Mike Ward Sous Écoute - #316 – Guy A. Lepage et Jean-François Mercier
Episode Date: April 26, 2021Cet épisode est une présentation de Vista Web (http://vistaweb.ca), Pépé et sa guitare (http://pepeboutique.my2ndskin.ca), de la Boîte Végane (http://laboitevegane.ca/) et de PlanetHost...er (http://www.cliniqueoterra.com/, http://www.rosedeschamps.com/, http://www.savondescantons.com/) Dans cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Guy A. Lepage qui nous parle de RBO, L'Âpat, Tout Le Monde En Parle et Jean-François Mercier qui nous explique comment il aimerait explorer d'autres avenues humoristiques. -------- Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Salut tout le monde, bienvenue à Mark Ward sous-écoute.
Cette semaine, on a un gros show pour vous autres.
On a Guy Lepage, une légende de la télé,
et Jean-François Mercier, un humoriste incroyable.
Ça a été bien le fun à faire.
J'espère que vous allez apprécier.
J'aimerais remercier premièrement les gars d'avoir accepté mon invitation.
Et je voudrais aussi remercier mes commanditaires.
Cette semaine, je vais commencer en remerciant VistaWeb.
VistaWeb qui a une offre pour vous autres. Si vous êtes coiffeur, coiffeuse, barbier,
massothérapeute, dans le fond, n'importe qui, n'importe quel service esthétique,
tu sais, ça a été tough la dernière année. Le gouvernement nous a pas mal tous fermés et là, on commence à rouvrir lentement mais sûrement
et ça
te prendrait un site web
qui a du sens.
Toi, tu ne peux pas passer tes journées à répondre
au téléphone pour que
le monde boucle le rendez-vous. Ça te prend
un système de rendez-vous automatisé
sur ton site web.
Malheureusement, tu te dis, ça coûte
cher. Ça fait un an, je n'ai pas de revenu.
Et non, ça ne coûte pas cher avec VistaWeb.
VistaWeb va te faire un site web
complètement gratuit
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Tout ça, 100 % gratuit,
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et ça ne te coûte rien pour la fabrication.
Ça te coûte juste 35 $ par mois.
35 $ par mois. 35$ par mois.
Tu l'essaies et il n'y a pas de contrat long terme.
Si tu ne l'aimes pas, tu l'as un mois, tu cancels.
Ça ne t'a rien coûté.
Et je dis que ça ne t'a rien coûté parce que si tu dis à VistaWeb
que tu as entendu la pub à sous-écoute,
ils vont te donner le premier mois gratuit.
Et oui, tu as compris, gratuit.
Tu as ton site web gratuit, tu as ton premier mois gratuit. Eh oui, tu as compris, gratuit. Tu as ton site web gratuit, tu as ton premier
mois gratuit. Tu vas pouvoir
passer ton temps à travailler
au lieu de dealer avec
des clients au téléphone.
Va sur vistaweb.ca,
clique sur l'onglet
système RDV pour avoir
leur service. Mon autre
commanditaire cette semaine,
Pépé et sa guitare. Eh oui,
tu sais, on cherche des manières comment
encourager nos artistes
préférés et une manière
qu'on peut faire ça, c'est en achetant
leur merch, leur marchandise.
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Si tu veux encourager
Pépé et sa guitare, Pépé qui est un
ami personnel à moi, c'est un
ami du podcast, c'est un musicien
incroyable et
son merch, sa boutique est vraiment le fun
pour vrai, il y a des t-shirts, il y a des albums
il y a des briquets
moi je pense que je vais m'acheter un briquet
je fume même plus, mais c'est
lighter, son logo il est beau
à Pépé, puis c'est beau
son lighter, puis j'en ai pas besoin de lighter tu sais, je fume pas, je fume plus mais, tu logo, il est beau à Pépé. Puis c'est beau, son lighter. Puis j'en ai pas besoin de lighter.
Tu sais, je fume pas.
Je fume plus, mais on sait jamais.
Chris, ça peut être pratique, un lighter.
Tu sais, moi, je viens de mettre pas mal d'argent dans le Bitcoin,
puis là, je suis en train de tout perdre.
Donc si ça continue de même,
dans une semaine, je vais créer ça à ma maison
pour collecter les assurances.
Et ça, grâce au briquet de Pépé et sa guitare.
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Et je veux aussi remercier la boîte vegan.
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semaine, c'est Planet
Hoster. Planet Hoster, ça fait tellement
longtemps qu'ils annoncent sur MyQuad
que nous n'avons plus besoin de pub.
Vous savez c'est qui, Planet Hoster?
Vous leur faites confiance et
eux, pour vous remercier de leur
faire confiance, ils veulent
que je plogue trois de leurs
clients des sites web
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et savondescantons.com Cliniqueautera.com, rosedeschamps.com et savondécanton.com.
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Et Planète Oster souhaite une bonne fête des mères à tous les mamans du Québec.
Alors, tu sais, moi, souvent, je fais des jokes sur les grosses compagnies,
tu sais, comme Radio-Canada, quand tu vas sur le site de Radio-Canada
tu vas regarder une vidéo, il y a
171 pubs
avant la vidéo, c'est pour ça
j'ai fait autant de pubs cette
semaine avant le podcast
pour que Guy Lepage se sente
comme chez eux, fait que je veux
remercier mes commanditaires cette semaine
Planet Toaster, Savon
des Cantons.com, Rose des Champs.com Clinique Othéra.com Pépé et sa guitare, la boîte Merci beaucoup à vous autres.
Merci tout le monde.
Bon podcast.
En direct du bordel Comédie Club à Montréal,
voici Mike Ward, sous-écoute.
Merci.
Merci beaucoup tout le monde.
Bienvenue à Mike Ward, sous-écoute.
Moi, j'ai passé une belle semaine,
belle fin de semaine.
J'ai, hier, resté,, moi je me pogne pas avec personne
sur Internet et hier, j'ai passé ma journée à insulter du monde. Christ, ça faisait
du bien. Ça faisait vraiment du bien. Il y avait, tout ça a commencé pour une niaiserie.
J'ai vu de quoi, qu'il y avait des boomers qui n'arrêtaient pas de chialer contre les millenials,
qu'ils écrivaient « on ne peut plus rien dire dans notre temps, la liberté d'expression, on ne choquait pas,
mais à ce temps-là, les millenials, tout choque. »
Puis je me disais, Chris, c'était pareil dans le temps, mais le monde était choqué pour des raisons différentes.
Tu sais, comme tu entends souvent le monde dire, ce qu'Yvon Deschamps faisait dans le temps,
il ne pourrait plus le faire aujourd'hui,
sinon le monde serait choqué. »
Il ne pouvait pas le faire dans le temps
sans que le monde soit choqué.
Christ, il l'avait dit quand il était venu ici,
il faisait ses shows, puis le monde partait.
Tu sais, puis c'était du monde qui avait payé
pour voir Yvon Deschamps, puis il partait.
Ça fait que c'est juste, on dirait, on a tout le temps été choqués, mais là, on l'entend
plus à cause des réseaux sociaux.
Puis moi, au début, j'avais répondu, j'avais juste fait, regarde, les boomers, vous étiez
tout le temps choqués, les millennials sont tout le temps choqués.
Moi, je suis juste content d'avoir vécu pendant les deux, trois ans qu'on pouvait faire des jokes
sans que le monde capote.
Puis, même à ça, c'est pas vrai, parce que moi,
je repensais à ça. Moi, là,
je sais pas pourquoi, hier, j'étais nostalgique.
Je pensais...
Moi, mes premières années en humour,
il y avait un bar que je jouais souvent.
Bien, que je jouais souvent.
Puis la première fois que j'avais été,
le boss de la place avait dit à la booker,
qui était ma blonde,
il avait dit,
« OK, Mike Ward peut venir jouer,
parce que je sais que ça va vendre,
mais il est mieux de ne pas toucher à une de mes filles. »
Puis là, ma blonde, elle me dit ça,
puis je fais, « Ils ont quel âge, ces filles? »
Puis elle dit, « Ah, elles sont petites,
ils ont comme 7-8 ans. »
Puis j'ai fait, « Chris, pourquoi qu'ils amènent ces filles. Elle dit, elles sont petites, ils ont comme 7-8 ans. J'ai fait, Chris,
un, pourquoi qu'elle mène
ses filles de 7 ans dans un bar
restit tout croche?
Deux, voir que
Chris est devenu humoriste
pour essayer de doiter des enfants
dans un bar de McMasterville.
Carlis Detron.
Chris, d'imbécile.
C'était ça.
Tout le monde,
tout le monde est choqué pour des raisons stupides.
Puis moi, quand je me disais,
chanceux, génération X,
on n'était jamais choqué.
Puis après, je me rappelle,
on est tout le temps choqué.
Fait qu'il faut juste se rappeler que
quand on dit,
les millennials sont choqués par Friends, les millenials sont choqués par Friends,
les millenials ne sont pas choqués par Friends.
Il y a deux millenials qui écrivent pour le HuffPost ou pour Vice,
qu'eux autres, ça leur prenait un sujet,
puis ils ont écrit « Friends, ça mal vieillit ».
C'est ça le monde, choqué par Friends.
Il faut arrêter de… c'est ça.
Ce ne sont pas tous les millenials qui sont faut arrêter de... C'est pas tous les millennials
qui sont choqués, pis c'est pas tous les boomers
qui sont choqués.
Pis là, sur les réseaux sociaux,
j'ai vu que François Legault,
il t'avait payé...
Il paye tous les artistes
pour promouvoir le masque,
promouvoir les mesures.
Pis c'est tout
une clique, ça, qui se réunit.
Moi, imagine, en ce moment,
je suis allé à la Cour suprême
parce que,
puis contre la Commission des droits de la personne
qui est une branche du gouvernement.
Je m'en vais en Cour suprême
contre une branche du gouvernement,
mais il y a une autre branche du gouvernement
qui me donne de l'argent
pour que je dise au monde de porter des masques.
Ça a du sens au bout.
Est-ce que le monde, c'est magique?
Dès que tu ne penses pas comme eux autres,
c'est parce que tu es payé et que tu fais partie du plan.
Moi, c'est ça.
Moi, c'est pour ça que...
Oui, c'est ça.
Je n'ai pas de subvention,
vu que c'est Big Pharma
et Big Legos qui me payent.
C'est tout. C'est abarnant. Le monde n'ai pas de subvention vu que c'est Big Pharma et Big Legos qui me payent. C'est tout.
C'est abarnant.
Le monde n'a pas de sens.
Et mes invités aujourd'hui, je sais que c'est deux gars qui souvent reçoivent de la marde sur Internet.
Il y en a un, Chris, qui reçoit de la marde sur Internet.
Et hier, je me sentais comme lui quand je répondais à tout le monde.
Je suis très content de les avoir, mesdames et messieurs. Voici Jean-François Mercier et Guy Lepage.
Merci beaucoup.
Merci beaucoup. Sont-ils payés aux bruits qu'ils font, ces gens-là?
Ils sont huit.
On dirait qu'il y a 500 personnes.
Oui, là, c'est ça qui est crissé.
Ils ne sont pas beaucoup,
mais vu qu'ils trippent tellement,
je suis sûr qu'il y a du monde qui écoute qui fait tabarnak.
Regarde-le, il nous dit de porter un masque.
Ils sont cessants dans le bar.
Mais merci beaucoup d'être là.
Merci, Guy.
Ça me fait plaisir.
Je regarde souvent sous écoute,
mais comme tu enregistrais avant le dimanche soir,
et que moi, je diffusais le dimanche soir,
il fallait que je réponde aux gens qui m'insultaient sur les réseaux sociaux.
Alors, j'étais occupé, moi aussi.
C'est...
Toi, pendant...
Là, c'est ça, vu que sous-écoute est live,
ça doit être weird que tu réponds aux insultes deux heures après.
Je réponds plus.
OK.
Non, l'émission est faite.
Non, non, je réponds plus. Je vois à peine voir les réactions après ok ouais mais je peux rien faire moi la raison pourquoi
on s'était mis sur les réseaux sociaux au début de tout le monde en parle c'est que dès qu'on
n'invitait pas quelqu'un ça partait en vrai ils n'ont pas invité telle personne parce qu'ils
votent pas pour lui ou pas alors que la raison c'était on l'a pas invité telle personne parce qu'ils ne votent pas pour lui. Alors que la raison, c'était, on ne l'a pas invité parce qu'il est en Chine.
Ce n'est pas parce qu'on ne veut pas l'inviter, il n'est pas là.
Alors, je répondais.
Puis là, ça faisait tomber tous les articles.
Parce qu'au début, quand mon appart a commencé,
c'était le festival de moi à leur place, j'aurais fait ça, j'aurais invité lui.
Pourquoi ils n'ont pas pensé à tel sujet?
Tu sais, il y a des gens, des fois, ils disent,
pourquoi ils n'avaient pas pensé à tel sujet.
Je dis parce qu'on est six recherchistes
et on passe la semaine
à penser à des idées. Puis toi, tu as eu
une idée qu'on n'a pas eue. Devine, il y a combien de chances
sur un milliard que ça arrive.
Fait que là, c'est à ça
que ça servait. Fait que là, je disais non, c'est pas vrai.
Il n'était pas là. On n'a pas pu l'inviter.
Puis finalement, j'ai comme créé
un monstre parce que là, je suis rendu que j'ai
plus de cotes d'écoute qu'à peu près.
Mais ça me semble que c'est une job de stagiaire.
Faire ça.
Répondre à des...
C'est comme si t'allais chez Walmart,
tu y allais, puis t'as...
Mais tu tenais à répondre personnellement, par exemple.
Bien, écoute, on peut probablement dire
que je suis le stagiaire le mieux payé au monde.
Je pense que le deuxième est bien, bien, bien en dessous.
Mais oui, je trouve ça important parce que j'appelle ça le service après-vente.
Moi, je trouve que quand tu es connu, quand tu es une personnalité publique,
probablement un politicien ou un sportif,
à moins que les gens soient très élevés ou pas sympathiques,
ça fait partie de ton travail et de la reconnaissance
que tu portes envers les gens de leur répondre.
Moi, j'ai toujours fait ça. Moi, si quelqu'un
m'arrête sur la rue, j'y parle.
Puis j'y parle au même
niveau que lui. S'il est à-dessus
et à-toi, je suis comme ça. S'il dit
« Monsieur Lepage », je dis « Madame Marcotte ».
Puis s'il dit « Va chez mon hostie »,
je dis « Mange la merde, mon tabarnak ».
Mais je trouve
c'important de répondre
au public, que ce soit par écrit
ou quand tu les rencontres dans la vie.
Puis moi, j'appelle ça le service
après-vente. Puis quand je vois des gens
de mon milieu qui,
pas qui boudent ce plaisir-là,
mais qui sont un peu méprisants avec les gens
qui les font vivre,
je trouve ça poche.
Moi, vois-tu,
à ce temps-là, j'ai commencé à faire ça
à cause de toi. Pas parler au monde,
j'ai tout le temps parlé au monde.
Mais avant, moi, le monde m'insultait
puis je le prenais.
Tu sais, Jean-François, tu le sais, tu m'as déjà vu.
Moi, les premières années en humour, le monde
me traitait de tas de marde puis j'étais comme,
je vais lui montrer que je suis un bon gars. Au lieu de faire, Christ, un gars qui vient de me traitait de tas de marde, puis j'étais comme, je vais lui montrer que je suis un bon gars.
Au lieu de faire, Christ, un gars qui vient de me traiter de tas de marde,
je devrais m'en aller, tu sais.
Oui, mais tu as raison, sauf que toi, c'était des vrais individus.
Moi, je réponds à des gens qui s'appellent Nordic69,
JoeCab27, puis je réponds pareil, tu sais.
Puis des fois, mes amis autour de moi, André Duchamp, entre autres,
il dit, Guy, tu réponds
à quelqu'un qui a 35 ans,
qui reste chez ses parents, puis qui se crosse
dans le sous-sol à longueur de journée.
J'ai dit, je sais,
mais si je peux lui enlever cette mauvaise habitude
pendant quelques instants.
Ça finit-tu par nuire à ta santé mentale?
Répondre aux gens?
Non.
Parce que moi, oui, je te le dis,
moi, justement,
je suis là, le tabarnak!
Je vais le retrouver!
Je vais aller chez eux!
Je vais aller le battre!
Je vais le réveiller!
Je vais le battre!
Non, mais moi, j'en ai retrouvé une couple
parce que c'était des dangereux.
J'en ai fait arrêter quelques-uns,
mais c'était des débiles.
Dans la vraie vie, je dirais que c'est comme
un exercice de style. C'est un exercice de réchauffement
quand tu es au-delà.
Ils sont durs à trouver.
Tu te fais insulter par
Nordic 421.
Il n'est pas dans le bottin.
Ce n'est pas vrai. Il est facile à retrouver.
Ah oui? C'est vrai?
Oui, je te donnerai mes trucs.
C'est pas vrai, il est facile à retrouver ah ouais, c'est vrai? je te donnerai mes trucs quand on sera pas au nom
c'est très facile
que t'as déjà retrouvé des gens
pis que t'es appelé personnellement
salut c'est Guy Lepage
ah ouais
ah ouais
non mais des gens qui
non mais des gens qui menacent
c'est des gens qui menacent
des vraies menaces envers toi, envers ta famille ben oui, mais ça arrive pas si souvent que ça, mais des gens qui menacent, c'est des gens qui menacent. Des vraies menaces envers toi, envers ta famille, bien oui.
Ça n'arrive pas si souvent que ça, mais disons, je ne sais pas, peut-être dans les 15 dernières années,
c'est peut-être arrivé, mettons, trois, quatre fois qu'il a fallu qu'on fasse intervenir la police.
Donc récemment, il y a eu des menaces de mort, ça a passé d'un jour au autre.
Je te remercie de ne pas avoir gardé les plaintes parce que ça renuit vraiment
ma carrière.
Mais comment
que le monde réagisse quand tu t'appelles?
Tu sais, maintenant...
Ils sont surpris.
Moi, j'imagine...
Ils sont bien, bien, bien surpris.
Je me rappelle d'un en particulier,
je ne veux pas rentrer...
Je peux l'expliquer un peu parce que je
me rappelle même plus de son vrai nom c'est un gars qui avait commencé à
insulter tous les artistes en même temps à c'est-tu jeff saoué en disant des
affaires horribles mais horrible à des gens des affaires en rien de leur enfant
de leur famille de pijot tu es puis des j'étais tomb leur famille, puis je vais te tuer. Puis moi, j'étais tombé là-dessus,
puis j'avais écrit genre,
« Hey, ça se fait pas, c'est un affaire, hein? »
Puis là, il avait commencé à se mettre sur mon cas.
Et tous les artistes avaient un peu peur de lui.
Moi, j'ai dit, je vais le retrouver.
Puis là, j'ai engagé un hacker,
j'ai retrouvé son nom,
son adresse, son numéro d'assurance sociale,
tout le kit.
J'ai appelé la police.
La police a dit,
« Ouais, M. Lepage, ça va être compliqué
parce que la police m'appelle M. Lepage. »
Je suis surpris que tu n'aies pas arrêté
pour une relation de vie privée.
Ça va être compliqué à retrouver, etc.
Je dis, « Ben non, il reste là, il s'appelle de même.
C'est ça son nom, c'est son numéro d'assurance sociale. »
Là, la police, t'appelles-tu,
« Hey, il y a eu un marte qui n'ont pas ce que
dix ans plus tard il ya eu un tatin qui a fait des menaces de mort à moi et
julie snyder puis on a fait une plainte à la police puis je leur ai expliqué que
ce serait le fun que ça aille plus vite que il ya dix ans il dit non on est
arrangé en bout de deux heures,
le gars, il est retrouvé. OK.
Puis arrêté, puis tout le kit. Fait que la police
a découvert
Internet maintenant. Mais Mike, t'es arrivé
de quoi de semblable aussi? Il y avait un gars
qui menaçait de te tuer toi et Nantel.
Oui. Puis quand la police l'a arrêté, ils ont retrouvé
un gars dans son choc.
Oui. Moi, j'en parlais
dans mon chien. Je pensais que j'allais faire un gag.
Mais l'affaire, moi, qui m'avait marqué,
c'est que, tu sais, dans les médias...
Tu voulais dire que tirer Nantel dans la tête,
ce serait pas dur?
Avec sa crise de grosse tête!
Mais... Ouais, ce gars-là...
Ben oui, c'est un ami à moi.
Je me sens super à l'aise.
Ben oui, on souhaite toujours à nos amis
de se faire tirer dans la tête.
C'est pas que je lui souhaite, mais Christ,
je peux pas vraiment le manquer.
C'est une cible facile.
Mais oui,
ce gars-là, en plus,
moi, quand j'en parlais dans mon dernier show,
la presse, le titre,
c'était « Guy Nantel reçoit une menace de mort ».
Puis je l'ai appris que moi aussi,
j'étais dans ces cibles,
dans l'article.
Mais Sam,
contactez-moi quelqu'un.
C'est pas normal que j'apprends dans le journal « Mais Sam, contactez-moi quelqu'un. »
Ce n'est pas normal que j'apprenne dans le journal
qu'il y avait un gars qui avait mon adresse
et qui avait un plan.
Et qu'ils ont appelé seulement Guy Nantel.
Oui, c'est insultant.
C'était à peu près dans le temps
que je commençais à aller en cours.
Là, il se disait « Ok, Nantel, on va le protéger.
L'autre, tu sais,
c'est mieux qu'il meure là qu'en prison.
Mais ouais, c'est ça.
Moi, c'était...
J'ai jamais eu peur, par exemple, de ces gars-là
parce que, tu sais, quelqu'un qui fait une menace
de mort, quelqu'un qui veut te tuer, il fera pas de menace.
Il va te tuer.
Quelqu'un qui fait des menaces...
Ça dépend. Si il est fou,
il va te menacer avant.
Là, c'est parce que
tu penses qu'il est saint d'esprit.
Mais s'il est fou,
si c'est Dieu
qui parle...
Moi, je ne pensais pas qu'on viendrait ici
pour parler de menaces de mort.
Moi, pour vrai...
Ça va jamais se comprendre si c'est, par exemple,
les conversations.
Mais s'il est fou, fou,
j'ai l'impression
que tu vas l'entendre arriver.
J'ai pas l'impression
qu'un gars sain d'esprit,
il est bon pour rentrer
à quelque part
sans se faire remarquer.
Moi, chez nous,
j'ai 75 caméras,
j'ai un système d'alarme.
Il se rendra pas à ma porte. Moi, j'ai coulé psycho'alarme, il ne se rendra pas à ma porte.
Moi, j'ai coulé psycho au cégep,
je ne sais pas quoi dire.
Mais peut-être aussi,
c'est de même que je vais mourir,
mais j'aime mieux vivre en pensant...
Mais au moins, on va avoir du footage de ça.
Avec tes 75 caméras,
on va pouvoir même être montés
et réalisés.
Tu sais, tu as plus d'images
de la mort de Mike Ward
que John F. Kennedy.
Il a 27 plans différents
au ralenti.
Ah, c'est vrai, ça.
Là, en plus, ça veut dire
qu'il y a un psychopathe
qui écoute
et qui est comme
défi accepté.
Ah oui, mon gros tabarnak.
Mon 15 minutes de gloire.
Nantel, il a une grosse tête,
mais le front à Ward, il n'est pas petit
non plus.
Je vais viser le cul, je suis sûr de l'avoir.
As-tu déjà eu peur d'un de ces gars-là
ou non?
Non.
Non.
Je ne vis pas dans la crainte
et dans la peur, pour être bien honnête.
Et c'est probablement une grosse part
d'inconscience.
Mais je ne veux pas...
Je suis assez dur à intimider, moi.
Je n'aime pas ça, je n'accepte pas ça
et je réagis en conséquence
quand ça arrive.
Non, je n'ai pas peur, mais ça ne me rend pas
invincible. Toi, Jean-François, j'ai pas peur, mais ça veut pas dire, mais ça me rend pas invincible.
Toi, Jean-François, c'est-tu quelque chose,
tu sais, mettons, des menaces que t'as eues,
t'en as-tu déjà eues que t'as faites,
et Chris, lui, c'est un dangereux, ou?
Bien, je sais pas, mais moi j'ai pas de dépendance,
tu sais, fait que je suis plus dur à blesser, tu sais.
Je sais pas,
je veux dire, quelqu'un...
Moi, j'ai des dépendances.
Non, non, mais quand tu as des enfants,
tu te dis,
« Oui, bien, regarde, peut-être que je vais me tenir plus tranquille.
Je vais jouer plus low profile. »
Mais moi, c'est juste moi.
Non, je n'ai pas...
Honnêtement
je suis un peu de
si je meurs je meurs
c'est un moi
j'avais entendu Pierre Marcotte
moi en tout cas si ça arrive j'aimerais ça faire le sermon
mais
le crime vendu
moi j'avais entendu Pierre Marcotte à la TV
dire ça m'avait vraiment impressionné
c'est une phrase qui m'avait vraiment impressionné
il dit moi tu peux me faire mal mais tu peux pas me faire peur Moi, j'avais entendu Pierre Marcotte à la TV dire, ça m'avait vraiment impressionné, c'est une phrase qui m'avait vraiment impressionné.
Il dit, moi, tu peux me faire mal,
mais tu peux pas me faire peur.
Il dit qu'il avait déjà eu un gun sur sa tête,
puis il a fait, tu peux me faire mal, mais tu peux pas me faire peur.
Jamais que tu vas me faire peur.
Pierre Marcotte, est-il.
Qui aurait cru que
Pierre Marcotte, c'est le badass
du Québec. C'est l'affaire la plus
tough que j'ai jamais entendue.
C'est notre Clint Eastwood.
Pierre Marcotte.
Tabarnak.
Ça, ça devait être
freakant pour le gars de la mafia qui avait son
gun sur la tête de Pierre Marcotte.
Pis t'as de la grosse tête frisée
qui est juste comme...
T'es mieux de me tirer parce que ça me fait pas peur. »
Catalogue,
tire-moi dans la tête,
mais fais-le tout de suite
parce que tu vas l'avoir.
Vous autres,
vous vous êtes rencontrés
à l'époque
que t'écrivais sur...
Oui, Guy,
c'est la même chose que toi.
C'est lui qui m'a donné
ma première chance.
OK.
Oui, oui, oui.
C'est en sortant
de l'école du monde.
Moi, écoute...
Besoin d'amour, je pense.
Non, ça, c'est Mike. Ça, c'était moi, oui. Besoin d'amour, je pense. Non, ça c'est Mike.
Besoin d'amour, un gars de fée.
De toute façon, on nous mélange souvent les deux têteurs.
Oui, mais c'est vrai parce que
vous étiez à l'École nationale de l'humour.
Ta conjointe était la directrice.
Louise Richer, qui était ma conjointe,
était la directrice.
C'est sûr que vous deux,
tous les autres avant, Patrick Huard,
François Massicotte, je les ai tous
vus quand ils commençaient.
Parce que tu n'avais pas le choix d'aller voir les scouts.
Non, mais Loulou
les appelait
tous le petit Pat,
le petit Michel. Tu avais tant l'impression que c'était
du monde qui pesait 120 livres.
Des fois, elle les invitait à la maison
pour manger. Je me rappelle une fois,
elle me dit, j'ai invité
le petit Pat et le petit François
pour manger parce qu'ils n'ont pas beaucoup d'argent.
Je dis, c'est correct.
Moi, j'avais
24 ans, j'étais quand même rendu
pas mal dans le business.
Je suis dans un tournage
d'air bio et je reviens le soir avec des affaires
dans mes bras.
J'ouvre la porte, je tombe en pleine face, j'ai marché dans quatre paires de running shoes, des pieds longs de même.
Je me dis que le petit Pat chausse pas mal.
Finalement, tu te rends compte que le petit Pat et le petit François sont tous assez dodus, assez chobés.
Mais pour elle, c'était ses élèves c'était des enfants
fait que j'ai
j'ai tout vu
quand il était
touchant
non mais
ils étaient tous connus
quand c'était du petit bébé
moi c'est sur un gars de fille
que j'ai connu
Guy
j'avais croisé Louise
tu sais des fois
les affaires
qui t'apportent du succès
ça tient à pas grand-chose
quand tu le regardes rétrospectivement.
C'est vrai.
J'avais croisé Louise dans un corridor,
puis j'avais dit, « Hey, Louise, moi, si jamais
ça donne, j'aimerais ça travailler comme auteur. »
Puis elle me dit, « Ah oui, qu'est-ce que tu aimerais faire comme auteur? »
Puis ils ont, « Ah, on peut
choisir. » Bien, elle dit, « Oui, dis-moi, j'ai plein d'offres. »
Elle dit, « Si
tu veux écrire pour la radio,
je t'enlignerais vers ça. » Puis j'ai dit, « OK. » Parce que moi, j'ai fait humor'offres. Elle a dit, si tu veux écrire pour la radio, je t'enlignerais vers ça.
J'ai fait humoriste à l'école. J'ai dit, écoute, j'avais vu le pilote d'un gars de film.
J'ai vraiment tripé là-dessus. J'aimerais ça écrire là-dessus.
Elle m'a dit, Guy a tout son monde. Je me demandais c'était quoi.
Elle m'a dit, je vais lui en parler. Elle m'est revenue, elle m'a dit, je venais parler à Guy.
Le petit Jean-François aimerait ça, écrire.
Elle m'a dit, Guy, il y a tout son monde, mais si tu veux en écrire, envoie-y un.
Je lui ai dit, je pourrais-tu avoir des sujets?
Je voyais, je poussais un peu.
Je lui ai dit, si j'ai des sujets, je risque qu'il m'en prenne.
Si j'écris dans le vide,
je n'écris pas rien.
Elle m'est arrivée avec la liste des sujets.
Elle m'a dit, tu n'es pas sur la gang d'auteurs,
mais tu peux en écrire 10.
Pas plus que ça.
Je n'avais écrit 10.
Guy m'en a pris 5.
J'ai bien aimé ce que tu as écrit.
Il m'a embarqué sur la gang d'auteurs, mais il ne m'a pas donné de limite, ce coup-là.
J'en ai écrit genre 75.
D'ailleurs, il y a eu 5000 textes à peu près d'un gars ou d'une fille.
Moi, j'en ai écrit la moitié.
Il y a Pascal Lavoie, qui était un étudiant de l'École nationale de l'humour,
qui sortait de l'école, qui en a écrit la moitié de ça.
Puis Jean-François, en fait, à nous trois, on a fait quasiment 90 % des textes d'Un gars, une fille.
Mais quand ça a vraiment commencé à marcher, puis que les auteurs étaient bien payés,
parce que moi, je demandais...
Moi, je disais, je vais être super bien payé,
puis je veux que les auteurs gagnent au pro-rata de leur contribution
le même salaire que moi.
Puis au bout de quelques années,
et Pascal et Jean-François se sont trouvés avec beaucoup trop d'argent,
ce qu'ils méritaient.
Mais je me rappelle que...
Guy Armé, c'est cachets d'auteur, par exemple?
Il nous les redonnait.
Tu sais, il ne prenait pas ses cachets d'auteur.
Ça aidait aussi.
Non, non, mais je ne prenais pas
mes cachets de script éditeur.
Je mettais ça tout dans un pot.
Moi, anecdote,
de recevoir beaucoup trop d'argent.
Quand je suis sorti de l'école,
j'avais fait, je pense, 13 000 $
dans mon année.
Puis à un moment donné, je reçois
un chèque. Je rouvre l'enveloppe,
je reçois le chèque, puis je fais
« Ma blonde a fait de mauvaises nouvelles. »
« Non, non, c'est un chèque. »
C'était combien?
C'était 26 000 $. Mais tu comprends
quand tu as gagné 13 000 $ dans ton année?
Puis là, je lisais ça, puis c'était là des coffrets collecteurs
en France.
C'était des droits d'auteur, des droits de suite.
C'est ça aussi qui était formidable.
Quand tu gagnes 13 000 $ dans ton année,
26 000 $, ça change ta vie.
Oui.
Ma théorie, je suis dans
l'Union des artistes, l'Association des réalisateurs
et la Sartec, qui estsociation des réalisateurs puis la
Sartec, qui est la société
des auteurs, puis la
SACD aussi. Quand un film
est bon, tout le monde dit
« Ah, grande réalisation, les comédiens
étaient magnifiques. »
Puis quand un film est plate, on va dire « Ouais, le scénario
était plate. »
Alors que si tu as trouvé que le film
était super bien réalisé, puis les comédiens
étaient hallucinants,
c'est parce qu'il y avait quelque chose à jouer.
Puis ça, c'est le texte des auteurs.
C'est le scénario des auteurs.
Tu peux avoir tout l'argent du monde.
Tu peux avoir Brad Pitt dans ton film.
Si ton scénario est à chier, ça va faire un esti de film plate.
Et la preuve, il y en a des films plates avec Brad Pitt.
Mais les acteurs,
évidemment, c'est normal,
c'est eux autres qu'on regarde et qu'on aime,
sont en avant-plan.
Les réalisateurs qui sont doués,
c'est important qu'ils existent.
Ceux qui ne sont pas bons, ils se la jettent.
Ils sont tout le temps front.
Nous, les auteurs, parce que je m'inclus,
je me définis comme ça en premier,
on ramasse, on est en arrière.
Ça ne pen manque pas bien gros
à un auteur avec les filles non plus.
Ben, parle pour toi.
Je parle pour moi.
Mettons que je rencontrais une fille
et que je lui disais que j'étais auteur.
C'est une histoire vraie.
La fille m'avait dit
« Mais là, t'écris- vraie, la fille m'avait dit,
mais là,
t'écris-tu juste le script
ou tu fais le scénario?
C'est parce que
c'est la même affaire,
Chris Decon,
en tout cas,
ça,
je l'ai gardé pour moi,
je ne savais pas
que mes chances
étaient à zéro,
mais,
tu sais,
tu te fais,
ça m'est mal dit,
là,
attends,
elle dit,
quand, dans les bougons, papa, il rouvre le frigidaire puis il s'en va se prendre une bi ça même elle dit là attends elle dit quand dans les bougons
papa il rouvre le frigidaire
puis il s'en va se prendre
une bière
elle dit ça
c'est pas écrit
ben oui c'est écrit
elle a pensé
que c'était Rémi Gérard
qui avait soif
ben oui
il était comme
attends là
je sais qu'il faut
que je parle de quoi là
non mais ça c'est fréquent
mais c'est pour ça
que le monde
il tripe sur
les comédiens
puis les comédiens ils sont formidables parce que ils veulent croire que c'est fréquent. Mais c'est pour ça que le monde, il tripe sur les comédiens. Les comédiens sont formidables
parce qu'ils veulent croire
que c'est pour pas bougon qu'il y a soif
qu'il rouvre le frigidaire.
Mais tant mieux. Si c'est ça, ça veut dire que t'as bien travaillé.
Tant mieux. Quand il y a le temps de fourrer,
par exemple, il faut que tu pédales une shot.
Tu envoies Rémi Girard.
C'est pas compliqué.
Après, tu dis, quand tu es joué après le clitoris,
c'était moins ça.
C'est moi qui l'avais écrit.
C'est toi qui as écrit quoi faire.
La fille, ce qui l'avait impressionné de ma job,
c'est qu'à un moment donné, elle m'avait dit
« Mais Maton, tu pourrais-tu appeler Jean-Nicolas Vérot? »
Puis il te répondrait.
J'ai dit « Ben oui. »
Puis même probablement qu'il serait content,
parce que quand un auteur t'appelle,
c'est parce qu'il a écrit quelque chose en pensant à toi.
Ça, là...
Puis là, as-tu demandé de l'appeler?
Pauvre lui, il est comme, oh yes, je vais travailler.
Ah non, c'est Mercier qui veut fourrer.
J'ai-tu une job où tu veux fourrer?
C'est sûr que tu n'étais pas dans l'émission de Shooter d'Éric Salveille
où t'étais bien chaud,
fallait appeler du monde à minuit le soir?
Moi, j'ai pas fait les recettes pompettes,
mais je me suis fait appeler, par contre.
Ah oui, c'est ça.
Je peux te dire qu'ils t'avertissent pas avant.
C'est qui qui t'avait appelé?
Je pense que c'était Louis-Maurice.
Ah oui, il était rendu là dans la liste.
Les autres n'ont pas répondu.
Non, mais je pense que je suis quelqu'un de le fun à appeler
parce que je ne vais pas nécessairement répondre ce qu'il faut.
Mais ça, revenir à quand le monde pense que ce n'est pas écrit,
j'ai l'impression que plus quelque chose est mieux écrit, plus ça a de l'air improvisé.
Si quelque chose a de l'air naturel, c'est signe que l'écriture est à peu près...
Dans « A Gunfrey », il y avait beaucoup d'impro quand même.
Non, c'était de l'impro, c'est-à-dire qu'on jouait autour du texte.
Moi, quand je recevais des... Comment ça se passait? Je ne sais pas si ça vous intéresse.
Mettons oui, ça serait le fun que ce soit oui. Des fois, on avait un sujet pour un thème. Je dis n'importe quoi parce qu'on ne l'a pas fait.
L'avortement. Puis d'autres fois, l'autre thème, c'était à la pharmacie. Fait que là, j'aurais dit à Jean-François, aux autres auteurs, à moi,
on écrit des textes à la pharmacie. Puis Jean-François, il aurait dit,
il se passe quoi à pharmacie? Je dis, ce que tu veux,
ce qui arrive à la pharmacie.
Là, Jean-François m'aurait remis des textes, Pascal,
moi, Sylvie Bouchard.
Il commence à se crosser dans la pharmacie!
C'est pas de mal de vous entendre comme!
Non, mais là, avec tous ces textes-là
qui ne se ressemblaient pas trop,
puis les dialogues n'étaient pas toujours
parfaits pour Guy et Sylvie. Moi,
j'en faisais une histoire, je la mettais ensemble puis j'arrangeais les dialogues pour que Sylvie
et moi on ait l'air, que ça a tout le temps l'air du même auteur qui l'avait écrit. Sauf que si Jean
François avait pas envoyé cette idée-là, moi j'y aurais pas pensé. Parce qu'elle la voit,
il a commencé à faire des jokes de belle-mère. Ça a poigné
la belle-mère d'une fille. Moi, là,
j'ai eu deux sortes de belle-mère. Soit je les aimais,
soit je ne leur parlais pas.
Des anecdotes de belle-mère pas fine,
je n'en ai jamais eu.
Si Pascal n'avait pas pensé
à faire une belle-mère un peu
fatigante qui est là,
moi, ça ne me serait jamais venu à l'idée.
Mais comme ce personnage-là a existé, j'ai fini
pour écrire
pour une madame que je ne trouvais pas fine,
mais qui n'existait pas, puis
je ne connectais pas avec personne là-dedans.
Moi, la mère de Lulu était super fine avec
moi. Je n'avais pas eu de mauvaise
belle-mère, mais c'est comme ça que tu crées une histoire.
Ta belle-mère de l'époque,
tu veux dire...
Non, non, dans la vraie Vie, elle la faisait-tu?
Non, non, elle trouvait ça drôle,
elle m'aimait bien, puis elle le savait.
Puis à son décès, j'y avais même dédié
une émission où il y avait la belle-mère.
OK.
Non, non, je l'aimais bien, Tinat.
Mais c'est comme ça qu'on...
C'est un pigeon qui te chie dessus à la fin de l'émission.
Oui, oui, exact.
Mais c'est comme ça qu'on se crée une conscré des histoires
puis si tu dis à mon dieu c'est bien écrit ça veut dire que les gens vont
embarquer c'est vrai mais encore faut-il que les comédiens soit bon et puis
encore faut-il que ça soit bien réalisé parce que je reviens toujours à ce que
je disais tout à l'heure pensez à vos acteurs préférés ou à vos réalisateurs
préférés steven spberg, il a fait des films plates.
Robert De Niro,
il a joué dans des films plates.
Alors que ce n'est pas parce qu'il n'était pas bon,
c'est parce que c'était moins bon ce qu'il avait à jouer.
Le sujet était moins intéressant
et ça a donné ça.
C'est aussi niaiseux que ça.
Si il n'y a pas d'auteur, il n'y a pas de texte.
C'est pareil. Moi, je te trouve super bon
comme comédien, mais dans la part,
tu vois...
Moi, dans la part,
je me suis fait un nouveau public.
Moi, j'étais le monsieur qui jouait avec Rachid.
À chaque fois que je croisais
des jeunes, en fait,
à Saint-Léonard, à Montréal-Nord,
tabarouette, je ne sais pas parce que
j'animais tout le monde en parle, là, que
j'étais une vedette, là, c'est parce qu'ils m'avaient vu.
Hey, c'est vous le monsieur qui jouait avec Rachid?
Ouais. Mais ça...
Je te raconte une anecdote,
Mike. À un moment donné,
je faisais un golf soir.
Puis on a besoin, tu sais,
des gros noms pour ouvrir notre
saison. Puis la recherchiste,
elle me dit, ouais, elle dit, Guy,
ça ne fonctionnera pas, il est en vacances.
J'ai tout fait, mais
à moins que tu l'appelles.
Je lui ai fait sortir de ses vacances.
Pour me rendre service, il est venu.
Il est vraiment sorti de ses vacances.
Et quand il est venu sur un gros soir,
j'ai dit,
« Hey, Guy,
le film l'a pas.
Qu'est-ce qui s'est passé? » Et là, j'ai vu
dans sa face tout le mépris
qu'il pouvait avoir.
Quand il est sorti
de ses vacances.
« Oh, mon gros tabarnak!
Qu'est-ce que tu me fais? »
Mais un instant,
un instant, Jean-François.
Ça, c'est juste pas la joke que Mike a faite
à prière de ne pas envoyer de fleurs sur la page.
J'ai braillé de rire.
T'en rappelles-tu?
Tu disais, bon, le film La Paix, il dit,
mettons-le quelqu'un qui a jamais vu de film de sa vie.
C'est la première fois.
Puis là, il se développait là-dessus.
Écoute, c'était hurlant de rire.
Je me rappelle, j'avais un gag.
Bien, j'avais un gag que je disais, c'est tellement mauvais,
quand je l'ai vu, j'ai ramené ma télé au Future Shop.
tellement mauvais quand je l'ai vu, j'ai ramené ma télé au Future Shop.
J'avais fait une joke
demain, j'avais fait la prière
pour envoyer de fleurs de Pierre Hébert
et je parlais de Mme Lebrun.
Je lui ai dit, tu sais, des fois, il y a des émissions
que tu écoutes quand tu es jeune,
puis tu trouves ça super bon, puis tu les réécoutes
genre 20 ans plus tard, puis tu te dis, mais mon Dieu,
mais c'était donc bien de la merde. Bien moi, c'est ça que j'aime de Mme Lebrun, c'est que tu n'as pas besoin découte gens 20 ans plus tard tu fais mais mon dieu mais c'était donc ben de la marbe et moi c'est sûr que j'aime de madame lebrun
c'était pas besoin d'attendre 20 ans
mais ça je veux je veux je veux pas revenir sur Lapa, mais pour défendre Lapa, moi, je trouve le problème…
Pourquoi tu veux défendre Lapa?
Non, mais je trouve le problème dans Lapa, c'est comme s'il y avait deux réalisateurs.
Moi, je ne l'ai jamais vu.
C'est comme si Guy jouait un film d'humour, puis Rachid faisait un film d'action.
Oui, mais c'était ça l'idée.
Mais ce n'était pas sur le même ton.
Bien, écoute, je veux dire…
C'est parce que si Guy essaie de suivre
Rachid il va être essoufflé en hostie
ça fait longtemps que je l'ai pas vu
mais l'idée c'était ça
c'est un film
mon dieu, mettons de policier
pis ils prennent un appât
qui était mon personnage
pour essayer de l'embarquer dans une histoire
pour dénouer une intrigue
pis c'était un hostie de cave. J'ai adoré, mais vraiment là pour moi c'est un très bon souvenir ce film-là. J'ai adoré faire ça.
La seule affaire que j'ai trouvé plate c'est que le tournage devait finir le 28 août et deux jours
après ma fête c'est le 30 août puis j'avais un party pour mes 50 ans
ça fait 10 ans ma blonde m'avait organisé ça dans un restaurant plein d'amis et tout ça
et la dernière journée de tournage
je te reprends un petit au lit on dort que c'était
non ça c'est mes 40 ans imagine tu étais là toi
non ok Colin ça fait donc bien longtemps qu'on se connait
puis à mes 30 ans tu étais pas au monde
mais toujours est-il que pour mes 50 ans,
j'ai une espèce de gros party.
Tu te le quittes et le 28 août, on me dit,
« Guy, il faut re-shooter le 3 septembre. »
Le film n'est pas fini.
Puis tu sais, j'avais une grosse moustache.
Oui, oui.
Je suis arrivé à mon party des 50 ans.
J'étais très en forme quand même
parce qu'on faisait nos cascades tout ça avec une
moustache mais personne savait que je tourne un fils était avant la moindre je me l'a pas c'était
vraiment pas beau non moustache épaisse pimoire puis tu voyais en face de tout le monde qui ont
fait bonnes fêtes à bernac sentait l'espèce En tout cas, toutes les filles m'ont vraiment regardé
comme un tas de poils.
C'était comme...
Au début, je l'expliquais.
Je tournais un film,
puis à la fin, je ne disais plus rien.
Pas sûr de ton look, mais va chier.
J'ai 50 ans, je ne suis plus les tendances.
Toi, tu t'ennuies-tu de la scène?
Oui, oui. La réponse, c'est oui.
Mais la scène, il faut que ça vienne avec un sujet.
Comme t'ennuies-tu du cinéma? Oui, mais il faut que ça vienne avec un scénario.
Je ne m'ennuie pas de la scène dans l'absolu.
J'ai fait bien des shows avec Rbert au j'ai adoré ça puis je pense que je me
débrouille bien sur une scène j'animais qu'un gars là de la disque des des shows
de la saint jean live tu casses des shows devant tout le monde je suis pas
nerveux j'aime ça le show du montréal 375e mais si j je n'ai pas d'idée, si je n'ai pas de sujet,
je ne m'ennuie pas de la scène.
Et jamais quand je vais voir mes amis humoristes,
pendant que je regarde leur show,
et moi je suis le bon public, c'est moi qui est plus fort que tout le monde,
ça n'arrive jamais que je me dis « Ah, j'aimerais ça être à sa place ».
Je me rappelle, une fois dans ma vie, j'ai rodé un numéro.
C'était pour le 375e
de Montréal. On faisait un show
au Centre Bell.
Puis j'étais venu casser ça ici
comme deux, trois jours avant.
Bien, si bol, je n'aurais pas dû.
Parce que j'ai eu tellement de fun ici
que c'était décevant.
Ce n'était pas décevant, mais je disais,
j'aime ça moi des one night stands.
J'aime ça moi arriver puis le faire une fois,
tiens, je l'ai fait, puis bye bye.
Puis là, je l'avais fait, il y avait eu une super réaction.
Puis là, au lieu de me dire, ça va bien aller dans deux jours,
je disais, ah oui, il faut recommencer ça.
OK.
Puis là, j'essayais de trouver des nouvelles jokes
juste pour me stimuler un peu.
J'aime ça moi le sur le coup, la première fois,
puis recommencer.
Tu sais, en tournée avec RBO,
vous êtes...
Ça, c'était genre
début vingtaine.
Ça devait être le fun, une gang
de chums jeunes
qui partent au Saguenay.
Écoute, on est
des universitaires.
Tout le monde connaît le début d'herbéo,
je ne le répéterai pas, mais il n'y a personne qui veut faire
ça dans la vie. Et tout
à coup, on se retrouve
à CIBL,
au Club Soda, numéro
un à C'est quoi avec Sarah en rap.
On nous organise une tournée,
on fait des shows, puis nos premiers shows, c'est dans
des grosses salles.
Moi, je ne suis jamais venu...
Moi, la première fois que j'ai joué dans une salle grosse
comme le bordel...
C'est au bordel.
Puis je trouvais le monde tellement proche,
c'était le même.
Je peux y toucher.
Ça ne m'était jamais arrivé de ma vie,
puis ça faisait 40 ans que je faisais ça.
Mais pour l'avoir fait, non, tu ne peux pas
le retoucher.
Non, mais... On a eu un début de carrière
tellement étonnant.
Ça a duré combien de temps, mettons,
entre le CIBL
puis la tournée?
C'est-tu six mois, un an, quatre ans?
Entre CIBL, 1981,
puis mettons, le début à C'est quoi? Parce que RBO est devenue l'émission, 1 an, 4 ans. Entre CIBL, 1981, puis mettons le début à C'est quoi?
Parce que RBO est devenue
l'émission, je pense, la plus écoutée au Canada.
Ça a pris 3 ans.
Mais, ça ne montait pas vite,
mais pendant ces 3 années-là,
à chaque fois, il y avait une petite affaire de plus
qui faisait qu'on ne lâchait pas.
Mais quand ça a parti, quand ça a décollé,
pendant 10 ans de temps,
on faisait,
on écrivait des sketchs ensemble, on allant faire un show à Saint-Hyacinthe parce qu'on tournait le lendemain ou le surlendemain notre émission.
Moi, ces dix ans-là, on dirait que ça a duré trois ans. Il me semble qu'il y a eu trois Noëls.
Ça a passé tellement vite. D'un coup, je me suis retrouvé à 35 ans.
On était encore l'idole des jeunes.
Puis là, il y avait des jeunes qui me parlaient.
Je me disais, je pourrais être son père.
Puis là, j'essayais d'être cool.
Je ne me sentais pas là.
L'émission de TV à télé 4 saisons, ça a donné
un autre spin complètement.
Ça nous a fait
remplir nos salles.
C'était drôle.
Écoute, on ne manquait pas ça.
Moi, j'étais à l'université
quand Roquet-Bellesoreil passait
à la télévision quatre saisons.
La famille Slow-Mo à Douane,
on pleurait de rire.
Mais c'est ton genre d'humour.
Moi, je l'ai...
Je l'ai déjà dit,
mais tu sais, moi,
le show Roquet-Bellesoreil à TQS, c'est à cause de ça que j'ai déjà dit mais tu sais moi le show recubel d'oreilles a tqs c'est à cause de ça que j'ai
commencé à aimer l'humour québécois on dirait avant ça je me sentais j'aimais j'étais jamais
le public c'est pas ça casse-tête avec daniel le maire et michel barrette mais pour vrai je
comprenais que c'était drôle mais c'étaitétait pas drôle pour moi. Puis là, RBO est arrivé, puis c'était meilleur que Saturday Night Live.
Puis j'étais fier d'être Québécois en le regardant, tu sais.
C'était la première fois que j'étais fier d'être Québécois.
C'était en regardant, c'est ma blonde de l'époque, moi j'étais genre début secondaire,
elle m'avait dit « il y a un show à TQS », Puis je connaissais juste TQS à cause de Bleu Nuit,
vu que j'étais anglophone.
Ça, c'est la seule émission qui donnait des érections
molles à des adolescents.
C'était tellement plate que...
Le pire!
Ça ne durait jamais assez longtemps.
Quand je suis venu
dans une pub de Downey.
C'était tout le temps ça.
Tu as trop peur que ta mère rentre dans la chambre.
Oui, c'est ça.
C'était tellement nouveau.
Je trouvais que vous poussiez les limites vraiment
pour ce qui était acceptable à l'époque.
Ça a vraiment marqué une génération.
Bien, souvent, on représente notre génération.
Moi, ma plus grosse surprise, quand j'étais dans RBO,
ça ne me surprenait pas que le monde de mon âge
aime ça ce que je faisais.
Je veux dire, on représentait notre génération
comme n'importe quel humoriste représente la sienne.
Où on est resté surpris, c'est quand on était habillés en pyjama
dans l'émission, il y avait des enfants
qui nous regardaient. Puis tout à coup,
on a commencé à intéresser
la génération plus vieille parce qu'on faisait
des jokes politiques et tout ça.
Puis là, tu te trouves, d'un coup, tu fais des shows
puis tu as des enfants, tu as du monde de ton âge,
tu as leurs parents. Là, tu te dis, c'est quoi le but?
Je n'ai pas compris.
Qu'est-ce que je fais de mal quasiment?
Parce que je ne fais pas les shows ni pour eux autres
ni pour les vieux là-bas.
C'est dans ce temps-là que
cette popularité-là,
c'est vrai
que ça t'échappe.
Ton talent
t'appartient, mais ta popularité,
ce n'est pas toi qui décide. C'est vraiment
deux autoroutes qui peuvent aller
dans deux directions différentes
bien longtemps. On en connaît tous, nous autres,
des humoristes qu'on trouve, nous,
les humoristes super drôles,
qui ont des carrières qui ne lèvent pas.
Il y en a d'autres, je ne peux même
pas croire que le monde aime ça.
Ça, ça ne nous appartient pas. C'est notre
jugement, c'est nos goûts personnels.
La popularité, c'est les gens qui te la donnent.
Alors que ton talent, c'est pas plus là.
Moi, je suis plus ou moins d'accord avec ça, par contre.
De quoi? Moi, je suis plus ou moins d'accord.
Écoute, je vais dire de quoi,
qui va être comme ultra méprisant, mais
je trouve que souvent, les gens pensent
ce qu'on leur dit de penser.
Ils pensent ce qu'on leur dit de penser.
Fait que si on dit ça, c'est super drôle,
ils vont trouver ça super drôle.
Tu penses? Puis là, leur dit de penser. Fait que si on dit ça, c'est super drôle, ils vont trouver ça super drôle. Tu penses?
Oui.
Puis là, tu viens de vendre ton truc.
Ah oui!
Tant que moi, je me disais, il a raison.
Ça, je ne sais pas.
On dit souvent, tu sais...
Tu sais, à un moment donné, ils disaient,
« Rock et Belles Oreilles, c'est de l'humour bête et méchant. »
Puis le monde était là, « Rock et Belles Oreilles,
eux autres sont méchants. » Puis tu fais, « Ben, Christ, ça se tient. »
Oui, mais pas rien que ça.
Ils vont des chants, ça, c'est intelligent.
Parce qu'ils vont être pas méchants, ils vont être très méchants.
C'est drôle.
Mais ils étaient très, très, très méchants.
Oui, ça, t'as raison. Mais ça, c'est pas nécessairement
les gens qui disent ça.
Soit t'es producteur, les gens des disent ça c'est soit tes producteurs les gens
des médias les journalistes qui tout à coup vont te donner une étiquette puis toi tu peux la contester
ou pas nous autres RBO on ne contestait rien nous disait c'est dégueulasse ce que vous faites c'est
super beau ce que vous faites on répondait jamais jamais Vous ne faisiez aucune entrevue à l'époque ou pratiquement? Oui, on faisait des
entrevues pour aller vendre nos affaires, mais
pendant, entre 1985
et 2000, il y a eu
une vingtaine d'émissions
à la télé qui étaient « Est-ce que l'humour
québécois va trop loin? » De qui tu penses
qu'ils parlaient?
Puis ils nous invitaient à chaque
fois, puis on disait non.
Fait que là,
il faisait l'émission
entre eux autres
puis il parlait,
il finissait tout le temps
par parler d'RBO,
pas mal,
en montrant des affaires
puis nous autres,
on répondait jamais.
Tu l'aimes,
cette joke-là,
tant mieux pour toi,
tu l'aimes pas.
Honnêtement,
on s'en calait,
ça veut dire que
t'aimes pas ce qu'on fait
puis on regarde d'autres choses.
On n'a jamais répondu à ça,
on s'est jamais,
jamais,
jamais justifié.
Maintenant, ça a changé.
Maintenant, tu ne peux même plus répondre.
C'est un truc…
Moi, je fais ça…
Tu sais, mettons, mon procès,
je ne fais aucune entrevue ou quasiment…
Tu sais, mettons,
dans les dernières années, j'ai fait…
En théorie, on ne peut pas se poser
d'amener le procès à la TV.
Tu fais bien d'écouter ton avocat là-dessus.
Non, non, mais je me fais
demander en entrevue dans ça.
Mettons, j'ai fait
Tout le monde en parle.
Une fois, j'ai fait Paul Arcand
juste pour...
Mais je ne voulais pas...
Tu ne veux pas non plus tout le temps
aller en entrevue pour reparler de ça
parce que sinon tu deviens le gars qui est comme
« Oh, lisse, pourquoi qu'il parle juste de ça? »
Tu t'es sorti de la dépression
à coup de remède chaud
Moi non plus, je veux pas trop en parler
parce qu'effectivement, t'es en procès
t'es en jugement, puis l'animateur
de tout le monde en parle, il te dit de faire attention
Là c'est fini anyway, tu sais vu que
j'ai payé mon dernier bill hier.
OK, c'est réglé.
Mais, tu sais, à mon avocat.
Oui, oui, oui, je comprends.
Mais ce que je voulais dire, c'est que...
T'as pas acheté les juges, finalement.
Non, non.
T'as manqué d'argent.
Mais ce que je voulais dire, c'est qu'une joke,
soit à passe, soit à casse.
Si je fais un gag,
ou on fait un gag,
on le trouve super drôle, ça ne vit pas.
Tu as beau te dire,
« Asti, ils n'ont rien compris. »
Cette joke-là, ne garde-la pas.
Elle ne passe pas.
Ce n'est jamais ceux-là le problème, Guy.
C'est ceux que le monde rit.
C'est ceux que le monde rit.
Non, mais je veux dire, c'est que tu ne justifies rien.
Il a fait un gag, ça arrive.
Oui, t'as parlé de ça, t'as dit ça de telle personne.
Oui. Puis comment tu réagis?
C'est quoi ta question? J'ai fait une joke
une fois. Pour ça, j'ai fait une joke
sur quelqu'un d'autre ou quelque chose d'autre.
Réponds pas là-dedans. Tu n'as pas
trouvé ça drôle. C'est ça que je te dis.
Depuis que
j'ai fait cette joke-là,
j'en ai fait 2000 autres. Je ne sais pas si tu en as pogné une couple là-dedans.
Moi, je ne commande jamais, jamais les jokes.
Jamais.
Je n'ai jamais fait ça.
Ça ne m'intéresse pas.
Tu l'as aimé.
Je dis merci.
Tu l'as trouvé plate.
C'est ça.
Je n'ai jamais embarqué là-dedans.
Pierre Béau, on se le disait.
On ne commande pas.
Mais aussitôt, en plus, si tu t'excuses pour une joke,
tu rouvres la porte qu'il va falloir
que tu t'excuses pour toutes les jokes après.
Non, mais à la limite, tu pourrais t'excuser
parce que vraiment, tu te dis une affaire
que tu pensais pas. C'est pas grave
de s'excuser, mais c'est grave
de se justifier. C'est pas la même affaire.
S'excuser, c'est je m'excuse,
j'ai mauvais goût,
ça a dépensé ma pensée ou j'étais saoul quand j'ai dit ça. Ça, c'est je m'excuse, j'ai mauvais goût, ça a dépensé ma pensée ou j'étais
saoul quand j'ai dit ça. Ça, c'est correct.
Ça, c'est correct.
Ça, toi, ça marche.
Ça, ça marche.
J'aurais dû m'amener
à cause.
J'étais pas saoul, t'as pas moi-même.
Alors que moi, quand je dis ça, ça passe pas tellement.
Je suis pas souvent saoul.
Mais c'est ça, c'est de ne pas se justifier,
c'est d'assumer ou de s'excuser,
puis sinon, tant pis.
Tu trouves-tu que, on dirait les plus vieilles générations,
on n'arrête pas de dire qu'à ce temps-là,
on ne peut plus rien dire.
Tu sens-tu qu'il y a vraiment une grosse différence
ou c'est juste qu'on entend plus le 1 % de chialeux
qu'on n'entendait pas dans le temps?
C'est peut-être plus que 1%.
Ou 5%.
Ils ont le droit de s'exprimer aussi.
C'est l'importance que tu leur accordes
dans leur collectivité.
De ce temps-ci,
que ce soit avec
le mot en N,
que ce soit ce qu'on appelle les woke,
ils ont tout le droit
de dire ça, puis ils ont tout le droit de se
sentir offensés, puis ils ont le droit de le dire. Puis toi, comme individu, comme collectivité,
tu réagis à ça en disant « je suis d'accord avec toi, je reconnais ta sensibilité et
je vais faire attention dorénavant », ou tu dis « je te conseille de ne pas te tenir
avec moi parce que moi, ça ne me dérange vraiment pas ».
Parce que tu as le droit d'exprimer ta sensibilité, puis un autre a le droit de dire « moi, je n'embarque pas là-dedans ».
La seule chose qu'il y a, quand c'est de la diffamation, quand c'est de l'insulte, quand c'est du mépris,
quand c'est de la méchanceté dirigée envers un groupe ou un individu,
bien là, en plus, c'est illégal de faire ça.
C'est passible de poursuite, d'amende
et de prison. Mais
moi, je pense que
c'est Rick Gervais
qui a dit, moi j'aime beaucoup ce gars-là,
j'ai l'impression que
je serais bon pour être Rick Gervais,
il a dit,
on peut rire de n'importe quoi,
de la façon qu'on veut,
puis si vous n'êtes pas content, tu peux décider
que c'est important pour toi
ou que tu t'en collises.
Puis tout le monde chemine là-dedans.
Comme humoriste, tu dis, je dois faire attention
à telle ou telle affaire parce que moi,
ça me touche. Bien, c'est cool.
Si quelqu'un s'en fout
puis qu'il fait des shows en conséquence en disant
ça, c'est pour oreille avertie,
bien, c'est pour oreilles averties.
Fait que si je vais avoir, mettons, un show de Mike Ward,
puis tout le long du show, je fais,
« Oh! Oh! Oh! Oh! »
Moi, je ne vais pas dire, il y avait Mike Ward,
je vais dire, mais veux-tu bien me dire
que c'est que tu tabarnak ici, Chris Dépay?
– Ah oui, ah oui.
– C'est ça que je vais dire,
mais la personne a le droit d'être offensée,
elle a parfaitement le droit de te détester
mais viens pas te faire souffrir
viens pas là
laissez-vous mutuellement
tranquille
après 30 ans de carrière
moi c'est l'affaire qui me fait capoter
quand le monde
moi ça arrive plus que le monde vienne me voir
pis sont choqués
ça doit faire 20 ans que j'ai pas choqué personne dans ma salle à moi.
Mais ça me faisait capoter quand Yvon était venu à Sous-Écoute
et il disait que tout le long de sa carrière,
il y avait du monde qui quittait la salle.
La moitié de la salle.
La moitié, c'est beaucoup.
Puis quand tu es allé voir Yvon. Tu sais c'est qui Yvon.
Tu ne le découvres pas.
Tu n'as pas gagné tes billets au 6 à 6.
C'est Chris qui t'a payé.
Comment tu peux payer et ne pas être informé
pour ce que tu vas voir?
Ça prouve une chose.
Un jour, tu vas avoir les cheveux blancs
et une petite barbiche.
Tout le monde va dire que c'était notre plus grand humoriste.
Et qu'il était fin. Et qu'il était fin.
Et qu'il était fin. Mais moi,
j'étais un grand fan d'Yvon Deschamps.
Pis là, tu l'aimes peu?
Oui, j'adore Yvon.
Non, j'adore Yvon.
Je suis très fier d'être son ami,
mais moi,
en 1972,
quand c'était le début du
mouvement de la libération de la femme,
pis que lui faisait des jokes
sur les femmes, super.
Mais tout le monde comprenait,
tout le monde comprenait le niveau.
Ils vont des champs, on le sait,
il aime sa femme, il fait des gags sur le gars
qu'il n'en revient pas, que sa femme se libère,
puis tatatata.
On comprenait ce jeu-là,
ce rapport-là, parce que c'est quand même
quelqu'un qui a toujours été impliqué dans la société,
qui a tout le temps défendu plein de causes.
Mais quelqu'un qui ne le connaît pas, puis qui arrive, qui regarde ça, il va dire « Tabarouette, pourquoi tout le monde rigole des jokes de ce monsieur-là, ça n'a pas d'allure ce qu'il dit. »
Parce qu'il y a comme une connivence entre l'humoriste et son public qui est dur à expliquer
parce que toi tu vas faire une joke,
ton public va rire, je vais faire la même joke,
la même joke avec le même delivery,
ça va être un autre feeling.
Puis mettons,
Joël Legendre va essayer de la faire
dans un gala un petit peu baveux
puis tout le monde va faire « Oh! »
Puis c'est pas parce que la joke est pas bonne,
c'est parce que toi on sait par qui elle est portée.
Puis on est surpris que l'autre, qui n'a jamais fait des gags comme ça,
tout d'un coup, il fait.
Fait que là, tu te dis « Voyons, qu'est-ce qu'il nous dit là, lui? »
Je me rappelle une fois, justement, Joël avait animé un gars là,
je ne me rappelle pas pourquoi, les Gémeaux.
Il a fait deux ou trois petits gags.
Écoute, moi, j'appelle ça des apéritifs.
Mais pour lui, c'était des jokes chiennes.
Puis tout le monde dans la salle a fait « Hum! »
C'est parce que le messager nous déconcertait.
On disait « Mais il est-tu rendu bitch lui?
Qu'est-ce qui se passe avec lui? »
Ce n'était pas le gag le problème,
c'était la personne qui faisait le gag.
Toi, tu sens-tu ça que, mettons,
vu que t'as
le monde savent c'est qui Mercier,
que si tu
changes de style
pour un gag ou un numéro,
tu perds ton monde?
Moi,
j'en parle en chaud.
Moi,
disons que je suis conscient que je ne suis pas tout à fait à la mode.
Moi, j'ai l'impression
d'être poigné
dans le sens que si je fais des affaires
à grand public, le monde fait
« Merci, zéro intégrité ».
Si je fais mes affaires, le monde fait
« Merci encore, c'est un astuce d'humour de cabochon ».
Oui, je sens
que je suis un peu
pris là-dedans. je sens que je suis un peu pris là dedans moi quand je suis
arrivé j'ai pris une place qui était disponible et était pas disponible pour
rien c'est parce qu'il était pas confortable
tu sais je veux pas je veux pas chier sur ce que j'ai fait parce que
honnêtement je suis très très fier de ce que j'ai fait parce qu'honnêtement, je suis très, très fier de ce que j'ai fait.
Mais des fois, tu aimerais ça faire d'autres choses.
Puis, c'est sûr que tu ne seras jamais le casting pour ça.
Non, mais tu peux écrire pour les autres.
Oui, mais ça, c'est chiant aussi.
Ce n'était pas tous des projets.
Moi, j'ai remarqué une règle.
Tous les projets, plus ils étaient payants, plus ils étaient le était le fun pis ça n'a pas rapport avec l'argent
c'est pas parce que mais on se faisait tu sais un gars ou une fille t'envoyait ton texte
t'aimait l'idée tu l'arrangeais comme tu voulais pis tu recevais ta paye pis tu sais
des fois on te fait réagir. Qu'est-. Je viens de réaliser, pour le Mike Ward Show, je pense que ça avait donné 400 pièces
pour la saison.
De quoi?
Il a donné 400 pièces pour la saison du Mike Ward Show.
On ne faisait rien, mais c'était super drôle.
Il recevait plus que ça
par texte, par sketch.
Mais tu sais,
Jean-François, au début,
on va revenir à ce que tu disais,
mais c'était pour ça qu'il était dur
à convaincre de monter sur scène
et de faire des affaires en tant que Jean-François Mercier
parce que je lui disais, Christ, que t'es drôle.
Mais j'y disais ça,
je lui disais, tu pourrais avoir du succès
en stand-up, toi aussi.
Moi, j'avais ma petite calisse de maison.
Lui, il avait son petit gros château
qu'il avait payé avec
un gars de fille.
Fait que c'est dur de convaincre un gars, faire
« Tu pourrais avoir ma vie, j'ai un Honda Civic
91,
pis j'ai des créanciers qui courent
après moi, tu sais. »
Mais sais-tu ce qu'il nous faisait, Jean-François,
je vais le compter parce que personne n'est au
courant, c'est que les auteurs
m'envoyaient des textes, moi j'en écrivais
pis là j'en sélectionnais pour la lecture de textes.
Puis on se réunissait avec M. Bissonnette, qui est décédé aujourd'hui, qui était mon père spirituel dans le milieu,
Sylvie, moi, puis Sylvain Roy, le co-réalisateur, puis Sophie, on était quatre-cinq,
et c'était la première fois qu'on lisait les textes, Sylvie les découvrait. Finalement, il y avait juste moi qui les avais lus. Mais Sylvie est super bonne, elle
était willing. Alors, moi, je prenais les textes que je pensais qui étaient les meilleurs
pour la lecture. Puis, Jean-François, pour s'amuser, il m'envoyait tout le temps un
texte qui n'avait aucune allure. « Tu ne peux pas faire ça. Il n'y a aucune chance
que ce texte-là passe à la télé. »
Mais Sylvie a trouvé ça drôle.
Puis là, j'ai donné un petit coup de pied en dessous de la table.
Ça voulait dire que ça, c'est un texte où on essaie de le défendre.
Puis là, ça me fait commencer du genre, Sylvie qui dit,
« Guy, ça fait longtemps que tu n'es pas venu dans ma face. »
Puis là, moi, je disais…
C'est de la fiction, ça se peut!
Puis là, ma réplique, c'était,
bien écoute, c'était les premières années,
ça maintenant, la passion a fait place à la tendresse.
Puis là, on lisait le texte,
puis là, M. Bissonnette, il disait...
Puis tu sais, il était quand même ouvert d'esprit,
mais il disait ça, il dit, je suis pas sûr que...
Je suis pas sûr que ça peut passer à la télévision à 7 heures.
Nous autres, on le sait que ça ne passera jamais. »
Je disais « Mais Jean, ça dépend, c'est des coupes modernes. »
Puis Sylvain disait « Oui, puis quand c'est fait avec respect. »
Jean-François nous envoyait tout le temps un astutex comme ça,
qu'on lisait et qu'on essayait
de défendre le plus possible jusqu'à temps
qu'il y en ait un qui éclate de rire.
On disait que c'était une joke.
On ne fera pas ça.
Qu'est-ce que c'est drôle.
Je me rappelle quand c'est fait avec respect.
Excuse-moi de t'avoir coupé,
Jean-François?
Il n'y a pas trop de quoi qu'on parle.
Ah, si, j'ai l'impression.
Il vous faudrait un animateur.
Exact.
C'est là...
On me donne un avant-carte-bière.
C'est là que tu vois qu'il sert à quoi tes petits cartons.
4h30 assis sur une affaire, je te dis que tu en aurais des cartons toi.
Puis l'autre affaire aussi, n'oubliez jamais, petit truc à la maison,
toutes les personnes qui parlent à la TV,
ils ont soit des écouteurs, soit des prompters, soit des fiches,
soit des affaires où ils regardent des cue cards.
Personne n'apprend 4h30
de télévision par cœur. En fait,
personne n'apprend 4h30 de théâtre
à part Robert Lepage.
Toutes les autres,
c'est de la job.
T'as besoin de cue
et t'as besoin d'informations.
Mais qu'est-ce qui est écrit sur ton carton?
L'île Prompteur?
Est-ce que tu l'as retrouvé, ton idée?
Oui, mais c'est... Tu disais que tu sens que tu n'es pas...
Moi, je sais que ça me nuit.
Présentement, je fais un...
Je ne sais pas si ça va revenir,
mais je faisais Rire sans tabou à Z.
C'était bon en passant.
C'est vraiment bon.
C'est quelque chose que je suis vraiment fier.
Là, il y a plus de monde qui a applaudi
contre notre code d'écoute.
Je suis un peu surpris.
Mais tu sais, c'est sûr,
vu que c'est à Z,
c'est pas beaucoup écouté
comme si c'était un poste généraliste
et qu'on était contre les beaux malaises.
C'est juste contre les beaux malaises?
Moi-même, j'écoutais les beaux malaises.
Mais tu sais, c'est quelque chose'on dit, les beaux malaises. Moi-même, j'écoutais les beaux malaises. Mais tu sais, c'est quelque chose
que je suis extrêmement fier
que je trouve que l'humour
fait ce qu'elle a à faire
et que j'ai été vraiment surpris
qu'on m'appelle pour m'offrir ça.
Souvenez-vous, tu étais parfait pour ça, par exemple.
Tu sais que tu es un gars
osé, mais sensible
comme ça ne se peut pas.
Admettons, moi, animer ça, ça virerait mal
parce que tu aurais le gars qui pleurait
et tu aurais moi qui ferais comme
« Il braille, esti! »
C'est déjà arrivé que ça aille trop loin,
mais on le coupe au montage et on lui dit
que ce n'est pas un souper presque parfait,
cette affaire-là.
S'il y a de quoi que tu n'es pas à l'aise, on va le couper au montage. Tandis qu'un souper presque parfait, si tu dis une connerie, c'est pas un souper presque parfait cette affaire là s'il y a de quoi que t'es pas à l'aise on va le couper au montage
tandis qu'un souper presque parfait
si tu dis une connerie c'est sûr
que ça se retrouve en ondes
oui mais c'est parce qu'ils sont fiers que ça soit en ondes
aussi je parle des concurrents
eux autres ils voient pas que ça a pas d'allure
je pense que oui il y en a qui font
moi je suis là pour lui dire
que ouais c'est ça
mais oui c'est quelque chose que je suis extrêmement
fier tu es pis je me disais à crime c'est bon aussi pour pour moi c'est peut-être que je vais
être tu es vu ou pressenti pour faire d'autres affaires qui sont plus que tu penses pas à moi
tu es d'ordinaire c'est comme tu es des affaires plus hum, des affaires... C'est-tu vers là que tu veux t'en aller
en vieillissant?
Qu'on pense plus à Mercier
comme le bon gars?
J'ai 53 ans.
Les jokes de perruche,
je trouve ça
plus d'à-propos quand tu bandes encore.
Je ne vous annonce pas que je ne bande plus,
mais disons que je sais que je m'en vais vers ça.
Mais tu sais,
c'est sûr, à un moment donné,
il y a d'autres choses dans la vie.
Oui,
j'aime ça
aborder des sujets
qui sont plus politisés.
Tu as l'impression d'être pris.'as l'impression d'être pris,
t'as l'impression d'être un arc-en-ciel
et on veut juste une couleur de toi.
Ou des fois, on m'appelle...
Hein? Brun?
Voilà! Le fameux arc-en-ciel brun.
Mais tu sais, souvent...
Souvent, on m'appelait, moi,
et je voyais qu'il était là.
Ça serait cool d'avoir un serpent comme toi,
avec ta couleur de serpent.
J'arrivais avec mes affaires, mes textes.
Le monde faisait... On amuse quand c'est plus doux,
quand c'est chaud.
Tu veux un chien, finalement.
Tu ne veux pas un serpent pantoute.
Ça ne te tente pas, Jean-François?
Tu avais quand même conquis le web
avec quelques capsules.
Tu étais bon là-dedans.
Moi, j'ai toujours été trop en avance sur mon temps.
J'avais une chaîne
YouTube qui marchait au bout.
J'ai tout laissé tomber ça.
Puis là, il y a du monde qui gagne
de la vie là-dessus, peux-tu croire?
Puis moi, j'ai toujours refusé
d'être payé pour ça, puis je me disais...
Écoute bien...
Tu refusais d'être payé?
J'ai refusé d'être payé.
YouTube t'envoyait un chèque,
tu te déchirais. Non, non.
C'est un fuck you. Je déclarais pas
mes oeuvres. OK. Fait que comme ça, je me disais,
si le monde sont pas contents, je veux pas
les entendre chialer, quitter K-Holist, tu sais.
Mais écoute, ça, c'était
dans ma vision
de vieux bonhomme. Mais ça tente pas
de reprendre le web d'assaut pour
refaire ton branding, peut-être,
continuer de le développer.
Julien Lacroix, il a laissé une place.
Tu rentres.
Honnêtement,
j'ai déjà pensé,
c'est quand même,
j'ai quand même la chance
d'avoir un public
qui me suit et de faire des shows.
J'aime bien faire des shows.
J'aime bien cette relation-là
que j'ai avec le public.
Honnêtement, moi, plus je passe
de temps sur les réseaux sociaux,
moins je suis heureux.
Plus j'ai un désir de mort
qui grandit à l'intérieur de moi.
Je me dis que c'est peut-être pas la bonne place pour moi.
Mais je pense par exemple que ton stand-up, il y a moyen de rester
exactement quitté mais sans le côté joke de perruche.
Oui et non. Dans le sens que quand le monde vient de perruche. Oui et non.
Dans le sens que quand le monde vient de te voir en show,
ils ont des attentes
et tu ne peux pas
tout décevoir leurs attentes.
Souvent, leurs attentes sont impossibles
à atteindre dans le sens que
ils veulent avoir
le Jean-François Mercier qu'ils ont vu
dans le passé, mais ils veulent être surpris.
Tu fais...
Il faudrait que ça soit un peu différent quand même.
Oui, c'est sûr.
Je me retrouve un peu
dans une drôle de position.
Moi, dans mon deuxième show,
j'avais fait un virage où je voulais
devenir plus grand public.
Puis tu vois,
ça a eu l'effet inverse. Le monde a fait
« Ah non, nous autres, on aime ça les vrais
qui se tiennent et qui tiennent
à leurs affaires. »
Je les ai plus envoyés à toi.
Yvon Deschamps
avait fait un show qui s'appelait
« La mort du boss » pour tuer son
personnage
d'employé. Toi, tu préfères « La mort du boss » pour tuer son personnage d'employé.
Toi, tu préfères la mort de la perruche, puis faire quelque chose d'autre.
J'ai peur d'avoir Péta sur le dos.
Mais tu sais, moi, je l'avais d'ailleurs déjà parlé quand tout le monde en parle.
Moi, c'était un choix que j'avais fait il y a une couple d'années.
Je n'ai plus de numéro sur la sexualité.
Puis la raison, c'est que je suis avec la même fille depuis une vingtaine d'années.
Fait que tu n'as plus de sexualité.
Non, mais tu sais, un humoriste qui raconte un trip de cul,
une histoire de one night,
c'est drôle.
Mais de raconter la sexualité de quelqu'un
que tu es avec depuis 20 ans,
je trouve ça weird.
Parce que je ne veux pas tomber dans les clichés
de « on fourre pu ».
Mais en même temps...
J'ai vu plein de numéros.
J'ai quelques numéros qui me viennent en tête.
Je trouvais que tu le réinventais bien
comme quand tu écoutais des films porno gays
avec ta blonde
et que toi tu étais super ouvert
mais ton pénis si tu avais peur
ça on dirait
c'est comme le dernier show
que je voulais enterrer ce côté là
puis après
le show d'après il a un peu moins marché
mais le show
ça a pris un show pour que le monde fasse « ok, c'est plus ça ».
Ma première tournée, j'avais des coups de téléphone.
Deuxième tournée, je ne voulais pas en faire, mais j'ai fait « je vais en faire un peu ».
Troisième tournée, je n'en avais pas.
Le monde s'en fâchait une minute.
Puis après, il oublie.
Mais tu sais, c'est parce que si tu ne fais plus des gags de sexe, je vais faire quoi?
Des gags sur des enfants handicapés?
Non, c'est pas...
Ça, c'est inacceptable.
Ça, là...
Yann, il doit y avoir bien des questions,
j'ai l'impression.
Oui, oui, oui.
Il y a
Raphaël qui demande
Guy, as-tu des plans pour
l'après Tout le monde en parle ou d'autres
plans futurs qui sortent?
Comptez ton argent, Guy!
Non, Jean-François,
il y a des gens qui font ça.
Ben là, oui, oui, oui, j'en ai toujours des plans mais j'. La réponse, c'est j'ai un projet.
Oui, j'ai un projet.
Il marchera s'il marche.
Je fais Bébé Atrice pour la quatrième année.
Je suis en train d'écrire la quatrième saison.
La tournée, en fait, l'enregistrer.
J'aime bien ça faire ça, beaucoup.
Je ne sais pas combien de temps je vais faire Tout le monde en parle parce que ça ne fait pas 17 ans que je fais Tout le monde en parle.
Ça fait 17 fois un an que je fais Tout le monde en parle.
Je décide à chaque fin d'année si je recommence.
Ça me donne six mois de libre pour faire n'importe quoi d'autre.
Ça, j'aime ça.
Ta réponse, c'est non, mais ça ne me dérangerait pas.
Tu gardes ta carrière de chanteur sur le haut.
Toujours.
Je suis toujours disponible à faire
les grands succès de Claude François.
Tu y penses-tu, après 17 années,
de « je veux partir »
avant que le monde dise
« ah, c'était la saison de toi ».
Oui.
Il y a trois raisons qui feraient
que ça pourrait arrêter rapidement.
C'est le désaveu du public,
le désintérêt de l'animateur
ou la perte de confiance du diffuseur.
N'importe quoi de ces trois affaires-là,
ça finit là.
Ça termine.
Puis heureusement, ce n'est pas le cas.
Il y a encore 1,1 million qui regardent ça.
C'est en direct en plus.
Alors, c'est sans filet.
On ne peut rien réparer.
Moi, tu vois, tu me disais,
mais tu sais, faire des shows.
Bien, quand tu es en direct à la TV
pendant deux heures et demie de temps,
c'est un genre de show.
Ce n'est pas nécessairement de l'humour,
mais je te dis, tu sors de là
et tu n'as pas pris du poids.
Oui.
Moi, je savais quand Danny est parti, souvent dans les articles, il disait « ça n'a pas de sens de faire du live de nos jours ».
Et quand je disais ça, je faisais « oui, oui, c'est vrai, c'est vrai ».
Puis j'avais comme oublié que sous écoute, tu sais, moi, je crée…
Il n'y a pas beaucoup de montage.
Mais non, il y a zéro montage.
Puis en plus, c'est rare des shows
que l'animateur est en blackout.
Moi, à un moment donné,
on avait parlé de sujets sensibles
à sous-écoute.
Puis j'avais dit après,
je suis pas sûr des affaires que j'ai dites.
Mais vous les enlevez.
Pas tellement pour le public,
mais si les journalistes tombent là-dessus,
ils s'en vont prendre une citation
que tu as faite, puis tu fais, on n'est plus dans le contexte.
Puis il me dit, non, non,
tu l'as dit dans la deuxième heure,
il n'y a pas un journaliste qui va se taper sous-écoute
au complet, inquiète-toi pas.
C'est vrai, je n'ai vraiment entendu pas.
Moi, c'est vraiment, j'ai réalisé
que, mettons, je te parle,
les journalistes à Potin, maintenant, ils écoutent
sous-écoute, mais ils décrochent
après 11 minutes parce que
tu sais,
s'il n'y a rien de choquant
dans les 11 premières minutes, on est correct.
Ils ne savent pas qu'il y a eu un strip-tease à la fin.
Non, non, c'est ça. Ça pourrait finir,
toi, qui parles contre Radio-Can,
qui chiesse à la table,
tu n'en entendras jamais parler.
Non, mais ça,
on appelle ça des gestes manqués.
Il y a des gens qui font ça. Quand tu vois quelqu'un
qui fait une gaffe comme ça,
qui oublie qu'il y a des gens
qui le regardent, puis qui oublie
c'est quoi son rôle, puis qui te fait
une sortie comme ça,
il va dire, je ne sais pas ce qu'il m'a pris, j'ai eu une bulle au cerveau.
Non, c'est un geste manqué. C manqué comme si ton inconscient disait sortez moi de
cette affaire là et les 5 gin tonic qui te fait boire
oui mais en même temps si tu as bu 5 gin tonic pendant que tu fais une entrevue
c'est parce que tu as besoin de fuir quelque chose
écoute la façon que ça se passe ou tu as un ami un peu alcoolique qui est de jeu, qui fait « Voyons!
Chris! »
La façon que ça se passe,
c'est qu'il remplisse ton verre,
il te le change, il te demande rien.
Tu bois ton verre,
tu lances des gags, le monde rit.
Puis là, t'es comme « Chris,
je suis comme avec mes chums! »
Écoute, tu te mets à parler
comme tu parles avec tes chums. C'est pas un geste manqué, c'est juste avec mes chums bilhaut écoute tu te mets à parler comme tu parles avec tes chums
pas juste manqué c'est juste des défenses sont complètement baissé par un moment donné sur sa
date de fait c'est enregistré nous autres on a fait je pense qu'on est rendu à 400 50 émissions
de tout le monde en parle. Donc, 450 verres.
Sais-tu combien en tout j'ai dû boire d'alcool en 17 ans?
Moins que Mike.
Non, non, mais moins que Mike.
En février 2019.
Si tu les remplissais,
toutes les gorgées que j'ai prises,
ça doit donner deux bouteilles.
OK.
Moi, pendant que je travaille,
premièrement, le vin, ça donne
la laine.
Non, mais ça donne la laine sèche.
Quand tu bois du vin, t'es souvent
comme ça.
Moi, je prends une gorgée pour égoutter, il est bon.
Là, je prends une gorgée d'eau pour être capable d'avoir
de la salive. Finalement, je prends
trois gorgées dans l'émission.
Le vin, c'est la pire chose à boire en jasant.
J'ai un ami, il y a un humoriste anglophone canadien
qui s'appelle Mike Wilmot,
que lui, c'est un gros buveux de bière,
puis il a changé au vin,
puis il a perdu genre 100 livres.
Parce qu'il buvait vraiment comme un ivrogne.
Ah oui, pourtant, c'est assez sucré aussi du vin.
Oui, mais c'est parce que lui, c'était le genre de gars,
il buvait genre 10-12 pintes par jour. C'est un gros, comme un Yvrogne. Ah oui, pourtant, c'était assez sucré aussi, du vin. Oui, mais c'est parce que lui, c'était le genre de gars, il buvait genre 10-12 pintes par jour.
C'était un gros, gros, gros Yvrogne.
Ah, il est venu en tournée, c'est quasiment un compliment!
Mais il a perdu son poids en faisant de l'exercice,
puis diète, et il a changé au vin.
Fait que je m'étais dit, je vais essayer ça,
faire du stand-up en buvant du vin.
C'est la pire chose au monde.
Puis que tu parles, tu es comme, oh, j'ai soif un peu.
Oh, carrément, j'ai encore plus soif que j'avais.
Il n'y a rien qui marche.
Mais ça délie les langues.
Au début, surtout, les gens qui venaient étaient nerveux.
Oui, mais sauf qu'en même temps, tu le fais une fois
ou tu vois une fois ou deux un invité qui était un peu chaud
et tu dis, oh, mauvaise idée.
Là, tout le monde prend des petites gorgées polies.
Je repense à ça.
La première saison, tout le monde en parle.
Il y avait une affaire qui était magique.
C'est que le monde ne réalisait pas
l'impact que tout le monde en parle.
Mettons un réel
qui a scrappé
toute sa crédibilité au Québec.
Le Doc Mayhew.
Il y en avait gros qui arrivaient.
Oui.
Ça!
Tu as souvent dit en entrevue,
au début, on disait que tout le monde en parle.
Au début, c'était comme un dîner de cons.
En entrevue, tu dis tout le temps non, non, début, c'était comme un dîner de cons.
En entrevue, tu dis tout le temps non, non, non.
Mais c'est un dîner de cons, la première année.
Non, pour faire un dîner de cons, il faut un con.
Ben, je viens de t'en nommer.
Mais non, il faut dire des conneries.
Il faut dire des conneries.
Il faut que tu arrives et que tu te dis, je pense que ce que je fais,
ça mérite d'être partagé.
Puis, si on t'invite à tout le monde en parler, c'est parce que tu es assez
connu ou tu es assez partagé
pour qu'on mérite d'aller au bout de ça.
Je te nommais deux exemples
de gens qui ont
présumé que leur public,
c'était le public.
quand j'étais jeune, puis que je ne faisais pas de la TV,
je disais, « Hey, ils sont prétentieux, les gens, quand ils disent « Moi, mon public » »
Non, mais ils font bien de dire ça.
Parce que « Moi, mon public », ce n'est pas ton public.
Ce n'est pas ton public.
Je pense que nous trois, il doit y avoir des points en commun quand même.
je pense que nous trois, il doit y avoir des points en commun quand même,
mais ton public ou les gens qui viennent à ton église,
ce n'est pas le public en général.
Le public du Doc Mayo, ce n'est pas le public de Tout le monde en parle.
Puis là, quand tu arrives là, puis tu dis toutes tes affaires,
ça se peut qu'il y ait des gens qui s'inscrivent en faux ou qui disent, « Ouais, hostie, qu'est-ce qu'il raconte là, lui? »
Ça, ça se peut que ça arrive aussi.
Puis, tu sais,
1,1 million de téléspectateurs
avec
tous les médias qui le regardent,
parce qu'on s'entend que c'est couvert
comme la première année.
T'es mieux d'arriver là préparé.
Non, non, mais pour le vrai,
je conseille...
Mais toi-même, Guy, au début, tout le monde en parle », pensais-tu que ça aurait un si grand impact?
Parce que quand on regarde ça, c'est un talk show, mais en fin de compte, « Tout le monde en parle », en plus de parler de la nouvelle, si on veut, de l'actualité, fait aussi souvent la nouvelle.
Ça crée de la nouvelle quasiment plus. Oui, oui, ça arrive. Je dirais que dans les bons coups, de tout le monde en parle, c'est d'avoir fait changer quelques réglementations très rapidement d'affaires qui traînaient.
Puis, il y avait une jeune étudiante qui était fait expulsée du pays. Puis, le lendemain, le ministre l'appelait pour lui dire qu'elle, finalement, pouvait rester.
Les affaires comme ça, ça s'est arrivé souvent. Puis, ça, pour moi, c'est des grandes fiertés de savoir que des politiciens veulent venir en premier lieu
annoncer des décisions importantes.
Tout le monde en parle.
Je suis content qu'ils fassent ça.
La seule affaire que je dirais aux politiciens, moi, je trouve que c'est cool de venir à tout le monde en parler
parce que tu peux sortir un peu de ta cassette puis montrer qui tu es
vraiment. Mais je pense que si tu es
un politicien, tu ne vas qu'à
Tout le monde en parle, puis que tu refuses
d'affronter les vrais journalistes,
là, t'es chieux.
Là, c'est poche parce que
tu dois affronter les scrums,
tu dois affronter les journalistes
politiques, par exemple, qui te couvrent
puis, oui, viens avoir du fun à Tout le monde en, ou viens annoncer des affaires si tu veux,
mais affronte les gens qui sont capables de juger au quotidien de ce que tu fais.
Il y en a-tu beaucoup, mettons, à l'époque, c'était encore avec le montage,
qui t'appelaient après ou qui appela l'équipe qui disait « le bout ».
Oui, oui, puis je vais te dire ce qu'on faisait. Quand ça concerne directement ton travail,
c'est genre je ne veux même pas que tu finisses ta phrase. « J'ai dit telle affaire de mon
coéquipier ou bien de mon collègue député ou… ». Ça, je suis désolé, monsieur, c'est votre travail, là, ou madame.
Tant pis, c'est une... Oui, c'est une
petite connerie, puis elle va être en ondes.
Mais des fois, les gens, ils appellent, puis ils disent,
« Tu sais, hier, j'ai fait une joke, puis j'ai dit que ma soeur
était grosse. Elle n'est pas connue,
puis elle est sensible. Peux-tu s'enlever ça? »
Je dis, « Mais certainement.
Ce n'est pas de la faute à ta soeur. Je ne vois pas
pourquoi ta soeur, demain, elle va
regarder l'émission
et elle va éclater en sanglots devant tout le monde.
Elle n'a pas si grosse.
Elle n'a pas si grosse, ma soeur.
Non, mais ce n'est pas juste ça.
C'est facile à faire,
à déterminer c'est quoi la différence.
Ta vie privée, c'est ta vie privée.
Mais c'est étalé dans tous les magazines à poter.
Ta vie privée est publique.
Alors, je vais te poser une question là-dessus,
si ça donne. Moi, je ne suis pas très potineux,
mais des fois, il y a des affaires qui sautent dans la face.
Mais si tu viens, tout le monde en parle,
ce n'est pas là que je vais dire, il paraît que tu as une nouvelle blonde.
Parce que c'est ta vie privée,
puis je n'aimerais pas ça qu'on me fasse ça.
La version française
a existé combien de temps?
Sept ans.
Est-ce que le concept a été vendu ailleursé combien de temps? Sept ans. Sept ans.
Puis, est-ce que le concept a été vendu ailleurs qu'au Québec?
À ma connaissance, au Liban, je pense que ça a duré un an ou deux.
J'ai même rencontré au Liban les gens qui faisaient l'émission.
OK. Le guére-le-page libanais.
Ah, c'est une femme.
OK.
C'est une femme. Elle était très bonne, en tout cas pour ce que je comprends de l'arabe.
Mais non, non, mais je lui ai parlé en français, je pense que ça a marché un an ou deux.
OK.
Puis à ma connaissance, c'est tout.
Puis il y a eu beaucoup de pourparlers pour le faire au Canada anglais.
Oui, oui.
Puis on avait même offert, nous, notre expertise en leur disant,
« Venez faire votre pilote à Montréal, dans nos studios. » Demandez
à George.
Oui, à George.
Puis faites venir un joueur des Raptors,
puis telle vedette qui tourne un film.
Ah, ils ont fait un pilote avec George Chamanopoulos?
Non, mais moi je voulais que ce soit lui ou quelqu'un
comme ça. On avait même pensé
au gars là que...
John...
John Gomeshi.
Finalement, ce n'était pas une bonne idée.
Jean Gomeschi.
C'est un jour qu'il aurait eu du punch.
Lui, il aurait aimé ça au restaurant après,
mais toujours est-il que...
Mais ils l'ont pas fait, puis il aurait dû.
Quand j'ai commencé à faire de l'humour
en anglais, mes deux
premières affaires que j'ai faites,
c'est The Q avec John Gamache
et la première partie de Bill Cosby.
Puis là,
mettons, j'avais mon CV
marché, puis là,
j'ai fait, OK, ce va falloir, j'aille ailleurs.
Fait que t'as enlevé ces deux-là,
puis là, t'étais rendu à Besoin d'amour.
Ah, c'est ça!
Ouais, c'était
Need love, entre parenthèses,
besoin d'amour.
Puis,
un gars, une fille,
a été vendue dans combien de pays?
30.
30 pays?
C'était surtout en France qu'il était payé.
Mais avec Jean Dujardin, ça là,
t'avais-tu une fierté comme quasiment
un père quand il a gagné son Oscar?
J'étais content pour lui.
Mais tout ce qu'il a fait après Un gars de fille, Jean Dujardin, ça lui appartient à lui.
On n'a rien à voir là-dedans.
Au moins, quand il était dans Un gars de fille, je disais, il joue nos textes.
Mais c'est un acteur formidable.
Je m'entends bien avec lui.
On est en relation mais son oscar
non non non non je ne sais pas si un journaliste écoute pas jusqu'au bout
s'il aurait su que il est en relation avec jean-joseph il faut qu'on l'annonce
à nos non mais tu es je m'entends bien avec lui mais avec alexandra aussi là
parce que quand ils ont commencé moi j'ai fait partie du comité
de sélection.
On les a choisis, Alex et Jean.
Mais à partir du moment,
il y a un gars et une fille en France.
Ça a décollé.
Ça a décollé.
C'était débile.
C'était vendu comme, mettons, bref,
en épisode plus court.
Mais tu sais, un gars, une fille, pardon,
Beau Lapsus, tu sais, il y avait,
c'était des émissions d'une demi-heure,
puis il y avait trois blocs différents
entrecoupés par des pubs.
Fait que t'avais, mettons, la pharmacie, après ça,
dans le lit, après ça, chez la belle-mère.
Fait que ça, c'était toute l'émission qui passait
le jeudi. Eux autres, ce qu'ils faisaient, c'est qu'ils mettaient
la pharmacie le lundi,
le lit le mardi, la belle-mère le mercredi.
Fait qu'ils gardaient le même
genre de capsule, mettons,
mais ils les divisaient en trois. Ils faisaient
trois jours, sept minutes, au lieu de faire
21 minutes. Ce qui est une excellente
idée, d'ailleurs. Mais ça ne marche pas
ici. Le concept
nord-américain de la télévision,
il n'y a pas de place dans des
grilles horaires pour mettre sept minutes.
Ça pourrait juste marcher, genre maintenant, avec le streaming.
Tu sais, un Netflix,
2.tv, là, ça marcherait.
Oui, on pourrait prendre, par exemple,
tous les un gars de fille, mettons, du Québec,
puis il y avait 150 émissions,
puis en faire 450
capsules, parce que
les histoires se tenaient...
Les un gars de fille...
Ça passe en reprise, puis ça a super bien vieilli, un gars de fait ça passe en reprise ça
super bien vieillit un gars de fait ça passe c'est les looks puis les costumes
puis la grosseur des téléphones qui passent pas super bien mais je dirais
que le rapport mettons appelons ça du couple la relation dans un couple entre
un gars puis une fille mais pas nécessairement juste un gars puis une
fille parce que le plan des couples
est complémentaire.
On avait bien des feedbacks de couples gays.
Un gars nous écrivait
et disait « mon chum est comme Sylvie,
il n'aime pas tel genre d'affaires. »
Une fille disait « ma blonde n'aime pas ça,
le camping, elle est comme gay. »
Souvent dans des couples,
les gens sont...
Des lesbiennes qui n'aiment pas le camping.
Oui, ce n'est pas mon meilleur exemple.
Mais tu comprends, souvent dans des couples,
les gens sont complémentaires.
Il y en a un qui tire un vers quelque chose
puis l'autre, ça fait des...
Ça ne le fait pas.
Non, mais ça fait souvent des couples de compromis.
Puis les couples les plus ennuyants,
c'est les coupleses qui sont pareilles.
C'est ceux qui disent, nous avons adoré tel film.
Nous avons été déçus par Rome.
Tu dis, bien, Chris, faites-vous des soupes entre vous autres
puis expliquez-nous pas comment vous êtes formidables.
Il n'y a rien de plus plate que ça.
Ça fait que ce rapport-là, le couple,
c'est payant en dramatique, c'est payant en humour parce que c'est toutes des
affaires qu'on vit ou qu'on veut vivre ou qu'on a vécu. Les références là, elles sont hyper claires.
N'importe qui qui est en couple, un an, deux ans, qui a laissé passer un petit peu la passion pour
la routine, il va se reconnaître dans plein plein plein d plein de choses. Que ce soit en 1950 ou en 2020,
ou au Liban ou en Allemagne,
c'est la même réalité.
Moi, c'est ça qui m'avait surpris.
Ce couple-là, moi, à Montréal,
je le mettais, mettons, sur le plateau,
puis je me disais, je ne suis même pas sûr
que ça va pogner à l'extérieur de Montréal.
Ça a pogné.
Puis je me suis rendu compte,
un couple de 30-35 ans
qui se demande s'il veut avoir un enfant,
s'il veut rester dans une maison
ou dans un condo,
s'il veut s'en aller en banlieue ou en ville,
s'il garde sa job ou s'il part à son compte,
ben, ce couple-là,
il existe à Paris, à Beyrouth,
à Varsovie, à Moscou.
Les seuls pays qui n'ont pas ça,
ils n'ont pas de télé.
Tu sais, mettons, un pays ultra-pauvre
qu'ils ne pensent jamais
déménager peut-être en banlieue,
ils n'en ont pas de télé.
Oui.
Ils ne peuvent pas t'écouter.
Moi, j'ai même été surpris de savoir que
ça a été fait en Afrique,
au Sénégal,
mais ça a été fait aussi
à Dubaï. Au Sénégal, mais ça a été fait aussi à Dubaï.
Au Sénégal, c'est-tu un gars huit filles?
Ça a été fait à Dubaï?
Oui, à Dubaï, avec le gars qui a son affaire sur la tête.
Il y en a plus qu'un. Un quoi? Non, tu dis avec le gars qui a son affaire sur la tête. Il y en a plus qu'un.
Un quoi?
Non, tu dis avec le gars qui a son affaire sur la tête.
Oui, il y en a plus.
Non, mais je ne sais pas comment ça s'appelle,
parce que je bois de l'eau, je commence à être étourdi.
Non, il y a une couple de versions qui sont un peu étonnantes.
La raison pour laquelle je suis allé dans la plupart de ces pays-là,
c'est que la première version qu'il y a eu,
c'était la version flamande, en Belgique.
Puis ils nous ont envoyé la première version,
puis le gars et la fille étaient très laids,
puis ils se ressemblaient comme deux gouttes d'eau.
Fait que tu avais l'impression que c'était un gars
qui frenchait sa soeur, puis qui essayait de la fourrer.
Puis là, là,
tu faisais arc.
Puis là, moi, j'ai regardé ça, puis j'ai vraiment pensé, je disais, c'est une surprise, surprise, il niaise,
là. Tu sais, je suis venu pour dire,
asti, c'est le pilote, d'un coup,
c'est sûr qu'il y a des caméras, je dis,
voyons, ça n'a pas d'allure en essayant
de voir où c'est qu'il avait
mis les caméras, pour me rendre compte que
tu vois, t'as beau avoir des bons textes,
si tu n'as pas un bon casting,
des bons réalisateurs, etc.
Là, on a décidé
autant que possible d'aller
dans ces pays-là. Ça doit être magique,
ça, quand tu vois, mettons,
tu as un remake
de quelque chose que tu as déjà fait dans une autre langue
parce que tu sais exactement ce qu'ils
disent,
mais tu ne comprends rien.
Tu es même capable de dire qu'il s'est trompé ou qu'il était faux.
Je me rappelle une fois,
je pense que je suis en Pologne,
le gars était en train de jouer,
je le regarde faire et je dis
« Je pense qu'il s'est trompé. »
Le gars me regarde, on se parlait en anglais,
il me dit « Comment ça fait que tu sais ça? »
Je lui dis « Il ne l'a pas dit de la même façon tantôt.»
Il dit «Tu comprends le polonais?»
Je dis «Non, mais j'ai de la mémoire. »
Il ne l'a pas dit de la même façon.
Quand quelqu'un joue mal ou fait de l'overacting,
quand ce n'est pas ta langue,
au lieu d'écouter les mots,
parce que tu les comprends,
tu les regardes jouer.
Je me dis «Il en met pas mal. Il exagère.»
Je me rappelle
une fois, j'étais
en Grèce avec
mon fils Théo et sa mère,
Loulou. On est sur un traversier
dans les îles grecques. Tu rentres ton
auto et tu t'en vas.
Et là, il y a beaucoup de monde qui parle
français en Grèce. Mon petit gars,
il était assis à côté d'une
madame grecque, qui est grecque, mais qui commence à lui parler en français.
Mon fils était super poli. Je m'appelle Théo, j'ai 9 ans. Tata, nous venons du Canada. Elle parle avec.
Tout à coup, sur le bateau, il y a des émissions de TV qui commencent. Il y a la version grecque d'un gars, une fille qui commence à jouer, tu sais, comme dans les avions, là, puis tout ça.
Puis là, elle dit, puis là,
Théo, il dit, c'est mon papa qui fait cette
émission-là. Puis là, elle lui dit,
mais non, c'est une émission très populaire
ici, ça vient d'ici. Il dit, non,
madame, c'est mon papa.
Puis là, la madame, elle me regarde, elle dit, vous savez,
votre fils est un petit peu menteur.
J'ai dit, ah oui, pourquoi? Bien, c'est parce
qu'il me dit que, puis là, je dis, oui, c'est vrai. Fait que là, oui, pourquoi? C'est parce qu'il me dit que...
Puis là, je dis, oui, c'est vrai.
Fait que là, elle est sûre qu'elle est avec deux débiles.
Elle dit, oui, je prends pas pour gamard.
C'est ça, c'est ça.
Puis là, elle arrête un peu de nous parler.
Puis à la fin du générique, ils mettent les noms.
Puis là, c'était une idée originale.
Guy a le page.
Puis là, Théo, il dit, vous voyez, ça, c'est le nom de mon papa.
Puis elle a fait... As-tu montré ton permis?
Mon quoi?
Ton permis de conduire.
Ben non.
C'est moi, madame, que je ne reverrai plus jamais
dans ma vie.
In your face.
Mais pour moi, c'était...
Ma tabarnak! Mais pour moi, c'était... Ma tabarnak!
Mais pour moi, c'était une fierté
quand les gens pensaient que ça venait de leur pays.
Ça veut dire que tout le processus...
Les Français, ils n'aimaient pas ça.
En veux-tu une autre anecdote d'un gars de fille?
On envoyait les textes d'un gars de fille
à l'appel en France.
Puis vers la fin,
il était rendu quasiment en même temps que nous.
Alors, je me rappelle, une fois, j'envoie des textes,
une série de textes qui se passent
dans le sud.
Fait que nous, on décide,
l'équipe ici au Québec,
d'y aller, je ne me rappelle pas
quelle semaine. Alors, on arrive dans le sud,
on fait une scène sur la plage,
et il y a deux couples qui parlent
un petit peu fort. Tu sais, on les entend. Puis là, je demande au régisseur, peux-tu aller leur demander
de parler moins fort, puis elle dit oui, oui, puis on recommence à tourner, puis le couple
commence à parler un petit peu plus fort, du coup, il y a une madame qui arrive, elle
dit, monsieur Lepage, je suis avec un couple de français, puis ils disent qu'un gars,
une fille, c'est français, puis moi, je leur ai dit que c'était une émission québécoise.
Pouvez-vous leur dire, s'il vous plaît?
Je dis, Madame, effectivement, c'est une émission québécoise,
c'est une émission qui a été créée au Québec.
La version que vous voyez, c'est la version française avec Jean et Alex,
puis ils refont les sketchs qu'on fait.
Elle dit, mais c'est impossible, monsieur, parce que cette scène que vous êtes en train de tourner,
moi, je l'ai vue la semaine passée à Paris. »
Puis là, la madame québécoise, elle me regarde.
C'est comme si je l'avais trahi, tu sais.
Puis là, je fais « Hum, hum. »
Oui, c'est parce que voyez-vous, madame française,
c'est parce que là, ils l'ont peut-être tourné deux, mais on l'a écrit avant.
C'est nos textes, madame.
C'est juste que ça ait au niveau du tournage.
Bye-bye!
Après ça, je suis repassé le lendemain.
Je la vois de loin, la madame française.
Elle était comme, regarde, c'est le Gad Elmaleh québécois.
C'est exactement ça.
Exact.
C'est exactement ça.
J'irais avec une dernière question.
C'est le fun des jokes de Gad Elmaleh.
Non, mais c'est vrai.
Ah oui, non.
Gad, tu l'as déjà eu
à Tout le monde en parle?
Il est charmant, ce gars-là.
Il n'est pas juste charmant.
Il est super bon.
Il est bon, Gad Elmaleh.
Il joue bien, il chante bien,
il fait tout bien.
Ses lignes, on dirait qu'elles sont déjà rodées.
Ah oui, ah oui.
Mais mon point,
et c'est pour ça que tu es insulté,
je t'ai insulté, ma pain petit,
c'est que quand tu as ce talent-là,
ce serait tout un honneur
pour n'importe quel auteur d'écrire pour lui.
Puis il pourrait dire, Gad Elmaleh »
puis mettre les auteurs gros de même sur le
poster, puis personne ne les met.
C'est quand tu voles du stock, tu peux le mettre
sur le dos de tes auteurs aussi.
Non, mais tu les payes.
Je veux dire,
il est très, très riche. Une grosse, grosse,
grosse vedette. Il pourrait payer ses auteurs
puis prendre les textes des autres, parce que ça
s'est fait.
J'ai eu le degré agréé.
J'ai un ami
new-yorkais qui écrivait pour lui quand il
est déménagé, quand il est passé un bout
de temps à New York, puis j'y avais dit...
Tu sais, le gars, en plus,
c'est un Américain, mais il a appris le français. Il est un peu
autiste. Il a appris le français sur YouTube.
Puis j'y avais dit,
pour vrai,
c'est un voleur de gags. Puis il a dit,
« Ouais, j'ai remarqué parce que,
j'y vends mes jokes. »
Là, il dit, « Je vais prendre elle, je vais prendre elle. »
Puis il me paye pour les jokes.
Mettons, les jokes qu'il achetait,
il les faisait à New York. Mais il dit,
« Des fois, je vais sur YouTube, puis je vois les jokes
qu'il ne m'a pas achetés, qu'il les a faits en France ou à Montreux.
J'étais comme, tabarnak, le gars vaut 60 millions.
Payer un gag, un humoriste de comédie-club de New York,
tu lui donnes 250.
Ce n'est pas la fin du monde.
C'est ça qui est insultant.
Est-ce que c'est un grand artiste?
La réponse, c'est oui.
Il clenche la plupart des humoristes
à peu près à tous les niveaux.
Paye tes auteurs, Carlis, c'est tout.
Nous autres,
la critique la plus weird qu'il y a
sur les reviews
de Google, quand tu regardes
le bordel comme des clubs,
on a surtout des 5 étoiles, mais on a
quand tu cliques à une étoile,
celui du haut, c'est une madame qui a dit qu'on est antisémite parce que on laisse pas
gad elmaleh jouer ici parce qu'il est juif. J'étais comme ah ouais ok je savais pas
que c'était pour ça que je le laissais. On a plein d'autres humoristes juifs qui jouent.
Mais tu sais en plus c'est que dans le milieu des humoristes,
il y a comme une solidarité là-dessus.
Puis quand quelqu'un fait la...
Pas la joke d'un autre, mais tu sais,
on est tous inspirés par les mêmes sujets.
Tu peux te rendre compte que les tabarouettes,
c'est pas le même wording, mais c'est à peu près le même gag.
Tout le monde essaie de...
Excuse, quand est-ce que tu as fait ça?
Au mois de novembre passé.
Oh boy, OK.
OK, je vais arrêter de le faire.
Oui, je vais arrêter de le faire.
En tout cas,
moi, je sentais ça dans mon temps
et je le sens avec vous autres.
Il y a ce respect-là
de ne pas voler les gags des autres.
En plus, un gag,
c'est plus facile à écrire
que de passer du temps à le défendre
contre quelqu'un.
En tout cas,
pour moi, je ne perds pas beaucoup de temps
à défendre des jokes.
Si tu ne l'aimes pas ou si elle existe
déjà, m'en faire un autre.
Ça me choque
quand les gens n'ont pas
cette honnêteté-là
ou cette rigueur-là.
Moi aussi.
Il nous reste 5 minutes
parce que Guy...
Parce que j'ai des enfants
en bas âge.
Il y a des enfants
en bas âge.
Et fait que...
C'est moi qui vais le chauffer,
inquiétez-vous pas.
Fait que j'irai
avec une dernière question.
D'ordinaire que t'as
des enfants en bas âge.
T'as une femme aussi
en bas âge.
Rise de bon gars. Par rapport à moi, oui, mais elle a quand même Rires Rires
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Rires Rires Rires Rires Rires Rires Rires Rires Rires Rires Rires Rires Rires Rires Rires Rires, Rires, Rires, Rires, Rires, Rires, Rires, Rires, Rires, Rires, Rires, Rires, Rires, Rires, Rires, Rires, Rires, R les bougons dans le dernier Bye Bye, ça ne te donne pas envie d'essayer de rebooter ça ou d'en refaire
un autre film?
C'est une longue réponse,
si je réponds complètement, mais disons que
moi, mon histoire
de vente des bougons à l'international,
ça n'a pas été straightforward
comme
un gun film, mettons.
Ça a été bien, bien pénible.
Puis moi, j'ai comme...
Les bougons, ça a été une grande fierté,
mais ça m'a beaucoup blessé
à plusieurs égards.
Pour faire le film aussi,
il a fallu faire beaucoup de changements.
Il est arrivé plein d'affaires.
Au final,
il ne fallait pas le dire quand ça sortait,
mais ce n'était pas le film qu'on vou quand ça sortait mais t'as pas le
film qu'on voulait remettre ce n'était pas le film du premier scénario écoute
il ya eu cinq réalisateurs sont passés dessus qui nous ont fait réécrire on a
eu cinq réalisateurs ouais ouais ouais c'est ça a été sur une période de 4 5
ans je pense que c'est un moment donné je disais avoir paie à ma recette de
parler moins en plus de jeu plus d'habitude quand tu es rendu au cinquième une période de 4-5 ans, je pense. À un moment donné, je disais à Avoir et à Morissette, parlez-moi-en plus,
je ne veux plus d'entendre parler.
Et d'habitude, quand tu es rendu au cinquième réalisateur,
c'est lui le meilleur.
Notre comique relief, Antoine Bertrand, a fait une crise cardiaque
durant deux semaines de tournage.
Là, tu es obligé de couper tes scènes
les plus drôles parce qu'il est en train
de mourir. Tu ne peux pas faire
« Ah, la tabarnak! »
parce qu'il est en train de mourir.
Tu fais « Mais là, est-ce qu'il est en train de mourir, tu sais. Tu sais, tu fais...
Mais là,
on est-tu assuré pour ça, tu sais?
Puis ils font... On est assuré pour tout
avec Antoine, sauf
malaise gardien.
Il y a quelqu'un qui se doutait de quelque chose.
Fait que...
Fait que... Fait que...
Moi, quand ils ont essayé de prendre une prise
de selle, ils ont fait, prends du bras droit,
t'as le bras gauche, il est engourdi, il ne lève plus.
Prends ta bière de l'autre.
Fait que tout ça, pour dire
que les bougons,
pour moi, ils vivent
encore dans un univers
parallèle. C'est des personnages
qui continuent leur vie
et je les laisse
vivre leur vie dans cet univers-là parallèle.
Et
j'imagine...
Tu veux pas
t'accrocher
à ton succès,
puis faire... C', c'est comme
admettre que tu peux pas faire d'autres choses, on dirait.
Fait que j'ai
toujours l'espoir, moi,
de redevenir à la mode.
Fait que, ouais, c'est ça.
C'est sage. Je trouve ça sage.
Vraiment, c'est une bonne réponse. Je veux vous remercier
les deux. Merci beaucoup
d'avoir été là. Merci beaucoup, Guy,
d'être venu. Merci à Jean-François.
Moi, je pouvais pas dire non quand j'ai vu ça, c'était Guy. Ah non, je sais, mais c'est pour ça qu'on d'avoir été là. Merci beaucoup, Guy, d'être venu. Merci, Jean-François.
Ah non, je sais, mais c'est pour ça
qu'on t'a appelé. On s'entend bien.
On s'entend super bien.
Alors, tu veux nous remercier?
Oui, je veux vous remercier.
Non, ça, là, ça va trop loin.
Je suis au terrain.
On va dire, là, ouais.
Là,
merci beaucoup.
Merci à vous autres. On se revoit la semaine prochaine. Merci à vous autres.
On se revoit la semaine prochaine. Merci tout le monde.