Mike Ward Sous Écoute - #315 – Michel Courtemanche et Ben Lefebvre
Episode Date: April 19, 2021Cet épisode est une présentation de H. Grégoire (http://promo.hgregoire.com/mike) de Polysleep (https://polysleep.ca/?utm_source=mike-ward&utm_medium=podcast&utm_campaign=avril) et... La Boîte Végane (https://www.laboitevegane.ca/) Dans cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Michel Courtemanche qui raconte s'être fait kidnappé deux fois et Ben Lefebvre qui s'est battu dans le métro. -------- Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Salut tout le monde, j'espère que vous allez bien, j'espère qu'il fait beau chez vous.
Moi, je ne sais plus comment m'habiller.
Il y a des jours, si il fait 38 degrés dehors, le lendemain, il fait 7.
Je reste en dedans et je porte un manteau.
C'est ça qui se passe dans mes journées.
J'aimerais remercier mes commanditaires cette semaine,
La Boîte Vegan, Parley Sleep et H. Grégoire.
H. Grégoire, que d'ailleurs, Yann Thériault vient de s'acheter un auto.
H. Grégoire, j'ai bien hâte d'y en parler en ondes pour voir son niveau de satisfaction.
Saviez-vous que H. Grégoire, tu peux acheter un char chez H. Grégoire en Bitcoin.
Tu peux acheter un char usagé ou un char neuf dans n'importe quel concessionnaire H. Grégoire avec tes Bitcoins.
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garantie 7 jours ou
argent remis, cash ou bitcoin,
peu importe comment t'as payé.
Puis exclusivement pour les auditeurs de sous-écoute,
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ton rabais de 500$, c'est pas compliqué,
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Mike. Je répète, promo.hgrégoire.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com. à réduire autant de possible son empreinte carbone. Tu sais, par les cibles, tu sais comment ça marche, ça arrive chez vous, c'est une boîte, tu ouvres ta boîte, tu as un
matelas et le matelas, un coup que tu le sors de la boîte, il se déroule, il grossit.
Je ne sais pas la science derrière ça, mais c'est vraiment impressionnant. Mais de la
manière qu'eux autres réussissent à réduire leur empreinte carbone, c'est que la boîte Polysleep est très minimaliste. Brune et sans flaflas. Carton est local et compostable. En plus, Polysleep rédu livrés à vélo dans certains quartiers.
Tabarnak!
On est rendu là.
On achète des chars avec du bitcoin.
On se fait livrer des matelas en vélo.
Puis aussi, par les slips, quand ils ramassent vos matelas retournés,
mettons que toi, tu commandes le matelas.
Tu n'es pas satisfait. Tu le renvoies par les slips, ne jette pas ce matelas-là, ils ne revendent pas ce matelas-là, ils donnent
les matelas à des organismes de bienfaisance ainsi que leur oreiller. Dernièrement, ils
ont distribué une centaine à la Maison du Père de Montréal. Pendant le mois d'avril, utilise le code promo
MikeA25 pour obtenir
25% de rabais. Je répète,
Mike, la lettre A, comme
avril 25. MikeA25,
t'as 25%
de rabais sur ton matelas
par les slips, ton matelas par les slips
que t'as, c'est clair,
tu vas être satisfait avec. T'as une garantie,
tu peux le tester sans soir.
Tu l'essayes sans soir.
Si tu n'es pas satisfait, tu leur dis, ils vont venir
le chercher. Toi, ils te remboursent
et il y a des sans-abri
qui vont avoir un matelas gratuit.
Et mon dernier commanditaire, la boîte vegan.
La boîte vegan aussi, eux autres, au lieu
d'être un matelas dans une boîte, c'est de la bouffe
dans une boîte. C'est du comfort food
vegan. C'est de la bouffe dans une boîte, c'est du comfort food vegan, c'est de la bouffe faite amour
préparée pour toi
et livrée chez vous et ça
partout, partout, partout au Québec
que tu sois
à Sept-Îles, que tu sois à
Montréal, ils vont te livrer ça chez vous
et là, ils ont commencé
à livrer au Nouveau-Brunswick et en
Ontario, c'est pas toutes les villes du Nouveau-Brunswick
c'est pas toutes les villes d'OntarioBrunswick, ce n'est pas toutes les villes de l'Ontario,
mais pour nos amis acadiens et franco-ontariens,
allez sur laboitevegan.ca pour voir s'ils livrent jusqu'à chez vous.
Et comme d'habitude, si tu commandes pour plus de 85$,
tu as la livraison gratuite.
Il y a plein de produits Impossible Burger.
C'est bon, c'est vraiment bon.
Puis en plus,
tu ne fais pas mal à un animal.
Tu réussis à manger de la bonne bouffe réconfortante
et il y a zéro animal qui a souffert pour ton repas.
Allez sur laboitevegan.ca.
Merci beaucoup tout le monde.
Merci à mes commanditaires.
H. Grégoire pour les slips Laboite Vegan.
Bon podcast tout le monde. Merci à mes commanditaires H. Grégoire pour les slips, la boîte vegan. Bon podcast tout le monde.
En direct du Bordel Comedy Club
à Montréal, voici Mike Ward
sous écoute.
Merci beaucoup.
Merci. Bonjour, bonsoir, je ne sais pas, c'est quand vous écoutez ça.
Bienvenue à Mike Ward sous-écoute. Moi, ça va super bien. J'ai demandé à Yann tantôt si lui, il allait bien.
Moi, je vais très bien. Tu veux que je te le demande? Tu veux que je te le demande?
Oui.
Tu vas-tu bien, Mike?
Pas tant.
Non, moi, ça va vraiment bien.
Ça va vraiment bien.
Je n'ai parlé au dernier podcast.
J'ai fait un show en fin de semaine passée.
Ça m'a vraiment fait du bien.
Revoir du public.
Puis c'est drôle, tu sais, j'avais tweeté deux photos.
J'avais juste écrit sold out en 2019 versus sold out en 2021.
Puis tu sais, 2019, il y avait, quand tu étais sold out, le monde était collé. Puis là,
2021, il était 250 dans une salle de 4000. Moi, j'étais heureux d'être devant eux autres,
mais quand je l'ai tweeté, tous les commentaires, c'était... « Asti, ça devait être mauvais. »
Mais c'était le fun.
C'était le fun, je pense, en tout cas pour moi.
Le public, peut-être moins.
Non, c'était bien, bien le fun.
C'était bien le fun.
Ça fait du bien.
Tu as fait ton dernier spectacle?
J'ai fait...
Pas mon prochain, j'ai fait l'autre après.
OK.
J'ai écrit six spectacles. Non'est mon c'est mon dernier show ok que moi c'est ça vu que moi ma tournée venait de commencer puis je
l'aime le show fait que je voulais le garder ben oui puis il ya tout qui marche tout marche sauf
mon dernier numéro marche encore mais il est plus assez, sauf mon dernier numéro. Il marche encore, mais il n'est plus assez bon
pour être un dernier numéro.
Je pense qu'il faudrait que je le pimpe un peu
et que je le mette plus tôt.
Je pense que je vais juste le couper.
C'est un numéro sur Guinantel.
J'ai déjà un autre numéro sur Guinantel dans le show.
Il y a trop de Guinantel.
autre numéro sur guinantelle dans le show ok facti j'ai juste eu trop de guinantelle c'est oui c'est quand j'explique ce que vous goûtez par
d'habitude à tourner j'ai vu l'équipe qui me suit pilote c'est juste moi que
daniel grenier plus j'expliquais au goût d'éclairage c'est comme l'heure quand je
parle de guinantelle il reste une minute mais le deuxième coup que je parle de
guinan j'avais juste l'air d'un gars qui est obsédé
par guinantelle.
Tu sais, que t'arrives dans ma loge
avant de mettre mon chandail, j'ai un gros tattoo
de guinantelle dans le dos.
Mais non, c'est ça. Je suis pas obsédé
par guinantelle, mais c'est ça.
Mon premier numéro sur guinantelle marche encore
au bout. Mon deuxième, il y a de quoi...
Va falloir que je te nantellise ça.
C'est un nombre.
C'est tout. Mais c'était bien le fun. bel fun c'est bien le fun là j'ai appris pour les patrions je vais
être à victo dans deux semaines il ya deux dates québec on va faire des
sous-écoutes à salal berousseau début du mois d'avril
on en fait deux trois rivières j'avais un show il a été mes choses c'est ce qui
est drôle sont jamais cancellés me sont reportés trois rivières, j'avais un show, il a été... Mes shows, c'est ça qui est drôle, ils ne sont jamais cancellés,
ils me sont reportés. Trois rivières,
il est reporté.
Toutes les dates sont à jour
sur myquad.ca,
mais moi et vous autres,
achetez juste des billets
si vous êtes sûr que
le show est dans une zone
orange.
Parce que j'ai encore des dates à Brossard,
vu que Brossard ne cancelle pas les shows.
Mais moi, je n'achèterais pas de billets pour Brossard tout de suite.
Oui, oui.
Surtout que là, ça n'a pas l'air d'être solide, solide,
les oranges qui ont redonné.
Les coupes remontent,
donc j'imagine qu'il va capoter et qu'il va tout reconfiner.
Aucune idée.
Mais moi, au moins, je sais que je suis à Victo.
Oui.
Québec, c'est deux shows le même soir?
Québec, c'est deux podcasts
deux soirs
différents.
Deux soirs
différents.
À 4 heures du soir.
Mais je pense qu'on joue à 6 heures du soir mais je pense on joue à 6 heures du soir ok parce que tu es le podcast parce le monde il faut avoir fini pour huit et
demi pour leur donner une heure c'est parce à québec et ben du monde de la
bosse qui viennent voir des shows ou t'es fait qu'il faut leur donner une
heure se rendent à maison moi pour pas passer plat en crise fait
hier j'ai vu sous écoute,
ça m'a juste coûté 30 piastres et 1 006 de tickets. »
Ce n'est pas cool.
Fait que, oui, c'est ça.
Parce que c'est vrai, eux autres,
le couvre-feu, il est à 9h30.
Il est à 9h30.
Puis, il est bien strict.
Tu sais, à Montréal, là,
j'avais fait le podcast des Denis,
puis les Denis te donnent une petite feuille
que tu montes à la police pour dire
que tu as le droit de te promener la nuit parce que c'est un travailleur essentiel vu que Just
a bite a signé une lettre. Mais tu sais à Montréal moi je capotais comment il y avait du trafic il y avait
plus de trafic la nuit que le jour mais quand je suis revenu de la baie il y avait plus de trafic la nuit que le jour, mais quand je suis revenu de
la baie, il n'y avait personne, je n'ai croisé personne entre la baie, j'ai croisé
une personne entre la baie et Québec, puis après j'ai croisé personne entre Québec
et le village où ma petite maison est, tu sais, j'ai chauffé trois heures et demie
de temps, puis j'ai croisé une personne, demie de temps j'ai croisé une personne parce que à l'extérieur de montréal il donne des tickets à tout le
monde montréal ils peuvent juste pauvres qu'il
y a trop de monde mais fait que victo j'ai bien hâte de vous voir puis je
commencerai le show si toi t'es t'es t'es t'es suis encore à l'oeil on va attendre un petit peu ok tu
veux attendre d'être plus à l'aise j'ai le lot toi il faut que tu m'explique
avec ton twitter moi que c'est qui se passe c'est juste
toi qui envoie chez le monde le monde de ce qu'a la. Tabarnak! Oui, oui, oui. Cette nuit, c'était quoi?
Il y en a un qui me traitait
de communiste.
Oui, j'attire ça. J'attire la haine, Mike.
Je suis une victime
là-dedans.
Communiste? En plus,
t'es le gars le moins communiste
que
Carlis.
Oui, bien, c'est ça.
C'est drôle que t'as du monde
le même jour qui traite de communiste
pendant qu'il y en a d'autres qui traitent de
capitaliste.
Tu peux pas gagner.
Non, exactement.
Mais tu sais, c'est facile. Tu vas voir dans les commentaires.
Tu sais, il y a François Legault
qui...
C'est François Legault qui t'a traité de communiste?
Ça serait marrant de ça.
Non, mais tu vas voir les...
François Legault, il a beau écrire
ce qu'il veut,
il va tout le temps avoir du monde
pour chier dessus dans les commentaires.
Puis moi, ça me fait rire.
Quelqu'un qui prend sa peine.
Je suis allé glisser avec mes enfants.
« Ouais, pourquoi tu es en train de glisser
avec tes enfants? Tu devrais t'occuper de nous autres,
puis à ce petit pays de dictature. »
Puis c'est tout le temps du crise de broyage, de chiolage.
Puis moi, ça me fait rire.
Je vais lire les commentaires de ça.
Puis je trouve ça drôle au bout.
Moi, pour vrai, ça ferait une bonne série,
soit de documentaire
ou au moins des podcasts.
Mais déjà, être politicien,
il y a 10 ans,
ça avait l'air de la pire job au monde
parce que tu n'as pas un vrai pouvoir
et tu te fais ramasser, démoler,
traiter de ce type de vent.
Je ne sais pas
ce qui passe dans la tête de quelqu'un
que tu vois ça et que tu dis
« Ouais, j'aimerais ça vivre ça. »
Ouais.
« J'aimerais ça qu'ils ressortent des photos de moi en 83. »
Ouais.
C'est ça.
C'est la même affaire pour ceux qui insultent.
Tu fais comme...
Qu'est-ce qu'ils passent par la tête pour se dire
« Moi, je vais changer les affaires.
Je vais aller traiter le goût de dictateur.
D'après moi, ça va tout régler.
Je fais partie du combat, moi.
C'est grâce à moi.
Eux autres, je pense, ils se disent,
je vais tweeter à Arruda,
que c'est un site vendu,
puis Arruda va faire,
OK, je vais vous dire la vérité,
les masques, ça ne marche pas.
C'est Bill Gates qui m'a appelé.
Bill Gates m'a transféré 200 piastres à Interac
c'est un temps weird
je suis content d'avoir vécu
j'espère
en tout cas c'est ça
j'espère que
ça a divisé bien du monde
peu importe ce qu'eux autres pensent,
je souhaite qu'un jour
qu'on puisse, tu sais,
juste oublier ça.
Ça va revenir,
mais après quatre verres
dans le corps à Noël,
il va y avoir
bien des hosties de communistes
ou des crises de coucous.
Collabos.
Il va y avoir
bien des cadeaux de Noël.
Il va y avoir
genre des marionnettes de Madame Coucou.
Pourquoi j'ai dit Madame Coucou?
Madame Coucou avec un masque déchiré.
En tout cas, je suis content.
Ça, j'allais dire.
Je suis content d'avoir vécu dans les années 90.
Moi, c'est la... Tu sais, je n'ai jamais été quelqu'un de nostalgique. Je suis content d'avoir vécu dans les années 90.
Moi, c'est la... J'ai jamais été quelqu'un
de nostalgique et la pandémie
m'a rendu tellement nostalgique.
Qu'est-ce que je m'ennuie des années 90.
Ah oui.
J'ai le goût de repartir en tournant
avec Ace of Base.
Mike Ward, Ace of Base.
On va faire bien des marchés au puce
on va partir
le podcast
je suis très content
d'avoir mes invités
j'ai mis ensemble
vu que j'étais sûr qu'ils se connaissaient
et j'ai réalisé il y a 7 minutes
qu'ils ne se connaissent pas
mais je suis sûr que ces deux gars qui vont bien s'entendre ensemble.
Je suis très content.
Il y a des savoirs, il y en a un que vous avez eu souvent,
il y en a un autre, il est juste venu une fois,
puis c'était à Québec.
Et vraiment, c'est dur de présenter deux personnes.
Il y en a un que j'adore, excellent humoriste,
et l'autre, c'est une légende de l'humour. Mesdames et messieurs, voici Ben Lafebvre
et Michel Courtemange.
Tu te mets au milieu. Merci beaucoup, Michel.
Merci beaucoup.
Tu peux t'asseoir si tu veux.
On aimerait ça.
Et prends ton micro, ça va un peu mieux aller.
Boom.
Excellent.
Là, il y avait en plus...
Ce micro-là est officiellement décédé. En convile, présentement,
ce micro-là est en brûlant.
Je peux partir avec. C'est à toi. C'est ton micro.
Il m'appartient. C'est ton micro.
Ça, les communistes détestent ce joke-là.
Liche le mur du bordel.
C'est à Michel le bordel.
Faudrait mettre ta photo
à côté des autres.
C'est de même que tu deviens actionnaire
d'un comédie-club. Tu fais juste lécher le mur.
Je suis désolé, Ben.
Quand je t'ai présenté, je pense que j'ai dit
Ben le five.
J'ai dit Ben le five. Un Ben le five j'ai dit Ben le five
un an de pandémie
c'est ça que ça fait
le cerveau devient mou
t'oublies le nom Ben
exact
t'es comme
c'est-tu Ben ou Bin
c'est-tu Bin la Den
mais Ben
je veux
ça je veux
parler de ça
drette en partant
toi t'es rendu
ouais tu peux-tu
te reculer
juste un peu
yes merci juste en faisant du Oui. Toi, t'es rendu... Oui, tu peux-tu te reculer juste un peu? Yes, merci.
Juste en faisant du scoliose,
oui.
C'est correct, là!
Mais Ben, t'es rendu
avec la Maison du Père.
Oui.
Deux jours, semaines,
tu fais du bénévolat
chez la Maison du Père.
Oui.
Oui, bien, j'ai fait ça.
J'ai commencé,
ça fait quasiment un an.
Dans le fond,
c'est tôt que la pandémie
est arrivée.
Moi, j'ai vu,
comme tout le monde,
le gars a dit, personne ne sort
dehors, sauf
les travailleurs qui ont une job, puis le
service essentiel. Les CHSLD
ou le monde qui font les podcasts au Denis.
Exactement, exactement. Puis on
dit les bénévoles. Les bénévoles, on a
besoin de vous autres, c'est comme, puis je dis, ah ouais, bénévole,
genre comme le droit de partir, de vivre moi,
dans le métro, puis dehors, fait que, ok,
go, bénévole, c'estévoliste pis c'est aussi une façon de
t'sais moi j'ai pas ton podcast
régulier deux fois semaine, c'est une façon aussi de me faire
un horaire pis d'être avec du monde
pis c'est aussi, c'est devenu mon public
dans le sens que je fais le service alimentaire
fait qu'en donnant des patates pilées en 10 secondes
j'ai comme un, j'ai 10 secondes
j'ai des petits bits, je suis rendu un humoriste
à punchline, j'ai juste des liners de 10 secondes
autour de lasagne et de gâteau.
J'ai bien des jokes alimentaires.
C'est-tu des jokes par rapport à la bouffe
ou par rapport à l'itinérance?
Non, c'est juste...
C'est plus dans le contact.
C'est plus juste le fait de...
Parce que moi, au départ,
j'ai fait deux ou trois semaines
seul chez nous en confinement.
Je suis en train de virer coucou.
Ça me prenait le contact humain
de juste regarder quelqu'un dans les yeux, faire
« Allô, comment ça va? Je peux-tu te servir quelque chose? »
« Bonne journée. » Juste ça.
Moi, c'était juste quand t'es poté une fille.
Quoi? Qu'est-ce que...
Continue! Continue!
Continue, mon lécheur de murs!
Monsieur Courtemarche!
Toi, Michel, c'est-tu le genre d'affaires que tu ferais
du bénévolat? Ou t'en as-tu déjà fait?
j'en ai-tu déjà fait?
j'ai-tu déjà eu le temps
d'en faire?
non, je pense que je suis
comme
c'est pas que j'ai pas l'âme à être
fin avec le monde
la minute que j'ai rien
à faire, je fais rien
t'aurais-tu peur qu'à la maison du père,
tu serais trop porté à vouloir tout licher?
Puis là, le monde serait comme,
« Monsieur Courtemange, arrêtez de licher les patates filées! »
Non, en fait, oui, à un moment donné,
si je peux en faire, je vais en faire.
Mais sinon, j'ai comme mille projets toujours en même temps. Mais on dirait ça,
tu sais, quand Ben m'a dit qu'il faisait ça,
c'est le genre d'affaire que moi, je me suis
tout le temps dit, j'aimerais ça être
ce genre de personne-là, mais je sais
que je ne suis pas ce genre de personne-là.
Moi, ça arrive souvent, aussitôt qu'ils disent, ça nous prend
des bénévoles pour...
Mon temps trouvé!
Ah, c'est ça!
Je vais appeler Falut, c'est un infirmier.
Puis, j'essaie d'envoy. » Puis là, je suis comme « Ah, si, yes, je vais appeler Fallu, c'est un infirmier. » Puis j'essaie d'envoyer
Fallu.
D'ailleurs, Fallu s'est déjà occupé de moi
à New York. Je suis allé
dans le musée Lego
à New York. Je suis épileptique.
Tu ne le savais pas avant
ça, hein? Non, je le savais.
J'avais déjà fait une crise d'épilepsie.
Et puis j'étais dans
le musée Lego.
Je me rappelle, je regardais un gros dragon vert qui était bien beau.
Et pour finir, je me suis ramassé dans l'ambulance.
Et qui était à côté de moi?
Eh bien, Stéphane Fallu.
Il s'est occupé de moi jusqu'à l'hôpital, pendant l'hôpital, puis revenu à l'hôtel bien voilà faire une crise d'épilepsie
dans le fond mais les employés doivent faire caca dans le tas le on veut pas qu'ils cognent
oui on va s'occuper de lui mais on va s'occuper de lui sur le trottoir. Mais en fait, j'ai comme déboulé
les escaliers
en terrazzo.
T'es un parnaque.
Oui, ça a fait
petagne, petagne,
petagne,
pis bye-bye.
Pis le monde
qui te reconnaissait
devait faire crise
de courtement
s'il est tout le temps
en gagne.
Il est tout le temps
en gagne.
C'est pas pas des gags.
C'est une bouffon.
Saut les caméras.
Que j'en fasse plein de sang.
Il est fou, vas-y.
Oh, il vomit.
Oh, il vomit ici.isse dans ses culottes
en peinant dans la ménage
prends des photos
selfie
je parle fort
quand tu fais une crise d'épilepsie
tu fais-tu comme un blackout
ou tu vis le moment
mais tu comprends pas ce qui se passe
ok
tu te réveilles
pis là t'es entouré de médecins,
tu fais « Ah non! »
As-tu des
médicaments pour ça, ou c'est juste ça tenir loin
de trigger qui te déclenche
des crises épileptiques?
C'est idiopathique.
Personne ne sait vraiment comment fonctionne mon épilepsie.
Des fois, j'ai déjà
arrêté un tournage, par exemple, ça c'était moins le fun.
Je suis sur un Segwayage c'était moins le fun j'étais sur un segway
c'est parti
mais c'est pas
quand c'est la journée de tournage
c'est pas le cliché nécessairement
des stroboscopes ou des lumières
ils ont essayé le stroboscope
ça faisait rien
t'as juste dansé
c'est le fun, c'est ça.
On est le boule mirloir, le poteau.
Ouais, on n'a pas de problème, c'est ça.
Il m'a donné un ségoï, ah!
Non, ça n'a pas marché, ça.
Le poteau du ségoï.
Ça, t'as appris ça à quel âge que t'avais ça?
Ben, très tard.
J'ai appris ça la première fois que j'ai fait une crise,
qui était justement sur le plateau de tournage en
estrie et puis j'ai été déclaré épileptique depuis ça serait-ce causé par des années de
drogue ou sa part à part non mais tout est possible comme je disais c'est idiopathique
personne sait vraiment du sérieux sur deux que on est en 2021 pis ils savent
moi ça me fait capoter
quand le monde
tu sais les médecins
ils font
je sais pas
je sais pas
qu'est-ce qui le cause
je sais pas pourquoi
ça peut s'en aller
ça peut redonner
il y a tellement des causes
pis des maladies
que je comprends
qu'ils savent pas
tu sais
mais dans mon cas
oui j'étais epileptique
mais regarde
c'est correct là
ok
pis mais ça arrive pas ça arrive une fois aux 3-4 ans Dans mon cas, oui, j'étais épileptique, mais c'est correct. OK.
Mais ça arrive une fois aux 3-4 ans?
Ça m'est arrivé deux fois.
Je n'en ai pas eu depuis.
Depuis New York, je n'en ai pas eu.
Je fais ça dans des endroits spéciaux.
C'est juste...
J'en ai en fait une à Paris.
T'es épileptiques internationales.
J'en ai une au Bangladesh,
ils sont fins.
C'est ça ton trigger,
c'est le voyage, c'est ça?
C'est ça.
L'outre-mer.
Moi, je fais des crises d'épilepsie
en première classe.
Les autres,
qui mange de la merde?
Ouais, t'es un épileptique bourgeois.
Ouais, exact.
S'il n'y a pas une vedette qui le guérit,
tu n'en seras pas à Laval.
Centre-ville, peut-être,
mais pas à Laval.
Y a-tu des diplomates qui disent,
oui, mets-moi une cuillère sur la langue.
Qui qui a un bout de bois.
Ça,
Fallu, as-tu fait ça?
Il ne devait pas y avoir de cuillère.
Non, non, non. Ça, ce n'est pas un mythe, mais c'est vrai que tu serres la mâchoire,
mais ce n'est pas nécessaire de mettre un bout de bois dans la bouche. C'est comme un peu…
C'est un cliché, en fait.
OK. Sinon, tu sais…
Non, tu peux mettre un running shoe, mais ça dépend. Moi, c'est du neuf que je porte dans la bouche.
OK. C'est excellent mon pays excellent je veux que tu
me parle de comme à tv avec plaisir moins que l'autre vient de lancer ta plateforme premier
mars on a lancé son premier mars et ça comment est venue l'idée puis bien les vies de très très très
longtemps en fait quand j'avais parti ma boîte de production télé à l'époque, il y a plus de 20 ans,
j'avais pensé à faire un poste télé Internet avec des émissions, des ci et des ça.
Mais à l'époque, juste tourner quelque chose d'Internet, ça coûtait une fortune.
De location de caméra, de salle de montage, de tout. Tout coûtait
cher. C'était vraiment pas
rentable.
20-25 années plus tard,
quand la pandémie a commencé
et que j'ai vu que
la technologie s'est beaucoup
démocratisée,
c'est exactement le mot que j'avais
le droit d'être.
C'est qui qui a dit j'avais pas à mettre. – Check le communiste qui connaît les termes politiques.
– Check le communiste.
C'est qui qui a dit ça?
Lève la main.
C'est Wau qui a
une bouteille infectée.
Quand j'ai vu
que ça s'est beaucoup démocratisé,
j'ai eu l'idée de faire
des tournages de petites émissions,
de petites séries,
à tourner avec mon appareil, mon iPhone, et monter sur mon laptop.
Donc, tout ça, tout devenait tout d'un coup possible.
Mais c'est fou la qualité des iPhones.
C'est hallucinant.
Moi, tu sais, ça, c'est des caméras 4K.
Puis des fois, je me filme avec mon iPhone.
Puis mon iPhone est une petite merde.
Il y a un cinéaste
qui a gagné un concours
d'un festival de courts-métrages.
Il a filmé avec son iPhone tout le long, mais il l'a pas
dit. Pis quand il a gagné, il a fait
« By the way, j'ai filmé avec mon iPhone. »
Pis le monteur a « Ah! »
C'était un gros concours.
Il avait tourné avec un iPhone 7,
je pense.
Moi, ok, tavais lu l'histoire
non non
les caméras à l'histoire
ils ont pas de bon sens
ah c'est hallucinant
et puis tu peux filmer
en low light
en n'importe quel
tu sais tu peux faire
t'as une application
qui va sur ton téléphone
qui coûte 15$
pis ça la transforme
en caméra vidéo
pis tu peux même
ajouter des lentilles
par dessus
ta lentille
des zoos
sont moins bonnes
les applications sont meilleures
souvent les lentilles sont en plastique ou acrylique fait que là par-dessus ta lentille. Ça, c'est moins joyeux. Les applications sont meilleures.
Souvent, les lentilles sont en plastique ou acrylique.
Au moins, tu as un effet,
mais tu as moins de qualité.
Ton son, c'est-tu... Non, je l'utilise des petits
micros Saben et Tech.
C'est des micros Bluetooth
que tu accroches comme ça ou que tu laisses.
Ah, c'est Bluetooth!
Tu peux le cacher.
Écoute, ça fait un son hallucinant.
C'est vraiment, c'est ça, la technologie.
Ça doit pas coûter cher, ces micros-là?
Non, tu vois, les micros, ça coûte 400$ pour deux,
donc 200$ chaque.
Qu'est-ce qu'il fait d'effort, ça!
Les calephones enlèvent deux pommes! Et le téléphone, ça vient avec un fort pas grand chose et puis le laptop c'est ce qui coûte
un peu plus cher le tis avait près de 2000 piastres mais c'est comparativement à 150
mille piastres mettons que 3000 piastres entière avec quelque chose que tu peux tourner la décider
au complet c'est quand même pratique.
C'est comme, mettons, toi, tes one-man shows à l'époque,
la captation, ça devait coûter 200 000 juste pour la captation.
Écoute, on a fait une captation en haute définition à Bruxelles.
Qui est du 340 aujourd'hui.
Oui, genre 320.
Non, non, c'était à haute définition,
mais je ne me rappelle plus si c'était 720
ou 900, je ne sais pas quoi.
Et puis,
le show a été retransmis dans 60
villes en France par satellite
en haute définition
dans des cinémas.
Et,
écoute, à cette époque-là, les caméras
qui n'étaient même pas 4K commek comme ceux là c'était gros comme un char
et ça prenait tellement d'éclairage ça suçait tellement de lumière qu'il a fallu qu'ils doublent
toutes les lampes au plafond dans le dans le FOH sur les côtés tout ça pour me sur éclairer pour que les caméras puisse prendre la lumière mais
j'avais chaud mais j'étais dans un toaster mon gars je capote déjà que j'ai tout le temps chaud
puis je transpire dans leur scène alors ça juste pire là je glissais dans ma transpiration crise
d'épilepsie et mais ça a été une expérience formidable, mais ça coûtait. Ils l'ont fait
gratuit parce qu'ils faisaient un test en même temps.
OK. Fait que nous autres, ça nous a rien coûté.
Mais, tu sais,
quand t'as comme quatre semi-remorques
avec des antennes satellites,
puis l'autre avec son sextant qui regarde si le satellite
est à la bonne place...
Pour une image qui est moins bonne
que toi avec ton téléphone puis ton micro
Bluetooth, c'est fou.
Aujourd'hui, c'est écoeurant.
Mettons, s'il avait inventé une machine
à voyager dans le temps, dans les années 80,
et que tu voyageais maintenant,
tu penserais que tu te fais niaiser.
Très voyant au tabarnak.
Ça, c'est un studio.
Ça, c'est un studio.
Ça, c'est une salle de montage. oui en plus tout faire un peu monter ce
concept moi ce que je trouve vraiment cool avec la technologie c'est yann le
dîner le sa démocratie démocratiser mais moi ce que je trouve cool c'est que plein
de talent qui ont émergé que avant moi j'ai dans la génération de ce n'est pas
un diffuseur ou un producteur qui signait pour un contrat était dans
talent il était pour nulle part star christophe ont écouté clé à qui a plein de gens
qu'on découvre que c'était du monde que avant les années 90 80 jamais tu es doit du talent
esti qui est passé sur le radar c'est dans les 50 dernières années parce qu'il n'y avait pas le
gros diffuseur producteur qui prenait l'os a fait comme gâteau le monde dit que je trouve cause
c'est que ça les gens sont moins pressionnés il ya plus, ça fait comme « Regarde, tout le monde, ce que je trouve cool, c'est que les gens sont moins impressionnés.
Il n'y a plus tant d'effet de groupie, je trouve.
Parce que tout le monde, justement, un compte TikTok,
tout le monde est à l'écran.
L'effet de « Hey, je t'ai vu dans un écran. »
« Moi aussi, j'étais dans un écran hier sur TikTok. »
Tout le monde, on est comme...
En même temps, je le déplore un peu
parce que je trouve que les gens se sont beaucoup éparpillés.
Et puis, le talent québécois
est parti dans tous les sens,
mais il n'y a pas d'adresse où on peut aller
et recruter tous ces gens-là,
d'aller voir différents podcasts, différentes séries,
différents ci, différents ça.
C'est pour ça un peu que j'ai parti comme à TV,
parce que je voulais créer une adresse
où tous les gens qui font du produit web se retrouvent là.
Que ce soit
plus facile pour monsieur et madame tout le monde
d'aller à une seule adresse magasinée
que d'aller là, là,
là, ah tiens, on va aller voir là, on va aller voir
là, là, là, ça me m'en est là.
Puis d'aller sur les autres plateformes,
moi je trouve que, je l'ai
déjà fait, mais même mes capsules
que je faisais sur YouTube, je trouvais que c'était vraiment lancer une bouteille à l'eau, un message à la mer, puis tu attends, puis il ne se passe rien, puis tu ne peux pas faire avancer les choses, tu n'es pas maître de la plateforme, tu ne peux pas rien faire, pas faire de pub.
je trouvais que l'utilité quand je voyais tous mes chums
faire des Stéphane Rousseau
chacun de leur côté
je me disais que ce serait le fun
qu'on soit comme tout à la même place
un genre de couteau suisse
un genre de Comedy Central du web
c'est ça, quelque chose
mais pour les francophones
pas juste les québécois
tu vises la francophonie
absolument, la francophonie mondiale,
que ce soit Québec, la Louisiane,
France, Belgique, Suisse,
le nord de l'Afrique,
l'île de la Réunion.
Il y en a plein des francophones
en Tunisie.
Moi, c'est ça que je vise,
parce que c'est quand même un gros marché,
la francophonie mondiale.
C'est-tu toi, mett c'est comme le le monde te pitch le projet ouais et des fois c'est moi
qui ai écrit puis cherche du monde mais là de ce temps là il ya beaucoup de
monde qui m'envoie de la série depuis que ça a été médiatisé tu dois savoir
fait que si tu t'offres ça de dire à quelqu'un,
c'est pas bon.
Non.
Non.
Non, c'est vraiment...
Non, c'est vraiment
pas dur parce que
il n'y a pas des raisons
niaiseuses qui viennent avec.
De genre de dire,
le diffuseur,
sa pub les
aimeront pas sûr ou un pilote l'avocat pilote les assurances le tic ils disent
que tu peux pas dire ça ou bien il n'y a pas rien de gênant à dire à quelqu'un
c'est ce qu'on est ce que tu fais mais moi je te conseille de faire telle affaire
à la fin la fin puis ça on peut aider si tu veux parfaite et technique de tournage ou tu veuxe affaire, puis ça, on peut t'aider, tu sais, si tu veux parfaire tes techniques de tournage,
ou tu veux savoir avec quoi tourner,
tu sais, on peut t'aider, parce que des fois, c'est juste que
le son est pas bon, ou l'image est pas bonne,
ou le montage
est pas bon, mais, tu sais,
on peut donner des conseils, puis on peut
intervenir dans
leur projet, puis si l'écriture
est pas bonne, bien, on peut
faire affaire avec un script éditeur.
Mais rendu là,
c'est une question de...
Moi,
je veux que les gens
aient une totale liberté
de création,
mais je veux juste
les aider
à ce que ce soit cohérent
et que ce soit compréhensible.
Oui.
Puis je pense
qu'aujourd'hui,
un nom fait moins mal
que dans le temps
justement parce que
la personne au peu
a fait,
je vais le faire de mon bord. Tu sais, un nom à l'époque, justement, justement parce que la personne au peu a fait ben je vais le faire
de mon bord, un nom à l'époque
justement comme un diffuseur te disait non
ben mon rêve est terminé
il n'y a pas de plan B, C, D, E
je pense que ça fait moins mal
dire non aujourd'hui
moi j'ai travaillé 4 ans sur une série
qui s'appelait Coupé
et puis je suis retourné
à l'école pour apprendre à écrire.
Puis, je suis revenu sur les planches pour écrire cette série-là.
Comme Billy Madison.
Hein?
Non, non.
Petit vieux référent.
Et j'ai mis beaucoup de temps là-dessus.
Mais je me suis rendu compte que, comme tu disais,
un coup qu'ils te disent non à la télé, tu fais quoi?
Il n'y a plus rien à faire.
Puis, c'est pas
non parce que ce n'est pas bon,
c'est non parce que ça ne vendra pas de savon.
La raison est
complètement absurde. L'atelier n'a
aucune responsabilité de développer
des nouveaux, puis des ci, puis des ça.
Ils veulent juste vendre leurs affaires.
Puis même les producteurs,
même affaire, les producteurs sont là pour gérer la subvention.
Absolument.
C'est pour ça que les producteurs, souvent,
sont soit des comptables ou des avocats.
Ce ne sont pas des gens créatifs.
Le monde, ça fait chier
que les producteurs ne prennent pas de risques.
Mais pourquoi tu prendras un risque
quand tu fais juste ça pour l'argent?
Oui.
Exactement. En plus, ils ne prennent pas de risques. juste ça pour l'argent. Tu sais? Oui. Tu sais, t'es mieux d'aller avec un chercheur.
En plus, ils ne prennent pas de risque.
Ils prennent l'argent du gouvernement.
Ils font le projet.
Puis le projet leur appartienne.
Mais ils n'ont pas mis une scène dedans.
Ça fait que c'est complètement absurde
la télévision au Québec.
Ça n'a juste pas de sens.
On n'a pas les moyens de faire de la télé au Québec.
Et la preuve, c'est qu'il faut que tu demandes
la subvention qui va venir
du diffuseur, puis après ça
il faut que tu ailles au gouvernement demander
l'équivalent de ta subvention
tout le monde va tâter après le même toton
pour ramasser un
150 000 avec l'autre 120 000
puis là avec 280 000
il essaie de faire la petite demi-heure
les exigences sont de plus en plus fortes, mais les subventions sont de plus en plus petites.
Fait que là, la télévision, en ce moment, elle mange un esti de voler.
On n'a pas les moyens de faire de la télévision au Québec.
C'est pour ça que, quand j'ai commencé comme à TV, j'ai voulu faire un mode de subvention complètement différent,
un modèle d'affaires complètement différent de la télévision
où les gens travaillent à l'huile de bras
et qui sont payés en différé, en pourcentage,
sur la performance d'allocation de l'émission dans laquelle ils jouent.
C'est un modèle où on peut s'offrir ça,
un modèle comme ça au Québec.
Finalement, c'est carrément le peuple
québécois qui va faire vivre les artistes et non pas de la subvention en est coupé et là si vous
croyez à ça vous venez vous abonner ou néfaste une session écouter des séries en écoutant des séries
ça veut dire qu'on va en produire plus ok pilote Puis là, pour l'instant, tu as l'option que tu peux louer,
mettons, une série ou un épisode.
Tu peux t'abonner 12,99$ par mois.
Oui, exactement.
Là, il y a un prix spécial
pour les cinq séries qu'on a sorties
à 15,99$.
Par mois, c'est 12,99$.
Là, ça en vient un forfait à l'année aussi.
Et puis, on va mettre aussi un forfait fondateur
qui est un prix
pour la vie
ok
tu payes une fois
puis voilà
tant et aussi longtemps
que Coma TV existe
t'as tout bien su
moi je m'étais abonné
moi je te l'allais dire
t'as pas un truc de radio
Serious Accent
back in the days
ça coûtait
c'est 299 piastres
puis ça fait
20 quelques années
que j'ai Serious XM
mais les prix
ont augmenté
mais toi
quand tu l'as acheté
ton prix
il est fixe
moi c'était 299
pis là ils l'ont pu
ce forfait là
pis c'était juste
pour Serious
parce qu'ils se sont rendu compte
que ça marchait
ouais
pis après ça
quand ils ont acheté XM
moi j'ai
j'ai tous les postes
de Serious XM
à ce temps
je pense que c'est
15 piastres
ou 16 piastres par mois.
Puis moi, j'ai payé 300 piastres
il y a 20 ans.
300 piastres il y a 20 ans, c'était 4000.
Non, mais aussi,
il y a un risque.
Moi, c'était l'année
que Sirius venait de donner
500 millions à Howard Stern.
Tout le monde s'est dit qu'ils vont faire
faillite en 4 jours. Moi, je risquais que ça n'allait pas faire faillite. 500 millions? 500 millions à Howard Stern. Tout le monde se disait qu'ils vont faire faillite en quatre jours.
Je risquais que ça n'allait pas faire faillite.
500 millions?
500 millions.
Est-ce que vous payez aussi bien que ça
comme à TV?
Un peu moins.
Le nom du chiffre ne commence pas par M.
Un peu.
On n'a pas ce budget-là à date.
Je pense que là, c'est Joe Rogan
qui est comme le nouveau
Howard Stern
qui a eu le gros chèque
de 100 millions
de Spotify.
J'aime tellement pas
son nouveau décor
style rouge.
J'aime pas sa nouvelle...
On dirait un restaurant
chinois.
Ouais, mais c'est trop
tamisé.
Tu peux pas dire
restaurant chinois.
Non, non,
on peut rien dire.
Le lobby des restaurants va te fermer hier.
Ben oui, les Chinois
vont faire un numéro 2 pour 4 avec toi.
Mais moi, je pense, tu sais,
Rogan,
moi, je suis heureux qu'il a changé
de décor, vu que le studio qu'on a fabriqué
au bordel était vraiment
inspiré du studio
de Joe Rogan, parce que pour moi, était vraiment inspiré du studio Joe Rogan.
Pour moi, c'est ça, le studio
parfait.
Murs de briques,
écrans, rideaux rouges.
Lui, le fait de changer,
j'ai fait « bon, ok, good ».
Tu as le bon studio.
Ça m'appartient. Lui, il a son resto
chinois. Moi, j'ai
mon cabri-clap.
Tu as le podcast. Mais ça, Tiens, lui, il a son resto chinois. Moi, j'ai mon cabri-clap.
Tu as le podcast.
Exact.
Mais ça, vous autres, vous allez avoir des podcasts?
Il va y avoir des podcasts éventuellement, oui.
Est-ce que ça va être des podcasts qui roulent en ce moment que vous allez intégrer sur votre plateforme?
Ça peut être des podcasts qui roulent déjà,
qui veulent juste une deuxième fenêtre
ou même une troisième fenêtre,
puis qui viennent sur notre plateforme,
puis que nous autres, on diffuse,
puis c'est monétisé.
S'ils sont monétisés ailleurs,
on peut les monétiser aussi.
S'ils sont gratuits à quelque part,
là, on ne peut pas les monétiser.
On ne peut pas demander de l'argent
à quelque chose qui est gratuit.
Oui, oui, oui.
OK.
Toi, Ben, sais-tu ce genre d'affaires?
Tu sais, ton podcast,
tu ne peux plus le faire
vu que...
Je le faisais devant le public
principalement.
Tu pourrais le faire,
mais ce serait devant des messieurs
avec des barbes
qui mangent de la soupe.
Là, je le fais déjà,
ce serait très intéressant.
Toutes les G déjà finissent avec « sucer »
pour du crack.
Ils vont me faire barrer.
Ils vont perdre ma seule gig de pandémie.
Ils vont me faire barrer.
Mais mon podcast,
depuis la dernière année,
je n'en ai pas retourné, mais j'en avais plusieurs en banque
que j'ai sorti au compte-gouttes
aux deux ou trois semaines, juste pour retirer le plaisir
c'était horrible
le début de la pandémie
quand tu savais
j'ai 4 épisodes en banque
j'avais du riz
j'avais mon petit sac de riz
les fans étaient
de mois en mois
mais je le savais
que si je leur donnais
mes 7 derniers épisodes
d'une shot
il est consommé
en une soirée
et c'était fini
j'étais comme un papa
qui rationnait
le riz
pour l'île déserte.
On a trois mois à faire,
tout le monde.
On va y aller
petit bout à la fois.
Puis là,
je les ai tirés
et j'en ai plus
et je n'en ai pas retourné
parce que
j'étais encore là.
J'étais en développement
pour peut-être le faire
en studio
mais qu'est-ce que
c'est en public mon podcast?
C'est dur à l'imaginer.
Vu que c'est des anecdotes,
vu que le public participe, c'est dur à l'imaginer. Vu que c'est des anecdotes, vu que le public participe,
c'est difficile de l'imaginer. Le public fait vraiment partie du podcast avec les confidences
que le monde écrive sur les cartons. Puis aller dans le public, qui c'est qui a écrit cette
affaire-là, raconte-moi ton histoire. C'est vraiment inclusif dans la participation du
public. Sans public, j'ai commencé à me faire à l'idée là j'étais en train de peut-être penser à faire ça mais t'en as fait combien à date t'en as une
quarantaine entre 45 et 50 à peu près avant que ça devienne un podcast c'était une soirée un show
que j'ai créé à Zoofest dans le fond c'est un show concept que j'ai commencé à Zoofest qui genre
une année off que j'avais comme parce que je faisais des une heure à chaque année pendant un bout, des nouvelles heures sur scène.
Une année que tu n'avais rien.
J'ai juste fait quelque chose, je prends off, mais je voulais quand même être actif.
Présent, oui.
J'avais créé ce show-là qui était un show de confidence,
que je me disais que les humoristes sont obligés de jouer assis sur la scène pour calmer un peu le delivery,
parce qu'on est de bout, on est souvent porté à vouloir, à situer, on va jaser. Déjà, j'ai assis
le monde, puis le public qui participe,
qui écrive des confidences. Moi, quand j'anime,
dans le fond, je présentais les humoristes. Moi, je m'en allais,
le humoriste venait s'asseoir, puis je lui racontais
des histoires. Puis je lui disais aux humoristes, t'es pas obligé de puncher aux 4 secondes.
Contre, parle. Dans le fond, c'était un podcast
avant, sans caméra.
Finalement, c'était vraiment juste, je donnais
à la tribune à l'humoriste, parle au monde.
Ça donnait des buzz super human où le monde commençait à se dire ses petits secrets.
Je disais « qu'est-ce qui se passe ici, reste ici. »
C'est absurde ça que tu découvres après, mettons, n'avoir fait plusieurs.
Chris, c'est un podcast que je suis en train de faire.
Pourquoi on ne l'a pas filmé? Pourquoi on ne l'a pas enregistré?
En fait, dès le jour 1 que je l'ai fait, le monde qui venait me voir, qui était dans le milieu,
il y a même quelqu'un qui m'a dit ça, c'est un show télé.
Non, je ne pourrais jamais mettre ça à télé,
mais effectivement, je mets une caméra, un micro,
ça peut être sur le web.
Mais ça serait un show télé, mais c'est juste le contenu.
Ça serait dégueulasse.
Tu aurais trop de monde qui font...
C'est bon, l'histoire que tu as fait un accident d'auto
sous le volant, c'est super bon,
mais soit à jeun, au lieu d'un accident,
t'as...
Tu t'es rendu chez vous,
mais tu t'es foulé une feuille. Action!
Mais non, mais c'est ça, ça tuerait complètement...
Tu sais, il y a des histoires de...
Ça tourne souvent autour du cul,
les histoires de vomir sur un pénis en faisant des peps.
Tu sais, c'est...
Je l'ai dit blasé. Tu vois que je prends mon premier
adéo, je suis comme, ahéo encore vous mis sur le pénis
donnez moi autre chose public
ça arrive pas juste à moi
si je suis content
ça ça marcherait en esti
devant un public de sans abri
il ferait tout
oh ouais
il est au gag
ça arrive
de te faire sucer sans que la fille
te vomit
tu?
on va t'acheter
une 640
non?
fait que tu vois
que sans public
tu sais au cas là
le monde on rit
quand j'ai dit ça
mais juste si on était
mettons toi pis moi
juste toi pis moi
dans un studio
pis on dirait
on lirait ça
j'ai déjà vomi
en suçant un gars
pis on est juste
moi pis toi
on fait ah ok
mais tu sais
sans la réaction du public
c'est différent moi j'ai réalisé de quoi quand il ya pas de public mettons tu raconterais ça on aurait
les mêmes réactions qu'on a eues mais le public qui écoute qui nous aime pas c'est plus facile
de juger de faire les astuces de mon oncle qui rit des jobs de vomir sur une queue. Ah, ça, je m'en contre-callais. Mais quand il y a un public, là,
si t'aimes pas ça, tu fais « OK, c'est clairement
moi le problème, là. Chris, eux autres,
ils rient, le public rit,
moi, j'aime pas ça. Chris, je
devrais faire que ça. »
Je sais que mon podcast, Chris,
il est en bas de la ceinture, mais je l'assume tellement
dans le sens que, pour moi,
la base dans ma tête, je la connais
et je sais qu'elle est « noble »
dans le sens que je sais
que le but,
c'était vraiment juste de...
C'était très « human »
comme prémisse.
En fait, même avant
qu'il soit le podcast,
quand c'était le show,
c'était très...
On va tous se dire
nos niaisées qu'on a faites
et on tourne la page.
Il y a bien des affaires
que le monde dit
« j'avais jamais dit ça à personne,
même publiquement. »
Les autres, les humoristes,
on connaît la force
de ventiler sur la scène.
C'est ça le pitch que tu dis au monde,
de raconter des affaires qu'ils n'avaient jamais dites.
Oui, juste comme pas hostie criminelle,
mais des « shit » qui disent des affaires que tu pensais
que c'était bien gênant,
et qu'en le disant, tu te rends compte que tout le monde
a déjà fait telle ou telle affaire.
Ça doit arriver, par exemple, des fois qu'il y a un invité
que tout le monde raconte de quoi, puis la réaction
sur le temps comme, ah non, Christ, t'es pas
tout seul, fait que là, t'es comme, yeah, je suis pas tout seul,
mais t'en as un qui arrive, puis il est
collissement tout seul.
Thomas Levesque, il est souvent tout seul.
Mettons, sans le nommer, là.
Tom Levesque, là, il conte des histoires.
C'est comme, tabarnak, Tom!
Mais ce qui est le fun de Tom, c'est qu'il est constant.
C'est pas un personnage.
Il m'a conté des histoires.
Il avait 17 ans.
OK, t'es né de même.
T'es comme, c'est toi.
T'es juste, c'est toi.
Tom Levesque, Phil Audrey Larue aussi,
qui se mette dans des petites situations
qui n'ont pas de bon sens.
En fait, Phil Audrey,
c'est drôle parce que
avant que mon podcast
devienne un podcast,
entre deux,
quand je faisais le show
à Zoufess,
puis là,
il n'y avait plus Zoufess,
donc je ne le faisais plus,
mais je l'ai fait après
dans un bar ici
à l'Abrevoir.
Je l'ai fait un moment donné
pendant une année
à l'Abrevoir.
Avant que ce soit filmé.
Avant que ce soit un podcast,
exact.
Mais maintenant,
entre deux,
je ne le faisais plus en show,
ce n'était pas encore un podcast.
Puis c'est en faisant un show
avec Phil Audrey
qui m'a conté une histoire qu'il a vécue.
J'ai tellement trouvé ça hilarant.
Tu viens de me convaincre de ramener ce show-là en podcast.
C'est l'histoire de Phil Audrey qui m'a remis le goût de repartir ce concept-là.
Ça, tu l'as dit.
Oh, j'ai dit.
Puis c'était un de mes premiers réinvités.
Parce que moi, quand j'ai fait ma première captation,
j'avais quatre invités qui sont venus un après l'autre.
Ça m'a fait quatre épisodes. Puis lui, c'était un de mes premiers ré j'ai fait ma première captation, j'avais quatre invités qui sont venus un après l'autre et ça m'a fait
quatre épisodes.
Puis lui,
c'était un de mes
premiers invités
sur ma première captation.
C'est sûr qu'il aimerait être là.
Il était super généreux.
Il a conté l'histoire.
À Aziz,
il était écœurant.
C'est ça que j'aime d'Astar.
Tu sais,
l'affaire,
tu disais
qu'il y a trop de place
donc des fois,
tu lances des affaires
et tu passes dans le bar
mais c'est tellement magique
qu'un concept
de même que ça l'existe.
S'il n'y avait pas
des caméras pas chères,
ça ne pourrait pas exister.
Non, ça existe.
L'année passée, ça existe.
Maintenant, en France, j'ai été officiellement
copié par des Français. Je suis officiellement
dans l'équipe des humor humoristes copié par des français
j'ai un gag que moi c'est juste moi qui ça fait rire ça va faire rire vous autres
là je pense mais tu es ma blonde elle a une business s'appelle la boîte vegan
c'est que c'est de la bove vegan et là ils viennent d'ouvrir leur département
fast food fait que le monde peut venir acheter des burgers ou Uber Eats
et burgers.
Puis il y a deux burgers.
Il y en a un,
c'est un burger normal.
L'autre,
c'est comme une copie
du Big Mac.
Puis j'ai fait,
on devrait l'appeler
le Big Gad
vu que c'est une copie
du Big Mac.
Bravo.
Fait que,
tu sais,
c'est juste,
c'est le Big Gad.
Fait que le monde
va commander un Big Gad.
Imagine que lui
t'amène en cours
pour diffamation
Ou genre plagiat de whatever
C'est pas
Ça n'a pas rapport
Ça peut être un client
On avait un gars qui s'appelle Gad
Parce que t'as vu son sitcom sur Netflix
À gad
Moi le gad je l'haïs tellement
Que
Je l'ai écouté pour l'haïr
Puis j'ai écouté 3 minutes Puisaïr. J'ai écouté trois minutes.
Ça ne peut pas être ça, ma vie.
Je ne peux pas juste écouter quelque chose
en espérant que ça va être mauvais.
J'ai écouté les trois premières minutes.
Moi, j'en ai présenté pour d'autres raisons.
Je n'ai jamais été victime de copies.
Il ne me dérange pas.
Mais je trouvais que son sitcom
n'était pas tout à fait réussi
c'est-tu récent ça le sitcom?
ça doit faire deux ans
mais je pense que ça a duré juste un an
là tu me rends heureux
là tu vas aller l'écouter
pour la mépriser
il y avait Seinfeld qui était là-dessus
il y a eu Jean-Paul Gaultier
il y a eu des mannequins
il y avait tout pour que ça marche Il y avait tout pour que ça marche.
Il y avait tout pour que ça marche.
Mais l'histoire, elle ne tenait pas de bout.
Toi, quand...
Tu sais, Gad, de tout ce que je connais de lui,
il est très licheux de cul des vedettes
qui étaient là avant lui.
Et toi, vu que tu étais, quand lui a commencé,
tu étais un dieu en France.
Non, mais c'est vrai.
Oui, ma religion.
T'es pas un dieu,
mais t'étais...
Ça allait bien.
Ça allait bien.
Mais pour vrai, t'étais
le plus proche d'un dieu
qu'un
humoriste peut être.
C'est lourd à porter. C'est une cro C'est lourd à porter.
C'est une croix qui est lourd à porter.
Jésus a marché sur l'eau.
Toi, tu t'es...
Moi, j'ai tombé sur le dos.
T'as tombé sur le dos.
Mais Gad,
il t'avait-tu approché?
À l'époque, non.
La seule fois que j'ai rencontré Gad, c'était dans une discothèque
à Paris. Il venait
d'arriver à Paris. Puis moi,
j'étais comme connu à cette époque-là.
Puis il était rentré dans le bar,
mais il cherchait un peu. Puis là, on a croisé
du regard. Puis il m'a fait un sourire.
Je disais, hé, bien, viens-t'en. Je le connaissais de Montréal.
Fait que, viens-t'en,
viens-t'en. Puis là, on a passé la soirée
ensemble,
la nuit,
et ça a été super le fun.
Et,
non,
mais c'est pas vrai,
là.
lui,
il faisait déjà
un peu d'humour.
Ben,
il commençait à y aller,
là,
tu sais.
Mais comment ça
que toi,
c'est weird
que tu le connais,
tu connaissais un gars
qui avait fait deux shows,
c'est absurde.
Je connaissais un gars qui faisait deux shows shows c'est absurde je connais ça
un gars qui faisait
deux shows
non mais tu sais
mettons
tu as ta carrière
qui vient d'exploser
en France
puis tu connais
un open mic'er
algérien
qui a fait trois shows
à Montréal
il y a de quoi
qui
je ne me rappelle pas
comment ça se fait
je le connaissais
je le connaissais
je l'avais déjà vu
passer à quelque part
je l'avais reconnu ça m'a tout le temps fasciné de toi quand j'ai commencé à faire de l'humour c'est ça. Je le connaissais, mais je le connaissais. Je l'avais déjà vu passer à quelque part. Je l'avais reconnu.
Ça m'a tout le temps fasciné de toi, quand j'ai commencé
à faire de l'humour, c'est que
toute ma génération t'y connaissait.
On était tous comme
« Chris, comment ça
que Michel Courtamache
s'est chuki? »
C'était surprenant.
Parce que j'ai la TV, t'as pardonné.
Je nous appelle.
« Ah, il est drôle! » Mais j'avoue qu'aujourd'hui je pense le lien notre rôle pour moi le moment des cerveaux il peut pas prendre plus et mais
j'ai arrêté le passé à sam breton qui s'appelle ok ça a oui. Ça a été le dernier que j'ai fait comme « Ah, lui, il est bon. »
Puis là,
« Regarde,
je ne suis plus capable. »
Pas « Je ne suis plus capable
de lui. »
OK, lui,
c'est le dernier
que j'ai vu
qui était bon.
Ce qui vient après,
je m'en calisse.
Je ne suis plus capable.
Je suis saturé.
Complètement.
Complètement, complètement.
Ça va-tu être dur
à décider
quel projet
que tu prends sur ta plateforme
si t'es comme
regarde toi
Sam Breton c'est le dernier sur la plateforme
en fait non
quand c'est drôle c'est drôle
j'ai reçu des projets de gens
qui sont pas connus du tout
mais ce qu'ils écrivent c'est vraiment
pissant
alors moi tant que je lis c'est vraiment pissant. Alors, moi,
tant que je lis, puis c'est drôle,
puis même, je veux dire, ils peuvent
le produire eux-mêmes,
parce qu'il y a deux formes de contrat,
comme à TV. Tu as soit un contrat de
distribution, c'est-à-dire que tu produis toi-même tes affaires,
nous, on le monétise,
on le met sur la plateforme,
on garde 30% pour la plateforme,
pour le fonctionnement de la plateforme, le marketing, tout ça.
Puis 70% s'en va à toi.
À l'artiste. Ah, c'est bon.
Oui, oui, ça, c'est excellent.
Surtout, tu sais, la bande passante, on oublie, tu sais,
vu qu'à Star, tu sais, avec YouTube, c'est gratuit.
Ça fait qu'on a l'impression que la bande passante,
c'est rendu que ça ne coûte rien, mais ça coûte une fortune encore.
Bien oui, c'est sûr que plus'est plus voir de monde qui vont venir plus on prend un forfait plus plus
élevé au niveau du passage de tout mais ça c'est pas un problème c'est un c'est
juste bon signe dans le fond c'était obligé de grossir c'est parfait mais
mais non c'est pas j'ai pas eu de difficulté jusqu'à date de choisir les trucs.
Les gens comprennent.
Ils sont pas prêts, elles sont pas prêtes.
Brûle-toi pas non plus.
Fais-le quand t'es prête, quand t'es content,
puis on en discutera.
Il y en a, ils le tournent déjà, puis ils me l'envoient.
C'est le cas de Sarah et Francis,
qui m'ont envoyé cinq capsules de cinq minutes
de leur histoire de couple à la maison
tournée à Cana.
C'est pas drôle, ça fait là.
J'ai regardé le teaser.
Le teaser du coke à 9h le soir.
La sniff and track.
T'es bien bizarre, toi.
Tu bois un coke à 9h.
Moi, ça m'a fait rire.
C'est vraiment un bon humour
c'est sûr tu vois pas ça à TVA
elle et lui
sont-tu
des comédiens
c'est-tu
elle je pense qu'elle est humoriste
après Sam Breton
mais je m'en calisse pas d'elle non les deux sont humoristes pense ok mais je trouve qu'ils sont d'excellents
comédien parce qu'ils rendent la chose un peu je dirais que c'est un peu un gars une fille mais
trash vraiment trash ou qu'ils se disent la vérité puis queils ont des orientations sexuelles un peu bizarres.
J'aime ça!
Je suis un peu cochon.
Ça, c'est mon nouveau personnage.
Ça, c'est-tu toi
qui as imaginé ça
ou c'est dans la série
que, tu sais,
il y a leur orientation sexuelle bizarre?
Moi, j'ai jamais touché à ça non c'est eux autres qui ont fait ça
c'est venu là tout chaud
dans le panier puis nous autres on a dit
ben ok parfait on va le mettre sur la plateforme
puis tout était déjà
produit monté
ben tu sais quand tu regardes l'émission
ça dure 5 minutes
ils sont deux toujours devant le cadavre.
Ils n'ont pas besoin de grand-chose.
Tant que c'est drôle, c'est drôle.
Oui, oui.
Ah oui, c'est bon ça.
Toi, Ben,
es-tu genre de...
Bim.
Oui, Bim.
Bim!
Tu as tout le temps été un go qui était c'est juste ben juste stand up qui tombe pas de casse mais
jouer c'est quelque chose qui est joué j'ai fait quelques peu j'ai fait un nouveau jeu
pour taf et des peuples de quoi je fais je fais une de Toyota RAV4. J'ai conduit un RAV4 dans le bois
avec un Yeti à côté de moi.
Je te le dis.
J'ai fait...
Mais ça, c'était malade, ce tournage-là,
parce que les tournages de chars, souvent,
quand le char roule, ils disent
pilote professionnel, ne pas raconter.
C'était moi, le style.
Je suis arrivé à 6h du matin,
le truck était de même en 45 degrés dans la côte, dans le bois. Le gars m'a donné les clés. Il a fait,h du matin, le truck était en 45 degrés dans le bois
Le gars m'a donné les clés, il m'a dit tu vas rentrer dans le bois, tu vas rouler de même, tu vas passer à ça des caméras, faut pas tes touches
Là tu rentres dans le bois de même, tu vas reculer, on va refaire ce shot là une couple de fois
J'étais comme tabarnak, 5h du matin, moi je devais faire les répliques aux yetis
C'est comme l'humoriste à dedans de moi qui a fait comme « Ok, showtime, let's go. »
Il a conduit le truck
la journée
et à la fin de la journée,
il fallait qu'on roule
le truck dans une fosse-rivière
et le gars a dit
« Là, es-tu correct?
Tu veux-tu que je le chauffe? »
Je lui ai dit
« Non, j'ai chauffé
toute la journée le truck.
Tu vas me laisser le fun
d'aller dans l'eau,
elle se dit. »
Donc, il a fait au complet.
Ce qui est drôle,
c'est qu'après,
en post-prod,
il a fallu que je refasse
quelques voies par-dessus
et je disais à la productrice,
une chance que Toyota, c'est une grosse compagnie.
Ça me rassurait.
Ça me faisait conduire avec confiance.
Je me disais, Toyota, ils ont de l'argent en tabarnak.
Ils ont de l'argent.
Non, ce n'est pas une pub pour Toyota.
C'est pour des concessionnaires québécois.
Le truck était prêté par un concessionnaire.
Il a dit, il était dans le truck tout le long.
Quand tu prenais des branches, il était dans le truck tout le long et quand il a pris des branches,
il n'était pas content.
Oh sorry!
Mais crèche pas,
il pilote ta barbe
avec ta comédienne.
C'est la même chose
que Martin et Matt
avec Honda à l'époque.
C'était les concessionnaires
aussi.
Oui, exact.
J'ai fait La SAC.
Là, j'en retourne
une lundi
et je ne peux pas en parler.
Puis j'ai fait
un petit voix-off
dans un film québécois
qui va sortir aussi.
Je vais avoir
mon premier générique de cinéma.
C'est quoi que tu faisais pour la sac?
Je faisais un gars qui venait acheter du scotch.
Puis la fille, la femme de la sac,
elle avait la voix d'un de mes amis.
C'était une petite madame qui commençait à me parler
avec une voix d'homme.
Mais tu sais, les pubs que j'ai tournées à date,
je suis quand même content parce que c'est quand même
dans mon casting, c'est quand même dans mon casting
c'est pas gênant
mais t'as un look
go go
ouais c'est ça
fait que c'est un bon casting
de
on te met dans la forêt
qui chauffe un camion
on peut te dire ça
aujourd'hui
t'as l'air go go
on peut dire ça aujourd'hui
on peut dire ça
t'as l'air go go
un homme cis
ouais
fait que c'est ça
t'es
t'es genré
ouais ouais mais t'as-tu vu ouais c'est ça sur TikTok tecdoc un gars qui a dit qu'ils étaient super straight ça choquait
du monde c'est dit moi je suis pas très ça veut juste dire que il disait qu'il couche juste avec
des femmes qui sont nés des femmes pile allemand est comme voy était comme, voyons, tabarnak! C'est bien... C'est parce qu'il voulait faire rajouter ça dans...
Bon, astuce communiste qui rajoute...
C'est-tu le même que démocratisé, là?
Oui, exact.
Ah oui, oui.
C'est parce qu'il voulait faire rajouter ça dans l'énoncé
de LGBTQ plus...
Ah, OK!
C'est drôle, en esti, ça!
C'est drôle, en crise. C'est drôle. esti, ça! C'est drôle!
LGBT, super straight,
Q,
plus, divisé par...
Moi, ça me fascine,
quand je vois du monde choqué
pour des affaires de même,
je fais, OK, ils ne sont pas choqués
pour vrai, là.
Mettons, tu sais, l'affaire de Pépé Lepieux, là
c'est un petit violeur
cartoon, là, tu sais
il aurait jamais dû
exister, mais il existe
pis, tu sais
je sais pas, en fait
moi, ce bonhomme-là, tu sais
moi, j'ai bien de la misère avec les
tu sais, tu peux pas reculer trop loin
dans le passé pour dire ça,, ce n'était pas correct.
Il faut que tu comprennes l'autre époque.
Mais je peux quand même comprendre
si l'affaire roule encore.
Là, tu fais que c'est plus de notre époque.
Je suis comme métigé en dirais entre...
Pour Pépé Lepieux?
Oui, c'est ce genre d'affaire-là.
Je n'ai pas assez suivi cette affaire-là.
Mais il y a des affaires que je me dis
que si ça roule encore
et qu'effectivement, ça n'a plus rapport
dans notre époque, je peux comprendre.
Mais c'est quand on recule en arrière puis que le motier mettons du hamlet elle la salle de téléméning est ce que ça a été un exact et ce pour mener je trouve que c'est moi mais pas en fait à
100% de la suite il ya un documentaire qui s'appelait the problem the problem with apu
qui était ils n'ont pas enlevé justement ils. Ils ont enlevé Apu des Simpsons,
mais tu sais, moi, quand tu parlais de ça,
je disais, mais semble-t-il que Pépé Lepieux
est chrissement plus raciste
qu'Apou. Apou, c'était
le seul personnage qui avait du sens
dans les Simpsons, quasiment.
Pépé Lepieux, c'est dire que
tous les Français puent, puis sont un peu
violeurs. Mais c'est vrai!
Mais je veux dire... dire que tous les français puent sont un peu violeur mais c'est vrai mais je dis
bon vous laisse c'est de l'humour taquin non mais ça c'est drôle tu peux pas faire
de jokes sur les noirs whatever ce que bien correct parce que c'est raciste mais tu fais une joke sur un français
qui pue
pis ça c'est pas raciste
je pense que ça le devient
c'est-tu à cause que c'est de blanc?
je sais pas, mais on est vraiment
dans une ère de...
moi ce que je trouve hypocrite
dans les généralités, c'est que
quand tu généralises
quelque chose de négatif, c'est mal mais si tu généralises quelque chose de négatif, c'est mal,
mais si tu généralises quelque chose de positif, là, c'est correct.
Tu sais, mettons, si je disais « Les Québécois sont généreux », c'est vrai qu'on est généreux.
Les Québécois, on est racistes, tout ça, c'est pas vrai.
C'est un peu comme un moment, tu peux pas juste approuver les généralités positives
pis genre dismiss les généralités négatives.
C'est mieux que le monde dise « Les Québécois, on est génééreux et qu'on fasse « Bon, non, chier! »
Non, mais sois conséquent!
« Québec, t'as la jeunesse! »
Si t'es contre les généralités,
sois conséquent et cancelle
même les positives.
Ou sinon, allume que pourquoi
ta généralité existe et essaie de faire ton chemin.
Il y a une affaire que, mettons,
être capable de voyager dans le temps.
J'aurais aimé ça
être dans les meetings
de production
quand ils ont inventé
Pepe Le Pew
puis Speedy Gonzales
puis tout ça.
Parce que ça,
ça venait d'une bonne place.
Ils ont eu un meeting
puis ils ont dit...
C'est inclusif.
Moi, j'ai launché
avec le créateur
de Pepe Le Pew.
C'est vrai?
Oui, Chuck Jones.
Celui qui a inventé
Bugs Bunny,
Daffy Duck
Elmer Fudd
toute la gang
j'ai eu cette grande
il a-tu essayé
d'être pogné les cuisses?
j'ai fait ça deux fois
il a-tu essayé
d'être pogné les cuisses?
non, non
son personnage
était-tu proche
de l'arrière?
il a bien tiré
le tauvelin
et le money
il développait
un personnage
de fuck
et il me disait il fallait je trouve comment ça fonctionne
un phoque tout ça pour pas aller au zoo fallait que je garde mes neveux c'est les
enfants de sa fille fait qu'il dit je suis allé chez ma fille j'ai pris les deux enfants
j'ai tapé les bras sur le ventre fait qu'il y avait juste les avant-bras qui bougeaient de même. J'ai tapé les chevilles.
J'ai dit,
« C'est quoi, ici? »
Dans la piscine?
Dans la piscine!
Je dessinais.
Je sortais de la piscine.
Je voyais comment il se débrouillait
pour sortir de la piscine.
C'est grand-papa qui te garde
six mois.
Ça explique aussi pourquoi les phoques sont bleus.
Ils sont en train de se phoquer.
C'est n'importe quoi.
Finalement, le making-of,
il se ment pas que les cartons...
Comment il a créé
Pépé Lepieux?
Pour l'instant, il était pas avec son neveu
et sa nièce.
C'est le créateur qu'il faut canceller,
pas le quarto
mais lui ce dîner là ou ce souper là
deux lunchwags
c'est-tu qu'il voulait te pitcher de quoi ou il t'avait vu sur scène
non la première fois
c'était que j'avais été voir
il présentait ses meilleurs box bunnies
au Rialto
la salle était pleine moi j'étais en avant
j'étais super chanceux
et puis tout de suite après, on est allé
manger ensemble. Et puis une autre fois,
il était de passage à Montréal.
Mais il savait que t'étais qui? Il t'a pas juste
choisi le gars dans la troisième rangée.
Il savait que j'étais un humoriste physique.
Il avait vu mes shows.
Il trouvait que tu te débattais bien dans l'eau.
J'étais déjà bleu.
Ça doit être fascinant que
t'as le créateur de Bugs Bunny
Moi j'ai rencontré tous ceux qui m'ont influencé
Autant George Lucas
que Robin Williams
que Jim Carrey
Gottlieb
en France
lui, Chuck Jones
Je sais pas
Ton parcours est tellement
Moi ça me fait cap mais c'est ridicule j'en
vois comme tu viens de dire ça moi présentement je vis quelque chose je n'ai pas trop dit parce
que tu veux quand même je suis un collègue mais moi je tripe d'être cette présentement avec
michel avec toi mike je te connais mon collègue non mais désolé pour toi mike non mais michel
moi c'était je veux faire de l'humour depuis que j'ai 7-8 ans.
Puis à 7-8 ans, les jokes que je comprenais,
ben Chris, le matériel que tu faisais, tu sais.
Puis genre, les cassettes VHS, je les avais toutes.
Je faisais...
Twin Number, je les faisais dans ma cafétéria primaire.
C'est ma zizgounette, tu sais.
Je les faisais toutes.
Le bébé, l'haltérophile.
Mes amis étaient tannés, tu sais.
Fait que moi, michel m'a dit
je vais pas trop de faire peur avec des affaires de très vieux monsieur puis de mon idole mais je
raconte à d'être content carrière ce gars là comme pour eux merci mais c'est Chris. T'étais... Je sais pas, t'as été international avant Céline.
T'as été comme notre artiste québécois
international avant Sti.
C'est pour ça que j'ai dit c'était un dieu en France.
Non, mais c'est ça.
T'as ouvert la voie à Chris.
On dirait qu'à ce temps-là,
les artistes internationaux québécois,
on est comme Jonathan Duhamel, Georges St-Pierre, Céline.
Mais Chris, t'as ouvert la porte
en Estie.
C'est juste que ça ça a pas été ça pas duré longtemps ma carrière assez assez joué sur
une dizaine d'années après j'ai arrêté parce que je voulais faire d'autres affaires que je fais
encore aujourd'hui mais pour ça ça a été pas un feu de paille, mais ça a été comme gros vite. Ouais. Et puis...
Mais l'oeuvre est restée
après. Ça, c'est le fun.
Il y a bien des sketchs. D'ailleurs,
je suis en train de préparer un show
avec Daniel Brière
qui s'appelle Ellipse,
qui est, en fait, tous mes numéros
qui vont être repris par des humoristes,
des clowns un peu
partout dans le monde.
Puis on va partir en tournée avec ce spectacle-là.
Ça, ça va être juste en 2022 si tout va bien.
Y'a-tu des endroits dans le monde
où tu sens encore vraiment l'effervescence,
des pays où tu vas, où tu sens qu'il y a le public?
Non, ce qui arrive très souvent,
c'est des gens qui me font des demandes sur Facebook,
des clowns,
qui me font des demandes sur Facebook
du Zarbidjan, des Arabes, des Tunisiens,
des Mongols.
Ils te demandent quoi?
Tu as des droits, mettons, pour reprendre des numéros?
Non, ils veulent juste me parler.
Ils veulent juste me dire,
« Hey, c'est à cause de toi, je fais ta l'affaire. »
Beaucoup au Brésilil beaucoup au mexique aussi mais
c'est sûr que je trouve ça le fun je leur donne des conseils des fois je fais des masterclass
aussi au cirque du soleil où je vais montrer un peu c'est quoi la technique que moi j'utilise pour
faire les shows puis je pinpe leur numéro je travaille beaucoup avec les clowns du cirque.
Mais faire un show tout seul, partir tout seul en tournée,
ça ne me tente plus.
Je ne veux plus jamais faire ça.
J'ai trop perdu.
Tu penses que tu as eu un écœur en titre de ça,
vu que ça a papé tellement vite, tellement gros,
que tes producteurs t'ont traité comme si tu étais juste un guichet automatique.
C'est long, j'avais justement ce mot-là, guichet automatique, c'était carrément ça que je t'ai rendu.
Mais tu sais, si tu avais été traité comme un humain, sûrement que tu n'aurais pas
ce feeling-là de la scène.
Ben, tu sais, on peut spéculer, si ma tante avait des gosses, on l'appellerait mon oncle.
En fait, tu l'appellerais
comme elle voudrait que tu l'appelles.
Je me trouve transformé.
Ma tante est super straight.
Écoute, ça s'est passé de même.
De toute façon, je ne veux plus
en faire.
C'était dans même. Fait que, tu sais, de toute façon, je ne veux plus en faire. Alors, c'était dans ma tête prévue
que je ne fasse pas ça longtemps,
de toute façon.
Parce que je voulais faire de la réalisation.
C'est ça qui me passionnait.
Toi, mettons,
quand tu penses à la scène maintenant,
est-ce que, là,
vu que ça fait quand même un bout,
est-ce que tu as surtout des beaux souvenirs
ou encore plus de...
les mauvais souvenirs
de Pourquoi t'as arrêté?
C'est pas mal plus les mauvais souvenirs
qui sont restés. J'en ai
un
bon souvenir, deux en fait.
Un avec Daniel Lemire
quand on a fait le sketch
Ronnie et le
joueur de guitare classique au Saint-Denis
pendant Juste pour rire.
Ça, on avait eu bien du fun.
Ça a été un beau moment pour moi.
Puis dernièrement, l'an passé, l'an avant.
À Comedia, quand tu as fait le…
À Comedia, quand j'ai écrit un nouveau numéro pour Kev Adams qu'on a fait ensemble.
Et puis là, c'était la première fois que je faisais quelque chose de nouveau depuis
des années.
Et puis, j'ai vraiment pris mon pied.
Parce que moi, ce qui a fait
que j'ai arrêté de faire de la scène, c'est
à cause du track.
Et je me suis fait traiter pour le track
par Hypnose.
Et ce que l'hypnologue a fait, c'est qu'il a
fait un genre de copy-paste
de comment j'étais à l'époque avant de faire
de la scène à aujourd'hui.
Donc, il m'a tout ramené le fun que j'avais au début de ma carrière.
Et ça a comme remplacé le stress puis le track.
Et ça a complètement changé ma vie.
Parce que si je savais que j'allais faire un numéro sur scène un mois avant,
je chiais dans mes culottes.
Je ne dormais pas, te stresser tu étais tu de même aussi tu sais comme mettons quand tu penses à
l'impro l'impro t'as tu plus de bons souvenirs que de mauvais souvenirs
ouais ouais l'impro oui parce que c'était vraiment délinquant là tu sais c'était au
début début début puis on saura pas vraiment ce qu'on faisait puis on se
mettait des chandails pareil puis go go on improvise, c'était vraiment
n'importe quoi
mais c'est en même temps, grâce à ça
j'ai trouvé
mon style d'humour que je pratiquais sur scène
parce qu'en impro, t'as pas de décor
t'as pas de vêtements
t'as pas de texte, t'as rien
fait que c'est débrouille toi là
fait que physiquement
j'exprimais les choses
plus facilement.
Ça m'a suivi en spectacle
après.
Yann, gérant avec des questions,
j'ai l'impression qu'il doit y avoir beaucoup de questions
aujourd'hui.
Tu veux dire du public?
J'en veux pas.
Non, j'en ai juste...
J'en ai juste une qui n'est pas une question.
C'est quelqu'un qui dit peut-être
rappeler
le nom de l'adresse de la plateforme
comatv.tv.
Ce n'est pas comatv.
C'est comatv.tv.
C'est comme comatv.
Comme à radio, comme au cinéma.
C'est comatv, mais ce n'est pas de TV.
C'est comatv.tv.
Commeatv.tv.
Commeatv.
C'est beau? OK.
Non, non, mais tu ne me disais pas.
Tu n'acquiesçais rien.
À qui je parle?
Pour poser des questions,
c'est quoi l'adresse que Jason a achetée?
Ce n'est pas la place?
Oui, ce n'est pas la place. Ce n'est pas la place? Oui, c'est pas la place.
C'est pas la place.com pour les questions.
Oui, exactement.
Et c'est pas la place.com.tv
pour... C'est pas la place ou c'est pas le temps.
Ça aurait pu s'appeler c'est pas le temps.
C'est pas le temps pour une question,
mais aventure-toi pareil.
C'est ça qui va arriver?
On va avoir des questions?
Moi, j'en ai une pour Ben.
Ah, une!
Tu travaillais sur un documentaire et ça avance super bien.
Tu peux peut-être expliquer c'était quoi le documentaire?
Oui, oui, oui.
En fait, c'est un documentaire que
je suis en pré-prod
pour l'histoire du Saint-Cyboire
qui est un bar qui a pas mal mis au monde
tout le réseau des bars de stand-up à l'américaine-Cyboire dans le fond qui est un bar qui a pas mal mis au monde tout le réseau des bars de
stand-up à l'américaine qu'on a ici
qui a donné jusqu'à
le bordel présentement.
J'ai plein d'images de footage
dont Mike est dans le temps qu'il est venu au Saint-Cyboire.
Plein de humoristes qui sont passés.
J'ai ton rose.
Ah c'était le fun ça.
Il y a des bijoux là-dedans.
Le monde qui me faisait des jokes de Chubby,
puis je pesais 158 livres à cette époque-là.
Dans ce roast-là, il y a Louis T qui est zéro connu.
La joke, c'est « T'es qui toi, Chris? »
Le style writer n'a pas l'air qu'une casquette.
Mais Louis T à ce temps-là, il est super connu.
Julien Tremblay avait le temps de gagne sur Louis T.
Je ne savais pas c'est qui Louis T. Je ne savais pas ce qu'il faisait.
Je l'ai googlé et Google m'a répondu
« Did you mean nobody? »
Julien, ce roast-là, il était fort.
Il y a Jeff Daou qui ne fait plus d'humour dans le temps.
Bref, j'avais plein de footage de même.
Le producteur de la soirée m'a donné plein de footage aussi du Saint-Sibois.
J'ai plein d'images.
Ça fait un an que je traîne.
Pas cette année-là, mais l'année d'avant, je traînais ma caméra dans un lodge.
À chaque fois que je rencontrais des humoristes de l'époque,
je leur demandais de jaser.
Je sais qu'avec Yann, au départ,
j'avais écrit pour me donner un coup de main,
mais c'était avant que je me botte le cul
et que je m'achète une caméra.
Yann, merci d'ailleurs
parce qu'il continue à m'aider.
Je l'ai appelé ou je l'ai écrit une couple de fois
pour qu'il me conseille sur des trucs.
J'ai décidé d'être un peu plus au front du projet. Là, je suis'ai appelé ou je l'ai écrit une couple de fois pour qu'il me conseille sur des trucs, mais j'ai décidé de
être un peu plus au front du projet
et là, je suis dans pré-probe et
j'ai l'aide de Charles ici.
Je suis bien content de ce que ça donne.
Ça serait disponible
quand, d'après toi?
Là, ça va bien, mais je ne veux pas trop me mettre
de pression parce que
je n'haïs pas ça pour avoir la pression.
Vu que je n'ai pas de deadline,
d'après moi, dans les prochains mois, je devrais être capable
de sortir ça.
Ça va-tu être une série ou ça va être un documentaire
d'une heure et demie?
Oui, exactement.
Ça va passer où? À Coma TV?
Écoute, on reparlera.
Ça pourrait.
Moi, ton podcast, puis ça, je veux qu'on en parle.
OK, parfait. Excellent.
Tu viens de dépasser Sam Breton. Tu viens de dépasser Sam Breton.
Tu viens de dépasser Sam Breton.
Tu viens de...
Après moi, c'est fini.
Je ne veux plus rien savoir.
Moi, ce que j'ai du fun
présentement dans le documentaire,
c'est qu'on a vécu de rien.
On ne s'est pas vraiment côtoyé de notre milieu.
Mais moi, ça fait des mois que j'ai la face dans du footage,
du Maurice Sassin, du Saint-Sibois, des discussions dans les loges.
Ça me garde, j'ai du fun.
Je ne sais pas si vous autres, vous êtes d'accord,
mais moi, pour vrai, la pandémie m'a rendu nostalgique.
Je n'ai jamais été un gars nostalgique.
Puis là, de Saint-Cy, je regarde juste des vieilles comédies.
Puis, tu sais, regarder du footage de, mettons,
les premières années où tu faisais de l'humour.
Je suis un enfant, je n'ai même pas mué.
Il ne la rappelait pas juste moi de voir les autres.
Toi, Mazza qui commence, Pino.
Tu étais encore à Musique Plus à cette époque là tu avais
ton manteau oui mais en fait j'ai ma dernière anime quand je donne le flambeau à wagner qui
est tout le monde mais car pour moi tu t'en vas music plus d'arblers puis finalement ça a duré
quatre secondes et quand même moi il m'est arrivé quelque chose d'étrange mais que je pense que tout
le monde a vécu c'est que moi noël ça me fait chier j'aime pasu, c'est que moi, Noël, ça me fait chier.
J'aime pas ça. En général?
Tu sais, là, on se déplace,
on va à Nikando,
ça finit dessus, 9h, bing, tu sais.
Puis là, le fait de pas avoir de Noël,
j'étais en tabarnak.
Ah ouais?
Ah ouais.
C'est quoi? On se verra pas à Noël?
Et là, là, je me suis je me suis j'ai vu quasiment
l'importance de noël le soir de noël ma mère est seule dans son petit chsld
je te dans le parking j'avais pas le droit d'aller la voir je suis dans le
parking avec mon téléphone j'y parle elle me parle dans la fenêtre
joyeux noël ouais là on parle un peu, ici. » « Raccroche, m'en vais dans mon char, maman, à brailler ma vie, ici. »
« C'est le Noël le plus triste que j'ai jamais passé de ma vie. »
« Le prochain Noël, je french tout le monde! »
« Ben, t'as déjà commencé! »
« Avec la dinde, esti.
M'a-t-la fourré, la dinde!
Hein, ma charrue?
J'ai-tu le droit de dire ça?
Je voulais pas insulter les charrues.
Hé, mais toi, t'avais déménagé un bout de temps au Mexique.
Oui.
T'as été là combien de temps,
pis pourquoi t'es revenu et pourquoi tu es revenu?
Pourquoi tu es parti?
On a neuf,
cinq ans,
mais j'étais allé là pour écrire au début
un film pour un ami à moi.
Un ami mexicain ou non?
Non, un ami de Montréal.
OK.
Mais on était partis
deux semaines pour écrire.
Après ça, on est revenu.
Après ça,
il est retourné un mois. On est revenu. Après ça, on est retournés un mois.
On est revenus.
Puis là, moi, je n'haïssais pas ça.
Six mois pendant l'hiver, c'était parfait.
J'ai fait ça.
Puis la dernière année, je suis resté là l'année au complet.
Mais à un moment donné,
je suis allé à Montréal pour pousser ses projets.
Puis moi, je ne pouvais rien faire là-bas, vraiment.
J'ai fait des petites capsules, mais on s'en fout.
Alors, il fallait vraiment que je revienne pour mettre la main à la pâte puis pousser ses projets entre autres comme à TV aussi parce que moi je pensais tu sais quand je t'avais
vu là-bas puis après je te voyais quand j'allais à la comédia tu étais là je me disais d'après moi
il va faire un six mois six mois mais ça fait que ça doit être l'année que tu es resté le
complet qui t'a tué but si tu faisais du 6 mois 6 mois parce que l'année j'ai
voulu l'essayer parce que l'été la bota par l'autre marché dans un sèchoir à
cheveux non c'est hallucinant mais je trouvais que ça devenait trop violent
les cartels les gangs qui se soutiennentimaient le terrain. On était juste à
Playa del Carmen, mais je sentais qu'il y avait
un mort par semaine.
C'est une drôle d'ambiance.
Un stade resort, j'irai jamais.
Pour moi, c'était pas bon.
Un stade resort, j'irai jamais.
Un mort par semaine.
Tire au sort.
C'est pas weird de te faire
« C'est tellement beau, c'est le paradis
ok, il y a un autre mort
c'est le paradis
c'est tellement beau, c'est le paradis
tu regardes sur un pont et il y a comme 4 têtes coupées
ça c'est un autre affaire
tu es dans un autre monde
ça c'est les 13, les fous
elles sont vraiment dangereuses
il y a un ami à moi
qui faisait le BPM là-bas,
Beat Per Minute,
qui était un festival
d'ecstasy et de musique.
OK.
Et puis...
C'est un vendeur de drogue
qu'on appelle?
En fait, c'est que lui,
il laissait ce marché-là
au cartel.
OK.
Mais là, quand ils ont vu
que ça marchait,
l'autre cartel voulait le marcher.
Fait que là, on me menaçait de mort.
Le gars, c'est un Québécois.
Il avait sa femme et ses deux enfants.
Il disait, moi, je suis parti parce qu'il allait se faire tuer.
C'est un petit temps barbant.
Moi, j'avais un de mes amis qui voulait déménager au Mexique
à peu près dans le temps que tu étais là.
Puis, je pense qu'au Mexique,
pour te partir d'une business, ça business ça prend un partner mexicain sinon
je crois oui puis le go voulait pas de partner mexicain ou en tout cas qui la police est arrivé
chez eux la nuit l'ont mis en prison pendant comme une semaine pour le convaincre de prendre
un mexicain comme partner après il ya juste fait de mal au cri je vais je
me suis allé au québec la façon c'est la police d'arrêt sans aucune maudite bonne raison puis tu
sais qu'il faut que tu allonges un 200 pesos ou 500 pesos ou qui est à 40 piastres 500 pesos
si tu l'allonges pas et laisse pas partir c' Moi, je me suis fait arrêter par l'armée.
Ça m'a coûté 1000 US
de me sortir de là.
Pourquoi de l'armée?
J'avais plus une centaine sous moi pour faire le reste du trajet.
Mais l'armée?
Oui, l'armée, là, ils ont fait...
Votre licence n'est pas bonne. Comment vous avez fait
pour voir ma licence? Il n'y en a pas en avant.
Moi, c'est des licences du Québec.
Oh! Oh! pour voir ma licence, il n'y en a pas en avant. Moi, c'est des licences du Québec. Oh, mon Dieu, ça revient,
c'est la rivière de la caté.
Oui, oui, tu as l'air fié,
tu es un pâtard.
Non, tu n'as pas la bonne lettre,
parce que ces voitures-là,
elles ont le droit d'entre 10h et 11h30,
puis là, elles me sortaient des livres,
elles tournaient les pages,
elles montraient les chiffres.
Je me disais, de quoi tu me parles?
Je lui dis, OK, combien?
Ah non, mais c'est pas ça.
Oui, c'est ça.
Quand j'ai donné la 1000$,
la police était là,
regardait.
Moi, j'étais là dans mon char.
Il a pris de l'argent, il l'a roulé,
il l'a mis dans sa chemise.
Il me fait signe, attends un peu.
Il revient avec un petit papier de marde
avec 3-4 lettres dessus
il dit si jamais tu te fais arrêter
tu te présentes ça
bye bonne journée
ça veut dire t'as payé
c'est toi qui a décidé
le 1000
c'est tu la première offre que t'as faite
ou t'as fait
non non ça partait il y en a un autre aussi qui m'a coûté 1000$ Tu sais, c'est-tu la première offre que t'as faite ou t'as faite à l'Italien en ligne? Non, non, non.
Ça partait...
Il y en a un autre aussi qui m'a coûté 1000 piastres, mais il partait à 15 000.
Tabarnak!
Dans le centre-ville de Playa del Carmen, oui.
Il est allé où?
Il disait que mon char était mal plaqué, ce qui n'était pas vrai.
Ça m'a coûté 12 000 pesos.
Ça n'aurait pas été plus simple d'avoir une plaque du Mexique que de garder ta cariste de plaques québécoise?
J'avais des plaques du Mexique,
mais c'était le truc...
Parce que quand tu rentres au Mexique,
ils te mettent un détecteur dans ton char,
comme quoi tu rentres dans le pays,
mais quand tu ressors, il faut que tu le remettes, ça.
OK.
Fouille-moi pourquoi.
J'en ai aucune idée.
Et ils disaient que ça, c'était plus bon.
Mon affaire était plus bonne, il fallait le changer.
Ça coûtait 12 000 pesos,
15 000 piastres.
Il s'est dit, là, tu négocies,
tu négocies, tu négocies. Il a fallu que je fasse
deux guichets automatiques,
carte de crédit, carte de...
Fait que toi, quand t'es allé là-bas,
t'es allé là-bas en char moi je descends en voiture j'ai
fait un road trip chez j'ai fait montréal montréal je me rappelle plus quelle ville
dans louisiane après ce youstoub ou à la nasa après ce cheminusanne, c'était super beau. C'était vraiment beau. Je suis allé à Dallas. Quelle ville t'as fait en Lausanne?
Genre Lafayette ou...
Je m'en rappelle pas.
OK.
J'étais dans le centre-ville, je pense.
OK.
Ça sentait-tu à pisse?
Oui, t'étais en Nouvelle-Orléans.
C'était Nouvelle-Orléans.
OK.
Et après ça, je suis allé à Dallas.
Après ça, moi, je suis un gros fan des OVNI.
Fait que je suis allé à Roswell.
J'ai passé deux jours là-bas.
J'ai fait le circuit avec le guide, tout ce qui est arrivé.
Et puis après ça, je suis allé dans la caverne la plus haute au monde
que la tour du CN peut rentrer dedans.
Je suis descendu là, montant en ascenseur après.
Et là, je suis allé à l'arrêt d'eau, à la frontière.
Puis là, la police
américaine m'a dit « Est-ce que vous avez votre veste antibal en joke? » J'ai fait
« Non. » Elle a dit « Ok, bonne chance. »
– Hé, tabarnak! – Hé, c'était tout un humour!
– Ils citent quand les Américains montent, c'est « T'as-tu ton canuc? T'as-tu une
tuque? T'as-tu des bonnes mitaines? T'es ça va? T'as-tu un gilet barbare? » – t'as-tu ton canuc, t'as-tu une tuque, t'as-tu des bonnes mitaines, t'as-tu un gilet barbare, t'as-tu du off?
Et là, bon ben c'est ça, j'ai arrivé dans le centre-ville de Mexico, mon char a lâché.
T'avais-tu le même char que t'as là?
Oui, c'est ma petite Mini Cooper.
C'est une Mini Cooper deux places.
Deux places.
Fait que deux, bien ménagé. T'as fait un road trip demain avec une Mini Cooper deux places. Deux places. T'as fait un road trip
demain avec une Mini Cooper deux places.
Tout a rentré. Mon drum a rentré.
T'as rentré ton drum?
J'ai rentré mon drum. C'était un drum électronique.
Il était-tu attaché?
Non, non, non.
C'est des pads.
C'est pas des gros toms.
Tout a rentré. mon linge plein de
france mon banc mon banc de passagers tout à rentrer quand tu arrives moi chaque fois je
vois des quand je vois d'un pays pauvre le télémètre que je considère ça comme un pays pauvre, vu que ça va bien mes affaires. Vu que c'est une thèse là. Vu que c'est une thèse là,
là c'est tous des pays pauvres.
Souvent les expats,
moi chaque fois que je vais dans d'autres pays,
les expats sont tout le temps,
90% sont fins,
je m'entends bien avec tout le monde,
mais il y a tout le temps le weirdo
que tu fais, lui il sauve
de quelqu'un dans son pays?
T'en avais-tu?
J'en connaissais un de même.
Mais lui, il ne pouvait pas remonter au Québec.
OK.
Il était accusé de fraude.
Oh, Chris!
Et là, sa job au Mexique en ce moment, c'est la SQ qui l'engage
parce qu'il va fouiller dans les ordinateurs des gens qui sont suspectés de faire de la pédophilie.
Et il surveille...
Christ, c'est un chat absurde, ça!
Lui, il peut pas revenir au Québec?
Il pogne des pédophiles aussi au Mexique.
Christ!
Job de marde!
Quelle astide vie!
Tu peux pas revenir au Québec vu que t'es un fraudeur
pis la police québécoise veut que tu pognes
des pédophiles au Mexique
ben là c'est parce que son chemin
est très très très dur
pis lui il y a ben une grande gueule pour te raconter ça
ouais une grande gueule
mais j'ai pas dit son nom là
mais c'est lui qui est l'inventeur
du détecteur de sommeil dans la Mercedes
ok
fait qu'il s'est mis millionnaire avec ça
fait qu'il est bon de trouver des pédophiles
des millions d'argent est assez large à l'aise et la file millionnaires qui s'endorme son réveil
au québec à cause de la fraude ça ça veut dire que les huit premières émotions dans mercedes ça marchait pas il était comme un mercedes je te vends mon idée millions non
s'endorme s'il va voir un bébé pp fila fait que lui lui peut pas revenir tu rencontres et les les frères Tadros, eux autres, ils étaient pas là. Encore.
Non.
Les frères Tadros.
Il y avait une petite communauté de Québécois.
Ils sont partis.
Les chanteurs Kempa Yann.
Mais eux autres, c'est récent qu'ils sont allés au Mexique.
C'est pas... C'est-tu récent?
C'est-tu de famille avec Tadros Tadros?
Je le sais pas.
Je pense qu'ils viennent d'une famille riche vu que
eux autres, ça fait 15 ans
qu'ils font la place des arts à chaque année
et personne ne les connaissait
avant que le COVID arrive.
Je n'ai aucune idée
où ils ont leur argent, mais c'est clair
qu'ils ont de l'argent familial.
Ok.
Les pizzerias, les tacos.
Je ne sais pas.
Je ne sais pas moi je sais pas moi
Yann, y'a-tu des questions?
ça a pas l'air
sinon il aurait levé le bras
y'a une question pour Michel
peux-tu nous parler
de l'histoire du 12 heures
que Jean-Marc Parent a fait
et que tu voulais faire aussi
en fait, oui oui
je peux en parler certains.
Non, là,
là, non, non,
c'est une drôle de question.
Ça, c'est-tu quelque chose que
tu veux parler, par exemple?
Moi, ça me dérange pas.
Parce qu'en fait, le show devait
être moi avec mes
super fans. Donc,
j'avais loué une place, on avait 300 billets à vendre et je
voulais avoir vraiment les fans qui voulaient en savoir plus et ce que je voulais faire c'était
leur expliquer c'était quoi le processus de monter un show visuel puis en en parlant d'en monter un
en même temps pour le soir même donc de prendre des suggestions d'en monter un en même temps, pour le soir même.
Donc de prendre des suggestions, d'écrire, de faire monter du monde,
les faire improviser, on pourrait faire ça, on pourrait faire ça.
On prenait une petite entraque, puis pouf, je faisais une demi-heure, 45 minutes.
Mais toute l'affaire d'un show improvisé pendant X temps,
c'est devenu ça parce qu' il y a eu une mésentente,
c'est-à-dire que le show devait être
juste pour les fans et écrire
un show, et c'est
devenu...
Il ne devait pas avoir de journalistes
dans la salle, il ne devait pas avoir
de caméra, il ne devait pas avoir de radio,
moi je ne voulais personne.
Je voulais juste les fans, ça devait être comme
un masterclass devant tes fans.
Puis deuxième partie,
un show.
J'essayais.
Un enfant à la fun. En tout cas, qui était le fun pour moi
surtout.
Et c'est devenu un cirque.
Là, il y avait des producteurs de Toronto,
de New York.
Vas-tu venir à New York, Toronto?
OK.
Qu'est-ce de pression, ça, quand tu t'en vas improviser?
Oui, bien, c'est ça.
Fait que là, j'ai comme...
Puis là, je me suis dit, ce soir-là,
OK, on va faire le show,
mais tu sais, je te parlais avant l'émission de Benzo Diazepine.
J'étais vraiment « addicted » au Benzo Diazepine.
OK.
Puis ce soir-là, j'ai fait, j'en reprendrai pas.
C'est des calmmes ans quand même assez fort
tu disais la pointe et à dix attentes en prenant un peu ça n'en prendra n'est
qu'il fallait que j'en prenne fait que ça comme scrapper toute ma dynamique
puis le chasse à la scène donné, j'ai fait,
« OK, là, je ne fais pas ce que je devais faire.
Je vais improviser, je vais faire n'importe quoi. »
Puis là, je me suis mis à faire n'importe quoi,
mais de la vieille soupe réchauffée.
Si tu es le moindrement, mettons, spirituel envers toi-même,
que tu ne fais pas.
Le public, c'était-tu tes 300 fans?
À part les producteurs
et les journalistes,
tu sentais-tu que tu avais des vrais fans?
Oui, il y avait comme une quarantaine
de personnes qui étaient là pour te juger.
C'était
Francine Grimaldi à l'époque.
Qu'est-ce que tu la remarques?
Tu ne peux pas rater son turban.
Elle lève le bras.
« Il y a un bon gars,
il veut une bière. »
Elle buvait-tu beaucoup
à Francine Grimaldi?
Moi, je ne me rappelle pas.
Est-ce qu'elle est encore vivante?
Je pense. En tout cas, son turban l'est.
Elle, mettons,
ce serait inacceptable. Pour l'est. Elle, là, mettons, ça serait inacceptable à sortir pour l'appropriation
culturelle. C'était
une madame bronzée
avec un turban.
C'était comme, était-tu africaine?
Elle était super blanche.
Elle avait l'air d'une madame qui avait été en vacances
à quelque part.
Puis elle a vraiment aimé ça.
Parce que ce prétend n'existe pas j'étais pas là
puis je sais qui vous parle français était on dirait faisons une parodie des madames qui
reviennent de vacances qui ont des têtes à florida mais pour répondre à la question c'était pas nécessairement
copier ce que
Jean-Marc faisait parce qu'il l'a fait très bien
il l'a toujours bien fait
mais pour ma part malheureusement
le show que je voulais faire c'est devenu complètement autre chose
Fait que toi
tu prends pas, je me rappelle plus du nom
de la pellule
Tu prends pas ça
et là tu montes sur scène.
J'ai gelé. J'ai paniqué.
J'étais complètement là.
J'étais pas là pour tout.
J'aurais vraiment dû les prendre.
Ah ouais? Mais j'étais rendu
à un point dans ma carrière où
j'étais tellement nerveux que ça me
prenait beaucoup, beaucoup, beaucoup de calme
avant de monter sur scène.
Sauf que ça m'a mort c'est
mais j'avais toujours ce combat le d'être complètement stone puis d'être en train de
jouer en même temps ce que tu le cacher bien tu es parce moi mettons mon premier gars le juste
pour et j'ai fait tu étais avant moi qui était mais en tout cas tu avais de l'air tellement à
l'aise puis tu avais de l'air heureux sur scène mais c'était
t'étais à l'aise mais y'avait aucun bonheur
non
y'a juste remplir la job
pis faire ce que j'ai à faire
pis va-t'en après
souvent dans mes sketchs, je me parlais dans la tête
je sais que je vais manger
j'ai tout ça à finir
je sais que je suis rendu
as-tu vécu les classiques des artistes qui font des tournois qu'est-ce que je vais faire j'ai tout ça ça fait nir aussi que je suis rendu tu sais nien nien nien
as-tu vécu
les classiques
des artistes
qui font des tournées
tellement occupés
que tu sais même plus
dans quelle ville t'es
maintenant
bonjour
telle ville
non si je puis ça
on se faisait le coup
à toi
à toi
une fois qu'on arrivait
à quelque part
on est où
Ottawa
t'sais
pis peut-être à Bruxelles
ben je faisais comme 250 shows par année Ottawa. Puis peut-être à Bruxelles.
Je faisais 250 shows par année
en tournée.
J'en faisais 6 par semaine
quand j'étais au même endroit
à Paris.
C'était beaucoup.
T'avais-tu peur de mourir d'un overdose?
Si t'avais continué,
vu que là, il fallait que t'en prennes de plus en plus, c'un overdose. Si tu avais continué, vu que là, il fallait que tu en prennes de plus en plus,
c'est clair, c'est le même tarif.
Ça m'a jamais traversé l'esprit.
Ah, oui?
Toi, dans ta tête, tu n'avais pas de problème
de drogue?
Ou tu étais conscient?
Effectivement,
dans ma tête, je n'avais pas de problème de drogue.
Les problèmes de drogue sont arrivés
beaucoup plus tard, quand j'ai pas de problème de drogue. Les problèmes de drogue sont arrivés beaucoup plus tard,
quand j'ai arrêté.
Parce que je ne me droguais pas,
genre cocaïne, pot, whatever.
Mais c'était des pellules.
Mais c'était de la médication, qui était hautement addictive.
Quand tu as arrêté, tu as eu votre réel.
Quand j'ai arrêté, puis là, il est arrivé le divorce,
tout ça, j'ai crashé.
J'ai fait une grosse dépression nerveuse,
puis je suis tombé dans l'alcool
après ça c'est devenu la cocaïne et patati patata toutes les pelules et j'ai fait pas mal toutes les
sortes de drogue à part le crack et l'héroïne ok mais sinon le reste je vois quelqu'un me montrait une peluche, je la prenais.
Je suis un peu rendu Jim Morrison dans les derniers mois.
Mais tu sais, mettons, les années que tu prenais Rivotril, tu buvais-tu aussi?
Non. Ou tu faisais, je ne boirais pas, il faut que je sois responsable?
Non, j'ai commencé à boire, j'avais 31 ans.
OK.
De 31 ans à 34 ans, j'ai tombé à la face dedans.
OK.
Trois belles années, puis après...
Il me rappelle rien.
Check Mike!
Il boit ça après les belles années!
Chris, arrêtez!
Pour trois belles années, il boit ça!
Je me rappelle pas de grand-chose de ces trois ans-là.
Moi, ce que j'entends quand tu dis ça,
t'es un lâcheur!
T'as de chaud au caisse, t'sais! ça est un lâcheur ok ok ok ok ça job le spectacle dont dont tu parlais tantôt c'est celui là où est ce qu'on voyait des on avait vu des images il y avait
des images qui avait reculé de toi qui maisé de toi. Mais comment ça que les images se sont ramassées aux nouvelles?
Il y avait plein de journalistes.
Ils ont fait une captation sans m'en parler.
Ah oui, OK, c'est une captation.
Oui, ils ont fait une captation.
Il y avait des caméras sur la captation.
C'est le festival qui a décidé ça sans t'en parler.
Puis toi, à l'époque, tu étais signé.
François Rozon était à Juste pour rire à l'époque.
Fait que ton gérant a signé ça sans t'enzon était à Juste pour rire à l'époque. Ton gérant a
signé ça sans t'en parler.
Tabarnak!
Je suis arrivé, puis les trois étaient là,
puis il y avait plein de caméras.
C'est quoi cette affaire-là?
T'étais dans un mood, dans une bulle,
dans un mood Brainstorm.
C'était vraiment une discussion
comme là.
C'était une impression de performer.
Toi, dans ta tête, tu faisais l'équivalent
d'Astar du ZooFest
un petit show 300 personnes
pas de pression
on avait fait ça vraiment off Saint-Denis
on était dans un hangar
dans le Vieux Montréal qu'on avait tout nettoyé
mis des chaises
faire un catwalk
ils se sont-tu excusés?
y'a-tu quelqu'un de juste pour rire de l'époque
qui a fait, « Hey Chris,
on t'a fait vivre un cauchemar? »
Ben non, jamais.
Jamais. Mais c'est des gens,
tu sais,
c'est des pervers narcissiques.
Alors, ils sont jamais dans l'erreur.
Si tu fais pas
un job, ils te crissent là.
Fait que, j'ai jamais eu de support
de cette famille là
on pourrait dire
ni des deux frères
ni des soeurs
ni de rien
c'était on exploite
on exploite
c'était super le fun
Chris on va finir là dessus
papa
papa
maman c'est fini C'était super le fun. Chris, on va finir là-dessus.
Maman, c'est fini!
Maman, c'est fini pour moi!
Mais il faut... Mais je pense...
J'ai le goût de finir là-dessus.
J'ai une autre bonne question.
J'ai une autre bonne question. J'ai une autre bonne question.
C'est une autre question qui va sonner
Borderline Suicidaire.
Non, non, ça ne devrait pas être d'honneur.
Ça devrait être bien intéressant.
C'est Eric qui demande.
En 2003, Michel a été utilisé par la police
à Cuba pour infiltrer la mafia du clan Rizuto.
Quoi?
What?
Peux-tu nous raconter ça?
Tu as été utilisé par...
Je ne peux pas le raconter
mieux que...
La question vient de juste ça.
C'est parce que...
Écoute, je m'en vais à Cuba
deux semaines, puis je reviens
chez nous. Je suis allé jouer au golf
deux semaines, puis je suis revenu.
Des années plus tard,
j'apprends que la SQ
était
undercover à cet hôtel-là pour pogner les risottos.
Et moi, je ne connaissais pas les risottos.
Je me suis lié d'amitié avec des gens de l'entourage.
Ça a l'air qu'on a soupé ensemble. Que des gens de la SQ
seraient venus souper avec nous autres.
Ils ont fait venir d'autres polices
quand ils ont vu que les résultats
étaient bandés sous moi.
Fait que là,
la police devait être sûre
que tu travaillais
avec eux autres.
En fait, je ne l'ai jamais su.
Je ne l'ai jamais su.
Tu devais penser que ce n'est pas ça qui a lâché l'humour.
Non, mais...
Écoute,
je me rappelle avoir rencontré
deux Québécois là-bas avec qui on faisait
de la plongée, mais that's it.
Résultat,
je ne me rappelle même pas.
Je ne pourrais pas...
Par hypnose, peut-être, je pourrais y arriver,
mais là, on ne me dit rien.
Mais ça a l'air que j'ai soupé avec eux autres,
qu'ils m'aimaient bien gros,
et ils voulaient infiltrer des résultats par moi.
La police,
as-tu fait un pitch à un moment donné?
Jamais, jamais.
Ça a passé à J.E.,
où la police disait
qu'on voulait rappeler que M. Courtois-Marche
n'a rien à voir dans l'histoire.
On l'a vraiment utilisé à son insu.
Là, j'écoutais ça.
Mon frère Jean, par exemple,
lui, il capotait.
Il appelait mon frère François
et il disait qu'on allait arrêter de parler au téléphone.
Peut-être que nos lignes sont tapées.
Ah oui!
Ah oui!
Jean, il trippait ses sopranos. Jean Jean
il trippait
ses sopranos
tu devais pas aller
dans Saint-Léonard
tu devais pas aller
manger une pizza
dans Saint-Léonard
tranquille
écoute
je vais te dire une affaire
je suis allé me chercher
un double allongé
un moment donné
dans un petit café
de la petite Italie
je sais pas
si je paranoais noyer mais
asti me faisait baboune à parce que je n'avais pas dit à l'ipc à travers son
madame ok je sais pas pourquoi mais il m'a dit je le rappelle polly chino et et il aime l'humour visuel mais là généreux. Je suis allé aux toilettes. C'est pas un local privé. C'est des vraies toilettes. Non, mais le micro était dans ma carrière.
C'était vraiment... Je peux pas raconter plus que ça.
C'est ça, l'affaire.
Qu'est-ce que c'est, Charles?
Faudrait qu'il se tape...
Faudrait qu'il se tape...
Voyons,
J.E. sur Internet.
C'est pas drôle.
Les archives.
Qu'est-ce que c'est, là?
Il y a juste à moi que ça arrive.
Les policiers
devaient être comme
voyons tabarnak
pourquoi
que
Courtemarche
est là
pis je sais pas
si Tony Conte
a essayé
de se servir
de ça
pour se défendre
lui
vu que Tony Conte
lui
il avait été en prison
vu qu'il avait
importé de la coke
je sais pas
s'il a fait comme
non non
je suis comme Michel
c'était juste
t'es en vacances
vous aussi là
Chris en vacances
mon chum
il m'a demandé
d'amener ses valises
dans mon pêteux
Chris
dans la France
c'est là que t'as commencé
à prendre la poudre
parce que t'as trouvé
un sac de poudre
dans ton sac de golf
c'est Tony Conte
qui m'a initié
au sucre en poudre à mettre dans le café.
Et la farine pour la pizza.
Moi, quand j'étais kid, j'ai une histoire avec des motards surréalistes.
Quand j'avais 10 ans, on était ma famille et moi, mes cousins un peu plus vieux.
C'était l'année de la famille, je sais pas trop, il y avait une parade, puis
nous autres, on était les clowns.
L'année de la famille?
Je sais pas trop, il y avait un, pas l'année, mais le festival de la famille, je sais pas
trop, ça a été une fois, ça a pas le voc. Mais bref, il y avait comme une espèce de
famille.
Comme les familles.
De défilé.
Oui, exactement.
Il y avait pas de famille, il y avait un divorce.
Il y avait un divorce, parce qu'il était dans la parade, toute la famille, il y avait
personne.
Fait que bref, on est, je sais pas pourquoi, moi et mes cousins, ma soeur, on est les clowns de ce défilé-là.
Puis on va dans le cours d'école, pas dans le cours d'école, dans le cours d'une maison, dans Hochelag,
de la femme qui nous montre la chorégraphie.
Puis tout le long, il y a des kids en rollerblade, toute la semaine qu'on est là à apprendre la chorégraphie,
qui viennent nous écœurer.
Puis mes cousins plus vieux, c'est des tannants, donc ils disent « mon tabarnak,
à la fin de la semaine, on va te pogner, blablabla ».
La semaine finie, mes cousins partent à la course
après les gars qui sont revenus nous écoeurer.
Mes cousins, ils viennent pour
arriver dans une ruelle. Il y a un char
qui arrive, qui rentre dans mon cousin.
Le monsieur, il sort, commence à se battre avec mon cousin.
Il y a un autre char qui arrive,
qui fait un « you turn », qui rentre sur le trottoir
pour nous foncer dedans. Mes cousines me rentrent
dans une buanderie. Le gars, il sort en bâton de gobe
de sa valise de char, comme
des malades. Un quoi? Un Faire Neuf?
C'est un Faire Neuf.
45.
Le Chris, finalement,
ils ont carré et ils checkent c'est quoi.
Le chef de la police, il a dit que c'est le chef
d'une gang de moteurs du quartier.
Percuté pas plainte. » Genre, arrêtez ça là.
Comme, il y a personne qui a eu...
Quand la police a dit « portez plainte... »
Personne a eu de grosses blessures.
Puis moi, j'ai 10-11 ans, c'était une semaine avant le début de la 6e année,
tu sais, que c'était pendant l'été.
Je me rappelle la première journée dans la classe,
la prof a fait « C'était quoi vos vacances? »
Puis là, tous les kids disaient...
Moi, j'allais à Walt Disney, j'avais le lissadeau.
« Ouais, là, il y a des motos qui rentrent sur le trottoau. Ouais, là, il y a des motards qui ont rentré sur le trottoir.
Puis là, il y a un manteau de gueule.
Puis là, on a barnaqué. »
J'ai pris mon italien!
C'était mon premier 15.
Mon premier 15 dans une classe d'école
à compter une anecdote un peu louche.
Tabarnak!
Tabarnak!
Hé, Michel, moi, j'aimerais que tu nous racontes
toi tu t'es fait kidnapper
deux fois
tabarnak
t'as une vie mon gars
ça c'est entre 32 et 34 encore
on est juste dans la petite window
c'était-tu les deux fois au Brésil?
non en fait ce qui est arrivé
c'est que j'étais j' deux fois au Brésil? Non, en fait, ce qui est arrivé, c'est que j'étais...
J'étais, oui, au Brésil, mais dans un favela.
Mais je n'ai pas été kidnappé comme tel.
C'est que j'ai été séquestré.
C'est pour...
Nuance.
Nuance?
Il y a une autre différence. Mettons que les incultes, c'est je vais vous la faire court l'on est rentré dans
le favela pour visiter le chef du favela nous arrêter il y avait une astuces gros le gars il était gros mais gros pas gros, gras, gros
un tank
un bout de mur
il est venu nous voir
il y avait un autre québécois avec moi
qui devait faire la traduction
mais là on avait plus besoin
et on savait vraiment qu'on allait mourir
t'avais quelqu'un
quand t'avais un gars de l'enfer ce qu'il allait mourir. Fait que t'avais quelqu'un, quand t'avais un gun dans la face,
qui faisait « Ça, ça veut dire qu'il va te tuer. »
En fait, c'est que le gars était à l'autre bord du char
pis il nous pointait avec son gun.
Là, j'en avais un en arrière de moi
avec une mitraillette, un AK-47,
je sais pas trop.
Pis le gars, il avait du pot dans la main,
pis il mangeait son pot.
Il avait la carabine, la mitraillette
à côté dans le dos. Et puis là,
le gros, il est venu vers moi,
il m'a collé le gun dans le front,
et là, mon gars, j'étais...
Ma zone était ça de long.
Je veux dire, à l'intérieur de mon...
T'avais un pénis qu'on cave.
J'avais deux nombrils.
Et avec des gros joues.
Mais... Pour ceux qui s'intéressent et écoute le guide avec qui on était nous a sauvé la vie carrément il a fait non discoule pas truc machin gagne on est rembarqué
dans le char on est reparti.
Vous avez rien donné, aucun...
Ils ont pas pris d'argent, ils voulaient juste savoir
si on était de la police.
Puis si t'es de la police, ils te tirent
on the spot. Oh shit!
La favela, c'est ça, c'est un autre pays, t'sais.
Et l'autre fois,
l'autre fois d'appel, là...
L'autre fois!
Là, j'ai été kidnappé
ok
j'étais dans mon
encore au Brésil
non
j'étais à Saint-Martin
ok
du côté
Saint-Martin
qui est du côté hollandais
ok
pis t'as l'hollandais
pis t'as le français
ok
alors
excusez
j'ai un chat dans la gorge
pis il a chié le tabarnak
pis là il enterre ses besoins mais « Excusez, j'ai un chat dans la gorge, pis il a chié le tabarnak. »
Pis là, il enterre ses besoins.
Mais,
fait que là, bon,
Saint-Martin...
Tant que la toux vient du fait que tu lisses tout,
on parle de parler.
Pas de l'eau.
Ah ben oui, il y en a là.
Je peux-tu prendre une petite peau?
Non, je vais le faire au montage.
Non, non, il n'y a pas de montage
il n'y a pas de montage
il faut bien garder ça au montage
internet
le monde fait la même affaire
à la maison
ils vont pisser en attendant
pendant que tu bois
ça fait que
là on est le 1er janvier
j'ai plus de gaz
je me cherche un garage
je vois un gars
sur le bord de la rue
le gars il me dit
viens
je vais embarquer avec toi
je vais te montrer
où il y a un garage
moi j'ai besoin
d'un slim gym pour monest pour débarrer un charles à caen m'a tout de montrer
fait qu'on passe j'avais mon petit suzuki 4 par 4 et l'oeil me parle il me parle de jouer que ça
fasse un mania change dit il vient de comme mais de plus en plus pas pathétique
mais qu'est-ce que tu dirais toi
ah il dort
démocratique
il vient de plus en plus démocratique
de la face
démoniaque
on va appeler ça de même
je comprends qu'il y a un gun
dans ses poches
et là il me dit on va aller qu'il ya un gomme dans ses poches et là il me dit on va
aller dans la montagne avec le monde en montagne signé nous c'est qu'on s'en va
on arrête devant crack house ya quatre gocs sorte puis on peut sourire ont des
sacs de vidange comme souliers mais ils ont chacun une machette et le moi je suis dans mon char lui et d'action
gonne puis je me moque et qu'est ce qui va se passer fait que l'austin stéling parce que j'ai
comme un peu peur et je reçois un coup de machette sur le stéling de même fait j'enlève mes mains
bien un qui rend puis qui mettra par en arrière. Là je suis comme étranglé, menacé,
m'en manger une tabarnak, m'en sortir d'ici à la livre.
T'auras plus de souliers. Non non mais ils vont se splitter à la viande,
je sais pas qu'est-ce qu'ils vont faire. Fait que là, discussion, discussion, ils sont gelés mon gars,
ils me parlent des blablabla. Ben parle pendant j'en ai jamais fait des
de même moi même et bon là d'adara finalement le game dit ok bon on s'en
retourne il ya rien celui d'un an à fait ques le portugais non non non pas dans l'espagnol c'est un domicile
c'était pour moi dans ma tête encore les non c'est un dominicain qui fait que je vais au
placement de suez fait que je descends la montagne je sais pas vraiment quoi faire une tournage tourne
pour ni sur une route correcte de l'asphalte et là je me fais
je me dis de gens choix de c'est ou bien j'arrête puis j'ai dit gâtir moi ici
parce que moi je vais pas plus loin ou ben je mets le gaz au fond de coups de
roue puis si on verra ce qui arrivera le tcg puis la première. J'ai arrêté. Il dit, pourquoi tu arrêtes?
J'ai dit, moi j'arrête, je ne vais pas plus loin.
Il dit, non, mais moi tu es là.
Je sais, mais fais ça ici.
Parce que moi, je ne vais pas plus loin.
Il me regarde,
il n'en revient comme pas.
Et il dit,
OK, je vais descendre de ton char,
mais je ne veux plus jamais te revoir.
Tu peux être sûr que tu ne me reverras jamais, tabarnane! » Il descend.
« Je t'accorde ça au fond, tabarnane. »
Je suis parti.
Parce que ma blonde, elle, elle se faisait du sang de cochon.
J'ai été kidnappé pendant un crise de bout.
Finalement, je suis arrivé à un dépanneur.
Je n'étais plus vraiment dans un état
normal là je me suis pris un coach j'ai pris une gorgée puis je suis comme tomber un peu
évanoui à terre fait que le goût comme barré la porte du dépanneur puis il sort son bat de
baseball ben voyons dit qu'est ce qui est arrivé j'ai gom attaqué à l'état barnaque non non non non non ce tabac n'a cause fait que
finalement je vais arrête devant un poste de police de la france plus je
m'envole au pis le liga mangueul pas j'ai pas d'affaires en train que mon
char l'eau puis j'essaie de l'expliquer j'ai été kidnappé et puis là ils me
reconnaissent à courtebouche qu'est cece qui est arrivé? Et tout. Ah, c'est... Fait que là, rurururururur, pépépé le piou!
Fait que là,
je leur explique tout.
Ils disent,
OK, on va te suivre.
Où il a fait ça?
Fait que là,
je les fais me suivre,
mais je dépasse
la frontière France-Hollande.
Et là,
je vois qu'ils ne me suivent plus.
Fait que là,
je reviens sur mes pas.
Je dis,
bien,
c'est parce qu'il m'a pris là-bas. Il dit, oui, mais là, tu es en Hollande. Et là, je vois qu'ils ne me suivent plus. Fait que là, je reviens sur mes pas. Je dis, ben, c'est parce que
il m'a pris là-bas. Il dit, ouais, mais là, t'es en
Hollande.
Ouais.
Je veux dire...
Vous êtes pas juste épais en France.
Je veux dire...
On n'a pas juridiction.
Faut que t'ailles voir la police hollandaise.
Mais tu sais, le crime a commencé où? Il s'est fait où? Tu sais, il faut que tu ailles voir la police hollandaise. Mais le crime a commencé où?
Il s'est fait où?
Il y a un creux.
Je suis allé voir la police
hollandaise
qui s'en cognait bien raide.
Tu avais juste à ne pas faire
rentrer le gars dans ton char.
Et puis, ça s'est réglé.
Je suis revenu...
C'était le Doc Mayou qui était le policier hollandais. C'est réglé. Ce qui n'est pas fou, par exemple.
En vrai, c'était le Doc Mayou qui était le policier en langue.
C'est de ta faute. Tu portais une jupe.
Tu l'as cherché.
Tu as fait un livre à un gars qui te m'achète.
Ce n'était pas le Doc Mayou. Il y avait deux gens.
Mais c'est fou, par exemple.
C'est une drôle d'expérience.
Surtout quand il m'a dit,
viens, je vais aller te tuer là-bas. J'est une drôle d'expérience, ouais. Surtout quand il m'a dit, viens,
je vais aller te tuer là-bas.
J'ai fait ça.
T'allais là-bas
en plus
pour te décrocher
d'une job
qui te rendait
plus heureux.
J'étais en plein tournage
de Jules Verne.
The Secret Adventures
of Jules Verne.
Ça faisait
six mois de tournage
qu'on faisait.
Je prenais un break. On va avoir du bien, deux petites semaines de vacancesage qu'on faisait je prenais un break du bien ces deux semaines
de vacances puis j'avais pas le droit de prendre le soleil pour pas être plus bronzé que les autres
comédien je suis je le verne si vous me tuer dans le bois mais les moins chapeau faut être à quart tu veux moi pas en plein soleil souple mais moi de la tente avant
de faire que je t'ai crevé le tige de me reposer mais j'ai jamais été j'en ai jamais parlé à
personne après j'en ai parlé quand j'ai fait ma désintoxication quelques années plus tard.
Mais je l'ai pris,
regarde, ma blonde, par exemple,
de l'époque, elle a capoté.
C'est clair.
Elle a dû faire la valise tout de suite.
Elle a dû faire la valise tout de suite pendant deux semaines.
Êtes-vous parti de là tout de suite?
Quand tu as compté ça, elle a-tu fait
« on décalise du pays ».
Moi, je connaissais des Français qui avaient des hôtels
un peu plus loin à Saint-Martin,
fait qu'on a déménagé là.
OK.
Je ne voulais pas être tout seul.
Trop proche.
On avait loué une villa
et c'était comme
un peu trop tout seul
dans la montagne,
fait qu'on a transféré là.
Il y avait plus de sécurité.
OK.
Fait que c'est ça mon histoire.
Carrément.
Tantôt,
tu ferais ça trop lourd,
fenêtre.
Là, tu vas fainé.
Mais je pense...
À moins que tu aies une histoire
de kidnapping, toi aussi.
Non, non, t'as ça le jeu.
Par exemple, pour vrai...
Je me suis battu dans le métro il y a deux semaines.
Oh, Chris!
J'ai oublié les histoires. Moi, je suis là,
j'écoute Michel.
Oh, tabarnak!
Mais c'est rien contre ce que t'as vécu. Mais en fait, j'ai fait un peu ça. Oui, mais toi, c'est il y a deux semaines. Il, je suis là, j'écoute Michel. « Hey, taverna! » Mais c'est rien contre ce que tu as vécu.
Mais en fait, j'ai fait un peu ça.
Oui, mais toi, c'est il y a deux semaines.
Il y a deux semaines, c'est effrayant.
Oui, oui.
Mais j'ai fait plus une job de doorman.
Genre, le gars, c'était absurde.
J'étais assis dans le métro.
Genre, je finissais mon bonnet volant à la maison du père.
J'étais assis dans le métro sur un siège tout seul.
Puis tu sais, c'est les azurs qui sont vides.
Puis le gars, j'ai juste croisé son regard deux secondes.
Puis il s'est levé.
Il s'est venu direct sur moi.
Mais lui, c'est clair que quand je rentrais m'avait
spot il était sur quelque chose ou les battre n'importe qui il est arrivé de
bout devant moi bien fait ce qui m'a comme un peu d'état des états du haut
qui m'a regardé chez commandes j'ai 38 ans j'en vois on va se battre parce
qu'on volait mon parking parce que je te regarde j'ai pas vu que je te regardais. C'est le genre d'affaire, j'ai pas vu ça depuis 20 ans, c'est l'affaire de secondaire.
Tu m'as regardé,
je suis un peu déstabilisé.
Il avait quel âge, le gars?
Mi-20 ans,
il était assez costaud.
Le gars, c'était plus
un genre de tog.
Je le regarde,
j'essaie de décider
si il était en psychose,
si il était gelé,
si c'était une menace.
J'essaie de le saisir.
Je fais juste comme ça,
je regardais par là-bas,
il n'y aurait pas de problème
avec moi.
Il fait,
tu cher chercher des problèmes
virer tout ce que je dis pour juste un coup d'eau et là il me fait un mouv de
gens de chasse de yotah party fait juste ça je me suis levé chaque année
visiblement si ce même frappé par nage tassi je suis un peu de cinq bains
fait que je me suis levé pour le confronter de face le panneau j'étais assis, j'étais un punching bag, normalement. Fait que là, je me suis levé pour le confronter de face pis là,
pendant que j'ai dit ça,
il y a un monsieur en arrière,
début 60e,
qui s'est mis à intervenir.
Pis une chance,
parce que si le monsieur intervenait pas,
j'étais poigné pour me battre
juste avec lui
pis personne n'aurait rien fait
dans le métro
parce que c'était deux gars
qui se battent.
Pis là,
c'était toi et un sexagénaire
contre un gars.
Non, mais en fait,
c'est que là,
t'aurais pu le battre
à coup de sexagénaire,
avec sa cage. Mais son sexe de sexagénaire. Exactement.
Avec sa cage.
Mais son sec,
ils peuvent casser.
Exactement.
Non, mais le monsieur a été comme
crissement courageux
parce qu'il a comme...
Il était intervenu
depuis le jeune.
Il m'a juste lâché.
Il est allé au monsieur.
Il a fait la même affaire.
T'as un problème d'air blanc.
Puis là, moi,
j'étais de bout
puis je me disais
s'il touche le monsieur,
bien, j'y vais.
Comme de fait,
il a frappé le monsieur
pendant qu'il était assis.
Il a frappé le monsieur pendant qu'il était assis. Il a frappé le monsieur
pendant qu'il était assis?
Là, je l'ai pogné
comme en rear-naked choke,
en arrière.
Mais tu sais,
ce qui est fou,
c'est que vu que c'est devenu
un geste vraiment gratuit,
le métro s'est levé
pour intervenir.
Tu sais, c'était plus juste
moi pis lui.
C'était, ok,
t'es un malade.
Il y a une madame de 45 ans
qui est arrivée comme,
hey, est-ce qu'il y a un black
avec des lunettes
qui est arrivé?
Tu connais trop l'âge
de tout le monde dans ton histoire.
Oui, c'est ça.
Mais c'est parce qu'il est tellement rapide.
J'étais un gars de 27 ans.
Il est tellement rapide, il est carte, esti, sans que tu t'en aperçoives.
Non, mais j'étais dans la…
J'ai compté ça à une bénévole qui est policière à la Maison du Père.
Elle m'a expliqué, elle a dit « T'es tombé dans le tunnel vision, tu deviens en mode
survie, pis tout est en l'antique
pis tu vois des fragments
vraiment clairs. T'es comme Terminator
tu vois tout de suite. Exactement, j'étais néo, j'étais dans
la matrice, j'ai joué les codes binaires non genrés
mais bref
fait que là
fait que là, il arrive
dans le tas, je le tiens
je le tiens de même, il vient pour donner un coup de tête à un gars, je le tiens et je le laisse aller.
Il se met à soigner n'importe qui. C'était comme si dans sa tête, il était devant une gang de rues.
Mais il frappe personne, il fait juste soigner.
Je le regarde aller et je catche qu'il ne frappe pas fort, je peux intervenir et il n'y a pas de gros danger.
Je le repogne
Du coup pis là
Je le sors du wagon
Faut falloir que tu te mettes
En arrière de l'île
Non mais de côté
J'ai catché genre
Je me suis déplacé
Entre une gauche
Là je l'ai comme pogné
Là je l'ai sorti sur le quai
Pis là c'était juste moi
Pis lui
Tu sais moi pis lui là
Je voulais que le monde
Arrête d'être menacé par lui
Fait que je l'ai sorti
Fait que là c'était juste
Lui pis moi
Pis là j'ai arrêté
Une dernière fois
De le regarder dans les yeux Faire comme qu'il est là It's enough Décalisse Pis il m'a comme P que le service lui puis moi j'ai arrêté de regarder des fois comme qu'il a et s'en offre des calles espima comme
poignard une chope le j'étais moins gentil mais c'est vraiment j'ai pas
besoin de frapper je me suis avancé dans sa bulle avec une voix de paire
il est parti dans la face à l'action c'est d'avancer et de me crier après, il est plus fou que moi. Esti va y est parti.
Il m'a dit « Hey j'en veux un autre »
En fait j'ai dit en anglais, je sais pas pourquoi, je suis viré bilingue, je fais
« It's enough, get the fuck out » et on parlait en français tout le long.
Le gars était créole.
Je sais pas, bref il est parti, je suis rentré dans le train, il était 7h30, une demi-heure
avant la fin du couvre-feu.
Tout le monde t'en est à t'choc, t'es reparti. T'es rentré dans le même train ou t'es30, une demi-heure avant la fin du couvre-feu. Tout le monde s'est applaudi. Tout le monde est en état de choc.
T'es reparti.
T'es rentré dans le même train
ou t'es rentré dans l'autre train?
Je suis rentré dans le même train.
J'étais allé serrer la main
du monsieur
qui s'en est un peu douné.
Je lui ai dit
qu'on a fait une belle job.
Il y a un gars
qui était à la police.
Je lui ai dit
qu'ils ne viendront jamais
si on s'en calisse.
Le gars est parti.
Le gars de l'STM est venu
juste pour clencher
la clanche du wagon
que quelqu'un avait tiré.
J'ai dit au gars
qu'il a attaqué tout le monde.
Il était assis là.
Il a des caméras.
Le gars de la STM,
il a juste dit
que le train continue.
On est 7h30
sur la ligne orange
à une demi-heure
du couvre-feu.
Personne n'est en danger de mort.
On avance.
Puis j'ai fait,
oui, d'accord,
je ne ferai même pas de plainte.
On s'en calisse.
Je me suis mis
des petits pois dans la face
rendus chez nous
puis c'est fini.
C'est vraiment absurde parce que c'est le genre de gars que une histoire vraiment étonnante. Mais le gars, c'était vraiment absurde
parce que c'est le genre
de gars
que je suis habitué
de croiser,
que tout le monde
est habitué de croiser
à trois heures et quart
du matin.
Mais tu es habitué
de croiser
parce que tu travailles
avec des sans-abri.
Arrête de dire ça,
ils sont gentils
les messieurs,
à raison du père.
Lui, c'est un fou.
Non, mais ce que je veux dire,
c'est que les gars
dans les bars,
tu sais,
les gars un peu chauds
à la fin d'un bar
qui cherchent le truc.
Exact, mais c'était ça,
mais ça allait en orange à 7h30.
Mais les bars sont fermés.
C'est le nouveau Lascaux, c'est 7h30.
Pour vrai.
C'est ça.
Lui, il était dans sa zone.
Il était en plein dedans.
Dans une demi-heure, il n'y avait plus personne nulle part.
Fait que c'était maintenant.
C'était là.
Toi, tu étais...
Dans l'autre wagon, il y avait un gars il voulait danser des slow avec des filles
il voulait se trouver une jeune de 45 ans mais tu le gala pc que on dirait je me sentais mal
j'étais pas grave de 16 et c'est en psychose il était la pandémie après un âge j'avais
quasiment goût de faire un match peut-être qu'il ya six mois de taudis et sur un genre un an ingénierie pito snappé je sais pas c'est quoi ton histoire
je voulais pas il faut un match de juste comme l'enlever puis c'est sûr que c'est pas ça j'espère
que va pas je sais pas je suis même pas mal aucune car les idées c'était quoi c'est un jour
soit du mal moi choix qui crève C'est-tu normal?
Mais c'est le genre de gars Que malheureusement
Il va pogner un jour
Peut-être un moins gentil
Qui va peut-être
Il va faire plus mal
S'il arrête pas
S'il n'a pas un wake-up call
Un moment donné
Ou il va faire ça
À sa femme
Ou ses enfants
Fait qu'heureusement
Il va mourir avant
C'est ça la solution
Non c'est ça
Mais il avait l'air
De draguer
Il avait pas l'air
Il avait l'air D'être Tu sais Il avait pas l'air d'être...
La policière à qui je parlais, qui est bénévole aussi,
elle me disait, le cristal de merde,
souvent, parce que les policiers font...
Elle m'a dit que 85% des causes,
c'est des problèmes de santé mentale.
Non, mais des problèmes de santé mentale
causés par plein d'affaires.
Mais elle dit que ce que t'as vécu, ça ressemble au cristal de merde.
Même si le gars n'était pas gelé dans le moment,
des flashbacks de cristal de merde,
souvent, ça crée ça.
Ça crée une espèce de violence spontanée,
gratuite.
Hey, Chris, tabarnak!
OK, bref.
Faut que j'essaye ça.
Faut que j'essaye ça du Crystal Met.
Oui, on va finir.
D'ailleurs, c'est notre commentaire.
Fait que je me cherche un sort.
Ou un livre.
Je prends plus de métro.
Cette semaine, c'est le Crystal Met.
On a-tu gratis ou faut payer?
C'est le Impossible Crystal Met
qui est le seul Crystal Met
qui rend pas violent.
Le Crystal Met bio.
Quand t'as le goût de perdre tes dents
pis de devenir un mec,
pis avoir le regard flou.
Mais dans la paix et la bonne humeur.
Le bonhomie.
Le bonhomie. Le bonhomie.
Merci beaucoup, les gars.
Merci vraiment d'avoir été là.
Merci.
Michel Courtemange
et Ben, alias Ben Lafebvre.
Merci beaucoup.
Merci à vous autres.
Merci, Yann Thériault.
Merci.
On se revoit très bientôt.
Salut, Thomas. Merci. On se revoit très bientôt. Salut tout le monde.