Mike Ward Sous Écoute - #321 – Stéphane Rousseau et Simon Delisle

Episode Date: May 17, 2021

Cet épisode est une présentation de H. Grégoire (http://promo.hgregoire.com/mike) et La Boîte Végane (https://www.laboitevegane.ca/) Dans cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Simon Delisle qui se remet en mode Podcast et Stéphane Rousseau qui nous parle de ses projets préférés. -------- Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★

L'épisode de cette semaine est une présentation de H. Grégoire. H. Grégoire, le savais-tu que... Est-ce que tu sais que j'ai de l'âme naturelle, hein, quand je lis? Non, mais savais-tu que tu pouvais acheter ton véhicule complètement en ligne chez H. Grégoire? Ben, moi, je le savais. Pis avec leur garantie de satisfaction, séjour ou argent remis, tu peux même retourner ton char, peu importe la raison, si tu n'es pas satisfait. Ils vont même faire la livraison à domicile jusqu'à chez vous.

Fait que si admettons que tu es quelqu'un qui n'a pas le goût de sortir, tu n'aimes pas ça sortir, tu ne veux pas sortir dehors, mais tu veux un char pour pouvoir sortir dehors, achète-le à H. Grégoire. Et pour les auditeurs de sous-écoute, je suis en train de me cracher dessus, H. Grégoire offre un rabais de 500$. Pour obtenir ton rabais, c'est pas compliqué, va sur promo.hgrégoire.com slash Mike, pis attends pas trop,

parce que le code promo, il est juste valide jusqu'au 31 août seulement. Et mon autre commanditaire, la boîte vegan. La boîte vegan, vous savez qu'ils livrent de la bouffe partout au Québec, mais savais-tu qu'il y a aussi un comptoir lunch, que leur comptoir lunch, c'est du fast-food, c'est des burgers, c'est bon. C'est tout, quasiment tout à base d'Impossible Burger. Il y a le Bragg, que je t'avais parlé,

il y a le Big Gad, qui est comme un hommage au Big Mac, et il y a le Kentucky, il y a le Kentucky, qui c'est un Impossible Burger dans panneur de poulet frit, un peu à la Kentucky, dans friteuse,

asti que c'est bon, il y a la Rochette, la Rochette c'est bon. Il y a La Rechute. La Rechute, c'est deux grits de cheese avec un Impossible Burger entre les deux. Si tu as le goût de bien manger et d'engraisser de 68 livres, va à La Boîte Vegan. La Boîte Vegan, 505 Boulevard Tachereau à La Prairie. Tu peux aussi te commander Uber Eats,

DoorDash et Skip the Dishes. Skip the Dishes, en passant, c'est eux qui livrent le plus loin. Moi, à Longueuil, il faut que je passe par Skip the Dishes. Il y a aussi des hot dogs. Tout est bon là-bas. Puis, je ne dis pas juste ça parce que c'est le commerce à ma blonde.

Puis, quand en ce moment, elle m'écoute faire une pub, je le crois vraiment. Es-tu correct? En direct du Bordel Comédie Club à Montréal, voici Mike Ward sous écoute. Merci! Bonjour! Bonjour, bonsoir, bienvenue à Mike Walsh. Je vous écoute.

Grosse nouvelle, Yann, je me suis fait vacciner ce matin. Ben oui! Oui, je me suis fait vacciner contre la grippe. Il n'y en a pas beaucoup cette année de grippe, mais... Je ne prends pas de chance. Le fait que je me suis fait vacciner contre la grippe il y a comme un mois, puis juste parce que mon infirmière était gentille. Elle me parlait, puis elle était comme,

« Tu veux-tu te faire vacciner pour la grippe? » Puis je n'arrête pas de lire partout. Dernière fois qu'il y a eu de la grippe, c'est en 2018. Puis là, j'étais comme, « Ben, tant qu'à être sûr. » Je me suis fait vacciner en disant, « T tant qu'à être vacciné en disant tant qu'à être tellement content y est bon mais c'est sûr que si le vaccin du coc vide il ya même si me l'avait dit que c'est un tracking device de bill Gates, j'aurais fait... Tant qu'à être cité. Tant qu'à être cité, Carlis. C'est lequel que tu as pris? Moi, j'ai pris

l'AstraZeneca parce que c'est le meilleur. Je vais juste... Désolé de devenir un prop comic, mais on va faire... Ça, mettons, ça, c'est le Pfizer. Ça, c'est le Moderna. AstraZeneca.

Je suis comme, « Ah, aussi, je suis protégé! » J'ai aucune protection. Ils me l'ont dit, en plus. Tu sais, là, je suis protégé. Dans deux semaines, je vais être protégé à 60 %. Après mon deuxième vaccin, je vais être protégé à 80 %. Mais j'ai une chance sur six de mourir.

Non, mais si j'avais pris... Tu sais, Moderna et Pfizer, c'est 85 % après la première dose. Fait que j'ai juste pris... C'est ça. J'aime ça les piqûres. J'ai aucun regret, par exemple. Je voulais y aller, mais moi je vais attendre

soit un vaccin de Moderna ou de Pfizer. Mais tu sais, pour vrai, ils disent que l'AstraZeneca, au moins là, si tu pognes le COVID après, parce que tu vas clairement le pogner vu que tu es protégé à moitié, mais au moins, tu as zéro chance de mourir. Oui. Moi, c'était surtout ça.

Vu que je suis diabétique, ça ne me tentait pas. Surtout de mourir du COVID un an après le début de la... Tu sais, il meurt le premier mois ou survit un an et demi, tabarnak, là. Moi, c'était ça, mon plan. La seule affaire qui me fait peur de celui-là, c'est qu'il a l'air d'être moins efficace contre les variants. C'est les variants qui me font peur. C'est pas la thrombose

ou le 5G ou peu importe. Mais les variants, ça me fait peur. Sauf que ça protège plus qu'attendre. Tu sais, toi, t'es comme « Ah non, moi, là, je connais la science, je vais attendre. » Tu sais, là, au moins, moi, dans deux semaines,

je vais pouvoir tout toucher. Ah, il y a ça. Il y a ça. Ouais. Fait que toi, t'attends le Moderna ou... Ouais, le Moderna ou le pfizer n'importe lequel sauf astrazeneca j'ai trouvé c'est un estime ou de manger de marde du docteur arouda hier parce qu'ils quand ils annonçaient que tout le monde pouvait se faire vacciner astrazeneca pieds inquiétez vous pas c'est pas dangereux c'est c'est c'est des cailloux crise tout le monde

fait des cailloux anyway même sens a tué c'est peut-êtreots. Chris, tout le monde fait des caillots. Anyway, même sans ça. C'est peut-être pas exactement son wording. Mais il disait qu'AstraZeneca, c'était super safe. Et le même jour, lui s'est fait vacciner avec le vaccin du Moderna. C'est quand même absurde. C'est Chris, tant qu'à vendre... Il aurait dû faire tous les élus, c'est que du AstraZeneca

tant qu'à faire on rentre le Johnson & Johnson tant qu'à être dans les astis d'affaires bas de gamme qui marchent à moitié puis garde le Pfizer puis Moderna pour les travailleurs de la santé ben oui, non tout à fait sauf ceux de Joliette

eux autres c'est du astrazeneca j'ai remarqué aussi que sur ton patrion avait commencé un nouveau podcast et mike ward des nouvelles de maille nouvelle de maille quoi c'est ce que vous pas vraiment un nouveau podcast. C'est juste une affaire audio que des fois, quand j'ai un flash, à ce temps-là, vu que je ne tweet plus, mettons, aussitôt que j'ai quelque chose que je fais, ça me mettrait dans la marde, je le mets là-dessus.

Vu que je me dis que je suis protégé du paywall. Ça marche moyen parce que j'avais... Là, je suis rendu à mon quatrième, mon troisième. La clique du plateau l'avait mis sur sa page. C'est

bien une fun affaire. Oui, c'est cool. J'aimais bien ça. Tu en avais un, c'était « My quad is full of shit ». Oui. C'est un peu le même genre d'affaire. C'est juste moi tout seul qui jase, mais c'est la première fois que je le fais en français. D'habitude, chaque fois, au début, mes podcasts

solo, c'était tout le temps en anglais, vu que je ne connaissais pas vraiment des humoristes anglophones que je trouvais bons en podcasting. Puis là, tu sais, j'ai rencontré Pantelis, puis c'est une machine de podcast. Mais, fait que j'ai pu,

je ressens plus le besoin de faire un podcast solo en anglais. Mais en français, j'aimais ça, mais je sais pas si ça va devenir un vrai podcast ou ça va être juste, moi, des fois, qu'il fait des petits commentaires sur des affaires qui se passent dans ma vie.

Ben oui. Puis j'ai vu que tu t'étais prononcé sur Marie-Chantal. Je me suis prononcé sur Marie-Chantal tout plein. Oui. Je trouve qu'elle sort bien dans cette histoire-là. Je ne peux pas vous dire plus, mais

elle, elle a raison. C'est les astides caméras qui ont tort. Elle aurait dû envoyer une mise en demeure aux caméras pour diffamation. Moi, j'amène encore la Sony hostie. Mais moi, c'est ça.

La manière dont je l'ai compris, c'est genre, elle a appelé la production et elle a fait, avez-vous des rubans de ce que j'ai dit? Ils ont fait, non, non, on n'a rien enregistré de ça. Ah good, je vais vous traîner en cours pour diffamation, vu que ça l'a, ça s'est,

vu que vous avez plus de preuves que j'ai vu les preuves. Si eux autres qui ont effacé les preuves, c'est des hosties de colons. Surtout qu'à l'époque, ça prenait des, t'avais des rubans, il fallait que tu loues un entrepôt pour voir Richardson

dans le confessionnal. Ça n'aurait pas eu de sens, mais aujourd'hui... C'est des disques durs. C'est peut-être vrai que la prod, d'après moi, ils ont dit qu'on n'a plus ça juste pour s'en débarrasser. Mais s'ils l'ont pu pour vrai, c'est clair qu'il y a

au moins 20 employés qui ont une copie. Parce que moi, avant de présenter mes invités, ça, c'est un... Chris, moi, un moment donné, puis je ne peux pas dire c'est qui la personne, mais à l'époque, je travaillais pour Éric Salvaille et il y avait une vedette québécoise

que ça abrace un soir, il avait appelé Éric Salveil pour laisser un message à son répondeur pour dire qu'il voulait qu'Éric Salveil l'encule. Parce que dans le showbiz, c'est que des gentlemen. Éric Salveil était choqué. Je me rappelle, il était choqué.

Puis après, quand il s'est sorti, il a dit qu que Éric Salvaille, c'est un agresseur? J'étais comme, tabarnak, c'est drôle de le voir qu'il était choqué à ce point-là. Mais je me rappelle, Salvaille, il nous avait fait écouter cette affaire-là. Puis on était comme, bien voyons, tabarnak, bien voyons, coller, ça n'a pas de sens. Et là, moi, je m'étais dit, asti, j'aurais dû l'enregistrer. Et là, il y a une autre personne qui est rentrée, puis j'ai fait « Éric, Éric, fais écouter ton asti de message à lui. »

Puis là, il a fait écouter, puis moi, j'ai enregistré le message. Fait que, tu sais, moi, j'avais déjà une copie, juste que j'allais rien faire avec, j'allais pas donner ça à Clique du Plateau. Non, tu me l'as confié, t'as dit « Garde ça quelque part. Je suis rendu ton archiviste à chaque fois que tu trouves de quoi. »

Je te l'avais-tu donné? Admettons, des comédiens ou bien des humoristes qui ont déjà fait des blackface que tu trouves sur Internet. Screen grab, envoie Yann Buzz. Ripe ça pis garde ça dans tes archives. Ah, fait que je te l'ai envoyé, c'est dans

tes archives. Fait que j'ai plein de cochonneries, du dirt sur plein de comédiens pis d'humoristes. Ah, Christ, c'est très drôle. Mais moi, c'est ça, fait que... C'est clair que tout ça... Ah, voyons, un ruban. C'est clair que quelqu'un a ça.

Parce que moi, c'est chrissément moins pire. C'est juste un gay qui disait à un autre gay qu'il veut l'enculer. Ça intéresse personne, sauf moi. moins pire. C'est juste un gay qui disait à un autre gay qu'il veut l'enculer. Ça n'intéresse personne sauf moi. Mais c'est ça. Bon, c'est weird

de parler de ça et faire maintenant mes invités. Mais je vais vous présenter mes invités. C'est... Honnêtement, c'est la pire chose à parler. Moi, je ne me suis jamais fait inviter à quelque part qu'avant d'embarquer sur scène,

il y a quelqu'un qui est comme, « Je vais vous conter la voix que quelqu'un voulait se faire enculer par Éric Salvaille. » En plus, mon anecdote n'est pas intéressante. Pour qu'elle soit intéressante, il faudrait que je dise c'était qui, puis je ne peux pas. Mais c'est pas intéressante. Pour qu'elle soit intéressante, il faudrait que je dise c'était qui, puis je ne peux pas. Mais c'est ça.

Puis il n'y a pas de punch à la fin. C'est juste un weirdo qui voulait se faire enculer. Parlant de weirdo qui veut se faire enculer, mes invités, ça c'est encore pire. Mes invités, par exemple, je suis surexcité. Il y en a un, c'est sa première fois à la version live de sous-écoute. Et l'autre, c'est le gagnant du prochain stand-up.

Mesdames et messieurs, voici Simon Delisle et Stéphane Rousseau. Merci. Merci beaucoup. Merci, Simon, d'être là. Merci, Stéphane. En plus, je n'ai parlé hier sur mon Patreon. Stéphane, je suis vraiment surexcité que tu sois là. Je t'ai vraiment excité. Oui, moi aussi, je suis excité.

Mais je suis tout le temps un peu excité. En général. Mais en plus, toi, avec ton historique, tu as commencé à faire de l'humour à 15 ans. Oui. Avec du monde d'une génération qui était genre deux générations

avant la tienne, ou même quatre générations avant la tienne. Fait que tu es le seul gars qui n'a le seul gars qui a pas 82 ans qui a des anecdotes sur Roméo Pérusse. En plus, j'allais dire Roméo Pérusse aussi. Non, non, mais...

Effectivement, ça fait un bout, je suis là quand même. Plus j'y pense. T'es encore tout fringant, tout beau. On a ça, on a ça. Oui, c'est vrai. Ça fait chier, ça. Quand je vois quelqu'un de... Tu sais, il est plus vieux que moi

et je pourrais jouer son père dans un film. Ça serait weird, mais tu pourrais. Je me suis rétabli. Bon, tu vas le jouer, tu vas le jouer

le père à Stéphane. OK, quand Stéphane était petit, non, non, là. Écoute, on va se le dire. Mais pour faire du pouce sur notre présentation

de messages vocaux, je peux te dire que moi, j'ai travaillé pour Éric Salvaille aussi et il jouait encore ce message-là dans les réunions souvent.

C'est vrai? Je pense que ça ne le choquait plus. C'était plus rendu comme un trademark. Dans tes réunions avec Salvaille, il t'a fait écouter le tape. Oui, il m'a fait écouter le tape. Puis moi,

j'ai travaillé avec lui en août de juste avant que tout chie. Quand la saison dans le mode Salvaille n'a pas eu lieu, tape. Puis moi, j'ai travaillé avec lui en août de juste avant que tout chie. Quand la saison dans le mode salvage n'a pas eu lieu, c'est moi qui l'avais écrit, mais pas tout seul. Finalement, elle n'a pas eu lieu.

Mais il nous faisait écouter ça en meeting aussi. Il y a de quoi d'insultant de te faire refuser tes avances d'un agresseur sexuel. D'un prédateur sexuel. Là, on ne peut pas savoir c'est qui. Non. Je vais vous le dire

tantôt, en arrière. Je ne peux pas le dire à vous autres parce que pour vrai, ça va me mettre solidement dans la marde. Solidement. Pour vrai,

C'est un peu solidé en même temps. 2000, 2000, ouais. Si je fais ça, en 2016, ça va avoir l'air d'une belle année. en même temps. 2000... Ouais. T'sais, si je fais ça, ouais, 2016 va avoir l'air d'une belle année

pour moi. Que je vais être comme, ah, je me rappelle quand j'étais en cours. Le bon vieux temps. Oh my God. Mais ouais,

ah ouais, il faisait jouer ça en camp. Là, c'est rendu plus comme un running gag. Tout le monde le savait. T'sais, c'est un secret rendu plus comme un running gag. Tout le monde le savait. C'est un secret de polychinelle dans le milieu.

Tout le monde a entendu ce tableau, peut-être sauf Stéphane. Non, moi, je n'ai pas entendu parler de ça. C'est cool d'être en voyage à cette nouvelle-là. Je ne veux pas revivre le moment où j'ai appris ça. Comme Chris, pour vrai, lui, il a appelé Salvaille. Mais oui, c'est rendu comme... Tu n'avais pas entendu parler de ce tape-là.

Veux-tu l'écouter? Oui, il l'avait sur son phone, j'est rendu comme... Tu n'avais pas entendu parler de ce tape-là? Oui. Veux-tu l'écouter? Oui. Il l'avait sur son phone, j'imagine. C'est dans la tête de liste de ses enregistrements. Il faisait écouter à tout le monde. Tu en as-tu fait une copie? Oui. C'est sur Spotify, je pense.

C'est ça qui est stressant à ce temps-là. Moi, je n'ai jamais laissé un message sur le répondeur à quelqu'un de « Hey, viens m'enculer, là! » Jamais? Pas souvent. Pas souvent. Soyons à l'aise. Pas du même sexe.

Mais, oui, c'est ça. Astor, laissant un message de même, il faut que tu sois conscient que ça va sortir éventuellement. C'est comme, mettons, je pense, Réal Giguère, les rumeurs qu'il y avait sur lui,

ça passait à l'époque qu'il le faisait, mais à cette heure, tu ne pourrais plus faire ça. Il faut que tu sois conscient ou complètement l'inverse. Tu n'es vraiment pas conscient de ce que tu fais au moment que tu le fais. Ou complètement sous.

Moi, j'ai déjà reçu un message dans le milieu de la nuit de quelqu'un de louche qui faisait des propositions indécentes. Homme ou femme? Homme. OK. Oui.

Moi, j'étais comme, j'ai eu le coup flatté parce que... Ah! C'était comme une grosse star, tu sais. En fin de compte, j'ai quand même rappelé. Tu l'as rappelé pour t'excuser?

Tu l'as-tu appelé pour t'excuser d'avoir dit non? Non. J'ai pas répondu, évidemment. La nuit, j'avais pas pris le message. Le lendemain, quand j'ai appuyé ça, c'était pas évident comme la demande du gars

dont on parle. Mais c'était clair. Mais c'était clair que c'était ça. Je l'ai appelé le lendemain. Il m'a laissé un message. Il ne s'en souvenait plus. Il s'en souvenait-tu pour vrai? C'est un gars qui avait des gros problèmes de drogue et d'alcool. Je pense qu'il était

complètement défoncé. C'était-tu quelqu'un ouvertement gay ou quelqu'un qui ne le sait même pas qui est dans le garde-robe? Je pense que c'était-tu quelqu'un d'ouvertement gay ou quelqu'un qui le sait même pas qu'il est dans le garde-robe? Ouais, je pense que c'était à Souvert. Ok, ok. Mais je peux pas dire c'est qui. Dommage, je s'en souviens de plus. J'étais un peu bandé. En tout cas, on s'en prend.

Je suis en train de me sortir de la mitaine. Ça, ça doit être weird. Recevoir un appel. Tu te rappelles-tu hier quand tu m'as appelé pour dire que tu voulais m'enculer? Ouais. T'sais, moi, je fais semblant, quand je rencontre

quelqu'un que j'ai déjà parlé il y a un an, je fais souvent semblant de les reconnaître. Fait que je serais le genre qui fait semblant que je m'en rappelle. Pour faire comme si j'ai pas un problème d'alcool. C'était le goût. On y est, c'est vrai. On trouvait ça drôle en Grèce.

À un moment donné, on a tous appelé... Je sais pas tous, mais moi, j'ai déjà appelé quelqu'un chaud que je le regrettais après. Oui. Ben oui. Je me souviens, moi, j'avais... À un moment donné, quand j'étais à Paris, Gilbert Rouson, je sais plus, il m'avait transféré tout son carnet d'adresses. Fait que là, je m'étais

retrouvé... J'avais même pas assez de mémoire dans mon téléphone pour avoir tous ses numéros. Mais j'avais des numéros incroyables. Je me souviens, un soir, j'étais chaud. Je m'appelais Julien Clair pour lui dire que je l'aimais. C'est quand même mieux qu'appeler Julien Clair pour lui dire que tu es un enculé. C'est ça.

Il y a quand même... La façon d'être à moi, parfois. Je change les paroles d'une toute discipline. Moi, il a fallu qu'il avait déjà appelé chez nous dans le temps, qu'il avait laissé un message sur mon répondeur pour dire qu'il allait me tuer. Puis qu'il savait où je vivais, puis qu'il allait me tuer. Mais il avait changé sa voix, puis c'était en gag. Mais il avait oublié de me dire que c'était un gag.

Puis il me l'a dit à peu près 15 ans après. Mais moi, j'avais... J'ai complètement changé mes habitudes de vie. T'sais, là, j'ai tout le temps un couteau pis un batte de baseball dans chaque pièce de la maison. À cause de ce message-là. Parce que j'étais comme, il y a un fou qui connaît mon adresse

qui veut me tuer, pis c'était juste Fallu. Ben voyons. C'était juste Fallu. C'était juste fallu. Même si c'était une vraie menace de mort de fallu, c'est pas épeurant tant que ça. Ah ouais, c'est fallu. Même une vraie menace de gag de fallu. T'as fallu, moi, qu'il veut te tuer pis tu regardes, il y a six chiens

dans son char. Dès que j'ai fini de promener mes caniches, je m'en viens. Prends ton temps, Stéphane. C'est pas quelqu'un que je me sentirais menacé par.. Oui, oui, c'est ça. Prends ton temps, Stéphane. Tu sais pas, quelqu'un que je me sentirais menacé par. Toi, t'es-tu du genre à appeler le monde sous?

C'est déjà arrivé, mais dans mon jeune temps. Mais pas vraiment. Pas vraiment, non. Je dirais que j'ai jamais été, ben, pas jamais, mais niveau sous, que c'est de barrière,

d'appeler quelqu'un carrément pour faire des propositions explicites sous, non. Non. Pas que je me souvienne. Pas que je me souvienne. Pas que je me souvienne. Pas que je me souvienne. Pas que je me souvienne. Pas que je me souvienne. Pas que je me souvienne. Pas que je me souvienne. Pas que je me souvienne. Pas que je me souvienne. Pas que je me souvienne. Pas que je me souvienne. Pas que je me souvienne. Pas que je me souvienne. Pas que je me souvienne. Pas que je me souvienne. Pas que je me souvienne. Pas que je me souvienne. Pas que je me souvienne. Pas que je me souvienne. Pas que je me souvienne. Pas que je me souvienne. Pas que je me souvienne. Pas que je me souvienne. Pas que je me souv Non, pas que je me souvienne. Non, pas explicite nécessairement, mais un prank call ou une affaire comme... J'ai jamais trouvé ça super drôle, moi, des prank calls.

J'étais... Ça peut être drôle, mais ce genre d'affaires-là, il y a une grosse chance que ça soit pas drôle. Le risque est élevé. C'est là que tu vois que t'es sous en crise. Quand tu fais des prank calls pis t'es tout seul. Ben oui. T'es saoul en Christ, quand tu fais des prank calls pis t'es tout seul.

Ben oui. T'es un prank call, c'est regarder la personne que t'es avec de faire « Hey, tu peux-tu croire que Julien est clair en tant que fan? » Mais le pire, c'est quand il a répondu, j'ai raccroché. En fait, c'est juste ça que ça fait. Je voulais voir si c'était son numéro. Mais tu sais, t'es chaud pis tu regardes,

tu scrolles dans ton... « Hey, j'ai son numéro, m'appelez-moi. » Pis t'as réussi à le reconnaître, juste avec Alain. Il a répondu, Julien Clach. Je suis pas mal sûr que c'était lui. Avec mon cœur de rockeur. C'est lui, c'est ça, c'est lui. Il répond avec des paroles de toune.

Yann Thériault, il répond même. Il répond en disant son nom, comme s'il travaillait au service à Cléantel. Chaque fois, je le déf... À ce temps-là, je t''exprime je l'appelle juste parce que je trouve ça drôle qui répond ni anterio je suis un branding mike a été une influenceuse j'ai toujours eu de la misère à me présenter moi même à la radio des fois fallait dire bon ici stéphane rousseau j'ai des difficultés à direère à me présenter moi-même à la radio. Des fois, il fallait dire « Bon, ici Stéphane Rousseau. » J'ai de la difficulté à dire ça. Ok. De parler de toi à la troisième personne.

Oui, ça me fait bizarre. Oui, c'est vrai que c'est weird. Tu dis-tu ici où le monde... Moi, avant, j'étais le même. Au lieu de dire « Salut, ici Mike Ward », je disais « Salut, mon nom est Mike Ward ». Comme si... T'es alcoolique à l'éliminer.

Moi, c'est Mike. Je bois dans la douche le matin. Mon nom est Mike et j'ai réalisé, j'ai un problème. Mais c'est encore bien quand tu fais ton vidéo pour faire une promotion de quelque chose pis ils demandent de te donner au début. « Salut, c'est Simon Delisle. » Je me dis, « Chris, le monde voit. »

À la limite, ils vont déduire ou ils vont googler, je sais pas. Non, j'avoue, c'est comme pas naturel. Le pire, c'est... C'est pas naturel comme ma position en ce moment, je t'avoue. Ça ferait une petite pochette d'album. On dirait que tu te caches. Moi, il y avait...

L'affaire que je trouve le plus drôle, c'est quand il y a des vidéos promotionnelles de même, puis ils enlèvent le « Salut, ici Simon Delisle, salut ici Mike Ward », et là, tu vois plein de monde. Fait que, mettons, tu vas voir Stéphane Rousseau qui parle, puis il parle, puis après, là, c'est toi qui parles, mais il écrive

en dessous « Simon Delisle ». Fait que t'es comme, il écrit tous les noms, ou, tu sais, il fait juste... Moi, j'ai besoin de me nommer, mais Stéphane n'a pas besoin d'être nommé. Il fait juste comme... Il choisit les gens qui marquent le nom par rapport à... Pas mal de monde le connaissent,

mais pas moi. Je vais dire mon nom en dessous. Ça, ça m'avait fait rire en crise quand Bob Lacuillère avait fait La France a un incroyable talent. Tu connais-tu Bob Lacuillère? Bob Lacuillère, ça me dit rien. C'est un gars...

C'est-tu un Hells? Non, non, non. Possiblement. Il enlevait des yeux avec une cuillère. On l'a reconnu pour ça. Il faisait de l'héros dedans après. C'est un gars du Saguenay qui joue de la cuillère.

Tu le vois, c'est un phénomène. Je connaissais Bob l'éponge. Il joue de l'éponge. C'est le même concept. C'est un phénomène. Je connaissais Bob l'éponge, il joue de l'éponge. C'est ça, exactement. C'est la même famille. C'est la même femme, mais en place de l'éponge, je parlais de cuillère. Mais lui, c'est un personnage.

C'est un personnage. Il avait fait de la France un incroyable talent. Il y avait deux Québécois dans l'émission. L'autre Québécois passe, c'est le Québécois qui parle et là, Bob la cuillère passe et tout est sous-titré. Et ça me faisait tellement rire que la prod faisait « Ok, il y a personne qui va

comprendre ce monsieur-là. » Surtout qu'il jouait de la cuillère et il commençait son show, il commençait avec deux cuillères, mettons, à soupe, il jouait de la cuillère. Puis plus le show avançait, plus il jouait de la cuillère avec quelque chose de gros. En fait, c'était avec des pelles. Ça finit avec des coups de pelle sur la tête. Avec une espèce de petite pelle pour le fromage en grain.

Il y en a une sur la tête, puis si tu tapes sur la tête, tu te dis que ça ne va pas bien. Il y a une affaire qui faisait que, je ne comprenais pas pourquoi, en se tapant sur la tête, il faisait... Puis des fois, il criait « wiggle, wiggle ». Comme la tombe des années 90. On va peut-être resteres 100 heures à te taper avec une telle...

Tu fais wiggle, wiggle. Je pense qu'après 75 heures, tu en as... Je sais que c'est fort, my love. Il faut que tu justifies ce que tu fais. Il doit y avoir des médecins dans la salle qui font « C'est une commotion, ça. »

C'est comme ça qu'ils testent à Joliette pour savoir si c'est une commotion ça comme ce qui t'es sa joliette pour savoir si tu as une commotion et vous vous fessez avec une pelle sur votre tête beaucoup oui ok commotion bob la cuillère toi stéphane quand tu es arrivé en france tu as tu déjà fait des shows que tu étais sous titré des non des films des émissions oui oui, oui, c'est arrivé. OK. Oui, qui m'ont sous-titré. OK, non, non, mais quand je disais show, je parlais show télé. Émissions télé? Non, c'est vraiment plus dans la fiction, des bouts de films qui avaient sous-titré.

Je pense que les Invasions barbares étaient sous-titrés en France. Ah oui, ah oui. Non, mais ce n'est pas les boys, ce n'est pas du joual. Non, non. Les Invasions barbares, c'est pas du joual. C'est très... C'est très... Ils soutitrent ça ou ils prennent pas de chance. Le plus beau des délégateurs communs. Mais au moins, c'était pas juste toi.

Non, non, c'est ça. C'était le seul soutitré dans le film. C'est un signe. En France, c'est pas grave. Au Québec, t'es soutitré. Si on te comprend pas, il y a un problème. Mais j'avoue... Mais... En France, c'est pas grave. Au Québec, t'es suscité, si on te comprend pas ici, il y a un problème. Mais j'avoue.

Oh, Christy! Manque-tu de glace? Jamais t'es bon barman. Hé, je veux te parler de le prochain stand-up. Vas-y. Là, cet été, vu que t'es le grand gagnant, j'aimerais ça qu'on l'applaudisse.

Yeah! Yes! Puis, veux-tu, je leur ai demandé d'applaudir, vu que je voulais me revirer de bord pour ramener une nouvelle bière. Dès que j'ai applaudi le monde, c'est pour toi. Un des prix, c'était ton show à Juste pour rire. Il va-tu avoir un Juste pour rire cette année? Ben oui, il va y avoir un Juste pour rire. Il va-tu avoir un Juste pour rire cette année?

Ben oui, il va y avoir un Juste pour rire cette année. Virtuel ou? C'est ça, c'est ça qui n'est pas encore clair. Je pense que ça va être

genre hybride. On risque de pouvoir avoir un peu de monde dans les salles. Tout le monde en Prius. Je suis un show d'une Prius, c'est un concept.

On essaye de quoi? Ça risque d'être la crise de merde. Mais non, ça risque d'être un peu de monde dans la salle et en virtuel. J'imagine qu'ils vont faire un genre dearde. Mais non, mais ça risque d'être un peu de monde dans la salle et en virtuel.

J'imagine qu'ils vont faire un genre de combo. Mais pour ce qui est de mon show, c'est ça, un des prix de gagner le prochain stand-up, c'était de ton show. Puis ça paraissait bien au départ parce que c'était en février qu'on s'est inscrit. Ton show au prochain festival, juste pour rire. Quel festival. Puis on est tellement naïfs, comme humains, que ça fait un an qu'on est dans la pandémie. Mais on pense tout un peu secrètement.

OK, dans trois semaines, tout ouvre. Non, non, je ne peux plus sortir, passer six heures, mais au mois de mai, watch out! Je vais aller dans un rave. On ramène les raves. Je me suis commandé du Vicks déjà. Je suis allé au Costco, j'étais un gros shit de Vicks. Shit hit the fan.

Mais un des prix, c'était un show solo, juste pour rire, avec la promo juste pour rire autour de tout ça. Mais là, vu qu'il va y avoir un festival, mais c'est pas encore clair quel genre, ça va être virtuel avec du monde, les deux. On s'est entendu pour un show cet été dans les conditions qu'on pourrait avoir. Puis je vais en avoir un autre l'été d'après. OK. Quand là, probablement, il y a un style variant, genre hongrois qui est en bas,

qui est vraiment violent. Je ne sais pas pourquoi il est hongrois. Je vais en faire un show qui va être le gagnant du prochain stand-up. Puis l'année prochaine, je vais écrire un nouveau show que je vais présenter aussi à Juste pour Ré. J'ai comme gagné un show de plus, dans le fond, à cause des conditions. Tu vas écrire un nouveau show que je vais présenter aussi à Juste pour Ré. Fait que j'ai comme gagné un show de plus,

dans le fond, à cause des conditions. Tu vas écrire un autre show pour le tabarnak. Pourquoi tu refais pas juste le même show? Parce qu'en fait, mon show cet été

va être le stock que j'avais, quelques numéros du prochain stand-up, le stock que j'avais déjà décrit. Puis là, je suis en train d'écrire du nouveau stock. Fait que quand le rodage va commencer de mon show

pendant l'année, je vais avoir le temps de perfectionner un autre show pour l'été d'après. Fait que tu sais, je pars pas from scratch. J'ai déjà un show décrit puis je suis en train d'écrire du nouveau stock. Fait que quand le rodage va commencer de mon show pendant l'année, je vais avoir le temps de perfectionner un autre show pour l'été d'après. Fait que t'sais, je pars pas from scratch. J'ai déjà un show d'écrit pis je suis en train

d'écrire un autre. Fait que je vais faire le show qui est écrit là pis l'année prochaine, ça sera le nouveau. OK. Pis t'écris-tu encore pour les autres?

Ouais. Ça, ça t'a... OK. Ouais, pis même que j'écris pour les candidats de la saison 2. Que t'as battu? Ouais, non.

OK. Ben que j'aurais battu aussi à la saison 2. Parce que ça doit être... Ah ouais. Mais si t'as battu? Oui, non. Bien, que j'aurais battu aussi à la saison 2. Parce que ça doit être... Ah oui. Mais si t'écris pour eux autres, c'est clair que tu vas leur donner des mauvais gags.

Oui, bien, c'est tout. Oui, exactement. En fait, je vais juste passer les gags des autres numéros. Fait que je prends des gags de lui, je les enlève. Ah, ce gag-là, il est pas bon, on va le donner à lui à la place.

Fait que je vais juste leur partager les mêmes gags. C'est comme du compost humoristique. Ça, c'est rigide. Mais ça, mettons, les participants, ils doivent avoir quelque chose de trippantistique. Mais ça, mettons, les participants, ils doivent avoir quelque chose de trippant de faire « Chris, je vais avoir de l'aide du gagnant », parce que

s'il y a une personne qui peut les aider, c'est bien toi. Oui, puis tu sais, je pense que parce qu'il n'y a pas juste moi, on est comme un team d'auteurs, puis les autres auteurs sont tout aussi efficaces que moi, mais vu que je connais la compétition de l'avoir vécu et gagné aussi, je sais ce que les juges aiment,

je sais ce qui m'a aidé à passer de chaque ronde. J'ai des petits, mettons, des petits hints que c'est pas juste des gags, c'est plus des conseils de « Ah, le prochain numéro, tu devrais faire telle affaire parce qu'ils vont regarder aussi au niveau de la variété, ton style d'humour. » C'est pas juste l'efficacité des gags, ils veulent que t'essaies

différents styles. Tu leur dis-tu, parle de ta maladie. Pas de maladie. Je l'emprunte, tes maladies. J'ai pas encore parlé. Parle de ça, je n'ai pas parlé de mon numéro. Quand t'écris un killer, t'as-tu de la difficulté à le donner

ou ça t'arrive que tu le gardes pour toi? Plus maintenant. Avant, j'avais pas ce sentiment-là. Quand j'ai commencé à écrire pour d'autres mondes, au début, ça fait comme mal de dire, ça, c'est un bon gag.

Mais après ça, tu fais comme moi, mais j'aurais pas eu ce gag-là si j'avais pas eu la prémisse de son numéro, son style à lui, tout ça. Ce gag-là est venu de lui.

Oui, c'est moi qui l'ai écrit, mais ça vient de lui. C'est plus tough, je pense, trouver une bonne prémisse qu'un bon gag. Je pense qu' bonne prémisse c'est un bon gag je pense un bon gag n'importe quel

il est moindrement drôle je le dis à ceux qui commencent surtout le plus dur en humour à mon sens c'est pas d'être drôle

c'est d'être intéressant d'être unique ou de trouver un angle intéressant après ça rejeter des gags c'est le bout facile entre guillemets

dans mon sens c'est plus facile de rejeter des gags d'un sujet intéressant que juste trouver des gags. Quand il commence à écrire, il trouve pas ça drôle pis il se juge en le faisant. C'est pas drôle, c'est pas drôle. C'est intéressant, développe-le là-dessus

pis on rajoutera les gags après. Pas dans l'ordre inverse, sinon tu te censures pis tu vas pas aussi loin que tu serais allé si tu fais juste te libérer du sujet pis après ça puncher dedans et pas l'inverse. Pis ça c'est une question aux deux. Est-ce que vous vous ennuyez de la scène? Réponds Simon.

Hein? Réponds. Énormément. Énormément. Ouais moi aussi. J'en ai refait un petit peu dernièrement, j'ai fait des premières parties avec Laurent Paquin dans différents endroits, puis même s'il n'y a pas beaucoup de monde dans la salle,

puis ils ont des masques le monde, puis je pense que c'est pas juste nous autres qui s'ennuient, je pense que le public aussi, parce que le public est vraiment insane. J'ai fait des shows avec Laurent Poquin ici il y a deux semaines, justement, son petit show solo. Il y avait trentaine de personnes dans la salle, mais on avait l'impression d'être deux salles. Le monde est content de voir des shows.

Puis cette énergie-là, nous autres, on s'en est tellement ennuyés qu'on est comme un junkie qui avait été l'héros un an et qui a refait « Oh, Christ, c'est vrai que c'était le fun dans ta barnaque! » Yeah! Yeah! Moi, j'avais arrêté. Ça fait longtemps que je n'en ai pas fait. Je suis venu voir une couple de shows

ici. Je n'ai pas monté encore sur la scène. Même aujourd'hui, tu as vu, je suis à côté, mais je ne suis pas dessus. Tu n'es pas loin. J'y vais step by step. Tu n'es pas prêt encore. Baby steps. En plus, moi, Stéphane, j'ai tellement hâte de te voir sur scène parce que j'ai l'impression que dans les dernières années, tu as comme un jument footiste qui est parfait, je trouve, pour des stand-up.

Surtout, mettons, à l'âge qu'on a, on dirait… Moi, l'affaire que j'aime le plus au monde, c'est de regarder un gars de 50 ans qui s'en calisse. plus au monde, c'est de regarder un gars de 50 ans qui s'en calisse. Il y a de quoi de magique vu que tu fais, OK, il y a toute cette expérience-là, mais il s'en crisse de tout perdre parce que dans sa tête... C'est ce qui est arrivé, d'ailleurs.

Non, mais c'est vrai qu'à un moment donné, tu fais, bon, ben, ah oui, go all in, puis amuse-toi. Mais c'est arrivé un peu par accident parce qu'avant, tout était calculé, puis j'essayais de plaire au plus de monde possible. Puis effectivement, ça marche pas, ça, on le sait. Puis à un moment donné...

Ça marche pas, tabarnak, t'as vendu 900 millions de billets en Europe! Non, mais ça marche! T'as 18 millions, ça marche pas! T'es sur 6 millions! Non, ça marche bien, mais... T'es pas super heureux, t'as l'impression de te chercher tout le temps, puis de pas aller au fond

de toi-même, puis de proposer quelque chose qui te ressemble vraiment parce que ça reste quand on maîtrise un peu l'art de la scène ou l'art de l'écriture tu peux emprunter tu peux essayer d'écrire quelque chose pour plaire aux gens, pour plaire à un groupe de gens, pour plaire à bien du monde

puis ça finit par marcher si tu le fais bien mais d'être vraiment soi même puis d'apporter quelque chose de nouveau ben ça ça demande quand même peut-être une espèce de laisser aller puis ça m'a pris du temps avant d'y arriver à ce petit je m'en foutis ce nom qui est pas total non plus parce qu'on s'en fout pas on veut des laitons que le monde nous aime on veut que le monde rigole mais tu dis m'a essayé ça puis effectivement quand une réponse positive s'est aperçue que ça engendre des réactions des bonnes réactions mais tu dis ok je peux y aller ça c'est c'est tu arrivé avec ces dernières années tu t'es bravo d'ailleurs pour tes oeuvres. Merci. Je ne sais jamais comment dire ça. Parce qu'au fond, j'ai dit à quelqu'un que tu es étoile et il était insulté.

Il était comme, ce n'est pas une toile. Là, j'étais comme, OK. Ta peinture, ta peinture. C'est toujours gênant. Même moi, une de mes oeuvres, ça me gêne un peu. C'est ça le terme. C'est une oeuvre.

Ça doit être pétue, une oeuvre. c'est une oeuvre, en fait. Oui, c'est une oeuvre. Excuse-moi. Ça doit être pêteux, un peu, une oeuvre. Oui. C'est une oeuvre pareille. Oui, Chris, moi, j'arrête pas de dire bravo que t'es laminé. T'es laminé 3D. Tu regardes de proche, puis tu recules, on voit quelque chose. Ça serait malade.

91, l'année des laminés 3D. Mais je m'étais dit, l'année passée, puis je vais le faire cette année. Tu vas te faire tatouer une de mes dessins? Non, je veux acheter, j'aimerais acheter une de tes œuvres. J'aimerais vraiment ça. Écoute, on peut régler ça aujourd'hui, moi ça m'arrangerait. Parfait.

Il y a toujours 4-5 dans le com' de son char. Ça serait fou, tu es emmené, tu as une table de merch dans le cours. J'ai tout dans mon éconoline en avant. C'est comme ça qu'ils payent quand ils prennent un take-out resto. Voyez-vous l'étoile? Ce serait malade d'apprendre que tu as vendu ta maison pour vivre dans ta vanne avec tes œuvres.

C'est un beau Westfalia. C'est un beau move, mais je suis content. C'est un beau Westfalia. C'est un beau move, mais je suis content. Toi, est-ce que tu faisais ça quand tu étais jeune ou tu as découvert ça plus sur le tard? Je n'ai pas mes lunettes. C'était moi que tu parles en ce moment? Oui, oui.

Qu'est-ce que je dis? Je vais y mettre. Je te vois flipper. Je vous parle, M. Rousseau. Non, non, mais j'ai toujours dessiné. J'ai toujours aimé ça. Ma soeur peignait. Mon oncle dessinait pour Walt Disney.

Puis mon oncle Jimmy Vincent, il dessinait vraiment pour Walt Disney. Puis il venait à la maison, puis il dessinait, puis ça nous faisait capoter, ma soeur peignait, mon oncle dessinait pour Walt Disney. Mon oncle Jimmy Vincent dessinait vraiment pour Walt Disney. Il venait à la maison, il dessinait et ça nous faisait capoter, ma soeur et moi. Elle s'est mise à peindre. Moi, j'étais plus jeune, j'étais 5 ans son cadet. Je regardais ce qu'elle faisait. Elle, elle reproduisait vraiment. Elle était bonne, elle regardait une table, elle faisait une table. Moi, je n'ai jamais été capable de faire ça.

Je ne peux pas reproduire, je ne pourrais pas vous dessiner là. Je pourrais vous faire à ma version de vous autres ce qui serait complètement débile mais fait que mon imaginaire était comme plus fort que mon coup de crayon ok elle c'était son coup de crayon mais fait que chacun ses forces mais oui j'ai toujours fait ça mais je peignais pas je dessinais surtout ok j'ai pas passé mon secondaire parce que je dessinais trop d'ailleurs. Puis je me suis mis à peindre il y a peut-être 15 ans, à peu près 15-20 ans. Ça t'a pris combien de temps?

Mettons, tes premières... Mettons, les premiers que t'as faits, c'était-tu déjà t'as fait « Ah oui, j'ai du potentiel » ou mettons les huit premières œuvres que t'as juste faites, c'est quoi ce style de ou mettons les huit premières œuvres, tu as juste fait « C'est quoi cette marde-là? » Non, au début,

le dessin, c'était pas pire. Je me débrouillais à dessin, mais à un moment donné, quand je me suis mis à peindre, j'ai vu que c'était une autre affaire complètement. Manier des pinceaux et de la peinture, ça ne se contrôle pas pareil du tout. J'étais habitué de travailler en petit-petit. Tu travailles en plus grand format. Au début, je le faisais vraiment, c'était une thérapie pour moi.

J'allais dans l'atelier et sincèrement, souvent, je me saoulais la gueule, je peignais, j'avais besoin de me défouler et j'y allais plus dans le genre de Basquiat pour ceux qui le connaissent. C'était plus du garrochage de peinture et des personnages, mais vite fait, très rough. Donc, ton style évolue. À un moment donné, je me suis fait « je veux quelque chose qui me ressemble plus ». Je me suis mis à essayer de peaufiner ça. Et là. Quand tu te mets à peaufiner, ça devient plus compliqué. Il y a des fois que tu fais « non, ça, c'est de la merde ». Ça a pris plusieurs années avant que je réussisse à définir un style. Ton style, oui.

Oui, et de m'y tenir aussi. C'est ça, quand on regarde tous tes œuvres, tu vois qu'il y a vraiment un style. Puis ça, je pense, ça doit être ça qui est long. Moi, j'ai toujours voulu... Je n'avais pas parlé ici, j'aimerais ça faire de la sculpture ou... N'importe quoi, mais

j'arrive direct avec une attitude de... Ça va de la carnavaliste de Marthe. C'est rare que tu fais des chefs-d'œuvre en te disant « Hey, je m'excuse ». Bien, c'est certain qu'à un moment donné, moi je regarde mon gars, j'essaie de l'inciter à dessiner, puis on dessine, mais il faut que je le pousse un peu. Il aime ça, puis il a de l'imaginaire, mais il faut que tu t'appliques à un moment donné, que tu mettes du temps. Il n'y a pas de secret.

Si tu ne mets pas de temps, bien, ça ne va donner pas grand-chose. Des fois, une flouque, tu peux faire quelque chose qui va être bien le fun, mais après ça, de faire quelque chose qui va suivre dans cet esprit-là, c'est plus compliqué. Au début,

tu rentrais dans mon atelier, tu avais l'impression qu'il y avait 10 artistes qui travaillaient parce qu'il n'y avait rien. Tu étais là, OK, mais tu ne peux pas faire

une expo avec ça. Il y a quelque chose qui ressemble à quelque chose. Au moins, c'était 10 artistes. Moi, ça serait un artiste puis 8 gars. Il y a quelque chose qui ressemble à quelque chose. Au moins, c'était dix artistes. Moi, ça serait un artiste puis huit gars.

Il y a huit gars puis un artiste, mais il était malade. C'est le même artiste, mais quand même, il ne file pas. Non, mais c'est bien bon pour faire sortir... Moi, c'est drôle, ma soeur, c'était une fille assez torturée dans la vie, vraiment assez dark. Puis tout ce qu'elle faisait, c'était des petits pots de lait, des petites fleurs séchées, des affaires

très, très... Puis moi, je suis assez quand même... Je me sens équilibré, mais mes dessins sont complètement éclatés. Fait que je pense que j'ai ça là, je les garde pas dedans. C'est comme une thérapie. C'est une thérapie, un peu, oui. Ça peut être inquiétant, quelqu'un qui peint trop bien un petit pot de lait.

Il y a quelque chose de refoulé là-dedans. de fou les deux fois que je m'inquiète plus que moi j'ai moi j'ai j'ai toujours vu l'humour comme ça que c'était comme ma thérapie tu es moi dans la vie super poli petit je respecte tout le monde mais sur scène tg on dirait tout tout tout mais des monts sortent sur scène, on dirait que tous mes démons sortent sur scène. Là, j'ai vu, de la manière qu'on commence à être comme société, que c'est plus

tough sortir tes affaires sur scène. Ça me prend. Il va falloir que je fasse des dessins trash. Mais c'est ça qui est le fun. Dans le dessin, tu peux aller loin un mot. Tu pourrais t'éclater vraiment. il y aurait une poursuite pour un dessin écoute ça risque d'arriver moment donné mais il y avait eu moins il y avait un artiste quand je m'en rappelle plus de son nom qu'on c'était un gars qui dessinait...

Il avait fait une toile... J'appelle encore ça des toiles. Une toile de Ronald McDonald dans Obaiz. Ron English. Oui, c'est ça. Lui s'était fait amener en cours et il avait gagné. Puis là, on s'était servi...

Contre McDo, je m'imagine. Oui, c'était McDo. mec dont c'est la famille de jérémy gabriel il faut qu'on prenne rien et où sont tous ils pêchent le procès à dynamite. On va faire 1000 mises en demeure. Il y a sûrement une qui va hooker là-dedans. C'était une mise en demeure à la mer. Non, mais c'était McDo, puis il avait gagné. Puis, je me rappelle que mon avocat me parlait, on va se servir de ça, puis

finalement, ça n'a pas marché. Mais ça me fascine, ça, McDo, c'est comme, ça va nuire à notre chiffre d'affaires, Une toile de Ronald Obaïs. On s'en calisse. Ben oui, Chris. Hey, juste le fait de voir que Ronald est encore vivant. On le fait, oh good.

Tu sais, je peux le manger comme un étron. Pis je meurs pas. Je vais juste être Obaïs. C'est sûr que 100% des gens qui ont vu cette toile-là se sont pas dit, ah, j'irai plus jamais chez McDo. Pis ils ont dit, il faut créer un boycott mondial des foires et il faut mais ça me fait c'est qu'on paye le t-pass mcdo moi ça fait longtemps je mange plus de viande mais chaque fois vous tu l'on parle de mcdo j'ai déjà dit c'était dégueulasse et j'ai le goût de

manger un big mac si elle va un big mac ici je mettrais ma face dedans. Si je ferais des lignes de sauce orange. Il n'y a jamais eu, même moi, quand j'ai découvert McDo à 11 ans, 8 ans, je ne sais pas à quel âge, je savais que c'était de la boîte, mais c'était délicieux. Pourquoi ces compagnies-là n'assument pas ta bague de mac? C'est addictif au bout. Les enfants veulent aller chez McDo. Je ne comprends pas pourquoi ces compagnies-là n'assument pas. Addictive au bout. Pour les enfants, ils veulent aller chez McDo.

Mais je ne comprends pas pourquoi ces compagnies-là n'assument pas. C'est comme si moi, ça me choquait quand le monde disait « Je suis allé voir Mike Ward parce que j'aime l'humour trash. » Puis si je faisais « Il y a de la critique sociale aussi. » « Il y a un numéro de critique sociale. » C'est touchant, il parle de lui aussi. « J'avais parlé de ma blonde qui m'a laissé en 2003. Je sais pas.

Il l'assume comme par la bande. Ben, tu sais, maintenant, c'est écrit les calories. Tu vas au commandant de l'auto, tu regardes le menu, puis c'est des calories. C'était vraiment la grosse dombe, finalement. Une fois, je suis arrêté dans un restaurant aux États-Unis, puis il y avait un plat qui était 9000 calories. Oh, tabarnak!

Ça commence à être du plat, ça. Tu te rappelles-tu, c'était quoi? Pis c'était-tu un affaire, genre, si tu le finis, c'est gratuit ou même pas? Non, non, mais c'était... Peut-être que t'étais pas obligé de le manger seul, c'était une grosse affaire, mais ça m'avait fait capoter de quand même de voir ça.

Moi, c'est un genre de passion un peu obscure que j'ai de regarder des vidéos de gens qui font des défis de même. Ils vont manger 16 livres de pancakes en une demi-heure. Pourquoi il fait ça, ce gars-là? Pourquoi? Il faut vraiment avoir peur de rien, quand même. Il ne faut pas avoir peur de la mort.

Ça a été 9000 calories. Respect, respect pour ces gens-là. Je ne sais pas. C'est juste le monde qui mange, mettons, 150 hot-dogs. Le premier qui a découvert, si je le trempe dans l'eau, je peux en manger 80 au lieu de juste 40.

C'est où qu'il y a ton cerveau que, toi, t'as mangé 40 hot dogs, t'es allé à la maison et t'as fait, ma vie est un échec. Il faut que il se trouve une solution. Quand t'es en train de mourir, ton pouls

fait ça. Comment je pourrais en manger plus la prochaine fois? Moi, c'est comment tu te sens quand tu t'en vas chez vous après t'asseoir dans ton sofa après 80 hot dogs. C'est la toilette. Tu manges un bon repas à 2000 calories. Je vais payer tantôt

9000. Le gars qui a mangé 80 hot dogs, mettons, en 2016, cette année, il a eu l'offre du vaccin AstraZeneca pis il a fait « Pas sûr. » « Pas sûr. Je pense pas bon pour la santé. »

Il a dû le tremper dans l'eau avant. Il va tremper le vaccin dans l'eau. Toi, d'ailleurs, t'as pogné le COVID. T'as passé proche de gâcher notre bye-bye. Oui. C'était toi la vedette quand il disait qu'il y a une vedette qu'on ne peut pas dire.

J'ai vraiment capoté. J'ai capoté parce que sincèrement, cette semaine-là, ça faisait comme un an que je n'avais pas travaillé. Premier job que j'ai. Je fais super bien. Je m'en fais le bye-bye. Le lendemain, je me lève. Je faisais une pub le lendemain pour Tide. Puis je me réveille le lendemain matin.

Je me fais un café et je ne sens rien. Là, je me disais, on entendait parler de ça. Tout le monde perdait l'odorat. J'ouvre mon pot de Tide. Je me dis, ça sent rien. Là, il n'y a rien qui sentait rien. J'ai appelé la gang de la production. Je me suis dit, écoutez, je peux tourner une pub avec vous autres,

mais je veux vous aviser que je n'ai pas d'odorat matin. C'est peut-être de rien. Je vous avais dit, tu n'as même pas cancellé. Non, non. Tu étais comme, regarde, si ce n'est pas un deal breaker, moi, je suis partant. Ça n'a peut-être pas rapport. Il faisait des mois qu'on est en négociation.

C'est une grosse affaire. Elle dit, OK. Viens quand même sur le set et on va te dire ce qu'on fait. Je m'en vais là-bas. J'arrive, je me parke. Il me dit, ne sors pas de ton auto. Mais là, je vois, c'est un tournage de cinéma. Il y a 100 personnes, 3 camions.

Ils ont loué une maison. Je suis assis dans mon char. OK, on ne le fera pas. Je suis là, tabarnak! Imagine combien ça coûte. Ils vont-tu m'envoyer le bill? C'est ça que j'ai pensé. Déjà ça.

J'appelle la gang du bye-bye. Je dis, écoutez, je vais aller passer un test, mais je n'ai pas d'odorat aujourd'hui. Là, ils se sont mis à capoter. Simon Olivier, il dit, t'es pas sérieux, man. Ils disent, t'es obligé, dans le doute, tout arrêter. Ils ont tout arrêté pendant 48 heures. Je me suis dit « Faut que je ne ferais pas sauter le bye-bye.

Il faudrait que je me réfugie dans un autre pays, c'est clair. » Je capotais vraiment. Ou ils ne vendent pas de taille, parce que là aussi, ils t'en veulent. D'un pays où ça pue. Sarah-Jeanne Labrasse m'écrit comme ça. « Ça ne va pas. » Elle tournait le festival... Mammouth, dans cette semaine-là.

J'étais comme... J'avais été proche de Sarah et de Mehdi Boussaïdan. J'étais là... Tout le monde m'écrivait. Le showbiz s'écroule. On s'inquiète pour toi. Oui, oui, j'imagine. C'était juste du monde que t'avais eu dans votre pièce que toi qui s'inquiétait.

Personne ne l'a pas nié. J'étais tellement content. Mais j'ai capoté. Puis c'est ça, j'ai perdu l'odorat pendant plusieurs semaines. Puis on en parlait avant le show. Oui, puis là, par exemple, ton odorat est revenu, mais façon artisanale. Façon artisanale, exactement. C'est bien, bien weird parce que là, je ne sais pas s'il y a des gens qui ont vécu ça,

mais moi, tous mes goûts sont changés. Il y a plein d'affaires qui ne goûtent plus ça goûtait comme un citron ça sent les vidanges fait que c'est bizarre si vous êtes frais citron t un romaine coach peut pas boire ça ça goûte dégueulasse sur le coq ou le rhum je sais pas que je teste comme faux mais on dirait que les deux ça marche pas mon chien quand il fait caca ça sent le bacon j'ai ramassé les gags de mon chien quand il fait caca ça sent le bacon je ramasse les cacas de mon chien avant ça m'écoeurait c'est absurde ça c'est weird

même moi quand je vais aux toilettes j'attends que ça sente plus le bacon avant de sortir c'est ton gage moins j'allais à chez Cora plus c'est pour ça ça sent le bacon cuit bacon suri je dis

il y a un petit côté pas normal pas du bon bacon non mais j'essaye de mettre des odeurs sur ce que je sens pis je le sais pas trop parce que

j'ai peur que ça soit pour toujours moi ça fait quand même 4 mois que j'ai eu ça pis c'est très très weird ça sent évident je suis partout à peu près

il y a quelques le chocolat goûte toujours pareil. Le steak, ça va. Il y a quelques trucs qui goûtent bon. Ça bouge pas. C'est vraiment weird. Fait que c'est absurde. Fait que toi, un bon repas en ce moment,

c'est un steak pas de légumes. Avec du chocolat. Avec une barre de chocolat. Même pas... Tu sais, mettons une caramel que non, parce que la caramel, la caramel, elle doit fucker le chien. Le vin rouge, c'est plus bon.

Le vin blanc, je l'ai pas vraiment essayé. Champagne, ça va. OK. Champagne-chocolat, moi, vive là-dessus. Champagne-chocolat. Ah! Champagne-chocolat. T'auras pas de carence. Le COVID, le COVID a juste

transformé tout le monde en bourgeois. Crise les fraises, ça doit être délicieux encore. C'est juste chocolat, fraises. Les framboises ne sont pas bonnes. Ah oui, c'est vrai? Ça doit goûter les vidanges? Ça goûte les vidanges. Le terme vidange revient, fréquemment.

Oui, vraiment. Les vidanges, ça sent quoi? C'est quand tu as oublié ton sac, tu rentres chez vous, tu fais trois jours, tu es parti à la campagne, tu reviens, tu dis « fuck, j'avais laissé les vidanges, ça sent quoi? Ben, ça se sent quand t'as oublié ton sac, pis tu rentres chez vous, fait trois jours, t'es parti à la campagne, ou t'es parti à quelque part, tu reviens, tu dis « Ah, fuck, j'avais laissé les vidanges », ça sent ça. Oh, tabarnak! C'est une espèce de mélange, on dirait que comme toutes les odeurs se rencontraient,

ça fait l'odeur de vidange. Fait que toi, mettons quand t'es chez vous, pis ça va sonner comme un gag, mais c'est une question sérieuse, tu te bloques, t'as-tu un pince-nez ou tu mets-tu un masque pour pas sentir le style d'odeur de vidange? Non, ça ne se sent pas tout le temps. C'est aussi tôt qu'il y a une odeur forte.

Comme moi, je le sais, j'ai un appartement. De mon garde-robe, je sens ce qu'il mange en bas. J'ai un appartement sur le plateau où il y a une espèce de garde-robe. Il faut que je le ferme bien comme il faut. Parce que sinon, il y a des odeurs qui sortent du garde-robe. Je sais ce qu'ils ont mangé en bas. Là, en ce moment, je sais qu'ils mangent du bacon à tous les jours.

Probablement qu'ils mangent de la marde parce que... C'est vraiment à part du plateau que la hotte du poêle pogne dans le garde-robe la personne en haut. Je pense que oui, ils ont sorti de la sortie-là, eux autres. C'est drôle, ça. C'est comme si, vu que pendant un mois, t'as rien senti. Quand les odeurs sont revenues,

dans ton cerveau, il était comme « Christ, c'est comment? » Ça fait déjà… C'est drôle, ça va dans quelle case déjà. Ils sont juste mélangés. Je me concentre à essayer. Tous les matins, je prends mon café et je le sens.

Mais il ne sent plus le café, il sent la vidange. J'essaie, mais des fois, je sens… Mais tu le prends pareil. C'est ça qui me fascine. Oui. D'habitude. Mais tu dois être moins sélectif dans ton choix

de café c'est parce que tu dois moins faire à hausse et lequel le moins cher le plus le sens non pas ici ouais ça va de la marde et le monsieur asti faut que tu fasses une pub de tim horton quand vous dites que de la mort du c'est pas quel point c'est au contre-voix. Quand vous dites que c'est de la marde, vous ne savez pas à quel point c'est vrai. T'es mort. T'es mort. C'est drôle.

Non, mais ça donne... On dirait que tout devient faux. Dans le sens que tu... Tu t'aperçois que c'est les connexions dans ton cerveau qui te calent que ça, ça sent le gin tonic. Sinon, s'ils décident que ça sent... Je ne sais pas, le peach nap, mais... T'as-tu pensé appeler messe-mère? T'sais, messe-mère

pourrait sûrement te patenter de quoi. Je te juge, j'y ai pensé, mais j'ai peur de lui. Tu vas aussi penser que t'es un chat, mais au moins, t'as de l'humidité. Un chat qui sent le bacon toute sa vie. Ah, si je te chante ça, c'est très bien. Mais il faut vrai te faire hypnotiser.

C'est ça, je me suis dit que j'essayerais ça je te chante ça, c'est très bien. Mais pour vrai, te faire hypnotiser, c'est sûr que ça marche. C'est ça que je me suis dit. Oui, je me suis dit que j'essayerais ça. Peut-être que c'est ça qui va me sauver. Mais j'ai appelé une clinique. Ils m'ont dit qu'ils suivent ce qui se passe en Chine.

En Chine, il y a des gens qui ont encore ces symptômes-là après quatre mois. Sauf que moi, je suis allé en Chine et ça sent l'évidence. Pour vrai,

ça sent beaucoup l'évidence. Tu veux dire le citron, Mikeaches ça sent le citron en chine il vous parlait avec son code à lui il a dit tout mélanger ils m'ont dit d'attendre 6 mois pis après ça on verra mais c'est long en tabarnak t'sais que t'sais 6 mois que tout goûte la marde

sauf le chocolat pis le steak surtout ils vont te faire attendre 6 mois, mais faire quoi au bout de six mois? Ils ne savent pas. Parce qu'ils disent qu'après six mois, là-bas, il y en a eu qui ont passé six mois. Après, il y a encore 11 % qui ne retrouvent pas le goût. Ils ne savent pas quoi faire avec eux autres. Moi, je te l'avais dit avant,

ma blonde Marie, un de ses associés, il a pogné le COVID il y a quasiment un an. Il ne sent rien, il ne goûte rien, mais lui, au moins, il sent rien, puis il goûte rien pour vrai. Quand lui, il m'en parlait, j'étais comme, « Chris, c'est horrible, tout ce que tu manges goûte l'eau. » Mais goûter l'eau, c'est crissement mieux que les bouches.

Non, moi, je préfère ce que je vis là, parce que je l'ai eu, pas d'odorat du tout. C'est parce qu'il y a le feu chez vous, tu le sais pas. Moi, j'étais le jeu, quand j'avais pas d'odorat, quelqu'un aurait fumé un cigare. Tu sens la boue qu'ils font? Non. Ben, tu sens la chaleur. Mais quelqu'un aurait fumé un cigare. Tu sens pas la taboue qu'ils font? Non. Ben, tu sens la chaleur. Mais

quelqu'un aurait fumé un cigare dans le char avec moi, j'aurais pas su. Par l'odorat. Ouais, pis c'est dégueulasse parce que t'es plus conscient des textures, tu sais. Du yogourt qui goûte à rien dans ta bouche, là, t'es conscient de la texture. Fait que toi, t'as mieux un yogourt qui goûte les vidanges que

un yogourt qui goûte à rien. Moi, ben, J'aime mieux avoir des goûts peut-être défasés. Il y a au moins une couple d'affaires qui ont quand même une liste de choses que ça va. Ça doit être stressant.

Il y a plein d'affaires que là, tu sais qu'ils goûtent la marde, donc tu ne manges plus. Mais il y a quand même des choses que tu ne sais pas. Mettons des trucs qu'on mange une fois au trois ans, tu n'as aucune idée. Peut-être que c'est la meilleure chose au monde. Oui, oui.

C'est dégueulasse. Peut-être que tu m'as découvert que, c'est ça, j'adore les huîtres ou j'adore les truffes. Mais je ne l'ai pas essayé encore. Puis, es-tu... Tu sais, comme mettons... Ton fils, il a quel âge? Attends, j'avais une petite glace de poignée.

Elle était collée comme... C'est 12 ans. 12 ans. Fait que là, tu sais, mettons, quand tu lui fais à manger, t'es obligé de tout le temps faire des steaks. Il me doit manger des steaks. Il mange que des steaks de chocolat. Tout le temps des steaks de chocolat.

Il est allé. Non, mais mon gars, ça va, j'y fais tout. Tu sais, je mange pas mal de tout quand même. J'assume que ça ne goûte pas bon. Mais mal tout quand même j'assume que ça goûte pas bon mais tu sais quand tu sais pas si ça goûte comment tu fais mettons une sauce tu sais toi il faut que tu suives la recette à la lettre

ouais mais j'ai jamais fait de recette j'ai jamais fait de popote moi fait que tout ce que je fais c'est relativement simple pis c'est des recettes que je fais depuis que je suis ado fait que je peux pas me tromper vraiment ah j'avais l'impression que t'étais un gars qui faisait bien à manger. Non, je mange bien, mais je ne suis pas très… Non, ça m'énerve un peu ça. Moi, je fais de la popote.

C'est surtout là. Là, c'est horrible. Moi, je commande chez Uber Eats et toute cette gang-là tous les jours. Monsieur Rousseau? Tous les jours. C'est le jour qu'il t'appelle. Ça va être quoi ce. M. Rousseau, c'est eux qui t'appellent. Ça va être quoi ce soir, M. Rousseau? D'emblée.

Moi, c'est ça qui est absurde. Ma blonde, sa business, c'est une business de bouffe. Son associé, il a une business de bouffe, mais on sert de lui pour la texture. Parce que c'est le meilleur gars au monde. C'est de la bouffe vegan. La meilleure personne pour dire que ça, c'est une texture de poulet, c'est quelqu'un qui ne goûte absolument rien. Nous autres, on fait, c'est de la bouffe vegan fait que la meilleure personne pour dire ça c'est une texture de poulet c'est quelqu'un qui goûte absolument rien fait que nous autres on fait ah c'est vraiment bon hier j'ai commandé chou chai que tu dois connaitre

ouais chou chai qui est une place magique super bon là ils font des crevettes du boeuf c'était bon c'était bon ouais ça ça marchait ok tu vu hier c'est vrai tout marchait hier soir du souper moi je suis là encore le soir mais ça a coûté quand même 100 piastres moi mon gars ouais mais chou chai là je ferais pas ça tous les soirs c'est bon mais 100$ tu commandes un lunch c'est un astide bon resto c'est un resto vegan à Montréal

c'est de la crise de bonne bouffe de 40$ qui coûte 100$ c'est aussi bon que n'importe quel à l'époque je mangeais du poulet c'est aussi bon que n'importe quel mais ça coûte plus cher à faire mais oui c'est aussi bon que n'importe quel... À l'époque, je mangeais du poulet. C'est aussi bon que n'importe quel restaurant. Mais ça coûte plus cher à faire, forcément. Oui, c'est ça. Mais ça coûte-tu tant plus cher à faire que ça?

Parce que moi, ma blonde est végétarienne. Moi, pas complètement. Ça coûte vraiment moins cher à cuisiner végétal. Non, mais ça dépend de ce que tu fais. Aussitôt que... Mettons, si tu fais tout avec des lentilles... Si tu fais tout from scratch scratch c'est plus facile mais aussitôt, comme moi ma blonde

il y a beaucoup de produits Impossible Burger puis là il y avait un gars qui a écrit l'autre fois il fait que le steak coûte 20$ le steak une carotte ça coûte 30$ puis là c'est que l'Impossible Burger coûte 20$ pour même pas une livre

c'est juste ça c'est que tousossible Burger coûte 20$ pour même pas une livre. C'est juste ça. C'est que tous les produits coûtent cher. Les produits transformés. Puis aussi, quand, mettons, les choses ne sont pas transformées, c'est à base de noix. Faire une sauce crémeuse avec de la crème, ça ne coûte rien.

Avec des cachous, ça te coûte 28$ pour ta béchamel. C'est clair. Tout se fait d'être bon, t'es vol au vent ta béchamel. Fait que c'est clair. Tout se fait d'être bon, t'es vol au vin. 28$ de béchamel. Je savais pas que t'étais rendu semi-végé. Ma blonde est végétarienne depuis 3 ans. T'es-tu semi-végé en ce moment?

Oui, tout le temps. Semi-végé. Je suis mi-végé. Mais oui, ma blonde est végétarienne. C'est moi qui fais la bouffée, qui fais la manger chez nous surtout. Je cuisine majoritairement végé. Mais ouais, ma maman est végétarienne. C'est moi qui fais à manger chez nous, surtout. Je cuisine majoritairement végé. Mais quand j'ai le goût de manger un steak ou du poulet, j'en fais. Pour moi...

C'est profiteux avant de pogner le COVID. Pour vrai, moi, ça fait 10 ans que je n'ai pas mangé de viande. À part ça, parler à Stéphane, je suis comme « Chris, il faut que je mange un steak. » Là, tu pourras en manger après. ça reste le steak, c'est correct. Moi, j'ai mangé de la viande parce qu'on mange de la viande, mais

j'ai toujours eu un dédain, moi, de la viande, personnellement. Ah oui? J'ai toujours été sensible à cause des animaux, puis ça me fait un peu chier. Moi, il ne faut pas qu'il y ait de sang dans mon assiette, puis le poulet, je suis bien touché si l'odeur n'est pas tout à fait à mon goût. Je suis assez mou la cuisson.

Ça ne me dérange pas de manger. Parce que l'odeur, ça, je pense que c'est juste normal. Même quelqu'un qui adore le poulet, si ça sent weird, ça doit être rare le monde qui fait « ça sent le pourri, mais c'est bon dans la gueule! » Ça marche pour tout,

pas que pour le poulet. On est de fromage. Non, fromage, ça marche pas. Oh shit, lui, il a l'air d'une grosse pratique de hockey. Ça va être solide en raclette. Parce qu'il y a rien qui sent plus la mat, qu'une raclette.

Tout le monde mange ça. Je suis pas un fan de raclette, parce que l'odeur est trop puissante pour me convaincre que le goût est malade. Toi, pour la bouffe, tu recommences ton podcast. J'ai recommencé, oui. Tu as recommencé,

mais tu as changé la formule à cause du COVID. On ne peut plus aller chez vous pendant que tu respires dans le soupe. Mes gouttelettes sont partout. En fait, un peu à cause de mon dernier passage à Sous-écoute au début de l'hiver que j'avais

avec Martin Perisolo on avait parlé du podcast puis j'avais les bons dimanches si les gens ne savent pas j'invitais du monde chez nous puis je leur faisais du comfort food

qui aime puis c'est moi qui cuisinais puis là bien vu les circonstances on ne peut plus faire ça puis je l'avais arrêté déjà avant puis je pensais à le restarté

mais je ne savais pas comment tu sais je pourrais peut-être m'associer. Au début, je pensais peut-être à une plateforme genre DoorDash ou UberEat. Après ça, l'idée du traiteur est venue un peu. Pendant le podcast, on en avait parlé. C'est-tu le traiteur qui t'a contacté? C'est quoi le nom du traiteur?

Olive Orange. Olive Orange. Olive Orange. C'est eux autres qui t'ont contacté. Oui, ils ont écouté le podcast quand on a parlé de sous-écoute. Puis, eux autres, ils connaissaient mon podcast. Ils connaissaient sous-écoute puis eux autres ils connaissaient mon podcast ils connaissaient sous-écoute

puis ils connaissaient mon humour et tout ça donc ils m'ont contacté, nous autres on pourrait faire de quoi avec toi au début je me disais bonne idée, vous pouvez livrer la bouffe chez le monde on fait ça sur Zoom pas sur Zoom, on fait ça chacun sur nos laptops puis chez nous c'est parfait mais au début je me disais, c'est des traiteurs

donc ils ont sûrement déjà des produits prêts ils vont nous envoyer des affaires qu'ils font dans leur menu, mettons. Mais non, je reçois les suggestions de mes invités.

J'appelle le traiteur, je jase avec lui et il fait, on pourrait faire ça, ça, ça. Je te reviens. Puis eux autres, pendant la semaine,

ils font des tests. Ils essayent des patentes et puis ils envoyent des affaires funky. Quand j'ai reçu Thomas Levesque il y a quelques semaines, lui et sa blonde trippent sur les pogo.

Ça, c'est dans le country food qu'ils aiment beaucoup, c'est des pogo. Fait qu'ils nous ont envoyé 5 sortes de pogo différents. Un foie gras, tempura, érable, un coréen. C'est tellement bon, des pogo chic. Des pogo réinventés. Mais toute la bouffe de... Quand on tripe, tu sais, il n'y a rien de plus honnête qu'un enfant

et un enfant aime tout le temps de la bouffe de pauvre. Mais la bouffe de pauvre. Mais la bouffe de pauvre, c'est la meilleure bouffe. Surtout quand tu réinventes la bouffe de pauvre en injectant du millénaire. C'est ça le secret. C'est juste ça le secret.

Le traiteur a les oranges. Il prend le menu. Il fait un menu. Il livre ça chez les invités le matin même. Ils font réchauffer le plat de ça. Il faut que t'invites Stéphane et que tu leur dises la seule chose qu'il sait. Pour vrai, ça serait bon, un steak

avec une petite sauce un peu chocolatée. Une mollet. Non, mais sérieux, ils viennent de sortir un livre de recettes. Mon voisin m'a dit ça. Pour des gens comme moi qui n'ont pas trouvé le goût encore et qui ont eu le goût de défaser, il y a un Américain, évidemment, qui a de sortir un livre de recettes. Mon voisin m'a dit ça. Pour des gens comme moi, qui n'ont pas trouvé le goût encore, qui ont eu le goût de le défaser, il y a un Américain, évidemment, qui a sorti un livre de recettes. Tu l'as-tu commandé?

Je ne l'ai pas commandé encore, non. Mais je vais y penser peut-être dans le cours de mon... C'est là que tu vois que c'est un vrai problème qu'il y a un livre qui existe pour ça. Ouais. Un livre de recettes pour ceux qui sont défasés. C'est un genre de...

C'est pas super optimiste. Genre, ouais, ça va être ça. Dorénavant, tu vas avoir besoin de ce livre-là. S'il l'a écrit, c'est parce qu'il a pris plus que 4 mois. Il va peut-être avoir des restaurants. Ça serait préoccupant. Les restaurants chez défasés. Le style mélange de menus

qui n' ont pas rapport kiwi steak mon gars c'était cool on a encore la crotte de chien au menu ce soir c'est ça en fait il y a

un truc brûlé dans la salle de manger deux oeufs des noix s'il vous plaît des oeufs des noix tournez c'est de la merde

le boss de la place chaque fois qu'il nettoie il fait mande à ton chien de chier dans la cuisine il y a des clients qui arrivent dans le temps il y avait le hot dog café, il fait « Mande à ton chien de chier dans la cuisine. » Il y a des clients qui arrivent. Dans le temps, il y avait le hot dog café que tu pouvais amener à ton chien.

Oui, oui. Ça serait comme le râle d'un pot de fond, de crotte. Ah, on dirait qu'on est chez Koro. Pour vrai, ça serait ton resto préféré en ce moment. Le hot dog café. Je l'ai dit peut-être encore. C'est vrai, je peux m'en aller manger. Oui.

café. C'est vrai, je suis pas mal allé manger là. Mais non, je suis sûr qu'ils ont fermé parce que, tu sais, maintenant, les restos, la seule manière qu'ils peuvent survivre, c'est Uber Eats, DoorDash. Je suis pas mal sûr qu'il y a personne qui commande du hot dog café.

Moi, j'aimerais ça une soupe avec des poêles de chat parce que... Il y a un créneau, il y a un marché. Il y avait du bon mot je t'avais quand ma blonde avait son chien pour une couple de fois c'est sympathique mais sur voilà pour le menu puis le coup de riz qui rien de la chose est de prendre un café à un score pour un macaroni de la cafe non j'étais là mon chien chicane et les autres chaises

je connais que les autres chiens, ça va pas prendre. C'est ça, c'est le chaos. Le genre de soupe que... Ça manquait tellement. C'est comme n'importe quelle place. Tu sais, mettons, moi, ça fait 1000 ans, je suis pas allé dans le gym. Mais le dernier gym où j'avais été, ils vendaient de la bouffe.

Puis là, j'étais comme, c'est qui qui mange un repas dans un gym, tabarnak? Ça doit être dégueulasse. T'avais juste des shakes de protéines? Non, d'habitude, mais eux autres, il y avait des vrais petits repas. J'étais comme, OK, c'est n'importe quoi.

Moi, sincèrement, j'allais là pour manger souvent. Souvent? Je m'entraînais pas. Non, mais j'avais ça m'entraîner, mais après ça, tu t'es tellement défoncé, tu dis, je vais me prendre un petit sandwich, je vais me prendre un petit shake. Je le fais souvent? Non, mais j'avais ça. Je m'entraînais pas. Non, mais j'avais ça m'entraîner, mais après ça, tu t'es tellement défoncé. Tu dis « Ah, je vais me prendre un petit sandwich, je vais me prendre un petit shake. »

Fait que ça, je le fais souvent quand même. Mais tu vas pas avec une date, là, sans t'entraîner, là. Non, non, quand même pas. Moi, t'es amené quelque part avec les paniniers. Un tap pour deux. No pain, no gain! L'ambiance est malade.

Mais tu reprenais effectivement à peu près toutes les calories que t'avais dépensées. Ouais. Avec un gros shake. T'avais juste out au shake. Moi, je pensais au shake tout le long que je m'entraînais toi tu t'es tu déjà entraîné? oui je le fais encore j'ai un petit gym dans mon garage très sommaire, je me suis acheté une chaise berceante j'ai un micro-ondes, des sacs magiques,

puis une salle de la descente. C'est quand même lourd, un sac magique, où tu le replaces. Je me suis acheté un punching bag, mais un qui est sur un socle avec un poteau. C'est qui qui a gagné?

À date, c'est lui. C'est-tu un gars? C'est comme un gars en caoutchouc? Non, c'est juste un coussin. Sur un pied, parce que je voulais pas faire de trous dans mon plafond, parce que je voulais pas sentir ce que les voisins mangent. J'ai pas de voisins, on sait jamais.

Fait que je me suis acheté ça en début de pandémie, parce qu'on dirait que maintenant, je chantais l'agressivité montée en moi de « Chris, il va falloir que je livre du poulet pour vivre. » Ça faisait 3-4 mois que le 13 mars s'en est passé quand c'est la shutdown, je suis tombé à zéro.

Il n'y avait rien. Il n'y avait plus rien, plus de contrat. Mes redevances de droits d'auteur de One Man Show, il n'y en avait plus non plus. Il n'y avait rien.

Ça a duré un genre de 3 mois puis je chantais le genre de là, je viens de l'acheter une maison, il va falloir que je livre du poulet. Mon métier n'existe plus.

Je peux juste genre attendre un petit peu parce qu'au début c'était comme deux semaines je sais pas si vous vous en rappelez mais au début c'est on va toute fermer deux trois semaines

on s'en reparle le temps on fait son travail pendant une couple de mois puis à un moment donné j'étais rendu déprimé je me suis acheté ça puis je me suis mis

à aller cogner là-dedans une couple de fois par semaine puis ça fait du bien moi je l'ai eu le punching bag gars ouais juste le tronc ouais ouais

j'aimais ça je le déguisais une fois je l'avais tout habillé en cuir grosse soirée mais non jamais ça ça me défouler quand même bien mais c'était écrit dans le dos c'est écrit à pas de détenir coup de pied t'as pas le droit de lui donner des coups de pied. T'as pas le droit? Ça, je trouve ça cool. T'as pas le droit? Tu veux être fâché?

Moi, t'as écrit, il peut se fâcher, apparemment. Pas de bras, là. Il fait cheap shot, j'ai pas de bras, carlisse. Il y a même pas de couille. Tu peux pas lui donner des coups de pied, un coup. Il y a pas de couille. Juste un poteau noir. Pas le droit de coups de pied.

Je l'ai vendu cette année. Quand j'ai vendu mon chalet, j'ai vendu mon chalet, ma maison. J'aime ça que tu appelles ça ton chalet. Non, c'est plus ma maison, mais j'ai vendu cette affaire-là puis je n'étais pas capable

de le vider parce que moi, je l'ai rempli avec du sable. Tu peux le remplir avec du sable, mais avec du sable, tu essaieras de vider ça. Écoute, j'ai remonté ça. Il fallait que je monte ça

pour l'amener au... Ça doit pèser 400 livres. Ça pèse 400 livres. Sincèrement, moi, je l'ai roulé. J'ai failli tomber. Il y a comme une'ai roulé. J'ai failli tomber. Il y a comme une petite falaise chez nous. J'ai failli partir avec.

J'ai dit, on ne me reverra jamais. Je vais mourir, c'est sûr. Écrasé par mon Tommy. Qui aurait cru que c'est lui qui a gagné la bataille? Ben oui, finalement. J'avais dit, bout de pied. T'en souviens, mon coup de pied? Karma is a bitch.

Tu l'avais-tu vendu au monde qui a Karma is a bitch. Tu l'avais-tu, tu l'as-tu vendu aux mondes qui ont acheté la maison ou tu l'as vendu? Non, j'ai vendu sur... Marketplace? Marketplace.

Le monde doit vous pogner de quoi, Nasty? Quand il arrive pour acheter un monsieur en plastique usagé et c'est Stéphane Rousseau.

Ça m'a fait bizarre par moments. Ça leur a fait bizarre aussi à eux autres, je pense, ceux qui sont venus chez nous, mais à un moment donné, j'ai fait me débarrasser du stock

j'ai pas tout entreposé ça j'avais bien du stock qui servait plus mais moi ce qui m'énervait c'est le monde qui négocie moi déjà je mettais tout 100 fois moins cher que ça valait là fait que déjà la personne qui se déplaçait faisait un crise de deal, c'était clair. Puis elle arrive. Oui, mais je ne pensais pas que c'était cette grandeur-là. Oui! Oui, un B6, c'est cette grandeur-là. Tu sais... Une grosse roue avec un siège. Je pensais que c'était un petit B6. Je pensais que c'était une décoration de vélo.

Chris, il était posé à côté de mon char, tu l'as vu? Oui, à l'époque, j'étais l'âge de faire des coups de téléphone. Tu sais, dans le temps, il y avait un poste à télé qui c'était des annonces classées. Oui. Puis moi, mon ami Patrick, on passait nos après-midi à appeler le monde pour insulter leurs produits.

Tu sais, on faisait... Tu sais, c'était tout le temps... Oui, c'est pas bien beau chez vous. Né en négociant. Souvent, le monde avait réalisé que tu peux insulter tout dans la vie. Si tu négocies pas, ils l'acceptent.

Tu es correct pour le prix. Le prix, c'est correct, mais c'est de la crise de marde. Pas trop avec ça. Il y a ceux qui essaient de négocier. Il y en a qui font comme... Tu n'as pas compris le concept. 50 piastres pour un vélo. Mettons 20 piastres, puis tu me le livres.

Non, tu n'as pas compris du tout. Tu as baissé le prix, puis tu me demandes une affaire de plus. » Ou ils voulaient m'acheter des affaires qui n'étaient pas à vendre. Mais ça, non, ça, c'est pas à vendre. Il n'est pas dans l'annonce. Mon fils, je ne pense pas qu'il veut. La blonde, sa business, des fois, il y a du monde qui appelle, puis il laisse des messages qu'il veulent. Ma blonde, sa business, des fois, il y a du monde qui appelle et laisse des messages

qui veulent négocier le shipping. Chris, le shipping, tabarnak! Tu peux négocier n'importe quoi que tu payes en dessous de la table, mais tu peux pas aller à UPS et faire, regarde.

Je te paye cash. Fais trois fois que je vous fais livrer des toi, je te paye cash. Si 22, là, paye cash. Fais-toi au foie que je vous fais livrer des affaires. Je paye cash. Regarde, là, mettons, mettons, ça, là, il y avait un vendeur de char, un moment donné, quand j'ai commencé à avoir de l'argent, j'avais dit au gars,

j'avais été pour acheter un char, pis j'avais dit, il m'avait dit c'était le prix, pis j'avais essayé de négocier, pis ça marchait pas, pis j'étais comme, mettons, mettons, je te le paye cash, pis il avait dit,

ben, tu le fasses financer ou tu le payes cash. Moi, j'ai de l'argent le même jour. Anyway, j'ai fait. C'est pas fou ça, tabarnak. Ah oui.

Dire que tu vas payer cash, ça marche quand c'est un char à 1000 piastres. Oui, tout ça à quelqu'un. Oui, oui. L'argument de payer cash, des fois, c'est surestimé. Je suis dans un marketplace.

Si je te le paye cash, comment tu veux c'est surestimé. Je suis sur le marketplace. Si je te paye cash, comment tu veux me le payer autrement? Un chèque? Tu penses que je te fais assez confiance, Robert? Quand vous faites un virement à quelqu'un, un transfert de fonds, la question de sécurité,

c'est tout le temps fourrant parce qu'il faut que tu l'écrives à personne pour qu'elle comprenne bien. Il faut que tu lui donnes la réponse. Tu fais juste poser la question. C'est sûr qu'elle va se tromper. Mon enfant a quel âge mon enfant ou ton enfant

son enfant l'enfant à moi je sais pas j'ai tout le temps de la misère mais ça marche jamais mes questions de sécurité tu fais une astuce charade je suis jaune

mais aussi de l'espoir t'es fou t'es fou t'es fou t'es fou t'es fou t'es fou t'es fou

t'es fou t'es fou t'es fou t'es fou t'es fou t'es fou quel était quel était

le meilleur Star Wars c'était un débat gars tu sais mettons non moi mon compte TD j'ai une limite

de 3000 pour les transferts intérêts mais caisse populaire j'ai pas de limite pis des fois je faisais en joke

je l'ai pas fait souvent mais j'envoyais des astides montants qui ont pas de crise d'ascense mais avec une question trop compliquée t'es sérieux? genre est-ce que pour quelqu'un ça reçoit une affaire? Mike Ward vous envoyez

62 000 puis genre une astide question la racine carrée de mon pied en ce moment je vois Il a la racine carrée de mon pied. En ce moment, je vois... Qu'est-ce que j'ai trouvé dans mes selles? Asti!

Tu vends ketchup? Mettons que tu vends si tes lunettes là à quelqu'un et la question c'est qu'est-ce que j'ai trouvé dans mes selles et la réponse c'est si tes lunettes là. Les lunettes que tu as dans les mains. Bon appétit! Mais tu peux pas en plus dire ah, si tu le trouves pas, t'as pas l'argent. Non, non, j'ai acheté quelque chose. Paye-moi,

t'as pas trouvé le mot de passe. On est pas à Fort Boyard. C'est pas genre, t'es plat, t'en reviendras la quelque chose. Paye-moi, c'est pas pour jouer ton fou. Ah, t'as pas trouvé le mot de passe. On n'est pas à Fort Boyard. C'est pas genre, c'est plat, on reviendra la semaine prochaine. Paye-moi. J'ai fait Fort Boyard. T'avais-tu fait ça, Fort Boyard? Non. Ça, j'aurais aimé savoir ça. Mike Ward à Fort Boyard.

Il serait sur Rippy Chinou sans arrêt. Il aurait le télécom pour faire jouer ça. Ça veut dire que c'est sûrement sur YouTube? Sûrement. Il y en a plein sur YouTube. C'est ça qui est absurde. Moi, j'ai commencé, mettons, pas super longtemps après toi, mais moi, ça a été super long

avant que le monde ne me l'engage. Il n'y a pas tant de choses de moi qui ont été filmées, mettons, des années 90. Mais toi, il y a des affaires de toi de filmer fin années 90. Malheureusement, ça existe. Il existe des traces, oui. Mais il y a-tu des affaires,

des fois, sûrement il y a des affaires que tu vois que tu n'as aucun souvenir de ça? Ah oui, oui, bien souvent. Je ne me souviens plus de grand-chose. Mais c'est vrai, il y a un truc que j'ai vu cette semaine. Ils ont passé à Tout le monde en parle. Bien là, on n'est pas en direct, mais à Tout le monde en parle, ils ont fait un hommage à Michel Louvin.

Oui, oui. Et moi, dans la semaine, j'étais là. C'est un des seuls artistes que je n'ai pas rencontré. Qui on ne voit pas. J'étais assis à côté tout le long et j'y jasais. Non, je savais que je l'avais rencontré, mais je ne pensais pas de l'avoir vu à Tout le monde en parle. Je croyais l'y jasais. Non, je savais que je l'avais rencontré mais je ne pensais pas de l'avoir vu à tout le monde en parle. Je croyais de l'avoir

croisé un moment donné mais des fois, on oublie qu'on... T'es là, voyons donc, je ne me souviens même pas que j'étais là. J'ai frédéré avec.

Quelle soirée c'était. Je l'ai appelé pendant la nuit. Mais c'est ça qui est weird. On dirait quand t'es dans le showbiz, vu que,

tu sais, mettons, il y a du monde que t'as jamais rencontré, mais t'es sûr que t'as rencontré, vu que t'es écouté à la télé, puis il y a d'autres mondes que t'as rencontrés, que t'as oublié que t'as rencontré. Je pense que c'est normal,

mais ça, c'est dur à comprendre, à moins de l'avoir vécu. Bien, c'est parce qu'on oublie toutes les affaires, finalement, le temps passe, puis des fois, on s'invente aussi des souvenirs qui n'ont vécu. C'est parce qu'on oublie toutes les affaires. Le temps passe. Des fois, on s'invente des souvenirs qui n'ont pas existé. C'est ça qui est beau. Le monde t'a conté une anecdote

et tu finis par penser que tu étais là. Tu n'étais pas là pour tout. Tu n'étais pas là pour tout. Tu n'étais même pas là. Tu étais dans un autre pays. C'est moi qui t'en ai conté. C'est arrivé souvent. J'ai conté de quoi à ma blonde.

Elle m'a dit, ce n'est pas toi qui t'es arrivé. C'est moi qui t'ai contéé. C'est arrivé souvent. Moi, j'ai compté de quoi à ma blonde. Elle dit, c'est pas toi que c'est arrivé ça. C'est moi qui t'ai compté ça. Ah oui, c'est vrai. Ma vie doit être de la masse si je m'approprie des anecdotes. Tu as raconté,

c'est triste. Tu veux dire, mon histoire d'accouchement n'est pas vraie? Voyons, Chris, je n'ai pas fendu à ce point-là.

Je ne me souviens plus, mais j'avais une anecdote que je racontais souvent. Un moment donné, j'ai fait m'arrêter de raconter parce que je sais très bien qu'elle ne m'appartient pas. OK.

Tu as arrêté, c'est-tu le fait d'un certain temps? Oui. Je me suis tanné en la comptant, je pense, un soir. J'ai arrêté dans le milieu.

La merde, ce n'est pas moi. C'est pas moi. Je pense que ce qui arrive aux humoristes, ou en tout cas, moi, ça m'arrive mes vieilles, vieilles, vieilles anecdotes.

Mettons, la première fois que tu racontes une anecdote, tout du début à la fin est 100 % vrai mais vu qu'on est habitué de faire de la scène tu fais ce bout là c'était pas bon je vais enlever ça je vais dire ça puis après la 22ème fois que tu la racontes tu sais c'est une histoire

la fois que tu étais avec Bucordio au Burger King puis à la fin c'est je vais vous raconter la fois que j'ai tué quelqu'un avec Martin Petit. » Pis t'es comme « Ah, Chris! » Pis Prince nous a pognés sur l'entrefait. Ça rajoutait de mettre Prince. Moi, il y avait... Chaque fois que je parle à Jean-François Mercier,

je l'ai rencontré... Moi, j'étais déjà connu pour lui, pis j'étais connu pour lui parce que j'avais fait l'école Lemaude. Fait que là, la barre était basse en tabardac. Mais lui, des fois, il me dit,

« Hey, tu te rappelles-tu quand tu m'as raconté telle affaire? » Puis là, il commence l'anecdote. Puis je fais, « Ben oui, ben oui. » Puis là, j'y répète

l'anecdote, mais la version qu'elle a évoluée. Puis lui, il est comme, « Ben non, Chris, c'est pas ça pantoute. » Il n'y avait pas de tank. On a tendance, on a tendance un peu à exagérer moi j'ai une anecdote que j'ai faite dans le prochain stand-up

où je raconte une journée que je me suis levé paralysé parce que j'avais plus de calcium dans le sang parce que ma parathéorite avait lâché puis là j'étais allé à l'hôpital puis ce que j'ai fait c'est que j'ai rajouté plein d'affaires qui me sont déjà arrivées dans des hôpitaux mais je les ai toutes mises dans la même journée. C'est une vraie anecdote, mais mettons qu'elle n'est pas compartimentée comme ça dans la réalité. Tu l'as mis sur 7 ans, toi tu l'as mis sur une journée.

D'une journée, c'est plus percutant. Parce que je suis arrivé à l'hôpital, j'ai attendu une couple d'heures et ça a bien été. Merci! Je me suis dit, je vais rajouter la fois ce qu'il m'a pas piqué dans la veine. Ça, dans ce number-look, j'avais vraiment aimé ce number-look, mais je me rappelle pas si t'en parlais.

Tu parlais-tu de la fois que t'avais tombé pis le pied coincé dans un calorifère? Ouais. T'as l'air dingue. J'avais fait une hypoglycémie la nuit. Je me suis élevé, pis j'ai une hypoglycémie genre à 1.7 ou 2, très très bas. Pis en me rendant vers ma cuisine pour boire du jus

ou manger de la marde, comme tu appelles chez vous. Du jus d'orange. Mais pour boire ou manger, pour faire monter la glycémie, je ne me suis pas rendu. J'ai eu un blackout. Je suis tombé dans mon couloir. Je me suis fracturé l'épaule en tombant. Puis mon pied a été enfilé dans le calorifère qui marchait

comme un 21 janvier, un calorifère. Puis je m'étais brûlé le pied. Le pire, c'est que l'ambulance était venue me chercher parce que ma blonde n'était pas capable de me ramener. J'étais allé à l'hôpital. Puis là, l'épaule des boîtons, on voyait là-bas, c'était clair. Puis l'hypoglycémie. Je me réveillais et je n'arrêtais pas de dire

« Mais tiens, j'ai vraiment carrément mal au pied. » Il était comme « On va regarder ton épaule, on regardera plus tard. » Non, mais vraiment, il faudrait checker mon pied. Il ne croyait pas que j'avais mal au pied tant que ça, jusqu'à temps qu'il lève le dos, puis il y avait des cloques là-dessus. C'est comme... T'as l'air de te réveiller avec un fer à friser.

C'est quoi que... Qu'est-ce qui s'est passé? Puis à mon compte, après, de non, quand je suis arrivé dans le couloir, j'ai toncé ton pied, puis il a pas pensé que c'était resté assez longtemps pour me brûler. Ça devait se sentir délicieux. Mon frère, là.

Le bacon. Le petit bacon, là. Pas trop sucré parce que j'étais en hippo, t'sais, c'était quand même pas trop... L'oreille de Chris. L'oreille de Chris, exactement. Mais elle avait brûlé le pied assez sauvage. J'avais perdu les ongles de mon pied. Attends.

Pendant une semaine, j'étais retourné au Saguenay pour faire une convalescence chez mes parents pis ma mère vidait mes cloques avec une petite aiguille. Avec une paille. Pis je suis allé retourner au Saguenay pour faire une convalescence chez mes parents. Ma mère a vidé mes cloques avec une petite aiguille. Avec une paille. Puis je suis allé aux auditions. Je sais que ça doit être stressant pour une mère, ça. Qu'elle dit, ah non, mon gars,

il est capable de s'occuper de lui-même, de sa vie. Le normal, c'est ma femme et mes rois dans tous les sens du terme. Puis je suis allé faire les auditions d'en route vers mon premier gala.

Puis j'étais même pas capable de mettre un soulier encore. Je suis arrivé à mon audition d'en route avec un attel, un attel de Stevenson pour les intéressés, pour tenir mon bras. dans la route vers mon premier gala puis j'étais même pas capable de mettre un soulier encore. J'étais arrivé à mon audition dans la route avec un attel, un attel de Stevenson pour les intéressés, pour tenir mon bras

puis une espèce de grosse pantoufle parce que j'étais pas capable de mettre un soulier. Ça s'appelle-tu l'attel de Stevenson? Un attel de Stevenson, oui. Est-ce que tu parles

s'il y avait un Stevenson qui s'est endormi les pieds dans le colorephare? Mais l'attel, c'est pour le bras. Puis ça s'appelle-tu une grosse pantoufle?

Sûrement pour le docteur grosse pantoufle qui l'a inventé un lien médical à ça puis je suis arrivé, j'ai fait mon deux minutes d'audition c'était genre Dominique Anctil Éric Bellé qui regardait puis tout le long de mon deux minutes, il me regardait de même c'est un personnage, il est déguisé

puis là je fais mon number qui avait pas rapport à ça puis là il me dit, ok ouais c'est bon mais pourquoi t'es le personnage ouais c'est pourquoi la telle pis là je leur raconte ce que je viens de vous

conter là t'as même pas fait un gag en arrivant non là dessus non je non c'est un récit

c'est drôle d'arriver avec mais je savais pas comment l'amener ça l'expliquait au complet pis l'expliquer au complet dans mon sens c'était pas drôle

pis j'avais tort parce qu'en plus tu ris à l'anecdote c'est parce que mon pied a brûlé dans mon calorifère en hypoglycémie pendant que je me pétais l'épaule T'es pris, t'es pris vas-y Moi la fois où je me suis fait mal le plus weird de ma vie je pense j'étais à la campagne pis j'étais content t'sais t'es primé tu vas sortir je m'en all au Bourbon, puis j'avais un petit verre avant de partir. Puis je me faisais beau, j'étais devant le miroir, puis je ramassais mes affaires.

Puis je me disais, « Assez-toi, ça va se carrer, ça va être le fun. » Puis j'avais une montagne de linge sur ma petite table de nuit. Puis là, je checkais ce que j'allais mettre, mais je cherchais des bobettes puis des bas. Puis à un moment donné, j'ai donné un coup de genou sur mon tiroir avec mon genou. J'avais la bite dans le tiroir. Ah! Calisse! Mais juste le bout du cap.

Mais sur le coup, mon cerveau a fait la fenêtre ouverte. Il y a un écureuil qui est rentré. Je pensais que je m'étais fait mordre par un écureuil. Je ne me suis pas rendu compte que c'est moi qui ai donné un coup. Je suis tombé à la terre. C'était vraiment une cloque bleue. Je suis pas sorti. Je suis resté chez nous.

J'ai bien réalisé qu'il y avait pas d'écureuille dans le tiroir. C'est moi qui ai donné un coup. Peu importe le tiroir, ça veut dire que t'as quand même une bonne graine. Non, mais il était assez haut. Il était haut. Moi, ce que j'entends dans l'histoire,

il y a une bonne graine, puis après, il y avait comme un petit bout bleu sur le bout qui rajoutait. Non, mais il était haut, le tiroir. C'était un tiroir qui était assez haut, puis j'étais bien avancé. Non, mais pour était haut, le tiroir. C'était un tiroir qui était assez haut, puis j'étais bien avancé. Non, mais pour vrai, pour donner un coup

avec ton genou, pour que ça l'affecte... Oui, puis c'est un tiroir en chaîne qui fermait vraiment bien. Tu sais, quelque chose de tête. J'étais un bois massif, là. Je travaillais de même parce que le tiroir était là, fait que j'ai juste donné un swing et c'est là que ça a soigné.

J'avoue que ça, c'est quand même une bonne anecdote. C'est pas une idée de bad, le tiroir. Je me dis que c'était la place pour raconter ça. Ah ouais? T'as arrêté ton... T'as arrêté le drôle de... Moi, j'aurais aimé que tu racontes ton anecdote là au show à Paul Arcand.

Oui. Paul, il faut que je vous raconte une anecdote. Plus il y a rencontre une pire. Je ne sais pas si vous avez peur des écureuils comme moi. Mais il y a-tu un gros problème d'écureuils? Tu sais, en campagne, les écureuils...

Je pense que je n'ai jamais vu un cri des écureuils en 25 ans, là-bas, en plus. Non, non, il y en a qui sont des gros noirs. Tu te rappelles-tu de Gravel à Granby? Gravel à Granby, bien oui. T'as-tu déjà été signé avec lui? Non, mais il m'a déjà fait faire des choupades. Pierre Gravel, moi, j'avais été signé avec lui.

Il n'y avait pas un lion en arrière de son bureau? Oui, mais lui, chaque fois que j'allais le voir, je parlais souvent. C'est mon corps par là aux toilettes, Pierre Gravel. Moi aussi. Mais ses bureaux, c'était dans le sous-sol de sa maison. Je ne savais pas que ça faisait de la poudre. Malgré sa condition, lui, ce n'est pas grave.

Il est parti faire de la poudre. Il est parti faire une petite clé. Pourquoi t'as invité lui, esti? Moi, je t'avais dit Jay Dutente, tabarnak! Mais moi, Pierre Gravel, ses bureaux, c'était à Grambay, dans le sous-sol de sa maison, mais il y avait trop d'employés, fait qu'il y avait

fait une rallonge au sous-sol. Fait que c'était un bungalow bien en bas de Gramby. Quand tu allais en dessous, c'était comme 17 000 pieds carrés, c'était énorme. Mais moi, je suis allé le voir deux fois, puis les deux fois, il était dans son bureau. Il nettoyait un fusil

parce qu'il y avait un permis pour vendre des fusils. Parce que tu t'en venais, probablement. Mais puis, une fois, il avait dit, « Check bien ça.en venais, probablement. Mais puis, il y avait une fois, il avait dit, « Check bien ça. » Il avait sa fenêtre ouverte, il se mettait une pinotte dans la gueule. Il y avait un écureuil qui rentrait dans la maison, qui mangeait la pinotte

dans sa gueule. Puis je fais comme, « OK, c'est ce gars-là qui me vend en corpo. » Wow! Je me souviens que c'était tout un personnage. Je ne sais pas s'il vit toujours, lui. J'ai aucune idée. Moi, j'avais été chez un gars, un peu de la gaffe, qu'on appelait Moineau. Je ne sais pas s'il vit toujours, lui. J'ai aucune idée. Moi, j'avais été chez un gars un peu de la gaffe qu'on appelait Moineau. Je ne sais pas s'il vit toujours.

Il avait de la salle. Il avait été avec des chums. Puis lui, il avait toujours une perruche sur l'épaule. OK. Puis, de temps en temps, il se mettait du manger dans la bouche. Je ne sais pas trop. Il mangeait quelque chose.

Il restait un peu de quelque chose de poigné. Puis la petite perruche, elle mangeait sa langue. Ta barnaque. Ça m'a bien impressionné, ça. de poignée. La petite éruche, elle mangeait sa langue. Ça m'a bien impressionné. Ça, t'allais là quand t'étais jeune? Ça, j'étais jeune. J'avais 18 ans peut-être, 17 ans. Ça leur a été magique que tu dises « Non, l'hiver est passé. »

Mais je savais que tout le monde l'appelait Moineau et j'ai compris pourquoi. Ah ouais. Yes! pourquoi. Ah ouais. Propre! Yes! Le gars qui est trop bon pour imiter quelqu'un sur la coke. Yes!

T'as jamais été... T'as-tu déjà consommé de la coke? Non. J'ai jamais pris autre chose que j'en dis pas du H, parce que je prends tellement de pellules dans la vie que d'en prendre de façon récréative, de façon chimique, je trouve ça complètement absurde. Non, mais Christ! Mais non, non.

Puis l'occasion, c'est jamais... On m'en a déjà offert. Ça m'a jamais parlé dans ma tête. La drogue ou l'alcool, c'est quelque chose pour calmer les affaires, pour être plus relax, rire. Moi, prendre quelque chose qui va me donner le goût de me battre et de courir nu,

moins. Ça vient moins me chercher. Je te comprends. Toi, as-tu des années de coke? C'est à moi que tu parles. Je n'ai pas mis l'année. Non. Moi aussi, je suis plus. J'ai toujours aimé ça fumer un petit pet. J'étais un gars, j'aime ça plus me ralentir que m'exciter.

Tout ce qui est cognac et compagnie, ça n'a jamais été ma tasse de thé. Merci Paul. Tu disais que le Roman Coke goûtait à marde. C'était ça ton drink avant le COVID? Oui. Écoute, c'était assez nouveau. J'étais revenu au Roman Coke. Ça faisait longtemps que je n'avais pas bu du Roman Coke.

Je buvais du Roman Coke quand j'allais à Cayo Coco dans le temps. Mais dernièrement, je m'étais remis au Roman Coke. Puis là, malheureusement, grâce à cette charmante COVID, ça ne goûte plus bon, le Roman Coke. Là, je me suis mis au gin tonic. Ça va assez bien, d'ailleurs. En qu'est-ce qui te fait que t'aimais pas avant pis que là, t'aimes?

Le gin tonic. T'aimais pas du tout? Non, mais t'aurais pu aimer ça avant. J'haïssais ça. Je trouvais que ça goûtait le vomi. Non, mais... Non, mais moi, j'étais un gars de bière. J'aime beaucoup la bière,

mais la bière, ça donne un pot, à un moment donné, fait que... C'est pas vrai, ça! Tu peux... mais la bière ça donne un pot à un moment donné c'est pas vrai ça fake news fake news j'essaie de faire attention sur la bière quand même mais moi je l'ai dit mais le champagne j'aime ça le vin j'aime ça

la bière j'aime ça le gin tonic bon ramène-moi une coke je vais en boire quand même je vais me forcer mais ça goûte un peu il y a un petit arrière-goût bizarre de ce temps-là

ouais ouais mais c'est juste moi les alcools très forts que j'aime pas le pur je peux boire un vieux rhum mais je peux pas boire un scotch

ou cette affaire-là j'ai de la misère avec le goût la grappa ça me donne des brûlures d'estomac c'est ça l'idée, je pense. Je pense que c'est fait

pour ça. Mais pour vrai, la grappa, je suis sûr qu'il y a personne qui aime ça pour vrai. C'est juste... C'est de l'orgueil. C'est juste, c'est une vieille affaire italienne, on va boire ça. Ils ont inventé des meilleures affaires. J'évite

tout ce qui est shooter, en général. Par contre, là, on peut-tu... Non, mais je me souviens, une des dernières cuites, mais une brosse solide, c'est ma pire probablement à la vie, une des pires, mettons dans le top 100.

J'étais en France, puis j'avais rencontré des Québécois, puis t'es content de rencontrer des Québécois quand t'es là-bas. Ça fait longtemps que t'es là-bas. Fait qu'on est partis sur la brosse. Puis là, on a rencontré des propriétaires d'un bar qui était québécois. Fait que là, on est partis sur la brosse avec eux autres. Ça finissait plus.

Puis il y avait une pompe de Jägermeister. T'sais, vraiment une pompe. Puis là, on était rendus, on buvait à même la pompe en arrière du bar. C'est jamais une bonne affaire, ça. Puis en plus, Jägermeister, ça bosse. Ça bosse. Ça fait pas juste saouler, ça bosse. Ça bosse.

Je me souviens, il était 4 heures du matin, puis on était vraiment éméchés. Puis à un moment donné, je reçois un Skype. Je me suis dit, « Hey, c'est qui? » Je m'aperçois que c'est mon fils de 4 ans au Québec. « Kim Skype. » Je l'ai éteint tout de suite. Je lui ai fait, « Il n'y a pas de réseau! »

Je suis retourné à ma beuverie. Après ça, je me rappelle que je me fais réveiller par quelqu'un. « Viens avec nous. Viens avec nous. » Là, je suis là. « Hein? Viens avec nous. » Tu étais couché dans un lit à ce moment-là ou dans une ruelle à Figal? « Tu ne peux pas dormir là. Tu ne peux pas dormir là. Viens avec nous. On va te trouver quelque chose. » Je finis par comprendre.

Je suis couché à terre devant ma porte d'hôtel. Je ne me suis pas rendu à mon hôtel. Je dors entre le cendrier et une bonne fontaine de terre. C'est un itinérant qui essaie de me réveiller parce qu'il me dit « Tu ne peux pas dormir là. Viens, tu vas dormir avec nous autres dans le parc. »

Moi, je dis au gars, je dis « Mais non, je dors ici. » Il ne me croit pas. Il dit « Viens, mon gars, viens. Viens avec moi. » Je dis « Non, non, sérieux, j'ai une clé. Regarde, c'est ma clé. Je dors ici. » C'est juste « OK, je ne me suis pas rendu. » Fait que tu es parti sur la voie avec les itinéraires. Non, je suis rentré, j'étais touché, puis il ne comprenait pas, lui.

Il a pogné de quoi, là. En plus, tu étais connu en France, déjà, à cette époque-là? Oui, oui, j'étais même pas pire connu. Frère de tabac! Non, mais là, je l'ai échappé. Ce gars-là, quand il s'est repris en main, puis qu'il t'a vu front page d'un journal, il doit avoir fait « Oh, Chris, all right! »

« Oh, moi aussi, j'ai peut-être des chances. » Ça veut dire, s'il y a un sens abri qui est rendu front page, aussi j'ai peut-être des chances si c'est vrai ou écrit j'aurais dû le stabiliser finalement prendre au bord de la décolliser ou lui non mais j'avais trouvé ça tellement beau puis moi tu es chaud souvent on leur parle plus aux itinérants quand on est chaud mais moi j'ai fait souvent ça tu prends le temps de t'asseoir puis discuter avec quelqu'un avec qui peut-être tu passerais straight through normalement. Fait que je trouve que l'alcool a ça de bon. Oui.

Non, mais ça te ramène dans des discussions. J'ai eu des discussions avec plein de monde que je n'aurais pas eues si j'avais été straight. Je recommande. Mais pas vrai. Tu sais, les sans-abri, ils ont... Là, ça marche tout seul quand tu t'en vas. Il n'y a pas de problème.

Oui. Wow! Fait que... C'est son... Parce qu'on a rentré le synd avoir un mois c'est son parcours rentrer le syndicat ce sont briques syndicats d'aller chier la cantine mobile arrive Le canti de ma vie. Le green cheese ou le hot dog. Pour Yann, il y a juste lui qui ouvre le jour. T'as ton green cheese, puis t'es calé.

Mais pas vrai. Les 100 avril, ils ont toutes une histoire fascinante. Moi, là, ça me fascine comment tu te rends là. Tu sais, il y a... La différence, en plus, entre un itinérant et nous autres, elle est vraiment... Des fois, c'est un move. Des fois, c'est juste... Des fois, c'est un loyer... Des fois, c'est un move. Des fois, c'est un loyer.

Souvent, soit le noyau familial est un peu weird ou des fois, c'est que j'ai fait 20 gaffes dans ma vie et mes parents m'ont tout le temps pardonné. Mais rendu à la 21e gaffe, peut-être qu'ils auraient fait un gaffe.

Arrange-toi avec tes affaires puis là, je serais dans la rue. J'en ai rencontré quand même plusieurs quand je travaillais dans un pawn shop. Moi, j'ai travaillé

dans un pawn shop Ontario Amherst à peu près pendant deux ans et demi avant d'être admis à l'école de l'humour puis j'en ai vu du monde que le pawn shop

a été à la fois la façon de s'en sortir et la cause de leurs problèmes. C'est-à-dire qu'ils ont trouvé dans le pawn shop la façon d'avoir de l'argent en cash pour souvent un leurs problèmes. C'est-à-dire qu'ils ont trouvé dans le pawn shop la façon d'avoir de l'argent cash pour souvent un vice, la drogue, le jeu, tout ça.

Mais le pawn shop faisait en sorte qu'ils pouvaient venir ponder des affaires, ça paraissait pas trop. J'avais même du monde qui était... Donc tu faisais partie du problème ou de la solution? Oui, absolument. Les deux. Les deux. C'est-à-dire que oui, quand tu arrives dans le pawn shop, quand tu rentres là... Tu sais, moi, j'arrivais du Saguenay,

puis j'ai trouvé... Ma première job à Montréal, ça a été ça. Fait que j'ai pris un nasty drop de... Ah ouais? Bouffer plus à Chkoutay ma première job à Montréal ça a été ça j'ai pris un nasty drop de bouffer plus à Shkoutimi pond shop à Montréal ça a tombé drue mais au début tu te dis moi je vais être le bon commis

qui conseille bien, qui essaie d'aider puis à un moment donné tu te rends compte qu'il y en a là-dedans qui ne veulent pas tu fais l'aider t'as d'autres qui ne comprennent pas que tu essaies de les aider puis à un moment donné il y a comme une switch qui se débranche dans ton cerveau, qui est la morale. Pis tu deviens juste comme gris. Tu veux ça? Non, moi, je peux te donner ça, c'est tout.

Peu importe, c'est ça pour te nourrir, s'y faire. Pour... Mais anyway, t'es pas leur mère. Moi, j'ai jamais posé de question. Non, donner 10 piastres à quelqu'un, j'espère que c'est pas pour t'acheter de l'alcool. Donne-y, pis vends-toi ailleurs. Oui, c'est ça. En plus, c'est pas pour t'acheter de l'alcool. Donne-y, pis comme t'as eu. » Oui, c'est ça. En plus, c'est Guillaume Wagner

qui avait ce gag-là. Il était-tu névron? C'est récent, récent. Mais tu sais, Guillaume faisait... On veut tout le temps des sans-abri qui font « Moi, je consomme pas. » Tabarnak, si tu dors dans un parc, j'espère qu'au moins

t'es gelé. Honnêtement, c'est ça qui est triste, la pandémie, on oublie, mais la qualité de la drogue est devenue horrible. Les sans-abri, il n'y a plus personne depuis 5 ans qui a du cash dans les poches. Là, il n'y a plus personne dans les rues

puis la drogue est rendue mauvaise. C'est le pire temps pour être un sans-abri. Un gars en banlieue qui n'a pas d'abri tempo, c'est-tu un sans-abri? Gros punch-out, gros punch-out. Bon, le podcast est cancellé. Hey, Yann, j'irais avec des questions.

Pas une question pour Stéphane tout de suite. Ou une question pour Stéphane, puis on va commencer à la répondre. Si il y a des questions pour moi, si Stéphane est là. Ça serait bon. C'est clair qu'il doit y avoir beaucoup de questions pour Simon.

Simon, tu as l'air de bien vivre avec ta condition de santé. Ça a-tu toujours été le cas? Tu as l'air de bien vivre. Oui. Tu sais, s'il ne vivait pas bien avec, il serait tout le temps comme, ça va, je suis malade, caolisse.

Christ, je suis malade. Bonsoir, Edvin Forme. Pas moué, tabarnak. Caolisse, ta petite crisse de viticule. Super, Sarkozy. Edvin Forme, oui. Bravo. As-tu déjà remarqué, quand tu regardes la TV, c'est une crisse de vie de cul tu vas voir moi bravo as-tu déjà remarqué

quand tu regardes la TV par son colisse de vie de marde que rappelez-vous bien ceux qui sont pas piqués après souper pis qui sentent plus leurs pieds

ben bien je l'ai accepté parce que je suis né malade je connais pas la vie c'est plate ça a l'air triste c'est comme ça c'est vrai je parce que je suis né malade, je connais pas la vie c'est plate, ça a l'air triste comme ça c'est vrai, je suis né je suis né malade, pis moi ma maladie

à naissance au départ c'était une maladie des glandes surrénales, c'était juste à ce moment là c'était juste un gland là qui fonctionnait pas, la glande surrénale c'est ce qui s'écrit de l'adrénaline t'sais quand mettons t'es malade ou t'as une grippe la glande surrénale elle va être jue pour combattre tout ça, ben quand t'es stressé ou t'es super content la glande surrénale va être juge pour combattre tout ça.

Quand tu es stressé ou que tu es super content, la glande surrénale pompe plus d'adrénaline pour gérer les émotions et ton cœur. Moi, j'étais malade à ma fête parce que j'étais content. J'étais content et énervé d'avoir des amis pour mon partenaire de fête et que je suis tombé malade. J'ai été rapidement mis devant les faits que j'étais malade, rapidement, en fait, dès la naissance. Le bonheur te rendait

malade. Oui, oui. Quand j'étais trop content de partir en vacances ou d'avoir une fête. Il y a eu beaucoup de mes anniversaires et de Noël que j'étais à l'hôpital parce que j'étais content. Pour te rendre heureux, tes parents, il fallait qu'ils te donnent des mauvaises nouvelles. Moi, je me levais le lundi.

Au lieu de bonne fête, c'était « t'as le cancer ». Je me levais, c'est comme « lundi, cours de maths, il pleut, good day ». J'ai eu une enfance heureuse, j'étais bien entouré de ça, mais je vis bien avec parce que c'est ma vie. J'en connais pas d'autres, puis je peux pas la comparer à ma vie d'avant. Je peux comparer ma vie

avant d'avoir fait du diabète, mettons. J'ai eu un diabétique à 20 ans. Fait que ça, je suis nostalgique de cette époque-là, ou si je pouvais revenir en arrière, je deviendrais sûrement obèse, parce que je ne me nourrirais que de gommis. Si on me disait, hey, on te donne un an de plus de sourcils, ça serait la guerre. Mais

je me suis rendu compte que c'était bien mieux d'en parler, d'en rire, d'en parler ouvertement, de pas essayer de cacher quoi que ce soit. Comme madame ici, ça me semble très bien vu avec ma maladie aussi. Mais rapidement, je me suis rendu compte que ça ne réglerait pas mon problème d'en pleurer, mais ça me crée une carrière d'en rire. Donc, je me suis fait s'en servir. Donc oui, dans ce sens-là, je suis bien avec.

Ça a bien été, Stéphane? Oui. Ouais? Très bien. J'ai tout désinfecté. Mais t'aurais pu pisser d'ici à la grosseur de ton bas. Ça serait vraiment...

Ouais, t'aurais pu dérouler ta grosse queue, pis... Y a-tu une question pour Stéphane? Ouais, y en a plusieurs pour Stéphane. Quelle en a plusieurs pour Stéphane. Quelle est la personne la plus impressionnante

à qui tu as vendu une toile? Je viens clair pour ne pas qu'il te poursuit. J'ai été gâté parce que j'ai beaucoup d'amis du milieu qui m'ont encouragé. Mais la plus impressionnante... My God! Je pense que ça serait Beyoncé.

C'est pas la même, hein? C'est une autre Beyoncé. Ah, Beyoncé, Beyoncé Charette. C'est... C'est la soeur à Moineau. Oui! Elle m'a payé en cash. Elle avait une autre ruche, je ne savais pas.

Une pièce de femme, quand même. Beyoncé. J'ai bien du monde. Le fun que je connais, à part Mike. À part Mike. Mike, ça s'en vient. Ça va être Mike, probablement. Ils veulent un nom.

Ils veulent un nom. Il y a quelqu'un qui a le fun. Chan. Des sous-vêtements Chan. Je ne sais pas, moi. Chan. Des sous-vêtements Chan. Tu sais, tu te souviens? Des sous-vêtements Chan. Chantal. Des sous-vêtements Chan.

Chan. On demande Mike dans la section des sous-vêtements. Je ne me rappelle pas. Chan. Tu as toutes les personnes importantes. Ça vous dit quelque chose, Chan? Tu me nommes-tu des filles que tu as fourrées? Je ne me rappelle pas d'une fille avec des bobettes

qui s'appelait Chantale. Beyoncé, Sean. Un gros playlist. Ça me dit de quoi, des bobettes Sean? Oui, elle fait des maillots de bain encore aujourd'hui. OK, OK. Moi, je me trompe. C'est pas de même que ça se prononce, c'est Sean.

Sean. On va découvrir. Tu parles deest Sean. Sean. On va découvrir, tu parles de la marque Sean John, on va être comme, quoi, c'est le même qui prononce ça? Sean. Non,

mais elle, je t'ai surpris quand elle est venue à la maison pour aller visiter l'atelier et elle m'a pris deux toiles, elle et son chum. Il y a bien du monde qui te félicite

pour ta pub de Tide Pods. Dans le chatroom, il tripse tout sur ta pub de Tide Pods. Ah, chatroom, ils trippent tous sur ta pub de Tide Pods. Écoute, moi, j'avais fait... Je pense qu'ils ne voudraient pas que je la monte parce que je fais des trucs avec le Tide Pods qu'on n'a pas le droit de faire. T'es mangé.

Pas une audition, mais quand j'ai eu le meeting avec eux autres, je leur ai dit, je vais vous donner une idée de ce que je pourrais faire. Moi, je m'étais fait une homemade made Tide Pod pub qui durait cinq minutes à la maison puis je leur envoie envoyer il y a des affaires assez funny là dedans mais évidemment quand c'est un produit comme ça c'est gros quand même Tide il y a plein de choses que t'as pas le droit de faire pour pas nuire aux produits ou pas donner des idées aux gens forcément fait que j'ai pas pu moi j'ai pas pu montrer ça mais j'aurais aimé ça quand même la mettre sur mes

réseaux mais en plus les pubs sont vraiment drôles c'est tu toi qui écrivait ou c'est eux autres c'est toi qui donne des idées ou c'est eux autres qui disent c'est ça l'idée c'est moi qui l'écris mais évidemment qu'il ya beaucoup d'intervenants souvent c'est des gens qui ne connaissent pas que sont à toronto de ça fait que c'estintervenants. Souvent, c'est des gens qui ne te connaissent pas, qui sont à Toronto, qui décident de ça. C'est très compliqué. Aussi, l'humour, c'est très culturel, très local. Même toi qui as voyagé beaucoup avec ton humour.

Même juste, des fois, il y a des jobs qui marchent à Montréal qui ne marchent pas à Bois-Armois. Oui, oui. Moi, mon dernier show, je me souviens, j'avais un show qui marchait vraiment bien partout en région parce que je leur parlais beaucoup. J'avais des jokes là-dessus

pis ça. Pis quand j'arrivais à Montréal, j'étais tout enfouré parce que tous ces jokes-là étaient en début de show. Pis forcément qu'à Montréal, ça marchait moins, là, tu sais. Pis...

Fait que des fois, ça... Effectivement, juste même localement, ça marche pas. On n'a pas besoin de traverser une frontière pour s'apercevoir. C'est plus souvent l'inverse, par exemple.

C'est plus souvent les jokes plus « Montréalaises » qui ne marchent pas en région que les jokes de région qui ne marchent pas en ville. Oui, mais là, je me moquais un petit peu du fait que je cherchais la place, que j'avais eu de la misère à trouver. À Montréal, ça marchait moins. Tu n'as pas trouvé Montréal?

En même temps, le monde... Il y a quoi de drôle là dedans qu'ils font qu'au lice qui rend du big que pour lui montréal c'est un village de roues ouais mais ça passait mais moins bien que le rire était moins franque en région mais ça ça me manquait ça je pensais l'audio c'est le cas ce qui te manque évidemment le public mais la tournée il y a des affaires je sais pas comment ça va se passer

la tournée dans les hôtels parce que la fois j'ai été dormir à l'hôtel pis là faut-tu remplir une fiche pis là faut-tu laver tes mains

toi et toi pas pis là tu vas manger pis le buffet tu peux toucher à rien pis ça ça me plaisait que tout le monde se fouille pas dans le buffet oh non

il y a combien de monde qui l'ont pris sur ce cela avant de dire « Non, non, non, en fin de compte, j'ai pas eu. » Je pense qu'un concept de buffet a pris une nestice claque l'année passée. C'est clair. Mais il devait y avoir du germe là-dedans quand même, des buffets. Oui, oui. C'était juste ça. C'était juste ça.

Je pense qu'il y avait un plat, c'était juste ça. C'était du germe. Germe tao. Germe teriyaki, c' tao. Germe teriyaki. C'est ça. Germe teriyaki. Honnêtement, on se rend compte de plusieurs choses qu'on faisait ou qu'on consommait.

C'était juste... C'était la fête de mon garçon il y a pas longtemps. Juste souffler sur une chandelle qui est sur un gâteau, c'est dégueulasse. Un enfant, surtout. Moi, ça m'est dégueulasse. Un enfant, surtout. Moi, ça me met toujours avec un vieux aussi. Un très, très vieux. Le dentier.

Moi, l'autre fois, l'été passé... Je sens que ce n'est pas le souffle qui éteint les chandelles, mais la bave. La chandelle a pli parce qu'elle rend trop molle. Excuse-moi, Mike. Non, non, mais l'été passé, il y a pli parce qu'elle rend trop molle. Excuse-moi Mike. Non, non, mais l'été passé, tu sais, il y a un bout

qu'on pouvait se voir en public, puis c'est pas pendant cette période-là, c'est un bout qu'on n'avait pas le droit, mais je vais commencer mon histoire en faisant comme ça on avait le droit de savoir. Moi, ma blonde, on est allé chez des amis, vu que c'était la fête à la fée,

puis là, j'avais fait un gâteau puis j'étais fier de mon gâteau. En plus, je l'avais fait vegan pour que moi, je puisse en manger aussi. Puis là, on arrive. Puis juste en arrivant, ma blonde avait amené des chandelles. Je ne savais pas. Puis elle était comme « Hey, donne-moi le gâteau! » On voulait en mettre le gâteau. Elle l'allume

puis elle rentre. Et là, notre amie, elle souffle sur le gâteau. Puis personne ne peut en manger sauf elle. une parent et l'on notre ami a souffert le gâteau tout le monde va manger sans pas manger sauf elle a fait on a donné j'ai fait un gâteau une personne le mange avec le mois je t'adore estime à moi ça fait moi je bouge pas parce que faisait pas à cause de coville par boude. Moi, ça fait plusieurs fois que ça m'arrive. Deux, trois fois depuis la dernière année où le monde me dit, il y a une fête d'enfants,

mais tout est dehors. On va être juste quatre, c'est la bulle. Ou des voisins. C'est sa terrasse, c'est dehors. On a tous deux mètres de distance, il n'y a pas de problème. Tu amènes ton lunch. Puis là, tu t'aperçois qu'il a pris ton burger et il l'a mis sur la grille.

Là, tu le vois mettre ton fromage avec ses doigts. Oui, mais ça fond, ça fond. C'est cuit. Tu ne sais plus, tu ne sais plus rien. Je le mange-tu, mon burger? Je ne le mange pas, mon burger. Je ne sais pas pourquoi il a laissé mon burger là.

Mon burger, c'est la seule affaire que je peux manger, goûte pas à marde. Non, tu le dis, mais là, l'autre se sent insulter. Ah, excuse-moi.

Il faut toujours filer, excuse-moi. Non, mais c'est la planétaire, c'est tout le monde qui est concerné. Il faisait des pizzas dehors, mais je voyais le gars

rire au-dessus de la pizza. On va prendre la prochaine. On ne comptera pas de joke. Il me faisait une prochaine. Il m'a dit que c'était triste. C'est clair que c'est de même que tu as pogné le COVID. C'est des parités pour enfants.

Je te dirais que c'est probablement le gars du burger qui m'a donné la COVID. Je le salue en passant. Il sait que c'est lui. L gars du burger qui m'a donné la COVID. Je le salue en passant. Non, mais il sait, de toute façon. Il sait. Il sait que c'est lui? Ben lui, pensez-moi. C'est ça qui est bien embêtant.

Il doit avoir respiré son fromage avant que je le touche. Sais-tu, c'est où que tu l'as pogné ou non? Non, je ne sais pas. T'as-tu... J'ai l'impression que le COVID, c'est comme une maladie vénérienne, mais en moins le fun.

Il faut que... Tu sais, t'as pas eu de sexe, mais il faut que t'appelles le COVID, c'est comme une maladie vénérienne, mais en moins le fun, qu'il faut que, tu sais, t'as pas eu du sexe, mais il faut que t'appelles le monde pour faire, elle va te faire tester. Ouais. Moi, mon adjointe s'est occupée de ça. Avant que je lui demande, d'ailleurs, elle a déjà appelé tout le monde. Je disais, ben, ben, merci. Ben, ça doit être elle. Je savais même pas que je l'avais encore. C'était elle qui m'a demandé.

C'est pas que j'ai appelé tout le monde. T'as appelé tout le monde de quoi? Ben, tu sens pas, Maté? Elle, ton adjointe, elle l'a-tu pogné? Va sentir ton café, voir. Elle l'a-tu pogné, elle? Non. OK. Y'a personne de mon entourage, mon fils l'a pas pogné.

Pis j'ai été en quarantaine pendant 20 jours, parce qu'au bout de 14 jours, ils m'ont dit, j'avais toujours pas de drogue. Non, restez un autre 5 jours. J'étais en même temps, une pigne sur la tête. C'était de bail. Qu'est-ce que goûter rien tout seul. Le début d'un mauvais livre.

J'étais chez nous, je goûtais rien, j'étais seul. Comme le livre, je ne lis pas. Ça va être plate. La première semaine, tu es seul, tu es bien. Ça fait du bien. Tu te dis, je relâche, j'ai du temps pour moi. La deuxième semaine, tu commences à trouver ça. Tout le monde goûte de l'eau. Ça va être pour faire une bonne bouffe.

Je pense que l'affaire qui doit être la plus rough, quand tu sors de ça, que là, toi, ça fait quatre mois et tout goûte la marde, d'entendre du monde faire « C'est juste une grippe! » et tu es comme « Calisse, tout goûte la marde! »

Mais tu ne peux pas aller chez le monde. C'est sûr qu'il y a des symptômes pires que ça. Il y a du monde qui meurt et il y a du monde qui a des plus gros problèmes que ça. Tout est relatif comparé à la mort. Oui, c'est sûr qu'il y a des symptômes pires que ça. Il y a du monde qui meurt et il y a du monde qui a des plus gros problèmes que ça. Tout est relatif comparé à la mort. Oui, c'est ça. J'avoue que c'est chiant, mais ce n'est pas souffrant. Oui, c'est ça.

Mais c'est facile de relativiser une maladie d'une façon simple. C'est juste que tu ne peux pas manger de sucre. En parlant du diabète, c'est complètement plus complexe. Ça a l'air simple, mais ne mange pas de sucre. Ah, c'est complètement plus complexe. Ça a l'air simple. Je ne mange pas de sucre. C'est si simple. C'est super simple jusqu'à temps que tu te fais brûler le pied. Le sucre peut me tuer et me sauver la vie.

C'est mon meilleur ami et mon péridien en même temps. Je te l'avais déjà parlé. Le diabète, c'est la maladie la plus absurde pour le monde qui ne comprenne pas. Parce que des fois, tu sais, ils font... Des fois, tu as besoin de sucre. Puis des fois, si tu prends du sucre, tu meurs. Fait que l'affaire qui te guérit puis qui te tue, c'est la même affaire.

C'est complètement absurde. C'est très absurde. C'est comme un punch-up. Oui, c'est ça. Le diabète, c'est le punch-up des maladies. Sa tête, sa nuit en même temps. Mais en plus, c'est pas le sucre. c'est le punch-up des maladies. Sa tête, sa nuit en même temps. Mais c'est pas le sucre. C'est un bon t-shirt aussi.

C'est un bon slogan au Diabète Québec, genre, le punch-up des maladies. Avec ta face. J'ai vécu les deux! Mais, c'est ça, c'est que c'est pas le sucre. C'est pas genre une caramèle qui va me tuer, une pomme aussi.

Je sais pas si t'as eu des cours, parce que quand t'as ton diagnostic de diabétique, je sais pas si t'as le même quand t'as eu ton diagnostic, mais j'ai eu une semaine de stage de genre comment te piquer, les valeurs en glucides de presque tout, faut que tu calcules tout ce que tu manges. Tu te rends compte que c'est pas le sucre, c'est le genre de comment te piquer, les valeurs en glucides de presque toutes. Il faut que tu calcules tout ce que tu manges.

Tu te rends compte que ce n'est pas le sucre, c'est juste tout. Il y a des glucides dans tout. Moi, dans le temps, on ne parlait même pas de glucides. Les médecins ne le savaient même pas. Ils disaient juste, ne mange pas trop et donne-toi de l'insuline. Ne mange pas trop et donne-toi de l'insuline. Ne mange pas de sucre et pas trop de pis donne-toi de l'insuline. » « Mange pas trop, pis donne-toi de l'insuline. » Pis là, je fais « Mange pas, mange pas de sucre, pis pas trop de blédinde. »

Pis là, je fais comme « Bon, ben parfait. » C'est un médecin très rural. J'imagine en chienne de travail. « Pas trop de blédinde, ici! » Mais mon médecin, là, c'était le pire médecin de l'histoire. Moi, ma mère, tout le long que j'étais à l'hôpital, ma mère passait ses journées à pleurer et elle n'arrêtait pas de dire « Pourquoi c'est lui

et ce n'est pas moi? » C'était ce genre de mère-là qui aurait aimé mieux mourir que d'avoir un de ses enfants qui souffre un peu. Puis, un moment donné, moi, je réconfortais ma mère. J'étais comme « Ah, ça va bien aller, ça va bien aller. » Puis là, elle avait dit au médecin, elle avaitcin, je le trouve tellement brave,

qu'il accepte sa maladie. Puis là, le médecin, ça le gossait. Il était comme, madame, c'est pas une maladie. Arrêtez de dire que c'est une maladie, c'est un handicap. Puis là, j'étais comme... Elle trouvait ça pire? Non, c'est juste moi qui étais comme,

pourquoi qu'il corrige ma mère sur une maladie handicap? Chris, moi, je vis bien avec, tu sais... Mais c'est une maladie, c'est pas... Pourquoi tu me rends handicap dans la tête? Puis là, j'étais comme, dans ma tête, je me disais, ah, Chris, je vais arriver à l'école handicapé, le monde va m'écœurer. Tu peux te parquer où tu veux.

Oui, je peux me parquer. Ils sont là même pas, cette vignette-là. Ah oui, ça nous prendrait une vignette. Ça se peut que je sois un hypoglycémie. Si je tombe, s'il y a une plaine

de chauffage, je vais parler de mon parking. Ça se peut que je me fasse mal. On ne sait pas. Moi, quand je suis rentré à l'hôpital... J'ai l'impression que tu es un imaginateur

qui se park, mais que tu as les pieds coincés en dessous du dash. Qu'est-ce qu'on fait avec ça? Il se brûle dans le chauffage du char. Faudrait vraiment que je baisse le chauffage dans le char. J'aurais dû payer plus cher pour l'air-clim. Il a tout le temps les pieds brûlés.

Dès qu'il fait un hippo, il les brûle. Il y en a aussi avec un calorifère. Vous avec un radiateur? Oui, il y en a dans le champ. Non, en dedans. J'ai quelque chose de chaud que je peux me brûler dessus idéalement. Quand je suis rentré,

quand j'ai eu mon diagnostic, ma glycémie était à 42. 42, même si tu ne connais pas tes chiffres. Tu meurs à 35. Oui, tu es supposé être dans le coma. Je n'étais pas. Mais pour une raison que j'ignore encore. J'étais jeune, j'imagine.

Puis le médecin avait juste... Ça, c'est un brag de diabétique. Que tout le monde entend juste, puis moi, je suis comme... Ah, c'est pas un faible. Ah ouais, Chris. C'est pas une... Ah, on ne peut plus dire ce mot-là.

Nous autres, on peut. On a des vignettes d'handicapés. On peut dire des choses que le monde ne dit pas, mais je fais un gag, c'est comme à 42, Martin Picard me voit, il m'entend pour avoir du sirop. Parce que ton sang est rendu visqueux et sucré à 42. Ah oui, Chris, tu ne pisses pas de l'urine,

c'est de la tire. Tu la tires et tu pisses sur trois minutes. Tu peux rouler ta queue dans l'air et tu nourris des enfants. C'était l'été. Mais là, vous n'avez plus besoin de vous piquer. J'ai vu qu'il y avait une nouvelle technique maintenant. Il y a des pompes.

Moi, j'ai pas de pompe. J'ai un truc qui me dit mon taux de sucre, mais j'ai pas de pompe mais moi j'ai un truc qui me dit mon taux de sucre mais j'ai pas de pompe encore je veux une pompe ça fait un bout de temps que je veux une pompe il y a même des affaires électroniques il me semble

j'ai vu une app pour ça ça c'est pour prendre ta glycémie pour éjecter l'insuline c'est une autre patente mais ça existe aussi automatique mais automatique ça demande quand même

de la gestion ouais c'est ça mais c'est le genre d'affaires que automatique c'est clair. Tu sais, mais... Oui, c'est le genre d'affaires qu'automatique, c'est clair, tu vas mourir. Rapidement. Je pense que c'est comme...

Mettons, c'est comme l'autopilote de Tesla en 2001. C'est ça. Ça marche. Oui, oui, c'est ça. Mais endors-toi pas.

Exact, exact. Mais pas vrai... Moi, diabétique, quand j'étais jeune, j'étais certain que c'était des gens qui ne savaient pas. » Exact. Mais pas vrai. Moi, diabétique, quand j'étais jeune, j'étais certain que c'était des gens qui ne savaient pas comment écrire. Dyslexique. C'est vrai. Non, mais analphabète.

Je pensais que diabète, ça n'avait pas. Puis aujourd'hui, ça fait des mois que je le sais. Il peut imaginer l'insulte. « Je suis diabétique. » « Ah ouais, je vais t'aider. » « Il sort un livre. » Copie sur moi. Très, très drôle. Hey, Yann, j'irais avec un autre

question. Wow. Il était pas moi, Yann, je pense. Ouais, qu'est-ce que t'envisages pour le futur, Stéphane? Là, t'as conquis l'Europe, t'as fait plein de trucs. Ce serait quoi ton prochain ton prochain pocket list

l'Australie écoute j'y ai pas pensé mais pour le futur moi sincèrement juste continuer à explorer pis essayer de m'amuser pis surprendre le monde

ton prochain show, est-ce que je te coupe pendant que tu expliques ton affaire? Ton prochain show, vas-tu faire une série en France? Parce que tu as tellement de fans en France que si tu fais juste...

Téléphone! Si tu fais juste mes shows au québec t'as des centaines de milliers de personnes en france qui t'aiment qui va être en tabarnak ben c'est c'est sûr que moi je suis parti vraiment douce la botte et je me suis fait une télé biseille je pense c'est ma dernière téléga et moi c'est ça puis vraiment fini l'opavion. Ça a vraiment fini là. Après, il y a cinq ans, je ne suis jamais retourné en France. C'est vrai? Oui.

Pourquoi tu as fait ça de même? Je ne sais pas. J'étais comme fatigué. Fatigué d'être entre les deux. Puis, de m'apercevoir qu'il fallait… Je trouvais que j'étais… Là-bas, j'étais un Québécois. Ici, je suis rendu un Français.

C'était weird. Je trouvais que j'avais le cul entre deux chaises. Je n'étais plus bien nulle part. J'ai dit, je vais revenir aux sources. Je le cul entre deux chaises j'étais plus bien nulle part fait que j'ai dit je vais me revenir aux sources, me revenir chez nous me revenir me grounder puis après ça je dis pas non puis je suis ouvert, des fois on me propose encore des affaires en France

j'en reçois une de temps en temps, une petite proposition mais pour l'instant rien qui pourrait m'attirer de l'autre bord surtout avec la période qu'on vit mais tu sais, quand tu vas relancer un show ici, est-ce que tu vas te produire toi-même? Je ne pense pas.

OK. Sais-tu avec qui tu vas aller? As-tu signé avec quelqu'un? Je suis sur le bord de signer avec KO. Ça fait plusieurs mois qu'on en parle. On devait le faire avant la COVID et on ne l'a pas fait. On se parle pas mal toutes les semaines

avec quelqu'un de K.O., Louis ou Véro. Je les aime bien, ce gang-là. Je vais remonter sur scène. J'ai hâte. Ça me tente. Mais en même temps, j'écris pour différents projets. C'est ça qu'on disait tantôt. Je suis un peu à dynamite dans ce moment. Dans le sens que

j'ai envie de plein d'affaires fait que la scène oui mais la scène je l'ai faite souvent fait que je le sais que je le sais

ce qui va se passer si je monte sur scène en principe pas dans pas ben je dis ça humblement mais je sais que je sais comment faire

un show de scène pis tout ça mais l'envie du jeu l'envie de partager la scène avec d'autres ça me manque un peu aussi ok fait que ça jouer avec d'autres com ça me manque un peu aussi. Fait que ça,

jouer avec d'autres comédiens, puis jouer la comédie, parce que je me suis trouvé souvent dans des drames. On m'approche souvent pour des drames. Je trouve ça le fun. Mais à la base, moi, j'aime ça déconner. Fait que c'est sûr que... Comme Astérix et Obélix, ou des drames comme ça. Ah, ça, écoute, ouais.

Non, mais... J'ai touché à différents projets, mais mais en tout cas on verra ce que la suite va mais pour pour ton show solo tu sais ça serait simple juste faire une semaine à paris puis surtout vu que ça fait tellement longtemps tu as pas été en france mettons tu es d'habitude c'était fans suisse frais, je vais attendre qu'ils viennent à Lausanne ou qu'ils viennent à n'importe la ville qu'ils vivent. » Mais là, si tu fais « Regarde, je m'en vais en Europe, c'est

Paris, cinq soirs. » Tu sais, tu devrais au moins faire ça pour eux autres. — Ouais, je pense que, même pour moi, je le ferais aussi parce que, dans le sens où je trouve ça dommage d'avoir travaillé aussi fort là-bas pendant aussi longtemps. — De juste laisser ça mourir. De laisser ça mourir, ce serait un peu dommage.

Sauf que si t'es pas présent, pis t'es pas n'être les livres, tu as pas de la grosse promo, il y a rien qui va se passer. J'arrive demain matin, ils vont dire c'est qui lui? Ah oui, c'était... Tu sais, ça demande quand même un travail de fond. Pour 5-10 dates, je sais pas si ça vaut le coup.

Mais je pense que financièrement, ça ne vaut pas le coup. Non, définitivement, financièrement, ça ne vaudrait pas le coup. Parce que moi, j'avais été de voir la dernière d'une de tes tournées à Nantes que tu faisais un zénith. Puis Chris était devant

7000 personnes. Chris, tu étais au centre belle. C'était weird parce que j'attirais plus de monde là-bas qu'ici. Tu es tout perdu. mille personnes. Je ne sais pas comment... C'était comme si tu étais au Centre Bell. C'était weird parce que... J'attirais plus de monde là-bas qu'ici. Tu es tout perdu. C'est fou. C'est bizarre, ça. C'était le délai.

Moi, je le regardais sur scène et il y avait genre une trentaine de filles avec des pancartes pendant le show. J'étais comme... C'est quoi ça? C'est un jeu d'humour. Il y a un autre rapport quand même

avec le star system là-bas. On le voit d'ailleurs avec les stations de radio qui repassent des sketchs en boucle. Le monde aime ça, réécouter des sketchs comme une chanson pratiquement, ce qu'on ne fait pas ici. Puis là-bas, ils veulent que tu leur fasses ton rico, mais pas le nouveau, celui que tu nous faisais.

À la radio, tu le faisais, puis le monde était sur le cul, les messages rentraient. Mais en France, c'est quelque chose. Oui, en France aussi. Là, les DVD existent plus, mais ils existent encore. À l'époque des DVD, en France, ils sortaient le DVD avant que la tournée finisse.

Puis ça, j'étais comme, voyons, on crée, Ça n'a aucun sens. Tu sais qu'acheter le DVD, c'est le genre de crain qui a acheté des billets pour le show après avoir acheté le DVD, pareil. Quand ils sont fans, ils sont très, très fans. Ça, c'est beau quand même. J'étais souvent très touché

des attentions que j'avais. Il y a du monde. Moi, il y a une fille qui est venue 45 fois voir mon spectacle à tous les soirs. J'étais 45 soirs au Bataclan. Elle est venue 45 soirs. Elle avait pas mal souvent le même fauteuil. J'étais tout le temps fourré.

J'étais tout mélangé. C'est la pire affaire qui m'est arrivée, je pense. À chaque fois que je tombais sur elle, j'étais là. Attends, quel soir on est? Mais vraiment! Je savais plus. J'avais joué ce gag-là, si je ne l'avais pas joué, elle me fuckait dans mon mental,

puis des fois, elle était rendue un peu trop à l'aise, à la fin, elle me faisait signe des fois. Tu sais, genre, elle vient-tu de me faire signe que mon gag a moins bien passé que l'éveil? À trois, à 45 fois à trois. Ben oui, c'était rendu ça c'était la voûte touchant et un peu et peu ouais quasiment ok mais je te rends du jet checker de notre idée note à

fin de jour j'ai passé ce jeu s'est rendu presque le j'en avais quelques-unes pas toujours autant de dates mais il y en a qui 25 dates ou qui prenaient l'avion pour venir me voir ici. Ils repartaient quand même. Je ne dis pas ça pour toi, mais ça, ça me fascine. Je ne dis pas ça parce qu'on ne mérite pas de voir ton show 25 fois. Non, on ne mérite pas de voir mon show. Non, mais t'as pas de show. Ça peut être fucking Jésus-Christ avec U2.

Dans ma tête, voir le même show 25 fois. Je suis comme, ah ouais! Y'en a d'autres, t'es bon. Varie, puis retourne-y plus tard. Après, j'ai un peu compris le phénom, on va arriver et retourner 10 plus tard sur le capoté. Mais après, j'ai un peu compris le phénomène. Ça n'a pas rapport avec moi.

Ça a rapport que ces gens-là, ils ne suivent pas que moi. Ils sont des groupes de fan club qui suivent, mettons, une qui suit,

je ne sais pas moi, Louis-José Wood puis l'autre va suivre, je dis n'importe quoi là, mais qui va suivre Florence Foresti puis l'autre va suivre Franck Dubos.

Puis après ça, eux autres, c'est comme, j'ai été le voir la 31e fois puis l'est comme j'ai été le voir la 31e fois, puis l'autre, j'ai été le voir la 32e fois, puis... Fait qu'ils se relancent un peu entre eux, puis moi, j'ai eu son autographe, son T-shirt.

Puis comme le marché est très gros là-bas, ils ont moins de chances de tomber sur toi, peut-être, qu'ici. Fait que ça devient... un autre monde, un peu. Parce que moi, du début de mon réflexe, tu avais pas catché, après 40 ans. C'est l'ant quand même. Parce que moi, du début de mon réflexe, t'avais pas catché après 40 ans. Oui, oui, effectivement. C'est l'humour si compliqué. C'est une façon aussi de se rapprocher de l'artiste.

Il faut bien qu'ils aient une attention spéciale. Moi, à un moment donné, même il y en a des artistes, des fans comme ça, que je leur ai dit, toi, tu payes plus. Tu viens me voir. T'as atteint ton niveau platine. Oui, oui, t'as atteint ton niveau platine. Chantal, écoute pas.

Quand tu veux, appelle la prog. Tu vas lui donner des idées. Mais c'est vous, je parlais avec le chanteur des cow-boys, des cow-boys fringants, qui, eux, en France... Une chanteuse se dit fringant. Tu sais, parce qu'elle se dit les cow-boys comme si on allait faire

un chanteur western. En général, les cow-boys fringants. Mais qu, parce que ça dit les cow-boys, comme si on allait faire un chanteur western. En général, les cow-boys fringants. Mais qu'en France, eux autres, ou en Suisse, ou en tout cas en Europe, il y a comme des fans, ils disent « On a fait des shows au Québec, c'est plein de choses, des affaires de fous pendant 5 ans. » Mais des shows-là, que pendant

les étoiles filantes, tout le monde a leur cellulaire allumée, puis ils comprennent sûrement pas le corps des paroles de la toune, mais il y a une espèce d'ambiance qui se crée, pis je trouve ça vraiment beau, pis fascinant. J'ai vu deux fois là-bas les Cowboys, pis je capotais parce que, ils ont, tu sais, ils tournaient pas vraiment la radio, il y avait pas de promotion à la télé, pis ils remplissaient l'Olympia soir après soir, pis des places de folie. J'ai été voir au Casino de Paris. C'était rempli. Tout le monde chante les tunes. C'est émouvant de voir ça.

C'est capoté. Surtout qu'ils l'ont bâti bouche à oreille. C'était même avant YouTube. Là, en ce temps, tu peux faire « OK, c'est à cause de YouTube », mais eux autres, c'était bouche à oreille. Je pensais que tu avais dit avant U2 avant U2 c'était avant U2 tout ça

mais ils ont créé un fanbase assez sérieux là-bas qui est fascinant parce que tu sais si il y a un groupe québécois qui chante québécois, c'est les cowboys avec des thèmes un peu du joual pis tu dis en France c'est que d'y mettre des sous d'aidé un peu de joie le terrain guillemets puis tu dis en france

et que d'y mettre des sous titres à stéphane rousseau des invasions barbares c'est comme un fringant on signe et du nez le visage a toujours stéphane en afrique les pays français n'ont jamais jamais mais ce j'aime même le maroc non puis écoute il y avait la gang de djamal qui était souvent là il y a un gros festival marrakech et j'étais là un moment donné ils vont m'inviter ils ne m'invitaient jamais mais je pense qu'ils m'ont invité la dernière année où je m'en venais ici ok fait que j'ai sauté un tour pis ça c'est un fait que toi ton

prochain show dans ta tête c'est ça va être juste le Québec tu sais vraiment non je pense que je pourrais

aller jouer l'autre bord mais je vais commencer par ici clairement puis après ça c'est même un très bon show

ici il faut que tu l'adaptes tellement pour aller l'autre bord c'est tellement de travail je pense qu'effectivement si j'allais jouer dans une petite salle sans pression en me disant on ne va pas pour le cash on y va pas pour il va juste

pour avoir du fun retrouver le public ce je pourrais le faire c'est un petit grenouille ou dans un bar quelconque le saut je le ferai avec ma version québécoise par an j'ai voie mais si tu veux faire stéphane rousseau faire père de l'argent en Europe. Quasiment, là, tu sais. Non, non, puis Dieu sait que j'en ai fait là-bas, mais j'en ai aussi beaucoup perdu dans certaines périodes. Oui, oui, oui.

En quelle période? Tu sais, parce que moi, j'ai juste vu... Quand il y avait eu le 11 septembre 2001, les attentats... T'avais-tu beaucoup de fans qui étaient des terroristes,

puis là, ils ont fait... Ah, si, on peut pas aller le voir. Ça a crashé, je me suis demandé voir j'ai perdu 18 fans c'est que t'avais loué des salles non mais j'avais joué quand même mais j'ai joué devant des salles vides étais-tu déjà en Europe

en 2001 je commençais mais c'était la première fois que j'avais une résidence au Bataclan. J'étais là 45 soirs. La prod ne voulait pas me dire comment ça n'allait pas bien. Ça n'allait pas bien. Ça n'allait pas bien. On a vendu quand même pas pire avant qu'il y ait

les attentats. Moi, je commençais le lendemain des attentats. Ce n'est pas le timing de folie. Il y a eu 50 % d'annulation. Nous autres, on avait peut-être 25 % de vendus. 50 % d'annulation sur 25 % de vendus. Il y a eu 50% d'annulation, puis nous autres, on avait peut-être, je sais pas moi, 25% de vendus. Fait que 50% d'annulation sur 25% de vendus, il restait plus grand monde

puis il y a plus personne qui achetait. Fait qu'à tous les soirs, moi j'avais 5 musiciens sur scène, j'avais de la vidéo derrière, j'avais comme 10 techniciens qui jouaient devant 7 personnes.

Oh shit! On était plus sur scène qu'on était dans, qu'ils étaient dans la salle, tu sais, c'était assez... C'est drôle, j'avais comme pas pensé que le 11 septembre avait influencé les shows d'humour en France. Au Québec aussi? Au Québec, moi j'avais vu Maxime

Martin le 12 septembre, il lançait son show qui était le pire show de Maxime Martin. Sans le 11 septembre, c'était pas un bon show. Puis je me rappelle, on avait tous été à son show. Mais tu sais, le 12 septembre, tout le monde avait peur qu'on se dise, OK, ils ont attaqué New York. Fait que techniquement,

tu sais, on savait Montréal, on était dans le plan C. Mais tu sais, plan B, c'était, mettons, New York plan A. Après, c'était Paris, Paris-Londres, Los Angeles. Il y avait eu une explosion assez importante le 12 septembre en banlieue parisienne

ou en Belgique. Je pense que c'était en banlieue parisienne. Un plan de travail qui avait explosé, mais qui a fait plusieurs morts. Il n'y avait pas rapport à ça. Mais là, ils ont tout de suite dit, wow, c'est ça qui arrive chez nous. Ça a pris du temps avant que les enquêtes se fassent et qu'ils comprennent que c'était pas ça. C'est drôle, tu sais, j'avais comme oublié

la fin du show à Maxime, mais je me rappelle, il y avait eu des mauvaises critiques, mais sûrement, peut-être le show était excellent, mais je me rappelle la première partie, tout le monde était stressé. C'est exactement comme, mettons, aller voir un show

l'année passée le 16 mars juste avant que ça ferme je pense que c'était pire parce que c'était évident, c'était clair on pensait que c'était la fin du monde on était devant notre t'explosais

c'était plus concret que bon on s'en va en confinement 3 semaines parce que moi la veille du confinement j'étais ici j'animais ici la veille que tout ferme pis même que j'animais le jour où tout a fermé ici pis j'étais en communication avec Luc

du bordel pis le bordel pis il disait y'a-tu un choix à soir? oui oui oui on a du purée, on a des lingettes, y'a pas de trop aussi on est bien pis d'heure en heure c'était comme ouais peut-être que finalement à soir y'a pas de quoi mais ça a été un peu comme deux trois semaines tout le monde connaît c'est un peu naïvement parce qu'on savait

pas si alors que le 11 septembre et j'avais porté à 11 septembre j'avais 16 ans 15 15 ans fait que j'ai pas réalisé que ça veut un impact sur des shows à paris dans mon sens mais c'est logique quand on y pense déjà mais toutes les chô mais toutes les shows mais tu sais le roi lion dans le spectacle ils ont quasiment fermé Notre-Dame de Paris ça c'était dramatique ce qui se passe

parce que le monde restait chez eux ils prenaient pas de chance surtout que Paris comme tu dis ça a pris combien de temps avant tu sais

fait que là t'as perdu en plus perdre du cash en début de carrière vu que ça c'était le début du Stéphane Rousseau français ouais perdu, en plus perdre du cash en début de carrière, vu que ça, c'était le début du Stéphane Rousseau français.

Ça a pris combien de temps avant que ça revienne? Puis, y'a-tu un bout que t'as fait? Chris, d'après moi, ils vont dire, regarde, retourne au Québec. Ça aurait pu, sauf que j'avoue que tous les soirs, on a commencé genre à 7 personnes, puis le lendemain,

il y en avait 10. Soir après, il y en avait 10. OK. Le soir après, il y en avait 15. À un moment donné, quand on est partis, tout le monde disait, c'est con, on était plein. Craqué. Le bouche à oreille avait vraiment pas assez. Puis le Bataclan, t'as full pin, on refusait du monde.

OK. Fait qu'on a senti qu'il y avait quand même un engouement, mais qu'on avait perdu quand même, moi personnellement, 300 000. En un mois. J'ai fait ça il y a 30 ans. Que j'avais pas. Fait que là, tu sais, je pensais, moi, tu perds ma maison,

tu perds tout ce que j'ai travaillé ici, tout ce que j'ai ramassé ici. Mais vu que ça avait bien fini, ça allait enclencher d'autres choses après. Fait que c'est ça. Mais ça a été quand même une période bien, bien angoissante, inquiétante. C'est plus fun de ça que l'inverse. Ouais. Mais ça a été quand même une période ben ben angoissante, inquiétante. C'est pas le quoi. Mais c'est plus fun

de ça que l'inverse. Starter plein à craquer puis dire... Ça a starté en Lyon. J'ai fini. J'ai perdu ma maison pour 300 000. T'as mieux commencé

tranquille puis monté que le temps de l'inverse. Ouais, ouais. Non, c'est vrai. J'ai été chanceux là-dessus. Mais puis, toi, ta prod, c'était

une coprod toi et Juste pour rire? Dans ce temps-là, le premier, c'était avec Zone 3. OK. Ah oui, c'est vrai? Le premier, c'était avec Avanti. Après ça, c'était Zone 3. Avanti, ton produit en France? En France, peut-être pas. Je pense que c'est Zone 3 en France. Mais oui, c'est ça. Avanti, c'était au Québec au départ, mes deux premiers shows. Après ça, je pense que c'est le troisième show

que je suis arrivé en France j'avais déjà 30 ans quand même quand ça a commencé en France puis après ça c'est Juste pour rire qui est venu porter main forte pour deux shows

avec Juste pour rire Ok Yann j'irais avec un autre question puis là moi c'est ça ça fait deux heures et que qu'on est là vous autres Moi je suis bon pour un autre question pis là, moi c'est ça, ça fait 2h et que qu'on est là, vous autres

moi je suis bon pour un autre 4 un autre 4h après ça, moi il faut que j'y aille la dernière fois qu'on a fait ben j'ai fait une fois ton podcast en direct de chez nous, ça avait duré 3h45 ouais c'était vraiment pis j'étais même pas tanné, moi c'est ça mon problème moi tu sais, plus je bois, plus je suis content

plus de travail avec des SDF qui te reviennent, tu vas te coucher dans l'arbre. Ben oui, je sais. Faudrait que tu partes un podcast, toi et des sans-abri. T'es malade. Oh, Léon. Fait que Yann, j'irais avec une question. Il y a 20 du monde qui me parle du film

Fatal Bazooka. T'as-tu aimé ça faire ce projet-là? J'ai bien trippé. Puis je l'aime encore, ce film-là. Le seul truc vraiment triste que je trouvais, c'est qu'il ne soit pas sorti au Québec. Il est sorti en vidéo, mais il n'est pas sorti au cinéma. Je me souviens, je venais de faire deux films qui n'avaient pas marché au Québec,

Astérix, qui n'avaient pas marché pour le prix qu'ils avaient payé, parce qu'ils avaient acheté ça cher. Quand ils achètent un film qui prenne des États-Unis ou de l'Europe, plus le film est gros, plus ça coûte cher pour le mettre dans les salles ici. Je pense qu'il a coûté 500 000 canadiens pour avoir Astérix, puis il a dû rapporter 200 000.

Ils l'ont trouvé cher. Après ça, j'ai fait un autre film, Modern Love. Moi, s'ils me l'avaient demandé, j'aurais dit, prenez-le pas, il n'est pas bon. Modern Love? J'ai compris. Non, pas Modern Love. j'aurais dû prenait le pourri pas bon comme un modèle de la mode et là j'ai compris non pas moi j'ai joué astra zen et qu'on est l'un des science-fiction c'est ça fait qu'après ça j'ai eu fatal

pile et on dit on le prend pas le tient écoute on a mangé nos beaux et les deux heures en deux c'est ça que c'est rare celle là vous auriez dû le prendre effectivement je n'entends encore beaucoup parler parce qu'il ya eu avec tes deux hommes en deux. C'est ça. J'étais là, celle-là, vous auriez dû le prendre. Effectivement, je t'entends encore beaucoup parler. Il y a eu beaucoup d'extraits de Fatal Bazooka sur Facebook récemment

qui ont passé le duel. Oui, oui. Cette vidéo-là, je l'ai vue beaucoup. J'ai eu bien du fun. C'était tourné ici à Montréal en plus.

J'étais surpris qu'ils ne le prennent pas parce qu'on reconnaît le décor de Montréal. Mettons, pour le voir au complet, ce film-là, en 2021, c'est où qu'on va? Il est-tu disponréal. Mettons, pour le voir au complet, ce film-là, en 2021, c'est où qu'on va?

Il est-tu disponible? Il est sur iTunes. OK. Parfait. Sincèrement, c'est quand même... C'est sûr qu'il y a des référents un peu français, que le monde peut peut-être échapper quelques gags, mais il y a tellement de gags au pouce carré que je pense que tu trouves quand même ton compte.

Excellent. C'est drôle. Autre question, Ariane? Simon, ton numéro final au prochain stand-up était très touchant. As-tu planifié de faire ça avant de savoir que tu allais être finaliste? Non. Oui, mais non. C'est-à-dire que cet idée de numéro-là, pour ceux qui ne l'ont pas vue, c'est comme,

mettons, un résumé de 35 ans de vie en 7 minutes pour parler beaucoup des embûches dans lesquelles je suis passé pour en arriver jusque-là,

parler de résilience et tout ça. C'est une idée que j'avais depuis longtemps mais que je ne savais pas trop comment l'amener et tout ça. Puis je m'étais dit,

ça pourrait être une bonne idée pour une finale. C'était à la fois une idée mais il n'était pas écrit vraiment avant que je sache que je passais en finale. Je l'ai vraiment écrit pour ça idée pour une finale c'était à la fois une idée mais il était pas écrit vraiment avant que je sache que je passais en finale, je l'ai vraiment écrit pour ça pour la finale

c'était brave en plus vu que le réflexe de tous les humoristes c'est d'être le plus rodé possible pis toi en finale t'as fait ta regarde c'est comme je me mets à nu à l'imite

la graine dans le tiroir la graine dans la commode pis un gros coup de pied pour avoir le bout du bat bleu mais t'sais moi je m'étais dit

quand parce que quand il y a eu les demi-finales pis là on savait qu'on passait en finale en théorie il y avait comme

un genre de 3 semaines 2 semaines 3 semaines où je me disais je vais me booker 25 shows s'il faut je vais le roder taille taille pis je suis, je vais le roder, taille-taille,

puis je suis habitué de roder un numéro rapidement. C'est facile, roder des numéros avril 2020. Mais à ce moment-là, non, mais non, mais à ce moment-là, c'était plus comme cet été, il était passé, fait que septembre. Il y avait des shows. Il y avait des shows, puis quand on a fait la demi-finale,

vous passez en finale, cool, puis là, moi, je m'étais booké ici là moi j'étais booké ici j'avais genre 15 dates de show facile de booker pis on est tombé en zone rouge quelques jours après fait que tous les finalistes

du prochain stand-up incluant moi on avait 15, 20, 25 rodages de booké pis on est tombé à zéro d'une shot fait que personne

n'a eu le temps vraiment de roder leur numéro moi je l'ai fait deux fois avant de le faire en finale pis on l'a tourné à Saint-Hyacinthe parce que on peut pas tout dans montréal parce qu'on

est en zone rouge là ouais il y avait public on peut pas jouer devant personne fait qu'on allait jouer à saint-siacinthe fait que j'avoue que mon plan de dire je vais écrire de quoi custom pour la finale je vais le roder comme un fou pendant deux trois semaines il va devenir tight j'ai été un peu nerveux quand c'est tombé en zone rouge que, OK, je ne peux pas roder zéro. Je l'ai fait deux fois. Une fois au Bullseye à Repentigny puis une fois ici. C'est tout. Après ça, j'ai fait la finale.

C'était un guess que je ne m'étais pas mis. Je ne m'étais pas dit, je vais le faire deux fois. Je m'étais dit, je vais le roder à côté pendant trois semaines. Puis on est tombé à zéro. J'avoue que j'ai été un peu nerveux avec mon choix parce que je ne pouvais pas le roder puis finalement,

ça a bien fini. Mais en même temps, des fois, c'est vrai que tu gagnes en sensibilité. Tu sais, quand c'est trop rodé, tu es tellement efficace

que tu es moins touchant que quand tu es fragile un peu. Oui, ça, puis vu que je parlais de plein d'étapes de ma vie qui me sont arrivées,

il n'y avait rien à inventer là-dedans. Je n'avais pas besoin de me souvenir du texte. Le côté humain, tu sais, comme l humain, comme je disais tantôt, le défaut des humoristes, c'est qu'une anecdote, un coup que tu l'as racontée 48 fois,

ce n'est plus vrai. Ça devient punché. Toi, ça t'a aidé. Le COVID a fait que tu as gagné. Je m'étais fait une espèce de plan dans mes numéros que je voulais que chaque numéro aille un style différent,

une anecdote, un stand-up très stand-up où il y avait plus des liners, un stand-up plus sur le thème, plus sur l'angle d'originalité. Puis là, je voulais un numéro plus numéro genre type gala avec une montée, un climax,

un côté un peu dramatique en arrêt de sa s'était voulu aussi fait que puis j'avais pas besoin d'inventer une histoire c'est mon histoire est un peu dramatique par bout et je me suis dit je veux juste m'inspirer de ça puis aller chercher le vrai de sa vexé ton numéro qui est drôle mais qui est aussi très vrai je pense que c'est ce qui est allé chercher le plus souvent moi ce qui m'a charmé c'est simon je t'avais demandé s'il pouvait être là aujourd'hui parce qu'on a fait de la radio ensemble tout j'ai capoté tout on a eu ben tu fais on a bien rigolé puis toute

la semaine il était venu faire des numbers tous les jours pas chaque fois c'était efficace puisque j'étais là écrire un homme beurre jour et à la radio pour faire ça puis fait que la technique d'écriture est vraiment impeccable parce que tu peux t'adapter vraiment à différents styles. Tu décortiques bien aussi. Tu sais si tu fais un numéro dans un gala, ou si tu fais un numéro à la télé, ou si tu fais un numéro au bordel. C'est pas tout à fait la même écriture

et la même structure. C'est super gentil de le dire. Je le prends et je l'accepte. J'ai l'air de pleurer. J'aurais pas été capable de faire ça il y a 5 ans, mettons. Ça fait comme 10-12 ans que je fais ce métier-là.

Ça m'a aidé beaucoup rendu là dans le processus du prochain stand-up. Je me suis servi de toutes les skills que j'avais pour faire un numéro puis ça a bien sorti. Merci pour le mot de la personne qui nous l'a dit. Ça, Stéphane, je me demande,

mettons que toi, l'époque que tu as commencé, puis je suis désolé de commencer ma phrase en disant l'époque que tu as commencé. Mais à l'époque, mettons, tu écrivais un show,

mais on ne redait pas. Fait que tu travaillais avec un metteur en scène, tu travaillais avec des auteurs. Là, bâtir un show, ça apporte-tu un stress, ça, de faire « Oh, Christ, je vais aller avec mes V1

qui ne sont pas bonnes dans, mettons, au bordel ou au terminal. » Moi, j'ai toujours été fan de rodage, quand même. Je le faisais même quand je faisais mes premiers shows. Je voulais toujours le plus de dates possibles, puis j'a toujours été fan de rodage quand même. Je le faisais même quand je faisais mes premiers shows. Je voulais toujours le plus de dates possibles et j'aimais ça quand même arriver le plus près possible. Après ça, aujourd'hui, c'est sûr qu'aller en rodage,

quand tu es plus connu ou que tu as une histoire derrière, une historique que les gens te connaissent, même si tu es en rodage ton premier soir, le monde… « Ouais, c'était pas bon comme ton dernier, t'es l'attendé, donnez-moi un break. » Il n'y a rien de plus tu es en rodage ton premier soir le monde moi c'était pas bon comme ton dernier de télétravail donnez-moi un break il n'y a rien de plus triste c'est un peu dur que ta clap de fin est moins hâte que ta clap de début ça fait mal pour vrai moi le dernier show je l'avais écrit un peu rough je me suis dit je vais aller en show puis je vais m'amuser mais le monde acceptait moins ouais c'était moins tête puis là tu vois

que la prod des fois ils veulent mettre les biens un peu trop cher tu fêtes ça pour pas que ça soit trop cher au départ l'idée c'est pas

de faire du cash même c'est d'en perdre aussi quand tu pars en rodage est-ce que t'es du genre à écrire tes shows

j'allais dire y'a-tu une bible du show ou t'es du genre que tu te souviens de tes numbers? Non, j'écris tout. Mais il y a place à l'impro beaucoup. Ce n'est pas à la virgule, mais c'est écrit.

Ça change-tu beaucoup de soir en soir? Énormément. Beaucoup trop, des fois. Mon dernier show a tellement changé que quand ils m'ont célébré, ils m'ont célébré ma 300e date, genre

elle m'a lu la Bible du début puis il n'y avait rien. Fuck all. Rien. Même pas le titre. Il n'y avait plus rien. J'avais changé d'affiche cinq fois de titre quatre fois de ça c'était un peu exagéré c'est la première fois que ça me faisait ça j'étais

insécure pendant le processus je partais puis j'allais roder pis là je sentais qu'il y avait un filon là fait que là je l'amenais un peu plus là pis là en fait je suis en train de j'étais là je pourrais plus me servir de ce premier number là qui était fort elle le mettait de côté j'en écrivais un nouveau mais là on dirait qu'il n'était plus un peu différent. Ça n'a pas été une création facile. Mais j'ai l'impression aussi, dans les dernières années, l'humour, ça a tout le temps

été ça. Mettons, quelque chose qui faisait rire, on va dire en 82, en 85, déjà, ça ne marchait plus. Mais là, j'ai l'impression que tout change vite. Moi, j'avais vraiment peur, tu sais, quand j'ai recommencé à faire mon dernier show,

que j'ai fait... Cré, ça fait un an que je n'avais pas joué. J'ai fait, ça se peut que c'était bon l'année passée, puis là, je le fasse, puis le monde fasse... C'est quoi, c'est quoi ce petit joke d'ancien temps-là? Ça n'a pas été le cas, c'était tellement bon, donc chaud. Ah, bien, merci, mais tu l'as vu l'année passéeest quoi, c'est quoi, c'était une petite joke d'ancienne. Ça n'a pas été le cas, c'était tellement bon,

donc chaud. Ah, bien, merci, mais tu l'as vu l'année passée, là, c'est plus bon. Là, il n'y a rien qui marche. Des fois, je fais, mettons, des shows, des corpos,

je me dis, ah, je vais faire ce... Mettons, en première partie, je ne vais pas casser du stock en première partie, donc je fais du stock rodé, tu sais. Des fois, je me dis,

ah, je préfère ce beat-là, puis là, je me le répète dans ma tête, puis je me dis, ah, je ne peux plus dire ça. En disant répète dans ma tête et je me dis, je ne peux plus dire ça. En disant le gag, même sur scène, je suis en train de faire une prémisse de ce punch-là n'a plus vraiment rapport. Je vais peut-être avoir des ennemis.

C'est rendu fou. Une blonde, c'est bien pratique pour ça quand même. Des fois, je fais un gag, je suis bien allumé. Je dis, check ça, c'est malin. Non, tu ne fais pas ça. Non, hier. C'est prag check ça, c'est mal. » Non, tu ne fais pas ça. Non, hier. Moi, je veux le faire.

Non, je ne veux pas dire ça. C'est pragmatique. Non. C'est drôle. Oui, oui, c'est drôle. Garde-le chez vous. Mon prochain show, je ne suis pas sûr que ça va être ça,

mais l'idée que j'avais eue, c'est de faire que, vu que ça fait longtemps que je fais de l'humour puis l'humour ne vieillit pas bien, toutes les jokes que j'ai écrites avant hier, je ne les assume plus

puis là je commencerais le show et à la fin, ma fin ça serait sur pourquoi j'assume plus le numéro d'ouverture artistiquement il y avait quoi que je trouvais intéressant mais sûrement que je vais le roder trois fois

tu pourrais appeler ça blanc j'ai des blancs j'ai oublié et je vais me faire faire de la carisse de marde. Tu pourrais appeler ça blanc. J'ai des blancs, j'ai oublié où je crie ce temps noir. Hey Mike, j'aimerais avoir de la glace. Oh oui, hey Charles, on peut-tu avoir de la glace? S'il vous plaît.

C'est pour mon genou. C'est pour tremper son cap. Le bout de sa queue qui est encore bleue. Ça devrait être une des questions. Ça reste bleu combien de temps? Mais c'était vraiment une petite cloque. C'était pas un bleu gros de même. Mais n'importe quoi qui arrive sur le pénis,

c'est asti. L'autre fois, moi je m'en vais sur Pornhub et dans le trending, il y avait une vidéo C'est comme une sorte d'Amazon, ça? Je ne connais pas. C'est comme un Amazon, mais avec des pénis.

Il y avait, dans le trending, les affaires les plus populaires au Canada, c'est une fille qui tenait une queue et elle avait un bâton en vitre qu'elle rentrait dans l'urette. Pis là, j'étais comme... Ouais, mais c'est pour décanter. C'est comme un décanteur.

Ah! Christ! Christ de gag! Christ de gag! Ah, tabarnak! C'est un décanteur. Ah, c'était bon, ça. Christ de bon gag. Calisse, j'allais partir sur quelque chose

pis on va aller avec une question. Est-ce que c'est de bon gag? C'est pour décanter. Comme tu le promets, si c'est de bon gag, il y a sûrement de la porn là-dessus. Un décanter. Une question pour Simon. Pour qui as-tu aimé

le plus écrire? Ta meilleure collaboration. Mon Dieu, c'est une bonne question. J'ai beaucoup d'orgueil à avoir participé à Puy-en-Fort quand il y a eu le retour parce qu'on écrivait 700-800 gags par semaine. C'est toi qui as écrit « C'est chaud, c'est chaud ». Oui.

Dans mon œil d'œil, j'ai des redevances de ça à côté. Mais la version, tout le monde a de la glace, ça, c'est all-in. Ouais, c'est revenu deux saisons, ça n'a pas duré très longtemps. Mais ça, c'était comme du... Fallait écrire pour chaque jeu. Tu sais, mettons, chaque jeu, tu sais, mettons, comment tu cruises Batman dans un bar.

Comment tu cruises McQuarrie dans un bar. Fait qu'il fallait qu'on écrive 5-6 idées de gags pour chacun des invités. C'est comme 15 gags par prémisse, par jeu. C'est quelque chose comme 500-600 gags écrits par semaine, par auteur. Ça fait de la saucisse, on est d'accord. C'est un autre genre de contribution. Mais j'ai réussi à le faire et je suis quand même assez fier de l'avoir fait. Sinon, le premier show de Mariana Mazda, ça a quand même été une belle réalisation d'avoir fait sinon le premier show de Mariana Mazza ça a quand même été

une belle réalisation ça a été un gros premier show pour Mariana pis c'était quand même assez front de bœuf t'appelais ça femme ta gueule

pis d'y aller très frontal t'es allé de inconnu tu sais Mariana le jour qu'elle a annoncé son show elle était connue

avec sa tournée avec Mazza Fortin ça a commencé à jaser un peu mais c'était pas encore... Mais ce n'était pas... Moi, inconnue, ça sonne comme une insulte. Non, non, mais... Mais elle n'était pas tant connue.

Pas tant. Non, non. Avant du 300 000 billets. Oui, c'est impressionnant. Puis c'était... Puis tu sais, moi, je connais Marianne. C'est une amie aussi dans la vie. Ah, tu la connais?

Je la connais. Mais je la connais, c'est ça, au-delà du travail, mettons. En fait, c'est unofficiellement ou officieusement le parrain de ma fille. Je trouvais ça... Je suis allé sur scène, en fait,

la première partie de Mariana, je suis allé sur scène avec ma fille qui était peut-être trois mois à ce moment-là. Puis j'ai demandé si elle voulait être le parrain. Puis elle a dit oui. Puis c'est bien drôle. Puis depuis ce temps-là, c'est la marraine de ma fille. Mais elle ne l'a jamais vue. Je ne sais pas à quel point... Non, elle l'a déjà vue. Mais c'est bien drôle. Puis depuis ce temps-là, c'est la marraine de ma fille, mais elle l'a jamais vue. Je sais pas à quel point... Non, elle l'a déjà vue, mais c'est sûr que la COVID a pas aidé.

Mais je dirais... Envoies-tu des cadeaux des fois? Des fois. Oui, oui, quand elle est allée en Italie, elle nous a ramené un petit chandail. Ça fait longtemps qu'elle est allée en Italie. Ça fait longtemps que tout le monde est allé en Italie. C'est pas l'endroit à aller tousser et coucher sur le ventre. Ça attend ta personne. Même en Italie, c'est pas nice. Taroit à aller tousser et coucher sur le ventre. Ça tente à personne.

Même en Italie, c'est pas nice. Ta fille, elle a quel âge? Trois ans. Elle l'a vue une fois? Elle l'a vue quelques fois, mais dans la dernière année, c'est sûr qu'on l'oublie. On oublie ta fille?

Ta femme a quel âge? Ma femme, elle a 35. Elle a 35, elle a 34. C a 35 très malaisant cette question là je trouve tu sais avoir son poids? non, je le sais ah ça explique bien des choses mon tiroir était fermé ce matin

j'ai juste dit que tu t'es pogné la graine dedans c'est pour ça que j'aurais pas pu faire le podcast mettons si j'étais un humoriste des années 50. Dans les années 50, tous les humoristes en trentaine avaient des femmes de 15 ans. C'est correct.

Mais tu sais, comme mettons, je repensais à ça l'autre fois, tu sais le film de Jerry Lee Lewis qui avait marié sa cousine de 14 ans, pis on était comme, c'est pas un deal breaker ça. C'est pas des affaires qui arrivent.

Ça ne l'a pas aidé dans sa carrière. Non, ça ne l'a pas aidé. Ça commençait la nuit. Je ne pense même pas que c'était le fait qu'elle avait 14 ans. C'était le fait que c'était sa cousine. Ah oui, c'est vrai. Un échec de 14 ans, ça passait.

Ah, à 14 ans, elle était fille. Mais tu sais, Elvis, Elvis, quand il a marié... Non, quand il a rencontré... Priscilla. Priscilla, elle avait, je pense, 15 ans aussi.

C'était pas Jean-Michel Anctil qui faisait ça. Ça serait hallucinant de réaliser que c'est Elvis qui a fourré Jean-Michel. Ah, Elvis! C'est très malade. C'est là qu'il a inventé Rato.

Il se faisait enculer par Elvis et il faisait tout, tout, tout. C'est qu'il le calme. Hey, Yann, j'irais avec un autre question. Une question pour Mike. Mike, il n'y a jamais de question. C'est pas mal la dernière

bonne que j'ai. Pour Stéphane tu semblais avoir une belle chimie avec Franck Dubas t'en es-tu de faire des duos t'as-tu des nouvelles

d'ailleurs de Franck Dubas j'ai pas vraiment de nouvelles de Franck mais c'est un peu de ma faute parce que moi j'entretiens pas toujours mes amitiés

comme je devrais fait que on s'est un peu perdu de vue par contre je suis puis je regarde ce qu'il fait puis peut-être qu'il fait de même parce qu'à chaque fois que j'ai fait un live,

il est venu embarquer dedans pour me dire « Salut ». Donc, on s'est un peu perdu de vue. Mais j'aimais beaucoup ça quand même. Mais Franck, sa carrière a vraiment décollé très très très fort en France. Il est devenu une méga méga star. Il était moins disponible aussi. Il tournait film après film. Moi, j'ai fait mon affaire. Je ne voulais pas être dans les sillons de Franck. Christophe, tu es tellement humble. Tu parles de toi comme si

lui était devenu big. Mais c'est ça, tu es trop humble. Je pense qu'il faut une certaine humilité. Oui, oui. Non, mais c'est une qualité d'être humble. Non, mais c'est pas...

Non, mais c'est une qualité à être un non mais c'est pas elle m'énervait non mais c'est non mais c'est pas un mensonge non plus Franck c'est méga star en France moi je suis une vedette en France

pis tu sais là-bas tu restes un Québécois de passage quand même qui t'aime ou il t'aime pas moi j'ai eu la chance qu'il m'aimait pis il m'a accepté

dans leur famille mais tu restes c'est comme un Français qui débarque ici avant qu'il soit dans notre gang on peut dire oui oui on le trouve le fun le français mais c'est long avant que tu sais l'humour c'est tellement

ancré dans nos tu sais dans nos quoi je dirais nos mœurs exactement que d'accepter quelqu'un de l'extérieur qui vient te parler de ta situation puis qu'il puisse rire avec toi et de toi et tout ça, avant d'avoir une place comme ça à l'extérieur du pays, c'est très

compliqué, c'est très long quand même. Lui, il est beaucoup plus important dans le cœur des Français que moi, j'ai pu l'être. C'est tout. Ce n'est pas de la fausse humilité. C'est vraiment a matter of fact. Oui, j'ai bien aimé travailler avec Franck. On a eu bien du fun.

Je pense qu'on a fait ce qu'on avait à faire ensemble. That's it for now. We'll never know. Moi, je suis toujours ouvert. En anglais, est-ce qu'il y a quelque chose que tu penses un moment donné faire? Yes, thank you very much.

Oui, oui, j'aimerais ça. Sincèrement, on en a peut-être déjà parlé, mais j'aurais aimé ça l'essayer en anglais. Je l'ai fait dans des petits corpos des fois. Y'a-tu trop tard? L'anglais n'existe plus. L'anglais n'existe plus. Ils ont cancellé l'anglais.

C'est ça le coronavirus, ça reste un truc comme ça. Non, mais mes attentes seraient moins grandes. C'est sûr que je rêverais plus d'une carrière en anglais, mais aller m'amuser en anglais, oui, je le ferais. Mais moi, je trouve, tu sais, je l'avais dit en présentation quand on a commencé le podcast, moi, je trouve

que t'es artistiquement, pour un humoriste, t'es à la meilleure place dans ta vie parce que tous les projets que tu fais sont pour le fun ou pour l'oeuvre artistique

pis pas pour ah si je vais faire ça en anglais parce que je pourrais pogner ça parce que là pour l'instant faire des shows en français faire des shows en anglais faire des shows au Québec en France on s'en calisse.

On ne peut pas faire d'argent vraiment pendant un bout. Si ce n'était pas de la COVID, je te serrais dans mes bras en ce moment. Je te serrais même en anglais, je pense. You hear me. Oui, oui, j'aimerais bien ça l'essayer vraiment.

En fait, vous, encore des soirées anglophones? On en fait... Bien, vous en faisiez. On a fait, mettons, une vingtaine. On va en refaire, éventuellement. Éventuellement. Mais là, c'est ça, on est... Tu sais, c'est tellement weird avec le COVID, là.

C'est qu'on... On sait même pas ce qu'on fait. Tu sais, fait que tout change à chaque semaine. Mais probablement... Probablement qu'on fait. Fait que tout change à chaque semaine. Mais probablement qu'on va en refaire. Tu sais le numéro où tu te rentrais une brosse dans le cul, tu te souviens, dans la douche? C'était quoi comme brosse? Il voulait la chercher.

Une brosse araignée. Je l'ai vendue sur Kijiji. Il t'a-tu négocié? Il m'en a une pièce, j'ai eu 14 cents. Il a négocié. Ouais, ben elle sent encore un peu le cul. Elle sent bien le bacon. Il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit,

il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, il te dit, anglais ou même si tu crées je sais pas si tu parles espagnol mais si tu veux nomas une simple et minime bouton d'hierne on va faire moi j'avais écrit dans le temps de tester un mot la seule chose

que la nouvelle gagne c'est à match for l people tu veux je parle pas vraiment je je l'ai compris il veut faire ceci au Mexique mais moi c'est ça si jamais tu veux jouer anglais, français, espagnol si tu veux jouer en Russie dis-moi là

pis ça serait un honneur de t'avoir ici tu peux m'arranger ça yes mais j'ai dit en Russie en Russe je peux te boucler ici

en Russie en Russie tu vas arriver à l'aéroport tu vas faire hey ils connaissent pas Mike White. » Bourdelle. Je veux vous remercier. Ah non, ça sent la faim. Ça sent la faim.

Tu vois, je n'ai plus d'odorat, mais ça, je le sens. OK, mais sinon, parce que Yann disait qu'il ne restait plus de bonnes questions. Yann, on peut-tu faire genre 10 mauvaises questions en rafale pis il faut répondre en dedans de 10 secondes que des haters

ok Stéphane pourquoi pourquoi t'as une face de cul pourquoi Stéphane a pas appelé son fils Stéphane Junior je peux-tu répondre

oui vas-y. Parce que c'est pas lui le vrai père. Yeah! OK. Si je l'avais appelé Pierre Junior, le monde aurait trouvé ça bizarre. Gilbert. Mike, as-tu toi-même déjà pensé

faire une résidence long terme aux États-Unis ou en Grande-Bretagne? Attends, là, j'essaie de... Est-ce que je peux répondre? Oui, oui, vas-y. J'ai rien. Mais non, non. Non.

C'est pas de bonne réponse, non. Je voulais, non. Non. Mais oui. Est-ce que tu penserais aller vivre dans une résidence aux États-Unis? Ou en Grande-Bretagne?

Au UK, là. Je voulais aller vivre Moi, j'ai du plomb pouding. Simon, est-ce que t'as déjà pensé faire comme Robert Lepage et porter une perruque? Ah oui, c'est une excellente idée. Il porte une perruque?

Robert Lepage, je pense, oui. Non, parce que 82% de mes gags sont sur le fait que j'en ai pas avec chris est toujours écrit ma carrière avec non c'est tout la même condition que il ya tout la même condition que toi clairement qui manquent j'aimerais c'est tout ce que j'aimerais tu sais que tu ramènes tu sais dans le temps les humoristes des années 50 après après leur joke, faisaient... Puis ils levaient leur chapeau. Mais tu fais ça avec ta perruque. Mais regarde, je vais le dire ici. Moi, l'idée que j'ai déjà eue,

puis quand je serai plus connu, je le ferai. À l'heure de faire le défi tête rasée, pendant un mois, je vais faire des shows avec des perruques. Différentes à chaque show. Le défi tête perruque. Oui, pour récolter des fonds pour la même cause. C'est drôle, ça. Je pourrais récolter des fonds.

Je vais faire chaque show pendant un mois, pendant la période de temps. Je vais mettre une perruque. Le défi tête-perruque. C'est bon. Le défi tête-perruque. Ça sonne bien. Yann, est-ce qu'on a une autre question?

Simon, t'ennuies-tu des espaces vastes du Saguenay? Oui, oui, oui. Mes parents ont un beau terrain sur le bord du Saguenay avec les Monts-Valin et tout. Quand je peux y aller, c'est-à-dire il y a sept ans. Oui, oui, oui. Honnêtement, si je n'avais pas décidé de faire de l'humour dans la vie, terrain sur le bord du Saguenay avec les Montvalins et tout. Quand je peux y aller, c'est-à-dire il y a sept ans... Oui. Honnêtement, si je n'avais pas décidé de faire de l'humour dans la vie, je ne serais probablement pas parti. J'aimais beaucoup le Saguenay, j'aime le monde, j'aime les espaces

et tout ça. Je suis parti parce que je voulais faire de l'humour, pas parce que je n'aimais pas le Saguenay. Est-ce que tu t'ennuies des espaces vastes en général? Oui. Oui, parce que les espaces-là, c'est quelque chose de flou depuis un an Vasse, c'est juste mon salon est plus grand que ma salle de bain, c'est ça Vasse

en ce moment Une question pour Stéphane au dernier podcast, en lockdown Stéphane a acheté une toile de Julien et où s'est retrouvée cette toile maintenant? Ça c'est drôle J'ai acheté une toile de Julien Lacroix

J'ai acheté des toiles de Julien Lacroix. J'ai acheté une toile de Julien Lacroix. Non, ça, le monde s'en mêlait en essayant. Moi, j'ai acheté une toile de Arnaud Solly. De Arnaud, mais... Il y avait Arnaud et Martin Matt. Oui. C'est complètement une autre chose.

Julien Lacroix, d'après moi, il avait fait la chose... Julien, je savais qu'il était beaucoup de choses, mais pas un peintre. Oui, d'après moi, il avait fait la chose. Julien, je savais qu'il était beaucoup de choses, mais pas un peintre. Wow! Droppe le mic, c'est ton point de charge. C'est clair, ben!

Qu'est-ce de bon gag, tavernaque! C'est plat! Ilil ne catcherait pas cette référence-là en France. Sinon, ça serait... Ah, là, Yann est bout. Vous voulez... Vous voulez d'autres questions? Oui, non, mais où dis-nous-le

quand ça va être la dernière? Sinon, ça fait un malaise. Oui, on va... Je pensais que tu cherchais ton punch out. Il te reste combien de questions, Yann? Il en reste pas gros. Il en reste peut-être quatre. OK. Peut-être quatre

ou quatre. Hein? Peut-être quatre ou quatre. Ben, il en reste... Ouais, c'est parce qu'il y en a, j'ai l'impression que je les ai posées. Il y a Mathieu qui dit qui a écrit la pub des Tide Pods, Mais on a répondu. Oui, c'est pas mal. C'est fait.

Trois. Non, il en reste trois. C'est parce qu'il y en a aussi beaucoup qui cherchent le nom de la personne que tu parlais tantôt. Ah.

Bob l'éponge? Bob la cuillère? Non, je pense que le tape que tu as parlé au début. Je pense que c'est ça. Ah, le nom du gars du début. Il y en a une bonne ici.

Ça va être la dernière? Oui, il y en a. C'est une vraie question? Oui, c'est une vraie question. Qu'est-ce qu'on fait après la dernière? Après la dernière, est-ce qu'on doit se sauver en courant? On casse nos verres comme si on était grecs. Oh, paf!

C'est une question pour les trois. Quel serait votre apogée professionnel? La mort. Tu vois, non? La mort, c'est ton apogée, ça? Ben, mourir, jamais avoir... C'est un beau pic, c'est sûr que tu peux pas aller plus loin que ça.

Ben bon, ouais. OK. À l'apogée. Moi, j'ai une réponse qui est une vraie réponse. Moi, l'année passée, quand j'ai gagné les... 4 Olivier, j'avais dit à ma blonde

après backstage, j'avais fait, « Chris, ils font un film sur ma vie, ça va être ça la fin du film, puis ils vont tous romancer pour que ça soit... Il faut que je meure cette semaine. Pour que ça ait du sens. Fait que c'est ça.

T'aimerais-tu ça un film sur ta vie? T'aimerais-tu ça un film sur ta vie? Moi, je veux un cartoon sur ma vie. C'est vraiment... C'est bon, ça. J'irais voir Mike Ward en cartoon. une biographie en cartoon des bios

ça c'est juste une bonne idée en plus comme moi je sais pas si c'est pas vraiment l'apogée mais mettons

une fois mort je rêvais j'en ai parlé à ma blonde je voudrais qu'au salon on passe mes stories toutes mes stories dans le salon mortuaire c'est bon

je trouve que le monde il rigolerait pendant qu'il y avait rien. Oui, ça donne un petit... Ça coupe une grosse place en plus. En fait, c'est très bon.

C'est tout... Je mets beaucoup trop de temps. Moi, j'ai eu... Tu sais, depuis le début de Sous-Écoute, j'ai eu je ne sais pas

combien d'invités. Puis aujourd'hui, c'est la première fois que ma blonde était excitée. Elle était comme « Chris, tu diras bravo à Stéphane, je trouve ça super bon ce qu'il fait. » Moi, c'est ça que j'aimais en plus.

Tu as marqué le monde avec tes stories. En plus, d'habitude, le monde qui fait des stories, c'est bon, C'est du monde qui ont 20 ans. Oui. Puis là, tu sais, souvent,

il y a du monde de mon âge qui font des stories que tu es comme, « Oh, les... All right. Ah, tabarnak.

Il y a des jokes de mon oncle. Qu'est-ce que tu danses au cinéma maison? » Puis là, toi, c'est vraiment bon. Bon, je l'échappe de temps en temps,

mais en général, je ne suis pas pris. Moi, je vais être plus humble. Oui, vas-y. Remplir le Saint-Denis. Moi, mon rêve, c'est de remplir l'échappe de temps en temps mais en général je suis pas pire moi je vais être plus humble remplir le Saint-Denis mon rêve c'est de remplir le Saint-Denis pour mon show solo mais le remplir de quoi?

de tout, peu importe je suis pas du tout le rendu là des humains, du poulet des vidanges d'aller dire à un chat je suis très très quand j'étais jeune, j'écoutais les gars-là juste pour rire que vous étiez dessus.

Puis j'écoutais ça à la télé, puis je commençais à rêver à ça. Puis c'était au Saint-Denis dans le temps. Fait que dans ma tête, le Saint-Denis a été scindé à... Ça et un autre, ça serait que les gens s'abonnent sur le Patreon des bons dimanches. Ça, ça serait la fois géniale. Oui, on n'a pas parlé du Patreon des bons dimanches. Le Patreon des bons dimanches, regarde, j'en prie.

C'est quoi l'adresse parce que le Patreon est tellement mal fait? Patreon parlé de Patreon des bons dimanches Patreon des bons dimanches regarde j'ai en pris le jeu c'est quoi l'adresse parce que Patreon est tellement mal fait patreon.com slash les bons dimanches ok t'as le titre pis y'a différentes

gammes d'implications avec du contenu exclusif si vous en voulez si vous en voulez pas mais on essaie très fort de vous faire un beau contenu c'est quoi les prix c'est 3, 5, 7, 10

canadiens ou US canadiens 3, 5, 7, 10 c'est genre 2 3 audio 3, 5, 7, 10. Canadien ou US? Canadien. 3, 5, 7, 10. C'est genre deux... Trois audios. Le premier, c'est l'épisode avant tout le monde, audio-vidéo. Le deuxième, c'est l'épisode avant tout le monde avec des capsules qu'on fait qui s'appellent le 5 services. Donc, c'est comme des questions de plus que je pose aux invités.

Des questions plus humoristiques après le show que tu as juste sur Patreon. Après ça, il y a une recette que je vais t'écrire une recette d'un ancien podcast que j'ai fait. C'est-à-dire, la pizza que j'ai faite

pour telle personne, je vous donne la recette une par mois. Puis l'autre, je peux te faire une pub pour ton commerce, ton groupe, ton... C'est combien

pour le plus cher? 10. Fait que pour 10 piastres, tu fais une pub? Tu as l'épisode avant tout le monde, une pub, une recette puis un contenu exclusif qui s'appelle les 5 piastres. Fait que pour 10 piastres, tu fais une pub. Tu as l'épisode avant tout le monde, tu as une pub, une recette

puis un contenu exclusif. Fait que pour 10 piastres, si je te donne 10 piastres, tu plogues ma compagnie. Après ça, il faut que tu m'envoies c'est quoi ton...

Tu sais, si tu es néo-nazi, ça se peut que je n'en parle pas, tu comprends? Oui, parce que je n'ai pas l'exposure que tu as

donc il faut y aller conséqu'as mais 10 piastres tu joues under en tabarnak je joue safe pour l'instant mais ça c'est pas jouer safe c'est jouer under après ça je fais une petite promo de ton groupe de ton commerce mais je vais pas me faire tatouer

ou faire des t-shirts pour ton commerce je fais une petite pension début de show c'est combien que t'as fait tatouer? Hein, comment? C'est combien que t'as fait tatouer? C'est 14. 14.

12 US. 12 US. Ça dépend des mots. 14, 15. Mais je trouve que c'est conséquent au vieux que j'ai. C'est pas un podcast

comme le tien. Moi, j'ai hâte que tu vendes tes affaires sur Kijiji. Tu vas pouvoir te négocier avec ton char trois pièces. Tu négocieras jamais zéro, mon gars. Moi, je donne tout.

Je suis allé me signer pour trois pièces avec du monde. Mais dix pièces. Mettons, moi, je suis propriétaire d'un sport expert à Verchères. Puis là, je fais Chris Asti. OK, de la pub à TVA, ça va me coûter 11 000 pièces. Podcast, OK. Mike Ward, ça va être 3 000 $.

Thomas Levesque, ça va être 1 000 $. Simon Delisle, 10 $. Mais tu vas aller reach Thomas Levesque et vous, vous allez chercher un auditeur plus large. Mais si tu reach une personne, ça vaut

quasiment le coup. Pourquoi essayer là d'abord? C'est un bon deal. Mais qu'est-ce qui arrive si t'as 60 personnes qui disent... Parce que même si t'as 60 personnes, tu fais juste 600 piastres, qui est

dégueulasse comme montant. C'est pas gros. Mais là, toi, va falloir que tu fasses 60 pubs. J'ai pas des pubs. C'est surtout une mention. C'est une petite mention. Tu vas commencer ton podcast en disant «Sport expert». «Gousse à l'une bière». Quand je vais topper

les 10 personnes qui me donnent 10 piastres, je vais rectifier mon idée. Pour l'instant, c'est encore un début. 10 piastres? J'essaie des affaires bonnes. Je veux comment diter ton podcast. Attends une seconde.

Tu veux que je bloque sur l'écoute? Je veux que tu m'en payes un. Je vais te le remettre. Il est embarqué, moi aussi. Quel prix tu me fais ça? C'est cash. On va... Je t'ai fait deux pour un.

Attends, mais je vais... Regarde, je te donne 100 piastres. Mais oui, on donne. Fais, mettons, je veux 5 semaines de sous-écoute puis 5 semaines pour Stéphane.

Ah, malade! Qu'est-ce que tu veux qui pleure? Mon Instagram, s'il vous plaît. Parfait, Avec joie. Mais ça, Mike. Yes. Alright. Merci beaucoup. Merci les gars.

Merci Yann. Merci à vous autres. On s'en va bientôt. Merci beaucoup. Merci à toi, Mike. Merci, Mike. Merci, Simon. Ça me rend vrai facture