que quand je suis venu ici
que ma tête a trop
embarqué que j'ai fait
un, j'ai un privilège
d'être au bordel
tu peux pas te dire ça quand t'es sur scène
aussitôt que tu te dis j'ai un privilège
je suis chanceux
il faut que tu y ailles juste pour le
si tu le fun, si tu ne le fonces pas.
En plus, c'est toi qui animes l'open mic.
Ça faisait je ne sais pas combien d'années
que tu n'avais pas animé l'open mic.
Ça faisait longtemps.
Qu'est-ce que ça ajoute que lui fasse ça?
Ça ne devrait rajouter rien.
Moi, je prends tout en considération.
Tu as mis un stress qui ne devrait pas exister.
Oui, mais ça, je l'apprends
je l'ai appris là mais j'ai fait comme
moi dans la vie dès que j'ai un privilège
je fais j'ai un privilège
je suis ainsi
fait
il me présente je suis au bordel
c'est jam packed
je fais tabarnak
pis je l'ai fait
pis je suis content de l'avoir fait, mais je suis pas
content de ce que j'ai fait
puis anyway, je serais jamais
fucking content
de ce que je ferais, comme quand je fais de la bouffe
je fais de la bouffe, je fais
c'est bon, puis je fais
esti que ça pourrait être meilleur
tabarnak
mais ça c'est dur, être heureux
dans la vie
non je suis le jeune du bonheur
je peux faire ça parce que je suis le jeune du bonheur
je suis heureux dans la vie
il n'y a pas un ostie de matin
que je me lève et je fais
jamais
lui on a fait des voyages ensemble
jamais
le voyage au soleil ensemble
c'était tellement le bonheur
c'est dans mes plus beaux voyages.
Vous êtes allé en voyage en voilier.
Ça fait pêteux, mais on est sur un catamaran.
Mais vous êtes allé en avion au début ou vous êtes parti en voilier?
On est parti à pied.
Lui, il a pris un taxi, il a donné 300$ et il est rendu là-bas.
J'avais le nez gros de même.
Je suis parti en taxi, j'ai dit, amène-moi aux Éleviers, je suis en liste.
C'était malade. Je suis parti en taxi, j'ai dit, amène-moi aux Éleviers, je suis en liste. Écoute,
on a cuisiné, on a plongé,
on a bu, on a ri,
on a pleuvé,
on a refait le monde,
mais il est toujours de bonne humeur.
C'est rare.
Il est fun à être avec. J'aime vraiment ça.
Mais ça, c'est ça qui est fâchant de Pierre.
Il a tellement de talent
que tu y parles et tu fais pourquoi…
Tu sais, moi, quand il était revenu comme réalisateur,
il réalisait mes podcasts dans le studio.
Puis là, j'étais content que je me dise « OK, Pierre, il retouche un peu à ça. »
Ce n'était pas pantoute, ça.
C'était parfait.
Là, je me disais « Ça va allumer de quoi? »
Après, il y a eu le COVID, mais tu penses-tu qu'à un moment donné tu vas faire, là j'ai le goût de réaliser de quoi, ou j'ai le goût, je vais écrire une série, si tu veux pas des bas, je vais écrire une série que je vais faire sur le web à la limite. J'aime ça vieillir pour ça. Si j'avais de l'argent,
je vous parle aux deux, donc prenez-vous le message.
Non, non, mais génial ça, mais avoir de l'argent
pour vrai,
je ferais,
je m'équiperais,
puis j'écrirais,
je réaliserais, je monterais,
puis je ferais de la bouffe.
Fin. Puis ça serait pas tout dans le
même projet ça serait ouverte de haut au christ hockey c'est lui qui l'a tué
annonce une lasagne
il est trompé avec elle non c'est les coquilles farc
c'est les coquilles farcies. Ah!
Mes souples,
mon chat, c'est un végan.
Le tuyau, ma soupe,
c'est le impossible burger.
The impossible
burger murder.
Non, mais si tu vois
ce que je compense, c'est que là, je cuisine,
donc je suis comblé dans ma vie, je cuisine.
Quand je cuisine, je suis comme cabarnak,
je suis dans ma bulle.
Tu peintures-tu de ça ici?
Je dessine.
Quand j'ai besoin de créer,
de m'amuser, en fait, de créer.
Je suis un créateur.
Bravo.
Je suis un artiste.
Mais quand j'ai besoin de faire de quoi pour ma tête,
qui fait du bien,
je dessine. J'achète plein de sortes de crayons,
j'achète plein de sortes de crayons à ma fille,
j'ai peinturé un mur en tableau,
j'ai du fun, des fois, le soir, je me couche,
je fais des petites crises de dessin
d'autiste, ça me fait du bien.
Tu dessines des autistes?
Oui.
Ben, je t'aime.
OK, là, tu viens d'une patate en estime.
Le prochain dessin qui va faire une fête.
Tabarnak que je vais dessiner ça, là.
Mais sais-tu quoi?
Mes bonhommes que je dessine,
ils ont ressemblé à ça.
Est-ce que tu joues de la guit encore?
Oui, je drame.
En COVID, j'ai appris à dramer et ça là...
Chris, il y avait un soir, je suis allé
chez eux, il a appris à jouer
de l'harmonica
dans la soirée. Puis il jouait
vraiment bien. Avec son drame? Non.
Non, mais c'est vrai,
il a chanté, lui, il chante en chrétien.
J'ai chanté une
tourne, puis en fait, il s'est mis à jouer de l'harmonica
puis j'ai arrêté de chanter. J'ai fait, Chris, c'est bien bon, ouais, tu sais. Mais là, je joue de la guit, j'ai recommencéai chanté une tournée a fait il s'est mis à jouer de l'harmonica j'ai arrêté de chanter j'ai fait c'est ben bon mais je joue de la guette genre commencé à jouer de la guette puis encore
vides en fait si j'étais vraiment seul chez moi là puis j'ai mon fils avait il ya laissé un drôme
chez moi un solide drôme j'ai fait c'est ça le bruit qui fait à chaque fois je m'assois ça fait c'est malade non mais pour vrai
de mars à décembre j'ai drôme et à peu près une heure ou deux par jour puis je suis capable de
drômer je peux pas j'en doute pas j'en ai pas mais je trouve ça le fun puis je dessine puis
je me suis mis au ukulélé j'ai des guides à toujours
que les les bains écoute je joue chez nous j'en ai un ici mais non je joue comme une pioche mais
j'ai du fun ça me fait du bien j'aime ça j'allais du monde comme comme vous autres moi mon seul
talent c'est faire et faut que j J'aimerais ça avoir d'autres...
Mike, tu chantes, voyons.
Je suis capable de chanter aussi.
Mais pas assez.
Tu chantes correct,
mais
il n'y a personne qui
paierait pour voir
un gars de Chubby
chanter des tonnes.
Y a-tu quelqu'un qui paierait pour voir un gars avec une tuque
de la boîte vegan
faire du stand-up?
Un ancien mot
qui joue du ukulélé.
C'est vrai.
Oui, dans le fond.
Chris fait que je deviens
chanteur.
On part un trio.
Ben, Chris.
Personne va venir gagner.
Le nom de notre groupe,
c'est « Je paierais pas
pour voir ça ».
C'est moi qui chante
et qui joue du ukulélé.
Moi, je drum.
Lui, il nous dessine.
Lui, il dessine. Moi, je dessine. Pendant queui, il nous dessine. Oui, il dessine juste Louis T.
Moi, pendant que je drôme, je dessine.
Toi, tu dessines Louis T en jouant du drôme.
De même.
Puis moi, je pète sur le bambou à fond.
Puis lui, il pète.
Entre les deux, il pète sur le bambou.
Le but, c'est de vider la salle.
Quand ils s'en vont, on arrête.
C'est malade.
Puis on mange de la bouffe.
T'as-tu déjà pété sur un drôme?
Ça, c'est la fin du show.
T'as jamais pensé
à chanter dans un de tes shows?
T'as-tu déjà flirté avec l'idée de...
Moi, la raison
pourquoi je ne l'ai pas faite, c'est que
j'ai... Tu sais, comme là,
Assange chante quand même correct.
Pas bien, mais correct. Mais
dans les années... Début début 2000 à l'époque je
taille musique plus j'avais un show que à chaque année je faisais chocs ten tout le piste et des
tonnes du monde il y avait une des années j'avais repris final countdown que c'est devenu numéro un
à musique plus il y avait le combat des clips ça a été le champion du combat des clips pendant 25 épisodes.
Après, ils l'ont retiré et ça battait les premières années de Lady Gaga, ça battait Madonna, Green Day.
Là, j'étais dans le temple de la renommée du combat des clips et j'avais été à Toronto.
Il y avait un monsieur à l'hôtel qui m'avait vu.
Quand il me voyait, il avait fait « He's a singer, he's a singer ». Puis là, il prenait
des photos de moi, puis il voulait que je prenne des photos
avec ses enfants. Puis j'étais comme
« Ah, tabarnak, je veux pas ».
Déjà que ma carrière en humour, moi, ça a été
long avant que ça pogne. Je voulais pas
être obligé d'expliquer « Non, je suis un humoriste,
je suis pas un chanteur. Oui, je chante,
mais je suis plus humoriste. »
Tu sais, je voulais... – Ma question est, dans un show d'humour,
chanter?
– Non. Vu que moi, on dirait,
je chanterais, mettons, si c'est pas drôle,
mais je chantais des tunes drôles.
Des tunes drôles, ça me tape, c'est énorme.
OK.
Oui.
OK, je comprends.
Oui.
Je comprends.
Je n'avais une dans le temps,
puis avec du recul, je l'écoute,
puis je fais, ah, j'aime pas ça.
Mais tu sais, avec un full band, là,
tu sais, Stéphane Rousseau, Anthony Cavanaugh, c'est ce genre de... Mais j'aime pas ça c'est avec un full band le tir stéphane rousseau
anthony cavana mais j'ai les frères ouais j'ai mais ça je comprends pourquoi
faire ça mais je le ferai pas tu sais vous que ça faire une un disque un
disque style point 10 un micro sillon de rossi en amérique sur spotify aller sur
spotify puis mettre de coucher sur le côté de ton album,
ta photo d'album,
c'est ça.
Si j'étais plus à l'aise
avec mon corps,
tu sais,
parce que j'ai une drôle
de shape pour un chanteur,
j'ajourais,
genre,
j'aime ça que tu dis
pour un chanteur.
Chanteur un peu,
non,
mais tu sais,
tu sais,
mettons,
j'ajourais sexy.
Ben oui!
Tu sais,
c'est drôle,
tu sais, voir un gars avec une badenne
qui joue le chanteur de pommes.
Mais ce n'est pas quelque chose qui me tente.
Ce n'est pas quelque chose qui me tente.
Moi, je suis chanceux parce que je suis entendu
chanter chez nous et chez vous.
Oui.
Mais pour vrai,
tantôt tu me disais,
on parlait de faire du open mic et tout.
Mettons que tu fais du open mic et tout, là.
Mettons, tu fais un open mic de musique, là, ici, là.
Tu chanterais-tu ici un open mic?
Bien, ça serait weird pour le bordel, tu sais.
Non, mais non, non, non, non.
C'est que de l'humour, mais des fois, quand Mike est sous,
il va chanter.
Non, non, mais une place où est-ce qu'ils font du open mic de chante.
Non, parce que, tu sais, ma voix est correcte, mais pas… Tu sais, mettons, si j'allais à voix…
Moi, c'est ce que je te dis, quand mon humour est…
Je gagne, tu sais…
Il y a une personne qui se tourne.
Peut-être une personne se tourne.
Je vais s'en aller.
Je vais s'en aller.
Moi, ils se retournent pour baisser mon micro.
Bien, parfait.
Moi, ça veut dire que je rentre dans une affaire de…
C'est quoi les shows d'humour à télé?
Je n'écoute pas la petite télé.
Je ne sais même pas ce qu'il y a à télé, là.
Mais il n'y a pas un show d'humour à télé
que c'est des nouveaux qui se présentent.
Oui, il y a un truc où Louis est juge.
Oui, c'est quoi ça?
Les nouveaux.
C'est le prochain stand-up.
Le prochain stand-up.
Je n'irai jamais là.
Je n'irai jamais là de ma calise de vie.
Mais ferais-tu ça les prochains chanteurs?
Non.
Arrête de demander. Ça fait 10 fois qu'il dit non. C'est pour ça que je ne ferais pas les prochains chanteurs? Non. Arrête de demander, ça fait 10 fois
qu'il dit non.
C'est pour ça que je ne ferais pas les prochains stand-up.
Je ne ferais jamais le prochain Yoko Lillé.
Yann, sont-nous là?
Le jour qu'il va y avoir un poste de TV
qui va avoir le prochain Yoko Lillé,
on va savoir que la télé est morte.
C'est moi qui est producteur.
Déjà là qu'elle a la COVID.
J'irais avec
une dernière question.
Je pense qu'il est tanné.
Non, je ne suis pas tanné.
Vu que ça fait deux ans.
Ça fait deux ans qu'on est là.
Il est quatre ans.
J'en ai une dernière bonne.
Avec la mode des reboots
ils ont refait
Piment fort
est-ce que tu referais
une émission
mettons comme
Trafic
ou Vas-y Molo
ou est-ce que
la question est bonne
moi j'ai eu l'impression
qu'en faisant
Entrée principale
je retrouvais Trafic
l'envie que j'avais
à ce moment-là
de faire hybride
entre information
puis funny puis live puis parler au public directement principales, je retrouvais Trafic. L'envie que j'avais à ce moment-là de faire hybride entre information,
funny, live,
parler au public directement.
Je ne sais pas.
On a beaucoup parlé de sans limite aujourd'hui.
Ça me fait un cafard. Je fais cette folie-là.
Les niaiseries qu'on vient de décrire, toi et moi,
je m'ennuie un peu de ça aussi.
Je veux un amalgame. Pour répondre à la question, un mix de tout ça
ensemble dans une autre chose,
ce serait cool.
Tu as fait combien d'années
en très principal?
En très principal, c'est six ans.
Six ans?
Oui, six ans tous les jours.
C'est une heure et demie par jour en plus.
C'est bon.
Tu risques que tu es riche.
Sérieusement.
Ça, puis tu faisais en fait de la télé
en même temps. Pour vrai, là.
Tabarnak, t'imprimes
de l'argent. Pis je tondais mon gazon
aussi à travers tout ça.
Mais oui, c'était une bonne émission.
C'était une bonne émission où la relation humaine était belle.
Pour moi, c'était important. L'équipe, c'était le fun.
Et c'est une émission...
À l'époque, on faisait... À l'époque, c'est comme hier.
Mais on faisait beaucoup de FaceTime. À l'époque, faisait à l'époque c'est comme hier mais on faisait
beaucoup de FaceTime
à l'époque en 2018
mais on faisait
beaucoup de FaceTime
et tout
puis ça faisait
un peu une télé
des fois l'image
était de même
et aujourd'hui
à cause de la COVID
ce n'est que ça
ça me fait un peu sourire
parce qu'on était déjà là
et moi je cherchais
un outil télévisuel
qui valorisait
le deuxième écran
fait que les gens
pouvaient nous parler
directement
j'étais live, très live.
Je regardais ce qui se passait sur Twitter,
sur Facebook. On était en relation
directe avec le deuxième écran. En plus,
c'est une télé qui est précieuse dans ce temps-là.
Et c'était tous les jours. C'était vraiment
un privilège. J'étais quand même juste dans le corridor
de Radio-Can. Mais la cote d'écoute était
forte. L'équipe était merveilleuse.
C'est un show sur mesure pour toi
parce que toi, tu as tu as le cherche le mot
là mais ça compense que je veux dire mais tu es capable de parler à quelqu'un de la rue et de
parler à charles serre et de parler à patrice roy de parler à lui de parler tu peux poigné tout le
monde mais en plus de le genre de carrière que tu as eu tellement de shows différents
que j'ai l'impression que tu dois avoir de...
Mais là, en ce temps,
tu es plus gris que rouge.
Non, je suis mourant.
Moi, j'ai vu sa bisoune.
Moi, j'ai vu sa bisoune.
Il faut qu'il arrête de boire,
il est rendu à ma bisoune.
Ben oui, j'ai vu sa bisoune.
Mais tu as eu... Je suis le seul décoll oui ben oui j'ai vu sa bisoune mais t'as eu
t'as eu
j'ai jamais
le seul décollissé à terre
j'ai vu ta bisoune
ben oui ben tu l'as vu
qu'est-ce que tu veux que je fasse
oui
elle t'a dit salut
salut
mais
t'as
j'ai l'impression
que t'as des fans
de tous les âges
de tous les groupes
de
ben peut-être
c'est toujours notre objectif
oui Chris
en fait,
ça part de
Vozimolo à là.
Oui,
il y avait,
quand j'ai eu
l'offre de Vozimolo,
ça me faisait peur.
Chaud pour enfants,
ça va-tu être cul-cul,
tatata.
Et je n'étais pas animateur.
C'était nouveau pour moi.
J'arrivais de sans limite.
Qu'est-ce que je vais faire là?
Et il y a quelqu'un
qui s'appelle,
je l'ai souvent raconté,
mais c'est un prof
que j'ai eu
qui s'appelle Jean-Louis Millette.
Il m'avait dit, c'est un…
Ça, les gobelets, man.
Non, Jean-Louis, c'est Payasson.
Je te dis.
Et il m'avait dit, c'est comme une sorte d'investissement.
Ces gens-là, ces enfants-là vont avoir 30 ans un jour, 35 ans, puis ils vont aller te voir au théâtre, ils vont aller te voir dans des…
Ils vont te suivre.
Et il avait raison.
Chrisman, t'as été conseillé par gobelet.
Non.
Non, ça, c'est Luc Durand. C'est Payasson. Non, moi, je te dis que t'as été conseillé par Goblet. Non, ça c'est Luc Durand.
C'est paillasson.
Non, moi je te dis que c'est Goblet.
Et tabarnak, il avait tous des costumes,
des maquillages.
C'est un gars...
André, ce soir,
cet après-midi, il est très jet.
C'est genre...
Tabarnak, je pense que t'as le goût
de...
T'as-tu le goût de hein
t'as-tu le goût de
food fight
t'as-tu le goût de
en fait
je suis content
qu'on soit en COVID
ça fait longtemps
que je l'ai pas vu
pis quand je l'ai vu
tantôt j'ai fait
yes on est en COVID
parce que
il ne lancera pas
de liquide dessus
non non c'est pas ça
mais il est tout le temps
comme ça
criss une bine
non
hey
pas nié de main
faire ça.
Mais je suis content de te voir.
Mais moi aussi, c'est pas ça que je te dis.
Je suis content d'être en COVID parce que tu peux pas me faire ça.
Tu peux pas me faire ça.
Il y a des...
Chris and Ben.
Les amis de mon fils avec qui je suis...
Mon fils a 26 ans, mais je les connais depuis qu'ils ont 5 ou 10 ans.
Il y a des chums qui m'ont montré un jeu.
Tu mets la main comme ça, je peux pas te le faire parce qu'on est en COVID.
Tu le mets entre les deux seins, ici. Tu le mets en plein centre. Puis quand tu descends comme ça je peux pas te le faire parce qu'on est en covid tu le mets entre les deux
cintres ici tu le mets en plein centre pis quand tu descends comme ça t'arrives direct au mamelon
c'est tout ce que j'avais à vous dire tous les gars qui vont écouter ça là ils vont faire avec
les blondes tantôt mais non mais c'est maintenant on peut ou avec des gars on le fait entre gars là tu le mets dans le
centre tu descends boum t'es direct dessus c « Bang! Hey! » C'est drôle.
Mais en COVID, on ne peut pas se le faire.
Ça, j'aime ça parce que ça ici, c'est comme ça, c'est des choses...
C'est ça que tu t'ennuies le plus
à cause du COVID.
Quand ils ont annoncé...
C'est malin, ça.
Un mois de mars l'année passée, t'as fait
« C'est juste deux semaines. »
Puis dans deux semaines...
C'est un drôle de jeu. J'ai passé un nouveau règlement. deux semaines, pis dans deux semaines... Ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha Une fois qu'elle est là, là, t'as plus le droit de l'enlever, faut que tu l'attendes. Amen! Et là, « turr » et ça marche peut-être.
Mais tu peux le pincer combien de temps?
Ah bon, on se fait pas mal, mais on « turr », c'est le fun.
Moi, le jeu, ça serait plus bien placé.
Mettons que j'arrive à côté, ça fait « aah, ok »,
pis là, je le replace comme il faut, pis là, je peux le pincer.
J'ai combien de temps? Parce que moi, je me gâterais, là.
Non, mais y'a personne qui se gâte, y'a personne qui se gâte.
C'est juste de faire « toc, pic, purr ».
Ah, ok, ok. Le but, c'est de trouver le centre.
Oui, bien oui.
Quand tu es en plein centre,
c'est la morphologie.
Mais s'il n'y a personne qui se gâte,
pourquoi vous faites ça?
Oui, c'est ça, Chris.
Parce que ça n'a pas de l'iPhone
pour le pinceau ou celui qui se fait pincer.
Parce que moi, j'aimerais ça, un coup,
OK, je l'ai trouvé,
il faut que j'aille à une récompense.
Fait que j'ai droit à quoi?
5, 10, 20, 30 secondes de...
Ça fait mal.
On ne veut pas se faire mal, on est des amis.
Il y a des amis que tu fais ça.
C'est les...
C'est les chums de mon fils.
C'est drôle.
Je fais du coq à l'homme.
Je suis content que tu as
appris ce jeu-là des enfants,
des amis de ton fils à 26 ans et non à 10-12 ans
parce que c'est un jeu l'eau sur la crise.
Hé, Chris, t'as 10-12 ans.
De jouer avec des petits gars de 9 ans.
C'était peurant.
Non, non, j'ai pogné les mamelons, mais j'ai pogné les mamelons moi aussi.
Qu'est-ce que j'avais fait chez André Robitaille?
Bien, il nous pinçait les mamelons.
Hé, tabarnak!
Tu fais pas les enfants de la télé, man!
Tu fais focaule!
Tu fais de la cuisine! »
« Tu fais les enfants de la télé
avec Jean-François Harrison. »
« Ah!
Chris, que t'animes pas la télé, man!
Non, non, non! »
« Non, mais vous entendez que c'est niaiseux, là! »
« Oui, oui, tu vends des maisons aujourd'hui.
Ah, Ben, ça l'a bien, ma carrière,
avant que je vienne ici.
Là, ça va encore aller mieux.
Hé oui, mes réseaux sociaux.
Ce qui est absurde, là,
Pierre, cette gag, là,
t'as fait une allusion
comme si toi, t'étais pédophile
t'as dit
si ça ça arriverait
tu travaillerais
dans une cuisine
ah ouais
non
on fait des jokes
de pédophile
pis là
non non non
c'est l'arroseur
l'arroseur
non non
mais tais-toi
t'as dit
je me gâterais
il a dit ça aussi
me gâterais
hey Yann
on va finir là-dessus
merci beaucoup tout le monde merci d'avoir été là je me gâterais vous avez étérandirais merci beaucoup tout le monde
merci d'avoir été là
vous avez été très gentil
merci beaucoup
on va sur Patreon
les gens qui veulent s'abonner sur Patreon
on peut arrêter ça là
je veux juste savoir
qu'est-ce qui va se passer dans ma carrière après
c'est fini là
chaque fois
qu'il y a quelqu'un d'établi qui vient sous écoute c'est fini là c'est fini chaque fois chaque fois qu'il y a quelqu'un d'établi qui vient sous écoute c'est fini c'est pas mal toi qui décide
moi j'ai encore envie de pisser évidemment à chaque fois je viens ici je
mais moi je ferais tu sais vu que là on en fait pas souvent va pisser puis on va
faire une dernière question c'est bon pendant qu'il pisse ou oui on peut mais
ça fait combien de fois tu y vas comment tu fais fait combien de fois que tu y vas? Comment tu fais?
Ça fait trois fois que tu fais pipi.
Je sais, mais c'est ta vessie.
C'est quoi?
Tu l'as vendue à quelqu'un d'autre?
Oui, il pisse vraiment souvent.
Pour vrai, moi, avec lui,
j'aurais pas une toilette.
Chez nous, j'aurais un cathéter.
Je veux faire un coming out.
J'ai pas de vessie.
Ça serait une dude, ouais.
On le reverra plus jamais.
Il va s'en aller à Saint-Bruno en taxi,
puis il va se saigner de partout.
Je risque qu'il pisse beaucoup.
Moi, pour vrai, être Pierre, j'arrêterais...
Je ferais comme, OK, il n'y a plus de liquide
qui rentre dans mon corps,
parce que sinon, je vais aller pisser quatre fois.
Il est toujours au toilette.
Je pognerais tous mes liquides des fruits.
Tu sais, mettons, quand je voudrais
virer une brosse, ça serait de la vodka
dans un melon d'eau.
Fait que, Yann,
y a-tu d'autres questions?
J'aurais dû te demander avant de dire on continue.
Ouais, ben,
y en a plus ben ben des bonnes.
Tu veux-tu faire, on va faire une couple de questions
à Rafale.
Comme ça, Pierre va arriver et on va en faire deux ou trois avec Pierre.
Il y en a beaucoup pour toi.
Mike, comment les résidents...
Pose-moi des questions pour moi
et ça va être André qui va répondre.
Il y en a une.
Mike, comment les résidents de tes mini-maisons
ont aimé leur hiver?
Ils ont beaucoup apprécié ça.
Ils ont été heureux.
Il y a eu quelques plaintes par rapport
à les distances entre les maisons.
Ils s'entendaient un peu, mais ils ont apprécié
leur affaire. Je pense que je vais...
C'est en le faisant qu'on s'améliore.
J'ai écouté les commentaires et je suis très, très heureux.
Ces gens-là peuvent aller sur mes réseaux sociaux
pour en louer d'autres.
C'est correct?
J'ai aucune idée c'est quoi.
Non, c'est que...
Tu loues des maisons?
Non, c'est que...
Avant l'hiver, il y avait un gars à Toronto
qui faisait des mini-maisons pour des sans-abri.
Excuse-moi, je l'ai lu dans le journal.
Mais c'est sûr que je t'écoute.
Puis là, j'ai trouvé quelqu'un
pour me faire les mini-maisons.
Et c'est... Il m'a dit c'est pas c'est pas la faute
du gars mais il m'a dit et j'ai donné l'argent il m'a dit je vois ça ça va être près dans trois
semaines mais avec le covide toutes les matériaux ça prit une éternité puis là j'ai eu les maisons
la semaine passée mais l'hiver est fini fait que là moi j'étais mal j'ai eu les maisons la semaine passée. Mais l'hiver est fini.
Fait que là, moi, j'étais mal.
J'avais trouvé les groupes de sans-abri à qui j'allais donner les maisons.
C'est combien de maisons?
C'est 25 maisons.
25 maisons?
C'est peut-être indiscret, mais c'était quoi l'investissement?
C'était 25 000.
25 000?
Donc, 1 000 par maison?
C'est 1 000 par...
Mais c'est pas des maisons, là.
C'est des mini-cabanons isolés.
Puis j'avais envoyé l'argent au gars.
Puis quand j'ai envoyé l'argent au gars,
j'ai fait, voyons, qu'est-ce que c'est que je fais là?
Tabarnak, envoyer 25 000 à quelqu'un que je ne connais pas.
Mais après, je me disais, s'il ne fait pas les maisons,
ce n'est pas moi qui ai volé, c'est les sans-abri.
Puis,
on dirait...
As-tu un feeling que tu t'es fait fourrer?
Non, parce que là,
j'ai les maisons. C'est que, où qu'on s'est
fait fourrer, c'est pas moi qui s'est fait fourrer, c'est que
Léon s'est fait fourrer. C'est que
ça a été tellement
long. Avant Noël,
j'ai donné l'argent pour ça.
BMR a dit, OK, vous allez avoir les matériels dans trois jours.
Le trois jours a pris un mois et demi.
Puis après, lui et son équipe,
ils ont commencé à travailler là-dessus mi-février.
Puis là, moi, la semaine passée,
j'appelais mon monde à qui j'avais dit
que je leur donnais la maison.
Mais là, c'est la fin.
C'est weird de faire
« Hey, je vais sauver des sans-abri
la dernière semaine de mars. »
Oui, c'est ma faire beau.
Oui, c'est ma faire beau. Et ça serait où?
Localisé où? C'est qu'au début,
moi, j'avais eu un meeting
avec l'équipe de...
Au début, au début, j'avais eu un meeting
avec l'équipe de la mairesse Plante
au mois d'octobre.
Puis, eux autres, il n'y avait aucun intérêt.
Et là, je me disais…
Ça, c'est weird comme phrase.
C'est weird. Mais je m'étais dit, je vais trouver des groupes à Montréal, s'ils veulent les maisons.
J'ai fait un appel sur mes réseaux sociaux.
J'ai eu un groupe de Trois-Rivières, j'ai eu Saint-Jérôme et il y avait Longueuil aussi.
Il y aurait 15 maisons à Longueuil, 5 à Saint-Jérôme et il y avait Longueuil aussi.
Fait qu'il y aurait 15 maisons à Longueuil,
5 à Saint-Jérôme,
5 à Trois-Rivières.
Ils vont les prendre quand même au mois de mars?
À Montréal?
Mais Montréal ne veut rien savoir.
Tabarnak! C'est absurde!
Fait que là, pour l'instant,
je leur ai fait l'offre,
mais je n'ai pas eu de réponse.
On va les entreposer jusqu'à l'hiver prochain.
Tu payes pour l'entreposage?
Non, j'ai été vraiment chanceux parce qu'on a eu l'entreposage gratuit.
Moi, j'ai payé pour le déplacement.
Le gars qui fait ça pour moi s'appelle Nicolas Jacques.
Il a fait une crise de bel job.
Ce n'était pas de sa faute à lui que ça a été long. C'est juste tout. On dirait,
lui, il avait des bonnes intentions.
Moi, j'avais des bonnes intentions.
Mais c'est juste, on n'a été pas vite.
Oui.
Mais bravo.
Non, mais bravo, mais je n'ai rien fait.
J'ai payé pour des maisons qui ne servent pas,
mais elles vont servir l'année prochaine. Oui, ça va servir.
Et ça devrait faire des petits.
Nous, on devrait... Moi, je devrais...
J'espère que ces petites maisons-là ne fourrent pas.
Je veux pas!
Mais c'est impressionnant
que la Ville de Montréal fasse...
C'est que... Moi,
ce que je demandais à la Ville, le meeting
que j'avais eu, je leur demandais rien.
Je leur disais, je veux
un endroit que je peux mettre les maisons.
Je voulais juste, parce que
je voyais ce qui arrivait sur Notre-Dame,
puis je me disais,
ça me prendra un parc. Donnez-moi un parc.
Donnez-moi n'importe où qu'on va mettre
les petites maisons, qu'on va mettre,
on va trouver une manière d'avoir
des petites toilettes. Puis après, eux autres me disaient,
les résidents de Montréal ne veulent pas des sans-abris dans le parc en avant de chez eux. Ça, eux autres me disaient que les résidents de Montréal
ne veulent pas des sans-abri
dans le parc en avant de chez eux.
Ça, je le comprends.
Ça m'a coûté de l'argent,
mais je ne voudrais pas
un style 25 sans-abri
qui dorme à l'autre bord de la rue.
C'est plate, mais
on dirait que les sans-abri, on veut les aider,
mais on veut les aider à un endroit
caché, pas dans ma cour.
Oui, c'est ça. Puis en même temps, j'ai l'impression
qu'ils ont eu peur de dire,
si quelqu'un prend l'initiative
de ça, puis que là,
tout le monde va sauter là-dessus, les journalistes vont se faire
comme, pourquoi la Ville ne fait pas ça?
Mais déjà, les journalistes
devraient le dire, ce qu'on est en train d'entendre.
Moi, la Ville,
ils m'ont dit
« On n'embarque pas avec toi,
mais on va te revenir avec d'autres solutions. »
Puis là, après, j'ai fait
« Non, non, fuck off. Je vais trouver une solution
moi-même. » Et
ils ont été bien corrects. Il y a un
des conseillers à
Mère Esplante qui m'a écrit, il a dit « Regarde,
on fera pas, si
t'es installé à Montréal,
on fera pas ce que Toronto a fait
au Gok. » Parce que le gars qui a fait
toutes ces maisons-là à Toronto,
ils sont tous faits enlever.
C'est dégueulasse.
T'as un gars qui veut
casser sans abri.
C'est impressionnant à quel point l'être humain est imbécile.
T'sais,
c'est le monde qui a le plus besoin d'aide.
Tu as quelqu'un qui les aide, puis la ville.
Surtout pendant le COVID.
Le COVID, l'hiver, etc.
Puis cette année, ça, c'est une affaire que moi, je n'avais pas pensée.
Mais tu sais, ce monde-là, ils n'ont pas accès à des bonnes drogues.
Tout à fait.
Tu vis dans la rue
l'hiver, au moins si t'as de l'héroïne,
ça va te faire passer.
Tu sais, tu vas oublier
que t'as une vie de marde, mais là, ils ont même pas
rien pour oublier. Il y a une affaire qui est bizarre, ça a peut-être l'air
d'un détail, mais c'est le quotidien aussi, c'est qu'on n'a plus
de monnaie. J'ai plus d'argent dans mes poches.
On n'a plus d'argent. On peut traîner des cartes.
C'est ça qu'on lui fait.
On traîne des cartes.
Tim Hortons, McDo.
Oui, ça, je devrais faire ça. Merci du conseil.
C'est lui qui fait ça.
Je vais en acheter.
Non, mais acheter, donne.
Je vais les manger avec.
C'est 15 piastres.
Je peux t'en avoir une, s'il te plaît?
Oui, bien tiens.
J'ai un petit creux.
Expliquez-moi, Je ne comprends rien.
C'est quoi ça?
Ça, c'est des cartes
McDo.
C'est 15$ chez McDo.
Que toi, tu achètes.
Que moi, je t'achète.
Tu as ça dans tes pouces.
Tout le temps.
La raison, puis...
Tout le temps.
Merci.
Je vais t'expliquer.
Quand je vais t'expliquer ça,
ça va décrire exactement
qui je suis comme humain.
C'est que j'ai un côté bon.
Tu es un chanteur bedonnant
qui ne veut pas chanter.
Non, mais...
J'ai un côté bon et j'ai un chanteur bedonnant qui veut pas chanter. Non, mais... J'ai un côté bon et j'ai un côté
rancunier méchant.
Et ma carte McDo explique exactement.
C'est qu'avant, McDo donnait
des cartes... Ils vendaient des cartes
à 10 piastres.
T'avais une carte de même, c'était 10 piastres.
Ils ont monté le prix à 15 piastres.
Et là, je me disais, je donnerais pas 15 piastres
à des sans-abri, vu que j'achetais ces cartes-là pis je donnais ça aux sans-abri. Fait que je me disais, je ne donnerais pas 15$ à des sans-abris vu que j'achetais ces cartes-là
et je donnais ça aux sans-abris.
Je me disais, je ne donnerais pas 15$ aux sans-abris,
je vais acheter
Subway avec des cartes à 10$ et IW.
Je donnais ça aux sans-abris
mais les sans-abris, il n'y en a pas tant
que ça des Subway, pas tant que ça des IW.
Je me suis dit, ça prend McDo.
Là, j'ai écrit à McDo
et j'ai vu qu'eux autres offraient des cartes pour des compagnies.
Si toi, tu as 100 employés,
tu peux acheter des cartes cadeaux de 5 piastres,
si tu veux, 2 piastres, 11 piastres.
J'ai dit que je voulais des cartes à 10 piastres.
J'aimerais ça en acheter 1000.
C'est pour donner à des sans-abri.
Et je n'ai eu aucune réponse.
Vu qu'eux autres,
ils ne veulent pas de sans-abri dans leur business.
Et ça, je le comprends.
Et là,
j'étais comme tabarnak.
Ils ne répondent même pas.
Pour éviter
qu'ils rentrent
dans leur business.
Fait que là,
j'ai fait,
ben, fuck you.
Je vais acheter
les cartes à 15$.
Il y a 10$
que pour moi,
c'est pour donner
au sans-abri.
Et il y a 5$
qui est pour faire
chier McDo.
C'est que,
à chaque fois
qu'il y a un sans-abri qui rentre dans McDo avec ma carte, je suis comme, fuck youier McDo. C'est parfait. À chaque fois qu'il y a un sans-abri,
c'est tellement raccord avec ta carrière.
Je suis comme, fuck you, McDo.
C'est parfait.
Excuse mon ignorance, mais ça peut-tu s'acheter dans les succursales?
Oui, ça, ça...
Non, c'est André, tu vas aux toilettes,
ça sort.
C'est qui, tu n'as ça, lui?
Moi, je les achète dans un Jean Coutu.
OK, parfait. Je vais refaire la même chose.
Ça se vend, mais t'es...
Parce que je suis vraiment gêné. Je suis dans mon char, ils approchent.
En plus, avec la télé, ils nous reconnaissent.
« Salut, André! » Je suis comme...
Ma blonde a côtoyé des...
Ma blonde a côtoyé des sans-abri.
Puis ce qu'elle me...
Elle sortait avec un sans-abri, puis elle rencontre Pierre après.
Fait que tu vois que c'est pas loin.
Mais Pierre est derrière, dans une petite maison.
Non, mais elle m'a expliqué que
t'es allé dans des soupers de sans-abri
peu importe
mais elle m'a dit
leur plus grande souffrance
c'est qu'on les ignore
qu'on dit pas bonjour
j'ai pas d'argent
j'avais vu
un sans-abri que tu lui dis
allô comment tu t'appelles
j'avais vu un documentaire « Allô? » Puis un sans-abri que tu lui dis « Allô? Comment tu t'appelles? »
C'est un journée faite à l'arnaque.
J'avais vu un documentaire sur les sans-abris
et il y avait un des itinérants qui disait
« La chose qui s'ennuyait le plus,
c'est que le monde demande c'est quoi son nom. »
Exactement!
Parce qu'on les traite comme si ce n'était pas des humains.
Tu marches devant...
C'est pas d'argent.
C'est exactement comme, mettons,
souvent tu entends parler des femmes battues. Les voisins entendent, mais ils font comme s'ils exactement comme mettons souvent tentant parler mettons des femmes battues les
voisins entendre mais ils font comme s'ils n'entendaient pas à l'automne et son chicaner
fort c'est ça que ça l'aime une femme battue à veut pas que tu l'aïe d'avec tu demandes c'est ta voix est sortie à scène
tu fais
c'est quoi ton nom
c'est Nancy
ben t'es bloqué
je suis à chez
McDo Nancy
entend tu mon silence
je te laisse là-dedans
mais pour vrai
c'est souffrant
pour un sans-abri
de déjà
t'es dans le calice
de rue t'as dans la calice de rue
t'as rien
tu fais juste dire bonjour
moi il y a une affaire qui m'aide
à prendre contact aussi
c'est que t'es riche
t'es fatigué
combien tu fais par année?
je fais beaucoup
je travaille en esthétique
ta gueule
tu vas le grossir jusqu'à la fin.
Tu ne vas jamais le dire.
Moi-même, je ne sais pas.
J'ai peur que ça fasse rire, mais...
Trois millions?
Mon chien.
Je marche mon chien tous les jours.
J'adore mon chien.
Et je jase avec...
Mon chien fait des liens avec le monde, en général.
Mais les itinérants qui sont tout près d'où je vis,
ils connaissent le chien.
Des fois, j'y prête mon chien parce que c'est zoothérapie puis il se met à jaser avec sexuellement c'est pas
désagréable même je suis dans un pitch vraiment plus André c'est plus de même mais je trouve ça
beau cette relation là tu comprends pis c'est comme ça que je peux jaser plus longtemps
avec eux
j'apprends leur vie
pourquoi t'es là, es-tu correct cette nuit
où est-ce que tu vas dormir
quand tu parles d'un sans-abri
c'est l'affaire que j'ai découvert dans les dernières années
tu penses tout le temps
qu'ils ont eu
une enfance tout croche
ou une vie tout croche.
Moi, il y en avait un que j'avais rencontré
il y a, je vais dire
deux ans, mais ça doit faire quatre ans,
vu qu'on dirait tout le monde du COVID.
Trois.
Je faisais
un petit show
d'un petit bar à Laval.
J'allais roder, j'en sais maintenant du monde.
Charles, il y a un sans-abri dans le stationnement à Laval.
On dirait, moi, c'est peut-être niaiseux,
mais moi, un itinéraire à Laval-Longueuil,
je suis comme, écrit, c'est plus magané qu'à Montréal,
vu que s'il était semé en chaînes,
il irait à Montréal avec les autres itinéraires.
Fait que là, je me mets à y parler,
et le gars, c'est un journaliste
que j'avais fait une entrevue avec. Pas Yannick an ou deux à marge au non non non non c'est pas
yannick margeau s'était mais c'est un gars genre c'est un gars de journal
local de on va dire le chant joli est aussi jérôme quelque chose puisque là
j'ai demandé qu'est ce qui est est arrivé, puis il avait essayé du crack,
puis tout a scrapé. Puis là, j'étais comme « tabarnak », tu sais. Ça veut dire que si lui,
journaliste, qui avait une popée de job, il a dropé de même, moi, humoriste qui a un petit
problème d'alcool, carrément, je peux… Et de chobé. Mais tu n'as jamais
de coquets meg.
Des coquets... Excuse, tu n'as jamais
de coquets gros. Les coquets, c'est tout le temps
des meg. Oui, pour avoir pris beaucoup
de coques, là.
Non, mais c'est vrai. Un moment donné,
je parlais de ça à Michel.
Les coquets chobés,
ça existe dans 20 ans,
mais ça meurt à 33 ans.
En fait, ça meurt après 4 lignes.
Mais tu sais, regarde, mettons, les coquets chobés, il y a eu Chris Farley, 33 ans.
Il y a eu John Belushi, 33 ans.
Moi, j'ai 47 ans.
Fait que moi, si je prends une ligne de poudre là, j'explose.
Et il éclabousse partout. prends une ligne de poudre, là, j'explose. Il y a que la bousse partout.
Ça va sentir le poudre jusqu'à
Saint-Thierre-Saint-Pierre.
Ça va faire comme le citron tantôt. Tu sais, Mike fait une ligne de coke,
c'est comme du citron.
Ah, man, je vais avoir ça.
Ah, tu vas avoir des mimes, tu vas en avoir beaucoup, là.
Fait que j'irais une dernière question.
Ça fait quatre fois que tu dis ça.
Je sais, je sais.
Hey! Pas toi qui anime.
Je n'anime pas. Je fais juste commenter.
Tu dis quoi faire?
Va pisser.
C'est drôle.
Avant la question.
Tu as pissé combien de fois?
Trois.
Ça fait combien de temps qu'on ne s'est pas vus?
Ça fait quatre heures que je n'ai pas pissé.
Non, sérieusement.
Qu'on ne s'est pas vus? Ça fait 4 heures que je n'ai pas pissé. Non, sérieusement, comment ça fait de temps? Qu'on ne s'est pas vus?
Qu'on ne s'est pas vus.
C'est une question d'années.
4 ans.
À cause de toi.
4-5.
Et Pierre, moi j'ai appris de quoi?
Oh, les chiens de ta mère.
Pierre est le parrain de ta fille.
C'est le parrain de ma fille.
Je ne m'en suis jamais occupé.
C'est quand la dernière fois que tu as vu sa fille?
À chaque 5 ans.
OK. C'est quoi le nom de sa fille? Tu t'en
rappelles-tu? Martine. C'est la mère? Non, non, c'est Lily. Ok, c'est ça son nom. Mais je suis un très mauvais
parrain, je suis un très mauvais... fin de la discussion. Tu veux l'arranger au montage?
on enlève-tu ce bout-là au montage?
ben non on le met, je le doublerai
je le mettrai à l'eau
mais il est jamais trop tard
je sais André
c'est-tu Lily
qui est végétarienne ou vegan?
vegan oui
envoie-lui de la bouffe à chaque semaine
à chaque semaine je sais pas mais c'est fait là parce que j'y apporte ça là.
Mais pour vrai…
Toi, tu vas en manger la première fois?
Oui, j'adore ça. Mais pour vrai, il n'est jamais trop tard.
Ça fait deux, trois fois que tu me le dis, puis tu sais que ça fait deux, trois fois que j'ai un problème avec les relations humaines.
Tu sais qu'il a ri là.
Non, c'est Michel.
Il a roté.
Michel, il rit à toi.
Ça là… Il dit « j'ai aucun respect pour toi
il dit ça lui
wow
réponse parfaite
Christ que c'est parfait comme réponse
mais
on parlait de quoi là lui
j'ai dit il est jamais trop tard
et t'allais dire quoi
ah mon dieu je m'ai allé ok je vaisest jamais trop tard, puis tu allais dire quoi? Oui, voilà. Ah, mon Dieu, je suis mêlé.
OK.
Je vais raconter une petite anecdote parrain avant.
Vas-y, oui.
Puis réfléchis.
Oui, oui.
Moi, je suis parrain deux fois.
Fais-le-moi avec la petite face qu'elle a faite.
Il y a un bon bout qui s'en vient là.
Moi, je fais la première partie.
Non, mais je suis parrain deux fois.
Et de Hélène, sa maman est enceinte, puis j'ai eu la demande, puis j'ai dit « go ».
Et je suis très heureux.
Il y a un an, il y a la fille d'un de mes grands chums,
qui est adolescente.
On est dans un party, mon chum, c'est son anniversaire,
je fais le clown dans la maison, c'est avant la COVID.
Et elle est venue me voir, puis elle m'a dit,
elle m'a expliqué ce qui s'était passé avec le parrain précédent,
puis elle m'a dit « j'aimerais ça que tu sois mon parrain.
Man, c'est extraordinaire.
J'ai dit, habituellement, quand on se fait demander
ça, en général, c'est un bébé
qui est dans un ventre, qui est concerné.
Là, c'est toi qui me regardes et qui me le demandes.
C'est, moi,
ça m'a vraiment fait plaisir.
Tu réalises-tu, Pierre, Lili a demandé ça
à huit messieurs, dans les cinq
dernières années.
C'est une tabarnak de lignes.
C'est une tabarnak.
C'est un espionnage.
Mais André, c'est quoi? C'est un espionnage de mon casting entre les trois.
T'as raison parce que
j'ai la
grande humilité
de savoir où je suis tout croche
et où je suis tout bien.
Là-dessus,
je suis tout croche,
mais c'est jamais fini.
Je peux tout le temps m'arranger.
La réponse est toujours la même. Il n'est jamais trop tard.
Exactement.
Tu te souviens quand tu m''as annoncé, ma réaction?
Oui, c'était touchant.
On a broyé.
C'est tout.
Fin de l'anecdote.
Raconte-le, toi.
Je suis allé pisser, évidemment.
Il pissait des yeux.
J'ai fait...
J'ai envie de pisser.
T'as-tu pissé des yeux?
Raconte-le.
On est à un souper chez toi.
Puis c'est à la fin du souper,
en fait, oui.
Martine est enceinte.
Puis tu fais,
« Man, je n'annonce pas de faire. »
Je fais « Oui. »
Puis tu fais,
« Est-ce que tu veux être
le parrain de ma fille?
J'ai explosé en sanglots.
Il y a eu comme un cri dans ton corps.
Oui, j'ai une famille un peu fucked up.
Non, mais j'ai...
Lui, il n'y a aucun respect dans ce bout-là. Il n'y aucun respect restit restit mais c'est
ça j'ai explosé et longtemps longtemps je manquais d'air à ce tipi mais puis
j'ai jamais été parrain parce que je sais pas comment mais comme tu dis
jamais trop tard et puis en plus c'est pas un petit enfant vous ne le sait pas trop puis la personne ne comprend pas là c'est une adulte
mais je vais sortir avec d'abord
Qui est imbécile
je l'aime par exemple mais il est vraiment imbécile
ce qui est le fun de la relation avec lui c'est qu'il pisse souvent fait qu'on peut prendre un break
la relation avec lui, c'est qu'il pisse souvent,
fait qu'on peut prendre un break.
C'est pour ça.
Par exemple, moi, je suis sûr,
c'est pour ça qu'il devrait être à TV vu qu'il pisse aux 15 minutes.
C'est les pubs.
C'est les pubs.
Cette cuisse est une présentation
de Mec de Café.
Mais tu sais,
c'est ça.
T'as-tu une question, Yann?
Yann, dernière question? Oh, Yann, tu as son...
Yann, dernière question.
Non, mais pour vrai, Pierre, moi, je pense que tu devrais contacter Lily.
Puis, première manière, c'est avec la bouffe.
Envoie-y de la bouffe, Elle va être heureuse. À quel âge?
17. 17 ans.
Tabarnak, elle, elle va
triper. Tu sais, à 17 ans, on dirait que tu sais
pas trop comment te faire à manger.
Là, elle va avoir
de la bonne bouffe.
Elle cuisine bien, par exemple.
D'abord, contacte-le pas.
Il est trop tard. Il est trop tard.
Il aurait fallu que tu la contactes il y a trois ans.
C'est-tu Dinez de con que je voulais voir?
Je pense que c'est Dinez de con.
J'avais encore mes dreads.
Ça fait que c'est Dinez de con.
Ça, c'était pas propre.
Continue.
C'est faux.
Non, juste, c'est du niaiseur.
C'était à l'Assomption.
Je jouais sur scène.
Tu jouais sur scène.
Puis, j'ai vu Lily.
C'est drôle parce que ma fille s'appelle
Lilou.
Pour vrai?
Oui. Il dit pour vrai.
Puis, tu me dis...
J'ai parlé à Lily.
J'ai parlé et tu me dis, là,
tu vas l'avoir.
Oui, je ne l'ai pas fait.
J'ai ce défaut-là.
C'est ton petit côté autiste, ça, mais
tu es vraiment
bon socialement,
puis des fois, tu as des lacunes.
Pas des fois, souvent.
Mais sauf que, tu sais...
J'ai des grosses lacunes,
puis la COVID a fait que mes lacunes
ont été accentuées là-dessus.
Socialement, je suis devenu comme…
Je n'ai jamais été solitaire pour tout le temps remplir.
« Ah, il faut remplir, il faut qu'il y ait du monde. »
Puis en COVID, j'ai fait comme…
Ah, je suis bien tout seul. »
Il a fallu apprendre à être tout seul. Moi, c'est l'autre défaut. Moi, j'ai de la misère à être seul.
Mais j'aime ça.
Mais j'y ai goûté.
J'ai besoin des humains, là. Mais tu sais, toi, ça fait 5, 4, 5 ans, je ne t'ai pas vu.
Puis on s'est parlé, toi puis moi, puis maintenant, on s'est fait comme...
André aimerait ça faire le podcast. C'était la cause de la réunion de lui et moi qu'on s'est...
Mais avec Pierre, ça a toujours été ça.
C'est in and out.
Oui.
Mais de ma part, il n'y a jamais de jugement.
Je sais.
Ceux qui jugent ça, là, tu pourrais les perdre
à cause de ce que tu appelles un défaut.
Tant mieux.
Mais moi, pour ma part, je ne peux pas juger ça.
C'est un choix.
C'est correct. C'est la vie. Mais'as tout le temps respecté ça, lui respectait ça
il sait que des fois que moi je suis
des fois je suis un peu comme, ouf, des fois je drop
des fois je, mais ça va
moi je suis très heureux
mais nous ça peut être deux ans et on s'est pas vu
je réponds pis on se dit même pas bonjour
c'est la définition de l'amitié
ben ouais
c'est que c'est pas...
Comment ça se fait, ces trois ans, tu m'as pas parlé?
Mais tu sais, moi, je reviens à ma jeunesse.
Moi, quand j'étais petit, mon parrain,
il a pas été présent dans ma vie pendant à peu près 10-12 ans.
Quand il est revenu dans ma vie, je trippais.
Je trippais.
Pourquoi? À quoi il se servait?
Ben, juste... C'est une référence. Je trippais. Pourquoi? À quoi il servait? Ben, juste...
Je ne sais pas.
Dans le fond, il ne servait à rien.
Mais...
Il est quelle heure?
Moi, il m'avait dit une phrase
vraiment weird quand j'avais 11 ans.
Moi, mon parrain, c'est un monsieur
qui devenait millionnaire
puis il faisait faillite dans la même année.
Il a été millionnaire sept fois, puis il a fait faillite huit fois entre, mettons, zéro et douze ans.
Puis quand j'avais…
C'est pas Gilbert Rozon, là.
Non, c'est pas, oui.
C'est ça.
Fait que l'histoire finit pas avec « c'est notre secret ».
Mais mon parrain, une des dernières phrases qu'il m'avait dit quand j'étais jeune,
j'avais 11 ans, mon oncle m'avait dit,
il est arrivé, puis moi, chaque année, il me donnait des aussi beaux cadeaux.
Puis là, quand j'avais 11 ans, il m'a fait un paillette.
Est-ce que j'ai eu peur parce que Parce que tu me dis, il m'avait dit...
Non, non, mais il me donnait tout le temps
des coll... Il me donnait tout le temps des
osties de cochonneries en or, comme s'il pensait
que j'étais dans ma fia, tu sais.
Puis là, il arrive quand j'ai 11 ans,
puis il me dit, bon, bien là, il me demande
de m'asseoir sur ses genoux, il dit, là, t'as 11 ans,
t'es un homme, un homme,
ça n'a plus de cadeaux. Puis là, je suis comme,
pourquoi je suis assis sur les genoux?
Il risque la phrase parfaite.
– Fait que là, il n'a pas été dans ma vie pendant comme 10 ans.
Puis après, début vingtaine,
lui, il a fait bien, bien, bien du cash en Afrique,
dans un esti de ma gouille.
– Container, plutôt.
– Fait que là, il me recontacte,
puis là, il veut que je travaille pour lui.
Je ne voulais pas travailler pour lui,
mais j'étais juste content de voir qu'il allait bien
et qu'il était heureux.
Vu que ton parrain, tu veux qu'il soit heureux.
Tu ne veux même pas...
C'est un deuxième papa, en fait.
Tu ne veux pas des cadeaux.
C'est un deuxième papa.
C'est juste un...
C'est comme un mononcle.
Tu veux que ton mononcle soit...
C'est un mononcle plus.
C'est un mononcle plus.
Sais-tu quoi, moi, quand je vois ça, un parrain,
c'est comme un papa qui ne donne pas de règles, qui ne t'éduque pas, qui fait juste t'écouter.
En fait, je vais te dire des choses que tu ne dois pas faire, si tu fais des choses que tu ne dois pas faire,
mais tu vas lui dire en même temps, fais-le.
Son histoire est un exemple parfait de ces relations qui évoluent avec le temps.
Exactement.
C'est pas grave.
Tu peux trouver une relation.
Tu peux créer.
Et là, à partir de maintenant...
Tu devrais, demain, quand tu vas avoir dégraisé,
écrire à Lily...
T'es pas game.
Ouais.
Oh boy!
Le silence!
T'es pas gay moi au point le sens des pogs et
grèce paris tu devrais pas avoir pas d'y écrire un site ben ça va être ça va être acc Le non-jugement de son papa, il est pareil.
Personne qui te juge ici sauf Michel.
Non, pour vrai,
j'suis zéro épeuré.
J'suis fucking ému.
Je prends même une bière, moi.
Prends-en une, man.
T'en as-tu dans ton...
Moi, il m'en reste plus.
D'abord, moi, je ferais...
Excuse, faut que je...
Non, non, non.
Mais je ferais...
Si tu veux une autre bière,
moi, je ferais une autre bière
puis on va continuer ça.
Est-ce que tu es correct?
Hey, Charles,
on pourrait-tu avoir
deux Michelob Ultra,
s'il vous plaît?
OK, moi, je vais te texter
quelqu'un pour que ma fille
ait ta carte de rire.
Yes.
Tu veux-tu...
Merci. Ah, excuse. Merci. Yes. Tu veux-tu... Merci.
Ah, excuse. Merci. C'est quoi ton nom?
Charles. Merci, Charles.
C'est Charles. Tiens, Charles, 15 piastres chez moi.
Ah, il est parti.
Ça, par exemple, moi, quand j'avais...
La raison pour laquelle j'avais commencé à traîner
des cartes, c'est qu'au début,
je traînais des
demi-lunes. Tu sais, vu que demi-lunes,
c'est comme un Mae West, mais ça ne fond pas.
C'est comme des Joe Louis,
mais c'est un demi-Joe Louis,
mais qui ne fond pas.
Un gâteau, en fait.
Oui, puis je les avais dans mon char,
puis après, vu que je bois beaucoup,
je n'étais jamais en char.
Puis je ne me voyais pas marcher dans les rues de Montréal
quand j'avais de quoi avec ma boîte de Joe Louis là. Tu sais déjà que j'ai agréché.
J'ai fait ça avec des gants.
Oui. Puis tu sais déjà que je suis chubby, que le monde ferait « Ah oui, je comprends
pourquoi Mike Ward est en baisse ». Fait que j'avais commencé les cartes puis
le monde, on dirait tout le monde te dit tout le temps quand tu veux nourrir des sans-abri,
ils font « Ah, ils veulent pas de bouffe ». Mais n'est pas vrai. Ils en veulent, la bouffe.
Oui, oui, oui.
Il y a un moment donné, on parlait de ma fille tantôt.
Elle est allée prendre une marche avec le chien, machin.
Elle est revenue le soir, elle s'est mise à cuisiner.
C'est avant le couvre-feu.
Il était tard, 22 heures, je ne sais pas quoi.
Je lui ai dit « Qu'est-ce que tu fais? »
« Je fais de la bouffe pour un sans-abri avec qui je viens de jaser dehors. »
Oh, nice.
Elle était tellement fine.
C'était tellement beau, là.
Juste le geste de cuisiner, là, tu sais,
puis elle est ressortie dehors, puis elle est allée porter, puis elle est revenue.
J'ai fait, OK, ça, c'est magnifique, là.
Juste ça. Juste ça, c'est beau.
Moi, je pense, les histoires, tu sais, souvent,
t'entends le monde qui disent, ah, ils veulent pas de bouffe.
Moi, un moment donné, je suis sorti d'un resto,
j'avais mes restants,
je les ai donnés un sans-abri,
ils voulaient rien savoir, mais c'est parce que tu les donnais tes restants, fait qu'ils savaient que j'avais mes restants j'ai donné un sans-abri il voulait rien savoir mais c'est parce
que il donnait des restants qui savait que tu avais c'est comme si moi je fais à andré il ya
faim j'ai mangé trois quarts de ma sandwich tient le reste en ce moment c'est pas un chien non non
ça va non mais ça le moi je garde ça en mémoire comme un cave j'avais jamais pensé à ça. Je n'ai jamais eu ces cartes-là. Mais,
je trouve que c'est
une façon facile.
Puis, tu sais,
toi, tu vis à Montréal.
Oui, oui, je suis pas loin d'ici.
Toi, ça va te coûter plus cher que moi, vu que moi,
je suis à Longueuil.
Moi, mettons, j'en ai une quarantaine
puis j'en passe
deux par semaine quand je viens souvent à Montréal,
tandis que si tu es à Montréal, ça va te coûter 800 piastres de cartes par semaine.
C'est chaque coin de rue, mais c'est correct.
Oui, oui.
Puis à un moment donné, tu ne le donnes pas à tout le monde.
Mais moi, je reviens à mon affaire de chien,
j'aime jaser avec eux.
Pas juste « c'est quoi ton nom? »
Juste parler de la journée, « qu'est-ce que tu fais? »
On est là dehors à prendre une marche.
Ils marchent avec moi.
Il y a des fois, il y en a un avec qui j'ai gardé une relation
et on se voit parce qu'il est toujours au même coin.
Là, je laisse mon chien.
Je vais faire mes courses.
Je reviens.
Trouver une relation de quartier, même si c'était en ville,
c'est une relation humaine.
C'est aussi nourrir quelqu'un de le considérer. C'est une belle phrase.
Non, mais lui, pour vrai, là…
Mais il faut le faire.
Mettons, quand tu vis dans… Moi, je n'ai jamais vécu dans la rue, mais tu sens que
tout le monde te juge comme si tu étais un moins de rien. Et là, toi, tu lui donnes
ton chien, surtout dans une époque comme aujourd'hui que le monde vole
des chiens pieds comme asti andré robitaille me fait confiance avec un être vivant il ya
d'autres tout le j'adore aussi le chien c'est vrai une personnalité dans ta vie il Il y a quelqu'un, quelque chose? C'est pas quelqu'un? Bon, bon, bon.
Ah tiens, parlant de... Bon.
Hé, je vais l'épicer, moi.
Parle.
Mais non, mais non, pas ça.
OK, une question, Yann.
Oui.
Il regardait son parcours.
Vous parliez d'animaux tantôt.
Il y a quelqu'un qui demande
qu'est-ce que vous pensez
du sort qui va être réservé
aux animaux COVID, tu sais,
quand les gens vont retourner travailler.
Ça existe-tu, ça? Il y a unervé aux animaux COVID, tu sais, quand les gens vont retourner travailler. Ça existe-tu, ça?
Il y a un centre pour les animaux COVID?
Non, non, non. La personne veut dire que les animaux
nous ont beaucoup
à la maison, présentement, puis un jour,
on va être moins à la maison. Oui, puis il y a même
beaucoup de gens qui se sont procurés des animaux
parce qu'ils étaient tout seuls. Oui, ça me fait
capoter quand je vois, tu sais,
mettons le monde qui ont un animal.
Je fais « OK, je comprends. »
Mais il y en a beaucoup qui n'avaient jamais d'animaux.
Puis là, il y en a deux ou trois.
Puis je suis comme « Asti, ces pauvres chiens-là
vont se faire abandonner dans six mois. »
Tantôt, j'étais chez nous,
puis mon chien avait sa gueule collée sur mon genou.
Puis je suis en train de lire.
Puis je suis en train de lire le livre d'Alec Castonguay sur la COVID.
Excellent livre.
Bref, je l'ai regardé et j'ai dit… Ne dis-moi pas la fin, je ne l'ai pas lu encore.
Ça s'appelle…
Vaccin.
Ça s'appelle…
Pour répondre à la personne, j'ai pensé ce matin.
J'ai fait, lui, il va capoter quand je ne serai plus à la maison.
Il va vraiment capoter.
Il m'a regardé.
Le bonhomme est encore là aujourd'hui.
Et là, il voulait juste avoir de l'attention.
Pas évident.
Moi, c'était même pas...
Je vais faire pipi.
Au début de la COVID, j'avais lu ça,
comment les chiens allaient capoter.
Mes deux chiens ont peur
de monter les marches.
Il y en a une, elle ne monte pas les marches
parce qu'elle est aveugle.
L'autre, c'est juste un petit
momon, là, tu sais.
Là, à cette heure, je reste en bas
avec eux autres, puis des fois, je monte en haut
une heure ou deux, juste
pour les abandonner, juste pour
qu'ils sentent comme... De faire comprendre.
Chris, OK, il n'est pas tout le temps là.
Là, tu sais, il doit avoir un job.
Mais c'est drôle j'ai entendu
une entrevue cette semaine
un microbiologiste qui disait que
la déforestation
en Amazonie
en Amazonie
en Amazon.ca
qui faisait que
ça déplace
la déforestation arrive
en deux jours ou moins.
Si t'es même prime.
Puis en plus, ils t'envoient, t'as accès à Amazon.
T'es crise de bon film aussi.
T'as accès à Prime Music.
Non, mais il disait que...
Ah, c'est que ça va nulle part, notre sketch.
Non, attends, attends.
Il disait qu'avec la déforestation,
c'est que tu sors des animaux
qui sont porteurs de virus,
qui n'ont aucun danger de propagation
quand ils sont là-dedans,
mais tu déforestes ça,
puis là, ils sortent,
parce que tu déforestes,
puis ils sortent,
puis ils s'en vont partout,
puis qu'ils peuvent propager un virus
que tu ne connais pas.
Fait que là, ils disent que peut-être
on va avoir un virus.
C'est absurde
d'essayer de nous faire peur avec un virus
pendant qu'on est tous cachés
dans nos maisons à cause
d'un virus. Non, mais je mets
ça l'explication
de, arrête de
décollisser la forêt amazonienne,
puis arrête de décollisser toute
sa planète. Chris, on a des arbres
en Abitibi qu'on peut
couper, esti.
First, esti.
Pourquoi on va pas couper ces arbres-là?
Moi, j'ai une vieille chez nous, j'accoupe
au complet. Non, mais comprends-tu, c'est comme
tu fais sortir des animaux qui ont des virus
que tu ne sors pas, puis qu'ils
vivent là, puis ça va entre eux.
Mais si tu sors ça,
c'est fini là même. Tu crisses un autre virus. Mais moi je suis sûr
que l'humain est juste un virus
sur la planète. Moi je pense que moi aussi l'humain
est un virus. On est un cancer pis un moment donné
on va gagner, on va tuer la planète.
Voilà. Fait que toi André,
comment ça a été ta pisse? Ça a bien été.
Pas grand-jeu?
Jean? Des gens?
Des gens.
Des gens, ça?
Des gens de mon pays.
Ben, ils collissent.
Des gens.
Non, il n'y a personne qui a le droit d'aller pisser.
Eux autres,
oui, c'est ça.
Pendant que tout le monde ici
a pissé zéro,
nous, nous avons pissé
quatre fois.
Trois à deux.
Tout est pas trois.
OK, moi, je parle. Mais je suis allé deux fois dans mesis à deux. Moi, je parle.
Je suis allé deux fois dans mes culottes.
Mais pour vrai, Mike, c'est impressionnant.
Il ne pisse pas.
J'ai des pantalons noirs, mais plus noirs,
proches de mon pénis.
Mais pour vrai,
lui ne pisse pas.
Tu ne t'habilles jamais en gris.
Mike, je ne comprends pas pourquoi
le podcast...
Je peux continuer jusqu'à 7 heures, mais je ne comprends pas pourquoi tu t'offres jamais en gris. Je comprends pas pourquoi le podcast... Moi, je peux continuer jusqu'à 7 heures.
Mais je comprends pas pourquoi
tu t'offres ça longtemps de même.
T'es tanné? Non, zéro.
Tu parles pour l'urine
ou pour la vie en général?
Ou pour l'intérêt des gens.
Mais on peut finir là.
D'habitude, je finis tout le temps.
J'essaie de finir sur un « I ».
C'est ton call.
T'en as pas encore,
donc il est près de ton année.
OK.
Non?
Eux autres se disent
que c'est mieux que la pandémie.
Ils disent soit je vais aller chez nous
regarder dans la rue
voir si le monde respecte le couvre-feu.
Oh, man.
Non, mais moi, je pense
qu'on devrait finir ça là.
Vu que là, ça fait
45 minutes
que Lilou attend dehors.
Ben, elle va apprendre.
Ah, oui.
Tu devrais demander à Lily
de l'appeler.
Lily va appeler Lilou pour faire...
Ça va être de même pendant les subites prochaines années.
Ça va être ça, l'histoire?
Elle devrait juste dire, attends.
À un moment donné, après 10 ans,
il va t'appeler.
Allô, Lily, c'est Lilou.
En fait, allô, Lilou, c'est Lily.
Attends, par accroche.
Ils sont vraiment poignés avec des prénoms, hein? Lily et Lilou, c'est Lily. Attends, par accroche. Ils sont vraiment poignés
avec des prénoms, Lily et Lilou.
Mais c'est plus facile.
Mais ma fille est beaucoup plus belle
que la tienne.
Tabarnak!
Non seulement il l'a abandonné,
mais il l'insulte publiquement.
Un ami, man!
Tant qu'à avoir un swing,
je laisserai ma fille se défendre. Elle va être capable. T'sais, tant qu'à avoir un swing, là. Ah, je laisserai ma fille
se défendre,
on va être capables.
Pis elle est grande, hein?
Elle est plus grande que moi.
Pis j'aime ça
qu'elle soit plus grande.
Ben, André,
plus grande que toi,
c'est pas tant...
Je fais 5 pieds 8,
t'as fait 5 pieds 9.
Ben, moi, je fais 5.
C'était...
Mais c'était pas une insulte,
c'est une question.
C'était...
Elle est grande?
Mais tu sais,
je l'ai pas vue
depuis qu'elle a 11 ans.
Elle fait deux fois sa grandeur.
Tout le monde est grand comparé à toi.
Tout le monde est plus grand que moi.
Voyons.
Je mesure 5 pieds et 6.
Chris, il a rencontré Paul Cagelet
et il a fait, qu'est-ce que tu veux, toi, Carlis?
Toi, mon tabarnak, arrête de regarder des enfants.
Je ne suis pas capable de me rappeler,
mais j'ai travaillé avec Paul.
Oui, j'ai fait un bye-bye avec Paul Cagelet.
C'est vrai.
Il était désagréable.
Chris,
tu ne peux pas faire ça, être désagréable
quand tu es Paul Cagelet.
Paul Cagelet.
Ça me fait rire.
Ça me fait beaucoup rire. C'est drôle, les gens connaissent Paul Cagelet. Paul Cagelet. Ça, ça me fait rire. Ça me fait beaucoup rire, ça.
Mais c'est drôle, les gens connaissent
Paul Cagelet.
C'est une petite personne
qui est un pédophile aussi.
Une petite personne pédophile qui va dans...
La dernière fois que je l'ai vue, c'est...
Qui est la meilleure manière d'être
un pédophile sans que
tu te fasses remarquer tout de suite?
Pour vrai,
Chris, tu peux aller cruiser dans les écoles
primaires, ça ferait...
Chris, si tu te fais pogner,
ça fait six enfants que t'encules.
Si tu te fais juste
pogner aussi...
André,
tu étais en train de mourir un petit peu.
Non, moi pour vrai, tu me connais.
C'est quelque chose qui me fait rire.
J'assume que je ris.
C'est exactement ce dont on a parlé hier au téléphone.
Tu m'oublies moi?
Oui.
Mais moi, j'ai des petites personnes.
Ça te fait rire en crisse.
Oui, mais je fais partie des seules personnes sur la planète
qui ont transporté, je vais les appeler les nains,
les deux nains de Fort Boyard.
Je l'ai déjà transporté, ces deux gars-là.
C'est où que tu les avais?
Il donnait des clés.
J'avais les clés, man. Moi, il y a un bout de temps,
à Fort Boyard, mais j'ai fait Fort Boyard
souvent parce que
j'ai été comme invité.
J'ai fait les making-of aussi, donc les coulisses.
Et j'ai,
avec Dominique Lévesque,
j'ai fourni du texte, des informations au père Fouras.
Puis il pognait le cul des filles.
Qui, ça, père Fouras?
Les nains.
Non, père Fouras était solide.
Mais il était bizarre.
Le père Fouras, père Fouré.
Mais le père Fouras, mettez-vous à sa place
C'est un français qui a un morceau de plastique dans la face
Non, mettez-vous pas à sa place
C'est Focal raison
Mais lui, il savait pas du tout
Qui était, mettons, une vedette
Ou une personne du public
C'est-tu un athlète olympique, c'est-tu une actrice acteur
C'est pas une raison de pogner un cul
Fait que nous autres, on lui fournissait des informations.
Moi et Dominique, on lui écrivait des lignes,
des répliques, des insights sur ce qu'il avait vécu
dans l'année. Comme ça, vous avez gagné.
Vous avez manqué de quoi? Excusez-moi, je ne vais pas t'interrompre.
J'ai pris une gorgée de mon micro.
J'ai vraiment fait.
Oh, une jolie robe.
Je n'ai fait de personne, ça en est aperçu.
Mais là, je viens de le dire à ta barbe
mac, là.
J'ai hâte de te voir parler dans ton
verre de vin.
Un, deux tests.
Mais bref,
ça lui permettait de dire comme ça,
vous avez gagné une médaille cette année aux Jeux olympiques.
Il savait pas, vous avez joué dans telle série,
vous jouez une policière. Fait que nous autres, on écrivait fait que nous autres on écrit dominique fait que j'ai été beaucoup là dedans et
dans mes making of j'ai fait bout de chon et bout de chon était très amis avec les deux petites
personnes qui étaient là et je les ai transportés c'est comme gilles j'en ai fait je ferai pas en
2021 tu ferais pas ça on est en en 1991. J'ai fait ça.
Un autre me disait, c'est très drôle, André.
Tu nous fais vraiment rire.
J'ai vécu ça.
C'est-tu ce qui est moins pire?
C'est de dire deux petits cris de nain
et de ne pas les transporter.
Ça change vite.
Ça change vite socialement.
C'est le genre d'affaire que je ne ferais pas.
Mais de le faire, j'ai ça dans mon genre d'affaires que je ne ferais pas. Mais de le faire,
j'ai ça dans mon vécu.
Moi, je n'en avais pas ça.
Moi, c'est ça qui me fait capoter
quand le monde...
Le défaut, je trouve,
de 2021,
c'est, bien, un, le COVID,
mais deux, c'est que,
mettons, ce que tu as fait là,
en 91, c'était acceptable.
Puis tu entends ça,
puis tu fais... Mais oui, ça faisait rire, puis c'était de même qu'on était... Parce que l' fait là, en 91, c'était acceptable. Puis tu entends ça, puis tu fais...
Ben oui, ça faisait rire, puis c'était de même qu'on était.
Parce que l'humour, c'est tout le temps
un reflet de l'époque qu'on est.
Ça évolue. Là, à ce temps-là,
de faire, voyons, ça se fait pas.
Ben oui, ça se fait pas là, mais tu sais,
tu le ferais pas là.
J'aurais ce jugement, et je me dépêche
de le dire dans le micro pour pas que personne juge.
Tu comprends-tu où on est rendu?
Le pire, il y a plein de petites personnes
qui aimeraient ça, refaire ça aujourd'hui,
qui verraient rien de mal là-dedans.
Mais c'est ça.
André, dans Les Mordus, comment il s'appelait?
C'était l'aspect boxe-bonus.
Le petit avec...
C'est magnifique.
Il a fait des sketchs avec Gérard Poirier,
qui est un comédien shakespearien
Molière.
Ça montre John Cleese à moi, comme dans
Monty Python. Oui, c'est un monsieur
Monty Python, vraiment. C'est un monsieur
qui faisait du théâtre classique.
Mais en même temps, il faisait de l'humour
fucked up. Il tournait avec des
petites personnes.
Il n'y en a pas un qui ziniait après lui.
Non, ça c'est une autre histoire.
Je vais le raconter, si tu veux.
Je ne sais pas où est-ce que Pierre s'en va
avec cette histoire-là.
Est-ce que tu te rends compte que tu réussis toujours à le ramasser?
Non, juste qu'on lui s'en malheur.
Moi, c'est juste l'image d'une petite personne.
Ça fait deux heures que je répare tout.
C'est pas Gérard. C'est pas Gérard.
Ah, c'est pas Gérard. C'est qui?
Non, c'est Réal Bélan.
Ah, ben, tu vois, je mélange.
Je les ai tout le temps confondus.
Mais là, il faut que je l'explique,
parce que Réal va se demander ce que je raconte.
Je ne sais même pas s'il s'en souvient.
Réal, as-tu une question?
Non, non.
Je fais ça vite.
C'est un jeu télé.
Et puis, j'ai une boîte à accessoires puis dans la boîte
d'accessoires il n'y a pas de fond fait qu'on peut mettre une paire de skis dans
cette petite boîte ça fait rire et j'ai un bonhomme carnaval nain qui sort de là
c'est peut-être une de tes idées et puis c'est un garçon acteur petite
personne qui fait un bonhomme carnaval on est en 1993 là genre et mes invités
sont des humoristes et Réal est là et Réal que j'aime beaucoup
qui me fait beaucoup rire
il me fait rire
il me fait je peux-tu faire ce que je veux
j'ai fait oui
et il s'est collé au bonhomme carnaval
il a signé le mini bonhomme carnaval
mes mots seront monsieur le juge
il a collé le bonhomme carnaval.
Attention, j'ai un petit scoop pour vous.
J'ai été...
Dans le costume du bonhomme carnaval.
Moi, écoute,
j'ai des anecdotes, bonhomme carnaval.
J'ai été...
Le carnaval de Québec, ils ont voulu se renouveler
au niveau marketing
avec le bonhomme.
Ils ont fait comme, Chris, on va y trouver un acolyte.
On va y trouver un petit à côté
qui s'appelait Effigie. »
C'est toi?
C'était moi.
Effigie?
Pourquoi avoir un acolyte
qui sonne,
le début sonne comme efféminé?
Tu sais?
Ça sonne comme si c'est Batman
puis Robin.
Puis là, c'est le colloque du bonhomme.
T'es-tu visible
ou t'étais dans du plastique?
Non, t'as peu.
T'avais-tu une boule rouge
dans la gueule?
Pas loin, pas vrai.
Ils ont dit qu'on allait trouver un bonhomme
à côté du bonhomme
parce que le bonhomme
ne peut pas être partout.
Il l'appelait FIG. Pourquoi il n'y a pas à côté du bonhomme parce que le bonhomme peut pas être partout facti mettons il appelait effigie petit fouet à ok ok j'ai pas juste un autre bonhomme c'est mais c'était des gens marketing
des fois ils font comme on a j'ai une idée et et de l'ayant fait on va l'appeler effigie, puis il fallait que tu achètes des effigies au carnaval.
Je ne me souviens plus de cette petite affaire que tu achetais.
Oui, petit bonhomme en plastique.
Oui, c'est ça, pour gagner.
Fait que moi, j'étais l'effigie, puis j'ai des photos dans ça du journal de Québec de 1982.
Et tu servais à quoi? Tu ne disais pas un mot et tu faisais ça de même à côté?
Je ne parlais pas.
J'avais comme une perruque rouge en T.
Puis un maquillage... Attends, mais prends ton micro.
Prends ton micro, pardon.
L'étoile de Kiss,
une perruque rouge...
J'ai réalisé que tu n'as pas utilisé ton micro
depuis la dernière demi-heure.
Non, il parle dans son verre
et il voit son micro.
C'est malade.
C'est malade.
C'est malade.
Mais non, Chris,
t'es pas chez vous, là.
J'ai une perruque rouge en pic,
une étoile de kiss,
la face blanche,
un costume large,
noir et blanc.
J'ai des photographies avec.
Des photographies?
Je suis donc bien un monsieur
qui avait Roland de Québec distribution consommateur. J'ai des photographies avec... Des photographies? Je suis donc bien un monsieur... Ah, calisse.
T'avais Roland de Québec, distribution consommateur.
Chez T-Spaire?
T'avais des photographies.
J'ai des photographies.
J'étais juste sur le morceau de métal.
Tabarnak, je me suis échappé.
Non, mais j'ai des photos avec Chez T-Spaire.
Faxe-moi ces photos-là, tabarnak.
Hé, sur ma pageette.
Soleil.
Moi, il y a un jour, j'ai interviewé le bonhomme carnaval.
Attends.
T'as pas fini, mon Dieu.
Il n'y a pas de punch.
Il n'y a pas de punch, mais c'est long.
Je suis avec Tipeur, le maire de Québec.
C'est qui, Tipeur?
Voyons, chez Tipeur, Mike,
tu viens de Québec.
Le caribou.
Mais il y a un monsieur Tipper.
Tu ne te souviens pas de ça?
Non, ben non, j'ai aucune idée.
Il y avait une classe dans Saint-Roch,
il y avait des sculptures sur une glace.
Il s'appelait chez Tipper,
mais je ne savais pas qu'il y avait un Tipper.
Ben c'est un monsieur Tipper.
Une photo avec Tipper, ça valait comme...
Man, t'as une photo avec Tipper.
C'est comme si j'ai une photo ici.
Qui disait ça?
Tout le monde.
Il n'y a personne qui est impressionné par cette carliste de photos.
C'est une excellente question.
Ma mère.
Ta mère!
Ta mère qui est impressionnée par ton père.
Ça finit de même?
Non, mais pas vrai.
Bref, j'ai fait l'effigie.
Ça a duré un an.
Ça, ça n'avait aucun sens.
J'étais avec les duchesses.
J'ai départé avec les duchesses.
C'est comme...
Moi, j'ai été frontenac.
Saint-Romuald.
J'ai été frontenac. C'estomuald. J'ai été frontenac.
Le carnaval de Québec, ça n'a aucun bon sens.
Tu me fais rire, Pierre.
J'ai été frontenac.
Deux ans.
Et c'était au bal de la reine.
Et c'est moi qui faisais...
T'étais un petit peu bandé.
Non.
Les nichesses. Ben oui, mais non. Maisyez, mesdames et messieurs, j'avais le costume. T'étais un petit peu bandé. Non. Les nichesses.
Ben oui, mais non.
Mais non, je faisais ma job et il y a un gars, un soldat qui est tombé dans les pommes pendant que je faisais mon truc.
Il y avait trop chaud.
Dans les pommes?
Oui.
De quel âge?
OK, qui qui a 22 ans qui fait, je suis tombé dans les pommes.
Le bonhomme carnaval, je l'interview, OK, on est en ondes à la télé.
Moi, j'ai entendu un feedback de bonhomme.
Oui, mais attends, moi, j'en ai d'autres aussi.
Et j'y parle.
Moi, j'entends un bonhomme qui n'arrête pas de l'interrompre.
Oui, je suis dé...
Excusez, je suis en Mayotte.
Et l'éclairage est tombé dans la bouche du bonhomme,
puis j'ai vu le gars me parler en dedans.
C'était capoté.
Il y a un gars dans le bonhomme.
Je vous le confirme.
J'ai vu le gars qui me parlait.
Hey, Bidon, joue!
C'est-tu ce qui est triste? Pas cette année,
mais l'année passée, il y avait
le carnaval de Québec. C'était le début
du COVID. Il avait mis
un masque sur le bonhomme.
Mais le masque sur le bonhomme,
c'est où que le pauvre Chris Degas
voit.
Ils ont fait, OK, on veut être
assis 2020.
Oui, parce qu'il voit dans la bouche.
Il voit dans la bouche, fait que tu lui mets un masque.
Moi, j'ai déjà fait un sketch avec le bonhomme
et on a fait une italienne.
On a repassé le texte dans la loge. On est juste tous les deux, OK?
Ré-explique, c'est quoi une italienne?
Non, ils savent c'est quoi une italienne.
On dit les répliques très rapidement, juste pour la mémoire.
Et on a le texte dans les mains.
On est assis tous les deux.
Il est habillé en bonhomme.
Et moi, je suis dans la loge.
On est juste tous les deux.
Il n'y a personne d'autre.
Et je fais...
On est à Radio-Canada,
dans le sous-sol,
près du studio.
Et je fais juste dire,
« T'es-tu correct?
T'as-tu chaud? »
Puis il me fait,
« Ben voyons, André,
si j'avais chaud,
il y aurait de l'eau partout
ou je suis fait en glace? »
Ah, s'il ne décroche pas, là!
Ah! Ah, c'est-tu tab? Ah si, il décroche pas là. Ah!
Ah si tabarnak, il décroche pas.
Ah non, moi je le gâte.
On est juste tous les deux, man.
Moi j'ai tourné avec Mickey Mouse, je sais pas combien de fois,
dans le temps de Vozimolo, pis
ils enlevaient leur tête, pis on faisait les répétitions,
pis la mascotte me parlait, là, tu sais.
Et on le sait que c'est une mascotte, man.
Mais voyons, André, je suis fait en neige,
il y aurait de l'eau partout, je vais très bien. Ah ben que c'est une mascotte, man. Mais voyons, André, je suis fait en neige. Il y aurait de l'eau partout.
Je vais très bien.
Ah, bien, t'aurais dû répondre.
D'après moi, ça devait être un de ses premiers bonhommes.
Mais pour vrai, t'aurais dû lui répondre,
j'ai 56 ans.
Et je viens de Québec.
Hé, on va arrêter ça, là.
Merci beaucoup.
Merci, les gars, d'avoir été là. Merci beaucoup. Merci les gars d'avoir été là.
Merci énormément.
Si vous voulez voir
Pierre Ouimet, allez à la boîte
vegan, allez sur laboitevegan.ca
c'est lui qui va faire votre bouffe.
Si vous voulez voir André Robitaille,
allez sur Youtube,
vu que tous ses shows télé sont faits cancellés.
J'ai...
Il me reste mes réseaux sociaux. Allez me liker,
c'est tout ce qu'il me reste.
Il est vani d'Instagram, mais il est sur Facebook.
Non! Je suis faite, je suis mort.
Merci beaucoup.
Merci à vous autres. On s'en va bientôt.
Merci. Merci beaucoup.
Bravo! Bravo! Bravo! Merci beaucoup.